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RAPPORT d` ACTIVITE - Cognitions Humaine et Artificielle

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1. Zibetti Hamilton amp Tijus en pr paration n est pour l instant qu un prototype de mod le pour la compr hension d v nements visuels de la part des tres humains n cessitant de plus amples d veloppements 1 10 La mod lisation simulation des actions d agents interactifs autonomes ACACIA Action by Contextually Automated Categorizing Interactive Agents Elisabetta Zibetti Charles Tijus Sebastian Potrenaud Christine Leproux avec Vicen Quera Francesc Beltran Amal El Fallah Seghrouchni Dans la vie quotidienne les actions d un agent tiennent compte de la pr sence des objets de l environnement et des actions d autres agents partage des ressources buts partag s concurrents antagonistes Cette prise en compte permet non seulement de comprendre ce qui se passe mais aussi de diagnostiquer et d anticiper le d roulement des plans suppos s tre d velopp s par les autres agents et d agir son propre tour Afin de simuler l interaction entre agents nous avons con u un mod le informatique ACACIA Action by Contextually Automated Categorizing Interactive Agents et nous avons donn aux agents artificiels la capacit de s adapter localement principes de l Adaptive Behavior leur propre environnement sur la base d une discrimination et regroupement des entit s rencontr es principes de la cat gorisation contextuelle afin d entreprendre des actions ad quates au contexte actuel Le savoir
2. aliment Les objets ont de 14 multiples propri t s et de ce fait peuvent rentrer dans beaucoup de cat gories Ainsi comme le soulignent Ross et Murphy 1999 il y a de nombreuses mani res de cat goriser les aliments le pain peut tre utilis pour faire un sandwich des tartines au petit d jeuner des cro tons pour la soupe etc Aussi cette activit de regroupement repose sur la prise en compte d un nombre limit de propri t s des objets parmi celles qui sont connues Les propri t s qui interviennent dans la cat gorisation sont celles qui sont les plus saillantes et en g n ral les plus pertinentes dans le contexte sp cifique de la t che Le contexte comprend aussi bien des caract ristiques personnelles cognitives et affectives que des contraintes de la t che r aliser ou simplement la nature des objets pr sents dans la sc ne perceptive Ainsi nos cat gories refl tent notre vision du monde et d pendent la fois de nos exp riences de nos repr sentations et croyances Ahn Brewer amp Mooney 1992 Hayes amp Taplin 1995 Medin 1989 Wisniewski amp Medin 1994 Aussi les diff rences qui apparaissent dans les regroupements op r s par les sujets quand on leur demande de classer des objets pourraient tre r v latrices des propri t s qui sont les plus saillantes pour eux et donc des int r ts des valeurs et des conceptions attach es ces propri t s Les r sultats de nos exp rimentatio
3. qui respectent les principes de cat gorisation et permettent d valuer l intensit d une grandeur sensorielle Chauveix et al 2003 Urdapilleta Nicklauss Tijus 1999 Urdapilleta 2001b La notion de cat gorisation peut tre abord e partir de la th orie des ensembles flous Aussi nous avons propos une m thode de traitement des donn es issues de telles chelles qui est bas e sur la th orie des sous ensembles flous Urdapilleta amp Brouart 2001 Nous poursuivons actuellement ces recherches en collaboration avec M Masson amp P Faye cc Enfin nous avons montr que l tude des liens implicatifs entre propri t s sensorielles pouvait permettre de mieux appr hender un des m canismes essentiels pour comprendre comment les propri t s attribu es un objet sont organis es et constituent ainsi notre architecture cognitive nous permettant ainsi de faire des inf rences imm diates Urdapilleta amp Bernard 2002 Urdapilleta 2003 Nous poursuivons actuellement l ensemble de ces travaux 6 2 D veloppement de cadres d analyse de l activit et des comp tences professionnelles Janine Rogalski Rogalski 1995 a et b a d velopp des cadres qui d finissent a des dimensions d analyse des connaissances op rationnelles la mani re dont ces connaissances op rent sur des situations particuli res en faisant intervenir les deux processus de repr sentation et d impl mentation qui coordonnent
4. 1977 qui en outre refl tent une grande variabilit inter individuelle Holley 2001 L tude de la d nomination de propri t s sensorielle peut tre envisag e dans le cadre des th ories cognitives de la cat gorisation En effet les diff rentes th ories de la cat gorisation ont permis de souligner l importance des propri t s des objets dans les processus cognitifs Certains d fendent une place pr dominante des objets dans la construction et l utilisation des cat gories Rosch amp Mervis 1975 Dans ce cas les propri t s sont associ es aux cat gories Les traits caract ristiques des objets de la cat gorie de base e g table sont facilement nommables Rosch 1978 et portent plus d information que les traits caract ristiques des cat gories super ordonn es e g meuble ou subordonn es e g table caf Zacks amp Tversky 2001 D autres auteurs d fendent l id e selon laquelle les objets seraient organis s d apr s les propri t s qu ils partagent Collins amp Quilian 1969 Dans un tel r seau s mantique les propri t s qui d crivent les objets sont organis es de sorte que certaines propri t s sont plus g n riques d autres plus sp cifiques Mais nous pensons que leur d nomination est variable selon le contexte Dans les exp rimentations r alis es Giboreau Urdapilleta amp Richard 2003 Urdapilleta Giboreau amp Richard 2003 des parfums floraux ont t d crits par des su
5. 1996 Karsenty L amp Br zillon P 1995 en didactique Balacheff N 1990a 1990b 1992 en p dagogie Tricot le terrain reste inexplor du point de vue de la psychologie cognitive Afin de tester l hypoth se selon laquelle l explication induite d une comparaison d objets est bas e sur les processus de cat gorisation Ganet amp Faure 1999 nous nous sommes int ress s dans un premier temps l explication descriptive une 13 explication simple car elle est bas e sur l exposition ou la cat gorisation Elle ne n cessite pas de fournir de justification ni de d terminer des liens causaux entre des faits mais simplement de d crire les objets pr sent s Pour cela nous avons choisi de pr senter des paires de sons et d objets g om triques simples des participants qui ont comme consigne de les d crire Nous avons test l hypoth se que l explication se base sur la cat gorisation Les connaissances les propri t s d objets sont explor es dans le r seau cat goriel construit selon une organisation ABC En effet lorsque nous op rons une comparaison nous construisons une cat gorie super ordonn e appel e A regroupant l ensemble des propri t s communes aux objets Nous formons galement des cat gories relatives aux objets eux m mes contenant les propri t s propres des objets 1 et 2 not es B ainsi que des propri t s relatives l objet oppos propri t s C Le r
6. Saint Denis E Belin et B Rousseau L valuation sensorielle ensemble de techniques et de pratiques qui visent 4 mesurer et interpr ter de fa on syst matique les perceptions de l homme implique une s rie de facteurs qui rel vent aussi bien de la psychom trie de l analyse de donn es de la pragmatique de la communication que de la cognition En effet les processus de m morisation et de cat gorisation interviennent toutes les tapes de l analyse sensorielle de la perception d un stimulus la r ponse comportementale Nous avons centr nos travaux sur la m thode de l analyse descriptive quantitative Meilgaard Civille amp Carr 1999 Moutouto Grana Fernandez Ferandez Vazquez Od riz amp Romero Rodriguez 2002 Stone amp al 1974 m thode dans laquelle des sujets experts qualifient et quantifient des propri t s sensorielles afin de r aliser un profil sensoriel sorte de carte d identit de produits Ainsi nos recherches ont port Urdapilleta Roussel Nicolas Huon de Kermadeck 2001 Sur des m thodes qui permettent de mettre en place une liste de propri t s d crivant les perceptions ressenties au contact d un objet par un groupe de sujets en prenant en compte les aspects mn moniques qui interviennent dans une telle tache Urdapilleta 2001a et c Giboreau et al 2003 Sur des outils d valuation en proposant des chelles de cotation dites hi rarchiques a items verbaux
7. amp Rysman S 2001 Invariants cognitif et facteurs culturels de variabilit dans la compr hension de textes VIlle congr s international de ARIC Gen ve 24 28 septembre 2001 En ligne http www unige ch fapse SSE groups aric Marsala C Bouchon B 2003 Apprentissage et extraction de connaissances in Traitement de donn es complexes et commande en logique floue B Bouchon Meuneir et C Marsala eds Herm s pp 153 198 Medin D L Wattenmaker W D amp Hampson S E 1987 Family resemblance concept cohesiveness and category construction Cognitive Psychology 19 242 279 Meilgaard M Civille G amp Carr T 1999 Sensory evaluation techniques Boca Raton FL CRC Press Moutouto Grana M Fernandez Ferandez E Vazquez Od riz M L Romero Rodriguez M A 2002 Development of sensory profile for the specific denomination galician potato Food Quality and Preference 13 99 106 Murdock B B 1993 TODAM2 A model for the storage and retrieval of item associative and serial order information Psychological Review 100 183 203 Murdock B B 1997 Context and mediators in a theory of distributed associative memory TODAM2 Psychological Review 104 839 862 Oatley K amp Yuill N 1985 Perception of personal and interpersonal action in a cartoon film British Journal of Social Psychology 24 115 124 48 Ouzoulias A Fischer J P amp Brissiaud R 2000 Comparaison de deux sc nar
8. construire les lign es de propri t s et le treillis de Galois est utilis pour mettre en vidence la structure de cat gories correspondante aux implications empiriques Traitement comprehension et apprentissage de corpus verbaux et iconiques Pour comprendre l apprentissage et l utilisation de la langue partir de r gularit s statistiques dans les travaux men s par L Bonatti avec M Pena M Nespor et J Mehler des petits langues inexistantes ont t invent es et des segments continus de parole de ces langues ont t synth tis s par ordinateur en liminant toutes informations prosodiques La t che des sujets tait de trouver les mots de cette langue imaginaire apr s avoir cout le flux de parole pour une p riode variable selon l exp rience Ils trouvent que les adultes peuvent faire des calculs statistiques encore plus complexes de ceux qui ont t d couverts pr c demment mais que en d pit de leurs habilit es statistiques les sujets n arrivent pas d couvrir des propri t s structurales contenues dans ces langues imaginaires Toutefois quand le flux de parole contient des signaux subliminaux de segmentation les sujets capturent la m me propri t structurelle qui leur chappait auparavant Une autre dimension du corpus verbal est la polyvalence de signification des items verbaux J M Meunier a entrepris d explorer l id e de consid rer l item verbal comme une cat gorie de significatio
9. d ric Jadot Christine Leproux S bastien Poitrenaud Charles Tijus avec L Union Internationale des Chemins de fer UIC 10 1 TRAITEMENT COGNITIF DES PROPRIETES ET CATEGORISATION DES OBJETS 1 1 Identification des conspecifiques et des objets chez le jeune enfant Luca Bonatti avec Emmanuel Frot et Jacques Mehler en collaboration avec le LSCP Maternit de Port Royal et SISSA ISAS Italie Nous avons montr que les nourrissons ont une notion de transformation impossible Quand ils voient un objet avec les propri t s d un visage humain ils ne pensent pas qu il puisse se transformer en un autre objet d un autre cat gorie En revanche ils sont disponibles pour accepter qu un camion peut se transformer en une chaussure On a aussi montr que les nourrissons consid rent un objet avec un visage humain comme quelque chose de diff rent d un objet avec le visage d un autre mammif re ou m me du m me visage pr sent invers Pour continuer ces recherches nous sommes en train de pr parer un th tre virtuel o les stimuli sont pr sent s et contr l s lectroniquement Des exp riences sont en cours un papier a t publi et un papier est en pr paration 1 2 Cat gorisation d objets et rappel imm diat de propri t s S verine M rand amp Charles Tijus Selon les mod les analytiques de la perception visuelle les traits visuels sont cod s ind pendamment avant d tre int gr s par focalisation attent
10. de nouvelles donn es qui montrent un large consensus lorsque les participants doivent juger si oui ou non une propri t est caract ristique d une cat gorie et montr que les t ches de classification produisent un niveau interm diaire de consensus A partir de ces donn es nous d fendons l id e que les diff rences qui sont observ es entre les t ches sont dues au contexte de ces t ches et nous proposons une r interpr tation des effets de typicalit compatible avec l existence d un noyau conceptuel stable Pour expliquer comment l existence d un noyau conceptuel stable est compatible avec la variabilit due au contexte nous avons labor une th orie de la cat gorisation bas e sur une organisation arborescente des propri t s Tout d abord dans un domaine de description nous faisons une distinction entre les implications s mantiques voler implique bouger et les implications empiriques voler implique avoir des ailes et une distinction entre les propri t s qui sont utilis es pour d crire les objets Ensuite les implications s mantiques servent construire les lign es de propri t s et le treillis de Galois est utilis pour mettre en vidence la structure de cat gories correspondante aux implications empiriques Nous montrons ainsi que la variabilit cat gorielle peut alors tre expliqu e par le fait que certaines propri t s sont rendues saillantes et d autres masqu es par le contexte 2
11. e des principes d adaptation locale pr sente des directions de recherche prometteuses pour rendre compte de la flexibilit de la repr sentation face l impr visibilit de l environnement La recherche se poursuit avec l apport de l quipe Inf rence et Apprentissage du Laboratoire de Recherche en Informatique LRI Yves Kodratoff Mich le Sebag Antoine Cornuejols et Nicolas Bredech sp cialis e dans l tude des techniques d apprentissage inductif et dans les probl mes de vie artificielle et Jacques Collet du LAAS pour l utilisation de MASS MultiAgent Simulation Software 18 2 RAISONNEMENT ET RESOLUTION DE PROBLEMES 2 1 Le raisonnement conditionnel et les effets de contenu Guy Politzer Le raisonnement conditionnel constitue la tache la plus tudi e dans le domaine de la d duction Elle consiste pr senter un nonc conditionnel si A alors C comme pr misse dite majeure suivi d une autre pr misse dite mineure choisie parmi les quatre suivantes A non C C ou non A Dans les deux premiers cas on a affaire a des arguments d ductivement valides le premier est le Modus Ponens et le second le Modus Tollens et dans les deux derniers a des arguments non valides dits fallacieux Or ces dix derni res ann es diff rents auteurs ont montr en prenant des points de vue th oriques vari s que la performance est susceptible d alt rations tr s profondes quand par une manipulation appropri e portant su
12. misses comme M si Marie a un expos pr parer elle va a la biblioth que A Marie a un expos pr parer la plupart des individus tirent la conclusion C Marie va la biblioth que conform ment au Modus Ponens si l on ajoute aux deux pr misses pr c dentes la pr misse P si la biblioth que est ouverte Marie va la biblioth que la moiti des individus ne tirent plus la conclusion pr c dente c est un cas de non monotonie Johnson Laird et Byrne 1991 soutiennent que cet effet va l encontre de l hypoth se de l existence de r gles d inf rence abstraites comme en postulent les partisans de la logique mentale puisque le sch ma du Modus Ponens est apparemment supprim Nous avons montr Politzer amp Braine 1991 que cet argument r sulte d une analyse incorrecte la situation tant en fait un cas typique de raisonnement sous incertitude Pragmatiquement la pr misse P exploite une propri t des conditionnelles qui est de communiquer une incertitude sur la satisfaction d une condition n cessaire compl mentaire de type N d finie ci dessus Il en r sulte que la condition A de la pr misse majeure M n est plus une condition suffisante et l on bascule dans le raisonnement plausible dont la caract ristique est que l incertitude introduite dans les pr misses se propage la conclusion d o la r ticence de beaucoup accepter la conclusion sans une nuance de doute Sur le plan formel nous avons aussi mo
13. tant un chat et celui qui est derri re comme tant un chien le participant rapporte percevoir un chien qui chasse un chat qui s enfuit Alors que si l animal qui est devant est un chien et celui qui suit un chiot ce m me d placement est interpr t non pas en termes de chasser et s enfuir mais en termes de suivre et guider L ensemble de ces apports empiriques nous ont permis une premi re valuation du mod le th orique bas sur la cat gorisation contextuelle Tijus 2001 Notre proposition bas e sur la cat gorisation contextuelle consid re la fois le contexte environnemental et le contexte temporel dans lequel intervient l v nement en formalisant le premier par le r seau de cat gories correspondant la distribution des propri t s physiques et relationnelles sur tous les objets de la situation et le second par les transformations de ces propri t s au cours du temps ce qui se traduit par des changements d appartenance des objets aux cat gories des modifications du r seau de cat gories et la cr ation de nouvelles cat gories La construction de la repr sentation envisag e ainsi sous forme de r seaux de propri t s permettrait d acc der l action et l attribution des buts aux agents propri t s cognitives Toutefois la validation de CADS INT ACT Compr hension par Assignation Dynamique de Signification pour l Interpr tation de l Action per ue Zibetti 2001 Zibetti Poitrenaud amp Tijus 2001
14. cat gorique pour des sc narios de la vie quotidienne que pour un environnement inconnu Cela illustre le r le des connaissances activ es par opposition celui de la forme des arguments et des propositions Politzer et Carles 2001 2 5 Signification des quantificateurs et inf rence Charles Tijus avec Anne Laurent et Bernadette Bouchon Meunier LIP6 Alors que les aspects math matiques et linguistiques des quantificateurs g n ralis s e g la plupart sont fort d velopp s dans la litt rature Carpenter amp Just 1972 Holyoak amp Glass 1978 Just 1974 Lim 1998 Paterson Sanford Moxey amp Dawydiak 1998 il y a peu d tudes sur la mani re dont sont r sum es des donn es quantitatives l aide de quantificateurs linguistiques 21 Les exp riences sont men es en deux tapes La premi re tape consiste demander un premier groupe de participants de d crire verbalement des distributions de pourcentages La seconde tape consiste demander un second groupe de participants de reconstituer les distributions partir de la verbalisation Nous trouvons que les quantit s produites par les participants du second groupe sont une bonne approximation des distributions fournies aux participants du premier groupe alors que les quantificateurs utilis s ne d crivent qu une part des classes de la distribution Nous montrons qu il y a des implications de quantificateurs e g entre un grand nombre
