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Dakar, Saint-Louis, Cayar - Programme Solidarité Eau

1. 15 Ill Comment pourquoi et par quels acteurs ont t choisis les mini gouts 17 Synth se analytique processus raisons et acteurs du choix 18 IlI Quels choix techniques ont t faits et comment ont ils t mis en uvre 19 Synth se analytique les choix techniques 21 IV Ing nierie sociale quelles activit s destination des usagers s es 29 Synth se analytique Activit s destination des usagers 29 IV Quels enjeux se posent en termes de gestion exploitation 32 Quelles activit s d entretien et de maintenance sont assurer par l exploitant et les usagers 32 Les acteurs et responsabilit s de la gestion exploitation tels que d finis initialement Et la r alit constat e en phase d exploitation 33 Synth se analytique quelles capacit s sont n cessaires pour l exploitation des mini r seaux S NEBAlAIS 2 A eee M a ne M See im 34 V Pour quels co ts et comment sont ils financ s esesesseessessesessssseesesessssessseresseess 39 Les co ts r els d investissements 39 Le financement des investissements
2. 42 Les co ts d exploitation pr visionnels 43 Le mod le conomique initial et les ressources r elles 44 Synth se analytique quels co ts et comment sont ils financ s 46 Me AMONG Serur N nest b Css necuneos lacets coetesschc Less csccss es atee 53 Annexe 1 Liste des entretiens conduits sssssssesssessoosssssssessoosssssssesscosssssssessoosssesssessoessseeo 53 Annexe 2 Compte d exploitation pr visionnel Saint Louis Darou 54 Annexe 3 Statuts et r glement int rieur du Comit de gestion du r seau d assainissement 56 Annexe 4 Contrat d abonnement du r seau semi collectif de Saint Louis Darou sssss0s00100 64 Annexe 5 Ticket de re u de paiement du r seau d assainissement semi collectif de Darou Saint R sum Avec le Br sil le S n gal est parmi les pays tudi s dans le cadre de cette tude celui a connu le plus d exp riences de mini gouts depuis 20 ans Paradoxalement c est aussi peut tre celui o ces exp riences ont connu le plus de difficult s Ce rapport propose un bref tat des lieux de la diffusion des mini gouts dans le pays Puis en se basant sur une dizaine d tudes de cas approfondies il propose des l ments d analyse autour de ces questions
3. 349 000 surco ts retards ayant amen arr t du chantier Co t connexion hard soft Difficile estimer pour les raisons voqu es plus haut et car le nombre de connexions r ellement termin es fait d bat entre ENDA et les valuateurs En outre une partie seulement est de la nouvelle connexion une large part est de la r habilitation Pour les raisons voqu es plus haut chiffre difficile calculer pour le PAQPUD car soft commun aux mini r seaux et installations autonomes Il est tr s probable que la phase de GPOBA en augmentant le nombre de connexion par r seau a fait baisser ces co ts unitaires Pas calculable en l tat car inclut gros travail de r hab de la STEP principale de St Louis r seau conventionnel 1163 connexion hors surco ts Les co ts du hard Co t connexion en euros hard seul 410 000 FCFA soit 625 euros source valuation Michelon 500 000 cfa m nage raccord par le PAQPUD d apr s Tounkara AGETIP 2009 soit 762 euros Il est tr s probable que la phase de GPOBA en augmentant le nombre de connexion par r seau a fait baisser ces co ts unitaires Idem ci dessus 1000 r seau step hors installations domestique et surco ts Co t total hard 71 des 4 M 305 000 surco ts et d euros hydrocureur soit 87 4
4. 36 Une responsabilit partag e entre PONAS la collectivit et les usagers par un transfert de propri t des infrastructures PONAS des propositions ont t faites par ENDA PONAS en ce sens mais l ONAS refuse d int grer des r seaux qu il consid re mal con us et pour lesquels il n a pas t associ dans un contexte de faibles moyens Dans tous les cas la responsabilit de ces r seaux appara t finalement floue pour la plupart des acteurs impliqu s qui se renvoient cette responsabilit Les sch mas institutionnels des services reposent sur des postulats de d part erron s demande des acteurs locaux pour s impliquer dans la gouvernance des services et r elles capacit s techniques financi res et humaines de ces acteurs La r partition des responsabilit s ne fait que rarement l objet de contrats crits et aucun m canisme de r gulation n est pr vu La faiblesse des mesures d accompagnement post projet et des moyens consacr s au renforcement des capacit s voir galement partie III Quels choix techniques ont t faits et comment ont ils t mis en uvre et partie V Pour quels co ts et comment sont ils financ s limitent galement la possibilit de construire des syst mes d encadrement des services Logiquement on glisse donc rapidement vers des solutions imparfaites transitoires qui durent o l op rateur national reprend seul la responsabilit des r seau
5. O se situent les responsabilit s en termes d assainissement urbain au S n gal L aide internationale Elle est apr s l tat S n galais le deuxi me contributeur dans l investissement des mini gouts avec un niveau de subvention des d penses d investissement hard et soft compris entre 70 et 100 pour les projets dans lesquels elle est impliqu e Les collectivit s locales des capacit s largement insuffisantes Faute de ressources fiscales suffisantes elles ont peu de moyen pour investir dans des infrastructures En outre les tr soriers payeurs municipaux agents de l tat mis disposition des communes invoquent le code des collectivit s qui interdirait aux conseils municipaux de voter une ligne assainissement sur le budget communal voir aussi en 1 Une participation l investissement dans les infrastructures de mini gout a cependant t vot e Cayar sur une ligne d penses diverses et approuv e par le tr sorier payeur m me si la commune rencontre de grandes difficult s remplir son engagement faute de ressources fiscales suffisantes Les usagers Le co t de branchement est souvent subventionn de 50 100 le reste tant la charge de l usager En l absence de subvention le nombre de branchements reste tr s bas comme Yoff Tonghor 48 Dans le cadre du programme PAQPUD le recouvrement des participations des usagers a t tr s faible voir tableau su
6. tudes ont b n fici de formations au Br sil et des consultants latino am ricains ont t employ s II tait pr vu de confier l exploitation de ces services des GIE issus des communaut s sous une responsabilit partag e entre les usagers et les collectivit s r unis au sein de comit s de gestion avec un appui technique de PONAS A l issue de cette phase pilote il tait pr vu d tendre la solution 160 syst mes sur l agglom ration de Dakar La mise en uvre des mini r seaux dans le cadre du programme PAQPUD a toutefois connu d importantes difficult s la fois techniques retards d fauts de construction faiblesse du suivi des prestataires ouvrages inachev s financi res faible efficience et d appropriation par les acteurs en pr sence l ONAS les usagers les collectivit s locales Seuls deux comit s de gestion ont r ellement d but leur activit D apr s un sp cialiste ayant suivi les diff rents stades du projet entretien avec F BRIKKE ex WSP des erreurs fondamentales avaient galement t commises dans l approche initiale Ainsi en contradiction avec l approche br silienne les sociologues n ont pas form les techniciens Le programme GPOBA et la recherche d une gestion durable des mini gouts de PONAS Pour corriger ces d fauts du programme PAQPUD la Banque Mondiale a lanc la fin des ann es 2010 un programme d Outpud Based Aid aide fond e sur
7. A gauche d tail du plan du trac tr s sinueux du r seau de Ngor Dakar droite d tail du plan du r seau de Darou Saint Louis plus r gulier D cant ou simplifi Le r seau d cant pr domine pour des raisons annonc es de faibles consommations d eau Et bien que le mod le soit inspir des br siliens qui semblent utiliser presque uniquement le simplifi et que les consommations d eau ne sont pas toujours inf rieures aux contextes Ghan ens et Indiens tudi s o l on utilise le simplifi Les niveaux de pentes rentrent galement en compte dans le choix de la solution Toutefois le r seau simplifi se diffuse parmi les projets les plus r cents dans le r seau UN Habitat ONAS Ngor sur des pentes plus fortes que sur le reste du r seau et pour des questions de co t d apr s l ONAS Le choix du simplifi aurait t fait galement par l ONAS dans le r seau en cours de construction de Camb r ne Dimensionnement Les diam tres constat s vont de 63 mm Saint louis Darou 50 mm mini recommand s dans les manuels techniques de PONAS au niveau des branchements 100 mm et jusqu 230 mm collecteurs secondaires en aval des r seaux Cayar notamment Contre 150 mm 2 ou 3m de diam tre pour les r seaux conventionnels s n galais Tous les acteurs ne semblent pas proc der des calculs tr s pointus pour le dimensionnement des r seaux certains pr f rant une conception plu
8. exploitation jusqu fin 2011 et leur mise en exploitation progressive Niveau de Op rationnel Op rationnel R seau Op rationnel Op rationnel Op rationnel Op rationnel Op rationnel En cours service actuel op rationnel mais pas la STEP d ach vement Il Dans quel contexte le mini gout a t il t choisi Le contexte Nappe affleurante Sol rocailleux Nappe affleurante Nappe Nappe affleurante Nappe affleurante Zone littorale Nappe affleurante Zone littorale physique Pentes faibles fortes Pentes moyennes Sol sableux affleurante Sol sableux Sol rocailleurs Nappe affleurante Pentes faibles moyennes Sol sableux forte Pentes moyennes Sol sableux Pentes moyennes Pentes fortes Pentes moyennes Pentes moyennes Pente 6 1000 Pentes Pente 3 1000 fortes Nappe affleurante 1 moyennes 10m fortes Morphologie Habitat formel loti Habitat informel Habitat informel Habitat Habitat informel Habitat riche loti Habitat loti Loti et non loti Densit 200 hab km2 urbaine et Parfois un tages pour r gularis de mani re r gularis informel r gularis Rues larges 92 de proprios Rues sinueuses contexte les maisons les plus provisoire en Parfois un tage r gularis et Pas d tage ou rarement Pas de pavage Pas d tages Fancier riches mat riaux de Ruelles parfois ancien Ruelles parfois troites Non loti r gularis Rues larges et r cup ration troi
9. Choisir et mettre en uvre les services d assainissement par mini gouts Rapport pays SENEGAL Jean Marie lly janvier 2013 AGENCE FRAN AISE Vonen EEE NORMANDIE SYNDICAT INTERD PARTEMENTAL POUR L ASSAINISSEMENT DE L AGGLOM RATION PARISIENNE Sommaire Introduction pourquoi une tude sur les mini gouts et pourquoi le S n gal 4 Rappel des objectifs de l tude 6 Rappel des objectifs de l enqu te pays 6 I Quelle diffusion des mini gouts au S n gal nsenessssseesessesssesssrssesresesssesreresressees 8 Carte des r seaux de mini gouts au S n gal 8 Les r seaux de mini gouts Dakar nnsseesiessiesseessttsstrssttssttssttssttssttsstesstissttnstenstenstenstenstenntn tnt 8 Tableau r capitulatif des exp riences de mini gouts recens es au S n gal 9 Des syst mes toujours en recherche d un mode de gestion Mais une diffusion qui s acc l re 10 O se situent les responsabilit s en mati re d assainissement urbain au S n gal 11 Les neuf r seaux tudi s 13 Il Dans quel contexte le mini gout a t il t choisi ssesssssessesesesesessesresssessseeseseese 14 Synth se analytique les mini gouts dans quels contextes
10. Dont solutions R D j quip s domiciliaires Dont branchements 73159 soit 24 du hard Dont r seau 69 160 soit 22 6 du hard Dont pompe s de 54 833 soit 18 du hard rel vement Dont station 76 950 soit 25 du hard Dont foncier En nature mairie Les co ts du soft Co t total soft 29 des 4 M 49 882 hors tudes soit 14 3 d euros du total Dont tudes Facture GEAUR tudes hard Etudes topo conception technique 30 869 euros soit 10 du co t du hard Dont IEC 11 12 PAQPUD et GPOBA 95420 euros 6250 soit 2 soit 4 de la contribution belge 2 5 M Dont gestion de 9 12 PAQPUD et GPOBA 34 732 soit 10 projet et ma trise d oeuvre 40 R partition des co ts projet Cayar Gestion de projet ma trise d uvre 10 R partition des co ts projet GPOBA Suivi valuation 4 Gestion de projets ma trise d uvre 12 R partition des co ts PAQPUD Formation Ly 1 i Renforcement Gestion projet capacit s Ma trise d uvre 3 9 R partition des co ts Saint Louis Darou Gestion de projets ma trise d uvre 22 41 Le financement des investissements Collectivit Foncier terrain STEP 0 0 0 0 0 0 0 39 000 FCFA soit 59 500 locale 20 du hard foncier STEP Usagers Financent les Installations 50 des 40 000 cfa pr branche
11. agence d ex cution cr e sous impulsion de la Banque Mondiale pour r aliser des projets d infrastructures et de lutte contre la pauvret Elle est cens e tre plus rapide et efficace car soumise des proc dures plus souples Cependant elle est soumise depuis peu au code des march s publics ce qui complique son fonctionnement Sa cr dibilit a t corn e par sa gestion de certains programmes notamment le programme PAQPUD sur Dakar mauvais suivi des travaux forte vaporation financi re d apr s notamment NORMAN 2011 12 L Agence de D veloppement Municipal ADM quant elle met en uvre des projets d appui technique aux communes et appui aux programmes d investissement avec le soutien de bailleurs comme l AFD et la Banque Mondiale Les neuf r seaux tudi s Nbre de 180 200 d apr s Sur les 1200 29 m nages 517 chiffres 1795 chiffres 1871 chiffres 174 chiffres 500 350 pr vues en connexions ENDA personnes tout le d apr s ENDA GPOBA P GPOBA P GPOBA P GPOBA P phase 1 monde serait Boulenger Boulenger Boulenger Boulenger connect d apr s ENDA soit environ 150 m nages mais certains par toilettes partag es D but 1994 1997 1999 Les travaux de mini gouts construits dans le cadre du PAQPUD ont d marr vers 2008 1999 construction 2006 Mise en 1995 1999 2000 Ach vement des r seaux vers 2009 avec un rattrapage de certains d fauts 2011 Mars 2013
12. Ces l ments seraient de toute fa on tr s partiels aucun service de mini gout ne b n ficiant ce jour d une exploitation satisfaisante au S n gal Disposer de ces donn es est d ailleurs l un des objectifs de l tude lanc e r cemment par le WSP 49 Dans le cadre d un rapport de consultants r alis par EDE FOCUS en 2005 une tude avait cependant t faite sur cinq zones raccord es au mini gout sur la base des chiffres constat s Ngor apr s quelques mois d exploitation Le co t d exploitation estim pour le mini r seau sur les cinq zones tudi es tait d environ 80 Millions de CFA an dont 17 8 pour le curage 37 3 pour les vidanges de fosses ce qui semble toutefois en forte contradiction avec le constat fait Ngor d une fr quence de vidange pour les fosses de d cantation des mini gouts d une fois tous les 5 10 ans 25 3 pour la station de pompage Soit pour 3731 connexions potentielles sur les cinq zones environ 1796 cfa mois connexion soit 2 7 euros mois connexion Co ts diviser par deux selon l tude si les usagers prennent en charge le curage des portions domiciliaires du r seau et les vidanges Une tude r alis e pour PONAS DABO A T 2009 sur cette m me zone de Ngor estime ces co ts 2 85 euros connexion mois tout en les d composant de mani re plus pr cise Dans ces deux tudes les co ts pris en compte n incluent toutefois que l amont du r seau
13. La pr sence de la majorit des membres est n cessaire pour la validit des d lib rations Il est tenu un proc s verbal des s ances de r unions Les proc s verbaux sont sign s par le Pr sident et le rapporteur de s ance Art 10 Mission du COGES Le COGES a essentiellement pour mission gt le renforcement des capacit s de tous les membres promouvoir leurs activit s gt la synergie avec tous les partenaires et institutions pour une gestion rationnelle et efficace des ressources partag es pour une protection durable du r seau d assainissement gt la gestion de la s curit du r seau gt la pr vention des mauvais comportements sur le r seau par l information et la sensibilisation des populations b n ficiaires gt la pr vention et le r glement des conflits gt d appuyer toute activit exerc e par les autres structures du quartier qui s active dans le domaine de la protection de l environnement Education Sant promotion f minine etc Art 11 Audit interne et externe Le bureau est charg en plus du contr le interne normal de commanditer un audit annuel pour valuer les aspects financiers et organisationnels du COGES Toutefois dans le cadre des financements mis disposition du COGES par des partenaires externes et apr s accord de l Assembl e G n rale un audit externe de la gestion financi re et technique du COGES peut tre effectu par un cabinet ind pendant Les r sultats de l a
14. ONAS Rufisque Est 2010 287 Op rationnel ONAS ONAS sera transf r e Etat s n galais Pr t Banque Mondiale ONAS Hann Bel Air 2010 868 Op rationnel ONAS ONAS sera transf r e Etat s n galais Pr t Banque Mondiale ONAS Camb r ne 2012 950 Inachev ONAS ONAS sera transf r e Etat s n galais Pr t Banque Mondiale ENDA RUP Bignona 2006 Coop ration d centralis e fran aise ENDA RUP Saint Louis Khor Non Op rationnel Coop ration d centralis e fran aise ENDA RUP Saint Louis Non Op rationnel Coop ration d centralis e fran aise IDA Banque Mondiale Droit la ville 1 Hann Bel Air 2013 En cours de construction ONAS UE Droit la ville 2 Petit Mbao 2013 En cours de construction ONAS UE Droit la ville 3 Mbour 2013 En cours de construction ONAS UE Dagana GRET Saint Louis Pr vue vers 2014 En recherche de financement ONAS collectivit usagers GIE AESN CG EURE Le rapport de pr sentation de la revue annuelle 2012 du PEPAM annonce 11 477 branchements semi collectifs entre 2004 et 2011 Ce chiffre correspond probablement des chiffres officiels de bilan des programmes parfois nuanc s par les valuations de terrain dont sont issues les chiffres pr sent s dans ce tableau Des syst mes toujours en recherche d un mode de gestion Mais une diffusion qui s acc l re L exp rience pionni re d ENDA RUP Au d but
