Home

7 TRANSPORT - Publications du gouvernement du Canada

1. 226 Service et economie amp 3 2 4 oo sad Me dE Need 228 Les besoins de la nation s a eaor 4 4 5 9 229 M thodes de contr le actuelles 4 229 2 COMMUNICATIONS ADMINISTRATIVES G N RALES 231 Telephohe Louer ie dE LI 3 ads 231 Telesraphe te letyDe soa a spa LUS STARS y ea 233 Conclusions codex 3B wey dox OK RE EM OK P rie up 234 3 BESOINS ET R SEAUX DE COMMUNICATIONS SP CIAUX 237 Le minist re des Transports 237 Le minist re de la D fense nationale 241 R seaux de communication de la d fense a rienne 244 La Gendarmerie royale du Canada 248 La Soci t Radio Canada 249 Les t l communications avec l ext rieur 250 Les t l communications dans le Nord 252 Conclusiolis 4 45 NL LR UE 9 dede t CU SER S dA 253 4 DIRECTION ET COORDINATION CENTRALES 256 T L COMMUNICATIONS 217 REMERCIEMENTS Un groupe d tude dirig par M James W Simpson de Leetham Simpson Limited Montr al a men une enqu te minutieuse sur les services de t l communication Plusieurs personnes ont collabor cette enqu te et vos commissaires tiennent remercier de leur aide ceux dont le nom apparait ci dessous M P 5 Ai
2. l tranger Le gouvernement pourrait aussi s en remettre une agence commerciale ayant des correspondants l tranger C est une solution que les Nations Unies ont adopt e leur propre service de voyage ayant donn des r sultats peu satisfaisants Les commissaires sont d avis qu il faut maintenir les dispositions actuelles qui pr sident au d placement des militaires Tarifs Si certains fonctionnaires ont droit un laissez passer la majorit des employ s des minist res civils voyagent dans les trains au tarif normal Cependant la Loi sur les chemins de fer porte que les les forces de Sa majest et les agents de police constables ou autres personnes voyageant pour le service de Sa Majest doivent tout moment tre transport s quand l exige respectivement le ministre ou le sous ministre de la D fense nationale ou une personne ayant la surintendance et le commandement d un corps de police par le chemin de fer aux termes et aux conditions et selon les r glements tablis par le gouver neur en conseil En vertu de cette disposition des tarifs sp ciaux tr s inf rieurs ceux que paie le public ont t n goci s pour les cat gories nonc es dans 18 loi En outre les forces arm es b n ficient d une r duction de 15 p 100 en saison et de 30 p 100 hors saison sur le prix des travers es oc aniques Sauf erreur les compagnies de chemin de fer sont pr tes n gocier des tarifs convenus pour tous les
3. assurer la densit du trafic de m me qu r aliser les conomies qui en d coulent en fusionnant les besoins du gouvernement avec ceux du public en mati re de t l communications Voil pourquoi le gouvernement ne doit aviser ses services de t l communications qu en rattachant ses besoins ceux de l ensemble du pays Cela est d autant plus imp rieux que l int r t du gouvernement en mati re de communications d passe de loin celui qu il peut avoir titre d usager et d exploitant En vertu de 18 constitution le gouvernement doit r glementer les communications int rieures en fonction du bien du pays il doit d finir et d fendre les int r ts du Canada dans le domaine des t l communications internationales De facon plus g n rale encore le gouvernement ne peut se d sint resser de l importance socio conomique des t l communications dans la vie du pays En subvenant ses propres besoins le gouvernement doit donc tenir compte non seulement de l efficacit et du co t des autres so lutions mais aussi de leurs r percussions sur le d veloppement de l ensemble des moyens de communication au Canada M THODES DE CONTR LE ACTUELLES Sauf les quelques exceptions mentionn es plus loin chaque minist re ou chaque organisme voit ses besoins de t l communications comme il l entend T L COMMUNICATIONS 229 Bien qu il existe certains accords interminist riels spontan s en g n ral les minist
4. le T lex service de t l type commercial assur aux abonn s et r seaux de transmission des donn es chiffr es Services de fac simil de t l photographie et autres assurant la transmission de reproductions d images e Circuits de transmission des missions de radio et de t l vision y com pris la t l vision en circuit ferm Services de liaison radio liaisons fixes liaisons bateau c te air sol air et autres liaisons mobiles 222 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT Le co t des t l communications administratives a atteint presque 52 mil lions durant l exercice financier termin en 1961 et les investissements en mat riel de t l communication calcul s au prix co tant ont d pass 30 mil lions Presque la moiti de la d pense annuelle 25 millions consistait en paiements des soci t s de communications en retour de services et de loca tion de lignes et de mat riel le solde comprenait surtout les traitements et salaires des fonctionnaires affect s au fonctionnement et l entretien des r seaux ou s occupant surtout dans les forces arm es de la formation de pr pos s aux communications Environ 5 200 personnes militaires compris sont employ es plein temps au fonctionnement et l entretien de ces communications d ordre administra tif Plus de 60 p 100 sont employ es par les forces arm es soit environ 3 200 dont un groupe important au stade de la formation Le minist re
5. La t che de la gestion du transport et le r le du groupe consultatif ou du con seiller de la D fense nationale devront s adapter aux changements apport s aux syst mes d approvisionnement o s exerce leur activit L int gration plus pouss e de l approvisionnement des trois armes la modification de l empla cement ou des fonctions des d p ts et magasins militaires et civils la centra lisation de l achat et de la fourniture des marchandises d usage commun ou l ex cution dans les m thodes de contr le des stocks de changements qui in fluent sur la fr quence et le volume des achats et des exp ditions voil autant d l ments entre plusieurs du syst me d approvisionnement dont il faut tenir compte pour d cider de la meilleure mani re d aborder la gestion du transport Bref dans ce domaine les principes et les m thodes ne doivent pas pi tiner V RIFICATION DES FRAIS La gestion du transport dans l entreprise priv e attache une grande importance la v rification des comptes de transport des marchandises comme moyen de d celer les frais excessifs ou inexacts et de contr ler le routage Dans les mi nist res l examen des comptes est g n ralement plus minutieux encore mais bien moins efficace Leurs exp ditions tant restreintes la plupart des minist res ne peuvent r unir ni maintenir un personnel de contr le qui ait les connaissances n cessaires quant aux itin raires aux m thodes et aux tarifs Seuls les m
6. l ext rieur alors que d autres ne d bitent pas de frais pour ceux qui sont remis s dans un garage du gouvernement Les r glements exigent la pr sentation d un rapport annuel pour le 30 juin soit trois mois apr s la fin de l ann e mais certains minist res y mettent beaucoup plus de temps Cela tient sans doute l indiff rence trop g n rale l gard des dossiers de frais Le conseil du Tr sor et les minist res sont responsables de la situation Par ses r glements et par l entremise du Comit des v hicules automobiles le Conseil s est rig en autorit charg e du contr le mais il n a pas insist sur l observation de ses propres prescriptions concernant la comptabilisation des frais D autre part les minist res en g n ral ne se rendent pas compte que c est eux d abord qu incombe la gestion de leurs v hicules Il existe 180 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT quelques exceptions ainsi la Gendarmerie royale m me si certaines de ses m thodes de fixation des frais sont discutables a toujours bien tenu ses dossiers et se conforme consciencieusement aux r glements La tenue dans tout le gouvernement de dossiers uniformes sur les frais des v hicules est sans doute tr s utile au contr le administratif En d finissant de nouveau le r le du conseil du Tr sor et des minist res comme le proposent vos commissaires dans le volume sur La gestion de la fonction publique on augmenterait la valeur des dossi
7. l utilisa tion de 37 avions ailes fixes et de 17 h licopt res y compris les deux h li copt res du navire Baffin du gouvernement canadien ainsi que l emploi plein temps de 170 personnes et des d penses de plus de deux millions Fonctions et utilisation Les avions ailes fixes servent l talonnage des installations et services de radionavigation des voies a riennes et des a roports au transport des ins 202 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT pecteurs de l aviation civile et autres employ s du minist re aux vols d exercice des inspecteurs au transport des ministres f d raux des chefs d tats en visite au Canada et d autres personnalit s trang res en mission officielle L talonnage des aides radio qui rel ve des inspecteurs r gionaux de l aviation civile s effectue principalement au moyen de sept DC 3 sp ciale ment quip s Les inspecteurs de l aviation civile utilisent ces avions et d autres a ronefs pour leurs d placements et pour ex cuter des vols d exercice afin de maintenir leur comp tence comme pilotes brevet s Le transport des personnes de marque est assur par les avions dont deux Viscount de l administration centrale Ottawa i Les chiffres du tableau 3 indiquent l emploi de ces a ronefs en 1960 1961 Tableau 3 MINIST RE DES TRANSPORTS UTILISATION DES A RONEFS AILES FIXES Moyenne Moyenne g n rale A ronefs d heures de de jours Base utilis s vol d util
8. limination des v hicules automo biles et surveiller l octroi d indemnit s de parcours aux fonctionnaires qui utilisent leur voiture pour les d placements officiels dans la r gion o se trouve le bureau central Le seul r le actif du Comit consiste examiner toutes les demandes des minist res en vue d augmenter ou de renouveler leur parc A part cette surveillance des achats les minist res et organismes civils ad ministrent g n ralement en toute ind pendance l utilisation de leurs v hicules D apr s les r glements du conseil du Tr sor les minist res doivent tous tenir des dossiers d utilisation uniformes et pr senter un rapport p riodique au Comit des v hicules automobiles mais les minist res y apportent bien peu d uniformit et leurs rapports ne sont gu re utiles au Comit comme moyen de contr le Les trois armes jouissent de la m me libert dans la gestion de ses v hicules Ces derni res ann es toutefois le Comit interarmes des v hicules qui se compose d officiers des trois armes a r ussi r aliser une certaine nor malisation des prescriptions des manuels d utilisation et d entretien et des dossiers ACHAT ET REMPLACEMENT Le conseil du Tr sor dont la ligne de conduite est d finie dans des r gle ments exerce le contr le de l achat et du remplacement des v hicules Le Comit des v hicules automobiles fournit le m canisme n cessaire l applica tion de la ligne de conduite mai
9. 0I LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT 272
10. curit m thodes de trans mission inappropri es surtout les moyens hertziens insuffisance du mat riel de chiffrement ou d pendance de moyens de communication qui chappent enti rement ou presque totalement au contr le du gouvernement et o l on se pr occupe peu de la s curit VOLUTION DES BESOINS ET AM LIORATION DE LA TECHNIQUE L essor technique des t l communications depuis un quart de si cle est ph nom nal Non seulement en est il r sult des quipements et syst mes nou veaux et sup rieurs qui ont d mod une bonne partie des installations ant rieures mais la grande am lioration du service en fait de rapidit de s ret et d conomie a profond ment modifi la nature et le volume des besoins 226 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT I Dans des conditions stables les t l communications en viendraient peut tre graduellement leur maximum d efficacit m me s il ne s exergait gu re ou pas de coordination dans l organisation et dans la direction Mais nous vivons dans une re d volution rapide et les services de communication du gouvernement doivent courir en quelque sorte afin de r pondre aux besoins et d employer les nouvelles techniques qui assureront une efficacit raisonnable et r duiront les risques de panne en cas d urgence Les l ments nouveaux qui augmentent les besoins du gouvernement en t l communications comprennent les suivants Accroissement de la populati
11. e d activer le travail d note un organisme dynamique Il faut cependant temp rer l enthousiasme par un juste souci des frais et l accepta tion spontan e de contr les raisonnables Il appartient l administration des minist res de d terminer le juste milieu dont le point variera d un minist re l autre et au sein d un m me minist re selon le r le que jouent les v hicules Ces consid rations s appliquent tout sp cialement au choix entre la mise en commun et l affectation particuli re des v hicules Au d sir l gitime des services exploitants et des fonctionnaires de l ext rieur de disposer leur gr de leurs propres v hicules il faut opposer la hausse quasi certaine des frais ou la diminution de l utilisation qu entraine la fragmentation du con tr le et de la surveillance La mise en commun des v hicules devrait consti tuer l objectif g n ral et l affectation un usage particulier doit tre justifi e La mise en commun peut s effectuer de deux fagons au sein du minis t re ou d un organisme ou dans le cadre des limites d une localit Dans les circonstances actuelles comme le contr le de l utilisation des v hicules d pend enti rement de chaque minist re on n a encore fait l essai que du premier r gime La mise en commun est plus pouss e dans les forces arm es A part les voitures d tat major affect es l usage personnel des officiers sup rieurs pres que tous les v hicules s utilisent
12. le groupe a effectu 14 r visions de cellules et 60 changements de moteurs d avions ailes fixes ainsi que le changement de moteur et la r vision des cellules de presque tous les h licopt res du minist re Il y a lieu de se demander s il tait sage de centraliser la revision des a ronefs Ceux ci doivent franchir de grandes distances pour se rendre de leur base Ottawa et le minist re doit en envoyer d autres aux bases r gionales pour les remplacer D autre part il existe des installations commerciales de revision au lieu m me ou proximit de toutes les bases r gionales et la r par tition des travaux de revision entre les installations commerciales renforcerait l industrie a ronautique au Canada La documentation minist rielle ne per met pas de faire une comparaison exacte des frais mais une telle mesure devrait galement se traduire par des conomies Nous recommandons donc Que les grands travaux de revision des cellules qui se font dans les ateliers du minist re des Transports soient confi s des entreprises commerciales Les m thodes comptables actuelles ne permettent pas de d terminer les frais d utilisation Les frais de carburant de fournitures et d quipement sont imput s chaque a ronef mais 1 n est pas question d amortissement de frais g n raux ni de frais de hangar La main d uvre et les frais g n raux des revisions effectu es dans les installations du minist re ne sont pas comp ta
13. plus complexe et plus souple et les frais d exp dition sont devenus beaucoup plus que dans le pass un l ment contr lable du prix de revient Aussi la gestion du transport a t elle r alis de rapides progr s dans l industrie qui est devenue plus consciente de 18 relation entre le transport et la gestion des achats et des fournitures Le gouvernement par contre est demeur indiff rent ces progr s pour ce qui est de ses achats M me le faible l ment de contr le qu assurait l origine la m thode d a chat actuelle a disparu Comme le prix ferme vient de plus en plus rempla cer le contrat qui porte remboursement du prix de revient les services d achat ne re oivent plus autant qu autrefois des tats de compte d taill s des four nisseurs et sont moins en mesure de juger si l exp dition a emprunt le moyen le plus conomique et le plus rapide En fait m me avec le d tail des frais ils ne peuvent le faire avec la m me certitude qu autrefois la com plexit et la souplesse plus grandes de la structure actuelle des tarifs et la doption g n ralis e des taux convenus ont limin les crit res relativement simples d il y a vingt ans Pour tre efficace l tude des frais exigerait au jourd hui la pr sence de conseils en transport aupr s de chaque service d achat La cr ation d un service de gestion du transport au sein du gouvernement doit se fonder sur la perspective incontestable d importantes conomie
14. plus de 800 18 tonne L acc s plus facile certains endroits c tiers par voie de terre ou par h licopt re permet une modification radicale du ravitaillement Les Transports ont maintenant un h licopt re en service sur la c te du Pacifique et projettent d en acheter un autre Nous recommandons donc Que le minist re des Transports proc de plus rapidement la revision des m thodes de ravitaillement des stations c ti res Propri t ou nolisement Trois minist res et un organisme nolisent des b timents commerciaux Trans ports services de ravitaillement des r gions orientales de l Arctique 2 400 000 en 1960 1961 P cheries services de surveillance durant la p riode de pointe 123 000 Mines et Relev s techniques relev s hydro graphiques 281 000 et Conseil de recherches sur les p cheries travaux sur place 102 000 188 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT Les Transports ont adopt une m thode int ressante qui consiste con clure des contrats avec des soci t s de navigation priv es pour la construction de bateaux appropri s au ravitaillement des r gions septentrionales Le minis t re utilise trois de ces navires en vertu de contrats qui valent pour plusieurs ann es et qui pr voient au moins 90 jours par an de service nolis Le reste de l ann e les propri taires sont libres d utiliser les navires des fins commerciales Les P cheries et le Conseil de recherches sur les p che
15. seau de pr alerte Mid Canada qui ceinture le pays pr s du 55 parall le Le r seau ADCOM Communications de la d fense a rienne r seau micro ondes primitivement tabli pour relier un certain nombre des grandes stations radar du r seau de la d fense a rienne du Canada avec le Com mandement de la d fense a rienne Saint Hubert mais maintenant r a m nag pour servir la liaison semi automatique des installations terrestres SAGE qui s inscrit dans le r seau de la d fense a rienne de l Am rique du Nord Le r seau Mid Canada a t videmment congu comme dispositif de d tec tion aussi les communications y sont elles subordonn es la d tection Sur le co t total du r seau environ 240 millions moins de 20 millions ont t consacr s au mat riel de communication Le r seau comprend huit stations principales et un grand nombre de stations interm diaires t l command es Des communications micro ondes sont assur es sur toute la longueur du r seau et les stations principales sont raccord es avec les r gions peupl es du Sud du pays Les raccordements dont un appartient PARC et un autre l Aviation militaire am ricaine et dont les autres sont la propri t de soci t s commerciales coulent le trafic destination ou en provenance du r seau s achemine tr s peu de trafic sur toute la longueur du r seau Le r seau Mid Canada est bien situ du point de vue g ographique pour servir
16. Montr al et Winnipeg est de 4 89 les cent livres con tre 3 10 par wagon complet de Montr al Vancouver 9 74 et 6 25 Ainsi donc le groupage en wagonn e assure une conomie d environ 35 p 100 dans les frais de transport des marchandises 11 faudra surmonter plusieurs obstacles au groupage du trafic du gouverne ment avant de parvenir des conomies importantes en particulier dans les minist res et organismes civils A cause du trafic relativement minime de chaque minist re 1 faudra instituer un service central de gestion du transport charg d assurer le mouvement de toutes les exp ditions qui se pr tent au groupage En outre les ramifications de l activit du gouvernement dans tout 16 pays rendent exceptionnellement complexes la nature et le r gime du trafic Le groupage devra forc ment tre tr s s lectif et se concentrer sur les points d exp dition et de r ception et les itin raires les plus achaland s A l heure actuelle le groupage serait davantage g n m me 1885 de grands centres comme Montr al et Toronto par l absence d un service d approvisionnement int gr et de magasins centraux Le rassemblement le triage et l tablisse ment des manifestes aux centres d exp dition le triage la livraison et la r exp dition aux points de distribution ainsi que la comptabilit et la factu ration pourraient occasionner des frais plus lev s que les conomies r alis es Le trafic militaire est d j pass
17. c tes les responsabilit s que d chargent actuellement les deux autres services ce transfert devant s op rer dans la mesure o il ne nuit pas trop l efficacit et au moral des services int ress s M THODES ET NORMES D UTILISATION Ind pendamment de leur affectation l utilisation de tous les bateaux com porte des probl mes communs d quipement en hommes d approvisionnement d entretien et de comptabilit Toutefois en dehors des r glements du conseil du Tr sor concernant les m thodes d embauchage la r mun ration et certains autres aspects de la gestion du personnel ces questions sont laiss es presque enti rement aux divers minist res et organismes usagers Aussi y a t il peu d uniformit La gestion L organisation et les m thodes de gestion des op rations nautiques varient du r gime tr s sp cialis et centralis du minist re des Transports la d l ga tion presque totale du contr le aux usagers dans les minist res dont les flottes sont limit es Jusqu en 1960 le minist re des Transports confiait onze agents de la marine la gestion et le contr le de ses bateaux Ce contr le d centralis s est r v l trop limitatif C est la Direction des op rations du Service de la marine qui l exerce depuis 1960 Les agences de la marine continuent de servir de bases d op ration et les agents maritimes assurent l quipement en hommes la comptabilit l conomat et le bon fonctionnement technique de
18. co t unitaire des messages Les Affaires ext rieures assurent gra tuitement ce service aux autres minist res mais rien ne garantit l coulement exp ditif des d p ches le minist re accepte ou refuse son gr les messages Les avantages du groupement du trafic sont ind niables mais il semble sou haitable de d biter les minist res des frais du service qui leur est assur et d tablir une r gle qui d finisse la nature des messages que le minist re peut accepter Le fonctionnement du service de t l communication des Affaires ext rieures est g n ralement efficace La qualit des circuits et du mat riel est bien adapt e aux besoins l acheminement et le contr le du trafic sont satis faisants l conomie est pouss e l extr me en ce qui concerne le personnel et le taux d utilisation est lev Le minist re est conscient de l importance de ses t l communications et labore des projets long terme en vue d tendre ses services et d am liorer ses moyens de transmission et de cryptographie Une acc l ration du pro gramme s impose cependant afin d assurer un service rapide et s r Tout comme la Gendarmerie royale du Canada le minist re a d compter avec des restrictions budg taires assez rigides qui retardent la r alisation de ses projets En outre le programme est g n par des difficult s en mati re d effec tifs qui sont imputables partiellement aux retards qu entrainent les m thodes de recrutemen
19. de contr le de la circulation a rienne permet de contr ler la circulation des avions qui empruntent les principales voies a riennes Un deuxi me ax sur les tours de contr le les radiophares d alignement et les centres de contr le des d parts et des arriv es assure le contr le de la circulation dans le voisinage des a roports Le troisi me r seau assure certains endroits du pays des communications grande distance avec les avions il est la disposition des lignes a riennes pour la transmission de renseignements d ordre g n ral et de messages destination ou en provenance des passagers R seaux m t orologiques servant recueillir et diffuser rapidement des renseignements sur les conditions m t orologiques 115 comprennent un r seau de t l type qui relie les grands centres m t orologiques au Royaume Uni et aux tats Unis un r seau plus tendu qui assure la liaison avec les grands centres et un r seau de fac simil qui permet la transmission de cartes m t orologiques par fil et par radio du bureau central des pr visions et de la cartographie aux grandes stations du minist re dans tout le pays voir appendices 3 et 4 R seaux de la marine r seaux fort divers assurant des services de t l type de t l phone et de radio dans tout le pays aux stations c ti res et aux stations des Grands lacs ainsi qu aux navires et aux agences priv es de navigation voir appendice 5 238 LES SER
20. du Bien tre social se d fassent de leurs vedettes portuaires Les hauturiers service de quart ne devraient pas selon les normes com merciales ch mer plus du dixi me de l ann e Leur taux d utilisation conomique s tablirait ainsi 325 jours ou plus par an L utilisation des bateaux du gouvernement surtout ceux qui sont affect s une t che unique et saisonni re est souvent bien en dessous de ce chiffre optimum Ainsi parce que les lev s hydrographiques exigent du beau temps les sept bateaux du Service hydrographique ne circulent qu environ sept mois par an Les cinq autres mois ils ch ment les matelots et les hommes de pont sont cong di s tandis que les officiers sup rieurs sont gard s traitement r duit comme gardiens et pour effectuer les r parations courantes et tablir l inventaire pr alable la r vision annuelle L utilisation de ces bateaux n atteint que 45 p 100 L utilisation des sept bateaux a co t 1 409 543 en 1960 1961 les immobilisations portent Ja d pense annuelle plus de deux millions soit pr s de 2 300 par jour d utilisation Selon les normes commerciales c est un chiffre exorbitant pour des bateaux de cette cat gorie L utilisation des bateaux service de quart des autres minist res est un peu sup rieure mais elle demeure encore loin de l id al Les 47 bateaux TRANSPORT 187 des Transports ont t en service pendant environ 86 p 100 de l ann e mais le temp
21. en g n ral ils recourent beaucoup aux r seaux sp cialis s d j install s Les besoins d un minist re donnent rarement lieu un trafic suffi samment dense pour assurer la rentabilit d un service de haute qualit telle est la cause des insuffisances que nous avons signal es plus haut dans le cas des installations servant au contr le de la circulation a rienne et du r seau hertzien de 18 Gendarmerie royale du Canada Aucun minist re n est charg de d terminer la totalit des besoins du gouvernement ni d tablir des r seaux de t l communications complets dans le Nord Le minist re du Nord canadien et des Ressources nationales qui a le plus de responsabilit s administratives dans le Nord n a pas de ligne de conduite ou de programme long terme en mati re de communications si ce n est de donner son appui moral aux soci t s commerciales afin qu elles d veloppent leurs services dans le Nord et ne dispose pas non plus du per sonnel technique n cessaire pour juger de la valeur des services et des orga nismes Tous les postes septentrionaux du minist re du Nord canadien et des Res sources nationales ont acc s un genre quelconque de t l communications Les plus fortun s qui sont surtout situ s aux principaux centres du Yukon et du sud du district de Mackenzie sont desservis par le t l phone commercial des services semblables sont assur s certains centres sur la c te du Labrador et Frobisher Bay a
22. es ne verse pas moins de 900 000 en traitements par ann e pour v rifier des frais qui n atteignent pas 7 millions ainsi la v rification co te plus de 13 p 100 soit au del de 750 000 de plus que dans l industrie Il faut donc am liorer les m thodes de v rification et surtout employer des techniques d chantillonnage pour r gler la minutie de la v rification sur la probabilit d erreur L industrie sait que la v rification co te trop en dessous d un certain montant limite qui peut varier de 2 10 selon la nature de l entreprise Au dessus de cette limite on peut utiliser l chantillonnage en conjonction avec des v rifications plus pouss es en cas d erreurs persistantes jusqu ce qu une v rification g n rale s impose Le rapport M thodes et Travail de bureau recommande dans un contexte plus g n ral l adoption de m thodes de ce genre Soc CTRANSPORT 165 3 VOYAGES ET D M NAGEMENT VOYAGES En 1960 1961 le gouvernement a d pens environ 17 millions en billets de train d avion d autobus ou de bateau pour le transport de ses employ s dont 5 millions pour les d placements des militaires Le gouvernement a aussi vers plus de 5 millions en indemnit s de parcours aux fonctionnaires qui ont utilis leur propre automobile Services de voyage Les m thodes d achat des billets varient beaucoup Certains minist res no tamment les Affaires ext rieures le Commerce et les Affaires des ancien
23. et d amortissement n ont pu se recueillir que de fa on fragmentaire mais ils totalisent au moins 15 millions par an En outre des conducteurs plein temps sont affect s la plupart des v hicules des forces arm es et un cer tain nombre de ceux des minist res civils au co t de plus de 20 millions par ann e La d pense totale qu occasionnent les v hicules f d raux exception faite des v hicules sp ciaux atteint donc presque 50 millions par an Parmi les minist res et organismes civils 1 en est trois qui r pondent pour pr s de 60 p 100 du parc l Agriculture 1 700 v hicules dont presque 18 moiti sont des camions la Gendarmerie royale du Canada 1 600 dont plus de 85 p 100 sont des voitures de tourisme ou des familiales et les Trans ports 1 500 dont le tiers sont des automobiles Par contre la Production de d fense et le Travail n ont qu une voiture chacun et la Justice r ussit s en passer compl tement L Arm e en compte plus que les deux autres armes environ 3 500 l Aviation un peu moins de la moiti autant et la Marine environ 600 170 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT SURVEILLANCE DU SERVICE DES V HICULES La surveillance g n rale des v hicules civils appartient au Comit des v hi cules automobiles du gouvernement groupe de fonctionnaires sup rieurs form en 1936 pour aider le conseil du Tr sor surveiller l achat la location l emploi l entretien et le remplacement ou l