15. contrat social cf actes de langage directif promissif d claratif et factuelles non calculables les assertions P et Q sont des donn es imm diatement saisissables A partir des r ponses 4 trois implications factuelles 4 pr misse fausse on a d fini des profils logique L pertinent P une implication n a de pertinence que si la pr misse est vraie non conditionnel NC implication est fausse si la pr misse est fausse et sans dominance SD Les r sultats montrent une stabilit de distribution des profils environ 40 NC 20 L P et SD La majorit 470 des profils L value correctement les implications et r pond logiquement a 2 items Wason Les profils L et P sont globalement efficaces dans les inf rences habituelles de P x vraie Q x vraie mais les profils P 50 de r ussite aux items Wason sont d stabilis s par la mise en vidence du caract re non v rifi de la pr misse Les profils NC valuent le plus souvent de mani re erron e les implications pr misses fausses m me calculables et les profils NS et SD sont peu coh rents dans le traitement des items math matiques Enfin la contraposition appara t un outil cognitif mobilis par la moiti des sujets de mani re diff rentielle un profil L a tr s peu besoin de l utiliser pour r pondre logiquement 20 des r ponses correctes y font r f rence un profil P un peu plus 40 alors que 60 70 des r
16. du raisonnement qui oriente leurs d cisions B Cambon de Lavalette amp col sous presse Du point de vue ergonomique Tijus C et al 2001 les r sultats obtenus ont montr l existence d une inad quation entre le mod le implicite de l utilisateur qui sous tend le syst me d autor gulation du trafic et le raisonnement des usagers la lecture du message Nous avons galement cherch valuer l impact des messages sur le niveau de stress des conducteurs B Cambon de Lavalette C Tijus 2002 Du point de vue de la r gulation du trafic l int r t qu il y aurait exploiter cette taxonomie pour mieux pr voir l volution du trafic a t d velopp B Cambon de Lavalette S Poitrenaud sous presse Il serait souhaitable cependant de pouvoir poursuivre cette recherche afin de v rifier l extension de cette taxonomie aupr s d un plus grand chantillon d usagers de la route 7 6 La signal tique routi re Taxonomie et usages Brigitte Cambon de Lavalette Charles Tijus Christine Leproux S bastien Poitrenaud Alexandre Lacaste avec l INRETS La signalisation routi re appara t comme l l ment formel de structuration et r gulation de la t che du conducteur du point de vue de son rep rage spatial et de celui de sa s curit Elle a pour objet d indiquer sous forme iconique ou langagi re des lieux des directions des actions ou des interdictions d actions dans l espace r el Depuis
17. es ils font plus d essais licites et que la part de l implicite des verbalisations s en trouve diminu e Nous avons ensuite mis l id e que la vis e d un but sp cifique un tat du probl me a un double effet sur la d couverte de r gles Le premier effet est positif et provient des r sultats des actions g n raliser les r sultats en les associant aux conditions dans lesquelles ils ont t obtenus permet de d couvrir la r gle Le second effet est n gatif En poursuivant le but les participants tendent r duire l cart au but hill climbing et n gligent l exploration parce qu elle les loignerait du but Les r sultats montrent que planifier l atteinte du but accro t la performance dans la t che d apprentissage implicite exp rience 6 et amoindrit la performance dans la t che de r solution de probl me exp rience 7 Les processus de d couverte de r gles semblent bien tre sous la d pendance de la t che 2 11 Mod lisation de l activit de r solution de probl me dans le test de Passalong Jean Fran ois Richard et Mojdeh Zamani La r solution de probl me a t tudi e dans le test de Passalong qui est une t che plus complexe que celles qui sont tudi es habituellement en ce que ce test comporte un ensemble de probl mes entre lesquels on peut tablir des analogies et qui par leur complexit croissante pr sentent des contraintes diff rentes et donc exigent une 25 adaptation
18. est cens conna tre d j ce qu il doit apprendre La prochaine tape consiste int grer les graphes contextuels 7 5 Les usages de l information routi re sur les dur es de parcours Brigitte Cambon de Lavalette Charles Tijus Christine Leproux S bastien Poitrenaud Olivier Bauer avec l INRETS Informer les usagers sur leurs dur es de parcours est un service que les progr s de la t l matique routi re ont permis de mettre la disposition des automobilistes depuis quelques ann es Ce type de dispositif se d veloppe actuellement assez rapidement non seulement sur le r seau routier mais aussi sous une forme voisine dans l quipement du r seau de transports en commun m tros bus Contrairement bien des informations adress es aux conducteurs notamment par le biais de la signal tique iconique les informations sur les dur es de parcours ne contiennent pas de prescriptions particuli res l usager est libre de les utiliser sa guise Or l usage qu il en fait notamment en cas de congestion du trafic est un sujet de pr occupation pour les gestionnaires de la circulation par le fait qu il peut ou non les inciter changer d itin raire et donc accro tre ou diluer un tat actuel de densit De nombreuses recherches ont cherch r pondre cette question en utilisant diff rentes m thodologies enqu tes sur les pr f rences d clar es simulation partir d une mod lisation du tr
19. et la plupart et que des d nominations proches e g majoritaire vs majoritairement se rapportent des quantit s sensiblement diff rentes Enfin les r sultats montrent aussi l importance de l information implicite sur le compl ment v hicul e par l nonc sur les classes topiques en montrant comment la compr hension des quantificateurs peut tre mod lis e partir de la notion de quantificateurs flous et leur utilisation dans le contexte de la fouille de donn es multidimensionnelles Nous avons r alis 4 exp riences et un article est soumis et un autre est en pr paration 2 6 Modes de traitement de l implication par de futurs enseignants de math matiques Janine Rogalski avec M Rogalski Laboratoire AGAT Lille 1 CNRS amp Institut Math matique de Jussieu Paris 6 CNRS Cette recherche s inscrit d une part dans le d bat sur l tude des diff rences individuelles dans le raisonnement Stanovich 1999 Stanovich amp West 2000 et d autre part dans les recherches sur l enseignement et l apprentissage de la d monstration outil central en math matique Hanna 2000 Dans deux tudes avec des candidats enseignants de math matiques 107 et 71 sujets on a d abord tabli une typologie de diff rences implications prenant en compte les contenus des assertions et des modes de validation possibles implications calculables arbitraires dont la t che de s lection Wason 1966 de
20. la difficult de ces probl mes propositionnels n est pas influenc e par la langue dans laquelle ils sont r alis s Nous avons aussi montr qu il n y a pas des diff rences de performance entre une version abstraite des probl mes et une version concr te ce qui s accorde tr s bien avec la th orie de la logique mentale 20 Nous avons ensuite montr qu il n y a pas de chute en performance quand ces probl mes sont pr sent s oralement m me si la tache apparait beaucoup plus difficile De plus la logique mentale sugg rerait que le r le des r gles tant de r duire la charge en la m moire les sujets maintiennent une bonne performance en d pit d une charge en m moire On envisage aussi d largir ce type d tude au raisonnement pr dicatif Nous avons r alis 12 exp riences sur ce sujet et un papier est en pr paration 2 4 La r vision de croyance et l enracinement pist mique Guy Politzer La r vision de croyance est un th me de recherche tr s peu d velopp en psychologie Certains formalismes labor s en Intelligence Artificielle proposent des hypoth ses dont la plausibilit psychologique est testable exp rimentalement La probl matique est la suivante tant donn un ensemble de croyances ou propositions tenues pour vraies et une nouvelle information tenue pour certaine qui contredit certaines de ces croyances on est amen des r tractations Or on pr f rera abandonner certaines croyances p
21. le texte sous forme similaire et non plus sous forme de mot mot et selon nos hypoth ses traitent davantage le texte au niveau s mantique 5 7 Analyse de l activit de l enseignant Janine Rogalski avec A Robert DIDIREM Paris 7 Les concepts et les m thodes d tude de la gestion d environnement dynamique s appuyant sur le mod le g n ral de double r gulation de l activit Hacker 1985 Leplat 1997 et sur les mod les d activit d velopp s la suite de Rasmussen ont t utilis s et transpos s pour laborer un cadre d analyse de l activit de l enseignant de math matiques Rogalski 2001 soumis RDM L articulation avec un cadre issu de la didactique des math matiques Robert 2001 permet de situer dans un syst me coh rent les d terminants de l activit de l enseignant Robert amp Rogalski 2002 et d apporter un clairage nouveau sur l articulation entre diff rents buts de l enseignant en situation de classe Robert amp Rogalski soumis ESM Notre approche crois e propos e du point de vue de l enseignant est une forme de contrepoint une approche d velopp e par Steinbring 2000 qui articule analyse pist mologique et tude des interactions dans la classe du point de vue des l ves 5 8 Activit s et comp tences dans le travail collectif en environnement dynamique risque Janine Rogalski Patricia Antolin Glenn Cyril Barriquault avec J Marc e
22. prise en compte en situation de r solution alors que les sujets qui sont invit s r fl chir sur les impasses pr sent es sur des fiches en dehors de la r solution effective se r v lent plus performants par la suite que ceux qui ont rencontr les m mes impasses en cours de r solution Comprendre et viter les impasses rel vent de la compr hension du mat riel et de la d couverte des r gles du probl me En travaillant sur des probl mes isomorphes J F Richard E Cl ment I Nayigizente et C Tijus ont pu montrer que l adoption de l interpr tation appropri e pour le probl me constituait la majeure partie de sa difficult et qu une fois celle ci tablie les contraintes de la planification taient rapidement surmont es Une source de difficult de r solution provient de la focalisation sur l atteinte du but qui fournit un frein la d couverte des r gles Dans cette continuite A Zanga J F Richard C Tijus et O M galakaki montrent que la vis e d un but sp cifique un tat du probl me a un double effet sur la d couverte de r gles Le premier effet est positif et provient des r sultats des actions g n raliser les r sultats en les associant aux conditions dans lesquelles ils ont t obtenus permet de d couvrir la r gle Le second effet est n gatif En poursuivant le but les participants tendent r duire l cart au but hill climbing et n gligent l exploration parce qu elle les loigner
23. rences des connaissances et strat gies du sujet Nous avons r alis une vingtaine d exp riences sur ce sujet tout en mettant en place un syst me de g n ration et pr sentation de stimuli nouveau et plusieurs papiers sont en pr paration 1 9 Compr hension d actions visuellement per ues et cat gorisation contextuelle Elisabetta Zibetti Charles Tijus Francesc Beltran Elisabeth Hamilton avec A El Fallah Alors que le syst me cognitif est tr s performant et fiable pour interpr ter des v nements per us en termes d actions rares encore sont les travaux qui se focalisent sur la reconnaissance de la signification de s quences d actions du point de vue de l observateur Cohen amp Ebbesen 1978 Oatley amp Yuill 1985 Zack amp Tversky 1997 Zacks amp Tversky 2001 Zacks Tversky amp Iyer 2001 Il s agit d expliquer comment la perception d objets et celle des v nements permet un observateur d aboutir une interpr tation en termes d actions ex cut es par des agents Et de comprendre dans quelle mesure l attribution de buts aux agents permet l observateur d anticiper des actions dont les v nements correspondant ne sont pas encore per us e g Freyd 1987 Les recherches men es jusqu pr sent ont port sur la compr hension des processus psychologiques impliqu s dans la production d inf rences relatives l action en se focalisant particuli rement sur les aspects li e au conte
24. sur l interpr tation de l action per ue sur la repr sentation cognitive de l action le savoir sur la simulation du comportement d agents artificiels autonomes 17 GTICC Universit de Barcelone et celui sur les architectures r parties Amal El Fallah Seghrouchni LIP6 nous a permis de d aboutir a une simulation psychologiquement pertinente des interactions entre agents programmation et test des simulations du syst me ACACIA et ainsi de mieux comprendre ce qui r sulte de l ensemble des actions entreprises par chacun des individus d un groupe de personnes Zibetti Quera Tijus amp Beltran sous presse Zibetti Quera Beltran amp Tijus 2001 Les r sultats obtenus ont t la conception de deux version d ACACIA 1 ACACIA 0 crite avec le langage StarLogo Resnick 1994 Dans cette version les agents agissent suite des cat gorisations d objets et autres agents rencontr s et montrent un comportement adapt qui merge de l application d actions locales en fonctions du type d objet rencontr et que leur permet d atteindre le but recherch Toutefois cette premi re version pr sente deux limitations majeures 2 ACACIA 1 r crit avec C ce qui lui conf re plus de rapidit ainsi que la capable d utiliser du code externe tr s volutif Les premi res simulations exp rimentation effectu es avec ces deux versions d ACACIA montrent que la cat gorisation contextuelle associ
25. 02b Identities and plurilingualism preconditions for recognition of intercultural comp tence In M Byram Ed ntercultural comptence New perspectives Strasbourg Conseil de l Europe
26. 9 4 TRAITEMENT COMPREHENSION ET APPRENTISSAGE DE CORPUS VERBAUX ET ICONIQUES 4 1 Apprentissage statistique des mots et r gles de la langue Luca Bonatti avec M Pena M Nespor et J Mehler Pour ma triser une langue il faut construire un vocabulaire et un syst me de r gles de g n ration de mots et phrases Les deux taches ne sont pas simples notamment parce que la langue parl e a diff rence de la langue crite ne contient pas des signaux physiques qui marquent o un mot se termine et o un autre commence Comment les enfants font ils pour d velopper assez vite leurs connaissances lexicales et grammaticales reste un myst re R cemment des chercheurs Saffran Newport R cemment J Mem Lang 35 606 1996 Saffran R cemment Newport Science 274 1926 1928 1996 ont r v l que les enfants et les adultes poss dent des capacit s insoup onn es faire des calculs statistiques complexes qui pourraient les aider trouver les mots dans un signal continu de parole L impact sur la litt rature de cette d couverte a t tr s important au point que plusieurs chercheurs ont pens que les capacit s statistiques d couvertes par Saffran et al pourraient suffire expliquer l apprentissage de tous aspects d une langue y compris ses propri t s grammaticales Dans nos exp riences nous avons essentiellement mis les adultes dans les conditions d un b b qui doit trouver des mots ou des r gles l int rieur d un
27. Cognition Usages CNRS FRE 2627 COGNITION amp USAGES ex Cognition amp Activit s Finalis es RAPPORT D ACTIVITES 2001 2003 R sum des travaux 2001 2003 Le laboratoire Cognition et Activit s finalis es jusqu en janvier 2003 puis par Cognition amp Usages CNRS FRE 2627 depuis janvier 2003 a poursuivi ses recherches sur e les processus cognitifs de base le traitement des propri t s d objets et les processus de cat gorisation e le raisonnement et la r solution de probl mes e la repr sentation des connaissances nouveau th me de recherche e les apprentissages scolaires et professionnels et l acquisition de comp tences L activit de recherche m thodologique et l laboration de m thode a toujours t une dimension importante du laboratoire pour la qualit scientifique des recherches Elle s est poursuivie cet gard on notera la m trologie sensorielle d velopp e par I Urdapilleta bas e sur l analyse des relations entre propri t s sensorielles le cadre d analyse de l activit et des comp tences professionnelles d fini par J Rogalski qui permet d appr hender les processus de formation la gestion des situations dynamiques rares ou impr visibles dans des domaines risque On notera galement l utilisation de nouveaux observables avec l enregistrement oculom trique en collaboration avec Thierry Baccino et le recueil des potentiels voqu s cogni
28. On a pu montrer la suite Kotovsky Hayes et Simon 1985 que l adoption de l interpr tation appropri e pour le probl me constituait la majeure partie de sa difficult et qu une fois celle ci tablie les contraintes de la planification taient rapidement surmont es Dans une s rie de recherches nous avons fait varier syst matiquement les dimensions de d placement et de taille en les rendant formellement quivalente des objets de taille diff rente changent de place et des objets situ s une place diff rente changent de taille suivant les m mes r gles On a pu ainsi montrer quelles sont les diff rences s mantiques entre les dimensions de lieu et de taille Tout d abord nous avons pu montrer que les situations de type tours de Hano imposent un certain type d interpr tation de l op rateur de changement pour pouvoir tre r solues le changement doit tre con u comme une transition sans interm diaire entre deux tats Cette interpr tation est imm diate chez les adultes pour la situation disques empil s 23 l action de d placer se d compose en deux sous buts prendre et poser L interpr tation la plus habituelle d un changement c est quitter un tat initial passer par des tats interm diaires et aboutir un tat terminal C est l interpr tation g n rale dans le cas du changement de taille on ne peut pas passer de petit grand sans passer par moyen mais galement pour le changem
29. PLUSIX un environnement intelligent d di l apprentissage de l alg bre E Sander A Bastide en collaboration avec A Nguyen Xuan J F Nicaud D Bouhineau de I INPG Grenoble et S Tapol proc d un travail d identification de r gles erron es pour les l ves de niveau 3 me pour les probl mes usuels ce niveau permettant d identifier la source des erreurs en vue d un travail de rem diation Une quarantaine de r gles de fr quence variable ont t identifi es et ils travaillent actuellement des possibilit s de simulation partir des diagnostic individuels dans une d marche d analyse de protocoles Concernant la comp tence alg brique A Cort s trouve que tr s peu d l ves justifient les transformations alg briques La moiti des l ves de nos classes justifie certaines transformations par l arithm tique et ces justifications sont op rationnelles sur des quations simples du type ax b c et l autre moiti des l ve est dans l impossibilit de justifier toute transformation Les r gles utilis es sont des th or mes en acte des propri t s math matiques tenues pour vrais mais sans justification Les l ves n ont pas les moyens de valider les transformations effectu es et des erreurs surviennent Chez l expert le choix de chaque transformation est pr c d par une tape d analyse et il effectue aussi des t ches de contr le Par cons quent les m thodes sont des sch m
