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Télécharger le PDF complet N°2 Année 2012

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1. 18 Organisation du programme de d pistage n onatal de la surdit en Picardie Docteur Catherine Kolski 2il implication de la population pour le d pistage universel n onatal de la surdit Nicolas WALLAERT Pr Andr CHAYS Dr Pascal SCHMIDT Dr Thibault LANGAGNE Dr Julia PRIEUR VIOT Dr Marianne LEVEQUE Dr Jacques GROLIER 24 G n ralisation du d pistage n onatal de la surdit en France o en est on Pr Francoise D mgyelle 9990 COMES 28 D veloppement cortical plasticit et r organisations c r brales chez l enfant porteur d un implant cochl aire Anu Sharma Amy A Nasha Michael Dorman 30 M tier et technique Evaluation des syst mes HF chez les enfants implant s Cynthia Adda 44 Cas clinique Exemple d un appareillage auditif pr coce dans le cadre du d pistage syst matique de la surdit en r gion Champagne Ardenne Xavier Debruille 46 Interview 94 08 72 83 Liste des annonceurs GN Hearing Oticon Phonak Siemens Genevi ve Bizaguet par Eric Bizaguet Notes de lecture Veille technique Actualit s et agenda Annonces SMS Audio Electronique Starkey Widex Les Cahiers de l Audition Mars Avril 2012 Vol 25 N 2 Les Cahiers de l Audition la revue du Coll ge National d Audioprothese Editeur College National d Audioprothese President Eric BIZAGUET L
2. Nd Thierry GARNIER St phane LAURENT Jean Frangois VESSON 2 Vice Pr sident Christian RENARD d Audioproth se Jean Claude AUDRY Jean Jacques BLANCHET Fran ois DEGOVE Gr gory GERBAUD Fran ois LE HER Fr d rique VIGNAULT Georges PEIX Pr sident d honneur Xavier RENARD Bernard AZEMA Daniel CHEVILLARD PRU SS Jean Baptiste DELANDE Eric HANS Maryvonne NICOT MASSIAS Alain VINET Jean Jean Paul BANCONS BERAHA a 2 Arnaud Christine COEZ DAGAIN Charles Robert EL CABACHE FAGGIANO Bernard J r me JILLIOT Claude SANGUY Paul Edouard WATERLOT Membres Correspondants trangers du Coll ge National d Audioproth se Roberto CARLE Carlos MARTINEZ OSORIO L on DODELE Thierry RENGLET Philippe ESTOPPEY Juan Martinez SAN JOSE Andr GRAFF Christoph SCHWOB Bruno LUCARELLI Elie EL ZIR Membre Correspondant tranger associ e d pistage auditif neonatal Le d pistage auditif neonatal objet de pol miques et de tentatives l gislatives ju
3. QUI uJ Sjuejuo s9 Zauo Jael no ued ue 19 sgjuejduui sjuamned Sal Z9uo JH BWAISAS np 19J91ul 9 uouiJ UO sopnig sesnaJquiou 9q Xne4J SjueJuo SaJine sep SIA E SIA eulsnuoAe np 199 9 anb JUBANOS 1u9J9pisuoo S S9JI61UOJOA Sed uos au sJnassaJoJd Sa anb zu wu ye soj ueJ S8 10 4H aulgis s np 1nej9ulo 181100 ap Jnass9jod ne Joputeuloep SJOJe JOP sunod anbeyo e 1nassojoJd ap seaurnsep uos in inb suoneolidxa Sa anb 11019981 110P SU 1uejuo DUOP 19 ednoJ6 ua level ep dnooneag e A I snid eq In ep Jnojne assed es inb 99 1n0 aJpugjue JIOANO JI0P 1U8JU9 QUOP 18 uonesi ero0s 8p epouad eun 199 7 9 gUJo eUJ e e 91depeul s 42 Les Cahiers de l Audition N 2 2012 WIDEX SUPER AVEC TECHNOLOGIE INTERAURALE SUPER AUTONOMIE SUPER POLYVALENCE PARFAIT POUR LES PERSONNES AG ES LES ENFANTS ET LES SURDIT S PROFONDES Pertes moyennes profondes Robuste Facile manipuler Technologie interaurale sans fil Filtre anti vent mecanique Etanch it par nano protection Compatible avec le nouveau t l phone fixe PHONE DEX et toute la gamme DEX Autonomie exceptionnelle jusqu 420 heures r plus d intorm WWW widexoradrt Xavier Debruille Audioproth siste REIMS debruille xavier wanadoo fr 44 Cas clinique Exemple d un appareillage auditif pr coce dans le cadre du d pistage L enfant TH n en mars 2008 en r gion Cham
4. b l volution nous a dot s d un certain nombre de m canismes d apprentis sages qui sans tre propres au langage lui sont appro pri s I n est donc pas si surprenant qu la naissance le b b dispose d un certain nombre de pr dispositions mini males lui permettant de pr ter une attention toute particu li re certains l ments de son environnement comme les visages et les voix approche plus tol rante Karmiloff toujours elle rappelle l existence vraisemblable d un m canisme sensible ce qui est s quentiel ce qui disparait rapidement expliquant que le b b accorde plus d attention la langue orale ou sign e qu aux visages Selon cet auteur tout se passe comme si le cerveau du foetus tait d j sensible certaines particularit s de la parole qui lui seront pr cieuses par la suite La voix de sa mere telle qu il la percoit travers le liquide amniotique a une sonorit bien diff rente de celle qu il entendra dans son existence postnatale Et pourtant des exp riences ont montr que le nouveau n reconna t cette voix des sa naissance il aura donc appris la reconnaitre avant de naitre S il a le choix le nouveau n pr f rera couter la voix touff e de sa m re telle qu il l a entendue in utero plut t que celle qu il entend apr s la naissance Mais si le choix est entre la voix de sa mere ex utero et celle d une autre femme il choisira la premi re dans la Communaut Urba
5. l int rieur des appa reils toutes les aides auditives de cette 219 VEILLE TECHNIQUE lt tude ont t mont es dans des boitiers transparents Les designs m caniques des Phonak M H20 et Na da S CRT sont identiques l exception du fait que le Na da S CRT est un appareil couteur externe R sultats Comme les designs m caniques des boitiers de Phonak M H20 et Na da S CRT sont identiques les r sultats des deux groupes d appareils peuvent tre conso lid s Les r sultats statistiques de ces deux groupes montrent alors que dans 219 des 259 activit s document es aucun d pan nage n a t n cessaire Dans les 40 acti vit s restantes un d pannage mineur a t requis pour r tablir les conditions de fonctionnement des appareils Dans 39 de ces 40 cas les appareils fonctionnaient nouveau simplement apr s avoir ventil la pile ou nettoy la sortie acoustique L analyse des activit s document es montre que les activit s natation avec la t te hors de l eau et remise en forme station thermale n cessitent le plus grand nombre de d pannages figure 2 pas de d pannage petit d pannage requis Figure 2 Total des activit s avec et sans d pannage n 259 travasl 3b E sport 30 zm piuse 27 i jogging 26 ki v lo normal 20 i velo entrainement 17 kI nalation 13 imo bain B M sports d quipe sur la plage ou la 2 navigation 1 E
6. la moyenne centr e r duite 1096 s tablissant 91 L tendue des r ponses fut d termin e par les bornes de l chelle du questionnaire savoir O et 1100 43 personnes pr f r rent ne pas r pondre la question tandis que 9 patients d clar rent en commentaire vouloir donner le maximum possible pour permettre leur enfant de participer ce programme de d pistage Enfin aucun des crit res renseign s socioprofessionnels implication en mati re de sant ne sembla avoir un impact signifi catif sur la DAP pour le d pistage p 0 05 aux ANOVAs et r gressions lin aires Cout r el du protocole complet de d pistage Le pr sent calcul de co t se base sur notre exp rience r gionale et englobe l ensemble des co ts de court terme formation du personnel soignant investissement dans le mat riel de d pistage suivi administratif des enfants d pist s co t d opportunit support par les familles co ts des tests en maternit des retests et du diagnostic au CHU Au global le co t total engendr par le protocole complet pour le d pistage n onatal fut de 12 25 par enfant test montant exc dant fortement la d pense n cessaire pour l instauration d un tel programme en maternit En effet l investissement initial n cessaire pour la mise en place du d pistage co t du mat riel et formation du personnel soignant ne repr sente au global qu peine 2096 du co t total Par
7. 1111 1116 Weichbold V The impact of information on maternal attitudes towards universal neonatal hearing screening BR J Audiol 2001 35 59 66 Wessex universal Neonatal Hearing Screening Trial Group Controlled trial of universal neonatal screening for early identification of perma nent childhood hearing impairment Lancet 1998 352 9145 1957 1964 Wolff R Hommeric J Riemsma R Antes G Lange S Kleinjn J Hearing screening in newborns systematic review of accuracy effectiveness and effects of interventions after screening Arch Dis Child 2010 95 130 5 Yoschinaga Itano C Language of early and later identified children with hearing loss Pediatrics 1998 102 1161 71 Yoschinaga ltano C Colorado newborn hearing screening project effect on speech and language development for children with hearing loss J Perinatol 2000 20 Suppl 8 5131 8137 Yoshinaga Itano C Coulter D Thomson V Developmental outcomes of children with hearing loss born in Colorado hospitals with and without universal newborn hearing screening programs Semin Neonatol 2001 6 521 9 Les Cahiers de l Audition N 2 2012 Nicolas WALLAERT Audioproth siste D E Pr Andr CHAYS Oto rhino laryngologiste Dr Pascal SCHMIDT Oto rhino laryngologiste Dr Thibault LANGAGNE Oto rhino laryngologiste Dr Julia PRIEUR VIOT Oto rhino laryngologiste Dr Marianne LEVEQUE Oto rhino laryngologiste D
8. centre analysis Molinier L Bocquet H Bongard V Fraysse B Eur J Health Econ 2009 10 347 355 ll s agit de la premi re tude francaise qui tudie le co t conomique repr sent e par l implant cochl aire De nombreux pays Grande Bretagne Etats Unis Australie et Pays Bas ont d j valu le co t de l implant cochl aire sachant que chaque pays a des conditions de financement et des politiques de sant diff rentes Jusqu en 2002 l activit d implantation tait limit e en raison d un budget de sant restreint Depuis 2002 le financement du syst me de soins francais est r gi par la tarification l acte Une enveloppe budg taire sp cifique tant allou e aux activit s d utilit publique MIGAC La population tudi e entre septembre 2002 et d cembre 2004 repr sentait 89 5 96 de la population implant e L analyse cono mique a pris en compte les co ts directs li s l implantation co t du bilan diagnostique de l hospitalisation de l implant des compli cations ventuelles et du suivi post op ratoire pendant 1 an ainsi que les co ts non m dicaux frais de transport Les co ts indirects en particulier les co ts de la prise en charge scolaire n ont t pas pris en compte 268 enfants et 201 adultes ont t implant s entre 2002 et 2004 Le co t global sur 1 an tait de 34 686 euros 4 889 par enfant et de 31 946 euros 2 732 euros par adulte Le co t principal tait repr
9. chec un contr le par PEAa est encourag mais non exig En unit de soins intensifs et n onatalogie USIN le test demand est un PEAa pour des raisons de faisabilit ce test a souvent lieu bien au del de J3 un peu avant la sortie d USIN de l enfant Le Test 2 s il est n cessaire doit tre fait dans un d lai maximal de 1 mois plut t 15 jours en r alit par un r f rent de proximit qui peut tre un param dical de la m me quipe un p diatre ou un ORL Le choix des re testeurs locaux a pour plusieurs sites volu avec le temps afin de privil gier les individus appliquant le mieux notre protocole Les Cahiers de l Audition N 2 2012 e d pistage auditif n onatal en Champagne Ardenne et d viter ceux qui transmettaient mal l information ou qui parfois avaient aupr s des parents une communication inappropri e et anxiog ne Les testeurs doivent assurer la transmission syst ma tique et centralis e de leurs r sultats au CRDN au moyen du carton Guthrie seul si au moins une oreille obtient un r sultat Pass et dans tous les autres cas si le test est non fait sortie pr coce transfert ou s il est refaire r sultat Refer bilat ral avec le carton Guthrie plus une fiche de suivi particuliere en deux exemplaires dont l un va au CRDN et l autre suit l enfant Ce second exemplaire sera compl t par le re testeur puis adress son tour au CRDN Cette fiche de suivi
10. t d j souvent d crites et se trouvent fr quemment associ es aux r actions r flexes que nous avons voulu mettre particuli rement en vidence 2 1 Bien d autres r actions plus labiles sans doute peuvent tre d cel es si l on se donne la peine de se pencher atten tivement sur le nouveau n Nous n en voulons citer que deux exemples Fr d ric n 8 mois test au deuxi me jour 2 350 kg assoupi r pond un bruit blanc prolong de 80 dB d intensit par un tremblement haute fr quence des mains et des avant bras qui ne se d clenche qu apr s un temps de latence relativement long Richard n par c sarienne test ou cours de la premi re heure encore profond ment endormi r agit un bruit blanc de 90 dB par de menues secousses des avant bras parfaitement synchrones des stimuli r p t s mm 3 Essai de classification des r actions auditives 3 1 Le r flexe de Moro est une r ponse inn e globale et inadapt e Koupernik Bergeron des stimulations vari es tac tiles musculaires labyrinthiques visuelles et auditives Il est propre l homme vo lue dans ses modalit s et dispara t vers l ge de 4 mois Forme primaire archalque de la r action de sursaut qui est largement r pandue chez les mammif res il parait ce titre devoir tre class parmi les r ac tions d alerte dont font partie le r flexe cochl o palp bral le r flexe du muscle
11. 200 Lebib Papo de Bode et Baudonniere 2003 Le Vay Wiesel et Hubel 1980 Neville et Bavelier 2002 Ponton et Eggermont 2001 Roder Rosler et Nelville 1999 Roder Rosler et Nelville 2000 Roder Rosler et Nelville 2001 Roder Stock Bien Nelville et Rosler 2002 ainsi que les tudes r centes en imagerie fonction nelle c r brale Fine Finney Boynton et Dobkins 2005 Finney Clementz Hickok et Dobkins 2003 Finney Fine et Dobkins 2001 Sharma et al 2007 procurent des preuves formelles d acti vation du cortex auditif par des stimuli visuels ce qui laisse pr sager d une r organisant cross modale des voies auditives sup rieures Par exemple Fine et al 2005 utilis rent l imagerie fonctionnelle par r sonance magn tique pour estimer les patterns d activation chez des utilisateurs de la langue des signes am ricaines ASL soient entendants soient sourds et chez des normo entendant non signeurs Les stimuli visuels activ rent des aires du cortex auditifs des sourds utilisant la langue des signes qui n taient pas activ s chez les sujets entendant qu ils soient signeurs ou non Aucune diff rence n a t trouv e entre les sourds et les entendants dans l activation du cortex visuel Comme les activations du cortex auditif en r ponse aux stimuli visuels se cantonnaient aux sourds signeurs les chercheurs sugg rent que les effets qu ils mesur rent taient d la privation auditive plut t q
12. 5 68 1 d c s 129 78 Marseille 14 7096 Tableau 1 Les Cahiers de l Audition N 2 2012 11 12 gt DOSSIER et non n cessaire chez les enfants atteints de surdit moyenne qui repr sentent une nouvelle fois la majorit des enfants identifi s apr s d pistage n onatal Les enjeux en terme de plasticit c r brale ne sont pas les m mes dans les surdit s profondes ou s v res profondes d une part et les surdit s moyennes d autre part En outre si le b n fice de la prise en charge pr coce a t d montr de facon incontestable par l tude britannique de Kennedy et coll nous manquons pour l instant encore d une tude quivalente dans une population restreinte la surdit moyenne Cette r serve avait deja t mise en 2007 dans le rapport de la HAS sur le d pistage n onatal Reste aborder un dernier point probablement le plus sensible c est celui du soi disant dilemme entre l implant cochl aire et la LSF Nous avons d j suffisamment d velopp notre position sur l introduction pr coce de la LSF avant implantation cochl aire elle aussi pr coce Contrairement ce que certains opposants au d pis tage neonatal craignaient l ge auquel ont t implant s les enfants sourds profonds identifi s par la filiere du d pistage n onatal ne s est pas abaiss spectaculairement dans la cohorte CNAMTS cet age moyen se situe a 15 8 mois Ce chiffre moyen nous semble
13. 500 Hz m dium fr quences entre 1 000 e t 2 000 H2 aigu fr quences sup rieures 2 500 H2 1 2 L audiometre de d pistage pr coce Les stimuli calibr s en fr quence et en intensit sont d livr s par un audiom tre que nous avons concu sp cialement pour cette exp rimen tation Se pr sentant sous la forme d un coffret alimentation incorpor e l audiom tre se porte l paule au moyen d une courroie Les organes de commande et de contr le sont group s sur sa face sup rieure port e de main Les Cahiers de l Audition N 2 2012 Le commutateur de gauche assure la mise en marche de l appareil et le choix de la nature du stimulus II per met cet effet la s lection des filtres passe bas bruit grave passe bande bruit m dium et passe haut bruit aigu ainsi que la s lection de la sortie directe du g n rateur d li vrant le bruit blanc int gral le commutateur de droite com mande un att nuateur qui r gle l Intensit de sortie du signal entre 50 et 100 dB par paliers de 10 dB Au centre du tableau de commande un appareil de mesure contr le en permanence la tension des piles quand son aiguille se trouve dans la zone rouge du cadran l intensit du stimulus acoustique est conforme l talonnage Un haut parleur de petite dimension est raccorde au boitier portatif par un cable blind souple Destin a tre approch de l oreille du nouveau n et prot g
14. Acta Acus tica 90 356 361 Kochkin S 2002 10 Year Customer Satisfac tion Trends in the US Hearing Instrument Market Hearing Review 9 10 14 25 46 Mueller G H Weber J amp Hornsby B W Y 2006 The effects of digital noise reduction on the accep tance of background noise Trends in Amplifica tion 10 83 83 93 Pisa J Burk M amp Galster E In Press Evidence based design of a noise management algorithm The Hearing Journal Plomp R 1994 Noise amplification and compression Considerations of 3 main issues in hearing aid design Ear and Hearing 15 2 12 Resnick S B Dubno J R Hoffnung S amp Levitt H 1975 Phoneme errors on a nonsense syllable test Journal of the Acoustical Society of America 58 114 Ricketts T A amp Hornsby B W Y 2005 Sound quality measures for speech in noise through a commercial hearing aid implementing digital noise reduction Journal of the American Academy of Audiology 16 5 270 277 Sarampalis A Kalluri S Edwards B amp Hafter E 2009 Objective measures of listening effort Effects of background noise and noise reduc tion Journal of Speech Language and Hearing Research 52 1230 1240 Vor 40 On ams Voices 0 Of Tempe Bmzcondaes Fig 5 comparaison de pourcentage de r ussite au test de mots sans signification Nonsense Syllable Test avec et sans Voice iQ Il n y a pas de d gradation de la compr hension avec
15. Lee et al 2001 Schorr Fox Van Wassen hove et Knudsen 2005 Conform ment aux limites d ges d finissant la p riode critique obtenue partir de l tude des latences de l onde P1 des tudes Geers 2006 Kirk et al 2002 ont montr que l enfant implant avant 3 4 ans a des aptitudes de langage et de paroles significati vement meilleures que les enfants implant s apr s l ge de 6 ans mum 1 1 D couplage cortical Les tudes sur des chats sourds cong nitaux ont tabli un possible m canisme marquant la fin de la p riode critique Quand la stimulation lectrique est d but e apr s 4 5 mois de surdit c est dire apr s la fin de la p riode critique du d veloppement du syst me auditif central chez le chat il existe un d lai dans l activation des couches supra granu laires du cortex et une quasi absence d activit dans les couches infra granulaires couches V et VI Kral Tillein Heid Hartmann et Klinke 2007 La quasi absence de courant apparent dans les couches IV et V dans les chats sourds cong nitaux sugg re un d veloppement incom plet des synapses inhibitrices et une alt ration du flux de l information des couches V vers les couches supra granu laires Le cortex auditif sup rieur se r tro projette vers le cortex auditif primaire A1 principalement vers les couches infra granulaire V et VI Or les couches infra granulaires envoient de longues projections de r troaction vers les aires
16. aux rendez vous les jouets sonores que leur enfant percevait ou pas oreilles nues la maison ce qui apr s analyse sur chaine de mesure tait une indica tion suppl mentaire venant confirmer les audiom tries obtenues Figure 1 Audiom trie de champ libre oreilles nues S fin ao t 2008 Audiom trie de champ libre oreilles appareill es A fin ao t 2008 Les Cahiers de l Audition N 2 2012 Ces premiers r sultats proth tiques permettent la mise en place d une communication de bonne qualit l appareilage auditif conventionnel compense avec succ s le d ficit auditif de l enfant ce qui se confirme pour 90 des enfants pris en charge dans le cadre du d pistage syst ma tique Quelques mois plus tard des probl mes rhinopharyng s et d ruptions dentaires sont venus perturber les mesures et les bons r sultats obtenus jusqu alors avec d importantes variations audiom triques Ces variations sont gale ment signal es par l orthophoniste au sein d une m me s ance de r ducation elle trouve par ailleurs que l enfant n est plus dans la communication et qu il devient m me craintif Les probl mes rhinopharyng s r solus la d gradation des audio m tries se confirme fin mai 2009 avec absence de r ponses dans les fr quences aig es au del de 1000 Hz Figure 2 Tr s rapidement l quipe pluridisci plinaire se pose la question de l im plantation cochl aire Les parents sont e
17. cocit de l implantation et du d veloppement a 100 0 100 200 300 400 500 600 Time ms Fig 2 Onde P1 des PEAC d un enfant implant pr coc ment qui pr sente les latences et les amplitudes en rapport avec l ge d un sujet entendant DOSSIER lt des voies auditives normales apr s l implantation nous pouvons nous attendre un bon r sultat comportemental pour cet enfant oon score de 9296 au test de perception de la parole dans le calme Lexical Neighborhood Test et de 7 7 au test de la reconnaissance de la parole dans le bruit db SNR 50 au BKB SIN sont consi d r s comme excellents pour un enfant implant de cet age et compar un groupe d enfants entendant Dans ce cas un enfant implant avant la p riode critique du d veloppement auditif central pr sente une allure de courbe et des latences P1 normales un d veloppement des aires auditives corticales conformes son ge Des performances excellentes dans le calme et dans le bruit renfor cent la corr lation avec le pattern de l onde P1 obtenu mum 2 2 Cas 2 La patiente est une fillette n e dans un pays tranger pour laquelle un diagnostique de surdit s v re profond a t port l ge de 2 mois suite une m ningite Sa premi re forme de communication dans l enfance a t le langage des signes Elle a t appareill e l ge de 4 ans avec des aides auditives apr s avoir migr e aux USA Elle b n ficia
18. fondamentales qui composent cette ensemble composite que constitue ou que l on d nomme aujourd hui l audiologie pour une part par homo phonie avec nos amis anglo saxons Mais aussi il faut bien le dire aussi dans les recherches bibliogra phiques l utilisation d un mot qui Les Cahiers de l Audition N 2 2012 73 74 ACTUALITES n a pas r ellement de traduction comme audioproth se est une absurdit qui ne rend pas service Cela ne met nullement en cause la qualit du travail qui a t fait et qui continue tre fait sous la d nomi nation d un autre mot encore audio phonologie Pour les amateurs d histoire il y a d ailleurs une publication dans la Revue d Anthropologie des Connais sances 2008 1 Vol 2 No 1 sous la signa ture de M Grossetti et J L Bo Sciences Humaines et Recherche Instrumentale Qui Instrumente Qui qui permet de refaire en quelque sorte une promenade sur l mergence de l audiophonologie en France L audiophonologie requi re d autres savoirs et aussi une connais sance d autres disciplines donc une vision largie avec un acc s des informations tr s disparates C est sans doute l l une des difficult s de notre sp cialit I faut aller voir ailleurs lire couter exp ri menter et soumettre ses r sultats avec beaucoup de modestie la critique des professionnels Exp rience passionnante mais pas toujours facile vivre Il faut aussi pouvoi
19. gnants ainsi que les autres l ves aux probl mes de la surdit afin qu ils acceptent mieux les aides propos es aux enfants implant s Dans cette tude 70 des enfants utilisent le systeme HF exclusivement en classe Il serait peut tre int ressant de les inciter utiliser leur syst me en dehors du cadre scolaire pour leur donner une dimension ludique qui les fasse mieux accepter Par exemple pour regarder la t l vision couter son lecteur MP3 utiliser son ordinateur sa chaine Hifi ou son Home cin ma mais aussi l ext rieur pour couter des conf rences des concerts un film au cin ma Les met teurs HF modernes comprennent aussi un syst me bluetooth int gr SmartLink qui permet un usage en kit main libre du t l phone portable Cette application peut sans doute tre valorisante pour l enfant b n ficiant ainsi d un kit main libre High Tech par rapport ses camarades normo entendants qui n en ont pas Enfin j aurais souhait prolonger cette tude avec un chantillon d utilisateurs plus importants dans le but d obtenir un poids statistique vident ms Bibliographie Arnold P et Canning D 1999 Does classroom amplification aid comprehension British Journal of Audiology 33 3 171 178 Bess F H Sinclair J S et Riggs D E 1984 Group amplification in schools for the hearing impaired Ear et Hearing 5 3 138 144 Blamey P Sarant J Z Paatsch L E Ba
20. guli rement valu s Ces conditions sont essentielles pour aboutir l abaissement de l ge du diagnostic et de la prise en charge afin d offrir tous les enfants sourds cong nitaux la possibilit de compenser plus t t et mieux leur handicap et d avoir ainsi de meilleures opportunit s d int gration scolaire et sociale Bibliographie Anaes 1999 Evaluation clinique et conomique du d pistage n onatal de la surdit permanente par les oto missions acoustiques American Academy of pediatrics 1994 Joint Committee on Infant Hearing Position statement Pediatrics 1995 95 152 6 Collet L Les oto missions acoustiques chez l humain Arch Intern Physiol Bioch Biophys 1994 102 A45 A53 Crockett R Maternal anxiety following newborn hearing screening the moderating role of knowledge J Med Screen 2006 13 1 20 25 Dalzell L The New York State universal newborn hearing screening in England ages of interventions and profile of cases Pediatrics 2000 117 b e887 e889 Dalzell L The New York State universal newborn hearing screening demonstration project ages of hearing loss identification hearing aid fitting and enrolment in early intervention Ear Hear 2000 21 6 640 644 Doyle KJ Fujikawa S Rogers P Newman E Comparison of newborn hearing screening by transient otoacoustic emissions and auditory brainstem response using ALGO 2 Int J Pediatr Otorhinolaryngol 1998 43 207 2 Francois M Haute
21. qualit sonore La compression action rapide peut favoriser l intel ligibilit de la parole Gatehouse Naylor et Elberling 2006 mais elle est susceptible de perturber ou de fausser les indices acoustiques en particulier en pr sence de bruit Simonsen et Behrens 2009 En outre l impact n gatif potentiel de la WDRC traditionnelle peut augmenter lorsque les deux appareils auditifs ne sont pas synchronis s aboutis sant une r duction des capacit s de localisation des sons par l utili sateur Musa Shoufani et al 2006 Plus pr cis ment des compressions non synchronis es peuvent modifier sensiblement les diff rences rela tives de niveau qui existent natu rellement entre les deux oreilles c est dire r duire ou perturber les ILD Un traitement num rique du signal qui synchronise binaurale ment des fonctionnalit s telles que la compression la r duction du bruit et la directivit peut aider r duire les probl mes spatiaux induits par la compression WDRC En effet certains appareils auditifs offrent une image sonore quilibr e via la synchronisation binaurale sans fil Powers amp Burton 2005 Fabry et al 2006 Behrens 2005 Afin de maximiser l intelligibilit de la parole tout en offrant un confort d coute et une qualit sonore optimaux un nouveau syst me d amplification connu sous le nom de Speech Guard a t d velopp Speech Guard est pr sent dans les aides auditives O
22. raisonnable apparaissant comme un compromis acceptable entre l exigence de la pr cocit de l implantation au vu de la plasticit c r brale et le d lai n cessaire au d veloppement d une commu nication plurimodale pr alable la chirurgie Dans l avenir ce d lai moyen s abaissera peut tre de quelques mois mais il nous parait improbable que les enfants sourds profonds issus du d pistage soient majoritairement implant s avant l ge de 12 mois D s lors si les parents ont le temps de r fl chir avant d entre prendre l implantation cochl aire et si celle ci n ob re pas l acqui sition m me partielle et temporaire de la communication gestuelle LSF pourquoi n arriverions nous pas en France concilier les points de vue comme cela a t accompli dans la plupart des autres pays europ ens Remerciements Le premier auteur tient remercier vivement Eric Debruge p dopsy chiatre et Bernadette Carbonni re orthophoniste pour les discus sions tr s riches qu il a pu avoir avec eux sur la culture sourde et la langue des signes Il tient galement saluer la contribution de Jo lle Andr Vert chef de projet la HAS sans laquelle le rapport HAS 2009 cf r f rence 9 n aurait pas vu le jour Bibliographie 1 Raffle A Gray M Screening Evidence and practice Public Health Skills Oxford University Press 2007 2 Munck A Houssin E Roussey M Le d pistage n onatal de la muco viscidose le p
23. u pour offrir rapidement satisfaction tout en conservant une prise d empreinte s re et simplifi e Eclipse garantit gale ment une adaptation de qualit pour un b n fice imm diat Eclipse est un intra profond qui se posi tionne au del du 2 coude Pour obtenir ce r sultat Eclipse ne n cessite pas de prise d empreinte particuli re le mat riel habituel ainsi que la technique classique de prise d empreinte sont conserv s L innovation permettant d obtenir cette empreinte profonde r side dans l uti lisation d un nouveau prot ge tympan novateur et plus s r le nouveau d me d empreinte Siemens Il est ins r avec un pousse coton lumineux ordinaire et peut tre positionn aussi pr s que possible du tympan La pate empreinte est introduite comme d habitude dans le conduit auditif Le d me d empreinte fait alors partie int grante de l empreinte Le double cordon pratique permet d extraire facilement l empreinte de l oreille pour la scanner D une simplicit impressionnante Caract ristiques d Eclipse Intra auriculaire compact pour un confort et une discr tion in gal s Prise d empreinte innovante s re et simple Pour les pertes auditives l g res moyennes VEILLE TECHNIQUE lt Une prise d empreinte s re et innovante 1 Le d me d empreinte est ins r avec un poussecoton lumineux ordinaire Y Ww 2 Le d me tanch ifie le conduit auditif en vitant tout contact de la p t
24. 20 dB mesur e in situ Ces grandes diff rences dans les hautes fr quences sont tr s importantes pour l identification des sources sonores 2 Les diff rences interaurales de temps ITD galement nomm es diff rences interaurales de phase voir Wambag Koehnke Besing Romei Depierro et Cooper 2009 les sons de basse fr quence poss dent de grandes longueurs d onde et les sons en dessous de 1500 Hz originaires des deux c t s sont porteurs d in dices temporels importants Les ITD d terminent quelle oreille entend le son en premier et ceci constitue galement un indice acoustique important pour d ter miner la direction de la source sonore en particulier en ce qui concerne la lat risation 3 Pics spectraux et encoches en plus des ILD et des ITD des pics spectraux et des encoches g n ralement au dessus de 4000 Hz sont utiles pour l optimisation de la sensation spatiale Ces pics spectraux et ces encoches sont li s aux propri t s anatomiques et acoustiques du pavillon de l oreille humaine et sont utiles dans la d termination de la hauteur relative haut bas et l orientation avant arri re de la source sonore La Figure 1 montre la magnitude des ILDs pour des sons mesu r s in situ a gauche et a droite lorsque la parole provint du cote gauche bleu Noter que les dif f rences entre 2000 et 10 000 Hz peuvent tre de 20 dB SPL ou plus Source Behrens Hearing Review Volume 15
25. 2008 11 03 asp Pichora Fuller K 2009 How Cognition Might Influence Hearing Aid Design Fitting and Outcomes November The Hearing Journal http www audiologyonline com theHearingJournal pdfs HJ2009 11 p32 35 pdf Powers T A and Burton P 2005 Wireless tech nology designed to provide true binaural amplifi cation Hearing Hournal 58 1 25 34 Simonsen C S and Behrens T 2009 A New Compression Strategy Based on a Guided Level Estimator Hearing review December Pages 26 1031 Sockalingam R Holmberg M Eneroth K and Shulte M 2009 The Hearing Journal October 2009 http journals lww com thehearingjournal Fulltext 2009 10000 Binaural hearing aid communication shown to 10 aspx D couvrez toutes les r alisations du College National d Audioprothese gie Logiciel La Cible M thodes de Choix Proth tique Pr r glage Xavier RENARD CTM Francois LE HER EN R alisation Audition France Innovation ee o PI ip exemplaire s ORI RERUM pr Frais de port France 3 50 x exemplaire s Frais de port Etranger 4 50 x exemplaire S m s Pr cis d audioproth se Tome ISBN n 2 9511655 4 4 L appareillage de l adulte Le Bilan d Orientation Proth tique Les Editions du Coll ge National d Audioproth se SUN ELIT T cr exemplaire s OPEN Frais de port France 7 50 x exemplaire s CM ci ac
26. Audition N 2 2012 17 C Blanchet F Artieres P Sarda M Mondain Service ORL du CHU de MONTPELLIER c blanchet chu montpellier fr 2 Service d audiopho nologie Institut Saint Pierre Palavas 3 Groupement R gional d Etudes pour la Pr vention des Affec tions M taboliques GREPAM Montpellier 18 Programme de depistage neonatal et de prise en charge En 2005 un programme de d pistage n onatal systema tique a t initi en Languedoc Roussillon par le Groupement R gional d Etudes pour la Pr vention des Affections M tabo liques GREPAM pour concerner en 2010 l ensemble des 21 maternit s de la r gion ce qui repr sente environ 30000 naissances par an Parall lement l organisation du diagnostic du suivi et de prise en charge des surdit s n onatales s est structur e autour d un r seau r gional Le programme de d pistage neonatal en maternit pour la population g n rale reposait sur un protocole de d pis tage en deux tapes oto missions acoustiques OEA en premier test potentiel voqu automatis PEAa en deuxi me test en cas d chec du premier sur une ou les deux oreilles Le d pistage en maternit tait r alis par le personnel de la maternit le plus souvent J2 apr s la naissance Les donn es du d pistage taient transmises de mani re informatis e au GREPAM de facon hebdomadaire En cas de d pistage anormal le nouveau n et sa famille ta
27. G Yellon L et Purdy S C 2001 Speech in noise perception of children using cochlear implants and HF systems Australian and New Zealand Journal of Audiology 23 52 62 Dettman S J D Costa W A Dowell R C Winton E J Hill K L et Williams S S 2004 Cochlear implants for children with significant residual hearing Archives of Otolar yngology Les Cahiers de l Audition N 2 2012 41 I WE D Head and Neck Surgery 130 612 618 Eisenberg L S Kirk K I Martinez A S Ying E et Miyamoto R T 2004 Communication abilities of children with aided residual hearing Archives of Otolaryngology Head and Neck Surgery 130 563 569 Fitzpatrick E M Fournier P S guin C Arms trong S Ch nier J David Schramm D 2010 Users perspectives on the benefits of FM systems with cochlear implants International Journal of Audiology 2010 49 44 53 Gault A 2010 Evaluation des r ducteurs de bruits en combinaison avec les syst mes HF dans le domaine des implants cochl aires M moire pr sent en vue d obtenir le dipl me d ing nieur Conservatoire National des Arts et M tiers Holt R F Kirk K I Eisenberg L S Martinez A S et Campbell W 2005 Spoken word recogni tion development in children with residual hearing using cochlear implants and hearing aids in oppo site ears Ear et Hearing 26 4 8285 918 Knecht H A Nelson P B Wh
28. Guard dans les aides auditives avanc es comme Oticon Agil jouent un r le important dans le r tablissement de l audition spatiale et l am lioration de l coute dans les environ nements difficiles R f rences Beck D L Olsen J 2008 Extended Band widths in Hearing Aids Hearing Review October 2008 http www hearingreview com issues articles 2008 10_02 asp Beck D L and Sockalingam R 2009 Audition Cognition Aging and Listening Success ENT amp Audiology News September October Volume 18 Number 4 Pages 101 103 Behrens T 2005 Spatial hearing in complex sound environments clinical data Hearing Review 15 94 102 Gatehouse S Naylor G and Elberling C 2006 Linear and Non Linear Hearing Aid Fittings Patterns of Benefit International Journal of Audio logy Volume 45 Pages 130 to 152 Hansen L B 2008 Epoq Study Measures User Benefits The Hearing Journal Volume 61 Number 9 Pages 47 to 49 Musa Shufani S Walger M Von Wedel H Meister H 2006 Influence of dynamic compres sion on directional hearing in the horizontal plane Ear amp Hearing 27 279 285 Fabry D Launer S Derleth P 2006 In One Ear and Synchronized with the Other Hearing Review 13 36 38 Neher T Behrens T and Beck D L 2008 Spatial Hearing and Understanding Speech in Complex Environments Hearing Review November 2008 http www hearingreview com issues articles
29. Lorsque des bandes passantes tendues sont utilis es la richesse naturelle de l information acoustique pr sente entre 4000 et 10000 Hz peut tre conserv e et transmise la majorit des patients ayant une perte auditive neurosen sorielle SNHL Des aides auditives Power sont maintenant disponibles Elles offrent des largeurs de bande tendue aux personnes atteintes VEILLE TECHNIQUE lt ILD Hautes Frequences Approximatifs 1 5 7 kHz Speech Guard 9 7 dB 10 8 dB Table 1 d monstration de l avantage substantiel l utilisation de Speech Guard dans des environnements difficiles dans lesquels l audition spatiale est importante Ainsi AGIL conserve les rep res spatiaux et les ILD mieux que les compresseurs WDRC classiques comme le montre cette exp rience de pertes auditives neurosenso rielles moyennes s v res s v res Epoq Power BTE et Agil Power BTE offrent jusqu 10000 Hz et Vigo Pro Connect Power offre jusqu 8000 H2 Effet de la compression sur l audition spatiale Les capacit s de spatialisation auditive des malentendants ne sont g n ralement pas aussi bonnes que celles des normo entendants Neher et al 2008 La compression WDRC aide r tablir l audibilit mais ces syst mes de compression peuvent nuire la localisation La compres sion action lente tend pr server les changements de niveau court terme et elle est r put e tre la meilleure pour le confort et la
30. National Acoustics Laboratory mais aussi sur un mod le psychoacoustique de qualit sonore sp cialement cr pour ce nouveau pr r glage XCEL View garantit la satisfaction long terme XCEL View offre de nouveaux l ments l affichage de Connexx afin de faire voluer dans le temps le r glage du patient est en effet possible de super poser aux courbes de l appareil des infor mations relatives au patient Les seuils de perception HTL et d inconfort UCL permettent de situer les niveaux de sortie de l appareil dans la dynamique r siduelle du patient et d optimiser les r glages de mani re efficace et intuitive L audibilit effective moyenne en fonction de la perte d velopp e par NAL permet de visualiser la limite au del de laquelle plus de gain n apportera pas de meilleures perfor mances en termes d intelligibilit Cette courbe peut servir de guide afin de faire voluer le r glage dans le temps vers un maximum de compr hension XCEL est disponible d s pr sent sur Motion SX Motion P Pure Pure Carat et sur Eclipse le nouvel intra tr s profond de Siemens XCEL la r f rence satisfaction Eclipse le p ritympanique s r et simple Le nouvel intra profond de Siemens est r volutionnaire Incroyablement petit et tr s confortable Eclipse l ve les technologies de pointe en mati re de correction auditive des niveaux encore jamais atteints ce jour Con
31. accueilli un grand nombre de visiteurs d industriels et d intervenants autour de conf rences d ateliers et d ex positions Les conf rences et ateliers C est donc autour du r le du cerveau dans la r habilitation auditive que s est d roul e la journ e scientifique pluridisci plinaire sous la pr sidence du Professeur Paul Avan et d Eric Bizaguet Le vendredi fut consacr deux temps forts de la profession La table ronde professionnelle organis e par l UNSAF sous la pr sidence de Benoit ROY qui porta sur l avenir de la profession la prise en charge les r seaux de soins et les conditions d exercice des audioproth sistes francais suivi de la communication des industriels Eric Bougerolles OTICON a abord l ap proche cognitive du traitement du signal pour les situations d coute laborieuse Les Cahiers de l Audition N 2 2012 Jean Baptiste Delande WIDEX a fait part de cas cliniques portant sur l ototoxi cit post chimioth rapie et correction en transposition fr quentielle p diatrique Le Professeur Christian Lorenzi pour le compte de STARKEY France a ensuite pr sent une valuation psychologique des effets des r ducteurs de bruit Charles Blanchard et Fabio Macchi GN HEARING ont expos leur nouveau micro phone ReSound Unite pour ReSound Alera Am lien Debes PHONAK a quant lui d battu des mythes et r alit s des para m tres acoustiques les implications et
32. affirme la personnalit du biblioth caire qu il veut tre A l amour des documents il ajoute la passion de la bibliographie cr ative En 1956 il fonde Presse Interna tionale ORL qu il devait continuer pendant vingt ans avec l appui des Laboratoires Chilbret et partir de 1963 le support des Annales d Otolaryngologie D s le d but de sa carri re galement il assume sa profession comme une p dagogie de la bibliographie et de la documentation En 1957 le Conseil de la Factult de m decine de Clermont Ferrand lui adresse officiellement des f licitations et des encouragements pour son enseignement de la bibliographie aux tudiants Vingt ann es plus tard Jacques Archimbaud voquait encore ce souvenir avec la m me motion que dut ressentir le jeune conservateur de 195 il n en prouvait aucune vanit personnelle mais il consid rait ces compliments comme un juste hommage son m tier de biblioth caire R Perrin A ce jour nous parlerons plus volontiers d audiologie et nous essaierons videm ment de ne pas nous tromper de cible non plus M me si la biblioth que va avoir une dotation annuelle pour alimenter son fonds nous n ignorons pas que les tudiants viennent de moins en moins souvent dans les biblioth ques Internet et les moteurs de recherche sont pass s par l et comme le note avec beaucoup d humour R Darnton directeur de la biblioth que de l universit am ricaine de Harvard Apologie du Li
33. agents th ra peutique Dans cette partie les nouveaux mat riaux et les techno logies mergentes sont pr sent s C est tout fait int ressant En conclusion une telle revue de l tat de l art dans le domaine est vraiment bienvenue Elle apportera beaucoup tant aux profession nels qu aux enseignants C est une remarquable synth se HEARING CONSERVATION In Occupational Recreational Educational and Home setting V W RAWAOOL THIEME 328p 2012 Ce livre est en quelque sorte la mise en pratique des r sultats scienti fiques et des recommandations qui en d coulent est tr s appliqu tr s didactique et correspond donc exactement ce qu attendent les professionnels dans leur quotidien face ce fl au que repr sente le bruit L auteur rappel d ailleurs qu il correspond ce qu exige le Council for Accreditation in Occu pational Hearing Conservation CAOHC Notez aussi au passage qu il correspondrait bien au contenu de l enseignement destin des audiologistes sous forme d un DU Il comporte 14 chapitres qui sont destin s la prise en charge de personnes qui travaillent soit dans le bruit soit ce qui est moins connu mais tout aussi important dans des Les Cahiers de l Audition N 2 2012 9 56 gt NOTES DE LECTURE environnements chimiques susceptibles d tre ototoxiques ou de potentialiser le syst me auditif face des niveaux sonores un peu lev Le chapitre 1 est
