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cadre de gestion environnementale et sociale (cges)

1. 68 Tableau 12 R alisation de bassins de r tention lacs artificiels et mares ccccccecssececeeceeeessseeceesaes 68 Tableau 13 R alisation de forages 444 tneininneteniedineeereenedeesteeninit tiees 68 Tableau 14 Impacts environnementaux globaux de la Composante 1 infrastructure agricoles 69 Tableau 15 Impact de l levage et de la production de fourrages ceseceseesseesseeeeceeeseeeseeeeeeneeeereeerens 70 Tableau 16 Mesures blo bales ss s int ee San de Run Ro Hi ea RE He ds En 71 Tableau 17 Mesures de lutte contre la d gradation des terres 72 Tableau 18 Mesures de lutte contre la d gradation des terres suite 73 Tableau 19 Mesures pour l levage on nn ae hn OR eee 73 Tableau 20 Mesures de bonnes pratiques agricoles environnementales cccccsseeseesseeeeeeeeseeeereeeees 74 Tableau 21 Mesures de recherche et de bonnes pratiques dans l agriculture et l levage eee 75 Tableau 22 Directives environnementales de mise en uvre des am nagements et des infrastructures 76 Tableau 23 Proc dures pour les sous projets n cessitant une EIE ce eeceesseesseeeceeeceeeceeeeeeeeneeeeeeeeeens 79 Tableau 24 R capitulatif des tapes de la s lection et des responsables 82 Tableau 25 TPh mes de formation sss sente shies dks Anne tite ee de 94 Tableau 26 Information et Sensibilisation ss 95 Ta
2. Traditionnel villageois Syst mes de Sous syst mes Cultures et Ciblage g ographique Production Productions Animales S gou Mopti Sikasso Bamako Koulikoro Grands Riz hivernage chalote Office du am nagements Pomme de terre Ma s bl et Niger cultures fourrag res et Rizi pisciculture 7 Irrigation de Riz association rotation fruits la demande en fonction de l analyse en cours 8 proximit et l gumes agroforesterie du potentiel am nageable a productions animales et 3 pisciculture C r ales C r ales L gumineuses Bassin Bassin S ches levage Macina Douentza Tominian Bla Bankass n Koro E C r ales L gumineuses Sikasso Kati 5 Coton Elevage Bougouni Dio la Koutiala Fourragers P rim tres pastoraux Office du Dilly Nara zone PADESO Niger et zone Sokolo PASOID M B wa p ni z Fourrages en lien avec les Sikasso 2 bassins p riurbains de Office du Cercle de Koutiala Bamako E production de lait et de viande Niger et Mopti F Koulikoro Production P riurbain semi intensif S gou Bougouni laiti re Agro pastoral s dentaire S lingu Embouche Ovin agro pastoral S gou Mopti 29 ovine 2 Aviculture Semi commercial Autour des grands centres urbains r gionaux Source Document du programme 1 2 Objectif du Cadre de Gestion Environnementale et Sociale CGES L laboration du cadre de gestion environnementale
3. Echelle 1 10 000 000 200m Source PNAE PAN CID 1998 Mali Carte des Aires Prot g es du Mali rs N i 1 ALGERIE 1 Sug i Sia i LE x i Wing p 1 i zo MAURITANIE i spl 1 I i 1 1 Tomboun su Ngn mn J Douantza 52 1 Y o A Ey Asongo M naks I 6 ough a 2 Kongossambougou J BT Tv y Badinko_ f __ taont gi NIGER i 3 gt i No Nig SR T l 5 dc E wa AN gee edu Baoul si A p je Fins 3 ae f a A Samako 7 gt yF a 4 to a i Skewes BURKINA FASO ey eC d jur e cconakay 4 A i d une A Z COTE D IVOIRE PRE Parc national x R serve de la Biosph re Autres alres prot g es Sito de in Convention de Ramsar 7 Delta int rieur du Niger CE __ 0km Source les Aires Prot g es d Afrique f N isohy te annuel mm zone sahanenne zone sah lienne Zone soudsnienne zone soudano quin enne r gion du delta int rieur Tombouctou LaboSEP FER 2000 Carte des principales zones agro cologiques du Mali source LABOSEP 2000 22 3 2 Environnement humain et socio conomique Population La population du Mali est estim e 12 4 millions d habitants en 2007 dont 50 5 de femmes Elle est majorit rurale environ 68 vivant en milieu rural contre 32 en milieu urbain La r partition spatiale r v le que 3 4 de la superficie du pays abrite moins de 10
4. l externe par la DGE et les DRE les Services de Minist re de la Sant pour les Centres de Sant du Minist re de l Education pour les Ecoles du minist re charg de l Hydraulique pour les infrastructures hydrauliques au titre de la supervision des Consultants ind pendants pour l valuation mi parcours et finale la fin des travaux 101 10 5 Arrangements institutionnels de mise en uvre du CGES du PAPAM Les arrangements institutionnels suivants sont propos s pour le PAPAM en ce qui concerne les r les et responsabilit s de mise en uvre et de suivi Ces arrangements ont t discut s avec les principaux acteurs concern s par la mise en uvre et le suivi du PAPAM et pour l essentiel ils rentrent dans le cadre des missions r galiennes de chacune des structures cibl es Le Comit de Pilotage du PAPAM Le Comit de Pilotage du PAPAM assure la supervision globale de la mise en uvre Ce Comit devra comprendre entre autres institutions la DNACPN et le STP CIGQE la supervision des aspects environnementaux du projet Pour cela i le STP CIGQE devra assurer le suivi strat gique externe concernant la conformit du PAPAM avec les orientations politiques et la synergie avec les autres programmes ii la DNCPN devra assurer le suivi op rationnel externe en coh rence avec sa mission r galienne Le Comit de Pilotage veillera ce que le suivi interne soit effectu par la CPS S
5. Des ONG agricoles avec une expertise confirm e dans ce domaine devraient tre retenues pour effectuer ces prestations Les objectifs sp cifiques de cette prestation sont de pr parer la population assurer l entretien et la gestion des infrastructures agricoles sensibiliser les femmes l action de terrain et les soutenir dans le processus de reconnaissance de leurs droits sensibiliser la population sur les aspects d hygi ne assainissement sant sensibiliser les agents techniques et les producteurs agricoles concern s par l entretien des infrastructures rurales assurer le suivi et l accompagnement des solutions mises en place assurer l interface entre les diff rents acteurs du projet population associations collectivit s territoriales producteurs services techniques et g rer les conflits organiser des s ances d information dans chacun site cibl organiser des assembl es populaires dans chaque site sensibiliser les m nages par les biais des animateurs locaux pr alablement form s organiser des missions stations radio locales mettre en place des enseignes publicitaire et des affichages renouvel s etc L information l ducation et la communication pour le changement de comportement CCC doivent tre ax es principalement sur les probl mes environnementaux li s aux sous projets du PAPAM ainsi que sur les strat gies adopter pour y faire face Ces interventions doivent viser modifier qualitati
6. Objectifs du CGES Afin de respecter les politiques de sauvegarde de la Banque Mondiale une valuation environnementale et sociale incluant un Cadre de Gestion Environnementale et Sociale CGES est n cessaire dans le cadre de la mise en uvre des activit s d irrigation et autres d infrastructures physiques agricoles La production du CGES est galement n cessaire dans le contexte de l utilisation des intrants agricoles et autres actifs mat riels Le CGES est con u comme tant un m canisme de tri pour les impacts environnementaux et sociaux des investissements et activit s priori inconnues avant l valuation de la mise en uvre du projet Il se pr sente donc comme un instrument technique devant identifier d terminer mesurer valuer et analyser les impacts environnementaux et sociaux potentiels incluant les impacts sur la sant publique notamment les maladies d origine hydrique etc des types de microprojets et produits pouvant tre financ s dans le cadre du projet En outre le CGES devra d finir le cadre de suivi et valuation de pr f rence participative ainsi que les dispositions institutionnelles prendre durant la mise en uvre du programme et la r alisation des activit s pour att nuer les impacts sociaux et environnementaux d favorables les supprimer ou les r duire des niveaux acceptables Les objectifs sp cifiques du CGES incluront les mesures suivantes CGES e Caract riser le cadre l ga
7. Y a t il des odeurs pouvant provenir du rejet des d chets issus des activit s du projet Y a t il des tablissements humains ou des sites d importance culturelle religieuse ou historique pr s du site de projet Si Oui s inspirer des check lists de mesures ad quates d att nuation d crite dans l Annexe 3 Nota la liste de contr le environnemental et social doit aider aussi mieux appr cier les r sultats issus de l analyse du formulaire de s lection environnementale et sociale d fini en Annexe 1 ci dessus Annexe 3 Compte rendu des consultations avec les acteurs 115 Compte rendu de la rencontre du Samedi 03 octobre 2009 KOULIKORO Objet Consultation du public pour le CGES du PAPAM Pr sents N NOMS ET PRENOMS FONCTIONS STRUCTURES 1 CHERIF FOFANA Vice pr sident CRA 2 ALASSANE DAFFE Conseiller Technique CRA 3 TIECORO COULIBALY Chef division DRACPN 4 ANDRE D ZORBO Chef DLCP DRA 5 MAMADOU DRAME Chef DAHP DRPIA 6 YOUSSOUF SIDIBE Chef DPIA DRPIA 7 BOUKARY KANE Chef division Am nagement DRCN 8 FLAMORY DIABATE Directeur DRA 9 SEYDOU SY Charge Etude et Planification DRA 10 TOUMANI SAMAKE Chef DPS D DRA Mr FLAMORY DIABATE Directeur R gional de l agriculture a ouvert la s ance en souhaitant la bienvenue tous les participants la rencontre Il a pass la parole M Sidy Keita de la DNACPN qui a rappel
8. 3 Le d veloppement d une strat gie de lutte int gr e contre les principales pestes agricoles 4 Le D veloppement d une strat gie de lutte int gr e p e biologique gestion de l eau dans les p rim tres etc contre les moustiques des esp ces d Anoph les et autres moustiques 5 Le Plan de formation pour les cadres qui seront responsables de l ex cution de ces strat gies et 6 Un budget pour la mise en uvre de ces strat gies Le consultant fournira un rapport provisoire sous format papier et lectronique au Secr taire Permanent du Comit de pr paration du Projet sur format papier en 10 exemplaires et sur support num rique Il devra int grer par la suite les commentaires et suggestions du Gouvernement et de la Banque mondiale Le consultant devra e Actualiser le plan de gestion des pestes et pesticides d velopp lors de l laboration du PASAOP puis actualis lors de la pr paration du PCDA et du PACR e Identifier les mesures d att nuation mettre en uvre en regard de la l gislation malienne et du Comit Sah lien sur l usage des pesticides 144 Fournir les l ments d une strat gie de lutte int gr e p e biologique gestion de l eau dans les p rim tres etc en particulier contre les Anoph les en zones irrigu es et les besoins financiers pour sa mise en uvre Taches sp cifiques Les t ches sp cifiques suivantes entre autres seront exig es a
9. Infrastructures de production agricole 51 b Impacts positifs de la Composante 2 Transfert de Technologie et Fourniture de service AUX PLOCUCLCUTS renani nn a nr era Een Len 54 c Impacts positifs de la Composante 3 Approche programmatique compl te et suivi du S CTOUT nn nee nent ent Me NE a de ant NE d tee ER Lt den tie 56 8 2 Impacts environnementaux et sociaux n gatifs 58 a Impacts n gatifs de la Composante 1 Infrastructures de production agricole 58 b Impacts n gatifs de la Composante 2 Transfert de Technologie et Fourniture de service AUX PrOQUCIEUTS serrer dt rh ere rente dates divine ne ddr hus eve set EAE 63 8 3 Synth se des impacts n gatifs 0 0 ccecccccsceesseeseescecseeseceeeeeceeeeeeseeseeeeeeeecsaecnseeeseeeaeees 67 9 MESURES D ATTENUATION GENERALES nnennennnnnesensse Ord Mesures globales erann e RA T E gece iA E T E R L 71 92 Mesures de lutte contre la d gradation des Terres cccccesscessceseceeseeeeeeeeeeeseesseeeneeesaes 72 93 Mesures pour V leva geninin ainean e i a a i 73 9 4 Mesures de bonnes pratiques agricoles environnementales c ccccceesceeseetseeteeeseesees 74 9 5 Mesures de recherche et de bonnes pratiques dans l agriculture et P levage 00 0 75 9 6 Directives environnementales de mise en uvre des am nagements et des infrastructures 76 10 PLAN CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE PCGE DU PAPAM 10 1 M thodologie pour
10. approvisionnement en eau des populations l abreuvement des troupeaux et la circulation en pirogue sont devenus difficiles e la prolif ration des v g taux aquatiques comme le typha cr e des conditions propices pour le d veloppement de la bilharziose Le pourrissement sur place des tiges de typha alt re la qualit de l eau et les populations sont conduites aller chercher plus loin leur eau de boisson e _l envahissement des plans d eau par le typha est une entrave aux activit s de la p che e la prolif ration du typha freine les coulements hydrauliques rel ve les lignes d eaux et en cons quence augmente les risques d inondation lors des crues e les grands axes hydrauliques pour l irrigation et les collecteurs de drainage sont envahis Les coulements dans ces canaux sont frein s par les tiges de typha et de ce fait l efficience hydraulique g n rale des am nagements est de plus en plus mauvaise e le typha prolif re dans les parcelles cultiv es son d veloppement est pr occupant et son contr le commence devenir probl matique Pour les producteurs agricoles la destruction de cette plante est manuellement tr s difficile et chimiquement co teuse et n faste pour l environnement e les zones de d veloppement du Typha constituent des lieux privil gi s pour la nidification et la prolif ration des oiseaux granivores Les importants d g ts caus s par ces oiseaux granivores conduisent
11. barrages Un inventaire exhaustif des esp ces ligneuses situ es dans les Zones qui seront couvertes par le plan d eau devra tre effectu afin de quantifier les pertes en ressources v g tales Des mesures de reboisement compensatoires pourront tre pr conis es La r duction des surfaces cultivables et pastorales l accroissement de la population aux environs des retenues d eau Int grer le programme de cr ation de retenues dans le cadre global d un plan d occupation et d affectation des sols pour chaque communaut rurale ligible aux activit s de cette nature Pour endiguer les conflits r sultant des interactions entre diff rents usagers de l espace et des am nagements hydro agricoles usagers aux int r ts souvent divergents agriculteurs p cheurs pasteurs des approches d laboration de plans d occupation des sols tant r ellement participatives doivent tre adopt s 9 3 Mesures pour l levage Tableau 19 Mesures pour l levage Pour pr venir la propagation de maladies du b tail la faune se renseigner soigneusement sur les nouvelles races et les maladies dont elles sont porteuses Limiter le nombre d animaux m langer les esp ces pour profiter du potentiel du fourrage et choisir la taille et la composition des troupeaux selon les sources saisonni res et temporelles d eau et de v g tation Contr ler les p riodes de broutage et utiliser successiveme
12. de la prise en compte des questions environnementales et sociales dans les activit s e renforcer les capacit s des acteurs et usagers des p rim tres irrigu s sur les questions environnementales et sociales li es leurs activit s 92 e d velopper un syst me de coordination et d changes avec d autres institutions nationales environnementales et sociales du secteur de l irrigation Personnel et quipement de l unit La Cellule environnementale devra disposer d un personnel d appui technicien de sant technicien d hygi ne socio conomiste entomologiste etc En plus la Cellule devra disposer de mat riel de suivi pi zom tre mini laboratoire pur des analyses de proximit et de routine etc b Mesures de renforcement technique Les mesures de renforcement technique concernent i l laboration de directives environnementales et sociales ins rer dans les travaux ii l laboration d un manuel de bonnes pratiques environnementales de s curit et d entretien iii la provision pour la r alisation des Etudes d Impact Environnemental ou des notices d impact iv la Provision pour la mise en uvre des ventuelles EIES ou NIE v l tablissement d une situation de r f rence et la mise en place d une base de donn es agriculture levage environnements vi le suivi et l valuation des activit s du PAPAM e Elaboration de programmes de Gestion Durables des
13. e Cat gorie B impact n gatif potentiel e Cat gorie C impact n gatif non significatif Participation publique et Diffusion d information D cret N08 du 25 juin 2008 portant proc dures d EIES Deux cat gories e Cat gorie 1 EIE e Cat gorie 2 NIE Existe une liste par cat gorie de projet soumis PEIE Participation publique et diffusion d information pr vues partiellement par le d cret mais les modalit s pratiques de conduite de la consultation publique ne sont pas encore d finies Conformit sauf dans le processus de s lection des projets 3 cat gories pour la BM contre 2 pour la l gislation nationale IL n existe pas de proc dure de classification des projets de proc dure de screening et formulaire de classification mais seulement une liste par cat gorie Conformit partielle sur la Participation publique et la Diffusion d information Ces politiques sont concern es car certaines activit s du PAPAM am nagement de Mbewani etc vont certainement faire l objet d une tude d impact environnemental OP 4 04 Habitats naturels La loi n 95 031 AN RM du 20 03 1995 fixant les conditions de gestion de la faune sauvage et de son habitat qui fixe les conditions g n rales de conservation de protection de mise en valeur et d exploitation de la faune sauvage et de son habitat Conformit Il faut souligner que les composantes du PAPAM ne vont pas d clenc
14. enqu te publique devra entre autres aborder les th mes suivants e Implantation du site enqu te sur les alternatives e Installations et quipements propos s enqu tes sur les normes des infrastructures et quipements concern es e Mesures en mati re de maintenance et d entretien des infrastructures et quipements enqu tes sur les modes et les capacit s institutionnelles de gestion e Mesures en mati re d hygi ne s curit et qualit des produits enqu te sur les normes et r gles environnementales e Actions en mati re de protection du milieu biophysique enqu te sur les mesures caract re cologique e Actions pilotes de recherche d veloppement de d veloppement de m thodes techniques et technologiques enqu te sur les am liorations m thodologiques Des m thodes acc l r es de recherches participatives MARP pourraient tre utilis es comme approche pour cr er une culture activ e de d veloppement Les outils et m thodes participatives utilis es au cours des enqu tes devront tre poursuivis lors des tudes th matiques et des actions de suivi et valuation Dans ce domaine les approches g n ralement adopt es par les Collectivit s territoriales les services techniques et de leurs partenaires ONG soci t civile partenaires au d veloppement reposent sur les points essentiels suivants la connaissance du milieu avec la r alisation d un diagnostic participatif la concer
15. DNGR OPV ON pour leur permettre de concevoir ou de s assurer dans leur domaines respectifs que les mesures environnementales requises sont prises en compte dans les activit s mettre en uvre A termes il s agira de mettre en place une Cellule Environnementale et Sociale au sein de chacune des structures qui permettra au secteur d assoir un syst me de mangement environnemental de qualit pour mieux jouer son r le comme promoteur d un d veloppement durable dans le secteur du d veloppement rural Plus sp cifiquement il s agira de d signer des Points Focaux Environnement PFE au niveau des structures r gionales du d veloppement Rural PFE DRA PFE OPV PFE DRPIA PFE DRSV PFE DRGR Cette mesure vise les impliquer dans le suivi environnemental de la mise en uvre des activit s du PAPAM Leur implication dans le projet permettra non seulement d assurer une supervision technique de qualit dans l ex cution des t ches qui leur sont confi es d appuyer les techniciens dans le contr le et le suivi mais aussi de renforcer leurs capacit s d intervention dans le suivi des travaux Tous ces agents devront recevoir une formation en valuation environnementale et sociale des projets Ces experts b n ficieront de l appui et de l assistance permanente de la DNACPN et des DRACPN pour conduire les activit s suivantes e Remplissage du formulaire de s lection environnementale et sociale Annexe 1 ch
16. Dans certains cas les pompages d eau peuvent tre suffisamment importants pour faire atteinte aux droits sur l eau des utilisateurs d autres pays en aval Sous ce rapport cette PO est d clench e par le PEPAM C est pourquoi dans le CGES le PEPAM informera les organisations de gestion des bassins telles que l agence du Bassin du fleuve Niger ABFN sur les activit s du projet envisag es et sur les quantit s pr visionnelles d eau extraire et les modalit s de poursuite du projet Sur la base de ces recommandations et de celles relatives au CGES le projet est en conformit avec cette politique Politique de Sauvegarde 7 60 Projets dans des zones contest es en litige OP 7 60 Projets en zones contest es veille la garantie que les personnes revendiquant leur droit aux zones contest es n ont pas d objection au projet propos Le Projet n a pas d activit s dans des zones en litiges En cons quence les activit s pr vues dans le cadre du Projet ne vont pas d clencher cette Politique de Sauvegarde 49 7 2 Analyse comparative entre les PO de la BM et la l gislation environnementale Malienne Tableau 5 Analyse comparative entre les PO de la BM et la l islation malienne Politiques de la Banque mondiale L gislations nationales en GRNE Observations OP 4 01 Evaluation environnementale L OP 4 01 classifie les projets comme suit e Cat gorie A impact n gatif majeur certain
17. Lac Horo et la plaine de S ri reconnus patrimoine mondial sauvegarder soit au total 162 000 ha Il abrite lui seul pr s de 350 esp ces dont 108 sont migratrices Tableau 3 Aires prot g es du Mali Aires prot g es Caract ristiques et sp cificit s du milieu Boucle du Baoul e Parc national de 906 000 ha R serve de la biosph re e R seau hydrographique dense mais non p renne au sud par une savane arbor e kapokier karit etc e La grande faune a t extermin e mais la petite faune serait encore pr sente e V g tation domin e au nord par les savanes soudaniennes pineux Accacia seyal etc de la Douentza ou e Pr sence d un troupeau d l phants El phants p le civette etc e Pr sence d une avifaune vari e et d nombreux reptiles Gourma ou r serve e R serve de faune de 1 200 000 ha V g tation domin e par la savane arbustive ou arbor e r serve des e Pr sence de faune gazelle hipotrague phacoch re chacal hy ne tachet e lion renard ou r serve des e La partie orientale pr sente un faci s plus arbustif Girafes e Population de girafes dans le pass mais probable r duite ou an antie actuellement Ansongo M naka e R serve de faune de 1 750 000 ha Bord e par le fleuve Niger avec beaucoup de mares Source les Aires Prot g es d Afrique Carte de la v g tation V g tation En gt ty Formation Veo wen
18. Nom titre de la fonction et d tails sur les r f rences pour la personne charg e de remplir le pr sent formulaire Date Signatures PARTIE A Br ve description de l activit PAPAM e Pri re de fournir les informations sur le type et les dimensions de l activit du PAPAM superficie terrain n cessaire taille approximative des installations etc e D crire comment l installation fonctionnera notamment les activit s d appui et les ressources n cessaires pour le faire fonctionner comme par exemple les routes d acc s les sites d vacuation les besoins en eau et mat riaux les ressources humaines etc Partie B Br ve description de la situation environnementale et identification des impacts environnementaux et sociaux 1 Br ve description de l activit PAPAM propos e Pri re fournir les informations sur le type d activit 2 L environnement naturel a D crire la formation du sol la topographie la v g tation de l endroit adjacente la zone de d activit b Faire une estimation et indiquer la v g tation qui pourrait tre d gag e c Y a t il des zones sensibles sur le plan environnemental ou des esp ces menac es d extinction sp cifier ci dessous qui pourraient tre affect es n gativement par l activit r aliser e For ts naturelles intactes Oui Non e For ts riveraines Oui Non e Zones humides lacs rivi res zones i
19. Phase II iv Plan de contingence et Programme moyen et long termes contre la grippe aviaire v Programmes de valorisation du lait cru local et de l industrialisation de la production de viande rouge 4 6 La Politique de D centralisation et de Am nagement du Territoire La finalit de la politique de d centralisation est de renforcer le processus de d mocratisation de la soci t d adapter les missions et l organisation de l Etat l exigence de promotion des initiatives locales Elle vise instituer un cadre de d veloppement et d organisation de l espace compatible avec les comp tences qui sont transf r es aux collectivit s territoriales en mati re de conception 35 de programmation et de mise en uvre des actions de d veloppement conomique social et culturel d int r t r gional et local Le cadre op rationnel de mise en uvre de la d centralisation est fix par l esquisse du sch ma d am nagement du territoire ESAT 1995 et les avant projets de sch mas r gionaux d am nagement et de d veloppement AP SRAD 1997 Ces outils visent principalement conf rer la planification du d veloppement conomique une dimension territoriale dans le cadre d une organisation de l espace prenant en compte les exigences qui d coulent de la d centralisation Les orientations strat giques identifi es dans VESAT se structurent autour de quatre axes principaux 1 le r quilibrage du processus
20. Pr voir des bois villageois Former les agents d encadrement sur la foresterie l assainissement et l hygi ne la gestion de l eau la gestion des conflits les conventions locales Am nager des espaces pastoraux afin d emp cher les leveurs de venir de mani re pr coce et viter ainsi les conflits Pr voir des coles et des structures sanitaires Intensifier le contr le des pesticides avoir un agent de la protection des v g taux dans chaque zone 119 Compte rendu de la rencontre du Jeudi 01 octobre 2009 SEGOU Objet Consultation du public pour le CGES du PAPAM Pr sents N NOMS ET PRENOMS FONCTIONS STRUCTURES 1 BOULABASS KOUNTAO Chef de Division Surveillance et DRSV Protection Sanitaire 2 MODIBO SAMAKE Chef DRC DRACPN 3 NOUHOUM DIARRA Responsable R gional G G FORCE FORCE ONG 4 LASSANA NDIAYE C Division Production et DRPIA Industries Animales 5 MAMADOU K TRAORE Directeur R gional DRPIA DRPIA 6 ABDOUL KARIM Assembl e R gionale Protection Assembl e R gionale TOGOLA de l environnement 7 SIDY KEITA DNACPN DPC DNACPN 8 IDRISSA DIAWARA Directeur R gional Agriculture DRA 9 LANCERY DIALLO Chef de Programme SDI CR ONG SEGOU 10 AMADOU SOW DRCN DRCN 11 YACOUBA TAMBOURA Directeur DRACPN DRACPN 12 DAOUDA OUDREGA Chef de Division Suivi et DRGR Evaluation Mr IDRISSA DIAWARA Directeur R gional de l agriculture a ouvert la s ance en souhait
21. activit s du PAPAM a Le processus et les tapes de s lection environnementale des activit s Les diff rentes activit s du PAPAM notamment celles relatives aux am nagements agricoles et l irrigation devront faire l objet d une proc dure de s lection environnementale dont les tapes majeures sont d termin es ci dessous Les r sultats du processus de s lection permettront de d terminer les mesures environnementales et sociales n cessaires pour les activit s du PAPAM Le processus de s lection permettra de e identifier les activit s du PAPAM qui sont susceptibles d avoir des impacts n gatifs au niveau environnemental et social e identifier les mesures d att nuation appropri es pour les activit s ayant des impacts pr judiciables e identifier les activit s n cessitant des tudes d impacts environnemental EIE s par es e d crire les responsabilit s institutionnelles pour i l analyse et l approbation des r sultats de la s lection la mise en uvre des mesures d att nuation propos es et la pr paration des rapports EIE s par s ii le suivi des indicateurs environnementaux au cours de la r alisation et l exploitation des activit s e indiquer les activit s du PAPAM susceptibles d occasionner le d placement des populations ou l acquisition de terres Le processus de s lection ou screening comporte les tapes suivantes Etape 1 Identification et s lection environn
22. b d Identifier valuer et mesurer l ampleur des impacts positifs et n gatifs potentiels directs et indirects et les risques environnementaux et sociaux dans les zones d intervention du programme Ceci concerne notamment 1 la phase d implantation et des travaux et ii la phase d exploitation mise en service et de maintenance Cette analyse pr liminaire sommaire des impacts potentiels en attendant d obtenir des informations pr cises sur le lieu d implantation physique des infrastructures agricoles portera sur les milieux biophysique socio conomique et culturel Ces risques incluent l impact sur l exploitation familiale le risque de salinisation des sols p nurie de l eau dans le delta du Niger impact sur le fleuve Niger des adductions de l eau augment pour irrigation sp cialement durant l tiage une d t rioration de la qualit de l eau du fleuve Niger eutrophication par des phosphates et nitrates des plantes aquatiques Typha Salvinia Jacinthe d Eau et autres et pollution par des pesticides ou autres polluantes la mortalit du b tail etc Le consultant devra aussi analyser les impacts du projet sur la sant publique bilharzia et paludisme et autre maladies hydriques et proposer des mesures d att nuation Le consultant doit aussi analyser tous les autres impacts environnementaux et sociaux caus s par le projet et proposer des actions de mitigation p e comment diminuer l
23. but de la planification strat gique et de la mise disposition de l information environnementale du projet devra tre marqu soit par des journ es de lancement soit par une s rie d annonce publiques Les objectifs vis s sont la mise en r seau des diff rents acteurs par rapport un ensemble de connaissances sur l environnement et de la r gion et sur le PAPAM la mise en place de groupes intersectoriels r f renc s aux diff rentes composantes du Projet la mise en place d un comit l chelle local Dans le domaine de la consultation environnementale il sera n cessaire de bien mettre place au niveau de chaque zone d intervention un comit dont le r le sera d appuyer l institution municipale dans le fonctionnement local et l appropriation sociale du projet de mobiliser aupr s des partenaires nationaux et locaux dans la mise en uvre des activit s du projet d appuyer la commune d velopper une capacit d identification de partenaires et de mobilisation de financement de servir de cadre de r solution l amiable d ventuels conflits fonciers ou autres de d gager des crit res de membership des groupes sectoriels ou socioprofessionnels de r viser les objectifs selon les opportunit s et les contraintes de diss miner les r sultats obtenus sur tout le cycle du projet Des ONG sp cialis es sur les questions sociales pourront aider faciliter la mise en place et les op rations de
24. difficult s d am nagements les risques pour la sant et la s curit lors de la gestion des pesticides contamination du b tail par l abreuvage intoxication en cas de mauvaise utilisation r sidus sur les produits mauvaise gestion des emballages etc les risques pour la sant et la s curit dus a l utilisation inappropri e de machinerie le tarissement et d gradation des sources d eau les conflits portant sur l utilisation des terres ou de l eau et effets cumulatifs possibles d une r partition le caract re in quitable des droits d acc s aux terres ou l eau notamment pour les femmes les difficult s en ce qui concerne l int gration des femmes dans les activit s agricoles Sur le milieu biophysique les impacts n gatifs concernent le d boisement et d t rioration de l habitat faunique la r duction de la biodiversit au niveau des cosyst mes ou des esp ces les d frichements de zones bois es et destruction d habitat sensible la destruction des non cibles la d gradation des sols due la salinisation l acidification des sols la baisse de la fertilit du fait des pratiques culturales l rosion des sols perturbation du cycle hydrologique les perte de terre de p turage la d gradation de la qualit des eaux Pollution nappe souterraine cours d eau plan d eau les Risque de recrudescence de pr dateurs les risque de d veloppement de plantes envahissantes Le CG
25. duction de la pr valence des maladies et la r duction des affections locales li es la nature du milieu e Utilis s comme engrais le lisier et le fumier am liorent la fertilit et la structure des sols condition que les apports ne soient pas excessifs Le fumier collect dans le parc b tail peut tre utilis dans les cultures pour le maraichage ou pour la production de biogaz et contribuer ainsi l am lioration de la fertilit des sols e Par ailleurs la gestion communautaire des ressources pastorales bas es sur le mod le holistique permettront une rationalisation de la gestion des ressources pastorales une mobilit mieux organis e des troupeaux un retour de certaines esp ces jadis disparues une diminution de l lagage des arbres e Autres impact positif la valorisation de la paille de riz c Impacts positifs de la Composante 3 Approche programmatique compl te et suivi du secteur Les arrangements institutionnels constituent un facteur cl de r ussite et de performance dans la mise en uvre du PAPAM Dans le secteur du d veloppement rural on constate une multiplicit d initiatives d interventions et d intervenants sur les fili res agricoles et agro industrielles Si cette situation peut tre appr ci e favorablement elle pr sente tout de m me certains risques diversit et parfois opposition entre les diff rentes approches quasi concurrence entre projets et programmes manque d
26. eaux fertilit de v g tation sur naturels de pi tinement patur e autour l environnement Risque de pompage Bouchage des syst mes par la Risque d une dur e limit e excessif et d aff t de remont e de boue de sable des forages et de sable de sels nouvelles charges 3 Forages R alisation de cultures Risque de favoriser le Parfois difficult mara ch res de hors saison d veloppement des n matodes si les rotations les pratiques culturales sont inappropri es d coulement des productions des r coltes Mise en place de comit de gestion des forages Parfois des conflits dans la gestion l entretien Placement des r seaux de tuyaux quasi permanent Excavations du terrain difficult r aliser des travaux culturaux ex sarclo binage D pendance vis vis d quipements parfois co teux entretien d licat Satisfaction des besoins des plantes quasiment au seuil N cessite une bonne technicit que les paysans n ont pas toujours Besoins en renforcement de capacit et en recyclage constants 4 Technologies d irrigation Gestion irrationnelle non durable des ressources en eau notamment en irrigation Raret de la ressource et conflits entre usages R alisation d conomie sur l eau d irrigation Modifie les pratiques paysannes de conduite des cultures Charge lev e d quipement et d entretien des q
27. environnementaux et sociaux des travaux d infrastructures et d quipements agricoles et les proc dures d valuation environnementales ii de l hygi ne et la s curit des travaux de construction r habilitation des infrastructures agricoles et iii des r glementations environnementales appropri es La formation devra permettre aussi de familiariser les acteurs sur la r glementation nationale en mati re d valuation environnementale les directives de la Banque Mondiale les m thodes d valuation environnementale les processus d valuation environnementale le contr le environnemental des chantiers et le suivi environnemental Des formateurs qualifi s seraient recrut s par l quipe de Pilotage du PAPAM CSP SDR qui pourrait aussi recourir l assistance de la DNACPN pour conduire ces formations si besoin avec l appui de consultants nationaux ou internationaux en valuation environnementale Tableau 25 94 Th mes de formation Acteurs concern s Th mes de formation Points Focaux Environnement du PAPAM CPS SDR DNA DNPIA DNSV OPV DNGR DNACPN DRACPN DNCN DRCN OPA CRA Formation en Evaluation Environnementale et Sociale s lection et classification des activit s identification des impacts choix mesures d att nuation et indicateurs Elaboration TDR pour les EIE S lection de mesures d att nuation dans les check lists 7 3 L gislation et proc dur
28. finis dans le paragraphe 9 4 d ci dessus La DNA et les DRA Au niveau national et dans chaque r gion cibl e la DNA les DRA vont d signer des PFE PFE DNA et PFE DRA qui vont assurer la coordination des aspects environnementaux et sociaux des activit s de production agricole et servir d interface avec les autres acteurs concern s terme le DNA devra mettre en place une Cellule Environnementale et Sociale La DNGR et les DRGR Au niveau national et dans chaque r gion cibl e la DNGR et les DRGR vont d signer des PFE PFE DNGR et PFE DRGR qui vont assurer la coordination des aspects environnementaux et sociaux des infrastructures agricoles et servir d interface avec les autres acteurs concern s A terme le DNGR devra mettre en place une Cellule Environnementale et Sociale 102 La DNPIA et les DRPIA Au niveau national et dans chaque r gion cibl e la DNPIA et les DRPIA vont d signer des PFE PFE DNPIA et PFE DRPIA qui vont assurer la coordination des aspects environnementaux et sociaux des activit s pastorales et d levage et servir d interface avec les autres acteurs concern s A terme le DNGR devra mettre en place une Cellule Environnementale et Sociale La DNSV et les DRSV Au niveau national et dans chaque r gion cibl e la DNSV et les DRSVA vont d signer des PFE PFE DNSV et PFE DRSV qui vont assurer la coordination des aspects environnementaux et sociaux des activit s v t rinaires et servir d in
29. frichements abusifs li s l extension des activit s milieu rural et urbain agricoles ressources ligneuses suite la harmonisation insuffisante entre les Exploitation abusive des ressources ligneuses pression droits fonciers national et coutumier accrue des activit s difficult d acc s des femmes la Surp turage et mutilation des arbres agro pastorales et propri t fonci re l rosion pr valence du ph nom ne de la vente Feux de brousse illicite de terres par certains chefs coutumiers et responsables communautaires Sikasso Ins curit fonci re en particulier pour Accentuation de l rosion suite la surexploitation des les femmes ressources ligneuses difficult de coexistence des droits Extension des superficies cultiv es agriculture fonciers coutumier et national extensive absence de services du cadastre en D gradation des ressources en sol eau et v g tation milieu rural suite au non respect et ignorance des r gles de d passement de la capacit de charge des p turages transhumance formelles et informelles D gradation des sols li e aux fa ons culturales conflits entre communaut s et inadapt es exploitants miniers Conflits entre leveurs et agriculteurs Pratiques d levage inadapt es D boisement li l expansion des surfaces cultiv es Pratiques de p che destructrices de la ressource S gou Insuffisance voire absence de Aggravation de la pression sur les sol
30. la parole M Sidy Keita de la DNACPN qui a rappel les objectifs de la mission avant d introduire le Consultant Ce dernier abord les points suivants e le ons tir es de la gestion environnementale et sociale du PASAOP et du PNIR e implication dans le suivi de la mise en uvre du projet e capacit s environnementales dans la gestion des projets o suggestions et recommandations Ces points abord s ont donc permis de recueillir les diff rents questionnements perceptions pr occupations recommandations et attentes des participants la rencontre Ainsi les questionnements craintes perceptions pr occupations suivants ont t soulev es e Tous les acteurs n avaient pas la m me perception des diff rentes dimensions de l environnement dans le cadre du PASAOP e La dimension cologique n tait pas prise en compte par le PASAOP e Existence au niveau des Directions R gionales de la Conservation de la Nature de nombreux th mes de formation sensibilisation qui sont d velopp s selon les saisons e Les diff rents acteurs au niveau r gional et local ne se sont pas appropri s des CGES des projets pr c dents e Tous les services directions impliqu s dans le montage institutionnel ont t cart s a l ex cution du projet e Inexistence de dispositif pour contr ler et sanctionner les contrats de performance 122 Le d frichement est assujetti une proc dure Obligation de
31. le syst me de production actuel ne laisse gu re de place aux ligneux arbres La mise en place des am nagements hydro agricoles va certaine contribuer exacerber la disparition de vastes surfaces bois es Probl mes d approvisionnement en nergie domestique dans la zone et pression sur les ressources ligneuses des autres r gions 26 Les p rim tres irrigu s attirent de nombreux migrants d sireux de travailler dans la zone Ils viennent renforcer les tablissements humains existants ou en cr ent de nouveaux Les besoins en bois usage domestique augmentent donc corr lativement Cela se traduit par une pression sur les formations v g tales les plus proches des p rim tres irrigu s Une fois ces formations puis es ils se d placent vers des zones mieux pourvus Les signes d appauvrissement et de d gradation de la couverture ligneuse sont perceptibles sur le terrain Paysage ou les ligneux ont disparu Les b cherons doivent se rendre de plus en plus loin pour trouver du bois en quantit et qualit suffisante A nsi le bassin d approvisionnement s tend parfois sur un rayon de plus de 100 kilom tres La pr sence permanente de l eau qui pose des probl mes d hygi ne d assainissement et sanitaire r el L am nagement des p rim tres a permis de relever moins de 3 m par endroit le niveau des nappes qui taient 42 m autrefois Cette situation pose des contraintes multiples pour l vacuat
32. lioration des conditions sanitaires des populations rurales En effet elles pourront s adonner la pratique d une hygi ne corporelle et alimentaire convenable et de minimiser l incidence de maladies hydriques d bilitantes et mortelles D une mani re g n rale les conditions de vie seront am lior es par la suppression de la corv e d eau pour les femmes qui peuvent s adonner d autres activit s productrices de revenus Valorisation de bassins de r tention lacs artificiels am lioration des mares existantes Ces retenues d eau vont permettre l extension des activit s culturales une partie de la saison s che induisant une augmentation des revenues des populations une cr ation d emploi Pour l levage elles constituent une source importante pour l abreuvement des animaux Infrastructures de transports Une des difficult s majeures du monde rural r sulte dans les difficult s d coulement des productions La r alisation de pistes de production va faciliter l coulement et la valorisation de la 53 production agricole agriculture levage des zones enclav es et ainsi favoriser l augmentation des revenus des populations En effet elles faciliteront l vacuation par les producteurs des produits p rissables comme les l gumes ou les fruits frais ou l inverse la venue sur place de commer ants vitant les co ts de transport pour les producteurs Infrastructures de transformation La con
33. lioration des syst mes de production et du d veloppement de la recherche agronomique Les services suivants du MA sont concern s par les interventions du PAPAM e La Cellule de Planification et de Statistiques du Secteur du D veloppement Rural La Cellule de Planification et de Statistiques du Secteur du D veloppement Rural CPS SDR est une structure rattach e au Minist re de l Agriculture et a pour mission entre autres de coordonner la pr paration des plans programmes et projets et l analyse des politiques et strat gies suivre et valuer les plans programmes et projet de d veloppement sectoriels et veiller leur coh rence laborer des pr visions et suivre l environnement et la conjoncture coordonner la production d informations statistiques mettre en place et g rer la base de donn es du secteur La CPS SDR dispose de quatre Unit s Planification et Analyse Programmation et Suivi valuation Statistiques Informatique Centre de Documentation et de Communication La coordination du PAPAM serait plac e sous l autorit de la CPS SDR e La Direction nationale de l agriculture DNA Elle a pour mission d laborer les l ments de la politique nationale en mati re agricole et d assurer la coordination et le contr le de sa mise en uvre La DNA g re les syst mes de production agricole dans les zones non couvertes par les principaux offices La DNA dispose 84 de structures r gionales et loc
34. plus professionnels sauront faire des choix mieux adapt s la pr servation du milieu dans la valorisation de ses ressources Prise en compte du Genre A travers la responsabilisation des OPA dans la formulation de la demande le PAPAM va favoriser la prise en compte du genre et du processus d int gration des notions d quit dans l ex cution des activit s Les femmes qui constituent des leviers essentiels dans l organisation et l animation des OPA participeront activement aux activit s du projet dont elles seront des b n ficiaires privil gi es en termes d accroissement de revenus de ma trise de technologies et d encadrement 55 Appui aux OPA dans les techniques agricole La vulgarisation de techniques agricoles nouvelles contribuera l optimisation des rendements sans un accroissement des terres de culture en d faveur des p turages L optimisation des rendements suscitera alors la mise en place de technique de conservation dans la dur e ou de transformation pour une meilleure commercialisation S ensuit la cr ation d unit de transformation Impacts positifs des technologies agricoles L am lioration des syst mes de production comme l irrigation l am nagement de petits p rim tres mara chers vont permettre la cr ation d emploi la diversification des productions locales l am lioration de la nutrition et vont accro tre de fa on significative la production et augmenter les revenus fa
35. s diverses contraintes 120 les comp tences et capacit s n cessaires la prise en compte de la dimension environnement pour les p rim tres de proximit sont disponibles Au regard des craintes perceptions pr occupations abord es les participants sugg rent de r aliser les EIE pour pouvoir disposer des PGES avec les co ts de loger les fonds destin s la supervision et au suivi environnemental au niveau r gional mettre la disposition des acteurs du suivi des moyens logistiques ad quats budg tiser les mesures d att nuation et de compensation dans le CGES tenir compte de la vocation ant rieure des sites avant la mise en uvre de nouvelles activit s R aliser ou actualiser les sch mas d am nagement des cercles et communes pour une meilleure planification des activit s Respecter un ratio couvert v g tal p turage am nagement hydro agricoles Tenir compte des changements sociaux Disposer d un cadre logique du projet avec les indicateurs des diff rentes activit s Initier des formations sur les diff rents outils de l valuation environnementale Initier des sessions de formations pour l laboration des indicateurs de suivi les crit res d valuation Respecter les diff rents niveaux de suivi supervision par l quipe r gionale suivi par l quipe des cercles et suivi rapproch au niveau communal Mettre en place un fonds national de l environnement pour assure
36. s aux terres ou l eau notamment pour les femmes Difficult s en ce qui concerne l int gration des femmes dans les activit s agricoles Milieu biophysique Gestion irrationnelle non durable des ressources en eau notamment en irrigation D frichement de zones bois es et destruction d habitat sensible Destruction des non cibles D gradation des sols due la salinisation l acidification des sols Baisse de la fertilit du fait des pratiques culturales rosion des sols perturbation du cycle hydrologique Perte de terre de p turage D gradation de la qualit des eaux Pollution nappe souterraine cours d eau plan d eau Risque de recrudescence de pr dateurs Risque de d veloppement de plantes envahissantes 68 Tableau 9 Impacts des cultures maraich res Activit s sp cifiques Impacts potentiels Cultures maraich res d versement de pesticides engrais dans la nature Micro barrages M me si les effets positifs sont de loin les plus importants force est de reconna tre qu ils sont souvent l origine de certaines maladies hydriques comme le paludisme li la stagnation des eaux et la bilharziose Tableau 10 Impacts n gatifs des digues Activit s sp cifiques Impacts potentiels Phase pr paration et chantier e Perturbation des cosyst mes environnants cours d eau plans d eau sols et Phase d exploitation probl me de l
37. si besoin en est n cessaire la mise en uvre du CGES e Un budget de mise en uvre du CGES e R sum des consultations publiques du CGES e Annexes gt D tail des consultations du CGES incluant les locations dates listes de participants probl mes soulev s et r ponses donn es gt Formulaire de s lection des microprojets 146 gt Grille de contr le environnemental et social comprenant la grille d impact environnemental et social et les mesures d att nuation appropri es gt Un formulaire de revue environnementale et sociale Screening gt Une matrice type pr sentant les composantes du PGES gt R f rences bibliographiques Produits attendus l environnement initial des zones d action du projet est pr caract ris le cadre l gal de gestion environnementale au Mali est analys en regard des normes de la Banque Mondiale les diff rents types d impacts potentiels associ s aux interventions du projet sont identifi s les mesures d att nuation mettre en uvre sont d finis leurs co ts de mise en uvre sont chiffr s les r les et responsabilit s pour la mise en uvre de ces mesures sont pr cis s en regard de la l gislation et du cadre institutionnel du Mali en la mati re et des exigences de la Banque Mondiale dans ce domaine le Plan de gestion des pestes et des pesticides est actualis et les mesures d att nuation correspondantes sont ide
38. usage commercial industriel artisanal de bureau d habitation ou autre D cret N 02 115 P RM du 06 Mars 2002 portant fixation des bar mes g n raux de base des prix de cession des redevances des terrains ruraux appartenant l Etat et d termination de la proc dure d estimation des bar mes sp cifiques Gestion des Ressources Naturelles Parmi les textes pertinents on trouve la Loi N 95 004 AN RM du 18 Janvier 1995 fixant les conditions de gestion des ressources foresti res cette loi fixe les conditions g n rales de conservation de protection de mise en valeur et d exploitation des ressources foresti res du domaine forestier national le D cret N 99 0321 P RM du 04 Octobre 1999 fixant les modalit s de classement et de d classement des r serves de faune des sanctuaires et des zones d int r t cyn g tiques Le d classement d une partie quelconque du domaine class de l Etat n cessite un classement compensatoire de terrains de superficie quivalente celle d class e le D cret N 00 022 P RM du 19 Janvier 2000 fixant les modalit s de classement et de d classement des for ts des p rim tres de reboisement et des p rim tres de protection dans le domaine forestier de l Etat La loi n 95 031 AN RM du 20 03 1995 fixant les conditions de gestion de la faune sauvage et de son habitat qui fixe les conditions g n rales de conservation de protection de mise en valeur et d exploi