30. S Universit du Qu bec Rimouski 19 au 23 mai 2003 Berglund B Berglund U Engen T Ekman G 1973 Multidimensional scaling analysis of twenty one odors Scand J Psychol 14 131 137 Br zillon P 1999 Context in problem solving A survey The Knowledge Engineering Review 14 1 1 34 Br zillon P 1992 Proceedings of the ECAI 92 Workshop W15 on Improving the Use of Knowledge Based Systems with Explanations Rapport de Recherche 92 21 LAFORIA Universit Paris VI Paris France Br zillon P 1994 Context needs in cooperative building of explanations First Cognitive Science in Industry Luxembourg 443 450 Byrne R M J 1989 Suppressing valid inferences with conditionals Cognition 53 217 238 Cambon de Lavalette B 2000 Incidences de l information sur les dur es de parcours sur la circulation des voies rapides urbaines Phase pr paratoire de la recherche Rapport de convention DSCR INRETS 99770013 Etude 15 Cambon de Lavalette B 2002 La signal tique dans le r seau des d placements motoris s histoire et fonction in Cambon de Lavalette B Dore J amp Tijus C La signal tique conception validation usages Actes Inrets n 73 Cambon de Lavalette B 2002 Driver inferences from VSM Actes CD rom de The 3rd International Conference on Decision Making in Urban and Civil Engineering London November 2002 Cambon de Lavalette B 2002 L information routi re sur les dur es de parc
31. a r solution num rique Avec 3 et 47 les enfants s y prennent de la m me mani re 3 4 1 5 2 6 3 7 4 mais la longueur de cette proc dure la rend difficile contr ler et ils chouent Il y a alors discordance entre la repr sentation initiale de ce probl me et l conomie de sa r solution num rique Schliemann et coll gues 1998 ont obtenu des r sultats similaires avec les probl mes de multiplication suivants Quel est le prix de 3 objets 50 cruzeiros l un r ussite 75 avant tout enseignement et Quel est le prix de 50 objets 3 cruzeiros l un r ussite 0 avant tout enseignement Les novices dans cette recherche taient des enfants de la rue donc non scolaris s de 12 ans environ 34 L tude de ce ph nom ne permet d adopter un nouveau point de vue sur le progr s des enfants progresser signifie devenir capable de se comporter diff remment dans une m me situation c est dire acc der un comportement strat gique face un probl me arithm tique pour le probl me Eric et avec les nombres 3 et 47 les l ves d couvrent qu ils peuvent aussi compter rebours et de m me pour le probl me des 50 objets 3 cruzeiros l un ils d couvrent qu ils peuvent calculer 3 fois 50 Cet autre point de vue peut tre adopt non seulement pour tudier la r solution de probl mes de soustraction et de multiplication mais aussi celle de prob
32. afic ou observations sur l volution des flots de v hicules ing nierie du trafic sans pouvoir r ellement observer ni expliquer l incidence de ces messages La particularit de notre recherche dont l objectif tait de mieux expliquer les raisons des comportements observ s a permis de comprendre les raisons pour lesquelles les conducteurs adoptent l une ou l autre des solutions possibles puis dresser une taxonomie de l activit mentale impliqu e dans le courant de la t che de conduite Cette approche a mis en vidence l existence de plusieurs cat gories d usagers en fonction de leurs strat gies d organisation des trajets des connaissances dont ils disposent en m moire sur le r seau routier du degr de fiabilit qu ils accordent l information affich e et selon la repr sentation qu ils en ont Pour cela nous avons proc d partir d entretiens utilisant la m thode des incidents critiques puis le programme STONE Poitrenaud 1995 permettant de relier les instances de l action 43 Ce travail synth tis dans un rapport de recherche B Cambon de Lavalette et al 2000 a donn lieu plusieurs exploitations Le processus de mod lisation de l activit mentale activ e par les messages a t expos et discut B Cambon de Lavalette 2001 Une attention particuli re a t port e l analyse des inf rences que les usagers produisent la lecture des messages et aux cat gories
33. ait du but Cette exploration facilite la d couverte des propri t s pertinentes pour l action R soudre un probl me c est en effet tout d abord pouvoir extraire les propri t s pertinentes pour l action de sorte les objets sont cat goris s pour leur utilisation dans leur contexte d utilisation Avec une preuve d emboitement de pi ces g om triques color es dans des plots color s Danis Santolini et Tijus trouvent que d couvrir qu une pi ce ne va pas forc ment sur le plot de m me couleur et que plusieurs pi ces vont sur un m me plot permet aux enfants de d couvrir que la mise en correspondance doit tre faite en consid rant comme propiri t pertinente la forme et non pas la couleur Repr sentation des connaissances Les travaux au laboratoire sur la repr sentation des connaissances ont d but il y a quelques ann es avec les travaux de J F Richard sur la s mantique de l action Ils se poursuivent dans plusieurs directions J M Meunier J F Richard et S Poitrenaud ont trouv que que les significations d action sont organis es en un nombre limit de champs s mantiques selon trois grands domaines en fonction du type de propri t s des objets impliqu s par la signification des actions Etendue aux verbes mentaux J M Meunier et Suzanne Legros trouvent cinq grandes cat gories s mantiques comme celles des verbes de cognition ou de motivation Avec C Bellisens la recherche sur la repr sentation de
34. alors un double processus pragmatique qui guide l interpr tation de la conditionnelle puis l inf rence D abord le locuteur nonce la conditionnelle ceteris paribus c est dire avec une implicitation qui garantit la satisfaction des conditions compl mentaires N Cette implicitation est r vocable ainsi sachant A Pierre travaille beaucoup mais apprenant non N Pierre est malade on ne tire plus C il aura son examen Ensuite une autre implicitation peut tre produite qui n est pas automatique celle de l unicit de A qui peut s exprimer par si non A alors non C si Pierre ne travaille pas beaucoup il n aura pas son examen elle est aussi r vocable sachant non A Pierre ne travaille pas beaucoup et acceptant par implicitation si non A alors non C on tire non C il n aura pas son examen mais apprenant S l examen est facile on r tracte cette conclusion L ensemble de la litt rature et en particulier l effet de suppression discut ci dessous peut donc recevoir une explication coh rente dans ce cadre th orique Politzer sous presse b 19 2 2 Raisonnement conditionnel et non monotonie Guy Politzer Il vient d tre mentionn que si on incite l individu exploiter sa connaissance du domaine il introduit des conditions compl mentaires du type N tel que si non N alors non C est vrai qui ont pour effet de diminuer le taux d endossement des arguments valides Ainsi comme l a montr Byrne 1989 alors qu partir de pr
35. amme selon lequel un pictogramme vaut mieux qu un libell parce que reconna tre une image est plus facile que lire un texte Norman 1990 proviendrait du codage de la microstructure codage symbolique vs Codage analogique 33 5 APPRENTISSAGES SCOLAIRES PROFESSIONNELS ET COMPETENCES 5 1 Conceptualisation arithm tique r solution de probl mes et enseignement des nombres et des op rations arithm tiques l cole R mi Brissiaud Les enfants sont susceptibles de trouver la solution d un grand nombre des probl mes arithm tiques que les experts r solvent l aide d une op ration addition soustraction multiplication ou division avant d avoir re u un quelconque enseignement concernant ces op rations arithm tiques Dans les probl mes utilis s pour le mettre en vidence les donn es num riques sont de petites tailles le plus souvent il s agit de nombres 1 chiffre et afin de trouver la solution les enfants utilisent des proc dures informelles qui consistent en une sorte de simulation de ce qui est dit dans l nonc Ils s aident souvent de mat riel de leurs doigts ou bien ils dessinent des unit s ce que la petite taille des nombres autorise Vergnaud et Durand 1976 Kouba 1989 Consid rons ainsi les deux probl mes suivants L a a 9 billes elle perd 3 billes Combien lui en reste t il et Eric a 3 billes il en gagne et apr s il a 9 billes Combien a t il gag
36. ationale des Chemins de fer UIC La m thode que nous avons utilis e peut tre utilis e pour analyser toute gare du point de vue de son dysfonctionnement Nous consid rons qu une gare dysfonctionne comme tout syst me lorsqu elle ne remplit pas ses fonctions Quelles sont les fonctions de la gare Une gare sert essentiellement prendre le train et arriver en train Ce sont les fonctions primaires de la gare Et il y a les fonctions secondaires qui permettent la r alisation des fonctions primaires acheter son billet etc Ce sont des pr requis et post requis des fonction primaires Toutefois une gare remplit d autres fonctions lorsque des personnes en ont des utilisations autres que celles pour laquelle la gare est faite L analyse syst mique vise alors tudier comment ces diff rentes fonctions se r alisent dans la gare 45 Un syst me est un ensemble de parties formant un tout Ces parties sont agenc es selon une certaine structure ce sont les propri t s structurales Un syst me permet la r alisation de certaines fonctions parce que ses parties agissent les unes sur les autres Ce sont les propri t s fonctionnelles de la gare l automate d livre le billet le compostage valide le billet qui permet de prendre le train Les fonctions sont mises en oeuvre par des proc dures Pour cela d autres parties l interface interviennent pour permettre par l action de l op rateur aux parties fonctionnelles d agir les
37. attribu e la topique d pend de l information d livr e par le contexte sur la topique et ii que l interpr tation conventionnelle ne pr domine que si le contexte est neutre En outre nous trouvons que l information contextuelle sur la topique qui est congruente avec une propri t du v hicule favorise aussi le transfert d une autre propri t Nous interpr tons nos r sultats sur le r le d terminant du contexte dans la compr hension de la m taphore la fois en termes d appariement des propri t s Gentner amp Wolff 1997 et de cat gorisation Glucksberg Manfredi amp McGlone 1997 Dans notre approche comprendre une m taphore consiste inclure la topique dans la cat gorie du v hicule et lui attribuer certaines des propri t s de la cat gorie dans le cadre d un r seau de cat gories des objets de la situation contexte topique et v hicule Les propri t s effectivement attribu es sont celles qui sont sp cifi es par le contexte dans lequel appara t la topique Trois autres exp riences sont en cours 31 4 4 Etude de la classification des devinettes Suzanne Legros et Guy Politzer Afin de comprendre les m canismes de la production et de la compr hension de certains textes humoristiques nous avons dans une premi re tape recueilli un large corpus de devinettes puis partir de cette base nous avons labor une classification fond e sur des concepts linguistiques syntaxiques et pragmatique
38. aud Santolini Charles Tijus Patrick Yeu A C I Cognitique 2002 Ecole et Sciences Cognitives les apprentissages et leurs dysfonctionnements Une des probl matiques majeure pos e par l usage de plus en plus r pandu des bases de connaissances dans le cadre du travail scolaire et parascolaire provient du paradoxe qu il y a devoir rechercher ce que par nature on ne conna t pas encore et que l on ne peut donc pas expliciter et encore moins nommer En ayant pour objectif l limination des malentendus hors sujet non sens contresens etc tant au niveau de la requ te que de sa lecture nous avons propos une approche bas e sur l utilisation contextualis e d ontologies Cette approche bas e sur le contexte Br zillon 1999 Tijus 2001 vise donner l interface locale la capacit s mantique n cessaire pour en faire l interface entre objectifs de l l ve et les donn es de mani re lui pr senter la connaissance utile Pour un domaine donn ici celui des figures de style notre proposition est de voir en quoi les objets utilis s se ressemblent et se diff rencient Pour cela la m thode consiste dresser l ontologie du domaine c est dire l organisation des cat gories vis e par le savoir en termes de destinataires de cat gories d objets vis es et d action Ce domaine des figures de style nous para t pertinent tant donn e la nature figur e du langage avec les expressions idiomatiques les m t
39. ce qui est une orientation majeure des derniers travaux des consortium charg s de d velopper des normes W3C en particulier Connolly 1998 nous proposons une approche centr e utilisateur bas e sur des donn es qui soient interpr tables par la machine avec la possibilit d un Web s mantique SW bas sur les op rations logiques des classes et dans les cas d incertitude avec des prises de d cision fond es sur les probabilit s th ories bay siennes ou sur les possibilit s logique floue Il s agit de tester l applicabilit du mod le utilisateur bas sur la cat gorisation contextuelle la conception du dialogue homme machine en laborant la maquette d un terminal interactif qui vise faciliter l usage et l acc s aux informations r sidant en particulier dans les bases de donn es accessibles par r seau Comment identifier les situations et l objet des requ tes sans ambigu t Comment stocker et acc der l information Quelle distribution optimale des contributions avoir entre un utilisateur un syst me de reformulation des requ tes et la structure d une base de donn es Nous avons pour l instant r alis un syst me qui recueille les traces utilisateurs et d termin l ontologie qui permettra d interpr ter ces traces 7 4 L utilisation contextualis e d ontologies pour l acc s la signification p dagogique Patrick Br zillon Charles Tijus Christine Leproux S bastien Poitrenaud Arn
40. ce t l com Emmanuel Sander et S bastien Poitrenaud le Cartable Electronique Charles Tijus S bastien Poitrenaud Christine Leproux Les Panneaux lectroniques messages variables sur les routes et autoroutes avec l INRETS les dispositifs de commande des Trains Grande Vitesse avec M Bromberg et l Union Internayionale des Chemins de fer Ces recherches ont t men es dans le cadre de coop ration interdisciplinaires surtout avec des informaticiens B Bouchon Meunier P Br zillon ce qui correspond a la dimension mod lisation simulation informatique du laboratoire avec entre autres les travaux de S bastien Poitrenaud FRIDA STONE PROCOPE L tude du traitement des propri t s d objets et la cat gorisation Les travaux sur le traitement des propri t s d objets et la cat gorisation ont t men s aupr s d adultes mais aussi de jeunes enfants pour tudier leurs capacit s et leur d veloppement cognitif L Bonatti a pu ainsi montrer que les nourrissons consid rent un objet avec un visage humain comme quelque chose de diff rent d un objet avec le visage d un autre mammif re ou m me du m me visage pr sent invers Avec l tude du rappel imm diat de propri t s S M rand ou de la d tection d objets L L ger des ph nom nes comme ceux de d tection imm diate ou de m moire iconique ont t explor s avec l obtention de r sultats exp rimentaux qui montrent l effet du conte
41. d les sont capables de pr dire des r sultats d amor age s mantique et qu ils peuvent tre coupl s des mod les de compr hension tels que Construction Int gration Kintsch 1988 pour simuler l acc s la signification la pr dication et la construction d une repr sentation mentale coh rente d un texte Nous avons reproduit des r sultats d amor age s mantique avec deux mod les r cents de la connaissance s mantique caract ris s par l utilisation de la cooccurrence ou du partage d environnement dans leur algorithme HAL et LSA en anglais et en fran ais Nous montrons que ces mod les peuvent expliquer ces organisations De plus nous montrons que les organisations syntagmatiques et paradigmatiques sont s mantiques et que le d veloppement de ce genre de structures s mantiques pourrait expliquer certains effets d expertise comme l intervention de la m moire de travail long terme dans la compr hension 3 4 Le mod le CI LSA g n ralisation Bellissens et Denhi re C drick Bellissens avec Thiesbonenkamp et G Denhi re 2002 Kintsch Patel et Ericsson 1999 ainsi que Myers et O brien 1998 ont imagin un mod le de la repr sentation mentale d un texte qui pourrait servir de structure de r cup ration en cours de lecture Cependant si ces mod les expliquent la mani re dont une information encod e peut tre rapidement r cup r e ils ne donnent pas d explications r alistes de la mani re dont
42. de la repr sentation On a montr que l efficience dans ce type de probl me r side essentiellement dans la capacit de changer sa repr sentation de la t che pour prendre en compte une contrainte suppl mentaire et que ces changements se font la faveur des impasses Un r sultat important est que l information pr sente dans les impasses qui est pertinente pour comprendre que le but poursuivi est inadapt ou pour sugg rer quel but plus favorable on peut se donner en la circonstance est peu prise en compte en situation de r solution les sujets qui apr s avoir r solu les probl mes faciles sont invit s r fl chir sur les impasses pr sent es sur des fiches en dehors de la r solution effective se r v lent plus performants par la suite que ceux qui ont rencontr les m mes impasses en cours de r solution ils formulent les contraintes du probl me et ajustent leurs buts en fonction de celles ci Cela signifie donc que les impasses contiennent l information utile et que les sujets sont capables de la traiter quand ils ne sont pas en situation de r solution effective mais qu ils prennent peu en compte cette information quand ils sont engag s dans l action Les diff rences de performance sont consid rables ce qui explique l utilisation de cette t che comme test d intelligence l efficience tient d une part la capacit d utiliser l information pr sente dans les impasses et d autre part de construire d
