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Article 40 Le vendeur ne peut pas se prévaloir des

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1. tait au vendeur qu il appartenait d tablir qu il avait d ment divulgu ce d faut l acheteur D ROGATION ET RENONCIATION 10 Aucune disposition de la CVIM ne soustrait expres s ment l article 40 la capacit qu ont les parties confor m ment l article 6 de d roger l une quelconque des dispositions de la Convention ou d en modifier les effets Cependant un tribunal arbitral est parvenu la conclusion qu tant donn que l article 40 refl tait des principes fon damentaux d quit dans les relations commerciales pr valant dans le droit interne de nombreux pays et qui taient la base d un grand nombre de dispositions de la Conven tion elle m me on ne pouvait pas d duire implicitement qu il avait t d rog l article 40 sur la base d une clause de garantie contractuelle qui d roge aux articles 35 38 et 39 alors m me que les dispositions auxquelles il avait t express ment d rog taient troitement li es celles de l article 40 et taient g n ralement appliqu es en m me temps que celles ci En fait selon l opinion de la majorit il tait extr mement douteux que malgr l arti cle 6 m me s il a t convenu d une d rogation expresse la suite d efforts de r daction et de discussion qui d fient l imagination une telle d rogation soit consi d r e comme valable ou produisant effet au regard du
2. de conformit en vertu d une clause de garantie contractuelle le principe g n ral la base de cet article serait indirectement applicable la situation par le biais du paragraphe 2 de l article 7 Dans une autre d cision un tribunal a d duit de l article 40 un principe g n ral de la CVIM selon lequel m me un acheteur extr mement n gli gent m ritait d tre mieux prot g qu un vendeur ind licat et a ensuite appliqu ce principe pour parvenir la conclu sion qu un vendeur ne pouvait pas luder sa responsabilit en se pr valant du paragraphe 3 de l article 35 s il avait faussement d clar l ge et le kilom trage d une automo bile alors m me que l acheteur n aurait pas pu ignorer le d faut de conformit Notes ICNUDCI D cision 237 Arbitrage Institut d arbitrage de la Chambre de commerce de Stockholm Su de 5 juin 1998 voir texte int gral de la d cision Ibid SCNUDCI D cision 251 Handelsgericht des Kantons Z rich Suisse 30 novembre 1998 l acheteur n a pas d nonc le d faut de conformit dans les d lais il ne pouvait pas affirmer que la couleur et le poids des vestes que le vendeur avait livr es n taient pas conformes au contrat n anmoins le vendeur savait que certaines vestes taient d un mod le diff rent de celui sp cifi dans le contrat de sorte qu il lui tait interdit en application de l article 40 d invoquer le caract re ta
3. droit interne de diff rents pays ou de principes g n raux du com merce international D un autre c t il a t consid r qu un acheteur avait renonc son droit d invoquer larti cle 40 lorsqu il avait n goci avec le vendeur une r duction du prix fond e sur certains d fauts de marchandises mais n avait pas ce moment l demand de r duction pour d autres d fauts dont il avait alors connaissance L ARTICLE 40 PORTEUR DES PRINCIPES GENERAUX SOUS JACENTS A LA CVIM 11 Aux termes du paragraphe 2 de l article 7 de la Convention les questions appartenant au champ d applica tion de la Convention mais qui ne sont pas express ment tranch es par elle doivent tre r gl es selon les principes g n raux dont elle s inspire Plusieurs d cisions ont consid r que l article 40 consacrait un principe g n ral de 144 Recueil analytique de jurisprudence concernant la Convention des Nations Unies sur les contrats de vente internationale de marchandises la CVIM applicable au r glement des questions non tran ch es par cette m me Convention Selon un tribunal d ar bitrage l article 40 refl te les principes du commerce loyal qui sous tendent galement bien d autres dispositions de la Convention et constitue par sa nature m me une codification d un principe g n ral Ainsi selon ce tribu nal m me si l article 40 n tait pas directement applicable un d faut