39. 95 10 4 Programme de SUIVI 2er des nel une detre recu dead td nee E Era n AET aeia 96 2 OV VA MAO e a a ne nan tn RS ten nn us dense tnt 96 b Contexte et objectif du suivi valuation environnemental ccccescceseeseeeeseeseeeeeeeees 96 c Canevas du programme de suivi environnemental du projet PAPAM 97 d Indicateurs de Survie ennemi ein en entente Aer 97 e Institutions responsables pour le suivi 100 10 5 Arrangements institutionnels de mise en uvre du CGES du PAPAM 101 10 6 Calendrier de mise en uvre des mesures 105 10 7 Couts des mesures environnementales ceecceeeceseeseeeececeeeeesececeeseeeeceaeeaeeaeeeeeeaeenee 106 a Co ts des mesures techniques 106 b Des co ts de Suivi Evaluation des activit s du PAPAM ecceecceesseesseeteeeteceteeneenseens 107 c Co ts de mesures de Formation et de Sensibilisation 107 11 RESUME DES CONSULTATIONS PUBLIQUES seesenessensseee 109 11 1 Les objectifs de la consultation cccccccsscessceseceeseeeeceeeeeeeeeeseeeseecseeesaecsaecsseenseenaeees 109 11 2 La d march adopt serein smith ira aei A E aS n RAA 109 11 3 Le contenu des consultations 109 ANNEXES wisiccaccccdctcavectsoncesscuceendcccuncssssctocesdssencncssvesvenscscesecseutepossescodaccsaucessauconabssouecssseuecenssbeccapesceseeducs 111 Annexe 1 Formulaire de s lection environnementale et sociale 00 0 ecceecseesseesteeeteente
40. A Les projets pouvant avoir des impacts tr s n gatifs g n ralement irr versibles sans pr c dent le plus souvent ressentis dans une zone plus vaste que les sites faisant l objet des travaux e Projets de cat gorie B Projets dont les impacts n gatifs sur l environnement et sur les populations sont moins graves que ceux des projets de la cat gorie A Ces impacts sont d une nature d limit e et rarement irr versible e Projets de cat gorie C Projets dont les impacts n gatifs ne sont pas significatifs sur l environnement Les projets des cat gories A et B sont soumis l Etude d Impact Environnemental et Social EIES Les projets de la cat gorie C sont soumis une tude d impact simplifi e sanctionn e par une notice d impact environnemental et social Les politiques strat gies et programmes font l objet d une valuation environnementale strat gique Au plan r glementaire le nouveau d cret r glementant les EIE constitue une avanc e significative dans le domaine des proc dures mais pr sente tout de m me des limites en termes processus de classification des projets En plus l exigence pour les projets soumis l EIES d allouer 1 5 de son cout la DNACP pour les frais relatifs l acquisition des directives la visite de terrain pour l approbation des termes de r f rences la visite du site du projet par les membres du comit technique interminist riel d analyse environnem
41. Dans la zone inond e les sols sont argileux dans la majeure partie du Delta Central avec des plaines alluviales sols hydro morphes o poussent le bourgou et autres plantes aquatiques G ologie Du point de vue relief on rel ve deux types de formations les formations rocheuses et le manteau sableux Dans la zone de Korientz Ngouma et Youwarou on observe des hautes dunes de sable mouvant en bordure des lacs Korientz B ma Kogoundo Niangaye et du fleuve Niger en allant vers la r gion de Tombouctou Ressources en eaux Du point de vue hydrographique il faut signaler que la quasi totalit de la zone d tude appartient au Bassin Versant du fleuve Niger et dans une moindre mesure la Volta Noire Le principal cours d eau est le fleuve Niger avec 262 km de parcours dans la r gion et un d bit moyen annuel de 974 m3 seconde Il a comme d fluents le Diaka le Bara Issa et le Koli koli et comme affluents le Bani le Sourou et le Yam En outre il existe une multitude de mares et de lacs Les principales mares sont le Dakadan Sofara le Sens Mopti Diallo Diafarab et le Wago Youwarou tandis que les principaux lacs sont le Oualado le D bo le Korientz le Korarou le Aougadou et le Niangaye Les ressources renouvelables des aquif res profonds et superficiels font environ 46 3 milliards de m3 Zones prot g es et espaces forestiers la r serve v g tative de la r gion se situe dans les zones exond es Band
42. Il existe plus de 1000 ONG nationales et locales qui travaillent sur la gestion des terres et de l environnement au Mali La mise en uvre des programmes d action labor s en concertation avec les populations et la soci t civile repose en grande partie sur la mobilisation et l implication des acteurs non gouvernementaux parmi lesquels on peut distinguer les individus associations groupements soci t civile et les ONG nationales La soci t civile repr sent e par les individus et les associations organisations paysannes organisations socioprofessionnelles GIE a un r le tr s important jouer dans la protection de l environnement au niveau local Les ONG sont regroup es au sein de plusieurs cadres de concertation et certaines d entre elles pourraient constituer des instruments importants de mobilisation des acteurs pour impulser une dynamique plus vigoureuse dans la gestion environnementale du PAPAM Ces structures de proximit peuvent jouer un r le important dans le suivi de la mise en uvre des programmes d investissement du PAPAM 89 10 3 Recommandations pour la gestion environnementale du PAPAM La capitalisation des acquis et des le ons tir es des projets ant rieurs PASAOP PNIR PCDA PACR etc n cessitera de renforcer la gestion environnementale et sociale du PAPAM Lors des rencontres institutionnelles et consultations locales plusieurs contraintes ont t soulev es et des recommandations faites pour
43. Infoshop Toutes ces tapes conduisant la divulgation de documents de sauvegarde devront tre termin es avant l valuation du PAPAM conform ment aux exigences contenues dans le document BP 17 50 relatif la Politique de Divulgation de la Banque Etape 7 Surveillance et Suivi environnemental Le suivi environnemental des activit s de PAPAM sera men dans le cadre du syst me de suivi g n ral du programme Le suivi environnemental concerne aussi bien la phase de mise en uvre que l exploitation des ouvrages infrastructures et quipements r aliser avec l appui du projet Le programme de suivi peut permettre si n cessaire de r orienter les travaux et ventuellement 80 d am liorer le d roulement de la construction et de la mise en place des diff rents l ments du projet Le suivi va de pair avec l tablissement des impacts et la proposition de mesures de pr vention d att nuation ou de compensation Le suivi est essentiel pour s assurer que i les pr dictions des impacts sont exactes surveillance des effets ii des mesures de pr vention d att nuation et de compensation permettent de r aliser les objectifs voulus surveillance des effets iii les r glements et les normes sont respect s surveillance de la conformit iv les crit res d exploitation de l environnement sont respect s inspection et surveillance e Au niveau national le suivi sera assur par les structure
44. PAPAM Contexte et Objectif La proc dure de consultation publique ambitionne d assurer l acceptabilit sociale du PAPAM l chelle r gionale te locale en mettant tous les acteurs dans un r seau de partage de l information aussi bien sur l environnement que sur le projet proprement dit Le plan de consultation poursuit des objectifs reposant sur la pertinence d une communication sociale des activit s du PAPAM Il ambitionne d amener les acteurs avoir l chelle des collectivit s une vision commune et des objectifs partag s des actions entreprises dans une logique tridimensionnelle avant le projet phase d identification et de pr paration en cours de projet phase d ex cution apr s le projet phase de gestion d exploitation et de d valuation r trospective Il devra galement prendre en compte les contextes culturels locaux les canaux de communication traditionnelle et les conditions de publication de la Banque mondiale et de ses partenaires Le plan de consultation doit mettre l accent sur le contexte environnemental et social en rapport avec les composantes du PAPAM Les aspects institutionnels et organisationnels doivent cadrer l analyse du milieu de fa on offrir plus de lisibilit a l interaction des acteurs et aux dynamiques de conflits qui structurent les initiatives envisag es L objectif est i de mettre disposition l information environnementale et le contexte du proj
45. Pelengana Office du Niger Comit de Gestion des Fonds d entretien du r seau secondaire Foune Bougou M Bewani et Siguin Groupement Producteurs YIRIWARATON Chambre d Agriculture de la commune de Pogo Exploitants agricoles M Bewani ONG G FORCE CR ONG SEGOU DRSV DRACPN DRCN DRGR e SIKASSO Organisation des p cheurs de Coop rative planteurs et maraichers pisciculteurs ONG Fitina et ONG Jekagnini Doniya Bula DRCN DRA DRSV DRAPCN e Koulokoro Chambre R gionale d Agricole Association des Femmes rurales de Koulikoro Chambre locale d agriculture Koulikoro DRACPN DRPIA DRCN 11 2 La d marche adopt e La d marche a privil gi les entretiens collectifs ou individuels avec les acteurs concern s par le PAPAM Ces types d entretiens individuels ou par groupe de discussion r alis s sur la base d un check list pr tabli favorise une grande profondeur des l ments d analyse recueillis La souplesse et la faible directivit du dispositif permettent de r colter des t moignages et les interpr tations des interlocuteurs en respectant leur propre cadre de r f rence leur langage et leurs cat gories mentales Le choix des acteurs consult s r side dans leur implication directe ou indirecte quelque chelon national r gional local dans le processus de conception et ou d ex cution des projets pr c dent et du projet en cours de formulation Les structures et acteurs
46. Terres GDT la GDT constitue un l ment majeur d am lioration des conditions environnementales des activit s agricoles et pastorales Sous ce rapport le PAPAM devrait soutenir ces efforts pour pr server et am liorer la qualit des sols qui constituent la base des ressources naturelles et des activit s agricoles e Elaboration de directives environnementales et sociales ins rer dans les travaux d am nagement agricole mais aussi d un manuel de bonnes pratiques environnementales et d entretien et de maintenance des infrastructures et quipements agricoles Le PAPAM devra aussi appuyer le sur du d veloppement rural dans la pr paration de proc dures et clauses types environnementales et sociales inclure dans les dossiers d appel d offre et d ex cution des travaux d am nagements agricoles Par ailleurs le PAPAM va mettre un accent particulier sur la construction et la r habilitation des infrastructures et quipements agricoles Toutefois l issue des travaux d am nagement il se posera aux quipes de gestion la question cruciale de la s curit de l entretien et de la maintenance r guli re selon les exigences environnementales Aussi pour permettre ces structures de gestion de partir d un bon pied le PAPAM devra mettre leur disposition un manuel d entretien qui inclura aussi des bonnes pratiques s curitaires et environnementales tant au niveau de l ex cution qu au niveau de l exploitati
47. accentuent encore la crise mondiale Il r gne l heure actuelle une distribution in quitable parmi les diff rents utilisateurs qui affecte en premier lieu la population pauvre La raret de la ressource alli e la comp tition diff rents des usages dont elle fera l objet recommande d aller vers des syst mes agricoles consommant le moins possible d eau notamment en irrigation si on viter des conflits potentiels dans l utilisation de la ressource Sous ce rapport l option pr coniser devra s articuler autour de la Gestion Int gr e des Ressources en Eau GIRE La GIRE est un processus qui encourage la mise en valeur et la gestion coordonn e de l eau des terres et des ressources associ es en vue de maximiser le bien tre conomique et social qui en r sulte d une mani re quitable sans compromettre la durabilit d cosyst mes vitaux Risques li es la d gradation des terres La d gradation des terres est essentiellement li e trois facteurs principaux la fragilit naturelle de l environnement les effets de la gestion et de l exploitation des ressources par l homme et l agressivit du climat Elle peut galement tre li e l effet combine des trois facteurs l tat de fragilit des sols l agressivit du climat la gestion irrationnelle des ressources Qu il s agisse d activit s agricoles ou pastorales la d gradation des terres cons cutives l utilisation
48. appel d offres et d ex cution des projets Consultation publique Consultants sp cialis s en EIE 5 Examen et approbation des rapports d EIE et NIE DRACPN DNACPN 6 Diffusion e CPS SDR DNPIA DNGR DNA DNSV OPV DNACPN et DRACPN 7 Suivi PS SDR DRN et PFE ON PFE DRGR PFE DRA PFE DRPIA DRACPN DRCN OPA Consultants 83 10 2 Evaluation des capacit s de gestion environnementale du PAPAM Gestion environnementale dans les Programmes et Projets Agricoles Plusieurs programmes et projets ont t mis en uvre en appui au d veloppement du secteur rural PNIR PCDA PACR PASAOP etc Tous ces programmes nationaux d am lioration de la productivit agricole ont fait l objet d une valuation environnementale strat gique avec des recommandations pertinentes sur les aspects environnementaux prendre en compte ainsi que les arrangements institutionnels lors de la mise en uvre des activit s Par exemple dans le cadre du PASAOP il tait pr vu le recrutement de sp cialistes en environnement le formation sur les aspects environnementaux des activit s agricoles la sensibilisation des producteurs sur les aspects environnementaux et sociaux les tudes syst matiques et r guli res d impact la mise en place d un syst me de suivi valuation les mesures techniques sur la gestion de la fertilit des sols la gestion des Maladies et des Pr dateurs Initiative Sp c
49. aux attentes des acteurs de base des fili res particuli rement des producteurs et des op rateurs conomiques Toutefois il ya des risques r els d accaparement et de caporalisation par un groupe ou une lite ou de producteurs plus avis s Aussi la mise en uvre de cette d marche d offre de services guid e par la demande n cessite que les producteurs aient suffisamment de capacit s organisationnelles et strat giques pour viter que le processus ne profite plus des producteurs g n ralement engag s dans des fili res porteuses et disposant de capacit s suffisantes pour formuler des demandes et n gocier avec les prestataires de services Pour relever ces d fis il s agira traves cette composante 2 mettre en uvre les mesures suivantes e Respect de proc dures rigoureuses pertinentes et quitables encadrant la mise en uvre des interventions la demande Renforcement des comp tences des acteurs et des organisations professionnelles M canismes d appui pour faciliter la structuration des demandes d appui des acteurs Appui la structuration des fili res Clarification des r gles du jeu et de la circulation de l information Appui la professionnalisation des producteurs Les conseils techniques en irrigation visant la professionnalisation des acteurs en amont et en aval de la production les m canismes de s curisation fonci re auront des impacts positifs sur l environnement Les producteurs
50. better water access better pasturelands organization agricultural techniques and productions enhancement etc Negative effects on human environment are Population displacement increase phytosanitary products use risks careless handling of products threatening human health and environment conflicts related to land use rights coexistence of different rights complaints proper to each village potential conflicts between agriculture and livestock farming supplementary migrant arrival farm settlement implantation and human settlement increase hydric sicknesses an increase of malaria prevalence an increase of dysentery cases bilharzias growth project objectives misappropriation risks other unexpected beneficiaries inherit project because of management difficulties health and safety risks in pesticides management cattle contamination through watering intoxication due to bad use remnants on products bad packaging management etc health and safety risks due to machinery inappropriate use water sources drying or degradation conflicts caused by land or water use and possible cumulative effects of a repartition lands or unjust water access rights mainly with women difficulties in women integration of farming activities Impacts on biophysical environment concern deforestation and wildlife fauna environment degradation biodiversity reduction at ecosystem or species level forestry zones clearing and sensitive habitat des
51. ces groupes sectoriels ou socioprofessionnels mais surtout veiller la qualit et l quit dans la repr sentation groupes marginalis s genre etc Etapes de la consultation Le Plan de consultation peut se d rouler travers trois cheminements m thodologiques modulables selon la taille le contexte culturel et l exp rience en mati re de planification strat gique concert e sur le plan environnemental et de la gestion urbaine La consultation locale ou l organisation de journ es publiques La consultation locale remplit donc une double fonction Une fonction de mise en r seau et d accords sur les pr occupations environnementales et une fonction de m canisme participatif permettant aux citoyens de rechercher collectivement des solutions des probl mes intersectoriels L organisation d une consultation locale peut tre plac e dans le d marrage des activit s du PAPAM et se fonde sur des principes ascendant participatif et mtersectoriel En tant que processus elle favorise la solution collective des probl mes la n gociation la r solution des conflits le consensus et le partenariat Elle exige une participation importante et efficace des partenaires la prise de d cision L organisation de Forums communautaires Les forums communautaires empruntent la m me d marche m thodologique que la consultation locale mais sont organis s dans des quartiers directement concern s par des probl mes sectoriels et ter
52. coordination travers une approche par secteur e Sous composante 3 2 Suivi et Evaluation du secteur e Sous composante 3 3 Coordination suivi et valuation du Projet Tableau 2 Composantes et activit s du programme 18 Syst me de Investissements faire MT Besoins en fonds de roulement production CT 1 Production e Am nagements primaires ON e Production engrais semences irrigu e e Am nagements primaires ON main d ceuvre e Am nagements primaires ON e Transformation emballage e Transformation du riz petite chelle main d uvre gasoil 2 Production e Petits am nagements e Production engrais semences c r ales s ches e Equipement de production main d uvre 3 Production e Petits unit s usines de transformation du lait e Ins mination artificielle laiti re e Production d alimentation b tail e Alimentation b tails e Pasteurisation et stockage locale du lait e Service v t rinaire e Transport du lait r frig r e Maintenance syst me e Transport des produits r frig r d adduction d eau e Cl ture e Fonds de roulement pour achat e Adduction d eau lait e Moyens de transport pour alimentation b tail e Fonds de roulement pour e Augmentation des stocks l op ration des usines et unit s de production et de transformation 4 Production fourrag re e Petits am nagements e Equipements de moyen et grand dimension e Intrants semences 5 Petits rumi
53. d Impact Environnemental C Annexe 2 Liste de contr le environnemental et social 114 Pour chaque activit de construction ou r habilitation propos e remplir la section correspondante de la liste de contr le L Annexe 3 pr sente plusieurs mesures d att nuation celles ci peuvent tre amend es si n cessaire Activit PROJET Questions auxquelles if faut r pondre OUI NON Si OUI Mise en uvre et exploitation des activit s du PAPAM Y aura t il perte de v g tation quelconque pendant la r alisation ou l exploitation de l activit agricole Y a t il des services ad quats pour l vacuation des d chets pr vus pendant la r alisation ou durant l exploitation Les d tritus g n r s pendant la mise en uvre et l exploitation seront ils nettoy s et limin s cologiquement Les quipements et mat riel de s curit et de secours en cas d accident seront ils disponibles pendant la mise en uvre et l exploitation de l activit Y a t il des risques de pollution des eaux souterraines ou superficielles par les activit s du projet Y a t il des zones cologiques sensibles dans les environs de la zone d exploitation qui pourraient tre impact s n gativement Y a t il des impacts sur la sant des populations riveraines et celle du personnel de mise en uvre et d exploitation de l activit Y a t il des impacts visuels caus s par les travaux
54. dangereux au Mali Un nouveau d cret fixant cette liste est actuellement en pr paration Gestion des eaux us es et des gadoues Le D cret n 01 395 P RM du 06 09 2001 porte sur la gestion des eaux us es ou d chets liquides qui sont d finies comme des eaux modifi es dans leurs qualit s par l utilisation m nag re commerciale agricole ou industrielle Pr servation de l hygi ne et de la sant publique et Normes de qualit La loi N 92 013 AN RM du 17 Septembre 1991 instituant un syst me national de normalisation et du contr le de qualit qui vise assurer la pr servation de la sant et la protection de la vie la sauvegarde de la s curit des hommes et des biens l am lioration de la qualit des biens et des services la protection de l environnement l limination des entraves techniques aux changes La loi N 01 020 du 30 Mai 2001 relative aux pollutions et aux nuisances institue l application du principe Pollueur Payeur qui a pour objet d inciter les promoteurs mettre en uvre de bonnes pratiques environnementales et effectuer des investissements de d pollution n cessaires ou recourir des technologies plus propres 43 Textes relatifs aux pesticides e La loi 89 61 AN RM du 02 septembre 1989 portant r pressions de l importation et du transit des d chets toxiques Le d cret 90 353 PRM du 08 ao t 1990 portant fixation des d chets toxiques e L Ordonnance 01 046 PRM du 20
55. de d veloppement urbain par la promotion de centres secondaires d appui susceptibles de freiner l extension des grandes villes ii la concentration des activit s industrielles dans un nombre limit de centres urbains en vue de favoriser une meilleure ma trise des ph nom nes de pollution ii le renforcement du processus d int gration r gionale par la mise en place d infrastructures de liaison et par l interconnexion des syst mes urbains r gionaux iv la sauvegarde du milieu naturel et des cosyst mes menac s 4 7 La Politique Nationale de Eau PNE Le cadre actuel de gestion des ressources en eau est marqu sur le plan politique par l existence d une politique nationale de l eau adopt e en 2006 et ayant pour objectif global de contribuer au d veloppement socio conomique du pays en apportant des solutions appropri es aux probl mes li s l eau dans le respect d une gestion durable des ressources en eau Ses objectifs sp cifiques sont entre autres de 1 satisfaire les besoins en eau en quantit et en qualit de la population en croissance ainsi qu en 6 veillant au respect des cosyst mes aquatiques et en pr servant les besoins des g n rations futures 11 contribuer au d veloppement des activit s agro sylvo pastorales par leur s curisation vis vis des al as climatiques iii assurer la protection des hommes et des biens contre les actions agressives de l eau et assurer la prot
56. de la population totale La r gion de Sikasso est en plus du district la plus peupl e avec 2 131199 habitants Activit s conomiques et pauvret Pays en voie de d veloppement le Mali est class parmi les pays les moins avanc s avec un revenu brut par habitant estim 150 000 fcfa an Les indicateurs de d veloppement Humain font tat d une situation socio conomique difficile En effet depuis plus d une d cennie le Mali est confront au fl au de la pauvret avec 72 de populations pauvres dont les vivent en milieu rural Cette pauvret varie d une r gion une autre L activit conomique est largement domin e au Mali par le secteur primaire Syst mes de production agricole D une mani re g n rale l agriculture et l levage jouent un r le central dans l conomie malienne L levage est le plus souvent une composante du syst me de production agricole ou est fortement li aux syst mes de culture Dans les zones inond es et ou irrigu es il peut entrer en concurrence avec les cultures Agriculture L agriculture pluviale se pratique essentiellement au Sud de l isohy te 300 mm La production vivri re porte en majorit sur les c r ales pluviales dans tout le pays mil sorgho mais fonio riz Le mil dont la culture tait dominante dans la zone sah lienne semi aride a tendance y tre remplac par le sorgho cycle court Dans la zone soudanienne Nord on observe un quilibre relatif entr
57. de technologie et de pratiques contribuant la d gradation des terres constituent des facteurs limitant la fois concernant le d veloppement du secteur rural que dans le domaine de la protection des ressources naturelles et de la protection de l environnement Les facteurs de d gradation des terres se manifestent entre autres en termes de Salinisation des terres Engorgement de sols Submersion d esp ces v g tales au droit des sites de retenus d eau R duction des surfaces cultivables et pastorales Accroissement de la population aux environs des retenues d eau Les risques d une polarisation des activit s agro pastorales L tude environnementale du PCDA a permis de relever que depuis plusieurs ann es on assiste une expansion des activit s agricoles dans le Mali Sud et dans toutes les zones et r gions offrant de bonnes potentialit s conditions naturelles favorables Sikasso ma trise de l eau Zones Office du Niger Office Riz de S gou Delta int rieur du Niger acc s au march Sikasso Koulikoro Ce mouvement de concentration des activit s agro pastorales dans ces zones bonnes potentialit s r pond un ensemble de facteurs et notamment 1 forte croissance d mographique de la population ii d saffection pour les r gions et zones o les activit s agricoles sont tributaires des al as climatiques Mopti Cercle Bandiagara Tombouctou S gou et migrations temporaires ou d finitives vers
58. du PAPAM devront tre en conformit avec la l gislation environnementale malienne ainsi qu avec les directives de la Banque Mondiale Directives sur la Sant et la S curit Environnementale Directives Environnementales G n rales Directives sur la Gestion des D chets Directives sur la Gestion des d chets Dangereux Directives sur la S curit et la Sant en milieu de travail Directives sur le Suivi Evaluation Le CGES met un accent particulier sur l appui technique EIE ou Notice d Impact sur l Environnement NIE r aliser manuel de bonnes pratiques environnementales et bases de donn es le renforcement des capacit s la formation des acteurs et la sensibilisation des populations sur les enjeux du projet Pour mieux optimiser la gestion des aspects environnementaux et sociaux du PAPAM il a t propos dans le CGES un Plan de consultation un programme de suivi externe qui sera principalement ex cut par la DNACPN avec l appui de la DNCN et des Points Focaux Environnement des institutions du d veloppement Rural DNA DNGR DNSV DNPIA OPV et ON Le CGES fournit aussi des recommandations d taill es concernant les arrangements institutionnels Le cout total des mesures du CGES est estim 860 000 000 FCF comprenant des co ts d ordre technique R alisation ventuelle des PGES en cas de classification de sous projet en cat gorie A et B n cessitant une valuation environnementale compl me
59. environ 640 esp ces d oiseaux plus 130 esp ces de la faune terrestre plus de 140 esp ces de poissons dont 24 end miques La Strat gie Nationale en mati re de diversit biologique et son Plan d Action visent entre autres i disposer d un r pertoire des zones pr sentant un int r t pour la flore la faune et les cosyst mes particuliers ii am liorer les connaissances sur le fonctionnement des cosyst mes et sur les esp ces animales et v g tales pr sentant un int r t cologique ou conomique iii am liorer les connaissances sur le patrimoine g n tique national des plantes cultiv es des esp ces sauvages apparent es des races d animaux domestiques et des esp ces sauvages iv promouvoir l utilisation durable de la faune et de la flore v assurer la conservation in situ des plantes locales cultiv es et des races d animaux menac es de disparition 4 11 La politique Nationale Sant et Environnement Elle vise promouvoir et maintenir d ici 2020 un environnement favorable la sant pour un d veloppement durable travers i l approvisionnement en eau potable ii la gestion des d chets solides et liquides iii le contr le de la qualit de l eau iv le contr le d exposition aux contaminants de l environnement Elle s inscrit dans l esprit de certains accords et conventions internationales dont a la D cennie Internationale de l Eau Potable et de I Assainisse
60. et en mettre en place la ou cela n existe pas encore dans la zone du projet D initier des tudes ci apr s Identification et caract risation des seuils dans la zone d intervention du projet entre Koulikoro et S gou Identifier toutes les zones infect es par les plantes aquatiques sur le bassin du fleuve Mise en place de 3 observatoires dans la zone du projet Etudes de mise en uvre des sites d observation des plantes aquatiques Le Programme Africain relatif aux stocks de pesticides obsol tes PASP a abord les points suivants Le secteur du maraichage est tr s peu encadr dans l utilisation des pesticides L absence d encadrement des producteurs dans la gestion des pesticides par l Office du Niger des produits qui ne sont pas homologu s sont utilis s Hors des champs beaucoup de pesticides sont utilis s pour la lutte anti aviaire Non disponibilit de l valuation des diff rentes campagnes de lutte anti aviaire men es La diversit de produits utilis s sans concertation avec l OPV L homologation porte uniquement sur les produits agro pharmaceutiques Il n existe pas de cahiers de charges pour les produits relatifs la sant animale La lutte contre les vecteurs de maladies a des cons quences n gatives sur l environnement Au regard des craintes perceptions pr occupations abord es le Programme Africain relatif aux stocks de pesticides obsol tes PASP sugg re
61. et humain affect s par le projet PAPAM savoir i l volution de la qualit des ressources en eaux ii l volution des ph nom nes d rosion des sols iii le suivi de la r g n ration du couvert v g tal et de la reconstitution des espaces dans les zones rebois es iv la statistique des accidents et intoxications li s aux pesticides v le niveau d volution des maladies li es aux activit s du PAPAM dans la zone du projet notamment les maladies hydriques La premi re tape du programme de suivi consiste tablir l tat z ro par rapport aux mesures concr tes d att nuation qui sont propos es Les variations de cet tat z ro seront suivies pendant et apr s l ex cution des travaux Aussi le suivi inclura l effectivit de la mise en uvre des mesures d att nuation retenues dans le PGES 97 c Canevas du programme de suivi environnemental du projet PAPAM Au niveau de chaque site d intervention du PAPAM les indicateurs et l ments techniques ci dessous sont propos s suivre par les PFE du secteur du d veloppement rural CPS SDR DNA DNPIA DNSV OPV DNGR ON mais aussi par les services environnementaux DNACPN DRACP DNCN DRCN les collectivit s locales et les producteurs agricoles Le tableau ci dessous donne les indicateurs et les responsabilit s du programme de suivi et de surveillance qui sera mis en uvre dans le cadre du PAPAM Suivi en phase de conceptio
62. etc Oui Non 10 Pollution par bruit pendant la construction et le fonctionnement Le niveau de bruit pendant le fonctionnement va t il d passer les limites de bruit acceptables Oui Non 11 D chets solides ou liquides L installation et ou l quipement lectrique va t elle g n rer des d chets solides ou liquides Oui Non Si Oui dispose t elle d un plan pour leur ramassage et leur vacuation Oui Non_ 113 Quel est l tat de l environnement autour de l installation et ou l quipement lectrique a construire et ou r habiliter Si n cessaire pri re se concerter avec les autorit s locales pertinentes et les personnes susceptibles d tre affect es et d crire les impacts d j rencontr s 12 Consultation du public La consultation et la participation du public ont elles t recherch es Oui Non Si Oui d crire bri vement les mesures qui ont t prises cet effet Partie C Mesures d att nuation Pour toutes les r ponses Oui les PFE en consultation avec les agences locales en particulier celles qui sont charg es de l environnement devraient d crire bri vement les mesures prises cet effet Partie D Classification du projet et travail environnemental Projet de type A E B C ea Travail environnemental n cessaire o Pas de travail environnemental C o Simples mesures de mitigation C o Notice d impact Environnemental o Etude
63. glementation et contr le 4 YAYA MBALLO Secr taire G n ral ONG JEKAGNINI DONIYA BULA 5 MME TOGOLA Secr taire G n ral ONG FITINA DIEYNABA COULIBALY 6 MAMADOU TRAORE Pr sident d OP Organisation des p cheurs de SIKASSO 7 THIEKORO COULIBALY SECRETAIRE Organisation des p cheurs de SIKASSO 8 ABDOURAMANE Pisciculteur TRAORE 9 SIDIKY BERTHE Vice pr sident Coop rative planteurs et maraichers pisciculteurs 11 MOUSTAPHA KEITA Comptable r gional PASAOP 12 SEYDOU KEITA Directeur DRA 13 NATOUYE Chef de division l gislation et DRA BOUGOUDOGO contr le phytosanitaire 14 LUC DIARRA Charg de statistique DRA 15 BINAFOU DEMBELE Directeur DRSV 16 AMADOU DIABATE Directeur DRPIA 17 AMADOU DANEDIO Directeur DRAPCN CISSE SEGOU Jeudi 01 octobre 2009 N NOMS ET PRENOMS FONCTIONS STRUCTURES 1 BOULABASS KOUNTAO Chef de Division Surveillance et DRSV Protection Sanitaire 2 MODIBO SAMAKE Chef DRC DRACPN 3 NOUHOUM DIARRA Responsable R gional G G FORCE FORCE ONG 4 LASSANA NDIAYE C Division Production et Industries DRPIA Animales 5 MAMADOU K TRAORE Directeur R gional DRPIA DRPIA 6 ABDOUL KARIM Assembl e R gionale Protection Assembl e R gionale TOGOLA de l environnement 136 7 SIDY KEITA DNACPN DPC DNACPN 8 IDRISSA DIAWARA Directeur R gional Agriculture DRA 9 LANCERY DIALLO Chef de Programme SDI CR ONG SEGOU 10 AMADOU SOW DRCN D
64. la croissance et la r duction de la pauvret l op ration propos e va contribuer aux objectifs sp cifiques de s curit alimentaire et de croissance agricole L objectif de d veloppement se focalise sur l accroissement de la productivit des exploitations agricoles agricole dans les syst mes de production et les zones g ographiques cibl es Pour atteindre cet objectif cette op ration va s attaquer aux enjeux de modernisation des exploitations agricoles familiales en i investissant dans des infrastructures et quipements adapt s irrigation grande et petite chelle en particulier ii en am liorant les services agricoles recherche formation services de conseils financement approvisionnement en quipement etc et iii en cr ant un environnement politique et institutionnel propice l accroissement de la productivit tout en assurant un meilleur suivi du secteur pour aider au pilotage des politiques sous sectorielles Ciblage Syst mes de Production et Couverture g ographique Le ciblage g ographique propos r sulte de la prise en compte des interventions de projets et programmes financ s par d autres bailleurs de fonds Le programme va se focaliser sur quatre r gions S gou Mopti Sikasso et Koulikoro et les interventions vont se concentre sur les bassins de production suivants Tableau 1 R gion d intervention du programme 14
65. les consultations et dans un langage accessible aux groupes consult s Le PAPAM rend disponible le projet d EIE pour les projets de la cat gorie A ou tout rapport EIE s par pour les projets de la cat gorie B dans le pays et dans la langue locale une place publique accessible aux groupes affect s par le projet et aux ONG locales avant l valuation Sur autorisation du R cipiendaire la Banque diffusera les rapports appropri s Infoshop Les sous 47 projets de la cat gorie A ne seront pas financ s dans le cadre du pr sent programme qui est class en cat gorie B Politique de Sauvegarde 4 04 Habitats Naturels PO PB 4 04 Habitats naturels n autorise pas le financement de projets d gradant ou convertissant des habitats critiques Les sites naturels pr sentent un int r t particulier et sont importants pour la pr servation de la diversit biologique ou cause de leurs fonctions cologiques Les habitats naturels m ritent une attention particuli re lors de la r alisation d EIE Le projet exclut toute intervention dans les habitats naturels parcs r serves etc Le Projet ne va pas financer des activit s qui pourraient d clencher cette politique et donc il n est pas envisag que le Projet ait un impact quelconque sur les habitats naturels Dans le cas improbable d un impact sur des zones non consid r es comme habitat naturel des mesures d att nuation ad quates seront prises lors de l valu
66. les terroirs plus favorables iii expansion des activit s d levage men es par les agriculteurs s dentaires dans la zone de l Office du Niger d veloppement du maraichage dans la 64 zone de l Office du Niger et le cercle de Sikasso iv concentration du b tail dans la r gion de Sikass v d veloppement de la culture du coton dans ses zones traditionnelles Sikasso Koutiala par extension des superficies Les dynamiques de polarisation des activit s humaines et des populations illustr es ci dessus constituent des facteurs de risques importants au plan environnemental mais aussi social et conomique en terme 1 d un d peuplement et d une marginalisation des r gions et terroirs les plus affect s par les al as climatiques et le ph nom ne de d sertification ii d une d gradation acc l r e des milieux naturels d gradation des sols rosion d gradation acc l r e des for ts surp turage et des terroirs offrants initialement de bonnes potentialit s suite des pressions accrues Activit s agricoles Les activit s soutenues par le PAPAM pourraient accroitre les facteurs de pressions accrues sur les ressources et milieux naturels Les impacts n gatifs potentiels concernent la d gradation et appauvrissement des sols la destruction du couvert v g tal surp turage d forestation pour l extension du domaine agricole la pollution des sols et des eaux par les pesticides et les engrais et
67. lignes directrices de sauvegarde environnementale et sociale du pays et de la Banque Mondiale Le CGES sert de guide l laboration d Etudes d Impacts Environnementaux et Sociaux sp cifiques des op rations r aliser au cours du cycle de vie du projet L tude sera conduite sous la supervision globale de la Cellule de Planification et de Statistiques CPS pour le Secteur du D veloppement Rural couvrant le Minist re de l Agriculture le Minist re de l levage et le Commissariat la S curit alimentaire Elle sera conduite en relation troite avec le Minist re de l Environnement et de l Assainissement MEA Direction Nationale de l Assainissement et du Contr le des Pollutions et Nuisances DNACPN ainsi qu avec les structures nationales en charge des questions d valuation environnementale les institutions de recherche et d appui conseil les organisations de producteurs et les op rateurs priv s concern s Le temps de travail estim est de 30 jours Le format et la m thodologie des tudes devront s inscrire dans les orientations fix es par les politiques op rationnelles de la Banque Mondiale Le travail devra faire l objet d une restitution publique organis e en lien avec la CPS SDR et le MEA DNACPN puis donner lieu un rapport d taill incluant l analyse des risques les mesures mettre en uvre et leurs co ts int grer dans la future op ration ainsi que la cadre institutionne
68. mieux am liorer la gestion environnementale et sociale du PAPAM e Renforcement de la fonction environnementale au niveau des principales institutions de mise en uvre et de suivi du PAPAM Renforcer les capacit s des diff rents acteurs sur l valuation environnementale Dimension environnementale dans la conception des ouvrages hydro agricoles Donn es de bases pour le suivi qualitatif et quantitatif Mesures d accompagnement pour att nuer les effets de certaines activit s Renforcement du suivi et de la supervision du PCGES Implication des Producteurs et des collectivit s locales dans la gestion environnementale Ces diff rentes suggestions et recommandation formul es par les acteurs ont t la base des propositions des mesures de capacitations d crites ci dessous en termes de mesures d ordre institutionnel et technique Pour la mise en uvre et le suivi environnemental du projet la d marche propos e pour g rer les risques environnementaux vise permettre aux structures op rationnelles du secteur du d veloppement rural de jouer pleinement leurs r les dans la planification la mise en uvre le suivi et l exploitation des infrastructures et quipements agricoles Pour atteindre ce but le CGES sugg re des mesures d appui institutionnel et technique de formation et de sensibilisation pour renforcer les capacit s des structures et des ressources humaines e Appui technique au secteur du D veloppement Rura
69. nombreux Cela laisse pr sager un bel avenir pour ce projet si les activit s sont m ne bien et qu il y ait une bonne gestion du programme Cela est d autant plus important que le secteur agricole constitue le plus important du pays notamment pour le mieux rural 9 MESURES D ATTENUATION GENERALES 71 Pour att nuer les impacts pr c demment identifi es les check lists de mesures suivantes sont pr conis es 9 1 Mesures globales Tableau 16 Mesures globales Activit s Impacts n gatifs Mesures d att nuation Augmentation de la production agricole Baisse des rendements des cultures suite aux attaques par les ennemis des cultures Promotion de la lutte int gr e ainsi de la recherche en la mati re Mauvaise utilisation des pesticides chimiques et pollution des eaux dans les syst mes irrigu s Evaluation p riodique de la contamination des r sidus de pesticides dans les syst mes irrigu s et formation des OP pour l utilisation rationnelle des pesticides Extensions des terres cultiv es Pertes de p turages pour l levage D gradation des terres et exploitation des terres fragiles Pratique de l levage en stabulation permanente ou semi permanente et d veloppement de l approche agro silvo zootechnique R servation des espaces pour les cultures fourrag res Restauration de la fertilit des sols et protection de l environnement Gestion irrationnelle no
70. permet d identifier les risques associ s aux diff rentes interventions du projet dans les syst mes de production cibl s et de d finir les mesures d att nuation qui devront tre mises en ceuvre en cours d ex cution du projet S agissant du PAPAM qui est un projet visant l accroissement de la productivit agricole des risques environnementaux peuvent tre clairement identifi s en lien avec l intensification des pratiques agricoles l irrigation et les am nagements de bas fonds ainsi qu avec les op rations post r colte li es au stockage et la transformation des produits Le CGES a donc pour objectif sp cifique d identifier l ensemble des risques potentiels au plan environnemental en regard des interventions envisag es dans le cadre du projet Le CGES d bouche sur la production d un plan cadre de gestion environnementale PCGE incluant un plan de gestion des pestes et pesticides Ce PCGE d finit en outre les dispositions institutionnelles de suivi et de surveillance prendre avant pendant et apr s la mise en uvre du projet et la r alisation des activit s pour supprimer ou att nuer les impacts environnementaux 15 Le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale CGES va guider le projet dans l ex cution des investissements d irrigation et prend en compte les directives environnementales du pays et de la Banque mondiale Le CGES comprend la mise en place de fiches de filtrage int grant une p
71. pr occupations environnementales au niveau transfrontalier et mondial Les aspects sociaux r installation involontaire peuples indig nes ainsi que les habitats naturels la lutte antiparasitaire la foresterie et la s curit des barrages sont couverts par des politiques s par es ayant leurs propres exigences et proc dures Certaines activit s du PEPAM am nagements de p rim tres d irrigation etc pourraient d clencher cette politique car pouvant faire l objet d une tude d impact environnemental Diffusion L OP 4 01 d crit aussi les exigences de consultation et de diffusion Pour la cat gorie des projets A et B et les MP class s comme A et B dans un pr t programmatique le PAPAM consulte les groupes affect s par le projet et les Organisations non Gouvernementales ONGs propos des aspects environnementaux du projet et tient compte de leurs points de vue Le PAPAM commence cette consultation le plus t t possible Pour la cat gorie des projets A le PAPAM consulte ces groupes au moins deux fois a un peu avant la s lection environnementale et la fin de la r daction des termes de r f rence pour l EIE et b une fois un projet de rapport d EIE est pr par En plus le PAPAM se concerte avec ces groupes tout au long de la mise en uvre du projet aussi souvent que n cessaire pour aborder les questions relatives PEIE qui les affectent Le PAPAM donne les informations pertinentes assez rapidement avant
72. promouvoir des syst mes de production agricoles durables respectueux de l environnement iii laborer et appuyer la mise en uvre de programmes participatifs de gestion des ressources naturelles en vue de r duire les effets de la d gradation de la d sertification et ou de la s cheresse iv renforcer la lutte contre toute forme de nuisance et de pollution v renforcer les capacit s des acteurs La mise en uvre de la politique se fait travers 9 programmes prenant en compte l ensemble des conventions trait s et conventions internationaux ratifi s par le Mali Ces diff rents programmes sont Programme d am nagement du territoire Programme de gestion des ressources naturelles Programme de ma trise des ressources en eau Programme d am lioration du cadre de vie Programme de d veloppement des ressources en nergie nouvelles et renouvelables Programme de gestion de l information sur l environnement Programme d information d ducation et de communication en environnement Programme de suivi de la mise en ceuvre des conventions accords et trait s Programme de recherche sur la lutte contre la d sertification et la protection de l environnement 34 4 3 La Politique de d veloppement agricole du Mali Le gouvernement malien a adopt en d cembre 2005 la Loi d Orientation Agricole qui d termine et conduit la politique de d veloppement agricole du Mali long terme Elle a pour but de promouvoir une agricultu
73. propice l accroissement de la productivit tout en assurant un meilleur suivi du secteur pour aider au pilotage des politiques sous sectorielles Le PAPAM est un projet visant l accroissement de la productivit agricole Aussi il comporte des risques environnementaux qui peuvent tre clairement identifi s notamment en lien avec l intensification des pratiques agricoles l irrigation et les am nagements de bas fonds ainsi qu avec les op rations post r colte li es au stockage et la transformation des produits L laboration du cadre de gestion environnementale permet d identifier les risques associ s aux diff rentes interventions du projet dans les syst mes de production cibl s et de d finir les mesures d att nuation qui devront tre mises en uvre en cours d ex cution du projet S agissant du PAPAM qui est un projet visant l accroissement de la productivit agricole des risques environnementaux peuvent tre clairement identifi s en lien avec l intensification des pratiques agricoles l irrigation et les am nagements de bas fonds ainsi qu avec les op rations post r colte li es au stockage et la transformation des produits A ce stade du projet il s agit d un document de cadrage car toutes les activit s pr vues dans le PAPAM n ont pas t d finitivement et totalement identifi es et les sites pr cis d intervention ne sont pas encore localis s de fa on pr cise et d fi
74. r seau au niveau national des Chambres R gionales d Agriculture du Mali CRA La premi re mission leur permet d tre un corps interm diaire et une interface entre les pouvoirs publics et les ruraux Elles r pondent aux besoins de ces derniers en faisant conna tre et valoir leurs points de vue dans les prises de d cisions qui les concernent La seconde mission correspond la n cessit d une structuration du monde rural pour disposer non seulement d une plus grande capacit de participation et de n gociation mais aussi d un r el pouvoir conomique dans le cadre d une conomie de march et d une insertion progressive et de plus en plus forte du secteur agricole dans l conomie g n rale du pays b Le Minist re de l Elevage et de la P che MEP Le MEP a pour mission labore et met en uvre la politique nationale dans les domaines de l levage et de la p che Les services du MEP susceptibles d tre concern s dans le cadre du PAPAM sont la Direction Nationale des Productions et des Industries Alimentaires DNPIA la Direction Nationale des Services V t rinaires DNSV la Direction Nationale de la P che DNP La Direction Nationale des Productions et des Industries Alimentaires DNPIA La Direction nationale des productions et des industries animales dont la mission est d laborer les l ments de la politique nationale dans les domaines des productions animales et de la valorisation des produits et sous prod
75. rement notamment en raison d un environnement conomique favorable et des possibilit s d exportation les syst mes d levage traditionnels restent pour la plupart extensifs et d pendants des p turages naturels L levage et les produits carn s prennent une place pr pond rante dans l conomie l levage repr sente environ 25 de la production du secteur rural et 10 du P I B En effet 70 de la surface du pays sont consacr s l levage soit 44 millions d hectares Il constitue de plus la principale ressource pour 30 de la population malienne Le cheptel malien se caract rise par une extr me richesse g n tique il comporte 8 races bovines 6 races ovines 5 races caprines et 5 races 23 quines qui repr sentent la quasi totalit des races existant dans la sous r gion Cette diversit repr sente un atout ma tre pour le pays dans l optique de satisfaire les diff rents types de march et de demandes L abondance de ce cheptel contribue aux progr s de la d sertification dans la mesure o les animaux mangent les jeunes pousses et emp chent ainsi que les p turages s toffent de zones bois es En l absence de points d eau am nag s de nombreux p turages restent inexploit s notamment en zone sah lienne Les p turages naturels sont en diminution constante du fait notamment de pratiques comme les feux de brousse la suppression des couloirs de passage du b tail et la disparition des pistes de transhumanc
76. risques pour l environnement e Prot ger l cosyst me des fleuves et de leurs bassins e Conserver et am nager les parcs for ts et r serves naturelles Les services du MEA suivants sont concern s par la mise en uvre du PAPAM e Le Secr tariat Technique Permanent du Cadre Institutionnel de la Gestion des Questions Environnementales STP CIGQE il est charg i d assurer un suivi pour les d cisions du Comit interminist riel et du Comit consultatif ii de veiller la coh rence des mesures strat giques prendre pour la sauvegarde de l environnement et d assurer le suivi de la mise en uvre des programmes du Plan d Action environnementale Le STP CIGQE devrait assurer le suivi strat gique de la mise en uvre du PEPAM c est dire veiller ce que les activit s du PAPAM soient en conformit avec les orientations strat giques et les exigences de la politique nationale environnementale mais aussi de la synergie avec les autres documents de strat gie nationale CSRP etc e La Direction Nationale de l Assainissement du Contr le des Pollutions et des Nuisances DNACPN elle suit et veille la prise en compte des questions environnementales par les politiques sectorielles plans et programmes de d veloppement supervise et contr le les proc dures d EIE labore et veille au respect des normes en mati re d assainissement de pollution et de nuisances contr le le respect des