43. des adultes Qui dit que le temps de regard des enfants et le jugement explicite des adultes sont comparables Nous avons clarifi la question en inventant des nouveaux paradigmes exp rimentaux aupr s d adultes en demandant d ex cuter une t che implicite d imagination spatiale pr diction de la position d un mobile se d pla ant sur une trajectoire partiellement invisible et une t che explicite de jugement de causalit des sc nes pr sent es Nous avons trouv deux r sultats nouveaux D abord nous avons trouv des d correlations entre les jugements explicites et les pr dictions implicites les sujets pr disent mieux la position d un mobile invisible dans des sc nes qui cependant jugent causalement incorrectes que dans des sc nes qu ils jugent plus causalement correctes Ceci sugg re que les r sultats des enfants ne peuvent pas tre pris comme preuves d une notion inn e de causalit Ensuite nous avons constat que les sujets pr disent la position estim e d un mobile non visible se d pla ant avec vitesse uniforme avec un tr s fort retard Ce r sultat qui va l encontre de l anticipation pr dite et exp rimentalement trouv e par la th orie du moment repr sentationnel semble aussi sugg rer que ce dernier n est pas un effet d un module de simulation encapsul comme il est souvent d crit mais il se d termine plut t dans un moment tardif de la construction des repr sentations dynamiques ouvertes aux interf
44. des processus de cat gorisation comme dans celui des repr sentations mode d installation de croyances 1 8 Perception de la causalit et pr diction du mouvement d objets Florent Levillain et Luca Bonatti Plusieurs lignes de recherche semblent mener la conclusion que les humains ont de bonnes capacit s de pr dire les v nements physiques l mentaires A la base de cette capacit 1l y aurait une compr hension inn e ou tr s pr coce de la structure du monde physique et notamment de la causalit et une capacit de l esprit simuler les v nements physiques de sorte les simuler assez fid lement Comme preuve de la pr cocit des notions de causalit nous avons les r sultats d sormais classiques de Leslie sur les enfants de 6 8 mois qui utilise des v nements de collision la Michotte pour montrer que les enfants sont surpris quand ils voient des violations causales Comme preuve de sa nature perceptive nous avons les jugements de causalit des adultes qui sont stables de fa on remarquable Comme preuve de 15 l existence d un simulateur d v nements physiques nous aurions entre autres le d placement en m moire de la position o un mobile dispara t Hubbard Toutefois ces lignes d vidence utilisent des mesures fort diff rentes dont une est implicite le temps de regard des enfants autant que l autre est le rappel explicite les jugements de position ou le jugement de causalit
45. e Rogalski avec A Robert DIDIREM Paris 7 5 8 Activit s et comp tences dans le travail collectif en environnement dynamique a risque Janine Rogalski Patricia Antolin Glenn Cyril Barriquault avec J Marc en th se 5 9 Etude d une m thode alternative d enseignement de l crit qui privil gie un apprentissage pr coce de l orthographe R mi Brissiaud 5 10 Propositions pour la construction des enseignements de l alg bre Anibal Cort s et Nathalie Pffaf 6 ELABORATION ET UTILISATION DE METHODES D OBSERVATION ET D ANALYSE 6 1 Cat gorisation et m trologie sensorielle Isabelle Urdapilleta Jean Marc Bernard Christophe Brouard Jean Fran ois Richard avec C Dacremont F Huon de Kermadec C Ton NU C Saint Denis E Belin et B Rousseau 6 2 D veloppement de cadres d analyse de l activit et des comp tences professionnelles Janine Rogalski 6 3 L utilisation de l oculom trie et l utilisation du recueil de potentiels voqu s cognitifs Philippe Cristini Thierry Baccino Charles Tijus S bastien Poitrenaud Laure L ger 7 APPLICATIONS DE LA RECHERCHE AUX NOUVELLES TECHNIQUES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION 7 1 Test utilisateurs et analyse fonctionnelle d une interface de visioconf rence Emmanuel Sander S bastien Poitrenaud avec J Fresneau et S Tapol avec France T l com 7 2 D veloppement du Cartable Electronique Charles Tijus S bastien Poitrenaud Christine Lepro
46. e de fran ais de l Universit de Tizi Ouzou travaillent en bin me et distance dans le cadre de leur m moire sur le r le des contextes dans la compr hension et la production de texte Le travail en bin me et distance a pour but de i de recueillir et de comparer des donn es issues de contextes culturels et linguistiques diff rents et donc ii de fonder les invariants cognitifs en prenant en compte la variabilit culturelle et linguistique et ainsi iii de contribuer la conception d aides la compr hension adapt es la sp cificit des l ves Maitre de Pembroke Legros amp Rysman 2001 Ces modalit s de travail permettent le d passement de la perspective interculturelle li e l approche communicative et favorisent le d veloppement de la nouvelle coh rence correspondante que certains auteurs d nomment co actionnelle Puren 2002 et que nous int grons dans le cadre de notre quipe dans le paradigme de la co construction des connaissances Crinon Marin amp Legros 2003 36 Dans la lign e des directives du Conseil de l Europe 2002a 2002b centr es sur la mise en valeur des b n fices symboliques attendus en pariant sur une pluralit culturelle revendiqu e ces travaux favorisent le renouvellement d une didactique des langues cultures qui gagne en cr dibilit en misant sur l explicitation des relations symboliques que les langues et les cultures entretiennent en
47. e heuristiques sp cifiques la situation qui permettent d viter les impasses ou d en sortir une fois qu on s y est engag 26 3 REPRESENTATION DES CONNAISSANCES 3 1 L organisation des repr sentations d action g p Jean Marc Meunier Dans nos pr c dents travaux nous avons tudi sur les significations d action et de leur organisation Notre approche consister tudier les significations d actions travers les verbes d action qui sont les items lexicaux qui les expriment le plus directement dans le langage Nous avons utilis pour cela des t ches de classification et de jugement Nous avons ainsi pu montrer que les significations d action sont organis es en un nombre limit de champs s mantiques Meunier 1999 2001 Ceux ci semblent pouvoir s organiser en trois grands domaines en fonction du type de propri t s des objets impliqu s par la signification des actions Richard Poitrenaud Meunier 2000 Nous pouvons ainsi distinguer i Les actions exprimant la modification d une propri t qu on peut qualifier d extrins que en ce sens que sa modification ne remet pas en cause l existence de l entit dont il est question dans l action Ce sont les champs s mantiques du changement de localisation mouvement et d placement et le champ de la possession ii Le second domaine concerne les actions relatives aux propri t s intrins ques des entit s c est dire leur in
48. e la documentation livres de proc dures de l apprentissage de la conduite en simulateur d entretiens aupr s des exploitants des conducteurs des trains grande vitesse et de leurs formateurs nous avons analys les proc dures li es aux changements de syst mes de navigation embarqu s dans le cadre de l interop rabilit AWS TVM LGV f TVM KVB LGV b TBL soit six passages diff rents d un syst me l autre Justifi s techniquement par les diff rences entre r seaux les syst mes de navigation embarqu s ne sont pas int gr s mais se surajoutent sans compter le prochain ajout prochain du syst me LGV2 b L analyse fait en outre ressortir que non seulement les proc dures d utilisation ne sont pas homog n is es mais surtout qu elles pr sentent de grandes diff rences de complexit Dans un souci d homog n it visant une meilleure s curit l analyse montre l importance des diff rences de signalisation sur les voies des diff rences entre la s mantiques de commandes fournies par des signaux pourtant proches la connaissance qu ont les op rateurs non seulement de la ligne mais aussi celle du r seau et de son trafic et qui fait agir en connaissance de cause Enfin nous avons pr sent un ensemble de pr conisations 7 8 Etude Syst mique de la S ret dans les Gares Marcel Bromberg Sophie Frigoux Patrice Georget Fr d ric Jadot Christine Leproux S bastien Poitrenaud Charles Tijus avec L Union Intern
49. earning Memory amp Cognition 18 391 412 Baddeley A D 1986 Working memory New York Oxford Academic Press Baddeley A D 2000 The episodic buffer a new component of working memory Trends in cognitive sciences 4 417 423 Balacheff N 1990a Nature et objet du raisonnement explicatif in L explication dans l enseignement et l EIAO Universit de Paris Orsay LIREST Balacheff N 1990b Probl me de la production d une explication aspects conceptuels et langagiers Revue d intelligence Artificielle 4 2 149 160 Balacheff N 1992 Mod lisation de l utilisateur dans l explication Introduction a une table ronde in A Giboin ed Deuxi mes journ es Explication du PRC GDR IA Sophia Antipolis INRIA Basque J Pudelko B 2003 accept Using a concept mapping software as a knowledge construction tool in a graduate online course Communication a ED MEDIA 2003 Honolulu 23 28 juin 2003 Basque J Pudelko B amp Legros D 2003 Une exp rience de construction de cartes conceptuelles dans un contexte de t l apprentissage universitaire Colloque EIAH Universit L Pasteur Strasbourg 15 17 avril 2003 pp 413 420 En ligne http archiveseiah univ lemans fr EIAH2003 Pdf n039 117 pdf Basque J Pudelko B Girard J 2003 accept La co construction de cartes conceptuelles Une activit de t l apprentissage favorisant les interactions m tacognitives Communication au 71e Congr s de l ACFA
50. ement bas sur la similarit Avec Stone Poitrenaud 2001 nous avons r alis la description int gr e de quelque 200 panneaux de la signalisation routi re Chaque panneau est d crit selon la t che du conducteur le trafic routier et les propri t s visuelles du panneau Nous montrons ainsi que les relations ind pendance exclusion inclusion quivalence entre les cat gories de panneaux d finies par leurs propri t s refl tent la structure sous jacente 32 la signal tique routi re la congruence laquelle on peut s attendre mais aussi des incongruences qui s expliquent par l historique de la conception de la signal tique routi re Nous avons galement men trois exp riences pour tudier comment les pictogrammes sont interpr t s lorsqu ils sont pr sent s seuls e g pictogrammes pharmaceutiques lorsqu ils font partie d une s quence e g un manuel d instructions et lorsqu ils sont r partis spatialement e g les ic nes du bureau de l ordinateur Ces r sultats montrent que but de l utilisateur la situation le contexte et le contenu des pictogrammes affectent la mani re dont les utilisateurs comprennent les pictogrammes Enfin nous avons labor les premiers l ments d une th orie de la psychologie du traitement de l information iconique par analogie la mani re dont on traite l information textuelle en construisant un mod le de situation L effet propre au pictogr
51. ent de lieu dans le cas d un d placement par ascenseur et chez beaucoup d enfants pour la situation de tours de Hanoi L exp rience a montr que les sujets ne commencent avancer vers la solution qu apr s avoir formul une interpr tation en termes de changement d tat sans transition perdre une taille en prendre une nouvelle Un autre l ment de diff rence entre le changement de taille et le changement d emplacement est que si deux objets peuvent avoir la m me taille ils ne peuvent avoir le m me emplacement sans avoir en m me temps une propri t suppl mentaire c est que l un est n cessairement pos sur l autre Ainsi peuvent se cr er des affordances le disque qui est au dessus de la pile est n cessairement le plus petit de la pile de sorte qu on voit imm diatement le disque prenable dans chaque pile sans avoir comparer les tailles comme cela est n cessaire dans la situation ascenseur Cela explique que les probl mes de tours de Hano soient plus faciles On a pu en manipulant les situations arriver galiser la difficult de la dimension de taille et de celle d emplacement ce qui montre que les facteurs mis en vidence puisent les diff rences Ainsi l tude de la r solution de probl me permet une analyse fine de la repr sentation de l action 2 9 L extraction des propri t s pertinentes pour l action en r solution de probl mes Agn s Danis Charles Tijus avec Arnaud Santolin
52. es incluant des tapes d analyse de l objet math matique et des contr les Les invariants cognitifs dans l acquisition de comp tences sont tudi s par D Legros M Makhlouf et E Ma tre de Pembroke en prenant en compte la variabilit culturelle et linguistique pour contribuer ainsi la conception d aides la compr hension adapt es la sp cificit des l ves Pour l analyse des comp tences des enseignants de math matiques J Rogalski a utilis les concepts et les m thodes d tude de la gestion d environnement dynamique s appuyant sur le mod le g n ral de double r gulation de l activit et sur les mod les d activit d velopp s la suite de Rasmussen pour laborer un cadre d analyse de leur activit J Rogalski a galement d velopp un cadre d analyse articulant les niveaux individuels collectifs et organisationnels entre autres sur le retour d exp rience dans le contr le a rien Enfin des m thodes d apprentissages ont t propos s pour l enseignement de l crit R Brissiaud propose une m thode orthographique qui privil gie un apprentissage pr coce de l orthographe A Cort s propose une m thode pour la construction des enseignements de l alg bre bas e sur la construction mentale des filiations et justifications les plus g n rales Ainsi l apprentissage de la r solution des in quations sert aussi de rem diation pour la r solution des quati
53. et l utilisation du recueil de potentiels voqu s cognitifs Philippe Cristini Thierry Baccino Charles Tijus S bastien Poitrenaud Laure L ger L enregistrement oculom trique Thierry Baccino et le recueil des potentiels voqu s cognitifs Philippe Cristini sont de nouveaux outils utilis s par le laboratoire Les travaux de Laure L ger sont bas s sur l enregistrement du d placement du regard Les potentiels voqu s cognitifs ont t enregistr s chez des participants pour tester l ambigu t s mantique et chez les patients alcoolo d pendants apr s sevrage et tudi s dans le cadre des protocoles Oddball auditif et visuel notamment Les enregistrements ont galement port sur la variation contingente n gative dans le cadre d un protocole Go No Go et sur la Processing N gativity dans le cadre des enregistrements d coute dichotique Les premiers r sultats ont t accept s la publication dans Neurophysiologie clinique sous le titre Les potentiels voqu s cognitifs chez les patients alcooliques valuation des risques de rechute Ces dispositifs sont en cours d installation l Unit Mixte de Service CNRS STIC LUTIN Laboratoire des Usages des techniques d information num rique en partenariat avec le COSTECH Dominique Boullier et la Cit des Sciences et de l Industrie dans le cadre du projet RNRT et de l appel d offres CESAME du Conseil R gional d Ile de France Nous disposerons d ou
54. eunier 4 3 Compr hension des nonc s m taphoriques Elisabeth Hamilton S bastien Poitrenaud Charles Tijus avec G Denhi re et T Baccino 4 4 Etude de la classification des devinettes Suzanne Legros et Guy Politzer 4 5 Contextes culturels compr hension et m morisation de textes D Legros et E Ma tre de Pembroke 4 6 Compr hension de l information iconique Charles Tijus Liliane Lambinet avec J Barcenilla B Cambon de Lavalette et A Lacaste 5 APPRENTISSAGES SCOLAIRES PROFESSIONNELS ET COMPETENCES 5 1 Conceptualisation arithm tique r solution de probl mes et enseignement des nombres et des op rations arithm tiques l cole R mi Brissiaud 5 2 Apprentissage de l alg bre avec un environnement intelligent Emmanuel Sander Anne Bastide en collaboration avec A Nguyen Xuan J F Nicaud D Bouhineau de l INPG Grenoble et S Tapol projet Cognitique 5 3 La nature de la comp tence alg brique des l ves et leurs m thodes de r solution Anibal Cort s et Nathalie Pffaf 5 4 La nature de la comp tence alg brique des experts et leurs m thodes de r solution Anibal Cort s et Nathalie Pffaf 5 5 R le des contextes dans les activit s d apprentissage distance D Legros M Makhlouf E Maitre de Pembroke 5 6 Production et aides a la production de texte en langue trang re M Cordier D Legros E Maitre de Pembroke C Noyau 5 7 Analyse de l activit de l enseignant Janin
55. existence d autres cat gories de verbes mentaux sans qu elles fassent l objet d un consensus Notre premier objectif a t de tester la pertinence psychologique de ces diverses cat gories Nous avons utilis pour cela une t che de classification libre des verbes et analys les donn es au moyen de m thodes d analyse hi rarchique et multidimensionnelle 2 Nos r sultats nous ont permis d identifier cinq grandes cat gories s mantiques comme celles des verbes de cognition ou de motivation Ils permettent galement de proposer et de tester des hypoth ses sur les dimensions majeures qui paraissent se structurer principalement autour des verbes de cognition Nous explorons actuellement ces hypoth ses 3 3 Mod les vectoriels de la m moire s mantique et leurs utilisations Cedrick Bellissens avec P Th rouanne et G Denhi re 2002 Les mod les Latent Semantic Analysis LSA Landauer et Dumais 1997 et Hyperspace Analog to Language HAL Lund et Burgess 1996 peuvent tre qualifi s d abstractifs Tiberghien 1997 car ils mod lisent le r sultat d une g n ralisation s mantique sur un ensemble d pisodes d apprentissage Ces mod les analysent statistiquement la distribution de termes dans de larges corpus textuels pour laborer un espace s mantique dans lequel chaque terme est repr sent par un vecteur A partir de la description et de la comparaison des deux mod les nous montrons que ces mo
56. ffaf L tude de l expert nous a permis de mieux saisir la nature de la comp tence alg brique Le fonctionnement courrant de l expert ne constitue pas un mod le pour l enseignement car l expert consid re la plupart des situations comme videntes et il applique une r gle dont il a l intime conviction qu elle est vraie par ailleurs il sait justifier mais il n utilise pas la justification Par contre il y a des situations qu il ne consid re pas videntes pour lesquelles il cherche la justification c est le mod le pertinent pour l enseignement Par ailleurs les experts appliquent leurs instruments toutes sortes d objets math matiques tandis que les l ves construisent des r gles particuli res pour chaque objet Les enseignements que nous avons exp riment s sont bas s sur la construction mentale des filiations et justifications les plus g n rales Ainsi l apprentissage de la r solution des in quations sert aussi de rem diation pour la r solution des quations les justifications construites sont transf r es a la r solution d quations Par cons quent l apprentissage d un nouveau chapitre sert de rem diation des anciens 38 6 ELABORATION ET UTILISATION DE METHODES D OBSERVATION ET D ANALYSE 6 1 Cat gorisation et m trologie sensorielle Isabelle Urdapilleta Jean Marc Bernard Christophe Brouard Jean Fran ois Richard avec C Dacremont F Huon de Kermadec C Ton NU C