15. RENCE STRAT GIQUE POUR LA GESTION ORGANISATIONNELLE FINANCI RE ET TECHNIQUE D UN SYST ME D ASSAINISSEMENT SEMI COLLECTIF DANS LES QUARTIERS P RI URBAINS DE DAKAR EDE FOCUS Conseil 2005 Guide pour l exploitation des syst mes d assainissement semi collectif Responsabilit s et obligation des diff rents acteurs Indicateurs de performance des diff rents secteurs DABO A T 2009 Gestion communautaire d un syst me semi collectif aspect organisationnel et financier ONAS Dakar DODANE P H MBEGUERE M SOW O STRANDE L 2012 Capital and Operating Costs of Full Scale Fecal Sludge Management and Wastewater Treatment Systems in Dakar Senegal Environ Sci Technol 66
16. niveaux de compr hension tr s diff rents selon les acteurs dont certains se voient confier des responsabilit s sans lien avec leurs capacit s et ou leur volont de s impliquer On observe donc un glissement syst matique dans le partage des r les au moment de la phase d exploitation La plupart des services de mini gouts s n galais sont actuellement dans le flou en termes de responsabilit pour la ma trise d ouvrage comme pour l exploitation Pour quels co ts et comment sont ils financ s Les avantages conomiques de l investissement dans le mini gout par rapport aux autres fili res autonomet vidange et conventionnel font encore d bat et le feront probablement encore longtemps faute de chiffres fiables comparables et actualis s Malgr un mod le de financement moins gourmand en investissement de d part que pour le conventionnel le co t d un programme de mini gouts n est pas supportable l heure actuelle par les pouvoirs publics locaux et les usagers sans une forte subvention de l Etat et ou de l APD Tout comme les co ts d investissements les co ts d exploitation font l objet d estimations partielles et approximatives Ils sont g n ralement sous estim s ce qui conduit d importantes difficult s pour recouvrer les ressources suffisantes et pouvoir d livrer un service de qualit Enfin et malgr les diff rents types de tentatives mises en uvre un syst me
17. rale C est l instance de d cision elle entend approuve ou rejette les rapports sur la gestion et la situation financi re et morale Organe de d cisions elle Modifie les statuts Dissout le COGES Statuer sur toute autre question mettant en p ril la vie de l association Fixe les taux des cotisations et les droits d adh sion Approuve les comptes et les budgets annuels du COGES YVYNNNNNY membres du bureau gt Approuve ou ajourne les propositions faites par le bureau Art 9 Le Bureau L Assembl e g n rale lit en son sein un bureau parmi ses membres et l exclusion des repr sentants des structures membres partenaires concern s du COGES La composition du bureau devra autant que possible prendre en compte les sp cificit s des zones 1 Composition du bureau Le bureau est compos de gt 1 Pr sident gt 1 Secr taire g n ral personne permanente gt 1 Tr sorier Si ge Darou M dina Tel 77 645 52 01 77 632 21 88 D signe son sein par les proc dures indiqu es au r glement int rieur les 59 gt 1 Responsable IEC gt 1 Responsable mat riel gt 1 Responsable de la s curit du r seau gt 3 collecteurs Les attributions et le fonctionnement du bureau sont pr cis s dans le r glement int rieur La dur e du mandat du bureau est de deux 2 ans renouvelable Art 8 L Assembl e G n rale extraordinaire gt L AG extraordinaire se r unit chaque fois que c est n
18. seaux est certes en cours par l ONAS sur ses r seaux sous la pression du bailleur mais les moyens consacr s restent faibles Quant ENDA l ONG assure certes un certain suivi post projet mais reste d munie pour proposer de r elles mesures correctives Aucun contr le sanction face au non paiement des redevances ou au non respect des installations n est non plus pr vu Des sch mas organisationnels qui voluent au fur et mesure du projet Une responsabilit du service ma trise d ouvrage floue En phase d exploitation le mod le initial th orique pr vu par l ONAS dans le cadre du programme PAQPUD pr voyait de confier la responsabilit des services d assainissement ma trise d ouvrage des comit s de gestion COGES tripartites impliquant l ONAS des repr sentants des usagers et les collectivit s locales Ce mod le ne s est toutefois pas r alis car les Comit s de gestion ont t semble t il constitu lors de la phase de lancement mais ils ont rarement t formalis s et jamais dot s des moyens pour fonctionner les repr sentants des usagers n taient pas indemnis s et probablement peu ou pas form s les collectivit s invoquant le code des collectivit s voir partie I 5 Ou se situent les responsabilit s en termes d assainissement au S n gal ne consid rent pas l assainissement des eaux us es domestiques comme relevant de leurs comp tences aucun
19. 1250F par b n ficiaire par mois Si ge Darou M dina Tel 77 645 5201 77 632 2188 58 gt De la subvention de la Commune Des activit s g n ratrices de revenus Des donations Les organes du COGES Les organes du COGES sont l AG et le bureau Les fonctions au sein de ces organes sont gratuites et ne peuvent faire l objet d aucune indemnisation sauf pour certains cas dans les conditions pr vues par le r glement int rieur oo YY Y VV rt 7 L Assembl e g n rale 1 Composition de l Assembl e g n rale L Assembl e g n rale est form e par tous les membres et par les repr sentants des structures membres du COGES ainsi par des structures ext rieures consultatives sp cialement invit es cet effet Le nombre de repr sentants des structures membres est limit deux 2 par structure gt La d signation des d l gu s est supervis e par le bureau gt La d signation des d l gu s des structures est communiqu e par crit au Pr sident du COGES 2 Fonctionnement de l AG gt LAG se r unit au moins 2 fois par an en session ordinaire par convocation du Pr sident gt Elle d lib re valablement si la moiti au moins des membres est pr sente ou repr sent e L ordre du jour est propos par le bureau gt Elle prend ses d cisions la majorit simple Les d lais de convocation sont pr vus et pr cises par le R glement int rieur 3 R le et attributs de l Assembl e G n
20. autre part Il a t convenu ce qui suit Art 1 objet Ce pr sent contrat a pour objet de d finir les modalit s et les conditions d acc s et d utilisation du r seau d assainissement semi collectif existant Darou M dina Art2 D finition du service 1 1L abonnement au r seau semi collectif g r par le COGES permet aux b n ficiaires qui l acceptent d acc der au r seau d assainissement pour vacuer les eaux us es de leurs maisons 1 2 Le r seau semi collectif fonctionne avec des tuyaux faible diam tre qui ne permettent que l vacuation des d chets liquides 1 3 Pour la s curit et la stabilit technique du r seau il est formellement interdit aux usagers de mettre des d chets solides d ouvrir les regards d vacuer les eaux de pluies partir des regards ou des d canteurs Art3 Acc s au service et assistance 3 1 Pour acc der au service du COGES le client doit Etre dans une des zones desservies par le r seau semi collectif Darou M dina Etre branch sur le r seau Disposer d un contrat d abonnement S acquitter de sa redevance mensuelle 3 2 Le COGES garantit l acc s au r seau le bon fonctionnement du r seau sauf eas de force majeure ou d un v nement chappant son contr le et sous r serve des ventuelles pannes et interventions de maintenance n cessaires au bon fonctionnement du service i SESEAU D ASSAINISSEMENT SENU COLLER TIE PARDU MEDEN TEGES LE PRES
21. connect s sont essentiellement des propri taires mais certains locataires trouvent des arrangements avec leur bailleur avec un rattrapage sur le loyer comme signal Rufisque Les usagers appr cient de mani re unanime l am lioration de l tat des rues et l impact sanitaire M me imparfait un mini gout satisfait presque toujours les usagers car loigne les eaux us es du domicile sans demander d effort suppl mentaire et les co ts d exploitation d ailleurs rarement pay s par les usagers sont bien inf rieurs ceux de la vidange En cas de probl mes les inconv nients restent le plus souvent dans l espace public fuites refoulements par les regards en cas de bouchon et en aval point de rejet en cas de dysfonctionnement de la station ce qui interpelle certes les populations qui revendiquent un meilleur service mais n entra ne pas leur rejet total du projet On a pas assist des d connexions massives il n y a m me aucun cas ponctuel signal notre connaissance de vagues de d connexion pour un retour l autonome Et quand quand les r seaux ne se sont pas tendus faute de moyens les ma tres d ouvrages ONAS ENDA assurent qu une liste d attente existe sans qu il ait toutefois t possible de consulter ces listes Certains r seaux les mieux entretenus Ngor Yoff connaissent m me d importants probl mes de branchements clandestins La volont de payer semble bien pr sente
22. d veloppement local dans le cadre de la responsabilisation des populations b n ficiaires du r seau d assainissement et la d centralisation en mati re de gestion de l environnement par le biais du r seau semi collectif existant Il s agit pour les b n ficiaires de g rer sous leur propre responsabilit et sous les responsabilit s des partenaires concern s l ensemble des missions qui sont d volues par les statuts et r glement int rieur En partenariat D une part avec PONAS charg e de la collecte et de la revalorisation mais aussi de l vacuation en zone urbaine et p riurbaine des eaux us es et pluviales qui propose la mise en place de structures de gestion dans les quartiers cibl s D autre part avec la commune gestionnaire de la voirie et du sous sol utilis par les r seaux d assainissement qui assure en outre un r le de police de la voirie et de contr le des infractions d hygi ne en collaboration avec le service d hygi ne Le COGES mise en place mane de l organisation institutionnelle de la commune dans le seul but de r gler de mani re consensuelle et durable la gestion des ouvrages d assainissement du r seau semi collectif existant Darou M dina Le COGES ambitionne d tre un cadre de concertation reposant sur les principes suivants gt Equit Les m mes charges et les avantages pour tous les b n ficiaires gt Participation Le cadre de concertation est donc le consensus il est garant d
23. des tres humains s occuper de leurs probl mes et les r soudre eux m mes Les s ances d animation PHAST sont organis es par groupes sp cifiques groupements de femmes d l gu s de quartier associations de jeunes unit s de voisinage etc sous la forme de visites domicile r unions de groupe et visites guid es Diff rents outils participatifs sont utilis s par les animateurs pour mener la sensibilisation de proximit La carte communautaire sert r aliser la carte des installations locales d approvisionnement d eau et d assainissement cet outil aide les populations envisager et localiser tous les probl mes relatifs l assainissement Le classement trois piles et le tableau pochettes permet la communaut d examiner de pr s leurs pratiques courantes d hygi ne et d assainissement et de les classer en bonnes ou mauvaises Les voies de contamination et barri res servent faire ressortir les modes de transmissions des maladies f co orales et leurs diff rentes barri res A la fin de cet exercice la communaut devrait avoir compris comment certaines pratiques courantes d hygi ne et d assainissement de tous les jours peuvent provoquer des maladies f co orales D s lors elle pourra se demander comment emp cher les maladies L analyse genre c est le recensement des t ches respectives imparties aux hommes et aux femmes dans la communaut L outil d termine si une modification dans l attribut
24. des am liorations simples pourraient tre apport es afin de rendre ces stations plus fonctionnelles et s res op rer mieux les prot ger des inondations entr es du personnel et regards rehauss s by pass prendre en compte le risque de corrosion mat riaux mieux les prot ger du sable des boues et autres mati res solides par des dessableurs d cantation grille La r utilisation des eaux us es et des boues de vidange quels avantages C est une solution qui a le vent en poupe chez les acteurs S n galais comme ailleurs bien qu il n y ait qu une seule exp rience connue celle de Rufisque ENDA Il s agit en fait seulement de l utilisation des eaux de la station de lagunage pour arroser le potager du gardien de la station La r utilisation des eaux trait es est galement envisag e Cayar et la production de biogaz va tre test e prochainement par ENDA et par l ONAS dans ses stations de d potage des boues de l assainissement autonome A noter qu Camb r ne station qui re oit la plupart des effluents des r seaux conventionnels de Dakar les boues recycl es produites n ont pour l instant pas trouv leur march La mise en uvre Principaux d fauts constat s Mauvais calculs des pentes Rufisque on a d construire un deuxi me r seau en parall le du premier car pente mal calcul e et Ngor les relev s topographiques avaient invers une cr te et un
25. des ann es 90 l ONG ENDA Tiers Monde s est inspir e des exp riences pakistanaises et br siliennes pour mettre en uvre les premiers mini gouts s n galais dans des quartiers populaires de l agglom ration de Dakar M me si d autres exp riences avaient eu lieu la m me poque en Afrique de l Ouest notamment au Ghana avec l appui du PNUD et de la Banque Mondiale ENDA a jou un r le important dans la diffusion de technologie en Afrique francophone ainsi qu une fonction de plaidoyer importante aupr s des partenaires au d veloppement ENDA est aussi un des seuls acteurs au S n gal s tre int ress aux tr s pauvres comme dans le quartier informel de Baraka Les solutions d velopp es par ENDA l ont t de mani re empirique Les r seaux sont con us et mis en uvre par ENDA sur l ensemble du cycle de projet et ENDA r alise directement la plupart des t ches IEC ing nierie technique et financi re Les r seaux sont ensuite construits par de petits entrepreneurs form s par ENDA Plusieurs valuations Tha Thu Tuy 1996 Guene 2002 Michelon 2012 ont t conduites sur ces projets ENDA Elles ont confirm l int r t de ces exp rimentations et les le ons tirer des innovations mises en uvre Elles ont galement mis en lumi re certaines faiblesses techniques et organisationnelles ces syst mes cherchent encore leur mod le conomique et de gestion transfert de la responsabilit
26. et l entretien de routine donc ni les frais de gestion et de suivi r gulation ni la sensibilisation en continu ni le fonctionnement des stations de traitement ni les op rations d entretien lourdes ni le renouvellement des installations ENDA consid re qu Rufisque les co ts d exploitation Rufisque dans des conditions de gestion optimum seraient d environ 3euros mois m nage desservi pour l ensemble de la fili re et en incluant le soft Toutefois ce r seau ne comprend pas de station de pompage Or la part que repr sente l exploitation de ces stations est g n ralement estim e comme comptant pour environ 50 des co ts d exploitation d un r seau On peut donc estimer approximativement les co ts mensuels d exploitation de la fili re mini gouts entre 3 et 6 euros mois connexion selon les contextes Un extrait du carnet de suivi de l association des usagers de la Cit Ousmane Fall Dakar donne galement une id e des types de d penses assum es pour l exploitation m me si celle ci ne concerne que le premier niveau d entretien maintenance quotidien du r seau donc sans entretien lourd ni exploitation d une station de pompage ou activit s d IEC en continu Ann e 2009 Total F vrier 2 regards 45 000 Avril d bouchage 100 000 Septembre d bouchage r seau 100 000 Novembre nettoyage r seau 30 000 275 000 Ann e 2010 jusqu au 14 juillet Janvier
27. expertise ext rieure notamment latino am ricaines l poque du PAQPUD Au moins une demi douzaine de bureaux d tudes locaux est ainsi en mesure de r aliser des tudes jug es de bon niveau par les experts interrog s GEAUR EDE SEMIS H20 Hydronconsult etc M me si selon l ONAS et les consultants eux m mes il y a encore des marges d am lioration sur tous les syst mes m me ceux qui ont b n fici du maximum d apport d expertise Pour la construction Saint Louis Darou apr s que la mise en uvre ait connu un retard de deux ans et Cayar cette phase a mobilis la pr sence permanente d un consultant local tr s impliqu et comp tent en tant que ma tre d uvre 28 IV Ing nierie sociale quelles activit s destination des usagers En phase de IEC m thode PHAST SARAR IEC m thode D importantes activit s d IEC ont t r alis es en phase de Grosse phase d IEC 10 fiches p dago d marrage ateliers th tre forum porte PHAST SARAR d marrage du pPAQPUD L ONAS a recrut 6 animateurs hygi ne et porte activit s dans les coles et ateliers th tre endog nes 3hommes 3 femmes assainissement aupr s des femmes etc forum etc Pour le programme GPOBA et un superviseur destin es aux 23 c r monies de lancement officielles Visites m nages PHAST SARAR coles semblent tr s communautaires ateliers pour chaque zone du complexes pour les 72 spo
28. il est bien s r d autant plus important que la qualit de service est faible absence d organisme de gestion clairement identifi ou incapacit remplir ses fonctions d fauts techniques En continu pendant toute la dur e de vie du r seau L ensemble des acteurs s accordent donc sur la n cessit d une sensibilisation des usagers en continu Pour viter la lassitude face des r unions trop fr quentes et co teuses en temps t moignage des usagers recueilli Rufisque et avis ONAS Note technique n 4 sur les outils PHAST mai 2004 le porte porte et les visites de site sont privil gi s Ces trop rares piq res de rappel ont montr un impact imm diat Rufisque et Saint Louis Darou Toutefois les moyens manquent dans la quasi totalit des exp riences tudi es pour fournir cette sensibilisation en continu La pr sence de repr sentants de l op rateur form s la relation avec les usagers sur le terrain et au jour le jour pour recueillir les plaintes ventuelles r gler les petits probl mes faire remonter les gros probl mes conseiller et rappeler les messages initiaux etc est galement consid r e primordiale quoique toujours d ficiente dans la r alit faute d op rateurs La m thode Phast Sarar La communication de proximit men e selon la m thode PHAST est une adaptation de la m thode SARAR qui est une m thode d apprentissage participatif fond e sur la capacit inn e