77. ruptures dans l approvisionnement de certaines denr es mais aussi l coulement des produits locaux notamment agricoles et tout ceci dans des conditions de travail am lior es Unit s de conditionnement La qualit actuelle des semences issues des r coltes n est pas tr s reluisante faute d une bonne conservation Pour illustration les temp ratures lev es et le battage provoquent des dommages m caniques et une d t rioration de la qualit en entreposage sur les productions de riz Aussi les produits mara chers r colt s notamment dans la vall e du Niger sont souvent de mauvaise qualit cause de la longue exposition au soleil qui r duit consid rablement leur qualit Cette mauvaise qualit ne les autorise pas investir le march international Par cons quent la mise en place des unit s de conditionnement ne fera qu am liorer positivement la qualit et la gestion des productions et partant des semences Les impacts environnementaux positifs d un tel projet se 54 situent en priorit sur la r alisation de conditions d hygi ne et de qualit requises pour le conditionnement et l coulement des produits Ces unit s permettront aussi de limiter consid rablement les pertes observ es au niveau de productions faute de structures de conservation ad quates Le d veloppement de l entreposage frigorifique peut galement jouer un r le d entra nement et de r gulation pour la production agricole Il peu
78. sanitaires dans les zones d intervention programmes de Gestion int gr e des Pesticides et D pr dateurs GIPD et de Gestion Int gr e des Vecteurs de maladies GIVM en pr vision des probl matiques sanitaires et sociaux li es au d veloppement des activit s agricoles Une provision de 200 000 000 FCFA pour tre faite pour ces actions Etablissement d une situation de r f rence et mise en place d une base de donn es environnementales et sociales dans le secteur du D veloppement rural Il s agira de recruter un consultant pour mettre en place cette base dans le secteur du D veloppement rural Une provision de 40 000 000 FCFA permettra de prendre en charge l tablissement d une situation 107 de r f rence la collecte des donn es la conception et l laboration d un programme de gestion alimentation actualisation etc et la formation du personnel b Des co ts de Suivi Evaluation des activit s du PAPAM Evaluation du co t du suivi pour le suivi il est propos un suivi permanent durant toute ma phase du projet soit un co t annuel de 24 000 000 FCFA par an pendant 5 ans raison de 2 millions de FCFA par mois soit un co t total de 120 000 000 FCFA Ces couts comprennent les frais li s au d placement des agents sur le terrain aux frais de s jour perdiem etc En plus le suivi va n cessiter des analyses physicochimiques biologiques et bact riologiques toxicologiques et sanitaires po
79. septembre 2001 autorisant la ratification de la R glementation Commune aux Etats Membres du CILSS sur l homologation des pesticides version r vis e sign e Djamena le 16 d cembre 1999 e La loi 01 102 PRM du 30 novembre 2001 portant ratification de l Ordonnance 01 046 PRM du 20 septembre 2001 autorisant la ratification de la R glementation Commune aux Etats Membres du CILSS sur l homologation des pesticides version r vis e sign e Djamena le 16 d cembre 1999 e L arr t 01 2699 MICT SG fixant la liste des produits prohib s l importation et l exportation dont les pesticides Aldrine Dieldrine Endrine Heptachlore Chlordane hexachlorobenzene Mirex Toxaphene Polychlorobiph nyles les pesticides non homologu s par le Comit Sah lien des Pesticides e La loi 02 14 AN PR du 03 juin 2002 instituant l homologation et le contr le des pesticides en r publique du Mali Elle fixe les principes g n raux en mati re d importation de formulation de conditionnement ou de reconditionnement et de stockage de pesticides et du contr le des pesticides e Le d cret 02 306 PRM du 03 juin 2002 fixant les modalit s d application de la loi 02 14 AN PR_ du 03 f vrier 2002 instituant l homologation et le contr le des pesticides en r publique du Mali o L arr t 02 2669 MAEP SG d terminant les conditions de d livrance de l agr ment de revente des pesticides e La D cision 02 0674 MAEP SG du 18 novemb
80. servation de la sant et la protection de la vie la sauvegarde de la s curit des hommes et des biens l am lioration de la qualit des biens et des services la protection de l environnement l limination des entraves techniques aux changes le D cret N 90 355 P RM du 08 Ao t 1990 portant fixation de la liste des d chets toxiques et des modalit s d application de la loi N 89 61 AN RM l Ordonnance N 99 032 P RM portant Code Minier en R publique du Mali et ses D crets d Application 99 255 et 99 256 la loi portant Charte Pastorale L gislation sp cifique de gestion fonci re Le Code Domanial et Foncier d terminent les diff rents types de domaines ainsi que les conditions et le r gime de l expropriation Ces dispositions sont compl t es par la loi N 95 034 du 12 Avril 1995 portant code des Collectivit s Territoriales au Mali Les textes essentiels se rapportant au foncier sont donn s ci dessous Loi N 85 53 AN RM du 21 juin 1985 instituant des servitudes administratives en mati re d urbanisme Loi n 93 008 AN RM du 11 f vrier 1993 d terminant les conditions de la libre administration des collectivit s territoriales modifi e par la loi n 96 056 du 16 octobre 1996 et modifi e par la loi n 99037 du 10 ao t 1999 Loi n 95 034 AN RM du 12 avril 1995 portant code des collectivit s territoriales modifi e par la loi n 98 010 du 19 juin1998 et modifi e par la loi n 9
81. sesesesesessssssosossssesesese 19 3 1 Situation g ographique et environnement biophysique du Mali 19 3 2 Environnement humain et socio conomique 4 22 3 3 D fis environnementaux et sociaux MAajeurs 4 24 3 4 Enjeux environnementaux et socio conomiques en rapport avec le PAPAM 0 00 000 24 3 5 Les enjeux environnementaux dans la zone de l Office du Niger zone de M Bewani 25 3 6 Situation biophysiques de la R gion de Mopti 28 3 7 Situation biophysiques de la R gion de S gou oo eeccecsseesseesseestecseceeeeeeeeeseeeseeeeeeeeesaes 29 3 8 Situation biophysiques de la R gion de Sikasso cccccssccsseeeteceteceeeeseeeeeeseeeeseeeaeeasees 30 3 9 Situation biophysiques de la zone de Kouli koro 0 0 ecceecseesseesteeeeeeeceeeeeeceeeeeeeeeeaeesaes 31 3 10 Contraintes environnementales et fonci re dans les zones d intervention 2 32 4 CADRE POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DU PAPAM 33 4 1 Cadre Strat gique de Lutte Contre la Pauvret cccecccesccesscessceeeeeeeeeeeeeeseeeseeeseeeaeesaes 33 4 2 La Politique Nationale de la Protection de l Environnement 33 4 3 La Politique de d veloppement agricole du Mali 34 44 La Strat gie Nationale de D veloppement de l Irrigation SNDI 34 4 5 La Politique Nationale de D veloppement de l Elevage PNDE 34 4 6 La
82. suivi de la mise en ceuvre du projet e Suggestion recommandation Ces points abord s ont donc permis de recueillir les diff rents questionnements perceptions pr occupations recommandations et attentes des participants Ainsi les questionnements craintes perceptions pr occupations suivants ont t soulev es L am nagement de p rim tres est souvent associ un certain nombre d impacts n gatifs O O O O O O Remont e significative du niveau des eaux suite am nagement des p rim tres de 45m le niveau remonte parfois 2m Les nappes sont alors pollu es par les latrines traditionnelles Probl me d assainissement des eaux pluviales au niveau des villages La nature du sol dans ces zones d intervention ne facilite pas la circulation entre les villages Multiplication par 3 de la population avec les risques d IST SIDA Difficult de trouver des combustibles domestiques pour les populations riveraines D veloppement de maladies hydriques Les capacit s des infrastructures scolaires et sanitaires quand elles existent sont d pass es par l afflux de migrants D placement de population Les activit s de piscicultures sont r alis es au niveau des cours d eau et dans les anciennes carri res 118 Le renforcement des capacit s des b n ficiaires est un l ment de p rennisation du suivi Les OPA n ont pas t assez form es pour le suivi va
83. sur 4 000 a 5000 hectares ne va pas se r aliser sans impacts environnementaux sociaux n gatifs Les principaux enjeux identifi s dans cette zone sont relatifs i aux d frichements massifs des zones bois es pour les besoins des am nagements hydro agricoles ii probl mes d approvisionnement en nergie domestique dans la zone et pression sur les ressources ligneuses des autres r gions iii la pr sence permanente de l eau qui pose un probl me sanitaire r el iv la gestion du cheptel L am nagement et l exploitation de la zone de M B wani va se r aliser proximit des villages suivants Sewola Fiebou Kamona Korotombou Siguilin Selababou Sholagin Tango Il n existe pas de for ts class es dans cette zone toutefois les formations foresti res sont assez denses Les d frichements massifs des zones bois es Les paysages visit s sont caract ris s par la quasi absence d arbres dans les p rim tres On retrouve toutefois quelques pieds d Andansonia digitita Baobabs dans quelques p rim tres r cemment am nag s Quelques pieds de Baobabs pr serv s dans les p rim tres irrigu es On retrouve galement des ligneux Eucalyptus servant comme haies vives des parcelles ou se pratique le mara chage Quelques pieds d Eucalyptus comme haie vives de p rim tres maraichers Ces quelques exemples illustr s par la photo ci dessus constituent une exception dans la mesure o dans l ensemble
84. taill de toutes les actions et activit s propos es dans le CGES Ce rapport devra tre crit en Fran ais et contenir un r sum analytique en Anglais Une fois finalis il devra tre transmis par le Gouvernement l Unit de Sauvegarde Environnementale et Sociale de la Banque mondiale d nomm e ASPEN pour revue et approbation Une fois approuv et sur adh sion et autorisation du GoGB ce CGES devra tre simultan ment publi autant dans le pays notamment sur les sites du projet et dans le site Intranet et Infoshop de la Banque Mondiale Washington DC Afin de maximiser sa compr hension et sa diffusion il est recommand que le r sum ex cutif soit galement traduit en une ou deux des langues locales les plus parl es dans la zone d intervention du projet particuli rement par les acteurs locaux organisations associations paysannes Contenu et plan du rapport du CGES S agissant d un document de cadrage le rapport du CGES sera autant que possible concis Il ne traitera donc que des impacts environnementaux et sociaux significatifs Il se concentrera sur les r sultats les conclusions et les recommandations pour de futures actions la lumi re des donn es rassembl es ou d autres r f rences utilis es au cours de l tude Les ventuels d tails seront d velopp s en annexe du rapport ou dans un volume s par Le plan du rapport du CGES est pr cis ci apr s e Liste des Acronymes amp Som
85. temps r el travers une surveillance continue les m thodes d ex cution des interventions et d exploitation des infrastructures Quant l valuation elle vise i v rifier si les objectifs ont t respect s et ii tirer les enseignements d exploitation pour modifier les strat gies futures d intervention b Contexte et objectif du suivi valuation environnemental Malgr la connaissance de certains ph nom nes environnementaux et sociaux li s aux impacts g n riques du projet PAPAM il n en demeure pas moins qu il existe toujours un certain degr d incertitude dans la pr cision d autres impacts notamment en ce qui concerne les impacts diffus et les impacts r siduels Pour cette raison il s av re n cessaire d laborer un programme de surveillance et de suivi environnemental qui sera mis en uvre dans le cadre du PAPAM Cette surveillance environnementale a pour but de s assurer du respect i des mesures ins rer dans Ve tudes d impacts du projet notamment en ce qui concerne les mesures d att nuation ii des conditions fix es par le code de l environnement les d crets d application les arr t s relatifs aux EIE et les textes pertinents relatifs la pr servation des ressources naturelles en vigueur au Mali iii des engagements du ma tre d ouvrage et du ma tre d uvre par rapport aux autres lois r glements et prescriptions en mati re d hygi ne et de san
86. v ritables nids pour les vecteurs de certaines maladies paludisme bilharziose etc Au plan nerg tique seulement 17 de la population malienne et 7 de la population rurale ont acc s l lectricit 24 3 3 D fis environnementaux et sociaux majeurs Au Mali le processus de d gradation des ressources naturelles est caract ris par une forte pression sur les ressources foresti res avec les d frichements agricoles mais aussi des activit s socio conomiques des pr l vements importants pour le bois qui est la principale source d nergie domestique une perte de fertilit des terres de cultures due l rosion hydrique et olienne le surp turage Pour ce qui concerne la pr servation du milieu naturel la menace principale vient de la d sertification du fait d une part de l importance des ph nom nes d rosion hydrique et olienne et d autre part de la mauvaise utilisation de l espace par des syst mes de production rurale inadapt s En raison du d boisement intensif la plus grande partie des pays est sujette une rosion intense des sols l rosion et l appauvrissement des sols rest s longtemps sans amendement notable qui constituent un facteur limitant de la productivit agricole et l appauvrissement des sols La forte pression exerc e sur les ressources foresti res plusieurs for ts naturelles restantes sont envahies par des occupants ill gaux qui ont converti une part
87. 1994 ratification 1995 e La Convention Africaine sur la conservation de la nature et des ressources naturelles die d Alger adoption 1968 ratification 1974 e La Convention de Bonn sur la conservation des esp ces migratrices appartenant la faune sauvage adoption 1979 ratification 1987 e La Convention pour la protection du patrimoine mondial culturel et naturel adoption 1972 non ratifi e e La Convention de RAMSAR relative aux zones humides d importance internationale particuli rement comme habitats des oiseaux d eau adoption 1971 ratification 1987 e La Convention Internationale sur le Commerce des Esp ces de faune et de Flores sauvages menac es d extinction CITES adoption 1973 ratification 1994 e La Convention de B le sur le contr le des mouvements transfronti res de d chets dangereux et de leur limination adoption 1989 ratification 2000 e La Convention de Vienne pour la protection de la couche d Ozone et le Protocole de Montr al adoption 1987 ratification 1994 e La Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants adoption 2001 ratification 2003 e la convention relative la protection des v g taux Sur la base de l analyse des impacts potentiels de ses activit s le PAPAM devra prendre en compte les exigences de sauvegardes et de protection de l environnement contenues dans ces instruments internationaux 5 2 Les textes juridiques nationaux
88. 8 066 du 30 d cembre 1998 Loi n 96 050 du 16 octobre 1996 portant principe de constitution et de gestion du domaine des collectivit s territoriales Loi n 035 du 10 ao t 1999 portant cr ation des collectivit s territoriales des cercles et des r gions Ordonnance N 00 027 P RM du 22 Mars 2000 portant Code Domanial et Foncier modifi et ratifi par la loi N 02 008 du 12 F vrier 2002 41 D cret N 186 PG RM du 26 Juillet 1986 r vis en 2005 portant r glementation du Sch ma Directeur et du Sch ma Sommaire d am nagement et d urbanisme D cret N 01 040 P RM du 02 F vrier 2001 d terminant les formes et les conditions d attribution des terrains du domaine priv immobilier de l Etat D cret N 01 041 P RM du 02 F vrier 2001 fixant les modalit s d attribution du permis d occuper D cret N 02 111 P RM du 06 Mars 2002 d terminant les formes et les conditions de gestion des terrains des domaines publics immobiliers de l Etat et des Collectivit s territoriales D cret N 02 112 P RM du 06 mars 2002 d terminant les formes et conditions d attributions des terrains du domaine priv immobilier des collectivit s territoriales D cret N 02 113 P RM du 06 Mars 2002 fixant les modalit s d organisation et de confection du cadastre D cret N 02 114 P RM du 06 Mars 2002 portant fixation des prix de cession et des redevances de terrains urbains et ruraux du domaine priv de l Etat
89. DR suivi strat gique interne et par les autres institutions du secteur du d veloppement rural suivi op rationnel interne Structure de coordination du PAPAM CPS SDR La Structure de coordination du PAPAM veillera la d signation des Point Focaux Environnement PFE au sein des institutions du secteur du d veloppement rural DNA DNPIA DNSV OPV DNGR ON et coordonnera les activit s de renforcement des capacit s des PFE et des structures techniques impliqu es dans le projet La Structure de coordination du PAPAM va recruter des Consultants pour r aliser des ventuelles EIE ou des NIE assurer la formation environnementale des Techniciens A termes la CPS SDR devra susciter et encourager la mise en place d une Cellule Environnementale et Sociale dans chaque sous secteur La CPS SDR va inclure dans leurs termes de r f rences i pour le Responsable de Unit en charge de la Communication la coordination de la strat gie d IEC du CGES du PAPAM ii pour le Responsable en charge due suivi et valuation RSE le suivi de certains indicateurs d ordre strat gique du CGES du PAPAM Le Responsable de l Unit en charge de la Communication de la CPS SDR Il va coordonner toutes la strat gie d IEC du CGES du PAPAM telle que d finie dans le paragraphe 9 3 d ci dessus Le Responsable de suivi et valuation RSE Il va assurer le suivi de certains indicateurs d ordre strat gique du CGES du PAPAM d
90. De maitriser l utilisation des herbicides dans la culture du riz par les producteurs De Maitriser les vecteurs de maladies en sant animales sans agresser l environnement la Gestion int gr e des vecteurs de maladies doit se conformer aux pesticides homologu s 131 Compte rendu des rencontres avec la Direction Nationale de l Hydraulique du Minist re de l nergie et de l eau Lundi 05 octobre 2009 Objet Consultation du public pour le CGES du PAPAM Pr sents N NOMS ET PRENOMS FONCTIONS STRUCTURES 1 NAVON CISSE Chef de section charg des eaux DNH de surfaces 2 SEYDOU MAIGA Chef de section charg des eaux DNH souterraines 3 MOUSTAPHA TOURE Charg du suivi des ressources DNH en eaux souterraines Deux rencontres ont t r alis es avec les sections eaux de surface et eaux souterraines de la Direction Nationale de l Hydraulique Les points suivants ont t abord s Ressources en eau dans la zone du projet potentiel sensibilit s contraintes et modalit s d utilisation Suggestion recommandation La Direction Nationale de l Hydraulique DNH a soulev les questionnements perceptions pr occupations suivantes Inexistence de grands cours d eau p renne dans la zone de Sikasso Pluviom trie tr s importante dans la zone de Sikasso avec de petits cours d eau p rennes Les r gions de Mopti Bamako et Koulikoro sont adjacentes au fleuve Niger Plus d a
91. E PNUD PRODESS PB PO POP SIDA STP CIGQE TDR VIH Programme d Accroissement de la Productivit Agricole au Mali Programme d Appui aux Services Agricoles et Organisations de Producteurs Programme Africain relatif aux stocks de Pesticides obsol tes Plan Cadre de Gestion Environnementale Plan de Gestion Environnemental et Social Projet de Gestion des Ressources Naturelles Produit Interne Brut Programme Plan National d Action Environnemental Politique Nationale de Protection de 1 Environnement Plan d Action Nationale de Lutte Contre la D sertification Point Focal Environnement Plan National d Action Environnementale Programme des Nations Unies pour le D veloppement Programme de D veloppement sanitaire et Social Proc dures de la Banque Politique Op rationnelle Polluants organiques persistants Syndrome d immunod ficience acquise Secr tariat Technique Permanent du Cadre Institutionnel de la Gestion des Questions Environnementales Termes de R f rences Virus d Immunod ficience Humaine SUMMARY Mali Government and World Bank in cooperation with UNDP FIDA European Union and Global Environment Funds are presently drawing up a new Agricultural Productivity Development Program in Mali PAPAM In the framework of Mali growth and poverty reduction strategy the planned operation will contribute to Mali food security and agricultural growth specific objectives Project s development goal stre
92. E Charge du suivi et valuation DNA 14 PATRICE SAMAKE Chef division conseil et DNA vulgarisation agricole 15 AL FOUSSEYNI Directeur adjoint ABFN SEMENGA 16 TAHIROU COULIBALY Chef d partement gestion et ABFN am nagement 17 EL MEHDI AG HAMITA Chef du d partement formation et ABFN communication 18 BOUGOU ZANGA GOITA Chef d partement Etudes et ABFN surveillance des milieux 19 MME DEM SAFIETOU Chef du Laboratoire de toxicologie LABORATOIRE BERTHE et de contr le de la qualit CENTRAL 138 environnement VETERINAIRE 20 MOUSSA KIENTA Sp cialiste en p ches APCAM 21 IBRAHIMA TRAORE Charg de l valuation de l impact DNS des risques environnement sur la sant 22 ALAMIR TOURE Coordonateur du processus GDT STP CIGQE 23 ADAMA TRAORE Secr taire Ex cutif CNRA 24 DEMBELE A REJANE Secr taire Ex cutive Adjointe CNRA KONE 25 GAOUSSA TRAORE Chercheur IER 26 HAMADI DICKO Responsable de suivi valuation CNRA 27 Directeur Adjoint DNPIA Bamako du 7 au 12 Octobre 2009 Pr noms et nom Fonction Institution 1 Felix DAKOUO Directeur DNACPN 2 Boubacar DIAKITE Directeur Adjoint DNACPN 3 Boubacar Abida MAIGA Chef de Division Hygi ne DHPS DNS Publique et Salubrit 4 Boure ma CISEE Directeur Adjoint DNPIA 5 Fouseyni MARIKO Directeur CPS SDR 6 Mme Sita TRAORE Entomologiste OMS 139 Annexe 6 Bibl
93. ES inclut un Plan d action et une proc dure de s lection environnementale et sociale des activit s r aliser dans le cadre du PAPAM qui identifient le cadre d orientation des interventions futures en termes de priorit s nationales de gestion environnementale et sociale en tenant compte des exigences des politiques de sauvegarde de la Banque Mondiale Le PAPAM est directement 12 concern par six 6 politiques de sauvegarde Evaluation environnementale et R installation Involontaire comme indiqu s dans le tableau ci dessous Politiques de sauvegarde de la Banque mondiale Applicable au PAPAM 4 01 Evaluation environnementale Oui 4 04 Habitats naturels Non 4 09 Lutte antiparasitaire Oui 4 11 Patrimoine culturel Oui 4 12 R installation Involontaire Oui 4 20 Populations autochtones Non 4 36 For ts Non 4 37 S curit des barrages Oui 7 50 Projets relatifs aux voies d eau internationales Oui 7 60 Projets dans des zones en litige Non Sur la base des priorit s du PAPAM et suivant les exigences des politiques de sauvegarde le CGES a d termin les orientations strat giques pour la gestion environnementale et sociale du PAPAM qui portent sur les axes suivants les proc dures d valuation environnementale des projets et la gestion environnementale et sociale des deux composantes du PAPAM Toutefois les valuations environnementales a faire pour les activit s
94. Etat Protection des nappes phr atiques des cours d eau et des eaux de surface La loi N 02 006 P RM du 31 Janvier 2002 portant Code de l Eau fixe le r gime des eaux et d termine les conditions d utilisation ainsi que les mesures prendre pour assurer la protection des nappes phr atiques des cours d eau et des eaux de surface Les dispositions de cette loi sont compl t es par l Arr t interminist riel N 95 033 MDRE MIAT MTTP du 14 Janvier 1995 qui interdit le d versement des hydrocarbures et des huiles dans les collecteurs d eau dans les lacs et dans les tangs Gestion des d chets toxiques et industriels La l gislation malienne sur la gestion des d chets solides d cret No 01 394 P RM de Septembre 2001 vise r duire ou pr venir les volumes et la toxicit des d chets solides encourager le recyclage des d chets organiser le traitement des d chets et la d contamination des sites contr ler les d chets plastiques pour r duire les effets sur l homme et l environnement biophysique et contr ler le transfert des d chets solides Le D cret N 07 135 P RM du 16 avril 2007 fixant la liste des d chets dangereux Ce d cret est l un des d crets d application de la loi n 1 079 du 20 ao t 2001 portant code p nal Les Normes maliennes MN 03 02 002 02006 fixant les normes d effluent des eaux us es trait es Le D cret n 95 355 P RM du 8 8 1995 qui d finit et donne la liste des d chets
95. NRA sugg re e Veuillez ce que les chercheurs puissent prendre en consid ration la dimension environnementale et sociale dans leur recherche e Former les chercheurs sur le remplissage correct de la grille de screening L Assembl e Permanente des Chambres d Agriculture du Mali APCAM a abord les points suivants e L allocation budg taire sectorielle est la d marche qui arrange le mieux l APCAM e La productivit de ne doit pas se faire au d triment de l environnement e L environnement doit tre au centre de toutes les pr occupations sinon on va droit au mur Au regard des craintes perceptions pr occupations abord es l APCAM sugg re e Les OPA doivent jouer un r le pr pond rant dans l ex cution la mise en uvre et le suivi du projet e Les DLCA et les CRA doivent tre impliqu es dans la planification l ex cution et le suivi des activit s du projet 128 Compte rendu des rencontres avec les services du Minist re de l environnement Bamako Mardi 29 septembre 2009 Bamako du 05 au 9 Octobre 2009 Objet Consultation du public pour le CGES du PAPAM Pr sents N NOMS ET PRENOMS FONCTIONS STRUCTURES 1 FLIX DAKOUO Directeur DNACPN 2 BOUBACAR DIAKHITE Directeur adjoint DNACPN 3 SIDY KEITA Chef de division formation et DNACPN communication 4 ALLASSANE BA Chef du bureau des conventions STP CIGQE accords et trait s interna
96. NZH On note l existence d un potentiel cologique eaux p rennes flore aquatique et faune aviaire important sur l une des plus importantes zones humides de l Afrique qu est le Delta couvrant une superficie de 30 000 km2 Adopt e en septembre 2003 la PNZH s inscrit dans la Convention de Ramsar et pr voit d ici l horizon 2025 de donner des directives l action gouvernementale et aux communaut s pour conserver et g rer de mani re durable les ressources naturelles et la diversit biologique des zones humides Les objectifs sp cifiques de la PNZH sont de i promouvoir la cr ation d une banque nationale de donn es sur les zones humides ii promouvoir la conservation 36 de la diversit biologique des zones humides iii former et sensibiliser le public acteurs locaux responsables politiques techniciens et chercheurs aux valeurs conomiques sociales culturelles et th rapeutiques des zones humides iv am liorer les connaissances sur les zones humides du Mali et d signer de nouveaux sites Ramsar v renforcer les dispositions l gales et r glementaires en mati re de gestion des zones humides et veiller leur application 4 10 La Strat gie Nationale d Utilisation et de Conservation de la Biodiversit Biologique Le premier l ment citer en mati re de biodiversit au Mali est celui de sa richesse Son patrimoine naturel est marqu par l existence de 1 730 esp ces de plantes ligneuses
97. Plusieurs textes l gislatifs et r glementaires sont op rationnels dans le cadre de la gestion de l environnement On peut citer notamment La Constitution Elle affirme dans son pr ambule l engagement du peuple malien assurer l am lioration de la qualit de la vie la protection de l environnement et du patrimoine culturel et reconna t tous le droit un environnement sain Elle stipule en son article 15 que la protection la d fense de l environnement et la promotion de la qualit de la vie sont un devoir pour tous et pour l Etat 38 L gislation sp cifique l tude d impacts sur l environnement L obligation de r aliser l valuation environnementale est r glement e par les dispositions du D cret N08 du 25 juin 2008 fixant les r gles et proc dures relatives l Etude d Impact Environnemental et Social Ce d cret sur les EIE apporte une avanc e significative et constitue un instrument l gislatif important de protection de l environnement applicable aux diff rents secteurs d activit s touchant l environnement ressources naturelles et environnement urbain activit s industrielles et artisanales activit s mini res et agricoles transport lectrique etc Le d cret insiste sur l obligation de r aliser l tude d impact sur l environnement et le respect de la proc dure pour tous les projets qu ils soient publics ou priv s dont la r alisation est susceptibl
98. Politique de D centralisation et de 1 Am nagement du Territoire 34 4 7 La Politique Nationale de Eau PNE 00 cceccceesseesseenceenseeseecaecaeceseeseeesseesseeeseeesaeesaes 35 4 8 Sch ma Directeur du Secteur D veloppement Rural SDDR 35 4 9 La Politique Nationale Des Zones Humides PNZH ccccccccsseesseesteesteeseeeseeeeeeesneenaes 35 4 10 La Strat gie Nationale d Utilisation et de Conservation de la Biodiversit Biologique 36 4 11 La politique Nationale Sant et Environnement 36 5 CADRE JURIDIQUE DE LA GESTION ENVIRONNEMENTALE see 37 5 1 Les Conventions internationales environnementales csceessesececeeseeeeceeeeseeeeceaeeaeees 37 5 2 Les textes juridiques nationaux sis 37 6 CADRE INSTITUTIONNEL DE LA GESTION ENVIRONNEMENTALE ss 44 6 1 Le Minist re de l Environnement et de l Assainissement 44 6 2 Autres institutions concern es par les questions environnementales et sociales 45 7 POLITIQUES DE SAUVEGARDE DE LA BANQUE MONDIALE se 46 7 1 Analyse des politiques de sauvegarde environnementale et sociale 46 7 2 Analyse comparative entre les PO de la BM et la l gislation environnementale Malienne 49 8 IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX DU PAPAMssnsmnenne 8 1 Impacts environnementaux et sociaux positifs 51 a Impacts positifs de la Composante 1
99. RCN 11 YACOUBA TAMBOURA Directeur DRACPN DRACPN 12 DAOUDA OUDREGA Chef de Division Suivi et DRGR Evaluation SEGOU Vendredi 02 OCTOBRE 2009 N NOMS ET PRENOMS FONCTIONS STRUCTURES 1 Madani Samba NIANG 3 me Adjoint Maire de SEGOU Commune Urbaine SEGOU 2 Youssouf DIARRA Secr taire G n ral de la commune Commune Rurale de Pelengana 3 Seydou Idrissa TRAORE Pr sident Directeur G n ral L Office du Niger 4 Oumarou BERETE Directeur de Zone M BEWANI L Office du Niger 5 Youssouf KONATE Charg de la Promotion des OP de L Office du Niger la Zone M BEWANI 6 Makona DAO Conseiller Agricole L Office du Niger 7 Abourahmane TRAORE Chef de service gestion Eau L Office du Niger M BEWANI 8 Lansana SAMAKE Membre du Comit de Gestion des CPGFERS Foune Fonds d entretien du r seau Bougou M7BEWANI secondaire 9 Adama DICKO Pr sident d OP Groupement YIRIWARATON 10 Mamadou TANGARA Membre du Comit de Gestion des CPGFERS Siguin Fonds d entretien du r seau secondaire 11 Bandian TRAORE Pr sident de la CA Chambre d Agriculture de la commune de Pogo 12 Abdoulaye BOIRE Exploitant M BEWANI Oumar SANOKHO Exploitant M BEWANI KOULIKORO Samedi 03 octobre 2009 137 N NOMS ET PRENOMS FONCTIONS STRUCTURES 1 CHERIF FOFANA Vice pr sident CRA 2 ALASSANE DAFFE Conseiller Tech
100. REPUBLIQUE DU MALI Un Peuple Un But Une Foi MINISTERE DE L AGRICULTURE CELLULE DE COORDINATION PROGRAMME D APPUI AUX SERVICES AGRICOLES ET AUX ORGANISATIONS PAYSANNES PASAOP PROGRAMME D ACCROISSEMENT DE LA PRODUCTIVITE AGRICOLE AU MALI CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE CGES RAPPORT FINAL D cembre 2009 Equipe d Experts Mbaye Mbengue FAYE Expert en Evaluation Environnementale et Sociale Alassane SENE Expert en Evaluation Environnementale et Sociale Chiacka SOGOBA Expert socio conomiste Agro cologiste Sidy KEITA Dr V t rinaire Personne ressource TABLE DES MATIERES ABREVIATIONS ES nn nets dns nn en lt nu nnir dt tete te ent Etes 5 SUMMARY monnaies 7 RESUME nmimnnonmnnientennimmnnnnnniionmiininninnnnissounsret 10 1 INTRODUCTION sisvsvsvsasacessnosesvessesdansnsiassvsuvevususesucvsveraunsansasduvousubess usvansesbenbunssadasesvaviunvevausieee 13 1 1 Contexte del 6tude sinri ora oe ea eg ad eh cava teed ini rte tra or tenu 13 1 2 Objectif du Cadre de Gestion Environnementale et Sociale CGES ce eeeeeeeeeeeeees 14 M32 IMeGthOdologie 5er onanan aE E a E a EO SERAN Ea 15 2 DESCRIPTION DU PROJET esesesesososesresosososossesesesesesesesessesosososossesesesesesesosessesosososssseseses 17 2 1 G n ralit s du projet aranin ese mn EE A E ARA 17 2 2 Les composantes du PAPAM n E E E A e a a Rh 17 3 CADRE BIOPHYSIQUE ET SOCIOECONOMIQUE DU MALL
101. a campagne Bien entendu ceci n cessite la pr sence d un r seau de drainage afin d vacuer les eaux us es En termes de mesures d accompagnement il faut encourager les agriculteurs priv s adopter des m thodes d irrigation localis es qui r duisent consid rablement les apports et les besoins de drainage la parcelle Des facilitations pourront tre recherch es pour l acquisition du mat riel d irrigation localis e par des mesures financi res incitatives Engorgement de sols L engorgement des sols pourra tre pr venu par l application des techniques culturales ad quates et une professionnalisation de la gestion de l eau l entr e et la sortie Les apports d eau d irrigation doivent tre g r s correctement en fonction de la demande climatique pour limiter au maximum la remont e des nappes phr atiques et viter les pertes par percolations L galement le programme doit pr voir un appui la professionnalisation dans la gestion des eaux d irrigation pour les cultures de diversification et la promotion de la petite irrigation La submersion d esp ces v g tales au droit des sites de retenus d eau Les mesures recommand es rel vent de la pr vention de l information et de la sensibilisation Les tudes de bases les tudes d ex cution des micro barrages devront n cessairement contenir un chapitre sur la question des risques de submersion de l amont des micro
102. a zone de ON particuli rement dans les zones d am nagements hydro agricoles des p rim tres d irrigation M B wani etc La mission de cette unit devrait s articuler autour des activit s suivantes e pr parer un Programme sp cifique de suivi environnemental e assurer la coordination et l animation de l ensemble des interventions dans la zone de PON e disposer de stations de contr les et de mesure des eaux pi zom tre etc e analyser les activit s agricole pour appr cier l ad quation avec les exigences nationales et internationales de gestion environnementales veiller l application de la proc dure environnementale et sociale dans les p rim tres irrigu s e constituer une banque de donn es environnementales et sociales dans le secteur de irrigation e d velopper des indicateurs environnementaux et sociaux d valuation et de suivi indicateurs de proc dure d impact de r sultat et de performance e assurer le suivi l valuation la supervision et l valuation r trospective des diff rentes activit s d irrigation en vue d appr cier l effectivit de la prise en compte des mesures environnementales et sociales e d finir les proc dures d laboration de diffusion d application et de mise jour des directives environnementales et sociales utilis es clauses types et code de bonnes pratiques e sensibiliser les d cideurs et les responsables de L ON sur la n cessit
103. aegyptiaca Boscia senegalensis Calotropis procera Les esp ces herbac es Leptadenia hastata Euphorbia balsamifera le n gassa Les indices climatiques de la r gion climat subd sertique avec 200 a 400 mm et le climat tropical allant de 400 1200 mm expliquent l existence de plusieurs formations v g tales les diff rentes savanes savanes herbeuse arbustive bois e arbor e des for ts claires des galeries foresti res et m me la for t dense dans l extr me Sud A l int rieur de ces formations les compositions floristiques et fauniques esp ces v g tales et animales sont tr s vari es en qualit et en quantit On note l existence d essences prot g es Parkia biglobosa Adansonia digitata Faidherbia albida et Borassus aethiopum Balanites aegiptiaca Faune La zone comprend les r serves de faune au nombre de 2 K ni baoul 67 500 ha et Kongossambousgou 92 000 ha et le parc national du Baoul 350 000 ha qui sont a cheval sur les r gions de Koulikoro et de Kayes 32 3 10 Contraintes environnementales et fonci re dans les zones d intervention Tableau 4 Contraintes environnementales et fonci re dans les zones d intervention R gion Probl mes foncier Probl mes d environnement Koulikoro Harmonisation insuffisante des textes Fragilisation des co syst mes et aggravation des l gislatifs r gissant la gestion des terres conflits D gradation des sols et des en D
104. aissons pour la conservation des m dicaments et mat riel v t rinaire Am nagement des fosses de d chets 72 Programme Pastoral Protection zoo sanitaire conflits fr quents autour de la d limitation des parcelles pression sur les cosyst mes pastoraux non pris en compte du mode de gestion traditionnelle encore en vigueur surcharges des p turages charges r currentes de la protection zoo sanitaire Rupture de la capacit de charge des p turages Aggravation de l rosion des zones D gradation de la v g tation autour des points d eau Pr l vements excessifs des eaux souterraines limination des d chets solides et liquides si en stabulation engraissement Mat rialisation des couloirs de transhumance Appui aux autres activit s agricoles et rurales Programme d information de sensibilisation et de participation des lus locaux Vulgarisation des textes r gissant les aspects du pastoralisme et pose de cl ture autour des parcelles Faire attention a la restauration du couvert v g tal dans l aire de polarisation des forages grace au reboisement Valoriser les pratiques pastorales locales et les savoirs endog nes favoriser le d stockage des animaux programme d appui l installation de tous les professionnels de l levage programme d appui l am lioration des performances de productions animales comme l embouche multiplier les sources d eau Gest
105. ales Elle tient lieu de point focal pour la Convention sur la protection des v g taux Cette structure abrite galement la Convention sur les criquets migrateurs en Afrique Elle ne dispose pas d environnementalistes mais plut t de sp cialiste du d veloppement rural agronomes etc qui sont bien au fait des dispositions r glementaires relatives aux diff rents domaines de l environnement eaux et for ts gestion des pesticides etc Ces agents ont surtout besoin de formation compl mentaire sur la gestion et l valuation environnementale des activit s agricoles mais aussi sur les techniques de conservation des ressources naturelles en ad quation avec les activit s de production La Direction Nationale du G nie Rural DNGR Elle est charg e entre autre d valuer les potentiels et les ressources agricoles am nageables et laborer les sch mas et plans directeurs d am nagement du territoire y aff rents participer l laboration et au suivi de la mise en uvre de la politique du foncier rural superviser coordonner et contr ler les intervenants dans le domaine des am nagements hydro agricoles La DNGR n a pas de comp tences techniques sp cifiques sur les questions environnementales et sociales m me si les agents sont conscients de leur importance pour la r alisation d am nagements hydro agricoles durables L int gration de la dimension environnementale et sociale dans les cahiers de charges n est pas enc
106. alisation d EIE et de NIE ventuelles et leur validation en rapport avec les DRACPN et la DNACPN Ils participeront aussi l information et la diffusion du CGES au niveau des Collectivit s Territoriales Le STP CIGOE Il devra assurer le suivi strat gique externe de la mise en uvre du CGES du PAPAM concernant sa conformit aux orientations politiques et la synergie avec les autres programmes DRACPN et DNACPN Les DRACPN et la DNACPN proc deront aussi l examen et l approbation de la classification environnementale des projets ainsi que l approbation des tudes d impact Elles assureront au suivi externe au niveau r gional et local de la mise en uvre des mesures environnementales du PAPAM La DNCPN va assurer le suivi op rationnel externe de la mise en uvre des activit s du CGES DNCN La DNCN supervisera les activit s de d boisement d lagage de reboisement et d am nagement forestier mais aussi de suivi de la faune et de l avifaune 103 La Direction Nationale de la Sant DNS La DNS participera au suivi concernant les questions d hygi ne et de sant publique suivi des maladies li es l eau et contribuera aux actions de lutte anti larvaires paludisme schistosomiase etc La Direction Nationale de la P che DNP La DNP sera impliqu e dans le suivi des ressources halieutiques dans le delta du Niger La Direction G n rale de la Protection Civile Elle sera impliqu e d
107. alorisation de micro barrages Les micros barrages permettront la valorisation des bas fonds proximit des zones villageoises permettant notamment l mergence d activit s agricoles ou leur diversification En effet ils pourraient permettre l augmentation des superficies emblav es dans beaucoup de secteurs d intervention du PAPAM Au niveau biophysique les micros barrages vont baisser les vitesses de ruissellement et contribuer ainsi la sauvegarde de la qualit des sols par la baisse de l rosion Dans la vall e du Niger la construction des micro barrages est une des strat gies d adaptation la p joration des conditions climatiques et la d gradation de l environnement En effet ces infrastructures favorisent la valorisation de multiples bas fonds existants en vue d une gestion et d une exploitation optimale des ressources en eau en ce sens qu ils retiennent les eaux de pluies pendant une bonne p riode de l ann e De ce fait ils permettront aux paysans de mieux assurer leur autosuffisance alimentaire notamment le riz ou les cultures maraich res selon les endroits o ils seront situ s Ils favoriseront l am lioration des revenus des producteurs bref des conditions de vie des populations Irrigation autour des forages villageois Par ailleurs dans les autres zones la r alisation et l quipement des forages pour la petite irrigation va autoriser non seulement la diversification des activit s agr
108. anification et la conduite de la r insertion et l octroi de l assistance aux personnes affect es ind pendamment du statut l gal du r gime foncier Cette politique couvre non seulement la r installation physique mais aussi toute perte de terre ou d autres biens causant la i r installation ou perte d abri ii perte de biens ou de l acc s aux biens et iii perte de sources de revenus ou de moyens d existence ind pendamment du fait que les personnes affect es doivent rejoindre un autre emplacement La politique s applique aussi la restriction involontaire d acc s aux parcs l galement d sign s et aux aires prot g es caus e par les impacts pr judiciables sur les moyens d existence des personnes d plac es Les exigences de divulgation sont celles qui sont requises sous l OP 4 01 Les activit s du Projet pouvant entrainer des pertes de terres et ou des pertes d acc s aux ressources le Projet a labor dans un document s par un cadre de Politique de R installation des Populations CPRP pour prendre en compte ces aspects Politique de Sauvegarde 4 20 Populations autochtones Des populations autochtones dans le sens de la Banque n existent pas au Mali En cons quence les activit s pr vues dans le cadre du Projet ne vont pas d clencher cette Politique de Sauvegarde Politique de Sauvegarde 4 36 Foresterie PO 4 36 Foresterie apporte l appui la sylviculture durable et orient e sur la cons
109. ans le suivi des questions de s curit et de protection civile Les OPA et CRA Ils participeront la mobilisation sociale des producteurs agricoles l adoption et la diffusion de l information contenue dans le CGES et les PGES etc Ces structures agricoles participeront au suivi de proximit dans chaque sites du projet et veilleront la gestion et l entretien des infrastructures agricoles Les ONG et la Soci t civile Les ONG OCB et autres organisations environnementales de soci t civile pourront aussi participer informer duquer et conscientiser les producteurs agricoles et les populations des zones d intervention du PAPAM sur les aspects environnementaux et sociaux li s la mise en uvre du projet mais aussi au suivi de la mise en uvre des mesures du CGES 104 Arrangements institutionnels Niveau d intervention Structures concern es Fonction Comit de Pilotage Unit de Coordination CPS SDR Niveau National 1 Laboratoires et Instituts nationaux de recherche Services Niveau a Techniques DNA OPV DNPIA DNP Autres services DNACPN DNS DNGR DNCN DGPC Producteurs et OPA Services agricoles DRA ORPV ON Autres services DRACPN DRCN Sant Niveau r gional et local Collectivit s locales Communaut s 10 6 105 Calendrier de mise en uvre des mesures Le calendrier de mise en uvre et de suivi
110. ant transmission par l emprunteur la Banque mondiale pour commentaires trois 04 semaines apr s le d marrage des travaux i e signature du contrat Le consultant aura une semaine pour r int grer les commentaires et suggestions des lecteurs de la premi re mouture La version finale devra tre disponible au cours de la 6 semaine apr s prise en compte effective des observations du client et de l quipe ASPEN de la Banque Mondiale Une fois revue et approuv le Consultant assistera toujours dans les d lais impartis la publication dans le pays et InfoShop plus sur le site Intranet de la Banque Mondiale Washington DC au moins 120 jours avant l valuation du projet Ceci est une condition d valuation du projet Le consultant produira les rapports provisoire et final avec une version lectronique La version finale comportera un sommaire ex cutif en Anglais
111. ant la bienvenue tous les participants la rencontre Il a pass la parole M Sidy Keita de la DNACPN qui a rappel les objectifs de la mission avant d introduire le Consultant Ce dernier a abord les points suivants le ons tir es de la gestion environnementale et sociale du PASAOP et du PNIR implication dans le suivi de la mise en ceuvre du projet capacit s environnementales dans la gestion des projets suggestions et recommandations Ces points abord s ont donc permis de recueillir les diff rents questionnements perceptions pr occupations recommandations et attentes des participants a la rencontre Ainsi les questionnements perceptions pr occupations suivantes ont t soulev es la d cision du gouverneur de mettre en place un comit de suivi environnemental des activit s des diff rents projets les services r gionaux ne disposent pas de moyens financiers pour faire le travail de supervision et de suivi de terrain les proc dures pour disposer des fonds du suivi sont trop lourdes les acteurs la base ne connaissent pas le contenu du PAPAM les projets d am nagements hydro agricoles ne proc dent pas des compensations mise en d fens reboisement suite aux d frichements n cessaires le renforcement des capacit s des b n ficiaires est un l ment de p rennisation du suivi les am nagements hydro agricoles r alis s sans tenir compte de la dimension environnement sont confront
112. ant r le jouer dans l assainissement du milieu le suivi de la mise en uvre mais aussi dans la sensibilisation et la mobilisation des populations cibles Le Minist re de la Sant Direction Nationale de la Sant La Direction Nationale de la Sant a pour mission l laboration des l ments de la politique Nationale en mati re de sant publique d hygi ne publique et de salubrit et d assurer la coordination et le contr le de services r gionaux et des services rattach s qui concourent la mise en uvre de cette politique A cet effet elle est charg e de concevoir et laborer les strat gies en mati re de sant publique d hygi ne publique et de salubrit laborer la r glementation et contribuera l laboration des normes et veiller leur application proc der toutes les tudes et recherches n cessaires pr parer les projets programmes et plans d action et veiller l ex cution desdits programmes coordonner superviser et contr ler les activit s d ex cution et valuer leurs r sultats La Direction Nationale du D veloppement Social Dans le domaine social cette direction a toujours jou un r le d accompagnement en termes de programmes d IEC d animation et d organisation des communaut s autours des programmes sociaux Lors de la mise en uvre du PAPAM cette direction devra tre troitement associ e notamment lors des choix des sites dans l laboration et la conduit
113. atifs d s lors que leur utilisation n est pas raisonn e pollution nappe souterraine cours d eau plan d eau contamination du b tail par l abreuvage intoxication animale et humaine en cas de mauvaise utilisation la pr sence de r sidus sur les produits alimentaires baissant leur valeur commerciale et causant un risque pour la sant publique la mauvaise gestion des emballages pouvant occasionner des risques notamment lorsqu ils sont r utilis s pour contenir d autres produits alimentaires la destruction des non cibles e Des effets pr judiciables au milieu naturel sont probables si la protection des v g taux ne tient pas suffisamment compte des aspects cologiques L utilisation r p t e d une substance active entra ne l apparition de ph nom nes de r sistance chez les nuisibles Des proc d s de lutte non sp cifiques freinent la propagation du ravageur mais en m me temps atteignent involontairement un grand nombre d organismes utiles non cibles Les ennemis des cultures risquent ainsi de se propager plus rapidement et de n cessiter des traitements suppl mentaires e En l absence d une v ritable lutte int gr e contre les ennemis des cultures l augmentation de la production agricole pourrait amener une utilisation accrue de pesticides chimiques dont les impacts sur l environnement pourraient tre n gatifs e L utilisation des produits chimiques est li e la lutte contre les vecteurs de maladies les ravageur
114. ation des activit s telles que d crites dans le pr sent document Politique de Sauvegarde 4 09 Lutte antiparasitaire PO 4 09 Lutte antiparasitaire appuie les approches int gr es sur la lutte antiparasitaire Elle identifie les pesticides pouvant tre financ s dans le cadre du projet et labore un plan appropri de lutte antiparasitaire visant traiter les risques Certaines activit s notamment agricoles p rim tres irrigu s am nagement des bas fonds etc peuvent induire une utilisation de pesticides Sous ce rapport cette politique peut tre d clench e pour les facteurs suivants les produits v t rinaires chimiques et l utilisation de pesticides dans l agriculture Il faut souligner que le Projet va occasionner l utilisation de pesticides dans les activit s agricoles Aussi il a t pr par en document s par un Plan de Gestion des Pestes et des Pesticides Politique de Sauvegarde 4 12 R installation Involontaire des populations L objectif de POP 4 12 est d viter ou de minimiser la r installation involontaire l ou cela est faisable en explorant toutes les autres voies alternatives de projets viables De plus OP 4 12 a l intention d apporter l assistance aux personnes d plac es par l am lioration de leurs anciennes normes de vie la capacit g n rer les revenus les niveaux de production ou tout au moins les restaurer L OP 4 12 encourage la participation communautaire dans la pl
115. ational Cadres impliqu s r gional que local parties prenantes cultivateurs trices e Fixer le montant du financement pourvoir par le projet pour mettre en uvre les conditions requises par le CGES Le consultant s efforcera d valuer et internaliser les co ts des EIEs PGESs sp cifiques des sous projets et ceux de la mise en uvre des mesures d att nuation et de compensation propos es sur la base d exp riences comparables projets similaires dans des zones voisines et e Fournir les moyens d information idoines adapt s pour ex cuter de mani re durable les recommandations du CGES PGPP Le Plan de Gestion des Pestes et des Pesticides PGPP fera l objet d une section chapitre sp cifique au sein de CGES En l occurrence PGPP couvrira les quatre principaux points suivants savoir a Les approches de gestion des pestes et des pesticides dans l agriculture irrigu e et de d crue et dans la sant publique identification des pestes principales b La gestion et l usage des pesticides c Le cadre r glementaire et de politique et capacit s institutionnelle et d Le Suivi et valuation Le rapport du consultant devra aussi inclure 1 Une analyse de la situation existante des pestes dans l agriculture irrigu es et dans l agriculture de d crue et dans la sant publique moustiques principalement des esp ces de Anoph les 2 l utilisation des pesticides contre ces pestes