4. Troisi me partie Vente de marchandises 141 Article 40 Le vendeur ne peut pas se pr valoir des dispositions des articles 38 et 39 lorsque le d faut de conformit porte sur des faits qu il connaissait ou ne pouvait ignorer et qu il n a pas r v l s l acheteur VUE G N RALE 1 L article 40 d gage l acheteur des cons quences d une inobservation des r gles de l article 38 qui r git l obliga tion de l acheteur d examiner les marchandises livr es et de l article 39 qui encadre l obligation de l acheteur de d noncer au vendeur les d fauts de conformit des mar chandises livr es L exemption offerte par l article 40 n entre en vigueur que si l inobservation par l acheteur de ses obligations d examen des marchandises et ou de d non ciation porte sur un d faut de conformit que le vendeur connaissait ou ne pouvait ignorer CONSID RATIONS G N RALES SUR L ARTICLE 40 2 Dans une sentence arbitrale qui discute en d tail l ap plication de l article 40 les arbitres sont d avis que cette disposition refl te un principe d quit dans les relations commerciales qui se retrouve dans le droit interne d un grand nombre de pays et qui est la base de bien d autres dispositions de la CVIM que l article 40 constitue une soupape de s curit dans la mesure o il sauvegarde les recours de l acheteur contre les d fauts de conformit des marchandise
5. VOIR IGNORER LES FAITS LI S UN D FAUT DE CONFORMIT MOMENT PARTIR DUQUEL LA CONNAISSANCE DES FAITS PAR LE VENDEUR EST D TERMIN E 8 L article 40 ne pr cise pas le moment partir duquel il doit tre tabli que le vendeur connaissait ou ne pouvait ignorer le d faut de conformit Un tribunal a consid r que le moment de la livraison devrait servir de point de d part DIVULGATION PAR LE VENDEUR DU DEFAUT DE CONFORMITE 9 L article 40 stipule que l exon ration qu il accorde un acheteur qui ne s est pas acquitt des obligations qui lui incombent en vertu des articles 38 et ou 39 ne s appli que pas si le vendeur lui a r v l le d faut de conformit L obligation qu a le vendeur en vertu de l article 40 de r v ler des d fauts de conformit connus sous peine de perdre la protection que lui accordent les articles 38 et 39 a t voqu e dans quelques d cisions seulement et plus rares encore sont les d cisions qui l ont appliqu e Dans une sentence arbitrale l avis majoritaire a t que divul guer au sens de l article 40 signifie informer l acheteur des risques r sultant du d faut de conformit Ainsi s agissant d un vendeur ayant pendant qu il fabriquait une machine industrielle complexe remplac une pi ce critique pour la s curit de fonctionnement une t le de s ret par une pi ce diff rente qui devait tre soigneusement install e pour fonction
6. e 5 juin 1998 voir texte int gral de la d cision Ibid voir texte int gral de la d cision Il y a lieu de noter qu aux termes de l alin a a de l article 4 de la CVIM les questions concernant la validit du contrat ou de ses clauses sortent du champ d application de la Convention et sont donc r gies par d autres r gles conform ment aux r gles du droit international priv CNUDCI D cision 343 Landgericht Darmstadt Allemagne 9 mai 2000 Contraste avec CNUDCI D cision 596 Oberlandesgericht Zweibr cken Allemagne 2 f vrier 2004 o le tribunal a conclu que l accord des parties concernant le r glement d finitif d en vertu du contrat n tait pas destin couvrir un d faut de conformit dont l acheteur n tait pas inform et qui satisfaisait aux conditions de l article 40 et par cons quent l acheteur n avait pas par un tel accord renonc son droit d invoquer l article 40 voir texte int gral de la d cision En l absence de principes g n raux de la CVIM qui permettraient de trancher une question en litige le paragraphe 2 de l article 7 stipule que cette question doit tre r gl e conform ment la loi applicable en vertu des r gles du droit international priv CNUDCI D cision 237 Arbitrage Institut d arbitrage de la Chambre de commerce de Stockholm Su de 5 juin 1998 voir texte int gral de la d cision Le paragraphe 3 de l articl
