Home

Groupe opérationnel 2 du Predit 4 Qualité et sécurité des

1. Nous allons voir que les modes routiers guid s et urbains car seuls ces modes font partis du spectre du Predit Mode routier Concernant le transport de marchandise la formation des personnels est un l ment clef de la pr vention et de la protection contre le vol Adam 2006 On peut noter galement le recours des remorques dont l aspect ne fournit pas d indice quant la nature de la marchandise transport e et l utilisation de parkings s curis s il en existe 25 en France Sanef Park Vinci Truck Etape etc Ils comprennent g n ralement un portail coulissant sous vid osurveillance un acc s pi ton par tourniquet sous vid osurveillance et des d tecteurs de pr sence infrarouge Les promoteurs des parkings s curis s affirment l existence d un lien entre s ret et s curit ces lieux permettraient aux conducteurs de profiter au mieux de leur temps de repos et ainsi de conduire dans de meilleures conditions et de r duire les risques d accidents routiers dans lesquels les poids lourds sont impliqu s hauteur de 3 8 des accidents corporels et de 9 6 des accidents mortels Une autre piste concerne la tra abilit du fret durant le transport gr ce une liaison par GPS et des tiquettes ou des bo tiers ins r s dans les colis14 Initialement pr vue pour lutter contre le vol de voiture cette technique est d sormais employ e contre le vol de fret de marchandises sensibles Des capteurs de c
2. LAMA laboratoire d analyse et de math matiques appliqu e Marne la Vall e UVHC LAMIH Laboratoire d Automatique de He i y WWW univ M canique et d Informatique industrielles et Valenciennes valenciennes AMIE Humaines LCPC Laboratoire Central des Ponts et Chauss es Paris Nantes http www lcpce fr LET Laboratoire d Economie des Transports Lyon www let fr LGP LIP6 Laboratoire d informatique de Paris 6 Paris www lip6 fr LIPN Laboratoire d Informatique de Paris Nord Paris www lipn univ paris13 fr LITIS Laboratoire d Informatique de Traitement q i Le Havre www litislab eu de l Information et des Syst mes LRI Laboratoire de Recherche en Informatique Orsay www lri fr Mines ParisTech P le CRC Centre de Recherche sur les Risques et les Crises Sophia Antipolis www crc ensmp fr fr crc ht ml UBS Universit de Bretagne Sud Rennes UHA Universit de Haute Alsace Mulhouse UTC Heudiasyc Heuristique et Diagnostic Compis ne o des Syst mes Complexes UTC LMAC Laboratoire de Math matiques Gompi ent www utc fr recherche utc_L Appliqu es de Compi gne MAC php UTT LM2S Laboratoire de mod lisation et s ret des syst mes de l Universit de technologie de Troyes www Im2s utt fr Troyes 49 S ret Contexte et enjeux La s ret des transports pr vention et protection contre les actes de malveilla
3. Site du Predit Pour des transports accessibles tous Le PREDIT et l accessibilit des transports des personnes mobilit r duite ainsi que le programme et les actes du colloque de Cr teil 61
4. bient t 1000 si ges par exemple 56 Axe 2 Th mes relatifs la surveillance et la protection des moyens de transport La surveillance et la protection des moyens de transports comportent plusieurs th mes de recherche pr alables dont notamment g olocalisation d un moyen de transport ou d un contenant technologies de type vid o audiosurveillance embarqu e int grit d un moyen de transport ou d un contenant gestion des mati res dangereuses dans un contexte s ret Axe 3 Th mes relatifs la surveillance et la protection des infrastructures La surveillance et la protection des infrastructures de transport comportent aussi plusieurs th mes de recherche pr alables dont notamment probl matique sp cifique des infrastructures lin aires technologies de type vid osurveillance audiosurveillance approche comportementale de type profiling gestion de crise en environnement public tr s fr quent s gestion des foules analyse des signaux faibles presque v nement Il est aussi apparu des th mes transverses transmission de donn es et s curit agr gation de donn es multisources r silience syst mique ou structurelle r seaux et outils de gestion des d placements en situation de crise Axe 4 Int gration s curit s ret et dualit Les diff rences de nature entre le risque et la menace et les mod les usuellement utilis s pour caract r
5. 7 X T Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Minist re de l cologie de l nergie x PREDIT du D veloppement ura durable et de la Mer Groupe op rationnel 2 du Predit 4 Qualit et s curit des syst mes de transport Livre blanc pour le Predit 4 Version du 30 novembre 2009 Sommaire Introduction 4 Gestion des mobilit s et du trafic us 6 Comexte et eneur vn ado 6 j 32154138 A md ON 8 AXES de TECH ota E E nel ae cesse dead drid T 9 Equipes de Teoria 19 Accessibilit ergonomie aes 21 Contexte ELE otitis 21 Etatdel rta adi ri ansiada 24 AXES de recherche iia ad sente traida 25 Edquipesde TOPHETOME ES til 27 S curit et fiabilit dans le domaine routier cccccccccccccccccccccccccccccccccccscesssececcneesaes 29 Contexto ELE il EE N E RA 29 Etat de Vart A E ES TAE EN RAT A ONE LA 31 Axesderecherches nn entrer A tas 31 EUIPES de rech rche anses eines a ee E BRASS 37 S curit et fiabilit dans le domaine ferroviaire 39 Comexte A A LAN R L e NR EN E E NEN EAEI RAIL E en TENE 39 Etat de Parts Rte S A G ASET E NA AA LE E M 545 41 Axes de recherche in tia EL TAR cei titane 44 Equipes de recherche e e o a e o 46 AU A A A RE E A A E AAR E D EAT 50 C9oMmexte REA 50 Etat de L Art io 51 AXesderecherche zen ms fas 56 Equipes de rechercheren ee de tee 58 Actions du 6 LADA en ent TRE RE a
6. Ecoles des Mines EHESS ENTPE Universit de Basse Normandie Universit de Bordeaux Universit de Cergy Pontoise Universit de Lyon Universit de Nantes Universit de Provence Universit de Technologie Compi gne Universit de Toulouse Universit de Tours Universit de Valenciennes Universit Paris V Universit Paris X Versailles Saint Quentin en Yvelines R seau technique du MEEDDM CETE ERA CERTU SETRA 38 S curit et fiabilit dans le domaine ferroviaire Contexte et enjeux Les r flexions ont port sur le transport ferroviaire et guid de voyageurs de l urbain l interurbain dans la mesure o les aspects relatifs au transport des marchandises fret sont trait s par le GO 4 Les champs investigu s d bouchant sur quatre th mes propos s ci apr s ont concern l am lioration de la qualit et de la s curit de l offre de transport avec une attention particuli re sur les sp cificit s et failles du syst me ferroviaire et guid de voyageurs Les priorit s propos es visent obtenir la fois des retomb es rapides notamment pour les besoins qui apparaissent les plus urgents des retomb es plus lointaines notamment pour contribuer aussi au maintien de la place de la France dans le domaine Les 4 axes propos s sont les suivants Axe 1 Politiques de maintenance innovantes Bas es sur des mod les de fiabilit l acquisition de donn es p
7. en temps en nergie en nuisance et encore moins en impact social de la mobilit Compte tenu de ce contexte 1l est particuli rement important que ces connaissances soient partag es entre les gestionnaires et autres acteurs du trafic bien s r mais aussi entre tous ceux qui des titres divers travaillent dans le domaine des transports Les d terminants de la mobilit sont consid rer comme des leviers pour la mise en uvre des politiques publiques de d placement cependant si le r le de certains de ces d terminants est bien connu ex co t du p age c est beaucoup moins vident pour d autres exemples r le des ruptures de charge ou r le d une forte irr gularit des temps de parcours De plus pour un individu donn certains facteurs conditionnent le fait qu il y a ou non besoin de se d placer physiquement par exemple l existence de possibilit s de t l travail Dans le but de progresser vers une meilleure connaissance de la mobilit et de ses d terminants il faudra mobiliser en plus des connaissances traditionnelles relatives aux d placements et au trafic de nombreuses disciplines insuffisamment voire pas du tout utilis es aujourd hui conomie psychologie sociologie etc si du moins on veut d passer les explications simplistes au profit d explications plus globales des comportements Enfin les pratiques de mobilit voluent beaucoup aujourd hui et d une mani re qui n est pas ais
8. est aliment par le GTN depuis son lancement en 2006 Certains travaux des minist res de l int rieur de la d fense et de la recherche peuvent galement alimenter la r flexion concernant la s ret des transports L ONDT travaille en troite collaboration avec le Minist re de l Int rieur le Minist re de la Justice ainsi qu avec le Comit Interminist riel de Pr vention de la D linquance Les travaux au sein de l industrie Les travaux non acad miques sont cons quents chez les industriels concern s par la s curit notamment au sein des p les de comp titivit comme le p le System tic en r gion parisienne Les industriels se regroupent en consortium pour r pondre aux appels projet notamment dans le cadre de l appel projet CSOSG concepts syst mes et outil pour la s curit globale Ce programme vise quatre grands axes la s curit du citoyen protection contre le terrorisme et le crime la s curit des infrastructures des sites et des r seaux la s curit aux fronti res terrestres maritimes et a riennes la gestion de crise intervention et r paration La r flexion chez les op rateurs est galement importante en particulier la RATP et la SNCF 59 Actions du GO2 Durant l ann e 2009 des premi res actions du GO2 ont t mises en place S minaires de suivi et de valorisation des projets Quatre s minaires ont t organis s pour le suivi et la valorisation des proj
9. sur ce domaine o beaucoup reste faire la difficult est dans la r alisation d un mod le repr sentant de mani re significative la r partition des masses du v hicule ainsi que son comportement dynamique en alignement droit et en courbe Agressivit ext rieure des tramways ce domaine o tout est faire pourra s inspirer largement de ce qui est pratiqu dans l automobile L enjeu est la conception de bouts avant dont la forme et le comportement m canique permettent de faire en sorte que les blessures provoqu es aux pi tons en cas de collision soient les moins graves possibles L industrie automobile tout en continuant largement pratiquer des tests pour la qualification EuroNCAP s oriente maintenant largement sur des mod lisations et simulation d ailleurs relativement complexes mod les biom caniques de la dynamique du corps humain Syst mes informatiques critiques les approches visant se substituer aux tests et en particulier celles bas es sur des techniques de preuves doivent tre encore d velopp es La m thode B a certes fait la preuve de son efficacit sur plusieurs 45 projets mais n cessite une quipe de d veloppement sp cifiquement form e et son haut niveau de technicit la rend encore peu r pandue Des m thodologies alternatives bas es sur des approches plus r pandues utilisation d UML au moins dans sa partie la plus formelle r seaux de Petri color s doivent tre recherch es en
10. curit des syst mes de transport a souhait approfondir l analyse propos e dans le programme de travail du Predit 4 Tout d abord voici un bref rappel des l ments pr sent s dans le programme de travail Enjeux Au del de la continuit des probl matiques et des enjeux abord s dans le Predit 3 sept ruptures caract risent la p riode qui s ouvre et vont impacter durablement la recherche sur la qualit et la s curit des syst mes de transports qu ils concernent le transport de personnes ou de fret le Grenelle de l environnement d veloppement durable et d mocratie participative la crise financi re et conomique l volution des mobilit s et ses cons quences sur les congestions accroissement de la demande le foisonnement croissant de l offre de transport et des ruptures de mode qu il entra ne les nouveaux enjeux de la s curit routi re objectif de moins 3 000 morts par an l horizon 2012 deux roues usagers vuln rables r duction du nombre de bless s effets collat raux droit la mobilit Jes effets g n rationnels deux roues motoris s pour les jeunes renoncement la mobilit pour les personnes g es la posture croissante de surveillance globale porteuse d enjeux autour du d ploiement grande chelle sur des syst mes de masse des acceptabilit s individuelles conomiques juridiques et sociales des quipements ou encore de leur vuln rabilit 3
11. e Essai de quantification e Prise en compte du contexte de crise o Mise en lien des r sultats des diff rentes m thodes de connaissance de la mobilit cr er des bases de donn es communes interop rables faire des analyses crois es de ces bases de donn es o Recherche des relations entre les tudes de d placement fond es sur des comportements individuels et les tudes de trafic fond es sur des chiffres globaux de circulation Mod les int gr s de r gulation de l offre et de la demande Les capacit s de plus en plus grandes d informer l usager d volutions court terme des situations de trafic pr visibles sur un mode ou entre les modes de d placement a l chelle d une ville d une agglom ration ou d une infrastructure autorouti re sont largement sous exploit es faute de pouvoir produire des recommandations valid es d itin raires de modes alternatifs ou de capacit s de stationnement suffisantes Des mod les multi chelles et multi modes seront donc l avenir n cessaires pour b tir une v ritable infrastructure d information et de guidage Axe 2 D velopper des briques technologiques pour une optimisation des trafics et des mobilit s Ce deuxi me objectif vise d velopper les outils technologiques permettant la mise au point de syst mes d aide la mobilit et la conception de nouveaux syst mes de gestion du trafic notamment multimodaux outils de g o localisation de communication de p
12. es sensorielles Nouveaux services l usager porte porte Interface Quai train existant SAS VH Comparaisons France vs autres pays Lyon Stuttgart INRETS Des projets ont t labellis s et non financ s HOMERE Comparaisons de l Accessibilit des transports dans divers pays Rachel Thomas Cresson Grenoble Un tat des lieux des recherches termin es ou encore en cours a t labor en janvier 2008 3 il faut aussi rappeler que BIOVAM recherche de l INRETS LESCOT sur les d placements des personnes aveugles et malvoyantes avait t financ par le PREDIT II ainsi qu une valuation de la mise en accessibilit d une ligne de bus Grenoble 24 support du colloque PREDIT Accessibilit et conception pour tous qui s est tenu Cr teil le 11 f vrier 2008 Au niveau europ en l une des priorit s du FP 6 2002 2006 relevant de la DG Emploi tait relative aux personnes handicap es 2 axes concernaient plus particuli rement l accessibilit accessibilit des transports e projet EUROACCESS for a european accessibility for public transport for people with disabilities il s est termin fin 2008 Il a t pilot et coordonn par Claude Marin Lamellet de l INRETS LESCOT e projet PT ACCESS Public Transport systems Accessibility for people with disabilities in Europe accessibilit du cadre b ti e projet POLIS dans le cadre de ce projet est recherch e un
13. me investissement d am liorer la capacit de transport de ce fait il diminue le co t de possession environnementale de la construction des infrastructures et permet de d gager des investissements utiles dans d autres p rim tres En diminuant les co ts d exploitation il permet de rendre plus accessible aux utilisateurs un mode de transport collectif ce qui facilite 40 le transfert modal vers des syst mes de transport collectifs plus s rs moins on reux pour la Collectivit et plus respectueux de l environnement Axe 3 Validation et s curit Homologation de s curit par voies de simulation et ou mod lisation M canique ex crash d raillement lectronique informatique syst mes de communication facteurs humains En phase de conception de requalification Domaines concern s Mat riel roulant Ensemble des installations au sol Certains aspects de la d monstration de la s curit des syst mes ferroviaires l ments inclus dans les dossiers de s curit qui de par l valuation EOQA organisme notifi font donc partie du processus d homologation passent encore aujourd hui par des essais parfois on reux Cela vaut pour des aspects m caniques dimensionnement des structures dynamique ferroviaire mais aussi pour ce qui concerne les syst mes lectroniques et informatique de contr le commande et de communication dont la d monstration de s curit comporte bien souvent de tr s volumineux d
14. rations positionnement dynamique information trafic en temps r el peut elle rendre plus fiable une offre de mobilit Coh rence articulation entre les diff rents modes de transport Les incitations d velopper et favoriser de nouvelles offres de mobilit ne peuvent escamoter la question de l quilibre entre les diff rents modes afin que les changements ne soient ni radicaux vis vis des modes existants ni trop brutaux vis vis des usagers et qu ils refl tent correctement les aspirations de la soci t Cette recherche d articulation entre les diff rentes offres ou diff rents modes est n cessaire pour r pondre aux demandes politiques et citoyennes La diversification des offres de transport est aussi une solution pour r duire une trop forte occupation des r seaux sous r serve de privil gier l intermodalit et la multimodalit Ces propositions pour tre d velopp es et d ploy es n cessitent l adh sion des usagers et des pouvoirs publics Deux questions devraient tre trait es cette fin 18 e Afin d estimer l adh sion des usagers quelle pr vision du changement de comportement ces nouvelles offres impliquent elles e Quelle est l interaction de toute nouvelle offre ou d une offre existante avec les autres et notamment quel sera son impact sur les autres offres et modes en termes de performances de qualit et de s curit Axe 7 Assurer le lien entre objectifs politiques et syst me
15. ricains tu s sur la route en vitant le risque a rien tait plus lev que le nombre total de passagers tu s dans les quatre vols mortels Gigerenzer 2004 A plus long terme on peut imaginer qu une importante variation de la perception des risques vienne amplifier les d sincitations li es au co t mon taire et temporel de la s ret a rienne Les approches comparatives permettent de mettre en vidence l influence des institutions et des histoires nationales dans la perception du risque L Union Internationale des Chemins de fer a publi une tude sur la perception du public et les attitudes vis vis de la criminalit de la s ret et de la s curit dans trois gares internationales Waterloo la Gare de Lyon et Roma Termini Uzell et al 2000 On peut aussi tudier la perception du risque par les op rateurs eux m mes Boyer 2000 a recueilli les t moignages de contr leurs de la SNCF qui sont les personnels de cette entreprise les plus expos s aux agressions afin de comprendre comment ils per oivent ces risques Enfin la compr hension des facteurs influen ant la perception du risque permet galement de favoriser la pr vention des paniques Pour toutes ces raisons il est important de disposer d instruments permettant d valuer la perception des risques li s aux services de transport Le nombre d tudes sur ce sujet demeure toutefois relativement faible Chaque ann e depuis 2007 l Institut Nationa