29. le r sultat intitul GPOBA qui a permis un accompagnement dans l ach vement des 2 Ce volet renforcement de la fili re vidange fait toutefois l objet depuis peu d un projet extr mement ambitieux et novateur mis en uvre par une quipe de recherche de l ONAS sur financement de la Gates Foundation A ce sujet voir notamment l valuation ind pendante du programme r alis e par NORMAN SCOTT PEDLEY 2010 travaux et la phase de r ception d finitive notamment des stations de rel vement et de d velopper le nombre de connexions L apport d expertise s est fait cette fois en direct par les cadres du bureau s n galais de la Banque Mondiale La r appropriation des syst mes par l ONAS est d sormais en cours et l op rateur national en assure l exploitation de fait quoique avec des moyens tr s limit s Enfin un appel d offre a t lanc r cemment par la Banque Mondiale les quipes de consultants internationaux sont invit es proposer un mod le de gestion p renne pour les mini gouts de l ONAS mais galement de faire l inventaire des r seaux construits hors PAQPUD dans le pays pour leur int gration dans le patrimoine de l ONAS Une diffusion qui se poursuit par les acteurs de la coop ration Malgr les difficult s rencontr es par les exp riences de mini gouts pass es la diffusion de ces solutions se poursuit notamment sur l impulsion des partenaires de d veloppement coo
30. me n a pas pu se mettre en place de nombreux acteurs interrog s soulignent cependant la r ticence politique augmenter le co t de la facture d eau Mais dans l hypoth se d une d l gation du service d assainissement au priv envisag e moyen terme par certains acteurs cette id e reviendra probablement S J P be i iaai L tude que lance actuellement le WSP devrait permettre de mieux estimer ces co ts et de d finir les ressources possibles ainsi que le mode de recouvrement le plus ad quat pour ces co ts d exploitation 52 VI Annexes Annexe 1 Liste des personnes interrog es SONON Jacques ONAS Dakar SAUSSE ONAS Saint Louis BOULENGER Pierre Banque Mondiale Dakar DIALLO Oumar WSP Dakar MBEGUERE Mbaye Projet de gestion des boues de vidanges ONAS Gates Foundation CURE H l ne AFD Dakar SARR Mustapha ONAS Dakar BRIKKE Fran ois ex WSP Am rique Latine NDAO Fallou Consultant SEMIS LAMBRECHT Stef Consultant SENE Seny ENDA RUP BODIAN Ibou ENDA RUP GAYE Malick ENDA RUP DIOP B caye Sidi consultant H20 TOURE Malal ENDA Eau populaire Annexe 2 Compte d exploitation pr visionnel des r seaux ONAS PAQPUD Dakar source ONAS 2009 54 Annexe 3 Compte d exploitation pr visionnel Saint Louis Darou Compte d exploitation pr visionnelle option 1 Tarif vidange dei 20000 Nombre de vidange par an 167 Redevance
31. municipaux de l assainissement Une offre d expertise locale de bon niveau existe au S n gal De nombreux d fauts de mise en uvre nuisent toutefois souvent la qualit des infrastructures mises en uvre Le renforcement des capacit s des ma tres d ouvrages comme des futurs exploitants partout revendiqu occupe en fait une place tr s marginale dans les projets et leurs budgets Ing nierie sociale quelles activit s destination des usagers La stimulation de la demande et la sensibilisation aux bonnes pratiques appara t comme un enjeu consid r par tous les projets de mini gouts Des savoir faire locaux existent galement en la mati re Le besoin d une sensibilisation en continu des usagers appara t galement n cessaire tout au long de la dur e de vie du service Cette n cessit est toutefois insuffisamment prise en compte sur le long terme tout comme le souci apport la relation usagers Quels enjeux se posent en termes de gestion exploitation On propose de caract riser quatre niveaux d entretien maintenance chacun de ces niveaux correspondant un niveau de comp tence et pouvant tre assur par un acteur diff rent Comme tout service en r seau le mini gout n cessite des capacit s d encadrement cons quentes qui permettent de r guler la fois les aspects techniques financiers et sociaux Or ce cadre est rarement fix par crit et fait l objet de
32. par m nage 1 250 Nombre de m nage 500 Charges Annuelles Recettes annuelles i ge fonctionnement si ge Amortissei I ES PS DRE 55 Annexe 3 Statuts et r glement int rieur du Comit de gestion du r seau d assainissement REPUBLIQUE DU SENEGAL REGION DE SAINT LOUIS COMMUNE DE SAINT LOUIS L LELELLEESE ESS PROJET D ASSAINISSEMENT URBAIN DE DAROU Si ge Darou M dina Tel 77 645 5201 77 632 21 88 56 PREAMBULE Le Projet d Assainissement Urbain de Darou PAUDA SL est un projet de coop ration r gi par la convention g n rale de coop ration internationale entre la R publique du S n gal et le royaume de Belgique sign e en date du 19 Octobre 2001 dans le cadre de la 10eme commission mixte Le PAUDA SL a r alis un r seau semi collectif fonctionnel qui se jette sur le r seau collectif Darou M dina et Ndiolofene Le r seau d assainissement semi collectif est un espace g ographique o vivent des populations ayant les m mes probl mes d assainissement et surtout d vacuation des eaux us es et pluviales Ces populations sont galement li es par l histoire et le voisinage ont la commune ambition d assumer leur mieux tre environnemental et socio conomique Pour assurer une bonne gestion et durabilit des r alisations et quipements une structure en charge de la gestion est mise sur pied Darou M dina Le comit de gestion est mis sur pied pour participer au
33. peut tre suffisantes condition d une formation de base pour assurer l entretien maintenance d un r seau dans son ensemble mais probablement pas pour l op ration des stations Il n existe donc aucun cas o les responsables du service aient pu tablir un contrat pour l exploitation du service L ONAS reprend de fait l exploitation avec r ticence et sans moyens sp cifiques sur les r seaux dont il a gard la responsabilit parfois avec renfort de la collectivit comme Ngor ou d un comit d usagers Cit Ousmane Fall Darou Saint Louis Ce comit informel des usagers cumule alors les fonctions de ma tre d ouvrage et d exploitant du service Enfin certains r seaux n ont tout simplement pas d exploitant l heure actuelle Rufisque Yoff Tonghor L entretien se fait au coup par coup en cas de probl me sur le r seau Quelles responsabilit s pour les usagers Selon le guide d entretien de PONAS Chaque usager a l obligation et le devoir de prendre soin nettoyer et entretenir les installations sanitaires de l unit de base et de ses r seaux intra domiciliaires L usager est responsable de ce qui suit L entretien des r seaux intra domiciliaires doit tre fait tous les trois mois ou effectuer le nettoyage quand c est n cessaire La conservation en bon tat et le nettoyage du d graisseur et de la cage d inspection tous les deux mois ou quand c est n
34. pour le branchement les usagers ont ainsi pay 35 des co ts de branchement Dakar programme GPOBA ainsi qu une participation Saint Louis ou Rufisque A d une phase de stimulation de la demande IEC suffisante il semble que cela ait t le cas dans ces trois exp riences Les usagers pauvres prennent m me eux m mes en charge directement certains co ts d extension et renouvellement lourds Baraka A Rufisque les co ts de branchement autour de 250 euros sont par contre lev s ce qui alli un dysfonctionnement du syst me de recouvrement de ces co ts fonds rotatif FOCAUP entra ne une tr s faible volont de payer Une autre situation de faible demande ENDA Saint Louis non visit car non op rationnel s explique galement par un mauvais montage institutionnel ayant entra n un rejet en bloc du projet Les niveaux des tarifs permettant de couvrir les frais d exploitation sont galement tout fait accept s par les usagers interrog s confirm par une tude d analyse de la demande r alis e par les cabinets Focus et EDE en 2005 sur le quartier d Ngor 70 des personnes interrog es souhaitent accorder au service rendu un montant mensuel compris entre 500 et 1000 FCFA 72 des personnes interrog es ont choisi de payer la redevance via la facture d eau 16 Les faibles niveaux de recouvrement des redevances s expliquent surtout par faibles capacit s de l acteur en charge du recouvr
35. regard des capacit s locales d investissement Quels co ts r els constat s Il est extr mement difficile l issue d une mission courte de pr tendre r aliser des tudes comparatives des co ts d investissements des mini gouts s n galais car peu d valuations ex post approfondies et de qualit sont disponibles voire aucune et les l ments d taill s des co ts r els des projets sont rarement disponibles les co ts estim s ne consid rent bien souvent que le hard infrastructures Les co ts de soft IEC renforcement des capacit s gestion de projet ma trise d ouvrage sont rarement disponibles Et quand ils le sont ils varient fortement selon les m thodes utilis es et l efficience du projet des acteurs du projet ces co ts ne prennent souvent en compte que la partie r seau maillon vacuation voire le seul co t de branchement sans consid rer les maillons acc s ni traitement les faibles taux de connexion faussent les co ts unitaires calculer les co ts unitaires en divisant les co ts d un projet par le nombre de connexions ne fournit qu une image tr s approximative car ces projets portent parfois sur plusieurs solutions d assainissement la fois GPOBA Darou Saint Louis ou sont r alis s sur plusieurs pays ENDA 9 villes On peut cependant estimer partir des chiffres collect s dans le tableau ci avant que le co t m dian d investi
36. talweg ce qui a emp ch de desservir une partie de la zone Travaux inachev s non livr s d fectueux r seaux ONAS Notamment sur les pompes de relevage cf plus haut le maillon aval D fauts d tanch it s au niveau des branchements et au niveau des raccordements du mini r seau au conventionnel Les difficult s li es aux contraintes de sites Quand elles ne sont pas anticip es d s la conception elles peuvent faire exploser les co ts et les d lais ou nuire fortement la qualit du service Ainsi la pr sence des nappes affleurantes oblige des travaux lourds rabaissement de la nappe pompage coffrage comme Darou Des conflits fonciers avec les propri taires des sites les riverains apparaissent souvent en cours de travaux 27 La m moire cartographique du r seau A Dakar PAQPUD Cayar et Saint Louis Darou des relev s GPS des installations ont t r alis s ce qui permet de disposer d une cartographie pr cise du r seau Mais dans certains cas Rufisque la cartographie n est pas disponible au sein du comit de gestion et non consultable ou seulement partiellement disponible aupr s du ma tre d ouvrage Dakar PAQPUD Rufisque Yoff Baraka Ce qui complique la t che de l exploitant et entra ne un risque de d gradation par des travaux de r seaux ou voiries L importance du suivi de chantier prestataires Le mini gout est une technologie encore r cente pour la plupart
37. un engagement commun par l appropriation de chacun des objectifs et missions et des bons comportements gt Efficacit Se traduit par une utilisation optimale des ressources du COGES au regard des actions prioritaires de protection et de gestion du r seau semi collectif gt Transparence C est un pouvoir de contr le effectif des d cisions et des ressources par les b n ficiaires et les partenaires concern s avec un pouvoir de sanction Les pr sents statuts et r glement int rieur pr cisent l organisation du COGES Si ge Darou M dina Tel 77 645 5201 77 632 21 88 57 STATUTS Art 1 Il est cr une structure en charge de la gestion du r seau semi collectif conform ment au cahier de charge de Mars 2ou propos par l ONAS d nomm comit de gestion et d sign e dans tout ce qui suit sous le vocable COGES Le COGES a son si ge Darou M dina dans la commune de Saint Louis Art 2 Les responsabilit s des partenaires concern s 1 Les responsabilit s de PONAS LONAS est charg e de gt L encadrement du suivi et du contr le en amont et en aval des r alisations du r seau d assainissement r alis Darou M dina Ndiolofene gt La maintenance des stations et fourni les appuis techniques sur le choix des quipements et d appui en mat riel gt Assurer un volet renforcement de capacit dans les domaines de la gestion du r seau d assainissement au profit des acteurs locaux et des membre
38. 11 210 000 cfa an sur Ngor soit pour 500 connexions 1868 fcfa 2 85 euros mois Estim s 10 350 000fcfa an soit 2 6 euros connexion mois 2 5 mois connexion Frais de personnel 24 6 d apr s ONAS 2009 1440000cfa an soit 14 2 g rants STEP et loi g station de exploitation relevage 305 m ois Locaux fonctionne 8 9 ONAS 2009 63000 fcfa an soit 6 ment exploitant Curage r seau 17 8 selon l tude FOCUS EDE 2005 450000 fcfa an soit 8 9 ONAS 2009 ne prend en compte que les collecteurs principaux le premier 43 48 niveau d entretien des r seaux tant assur par les usagers Entretien STEP et Inclus STEP non incluse dans l tude EDE FOCUS Non inclus a d Station de pompage 25 3 station de Gardiennage pompe de relevage par un technicien 10 7 OANS 200 pompage Carburant station 2 23 ONAS 2009 Vidanges 37 3 d apr s FOCUS EDE 3340000 fcfa an soit 5 trajets camions 34 8 d apr s ONAS 2009 32 2 vidange 457 mo is IEC encontinu 240000 fcfa an soit 2 3 Suivi qualit rejets Ai forfait r quence non STEP pr cis e Amortissement pr ash ONAS 2009 2 Non pr vues ovisions pour renouvellement 43 R partition des co ts d exploitation pr visionnels Darou Saint Louis Amortissement 2 Locaux fonctionne ment exploitant 6 IEC en continu 2 Charges d e
39. Comment et dans quel contexte le mini gout a t il t choisi Des facteurs li s au contexte physique conomique et urbain poussent l adoption du mini gout l o l assainissement autonome est consid r comme trop contraignant Toutefois les acteurs en charge de la future responsabilit et de l exploitation du service ne sont associ s qu la marge au choix de l option Les usagers se satisfont d un service qui leur permet de s affranchir de la contrainte de la vidange et pour lequel ils ne paient en r alit pas de redevance Leur volont de s impliquer b n volement dans la gestion de petits services associatifs d assainissement ou de financer la totalit des co ts de leur branchement appara t toutefois tr s faible Les r seaux de faible diam tre sont tr s vuln rables aux risques ext rieurs crasement par les v hicules blocages par les d chets solides et les s diments apport s par l intrusion d eaux pluviales etc Le d veloppement de mini gouts trouve donc toute sa place dans le cadre d approches int gr es englobant la restructuration du foncier l am lioration de l habitat et le d veloppement de l ensemble des services de base Quels choix techniques ont t faits et comment ont ils t mis en uvre Les mini gouts s n galais recouvrent une grande diversit de solutions en termes d options technologiques de tailles de r seau et d int gration dans les services
40. IDER PURE EP 8477 23725 88 64 Annexe 5 Ticket de re u de paiement du r seau d assainissement semi collectif de Darou Saint Louis R SEAU D ASSAINISSEMENT RESEAU SAINISSEMENT SEMI COLLECTE DAROU MEDINA BP F ____ cFA T l 77 645 52 01 n ssuu LePr Le S G n ral Le Tr sorier Le Pr sident RAA Le Comit de gaston du r seau d amrl s ment semi collectif Derou M cina remercie de votre coop raion luer contra L insahdrit Le Come de gaion Su reies A as m temert sand olani Dane bindra rare ha voon coop rer kdar conte L ess nte 65 Annexe 6 Ressources bibliographiques NORMAN G SCOTT P AND PEDLEY S 2011 The PAQPUD settled sewerage project Dakar Senegal Problems arising lessons learned Habitat international Volume 32 Issue 2 TOUBKISS J 2007 Etude de cas Financement de l assainissement Programme d Assainissement autonome des Quartiers P riurbains de Dakar PAQPUD J Hydroconseil pour pS Eau TAT T 1996 rapport d valuation des projets d ENDA Rufisque MICHELON B amp al 2012 Evaluation du projet 9 villes ENDA NORMAN G 2009 Can sewerage be pro poor Lessons from Dakar WEST AFRICA REGIONAL SANITATION AND HYGIENE SYMPOSIUM Accra Ghana GUENE O 2002 Evaluation des aspects techniques du syst me d assainissement alternatif Rufisque ENDA NORMAN G 2011 An evaluation of the appropriateness of piped sewerage for Africa
41. PONAS aux collectivit s et souffrent encore souvent d un manque d appropriation par les acteurs locaux Les tentatives de diffusion r plication op r es r cemment par ENDA au Cameroun et au Burkina ont d ailleurs connu les m mes probl mes Le programme PAQPUD une tentative de mise l chelle r plication sur Dakar Le Programme d Assainissement des Quartiers P riUrbains de Dakar PAQPUD inscrit dans le cadre d une strat gie sectorielle nationale ambitieuse le PEPAM financ par un pr t de 15 millions de dollars de la Banque Mondiale se proposait de tester diff rentes solutions d assainissement dans les quartiers populaires Une volution qualitative approfondie devant permettre l issue du programme de mettre l chelle les solutions les plus pertinentes Parmi le catalogue des solutions propos es figuraient essentiellement des solutions domestiques pour le maillon acc s puisards viers douches diff rents types de latrines Un volet renforcement de la fili re vidange tait pr vu mais il semble qu il n ait jamais t r alis l poque Le PAQPUD se proposait de mettre galement en uvre 10 r seaux de mini gouts de type d cant dont la conception se basait la fois sur les enseignements tir s des exp riences d ENDA au S n gal et des m thodes du condominial br silien les cadres s n galais et certains repr sentants des bureaux d
42. S moins satisfait du r seau Faible niveau de connexion l exutoire ds conventionnel Entretien paiement au coup par coup usagers mais paiement faible Demande forte exprim e par les riverains non raccord s Tous quip s en autonome PEPAM Demande pour ce type de service et volont de payer recouvrement mais m nage et COGES adh rent l id e de 1000 cfa mois Demande de CdG forte Forte CdG Faible pour la ONAS moyenne Il est difficile l autorit Mairie moyenne Mairie faible pas mairie actuelle Mairies faible forte Ngor d analyser Implication d implication r elle Forte avec le r trospectivement responsable ponctuelle subv de 3 millions de CFA vers e il y a deux ans Mais continue de consid rer les r seaux comme responsabilit ONAS maire pr c dent finan ait entretien quel a t le degr d implication du maire de l poque Ressources financi res des acteurs locaux Elles sont faibles pour l ONAS les collectivit s et faibles moyennes pour les usagers Toutefois une mobilisation optimum des petites capacit s financi res de chaque acteur semblerait d apr s tous les acteurs permettre de couvrir les frais d exploitation Limit es pour la collectivit faibles ressources fiscales Synth se analytique les mini gouts dans quels contextes Pour qu