7. e 35 dispose qu un vendeur n est pas responsable d un d faut de conformit au regard du paragraphe 2 de ce m me article si l acheteur connaissait ou ne pouvait ignorer ce d faut de conformit au moment de la conclusion du contrat CNUDCI D cision 168 Oberlandesgericht K ln Allemagne 21 mars 1996
8. e pi ce que le vendeur n avait jamais uti lis e cette fin Le fait que le vendeur avait for sans les utiliser plusieurs trous pour positionner la platine de rem placement sur la machine dresser prouvait la fois qu il savait qu il improvisait en utilisant une pi ce qui n allait pas et qu il tait conscient du fait qu un positionnement appropri de la platine de remplacement tait critique alors m me que le vendeur n avait jamais essay de d terminer si l acheteur l avait install e comme il fallait de ce fait la majorit des arbitres a estim que le vendeur avait sciem ment m connu des faits vidents qui avaient un rapport patents avec le d faut de conformit et que l article 40 lib rait l acheteur des cons quences du fait qu il avait d nonc le d faut de conformit hors du d lai requis Le tribunal a galement d cid que la condition selon laquelle l acheteur connaissait ou ne pouvait ignorer les faits envi sag s l article 40 serait remplie d s lors que le d faut de conformit de marchandises identiques ou semblables avait pr c demment caus des accidents qui avaient t signal s au vendeur ou au d partement comp tent du vendeur Dans une autre d cision le tribunal a consid r que le vendeur ne pouvait ignorer que le vin qu il avait vendu avait t additionn d eau tant donn que ce d faut de conformit r sultait d un acte i
9. erce de Stockholm Su de 5 juin 1998 voir texte int gral de la d cision CNUDCI D cision 230 Oberlandesgericht Karlsruhe Allemagne 25 juin 1997 voir texte int gral de la d cision I8CNUDCI D cision 237 Arbitrage Institut d arbitrage de la Chambre de commerce de Stockholm Su de 5 juin 1998 voir texte int gral de la d cision CNUDCI D cision 230 Oberlandesgericht Karlsruhe Allemagne 25 juin 1997 2Landgericht Landshut Allemagne 5 avril 1995 Unilex 2ICNUDCI D cision 237 Arbitrage Institut d arbitrage de la Chambre de commerce de Stockholm Su de 5 juin 1998 voir texte int gral de la d cision 2Ibid 2CNUDCI D cision 170 Landgericht Trier Allemagne 12 octobre 1995 voir texte int gral de la d cision CNUDCI D cision 251 Handelsgericht des Kantons Z rich Suisse 30 novembre 1998 voir texte int gral de la d cision Voir aussi CNUDCI D cision 596 Oberlandesgericht Zweibr cken Allemagne 2 f vrier 2004 le vendeur ne pouvait ignorer que les mar chandises livr es provenaient d un fabricant diff rent de celui sp cifi dans le contrat parce que la diff rence tait flagrante 2 CNUDCI D cision 98 Rechtbank Roermond Pays Bas 19 d cembre 1991 Dans une sentence arbitrale le tribunal a consid r que l article 40 d gageait l acheteur de ses obligations en vertu des articles 38 et 39 car le vendeur connaissait ou n aurait pas pu ignorer le d faut de confo
10. incipe g n ral refl t l article 40 emp chait un vendeur qui avait sciemment et frauduleusement dissi mul le kilom trage et l ge d une voiture d occasion d lu der sa responsabilit en vertu du paragraphe 3 de larti cle 35 disposition qui exon rait le vendeur de responsabilit au titre du chef d un d faut de conformit que l acheteur connaissait ou ne pouvait ignorer lors de la conclusion du contrats OBSERVATIONS G N RALES CONCERNANT LA R GLE SELON LAQUELLE LE VENDEUR DEVAIT CONNA TRE OU NE DEVAIT POUVOIR IGNORER LES FAITS LI S UN D FAUT DE CONFORMIT 4 L article 40 s applique un d faut de conformit