16. s et prise en compte des contraintes li es au contexte et l environnement connaissance des facteurs influant sur la variabilit d une offre et de leur sensibilit sur les performances impact environnemental humain social et conomique incluant la s curit la qualit la durabilit la tol rance aux erreurs caract re pr visible et aussi les limites de cette fiabilit gestion des situations d grad es grandes congestions attentats intemp ries exceptionnelles alternatives possibles ou solutions d vitement Une deuxi me question concerne la pr vision des ph nom nes r currents et de leurs impacts sur le trafic pour une offre de mobilit donn e Le recours des mod les de pr vision int gr s dans les outils d aide la gestion utilis s par les op rateurs devrait tre plus syst matique et encourag quels indicateurs partir de quelle variabilit de ces indicateurs informer ou engager des actions quelles actions engager Telles sont les questions que de tels outils devraient permettre d clairer Parmi les actions engager pour rendre des offres de mobilit plus fiables comment cette affirmation le d cloisonnement des informations est une garantie de fiabilit peut tre int gr e et aupr s de qui utilisateurs d cideurs De m me cette autre affirmation la mobilisation des technologies de l information au service des transports est intense pour la s curisation des op
17. s sous influence de produits nocifs illicites alcool stup fiants e La conduite sous l influence de l alcool notamment les disparit s des pratiques judiciaires e La conduite sous influence de stup fiants notamment l analyse de l histoire de la gestion de ce risque l articulation des d cisions judiciaires li es une interpellation pour conduite sous influence de produits stup fiants et les contentieux pour usage illicite de stup fiants Axe 2 Am liorer la pr vention et la fiabilit des interactions dans le syst me de s curit routi re d ploiement d innovations Aujourd hui un certain nombre d enjeux sont prendre en compte de fa on conjointe dans le d veloppement du syst me de transport routier plus particuli rement les enjeux de s curit de s ret et de limitation des impacts environnementaux et nerg tiques Il s agira donc de mettre en place un syst me d optimisation prenant en compte plusieurs types de crit res et de contraintes Dans ce cadre un certain nombre de d veloppements technologiques mis en uvre pour am liorer la s curit routi re pourraient tre revus et largis de fa on int grer galement des probl matiques environnementales et d conomie d nergie D autre part certaines volutions technologiques nouveaux v hicules urbains par exemple hybrides et ou lectriques ou certaines volutions d acc s la mobilit car sharing peuvent conduire repenser des norm
18. d valuation de leurs apports quantitatifs et qualitatifs pour tous et pour le syst me de transports par exemple par des tudes co ts b n fices Etat de l art Cet tat des lieux est tr s centr sur la question de l accessibilit PMR dont les recherches se sont d velopp es ces derni res ann es L accessibilit sous ses 2 autres acceptions n a pas fait l objet d appels identifiables hormis le programme D placements et in galit s du PUCA et Economie de la s curit routi re du PREDIT Par ailleurs il faut souligner que la Caisse Nationale de Solidarit pour l Autonomie CNSA et la MIRE de la DREES ont lanc un appel d offres permanent en mati re de recherches sur le handicap et la perte d autonomie cet appel projets ouvert toutes les disciplines de la science politique aux sciences de l ing nieur en passant par les sciences politiques s int resse aux populations leurs besoins aux quipements aux services ou encore aux politiques publiques mais sont explicitement exclus les projets portant sur l accessibilit des lieux publics et des transports Les recherches financ es par le PREDIT III GO10 et GO2 et l ANR ont concern les th matiques suivantes M thodologies d analyse et d laboration de diagnostic et de pr conisation des Sch mas directeurs d accessibilit des services de transport collectif SDA Information et guidage des personnes handicap
19. de ces connaissances Une bonne connaissance de la mobilit est n cessaire pour pouvoir agir sur le couple offre demande de d placements en tenant compte des objectifs politiques fix s par ailleurs r duction du temps perdu dans les embouteillages r duction des missions de CO2 etc mais derri re le mot mobilit se profilent en fait diff rents concepts La mobilit individuelle c est dire les d placements de chaque individu ou marchandise bien entendu ceci doit tre compris comme la mobilit relative des personnes physiques ou des marchandises identifi es mais rendues ensuite anonymes il ne s agit pas de jouer Big Brother La mobilit collective c est dire celle qui se traduit en flux de trafic c est celle qui int resse tout particuli rement les gestionnaires d infrastructures pour les voyageurs celle ci peut r sulter de d placements professionnels ou domicile travail ou encore de loisir Bien que le groupe 2 soit plut t tourn du c t de l offre de d placements une bonne connaissance de la demande de mobilit est n cessaire de mani re pouvoir agir de mani re coh rente sur le couple offre demande de d placements Dans cette perspective la gestion du trafic apparait comme un moyen privil gi en effet elle permet d impacter certains d terminants de la mobilit dont font partie les co ts Ces d terminants sont en fait les variables explicatives des raisons
20. de risque attribuable ou d exposition au risque dans une perspective syst mique ou au moins multi syst mes Accidentologie et pid miologie D finir des indicateurs de morbidit identifier et hi rarchiser les causes Proposant une approche sant publique de l ins curit routi re par le biais d indicateurs sp cifiques ann es de vie perdues par exemple et de techniques particuli res d enqu tes cohortes cas t moins et d analyse statistique risque relatif risque attribuable biais etc l pid miologie a montr qu elle pouvait contribuer significativement la d finition des enjeux la quantification des risques et l valuation des mesures de pr vention Elle peut d sormais tre associ e deux d veloppements attendus de la connaissance en mati re d ins curit routi re la d finition d indicateurs de morbidit r ellement op rationnels y compris au plan de la communication institutionnelle et l identification des causes et pas seulement des facteurs de risque d accident et leur hi rarchisation par fractions de risque vitables d accidents de d c s de bless s et ou de s quelles graves ventuellement compl t e par une r flexion de type co t b n fice 31 D velopper l acquisition de donn es L pid miologie manque de donn es et les mesures cologiques du type 100 cars studies peuvent tre riches d enseignements Il y a des facteurs aggravants et des v
21. de robustesse et donc de r gularit pour les grilles horaires Axe 3 Validation et s curit L tat actuel est le suivant Pour la justification du dimensionnement des structures les approches bas es sur des notes de calcul se sont consid rablement d velopp es pour devenir quasi syst matiques mais certains essais sur sous ensembles ch ssis etc sont souvent maintenus pour v rifier le calibrage et les r sultats du mod le prouvant que la situation demeure perfectible Les d monstrations de stabilit de guidage aspect Y Q rapport effort transversal effort vertical et 1Q Q d chargement de roue font classiquement l objet d essais complexes co teux pes es roue par roue mesures d efforts voire non d nu s de risque pour certains essais r els en survitesse Le remplacement de certains essais par des simulations constituerait un important axe de progr s Les syst mes de contr le commande en particulier comportent maintenant de mani re pratiquement syst matique des fonctions informatis es dont la d monstration s curit s av re galement assez syst matiquement complexe et donc co teuse Les tests au moins de plus haut niveau fonctionnels sur h te puis cible sont en effet syst matiquement maintenus et rejou s pour des raisons de d monstration de non r gression en cas d volution Certaines approches bas es sur des mod les et des preuves ont toutefois fait la preuve de leur efficac
22. dimensions notamment sociale conomique et environnementale C est dans une vision d ensemble de ce syst me que la richesse d approches de la recherche doit pouvoir s exprimer pleinement Souvent proclam e parfois mise en uvre cette vision syst me repr sente un enjeu majeur pour l avenir Un contexte qui volue fortement Le contexte soci tal volue et la recherche en s curit routi re doit tenir compte de ces changements Le d veloppement durable en est une dimension essentielle mais ce changement comprend aussi des aspects conomique juridique politique technologique et social On peut ainsi s interroger sur les effets sur la s curit du d veloppement de nouveaux comportements de mobilit le covoiturage et le recours aux transports bas co ts l co conduite et les aides la conduite etc de la conjoncture conomique et notamment des arbitrages entre co ts et s curit vieillissement du parc d faut d entretien des v hicules des infrastructures v hicules bas co ts etc de l augmentation potentielle de la part des nouveaux v hicules dans le parc v hicules hybrides lectriques 29 de l am nagement du territoire rural p riurbain et urbain de l acceptation de l innovation technologique et organisationnelle par l ensemble des acteurs impliqu s dela r forme de l Etat et celle de son appareil administratif des changements dans les modes et les niveau
23. du Z ro Congestion dans la Vision 2020 d ERTRAC En lien avec cette question il est remarquable que nous ne disposions d aucune valuation des impacts environnementaux de diff rents types d am nagement giratoires carrefours feux carrefours niveau sans feux etc Axes de recherche Sept objectifs principaux ont t identifi s pour la fois r pondre aux enjeux actuels et aux lacunes et insuffisances des recherches ant rieures Un premier objectif vise une meilleure connaissance des caract ristiques de la mobilit permettant de mieux comprendre les interactions entre l offre et la demande Un corollaire important de cet objectif est d organiser par le d veloppement d outils ou d interfaces appropri s le partage et la mise en uvre de ces connaissances Le deuxi me objectif vise d velopper les outils technologiques permettant la mise au point de syst mes d aide la mobilit et la conception de nouveaux syst mes de gestion du trafic notamment multimodaux outils de g o localisation de communication de perception et de surveillance de l environnement Le troisi me objectif r pond aux besoins d outils de mod lisation et d valuation adapt s aux enjeux de d veloppement durable aux nouvelles chelles de d veloppement et d analyse et la question de la validation de ces mod les Le quatri me objectif vise infl chir la demande vers des pratiques de mobilit c
24. en plus pr cise et de mieux en mieux g o r f renc e L Internet mobile et des services adapt s ou d di s la situation de mobilit L allocation de bandes de fr quences d di es notamment la communication entre v hicules ou avec l infrastructure motiv es initialement par des fonctions de s curit D autres technologies ne sont encore qu en phase de test ou de projets comme les syst mes coop ratifs mais leur futur d ploiement ne fait pas de doute ces technologies entrent d j par exemple dans les syst mes d alerte d di s la s curit routi re ce qui conforte les tendances des volutions en cours Pour satisfaire ces nouveaux besoins et parfois pour les promouvoir dans des op rations plus larges de r novation urbaine les infrastructures se transforment avec pour principaux objectifs Un partage de l espace public volontariste et respectueux des caract ristiques plus ou moins r sidentielles ou commer antes des quartiers Un quipement r seau et de t l communication pour mieux g rer ces infrastructures complexes r seaux de fibres optiques bornes WIFI WIMAX Un d ploiement de nouveaux modes de transport en commun tramways et trolleys nouvelles g n rations bus haut niveau de services et l int gration de modes doux pi tons v los et de la conduite apais e Positionnement au sein du Predit Les questions de mobilit apparaissent comme une pr occupation st
25. interactions homme syst me les technologies de perception embarqu es On se r f rera au plan europ en aux travaux de l E Safety et aux groupes 4 et 9 du PREDIT 3 Les contraintes que font peser les questions de rench rissement moyen et long terme du p trole et plus important encore celle de la r duction drastique engager des missions de GES conduisent rechercher toutes les sources de gain potentiel que pourraient constituer une utilisation plus rationnelle des infrastructures de transport et une r duction des congestions ph nom nes flagrants de gaspillage et d atteinte l environnement Et l acc s aujourd hui par tout un chacun d une connectivit quasi permanente conduit les politiques comme les industriels et les chercheurs exploiter ces technologies ITS pour d autres fins que celles pour lesquelles elles ont t initialement congues C est ainsi que quelques projets peu nombreux il est vrai peuvent tre signal s sous la banni re gestion du trafic Ces projets rel vent des th matiques suivantes L information trafic notamment par RDS TMC ou par PMV panneaux messages variables L information personnalis e notamment par SMS La r gulation d acc s La r gulation des vitesses Les mains courantes Les changes et la qualification des donn es Les probl mes li s au trafic lourd et au fret en g n ral Le pesage en marche Les probl matiques d environneme
26. limites pour un tel sujet Axe 4 Facteurs humains et organisationnels Les facteurs humains interviennent diff rents niveaux d un syst me de transports urbain Les choix des diff rents exploitants conditionnent la politique d exploitation et donc des choix d allocation des fonctions de s curit Par exemple certaines lignes de m tro peuvent tre enti rement automatis es ou non C est galement l exploitant qui va imposer les diff rents modes de conduite semi automatis manuel etc La politique de maintenance l organisation des quipes l affectation des conducteurs aux lignes sont galement du ressort de l exploitant Parfois c est galement l exploitant qui forme son personnel L impact des facteurs humains au niveau organisationnel est ind niable Quatre grandes cat gories d op rateurs humains peuvent tre identifi es les op rateurs de conduite les op rateurs de station les op rateurs de supervision et les op rateurs de maintenance Les passagers pourraient tre consid r s comme une cinqui me cat gorie d op rateurs humains Par ailleurs des analyses de s curit doivent int grer l analyse des facteurs humains comme le sugg re l extrait de la norme CENELEC EN 50126 suivant 4 4 2 3 Une analyse des facteurs humains du point de vue de leur effet sur la FDMS d un syst me fait intrins quement partie de l approche syst me exig e par la pr sente norme L accident qui est l v n
27. ment pr visible notamment dans le contexte de la crise actuelle il est donc important que les volutions soient valu es en permanence de mani re r ajuster galement en permanence nos connaissances et aussi affiner nos mod les Th mes de recherche Recueil des donn es sur les mobilit s individuelles et collectives e D velopper des m thodes nouvelles utilisation des nouvelles technologies GSM GPS utilisation des requ tes sur des serveurs sous r serve d anonymisation etc pour conna tre les d placements individuels depuis leur origine jusqu leur destination ceci permettrait d avoir un volume de donn es cons quent et facilement actualisable e D velopper aussi de nouvelles m thodes pour appr hender les flux v hicules traceurs syst mes de lecture des plaques d immatriculation nouveaux 11 capteurs mais aussi satellites avec Galileo drones etc des v hicules et des poids lourds en portant une attention particuli re certains types de v hicules particuliers De nouveaux param tres pourraient aussi tre pris en compte ex temps de parcours Traitement des donn es e Matrices origine destination comment les calculer et les utiliser de mani re simple e Qualification des donn es e Organisation et fusion de donn es Analyse des mobilit s individuelles et collectives D terminants de la mobilit y compris aspects psychologiques e Approche qualitative
28. police Son objectif est de piloter ou de r aliser des travaux au niveau local partage de bonnes pratiques national en lien avec l INHES europ en normalisation europ enne ou encore international r seau des observatoires de la criminalit Les travaux men s par des laboratoires de recherche sur le ph nom ne de d linquance e CNRS CERSA e CNRS CERAT e CNRS CESDIP e Centre d Etudes et de Recherches sur la Police Universit Toulouse 1 Les travaux dans les instances interminist rielles e L organisation mise en place au plan interminist riel dans le domaine de la s curit s ret prend principalement la forme du groupe th matique national s curit globale GTN Ce groupe plac sous l gide du SGDN et principalement administr par les minist res de l int rieur de la d fense et de la recherche a pour objectif principal de coordonner les travaux nationaux de recherche dans le domaine de la s curit globale Ainsi il a notamment vocation assurer la veille scientifique ad hoc aider la d finition des axes de recherche pertinents faire remonter les besoins pour les futurs appels 58 proposition aider l laboration des r ponses aux appels proposition et donc aussi susciter des partenariats tant au plan national qu europ en Ainsi le programme annuel de l ANR en partenariat avec la DGA et la DGPN Concepts Syst mes et Outils pour la S curit Globale
29. recherchant l aspect formalisation des exigences de s curit tra abilit et prouvabilit quitte tablir des ponts avec des m thodes prouv es dont la m thode B Approche s curit int gr e pour syst mes socio techniques des m thodes innovantes bas es sur les approches existantes doivent pouvoir permettre de prendre en compte l aspect quantification du facteur humain Des approches de type purement probabilistes tant en un tel domaine manifestement inadapt es d autres types d approches possibilistes cr dibilistes devront tre recherch es afin de permettant d estimer les valeurs de croyance et de plausibilit qui peuvent tre attribu es une liste d erreur humaines type qu il conviendra d tablir Tous les aspects de l erreur humaine doivent tre pris en compte hors l erreur humaine de conception qui ne rel ve pas de telles approches mais de la m thodologie de la conception agent de conduite bien s r mais galement agent circulation aiguilleur sans oublier l agent de maintenance l estimation de la vraisemblance d erreurs humaines en maintenance tant certainement un point cl Axe 4 Facteurs humains et organisationnels Conna tre les caract ristiques des activit s humaines qui contribuent la s curit des installations de fa on concevoir les syst mes de vigilances en vue de pr parer les automatisations exemple surveillance de la voie D veloppement des outils de for
30. repenser l information l accompagnement et la formation li s aux comportements nouveaux et l usage de services nouveaux D autres technologies permettent d envisager de nouvelles approches pour la r gulation de la demande par l incitation la r glementation ou le p age Axe 5 Accro tre la flexibilit intermodale pour tous Ce cinqui me objectif r pond aux besoins multiples de l inter modalit par la promotion de p les d changes et d information usagers adapt s des d placements sans couture pour toutes les populations Une mobilit s re et de qualit n est envisageable aujourd hui qu en concevant des syst mes de transport sans couture Il est donc n cessaire d accro tre la flexibilit intermodale c est dire permettre le transfert modal le passage entre les diff rents modes de transport pour un individu et au total de faciliter le choix de la cha ne de d placement la mieux adapt e Le transfert modal est possible gr ce aux p les d change lieux de connections des diff rents modes l information voyageur pour conna tre les possibilit s de transfert une tarification intermodale pour permettre un choix conomique et aux meilleures conditions notamment de stationnement offertes aux modes individuels automobiles v los Un transport sans couture requiert galement une accessibilit de m me niveau d un mode l autre Les Personnes Mobilit R duite PMR dev