43. cadre de suivi de ces comit s ne semble avoir t pens Le service assainissement autonome de PONAS constitu de deux techniciens seulement et sans aucune sp cialisation en ing nierie sociale institutionnelle ou financi re n a de toute fa on pas les moyens d assurer une animation ou un appui suivi et encore moins une relance de ces comit s Pour les r seaux ENDA diff rents mod les de responsabilit du service ont t envisag s une responsabilit pleine et enti re des usagers C est celle exp riment e Baraka et apr s 15 ans de fonctionnement les usagers y assument r ellement cette responsabilit quoique avec des moyens limit s Toutefois elle repose sur une dynamique tr s particuli re forte coh sion entre des habitants menac s d expulsion tr s forte densit de population et absence d alternative possible pour l assainissement sol rocheux implication historique tr s forte d ENDA en termes de renforcement des capacit s quoique les usagers et ENDA regrettent que cette implication ait beaucoup d clin apr s la mort de Jacques Bugnicourt Une responsabilit partag e entre la collectivit et les usagers c est celle envisag e Rufisque et Yoff Tonghor et qui conna t de fortes difficult s cause d une dynamique communautaire moins forte de l absence de formalisation des comit s d usagers et face aux r ticences des collectivit s s engager sauf tr s ponctuellement
44. cessaire 37 viter l entr e d l ments trangers dans les appareils sanitaires toilettes cages etc pour garantir le bon fonctionnement du r seau d assainissement Sion va faire une nouvelle construction ou si on va remuer la terre il est n cessaire de conna tre quel est l emplacement des r seaux intra domiciliaires pour ne pas les endommager pour cela il doit consulter le plan de construction Tous les usagers doivent contr ler pour qu on ne fasse pas des connexions d eaux de pluie provenant des cours et des toits dans le r seau d assainissement sanitaire Au cas o cela arriverait les usagers devront sanctionner conform ment au r glement int rieur Cette d marche inspir e du mod le condominial place d importantes responsabilit s en termes d entretien maintenance au niveau des usagers Ce guide a d ailleurs t en grande partie r dig par un consultant latino Mais ce niveau de suivi et d entretien est actuellement sans rapport aucun avec le niveau de sensibilisation et d implication des usagers s n galais de mini gouts hormis peut tre Baraka et Cit OF Pour rappel il faut ajouter ces responsabilit s th oriques celle de s impliquer dans la gouvernance du service comit s de gestion et de payer une double redevance pour leur service d assainissement ou de collecter eux m mes les co ts d entretien ainsi que celle de financer leur branchement Enfin le
45. cessaire en session extraordinaire sur convocation du bureau Art 9 Modification des statuts Les statuts ne peuvent tre modifi s que par l Assembl e g n rale extraordinaire sur proposition du bureau ou des 4 des membres Cette proposition doit tre soumise l AG au moins avant la s ance L AG de modification des statuts doit tre compos e au moins de trois quart 3 4 des membres Les statuts ne peuvent tre modifi s qu la majorit des deux tiers 2 3 des membres pr sents Si le Corum n est pas atteint une deuxi me convocation est effectu dans un d lai de quinze 15 jours et dans la m me condition de d lib ration la troisi me convocation l Assembl e d lib re valablement la majorit simple des membres Art 10 Missions et objectifs de l exploitant L exploitant de l ouvrage est recrut par le COGES Il peut tre une soci t priv e une association un GIE r sident dans le quartier de pr f rence Le recrutement de l exploitant se fera de mani re transparente sur la base d un appel d offre local officiel La mission de l exploitant est de g rer le syst me d assainissement mise en place par PONAS dont le but est de respecter les crit res d un environnement sain et d une gestion rentable et durable de l ouvrage L exploitant se chargera de l ouvrage du r seau semi collectif et de la vidange des fosses septiques Les missions et le fonctionnement de l exploitant seront pr cis s da
46. dans le r seau qui viennent alors boucher les regards et o s accumuler autour des bouchons de d chets solides l rosion qui d terre les r seaux et les rends plus vuln rables aux casses les passages de camions et v hicules lourds qui d forment et ou cassent les tuyaux les fosses non vidang es qui se d versent dans le r seau avec leurs mati res solides les branchements clandestins avec des qualit s de branchement qui favorisent l intrusion de solides et parfois des branchements sans fosse de d cantation le d versement de produits toxiques dans le r seau vidanges de v hicules d chets industriels qui nuisent fortement aux performances puratoires des stations les pannes lectriques et m caniques des stations de rel vement L absence quasi totale d entretien pr ventif Dans l id al un premier niveau d entretien pr ventif consisterait en l inspection du r seau et des stations et les petites r parations un suivi de l entretien des solutions domibciliaires un suivi des niveaux de remplissage des fosses de d cantation un curage pr ventif des r seaux et des regards la d tection des fuites et des branchements clandestins le contr le sanction des d gradations vols de couvercles de regards rejet de d chets solides et eaux pluviales dans le r seau le curage vidange des stations Fentretien pr ventif des installations lectrom ca
47. de recouvrement des co ts durable reste inventer pour les mini gouts s n galais Introduction pourquoi une tude sur les mini gouts et pourquoi le S n gal Rappel des objectifs de l tude Une option technique en d veloppement et en questionnement Le mini gout est une solution mise en uvre depuis plusieurs d cennies sur les cinq continents selon des options technologiques et des modes de gestion tr s diff rents dans des contextes et des chelles tr s vari s depuis les centres ruraux d Inde ou d Egypte jusqu aux quartiers populaires du Pakistan ou du Br sil o ces r seaux peuvent desservir jusqu plusieurs centaines de milliers d habitants De nombreuses exp riences ont t men es en Afrique subsaharienne et cette solution fait l objet d un int r t croissant des acteurs de l assainissement du continent africain et de leurs partenaires de coop ration Toutefois les conditions mettre en uvre pour assurer le bon fonctionnement de ces r seaux d gouts faible diam tre font encore d bat tout comme ses r els avantages comparatifs par rapport aux autres solutions d assainissement Et si la litt rature et les tudes de cas sont abondantes sur le sujet il n existe pas encore de synth se abordant cette solution sous ses aspects techniques conomiques sociaux et de gestion afin de les rendre accessible aux d cideurs et aux praticiens de terrain ni d outil d accompagnement
48. des acteurs impliqu s En outre on d plore souvent une faible culture du r sultat et de respect des engagements contractuels chez les prestataires professionnels locaux du BTP La r alisation des travaux n cessite donc un fort encadrement des prestataires pour assurer la qualit des ouvrages Ces contraintes sont rarement anticip es dans les co ts et les calendriers ce qui entra ne des d passements importants des co ts et des retards consid rables Avec comme r action en cha ne une r duction des moyens disponibles pour les activit s de soft pas de phase post projet Saint Louis Darou difficult s d ENDA mobiliser des moyens pour de PIEC en continu Rufisque et Yoff interruption du chantier Cayar etc Implication des usagers dans la construction Exp riment e Baraka pour des raisons de faibles capacit s financi res et de culture de l autogestion et Saint Louis Darou pour baisser les co ts cr er des AGR localement et favoriser meilleure appropriation cette participation s est limit e au terrassement et semble positif en termes d appropriation par les usagers Quelles capacit s locales pour la conception technique et la construction des syst mes On constate les limites des approches empiriques et artisanales et du tout faire tout seul Des capacit s techniques sp cialis es se sont d velopp es sur le S n gal gr ce aux projets men s depuis 20 ans et l apport d
49. durabilit financi re de l exploitation des r seaux cf partie V comment sont ils financ s Les moyens sont donc trop faibles voire souvent absents pour financer un suivi technique suffisant ce qui explique en partie les difficult s list es plus haut La collecte d une redevance mensuelle en porte porte par le COGES envisag e initialement dans la plupart des cas conna t pr s de 100 d chec malgr une volont de payer qui existe chez les usagers Deux options se mettent alors en place Quand l ONAS exploite les r seaux une partie de ses frais sont couverts par la redevance assainissement pay e par les usagers sur leur facture d eau Les usagers se cotisent spontan ment la panne Aucune de ces solutions ne permet cependant de recouvrir l ensemble des co ts d exploitation voir partie V Pour quel co ts et comment sont ils financ s Une troisi me option est envisag e Cayar un pr l vement d une redevance sp cifique mini gout sur la facture d eau pr lev e par l Association des Usagers du Forage ASUFOR Les capacit s n cessaires pour chaque niveau d entretien Pour l entretien quotidien du r seau L entretien quotidien du r seau et les petites op rations de curage ne n cessitent que des capacit s techniques minimes et du mat riel l ger pics pelles brosses L op rateur doit galement pour effectuer ses missions dispose
50. e mensuelle redevance mensuelle sur la facture d eau Dans la r alit Pas de COGES informel au Pas de Mairie Pas de recouvrement COGES COGES au coup par recouvrement participation en recouvrement coup participations en nature nature maintenance maintenance Relations usagers COGES COGES COGES COGES suivi des bonnes pratiques Dans la r alit ENDA COGES informel Un point focal Mairie Pas d interlocuteur r el COGES COGES usager en relation avec ENDA 33 Synth se analytique quelles capacit s sont n cessaires pour l exploitation des mini r seaux s n galais Entretien et maintenance des syst mes sensibles qui demandent un suivi et un entretien r guliers tous les niveaux Du fait de l autocurage favoris par les petits diam tres il semble y avoir peu de risques de colmatage pas de cas recens apr s plus de 20 ans A l inverse les faibles diam tres rendent ces syst mes plus sensibles aux blocages par l intrusion de corps solides Principaux risques recens s dans le r seau Au quotidien les principaux risques pour le r seau sont l intrusion de d chets solides notamment les tissus et les boules de sacs plastiques l intrusion d eaux pluviales et les inondations des r seaux et stations l intrusion de sable et autres s diments transport s par les eaux pluviales ou infiltr s par les regards et les fuites
51. el contexte physique La raison principale du choix du mini gout invoqu e par les acteurs rencontr s est le contexte physique Il y a un consensus sur le fait que la solution est particuli rement appropri e dans ces situations en cas de sol rocheux car il devient difficile de creuser des fosses ou des tranch es et d infiltrer les effluents le r seau tr s faible profondeur voire pos sur le sol est une solution quasi incontournable quand la nappe phr atique affleure les infiltrations d eau ou le choix de fosses tanches pour s en pr munir obligent des vidanges tr s fr quentes donc des co ts difficilement supportables par les usagers Toutefois la pr sence de ces nappes pose aussi des probl mes lors de la construction du r seau le mini r seau est galement cens viter les pollutions dues la saturation du sous sol par les effluents des fosses en contexte urbain dense m me si l on ne dispose pas d tudes d impact environnementales fiables pour trancher Il ne faut toutefois pas n gliger le risque de pollution des nappes par des r seaux d faillants Un autre facteur physique souvent avanc en zones inondables les fosses sont vuln rables Toutefois les inondations entra nent aussi des risques potentiels de saturation pour les r seaux quoique pas de probl mes signal s au S n gal mais constat s en Inde refoulements jusque dans les maisons de d p t de s diments entra nant d
52. ement voire tout simplement par l absence d acteur identifi Un gros probl me se pose cependant en cas de voisinage d une zone desservie par le conventionnel dont les usagers plus riches ne paient pas de surtaxe cas de Saint Louis Darou Voir aussi partie V Pour quels co ts et comment sont ils financ s La volont d accepter les contraintes d entretien domiciliaire de respect des bonnes pratiques n existe pas du tout de mani re spontan e L ensemble des acteurs se retrouve autour d un consensus la n cessit d un IEC en continu cf partie IV Ing nierie sociale activit s destination des usagers La volont des usagers de s organiser pour prendre eux m mes en charge l entretien des canalisations n existe que dans des cas tr s pr cis quartiers pauvres marginaux forte coh sion Darou Saint Louis Baraka Dakar Et ce d autant que le trac du r seau qui emprunte l espace public ne les oblige pas des arrangements de types condominiaux entre propri taires Idem pour la volont s impliquer b n volement et sur la dur e dans la responsabilit d encadrement d un service toutes les exp riences bas es sur ce postulat ont chou m me si l on continue pousser cette solution Ill Comment pourquoi et par quels acteurs ont t choisis les mini gouts Pourquoi le mini gout a t il t choisi Nappe affleurante fr
53. ent se r duit voire s annule par rapport au conventionnel sur le long terme Par rapport l autonome Les mod les initiaux du programme PAQPUD annon aient un co t du semi collectif devenant inf rieur autonome partir d une certaine chelle voir graphique ONAS page suivante Du fait des surco ts li s aux difficult s du projet ces courbes seraient r actualiser 90 000 sounn PETER PTE y 65 266 1 Y 8965800461 0 912 R 0 9775 R 0 9855 70 000 E a sanissemestindvdue asmanissemeat semi collec 60 000 A Amnarnmemeat colecti S0 000 40 000 xpon Asssinasement individue 30 000 Expon Assainissement sen coliecuf 20 000 10 000 Expoon Assainissement callectf Scpulation 202 sao t 250 3720 7200 17 500 37 s00 75 009 125 000 nombre de menages Mensges Il est l aussi difficile de faire des comparaisons pr cises car les co ts disponibles pour l autonome comme pour le mini gout ne donnent que le hard et souvent pour le seul maillon acc s voir page pr c dente quels co ts r els constat s On peut toutefois mettre en regard le co t m dian constat de 1000 euros connexion pour le mini gout avec le co t de 350 euros par m nage desservi pour de l autonome chiffre moyen qui fait consensus entre les auteurs pour Dakar mais n incluant que le hard et le maillon amont Mais il faut galeme
54. entionnel 215mm Mat riau PVC PVC PVC PVC HD pour les canalisations PVC zones carrossables Profondeur De0 De 60 cm De 50 cm 0 8 pr le d cant jusqu 5m enfouissement pour le conventionnel Longueur 6500 m pour 2769m 1800m r seau la partie d cant e 19 ONAS PAQPUD Types de regards Petits regards simplifi s couvercles b ton Regards simplifi s et conventionnels couvercles en fonte Bouches de visite Regards simplifi s avec couvercles en b ton bouches de visite Regards simplifi s couvercles en b ton Exutoire mode STEP lagunage 6 Dans r seau STEP avec Dans r seau conventionnel ONAS sauf pour le r seau Station Grosse STEP lagunage pour 8 bassins de lagunage de traitement bassins avec un conventionnel d canteur filtre simplifi d Ngor qui est rejet directement en mer d centra la ville de Saint Louis macrophytes gravier d canteur en amont ONAS graviers flux sans traitement station de rel vement bypass e lis e Avec d grilleur ascendant HS intensiv d sableur et d shuileur rejet direct en mer e avec en amont fosse d cantat ion filtr e ana robi e puis rejet en mer R utilisation Mara chage irrigation Non rejet en mer Un peu de r utilisation la station ONAS de Non Irrigation par les eaux par les eaux trait es Camb r ne trai
55. entretien r seau 10 000 Janvier d bouchage r seau 100 000 Juin d bouchage d sensablement 45 000 Juin R seau 40 000 Juin travaux pr hivernage 300 000 Juin refection 50 000 Juillet refection 60 000 605 000 Source Compte rendu de visite Cit OF P Boulenger Banque Mondiale Co ts d exploitation d un service de mini gout compar s ceux d un r seau conventionnel Si l exploitation pose des difficult s les co ts d entretien restent cependant inf rieurs ceux du conventionnel d apr s PONAS les r seaux conventionnels n cessitent en effet galement des op rations de d bouchage fr quentes mais aussi un curage r gulier pour pallier les risques d obstruction et de formation des gaz Dodane et al 2012 donnent un co t d exploitation mensuel par connexion pour la fili re conventionnelle d environ 7 euros Co ts incluant l ensemble des frais d exploitation sur la fili re compl te 50 L exploitation d un mini gout au S n gal repr senterait donc 50 100 des co ts d exploitation d un r seau conventionnel A titre de comparaison les op rateurs Br siliens estiment pourtant que les co ts d exploitation d un mini gout sont sensiblement les m mes qu un r seau conventionnel moins de grosses interventions mais plus de petites interventions et des co ts de sensibilisation et de relation usagers sup rieurs Co ts d exploitation d un mini gout compar s c