qui porte sur des faits que le vendeur connaissait ou ne pouvait ignorer Plusieurs tribunaux se sont pench s sur la nature de cette r gle Celle ci a t discut e en d tail dans une sentence arbitrale dans laquelle la majo rit des arbitres a d clar que cette disposition n indi quait pas clairement quel degr de connaissance tait attendu de l acheteur requis par ces dispositions alors que pour emp cher que les protections accord es par l article 39 ne deviennent illusoires l article 40 exigeait davantage qu une connaissance g n rale du fait que les marchandises fabriqu es par un vendeur ne sont pas de la meilleure qualit ou laissent d sirer Il est dit dans cette sentence que le consensus g n ral est qu un dol 142 Recueil analytique de
11. jurisprudence concernant la Convention des Nations Unies sur les contrats de vente internationale de marchandises et des exemples semblables de mauvaise foi rel vent de l article 40 et que le degr de connaissance requis existe d s lors que les faits qui donnent lieu au d faut de conformit sont vidents ou peuvent ais ment tre constat s 10 S agissant des cas o le vendeur n a effec tivement pas connaissance d un d faut de conformit il est dit dans cette sentence arbitrale que les avis divergent entre ceux qui affirment que les conditions fix es l ar ticle 40 sont r unies si l ignorance du vendeur est due une n gligence grave ou m me ordinaire et ceux qui iraient un peu plus loin presque jusqu une n gli gence d lib r e De m me selon le tribunal arbitral il existait un d saccord entre ceux qui faisaient valoir qu un vendeur n avait aucune obligation de rechercher d ventuels d fauts de conformit et ceux qui consid raient que le vendeur ne devait pas m conna tre les indices et pouvait avoir dans certains cas l obligation d examiner les marchandises pour d terminer qu elles ne pr sentent pas de d faut de conformit La majorit des arbitres sont parvenus la conclusion que le degr de connaissance des d fauts de conformit que le vendeur devait avoir pour que l article 40 soit applicable tait une m connaissance conscie
12. l acheteur n avait pas tabli que le vendeur avait connaissance du probl me ou ne pouvait l ignorer car il n avait pas inform le vendeur qu il avait l intention d utiliser du mat riel obso l te Dans une autre affaire le tribunal s est fond sur le fait que l acheteur avait revendu les marchandises ses propres clients pour conclure que les d fauts all gu s n taient pas vidents l acheteur n avait donc pas apport la preuve que le vendeur ne pouvait pas avoir ignor le d faut de conformit Un autre tribunal est parvenu la conclusion qu alors m me que certaines des moulures de cadres livr es par le vendeur n taient pas conformes au contrat il n tait pas certain que le nombre de moulures non conformes d passait le nombre de moulures d fectueu ses normalement tol r dans le secteur et que les preuves apport es ne permettaient pas de conclure que le vendeur avait connaissance ou aurait d avoir connaissance des d fauts de conformit Dans une autre d cision un tribu nal arbitral a rejet l argument de l acheteur selon lequel la nature et l ampleur des d fauts des marchandises et la proc dure suivie par le vendeur pour inspecter sa produc tion tablissaient que les conditions fix es l article 40 concernant la connaissance du d faut de conformit par le vendeur taient remplies R GLE SELON LAQUELLE LE VENDEUR DEVAIT AVOIR CONNAISSANCE OU NE PAS POU