24. et organismes C est lui qu incombe la haute responsabilit de toutes les formes d aide la navigation autres que les lev s et la cartographie hydrographiques brise ment de la glace ravitaillement des bou es et des phares entretien des aides la navigation fourniture de bateaux m t orologiques et direction des op ra tions de sauvetage En outre le minist re entretient le chenal maritime du Saint Laurent et du Saguenay ex cute certaines recherches relatives l oc a nographie et aux glaces et assure des services de ravitaillement au Grand Nord Depuis qu il a t d cid r cemment de construire huit bateaux de surveillance et de s curit la Direction des op rations de la marine est en train de se transformer en service de garde c tes charg de responsabilit s accrues dans le domaine du sauvetage de la surveillance g n rale et de l application des r glements de la marine Au moment de l enqu te la flotte du minist re comprenait dix gros brise glace huit petits brise glace et bateaux d entretien des bou es quatre bateaux hydrographiques servant l entretien des chenaux de navigation trois b ti ments m t orologiques trois bateaux phares un bateau hydrographique et m t orologique affect aux Grands lacs un bateau de ravitaillement et plus de 110 remorqueurs p niches de d barquement barges automotrices bateaux pilotes bateaux de sauvetage c tiers et autres bateaux de travail MINIST RE
25. int gration des fonctions Pouss l extr me ce moyen am nerait concentrer dans un seul minist re ou organisme toutes les activit s qui obligent employer des bateaux C est une solution qui ne peut se proposer s rieusement car l hydrographie le d gla age la protection des p cheries et le dragage ont peu de chose en commun On peut toutefois envisager l int gration des fonctions sur une chelle moins tendue c est dire dans le cadre du fusionnement d activit s qui pr sentent en g n ral des caract ristiques communes Ainsi l heure actuelle il y a trois minist res qui s occupent d hydrographie et d oc anographie Mines et Relev s techniques D fense nationale et Transports La t che des Trans ports rev t une importance relativement secondaire cependant et le fusion nement des op rations du Service hydrographique avec les travaux d oc ano graphie effectu s par des bateaux auxiliaires de la Marine mettrait en cause la relation entre les travaux d ordre militaire et les recherches d ordre civil La n cessit de coordonner les travaux d oc anographie a t partiellement reconnue par le cr ation du Comit canadien de l oc anographie qui repr sente tous les minist res int ress s Un secteur propice l int gration est en train de se cr er dans le domaine de la surveillance et de l application de la loi Le minist re des P cheries et la Gendarmerie royale utilisent actuellement des bateaux
26. l arm e Les normes d entretien surtout d entretien pr ventif sont sans doute tr s lev es dans l Arm e mais le co t de l entretien est excessif Le dossier de l entretien et de la r paration des v hicules de la Gendarmerie royale montre que normes lev es et conomie de personnel peuvent se con ilier Le parcours annuel moyen des v hicules de la Gendarmerie est lev et les normes d entretien le sont galement mais le rapport des v hicules 18 main d euvre dans les garages de la Gendarmerie se situe entre 9 et 12 v hicules par m canicien R paration dans les institutions p nitentiaires Les institutions p nitentiaires f d rales assurent galement des services de r paration dans le cadre de la formation professionnelle La Division indus trielle projette d assurer des services de r parations et de revision aux mi nist res dans le cadre du programme de r adaptation par le travail En fait depuis d j quelques ann es le minist re des Mines et des Relev s techniques fait faire au p nitencier de Collin s Bay pr s de Kingston la revision d un certain nombre de ses v hicules de la r gion d Ottawa qui ne sont pas utilis s l hiver Pr s de Montr al l institution Leclerc s ret moyenne a commenc assurer certains services de r paration pour les v hicules du gouvernement dans la r gion l Administration des p nitenciers esp re d velopper ces services l institution Leclerc et l instituti
27. le Comit des v hicules automobiles du gouvernement est seul habilit autoriser le fonctionnaire utiliser sa propre voiture de fa on con tinuelle pour ses d placements dans la zone imm diate du bureau principal TRANSPORT 175 Dans ce domaine comme dans celui des achats les minist res devraient retrouver leur autonomie Le conseil du Tr sor et le Comit des v hicules au tomobiles se contenteraient alors de formuler une r glementation et des nor mes d application g n rale Ici il y a lieu de soulever deux questions impor tantes d abord dans quelles circonstances cette pratique devient elle utile et admissible ensuite quel taux de compensation faut il envisager Au sujet de la premi re question il convient de laisser aux minist res suffisamment de latitude pour leur permettre de tenir compte des circonstan ces de lieu Par exemple on tiendra compte de l isolement de tel ou tel poste ou encore des v hicules que poss de le minist re dans telle ou telle localit Le parcours annuel doit galement entrer en ligne de compte Au del d un certain chiffre mettons 10 000 milles par an dans la majorit des cas le mi nist re aura peut tre avantage acheter ses propres voitures Le gouvernement n assure pas ses v hicules et n exige pas que les fonction naires assurent leur voiture quand ils l emploient titre officiel Une disposi tion permet toutefois de compenser le fonctionnaire dont l automobile est assu
28. le plus de trafic possible 228 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT L l ment dimensionnel peut assurer des conomies non seulement lorsque le gouvernement construit et dirige ses propres r seaux mais aussi lorsqu il utilise les installations d j tablies des soci t s commerciales La location de lignes est tr s conomique lorsque le trafic le motive En outre on peut r ali ser d importantes conomies gr ce aux nouveaux tarifs sp ciaux consentis aux grands usagers des services commerciaux de t l phone de t l type et de transmission des donn es Dans le cas du gouvernement f d ral cause de l tendue du pays et du trafic limit occasionn par la plupart des activit s les conomies d ordre dimensionnel d pendent surtout de l tablissement de r seaux int gr s polyva lents Le r seau monovalent qui fait double emploi avec les voies et les ser vices d autres r seaux est probablement le pire ennemi de l conomie De plus gr ce une sage extension de la port e l int gration des services de communication r duira les frais et augmentera la valeur du service pour les usagers Enfin mesure que l l ment dimensionnel jouera davantage il deviendra possible d employer des techniques plus avanc es et plus co teu ses afin d am liorer la rapidit et la s ret des communications LES BESOINS DE LA NATION Enfin on r ussira sans doute le mieux donner de la souplesse aux r seaux et
29. les normes civiles A l exception des t ches relativement secondaires comme le sauvetage air mer la reconnais sance de l Arctique et l appui des forces des Nations Unies au Moyen Orient et en Afrique le r le du temps de paix n est pas cause mais effet de l impor tance et des possibilit s de la flotte du Commandement Sous ce rapport il importe avant tout d accroitre et de maintenir la comp tence du Commandement par le transport ininterrompu de passagers et de fret en temps de paix Se fondant sur son exp rience l ARC est d avis qu il faut pour maintenir la comp tence du Commandement un niveau satisfaisant utiliser les avions 50 p 100 au moins du r gime de l tat d urgence C est cette fin que le programme des vols de temps de paix est tabli Le programme r pond l objectif dans une certaine mesure gr ce la modification de la logistique des Services visant mettre profit la capacit du pont a rien par exemple en ramenant le mat riel des forces stationn es en Europe pour le r parer et le reviser au pays au lieu d employer les installations europ ennes Le Commandement se trouve forc ment entrain cependant dans d autres op rations telles que le transport aller et retour du personnel post outre mer sous le r gime de rotation du temps de paix op rations qui autrement seraient confi es des transporteurs commerciaux Par d cision du gouvernement les services du Commandement ne sont accessible
30. nautiques de l tat exige de plus en plus des recrues ayant une instruction plus pouss e et une meilleure formation technique D apr s une tude des besoins futurs du seul minist re des Transports il faudra qu en 1965 l effectif ait t augment de 175 officiers brevet s Le minist re envisage la cr ation d coles pour la formation du personnel de pont et des m caniciens La possibilit de se tailler une carri re dans la marine soufre aussi de la r partition des op rations nautiques entre les minist res La situation emp che beaucoup de marins comp tents d acc der aux emplois nouveaux et meilleurs qui s offrent dans les autres minist res Les minist res charg s d un travail nautique sp cialis soutiennent qu il leur faut des marins form s ce travail Cela se d fend pour les bateaux dont l effectif limit exige un quipage mi marin et mi sp cialis N anmoins la conduite s re et efficace d un bateau exige des marins exp riment s sur les gros navires qui ont un service de quart la comp tence nautique est presque l unique crit re d aptitude Vos commissaires estiment que les op rations nautiques gagneraient la cr ation d un service o les marins de l tat pourraient faire carri re Ce service engloberait au moins tous les navires qui ont un service de quart uti liserait des m thodes et des normes professionnelles de recrutement d emploi et de formation et offrirait chacun des chances gales
31. on ne cherche gu re rattacher les frais aux travaux ex cut s Aussi les administrateurs du minist re sont ils des donn es financi res n cessaires pour valuer le rendement des op rations nautiques dont ils sont comptables Il est donc peu tonnant que les administrateurs ne s int ressent pas beaucoup aux registres comptables qu ils ont leur dis position La Marine et la Gendarmerie royale tiennent la comptabilit la plus d taill e et la plus pr cise 18 Gendarmerie suit surtout les m thodes compta bles de la Marine et leur personnel de surveillance se pr occupe beaucoup plus des frais Il n existe dans aucun minist re cependant une comptabilit des frais qui se rattache aux t ches m mes des bateaux L laboration et l administration des programmes n cessitant des bateaux recherches scien tifiques d gla age aides la navigation etc s effectuent sans tenir compte des frais d utilisation bien qu ils d passent tous les autres frais dans le cas de certains programmes Une nouvelle attitude s impose D puis bien des ann es un bateau phare TRANSPORT 197 est stationn au large du port d Halifax Lorsqu il rentre pour des r parations ou pour le ravitaillement et l entretien sa position habituelle est indiqu e par une bou e lumineuse et la navigation ne parait pas en souffrir Les aides la navigation lectroniques semblent avoir rendu inutile le bateau phare Ce n est cependant qu en comptabi
32. par une ligne de conduite appropri e et qu elle b n ficie d une organisation efficace L examen de Ja carte des r seaux appendices 1 10 fait ressortir le chevauchement et le double emploi des t l communications actuelles L ab sence de direction centrale g ne l int gration interminist rielle des besoins et T L COMMUNICATIONS 253 le groupement des services C est ainsi que l administration des t l communi cations est tr s d centralis e chaque minist re et chacune des trois armes congoivent leurs services sans tenir compte des besoins et des installations des autres ni des r percussions de ces services sur le d veloppement g n ral des moyens de t l communication au Canada Aussi y a t il double emploi d installations et absence de normalisation et des probl mes d adaptation surgissent chaque fois que les besoins voluent Les minist res et les organis mes dont les besoins sont relativement modestes en sont r duits s accom moder d un service insuffisant ou tablir de petites installations peu cono miques Cette fragmentation de la gestion dans tous les minist res prive le gou vernement des conomies importantes qu il pourrait r aliser dans l labora tion technique des r seaux et dans la n gociation des taux payer aux soci t s commerciales D apr s les conomies r alis es par Radio Canada et par Air Canada l occasion de ses derni res locations et d apr s certains cas isol s de sou
33. r le ni de leur importance dans l administration publique On semble supposer bien tort que les autorit s centrales en exer ant leur veto sur les projets de contrats peuvent enrayer la prodigalit et assurer le caract re conomique des servi ces On ne s aper oit pas que l int gration du service t l phonique Ottawa par mesure de contr le de la d pense n a pas r ussi assurer des normes de service suffisants pour la conduite des affaires de la nation Enfin on ne voit pas du tout les occasions d am liorer le service et de r aliser des conomies 234 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT en groupant et en int grant les services de t l phone et de t l graphe dans l ensemble des bureaux r gionaux du gouvernement Une telle attitude se r v le pr judiciable la bourse publique et l efficacit de l administration f d rale Afin de combler ces d ficiences vos commissaires pr conisent la cr ation d un organisme unique de coordination charg d aider les minist res attein dre des normes de service appropri es en mati re de communications d li miner 16 double emploi d installations et d instituer une int gration et un groupement de services qui favoriseront 18 r alisation de grandes conomies Comme les soci t s commerciales offrent tous les moyens n cessaires dans le domaine des communications d administration g n rale l organisme pro pos n aurait pas se doter d un personnel tec
34. services diff rents d un m me minist re peuvent avoir un standard diff rent servi par une standardiste diff rente et reli aux autres uniquement par le r seau g n ral Dans un difice parti culier o les bureaux f d raux utilisaient treize standards diff rents la fusion s est accomplie sur l initiative d un des minist res int ress s mais une telle initiative Jocale semble plut t exceptionnelle Pour obvier aux d fauts qui tiennent ainsi l insuffisance du mat riel et du service les minist res ont recours une foule de r seaux de t l phone et de signalisation inter bureaux qui n y rem dient qu en partie Malgr cela 232 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT on est tr s m content du service chez les fonctionnaires et chez ceux qui traitent avec le gouvernement Les op rations du Bureau du service t l phonique dans le domaine de Pin terurbain se limitent au service de ligne priv e susmentionn service assur entre Ottawa Montr al et Toronto Tout en tant conomique en principe le service peut se r v ler inappropri dans la pratique L attente est g n ralement si longue que les appels urgents sont commun ment achemin s par les services interurbains de la compagnie de t l phone Les autres appels interurbains du gouvernement au Canada et l tranger ne rel vent pas d une administration centrale et chaque minist re est isol ment d bit des frais par les compagnies de t l phone
35. un bon r seau de t l communication sont la vitesse la s ret la port e et la s curit Il lui faut aussi beaucoup de sou plesse cause de la nature instable des besoins d ordre administratif de l usager et de l volution encore plus rapide de la technique L impulsion lectrique et l onde hertzienne v hicules des t l communi cations assurent la vitesse la plus rapide qui soit 186 000 milles la seconde Cependant c est un avantage que peuvent trop facilement annuler l organisation d fectueuse ou l administration maladroite d un syst me de communication ou encore l emploi d quipement terminal et d quipement de communication insuffisants O serait l avantage du transport a rien trans T L COMMUNICATIONS 225 atlantique si les passagers devaient se d placer au sol en diligence Bref il faut penser chaque tape d un r seau de t l communication depuis l exp di teur du message jusqu au destinataire ultime Les d p ches doivent parvenir au transmetteur et quitter le r cepteur dans un minimum de d lai Il ne faut pas que le r seau soit surcharg au point que les d p ches attendent des heu res avant de s acheminer Il faut r duire au minimum les changements de cir cuit et le temps n cessaire la commutation La n cessit de la vitesse n a de pair que l imp ratif de la s ret Celle ci est pour une part affaire de qualit technique de bon mat riel bien entre tenu Elle tient aussi au bon ch
36. voyages officiels des civils et des militaires La n gociation de tarifs applicables tous les d placements officiels sans condi tion de nombre pourrait fort bien servir les int r ts et du gouvernement et des transporteurs Nous recommandons donc 1 Que soit tudi e l opportunit de n gocier des tarifs fixes pour les d placements des fonctionnaires et des militaires 2 Que le service de voyages des Affaires ext rieures soit transform en service central charg d organiser les voyages outre mer de tous les fonctionnaires ou que les services d une agence de voyages soient retenus cette fin TRANSPORT 167 Contr le et v rification des demandes d indemnit s de d placement Le fonctionnaire qui voyage doit se conformer des r glements tr s labor s qui ne laissent gu re m me aux plus hauts fonctionnaires des minist res que Ja libert de se prononcer sur l opportunit d un d placement Les m thodes de v rification sont minutieuses au point d tre absurdes parce que le bu reau du contr leur du Tr sor amplifie et d taille l exc s les r glements du conseil du Tr sor Au seul minist re de la D fense nationale le personnel du Tr sor consacre annuellement environ 400 ann es homme la v rification des demandes d indemnit s de voyage au prix d environ 1 600 000 en traitements seule ment Souvent dans toute l administration des paiements sont diff r s et il s change une volumineuse
37. 61 est r sum au tableau 6 Tableau 6 OP RATIONS DU COMMANDEMENT DU TRANSPORT A RIEN EN 1960 1961 AU pays Outre mer Total Heures de vol Vols r guliers 8 010 14 797 22 807 AUTES na 25 468 8 243 33 711 TOTAL on ect 33 478 23 040 56 518 Passagers milles en milliers Vols r guliers 32 462 48 013 80 475 ATES an chao 25 106 21 344 46 450 TOTAL Later 57 568 69 357 126 925 Tonnes milles de fret en milliers Vols r guliers 1 935 5 195 7 130 Anes a Al Hu 3 215 2 731 5 946 TOTAL tst 5 150 7 926 13 076 D apr s le tableau les vols int rieurs comptent pour 60 p 100 des heures de vol mais seulement 45 p 100 des passagers milles et 40 p 100 des tonnes milles cause surtout de la capacit plus grande des avions affect s aux vols transoc aniques De plus environ 40 p 100 des heures de vol plus de 63 p 100 des passagers milles et 55 p 100 des tonnes milles reviennent aux vols r guliers la proportion est plus forte dans les trois cas pour les vols outre mer Gr ce l affectation des avions de transport Yukon au service complet d escadrille le Commandement devrait pouvoir assurer l achemine ment de 45 p 100 de tout le trafic outre mer de la D fense nationale pro portion qui se rapproche de l objectif vis so
38. 7 TRANSPORT LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT ou 7 TRANSPORT PUBLI PAR L IMPRIMEUR DE LA REINE OTTAWA CANADA POUR LA COMMISSION ROYALE D ENQU TE SUR L ORGANISATION DU GOUVERNEMENT TABLE DES MATI RES Page REMERCIEMENTS 4 2 e eos 4 o o i s tp tete tt ttr 151 1 INTRODUCTION E don 153 2 TR NSPORT PAR CHEMIN DE FER ET PAR CAMION ENDS E 156 Achat direct de services wes vua 190 R gime actuel 3 157 Gestion du transport dans le commerce 5 sss ss 157 Gestion du transport au gouvernement f d ral Transport et approvisionnements b S s cii 161 V rification des frais RS D RD TEE 164 3 VOYAGES ET D M NAGEMENT Jr 166 Voyages PPP 0 166 Services de voyage Yo 3nd S dira oi 166 Taif se 24 348 qr ded d 167 Contr le et v rification des demandes d indemnit s de d placement o ne 168 Transport de mobilier et d effets personnels 168 4 UTILISATION DES V HICULES 170 Surveillance du service des v hicules 171 Achat et remplacement 171 Utilisation des v hicules 172 Propri t ou location 175 L emploi aut
39. A cause des vues officielles actuelles au sujet des frais de t l phone il n est pas tonnant qu on ne songe pas permettre aux minist res de b n ficier de 18 compositon interurbaine directe ce nouveau service rapide dont l emploi se g n ralise Sans ce service et cause du manque de coordination de son service interurbain le gouverne ment ne pourra jouir des importantes r ductions de taux que viennent permettre des innovations comme le Service t l phonique grande distance WATS qui offre un tarif uniforme aux grands usagers T L GRAPHE ET T L TYPE La coordination de l organisation et du fonctionnement des autres services de t l communications d pend presque enti rement de chaque minist re Aus si la plupart des minist res s en remettent ils surtout au service commercial de t l graphe ou de t l type Quelques minist res et organismes cependant s abonnent au T lex lorsque le trafic entre Ottawa et les bureaux r gionaux ou entre ces derniers est assez dense pour en justifier l installation et l utilisation Deux de ces minist res mettent leur T lex la disposition de certains autres organismes moyennant remboursement des frais le minist re des Travaux pu blics pr te le sien la Soci t centrale d hypoth ques et de logement et le mi nist re de la Production de d fense une quinzaine d autres minist res et organismes Le centre de communications du minist re de la Production de d fense offr
40. Cependant certains r seaux mili taires surtout les grands r seaux affect s la d fense a rienne du continent sont li s au d veloppement g n ral des moyens de t l communication du Canada et peuvent ainsi se rattacher aux besoins non militaires de l adminis tration f d rale et de l ensemble du pays C est un aspect de la question que vos commissaires ont examin AMPLEUR DES COMMUNICATIONS ADMINISTRATIVES Nos propos portent donc en g n ral sur les t l communications utilis es par les minist res et les organismes f d raux sauf les exceptions susmen tionn es pour leurs propres fins d ordre administratif y compris l adminis tration g n rale des forces arm es Ces moyens de t l communication com prennent les grands r seaux de transmission que le minist re des Transports utilise dans ses services m t orologie marine et contr le de la circulation a rienne les r seaux de t l type militaires qui couvrent tout le pays ainsi que leurs prolongements aux tats Unis en Europe et en Australasie le r seau de radio de la GRC et enfin les t l communications g n rales d administra tion qui servent l activit du gouvernement au Canada et l tranger Le gouvernement f d ral emploie une foule de syst mes et de services pour assurer ses communications administratives T l phones et communications entre bureaux Services de t l graphe et de c ble y compris le t l type circuit priv
41. DE SERVICES Sur les 11 600 000 vers s directement aux transporteurs commerciaux che min de fer et camion en 1960 1961 la D fense nationale figure pour plus de 6 500 000 et les minist res civils r pondent pour le reste Parmi ces derniers seul le minist re des Transports intervient pour plus d un million 1 400 000 Le minist re du Nord canadien et des Ressources nationales a d pens pr s de 900 000 et tous les autres minist res sauf deux ont pay moins de 250 000 La d pense de la plupart des minist res et organismes est donc relativement minime 156 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT R gime actuel La situation pr sente un int r t particulier du fait que la responsabilit de la location des services incombe enti rement chaque minist re Leurs exp ditions tant relativement restreintes la plupart n emploient pas de sp cialistes de la gestion du transport des marchandises La t che est souvent confi e de simples commis et on ne conna t gu re dans les minist res les m thodes mo dernes de gestion Certains connaissent bien un aspect particulier de 18 question mais on s efforce peu d augmenter la comp tence technique et d appliquer les meilleures pratiques commerciales On ne cherche pas dans le service public recueillir des renseignements sur le volume et la nature des exp ditions les points de d part et d arriv e les itin raires les moyens de transport emprunt s et les fra
42. DES MINES ET DES RELEV S TECHNIQUES SERVICE HYDRO GRAPHIQUE Le minist re a 18 haute responsabilit des travaux d hydrographie et d oc anographie mesurage et description des mers fleuves rivi res lacs et autres eaux et d termination des mar es et des courants Pour ex cuter ces t ches le Service hydrographique poss de et utilise sept bateaux de 109 3 500 tonneaux de jauge brute sans compter les navires plus gros en construc tion ou en projet vingt quatre vedettes affect es des travaux c tiers se ratta chent ces bateaux et vingt sept autres vedettes sont utilis es sur les eaux int rieures et c ti res TRANSPORT 185 MINIST RE DES P CHERIES SERVICE DE LA CONSERVATION ET DE L EXPAN SION Le minist re des P cheries surveille plus de 200 000 milles carr s d eaux c ti res et de haute mer de l Atlantique et du Pacifique Le Service de conservation et d expansion emploie cette fin une flotte de 78 bateaux dont quatre hauturiers CONSEIL DE RECHERCHES SUR LES P CHERIES Cet organisme semi autonome associ aux P cheries utilise dix huit bateaux qui desservent quatre postes de biologie marine ainsi qu une unit de recherches arctiques Sauf un chalutier de recherche de 167 pieds construit en 1959 ce sont des bateaux c tiers GENDARMERIE ROYALE DU CANADA DIRECTION DE LA MARINE La Gendar merie utilise une flotte de trente deux b timents dont quatre service de quart affect s la surveil
43. INSNVYL ANNIIQVNVO JJWUY 32 ipuaddy a lo SUN 269 T L COMMUNICATIONS D d E Ld j w CA d Ta bel 5 PG r7 f La A y 5 A g e fuor ju2un uoq uid 13 TAEPO UTII EPUA pn 517121 7TY4IONIUd 3538 VAYNVO 8 NOLLVIAV goipusddp m 270 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT TDAI CYAYLLO 8 549 903 8 3 VI BO 13 539 NOU22IIO YI EYA 3 8 un LA a nec A m E N lt s 4 2 Y A Del vt 1 4 Pd a f b K LV Pd 4 E o P4 Y E4 4 1 4 d TY F TU ad lt TAN 5 n y M c f e eto nO FRE C 1 eA oU E E Nu We TE y HAST nf TIN S 3 i Ea ed 7 9 7 apr MT CIN NS SN TM A Ks cain EAU 20 AA ANN SCA ERA AN NE ST pa 7 Lx Er Am e i o ua a e a a a a a aa a aa e a a a a a a E T L COMMUNICATIONS 271 595 YOVNY2 140 BIMdTESOLUYT2 V1 30 13 SJANT 539 86 1338 YI kyd DEN SLVIQJWMWI SIdfOUd 13 SNOLLV TIV ISNI 3121938 353 VIVNVO AIVAOU 3183 8 3 5
44. VICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT En outre le minist re est dot d une cinquantaine de gros navires et de plus de 40 a ronefs y compris des h licopt res quip s d une vaste gamme de mat riel de communication La Direction des t l communications et de l lectronique du minist re des Transports dirige ces divers r seaux Gr ce cette centralisation sous l autorit du sous ministre adjoint pour les Services de l air la satisfaction des besoins du minist re n entraine gu re ou pas d activit superflue et les installations sont int gr es lorsque les circonstances le permettent Ainsi le R seau fixe des op rations a riennes est plus ou moins utilis par toutes les directions du minist re et ses installations radio surtout dans le Nord ser vent tendre la port e des r seaux m t orologiques Le r seau coule aussi du trafic int ressant la navigation maritime tandis que les centres de radio air sol air grande distance dans le Nord r pondent d autres besoins de m me nature La coordination de ces r seaux avec ceux des forces arm es est galement assez bonne Le R seau fixe des op rations a riennes l Interphone de con tr le de la circulation a rienne et les R seaux m t orologiques sont reli s aux bases de l ARC Le circuit m t orologique de la liaison par c ble trans atlantique avec le Royaume Uni est chaque jour la disposition de PARC durant quatre p riodes d une demi heure Malgr les
45. a ant les liaisons hertziennes par des moyens de transmission plus s rs ax s sur des installations lou es 240 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT LE MINIST RE DE LA D FENSE NATIONALE Chacune des trois armes doit planifier assurer et contr ler ses propres t l communications C est une r gle qui sans tre pourtant tout fait louable reste compr hensible cause de l importance capitale de bonnes communi cations pour le fonctionnement des services Aussi les trois armes ont elles relativement peu int gr leurs r seaux de facon r pondre aux besoins communs ou connexes en particulier dans le domaine des communications d ordre administratif On a d j fait l essai d un r seau int gr En 1950 les trois armes ont organis un r seau de retransmission commun auquel chacune participait pour assurer le fonctionnement d un ou de plusieurs centres de relais En 1955 cependant les trois armes ne pouvant s accommoder de ce r gime ont abandonn la partie et chacune a tabli son propre r seau La faiblesse de l entreprise tenait ce que le contr le au lieu d tre unique tait tric phale d o de nombreux d savantages Depuis 1955 l int gration des besoins et des initiatives techniques des trois armes rel ve des rouages tr s inefficaces d un comit interarmes le Comit mixte des t l communications compos de neuf sous comit s Chaque arme doit soumettre ses projets et ses programmes te