56. es bouchons fr quent et d inondation des stations de pompage situ es en aval avec d versement d effluents et d gradation des installations notamment lectrom caniques 15 Le niveau de pente minimum requis est faible 0 5 annonc s voire moins dans certains documents ONAS 0 3 puisque dans le cas de la solution d cant e il n y a en th orie pas de solides donc faible viscosit coulement facilit Les quelques probl mes d coulement des fluxs observ s sur les r seaux ne sont d ailleurs pas li s des niveaux de pentes insuffisants mais des erreurs dans les tudes topographiques ou d absence d tudes s rieuses voire dans la transcription cartographique des relev s Dans quel contexte urbain La morphologie urbaine est le deuxi me facteur invoqu notamment dans les quartiers traditionnels non lotis aux rues troites et sinueuses Ngor o la vidange par camions s av re impossible M me si des alternatives sont galement en cours de d veloppement vidange semi m canique ou m canique avec tuyaux longs pour ces zones Ces syst mes r pondent ils la demande des usagers Les syst mes de mini gouts mis en uvre au S n gal desservent toutes les cat gories sociales ou presque depuis les tr s pauvres Dakar Baraka jusqu aux classes moyennes sup rieures Dakar Bargny pour des consommations allant de 201 j capita Dakar Bakara 1501 j capita Dakar Bargny Les usagers
57. et d inondations A Dakar l achat de ces pompes a conduit un important ph nom ne d vaporation des financements pompes pay es consid r es comme r ceptionn es mais non livr es NORMAN SCOTT PEDLEY 2011 A gauche station de rel vement Saint Louis de grande capacit car accueille galement les effluents d un r seau conventionnel A droite vidange d une station d faillante Ngor l aide d une pompe d appoint Le maillon aval Quel exutoire mode de traitement Plusieurs types de solutions ont t exp riment es Traitement d centralis par lagunage solution simple et prouv e qui n cessite cependant une emprise fonci re cons quente Traitement d centralis par des solutions intensives n cessitant moins d emprise fonci re avec une solution de d cantation traitement primaire suivie d un filtre ana robie graviers traitement secondaire type DEWATS avec rejet en mer des eaux trait es Le rejet direct dans le r seau d gout conventionnel Les r acteurs UASB produisant du biogaz devraient tre prochainement exp riment s Rufisque par ENDA 26 Station de traitement d centralis e intensive en aval du r seau ONAS Cit Ousmane Fall Cr dit photo Pierre Boulenger Banque Mondiale Il ne rentrait pas dans le cadre de cette mission de r aliser une expertise technique de ces stations toutefois selon les acteurs interrog s
58. et roel ES Darai D je O S n gal Droit la ville atick lt enega 2013 R Kaolack Tta P A 4 LT Cr ateurs rire of sense a Banul vw The fbi A N Brikama afbia TT gara Bignona D On ay ENDA RUP 2006 Por gr Les r seaux de mini gouts Dakar Camb r ne ONAS Thiaroye ONAS Mbao village ONAS Ngor 1 ONAS Mbao Cit Ndeye Maire Ngor 2 ONAS ONAS Un Habitat Petit Mbao ONAS Fondatior Ville Bargny ONAS Ouakam ONAS Rufisque Est ONAS Cit Ousmane Fall ONAS Rufisque ENDA Hann Bel Air 2 ONAS Fondation Droit la Ville Baraka ENDA Hann Bel Air ONAS Tableau r capitulatif des exp riences de mini gouts recens es au S n gal En orange les syst mes qui ont fait l objet d une visite de terrain dans le cadre de cette tude Date de mise en exploitation Nbre de connexions Etat du service Responsabilit du service Exploitation Financement investissement ONAS Mbao village 2010 ONAS Mbao Cit Ndeye Maire ONAS Ouakam 2010 647 Op rationnel ONAS sera transf r e Etat s n galais Pr t Banque Mondiale Op rationnel Op rationnel ONAS sera transf r e ONAS sera transf r e Etat s n galais Pr t Banque Mondiale Etat s n galais Pr t Banque Mondiale Diaminar ONAS Thiaroye sur mer Pikine 2013 En cours d ach vement ONAS ONAS sera transf r e
59. eux de la fili re autonome vidange Les co ts d op ration maintenance de la fili re autonome sont eux aussi tr s d licats estimer pr cis ment car le nombre de vidanges r aliser par les m nages varie beaucoup selon les contextes physiques et de b ti et le type de fosse on ne dispose pas ou peu de donn es sur les moyens que consacrent les habitants l entretien de leurs installations autonomes hors vidange les stations de d potage et traitement des boues sont encore r centes voire en projet Dakar Toutefois Dodane et al 2012 estiment le co t d exploitation mensuel de la fili re autonome vidange environ 5 3 euros mois m nage desservi soit 1 5 fois inf rieur au co t d exploitation du r seau conventionnel L autonome serait donc entre 1 5 fois plus cher et 1 3 fois moins cher que le mini gout Dakar Pour les m nages le calcul est toutefois plus simple L option mini gout leur co te entre 12 000 cfa an et 24 000 cfa an de redevance sp cifique mini gouts dans les rares cas o celle ci est recouvr e En r alit dans la majorit des cas 0 cfa an r ellement pay s 1 vidange 25 000 cfa tous les 2 10 ans Option assainissement autonome entre 25 000 cfa et 100 000 fcfa an pour une quatre vidanges an Le mini gout reste donc pour eux une option tr s int ressante financi rement l heure actuelle ce qui explique en grande partie la sa
60. gouts sont actuellement en cours de construction par l ONAS et dans le cadre de programme nationaux voir paragraphe pr c dent il semble toutefois qu il n y a pas de relance de cette option par PONAS dans le nouveau sch ma directeur pour Dakar il n a toutefois pas t possible de consulter ce document et les acteurs interrog s au sein de l ONAS se contredisent sur ce sujet O se situent les responsabilit s en mati re d assainissement urbain au S n gal L Etat AU niveau central c est le Minist re de l Urbanisme de l Habitat de l Hydraulique et de l Assainissement MUHHA qui assure la d finition des politiques nationales la planification sectorielle la r gulation des services publics et la ma trise d ouvrage des grandes infrastructures Le MUHHA supervise plusieurs directions techniques de l Hydraulique Urbaine DHU de l Assainissement DAS de l Hydraulique Rurale DHR de l Exploitation et de la Maintenance DEM et de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau DGPRE Les minist res de la Sant et de l Education sont impliqu s par le biais de la Direction de l Hygi ne et de la Cellule Eau et Hygi ne l Ecole R publique du S n gal Minist re de l agriculture et de l hydraulique Direction de l hydraulique Projet Eau Long Terme S n gal Alimentation en eau potable et assainissement 2004 Elaboration d un document de strat gie pour la r alisatio
61. ien maintenance d apr s ENDA Il n est pas possible d effectuer des comparaisons de co ts mais il est tr s probable qu elles sont moins ch res l investissement que la somme des co ts des fosses individuelles En outre elles sont situ es sur l espace public un atout dans les quartiers denses petites concessions Pas d odeurs constat es ni de conflits de voisinages Le r seau d vacuation Le choix du trac C est une diff rence notable avec le mod le condominial latino am ricain les r seaux s n galais empruntent presque exclusivement notre connaissance l espace public M me si dans des contextes de quartiers non lotis la distinction est parfois floue entre les notions d espace priv et public Cette caract ristique des r seaux s n galais fait que des arrangements entre propri taires ne sont pas n cessaires et pas observ s Ce qui explique probablement au moins en partie que le rapport au service se fasse de mani re plus individualiste au S n gal dans une relation directe usager op rateur plut t que par l interm diaire d une association de quartier C est aussi l une des raisons probables pour lesquelles les usagers sont moins enclins prendre en charge l entretien quotidien des parties amont du r seau Ils n ont pas pour autant des trac s classiques puisque ils s adaptent aux contours souvent sinueux des rues des quartiers non lotis 22
62. ion des t ches serait souhaitable et possible l chelle de l assainissement consiste proposer diff rentes options technologiques d assainissement et demander la communaut de choisir celles qui r pondent leurs besoins L histoire hiatus permet la communaut d laborer un plan pour la mise en uvre de changements relatifs l eau et l assainissement et aux comportements d hygi ne Il s agit dans cet exercice de donner les situations actuelles et futures des installations d approvisionnement en eau et d assainissement et de demander la communaut de donner les forces et faiblesses des deux situations Le personnel travaillant sur le terrain soutient la m thode participative une fois qu il se sent l aise avec son utilisation Avant d en tre arriv l il doit recevoir la visite p riodique de superviseurs Extrait de Toubkiss 2007 31 IV Quels enjeux se posent en termes de gestion exploitation Quelles activit s d entretien et de maintenance sont assurer par l exploitant et les usagers Risques D chets solides sable D chets solides D chets solides sable D chets solides sable casse et D chets solides D chets D chets D chets solides casse regards sable casse regards casse regards vols regards branchements sable casse et vols solides sable solides sable sable casse et vols sauvages regards casse et vols casse et vols regards branchements rega
63. ivant Ult rieurement programme GPOBA le versement complet de la contribution m nage a t exig avant le raccordement avec cette fois un taux de recouvrement proche de 100 La faiblesse des taux de recouvrement de la contribution des usagers dans le programme PAQPPUD extrait de Toubkiss 2007 Montant pr visionnel total 229 000 000 FCFA Contrepartie recouvr e 19 553 000 FCFA Taux de recouvrement 8 5 A Rufisque un m canisme de microcr dit un fond rotatif revolving fund appel FOCAUP devait permettre aux usagers d taler le paiement de leur branchement 165 000 fcfa soit 250 euros Les sommes collect es devant permettre de financer au fur et mesure de nouveaux branchements Les taux de recouvrement se sont toutefois r v l s tr s faibles moins de 30 ce qui s explique au moins par trois facteurs le reste charge des usagers 250 euros repr sente une somme cons quente pour des m nages pauvres dans des contextes o l autonome semble correspondre tout autant leur demande r elle les branchements ont t faits avant la collecte des sommes d es Les m nages n avaient donc plus l obligation de payer en l absence de dispositif de sanction la faible qualit du service probl mes techniques absence de responsable et d exploitant clairement d fini n incite pas les usagers payer sur la dur e ENDA consid re que le principal d faut de ce
64. l est avec le Ghana le pays d Afrique de l Ouest o l on recense les exp riences de mini gouts les plus anciennes et les plus nombreuses L agglom ration de Dakar a connu une exp rimentation grande chelle de cette solution programmes PAQPUD puis GPOBA et la diffusion des mini gouts s y poursuit voire s acc l re avec le soutien des acteurs de coop ration Le S n gal est en outre l un des pays d intervention prioritaire des membres du r seau pS Eau et des partenaires de l tude Rappel des objectifs de l tude pays En accord avec les objectifs g n raux de l tude cette tude pays a pour objectif d analyser les contextes d implantation des mini gouts s n galais et les raisons du choix de cette option les forces et faiblesses des solutions actuelles Afin d en tirer des conclusions sur la r elle opportunit de cette option selon les contextes Elle n a donc pas pour objectif de fournir de recommandations op rationnelles ce stade m me si ses conclusions peuvent tre utiles aux acteurs locaux I Quelle diffusion des mini gouts au S n gal Carte des r seaux de mini gouts au S n gal Saint Louis nr ENDA RUP 2006 prenne LE E ONAS CTB 2012 ae iR sene GRET 2014 Agglom ration de QE JO des Sxrorges Dakar Cayar ENDA 1995 1999 ET aS ENDA EP 2013 ONAS 2006 2013 _ Aa VAa L 2 ES Touba Pas ONAS DAV 2013 L Q gt el Ts uos DE Mbour Di
65. laires d augmentation de la redevance pr lev e sur la facture d eau La double peine des usagers les plus pauvres Actuellement les usagers des six villes couvertes en partie par les r seaux conventionnels Dakar Thi s Saint Louis Louga Saly Portudal Kaolack paient une surtaxe assainissement sur la facture d eau qu ils soient ou non connect s au collectif Et ce m me si la majeure partie des populations de ces 6 villes reste desservie par l autonome EDE FOCUS 2005 En cons quence et comme expliqu dans le chapitre II Ces syst mes r pondent ils la demande des usagers le principe d une redevance sp cifique des usagers de mini gouts pose le probl me d un double paiement pour le service via la taxe d assainissement pr lev e sur la facture d eau de tous les consommateurs et via et la redevance mini gout Double paiement auquel ne sont pas soumis les usagers des r seaux conventionnels habitant pourtant les zones les plus riches H Quelles perspectives pour le financement de l exploitation des mini r seaux au S n gal L tude WSP devra donc proposer un mod le conomique et de gestion viable pour l ensemble des mini r seaux s n galais A noter que l tude FOCUS EDE de 2005 faisait d j des propositions pour trois horizons A court terme deux premi res ann es d exploitation trois sc narios tait propos s sc nario 1 recouvrement d une rede
66. lecteurs principaux Ngor Yoff par exemple sont prot g s par un rev tement Protections coffrages dalles cages ou bo tes de passage Les r seaux de mini gouts enfouis faible profondeur et utilisant des diam tres et des qualit s de mat riaux inf rieurs sont plus vuln rables que les r seaux conventionnels aux passages de camions cf partie IV Quels enjeux en termes de gestion exploitation On prot ge alors les parties du r seau qui traversent des voies de passage par des dalles de b ton ou un coffrage Dans les courbes et changements de pente du r seau on utilise galement des cages ou bo tes de passage chambres sans acc s 25 Le maillon aval Les pompes de relevage points faibles des syst mes Ces ouvrages comportent en fait souvent deux pompes lectrom caniques permettant un fonctionnement en alternance pour pallier des pannes ou des travaux d entretien aliment es par le r seau lectrique avec un groupe lectrog ne pour pallier les d lestages Ces pompes constituent des postes de d penses d investissement important autour de 15 20 des co ts d investissements des projets globaux et probablement au moins 50 des co ts d O amp M carburant gardiennage entretien Elles concentrent les probl matiques de mauvaise conception mauvaise mise en uvre et d entretien d faillant Elles sont en outre tr s sensibles aux intrusions fr quentes de boues sable d chets solides
67. llectivit s qui n ont d ailleurs jamais les moyens d apporter une part cons quente de l investissement Dans le cas du r seau d velopp par ENDA Baraka la volont d aider la communaut s organiser et lutter contre les menaces de d guerpissement empowerment a galement jou un r le Le service s est donc d abord construit contre les pouvoirs publics plus qu avec eux On adopte toujours o presque une d marche purement sectorielle sans l int grer dans une d marche plus globale de r flexion sur l am lioration restructuration des quartiers pauvres prenant en compte le foncier d chets solides voirie eaux pluviales etc sauf semble t il dans le cadre des projets ONAS Fondation Droit la Ville Ce qui pose des probl mes de coh rence entre les actions et emp che de prendre en compte les risques li es aux d chets solides eaux pluviales trafic routier travaux feux de d chets etc Les probl mes fonciers et les conflits avec des riverains voire parfois certains pouvoirs publics eux m mes sont fr quents notamment lors de la construction des stations Enfin dans certains cas il semble que les aspects socio conomiques du contexte local analyse de la demande et tude tarifaire ainsi que les enjeux institutionnels responsabilit s capacit s volont des organismes publics s impliquer n ont pas fait l objet d tudes approfondies ce qui conduit revenir ensuite sur les choix e
68. m thodologique pour les ma tres d ouvrages locaux Objectifs de l tude L tude devra pouvoir fournir des r ponses ces trois ensembles de questions Quels sont les atouts et contraintes pr cis des r seaux faibles diam tres aux points de vue techniques conomiques et de gestion Quels sont les facteurs de succ s ou d checs des diverses exp riences de mini gouts men es travers le monde En cons quence dans quels contextes cette solution est elle appropri e Quelles recommandations fournir pour la conception la mise en uvre et l exploitation de ces r seaux dans les contextes africains Est il souhaitable de promouvoir cette solution aupr s des d cideurs nationaux et locaux africains et leurs partenaires au d veloppement et quels sont les obstacles lever pour cette diffusion Elle aboutira ces deux principaux d livrables un rapport d tude solidement tay qui consolidera l ensemble des r sultats obtenus et les analysera une guide de r f rence pour accompagner les ma tres d ouvrages locaux et leurs partenaires d une part afin de savoir quels contextes cette solution est r ellement adapt e et d autre part lorsque le choix de cette option aura t fait d aider mettre en uvre l ensemble du cycle d un projet de r alisation de r seaux faibles diam tres Rappel des objectifs de l enqu te pays Pourquoi une tude sur le S n gal Le S n ga
69. ment dans le cadre du GPOBA 750000 FCFA nstallations domestiques Installations soit 11430 domestiques participation domestiques pas 3 75 du hard participation l investissement de participation mais non l investissement initial initial branchement branchement inscrit dans le branchement via le environ 100 du budget projet FOCAUP pour 165 000 renouvellement et fcfa 250 euros nouveaux quoique avec un tr s investissements faible taux de recouvrement Etat 0 0 0 Minist re des 0 Presque 100 via pr t Banque Mondiale subvention suppl mentaire pour acc l rer finances branchements S n galais via ONAS 1 5 Millions d euros APD Investissement initial Investissement Subvention UN CTB 2 5M euros Ville de initial Habitat pour le Lorient versant simplifi 50 000 du r seau Agence Loire Br 50000 MAEE 20 000 R gion Bretagne 40100 Soit 80 du hard 42 Les co ts d exploitation pr visionnels Total mois connex ion Environ 5 M de fcfa an d apr s ENDA pour couvrir tous les besoins en O amp M soft soit 2000 cfa mois connexion estimation ENDA soit environ 3 euros connexion mois EDE FOCUS en 2005 1796 cfa mois m nage soit 2 73 euros Co ts diviser par deux selon l tude si les usagers prennent en charge le curage des portions domiciliaires du r seau et les vidanges En 2009 les pr visions de l ONAS envisagent un co t de