31. tous les modes de transport TC VP modes doux Celle des infrastructures TIC permettant de mettre en uvre des services de mobilit plus durable voire d offrir de v ritables alternatives virtualisation t l travail certains types de d placements ou facilitant des d placements optimaux intelligence ambiante Celle des nouveaux quilibres conomiques sociaux comportementaux entre modes mettre en place autrement dit la recherche vers d autres solutions de mobilit d un optimum entre plusieurs dimensions touchant l acceptabilit sociale des mesures leur co t la fiabilit de technologies convoqu es Celle des modes d action de r gulation d information de formation d valuation cons cutifs au d ploiement des nouvelles offres des nouveaux modes des nouvelles Valeurs incluant l encouragement l incitation la s duction la mobilit plaisir ou la coercition l obligation l interdiction le p age Cette probl matique inclut aussi l apparition de nouveaux acteurs et l volution des m tiers de la mobilit Th mes de recherche Analyse sp cification gouvernance des infrastructures et des services Les m thodes d analyse et de sp cification des infrastructures et des services doivent tre adapt es aux objectifs de durabilit De nouveaux syst mes de gestion et de gouvernance d infrastructures partag es ou interd pendantes gestion et a
32. AM est d identifier et d analyser des sc narios d accident impliquant des interactions non lin aires complexes Le mod le d interaction des activit s du syst me repose sur le concept de r sonance fonctionnelle qui est une analogie de la r sonnance stochastique en physique ondulatoire Le principe de r sonance stochastique consiste la surimposition d un signal non linaire bruit sur un signal p riodique de faible amplitude difficilement d tectable L addition du bruit permet alors d tablir une r sonance avec le signal de faible amplitude et de le rendre ainsi d tectable L ing nierie de la r silience Cette notion de r silience a t emprunt e la physique des mat riaux En physique la r silience traduit la capacit d un mat riau r sister des chocs ou retrouver son int grit apr s ces chocs Ce concept a t transport dans le domaine de la psychologie et notamment l tude des traumatismes de l enfance Cette th orie permet de d crire les ph nom nes de reconstruction de la personnalit d un enfant suite traumatisme grave Un autre transfert de cette notion a t effectu dans le domaine de l cologie o la r silience est d finie par l habilet intrins que d un syst me cologique r sister et se reconstruire apr s un traumatisme Dans ce domaine la r silience a t associ e la th orie math matique de la viabilit introduite par Aubin Axes de recherche Ax
33. Recherche sur les Transports et leur S curit Organisme Laboratoire Equipe Ville Site web CEA LIST Laboratoire d Int gration des Saclay http www list cea fr Syst mes et Technologies CIMES Valenciennes www cimesfrance com CRAN Centre de Recherche en Automatique de Nancy Nancy www cran uhp nanc y fr GIPSA LAB Grenoble Images Parole Signal Gene www gipsa lab inpg fe Automatique IMAG Institut d Informatique et Math matiques Grenoble www imag fr Appliqu es de Grenoble INRETS LTN Equipe Transport Guid Syst me et Composants Marne la Vall e www inrets fr ur Itn poles INRETS LEOST Laboratoire lectronique Ondes et Signaux pour les Transports Villeneuve d Ascq www inrets fr ur leost INRETS ESTAS valuation des Syst mes de Transports Automatis s et de leur S curit Villeneuve d Ascq www inrets fr ur estas INRIA Rocquencourt IRCCYN Institut de Recherche en i Re ne Nantes www irccyn ec nantes fr Communications et en Cybern tique de Nantes IRISA Institut de recherche en informatique et A x LE Rennes www irisa fr syst mes al atoires LAAS Laboratoire d Analyse et d Architecture des Toulouse www laas fr Syst mes 48 LAG Laboratoire d Automatique de Grenoble Grenoble www lag ensieg inpg fr LAGIS Laboratoire d Automatique G nie Informatique et Signal Lille www lagis ec lille fr lagis
34. ail et leurs effets sur la s curit Et il conviendra de prendre en compte les in galit s sociales et la protection des usagers vuln rables les deux roues motoris s les cyclistes et les pi tons les enfants les personnes g es les personnes avec handicap Equit sociale personnes en difficult s mat rielles et ou physiques maintien domicile Prendre en compte l impact de la privation de conduire en termes conomiques d in galit sociale de comportement et d usage multimodal Prendre en compte l impact des in galit s sociales et territoriales sur l exposition au risque et sur le risque routier Etudier la situation des sans permis notamment sous l angle m dical associ l approche juridique On observe en France une r sistance r currente l instauration d un contr le m dical pr alable l obtention du permis et de contr les p riodiques des conducteurs La r glementation a volu dans le domaine des transports professionnels de personnes et de marchandises mais des divergences sont voqu es entre les 35 diff rents avis m dicaux requis commission m dicale pour le maintien du permis avis m dicaux rendus par la m decine du travail Mais surtout le conducteur ordinaire reste seul face son probl me de sant ses interrogations propos de son aptitude la conduite et le cas ch ant sa confrontation avec le milieu judiciaire en cas d accident La question concerne l
35. apt s aux enjeux de d veloppement durable aux nouvelles chelles de d veloppement et d analyse et la question de la validation de ces mod les Le renouvellement en profondeur de la th matique de la gestion des flux implique le d veloppement de nouveaux outils d valuation et d analyse La mod lisation en est un passage oblig notamment pour l valuation a priori de nouvelles solutions de trafic afin d estimer leurs impacts Plusieurs l ments sont prendre en compte dans cette perspective La mod lisation multimodale est encore balbutiante et demande tre d velopp e au del des mod les classiques de choix modal il s agit d outils capables d valuer le fonctionnement d un syst me multimodal avec l ensemble des chaines de d placements possibles La n cessit d analyser et d agir de fa on coh rente des chelles diff rentes des outils de mod lisation multi chelle sont ainsi n cessaires La n cessit de prendre en compte dans l valuation des crit res de natures diverses aussi bien techniques qu conomiques qu environnementaux si la question de l analyse multicrit re est loin d tre inexplor e de nombreuses dimensions restent am liorer par exemple int grer la s curit aux autres crit res de qualit prendre en compte la diversit des usagers dans l valuation des syst mes Le besoin d introduire dans les outils de mod lisation et d valuation l impact des nouv
36. ation des applications interf rences raret des ressources radio lectriques Les recherches et d veloppement portant sur des technologies et syst mes capables de s adapter et de se reconfigurer dynamiquement en temps r el pr sentent un int r t particulier dans ces contextes Technologies de localisation pr cise et int grit Des performances augment es des syst mes de localisation sont rechercher en pr cision distinction de la voie de circulation en disponibilit en continuit du service et de l int grit de l information confiance dans la mesure en particulier indispensable pour des applications de type p age L arriv e prochaine du syst me GALILEO permettra d augmenter le nombre de satellites disponibles et d offrir une information sur l int grit des signaux Les apports de cette voie doivent tre explor s pour proposer de nouvelles applications de localisation caract re s curitaire qui pr sentent des exigences lev es de pr cision de disponibilit pour garantir des performances compatibles avec des applications s curitaires dans les transports Les trajets multiples le masquage du signal et le mauvais positionnement des satellites ainsi que la connaissance de l environnement sont particuli rement prendre en compte Perception de l environnement et surveillance des infrastructures De nouveaux outils de surveillance peuvent tre propos s ils pourront tre fond s sur des capteurs passi
37. concept du libre service mis en avant par les nouveaux modes partag s D une prise de conscience par les usagers des probl mes de r chauffement climatique li s la mobilit En r ponse de nouvelles offres tentent d anticiper les grands enjeux environnementaux et nerg tiques et s inscrivent dans les grandes priorit s trac es par le Grenelle de l environnement Engagement par l tat d un programme d investissement important dans les Transports en Commun en Site Propre Ouverture par les collectivit s locales de nouveaux territoires modes nouveaux p les d change partage modal de la voirie Apparition de nouveaux march s et acteurs gestionnaires de flottes auto v lo partage ou m diateurs d informations et de services co voiturage information trafic mono ou multi modes guidage Evolution des op rateurs traditionnels qui r agissent ces volutions et aux menaces des nouveaux grands entrants op rateurs de t l com acteurs Internet Il est incontestable que ces nouvelles offres ont t possibles pour la plupart du fait du d ploiement tr s largement entam des technologies nomades et des TIC Technologies de l information et de la Communication d velopp es au cours de la derni re d cennie notamment dans le cadre des programmes europ ens am ricains et japonais sur les ITS Les plus marquantes parmi ces technologies sont La g o localisation de plus
38. ctimes peuvent galement se pr munir en modifiant leurs habitudes de d placement lieux et heures et en s quipant de mesures de protection alarme tra abilit des marchandises Dans cette perspective un usager des transports en commun effectue un arbitrage entre s ret et mobilit il peut ma triser en partie ses risques d tre agress en refusant de sortir certaines heures mais au d triment de la satisfaction de certaines activit s Dans son allocution pour le prix de la banque de Su de en m moire d Alfred Nobel Gary Becker revient sur l origine de la th orie conomique du crime J ai commenc r fl chir sur le crime dans les ann es soixante apr s m tre rendu en voiture l universit de Columbia pour l oral d un tudiant en th orie conomique J tais en retard et avais d cider rapidement si je garais ma voiture un emplacement autoris ou risquais une contravention en la garant ill galement dans la rue J ai calcul la probabilit d avoir une contravention l importance de l amende et le co t d un parking autoris J ai alors d cid qu il tais opportun de prendre le risque et de me garer dans la rue En me rendant la salle d examen je me suis alors dit que les autorit s avaient vraisemblablement fait la m me analyse que moi 1993 pp 389 90 La th orie conomique du crime est fond e sur l hypoth se que chaque agent se comporte ainsi Les tenants de l conomie du terrori
39. ctures s curit disponibilit accrue et co t de maintenance diminu direct galement pour les industriels qui peuvent profiter du retour d exp rience pour proposer des produits plus performants indirect pour les usagers qui profitent d un mat riel plus efficace et plus s r et galement indirect pour les collectivit s territoriales qui peuvent ainsi acqu rir des produits performants moindre co t maintenance et nombre ventuel d engins d inspection La garantie du maintien en condition op rationnelle moindre co t est donc un l ment cl de la politique de d veloppement durable En effet un produit maintenu performant plus longtemps permet de limiter les actions lourdes de maintenance consommatrices d nergie et de limiter le nombre de syst mes mat riels en attente pour compenser la d faillance Axe 2 Optimisation des r gles d exploitation R gles d exploitation permettant diminution des nuisances de la facture nerg tique augmentation de capacit sur infrastructures d di es ou partag es Domaines concern s Ensemble du syst me ferroviaire Outils et technologiques organisationnels et r glementaires permettant d exploiter le syst me L enjeu de l optimisation des r gles de transport correspond aux deux enjeux du livre blanc le respect de l environnement et la diminution des co ts Par une optimisation des infrastructures l optimisation des r gles d exploitation permet pour un m
40. d di e l analyse des risques des syst mes thermo 43 hydrauliques pour lesquels il est n cessaire de ma triser des param tres comme la pression la temp rature le d bit Le mod le BCD B n fice Co t D ficit propose un cadre explicatif du franchissement de barri re Pour ce faire une approche multicrit re est n cessaire En effet l op rateur humain lors de la r alisation de ses t ches tient compte de diff rents crit res tels que la productivit la qualit des produits r alis s sa charge de travail la s curit Son objectif est d optimiser son activit afin de maximiser ces crit res Le mod le HCR Le mod le Human Cognition Reliability HCR a t con u pour pr voir la probabilit qu une quipe en salle de contr le d une installation industrielle r ponde un v nement majeur dans un temps donn Le mod le HCR calcule la probabilit de succ s ou d chec de l quipe en fonction du temps et du type de comportement humain requis La m thode CREAM Cognitive Realiability and Error Analysis Model se fonde sur une classification du mode de contr le de la cognition COntextual COntrolModel COCOM et divers facteurs de contexte li s aux technologies l environnement direct de l op rateur et de l organisation La M thode FRAM d velopp e par Eric Hollnagel permet de d crire le syst me sociotechnique par ses fonctions et ses activit s plut t que par sa structure L objectif de FR
41. d terminants de l approche Deux horizons temporels e construction innovante long terme minimum 10 ans et plus souvent 20 e enjeux court terme demandant des r ponses adapt es fussent elles transitoires et donc de vraies solutions palliatives ou alternatives aux situations et volutions actuellement constat es les plus p nalisantes pour les usagers la soci t et le d veloppement durable patchs moins de 10 ans Une approche centr e sur l individu acteur de ses choix de mobilit L appr hension des acceptabilit s Six axes de recherche Optimisation gestion du trafic cha ne du d placement maintien la mobilit et diminution des exclusions e Gestion du trafic e Cha ne du d placement un point de vue sur les ruptures e Maintien la mobilit et diminution des exclusions S curit et s ret e S curit routi re les enjeux du d ploiement e Ferroviaire de l innovation s curitaire l optimisation sous contrainte s curitaire e S ret et surveillance globale Contribution a EER des coop rations franco allemandes dans le cadre de Deufrako questions ferroviaires gestion du trafic coop rations transnationales dans le cadre d Eranet Transports ENT avec le 7 me PCRD certaines recherches pourront tre le pr alable des projets technologiques de plus grande envergure au niveau europ en L id e transversale du groupe est donc bien d aborder l
42. d attaque terroriste Murray Tuite 2008 Enfin l valuation du co t conomique des actions terroristes a fait l objet de plusieurs travaux par exemple Gordon and Richardson 2005 L valuation porte souvent sur l impact conomique de sc narios imaginaires par exemple une attaque contre les deux ports de Los Angeles ibid pp 262 86 Acceptabilit et perception du risque dans les transports La fa on dont les usagers per oivent le risque influence le choix modal C est la suite d v nements marquants et m diatis s qu il est le plus facile de mettre cet effet en vidence Ainsi dans une enqu te r alis e New York deux ans apr s les attentats du World Trade Center on a demand des usagers de classer les diff rentes possibilit s de transport m thode des pr f rences d clar es pour r aliser certains trajets Ils devaient galement r pondre plusieurs questions notamment sur les risques li s aux services de transport L tude r v le que les individus ayant une opinion positive concernant les mesures de s ret efficaces ou tr s efficaces expriment une pr f rence pour le mode a rien plus importante que les autres individus Srinivasan et al 2006 Les cons quences du report modal induit par un pessimisme concernant la s ret d un mode de transport peuvent tre tr s importantes Ainsi durant les trois mois ayant suivi les attentats du 11 septembre le nombre d Am
43. de Lille UVHC RST CETE ERA 20 Accessibilit ergonomie confort Contexte et enjeux Les pr c dents PREDIT ont d j abord la question de l accessibilit des transports publics aux personnes handicap es et plus largement aux personnes mobilit r duite Les orientations du PREDIT IV l accent mis sur la qualit des syst mes de transports et l association innovante de l accessibilit avec les approches ergonomie et confort pas ou peu abord es jusqu alors sur le plan de la recherche socio conomique des transports imposent de construire des pistes de recherches nouvelles et au pr alable une culture commune L nonc des axes de recherche dans le programme de travail du GO2 du PREDIT IV Cha ne de d placement point de vue sur les ruptures et Maintien la mobilit et diminution des exclusions n cessite de pr ciser la d finition des termes des champs de r flexion et les approches sous tendues par les diff rents concepts et leurs liens 1 Des syst mes de transport accessibles permettant le droit la mobilit de tous doivent tre con us pour tous quelque soit le handicap diff rence au regard de la majorit li la personne au territoire de localisation ou au niveau de revenu L accessibilit devra par cons quent tre r fl chie sous ses 3 acceptions accessibilit fonctionnelle des personnes mobilit r duite PMR personnes
44. e 1 Politiques de maintenance innovantes Les principaux th mes de recherche de cet axe doivent porter sur le passage ma tris vers une activit de maintenance conditionnelle Des verrous scientifiques apparaissent en particulier lorsqu il s agit de d velopper des processus complets de d cision pour des syst mes complexes en lieu et place des visions mono composant Les recherches doivent porter sur L am lioration des capteurs et des l ments de validation sur les syst mes embarqu s l tude d architectures et de strat gies de diagnostic bas es sur ces l ments Cet aspect particulier est trait par le GOS 44 Une meilleure ma trise des d pendances entre composants et d faillances associ es d pendances de structure ou temporelle d veloppement de la fiabilit dynamique On notera que ces recherches n cessitent souvent l tablissement de nouveaux mod les de fiabilit permettant de mieux appr hender les dynamiques r elles des d gradations des composants Cet aspect est galement trait par le GOS L am lioration de la d tection et de la localisation des d fauts isolation le d veloppement des mod les associ s Le classement des d fauts identification et la ma trise de leur volution par l utilisation renforc e du retour d exp rience des analyses SDF des tats du syst me de mod les de l utilisation de syst mes experts ou de la reconnaissance des formes Le d veloppement de mod l
45. e de retour d exp rience partag l industrie ferroviaire d veloppe les activit s Soutien Logistique Int gr SLI mais n utilise pas encore suffisamment cette technique pour l aide la d cision La s paration des activit s infrastructure et mat riel roulant rend d licat le traitement des probl mes apparaissant au niveau de l interface La recherche est donc la fois industrielle et acad mique Au niveau acad mique national les principaux acteurs du domaine du diagnostic sont li s au GDR MACS Groupe de Recherche Mod lisation Analyse et Conduite des Syst mes Dynamiques http www univ valenciennes fr GDR MACS dont les objectifs sont de faciliter la structuration de la recherche en d veloppant les changes afin d amplifier les actions de recherche en cours et aider au d veloppement des liens avec les entreprises en vue de faciliter la valorisation et le transfert Les approches du diagnostic abord es au sein du GDR MACS sont principalement celles issues de l automatique diagnostic base de mod les Parmi les groupes de travail du GDR MACS citons le GT MACOD Mod lisation et optimisation de la maintenance coop rative et distribu e et le GT S3 S ret Surveillance Supervision Dans ces GT les quipes actives sont CRAN LAB LAG LAMIH LGP UTT LAGIS mais on peut aussi citer les laboratoires ou universit s suivants UTC LAAS LRI INRETS D autres quipes travaillent sur des a