46. a Couronne comme Air Canada et dans une moindre mesure le National Canadien Chacune de ces soci t s d pend du Fonds du revenu consolid lorsqu elle accuse un d ficit Les l ments dont il faut tenir compte sont si divers que l avenir du Commandement n est pas une question qui doive se r gler uniquement la lumi re des n cessit s militaires ou des ressources budg taires Il faudrait consolider et mieux quilibrer les rouages et les m thodes qui servent actuel lement r unir les donn es du probl me Pour ce faire on devrait consulter les sp cialistes militaires et civils Nous recommandons donc Que le minist re des Transports soit plus troitement associ au minist re de la D fense nationale et l Aviation royale du Canada dans l laboration des directives visant le transport militaire TRANSPORT 211 8 T L COMMUNICATIONS LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT mor 8 T L COMMUNICATIONS PUBLI PAR L IMPRIMEUR DE LA REINE OTTAWA CANADA POUR LA COMMISSION ROYALE D ENQU TE SUR L ORGANISATION DU GOUVERNEMENT TABLE DES MATI RES Page REMERCIEMENTS 23 d 10 dh S 9 86 ed add nt diode 219 1 LA FONCTION DES T L COMMUNICATIONS 221 Champ de l enqu te s eR LR MER ss 221 Ampleur des communications administratives 222 Objectifs en mati re de t l communication 225 volution des besoins et am lioration de la technique
47. ablement group En 1960 1961 par exemple environ 20 p 100 des exp ditions des trois d p ts principaux de l ARC et pr s de 30 p 100 de celles des quatre grands d p ts de la Marine se sont faites en wagonn es ou camionn es sans compter une tranche de 12 p 100 par rail route les trois principaux d p ts des magasins de l Arm e qui desservent avant tout les magasins r gionaux et d autres grands maga 160 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT sins ont achemin environ 80 p 100 de leurs envois en wagonn es et camionn es compl tes en wagonn es et camionn es group es ou par rail route Les diff rences entre les trois armes ne tiennent pas forc ment la mesure de leur comp tence en mati re de gestion du transport mais plut t leur syst me d approvisionnement diff rent L int gration plus pouss e du transport des fournitures militaires ne pour rait s op rer que conjointement par les trois armes et les difficult s surmonter ressemblent troitement celles qui confrontent les minist res civils Ainsi le groupage du trafic en provenance de Montr al doit tenir compte de la grande dispersion des principaux d p ts des trois armes D s lors l int gration g n rale viendrait compliquer davantage le syst me d approvisionnement d j complexe des trois armes La clef du probl me serait de pousser beaucoup plus l int gration des trois syst mes d approvisionnement Ainsi pour les minist re
48. anal de l agent d administration de sa station Les P cheries le Service hydrographique et la Gendarmerie royale du Canada suivent une ligne de conduite interm diaire Ainsi aux P cheries le contr le de tous les bateaux rel ve d abord des administrateurs des quatre r gions Maritimes Terre Neuve Centre et Pacifique qui d l guent leur responsabilit aux chefs r gionaux de la Direction de la protection et leurs surveillants de la marine Le contr le des op rations des gros navires continue de relever de l organisme r gional de m me que l quipement en hommes l conomat et l entretien de tous les bateaux Le contr le des op rations des petits bateaux cependant est d l gu aux surveillants locaux des divers districts et sous districts Le r le de l administration centrale se borne donc l laboration du programme g n ral la surveillance des nouvelles con structions et des gros radoubs ainsi qu d autres questions qui exigent l ap probation du conseil du Tr sor ou l intervention des services d achat du minist re La pratique du Service hydrographique est un peu analogue sauf que l entretien et le radoub sont dirig s par des agents techniques Ottawa Il y a un aspect particulier de la pratique du Service qui appelle des obser vations c est 18 d signation du premier charg des lev s de chaque bateau comme officier responsable il est donc responsable non seulement de la direction des travaux d hyd
49. apparences le parall lisme de l Interphone de contr le de la circulation a rienne et du Service d information des mouvements a riens n entraine pas d inutile double emploi le premier est trop surcharg pour couler le trafic du second en outre la vitesse des communications est indispensable la s curit de la navigation a rienne dans le premier cas et la reconnaissance rapide des avions pour les fins de la d fense a rienne dans le second Les installations bateau c te des Transports et de 18 Marine royale du Canada font un peu double emploi cause de leurs responsabilit s respectives qui sont d ordre civil et militaire mais le minist re utilise dans une mesure importante les installations de la Marine Gr ce la centralisation de l administration de ces divers r seaux sous une seule direction les aspects techniques des communications du minist re re oivent en g n ral une attention suffisante Le format des d p ches et les proc dures qui y pr sident sont bien normalis s et se conforment s il y a lieu aux proc dures d ordre commercial militaire et international Les normes de fonctionnement et d entretien sont lev es Dans l organisation de la Direction des t l communications et de l lec tronique le travail semble par trop fragment entre des groupes de personnel Ottawa et des groupes semblables tablis dans chacun des six bureaux r gionaux charg s des op rations quotidiennes Aussi le personne
50. artir le co t du service commun de t l communication aussi exactement que possible entre les usagers A cause de 18 souplesse des services commerciaux l organisme coordon nateur n a pas assumer la responsabilit directe du fonctionnement de tous les l ments des r seaux de service commun ainsi les services T lex actuels de la Commission d assurance ch mage et de la Gendarmerie royale du Canada n ont pas subir son influence Cependant dans l organisation des services de t l communication pour l ensemble du pays l organisme doit tenir compte de toutes les installations sp ciales Sous r serve des autorisa tions budg taires g n rales c est de lui que doivent relever toutes les n go T L COMMUNICATIONS 235 ciations avec les soci t s commerciales y compris 18 location de circuits dont les frais doivent tre r partis de fagon quitable entre les minist res et les organismes usagers Le succ s du travail de l organisme propos ne devra pas se juger du seul point de vue mon taire Il ne faudra pas non plus s attendre que sa t che principale soit le contr le des d penses comme on l a fait pour le Bureau du service t l phonique que l organisme coordonnateur devra un jour absor ber Il devra pr ter une oreille sympathique et avertie aux besoins de chaque usager et sa fonction premi re sera d assurer des normes de service appro pri es aux besoins Les besoins d ordre g n ral des bureaux r gionaux d
51. bilis s la Direction des t l communications du minist re assure l entretien des installations radio et en supporte tous les frais y compris les traitements le mat riel et les pi ces de rechange Si la Direction veut exercer un contr le efficace il lui faudra adopter la comptabilit du prix de revient qui indiquera exactement les frais d utilisation horaires de chaque a ronef TRANSPORT 205 GENDARMERIE ROYALE DU CANADA En 1960 1961 18 Division de l aviation de la Gendarmerie royale du Canada a utilis 17 a ronefs dont trois l a roport de Rockcliffe Ottawa et les autres treize bases au Canada Ces a ronefs ont co t 1 300 000 et les frais d utilisation ont atteint 793 000 La Division compte 59 employ s La grande fonction de la Division de l aviation est d assurer le transport des policiers charg s d enqu ter dans les r gions recul es du pays En 1960 1961 la moyenne d utilisation des appareils s est tablie 549 heures de vol r parties sur une moyenne de 145 jours Comme au minist re des Trans ports la nature des missions tend limiter le taux d utilisation En g n ral le dossier de la Division est satisfaisant l exception de l a ronef de Frobisher qui n a vol que 361 heures en 1960 1961 les deux tiers pour le compte du minist re du Nord canadien et des Ressources nationales Le quartier g n ral de la Division Rockcliffe dirige toutes les op rations et l entretien c est par Edmo
52. chniques au Comit mais seulement lorsqu elle les juge susceptibles d int gration Comme le Comit se compose uniquement de repr sentants des trois armes il prouve un pr jug traditionnel contre l int gration Les principaux r seaux de communication utilis s pour des fins d adminis tration g n rale et pour l coulement du trafic d ordre op rationnel sont les r seaux de t l type des trois armes Chacune poss de un r seau qui couvre tout le pays et qui se prolonge outre mer par radio Tous les r seaux utilisent la m me m thode c est dire qu ils r unissent le trafic d un certain nombre de tributaires tablis dans des centres de relais manuels et reli s par des lignes lou es 1 existe dans chaque cas des installations radio auxiliaires Les raccordements assur s entre les r seaux permettent l change de trafic Le R seau des communications strat giques de la Marine royale du Ca nada voir appendice 6 s tend de la Nouvelle Z lande au Royaume Uni en passant par le Canada il existe de grands centres de relais Halifax Ottawa et Esquimalt et un centre secondaire Hamilton Le r seau assure la liaison entre tous les tablissements de la Marine et avec la Marine am ri caine l Arm e canadienne l Aviation royale canadienne le minist re des Transports ainsi qu avec les stations c ti res pour la communication avec les navires Le R seau des transmissions de l Arm e canadienne voir appendice 7
53. ci re heures de vol milles de marchandises en milliers 1959 1960 52 982 98 935 10 266 1960 1961 56 518 126 925 13 076 1961 1902 5 od sme 58 121 125 006 18 014 On voit dans ce tableau que l augmentation de 10 p 100 des heures de vol depuis deux ans s est accompagn e d un accroissement d environ 50 p cent du tonnage transport En outre les chiffres de 1961 1962 ne refl tent pas enti rement les r percussions des r cents programmes de r quipement Avec la mise en service de toute l escadrille de gros Yukon la capacit long rayon d action du Commandement s est fort accrue si bien qu elle peut mainte nant rivaliser avec celle d Air Canada Malgr l expansion des op rations du Commandement ces derni res an n es un certain nombre d op rations a riennes commenc es par l Aviation sont pass es des entreprises civiles y compris le ravitaillement des Lignes 208 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT d alerte Mid Canada et avanc e et la plupart des travaux de photographie et de lev s C est ainsi que les transporteurs civils totalisent quelque 60 000 heures de vol par ann e au Canada pour le compte de la D fense ou en ex cu tion de t ches qui ressortissaient auparavant l Aviation Parce que l envergure et la composition du Commandement d pendent sur tout de l estimation des besoins d urgence ventuels le taux d utilisation en temps de paix ne peut s appr cier d apr s
54. correspondance pour des motifs futiles sans que la d pense en soit beaucoup r duite Dans le rapport intitul La gestion financi re vos commissaires ont d j re command que soit impartie aux minist res la responsabilit de certifier au contr leur du Tr sor la l gitimit des d penses et 18 disponibilit des fonds et que la responsabilit de ce dernier soit limit e s assurer que les certificateurs sont d ment autoris s Il y a lieu de rappeler ici que sous r serve du droit du conseil du Tr sor d tablir des normes g n rales et du droit de l auditeur g n ral d examiner minutieusement toutes les m thodes de contr le financier et de v rifier toutes les transactions le contr le de d penses telles que les frais de voyage rel ve juste titre des minist res TRANSPORT DE MOBILIER ET D EFFETS PERSONNELS Le transport y compris l entreposage du mobilier et des effets des employ s du gouvernement co te presque 12 millions somme dont les forces arm es r pondent pour 80 p 100 environ 9 500 000 et le personnel des services l tranger des Affaires ext rieures et du Commerce pour 400 000 Les r glements exigent que les fonctionnaires mut s obtiennent au moins deux devis donnant un prix au poids ou au volume pour le transport de leur mobilier Les minist res se conforment aux r glements de fagons fort diverses Cer tains indiquent l int ress les d m nageurs auxquels il doit s adresser D a
55. courir aux entreprises commerciales de r paration Par exemple l entretien et 18 r para tion des v hicules militaires sont ex cut s en vertu de contrats annuels pas 865 avec les principaux fabricants aux garages des concessionnaires Les com mandants des unit s militaires peuvent choisir un concessionnaire autoris bien situ pour effectuer les r parations n cessaires Les frais de main d uvre se fondent sur les taux en vigueur le gouvernement b n ficie de remises avantageuses sur les pi ces qui lui sont fournies en vertu d un contrat g n ral conclu chaque ann e avec le fabricant c est ce dernier qui tablit les factures Les contrats g n raux de fourniture de pi ces s appliquent galement aux pi ces n cessaires aux r parations ex cut es dans les ateliers militaires Dans les minist res civils les contrats de r paration pass s avec les garages commerciaux rel vent g n ralement des r glements qui r gissent les contrats et exigent des demandes de prix et l acceptation normalement de la soumis sion la plus basse Cette m thode est nettement inf rieure aux dispositions en vertu desquelles les forces arm es ach tent les services de r paration et les pi ces de rechange I existe des circonstances o le gouvernement est oblig d tablir ses propres garages et ateliers de r paration dans le Nord par exemple ou lorsque pour d autres raisons il n existe aucune autre installation Il faudrait alors cherc
56. d avancement conomat L conomat s entend des t ches domestiques se rattachant au service d un bateau alimentation achat des provisions et entretien courant A l instar d autres aspects des op rations nautiques du gouvernement la pratique des minist res pr sente des diff rences chacun a les m thodes qu il juge les plus appropri es ses besoins Le service auxiliaire de la Marine et la Gendarmerie royale se conforment aux normes maritimes et utilisent les installations navales Dans les autres flottes civiles l conomat est g n ralement d centralis les normes les m thodes et l approvisionnement sont laiss s en grande partie au capitaine et au service c tier dont il rel ve Il y a donc peu d uniformit et les normes d entretien pourraient tre am lior es dans bien des cas surtout dans celui des b timents qui ne sont pas mont s par des marins de m tier La principale exception au contr le d centralis se rencontre au minist re des Transports Les normes d entretien sont prescrites et contr l es par l ad ministration centrale Les m thodes d alimentation sont surveill es par les agents d alimentation du minist re et l agent aux vivres r gional les chefs des 194 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT vivres et les chefs de cuisine sont form s chaque fois qu il est possible aux coles navales d alimentation Les provisions destin es d autres sections du navire le pont et la chambre des machi
57. de chaque minist re qui est la mieux plac e pour d cider du remplacement des v hicules UTILISATION DES V HICULES Le parcours annuel des voitures et camions varie de quelques centaines de milles dans des cas exceptionnels 30 000 milles ou plus Les voitures qu emploie 18 Gendarmerie pour ses op rations polici res totalisent en moyen ne 25 000 milles par an et ses camions d usage g n ral la moiti de ce chiffre Les v hicules de la Commission g ologique du Canada Mines et des Relev s techniques ne parcourent que 6 400 milles par an parce que plusieurs sont remis s durant l hiver 172 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT En certains cas l usage restreint tient des conditions sp ciales Ainsi Bedford la Marine poss de un certain nombre de camions diesel dont le parcours moyen est inf rieur 5 000 milles par an mais des raisons de s curit exigent l utilisation de v hicules aussi co teux pour le transport des munitions De plus des v hicules peuvent s imposer dans des endroits isol s surtout dans le Nord bien que l utilisation annuelle en soit relativement faible La sous utilisation d coule souvent de la fragmentation du contr le L atti tude de plusieurs services se trouve r sum e dans 18 remarque d un minist re selon laquelle automobiles et camions ne sont que des outils n cessaires au travail des fonctionnaires l ext rieur Cette attitude est tr s louable et la vo lont bien arr t
58. de r paration Pour s acquitter de sa t che le Conseil devra se renseigner sur les normes et les m thodes les mieux adapt es aux besoins des minist res et demander des avis d ordre technique Il faudra remanier le Comit des v hicules auto mobiles Lib r de l examen des projets d achat le Comit devrait s occuper de formuler des normes choix acquisition utilisation entretien et r para tion des v hicules contrats d achat de v hicules pi ces de rechange lubri fiants services de r paration etc et de pr coniser des tudes relatives la mise en commun de l utilisation ou de l entretien des v hicules Le Comit devrait compter des repr sentants des minist res usagers et du minist re central de l approvisionnement TRANSPORT 181 Nous recommandons donc Que le Comit des v hicules automobiles du gouvernement soit remani et charg d aider le conseil du Tr sor formuler des normes destin es guider les minist res dans la gestion et l entretien de leurs v hicules j 182 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT d UTILISATION DES BATEAUX Les minist res et organismes f d raux emploient presque tous les bateaux imaginables depuis le porte avions et le brise glace jusqu au voilier au hors bord et au simple canot Les probl mes de gestion et d utilisation sont vari s les observations qui suivent ne concernent que les bateaux automoteurs dont le service exige un personnel de plein temps s
59. de surveillance pour assurer l application de la loi Les bateaux des P cheries ex cutent aussi cependant des t ches qui se rattachent l tude et l administration des p cheries Un troisi me organisme est entr dans le secteur depuis que le minist re des Transports a tabli un service de garde c tes Le chevauche ment et le double emploi qui en r sulteront ne peuvent nullement se justifier et vos commissaires ne voient pas d autre solution retenir que de charger un seul et m me organisme de la surveillance et de l application de 18 loi Les t ches non polici res du minist re des P cheries obligeront peut tre celui ci utiliser quelques bateaux mais l application logique du concept de 190 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT 18 garde des c tes exige Je groupement dans une seule force de toute l activit polici re La Gendarmerie gr ce ses effectifs nombreux bien disciplin s et dou s d un excellent moral assure les services les plus efficaces Le service de garde c tes devra chercher atteindre un niveau comparable d efficacit 81 l on veut lui confier les responsabilit s que d charge actuellement la Gendarmerie Nous recommandons donc Que l on ne poursuive le d veloppement des op rations de surveillance du Service des garde c tes et que l on ne maintienne celles du minist re des P cheries et de la Division de la marine de la Gendarmerie qu en vue de confier ventuellement aux garde
60. de voie auxiliaire lat rale voie qui est tr s loign e des r gions peupl es Il est suffisamment accessible partir du sud gr ce aux liaisons arri re avec les stations principales Cependant le r seau a t essentiellement con u comme dispositif de d tection pour la d fense a rienne et on n a pas pris de dispositions pour y assurer l coulement d un trafic transcontinental con sid rable bien qu on e t pu le faire bien peu de frais suppl mentaires On aurait pu aussi am nager certains segments du r seau pour r pondre aux besoins de certains tablissements loign s en fait de t l communications g n rales ce faisant on leur aurait assur des liaisons commodes avec 165 r seaux commerciaux des r gions plus peupl es On n a consid r que les besoins de la d fense dans l organisation du r seau et on n a gu re ou pas T L COMMUNICATIONS 245 song le doter d une plus grande capacit d coulement de communications pour d autres fins Dans les limites de sa capacit cependant le r seau Mid Canada r pond effectivement certains besoins autres que d fensifs L aviation civile utilise beaucoup ses installations radio non seulement pour fins d identification mais aussi comme aides la navigation a rienne et en cas de d tresse Le r seau achemine un certain trafic de t l type pour le compte de l Arm e et l on envisage la possibilit d y couler le trafic commercial de la r gion de la baie Ja
61. des Trans ports en compte environ 1 400 Trois organismes la Gendarmerie royale du Canada le minist re des Affaires ext rieures et la Soci t Radio Canada occupent les trois quarts des autres 600 employ s Sauf quelques exceptions les autres minist res et organismes utilisent presque exclusivement les instal lations et le personnel des soci t s commerciales Afin d obtenir les services de communication qui leur sont n cessaires les diff rents minist res ont recours des m thodes fort diverses Plusieurs bu reaux du gouvernement ont des besoins qui ne diff rent en rien de ceux du public ils y r pondent en utilisant tout simplement des services commer ciaux de t l phone et de t l graphe Par contre les besoins sp ciaux d un certain nombre de minist res exigent des r seaux qui n ont pour ainsi dire rien de commun avec les t l communications commerciales courantes et qui doivent d s lors tre tablis et dirig s par le gouvernement On distingue quatre r gimes diff rents au sujet des r seaux sur lesquels porte la pr sente tude Emploi des services publics des soci t s commerciales de communication Location d install tions commerciales et fonctionnement assur par le personnel du gouvernement quand le trafic est assez dense ou qu il peut atteindre des proportions suffisantes gr ce au groupement des besoins Possession d une partie des installations d habitude le mat riel terminal et les ins
62. des besoins du gouver nement comme point de d part des programmes de d veloppement LA SOCI T RADIO CANADA Comme il est dit plus haut la Soci t Radio Canada utilise beaucoup les installations commerciales de t l communication dans le cours de ses op ra tions surtout pour la transmission d missions de radio et de t l vision sur ses r seaux La Soci t a pour r gle de s en remettre aux soci t s commer T L COMMUNICATIONS 249 ciales pour toutes ses t l communications sauf en ce qui concerne les mis sions m mes elle se limite d terminer et louer les services dont elle a besoin et en assurer la surveillance technique Dans la plupart des cas la Soci t loue des circuits pour une p riode de huit ou seize heures par jour en vertu de contrats long terme cinq ou dix ans Elle indique dans ses appels de soumissions la port e et la qualit exig es des circuits sans toutefois s occuper de quelle fagon ni par quelles installations elle recevra les services requis Les soci t s commerciales sont donc en mesure d int grer d autres services ceux qu elles assurent Radio Canada L appel de soumissions intervient d habitude deux ann es l avance afin de permettre aux adjudicataires d tablir les installations command es La Commission a constat une efficacit uniforme et tr s lev e dans tous les domaines planification acquisition utilisation et contr le de la qualit du secteu
63. e valuation continue des progr s techniques et des innovations apport es aux services offerts par les r seaux commerciaux Cette ceuvre de pr voyance peut avoir comme r sultat secon daire de fournir des directives sur lesquelles peuvent se guider les organismes publics et priv s qui s occupent de travaux de recherche et de perfectionne ment dans le domaine des communications Elle se rattache de pr s aussi l organisation des t l communications d urgence du gouvernement Il est donc logique que les deux fonctions soient fusionn es Un des aspects importants de cette t che premi re consiste rattacher les besoins et les services du gouvernement l essor g n ral des t l communica tions canadiennes Ceci exige manifestement une liaison troite et continue avec l industrie des communications pour que le gouvernement se tienne au pas des progr s envisag s et pour que l industrie se tienne inform e des pro jets et des besoins du gouvernement et avec toutes les autorit s qui ont s occuper du d veloppement conomique du pays surtout dans les r gions T L COMMUNICATIONS 257 moins peupl es C est ici que les int r ts du gouvernement qui est la fois usager et ex cutant doivent se concilier avec le souci plus g n ral qu il doit avoir de favoriser la croissance des services nationaux de t l communication au mieux des int r ts du pays Ces questions ressortissent essentiellement la responsabilit collec
64. e la Marine Les services auxiliaires de la marine devraient en r gle g n rale continuer de relever enti rement de la Marine royale du Canada mais il faudrait songer transf rer aux Services de la marine les cinq bateaux oc anographiques qui n appuient directement les op rations navales ni en temps de paix ni en temps de guerre Au d but les autres minist res conserveraient la priorit sur les bateaux qu ils c dent et feraient part p riodiquement de leurs besoins au minist re des Transports Les comptes devraient se tenir de fa on d biter exactement tous les frais d utilisation aux minist res usagers Chaque fois que les propri taires ant rieurs n auraient pas besoin des bateaux les Services de la marine chercheraient les utiliser plein rendement Le minist re des Transports devrait proc der l acquisition au remplacement ou la transformation des bateaux service de quart en fonction de l ensemble des besoins Nous recommandons donc 1 Que les autorit s proc dent l int gration progressive dans le cadre du minist re des Transports de tous les gros navires et des installations d conomat 2 Que les Services de la marine des Transports tendent leur programme de formation des marins aux effectifs des autres minist res et organismes et d bitent ces derniers des frais encourus 3 Que le minist re des Transports fournisse conseils et aide techniques au conseil du Tr sor et aux autres mini
65. e a rienne du continent au Canada dont l ADCOM fait maintenant partie sont lou s des soci t s commerciales Le r seau primitif maintenant appel ADCOM I constituait un moyen relativement peu co teux d assurer des communications avec une grande partie du dispositif de d fense a rienne du Canada A cette poque 1951 le gouvernement a d cid d acheter le r seau au lieu de le louer des soci t s commerciales par suite de l absence de lignes commerciales appropri es Toutefois l tablissement du r seau SAGE six ans plus tard rendait d suet le principe de ADCOM I et exigeait la cr ation d un r seau de communica tion de d fense a rienne beaucoup plus complexe et volu Le gouvernement a d cid de r am nager le r seau ADCOM pour l int grer au nouveau r seau 246 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT bien qu il f t loin d tre bien situ pour ses fins nouvelles et que sa modifica tion d t se r v ler co teuse environ 15 millions Il en est surgi un r seau tr s compliqu et comportant de multiples raccordements transversaux entre les installations commerciales et le r seau ADCOM II modifi Les soci t s commerciales ont vertement critiqu l tablissement de l ADCOM parce qu il bloquait leurs efforts en vue d tablir dans la r gion un r seau de t l com munications g n rales plus tendu plus diversifi et plus dense Deux motifs ont t invoqu s pour justifier la d cision d tabli
66. e de 40 Iivres com prend en r alit Je fret de 60 livres inexistantes soit une d pense bien inutile En outre l existence de tarifs minimums accentue la tendance exp dier les petites quantit s par des moyens co teux notamment les messageries Le groupage minimum des exp ditions et un meilleur routage permettraient d li miner les frais suppl mentaires des services co teux Des avantages semblables peuvent s obtenir un autre niveau par le groupage des messageries Ainsi les envois de moins de 5 livres par messa gerie de Toronto Vancouver co tent un minimum de 1 16 ce qui si gnifie qu un colis d une livre s achemine au tarif de 116 au lieu du tarif normal de 15 95 les cent livres La connaissance de ces tarifs diff rents et des m thodes permettant d uti liser au mieux les divers modes de transport constitue l essence m me de 18 gestion moderne du transport Gestion du transport au gouvernement f d ral La gestion du transport sur un pied commercial se pratique peu dans les minist res La pratique commerciale n cessite l tablissement et l analyse de la statistique du transport cette condition essentielle fait d faut dans le ser vice public Aussi les minist res ne peuvent ils gu re valuer l efficacit de leurs m thodes ou conna tre les possibilit s de r aliser des conomies et d am liorer le service M me 18 D fense nationale qui compte d importants services de transport se pr occupe pe