70. mme Saint Louis Darou et probablement Dakar pr conis par les guides techniques ONAS on les alterne avec des chemin es de visite sortie de tuyau en d rivation avec un bouchon Solution galement employ e en Am rique du Sud On les place des intervalles suffisants pour pouvoir curer le r seau aux points de changements de direction et de pentes et ou l intersection de plusieurs branchements 24 direction de l coulement A gauche chemin e de visite source ONAS Au centre couvercle de regard en fonte sur un r seau ONAS Yoff Dakar A droite couvercle en b ton ab m Baraka Dakar et regard bouch par les d chets Rufisque sur la voie renvers l ancien regard d pos Les couvercles de regards posent souvent probl mes en b ton ils sont fragiles aux chocs manipulation passage de v hicules mais en fonte les risques de vols sont importants malgr des sanctions pouvant aller en th orie jusqu l emprisonnement Les usagers soul vent les bouchons des regards pour y jeter des d chets solides ou vacuer des eaux pluviales charg es de mati res solides Mais si on les scelle b ton ou les verrouille cela complique la t che de l exploitant Quel pavage des rues Les mini gouts s n galais n ont jamais fait l objet contrairement d autres exp riences de couplage avec des projets de pavage rev tement des rues Seuls quelques col
71. mule trois absences irr guli res successives Il peut tre frapp de sanctions qui vont jusqu l exclusion du bureau gt Infraction ou manquement aux statuts et r glement int rieur gt D faut de payement des cotisations gt Motif jug grave par l AG Dans le cas des structures membres la demande d explication sera adress e au repr sentant l gal de la structure Lorsque l exclusion est prononc e le Pr sident doit la notifier dans les meilleurs d lais l int ress Art 4 Indemnisation des membres Les membres de bureau peuvent tre rembours s des frais occasionn s par l exercice de leur fonction il s agit du transport des frais de restauration et d h bergement suivant les conditions fix s par l AG Art 5 Pr paration et ex cution des missions Les missions du COGES sont d finies chaque ann e par le bureau selon un programme d activit s labor en collaboration avec les partenaires concern s commune ONAS Si ge Darou M dina Tel 77 645 5201 77 632 21 88 61 Ce programme d termine les modalit s d ex cution des diff rentes activit s pr vues pour une ann e civile de m me que le r le d volu chaque membre Art 6 Repr sentation d un membre en cas d absence En cas d absence un membre peut se faire repr senter par un autre membre qu il mandate par lettre adress au Pr sident du bureau sauf pour les cas de modification des statuts et dissolution Chaque membre pr sent ne peut porte
72. n l horizon 2012 des objectifs du mill naire pour le d veloppement Volume 3 sous programme urbain version d finitive Cit par MICHELON 2012 11 L Office National de l Assainissement du S n gal ONAS Op rateur public de l assainissement il a comp tence sur les zones urbaines 113 communes de ville contre 317 communes rurales Il est la fois ma tre d ouvrage et exploitant en r gie des services d assainissement sur ces zones Si l ONAS dispose de techniciens comp tents ses moyens ne lui permettent pas de faire face l ampleur des besoins en mati re d assainissement urbain Ses ressources sont en effet tr s faibles il per oit une redevance de 10 seulement sur la facture d eau ainsi qu une dotation de l tat selon un contrat d objectifs et de moyens Ce qui d apr s les cadres rencontr s n est pas m me suffisant pour g rer l existant L ONAS souffre galement d un manque d ind pendance dans sa gouvernance qui a pour r sultat selon un bailleur que l op rateur se retrouve coinc entre injonctions politiques et r alit technique et financi re Un programme financ par l UE est toutefois en cours pour son renforcement organisationnel Dans un second temps un regroupement des services d eau assainissement voire eaux pluviales en milieu urbain au sein d un contrat unique de d l gation est parfois voqu par les repr sentants de l Etat et les bailleurs de fonds En mati
73. n est g n ralement men e en phase de lancement du projet Les objectifs sont les suivants stimuler la demande des usagers pour susciter un nombre important de connexion favoriser l apprentissage des bonnes pratiques en termes d usages du r seau entretien des installations domestiques vigilance face aux intrusions d eaux pluviales et d chets solides vidange des fosses ventuellement curage des canalisations et entretien des regards faire comprendre aux usagers l utilit des redevances et la n cessit de les payer r guli rement les activit s incluent en g n ral des messages sur les bonnes pratiques en mati re d hygi ne domicile La m thode Phast Sarar est g n ralement employ e m thode participative qui consiste identifier avec les communaut s les probl mes sanitaires auxquels elles sont confront es et planifier des actions pour am liorer leur situation voir encadr page suivant Plus rarement Dakar on fait galement appel des m thodes de marketing de masse et des visites domicile Toutefois et m me si les usagers montrent un fort niveau d adh sion initiale selon les porteurs de projet en l absence de suivi la mobilisation retombe vite Les usagers cessent les bonnes pratiques le nombre de demandes de branchements ralentit le recouvrement des co ts devient de plus en plus faible etc C est un ph nom ne constat sur la totalit des r seaux m me s
74. n cities Submitted for the degree of Doctor of Philosophy Postgraduate Medical School Faculty of Health and Medical Sciences University of Surrey GAYE Malick 2011 Guide pratique pour la mise en place de syst mes sociaux alternatifs d assainissement condominium en milieu urbain et p riurbain ENDA RUP Dakar BOULENGER P CR de visite du mercredi 14 Juillet 2010 Cit OF Mbao Yoff E BOULENGER P 2012 IMPLEMENTATION COMPLETION AND RESULTS REPORT TF 90466 TF 90467 ON A GRANT IN THE AMOUNT OF USS5 76 MILLION TO THE REPUBLIC OF SENEGAL FOR SUPPORTING ACCESS TO ON SITE SANITATION SERVICES THROUGH OUTPUT BASED AID SCHEME INCHAUSTE F TOUNKARA A TOURE C 2004 GUIDE FONCTIONNEMENT ET ENTRETIEN Syst me d Assainissement par Canalisation de Petit Diam tre Syst me semi collectif Minist re de la Pr vention et de l Assainissement Office National de l Assainissement du S negal ONAS Agence d ex cution des Travaux d Int r t Public contre le sous emploi AGETIP REPUBLIQUE DU S NEGAL DEME O LO M 2005 Assainissement des eaux us es de Ouakam mise en place d un syst me semi collectif Projet de fin d tudes Universit Cheick Anta Diop de Dakar Ecole Sup rieure Polytechnique Centre de Thi s TOUNKARA A 2009 Conception et mise en uvre de l assainissement syst me semi collectif ONAS EDE FOCUS Conseil 2005 RAPPORT D FINITIF VOLUME 1 ELABORATION D UN DOCUMENT CADRE DE R F
75. n termes de mode de gestion et ou les modes de recouvrement cf partie IV Quels enjeux se posent en termes de gestion exploitation 18 Ill Quels choix techniques ont t faits et comment ont ils t mis en uvre Installations domestiques TCM et douches domestiques viers vidoirs domestiques TCM et douches partag es ou domestiques viers vidoirs domestiques TCM viers vidoirs domestiques avec tamis type passoir Vidoirs collectifs HS TCM et douches viers TCM douches viers Toilettes chasse manuelle vidoirs viers Syst me de D graisseurs d canteur D graisseur petit D graisseur regard D graisseurs sauf pour le simplifi fosses de d cantation et D canteurs certains en PVC D graisseur Regards connexion s individuels regards de es fosses pour de connexion puis regards de connexion pr fabriqu bo tes de d canteurs connexion plusieurs fosses septiques connexion branchement en m nages regard collectives t culott enterr s non de connexion 3 3 6m en deux visitables parties D grilleur Pas de d graisseurs fosse garde le surnageant Regards de branchements des d canteurs apr s la fosse Option du D cant D cant et D cant d cant conventionnel D cant r seau simplifi Diam tre 110 mm 110 160 200 63mm mini 110mm canalisations 150mm mini pour le Collecteurs de 160 conv
76. niques des stations de relevage Cet entretien pr ventif n est toutefois jamais assur dans les exp riences tudi es Sur les r seaux sous responsabilit ONAS comme dans ceux sous responsabilit ENDA le manque de moyens emp che ce suivi M me si l ONAS annonce qu une cam ra pour l inspection des r seaux a t command e et que des campagnes de d tection des branchements clandestins sont pr vues Un entretien curatif encore tr s d faillant L entretien curatif consiste notamment en le curage des canalisations et des regards en cas de bouchons le remplacement de canalisations et regards ab m s la r paration des parties lectriques et m caniques des stations Cet entretien est r alis de mani re in gale selon les capacit s des acteurs en charge et les moyens disponibles Les visites de terrain ont permis de constater de nombreux probl mes non corrig s station de traitement HS et donc by pass e Yoff Tonghor regard bouch en aval du r seau avec d versement de grands flux d eaux us es dans la rue Rufisque stations de rel vement inop rantes ou faible rendement cause de pannes lectriques ou m caniques ou de la pr sence de mati res solides Ngor etc L absence presque totale de recouvrement des co ts d exploitation Il n existe pas au S n gal l heure actuelle et notre connaissance de syst me de recouvrement des co ts qui permette d assurer la
77. ns le cadre d un contrat qui le lie au COGES et la commune Si ge Darou M dina Tel 77 645 52 01 77 632 21 88 60 REGLEMENT INTERIEUR Art 1 Condition d adh sion Peut tre membre toute personne physique ressortissant de la zone d influence du r seau semi collectif Le candidat doit pour tre agr comme membre tre branch au r seau semi collectif s acquitter des cotisations et faire preuve de sa capacit la gestion et la protection du syst me d assainissement mise en place Art 2 Cotisation Le montant de la cotisation mensuel est propos par le bureau soumis l approbation de l AG L appel la cotisation se fera au d but et au plus tard le 10 de chaque mois Lorsque la cotisation n a pas tait lib rer dans les d lais fix s le b n ficiaire en faute est frapp d une amende journali re de 100F par jour jusqu paiement de la somme due Tout b n ficiaire qui reste deux mois sans honorer ses cotisations mensuelles sera expos des sanctions qui sont revoir Art 3 Retrait et exclusions Tout membre est libre de d missionner La d mission doit tre faite par une lettre recommand e adress e au Pr sident du bureau avec un pr avis de deux 2 mois Un membre peut tre exclu par l AG apr s invitation fournir des explications dans les cas suivants gt Absences r p t s une demande d explication est adress e tout membre du bureau qui accu
78. nt consid rer les co ts d investissement du maillon vacuation les camions vidanges financ s par le secteur priv et r percut s sur les tarifs de la vidange et du maillon traitement les rares stations de d potage et de traitement des boues de vidange essentiellement construites sur financement de la fondation GATES actuellement Dakar On arrive alors un co t total de 450 euros m nage environ toujours selon Dodane et al 2012 Rapport la dur e de vie des installations 50 ans pour la fosse 15 ans pour le camion d occasion 30 ans pour la station selon la m me tude de Dodane et al l assainissement autonome serait approximativement cinq fois moins cher que le mini gout Voir le tableau de synth se des co ts compar s par fili re page suivante 47 Co ts d investissements estimatifs des diff rentes fili res d assainissement sur Dakar tableau de synth se Autonome vidange Mini gout Conventionnel Dur e de vie estim e en 50 ans fosse 30 ans r seau et station 30 ans r seau 60 ans r seau conditions d exploitation 15 ans camion vidange 20 ans branchement et station et station th oriques optimales 30 ans station 20 ans 30 ans branchement branchement Co t approximatif 450 euros 1000 euros r seau 4500 euros d investissement initial par gravitaire connexion ou m nage 2000 2500 euros avec desservi station de relevage Co t approximatif 3 euros 15 euro
79. on finale est rest quantitative n a jamais tir les conclusions qualitatives S ins re ds plan directeur d assainissement revu en 2005 et programme D marche projet 17 attendues Quel a t ENDA La cellule PAQPUD BM AGETIP ONAS l ONAS semble avoir t peu impliqu Cellule technique Ville de Lorient ENDA l acteur du ONAS CTB EP choix Quelles tudes Recherche action am lioration progressive empirique Etudes topos et hydrog ologiques de la demande urbaines institutionnelles tarifaires Etudes topos et Topo hydrog o ont pr sid au hydrog ologiques Technique choix urbaines et institutionnelles de la demande Synth se analytique processus raisons et acteurs du choix Quels acteurs pour quel processus Le choix s est fait dans la majorit des cas entre un partenaire au d veloppement financeur et l op rateur du projet ONG et ou AGETIP Les entit s qui se verront confier la responsabilit du service ONAS collectivit s usagers ne sont pas toujours pleinement impliqu es ce qui explique probablement le d faut d appropriation de la solution par ces acteurs souvent constat en phase de gestion L exp rimentation peut tre int gr e dans des d marches de planification de l assainissement l chelle du territoire PAQPUD ENDA Cayar CTB Onas Saint Louis m me si l on constate une faible appropriation de la part des co
80. p ration d centralis e et bilat rale fran aise organisations internationales UN Habitat a financ un r seau Ngor et fait des dons de mat riel d entretien petit vacuutug certaines collectivit s la coop ration technique belge CTB a fait construire un r seau conventionnel mini gout Saint Louis dans le cadre d un programme conjoint avec l ONAS mis en exploitation en 2011 ENDA devrait mettre en uvre un nouveau r seau de mini gout Pikine sur financement AFD FISONG l UE finance des projets de restructuration de quartiers informels dans cinq villes moyennes mis en uvre par la Fondation Droit la Ville organisme parapublic s n galais Trois villes seraient quip es en mini gouts Hann Bel Air Petit Mbao et Mbour l ONG GRET Saint Louis financement AESN et CG de l Eure d autres sources de financement sont l tude les villes de Lille et de Toulouse ont galement des projets de r seau d assainissement Saint Louis Les tudes sont en cours le choix entre conventionnel et mini gout ne semble pas arr t enfin PONAS ach ve un dernier mini gout Thiaroye sur mer Pikine sur financement Banque Mondiale Les mini gouts dans le cadre r glementaire et les strat gies nationales actuelles se 2 fa poa 4 Le mini gout figure comme une option pour l assainissement des zones urbaines dans le document de strat gie nationale Si des mini
81. par des sp cialistes ONAS Idem pour les STEP avec en plus un suivi de la qualit des rejets en th orie Suivi technique qualit des rejets vidanges est pr vu ENDA RUP ENDA RUP ENDA Yoff ONAS Ngor ONAS Yoff ONAS ONAS ONAS CTB Saint ENDA EP Cayar Rufisque Baraka Bargny Cit OF Louis Responsabilit du COGES impliquant Usagers COGES impliquant COGES tripartites Usagers ONAS Mairie COGES tripartite Usagers Comit de pilotage mairie service ma trise usagers mairie usagers mairie ONAS Mairie repr sentants soci t civile d ouvrage pr vue service d urbanisme initialement d concentr de l tat ENDA ville de Lorient Dans la r alit ENDA COGES ENDA ONAS Mairie ONAS ONAS COGES COGES tripartite Usagers informel ENDA ONAS Mairie O amp M suivi GIE contract s par les COGES GIE contractualis s par les COGES GIE contractualis par le Comit de gestion service technique r seau et COGES technique municipal ou station entrepreneur priv hydrocureur d finir Gardien de la station sera employ par comit de gestion Dans la r alit R parations au coup par coup par les usagers ou des prestataires ONAS Mairie ONAS tr s d ficient ONAS COGES ONAS usagers priv s quand les moyens sont disponibles Recouvrement des COGES recouvre une redevance mensuelle COGES recouvre une redevance mensuelle COGES recouvre une COGES recouvre une co ts redevanc
82. pr s certains acteurs ENDA la pr sence d un bac d graisseur avant la fosse de d cantation est indispensable car les graisses bouchent les r seaux dans un pays o les habitudes alimentaires entra nent le rejet d eaux de cuisines charg es de graisses C est aussi la solution pr conis e par le CREPA sur ses syst mes en Afrique de l Ouest et en France pour les restaurants Pour d autres notamment les bureaux d tudes SEMIS H20 ayant travaill la conception des r seaux ONAS ce d graisseur est inutile car les graisses ne se solidifient pas en climat chaud pas de bouchons et surnagent dans la fosse au dessus de l exutoire Les graisses sont ensuite en partie dig r es en partie limin es lors de la vidange Nous n avons pas recueilli de t moignage sur d ventuels probl mes d aux graisses dans les r seaux les probl mes se limitent des bouchons d viers et de d grilleurs soit en amont de la fosse cf partie IV Quels enjeux en termes de gestion exploitation En revanche les d graisseurs constituent un point sensible des syst mes bouchons constituant des foyers d infection domicile en cas d entretien d faillant par le m nage tr s fr quent Les fosses de d cantation Improprement appel es fosses septiques en l absence de la phase de traitement r alis e par le sol dans le cas des installations autonomes ces fosses permettent la s paration des liquides et solides dans le ca