57. flux continu de parole provenant d une langue qu il ne conna t pas Pour faire cela nous avons invent des petits langues inexistantes et nous avons synth tis par ordinateur des segments continus de parole de ces langues en liminant toutes informations prosodiques La tache des sujets tait de trouver les mots de cette langue imaginaire apr s avoir cout le flux de parole pour une p riode variable entre 30 secondes et 2 minutes selon l exp rience Nous avons d couvert trois faits de base D abord nous avons montr que les adultes peuvent faire des calculs statistiques encore plus complexes de ceux qui ont t d couverts pr c demment Ensuite nous avons montr que en d pit de leurs habilit es statistiques les sujets n arrivent pas d couvrir des propri t s structurales contenues dans ces langues imaginaires m me s ils pourraient le faire facilement sur la base des calculs statistiques qu ils font Finalement nous avons cach dans le flux continu de parole des silences de 25 ms qui signalent les fronti res des mots mais ne sont pas aper us consciemment par les sujets et nous avons montr que quand le flux de parole contient ces signaux subliminaux de segmentation les sujets capturent la m me propri t structurelle qui leur chappait auparavant tr s vite avec une exposition de seulement un cinqui me de l exposition pr c dente Les trois r sultats pris ensemble sugg rent que l esprit est plus ric
58. gical Review 95 163 182 Kintsch W Patel V L amp Ericsson K A 1999 The role of long term working memory in text comprehension Psychologia 42 186 198 Koffka K 1935 Principles of Gestalt Psychology Lund Humphries London Kotovsky K Hayes J R Simon H A 1985 Why are some problems hard Evidence from Tower of Hanoi Cognitive Psychology 17 248 294 Kotovsky K amp Simon H A 1990 What Makes Some Problems Really Hard Explorations in the Problem Space of Difficulty Cognitive Psychology 22 143 183 Kouba V 1989 Children s solution strat gies for equivalent set multiplication and division word probl mes Journal for Research in Mathematics Education 20 147 158 Landauer T K Dumais S T 1997 A solution to Plato s problem The Latent Semantic Analysis theory of the acquisition induction and representation of knowledge Psychological Review 104 211 240 Lanzi P L Stoltzman W amp Wilson S W 2000 Learning classifier systems From foundations to applications Berlin Springer Lim J H 1998 La fr quence et son expression en fran ais PhD thesis Universit Paris XIII Villetaneuse 1998 Lund K amp Burgess C 1996 Producing high dimensional semantic spaces from lexical co occurrence Behavior Research Methods Instrumentation and Computers 28 203 208 Mackie J L 1973 The cement of the universe Oxford Clarendon Press Maitre de Pembroke E Legros D
59. he que pr vu Ses capacit s statistiques sont plus grandes et cependant insuffisantes pour capturer des g n ralisations simples n cessaires pour apprendre une langue Nous sugg rons donc l existence de deux processus computationnels diff rents Un des deux se base sur la pond ration de l vidence statistique il a le but de segmenter un continu dans ses parties composantes mais ne peut pas voir ses propri t s structurales L autre qui a pour but la d couverte des l ments grammaticaux d un corpus semble par contre ne 30 pas tre de nature statistique mais plus proche d un processus de formulation de conjectures implicites sur sa structure Nous sugg rons que des propri t s tr s subtiles du signal de parole modulent le fonctionnement de deux syst mes Dans le complexe nous avons men environs 80 exp riences sur ce sujet dont 8 publi s dans la r f rence ci dessous Parmi les articles publi s dans Science la reconnaissance de l importance de ces r sultats pour la communaut scientifique en g n ral notre travail a t s lectionn pour publication dans Science Express ao t 2002 D autres papiers sont en pr paration 4 2 L tude de la polys mie verbale Jean Marc Meunier Nous avons entrepris d explorer l id e de consid rer l item verbal comme une cat gorie de significations Descl s Flageul Kekenbosch Meunier amp Richard 1998 Cette proposition nous para t int ressante car dans no
60. hological Review 93 411 428 Holland J Holyoak K Nisbett R amp Thagard P 1986 Induction processes of inference learning and discovery Cambridge Ma The MIT Press Holley A 1999 Eloge de l odorat O Jacob Paris Holyoak K J amp Glass A L 1978 Recognition confusions among quantifiers Journal of verbal learning and verbal behavior 17 249 264 Johnson Laird P N amp Byrne R M J 1991 Deduction Hove L Erlbaum Just M 1974 Comprehending quantified sentences The relation between sentence picture and semantic memory verification Cognitive psychology 6 216 236 Just M amp Carpenter P 1971 Comprehension of negation with quantification Journal of Verbal Learning and Verbal Behavior 10 244 253 Just M A amp Carpenter P A 1992 A capacity theory of comprehension Individual differences in working memory Psychological Review 99 122 149 Karsenty L 1996 Une d finition psychologique de l explication Intellectica 23 2 299 317 Karsenty L and Br zillon P 1995 Coop ration Homme Machine et Explication Le Travail Humain 58 4 291 312 Kekenbosch Ch Meunier J M Richard J F Descl s J P Flageul V 1998 S mantique cognitive de l action 2 tude exp rimentale de la cat gorisation des verbes de l action Langages N 132 pp 48 68 Kintsch W 1988 The use of knowledge in discourse processing construction integration model Psycholo
61. i et Emmanuel Devouche Annabelle Froger Aline Frey Mary Bazire R soudre un probl me c est tout d abord pouvoir extraire les propri t s pertinentes pour l action de sorte les objets sont cat goris s pour leur utilisation dans leur contexte d utilisation Il ne s agit pas comme pour Mandler Fivush amp Reznick 1987 de cat gories d objets contextualis s les objets de la cuisine les objets de la salle de bains mais d objets qui sont trait s en cat gorisant tous les objets pr sents dans un m me r seau de cat gories ce qui permet d abstraire les propri t s relationnelles partir de l alignement structural permis par le r seau de cat gories C est la mise en correspondance entre une propri t et l exigence de la t che qui fournirait l abstraction de cette propri t Nous avions trouv Danis Santolini amp Tijus 2000 avec une preuve d emboitement de pi ces g om triques dans des plots que les enfants de moins de 4 ans utilisent la couleur comme propri t fonctionnelle pour embo ter et pas la forme A partir de 4 ans et demi les enfants utilisent la forme sans tre influenc s par la couleur Les auteurs trouvent aussi que les enfants auxquels sont donn s quatre pi ces et quatre plots pour embo ter les pi ces font correspondre une pi ce chaque plot Ce processus d alignement ne permet pas de r soudre le probl me lorsque plusieurs pi ces de m me forme vont sur le seul plot qui a cette for
62. ionnelle Les ph nom nes de d tection parall le pop out ou s quentielle s expliquent par des modes de r partition diff rents de l attention dans le champ visuel Notre hypoth se est que si l attention port e aux objets d pend de l int gration de leurs propri t s Treisman 1991 Treisman amp Sato 1990 c est relativement au contexte Le mod le de cat gorisation contextuelle Tijus 2001 bas sur le treillis de Galois Poitrenaud 1995 propose de rendre compte de ces ph nom nes en termes de traitement de la similarit et de la diff renciation existant entre les traits des objets apparaissant soit au premier stade de traitement soit au second lors de l int gration attentionnelle Les principales pr dictions du mod le ont t test es avec une t che de m morisation imm diate de propri t s traits d objets Les r sultats montrent un effet des relations de similarit et de diff renciation sur la m morisation des propri t s de mani re relativement ind pendante de l int gration des propri t s en objets La prise en compte de la nature des propri t s visuelles semble n cessaire pour rendre compte des effets des relations de similarit et de diff renciation dans l int gration attentionnelle Nous avons pu montrer aussi bien par le temps de r ponse que par des indicateurs oculom triques qu un m me l ment peut tre plus ou moins masqu selon le partage de propri t s avec les autres objets q
63. ios d appropriation du lexique crit Enfance 4 393 416 Paterson K B Sanford A J Moxey L M amp Dawydiak E J 1998 Quantifier Polarity and Referential Focus during reading Journal of Memory and Language 39 290 306 Pena M Bonatti L L Nespor M amp Mehler J 2002 Signal driven computations in speech processing Science 298 5593 604 607 Puren C 2002 Perspectives actionnelles et perspectives culturelles en didactique des langues cultures vers une perspectives co actionnelle co culturelle Les langues Modernes 96 3 55 71 Reber P J amp Kotovsky K 1997 Implicit Learning in Problem Solving The Role of Working Memory Capacity Journal of Experimental Psychology General 126 178 203 Resnick M 1994 Turtles Termites and Traffic Jams Explorations in Massively Parallel Microworlds Cambridge Ma The MIT Press Richard J F 1994 La r solution de probl mes In M Richelle M Robert amp J Reguin Eds Trait de Psychologie Exp rimentale pp 523 574 Paris PUF Rosch E amp Mervis C B 1975 Family resemblances studies in the internal structure of categories Cognitive Psychology 7 573 605 Ross B H amp Murphy G L 1999 Food for thought cross classification and category organization in a complex real world domain Cognitive Psychology 38 495 555 Schliemann A D Araujo C Cassund M A Macedo S amp Nic as L 1998 Use of multiplicative c
64. isation graphique des connaissances Cette m thode fond e sur le cadre th orique et empirique de la s mantique cognitive permet d analyser la structure du contenu de la repr sentation externe carte conceptuelle ou texte en relation avec 1 la structure de la repr sentation interne 2 et l effet de la m diation du syst me de repr sentation externe Une seconde recherche a permis d analyser l activit de construction de cartes conceptuelles par des tudiants adultes dans un cours universitaire en sciences cognitives diffus en ligne et distance Chaque tudiant labore une carte conceptuelle apr s la lecture d une s rie de textes sur le domaine de connaissance La construction des cartes conceptuelles r alis e l aide du logiciel MOT permet la repr sentation graphique des connaissances Les tudiants r digent galement un texte explicatif de leur carte Les premiers r sultats ouvrent de nouvelles perspectives la recherche sur la production et les syst mes d aide la construction des connaissances 3 6 Propri t s Cat gories et Cat gorisation S bastien Poitrenaud Jean Fran ois Richard et Charles Tijus Nous avons r valu les r sultats exp rimentaux qui montrent une grande part de vari t dans le contenu des cat gories en consid rant le fait que ces r sultats ont t obtenus dans une t che sp cifique la production de propri t s de cat gories isol es Nous avons pr sent
65. itrenaud les novices poss dent de nombreuses cat gories exclusives sp cifiques et quelques cat gories g n rales alors que les experts ont un r seau plus structur L tude du raisonnement Avec les travaux de G Politzer et de L Bonatti et auparavant de C George l tude du raisonnement est un des points forts du laboratoire En tudiant l effet du contenu ce sur quoi porte les inf rences a faire G Politzer a propos une une explication coh rente de l ensemble des donn es de la litt rature sur la t che de raisonnement conditionnel qui constitue la t che la plus tudi e dans le domaine de la d duction Il a galement tudi les effets de non monotonie qu on trouve aupr s des participants et montr qu il s agit d un raisonnement fait sous incertitude ce qui est retrouv avec son tude sur la r vision des croyances En tudiant le r le des r gles et la charge en la m moire L Bonatti trouve qu il n y a pas de chute en performance quand les probl mes de raisonnement sont pr sent s oralement m me si la tache appara t beaucoup plus difficile Ce r sultat conforte la th orie de la logique mentale L tude des diff rences individuelles dans le raisonnement a elle t men e par J Rogalski aupr s de futurs enseignants de math matiques Ses travaux ont permis de d finir des profils et surtout une stabilit de distribution des profils Les inf rences peuvent tre aussi de nature n
66. jets non experts selon deux contextes environnementaux une condition isol e o les parfums sont pr sent s seuls et une condition comparative o ils sont pr sent s par triplet Les r sultats montrent des effets du contexte sur la verbalisation des propri t s des odeurs Ainsi lorsque les odeurs sont pr sent es en triplet les sujets produisent plus de propri t s olfactives le nombre de propri t s uniques c est dire produites par un seul sujet est plus faible les sujets tendent activer plus de propri t s g n rales que de propri t s sp cifiques On peut ainsi conclure de cette s rie de r sultats que l tude du contexte peut contribuer une meilleure compr hension des difficult s de d nomination des odeurs D autres situations contextuelles sont en cours d tude en collaboration avec M Bromberg afin de dresser un panorama plus large de l influence du contexte environnemental Nous exp rimentons aussi avec d autres stimuli en collaboration avec A Bardot L Kirsche 1 5 La g n ration d explication du point de vue de la cat gorisation contextuelle Leslie Ganet Charles Tijus et Patrick Br zillon Lorsque nous devons fournir une explication quelles informations allons nous chercher et s lectionner Dans quel ordre de quelle fa on les produisons nous Si certains l ments de r ponse ont d j t donn s dans le champ de 1 Intelligence Br zillon P 1992 1994 Karsenty L
67. l apparition de l automobile le choix des messages leurs formes signal tiques le choix de leur implantation a r sult le plus souvent de la repr sentation que les op rateurs du syst me ont eu des besoins des usagers Cambon de Lavalette 2002 Si la signal tique en usage a donn lieu quelques recherches seule sa lisibilit a donn lieu des tudes comparatives La question concernant le r le op ratoire de l information pour les usagers qui se trouve donc au centre du probl me de la r gulation et de la s curit du trafic n a jusqu pr sent jamais t abord e Dans ce contexte l objectif de notre approche est centr sur les repr sentations et les usages induits par la signal tique routi re Nous montrons comment le treillis de Galois permet de dresser des taxonomies et ce qu apporte cette pratique en termes d apprentissage de pr conisation et de conception La m thode est appliqu e dans diff rents domaines de la signal tique de la signalisation routi re qui sera de plus en plus pr sent e dans les syst mes embarqu s de navigation aux interfaces IHM des nouveaux syst mes multi services et multi modaux Cambon de Lavalette B Dor J Tijus C 2002 Nous avons pr sent une typologie des repr sentations externes de la signalisation Tijus C Ch ne Jadot Leproux Poitrenaud amp Richard 2002 Pour construire cette typologie les connaissances sur les parties se d crivent en termes de pr
68. l mes de division Brissiaud 2002a ainsi que pour tudier la compr hension des fractions Brissiaud 2001 Il facilite par ailleurs la mise en relation des travaux que m nent les psychologues et les didacticiens dans ce domaine Brissiaud 2002b alors que ceux ci le plus souvent travaillent ind pendamment 5 2 Apprentissage de l alg bre avec un environnement intelligent Emmanuel Sander Anne Bastide en collaboration avec A Nguyen Xuan J F Nicaud D Bouhineau de l INPG Grenoble et S Tapol projet Cognitique A partir d un micromonde d velopp d abord dans le cadre de l quipe IA IRIN de Nantes puis l INPG de Grenoble APLUSIX d di l apprentissage de l alg bre Nguyen Xuan A Nicaud J F Bastide A amp Sander E 2002 nous avons proc d a un travail d identification de r gles erron es pour les l ves de niveau 3 me pour les probl mes usuels ce niveau permettant d identifier la source des erreurs en vue d un travail de rem diation Une quarantaine de r gles de fr quence variable ont t identifi es et nous travaillons actuellement des possibilit s de simulation partir des diagnostic individuels dans une d marche d analyse de protocoles Une exp rimentation est en cours qui vise pr ciser les conditions d applications des r gles dans le cas de la r solution d quations 5 3 La nature de la comp tence alg brique des l ves et leurs m thode
69. le et le contexte distracteur sur la d tection d une cible annonc e par sa cat gorie super ordonn e Le but est de montrer que la distance s mantique entre la cible et le contexte distracteur d tecter un fruit parmi des jouets facilite la d tection de la cible par rapport la proximit s mantique entre la cible et le contexte distracteur d tecter ce m me fruit parmi des l gumes Les r sultats de cette tude nous montrent que la difficult de d tecter une cible proche s mantiquement du contexte distracteur se traduit par un temps de fixation moyen plus important que lorsque la cible est distante s mantiquement du contexte de recherche Ce temps moyen de fixation plus important serait une difficult de d terminer l item fix comme n tant pas la cible L ger Baccino Ch ne amp Tijus 2003 12 1 4 Effets de contexte dans la d nomination de propri t s olfactives Isabel Urdapilleta Agn s Giboreau et Jean Francois Richard L tude de l olfaction pr sente des difficult s sp cifiques et il est souvent difficile de d nommer les propri t s olfactives de par la pluralit des processus impliqu s dans l int gration cognitive des informations sensorielles Aussi s agissant de citer des exemples de perceptions olfactives seules viennent l esprit des noms de fleurs de fruits ou des qualificatifs issus d autres perceptions tels que douce verte sucr e ou encore des termes h doniques Berglund et al
70. les exp rience 1 les d couvrir et les exprimer d autre part exp rience 2 et enfin que le but en focalisant l attention sur l cart au but diminue les performances et amoindrit le nombre de r gles verbalis es exp rience 3 L ensemble des r sultats compatibles avec ces hypoth ses conforte l id e que la dissociation entre apprentissage et verbalisation d pend de la nature de la tache d couverte de r gles versus atteinte de buts R soudre un probl me ne consiste pas seulement planifier les actions pour atteindre le but mais surtout comprendre les r gles du probl mes Notre hypoth se est qu une difficult de r solution provient de la focalisation sur l atteinte du but qui fournit un frein la d couverte des r gles Lors d une r solution de probl me structur par des r gles nous avons propos l id e que la poursuite du but devient primordiale emp chant ainsi la d couverte explicite des r gles Dans l exp rience 4 les verbalisations que les participants fournissent en fin d preuve attestent que les r gles qu ils ont pourtant employ es demeurent implicites et que seules quelques r gles suffisamment op rationnelles paraissent les guider pour pouvoir progresser dans l espace probl me r gles qui demeurent pour une grande part implicites En permettant aux participants d extraire plus d informations s mantiques de la t che exp rience 5 on observe que les performances de r solution sont augment