34. ailleurs plus de 50 du co t du d pistage provient du temps de travail du personnel soignant et n en gendre donc aucune d pense ext rieure suppl mentaire court terme d pistage effectu personnel constant Enfin le pistage des enfants apr s leur sortie de mater nit v ritable cl de vo te du projet n impacte le budget n cessaire au d pistage qu hauteur de 2096 Au final le d pistage n onatal universel de l audition repr sente un investissement total de 16 669 par enfant sourd d pist en accord avec la litt rature 45878 a charge supporter pour d pister pr cocement les troubles auditifs est donc sensiblement gale ou inf rieure celle des autres d pistages syst matiques d j mis en place d s la mater nit 16 975 enfant d pist pour la mucoviscidose co t approximatif de 40 000 amp enfant d pist pour la ph nylc tonurie 19 La confrontation en termes mon taires du co t et des b n fices du d pistage n onatal de la surdit mesur s subjec tivement par la mesure de la Disposition A Payer renforce son assise m dico conomique le d pistage n onatal suscite une forte adh sion au sein de la population 93 9 les r pondants semblent valoriser le bien tre provoqu par la r alisation de tests auditifs d s la naissance bien au del de son co t r el facteur 10 en moyenne entre le co t du d pistage 12 25 et son b n fice
35. al 2001 Geers 2004 Tomblin Spencer et Gantz 2000 Les syst mes HF en milieux scolaires sont utilis s dans tous les pays du monde depuis le milieu des ann es 70 Le syst me HF est l outil d apprentissage scolaire le plus important pour les enfants malentendants Ross 1992 Il est compos d un metteur dot d un microphone port par le profes seur et d un r cepteur branch l implant cochl aire ou l aide auditive de l enfant Ce syst me HF va convertir le signal acoustique du microphone en un signal lectrique qui sera transmis directement au r cepteur Chisholm et al 2007 Les b n fices du syst me HF sont bien document s Il r duit les effets n gatifs du bruit et de la r verb ra tion et permet de maintenir le m me niveau de parole quelle que soit la distance s parant le professeur de l enfant Boothroyd 2004 Chis holm et al 2007 Une tude a mis en avant les b n fices et les aspects n gatifs du systeme HF percus chez 14 adultes implant s gr ce des questionnaires de satisfaction Fitz patrick et al 2010 Ces adultes ont appr ci une meil leure qualit de son une am lio ration de l coute distance une facilit d coute et une meilleure int gration sociale La majorit de ces adultes trouve ce syst me utile dans leur vie quotidienne Par contre l aspect physique du mat riel et ses r glages ne leur conviennent pas Une autre tude a montr que l
36. auditives sub corticales L absence d activit dans les couches infra granulaires peut tre interpr t e comme un d couplage fonctionnel du cortex primaire avec le cortex auditif sup rieur affectant galement les r troprojections vers des structures auditives subcorticales Kral et al 2000 Kral Hartman Tillein Heid et Klinke 2002 Kral et al 2007 Ceci coupl un manque d exp rience auditive l activit infra granulaire est s rieusement compromise Les projections des aires auditives secondaires vers les aires auditives primaires ne se d veloppent pas correctement et cet important m canisme de boucle de r tro contr le s en trouve tr s affaibli Les aires auditives secondaires sont d coupl es des aires auditives primaires et ne sont plus aptes assurer une importante modulation cognitive de type top down Kral et Eggermont 2007 Ce d couplage des aires primaires et secondaires peut r ellement rendre les aires secondaires plus disponibles d autres modalit s dans un processus de r organisation Ces m canismes sont cites par Kral 2007 comme les causes des difficult s de traitement de l information sonore apr s la p riode critique en particulier la modulation des aires auditives primaires est modifi e affectant la plasticit Aussi les aires corticales importantes dans les processus linguistiques et auditifs sont r allou es d autres syst mes rendant difficile une analyse efficace de toute nou
37. autre part tous les enfants sont quip s par des syst mes HF de la marque phonak 2 Questionnaires l a t construit partir de ques tionnaires d j existants en parti culier le PEACH Ching et al 2007 C est galement une synth se des diff rents forums de discussion et t moignages internet o les familles racontent leur exp rience avec le syst me HF Il est destin aux familles d enfants implant s qui utilisent ou ont utilis un syst me HF ll a pour but d valuer leur satisfaction vis vis de cet outil d analyser son utilisation dans la vie quotidienne de l enfant de recenser les diff rents obstacles rencontr s pour se procurer le syst me et de r pertorier les incidents techniques Ce questionnaire relativement court est compos de questions ouvertes choix multiples Les questionnaires ont t envoy s 4 familles d enfants implant s du laboratoire de correction audi tive E BIZAGUET Paris avec une lettre d accompagnement expli quant les objectifs de l tude Dix questionnaires ont t remis une orthophoniste de l h pital Armand Trousseau qui prend en charge des enfants implant s Dix ques tionnaires ont t donn s au CEOP Centre Exp rimental Orthophonique et P dagogique qui est un institut pour d ficients auditifs Enfin ce questionnaire a t propose au forum de discussion les enfants sourds d implants cochl aires Sur l ensemble des fa
38. bruyant Au CP l enseignante s adresse toute la classe Enfin l apprentissage des lettres puis de la lecture commence respectivement en moyenne et grande section de maternelle D o la n cessit d un soutien important Les parents toujours soucieux pour leur enfant ne savent pas s il est pr f rable de mettre leur enfant dans une situation difficile pour qu il s adapte ou bien au contraire de l aider au maximum tant donn les difficult s d j importantes qu il rencontre du fait de sa surdit et du retard qu elle a entrain Les opinions sont tr s partag es au sein des familles mais galement au sein des professionnels La maman d une petite fille implant e depuis quelques ann es pr tend avoir un certain recul et conclut qu il faut avant tout s adapter l enfant Il faut agir en fonction de son histoire personnelle de son volu tion de ses besoins de ses capacit s utiliser l oral pour l audition et la compr hension de sa lecture labiale Mais il ne faut oublier que la bonne utilisation du syst me HF va d pendre de la coop ra tion de l enseignant et de sa motivation vouloir aider l enfant Par ailleurs il faut utiliser cet outil bon escient et non en permanence afin que l enfant garde des moments de d tente et ne soit pas toujours sous pression On l utilisera par exemple lors de l nonc d une consigne ou de la narration d une histoire Par contre il sera retir pour des travaux
39. ccpasbl be UJIDEX HIGH DEFINITION HEARING 7 re Congr s p diatrique WIDEX Les 3 et 4 juin 2012 C me Italie Sous la pr sidence du Dr Robert Sweetow et du Dr Catherine Palmer les diff rents intervenants aborderont un large ventail de sujets tels que les conseils aux parents la gestion de la perte auditive chez les enfants et les pathologies atypiques Infos www widex pro en paediatrics congress ACFOS Formation professionnelle 4 Indications r alisation Tarat pratique et r sultats actos des explorations objectives des voies auditives en 2012 Les 4 et 5 juin 2012 Paris Infos contact acfos org EE vo tl vil OCTOBRE 2012 4 ACFOS Formation acfos Professionnelle Les probl matiques d coulant d un dysfonctionnement vestibulaire chez l enfant sourd 11 et 12 octobre 2012 paris Infos contact acfos org e e t t U Y gt OCTOBRE 2012 119 Congr s de la SFORL 4 V Soci t Francaise d ORL A Jp Du 13 au 15 octobre 2012 Paris err m Chaque ann e la SFORL r unit ses membres et la commu naut scientifique en son Congr s National qui se d roulera cette ann e sous la pr sidence du Professeur Bruno FRACHET V ritable temps fort scientifique de la discipline il sera le lieu de rencontre convivial des oto rhino laryngologistes francophones et mettra l accent sur la formation en proposant un programme riche et formate
40. d un implant cochl aire l ge de 7 4 ans soit bien apr s la p riode critique du d veloppement du syst me auditive central Le trac PEAC a t enregistr 6 mois apr s l implantation La figure 3 r v le un trac poly phasique sugg rant un d veloppe ment anormal ou une r organisation du cortex auditif qui apparait typiquement apr s la fin de la p riode critique Sharma et al 2005 Compte tenu de la preuve d une r organisation corticale onde P1 nous pourrions faire l hypoth se que cet enfant a peu de chances d avoir des r sultats satisfaisants avec son implant Comme attendu ses capacit s de perception de la parole avec son implant furent minimales Elle ne montrait aucun signe de perception ce qui la cat gorisait en cat gorie 1 de l chelle CID d valuation des capacit s de communication de l enfant malentendant Elle avait galement un faible score 5296 au IT MAIS test de l valuation de l enfant par ses parents Dans ce cas d un enfant implant tard dans l enfance les ondes polyphasiques des PEAC taient coh rentes avec les ondes limit es du patient 100 200 300 400 500 600 Time ms Fig 3 PEAC enregistr chez un enfant implant tardivement dont le trac pr sente un aspect polyphasique caract ristique Les Cahiers de l Audition N 2 2012 99 34 gt DOSSIER Dans cette br ve revue de la litt rature nous avons d crit les tudes PEAC r alis es chez des
41. dans le film que nous avons r alis avec Paul VEIT Les r actions auditives du nourrisson et c est toujours avec une grande motion que je revois ce film car il repr sente non seulement le d pistage des jeunes enfants mais surtout leur appareillage un age pr coce Je les ai en effet d pist s puis appa reill s et c est avec une grande joie que j ai vu leurs progr s d s la pr cocit de leur appareillage C tait un vrai challenge car l audio logie infantile tait en train de naitre et progressait au fur et mesure des connaissances sur l audition L ar ticle de Webster amp Webster en 1960 tait d ailleurs l un de ceux que nous avions utilis l poque pour montrer que l appareillage pr coce se justifiait C tait la premi re fois qu tait mis en vidence l impor tance de la stimulation p riph rique dans le cadre de la maturation neu rologique p riph rique et centrale Si nous voulions tre efficace il fallait tre pr coce mm 44 ans apr s l article que vous aviez crit la France tente de mettre en place un d pistage syst matique de la surdit la naissance Le texte de Loi permettant de le rendre effectif n est toujours pas promulgu en 2012 ou va juste l tre Comment analysez vous le fait que certaines vidences soient si difficiles faire accepter Il ne faut pas confondre les difficul t s de ces deux poques En 1964 il n tait pas question de r
42. de modeles animaux aujourd hui et venir souhaitons le partir de mod les informatiques pour les aides auditives Certains r sultats montreraient que des difficult s supraliminaires accrues de la reconnaissance de la parole dans le bruit seraient assez bien corr l es avec ce type de perte Noise Induced Hearing Loss NIHL Les effets du bruit sur le syst me auditif central avec une mise en cause de la plasticit neurale et du d veloppement d acouph nes comme cons quence des rema niements NOTES DE LECTURE La mise en relation de l hype racousie et de la Surdit Induite par le Bruit SIB NIHL Cet aspect est loin d tre n gligeable en particulier chez les musiciens mais pas seulement chez eux Ce point est rapprocher du chan gement dans le codage neural de la sonie amplitude et temps de r ponse Ici aussi la th matique des outcomes que l on peut traduire par gestion par analyse des r sultats issue d interroga toires tr s rigoureux talonn s et trait statistiquement devrait permettre une analyse tr s pr cise des attentes et de l int r t et de la pertinence des r ponses appor t es en terme proth tique Une intrusion dans les aspects physio logiques fins indique des pistes qui pourraient peut tre terme permettre d envisager des trai tements N anmoins les auteurs soulignent le manque de r sultats issus de la recherche pour mieux comprendre l h
43. de sorte qu l issue des preuves une bonne logique de travail conduise une interpr tation convenable de la ques tion traiter On trouve aussi dans ce chapitre des conseils pratiques int res sants par exemple sur la valeur souvent douteuse du 6000Hz lorsqu il est mesur partir d un TDH 39 du fait de leur fr quence de r sonance propre proxi mit de cette fr quence Ainsi il peut tre accentu de plus de 6 dB sur ce type de casque talonn sur un coupleur IEC 303 par rapport un TDH 39P calibr sur un IEC 318 Par ailleurs compte tenu de ce probl me de r sonance il peut arriver que dans une proc dure test retest si la posi tion du casque n est pas strictement iden tique les r sultats soient fauss s Une indication permettant de mettre en cause ou non la pr sence d une surdit li e l ge versus une surdit li e au bruit est aussi pr sent e ainsi qu une note instruc tive sur les discordances de plus de 12dB ou plus entre PTA et SRT On trouvera aussi une batterie de tests pour valuer l habilet perceptuelle tant sur le plan dichotique que sur le plan temporel Le chapitre 6 traite de la protection et des syst mes mais aussi des syst mes de r haussement pour permettre une meil leure compr hension dans certains envi ronnements tout en prot geant le sujet sur les zones de fr quences susceptibles de conduire un trauma sonore On y trou vera aussi une indication int ressante pour l
44. diff rence entre l ge du diagnostic de surdit et la chirurgie 18 des 43 enfants ont t implant s plus de douze mois apr s le diagnostic de surdit 11 sur 18 dans le groupe du d pistage et 7 sur 25 dans l autre groupe Trois causes principales ont t mises en vidence la cause la plus fr quente tant l existence d une surdit volutive la deuxieme cause la pr sence d ant c dents m dicaux complexes syndrome associ neuropathie auditive auxquelles se surajoutent des probl mes d oreille moyenne des incertitudes sur les r ponses audiologiques et enfin des causes extra m dicales enfant aux indi cations limite perdu de vue L ge d implantation est donc largement influenc par le degr de surdit et son volutivit Ces derniers facteurs peuvent en partie expliqu s qu un nombre important d enfants soient encore implant s apr s l ge de 12 mois Enfin les auteurs de cette tude canadienne concluent que l argu ment de l absence de moyens financiers et les probl mes d acces aux soins m dicaux ad quats ne sont pas des arguments qui permettent d expliquer un age d implantation tardif Malgr un d pistage n onatal permettant un diagnostic pr coce l ge d implantation reste encore sup rieur 12 mois dans la majo rite des tudes l absence de d pistage universel ne peut tre a lui seul impliqu dans une implantation tardive les cas de surdit progressive et les pathologies associ
45. donc une introduction concernant la probl matique de la conservation de l audition dans des milieux adverses tels le bruit et ou les ototoxiques parmi lesquels il n y a pas que les m dicaments En effet les asphyxiants chimiques comme le monoxyde de carbone ou bien les m taux lourds le mercure etc les solvants organiques dans les peintures les colles fuels etc Les remedes concernant les ototoxiques relevent d un travail m dical de proximite mais ces informations doivent tre connues des personnes charg es du suivi des travailleurs vivant dans ces environne ments D un autre c t comme nous l avons indiqu propos du livre pr c dent il est n cessaire de caract riser les facteurs susceptibles d influer sur le d ficit avec la meilleure pr cision possible il faut donc pouvoir les recenser Le chapitre 2 montre comment documenter les points de vue fr quentiels et tempo rels On sait que ces bruits al atoires sont de loin les plus pervers parce que les gens s en prot gent plus difficilement Alors qu un bruit relativement stable pose moins de probl mes pour s en d fendre On retrouve dans ce chapitre tous les ingr dients des connaissances acous tiques indispensables leur caract risa tion Les l gislations am ricaines et euro p ennes y sont trait s C est un point qu il faut souligner Les aspects traitant des co ts sociaux et conomiques sont pr sent s et les moyens mat riels pour ten
46. en charge dans le cadre du d pistage syst matique de la sur dit en r gion Champagne Ardenne avec des r sultats proth tiques tout fait satisfaisants valid s au cours des contr les successifs et par l ensemble des intervenants il est parfois n cessaire de recourir l implantation cochl aire La prise en charge pr coce de l en fant TH et le suivi qui en a r sult ont permis de s adapter rapidement l volution de sa surdit et lui per mettre ainsi un d veloppement le plus harmonieux possible El a X d 8 B 5 M Figure 3 audiom trie de champ libre avec implant droit Les Cahiers de l Audition N 2 2012 45 Eric BIZAGUET Audioproth siste D E Pr sident du College National d Audioproth se LCA 20 rue Th r se 75001 Paris eric bizaguet lcab fr 46 Interview Genevieve Bizaguet par Eric Bizaguet mm C est avec motion que Les Cahiers de l Audition la revue du College National d Audioproth se a d cid de publier un article que vous aviez crit avec Paul Veit en 1968 dans la revue de Laryn gologie intitul d pistage des r actions auditives du nouveau n Pouvez vous nous d crire le contexte social m dical professionnel dans lequel cet article a t crit Le dipl me d tat d audioproth siste n existait pas encore et l exercice professionnel n tait pas encore encadr par un texte de loi La pro th se auditive en ta
47. en cons quence par une couronne plastique souple il est tenu facilement dans la main qui s engage dans une poign e articul e Un bou ton d interrupteur actionn ais ment d un seul doigt assure la mise en cir cuit du haut parleur et l mission du stimulus au gr de l op rateur n 1 3 Conduite et modalit s de l examen fig 1 1 3 1 Veillant ne pas toucher le nouveau n l op rateur approche le haut parleur de l oreille tester de maniere placer l ouverture en face du m at auditif 4 cm de celui ci L mission du stimulus est obtenue par une action br ve de l index sur l interrupteur La dur e optimale d mission se situe entre 0 3 e t 0 6 seconde pour le bruit blanc et les bandes de bruit m dium et aigu entre 0 5 et 0 8 seconde pour la bande de bruit grave 1 3 2 Il convient de d buter l inves tigation par le bruit blanc et de le d livrer d abord une intensit proche du seuil de r action qui parait pou voir tre fix chez le nouveau n 60 dB Si aucune r ponse n est d cel e l investigation se poursuit en augmentant successivement l inten sit du stimulus de 10 dB en 10 dB Apr s avoir not la nature de la r ponse son intensit son temps de latence et sa dur e ou ventuelle ment son absence ne pas oublier de pr ciser la nature et l intensit du stimulus l op rateur interroge l oreille contro lat rale en proc dant Figure 1 Adoss co
48. es peuvent expliquer ce d lai DOSSIER lt R sultats sur l implantation cochl aire avant l ge de un an Revue de la litt rature et m ta analyse Cochlear implantation under the first year of age The outcomes A critical systematic review and meta analysis Vlastarakos PV Proikas K Papacharalampous G Exadaktylou Mochloulis G Niko lopoulos TP Int J Pediatr Otorhinolaryngol 2010 Feb 74 2 119 26 Epub 2009 Nov 5 Review Le but de cet article tait d tudier l int r t d une implantation cochl aire avant 12 mois sachant qu avant l ge de 12 mois le diagnostic de surdit reste parfois difficile Les auteurs ont r alis une revue de la litt rature et une m ta analyse afin de r pertorier les connaissances actuelles en mati re d implantation avant un an les r sultats en terme de perception auditive et production orale 51 articles ont t analys s permettant une m ta analyse avec un niveau de preuve de type Il pour m moire le meilleur niveau de preuve est quand il s agit d une tude randomis e Seuls cinq articles ont r alis une tude de cohorte comparative entre les enfants implant s avant 1 an et ceux implant s entre 1 et 2 ans Au total 125 enfants ont t implant s avant l ge de 1 an Le suivi a t r alis pour 82 d entre eux La dur e moyenne de suivi tait de 6 12 mois Seuls 42 enfants avaient un moyen d valuation fiable 15 test s en liste ouverte et ferm e D
49. est en moyenne 65 dB au college et de 64 dB au lyc e Outre le bruit la distance s parant l enseignant de l l ve n est pas fixe Or l nergie sonore d croit avec la distance le signal sonore perdrait 3 dB dans les graves et 6 dB dans les aigus chaque fois que la distance double Enfin la r verb ration est un facteur qui modifie galement le signal de parole Le pourcentage d intelligibi lit passe de 93 96 chez l entendant 4 96 chez le malentendant pour un temps de r verb ration de 0 5 seconde De m me il passe de 77 45 96 pour un temps de r verb ration de 1 2 seconde Le temps de r verb ration d une salle de classe a t mesur 0 9 seconde Gault 2010 L association am ricaine A S H A American Speech Language Hearing Association a suggere des recommandations pour minimiser les effets n fastes du bruit Elle conseille un temps de reverberation de la salle de classe inf rieur a 0 4s un niveau de bruit de fond inf rieur 30 dB et un rapport signal bruit sup rieur 15 dB On peut donc constater que ces donn es ne refl tent pas la r alit Ces trois facteurs bruit distance et r verb ration vont donc d t riorer s rieu sement le signal de parole Ainsi il est capital de trouver des solutions efficaces pour les enfants implant s qui ont d j accumul un retard dans l acquisition de la parole et du langage et dans l apprentissage de la lecture Blamey et
50. et est ce titre consid r e comme un indicateur de la maturation auditive centrale Ceponiene Cheour et Naatanen 1998 Cunningham Nicol Zecker et Kraus 2000 Gilley Sharma Dorman et Martin 2005 Ponton Eggermont Khosla Kwong et Don 2002 Sharma Dorman et Spahr 2002a Sharma Kraus McGee et Nicol 1997 Des preuves provenant des enre gistrements intra cr niaux d humains ainsi que de mod les animaux sugg rent que le g n rateur neuronal de l onde P1 du PEAC a pour origine des projections cortico thalamiques vers le cortex auditif et peut repr senter la premi re acti vit syst matique et r currente dans le cortex auditif Kral et Eggermont 2007 Liegeois Chauvel Musolino Bradier Badier Marquis et Chauvel 1994 Ponton et Eggermont 2001 Sachant que les influx auditifs atteignent d abord le cortex auditif 20 30 ms apr s la stimulation comme sugg r par les r ponses de latences auditives moyennes LMR Kraus et McGee 1993 McGee Kraus Comperatore et Nicol 1991 il pourrait tre raisonnable de pr tendre que les composantes pr coces les PEAC telles que londe PI et l onde N1 qui ont des latences plus longues dans l en fance repr sentent des processus d ordre second dans le cortex auditif incluant les influx de r troaction et de boucles r currentes entre les aires auditives primaires et les aires auditives associatives Sharma et al 2007 Sharma 2002 ont tabli une chelle n
51. et fruc tueux les recommandations du BIAP sont longuement tudi es et mises au point par des experts affirm s Apr s avoir obtenu un large appui aupr s des membres du BIAP elles constituent enfin des documents de grande valeur auxquels les int ress s pourront se r f rer et les faire adapter dans leurs pays respectifs lois arr t s ou r glements Qui sont les membres du BIAP les membres du BIAP repr sentent permet un tonnant groupe pluridiscipli naire qui favorise les changes entre Les professions m dicales O R L phoniatres neuropsychiatres Les professions param dicales de la sant orthophonistes logop des audio proth sistes psychologues Les professions p dagogiques profes seurs de d ficients auditifs ducateurs sp cialis s Les professions exerc es dans les disci plines fondamentales linguistes phon ticiens physiciens La Convention de 2012 Une convention est organis e chaque ann e point de rencontre id al de tous les participants qui peuvent ainsi changer les points de vue particuliers leurs professions arr ter les textes d finitifs des recom mandations diffuser mettre au point les strat gies d actions communes Lors de cette 48 dition une matin e scientifique d di e au d pistage de la surdit en Allemagne a galement t organis e Hecommandations Les Cahiers de l Audition N 2 2012 Les nouvea
52. fr 36 mx R sum Cette tude a pour objectif d valuer l utilisation des syst mes HF chez les enfants implant s Utilis s depuis les ann es 70 ces syst mes ont d j prouv leur effica cit dans le domaine de l audition ils permettent de maintenir la voix de l orateur un niveau constant en r duisant consid rablement le bruit environnant N anmoins des incon v nients qui freinent leur acquisition ou utilisation ont t relev s par les utilisateurs 15 familles d enfants implant s unilat ralement ou bilat ralement utilisant ou ayant utilis un syst me HF ont rempli un questionnaire visant tudier l utilisation de ces syst mes dans leur vie quotidienne Par ailleurs nous avons analys un forum de discussion et de t moi gnages d utilisateurs des syst mes HF gr ce internet Cette tude a montr que chez les enfants implant s les syst mes HF am liorent la compr hension dans le bruit et distance Leur atten tion est plus soutenue Pourtant un enfant sur trois a d j abandonn ce syst me La raison principale relev e dans cette tude est la g ne ressentie par l enfant vis vis de son entourage et en particulier vis vis des professeurs mum introduction Un implant cochl aire peut tre propos aux enfants qui ont une surdit importante lorsque l appa reillage auditif classique laisse peu d espoir une r habilitation de la parole et du langag
53. implant Certaines familles en ignorent m me l existence Les enjeux scolaires acquisition du langage de l criture de la lecture ainsi que les difficult s importantes auxquelles l enfant se heurte l cole du fait de son handicap nous obligent mettre en uvre tous les moyens existants pour l aider Cette tude montre que le syst me HF am liore la compr hension dans le bruit et la compr hension distance I favorise galement l attention de l enfant implant en classe Plus de 90 des familles conseilleraient ce syst me une autre famille N anmoins un enfant sur trois a aban donn son syst me HF Les enfants prennent conscience de leur handicap assez jeunes prendre conscience et seront g n s vis vis des professeurs et de leurs camarades l entr e au coll ge entraine galement des difficult s suppl mentaires du fait que les enfants changent de professeurs chaque cours et les professeurs ne sont pas toujours volontaires pour porter l metteur Les familles reprochent un manque d infor mations important et des difficult s d adap tations ou d utilisation de ce systeme Le co t du syst me HF ne semble pas constituer un frein pour l achat En effet la majorit des familles a obtenu une aide financi re entre 3 et 6 mois le syst me HF devrait accompagner syst matiquement l appareillage de l enfant implant D autre part il serait peut tre utile de sensibiliser les ensei
54. la plus importante jours d absence frais de transports d penses non prises en charge pour l orthophonie l appareillage entre les enfants implant s avant 12 mois et les autres groupes Concernant l volution linguistique les enfants implant s entre 2 et 11 mois avaient le meilleur r sultat apr s l valuation selon le test de PPVT R Enfin les auteurs ont valu le co t d un enfant implant en fonction de son niveau de langage estim par le PPVT R Ce score permet de donner un ge corrig de niveau de langage l valuation du langage l ge de 10 ans chez les enfants implant s entre 2 et 11 mois est un langage quivalent un enfant de 9 5 ans Le co t repr sent par le financement de l implant a t divis par l ge r el et par l ge corrig de niveau de langage Le co t par ann e de langage gagn est significativement diff rent entre les diff rents groupes 13 266 euros an 17 719 euros an 20 029 euros an et 28 042 euros an Les limites de cette tude restent le nombre peu lev d enfants implant s avant 12 mois Au total en terme de Sant Publique la prise en charge des enfants implant serait moins co teuse que les enfants implant s apr s 12 mois avec de meilleurs r sultats linguistiques Les Cahiers de l Audition N 2 2012 Donn es conomiques sur l implant cochl aire en France analyse multicentrique The economics of cochlear implant management in France a multi
55. lioration d une diminution ou d aucun changement dans la compr hension de la parole Galster et Ricketts 2004 Mueller et al 2006 Peters Kuk L au et Keenan 2009 Le manque apparent de coh rence travers la litt rature renforce le fait que l am lioration de la compr hension de la parole reste un but difficile atteindre pour la DNR Toutefois parce que les algorithmes DNR Tarigs Sch ma 1 Illustration du spectre sonore du bruit en rouge recouvrant le spectre de la parole en noir modernes r duisent le gain afin de dimi nuer le bruit ind sirable un algorithme mal concu risque de d grader les signaux de la parole et d en compromettre l audibilit Comportement de la r duction num rique du bruit les algorithmes DNR traditionnels travaillent d une mani re binaire lors du traitement des signaux de parole et de bruit Si le bruit est le signal dominant un algorithme DNR traditionnel r duit le gain d une certaine quantit dans le canal appropri quand la parole est lesignal dominant le gain programm n est pas modifi Si l algorithme DNR un temps de r ac tion lent le traitement de signal DNR est inactif en pr sence de la parole et seulement actif en pr sence de niveaux de bruit lev s Voice iQ int gre une technologie de d tection qui permet une classification presque instantan e de la parole ou du bruit ind sirable Cette iden tification rapide et pr c
56. n ration Spice de Phonak fixent de nouvelles r f rences en termes de r sistance l eau et de long vit Elles se sont vues attribuer l indice IP 67 conform ment aux normes de protection contre la p n tration d agents ext rieurs CEI60529 EN60529 Certification IP La certification IP signifie Ingress Protection c est dire r sistance la p n tration et value l ad quation des appareils dans diff rentes conditions Code CEI EN 60529 Corps trangers ambiantes Pour pouvoir comparer diff rents produits les uns avec les autres on a introduit une s rie de normes applicables dans diff rents secteurs d activit s indus trielles Aucune norme unifi e n a t publi e pour les appareils lectroniques miniatures tels que les aides auditives L industrie des aides auditives a donc logi quement adopt la norme CEI60529 EN 60529 pour quantifier le degr de r sis tance l eau des appareils La certification des produits est tablie par des instituts ind pendants Le r sultat indique l tat de l appareil apr s son exposition chaque condition d essai Les chiffres du code IP repr sentent le degr de protection atteint par l appareil Le premier indique le niveau de protection contre des corps solides tels que la poussi re et le second le niveau de protection contre les liquides ou l humi dit Le tableau 1 donne la liste des codes et explique leur signification Les nouvelles ai
57. point par Hagerman et Olofsson 2004 est d crite i i B t E Temps S econmdea dans un extrait de leur publication Notre approche consiste pr senter la parole et le bruit simultan ment et effectuer deux mesures l une d entre elles avec la phase bruyante invers e La somme ou la diff rence des deux signaux de sortie corres pondants permet d obtenir le niveau de sortie de la parole ou le niveau de sortie du bruit Ainsi le gain peut tre calcul pour chacun d eux m me s ils sont pr sents en m me temps et influencent le traite ment du signal de l aide auditive de fa on normale p 356 Les sch mas 3 et 4 pr sentent les formes d un spectre vocal enregistr dans un environnement sonore bruyant grace l valuation lectroacoustique d Ha german et Olofsson Dans le sch ma 3 un algorithme de r duc tion du bruit action rapide actuellement employ par un des leaders du march a t utilis pour traiter les signaux de la parole et du bruit Le spectre de la parole en bleu fonc est le signal de la parole amplifi par l aide auditive sans la DNR r duction num rique du bruit le spectre de la parole en gris est le m me signal trait avec la DNR Dans cet exemple il est clair que les pics du signal vocal ont t modifi s par l algorithme de r duction du bruit Le sch ma 4 montre l effet de Voice iQ sur les m mes chantillons de parole et de bruit L a
58. qualit de la parole ni sa compr hension En second lieu l am lioration du confort auditif dans un environnement bruyant Une tude de la litt rature scientifique existante montre que les algorithmes DNR peuvent am liorer le confort auditif et la qualit sonore dans un environnement bruyant Bentler et Chiou 2006 Mueller Weber et Hornsby 2006 Ricketts et Hornsby 2005 Les utilisateurs d aides auditives peuvent galement b n ficier d une diminution de l effort auditif grace la DNR quand ils coutent de la parole dans un environnement bruyant Saram palis Kalluri Edwards Hafter 2009 Sarampalis et ses coll gues sugg rent que la r duction de l effort d coute gr ce l utilisation d un algorithme DNR am lio rera la capacit du patient se concentrer sur une t che secondaire Cette hypo th se d coule de la th orie indiquant que l attention provient d une ressource cogni tive unique et limit e Baddeley 1998 En d autres termes si un algorithme DNR peut r duire l effort n cessaire pour comprendre la parole dans le bruit le malentendant sera en mesure d utiliser davantage de ressources cognitives pour effectuer une autre t che c r brale En outre id alement un des objectifs de tout algorithme DNR est d am liorer la reconnaissance de la parole dans un environnement bruyant toutefois la recherche dans ce domaine sugg re que les patients peuvent faire l exp rience d une am
59. r alis e au 31 d cembre 2009 phase 2 Suivi 2 ans des enfants pr sentant une surdit bilat rale 19 Delaroche M Gavilan Celli 1 Maurice Tison S Kpozehouen A Dauman R Is behavioral audiometry achievable in infants younger than 6 months of age International Journal of Pediatric Otorhinola ryngology 2011 75 1502 1509 20 H tu R The stigma attached to hearing impairment Scandinavian Audiology 1996 Suppl 43 12 24 21 NIH Consensus Statement Early identification of hearing impairment in infants and young children March 1 3 1993 11 1 24 22 Kennedy CR McCann DC Campbell MJ Law CM Mullee M Petrou S et al Language ability after early detection of permanent childhood hearing impairment New England Journal of Medicine 2006 354 2131 2141 23 Haute Autorit de Sant HAS valuation du d pistage n onatal syst matique de la surdit permanente bilat rale valuation m dico conomique et sant publique Saint Denis La Plaine 2007 Etude des facteurs influencant l ge d implantation chez les enfants Exploring factors that affect the age of cochlear implantation in children Fitzpatrick EM Johnson E Durieux Smith A Int J Pediatr Otorhinolaryngol 2011 Sep 75 9 1082 7 ll est aujourd hui clairement tabli que l ge pr coce d implantation est un facteur essentiel de r ussite pour une r habilitation optimale de l audition et un acc s la communication orale des enfants sourds Le
60. r verb ration et distance O Vrai CJ Faux epnio i nb 1uesued Sa 8 uiju3 xnaJouo 91190 suep S99LLI9A 919 juo uonugme jueuiepeDo 1S9 10 Josse 9 ep enbsu op uoneJol oure anb Isure oouejsip e 1o dnooneag 91iDe s 443d Issne 1uejuo 19 unq 9 suep uoisueuaJduioo ej ap un nb 38 oj6e4 SAS un 158 9 enb uopezogwe ooz Te 18 upousy 9 RPISUO Sello smid eq Caeyoueig s a Sajid Sa Ja6ueYd 18196 9 1nod 7002 pAouujoog juejue ep Ines 9ulouojne zasse sed 1s9 u oDe seq ap 89J0Jd 9 1ueJedos BOUEISIP e 10S juejue un nb 18 enbijduioo eulegis s anb ejjanb ajosed ap neanlu aug el un 159 0 anb 1ueuunse sej e 19 9 UT JIUSJUIEU op 1euuJed 1e uoneJoqJeA9J JH euiais s 9 99e d ua eeu Inod e op 19 yn q np sjne69u sje d 9 21puane p o qe49j9Jd 159 inb S9 Np 4H 9ulgis AS UN 1 4A Y abn sojjuej sep ajuofeuu e7 ILJA aDueuo 1uejuo anb ye np 364109 ne Senbijduuoo snjd u la p uomesi nn uos ued ane sinassajoid sap SIA e SIA SU9 Jna ep JUBIAOId 4H IWJJS S 9 JaUOd op esnjaJ juejue un jj nbe Jnod ainafew uosieJ e7 IBAA Z Sjuepugjuo euJ SJUEJUS Sa Jnod jauayewW 99 1949492 p uoneDiqo lualeine saJle oos sjuaulessi qe19 Sa no ajdweaxe Jed siun s8434 xne 1u9uu aJreJ1uoo 4H seuJe1s S sop Jopes jue2uqej YYNOHd S91de p eddojo ep nad sau 159 sIe3ueJJ 9u9JeuJ 9 QULI uJ 92U91SIX9 BWIW 1ueJouDi uo Sa ILUE saurey ayuejduii 3uejuo anbeuo e asodoud sed jueunod 1s9 u
61. s EVENEMENT lt Arr t du 23 avril 2012 relatif organisation du depistage de la surdite permanente neonatale Le ministre du travail de emploi et de la sant la ministre du budget des comptes publics et de la r forme de l Etat porte parole du Gouvernement et la secr taire d Etat aupr s du ministre du travail de emploi et de la sant charg e de la sant Vu le code de la sante publique notamment ses articles L 1411 6 L 1411 7 et L 1433 1 Vu le code de l ducation nationale notamment son article L 312 9 1 Vu le code de la securit sociale notamment son article R 322 2 Vu l avis de la Haute Autorit de sant sur l valuation du d pistage neonatal syst matique de la surdit permanente bilaterale en date du 3 janvier 2007 Vu la saisine du conseil central d administration de la Mutualite sociale agricole en date du 5 avril 2012 Vu l avis du conseil de la Caisse nationale de l assurance maladie des travailleurs salaries en date du 10 avril 2012 Arr tent Art 1er Le d pistage pr coce de la surdit permanente n onatale constitue un programme de sant au sens de l article L 1411 6 du code de la sant publique Art 2 Ce d pistage comprend 1 Un examen de rep rage des troubles de l audition propos syst matiquement avant la sortie de l enfant de l tablissement de sant dans lequel a eu lieu l accouchement ou dans lequel enfant a t transf r 2 Des e
62. se auditive par son amour de la mu sique Il tait passionn par la recherche g n reux affable accueillant et tenace C est dans les ann es 1950 1955 et sa rencontre avec le Docteur Jean RACHINEL qu a commenc son parcours au service des sourds et malentendants lors de la r alisation d un premier audiom tre pour le service de Beaujon Sa curiosit l a pouss cette poque vers la phon tique et ses travaux avec Madame BOREL MAI SONNY ont toujours t int gr s dans le cadre de l appareilage au Labora toire C est notre rencontre en 1958 qui le pousse vers l enfant nous conduit mettre au point le test n o natal VEIT BI ZAGUET et lancer une tude Beaujon Paul VEIT tait g n reux et il aimait par tager le savoir ce qui explique sa parti INTERVIEW lt cipation a la creation du College National d Audioproth se et l organisation des Assises Nationales d Audioproth se Sa vision tait humaniste et son bonheur tait d aider son prochain ce qu il fit au Labo ratoire pendant pr s de 56 ans mm Quels conseils donneriez vous un audioproth siste nouvelle ment dipl m Le conseil sera court et bref la patience Car il faut couter les difficult s et savoir attendre les r sultats Et tenace car les connaissances voluent sans cesse nous conduisant l obligation d une formation continue Ft je finirais par une citation d espoir de Graham GREEN Et la porte s ouvre et l
63. ses effets sur le syst me auditif La question reste de savoir si cette approche sera possible pour les maladies chroniques ou d g n ra tives C est comme vous le savez l un des projets du travail de recherche qui est fait sur la presbyacousie pour laquelle on cherche des traitements retardateurs avant de pouvoir faire mieux La difficult cibler des popu lations dites risque puis l int rieur rechercher les individus ayant une susceptibilit particuliere On ne va pas traiter des gens qui pr sen tent une probabilit tr s faible de contracter une pathologie faudra donc pour cela des biomarqueurs individuels pr dictifs et pronos tiques Mais la difficult d apres l auteur est que si plusieurs biomarqueurs g n tiques ou autres s av rent pertinents pour rep rer des populations risque ce qui est tr s important ils ne peuvent tre appliqu s aux cas individuels Bien du travail reste n cessaire pour y parvenir mais clairement il s agit l d une tendance forte pour les innovations en sant Ech ance ACTUALIT S quelques ann es pour voir arriver des biomarqueurs personnalis s et pr dictifs L une des difficult s proviendra du fait que les politiques de sant devront int grer le fait de prendre en charge des gens qui ne sont pas malades mais qui pour raient ventuellement le devenir Il faut donc passer de l actuel syst me de soins de maladies un sys
64. subjectif 123 Toutefois le co t r el de l instauration d un programme de d pistage syst matique de l audition la naissance ne peut pas tre gal au co t total du d pistage n onatal pr sent pr c demment mais est en r alit intrins quement reli au co t du statu quo par Co t d pistage Co t total d pistage universel Co t statu quo Malheureusement le co t du statu quo n a pu tre tabli de facon r aliste et repr sentative au niveau r gional en gy FORMATION DU PERSONNEL SOIGNANT MATERIEL DEPISTAGE SUIVI ADMINISTRATIF Ex TESTS OEA MATERNITE M TESTS PEA NEONATALOGIE amp RETEST MEDECIN REFERENT fj EXAMEN DIAGNOSTIC ANNONCE DIAGNOSTIC RE 11 vna L lt MEL F 50 3 an l 0 L x Mariam maximal coss aci au d pmlags Les Cahiers de l Audition N 2 2012 25 26 gt DOSSIER raison de trop nombreuses inconnues nombre de consultations tiologie parcours de soins suivis par les patients variabilit des examens pratiqu s Le co t total du d pistage pr sent pr c demment correspond donc en r alit au montant maximal qu il faudrait d bourser par enfant pour l instauration d un programme de d pistage syst matique de l audition en maternit en consid rant irrationnellement le co t du statu quo comme nul Le facteur 10 obtenu entre le co t maximal engendr par la mise en place du d pis
65. tr s importante pour faire prendre conscience aux parents que leur enfant n entend pas bien b l obtention d une courbe auditive aussi compl te que possible est un pr alable indis pensable une adaptation valable des aides auditives C est notre avis le seul moyen et en tout cas le plus fiable de conna tre l am plification installer sur chacun des canaux disponibles En outre il nous parait minemment souhaitable que l enfant et ses parents sortent du cabinet de consultation m dicale en ayant en poche l audiogramme le plus pr cis possible L interdisciplinarit consiste d abord et avant tout connaitre et respecter le r le de chacun des professionnels le diagnostic incombe l quipe m dicale l adapta tion des aides auditives est du ressort de l audioproth siste Dans l tude CNAMTS un peu plus de 5 mois en moyenne s pa rent l ge de l enfant au moment du diagnostic de l ge auquel il a t appareill Deux m canismes de nature tr s diff rente s asso cient pour concourir un tel d lai Le premier correspond au temps n cessaire aux parents pour accepter la surdit de leur enfant et accepter que ce handicap saute aux yeux de tout le monde avec la pr sence de deux appareils au dessus de chaque oreille rendant ainsi visible un handicap qui ne l tait pas jusque l Comme l a si bien crit l auteur qu b cois Raymond H tu en cr ant une stig matisation les aides aud
66. valorisation sup rieure aux co ts r ellement engag s chez la quasi totalit des patients En pratique l adoption d un programme de sant ne doit semble t il pas tre frein e ou limit e uniquement par des incertitudes quant la validit conomique ou relativement aux b n fices de long terme non d montrables dans l absolu En effet cette strat gie d adoption a priori a des pr c dents dans le d but des ann es 1960 une volont de d pister tous les nouveau n s pour la ph nylc tonurie est apparue avant m me que les avantages de la th rapie di t tique n aient t tablis Bibliographie 1 O Brien B Viramontes JL 1994 Willingness to pay a valid and reliable measure of health state preference Med Decis Making 14 289 97 2 Diener A O Brien B amp Gafni A 1998 Health care contingent valuation studies a review and classification of the literature Health Economics 7 313 326 3 Frew E Wolstenholme JL Whynes DK 2001 Willingness to pay for colorectal cancer screening Eur J Cancer 37 1746 1751 4 Davis A Bamford J Wilson I Ramkalawan T Forshaw M Wright S 1997 A critical review of the role of neonatal hearing screening in the detection of congenital hearing impairment Health Technol Assess 1 10 1 176 5 Boshuizen HC van der Lem GJ Kauffman de Boer MA van Zanten GA Oudes luys Murphy AM Verkerk PH 2001 Costs of different strategies for neonatal hearing screening a m