13. ner correctement le tribunal a consid r que le vendeur n avait pas r v l comme il convient le d faut de conformit aux fins de l article 40 les faits divulgu s l acheteur tant seulement la diff rence des num ros de s rie de cette pi ce figurant sur la platine de remplacement et dans le manuel d entretien m me si le vendeur avait inform l acheteur de l change des pi ces proprement dit sans lui communiquer aucune autre information concer nant les modalit s appropri es d installation ou les risques que supposait ce remplacement etc cela n aurait pas suffi Il a aussi t consid r que le fait que les mar chandises aient t charg es pour exp dition en la pr sence de repr sentants de l acheteur ne constituait pas une divul gation correcte aux fins de l article 40 dans la mesure o le d faut de conformit n tait pas imm diatement apparent pour les observateurs Dans une autre proc dure arbitrale cependant le tribunal a consid r que le vendeur avait suf fisamment r v l un d faut de conformit ce qui emp chait l acheteur d invoquer l article 40 bien que les faits sp ci fiques la base de cette conclusion soient difficiles tablir clairement Il ressort d une autre d cision qu alors m me qu il incombait l acheteur de prouver que le ven deur connaissait ou ne pouvait ignorer un d faut de conformit au sens de l article 40 c
14. nte de faits qui sautent aux yeux et qui ont un rapport vident avec le d faut de conformit Dans une opinion dissidente un arbitre a souscrit cette conclusion tout en pensant que l article exigeait un degr plus lev de culpabilit subjective de la part du vendeur que celui qui avait t tabli en l esp ce Un tribunal a consid r que les conditions fix es l article 40 taient remplies d s lors que l igno rance dans laquelle un vendeur tait d un d faut de conformit tait due une n gligence grave Une autre d cision affirme que l article 40 suppose que non seu lement le vendeur devait tre inform des faits ayant provoqu le d faut de conformit mais aussi que ces faits rendraient les marchandises non conformes au contrat R GLE SELON LAQUELLE LE VENDEUR CONNAISSAIT OU NE POUVAIT IGNORER LES FAITS LI S UN D FAUT DE CONFORMIT CHARGE DE LA PREUVE 5 Il ressort de plusieurs d cisions que c est l ache teur qu il incombe d apporter la preuve que le vendeur connaissait ou ne pouvait ignorer un d faut de confor mit Cependant deux d cisions ont relev que la for mule ne pouvait ignorer de l article 40 r duisait la charge de la preuve consistant prouver la connaissance effective par le vendeur d un d faut de conformit Un tribunal arbitral a consid r que ce libell avait pour effet d inverser la charge de la preuve si les pre
15. ntentionnel Un autre tri bunal a d cid qu tant donn la nature du d faut de conformit certaines des vestes que le vendeur avait exp di es n taient pas du mod le que l acheteur avait com mand le vendeur en avait n cessairement connaissance Dans une autre d cision le tribunal a rejet l exception d irrecevabilit pour permettre l acheteur de prouver que le vendeur avait eu connaissance du fait que le fromage qu il avait vendu tait infest de vers blancs ou n aurait pas pu l ignorer le tribunal a d clar qu il suffirait pour cela l acheteur de prouver que les vers en question taient pr sents dans le fromage avant que celui ci n ait t surgel avant exp dition 7 Dans plusieurs autres d cisions toutefois le tribunal est parvenu la conclusion que la condition de l article 40 relative la connaissance que le vendeur avait ou aurait d avoir d un d faut de conformit n avait pas t remplie Tel a t le cas lorsque l acheteur n avait simplement pas apport la preuve que le vendeur connaissait ou ne pouvait ignorer le d faut de conformit Dans une affaire o le vendeur avait livr un produit standard convenant du mat riel moderne le produit s tant cependant av r inuti lisable lorsque l acheteur l avait trait dans une machine Troisi me partie Vente de marchandises 143 d un ge inhabituel le tribunal a consid r que