116. avec entretiens semi directifs et iii des r unions et visites de terrain avec les b n ficiaires et autres intervenants suivants e SEGOU Assembl e R gionale Commune Urbaine Commune Rurale de Pelengana Office du Niger Comit de Gestion des Fonds d entretien du r seau secondaire Foune Bougou M Bewani et Siguin Groupement Producteurs YIRIWARATON Chambre d Agriculture de la commune de Pogo Exploitants agricoles M Bewani ONG G FORCE CR ONG SEGOU DRSV DRACPN DRCN DRGR e SIKASSO Organisation des p cheurs de Coop rative planteurs et maraichers pisciculteurs ONG Fitina et ONG Jekagnini Doniya Bula DRCN DRA DRSV DRAPCN e Koulokoro Chambre R gionale d Agricole Association des Femmes rurales de Koulikoro Chambre locale d agriculture Koulikoro DRACPN DRPIA DRCN DRCN Le choix des sites a t motiv par les zones d intervention d j cibl es dans le cadre du document projet Ainsi les visites et rencontre ont concern 3 des 4 zones cibl s Sikasso S gou et Koulikoro Seule la zone de Mopti n a pas t visit e L tude a t conduite sous la supervision globale de l Unit de Coordination du PASAOP et de la Cellule de Planification et de Statistiques CPS SDR pour le Secteur du D veloppement Rural Elle a t r alis e en rapport avec les services du Minist re de l Agriculture Direction Agriculture OPV les institutions agricole IER etc les services
117. bleau 27 Canevas du suivi environnemental du projet PAPAM cccccssecseessecseeeseeeeeeeneeeeeeseeeereeeeens 98 Tableau 28 Calendrier de mise en uvre des mesures 105 Tableau 29 Co ts des mesures techniques et de suivi 108 Tableau 30 Co ts de mesures de Formation et de Sensibilisation cccccccccccsscccceesseeecessseeeenseeeeeens 108 ABFN APCAM DRPIA DRGR DRPIA DRSV EDSM EIE EIES GDT GIPD GIRE GIVM GRNE IST MATCL MEA MDEAF MEME NIE OCB OMD OMS ON ONG OP OPV ABREVIATIONS Agence du Bassin du Fleuve Niger Assembl e Permanente des Chambres d Agriculture du Mali APCAM Banque mondiale Proc dures de la Banque Chambre d Agriculture Convention lutte Contre la D sertification Cadre de Gestion Environnementale et Sociale Cadre Strat gique de Lutte contre la Pauvret Cadre Strat gique pour la Croissance et de R duction de la Pauvret Comit National de la Recherche Agricole Cadre de Politique de R installation Cadre Strat gique de Lutte Contre la Pauvret Collectivit s Territoriales D centralis es Division Hygi ne Publique et Salubrit Dossier d Appel d Offres Demande Biochimique en Oxyg ne Direction Nationale de l Assainissement et du Contr le des Pollutions Et Nuisances Direction Nationale de la Conservation de la Nature Direction Nationale de la Sant Direction nationale de l agriculture Direction nationale de l hydraulique Direc
118. boration d un manuel d entretien et de gestion des infrastructures et de 1 manuel 10 000 000 20 000 000 bonnes pratiques environnementales Elaboration situation de r f rence et mise en place d une base des donn es 2 10 000 000 40 000 000 environnementales et sociales pour le secteur du D veloppement Rural Provisions pour des mesures d accompagnement assainissement eau et 200 000 000 sant Suivi permanent du PAPAM 5 ans 12 000 000 120 000 000 Analyses physicochimiques biologiques et bact riologiques analyses 5 20 000 000 100 000 000 toxicologiques et suivi pid miologique et sanitaires Evaluation mi parcours et finale du PGES du PAPAM 2 10 000 000 20 000 000 TOTAL 790 000 000 Tableau 30 Co ts de mesures de Formation et de Sensibilisation Acteurs concern s Th mes Quantit Co t unitaire Co t total FCFA FCFA Formation e Points Focaux e Formation en gestion Environnement du Environnementale et Sociale s lection PAPAM et classification des activit s identification des impacts choix e Services mesures d att nuation et indicateurs techniques e L gislation et proc dures 4 ateliers 15 000 000 60 000 000 e OPA etCRA environnementales nationales r gionaux e Suivi des mesures environnementales e Suivi normes hygi ne et s curit e Politiques de Sauvegarde de la Banque mondiale Information et Sensibilisation e Populations e Campagnes d information et de 20 campagnes 10 000 000 100 000 000 e M
119. ces degradation and environmental and socio economic issues in project zones mainly those related to project activities development To underline potential environmental and social problems that might derive from PAPAM program ESMF has also identified probabilities of positive as well as negative impacts at different activities level Positive impacts are noticed in i agricultural infrastructures food security animals control before and after slaughter job opportunities collectivities financial conditions enhancement exchanges development data base setting other development activities trade flow control productions transportation facility easy market access local productions development agricultural products loss limitation good products conservation local products development crops seeds and fertilizers storage good conservation of products producers income increase etc ii lands and water sustainable management technology and services supply to OPA use of Environment sustainable management techniques OPA capacities reinforcement iii irrigation development population living conditions enhancement a proper framework for production and products commercialization water resources optimal management shallow water exploitation exploited areas and products enhancement socio economic conditions enhancement rural exodus decrease contribution to isolation relief farming activities diversification commercial farming practice
120. d hygi ne sur le site Pratiques de gestion des d chets e Pr sence de vecteurs et apparition de maladies li es l eau Environneme Actions de lutte contre maladies hydriques nt Pr valence des IST VIH SIDA humain Hygi ne et sant Surveillance pid miologique mensuel Pollution et nuisances Port d quipements ad quats de protection S curit lors des Pr sence de vecteurs de maladies op rations et des Taux pr valence maladies li es l eau travaux paludisme bilharziose diarrh es schistosomiase etc e Respect des mesures d hygi ne sur le site e Nombre d intoxication li e l usage des pesticides e Disponibilit de consignes de s curit en cas d accident e Nombre et type de r clamations e Disponibilit des moyens de secours et de lutte contre l incendie DNACPN DRACPN DNS DGPC DRGP Collectivit s territoriales Ces indicateurs seront r guli rement suivis au cours de la mise en place et l avancement des sous projets et seront incorpor s dans le Manuel d Ex cution du Projet PAPAM e Institutions responsables pour le suivi Le suivi sera effectu en interne par des les Bureaux de contr le des travaux et les collectivit s territoriales pour le suivi permanent de proximit et par les PFE PAPAM le RSE PAPAM le PFE STC et le PFE SNDE pour le suivi r gulier mensuel durant toute la phase d ex cution des projets L valuation sera r alis e
121. d veloppement de risques en mati re de sant humaine et animale l accroissement des pr l vements en ressources naturelles faune et for ts li es un acc s facilit gr ce la r habilitation des pistes de production etc Les facteurs de risques en mati re d irrigation Office du Niger L analyse de l exp rience de l Office du Niger met en vidence les facteurs de risques li s irrigation en termes de d perdition des ressources en eau de d gradation des sols et de risques sanitaires Les diff rentes valuations men es mettent en vidence i des ph nom nes de d gradation des sols risques d alcalinisation et de salinisation des terres li s la remont e de la nappe rosion s dimentation ii un gaspillage des ressources en eau d perdition par vaporation et par alimentation de la nappe iii un risque sanitaire important forte pr valence des maladies li es l eau paludisme bilharziose etc d l insalubrit favoris e par la remont e de la nappe iv pollution physico chimique des sources d approvisionnement en eau de boisson cause de la contamination de la nappe par les latrines et les ordures La d gradation des sols dans la partie sup rieure de la r gion de S gou galement appel e zone de l Office du Niger se caract rise par l alcalinisation et la salinisation des terres irrigu es ainsi que par la baisse de la fertilit des sols en raison des fortes p
122. d setting of environmental and social data base about rural development sector elaboration of sustainable lands management programs water purification and health programs PAPAM Monitoring Assessment activities costs capacities building in terms of training and partners awareness reinforcement cost 10 RESUME Le Gouvernement du Mali et la Banque Mondiale en collaboration avec le PNUD le FIDA l Union europ enne et le Fonds pour l environnement mondial pr parent actuellement un nouveau Programme d Accroissement de la Productivit Agricole au Mali PAPAM Dans le cadre de la strat gie du Mali pour la croissance et la r duction de la pauvret l op ration propos e va contribuer a la r alisation des objectifs sp cifiques de s curit alimentaire et de croissance agricole du Mali L objectif de d veloppement du projet se focalise sur l accroissement de la productivit des exploitations agricoles dans les syst mes de production et les zones g ographiques cibl es Pour atteindre cet objectif cette op ration s attaque aux enjeux de modernisation des exploitations agricoles familiales en i investissant dans des infrastructures et quipements adapt s irrigation grande et a petite chelle en particulier ii en am liorant les services agricoles recherche formation services de conseils financement approvisionnement en quipement etc et iii en cr ant un environnement politique et institutionnel
123. des EIE des projets La DNACPN a men dans le cadre du PASAOP une s rie de formation des acteurs r gionaux en EIES et en AE Actuellement la DNACPN dispose de repr sentations au niveau de toutes les r gions du pays Cette Direction devra tre fortement associ e dans la supervision de la mise en uvre du CGES du PAPAM La Direction Nationale de la Conservation de la Nature DNCN La mission principale de la DNCN est d laborer la politique nationale relative la conservation de la nature et d en assurer l ex cution La DNCN a une bonne d concentration travers ses directions r gionales ses services de conservation de la nature cercles et ses antennes communales La DNCN poss de des comp tences r elles dans le domaine de la gestion des ressources naturelles et de l Environnement M me si ses agents ne sont pas toujours au fait des questions d valuation environnementales et sociales La Direction conform ment sa mission sp cifique d appui aux collectivit s territoriales en mati re de gestion rationnelle des ressources foresti res et fauniques initie de nombreuses sessions de sensibilisation l endroit des populations sur des th matiques qui voluent selon les saisons Le Secr tariat Technique Permanent du cadre institutionnel de la gestion des questions environnementale STP CIGQE Le STP CIGQE est charg d assurer le suivi de la mise en uvre des d cisions du comit Interminist riel et du Com
124. des activit s environnementales du PAPAM s tablira comme suit Mesures Mesures d att nuation Mesures institutionnelles Mesures techniques Tableau 28 Actions propos es Voir liste des mesures d att nuation par sous projet D signation des Points focaux Environnement R alisation d EIES et de PGES pour certaines activit s du PAPAM Calendrier de mise en ceuvre des mesures P riode de r alisation And An 5 Durant la mise en uvre 1 ann e avant le d but de la mise en uvre 1 ann e ou avant la mise en Formation Sensibilisation Mesures de suivi Elaboration de programmes de Gestion Durables des Terres GDT Directives bonnes pratiques agricoles et manuel d entretien des infrastructures agricoles Provisions pour des mesures d accompagnement assainissement eau et sant Situation de r f rence et Base de donn es Formation des PFE en gestion environnementale des projets Sensibilisation et mobilisation des populations locales et des Producteurs agricoles Suivi de proximit Suivi environnementa 1 et surveillance geme et geme ann e 1 ann e 1 ann e et durant la mise en ceuvre Durant la mise en uvre environnementa le du PAPAM Supervision mi parcours Evaluation Tous les mois fin Deine ann e finale fin du projet 5 ann e 106 10 7 Couts des mesures environ
125. des participants Ces couts comprendront le recrutement du Consultant qui va pr parer les modules de formation et les diffuser mais aussi les frais li s l organisation des atelier location salles transports des participants pause caf etc Information et Sensibilisation Il s agira de recruter des ONG nationales pour mener des activit s d information et de sensibilisation des populations et d accompagnement social des OPA et des Producteurs et des structures organis es au niveau de chaque site cibl par le projet Il est pr vu 20 campagnes de sensibilisation 5 dans chaque r gion cibl e raison de 10 000 000 FCFA par s ance soit un montant global forfaitaire de 100 000 000 FCFA Ces couts comprennent la confection et la diffusion des messages l organisation et la tenue des s ances publiques d information etc 108 Tableau 29 Co ts des mesures techniques et de suivi Activit s Quantit Co t unitaire Co t total FCFA FCFA D signation des Points focaux Environnement Elaboration de programmes de Gestion Durables des Terres GDT 100 000 000 R alisation d EIES et de PGES ventuellement 1 EIES 30 000 000 30 000 000 e EIES de l am nagement de M B wani e PGES ventuelles pour les autres activit s du PAPAM 40 PGES 4 000 000 160 000 000 Provisions pour la mise en uvre des PGES 100 000 000 Ela
126. des pertes conomiques pr judiciables pour les producteurs Ces pertes de rendement sont l origine de la r gression des superficies cultiv es en riz de contre saison 60 Impacts sanitaires des am nagements hydro agricoles e Les maladies li es la pr sence de l eau vont certainement voir leur pr valence augmenter dans les zones o les conditions de stockage des eaux sont am lior es Il s agit du paludisme des bilharzioses des maladies diarrh iques L installation des canaux d irrigation et la mise en eau de casiers rizicoles en longueur d ann es cr ent des multitudes d habitats favorables la prolif ration d insectes et de mollusques vecteurs et h tes interm diaires de diff rentes maladies parasitaires dont les plus connues sont le paludisme les filarioses les maladies g nito urinaires et intestinales dont les schistosomiases et d autres dont les contours pid miologiques sont mal cern s aujourd hui fi vre de la rift valley etc e L augmentation de la production agricole vis e par le PAPAM pourrait contribuer augmenter des maladies li es l eau et des intoxications dues aux pesticides e L augmentation de la production agricole dans des syst mes irrigu s peut augmenter les risques de maladies d origine hydrique comme le paludisme les verminoses la bilharziose et par cons quent compromettre la sant publique e Le d veloppement des activit s agricoles peut induire une aug
127. des zones d irrigation par les latrines les d p ts d ordure et les parcages d animaux cause de la remont e de la nappe Prolif ration de la v g tation aquatique envahissante La prolif ration de la v g tation aquatique envahissante sera galement un effet n gatif de la cr ation de plans d eau ou d axes hydrauliques permanents On soulignera les risques de prolif ration du typha ou de la jacinthe d eau qui constituent depuis quelques ann es un v ritable fl au sur tous les plans d eau et dans toutes les zones de culture L envahissement de ces plantes aquatiques peut devenir une r elle menace pour l environnement dans la vall e du fleuve Niger Les populations de la vall e du Niger sont concern es par l envahissement de ces v g taux aquatiques par la contamination des eaux par les dangers sur la sant d veloppement des mollusques et prolif ration de vecteur du paludisme par l acc s de plus en plus difficile aux plans d eau et par la r duction de l hydraulicit des axes d irrigation et de drainage et enfin par l impact n gatif du typha sur les cultures irrigu es La biodiversit de la vall e du fleuve est aussi menac e par le d veloppement incontr l du typha La prolif ration du typha pourrait constituer une contrainte pour le d veloppement rural de l ensemble du delta de la vall e du fleuve Niger Les cons quences sont e les acc s aux abords des cours d eau pour l
128. du Minist re de l Energie des Mines et de l Eau aussi les services du Minist re de l Environnement et de l Assainissement DNACPN DNCN au niveau national et r gional les institutions de recherche et d appui conseil les organisations intervenant dans le secteur de l agriculture les Organisations de Producteurs les collectivit s locales de la zone d intervention Mopti S gou Sikasso Koulikoro etc Cette d marche a permis de favoriser une compr hension commune de la probl matique avec les diff rents partenaires mais surtout de rediscuter les avantages et les inconv nients des diff rentes activit s du PAPAM au plan environnemental et social L tude a privil gi une d marche participative qui a permis d int grer au fur et mesure les avis et arguments des diff rents acteurs Cette d marche a t articul e autour de deux axes d intervention majeurs i collecte et analyse des documents du projet et d autres documents 16 strat giques et de planification ii rencontres avec les acteurs institutionnels principalement concern s par le projet Cette d marche participative a permis de recueillir les pr occupations prioritaires la demande sociale et en mati re d environnement de l ensemble des acteurs et notamment celles des groupes vuln rables particuli rement les femmes actives dans le secteur agricole en rapport avec les impacts possibles du projet L approche a contribu la f
129. e On peut craindre aussi des risques pour la sant humaine ou nuisances mauvaises odeurs dus l apparition de maladies et la contamination potentielle des sources d eau destin es la consommation humaine par le fumier et l urine e L levage extensif a des impacts n gatifs sur l environnement notamment destruction des ouvrages d irrigation compactage du sol rosion et ravinements des sols destruction des berges de cours d eau production de d chets dans les dans les aires de stabulation pouvant polluer les eaux de surface et souterraine e les excr ments d animaux contribuent la prolif ration des vecteurs de maladies mouches ordinaires et musca sorbens Impacts du surp turage Dans le Nord o l cosyst me se caract rise par des sols fragiles une v g tation clairsem e et un climat aride le sol se d grade rapidement mesure que le cheptel s accro t et que le surp turage le d pouille de l essentiel de son couvert Ces derni res ann es le cheptel s est accru exer ant une pression sur les maigres ressources disponibles Dans les r gions gagn es par la d sertification et o l rosion olienne a entra n un ensablement notable des fleuves et des points d eau il devient de plus en plus difficile d obtenir de l eau pour abreuver le b tail Cette situation s est traduite par une concentration accrue des animaux autour des points d eau permanents ainsi que par le d placem
130. e de porter atteinte aux milieux biophysique et humain En outre les dispositions d application de la l gislation sur les tudes d impacts environnemental et social s appuient sur les principes suivants e valuation environnementale fait partie int grante des projets et programmes et les r sultats de l tude d impacts sont pr sent s dans le dossier d agr ment pour l obtention de l autorisation administrative e le promoteur est responsable de la r alisation de l tude de la constitution du dossier d IE et en assure les co ts e le promoteur assure galement la r alisation des mesures de correction de r duction et ou de compensation des impacts n gatifs du projet ainsi que le suivi contr le interne selon les normes requises Le D cret pr cise les l ments importants concernant la port e des tudes d impacts l obligation de la proc dure pour certains types de projet le contenu des rapports l obligation de la consultation publique l laboration du Plan de Gestion Environnementale et Sociale PGES incluant les co ts des mesures d att nuation le r le des acteurs et les ch anciers de mise en uvre Pour tous les projets soumis l EIE l ex cution des travaux est subordonn e l obtention d un permis environnemental d livr par le Ministre charg de l environnement Le d cret classifie les projets de d veloppement en trois 3 cat gories e Projets de Cat gorie
131. e des programmes d IEC et de mobilisation sociale des communaut s La Direction G n rale de la Protection Civile Elle est charg e d organiser et coordonner les actions de Pr vention et de Secours d laborer les plans de gestion des sinistres et les mettre en uvre de g rer les moyens logistiques affect s l ex cution de ses missions de coordonner et contr ler les actions de secours des services charg s d ex cuter la politique nationale en mati re de Protection Civile 46 7 POLITIQUES DE SAUVEGARDE DE LA BANQUE MONDIALE 7 1 Analyse des politiques de sauvegarde environnementale et sociale Les politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Mondiale comprennent la fois les Politiques Op rationnelles OP et les Proc dures de la Banque PB Les politiques de sauvegarde sont con ues pour prot ger l environnement et la soci t contre les effets n gatifs potentiels des projets plans programmes et politiques Les politiques de sauvegarde environnementale et sociale les plus courantes sont OP 4 01 valuation Environnementale y compris la Participation du Public OP 4 04 Habitats Naturels OP 4 09 Lutte antiparasitaire OP 4 11 Patrimoine Culturel OP 4 12 R installation Involontaire des populations OP 4 10 Populations Autochtones OP 4 36 For ts OP 4 37 S curit des Barrages OP 7 50 Projets relatifs aux voles d Eaux Internationales OP 7 60 Projets dans des Zones en l
132. e et ou de p turages dans les zones inond es Services sociaux de base Au plan sanitaire les diff rents programmes mis en uvre ont permis d am liorer les principaux indicateurs du secteur la couverture sanitaire de la population dans un rayon de 5 km se situe 50 avec une augmentation nette du nombre de 826 CSCOM et 59 CSR f source SLIS 2007 Le paludisme constitue la premi re cause de mortalit avec 13 des d c s la premi re cause de morbidit avec 15 6 des cas dans la population et la premi re cause d an mie chez les enfants de 0 5 ans et les femmes enceintes Dans le domaine de l ducation le taux de scolarisation est tr s faible au Mali et varie selon le sexe et la r gion En 2004 2005 le taux de scolarisation est de 85 chez les gar ons de 7 12 ans et 63 4 chez les filles du m me ge Concernant l acc s l eau potable les interventions dans le secteur ont permis en 2007 la r alisation de 657 forages et puits et la r habilitation de 324 autres mais aussi l implantation de 268 bornes fontaines soit 73 en milieu urbain et 195 en milieu rural Ainsi le taux d acc s l eau potable au niveau national s est tabli 63 4 en 2007 Le probl me d assainissement se pose au niveau de l vacuation des ordures m nag res des eaux us es des eaux pluviales et des d chets solides Les eaux stagnantes de pluies en p riode d hivernage en milieu urbain et rural constituent de
133. e le mil le sorgho et dans une moindre mesure le ma s Les racines et les tubercules prennent de l importance c t du sorgho et du ma s dans la zone soudanienne Sud Les principales cultures de rente sont le coton au Sud et dans une moindre mesure l arachide La production rizicole se fait principalement dans les p rim tres irrigu s des grands barrages Office du Niger et dans les zones inond es des fleuves Niger et S n gal et dans les basses terres de la zone soudanienne Sud La production arboricole est importante dans les r gions plus humides du Sud et proximit des principaux centres urbains o se concentre galement la production mara ch re Elevage et ressources pastorales Pays tradition d levage le Mali rec le d importantes r serves pastorales r parties de mani re irr guli re sur l ensemble du territoire en fonction des zones co climatiques Cette r partition est l origine des pratiques d levage comme le nomadisme ou la transhumance La qualit et la quantit des p turages sont galement largement tributaires des conditions climatiques et plus particuli rement de la pluviom trie Ainsi les p riodes de grande s cheresse ont eu des r percussions profondes sur les modes traditionnels d levage et m me sur la r partition spatiale des troupeaux qui ont t en grande partie d cim s Toutefois depuis lors le cheptel s est progressivement reconstitu Si le cheptel augmente r guli
134. e le principal barrage hydro lectrique du Mali V g tation et faune Cette quatri me r gion conomique du Mali soufre des pressions tr s forte sur les ressources naturelles cette consistance biophysiques est de nos jours d labr e cause de plusieurs facteurs anthropique climatique elle reste une r gion menac e sur laquelle le Mali doit beaucoup s appesantir par rapport aux travaux d am nagements entreprendre en vue de briser les actions n fastes des changements climatiques d gradation du couvert par la destruction des habitats de la faune l agriculture et l levage extensifs due g n ralement l expansion d mographique a contribu la baisse des potentialit s en mati re de ressources foresti res fauniques et halieutiques La disposition de ces ressources varie en fonction de leur situation g ographique dans la r gion elle d cro t au fur et mesure qu on quitte les zones enclav es vers les grandes agglom rations et les grands axes routiers La savane arbustive est le type de v g tation dominant dans la r gion Les nuages de poussi re ont commenc s abattre sur la r gion en saison s che Quelques reliques de v g tations continu d exister l ouest dans les cercles de Baroueli et au sud dans le cercle de Bla vers la fronti re de la r gion de Sikasso Le nord de la r gion l implantation de l office du Niger vocation agricole a favoris l existence de vastes superficie de riz
135. e les drains de Kalankorola et Tengo sur la base d une analyse des impacts potentiels et de l identification des mesures de sauvegarde en utilisant comme donn es d entr e l tude d impact r alis e pour un am nagement similaire sur financement de l Union Europ enne du drain principal et de 2500 ha le PCGE devra en outre fournir toutes les orientations et recommandations n cessaires au plan de l valuation environnementale et des mesures d att nuation en pr alable d autres am nagements l Office du Niger elle devra en outre fournir une estimation de l enveloppe n cessaire pour les mesures de sauvegarde inclure dans le co t de l am nagement Irrigation de proximit il s agit d am nagements la demande de type p rim tres irrigu s villageois PIV am nagements de bas fonds petits p rim tres mara chers dans les quatre r gions de Mopti S gou Sikasso et Koulikoro qui seront pris en compte dans le PCGE l analyse sera bas e en particulier sur les tudes de capitalisation des exp riences d irrigation de proximit des projets Mali Nord VRES PNIR PRBP et PNBPF et les documents aff rents ces projets tudes d impact des am nagements Port e et d roulement l tude 147 La port e de l tude vise d finir un Cadre de Gestion Environnementale et Sociale CGES concernant les investissements pr vus dans le cadre du projet en conformit avec les politiques et les
136. e lisibilit de certaines initiatives circulation de l information parfois d ficiente Ces contraintes et risques devraient tre prises en compte dans le cadre du PAPAM notamment travers la Composante 3 en termes de Dialogue politique et coordination travers une approche par secteur mais aussi un suivi et une valuation r guli re du secteur Les arrangements institutionnels devraient insister sur la n cessit d un cadre d int gration pour face aux d fis d une concertation coordination et articulation des interventions sur les fili res dont le niveau le plus op rationnel devrait tre la r gion pour permettre de jouer un r le f d rateur des diff rentes interventions Contribuer la concertation et l harmonisation des diff rentes m thodes d intervention Favoriser une appropriation des d marches m canismes et infrastructures mettre en place par les b n ficiaires Renforcer les capacit s des diff rents acteurs Par ailleurs le renforcement des organisations professionnelles contribuera une meilleure prise en compte des pr occupations des producteurs touchant aux aspects sanitaires des techniques de production et la sensibilisation des diff rents acteurs sur les fili res en mati re de risques sanitaires li s l usage de produits chimiques pour la production et la conservation Le renforcement des capacit s des op rateurs conomiques et de leurs organisations professionnelle
137. e risque des conflits sociaux et le surp turage autour des petits barrages et les impacts sur les femmes et la sant publique Proposer en annexe un check list des impacts types rencontr s et des mesures correctives appropri es pour viter ou att nuer ces impacts Le Consultant pr sentera en annexe un tableau des impacts types et leurs mesures d att nuation idoines Le consultant doit aussi proposer des actions pour am liorer les conditions environnementales et sociales dans les zones d intervention du projet comme par exemple la gestion des terres et la stimulation de l infiltration de l eau de pluie pour une gestion du terroir durable etc D velopper un cadre de programme de suivi valuation de pr f rence participatif afin de pr server toute sa dimensions communautaire et de l offre par la demande de ces mesures en sp cifiant les indicateurs environnementaux et sociaux types pour leur suivi valuation ainsi que la m thodologie de leur mise en uvre donn e de r f rence fr quence des collectes responsabilit s etc Le programme de suivi valuation participation devra en outre comporter un plan sp cifique de surveillance environnementale et sociale participative pour davantage s assurer du contr le efficace et effectif des questions environnementales et sociales mises en exergue dans le CGES D crire le m canisme et les arrangements institutionnels de mise en uvre du CGES en clarifiant les r les et
138. e sant de r f rences des zones du projet Compte rendu des rencontres avec les services du Minist re de l agriculture SEGOU Vendredi 02 OCTOBRE Bamako du 05 au 9 Octobre Objet Consultation du public pour le CGES du PAPAM Pr sents N NOMS ET PRENOMS FONCTIONS STRUCTURES 1 DANIEL KELEMA Directeur DNA 2 KASSOUM BERTHE Charge du suivi et valuation DNA 3 PATRICE SAMAKE Chef division conseil et DNA vulgarisation agricole 4 DANIEL KELEMA Directeur DNA 5 ADAMA TRAORE Secr taire Ex cutif CNRA 6 DEMBELE A REJANE Secr taire Ex cutive Adjointe CNRA KONE 7 GAOUSSA TRAORE Chercheur IER 8 HAMADI DICKO Responsable de suivi valuation CNRA 9 MME SOW TIDA Chef de section suivi des DNGR TOURE ressources en eau 10 MOUSSA KIENTA Sp cialiste en p ches APCAM 11 ABDRAHAMANE Section lutte int gr e OPV DIAKHITE 12 Seydou Idrissa TRAORE Pr sident Directeur G n ral Office du Niger 13 Oumarou BERETE Directeur de Zone M BEWANI Office du Niger 14 Youssouf KONATE Charg de la Promotion des OP Office du Niger de la Zone M BEWANI 15 Makona DAO Conseiller Agricole Office du Niger 16 Abourahmane TRAORE Chef de service gestion Eau Office du Niger M BEWANI Les directions et structures suivantes ont t rencontr es au minist re de l agriculture La Direction nationale de l agriculture DNA La Direction Nationa
139. e un besoin imp rieux de moderniser l agriculture malienne et d aider le pays mieux tirer profit de son potentiel agricole de ses ressources en irrigation et des opportunit s de march s tant sur au plan int rieur sous r gional qu international La crise actuelle du prix des denr es alimentaires est vue comme une menace pour la subsistance des populations urbaines mais constitue en m me temps une v ritable opportunit d accroitre les revenus paysans en capturant des parts de march s pour les denr es alimentaires de base Il convient de s attaquer trois enjeux et contraintes majeures pour am liorer les performances du secteur 1 le manque d infrastructures de production particuli rement pour l irrigation et les op rations post r coltes ii la faible productivit agricole au niveau des exploitations du fait entre autres de l utilisation de techniques peu intensives iii le manque de coordination dans le secteur conduisant une multitude d interventions fragment es et dispers es avec un impact limit au niveau national Nouvelle op ration d investissement Afin de r pondre aux d fis voqu s pr c demment le Gouvernement du Mali et la Banque Mondiale en collaboration avec le FIDA l Union europ enne et le Fonds pour l environnement mondial pr parent actuellement un nouveau Programme d Accroissement de la Productivit Agricole au Mali PAPAM Dans le cadre de la strat gie du Mali pour
140. ection des ressources en eau contre les diverses pollutions La PNE fournit des orientations strat giques qui doivent servir de cadre de r f rence pour une gestion durable des ressources en eau du pays dans le respect de l quilibre du milieu physique et des cosyst mes aquatiques Un des instruments de mise en uvre de cette politique est le Programme National d Am nagement Hydraulique 4 8 Sch ma Directeur du Secteur D veloppement Rural SDDR Le Sch ma Directeur du Secteur D veloppement Rural SDDR 2000 2010 adopt par le Gouvernement malien le 09 janvier 2002 se place dans la continuit de la premi re version adopt e en 1992 Elle confirme les grandes orientations adopt es par les Etats G n raux du Monde Rural en 1991 tout en prenant en compte les politiques sous sectorielles dont la gestion rationnelle des ressources naturelles A nsi dans sa strat gie op rationnelle horizon 2015 certaines lignes d intervention prioritaires consacrent 1 la protection de l environnement et la conservation des ressources naturelles ii la restauration et le maintien de la fertilit des sols Le SDDR met l accent sur l importance de la gestion des terres en tant que base des productions agro sylvo pastorale et halieutique Aussi un des objectifs assign s au SDDR l horizon 2010 consacre la protection de l environnement et la bonne gestion des ressources naturelles 4 9 La Politique Nationale Des Zones Humides P
141. eeeenseens 111 Annexe 2 Liste de contr le environnemental et social 0 eceecceesceesceeeeeeeeeeseeeseeessenseceseenaeens 114 Annexe 3 Compte rendu des consultations avec les acteurs 00 cccsceesseeeceesteenteeseeneeneenaeens 115 Annexe 4 Plan de consultation pour la mise en uvre du PAPAM 132 Annexe 5 Personnes rencontr es ss 135 Ann xe 6 Biblhographi sfeiisnte hs nine te nes detre nds ain Meets 139 Annexe 7 Termes De References ainnirean rentes titine tete 140 TABLEAUX Tableau 1 R gion d intervention du programme 14 Tableau 2 Composantes et activit s du programme ccccescceseessecsseesceeeeeeeeeseesecesecesecesecaecaecaeeeaeeeneeaes 18 Tableau 3 Aires prot g es du Malliicecc is c2 cccdeocecbetcedeceesisecsieciescncdeavedevcesucsededudesecee dest e a E eai 20 Tableau 4 Contraintes environnementales et fonci re dans les zones d intervention 32 Tableau 5 Analyse comparative entre les PO de la BM et la l gislation malienne ee eeeeeeeeereeteees 49 Tableau 6 Synth se des impacts positifs des composantes 57 Tableau 7 Classification des maladies li es l eau 61 Tableau 8 Impacts n gatifs globaux potentiels 67 Tableau 9 Impacts des cultures mara ch res ss 68 Tableau 10 Impacts n gatifs des digues sis einiiniinenhineteinereinedetistentet eiit ieess 68 Tableau 11 Impacts des am nagements structurants
142. elle et de la litt rature disponible y a t il des zones dans lesquelles existent des risques d augmentation remarquable de la salinit du sol Oui Non _ 6 Paysage esth tique Y a t il possibilit que l installation et ou l quipement lectrique affecte n gativement l aspect esth tique du paysage local Oui Non 7 Site historique arch ologique ou d h ritage culturel Sur base des sources disponibles des consultations avec les autorit s locales les connaissances et ou observations locales l installation pourrait elle alt rer des sites historiques arch ologiques ou d h ritage culture ou faudrait il faire des fouilles tout pr s Oui Non 8 Compensation et ou acquisition des terres L acquisition de terres ou la perte le d ni ou la restriction d acc s au terrain ou aux autres ressources conomiques seront ils le fait de la construction ou r habilitation de l installation et ou l quipement lectrique propos e Oui Non Si Oui POP 4 12 R installation Involontaire est d clench e Pri re faire appel au Cadre Politique de R installation CPR 9 Perte de r coltes arbres fruitiers et infrastructures domestiques La construction ou la r habilitation de l installation et ou l quipement lectrique propos e provoquera t elle la perte permanente ou temporaire de r coltes arbres fruitiers ou infrastructures des m nages tel que greniers toilettes et cuisines ext rieures
143. embres des sensibilisation sur la nature des 5 par r gion Conseils travaux l implication des acteurs cibl e municipaux locaux les enjeux environnementaux e Associations et sociaux locales OPA e Sensibilisation sur la s curit et CRA ONG etc l hygi ne lors des travaux TOTAL 160 000 000 Co t total des mesures environnementales 860 000 000 FCFA NOTA Tous ces co ts devront tre inclus dans les co ts du projet PAPAM 109 11 RESUME DES CONSULTATIONS PUBLIQUES 11 1 Les objectifs de la consultation L objectif global des consultations publiques dans le cadre des valuations environnementales est d associer les populations la prise de d cision finale concernant un projet Quant aux objectifs sp cifiques poursuivis par une telle d marche ils permettent e de fournir premi rement aux acteurs int ress s une information juste et pertinente sur le projet notamment sa description assortie des effets n gatifs e d inviter les acteurs donner leurs avis sur les propositions de solutions et instaurer un dialogue e de valoriser le savoir faire local par sa prise en compte dans les choix technologiques op rer e asseoir les bases d une mise en uvre concert e et durable des actions pr vues par le projet Les consultations ont t tenues avec les b n ficiaires et autres intervenants suivants e SEGOU Assembl e R gionale Commune Urbaine Commune Rurale de
144. ementale et sociale des activit s r aliser La premi re tape du processus de s lection porte sur l identification et le classement de l activit agricole r aliser dans le cadre du PAPAM pour pouvoir appr cier ses effets sur l environnement Pour cela il a t con u un formulaire initial de s lection qui figure en Annexe 1 du pr sent rapport Le remplissage du formulaire initial de s lection sera effectu par e les Techniciens de l Office du Niger ON pour les activit s d irrigation dans la zone du Kouroumari Sabalibougou et ventuellement la zone de M B wani e les Techniciens des Directions R gionales du G nie Rural pour les Infrastructures agricoles DRGR e les Techniciens des Directions R gionales de l Agriculture DRA et de l OPV pour les activit s de Production agricole e les Techniciens des Directions R gionales des Productions et Industries Animales DRPIA et des Direction R gionales des Services V t rinaires DRSV pour les activit s relatives l levage 78 Il sera d sign parmi les techniciens de ces diff rents d partements un Point Focal Environnement PFE ON PFE DRGR PFE DRA PFE DRPIA PFE DRSV PFE OPV charg de faire cette s lection Les r sultats de la s lection indiqueront les impacts environnementaux et sociaux potentiels les besoins en mati re d att nuation des nuisances les besoins de l acquisition des terres et le type de consultations p
145. endre avant pendant et apr s la mise en uvre du projet et la r alisation des activit s pour supprimer ou att nuer les impacts environnementaux Le Consultant pr parera Cadre de Gestion Environnementale et Sociale CGES concernant les investissements physiques pr conis s dans le projet Ce document guidera le projet dans l ex cution des investissements d irrigation Ce document phare devra prendre en compte les directives environnementales du pays et de la Banque mondiale Le consultant comparera donc les lois et r glementations en vigueur et les directives pertinentes de la Banque mondiale 142 Le consultant devra se familiariser autant avec les documents relatifs aux politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque mondiale qu avec les lois directives et r glementation en vigueur au Mali en mati re d evaluation environnementale et sociale et devra s assurer que le travail est effectu conform ment toutes les dispositions sus indiqu es Le CGES devra inclure une proc dure d analyse et de tri qui d terminera pour chaque microprojet propos 1 quelles directives op rationnelles de la Banque mondiale pourraient tre applicables et ii quels niveaux et types d analyses environnementales sont requises par exemple une valuation environnementale et sociale compl te EIES contenant un plan de gestion environnementale et sociale PGES un PGES seulement ou une simple application de bonnes p
146. ent des leveurs vers le delta du Niger et plus au Sud La concentration accrue des animaux autour des points d eau permanents va entra ner une d gradation grande chelle en particulier autour de ces points d eau tandis que le d placement des leveurs va exacerber les conflits entre agriculteurs et leveurs et exerc davantage de pression sur le sol Services v t rinaires Leurs interventions peuvent galement entra ner des effets cologiques pr judiciables la plupart du temps indirects L immunisation pr ventive isol e vaccination contre les maladies infectieuses peut conduire un accroissement du cheptel puis au surp turage Risque li s la production de d chets biom dicaux issus de soins v t rinaire On pourrait craindre galement la production de d chets biom dicaux issus des postes v t rinaires des centres et autres parcs de vaccination du b tail Ces structures de sant animales produisent des d chets notamment biom dicaux qui s ils ne sont pas bien g r s peuvent poser des risques importants 67 8 3 Synth se des impacts n gatifs Les impacts du d veloppement de ces activit s agricoles sont r sum s ci apr s Tableau 8 Impacts n gatifs globaux potentiels Impacts n gatifs potentiels Milieu humain D placement de populations Risques li s l utilisation accrue de produits phytosanitaires manipulation en l absence de pr cautions dangereuse pour la sante
147. entale l analyse environnementale du rapport d Etude d Impact Environnemental et Social la consultation publique la supervision de la mise en uvre du plan de suivi et de surveillance environnemental pourrait entrainer des blocages de certains projets voire des contournements par certains projets d envergure ou d urgence Sch ma de la proc dure administrative d valuation environnementale au Mali Phase I 1 2 3 Phase IT 4 Phase III 10 m E 6 Rapportene 11 Phase IV 13 12 Phase V 15 16 40 L gislation nationale caract re transversal D autres textes peuvent concerner les activit s du PAPAM la Loi N 85 40 AN RM du 26 juillet 1985 relative la protection et la promotion du patrimoine culturel national le D cret N 01 394 P RM du 06 septembre 2001 qui d finit l objet de la gestion des d chets solides et les concepts li s cette forme de pollution le D cret N 01 397 P RM du 06 septembre 2001 qui d finit l objet de la gestion des polluants de l atmosph re et les concepts li s cette forme de pollution le D cret N 01 396 P RM du 06 septembre 2001 qui d finit l objet de la gestion des nuisances sonores les concepts li s cette forme de nuisance la Loi N 92 013 AN RM du 17 Septembre 1991 instituant un syst me national de normalisation et du contr le de qualit qui vise assurer la pr
148. era pr par e par un consultant et le rapport suivra le format suivant e Description de la zone de l tude Description du sous projet Description de l environnement Considerations juridiques et r glementaires Analyse de la situation sans projet D termination des impacts ventuels des sous projets propos s Processus de consultations publiques D veloppement de mesures de mitigation et d un plan de suivi y compris le renforcement des capacit s institutionnelles et l estimation des co ts Deuxi me tape Choix de consultant Troisi me tape R alisation de l EIE avec consultation du public Quatri me tape Revue et approbation de l EIE pour le sous projet Etape 5 Examen et approbation des rapports d tudes EIE ou NIE Les rapports d tudes EIE ou NIE sont examin s et valid s au niveau des DRACPN qui s assureront que tous les impacts environnementaux et sociaux ont t identifi s et que des mesures de mitigations effectives ont t propos es dans le cadre de la mise en uvre du projet En cas de validation d une EIE les DRACPN tablissent un rapport circonstanci la DNACPN Dans ce cas de figure le Ministre de l Environnement et de l Assainissement MEA donne un avis sur la faisabilit environnementale et l autorisation du projet Le MEA dispose d un d lai de 45 jours pour valider PEIE Au del de ce d lai le PAPAM peut ex cuter son activit Eta
149. ers Magasins et silos Ces infrastructures permettent la s curisation de la r colte contre les insectes et autres rongeurs la pr servation de la qualit des produits l augmentation de la dur e de conservation Ainsi elles participent la s curit alimentaire pour les populations rurales et la population en g n rale Le magasin joue un double r le dans les villages en fonction de la p riode Apr s les r coltes c est l endroit d entreposage de la production en vue de la commercialisation Juste avant l hivernage c est le lieu de stockage des intrants et des semences trait es contre les insectes L absence de telles infrastructures poussent producteurs se rabattre sur les usages traditionnels qui n augurent pas une grande s curit des r coltes et n assurent pas non plus une garantie de la qualit des produits stock s long terme L existence de structures modernes de stockage probablement bien quip es de claies et d une a ration permet d assurer une dur e de conservation sup rieure et garantir la qualit des productions stock es March s La r alisation de march s permettra la mise en place d un point de convergence de la production locale en vue de sa commercialisation pour les locaux mais aussi pour l exportation vers d autres zones Ces quipements permettront d am liorer les conditions de vente et de la distribution des produits en milieu rural Ils permettront d viter des
150. ervation de la for t Elle n appuie pas l exploitation commerciale dans les for ts tropicales humides primaires Son objectif global vise r duire le d boisement renforcer la contribution des zones bois es l environnement promouvoir le boisement La Banque mondiale ne finance pas les op rations d exploitation commerciale ou lachat d quipements destin s l exploitation des for ts tropicales primaires humides L achat de bois plut t que la coupe sera fortement encourag pour les activit s de construction de petites infrastructures sociales communautaires Les activit s pr vus dans le 48 cadre du Projet ne vont pas d clencher cette Politique de Sauvegarde car aucune intervention d exploitation foresti re ou n cessitant une exploitation foresti re n est pr vue par le projet Politique de Sauvegarde 4 37 S curit des barrages PO PB 4 37 S curit des barrages distingue les grands barrages des petits barrages La politique recommande pour les grands barrages c est dire les ouvrages de plus de 3 m tres de hauteur la r alisation d une tude technique et d inspections s curitaires p riodiques par des experts ind pendants sp cialis s dans la s curit des barrages Le Projet va financer de nouveaux projets d irrigation qui d pendent de la r alisation de digues de retenue d eau Sous ce rapport cette politique est d clench e Toutefois le CGES a pr vu une proc dure de scree
151. es agricoles les syst mes pastoraux l levage et sant la P che et ressources halieutiques l Hygi ne et la sant maladies hydriques intoxication les Pollution et nuisances la S curit lors des op rations et des am nagements l ex cution des ventuels Plans de R installation le suivi des r clamation et des conflits d Indicateurs de suivi Les indicateurs sont des param tres dont l utilisation fournit des informations quantitatives ou qualitatives sur les impacts et les b n fices environnementaux et sociaux du PAPAM Les indicateurs servent d une part la description avec une exactitude v rifiable de l impact g n r directement ou indirectement par les activit s des composantes du PAPAM et d autre part la mise en exergue de l importance de l impact Ils fournissent une description sommaire des tats et des contraintes et permettent d observer le progr s r alis ou la d gradation subie dans le temps ou par rapport des cibles Ils r v lent des tendances pass es et servent dans une certaine mesure d instruments de pr vision En tant que tel ils constituent une composante essentielle dans l Evaluation Environnementale et Sociale du PAPAM En vue d valuer l efficacit des activit s du PAPAM notamment la construction et la r habilitation des infrastructures agricoles ainsi que leur exploitation et entretien subs quents les indicateurs environnementaux et socia
152. es environnementales nationales Suivi des mesures environnementales Suivi normes hygi ne et s curit Politiques de Sauvegarde de la Banque mondiale 95 d Programmes de sensibilisation et de mobilisation Les PFE CPS SDR DNA DNPIA DNSV OPV DNGR ON devront coordonner la mise en uvre des campagnes d information et de sensibilisation aupr s des collectivit s territoriales et les OPA b n ficiaires des travaux d infrastructures et quipements agricoles notamment sur la nature des travaux et les enjeux environnementaux et sociaux lors de la mise en uvre des activit s du PAPAM Dans ce processus les associations locales les OPA et les ONG devront tre impliqu s au premier plan La Direction National du D veloppement Social devra aussi tre troitement associ e l laboration et la conduite de ces strat gies de sensibilisation et de mobilisation des communaut s Le Responsable de l Unit charg de la Communication au sein de la CPS SDR devra coordonner la mise en uvre des campagnes d information et de sensibilisation aupr s des collectivit s territoriales et les OPA b n ficiaires en rapport avec les PFE DNA DNPIA DNSV OPV DNGR ON notamment sur la nature des travaux et les enjeux environnementaux et sociaux lors de la mise en uvre des activit s du PAPAM Dans ce processus les OPA les CRA les ONG locales et autres associations rurales devront tre impliqu es au premier plan
153. es et zones cibles correspondent bien au domaine d intervention de l ABFN et les activit s d irrigation et d embouche pr vues par le projet concernent directement le Fleuve Niger L ABEN est caract ris e par la faiblesse de ses moyens humains et techniques Les principales contraintes relatives au bassin du fleuve Niger sont d veloppement des plantes aquatiques nuisibles jacinthe typha salvinia l ensablement et l envasement du fleuve la pollution du fleuve des actions de protection des berges avec le v tiver ainsi que la formation sur la lutte contre les v g taux aquatiques envahissantes ont t men es aupr s des commune riveraines du fleuve Conform ment aux dispositions du code de l eau l ABFN a mis en place des comit s de sous bassins regroupant les usagers les services techniques 130 le non respect des servitudes par rapport au fleuve par les producteurs l inexistence d observatoire fonctionnel dans la zone de projet Au regard des craintes perceptions pr occupations abord es l ABFN sugg re La poursuite de la formation sur la protection des berges par le v tiver et la communication sur les autres usages possibles du v tiver D initier sur les zones du projet des campagnes de sensibilisation sur le respect obligatoire des servitudes 25 m De mettre en place des observatoires fonctionnels dans la zone de l Office du Niger De redynamiser les comit s de sous bassins