67. vue un vrai tour nant dans la prise en compte de la ques tion du bruit et de la gestion des facteurs et des cons quences qui s y rattachent propos de professionnels qui connaissent le sujet je dois citer Fran ois Le Her Rouen qui pourrait servir de conseil bien des audiolo gistes Il a r alis 2 cabines audiom triques d une qualit exceptionnelle I nous a tr s aima blement autoris les visiter et les tester Ceci montre bien au passage qu il existe des prin cipes de construction et que lorsqu ils sont mis en uvre avec rigueur et professionnalisme cela fonctionne tr s bien SYNAPTIC MECHANISMS IN THE AUDITORY SYSTEM L 0 TRUSSELL A N POPPER R R FAY Springer Handbook of Auditory Research SPRINGER 231p 2012 Ce livre malgr son caractere tr s scien tifique rec le bien des questions qui nous int ressent Bien entendu la notion m me de synapse nous ram ne une micro conomie du syst me qui n est pas forc ment notre pain quotidien Mais pourquoi ne pas s y int resser et pourquoi ne pas y jeter un coup d il la personne qui a eu la direction de l ouvrage O Trussell ne cache pas non plus que de nombreuses questions sur ce sujet restent en suspend et que pour une part les personnes qui elle a demand de pr senter certains chapitres ne sont pas forc ment la base des sp cialistes du syst me auditif mais elle souligne que si elle leur a demand une contribut
68. 1 La diversit des r actions auditives s explique par la multiplicit des voies sensorielles et motrices int ress es et la grande richesse des connexions possibles L absence d habituation et le fonctionne ment encore partiellement autonome de la r gion du m senc phale permettent de concevoir qu la naissance elles soient moins sujettes variation et plus faciles obtenir que quelques semaines plus tard 4 2 Ces r actions sont constantes chez le nouveau n normal si l on respecte les conditions exp rimentales qui en d ter minent ou en facilitent l apparition 4 3 Leur recherche syst matique peut constituer la base d un d pistage pr coce de la surdit susceptible d tre effectu facilement dans toutes les maternit s Le stimulus propos bruit blanc ou bruit color permet d tudier les r actions auditives en fonction des caract ristiques acoustiques du son qui les a provoqu es Ce signal est en outre d pourvu de tout caract re nociceptif dans les limites l Audition La Revue du Coll ge National d Audioproth se lu alu INTERVIEW lt contr l es de l utilisation qui en est faite ll n en est pas de m me de certains proc d s en usage dans d autres pays Les instruments percussion qui son t employ s pour des recherches similaires d veloppent facilement des nergies acoustiques transitoires tr s lev es qui chappent au contr le sonom trique cou rant L impr cisio
69. 5 6 Satisfaction g n rale Dans cette tude 8096 des familles ont jug que le syst me HF est efficace et 9096 d entre elles le conseilleraient une autre famille Un avantage retenu par l ensemble des utilisateurs est que la voix de l enseignant est claire gr ce l met M TIER ET TECHNIQUE lt teur Cependant l inconv nient majeur est qu il att nue de facon trop importante le reste de son entourage Par cons quent lorsqu un l ve pose une question celle ci n est pas toujours bien percue et donc l enfant ne participe pas l change Un autre avantage cit est qu il permet de suivre un cours sans auxiliaire C est galement agr able pour le professeur de pouvoir se d placer librement sans toujours penser l l ve malentendant N anmoins ce syst me comporte des inconv nients assez prononc s Les familles d crivent un syst me encore trop volumineux fragile compliqu mani puler et on reux seuls 40 des utilisa teurs estiment que le rapport b n fice co t est satisfaisant Elles regrettent qu il ne soit pas au moins rechargeable Ainsi l enfant ne perdrait pas une partie du cours et parfois sa concentration lors du changement des piles De plus ce syst me rajoute des signes ext rieurs du handicap et n est pas vident int grer dans la vie priv e obstacles rencontr s par les enfants pour porter le systeme HF entr e au coll ge Se probl mes de r glages BEBE profe
70. 7 149 150 LeVay S Wiesel T N amp Hubel D H 1980 The development of ocular dominance columns in normal and visually deprived monkeys Journal of Comparative Neurology 191 1 1 51 Liegeois Chauvel C Musolino A Badier J M Marquis P amp Chauvel P 1994 Evoked potentials recorded from the auditory cortex in man Evaluation and topography of the middle latency components Elec troencephalography and Clinical Neurophysiology 92 3 204 214 McGee T Kraus N Comperatore C amp Nicol T 1991 Subcortical and cortical components of the MLR generating system Brain Research 544 2 211 220 Neville H amp Bavelier D 2002 Human brain plasticity Evidence from sensory deprivation and altered language experience Progress in Brain Research 138 177 188 Ponton C Don M Eggermont J J Waring M D amp Masuda A 1996 Maturation of human cortical auditory function Differences between normal hearing children and children with cochlear implants Ear amp Hearing 17 5 430 437 Ponton C amp Eggermont J J 2001 Of kittens and kids Altered cortical maturation following profound deafness and cochlear implant use Audiology and Neurotology 6 6 363 380 Ponton C Eggermont J J Khosla D Kwong B amp Don M 2002 Maturation of human central auditory system activity Separating audi tory evoked potentials by dipole source modeling Clinical Neurophys
71. 9 107 109 12 Mondain M Sillon M Vieu A Levi A Reuillard Arti res F Deguine 0 Fraysse B Cochard N Truy E Uziel A Cochlear implantation in prelin gually deafened children with residual hearing International Journal of Pediatric Otorhinolaryngology 2002 63 91 97 13 Niparko J Tobey EA Thal DJ Einsenberg LS Wang NY Quittner AL Fink NE Spoken language development in children following cochlear implantation Journal of the American Medical Association 2010 303 1498 1506 14 Greenberg MT Calderon R Kusch C Communication with deaf infants the effect on communication development Child Develop ment 1984 55 607 616 15 Dauman R Carbonni re B Lautissier S Bouy J Preimplanta tion assessment of young profoundly deaf children In Uziel AS amp Mondain M Eds Cochlear implants in children Advances in Oto Rhino Laryngology Basel Karger 1995 50 9 13 16 Dauman R Debruge E Carbonni re B Lautissier Berger S Bouy J Soriano V Development of capacities of communication and socia lization in young deaf children utility of a common assessment protocol for implanted or hearing aid equipped children Acta Otola ryngol 1996 116 234 239 17 iverson JM Goldin Meadow S Gesture paves the way for language development Psychological Science 2005 16 367 371 18 Cemka Eval 2009 Programme exp rimental de d pistage n onatal de la surdit en maternit Synth se de l valuation externe du programme
72. 988880 qu a ee eo ue exemplaire s MN T i Caduc e r serv e aux audioproth sistes Ann e d obtention du dipl me E IM T Iv CE Soit un r glement total exon r de TVA Pr nom eeseeseee emen eme rere e se rara re se se sere sre sre ie terrere rre iieri F Z o 3 EH EH E UN gt Oo CD N e CD I a E T a Bon de commande envoyer avec votre ch que College National d Audioprothese 20 rue Th r se 75001 PARIS T l 01 42 96 87 77 cna paris orange fr www college nat audio fr NB Le tome II du Pr cis d Audioproth se et Le choix proth tique sont en cours de r dition VEILLE TECHNIQUE mm Phonak La souplesse de la r sistance l eau Phonak MH20 et Naida S CRT Les fabricants ont longtemps cherch d velopper des aides auditives r sis tantes l eau la transpiration et aux poussi res En 2000 Phonak a introduit le premier produit comportant des joints en lastom re sp ciaux qui assuraient une plus grande libert et une meilleure fiabi lit se distinguant ainsi des aides audi tives produites par d autres fabricants L tape fondamentale suivante a t lin troduction de Na da en 2007 la premiere aide auditive de Phonak r sistante l eau Aujourd hui en 2012 les aides auditives H20 de la g
73. AL RIE P CRESSE La secr taire d Etat aupr s du ministre du travail de emploi et de la sant charg e de la sant NORA BERRA Les Cahiers de l Audition N 2 2012 Anu Sharma Amy A Nasha and Michael Dorman Brain and Beha vior Laboratory Department of Speech Language and Hearing Sciences University of Colorado at Boulder CO USA 2 Speech and Hearing Science Arizona State University Tempe AZ USA Adresse de correspondance Coor Hall 2211 Tempe AZ 85287 0102 USA Tel 1 480 965 3345 fax 1 480 965 8516 mdorman asu edu 30 Developpement cortical plasticite et r organisations c r brales Un principe de base de la neurobiologie d veloppementale est que certaines aires du cortex se r organisent si une stimulation appropri e est absente pendant de longues p riodes La stimulation doit tre d livr e au syst me sensoriel durant une br ve fen tre temporelle dite p riode critique si l on veut que ce syst me se constitue normalement Dans cet article nous d crirons les limites d ages de cette p riode critique du d veloppement auditif central des enfants qui b n ficient d implants cochl aires Nous r pertorions les d couplages et les r organisations des aires c r brales qui sont suppos s marquer la fin de la p riode critique chez l tre humain sourd cong nital et chez le chat A la fin nous pr senterons deux cas cliniques qui d montrent l int r
74. CA 20 rue Therese 75001 Paris T l 01 42 96 87 70 eric bizaguet lcab fr Directeur de la publication Christian RENARD 50 rue Nationale 59 000 Lille T l 03 20 57 85 21 contact laborenard fr R dacteur en chef Paul AVAN Facult de M decine Laboratoire de Biophysique 28 Place Henri DUNANT BP 38 63001 Clermont Ferrand Cedex T l 04 73 17 81 35 paul avanQu clermont1 fr R dacteur et responsable scientifique Arnaud COEZ LCA 20 rue Th r se 5001 Paris T l 01 42 96 87 70 arnaud coez Icab fr Conception et r alisation MBQ St phanie BERTET 32 rue du Temple 75004 Paris T l 01 42 78 68 21 stephanie bertet mbq fr Abonnements publicites et annonces College National d Audioprothese Secr tariat 20 rue Th r se 75001 Paris T l 01 42 96 87 70 cna paris orange fr Depot Legal a date de parution Mars Avril 2012 Vol 25 N 2 Imprim par N o typo Besancon Le College National d Audioprothese Pr sident Eric BIZAGUET Kamel ADJOUT Herv BISCHOFF amor Ronald DE BOCK St phane GARNIER Yves LASRY Philippe THIBAUT Membres honoraires du College National d Audioprothese Jean Pierre DUPRET 1 Vice Pr sident Frank LEFEVRE Membres du College National Patrick ARTHAUD Genevieve BIZAGUET Xavier DEBRUILLE
75. Champagne Ardenne depuis janvier 2004 Ainsi 98 496 des enfants n s en Champagne Ardenne ont pus b n ficier de ce programme Situation socioprofessionnelle 17 Etes vous actuellement Salari Au ch mage Etudiant la retraite Femme au foyer Homme au foyer AUtTE REP 20 Quel tait votre ge lorsque vous avez quitt vos tudes temps plein ans Profession actuelle ou la plus r cente noi nie nee 19 Etes vous le principal apporteur de revenus dans le m nage Oui Non Si NON quelle est la profession du principal apporteur de revenus 21 Pourriez vous s il vous plait estimer le revenu mensuel de votre m nage avant d duction d imp t et d assurance Si vous recevez des aides ou pensions merci de les comprendre comme un revenu Moins de 1 000 1 000 2 000 2 000 3 000 Plus de 3 000 MERCI BEAUCOUP POUR VOTRE PRECIEUSE CONTRIBUTION A NOTRE ETUDE Nicolas WALLAERT Equipe Audition Service ORL CHU HRD Avenue du G n ral Koenig 51 092 Reims Cedex Les Cahiers de l Audition N 2 2012 2 x G n ralisation du d pistage neonatal de la surdite en France E d i Pr Fran oise Denoyelle Service d ORL P diatrique et de Chirurgie Cervicofaciale H pital d enfants Armand Trousseau Paris 26 Av d
76. En cas de test anormal un deuxieme test tait r alis chez 97 des nouveau n s soit OEA soit PEAa m me si le protocole pr voyait en th orie la r alisation syst matique des PEAa Le taux de PEAa en second test variait de 20 a 5296 en fonction des maternit s Au total 496 des enfants ont eu un d pistage normal sur les deux oreilles et 696 2 50 enfants ont eu un d pis tage anormal sur au moins une oreille Parmi les enfants ayant un d pistage anormal 4596 ont t perdus de vue et 5596 1815 enfants ont une consultation ORL diagnos tique Figure 1 Parmi ces 1815 enfants 97 96 d entre eux avaient une audition normale et 396 67 enfants pr sen taient une surdit permanente n onatale ce qui correspond une incidence de 1 3 Les surdit s taient unilat rales chez 24 enfants 35 96 et bilat rales chez 43 enfants 6596 Les surdit s taient r parties en 38 surdit s moyennes 57 96 12 surdit s s veres 18 et 17 surdit s profondes 2596 Quarante sept enfants 70 ont continu le suivi aupr s d un ORL participant au r seau de diagnostic 4 enfants 696 avaient report le suivi ORL du fait de probl me intercurrent gravis sime et 16 enfants ont t perdus de vue apr s l tape de diagnostic 46 96 des surdit s unilat rales et 2496 des surdit s bilat rales moyennes Il n y avait pas de perdus de vue en cas de surdit bilat rale s v re ou profonde Tableau 1 Parmi les 13 sur
77. Evaluation des syst mes HF chez les enfants implant s Cynthia ADDA Exemple d un appareillage auditif pr coce en r gion Champagne Ardenne Xavier DEBRUILLE Genevieve BIZAGUET par Eric BIZAGUET ances Essentiel ites solutions La nouvelle gamme Essentiel du plaisir auditif SoundRecover pour une audibilit et une clart vocale imbattables UltraZoom Essentiel pour de hautes performances de directivit a arsenBloc pour le plaisir d une coute exempte de larsen NoiseBloc Essentiel pour am liorer le confort auditif en situations bruyantes e canaux pour le traitement du son et l adaptation fine Choix de programmes manuels Disponible dans Phonak Dalia Aud o SMART et Naida 5 PHONAK BH www phonakpro com essential fr CLINIQUE ACTUALITES ILE Ea i os im 36 Editorial Paul AVAN Le mot du Pr sident Eric BIZAGUET Dossier D pistage de la surdit du nouveau n Introduction Marie Pam m one et MI D E y Prise en charge des enfants sourds d pist s dans la Communaut Urbaine de Bordeaux Bene Dauman preter aA S cS 8 Le programme de d pistage auditif n onatal en Champagne Ardenne Pascal Schmidt A Chays Nicolas Wallaert 16 Programme de d pistage n onatal et de prise en charge des surdit s cong nitales en Languedoc Roussillon C Blanchet F Artieres P Sarda M Mondain
78. Genevi ve Biza guet laissez entrer l avenir Les Cahiers de l Audition N 2 2012 Eric BIZAGUET Audioproth siste D E Pr sident du Coll ge National d Audioproth se LCA 20 rue Th r se 75001 Paris eric bizaguet lcab fr 16 18 21 24 28 30 TILSNIT a D pistage de la surdit ER el a Bi 1 i a Introduction Marine Parodi Prise en charge des enfants sourds d pist s dans la Communaute Urbaine de Bordeaux Ren Dauman Le programme de d pistage auditif neonatal en Champagne Ardenne Pascal Schmidt A Chays Nicolas Wallaert Programme de d pistage neonatal et de prise en charge des surdit s cong nitales en Languedoc Roussillon C Blanchet F Artieres P Sarda M Mondain Organisation du programme de d pistage neonatal de la surdite en Picardie Docteur Catherine Kolski Implication de la population pour le depistage universel neonatal de la surdite Nicolas WALLAERT Pr Andre CHAYS Dr Pascal SCHMIDT Dr Thibault LANGAGNE Dr Julia PRIEUR VIOT Dr Marianne LEVEQUE Dr Jacques GROLIER G n ralisation du d pistage neonatal de la surdit en France o en est on Pr Fran oise Denoyelle D veloppement cortical plasticit et r organisations c r brales chez l enfant porteur d un implant cochl aire Anu Sharma Amy Nasha Michael Dorman Introduction D pistage de la surdit du nouveau n A l initiative d Arnaud Coez r dacteu
79. Number 3 March 2008 Faciliter l audition spatiale avec les tech nologies de pointe des aides auditives Effet de la bande passante sur l audition spatiale La bande passante est un facteur primordial vis vis de audition spatiale Id alement l amplification doit rendre audible tous les indices de parole et toutes les informa tions spatiales et doit permettre de maximiser le rapport signal bruit SNR gr ce l utilisation d automa tismes intelligents Beck amp Socka lingam 2009 Par cons quent les bandes passantes tendues sont d une importance primordiale pour la perception de l ensemble des indices naturels spatiaux et vocaux Une amplification qui limite la restitution des informations acous tiques 4000 ou 6000 Hz a peu de chance de reproduire fid lement les caract ristiques spatiales du monde r el Plus pr cis ment c est parce qu une mine d informations spatiales est disponible au dessus de 4000 Hz qu une bande passante tendue est n cessaire pour appr cier toute la gamme d indices acoustiques spatiaux pr sents naturellement Par exemple voir figure 1 les diff rences de niveau sonore entre oreille gauche et oreille droite peuvent tre de 20 25 dB sur les fr quences sup rieures 4000 Hz Les indices spatiaux sur les hautes fr quences fournissent de grandes quantit s d informations au cerveau permettant celui ci de d terminer l origine du son dans l espace
80. S Sm rum Danemark Michael Shulte PhD H rzentrum Oldenburg Allemagne Douglas L Beck Au D Director of Professional Relations Oticon Inc Somerset NJ Introduction L audition spatiale est un concept qui peut paraitre difficile cerner la perception spatiale repr sente beaucoup plus que le rapport entre les seuils avec et sans appareils entre gauche et droite ou entre haut et bas L audition spatiale est la gestalt de la sensation auditive La perception spatiale nous permet de concentrer notre attention sur une source sonore primaire dans des situations d coute difficiles et elle nous permet de savoir ou se trouvent les objets dans l espace par rapport notre position L audi tion spatiale est propre chaque personne et varie chaque instant dans l espace et le temps En ce qui concerne l amplification l audi tion spatiale d pend de nombreux facteurs le traitement binaural la bande passante tendue l adapta tion ouverte la technologie RITE et plus encore Dans cet article nous verrons comment l audition spatiale peut tre facilit e par la technologie de pointe des aides auditives En particulier nous aborderons le prin cipe et les avantages spatiaux de Speech Guard le nouveau syst me de compression d Oticon qui vise pr server les indices spatiaux pour maximiser l intelligibilit et le carac tere naturel de la parole Les Cahiers de l Audition N 2 2012 Pourquoi port
81. Voice iQ Unitron Unitron annonce la version haut de gamme de Quantum et Moxi Quantum Pro et Moxi Pro int grent un trai tement spatial binaural pour une meilleure coute dans les situations les plus difficiles 1 mars 2012 Kitchener Canada Unitron a annonc aujourd hui le lance ment de la version haut de gamme des familles de produits Quantum M et MoxiTM Optimis s par Era M la plate forme de traitement du son derni re g n ration d Unitron Quantum Pro et Moxi Pro int grent des fonctions uniques telles que le traitement spatial binaural et SpeechZone M afin d optimiser l exp rience d coute et la compr hension de la parole m me dans les environnements d coute les plus difficiles Localisation de la parole grace au traitement spatial binaural Gr ce la puissance d Era le traite ment spatial binaural exclusif Unitron est int gr Moxi Pro et Quantum Pro les aides auditives haut de gamme Pro assurent un traitement continu des informations provenant des deux appa reils permettant aux technologies de fonctionner ensemble pour identifier la localisation du son Pro se focalise sur la parole SpeechZone est la nouvelle fonction des aides auditives Moxi Pro et Quantum Pro Elle permet aux utilisateurs de profiter pleinement des conversations dans les situations d coute les plus difficiles Gr ce au traitement spatial binaural la fonction SpeechZone d clenche une directivi
82. Voiture t l phone Merci d adresser votre candidature par mail Pierre Gleizes 06 71 86 06 79 optique pg mutualite47 fr OSes AUDITION MUTUALISTE IERI rs LA REFERENCE AUDITION 9 AUDITION MUTUALISTE 83 gt ANNONCES AUDITION CONSEIL RECRUTE Audioproth sistes D E postes pourvoir toutes r gions AUDITION CONSEIL Merci de nous faire parvenir votre candidature en pr cisant la r gion souhait e Audition Conseil France o delatour auditionconseil fr 6 rue de l Abb Groult CS 41517 75725 PARIS Cedex 15 Audition Conseil 300 centres ind pendants en France AUDITION CONSEIL irum AUDITION MUTUALISTE pos LA REFERENCE AUDITION La Mutualite Francaise Anjou Mayenne recrute pour le d veloppement de ses centres d Audioproth ses Mutualistes Angers et Saumur 49 DES AUDIOPROTHESISTES H F CDI temps plein temps partiel Statut cadre R mun ration attractive compos d un fixe primes et autres avantages Le poste Alliant techniques et relationnelles vous accompagnez une client le existante dans le choix d appareils auditifs adapt s Outre la force d un r seau national et la dynamique d entreprise d velopp s autour des services adampt s au sein de la MFAM vous e Fvoluez dans un environnement professionnel et technique innovant e Ftes assist de professionnels qualifi s e B n ficiez d une politique formation dynam
83. a tee E Frais de port Etranger 9 00 x exemplaire s MAREM Pr cis d audioproth se Tome III ISBN n 2 9511655 3 6 L appareillage de l adulte Le Contr le d Efficacit Proth tique Les Editions du Coll ge National d Audioproth se OO OUE T exemplaire s E EET A Frais de port France 7 50 x exemplaire s TT Frais de port Etranger 9 00 x exemplaire s a ai Pr cis d audioproth se Production phon tique acoustique et perception de la parole ISBN n 978 2 294 06342 8 Editions ELSEVIER MASSON g9 0U E CMM MESE exemplaire s T AR Frais de port France 8 50 x exemplaire s A E Frais de port Etranger 10 00 x exemplaire s RENTRER RES Coffret de 5 CD audiom trie vocale Les enregistrements comportent les listes de mots et de phrases utilis es pour les tests d audiom trie vocale en langue francaise voix masculine f minine et enfantine dans le silence et avec un bruit de cocktail party R alisation Audivim dia 100 00 x exemplaire s a Frais de port France 6 50 x exemplaire s MERE Frais de port Etranger 8 00 x exemplaire s EE A Distorsions Logiciel d audiom trie tonale liminaire et supraliminaire permettant la mesure des caract ristiques psychoacoustiques de l audition fourni avec un bouton r ponse Distorsions et un c ble r duction de bruit
84. accepter un appa reillage auditif aussi pr coce que possible chez l enfant sourd profond et a fortiori sourd s v re Refuser un tel enfant le droit de se faire appareiller avec des aides audi tives ext rieures c est dire non pos es chirurgicalement nous parait inacceptable dans la p riode de plasticit c r brale optimale des 18 premiers mois de vie Voil l effort que la communaut sourde doit accomplir de son c t Si face un enfant sourd profond l interdiction d un apprentissage pr coce de la langue des signes venait disparaitre d un c t et si dans le m me temps l inter diction d amplifier l audition pr cocement par des aides auditives externes n avait plus cours elle non plus il nous semble qu un progr s sensible aurait alors t accompli Les changements de mentalit qui sous tendent cette v ri table mutation repr sentent pour les deux parties un effort immense qui doit tre respect mais aussi encou rag Les avantages d une ducation auditive pr coce chez l en fant sourd ont t abondamment d crits dans la litt rature Le lecteur int ress pourra en retrouver les d tails dans l argumentaire du rapport de la HAS Ce sur quoi nous souhaiterions nous pencher maintenant concerne la faisabi lit et l utilit d une communication bimodale pr coce chez l enfant sourd profond ou sourd s v re profond Le choix de privil gier ici cette partie de la litt rature est
85. afin de pouvoir r pondre aux questions La surdit permanente chez le nouveau n touche en moyenne 1 nourrisson sur 1000 et repr sente l anomalie cong nitale la plus fr quente la naissance dans les pays industrialis s Cette moyenne augmente 1 sur 100 chez les nouveaux n s hospitalis s en unit s de soins intensifs n onataux Le d pistage de la surdit peut tre r alis au sein de la maternit de facon fiable indolore et efficace un test rapide moins de 10 min enregistre les r ponses de l oreille une stimulation sonore Pourquoi d pister la surdit la naissance Les cons quences de la surdit observables sur le langage la voix la parole les fonctions comportementales ou sociales sont d autant moins importantes et invalidantes lorsque le diagnostic de surdit est effectu t t Quels sont les r sultats du d pistage de la surdit Sans d pistage pr coce l ge moyen du diagnostic d une surdit n onatale est compris entre 18 mois pour une surdit s v re et 6 ans pour une surdit l g re Avec la mise en place d un programme de d pistage syst ma tique l ge moyen est alors r duit 3 6 mois tous types de surdit confondus ll intervient pendant la p riode ou la plasticit c r brale est en plein essor permettant ainsi la mise en place des voies audi tives et langagi res Les cons quences irr m diables d une prise en charge tardive de la surdit sont alors su
86. aid e dans cette d marche par ma premi re activit professionnelle la st notypie Devant les r sultats positifs obtenus par Annick Paul VEIT m a demand d inter venir pour mieux comprendre l apport des aides auditives dans le cadre de l appa reillage De nombreuses rencontres avec les enfants sourds et leurs parents m ont conduit pratiquer l audioproth se dont je vous rappelle qu aucune loi n encadrait l exercice l poque mm De quelles techniques dispo sait on alors pour appareiller pr cocement un enfant sourd Quelles taient les contraintes Quel d veloppement techno logique vous a sembl le plus impressionnant au cours de votre carri re Les techniques objectives n existaient pas encore L audiologie infantile se mettait en place et le mat riel audiom trique lui m me tait peu adapt l audiom trie infantile Ceci nous a conduit concevoir des audiom tres sp cifiquement pour l enfant L audiom trie bandes de bruits blancs filtr s tait donc n e au laboratoire Ces bruits seront galement utilis s pour l audiom trie de d pistage car ils taient tr s r actog nes chez le nourrisson Le bruit blanc filtr permet l usage du champ libre et donc la r alisation d un gain proth tique Au final la clinique tait ici capitale et l analyse des progr s de l enfant justifiait le r glage des appareils Le doute sur la surdit pouvait cependant toujours exister et l apport des
87. aisse entrer l avenir Les Cahiers de l Audition N 2 2012 49 P Veit et G Bizaguet Travail du laboratoire de correction auditive 20 rue Th r se 75001 Paris Revue de laryngologie Publi e par G Portmann Bordeaux Extrait du n 7 8 de juillet ao t 1968 50 Depistage des reactions auditives du nouveau n Depuis plus de deux ans les moda lit s d un d pistage pr coce de la surdit sont l tude l h pital Beaujon Clichy simultan ment dans le service O R L du professeur Bourdial et dans le service de mater nit du professeur Thoyer Rozat Dans le cadre de cette tude nous avons inventori les r actions obte nues chez le nouveau ne en reponse un stimulus acoustique d fini avec pr cision par ses caract ristiques de fr quence et d Intensit mm 1 Conditions experimentales 1 1 Le stimulus L exp rience ayant montr que chez le nouveau n un son complexe est intensit identique plus r ac togene qu un son pur le stimulus adopt pour l exp rimentation est un bruit blanc Il est d usage de d signer sous ce nom tout bruit dont le spectre contient avec une gale intensit toutes les fr quences au dibles c est le bruit de fond parfait Nous l avons utilis soit en bande passante int grale soit sous forme de bruits color s Gefarbtes Bauschen des auteurs allemands en y pr levant trois bandes grave fr quences inf rieures
88. ans ses grandes lignes les fondements de notre attitude th rapeutique Les Cahiers de l Audition N 2 2012 Les fondements d une L importance de l audition dans le d veloppement de l enfant est difficilement contestable quand on prend conscience des prouesses formidables dont est capable le b b dans les semaines suivant sa naissance Comme le rappelle dans son ouvrage Kyra Karmiloff l acquisition du langage se trouve engag e bien avant l ge de 12 mois auquel les enfants entendants produisent leurs premiers mots reconnaissables Le processus d acquisition du langage commence en effet avant la naissance partir du 6eme mois le foetus consacre l essentiel de son temps d veil traiter les sons linguistiques qui filtrent travers le liquide amniotique Il lui est ainsi possible de se familiariser avec les qualit s uniques de la voix de sa mere et avec la langue que celle ci parle Durant les 3 derniers mois de sa vie intra ut rine le foetus est tr s occup a couter les conversations de sa m re ce qui constitue une pr paration essentielle sa vie dans le monde ext rieur Karmiloff fait l hypoth se que deux ph nom nes d terminants se sont produits au cours de l volution a le d veloppement c r bral postnatal chez les humains a pu se d rouler sur une p riode suffisamment longue pour que l influence de l environnement ait tout le loisir de modeler la structure du cerveau en cours de d veloppement
89. ant une surdit unilat rale est important volutivit de la surdit retentissement sur le langage voire la scolarisation L adh sion des parents n est galement pas toujours facile obtenir en cas de surdit moyenne bilat rale et certains arr tent le suivi pr coce d autant que les interventions en termes d appareillage surviennent en d calage par rapport l annonce de la surdit vers l ge de 9 mois La guidance pourrait tre am lior e par un suivi adapt en SAFEP La prise en charge mensuelle coordonn e des enfants sourds s v res profonds a montr son int r t mais est contraignante en cas d loignement r gional et l int gration de suivi en SAFEP permettrait l aussi d am liorer la prise en charge des familles Pour poursuivre cette d marche r gionale de d pistage diagnostic et prise en charge et valuer son impact long terme en terme langagier psychologique d int gration de qualit de vie comme en terme conomique un r seau est en cours de formalisation regroupant ORL p diatres ortho phonistes audioproth sistes structures socio ducatives de prise en charge ARIEDA CESDA CROP SEA institut saint Pierre et r seau Naitre et Grandir en Languedoc Roussillon Les Cahiers de l Audition N 2 2012 Liste des acronymes ARIEDA association r gionale pour l int gra tion et l ducation des d ficients auditifs CESDA centre d ducation sp cialis e pour d ficients
90. ante au laboratoire ce qui en rendra naturellement l acc s r glement Le deuxi me objectif serait ventuelle ment la possibilit de s appuyer sur des professionnels qui disposent d un peu de temps et d exp rience pour aider dans leur d marche les personnes ayant des travaux de recherche faire L aussi l exp rience et l histoire montre qu une certaine logistique peut aider des gens exp riment s et motiv s s investir sous r serve de pouvoir justement s appuyer sur une certaine organisation Cette d marche est importante et ne date pas d aujourd hui Ainsi nous avons retrouv dans un loge fun bre fait la facult de Clermont Ferrand Bulletin des Biblio th ques de France t 24 No 3 1979 un hommage fait un certain Jacques Archimbaud d c d le 16 d cembre 1978 Comme on peut le lire ci dessous il n y a pas non plus d antinomie entre le travail que nous effectuons pour les Cahiers de l Audition mais bien au contraire une compl mentarit indispensable Biblioth caire il le fut enti rement avec l gance et avec bonheur Apr s des tudes de philosophie il tait admis au Dipl me sup rieur de biblioth caire en 1954 Puis il prenait son premier poste la Section m decine pharmacie de Lyon En 1956 il devenait conservateur de la Section medecine pharmacie de Cler mont Ferrand et devrait le rester pendant vingt deux ans Des les premieres ann es de sa carri re s
91. aratifs plus lev de la part de la m re 40 396 dans le groupe d intervention contre 32 596 dans le groupe de comparaison m res parlant plus souvent en signant en m me temps 56 0 dans le groupe d intervention contre 34 4 dans le groupe de comparaison m res fournissant davantage de renforcements positifs 10 196 dans le groupe d intervention contre 4 496 dans le groupe de comparaison Des diff rences entre les deux groupes ont galement t observ es en ce qui concerne la communication de l enfant nombre plus lev de communications 27 4 dans le groupe d intervention contre 19 296 dans le groupe de comparaison proportion de questions plus lev e 22 496 dans le groupe d intervention contre 5 8 dans le groupe de compa raison proportion plus grande de communications spontan es 3496 dans le groupe d intervention contre 10 dans le groupe de comparaison dur e moyenne des interactions plus longue 95 7 secondes dans le groupe d intervention contre 62 9 secondes dans le groupe de comparaison dur e totale des interactions plus lev e 345 6 secondes dans le groupe d intervention contre 267 3 secondes dans le groupe de comparaison On notait galement une plus grande concordance entre les moments o la mere communiquait et ceux o l enfant manifestait une attention visuelle 81 7 dans le groupe d intervention contre 67 696 dans le groupe de comparaison indiquant que les meres du groupe d intervention trouvaien
92. arge pr coce des enfants sourds cong nitaux am liore le d veloppement du langage et les performances scolaires L abaissement de l ge du diagnostic et de la prise en charge est donc une priorit L utilisation de tests objectifs performants associ s une syst matisation du d pistage en maternit permet de d tecter tr s t t les enfants possiblement atteints d une surdit cong nitale Cependant on ne peut parvenir un abaissement de l ge de la prise en charge que si le d pis tage n onatal est associ un suivi organis des enfants suspects afin que chacun d eux b n ficie rapidement d un bilan diagnostique et d une prise en charge imm diate si la d ficience auditive est confirm e Le bon d roulement de ces actions successives repose sur une troite collaboration entre les professionnels de la p rinatalit et de l audition Ils doivent coop rer et se coordonner pour assurer la continuit et la coh rence des actions men es depuis le d pistage jusqu la prise en charge de l enfant sourd L organisation en r seau de ces professionnels est un pr alable n cessaire et indispensable la mise en place du d pistage Il doit tre fonctionnel d s la mise en oeuvre du programme Cr ation du r seau Notre programme de d pistage a t mis en place en septembre 2002 gr ce l obtention d un premier projet hospitalier de recherche clinique PHRC national qui nous a apport le financement n cessa
93. auditifs CROP centre de r du cation de l ouie et de la parole Paul Bouvier CAMSP centre d action m dico sociale pr coce SAFEP service d ac compagnement familial et d ducation pr coce SEA service d ducation auditive SESSAD service d ducation sp ciale et de soins domicile SEV service d ducation visuell 1 Sh 3 IGNEMENT POST UNIVERSITAIRE V UD IOPROTHESE PRESB YACOUSIE 4 ME AGE ET SURDIT suite Organis par LE CoLL GE NATIONAL D AUDIOPROTH SE Avec les DiRECTEURS D ENSEIGNEMENT D AUDIOPROTH SE 7 3115 125 7 amp SAMEDI 8 D CEMBRE 2012 Centre des Congr s de LA VILLETTE CIT DES SCIENCES ET DE L INDUSTRIE 30 avenue Corentin Cariou PARIS 19 me COLLEGE NATIONAL D AUDIOPROTHESE 20 rue Therese 75001 PARIS T l 01 42 96 87 77 Fax 01 49 26 02 25 cna paris orange fr www college nat audio fr Organisation du programme de depistage neonatal de la surdite en Picardie Introduction La surdit est le deficit sensoriel le plus fr quent Sa pr va lence est estim e entre 1 2 et 3 1 pour 1000 naissances et dans 8096 des cas elle est cong nitale Jusqu r cemment l ge du diagnostic de la surdit en France tait encore trop lev et ses r percussions sur le d veloppement cognitif la communication et le langage de l enfant d j importantes ce moment l Hors de nombreuses tudes montrent que la prise en ch
94. aussi bien s r le pointage qui correspond l enfant dirigeant son index vers un objet dit r f rent les voca lisations charg es de sens mots anglais d signant par exemple le chien ou assemblage de phonemes r guli rement employ dans cette langue pour d signer un objet ou un v nement tel le son vocal bi de biberon en langue francaise et enfin les combinai sons geste mot correspondant une production survenant en m me temps dans les deux modalit s L tude avait pour but de comparer le d veloppement du r per toire verbal ou lexical et gestuel chez les m mes enfants Dans le contexte de notre discussion sur le d pistage auditif il est int res sant de noter qu en m lant les donn es recueillies tout au long de la p riode consid r e 10 24 mois la d signation d objets r f rents se faisait uniquement par gestes chez la moiti des enfants par une combinaison geste parole chez un quart d entre eux et par la parole seule dans le quart restant Mais il convient aussi d insister sur le d roulement temporel de cette production au d but 10 mois 9 enfants sur 10 se servaient uniquement de gestes pour d signer un objet alors qu la fin 24 mois aucun des enfants ne se servait plus exclusivement de cette modalit Les gestes tels qu ils ont t d finis plus haut apparaissent donc fournir aux enfants entendants un moyen de se r f rer des objets un moment ou ils ne sont pas
95. auto matique adaptant le gain de l appareil l environnement du patient tout en maxi misant la qualit sonore et en pr servant l mergence de la parole e Couplage intercanaux asym trique Jusqu aujourd hui en pr sence de bruit grave un ph nom ne de masquage ascendant pouvait g ner la perception des phon mes aigus et ainsi alt rer l intel ligibilit Pour surmonter cet obstacle XCEL Amp innove avec un couplage intercanaux asym trique ou les calculs de gain sont bas s principalement sur le niveau mesur dans le canal consid r et dans une moindre mesure sur les niveaux mesur s dans les deux canaux sup rieurs Le niveau d entr e du canal inf rieur n a qu une influence minimale L accentuation que recoit la fr quence centrale signifie une meilleure r solution fr quentielle du signal entrant De plus l importance moindre des canaux inf rieurs signifie moins de risque de masquage des fr quences sup rieures donc une pr servation de l intelligibilit de la parole m me en pr sence de bruit grave XCEL Fit procure une accepta tion spontan e La nouvelle formule de pr r glage XCEL Fit exploite tout le potentiel des nouvelles possibilit s offertes par XCEL Amp en quilibrant intelligibilit et confort d coute Afin d optimiser l acceptation spontan e XCEL Fit se base non seule ment sur un mod le psychoacoustique de compr hension de parole et de sonie comme le propose NAL NL2
96. aux tr s jeunes enfants A l heure actuelle il semble qu il n existe aucun moyen objectif d valuation objective oelon les auteurs dans cette population les facteurs potentiels de r sultats partiels eg difficult s diagnostiques pathologies asso ci es probl mes de r glage inad quation des attentes parentales devraient tre pes s avant de proposer l implantation avant 12 mois L tude conclut donc que concernant les r sultats sur la perception auditive et la production orale les dur es de suivi sont trop courtes inf rieures un an Les r sultats tudi s sont valu s de mani re al atoire les tudes comparatives avec des enfants implant s plus tard ou avec des normo entendants faisant encore d faut Les Cahiers de l Audition N 2 2012 13 14 DOSSIER Estimation du co t pour la soci t de l implant cochl aire chez l enfant tude pr liminaire Estimated net saving to society from cochlear implantation in infants a preliminary analysis Colletti L Mandal M Shannon RV Colletti V Laryngoscope 2011 Nov 121 11 2455 60 doi 10 1002 lary 22131 Le but de l tude r alis par l quipe de Colletti de V rone tait de d terminer s il existait un b n fice conomique implanter un enfant de moins de 12 mois Les auteurs ont tudi le co t de la prise en charge d un enfant implant en fonction de l ge d implan tation Les auteurs ont tudi en parall le l impact d un
97. availlait avec G Straka Ce dernier lui aurait dit le docteur Lafon est tr s proche de nous c est un oto rhino mais il est phon ticien Bref cela a contribu faire de J C Lafon un remarquable sp cialiste de la surdit de l enfant et de la pathologie du langage mais aussi et c est un tour de force remar quable il a r ussi cr er une commu naut et rapprocher des gens de ma g n ration Jai pu aussi un peu accidentellement vivre une exp rience qui m a int ress e mais qui avait aussi son origine dans le m me environnement Un beau jour je me souviens tre sortie de la salle de cours et n osant pas y retourner imm diate ment pour ne pas perturber l orateur j ai entrevue une porte ouverte C tait une salle qui se trouvait dans le m me couloire elle tait meubl e d une ou deux tables et de rayonnages remplis de revues et de livres J ai t voir une secr taire pour lui CER LA Tia kee Loma Fermes CNET Lima i Ferry i Y Y Farani du Fhonewetege de ux basses de vus As der alf n ge Para Lenp Leen a demander si en tant qu tudiant je pouvais consulter les ouvrages sa r ponse a t imm diatement positive A partir de ce jour d s que j en avais l occasion je m en fermais dans la petite biblioth que qu il y avait c t de la salle de cours J y ai d couvert un v ritable univers de r flexion sur ce que j apprenais parall lement dans les cours et m me au
98. avaux r cents sur la neuro modulation viennent battre en br che cette pens e Ainsi cette conception montre comment un syst me qui doit fonctionner dans des contextes tr s diff rents avec des niveaux d attention eux m mes variables peut trouver dans cette conceptualisation une source remarquable de stabilit Par ailleurs il est montr aussi avec un certain nombre de d tails comment se lient exp rience et plasticit Au total un livre sans doute technique mais qui montre que le secteur est en bonne effervescence C est toujours une bonne nouvelle pour les professionnels concern s Les Cahiers de l Audition N 2 2012 SMS Audio Electronique Le sp cialiste des acces soires audiologiques freeTEL III BT telephone sans fil amplii et Bluetooth vegas t l phone portable clapel Special malentendant l accessibilit auditive gi domicile au travail dans l enseignement Gans ies lekk publics D couvrez tous nos mradulls sur www humantechnik com www AUDIOropa com MRO ANTECHNIK o SMS Audio Electronique S rl 173 rue du G n ral de Gaulle F 68440 Habsneum Ud 69 44 14 DO t l copie 13 89 44 62 13 T t pnona p mail sme Saudo com 58 Veille Technique Les Innovations des Industriels mm Oticon Audition spatiale et technologie de pointe Ravi Sockalingam PhD Senior Audiologist membre du groupe Conceptual Audiology Oticon A
99. bsence de diff rence entre les spectres Sch ma 3 2 spectres de parole Bleu fonc paroles au travers d une aide auditive sans r ducteur num rique de bruit Gris paroles extraites d un bruit de fond dans une aide auditive avec r ducteur num rique de bruit par un dispositif acoustique Hagerman and Olofson 2004 On mat rialise ici l effet du r ducteur num rique de bruit Les Cahiers de l Audition N 2 2012 69 VEILLE TECHNIQUE en bleu fonc et en gris montre que Voice iQ parvient pr server l int grit du signal vocal tout en r duisant efficacement le bruit ll tait important de compl ter l valua tion lectroacoustique de Voice iQ avec des mesures de compr hension de la parole Quarante quatre sujets malen tendants appareill s ont pass le test de sylabes sans signification NST apr s avoir t quip s d aides auditives de la o Series iQ Resnick Dubno Hoffnung et Levitt 1975 Les r sultats du NST sont pr sent s dans le sch ma 5 la performance moyenne du groupe sans Voice iQ tait exactement 54 1 96 et avec Voice iQ activ la performance moyenne du m me groupe tait exacte ment 55 4 96 diff rence de 1 3 96 L analyse des r sultats avec la correc tion de Bonferroni pour les comparaisons multiples a trouv cette diff rence non significative b gt 0 05 L absence de difference significative montre que m me lors de l valuation des composantes a
100. ces concernant la technologie num rique le traitement du signal l implant cochl aire et la prise en charge des acouph niques Le but de la d marche mettre la th orie au service de la prise en charge du patient et de la clinique Le Laboratoire a vu ses activit s s ac croitre au fur et mesure des ann es et de sa notori t Il prend en charge actuel lement tous les types de surdit et tous les ges ll continue actuellement sur les m mes bases avec mon fils Eric dont la formation d audioproth siste mais aussi de scienti fique et de m decin a permis la partici pation de nombreuses recherches mais aussi l int gration de toutes les tech niques innovantes Avec toujours comme fil conducteur la passion et l envie d aider son prochain ce qui peut s expliquer ais ment par l analyse de notre histoire familiale mm Vous aviez travaill avec Paul Veit Pouvez vous nous parler de lui de sa conception du m tier d audioproth siste ll a t le premier proposer une solu tion ma fille et nous avons t pendant de nombreuses ann es des partenaires compl mentaires Il s est aussi beaucoup battu pour la loi de 1967 qui encadre encore aujourd hui la pratique de l audio proth se Il a form pour cela une quipe avec Johnny VAYSSETTE et c est eux que nous devons d tre prot g aujourd hui car c tait ce niveau des visionnaires Paul VEIT tait un scientifique venu la proth