71. les Tijus 2 9 L extraction des propri t s pertinentes pour l action en r solution de probl mes Agn s Danis Charles Tijus avec Arnaud Santolini et Emmanuel Devouche Annabelle Froger Aline Frey Mary Bazire 2 10 D couverte de r gles et R solution de probl mes Charles Tijus Aldo Zanga Jean Fran ois Richard avec Olga Megalakaki 2 11 Mod lisation de l activit de r solution de probl me dans le test de Passalong Jean Fran ois Richard et Mojdeh Zamani 3 REPRESENTATION DES CONNAISSANCES 3 1 L organisation des repr sentations d action Jean Marc Meunier 3 2 Repr sentation d action et repr sentation des tats mentaux Jean Marc Meunier amp Suzanne Legros 3 3 Mod les vectoriels de la m moire s mantique et leurs utilisations Cedrick Bellissens avec P Th rouanne et G Denhi re 2002 3 4 Le mod le CI LSA g n ralisation Bellissens et Denhi re C drick Bellissens avec Thiesbonenkamp et G Denhi re 2002 3 5 Cartes conceptuelles et aide a la construction des connaissances Josanne Basque B atrice Pudelko Denis Legros 3 6 Propri t s Cat gories et Cat gorisation S bastien Poitrenaud Jean Fran ois Richard et Charles Tijus 4 TRAITEMENT COMPREHENSION APPRENTISSAGE CORPUS VERBAUX ET ICONIQUES 4 1 Apprentissage statistique des mots et r gles de la langue Luca Bonatti avec M Pena M Nespor et J Mehler 4 2 L tude de la polys mie verbale Jean Marc M
72. les niveaux de ce qui est con u et ce qui est per u et agi d finis par Granger 2001 respectivement comme virtuel et actuel 39 La mise en relation des deux niveaux conceptuel et actuel prend en compte a la fois le r le central de la conceptualisation et le caract re toujours situ de l action Billett 2001 Les comp tences sont alors analys es selon le potentiel repr sentationnel les connaissances op rationnelles le potentiel dynamique de l activit les sch mes d action et les propri t s du sujet fonctionnement perceptif moteur motionnel Ces cadres ont t utilis s pour tudier l usage d outils cognitifs repr sentationnels Perez amp Rogalski 2001 Rogalski amp Durey 2003 On largit ainsi la notion de Work Process Knowledge introduite pour analyser les processus d veloppementaux dans les situations de travail Boreham Samur ay amp Fischer 2002 La prise en compte du d veloppement a conduit articuler l approche d pist mologie g n tique de Piaget et celle du d veloppement socialis de Vygotsky et les transposer pour la question du d veloppement des comp tences Rogalski 2003a 2003c Ce travail a t utilis pour analyser des tudes empiriques sur la formation la gestion de situations dynamiques rares ou impr visibles dans des domaines risque Rogalski Plat et Antolin 2002 6 3 L utilisation de l oculom trie
73. lut t que d autres ces derni res sont dites plus enracin es pist miquement Selon quelles r gles ou principes se fera la r tractation Nous avons effectu deux exp riences La premi re consiste proposer des arguments d ductifs valides deux pr misses du type P1 connecteur P2 P1 conclusion P2 dont la conclusion est ensuite contredite par une information nouvelle Comment les sujets vont ils r valuer les pr misses On trouve que pour des micro mondes imaginaires ind pendamment de l argument en fait du connecteur constituant la pr misse majeure les individus choisissent tr s majoritairement de remettre en question la proposition compos e majeure plut t que la proposition cat gorique mineure et que la remise en cause se fait par une expression d incertitude plut t que par une n gation de cette majeure contrairement aux hypoth ses le plus souvent faites en IA Dans une seconde exp rience nous avons fait l hypoth se que pour le cas o la majeure est une conditionnelle la tendance r tracter cette majeure serait une fonction d croissante de sa cr dibilit estim e ind pendamment par des juges Les r sultats confirment cette pr diction et renforcent l id e que la prise en compte de l incertitude attach e aux nonc s est une caract ristique essentielle du raisonnement humain On observe d autre part relativement moins de remises en cause par expression d incertitude et donc plus par n gation
74. me En revanche d couvrir qu une pi ce ne va pas forc ment sur le plot de m me couleur et que plusieurs pi ces vont sur un m me plot leur permet de d couvrir que la mise en correspondance doit tre faite en consid rant la forme Ces travaux ont t poursuivis en variant les conditions sans couleur vs couleur les formes int rieures et ext rieures et en reconsid rant la notion de pr cat gorisation Santolini Danis et Tijus 2002 24 2 10 D couverte de r gles et R solution de probl mes Charles Tijus Aldo Zanga Jean Francois Richard avec Olga Megalakaki L tude de l apprentissage implicite des r gles qui structurent un mat riel est men e habituellement aupr s d adultes et les r sultats montrent g n ralement une diff rence entre le nombre de r gles effectivement acquises et le nombre de r gles verbalis es Cette diff rence est expliqu e par certains auteurs en termes de dissociation entre apprentissage et verbalisation Toutefois les auteurs ne se sont pas assur s au pr alable du caract re verbalisable des r gles d couvrir du r le de la nature de la t che ou encore de la g n ralisation des r sultats aupr s d enfants En utilisant le probl me des anneaux chinois PAC ou baguenaudier comme un probl me d apprentissage implicite Kotovsky amp Simon 1990 trois exp riences ont d abord t men es pour s assurer que les enfants de 10 11 ans peuvent comprendre et appliquer les r g
75. n de billes Avant tout enseignement les enfants les r solvent en utilisant des proc dures informelles tr s diff rentes proc dure de retrait dans le premier cas d ajout dans le second En revanche lorsque ces probl mes sont propos s plus tard des experts avec des grands nombres ils sont r solus par la m me op ration arithm tique la soustraction Le progr s se traduit donc par le fait que les enfants d couvrent qu ils peuvent se comporter de la m me mani re ici utiliser la soustraction dans des situations diff rentes Il tait videmment int ressant de proposer des novices des probl mes avec de plus grands nombres Or lorsque la taille des nombres augmente j ai montr Brissiaud 1995 qu un m me probl me peut soit rester bien r ussi par les novices cas de Eric a 44 billes il en gagne et apr s il a 47 billes Combien a t il gagn de billes soit tre massivement chou cas de Eric a 3 billes il en gagne et apr s il a 47 billes Ce n est donc pas n cessairement le probl me qui utilise les plus grands nombres qui est le moins bien r ussi Avec les nombres 44 et 47 les enfants disent souvent 44 puis l vent 3 doigts 45 1 46 2 47 3 La simulation de ce qui est dit dans l nonc conduit presque d embl e la solution num rique il y a dans ce cas concordance entre la repr sentation initiale de ce type de probl me et l conomie de s
76. n Les l ves n ont pas les moyens de valider les transformations effectu es et des erreurs surviennent 35 Leurs m thodes de r solution sont des algorithmes qui s av rent efficaces dans des domaines restreints d exercices Par ailleurs ces algorithmes ne sont pas g n ralisables d autres objets math matiques et la progression se fait au moyen de l adoption de nouvelles r gles sans justification Ces m thodes s oublient tr s vite et les professeurs doivent souvent tout recommencer 5 4 La nature de la comp tence alg brique des experts et leurs m thodes de r solution Anibal Cort s et Nathalie Pffaf L tude des l ves nous a permis de comprendre les causes de l chec dans le calcul alg brique et l tude de l expert les conditions du succ s L tude de l expert nous a permis de saisir la nature de la comp tence alg brique et de mieux construire une proposition d enseignement alternatif Nous avons identifi cinq taches invariantes dans le calcul alg brique que l expert effectue en g n ral implicitement et qui constituent la comp tence alg brique 1 analyse des particularit s de l objet math matique et le choix de la transformation 2 contr le de la validit de la transformation 3 identification et respect de l op ration prioritaire 4 contr le du transfert de termes et r sultats dans l expression crite 5 les op rations num riques t che que l on effectue pres
77. n th se Les tudes ant rieures des situations de gestion du risque comme objet professionnel ont fait l objet de synth ses proposant un cadre d analyse articulant les niveaux individuels collectifs et organisationnels Rogalski 2003 b 2003d accept 2003e accept 37 Le travail en cours sur le retour d exp rience dans le contr le a rien Stoop 1997 rel ve d une approche similaire Barriquault amp Rogalski 2001 2002 L identification de comp tences dans le travail collectif en situations dynamiques risque Salas et al 1997 fait l objet d une tude en simulation s appuyant sur une analyse fine du traitement d pisodes critiques par un collectif expert Antolin amp Rogalski 2002 2003 Par ailleurs l tude du traitement des erreurs dans le travail collectif montre que le mod le de s curit cologique d velopp par Amalberti pour rendre compte de l existence d erreurs dans l activit individuelle m me experte Amalberti 2001 Doireau Wioland amp Amalberti 1997 est valide pour l activit collective Marc amp Rogalski 2003 soumis 5 9 Etude d une m thode alternative d enseignement de l crit qui privil gie un apprentissage pr coce de l orthographe R mi Brissiaud L enseignement classique de la lecture commence le plus souvent par l apprentissage explicite des r gles de conversion graph mes phon mes Il conduit chez certains enfan
78. ngage de commande commandes fonctions et proc dures et des modes de repr sentation des contenus des ontologies pour les types d objets organis s selon les t ches et permet d tudier 1 les notions de transparence vs pr sence des interfaces num riques ainsi que les notions compl mentaires de pr sence absence embodiement de l utilisateur dans l environnement virtuel de l interface selon la plus ou moins grande sensation d tre directement en prise avec les repr sentations symboliques externes sur lesquels on agit 41 7 3 Principes de conception d une maquette interactive d un terminal contextualis centr sur l utilisateur Charles Tijus Christine Leproux S bastien Poitrenaud et Patrick Yeu avec l quipe de B Bouchon Meunier Programme interdisciplinaire STIC Soci t de l Information La mobilit croissante des terminaux des r seaux de la gestion et du traitement de volumes de donn es de plus en plus importants et r partis t l phonie de 2 5 et de 3G accompagn de l accroissement des besoins dans le domaine des middleware et de l interop rabilit et dans celui des grilles de calcul destin es fournir l acc s de la puissance de calcul et des ressources logicielles ASP ainsi qu aux m gabases de donn es rend n cessaires des principes d interpr tation s mantique des requ tes des utilisateurs Pour rendre l information signifiante pour la machine
79. ns et de consid rer l utilisation d un verbe comme une fa on de cat goriser la situation en pointant sur des propri t s particuli res Il trouve que les participants auxquels il est demand de classer les diff rents emplois d un verbe tel que monter organisent les significations en classe distinctes qui se rapprochent beaucoup de la structuration des significations de monter qu a propos e J P Descl s L information de nature iconique fait aussi l objet d un nouveau th me du laboratoire C Tijus L Lambinet avec J Barcenilla B Cambon de Lavalette et A Lacaste ont r alis la description int gr e de quelque 200 panneaux de la signalisation routi re Chaque panneau est d crit selon la t che du conducteur le trafic routier et les propri t s visuelles du panneau Ils montrent ainsi que les relations ind pendance exclusion inclusion quivalence entre les cat gories de panneaux d finies par leurs propri t s refl tent la structure sous jacente la signal tique routi re Apprentissages scolaires professionnels et competences En analysant les proc dures de r solution de probl mes arithm tiques R Brissiaud apporte un nouveau point de vue sur le progr s des enfants progresser signifie devenir capable de se comporter diff remment dans une m me situation c est a dire acc der 4 un comportement strat gique face a un probl me arithm tique Pour l apprentissage de l alg bre avec A
80. ns ont permis de montrer qu en fonction des pathologies dont souffrent les sujets les propri t s des aliments n ont pas le m me relief Ainsi les patients anorexiques anorexiques boulimiques et boulimiques attribuent une importance sup rieure aux propri t s fonctionnelles des aliments comparativement aux t moins pour qui les propri t s structurales semblent primordiales Les sujets atteints de troubles des conduites alimentaires attribuent principalement des propri t s ingestives aux aliments Elles concernent les effets sur le corps que procurent les aliments en termes de poids d assimilation On trouve aussi des propri t s cologiques la glace est artificielle d ontiques ce n est pas bien de manger cet aliment li e la pathologie h doniques li es l app tence etc Chez les t moins il semble que la repr sentation des aliments se construise autour de la perception sensorielle et des connaissances di t tiques les concernant des circonstances de consommation mode de pr paration lieu et le moment Ces r sultats concernant nos t moins sont similaires ceux qui sont obtenus par Ross et Murphy 1999 qui montrent que les participants auraient la fois des cat gories taxonomiques de type aliments riches en glucides hydrates de carbone et des cat gories li es aux scripts activit s ou v nements Nos recherches devraient apporter une contribution significative dans la connaissance
81. ntr que 1 l h ritage de l incertitude n est pas incompatible avec un syst me de r gles de logique mentale et 2 le fonctionnement des conditions n cessaires compl mentaires est compatible avec la conception classique de la cr dibilit d une conditionnelle comme tant mesur e par la probabilit conditionnelle de son cons quent son ant c dent Politzer 2001 Politzer amp Bourmaud 2002 2 3 Raisonnement oral Luca Bonatti L tude des capacit s inf rentielles dans des conditions de pr sentation orale des probl mes est pr sent presque inexistante La th orie de la logique mentale Braine amp O Brien 1998 soutient que r soudre un probl me c est en construire une d monstration Or une d monstration n est pas seulement un objet qui occupe de la m moire mais un objet structur charge de m moire gale une d monstration peut tre plus ou moins difficile suivre selon le type de r gles employ es et la structure arborescente de la d monstration On a fait l hypoth se que les sujets peuvent bien ma triser des raisonnements directs comme d finis dans la th orie de Braine amp O Brien mais ils ne peuvent pas le faire dans des raisonnements indirects charge de m moire gale Nous avons montr que dans une classe de probl mes propositionnels similaire a celle test e par Braine 1998 les sujets italiens se comportent comme les sujets am ricains test s ce qui nous conforte penser que
82. ois Richard 1 8 Perception de la causalit et pr diction du mouvement d objets Florent Levillain et Luca Bonatti 1 9 Compr hension d actions visuellement per ues et cat gorisation contextuelle Elisabetta Zibetti Charles Tijus Francesc Beltran Elisabeth Hamilton 1 10 La mod lisation simulation des actions d agents interactifs autonomes ACACIA Action by Contextually Automated Categorizing Interactive Agents Elisabetta Zibetti Charles Tijus Sebastian Potrenaud Christine Leproux avec Vicen Quera Francesc Beltran Amal El Fallah Seghrouchni 2 RAISONNEMENT ET RESOLUTION DE PROBLEMES 2 1 Le raisonnement conditionnel et les effets de contenu Guy Politzer 2 2 Raisonnement conditionnel et non monotonie Guy Politzer 2 3 Raisonnement oral Luca Bonatti 2 4 La r vision de croyance et l enracinement pist mique Guy Politzer 2 5 Signification des quantificateurs et inf rence Charles Tijus avec Anne Laurent et Bernadette Bouchon Meunier LIP6 2 6 Modes de traitement de l implication par de futurs enseignants de math matiques Janine Rogalski avec M Rogalski Laboratoire AGAT Lille 1 CNRS amp Institut Math matique de Jussieu Paris 6 CNRS 2 7 L analogie comme m canisme de cat gorisation et d abstraction Emmanuel Sander Jean Fran ois Richard 2 8 Etude des composantes s mantiques dans les isomorphes de la Tour de Hanoi Jean Fran ois Richard Evelyne Cl ment I Nayigizente Char
83. ommutativity by school children and street sellers Journal for Research in Mathematics Education 29 422 435 Stone H Sidel J Oliver S Woolsey A amp Singleton R 1974 Sensory evaluation by descriptive analysis Food Technology 28 11 24 34 Tiberghien G 1997 La m moire oubli e Li ge Mardaga Treisman A et Gelade G 1980 A feature integration theory of attention Cognitive Psychology 12 97 136 Treisman A 1991 Search similarity and integration of features between and within dimensions Journal of Experimental Psychology Human Perception and Performance _17 652 676 Treisman A amp Sato S 1990 Conjonction search revisited Journal of Experimental Psychology Human Perception and Performance 16 459 478 Vergnaud G amp Durand C 1976 Structures additives et complexit psychog n tique Revue Frangaise de P dagogie 36 28 43 Waern Y 1989 Cognitive aspects of computer supported tasks pp 68 112 Chichester Wiley Zacks J Tversky B 2001 Event structure in perception and conception Psychological Bulletin 127 3 21 Zacks J M Tversky B amp lyer G 2001 Perceiving remembering and communicating structure in events Journal of Experimental Psychology General 130 29 58 Zacks J amp Tversky B 1997 What s happening The structure of event perception Proceedings of the 19th Annual Meeting of the Cognitive Science Society Stanford CA Zarate G 20
84. ons les justifications construites sont transf r es la r solution d quations Le laboratoire a eu une activit de recherche soutenue et reconnue comme l attestent la liste des publications et les contrats de recherche FRE 2627 COGNITION amp USAGES RAPPORT D ACTIVITES 2001 2003 1 TRAITEMENT COGNITIF DES PROPRIETES ET CATEGORISATION DES OBJETS 1 1 Identification des conspecifiques et des objets chez le jeune enfant Luca Bonatti avec Emmanuel Frot et Jacques Mehler en collaboration avec le LSCP Maternit de Port Royal et SISSA ISAS Italie 1 2 Cat gorisation d objets et rappel imm diat de propri t s S verine M rand amp Charles Tijus 1 3 Distribution visuelle et s mantique de propri t s et cat gorisation d objets Laure L ger Charles Tijus Thierry Baccino Denis Ch ne 1 4 Effets de contexte dans la d nomination de propri t s olfactives Isabel Urdapilleta Agn s Giboreau et Jean Fran ois Richard 1 5 La g n ration d explication du point de vue de la cat gorisation contextuelle Leslie Ganet Charles Tijus et Patrick Br zillon 1 6 Interactions entre types de cat gorisation niveau d abstraction et niveau d expertise Emmanuel Sander S bastien Poitrenaud Anne Bastide 1 7 R le des propri t s dans la cat gorisation de noms d aliments par des sujets atteints de troubles des conduites alimentaires Isabelle Urdapilleta Jean Marc Meunier Mirabel Sarron Jean Fran