46. e m thodologie de mesure de l accessibilit pour tous dans les transports publics commune aux pays europ ens MEDIATE Methodology for describing the accessibility of transport in Europe Dans le FP 7 le projet EUROACCESS se poursuit en lien avec POLIS Mediate dans le projet ACCESS 2 ALL Mobility Schemes Ensuring Accessibility of Public Transport for All Users a European project promoting innovative technological concepts and mobility schemes to enable high quality mobility and transportation services for all e projet Reasonable ACCESS e projet NICHES plus li au r seau de villes POLIS il comporte un volet sur l accessibilit D autres projets concernent plus particuli rement la mobilit des personnes g es UNIACCESS8 ANEAS OASIS Axes de recherche Axe 1 Prospectives et m thodologies le d veloppement des syst mes selon les principes de l accessibilit pour tous et du d veloppement durable supposent de r nover les cadres th oriques et pratiques sur plusieurs plans valuer les besoins et les activit s aux niveaux individuel et collectif valuer les dispositifs retours d usage 4 4http www euro access org 5 http www ptaccess eu 6 http www mediate project eu 7 http www niches transport org index php id 1 http www age platform org FR spip php article26 25 valuer les conditions conomiques du maintien voire du retour la mobilit de certaine
47. e transport sous une approche syst me associant v hicules infrastructures environnement usagers territoires urbains p riurbains ruraux ou encore v hicules particuliers de transport en commun modes partag s De plus il largit les questions de recherche trait es dans le pr c dent Predit une notion globale de qualit cherchant r pondre aux exigences la fois de l usager de l op rateur des collectivit s et des services de l Etat La qualit des syst mes de transport a t d clin e dans ce livre en cinq domaines g n raux Gestion des mobilit s et du trafic Accessibilit ergonomie confort S curit et fiabilit dans le domaine routier S curit et fiabilit dans le domaine ferroviaire S ret Pour chacun de ces domaines nous avons choisi de positionner le th me par rapport son contexte puis de faire un tat de l art des recherches existantes de d velopper les axes de recherche envisag s puis de lister les quipes de recherche impliqu es dans ce type de recherches ou susceptibles de l tre Gestion des mobilit s et du trafic Contexte et enjeux Parmi les th mes trait s par le G02 du PREDIT4 le sous groupe Gestion des mobilit s et du Trafic a d velopp ses travaux autour de quatre questions principales Que savons nous et comment pouvons nous progresser en vue d une meilleure compr hension et d une valuation plus op rationnelle des ph nom n
48. ec le maximum de confort de s curit et d efficacit par le plus grand nombre Les m thodes de l ergonomie sont applicables transposables d autres activit s humaines que le travail Jusqu pr sent dans le champ des d placements de la mobilit des personnes elles n ont eu que des applications ponctuelles Ces d marches demandent tre consolid es en vue de leur reproductibilit et leur d ploiement pour la conception des syst mes de transport d placement Ces r flexions sont d autant plus n cessaires qu elles consolident les fondements d approches r ellement centr es sur l individu utilisateur et de la cha ne de d placements per ue du point de vue de celui qui se d place et non pas de ceux qui le transportent c est pourquoi il ne faut pas confondre cha ne de d placement et cha ne de transport l individu se d place en employant le cas ch ant un ou plusieurs modes de transport et l op rateur de transport transporte Confort A priori il ne s agira pas de d marche marketing cherchant vendre un produit ou un service suppl mentaire rendu mais de d marche ergonomique On parlera de zone de confort comme la zone des conditions permettant une personne de r aliser son activit sans fatigue c est dire sans surcharge suppl mentaire par rapport la charge strictement n cessaire la t che la charge pouvant tre physique et ou mentale et la surcharge c
49. elle pour valuer leur fiabilit et leur domaine d emploi les techniques permettant d y parvenir sont particuli rement vis es comme le croisement de bases de donn es d origine diverses la constitution de bases de donn es multimodales multi chelles et multi indicateurs et le d veloppement de sites pilotes Axe 4 Promouvoir de nouveaux comportements et de nouvelles pratiques de mobilit accro tre les comp tences et int grer les nouveaux services de transport Ce quatri me objectif vise infl chir la demande vers des pratiques de mobilit conomes en nergie et en mission de GES accro tre les comp tences et d velopper des modes de gestion d infrastructures adapt s et int grer les nouveaux services de transport Cet objectif recouvre plusieurs probl matiques Celle des infrastructures physiques construction usage partage Le Grenelle de l environnement suffira t 11 infl chir les tendances Quels outils peuvent conduire aux ruptures n cessaires Quels modes de gestion quelle gouvernance des infrastructures peuvent permettre une optimisation environnementale de leurs usages Celle des services de transport quelle niveau d int gration des services quelle Interop rabilit entre services la fois du point de vue des informations aux usagers comme de la tarification et des moyens de paiement peuvent favoriser les flexibilit s les performances et la qualit attendues d une mobilit incluant
50. elles technologies mais aussi des nouveaux services de mobilit v hicules en libre service alternatives la mobilit La question de la validation des mod les doit galement tre trait e en liaison avec celle des bases de donn es Th mes de recherche Mod lisation multi chelle et valuation des syst mes multimodaux Des mod les et des m thodes d valuation devront tre sp cifiquement propos s pour prendre en compte les cha nes intermodales pour mettre en coh rence les indicateurs entre les modes de transport pour int grer les modes doux Diff rents mod les devront tre d velopp s pour repr senter les syst mes aux diff rentes chelles chelle locale ou microscopique l individu le carrefour jusqu l chelle globale le r seau l agglom ration et leur coh rence devra tre recherch e Evaluation multicrit re de nouveaux services et infrastructures de transport Des crit res de s curit sociaux conomiques et environnementaux sont int grer dans l valuation a priori et a posteriori des syst mes Des m thodes d analyse multicrit re 14 sont proposer Des valuations qui prennent en compte de nouveaux services de nouvelles formes de partage de la voirie et les impacts des syst mes coop ratifs sont privil gier Elles doivent de plus int grer les dimensions de l intermodalit Validation des mod les et bases de donn es La validation des mod les est essenti
51. ement redout dans toute analyse de s curit implique dans la plupart des cas un ou plusieurs op rateurs humains L homme et la machine doivent par cons quent tre pr munis de moyens de protection et de pr vention afin de limiter l occurrence ou les cons quences d accident Bien que la norme demande une analyse des facteurs humains elle ne pr conise aucune m thode particuli re permettant de classifier les erreurs humaines et ou de les quantifier Par ailleurs il existe une panoplie de mod les et de m thodes permettant de classifier et de d terminer ces erreurs Le mod le d cisionnel de RASMUSSEN bas sur 3 types de comportement chez l op rateur humain comportement bas sur les habilit s Skill Based Behaviour comportement bas sur les r gles Rule Based Behaviour comportement bas sur les connaissances Knowledge Based Behaviour Ces mod les de l activit cognitive de l op rateur humain ont servi de cadre un ensemble de m thodes visant int grer le calcul de la fiabilit humaine dans les tudes de s curit e La m thode THERP Technique for Human Error Rate Prediction est une technique de pr diction de l erreur humaine Elle se base sur la formalisation d une proc dure sous la forme d un arbre d v nements e La m thode HAZAP propose une approche qualitative de l erreur humaine La m thode HAZOP HAZard OPerability a t cr e par la soci t Imperial Chemical Industries ICI Elle est
52. erception et de surveillance de l environnement Les outils n cessaires au recueil de donn es l information des usagers l optimisation de l usage de l infrastructure et l automatisation de certains processus reposent tr s fortement sur les nouvelles technologies de l information et de la communication Les syst mes TIC sont aujourd hui largement pr sents dans nos d placements Il s agit dans un premier temps d exploiter ces informations de tirer profit de la multiplicit des informations d j disponibles et dans un deuxi me temps de promouvoir de nouvelles technologies de recueil de donn es ainsi que des syst mes d aide la mobilit et d optimisation du trafic La connaissance de la mobilit et de certains de ses d terminants peut tre enrichie gr ce aux outils technologiques de communication localisation et surveillance Les v hicules les individus ou les biens sont en effet tous des informateurs potentiels en temps r el ou diff r en continu ou ponctuellement des d placements individuels ou collectifs 12 Les syst mes de localisation permettent le g o r f rencement des donn es les moyens de communication assurent la transmission des donn es d un point un autre ou d un point une multitude d usagers Les syst mes de perception et de surveillance des environnements transports compl tent le dispositif et peuvent tre coupl s avec des techniques de d tection d v nements particuliers Il
53. erons la PREDIM le soin de traiter les questions intrins ques de conception de l information multimodale tat de l art Les recherches sur les questions de mobilit et de gestion du trafic ont de tous temps t consid r es soit comme relevant de la gestion d une demande segment e entre diff rentes populations captives chacune d un seul mode et tenter d ajuster les capacit s physiques en cons quence soit comme le champ ferm de sp cialistes de la r gulation pour optimiser au mieux les capacit s disponibles Les troubles g n r s par les ph nom nes de congestion taient au mieux consid r s comme un levier de gestion de la demande au pire comme une fatalit Au cours de ces derni res ann es toutefois des exp rimentations ou m me des r alisations techniques innovantes sous forme de projets pilotes ont t entreprises mais rel vent plut t de l ing nierie sans que soit bien visibles les recherches sur lesquelles elles se fondent Seuls les outils technologiques utilis s initialement d ailleurs des fins de s curit routi re sont le r sultat de recherches tr s actives comme celles qui portent sur les syst mes de communications v hicule infrastructure v hicule v hicule et intra v hicule la notion de r seaux embarqu s et syst me enfouis est importante pour la gestion du trafic transport public par exemple mais aussi automobile la g o localisation les syst mes de dialogue avanc les
54. ertains quartiers et zones urbaines d veloppement des outils cartographiques temps espace et SIG permettant de qualifier les syst mes de transport disponibles9 densit adaptabilit innovations juridiques et institutionnelles montage de nouveaux types de services red finition des droits des passagers impact des r glements europ ens et des usagers des services publics obligation de concertation droit de porter plainte Axe 7 Qualit des espaces et lieux de rupture modale Convergence des modes y compris marche pied services favorisant la multimodalit am lioration des espaces de transitions modales qualit des espaces de stationnement qualit des solutions d interop rabilit services d aide la mobilit facilitant l usage des espaces publics et des transports Equipes de recherche Les p les de comp titivit Advancity Mov o MINALOGIC Cap Digital Itrans Advancity ville et mobilit durables e LUTB Les r seaux de recherche e IFRATH e IFRH Laboratoires e INRETS INRIA UP VIII THIM UP Evry U Metz UP Sud UVSQ CEREMH CEA LID ParisTech MSH CNRS P A R L S une remarque les arr ts de bus ou car ne constituent pas un indicateur d quipement de l inventaire communal de l INSEE 27 ENTPE LICIT ESIEE CCIP COSTECH CRED Compi gne 28 S curit et fiabilit dans le domaine routier Contexte et enjeux Si la France a tr s s rieusement am lior s
55. ertinentes et des retours d exp rience partag s Domaines concern s Mat riel Roulant Infrastructure Interaction entre les deux La maintenance est un l ment central de la qualit du produit et des services qui l utilisent Elle influe fortement sur la fiabilit et r ciproquement la s curit et la disponibilit performances SDF Ces crit res de performances sont de plus en plus associ s des objectifs de co t de possession minimaux La maintenance intelligente a donc comme objectifs principaux d am liorer la qualit du diagnostic pour la maintenance corrective ou la maintenance pr visionnelle et donc e de minimiser le risque de fausses d tections e de d tecter les d fauts de fa on pr coce e de re disponibiliser le mat riel au plus vite de pr venir les risques de d faillances anti s curitaires ou provoquant des perturbations importantes de pousser le mat riel au maximum de son potentiel dur e de vie en ciblant les vrais crit res de d gradation d enrichir le retour d exp rience sur le comportement du mat riel en service pour les concepteurs et l ing nierie de maintenance mais aussi pour l aide la d cision 19 La fiabilit tant d finie comme l aptitude d un dispositif accomplir une fonction requise dans des conditions donn es pour une p riode de temps donn e 39 d approfondir les connaissances n cessaires l analyse des causes racines dans les program
56. es complets de l exploitation des syst mes de transport infrastructure ou mat riels roulants int grant mod les de d gradation mod les de diagnostic et mod les de maintenance La fiabilisation voire la s curisation de l information La meilleure prise en compte des analyses SLI sur les crit res de d cision Axe 2 Optimisation des r gles d exploitation D veloppement de syst me d exploitation ne faisant pas appel la signalisation lat rale permettant d augmenter la capacit dans les zones d exploitation dense D veloppement de syst me expert permettant par des indications de conduite en temps r el de fluidifier les circulations ferroviaires aux abords des n uds d infrastructure D veloppement en temps r el de syst mes d aide la conduite en temps r el D veloppement de syst me d exploitation conomique pour les lignes ferroviaires r gionales faible trafic Axe 3 Validation et s curit Dimensionnement des structures am lioration des techniques de mod lisation et de calcul pour prendre en compte les configurations pour lesquelles les techniques actuelles montrent leurs limites configurations g om triques particuli res ainsi qu une mod lisation r aliste des sc narios de crash prise en compte des crit res de la norme EN 15227 Applications ferroviaires Exigences en s curit passive contre la collision pour les structures de caisses des v hicules ferroviaires Dynamique ferroviaire
57. es de mobilit et de trafic Quelles solutions nouvelles peuvent tre imagin es et int gr es aux syst mes et infrastructures actuels de mobilit et de gestion du trafic Quelles technologies convient il de concevoir de d ployer et d int grer des co ts compatibles avec l environnement conomique actuel et les contraintes cologiques qui s annoncent Enfin quelles adaptations proposer en termes d organisation de la gouvernance et du dialogue entre volont politique et solutions techniques et quels outils concevoir pour rendre les d cisions plus coh rentes et conformes aux objectifs vis s Ces quatre questions ont un caract re transversal par rapport l objectif principal de d veloppement d une mobilit durable dans un contexte conomique de crise bien plus incertain que celui qui a pr sid aux pr c dentes ditions da PREDIT depuis 30 ans A partir de cet objectif principal sept objectifs d taill s ont t identifi s par le groupe ils ont eux m mes servi de trame une r flexion sans a priori et la r daction d une liste de th mes pour des travaux de recherche en r ponse aux quatre grandes questions voqu es plus haut Apr s avoir bri vement positionn nos travaux par rapport ceux du groupe 3 mobilit dans les r gions urbaines et avoir propos notre lecture du contexte et notre perception des enjeux conomiques sociaux et environnementaux nous ferons un rapide retour sur l existant et
58. es de s curit dans ce type particulier de v hicules n cessitant donc un effort de recherche La question du d ploiement des innovations doit tre au centre des r flexions Il conviendra ainsi de mani re coordonn e et globale de prendre en compte les innovations li es aux v hicules mais aussi aux r seaux et infrastructures D identifier en s appuyant sur les travaux de l axe 1 les fonctions op rationnelles de s curit anticollision v hicules protection pi tons prioritaires et d y associer des situations et sc narii d usage cibles contextes infrastructures populations v hicules De consid rer des alternatives de distribution des fonctions techniques de s curit d tection analyse action n cessaires aux fonctions op rationnelles Il s agit non seulement d optimiser cette distribution entre infrastructures et v hicules ou encore entre syst mes embarqu s et conducteurs ou encore entre acteurs de la gestion des mobilit s mais galement de consid rer des modes mergents de la fiabilit des 33 interactions et les ressources associ es qu il conviendrait de mettre disposition des usagers S curit 2 0 Cette question syst mique permettra galement De prendre en compte des crit res autres que s curitaires par exemple acc s et maintien de la mobilit mais aussi les impacts environnementaux et nerg tiques en tenant compte des exigences communautaires notam
59. es envisageables partage des responsabilit s entre acteurs diff rents niveaux mesure de la perception du risque et de la menace outils de prise de d cision relativement aux mesures envisageables outils d valuation des mesures pertinence acceptabilit co t etc strat gie de communication acceptabilit des mesures et des nouveaux moyens de s ret Equipes de recherche Les travaux au sein du RST e une enqu te destination de toutes les unit s de recherche du r seau scientifique et technique du MEEDDAT a t r alis e par le CETE de Lyon Cette enqu te entreprise par le SDSIE en lien avec la DRI dresse une cartographie de la recherche sur les questions de s curit au sein du RST e Les principaux commanditaires d tudes portant sur la s ret dans les transports sont la DGAC la DGITM la DRI et le SDSIE e Les diff rents services techniques centraux du MEEDDAT se positionnent petit petit sur la th matique de la s ret Ils t chent de s appuyer autant que possible sur les CETEs Les travaux commencent tre cons quents mais en ordre dispers Les travaux men s avec les acteurs du monde des transports L Observatoire National de la D linquance dans les Transports ONDT plac au sein de la DGITM rassemble l ensemble des acteurs intervenant dans le champ de la d linquance dans les transports op rateurs de transports autorit s organisatrices des transports services de