101. chaque ann e un grand nombre de stands ont t install s pour pr senter tous les nouvelles technologies ou services asso ci s au m tier d audioproth siste Voici entre autres certains des exposants pr sents durant ces 3 jours BIOTONE Au programme cette ann e la d monstration du nouveau Ric de Rexton Onyx en 8 12 et 16 canaux la v2 de la PerfecRite et la gamme Comfort de Doro Biotone annonca galement le lancement officiel du BioSound 3 et le lancement national de Visio en 8 et 12 canaux modules auditifs adaptables sur la quasi totalit des montures optiques issus du partenariat Biotone amp Bruckhoff Hannover COCHLEAR Cochlear offre toutes les personnes atteintes de surdit s s v res profondes des solutions innovantes toutes inscrites LPPR Baha BP 100 et BP 110Power pour une meilleure compr hension dans le bruit suppl mentaire L quipe pr senta galement Nucleus 5 r f rence en mati re de performance et d ergonomie dans l implant cochl aire et le syst me Hybrid de stimulation lectro acoustique GN HEARING La soci t GN Hearing filiale Fran aise du groupe GN ReSound a pr sent les marques ReSound et Beltone ainsi que leur nouvelle gamme ReSound Alera et Beltone True les premi res gammes d aides auditives enti rement sans fil L EMBOUT FRANCAIS Fabricant d embouts auditifs de tous types sur mesure l quipe a pu notamment pr senter sa gamme co
102. comporte les coordonn es de la mater nit du CRDN les r sultats des tests et les coordonn es n cessaires pour que le CRDN puisse joindre aussi bien la famille que la personne charg e du futur test Le pistage et les relances individuelles sont tous faits par le secr tariat du CRDN qui r alise aussi le suivi et la mise jour des statistiques du d pistage intervalles r guliers Les r sultats L exhaustivit du test 1 a t satisfaisante d s les d buts 9796 en 2004 et a un peu progress pour atteindre 99 696 depuis 2008 Les pannes de machines repr sentent cette tape 1 le plus gros danger apr s en avoir fait la d sagr able exp rience nous nous sommes dot s au CRDN de quelques machines de pr t suppl mentaires Ceci permet un d pan nage rapide des maternit s sans tre assujettis aux d lais de maintenance du SAV des fabricants Les r sultats Pass bilat raux repr sentent environ 90 les Pass unilat ral Refer controlateral un peu moins de 10 les Refer bilat raux taient 1 596 en 2004 et ont diminu moins de 0 7 en 2009 sous l effet de l incitation progres sive donn e aux quipes des maternit s en faveur du PEAa le PEAa repr sente aujourd hui environ 596 de la totalit des tests faits en maternit contre presque z ro en 2004 L exhaustivit globale est appr ci e apr s obtention des r sultats des tests 2 des tests diff r s et des diagnos tics et soustraction
103. d un consensus concernant la m thodologie employer dans les articles publi es dans les revues m dicales traitant de th mes en rapport avec l conomie de la sant w i i 4 I E 1 l d j ee ee _ ES mdo h am 18 i th di j en 7b M m HEX LAO Hie n Test de LUSCHER et ZWISLOCKI Audiom trie automatique de BEKESY 5 1 S I Test de JERGEK _ See de modulation en fr quence Test de FOWLER i Pouvoir s parateur temporel Test de REGER Test de SPAN Test de LANGENBECK KZ A A TONE DECAY Test Test de BRUINE ALTES A No NS ZAR Discrimination temporelle Etudier pr cis ment la sensation auditive fait partie des pr rogatives de l Audioproth siste Une tude approfondie de la progression de la sensation d intensit ainsi qu une mise en vidence de distorsions fr quentielles ou temporelles peuvent orienter le choix proth tique ainsi que les diff rents param tres de r glages de la solution auditive adapt e Toutefois la r alisation des diff rents tests permettant de mettre en vidence les distorsions de la sensation auditive nest pas toujours facile mettre en place Distorsions solution logicielle de mesures psychoacoustiques permet d en assurer la r alisation de facon simple et standardis e Logiciel d velopp par Yves LASRY Membre du C N A yves lasry biosoundsystem com Distribu par le Coll ge National d Audioproth se college nat audio oranae fr NOUVEAUTE Assistance et sui
104. dans les cortex primaires et secondaires a t maintenue 3 Quel ge appara t tre la limite sup rieure de la p riode optimale pour b n ficier d un implant cochl aire unilat ral en se fondant sur les tudes sur la p riode critique dans cette population a 2 ans b 5 ans c 3 ans et demi d 10 ans 4 Dans l tude conduite par Fine et al qui utilisa IRM pour valuer les aires du cerveau qui sont sollicit es dans une population sourde utilisatrice de la langue des signes langage des signes am ricain une population de normo entendant utilisateur de la langue des signes et une population normo entendant qui n utilise pas la langue des signes pour communiquer a les stimuli visuels activ rent les aires du cortex auditif qui n taient pas sollicit es chez les normo entendant qu ils soient ou non utilisateurs de la langue des signes b les stimuli visuels activ rent les m mes aires du cortex que chez les utilisateurs de la langue des signes normo entendant c le cortex auditif n tait pas sollicit dans chacun des trois groupes d le cortex visuel tait plus actif chez les sourds signeurs que dans les 2 autres groupes Les Cahiers de l Audition N 2 2012 Bibliographie Bavelier D amp Neville H J 2002 Cross modal plasticity Where and how Nature Reviews Neuroscience 3 6 443 452 Bavelier D Tomann A Hutton C Mitchell T Corina D Liu G et al 2000 Visual attention to
105. de groupe la r cr ation ou pour le go ter ll existe plusieurs fagons de se procurer le systeme HF et les familles peuvent l acheter ou l emprunter Dans tous les cas il faudra demander un devis l audio proth siste et faire des d marches aupr s de la MDPH dossier de demande de mat riel p dagogique suppl mentaire remplir La plupart du temps les familles vont acheter le mat riel et recevoir sur une p riode plus ou moins longue 6 mois 1 an un remboursement partiel ou int gral par la MDPH Mais dans certains cas la MDPH transmettra le dossier l Education Nationale A ce moment l l inspection acad mique donnera le financement l audioproth siste et la famille signera une convention de pr t avec eux Le mat riel restera l cole sauf en p riode de vacances ou les familles pourront garder le mat riel dont elles sont responsables Enfin le co t du mat riel est renseign sur ce forum par une famille le r cepteur pour l appareil auditif a co t 744 euros et pour l implant 723 euros Il faut rajouter un c ble adaptateur de 130 euros pour l implant Enfin le prix de l metteur est de 948 euros Ce qui fait un total de 2545 euros muum DISCUSSION Les r sultats de l tude montrent que 67 des enfants ont conserv leur syst me HF Parmi eux 70 l utilisent en classe de facon syst matique et exclusive N an moins il faut tenir compte de l ge de cette population d enfan
106. de l trier qui n a pas t d crit ici parce que cette r ponse ne peut pas tre observ e directement et la r action de d fense Un temps de latence tr s bref inf rieur au 1 10 de seconde est leur d nominateur commun 3 2 Parmi les r actions posturales qui concernent les relations des diff rentes parties du corps entre elles et avec l envi ronnement les plus caract ristiques font tat d un tropisme d termin par l origine du stimulus auditif Ce sont la d viation oculaire et la r action c phalique acoutrope Cette cat gorie comprend aussi les divers mouvements du tronc et des membres ainsi que l hy perextension cervicale que l on observe en r ponse l excitation acoustique Leur temps de latence est allong il est de l ordre de la seconde 3 3 Les r actions en cha ne paraissent pouvoir tre assimil es des r actions motrices adopt es qui semblent r aliser un comportement logique concourant un but d fini Andr Thomas Elles englobent non seulement des modi fications de l activit spontan e telles que le d clenchement et l arr t des pleurs mais galement des mouvements de la face et de la bouche l ouverture des yeux la fermeture lente des yeux les mouve ments des sourcils ainsi que toutes les manifestations du r veil Leur temps de latence varie beaucoup d une r ponse l autre il est g n ralement long Les Cahiers de mm 4 Conclusion et r sum 4
107. del Et depuis cette exp rience je crois aujourd hui au fait que pouvoir feuilleter des livre peut tre le d but d un voyage extraordinaire Cela ne suffit pas il faut des maitres bien s r nous en avions C est donc cette id e de d part qui m a un peu pouss transmettre pour partie encore la biblioth que que j ai constitu e depuis 30 ans L aussi l exp rience nous a enseign qu il faut savoir transmettre car plusieurs fonds dont celui de J C Lafon ont t perdus faute de d cisions opportunes au moment de son d c s Il nous a sembl car Daniel Chevillard m a CETA V auguri gt Tu ub ach La Gate Buran EMSERG LCP Carm co im Lorre Pale l Beo oda atur da aun aie E d A am Ponce Etanmgre tomegu Le reseau des quipes fran aises travaillant sur la parole en 1967 Les Cahiers de l Audition N 2 2012 accompagn dans cette d cision et a lui m me transmis une partie de ses livres qu il serait non seulement utile mais aussi n cessaire de cr er un lieu o de jeunes professionnels et de moins jeunes pourraient venir travailler ou r vasser en demandant l autorisation bien entendu puisque l entr e se fera sur demande aupr s de la secr taire puis repartir avec quelques photocopies et quelques projets sous le bras ou dans la t te Le pr sident du Coll ge E Bizaguet a acc d notre demande le fonds sera d pos 20 rue Th r se Paris dans une salle atten
108. des auditives Spice H20 ont toutes obtenu la note IP67 qui indique que les aides auditives n ont pas t endommag es au point de n cessiter une r paration apr s 8 heures dans une chambre poussi re ni apr s avoir t immerg es pendant 30 minutes dans 1 m tre 3 pieds d eau selon la d finition CEI 60529 figure 1 Eau Non prot g Non prot g 50mm 12 5mm 2 bmm Corps solides de diam tre gt Corps solides de diam tre gt Corps solides de diam tre gt Chutes verticales de gouttes d eau Chutes verticales de gouttes d eau quand le boitier est inclin de 15 Eau de pluie provenant de toute direction faisant avec la verticale un angle inf rieur ou gale 60 Corps solides de diam tre gt 1mm Projections d eau de toutes les directions Prot g contre la poussi re Jets d eau de toutes les directions Etanche la poussi re Jets d eau puissants Immersion temporaire Immersion prolong e Tableau 1 Codes de la certification IP Les Cahiers de l Audition N 2 2012 Figure 1 Conditions d essai pour la certification IP Etude statistique de fiabilit Introduction La fiabilit du nouveau boitier des appa reils Phonak M H20 et Na da S CRT class IP67 pour sa r sistance l eau a t test e dans une tude de validation de 11 semaines 40 sujets au total ont port ces appareils dans diverses situations diffici
109. des d m nagements hors r gion sans poursuite des tests des d c s des refus explicites et des non r ponses aux relances Entre dix et vingt enfants au maximum sont dans ce cas chaque ann e ce chiffre peut tre consid r comme excellent mais il faut insister sur le fait que la plupart de ces perdus de vue le sont apr s au moins un test Refer bilat ral ce sont donc des enfants haute probabilit de surdit comme on le v rifie malheureusement en faisant pour certains d entre eux de un quatre par an un diagnostic tardif de surdit apr s quelques mois voire ann es Chaque ann e de 10 15 surdit s bilat rales sont identi fi es et prises en charge avant l ge de 5 mois soit de 0 6 0 9 pour mille naissances Ce sont des surdit s moyennes pour la moiti L autre moiti se r partit peu pr s quitablement entre les surdit s profondes s v res et l g res Ces dernieres ne sont g n ralement pas appareill es d embl e mais surveill es Pour un enfant par an en moyenne le diagnostic est fait seulement vers l ge de 6 mois du fait d un s jour tr s prolong en USIN Chaque ann e 6 7 enfants suppl mentaires ont un diagnostic de surdit bilat rale bien au del de 6 mois Les donn es de l anamn se permettent de conclure une surdit acquise pour un peu plus de la moiti d entre eux ll y a donc chaque ann e quelques enfants sourds que le d pistage n a pas per
110. diagnostic ORL Audiophonologiste orthophoniste psychologue du service ORL du CHU d Amiens Cette formation s articule autour d un axe th orique et d un axe pratique La formation th orique vise faire connaitre la surdit et l enfant sourd aux professionnels non sp cialistes de la surdit Cette connaissance est essentielle pour garantir aux familles une information de qualit et assurer une coh rence entre les discours tenus et les actions men es ensuite par les diff rents acteurs du r seau que les parents sont amen s rencontrer Elle a pour but galement d expliquer le principe du test utilis la signification du r sultat ce n est pas un diagnostic et les suites qui lui seront donn es Les tudes r alis es depuis 1998 et visant valuer le retentissement psychologique du d pistage n onatal de la surdit insistent sur le fait qu une informa tion de qualit sur les buts et les b n fices du d pistage n onatal contribue diminuer l anxi t parentale de m me qu une bonne compr hension de la signification du r sultat du test Cette formation se donne donc aussi pour objectif de sensibiliser les professionnels de sant l effet poten tiellement anxiogene de l annonce d un r sultat positif en cette p riode sensible qu est la p riode n onatale afin que les m res mises en difficult par cette annonce puissent tre soutenues et accompagn es La formation pratique dispens e aupr s des prof
111. dit s unilat rales suivies 11 taient stables et n avaient pas n cessit de r habilitation en 2010 Les deux autres surdit s taient devenues bilat rales et avaient n cessit une r habilitation auditive par appareil conventionnel ou implant cochl aire Parmi les 17 surdit s bilat rales moyennes suivies une surdit tait devenue profonde 15 mois et avait n cessit une implantation cochl aire 18 mois Les 16 autres surdit s moyennes bilat rales taient stables 12 d entre elles 75 avaient justifi un appareillage auditif un age moyen de 13 mois 10 mois 24 mois Quarante quatre pour cent enfants ont d but une r ducation orthophonique un ge moyen de 16 mois 10 mois 20 mois soit en lib ral 4 enfants soit dans le cadre d un safep ou d un jardin d enfant 3 enfants Dans le cas des surdit s s v res bilat rales toutes stables tous les enfants ont t appareill s un age moyen de 8 mois 3 mois 13 mois La r ducation orthophonique a t organis e pour 7596 d entre eux 6 part gale entre le lib ral et le jardin d enfant de l institut saint Pierre partir de 15 mois en moyenne 4 mois 15 mois Pour les 9 surdit s profondes les projets parentaux se r partissaient en 8 projets audiophonatoires et un projet visuo gestuel Tous les enfants pr sentant une surdit profonde ont t appareill s avec un age moyen de 4 mois 2 mois 12 mois La poursuite de l a
112. dolescents sourds 10 et 11 d cembre 2012 Paris Infos contact acfos org ANNONCES lt Laboratoire d Audiologie Protection et correction de l audition MM www laborenard fr Dans le cadre de notre d veloppement nous recrutons 2 AUDIOPROTHESISTES D E 2 postes temps plein en CDI d butants accept es Nord Pas de Calais et Seine Maritime R mun ration motivante Postes a responsabilite Formation assuree ps Hine 2 am Em ues DE FRANCE MUTUELLES Dans le cadre de son d veloppement sur l agglom ration grenobloise Echirolles 38 les Mutuelles de France recrutent un e audioproth siste Vous souhaitez participer un projet dynamique et vous tes motiv e par le travail en quipe Merci d adresser votre CV Mutuelles de France R seau Sant Secteur audioprothese 31 rue Normandie Niemen 38434 Echirolles cedex ou contacter le 06 70 99 98 51 Proposition d une allocation de these Programme a Qualte de Vie et Vieillissenment R gion Rhone Alpes LL Schwartz amp F Berthommier GIPSA ILob Grenoble R Laboissiere amp H Thai Van Groupe Parole Audiologie Communication Sant Centre de Recherche en Meurosciences de Lyon Liage audiovisuel et perception de la parole en milieu bruit caract risation neurocognitive et implications audiologiques Objectif g n ral Voir le visage de son interlocuteur permet non seu
113. e de bonne qualit Pour optimiser les r sultats de l implantation la prise en charge de l enfant doit tre pluridiscipli naire M decin ORL audioproth site orthophoniste psychologue sont des intervenants essentiels pour le suivi de l enfant implant L implantation pr coce va permettre aux enfants Les Cahiers de l Audition N 2 2012 implant s de d velopper une meil leure compr hension dans les situa tions d coute silencieuses Geers 2004 Geers Brenner et Davidson 2003 Osbergern Zimmerman Phillips et Koch 2002 Waltzman Cohen Green et Roland 2002 N anmoins des difficult s impor tantes vont naitre lorsque ces patients seront confront s l coute dans le bruit Des tudes ont montr que les enfants implant s ont souvent une baisse de compr hension de 2096 3596 dans le bruit en fonction du type de bruit par rapport leurs comp tences dans un milieu silencieux Davies Yellon et Purdy 2001 Eisenberg Kirk Martinez Ying et Miyamoto 2004 Litovsky et al 2004 Schafer et Thibodeau 2003 Or les enfants sont tr s souvent confront s au bruit en particulier l cole o le bruit de fond d une salle de classe varie entre 34 et 73 dB SPL Arnold et Canning 1999 Bess Sinclair et Riggs 1984 Knecht Nelson Whitelaw et Feth 2002 Une tude r alis e par l quipe de Sennheiser pr cise que le bruit de fond dans une classe de maternelle est environ de 75 dB il
114. e la population en termes de CSP et de revenu le d pistage n onatal de la surdit sembla susciter une forte adh sion 93 9 des r pondants souhaitant une participation de leur enfant aux tests auditifs propos s en maternit es patients s opposant l preuve de d pistage represente rent 1 1 du panel le restant 5 demeurant ind cis mumm Facteurs de risque et experience du d pistage Cette forte demande pour le d pistage n onatal peut a priori s av rer paradoxale la majorit des sond s 6696 estimant tre comparativement d autres personnes moins encline avoir un enfant atteint de surdit Toutefois cette forte adh sion semble tre ind pendante des risques estim s subjectivement par chacun les r pondants pr f rant obtenir une confirmation de la bonne audition de leur enfant pour la quasi totalit d entre eux La part de la population ayant deja b n fici du d pistage de l audition en maternit reste relativement restreinte 28 296 dans notre panel mum Valorisation importante du d pistage L implication des patients pour le d pistage n onatal de la surdit et la valeur qu ils y attachent furent mesur es par la Disposition individuelle A Payer la population sond e se d clara dispos e allouer 123 en moyenne pour permettre son enfant de b n ficier du d pis tage n onatal l tude de la distribution des donn es montra une forte variabilit interindividuelle SD 195
115. e avec le tympan 3 La p te est introduite dans le conduit L extraction est aussi s re qu auparavant gr ce au double cordon du d me d em preinte Technologie XCEL pour une satisfaction imm diate Niveau de sortie 113 Gain 40 dB Amplification efficace au tympan 5 dB de plus dans les niveaux de parole Alliance parfaite entre fabrication traditionnelle et conception informatis e 2 niveaux de performance 701 301 Soft Domes disponibles en 8 5 mm 9 7 mm et 11 7 mm Faceplate chocolat pour plus de discr tion dans le conduit auditif Confort absolu La conception innovante d Eclipse limine l effet d autophonation et de pression sur les oreilles M me en cas de sensibilit Eclipse apporte un confort absolu Il est dot d un d me souple le Soft Dome qui se loge confortablement dans la partie osseuse du conduit auditif Ce nouveau d me est quip du m me systeme clip sable que nos Click Dome Ils peuvent facilement tre chang s par les patients eux m mes Taille r duite l extr me Fabriqu sur mesure partir des compo sants les plus petits existants aujourd hui et offrant un ajustement parfait au plus profond du conduit Eclipse est totale ment invisible L intra auriculaure assure la correction des pertes auditives l g res moyennes et gr ce son concept de d me souple de diff rentes tailles pour une insertion profonde Eclipse repr sente la soluti
116. e de l enfant mais galement celui du troisi me age mission de sant publique Eric Bizaguet D sireux de mieux comprendre ce qui a conduit il y a 50 ans vers le d pistage du nouveau n la r daction m a confi la lourde tache d interviewer une personnalit qui a pour moi une valeur inestimable savoir ma m re Genevi ve Bizaguet J ai rev cu une partie de ma vie et mes souvenirs corres pondent bien ce qu elle m a racont J ai v cu cette situation familiale qu impose la prise en charge d un sourd profond et je mesure ais ment la force n cessaire mobiliser son environnement pour permettre l acc s au langage Mais les r sultats en valent la peine et le combat est aujourd hui nettement am lior par les progr s de ces 50 derni res ann es Une conclusion me vient cependant la fin de cette interview On ne fait rien sans les parents et ils font partie de fait de l quipe pluridisciplinaire Ce sont des partenaires inestimables qui potentialisent la prise en charge audioproth tique On comprend facilement que le fait d avoir t touch par la surdit de son enfant permet de mieux int grer le d sarroi et la souffrance des parents et donc leurs besoins d ac compagnement et d coute Les efforts taient l poque d autant plus importants que peu d quipes pluridisciplinaires existaient L appa reillage des enfants tait souvent tardif non seulement en raison de l absence de d pistage mais au
117. e fois par an Une fois Deux fois Trois fois Plus de trois fois 9 Combien de fois par an allez vous chez le dentiste en moyenne Moins d une fois par an Une fois Deux fois Plus de deux fois 10 Avez vous d j b n fici d un programme syst matique de d pistage Aucun Cancer du sein Cancer colorectal Cancer du col de l ut rus 11 B n ficiez vous de la Couverture Maladie Universelle CMU Oui Non 12 En g n ral quelle importance accordez vous aux mesures sanitaires suivantes Faire de l exercice r guli rement Aucune Faible Forte Tr s Forte Manger r guli rement fruits et l gumes Aucune Faible Forte Tr s Forte Participer aux campagnes de d pistage du cancer Aucune Faible Forte Tr s Forte Int r t port au d pistage de la surdit la naissance 13 Si la naissance le d pistage de la surdit tait disponible nationalement accepteriez vous que votre enfant ou petit enfant en b n ficie Oui Non Je ne sais pas Le protocole complet du d pistage comprend le 1er test r alis la maternit 10096 des enfants Un 2 me test compl mentaire est r alis par un p diatre ou un ORL en cas de non r ponse 1 1 des enfants puis un 3 me test est entrepris par l h pital r f rent 1 enfant sur 1000 pour infirmer ou confirmer le r sultat du 2 me test L annonce du diagnostic de surdit la fin de ce 3 me test marque le d but d une prise e
118. e implanta tion avant 12 mois sur l volution perceptive Les auteurs ont r alis une tude r trospective sur les 68 enfants implant s r partis en 4 groupes selon l ge d implantation 2 11 mois 12 23 mois 24 35 mois et 72 83 mois La d pense a t valu e partir de questionnaires aux parents du co t des diff rents mat riels utilis s et du co t estim des soins m dicaux et de la prise en charge ducative Les r sultats sur l volution du langage sont valu s par le test PPVT R Peabody Picture Vocabulary Test Revised l ge de 10 ans Les co ts engendr s par l implant cochl aire ont t r partis en 3 groupes le co t financier pour les parents le co t en terme de prise en charge m dicale le co t repr sent pour la prise en charge en matiere d ducation L conomie r alis e entre les 6 11 mois et les 12 23 mois tait de 21000 euros entre les 2 11 mois et les 12 23 mois de 35000 euros Concernant le co t en mati re de sant les co ts plus importants engendr s par l entretien de l implant pr coce sont compens s par l absence de d penses en terme de suivi m dical d appareillage conventionnel et de prise en charge orthophonique Concernant le co t en mati re d ducation il existait une diff rence significative entre le groupe 2 11 mois et les groupes plus ages 24 35 mois et 2 83 mois C est en mati re de co t pour la famille que la diff rence tait
119. e la parole doit galement pr server l int grit du signal vocal Les modulations de la parole appa raissant dans un laps de temps mesur en millisecondes cette op ration peut se r v ler tr s d licate Si le niveau de sortie de l aide auditive est r duit durant les intervalles de la parole le gain programm doit tre r appliqu au signal vocal quand celle ci revient Un algorithme de r duction du bruit mal concu peut ne pas d celer de maniere pr cise les modulations et risquer de compromettre l int grit du signal de parole C est un des points essentiels sur lequel les quipes de recherche se sont concentr es lors du d veloppement de l algorithme de Voice iQ Pr server les signaux vocaux tout en r duisant drasti quement le bruit Une valuation lectroacoustique d ve lopp e par Hagerman et Olofsson 2004 a t utilis pour illustrer la capacit de pr servation de la parole de Voice iQ Cette m thode d valuation permet l ex traction de la parole dans un environne ment bruyant apr s traitement du signal par un algorithme de r duction num rique du bruit Pour cet article les formes d ondes extraites sont utilis es pour fournir un exemple visuel qualitatif de la mani re dont les algorithmes de r duction num rique du bruit utilis s dans les aides auditives actuelles peuvent d former ou r duire la parole quand elle est d tect e dans un environnement bruyant La m thode de test mise au
120. e le r le essentiel du secr tariat dans une quipe de prise en charge multidisciplinaire apr s d pistage n onatal Dans notre service il peut arriver que l annonce du diagnostic soit effectu e sans que l on poss de une courbe d audiom trie compor tementale compl te c est dire sans que l on connaisse les seuils d audition sur l ensemble des fr quences En effet d apr s une tude r cente men e exclusivement chez des enfants sourds de moins de 6 mois N 73 une courbe de conduction a rienne binaurale au casque sur l ensemble des fr quences allant de 500 4000 Hz a t obtenue sur seulement 64 enfants 87 7 avant l ge de 6 mois Comme l ge moyen de diagnostic apr s d pis tage se situe entre 3 et 4 mois il est vident que le diagnostic a t annonc dans un certain nombre de cas avant que les seuils d audiom trie comportementale aient pu tre d termin s sur toutes Centre Nombre d enfants inclus dans la cohorte Bordeaux Lille Lyon Paris Toulouse Total DOSSIER lt les frequences Mais dans le cadre de cet article sur la prise en charge des enfants sourds apr s d pistage neonatal deux r gles nous paraissent devoir tre rappel es a en dehors de quelques cas particuliers l annonce diagnostique ne devrait pas tre effectu e sans avoir au moins essay de dresser l aide d un casque et d un vibrateur osseux les premiers points de sensibilit auditive cette tape est en effet
121. e loi visant g n raliser le d pistage n onatal a t vot e le 30 novembre 2010 par l Assembl e Nationale Les Cahiers de l Audition N 2 2012 Mais le vote de la loi a t source de multiples rebondisse ments En raison de l encombrement parlementaire la Loi a t deux reprises propos e en association avec une autre loi d j programm e d abord la Loi modificative de la Loi H pital Patient Sant Territoire puis avec une Loi de financement de la S curit sociale ce qui a abouti deux reprises une invalidation par le Conseil Constitutionnel non sur le fond mais sur le fait qu il s agissait d un cavalier l gislatif Un arr t publi le 23 avril 2012 relatif l organisation du d pistage de la surdit permanente n onatale pr voit la g n ralisation du d pistage n onatal avec une organisa tion par les Agences R gionales de Sant selon un Cahier des Charges National qui reste d finir sur le principe d un rep rage par des tests d audition propos s en mater nit suivis en cas de doute de contr les visant tablir un diagnostic dans les trois mois Le type de test utilis n est pas pr cis de m me que les d tails du protocole La prise en charge de la surdit en France va enfin tre rigoureuse pour la tr s grande majorit des enfants sourds sur le territoire et atteindre le niveau des nombreux pays industrialis s qui d pistent d j tous leurs nouveaux n
122. e m me d crite en d tails avec les propres mots des sujets test s De plus si un d pannage s av rait n cessaire les sujets devaient donner une description d taill e de leurs obser vations Ils devaient aussi corriger tout dysfonctionnement ventuel l aide du guide de d pannage un moyen d action structur comprenant la facon de d tecter si la sortie acoustique est bouch e ou si la pile est priv e d oxygene Les sujets devaient alors estimer si le probl me tait r solu ou si le dysfonctionnement persis tait Si aucun dysfonctionnement ne se produisait les sujets devaient rev rifier les appareils apr s chaque activit La confi guration de l tude a t approuv e par le comit d thique cantonal de Zurich Sujets et systemes auditifs Au total 40 sujets r partis en deux groupes ont particip l tude Les sujets atteints de pertes auditives l g res moyennes ont t appareill s en binaural avec des Phonak Ambra M H20 et les sujets atteints de pertes auditives s v res ont t appareill s en binaural avec des Na da S CRT Les sujets portant Ambra M H20 ont t appareill s avec des SlimTip individuels ou des d mes selon les propositions du logiciel d appareillage Phonak Target 2 0 Les utilisateurs de Na da S CRT ont t appareill s avec les nouveaux couteurs Surpuissants xSP mont s dans des cShell sur mesure Afin de d tecter toute corrosion ou dommage partiel
123. e sa valorisation sup rieure aux co ts r ellement engag s Cet arr t va dans le sens de multiples travaux dont ceux d Anu Sharma qui ont d montr l importance d une r habilitation pr coce en raison de l existence de p riode critique sur la plasticit des voies auditives centrales Vous trouverez son article Cortical development plasticity and re organization in children with cochlear implants Sharma A Nash AA Dorman M J Commun Disord 2009 Jul Aug 42 4 272 9 Epub 2009 Apr 5 dans ce num ro Enfin pour clore ce dossier une revue bibliographique d articles r cents sur le d pistage et ses cons quences en mati re d implantation cochl aire Bonne lecture tous Docteur Marine Parodi service d ORL P diatrique et de Chirugie Cervico Faciale H pital Armand Trousseau Paris Les Cahiers de l Audition N 2 2012 Ren Dauman Isabelle Gavilan Celli V ronique Soriano Francoise Baldet C line Theas Cladie Gortana Catherine Bouffard Laurence Colmet Aubry Florence Lipps Julie Griffoul Marie Francoise Levy Malige Sylvie Lautissier Quitterie Daubech Michel Roussey Professeur d Oto Rhino Laryngologie Universit Bordeaux Segalen et CHU de Bordeaux rene dauman chu bordeaux fr 2 M decin audiologiste 3 Psychologue clinicienne Orthophoniste 5 Psychomotricienne 6 Secr taire 7 Sage Femme association r gionale pour le d pistage et la pr ven
124. efuser le d pistage Il n existait pas d opposition Ce sont les possibilit s de mise en place qui ont conduit ce qu il ne se g n ralise pas Les structures de l poque taient insuffisantes et bien que le Minis tere de la Sant ait eu une coute attentive les r sultats de cette tude n ont pas pu tre g n ralis s de fait de la non appropriation du test par les p diatres Nous avions t l initiative avec Paul VEIT de l tude gr ce la coop ration du Service ORL et du Docteur Jean Rachinel Pendant de nombreuses ann es j ai r alis ce d pistage deux matins par semaine l H pital Beaus jour Il tait d j vident l poque que le d pis tage devait se faire la maternit avant la sortie des nourrissons de facon viter les perdus de vue De plus ce test utilisait les r flexes archa ques ce qui sous entendait l obligation d un d pistage peu de jours apr s la naissance Nous avons tent de convaincre les p diatres des maternit s de re prendre ce test leur compte mais cette organisation n a h las pas vu le jour D abord car elle n ces sitait un personnel capable d tre l coute du nourrisson et surtout l obligation de se tenir la disposi tion de l enfant et non le contraire L existence de faux n gatifs se posait aussi et le test obligeait la formation d un personnel qualifi Le choix des p diatres a t de faire r aliser ce test par les orthopho
125. elle le d pistage n onatal est inutile car ne d bouchant pas sur une intervention utile le cas clinique trait dans ce num ro d montre comment un enfant d pist t t en 2008 en Champagne a pu recevoir des solutions proth tiques adapt es l volution de son handicap n en mars d pist aussit t diagnostiqu en avril appareill en juin le tout avec une forte participation des parents La lecture de ce dossier et la mise en ceuvre de ses recommandations devrait nous l esp rons contri buer aider les professionnels bient t concern s par la g n ralisation du d pistage Paul Avan Les Cahiers de l Audition Mars Avril 2012 Vol 25 N 2 Chez Oticon dans tout ce que nous entreprenons nous faisons passer les individus en premier Oticon Chill LonnectLin rH l x n T Oticon Intiga Oticon Intiga LonnectLine Oticon Agil Oticon Acto Oticon Ino Lonnectiine Oticon Safari Oticon Amiga LonnectLine Notre gamme complete de produits Oticon est concue pour aider tous vos clients Sur le site www oticon fr portfolio vous pouvez explorer tout notre Les nouveaut s Oticon La nouvelle solution invisible Oticon Intiga Le nouveau style mini BTE ute at ette aide auditive Les aides auditives de notre ligne Darfnrmanri Df 185 premiers a utilisateurs qui appr cient le Tar m Se di um im Se ese Le i E OLAI Jen TE ole 2 PEOPLE FIRST Le mot du Pr sident du Colle
126. elle mineure d activit a t localis e dans le cortex parieto temporal ant rieur Inversement des enfants implant s tardivement 7 ans pr sentaient des activations en dehors des aires auditives c r brales aires visuelles parieto temporales et insula Si nous pr sumons que les g n rateurs des composantes pr coces des PEAC sont compos s des activit s r currentes intra corticales et inter corticales entre les aires auditives primaires et associatives alors l absence d activit corticale auditive dans le groupe d enfants implant s tardivement Gilley et al 2008 sugg re l absence de connexion entre les aires primaires et associatives et donc une faible activit de r tro contr le sur les aires thalamiques Ces r sultats sont coh rents avec l hypoth se de d couplage de Kral Kral et al 2007 qui sugg re qu une d connexion fonction nelle entre les aires auditives primaires et secondaires t moigne de la fin de la p riode critique chez les chats sourds cong nitaux et vraisemblablement chez les enfants sourds cong nitaux implant s tardivement Un d couplage total ou partiel laisse le cortex auditif secondaire disponible pour d autres modalit s c est dire pour permettre une r organisation cross modale Le travail majeur de Neville et de ses coll gues Bavelier et Neville 2002 Bavelier et al 2000 Eggermont et Ponton 2003 klinke Hartmann Heid Tillein et Kral 2001 Kral et al 2000 2002
127. elques jeunes Les Cahiers de l Audition N 2 2012 enfants implant s pr cocement la faisabilit d une communication bimodale et son int r t dans les interactions familiales 9 Si l on se tourne nouveau vers l enfant entendant on peut trouver dans un article datant de 2005 crit par deux chercheurs am ricains en psychologie Iverson et Goldin Meadow des arguments d une autre nature mais plaidant eux aussi en faveur d une non concur rence entre gestes et mots parl s Leur tude portait sur dix enfants 5 garcons 5 filles au d veloppement typique issus de familles parlant uniquement l anglais et qui avaient t suivis entre l ge de 10 et 24 mois Ces ages ont t choisis parce qu ils correspondent pour le premier l ge en principe le plus bas auquel des enfants entendants se mettent prononcer un mot et pour le second 24 mois l ge auquel la plupart des enfants entendants sont capables de combiner deux mots Dans cette tranche d ge allant de 10 et 24 mois les enfants de l tude ont t film s mensuellement pendant une demi heure chez eux en train de jouer librement avec un de leurs parents Une fois l enregistrement termin trois types de comportements vis e communicative ont t consid r s les gestes d ictiques par exemple l enfant tendant la main pour donner un objet qu il tient ou encore l enfant tendant les bras pour montrer quelque chose qu il tient dans sa main et
128. encier nous l avons appel r flexe c phalique acoutrope de akouein entendre et de tropos tour 2 4 R actions oculaires La d viation oculaire en direction du c t stimul est troitement li e au r flexe acoutrope Elle le pr c de en g n ral et pr domine parfois sur la rotation propre ment dite Elle ne s observe bien que dans l tat 3 de Prechtl mais peut galement tre pr sente l tat 2 ou on la remarque sous jacente l l vation palp brale 2 5 R actions de d fense D robade retrait rotation de la t te ces r actions qui s effectuent dans la direction oppos e au lieu d application de l excita tion ne s observent que pour des stimuli relativement intenses 90 ou 100 dB de bruit blanc ou de bruit de bande aigu Leur d clenchement est aussi brusque que leur accomplissement tandis que le retour est lent et progressif Elles peuvent tre interpr t es comme une r action de d fense qui s mousse d ailleurs la r p tition du stimulus par habituation ou apprentissage 2 Dr J Cl Lafon charg de recherches au C N R S Institut d audiophonologie de la Facult de M decine de Lyon Commu nication orale 2 6 Certaines r actions du comporte ment telles que les moues les grimaces l agitation le d clenchement ou l arr t des pleurs les mimiques du r veil l arr t ou le changement d activit apparaissent comme des r actions en chaine Elles ont
129. encore capables de prononcer les mots correspondant ces objets Dans cette interpr tation document e du d veloppement de la communication chez des enfants entendants il est galement int ressant de constater que les objets maitris s tot sous forme de gestes taient les m mes que ceux produits verbalement plus tard avec le plus de pr cision Les enfants sourds d pist s la naissance dans la communaut urbaine de bordeaux Notre population fait partie de la cohorte analys e par Cemka Eval dans le cadre du programme exp rimental de d pistage n onatal de la surdit en maternit financ par la CNAMTS Caisse nationale d assurance maladie et g r par l AFDPHE association francaise pour le d pistage et la pr vention des handicaps de l enfant Cette cohorte correspond aux enfants sourds d pist s la naissance dans les maternit s participantes et qui ont t suivis 24 mois Le tableau 1 montre le nombre d enfants inclus dans la cohorte par les six centres et le nombre d enfants chez lesquels la fiche de suivi 24 mois a pu tre analys e par l valuateur externe Les donn es du tableau 1 sugg rent une pr valence plus lev e de la surdit bilat rale chez les enfants n s dans l agglom ration bordelaise et un suivi plus exhaustif des enfants identifi s apr s d pistage dans cette agglom ration Ainsi que cela a t recommand depuis longtemps la prise en charge d bute d s l an
130. encore fait leur apparition et que le conditionne ment pour r aliser une audiom trie du jeune enfant n tait pas encore pratiqu ou seulement par quelques professionnels isol s Les ann es passaient et l ge d ap pareillage des enfants diminuait Cependant toujours trop lentement mon sens C est lors de discussions avec Paul VEIT que l id e d un appareillage pr coce m est venue en lui posant la question Et si on partait dans l autre sens Plut t que de voir descendre progressivement l ge d appareillages des enfants sourds qui nous taient finalement adress s au cas par cas pour un appareillage plus ou moins tardif pourquoi ne pas essayer de les d pister d s la naissance en organisant une mobili sation g n rale en maternit C est ainsi qu est n le test de d pistage VEIT BIZAGUET avec la cr ation de l audiom tre portable de d pistage L id e initiale tait l observation des r actions auditives de l enfant lors de l mission intensit supralimi naire de bandes de bruits blancs filtr s Les r flexes archaiques tels que le r flexe cochl o palp bral le r flexe de Moro le r flexe c phalo occu logyre et de nombreuses autres r actions taient observ s lors du test auditif L tude a commenc dans les an n es 60 la maternit de l H pital Beaujon dans le service du Profes seur THOYET ROZAT Les diff rentes r actions du nourris son ont t enregistr es
131. enfants sourds cong nitaux ayant b n fici d implants cochl aires qui d crivent l existence de p riodes limites et de m canismes qui sous tendent l existence d une p riode critique dans le d veloppement du syst me auditif central En se fondant sur nos recherches et comme illustr par les deux cas cliniques la p riode optimale pour implanter un enfant sourd cong nital avec un implant cochl aire unilat ral est avant l ge de 3 5 ans quand la plasticit des voies auditives centrales est encore maximale Apr s la fin de cette p riode critique environ 7 ans il existe un grand risque de d couplage des aires auditives centrales primaires avec des aires corticales alentours de plus haut niveau et d une r organisation crossmodale des aires auditives secondaires Appendice Formation continue 1 La latence de l onde P1 des potentiels voqu s auditifs centraux PEAC est approximativement de millisecondes chez l enfant a 20 50 b 50 100 c 100 300 d 300 400 2 Une absence d activit dans les couches infra granulaires du cerveau apres une p riode de privation auditive sugg re a un d couplage du cortex auditif primaire du cortex auditif secondaire et compromet les projections de r trocontr le vers des structures auditives sub corticales b une perte fonctionnelle de la modulation bottom up c une perte de r organisation cross modale l int rieur du cortex auditif d la plasticit
132. er autant d int r t aux indices spatiaux Le syst me auditif est constitu de deux oreilles et d un cerveau Le cerveau attribue un sens aux sons de parole et il effectue en temps r el une analyse int grative pour d ter miner o sont situ es les choses dans l espace L analyse du cerveau est bas e sur des indices senso riels qui ne sont pas exclusivement acoustiques visuels vestibulaires kinesth siques etc N anmoins la t che essentielle lors de l extraction des sons de parole dans des envi ronnements complexes bruyants par exemple est de d terminer dans un premier temps l emplacement de la source sonore Apr s avoir identifi la source sonore d int r t maximal le cerveau concentre ses ressources cognitives sur ce point pr cis afin de suivre au maximum cette source sonore particuli re au fil du temps tout en r duisant son attention aux signaux moins impor tants et moins int ressants Facteurs acoustiques de l audition spatiale Trois facteurs acoustiques primor diaux ont un impact sur l audition spatiale Neher Behrens and Beck 2008 1 Les diff rences interaurales de niveau ILD galement nomm es diff rences interaurales d inten sit ou de sensation sonore en ce qui concerne l audition spatiale les ILD sont surtout importantes au dessus de 1500 Hz Comme le montre la figure 1 les sons de parole provenant de droite et de gauche peuvent pr senter une difference de plus de
133. era moins perturb par l examen On le laissera donc en position couch e sur le c t lorsque l examen a lieu au cours des premi res heures sui vant la naissance Dans les jours qui suivent on peut utilement l installer dans le berceau en position semi assise appuy contre le fond du berceau la t te suffisamment libre de mouve ments pour pouvoir r pondre sans contrainte aux sollicitations des sti muli acoustiques Enfin certaines r actions s ob tiennent avec une particuli re nette t lorsque le nouveau n est pr sen t en position verticale soutenu par le thorax les bras restant libres la t te l g rement pench e en avant 1 3 7 Pour un m me stimulus il ar rive que plusieurs r ponses se suc c dent tr s rapidement parfois ou se superposent Certaines r actions sont discretes et fugaces Aussi avons nous toujours travaill par quipe de deux exp rimenta teurs chacun notant ses propres observations qui taient ensuite confront es Nous avons aussi lar gement utilis l enregistrement ci n matographique en filmant les r ponses l aide d une cam ra l g re super 8 Toutes les prises de vues ont t faites la lumi re naturelle sans clairage d appoint afin de ne pas faire intervenir un stimulus sen soriel autre que le stimulus auditif Les sequences exp rimentales peuvent ainsi tre scrut es loi sir en fixant et grossissant gr ce au cin ma ce