67. e le meilleur exemple d un service de t l type int rieur g n ral l usage des minist res et des organismes civils Outre son service de T lex il loue des lignes de t l type entre Ottawa Toronto Montr al et Washington des circuits de t l type reli s aux bureaux d Ottawa des soci t s commerciales de t l graphe et un circuit de t l type reli l unit de communication de l ARC Ottawa circuit qui assure la liaison avec les r seaux des trois armes Les messages en provenance ou destination des autres minist res et orga T L COMMUNICATIONS 233 nismes sont accept s et transmis par t l phone Les frais semblent raison nables et le service parait acceptable aux usagers Le r seau de la Production de d fense est un prolongement accidentel du r seau tabli durant la seconde guerre mondiale pour r pondre aux besoins du minist re des Munitions et Approvisionnements Il est peut tre plus que suffisant pour certaines fins le minist re se demande s il ne conviendrait pas de remplacer par le T lex le circuit lou qui assure la liaison avec Toronto les liaisons avec Montr al et Washington pourraient aussi s tablir plus co nomiquement avec le T lex et les installations de la D fense nationale Le centre de communications n est pas destin r pondre l ensemble des be soins du gouvernement et on n a pas cherch les d terminer ni avis au moyen de les combler Dans cette ventualit 1 faudra
68. e leur activit et d assurer l efficacit des services L administration des t l communications ne diff re en rien cet gard de celle des autres services auxiliaires La planification la conception technique l installation le fonctionnement et l entretien des services de t l communication exigent des effectifs techniques qu on ne doit pas s attendre trouver dans tous les minist res Il faut donc que la plupart de ceux ci puissent compter sur des conseils et sur de l aide techni que en ce qui concerne les t l communications Ils peuvent dans une large mesure les obtenir de l industrie des communications mais l existence d un grand service technique dans le service public comme celui dont est dot le minist re des Transports pourrait se r v ler tr s utile comme source interne de renseignements en mati re de planification et de fonctionnement Le bien sup rieur de l tat peut parfois exiger la fusion des besoins tendus 256 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT de certains minist res avec les besoins plus modestes d autres minist res afin d assurer tous un meilleur service ou des taux moins lev s l administration du service commun pourrait tre confi e au principal usager par exemple au minist re des Affaires ext rieures dans le cas du service de t l type trans oc anique Les cas de ce genre ne peuvent se d terminer que si un m me organisme est clairement charg de reviser p riodiquement
69. e pla nification et de direction ne se fait pas les programmes du gouvernement f d ral destin s assurer le d veloppement et l administration du Nord en souffriront Nous recommandons donc Qu une tude soit entreprise pour d terminer les besoins du Nord en fait de communications et pour tablir des plans long terme CONCLUSIONS Dans la revue qu ils viennent de faire des besoins et des syst mes de cer tains minist res et organismes vos commissaires ont exprim certaines cri tiques particuli res et ont formul plusieurs recommandations La pr sente section renferme des observations d ordre plus g n ral sur l ensemble des r seaux sp ciaux qui en dehors des moyens d acheminement des communi cations administratives g n rales lou s des soci t s commerciales forment l ensemble de l activit du gouvernement dans ce domaine L examen des divers services a permis d tablir que le c t technique est bien assur Compte tenu des limitations actuelles qui tiennent la ligne de conduite l organisation et aux fonds disponibles la fonction technique se r v le g n ralement comp tente et m me exceptionnelle dans certains minist res les grands r seaux actuels sont bien administr s et les normes d utilisation de fonctionnement et d entretien y sont bonnes Cette com p tence technique est un pr cieux actif mais elle ne peut assurer des services efficaces et conomiques que si elle est dirig e et soutenue
70. e probl me fondamental 210 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT REMERCIEMENTS Une enqu te minutieuse sur les services de transport a t men e par un groupe d tude dirig par M Charles LaFerle de la soci t Robert Simpson de Toronto qui M Bruce C Willis C A de la soci t Payne Ross de Montr al a pr t son concours en qualit d adjoint charg de la coordination des travaux Des sp cialistes ont collabor l enqu te et vos commissaires d sirent remercier de leur aide les personnes suivantes M W J Fisher Canadian Shipowners Association Ottawa M H O Gooding de la soci t Imperial Oil Calgary M Melville J Kelly ant rieurement de la brasserie O Keefe Toronto M W J Rae de la soci t Lever Brothers Toronto Des particuliers et des organismes ont pr sent plusieurs m moires sur le sujet vos com missaires les ont soigneusement tudi s et les ont comment s dans leur rapport final En remerciant les personnes et les groupes susmentionn s de leur aide et de leurs conseils vos commissaires ne veulent cependant pas m ler leur nom aux constatations et aux conclu sions qui figurent dans le pr sent rapport et dont ils assument seuls l enti re responsabilit TRANSPORT 151 INTRODUCTION Pour le gouvernement tout comme pour le commerce et pour le public le transport est un l ment important du co t de la vie Tous les domaines d acti vit y contrib
71. ement d velopp s depuis la fin de la seconde guerre mondiale Le minist re qui d pendait presque compl tement des services du minist re des Affaires tran g res du Royaume Uni est parvenu tablir ses propres installations qui forment maintenant un r seau int gr comprenant un modeste service de courrier et un r seau de t l communications La d pendance des services du Royaume Uni a beaucoup diminu 250 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT Les services de t l communication du minist re comprennent des circuits de T lex et de t l type lou s que prolonge le t l graphe commercial et que renforcent des raccordements avec les r seaux militaires Ce sont la densit du trafic la rapidit relative des autres services et la s curit qui dictent la nature du service assur chaque mission diplomatique canadienne l tran ger La s curit est un l ment capital d une bonne partie du trafic et le r seau comporte beaucoup de mat riel de chiffrement Pour la m me raison l installation et le fonctionnement de tout le mat riel de communication y compris les standards le t l type le T lex et les appareils cryptographiques sont assur s par le personnel du minist re Le minist re des Affaires ext rieures achemine beaucoup de trafic ext rieur pour le compte d autres minist res Cela permet une plus grande utilisation des installations et parce que le T lex se paye par p riodes de temps r duit le
72. ement des effectifs aux r gions de combat et les forces existantes aux quelles les strat ges militaires attachent une telle importance doivent pouvoir disposer de moyens de d ploiement rapide A cette fin le Commandement du transport a rien dispose d environ 200 avions l exclusion de ceux des escadrilles auxiliaires service discontinu Quatorze types diff rents y sont repr sent s depuis les quadrimoteurs de transport Yukon long rayon d action capables de transporter 135 passagers ou 30 000 livres au cours d un vol sans escale de 4 000 milles aux mono moteurs Otter court rayon d action auxquels suffisent de courtes pistes semi am nag es et qui sont destin es appuyer les op rations de campagne Une bonne partie des appareils sont vieux Lancaster de la seconde guerre mondiale affect s la reconnaissance de l Arctique Dakota C 47 et North Star Ces derni res ann es toutefois la capacit du Commandement s est fort accrue gr ce l acquisition d appareils plus modernes dont 12 Yukon 4 puissants Hercule C103B 10 Cosmopolitan CC 109 rayon moyen ces trois types sont tous turbopropuls s et 7 bimoteurs Caribou auxquels suffisent de courtes pistes semi am nag es Les r sultats de cette modernisation sont mis en vidence au tableau 5 qui donne la statistique des op rations r centes Tableau 5 OP RATIONS DU COMMANDEMENT DU TRANSPORT A RIEN Ann e Total des Passagers Tonnes milles finan
73. en commun Dans les minist res et organismes civils l affectation des fins pr cises est plus courante Elle s impose manifes tement dans le cas des fonctionnaires itin rants inspecteurs etc mais elle se justifie moins facilement dans le cas des d placements purement locaux des fonctionnaires des diverses directions ou divisions d un minist re Aux laboratoires du Conseil national de recherches par exemple certains v hi cules sont attribu s aux services techniques et soustraits la surveillance des responsables du reste du parc Dans les cas particuliers surtout dans les centres r gionaux la dispersion g ographique de l activit d un minist re peut rendre in vitable la fragmentation du contr le mais la mise en commun des v hicules d un minist re doit tre de r gle quand l activit est concentr e TRANSPORT 173 La mise en commun interminist rielle dans les localit s est pour ainsi dire inexistante L endroit tout d sign serait la r gion d Ottawa Hull Le service de l organisation et des m thodes de la Commission du service civil a effectu en 1955 une tude d apr s laquelle un service r gulier de transport du courrier et des messages entre les diff rents immeubles Ottawa qui serait assur par le bureau de poste d Ottawa pargnerait au moins 12 000 par an C est l une prudente estimation La centralisation des v hicules d usage g n ral est galement possible et permettrait d autres conomie
74. ent des r seaux D autre part la Soci t Radio Canada qui s en remet grandement aux deux premiers r gimes n a pas d immobilisations en mat riel de communication sauf ses installations de radiodiffusion et compte un faible pourcentage de l ensemble des fonction naires pr pos s aux communications Pourtant les loyers pay s par Radio Canada repr sentent plus des deux cinqui mes de toutes les sommes pay es aux soci t s commerciales soit presque autant que les paiements r unis des minist res de la D fense nationale et des Transports OBJECTIFS EN MATI RE DE T L COMMUNICATION Les communications constituent en quelque sorte le syst me nerveux d un organisme elles acheminent des renseignements vers les centres o l on peut les r unir les analyser et s en inspirer pour prendre des d cisions et elles transmettent ces d cisions aux endroits o elles doivent tre mises ex cution Les communications sont indispensables l administration d un organisme si bien qu en un sens aucun autre service auxiliaire ne les gale en importance Un organisme peut se montrer gaspilleur ou parcimonieux dans ses services de construction de logement et d achat ou dans le d placement de son per sonnel et de ses biens tout en r ussissant assez bien exercer ses fonctions essentielles Cependant il n en va pas ainsi pour l organisme qui n assure pas le bon acheminement des renseignements et des d cisions Les crit res importants d
75. ers Cependant il incombe au Conseil comme aux minist res d en assurer la pleine utilisation Contrairement la majorit des minist res civils les forces arm es tiennent des dossiers de frais d taill s et pr cis Les m thodes comptables de l Arm e et de l Aviation en particulier sont presque trop minutieuses un co t d utilisation ne pas d passer est fix pour chaque genre de v hicules L tablissement des frais cependant ne constitue qu un moyen d atteindre une fin d termin e le contr le des d penses L examen des dossiers de l Arm e r v le des frais lev s en comparaison non seulement du commerce mais aussi de l Aviation et de la Marine Cela vaut particuli rement pour l entretien et la r paration NOUVELLE D FINITION DES FONCTIONS Une nouvelle d finition des fonctions des minist res et du conseil du Tr sor en ce qui concerne le contr le des v hicules se d gage de ce qui pr c de La responsabilit premi re incombe aux minist res et elle comprend la d fini tion des besoins l application de normes satisfaisantes d utilisation et d entre tien l tablissement de dossiers appropri s et d un contr le des d penses et la formation et la cr ation d un personnel comp tent D autre part le conseil du Tr sor doit s occuper de formuler des normes d valuer la gestion des minist res et aussi d encourager lorsqu il y a lieu la mise en commun des v hicules et la mise en commun des installations
76. ersonnel examiner les projets des mi nist res et valuer l administration des minist res dans le domaine des t l communications Fournir des conseils et de l aide techniques aux organismes f d raux qui ont r glementer les t l communications Repr senter le Canada aux conf rences sur les probl mes internationaux de t l communications et n gocier des accords internationaux sur des ques tions d ordre technique Exercer les fonctions de l Organisation des t l communications nationales d urgence 258 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT Toutes ces fonctions sont essentiellement de nature consultative et auxi liaire C est au Cabinet et au conseil du Tr sor seulement que doit tre d volu le contr le central En outre il ne faudrait pas confondre ce personnel auxiliaire avec le personnel dont le minist re des Transports a besoin dans ses divers services pour assurer le fonctionnement des r seaux de t l com munications sp ciaux Nous recommandons donc 1 Que le ministre des Transports ait la responsabilit premi re de formuler la ligne de conduite suivre au sujet des t l communications et de coordonner les services de t l communication du gouvernement 2 Que le ministre entreprenne l tude qu on a recommand e ant rieurement sur les installations de t l communication du Commandement de la d fense a rienne et sur celles du Nord et qu il consulte au cours de son enqu te les
77. es gestes qu il peut poser dans 18 r glementation des tarifs Par le fait qu il exploite lui m me des installations le gouvernement se ressent de la facon dont il administre le spectre des fr quences et r glemente les normes de mat riel La r glementation des t l com munications et l administration de ses propres services l obligent recourir des gens particuli rement comp tents on peut donc se demander s il est possible ou souhaitable qu il utilise un m me personnel pour s acquitter de ces deux fonctions Enfin il est n cessaire que le gouvernement labore pour les deux fonctions des principes et des objectifs de base qui d finissent le r le des t l communications dans la vie et dans la croissance socio conomiques du pays Ce sont des questions dont on doit manifestement tenir compte dans l tude de l organisation et des m thodes d administration du gouvernement Il ui faut viter tout particuli rement le double emploi de personnels techniques Nous recommandons donc Que sous la direction du ministre des Transports l organisme charg de la planification et de l organisation assure tous les services techniques n cessaires au gouvernement pour exercer sa fonction de r glementation 260 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT APPENDICES 1 10 V S E 9 A Q x T L COMMUNICATIONS 263 8 3 NOLLVINOYIO 81 0 39 SNOHdHHINI SLHOdSNVMI SAA FAJLSINIW
78. es minist res en fait de t l phone de t l type et de transmission des donn es exigent un effort d organisation et de coordination sur deux plans national et local Voil pourquoi l organisme charg de l administration g n rale des services doit poss der lui m me une vaste organisation r gionale et connaitre dans le d tail 18 r partition des bureaux du service public f d ral dans tout le pays Parmi les minist res actuels celui des Travaux publics reste le plus apte pr voir et administrer les services g n raux en effet non seulement il est dot d une vaste organisation r gionale mais il y a une relation naturelle entre les services de t l communication d une part et l organisation et l ad ministration des locaux des bureaux r gionaux du gouvernement d autre part Nous recommandons donc 1 Qu un organisme de t l communications administratives soit tabli au sein du minist re des Travaux publics et qu il soit charg de coordonner les besoins des minist res et des organismes en mati re de communications administratives d ordre g n ral d assurer des r seaux appropri s pour la transmission par t l phone t l graphe et t l type des messages du gouvernement en s entendant avec les soci t s commerciales et de mettre ces r seaux la disposition particuli re ou collective selon le cas des minist res 2 Que les frais des services soient quitablement r partis entre les minist res et les orga
79. es trois armes soient int gr s dans un seul r seau automatique et que les installations appropri es soient partag es avec les services de t l type civils de l Agence des t l communications administratives propos e ainsi qu avec les services outre mer du minist re des Affaires ext rieures 2 Que pour autant que le minist re de la D fense nationale et les forces arm es aient besoin d installations et de services de t l communication d ordre administratif autres que ceux de leurs r seaux sp ciaux l Agence des t l communications administratives les mette leur disposition et les administre R SEAUX DE COMMUNICATION DE LA D FENSE A RIENNE M me si l enqu te ne s est pas tendue aux t l communications op ration nelles des forces arm es une exception a t faite pour les communications de d fense a rienne de l ARC Contrairement aux autres communications op rationnelles des trois armes les r seaux de d fense a rienne comprennent de vastes r seaux fixes appropri s aux services g n raux de t l phone de 244 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT t l type et de transmission des donn es et tablis dans de vastes tendues du pays La Commission a donc jug qu elle devait tudier leur rapport avec les moyens g n raux de t l communication du pays ainsi que certains autres aspects de leur administration Deux r seaux pr sentent un int r t tout particulier voir appendice 9 Le r
80. estreint et s appliquer surtout organiser et diriger la recherche Ind pendamment de la n cessit de d terminer si le contr le central du transport est opportun il y a tout lieu d tablir un groupe consultatif dont les fonctions seraient entre autres les suivantes tablir des normes et des m thodes de gestion du transport pour tous les minist res et organismes civils e Faire fonction de service consultatif au b n fice des responsables du trans port N gocier avec les transporteurs des tarifs sp ciaux comparables ceux dont b n ficient les forces arm es pour le mat riel militaire Collaborer la formation et au perfectionnement du personnel pr pos au transport Renseigner le conseil du Tr sor en mati re de gestion du transport y com pris la formulation de normes Nous recommandons donc Que soit form au sein du minist re de l Approvisionnement un groupe consultatif charg d tablir des donn es sur les exp ditions de fournitures et de mat riel destination ou l int rieur du gouvernement f d ral de d terminer s il y a lieu d instituer une gestion centrale des exp ditions sauf les exp ditions de l approvisionnement militaire de n gocier avec les transporteurs des taux TRANSPORT 163 appropri s l gard des marchandises qui ne payent pas les tarifs du mat riel militaire et de conseiller les minist res civils et le conseil du Tr sor en mati re de transport
81. et des magasins de la Gendarmerie soient int gr es celles du minist re 206 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT NOLISEMENT D A RONEFS Outre leurs propres op rations de vol les minist res et organismes du gouvernement f d ral ont nolis en 1960 1961 des services a riens pour une somme de 5 millions Le plus important usager est la D fense nationale qui a plac des contrats d une valeur de 2 300 000 par l entremise de la Produc tion de d fense surtout pour le compte du Service topographique de l Arm e et pour celui de PARC Une grande partie des besoins de PARC consistait dans l embauchage sous contrat d quipages appel s piloter et entretenir des h li copt res de l ARC utilis s pour seconder la Ligne d alerte Mid Canada et le R seau de communications de la d fense a rienne Le minist re des Mines et des Relev s techniques a nolis pour un million d avions et d h licopt res pour transporter et ravitailler des quipes d arpentage dans le Nord canadien Le minist re des Transports a d pens plus de 360 000 pour le nolisement d avions affect s la surveillance des glaces tandis que le minist re du Nord canadien et des Ressources nationales a d pens quelque 200 000 en services de nolisement affect s la protection foresti re aux lev s et au transport des coliers Les chiffres qui pr c dent ne comprennent pas les contrats de photographie a rienne ex cut s par des entreprises comme
82. habituellement assur par des services postaux ordinaires partir de bureaux centraux cela entraine des d lais bien plus longs que ceux qui tiennent aux d ficiences du r seau m me Les liaisons hertziennes transatlantiques des trois r seaux sont relativement peu s res surtout dans le cas de l Arm e et de l Aviation Des circuits em pruntant les c bles transatlantiques qui seraient peut tre conomiques si le groupement du trafic assurait une densit suffisante am lioreraient beaucoup ces services Le co t total des trois r seaux qui fonctionnent ind pendamment n est pas proportionn l ensemble de leur trafic En outre les centres de relais ma nuels des trois r seaux fonctionnent presque plein et chacune des trois armes reconnait que l automatisation s impose afin d am liorer la rapidit Ja capacit et la souplesse des r seaux Les frais deviendront excessifs toute fois si l automatisation s implante sans int gration Aussi la Marine et l Avia tion envisagent elles l tablissement d un centre automatique comme celui d Halifax Cependant l Arm e proc de isol ment la r organisation tech nique et l expansion de son r seau qui est appel assurer des communica tions d urgence au gouvernement le r seau sera partiellement automatique La situation est d plorable pour des raisons d ordre technique et co nomique L id al consisterait en un seul r seau dot de centres automatiques communs aux
83. her davantage int grer les installations afin d assurer la mise en com mun des services partout o il y a moyen de le faire L laboration de normes d entretien communes tous les v hicules du gouvernement faciliterait cette initiative sans pourtant en tre la condition essentielle En l absence d un service local de transport commun cependant la responsabilit de la direction d installations communes devra varier selon l endroit et se r gler selon les circonstances locales Les ateliers du gouvernement tendent employer trop de mat riel et de main d euvre Une soci t de transport commercial bien repr sentative compte un pr pos aux r parations pour douze v hicules alors que les ateliers du gouvernement en comptent g n ralement environ le double Par exemple les ateliers du Conseil national de recherches et ceux de l Atomic Energy of Canada Limited emploient un homme pour moins de six v hicules et le parcours de ces v hicules est relativement faible La situation est identique dans les forces arm es Ainsi les ateliers du Corps d intendance de l Arm e royale canadienne qui ne s occupent que d entretien et de r parations l g res 178 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT emploient un homme pour un peu plus de cinq v hicules le personnel est consid rable aussi dans les ateliers du Service technique de l lectricit et de la m canique o s ex cutent les r parations majeures n cessaires aux v hicules de
84. heures de vol outre mer 23 040 qu Air Canada 19 471 ELDORADO AVIATION LIMITED La Commission a galement tudi l activit a ronautique de l Eldorado Aviation Limited filiale d une soci t de la Couronne l Eldorado Mining and Refining Limited A l aide de deux avions d un h licopt re et d un effectif de 43 employ s l Eldorado Aviation Limited assure des services a riens r guliers entre Edmonton et les mines que la soci t m re exploite dans la Saskatchewan septentrionale et les Territoires du Nord Ouest Elle en assure aussi 16 long de la route fluviale d une autre filiale la Northern Trans portation Company Limited vers la c te arctique En 1960 l exploitation a co t 872 000 y compris l amortissement Cette petite entreprise est bien administr e et assure plus conomiquement qu il n en serait autrement les services n cessaires la soci t m re Main tenant que la soci t mini re a interrompu l exploration l h licopt re ne semble plus se justifier et il serait possible de r aliser une l g re conomie en supprimant une section d entrainement au moyen d appareils Link et en utilisant plut t des installations commerciales En g n ral lavenir de l Eldorado Aviation est li celui de l Eldorado Mining and Refining dont les commissaires traitent dans le rapport intitul Faire ou faire faire MINIST RE DES TRANSPORTS En 1960 les op rations a ronautiques des Transports ont n cessit
85. hnique ou d un service d tudes il devrait plut t s adresser aux soci t s commerciales pour obtenir des avis et des conseils sur tous les aspects d ordre technique Il faut souligner que la cr ation de cet organisme de service commun laissera aux minist res usagers la responsabilit premi re d assurer la suffi sance et le bon emploi de leurs t l communications d ordre administratif C est une responsabilit solidaire de l obligation g n rale qu ils ont de veiller la bonne administration des programmes que servent ces communications Le minist re usager doit d finir ses besoins en services auxiliaires L orga nisme coordonnateur peut indiquer les autres services capables de satisfaire leurs besoins ainsi que leur co t respectif mais le minist re usager seul peut mettre en balance le service et la d pense et d terminer o doit s tablir l quilibre En outre il appartient au minist re d assurer une utilisation judi cieuse et efficace des t l communications et de veiller l emploi mod r des moyens co teux une juste hi rarchisation des besoins et l application de normes satisfaisantes dans 13 r daction des d p ches Les minist res peuvent compter sur les directives de l organisme coordonnateur mais ne peuvent se d rober leurs responsabilit s Afin de bien faire comprendre leurs responsa bilit s aux minist res et d assurer la comptabilisation du 001 total de l activit minist rielle 1 faut r p
86. inis t res au trafic relativement important comme la D fense nationale sont au fait des objectifs et des m thodes propres la v rification des frais de trans port et encore leur comp tence sur ce point est elle inf rieure aux normes de l industrie Dans leur rapport intitul La gestion financi re vos commissaires recom mandent que les minist res soient directement responsables de toutes leurs transactions financi res ainsi que de la comptabilit qui s y rapporte Les m thodes de comptabilit et de v rification r pondront ainsi deux besoins de la gestion du transport d finir l efficacit des m thodes du minist re et per mettre des analyses qui rep reront les domaines susceptibles d am lioration Un probl me pourra se poser aux minist res dont le trafic ne motive pas l emploi d un personnel sp cialis mais ils pourront compter sur divers con cours Ils pourront s adresser aux services consultatifs commerciaux qui se 164 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT sp cialisent dans la v rification des frais de transport de l industrie M me les minist res importants pourraient parfois y recourir pour prouver leurs m thodes Un grand d faut des m thodes actuelles est leur excessive chert par rap port aux comptes v rifi s Selon les normes commerciales une v rification qui revient 2 p 100 des frais de transport est raisonnable Par contraste la D fense nationale minist re qui r unit des donn
87. ion varient depuis le changement d huile et le graissage tous les 176 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT 500 milles au D partement des impressions et de la papeterie publiques au changement d huile tous les 1 000 milles dans la plupart des minist res civils l Arm e exige le changement d huile tous les 5 000 milles seulement et le graissage du ch ssis tous les 1 000 milles l Aviation exige le change ment d huile et le graissage des voitures et des camions l gers apr s la con sommation de 100 gallons d essence Les forces arm es en g n ral et plus particuli rement l Arm e se pr occu pent beaucoup plus de l entretien des v hicules que les minist res et organis mes civils parmi ces derniers c est la Gendarmerie royale du Canada qui poss de le programme d entretien le plus labor Les manuels de conduite et d entretien de l Arm e sont volumineux et sont con us de fa on permettre la recrue inexp riment e d y trouver facilement des directives propres toutes les circonstances On ex cute un programme d inspections p riodiques comportant un entretien syst matique soutenu et un entretien saisonnier d taill L ARC a fait une tude minutieuse de l utilisation et de l entretien du mat riel automobile et a r dig des directives compl tes pour en am liorer la surveillance Les directives de la Marine royale du Canada sont plut t ru dimentaires en comparaison de celles des autres armes ma
88. ions de pilotage comme l Anse aux Basques l embouchure du Saint Laurent o n existe aucun service portuaire commercial 11 en existe Trois Rivi res Port Weller Sarnia et Vancouver et ils sont utilis s avec satisfaction pour le transport des pilotes D autre part le minist re des P cheries utilise ses propres bateaux pilotes Halifax Sydney Saint Jean N B et Saint Jean T N o l on trouve des services commerciaux En outre le minist re tend acqu rir des embarcations co teuses les deux bateaux de remplace ment achet s en 1961 ont co t plus de 200 000 chacun Vos commissaires sont d avis qu il faut recourir au nolisement chaque fois que c est possible et encourager l entreprise priv e acqu rir des bateaux polyvalents adapt s aux besoins du gouvernement Les minist res usagers TRANSPORT 189 pr f rent naturellement utiliser des bateaux sp ciaux sur lesquels ils ont con stamment la haute main Cependant cause du co t tr s lev des nouveaux bateaux et des quipages cette pr f rence ne se justifie que si leur utilisation est pleinement conomique La sp cialisation trop pouss e de la construction et de l utilisation est donc viter m me au prix d une efficacit amoindrie dans l ex cution d une t che particuli re Redistribution des fonctions Afin d am liorer l utilisation des bateaux et d abaisser les frais il faut d abord r duire la sp cialisation des op rations par l