154. es respectueuses de l environnement sera de rigueur Des syst mes de surveillance environnementale des zones irrigu es devront tre d velopp s Au titre des programmes et projets on notera le Projet de Promotion de l irrigation Priv e PPIP 4 5 La Politique Nationale de D veloppement de l Elevage PNDE Le secteur de l levage contribue hauteur de 10 la formation du PIB Il est le 3 secteur d exportation apr s l or et le coton La d finition d une politique nationale de d veloppement se justifiait plus d un titre C est ainsi que dans ses principaux axes strat gique la PNDE pr ne 1 une meilleure valorisation des ressources pastorales ii une gestion rationnelle et durable des p turages et des points d eau am nag s iii l tablissement de sch mas d am nagement pastoraux Gii la restauration des terres d grad es et des glacis iv le d veloppement du suivi des cosyst mes pastoraux v la lutte contre les feux de brousse vi la r g n ration et l enrichissement des parcours pastoraux Dans les perspectives 2008 2012 les activit s de la PNDE seront marqu es par la mise en uvre de projets programmes tels que i Programme quinquennal d am nagements pastoraux ii Programme d Appui au D veloppement de l Elevage au Sahel Occidental PADESO iii Projet d Appui au D veloppement de l Elevage dans la zone Kayes Sud iv Projet de D veloppement de l Aviculture
155. et ii d avoir une base de discussion et un outil de n gociation entre les diff rents acteurs iii de disposer d un r f rentiel pour organiser le Partenariat et la participation qui sont des attributs essentiels de la bonne gouvernance La consultation devra tre conduite par une quipe pluridisciplinaire et suppose une int gration harmonieuse de m thodes participatives et celles quantitatives I doit tre de style simple et accessible Les changes constants entre ceux charg s de son laboration et les porteurs d information sont essentiels Les points de vue des populations et des autres acteurs doivent tre rigoureusement pris en compte Le plan de consultation renvoie la n cessit d associer pleinement les populations et des producteurs dans l identification des besoins le suivi des activit s et leur valuation dans une perspective de contr le citoyen de partage des connaissances et des savoirs de participation et d efficacit sociale Le Plan de communication doit tenir compte de l environnement socio conomique et culturel dans ses objectifs strat giques et op rationnels L esprit de l exercice est d amener les diff rents acteurs en avoir une compr hension commune sur la base de convictions mutuelles de principes communs et d objectifs partag s Le concept renvoie aussi au contr le citoyen des diff rentes composantes du projet notamment dans ses proc dures d identification de formulat
156. eveurs la conservation des aliments de b tail Am liorer la couverture zoo sanitaire Diffuser des g niteurs am lior s pacage des animaux dans les champs contrat de fumure organique D finir l importance des productions issues des zones pastorales dans l conomie nationale Analyser les contraintes de production et d int gration conomiques des syst mes pastoraux Etudier l impact des syst mes de production et des modes d appropriation des ressources sur les cosyst mes pastoraux et leur dynamique e Etudier la probl matique de l acc s aux ressources dans le contexte de la d centralisation et la reconnaissance du pastoralisme dans la l gislation fonci re e Analyser les processus dynamiques d utilisation et de valorisation des espaces pastoraux Am lioration de la qualit des produits alimentaires e Assurer la qualit des denr es alimentaires conditions hygi niques conditionnement de transport de stockage et de transformation e Privil gier la mise en place d un syst me d analyse des risques et de ma trise des points critiques syst me HACCP hazard analysis control critical point Gestion Int gr e de Ressources en Eau GIRE e Mise en valeur et gestion coordonn e de l eau des terres et des ressources associ es 75 9 5 Mesures de recherche et de bonnes pratiques dans l agriculture et l levage Tableau 21 Mesures de recherche et de bonnes pratiques dans l agricultu
157. g tation ne A ee ie Actions de reforestation et mise en d fens Faune biodiversit e D forestation taux et conversion for ts pour cologie et protection de autres usages milieuxnaturels e Alt ration des habitats et conversion des terres pour autres usages e Inventaire faune sauvage e Inventaire avifaune e Suivi des biotopes v g taux e Suivi de la v g tation aquatique Syst mes Typologie des e mensuel e DNA de am nagements Sig Boosh e DRA Producti e Systeme d irrigation DNGR on e DRGR e Superficies cultiv es et production e mensuel e OPV e Pratiques culturales e OPA e Adoption des techniques de production e CRA e Taux de transformation produits agricoles e Volume d intrants consomm s pesticides Evolution des technique herbicides engrais et des Performances e Taux d adoption des m thodes de lutte int gr e techniques agricoles e Consommation de fumure organique e Superficies en culture biologique e Gestion des d chets liquides solides issus activit s transformation e Taux de valorisation des sous produits des industries de transformation i e semestriel e DNPIA e Inventaire cheptel e DRPIA levage et sant e Ressources pastorales e DNSV DRS e Pr valence maladies hydriques y P che et ressources e Inventaire esp ce e semestriel e DNP halieutiques e Taux de contamination par les pesticides e OPV 100 Contr le des effets sur les sources de production Respect des mesures
158. gard des pr occupations abord es la Direction Nationale de l Agriculture sugg re e Pr voir la formation des producteurs sur la production la transformation et la distribution des produits Pr voir des formations en technique de conservation des ressources naturelles eau sol air Pr voir des formations en suivi environnemental participatif communautaire l endroit des producteurs e Mettre en place un dispositif d valuation des actions de protection et de sauvegarde de l environnement d j entreprises e Mesurer les impacts de toutes les activit s d j r alis es La Direction Nationale du G nie Rural DNGR a insist sur les points suivants e Mission de supervision et de suivi au niveau national e Mission d tudes de conception au niveau r gional e Absence d environnementaliste dans l quipe du g nie rural Au regard des craintes perceptions pr occupations abord es la Direction Nationale du G nie Rural DNGR sugg re e prendre en compte la dimension environnementale et sociale dans l laboration des TDR des tudes du g nie rural e Int grer la dimension environnementale dans la conception des ouvrages hydro agricoles L Office de Protection des V g taux OPV estime que e La plupart des agents de l OPV sont des agronomes et non des entomologistes e La r alisation de la mission de protection des cultures contre les nuisibles est rendue difficile voire impossible en rai
159. ge la lutte contre la d sertification Les mesures d accompagnement pr vues dans le cadre de cette politique sont i l application et le suivi rigoureux des textes l gislatifs en mati re de gestion de l environnement ii le renforcement des capacit s des institutions et des acteurs dans le domaine de la gestion de l environnement et iii l information et la sensibilisation des acteurs concern s En outre il int gre suffisance les OMD et prescrit galement la prise en compte de l environnement dans toutes les politiques sectorielles 4 2 La Politique Nationale de la Protection de l Environnement La politique nationale de protection de l environnement vise a garantir un environnement sain et le d veloppement durable par la prise en compte de la dimension environnementale dans toute d cision qui touche la conception la planification et la mise en ceuvre des politiques programmes et activit s de d veloppement par la responsabilisation de tous les acteurs Sa mise en ceuvre doit permettre d apporter une contribution significative aux questions fondamentales qui concernent la lutte contre la d sertification la s curit alimentaire la pr vention et la lutte contre les pollutions la lutte contre la pauvret Ainsi ses objectifs sp cifiques consistent entre autres 1 d velopper et appuyer la mise en uvre d une gestion d centralis e et participative des ressources naturelles renouvelables ii
160. ger et Mopti Koutial Koulikor Production P riurbain semi intensif S gou a o laiti re Agro pastoral s dentaire Bougo uni S lingu z Embouche ovine Ovin agro pastoral S gou Mopti 5 Aviculture Semi commercial Autour des grands centres urbains r gionaux ia Traditionnel villageois Objectifs de la prestation du consultant et r sultats escomptes L laboration du cadre de gestion environnementale doit permettre d identifier les risques associ s aux diff rentes interventions du projet dans les syst mes de production cibl s et de d finir les mesures d att nuation qui devront tre mises en uvre en cours d ex cution du projet S agissant d un projet visant l accroissement de la productivit agricole des risques environnementaux peuvent tre clairement identifi s en lien avec l intensification des pratiques agricoles l irrigation et les am nagements de bas fonds ainsi qu avec les op rations post r colte li es au stockage et la transformation des produits L tude aura donc pour objectif sp cifique d identifier l ensemble des risques potentiels au plan environnemental en regard des interventions envisag es dans le cadre du projet Elle devra d boucher sur la production d un plan cadre de gestion environnementale PCGE incluant un plan de gestion des pestes et pesticides Ce PCGE devra en outre d finir les dispositions institutionnelles de suivi et de surveillance pr
161. her ces politiques car aucune intervention n est pr vue dans les habitats naturels OP 4 36 For ts la Loi N 95 004 AN RM du 18 Janvier 1995 fixant les conditions de gestion des ressources foresti res Conformit Il faut souligner que les composantes du PAPAM ne vont pas porter sur l exploitation des for ts OP 4 09 Lutte antiparasitaire La loi 01 20 AN RM du 26 avril 2001 relative aux pollutions et aux nuisances La loi 02 14 AN PR du 03 juin 2002 instituant l homologation et le contr le des pesticides en r publique du Mali Conformit partielle pas d exigence du plan de gestion des pestes et des pesticides Ces politiques sont concern es car certaines activit s du PAPAM production agricoles vont n cessiter l utilisation de pesticides et la lutte contre les pestes OP 4 11 Patrimoine culturelle la Loi N 85 40 AN RM du 26 juillet 1985 relative la protection et la promotion du patrimoine culturel national Conformit Les activit s du PAPAM ne sont pr vues pour avoir des effets sur le patrimoine culturel OP 4 10 Peuples indig nes n ant Pas de conformit Il n existe pas de populations indig nes au Mali au sens de la politique de la Banque OP 4 12 R installation involontaire Le Code Domanial et foncier ordonnance n 00 27 P RM du 22 mars 2000 et ratifi e par la loi n 02 008 du 12 f vrier2002 Conformit partielle Certaines activi
162. hniques et conomiques de production Inventaire et am lioration des proc d s traditionnels de stockage et de conservation Etude d itin raires culturaux et de techniques pour l am lioration des aptitudes la conservation des produits horticoles Inventaire et tudes des possibilit s d am lioration des techniques traditionnelles de transformation des fruits et l gumes locaux 76 9 6 Directives environnementales de mise en uvre des am nagements et des infrastructures Tableau 22 Directives environnementales de mise en uvre des am nagements et des infrastructures Les directives suivantes devront tre respect es lors de la mis en uvre des am nagements et des infrastructures agricoles R glementation de l occupation des sites Hygi ne et s curit dans les sites de travail Protection des propri t s dans le voisinage Protection du personnel d ex cution dans les zones d activit s Protection des sols des eaux de surface et souterraines viter des rejets d eaux us es et des polluants sur le sol les eaux de surfaces et les eaux souterraines Signalisation des travaux de r alisation des activit s Autorisations pr alables avant les travaux d boisement ouverture de carri re etc Information et sensibilisation des populations riveraines Protection de l environnement contre le bruit les poussi res et autres r sidus solides Protection des sols des eaux de surface et des nappes so
163. humaine et son environnement Conflits relatifs au droit et l usage des sols cohabitation entre les diff rents droits revendications propres chaque village Conflits potentiels entre agriculture et levage L arriv e de migrants suppl mentaires Installation des hameaux de cultures et accroissement des tablissements humains D veloppement de maladies hydriques une augmentation de la pr valence du paludisme des maladies diarrh iques des bilharzioses etc Le risque de d tournement des objectifs du projet volution vers d autres b n ficiaires que ceux envisag s initialement en raison des difficult s d am nagements Risques pour la sant et la s curit lors de la gestion des pesticides contamination du b tail par l abreuvage intoxication en cas de mauvaise utilisation r sidus sur les produits mauvaise gestion des emballages etc Risques de maladies d origine hydrique associ es la cr ation de mares d eau stagnante D boisement et d t rioration de l habitat faunique R duction de la biodiversit au niveau des cosyst mes ou des esp ces Risques pour la sant et la s curit dus l utilisation inappropri e de machinerie rosion salinisation ou d gradation des sols Tarissement et d gradation des sources d eau Conflits portant sur l utilisation des terres ou de l eau et effets cumulatifs possibles d une r partition Le caract re in quitable des droits d acc
164. i re les quelques reboisement effectu s continu les zones bois e des cercles de Niono Macina et S gou La v g tation se trouve rabougrie dans les cercles de San Tominian Les for ts class es situ es le long de la route nationale Bamako S gou For ts class es de Dioforongo Diaka et Faria sont en voie de disparition sous l effet combin de l agriculture extensive et l exploitation foresti re La faune est presque inexistante dans la r gion cause du manque d habitat la faune suit la v g tation dans sa r partition actuelle et est domin e par oiseaux surtout dans la zone de l office du Niger Suite au derniers inventaires les types de formations v g tales rencontr s sont les suivantes savanes arbustives 15 30 de taux de recouvrement les bow arbustives nus ou le taux de recouvrement est inf rieur 10 quelques savanes arbor es ou le recouvrement varie de 30 40 dans la for et class e de Koulala et la zone de Sanando les parcs Karite Balanzan baobab ou Ronier les galeries foresti res ou le recouvrement atteint 50 Ressources en eau La r gion de S gou est arros e par le fleuve Niger sur 292 km et la rivi re Bani permet les cultures irrigu es 30 3 8 Situation biophysiques de la R gion de Sikasso Situation g ographique La r gion de Sikasso est limit e au nord ouest par la r gion de Koulikoro au nord est par la r gion de S gou l ouest par le Burkina Fas
165. i comprend des cours d eau permanents et non permanents Ce sont Les fleuves le Niger avec un parcours de 250 kilom tres dans la r gion pour un volume annuel estim entre 1952 1999 a 40 4 milliards de m3 le Baoul sur 120 kilom tres le Bago le Baninfing le Sankarani et le Bani avec respectivement 90 70 40 et 20 kilom tres de parcours Parmi eux seuls le Niger le Baoul et le Sankarani constituent des cours d eau permanents Les autres sont saisonniers et gardent l eau de fa on permanente de juin mars avec des variations selon la pluviom trie Les lacs la r gion dispose galement de mares rivi res et les lacs qui sont soit semi temporaires soit temporaires et offrent ainsi a la r gion un potentiel mobilisable de ressources en eaux pour batir une strat gie de s curit alimentaire par la maitrise des eaux de surface en vue du d veloppement de la petite irrigation Le plus important est le lac Wegnan Les eaux souterraines sont contenues dans divers types de nappes les nappes s dimentaires et les nappes de roche Zones prot g es et espaces forestiers on note la for t de K ni baoul et la for t de Kongossambougou Flore et v g tation Les esp ces ligneuses Combretum glutinosum Piliostigma reticulatum Combretum micranthum Ziziphus mauritiana Adansonia digitata Manguifera indica Faidherbia albida Borassus aethiopum Acacia ataxacantha Acacia nilotica var adansonii Dichrostachys cinerea Balanites
166. iagara Bangass Koro ou se trouvent les for ts class es de Toup r Diondiori Flore et v g tation Suivant les zones cologiques on trouve des types de v g tations adapt s chacune d elles Dans la zone inond e on trouve un couvert herbac et arbor hydrophile supportant l inondation avec des esp ces end miques des stations sols hydro morphes peu drain s La v g tation rencontr e dans la r gion est dans la plupart du temps naturelle Cependant il existe quelques espaces plant s d eucalyptus d orangers de manguiers de r niers Les esp ces v g tales les plus dominantes sont Acacia nilotica Anogeissus leiocarpus Mitragyna inermis Piliostigma reticulatum Combretum micranthum Vitex sp Diospyros mespiliformis sunsunfing Combretum micranthum ngolob Pterocarpus lucens Cajanus kerstngii Le tapis herbac pr sent est base de Cyperus Imperata cylindrica folokofalaka Imperata cylindrica j len On note l existence d essences prot g es Parkia biglobosa Adansonia digitata Faidherbia albida et Borassus aethiopum Balanites aegiptiaca Faune les esp ces les plus rencontr es sont Gazella rufifrons gazelle a front roux ou Sin ni en voie de disparition Sysvicapra grimmia en voie de disparition Hystrix cristata Euxerus erythropus Redunca redunca Felis aurata Procavea ou Ruficeps capensis Canis aureus Chacal commun Cercopithecus ethiopis vervet ou singe vert Babio anubis cy
167. iale pour la Lutte Int gr e Toutefois la mise en uvre de ces recommandations s est heurt e de nombreuses contraintes au premier rang desquels l absence ou l insuffisance de budg tisation des actions environnementales et sociales Pour l essentiel les mesures environnementales et sociales men es portent sur le renforcement des capacit s et le suivi Sous ce rapport le pr sent CGES capitalise l ensemble des mesures environnementales pr conis es dans les valuations environnementales et sociales r alis es dans le cadre de ces programmes Analyse des capacit s de gestion environnementale Plusieurs institutions et structures nationales r gionales et locales interviennent dans le secteur du d veloppement rural avec diff rents r les en mati re de protection de l environnement On notera les services techniques de l tat mais aussi les acteurs non gouvernementaux et les collectivit s locales L analyse institutionnelle vise identifier certaines structures en place et valuer leur capacit g rer de fa on ad quate les aspects environnementaux et sociaux et au besoin identifier les renforcements de capacit s requises dans la mise en uvre du CGES du PAPAM Les principales institutions interpell es de fa on majeure par les activit s du PAPAM sont pr sent es ci dessous a Le Minist re de l Agriculture MA Le Minist re de l Agriculture qui est essentiellement responsable de l am
168. icoles comme la pratique du mara chage dans les zones peu favoris es mais galement le d veloppement des activit s pastorales En effet avec ces futures r alisations hydrauliques l acc s l eau sera meilleur qu autrefois Il en r sultera une meilleure gestion des troupeaux dans la mesure o les points d eau font partie des l ments structurant les activit s pastorales De plus l organisation des p tures tient compte des lieux d abreuvement du b tail qui repr sentent un maillon essentiel de l activit pastorale Cependant cette multiplication des points d eau aura aussi des inconv nients notamment la d gradation de l environnement autour de ces points pi tinements r p t s favorisera le tassement du sol et la disparition de la v g tation environnante Les forages et les Puits La disponibilit de l eau permet le d veloppement d activit s g n ratrices de revenus telles que le maraichage l arboriculture l embouche bovine l aviculture le d veloppement de petits potagers domestiques dans lesquels s investissent de plus en plus les femmes Aussi l extension de tels programmes serait elle d une grande contribution pour l am lioration des conditions de vie des femmes leur contribution aux activit s de d veloppement g n ratrices de revenus et particuli rement la lutte contre leur vuln rabilit conomique sociale et sanitaire La disponibilit de l eau permettra l am
169. ie de ces domaines en cultures annuelles et p rennes A cela s ajoute la r colte de bois qui entra ne la perte d esp ces d arbres de grande valeur et le recul du couvert forestier et arbor Le recul de la biodiversit la menace de disparition des esp ces fauniques et floristiques Bien que th oriquement abondantes ces ressources en eaux de surface et souterraines sont fortement menac es entre autres par les pollutions industrielles et domestiques mais aussi les gaspillages et la gestion non rationnelle Au plan social et du cadre de vie les contraintes majeurs portent sur l ins curit fonci re le d veloppement anarchique de l habitat l implantation des unit s industrielles dans des zones d habitation la d gradation de la qualit et du cadre de vie urbain et rural un d ficit notoire d quipements publics en mati re d assainissement l insuffisance des infrastructures et de services de base dans les centres urbains la prolif ration des d chets m nagers et d potoirs anarchiques l absence de gestion des rejets provenant de l industrie et de l artisanat la pollution atmosph rique missions industrielles etc Avec plus de 2 3 de la superficie d sertique la pression li e l exploitation usage agricole d levage et d habitat est tr s forte sur le reste du pays Ce qui pose des probl mes de fonciers assez aigus par endroit entre agriculteurs et leveurs Selon le code foncier
170. iographie The World Bank Operational Manuel Bank Procedures Environmental Assessment BP 4 01 January 1999 The World Bank Operational Manuel Bank Procedures Environmental Assessment BP 4 01 Annex January 1999 The World Bank Operational Manuel Operational Policies OP 4 01 Environmental Assessment January 1999 Politique Nationale de Protection de l Environnement Recueil des Textes l gislatifs et R glementaires en mati re de gestion des ressources foresti res faunique et halieutique Minist re de l Environnement Direction Nationale de la conservation de la Nature septembre 1999 Plan National d Action Environnementale et Programmes d actions nationaux de la Convention contre la d sertification PNAE PAN CID Minist re de l Environnement Volume I Diagnostic environnemental 1998 Plan National d Action Environnementale et Programmes d actions nationaux de la Convention contre la d sertification PNAE PAN CID Minist re de l Environnement Volume II Programmes d action 1998 Loi n 01 020 du 30n mai 2001 relative aux pollutions et aux nuisances de la R publique 2001 Loi N 95 004 fixant les conditions de gestion des Ressources foresti res Pr sidence de la R publique 1995 Loi N 95 003 portant organisation de l exploitation du transport et du commerce du bois Pr sidence de la R publique 1995 Loi N 95 032 fixant les conditions de gestion de d la P che et de la Pisciculture Pr sidence de la R publ
171. ion d ex cution de suivi de la mise en uvre et surtout de gestion et d exploitation quotidienne M canismes et proc dures de consultation Les m canismes et proc dures pour l information la concertation et la n gociation mettre en place devront reposer sur les points suivants les connaissances sur l environnement des zones d intervention du Projet l acceptabilit sociale du PAPAM Les outils et techniques de consultations devront se conformer une logique de communication ducativeet de communication sociale La communication ducative doit s articuler avec des strat gies d marches pour atteindre un objectif ou une famille d objectifs de mani re directe localis e dans le cadre d un cheminement participatif o chaque tape est r alis e avec un support de communication ad quat Ce syst me de communication s assimile une d marche de n gociation pour amener les populations par le biais de groupes organis s participer la gestion durable du Projet La communication sociale permet de renforcer la r flexion et la prise de conscience sur les enjeux qui structurent l information environnementale De mani re plus sp cifique elle vise le dialogue la 133 concertation et la participation En d finitive la strat gie du Plan de consultation doit alimenter r gulariser le jeu inter actif d information sur l environnement et sur le projet entre tous les acteurs Strat gie Le d
172. ion des eaux pluviales dans les tablissements humains Stagnation d eaux pluviales dans un tablissement humain L abondance des eaux stagnantes qui constituent des g tes larvaires favorise l accroissement des diff rents vecteurs de maladies dans la zone De plus la plupart des puits servant l alimentation en eau des tablissements humains sont peu profonds moins de 10 m tres trop peu loign s des latrines des d p ts d ordures et des parcs r serv s au b tail Tout ceci constitue un cocktail explosif pour les populations riveraines des p rim tres irrigu es Il se pose un r el probl me de sant publique 27 De surcroit l av nement de nouveaux migrants attir s par les p rim tres est l origine de sur sollicitation des infrastructures socio conomiques de base structures ducatives et sanitaires insuffisantes pour assurer des services de qualit aux populations La gestion du cheptel Les leveurs locaux avec leur cheptel ainsi que les troupeaux de grande transhumance fr quentent les p rim tres alors que l levage n a jamais t consid r comme faisant partie int grante du syst me de production Les diff rents am nagements n ont pas vraiment tenu en compte jusqu tr s r cemment de l levage Aucun espace ne fut m nag l int rieur des casiers rizicoles ni pour permettre le d placement des troupeaux ni pour faciliter leur abreuvement Les animaux d ambule
173. ion des d chets valorisation Am nagement hydraulique pastorale 9 2 Mesures de lutte contre la d gradation des Terres Tableau 17 Mesures de lutte contre la d gradation des terres N Objectifs Pratique de GDT 1 Maintenir ou accro tre e Reconstituer les nutriments du sol et contr ler le chaulage acide du sol et les la productivit des intrants organiques terres e Choisir et utiliser des esp ces de cultures de fourrage et d arbres adapt s e G rer les p turages et viter l utilisation des feux de brousse comme moyen de d frichement et de bonification des p turages e Maintenir le couvert v g tal gr ce aux plantes de couverture notamment le ni b ainsi qu au recyclage des r sidus e Prot ger et stabiliser les pentes e Utiliser des techniques de r colte de l eau et d irrigation efficaces l o cela est possible e Maintenir le drainage afin de pr venir la saturation en eau et l accumulation de la salinit e Pratiquer la rotation des cultures e Pratiquer le labour z ro 2 Assurer la disponibilit e Utiliser le couvert v g tal pour accro tre l infiltration de l eau et pr venir l encro tement d une quantit du sol d eau suffisante e utiliser des esp ces de cultures de fourrage et d arbres haut niveau d efficacit de l utilisation de l eau 3 R duire les inondations e Planter de la v g tation racines profondes afin d accro tre
174. ionale de l Assainissement et du contr le des pollutions et nuisances DNACPN La DNACPN a pour mission l laboration des l ments de la politique nationale en mati re d assainissement et du contr le des pollutions et des nuisances et d en assurer l ex cution Dans le domaine des EIE cette direction travers la Division Evaluation Environnementale et Sociale est charg e de veiller au respect de la proc dure nationale en mati re d EES EIES 86 d analyser et de valider les rapports d EES et les EIES d assurer l audit d environnement des plans programmes et de projets de conduire EES des plans politique programmes et strat gies et de participer au suivi de la mise en uvre de PGES des plans politiques et programmes Quant la Division Suivi environnemental et contr le des Pollutions et Nuisances elle est charg e d laborer et de suivre les programmes et projet de contr le des pollutions et nuisances pr lever et analyser les chantillons assurer le suivi de la situation environnementale du pays des politiques programmes plans et projets En termes de capacit s la DNACPN dispose de comp tences techniques pour assurer la supervision ainsi que le contr le de conformit et de l galit notamment des projets de d veloppement en g n ral Toutefois ses capacit s mat rielles et financi res sont relativement r duites pour lui permettre d assurer correctement le suivi de la mise en uvre
175. ique 1995 Loi N 95 050 portant principes de constitution et de gestion du domaine des collectivit s territoriales Pr sidence de la R publique 1995 D cret N 00 022 P RM du 19 01 2000 fixant les modalit s de classement et de d classement des for ts des p rim tres de reboisement et des p rim tres de protection dans le domaine forestier de l Etat Primature Secr tariat G n ral 2000 D cret N 98 415 PM RM du 24 12 98 fixant le Cadre Institutionnel de la Gestion des Questions Environnementales Primature Secr tariat G n ral 1998 D cret N 99 320 P RM du 4 10 99 fixant la proc dure de d frichement dans le domaine forestier de l Etat Primature Secr tariat G n ral 1999 D cret N 99 321 P RM du 4 10 99 fixant les modalit s de classement de d classement des r serves de faune des sanctuaires et les modalit s de cr ation des zones d int r t cyn g tique et des ranches de gibier dans le domaine faunique de l Etat Primature Secr tariat G n ral 1999 Enqu te D mographique et de Sant du Mali EDSM II 140 Annexe 7 Termes De R f rences Contexte et D fis de P Agriculture Malienne Au Mali l agriculture demeure l un des moteurs cl s de l conomie et repr sente encore 40 du PIB Malgr une urbanisation croissante pr s de 70 de la population vit en milieu rural et pr s de 80 d pend enti rement ou en partie de la production agricole pour sa subsistance Malgr des potentialit s ag
176. iques poliomy lite les zones end miques de ver de guin e Traitement des mares dans les zones end miques de ver de guin e Communication pour le changement de comportement par rapport la consommation d eau salubre Transmises par Schistosomiases Lutter contre les cyclops contact avec l eau R duire les pollutions f cales des eaux de surfaces Nettoyer les canaux d irrigation destruction des v g taux sur les rives Organiser des campagnes de traitement de masse au praziquantel MTN Transmises par Vivant trypanosomiases Promouvoir l utilisation des piq re de vecteurs proximit de Onchocercose moustiquaires impr gn es l eau Lutter contre les moustiques et les Se Paludisme filariose mouches piqueuses anoph les d veloppant lymphatique ou culex a des aegypti simulies dans l eau l phantiasis Fi vre glossines etc jaune Fi vres Organiser des campagnes de h morragiques virales traitement de masse l Ivermectine et al Albendazole MTN Par contamination par des germes et autres parasites voluant dans un milieu d ficitaire en eau Trachome gale Promouvoir l hygi ne du milieu pour r duire la prolif ration des mouches parcage des gros ruminants loin des habitations construction de latrines etc Promouvoir l hygi ne individuelle en particulier le lavage des mains au savon et du visage Organiser des cam
177. ires et sanitaires quand elles existent sont d pass es par l afflux de migrants o Prolif ration de pesticides dans les zones d intervention Les aspects environnementaux ne sont pas tellement le souci de l Office du Niger La faible capacit des femmes avoir acc s aux cuvettes am nag es L utilisation des produits chimiques pesticides d autres activit s transformations des produits halieutiques par les populations d tournement d objectifs Le non paiement des taxes de d frichement des formations foresti res L absence de compensation des zones class es d class es pour les besoins d am nagement hydro agricoles L allocation budg taire sectorielle est la d marche qui arrange tous les acteurs Introduction de plusieurs races animales et m connaissance sur l volution g n tique des animaux au Mali Les risques de d veloppement des maladies contagieuses animales Oo O O O Les suggestions et recommandation des diff rents acteurs Mettre la disposition des diff rents acteurs les moyens mat riels pour effectuer le suivi et la supervision du PCGES Respecter l esprit de la d claration de Paris en privil giant l appui budg taire sectoriel Diffuser le plus largement possible le PCGES du CGES du PAPAM Renforcer les capacit s des diff rents acteurs par des formations sur l valuation environnementale int grer la dimension environnementale dans la conception des o
178. is r alis e par les diff rents programmes projets Les taxes de d frichement ne sont jamais pay es dans le domaine forestier national par les projets programmes Disparition des formations v g tales sur un rayon 80 100 km autour des centres urbains cause de l exploitation des fourragers a riens La recherche a mis en place d itin raires techniques banques fourrag res Au regard des craintes perceptions pr occupations abord es la DNCN sugg rent D am nager des bois villageois pour l alimentation en combustibles domestiques des populations riveraines De pr voir des plantations pour d limiter les parcelles agricoles Utiliser les terres incultes d grad es comme lieu de plantation des bois villageois De promouvoir des mesures de r cup ration des terres d grad es et de lutte anti rosive pour produire sans trop de dommages sur l environnement De former les leveurs producteurs sur la collecte des semences leur sauvegarde leur conservation sur comment mettre en place des p pini res De faire la promotion des banques fourrag res D impliquer de mani re effective les collectivit s locales dans la gestion environnementale suivi et ex cution des mesures environnementales De former syst matiquement les collectivit s locales sur les textes relatifs la gestion des ressources naturelles et l environnement L Agence du Bassin du Fleuve Niger ABFN estime que Les sit
179. it consultatif suivre la mise en uvre des programmes du Plan d action environnementale de veiller la coh rence des mesures prendre en mati re de sauvegarde de l environnement de promouvoir et valuer les actions nationales de recherche de formation et de communication sur la sauvegarde de l environnement et la lutte contre la d sertification Le STP dispose d experts environnementalistes en son sein L agence du Bassin du fleuve Niger ABFN Il a pour mission la sauvegarde du fleuve Niger des ses affluents et de leurs bassins versants sur le territoire de la R publique du Mali et la gestion int gr e de ses ressources Les profils sont vari s l ABFN et des comp tences dans le domaine environnemental existent m me si elles m ritent d tre renforcer En effet l ABFN est caract ris par le nombre r duit d experts techniques ainsi que des moyens mat riels limit s Soulignons toutefois que des activit s de protection des berges par des plantations de v tiver et des sessions de formation sur la prolif ration de plantes aquatiques ont t d roul es dans les futures zones d intervention du projet Des actions de sensibilisation sur le respect des servitudes par rapport au fleuve Niger doivent tre entreprises 87 d Le Minist re des Mines de l nergie et de l eau Le Minist re des Mines de l nergie et de l eau labore et met en uvre la politique nationale en mati re de ressou
180. itige Il apparait que six 6 Politiques de Sauvegarde sont applicables au PAPAM OP 4 01 Evaluation Environnementale EE OP 4 09 Lutte antiparasitaire OP 4 11 Patrimoine culturelle PO 4 12 R installation involontaire des populations PO PB 4 37 S curit des barrages OP 7 50 Projets relatifs aux voies d Eaux Internationales Les activit s qui d clenchent les politiques sus indiqu es doivent tre consid r es par le Projet Les autres politiques de sauvegarde OP 4 04 Habitats naturels OP 4 10 Peuples indig nes OP 7 60 Projets dans les zones litigieuses OP 4 36 For ts ne s appliquent pas au projet Les implications des Politiques de Sauvegarde pour la gestion environnementale du PAPAM peuvent tre r sum es comme suit Politique de Sauvegarde 4 01 Evaluation environnementale L objectif de POP 4 01 est de s assurer que les projets financ s par la Banque sont viables et faisables sur le plan environnemental et que la prise des d cisions s est am lior e travers une analyse appropri e des actions et leurs probables impacts environnementaux OP4 01 para 1 Cette politique est d clench e si un projet va probablement connaitre des risques et des impacts environnementaux potentiels n gatifs dans sa zone d influence L OP 4 01 couvre les impacts sur l environnement physique air eau et terre le cadre de vie la sant et la s curit des populations les ressources culturelles physiques et les
181. l environnement s est consid rablement d velopp dans tout le pays Des pratiques de gestion qui laissent d sirer et l imposition d interdiction sur l usage de certaines mati res chimiques font que le Mali se retrouve avec un stock de pesticides p rim s et plus particuli rement de polluants organiques persistants POP et de d chets connexes dont le volume serait de l ordre de 500 tonnes r parties sur une centaine de sites L accumulation progressive des pesticides p rim s et l absence de mesures d assainissement font peser de menaces tr s graves pour la sant publique et l environnement Les risques li s aux techniques d intensification L am lioration de la comp titivit l intensification des activit s agro pastorales passent par le recours des techniques destin es am liorer la productivit et r duire les risques de pertes des r coltes De part les exp riences pass es ces risques renvoient principalement aux impacts de irrigation d une part et aux impacts des m thodes de lutte chimique contre les d pr dateurs Les activit s agricoles sont susceptibles d occasionner des impacts n gatifs sur l environnement li s la pr paration et l exploitation des am nagements et des p rim tres agricoles Elles pourraient entre autres accro tre l impact de l utilisation des pesticides 66 En effet le d veloppement de p rim tres l chelle des 4 r gions peut tre so
182. l infiltration et la ou la saturation en eau consommation en eau des plantes et e Utiliser des arbres tels que l eucalyptus qui absorbent beaucoup d eau la salinisation y relative 4 R duire au minimum Planter des plantes de couverture et du mulch l rosion des sols e Int grer les cultures p rennes dans les bandes v g tatives e Conservation ou pas d agriculture de labour e Culture en billons contournant les pentes abruptes 5 Recycler les e Replacer tous les r sidus de r coltes dans la parcelle initiale nutriments organiques e Produire du compost avec les r sidus de l gumes e Combiner la fumure avec les engrais inorganiques 6 Compenser la perte de e Ajouter des nutriments tels que la fumure organique et compl ter avec les engrais inorganiques nutriments notamment le phosphore e Choisir et utiliser des esp ces adapt es et efficaces notamment les arbres et les cultures l gumineuses e et pour fixer l azote de faibles niveaux de phosphore e disponibles dans le sol 73 Tableau 18 Mesures de lutte contre la d gradation des terres suite Impacts Mesures d att nuation Salinisation des terres La salinisation de la zone racinaire peut bien entendu tre vit e par des syst mes de drainage profond Il est possible de maintenir le sel un niveau acceptable dans les parcelles par un drainage de sols en d but de campagnes et deux trois vacuations de la lame d eau durant l
183. l intensification le d veloppement de la comp titivit et la diversification des activit s agropastorales et de cueillette grace i l am lioration des techniques et des syst mes de production gr ce notamment l am lioration du lien recherche vulgarisation techniques culturales adapt es la nature des sols techniques de maintien reconstitution de la fertilit des sols ma trise de l rosion olienne et hydrique am lioration de la gestion de l eau dans les p rim tres irrigu s ii la r duction des pertes apr s r colte iii l am lioration des conditions de commercialisation iv une meilleure valorisation de la production par la transformation v l largissement de la gamme des productions vi l am lioration de la qualit des produits finis v une meilleure r mun ration des intervenants sur les diff rents segments des fili res vi le renforcement des comp tences des diff rents acteurs intervenant sur les fili res producteurs commer ants transporteurs op rateurs conomiques vii l imformation et la formation en mati re de bonnes pratiques qualit normes sanitaires et environnementales contribueront cr er les conditions d une r duction des impacts environnementaux des activit s humaines en milieu rural et notamment un usage plus rationnel des ressources eau sols v g tation et l am lioration ou la reconstitution de la fertilit des so
184. l de suivi des recommandations et de mises en uvre des mesures d att nuation Le consultant fournira son rapport en fran ais avec un r sum analytique en anglais sous format lectronique Word et avec des cartes figures et photographies la CPS et la Banque mondiale pour valuation Il devra incorporer les commentaires et suggestions du Gouvernement et de la Banque mondiale dans le document final diffuser au Mali et l Infoshop de la Banque mondiale Calendrier Dur e de l tude et atelier de validation du CGES Vu l amplitude et toute l importance de la prise en compte des questions environnementales et sociales du projet notamment aff rentes la composante 2 cette tude est pr vue de se d rouler sur une p riode de cinq 05 semaines Le Projet organisera un atelier de restitution et de validation du plan de gestion du CGES o seront convi es toutes les parties prenantes du projet notamment les acteurs locaux paysans ONG ABC et agents du GoGB et autres partenaires au d veloppement Un second objectif de cet atelier consistera notamment de sensibiliser voire d velopper les capacit s des diff rents acteurs et autres parties prenantes concernant l approche et le processus du CGES ainsi que les r les et responsabilit s des acteurs pertinents dans la fonction environnementale du projet Le consultant animera cet atelier pendant une 01 journ e comprise dans son contrat Les frais d organisation son
185. l fonction environnementale laboration de programmes de Gestion Durables des Terres GDT proc dures et bonnes pratiques environnementales dans les activit s agricoles situation de r f rences et bases de donn es environnement d veloppement rural etc e Mesures d accompagnement sous forme de programme d assainissement point d eau latrines et d appui sanitaire poste de sant programmes de Gestion int gr e des Pesticides et D pr dateurs GIPD et de Gestion Int gr e des Vecteurs de maladies GIVM e Appui technique aux institutions du secteur du D veloppement Rural CPS SDR DNA DNPIA DNSV OPV DNGR ON etc dans leur fonction de suivi et de supervision de la mise en ceuvre du PAPAM y compris le suivi sanitaire le suivi de la qualit des eaux le suivi toxicologique etc e Formation des principaux acteurs et b n ficiaires du PAPAM CPS SDR DNA DNPIA DNSV OPV DNGR ON OPA Collectivit s Territoriales concern es pour permettre une prise en compte effective des dispositions environnementales et sociales qui sont partie int grante de la pr paration l ex cution et le suivi des activit s du PAPAM Les modules seront d termin s et pr par s par des consultants sp cialis s en valuation environnementale e Programmes d Information d Education et de Sensibilisation destin s v hiculer le plus largement possible en direction de tous les types d acteurs la bonne comp
186. l et r glementaire relatif la gestion des impacts environnementaux au Mali e Pr identifier les impacts positifs et n gatifs du projet sur l environnement socio conomique notamment sur les populations riveraines ainsi que sur l environnement biophysique des sites potentiels de r alisation des diff rentes activit s 143 e Proposer des mesures de suppression ou d att nuation des impacts n gatifs potentiels ainsi que des mesures de valorisation et de bonification des impacts positifs e valuer et internaliser les co ts des dommages environnementaux et ceux de la mise en uvre des mesures d att nuation et de compensation propos es sur la base d exp riences comparables projets similaires dans des zones voisines e Fixer les proc dures et m thodologies explicites pour la planification sociale et environnementale ainsi que pour l valuation l approbation et la mise en uvre participative des activit s aff rentes aux op rations devant tre financ es dans le cadre dudit projet e Pr ciser les r les et responsabilit s institutionnelles ad hoc pour la mise en uvre du CGES et esquisser les proc dures imp ratives de compte rendu pour g rer et suivre les pr occupations environnementales et sociales relatives ces activit s e D terminer les besoins en formation renforcement des capacit s et autre assistance technique pour la mise en uvre ad quate des dispositions du CGES autant au niveau n
187. la pr paration l approbation et l ex cution des activit s du PAPAM 77 a Le processus et les tapes de s lection environnementale des activit s 77 b Diagramme de flux du screening des projets du PAPAM 81 c Responsabilit s pour la mise en uvre du processus de s lection 82 10 2 Evaluation des capacit s de gestion environnementale du PAPAM eeceseeseereeeee 83 a Le Minist re de l Agriculture MA 83 b Le Minist re de l Elevage et de la P che MEP 0 cccecccecsecsseeseeesseeseeeeeesaeensecnseenseeees 85 c Le Minist re de l Environnement et de l assainissement MEA cccceeseeeteeeteeeteeeeees 85 d Le Minist re des Mines de l nergie et de l eau oo ec eecccscessecseceesceeeeeseeesseeeseeeeeeseeeaaes 87 e Le Minist re de la Sant MS 87 f Les Collectivit s Territoriales ss 87 g Les Organisations Professionnelles Paysannes ccccessscetsceseceteceeeeeeeeeeeeeeeeeeeeesseenees 87 hi LeSONG s Paname ee RU oe abead beaten Ra See es hone es 88 10 3 Recommandations pour la gestion environnementale du PAPAM eesceseeseeeeeees 89 a Mesures de renforcement institutionnel 20 0 eceeeceseeseeeeceseceeeeeeseceaeeaeeeceaeeaeeenseneeaes 90 b Mesures de renforcement technique 92 c Formation des acteurs impliqu s dans la mise en uvre du PAPAM 93 d Programmes de sensibilisation et de mobilisation
188. la terre la faune et la flore rel ve du domaine de l tat qui peut faire des d l gations de gestion des entit s d centralis es ou d concentr es ou villageoises Si en milieu urbain la gestion est faite selon le code foncier en milieu rural c est plut t les r gles coutumi res qui g rent le foncier 3 4 Enjeux environnementaux et socio conomiques en rapport avec le PAPAM Le projet PAPAM comprend des activit s caract re agricole dont la mise en uvre peut avoir des effets n gatifs sur les ressources naturelles et sur les milieux humain et socioculturel Les incidences directes se manifesteront essentiellement autour ou proximit des zones d intervention mais aussi au del pour certains types d impacts pollution des eaux etc L analyse des enjeux environnementaux et socio conomiques majeurs a permis de ressortir les points suivants prendre en compte dans la r alisation du projet savoir la pr sence de terres agricoles et les r serves fonci res de zones d habitation dans les sites d intervention de zones foresti res et d habitats fauniques de zones agricoles et de p turages des cours d eau caract re international fleuve Niger d activit s de d veloppement socio conomique etc 25 3 5 Les enjeux environnementaux dans la zone de l Office du Niger zone de M Bewani L am nagement et l exploitation de la zone de M B wani qui s tend aujourd hui environ
189. le du G nie Rural DNGR L Office de Protection des V g taux OPV Comit National de la Recherche Agronomique CNRA L Office du Niger ON L Assembl e Permanente des Chambres d Agriculture du Mali APCAM Les points suivants ont t abord s lors de ces rencontres Politique agricole Textes r glementaires relatifs au d veloppement rural agriculture et gestion des pesticides produits phytosanitaires Foncier rural Exp riences ant rieurs de gestion environnementale dans les projets de d veloppement rural Capacit s environnementales dans la gestion des projets Implication dans le suivi de la mise en ceuvre du projet Suggestion recommandation La Direction Nationale de l Agriculture abord les aspects suivants La tendance est la g n ralisation de l approche fili re L existence de programme d appui au secteur agricole au Mali qui appui directement les directions nationales Chaque institution constitue une unit fonctionnelle et il existe une coordination technique 126 e Il existe un programme de d veloppement de bois villageois par l office du Niger e Les manquements sur l environnement non paiement de la taxe de d frichement et ou absence de compensation suite un d classement de for t class e observ s lors de l am nagement des grands p rim tres sont imputables plusieurs acteurs tous les d partements minist riels sont impliqu s Au re
190. les objectifs de la mission avant d introduire le Consultant Ce dernier a abord les points suivants e le ons tir es de la gestion environnementale et sociale du PASAOP et du PNIR e implication dans le suivi de la mise en ceuvre du projet e capacit s environnementales dans la gestion des projets e suggestions et recommandations Ces points abord s ont donc permis de recueillir les diff rents questionnements perceptions pr occupations recommandations et attentes des participants la rencontre Ainsi les questionnements perceptions pr occupations suivantes ont t soulev es e Lanon implication des services r gionaux dans la conception du PAPAM e La cr ation d un comit de suivi du conseil agricole qui permet chaque structure de faire part de ses pr occupations e Les diff rents organes de suivi des projets programmes pr c dents n ont pas int gr la dimension environnementale e La faiblesse des moyens financiers bloquait le fonctionnement des comit s plus de concertation de r unions gestion sectorielles alors que l environnement est transversale e La non d centralisation des fonds et les lourdeurs administratives constituent des contraintes s rieuses pour un bon suivi environnemental e Le d ficit de communication des gestionnaires de projet en mati re de gestion environnementale et sociale de leur projet e Les organisations paysannes n ont pas assez de comp tences de capacit s p