134. es performances de reconnaissance des phon mes dans le bruit avec un syst me HF taient comparables ceux obtenus dans le silence chez 12 adultes appareill s en contours d oreilles Boothroyd 2004 Tous les adultes de l tude s accordent dire que le syst me HF apporte de l aide la compr hension d un message orale voire une aide importante N anmoins le co t l aspect inesth tique ou le manque d informations freinent l achat de ce mat riel Des recherches sur les enfants implant s ont d montr des am lio rations significatives pour la compr hension de la parole avec l utilisation d un syst me HF Davies et al 2001 Schafer amp Thibodeau 2006 Pour les enfants l utilisation des systemes HF est facilit e grace des facteurs environnementaux De plus l achat du materiel est souvent couvert par des programmes scolaires D autre part le r glage et le suivi des qui pements sont g r s par des audio logistes ou d autres sp cialistes du syst me ducatif Enfin les adultes vont choisir d acqu rir et d utiliser un syst me HF alors que pour un enfant ce syst me lui sera impos Fitzpatrick et al 2010 Tous ces l ments ont conduit mener une tude dont l objectif est d analyser l utilisation des syst mes HF chez les enfants implant s Queles sont les am liorations apport es par ce syst me Quels avantages et inconv nients ont t retenus par les familles Est ce unique
135. es de son t l hone le PhoneDex Le stand des Cahiers de l Audition Vous avez t nombreux venir d couvrir les derni res volutions des Cahiers de l Audition ainsi que notre double num ro in dit d di au Congr s Un grand nombre de participants ont gale ment pu profiter de la pr sence de Monique Delaroche pour deux s ances de d dicaces de son nouveau livre Au fil des regards et des caresses qui remport rent un grand succ s Retrouvez toutes nos actualit s sur le site www lescahiersdelaudition fr et rendez vous l ann e prochaine pour la 35 dition du Congr s Les Cahiers de l Audition N 2 2012 JP ACTUALIT S CT Compte rendu du BIAP Avril Mai 2012 La 47 convention du BIAP Bureau International d Audiophonologie s est tenu Berlin du vendredi 27 avril au 1 mai 2012 sous la pr sidence de Martial Franzoni BIAP S 00 Qu est ce que le BIAP le BIAP est une soci t scientifique cr e en 1967 qui fait appel des experts internationaux pour participer l laboration et la r daction des recom mandations qui seront ensuite largement diffus es aupr s des diff rents pays repr sent s D l gu s membres asso ci s et experts internationaux travaillent ainsi en commun sur un th me d ter min group s dans des commissions techniques sp cialis es qui constituent les activit s principales du BIAP Gr ce des changes larges
136. es et des moyens de s en prot ger La question des risques auxquels sont expos s les enfants est aussi pos e propos des jouets risques dans les couveuses Le chapitre 11 aborde lui la question de la compensation financi re lorsqu une responsabilit est engag e Ce chapitre NOTES DE LECTURE lt est d taill et tr s int ressant lire Il y a norm ment d informations Le chapitre 12 traite de la prise en charge des personnes victimes d une surdit trauma tique li e au bruit et ou d acouph nes La pr sentation est tr s g n rale et ici aussi l valuation prend en compte un grand nombre de variables et apporte une vision tr s professionnelle Le chapitre 13 est assez innovant car il propose une introduction ducative et p dagogique aux tudiants selon leur sp cialit et aux jeunes en g n ral Cette approche nous avons eu l occasion d en parler dans un num ro r cent propos du rapport NAL C est une d marche qui n existe pas clai rement chez nous et c est regrettable Les centres de correction auditive qui ont un d partement de protection pourraient y contribuer ainsi que le Coll ge qui pourrait proposer des recommandations avec l ac cord des syndicats professionnels Le chapitre 14 est consacr l avenir de la question de la prise en charge Plusieurs pistes sont propos es Au total ce travail comme le pr c dent livre est remarquable Il repr sente de notre humble point de
137. es l face un sujet tr s important de notre domaine d activit Malheureusement on en parle beaucoup mais en dehors des efforts louables pour am liorer les conditions du paysage sonore que nous connaissons dans les villes r duction de la vitesse vitrages multiples traitement des facades joints acoustiques la prise en charge individuelle de la protection sonore reste tr s limit e et peut tre faut il avoir le courage de le dire cette probl matique est de toute vidence encore trop mal connue d un trop grand nombre de profes sionnels de l audiologie chez nous Je signale cela parce que la t te de file des diteurs de ce livre Colleen G Le Pell appartient au Depart ment of speech Language and Hearing Sciences de l universit de Floride La probl matique dans le domaine a volu et il est bon de se replonger dedans avec un regard neuf et des outils mieux ajust s pour en tirer des enseignements adapt s aux populations avant que les hommes et les femmes qui les composent ne deviennent des patients On se retrouve dans la droite ligne de ce que devrait proposer la nouvelle approche de la m decine c est dire prendre des mesures avant que les pathologies ne surviennent cf rubrique actua lit s page 76 L ouvrage comporte 14 chapitres regroup s en 4 parties La premi re partie Chapitres 2 et 3 traite des perspectives propos des surdit s induites par le bruit C est en quelque sorte l i
138. es mesures quantifi es taient disponibles dans 42 cas et utilisaient soit des scores de perception de mots en liste ferm e LF et en LO n 15 soit des chelles d veloppe mentales n 14 soit des outils de d veloppement linguistique pr lexical n 13 Parmi eux 10 ont t compar s avec des enfants implant s entre l ge de 1 et 2 ans dur e de suivi de deux ans Seuls 4 enfants ont montr de meilleurs r sultats Les auteurs discutent les arguments poussant implanter pr co cement Certes les donn es actuelles sur la neurolinguistique et la plastie c r brale tendent pousser vers une implantation pr coce sans qu il n y ait pour l instant de p riode critique d crite pour l im plantation en vue d un d veloppement optimal du langage L ge d implantation pr coce est un facteur pr dictif majeur pour le d veloppement d un langage oral il existe cependant d importantes disparit s concernant les r sultats sur l volution linguistique sans qu aucun facteur pour l instant n ait t mis en vidence Enfin les moyens d valuation sur l implant cochl aire dans l en fance sont consid rablement limit s ce qui rend difficiles l analyse des donn es Ainsi seuls 15 enfant ont t valu s de facon fiable ce qui rend les conclusions de cette m tanalyse limit es Ceci met en avant la complexit de l valuation pr coce des jeunes enfants et la n cessit de cr er des moyens d valuation adapt s
139. es pr matur s en couveuse suscep tible de recevoir aussi une protection de leur audition Ce chapitre fait aussi le point sur les diff rentes r glementations admi nistratives en vigueur Sur le plan pratique une classification des protecteurs est propos e avec leurs effets sur le passage des signaux sonores Un paragraphe assez technique sur la s lection des syst mes de protection est pr sent Cette approche scientifique est pr sent e avec beaucoup de rigueur mais avec clart Cela permettra aux professionnels qui en comprennent bien les fondements de quitter le terrain du tout commercial pour passer sur celui d un v ritable professionnalisme qui demande naturelle ment des efforts intellectuels mais est ce anormal On trouvera aussi dans ce chapitre toutes les r gles de prise d empreintes un peu sp cifiques dans le cas de la protection auditive Enfin sont trait s les moyens de contr le et on retrouve une fois de plus l utilisation de la mesure in vivo Cette valuation n cessite toutefois un mat riel sp cifique qui peut permettre aussi une valuation dosim trique in vivo Voil bien le temps de grand papa r volu adieu les marchands bricoleurs bonjour les profes sionnels de sant Le travail pr sent dans ce chapitre se termine sur la motivation des personnes qui vont devoir vivre avec ces instruments dans les oreilles En effet rien ne sert de proposer des syst mes de ce ty
140. es techniques et humaines de la formation l insertion socioprofessionnelle Les 9 et 10 novembre 2012 Paris Infos contact acfos org 3 me Colloque de l AFREPA Association Fran aise des Equipes Pluridisciplinaires en Acouph nologie Entendre l acouph ne et en souffrir Les 16 et 17 novembre 2012 Bordeaux Le Pr Ren DAUMAN pr sident du Congr s et son quipe oraganisent 2 nouvelles journ es de formation d di es toutes les professions concern es par la prise en charge de l acouph ne chronique Audioproth sistes ORL sophrologues psychologues m de cins g n ralistes y trouveront nouveau de riches informations autour de conf rences et d ateliers pratiques Infos www afrepa org 28eme Mini Convention du BIAP Paris Bureau International d Audiophonologie Les 17 et 18 novembre 2012 Paris biap Les membres du BIAP se r unissent en cette fin d ann e dans les locaux du CEOP pour travailler de nouveau sur les recommandations en cours de r alisation ou adopt es lors de la Convention de Berlin au mois de Mai voir compte rendu page Infos www biap org Les Cahiers de l Audition N 2 2012 te vt lv voe D CEMBRE 2012 4 ACFOS Formation professionnelle L accompagnement des parents dans la r ducation orthophonique de l enfant et de l adolescent sourd Aptitude et qualit s de l orthophoniste 3 et 4 d cembre 2012 Pari
141. essionnels r alisant le test de d pistage dans les maternit s vise apprendre le maniement ainsi que l entretien de l appareil et r aliser le test Cette formation doit tre r guli rement actualis e afin de maintenir le niveau de connaissance garantir un savoir faire optimal et tenir compte du renouvellement des quipes notamment dans les maternit s Les Cahiers de l Audition N 2 2012 Docteur Catherine Kolski Service ORL CHU H pital Nord Place Victor Pauchet 80054 Amiens cedex 1 T 03 22 66 83 35 21 22 gt DOSSIER Les modalit s du r seau Les professionnels s engagent respecter le protocole labor et contribuer atteindre les objectifs fix s Chaque acteur assure des taches bien d finies se coordonne pour mener bien le projet et participe au syst me d information du r seau Dans notre programme les enfants sont d pist s la maternit J3 le plus souvent par un enregistrement des oto missions acoustiques provoqu es OEAP Si le premier test est positif absence de r ponse dans une ou deux oreilles un deuxieme test est r alis si possible avant la sortie de la maternit nouvel enregistrement des OEAP ou potentiels voqu s auditifs automatis s PEAA Le r sultat du test est donn et expliqu aux familles par les professionnels m dicaux de la maternit Lorsqu la sortie de la maternit le test est positif unilat ralement ou bilat raleme
142. eur de la clinique La situation semble donc provisoirement en suspens jusqu l apport par chacun des partis de nouveaux l ments venant tayer sa th se Le dossier du d pistage r so lument tourn vers l immobilisme en raison d une vraisem blable infaisabilit des tudes demand es randomisation totale prend donc une dimension politique dont les cliniciens semblent difficilement s accommoder L tablis sement au niveau national d un programme de d pistage de la surdit d s la naissance est il pour autant au fond d une impasse Face ces difficult s et la rupture de dialogue entre les diff rentes parties prenantes il nous a sembl int ressant de d laisser provisoirement l aspect clinique les ressentis et sensibilit s de chacun pour se consacrer pleinement l impact politique et conomique du d pistage L objectif fut donc de mesurer l aide d un questionnaire distribu chez des m decins g n ralistes et remplis directement par les patients sans aucune pr s lection le ressenti et la valeur attach e au d pistage de la surdit la naissance par l en semble de nos concitoyens Cette valorisation du d pistage sera par la suite confront e avec le co t r el engendr par l instauration d un tel programme La pr sente tude four nira donc au final un ratio co t b n fice pour le d pistage n onatal outil fr quemment utilis pr alablement toute d cision politique dans l val
143. euvent apparaitre quand les sch mas de stimulations diff rent de la norme l est bien connu qu il existe des p riodes critiques ou sensibles au cours du d veloppement neuro c r bral pour une revue de la litt rature voir Bischof 2007 Une p riode critique dans le syst me auditif central est une p riode durant laquelle les voies auditives centrales sont extr mement plastiques et leur d veloppement d pend de la stimulation re ue D s lors il est raisonnable de pr sumer Les Cahiers de l Audition N 2 2012 qu une implantation cochl aire qui se d roulera pendant cette p riode critique permettra d obtenir des r sultats opti mums Une facon de mesurer objectivement le stade de d velop pement et les limites de la plasticit des voies auditives centrales est d tudier les latences des potentiels voqu s auditifs corticaux PEAC En particulier la latence du premier pic positif P1 des PEAC chez l enfant est consi d r comme un bio marqueur de la maturation des aires auditives centrales Eggermont Ponton 2003 Sharma et Dorman 2006 Sharma Gilley Dorman et Baldwin 2007 L onde P1 est un indicateur robuste apparaissant aux alen tours de 100 300 ms chez l enfant La latence de l onde P1 reflete la somme des d lais synaptiques tout au long des voies auditives de la p riph rie au cortex auditif Eggermont Ponton Don Waring et Kwong 1997 La latence de l onde P1 varie en fonction de l ge
144. fort C Nasra Y Zohoun S Evolution of age at diagnosis of congenital hearing impairment Eur Ann Otorhinolaryngol Head Neck Dis 2011 Apr 128 2 59 63 Epub 2011 Feb 3 Gavilan Cellie Potentiels voqu s auditifs automatis s en maternit et n onatologie tude de faisabilit Journal fax de l ORL 5 D cembre 2002 Kennedy CR Controlled trial of universal neonatal screening for early identification of permanent childhood hearing impairment cove rage positive predictive value effect on mothers and incremental yield Wessex Universal Neonatal Screening Trial Group Acta Paediatr Suppl 1999 88 432 73 75 Kennedy C Universal newborn screening for permanent childhood hearing impairment an 8 year follow up of a controlled trial Lancet 2005 366 Kennedy CR Language ability early detection of permanent childhood hearing impairment N Engl J Med 2006 354 20 2131 2141 Kolski C Le Driant B Lorenzo P Vandromme L Strunski V Early hearing screening what is the best strategy Int J Pediatr otorhinola ryngol 2007 Jul 71 7 1055 60 Epub 2007 May 4 Langagne T Leveque M Schimdt P Chays A Universal newborn hearing screening in the Champagne Ardenne region a 4 years follow up after early diagnosis of hearing impairment Int J Pediatr otorhinolaryngol 2010 Oct 74 10 1164 70 Epub2010 Jul 31 Markides A Age of fitting of hearing aids and speech intelligibility BR Audiol 1986 20 165 167 M
145. ge Le d pistage neonatal de l audition est le theme de ce num ro et toutes ses implications imm diates y sont trait es Ayant pour but la promotion de toute technique permettant de valoriser l acte proth tique le College National d Audioproth se s associe et s associera toute d marche favorable la mise en place de ce d pistage un niveau national Que de chemin parcouru depuis la premi re tentative d introduire le d pistage auditif en France par Paul Veit et Genevi ve Bizaguet en 1964 Tout devrait depuis tre simple et celui ci devrait tre pl biscit aussi bien par les parents que par les professionnels Ces pr curseurs avaient d j compris que le d pistage devait tre syst matique r alis dans les premiers jours de vie avant la sortie de la maternit pour viter les perdus de vue et suivi par une prise en charge pr coce ce qui les avait conduit participer la cr ation du Centre Exp rimental d Audiophonologie infantile avec le Docteur Lucien Moatti Aujourd hui les connaissances actuelles permettent sans contestation possible de justifier la mise en place du d pistage au regard de son importance sur la qualit de la communication future de l enfant sourd Et pourtant apr s tant d ann es rien n est encore d finitif quant son appli cation Le fait que l absence de stimulation auditive centrale ait un impact connu et n gatif sur le d veloppement futur des capacit s auditives ne suffi
146. i s avec travail int gr en cr che sp cialis e et en collaboration avec les CAMSP Un accueil en creche Nimes s est structur pour les enfants porteurs d un handicap sensoriel auditif ou visuel en partenariat avec le CROP et l union des aveugles Le SEA Perpignan peut d sormais accueillir des enfants partir de 2 ans et travaille en troite collaboration avec le SEV de Perpignan et le CAMSP de Perpignan R sultats du suivi initial des enfants sourds d pist s entre 2006 et 2008 en maternit de niveau 1 en Languedoc Roussillon La couverture r gionale du d pistage auditif s est progres sivement tendue pour concerner 6796 des nouveau n s de maternit de niveau de la r gion en 2008 Entre 2006 et 2008 49215 nouveau n s ont b n fici d un d pistage auditif la maternit sur un total de 54570 nouveau n s eee Tert VETUS ES velnt 6 Seats 67 OR 7 Agdition norme 1746 37 331 _Sumisenente 4 61 L Parkas de lu AA Figure 1 Population concern e par le d pistage et r par tition des enfants suivis en fonction de leur statut auditif des surdit s congenitales en Languedoc Roussillon d pister soit une exhaustivit globale de 90 96 Cette exhaustivit tait diminu e par des probl mes de pannes de mat riel et de non remplacement du mat riel pendant le temps des r parations Des OEA taient r alis es en premier test dans tous les cas
147. i n cessaire des r unions regroupant les acteurs pour aborder et r soudre d ventuels probl mes d ordre technique ou relatifs l activit du r seau Le bon fonctionnement du r seau conditionne l efficacit du programme de d pistage Cette organisation nous a permis d abaisser l ge du diagnostic et d amener l ge de la prise en charge des enfants sourds cong nitaux une moyenne de 5 mois Malheureusement notre PHRC s est achev et faute de financement relais le maintien de ce programme dans notre r gion est aujourd hui compromis Le r seau se constitue partir d un projet qui doit faire l objet d un consensus des professionnels concern s et qui est le point de d part pour d finir les objectifs et les moyens d action mettre en oeuvre Sa mise en place est un pr alable indispensable au bon fonctionnement du programme de d pistage Le fonctionnement en r seau de professionnels de sant de disci plines diff rentes mais dont les actions concourent aux objectifs permet de travailler selon un mode concert d harmoniser et coor donner les actions en vue d assurer la continuit et la coh rence des interventions men es depuis le d pistage jusqu la prise en charge effective de l enfant sourd Cette organisation donne aussi aux acteurs par la formation et l exp rience acquise au travers du r seau l opportunit de d velopper leur expertise Le fonctionne ment du r seau et son efficacit doivent tre r
148. ia beim dio lcs 10 20 30 40 50 pas de d pannage petit d pannage requis Figure 3 Activit s sans et avec d pannage n 259 L activit remise en forme compre nait des s ances de sauna ou des bains de vapeur qui sont des conditions extr mement difficiles pour les piles zinc air en raison des temp ratures lev es et de l humidit Ceci se traduisait par des baisses de tension des piles n cessitant des d pannages mineurs Apr s venti lation ou remplacement de la pile tous les appareils fonctionnaient nouveau Comme cela a t pr cis dans l introduc tion ce probl me de pile est une faiblesse inh rente aux piles zinc air qui n a donc rien voir avec le design du bo tier Globa lement les r sultats dessinent une image tr s positive du design des boitiers r sis tants l eau en termes de tranquillit d esprit dans des situations ou les appa reils sont soumis l humidit par exemple sous la douche Il n y a eu finalement qu un seul cas d appareil ne fonctionnant pas imm diatement apr s avoir termin la proc dure de d pannage Toutefois apr s avoir s ch cet appareil pendant un certain temps et ins r une pile neuve il s est remis fonctionner correctement Apr s les 11 semaines d essai aucun composant lectronique endommag n a t observ l int rieur du boitier d aucun des appareils mais des piles oxyd es ont parfois souill le tiroir pile en raison de
149. ial du march des syst mes HF 8096 des parts du march Les mentalit s sont fig es les gens ne veulent pas afficher leur handicap C est tr s diff rent aux Etats Unis ou les tablissements auraient l obligation d acheter du mat riel pour les enfants qui ont un handicap La plupart des audiolo gistes am ricains consid rent qu un bon appareillage comprend des aides audi tives implants cochl aires ou protheses auditives et un syst me HF qui doit tre adapt d s le plus jeune age et quelque soit la d ficience auditive En Allemagne c est l efficacit qui prime par rapport au c t esth tique Les enfants malenten dants qu ils soient dans un tablissement normal ou sp cialis se procurent le syst me HF par l cole Dans la majorite des cas le mat riel appartient l cole ils ne peuvent pas l utiliser la maison ou l ext rieur Les remboursements sont aussi diff rents d un pays l autre Si les pays nordiques remboursent ce type de mat riel 10096 la Suisse remboursera bien les personnes tant qu elles exercent une activit professionnelle Les volumes M TIER ET TECHNIQUE lt et prix moyens des syst mes HF distribu s dans le monde sont tenus confidentiels par Phonak Communication mum Conclusion De nombreuses tudes ont montr l int r t du syst me HF chez les patients implant s et en particulier chez les enfants En France il n est pourtant pas propos chaque enfant
150. ibodeau L M 2003 Speech recognition performance of children using cochlear implants and HF systems Journal of Educational Audiology 11 15 26 Schafer E C amp Thibodeau L M 2006 Speech recognition in noise in chil dren with cochlear implants while listening in bilateral bimodal and FM system arrangements Am J Audiol 15 114 126 Senn P Kompis M Vischer M W et Haeusler R 2005 Minimum audible angle just noticeable interaural differences and speech intelligibility with bilateral cochlear implants using clinical speech processors Audiology and Neurotology 10 342 352 Tomblin J Spencer L J et Gantz B J 2000 Language and reading acquisition in children with and without cochlear implants Advances in Otorhinolaryngology 57 300 304 Waltzman S B Cohen N L Green J et Roland J T Jr 2002 Long term effects of cochlear implants in children Otolaryngology Head and Neck Surgery 126 505 511 http enfants implantes discutforum com Evaluation des syst mes HF chez les enfants implant s Vrai Faux 1 En France le syst me HF est propos chaque enfant implant O Vrai CJ Faux 2 La majorit des enfants abandonnent leur systeme HF car ils sont g n s devant leur professeur O Vrai CJ Faux 3 Les familles des enfants implant s pensent qu il faut attendre le CP pour adapter un systeme HF O Vrai CJ Faux 4 Un systeme HF r duit les effets n gatifs du bruit et de la
151. ic pr matur n 8 mois test au deuxi me jour 2 350 kg 2 3 Le r flexe c phalique acoutrope Pour un stimulus d intensit mod r e apr s un temps de latence assez long la t te amorce un mouvement de rotation vers le c t excit La rolation s effectue en g n ral avec une certaine lenteur et rappelle de mani re satisfaisante le mou vement d un automate Chantal Nous l observons facilement quand l en fant est tenu verticalement sous les bras Les Cahiers de l Audition N 2 2012 la t te libre et l g rement pench e en avant Elle est particulierement nette avec le bruit grave et une intensit de 70 dB suffit alors pour la d clencher Pour une m me intensit et pour un m me sujet le temps de latence est pra tiquement identique mais varie beaucoup d un sujet l autre En g n ral lente la rotation peut aussi s accomplir brusquement si l intensit du stimulus est plus lev e Nadia V ro nique Cette r action nous a aussi t signal e par J Cl Lafon qui avec A Plantier D Charachon et N Bringuier a galement not sa pr sence r guli re dans certaines conditions exp rimentales Son caract re st r otyp et sa r gularit font penser jusqu plus ample inform une activit r flexe Elle constitue notre sens le montage de base de la future r action d orientation qui n apparait que vers le troisi me ou le quatri me mois Pour l en diff r
152. ient orient s dans le mois suivant la naissance vers un centre de diagnostic disposant d un m decin ORL ayant une exp rience en surdit de l enfant et en lectrophysiologie Dix neuf ORL participaient au r seau de diagnostic r partis sur le territoire afin d viter des d placements inutiles En cas d audition normale le m decin du centre de diagnostic informait la famille de l absence de trouble cong nital de l audition puis le GREPAM En cas de surdit le m decin du centre de diagnostic pouvait poursuivre lui m me la d marche diagnostique et pr parer les parents l annonce du handicap ou r f rer la famille un autre membre du r seau si besoin La prise en charge d pendait du degr de surdit des ventuels handi caps associ s et du projet des parents En cas de surdit unilat rale une surveillance clinique audiom trique et orthophonique tait propos e En cas de surdit bilat rale moyenne la famille tait suivie la premi re ann e de vie suivi ORL guidance un appa reillage auditif plus ou moins associ une prise en charge orthophonique tait voqu partir de 9 12 mois de vie en fonction des caract ristiques de la surdit obtenues d apres les mesures objectives des potentiels voqu s et d apr s les donn es d audiom tries subjectives r p t es permettant de tracer une courbe de seuils fr quence par fr quence pour chaque oreille sous r serve de la limite impos e au
153. if et la seule solu tion tait vibratoire Jai eu la chance qu Annick soit prise en charge l ge de 6 ans par une orthophoniste extraordinaire Mademoiselle DURAND Elle a r ussi alors qu Annick tait muette l ge de 6 ans monter son langage sans appareils auditifs en partie gr ce la m thode phon tique de Madame BOREL MAISONNY Je voulais qu elle parle ce qui m a conduit tenter une int gration en milieu entendant avec le soutien de Mademoiselle DURAND Que d efforts et de travail Mais vers 11 ans Annick avait rattrap son retard suivait en classe de sixieme grace une capacit de travail incroyable et elle portait enfin son premier appa reil Elle parlait d j cette poque mais la qualit de sa voix s est nette ment am lior e car la proth se boi tier lui permettait une maitrise de la boucle audiophonatoire et une aide la lecture labiale Cette proth se boitier a t le d clencheur de ma carri re car c est par elle que je suis rentr e en contact avec son audio proth siste Monsieur Paul VEIT Pourtant les premiers essais se sont d roul s de facon n gative Mais je continuais avec acharnement faire Les Cahiers de l Audition N 2 2012 47 48 INIERVIEW travailler Annick suivant les conseils de Mademoiselle DURAND Et les progres commen aient apparaitre Je travaillais la phon tique et phon me par phoneme le langage s est construit J ai t tr s
154. igu s de la parole qui sont facilement d grad es Voice iQ conser vera l int grit de ce signal de parole R sum Avec cet article et celui de Pisa et de leurs coll gues en cours de publication l exp rience des quarante quatre participants l tude portant sur les b n fices de Voice iQ ont t bien document s En adaptant une aide auditive avec Voice iQ les profession nels de l audition peuvent s attendre ce que leurs patients b n ficient d une am lio ration significative de la qualit sonore et Purgecaisdiupgs Fare 85s EEZEEZS3ES Sch ma 4 2 spectres de parole du confort d coute dans le bruit sans avoir sacrifier des indices vocaux importants Les aides auditives de la gamme S Series iQ am liorent galement la compr hension dans le bruit pour les porteurs d aides audi tives exp riment s La documentation et la compr hension des avantages de la r duction num rique du bruit DNR repr sentent un d fi pour le secteur des aides auditives depuis des ann es Ce nouvel ensemble de donn es relatif Voice iQ et la gamme des aides auditives permet de d finir les attentes des patients pour la r duction num rique du bruit dans le monde moderne En veillant pr server l int grit de la parole en connaissant les pr f rences des patients et les avantages en laboratoire ainsi que dans le monde r el Voice iQ repr sente un mod le de conception de produit bas e Sur des preu
155. ine de Bordeaux De ce qui pr c de nous pouvons retenir une premi re vidence l audition in utero a beaucoup d importance sur le d veloppement ult rieur du langage chez les enfants qui entendent normalement Les professionnels qui sont convaincus de cette premi re r alit doivent ensuite accomplir un gros effort sur eux m mes en acceptant la possibilit de plusieurs scenarii lorsque contrairement ce qui vient d tre d crit l audi tion d faillante in utero n est pas parvenue jouer son r le dans le d veloppement du langage a Il n y a pas vraiment ou il ne devrait pas y avoir de discussion contradictoire lorsque la d ficience auditive n exc de pas 70 dB l audio gramme de la meilleure oreille limite des surdit s dites moyennes Dans une telle situation en effet des aides auditives adapt es au niveau d audition sur l ensemble des fr quences et un environnement linguistique fond sur l audition permettent nombre d enfants atteints d une telle surdit de construire un langage socialement valable Mais pour qu il en soit ainsi il faut que l audition ne se d t riore pas dans les mois qui suivent le diagnostic et surtout il faut que d autres facteurs majeurs le niveau cognitif de l enfant sa capacit pr ter attention ce qui se d roule autour de lui son tat psycho affectif l amour de ses parents la qualit du bain linguistique qu ils lui apportent jour apr
156. io logy 113 3 407 420 Roder B Rosler F amp Neville H J 1999 Effects of interstimulus interval on auditory event related potentials in congenitally blind and normally sighted humans Neuroscience Letters 264 1 3 53 56 Roder B Rosler F amp Neville H J 2000 Event related potentials DOSSIER lt during auditory language processing in congenitally blind and sighted people Neuropsychologia 38 11 1482 1502 Roder B Rosler F amp Neville H J 2001 Auditory memory in conge nitally blind adults A behavioral electrophysiological investigation Cognitive Brain Research 11 2 289 303 Roder B Stock O Bien S Neville H amp Rosler F 2002 Speech processing activates visual cortex in congenitally blind humans Euro pean Journal of Neuroscience 16 5 930 936 Ryugo D K Pongstaporn T Huchton D M amp Niparko J K 1997 Ultrastructural analysis of primary endings in deaf white cats Morpho logic alterations in endbulbs of Held Journal of Comparative Neurology 385 2 230 244 Schorr E A Fox N A van Wassenhove V amp Knudsen E I 2005 Auditory visual fusion in speech perception in children with cochlear implants Proceedings of the National Academy of Sciences 102 51 18748 18750 Sharma A amp Dorman M F 2006 Central auditory development in children with cochlear implants Clinical implications Advances in Oto Rhino Laryng
157. ion C est parce que leurs travaux s appliquent parfaitement ce dernier Cette th matique est importante Elle a t enseign e il y a 2 ou 3 ans au Coll ge de France par Madame le Professeur Christine Petit qui s est alors concentr e sur les synapses ruban ribbon synapse Dans ce livre l abord est plus large On y trouvera des explications suggestives et int ressantes sur l organisation du syst me et son importance fonctionnelle Par exemples les m canismes synaptique de la d tection de la coincidence entre signaux un travail de pr sentation sp ci fique sur les neurones inhibiteurs qui vient mettre de la pond ration la supr matie des synapses excitatrices des niveaux inf rieurs des voies auditives L id e d arriver d terminer des sous groupes de neurones inhibiteurs avec leurs modes d actions propres semble tre d un grand int r t pour la compr hension du fonc tionnement et du dysfonctionnement du syst me auditif Le travail sur ces m ca nismes semble aussi devoir tre tr s int ressant pour les concepteurs d aides auditives dont il faut bien reconnaitre que la conceptualisation de modules de subs titution visant surmonter certaines alt rations neurales ne sont pas simples Enfin si depuis des ann es il semblait que l aptitude r pondre de mani re totalement rigide et st r otyp e paraissait incontournable pour obtenir une extrac tion des structures fines des signaux des tr
158. ion Spice4 pour chacun quelles que soient l importance de sa perte auditive et ses pr f rences personnelles Niveau de Universel Design Puissant Pediatrique performances ennum Naida S V Nick 5 V Phonak Solana Audeo 5 V FM PHONAK Wis www phonakpro com spiceplus fr 66 VEILLE TECHNIQUE mm Siemens XCEL la nouvelle g n ration BestSound Technology La performance d une aide auditive est li e deux composantes principales e e traitement de signal d bruiteurs directivit anti L arsen etc e l adaptation du signal l audition du patient pr r glage compression inter face utilisateur Avec XCEL la nouvelle g n ration BestSound Technology Siemens a completement revu et am lior l adapta tion du signal afin d apporter au patient et chaque tape de la r ducation auditive le meilleur compromis possible entre intelligibilit de la parole et confort d coute Pour atteindre ce but XCEL quilibre parfaitement Jl audibilit et la qualit sonore Nous appelons cet tat d quilibre Xcellence Sonore XCEL nouvelle g n ration BestSound Technology assure le parfait quilibre entre Audibilit et Qualit Sonore grace a trois nouvelles caract ristiques XCEL Amp XCEL Fit et XCEL View XCEL la nouvelle g n ration BestSound Technology presente trois nouvelles caract ristiques innovantes pour garantir une acceptation de l appareillage e
159. ique Vous tes dipl m s Audioproth siste et vous souhaitez rejoindre notre r seau mutualiste adressez nous votre candidature Cv et lettre de motivation par courrier Mutualit francaise Anjou Mayenne DRH 67 rue des Ponts de C 49028 ANGERS cedex 01 ou par mail drh emploi mfam fr Contact t l phonique 02 41 68 89 68 84 MUTUALITE FRANCAISE S rr Dr MARITIME La Mutualit Francaise Charente Maritime recherche DES AUDIOPROTHESISTES CDI TEMPS PLEIN TEMPS PARTIEL Poste bas Royan Saintes La Rochelle Statut cadre suivant Convention Collective de la Mutualit R mun ration fixe variable Tickets restaurant Compl mentaire Sant Merci d adresser votre candidature par mail courrier ou t l phone Mutualit Francaise Charente Maritime 28 Avenue A Einstein BP 259 17012 LA ROCHELLE DEDEX T l 05 46 50 50 44 Fax 05 46 50 20 14 contact mutualit 1 7 fr OO Confort et Vision d un centre d audioproth se cr en 1997 Situation id ale Rue de Passy Paris 16 me Merci de joindre directement Guy BONVOISIN 01 42 24 66 80 SIEMENS Eclipse le nouvel intra id al DU Ca E Www siemens friaudiologie Eclipse __ le p ritympanique en toute s curit Une exclusivit Siemens grace une prise d empreinte s re et innovante Eclipse est galement quip dq ACEL la nouvelle generation rechno
160. ire sa mise en oeuvre Un deuxi me PHRC r gional en 2005 nous a permis de pour suivre ce programme jusqu en octobre 201 1 La constitution du r seau a t initi e par une large diffusion de l information visant a faire conna tre le projet aux professionnels de sant qui gravitent autour de l en fant gyn coobst triciens pu ricultrices sages femmes psychologues des maternit s p diatres ORL m decins de PMI m decins g n ralistes orthophonistes audioproth sistes et expliquer les raisons du d pistage n onatal ses modalit s ses objectifs et l organisation du programme Cette information a t diffus e par voix orale au cours de r unions organis es au sein des tablissements publics et priv s mais aussi en dehors des tablissements et par voie de presse r gionale Une information destin e aux familles portant sur le programme de d pistage ses dispositions le principe du test et sur les suites donn es apr s le r sultat a t diffus dans les maternit s Les tablissements d sireux d entrer dans le programme ont t quip s d un mat riel de d pistage et ont int gr le r seau de m me que les professionnels de sant de disci plines diff rentes dont les actions concouraient aux objec tifs et qui d siraient s impliquer dans le projet Formation des professionnels La formation des professionnels du r seau est dispens e par les sp cialistes de la surdit du centre de
161. ise des signaux vocaux permet Voice iQ d analyser et de s adapter des vitesses suffisamment rapides pour r duire les segments de bruit dans les phrases et entre les syllabes d un m me mot Le sch ma 1 est une repr sentation du bruit en rouge et de la parole en noir se chevauchant Voice iQ utilise de nombreux param tres comme le rapport signal bruit l intensit g n rale et la modula tion du signal pour identifier et classer les environnements acoustiques Par exemple le spectre d un signal de parole Sch ma 2 Voice iQ supprime le bruit en rouge dans les silences entre les syllabes de la parole en noir Les Cahiers de l Audition N 2 2012 est fortement modul alors que celui du bruit est g n ralement plus stable Les modulations vocales permettent Voice iQ d identifier le bruit quand il devient le signal dominant lors des pauses dans la parole Quand le bruit est identifi dans un canal donn le gain dans ce canal est rapidement r duit puis r tablit d s que le signal de la parole se renforce ce fonc tionnement est illustr dans le sch ma 2 En cas d algorithme DNR r action rapide comme Voice iQ il faut tre particuliere ment prudent afin d viter de r duire les signaux de parole Ce point sera abord dans la section suivante Evaluation des algorithmes DNR Digital Noise Reduction Lors de sa conception Voice iQ a subi un ensemble de te
162. it ses d buts et tous les types de commercialisa tion pouvaient exister Les enfants n taient pas appareill s pr coce ment et l ge moyen de prise en charge audioproth tique tait entre o et ans La technologie tait encore relati vement basique et l appareillage se faisait dans un grand nombre de cas l aide d appareils de type boitier C est seulement dans les ann es 60 que les appareils en contour d oreille se sont g n ralis s n existait pas de prise en charge financi re per mettant l achat des appareils qui taient enti rement financ s par la famille L quipe pluridisciplinaire ORL Orthophoniste audioproth siste p dagogue se mettait en place et Les Cahiers de l Audition N 2 2012 s int grait petit petit dans les Ins tituts Nationaux des Jeunes Sourds o la langue des signes tait l un des moyens de communication L appareillage des jeunes enfants tait rare car la prise en charge audioproth tique des enfants de moins de 6 ans tait consid r e par beaucoup comme impossible voire dangereuse L enfant pouvait en effet tre rep r comme sourd voire avoir une surdit connue diagnostiqu e et valu e et pourtant se trouver dans l attente de ses 6 ans pour que l on tente un appareillage Cela peut para tre curieux au jourd hui au regard de nos connais sances mais il faut se replacer dans le contexte de l poque ou les tests objectifs n avaient pas
163. itelaw G M et Feth L L 2002 Background noise levels and reverberation times in unoccupied classrooms Predictions and measurements American Journal of Audiology 11 65 71 gt M TIER ET TECHNIQUE K hn Inacker H Shehata Dieler W Muller J et Helms J 2004 Bilateral cochlear implants A way to optimize auditory perception abilities in deaf children International Journal of Pediatric Otorhinolaryngology 68 1257 1266 Geers A 2004 Speech language and reading skills after early cochlear implantation Archives of Otolaryngology Head and Neck Surgery 130 634 638 Geers A Brenner C et Davidson L 2003 Factors asso ciated with development of speech perception skills in children implanted by age five Ear et Hearing 24 Suppl 1 245 358 Litovsky R Y Parkinson A Arcaroli J Peters R Lake J Johnstone P et al 2004 Bilateral cochlear implants in adults and children Archives of Otolaryngology Head and Neck Surgery 130 648 655 Luntz M Shpak T et Weiss H 2005 Binaural bimodal hearing Concomitant use of a unilateral cochlear implant and a contralateral hearing aid Acta Oto Laryngologica 125 863 869 Osberger M J Zimmerman Phillips S et Koch D B 2002 Cochlear implant candidacy and perfor mance trends in children Annals of Otology Rhino logy and Laryngology Supplemental 189 62 65 Ross M 1992 Schafer E C et Th
164. itif et les valident le plus rigoureusement possible Bien entendu ce type de pr vention ne suffira pas viter l apparition de pathologie chez les individus haute ment susceptibles il faudra donc toujours des moyens de plus en plus sophistiqu s pour les prendre en charge m dicalement Ces nouveaux comportements devraient permettre d aborder l allongement de la fin de la vie de mani re moins lourde pour l co nomie et pour les patients en tous les cas on le suppose La surdit au del de la prise en charge proth tique a des cons quences personnelles beaucoup plus impor tantes que le simple fait de ne pas bien entendre Cette publication apporte aussi une vision tr s posi tive la d marche du Pr Christine Petit College de France et Institut Pasteur et celle des laboratoires de correction auditive qui s y sont associ s pour travailler sur la pres byacousie Cela montre au passage un grand sens des responsabilit s vis vis d un probl me de sant publique Ce sera aussi pour eux l occasion de progresser dans la rigueur puisqu il faudra bien identi fier les cas Cela va dans le sens de l histoire mieux identifier les patho logies pour mieux les traiter et en diminuer les co ts mm Mise en place de la BCNA Pourquoi cr er un fonds dans le domaine sp cifique de l audio logie Naivet Passion sans doute passion du livre et des sujets ayant trait aux divers connaissances plus
165. itives mettent en danger l identit sociale de l individu ou de ses parents Une des particularit s des jeunes enfants sourds identifi s apr s d pistage n onatal est la proportion beaucoup plus forte qu avant des surdit s dites moyennes 40 70 dB sur la meilleure oreille Or l acceptation d afficher le handicap autour de l ge de 6 mois est pour les parents au moins aussi difficile que dans les formes de surdit plus importante On tient l nous semble t il la source principale du d lai de 5 mois entre le diagnostic et l appareillage les surdit s moyennes constituent le groupe pid miologique le plus abondant 4296 dans la cohorte CNAMTS et ce sont les parents de ces enfants qui ont le plus de mal se faire l id e d un appareillage auditif cette source psycho logique du d lai entre le diagnostic et l appareillage s ajoute le second m canisme le temps n cessaire pour obtenir une courbe audiom trique suffisamment pr cise Les deux facteurs rendent la recommandation du NIH am ricain inapplicable grande chelle en tout cas en France La barri re des 6 mois brandie comme une v ritable obligation dans cette recommandation am ricaine est certainement adapt e aux surdit s profondes voire s v res mais elle nous parait a la fois irr alisable Fiches de suivi a 24 mois rapport au nombre d enfants dans la cohorte moins les d c d s 44 96 22 61 20 80 4 86 2 d c s
166. l est Bien faire les tests n est pas tr s difficile bien transmettre et traiter l intormation demande davantage d attention et toute l efficacit du dispositif dans son ensemble en d pend Les familles des enfants d pist s approuvent massivement cette d marche malgr les difficult s rencontr es pendant la p riode des tests puis du diagnostic Leur tonnement sinc re lorsqu elles apprennent que ca ne se fait pas partout en t moigne La pratique nous a appris prudence et humilit rien n est acquis l audition des b b s peut se modifier assez vite parfois il y a une courte p riode d audi tion avant l installation d une surdit tr s significative en quelques mois parfois on constate une surdit l g re ou moyenne qui devient en 1 an une audition proche de la normale En l absence d obligation l gale la mise en oeuvre du d pistage auditif repose sur une grande part de b n volat pour les professionnels de sant qui s y impliquent Elle exige une forte motivation initiale d au moins quelques acteurs de sant sur une unit de lieu donn e pour pouvoir exister Seule une volution de la loi peut aboutir sa g n ralisation en aidant et incitant les professionnels des zones ou il fait encore d faut Les donn es sanitaires et sociales actuelles de la France sont telles qu un d pistage diff r 3 ou 6 mois comme le pr nent quelques uns nous para t totalement irr aliste Les Cahiers de l