89. ions pour la d fense sont plus satisfaisantes parce que les res trictions financi res sont moins rigoureuses mais le manque de planifi cation unifi e et l oubli des besoins non militaires du gouvernement et du public ont gonfl les frais ont r duit la souplesse et risquent de retarder la modernisation ou de la rendre excessivement co teuse Au rythme actuel de l volution des besoins et de la technique ainsi que de l expansion des r seaux de communications du gouvernement l cart entre la demande et l offre ne pourra que s largir non pas tant par suite de la p nurie de fonds que par suite de l absence de planification et du manque de coordination des d penses T L COMMUNICATIONS 255 4 DIRECTION ET COORDINATION CENTRALES En dehors des communications administratives g n rales pour lesquelles s utilisent les installations commerciales il n y a pas lieu de recommander l unification de l administration des t l communications du gouvernement Il faut cependant des directives et une autorit centrales afin d assurer la r alisation d un ensemble coh rent et conomique Il faut reconnaitre que les t l communications sont d abord et avant tout un service auxiliaire indispensable la conduite des affaires de l tat Ex cu tants de l action du gouvernement les divers minist res et organismes doivent tre charg s de la responsabilit premi re de d terminer les t l communica tions n cessaires au succ s d
90. is aff rents On semble avoir pour principe que la meilleure m thode est celle qui est la plus simple du point de vue administratif bien peu de minist res et organismes s il en est analysent leur trafic pour d terminer les conomies que permet traient des m thodes plus rationnelles Seule la D fense nationale fait exception cause du grand volume de ses exp ditions le minist re est plus conscient du besoin d une gestion syst ma tique En outre cause de l importance vitale en temps de guerre de moyens de transport s rs et bien organis s les forces arm es accordent une grande attention 18 question du mouvement des effectifs et du mat riel Aussi la D fense nationale a t elle accompli de r els progr s dans le contr le des frais Un sp cialiste civil du transport aide laborer de bonnes m thodes de ges tion un manuel des mouvements a t r dig sous les auspices du Comit inter armes des mouvements afin de normaliser et d am liorer l emploi des services de transport Bien que ces mesures indiquent que Ia D fense nationale s est montr e plus entreprenante et plus comp tente que les autres minist res la gestion du transport y est n anmoins en retard sur la pratique commerciale surtout et peut tre forc ment parce que les imp ratifs militaires l ont em port sur la question du co t et que les comp tences civiles du minist re exercent des fonctions essentiellement consultatives E Gestion d
91. is elle est en train de r diger des manuels plus d taill s Les normes d entretien de la Marine cependant sont lev es La proportion des travaux d entretien et de r paration des v hicules effec tu s par le gouvernement varie beaucoup selon les circonstances A cause de la grande dispersion du parc il est souvent peu pratique de confier l entre tien des v hicules aux ateliers du gouvernement L entreprise priv e r pare environ les deux tiers du parc automobile des minist res civils Les donn es du tableau ci dessous sont int ressantes car elles portent sur plus de la moiti des v hicules exploit s par les minist res civils Tableau 1 REVISION ET R PARATION DES V HICULES AUTOMOBILES DANS LES ATELIERS COMMERCIAUX Nombre approximatif Travaux confi s aux Minist re de v hicules ateliers commerciaux A EUICUItUPe erem 1 700 75 Gendarmerie royale du Canada 1 600 65 DranspOPis2 eed etit n 1 500 45 N rd canadien pit 950 25 Les autres organismes qui poss dent moins de v hicules recourent aux entre prises commerciales dans la tr s grande majorit des cas ainsi le minist re TRANSPORT 177 des Mines et des Relev s techniques environ 300 v hicules confie 90 p 100 de ses travaux au commerce R gle g n rale pour les raisons expos es dans le rapport intitul Faire ou Faire faire vos commissaires jugent plus conomique de re
92. isation par unit par unit Vancouver orando sd uds 3 487 143 Edmonton 4 485 136 Winnipeg 5 453 129 Toron 0 Se me 4 400 122 61 0 3 2 ou 12 460 122 Montr al 5 496 145 MODELO eoe o edo 4 426 129 37 459 126 L analyse de ces chiffres doit tenir compte de plusieurs facteurs En heures de vol l utilisation annuelle moyenne est certainement faible comparativement au commerce ainsi en 1960 1961 les deux avions de l Eldorado Aviation Limited ont enregistr 1 283 et 1 810 heures de vol Cependant les a ro nefs du minist re des Transports ne sont pas affect s des services r guliers mais des vols occasionnels ce qui tend forc ment r duire leur temps de vol Le caract re r gional du contr le de l utilisation de la plupart des a ronefs accentue la tendance L utilit des vols effectivement ex cut s reste difficile d terminer Les inspecteurs de l aviation civile effectuent un nombre relativement important d heures de vol afin de maintenir leur comp tence comme pilotes et d avoir TRANSPORT 203 droit aux indemnit s de vol La centralisation des r parations la base d Ottawa ajoute encore aux heures de vol ce facteur sera tudi plus loin Le remplacement des a ronefs anciens par de plus r cents rendement sup rieur permettrait de r duire la flotte Ai
93. it 50 p 100 de l utilisation int grale sur pied de guerre Le probl me fondamental Le volume toujours plus consid rable du trafic et le chiffre lev des vols r guliers du Commandement du transport a rien sont peut tre inqui tants pour les transporteurs commerciaux a riens maritimes ou terrestres Le 210 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT point fondamental r side dans les d cisions qui d terminent la ligne de con duite long terme de l ex cutif et ces d cisions sont fonction de facteurs d ordre militaire et conomique Le mandat de vos commissaires limite leur enqu te aux moyens utiliser pour r unir les donn es n cessaires aux d ci sions L envergure du Commandement n cessite videmment l valuation des besoins militaires ventuels de la priorit relative leur attribuer et de la mesure dans laquelle la mobilisation des ressources de l aviation civile pra tique tablie depuis longtemps dans le cas de la marine marchande pourrait r pondre aux besoins d urgence Du point de vue conomique il semble que l expansion du Commande ment dans le pass ait t conditionn e avant tout par les r percussions qu elle aurait sur l ensemble du budget militaire de la D fense nationale Les frais directs d utilisation sont aujourd hui lev s et atteignent au moins 50 millions par an En outre mesure que ses moyens augmentent le Commandement con currence de plus en plus des soci t s de l
94. it sans doute r organi ser et quiper le centre neuf afin de l adapter aux besoins La faiblesse essentielle des r seaux actuels y compris certains r seaux affect s des fins sp ciales tient ce qu ils ont t tablis presque unique ment pour r pondre aux besoins de la capitale A l heure actuelle les bureaux r gionaux sont reli s par t l type avec Ottawa et entre eux uniquement lorsque la densit du trafic de chaque minist re ou organisme le justifie La plupart des bureaux r gionaux du service public f d ral utilisent le t l graphe commercial et paient les taux r guliers tandis que la GRC utilise le T lex entre Ottawa et trente et un de ses bureaux r gionaux la Commission d as surance ch mage a install en 1961 une liaison T lex avec trente de ses bureaux r gionaux et des liaisons avec les r seaux locaux de t l type qui desservent ses sept bureaux de Montr al et ses quatre bureaux de Toronto enfin les forces arm es sont reli es par t l type avec leurs tablissements dans tout le pays L efficacit et l conomie des t l communications ext rieu res ne peuvent s am liorer cependant que si les minist res en g n ral accor dent plus d attention leur organisation ext rieure en particulier aux autres services dont ils ont un commun besoin CONCLUSIONS L attitude actuelle au sujet des t l communications administratives d or dre g n ral ne tient malheureusement pas compte de leur
95. itaires Une tranche de presque 70 millions a servi l achat de navires et d avions dont la livraison n entraine pas de frais de transport en outre les bureaux locaux ont d pens 120 millions TRANSPORT 161 en achats faits surtout aupr s de fournisseurs du voisinage et n appelant g n ralement que du camionnage local Le reste environ 360 millions a g n ra lement n cessit le concours des voituriers publics l exception de certains v hicules qui se sont rendus eux m mes destination D apr s la situation dans l industrie la livraison repr senterait 5 7 p 100 du prix d achat des fournitures soit environ 20 25 millions dont pr s de 90 p 100 se rattache au mat riel et aux fournitures de Ja Production de d fense Les grandes entreprises commerciales et industrielles font de plus en plus diriger la livraison de leurs achats par leur propre service de gestion du trans port Elles ont constat qu elles peuvent conomiser en groupant les exp di tions et en n gociant directement avec les transporteurs Contrairement la pratique commerciale le gouvernement laisse d habitude au fournisseur le soin de l exp dition dont les frais interviennent ainsi dans le prix d achat Le r gime actuel s est implant il y a d j plusieurs d cennies mais les circons tances ont depuis chang du tout au tout Par suite de la concurrence plus vive que se font les entreprises de transport la structure des tarifs s est faite
96. its multiples qui sont sensiblement inf rieurs Si le gouverne ment entreprenait des d marches pour obtenir des taux semblables comme il vaudrait la peine qu il le fasse l argument en faveur de l appartenance la Couronne du r seau ADCOM pour des raisons de co t tomberait peut tre Il ny a pas moins lieu de contester la n cessit de l appartenance du r seau la Couronne pour permettre PARC d acqu rir de l exp rience Tout d abord la r gle g n rale des trois armes est de louer les r seaux de communications fixes des soci t s commerciales lorsqu il y a moyen de le faire M me 51 LARC doit apprendre assurer le fonctionnement de r seaux micro ondes mobiles cela n exige gu re qu elle ait l exp rience de grands r seaux fixes comme l ADCOM Enfin il faut noter que l entretien du r seau sera probablement confi des entrepreneurs civils comme c est le cas pour T L COMMUNICATIONS 247 le r seau Mid Canada le cas ch ant l utilit du r seau comme moyen d acqu rir de l exp rience sera en grande partie an antie Il faut invoquer l encontre de ces arguments la grande perte de souplesse occasionn e par l tablissement d un vaste r seau fixe destin uniquement r pondre aux besoins tr s mouvants de la d fense La participation plus grande des soci t s commerciales l organisation et l tablissement de r seaux comme l ADCOM et l adoption de mesures en vue de la location d ins tallatio
97. ivit f d rale a compris une revue des m thodes et de la ligne de conduite actuelles ainsi qu un examen de l conomie et de l efficacit avec lesquelles les besoins de l tat sont satisfaits Comme dans ses autres tudes la Commission n a pas tenu compte de l activit des entreprises publiques caract re commercial notamment celle des chemins de fer Nationaux et d Air Canada Au cours de son enqu te la Commission a consult les deux grands transporteurs publics que sont le Canadian National Telegraphs et la Soci t canadienne des t l communications transmarines de m me que les grands r seaux priv s Mais elle n a pas examin leur activit A exclusion de ces quelques cas le gouvernement du Canada poss dait en 1961 des installations de t l communication dont le co t tait de 178 millions et dont la d pense annuelle en frais de fonctionnement d en tretien et de personnel d passait 116 millions T L COMMUNICATIONS 221 Une bonne partie de ces sommes soit 147 millions d immobilisations et 65 millions de frais annuels de fonctionnement se rattache aux besoins d ordre op rationnel des forces arm es l exclusion des besoins d ordre administratif Ces t l communications purement militaires destin es r pondre aux imp ratifs tr s mouvants de la guerre moderne ne peuvent se juger que d un point de vue militaire La Commission n a donc pas cherch en valuer l administration ou l efficacit
98. kman 8 8 Leetham Simpson Limited Montr al M R W D Hanbidge Leetham Simpson Limited Montr al M H J von Baeyer PH D P ENG nterTel Consultants Ltd Ottawa M Frank S B Thompson B sC P ENG minist re de 18 D fense nationale Ottawa La Commission a requ de la part de particuliers et d organismes un certain nombre de m moi res portant sur les t l communications ils ont fait l objet d une tude attentive et seront mentionn s dans notre rapport final En remerciant les personnes et les groupes susmentionn s de leur aide et de leurs conseils vos commissaires ne veulent cependant pas m ler leur nom aux constatations et aux conclu sions qui figurent dans les premi re et deuxi me parties du pr sent rapport et pour lesquelles ils assument seuls l enti re responsabilit T L COMMUNICATIONS 219 LA FONCTION DES T L COMMUNICATIONS L tendue de son territoire et la d fense d une fronti re longue et souvent recul e obligent le Canada porter un int r t tout particulier la qualit de ses moyens de communication La suffisance et la s ret des r seaux lec triques et lectroniques modernes de la nation int ressent l administration f d rale parce qu elle r glemente les communications les utilise le plus et poss de beaucoup d installations CHAMP DE L ENQU TE L tude que vos commissaires ont faite des t l communications qui sont un des grands services auxiliaires de l act
99. l est il trop T L COMMUNICATIONS 239 nombreux et le personnel technique est il absorb l exc s par des travaux de coordination et d administration Cependant le reproche le plus s rieux formuler se rattache la plani fication et la modernisation Bien que les r seaux suffisent en g n ral aux besoins actuels une bonne partie du mat riel est vieux et parfois m me d suet enfin certains circuits pr sentent un caract re primitif La Direction des t l communications s en remet largement aux autres directions du mi nist re pour d terminer les besoins futurs et il est manifeste que ces besoins et la technique voluent rapidement Pour ce qui est du contr le de la circu lation a rienne et de la m t orologie aux moyens actuels succ deront vrai semblablement dans un avenir rapproch des techniques enti rement diff rentes qui exigeront une automatisation tr s pouss e tributaire de cerveaux lectroniques et qui n cessiteront de nouveaux genres de r seaux de trans mission des donn es La port e des installations actuelles est insuffisante par suite de l volution ainsi que de la rapidit et de 18 densit accrues de la circulation a rienne Ainsi parce que l Interphone de contr le de la circu lation a rienne se limite aux r gions desservies par le t l phone commercial sa port e pr sente de graves insuffisances surtout dans le Nord Pour la m me raison il existe de profondes lacunes dans la
100. l sera possible d am liorer davantage la facturation DOSSIERS ET CONTR LE DES FRAIS Malgr les immobilisations consid rables que repr sentent les v hicules et le co t lev de leur utilisation peu de minist res se pr occupent beaucoup de tenir des dossiers de frais Les r glements du conseil du Tr sor exigent de tous les minist res civils le rapport p riodique complet prescrit par le Comit des v hicules automobiles mais seuls quelques minist res utilisent ces dossiers pour le contr le interne Des dossiers bien tablis fourniraient un pr cieux tat des frais directs de l emploi des v hicules sans compter le traitement du chauffeur et aideraient au contr le administratif En r alit la valeur des dossiers est fort r duite du fait de leurs inexactitudes et de leurs incoh rences Un certain minist re a des frais d utilisation de 1 6c le mille seulement Un autre n a que des frais minimes pour le remplacement des pneus de v hicules qui ont parcouru 30 000 70 000 milles Le co t de la main d uvre dans les garages du gouvernement est fix 3 l heure par la Direction de l aviation civile du minist re des Transports et 1 25 par la Gendarmerie royale le minist re de l Agriculture ne fixe pas de frais Certains minist res inscrivent le prix d achat brut aux immobilisations et d autres le montant net d duction faite de la valeur reprise Certains minist res comptabilisent le remisage des v hicules
101. la Marine et de l Aviation ne soit pas aussi nettement diff renci que celui de l Arm e le Corps des transmissions qui est le plus autonome La Commission n a pas examin le contenu des messages coul s par les 242 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT r seaux ni la mesure dans laquelle ils servent des fins d ordre op rationnel Il y a lieu de noter cependant que le trafic actuel s tablit en moyenne plus de 13 000 messages par jour durant tout le cours de l ann e Comme les installations fonctionnent presque plein actuellement il importe parti culi rement que des officiers de chaque arme veillent ce que le volume des messages soit bien contr l A cause de l importance que les trois armes attachent aux communications et cause de la libert qu elles ont de compter un nombreux personnel de techniciens le mat riel de leurs r seaux est g n ralement de bonne qualit sans tre pourtant aussi moderne et perfectionn que certaines de leurs instal lations purement op rationnelles aussi les normes de fonctionnement et d en tretien sont elles tr s lev es Il existe certaines d ficiences cependant et les plus importantes d coulent de l int gration peu pouss e des trois armes Chacun des trois r seaux se ressent de la m diocre efficacit de la trans mission des messages entre les centres d acheminement et les exp diteurs ou destinataires des messages L acheminement ultime des communications est
102. lance et l application de la loi ainsi qu des op rations de sauvetage AUTRES Le minist re des Travaux publics poss de et utilise 29 bateaux dragues 30 remorqueurs et 27 bateaux de travail auxquels s ajoutent des chalands des bateaux plats et divers bateaux n cessaires au dragage D autres minist res disposent de petites embarcations surtout des remorqueurs et des vedettes pour assurer le transport de leur personnel et de leur mat riel l int rieur et autour des ports et des docks ces embarcations servent aussi l administration des affaires indiennes et esquimaudes CONTR LE ET UTILISATION Comme les op rations nautiques de la plupart des minist res sont sp cialis es chacun a presque toute Jatitude en ce qui concerne l emploi de sa flotte Le conseil du Tr sor contr le les additions et remplacements r glemente lem bauchage et les conditions de travail des marins et d termine la r mu n ration Cependant les minist res ont leurs coud es franches quant l utili sation des bateaux pour l ex cution des programmes officiels N y font vraiment exception que les op rations de sauvetage qui par d cision du Cabinet rel vent des Transports Le contr le exerc par chaque minist re tend accentuer la sp cialisation des op rations Chacun s efforce d acqu rir des bateaux sp cialement adapt s ses besoins et tout l quipement n cessaire ses fins ce qui diminue le taux d utilisation de nomb
103. le bateau en service Les travaux de r parations et de radoubs varient d un minist re l autre Les bateaux de la Gendarmerie royale et les bateaux auxiliaires de la marine sont r par s dans des chantiers maritimes quand ces chantiers ne peuvent les ex cuter les travaux sont mis en adjudication par la Direction de la construc tion navale du minist re de la Production de d fense et la Marine surveille les travaux Les r parations et les radoubs faits aux bateaux des Transports rel vent de la Direction de la construction navale Les P cheries le Conseil de recherches sur les p cheries et le Service hydrographique s en remettent au Bureau d inspection des navires vapeur pour les questions d ordre techni que les P cheries et le Conseil re oivent aussi l aide de la Direction de la construction navale du minist re des Transports dans l tablissement du cahier des charges mais ce sont les employ s du service hydrographique qui tablis sent les leurs Tous ces minist res et organismes adjugent leurs propres contrats et en surveillent l ex cution Le contr le des pertes de temps occasionn es par les radoubs est g n rale ment peu efficace Bien que les soumissions relatives aux contrats de r para tions et de radoubs pass s par l tat mentionnent le temps qu exigeront les travaux les entrepreneurs ne se conforment pas leurs pr visions En 1961 le radoub de gros navires des Services de la marine a demand jusqu 90 j
104. leurs rivalit s et r unissent leur trafic Ainsi Montr al et Toronto des d taillants qui se font une vive concurrence s unissent pour grouper les exp ditions de leurs fournisseurs leurs magasins La m thode du groupage est simple toutes les exp ditions des fournisseurs ou des entrep ts d une r gion donn e vers des endroits d termin s ou au del sont livr es un centre d exp dition l exp diteur indique la date 158 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT laquelle les marchandises doivent parvenir destination ainsi que les limites de temps et de frais dans lesquelles l exp dition peut se faire Un service central choisit le routage le plus appropri et compose des wagonn es ou des camionn es pour les diverses destinations S il faut des chargements partiels le service choisit le mode d exp dition le mieux adapt De plus le service tient les exp diteurs au courant des divers moyens et itin raires qui s offrent eux ainsi que des frais aff rents afin qu ils choisissent la date qui assure leurs exp ditions les tarifs les plus avantageux M me sans l avantage de la n gociation de tarifs sp ciaux les conomies du groupage et du choix du routage sont manifestes Non seulement les wagonn es ou camionn es incompl tes payent elles un tarif plus lev que les compl tes mais elles sont de plus assuj ties un tarif minimum qui est g n ralement le prix au cent livres Ainsi le fret d un articl
105. liaison radio directe entre 165 contr leurs de la circulation a rienne et les avions en vol Jacunes qui se font de plus en plus s rieuses dans les r gions de circulation tr s dense comme dans l espace a rien situ entre Goose Bay et Sept les Le minist re connait g n ralement les insuffisances mais il tarde y rem dier Cela tient en partie aux faiblesses de structure de 18 Direction mais surtout aux m thodes financi res du gouvernement La planification s est heurt e dans le pass ce que le gouvernement n examine les projets d ordre financier que sur une base annuelle On semble cependant s int resser davan tage aux pr visions plus tendues et il est esp rer que le minist re s efforcera davantage de pr voir ses besoins futurs et de mettre au point les programmes de modernisation qui s imposent comme s y emploie en particulier la Direc tion de Ja m t orologie La r gle de conduite du minist re facilite plusieurs gards l expansion et l adaptation de l ensemble des r seaux de t l communications Malgr ses grandes immobilisations en mat riel surtout en installations radio le minis t re utilise beaucoup de circuits et de mat riel lou s des soci t s commerciales et il encourage activement ces derni res tendre leurs r seaux dans de nouvelles r gions du pays Ces ramifications permettent au minist re d am liorer ses services en prolongeant la port e de ses communications et en rempl
106. liquent assurer le fonctionne ment et l entretien aussi conomiques que possible de leurs r seaux tandis que le chiffre des effectifs du r seau de l Arm e se r gle davantage sur les besoins ventuels en temps de guerre d op rateurs form s et exp riment s Il existe chez les trois armes deux attitudes fort diff rentes en mati re de t l communications surtout quant celles qui r pondent des fins administra tives En g n ral l Arm e pr f re poss der ses propres installations y compris le t l phone et en assurer le fonctionnement et l entretien en y affectant des militaires et des civils Pour sa part l Aviation loue plus commun ment ses installations de t l phone et les soci t s commerciales jouent un r le plus marqu dans le fonctionnement et l entretien de ses r seaux l Aviation est surtout d avis qu elle doit s occuper avant tout d assurer elle m me les t l communications op rationnelles et qu elle ne doit pas autant que possible s embarrasser de poss der et d entretenir des r seaux d ordre administratif surtout dans le cas du service de t l phone g n ral L attitude de la Marine est moins bien d finie et se situe mi chemin entre les deux Ces divergences de vues tiennent surtout l attitude adopt e ces derni res ann es par les officiers sup rieurs charg s de la direction des t l communications des trois armes mais il est peut tre significatif que le service des transmissions de
107. lisant tous les frais du service soit un chiffre estim 535 par jour et en les comparant son utilit de plus en plus faible qu on peut vraiment d terminer s il faut le maintenir ou bien le suppri mer ou s il faudra le modifier t t ou tard C est ainsi que le contr le efficace des op rations nautiques et des programmes qui en d pendent commande l adop tion des m thodes budg taires et comptables propos es par vos commissaires dans le rapport intitul La gestion financi re UNIFICATION DE LA GESTION DES BATEAUX La pr sente analyse de l activit nautique du gouvernement a fait ressortir certains besoins Utilisation plus souple des bateaux particuli rement des gros navires qui ont un service de quart afin d en tirer meilleur parti Cr ation d un v ritable service o les marins pourront faire carri re et trouveraient de l emploi plus stable et plus de d bouch s meilleure utili sation des effectifs et programme de formation plus efficace Normes communes d utilisation d conomat et d entretien surveill es par des sp cialistes et fusionnement des installations d conomat qui font double emploi Utilisation plus efficace du personnel technique pour la surveillance et l inspection de l entretien et de la r paration Meilleur contr le et meilleure comptabilisation des frais A ces imp ratifs peut s ajouter la n cessit d une valuation centrale con tinuelle de la masse des besoins et des resso
108. lus de 5 millions et celui de navires pr s de 3 millions Le fonctionnement et l entretien des v hicules des minist res et organismes civils se sont chiffr s par plus de 6 millions Le fonctionnement et l entretien des v hicules servant aux fins d administra tion g n rale des forces arm es ont totalis environ 4 millions Le fonctionnement et l entretien des navires des minist res et organismes civils se sont lev s 30 millions Les avions des minist res civils ont co t presque 4 millions en frais de fonctionnement et d entretien et ceux du Commandement du transport a rien de l ARC plus de 17 millions sans compter les frais de personnel L amortissement normal ne peut se calculer avec pr cision mais on poss de cependant les chiffres suivants au sujet des immobilisations au prix co tant 150 millions pour les navires environ 20 millions pour les v hicules civils voitures camions etc et 12 15 millions pour les v hicules des services administratifs des forces arm es sans les v hicules servant directement aux op rations militaires plus de 8 millions pour les avions des minist res et organismes civils et plusieurs fois autant pour les avions du Commandement du transport a rien L amortissement sur la base d une dur e utile de vingt ans pour les navires de dix ans pour les avions et de cinq ans pour les v hicules d passe 25 millions par an Ainsi l achat de services de transport et l u
109. mes Il serait co teux et peu pratique de modifier le r seau pour l acheminement d un gros trafic direct Certes si les projets actuels des soci t s de t l graphe pour l tablissement d un r seau micro ondes transcontinental se r alisent la seule justification possible du d veloppement du r seau Mid Canada pour des communications g n rales serait qu il peut servir de voie auxiliaire en cas d urgence M me si le r seau ne semble gu re devoir se transformer facilement en un r seau de communications il faut voir mieux d terminer ses possibilit s par rapport aux besoins non seulement des forces arm es mais aussi des minist res civils et du public 11 faudrait commencer imm diatement une tude des fins auxquelles le r seau pourrait servir dans le domaine des com munications outre son r le premier qui est de concourir la d fense a rienne L tude devrait tenir compte de l utilit que l ensemble ou certains l ments du r seau pourraient encore avoir dans le domaine des t l com munications si son r le d fensif venait cesser Le r seau ADCOM 1 004 milles traverse un secteur de l Ontario et du Qu bec qui est principalement desservi par des soci t s commerciales Malgr cela le r seau qui repr sente un investissement d environ 20 mil lions appartient enti rement la Couronne Toutes les autres installations de transmission et le gros du mat riel t l phonique du reste du dispositif de d fens
110. missions comp titives obtenues pour des circuits militaires il semble qu il y aurait moyen de comprimer la d pense en groupant les services en r unissant les besoins de circuits ainsi qu en profitant des r duc tions de taux maintenant consenties aux clients importants des r seaux pu blics Les avantages sur une chelle restreinte de l int gration dans la situa tion actuelle sont d j bien manifestes Le minist re des Transports en unifiant l organisation et l administration de ses divers r seaux et le minis t re des Affaires ext rieures en groupant le trafic ext rieur d un certain nom bre de minist res ont assur ment r duit les frais et am lior le service Cependant ce ne sont l que des solutions incompl tes La situation est particuli rement grave dans le domaine capital de la planification long terme Les pouvoirs tant diffus les minist res agissent isol ment et adoptent des programmes qui entrainent dans l ensemble d inu tiles d penses Fait tout aussi grave la planification faute de directives communes se fera d apr s des programmes courte vue donc inappropri s Le budget traite les services de communication comme un article de d pense plut t que comme des l ments qui font partie int grante des di vers programmes qu ils servent Ils sont inscrits au budget de facon un peu arbitraire et sur une base g n ralement annuelle qui tr s souvent ne cor respond gu re au rythme a