16. r des articles 38 et 39 CNUDCI D cision 98 Rechtbank Roermond Pays Bas 19 d cembre 1991 Dans les cas ci apr s le tribunal a consid r que les conditions autorisant demander l application de l article 40 n avaient pas t r unies CNUDCI D cision 285 Oberlandesgericht Koblenz Allemagne 11 septembre 1998 CNUDCI D cision 341 Cour sup rieure de justice de l Ontario Canada 31 ao t 1999 CNUDCI D cision 232 Oberlandesgericht M nchen Allemagne 11 mars 1998 Land gericht Landshut Allemagne 5 avril 1995 Unilex concernant certains d fauts de conformit mais pas tous CNUDCI D cision 378 Tribunale di Vigevano Italie 12 juillet 2000 voir texte int gral de la d cision arbitrage n 56 1995 de la Bulgarska turgosko pro mishlena palata Bulgarie 24 avril 1996 Unilex CNUDCI D cision 230 Oberlandesgericht Karlsruhe Allemagne 25 juin 1997 CNUDCI D cision 270 Bundesgerichtshof Allemagne 25 novembre 1998 SCNUDCI D cision 237 Arbitrage Institut d arbitrage de la Chambre de commerce de Stockholm Su de 5 juin 1998 Ibid SCNUDCI D cision 168 Oberlandesgericht K ln Allemagne 21 mars 1996 CNUDCI D cision 237 Arbitrage Institut d arbitrage de la Chambre de commerce de Stockholm Su de 5 juin 1998 voir texte int gral de la d cision Pour une autre d cision donnant penser que l article 40 s applique lorsqu un vendeur a agi de mauvaise foi s agissan
17. rdif de la d nonciation s agissant de ce d faut de conformit voir texte int gral de la d cision Landgericht Landshut Allemagne 5 avril 1995 Unilex le vendeur avait reconnu avoir connaissance avant la livraison des marchandises v tements que celles ci posaient un probl me de r tr cissement de sorte que l ar ticle 40 lui interdisait d invoquer les articles 38 et 39 comme moyen de d fense contre les r clamations pr sent es par l acheteur au titre de ce d faut de conformit cependant l acheteur n avait pas apport la preuve que le vendeur savait ou ne pouvait ignorer qu il y avait des articles manquants dans les cartons de livraison de sorte que le vendeur pouvait invoquer le caract re tardif de la d nonciation s agissant de ce d faut de conformit Dans les cas ci apr s le tribunal a d cid que l article 40 interdisait l acheteur de se pr valoir des articles 38 et ou 39 CNUDCI D cision 45 Arbitrage Chambre de commerce internationale sentence n 5713 1989 CNUDCI D cision 237 Arbitrage Institut d arbitrage de la Chambre de commerce de Stockholm Su de sentence du 5 juin 1998 CNUDCI D cision 170 Landgericht Trier Allemagne 12 octobre 1995 Landgericht Landshut Allemagne 5 avril 1995 Unilex Dans les cas ci apr s le tribunal a d cid que de nouveaux actes de proc dure taient n cessaires pour d terminer si l article 40 interdisait au vendeur de se pr valoi
18. rmit La d cision cependant n indique pas les faits qui ont conduit cette d cision et se borne indiquer en termes tr s g n raux qu il ressort clairement du dossier et des preuves pr sent es que le vendeur connaissait et ne pouvait pas ignorer le d faut de conformit voir CNUDCI D cision 45 Arbitrage Chambre de commerce internationale sentence n 5713 1989 Landgericht Landshut Allemagne 5 avril 1995 Unilex CNUDCI D cision 285 Oberlandesgericht Koblenz Allemagne 11 septembre 1998 voir texte int gral de la d cision CNUDCI D cision 232 Oberlandesgericht M nchen Allemagne 11 mars 1998 CNUDCI D cision 341 Cour sup rieure de justice de l Ontario Canada 31 ao t 1999 voir texte int gral de la d cision Cette situation peut illustrer la connaissance g n rale qu un vendeur avait du d faut de conformit qui ainsi que le souligne le paragraphe 4 ci dessus ne suffit pas pour r pondre aux conditions fix es l article 40 comme l a d cid un tribunal arbitral voir CNUDCI D ci sion 237 Arbitrage Institut d arbitrage de la Chambre de commerce de Stockholm Su de sentence du 5 juin 1998 voir texte int gral de la d cision CNUDCI D cision 474 Tribunal d arbitrage commercial international de la Chambre de commerce et d industrie de la F d ration de Russie F d ration de Russie sentence dans la d cision n 54 1999 du 24 janvier 2000 au