167. l investissement dans cette branche est devenue lui aussi un investissement risque Bref pour de multiples raisons cono miques comprenant celles que nous avons voqu es ci dessus la production ne se d veloppe pas comme on le souhaiterait et le d ve loppement de certaines affections n a pas fini de poser de redoutables probl mes L un des points int ressants soulev par E Zerhouni c est que toutes les explications conomiques et les pressions comme l aversion au risque des autorit s sanitaires ne suffisent pas expliquer ce ralen tissement du progr s Un l ment s impose n anmoins dans le raison nement c est l norme complexit des syst mes biologiques normaux et pathologiques qui de toute vidence constituent un obstacle lui m me tres difficile franchir Par ailleurs la difficult de la r pa ration m dicale doit conduire aussi repenser l approche m dicale et passer d une m decine r active une m decine proactive Le but tant d intervenir avant les d g ts et avec une plus grande pr cision Cette re de la m decine devra donc semble t il s appuyer sur 4 piliers m decine des 4 P pr dictive personnalis e pr emptive et parti cipative La m decine pr dictive c est dire celle qui veut agir avant c est d j une d marche m dicale connue La vaccination en est la forme la plus classique Nous pourrions parler aussi de la protection contre le bruit et
168. la condensation ou de l humidit dans le compartiment pile Un entretien et une maintenance standards effectu s r guli rement tels que le s chage de l appareil pendant la nuit peuvent tre utiles pour viter que ceci se produise Conclusion Cette tude de validation a test le design m canique des Phonak M H20 et Na da S CRT Les boitiers resistant l eau se sont comport s de facon fiable dans tous les cas d utilisation et les r sultats obtenus ainsi que les tudes de cas pr sent s ont r v l un haut niveau de satisfaction Quelques d pannages mineurs des aides auditives ont t n cessaires surtout dans les situations les plus difficiles Sources disponible sur www phonakpro fr rubrique eLearning Phonak Insight 2011 La souplesse de la r sis tance l eau Phonak Field Study News 2012 Solutions r sis tantes l eau Les Cahiers de l Audition N 2 2012 63 Spice Le son de la qualit Le plaisir auditif d sormais disponible dans 4 niveaux de performances ll y a une solution Spice pour chacun Phonak offre d sormais 4 niveaux de performances tous bas s sur Spice la plateforme de traitement du signal la plus r cente et la plus moderne Tous offrent une meilleure qualit sonore une acceptation spontan e exceptionnelle et un plaisir auditif durable Comme ces produits sont disponibles dans tous les styles et dans tous les niveaux de puissance il y a une solut
169. lement de mieux COMPRENDRE en lisant sur les l vres s mals aussi de mieux ENTENDRE par un processus d couvert r cemment qui consiste EXTRAIRE l infarmation auditive en se rep rant sur les temps forts fournis pas les mouvements des l vres Dans cette th se s agira de caract riser ce processus de LAGE AUDIOVISUEL sur be sujet normal par une double approche comportementale et neurophysiologique puis de l tudier sur des populations qui pourraient pr senter des d ficits de ce m canisme Bonnes connaissances sur lexp rimentation en sciences cognitives et en neurosciences Un int r t et des comp tences sp cifiques sur le handicap et ou sur la mod lisation seront consid r s comme des atouts compl mentaires Pour candidater Envoyer un CV et une lettre de motivation Jean Luc Schwartz ligan luc szhwartzi gipss Iab grenoble inp fr avant le 10 juin 2014 Les candidats pr s lectionn s seront auditionn s le 28 juin la d cision sera communiqu e le 30 juin au plus tard AUDITION MUTUALISTE LA REFERENCE AUDITION Www auditionmutualiste tr Audition Mutualiste 47 recherche UN E AUDIOPROTHESISTE H F Villeneuve s Lot ou Marmande 47 CDI debutant ou experimente Poste a pourvoir immediatement Statut cadre sous la convention collective de la Mutualite Remuneration fixe Tickets restaurant Complementaire Sant Autonomie de travail dans un cadre innovant et qualitatif Avantages
170. les les mettant l preuve m me au del de leurs conditions d utilisation typiques Tous les participants ont recu une liste d activit s avec des conditions d utilisation sugg r es telles que jogging douche travail physiquement intense ou activit s dans un milieu poussi reux Un questionnaire a t rempli pour chacune de ces activit s v cues avec les appareils But de l tude Le but de cette tude exploratoire tait d examiner la fiabilit du boitier r sistant l eau M thode L tude a t r alis e chez Phonak Stafa en Suisse sur une p riode de 11 semaines Des questionnaires pour les patients ont t utilis s afin de docu menter et collecter tous les commen taires sur tous les cas dans lesquels les appareils entraient en contact avec l eau la transpiration ou la poussi re Avant l essai les sujets ont recu une liste d acti vit s et de situations possibles telles que la douche le sport les environnements poussi reux les remises en forme dans des stations thermales ou la pluie La seule activit exclue tait la natation avec la t te sous l eau Les sujets ont recu comme instruction de v rifier les appareils humidit dans le compartiment de pile fonction du commutateur niveau sonore et qualit du son avant chaque activit pour s assurer du parfait fonctionnement de l appareil et de l absence de tout risque potentiel de dysfonctionnement Chaque activit devait tre ell
171. les nouveaux microphones et couteurs du micro CIC Quantum autorisent un gain et un niveau de sortie de sortie de 44 115 dB IEC 118 0 ou 35 108 en 2CC Un grand nombre de nouveaux utilisa teurs d aides auditives sont la recherche du plus petit dispositif possible pour pallier leur d ficience auditive souligne Bruce Brown Vice pr sident et Responsable du marketing d entreprise Le micro CIC Quantum r pond parfaitement cette attente car il b n ficie d une taille et d un niveau sonore id als tout en offrant le son naturel et les fonctionnalit s avanc es de la gamme Quantum Optimis e par la plateforme Era la gamme Quantum est la nouvelle g n ration d aides auditives qui permet d entendre les sons de la vie au naturel Quantum affiche d normes progres en termes de performances automatiques et d intelligibilit de la parole dans des environnements bruyants Contact Pauline Croizat pauline croizat unitron com Les Cahiers de l Audition N 2 2012 71 Francois DEGOVE Membre du Coll ge National d Audioproth se francois degove wanadoo fr 72 mm Economie et innovation L innovation dans le domaine de la sant Si il y a bien un domaine qui nous concerne c est bien celui l La publication de la lecon inaugurale au Coll ge de France de E Zerhoui est l occasion de revenir sur cette question L auteur est comme il le rappelle pass de sa petite ville de N d
172. les outils propos s Enfin Philippe Lantin et Mikael Menard SIEMENS Audiologie ont conclu sur le th me des compressions de la prise d empreinte et de la toute nouvelle tech nologie Xcel En compl ment de ces deux journ es riches de conf rences les participants ont pu galement profiter d ateliers pratiques la pr paration la certification AFNOR par Herv Bischoff et Jean Jacques Blan chet et 80 conseils pour bien r ussir en th rapie acoustique de l acouph ne T R T prodigu s par Philippe Lurquin Le samedi matin Eric Bizaguet Pr sident du College National d Audioproth se s est longuement exprim sur l avenir de la profession et du Coll ge Arnaud Coez et Christian Renard l ont succ d pour voquer les diff rentes volutions des Cahiers de l Audition Les candidats au Prix du Coll ge ont pr sent leur m moire de recherche au jury et c est finale ment Nicolas Wallaert de l Universit de Foug res qui remporta le titre de laur at gr ce ses travaux concernant les effets d une l sion cochl aire sur la reconstruc tion des informations d enveloppe tempo relle partir de la structure fine du signal de parole Charlotte Remp de l Universit de Nancy a quant elle remport le prix de la meilleure communication orale suite son expos sur les distorsions cognitives des sujet acouph niques et la cr ation d une pr s ance la th rapie acoustique d habituation Comme
173. lleure acceptabilit possible aupr s des maternit s puisqu aucun personnel suppl mentaire ne leur serait attribu L absence de toute l gislation sur ce sujet nous a certes laiss toute libert d entreprendre mais sans aucune possibilit de contraindre donc au prix de l obligation de convaincre Le protocole a ainsi t voulu relativement souple quant aux conditions du premier test en maternit mais en revanche il comporte une exigence particuli re vis vis de la trans mission syst matique des informations au Centre R gional de D pistage N onatal CRDN car nous savions que sans possibilit de suivi rigoureux le risque de ne pouvoir suivre les enfants suspects est majeur et synonyme de d pistage pour rien Pour viter une trop importante charge de travail au CRDN et dans les centres r f rents de diagnostic nous avons aussi choisi de ne pister que les enfants ayant un test chou aux deux oreilles c est un choix certes critiquable dont les justifications sont uniquement pragmatiques Le Test 1 est fait par les membres volontaires des quipes param dicales des 15 maternit s Au moins un essai est demand davantage sont faits en r alit environ J3 conseill mais non impos aux deux oreilles rendre un r sultat Pass unilat ral est cependant tol r condition que cette pratique reste rare elle est de 6 pour mille En maternit le test exig est celui des OEAa en cas d
174. lleurs certains enseignants vont aller jusqu refuser le port de l metteur consid rant que c est du favoritisme par rapport aux autres l ves et jugeant ce mat riel trop encombrant la fois pour eux et pour l enfant De plus ils consid rent que l efficacit du syst me n a pas t prouv e Un utilisateur a rapport que le probl me venait surtout des autres l ves qui ignorent cause de leur jeune ge les difficult s rencontr es par les sujets implant s pour entendre comprendre et apprendre Les inconv nients parfois rapport s sont la fragilit du syst me et la manipula tion dans certains cas pour activer le programme HF Certains se plaignent de n entendre que la personne qui parle dans l metteur et d tre coup s du reste D autres se plaignent de cet outil encore trop volumineux Enfin certains professeurs oublient parfois de l teindre Les Cahiers de l Audition N 2 2012 lorsqu ils vont en salle de professeurs ou aux toilettes ce qui peut tre assez g nant En ce qui concerne l ge de mise en route du syst me le d bat reste actif Faut il attendre le CP ou bien commencer d s la grande section de maternelle En maternelle l institutrice intervient souvent aupr s de petits groupes Certaines familles estiment ainsi que l enfant peut comprendre les consignes sans aide suppl mentaire D autre part il sera oblig de s adapter son environnement ext rieur plus ou moins
175. logy qui vous anre EXcellence Sonore p ritympanique et offre ainsi tous les utilisateurs une confiance absolue Eclipse va encore plus loin puisqu il est dot Le nouvel intra profond de Siemens est r volutionnaire Eclipse incroyablement petit se loge tr s k Bee Sound profond ment dans le conduit auditif bien plus loin que les intras actuels Ce positionnement unique apr s le 2 coude est aujourd hui possible grace la nouvelle technique de prise d empreinte exclusive Siemens et son dome souple novateur En effet Eclipse metamorphose le monde des intras grace a la nouvelle technique Siemens sur la base d une prise d empreinte classique s re et innovante qui permet une adaptation d un dome souple le Soft Dome compressible et repositionnable qui se loge confortablement dans la partie osseuse du conduit le 3 tiers assurant ainsi une qualit sonore et un confort de port in gal s De plus quip d XCEL la nouvelle g n ration Best5ound Technology Eclipse garantit l quilibre parfait entre intelligibilit de la parole et confort d coute Eclipse le nouvel intra id al BesiSound Lente Life sounds brilliant L ir Tenn tat NOUVELLE GAMME DE SOLUTIONS SANS FIL le Avec Spectral iQ dites vos patients que cette technologie intelligente va les aider a mieux entendre les Avec la TriSeries dites vos patients que deux nouveaux mod les encore plu
176. lus la pointe possible tout en r duisant les carts d acc s entre riches et pauvres Les progr s enregistr s dans le traitement des maladies aigu s ainsi que de certaines pathologies cardiovascu laires ont donc contribu du fait de l allongement de la fin de vie et non plus seulement comme au d part de la baisse de la mortalit infantile faire merger des pathologies chroniques ainsi que des patholo gies d g n ratives type Alzheimer ou celles li es l audition ou la vision Sachant que comme on l a rappel plus haut plus de 7596 des co ts de la sant sont le fait de maladies chroniques cardiovas culaires cancer diab te etc qui apparaissent plus tardivement Il est noter au passage que si chez nous les maladies aigu s li es l infection tendent se r duire dans les pays en d veloppement ce n est pas encore le cas par contre ils commencent voir monter les maladies chroniques On peut alors comprendre intuitive ment que les r ajustements cono miques tels que l allongement de la dur e du travail ont pour vocation de r duire la pression sur les budgets des tats entre autre pour permettre chacun de d penser plus pour sa sant Tout en sachant aussi comme nous l avons indiqu dans un num ro r cent que la vie active dans les pays d velopp e engendre une consommation m dicale pour se prot ger des cons quences des modes de vie qui y sont engendr Enfin les syst
177. ment au sein qui gav sombre sans transition dans un profond sommeil annihilant toute r activit Certaines r actions ne peuvent tre observ es qu l tat 3 chez le nou veau n veill et calme il en est ainsi de la d viation oculaire asso ci e la r action c phalique acou trope ll importe de noter soigneusement l tat de vigilance du nouveau n au moment du test cette pr cau tion permet seule une confrontation valable des observations 1 Etat 2 yeux ferm s respiration irr guli re pas de mouvements tat 3 yeux ouverts peu de mou vements 1 3 5 I faut galement tenir le plus grand compte de l environnement dont d pendent dans une certaine mesure en fonction de l mergence du signal acoustique l aspect et l importance de la r ponse auditive Un strict silence est recomman der pendant l ex cution du test le niveau du bruit de fond de la pi ce d examen ne devrait en aucun cas d passer 40 dB La lumi re du jour tamis e s il fait grand soleil ou l clairage artificiel normal conviennent parfaitement pendant l examen On vitera tou tefois d exposer le nouveau n la lumi re directe car un clairage trop vif bloque les r actions auditives ou pour le moins en modifie l aspect et en affaiblit l intensit 1 3 6 La disponibilit r actionnelle d pend aussi de la position du nouveau n Les r actions seront d autant plus significatives qu il s
178. ment un outil scolaire ou parviennent ils aussi en profiter dans leurs loisirs M TIER ET TECHNIQUE mum Mat riel et m thode 1 Sujets L tude regroupe une population de 15 sujets jeunes implant s qui utilisent ou ont utilis un syst me HF Ils sont g s de 7 20 ans la moyenne d ge tant de 13 ans 3 ans L chantillon est compos de 60 de filles et de 40 de gar ons Tous les sujets sont atteints d une surdit de perception profonde bila t rale d pist e en moyenne l ge de 5 mois La surdit est stable dans 73 des cas et progressive dans 2 96 des cas Le premier appa reillage a t adapt en moyenne l ge d un an et demi et l implan tation r alis e en moyenne l ge de 4 ans Le syst me HF a t mis en route l ge de 7 ans en moyenne Vingt six pour cent des enfants portaient ce syst me avant l implantation cochl aire I est mis en place par l audioproth siste mais peut tre conseill par les diff rents membres de l quipe pluridiscipli naire ou m me par l cole Dans cette tude seul un enfant est implant bilat ralement Les autres enfants ont un implant unilat ral et parmi eux 11 enfants portent un appareil auditif controlat ral et 3 enfants ne sont pas appareill s sur l autre oreille Quatre vingt pour cent des enfants sont quip s d un implant cochl aire de la marque Cochlear et 2096 d entre eux portent un implant Advanced Bionics D
179. mes de sant qu ils soient publics ou priv s ne r pondent pas comme nous l avons d j signal aussi dans un num ro pr c dent aux classiques m ca nismes de march du fait de leur nature politique de leur haut niveau de r gulation et des nombreux int r ts professionnels qui leur sont li s ceux ci freinent les mutations inno vantes en tant sources de tensions voir de blocages politiques La recherche biom dicale D abord source d espoir il a fallu se raviser car les progr s et il y en a eu beaucoup ont plus port sur la connaissance que d bouch s sur de v ritables innovations On a en effet d couvert que le biologique tait d une extr me complexit Et malheureusement le nombre de nouvelles entit s mol culaires approuv es par les agences de m dicaments a diminu C est un peu une d ception mais les progr s de la biotechnologie n apportent pas autant de progr s qu on aurait pu le souhaiter c est ainsi Parall le ment le co t de mise au point des m dicaments a explos passant de quelques centaines de millions de dollars 1 8 milliard de dollars De plus seul 1 m dicament en d ve loppement sur 13 sera couronn de succ s contre 1 sur 8 il y a 10 ans et le temps de d veloppement a doubl il est actuellement de 14 ann es Ce d veloppement tant de plus en plus jug haut risque du fait de l inqui tude et du principe de pr caution qui s attache ce type de produits que
180. milles sollicit es seules 15 d entre elles ont r pondu ce jour 3 Internet Forum de discussion Internet est un outil pr cieux puisqu il est aujourd hui le premier vecteur de communication entre les individus en dehors de la sph re professionnelle priv e selon une tude publi e par l institut M dia m trie Septembre 2007 Une analyse d un forum de discussion et de t moignages a t r alis e ms R sultats 1 R sultats des questionnaires Ce sont 14 familles du Laboratoire de correction auditive et une famille via internet qui ont rempli ces ques tionnaires Les Cahiers de l Audition N 2 2012 37 Je gt M TIER ET TECHNIQUE 38 1 Utilisation du syst me HF L tude montre qu aujourd hui 2 enfants sur 3 continuent d utiliser leur syst me HF Deux groupes sont alors form s pour continuer l analyse des r sultats Le groupe A est constitu de 10 enfants ages de 7 19 ans qui continuent d uti liser cet outil et le groupe B est form par les 5 enfants ag s de 10 16 ans qui l ont abandonn Dans le groupe A enfants portent toujours un appareil auditif sur l oreille controlat rale pourtant seuls deux d entre eux utilisent leur syst me HF avec lim plant et l appareil auditif controlat rale Un enfant porte un implant sur l oreille NENEEHNHIEESEERSEEEEEEEEEEUNINI cet par Fete de Par M mare d iniownatinaa raum met refus pur l cole de l utiliser Mi cou
181. mis d identifier et dont la surdit pouvait tre pr sente d s la naissance ce sont les vrais faux n gatifs parmi lesquels nous n avons identifi aucune DFNB9 ce jour En 2004 les fonds n cessaires ont t obtenus par un financement FAQSV attribu par l URCAM compl t par une dotation de l ARH Le montant d environ 100k a servi l achat des appareils au salaire d un demi ETP de secr taire au CRDN l impression des plaquettes d infor mation remises aux parents dans les maternit s aux frais de trajet entrain s par les visites des maternit s pour leur formation Les ann es suivantes le financement a servi essentiellement au fonctionnement avec peu d achats de mat riel pour en moyenne 50k par an En 2007 pour pallier la non p rennit des FAQSV le financement du d pistage a chang pour passer par l interm diaire du r seau r gional de p rinatalit ce sont des fonds DRDR de l ARH aujourd hui ARS fl ch s pour le d pistage auditif DOSSIER lt Le depistage auditif neonatal systematique est faisable ll est efficace la qualit de communication des enfants sourds qui en ont b n fici est syst matiquement meil leure que ce soit en communication orale ou sign e En fait en l absence de handicap associ et de d faut d implication familiale ils ont une communication de qualit quelle que soit leur surdit Le d pistage auditif n est valable que si le pistage
182. mplete de services produits et mat riel embouts implantation de mobilier professionnel stage de formation etc MARK ASSUR MARR AS Le PROTEC AA By Les Cahiers de l Audition N 2 2012 7 78 cy Pr sente pour la deuxi me ann e sur le Congr s mais depuis 12 ans sur le march de l appareillage auditif en France et en Europe l quipe dirigeante a pu exposer l ensemble de ses couvertures d assurance et des solutions de financement NEWSON D monstration et pr sentation de tous les articles et quipements r cents furent au rendez vous Mais l v nement fut sans aucun doute la parution du nouveau catalogue 2012 et ses nombreuses nouveaut s dont entre autres CIBS COMMIdt TELEFUNKEN DRY amp STORE SYBELMED AVENTIS entre autres PRODITION sonic Les Cahiers de l Audition N 2 2012 Cette ann e le groupe Prodition tait pr sent afin de faire d couvrir les nouvelles solutions tehnologiques de chacune des marques Oticon Bernafon Sonic Interacoustics Maico Phonic Ear et Oticon Medical SIEMENS AUDIOLOGIE Toute l quipe de Siemens tait heureuse de pr senter ses innova tions pour 2012 Xcel la nouvelle g n ration BestSound Techno logy mais galement Eclipse son nouvel intra peritympanique sur mesure une solution auditive confortable et invisible dot e d une technique s re et simple SMS AUDIO ELECTRONIQUE SMS Audio Electronique Humantechnik
183. n accord avec ce projet Le bilan radiologique vient compl ter les bilans audioproth tique ortho phonique et psychologique et le choix se porte sur l oreille droite L intervention a lieu mi septembre 2009 et l activation du processeur 3 semaines plus tard Apr s quelques r glages du proces seur l audiom trie de champ libre retrouve des seuils de 25 35 dB des fr quences 250 6000 Hz Figure 3 D s fin janvier 2010 l orthophoniste note que l implant est port r gu lierement par l enfant les r actions sont nettes et franches l appel de son nom et tous les jouets sonores qu elle active son insu Le travail effectu avec le logi ciel la souris bleue montre que l enfant commence reconnaitre les syst matique de la surdite en r gion Champagne Ardenne diff rents sons notamment les cris d animaux ll vocalise de facon r guli re son babil s est enrichi son jargon est rythm et riche en intonation des mots simples sont prononc s il imite quelques cris d animaux Apr s un an d activation l implant continue tre r clam et les batte ries d charg es sont signal es par l enfant La compr hension verbale s enrichit Nous avons tent de r introduire une aide auditive compression fr quentielle sur l oreille controlat rale mais elle a vite t abandonn e mum Conclusion Si l appareillage auditif conven tionnel suffit pour la majorit des enfants pris
184. n charge pluridisciplinaire 14 Afin de mesurer votre implication et la valeur que vous attachez au d pistage de la surdit pouvez vous indiquer le montant maxi mum en euros que vous seriez pr t payer pour que votre futur petit enfant puisse b n ficier du protocole complet de d pistage de la surdit la naissance 0 60 160 450 5 70 180 500 10 80 200 650 20 90 250 800 30 100 300 950 40 120 350 1100 50 140 400 L1 15 En comparaison avec d autres personnes pensez vous que vos risques d avoir un enfant atteint de surdit sont Tr s faibles Plut t faibles Identiques Plut t lev s Tr s lev s 16 Bien que le d pistage la naissance de la surdit ne soit pas encore syst matique en France les enfants ou petits enfants de certaines personnes peuvent d j en avoir b n fici Si tel est votre cas merci de nous l indiquer A d j eu un enfant ayant b n fici du d pistage N a jamais eu d enfant ayant b n fici du d pistage NB Le d pistage syst matique de la surdit la naissance a t mis en place pour toute la
185. n des mesures qui en r sulte est un moindre mal eu gard au risque possible de traumatisme 4 4 l absence de r ponse ou test de d pistage pr coce devra tre v rifi e par plusieurs tests successifs pratiqu s dans la maternit d abord en consultation de P M I ensuite Sa confirmation appelle im p rativement la mise en ceuvre d examens cliniques sp cialis s assortis d preuves audiom triques adapt es l ge du nour risson Si un trouble de l audition est alors dia gnostiqu on pourra sans retard instaurer une ducation appropri e dont la pr co cit contribuera ou succ s de la r habilita tion du jeune enfant d ficient auditif im On d Audition pt D posez vos petites annonces dans la revue incontournable distribu e gratuitement tous les audioproth sistes francais et aux tudiants de 2 me et 3 me ann e en facult d audioproth se La mise en ligne est offerte sur www lescahiersdelaudition fr pour toute parution au sein de la revue Pour tout renseignement contactez le Coll ge National d Audioproth se 01 42 96 87 77 ou cna paris orange fr Les Cahiers de l Audition N 2 2012 Les Cahiers de l Audition N 2 2012 So Francois DEGOVE Membre du Coll ge National d Audioprothese francois degove wanadoo fr 54 C G LE PRELL D HENDERSON R R FAY A P POPPER Springer Handbook of Auditory Research SPRINGER 376p 2012 Nous somm
186. ngage pas dans la direction de l implant et permet une prise en charge efficace l aide des aides auditives classiques mm Quelles circonstances vous ont conduit vous int resser la surdit C est en vivant la situation de l int rieur que je suis devenue audio proth siste Ce n tait pas ma voie mais la surdit a touch ma fille l ge de 2 ans suite une m ningite tuberculeuse trait e par steptomy cine De cette surdit est n e une souf france incroyable J avais laiss une fille entendante rentrer l h pital et je la retrouvais sourde avec un caract re modifi par l absence d changes possibles INTERVIEW lt Les m decins m avaient laiss l espoir d un retour de l audition Il n en fut rien Le discours tait ras surant Ce n est rien On lui mettra un appareil et elle entendra norma lement Ce fut une p riode difficile o toute la famille exprimait par des larmes sa tristesse Et ce fut le d but de ma r volte et de ma lutte J allais lutter et elle parlerait A nous deux C est donc au cours de la prise en charge de ma fille Annick devenue sourde profonde que je suis petit petit rentr e dans cette activit Rappelons qu l poque les enfants n taient appareill s que tardive ment C est ainsi qu Annick n a t appareill e que vers l ge de 11 ans De plus le pincement de sa dyna mique auditive rendait le port difficile de l appareil audit
187. nger les piles le brancher De plus elles consid rent que c est un syst me fragile et qu un enfant de moins de 6 ans s agite beau coup et risque de le casser Or il est gale ment on reux Enfin elles pensent qu il est inadapt la maternelle C est une p riode de socialisation et donc l enfant doit pouvoir entendre tout ce qui se passe autour de lui De plus il y a beaucoup de travail en groupe et donc l enfant ne doit recevoir que les explications qui lui sont destin es Certaines familes jugent au contraire qu il est meilleur pour l enfant de s habi tuer le plus rapidement possible et donc de commencer d s la maternelle Le CP comporte suffisamment de nouveaut s auxquelles l enfant doit faire face 2 Analyse internet 1 Forum de discussion Un forum de discussion intitul les enfants sourds porteurs d implants cochl aires a t analys Des familles d enfants implantes utilisant le syst me HF ou bien m me des anciens utilisateurs ont discut librement dans la rubrique systeme HF dans les ann es 2006 2007 Ils t moignent de leurs exp riences changent des informations Les Cahiers de l Audition N 2 2012 L Es 39 40 conseillent posent des questions sur les avantages inconv nients conseils d utili sations obstacles rencontr s par l enfant ou la famille am lioration apport e par le syst me co t et remboursement du mat riel en ressort des propos tr
188. nistes ce qui h las n a pu entrainer une d marche nationale du fait d un manque de personnel et d un co t lev A l poque la mise en place d un d pistage ne rentrait pas dans une d marche de conflit avec le monde des sourds Il tait m me pl bis Cit par certaines associations de parents d enfants sourds Actuellement le d pistage est en train de devenir objectif et sa pas sation automatique et syst matique pourrait le rendre sans faille Ces nouvelles techniques de d pistage permettent d aplanir les difficul t s logistiques et techniques que nous avions rencontr es Malheu reusement une nouvelle difficult d une toute autre nature est n e ou se m lange une opposition entre langue des signes et langue orale Le d pistage est devenu l otage de ce conflit Pourtant nous savons tous qu un d pistage tardif est une perte de chance quelque soit le degr de perte d audition de l enfant Nous savons en outre que la pr cocit de l appareillage est un des l ments de la r ussite de celui ci De plus dans le cas des surdit s profondes implant cochl aire qui n exis tait malheureusement pas mon poque du fait de son efficacit plus grande que celle des proth ses auditives exacerbe ce conflit pas sionn N oublions pas galement que les sourds profonds ne sont pas majo ritaires dans le cadre du d pistage et que la d couverte pr coce d une perte auditive moyenne ou s v re n e
189. nonce du diagnostic par le m decin audiolo giste On peut donc dire de l annonce diagnostique qu elle marque la fois la fin de l tape diagnostique et le d but de l re th ra peutique Cette expression inhabituelle en pratique m dicale a surtout pour objet de frapper l esprit du lecteur en lui faisant comprendre d embl e deux aspects cruciaux a d s cet instant la vie de l enfant et de ses parents va changer sous l effet de l an nonce que cette derni re ait t pratiqu e entre 3 4 mois apr s la naissance moyenne nationale dans la cohorte gale 3 9 mois n amoindrit en rien son impact psycho affectif consid rable sur les parents presque toujours entendants comme chacun sait D pour la grande majorit des familles c est tout au long de l enfance que devront tre d ploy s les efforts pour s adapter cette situation nouvelle inattendue et mettant en p ril l image sociale Parce que la dimension psychologique de l annonce du diagnostic est centrale cette tape charni re devrait id alement tre men e par un m decin audiologiste aid d un clinicien sp cialiste de la vie psychique qu il s agisse d un psychologue ou d un p dopsychiatre Une telle planification de consultation conjointe n est pas toujours facile assurer dans un centre soumis comme partout en France la tarification l activit Limportance et la difficult d organisation de cette tape mettent en tout cas en lumi r
190. nt les parents quittent la maternit avec un rendez vous pour un test de contr le fait par un professionnel du r seau quip d un appareil de d pistage ORL hospitalier ou lib ral 15 jours 3 semaines plus tard Celui ci consiste soit en un nouvel enregistrement des OEAP soit en un PEAA Si le test de contr le reste positif le m decin informe les parents sur les suites donner ce r sultat et les oriente vers le centre de diagnostic Les parents quittent le m decin avec leur rendez vous Le service d ORL du CHU d Amiens est le centre de diagnostic L quipe comporte un m decin ORL sp cialiste de la surdit une psycho logue une orthophoniste une infirmi re et une technicienne d ex plorations fonctionnelles Ce centre a pour mission d accueillir les familles dans les 15 jours qui suivent le test de contr le et de r aliser les examens compl mentaires vis e diagnostique Au terme de ce bilan qui comporte plusieurs rendez vous le m decin annonce le diagnostic informe la famille sur la surdit et ses cons quences sur les mesures prendre et organise la prise en charge de l enfant sourd I participe au soutien et l accompagnement de la famille durant toute cette p riode En fonction de l importance de la surdit du lieu d habitation des possibilit s de prise en charge locale et du choix des familles l en fant est orient soit vers un S A FE P soit vers un C A M S P ou vers des professionnel
191. ntre le fond du berceau ce nouveau n g de 8 jours vient juste de s endormir apr s son biberon L op ratrice r gle de la main gauche l intensit du stimulus et approche le haut parleur de l oreille du nou veau n L index de la main droite va actionner l interrupteur qui d clenche l mission du stimulus as r Travail du Laboratoire de Correction auditive lt de la m me mani re On peut ga lement interroger alternativement pour chaque palier d intensit l une et l autre oreille si la posture du nou veau n le permet 1 3 3 Le test au bruit blanc ne conduit qu une appr ciation glo bale de la r activit Elle sera pr cis e l aide des bruits color s en proposant successivement selon le m me processus dans l ordre le stimulus m dium le stimulus aigu et le stimulus grave Une ventuelle discordance entre les r ponses aux trois bandes et au bruit blanc doit tre not e et signa l e au m me titre que l absence de r ponse 1 3 4 Les r ponses s obtiennent le plus facilement lorsque le nouveau n se trouve entre l tat 2 et l tat 3 de Prechtl et Beintema Aussi le moment le plus propice l applica tion du test de d pistage se situe t il dans la demi heure pr c dant la t t e quand le nouveau n merge tout juste du somme la p riode post prandiale imm diate la limite de l endormisse ment est galement favorable sauf chez le nouveau n ali
192. ntroduction L auteure rappelle que la surdit est la troisieme incapacit recens e aux Etats Unis la surdit impactant les Les Cahiers de l Audition N 2 2012 fr quences de la parole de 500 Hz 4000 Hz et impliquant une perte moyenne sup rieure ou gale 25 dB HL Elle affecterait 29 millions d am ricain ages de 20 69 ans 1696 de cette population Cepen dant si on consid re uniquement la perte moyenne sur les hautes fr quences 3 4 6 kHz la popu lation touch e serait multipli e par 2 Cette question est d autant plus importante qu elle ne s arr te pas aux adultes mais que les enfants sont aussi touch s par ce ph nom ne En cause bien s r le mode de vie et ventuellement ce point ne faisant encore semble t il pas consensus l usage d instruments type MP3 qui ont pour caract ristique de se porter tr s facilement d tre petits dot s des batteries longue dur e donc ils sont utilis s de longues heures Il est rappel que si l on retient un crit re de calcul type BF impliquant le 500 et le 2000 Hz la population serait touch e hauteur de 7 196 et si on retient un calcul sur un crit re HF 3 4 6 kHz un peu moins du double de la population serait impliqu 12 7 Il faut rappeler au passage que la pr sence de l arm e am ri caine sur des th tres d op ration que nous connaissons tous conduit a une augmentation significative des incidents touchant l oreille interne Le cou
193. nts cochl aires ou ayant une audition normale ont r v l des patterns d ondes obtenus en PEAC qui sont faciles reconnaitre et qui sont pr dictifs des anomalies de matura tion du syst me auditif central Des exemples sont montr s figure 1 Sur la figure 1 l allure de l onde du PEAC obtenu chez un enfant normo entendant montre une composante P1 robuste trac du haut L allure des PEAC de jeunes enfants qui ont une perte d audition s v re profonde est caract ris e par une large onde n gative Normally developing P1 Deprivation related negativity Delayed P1 Polyphasic morphology P 100 0 100 200 300 400 500 600 Time ms Fig 1 Exemples d onde P1 dans le d veloppement normal des voies auditives centrales en haut un systeme auditif central non stimul deuxi me partir du haut un syst me auditif central patiellement stimul troisi me partir du haut un cortex auditif r organis bas initiale 2 trac partir du haut On consid re cette n gativit comme tant le marqueur de voies auditives centrales peu ou pas stimul es mais toujours plastiques Pour les enfants qui ont une perte d audition de moindre degr et chez lesquels les voies auditives ont t stimul es dans une certaine mesure mais pas de facon optimale la forme de l onde est caract ris e par une r ponse P1 avec un d lai de latence par rapport aux enfants normo entendant 3 trac par
194. nts implant s tardive ment les latences n atteignent jamais les limites normales m me apr s quelques ann es d exp riences avec implant Sharma et al 2005 Sharma et al 2007 L allure des courbes est une autre fa on de mesurer le d veloppement apr s le d but de la stimulation Dans le groupe des enfants implant s pr cocement Sharma et Dorman 2006 l allure de la courbe tait normale et caract ris e par une large positivit peine une semaine apr s le d but de la stimu lation par implant cochl aire Pour les enfants implant s tardivement les ondes taient habituellement anormales et caract ris es par des ondes poly phasiques ou des ondes ayant g n ralement une faible amplitude Les figures 1 3 donnent des exemples de l aspect de ces ondes Somme toute nos donn es sur les ondes P1 sugg rent l existence d une p riode critique de l ordre de 3 5 ans dans le d ve loppement auditif central existe une certaine variabilit dans les donn es concernant les ges compris entre 3 5 et ans N anmoins la p riode critique s arr te l ge de ans Ces donn es sur la p riode critique dans le d ve loppement auditif central des tres humains est conforme aux r sultats d autres tudes men es chez l animal Kral Hartmann Tillein Heid et Klinke 2000 Kral Hartmann Tillein Heid et Klinke 2001 Ryugo Pongstaporn Huchton et Niparko 1997 et chez les tres humains Eggermont et Ponton 2003
195. oatti L L indispensable r seau audiophonologique Journal fax de l ORL 13 D cembre 2005 Moeller M P Early intervention and language development in children who are deaf and hard of hearing Pediatrics 2000 106 3 e43 Mustain W Psychological impact of false positive neonatal hearing screening Communication of NHS Congress Villa Erba Italy May 31 June 3 2006 Stuart A An investigation of maternal stress after neonatal hearing DOSSIER lt screening Am J Audiol 2000 9 on line November 5 Thompson D C Universal newborn hearing screening summary of evidence JAMA 2001 286 16 Uus K Bamford J Effectiveness of population based newborn hearing screening in England ages of interventions and profile of cases Pediatrics 2006 117 5 e887 e889 Verhaert N Willems M Van Kerschaver E Desloover C Impact of early hearing screening and treatment on language development and educa tion level evaluation of 6 years of Universal newborn hearing screening ALGO in Flanders Belgium Int J Pediatr Otorhinolaryngol 2008 72 599 608 Vohr B R Result of newborn screening for hearing loss Archives of Pediatrics and Adolescent Medecine 2008 Vol 162 N 3 Watkin P M Maternal anxiety and attitudes to universal neonatal hearing screening Br J Audiol 1998 32 27 37 Weichbold V Welzl Mueller K Maternal concern about positive test results in universal newborn hearing screening Pediatrics 2001 108 5
196. ochl aire qui ouvre une voie pour les sourds profonds insuffisamment aid s par les techniques classiques mm Quelles sont les plus grandes satisfactions que vous avez res senties durant votre carri re Ma plus grande satisfaction a t de suivre les progr s de ces jeunes enfants et de les voir devenir adolescents puis adultes D avoir particip cette poque de progr s et d tre l une des premieres pr coniser l appareillage pr coce Le fait d avoir recu l ordre du m rite la demande des sourds est galement une grande satisfaction et je leur en suis re connaissante car ils m ont montr dans cet acte leur amiti et l importance que j avais pour eux C est aussi de voir le Laboratoire de Cor rection Auditive poursuivre mes efforts et continuer cette activit de recherche avec la poursuite de l appareillage de l enfant mais aussi l int gration de l implant co chl aire et de l acouph ne nos activit s initiales mm Quelles ont t les actions me n es pour aider une meilleure insertion des personnes sourdes et malentendantes Les actions men es pour favoriser l inser tion des personnes sourdes ou malenten dantes se sont faites dans deux axes en premier la participation la vie du monde des malentendants au niveau associatif en second en formant ou en participant la formation des professionnels de l audition La participation a de nombreux articles conf rences et cong
197. odelling approach Arch Dis Child Fetal Neonatal Ed 85 F177 F181 Les Cahiers de l Audition N 2 2012 6 Kemper AR Downs SM 2000 A cost effectiveness analysis of newborn hearing screening strategies Arch Pediatr Adolesc Med 154 484 488 7 Mason JA Herrman KR 1998 Universal infant hearing screening by automated auditory brainstem response measurement Pediatrics 101 221 228 8 Stevens JC Hall DM Davis A Davies CM Dixon S 1998 The costs of early hearing screening in England and Wales Arch Dis Child 78 14 19 9 Sims EJ McCormick J Mehta G Mehta A 2005 Neonatal screening for cystic fibrosis is beneficial even in the context of modern treatment J Pediatr 147 3 Suppl S42 6 10 Lord J Thomason MJ Littlejohns P Chalmers RA Bain MD Addison GM et al 1999 Secondary analysis of economic data a review of costbenefit studies of neonatal screening for phenylketonuria J Epidemiol Community Health 53 3 179 86 Annexe Questionnaire utilis pour la mesure de la disposition a payer Constitu de deux parties la premiere feuille fournit des rensei gnements sur la surdit n onatale et son d pistage tandis que la seconde cherche mesurer l implication du patient pour cette offre de sant OPINION CONCERNANT LE DEPISTAGE DE LA SURDITE A LA NAISSANCE Cela vous prendra 5 minutes Merci de lire attentivement les descriptions suivantes sur la surdit et les informations sur son d pistage
198. oint depuis sa g n ralisation en France Archives de P diatrie 2008 15 741 743 3 Dauman R propos de l avis du Comit consultatif national d thique sur le d pistage n onatal des enfants sourds Archives de P diatrie 2008 15 1039 1041 4 Karmiloff K Karmiloff Smith A Comment les enfants entrent dans le langage Ed Retz 2003 Page 7 5 Karmiloff K Karmiloff Smith A op Cit Page 13 6 Karmiloff K Karmiloff Smith A op Cit Page 52 Les Cahiers de l Audition N 2 2012 7 Delaroche M Thi baut R Dauman R Behavioral audiometry proto cols for measuring hearing thresholds in babies aged 4 18 months International Journal of Pediatric Otorhinolaryngology 2004 68 1233 1243 8 Denk Linnert DM Brunner E Bigenzahn W Grundlagen III Entwicklung von Sprache und Sprechen In Friedrich G Bigenzahn W Zorowka P Eds Phoniatrie und P daudiologie 4 Auflage 2008 225 251 9 HAS 2009 Surdit de l enfant accompagnement des familles et suivi de l enfant de 0 6 ans hors accompagnement scolaire Recom mandations de bonne pratique 10 Loundon N Busquet D Roger G Moatti L Garabedian EN Audio phonological results after cochlear implantation in 40 congenitally deaf patients preliminary results International Journal of Pediatric Otorhinolaryngology 2000 56 9 21 11 Garabedian EN Avanc es r centes dans le domaine dans le domaine de la surdit de l enfant Archives de P diatrie 2002
199. ology 64 66 88 Sharma A Dorman M F amp Kral A 2005 The influence of a sensitive period on central auditory development in children with unilateral and bilateral cochlear implants Hear Research 203 1 2 134 143 Sharma A Dorman M F amp Spahr A J 2002a A sensitive period for the development of the central auditory system in children with cochlear implants Implications for age of implantation Ear amp Hearing 23 6 532 539 Sharma A Dorman M F amp Spahr A J 2002b Rapid development of cortical auditory evoked potentials after early cochlear implantation Neuroreport 13 10 1365 1368 Sharma A Gilley P M Dorman M F amp Baldwin R 2007 Depriva tion induced cortical reorganization in children with cochlear implants International Journal of Audiology 46 9 494 499 Sharma A Kraus N McGee T J amp Nicol T G 1997 Developmental changes in P1 and N1 central auditory responses elicited by consonant vowel syllables Electroencephalography and Clinical Neurophysiology 104 6 540 545 Les Cahiers de l Audition N 2 2012 M tier et Technique Fvaluation des systemes HF chez les enfants implant s Cynthia Adda Audioproth siste dipl m e d tat D U Audiophonologie de l enfant D U Audiologie audioproth tique approfondie et proth ses implantables Formation audiometrie comportementale du tr s jeune enfant cynthia adda lcab