111. n qu ils sont pass s Ottawa ou l ext rieur Il faut sou mettre au conseil du Tr sor tous les projets qui d passent les limites r gle mentaires Il en r sulte que les pouvoirs des minist res sont tr s circonscrits S ils sont seuls responsables en mati re d organisation de direction et d entretien le contr le financier du conseil du Tr sor qui vise pr venir les folles d penses exerce une influence essentiellement n gative et non pas constructive sur le d veloppement de leurs installations 230 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT COMMUNICATIONS ADMINISTRATIVES G N RALES Les besoins du gouvernement f d ral en mati re de communications font ap pel une gamme on ne peut plus tendue de moyens de mat riel et de tech niques Les soci t s commerciales peuvent r pondre au moyen d quipement classique plusieurs de ces besoins De l avis de vos commissaires le gouver nement devrait utiliser le plus possible les services et les installations de ces soci t s En outre en ce qui concerne le choix de l qQuipement des modes de commutation et d autres l ments des syst mes classiques de communi cation le gouvernement devrait utiliser plein les services techniques et sp cialis s des soci t s priv es dans l int r t de l efficacit et de l conomie T L PHONE Il existe plusieurs exceptions importantes l absence g n rale d int gration des communications dans le go
112. nes sont achet es en grosse quantit par le minist re d apr s la demande annuelle des officiers La grande centra lisation de l achat entraine des retards et fait accumuler des stocks excessifs Parce que chaque organisme assure l conomat ind pendamment des autres sauf la Gendarmerie royale il y a in vitablement multiplication co teuse des quais et des magasins A Victoria la base r gionale du Service hydrogra phique et l agence maritime du minist re des Transports occupent des im meubles distincts sur les quais du m me bassin et l un et l autre projettent d agrandir et de renouveler grand prix ces installations qui font double emploi De m me Halifax le minist re des Transports se propose d allonger de beaucoup les quais de l agence maritime m me si le Service hydrographi que est en train d am nager quelques milles peine de vastes bassins et des installations portuaires pour l conomat de ses bateaux et son quipement Par suite des besoins nautiques accrus Halifax la Gendarmerie royale devra peut tre bient t se doter de nouvelles installations L int gration des installations c ti res est maintenant en retard et le maintien de la ligne de conduite actuelle ne fait qu accroitre les frais d conomat d j excessifs A Halifax tous les minist res civils pourraient se loger dans les installations que fait construire le Service hydrographique R paration et radoub La r paration et le radoub in
113. nira au terme de son d veloppement complet un r seau radiot l phonique qui reliera toutes les subdivisions de la Gendarmerie sauf celles du Nord Au dessus de l chelon du d tachement la Gendarmerie utilise outre le t l phone commercial deux principaux moyens de t l communication le T lex et la radio haute fr quence HF pour la transmission de la voix et des messages en code Le T lex est install au quartier g n ral de la plupart des divisions et subdivisions dans les endroits o il existe un raccordement T lex Il sert 248 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT avant tout assurer des communications au sein des divisions entre le quartier g n ral des divisions et leurs subdivisions cela tient ce que les op rations de Ja Gendarmerie sont surtout ax es sur la division Une instal lation au quartier g n ral de la Gendarmerie Ottawa permet d utiliser galement le T lex pour assurer le contr le g n ral de la Gendarmerie Le r seau de radio HF voir appendice 10 sert une double fin Il constitue d abord un r seau auxiliaire du service T lex et relie le quartier g n ral le centre des divisions et la plupart des subdivisions Il est ensuite le principal moyen de communication des quatre subdivisions du Nord et de leurs d tachements des d tachements c tiers et des navires et a ronefs de la Gendarmerie La Gendarmerie se rend bien compte qu il faut des communications suffisantes l admini
114. nismes 236 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT 3 BESOINS ET R SEAUX DE COMMUNICATIONS SP CIAUX LE MINIST RE DES TRANSPORTS Parmi les minist res et organismes civils du gouvernement f d ral le minis t re des Transports est de loin celui qui fait le plus grand usage de t l com munications sp cialis es Il maintient dans le pays de vastes r seaux qui servent acheminer le gros trafic des communications par t l type t l phone et fac simil indispensables ses services aviation civile marine et m t orologie Ajout s aux t l communications administratives d ordre g n ral du minist re ces r seaux repr sentent un investissement en mat riel d environ 15 5 millions aux prix co tant et occasionnent des frais annuels de fonctionnement et d entretien d environ 14 8 millions y compris la part du minist re dans les frais du service t l phonique d Ottawa Les principaux r seaux du minist re des Transports sont les suivants R seau fixe des op rations a riennes r seau national de t l type et de radio reliant tous les tablissements canadiens qui s occupent du contr le des avions Ces tablissements comprennent les bureaux d Ottawa et les bureaux r gionaux du minist re les centres de contr le de la circulation a rienne les a roports civils et quelques a roports militaires les radio phares d alignement et plus d une trentaine de stations de radio du minis t re tablies surtou
115. ns faciliteraient presque s rement l adaptation subs quente des r seaux aux besoins nouveaux L organisation de grands r seaux de communications fixes pour la d fense n a pas tenu suffisamment compte d une question primordiale les besoins du public C est Ia conclusion g n rale qui se d gage de l examen des r seaux Mid Canada et ADCOM Certes il ne saurait tre question de compromettre gravement les besoins imp rieux de la d fense mais les plans devraient s tablir de facon faire la part des autres facteurs pertinents et organiser les r seaux au mieux des int r ts du pays Nous recommandons donc Qu une tude soit faite afin de d terminer en quoi le r seau Mid Canada pourrait servir aux t l communications g n rales et d examiner l appartenance et le r le futurs des installations de l ADCOM LA GENDARMERIE ROYALE DU CANADA Divers moyens assurent les communications n cessaires la Gendarmerie royale du Canada Le contr le op rationnel des activit s r gionales est assur l chelon local par l installation d appareils radio mobiles tr s haute fr quence VHF dans huit cents voitures bateaux et a ronefs de la Gendarmerie et quelque trois cents d tachements la Gendarmerie poss de donc une liaison hertzienne avec toutes les r gions habitables du pays o elle assure le service de police Le r seau est destin avant tout faciliter le contr le local exerc par les d tachements mais il four
116. ns l gers peu utilis s perdent beaucoup en valeur de revente et peuvent devenir d un entretien tr s on reux par suite de la corrosion de 18 carrosserie ou de l usure g n rale de leurs organes mobiles peu r sistants Les conditions d utilisation sont aussi importantes certains v hicules ne roulent que sur des routes excellentes et d autres sur des chemins tr s raboteux Pour r duire les frais d entretien 16 remplacement annuel pourrait se justifier dans le cas des v hicules qui comme ceux qu emploie la Gendarmerie royale dans ses op rations polici res parcourent des milliers de milles chaque ann e et dont en cons quence l amortissement par mille est minime Toutes ces con sid rations doivent compter lorsqu il s agit de d terminer le moment le plus favorable au remplacement Vos commissaires ont soulign surtout dans leur rapport sur La gestion de la fonction publique la n cessit absolue de veiller au maintien de certai nes normes dans toute l administration t che d volue juste titre au conseil du Tr sor Le Conseil se pr occupe bon droit du rendement des minist res et partant de l efficacit des m thodes qu ils emploient pour d terminer les besoins d ordre fonctionnel et contr ler l emploi des ressources Toutefois des r glements m ticuleux et rigides interpr t s et appliqu s par un service cen tral n atteignent pas leur but Sous r serve des r gles g n rales du Conseil c est l administration
117. nsi l talonnage des aides radio qui se fait au moyen de sept DC 3 et plusieurs Beechcraft r gionaux serait plus rapide et moins co teux si on utilisait trois a ronefs modernes situ s Moncton Toronto et Edmonton et conduits par des pilotes affect s exclusive ment cette t che Le manque de donn es compl tes sur les frais d utilisation ne permet pas de d terminer avec exactitude la n cessit des remplacements Les quinze h licopt res du minist re s emploient surtout avec les brise glace pour rep rer des passages travers les champs de glace transporter le personnel le courrier les approvisionnements et le mat riel destination ou en provenance des bateaux ravitailleurs et pour aider aux travaux d arpentage L utilisation est faible cause du caract re saisonnier du travail comme en t moignent les chiffres du tableau 4 pour l ann e 1960 1961 Tableau 4 MINIST RE DES TRANSPORTS EMPLOI DES H LICOPT RES Moyenne Moyenne g n rale A ronefs d heures de de jours Base utilis s vol d utilisation par unit par unit Moneton eec eda 3 203 105 OHAWA esee aite tede 10 147 80 Vancouver ts 2 123 90 15 155 86 Ici encore l insuffisance des donn es ne permet pas de fixer les frais d utili sation mais il est improbable qu une utilisation aussi faible soit conomique Comme on le mentionne dans le chapitre intitul Utilisation des bateaux on ach te des h licopt res pour remplacer les b timent
118. nterminist rielle dans le domaine des r parations et des radoubs entra nerait des conomies On ne voit pas trop bien pourquoi il faut un personnel de surveillance technique distinct aux P cheries au Service hydrographique et la Gendarmerie royale du Canada lorsque le Bureau d inspection des navires vapeur et la Direction de la construction navale des Transports emploient d j plus d une centaine de techniciens Il faut aussi noter que les Services de la marine des Transports contrairement d autres organismes usagers confient l examen et la surveillance de leurs navires des inspecteurs commerciaux et non leur Bureau d inspection des navires vapeur On pr tend que le Bureau partie int grante des Services de la Marine se trouverait surveiller son propre quipement A cela il faut opposer la comp tence technique incontestable du personnel du Bureau et le fait qu il assure des services comparables d autres minist res et organismes Comptabilit et contr le des frais La comptabilit des op rations des bateaux du gouvernement se mod le en g n ral sur celle de l tat m me minutie l gard des d bours s de caisse m me pr occupation au sujet des objets de d penses salaires et fournitures etc et m me oubli des besoins comptables de la gestion Les d bours s directs de caisse sont inscrits pour chaque bateau mais on ne tient pas compte des frais d immobilisations ni des frais g n raux et
119. nton que s exerce le contr le des vols pour les op rations de l Ouest Le quartier g n ral comprend 20 personnes en g n ral les d tachements locaux comprennent un pilote membre r gulier de la Gendarmerie et un m canicien d entretien d a ronefs gendarme sp cial Les pilotes qui doivent poss der deux ann es d exp rience polici re obtien nent d abord leur brevet de pilote commercial leurs frais apr s leur affectation la Division ils re oivent une longue formation portant sur tous les aspects du travail Les normes du service sont lev es Les installations d entretien et les magasins centraux la base de Rockliffe font double emploi avec les vastes installations et magasins du minist re des Transports l a roport d Uplands Ottawa Bien que le transfert du quartier g n ral de la Division l a roport d Uplands puisse entra ner la s paration de ce service du quartier g n ral de la Gendarmerie l int gration aux instal lations des Transports permettrait de r duire le personnel et les magasins De cette fa on les pilotes du quartier g n ral et le personnel d entretien de la Gendarmerie auraient galement acc s au excellentes installations d instruc tion du minist re Nous recommandons donc Que le quartier g n ral de la Division de l aviation de la Gendarmerie royale du Canada se transporte dans les locaux du minist re des Transports l a roport d Ottawa et que les sections de l entretien
120. oix du syst me Pour la transmission grande distance Ja ligne terrestre le c ble sous marin et le r seau micro ondes sont g n ralement plus s rs que la radio en outre dans le domaine de la radio tel syst me sera plus s r que d autres pour telle fin particuli re Dans certains cas comme celui des communications du Nord la s ret tr s pouss e peut co ter excessivement cher mais il faut mettre en balance le sacrifice de service et l conomie de co t Dans d autres cas l imp ratif de la s ret peut com mander presque tout prix non seulement l adoption des moyens de transmis sion les plus s rs mais aussi l installation de circuits de liaison hertzienne auxiliaires ou de rechange Le troisi me crit re de l efficacit est la pl nitude du service assur il importe de savoir si le r seau peut assurer seul ou en liaison avec d autres r seaux des communications rapides et s res qui r pondent tous les be soins de l usager Il est rare sinon impossible qu un m me r seau ait une port e parfaite Il faut se m fier de chaque lacune de port e ainsi que du r seau qui m ne une existence autonome sans liaison avec l ext rieur La s curit des communications constitue un probl me particulier quoi que non exclusif au gouvernement L id al protection compl te et invio labilit est souvent difficile sinon impossible atteindre Cependant certaines causes peuvent compromettre sans n cessit 18 s
121. on beaucoup plus d licate au gouvernement que dans l entreprise priv e En outre il a t d cid il y a trente ans d liminer toutes les limousines mises la disposition des ministres et sous ministres et cette d cision confirm e par le Parlement n a jamais t modifi e Les imp ratifs de la seconde guerre mondiale ont entrain l acquisition de nombreuses automobiles pour les officiers militaires et les hauts fonctionnaires de la D fense nationale A l heure actuelle les forces arm es utilisent environ 174 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT 1 350 automobiles et familiales auxquelles un chauffeur est presque in variablement assign On estime que les frais de ces voitures y compris la solde ou le traitement du chauffeur reviennent 39c le mille La pratique civile et la pratique militaire comportent donc un important l ment de co t diff rent et un manque d uniformit particuli rement aux chelons sup rieurs du service public Nous recommandons donc Que les r gles et pratiques des forces arm es quant l utilisation des v hicules soient revis es afin d assurer l uniformit dans tout le service public PROPRI T OU LOCATION Au lieu de poss der des v hicules en propre l tat pourrait en louer d entre prises commerciales C est une question que vos commissaires ont examin e Ils ont conclu toutefois que cela ne permettrait probablement aucune cono mie D apr s l exp rience de deux
122. on correspondante de Joyceville pr s de Kingston Des programmes semblables pourraient tre institu s plus tard dans les institutions de l Ouest Ces programmes et projets sont relativement modestes parce que les locaux sont limit s et qu on ne peut y ex cuter que des r parations majeures de m canique et de carrosserie Le recours ces services ne saurait se justifier en raison uniquement des frais et de la commodit Les v hicules revis s Joyceville ou Collin s Bay par exemple viennent surtout des r gions d Ottawa ou de Toronto c est dire plus de 100 milles de distance En outre ils ch ment plus longtemps que si des garages commerciaux locaux en faisaient la revision Cependant vu l objet principal du programme ces consid rations ne doivent pas s appliquer avec la m me rigueur Le pro gramme se pr te bien la revision des v hicules d usage saisonnier des endroits voisins des institutions p nitentiaires et naturellement des v hicules des institutions elles m mes TRANSPORT 179 DS La d termination du prix des services pr sente des difficult s si les mi nist res doivent payer peu pr s l quivalent commercial La productivit des institutions p nitentiaires est forc ment bien inf rieure celle du commerce en cons quence la main d uvre est factur e au taux de 35 45 p 100 du tarif commercial courant pour 18 m canique et de 30 40 p 100 pour la carrosserie Au fur et mesure i
123. on et extension de l activit du gouverne ment d o croissance constante des besoins g n raux de communications d ordre administratif Extension de l activit internationale Recours croissant au traitement automatique et int gr des donn es et par cons quent n cessit de r seaux s rs pour la transmission des donn es Acc l ration de la mise en valeur du Nord et partant n cessit d y accroi tre la port e et la capacit des r seaux Augmentation de la vitesse des avions ce qui rend n cessaire une acc l ration correspondante des communications servant au contr le de 18 cir culation a rienne Trafic a rien toujours plus dense qui exige l installation pr s des a ro ports de syst mes de contr le de la circulation a rienne plus complexes et plus tendus Il y a moyen de r pondre ces besoins nouveaux et grandissants surtout en apportant sans cesse des am liorations dont voici les plus importantes Expansion rapide des r seaux commerciaux et augmentation de leur por t e de leur rayonnement et de leur capacit Adoption de techniques et de mat riel de t l communication modernes qui augmentent la vitesse la s ret et la souplesse des services depuis les postes et tableaux de distribution d abonn s les plus nouveaux jusqu aux transmissions hertziennes grande distance perfectionn es Adoption ventuelle de techniques utilisant des satellites terrestres et per me
124. organismes f d raux civils et militaires appropri s ainsi que les soci t s commerciales 3 Que le ministre soit aid dans son minist re par un organisme charg de fournir des conseils techniques et d exercer les fonctions consultatives et auxiliaires qui sont indispensables l activit du gouvernement en mati re de t l communications Les rouages et les m thodes qu emploie le gouvernement pour r glemen ter les t l communications canadiennes ne s inscrivent pas dans le domaine sur lequel porte le pr sent rapport Il s agit plut t ici de la planification et de l administration des services de t l communication qui sont n cessaires aux programmes du gouvernement Toutefois la fonction de r glementation qu exerce le gouvernement est tr s tendue Elle comprend l application des r glements et des accords f d raux et internationaux sur la radio et le t l graphe l administration du spectre des fr quences de radio la d finition des normes de mat riel l autori sation des services de radio et l application des lois et des r glements qui r gissent leur fonctionnement et la r glementation des tarifs commerciaux Il apparait clairement m me l examen de cette seule courte num ration T L COMMUNICATIONS 259 que ces responsabilit s se rattachent de diverses fa ons l administration des propres services du gouvernement parce que en tant qu usager de services commerciaux il est lui m me touch par l
125. organismes f d raux qui louent un petit nombre d automobiles 18 Soci t Radio Canada et la Direction des standards du minist re du Commerce la location revient plus du double de l amor tissement des v hicules de la Couronne La gestion l utilisation et l entretien co tent tout autant que les v hicules appartiennent ou soient lou s l tat Il ne faudrait donc recourir la location que pour r pondre des situations provisoires ou urgentes Certains organismes le D partement des impressions et de la papeterie pu bliques entre autres poss dent leurs propres camionnettes dot es de chauffeurs plein temps dont la seule fonction est d assurer le service de livraison Si l on tient bien compte des frais g n raux de l amortissement du mat riel des salaires des chauffeurs et des frais divers les services des entreprises de ca mionnage se r v leraient peut tre plus rentables R gle g n rale l entre prise priv e peut tirer un meilleur parti de son personnel et de son mat riel L emploi autoris des voitures personnelles L emploi autoris moyennant compensation des voitures personnelles des fonctionnaires dans l ex cution de leurs fonctions est un autre moyen pour le gouvernement d viter d avoir acqu rir ses propres automobiles Les r gle ments du gouvernement r gissent de facon m ticuleuse l emploi occasionnel par un fonctionnaire de sa propre voiture pour un d placement command D autre part
126. oris des voitures personnelles 175 Entretien et r paration o 176 R paration dans les institutions p nitentiaires 179 Dossiers et contr le des frais u 180 Nouvelle d finition des fonctions 181 dox de 53269 57355 u TRANSPORT 149 150 UTILISATION DES BATEAUX R partition et fonctions Contr le et utilisation DOBSAUOR P Propri t ou nolisement 188 Redistribution des fonctions 190 M thodes et normes d utilisation 191 La gestion 4 5 ss mia des as X OE Y E E x 191 quipement en hommes 193 Economato a a tu de e ut eda de das de ne 194 R paration et radoub 195 Comptabilit et contr le des 35 197 Unification de la gestion des bateaux 198 UTILISATION DES 50 5 5 201 Eldorado Aviation Limited 202 Minist re des Transports 202 Fonctions et utilisation 202 Contr le et gestion 204 Gendarmerie royale du 88808 206 Nolisement d a ronefs Ho ST D 207 Commandement du transport a rien ARC 207 Fonctions et utilisation 207 L
127. ou continuelle ment les besoins et les services du gouvernement en mati re de t l commu nications sauf pour les r seaux militaires purement op rationnels qui ne comportent pas de grandes installations fixes Quelle que soit l autonomie accord e aux minist res qui ont grand besoin de moyens de communication ou aux minist res charg s express ment d assu rer des services communs dans tout le Canada ou l tranger il faut tenir compte de certaines consid rations primordiales et il faut tablir des rouages pour que ces consid rations jouent pleinement dans 18 planification et l ad ministration de tous les services de t l communication du gouvernement En premier lieu il faut viter tout chevauchement co teux et inutile des services Ensuite chaque fois que cela est possible il faut concevoir les r seaux et en normaliser le fonctionnement afin de permettre l change de trafic et d assurer ainsi le maximum de souplesse En troisi me lieu des normes g n rales en mati re de personnel de fonctionnement et d entretien doivent s appliquer tous les r seaux et le mat riel doit tre normalis dans la mesure o les besoins des usagers le permettent 1 faut en outre qu on se pr occupe en tout premier lieu d tablir une planification long terme des services de t l communication du gouverne ment planification fond e d une part sur des pr visions relatives aux besoins de tous les minist res et d autre part sur un
128. ours et il a fallu 50 jours ou plus dans plusieurs cas Ainsi le radoub du Sir Walter E Foster devait durer 28 jours au dire des entrepreneurs mais il en a demand 50 de plus m me si le Foster a sa base Saint Jean les contrats sont all s des entreprises d Halifax et le voyage entre la base et le bassin de radoub a fait perdre quatre autres jours Les frais encourus par le gouverne ment du fait du ch mage prolong des bateaux ne sont pas suffisamment reconnus un contr le plus rigoureux du temps consacr aux radoubs s impose Sauf aux Transports la surveillance des contrats de r parations et de radoubs adjug s aux chantiers est g n ralement laiss e l officier responsable du navire Aux Transports m me si la Direction des op rations de la marine compte un ing nieur surintendant et un personnel technique c est la Direc tion de la construction navale qui se charge des r parations Les deux Directions collaborent mais on a tort de refuser toute responsabilit celle des op rations surtout aux officiers de bateau qui sont particuli rement int ress s la qualit des r parations En outre la centralisation excessive de la gestion aux Services de la marine impose des responsabilit s en mati re 196 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT de r parations et de radoubs qu il vaudrait mieux laisser aux autorit s locales Comme dans le cas d autres aspects de la gestion un meilleur r gime de collaboration i
129. p cialis exclusion faite de ceux dont l quipage est fourni par la Marine Ces bateaux peuvent se r partir en deux cat gories bateaux hauturiers qui ont un service de quart et caboteurs qui n ont pas de service de quart et qui s abritent et s amarrent d habitude la nuit Le premier groupe comprend les brise glace les navires de ravitaillement ainsi que les grands b timents de recherche et de surveillance Le second se compose de petits bateaux de sur veillance de remorqueurs de vedettes servant au transport d effectifs de bateaux de travail et d autres petites embarcations charg es de t ches quotidiennes En 1960 les minist res et organismes civils ont employ 63 bateaux service de quart et pr s de 400 embarcations plus petites En outre la Marine royale du Canada a utilis dix navires service de quart et 150 petits b ti ments auxiliaires arm s d quipages civils Cinq des gros b timents servaient des recherches scientifiques et les autres assuraient divers services auxiliaires directs aux unit s navales de combat Au co t initial ces 600 vaisseaux repr sentent un investissement de quelque 150 millions Aujourd hui leur remplacement aux prix des chantiers canadiens s l verait plus de 450 millions Les frais d utilisation directs TRANSPORT 183 exc dent 30 millions par an et l ensemble des frais annuels amortissement et frais g n raux compris se situent pr s de 50 millions L utilisation de
130. personnel technique et quipage et de d partager les frais Les chiffres du tableau 2 ne sont donc que des estimations Moins de 100 000 MARINE ROYALE DU CANADA UNIT S AUXILIAIRES CIVILES Les bases princi pales de la Marine font un grand emploi de ces bateaux auxiliaires plus de 100 Halifax et environ la moiti de ce nombre Esquimalt Le port mili taire auxiliaire de Sydney Nouvelle cosse dispose de plusieurs petits remorqueurs et p niches qui servent au remorquage et l entretien des unit s navales Sauf dix b timents plus importants tous sont des bateaux portuaires bateaux pompe remorqueurs p niches et vedettes passagers Sur les dix 184 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT plus grands b timents service de quart cinq sont des navires de ravitaille ment et d entretien de navires de guerre les cinq autres ne servent qu la recherche scientifique d int r t militaire MINIST RE DES TRANSPORTS SERVICES DE LA MARINE De tous les minist res et autres organismes civils le minist re des Transports est celui qui compte le plus de bateaux il r pond pour presque 80 p 100 des navires service de quart 70 p 100 des frais directs annuels et plus de la moiti du personnel sp cialis Il est charg de toutes les op rations nautiques du gouvernement f d ral qui ne rel vent pas express ment d autres services et participe plus ou moins une foule de travaux des autres minist res
131. qui chevauche tout le pays compte une extension hertzienne au Royaume Uni T L COMMUNICATIONS 241 et des ramifications en Europe Apr s que le Service des transmissions eut t charg d tablir et de diriger un r seau de communications d urgence dans tout le pays afin de relier entre eux les si ges d urgence des gouvernements f d ral et provinciaux il a t d cid de modifier cette fin le r seau actuel des transmissions Le R seau principal de retransmission des communications de l Aviation royale du Canada voir appendice 8 assure un troisi me r seau national de t l type qui est raccord aux tats Unis et l Europe et qui compte une t te de ligne en Australie Une liaison avec l Europe est assur e par le r seau de communications de 18 Division a rienne r seau mixte constitu de lignes terrestres lou es et des relais micro ondes de l ARC Le r seau de la Marine coule environ un million de messages par ann e au co t de deux millions et demi de dollars il occupe un personnel de pres que 600 employ s dont la moiti environ sont des civils Le r seau de l Arm e 1 400 000 messages par ann e co te environ six millions et emploie presque 1 400 personnes dont 20 p 100 environ sont des civils Le r seau principal de l ARC 2 500 000 messages co te environ cinq millions par ann e et occupe un millier de militaires et quelques tr s rares civils Il semble en g n ral que Ja Marine et l Aviation s app