60. es probl mes li s la sant mais aussi l ge vieillissement Coh rence des politiques publiques Prendre en compte l volution des modes de gouvernance Le transfert d une partie des comp tences et moyens de l Etat aux collectivit s locales entra ne un besoin de renouveler l analyse de la demande sociale des politiques d am nagement du territoire Par exemple la prise en compte int gr e de la s curit routi re par les collectivit s locales sur leurs r seaux n cessite une analyse interdisciplinaire la fois soci tale et technique pour l aide la d cision Mais parall lement et dans de nombreux pays europ ens est r affirm e la volont de d velopper une politique de s curit routi re int gr e au plan national souvent d ailleurs gr ce des outils technologiques innovants Il convient donc de d velopper l tude de l action de l Etat et de son appareil administratif dans ce domaine en l int grant dans une d marche comparative et dans une r flexion sur les interactions entre diff rents niveaux de gouvernement local national et europ en Analyser la dispersion des pouvoirs pour accorder ou maintenir le droit de conduire Des travaux ont fait tat des divergences et de luttes de pouvoir entre trois cat gories d autorit s propos de l octroi ou du retrait du droit de conduire administratives judiciaires et m dicales Ces situations conflictuelles ne semblant toujours pas r gl es d
61. es r sultats en termes de s curit routi re il y a encore une forte marge de progr s Le protocole d accord du GO2 Qualit et s curit des syst mes de transport du PREDIT 4 souligne que Les progr s en termes de s curit routi re appellent approfondissement et confirmation Pour cela il faut agir sur l am nagement les technologies les dispositifs de formation tout au long de la vie pour les usagers les plus vuln rables et pour r duire l accidentologie globale Les liens entre sant et s curit seront poursuivis de fa on donner la politique de s curit routi re les moyens d une v ritable politique de sant publique La fiabilit est un souci croissant tous les niveaux v hicule syst mes embarqu s contr le interne diagnostiques aides la conduite syst me information routi re et r gulations La pression de mobilit augmente les exigences de fiabilit Le GO2 a structur ses travaux autour de 4 axes qui visent Approfondir les connaissances de l accidentologie et de l exposition au risque Am liorer la pr vention et la fiabilit des interactions dans le syst me de s curit routi re Euvrer pour la coh sion sociale et le d veloppement durable D velopper des outils d observation et d valuation Pour r pondre ces objectifs il est n cessaire de d velopper des approches syst mes dans le cadre de travaux pluridisciplinaires Le syst me doit int grer diff rentes
62. et des modes de d placement et par voie de cons quence des trafics Par exemple pour les personnes physiques le choix modal et le choix des heures de d placement d pendent des conditions de circulation et donc de la qualit de la gestion du trafic et de l information des usagers r gulation d acc s r gulation des vitesses gestion 10 dynamique des voies voies r serv es syst mes de priorit bus informations r ellement multimodales des usagers Pour le fret le choix d pendra des m mes facteurs mais aussi tr s fortement des ruptures de charge du co t de la r gularit des temps de parcours etc Mais les connaissances actuelles en ce qui concerne la mobilit et ses d terminants sont encore tr s largement perfectibles D une part certaines enqu tes de d placement n ont pas toujours la qualit et la pr cision suffisantes milieu p riurbain d placements de week end et certaines donn es sont trop rarement disponibles origines destinations par exemple D autre part certains trafics ne sont pas connus avec pr cision exemple 2R motoris s ou modes doux en g n ral etc En outre on manque d tudes faisant le lien entre les tudes de d placement qui sont par nature des tudes sur une zone donn e et les tudes de trafic qui s appuient g n ralement sur des donn es ponctuelles Enfin on est loin de tout savoir sur les d terminants et en particulier les co ts
63. ets du GO2 qu ils soient financ s par 1 ANR le MEEDDM ou le FUI juin 2009 aides la conduite et gestion du trafic juillet 2009 usagers vuln rables et sant novembre 2009 accessibilit en lien avec le GO3 d cembre 2009 gouvernance de la s curit et transports en commun Appels propositions Deux premiers appels propositions ont t lanc s pendant l ann e 2009 a Economie de la s curit routi re Gestion du trafic et des mobilit s Montage de projets europ ens Montage de projets europ ens aid par le GO2 Constitution d un groupe de travail pour le portage au niveau europ en de questions soulev es par le groupe Suivi de 4 groupes d Eranet Transports dont 2 en tant que leader Lancement d un appel propositions sp cifiquement ouvert aux projets Deufrako 60 R f rences Le point sur Quels avenirs pour les syst mes d assistance technologiques la conduite L Meillaud M L Gallenne J M Blosseville J Ehrlich G Malaterre livre de la documentation fran aise juillet 2008 Recherche et s curit routi re Pour une action publique renouvel e Cahier MSH Alpes Risques collectifs et situation de crise n 6 novembre 2006 Pr dit 3 groupe 3 Nouvelles connaissances pour la s curit C Gilbert et al Etat de l art S curit et S ret des Transports INRETS 2008 P L g Projet de format pour l agenda strat gique de recherche INRETS F Coudon
64. eux cat gories de recherche peuvent tre propos es pour analyser le c ur des probl mes et ouvrir des pistes pour proposer des solutions D une part l analyse de la dualit des comp tences institutionnelles entre pr fet et juge et d autre part l articulation entre les d cisions administratives ou judiciaires affectant le droit de conduite et les d cisions m dicales permettant le retour la conduite apr s ex cution de la mesure ou de la peine de suspension ou d annulation du permis Analyser la gestion juridique et institutionnelle des situations aux interfaces comme par exemple celle des accidents du travail sur la route Analyser la r partition des responsabilit s sp cialement responsabilit s des employeurs et des donneurs d ordre et l imputation de la charge finale de l indemnisation Autre exemple l analyse des accidents de la circulation dans les zones partag es et des responsabilit s fin d indemnisation des victimes exemple transports guid s notamment tramway Plusieurs aspects sont identifiables du point de vue juridique notion de circulation en site propre ou pas selon le cas les responsabilit s mobilisables en cas d accident ne sont pas les m mes qualit du v hicule routier ou guid le m me v hicule pouvant pr senter successivement les deux caract ristiques Information sensibilisation ducation formation Analyse du niveau de formation des conducteurs et sp cificit s des conducteurs pro
65. fessionnels Mettre en vidence les actions de formation d velopper Sensibiliser l co conduite 36 Axe 4 D velopper des outils d observation et d valuation Il est n cessaire de se doter des outils et moyens permettant de faire plus d valuation des mesures de s curit et de leur impact Il s agit par exemple de recourir des nouveaux modes de collecte des donn es pertinentes technique par le recours au GPS ou des enregistreurs de donn es par exemple m thodologique par le recours l conomie exp rimentale ou l histoire de faire usage de donn es existantes mais non ou insuffisamment utilis es jusque l ou d affiner les modalit s d appr hension du risque routier et de ses effets Il conviendra de d velopper la capacit produire des outils d valuation et d aide la d cision outils d valuation multicrit res multi chelle des technologies des syst mes des risques des politiques Enfin il conviendra de d velopper la fertilisation crois e entre modes pour apporter des clairages pertinents Observatoire des situations des comportements et des lieux accidentog nes Travailler sur un syst me d information de donn es accidentologiques tests et valuations en relation avec l Observatoire europ en de la s curit routi re Approfondir les syst mes d enregistrement de donn es routi res EDR de type EMMA d velopp s dans le Predit 3 avec notamment le d veloppement d u
66. ffectation des capacit s doivent tre propos s M thodes d valuation de l usage des infrastructures voir axe 3 Nouveaux services de mobilit d accompagnement et de substitution au d placement De nouvelles offres sont aujourd hui propos es auto v lo en libre service covoiturage services d informations et de guidage qui utilisent des technologies 15 TIC aujourd hui bien ma tris es De nouvelles technologies arrivent maturit permettant d envisager une substitution partielle ou totale au d placement D autres accompagnent l usager dans sa mobilit pour le guider l informer sur son environnement l assister pour le p age ou l acc s au mode souhait technologies d intelligence ambiante RFID NFC Nouveaux modes de r gulation et de partage dynamique de l infrastructure Des exp rimentations r centes ont montr tout l int r t d une gestion dynamique des infrastructures r gulation de vitesse gestion dynamique des voies De nouveaux syst mes r pondant aux sp cificit s de l infrastructure et la demande ponctuelle d une ou plusieurs cat gories d usagers un moment donn doivent pouvoir tre imagin s con us valid s pour optimiser l usage de cette infrastructure et la qualit du service offert Modes d actions information formation r gulation adapt s aux nouveaux usages et services de mobilit Les technologies et infrastructures en cours de d ploiement imposent de
67. fs ou actifs qui peuvent tre associ s gr ce des techniques de fusion de donn es Diff rents traitements pourront tre sugg r s localement au niveau du capteur ou apr s la mise en r seau des informations Ils devront s affranchir des conditions de mobilit d occultation de variations de luminosit etc Jntergiciels et protection des communications et des donn es Des intergiciels permettant aux diff rentes applications de communication de navigation et de surveillance de s adapter l environnement rencontr aux exigences 13 d interop rabilit et aux contraintes d h t rog n it des applications distribu es sont souhait s La protection des informations des usagers et des op rateurs doit tre recherch e elle n cessite de proposer des techniques de protection de l anonymat qui incluent aussi la r sistance la modification volontaire ou non des informations L utilisation et la prolif ration des TIC dans les modes de transport demandent que leur compatibilit lectromagn tique CEM soit prise en compte pour r ellement am liorer la disponibilit la fiabilit et l int gration des technologies de Communication Navigation Surveillance comme de nouveaux outils de gestion du trafic Axe 3 D velopper des mod les adapt s aux nouveaux besoins et enjeux et l valuation des trafics et des mobilit s Ce troisi me objectif r pond aux besoins d outils de mod lisation et d valuation ad
68. handicap es personnes g es cf d finition de l Union Europ enne accessibilit g ographique des territoires mal desservis ou difficiles desservir par les syst mes de transport en particulier de transports publics parce que peu denses ou enclav s accessibilit sociale li e notamment des niveaux de revenus insuffisants 2 Les 3 d terminants d finis pour les travaux du GO2 correspondent bien l approche globale et syst mique du sous groupe 2 horizons temporels long terme et court terme centr e sur l individu acteur de ses choix de mobilit veiller aux acceptabilit s mais aussi aux usages 3 L h t rog n it des 3 termes de l intitul du groupe et leurs liens constituent une difficult lever pour construire un cadre commun par des explicitations partag es ex l ergonomie est une discipline pouvant contribuer au confort l accessibilit fonctionnelle C est pourquoi il est propos des premi res d finitions des termes ergonomie confort accessibilit et acceptabilit au regard de la probl matique de la qualit des syst mes de transport elles seront enrichir avec les d bats venir 21 Ergonomie Cette discipline est d finie comme l tude scientifique de la relation entre l homme et ses moyens m thodes et milieux de travail et l application de ses connaissances la conception de syst mes qui puissent tre utilis s av
69. hoc peuvent galement d tecter l effraction du v hicule Le co t de ces mesures demeure assez lev Transports guid s et urbains 14 Lire le rapport de Schlumberger Perillat et Valle sur les techniques permettant de tracer des marchandises http www predit prd fr predit3 synthesePublication fo inCde 17414 Concernant la s ret l inspection des passagers dans les transports publics peut utiliser une grande vari t de moyens depuis l utilisation de chiens jusqu aux techniques biom triques en passant par les rayons X voir par exemple TCRP report n 86 Il serait int ressant de disposer d une valuation des avantages et inconv nients en termes de co t d efficacit et de protection des droits de chacune de ces techniques La vid osurveillance a d abord t d fendue comme moyen de lutte contre la d linquance et la criminalit loi Pasqua de 1995 S il existe peu d tudes fran aises sur le sujet15 les travaux r alis s en Grande Bretagne16 et au Qu bec17 se r v lent pour le moins circonspects au sujet de l efficacit des dispositifs tudi s Depuis quelques ann es la vid osurveillance est aussi pr sent e comme une aide la lutte contre le terrorisme Le pouvoir politique annonce une multiplication des cam ras de surveillance en rappelant que le niveau d quipement de la France n est pas comparable celui de la Grande Bretagne18 et que c est en regardant des images de vid osu
70. ication des champs lectromagn tiques utilis s dans les aides la conduite De d terminer les limites de l usage des donn es caract re personnel acc s transmission exploitation conservation dans le contexte juridique fran ais et communautaire afin de respecter les exigences fondamentales de protection de la vie priv e Ce cadrage permettra aux industriels de prendre les mesures technologiques 34 qui s imposent d s la conception des syst mes mettant en uvre les techniques de l information et de la communication De r fl chir la propri t intellectuelle industrielle des donn es partag es ou mises en commun par exemple lors de la constitution de bases de donn es cartographiques ou l occasion de l autorisation d acc s certains dispositifs par les fabricants pour assurer la gestion du syst me pour exercer des missions de maintenance etc Enfin plus globalement de r fl chir la question des valeurs aussi bien soci tale individuelle que marchande que l on peut associer aux fonctions op rationnelles et techniques de s curit doit tre trait e L ensemble de ces points peuvent constituer les bases d une grille d analyse de la qualit des projets soumis Ces travaux peuvent amener d velopper de nouveaux outils d analyse et d valuation axe 4 Ils doivent tre reli s aux volutions du r f rentiel normatif normalisation recommandations r glementations aussi bien a
71. ier extensions et d rives d usage et de s assurer de leurs cons quences en termes de comportements et de s curit viter les d placements de probl mes L association des gestionnaires routiers locaux est galement indispensable pour contourner les freins au d ploiement des fonctions D tudier l impact des aides et de l automatisation partielle de la conduite sur le niveau de confiance accord aux syst mes sans perdre de vue l importance de la responsabilit du conducteur en tenant compte par exemple de l impact des syst mes sur ses fonctions cognitives conducteur sain et conducteur souffrant de pathologies De d terminer l acceptabilit et l appropriation individuelles et collectives voire l attractivit des contre mesures technologiques ou organisationnelles par les usagers du syst me routier Il faudra pour cela insister sur les notions d apprentissage et de prise en main par le conducteur de ces diff rents syst mes De prendre en compte les besoins sp cifiques de la population des seniors dans la conception des v hicules et des aides la conduite d valuer les cons quences du d ploiement des aides la conduite sur la s curit et la mobilit des seniors modification de la t che de conduite et difficult pour mobiliser savoir faire et exp rience impact sur la mobilit et l exposition aux risques et leurs effets terme De d terminer l impact sur la sant du d veloppement et de la multipl
72. iser ces notions rendent l int gration de la lutte contre les risques accidentels et technologiques et la lutte contre les actes malveillants complexe On peut n anmoins proposer d entamer une r flexion en cette mati re Plusieurs raisons le justifient notamment utilisation des proc dures existantes de s curit des fins de s ret viter les doublons m thodologiques assurer la minimisation des co ts permettre la d finition d outils communs de gestion de crise permettre de g rer des aspects parfois contradictoires entre les exigences de s curit et celles de s ret cas du transport des marchandises dangereuses devant tre la fois transparent et cach Int gration mesures contre la d linquance terrorisme la prise en compte en amont du large spectre de la s ret dans son ensemble sabotage d linquance terrorisme permettrait de la m me mani re que pour l int gration s curit s ret d viter les doublons et au contraire de mutualiser les moyens Axe 5 Gouvernance La probl matique principale de la gouvernance dans le domaine de la lutte contre les actes malveillant r side dans la difficult qu il y a pour les pouvoirs publics d assurer la pertinence 57 des mesures mises en place En d autres termes quelles d cisions sont prendre et sur la base de quels crit res La r ponse cette question n cessite une r flexion selon plusieurs aspects politiqu
73. it m thodes formelles dont m thode B utilis e avec succ s dans diff rents projets et ont permis de s affranchir des tests unitaires et d int gration mais de telles approches sont certainement d velopper et sans doute adapter pour des fonctions dont les niveaux de SIL vis s sont inf rieurs 4 Concernant l agressivit des mat riels roulants tramways vis vis des pi tons tout est faire le r f rentiel normatif et l gislatif tant pour l instant totalement muet sur le sujet La norme existante EN 15227 Applications ferroviaires Exigences en s curit passive contre la collision pour les structures de caisses des v hicules ferroviaires ne traite en particulier que les aspects collision ferroviaire vis vis de la s curit des voyageurs entre deux trains anti chevauchement et avec un obstacle fixe dispositifs d absorption d nergie Sur le sujet de l agressivit ext rieure le 42 ferroviaire est donc tr s en retard sur l automobile pour lequel ce sujet est l objet d un des quatre crit res de classement Enfin concernant l approche int gr e de s curit d un syst me socio technique si de nombreuses m thodes existent BCD THERP CREAM FRAM elles demeurent qualitatives pour la plupart les approches visant fournir des tendances quantitatives n existant pratiquement pas hors certaines approches purement bas es sur probabilit dont on sent bien les
74. l des Hautes Etudes de S curit INHES en lien avec l INSEE r alise une enqu te nationale de victimation Cette enqu te consiste interroger une partie de la population sur les faits dont elle aurait t victime sur une p riode d termin e et notamment sur les cons quences de cette victimation en termes de sentiment d ins curit 53 Ces enqu tes annuelles qui int grent un module transport rev tent par ailleurs l int r t direct d am liorer la connaissance du ph nom ne de d linquance sur les r seaux tant au niveau de sa structure que de ses volutions Mesures de pr vention et de protection La r ponse l ins curit doit tre unitaire mais n est pas unique En effet et c est ce qui rend la question complexe il n existe pas une mais de nombreuses r ponses la question de l ins curit car nous sommes confront s un ph nom ne qui rel ve d un ensemble d interactions entre le monde des transports espaces ouverts clos lieu de haute densit et diversit sociale et son environnement Les r ponses s articulent autour du triptyque pr vention dissuasion r pression et mettent en uvre trois types de moyens les moyens humains personnels d di s la s ret par exemple techniques vid osurveillance mat riau anti tag et organisationnels existence de postes de commandement communs entreprises police proc dures rapides de r paration des dommages renforcement des contr les d acc s