191. les op rations de r colte et de post r colte Am lioration des syst mes de production des ressources naturelles e Contr le de l rosion hydrique avec des l gumineuses Am lioration de la fertilit avec la culture en couloir incluant des l gumineuses Utilisation de plantes de couverture Lutte contre la baisse de fertilit des terres agricole par une meilleure int gration de l levage Suivi de la Fertilit des Sols Programme de Recherche sur la Gestion Int gr e des nutriments du sol Programmes de Recherche sur les Syst mes Durables et Am lior s de Production Formation des producteurs fumure organique techniques d assolement rotation association cultures Diffusion des techniques de lutte anti rosive D veloppement agricole durable de la production v g tale e Ma triser l rosion et l puisement rapide de la r serve organique des sols par la restauration de la fertilit des sols et la gestion durable des sols e D velopper la recherche sur les technologies qui optimisent l utilisation de nouvelles sources de fertilisation organique accessibles et p rennes e Minimiser les effets des pratiques m canis es choix de mat riels agricoles et d quipements adapt s aux zones agro cologiques pour le travail du sol etc D veloppement durable de l levage et des syst mes pastoraux e Promouvoir la production des fourrages et sensibiliser les leveurs une bonne alimentation des animaux Former les l
192. lila Suite au derniers inventaires les types de formation v g tales rencontr s sont les suivantes les galeries foresti res ou le recouvrement est sup rieur 80 les savanes bois es ou il varie de 60 80 les savanes arbor es 40 60 les savanes arbustives 20 40 et les bow ou il est inf rieur 20 La r gion se subdivise en six zones agro cologiques le haut Bani Niger Occidental le Ganadougou le Haut Bago le K n dougou le Moyen Bani Oriental et le Falo La v g tation est caract ris e par l existence de tr s grands arbres dans la for t c est une transition entre la v g tation soudano guin enne et la savane arbor e Le cot sud ouest et sud est abrite cette forme de v g tation diversifi e abondante et recevant de tr s fortes pluies En remontant vers le centre de la r gion la v g tation s appauvrit et est caract ris e par la savane arbor e L incidence directe de la forte pluviom trie sur la v g tation clairsem e dans les vall es se traduit par l existence d une savane bois e o l on rencontre de nombreuses galeries foresti res contenant des essences tr s vari es d arbres utiles l industrie locale Ressources en eau La r gion est travers e par de nombreux cours d eau affluents du fleuve Niger le Wassoulou le Baoul le Bago le Banifing Des rivi res permanentes arrosent la R gion e A l exception du Sankarani elles sont toutes des affluen
193. llement r parties entre deux principaux fleuves quelques lacs et quelques mares Le r gime hydrographique est essentiellement constitu par les bassins du haut S n gal et du Niger La partie septentrionale du pays est arros e par le fleuve S n gal et ses affluents tandis que la partie orientale est arros e par le fleuve Niger et ses constituants Le Fleuve S n gal prend sa source au Mali par la r union de deux fleuves Bafing Bakoye et le Niger 4 200 km dont 1780 au Mali L eau qui est distribu e par les r seaux d adduction provient elle aussi des fleuves Aussi du Nord au Sud un quart du territoire est situ dans la zone soudano guin enne 50 dans la zone sah lienne et 25 dans le d sert saharien Un total de 17 grands lacs sont situ s le long du cours inf rieur du fleuve Niger dans les parties septentrionales du Mali En ce qui concerne les ressources en eaux souterraines qui contribuent hauteur de 80 90 l alimentation en eau des populations Sols Il y a dix grands groupes de sols au Mali bas s sur la g omorphologie les mat riaux d origine et les propri t s morphologiques et physico chimiques Ces sols couvrent les 583 000 Km2 au Sud du d sert du Sahara c est dire 47 de la superficie totale du pays Trois types de sols dominent l ensemble des terres arables au Mali D abord les sols l g rement ferralitiques couvrent environ 20 000 Km2 de la zone guin enne dans l extr me sud du pa
194. ls Au plan social les activit s qui seront financ es dans le cadre du PAPAM sont suppos es avoir des impacts positifs r pondant aux besoins de la population Ces impacts sociaux positifs peuvent tre r sum s comme suit cr ation de nouveaux emplois lutte contre la pauvret am lioration des capacit s des services agricoles et ceux des organisations des producteurs impliqu s un meilleur acc s aux opportunit s d investissement agricoles a Impacts positifs de la Composante 1 Infrastructures de production agricole L identification le montage et la r alisation de projets d infrastructures de production agricole d int r t collectif sont des processus particuli rement complexes difficiles parfois conflictuels souvent longs a mettre en ceuvre Cela s explique notamment par les enjeux que repr sentent ces structures la multiplicit des parties prenantes la multiplication et l h t rog n it des initiatives les faiblesses dans le portage des projets le passif en mati re de gestion des structures existantes les insuffisances dans la d finition des projets les faiblesses de la d centralisation la diversit des approches Les infrastructures et quipement d int r t collectif post r colte sont un important vecteur de d veloppement des capacit s d am lioration de la productivit de gain de comp titivit et finalement de d veloppement conomique et d am lioration des conditi
195. luation Dans la soci t malienne les femmes ne parlent pas comme elles ne parlent pas leurs pr occupations ne sont pas tr s souvent prises en compte Le meilleur dispositif pour le suivi de la gestion environnementale est le conseil agricole Au regard des craintes perceptions pr occupations abord es les participants sugg rent de Renforcer les capacit s environnementales des organisations faiti res pour leur appropriation des mesures d att nuation Contr ler la qualit des produits et les r sidus de pesticides Permettre aux femmes d avoir acc s a des parcelles de dimension un peu plus importantes Le renforcement du suivi environnemental et social doit tre de rigueur Eviter dans la mesure du possible les d placements de populations G rer les emballages vides de pesticides Pr voir une s rie de mesures d accompagnement pour les am nagements hydroagricoles O 9 0 0 0 O O O R aliser des forages pour l alimentation en eau des populations Initier un programme de latrines conventionnelles Ecosan VIP Pr voir la r alisation de syst me de collecte des eaux pluviales R aliser des routes lat ritiques entre les villages Pr voir des parcs de vaccination des abreuvoirs et puits grands diam tre pour les animaux Am nager si possible des abreuvoirs proximit des canaux Am nager des lavoirs le long des canaux au droit des villages
196. maire e R sum analytique en fran ais et en anglais e Br ve description du projet et des sites potentiels incluant la m thodologie qui sera appliqu e pour la pr paration l approbation et l ex cution des microprojets e Situation environnementale et sociale dans les zones du projet e Cadre politique administratif et juridique en mati re d environnement et un aper u des politiques de sauvegarde environnementales applicables aux infrastructures agricoles ainsi qu une discussion des conditions requises par les diff rentes politiques e Identification et valuation des impacts environnementaux et sociaux potentiels et leurs mesures d att nuation e Proc dures d analyse et de s lection des microprojets incluant les crit res de d termination du niveau d analyse environnementale et sociale requise pour chaque microprojet e M thodologie de consultation du public pour des microprojets e Modalit s institutionnelles pour la mise en uvre et le suivi du CGES valuation de la capacit institutionnelle programme d taill pour le renforcement de la capacit incluant un plan d action et un budget de mise en uvre du PGES e Le Cadre de suivi et valuation participative avec des indicateurs types simples et mesurables un calendrier de suivi valuation et les parties responsables de la mise en uvre du ce plan e Une description du renforcement des capacit s de la formation et de l assistance technique
197. ment DIEPA b la Convention sur les droits de l enfant dans sa composante Eau Hygi ne Assainissement c la Convention de Stockholm sur les Polluants organiques persistants POP etc En outre on note l existence de services techniques d concentr s dans le domaine de l eau hygi ne et l assainissement et l existence de modules de formation en la mati re 37 5 CADRE JURIDIQUE DE LA GESTION ENVIRONNEMENTALE Le projet PAPAM est interpell par plusieurs textes l gislatifs et r glementaires au niveau national mais aussi par des accords trait s et conventions internationaux ratifi s par le Mali 5 1 Les Conventions internationales environnementales Les conventions internationales auxquelles le Mali a souscrit et qui pourraient tre concern es par les activit s du PAPAM sont les suivantes e La Convention de Rotterdam sur la proc dure de consentement pr alable en connaissance de cause pour certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l objet du commerce international adoption 1998 ratification 2002 e La Convention des Nations Unies sur la Diversit Biologique adoption 1992 ratification 1995 e La Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques adoption 1992 ratification 1994 e La Convention des Nations Unies sur la lutte contre la d sertification dans les pays gravement touches par la s cheresse et ou la d sertification en particulier en Afrique adoption
198. mentation de l utilisation de pesticides qui peut causer des accidents et intoxication chez les populations soit par leur usage direct saupoudrage pulv risation ou un mauvais stockage ou indirectement par la r utilisation des contenants vides e Les impacts sanitaires de pesticides et leurs causes l utilisation des pesticides n est jamais sans risque pour la sant des populations L exposition au pesticide peut avoir lieu pendant le travail ou travers la contamination de l environnement ou des aliments r sidus dans l eau ou dans les produits agricoles Les personnes les plus expos es aux pesticides sont g n ralement les applicateurs tr s souvent mal prot g s Les quipements de protection ne sont pas toujours disponibles pour la plus part des agriculteurs et qui sont le plus souvent expos s l empoisonnement par les pesticides 61 Tableau 7 Classification des maladies li es l eau N Modes de transmission Exemple Strat gie Transmises en Classiques Chol ra diarrh es Cr er des points d eau potable consommant de l eau dysenteries Promouvoir le lavage des mains contamin e par les typhoides parasitoses au savon microorganismes intestinales ver de Promouvoir la d sinfection de les parasites les guin e l eau provenant des sources non h tes interm diaires s res et les substances Non H patite A Filtration de l eau des mares dans chimiques class
199. mettront l am lioration de la qualit des semences Le d veloppement des techniques de valorisation des sous produits agricoles va entra ner la r g n ration des sols une pr servation des ressources en eau et une r duction de l usage des engrais chimiques qui n ont pas toujours des effets positifs sur l environnement Le d veloppement et la ma trise des techniques de lutte int gr e vont aider la pr vention des risques de pollution par l usage des produits chimiques dans la mesure o ces techniques int grent la lutte biologique Impacts positifs des technologies dans l Elevage La ma trise des strat gies des agro pasteurs va permettre aux collectivit s locales de prendre en charge une gestion plus performante et plus durable des ressources pastorales Ainsi les risques de surp turage et de d gradation des parcours seront r duits Le d veloppement des techniques de stabulation du b tail et de gestion des syst mes irrigu s dans les zones agricoles o pr dominent l irrigation va offrir des possibilit s de r duction de l usage de produits chimiques d o des effets tr s b n fiques pour l environnement L levage en stabulation permanente r pond la politique d int gration 56 agro sylvo zootechnique Dans ces conditions l levage contribue l am lioration de la fertilit et la protection des sols par la fourniture du fumier e La surveillance pid miologique entra nera une r
200. miliaux La m thode d irrigation goutte goutte est une technique d irrigation novatrice simple et efficace qui permet de notablement diminuer la consommation d eau L utilisation de techniques d irrigation innovantes telles que la micro irrigation va permettre d viter les effets tous les n gatifs des formes d irrigation classiques relatif l conomique de l eau la pollution des nappes la surexploitation des forages et puits Ces nouvelles techniques d irrigation permettront une conomie d eau mais surtout l utilisation efficiente sur les parcelles irriguer en vitant notamment des pertes dues une forte vaporation et par cons quent une augmentation des rendements culturaux Dans la gestion des risques li s aux usages des pesticides herbicides et engrais le PAPAM constitue une opportunit au d veloppement d exp rimentations et a la vulgarisation d alternatives cr dibles la lutte et aux amendements chimiques et la formulation au plan national et la mise en uvre d une strat gie de ma trise de ces risques Les techniques d intensification durable des syst mes agricoles permettront de conserver et d am liorer la base des ressources naturelles une gestion rationnelle des ressources naturelles en fournissant des approches int gr es r soudre des probl mes majeurs concernant par exemple la fertilit des sols et la gestion de l eau Les techniques de production des semences per
201. mples mesures d att nuation appliquer Etape 5 Examen et approbation des rapports d EIE ou de NIE Etape 6 Consultations publiques et diffusion Suivi valuation 82 c Responsabilit s pour la mise en uvre du processus de s lection Le tableau ci dessous pr sente le r capitulatif des tapes et des responsabilit s institutionnelles pour la s lection et la pr paration de l valuation de l approbation et de la mise en uvre des activit s du PAPAM Tableau 24 R capitulatif des tapes de la s lection et des responsables Etapes Responsabilit s 1 Identification et s lection environnementale et sociale du projet PFE ON PFE DRGR PFE DRA PFE DRPIA PFE DRSV PFE OPV 2 Validation de la s lection et de la classification du projet 2 1 Validation de la s lection environnementale DRACPN 2 2 Classification du projet et d termination du travail BEDE DRACPN environnemental simples mesures de mitigation ou EIE 3 Approbation de la s lection DNACPN 4 Ex cution du travail environnemental 4 1 Application de simples mesures d att nuation PFE ON PFE DRGR PFE DRA PFE DRPIA PFE DRSV PFE OPV 4 2 R alisation d EIE ou de NIE e Choix du consultant PFE ON PFE DRGR PFE DRA PFE DRPIA PFE DRSV PFE OPV e R alisation de l tude d impact int gration du plan de gestion environnemental et social dans les dossiers d
202. n durable des ressources en eau notamment en irrigation Gestion Int gr e de Ressources en Eau GIRE Promotion de pratiques agricoles durable dans la gestion rationnelle de l eau notamment en irrigation irrigation par goutte goutte Appui aux OP pour les cultures vivri res et mara ch res Approvisionnement en semences Appui en intrants agricoles R alisation de champs Formation Risque de contamination par les pesticides D frichement zones bois es Erosion des sols perte de terre agricole de p turage sur utilisation d engrais et de pesticides pollution des eaux intoxication du b tail par l abreuvage intoxication en cas de mauvaise utilisation mauvaise gestion des emballages destruction des non cibles Lutte int gr e contre les ennemis de cultures Plan de gestion des pestes et pesticides Promotion de l usage de la fumure organique R tablir le couvert forestier pertinent et de mani re ad quate viter les pentes les sols sujets l rosion choix raisonn du site Appui OP pour la production de cultures Utilisation rationnelle des intrants Pesticides et engrais min raux etc Risque de contamination par les pesticides pendant l utilisation Risque de pollution des eaux par ruissellement Mutilation des esp ces ligneuses Mise disponibilit d quipement de protection des utilisateurs Privil gier les produits m
203. n et de travaux am nagements agricoles Lors des travaux d am nagements agricole les r glements en vigueur et en particulier ceux concernant l environnement devront tre respect s La construction des diff rents ouvrages agricoles devra se faire dans le cadre d un plan de gestion de la qualit comprenant le respect des contraintes environnementales correspondantes aux mesures pr sent es dans le Plan de Gestion Environnementale Les contractants en charge de la r alisation des ouvrages devront fournir et appliquer le r glement qui fixera les modalit s de transport et d acc s aux sites d am nagement les am nagements pour la protection de l environnement pendant la dur e des travaux les r gles de s curit concernant les ouvriers et les producteurs agricoles les modalit s de gestion des d chets et des eaux us es issus des travaux Suivi en phase d exploitation En phase d exploitation le suivi portera sur les composantes essentielles d crites dans le canevas ci dessus notamment l Etat des ressources en Eau l Hydrom trie et la qualit des eaux la Fertilit chimique des sols la P dologie et la d gradation des sols les Propri t s physiques des sols le Comportement et l utilisation des sols l volution de Faune et l tat de Flore de la biodiversit l cologie et protection des milieux naturels la Typologie des am nagements l Evolution des techniques et des Performances techniqu
204. nants e Bergeries e Troupeau de d marrage e Achat des animaux e Alimentation des animaux e Transport des animaux au march 6 Aviculture e Poulailler e Troupeau de d marrage e Petit quipement e Alimentation poulets e Vaccination Source Document du programme MT moyen terme CT courte terme IF institutions financi res banques et SFD AT assistance technique 19 3 CADRE BIOPHYSIQUE ET SOCIOECONOMIQUE DU MALI 3 1 Situation g ographique et environnement biophysique du Mali Situation g ographique et administrative Le Mali est un pays continental par excellence d une superficie totale de 1 241 248 km repr sentant 4 2 de la superficie totale de l Afrique Les 2 3 du pays sont arides et semi d sertiques Le relief est peu lev et peu accident c est un pays de plaine et de plateaux L altitude moyenne est de 500 m Entre les latitudes 10 Sud et 20 Nord et les longitudes 120 Ouest et 4 5 Est Le Mali qui poss de 7 000 kilom tres de fronti res est limit au Nord par la Mauritanie et le Sahara alg rien l Est et au Sud Est par le Niger au Sud par le Burkina Faso la C te d Ivoire et la Guin e et l Ouest par le S n gal Le Mali pr sente un relief form de plaines et de massifs montagneux Il existe au Mali huit r gions administratives rig es en Collectivit s Territoriales D centralis es Quelques 703 collectivit s territoriales ou commu
205. ne quarantaine de PGES 10 PGES par r gion cibl e par le PAPAM A cet effet il s agira de recruter des consultants pour conduire ces tudes On peut estimer 30 000 00 FCFA la r alisation de l EIES de M B wani et 160 000 000 FCFA pour les 40 PGES raison de 4 000 000 FCFA par PGES soit un co t total de 190 000 000 FCFA provisionner Provision pour la mise en uvre des PGES la r alisation d ventuelles PGES pourrait entra ner des mesures comportant des co ts et qui devront tre budg tis s d s pr sent par le PAPAM pour pouvoir tre ex cut es le moment venu Pour cela il est n cessaire de faire une dotation provisionnelle qui permettra de prendre en charge de telles mesures Au vu des pr visions en PGES faire ce montant est estim 100 000 000 FCFA Manuel d entretien et de gestion des infrastructures agricoles et de bonnes pratiques environnementales et de gestion durable des terres il est pr vu de recruter un consultant pour r aliser un manuel sur la gestion des ouvrages et les bonnes pratiques environnementales soit un co t unitaire 20 000 000 FCFA pr voir Provisions pour des mesures d accompagnement assainissement eau et sant La mise en uvre des activit s agricoles devra se faire avec des mesures d accompagnement d ordre sanitaire et social sous forme de programme d assainissement point d eau latrines et d appui sanitaire appui et renforcement des structures
206. nementales Les co ts des mesures environnementales d un montant global de 860 000 000 FCFA comprennent des co ts d ordre technique R alisation ventuelle des PGES en cas de classification de sous projet en cat gorie A et B n cessitant une valuation environnementale compl mentaire provision pour la mise en uvre des PGES Elaboration d un manuel d entretien et de gestion des infrastructures Elaboration d une situation de r f rence et mise en place d une base de donn es environnementales et sociales dans le secteur du D veloppement rural Elaboration de programmes de gestion durable des terres et de programme assainissement eau et sant des co ts de Suivi Evaluation des activit s du PAPAM des co ts de renforcement de capacit s en termes de formation et de sensibilisation des acteurs a Co ts des mesures techniques Elaboration de programmes de Gestion Durables des Terres GDT la GDT constitue un l ment majeur d am lioration des conditions environnementales des activit s agricoles et pastorales Sous ce rapport le PAPAM devrait soutenir ces efforts pour pr server et am liorer la qualit des sols qui constituent la base des ressources naturelles et des activit s agricoles Une provision de 100 000 000 FCFA pourrait tre faite pour ces tudes R alisation des PGES ventuellement il est pr vu de r aliser i PEIES de l am nagement de la zone de M B wani et ii environ u
207. nes Perturbation du syst me d approvisionnement en eau potable Risque de conflits avec les leveurs impacts li s aux travaux de g nie civil et d am nagement des lieux 69 Tableau 14 Impacts environnementaux globaux de la Composante 1 infrastructure agricoles Composantes Activit s Impacts biophysiques Impacts sociaux 1 Am nagements D boisement terrassement Perte de biodiversit de Fragilisation terme de ces structurants nivellement des zones v g tation d habitats naturels milieux sous les effets de d animaux divers l anthropisation Creusement de canaux Stagnation permanente d eau et Effets sur la sant des d vacuation des eaux risques divers populations du b tail R alisation d ouvrages Modifications des r gimes Risque de modification des divers hydro agricoles hydriques de cours d eau pratiques agraires ex disparition de cultures de d crue Am nagement et Conflit sur l utilisation extension des des ressources Superficies inond es r duction des niveaux d eau dans les cours d eau naturels impact cumulatif impact sur la faune piscicole 2 Digues Agriculture de contre Risques d puisement des saison maraichage r serves en eau des nappes Pisciculture Stagnation permanente d eau probl mes d hygiene Concentration d animaux Pi tinement du sol perte de D gradation des milieux autour des points d
208. nes ont t cr es Climat Le Mali a un climat chaud et sec avec des temp ratures variant en moyenne entre 35 Mai Juin et 22 C D cembre Janvier Au plan pluviom trique la moyenne annuelle des pr cipitations varie de 100 1 300 mm selon les zones cologiques Les zones agro climatiques Le pays se divise en quatre zones agro climatiques de superficies diff rentes i la zone sud soudano guin enne entre les latitudes 12 14 75 000 km soit 6 du territoire national c est la plus arros e du pays avec une pluviom trie comprise entre 1300 mm et 1500 mm d eau par an ii la zone nord soudanienne ave 1300 mm et 700 mm an d eau Cette zone couvre environ 18 du territoire soudanienne avec une couverture v g tale bien plus dense savane bois e et des for ts iii La zone saharienne entre les latitudes 18 20 632 000 km soit 51 100 200 mm de pluie par an avec une faible couverture v g tale constitu e principalement d pineux iv la zone sah lienne entre les latitudes 16 18 320 000 km soit 26 les pr cipitations y varient de 200 700 mm par an et la v g tation est de type de steppe d pineux et d acacias et renferme le delta int rieur du Niger Le delta int rieur du Niger aussi appel zone lacustre ou zone inond e est le lieu par excellence de la riziculture et de la p che Ressources en eaux Les ressources en eau de surface au Mali sont essentie
209. neurs sur les populations environnantes La construction r habilitation des pistes de production induit certains inconv nients tels la perturbation d activit s conomiques et d gradation de quelques habitats la destruction de portions de champs de culture ou l installation de base de vie sur des terrains priv s Aussi la pr sence des man uvres trangers peut susciter un d veloppement des risques de propagation des IST VIH SIDA En phase d exploitation l accroissement du trafic travers les villages peut engendrer des accidents notamment chez les enfants Les sites d emprunt des mat riaux n cessaire la construction des infrastructures non r habilit s pourraient favoriser la prolif ration d insectes vecteurs paludisme et favoriser le d veloppement de la bilharziose En effet la pr sence des plans d eau attire toute une population qui s y baigne abreuve le b tail etc La non utilisation de la main d uvre locale lors de la construction des infrastructures et la r alisation des am nagements pourrait susciter des frustrations au niveau local si on sait que le ch mage est tr s pr sent dans les zones d intervention du projet Impacts des am nagements hydro agricoles sur la qualit des eaux et des sols C est surtout la pollution du l utilisation des sols des fins agricoles qu il faut surtout se pr occuper avec les fortes quantit s d engrais et de pesticide qui sont en jeu L ab
210. ning pour mieux appr cier les effets de ces types d ouvrages en vue de prendre en compte les mesures appropri es de gestion environnementales et sociales Politique de Sauvegarde 4 11 Patrimoine culturel PO 11 03 Patrimoine culturel proc de une enqu te sur les ressources culturelles potentiellement affect es et leur inventaire Elle int gre des mesures d att nuation quand il existe des impacts n gatifs sur des ressources culturelles mat rielles Les collectivit s poss dent un patrimoine culturel qui n est pas sp cifiquement vis par les activit s du Projet Sous ce rapport cette politique est d clench e par le PAPAM Toutefois des dispositions seront prises dans le pr sent CGES pour prot ger les sites culturels patrimoine national et mondial et m me prot ger les ventuelles d couvertes arch ologiques Politique de Sauvegarde 7 50 Projets relatifs aux voies d eau internationales PO 7 50 Projets affectant les eaux internationales v rifie qu il existe des accords riverains et garantit que les Etats riverains sont inform s et n opposent pas d objection aux interventions du projet Tous les projets d investissement sont concern s Il existe un cours d eau international le fleuve Niger sur le lequel le Projet n a pas pr vu d activit s sp cifiques ponts barrages etc Toutefois le syst me d irrigation pr conis va n cessiter dans certaines zones des pr l vements sur le fleuve Niger
211. nique CRA 3 TIECORO COULIBALY Chef division DRACPN 4 ANDRE D ZORBO Chef DLCP DRA 5 MAMADOU DRAME Chef DAHP DRPIA 6 YOUSSOUF SIDIBE Chef DPIA DRPIA 7 BOUKARY KANE Chef division Am nagement DRCN 8 FLAMORY DIABATE Directeur DRA 9 SEYDOU SY Charge Etude et Planification DRA 10 TOUMANI SAMAKE Chef DPS D DRA 11 MME DIARRA AMINATA Secr taire aux relations ext rieures Femmes rurales de DIARRA des femmes rurales du Cercle de Koulikoro Koulikoro 12 GAOUSSOU DIARRA Producteur Pr sident Chambre Chambre locale locale d agriculture Koulikoro d agriculture Koulikoro Bamako du 05 au 9 Octobre 2009 N NOMS ET PRENOMS FONCTIONS STRUCTURES 1 MME SOW TIDA TOURE Chef de section suivi des DNGR ressources en eau 2 ABDRAHAMANE Section lutte int gr e DNPV DIAKHITE 3 NAVON CISSE Chef de section charg des eaux de DNH surfaces 4 SEYDOU MAIGA Chef de section charg des eaux DNH souterraines 5 MOUSTAPHA TOURE Charg du suivi des ressources en DNH eaux souterraines 6 ALPHONSE TEME Direction adjoint DNSV 7 MAHAMAR AIDARA Charg de formation DNSV communication 8 SOULESMANE DIARRE Chef de la division formation et DNCN communication 9 JUIMBA DIALLO Chef de la section formation DNCN 10 MAMADOU CAMARA Charg de la communication et de PASP MALI DNAPCN la sensibilisation 11 MAHMOUD MAIGA Homologue au Charg de la PASP MALI DNAPCN communication et de la sensibilisation 12 DANIEL KELEMA Directeur DNA 13 KASSOUM BERTH
212. niques d alimentation adapt es Mise au point de m thodes de diagnostic de l tat des p turages Test d adaptation de techniques de conservation et de transformation du lait Etudier et tester des techniques pour l am lioration de la gestion des ressources naturelles Am lioration de la fumure organique d origine animale Test de techniques de protection des cultures et du sol contre l rosion olienne et hydrique Caract risation et am nagement du potentiel forestier Etude des techniques de r g n ration des forets naturelles Etude de l impact de l utilisation des pesticides sur la biologie des sols et le milieu aquatique Etude des jach res et des syst mes alternatifs incidence sur la fertilit des sols Mise au point de m thodes de lutte contre l rosion hydrique Etude des m thodes de r cup ration des sols sal s proc d s biologiques chimiques et physiques Sylviculture et am nagement des peuplements forestiers Influence des conditions hydriques et du travail du sol sur les effets am liorants des amendements Valoriser les m thodes de transformation et de conservation des produits Recherche de m thodes alternatives la lutte chimique de conservation des r coltes Am lioration des m thodes de conservation des stocks personnels de semence Organiser le fonctionnement et la performance des fili res Etude des principaux circuits d coulement des productions Analyse et suivi des contraintes tec
213. nisation des fermes et l esprit de comp tition de cha nes de valeur nutritive par le transfert de technologie et la disposition de service aux producteurs composante 2 et iii soutenir la politique et l environnement institutionnel vers la mise en place d une approche programmatique compl te et du suivi du secteur composante 3 Composante 1 Infrastructures de production agricole Cette composante financera le d veloppement d infrastructure avec un foyer sur l administration agricole d eau et les infrastructures d une signification r gionale en aval des cha nes de valeur nutritive e Sous composante 1 1 Irrigation petite chelle Organisations Professionnelles Agricoles e Sous composante 1 2 Irrigation grande chelle Office du Niger e Sous composante 1 3 Infrastructures et quipements post r cole d utilisation collective en aval de la fili re de valorisation alimentaire Composante 2 Transfert de Technologie et Fourniture de service aux producteurs e Sous composante 2 1 G n ration de Technologies et Fonds de recherche fournie a la demande e Sous composante 2 2 Diss mination de Technologies et services de Conseils aux Producteurs e Sous composante 2 3 Renforcement de capacit s pour les organisations de Producteurs e Sous composante 242 M canismes de financement pour l appui aux intrants Composante 3 Approche programmatique compl te et suivi du secteur e Sous composante 3 1 Dialogue politique et
214. nitely and totally identified and precise intervention site are not yet precisely and definitively spotted Environmental and Social Management Framework ESMF is defined as a section mechanism for project environmental and social impacts It should allow in a broad and prospective way assessment of project future activities environmental and social impacts in all its components it also helps to define assessment criteria for Project along with mitigation or compensation measures ESMF will reach regional scale with special focus on agricultural infrastructures and equipments within Sikasso S gou Koulikoro and Mopti regions Political and legal context of environmental sector and PAPAM intervention ones remarkably present strategic planning document along with relevant legislation and regulation texts in Mali By the way at institutional level particularly in agriculture sector agro sylvo pastoral deficiencies are noticed that are related to environmental management capacities coordination and synergy in project implementation environmental monitoring and planning This context needs to be reinforced As for natural resources human environmental and socio economic activities ESMF has identified existing potentialities at environmental and social level in terms of soil resources water biodiversity but also urban and rural environment in Sikasso Segou Koulikoro and Mopti zones It also reveals a regional analysis of natural resour
215. nitive Le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale CGES est con u comme tant un m canisme de tri pour les impacts environnementaux et sociaux activit s du projet Il devra permettre d valuer de fa on large et prospective pour chaque composante les impacts environnementaux et sociaux des activit s futures du projet et de pr voir une grille d valuation des projets ainsi que des mesures d att nuation ou de compensation Le CGES aura une port e r gionale avec un focus particulier sur les infrastructures et quipements agricoles dans les r gions de Sikasso S gou Koulikoro et Mopti Le contexte politique et juridique du secteur environnemental et des secteurs d intervention du PAPAM est marqu par l existence de documents de planification strat giques ainsi que des textes pertinents au plan l gislatif et r glementaire au Mali Toutefois au niveau institutionnel particuli rement dans le secteur de Agriculture agro sylvo pastoralisme des limites sont not es en termes de capacit s de gestion environnementale de coordination et de synergie dans la planification et le suivi environnemental de la mise en uvre des projets Ce contexte n cessite donc d tre renforc S agissant des ressources naturelles du milieu humain et des activit s socio conomiques le CGES identifie les potentialit s existantes au plan environnemental et social en termes de ressources en sol eau biodiversit mais aus
216. nocephale babouin Cricetomys gambianus rat de gambie Phacochoerus aethiopicus Phacoch res Lepus spp le li vre Siemina wara Hyena hyena Crocodylus spp Varanus niloticus Varanus exanthematicus varan de savane Python seba Gorongo Python regicus Muraidae meleagris Francolinus bicalcratus Streptopelia dicipiens Ptectropterus gambiensis La zone du gourma constitue une r serve de biodiversit 29 3 7 Situation biophysiques de la R gion de S gou Situation g ographique Situ e au centre du Mali la r gion de S gou a une superficie de 64 947 km environ 5 du Mali Elle est limit e au sud par la r gion de Sikasso au sud est par le Burkina Faso l est par les r gions de Mopti et de Tombouctou au nord par la Mauritanie et l ouest par la r gion de Koulikoro Elle est essentiellement situ e dans la zone sah lienne o elle b n ficie d un climat semi aride moyenne des pr cipitations annuelles 513 mm Population ethnie division administrative et principales villes La r gion compte 1 986 000 habitants 2005 48 des habitants ont moins de 15 ans Le taux d accroissement de la population est estim en 1998 2 1 par an La population est 79 rurale Les principales villes sont S gou San Niono Markala Dioro Barou li Bla La r gion est divis e en sept cercles Barou li Bla Macina Niono San S gou et Tominian et 118 communes regroupant 2 166 villages Markala se trouv
217. nond es par saison Oui Non e A quelle distance se trouvent les zones humides les plus proches km 112 e Habitats des esp ces menac es d extinction pour lesquelles une protection est requise par les lois nationales et ou les accords internationaux Oui Non e Autres d crire Oui Non 3 Ecologie des rivi res et des lacs Y a t il une possibilit que du fait de la construction r habilitation et fonctionnement de l installation et ou l quipement lectrique l cologie des rivi res ou des lacs pourra tre affect e n gativement Oui Non 4 Aires prot g es La zone se trouvant autour de l installation et ou l quipement lectrique se trouve t elle l int rieur ou est elle adjacente des aires prot g es quelconques trac es par le gouvernement parc national r serve nationale site d h ritage mondial etc Oui Non Si l installation et ou l quipement lectrique trouve en dehors d une aire prot g ou dans ses environs est elle susceptible d affecter n gativement l cologie de l aire prot g e exemple interf rence les routes de migration de mammif res ou d oiseaux Oui Non 5 G ologie et sols Sur base de l inspection visuelle ou de la litt rature disponible y a t il des zones de possible instabilit g ologique ou du sol pr disposition l rosion aux glissements de terrains l affaissement Oui Non Sur base de l inspection visu
218. nsemble au lieu d une vision sectorielle Former tous les services techniques les OP les OCB au niveau r gional sur le Plan Cadre de Gestion Environnemental Former les OPA sur les th mes d velopp s par la DNCN durant la saison humide technique de production de plans de plantation de protection de la faune d frichement durant la saison s che gestion des feux de brousse feu pr coce et tardif Faire ressortir les aspects environnementaux et sociaux et les confier aux directions r gionales les plus pertinentes Pr voir un budget pour la vulgarisation du CGES Limiter les d frichements Envisager beaucoup de mesures d att nuation Pr voir de renforcer les couvert v g tal par la protection de l existant le classement de nouvelles surfaces la mise en d fens d espaces Elaborer une base de donn es sur l tat des ressources naturelles dans les quatre r gions d intervention du projet Former les diff rents acteurs dans la gestion durable des Terres Utiliser le dispositif du CA pour la synergie entre les diff rents acteurs locaux Privil gier l appui budg taire Mettre les moyens logistiques ad quats aupr s des structures de faire la surveillance et le suivi environnementale et sociale renforcer des capacit s sur les outils de l valuation environnementale des diff rents services techniques Envoyer des PTF r gionaux en lieu et place des PTF sectoriel 123 Compte rendu des
219. nt une multitude d interventions fragment es et dispers es avec un impact limit au niveau national Nouvelle op ration d investissement Afin de r pondre aux d fis voqu s pr c demment le Gouvernement du Mali et la Banque Mondiale en collaboration avec le FIDA l Union europ enne et le Fonds pour l environnement mondial pr parent actuellement un nouveau Programme d Accroissement de la Productivit Agricole au Mali PAPAM Dans le cadre de la strat gie du Mali pour la croissance et la r duction de la pauvret l op ration propos e contribuera aux objectifs sp cifiques de s curit alimentaire et de croissance agricole L objectif de d veloppement se focalisera sur l accroissement de la productivit des exploitations agricoles agricole dans les syst mes de production et les zones g ographiques cibl es Pour atteindre cet objectif cette op ration s attaquera aux enjeux de modernisation des exploitations agricoles familiales en i investissant dans des infrastructures et quipements adapt s irrigation grande et petite chelle en particulier ii en am liorant les services agricoles recherche formation services de conseils financement approvisionnement en quipement etc et iii en cr ant un environnement politique et institutionnel propice l accroissement de la productivit tout en assurant un meilleur suivi du secteur pour aider au pilotage des politiques sous secto
220. nt certaines Zones p ex p turage en rotation pour permettre la repousse des plantes usage de r serves de p turage en saison s che etc Restreindre l acc s des animaux aux zones instables ou fragiles p ex pentes abruptes zones d grad es zones o les sols sont fins ou faibles ou dont les cycles de drainage et de fertilit sont complexes etc en d limitant les endroits critiques ou en les cl turant Am nager plusieurs points d eau faible capacit les situer strat giquement afin de disperser l impact et contr ler leur usage Emp cher l acc s des animaux aux sources d eau permanentes surtout lorsque des sources temporaires se cr ent pendant la saison des pluies Conserver le fumier et l urine loin des maisons et des plans d eau et recueillir et entreposer ad quatement le fumier aux fins de compostage 74 9 4 Mesures de bonnes pratiques agricoles environnementales Tableau 20 Mesures de bonnes pratiques agricoles environnementales Am lioration de la qualit des semences techniques de production des semences e Valoriser les caract ristiques des semences am lior es e Organiser la production et la diffusion des semences am lior es e Organiser l approvisionnement en intrants sp cifiques engrais produits de conservation et la commercialisation de la production e Diffuser les techniques d intensification pour am liorer la comp titivit des c r ales produites e Am liorer
221. nt sur les digues vont boire directement dans les drains et dans les canaux contribuant ainsi d grader les infrastructures du r seau hydraulique Deux bovins s abreuvant partir des canaux M B wani 28 3 6 Situation biophysiques de la R gion de Mopti Contexte g ographique administratif La r gion de Mopti est situ e au centre du pays avec une superficie totale de 79 017 km2 soit 6 34 du territoire national La r gion compte 117 collectivit s dont 108 communes sur lesquelles on d nombre 05 communes urbaines Mopti Bandiagara Djenn Douentza et T nenkou huit 08 conseils de cercle une assembl e r gionale et 2 038 villages Aire co g ographique Appartenance au domaine co g ographique sah lo sah lienne Climatologie La zone d tude est cheval entre la zone sah lienne isohy te 150 550mm et la zone soudanienne Nord isohy te 550 750 mm La premi re zone est caract ris e par un r gime aride et semi aride quant la seconde plus faible elle ne couvre qu une faible partie de la r gion Depuis la s cheresse des ann es 1970 les pluies s tendent de juin Septembre avec un maxi en Ao t La temp rature moyenne annuelle est de 28 C le mois de Mai est le plus chaud avec une moyenne de 33 C tandis que le mois de Janvier est le plus frais avec une moyenne de 22 C Les vents forts soufflent de f vrier Ao t avec un maximum en juin Sols et g omorphologie
222. ntaire provision pour la mise en uvre des PGES Elaboration d un manuel d entretien et de gestion des infrastructures Elaboration d une situation de r f rence et mise en place d une base de donn es environnementales et sociales dans le secteur du D veloppement rural Elaboration de programmes de gestion durable des terres et de programme assainissement eau et sant les co ts du Suivi Evaluation des activit s du PAPAM des co ts de renforcement de capacit s en termes de formation et de sensibilisation des acteurs 13 1 INTRODUCTION 1 1 Contexte de l tude Contexte et D fis de l Agriculture Malienne Au Mali l agriculture demeure l un des moteurs cl s de l conomie et repr sente encore 40 du PIB Malgr une urbanisation croissante pr s de 70 de la population vit en milieu rural et pr s de 80 d pend enti rement ou en partie de la production agricole pour sa subsistance Malgr des potentialit s agro climatiques et des avantages comparatifs sur les march s int rieurs et internationaux la part du secteur agricole dans la croissance conomique globale n a cess de d cliner au cours de la d cade pass e L agriculture de subsistance demeure le mod le dominant pour les 800 000 exploitations agricoles familiales de petite dimension souvent sous quip es et peu productives pour la grande majorit produisant peu au dessus du seuil de subsistance dans une optique commerciale Il exist
223. ntifi es et budg t es une strat gie de lutte contre les Anoph les est d finie et budg t e un plan de suivi et d valuation environnemental est labor les modalit s de suivi et d valuation sont pr cis es les besoins de renforcement des capacit s sont d taill s et chiffr s co ts M thodologie et tendue de l Analyse Le consultant proc dera par une s rie d entretiens avec des personnes ressources et une revue bibliographique Les entretiens se feront avec les responsables techniques et administratifs La revue bibliographique portera sur les cadres utilis s par des pr c dents projets financ s par la Banque Mondiale PNIR PASAOP PCDA et PACR les ouvrages relatifs la protection de l environnement les textes l gislatifs et r glementaires les documents des projets et les rapports d valuation d impact environnemental r alis s dans la m me zone et pour des types d activit s similaires L valuation concernera les diff rents syst mes de production retenus par le PAPAM cf tableau d finissant les syst mes et Zones d intervention du projet S agissant plus particuli rement des syst mes irrigu s l tude inclura les aspects suivants Office du Niger l extension de M B wani pr vue sur financement du PAPAM fera l objet d une tude d impact environnemental et social sp cifique et d taill e le PCGE devra prendre en compte cet am nagement ainsi qu
224. o au sud par la C te d Ivoire et l est par la Guin e Population ethnie division administrative et principales villes La r gion compte 2 131199 habitants Diff rentes ethnies vivent dans la r gion S noufos Miniankas Peuls Bambaras Bobos La r gion de Sikasso est divis e en sept cercles Bougouni Kadiolo Kolondi ba Koutiala Sikasso Yanfolila et Yorosso regroupant 148 communes Les grandes villes de la r gion sont Sikasso Koutiala Bougouni Kadiolo Vanfolila et Kolondi ba Climat Le climat est de type tropical soudanien avec des pr cipitations plus lev es que la moyenne du Mali Cette troisi me r gion conomique du Mali engorge d normes potentialit s biophysiques elle reste la seule r gion sur laquelle le Mali peut compter en mati re de ressources foresti res fauniques et halieutiques La disposition de ces ressources varie en fonction de leur situation g ographique dans la r gion elle d croit au fur et mesure qu on quitte les zones enclav es vers les grandes agglom rations et les grands axes carrossables en toute saison V g tation La v g tation reste abondante dans les cercles de Yanfolila Kolondi ba Kadiolo la zone sud de Bougouni et Yorosso A cause de l existence de leur habitat dans les localit s recul es et la population moins lev e la faune suit la v g tation dans sa r partition actuelle et est abondante au sud de la r gion surtout dans les for ts de Yanfo
225. oins toxiques et la lutte biologique Lutte int gr e contre les ennemis de cultures Formation en gestion int gr e des pesticides Appui au secteur de l levage Source d approvisionnement incertaine risque d introduction de nouvelles maladies Maladies li es aux mauvaises conditions d hygi nes Certification sanitaire des animaux d livr e par un v t rinaire attitr Pr voir un centre de transit pour les animaux import s Construire des logis suivant les normes et en assurer l hygi ne et la propret Mauvaise conservation des m dicaments v t rinaires et de stocks d aliments de b tail Pr voir du mat riel pour la bonne conservation des m dicaments v t rinaires et formation en la mati re Eviter le stockage prolong des aliments d j m lang s la ferme Connaissances Insuffisantes des OP en techniques v t rinaires de base gestion des officines pharmaceutiques Sensibilisation des OP Apport de maladie non connue dans le milieu Animaux non cologiquement adapt s Extraction de mat riaux de construction Consommation excessive de bois Risque de contamination par les produits pharmaceutiques mal conserv s Pollution du milieu cause des d chets de transformation des produits d levage S assurer que les animaux import s sont exempts de maladies Faire des reboisements de compensation Formation et mise disponibilit de c
226. oix des mesures d att nuation propos es dans la liste de contr le environnemental et social Annexe 2 Pr paration du projet de TDR pour les activit s du PAPAM n cessitant une EIE s par e Recrutement de consultants et bureaux d tudes qualifi s pour mener les EIE si n cessaire Diffusion des rapports d EIE aux institutions appropri es qui sont accessibles au public Conduite du suivi environnemental et social des activit s du PAPAM et ajustements n cessaires au besoin et e Organisation d ateliers d information et de formation sur l valuation environnementale 91 ii Renforcement de l expertise environnementale de l Office du Niger p 8 L actuel de la gestion environnementale et social au niveau de l Office du Niger pr sente beaucoup d insuffisances que les acteurs du d veloppement rural et de l environnement ont quasiment tous d plor Il existe certes un Environnementaliste au niveau de PON mais le suivi que ce dernier effectue est relativement laconique pour prendre en compte toute la probl matique et les enjeux environnementaux sociaux et sanitaires li s aux activit s d am nagements hydro agricoles et irrigation pas de stations ni de laboratoire de mesures et d analyses pas de suivi qualitatif des eaux et de la faune aquatique pas de suivi sanitaire des maladies hydriques li s aux plans d eau etc Cette situation de d ficience de gestion environnementale de L ON devra t
227. oles durables pour l environnement Renforcement des capacit s des OPA Coordination Suivi valuation Unit s ou agences d ex cution meilleure ex cution des activit s 58 8 2 Impacts environnementaux et sociaux n gatifs a Impacts n gatifs de la Composante 1 Infrastructures de production agricole Petits ouvrages hydro agricoles La construction de nouvelles digues d irrigation ou la remise en tat de celles existantes la construction des r seaux d irrigation et celle de barrage de retenues peut engendrer la d localisation des activit s qui taient r alis es sur ces espaces Par exemple les retenues d eau des micro barrages peuvent occuper une superficie relativement importante dans certains cas Les nouveaux p rim tres irrigu s exigent des travaux de d frichement Selon les circonstances ce type de sous projet peut entra ner e le d placement de la population et la perte du logement e la perte de sources de revenus ou de moyens de subsistance conduisant l acc s aux besoins sociaux fondamentaux scolarisation des enfants soins de sant etc Autres infrastructures Les infrastructures qui seront construites dans le cadre du PAPAM dont notamment les infrastructures de stockage les unit s de transformation et de conservations etc pourront engendrer de la poussi re et du bruit durant leur phase de r alisation mais ces impacts n auront que des effets temporaires et mi
228. on Ce manuel technique permettra d assurer une meilleure gestion et un suivi performant des infrastructures et quipements agricoles construire et ou r habiliter e Provision pour la r alisation des Etudes d Impact Environnemental et des Notices d impact L am nagement des M Bewani va sans aucun doute n cessiter la r alisation d une tude d impacts environnemental approfondie dont le co t devra tre budg tis d s pr sent En plus des EIE ou NIE pourraient tre requises pour les autres activit s du PAPAM relatives aux sous projets class s en cat gorie B pour s assurer qu elles sont durables au point de vue environnemental et social Si la classification environnementale des activit s indique qu il faut r aliser des EIE ou des NIE le PAPAM devra pr voir une provision qui servira payer des consultants pour r aliser ces tudes e Provision pour la mise en uvre des ventuelles PGES La r alisation d ventuelles PGES issues des EIES M B wani ou autres activit s impacts potentiels pourrait occasionner des mesures comportant des cotits et qui devront tre budg tis s d s a pr sent par le PAPAM pour pouvoir tre ex cut es le moment venu Pour cela il est n cessaire de faire une dotation provisionnelle qui permettra de prendre en charge la mise en ceuvre de telles mesures 93 e Elaboration d une situation de r f rence et mise en place d une base des donn es environnemen