200. on id ale pour un maximum de patients Eclipse est quip d XCEL la nouvelle g n ration BestSound Technology et offre un quilibre parfait entre intelligibilit de la parole et confort d coute Eclipse le nouvel intra id al Les Cahiers de l Audition N 2 2012 67 68 VEILLE TECHNIQUE um Starkey Voice iQ Am liorer la compr hension dans le bruit Jason A Galster Ph D et Justyn Pisa Au D Le contexte De nos jours le plus difficile pour les malen tendants reste encore de comprendre la parole dans un environnement bruyant Plomp 1994 Kochkin 2002 C est pour cette raison que les concepteurs d aides auditives visent augmenter la satisfaction des patients en am liorant leur compr hension dans le bruit Deux technologies sont employ es pour atteindre cet objectif les microphones directionnels et la r duction num rique du bruit ou DNR pour Digital Noise Reduction Cet article se concentre sur l une de ces deux technologies la DNR et pr sente le Voice iQ un nouvel algorithme de r duc tion num rique du bruit disponible sur les circuits de la S Series iQ A l origine mis au point dans le centre de recherche fonda mentale sur l audition de Starkey Voice iQ a fait l objet de nombreuses recherches et valuations au cours d essais cliniques Ces tudes ont quantifi deux r sultats en premier lieu la r duction tr s efficace du bruit par Voice iQ ne d grade ni la
201. ormalis e de latences des ondes P1 a diff rents ages Sharma et al 2002a Un nouveau n peut avoir une latence de l onde P1 d environ 300 ms Le d veloppement rapide pendant les 2 3 premieres ann es conduit une d croissance rapide de la latence de l onde P1 la latence de l onde P1 est d environ 125 ms pour un enfant de 3 ans alors qu elle est de 60 ms chez l adulte La r ponse P1 a t mesur e chez des enfants sourds qui ont b n fici s d implants cochl aires diff rents ages de la vie afin d tudier les limites de la plasticit du syst me auditif central Ponton Don Eggermont Waring et Masuda 1996 Ponton et Eggermont 2001 Sharma Dorman et Kral 2005 Sharma et al 2002a Sharma chez l enfant porteur d un implant cochl aire Dorman et Spahr 2002b Sharma et al 2007 Sharma et Dorman 2006 ont examin les latences de l onde P1 chez 245 enfants sourds cong nitaux porteurs d implants cochl aires et ont constat que les enfants qui ont recu une stimulation par implants cochl aires t t dans l enfance 3 5 ans ont des latences P1 normales tandis que les enfants qui ont b n fici d une stimulation par implants cochl aires tard dans l enfance gt 7 ans ont des r ponses de latences corticales anormales Un groupe d enfants b n ficiant d implants cochl aires entre 3 et 5 ans pr sen tent des r ponses de latences extr mement variables En g n ral pour la majorit des enfa
202. oro caract ris en r ponse un bruit blanc de seulement 70 dB La phase d abduction et d extension est souvent suivie par le retour des membres sup rieurs en flexion devant le thorax c est le r flexe d embrassement Andr Thomas qui est parfois seul pr sent La r p tition du stimulus provoque une att nuation progressive de l intensit du r flexe qui disparait rapidement En augmentant l intensit du stimulus de 10 dB on r active le r flexe qui se mani feste alors avec l ampleur primitive puis disparait nouveau progressivement Le temps de latence des r actions reste le m me pour un m me sujet au cours des stimulations successives 2 2 Le r flexe cochl o palp bral Ce r flexe est galement classique Il est caract ris par une augmentation brusque de la tonicit des muscles palp braux et se traduit soit par un battement bref chez le nouveau n veill soit par l accentua tion passagere de l occlusion des pau pi res chez le nouveau n sommeillant ll est synchrone avec le stimulus On t observe tr s t t avant la sixi me heure Emmanuel terme 3 200 kg Nous l avons obtenu facilement avec le bruit blanc int gral ou avec la bande aigu une intensit mod r e 80 dB mais seu lement pour un signal bref En g n ral bilat ral il peut se manifester unilat ralement du c t excit si le stimu lus est r p t ou si son intensit est dimi nu e Fr d r
203. pagne Ardenne a b n fici du d pistage syst matique de la surdit la naissance Les OEA mesur es plusieurs reprises taient n gatives D but avril le PEA r alis a mis en vidence des seuils estim s 90 dB sur l oreille droite et 80 90 dB sur l oreille gauche L audiom trie comportementale a d but l ge de 2 mois avec babymetre et jouets sonores cali br s Le babymetre utilis est limit en intensit 80 dB HL et des r ponses sont obtenues cette intensit aux fr quences 500 et 4000 Hz La prise d empreinte est r alis e et la pose d un premier appareillage auditif bilat ral est effectu e apr s compl ment d audiom trie compor tementale et mesure RECD fin juin Au fur et mesure des visites l au diom trie s affine Nous obtenons 5 mois 1 une mesure oreilles nues au baby metre identique la pr c dente pour le 4000 Hz mais meilleure de 10 dB sur le 500 Hz une excellente audiom trie de champ libre oreilles nues r alis e avec son puls wobul et condi tionnement ROI 65 dB 250 Hz et 85 dB aux fr quences 2000 et 4000 H2 Figure 1 la mesure des seuils par voie Osseuse corrobore les r ponses obtenues Sur le m me mode de conditionne ment une audiom trie de champ libre avec appareillage est trac e aux alentours de 45 dB des fr quences 250 Hz 4000 Hz Figure 1 ll faut noter ici l aide pr cieuse des parents Ils ont apport
204. pe si les porteurs ne sont pas pr par s vivre avec Tout comme pour les aides auditives Ils reste ront dans les tiroirs Le chapitre 7 est donc une pr sentation des moyens de motiva tion indispensables Le chapitre 8 traite de l valuation de la mise l preuve et de l effectivit du programme sous tous ses aspects c est dire tant mat riel que de r ception par la personne concern e par le port du dispositif Ce chapitre est extr mement int ressant car il donne des indi cations statistiques permettant de suspecter une d rive anormale de la surdit malgr le port de la protection Le chapitre 9 traite de la conservation de la protection et de la correction du syst me auditif des musiciens Ici aussi on retrouve des indications int ressantes car dans le terme de musicien il faut prendre en compte 2 types de populations les professionnels mais aussi ce que nous appelons chez nous les m lomanes avertis En particulier les porteurs d un implant Dans ce chapitre on trouvera aussi des recommandations avec un focus sur quelques pays qui ont des dispositions un peu particuli res comme les Etats Unis l Angleterre ou la Suede Il est tr s int ressant de noter que certains pays ont une avance semble t il sensible sur la zone laquelle ils appartiennent Le chapitre 10 aborde la conservation du syst me auditif dans la vie de tous les jours en dehors du travail et donne des rep res niveaux de nuisances sonor
205. ppareillage conven tionnel a t jug e satisfaisante dans 3 cas Dans 6 cas un implant cochl aire unilat ral a t propos un age moyen de 12 5 mois 9 18 mois Tous les enfants pr sentant une surdit profonde ont b n fici d une prise en charge orthophonique ayant d but un age moyen de 6 mois 13 mois 18 mois au jardin d enfant pour 8 d entre eux et en safep pour le neuvi me projet visuo gestuel Enseignements fournis par la mise en place de ce programme Le d pistage n onatal l chelon r gional n cessite une organisation coordonn e en r seau Des actions de forma tion et d information des personnels des maternit s sont indispensables pour maintenir leur implication et les sensi biliser sur le risque d enfants d pist s anormaux perdus de vue La diminution du nombre de perdus de vue passe par l augmentation d utilisation des PEAa en second test de d pistage diminution du nombre de faux positifs l orienta tion syst matique des familles vers un centre de diagnostic ORL en cas de d pistage anormal la collecte et le suivi centralis des donn es du d pistage et la collaboration de tous les personnels impliqu s dans le suivi des nourrissons p diatres m decins g n ralistes m decins de PMI Le d pistage des surdit s unilat rales g n re un grand nombre de consultation ORL de suivi et il n est pas ais d obtenir l adh sion des parents Cependant le suivi des enfants pr sent
206. pprim es ou fortement amoindries Nous essayons dans le questionnaire suivant de mieux connaitre la valeur que vous attachez au d pistage de la surdit la naissance Ce questionnaire est anonyme et vos r ponses seront trai t es de mani re confidentielle DOSSIER Renseignements personnels 1 Etes vous 1 Homme 2 Femme 2 Etes vous 1 C libataire 2 Veuf Veuve 3 Mari e Vivant avec un conjoint 4 Divorc e 3 Quel ge avez vous gt ans 4 Combien d enfants avez vous 5 Diriez vous que votre tat de sant est Excellent Bon Passable Insuffisant 6 En ce qui concerne le tabagisme tes vous Un fumeur Un ancien fumeur Je n ai jamais fum 7 Avez vous vous m me ou votre famille proche d j souffert de l un des probl mes de sant suivants Maladie g n tique ou cong nitale Cancer Troubles cardiaques D pression s v re Surdit ou probl me auditif 8 Combien de fois par an consultez vous votre m decin g n raliste en moyenne Moins d un
207. que l oeil voit ou cherche voir dans le rapide flux du comportement Gesell Les obser vations les plus d monstratives ont t regroup es en juillet 1967 en un film auquel se r ferent les exemples cit s plus loin La plupart des r actions observ es en r ponse une stimulation acous tique ne sont pas sp cifiques Nous ne les consid rons comme r ponses auditives que si elles sont en relation temporelle certaine avec les stimuli 1 4 Les nouveau n s examin s apparte naient deux s ries nouveau n terme examin s entre le premier et le septi me jour poids variant entre 3 200 kg et 4 400 kg pr matur s n s 7 mois 7 mois 1 2 et 8 mois examin s entre le deuxi me et le vingt huitieme jour poids entre 1 850 kg e t 1 950 kg mm 2 Les r actions auditives 2 1 Le r flexe de Moro C est sans aucun doute la r action la plus connue et aussi la plus spec taculaire Ce r flexe bilat ral d abduction et d extension des membres se pr sente habituellement sous la forme du r flexe des bras en croix d crit par Andr Thomas Les Cahiers de l Audition N 2 2012 91 52 gt Travail du Laboratoire de Correction auditive Son d clenchement est toujours syn chrone avec le stimulus acoustique ll n est en g n ral observ que lorsque l intensit de celui ci atteint 90 dB mais nous avons galement obtenu chez un nouveau n de 24 heures un r flexe de M
208. r Jacques GROLIER Maitre de Conf rences Service ORL du Pr A CHAYS H pital Robert Debr Reims France Facult des Sciences Economiques Uni versit de Rennes 1 France Auteur correspondant Nicolas WALLAERT Equipe Audition Service ORL H pital Robert Debr Avenue du G n ral Koenig 51092 Reims Cedex France E mail n wallaert gmail com 24 Implication de la population pour le d pistage universel n onatal de la surdit A l heure o l adoption du d pistage universel de la surdit la naissance fait encore d bat en France de nombreuses tudes et initiatives locales ou trang res tentent de d montrer avec une r currence certaine l importance d une prise en charge pr coce de la surdit Cependant nos deux chambres l gislatives peinent dans l obtention d un r el consensus tiraill es depuis plusieurs mois par les nombreuses interrogations et consid rations des diverses parties prenantes critiquant tour tour la m thodologie adopt e le fondement thique du projet sa validit cono mique ou encore l absence de r sultats mergeant d tudes totalement randomis es L instauration d un programme national de d pistage n onatal reste donc au c ur de la controverse le l gislateur ayant visiblement pr f r se r fugier derri re les nombreuses dissensions outrepassant temporairement les avis du corps m dical et des quipes pluridisciplinaires pourtant au co
209. r s a permis de former de nouveaux professionnels Ma participation en tant que membre du College National d Audioprothese va d ail leurs en ce sens et m a conduit a partici per a la formation initiale et continue des professeurs des sourds des ducateurs et des inspecteurs d acad mie C est la cr ation avec le Docteur BUSQUET des classes de malentendants de la ville de Paris qui permettait diff rents types de surdit d tre int gr s dans des coles d enfants entendants La diffusion de ces informations s est galement faite avec deux films l un sur la surdit et le d pis tage et l autre sur le sujet vaste de l appa reillage des adultes Em Vous avez v cu une aventure humaine hors du commun La dimension humaniste de l entre prise est vidente Cette entre prise int gre une dimension inno vante D ailleurs l intitul exact du laboratoire est laboratoire de correction auditive Etudes et applications Qu est ce qui a mo tiv l ajout de Etudes et applica tions Lors de l ouverture du Laboratoire rue Th r se en 1953 les connaissances concernant la proth se auditive taient encore sommaires et la technologie peu volu e Les besoins en connaissance taient flagrants et Paul VEIT savait que la recherche devait tre la base de fonction nement du Laboratoire ce qui explique la notion d tudes C est toujours avec les ann es la base du LCA avec l entr e en application des connaissan
210. r en chef des Cahiers de l Audition ce num ro des Cahiers de l Audition est consacr au d pistage n onatal de la surdit J ai coordonn ce dossier avec l aide pr cieuse du Docteur Natalie Loundon Il rassemble notamment les articles d quipes qui se sont deja lanc es dans des programmes de d pistage syst matiques dans le cadre d initiatives r gionales le Professeur Ren Dauman pour la r gion bordelaise le docteur Pascal Schmidt pour la r gion Champagne Ardenne le docteur Catherine Blanchet pour la r gion Languedoc Roussillon et le docteur Catherine Kolski pour la r gion Picardie Chaque projet de d pistage r gional a su r unir les conditions et mettre en ceuvre les moyens au niveau r gional pour r ussir a en faire un projet de d pistage exhaustif et fiable Ces diff rents programmes de d pistage et la prise en charge qui en r sulte reste propre et adapt e l quipe qui l a mis en ceuvre avec des variabilit s fonction des quipes des r gions et des moyens disponibles Ces articles sont riches d enseignement l heure ou un arr t vient d tre publi le 23 Avril 2012 sur la g n ralisation du d pistage n onatal comme nous l explique le Professeur Francoise Denoyelle dans une mise au point sur l avanc e du d pistage neonatal L quipe de Reims forte de ses r sultats en matiere de d pistage tend d ailleurs prouver l implication forte de la population g n rale en mati re de d pistage ainsi qu
211. r se faire une id e de ce qui se fait dans ces domaines l tranger Et de mani re g n rale si l enseignement de base est de tr s bonne qualit dans les universit s la suite reste plus ouverte et doit d ailleurs le rester pour que chacun y trouve son int r t Dans ce domaine J C Lafon de par sa d marche et la formidable capacit de communication qu il avait de faire partager sa passion tait un exemple pour beaucoup Nous en profitons pour rappeler au passage quelques l ments concernant sa d marche qui reste exem plaire certains egards Dans l article que nous venons d voquer on retrouve des preuves des changes scientifiques et de coop ration cf la figure ci dessus On y retrouve cit les noms de Mounier Kuhn et de J C Lafon qui sont finalement les fondateurs au sens de l tablissement de fondations scienti fiques suffisamment solides pour que de leurs travaux mergent des structures hospitali res d exploration de la parole et du langage ainsi que de la prise charge de la surdit Notez que le Pr Lafon est venu Lyon chez Mounier Kuhn J C Lafon a t tr s vite identifi comme un scientifique En 1955 R Gsell responsable de l Ins titut de Phon tique de Grenoble deman dait d j J C Lafon de venir enseigner la physiologie l IPG I l avait connu Strasbourg pr sent par le Pr G Straka alors directeur de l Institut de Phon tique de Strasbourg lorsque lui m me R Gsell tr
212. res ann es de l cole primaire et du coll ge Arriv s un certain age les enfants prennent conscience de leur handicap et du regard des autres Ils ne veulent pas se diff rencier 3396 des familles du groupe A et 4096 de celles du groupe B consi d rent que leur enfant est g n vis vis des autres l ves Mais la raison majeure pour laquelle un enfant refuse de porter le syst me HF provient de leur g ne vis vis des professeurs 6796 du groupe A et 6096 du groupe B D autre part son utilisation devient plus compliqu e au college du fait que l enfant change de professeur chaque cours Il doit alors demander au professeur de porter l met teur du syst me HF Or 4096 des familles du groupe B affirment que les profes seurs ne sont pas volontaires favoritisme syst mes trop volumineux ondes radios nocives pour les enfants Voici les argu ments avanc s par certains enseignants D autre part le manque d informations sur les syst mes HF est certain Ce constat est tabli par toutes les familles du groupe B En lisant les diff rents t moignages on peut se rendre compte que de nombreuses familles dont l enfant est implant ignorent l existence de ce mat riel En France le march des syst mes HF n est pas d velopp par rapport au reste du monde Un enfant sur mille nait sourd et seuls 800 850 enfants par an seraient quip s d un syst me HF d apr s le fabri cant Phonak leader mond
213. rne le moment o les diff rentes modalit s de r ducation peuvent tre d crites aux parents enten dants d enfant sourd Les uns consid rent que l annonce du diagnostic est un instant d j tr s douloureux pour des parents entendants et que leur imposer une information sur la culture sourde et la langue des signes revient au fond leur infliger un second coup sur la t te le premier ayant bien s r t d apprendre que leur enfant tait sourd Les autres au contraire estiment qu une rencontre pr coce avec un adulte sourd est une occa sion incomparable pour de tels parents de r aliser qu une personne est en mesure de d velopper une pens e et une capacit d expression remarquables m me si elle n a pas eu l opportunit de construire son langage sur les mots entendus de son entourage imm diat Le clivage on le voit bien se situe dans la repr sentation mentale que les professionnels se font de la surdit Dans un article paru il y a quatre ans mais qu il serait pr tentieux de qualifier de pr monitoire nous avions d j esquiss cette bipolarisation La suite des v nements et en particulier les plus r cents n a pas r ussi aplanir les craintes pressenties C est pour cette raison qu avant d aborder les r sultats de la prise en charge effectu e sur une population d en fants sourds d pist s la naissance dans la communaut urbaine de Bordeaux nous allons nous efforcer de d crire d
214. rona de son Alg rie natale la direction du NIH National Institut of HEALTH 31 Milliard de dotation annuelle qui est la plus grande agence de recherche biom dicale des Etas Unis L objectif de l ann e qu il a pass au Coll ge de France a t de dessiner les contours ou de d finir autant se faire que peut des tendances de ce que sera le monde de la sant dans quelques d cennies et qui est donc en voie de construction actuellement La m decine et les soins seront contraints du fait des profondes mutations qui vont intervenir sous le poids du vieillissement et des changements induits par ce qu on appelle la transition pid miologique c est dire une pr valence moindre des maladies aigu s au profit d une augmentation des pathologies chro niques qui absorbent d j pr s de 75 des co ts de la sant L auteur souligne que les tensions conomiques auxquelles notre syst me de sant est soumis vont s accroitre au point de poser de r els probl mes avec d autres prio rit s nationales Les paradoxes Chaque ann e gagn e de vie est Les Cahiers de l Audition N 2 2012 une charge suppl mentaire pour la sant sant retraite prestations sociales De plus politiquement parlant la m decine qui tait un privilege est devenue un droit C est donc maintenant une contrainte morale et politique pour tous les gouvernants de r pondre cette demande en favorisant des soins de qualit les p
215. roth et Shulte 2009 ont valu 30 sujets ge moyen 66 ans atteints de pertes neurosenso rielles l g res moyennes 14 taient de nouveaux utilisateurs 16 taient des porteurs exp riment s d aides auditives Tous ont t quip s bilat ralement d aides auditives Oticon Dual XW La capa cit de localisation et la qualit sonore dans le bruit ont t compar es entre les deux conditions liaison binaurale sans fil activ e ou d sactiv e Lorsque la commu nication sans fil binaurale tait enclench e les sujets ont fait de facon significative p 0 05 moins d erreurs de localisation dans le bruit que quand le Spatial Sound n tait pas activ Fait noter les sujets ont d crit une qualit sonore nettement plus naturelle dans des environne ments acoustiques difficiles comme par exemple dans un caf lorsque le Spatial Sound tait utilis communication binau rale activ e Conclusion La capacit d tecter des sons et loca liser leur source est un l ment essentiel de l audition binaurale Cette capacit nous permet de concentrer notre attention sur le signal d int r t principal tout en ignorant les paroles ou les bruits concurrents Les hautes fr quences gt 1500 Hz portent des diff rences interaurales de niveau importantes qui devraient id alement tre pr serv es par les syst mes d amplifica tion des appareils auditifs de pointe Les syst mes Spatial Sound et Speech
216. rry J G Bow C P Wales R J et al 2001 Rela tionships among speech perception production language hearing loss and age in children with impaired hearing Journal of Speech Language et Hearing Research 44 264 285 Boothroyd A 2004 Hearing aid accessories for adults The remote FM microphone Ear Hear 25 22 33 Ching TY Hill M 2007 The Parents Evaluation of Aural Oral Performance of Children PEACH scale normative data J Am Acad Audiol 18 3 220 35 Ching T Y 2000 Hearing aid benefit for children who switched from the SPEAK to the ACE strategy in their contralateral Nucleus 24 cochlear implant system The Australian and New Zealand Journal of Audiology 22 123 132 Ching T Y Psarros C Hill M Dillon H et Incerti P 2001 Should children who use cochlear implants wear hearing aids in the oppo site ear Ear et Hearing 22 5 365 380 Ching T Y Hill M Brew J Incerti P Priolo S Rushbrook E et al 2005 The effect of auditory experience on speech perception loca lization and functional performance of children who use a cochlear implant and a hearing aid in opposite ears International Journal of Audio logy 44 677 690 J Am Acad Audiol 2007 Mar 18 3 220 35 Chisholm T H Noe C M McArdle R et Abrams H 2007 Evidence for the use of hearing assistive technology by adults The r le of the FM system Trends in Amplif 11 73 89 Davies M
217. s Infos contact acfos org 17 me EPU Cycle de formation Post Universitaire euludEnonal d Audioproth se 7 et 8 d cembre Paris Depuis 1996 le Coll ge National d Audioproth se organise chaque ann e un Enseignement Post Universitaire permettant aux audioproth sistes et professionnels de sant de suivre une formation continue adapt e l volution de leur profession A la suite des cycles pr c dents le theme Presbyacousie 4 me ge et surdit a t retenu avec un programme tal sur deux ann es Apr s avoir trait en 2011 des bases concernant le vieillissement et la presbyacousie le bilan pr proth tique et les premi res tapes de la prise en charge et du choix proth tique l EPU 2012 poursuivra le choix proth tique le contr le imm diat et permanent l ducation proth tique des patients du 3 me et 4 me ge aussi bien sans pathologie qu en pr sence de troubles associ s Ces deux EPU doivent conduire comprendre les impacts de l ge sur l audition et les structures centrales de d codage pouvoir expliquer au d ficient auditif son pass et son pr sent pour lui pr parer un avenir de qualit gr ce l ap pareillage auditif Comme chaque ann e cette manifestation sera compl t e par une exposition des industriels fabricants et importateurs de mat riels d audioproth se et de mat riels implantables ACFOS Formation 4 professionnelle l accompagnement des a
218. s similaires ceux des questionnaires Lorsqu il est utilis le syst me HF entra ne un changement imm diat et radical de l enfant en classe Son attention est grandement am lior e et des progr s ont t rapport s par les instituteurs Un ancien utilisateur t moigne que cet outil est excellent en particulier quand les professeurs se d placent beaucoup ou en fin de journ e quand la fatigue est grande Il permet galement d tre plus attentif Les familles insistent sur le fait qu il se minia turise beaucoup et devient plus facile utiliser Les r glages permettent de choisir un programme d coute en fonction de l ge de l enfant et de ses besoins Sur un programme les microphones de l implant ou de l aide auditive seront coup s l en fant entendra uniquement la personne qui parle dans l metteur du HF Alors que sur l autre programme les microphones de l implant ou de l aide auditive ne seront pas coup s mais att nu s Les utilisateurs privil gient ce dernier programme car ainsi les enfants peuvent suivre les ques tions ou commentaires des autres l ves Malgr tous ces avantages les enfants dans leur tr s grande majorit vont aban donner le syst me HF entre le CE2 et l en tr e au college C est une p riode ou ils vont prendre conscience de leur handicap et seront g n s la fois devant les autres l ves et vis vis de la maitresse qui doit porter l metteur Par ai
219. s auteurs issus de deux centres d implantation canadiens se sont int ress s aux facteurs qui influent sur l ge d implantation tardive des enfants diagnostiqu s pr cocement Au Canada plus de 5096 des enfants implant s entre 200 et 2005 ont t implant s apr s l ge de 3 ans Plusieurs d entre eux avaient chapp au d pistage n onatal Cependant le diagnostic tardif ne peut expliquer lui seul le retard l implantation les surdit s s v res profondes restant diagnostiqu es plus t t qu une surdit r siduelle Le but de l tude tait donc d tablir le d lai entre le diagnostic de surdit profonde r alis avant l ge de 6 mois et la date d implan tation Ont t inclus dans l tude 43 enfants un groupe de 18 enfants diagnostiqu s par le d pistage universel un groupe de 25 enfants diagnostiqu s en dehors du d pistage Ont t tudi s pour chaque groupe l ge du diagnostic initial l ge de l appareillage l ge de la candidature l implantation l ge d implantation et le temps moyen entre le diagnostic et la chirurgie Le diagnostic de surdit chez les enfants d pist s taient de 3 3 mois l ge moyen de la candidature l implant tait de 15 8 mois avec un large cart type de 5 6 mois 37 1 mois Les auteurs ont montr que les enfants d pist s pr cocement taient candidats plus t t une implantation avec un large cart type mais qu il n existait pas de
220. s faciles personnaliser et repondant plus precisement a leurs besoins sont maintenant disponibles sons algus RIC 312 MIN CONTOUR 312 Avec Voice iQ dites a vos patients qu ils vont comprendre dans les environnements Tanana Avec le Rocker Switch dites vos patients gue les nouvelles commandes bruyants contr le du volume et GE O des programmes ont ete con ues selon leurs souhaits Avec la TriSeries faites b n ficier de la technologie sans fil la plus avanc e dans un design innovant JF Starkey France 23 rue Claude Nicolas Ledoux Euraparc 94045 CRETEIL CEDEX N vert 0800 06 29 53 www starkeyfrancepro com www starkey fr Starkey
221. s jour soient pr sents au rendez vous des tapes successives de son d veloppement langagier b Dans les surdit s profondes 90 dB ou plus ou pour certains auteurs s v res profondes 70 dB ou plus doit pouvoir tre envisag e l introduction d une communication plurimodale la fois auditive les mots pr sent s acous tiquement et visuelle les mots sign s ou mots de la langue des signes francaise LSF Une telle attitude n est absolument pas incompatible avec un projet d implantation cochl aire pr coce L implantation cochl aire a marqu un progr s consid rable dans la prise en charge des enfants sourds profonds cong nitaux 91 Ceux nombreux qui sont convaincus de cette deuxi me r alit v rifi e dans leur pratique audiopho nologique quotidienne doivent savoir accepter a qu une communication bimodale mots pr sent s acoustiquement et mots sign s peut tre initi e avant une implantation cochl aire m me pr coce b qu une communication essentiellement gestuelle a le droit d tre pr f r e par des parents et pas seulement s ils sont sourds eux m mes M me si cette derni re ventualit est en pratique rare il nous parait essentiel de ne pas l carter La p riode optimale pour implanter un enfant sourd profond cong nital est de le faire avant l ge de 18 mois C est donc avant cette ch ance que les partisans d une duca tion exclusivement gestuelle doivent
222. s lib raux orthophonistes L appareillage auditif est confi un audioproth siste exp riment dans l appareillage des tr s jeunes enfants Le m decin ORL reste le r f rent du d but de la prise en charge Le fonctionnement du r seau L valuation du fonctionnement et de l efficacit du r seau est n cessaire Elle repose sur l organisation d un syst me d informa tion et une communication entre les partenaires Dans notre exp rience l ensemble des informations est recueilli sous forme d un questionnaire sp cifique renseign par l acteur concern chaque tape du protocole r sultats du test la sortie de la maternit du test de contr le du bilan diagnostique mode et lieux de la prise en charge date et type d appareillage et transmis au centre coordi nateur du r seau qui dans notre organisation est aussi le centre de diagnostic Le centre coordinateur fonctionne sous la responsabilit du m decin ORL Il a pour mission de mettre en place les moyens Les Cahiers de l Audition N 2 2012 n cessaires au fonctionnement du r seau de s assurer reguliere ment de son fonctionnement sur les donn es recueillies selon les indicateurs d finis exhaustivit du d pistage nombre d enfants d pist s r sultat des tests du bilan diagnostique date lieux et modalit s de prise en charge nombre d enfants perdus de vue Il assure le retour d information sur les r sultats du r seau Il organise s
223. seconde des caract ristiques de Hearing CONS Ut ON Moise Induced Meaning Loss SCENT Advances synaptic Mechanisms in the Auditory System LIT forme avec le coefficient de dissy m trie Elle mesure hors effet de dispersion donn e par l cart type la disposition des masses de proba bilit autour de leur centre tel que donn par l esp rance math ma tique c est dire d une certaine fa on leur regroupement proche ou loin du centre de probabilit Cette approche permettant semble t il de red finir avec plus de pr ci sion le potentiel traumatisant d un bruit dans le cadre d un rapport dose de bruit r ponse anatomique etc Ce rapport lorsqu il est para m tr par la variable croissante niveau sonore montre en effet une augmentation du d ficit en terme de seuil s de fr quence s et ce de mani re peu pr s constante au travers des especes Des points d clairage int ressants Rapport entre les aspects biochi mique et m canique impliquant la mort des cellules cili es Les effets d un traumatisme sonore sur la r ponse neurale et son codage qui se trouve syst mati quement modifi Nous avions d j soulign l importance de ce point de vue partir de mod les de param trage d aides auditives EPU 2009 Degove Ici on retrouve donc aussi le codage mis en cause et comme l auteur le souligne son implication dans le param trage intuitif partir
224. sent par le co t de l implant 64 4 96 pour les enfants et 68 8 96 pour les adultes La prise en charge post op ratoire repr sentait 17 296 et 11 2 du total de la d pense La prise en charge des transports repr sentait 7 6 et 7 96 de la d pense Le co t moyen d un projet d implantation a donc estim 33500 euros Cette tude prend toute sa place dans le climat actuel de r formes et de financement du syst me de sant De 2002 2007 l implant cochl aire tait financ en partie par le MIGAC Depuis 2008 il existe une prise en charge pour couvrir le co t du mat riel En plus du mat riel l h pital percoit 3160 euros par implantation Les limites de l tude sont marqu es par la courte dur e du suivi un an et l estimation uniquement des frais m dicaux De plus il existe une grande disparit des co ts pr et post op ratoires probable ment en rapport avec les prises en charge variant en fonction du service hospitalier D autres tudes ont par ailleurs montr que les co ts baissaient avec l augmentation de l activit d o l int r t de concentrer cette activit dans certains centres Les auteurs comparent leurs r sultats avec d autres tudes euro p ennes am ricaines et australiennes Les disparit s avec les tudes trang res sont mises sur le compte d une m thodologie diff rente co t pour le syst me de soins ou pour la soci t ou pour l h pital Les auteurs souhaiteraient la mise en place
225. sp cialiste des aides techniques pour personnes sourdes et malentendantes a pu notamment pr senter ses syst mes de signalisation sans fil avec flash et ou vibreur r veils lumineux et vibrants coutes TV Infra Light RadioLight et swing syst mes infrarouge et FM t l phones filaires sans fil et portables amplifi s amplificateurs de boucle magn tique et systemes de transmission audio professionnelles pour l accessibilit auditive SONOVA Les quipes du groupe Sonova ont expos toutes les nouveaut s des diff rentes marques du groupe Phonak pr senta notamment son offre compl te Spice une plateforme du traitement du signal r cente et moderne avec 4 niveaux de performances La marque Canadienne Unitron pr senta quant elle son nouveau haut de gamme et les familles de contours Quantum et Moxi lanc es l t dernier Sona tait galement pr sent avec ses gammes Sona Vogue et Sona Micro STARKEY France L quipe de Starkey pr senta en particulier AFl son syst me anti Larsen ultra performant ou encore Spectral iQ une solution inno vante qui permet d appareiller les pertes auditives tr s importantes dans les fr quences aigu s WIDEX Depuis 1956 Widex assure la fabrication et la commercialisation d aides auditives ainsi que la distribution d une gamme toff e de mat riel audiologique Widex exposa une large gamme d aides auditives et proposa galement des d monstrations ludiqu
226. squ ici sans suite fait l objet d un arr t en date du 23 avril 2012 qui en annonce la mise en uvre confi e aux agences r gionales de sant Parmi les inqui tudes que les pr c dentes versions l gislatives avaient soulev es ou cristallis es taient le plus souvent d velopp e la peur que la logistique de prise en charge fasse d faut que l information re ue par les parents soit incompl te ou traumatisante C tait oublier que des exp riences approfondies ont lieu depuis des ann es dans diff rentes r gions l initiative de passionn s qui ont su r soudre l essentiel des difficult s en vitant les cueils sur lesquels il leur avait t pr dit que le d pistage chouerait C est l analyse de ces exp riences de leurs principes directeurs et de leur logistique que les Cahiers de l Audition ont voulu publier dans un dossier sp cial elles ont toutes d montr avec une rigueur scientifique la faisabilit d un d pistage de qualit efficace et non agressif et font toutes ressortir explicitement la strat gie indispensable au succes Les auteurs de ces tudes ne sont plus pr senter Champagne Ardenne Picardie Bordelais Languedoc Roussillon fournissent des exemples repr sentatifs des actions de d pistage men es de longue date d sormais destin es essaimer A leur lecture ressortent de nombreuses id es fortes Citons notamment l implication des quipes de volontaires jusqu pr sent en charge du d pis
227. sseur de sourd visite hebdomadaire domicile d un adulte sourd charg d apprendre la langue des signes la famille enseigne ment hebdomadaire de la langue des signes par les familles regroup es au centre de r ducation recours possible des consultations aupr s d un p dopsychiatre pour les familles ayant besoin d un accompagnement plus important et enfin activit sociale pour stimuler les contacts entre les familles l quipe du centre et la communaut sourde Dans l autre Les Cahiers de l Audition N 2 2012 10 DOSSIER groupe dit de comparaison la communication manuelle avait d but plus tardivement moyenne 33 2 mois la prise en charge par les orthophonistes et les professeurs de sourds avait t moins r guli re tout comme le contact avec un adulte sourd en raison de la distance s parant les parents de l agglom ration La communication spontan e entre l enfant et ses parents et les caract ristiques de leurs interactions ont t soigneusement tudi es lors de jeux pratiqu s au domicile r alisation d un puzzle dessin d une personne par la m re et son enfant jeu libre tous enregistr s sur vid o Des diff rences significatives ont t trouv es entre les deux groupes dans la communication de la m re moins de directives maternelles fortes cherchant contraindre l enfant 11 2 dans le groupe d intervention contre 23 5 dans le groupe de comparaison total des changes d cl
228. sseurs non volontaires EE EI gene vis vis des professeurs _ g ne vis A vis des autres l ves dti rw 26 me 40 SIN SN Figure 4 Obstacles rencontr s par l enfant pour porter le systeme HF pannes techniques I Figure 5 Pannes techniques du mat riel HF polen de vampatihilibe avec Pimpla cochl aire panne r vepsteur pumne mettent amp probl ma iie latterke problime ie cable 7 Que pense l enfant du systeme HF Les enfants qui continuent a porter leur syst me HF en sont tr s satisfaits Cet outil constitue une aide au quotidien en particulier dans la prise de notes lors de la lecture d une dict e et pour les cours de langue Certains enfants estiment qu il est indispensable pour suivre les cours et malgr le bruit ambiant ils peuvent rester attentifs Un seul enfant le porte par obli gation et le d crit comme invasif Les enfants qui ont arr t de le porter jugent que les inconv nients sont plus importants que les b n fices Perte de temps chaque changement de cours parasites g ne vis vis de l entourage sont autant d arguments pour ne plus le porter 8 A quel age faut il mettre en place le systeme HF La majorit des familles juge qu il est pr f rable d attendre le CP pour mettre en place le syst me HF En effet elles esti ment que c est un syst me compliqu et qu un enfant en bas age n est pas assez autonome pour le g rer cha
229. ssi parce que les connaissances de l poque ne mettaient pas en vidence l impact n gatif d une sous stimulation initiale La technique audiom trique de l poque n int grait pas encore les examens objectifs et la g n tique tait loin des possibilit s pr dictives actuelles On mesure l importance de la clinique de l observation et du suivi longitudinal du jeune enfant appareill dans les ann es 60 Les connaissances les protocoles d appareillage et la tech nique ont fait d normes progres I n en reste pas moins que l appareillage du nourrisson permis par les avanc es scientifiques ne doit pas tre banalis Le nourrisson n est en effet pas un enfant en miniature et son appareillage ne r pond pas aux protocoles d adulte Le dipl me d audioproth se permet tout audioproth siste d exercer son art ind pendamment de l ge et de la surdit du patient Cette notion me parait amender et la sp ci ficit de l appareillage de l enfant et de la prise en charge des parents semble justifier un compl ment de formation et de stage Ce sera sans doute un point que le Coll ge soulignera dans le cadre des travaux futurs du processus LMD et de sa fina lisation avec le Ministere de l Enseignement Sup rieur Un point parmi d autres car de nombreuses volutions aussi bien techniques que commerciales nous attendent et doivent nous conduire pr parer un avenir diff rent Etre nous aussi des pionniers pour comme le dit
230. sts dans le domaine de la qualit sonore Les diff rents param tres de l algorithme ont t ajust s pour correspondre aux pr f rences auditives des patients et veiller ce que l algo rithme cible le bruit de mani re appropri e dans les intervalles de parole Ces tudes pr liminaires ont t achev es avant que Voice iQ ne soit impl ment dans une aide auditive Apr s avoir d fini en laboratoire les parametres de l algorithme aupr s de patients l tape suivante fut la validation clinique de Voice iQ L int gration de l algorithme vers l aide auditive S Series iQ a t valid e par le biais de recherche syst matique Quarante quatre adultes malentendants appareilles ont particip un essai clinique complet Les r sultats d taill s de cet essai clinique sont publi s par Pisa Burk et Galster Dans cette tude les auteurs ont trouv que les aides auditives de la s rie iQ S am lioraient la capacit des patients tol rer les environnements bruyants Les participants ont galement signal la r duction de l effort d coute qui a t mesur gr ce au test DOSO Device Oriented Subjectve Outcome Scale Cox Alexander et Xu 2009 Ce test a t r alis avec les aides auditives S Series iQ compar es avec les aides audi tives des sujets Pr servation de la parole dans un environnement bruyant Un syst me qui est concu pour r duire le VEILLE TECHNIQUE lt bruit entre les syllabes d
231. t maximale d s que les aides auditives d terminent que la parole provient de face dans un environnement bruyant L coute devient ainsi plus facile car les deux aides auditives ciblent auto matiquement la parole sans que l utilisa teur n ait besoin de les r aler VEILLE TECHNIQUE lt La localisation de la parole est une tape tr s importante pour offrir une qualit sonore naturelle et une intelligibilit opti male souligne Don Hayes directeur de l audiologie chez Unitron Les fonc tionnalit s avanc es telles que le traite ment spatial binaural et SpeechZone M permettent aux professionnels de l audition de r pondre la demande num ro un des personnes concern es par une perte audi tive retrouver l intelligibilit de la parole dans les environnements bruyants uDirect 2 et uTV 2 Unitron a galement annonc le lancement des accessoires uDirect 2 et uTV M 2 Pour les utilisateurs d aides auditives qui aiment la musique ou qui utilisent des t l phones portables Unitron propose pr sent son accessoire uDirect 2 avec Bluetooth pour une connexion simple et sans fil aux dispositifs de communication et de loisir uDirect 2 fait galement office de t l commande pour acc der rapide ment aux fonctionnalit s essentielles L accessoire uIV 2 d Unitron fournit une connectivit sans fil similaire pour la t l vision en transmettant les signaux audio st r o aux deux aides auditives
232. t me de soins de sant faudra donc changer les comportements et les gens devront participer le plus t t possible leurs propres soins pour r duire les risques d apparition de telle ou telle pathologie De ce fait le concept de la m decine participative trouve sa justification Il sous tend des changements de comporte ments et socio conomiques impor tants et n cessaires l volution des soins de sant De son c t la m decine preemptive s illustrera par la mise au point de vaccins tels que par exemple celui qui a conduit au vaccin contre le cancer du col de l ut rus Mais l aussi on peut imaginer que ce ne sera pas la seule pathologie concern e par cette nouvelle vaccination Le besoin d innovations sociales L auteur note qu il n y a pas que le mode de vie individuelle qui doit changer mais aussi le mode de vie social Celui ci doit viser modifier progressivement notre environne ment Les bons connaisseurs des traumatismes li s aux bruits ne diront pas le contraire Se prot ger oui mais agir pour viter d mettre plus de bruit est essentiel C est comme pour le tabac ou l ob sit chez l enfant il faut d velopper des programmes tr s t t Les lecteurs qui ont eu la curiosit d aller sur Internet lire plus en d tail le rapport NAL 2010 ont pu s apercevoir que les Australiens mettent de tels programmes en route dans les coles pour apprendre aux enfants prot ger leur capital aud