19. rs que ce dernier resterait libre d invoquer des moyens de d fense fond s sur lesdits articles propos d un d faut de conformit diff rents PORT E ET EFFET DE L ARTICLE 40 3 Selon plusieurs d cisions judiciaires l article 40 lors que les conditions qu il nonce sont r unies emp che le vendeur d invoquer l inobservation par l acheteur de l ar ticle 38 et ou de l article 39t dans d autres cas il n a pas t fait droit la r clamation pr sent e par l acheteur sur la base de l article 40 Il a t d cid en outre que Parti cle 40 s appliquait aux dispositions contractuelles relatives l examen des marchandises et la d nonciation d un d faut de conformit telles que convenues par d rogation aux articles 38 et 39 autrement dit cet article blanchit l acheteur lorsqu il n a pas observ une clause contractuelle r gissant l examen des marchandises ou une disposition du contrat r gissant la d nonciation d un d faut de confor mit En revanche il a t postul que m me si l arti cle 40 n tait pas directement applicable de telles dispo sitions contractuelles relatives l examen des marchandises et la d nonciation du d faut de conformit son principe s appliquerait indirectement en vertu du paragraphe 2 de l article 7 de la CVIM pour combler cette lacune de la Convention Un tribunal est galement parvenu la conclu sion que le pr
20. s dans les cas o le vendeur a lui m me aban donn le droit de protection garanti par des dispositions relatives l examen des marchandises et la d nonciation de leurs ventuels d fauts en temps voulu contre les requ tes fond es sur de tels recours que l application de larti cle 40 a pour effet d affaiblir consid rablement la position du vendeur qui perd ses meilleurs moyens de d fense fon d s sur les d lais souvent relativement brefs dans lesquels l acheteur doit examiner les marchandises et d noncer le d faut de conformit et se trouve au contraire en pr sence du risque que les r clamations ne puissent tre cart es que par des r gles g n rales de prescription et que l application de l article 40 devrait tre limit e des cir constances sp ciales de sorte que la protection offerte par les d lais dans lesquels doivent tre pr sent es les ven tuelles d nonciations ne deviennent pas illusoires Une opinion dissidente exprim e dans le m me arbitrage aurait limit plus encore l application de l article 40 des cir constances exceptionnelles Il a galement t consid r que l article 40 devait tre appliqu de fa on ind pendante chaque d faut de conformit distinct all gu par l ache teur Ainsi l article 40 pourrait interdire un vendeur de se pr valoir des articles 38 et 39 eu gard un d faut de conformit alo
21. ssi dans Unilex lLandgericht Landshut Allemagne 5 avril 1995 Unilex 2CNUDCI D cision 285 Oberlandesgericht Koblenz Allemagne 11 septembre 1998 reconnaissant l obligation de l acheteur de divulguer les d fauts de conformit connus conform ment l article 40 mais consid rant que le vendeur n avait pas cette obligation en l occurrence car en fait les marchandises taient conformes au contrat CNUDCI D cision 237 Arbitrage Institut d arbitrage de la Chambre de commerce de Stockholm Su de sentence du 5 juin 1998 voir texte int gral de la d cision sentence n 56 1995 de la Chambre de commerce et d industrie bulgare 24 avril 1996 Unilex Voir galement Landgericht Landshut Allemagne 5 avril 1995 Unilex dont il ressort que c est au vendeur qu il incombe de prouver qu il a d ment r v l le d faut de conformit SCNUDCI D cision 237 Arbitrage Institut d arbitrage de la Chambre de commerce de Stockholm Su de 5 juin 1998 voir texte int gral de la d cision bid voir texte int gral de la d cision SCNUDCL D cision 596 Oberlandesgericht Zweibr cken Allemagne 2 f vrier 2004 voir texte int gral de la d cision Sentence n 56 1995 de la Chambre de commerce et d industrie bulgare 24 avril 1996 Unilex Landgericht Landshut Allemagne 5 avril 1995 Unilex SCNUDCL D cision 237 Arbitrage Institut d arbitrage de la Chambre de commerce de Stockholm Su d