83. quence co t des vidanges Sol rocailleux fosses difficiles creuser et se remplissant rapidement du fait de l imperm abilit du sol Open d f cation dans des zones adjacentes d sormais construites Nappe affleurante inondations des fosses vidange 6 8000cfa semain e OD Chol ra Eaux de vaisselles vid es en mer par les femmes plusieurs fois jour P nible Nappe affleurante inondation des fosses D f cation ciel ouvert Volont de tester la solution l chelle en contexte africain a galement pes dans ce choix Rejet d eaux grises mauvais tat des rues Pb sanitaires Co t d investissement r duit par rapport au conventionnel Nappe affleurante Co t fr quence de la vidange Tissu urbain Pollution nappe Volont de proposer un service am lior Volont de faire de la r utilisation Ma trise de la techno par ENDA Comment le mini gout a t il t choisi ENDA a eu vent de la solution par un chercheur belge Yves Charbonnet qui travaillait sur ces syst mes Dans le cadre du catalogue des options technologiques d fini pour le Programme d Assainissement des Quartiers P riUrbains de Dakar PAQPUD Les mini gouts n taient pas laiss au choix des m nages mais d finis pour les zones au contexte physique favorable Objectif tester les solutions en contexte pr d ventuelles diffusions ext rieures Toutefois l valuati
84. r d une cartographie du r seau d un fichier des usagers et d un carnet d entretien tre form aux r gles d hygi ne et de s curit et pouvoir rappeler aux m nages les bonnes pratiques respecter Dans les rares cas o un acteur est clairement en charge de ce premier niveau d entretien Darou Saint Louis Baraka Ngor il ne dispose toutefois jamais de l ensemble de ces moyens minimum Pour l entretien lourd du r seau Les gros bouchons doivent tre t s gr ce des hydrocureurs pompes forte pression La d tection des fuites et des branchements clandestins n cessite dans l id al des cam ras d inspection Le remplacement des canalisations et regards d faillants pour tre r alis dans les r gles doit tre r alis par des sp cialistes Les stations de rel vement doivent tre suivies en permanence par un technicien capable de lire les informations du tableau de contr le suivre le fonctionnement des pompes et donner l alerte en cas de probl me et ventuellement effectuer des op rations de maintenance simple Cela n tait jamais le cas dans les syst mes visit s gardiens absents ou peu form s Des sp cialistes techniciens sup rieurs ing nieurs doivent pouvoir intervenir en cas de probl me et pour un entretien pr ventif r gulier sur les stations 35 Les stations de traitement n cessitent elles aussi d tre plac es sous le contr le d un technicien form a
85. r annexe 2 l exploitation ou 50 sion gestion montant non pr cis co ts estim s consid re que la vidange reste sous responsabilit des usagers Dans la Subvention 0 0 A Ngor la collectivit prend en charge certains frais d exploitation personnel curage En attende de la d cision r alit ponctuelle au comit suivi usagers sans qu il soit possible de quantifier ces ressources municipale de gestion en Dans les autres r seaux pas de participation de la collectivit APD 0 0 0 0 0 Suivi rejets station inclus dans investissements financ s par l APD Dans la Finance ENDA sur projets suivi et petites interventions 0 0 r alit d exploitation et la r habilitation Etat ONAS participation 0 0 0 ONAS participation 0 l exploitation l exploitation entretien attendue non de deuxi me niveau et chiffr e implication COGES non chiffr Dans la Refuse de prendre en Prend en charge la Ne s implique pas 0 L ONAS semble assumer r alit compte ce r seau partie aval le ses responsabilit s apr s r seau se d verse un an d exploitation dans son r seau conventionnel Autres R utilisation eaux R utilisation des eaux us es us es non chiffr e non chiffr Dans la 0 z 5 5 5 5 z A i 5 5 5 5 z r alit 45 Synth se analytique quels co ts et comment sont ils financ s Les co ts d investissements au
86. r qu un seul mandat Les membres des structures membres peuvent se faire repr senter par un autre membre de leur structure La structure pr cisera par lettre adress e au Pr sident du bureau le nom et la fonction du repr sentant mandat Art 7 Assembl e G n rale extraordinaire L AG se r unit en session extraordinaire pour les raisons suivantes gt Modification des statuts gt Exclusion ou non d un membre gt Dissolution du COGES Le bureau convoque l AG un mois l avance Art 8 Les membres titre consultatif Des membres titre consultatif peuvent tre copt s par l AG parmi les partenaires dont l exp rience et les comp tences sont reconnues en mati re de formation de protection et de gestion des ouvrages d assainissement Art 9 1 Election du bureau L AG lit en son sein un bureau parmi ceux ayant fait acte de candidature A d faut de consensus le bureau est lu par bulletin secret Nul peut se faire repr senter lors de ce vote La composition du bureau est pr cis e dans les statuts 2 Attributions du Bureau Le Pr sident dirige les r unions du Bureau et de l Assembl e G n rale il repr sente le COGES devant les autorit s administratives les partenaires dans tous les actes de la vie civile Il ordonne les d penses suivant le budget adopt Le Bureau re oit les demandes et tout dossier des b n ficiaires du r seau semi collectif Le Bureau pr pare et pr sente les rapports d tape de
87. raison au Br sil la redevance assainissement est d sormais fix e 80 de la facture d eau pour les usagers de mini gouts exploit s par les op rateurs publics Les collectivit s une faible implication dans le financement des frais d exploitation des services de mini gouts Sauf dans de rares cas d engagement fort d un lu local Ngor Cayar et Rufisque et Yoff Tonghor de mani res plus ponctuelles elles ne participent pas plus au financement de l exploitation qu ceux de l investissement 51 L tat S n galais finance les investissements mais pas de volont de couvrir les frais d exploitation L effort de l tat S n galais sur le financement de l exploitation semble en fort d s quilibre par rapport l effort r alis sur le financement de l investissement Ainsi m me si l Etat subventionne l ONAS via un contrat de performance c est un niveau insuffisant pour permettre PONAS d assurer une exploitation correcte des r seaux de conventionnels Quant aux r seaux de mini gouts ils n entrent pas dans le cadre du contrat de performance qui lie l tat PONAS ce qui explique en grande partie la r ticence de l ONAS engager des moyens dans l exploitation des r seaux L tat s n galais n a en outre et jusqu aujourd hui pas eu la volont politique de permettre un r el recouvrement des co ts d exploitation des r seaux par PONAS via des mesures potentiellement impopu
88. rds regards sauvages Entretien Nettoyage d graisseurs ts les 15 jours en Nettoyage Entretien d graisseur d grilleur Nettoyage d graisseur d grilleur Nettoyage d grilleur Nettoyage solutions th orie d grilleur d graisseur Vidange fosse pas besoin en 8 Vidange fosse fr quence inconnue Vidange fosse d grilleur d graisseur domiciliaires Vidange fosse ts les deux ans en th orie Vidange fosse jamais en 10 ans ans pour le r seau d cant Vidange fosse Entretien pr ventif Aucun entretien pr ventif du r seau signal r seau Entretien Curage Curage manuel Curage manuel Curage manuel hydrocurage Curage manuel hydrocurage Curage Curage manuel curatif r seau manuel hydrocurage pelles barres de fer manuel hydrocurage Hydrocurage Entretien station Vidange nettoyage des bassins de lagunage et d canteur suivi qualit des rejets En fait tr s peu d entretien station dans un grand tat de d labrement gardien non pr sent Nettoyage des filtres r parations fuites et pompe pas assur L entretien des stations de relevage n cessite la pr sence permanente d un gardien capable de suivre des indicateurs techniques simples niveau de remplissage tableau lectrique etc ce qui n est pas toujours le cas gardien absents ou incomp tents Un entretien plus lourd vidange r parations des installations lectrom caniques se fait
89. re de gestion des 9 r seaux de mini gouts de son patrimoine existant sur Dakar l ONAS ne dispose que d un chef du service Assainissement autonome donc pas uniquement focalis sur les mini gouts aid d un ing nieur sp cialis en mini gouts et impliqu dans le projet depuis le d but Ils avouent tre d bord s en termes de suivi des r seaux m me s ils peuvent s appuyer sur les services d exploitation d arrondissement de PONAS longtemps r ticents prendre en charge ces syst mes pour lesquels ils estiment n avoir pas t consult s dans les phases pr c dentes et dont certains sont toujours en phase de r ception provisoire et sur les rares comit s de gestion quand ils existent Parmi les collectivit s seule la mairie de Ngor semble appuyer l ONAS en termes de moyens Les collectivit s locales La loi leur donne des comp tences en mati re de gestion des eaux pluviales et de d chets solides mais pas d assainissement liquide Cependant la Loi 96 06 du 22 mars 1996 portant Code des Collectivit s locales rige la commune en collectivit locale personne morale de droit public La commune d arrondissement a des comp tences pour promouvoir le cadre de vie des populations et g rer et entretenir les quipements concernant directement la vie quotidienne des habitants de la commune Ces comp tences sont num r es par la loi dont celle ci touchant l assainissement les petits travaux d assainis
90. s empirique Pour les calculs de conception du r seau on proc de d apr s l ONAS des quations prenant notamment en compte Le type d effluent liquides seulement ou liquides solides et la viscosit de ces effluents Le volume de rejet des effluents par branchement calcul en fonction de la consommation en eau par m nage et d un coefficient de rejet compris entre 0 5 et 0 8 auquel on applique un coefficient de pointe Le nombre de branchements Le gradient de pente Le coefficient de rugosit des mat riaux coefficient de Manning Les projections d augmentation des consommations en eau et donc de rejet d eaux us es de densification de l habitat et d augmentation du nombre de branchements 23 A gauche tuyaux de PVC haute pression utilis s pour les collecteurs principaux Cayar A droite canalisations pos es m me le sol rocheux Baraka Dakar Les profondeurs d enfouissement Elles vont de 0 cm canalisations pos es m me le sol rocheux Baraka Dakar plusieurs m tres en aval de certains r seaux Mais les profondeurs normales se situent entre 50 cm et 1m50 alors que les r seaux conventionnels sont g n ralement enfouis au moins 1m50 Nombre maximal de connexions Les plus grands r seaux comptent jusqu 1800 connexions capacit th orique maximal r seaux Ouakam et Yoff pas encore atteinte cependant soit un potentiel d environ 15 000 u
91. s 30 euros 15 euros d investissement par connexion ou m nage desservi an rapport la dur e de vie Des co ts d investissement adapt s aux capacit s des acteurs locaux Comme le confirment Dodane et al les sources de financement de l investissement pour le maillon vacuation diff rent compl tement entre le mini gout et la fili re autonome vidange dans le cas de l autonome il est en grande partie voire en totalit pay par l usager via la facture sur la vidange puisque l op rateur priv de vidange le r percute directement sur cette facture alors que dans le cas du mini gout la majeure partie des co ts d investissement du r seau sont support s par les pouvoirs publics ou les partenaires au d veloppement Le montant de ces investissements pour les mini gouts semble hors de port e des acteurs locaux collectivit s associations d usagers voire secteur priv sans subvention forte par l Etat et ou APD Ce qui explique en partie l absence de diffusion endog ne de l option depuis les premi res tentatives au S n gal dans les ann es 90 Le premier payeur l tat s n galais Il a financ l investissement dans le cadre du projet PAQPUD sur pr t de la Banque Mondiale pour 16 Millions de dollars puis GPOBA 5 Millions C est donc un acteur solvable ayant plac l assainissement parmi ses priorit s via une politique sectorielle ambitieuse PEPAM cf partie
92. s activit s et des comptes du COGES l Assembl e G n rale et assure le suivi des activit s financ es par le COGES Le Secr taire G n ral pr sente l Assembl e G n rale les rapports d activit s li s la vie du COGES et assure le secr tariat de l Assembl e G n rale et du Bureau Le Tr sorier pr sente l Assembl e G n rale les comptes de l exercice Il ex cute les d penses du COGES selon les proc dures Le Bureau peut s adjoindre toute autre personne pour ses comp tences av r es dans certaines mati res parmi les membres titre consultatif ou en dehors mais avec voix consultative uniquement Le Bureau soumet l Assembl e G n rale un programme annuel d activit s et le budget pour le COGES Il pr sente un rapport annuel l Assembl e G n rale sur la situation financi re et morale du COGES instruit toutes les affaires qui lui sont soumises par l Assembl e G n rale et pourvoit l ex cution des d lib rations Le Bureau re oit et contr le les demandes d adh sion et les listes des repr sentants choisis par les b n ficiaires et les partenaires concern s avant soumission du dossier l Assembl e G n rale Le bureau est responsable devant l Assembl e G n rale Si ge Darou M dina Tel 77 645 5201 77 632 21 88 62 3 Fonctionnement du Bureau Le Bureau se r unit au moins une fois par mois sur convocation du Pr sident ou la demande de la moiti de ses membres
93. s des r seaux d cant s l immense majorit des solutions adopt es au S n gal Elles sont de deux types domestiques ou collectives Le guide technique ONAS d riv de l exp rience Br silienne pr conise l usage de T en entr e et sortie des fosses pour viter l intrusion de solides ce qui n est pas toujours le cas PVC tto tie A gauche vue en coupe d une fosse de d cantation du type de celles employ es sur les r seaux ONAS Source ONAS Au centre fosse de d cantation creus e dans le sol rocheux Baraka A droite chemin e d a ration Ngor Certaines observations montrent que les fosses de d cantation des r seaux d cant s tendent tre surdimensionn es au moins dans le cas des r seaux ONAS aucune vidange n cessaire en huit ans Ngor Il y a probablement un ph nom ne important de digestion ana robie dans la fosse constat galement au Pakistan C est une source de confort mais on perd aussi en vigilance et l habitude de payer Et cela entra ne un surco t d investissement On retrouve parfois ONAS Saint Louis Darou des chemin es de ventilation des fosses contre les odeurs Les fosses septiques condominiales collectives A Yoff ENDA a exp riment l usage des fosses condominiales collectives Ces fosses demandent des vidanges tr s espac es pas de vidange en 10 ans mais seulement une trentaine de m nages raccord s et peu d entret
94. s du COGES gt LONAS signera un protocole d accord avec la commune pour d finir clairement les missions de chaque acteur dans la gestion du syst me d assainissement r alis Darou M dina 2 Les responsabilit s de la commune La commune joue un r le de facilitateur et d encadrement travers le COGES Elle doit tre activement associ e la mise en uvre et la gestion du syst me d assainissement r alis Le COGES fera l objet d un arr t municipal sign par la mairie Art 3 Le COGES a pour objet d assurer une bonne gestion des ouvrages d assainissement Il est compos des populations b n ficiaires du r seau semi collectif et de repr sentants des partenaires concern s gt Le COGES a en charge le choix des prestataires exploitant pour la gestion exploitation entretien des ouvrages en collaboration avec PONAS gt Le COGES d finit les crit res de performances environnementaux et financi res minimum que l exploitant doit atteindre pour que son contrat puisse tre renouvel Art 4 Composition du COGES Le COGES est compos comme suit gt oz repr sentants de la municipalit gt _o2 repr sentants de service d hygi ne gt _o1 repr sentant de la direction de l environnement gt _ oi repr sentant de l ONAS gt Des d l gu s 1 d l gu pour 20 b n ficiaires gt Personnes ressources 5 Les ressources du COGES Les ressources proviennent gt De la contribution des b n ficiaires hauteur de
95. s usagers n ont pas toujours sign de contrat crit stipulant l ensemble des responsabilit s qui leur incombent ainsi que le niveau de tarif Sauf exception comme Saint Louis Darou voir annexe 4 Contrat d abonnement du r seau semi collectif de Saint Louis Darou Lorsqu on les interroge ils sont rarement capables de formuler ce qui est de leur responsabilit Protocole Dotation quipements Pr side le COGES tabore le protocole Cessation de mat riel suivi et contr le performances PME Curage r seau Vidange fosse CRAN R partition des responsabilit s en phase d exploitation sch ma initial th orique du programme PAQPUD 38 V Pour quels co ts et comment sont ils financ s Les co ts r els d investissements Co ts globaux et co t connexion Co t total hard soft Difficile estimer car projets r guli rement subventionn s cash dons en nature camion vidange UN Habitat etc fonds propres ENDA Mais le dernier projet 1 5 millions d euros s tend sur 9 villes 14 millions de dollars soit environ 10 millions d euros pour le volet mini gout du programme PAQPUD Le GPOBA incluait un nombre important d installations domestiques autonomes ou raccord es au mini gout il n est donc pas possible de diviser le co t total 5 1 millions d euros par le nombre de connexions 4 M euros Soit 2 624 000 000 fcfa
96. sagers desservis par r seau si on consid re qu un m nage dakarois compte entre 5 et 10 personnes avec une moyenne autour de 8 Int grer ou pas les eaux pluviales En th orie les r seaux sont pens s pour interdire l intrusion d eaux pluviales On demande aux riverains et l exploitant d tre vigilants pr server cette s paration eaux us es et eaux pluviales Notamment car les EP sable obstruent les regards et ab ment les stations de rel vement Dans les faits ces eaux pluviales p n trent toujours notamment par les regards jamais tout fait tanches et ce d autant plus facilement que les couvercles sont souvent ab m s ou vol s R guli rement les habitants d versent eux m mes ces eaux pluviales dans le r seau en ouvrant les regards Les respirateurs Ces points d a ration sont mentionn s dans le guide technique ONAS Dispositifs que l on utilise pour ventiler les collecteurs et maintenir les conditions de flux libre Quand on installe des collecteurs pentes variables on doit ventiler les points lev s Mais ils n ont pas t observ s sur le terrain il n a pas t possible d en observer Les regards de visite Les regards sont souvent simplifi s c est dire de taille r duite par rapport ceux d un r seau conventionnel ils ne permettent pas l acc s d un technicien mais seulement d introduire un syst me de curage dans le r seau Parfois co