233. t de l utilisation des potentiels voqu s auditifs corticaux onde P1 comme bio marqueurs du d veloppement du syst me auditif central et de sa r or ganisation chez les enfants sourds cong nitaux porteurs d implants cochl aires Objectifs des apprentissages es lecteurs de cet article devraient tre capables de i d crire l importance des p riodes critiques telles qu elles apparaissent dans le d ve loppement des voies auditives centrales d enfants porteurs d implants cochl aires ii discuter l hypoth se du d cou plage des aires auditives primaires des autres aires sup rieures telles qu elles apparaissent la fin de la p riode critique ili discuter la r organisation cross modale qui peut apparaitre apr s de longues p riodes de privation auditive et iv comprendre le principe de l utilisation de l onde P1 comme bio marqueur du d veloppement des voies auditives centrales Introduction Une question importante dans le domaine de la r habili tation auditive en p diatrie est quelle est la p riode optimale pour fournir un implant cochl aire IC un jeune enfant sourd cong nital Les recherches neuroscienti fiques nous fournissent certains clairages nouveaux sur les p riodes critiques sur les param tres qui conduisent une d t rioration des voies auditives centrales sur les caract ristiques de la plasticit du cerveau en d velop pement et sur les r organisations corticales qui p
234. t global en tait estim a 900 millions de dollars pour l ann e 2006 Une autre question importante est pos e derri re la d finition d un pic une encoche ou une indentation sur l audiogramme Que peut on d finir audiom triquement comme tel Il semblerait que la convention soit la suivante 1 telle que le seuil 500 et 1000 Hz soit x 15 dB HL 2 le seuil 3 4 ou 6kHz soit gt 15 dB aux seuils 500 et 1000 Hz 3 que le seuil 3 4 ou 6 kHz soit gt de 10 dB au seuil a 8000Hz l est bien s r important que le langage soit pr cis dans ce domaine d s lors que l on traite de questions statistiques et pid miologiques La deuxi me partie traite des rela tions entre l exposition au bruit et les cons quences anatomique physio logique et perceptuelle Cette partie comprend 5 chapitres Plusieurs l ments nous paraissent aussi int ressants en ce sens qu ils red finissent un certain nombre de points parfois assez peu connus des professionnels tel que le kurtosis dont nous donnons ci dessous la d finition d apr s l encyclop die Wikip dia En th orie des probabilit s et en statistiques le kurtosis mot d ori gine grecque plus souvent traduit par coefficient X d aplatissement ou coefficient d aplatissement de Pearson correspond une mesure de l aplatissement ou contrario de la pointicit de la distribution d une variable al atoire r elle C est la
235. t iH craimte de ne purs savoir l utiliser 045 Un 10 atk 10 Ar 5054 ir Figure 1 Obstacles rencontr s par les familles pour se procurer le syst me HF pene vis vis des prnfevseurs Figure 2 Obstacles rencontr s par l enfant pour porter le syst me HF DopE D refus par Yemba de Vaser craimie de ne pat samwir l utibser SSS rehus par cole de utiliser cau _ ciji OXT Da 10e 20 MP 405 amp GO 608 DOUG BUS HOS 100 Figure 3 Obstacles rencontr s par les familles pour se procurer le syst me HF Les Cahiers de l Audition N 2 2012 controlat rale et utilise son systeme HF avec les 2 implants Enfin 2 enfants ne sont plus appareill s sur l oreille contro lat rale L tude indique galement que les enfants utilisent leur syst me HF essentielle ment en classe Dans le groupe A 70 des enfants ont recours ce syst me en classe de facon syst matique et exclusive Seuls 20 des enfants de l tude utilisent de facon occasionnelle leur syst me HF pour regarder la t l vision couter de la musique ou pour t l phoner Enfin un seul enfant de l tude se sert de ce syst me pour des activit s ext rieures comme l quitation 2 Am lioration apport e par le syst me HF En classe dans la majorit des cas le systeme HF am liore grandement la compr hension distance l attention et la compr hension dans le bruit Par contre l am lioration des r sultats scolaires et la diminu
236. t mieux le bon moment pour d livrer leurs messages On notait enfin une plus grande fantaisie interactive dans le groupe d intervention Ces donn es objectives taient corrobor es par les diff rences significatives de scores aux questionnaires remplis par les parents sur les habilet s communicatives de leur enfant score moyen de 88 dans le groupe d intervention contre 64 dans le groupe de compa raison De m me les concepts abstraits de temps maintenant plus tard avant apr s demain taient mieux maitris s que ce soit dans la compr hension des cing mots ou signes moyenne de 3 7 dans le groupe d intervention contre 2 4 dans le groupe de comparaison ou dans leur production moyenne de 3 2 dans le groupe d intervention contre 1 8 dans le groupe de comparaison Bien s r cette tude a t men e une poque o les enfants sourds profonds n taient pas encore implant s et o la technologie des aides auditives tait moins performante qu actuellement Mais cette analyse d montre l avantage qu il y a fournir l en fant sourd de plus de 70 dB une modalit de communication riche pr coce et diversifi e associant les mots entendre et les mots sign s Une d cennie plus tard en m me temps que d autres quipes fran caises notre groupe mettait au point un protocole d investigation pour de jeunes enfants destin s tre implant s assez compa rable celui de Greenberg et coll et confirmait sur qu
237. t pas l imposer La raison en est simple Ce d pistage indispensable une plus grande efficacit de notre appareillage se retrouve dans des interrogations tr s loign es de notre activit L angue des signes langue orale inqui tude du retentisse ment de l annonce d s la naissance du diagnostic culpa bilit des familles pass e c t de la surdit place de l implant cochl aire nous devons entendre ces doutes et adapter nos prises en charge pour r pondre ces inqui tudes et rechercher une d marche consensuelle pour un d pistage pr coce efficace Mettre en place ce d pistage ne suffit d ailleurs pas Il faut poursuivre l effort en direction d un suivi diagnostic rapide et d une prise en charge globale permettant l acc s aux progres r cents tout en respectant le lien affectif irrempla cable entre le nourrisson et ses parents ll faut d ailleurs en profiter pour d passer le simple d pis tage de l enfant et int grer d s maintenant la n cessit d un d pistage chez l adulte et la personne g e Ce que supposaient les pionniers du d pistage de l enfant s est r v l scientifiquement d montr Il en est de m me pour la personne g e et de nombreuses tudes r centes montrent la corr lation entre capacit s cognitives d pendance et troubles de l audition Sachons tre entreprenant et pr parons pour nos patients futurs un appareillage de meilleure qualit en proclamant le d pistag
238. t une satisfaction long terme e XCEL Amp un nouveau mode de compression pour allier qualit sonore et audibilit e XCEL Fit un nouveau pr r glage pour procurer une acceptation spontan e e XCEL View une nouvelle interface utilisateur pour offrir une satisfaction optimale long terme Les Cahiers de l Audition N 2 2012 XCEL Amp permet d obtenir le meilleur quilibre entre qualit sonore et audibilit tant sur la parole que sur les sons environnemen taux Le nouvel XCEL Amp associe trois technologies e Double AGC i Double compression deux CK perte auditive identique deux patients diff rents peuvent n cessiter des modes de compression distincts XCEL Amp syst me novateur permet de cr er virtuellement n importe quel type de courbe rapport entr e sortie curvili n aire rectilin aire curvilin aire inverse Cette flexibilit de r glage de la courbe de transfert permet XCEL Amp de s adapter facilement la croissance de sonie unique de chaque patient e CVA Contr le de Volume Automatique L efficacit globale du syst me de compression d pend de son compor tement temporel c est dire des constantes de temps Pour obtenir le meil leur quilibre entre l audibilit et la qualit sonore XCEL Amp utilise un syst me de compression lente avec un couplage inter canaux asym trique Ce syst me de compression lente CVA agit comme un contr le de volume
239. tage leur soin viter gr ce des protocoles rigoureux les faux positifs qui surchargeraient l apr s d pistage les imp ratifs d une logistique stricte qui vite la perte d information et l interruption d un suivi On retrouve aussi le souci de bien comprendre et bien expliquer aux parents les tapes du d veloppement auditif les notions de p riodes critiques les enjeux d une communication bimodale les alternatives l appareillage et le souci de ne pas m langer les notions d appareillage et d implantation cochl aire tout en m nageant cette derni re si elle s av rait n cessaire une date d intervention compatible avec les imp ratifs physiologiques Dans cette logique s inscrit la pr sentation du travail l gant d Anu Sharma et son quipe qui ont r ussi d voiler et objectiver certains de ces imp ratifs De passage en France Anu expliquait que dans son Colorado ou depuis longtemps des actions d appareillage et d implantation pr coces ont t d ve lopp es le bilinguisme oral ALSF est largement pratiqu en classe avec d excellentes performances en modalit sign e des l ves implantes et aussi bien sur a l oral Une tude tr s r v latrice des R mois d montre le degr lev d implication de la population son adh sion forte a l id e et sa disposition payer nettement plus que ce que le d pistage actuel co te r ellement Quant l id e recue de moins en moins heureusement selon laqu
240. tage et ses b n fices est donc ici obtenu en consid rant le co t du statu quo irrationnellement comme nul hypoth se la plus pessimiste possible Comme susnomm l agr gation de l ensemble des Dispositions A Payer permet d obtenir la courbe de demande pour le d pistage n onatal de la surdit D apr s l quation de courbe de tendance correspondante coefficient de d termination R2 0 99 et toujours sous l hypoth se la plus pessimiste 88 9 des r pondants au minimum valorisent le d pistage des troubles auditifs en mater nit une valeur au moins gale ou sup rieure au co t qu il engendre 4 De nombreux tats sont maintenant all s de l avant dans l adop tion du d pistage universel de la surdit en d pit des interrogations budg taires des avantages long terme d une d tection pr coce et des dissensions m thodologiques ou id ologiques Cette approche massivement corrobor e par les avis de nombreux praticiens n tait cependant pas d raisonnable tant donn e la forte conviction de l utilit du d pistage pr coce La pr sente tude a ici essay de passer outre les consid rations et pressentiments des diff rents promoteurs ou d tracteurs du d pis tage en s int ressant principalement la valeur que la population attache cette mesure de sant publique Il en ressort une forte implication des patients pour l instauration du d pistage universel la naissance de l audition assortie d une
241. techniques objectives a permis dans les ann es 70 80 de renforcer le diagnostique pr coce et faciliter l appareillage Ce fut aussi la p riode de cr ation du Centre Exp rimen tal d Audiologie Infantile o une quipe de p dagogues est venue compl ter l quipe laquelle nous participions avec le Doc teur Lucien MOATTI Ce fut une p riode de travail et d changes avec le Docteur Jean Claude LAFON et la cr ation d un courant de promotion de l appareillage et de la prise en charge pr coces qui voit son couronnement avec la cr ation du d pistage auditif n onatal actuel Je suis impressionn e par le rythme Les Cahiers de l Audition N 2 2012 constant des progr s technologiques et sa mise en application en audioproth se Concernant Annick l apparition de la compression et de l cr tage m a permis de r soudre les difficult s d appareillage engendr es par sa dynamique auditive pinc e Le traitement num rique a t aussi pour moi une r volution mais cor respond aussi la fin de mon activit pro fessionnelle ce qui ne m a permis que d en ressentir les premiers effets Un autre point important est l apparition des mesures objectives qui conduisent d j la certitude de la surdit mais qui donneront certainement demain des infor mations capitales dans le cadre du choix proth tique et dans la pr dictivit des r sultats Pour finir la miniaturisation et apparition de l implant c
242. ter d y rem dier son expos s Les donn es expos es permettront aux professionnels qui veulent traiter leurs locaux l aide de tests efficaces de trouver des r ponses int ressantes Nous savons tous que demander un architecte de faire ce genre de travail est pratique ment coup s r un chec Et trouver un professionnel qui connaisse ce sujet une gageure il en existe quand m me dans le domaine du b timent mais ce sont souvent des consultants qui prescrivent des conduites et des choix de mat riaux souvent tr s on reux Le chapitre 4 traite de l valuation de la sensibilit auditive et des proc dures de suivi Le chapitre commence par une s rie de recomman dations administratives ou nationales La repr sentation graphique des r sultats est aussi explicit e avec une notation descrip tive tout fait pr cise en terme de classi fication audiom trique en particulier au niveau de la configuration Les mat riels Les Cahiers de l Audition N 2 2012 sont pr sent s avec toutes les recom mandations en terme de calibration de m thodes de p riodicit etc Le chapitre 5 traite d une approche audiologiquement structurante vis a vis de l valuation audiologique globale ou plus sp cifique quand il s agit de la prise en charge des acouph nes Dans ce chapitre on pr sente entre autre un tableau synoptique de l or ganisation de la passation des tests en fonction des r sultats et de leur interpr tation
243. the periphery is enhanced in congenitally deaf individuals Journal of Neuroscience 20 17 RC93 Bischof H J 2007 Behavioral and neuronal aspects of developmental sensitive periods Neuroreport 18 5 461 465 Ceponiene R Cheour M amp Naatanen R 1998 Interstimulus interval and auditory event related potentials in children Evidence for multiple generators Electroencephalography and Clinical Neurophysiology 108 4 345 354 Cunningham J Nicol T Zecker S amp Kraus N 2000 Speech evoked neurophysiologic responses in children with learning problems Deve lopment and behavioral correlates of perception Ear amp Hearing 21 6 554 568 Eggermont J J amp Ponton C W 2003 Auditory evoked potential studies of cortical maturation in normal hearing and implanted children Correlations with changes in structure and speech perception Acta Oto Laryngologica 123 2 249 252 Eggermont J J Ponton C W Don M Waring M D amp Kwong B 1997 Maturational delays in cortical evoked potentials in cochlear implant users Acta Oto Laryngologica 117 2 161 163 Fine l Finney E M Boynton G M amp Dobkins K R 2005 Compa ring the effects of auditory deprivation and sign language within the auditory and visual cortex Journal of Cognitive Neuroscience 17 10 1621 1637 Finney E M Clementz B A Hickok G amp Dobkins K R 2003 Visual stimuli activate a
244. ticon Agil et il est bas sur le principe du gain lin aire flottant qui combine les avantages des systemes WDRC a action lente et action rapide Speech Guard agit rapidement lorsque cela est n ces saire pour prot ger des variations brusques et importantes du volume et lentement presque lin airement lorsque le signal d entr e est rela tivement stable Speech Guard a t d crit en d tail par Simonsen et Behrens 2009 La figure 2 illustre les ILD observ s la sortie d une paire d aides audi tives utilisant Speech Guard par rapport un compresseur conven tionnel WDRC Le stimulus utilis est une voix masculine continue interrompue par un coup de sifflet de train de forte intensit Le signal d entr e a t envoy par un haut parleur plac directement droite d un mannequin HATS plac dans Les Cahiers de l Audition N 2 2012 59 60 VEILLE TECHNIQUE une chambre an cho que Pour les deux compresseurs Speech Guard et WDRC des r glages identiques ont t utilis s dans deux aides auditives similaires Tous les automatismes ont t d sactiv s et aucune synchronisation n a t effectu e entre les deux appareils auditifs Figure 2 Les ILD avec Speech Guard et avec un compresseur classique La ligne sup rieure en gras montre les ILD pour une paire d aides exp rimen tales utilisant Speech Guard la ligne inf rieure montre les ILD pour une paire d aides auditives
245. tion de l tat de fatigue n ont pas t prouv es Par ailleurs seul un enfant juge ce syst me tr s efficace pour t l phoner Enfin le syst me HF est pratique pour faire de l quitation car l enfant peut entendre sa monitrice malgr le bruit ambiant et la distance qui les s pare 3 Obstacles rencontr s par les familles pour se procurer le syst me HF a Groupe A Un enfant sur deux refuse de porter son syst me HF Les causes principales sont expos es dans la figure 2 b Groupe B 8096 des enfants du groupe B ont arr t de porter le syst me HF pour les raisons suivantes Figure 4 L utilisation du syst me HF devient compli qu e avec l entr e au coll ge car l enfant change de professeur r guli rement et doit demander chaque professeur de porter l metteur 4 Financement a Groupe A La majorit des familles ont re u une aide financi re par la MDPH Maison D par tementale des Personnes Handicap es avec un d lai de 3 6 mois Pour certaines familles le systeme HF appartient l cole et leur est pr t b Groupe B Toutes les familles ont b n fici d une aide financi re soit par la MDPH soit par la CAF Caisses d Allocations Familiales sous un d lai moyen de 6 mois 5 Fiabilit Dans la majorit des cas les utilisateurs du syst me HF ont eu entre 1 et 3 pannes depuis l achat du mat riel Description des pannes techniques groupes A et B Figure
246. tion des handi caps de l enfant Adulte sourde aide m dico psychologique Professeur de P diatrie au CHU de Rennes et Pr sident de l AFDPHE association francaise pour le d pistage et la pr vention des handi caps de l enfant Prise en charge des enfants sourds depistes Introduction Deux consid rations au moins justifient de s int resser tout particulierement la prise en charge des enfants sourds d tect s la naissance par un programme de d pistage La premi re n est pas sp cifique l audition puisqu elle s applique toute forme de d pistage qu elle qu en soit la nature et l ge de la population laquelle elle s adresse Un d pistage en effet n a de sens que si les personnes identifi es par son interm diaire b n ficient d un traitement s av rant plus efficace que s il est administr tardivement Le principe d une plus grande efficacit th rapeutique est pour prendre un exemple pr cis bien respect dans le d pistage n onatal de la mucoviscidose la dur e et la qualit de vie des enfants atteints de cette affection grave tant devenues incontestablement meilleures depuis la g n ralisation du d pistage sur le territoire francais Le second element de r flexion contrairement au premier est propre la surdit de l enfant M me si cela peut paraitre encore tonnant aux yeux de certains des diver gences d approche assez profondes subsistent notamment en ce qui conce
247. tir du haut Des trac s poly phasiques trac s du bas sont souvent obtenus chez des enfants sourds plus g s Nous pensons que cette allure poly phasique est caract ristique d un syst me auditif central qui s est d velopp anormalement suite une r organisation d e la privation auditive En utilisant ces diff rents patterns d ondes P1 comme marqueur du syst me auditif central nous d crirons deux cas d enfants implant s avant et apr s la p riode critique du syst me auditif central mumm 2 1 Cas 1 Le patient est un enfant de 10 ans qui a t diagnostiqu sourd profond cong nital apr s un d pistage n o natal Il a t appareill l ge de 4 mois l aide d aides auditives qu il continua d utiliser jusqu l implantation cochl aire 1 4 ans ce qui est bien en dec de la p riode critique du syst me auditif central La Figure 2 montre la courbe PEAC enregistr e chez cet enfant Les proc dures d enregistrement et les m thodes d analyse taient similaires celles d crites dans nos tudes pr c dentes Sharma et al 2002a Sharma et al 2002b Sharma et al 2005 La composante P1 positive et robuste a une allure dans les limites de la normale rapport e l ge de l enfant Les latences de la r ponse P1 taient dans les limites de la normale lorsqu on les compare aux latences P1 de l enfant entendant avec un intervalle de confiance de 95 Sharma et al 200223 Compte tenu de la pr
248. ts car la majorit d entre eux risque de le rejeter l entr e au coll ge Dans cette tude les plus de 11 ans ayant conserv le syst me HF ne repr sentent que 4096 des sujets Pourtant l am lioration de la compr hen sion dans le bruit et distance ainsi que l am lioration de l attention ont t v ri fi es dans cette tude selon les r sultats des questionnaires et de l analyse du forum de discussion Malgr les inconv nients nonc s par les familles syst me trop volumineux fragile compliqu utiliser 9096 des familles du groupe A ont jug ce syst me efficace et 9396 d entre elles recommanderaient le systeme HF aux autres familles Certaines familles consid rent que le mat riel est trop cher N anmoins le co t ne semble pas repr senter un frein l achat du mat riel En effet les familles du groupe A ont t rembours es au moins en partie dans 87 des cas Par ailleurs il existe un systeme HF moins on reux le My Link PHONAK qui a l avantage de fonctionner avec tout type d appareil auditif ou implant cochl aire qui poss dent la boucle d induction C est un syst me se porte autour du cou et ne n cessite pas de sabot propre l appareil auditif Ainsi le changement d appareil auditif ou d implant cochl aire n engendre pas de frais suppl mentaires Alors comment expliquer que la majo rit des enfants abandonnent le syst me HF entre les derni
249. u l exposition la langue des signes L attention port e aux stimuli visuels augmentait les acti vations du cortex auditif du participant sourd d un contr le par des aires associatives d un niveau sup rieur conforme l hypoth se du d couplage de Kral et al 2007 Dans une autre tude Sharma et al 2007 l activit c r brale a t enregistr e par magn toenc phalographie chez des adultes sourds et entendant durant une stimulation tactile de la main Les Cahiers de l Audition N 2 2012 L analyse des sources c r brales des potentiels voqu s r v la des activations bilat rales du cortex somato sensoriel des adultes normaux entendant Inversement en r ponse une stimulation vibro tactile les adultes sourds avaient des activations dans le cortex somato sensoriel mais aussi dans des r gions post rieures bilat rales du sillon temporal sup rieur Ainsi chez les adultes sourds les stimuli somato sensoriels sollicitent des aires du cortex auditif associatif multimodal Les r sultats de ces tudes sugg rent fina lement une plasticit cross modale et une r organisation entre les aires visuelles somato sensorielles et auditives apr s des p riodes prolong s de privation auditive mum 1 3 Preuves cliniques du d veloppement et de la r organisation c r brale en utilisant l onde P1 des PEAC comme bio marqueur Nos tudes longitudinales de quelques 1000 enfants porteurs d aides auditives ou d impla
250. u Dr Arnold Netter 75012 Paris France Tel 00 33 1 44 73 69 25 fax 00 33 1 44 73 61 08 f denoyelle trs aphp fr 28 ou en est on Les enjeux du d pistage syst matique de la surdit la naissance sont multiples et la qualit de la prise en charge de l enfant sourd en d pend directement ce qui explique que la majorit des pays industrialis s aient d velopp ou d veloppent ce d pistage en Europe le d pistage est g n ralis dans 16 pays et en cours de mise en place dans 10 autres Dans les pays ou le d pistage est g n ralis le diagnostic de surdit est fait quelques mois de vie versus 18 mois 3 ans selon la s v rit de la surdit en l absence de d pistage permettant une annonce multidisciplinaire du handicap la mise en place d un mode de communica tion une r habilitation de l audition d s 4 6 mois si c est le choix des parents choix de la quasi totalit des familles actuellement et un bilan tiologique beaucoup plus pr cis et complet car pr coce En France toutes les instances scientifiques et m dicales se sont prononc es en faveur du d pistage n onatal de la surdit Conseil National de l ORL Haute Autorit de Sant Acad mie de M decine On estime qu actuellement un tiers des nouveaux n s sont d pist s dans le cadre de programmes locaux r gionaux ou nationaux A l initiative de 3 d put s Jean Pierre Dupont Edwige Antier et Jean Francois Chossy une proposition d
251. uation m dico conomique d un programme de sant publique Implication de la population pour le depistage En raison des fortes sp cificit s du domaine m dical fran cais gratuit et forte accessibilit aux soins pour tous la mesure des b n fices induits par un programme de sant publique se retrouve alors fortement complexifi e Les Cahiers de l Audition N 2 2012 La disposition payer DAP quantit de ressources qu un individu est pr t consacrer pour b n ficier de l exis tence d un programme de sant constitue aujourd hui une traduction mon taire de l utilit procur e par un programme de sant fortement admise en conomie de la sant Les patients ont donc t amen s apr s avoir pris connais sance des modalit s du d pistage n onatal de l audition valuer le montant maximum qu ils seraient pr ts d bourser pour participer au d pistage au regard de ses avantages et inconv nients D un point de vue conomique l agr gation de l ensemble des dispositions payer bien que par essence subjective constitue une approximation relativement fid le de la demande des patients pour l ins tauration d une politique de d pistage n onatal de l audition et nous renseigne donc sur l implication de la population pour le d pistage n onatal de la surdit mumm Une forte adh sion au d pistage n onatal de la surdit Sur notre chantillon de 363 r pondants repr sentatifs d
252. uces synaptic activity within the auditory cortex in a layer specific manner Cerebral Cortex 10 7 714 726 Kral A 2007 Unimodal and cross modal plasticity in teh deaf audi tory cortex International Journal of Audiology 46 9 479 493 Kral A Hartmann R Tillein J Heid S amp Klinke R 2001 Delayed maturation and sensitive periods in the auditory cortex Audiology and Neurotology 6 6 346 362 Kral A Hartmann R Tillein J Heid S amp Klinke R 2002 Hearing after congenital deafness Central auditory plasticity and sensory depri vation Cerebral Cortex 12 8 797 807 Kral A Tillein J Heid S Hartmann R amp Klinke R 2007 Postnatal cortical development in congenital auditory deprivation Cerebral Cortex 15 5 552 562 A Sharma et al Journal of Communication Disorders 42 2009 272 279 Kraus N amp McGee T 1993 Clinical implications of primary and nonprimary pathway contributions to the middle latency response gene rating system Ear amp Hearing 14 1 36 48 Lebib R Papo D de Bode S amp Baudonniere P M 2003 Evidence of a visual to auditory cross modal sensory gating phenomenon as reflected by the human P50 event related brain potential modulation Neuroscience Letters 341 3 185 188 Lee D S Lee J S Oh S H Kim S K Kim J W Chung J K et al 2001 Cross modal plasticity and cochlear implants Nature 409 681
253. uditory cortex in deaf subjects Evidence from MEG Neuroreport 14 11 1425 1427 Finney E M Fine l amp Dobkins K R 2001 Visual stimuli activate audi tory cortex in the deaf Nature Neuroscience 4 12 1171 1173 Geers A E 2006 Factors influencing spoken language outcomes in children following early cochlear implantation Advances in Oto Rhino Laryngology 64 50 65 Gilley P M Sharma A Dorman M amp Martin K 2005 Developmental changes in refractoriness of the cortical auditory evoked potential Clinical Neurophysiology 116 3 648 657 Gilley P M Sharma A amp Dorman M F 2008 Cortical reorganization in children with cochlear implants Brain Research Kirk K lI Miyamoto R T Lento C L Ying E O Neill T amp Fears B 2002 Effects of age at implantation in young children The Annals of otology Rhinology and Laryngology Supplement 189 69 73 Klinke R Hartmann R Heid S Tillein J amp Kral A 2001 Plastic changes in the auditory cortex of congenitally deaf cats following cochlear implantation Audiology and Neurotology 6 4 203 206 Kral A amp Eggermont J J 2007 What s to lose and what s to learn Development under auditory deprivation cochlear implants and limits of cortical plasticity Brain Research Review 56 1 259 269 Kral A Hartmann R Tillein J Heid S amp Klinke R 2000 Congenital auditory deprivation red
254. uniquement inspir par la plus faible diffusion de ces donn es Le premier article r sum ici remonte 1984 et fut crit par Greenberg et coll dans la r gion de Vancouver en Colombie britannique Deux groupes de douze enfants chacun ont t analys s Ces enfants pr sentaient tous une surdit d au moins 70 dB sur la meilleure oreille et taient ages de 3 5 ans au moment de l tude Les enfants n ont pas t affect s l un ou l autre groupe par randomisation mais ils ont t appari s sur les param tres suivants age des premiers doutes sur l audition moyenne 9 7 mois ge au moment du diagnostic moyenne 14 mois ge auquel l enfant a recu ses aides auditives moyenne 19 3 mois age du d but de la r ducation moyenne 20 4 mois age de l enfant au moment du recueil des donn es moyenne 45 mois tiologie de la surdit pr sence de handicaps associ s et niveau d ducation maternelle Les deux groupes d enfant ne pr sentaient pas de diff rence signi ficative dans l intelligence non verbale QI gal 125 dans un groupe et 117 dans l autre Par contre les deux groupes se distinguaient au d part sur la pr cocit et la qualit de la communication manuelle Dans le premier groupe en effet dit d intervention les caract ristiques suivantes de la r ducation taient r unies introduction pr coce de la communication manuelle moyenne 20 8 mois visite hebdomadaire domicile d un profe
255. ur Infos www sforl org 12 me Colloque de la SFA Societe Francaise d Audiologie Le 15 octobre 2012 a Paris Cette journ e d di e a l audiologie se tiendra cette ann e pendant le Congres de la SFORL au Palais des Congres Audio proth sistes ORL Orthophonistes psychologues se r uniront autour de conf rences et de tables rondes pour aborder de nombreux sujets dont entre autres l hyperacousie et le suivi de l enfant sourd d pist la naissance Infos www sfaudiologie fr ACFOS Formation Professionnelle Retard d volution linguistique apr s implant cochl aire quel bilan quelles solutions 18 et 19 octobre 2012 Paris Infos contact acfos org EUHA Europaische Union der H rgerateakustiker eV Wan tr arms halflife Torr nn dms rie mn n p aan 5 Congres International de l EUHA Europaische Union der Hogerateakustiker Du 24 au 26 Octobre Francfort Allemagne Le Congr s allemand r unira une fois de plus audioproth sistes scientifiques et professionnels autour de conf rences et d expositions Informations pratiques et d veloppement des techniques professionnelles seront au coeur de cet v nement de renomm e mondiale Les Cahiers de l Audition N 2 2012 81 I gt AGENDA NOVEMBRE 2012 ACFOS Journ es d tudes actos Une nouvelle g n ration de jeunes sourds arrive l ge adulte Impact de l implant et volution des besoins en aid
256. ut s du BIAP la convention 2012 fut l occasion de pr senter officiellement tous le nouveau site Internet du BIAP Une nouvelle version dynamique et pratique regroupant de nombreuses informations d di es a l audiologie Vous pourrez notamment y d couvrir La liste des secr tariats nationaux La liste des futures conventions Les liens web des soci t s associ es Vous pourrez galement retrouver toutes les recommandations tablies au fil des ann es par les diff rentes commissions techniques une page d di e qui sera agr ment e au cours des mois par les nouvelles recommandations actuellement en cours de r daction ou de validation Des documentations gratuites sont galement disponibles et librement t l chargeables au format PDF La prochaine mini convention du BIAP aura lieu les 17 et 18 novembre 2012 Paris Pour toute information compl mentaire rendez vous sur www biap org Accueil Conan a Le T Santon Evinemente B cnm AGENDA lt Mes TS Congr s formations conventions journ es d tudes 6 EVE td CB JUIN 2012 Centre Comprendre et Parler L accompagnement de l enfant sourd et de sa famille une dynamique multidisciplinaire en mouvement Les 1 et 2 juin 2012 Bruxelles Belgique Ce colloque est organis sous le patronage du BIAP et de la soci t belge d audiophonologie en collaboration avec le GEORRIC Infos accueil
257. utilisant un compres seur conventionnel Les aides auditives exp rimentales utili sant Speech Guard ont r v l des ILD moyens dans les hautes fr quences gt 1 5 kHz de 3 4 dB sup rieurs ceux des appareils auditifs utilisant un compresseur conventionnel WDRC Effets du systeme Spatial Sound d Oticon sur l audition spatiale Le syst me exclusif Oticon Spatial Sound utilise le traitement binaural comme l un des l ments cl s pour aider maintenir les tr s importantes diff rences d ILD d li vr es aux oreilles Les autres composantes de Spatial Sound sont la bande passante tendue l couteur d port RITE et la technologie Open Fitting Hansen 2008 a valu 58 porteurs d aides auditives ages de 28 84 ans age moyen 72 ans Tous les participants taient auparavant quip s bilat ralement avec des appa reils auditifs de pointe Les participants ont compar leurs propres aides audi tives de pointe avec des Epoq utilisant opatial Sound Quatre vingt onze pour cent des participants ont d clar s tre accoutum s au son d Epoq en moins d une semaine En outre l valuation des aspects spatiaux en utilisant le question Les Cahiers de l Audition N 2 2012 naire SSQ Speech Spatial and Qualities a r v l que le groupe a donn Epoq une note significativement plus lev e qu leurs propres appareils auditifs dans des environnements complexes d coute Sockalingam Holmberg Ene
258. velle stimulation auditive mumm 1 2 Reorganisation c r brale chez l tre humain L hypoth se du d couplage chez des chats sourds cong nitaux d crite pr c demment implique que les aires auditives secondaires sont r organis es sous l influence d autres modalit s sensorielles apr s la fin de la p riode critique Il pourrait tre judicieux de d terminer si des m canismes comparables sous tendent la fin de la p riode critique chez l tre humain Gilley Sharma et Dorman 2008 ont r alis des mesures EEG haute r solution Ils ont analys la localisation des sources c r brales des PEAC en r ponse des sons de parole Ils ont pu d crire les aires c r brales d activation dans un groupe d enfants entendants et dans un groupe d enfants implant s appari s en age avant ou apr s les ages d finissant la p riode critique telle que d finit par Sharma et al 20022 Les Cahiers de l Audition N 2 2012 31 92 gt DOSSIER Les enfants normo entendant pr sentaient comme attendu des activations bilat rales des aires auditives sulcus temporal sup rieur et gyrus temporal inf rieur Les enfants qui b n fici rent d un implant cochl aire avant l ge de 3 5 ans pr sentaient des activa tions des aires auditives c r brales controlat rales leurs implants cochl aires et qui taient comparables en grande partie aux r sul tats obtenus chez les sujets normo entendant une source addi tionn
259. ves Remerciements Nous souhaitons remercier tout particulie rement Matthew Burk Elizabeth Galster Laurel Gregory lvo Merks et Tao Zhang pour la collecte des donn es et le d ve loppement des tudes cliniques utilis s pour r aliser ce document R f rences Baddeley A D 1998 The central executive A concept and some misconceptions Journal of the Neuropsychological Society 4 523 526 Bentler R amp Chiou L K 2006 Digital noise reduction An overview Trends in Amplification moliaga Bleu fonc paroles au travers d une aide auditive sans r ducteur num rique de bruit Gris paroles extraites d un bruit de fond dans une aide auditive Voice iQ par le dispositif cit en fig 3 on voit ici le tres faible impact de Voice iQ sur la qualit du signal Les Cahiers de l Audition N 2 2012 10 2 67 82 Cox R M Alexander G C amp Xu J 2009 Development of the Device Oriented Subjec tive Outcome Scale DOSO Refereed poster presented at the Annual Meeting of the American Auditory Society Scottsdale AZ March 2009 Galster J A amp Ricketts T A 2004 The effects of digital noise reduction time constants on speech recognition in noise Poster presented at the International Hearing Aid Convention Lake Tahoe CA September 2004 Hagerman B amp Olofson A 2004 A method to measure the effect of noise reduction algorithms using simultaneous speech and noise
260. vi AFI distorsions audition innovation fr DISPONIBLE Bon de commande 500 00 Xx eXemplaire s Soit un r glement total de exon r de TVA Nom Soci t Adresse Code Fostal Ville Tel e mail Bon de commande retourner avec votre ch que Coll ge National d Audioproth se 10 rue Moli re 62220 Carvin Tel 05 21 77 91 24 Fax 05 21 77 86 57 College Nat Audio orange fr www college nat audlo fr Pascal Schmidt A Chays Nicolas Wallaert Oto rhino laryngologiste Service d ORL CHU de Reims Audioproth siste DE Service ORL du Pr A CHAYS H pital Robert Debr Reims France 16 m Le programme de L apparition dans le courant des ann es 1990 des premiers appareils automatis s de d tection des oto mis sions acoustiques OEAa et potentiels voqu s auditifs PEAa a rendu envisageable une identification pr coce des enfants malentendants En quelques ann es de nombreuses quipes de diff rents pays ont pu le d mon trer Le d pistage dans notre r gion qui compte environ 16500 naissances par an n a cependant pu commencer qu en 2004 du fait des difficult s rencontr es pour obtenir le financement n cessaire nos projets Le protocole Nous nous sommes largement inspir s des exp riences trang res et fran aises d j existantes avec le souci de tenir dans le budget imparti et d obtenir la mei
261. via l accessoire uDirect 2 Depuis leur lancement sur le march en juin 2011 les aides auditives Quantum et Moxi sont tr s bien accueillies par les professionnels de l audition qui mettent en avant leur son haute fid lit et leur qualit sonore naturelle pr cise Jan Metzdorff le pr sident d Unitron Avec Quantum Pro et Moxi Pro nous ten dons aujourd hui ces fonctionnalit s la cat gorie haut de gamme en ajoutant un traitement spatial binaural sophistiqu qui permet de localiser la parole et la fonction SpeechZone qui offre l utilisateur une intelligibilit de la parole sup rieure auto matiquement et dans n importe quel type environnement La gamme d intra auriculaires Quantum s largit avec le minuscule micro CIC 1 mars 2012 Kitchener Canada Unitron a annonc aujourd hui un nouveau produit sur la gamme Quantum M le micro CIC Quantum Disponible sur les gammes Quantum 20 12 et 6 le micro CIC sur mesure est le plus petit des lignes Quantum et il d livre un son haute fid lit au naturel Si minuscule qu il en est presque invisible le micro CIC Quantum est un choix id al pour un premier appareillage avec une exp rience d coute automatique naturelle et une acceptation spontan e Sa taille incroyablement r duite s explique par l utilisation d une nouvelle techno logie de transducteur Bien qu ils soient plus petits que les composants de la g n ration pr c dente
262. vre Gallimard 2011 Aujourd hui il faut tol rer des miettes dans la salle de lecture parce que les tudiants y viennent plus pour r fl chir s vader de leur chambre o ils peuvent se connecter sans difficult sur tous les journaux possibles et imaginables Mais l ambiance d une biblioth que peut avoir quelque chose de magique Je garde pour ma part le souvenir d un livre voquant la vie de Lucien Herr Ch Andler Maspero et les rapports qu il a pu avoir avec certains tudiants de L ENS de Paris lorsqu il en dirigeait la bibliotheque Il se passait l aussi des choses importantes pour ces gens Ce sont des lieux qui peuvent parfois contribuer des changes et allumer des tincelles dans les t tes plus qu une n cessit c est un devoir et nous devons ce titre remercier le Pr sident du Coll ge pour sa participation effective ce projet qui compte tenu des lieux d instal lation ne lui facilitent pas du tout la vie car il faut rappeler de mani re tr s direct que les m tres carr s sont une denr e rare surtout dans les tr s grandes villes Les Cahiers de l Audition N 2 2012 15 76 gt ACTUALITES Congres de PUNSAF Paris du 5 au avril 2012 Pour sa 34 dition le Congr s de l UNSAF s est d roul Paris du 5 au 7 avril 2012 sur le th me De l aide audi tive au cerveau Que nous offre le service audioproth tique rendu Comme chaque ann e le CNIT de la D fense a donc
263. x techniques par l ge de l enfant En cas de surdit s bilat rales s v res profondes les familles et les enfants taient adress s au centre de diagnostic secondaire constitu par le service ORL du CHU de Montpellier et le jardin des tr s jeunes enfants entre 2 et 12 mois de vie de l institut Saint Pierre Palavas Une valuation mensuelle de l enfant et un accompagne ment personnalis des familles taient alors organis s par une quipe pluridisciplinaire orthophonie ORL psycho logue psychomotricienne audioproth siste sp cialis dans Les Cahiers de l Audition N 2 2012 le jeune enfant taient alors organis s En cas de projet audio phonatoire l ensemble de ces valuations permet taient d orienter la famille vers une indication d implanta tion cochl aire partir de l ge de 9 mois en cas de gain proth tique insuffisant pour permettre un d veloppement correct du langage oral La filiere socio ducative r gionale s est progressivement structur e pour permettre la prise en charge des nourris sons pr sentant une surdit dont le diagnostic tait r alis en p riode n onatale Les SESSAD de la r gion ARIEDA CESDA CROP et le SEA ont tous accord la priorit des places de SAFEP et des actions sp cifiques pour les enfants de moins de 3 ans ont vu le jour Le CESDA a mis en place une structure d accueil de nourrissons pr sentant une surdit dans un contexte de handicaps assoc
264. xamens r alis s avant la fin du troisi me mois de l enfant lorsque l examen de rep rage n a pas pu avoir lieu ou n a pas permis d appr cier les capacit s auditives de l enfant 3 Une information des d tenteurs de l autorit parentale le cas ch ant sur les diff rents modes de communication existants en particulier la langue des signes fran aise Art 3 Ce d pistage ne donne pas lieu une participation de l assur Art 4 Le programme de d pistage de la surdit permanente n onatale est mis en oeuvre par les agences r gionales de sant conform ment un cahier des charges national tabli par arr t des ministres charg s de la sant et de la protection sociale Art 5 L administration territoriale de sant Saint Pierre et Miquelon l agence de sant de la Guadeloupe de Saint Barth lemy et de Saint Martin et l agence de sant de l oc an Indien sont tenues aux m me obligations que celles d volues aux agences r gionales de sant par l article 4 Art 6 Le directeur g n ral de la sant et le directeur de la s curit sociale sont charg s cha cun en ce qui le concerne de l ex cution du pr sent arr t qui sera publi au Journal officiel de la R publique fran aise Fait le 23 avril 2012 Le ministre du travail de l emploi et de la sant XAVIER BERTRAND La ministre du budget des comptes publics et de la r forme de l Etat porte parole du Gouverne ment V
265. yperacousie La question ne sera pas trait de mani re approfondie dans ce volume Les aspects d velopp s dans cette partie et particuliere ment dans le chapitre 6 sont tr s int ressants pour les sp cialistes de l audiologie proth tique On y retrouve aussi les questions des zones mortes des neuropathies de la d gradation des structures fines du recrutement etc La troisieme partie traite de la susceptibilit et des facteurs contri buant la SIB NIHL Elle comprend 3 chapitres Dans cette partie sont abord s la dimension g n tique qui de toute vidence aujourd hui montre qu elle a une part importante dans la susceptibilit cochl aire et ventuellement centrale Dans un deuxieme temps les rapports qu en tretiennent les effets de l exposition pr coce au bruit et les modifications de l audition li es l ge L aussi l tat des connaissances est particu lierement int ressant lire d autant que les auteurs ont r alis un travail de confrontation entre les connais sances acquises chez l homme et chez l animal L impact des traite ments dits chimiques ou m di camenteux en terme de potentia lisation d une certaine fragilit du syst me de r ception La quatri me partie Va se concen trer sur la protection et la r pa ration Cette partie comprend 3 chapitres qui vont de la protection aux traitements la r paration en passant par la pr vention y compris d ailleurs partir d

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