229. on des produits Unit s de conditionnement bonne conservation des produits valorisation des produits locaux acc s au march international approvisionnement plus tal en produits frais D veloppement de l irrigation valuation du potentiel d irrigation petite chelle tudes acquisition de connaissances g n rales sur le milieu viter des dommages collat raux offrir aux populations un cadre ad quat d am nagements Am nagements structurants Micro barrages Adducteurs d eau am lioration des conditions de vie des populations cadre propice la production et la commercialisation des produits gestion optimale des ressources en eau valorisation des bas fonds Am lioration des surfaces am nag es et des productions Am lioration des conditions socio conomiques Diminution de l exode rural Contribution au d senclavement Contribution a la recharge des nappes Equipements des forages diversification des activit s agricoles pratique du maraichage meilleur acc s l eau meilleure organisation des p turages Assistance pour l introduction et adoption de nouvelles techniques d irrigation goutte goutte am lioration des techniques et productions agricoles Technologie agricoles et Fourniture de service aux OPA Technologie Pratique culturales et pastorales Encadrement formation Utilisation des technologies agric
230. onfi e aux entreprises de travaux qui n avaient aucunes comp tences en la mati re Le suivi environnemental du PGES s arr te la fin du projet Au regard des pr occupations abord es la DNACPN sugg re Le recrutement d environnementaliste dans les quipes des entreprises charg es d ex cuter les travaux Que le suivi du PGES d passe la dur e de vie du projet 129 Le respecter l esprit de la d claration de Paris en privil giant l appui budg taire la cr ation de nouvelles structure De mettre la disposition du minist re de l environnement le budget du suivi du PGES du PAPAM D organiser une r union de coordination tous les 3 mois D tablir un lien entre la Direction des G n rale des March s Publics DGMP et la DNACPN D ins rer dans les DAO le volet environnement La Direction Nationale de la Conservation de la Nature a insist sur les points suivants Les grands am nagements agricoles dans la zone Office du Niger posent beaucoup de probl mes environnementaux et sociaux Extension des cultures dans les terres marginales et dans le lit mineur du fleuve qui peut poser des probl mes d rosion Les aspects environnementaux ne sont pas tellement le souci de I Office du Niger Les am nagements agricoles ne tiennent pas compte des besoins en nergie domestique des populations riveraines La compensation suite un d classement d une for t class e n est jama
231. ons de vie et de revenus des Producteurs Toutefois la mise en uvre un important programme en la mati re ne pourra se r aliser sans une approche structur e coh rente profitable pour tous les acteurs et quitable Am nagements structurants S curisation des zones d irrigation Office du Niger Les am nagements structurant permettront l amen e d eau sur de longue distance et ainsi la valorisation de terres non encore utilis es du fait de la raret de cette denr e Ainsi ils permettront l mergence de nouvelles activit s et aussi participent la cr ation d emploi La r alisation du sch ma hydraulique aura les impacts positifs suivants l augmentation des superficies irrigables et meilleure satisfaction des besoins en eau dans les zones d am nagement l am lioration des potentialit s en ressources halieutiques sur les axes hydrauliques am lior s ou cr s l augmentation de la biodiversit dans les zones am nag es la stabilisation des berges et la r duction des effets rosifs du vent la recharges des nappes l augmentation de points d eau pour l abreuvement du b tail le dd veloppement d une riche biodiversit augmentation de la faune des ressources halieutiques et de la flore aquatique passage d une structure de buisson une structure 52 arbustive apparition de nombreuses formations herbeuses d veloppement d une importante avifaune D veloppement de la petite irrigation V
232. oppement de l irrigation am lioration des conditions de vie des populations cadre propice la production et la commercialisation des produits gestion optimale des ressources en eau valorisation des bas fonds am lioration des surfaces am nag es et des productions am lioration des conditions socio conomiques Diminution de l exode rural Contribution au d senclavement diversification des activit s agricoles pratique du maraichage meilleur acc s l eau meilleure organisation des p turages am lioration des techniques et productions agricoles etc Les effets n gatifs sur le milieu humain sont le d placement de populations les risques li s l utilisation accrue de produits phytosanitaires manipulation en l absence de pr cautions dangereuse pour la sante humaine et son environnement les conflits relatifs au droit et l usage des sols cohabitation entre les diff rents droits revendications propres chaque village les conflits potentiels entre agriculture et levage l arriv e de migrants suppl mentaires Installation des hameaux de cultures et accroissement des tablissements humains le d veloppement de maladies hydriques une augmentation de la pr valence du paludisme une augmentation des cas de dysenterie une augmentation des bilharzioses les risques de d tournement des objectifs du projet volution vers d autres b n ficiaires que ceux envisag s initialement en raison des
233. ore effective concernant la r alisation des infrastructures agricoles L Office de Protection des V g taux OPV Il est charg entre autres de coordonner les op rations de surveillance des v g taux et des cultures en vue notamment de signaler l existence l apparition et la propagation des ennemis des v g taux et produits v g taux de d velopper mettre en uvre et vulgariser les m thodes alternatives de lutte dans le domaine de la protection des v g taux en relation avec les services et organismes comp tents en la mati re de veiller la formation du personnel d encadrement rural et des paysans en mati re de protection des v g taux L office de la protection des v g taux ma trise parfaitement la gestion des pesticides li s la protection des v g taux m me si les agents ne disposent pas d assez d exp riences dans la gestion environnementale et sociale de projets Comit National de la Recherche Agronomique CNRA Le Comit National de la Recherche Agricole CNRA rel ve du Minist re de l Agriculture Le CNRA a pour mission d assister le ministre charg de Agriculture dans la conception et le contr le de la mise en uvre de la politique nationale en mati re de recherche agricole Le CNRA assure la coordination des activit s de recherche agronomique sur le terrain Outre son organisme principal en l occurrence l Institut d conomie rurale IER il comprend les facult s de l Uni
234. ormulation des options en mati re de strat gie de pr vention et ou d att nuation des impacts environnementaux et sociaux du projet en contribuant la d finition des enjeux environnementaux et sociaux Les informations collect es ont servis de support l tude environnementale qui comprendra plusieurs volets analyse initiale identification des impacts Processus de s lection environnementale des activit s Plan cadre de gestion environnementale et sociale qui englobe les dispositifs de mise en uvre les besoins en formation le m canisme de suivi valuation et les co ts 17 2 DESCRIPTION DU PROJET 2 1 G n ralit s du projet L objectif du projet est d augmenter la productivit des petits producteurs agricoles impliqu s dans les syst mes de productions et dans les r gions g ographiques vis es par les interventions de projet L Objectif de d veloppement est d augmenter l utilisation et l application de terrain durable et d administration d eau les techniques dans les syst mes de production vis s 2 2 Les composantes du PAPAM Pour r aliser l objectif propos le projet rel vera les obstacles importants pour la modernisation d agriculture c est dire le manque d infrastructures productives productivit bas agricole et manques dans la coordination de secteur notamment travers les activit s suivantes 1 investir dans les infrastructures productives agricoles composante 1 ii am liorer la moder
235. oulikoro Contexte g ographique administratif La r gion de Koulikoro est situ e au Centre Ouest de l espace national malien avec une superficie de 90 210 km2 soit 7 2 du territoire C est une zone de transition entre les r gions Ouest de Kayes Sud de Sikasso et Est de S gou Constitu e de vaste Plateau accident la r gion se situe enti rement dans la zone tropicale La R gion de Koulikoro comprend 108 communes dont 3 urbaines 1924 villages et sept 7 cercles parmi lesquels le cercle de Nara constitue le plus grand en superficie soit 33 25 et celui de Kangaba le plus petit soit 05 70 du territoire r gional Au niveau des collectivit s territoriales le cercle de Kati est le plus grand en nombre de communes 37 sur 108 alors que les cercles de Banamba Koulikoro et Kangaba sont les plus petits avec 09 communes chacun Aire co g ographique Appartenance au domaine co g ographique soudano sah lienne Climatologie La r gion de Koulikoro se trouve dans la zone de climat subd sertique avec 200 a 400 mm et le climat tropical allant de 400 a 1200 mm Sols et g omorphologie Selon le Projet Inventaire des Ressources Terrestres PIRT les diff rents types de sols dans la r gion sont caract ris s dans leur majorit par leur pauvret leur acidit et leur instabilit structurale Les terres arables sont compos es pour l essentiel des sols profonds limoneux fins et des sols peu profonds Ce sont des plaine
236. our assurer le suivi valuation des mesures d att nuation du PGES e Une consommation importante de produits chimiques avec les risques de contaminations de pollutions e L apparition de maladies hydriques cause de la stagnation permanente d eau e La faible implication des politiques dans le suivi des mesures environnementales 116 Au regard des craintes perceptions pr occupations abord es les participants recommandent sugg rent Maintenir le manuel de proc dure pour la planification l ex cution et le suivi du Conseil agricole comit s de suivi du conseil agricole comit s locaux de suivi conseil communaux de suivi Le meilleur dispositif pour le suivi de la gestion environnementale est le conseil agricole D finir les r les et responsabilit s de chaque structure d concentr e dans le suivi et l valuation du CGES Les reformes sur la d centralisation en cours doivent se faire sentir dans le domaine de l environnement et de la gestion des ressources naturelles Les capacit s et comp tences des agents des services techniques d concentr s devraient tre renforc es dans le domaine du suivi et valuation participatif communautaire R aliser ou actualiser les sch mas d am nagements des diff rentes collectivit s territoriales Respecter les sch mas d am nagements dans les diff rents collectivit s territoriales Assurer un suivi pid miologique des populations riveraines des diff ren
237. pagnes de traitement de masse l Azythromicine MTN 62 Incidences socio conomiques des maladies li es l eau L am nagement des p rim tres agricoles peut introduire de nouveaux facteurs susceptibles de changer profond ment le contexte de la sant environnementale cr ant ainsi de nouvelles relations entre les diff rents maillons de la cha ne pid miologique Les changements que l extension des p rim tres irrigu s a provoqu s dans la distribution et l organisation des populations humaines sont perceptibles au niveau des syst mes de production Chez les agriculteurs avec l intensification des cultures et le rythme impos ce sont les aptitudes physiques et morales qui sont soumises rude preuve avec la mobilisation quasi permanente Ces agriculteurs s exposent sans l intervention d aucun service de pr vention ou de lutte contre les maladies parasitaires surtout que les revenus attendus sont assez al atoires cas des grands p rim tres les charges d am nagements et les co ts de production surtout dans l optique d un d sengagement de l tat avec la nouvelle politique agricole sont difficilement supportables Au niveau de l levage des perturbations introduites par l extension des p rim tres irrigu s peuvent avoir des effets sur la vie m me des populations d leveurs En effet les effets de la s cheresse et la r duction de l espace pastoral cause des endiguement
238. pe 6 Consultations publiques et diffusion Les dispositions du d cret sur les EIE stipulent que l information et la participation du public doivent tre assur es pendant l ex cution de l tude d impact sur l environnement en collaboration avec les organes comp tents de la circonscription administrative et de la commune concern e L information du public comporte notamment une ou plusieurs r unions de pr sentation du projet regroupant les autorit s locales les populations les organisations concern es etc Ces consultations permettront d identifier les principaux probl mes et de d terminer les modalit s de prises en compte des diff rentes pr occupations dans les Termes de R f rence de l EIE r aliser Les r sultats des consultations seront incorpor s dans le rapport de PEIE et seront rendus accessibles au public par le PAPAM Pour satisfaire aux exigences de consultation et de diffusion de la Banque Mondiale la Cellule de Planification et des Statistiques CPS SDR qui assurerait la coordination du projet produira une lettre de diffusion dans laquelle il informera la Banque Mondiale de l approbation du CGES ii la diffusion effective de l ensemble des rapports produits CGES EIES NIE tous les partenaires concern s et ventuellement les personnes susceptibles d tre affect es La CPS SDR adressera aussi une autorisation adress e la Banque pour que celle ci proc de la diffusion de ces documents dans
239. pport d eau au Niger de D cembre Fin juin p riode des basses eaux tiage en dehors des eaux turbin es de S lengu La principale contrainte demeure la disponibilit de l eau durant la p riode d tiage Jusqu ici peu voire pas de pr occupation majeur sur la qualit des eaux qui est garantie avec un bon d bit Les risques pour la consommation sont not s durant l tiage Les seules donn es disponibles sur les aspects quantitatifs des ressources en eau en surface viennent de l Office du Niger L agriculture est plus grand consommatrice d eau souterraine que les tablissements humains Le suivi de la recharge des nappes sont importantes Il existe des projets en cours de n gociation avec la BAD et les Pays Bas pour mettre en uvre un projet de Gestion Int gr e des Ressources en Eau Au regard des pr occupations abord es la DNH sugg re respecter le d bit garantie de 40m3 l aval imm diat pour permettre aux autres usagers nationaux et internationaux d utiliser l eau disposer de donn es ind pendantes pour le suivi de la quantit et de la qualit des eaux Optimiser la mise en place du r seau du suivi des eaux en installant un r seau de pi zom tres au moins 10 dans les zones d intervention du projet Accompagner l installation des pi zom tres par un programme de renforcements de capacit s des agents 132 Annexe 4 Plan de consultation pour la mise en uvre du
240. prescriptions de la l gislation et des normes et appuie les collectivit s territoriales en mati re d assainissement de lutte contre la pollution et les nuisances La DNACPN dispose de services d concentr s au niveau r gional de cercle et de commune qui appuient les collectivit s territoriales de leur niveau d op ration Dans la mise en uvre du PAPAM la DNACPN et ses services d concentr s les DRACPN doivent assurer le suivi op rationnel s aspects environnementaux du PAPAM c est dire veiller l application de la proc dure d EIE la validation des rapports d EIE et participer la supervision et au suivi de la mise en uvre des activit s e La Direction Nationale de la Conservation de la Nature DNCN La mission principale de la DNCN est d laborer la politique nationale relative la conservation de la nature et d en assurer l ex cution A ce titre elle est charg e d laborer et de mettre en uvre des plans d am nagement et de restauration des for ts parcs et r serves ainsi que des programmes d action de lutte contre la d sertification de participer aux n gociations des conventions et trait s internationaux relatifs la conservation des for ts et de la faune et de veiller leur application d assurer la collecte le traitement et la diffusion des donn es statistiques et de former les collectivit s territoriales dans la gestion des ressources naturelles GRN en vue du transfe
241. r aliser une EIE pour un d frichement sup rieur de 10 Ha L agriculture avec un petit a a toujours t privil gi e au d triment de l agriculture avec grand A Existence de cadre de concertation non dynamique dans les zones d intervention des projets Existence de nombreux programmes d am nagements forestiers d co tourisme dans la r gion de Sikasso Classement de la Bagou Complexe Bouguini Yanfolila Corridor des l phants Projet de cr ation d un ranch gibier Bouguini Cr ation de parc de 60ha enti rement cl tur dans la ville de Sikasso Peu voire pas d implication des services v t rinaires dans la gestion des questions environnementales dans les projets pr c dents L ancrage institutionnel du PASAOP posait probl me car la DNA tait trop jalouse et n a pas su associer les autres acteurs Il existe un d but de prise en compte des aspects environnementaux dans la gestion des abattoirs Non disponibilit des moyens financiers suffisants pour faire la supervision et de suivi Les structures r gionales ne re oivent pas la liste des produits homologu s et non Les am nagements qui ne prennent pas en compte l aspect environnemental posent des probl mes de durabilit Au regard des craintes perceptions pr occupations abord es il faudrait selon les participants Diffuser le plus largement possible le CGES aupr s de tous les services techniques Avoir une vue d e
242. r hension et les bonnes pratiques environnementales et leurs liens avec les projets agricoles Ces actions d appui technique de formation et de sensibilisation visent rendre op rationnelle la strat gie de gestion environnementale du PAPAM favoriser l mergence d une expertise et des professionnels en gestion environnementale lever le niveau de conscience professionnelle et de responsabilit des employ s dans la gestion environnementale prot ger l environnement rural la sant et la s curit des producteurs agricoles et des populations Plus sp cifiquement les activit s pr vues pour la gestion environnementale et sociale du PAPAM concernent les mesures suivantes 90 a Mesures de renforcement institutionnel i Renforcement de l expertise environnementale du secteur du D veloppement Rural Le secteur du D veloppement Rural notamment Agriculture et Elevage ne dispose pas actuellement d une unit environnementale et sociale pouvant remplir une fonction environnementale et sociale dans leurs activit s Toutefois l int gration de l environnement dans la mise en uvre des activit s du PAPAM devra s inscrire dans une d marche progressive Sous ce rapport pour all ger les proc dures de prise en compte des exigences environnementales et sociales du projet il serait plus r aliste dans l imm diat de renforcer les capacit s des Techniciens des diff rentes directions DNA DNPIA DNSV
243. r la p rennit du suivi Former les services du g nie rural dans la prise en compte de la dimension environnementale dans la conception des ouvrages hydro agricoles 121 Compte rendu de la rencontre du Mercredi 30 Septembre 2009 SIKASSO Objet Consultation du public pour le CGES du PAPAM Pr sents N NOMS ET PRENOMS FONCTIONS STRUCTURES 1 ZAN MOUSSA SAMAKE Directeur DRCN 2 AL OUSSEYNOU MAIGA Chef de division am nagement DRCN 3 AMADOU DIARRA Chef division r glementation et contr le 4 YAYA MBALLO Secr taire G n ral ONG JEKAGNINI DONIYA BULA 5 MME TOGOLA Secr taire G n ral ONG FITINA DIEYNABA COULIBALY 6 MAMADOU TRAORE Pr sident d OP Organisation des p cheurs de SIKASSO 7 THIEKORO COULIBALY SECRETAIRE Organisation des p cheurs de SIKASSO 8 ABDOURAMANE Pisciculteur TRAORE 9 SIDIKY BERTHE Vice pr sident Coop rative planteurs et maraichers pisciculteurs 11 MOUSTAPHA KEITA Comptable r gional PASAOP 12 SEYDOU KEITA Directeur DRA 13 NATOUYE Chef de division l gislation et contr le DRA BOUGOUDOGO phytosanitaire 14 LUC DIARRA Charg de statistique DRA 15 BINAFOU DEMBELE Directeur DRSV 16 AMADOU DIABATE Directeur DRPIA 17 AMADOU DANEDIO Directeur DRAPCN CISSE Mr Seydou Keita Directeur R gional de l agriculture a ouvert la s ance en souhaitant la bienvenue tous les participants la rencontre Il a pass
244. ratiques de constructions et d op rations Le CGES d finira galement le contenu typique de chaque type d instrument et d crira les modalit s de sa pr paration revue approbation et suivi de la mise en ceuvre Tout en discutant ces points le Consultant devra d crire les arrangements institutionnels de mise en uvre du CGES en clarifiant les r les et responsabilit s des agences et de toutes les parties prenantes impliqu es dans la mise en uvre du projet Il s agit en l occurrence d identifier les acteurs et entit s impliqu s dans chacune des tapes tri s lection cat gorisation environnementale et sociale du microprojet pr paration et approbation des TdR et des rapports d EIES mise en uvre suivi et valuation des PGES Des consultations publiques avec les parties prenantes et les populations susceptibles d tre affect es ainsi que l information fournie ces populations et autres pouvant avoir droit devront tre organis es par le consultant et tre refl t es dans le rapport du CGES Le rapport du CGES devra galement comprendre un plan de consultation et de participation du public sur les microprojets sp cifiques et autres activit s au cours de l ex cution du projet En pr parant le CGES le consultant sugg rera galement des actions pour am liorer les conditions environnementales et sociales dans la zone d intervention du projet surtout en direction des groupes pauvres et vuln rables
245. rces min rales nerg tiques et en eau Le service du MEA susceptible d tre concern par le PAPAM est la Direction Nationale de l hydraulique e La Direction Nationale de l Hydraulique La Direction Nationale de l Hydraulique est le service central charg de l ex cution des missions assign es au Minist re des Mines de l Energie et de l Eau en mati re d eau Elle est charg e de faire l inventaire et valuer le potentiel au plan national des ressources hydrauliques tudier contr ler superviser les travaux de r alisation des ouvrages hydrauliques et veiller leur bon tat de fonctionnement proc der l valuation des projets de d veloppement dans le secteur de l eau participer la promotion de la coop ration sous r gionale dans le domaine de la gestion des ressources en eau La Direction Nationale de l Hydraulique est d concentr e au niveau R gional travers 9 Directions R gionales de l Hydraulique et de l Energie et au niveau Cercle travers les Services Subr gionaux de l Hydraulique et de l Energie Est rattach la Direction Nationale de l Hydraulique le Laboratoire de la Qualit des Eaux Le contr le de la qualit des eaux au Mali est habituellement effectu par le Laboratoire des Eaux de la Direction Nationale de Hydraulique DNH Ce laboratoire n est cependant pas quip pour les param tres microbiologiques et les m taux lourds e Le Minist re de la San
246. re 2002 portant nomination des membres du Comit Nationale de Gestion des Pesticides e La loi 02 013 AN PR du 03 Juin 2002 portant r pression des infractions la r glementation de la Protection des V g taux Le d cret 02 305 portant r glementation de la Protection des V g taux e Le d cret 03 594 PRM du 31 d cembre 2003 relatives aux Etudes d Impact Environnementale qui fixe les r gles et les proc dures relatives EIE et d finies que les projets publics ou priv s dont la r alisation est susceptible de porter atteinte l environnement sont soumis une tude d impact pr alable e Le d cret 05 106 PR du 09 mars 2005 fixant organisation et modalit s de fonctionnement de l Office de la Protection des V g taux 44 6 CADRE INSTITUTIONNEL DE LA GESTION ENVIRONNEMENTALE La gestion environnementale du PAPAM va interpeller les acteurs institutionnels suivants 6 1 Le Minist re de l Environnement et de l Assainissement Le Minist re de l Environnement et de l Assainissement MEA est charg e la mise en uvre de la Politique environnementale du pays Sa mission porte sur les axes suivants e Veiller cr er des infrastructures environnementales de base comme supports des investissements nationaux et trangers e Suivre et promouvoir les programmes en cours en mati re de lutte contre la d sertification l assainissement du cadre de vie l ensablement le contr le des activit s class es
247. re et l levage Mettre au point et am liorer les syst mes techniques de production v g tale Diversification et talement de la production fruiti re Introduction de vari t s d arachide d huilerie adapt es aux conditions de la zone Mise au point de mat riel agricole adapt aux conditions de culture Lutte contre l enherbement et les plantes parasites Intensification de l levage des ruminants par la stabulation et la suppl mentation Mise au point et am lioration des techniques de transformation des produits agricoles Mise au point de techniques de production et d optimisation de la fumure organo min rale Mise au point de m thodes de lutte int gr e contre les diff rents ravageurs Domestication des fruitiers forestiers Etude de la r partition des principales maladies et des ravageurs des cultures fruiti res Etablissement des cartes pid miologiques Mise au point de techniques de lutte contre les maladies hydriques Mettre au point et am liorer les techniques de productions animales Diagnostic des maladies et surveillance pid miologie Am lioration g n tique du b tail par le syst me d am lioration g n tique noyau ouvert D veloppement d un syst me de s lection pour l am lioration de la r sistance g n tique Etudes pour l am lioration des performances de reproduction survie des animaux Am lioration de la productivit des animaux de trait Etude de syst mes fourragers et de tech
248. re familiale durable moderne ainsi que l entreprise agricole travers la cr ation d un environnement propice au d veloppement d un secteur agricole structur La politique de d veloppement agricole du Mali a pour objectifs g n raux de contribuer i la promotion conomique et sociale des populations en milieu rural ii la souverainet alimentaire du pays iii la r duction de la pauvret rurale iv la modernisation de l agriculture familiale et le d veloppement de l agro industrie v la protection de l environnement et la gestion durable des ressources naturelles vi l augmentation de la contribution du secteur rural la croissance conomique vii l am nagement agricole quilibr et coh rent du territoire Le d veloppement du secteur agricole est soutenu par plusieurs programmes et projets notamment le Programme d Appui aux Services Agricoles et aux Organisations Paysannes PASAOP le Programme National d Infrastructures Rurales PNIR le Programme National d Am nagement Hydraulique le Projet d Appui aux Communaut s Rurales PACR etc 4 4 La Strat gie Nationale de D veloppement de I Irrigation SNDD Un des principes directeurs qui sous tendent la SNDI est entre autres la gestion optimale et durable des am nagements dans le respect de la politique nationale de l environnement La promotion de syst mes de production agricole durable et de m thodes d exploitation des ressourc
249. re tr s rapidement corrig e pour que la tendance n gative soit invers e dans le cadre du PAPAM particuli rement avec la mise en place d une Unit Environnementale et sociale forte avec des ressources humaines comp tentes et diversifi es selon les d fis environnementaux sociaux et sanitaires relever mais aussi des quipements de mesures et d analyse de proximit etc qui devrait tre anim e par l Expert environnementaliste d j en fonction Objectif de l unit environnementale et sociale La mise en place d une structure p renne comme organe focal r pond au souci de doter PON de m canismes de coordination plus efficace des activit s en vue de i garantir la prise en compte des aspects environnementaux et sociaux dans ses activit s ii d assurer le suivi des indicateurs de performances environnementaux et sociaux iii de d velopper une vision prospective d un Syst me de Management Environnementale SME et s inscrire dans une d marche qualit Mandat de l unit environnementale et sociale L unit environnementale et sociale devra ii pr parer un Programme sp cifique de suivi environnemental ax en priorit sur ses activit s notamment en ce qui concerne l irrigation et ii assurer la coordination et l animation de l ensemble des interventions des acteurs impliqu s dans les questions de sauvegarde environnementales et sociales et de renforcement des capacit au niveau de l
250. rencontr s sont nombreux et vari s Ils peuvent toutefois tre r unis en quatre 4 cat gories savoir e les services techniques nationaux e les services techniques locaux des r gions du projet e Organisations de producteurs OCB et ONG et e Collectivit s locales 11 3 Le contenu des consultations Les principales pr occupations craintes des diff rents acteurs peuvent se r sumer e La non disponibilit des moyens financiers suffisants pour mener bien le suivi et la supervision du PGES e La non disponibilit du PGES des diff rents projets de d veloppement aupr s des diff rents acteurs intervenant sur le terrain e L am nagement de p rim tres est souvent associ un certain nombre d impacts n gatifs o D placement de population o D forestation et forte pression sur les ressources riveraines o Remont e significative du niveau des eaux suite l am nagement des p rim tres de 110 45m le niveau remonte parfois 2m o Les nappes sont alors pollu es par les latrines traditionnelles Probl me d assainissement des eaux pluviales au niveau des villages La nature du sol dans ces zones d intervention ne facilite pas la circulation entre les villages Multiplication par 3 de la population avec les risques d IST SIDA Difficult de trouver des combustibles domestiques pour les populations riveraines D veloppement de maladies hydriques Les capacit s des infrastructures scola
251. rencontres avec les services de l Elevage et de la p che Bamako le 05 Octobre 2009 Objet Consultation du public pour le CGES du PAPAM Pr sents N NOMS ET PRENOMS FONCTIONS STRUCTURES 1 ALPHONSE TEME Direction adjoint DNSV 2 MAHAMAR AIDARA Charg de formation DNSV communication Les points suivants ont t abord s lors de la rencontre avec les agents de la Direction nationale des services v t rinaires Code environnement et Proc dures d tude d impact Conventions internationales ratifi es Capacit s environnementales dans la gestion des projets Suggestion recommandation La Direction Nationale des services v t rinaires a abord les aspects suivants les ressources humaines et mat riel peine un v hicule par r gion font d faut la vieillesse des agents de la direction et l adaptation des profils par rapport aux nouvelles missions la surveillance et le contr le de qualit sont souvent laiss de cot alors que ce sont des aspects importants la DNSV n a pas t impliqu e dans l ex cution du PASAOP Plusieurs consid rations peuvent avoir des impacts n gatifs sur la qualit du lait et de la viande utilisation abusive de m dicaments par les leveurs de pesticides par les agriculteurs et le d faut d hygi ne autour des bassins laitiers Risques de d veloppement des maladies contagieuses animales Introduction de plusieurs races et m connai
252. responsabilit s des agences et de toutes les parties prenantes au niveau central r gional local communal et district village impliqu es dans sa mise en uvre D crire le processus le m canisme et dans quelles circonstances les valuations environnementales et sociales sp cifiques i e valuation limit e ou approfondie pour chaque infrastructure activit agricole se d roulent Il s agit en particulier de la prise de d cision pour la conduite de l EIES pour chaque sous projet d s lors que leur nature et site physique ont t d finis l laboration et l approbation des TdRs et des EIES pour ces infrastructures agricoles de m me que la mise en uvre et le suivi de leur PGES valuer la capacit du Gouvernement et des agences d ex cution impliqu es dans la mise en uvre du CGES y compris la sensibilisation aux probl matiques environnementales et 145 sociales du projet et proposer des mesures idoines pour la sensibilisation le renforcement institutionnel et ou le renforcement des capacit s techniques des diff rentes parties prenantes concern es f D velopper un plan de consultation et de participation publique impliquant toutes les parties prenantes du projet y compris les principaux b n ficiaires et personnes directement affect es par le projet Ce plan de consultation et de participation communautaire est inclure en annexe dans le rapport du CGES g Pr parer un budget r capitulatif et d
253. ressions d mographiques exerc es sur les terres L irrigation a entra n un risque important d alcalinisation et de salinisation des terres li la remont e de la nappe phr atique Les sols des zones am nag es sont aussi d grad s pour cause de s dimentation des drains d affleurement de la nappe phr atique de caract ristiques chimiques des sols d rosion ou de mauvaise gestion de l eau Il faut noter galement les d perditions importantes des volumes d eau arrivant au niveau des parcelles agricoles vaporation alimentation de la nappe Aspects sociaux des syst mes d irrigation Sur le plan social les caract ristiques majeures de l irrigation sont d une part le taux lev d exode rural qui affecte certaines zones haut potentiel de d veloppement en termes de disponibilit en ressources humaines destin e l agriculture et de l autre le r le encore marginal que tient la femme dans le d veloppement de cette activit Impacts n gatifs des activit s et techniques agricoles e L augmentation de la production agricole demande une intensification agricole qui passe par la lutte efficace contre les ennemies des cultures et l usage des engrais min raux Plus particuli rement le d veloppement de p rim tres maraichers l chelle nationale peut tre source d une utilisation accrue de pesticides pour lutter contre les ravageurs 65 e Les pesticides sont sources de plusieurs impacts n g
254. rielles Ciblage Syst mes de Production et Couverture g ographique Le ciblage g ographique propos r sulte de la prise en compte des interventions de projets et programmes financ s par d autres bailleurs de fonds Le projet se focalisera sur quatre r gions S gou Mopti Sikasso et Koulikoro et les interventions se concentreront sur les bassins de production suivants Syst mes de Sous syst mes Cultures et Ciblage g ographique Production Productions Animales S gou Mopti Sikasso Bamako Koulikor 0 4 Grands Riz hivernage chalote Office du 141 am nagements Pomme de terre Ma s bl et Niger cultures fourrag res etRizi pisciculture Irrigation de Riz association rotation fruits la demande en fonction de l analyse en cours proximit et l gumes agroforesterie du potentiel am nageable productions animales et pisciculture C r ales S ches C r ales L gumineuses Bassin Bassin levage Macina Douentza Tominian Bankass Bla Koro C r ales L gumineuses Sikasso Kati Coton levage Dioila cs Bougo G uni 5 Koutial a Fourragers P rim tres pastoraux Office du Dilly zone PADESO Niger Nara Sokolo zone M B wani PASOID 9 z Fourrages en lien avec les Sikasso 2 bassins p riurbains de Office du Cercle de Bamako Po production de lait et de viande Ni
255. ritorialis s l chelle des p rim tres municipaux infrastructures de base quipements socio ducatifs de Sant quipements marchands quipements environnementaux etc Les rencontres sectorielles de groupes sociaux et ou d int r ts C est un ensemble de rencontres individuelles et collectives qui ciblent les groupes qui ont certaines probl matiques au c ur de leurs agendas ou de leurs pratiques professionnelles On peut choisir aussi les groupes en fonction de leur expertise dans telle ou telle probl matique C est le cas des femmes et des jeunes des associations de producteurs etc Ces rencontres se feront au moyen d interviews de Focus group d ateliers etc Processus de consultation Le processus de consultation publique devra tre structur autour des axes suivants 134 e pr paration de dossiers de consultations publiques comprenant les rapports d tude rapports d valuation environnementale et sociale descriptif des activit s d j identifi es localisation caract ristiques etc et des fiches d enqu tes missions pr paratoires dans les sites de projet et de consultation annonces publiques enqu tes publiques et collecte de donn es sur les sites de projets pr sentation des r sultats de l enqu te publique lors d ateliers de validation des valuations environnementales sectorielles pour chaque projet Canevas d enqu te publique Le canevas de l
256. ro climatiques et des avantages comparatifs sur les march s int rieurs et internationaux la part du secteur agricole dans la croissance conomique globale n a cess de d cliner au cours de la d cade pass e L agriculture de subsistance demeure le mod le dominant pour les 800 000 exploitations agricoles familiales de petite dimension souvent sous quip es et peu productives pour la grande majorit produisant peu au dessus du seuil de subsistance dans une optique commerciale Il existe un besoin imp rieux de moderniser l agriculture malienne et d aider le pays mieux tirer profit de son potentiel agricole de ses ressources en irrigation et des opportunit s de march s tant sur au plan int rieur sous r gional qu international La crise actuelle du prix des denr es alimentaires est vue comme une menace pour la subsistance des populations urbaines mais constitue en m me temps une v ritable opportunit d accroitre les revenus paysans en capturant des parts de march s pour les denr es alimentaires de base Il convient de s attaquer trois enjeux et contraintes majeures pour am liorer les performances du secteur i le manque d infrastructures de production particuli rement pour l irrigation et les op rations post r coltes ii la faible productivit agricole au niveau des exploitations du fait entre autres de l utilisation de techniques peu intensives iii le manque de coordination dans le secteur conduisa
257. roc dure d analyse et de tri qui d termine pour chaque microprojet propos i quelles directives op rationnelles de la Banque mondiale pourraient tre applicables et ii quels niveaux et types d analyses environnementales sont requises par exemple une valuation environnementale et sociale compl te EIES contenant un plan de gestion environnementale et sociale PGES un PGES seulement ou une simple application de bonnes pratiques de mise en uvre et d op rations Le CGES d finit galement le contenu typique de chaque type d instrument et d crit les modalit s de sa pr paration revue approbation et suivi de la mise en uvre En fin le CGES d crit les arrangements institutionnels pour sa mise en uvre en clarifiant les r les et responsabilit s des agences et de toutes les parties prenantes impliqu es dans la mise en uvre du projet 1 3 M thodologie Cette valuation s est r alis e dans le cadre d une approche participative interactive et directe avec l implication de l ensemble des acteurs concern s populations locales responsables de projets responsables d association et organisations paysannes responsables administratifs lus locaux personnes ressources Au niveau local les consultations ont eu lieu dans les sites suivants S gou Sikasso et Koulikoro Elle s est centr e sur i l exploitation de la documentation existante ii la consultation publique individuelle ou de groupes
258. rt des comp tences et des ressources financi res en mati re de GRN aux collectivit s conform ment au sch ma op rationnel de la d centralisation 45 6 2 Autres institutions concern es par les questions environnementales et sociales Minist re des Domaines de l Etat et des Affaires Fonci res MDEAF La Direction nationale des domaines et du cadastre DNDC de ce minist re g re les questions li es aux r gimes fonciers qui constituent un facteur essentiel de la gestion durable des terres et de l environnement Le lien entre la gestion durable des terres et le r gime foncier est manifeste Les agriculteurs qui b n ficient d une s curit fonci re sont plus enclins investir dans les initiatives de GDT en particulier lorsque ces investissements sont co teux Minist re de l Administration Territoriale et des Collectivit s Locales MATCL Ce Minist re g re les communaut s locales d centralis es qui sont les utilisateurs finaux des terres et de l environnement Cette institution est particuli rement importante dans la mesure o les projets qui ciblent les agriculteurs et les leveurs dans les communes ont besoin de l associer leurs activit s La loi 95 034 AN RM a responsabilis les organes des collectivit s territoriales dans la gestion de l environnement et du cadre de vie les plans d occupations et d am nagement la gestion domaniale et fonci re etc Ces collectivit s locales ont un import
259. s particuli rement ceux intervenant sur les fili res ciblant l exportation permettra gr ce une meilleure connaissance et l int gration de normes de qualit et de normes sanitaires internationales l am lioration de la ma trise des risques environnementaux Tableau 6 57 Synth se des impacts positifs des composantes Composantes Activit s Impacts positifs Infrastructures agricoles Abattoirs Salubrit alimentaire contr le ante et post mortem offre d emplois am lioration assiette financi re des collectivit s March b tail d veloppement des changes mise en place d une base de donn es d veloppement activit s connexes contr le flux commerciaux Pistes de productions facilit de transport des productions acc s facile aux march s Unit s de transformations valorisation des productions locales limitation des pertes bonne conservation des produits conqu te du march international int gration industrielle agroalimentaires dans le domaine de la recherche Magasins entreposage des r coltes semences et des intrants augmentation dur e de conservation vente des produits March s g n ration d emploi augmentation des revenus des producteurs Appui aux OPA mise au point de vari t s aux meilleurs rendements vulgarisation de nouvelles techniques mise au point des m thodes de bonne conservati
260. s propices aux cultures irrigu es et l arboriculture fruiti re Elles sont localis es sur les alluvions du fleuve Niger ou diss min es dans des vall es troites La synth se r gionale du PIRT indique que depuis 1940 avec la r gression des moyennes pluviom triques plus de 50 de la superficie de la r gion sont constitu s par des reliefs accident s inaptes aux cultures ce qui a priori la pr destine une vocation foresti re Cette situation fait que dans presque tous les cercles il n existe quasiment plus de terres vocation agricole inutilis es et une bonne partie des terres arables est soumise a l rosion hydrique avec comme cons quence l appauvrissement des sols par la destruction de la v g tation et le comblement des mares et rivi res A moyen et long termes l on aboutit une situation de p nurie qui pourrait se traduire par des mouvements de populations ou une r duction et ou abandon des jach res ou les deux a la fois Cet tat de fait dans la r gion peut s expliquer la fois par des fortes densit s de populations a l approche de Bamako et des fortes contraintes climatiques que connait le pays en g n ral et la r gion en particulier G ologie la r gion de Koulikoro est une zone de roche et de colline La partie ouest et nord sont surtout domin es par les formations de colline mont manding Ressources en eaux La r gion de Koulikoro dispose d un important r seau hydrographique qu
261. s des cultures et les engrais L eau surtout des zones o se pratique l agriculture v hicule des pesticides agricoles et divers r sidus toxiques qui s accumulent pr f rentiellement dans les plans d eau Quant aux engrais les r sidus finissent par entra ner une certaine eutrophisation des plans d eau e Les cultures fourrag res peuvent entra ner une d gradation du sol et de l eau ainsi que des risques pour la sant humaine d coulant de l utilisation de produits chimiques comme des engrais des pesticides p ex herbicides insecticides fongicides etc qui sont utilis s pour cultiver du fourrage En plus de nouvelles races ou cultures fourrag res peuvent introduire des plantes invasives non indig nes dans une r gion Les facteurs de risque en mati re de lutte et d amendement chimique La lutte chimique contre les d pr dateurs des cultures le recours aux herbicides et aux engrais peuvent tre l origine de i Pollution des ressources en eau facteur de risques pour la sant humaine et la sant animale intoxication d c s accidentels destruction de la faune ii D veloppement de r sistances ayant conduit au recours des pesticides pr sentant un facteur de risque consid r comme tr s important iii Risques sanitaires li s l absence de pr caution d emploi des pesticides par les producteurs Le recours des pesticides et autres produits chimiques toxiques pour la sant humaine et
262. s des p rim tres irrigu s peuvent favoriser un ph nom ne de dispersion concentration ce qui joue un r le de plus dans la dynamique de propagation d une maladie comme la bilharziose 63 b Impacts n gatifs de la Composante 2 Transfert de Technologie et Fourniture de service aux producteurs Impacts des syst mes agricoles notamment l irrigation sur les ressources en eau La gestion durable des ressources en eau va constituer sans aucun doute une des probl matiques majeures des prochaines d cennies Les pratiques agricoles notamment l irrigation vont tr s certainement n cessiter l utilisation de quantit non n gligeable de ces ressources si des techniques et technologies durables et faible consommation ne sont pas mises en uvre L eau est une ressource naturelle multifonctionnelle et multidimensionnelle menac e source de concurrence et de conflits et qui doit faire appel une gestion int gr e Lorsque les ressources en eau sont restreintes et que diff rents groupes d int r ts manifestent en m me temps des besoins par rapport ces ressources des r actions concurrentielles et conflictuelles apparaissent Droits de propri t construction de barrages gestion d un m me bassin hydrographique entre plusieurs pays concurrence entre milieux naturels et ruraux qui renouvellent l eau d une part et le milieu urbain qui la capte et la rejette pollu e d autre part sont autant de sources conflictuelles qui
263. s entra nant une l am nagement des terres dans les diminution de la fertilit des sols communes rurales Exploitation abusive des ressources ligneuses empi tement de l agriculture sur les l origine d un zones pastorales d ficit en p turages et de la d gradation des sols d t rioration des relations entre les diff rents utilisateurs de la terre Conflits fonciers agriculteurs Pollution des eaux de surface leveurs forestiers villages autorit s Alcanisation et salinisation des sols en zones irrigu es locales etc Mopti Pressions exerc es sur les r gimes D gradation des sols en zone exond e baisse fertilit fonciers coutumiers par l accroissement de la population accroissement de l ins curit fonci re par la pr carit du pr t de la terre tant donn que le pr teur peut r clamer sa terre tout moment r ticence des emprunteurs investir pleinement dans les terres emprunt es difficult adapter les textes l gislatifs code domanial et foncier code de la p che code forestier charte pastorale code des autorit s locales aux r alit s et d tails pratiques des terres rurales des sols diminution couvert v g tal diminution espace agricole D gradation des sols en zone inond e rosion hydrique et olienne ensablement mauvaises pratiques d irrigation des parcours pastoraux exond s Menaces sur les bourgouti re suite extension agricult
264. s suivantes la CPSSDR la DNGR la DNA la DNPIA la DNSV POPV la DNACPN et la DNCN Le suivi national fera aussi appel des Consultants nationaux et ou internationaux pour l valuation mi parcours et l valuation finale du CGES du PAPAM e Au niveau r gional le suivi sera assur par les PFE PFE ON PFE DRGR PFE DRA PFE DRPIA PFE DRSV PFE OPV en collaboration avec les services d concentr s de la DNACPN les DRACPN et de la DNCN les DRCN e Au niveau local le contr le environnemental de proximit de l ex cution des activit s du PAPAM sera effectu sous la supervision des agents locaux de l Elevage et de l Agriculture Toutefois dans les localit s o les travaux de construction et ou de r habilitation s effectuent le suivi sera effectu Pour disposer d un suivi de qualit il sera n cessaire de renforcer les capacit s de ces services techniques nationaux et locaux en suivi valuation environnemental des travaux 81 b Diagramme de flux du screening des projets du PAPAM Etape 1 Etape 2 Remplissage du formulaire de s lection environnementale et Validation de la s lection et de la sociale du projet classification du projet Etape 3 Approbation de la classification environnementale du projet Etape 4 D termination du travail environnemental Etape 4 2 Choix du consultant en cas de r alisation d EIE ou de NIE Etape 4 1 Choix de si
265. saire de pr voir un budget relatif ce suivi De m me les OPA et les collectivit s territoriales devront tre associ es au suivi de proximit En plus le projet devra pr voir une valuation mi parcours et une valuation finale la fin du projet c Formation des acteurs impliqu s dans la mise en uvre du PAPAM Il s agit des PFE CPS SDR DNA DNPIA DNSV OPV DNGR ON mais aussi des responsables des services techniques d centralis s pouvant tre concern s par le PAPAM DNACPN DRACPN DNCN etc OPA CRA etc Ces acteurs ont la responsabilit d assurer l int gration de la dimension environnementale dans les r alisations des sous projets Ils assurent chacun en ce qui le concerne les tudes le suivi ou le contr le environnemental des sous projets La formation vise renforcer leur comp tence en mati re d valuation environnementale de contr le environnemental des travaux et de suivi environnemental afin qu ils puissent jouer leur r le respectif de mani re plus efficace dans la mise en uvre des sous projets Il s agira d organiser dans chacune des 4 r gions cibl es par le PAPAM un atelier de formation qui permettra aux structures nationales r gionales et communautaires impliqu es dans le suivi des travaux de s impr gner des dispositions du CGES de la proc dure de s lection environnementale et des responsabilit s dans la mise en uvre Les sujets seront centr s autour i des enjeux
266. sence d un syst me de drainage appropri fait que la totalit des eaux us es agricoles donc contenant des produits toxiques se d versent dans la nature et accentuent la d gradation des eaux et des sols Impacts des adducteurs d eau et am nagements structurants Ces types d am nagements m me s ils sont b n fiques vont contribuer la destruction des habitats naturels et le d veloppement de certaines maladies comme le paludisme Les canaux ciel ouvert peuvent engendrer l vaporation qui peut tre limit e par l ouverture des canaux les matin es Impacts n gatifs de Remont e de la nappe Avec les am nagements agricoles il ya des risques de remont e de la nappe au droit des p rim tres en position de sub affleurement et par endroit hors p rim tre En l absence de mesures d assainissement et d hygi ne la remont e de la nappe contribue l insalubrit des habitats humains entra nant une forte pr valence des maladies li es l eau paludisme bilharziose 59 maladies diarrh iques notamment chez les enfants Cette situation suscitera tr s certainement de vives pr occupations au niveau des autorit s et populations locales Par ailleurs il ya des risques d une pollution bact riologique et physico chimique nitrates sulfates phosphates germes f caux des sources d approvisionnement en eau de consommation eau des puits forages et points d eau des diff rents tablissements humains