85. onymies ou les m taphores etc sans compter videmment la polyvalence de signification que procure sa nature 42 symbolique Pour la nature symbolique on sait que le substantif homme peut tre comme hyponyme l quivalent de femme mais il est aussi utilis comme hyperonyme lorsqu il vise d noter l tre humain Outre son caract re formel les termes sont d finis dans un m me format l int r t est de situer chaque terme par rapport tous les autres De la sorte retrouver une cat gorie consiste parcourir l ontologie comme on parcourt un graphe de d cision De la sorte il est possible de fournir un cadre didactique l apprentissage bas sur ce que l l ve conna t d j D autre part avec les graphes contextuels Br zillon Pasquier amp Pomerol 2000 une t che est d crite comme un ensemble ordonn de relations entre des conditions et des actions Du point de vue de l ordonnancement on aboutit un arbre de d cision r ductible qu on peut enrichir par de nouvelles s quences modulable selon les contextes Avec ces deux formalismes nous avons op rationnalis la notion de requ te augment e Pour l instant nous sommes arriv s utiliser l ontologie pour comprendre des requ tes incompl tes en les associant une description du contexte de la requ te dont la t che en cours qui motive la requ te Ainsi la requ te finale comprend outre son contenu par exemple ce que l l ve
86. opri t s par ex couleur forme et de valeurs d attributs l agencement des parties en termes de propri t s relationnelles et structurales la transformation des parties et les r sultats en termes de propri t s proc durales et de propri t s fonctionnelles 44 De la sorte chaque panneau de signalisation correspond un ensemble de propri t s Cet ensemble de propri t s permet de dresser un r seau de cat gories pour un domaine de signalisation Nous montrons comment ce r seau permet d valuer les incoh rences s mantiques et fournir ainsi une aide la conceptualisation nouveaux panneaux nouveaux supports signal tiques d information et de communication Actuellement nous laborons la taxonomie pour un ensemble de 300 panneaux routiers partir de l analyse de la t che de conduite de l environnement routier et des propri t s des ic nes Les relations entre les cat gories de d pendance d exclusion d inclusion d quivalence refl tent la structure langagi re des ic nes mettant en vidence en regard du r le assign son niveau plus ou moins lev de congruit Cette tape de la recherche sera termin e en 2004 7 7 Connaissances et comportements des conducteurs des TGV s curit des syst mes Marcel Bromberg Sophie Frigoux Patrice Georget Fr d ric Jadot Christine Leproux S bastien Poitrenaud Charles Tijus avec L Union Internationale des Chemins de fer UIC Partant d
87. ours Recherche d une mod lisation de l activit cognitive sollicit e RTS 76 http www sciencedirect com science journal 07618980 Cohen C E amp Ebbesen E B 1979 Observational goals and schema activation a theoretical framework for behavior perception Journal of Experimental Social Psychology 15 305 329 Collins A M Quillian M R 1969 Retrieval time from semantic memory Journal of Verbal Learning and Verbal Behaviour 8 1969 240 247 Descl s J P Flageul V Kekenbosch Ch Meunier J M Richard J F 1998 S mantique cognitive de l action 1 contexte th orique Langages N 132 pp 28 47 Ericsson K A amp Kintsch W 1995 Long term working memory Psychological Review 102 211 245 Freyd J J 1987 Dynamic mental representations Psychological Review 94 427 438 Gentner D amp Wolff P 1997 Alignement in the processing of metaphor Journal of Memory and Language 37 331 355 Glucksberg S Manfredi D amp McGlone M S 1997 Metaphor comprehension How metaphors create new categories In T B Ward S M Smith J Vaid Eds Creative thought an investigation of conceptual structures and processes pp 376 401 Washington APA Hayes B K amp Taplin J E 1995 Similarity based and knowledge based processes in category learning European Journal of Cognitive Psychology 4 383 410 47 Hintzman D L 1986 Schema abstraction in a multiple trace memory model Psyc
88. ponses correctes des profils NC et SD utilisent la contraposition Le profil NC est sensible aux formulations qui d clenchent ou non l utilisation de cet outil la r ussite aux items Wason passe alors de 40 60 Rogalski amp Rogalski 2001 accept 22 2 7 L analogie comme m canisme de cat gorisation et d abstraction Emmanuel Sander Jean Fran ois Richard Dans la lign e de nos travaux pr c dents sur les m canismes de l analogie Sander et Richard 1997 1998 nous avons d velopp une th orie de l analogie guid e par un m canisme d attribution de propri t s et d abstraction l int rieur d un r seau s mantique de cat gories Sander 2000 2003 qui r pond des difficult s rencontr es par les th ories fond es sur la comparaison Gentner 1983 Holyoak amp Thagard 1995 Gentner Holyoak amp Kokinov 2001 i En tant que m canisme de cat gorisation l analogie est susceptible de s appliquer des situations dans lesquelles la repr sentation de la cible est frustre l encodage initial tant guid par la source 11 Les appariements possibles n tant envisag s qu l int rieur du r seau le m canisme d abstraction fournit un syst me de contraintes qui limite l explosion combinatoire provoqu e par un test extensif de l ensemble des appariements possibles entre la source et la cible ai Il propose un traitement de la difficile question de la re repr
89. que toujours Nous avons d velopp le concept th orique d invariant op ratoire I O et dans notre travail les I O sont les connaissances ou les comp tences qui permettent d effectuer les t ches invariantes Les I O identifi s ont des degr s de g n ralit diff rents Par exemple pour effectuer le contr le de la validit de la transformation les sujets ont construit diff rents types de justifications 1 0 Ainsi pour la plupart des cas des sujets justifient les transformations au moyen de propri t s videntes ou auto justifi es et les principes de conservation que nous avons identifi s partir de l analyse des erreurs ne sont pas utilis s Les sch mes construits par les experts le concept d instrument est pertinent et permet d expliquer la rapidit des sujets pour chaque r gle de transformation le sujet a construit un sch me d criture Ce sont les automatismes que l on observe Mais comment se fait le choix des transformations Chez l expert le choix de chaque transformation est pr c d par une tape d analyse et il effectue aussi des t ches de contr le Par cons quent les m thodes sont des sch mes incluant des tapes d analyse de l objet math matique et des contr les ensuite 5 5 R le des contextes dans les activit s d apprentissage distance D Legros M Makhlouf E Ma tre de Pembroke Des professeurs stagiaires de l IUFM de Cr teil et des tudiants de licenc
90. r les consignes le contenu s mantique ou due l introduction d une pr misse additionnelle on incite le sujet a exploiter sa connaissance du domaine l individu alors importe ou utilise des conditions alternatives du type S tel que si S alors C est vrai ou des conditions compl mentaires du type N tel que si non N alors non C est vrai ce qui a pour effet de diminuer le taux d endossement des quatre arguments les deux fallacieux sont moins souvent accept s mais les deux valides aussi Par exemple avec si Pierre travaille beaucoup il aura son examen Pierre travaille beaucoup on peut faire diminuer le taux d endossement de la conclusion valide Pierre aura son examen en activant une conjecture telle que Pierre est malade etc de m me avec si Pierre travaille beaucoup il aura son examen Pierre ne travaille pas beaucoup on peut faire diminuer le taux d endossement de la conclusion d ductivement fallacieuse Pierre n aura pas son examen en activant l examen est tr s facile J ai propos que l ensemble de ces effets peut s expliquer partir d une hypoth se inspir e de Mackie 1973 selon laquelle une conditionnelle si A alors C est repr sent e selon une forme disjunctive A amp N v S amp N gt C dans laquelle S est une condition alternative et N et N des conditions compl mentaires telles que d finies ci dessus L ensemble des S et N constitue un champ conditionnel qui correspond aux connaissances du domaine C est
91. s qui par hypoth se sont les supports de l effet de dr lerie Nous pourrons utiliser ce travail pour tudier le d veloppement des processus m tacognitifs et m talinguistiques n cessaires la construction des repr sentations s mantiques complexes que l on rencontre dans certaines situations de communication 4 5 Contextes culturels compr hension et m morisation de textes D Legros et E Ma tre de Pembroke Cette recherche a permis d tudier l aide de t ches de rappel et de r sum la compr hension de deux r cits par 20 enfants togolais et 20 enfants de la banlieue parisienne de classes de CE2 Contrairement aux l ves des coles de la banlieue parisienne les l ves togolais produisent plus de propositions au cours des deux preuves que les enfants fran ais et ces propositions sont produites essentiellement sous forme de mot mot Plusieurs hypoth ses peuvent expliquer ces r sultats la tradition orale l utilisation du fran ais oral comme langue d enseignement compte tenu du manque de mat riel imprim l apprentissage par c ur qui subsiste encore dans de nombreux syst mes scolaires de l Afrique Ce contexte d velopperait chez les l ves togolais des modalit s de traitement des informations diff rent de celui d velopp chez les l ves vivant dans les cultures crites Les enfants togolais doivent en effet mettre en m moire non seulement le contenu s mantique du texte mais le
92. s connaissances int gre les mod les vectoriels du type LSA de Kintsch C Bellissens montre a partir de la description et de la comparaison de ces mod les que ceux ci sont capables de pr dire des r sultats d amor age s mantique et qu ils peuvent tre coupl s des mod les de compr hension pour simuler l acc s la signification la pr dication et la construction d une repr sentation mentale coh rente d un texte Les travaux s orientent vers une mod lisation de la m moire de travail long terme et rejoint les pr occupations des travaux sur l apprentissage et l acquisition de comp tences Avec les travaux de B Pudelko et D Legros en collaboration avec J Basque il y a la conception d une m thode d valuation des cartes conceptuelles suite la lecture de textes Ils ont galement analys l activit de construction de cartes conceptuelles par des tudiants adultes dans un cours universitaire en sciences cognitives diffus en ligne et distance Enfin S Poitrenaud J F Richard et C Tijus ont r valu les r sultats exp rimentaux qui montrent une grande part de vari t dans le contenu des cat gories Ils ont avanc l id e que les diff rences qui sont observ es entre les t ches sont dues au contexte de ces t ches et ils ont propos une r interpr tation des effets de typicalit compatible avec l existence d un noyau conceptuel stable les implications s mantiques servent
93. s de r solution Anibal Cort s et Nathalie Pffaf L expertise dans le calcul alg brique se base sur des connaissances et des comp tences implicites m me chez les professeurs de math matiques Les sujets travaillent vite car ils ont construit des sch mes dont l efficacit d pend du niveau de g n ralit des connaissances construites Dans notre travail nous d veloppons le concept th orique d invariant op ratoire introduit par Piaget et ensuite par Vergnaud et nous utilisons le concept d instrument de Rabardel Les r gles de transformation utilis es dans le calcul alg brique sont obscures Or l utilisation correcte des r gles est troitement li e a la justification math matique construite Nous avons tudi partir d entretiens individuels les justifications math matiques construites par les l ves de BAP du niveau d une classe de seconde d un lyc e professionnel Nous observons a Tr s peu d l ves justifient les transformations alg briques b La moiti des l ves de nos classes justifie certaines transformations par l arithm tique et ces justifications sont op rationnelles sur des quations simples du type axt b c c L autre moiti des l ve est dans l impossibilit de justifier toute transformation Par cons quence pour la plupart des l ves les r gles utilis es sont des th or mes en acte des propri t s math matiques tenues pour vrais mais sans justificatio
94. s pr c dents travaux nous avons pu montrer que les significations d actions entretiennent d troites relations avec les propri t s des objets Par exemple nous avons montr dans l tude de l organisation interne des significations de mouvement que quatre types de propri t s organisent ce champ les propri t s du milieu marcher voler nager les propri t s locatives entrer sortir les propri t s agentives conduire emmener etc et les propri t s du mouvement acc l rer ralentir Meunier 1999 On peut alors consid rer l utilisation d un verbe comme une fa on de cat goriser la situation en pointant sur des propri t s particuli res Richard Meunier Poitrenaud 2001 Nous avons montr dans une exp rience r cente que des sujets qui nous demandions de classer les diff rents emplois d un verbe tel que monter organisent les significations en classe distinctes qui se rapprochent beaucoup de la structuration des significations de monter qu a propos e J P Descl s Descl s et al 1998 9 9 4 3 Compr hension des nonc s m taphoriques Elisabeth Hamilton S bastien Poitrenaud Charles Tijus D Legros B Pudelko Nous avons tudi le r le du contexte dans la lev e de l ambigu t entre les diff rentes significations de la m taphore attributive du type X topique est Y v hicule Les r sultats de deux exp riences montre 1 que la propri t du v hicule qui est
95. s r sultats nous indiquent que l effet du nombre de distracteurs identiques perceptivement la cible diff re selon la propri t consid r e Ces deux axes de recherches rejoignent les diff rentes recherches men es dans les tudes sur la recherche visuelle de Treisman amp Gelade 1980 sur le ph nom ne de pop out et de la conjonction de traits Nos r sultats montrent que lorsque cette propri t est la couleur la diminution du nombre d items de la sc ne visuelle pr sentant la m me couleur que la cible engendre une augmentation des taux de r ussites et une diminution des temps de r ponse En revanche nous n observons pas cet effet facilitateur de la diminution du nombre d items identiques perceptivement la cible lorsque la propri t manipul e est la mise en forme en l occurrence l italique L ger 2003 Etude des effets de la diff rence de la fr quence lexicale entre cible et contexte distracteur sur la d tection d une cible Le but ici est de montrer que cette propri t cognitive la fr quence lexicale influence les performances de d tection d une cible d nomm e Les r sultats de cette tude nous indiquent que la d tection d une cible est facilit e lorsque le contexte distracteur a une fr quence lexicale lev e que lorsqu il est compos d items rares De m me il est plus rapide de d tecter une cible fr quente qu une cible rare Etude des effets la distance s mantique entre la cib
96. seau cat goriel se construirait partir d une comparaison d objets pour lesquels une cat gorie de propri t s communes va tre cr e mais aussi des cat gories de propri t s propres et relatives Cette construction est la base sur laquelle se construit notre compr hension d une situation et l explication que nous pouvons en donner 1 6 Interactions entre types de cat gorisation niveau d abstraction et niveau d expertise Emmanuel Sander S bastien Poitrenaud Anne Bastide Les hypoth ses g n rales que nous avons commenc tester sont que i Ind pendamment du niveau d expertise les cat gories sont plut t envisag es de mani re exclusive un niveau sp cifique alors que le point de vue inclusif est favoris un niveau g n ral ii Les novices poss dent de nombreuses cat gories exclusives sp cifiques et quelques cat gories g n rales des cat gories peu structur es alors que les experts ont un r seau plus structur essentiellement aux niveaux interm diaires c est dire int grant plus de relations d implication et moins de relations d exclusion et donc des niveaux de cat gorisation interm diaires Le marquage consistant dans l utilisation d une m me tiquette verbale pour des concepts de diff rents niveaux d abstraction permet l articulation entre points de vue inclusif et exclusif Ainsi un rectangle peut d signer les quadrilat res avec 4 angles droits Rectangle2 o
97. sentation Holyoak amp Thagard 1995 conduisant la prise en compte par un parcours s mantique partir d un couple source cible donn de propri t s qui ne sont pr sentes ni dans la source ni dans la cible ce qui permet d appr hender la dimension cr ative de l analogie qui cesse d tre un m canisme local et guide l volution de la repr sentation Actuellement Sander et Richard en pr paration nous visons proposer une approche unifi e qui distingue plusieurs m canismes de l analogie selon la nature de la cible et de la source 2 8 Etude des composantes s mantiques dans les isomorphes de la Tour de Hanoi Jean Fran ois Richard Evelyne Cl ment I Nayigizente Charles Tijus La situation des Tours de Hanoi a donn lieu d abondantes recherches les plus nombreuses ont t consacr es l tude de la planification et ont permis d tudier les composantes de la repr sentation li es la formation des buts Une autre s rie initi e par Kotovsky Hayes et Simon 1985 concerne l tude des isomorphes de ce probl me qui ont la m me structure mais dont l habillage s mantique diff re par exemple le changement porte sur la taille des objets et non sur leur emplacement Ces modifications permettent d tudier les changements de l interpr tation de l action ce qui ne peut tre fait dans le probl me original car l action est correctement interpr t e au moins par les adultes
98. t grit On distinguera dans ce domaine les actions relatives la conservation ou la constitution de l unit d une entit modification de propri t s assemblage conservation de l int grit et les actions relatives l atteinte a lint grit agression destruction iii Le troisi me domaine est celui des activit s Il comprend le champ de ce que nous avons appel activit s de base qui regroupe les verbes exprimant la satisfaction de certain besoin boire manger etc et les verbes d expression Le second champ dans ce domaine est le champ des verbes d crivant le d roulement d un processus ou d une 39 66 activit comme commencer faire terminer ou continuer 9 bi Ce travail de recherche a t poursuivi selon deux axes celui de articulation de ces repr sentations d actions avec les autres repr sentations et celui de la polys mie verbale 3 2 Repr sentation d action et repr sentation des tats mentaux Jean Marc Meunier amp Suzanne Legros Les verbes mentaux sont organis s en champs s mantiques qui ont t partiellement d crits dans la litt rature linguistique mais dont la validit psychologique n a pas t test e Toutefois les principaux travaux portent sur des cat gories restreintes de verbes essentiellement celles des verbes cognitifs ou d ontiques Certains auteurs comme C Kerbrat Orecchioni 1980 1990 ou Le Querler 1996 sugg rent l