97. sement et d hygi ne article 77 Diop B Michelon B 2012 Elles disposent de ressources fiscales propres collect es par l tat avec plus o moins de z le selon la capacit de la collectivit faire pression sur les services fiscaux d concentr s et d une dotation de l tat Certaines collectivit s comme celles de Ngor commune d arrondissement de Dakar Cayar et dans une moindre mesure Rufisque et Saint Louis ont donc consid r que face aux limites de PONAS il tait de leur responsabilit de s impliquer dans l assainissement quipes foncier et budget sur une ligne d penses diverses Cayar A titre d exemple l assainissement au sens large eaux us es eaux pluviales et d chets solides occupe de loin la premi re place dans les d penses de la commune de Ngor et mobilise 80 du personnel communal d apr s le Maire Certaines collectivit s ainsi que les bailleurs de fonds plaident d sormais pour une r elle d centralisation des comp tences et surtout des moyens Une Phase 3 de la d centralisation a t annonc e par le nouveau gouvernement Les agences d ex cution Plusieurs agences d ex cution cohabitent avec une d limitation des domaines de comp tence parfois floue D apr s un bailleur elles ont quelque peu d poss d les collectivit s de leur r le de ma tre d ouvrage Ainsi l AGETIP Agence d Ex cution des Travaux d Int r t Public contre le sous emploi
98. ssement pour un mini gout au S n gal soft hard acc s vacuation traitement se situe autour de 1000 euros connexion En reprenant les co ts des stations de pompage et de traitement puisque ces installations sont grosso modo les m mes pour le conventionnel que pour le mini gout annonc s par une tude de Dodane Mb gu r Sow et Strande 2012 on arrive un co t sur l ensemble de la fili re proche de 2500 euros pour les mini gouts de l ONAS Dakar Le co t de la station de pompage comptant pour environ 50 du total on peut d duire qu un r seau uniquement gravitaire co terait deux fois moins cher Ce qui est coh rent avec notre co t m dian de 1000 euros connexion Il faut toutefois noter que partout les projets mis en uvre ont t consid r s comme des pilotes Certains facteurs pourraient l avenir venir baisser ces co ts augmentation du nombre de branchement par r seau et ventuellement largissement de ces r seaux qui va m caniquement faire baisser le co t unitaire approfondissement consolidation et diffusion des savoir faire en termes d ing nierie technique sociale et financi re dans le pays augmentation de l efficience de certains acteurs ONAS ONG agences d ex cution augmentation de l offre de professionnels form s sur le sujet donc de la concurrence entre les prestataires Variations des co ts de l nergie et des mati res premi res e
99. syst me vient du manque d efficacit implication de l institution de micro finance en charge du recouvrement des co ts et de la gestion de ces fonds Il n a pas t possible de savoir quel contrat liait le responsable du service cette IMF ni quel type d int ressement tait pr vu pour l inciter plus d efficacit Co ts d exploitation des mod les conomiques tr s imparfaits Des valuations souvent tr s partielles de la r alit des co ts d exploitation L absence fr quente de compte d exploitation pr visionnel Malgr quelques mod les pr visionnels sommaires de compte d exploitation cf EDE FOCUS 2005 Compte d exploitation pr visionnel des r seaux ONAS PAQPUD 2009 en annexe 2 et Compte d exploitation pr visionnel du r seau ONAS CTB de Saint Louis Darou en annexe 3 ces co ts sont souvent estim s de mani re tr s imparfaites On omet syst matiquement certains postes de d penses notamment l IEC en continu ou une ventuelle r mun ration des membres du comit de gestion dans les mod les initiaux et on prend rarement en compte les impay s et les ventuels surco ts On pr voit parfois des provisions pour le renouvellement des installations jamais recouvr s dans la r alit Les co ts r els constat s Aucune tude pr cise sur les co ts r els d exploitation tir e des exp riences en fonctionnement n est disponible aupr s des diff rents op rateurs
100. t es pour mara chage pr vue 20 Synth se analytique les choix techniques Choix techniques Maillon acc s Des solutions individuelles ou partag es Solutions domiciliaires il s agit de toilettes chasse manuelle TCM pour les eaux noires et de douches et vidoirs ou viers avec un d grilleur pour viter l intrusion de solides pour le recueil des eaux grises Dans certains cas tr s fortes densit s et ou populations les plus pauvres le maillon acc s est constitu de solutions partag es vidoirs et lavoirs collectifs Yoff et Baraka blocs sanitaires comprenant des douches et des toilettes Baraka Diff rentes solutions pour le recueil des eaux grises vidoir domestique ext rieur Ngor Vidoir domestique int rieur avec filtre passoir Yoff Tonghor vidoir collectif Yoff Tonghor HS Les types de branchement Le branchement de la solution domiciliaire au r seau se fait soit par un raccordement simple sch ma ci dessous comme Saint Louis Darou soit par l interm diaire d un petit regard qui peut alors tre raccord plusieurs branchements Diam tre 110mm Diam tre variable Figure 4 Connections domiciliaire A gauche branchement en T culott employ sur les r seaux ONAS Dakar et Saint Louis Darou source ONAS A droite branchement une bo te de connexion domiciliaire Ngor Le d graisseur une solution qui fait d bat D a
101. tc Les co ts d investissement des mini gouts compar s aux autres solutions d assainissement Par rapport au conventionnel Il est acquis de mani re unanime que le mini gout est moins cher l investissement que le conventionnel L tude de Dodane Mb gu r Sow et Strande 2012 annonce un co t connexion de 4500 euros environ pour le conventionnel Soit 2 4 fois plus cher qu un r seau de mini gout Ce qui est coh rent avec les rapports observ s au Br sil entre 50 et 70 de r duction des co ts entre mini gout et conventionnel et au Ghana 45 de r duction environ Rapport la dur e de vie des installations estim e de mani re peut tre pessimiste 20 ans pour le branchement et 30 ans pour le reste des installations le co t connexion an pour le conventionnel est estim par Dodane et al environ 30 euros Si on consid re que le co t d investissement en mini gout est inf rieur de 50 celui du r seau conventionnel alors on arrive un co t connexion an compris entre 7 5 et 15 euros pour une dur e de vie de 30 ans dur e de vie r ellement observ e au Ghana et au Br sil pour des mini gouts dans des conditions d exploitation satisfaisantes Mais si on consid re une dur e de vie des r seaux conventionnels sup rieure par exemple 60 ans ce qui est plus proche de la r alit observ e sur beaucoup de terrains alors l avantage au mini gout en termes de co ts d investissem
102. tes Souvent un rectilignes Ruelles tr s troites et tage sinueuses Ruelles tr s troites et sinueuses type m dina Dynamiques Croissance et Pass de 300 1200 Croissance d mo et densification g n ralis e sur l agglom ration de Dakar Forte croissance d mo En croissance 6 an urbaines et densification personnes en 15 ans Fortes variations d mographiq saisonni res p che ues Demande des Classes moyennes Tr s pauvres 5 Niveau socio co Classes 4 quintile Population 2 Ouvrier de la 80 de la pop de Darou sous Conso 201 j hab usagers inf rieures quintile 5 4 voire 3 moyennes Conso d eau Demande quintile raffinerie 3 le seuil de pauvret Branchements sup rieures Bornes fontaines quintile inf rieures 3 et volont de payer sont Consos d eau quintile 90 de connexion eau domiciliaires Consos d eau non 201 j hab Connexion 4 quintile l focus group lev es 1501 j Hab Demande forte domicile ASUFOR bornes dispo mais m nage Demande forte domicile M nage cotisations jardins 4 4 etc usagers se sont 46 de vidange camion 56 fontaines indique payer 20 000 mobilisent des fonds 27 281 j hab satisfait du branchement organis s pour de vidange manuelle Revenus faibles 50 000 cfa ts les deux importants pour la Satisfaction service g rer le service moyens mois de facture d eau 501 j hab environ Satisfaction m nage pour le service domicile Mais COGE
103. tisfaction observ e chez ces m mes m nages desservis Des ressources souvent mal identifi es Un d ficit d exploitation chronique Les mod les conomiques de d part ONAS ENDA pr voyaient souvent un financement de l exploitation entre 50 et 80 par les usagers avec un compl ment de la collectivit Toutefois et selon la mani re dont on calcule les charge pr visionnelles les niveaux de redevances fix s autour de 1000 fcfa mois et les subventions sollicit es aupr s des collectivit s ne permettent pas de couvrir les co ts d exploitation des r seaux On constate les m mes d ficits d exploitation dans tous les services de mini gouts s n galais du fait de charges mal estim es et de tr s faible recouvrement des redevances et des subventions L tude FOCUS EDE de 2005 estimait que la facture d eau mensuelle moyenne par m nage pour les usagers pauvres Ngor repr sentait environ 5000 cfa mois dont la redevance assainissement de 10 soit 500 cfa environ Pour couvrir 100 des co ts d exploitation du mini gout estim s 2000 cfa mois hypoth se basse via la facture d eau il faudrait donc multiplier par 4 le montant de la cotisation assainissement Ce qui reviendrait multiplier par 1 4 le montant total de la facture eau et assainissement pay e par les m nages Au moins 30 du montant de cette facture allant donc l exploitation du service d assainissement par mini gout A titre de compa
104. ts t l vis s et 51 spots radios quartier suivi mensuel habitants niveau 96000 visites de porte porte enseignement 51 camions itin rants sur 20 zones Les petits d g ts li s aux travaux sup rieur 8 concours murs effondr s etc ont t branchements 116 r unions communautaires indemnis s 15 r unions des comit s de gestion Une phase intense 1000 t shirts 200 posters d IEC aupr s des 16 500 visites de suivi usagers est pr vue en phase de branchements IEC en Nouvelles phase d IEC ponctuelle Semble peu n cessaire rappel r gulier Pas d IEC en continu faute de moyens financiers et humains sauf Pas de budget de suivi post projet Pas d infos sur ce qui continu lors d une campagne de du fait de la forte des bonnes dans les cas o une dynamique locale existe Ngor une fois lanc e la phase est pr vu en termes r habilitation dans le cadre du projet 9 villes coh sion appropriation pratiques par un point focal du quartier d exploitation du fait des retards du projet Mais les animateurs d IEC ont poursuivi leur travail b n volement Un nouvel atelier de mobilisation a t organis un an apr s la phase d exploitation en particulier sur la n cessit de payer les cotisations d IEC en continu Synth se analytique Activit s destination des usagers En phase initiale Une intense activit d IEC information ducation communicatio
105. udit sont soumis la sanction de l Assembl e G n rale et communiqu s aux autorit s comp tentes Art 12 Diffusion des informations Le Bureau du COGES est tenu de porter la connaissance des membres du COGES toutes informations utiles Il utilisera les moyens de communication mis sa disposition Les d cisions du COGES sont l objet d une large diffusion par tous les moyens ad quats Dans ce sens le Bureau est tenu d afficher apr s chaque Assembl e les d cisions prises par cette derni re Art 13 Litiges et contestations Tout litige pouvant na tre de l ex cution des pr sents statuts et r glement int rieur sera r gl l amiable En cas de d saccord le litige sera port devant les autorit s comp tentes Fait et approuv sens LOrssrcsrnssemennnneennnunre L Assembl e G n rale Si ge Darou M dina Tel 77 645 5201 77 632 21 88 63 Annexe 4 Contrat d abonnement du r seau semi collectif de Saint Louis Darou mgaya RESEAU SEMI COLLECTIF ea DAROU MEDINA p w Ras Comit de Gestion w TOGES eei FR CONTRAT D ABONNEMENT Entre les soussign s Le comit de gestion du r seau semi collectif Darou M dina ayant son si ge SOCIAL msn repr sent par Mr Insa NDiaye pr sident dudit comit D une part Et Monsieur Madame titulaire d un d canteur branch au r seau g r par le COGES Carte d identification nationale NT dans Ci apr s d nomm b n ficiaire D
106. ux proc dures simples de contr le et pouvant faire intervenir des moyens d entretien curatif dans un d lai raisonnables quelques heures L encore ces capacit s sont rarement pr sentes sur le terrain Un manuel d entretien a certes t d velopp par PONAS mais il reste tr s th orique tr s long tr s narratif et peu op rationnel Recouvrement des co ts et gestion financi re l absence des outils de base A l exception de celui de Darou Saint Louis aucun des comit s d usagers en charge du recouvrement des co ts ne semble disposer de l ensemble des outils de base de la gestion d un service public en r seau compte d exploitation livre de comptes fichiers usagers bordereau d encaissement etc Les membres du comit de gestion ne sont pas form s aux r gles de base de la gestion financi re et ne b n ficient pas d une indemnit fixe ou proportionnelle aux sommes collect es ce qui nuit forc ment leur motivation et explique probablement que ces comit s b n voles p riclitent syst matiquement apr s quelques mois d existence sauf Baraka et Cit OF Suivi et r gulation la faiblesse des ma tres d ouvrage Les ma tres d ouvrages ONAS collectivit s se r v lent incapables d identifier puis de suivre un certain nombre d indicateurs techniques et financiers simples sur la sant du service a fortiori de r guler apporter des mesures correctives Une reprise en main des r
107. vance semi collectif par les agents des communes m me si actuellement toute la fiscalit est collect e par les services de l tat sc nario 2 recouvrement d une redevance semi collectif par un comit de gestion sc nario 3 pas de changement sur la tarification de l assainissement et prise en charge par l ONAS du diff rentiel entre la redevance per ue et les co ts d exploitation r els du semi collectif C est le sc nario 2 qui avait t retenu mais c est le sc nario 3 qui de fait s est mis en place avec un compl ment de la collectivit dans le cas de Ngor et des usagers pour la Cit OF A moyen terme apr s deux ans d exploitation le mod le aurait volu vers une refonte globale de la tarification de l assainissement n cessitant des changements dans le cadre l gal avec une tarification via la facture d eau diff renci e en trois groupes une taxe de base payable par tous les m nages quel que soit le syst me auquel ils sont raccord s collectif semi collectif autonome une surtaxe pour les usagers du semi collectif mini gouts qui n cessitait un d cret une surtaxe pour les usagers du r seau conventionnel conforme un d cret minist riel de 2002 en vigueur Ce principe allie en th orie quit durabilit conomique et un recouvrement des co ts simple et direct I n a pas t possible cependant de savoir pourquoi ce syst
108. x A moins que ceux ci soient laiss s sous la seule responsabilit des usagers L absence d op rateurs pour l exploitation de ces services Initialement et pour toutes les exp riences tudi es il tait pr vu que l exploitation des r seaux soit confi e des GIE groupements d int r t public Ce type de structure issue des communaut s mi chemin entre le secteur associatif et priv devant assurer la fois les t ches d op ration maintenance et la plupart du temps de recouvrement des co ts Sur le terrain il n a pas t possible de retrouver la trace d une seule de ces organisations ayant un lien avec des t ches d exploitation de l assainissement en milieu urbain ce qui fait douter de l existence d une offre r ellement capable de r pondre ces demandes Aucun volet de structuration renforcement de ces GIE n tait non plus pr sent notre connaissance dans les diff rents projets de mini gouts s n galais Ce type de structure n aurait de toute fa on les capacit s techniques que pour le premier niveau quotidien d exploitation voir plus haut quelles capacit s n cessaires pas pour les op rations lourdes d entretien maintenance sur le r seau ni l op ration des stations Aucun op rateur priv par exemple l une des 150 entreprises de vidange de fosses pr sente sur Dakar ne s est vu confier l exploitation d un r seau Leurs capacit s pourraient
109. xploitation pr visionnelles des r seaux ONAS PAQPUD 2009 Assurances Amortissement Taxes et imp ts 3 Curage collecteurs principaux 9 Carburant 2 Gardiennage 11 R partition des co ts d exploitation pr visionnels Ngor tude FOCUS EDE 2005 44 ENDA RUP ENDA RUP ENDA Yoff ONAS Ngor ONAS Yoff ONAS ONAS Cit ONAS CTB Saint ENDA EP Cayar Rufisque Baraka Bargny Ousmane Fall Louis Redevance 1000 cfa mois soit 12 000 000 fcfa an soit 2000 fcfa mois 3 euros mois connexion 1250 fcfa mois m nage 1000 cfa mois soit 1 5 euros 1 5 euros soit 50 ONAS 2009 soit un d ficit d exploitation usagers des co ts estim s de 40 selon ce mod le Dans la Cotisation au coup Paiement au coup Cotisation au Taxe sur la facture d eau 10 cotisations au coup par coup Faiblement recouvr e r alit par coup chaque par coup selon les coup par coup m nage verse 3000 besoins et moyens rares 5000 cfa parfois plus disponibles selon les besoins Collectivit Participation aux 0 Entretien STEP et Etude pilote Ngor ONAS 2009 collectivit est encourag e verser 3 000 000 Subvention de la mairie au Envisage de verser une co ts d exploitation gardien non fcfa an soit 0 75 euros connexion mois Comit de gestion 35 de subvention au comit de environ 50 des chiffr Un b n fice d exploitation non affect est d gag voi

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