75. lement sur les outils de la maintenance conditionnelle de plus en plus efficaces associ s la meilleure compr hension des m canismes de d faillances et d gradations l am lioration de la pr cision des capteurs associ s aux outils de comparaison de filtrage et de validation l am lioration du traitement de l information outils statistiques et traitement de donn es 41 l am lioration des mod les et des th ories sous jacentes au diagnostic base de mod le de reconnaissance des formes ou de syst me expert la capacit de stockage des donn es et la possibilit de transmission de ces donn es en temps r el sur des bases d port es les m thodes d analyse issues des techniques de la maintenance bas e sur la fiabilit les banques de donn es de plus en plus importantes sur l historique des d faillances Axe 2 Optimisation des r gles d exploitation Les divers essais de fluidification des circulations ferroviaires n ont pas d pass le stade des essais sans application pratique permanente De m me le pilotage automatique des trains classiques particuli rement pertinent dans les zones denses n a pas pu tre mise en uvre les m tros automatique Val ou Meteor relevant d une autre logique Divers laboratoires ont mis au point des syst mes expert de trac s des trains permettant de simuler les effets des perturbations sur la marche r elle des trains ce qui permet de d finir des crit res
76. les projets de la marche pied La marche pied doit tre con ue en tant que mode de transport part enti re notamment dans sa fonction rabattement vers les transports collectifs Syst mes d information multimodale Une mise en coh rence pouss e de l information entre les modes et les op rateurs est la condition pour permettre un choix raisonn de l usager avant son d placement mais galement pendant son d placement y compris l info trafic Des bases de donn es interop rables d information trafic tous modes et des mod les de comportements de simulation et de pr vision int grant le contexte et l environnement sont des outils n cessaires aux gestionnaires d infrastructures pour produire une information de qualit Syst mes de tarifications harmonis es et syst mes de r gulation par les tarifs moyens de paiement interop rables Les moyens d information et de paiements seront selon toute vraisemblance fusionn s via notamment les produits nomades quip s des technologies RFID et NFC Cette fusion permettra d envisager de nouvelles approches de r gulation et de tarifications harmonis es Axe 6 Am liorer la fiabilit des offres de mobilit et des articulations entre les offres Avec cet objectif il s agit de rendre plus fiables les offres de mobilit actuelles et futures du point de vue des conditions de d placement tout en veillant un quilibre et une articulation organis s entre les diff
77. ls pour comparer diff rentes offres de mobilit par exemple pour des itin raires quivalents 17 e Ces recherches devraient permettre de r pondre aux questions Quels sont les crit res de choix d un mode de transport Quelles sont les m triques propres chaque mode e Partant de ces d finitions et caract risations nous serions plus m me d valuer les possibilit s de nouvelles offres soit pour un mode soit en combinant plusieurs modes et en optimisant l espace les d placements des v hicules ou l occupation des v hicules e Il conviendra en sus de la caract risation et de l volution des offres de mobilit d valuer l impact du syst me existant ou propos sur l environnement et sur les consommations nerg tiques L valuation suppose d avoir des indicateurs de performances de co t et de nuisances et les moyens de les mesurer ou de les estimer Elle doit aussi permettre de comparer diff rentes offres entre elles Concernant les effets du transport sur l environnement diff rents aspects sont prendre en compte pollutions sonores visuelles pollution de l air ins curit routi re nergie requise GES service public ou service citoyen Actions n cessaires la fiabilisation des offres de mobilit Comme pr c demment une 1 question est la d finition de la fiabilit d une offre de mobilit notamment lors des transferts d un mode l autre respect des objectifs fix
78. m 55 Le d veloppement de ces dispositifs est partiellement assur par les collectivit s locales Entre 2003 et 2007 plus de 70 du budget allou par la r gion Ile de France la s curisation des transports en commun a t consacr la vid osurveillance Une tude de la DGITM confi e au CETE Nord Picardie est en cours sur la surveillance et la protection des infrastructures lin aires et la multiplication des d gradations sur les voies ferr es ont fait appara tre la n cessit de d velopper les recherches sur ce sujet en mutualisant les aspects s curit et s ret Une campagne de test de l acceptabilit des mesures de s ret dans les transports souterrains est galement l tude la DGITM Des travaux sont galement en cours concernant la prise en compte de la d linquance des actes malveillance et des menaces terroristes dans la conception des gares et des nouveaux centres intermodaux de transport De mani re plus large une tude franco norv gienne projet PETRIS financ e par la DRI dans le cadre de l Eranet Transports 13 et portant sur la perception du risque dans les transports analyse compar e par sondages entre des villes fran aises et norv gienne est en cours de r alisation Axes de recherche Axe 1 Th mes li s aux sp cificit s du transport de masse Les transports terrestres ont une caract ristique dimensionnante en mati re de lutte contre les actes malveillants dans le
79. mation simulateur permettant l apprentissage des proc dures d exploitation et le traitement des d faillances accidents Prise en compte de la r alit virtuelle Ergonomie des centres de contr le et de supervision synth se d information et traitement des alarmes niveau et volume d information adapter la capacit cognitive Ergonomie du guide de d pannage des conducteurs ou des agents de maintenance exploitation Impact de l organisation et du syst me de management de la s curit d une soci t d exploitation dans l vitement des incidents accidents Mise en place du retour d exp rience Equipes de recherche Axe 1 Politiques de maintenance innovantes Quelques l ments de contexte peuvent tre num r s Jes outils de maintenance conditionnelle et les capteurs associ s sont de plus en plus efficaces sur les syst mes non embarqu s mais rarement efficaces sur le mat riel roulant Ils sont de plus d di s la surveillance d un composant ou d une fonction simple mais tr s rarement adapt s aux fonctions complexes les capacit s de traitement de stockage et de transmission des donn es sont de plus en plus performants mais ne transmettent que tr s peu souvent les bonnes informations 46 l industrie a ronautique a largement d velopp l activit de maintenance bas e sur la fiabilit MSG3 mais celle ci a du mal tre transpos e l activit ferroviaire par manqu
80. ment des suites qui seront donn es au paquet nergie climat ainsi que des conclusions du sommet de Copenhague pr vu fin 2009 D englober les aspects juridiques de l identification des responsabilit s interaction homme machine conducteur infrastructure v hicule et gestionnaire de flotte en particulier dans le cadre des aides la conduite informations contr les substitutions D aborder une perspective bas co ts de ces fonctions techniques aussi bien au niveau local d veloppement d un capteur par exemple qu au niveau global lien avec les sch mas de distribution De traiter la question du d ploiement dans ses dimensions temporelle et spatiale de la coh rence entre fonctions techniques redondantes exemple des limitations de vitesse signifi es dans l infrastructure ou dans le v hicule et d envisager les cons quences de l h t rog n it de la diffusion des innovations et donc de la pr dictibilit des comportements induits De mener les travaux de d finition et d valuation des fonctions techniques d am lioration de la s curit afin d assurer la fiabilit du couplage homme machine crit res d ergonomie par exemple et la fiabilit des interactions associ es la fonction op rationnelle perspective de la fiabilit des situations de conduite D identifier les limites fonctionnelles et contextuelles des innovations d en anticiper les usages raisonnablement pr visibles en particul
81. mes de croissance de fiabilit de diminuer le co t de la maintenance pr ventive et ainsi le temps d immobilisation en privil giant l intervention sur des crit res de condition et non sur du syst matique La maintenance intelligente doit pouvoir s appuyer sur un certain nombre d outils parmi lesquels les plus importants sont Je diagnostic si possible embarqu dans le syst me consid r une architecture de diagnostic adapt e la complexit et la hi rarchie du syst me i e diagnostic distribu pour un syst me distribu ou une infrastructure de diagnostic dans le cas du diagnostic externe des mod les permettant d valuer ou de pr voir l tat des l ments surveill s ou non surveill s de d finir les donn es ou param tres acqu rir les traitements leur apporter et de simuler les proc d s de diagnostic pour en optimiser la programmation p riodique insertion d s la conception des structures tous les niveaux et des modules hardware et software ad quats pour des syst mes complexes la dur e de vie n est garantie que si la maintenance est pr vue d s la phase de conception des strat gies de maintenance optimales visant identifier et traiter en priorit les l ments les plus sensibles ceux qui ont vieilli le plus rapidement ou qui ont un indice de d gradation le plus lev De ce fait le b n fice est direct pour les exploitants et gestionnaires d infrastru
82. naler l tude men e par l Institut d am nagement et d urbanisme de la r gion d Ile de France IAURIF 2004 Elle tend relativiser l efficacit des cam ras dans les transports parisiens D un point de vue strictement quantitatif la vid osurveillance ne traduit pas une baisse significative de la d linquance stricto sensu dans les r seaux ferr s et routiers franciliens ni de changement de nature des faits Lire la synth se http www iaurif org fr ressources_doc publications publicationsrecentes notesrapides pdf securite comport nr 366 pdf 16 Pour une synth se des travaux britanniques sur l impact de la vid osurveillance sur la criminalit cf Heilmann 2003 et Heilmann et Mornet 2003 17 Voir l enqu te r alis e dans le m tro de Montr al Grandmaison et Tremblay 1997 18 La ville de Londres compte 4 millions de CCTV En France le nombre d installations n est pas connu avec pr cision car de nombreuses cam ras ne sont pas d clar es on estime qu il y a 2 3 millions de cam ras de vid osurveillance sur l ensemble du territoire En Ile de France le r seau RATP SNCF comporte environ 11 000 cam ras 19 http www cnil fr index php id 1302 20 http www marsouin org IMG pdf Callens_papier pdf 21 D marr en 2005 SERKET rassemble des partenaires d Espagne de France Thal s INRIA EADS Police Nationale Bull CEA de Belgique et de Finlande 22 http www inrets fr ur leost projets evas ht
83. nce pour les transports de voyageurs ou de marchandises fait partie du protocole d accord du Predit 4 la posture croissante de surveillance globale pour des objectifs de s ret ou de s curit cam ras suivi des d placements p age est porteuse d enjeux en termes de d ploiement technologique grande chelle sur des syst mes de masse ainsi qu en termes d acceptabilit individuelle conomique juridique et sociale La s ret et la surveillance globale constituent l un des six grands axes de recherche qui ont t retenus par le GO2 La s ret des infrastructures des mat riels des zones d changes est abord e principalement sous l angle de la perception du risque dans le Predit 3 et doit tre approfondie dans le Predit 4 en coordination troite avec les actions d j conduites ANR terrorisme et d linquance Era Net Transport perception du risque et conomie INHES INSEE enqu te de victimation Le groupe concentre ainsi son action sur les questions sp cifiques de s ret relatives aux actes de malveillance impliquant l utilisateur m me si le terrorisme n est pas exclu des pr occupations Trois sujets structurent donc les travaux du Predit sur la s ret l int gration le d ploiement et les usages des technologies duales pour la s ret d j utilis es pour des fonctions de s curit ou de maintenance audio et vid osurveillance intelligente surveillance et protection des infra
84. ne application ergonomique d di e l exploitation des donn es dans l objectif d une am lioration de la s curit routi re et de la protection de l environnement Appr hender les sp cificit s des comportements et de l exposition aux risques pour diff rentes populations d usagers novices g s professionnels motards cyclistes pi tons Prolonger les actions d valuation de syst mes de pr s rie grande chelle FOT sur un territoire largi en lien avec les collectivit s Evaluation de l efficacit des syst mes et de l aptitude des utilisateurs les ma triser Pr diction du niveau de fiabilit des syst mes d aide la conduite Evaluation de la fiabilit et de ses interactions au niveau de la s curit sc nario d accidents ou r sultats de tests Evaluation multidimensionnelle acceptabilit appropriation Evaluation socio conomique Analyse co t b n fice Analyse du co t de l accident en mati re d indemnisation des victimes assurance justice Evaluation de concepts et syst mes Normalisation homologation et tests consum ristes D velopper et partager des outils et m thodes d analyse Equipes de recherche Industriels e CEESAR e ISIS EGIS e LAB PSA Peugeot Citro n Renault e Michelin 37 PSA Renault Renault Trucks Volvo Organismes de recherche CEA CNRS INRETS INRIA INSERM LCPC Enseignement sup rieur
85. nieur sur la traduction technique d objectifs politiques Ceci a par exemple t conduit dans le cadre de la s curit routi re mais pourrait sans doute s tendre d autres sujets comme l intermodalit que veut dire par exemple un bon fonctionnement d un syst me multimodal et une fois celui ci d fini comment y parvenir Des m thodes d valuation d objectifs politiques dans ce domaine seront n cessaires de m me que des m thodes d optimisation multicrit re int grant la dimension politique Recherche sur les processus de d cision l occasion de la mise en uvre d outils techniques De nouvelles approches peuvent am liorer les processus de d cision gr ce des outils d di s de dialogue et de discussion outils collaboratifs de n gociation outils interactifs de simulation m thodes de repr sentation entre les donneurs d ordre politique et les services techniques Equipes de recherche P les de comp titivit e MTA Mobilit et transports avanc s e ADVANCITY Ville et mobilit durables e MOV EO e LUTB Lyon Urban Truck amp Bus 19 e Automobile haut de gamme e V hicule du futur e SystemOtic Etrans Organismes de recherche e INRETS e INRIA e LCPC e CEA Universit s Enseignement sup rieur e UTC Compi gne Blaise Pascal Clermont ESIGELEC Rouen Versailles Saint Quentin en Yvelines ENPC ENTPE Ecoles des mines Groupe des coles t l coms Ecole centrale
86. njeux ici sont de traiter l acceptabilit et l efficacit des mesures et de veiller la compl mentarit avec les actions d ja conduites et les programmes proches 50 Etat de l art Economie La th orie conomique n o classique a inspir des mod les de la criminalit Becker 1968 Ehrlich 1973 ou du terrorisme Becker et Rubinstein 2004 Enders et Sandler 2006 mais on peut s interroger sur leur port e pragmatique Lericolais 2008 L conomie des actes ill gaux improprement appel e conomie du crime fut fond e par Gary Becker 1968 et Gordon Tullock 1969 Cette approche s int resse aux actes commis par un individu ou un groupe d individus qui d sirent s approprier une ressource d tenue par la victime L acte ill gal est d fini par le Code p nal positivisme juridique Dans le domaine des transports l conomie des actes ill gaux peut concerner l tude de la fraude dans les transports publics les agressions physiques la d gradation des quipements des op rateurs le vol de marchandises dans les camions la d linquance itin rante ou la violation volontaire des dispositions du Code de la route Cette approche se focalise sur les incitations commettre ou non l action ill gale Les autorit s peuvent intervenir sur ces incitations en d finissant des sanctions amende peine de prison et des mesures de surveillance utilisation de cam ras cr ation d unit s de surveillance Les vi
87. nn ta 60 R T TENCES nr O NO 61 Nous remercions l ensemble des membres du GO2 qui ont particip la r daction de ce livre blanc et en particulier les chefs de file de chacun des domaines Introduction Le Predit est un programme de coordination des politiques fran aises de recherche et d innovation sur les transports de surface Il r sulte d un accord entre trois minist res MEEDDAT MESR MinEIE et trois agences ANR ADEME OSEO pour unir leurs efforts incitatifs sur les transports terrestres routier ferroviaire fluvial en r ponse aux enjeux de soci t actuels notamment en termes de d veloppement durable Le Predit 4 couvre la p riode 2008 2012 avec un objectif d investissement public de l ordre de 400 millions d euros en soutien la recherche et l innovation destination tant des entreprises que des acteurs acad miques de la recherche Il est organis autour de six axes de programmation de la recherche chacun port par un groupe op rationnel GO qui traiteront tous des dimensions technologiques de services et de connaissances et outils pour les politiques publiques GOI nergie et environnement GO2 qualit et s curit des syst mes de transport GO3 mobilit s dans les r gions urbaines GO4 logistique et transport de marchandises GOS comp titivit de l industrie des transports GO6 politiques de transport En particulier le GO2 qui traite de la qualit et de la s
88. nombre important de passagers transport s conjointement que ce soit au d part ou a l arriv e des infrastructures ou dans les moyens de transport eux m mes Cette caract ristique impacte toutes les dimensions des moyens mettre en uvre co t assez rapidement lev de toute mesure notamment n cessit d une inspection filtrage grand d bit quel que soit son objet m thodes de surveillance et de protection devant tre adapt es des environnements publics et tr s fr quent s o les d tections d intrusions illicites sont difficiles et la gestion des alarmes d licate profiling d tection d v nements anormaux tra abilit des d placements des passagers difficile malgr l augmentation des technologies nouvelles de type billet lectronique probl matiques de la justification et de l acceptabilit des mesures d termination des liens entre fraude et d linquance mesure des co ts de l ins curit actes de d linquance mesures de lutte am lioration de la connaissance du ph nom ne de d linquance dans l ensemble des modes de transport pr alable la mise en uvre de mesures efficaces mieux conna tre pour mieux agir A noter que cette caract ristique du volume de passagers concern s pourrait ne plus tre sp cifique aux transports terrestres terme avec le d veloppement des croisi res bon march et l mergence de tr s gros porteurs comme l A 380