99. tifs avec Philippe Cristini Ce sont de nouveaux outils utilis s par le laboratoire Ces dispositifs sont en cours d installation l Unit Mixte de Service CNRS STIC LUTIN Laboratoire des Usages des techniques d information num rique en partenariat avec le COSTECH Dominique Boullier et la Cit des Sciences et de l Industrie dans le cadre du projet RNRT et de l appel d offres CESAME du Conseil R gional d Ile de France Nous disposerons ainsi d outils d observation efficaces pour la recherche du boratoire Un aspect m thodologique important est galement la poursuite du d veloppement des mod les informatiques du comportement humain Ces mod les informatiques constituent un des paradigmes exp rimentaux majeurs pour tester les propositions th oriques dans le champ des Sciences Cognitives mais aussi pour valuer les technologies de l information et de la communication avec par exemple la mise au point de mod les informatiques de l utilisateur et l laboration de nouveaux syst mes informatiques multi m dia d aide la construction des connaissances Enfin des contrats de recherche France t l com RNRT RNTL CNRS STIC MNRT Cognitique INRETS Union Internationale des Chemins de fer ont fourni l occasion d appliquer nos r sultats de recherche surtout dans le domaine des techniques de l information et de la communication Nous avons ainsi travaill sur l interface de visioconf rence Fran
100. tils d observation pour l usage de tout le laboratoire 40 7 APPLICATIONS DE LA RECHERCHE AUX NOUVELLES TECHNIQUES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION 7 1 Test utilisateurs et analyse fonctionnelle d une interface de visioconf rence Emmanuel Sander S bastien Poitrenaud avec J Fresneau et S Tapol avec France T l com Dans le cadre d un contrat de recherche avec France Telecom Recherche et D veloppement nous avons proc d l valuation d une interface pilote et la production de recommandations selon une approche d ergonomie cognitive des interfaces Nous avons test l hypoth se que les interpr tations et les actions des sujets taient guid es par des transferts analogiques partir de sources s mantiquement proches Sander et Richard 1997 Richard 1994 Waern 1989 et que l usabilit de l interface d pendait de la qualit de sa structuration pour laquelle une mod lisation fonctionnelle sous forme de treillis de Gallois permet de proposer des volutions structurelles 7 2 D veloppement du Cartable Electronique Charles Tijus S bastien Poitrenaud Christine Leproux Corinne Demarcy Vincent Giraudon et Stephan Renaud avec Nathan Bordas et le Laboratoire d informatique de Paris 6 Le cartable lectronique Nathan Bordas correspond un ensemble de fonctions informatiques et t l matiques qui permettent l l ve de r aliser son travail scolaire en favorisant son appren
101. tissage d interagir avec ses professeurs avec l administration scolaire avec ses condisciples tout en permettant aux enseignants et aux parents le suivi du travail scolaire Enfin le cartable lectronique offre au professeur des aides la pr paration des cours et au suivi des l ves Le cartable lectronique doit pouvoir tre utilis tr s simplement entre autres partir de la conception d un environnement qui aide intelligemment l utilisateur l l ve ou le professeur utiliser le contenu et les fonctions du cartable Dans le cadre du projet RNTL Adaptation du Cartable Electronique ses Divers Utilisateurs des m thodes issues de la psychologie cognitive et de l Intelligence Artificielle ont t utilis es dans une d marche de conception guid e utilisateur la fois pour analyser comment les l ves et les enseignants con oivent les objets de leur cartable physique comment les diteurs de manuels structurent les contenus et comment les t ches scolaires sont effectivement r alis es I s agit d une utilisation de notre savoir sur les propri t s d objets et sur la cat gorisation Cordier amp Tijus 2001 Tijus amp Cordier 2003 la description des proc dures Poitrenaud 1995 et sur les modes de description et d acc s aux bases de donn es des fins d apprentissage Marsala amp Bouchon 2003 La d marche de conception guid e utilisateurs fournit des aides la conception du la
102. tre elles Zaratte 2002 p 10 Mais le travail collaboratif distance est aussi un moyen de travailler sur la co construction des connaissances en prenant en compte le capital plurilingue et pluriculturel et donc ainsi de contribuer la construction de l identit plurielle des individus de la cit globalis e Legros et Ma tre de Pembroke 2002 5 6 Production et aides la production de texte en langue trang re M Cordier D Legros E Ma tre de Pembroke C Noyau Nous tudions le r le des questions d inf rence dans la compr hension et le rappel d un conte africain par des enfants togolais 40 l ves de CM2 et 40 l ves de 5e ont particip l exp rience Une premi re lecture en L2 fran ais a t propos e aux l ves Deux questionnaires ont t soumis deux sous groupes de chaque classe un questionnaire sur la base de texte et un questionnaire d inf rence sur les connaissances voqu es par le texte Une deuxi me lecture en L2 tait ensuite propos e suivie d un rappel ainsi qu une 3 lecture en L1 avec compl tement des rappels Les questions d inf rence ne semblent pas avoir d effet sur le rappel en L2 des l ves de CM2 alors qu elles ont tendance favoriser le rappel des l ves de Se Contrairement nos donn es pr c dentes recueillies aupr s d l ves de CE2 Ma tre de Pembroke Legros amp Rysman 2000 les l ves de CM2 et de 5e rappellent
103. ts un traitement tr s s quentiel susceptible d entraver la m morisation du lexique crit et plus g n ralement des grandes unit s de lecture syllabogrammes morph mes lexicaux et syntaxiques De plus il conduit assez souvent une dysorthographie Il est donc int ressant d explorer les caract ristiques d un enseignement alternatif qu on pourrait appeler orthographique et qui privil gie d une part les situations d criture et d autre part un apprentissage pr coce de l orthographe en s appuyant de mani re privil gi e sur des analogies graphophonologiques au niveau morpholexical par exemple maintenant s crit au d but comme main qu on a d j crit et au niveau morphosyntaxique par exemple le qu on entend dans Marion et Luc est le m me que celui qu on a d j crit dans Pierre et le loup Cet enseignement trouve son origine dans les travaux d une enseignante Dani le De Keyzer Bien que s agissant d une variante de la M thode Naturelle de Freinet il en diff re par l accent mis pr cocement sur l orthographe Son tude taye le point de vue selon lequel sous certaines conditions le d veloppement de la conscience phon mique ne n cessite pas un enseignement direct de ces unit s Brissiaud 2001 Ouzoulias Fisher amp Brissiaud 2000 5 10 Propositions pour la construction des enseignements de l alg bre Anibal Cort s et Nathalie P
104. u les quadrilat res avec 4 angles droits et non carr s Rectanglel Politzer 1991 Des premiers r sultats Sander Poitrenaud Bastide 2000 en pr paration ont t obtenus concernant les connaissances sur les quadrilat res aupr s de novices de diff rents ges et niveaux scolaires l ves de 4 me 3 me et adultes universitaires et vont dans le sens des hypoth ses D autres exp rimentations sont pr vues aupr s d experts et pour d autres domaines 1 7 R le des propri t s dans la cat gorisation de noms d aliments par des sujets atteints de troubles des conduites alimentaires Isabelle Urdapilleta Jean Marc Meunier Mirabel Sarron Jean Fran ois Richard Nos exp rimentations visent tudier le r le des diff rentes propri t s des objets dans leur cat gorisation Les objets tudi s sont des noms d aliments nos sujets exp rimentaux des patients atteints de pathologie des troubles alimentaires versus un groupe t moin Mirabel Sarron et al 2000a et b Urdapilleta et al 2000 a et b 2003 a b et c Diff rentes exp rimentations ont t r alis es qui comprenaient 1 une t che de regroupement de noms d aliments en un certain nombre de tas en fonction de leur similarit ainsi que la verbalisation des raisons de la cat gorisation ainsi effectu e et 2 une t che de v rification de propri t s dans laquelle les sujets devaient choisir parmi une liste de propri t s celles qui qualifiaient l
105. ui forment son contexte M rand amp Tijus 2003 11 1 3 Distribution visuelle et s mantique de propri t s et cat gorisation d objets Laure L ger Charles Tijus Thierry Baccino Denis Ch ne Cette recherche comprend 4 parties Etude des effets de la disposition spatiale des stimuli sur la d tection d une cible Nous avons tudi l effet de la disposition spatiale des stimuli l cran sur la fois les performances de d tection de cible mais galement sur la prise d information visuelle travers les types de parcours oculaires du mat riel exp rimental Les r sultats nous montrent que les types de parcours oculaires sur la sc ne visuelle sont guid s par les principes d organisation visuelle d crits par la th orie gestaltiste Koffka 1935 et que la disposition spatiale des stimuli influence la fois les taux de r ussites et les temps de r ponse lors de la d tection d une cible L ger Baccino amp Tijus soumis Etude des effets des propri t s perceptives des stimuli sur la d tection d une cible Les effets des propri t s perceptives des stimuli sur la d tection d une cible sont tudi s selon deux axes D une part il est d tudier l effet des diff rentes propri t s perceptives des objets telles que la couleur ou la mise en forme lors de la d tection de cible D autre part il est d tudier l effet du nombre de distracteurs identiques la cible sur sa d tection Le
106. um rique avec les quantificateurs verbaux domaine qui comprend peu d tudes sur la mani re dont sont r sum es des donn es quantitatives l aide du langage Dans une recherche men e par B Bouchon Meunier et A Laurent LIP6 et C Tijus on trouve que les quantit s num riques fournies par des participants sont une bonne approximation des distributions a partir desquels les quantificateurs ont t g n r s par un autre groupe de participants alors m me que les quantificateurs utilis s ne d crivent qu une part des classes des distributions Enfin l analogie constitue un mode de raisonnement et de r solution de probl me privil gi Elle est tudi e d une mani re extensive avec les travaux de E Sander qui a d velopp une th orie de l analogie guid e par un m canisme d attribution de propri t s et d abstraction l int rieur d un r seau s mantique de cat gories Son approche r pond entre autres aux difficult s rencontr es par les th ories fond es sur la comparaison L tude de la r solution de probl me Avec le raisonnement la r solution de probl mes est un autre des axes forts du laboratoire L tude des impasse s est r v l e fructueuse M Zamani et J F Richard ont montr que l information pr sente dans les impasses qui est pertinente pour comprendre que le but poursuivi est inadapt ou pour sugg rer quel but plus favorable on peut se donner en la circonstance est peu
107. une information est encod e pour tre rapidement r cup rable en m moire long terme Nous avons propos en accord avec la th orie de la m moire de travail long terme de non seulement coupler les mod les CI et LSA Kintsch Patel amp Ericsson 1999 mais galement d ajouter un processus de g n ralisation des informations encod es Ce mod le permet de simuler l activit de compr hension en cours de lecture Chaque phrase est trait e et repr sent e en m moire sous la forme d une trace pisodique L ensemble des traces pisodiques est ensuite g n ralis pour former une structure de r cup ration compos e des informations encod es associ es des indices de nature s mantique Les indices de nature s mantique sont des macro propositions qui g n ralisent le sens des traces pisodiques sur la base d un chevauchements de propri t s s mantiques Plus tard au cours du traitement du texte l activation d un indice de ce type permet de r cup rer les informations encod es qui lui sont associ es Les r sultat du mod le sont fortement corr l s aux r sultats obtenus avec des sujets humains Bellissens 2002 28 3 5 Cartes conceptuelles et aide a la construction des connaissances Josanne Basque B atrice Pudelko Denis Legros Une premi re recherche a permis de concevoir une m thode d valuation des cartes conceptuelles suite la lecture de textes l aide du logiciel Mot outil de mod l
108. unes sur les autres Ce sont les propri t s proc durales de la gare comment fait on pour acqu rir un billet par exemple Enfin l habillage du syst me la signal tique la visibilit les informations disponibles sont plus ou moins indicatrices ou non des fonctions et des proc dures Dans un premier temps nous avons men une analyse de la gare en termes de parties une d composition partie tout de la gare comme dans la figure ci dessous Dans un second temps nous avons recueilli aupr s des agents ce qu ils savent de la r alisation des diff rentes fonctions et proc dures dans les diverses parties de la gare o a lieu telle et telle fonction qui quels autres agents s en occupe et selon eux avec quel degr de s ret ces fonctions se r alisent Ceci a fourni 30 questions la fois sur la connaissance et sur la s ret qui nous ont permis dans un troisi me temps d interroger les agents de la Gare du Nord et de la Gare de Bruxelles midi Par ailleurs partir des bases statistiques de chacune des deux gares nous avons analys hi rarchis puis compar les actes d ins curit r pertori s dans chacune des deux gares dont la base C zar de la SNCF Enfin nous avons trouv une corr lation gt 80 entre le niveau de connaissance et le niveau de s ret 46 R f rences Ahn W Brewer W amp Mooney R 1992 Schema acquisition from a single example Journal of Experimental Psychology L
109. ux Corinne Demarcy Vincent Giraudon et Stephan Renaud avec Nathan Bordas et le Laboratoire d informatique de Paris 6 7 3 Principes de conception d une maquette interactive d un terminal contextualis centr sur l utilisateur Charles Tijus Christine Leproux S bastien Poitrenaud et Patrick Yeu avec l quipe de B Bouchon Meunier Programme interdisciplinaire STIC Soci t de l Information 74 L utilisation contextualis e d ontologies pour l acc s la signification p dagogique Patrick Br zillon Charles Tijus Christine Leproux S bastien Poitrenaud Arnaud Santolini Charles Tijus Patrick Yeu A C I Cognitique 2002 Ecole et Sciences Cognitives les apprentissages et leurs dysfonctionnements 7 5 Les usages de l information routi re sur les dur es de parcours Brigitte Cambon de Lavalette Charles Tijus Christine Leproux S bastien Poitrenaud Olivier Bauer avec l INRETS 7 6 La signal tique routi re Taxonomie et usages Brigitte Cambon de Lavalette Charles Tijus Christine Leproux S bastien Poitrenaud Alexandre Lacaste avec l INRETS 7 7 Connaissances et comportements des conducteurs des TGV s curit des systemes Marcel Bromberg Sophie Frigoux Patrice Georget Fr d ric Jadot Christine Leproux S bastien Poitrenaud Charles Tijus avec L Union Internationale des Chemins de fer UIC 7 8 Etude Syst mique de la S ret dans les Gares Marcel Bromberg Sophie Frigoux Patrice Georget Fr
110. v hicule de ce contenu c est dire les mots 4 6 Compr hension de l information iconique Charles Tijus Liliane Lambinet avec Javier Barcenilla Cambon de Lavalette et Alexandre Lacaste Les pictogrammes sont utilis s pour toutes sortes d activit humaine des instructions officielles dont celles qui concernent la s curit jusqu aux activit s ludiques Toutefois alors m me qu il s agit de simples images il y a peu d tudes qui montrent comment il est possible de s en servir pour indiquer les changements d tats qui soutendent l action et comment un dessin peut d noter la cat gorie d objets concern s Nous utilisons le mod le de cat gorisation contextuelle Tijus 2001 pour simuler et pr dire le r le du contexte dans les processus de compr hension de l information iconique Le mod le int gre le but de l utilisateur sous la forme d un ensemble de propri t s de l tat but la situation courante sous la forme de l ensemble des propri t s de l tat pr c dent et courant le contexte pr sent comme un ensemble de propri t s relationnelles entre le but et la situation et le contenu d un pictogramme comme l ensemble des propri t s de ce pictogramme L int gration de ces divers ensembles de propri t s est r alis e par un m canisme de cat gorisation qui fonctionne comme un filtre qui permet de diff rencier et de mettre en correspondance les propri t s par un appari
111. xte dans lequel s ins re un objet et que cet effet du contexte rel ve de calculs sur la similarit et la diff rentiation C est aussi ce principe qui est la base des travaux de L Ganet sur l explication dans le cadre de sa th se co dirig e avec P Br zillon LIP6 Cet effet du contexte a galement t trouv avec les travaux de I Urdapilleta dans le domaine de l analyse sensorielle ce qui constitue un nouveau champ d exploration de notre laboratoire Une des propri t s des objets est le mouvement Le traitement du mouvement permet d anticiper effectuation et d attribuer des causes causalit C est l objet des recherches de F Levillain avec L Bonatti qui montrent par exemple un tr s fort retard dans l anticipation D o la suggestion d un effet des connaissances et strat gies du sujet sur un processus qu on pensait encapsul Une autre des propri t s des objets agents est l action La mani re dont on interpr te l action est tudi e par E Zibetti Ses r sultats de recherche ont permis d implanter des m canismes dans un logiciel de simulation du comportement d agents multiples ACACIA et la collaboration avec des informaticien A El Fallah Seghrouchni du LIP 6 et plus r cemment P Kodratoff du LRI Les cat gories s organisent entre elles Les cat gories qu on poss de et leur organisation peut rendre compte de l expertise C est ce que montrent E Sander et S Po
112. xte spatiale propri t s relationnelles physiques et s mantiques entre les objets et temporel d occurrence des v nements L ensemble d tudes men s a vis la mise en vidence du r le fondamental jou par les propri t s physiques de l environnement et en particulier par celles des objets directement impliqu s dans l v nement Zibetti 1997 Zibetti amp Tijus 1997 Zibetti amp Tijus 1998 Zibetti Hamilton amp Tijus 1999 Zibetti Beltran amp Tijus 2000 Tijus amp Zibetti 2001 Zibetti 2001 Zibetti amp Tijus in press Zibetti 16 en r vision Zibetti Beltran amp Tijus en r vision Les processus psychologiques impliqu s dans la compr hension d actions sont tudi s partir d informations statiques images fixes ou d informations de nature dynamique br ves animations Un des r sultats majeurs de ces tudes a t de constater que lorsqu on change les propri t s des objets impliqu s dans les v nements la nature des sc narios d action produits par les sujets diff re grandement Selon les propri t s des objets les participants n attribuent pas par exemple de la m me fa on les r les d agents et patients aux personnages impliqu s dans les v nements aboutissant ainsi des interpr tations diff rentes de m mes v nements en termes d action e g deux animaux se d placent rapidement l un derri re l autre si l animal qui court devant est cat goris comme

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