22. t d un d faut de conformit non divulgu dans une situation o l vidence du d faut liminait toute pr tention dire que le vendeur en tait ignorant voir CNUDCI D cision 596 Oberlandesgericht Zweibr cken Allemagne 2 f vrier 2004 voir texte int gral de la d cision MCNUDCI D cision 237 Arbitrage Institut d arbitrage de la Chambre de commerce de Stockholm Su de 5 juin 1998 voir texte int gral de la d cision Voir CNUDCI D cision 597 Oberlandesgericht Celle Allemagne 10 mars 2004 o il est dit que l expression ou ne pouvait pas ignorer n cessite au minimum une n gligence grave de la part du vendeur dans son manquement d couvrir un d faut de conformit Plbid Voir aussi CNUDCI D cision 596 Oberlandesgericht Zweibr cken Allemagne 2 f vrier 2004 le vendeur a soutenu qu il ignorait le d faut de conformit car il tait sous l impression erron e que les marchandises du type livr seraient conformes au contrat le tribunal a estim que cet argument n emp cherait pas l application de l article 40 parce que le vendeur n tait pas autoris m con na tre les indices auxquels l acheteur attachait de la valeur pour le type particulier de marchandises pr cis au contrat voir texte int gral de la d cision BCNUDCI D cision 237 Arbitrage Institut d arbitrage de la Chambre de commerce de Stockholm Su de 5 juin 1998 opinion dissidente voir tex
23. te int gral de la d cision MCNUDCI D cision 232 Oberlandesgericht M nchen Allemagne 11 mars 1998 voir texte int gral de la d cision SCNUDCI D cision 230 Oberlandesgericht Karlsruhe Allemagne 25 juin 1997 CNUDCI D cision 270 Bundesgerichtshof Alle magne 25 novembre 1998 ICNUDCI D cision 98 Rechtbank Roermond Pays Bas 19 d cembre 1991 CNUDCI D cision 237 Arbitrage Institut d arbi trage de la Chambre de commerce de Stockholm Su de sentence du 5 juin 1998 voir texte int gral de la d cision D autres d cisions Troisi me partie Vente de marchandises 145 ont consid r implicitement qu il incombait l acheteur de prouver que le vendeur avait t inform d un d faut de conformit au sens de l article 40 CNUDCL D cision 378 Tribunale di Vigevano Italie 12 juillet 2000 voir texte int gral de la d cision CNUDCI D cision 230 Oberlandesgericht Karlsruhe Allemagne 25 juin 1997 Landgericht Landshut Allemagne 5 avril 1995 Unilex Dans cette derni re d cision le tribunal tablit une distinction entre la charge de prouver que le vendeur avait connaissance d un d faut de conformit ou n aurait pas pu l ignorer qui repose sur l acheteur et la charge de prouver que le vendeur avait divulgu le d faut de conformit l acheteur qui selon le tribunal repose sur le vendeur CNUDCI D cision 237 Arbitrage Institut d arbitrage de la Chambre de comm
24. uves apport es par l acheteur et les faits incontest s montrent qu il est plus probable qu improbable que le vendeur ait connaissance des faits li s au d faut de conformit que le contraire c est au vendeur qu il doit incomber d tablir qu il n avait pas le degr de connais sance requis Selon une autre d cision l acheteur devait prouver non seulement que le vendeur tait inform des faits qui avaient motiv un d faut de confor mit mais aussi que lesdits faits rendaient les marchan dises non conformes au contrat R GLE SELON LAQUELLE LE VENDEUR DEVAIT AVOIR CONNAISSANCE OU NE PAS POUVOIR IGNORER LES FAITS LI S AU D FAUT DE CONFORMIT APPLICATION PREUVES 6 Bien qu il puisse tre difficile d apporter des preuves suffisantes que le vendeur avait ou avait des raisons d avoir connaissance d un d faut de conformit des acheteurs y sont parvenus dans plusieurs cas Lorsque le vendeur a reconnu avoir eu connaissance d un d faut un tribunal a comme il va de soi d cid que les conditions fix es l article 40 taient remplies M me en l absence d un tel aveu un acheteur a r ussi tablir cet l ment de connaissance dans une affaire o le vendeur lors de la fabrication d une pi ce complexe d une machine indus trielle machine dresser les rails avait remplac un l ment critique pour la s curit du fonctionnement une t le de s ret par un

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