89. notamment dans le cadre des groupes de travail da PREDIT 3 GO3 Nouvelles connaissances pour la s curit et GO4 Technologies pour la s curit Ces actions men es au sein du GO3 et du GO4 ont abord les th matiques suivantes S curit routi re et politiques publiques Approche territoriale de la s curit routi re Aide la conduite et ducation la s curit routi re D cision publique et s curit la question des responsabilit s Sant publique et ins curit routi re Contribution la s curit routi re des syst mes d assistance la conduite La s curit des usagers vuln rables Sant et s curit routi re le r seau RESAT sur le sommeil Economie de la s curit routi re On trouvera une description d taill e et un bilan de ces recherches du PREDIT 3 dans les ouvrages de synth se publi s par les groupes op rationnels 3 et 4 du PREDIT et notamment dans l annuaire des recherches La s curit des transports terrestres dans le PREDIT 3 les recherches des groupes op rationnels num ros 3 et 4 Axes de recherche Axe 1 Approfondir les connaissances de Paccidentologie et de l exposition au risque Il s agira de d velopper les connaissances relatives au risque routier en particulier sur les bless s graves et les usagers vuln rables pi tons v los deux roues motoris s personnes g es malades ou handicap es et d approfondir des notions telles que celle
90. nt et de bruit etc Il appara t au total un bilan assez mitig au sens o chacun des projets n a qu une port e tr s limit e et peu d monstrative sur le plan de la recherche au regard des impacts sur la ma trise de la congestion et l optimisation des d placements en fonction de crit res de durabilit Mais il pouvait difficilement en tre autrement compte tenu d une absence presque totale de programmation structur e de la recherche dans ce domaine et un manque flagrant des bases n cessaires cette programmation comme la mise en uvre des moyens de mieux conna tre analyser mod liser valuer les besoins et les pratiques de mobilit ou comme la recherche de leviers pour influer sur les comportements ou am liorer les comp tences Dans le domaine du recueil de donn es par exemple les traditionnelles boucles lectromagn tiques pourraient cesser de repr senter seules l alpha et l om ga de l acc s aux conditions de trafic Bien des aspects de ces conditions sont inaccessibles par ce seul moyen Enfin jusqu pr sent la question de l impact sur l environnement de la gestion du trafic tait pratiquement absente des programmes de recherche avec quelques exceptions projet euro r gional Corvette en Italie et en Autriche Cette question prend pourtant de plus en plus d importance notamment au plan europ en voir les prix de l innovation Intertraffic Amsterdam en 2008 ou le concept un peu provocateur
91. octurne m ritent d tre tudi es car cette combinaison de substances est de plus en plus couramment utilis e dans les milieux festifs Analyser la vuln rabilit li e l alcool aux drogues et aux m dicaments La vuln rabilit des conducteurs ces substances toxiques est tr s h t rog ne au sein de 32 la population des conducteurs comportement addictif et tol rance et les marqueurs du risque dosages et cin tique effets r siduels effets chroniques profil g n tique comportements addictifs m ritent d tre beaucoup mieux d finis Traiter les questions sur l interpellation la condamnation et la prise en charge des conduites sous influence de drogues stup fiants alcool qui ne concernent d ailleurs pas sp cifiquement la s curit routi re Il y a mati re r aliser un tat de la recherche sur cette question du renvoi par le juge vers le m dical Dans ce champ la lutte contre l ins curit routi re pr sente la particularit de permettre l interpellation de personnes qui ne sont pas identifi es en raison de leur qualit de malades alcooliques ou drogu s Dans ce contexte la comparution devant un juge permet suivant des modalit s proc durales qui peuvent prendre plusieurs aspects de proposer ou d imposer des soins Trois cat gories de recherches peuvent tre envisag es e L articulation entre d cision judiciaire et prise en charge m dicale et ou psychologique des conducteurs interpell
92. omporte des seuils perception alt ration douleur p nibilit En tant que cadres d activit s de mobilit les syst mes de transports leurs am nagements et quipements provoquant des difficult s d acc s et ou d utilisation engendrent des conditions ne rentrant plus dans les zones de confort des personnes concern es Les zones de confort des PMR ou des personnes vieillissantes ne recouvrent pas celles des autres personnes mais il y des interf rences importantes c est le niveau de confort attendu qui variera d une population l autre Dans une logique de conception universelle conception pour tous des quipements am nagements et des services design for all la satisfaction des PMR et des autres permet un largissement des zones de confort pour tous Accessibilit Quelle que soit l acception l accessibilit implique une approche syst mique et pluridisciplinaire ergonomie conomie droit sociologie g ographie environnement techniques Condition de l exercice du droit la mobilit cette notion d signe le caract re possible de la libert de d placements dans l espace de l utilisation des outils et de la compr hension permettant d atteindre un but il s agit que toutes les personnes y compris celles ayant des d ficits physiques sensoriels cognitifs ou mentaux mais aussi financiers ou isol es g ographiquement aient si et quand elles le souhaitent acc s des lieux des v hicules de tran
93. ompte des usages et passe par des approches culturelles en ayant recours notamment aux disciplines ethnologiques anthropologiques sociologiques Pour les individus cette notion d acceptabilit renvoie au rapport plus ou moins conscient qu tablit l individu acteur de ses choix de mobilit entre les avantages qu il per oit en termes de services rendus et les charges surcharges induites sur les plans physiques cognitifs biom caniques conomiques sociaux Une fois ces termes d finis le groupe a list les diff rents enjeux D velopper les conditions du droit la mobilit pour tous en s curit et confort Assurer la continuit de la chaine de d placement en terme de mobilit d accessibilit et d information quels que soient les territoires et les modalit s Favoriser la prise en compte de toutes les accessibilit s physiques g ographiques sociales conomiques servicielles informationnelles dans les projets de d veloppement de syst mes de transport Concevoir les conditions de p rennit des politiques publiques d accessibilit des espaces publics des d placements et des transports en particulier donner les outils pour une application optimale des principes de la loi du 11 f vrier 2005 des lois Grenelle de l Environnement et des dispositions contre les territoires enclav s y compris en termes d valuation de leurs impacts Int grer la variabilit des personnes et des situations dans
94. onomes en nergie et en mission de GES accro tre les comp tences et d velopper des modes de gestion d infrastructures adapt s et int grer les nouveaux services de transport Le cinqui me objectif r pond aux besoins multiples de l inter modalit par la promotion de p les d changes et d information usagers adapt s des d placements sans couture pour toutes les populations Avec ce sixi me objectif il s agit de rendre plus fiables les offres de mobilit actuelles et futures du point de vue des conditions de d placement tout en veillant un quilibre et une articulation organis s entre les diff rents modes Enfin le septi me objectif r pond aux besoins de nouvelles gouvernances en mati re de mobilit en proposant le d veloppement de nouveaux outils d aide la d cision capables de traduire des objectifs politiques et sociaux de les faire converger de rendre compte de leurs cons quences et de proposer des solutions pour les mettre en oeuvre Axe 1 Accro tre la connaissance des d terminants de la mobilit individuelle et collective organiser le partage de cette connaissance Ce premier objectif vise une meilleure connaissance des caract ristiques de la mobilit permettant de mieux comprendre les interactions entre l offre et la demande Un corollaire important de cet objectif est d organiser par le d veloppement d outils ou d interfaces appropri es le partage et la mise en uvre
95. ossiers de tests unitaires d int gration fonctionnels essais site Par ailleurs le renouveau de tramways dans les villes tend la probl matique des collisions la prise en compte de l agressivit vis vis des autres usagers de la voie publique pi tons en particulier domaine pratiquement ignor des normes et r glementations l heure actuelle alors que trait depuis tr s longtemps dans le domaine automobile normes Euro NCAP Enfin beaucoup reste faire dans le domaine de la mod lisation de l interaction homme syst me ferroviaire dans l objectif de la d monstration de s curit incluant le facteur humain qu il s agisse de l agent de conduite de circulation ou de maintenance Les enjeux sur ce th me sont donc de d velopper les d monstrations de s curit bas es sur des mod les des simulations ou des preuves dans l objectif du maintien d un niveau lev d exigence de s curit en optimisant les co ts induits par la d monstration et l homologation Axe 4 Facteurs humains et organisationnels Fonctions de vigilance automatisables Ce th me s appliquera notamment dans l interurbain en tudiant les impacts sur les individus et la s curit Ce th me abordera galement la compr hension des r gles et consignes notamment situations d grad es et en bordure ou fronti re des syst mes Etat de l art Axe 1 Politiques de maintenance innovantes L tat de l art repose essentiel
96. ponsabilit s pp 39 72 avant de d crire plus en d tails les risques propres aux bateaux de croisi re pp 73 92 aux ferries13 pp 93 110 et aux conteneurs pp 111 32 L valuation de la s ret du transport ferroviaire doit prendre en compte l influence de la d r gulation de ce secteur Le rapport Benattar 2006 porte sur la s ret du fret ferroviaire dans le cadre de la lib ralisation europ enne effective depuis le 30 mars 2006 en particulier sur la question des pr rogatives des services de police 11 En r alit un troisi me l ment appara t dans cette d finition les terroristes sont soit des individus soit des subnational groups ce qui exclut l existence de terrorisme d Etat 12 RAND Corporation a t cr e en 1945 par PUS Air Force et la compagnie Douglas Aircraft afin de mener des recherches concernant la s ret nationale En 1948 elle devient une institution ind pendante but non lucratif Elle a progressivement tendu son domaine d tude 13 L exemple de l attaque contre le Superferry 14 aux Philippines en 2004 montre bien quel point les dommages peuvent tre lev s pour un investissement minimal ne co tant que de 300 400 et impliquant moins de 5kg de TNT la bombe a tu 116 personnes en a bless plus de 300 Greenberg et al 2006 p 95 52 Une autre possibilit est d valuer la vuln rabilit d un r seau de transport donn en cas
97. pproches du diagnostic par apprentissage statistique et reconnaissance des formes UTC HEUDIASYC INRETS LITIS CEA et sur des approches signal du diagnostic GIPSA LAB UTT IRISA Enfin on peut citer galement les approches du diagnostic par syst me expert LIPN LIP6 Le domaine connexe de la fiabilit est l objet de recherche dans des laboratoires orient s plut t statistique et math matiques appliqu es LAMA UTT UTC LMAC IMAG Au niveau industriel citons liste non exhaustive Airbus Renault EDF SNCF ACTIA AC syst me PREDICT BOSCH PSA Cabinet GINALEX RDLog EBM Eurocopter SPIRULA GNI SPS I2D SAS SYLOB ITK Technilog OSLO Ligeron ainsi que Pinstitut f d ratif IMdR SdE 01 DB Metravib Faiveley Alstom Bombardier Siemens Axe 2 Optimisation des r gles d exploitation Centre de l Ing nierie du Mat riel de la SNCF Direction de l Ing nierie de l Infrastructure de la SNCF Direction de la Recherche et de l Innovation de la SNCF Laboratoire de l UTC LET de Lyon L INRETS Axe 3 Validation et s curit Dimensionnement des structures agressivit ext rieure et dynamique ferroviaire On Peut citer Le LAMIH universit de Valenciennes et la soci t CIMES Valenciennes 47 Plusieurs quipes des universit s et instituts de recherche Fran ais travaillent sur des th mes touchant la conception et la d monstration de s curit des syst mes informatiques critiq
98. rat gique au sein du GO 2 mais aussi dans les objectifs du GO 3 Mobilit dans les R gions Urbaines et de la 7 PREDIM R pondre aux questions pos es en introduction de ce livre blanc exige d largir le spectre de nos r flexions aux fondements m mes des besoins de mobilit Mais s il est indispensable pour le G02 d appr cier avec le maximum de pr cision les volutions en marche notamment en termes de choix multi modal et de services attendus information guidage r gulation celles ci ne peuvent tre analys es par notre groupe du point de vue de ses facteurs explicatifs en termes de politique urbaine et de ses mutations ou de sociologie des populations Ces questions rel vent nos yeux clairement du G03 qui seul est capable d envisager des formes nouvelles de gouvernance des exp rimentations avec les collectivit s locales et des valuations de leurs politiques comme support de leurs travaux Par ailleurs notre souci d englober toutes les formes de mobilit doit tre temp r par le peu de prise que notre sous groupe a vis vis des modes non routiers de transport C est pourquoi on constatera dans la suite que les th mes mis en avant ressortent principalement des modes individuels automobile deux roues pi ton et que les modes collectifs sont trait s presque exclusivement aux interfaces n cessaires que sont le partage de l espace public l inter modalit les p les d change Nous laiss
99. rents modes Les diff rents sujets intervenant dans cet objectif sont relatifs Aux offres de mobilit leur caract risation notamment dans une vision intermodale leur volution et leur valuation Aux actions n cessaires leur fiabilisation A l quilibre entre les diff rentes offres Th mes de recherche Offres de mobilit caract risation volution et valuation e La mobilit est la propri t de ce qui peut se d placer dans un espace Plusieurs types de mobilit s existent mobilit physique des hommes et des biens mobilit s virtuelles e Qu est ce qu une offre de mobilit Doit on la diff rencier par types de r seaux routiers ferr s urbains Est elle li e aux acteurs qu elle engage collectivit gestionnaire de voirie op rateur de transport e Que peut faire la recherche D finir les principaux indicateurs caract risant une offre de mobilit r seau n cessaire y compris les zones d changes stationnement mode de transport v hicules nergie requise technicit des conducteurs typologie du trafic local transit international marchandises voyageurs caract ristiques du trafic valeurs extr mes variabilit prise en compte d incidents accidents quelle information quelle alternative A quoi se rapporte cette caract risation un itin raire origine destination e Quel co t par rapport au service rendu Quels moyens outi
100. ront tre prises en compte dans toutes les r flexions Th mes de recherche Outils de mod lisation et de simulation pour l optimisation des correspondances et des parcs relais Les p les d change sont con us pour favoriser la transition entre modes Leur performance sera mesur e par la qualit des correspondances entre les modes en pr sence L optimisation de ces correspondances utilisera des nouveaux outils de mod lisation et de simulation La conception le dimensionnement et la r partition des parcs relais int grant des services associ s consigne doivent galement tre optimis s Syst mes d aide la d cision adapt s aux situations de crise et la gestion de situations d grad es Les incidents ou accidents et plus encore les situations exceptionnelles de crise m t orologique accidents graves provoquent des congestions et des g nes d autant plus importantes que les syst mes se trouvent aux heures de pointe en limite de capacit L assistance aux usagers pour limiter ces g nes et r duire ces congestions pourra exploiter les possibilit s des produits nomades afin 16 de les guider pas pas sur des parcours alternatifs Pour les situations de crise des moyens adapt s en termes d outils d aide la d cision de syst mes d information au public de coordination des moyens et des institutions sont indispensables un retour rapide une situation nominale Int gration dans
101. rveillance que la police britannique a pu en 2005 identifier rapidement les auteurs des attentats de Londres A l inverse les opposants font valoir que l effet dissuasif est douteux puisque cela n avait pas emp ch les attentats Ces d bats sur l efficacit de la vid osurveillance se doublent de controverses au sujet de son encadrement d mocratique Depuis 1995 l usage de la vid osurveillance est contr l par la CNIL dans les lieux priv s et par la Pr fecture dans les lieux publics ou ouverts au public19 Un arr t du 3 ao t 2007 d finit les normes techniques de vid osurveillance Concernant la perception des dispositifs de vid osurveillance par l opinion et la notion d acceptabilit de ces dispositifs on peut consulter le travail men par St phane Callens selon un cahier des charges du Centre de Prospective de la Gendarmerie Nationale CGPN 20 Plusieurs travaux de recherche portent sur l augmentation du niveau de confiance dans les alarmes gr ce la fusion des informations re ues par des capteurs diff rents programme SERKET21 ou des syst mes intelligents d aide la surveillance programme EV AS22 in Ambellouis et Berbineau 2007 La SNCF d veloppe avec l INRETS LEOST le groupe MARTEC et le CEA le programme SURTRAIN Surveillance des transports par analyse de l image et du son afin de d tecter des situations anormales pouvant mettre en danger les passagers 15 On peut sig
102. s la gouvernance de la s curit routi re sous ses angles sociologiques conomiques politiques et juridiques et aux chelles locales nationales et internationales La n cessit d une approche syst me pluridisciplinaire La s curit et la fiabilit doivent tre trait es dans un contexte d approche syst me int gr v hicule environnement infrastructure usagers et comportements ergonomie aspects juridiques et conomiques prenant en compte le d veloppement durable Ceci n cessite le d veloppement d approches pluridisciplinaires La pluridisciplinarit est toujours difficile mettre en uvre mais c est une richesse car cela permet une v ritable confrontation de diff rentes visions La pluridisciplinarit ne doit pas s accompagner d une baisse de niveau d exigence de l excellence scientifique Elle doit permettre de progresser la fois tant dans le domaine de la production acad mique qu en termes de production de connaissances finalis es Lien avec l Europe Enfin le plan d action pour la s curit routi re de l Union Europ enne venir proposera une hi rarchisation des enjeux qu il pourra tre int ressant de prendre galement en compte dans les orientations de recherche 30 Etat de l art De nombreux travaux sur la s curit routi re ont t men s aux niveaux national europ en ou international Au niveau national le PREDIT a permis de lancer un certain nombre de recherches dans ce domaine
103. s cat gories de personnes ex services d aide la mobilit versus services sp cialis s imaginer un id al pour les espaces de transport li s aux r seaux ferr s guid s ou routiers en termes de design de mise en uvre et maintenance concevoir la station id ale des futurs lignes de transport public Axe 2 Accessibilit et S curit des interfaces v hicules x aides techniques x personnes syst mes d information et d assistance la conduite syst mes d arrimage de fauteuil de l infrastructure et des lieux de transport signal tique implicite par l environnement et les mat riaux notamment aux sols en fonction de la classification des espaces optimisation des dispositifs de s curit notamment en situations perturb es ou d grad es outils de conceptions virtuelles adapt s l environnement Axe 3 Aptitude la conduite automobile et aides techniques Nouvelles approches et conceptions valuation des seuils pour les personnes handicap es ou g es avec ou sans aides techniques usages personnels et professionnels Axe 4 Acc s et utilisabilit des v hicules et services bord Pour tenir compte des d ficiences du vieillissement et plus largement des modifications anthropom triques de la population des travaux d ergonomie permettraient des conceptions innovantes pour les transports publics relations m caniques et bio m caniques entre v hicules et personnes