132. r alisent de fortes conomies L essor rapide de nouveaux moyens de transport met les exp diteurs en mesure de marchander et ils en profitent de plus en plus Ainsi par exemple bien que le niveau g n ral des tarifs marchandises ait augment de 138 p 100 entre 1948 et 1961 les recettes des chemins de fer par tonne mille n ont progress que de 55 p 100 On voit par l que les chemins de fer doivent savoir s adapter la concurrence des autres moyens de transport et que 165 exp diteurs savent n gocier En retour de tarifs avantageux les exp diteurs offrent un pourcentage d termin de leur trafic et garantissent des exp ditions d une importance ou d un caract re propres r duire les frais du transporteur Le volume des exp ditions rev t une double importance dans la gestion du transport En premier lieu la possibilit d assurer aux transporteurs un trafic consid rable et continu permet de n gocier un tarif avantageux En outre les transporteurs accordent de fortes r ductions sur les exp ditions volumineuses les exp ditions au wagon ou au camion sont les moins co teuses en dehors des exp ditions en vrac Les exp ditions en grosse quantit sont elles inf rieures la pleine capacit du wagon ou du camion qu elles jouissent quand m me de tarifs privil gi s C est le groupage du trafic qui assure le gros volume Les entreprises commerciales sont tellement conscientes des avantages du groupage qu elles en oublient
133. r e au taux commercial Les indemnit s uniformes dans tout le pays ne tiennent pas compte de certaines diff rences r gionales dans les frais d utilisation Les frais d utilisa tion et d entretien des automobiles de la Gendarmerie royale m me s ils sont assez uniformes dans les r gions populeuses du pays reviennent 2 1c de plus par mille Terre Neuve qu en Ontario et 2 3c de plus dans les Territoires du Nord Ouest En toute justice envers les fonctionnaires il faudrait reconnaitre ces diff rences et ajuster les indemnit s de parcours en cons quence ENTRETIEN ET R PARATION Le contr le individuel exerc par les minist res a engendr une foule de normes et de pratiques dans le domaine de la r paration et de l entretien des v hicules Cela tient forc ment et en partie la dispersion g ographique de l action de l tat et au r le fort divers des v hicules dans les multiples activi t s du gouvernement Cela est d en partie aussi ce qu il n existe pas de normes d entretien appropri es et uniformes Chaque minist re d cide s il doit r diger un manuel d entretien et en d ter mine le contenu Les formules relatives l entretien et aux r parations dans les garages la fourniture de mat riel et de pi ces et l inspection g n rale ne sont ni uniformes ni logiques Certains minist res ont un programme d entretien pr ventif et d autres n en ont pas Les programmes relatifs la lubrificat
134. r ADCOM D abord on a estim que la location d installations commerciales comparables serait d environ 5 millions de dollars par ann e or les frais d entretien annuels du r seau ne d passent gu re le demi million La diff rence devrait assurer l amortissement des investissements en une p riode d environ cinq ann es En second lieu on a soutenu que l appartenance du r seau la Couronne permet PARC d acqu rir l exp rience qui lui est n cessaire dans le domaine du fonctionnement des communications par micro ondes Cependant on peut mettre en doute le bien fond de ces deux motifs Pour ce qui est des frais il est exag r de supposer que l ARC tout experte qu elle soit en mati re de communications puisse assurer le fonctionnement d un r seau de cette nature plus conomiquement que les soci t s commer ciales sp cialis es Calcul s d apr s les taux commerciaux les frais de location du syst me pourraient avoisiner l estimation sur laquelle s est fond e la com paraison des co ts Cependant il convient de se demander si l application de pareils taux serait appropri e dans les circonstances En effet notre enqu te a r v l cet gard que le loyer des installations lou es dans le reste du r seau SAGE est peut tre excessif La pratique au Canada est de payer le taux normal pour ces circuits mais des installations comparables des secteurs de 18 d fense a rienne des tats Unis se louent au tarif des circu
135. r des t l communications de Radio Canada Une planification et un contr le suffisants assurent une utilisation pour ainsi dire compl te La Soci t obtient ses circuits des taux conomiques qui sont le plus souvent inf rieurs ceux que prescrit la Commission f d rale des communications des tats Unis pour les circuits de transmission des r seaux am ricains La ligne de conduite de Radio Canada en mati re de t l communications et la comp tence de son administration dans ce domaine semblent avoir contribu renforcer les t l communications commerciales dans tout le pays LES T L COMMUNICATIONS AVEC L EXT RIEUR Les minist res et organismes f d raux utilisent divers moyens de t l com munication avec certains points de l ext rieur Les services ordinaires de t l phone et de t l type y compris le T lex coulent le gros du trafic g n ral 11 existe certaines installations sp ciales telles que le circuit lou qui relie le minist re de la Production de d fense avec Washington et les services hertziens de la Gendarmerie royale du Canada qui renforcent sa liaison T lex avec Interpol Paris et avec Washington Les prolongements outre mer des r seaux de communications principaux des forces arm es sont d crits plus haut Cependant c est surtout le minist re des Affaires ext rieures qui a besoin de ce genre de t l communications Les services de communication des Affaires ext rieures se sont rapid
136. rciales et pour lesquels le minist re des Mines et des Relev s techniques a d pens 1 500 000 en 1960 1961 Chaque minist re passe ind pendamment ses contrats de nolisement et bien que certaines pratiques uniformes soient prescrites par l ex cutif les m thodes varient d un minist re l autre Les n gociations de nolisement d avions exigent la connaissance des op rations de vol et des r glements de la Commission des transports a riens mais les services adjudicateurs n ont pas g n ralement ces connaissances sp cialis es La centralisation des contrats de nolisement sauf pour les services d urgence qu exigent les autorit s m dicales et autres autorit s dans les r gions isol es dans un seul service sp cialis produirait de meilleurs r sultats COMMANDEMENT DU TRANSPORT A RIEN ARC Les op rations du Commandement du transport a rien mettent en question la possession en propre d a ronefs ou l utilisation de services commerciaux Des circonstances sp ciales cependant ne permettent pas de l envisager comme une simple question de faire ou de faire faire Fonctions et utilisation Le r le du Commandement consiste ex cuter des op rations militaires Il se rattache aux besoins des forces arm es en cas de guerre mondiale ou de TRANSPORT 207 situations d urgence en temps de paix dans lesquelles le Canada serait im pliqu En cas de guerre il serait de la plus grande importance de transporter rapid
137. res et les organismes s occupent isol ment de l organisation de l ta blissement du fonctionnement et de l entretien de leurs services et de leurs installations Le seul l ment de contr le ou de coordination d ordre central est celui qu exercent le conseil du Tr sor et son personnel Il s agit essentiellement d un contr le de la d pense qui tient ce que le Conseil est en pratique le comit des finances du Cabinet Le principal moyen de contr le r side dans les r gle ments concernant les contrats du gouvernement tablis sous la direction du Conseil et sanctionn s par d cret du Conseil Les r glements qui obligent tous les minist res et les dix organismes class s comme corporations de d parte ment limitent les pouvoirs des minist res en mati re d achat de mat riel et de services de t l communication et exigent que soient soumis l approbation expresse du conseil du Tr sor tous les projets de d penses qui d passent les limites r glementaires Les pouvoirs des minist res quant l achat de mat riel se limitent 15 000 ou s il y a eu demande de soumissions concurrentielles et acceptation de la plus basse 25 000 dans le cas des achats d ordre militaire en ver tu de la Loi sur la production de d fense le maximum est de 25 000 et 50 000 respectivement Une diversit de plafonds s applique aux con trats de location et de services des minist res des r gles diff rentes pr sident aux contrats selo
138. reux bateaux Utilisation Dans le cas des petits bateaux plusieurs op rations rev tent un caract re 186 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT saisonnier le transfert de ces bateaux vers des r gions libres de glace en hiver n est pas pratique cause des frais que cela comporte et cause de l impossibilit de les affecter d autres t ches Dans plusieurs cas cependant il y a lieu de se demander si des embarcations sp ciales sont vraiment n ces saires vu leur faible utilisation Ainsi en est il de deux vedettes qu utilise le Service de la quarantaine Sant nationale et Bien tre social pour le transport du personnel m dical entre la c te et les bateaux qui mouillent Halifax Une de ces vedettes est d j consid r e comme exc dentaire par le minist re Les frais de l autre utilis e une cinquantaine de fois par ann e s l vent 15 000 Le service pourrait tre assur par les bateaux pilotes ou par des bateaux taxis De m me le Revenu national emploie trois bateaux Saint Jean Nouveau Brunswick Saint Jean Terre Neuve et Sydney Nouvelle cosse pour conduire les douaniers aux bateaux l ancre Il lui serait possible d imiter cette fin le Service de la quarantaine Cette mesure assurerait une conomie de 50 000 par an et viterait aux deux minist res d avoir poss der des bateaux Nous recommandons donc Que le minist re du Revenu national et celui de la Sant nationale et
139. ries affr tent chaque ann e un grand nombre de bateaux de tr s petites dimensions En 1960 il en a nolis 165 pour des p riodes variant de quelques jours six mois Il s agissait dans la plupart des cas de bateaux de p che lou s sur place par des chercheurs scientifiques et des gardes p che pour suppl er leurs moyens permanents durant la p riode de pointe Les entreprises commerciales ne sont pas int ress es d habitude cependant louer des embarcations pendant la saison o la p che rapporte le plus mais un heureux compromis a t r alis entre propri t et nolisement Le Service hydrographique du Canada qui depuis longtemps nolise plusieurs petits navires pour suppl er son quipement vient de mettre sur pied un vaste programme d expansion de sa flotte et ne nolisera plus de bateaux que pour certaines t ches accessoires Vos commissaires ont constat maintes reprises qu il serait possible de r aliser des conomies en s adressant davantage aux services commerciaux il s agissait dans chaque cas de l emploi de bateaux plus petits dans de erandes r gions portuaires Ainsi l utilisation du vaisseau Sir Hugh Allen du Conseil des ports nationaux Montr al est devenue extr mement co teuse et la multiplication des services commerciaux dans le secteur du port en rend le remplacement superflu Il y a aussi manque d uniformit quant aux bateaux pilotes L emploi des bateaux de l tat s impose certaines stat
140. robl mes d une part transport de marchandises de personnel et de mobilier d autre part utilisation de v hicules d avions et de navires Les deux possibilit s ne peuvent cepen dant s tudier isol ment elles se rencontrent et se confondent dans les ombres de l option entre la location de services et l utilisation de moyens poss d s en propre entre l affr tement et la propri t Tels sont donc les facteurs qui ont dict le plan de l enqu te et du pr sent rapport TRANSPORT 155 _ 2 TRANSPORT PAR CHEMIN DE FER ET PAR CAMION Au cours de l ann e financi re 1960 1961 le transport commercial de fourni tures et de mat riel a co t au gouvernement une somme estimative de 35 millions Ce montant est fait de deux l ments Le premier soit les services de transport par chemin de fer et par camion achet s directement par les minist res et organismes s inscrit 11 600 000 dans les comptes publi s il ne comprend pas les d penses d une foule de soci t s de la Couronne Le second soit les frais d exp dition pay s par les fournisseurs et inclus dans le prix des marchandises est le plus important d habitude ces frais ne sont pas factur s part sauf s il s agit de contrats qui pr voient le remboursement des frais r els et ne peuvent s identifier dans les comptes D apr s la situation qui r gne dans l industrie cependant le transport des achats s tablit entre 20 et 25 millions par an ACHAT DIRECT
141. rographie mais aussi de celle du bateau C est une 192 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT situation contraire la pratique g n rale de la marine En plus d avoir veiller la s curit l hydrographe peut se trouver ainsi consacrer une pro portion d mesur e de son temps surveiller les op rations du bateau aux d pens de ses t ches scientifiques Les bateaux de surveillance de la Gendarmerie royale du Canada ont leur base aux ports militaires d Halifax et d Esquimalt et la gestion g n rale en est centralis e la base d Halifax Le surintendant de la Division de la Marine Ottawa et le surintendant ing nieur s occupent de la haute direction et de la surveillance technique mais le contr le des op rations appartient aux surintendants des divisions terrestres auxquelles se rattachent les bateaux L conomat et l entretien rel vent des bureaux principaux de la Division de la Marine Halifax et Esquimalt conform ment aux normes de la marine et font appel aux installations des ports militaires Le contr le des op rations des bateaux auxiliaires est exerc par le ma tre de port de la Reine officier permanent de la Marine ces bateaux sont g r s selon les m thodes navales habituelles et ils utilisent les installations navales quipement en hommes Chaque bateau civil du gouvernement f d ral est mont d un effectif approuv par le conseil du Tr sor En outre les minist res dont la flotte est impor
142. s On n a pas pr vu cepen dant les mesures n cessaires la cr ation du service Vos commissaires pr conisent qu il soit donn suite au projet afin de r aliser des conomies imm diates et d acqu rir de l exp rience dans l organisation et la pratique de la mise en commun interminist rielle pour en tendre ensuite le r gime d autres localit s et d autres services Nous recommandons donc 1 Que des plans soient tablis en vue de la cr ation de services locaux de courrier et de camionnage la disposition commune de tous les minist res et organismes Ottawa 2 Que le conseil du Tr sor tudie la possibilit d tablir un service commun du transport local dans d autres centres importants 3 Que le service commun soit fourni au prix co tant Il reste examiner une autre question relative l emploi des v hicules quel les sont les fins l gitimes auxquelles les v hicules du gouvernement doivent servir Les r glements interdisent formellement l emploi des v hicules des fins personnelles sauf autorisation expresse du conseil du Tr sor Cette r gle est sage mais les exceptions devraient elles exiger l approbation du Conseil Il conviendrait mieux de limiter le r le du Conseil l tablissement des r gles g n rales et d en laisser l application aux minist res La propri t publique des automobiles pose le probl me de la d marcation entre n cessit et privil ge officiels C est une questi
143. s bateaux exige les services de plus de 3 600 officiers et marins dont un certain nombre de saisonniers R PARTITION ET FONCTIONS Comme l indique le tableau 2 treize minist res ou organismes f d raux ont utilis les navires en 1960 Tableau 2 NAVIRES QUIPAGE CIVIL LLL Service Frais de directs quart Autres Total annuels Equipages millions de Marine royale du Canada 10 150 160 3 7 600 Transports 22 5e Anna 47 106 153 18 0 1 500 Mines et Relev s techniques 0000 7 51 58 2 0 370 Pecheries o nn 4 74 78 2 0 350 Gendarmerie royale du Canada 4 28 32 1 5 273 Conseil de recherches sur les p cheries 1 17 18 0 6 77 Travaux publics 86 86 21 400 Conseil des ports nationaux 7 7 0 2 45 Administration de la voie maritime du Saint Laurent a 7 4 0 2 12 Revenu national D et A 3 3 T 7 Citoyennet et Immigration 5 5 1 5 Sant nationale et Bien tre social 2 2 H 4 Nord canadien et Ressources nationales 2 2 4 73 538 611 30 9 3 647 M MM M M Comme la majeure partie des op rations nautiques des Travaux publics sont essentiellement de nature technique surtout le dragage il est impossible de faire une distinction bien nette entre
144. s en g n ral qu au minist re de la D fense nationale Les autres minist res doivent utiliser les services commerciaux sauf en cas d urgence ou lorsqu il n y a pas de service commercial Font exception la regle les vols nolis s ou sp ciaux ainsi que le transport de fournitures ou de personnel des minist res civils l occasion de vols desti n s avant tout r pondre des besoins militaires Quelques vols nolis s se font pour la photographie et les lev s a riens le transport de personnel et de fournitures m dicaux ainsi que pour le compte des gouvernements provinciaux dans des cas d urgence inondations ou incendies de for ts Les tarifs sont tablis d apr s les frais d utilisation de l avion par heure de vol et les frais de d placement de l quipage Des avions sp ciaux sont mis la disposition des membres de la famille royale du gouverneur g n ral des ministres des visi teurs de marque et des chefs d tat major ou de leurs homologues civils Il conviendrait d adopter la pratique de demander aux minist res usagers de rem X TRANSPORT 209 bourser PARC ou au minist re des Transports les frais de ces vols Lorsque des marchandises ou des passagers sont transport s l occasion de vol r gu lier pour le compte d autres minist res ces derniers doivent payer le faible tarif de 5c par passager mille ou 20c par tonne mille Le gros du trafic emprunte des lignes du Nord L ensemble des op rations de 1960 19
145. s mais il n existe actuellement aucune donn e qui permette de le supposer Il est imp rieux cependant d aller au fond du probl me des frais de transport cach s La Commission en est d j venue la conclusion que le gouvernement doit r unir des renseignements sur la nature et les frais de ses exp ditions afin de 162 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT d terminer les conomies nettes qu assurerait la gestion centrale Cela vaut aussi pour les exp ditions dont le transport est pay par les fournisseurs L analyse du trafic et l tude des possibilit s d conomie devront se con centrer d abord sur le trafic amorc par l organisme central d achat Il faudra cette fin instituer un groupe consultatif du transport au sein de l organisme central d approvisionnement dont vos commissaires proposent la cr ation dans le rapport intitul Services d approvisionnement Le groupe devra d terminer la nature du trafic et tablir sur une base s lective mais tou jours tendue des donn es relatives aux frais des points d exp dition et des itin raires principaux Il lui faudra galement analyser la nature du trafic des autres minist res Si ces tudes r v lent la possibilit d importantes conomies le groupe pourrait devenir l embryon d un organisme de transport pleinement int gr l organisme central d approvisionnement Cependant aussi long temps que cette initiative ne s imposera pas le groupe devra demeurer r
146. s bateaux TRANSPORT 191 dont ils ont charge Cependant en plus de contr ler l affectation des bateaux diverses fonctions et leur r partition entre les agences la Direction des op rations a tabli un r glement des services de la marine qui r git dans le d tail presque chaque aspect des op rations Le contr le des bateaux qui ne servent plus aux op rations d une agence particuli re peut revenir 18 Direction m me pour le ravitaillement des r gions septentrionales par exemple ou passer d autres centres d activit tels que les coordonnateurs du Service de sauvetage de la marine ou le Centre de renseignements sur les glaces Ces nouvelles dispositions sont encore trop r centes pour qu on puisse formuler un jugement d ordre g n ral leur gard cependant certains domaines de la gestion pr sentent des d fauts particuliers dont il sera question ci apr s sous les rubriques pertinentes Aucun minist re civil n est all aussi loin que les Transports dans l tablis sement d une agence de gestion sp cialis e des bateaux Le Conseil de re cherches sur les p cheries est celui des principaux usagers dont le r gime est le plus d centralis la gestion y est presque enti rement laiss e au capitaine de chaque bateau qui rel ve des investigateurs scientifiques de la station de recherches laquelle le bateau est attach La gestion des op ra tions c ti res auxiliaires est aussi d volue au capitaine par le c
147. s com battants ont un personnel qui s occupe de retenir des places dans les avions les trains les bateaux et les h tels ainsi que d acheter et remettre les billets Ces dispositions sont particuli rement utiles pour les voyages outre mer ou lint rieur du pays dont l itin raire est compliqu Dans d autres minist res le fonctionnaire ach te ses propres billets mais il peut demander l aide du personnel de l administration centrale Le d placement des militaires rel ve pour une tr s grande part des agents d acheminement et de transport En 1955 le Service de l organisation et des m thodes de la Commission du service civil a tudi l opportunit d tablir un service de voyages central et a conclu que les frais d passeraient les avantages C est un avis que partagent les commissaires Les d placements au Canada et aux tats Unis de beau coup les plus nombreux peuvent s organiser tr s facilement et au meilleur prix par les soins de l int ress ou de son personnel imm diat Dans le cas des voyages outre mer il vaudrait mieux qu un m me service 166 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT s occup t du transport du mobilier et des effets personnels pour le compte de tous les minist res et organismes civils Le service pourrait se constituer au sein du minist re des Affaires ext rieures condition que des sp cialistes y soient nomm s et que le minist re cesse de pratiquer la rotation fr quente du personnel post
148. s consacr aux r parations radoubs et modifications et le mouillage de fin de semaine ont abaiss l utilisation environ 60 p 100 des possibilit s Le minist re est en train de proc der une enqu te minutieuse sur ses besoins et sur son quipement et de pr parer un vaste programme de remplacement et d expansion L utilisation ne saurait cependant se juger par les seuls jours d activit il faut galement valuer les t ches Celles qui r sultent souvent de hautes d cisions du gouvernement ne peuvent s valuer en fonction de la stricte conomie Ainsi en est il assur ment d activit s comme la recherche scientifi que le d gla age la surveillance exerc e par la Gendarmerie royale du Canada et par les P cheries Toutefois lorsque les bateaux ne servent qu au transport du personnel ou au ravitaillement la question des frais qu par gneraient d autres modes de transport n est pas sans importance Cela vaut surtout pour le ravitaillement assur par les Transports L examen de voyages de ravitaillement choisis au hasard indique la possi bilit d conomies Ainsi par exemple le bateau de ravitaillement et d entre tien Sir William Alexander a accompli un voyage de ravitaillement o il a mis dix jours y compris le temps du chargement livrer moins de 30 tonnes de cargaison 21 ports d escale Les frais d utilisation quotidienne de 2 500 y compris l amortissement et 5 p 100 de frais g n raux revenaient ainsi
149. s le Conseil il va de soi retient certains pouvoirs Les r glements stipulent que les v hicules doivent tre fabriqu s au Canada ou dans le Commonwealth dans une proportion au moins gale celle qui est exig e pour le remboursement des droits de douane les voitures particu li res qui doivent tre des voitures de s rie deux portes ne sont achet es que lorsqu elles sont appel es parcourir un minimum de 6 000 milles par an pendant trois ans ou plus et ne se remplacent qu apr s un parcours d au moins 60 000 milles De plus le Conseil restreint les accessoires qui peuvent se commander Le Comit des v hicules automobiles doit approuver au pr alable tous les achats de v hicules additionnels ou de remplacement le minist re peut en appeler au conseil du Tr sor en cas de refus TRANSPORT 171 Ce contr le central des achats simplifie l exc s les consid rations qui pr sident l acquisition ou au remplacement L obligation de justifier chaque nouveau v hicule en fonction de son usage pr vu ne rime pratiquement rien si comme c est le cas habituel le v hicule doit tre utilis dans le cadre d un parc d usage g n ral La r gle du remplacement apr s au moins 60 000 milles est g n ralement inopportune Le remplacement doit se fonder sur plusieurs consid rations autres que les seuls milles parcourus Il faut aussi tenir compte de l ge bien avant les milles r glementaires les voitures et les camio
150. s minimum Les minist res et organismes civils feraient bien d adopter des prescriptions d emballage comparables celles des forces arm es et d exiger le taux d em ballage au poids pratiqu pour les militaires Les soumissions vaudraient davantage et le choix du d m nageur pourrait s effectuer la mani re des forces arm es Le d m nagement est soumis la m me v rification incommode et co teuse que l exp dition des marchandises et les demandes d indemnit s de voyage Dans certains minist res la v rification des demandes d indemnit s de d m nagement co te en moyenne plus de 100 de travail de bureau Nous recommandons donc Que les r glements relatifs aux d placements des fonctionnaires soient revis s et simplifi s afin de ramener de justes proportions le co t des m thodes de contr le TRANSPORT 169 4 UTILISATION DES V HICULES En 1960 les minist res et organismes civils poss daient et utilisaient plus de 8 300 automobiles et camions de service g n ral Les forces arm es en poss daient plus de 5 800 ce qui porte 14 150 v hicules environ le parc du gouvernement f d ral Ne sont pas compris les v hicules civils sp ciaux trac teurs d entrep t ou de ferme et v hicules techniques ni les v hicules propre ment militaires Chaque ann e ces v hicules parcourent 150 millions de milles soit l qui valent de 6 000 fois le tour de la terre Les frais de remisage de surveillance
151. s qui ravitaillent les services isol s de la marine Contr le et gestion Le R gisseur de l aviation civile est charg du contr le des a ronefs des minis t res Sous sa direction les op rations et l entretien quotidien rel vent du surintendant des op rations de vol qui dirige les envol es et l entretien l administration centrale et surveille les op rations des six bases r gionales o les surintendants r gionaux exercent un contr le plus direct 204 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT Bien que les inspecteurs de l aviation civile pilotent la plupart des avions ailes fixes le minist re emploie 32 pilotes professionnels huit sont affect s aux a ronefs de l administration centrale et les 24 autres sont des pilotes d h licopt re affect s galement aux appareils de l administration centrale lorsqu ils ne sont pas affect s aux brise glace Outre le pilotage les pilotes effectuent des vols servant l laboration de nouvelles m thodes pour l avia tion civile et ils participent aux enqu tes sur les accidents Le minist re emploie 124 personnes l entretien de ses a ronefs Environ 90 sont des m caniciens d entretien exp riment s Outre le service et l en tretien courant des avions et des h licopt res le groupe comprend galement Ottawa une section g n rale charg e des changements des moteurs des v rifications p riodiques des cellules et des grandes r visions Au cours de 1960 1961
152. s tant civils que militaires la syst matisation de la gestion du transport doit se rattacher la possibilit de combiner les syst mes d approvisionnement En outre la possibilit ou l opportunit d une gestion centrale ne d pendent pas exclusivement de l importance de l emploi direct de services de transport par chemin de fer ou par camion Le grand l ment de la d pense totale du gouvernement en frais de transport priv est compris comme on Fa vu plus haut dans les paiements aux fournisseurs en vertu de la r gle de l achat f b destination Ces relations entre le transport et les autres aspects de l approvisionnement sont examin es la section suivante Une conclusion in luctable s impose il faut tablir syst matiquement des donn es sur les exp ditions du gouvernement pour valuer les m thodes de transport actuel et d terminer les conomies que permettrait la gestion cen trale Il ne s agit pas simplement de chiffrer le volume total des exp ditions mais plut t de d finir la tranche qui motiverait une gestion centrale par les conomies r elles qu elle assurerait Nous recommandons donc Que des donn es sur les exp ditions du gouvernement soient syst matiquement r unies afin de d terminer les conomies que permettrait la gestion centrale du transport TRANSPORT ET APPROVISIONNEMENTS En 1960 1961 le gouvernement f d ral a d pens plus de 550 millions en fournitures et mat riel tant civils que mil
153. servis par le Bureau Les t l phones sont du modele le plus simple possible et les nombreux dispositifs de commutation de signalisation et de maintien qui permettent un service commode et flexible ne s utilisent pas comme il le faudrait Plusieurs employ s partagent souvent le m me t l phone et l attribution d un appareil se fonde sur des consid rations d ordre hi rarchique et sur des r gles arbitraires plut t que sur l valuation des besoins Au lieu d tre consid r comme un instrument utile qu il faut mettre entre les mains de l employ qui en a besoin le t l phone fait encore figure dans les milieux officiels de symbole hi rarchique un peu extravagant cela reviendrait dans un autre domaine remettre la pelle au contrema tre et laisser les man uvres creuser le sol de leurs mains Dans le reste du pays le service t l phonique des minist res et des orga nismes manque g n ralement de coordination Cela permet parfois certains organismes ou bureaux d obtenir un service plus adapt leurs besoins et de profiter davantage des installations offertes par les compagnies de t l phone En g n ral cependant les bureaux r gionaux se ressentent comme ceux d Ottawa du manque d organisation centrale et de consultation tech nique En outre l absence de coordination r gionale a occasionn un co teux double emploi d installations Dans le m me difice public des bureaux de minist res diff rents ou m me des