267. si d environnement urbain et rural dans les zones de Sikasso S gou Koulikoro et Mopti Il donne galement une analyse r gionale de la d gradation de ces ressources 11 naturelles et des enjeux environnementaux et socio conomiques dans les zones du projet notamment en relation avec le d veloppement des activit s du projet Pour souligner les probl mes environnementaux et sociaux potentiels qui pourraient d couler du programme PAPAM le CGES a aussi identifi les impacts positifs et n gatifs potentiels des diff rentes activit s Les impacts positifs portent sur i les infrastructures agricoles s curit alimentaire contr le des animaux avant et apr s abattage offre d emplois amelioration assiette financi re des collectivit s d veloppement des changes mise en place d une base de donn es d veloppement activit s connexes contr le flux commerciaux facilit de transport des productions acc s facile aux march s valorisation des productions locales limitation des pertes des produits agricoles bonne conservation des produits valorisation des produits locaux entreposage des r coltes semences et des intrants bonne conservation des produits augmentation des revenus des producteurs etc 11 les Technologie de gestion durables des terres et de l eau et la Fourniture de services aux OPA Utilisation des techniques de gestion durable pour l environnement Renforcement des capacit s des OPA iii le D vel
268. sment procedures and environmental and social management of PAPAM two components Anyway environmental assessment to be done for PAPAM activities should be in conformity with Malian environment legislation and World Bank recommendations directives about health and environment safety general environmental directives directives about wastes management directives about dangerous wastes directives about safety and health in work places directives about monitoring assessment ESMF puts a specific stress on technical support EIS EIA or environment notice Impact ENI should be realized environmental good practice book and data base capacities building partners training and population s awareness about project issues To better optimize PAPAM environmental and social aspects management ESMF proposed one consultation plan an external monitoring program to be mainly executed by DNACPN with DNCN and Rural Development Institutions Environment Focal Points DNA DNER DNSV DNPLA OPV and on ESMF also supplies detailed recommendations about institutional arrangements Total cost of ESMF measures is estimated 860 000 000 FCFA including technical costs eventual realization of ESMP in case of under project classification into categories A and B necessitating a complementary environmental assessment provision for ESMP implementation elaboration of a care and infrastructures management guide book elaboration of a reference situation an
269. son des contraintes institutionnelles entre la Direction nationale de l agriculture et l office de la protection des v g taux Au regard des craintes perceptions pr occupations abord es Office de Protection des V g taux OPV sugg re e Red finir les missions relatives la protection des v g taux e Revoir la dispersion actuelle des diff rentes missions de l OPV au sein de trois institutions OPV DNA Criquet P lerin e Renforcer les capacit s des agents de l OPV dans la lutte contre les nuisibles e S adresser directement l OFV au lieu de passer par la DNA dans le cadre de la mise en uvre et de l ex cution du PGES du PAPAM Le Comit National de la Recherche Agronomique CNRA a abord les points suivants e Le CNRA est tr s peu associ la conception du PAPAM e Les produits de recherche ont un impact tr s limit sur l environnement e Jl existe dans les canevas de recherche une section sur l impact que les r sultats de la recherche peut avoir sur l environnement e Les chercheurs prouvent des difficult s int grer concr tement la dimension environnementale dans leur recherche e Les chercheurs prouvent des difficult s anticiper les impacts de leur recherche e Comment anticiper de mani re satisfaisante les impacts environnementaux des r sultats de la recherche 127 Au regard des pr occupations abord es Comit National de la Recherche Agronomique C
270. sont consid r s comme peu importants et n cessitent uniquement une notice d impact environnementale ou l application de mesures d att nuation simples Etape 3 Approbation de la s lection et de la classification L approbation de la fiche de s lection environnementale valid e par les DRACPN sera effectu e par le niveau national la DNACPN qui va s assurer examiner les r sultats et recommandations issues des fiches de s lection environnementale Etape 4 D termination du travail environnemental Apr s l analyse des informations contenues dans les r sultats de la s lection et apr s avoir d termin la bonne cat gorie environnementale et donc l ampleur du travail environnemental requis les Point Focaux Environnement PFE ON PFE DRGR PFE DRA PFE DRPIA PFE DRSV PFE OPV feront une recommandation pour dire si a un travail environnemental ne sera pas n cessaire b l application de simples mesures d att nuation suffira check lists du chapitre 9 ou c une Etude d Impact Environnemental EIE s par e devra tre effectu e Selon les r sultats de s lection le travail environnemental suivant pourra tre effectu sur la base de l utilisation de la liste de contr le environnemental et social Annexe 2 ou alors commanditer une tude d impact environnemental ou une notice d impact qui va proposer les mesures de corrections appropri es Cas d application de simples mesures d at
271. ssance sur l volution g n tique des animaux au Mali Au regard des pr occupations abord es la DNSV sugg re Renforcer les moyens logistiques et humains de la DNSV R aliser une tude de l volution sur l am lioration g n tique au Mali 124 Compte rendu des rencontres avec les services de l Elevage et de la p che Bamako le 05 Octobre 2009 Objet Consultation du public pour le CGES du PAPAM Pr sents N NOMS ET PRENOMS FONCTIONS STRUCTURES 1 IBRAHIMA TRAORE Charg de I valuation de DNS l impact des risques environnement sur la sant Les points suivants ont t abord s lors de la rencontre avec les agents de la Direction nationale de la sant Y Politique sanitaire yY R glementation sur les pesticides v Gestion des pesticides lutte anti larvaire produits homologu s La Direction Nationale des services v t rinaires a abord les aspects suivants e Un programme de gestion int gr des vecteur de maladie est en cours de formulation e Tout am nagement de grande envergure peut provoquer des r percussions n gatives VIH Sida Paludisme schistosomiase bilharziose Au regard des pr occupations abord es la DNSV sugg re e Mener une tude diagnostic exhaustif des vecteurs de maladies dans les zones du projet e Promouvoir l hygi ne au niveau des points d eau e Avoir un tat des lieux le profil pid miologique de la zone partir des centres d
272. sses farming activities productivity increase within production systems and targeted geographic areas To reach this goal operation tackles family agricultural exploitation modernization issues by i investing in adapted infrastructures and equipment particularly large or small scale irrigation 11 enhancing agriculture services research training counseling funding equipments supply etc and iii setting an appropriate political and institutional environment to help increase under sector policies handling PAPAM is a project aiming at agricultural productivity increase So it may have environmental risks which can be clearly identified mainly those related to farming activities intensification irrigation and shallow waters exploitation along with post harvest operations linked with storage and products processing Environmental management framework elaboration allows identification of risks linked with different projects activities within targeted production systems and definition of migration measures to be implemented during project execution As for PAPAM which is a project aiming at farming production increase environmental risks can be clearly identified that are related to farming activities intensification irrigation and shallow waters development along with post harvest operation such as storage and products processing Presently project is at framing document stage since all PAPAM planned activities have not been defi
273. struction d infrastructures comme les unit s de conditionnement et de transformations va permettre la promotion la s curisation la valorisation de la production agricole v g tale animale locale l coulement et la commercialisation respectant les normes et conditions sanitaires Ceci participera l augmentation des revenues des populations locales un frein l exode et l am lioration des conditions de vie En effet le d ficit de ces infrastructures est un frein r el au d veloppement conomique des communaut s locales qui perdent une bonne partie de leur production utilisent des moyens de bord afin de garantir la s curit de leur production n arrivent pas couler de mani re satisfaisante et au moment propice leur production La transformation des fruits et l gumes expos s la prolif ration microbienne permet de les garder dans tat convenable de salubrit de valeur nutritionnelle et d acceptabilit organoleptique La transformation des fruits et l gumes procure aussi des emplois et des revenus aux groupements de femmes La transformation des produits agricoles contribue ainsi r duire la pauvret et nourrir une population croissante en am liorant et en diversifiant les produits disponibles Sur le plan social les femmes sont les principales b n ficiaires de ces prestations de service dans le domaine du battage et de la transformation des produits agricoles qui all gent les travaux m nag
274. t MS Le mandat du ministre de la sant consiste laborer et mettre en uvre la politique nationale en mati re de sant Le service du MS susceptible d tre concern par le PAPAM est la Direction Nationale de la Sant e La Direction Nationale de la Sant La Direction Nationale de la Sant a pour mission d laborer les l ments de la politique nationale en mati re de sant publique d hygi ne publique et de salubrit et d assurer la coordination et le contr le des services r gionaux et des services rattach s qui concourent la mise en ceuvre de cette politique La Division Hygi ne Publique et Salubrit s occupe de l assainissement de proximit Elle labore actuellement en collaboration avec la Direction Nationale des Services V t rinaires un programme de Gestion Int gr e des Vecteurs de Maladies f Les Collectivit s Territoriales L valuation du contexte institutionnel de la gestion environnementale dans les collectivit s locales r v le certaines contraintes dues en partie au transfert de certaines comp tences de gestion du cadre de vie aux collectivit s locales sans un appui parall le de planification de coordination d information et de formation et sp cialement de financement appropri les moyens mis leur disposition sont sans commune mesure avec l ampleur des besoins identifi s On notera galement la faiblesse des capacit s d intervention de leurs services techniques no
275. t la charge du projet Relations avec les autres partenaires Le consultant travaillera en troite collaboration avec entre autres les OCB municipalit s les agences agricoles et structures connexes de l Environnement des ONG et tous autres services et projets impliqu s dans les questions d impact social et environnemental Expertise requise De formation Environnementaliste PhD ou BAC 5 le Consultant devra avoir une exp rience av r e d au moins 10 ans dans la pr paration de documents d valuation d impact environnemental et social consultation et participation des populations selon les standards de la Banque mondiale Le Consultant devra galement poss der une bonne ma trise des exigences op rationnelles et proc durales de la Banque mondiale en mati re d tudes environnementales et sociales En outre le consultant devra disposer d une connaissance des normes et r glementations environnementales dans les pays de la sous r gion ainsi qu une connaissance de la l gislation UEMOA sur les pesticides Une connaissance des risques environnementaux li s aux domaines cl s d intervention du projet grande et petite irrigation intensification agricole levage transformation agricole est souhaitable 148 Rapports La production des rapports se fera comme suit i une version provisoire du document cadre de gestion environnementale et sociale devra tre soumise au client pour revue et commentaires av
276. t publique de gestion du cadre de vie des populations de protection de l environnement et des ressources naturelles La surveillance environnementale concernera l ensemble du projet PAPAM et s appliquera toutes les phases construction am nagement r habilitation mise en exploitation entretien et maintenance des infrastructures et quipements agricoles Le suivi environnemental permettra de v rifier sur le terrain la justesse de l valuation de certains impacts et l efficacit de certaines mesures d att nuation ou de compensation pr vues et pour lesquelles subsistent certaines incertitudes La connaissance acquise avec le suivi environnemental permettra de corriger les mesures d att nuation et ventuellement de r viser certaines normes de protection de l environnement Le programme de suivi d crit i les l ments devant faire l objet de suivi ii les m thodes dispositifs de suivi les responsabilit s de suivi iii la p riode de suivi Chacun des l ments du dispositif de mise en uvre devra inclure un m canisme de suivi dont l objectif sera de i v rifier la survenue des impacts potentiels pr dits ii v rifier l effectivit et l efficacit de la mise en uvre des mesures d att nuation retenues iii d apporter les mesures correctives au plan de gestion environnementale Le suivi concerne l analyse de l volution de certains r cepteurs d impacts milieux naturel
277. t nuation Ce cas de figure s applique lorsqu une EIE n est pas n cessaire cat gorie n cessitant uniquement de simples mesures d att nuation comme travail environnemental La liste de contr le environnemental et social Annexe 2 qui devra tre remplie par les PFE d crit des mesures simples d att nuation pour les impacts environnementaux et sociaux ne n cessitant pas une EIE compl te Dans ces cas de figure les PFE en rapport avec les DRACPN consultent le check list du PCGES pour s lectionner les mesures d att nuation appropri es Cas n cessitant une tude d impact environnemental EIE ou d une notice d impact Dans certains cas les r sultats de la s lection environnementale et sociale indiqueront que les activit s pr vues sont plus complexes et qu elles n cessitent par cons quent une EIE ou NIE s par e L EIE ou la NIE seront effectu es par des Consultants individuels ou des bureaux d tudes L EJE ou la NIE seront r alis es suivant la proc dure nationale tablie dans le cadre du relatif aux EIE Cette proc dure sera compl t e par celles de l OP 4 01 et le D cret relatif aux EIES Tableau 23 79 Proc dures pour les sous projets n cessitant une EIE Etapes Activit s Premi re tape Pr paration de termes de r f rence TdR Selon les r sultats de l identification et l tendue n cessaire de l EIE des termes de r f rence seront pr par s L EIE s
278. t s du PAPAM pourraient n cessiter le d placement de 50 population donc ces politiques sont concern es OP 4 37 S curit des barrages n ant Pas de conformit Le PAPAM ne pr voit la r alisation de barrages ouvrages de plus de 3 m de haut OP 7 50 Convention relative au statut du fleuve Conformit partielle Les activit s Projets relatifs aux voies S n gal sign e Nouakchott le 11 mars d irrigation pourraient concerner le d eau internationales 1972 fleuve Niger qui est un cours d eau Charte du fleuve S n gal international Donc cette politique est concern e OP 7 60 Projets dans les n ant Pas de conformit Il n existe pas zones litigieuses de zone litigieuse au Mali Conclusion Il appara t de l analyse ci dessous qu il y a relativement une bonne conformit entre les l gislations nationales et l OP 4 01 de la Banque mondiale Toutefois la l gislation nationale n cessite d tre renforc e notamment en ce qui concerne la classification des sous projets fiche de screening et processus de cat gorisation qu il s agira de compl ter dans le cadre du pr sent CGES notamment suivant la proc dure de s lection d crite dans le chapitre 9 ci apr s 51 8 IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX DU PAPAM 8 1 Impacts environnementaux et sociaux positifs Les impacts environnementaux du PAPAM devraient tre relativement positifs pour un ensemble de raisons
279. t PAPAM Composantes El ments de suivi Types d indicateurs et l ments collecter SA au Responsable e Analyse physico chimique et bact riologique de e mensuel e DNH l eau pH DBO DCO m taux lourds germes e DRH pesticides nitrates e Laboratoire Etat des e Pollution National ressources en Eau e Eutrophisation e ON Hydrom trie et la e S dimentation qualit des eaux e R gime hydrologique e Etat des inondations e Suivi des nappes e Suivi de la v g tation aquatique typha etc Paso e Erosion ravinement e Annuel e DNA FEI chimique e Pollution d gradation e DRA e Taux de mati re organique e JER e Composition en l ments min raux e Taux de saturation e Capacit d change P dologie et e Superficies am nag es e mensuel e DNA d gradation des sols e Superficies abandonn es e DRA Sols PAN Profondeur e annuel e JER PAL Texture Structure Porosit Capacit de r tention en eau e Sensibilit l rosion olienne et hydrique e annuel e DNA superficie affect e e DRA Comportement et Taux de d gradation salinisation e JER utilisation des sols alcalinisation rosion e Rendements des principales cultures e Existence de jach re et dur e e Type de culture e Taux de d gradation e mensuel e DNCN e Taux de reboisement e DRCN e Evolution des types de v g tation e ON e Production de biomasse e Taux de recouvrement des sols V
280. t permettre aussi un approvisionnement plus tal en produits frais ce qui est tr s positif sur le plan nutritionnel b Impacts positifs de la Composante 2 Transfert de Technologie et Fourniture de service aux producteurs Promotion de technologies agricoles durables Le PAPAM compte contribuer l utilisation des technologies agricoles durables pour l environnement Le projet soutiendra des pratiques agricoles cologiquement soutenables et socialement acceptables Il n approuvera pas le financement des projets de recherche ayant des impacts n gatifs de fa on majeure aux niveaux r gional et national Il encouragera les propositions comportant la gestion des parasites et la conservation int gr e du sol qui favorisent la rentabilit et l utilisation durable des produits chimiques dans l agriculture En plus Le PAPAM va encourager le d veloppement de partenariat entre les institutions de recherche les OPA les services publics le secteur priv les ONG et les bailleurs de fonds Strat gie d intervention la demande Le PAPAM constitue un moyen de promotion d un d veloppement local durable et qu il permet aux agriculteurs de formuler leur demande d appui dans des secteurs qui les pr occupent en terme de contraintes leur productivit Cette strat gie d intervention la demande Composante 2 Transfert de Technologie et Fourniture de service aux producteurs appara t comme une approche qui r pond plut t bien
281. tales et sociales du secteur du d veloppement rural Le PAPAM devra aider l laboration d une situation de r f rence et la mise en place d une base des donn es environnementales et sociales dans le secteur du d veloppement rural pour mieux appr hender les enjeux et contraintes environnementaux lors de la r alisation de ses activit s agricoles Cette base de donn es devra permettre d tablir de r f rentiel pour mieux appr cier les impacts et les efforts fournis dans la gestion du d veloppement rural e Provisions pour des mesures d accompagnement assainissement eau et sant La mise en uvre des activit s agricoles devra se faire avec des mesures d accompagnement d ordre sanitaire et social sous forme de programme d assainissement point d eau latrines et d appui sanitaire appui et renforcement des structures sanitaires dans les zones d intervention programmes de Gestion int gr e des Pesticides et D pr dateurs GIPD et de Gestion Int gr e des Vecteurs de maladies GIVM en pr vision des probl matiques sanitaires et sociaux li es au d veloppement des activit s agricoles e Suivi et Evaluation des activit s du PAPAM Le programme de suivi portera sur le suivi permanent la supervision l valuation mi parcours et l valuation annuelle En plus le suivi va n cessiter des analyses physicochimiques biologiques et bact riologiques toxicologiques et sanitaires Pour cela il est n ces
282. tamment en termes de suivi environnemental de la mise en uvre des projets qui s ex cutent dans leur territoire g Les Organisations Professionnelles Paysannes La r forme du secteur rural a permis la responsabilisation et le renforcement des acteurs du secteur et particuli rement les organisations paysannes la d centralisation et la r organisation institutionnel du secteur Au plan institutionnel diff rentes restructurations ont eu lieu ou sont en cours de mise en uvre Ainsi en lieu et place d une chambre d agriculture unique il a t cr e neuf chambres 88 r gionales CRA plus repr sentatives de l ensemble des professions agricoles r unies en une assembl e permanente des chambres d agriculture du Mali APCAM Les diff rentes missions d appui et d encadrement du milieu rural vulgarisation commercialisation transformation m decine v t rinaire doivent tre transf r es au secteur priv prestataires et aux b n ficiaires OPA Ces OPA ont acquis un capital d exp riences en termes de structuration d organisation et d acquisition et de d limitation de champs de comp tences d appropriation d un savoir faire sur une approche fili re ou sur une approche d veloppement local La structuration en organisations professionnelles plus ou moins labor es joue un r le croissant dans le d veloppement des activit s des fili res agricoles et la s curisation des producteurs h Les ONG
283. tation dans l tablissement des priorit s le d veloppement des capacit s locales dans l action Les processus mis en place devront porter essentiellement sur l information et la sensibilisation du public le diagnostic participatif la d finition des priorit s en fonction des besoins identifi s la base les r unions de restitution et la pr paration de plans d actions Dans ce domaine particulier les ONG nationales impliqu es dans la r alisation de programmes de d veloppement local sont g n ralement dot s de m canismes et d outils participatifs ce qui leur permet de livrer des services essentiels aux collectivit s et aux groupes organis s 135 Annexe 5 Personnes rencontr es Bamako Mardi 29 septembre 2009 N NOMS ET PRENOMS FONCTIONS STRUCTURES 1 ABDOULAYE TOURE Coordonnateur PASAOP 2 OLIVIER DURAND Sp cialiste Senior Agriculture BM 3 FELIX DAKOUO Directeur DNACPN 4 BOUBACAR DIAKHITE Directeur adjoint DNACPN 5 SIDY KEITA Chef de division formation et DNACPN communication 6 ALLASSANE BA Chef du bureau des conventions STP CIGQE accords et trait s internationaux sur l environnement SIKASSO Mercredi 30 Septembre 2009 N NOMS ET PRENOMS FONCTIONS STRUCTURES 1 ZAN MOUSSA SAMAKE Directeur DRCN 2 AL OUSSEYNOU MAIGA Chef de division am nagement DRCN 3 AMADOU DIARRA Chef division r
284. tation de la faune sauvage et de son habitat dans le domaine faunique national art 1 Le domaine faunique national comprend les aires mises a part pour la conservation de la vie animale sauvage r serves naturelles int grales parcs nationaux r serves de faunes r serves sp ciales ou sanctuaires r serves de la biosph re zones d int r t cyn g tique et tout p rim tre consacr des buts particuliers de protection ou de valorisation de la faune art 2 La Loi n 02 006 AN RM du 31 01 2006 portant code de l eau Le code de l eau fixe en son article 2 les r gles d utilisation de conservation de protection et de gestion des ressources en eau Ainsi la protection et la mise en valeur de l eau article 4 la protection 42 de l environnement et du cadre de vie article 9 l atteinte la sant publique ainsi qu la faune et la flore aquatique l assainissement des agglom rations contre les effets nuisibles des eaux sont entre autres articles que doivent observer les acteurs du domaine a roportuaires et industriel lors de leur processus d implantation et de gestion quotidienne de leurs activit s le D cret N 97 053 P RM du 31 janvier 1997 fixant les taux de redevance de d frichement dans le domaine forestier de l Etat et d finissant la limite Sud officielle de la zone sah lienne le D cret N 99 320 P RM du 04 octobre 1999 fixant les proc dures de d frichement dans le domaine forestier de l
285. te transport et limination des d chets Niveau d application des mesures d att nuation environnementales et sociales Nombre de s ances de formation organis es Nombre de s ances de sensibilisation organis es Nombre de producteurs sensibilis s sur les mesures d hygi ne de s curit et les IST VIH SIDA Nombre d emplois cr s localement main d uvre locale utilis e pour les travaux Nombres d acteurs form s dans l valuation la revue et de gestion environnementale Niveau d implication des collectivit s et acteurs locaux dans le suivi des travaux Niveau de consensus approbation sur le choix des sites d am nagement Niveau de respects des mesures d hygi ne et de s curit Nombre de personnes affect es par les activit s du PAPAM et compens es Effectivit de l ex cution du plan de r installation et niveau d application Nombre et type de r clamations Indicateurs suivre par les institutions tatiques en charges des questions environnementales S agit du suivi externe il pr conis que les principales composantes environnementales eau sol v g tation et faune cadre de vie sant etc soient suivies par les structures tatiques en charge la DNCN v g tation et faune la DNH ressources en eau la DNACPN pollution et cadre de vie proc dure d EIES et mise en uvre des PGES la DNS sant et maladies hydriques Tableau 27 Canevas du suivi environnemental du proje
286. terface avec les autres acteurs concern s terme le DNVA devra mettre en place une Cellule Environnementale et Sociale L OPV et les DRPV Au niveau national et dans chaque r gion cibl e OPV et les DRPV vont d signer des PFE PFE OPV et PFE DRPV qui vont assurer la coordination des aspects environnementaux et sociaux des activit s phytosanitaires et servir d interface avec les autres acteurs concern s A terme l OPV devra mettre en place une Cellule Environnementale et Sociale L Office du Niger L ON devra d signer un PFE PFE ON qui vont assurer la coordination des aspects environnementaux et sociaux li es aux am nagements et p rim tres d irrigation dans sa zone d intervention et servir d interface avec les autres acteurs concern s A terme PON devra mettre en place une Cellule Environnementale et Sociale Points Focaux Environnement DNA DNPIA DNSV OPV DNGR ON Les institutions charg es de coordonner la mise en ceuvre des composantes DNA DNPIA DNSV OPV DNGR ON vont d signer chacune un Point Focal Environnement PFE qui assurera le suivi des aspects sociaux du Projet Les PFE et les PFE DNE proc deront au remplissage du formulaire de screening et la d termination des cat gories environnementales des projets au choix des mesures d att nuation Ils assureront la coordination du suivi des aspects environnementaux et l interface avec les autres acteurs Ils vont coordonner la r
287. tion nationale des services v t rinaires Direction nationale de la production et industries animales Direction nationale du g nie rural Direction R gionale de Assainissement et du Contr le des Pollutions et Nuisances Direction r gionale de la production et industries animales Direction r gionale de l agriculture Direction R gionale du G nie Rural Directions R gionales des Productions et Industries Animales Direction R gionales des Services V t rinaires Enqu te D mographique et de Sant du Mali Etude d Impact Environnemental Etude d Impact Environnemental et Social Gestion Durable des Terres Gestion Int gr e des Pesticides et D pr dateurs Gestion Int gr e de Ressources en Eau Gestion Int gr e des Vecteurs de maladies Gestion des Ressources Naturelles et de l Environnement Infection Sexuellement Transmissible Minist re de l Administration Territoriale et des Collectivit s locales Minist re de l Environnement et de Assainissement Minist re des Domaines de l Etat et des Affaires Fonci res Minist re de l Energie des Mines et de l Eau Notice d Impact Environnemental Organisation Communautaire de Base Objectifs du Mill naire pour le D veloppement Organisation Mondiale de la Sant Office du Niger Organisation Non Gouvernementale Operational Policy Office de la protection des v g taux PAPAM PASAOP PASP MALI PCGE PGES PGRN PIB PNAE PNPE PAN LCD PFE PNA
288. tionaux sur l environnement 5 FLIX DAKOUO Directeur DNACPN 6 BOUBACAR DIAKHITE Directeur adjoint DNACPN 7 MAMADOU CAMARA Charg de la communication et PASP de la sensibilisation MALI DNAPCN 8 MAHMOUD MAIGA Homologue au Charg de la PASP communication et de la MALI DNAPCN sensibilisation 9 AL FOUSSEYNI Directeur adjoint ABFN SEMENGA 10 TAHIROU COULIBALY Chef d partement gestion et ABFN am nagement 11 EL MEHDI AG HAMITA Chef du d partement formation ABFN et communication 12 BOUGOU ZANGA Chef d partement Etudes et ABFN GOITA surveillance des milieux 13 SOULESMANE DIARRE Chef de la division formation et DNCN communication 14 JUIMBA DIALLO Chef de la section formation DNCN 15 ALAMIR TOURE Coordonateur du processus STP CIGQE GDT Quatre services du minist re de l environnement DNACPN DNCN ABFN PASP MALT ont t consult s s par ment dans le cadre de l laboration du Cadre de Gestion Environnementale et Sociale CGES du PAPAM Les points suivants ont t abord s Code environnement et Proc dures d tude d impact Conventions internationales ratifi es Capacit s environnementales dans la gestion des projets Suggestion recommandation La Direction Nationale de l assainissement et de contr le des pollutions et nuisances DNACPN a soulev les questionnements perceptions pr occupations suivantes Ex cution des mesures d att nuation des projets pr c dant c
289. truction non targets destruction soil degradation due to excessive salinity soils acidification fertility decrease due to farming practices soils erosion hydrologic cycle perturbation pasture lands loss water quality degradation underground waters water flows sailing area pollution risks of predator s number increase weed creepers development risks ESMF includes one action plan and a social and environmental selection process of activities to be realized in the framework of PAPAM that identify future interventions orientations framework in terms of environmental and social management national priorities taking into account World Bank safeguard policy obligations PAPAM is directly concerned by six 06 safeguard policies environmental assessment and involuntary resettlement as indicated in the table beneath PAPAM SAFEGUARD POLICY APPLICABLE 4 01 Environmental Assessment Yes 4 04 Natural habitats No 4 09 Pest Management Yes 4 11 Cultural heritage Yes 4 12 Involuntary resettlement Yes 4 20 Indigenous People No 4 36 Forest No 4 37 Dams safety Yes 7 50 Projects related to international water ways Yes 7 60 Projects located in contentions zones No On the grounds of PAPAM Priorities and considering safeguard policies obligations ESMF has fixed strategic orientations for environmental and social management of PAPAM Orientations focus the following issues projects environmental asses
290. ts bassins laitiers des am nagements hydro agricoles L implication des politiques peut se faire par le respect des sch mas d am nagement des collectivit s locales 117 Compte rendu de rencontres avec des organisations paysannes M b wani S gou et Koulikoro Koulikoro Jeudi 02 et samedi 03 octobre 2009 Objet Consultation du public pour le CGES du PAPAM Pr sents N NOMS ET PRENOMS FONCTIONS STRUCTURES 1 Lansana SAMAKE Membre du Comit de Gestion des CPGFERS Foune Bougou Fonds d entretien du r seau M BEWANI secondaire 2 Adama DICKO Pr sident d OP Groupement YIRIWARATON 3 Mamadou TANGARA Membre du Comit de Gestion des CPGFERS Siguin Fonds d entretien du r seau secondaire 4 Bandian TRAORE Pr sident de la CA Chambre d Agriculture de la commune de Pogo 5 Abdoulaye BOIRE Exploitant M BEWANI 6 Oumar SANOKHO Exploitant M BEWANI 7 MME DIARRA Secr taire aux relations ext rieures Femmes rurales de Koulikoro AMINATA DIARRA des femmes rurales du Cercle de Koulikoro 8 GAOUSSOU DIARRA Producteur Pr sident Chambre Chambre locale d agriculture locale d agriculture Koulikoro Koulikoro Deux rencontres ont t organis es avec des organisations de producteurs Les points suivants ont t abord s durant les deux rencontres e Enqu tes de perception pr occupations et attentes e Aspects genres femmes jeunes e Implication dans le
291. ts du Bani Le Banifing Constitue une limite naturelle de76 5km entre les cercles de Koutiala et de Sikasso Le Bago Sert de limite naturelle entre les cercles de Sikasso et de Bougouni avec 108kms de longueur environs Le Baoul Est la plus importante rivi re du cercle de Bougouni avec 52 km de longueur Le Sankarani Affluent du Niger est la plus principale rivi re du cercle de Yanfolila Ce dernier est navigable de juillet janvier et a re u la construction d un barrage hydro lectrique S lingu dont la mise en service a t effectu e en 1981 d une production de 18 m ga watts Les aires prot g es ou for ts class es dans la r gion Parmi les for ts class es de la r gion trois Dialakoro Djinetoumanina Djangoumerila et une zone d int r t cyn g tique Nienendougou sont sous contrat d amodiation dans la r gion il s agit de la concession du droit d exploitation des terres des personnes physiques ou morales Cette concession est faite sur la base d un contrat d amodiation dur e d termin e avec un cahier de charge En accord avec les textes de la D centralisation il est reconnu aux collectivit s territoriales les cercles les communes les r gions la possibilit de cr ation des zones d int r t cyn g tique dans leur domaine A ce titre ces collectivit s participent la gestion int grale des potentialit s de ces for ts 31 3 9 Situation biophysiques de la zone de K
292. ubliques qui ont t men es pendant l exercice de s lection Cette pr s lection sera effectu e en rapport avec les services techniques des collectivit s territoriales concern es les DRCN etc Les r sultats provisoires de s lection seront envoy s aux Directions R gionales de l Assainissement du Contr le des Pollutions et des Nuisances DRACPN pour validation Etape 2 Validation de la s lection et de la classification du projet Les Directions R gionales de l Assainissement du Contr le des Pollutions et des Nuisances DRACPN feront la revue et la validation des r sultats de s lection Toutefois il y a lieu de souligner que la l gislation environnementale malienne d cret d application codifiant les EIE a tabli une classification environnementale des projets et sous projets en trois cat gories e Projets de Cat gorie A Les projets pouvant avoir des impacts tr s n gatifs e Projets de cat gorie B Projets dont les impacts n gatifs sont moins graves qu en A e Projets de cat gorie C Projets dont les impacts n gatifs ne sont pas significatifs Le PAPAM tant un programme de cat gorie A les activit s PAPAM class es en A probablement l am nagement de M B wani et en B n cessiteront un travail environnemental EIE s par e soit l application de mesures d att nuation simples La cat gorie environnementale C indique que les impacts environnementaux et sociaux ventuels
293. uipements Incidence financi re parfois lev e pour les populations concern es Tableau 15 70 Impact de l levage et de la production de fourrages Activit s Impacts Fourragers e P rim tres pastoraux zone PADESO e Fourrages en lien avec les bassins p riurbains de production de lait et de viande Embouche ovine Ovin agro pastoral Conflits entre les leveurs et les autres groupes tels que les agriculteurs et les autres communaut s Production laiti re e P riurbain semi intensif e Agro pastoral s dentaire e D gradation de grandes zones endommager l habitat et r duire la biodiversit par le surp turage une consommation d s quilibr e de fourrage e la pr dominance d esp ces de plantes de peu d utilit le compactage du sol l rosion du sol e Pollution et nuisance dues une gestion et ou un traitement inappropri e du fumier provenant des installations e Risques de transmission de maladies pestes bovines e Risques de contamination des produits laitiers insalubrit des lieux qualit des installations d faut de conditionnement etc Aviculture e Semi commercial e Traditionnel villageois Risques de transmission de maladies pestes grippe aviaire L analyse des impacts potentiels des activit s du PAPAM montre de fa on g n rale que les impacts positifs sont de loin les plus importants et les plus
294. uits animaux et d assurer la coordination et le contr le de la mise en uvre de ladite politique La Direction Nationale des Services V t rinaires DNSV Elle a pour mission d laborer les l ments de la politique nationale dans les domaines de la protection animale et de la sant publique v t rinaire et de suivre et coordonner la mise en ceuvre de ladite politique Il s agit d une direction ou les ressources humaines sont assez g es et ou les capacit s techniques doivent tre renforc s pour s adapter leur nouvelle mission La Direction poss de peu de moyens logistiques pour la r alisation de sa mission peine un v hicule par r gion La DNSV n a pas particip activement dans l ex cution des programme projets ant rieurs du minist re de l agriculture et a besoin de recyclage pour la maitrise de certaines maladies animales contagieuses La DNSV devrait r aliser une tude sur l volution de l am lioration g n tique au Mali En outre une attention particuli re devrait tre accord e aux maladies contagieuses animales dans les bassins laitiers c Le Minist re de l Environnement et de l assainissement MEA Le MEA a pour mission de pr server les ressources foresti res et fauniques et d am liorer le cadre de vie des populations aussi bien en milieu rural qu en milieu urbain Les services du MEA susceptibles d tre concern s dans le cadre du PAPAM sont La Direction Nat
295. ur une provision estim e 100 000 000 FCFA ces co ts sont estim s sur une base d analyses annuelles de 20 millions incluant les frais d analyse les frais de transport et de s jour des agents sur les sites l achat de r actifs et autres mat riel et produits de laboratoire Ainsi le cout global du suivi est valu 220 000 000 FCFA Evaluation du co t de l valuation pour l valuation on retiendra deux valuations une mi parcours et une la fin du projet soit un total de 20 000 000 FCFA 10 000 000 FCFA par valuation Ces co ts comprennent le recrutement de consultant r mun ration et frais de transport et de s jour en deux phases mi parcours et la fin du projet c Co ts de mesures de Formation et de Sensibilisation Formation Il s agira d organiser quatre ateliers r gionaux un dans chaque r gion cible par le PAPAM qui vont regrouper l ensemble des acteurs techniques concern s par la mise en uvre des mesures environnementales du CGES les Points Focaux Environnement les membres du Comit de Pilotage du PAPAM les OPA mais aussi les autres services techniques pr sents au niveau r gional et local Une provision de 60 000 000 FCFA 15 000 000 FCFA par atelier permettra le recrutement d un consultant formateur l laboration et la diffusion des modules de formation les frais d organisation d atelier salle mat riel et pause d jeuner et les frais de transports
296. urce d une utilisation accrue de pesticides pour lutter contre les ravageurs Les pesticides sont sources de plusieurs impacts n gatifs pollution des nappes souterraines et des eaux superficielle cours d eau plan d eau contamination du b tail par l abreuvage intoxication animale et humaine en cas de mauvaise utilisation Par ailleurs la pr sence de r sidus sur les produits alimentaires peut baisser leur valeur commerciale et causer un risque pour la sant publique Une mauvaise gestion des emballages pouvant occasionner des risques divers notamment lorsqu ils sont r utilis s pour contenir d autres produits alimentaires A cet effet un plan de gestion des pesticides qui pr cise notamment les r les de diff rentes structures fonctionnelles est labor pour le PAPAM Impacts n gatifs des activit s pastorales e Le parcage du b tail entra ne le broutage s lectif des plantes influen ant ainsi la composition floristique locale une perte de biodiversit associ e une surpopulation au surp turage au pi tinement l exploitation excessive du fourrage et la v g tation supprim e e Les puits et les points d eau insuffisamment prot g s risquent facilement d tre pollu s par les d jections animales e Les parasites comme les tiques et les maladies touchant les animaux comme la trypanosomiase la brucellose l anthrax les fi vres etc peuvent repr senter des risques pour la sant humaine
297. ure Pressions croissantes du cheptel sur p turages en zone inond e Exploitation abusive des ressources ligneuses Source enqu tes de terrain documents de strat gies environnementales 33 4 CADRE POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DU PAPAM La politique de la gestion environnementale au Mali est marqu e par plusieurs documents de strat gie qui interpellent le PAPAM et au premier rang desquels on note 4 1 Cadre Strat gique de Lutte Contre la Pauvret Le Cadre Strat gique pour la Croissance et de R duction de la Pauvret CSCRP 2007 2011 repr sente le cadre unique de r f rence moyen terme de la politique de d veloppement du Mali et le principal r f rentiel pour l ensemble des Partenaires Techniques et Financiers dans leurs appuis au pays Son objectif central est de promouvoir une croissance durable et une r duction de la pauvret par la relance des secteurs productifs et la consolidation des r formes du secteur public Plus sp cifiquement le CSCRP vise acc l rer la croissance conomique avec un taux de 7 par an 2007 2011 et am liorer la bien tre des populations maliennes Le CSCRP prescrit dans ses axes d intervention prioritaires 1 la protection de l environnement et la meilleure gestion des ressources naturelles ii la restauration et la r cup ration des zones et sites d grad s iii la pr servation la gestion des ressources naturelles et de la faune sauva
298. uterraines viter tout d versement ou rejet d eaux us es hydrocarbures et polluants de toute nature sur les sols dans les eaux superficielles ou souterraines Protection de la v g tation et du paysage environnant Gestion des d chets issus des travaux et des am nagements Protection des sites cultuels et culturels dans le voisinage des zones d activit s 77 10 PLAN CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE PCGE DU PAPAM L objectif du Plan Cadre de Gestion Environnementale et Sociale PCGES pour le projet est de d crire les m canismes institutionnels relatifs i la M thodologie pour la pr paration l approbation et l ex cution des sous projets processus de s lection environnementale ou screening devant permettre l identification des impacts environnementaux et sociaux potentiels pouvant d couler des activit s du projet et la mise en uvre des mesures d att nuation propos es ii le suivi et la mise en uvre des mesures d att nuation iii le renforcement des capacit s iv les estimations des co ts y relatifs ainsi que la chronologie Le PCGES sera inclus dans le Manuel d ex cution du projet Le PGES met l accent sur les mesures d att nuation des impacts qui r sulteront de la mise en uvre des activit s du projet Le Plan Cadre de Gestion Environnementale PCGE du PAPAM comprend les points suivants 10 1 M thodologie pour la pr paration l approbation et l ex cution des
299. utilisation de l eau en aval d veloppement d insectes et autres vecteurs de maladies li es l eau d placement des populations non consentement des populations aval impact sur faune piscicole saturation des sols aux bords du barrage destruction de v g tation Tableau 11 Impacts des am nagements structurants Activit s sp cifiques Impacts potentiels Phase pr paration abattage d arbres perturbation de zones cologiques Phase d exploitation d veloppement d insectes vecteurs d veloppement de la schistosomiase Tableau 12 R alisation de bassins de r tention lacs artificiels et mares Activit s sp cifiques Impacts potentiels Phase pr paration et chantier d boisement d structuration des sols etc Phase d exploitation d veloppement du paludisme et de la bilharziose Accroissement de la comp tition sur l utilisation des ressources Risque d puisement pr matur Risques de conflits sociaux avec les populations riveraines Tableau 13 R alisation de forages Activit s sp cifiques Impacts potentiels Phase pr paration et chantier e impacts li s aux travaux de g nie civil de forage Phase d exploitation Baisse de la nappe phr atique Accroissement de la comp tition sur l utilisation des ressources Risque d puisement pr matur Risques de conflits sociaux avec les populations riverai
300. uvrages hydro agricoles Optimiser la mise en place du r seau du suivi des eaux en installant un r seau de pi zom tres au moins 10 dans les zones du projet Disposer de donn es ind pendantes pour le suivi de la quantit et de la qualit des eaux Faire appliquer les mesures techniques du PCGES du CGES du PAPAM Impliquer de mani re effective les collectivit s locales dans la gestion environnementale suivi et ex cution des mesures environnementales des diff rents projets 111 ANNEXES Annexe 1 Formulaire de s lection environnementale et sociale Le pr sent formulaire de s lection a t con u pour aider dans la s lection initiale des activit s PAPAM Le formulaire a t con u pour mettre les informations entre les mains des ex cutants et des analystes afin que les impacts environnementaux et sociaux et les mesures d att nuation y relatives s il y en a soient identifi s et ou que les exigences en vue d une analyse environnementale plus pouss e soient d termin es Le formulaire de s lection contient des informations qui permettront aux structures charg es de la mise en uvre du PEPAM de d terminer les aspects caract ristiques de l environnement biophysique local et social aux fins d valuer les impacts potentiels de l activit sur ces milieux Formulaire de s lection environnementale et sociale 1 Nom du Village Ville R gion o l activit agricole sera mise en uvre 2
301. ux de suivi ci apr s sont propos s Indicateurs d ordre strat gique suivre par la CPS SDR Les indicateurs strat giques suivre par le Responsable Suivi Evaluation RSE de la CPS SDR sont les suivants e D signation des PFE au niveau des structures impliqu es dans le PAPAM 98 Effectivit de la s lection environnementale Screening des activit s du PAPAM R alisation et des EIE et mise en uvre des PGES Situation de r f rence et base de donn es environnement d veloppement rural Mise en ceuvre des programmes de formation sensibilisation sur le CGES du PAPAM Effectivit du suivi environnemental et du reporting Indicateurs suivre par les PFE DNA DNPIA DNSV OPV DNGR ON Au niveau de chaque composante les indicateurs ci dessous sont propos s a suivre par les PFE du PAPAM localis s dans les institutions du secteur du d veloppement rural Lors des travaux e Types d am nagements pour la protection de l environnement pendant la dur e du chantier e Niveau de respect des r gles de s curit concernant les ouvriers e Types de mesures de gestion des d chets et des eaux us es et niveau d application e Nombre d hectare rebois apr s d boisement de sites d am nagement e d entreprises respectant les dispositions environnementales dans leurs chantiers e Nombre d arbres plant ou d espaces paysagers r alis s e e e e e Efficience des syst mes de collec
302. vement et de fa on durable le comportement de la population locale Leur mise en uvre r ussie suppose une implication dynamique de toutes les composantes de la communaut Dans cette optique les lus locaux et leurs quipes techniques doivent tre davantage encadr s pour mieux prendre en charge ces activit s La production de mat riel p dagogique doit tre d velopp e et il importe d utiliser rationnellement tous les canaux et supports d information existants pour la transmission de messages appropri s Les m dia publics jouent un r le important dans la sensibilisation de la population Les structures f d ratives des Producteurs agricoles CRA les ONG et des OCB devront aussi tre mises contribution dans la sensibilisation des populations Tableau 26 Information et Sensibilisation Acteurs concern s Th mes Quantit e Populations e Campagnes d information et de 20 campagnes 5 par e Membres des Conseils sensibilisation sur la nature des r gion pour toute municipaux travaux l implication des acteurs dur e du PAPAM e Associations locales OPA locaux les enjeux CRA ONG etc environnementaux et sociaux e Sensibilisation sur les bonnes pratiques agricoles et pastorales e Sensibilisation sur la s curit la sant et l hygi ne lors des travaux 96 10 4 Programme de suivi a Suivi Evaluation Le suivi et l valuation sont compl mentaires Le suivi vise corriger en
303. versit du Mali le Laboratoire central v t rinaire LCV et des ONG L Institut d conomie rurale compte 6 centres r gionaux 17 centres de recherche et 4 laboratoires pour effectuer la recherche assurer la formation et la sensibilisation des parties prenantes sur tous les aspects agricoles environnementaux pastoraux fauniques et piscicoles Les chercheurs dans le cadre de leurs activit s de recherche prouvent quelques difficult s a int grer concr tement la dimension environnementale et sociale m me si au niveau des canevas des projets de recherche il existe une partie sur les impacts environnementaux Il existe un dispositif de prise en compte de la dimension environnementale dans les activit s de recherche toutefois les chercheurs le trouvent complexe et non applicables L Office du Niger ON Les missions de L ON s articulent dans le cadre de la mise en valeur et du d veloppement du Delta central Niger autour de la gestion des eaux et de la maintenance des am nagements L Office du Niger est enti rement responsable de tous les aspects gestion des terres production commercialisation aspects socio conomiques etc des syst mes de riziculture irrigu e dans le delta mort du fleuve Niger au Mali L office du Niger dispose d un environnementaliste au sein de son quipe 85 L Assembl e Permanente des Chambres d Agriculture du Mali APCAM L APCAM joue le r le de coordination et de repr sentation du
304. ys La fertilit mod r e de ces sols est partiellement compens e par leur profondeur Ensuite les sols ferrugineux tropicaux pr dominent dans la zone soudanienne et sur les deux tiers de la zone sah lienne couvrant une surface totale de 173 000 Km2 Ces sols qui fertiles sont mod r ment vuln rables l rosion Enfin les vertisols et les sols hydromorphes occupent le Delta du Fleuve Niger et les vall es alluviales du pays 20 V g tation L essentiel des ressources ligneuses du domaine forestier national g n ralement estim 100 millions d ha concerne 32 4 millions d ha soit environ 26 de la superficie du pays dont 1 3 millions d ha de for ts class es et 3 9 millions d aires prot g es 1 5 million d ha Mopti et 1 75 Gao auquel il faut ajouter les formations v g tales agricoles ou anthropiques cultures et jach res estim es 15 7 millions d ha Faune Le Mali a un grand potentiel dans le domaine de la faune en raison de la diversit de l cologie du pays et de l abondance de la v g tation dans certaines zones agro cologiques Cette faune comprend tous les types de grands mammif res et d oiseaux des savanes africaines L avifaune est particuli rement riche avec quelques 640 esp ces recens es dont 15 rares Le delta int rieur du Niger qui s tend sur 40 000 Km constitue une zone humide tr s particuli re Il comprend de 3 sites Ramsar d importance internationale le Walado Debo

cadre de gestion environnementale et sociale (cges)

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