104. s peuvent tre locaux surveillance d une infrastructure donn e ou globaux surveillance satellitaire Les informations peuvent remonter vers l infrastructure ou descendre vers l usager conditions du trafic correspondances intermodales etc tre chang es entre v hicules ou tre destination des automatismes embarqu s Ces syst mes de perception et de surveillance ne doivent pas se limiter aux situations de trafic mais aussi l optimisation tout aussi importante du stationnement notamment en parking On sait combien ce facteur peut influer sur la demande de d placement notamment celle des poids lourds et donc sur les conditions de trafic elles m mes La souplesse d utilisation de ces syst mes doit leur permettre de s appliquer des d placements quotidiens ou habituels domicile travail mais galement des trafics occasionnels voyages longs trajets avec passages de fronti res etc Th mes de recherche Communications pour la mobilit Des communications plus robustes plus fiables et tr s souvent disponibles doivent tre recherch es Les d bits requis doivent tre optimis s pour minimiser les contraintes de qualit de service sp cifiques Les conditions de fonctionnement sont galement int grer pour prendre en compte les contextes de mobilit d interop rabilit des syst mes et des applications notamment en termes d environnements radio lectriques complexes obstacles masquages cohabit
105. s techniques Ce septi me objectif r pond aux besoins de nouvelles gouvernances en mati re de mobilit en proposant le d veloppement de nouveaux outils d aide la d cision capables de traduire des objectifs politiques et sociaux de les faire converger de rendre compte de leurs cons quences et de proposer des solutions susceptibles d y r pondre Cet objectif peut tre pr sent sous forme de deux chaines de sens inverse Un objectif politique doit pouvoir se traduire par des crit res optimiser ou des contraintes respecter qui doivent eux m mes se traduire par des exigences dans le cahier des charges du syst me technique ces exigences doivent tre associ s des moyens de v rifier qu elles sont satisfaites Un syst me technique produit des mesures partir desquelles il est possible de construire des indicateurs de satisfaction des crit res de bon fonctionnement du syst me et d atteinte des objectifs politiques Par ailleurs le syst me technique est un lieu possible du dialogue entre plusieurs collectivit s pour coordonner leurs politiques respectives Il faut rajouter ces deux questions celle de la communication voire de la n gociation souvent n cessaire entre deux sph res utilisant souvent chacune son propre langage et sa propre compr hension des ph nom nes Th mes de recherche Traduction technique d objectifs politiques Une recherche combinant science politique et sciences de l ing
106. sme d finissent le terrorisme comme l usage ou la menace de l usage de la violence par des individus ou des groupes sous nationaux subnational groups afin d atteindre un but politique ou social par l intimidation d un large public allant au del des victimes imm diates Deux l ments essentiels caract risent toute d finition moderne du terrorisme la pr sence ou la menace de violence et un motif politique 51 ou social Enders and Sandler 2006 p 3 11 Les prises d otages le d tournement d avions civils pour atteindre des objectifs civils politiques ou militaires la destruction d avions ou de navires civils ou militaires mais aussi les atteintes port es aux transports collectifs gare m tro constituent des exemples aux cons quences tr s graves Le terrorisme vise aussi des organisations politiques sociales et conomiques La d stabilisation peut tre obtenue en cr ant des situations d incertitudes radicales en s attaquant la mobilit des individus ou aux moyens de transport cruciaux pour une conomie avions trains tankers gazoducs La protection contre de tels actes s av re souvent tr s co teuse cellule anti terroriste contr les scrupuleux des passagers et d lais d attente Le co t s av re ne pas tre seulement d ordre mon taire mais aussi psychique peur des passagers stress occasionn et politique arbitrage entre libert s individuelles et s curit par l interm diaire des mes
107. sport public ou individuels des informations toute activit li e la mobilit la conduite Source Wikip dia citant les d finitions adopt es par le IV congr s international d ergonomie et la St d ergonomie de langue fran aise 22 Au niveau du collectif et sous l angle d veloppement durable m lant les approches conomiques sociales et environnementales il s agirait aussi de refonder les conceptions actuelles de mesures de l accessibilit visant valuer les performances territoriales et conomiques des r seaux de transport Acceptabilit En sciences humaines et sociales le terme d acceptabilit ne se r duit pas faire accepter faire se conformer L acceptabilit combine plusieurs registres Celui du calcul qui fait r f rence aux seuils de tol rance autrefois apanage des seuls techniciens et inspir par le raisonnement math matique ou conomique Il se r f re alors la notion d utilisabilit qui permet de rep rer le degr selon lequel un produit service peut tre utilis par des utilisateurs identifi s pour atteindre des buts d finis avec efficacit efficience et satisfaction dans un contexte d utilisation sp cifi Celui de l appropriation qui renvoie la notion de n gociation entre les diverses parties prenantes engag es dans la cr ation d un produit service technique depuis sa conception jusqu son utilisation Cet angle requiert la prise en c
108. stabilit des passagers debout signal tique et syst me d information voyageurs transferts v hicule infrastructure adaptabilit et modularit des v hicules des places assises et des espaces de circulation pour une cohabitation confortable des diff rents usagers sp cifiques fauteuils roulants poussettes bagages v los Ja voiture particuli re conception de l habitacle et des instruments de bord Axe 5 Accessibilit de l information priorit l information multimodale et intermodale continuit de l information dans la cha ne de d placement robustesse de sa pertinence face la variabilit des publics et des lieux lisibilit des services e substituabilit des solutions d assistance au d placement transport public la demande ou collectif voiture particuli re technologie humain technologies d placement e conception de robots d aide au d placement dans les lieux complexes e processus de suivi et de v rification du service rendu Axe 6 Accessibilit territoriale et sociale galit quit pour tous quelque soit le handicap quelles approches et implications 26 maillage des r seaux fluidit et confort pour l usager intermodalit billettique information cheminements de transit d un mode l autre nouveaux services et qualit des dessertes des services publics en zones d favoris es peu denses p riurbaines ou rurales mais aussi c
109. structures lin aires s curit des syst mes d information en g n ral et sp cifiques aux transports terrestres Pacceptabilit des technologies dans le cadre de leur d ploiement grande chelle face la perception sociale des malveillances et de leurs cons quences l conomie de la s ret notamment le mod le conomique du d ploiement de Pexploitation et de la maintenance des quipements ainsi que les approches conomiques de la fraude et du vandalisme Les travaux relatifs la s ret des biens transport s sont trait s dans le groupe en charge de la logistique et du transport de marchandises GO4 Positionnement au sein du Predit S ret La s ret des infrastructures de transport et la s ret globale des syst mes de transport rel vent des travaux du GO2 Le GO4 travaille sur la s ret des marchandises dans la chaine du transport Transport des mati res dangereuses La gestion des mati res dangereuses est prise en compte dans les GO2 et GO4 La question li e a la logistique au transport au suivi des mati res dangereuses et aux questions de s curit sp cifiques sont du ressort du GO4 L int gration de cette question dans une probl matique plus globale de s ret et de s curit de l ensemble du syst me de transports est prise en charge dans le GO2 qui traite galement de la gestion de crise Le spectre de la s ret va de la d linquance l acte de terrorisme Les principaux e
110. sur le bilan des travaux et des r sultats de recherche dans les domaines de la gestion du trafic Puis nous largirons cette question traditionnelle de la gestion du trafic celle plus large de la gestion des mobilit s avec en corollaire un changement de point de vue remettre l individu au centre de la probl matique et soumettre celle de la gestion de chaque mode automobile TC modes doux une obligation de r sultat satisfaire la mobilit individuelle tout en pr servant les quilibres collectifs conomiques sociaux et environnementaux Ces derni res ann es ont vu une volution rapide du march des technologies et m me des comportements dans le domaine de la mobilit Plus r cemment la crise conomique et la prise de conscience de la raret programm e des ressources fossiles ont accentu ces volutions et provoqu des bouleversements dans l automobile faillite de General Motors n 1 du secteur dont les cons quences sont encore loin d tre clairement analys es Le march tente ainsi de s adapter face une demande qui change et des besoins qui mergent la faveur D une information accessible facilement en tous lieux y compris en situation de mobilit D une localisation quasi permanente procurant l usager un sentiment de n tre jamais totalement gar et de pouvoir communiquer D un sentiment de flexibilit plus grande pour un acc s spontan diff rents modes en cours de trajet
111. tion de la performance de conduite et la mise en place d autor gulations chez les conducteurs pr sentant des d ficits partir de la prise de conscience de ces d ficits et de l entra nement des capacit s fonctionnelles mobilis es en conduite automobile En cas d arr t de la conduite concevoir des services de mobilit alternatifs Populations expos es facteurs environnementaux et contextuels associ s Identifier des populations pr dispos es fragiles et vuln rables et suivre leur volution identifier les facteurs expliquant la vuln rabilit interindividuelle Des l ments physiologiques comme le vieillissement normal et la variabilit des composantes attentionnelles et ou de l veil des sujets sains peuvent expliquer un risque accru aux accidents de la circulation Ce type de travaux doit permettre de d boucher sur une personnalisation des messages de s curit routi re l attention des conducteurs vuln rables Appr hender l exposition des conducteurs aux d fauts d attention distraction et inattention et d tecter les seuils au del desquels l activit de conduite se trouve d grad e Mesurer le handicap li aux privations de sommeil comportementales et des pathologies de l veil Evaluer l impact des m dicaments et des drogues sur la capacit de conduite des patients Les interactions entre les substances veillantes caf boissons nergisantes et l alcool lors de la conduite n
112. tout processus de conception de mat riel d infrastructure ou de service Diff rencier l adaptation de l existant de l innovation d s la conception Maintenir la mobilit et viter les renoncements li s l in s curit d o la notion d accessibilit aux transports publics aux v hicules individuels la conduite pour usage personnel ou professionnel aux infrastructures l espace public et aux lieux de transport l information aux services Guider les d veloppements technologiques par des approches centr es sur les usages la notion d utilisabilit pose question un syst me peut respecter tous les crit res d utilisabilit mais tre inutile c est l ad quation entre l activit et le syst me en tout ou partie qui permettra de dire s il est utile 23 et l ergonomie e faire voluer des logiques techno push vers les logiques need pull ou user pull centr es sur l utilisateur et ses besoins e d velopper les acquis en ergonomie confort et accessibilit assurer leur continuit et leur p rennit e consacrer aux interfaces autant si ce n est plus de moyens qu aux dispositifs v rifier Putilisabilit utilit des dispositifs notamment des TIC syst matiser les valuations it ratives sur la base de m thodologies valid es ergonomiquement valuer la contribution au d veloppement durable de l accessibilit des personnes handicap es ou vieillissantes m thodologies
113. u niveau des fonctions op rationnelles impos es qu au niveau de la d finition voire du processus des fonctions techniques Exemples d axes d am lioration technologiques et de recherches associ es D veloppement de solutions technologiques pour les diff rents types de populations v hicules concern s VP 2 3 RM v los VUL VU VI bus S curit routi re et v hicules lectriques et hybrides D veloppement de solutions technologiques pour pallier les ruptures sur l infrastructure relais d informations notamment D veloppement de solutions techniques pour le monitoring du conducteur en fonction de la physiologie et des tats attentionnels des usagers Am lioration de la qualit des r seaux routiers et urbains et de leur signalisation Qualit et coh rence de l information communiqu e au conducteur Axe 3 Euvrer pour la coh sion sociale et le d veloppement durable Dans un contexte de crise conomique la question de la vuln rabilit conomique est incontournable et conduit s interroger sur les liens entre mobilit et pauvret sur l accessibilit aux territoires pour tous et les in galit s d exposition au risque routier Compte tenu de ces volutions il faudra galement d velopper des analyses sur l adaptation du syst me routier de transport aux contraintes de mobilit l volution des modes de vie des modes de consommation des modes de production et de trav
114. ues et sont identifi s actuellement sur des projets autour de cette th matique certains explicitement pour le ferroviaire d autres pour l a ronautique et dans une moindre mesure l automobile moins avanc e sur le sujet Citons sans pr tention l exhaustivit INRETS dont ESTAS avec Villeneuve d Ascq explicitement ferroviaire UTC Heudiasyc Compi gne CEA LIST Saclay INRIA Rocquencourt UBS Rennes UHA Mulhouse Concernant l aspect facteur humain citons sans pr tention non plus l exhaustivit lUVHC LAMIH Valenciennes et UTC Heudiasyc Compi gne avec des applications explicitement ferroviaires ainsi que Mines ParisTech P le CRC Sophia Antipolis et l IRCCYN Nantes Axe 4 Facteurs humains et organisationnels Plusieurs laboratoires travaillent sur le th me des facteurs humains et pouvant s appliquer au domaine du ferroviaire LISTE DES LABOS intervenant sur le th me Facteurs Humains Cette liste non exhaustive rappelle les diff rents laboratoires intervenant dans le domaine des facteurs humains et pour lesquelles les m thodes cit es pr c demment ont fait l objet de recherche LAMIH Laboratoire d Automatique de M canique et d Informatique industrielles et Humaines IRCCYN Institut de Recherche en Communications et en Cybern tique de Nantes UTCHeudiasyc Mines ParisTech P le CRC Centre de Recherche sur les Risques et les Crises INRETS L Institut National de
115. uln rabilit s interindividuelles tout le monde n est pas gal devant le risque que l on ne conna t pas assez bien Etudier l accidentologie des 2 roues motoris s et non motoris s Prendre en compte l volution des m thodes d analyse accidentologique exploitation de bo tes noires ou chronotachygraphes la question tant de savoir si les boites noires devraient tre r serv es le cas ch ant aux usages scientifiques exclusivement avec une attention toute particuli re sur les aspects de respect de la vie priv e et de protection des donn es caract re personnel Etat de sant maintien de la comp tence de conduite et inaptitude la conduite Etablir un inventaire des causes d inaptitude ou d tats affaiblis de conduite pathologie polyaddiction polym dication facteurs de risque comportementaux et les hi rarchiser en fonction de l accidentologie observ e suivant une analyse co t b n fice D velopper des proc dures discriminantes de diagnostic de l inaptitude la conduite bas e sur la comp tence de la conduite et non pas seulement sur l tat de sant par une approche multicrit re et associant tests neuropsychologiques tests sur simulateur et sur route Etudier les cons quences sociales conomiques organisationnelles et juridiques d une valuation de l aptitude la conduite et des restrictions d usage du permis de conduire qui peuvent en d couler Favoriser la r cup ra
116. ures de fichage des donn es biom triques des passagers par exemple Quand il s agit de prendre en compte le comportement des terroristes on retrouve toutefois le probl me voqu au sujet de la th orie conomique du crime Comme le r sume Marine Lericolais confront e son incapacit pr dire le terrorisme la th orie conomique a t contest e par une litt rature s opposant parfois un comportement d homo oeconomicus des terroristes ou dans une plus large mesure des criminels 2008 p 2 Des criminologues ont tent d appliquer la th orie du choix rationnel la d linquance routi re l aide de questionnaires et d entretiens r alis s aupr s de conducteurs inculp s ou de consommateurs d alcool Corbett and Simon 1992 Parmi les autres approches on peut signaler des th ories socio psychologiques Simmel 1908 des tudes du discours Salama amp Wheeler 2007 ou du label politique Crenshaw 1995 des terroristes ainsi que des approches sociologiques Black 2004 Enfin Robert Pape analyse la gen se et les causes du d veloppement des attentats suicides 2005 Il existe des rapports sur l valuation des risques terroristes dans un mode de transport sp cifique Dans Maritim Terrorism Risk and Liability le RAND12 pr sente une synth se concernant l valuation des diff rentes menaces terroristes Greenberg et al 2006 pp 1 28 de leurs cons quences pp 29 38 et des res
117. x de gouvernance des exigences soci tales nouvelles en mati re de s curit et de s ret etc Ces interrogations sur les changements prendre en compte ont fait merger un questionnement sur la pertinence d une s paration des interrogations sur la s curit d autres questionnements tels que ceux consacr s la mobilit et son optimisation ou encore la s ret Il semble que l approfondissement des connaissances attendues passe de plus en plus par l articulation de ces diff rents questionnements qui sont jug s encore trop cloisonn s Cette exigence d une approche toujours plus syst mique n invalide cependant pas des recherches plus sp cifiquement centr es sur les probl mes de s curit routi re Des enjeux toujours importants M me si la mortalit routi re a diminu elle reste encore trop importante notamment pour certaines cat gories d usagers de la route les deux roues motoris s tandis que la morbidit le nombre de bless s graves est loin d avoir subi la m me baisse que la mortalit si tant est que l on puisse aujourd hui d finir pr cis ment ce qu est un bless grave et en valuer le nombre de fa on fiable Les grands th mes de l analyse et de l action en s curit routi re doivent donc tre maintenus l analyse du risque routier dans ses dimensions clinique et pid miologique la protection des usagers l analyse et la modification des comportements et attitudes des usager

Groupe opérationnel 2 du Predit 4 Qualité et sécurité des

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Groupe op&eacute;rationnel 2 du Predit 4 Qualit&eacute; et s&eacute;curit&eacute; des

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Groupe opérationnel 2 du Predit 4 Qualité et sécurité des