154. st res en ce qui concerne la construction de bateaux la formulation de normes g n rales d utilisation et de gestion des bateaux et les conditions de travail et 18 r mun ration des marins engag s par le gouvernement TRANSPORT 199 4 Que tous les minist res et organismes int ress s l entretien de bateaux recourent aux services techniques du Bureau d inspection des navires vapeur notamment pour tablir le cahier des charges des radoubs et pour surveiller les r parations et les radoubs ex cut s aux chantiers de construction navale 200 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT 6 UTILISATION DES A RONEFS Les minist res et organismes utilisent beaucoup moins les a ronefs que les v hicules automobiles et les bateaux En fait parmi les minist res et orga nismes civils deux seulement les Transports et la Gendarmerie royale en poss dent et en utilisent En 1960 1961 ils en poss daient et en utilisaient 69 y compris des h licopt res Deux des h licopt res appartiennent en r alit aux Mines et Relev s techniques et sont affect s au Baffin navire du gouverne ment f d ral mais ils sont utilis s et entretenus par le minist re des Trans ports Au co t initial ces a ronefs repr sentent un investissement de 8 500 000 En 1960 1961 les frais d utilisation annuels comptabilis s l exclusion des frais d immobilisations des frais g n raux des frais d abri ou de certaines d penses d entre
155. stration polici re Les installations sont g n ralement bien administr es et tr s efficaces La Gendarmerie se soucie beaucoup et peut tre trop d conomie la port e et la s ret du service hertzien s en trou vent peut tre par trop limit es Les r seaux s tendent et s am liorent sui vant un plan soigneusement tabli mais les normes adopt es par exemple la puissance relativement faible des metteurs HF sont peut tre inf rieures aux besoins particuli rement dans le Nord Le plafonnement des d penses annuelles en immobilisations un maximum peu lev et apparemment rigide limite en g n ral le rythme du d veloppement des r seaux Les effec tifs charg s de l laboration et du fonctionnement des r seaux sont restreints mais quand m me suffisants L organisation des r seaux n a tenu compte que des besoins de la Gendar merie et les installations servent presque exclusivement ses propres fins sauf dans le Nord Les besoins d ordre policier en temps normal et en cas d urgence semblent justifier le maintien de ces r seaux sp ciaux mais il faudra d terminer jusqu quel point la Gendarmerie en a vraiment besoin et la mesure o les t l communications administratives g n rales du gouverne ment en sont am lior es De m me les besoins de la Gendarmerie qui sont trop co teux eux seuls services de transmission par fac simil etc doivent entrer en ligne de compte dans le calcul de la totalit
156. t actuelles retards aggrav s par la n cessit exceptionnelle de veiller ce que le personnel soit s r et partiellement la formation sp ciale n cessaire pour assurer le fonctionnement de sa cryptographie Nous recommandons donc Que le minist re des Affaires ext rieures assure au prix co tant des services de t l type avec l ext rieur pour le compte de tous les minist res et organismes qui ne poss dent pas leur propres moyens sp ciaux T L COMMUNICATIONS 251 LES T L COMMUNICATIONS DANS LE NORD Les r gions du Nord du pays posent des probl mes sp ciaux de commu nication parce qu elles ne disposent pas des services postaux t l graphiques et t l phoniques dont sont pourvues les r gions plus peupl es En tant que principal corps public du Nord il en est m me le seul dans certaines r gions le gouvernement f d ral est tout particuli rement atteint par cette lacune Chaque minist re et chaque organisme du gouvernement f d ral dont l action s exerce dans le Nord ont d aviser aux moyens de communication n cessaires leur activit C est une t che norme par suite de l absence d installations commerciales Les minist res ou organismes dont les t l communications sont bien tablies forces arm es Transports et Gendarmerie royale du Canada se sont chacun dot s d installations propres leurs be soins particuliers Les autres minist res doivent s en remettre des moyens de fortune et
157. t dans le Nord Le r seau se prolonge en Islande au Groenland en Irlande au Royaume Uni et jusqu un certain nombre d endroits aux tats Unis R seau polyvalent il achemine au prix co tant T L COMMUNICATIONS 237 les communications de l aviation int rieure plans de vol avis aux aviateurs et aux techniciens messages d appareils en vol et des communications priv es destin es aux lignes commerciales et aux pilotes priv s le r seau coule galement le trafic des voies a riennes internationales en ex cution des engagements du Canada envers l Organisation de l aviation civile internationale et r pond aussi aux besoins de l administration du minist re voir appendice 1 Interphone de contr le de la circulation a rienne r seau t l phonique reliant les points de contr le de 18 circulation a rienne tours de contr le centres d op rations de l ARC etc afin d assurer l change rapide de renseignements sur les vols int rieurs A ce r seau se rattache un Service d information des mouvements a riens r seau essentiellement parall le qui sert renseigner les centres de d fense a rienne de l ARC et de l Aviation militaire am ricaine sur les mouvements de l aviation civile voir appen dice 2 R seaux air sol air trois r seaux assurant la communication entre les avions et les points de contr le au sol Un premier r seau pourvu d met teurs t l command s et reli s par fil aux centres r gionaux
158. t le contr le de la circulation a rienne 1 y va de la s curit du public Dans d autres secteurs les mauvaises communications peu vent avoir des r percussions moins brutales mais ces r percussions n en sont pas moins importantes du point de vue de la qualit Souvent on peut arriver un compromis d ordre g n ral sur le choix de la m thode et du mat riel en pesant conomies et pertes d efficacit Par con tre la t che est presque impossible si l on se heurte un r gime d conomies d ordre n gatif r seaux surcharg s personnel insuffisant mat riel d mod port e limit e r seaux ferm s etc On pourra valuer les r percussions ma nifestes telles que le temps ch m par le personnel mais celles ci seront habi tuellement de peu d importance en comparaison de la d valorisation incalcu lable de l activit du gouvernement Des conomies importantes peuvent se r aliser cependant par des moyens qui non seulement ne diminuent pas l efficacit des communications mais peu vent m me l accroitre Comme dans d autres activit s qui exigent de gros in vestissements l l ment dimensionnel peut compter pour beaucoup dans le secteur des communications R gle g n rale le service est relativement peu co teux si les usagers sont tr s nombreux et le trafic tr s dense Il s ensuit donc que l organisation conomique des communications doit viser d abord grou per le plus grand nombre d usagers et obtenir
159. tallations radio auxiliaires location des autres installations li gnes et circuits de transmission etc et fonctionnement du tout assur par le personnel du gouvernement Possession de toutes les installations et fonctionnement assur par le per sonnel du gouvernement en g n ral installations radio T L COMMUNICATIONS 223 SSS in DS E B ui 9 9 9 9 9 0 4 5 s 5 E lt o R ee 09000 Dean RAA N E E AA LL i D 2 U S SOS Pa ee 2 xpi C RSS 21 O ON LL Lc 9 gt EE S o Boe Un 4 Un tr ue NN 2 Z 22 7 o 4 4 SS SS nale Les grands r seaux de communication de la d fense a rienne rel vent aussi d un autre installations qui appartiennent l tat mais qui sont servies pour le compte des forces arm es et en vertu d un contrat par des soci t s priv es La m thode adopt e pour r pondre un besoin particulier influence manifestement sur les investissements et sur le nombre d employ s n cessaires au fonctionnement et l entretien des installations C est ainsi que les deux minist res D fense nationale et Transports 09 se pratiquent le plus les troi si me et quatri me r gimes r pondent pour plus de 80 p 100 des immobilisa tions et du personnel de fonctionnem
160. tante comme les Transports maintiennent des effectifs de rel ve permanents Tout le personnel de bord sauf celui de la Gendarmerie royale est employ la discr tion du minist re en effet la Loi sur le service civil a toujours fait exception de ce personnel L embauchage initial peut se faire n importe quel grade ou classe les agents r gionaux du personnel s adressent parfois aux bureaux locaux du Service national de placement pour recruter du personnel comp tent Les m thodes actuelles tendent limiter la source de personnel form surtout d officiers brevet s Le petit nombre de carri res offert par la marine n est pas de nature favoriser le recrutement Le jeune homme n est gu re int ress s engager comme matelot de pont pour se faire une carri re dans la marine Il doit faire un stage initial d au moins trente mois avant de se pr senter un premier examen en vue du brevet d officier pour la formation subs quente il doit ensuite trouver lui m me l argent et le temps n cessaires Les conditions sont encore plus on reuses pour les m caniciens bien que le m tier offre plus de d bouch s sur terre Il y a donc peu d attraits pour les bonnes recrues Le degr d instruction moyen des d butants correspond peu pr s la huiti me ann e Leur con naissance des math matiques ne leur suffit pas pour devenir officiers de pont TRANSPORT 193 ou officiers m caniciens L expansion des op rations
161. terviennent pour beaucoup dans les frais d utili sation Les r parations comprennent les travaux qui s imposent d urgence pour maintenir les bateaux en tat de service les radoubs sont des r visions m thodiques qui s ex cutent g n ralement tous les ans et d ordinaire d apr s une liste de d fectuosit s tablie par le capitaine et le m canicien en chef en collaboration avec le surveillant de la marine la liste sert de base au cahier des charges d un contrat L efficacit et le co t en mati re de radoub d pendent en premier lieu du soin avec lequel s tablit le cahier des charges Apr s l adjudication il est difficile de contenir le co t des r parations suppl mentaires dont le besoin ne se manifeste que lorsque le bateau est en cale s che ou que les machines sont d mont es pour l inspection Les soumissionnaires peuvent donc tre tent s de demander moins pour les travaux sp cifi s dans l espoir de se re prendre sur les r parations suppl mentaires En plus d un cahier des charges bien tabli le contr le des r parations et des radoubs exige des m thodes d adjudication efficaces et des travaux TRANSPORT 195 techniques assur s par un employ comp tent Il faut aussi tenir compte des frais accessoires mais non n gligeables parcours de la distance qui s pare la base du bassin de radoub subsistance des quipages loign s de leur port d attache et temps perdu par suite des retards inutiles remettre
162. tien ont atteint presque 3 millions Cette somme comprend 165 traitements de 230 personnes employ es plein temps aux op rations a riennes Les op rations a riennes des minist res civils sont clips es par celles du Commandement du transport a rien de l Aviation royale du Canada Ce service qui utilise presque 200 a ronefs et en a sous sa d pendance 88 autres utilis s par les escadrilles auxiliaires de l ARC a employ 5 900 personnes en 1960 1961 et a comptabilis des frais d utilisation de 17 100 000 l exclusion des soldes et allocations Les frais de personnel du Commandement ont totalis pr s de la moiti plus En temps de paix le transport a rien est une fonction accessoire du Commandement qui en tant que commandement op rationnel de l ARC doit avant tout r pondre aux besoins du temps de guerre et soutenir des op rations comme celles de Gaza TRANSPORT 201 et du Congo Son importance sa structure et ses m thodes d pendent de ses fonctions premi res En 1960 1961 les trois flottes a riennes ont totalis presque 86 000 heures de vol dont 56 500 l actif du Commandement du transport a rien 20 000 l actif du minist re des Transports et 9 300 l actif de la Gendar merie royale du Canada A titre de comparaison en 1961 Air Canada a enregistr 177 152 heures de vol effectu es pour la plupart par des a ronefs beaucoup plus gros alors que le Commandement du transport a rien a effectu plus d
163. tilisation et l entretien de ses propres v hicules navires et avions sauf les navires et avions de la Marine royale du Canada les avions d instruction et de combat et les navires de l ARC ainsi que les avions et les v hicules servant aux op rations militaires de l Arm e occasionnent au gouvernement une d pense chiffrable de 160 millions par an L addition de tous les autres frais connexes porterait le total pr s de 200 millions Comme les autres tudes de la Commission l enqu te sur la gestion des services de transport exclut les pratiques des entreprises commerciales de l tat Sont aussi omis les multiples services de transport assur s la popula tion par les minist res et organismes f d raux L envergure de ces entreprises commerciales qui ont jou un si grand r le dans l tablissement la croissance et la prosp rit du pays ne peut s exprimer qu en milliards de dollars et d passe ainsi de beaucoup le chiffre de la d pense qu entrainent les besoins 154 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT d ordre administratif du gouvernement f d ral C est peut tre pour cela que ces besoins et les moyens mis en uvre pour les satisfaire ont soulev peu d int r t dans le pass malgr leur co t grandissant Pour assurer ses transports le gouvernement a recours deux genres de services ceux de l entreprise priv e et les services de l tat Cette alternative comporte plusieurs l ments qui posent chacun leurs p
164. tive des ministres Cependant pour que cette responsabilit s exerce de facon effi cace 1l faut qu un ministre soit charg de prendre des initiatives et d tablir dans son minist re un personnel auxiliaire bien renseign sur les besoins actuels et futurs de tous les minist res et organismes sur les techniques qui peuvent s employer pour r pondre aux besoins et sur l tendue et la vari t des t l communications canadiennes en g n ral Les fonctions du personnel se raient les suivantes e Pr voir l tablissement d installations et de services conomiques et effi caces propres r pondre aux besoins futurs des minist res et des organis mes f d raux dans tout le Canada e Rattacher les services de t l communication et les pr visions du gouverne ment aux besoins et aux services de l ensemble du pays veiller ce que les intallations du gouvernement se d veloppent autant qu il se peut de facon faciliter l expansion et l am lioration des services publics Signaler aux autorit s f d rales charg es d tablir des projets ou d effectuer des travaux de recherche et de perfectionnement en t l communications les domaines qu il y a lieu d tudier et qui aideront r pondre aux besoins futurs du gouvernement Fournir des conseils techniques aux minist res et aux organismes et favo riser le partage d autres personnels de t l communication dans le service public e Aider le conseil du Tr sor et son p
165. trois armes de tributaires dirig s isol ment par chacune des trois armes de prolongements outre mer communs aux trois armes et d un plan g n ral qui assurerait suffisamment d autres moyens d acheminement pour les besoins normaux et urgents Le r seau pourrait aussi avoir la capa T L COMMUNICATIONS 243 cit et la souplesse n cessaires pour couler un volume assez consid rable de trafic officiel d ordre civil Outre ces principaux r seaux de t l type dot s de prolongements outre mer et les r seaux annexes qui desservent la brigade de l Arm e et la Divi sion a rienne en Europe les trois armes ont en mati re de t l communica tions surtout dans le cas du service t l phonique des besoins g n raux qui se comparent avec ceux des minist res civils Les tablissements de la Marine de l Arm e et de l Aviation poss dent leurs propres centraux reli s au r seau de t l phone commercial local en outre Ottawa le si ge du minis t re de la D fense nationale et le quartier g n ral des forces arm es sont compris dans le service central administr par le Bureau du service t l phonique Le service t l phonique qui sert aux fins d ordre administratif des forces arm es est g n ralement soumis au m me contr le des frais que celui auquel sont assujettis les minist res civils et les effets sont sensiblement les m mes dans les deux cas Nous recommandons donc 1 Que les r seaux de relais de t l type d
166. ttant d tendre la port e et la capacit des r seaux de communication dans le monde entier T L COMMUNICATIONS 227 Dans ces conditions d volution rapide un usager de l importance du gouver nement ne peut gu re se cantonner dans l immobilisme ou l indiff rence en mati re de t l communications Il doit savoir pr voir les choses de loin Il doit d terminer avec soin ses besoins futurs et se renseigner au mieux sur les tech niques de demain Sans ces m thodes de pr voyance le gouvernement risque de s embarrasser de moyens de t l communication aussi d mod s que co teux et plus encombrants qu efficaces qui limitent son rendement et g nent le ser vice assur au public SERVICE ET CONOMIE A cause de la vari t du mat riel et des m thodes de transmission qui s of frent aujourd hui le choix du syst me de t l communication appropri une fin particuli re est une question de jugement Dans la plupart des cas le syst me id al est hors de prix tandis que le moins co teux ne peut r pondre aux besoins Cet l ment de choix ou de compromis intervient dans les d cisions relatives aux besoins tr s simples ou fort compliqu s en fait de communications Il faut manifestement proc der avec discernement S il faut viter le gaspillage et les d penses folles il faut aussi veiller ne pas faire de fausses conomies Dans les secteurs d activit qui d pendent le plus des t l communi cations la d fense e
167. u tres lui laissent le choix du d m nageur Ce sont les directives des forces ar m es qui sont les plus d taill es il existe pour chaque endroit une liste de d m nageurs acceptables parmi lesquels le militaire d signe celui de son choix Trois soumissions cachet es sont demand es et 16 d m nageur choisi par le militaire est retenu si son prix est le plus bas ou si le militaire est dis pos payer l exc dent 168 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT Au Canada la plupart des d m nageurs grande distance appliquent le tarif normal de la Canadian Warehousemen s Association Aussi le prix au poids est il uniforme dans la plupart des cas En g n ral la concur rence porte sur le service plut t que sur le prix En outre les soumissions ne sont que des estimations et l emballage et le transport sont factur s d apr s le travail r el Il est donc possible qu une faible estimation ne soit pas la ga rantie d un bas prix Gr ce des prescriptions pr cises quant l emballage et un taux d em ballage uniforme fond sur le poids les forces arm es ont limin dans une grande mesure un des grands al as des frais de d m nagement C est ainsi que la soumission qui demande un prix de transport au poids moins lev peut se consid rer d habitude comme vraiment inf rieure En outre les listes de d m nageurs tenues par les trois armes assurent dans une certaine mesure que le service r pondra au moins aux norme
168. u de r unir des donn es sous une forme propice d utiles analyses Il se peut que le gouvernement n ait pas la latitude dont jouissent les exp diteurs priv s dans la n gociation de tarifs Une grande entreprise priv e peut exploiter fond ses possibilit s de n gociation et r ussit m me obtenir des TRANSPORT 159 tarifs qui ne couvrent pas pleinement leur part des frais g n raux du trans porteur Elle le peut parce qu elle est en mesure d assurer au transporteur le gros de son trafic de 75 100 p 100 Pour le gouvernement dont le trafic n a d gal que celui de rares exp diteurs commerciaux de telles ententes se raient difficiles sinon impossibles D apr s la situation la D fense nationale il y a moyen de r duire un peu les frais Les approvisionnements militaires payent des tarifs sp ciaux en ver tu d une entente entre les forces arm es et les transporteurs Il s agit avant tout de simplifier le calcul et la v rification des frais des exp ditions compos es de marchandises fort diverses qui autrement payeraient des tarifs tr s vari s Les tarifs comportent un certain plafond mais les forces arm es ont le loisir d effectuer leurs exp ditions au tarif r gulier s il est inf rieur L conomie qui en r sulte n est pas minime La grande source d conomies demeure le groupage en wagonn es ou ca mionn es Ainsi le tarif sp cial des approvisionnements militaires de moins d une wagonn e entre
169. u moyen de circuits mis la disposition des soci t s com merciales par l Aviation militaire am ricaine Ailleurs les postes du minist re d pendent des r seaux hertziens du minist re des Transports et de la Gendar merie royale du Canada certains autres endroits ils d pendent des r seaux de la Compagnie de la baie d Hudson et du r seau de communications des missions catholiques Aux endroits o ces services n existent pas les postes du minist re sont munis d un petit poste de radiot l phonie dont l installation et 252 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT lentretien sont confi s au minist re des Transports entretien souvent dif ficile par suite de la distance franchir Les r sultats sont loin d tre satisfaisants La s ret des liaisons est faible la communication avec Ottawa oblige parfois acheminer les messages au moyen de trois ou quatre r seaux distincts enfin il devient parfois impossi ble d assurer une communication directe qui soit convenable entre les postes La multiplicit des transporteurs auxquels il faut recourir gouvernementaux commerciaux et priv s rend souvent impossible le secret des communications Le manque d int gration des services de t l communication nordiques constitue une grave carence Le d veloppement des communications dans le Nord exige d abord que le gouvernement f d ral s en occupe de fagon sys t matique et qu il lui donne une impulsion nergique Si cet effort d
170. u transport dans le commerce Les progr s de la gestion du transport dans le commerce refl tent la dispari tion pour ainsi dire compl t de l ancien monopole des chemins de fer ainsi que la possibilit qu ont maintenant les exp diteurs de contenir davantage leurs frais en tirant p rti de la concurrence grandissante entre chemin de fer camion avion et aujourd hui pipeline Pour b n ficier de la situation TRANSPORT 157 nouvelle le commerce a adopt de nouvelles m thodes de gestion et a r alis ces derni res ann es de grandes am liorations Le point de d part de la gestion actuelle est une analyse approfondie des principaux l ments qui influent sur les frais d une part la nature et le volume des marchandises le r gime d acheminement et les autres facteurs relatifs aux besoins de l exp diteur d autre part les services assur s et les tarifs pratiqu s par les divers moyens de transport La connaissance de ces facteurs est indispensable la gestion dont l objectif est d utiliser les moyens les plus conomiques et d liminer le transport co teux Les progr s de la gestion du transport ont engendr un certain nombre de techniques nouvelles Le routage des exp ditions est fonction de certains principes et de directives pr cises et appropri es la nature et au volume des marchandises et au r gime de transport Les m thodes d exp dition sont normalis es La n gociation des tarifs et le groupage du trafic
171. uent l administration de la chose publique d un oc an l autre et de la fronti re sud l Arctique la repr sentation l tranger le d place ment de nombreux effectifs militaires l int rieur et l ext rieur du pays ainsi que l achat et la distribution d approvisionnements aux services civil et militaire Les comptes de l tat n indiquent pas tous les frais de transport directs du service public Ainsi le prix d achat des marchandises comprend souvent des frais d exp dition et le plus souvent les frais d exploitation des services de transport n incluent pas les immobilisations Voici cependant des chiffres qu il y a lieu de retenir pour 1961 Il s est vers plus de 17 millions aux transporteurs commerciaux pour le d placement des fonctionnaires y compris les militaires Il s est vers plus de 5 millions aux fonctionnaires eux m mes pour l utilisa tion de leur automobile dans l exercice de leurs fonctions n s est d pens un montant estimatif de 12 millions pour le transport du mobilier des fonctionnaires mut s Il s est pay presque 12 millions aux transporteurs commerciaux pour le transport par chemin de fer et par camion et On chiffre entre 20 et 25 millions l l ment transport compris dans les factures pay es aux fournisseurs TRANSPORT 153 Le transport du courrier des minist res par terre par air et par mer a co t quelque 4 millions L affr tement d avions a co t p
172. uquel doivent se d velopper les communications pour assurer l efficacit des programmes Cela d courage 18 planification long terme Lorsqu elle se pratique les consid rations d ordre technique ont tendance c der au sentiment fond sur l exp rience du pass que les restrictions financi res sont relativement inflexibles 254 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT I n existe pas d organisme ni de rouages charg s de rattacher l organi sation des r seaux du gouvernement au d veloppement g n ral des t l communications canadiennes M me dans les r gions peupl es du pays l panouissement des services commerciaux se ressentira peut tre de ce que les r seaux commerciaux ne sont pas appel s participer l uvre de planifi cation du gouvernement dans les r gions moins d velopp es particuli re ment dans le Nord l absence de planification officielle et le manque de con sultation avec lindustrie des communications rendent peut tre impossible l extension des services commerciaux d ordre g n ral A cause de cette carence de directives et d organisation il n est pas ton nant que les moyens de t l communication du gouvernement sauf certains r seaux militaires r pondent peine aux besoins actuels et ne suffisent pas ceux de l imm diat Les progr s sont trop lents m me si les minist res int ress s se rendent compte du besoin de d velopper et de moderniser les r seaux Les communicat
173. urces de l tat en fait de bateaux afin d assurer ainsi un juste quilibre entre la propri t et le nolisement et de favoriser la mise en service de bateaux polyvalents I y aurait moyen de r pondre la majeure partie de ces besoins pour autant que les diverses fonctions nautiques de l tat peuvent se fusionner Toutefois comme il est indiqu plus haut le fusionnement g n ral ne semble pas pratique m me si le minist re des Transports occupe une situation domi nante bien tablie ayant la responsabilit directe de toutes les op rations qui font appel aux bateaux sauf celles qui sont confi es des organismes sp cia 11565 ou les petites op rations accessoires l activit d autres minist res 198 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT A d faut d une int gration des fonctions nautiques la meilleure fa on d apporter les am liorations indiqu es la gestion des bateaux serait de fusionner la gestion des bateaux et les services auxiliaires dans le cadre des Services de la marine du minist re des Transports Comme premi re tape la propri t l quipement en hommes l conomat et l entretien des navires service de quart de tous les minist res et organismes civils devraient passer aux Services de la marine La Gendarmerie royale devrait continuer d tre propri taire et d assurer la gestion de tous ses bateaux de surveillance jusqu au fusionnement du Service de garde c tes et de l ensemble de 18 Division d
174. uvernement Dans le cas du t l phone le Bureau du service t l phonique du gouvernement qui fait partie du personnel du conseil du Tr sor assure le fonctionnement de tables centrales pour les bureaux du gouvernement f d ral Ottawa Toronto et Edmonton Tout l quipement est lou A Toronto et Edmonton les employ s sont des fonc tionnaires Ottawa par contre les op ratrices sont des employ es de la compagnie de t l phone Bell En outre des circuits lou s assurent entre Ottawa Toronto et Montr al un service de ligne priv e aux fonctionnaires sup rieurs A Toronto et Edmonton le co t est r parti mais Ottawa il est T L COMMUNICATIONS 231 absorb par le minist re des Finances les appels interurbains sont d bit s aux usagers En plus d en assurer le fonctionnement le Bureau du service t l phonique du gouvernement exerce un contr le rigoureux sur l emploi du mat riel et sur la qualit du service mis la disposition des minist res et des organismes Le souci principal du Bureau qu on a cr pour exercer un frein sur les d penses folles est le co t plut t que la qualit du service Cependant le Bureau ne voit dans le co t que 18 note de la compagnie de t l phone il ne tient pas compte des d sagr ments et des pertes de temps occasionn s par le service insuffisant Voil pourquoi les normes actuelles du mat riel et du service sont tr s in suffisantes dans les services des
175. z npu dd y 1 r 7 264 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT NDARA 530923 NUGI 29 59651 sed au maq audi v peux P sui 15 tanbrfoqorogi3u 53 2 8001001030313 SdALTTAL 5 SLINOdSNVuL SAA 3831151 11 4 7 a2ipuaddyp 265 T L COMMUNICATIONS S3n0100108Og IJN 531 J UNIS OVA 353 SLHOdSNVML S4Q HHZISINIW p 201puaddy LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT 266 SNLLIUVN NOLLVOIAVN 535 31 034 SIONO LA 3 413 1 3 353 51 045 53 qWGISINIW an1puoddy T L COMMUNICATIONS 267 1961 10 1 3d 23 30 NOI123UIQ uvd 310404 S L E Ch SLE e DIISI cd Qi v DM g LS Md Ld fu wee EP fjuxusSuojoid ja amp amvpuocss 2ufr 8613 72 28 53 1031 15 SNOLLVOINnWWOO 34 13 3 353 8 SNNSKIVNVO 3 0 SHNDIVW 9 LES SERVICES AUXILIAIRES DU GOUVERNEMENT 268 vaviLO 4 30 13 3431 30 131 0 3018964 Sjuxu3fuojoid 3 gt 63 90225 SOUS 1 9 29 6 2 34 1313 353 SNOISS

7 TRANSPORT - Publications du gouvernement du Canada

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents