Le secteur non structuré dans les comptes nationaux : l
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1. 81 LE SECTEUR NON STRUCTURE DANS LES COMPTES NATIONAUX L exp rience de la Tunisie Par Jacques CHARMES x Dans les pays du Tiers Monde l artisanat de production et de ser vices ainsi que le petit commerce le secteur non structur pour employer un terme g n rique aujourd hui couramment utilis repr sentent des activi t s dont il est difficile d imaginer qu elles puissent tre tenues pour n Es gligeables dans la comptabilit nationale E ro A 34 RC QES NE CRU CET x AER IS RR E A US EY air ot am 2 Pr cis ment en 1 absence d enqu tes sp cifiques la m thode de pri se en compte retenue est une m thode indirecte qui value la contribution de l artisanat de production par solde partir des consommations interm diaires la contribution de l artisanat de services partir de donn es pas toujours tr s rigoureuses sur l emploi et les revenus le commerce tant valu en appliquant les taux de marge aux productions et aux importations Ces m thodes indirectes ont g n ralement eu pour r sultat de faire appara tre la contribution du secteur artisanal la production comme rela tivement importante et de susciter le lancement d une premi re g n ration d enqu tes sur l artisanat S il n est pas douteux que les m thodes directes par voie d enqu tes sont toujours pr f rables aux m thodes indirectes on pouvait n anmoins l gitimement tre amen se de2. 1 Professions lib rales exclues celles ci s tant montr es extr mement r ticentes l gard de toute HAN y compris un simple recensement Le questionnaire moderne intitul Entreprises avec bilan est donc relativement homog ne dans ses versions Industrie Commerce Services Pour les entreprises de moins de 10 emplois il est proc d un cdas dont le taux varie en fonction des strates activit nombre d em plois localisation g ographique de fa on assurer la repr sentativit des principales branches d activit et des r gions g ographiques Le questionnaire secteur non structur intitul Entreprises sans bilan est donc pos par enqu te directe aupr s de cet chantillon Ce questionnaire se caract rise dans ses trois versions branches manufactu ri res commerce services par un tronc commun emploi et r mun rations capital et investissements charges diverses opinion et divers et une partie sp cifique qui concerne l valuation du chiffre d affaires et de la production sur laquelle nous reviendrons ci apr s Alors que dans la phase exp rimentale on s tait efforc d la borer des questionnaires sp cifiques chaque branche d activit on a vou lu dans l Enqu te Nationale homog n iser la da ce qui impliquait par exemple que le tableau des co ts de production n num re pas au pr ala ble les principales mati res premi res et consommati
3. paration m canique 95 11 ressort de ce tableau que la val ur ajout e des branches Bois Ameublement et Cuir Chaussures tait sous estim e respectivement des 2 3 et des 3 7 C est dire l importance des r visions auxquelles devra tre conduit le planificateur On remarquera que dans leurs premiers travaux les comptables nationaux de l INS ont opt pour l tablissement de comptes de branches distinguant secteur non structur et secteur moderne Cependant cette dis tinction n a pas t maintenue dans l tablissement du Tableau Entr es Sorties car l enqu te n a pas relev l origine des consommations interm diaires ni la destination des produits 11 faut dire que ces relev s auraient consid rablement alourdi la collecte moins de se contenter de r ponses globales approximatives D autre part la distinction entre secteur non structur secteur moderne ne recouvre pas exactement la dichotomie entrepreneurs individuels soci t s et quasi soci t s Bien que de nombreux indices aient montr que le crit re de la taille constituait une bonne approximation il est n anmoins certain que la solution adopt e par l Enqu te Nationale en 1982 apportera une am lioration en privil giant le crit re de la comptabilit avec bilan seules qu lques soci t side fait pouvant faire exception et ne pas disposer de comptabilit 11 n est pas exclu galement que quelques entrepreneurs indi viduels
4. selon la d finition moins de 10 emplois 10 emplo s et plus be tableau suivant donne les principaux r sultats amp e ces travaux pour les trois branches consid r es sous leurs deux composantes Tableau Chiffre d affaires valeur ajout e et revenu brut dans le secteur non structur et le secteur moderne des branches Bois Cuir et M canique en 1977 en 1 000 D aux prix courants 1977 Ne 1 l Chiffre _ A ISE k Revenu ou _ d affaires Totale Par t te Exc dent y brut Bois Ameublement Secteur non structur 24 921 13 366 1 012 10 005 A j Secteur moderne _ gt 19 205 6 881 1 215 1634 Ensemble 44 126 20 247 1 073 11 639 Cuir Chaissures Secteur non structur 15 018 5 513 1 662 4 457 Secteur moderne 21 590 7 124 1 911 1 728 Ensemble j j 36 608 12 637 1 794 6 185 R paration m canique Secteur non structur 27 073 10 023 1 023 7 829 j Secteur moderne de 5 749 E 2 2 2 Ensemble gt 32 822 2 E 2 1 En 1977 le secteur non structur non localis n a pas t pris en compte Mais pour les trois branches consid r es cette composante du secteur non structur est peu importante 2 On a d j dit que la comptabilit nationale traitait jusqu maintenant i le secteur des services de fa on globale et indiff renci e Il n est donc pas possible de conna tre la valeur ajout e pour la branche r
5. b niste r vi j sion de moteur pour le garagiste ou multiple de cette unit dans le cas du travail en s rie 100 paires de chaussures F unit de temps la semaine pour les fabricants de chaussures les T garagistes ou les petits commer ants V gt La collecte des donn es dont l agr gation ou l extrapolation nous conduira aux l ments r put s op ratoires du point de vue de la comptabilit nationale passera donc par l observation d taill e des co ts et des temps de production unitaires dans le premier cas par l tablissement d taill sur une p riode d un mois d un calendrier hebdomadaire des op rations de produe tion de service ou de commerce et de leurs co ts Dans les deux cas les variations saisonni res de l activit sont appr hend es de fa on d taill e C est donc un tel sch ma qui a t suivi dans l laboration des questionnaires des enqu tes sur le secteur non structur En th orie chaque branche d activit requiert un questionnaire appropri En fait dans l En gt qu te Nationale sur les Activit s Economiques par souci de simplification et pour tenir compte des situations extr mement diverses que l on est suscep din tible de rencontrer au sein m me d une branche on a opt pour 3 grands types de questionnaires branches manufacturi res branches de service et commerce 4 dans lesquels l unit de temps n est pas fix e mais laiss e
6. D ENQUETES MIS EN PLACE PAR L INSTITUT NATIONAL DE LA STA TISTIQUE POUR L OBSERVATION DU SECTEUR NON STRUCTURE Le concept empirique de secteur non structur recouvre des situa tions tr s diverses qu il ne peut tre question d appr hender de fa on in t gr e et unitaire et que l on peut classer en deux grandes Pefegetes res qu rant des ne ee sp cifiques les activit s s exer ant plus ou moins officiellement dans des locaux ou des tablissements sp cifiquement pr vus cet usage constituent ce que l on a appel le secteur non structur localis et recouvrent le champ des enqu tes artisanat classiques les activit s mon taires s exer ant dans les domiciles ou de fa on itin rante pisodique ou clandestine constituent le secteur non structur non localis v Les premi res rel vent de la statistique d entreprises alors que les secondes rel vent de la statistique comparative et de la statistique des m nages L enqu te tunisienne a naturellement mis l accent sur la premi re cat gorie d activit s mais elle n en a pas pour autant n glig la seconde qui au moins pour ce qui concerne le nombre d emplois repr sente la par tie cach e de l iceberg 56 6 de l emploi dans le secteur non structur Nous examinerons successivement les deux m thodes d investigation M thode d analyse du secteur non structur localis Le syst me d enqu tes mis en place par l Institut National
7. de la Statistique de Tunisie pour l tude du secteur non structur localis com prend trois volets un recensement g n ral des Etablissements des monogra plies socio conomiques de m tiers des sondages sectoriels Le Recensement G n ral des Etablissements est videmment la cl de vo te du syst me puisqu il permet de d nombrer pr cis ment l effectif des unit s concern es effectif rarement connu avec pr cision en raison du carac t re g n ralement partiel des enqu tes industrielles artisanales ou commer ciales Le fait de ne pas fixer a priori un crit re de d limitation entre 87 artisanat et industrie entre secteur non structur et secteur moderne au torise en effet la collecte proc der un ratissage g ographique complet par le porte porte en parcourant les lots dans toutes leurs dimensions tages sous sols arri re cours etc Cette d marche exhaustive qui s est bas e sur les travaux pr li minaires de pr d nombrement et de cartographie du Recensement de la Popula tion d 1975 puis sur leur mise jour lors de l Enqu te Population Emploi 1980 pr sente deux difficult s tout d abord il n est pas toujours ais de distinguer les tablissements des domiciles en particulier lors qu une porte donnant sur la voie publique est ferm e on ne peut savoir a priori si elle ouvre sur un domicile ou un tablissement ce qui implique une multiplication des pas
8. diverses en vue d int grer le secteur non structur dans des comptes nationaux qui l avaient en ti rement n glig jusqu alors La comptabilit nationale a en effet suivi en Tunisie les diverses i tapes de l volution g n rale qui vient d tre rapidement retrac e Les premiers travaux de comptabilit nationale y remontent 1953 1957 mais c est v ritablement au cours des ann es 1960 69 que sont labor s E les premiers comptes nationaux dignes de ce nom La production des branches qui comportent des activit s de type artisanal est alors estim e globalement i lorsqu on ne conna t pas la part qui revient sp cifiquement l industrie E confection bois et ameublement ou en distinguant l activit artisana le textile r paration m canique La m thode consiste valuer la pro duction partir des consommations interm diaires textile confection i La des consommations finales m taux pr cieux restauration ou encore des effectifs et du revenu moyen r paration m canique Sur le plan de la politique conomique la d cennie 1960 69 se ca ract rise par un d veloppement des coop ratives et une diminution de la part de l artisanat leur profit C est pr cis ment de cette p riode que datent les enqu tes Artisanat de 1963 et de 1969 apr P pro Inversement la p riode qui s ouvre partir de 1970 et qui se prolonge jus
9. emploi ou les recen sements de population ne d bouchent pas sur les taux de ch mage tr s lev s qu on attendait On en d duit qu il existe toute une frange de la population R qui est employ e ou o OVER dans un secteur que l on qualifie de non structur en partie parce qu on l a n glig jusqu alors Cette fois ci c est sous l angle de l emploi qu est appr hend le secteur le comptable national reste provisoirement l cart de cette Seconde g n ration d enqu tes sur le secteur non structur d autant plus que l on pr tend que les em plois dans ce secteur pour tre en nombre tr s important n en sont que moins productifs n est ce point d ailleurs les adeptes de la th orie du ch mage d guis et du sous emploi qui ont d busqu ce nouvel acteur du d e veloppement ou du sous d veloppement y A Du fait m me de leur origine ces enqu tes sur le secteur non structur restent limit es aux grands centres urbains et continuent d uti ue liser des concepts et des m thodes classiques et donc inad quats deux fac teurs qui occultent l importance de la participation du ROSES non struc tur la formation du Produit National Et c est ce qui fait l originalit du syst me d enqu tes mis en place par l Institut National de la Statistique de Tunisie que d avoir g n ralis ce type d enqu te a 1 ensemble du territoire national tout en adap tant les m thodes et concepts des situations tres
10. est pas contraignante et si l on trouve dans l chantillon des entreprises de moins de 10 emplois une entreprise qui tient une comp tabilit on lui soumettra le questionnaire avec bilan et inversement si parmi les entreprises de 10 emplois et plus il en est qui ne tiennent pas de comptabilit c est le questionnaire secteur non structur sans bilan qui leur sera soumis m i 90 gt y gt m thode d analyse du secteur non structur non localis D 4 a OT a A at e a Tout comme dans le cas pr c dent il s agit ici d estimer la con E 7 a tribution de cette fraction du secteur non structur la production Ii est donc n cessaire en premier lieu de d nombrer les travailleurs concern s et en second lieu d valuer leur productivit r My R m No rg L analyse comparative des sources de donn es sur l emploi per met de d nombrer la population conc rn e Nous avons d j dit que le Recen i sement des Etablissements gagnait tre r alis conjointement au Recense ment de la Population afin d en all ger la charge Mais il y a un autre a vantage cette co ncidence dans le temps c est la possibilit d en com parer les r sultats i e En effet il n est pas de source pius exhaustive que le Recense ment de Population En particulier le Recensement de la Population de 1975 a permis de mieux conna tre le travail artisanal domicile en posant une questi
11. harmonisation dans les d fi nitions du secteur moderne et de l artisanat donnant lieu des investiga tions s par es et rarement coordonn es D o le risque de double compte en treprises de moins de 10 emplois tenant une comptabilit et d j prises en compte dans 1 exploitation des bilans ou d exclusion entreprises de plus de 10 emplois ne tenant pas de comptabilit y D autre part les enqu tes artisanat incluent quelquefois dans leur champ le travail domicile ma s le m lange des genres entre entreprises et m nages n est pas un gage d exhaustivit Tous ces probl mes rendent difficile l estimation de la production Estimation elle m me ob r e par le d faut d adaptation des m thodes et concepts servant valuer la production du secteur artisanal et qui risquent de n aboutir qu des d clarations fortement sous estim es et peu cr dibles Ainsi l estimation globale de la production implique t elle une harmonisation des d finitions et une adaptation des concepts et m thodes d ob servation c L enqu te doit tre p riodique car il n est pas possible de consid rer que le secteur non structur repr sente toujours la m me proportion de l activit des branches dans toutes les conjonctures et quelle que soit l volution g n rale de l conomie On peut m me penser que ce v ritable poumon de l conomie volue plus vite que le secteur moderne dans les branches en expansion et r gresse
12. plus rapidement dans les branches en crise D o la n cessit de proc der des enqu tes sur le secteur non structur date r guli re ne serait ce que parce que la base de sondage devient rapidement caduque Certes la fr quence ne saurait tre aussi forte que dans le sec teur moderne et il n est pas possible d envisager des enqu tes annuelles La p riodicit des recensements de population 10 ans semble trop longue mais elle peut tre acceptable d faut d une p riodicit quinquennale qui semble mieux adapt e ce genre d investigation 86 Certes la r alisation d un recensement d tablissements doit pousser la mise en place d un Fichier National des Entreprises et des Etablissements dont la mise jour permettrait d viter le renouvellement _ trop fr quent de lourdes op rations censitaires Cependant l utilisation d un fichier inter administratif des fins statistiques pr sente de nom breuses difficult s l exp rience du fichier SIRENE en France le prouve particuli rement dans le cas d un pays comme la Tunisie la partie non structur e du fichier se p rime extr mement vite sans que les sources autres que statistiques permettent d y parer Le renouvellement des re censements d tablissements est donc une n cessit qu il n est gu re pos sible d viter et qui permet en outre de proc der d utiles comparaisons avec les donn es de recensements de population II LE SYSTEME
13. structur r alis es en Afrique sous l gide du BIT notamment s taient can tonn es aux capitales 11 en r sulte une impossibilit de g n ralisation l ensemble du territoire national tant donn que l importance du secteur non structur dans l emploi total n est pas connue et que par ailleurs les structures de production ou de prix peuvent tre extr mement diff rentes d une r gion l autre La r alisation de l enqu te au niveau national est donc une condi tion indispensable l int gration du secteur non structur dans les comptes nationaux Mais ce n est pas une condition suffisante En effet l exhausti vit de 1 investigation peut ne pas tre assur e puisque par n cessit l en qu te ne peut porter que sur les tablissements conomiques qui sont parfai tement localis s Or des activit s de type artisanal tout aussi peu n gli geables s exercent de fa on ambulante itin rante ou non s dentaire BTP notamment ou encore domicile tissage confection La difficult qu il y a localiser ces activit s qui changent constamment de place ou qui ne sont pas visibles de la voie publique oblige proc der des investiga tions indirectes La seule fa on de saisir ces activit s tant les enqu tes aupr s des m nages et celles ci ne pouvant se limiter ces seules cat go B ries 2 seule une d marche comparative dont nous exposerons plus loin la m thode permet d assurer
14. tiennent une comptabilit conforme au Plan Comptable mais leur taille les range de fait dans les quasi soci t s En tout tat de cause la connaissance du statut juridique des entreprises qui pourraient faire exception devrait permettre d homog n iser la population des deux secteurs et de r gler les litiges ventuels Quelles que soient les am liorations que l on peut apporter au LA to e 774 syst me d int gration du secteur non structur dans les comptes nationaux tunisiens il est clair que la prise en compte de ce secteur rapprochera le planificateur des r alit s d une conomie dont la partie immerg e est suffisamment importante pour rendre caduques certaines mesures de politique conomique ou du moins mousser ou d tourner leurs effets attendus Si en effet sans attendre les r sultats de l Enqu te Nationale sur les activit s Economiques en cours on m t quelques hypoth ses sur le niveau de la valeur ajout e par t te des autres branches du secteur non structur on peut estimer que la valeur ajout e des branches manufacturi res tait sous estim e en 1977 de pr s de 46 C est dire qu apr s prise en compte du secteur non structur du B timent des services et du commerce la r valuation serait d au moins 10 de la PIB q Par l il ne s agit pas de trouver une m thode permettant de gonfler Ar a des PIB dont les taux d accroissement en valeur r elle ont acneusement tendance dimin
15. On ne peut donc que se baser sur les r sultats du Recensement de la Population pour savoir si ces activit s sont particuli rement d velop p es dans telle et telle r gion g ographique o l on proc dera donc des monographies qui pr senteront cette particularit d int grer un question naire quantitatif simplifi permettant d aboutir aux l ments recherch s et notamment au temps consacr par jour par semaine ou par mois au travail domicile la productivit par personne et par unit de temps tant peu e variable Le probl me est alors d avoir un chantillon suffisamment repr sentatif pour tre extrapol une solution pourrait tre de faire r ali ser de telles enqu tes l g res par des tudiants originaires de la r gion En l tat actuel des choses l enqu te tunisienne s est content e d un chantillon relativement restreint et choisi par relation III L INTEGRATION DU SECTEUR NON STRUCTURE DANS LES COMPTES NATIONAUX PRINCIPES METHODES RESULTATS M 1 Principes lt S agissant d appr hender des activit s mon taires habituellement n glig es par manque de connaissance il n est pas tant question d adapter les cadres comptables une r alit qui se situerait en dehors que d adapter les m thodes et techniques de collecte afin de faire entrer cette r alit dans les cadres comptables pr existants Or la comptabilit d entreprise outil et source d informatio
16. au choix de 1 en qu te l manuel d instructions permettant aux enqu teurs de se familiariser av c les principaux comportements observ s dans les diverses branches du 174 secteur non structur co WR rn r s nu ch tan 5 A ae Pn Ta D de Ap 1 La main d oeuvre d apprentis est souvent utilis e aux m mes t ches que la main d oeuvre salari e et certains artisans peuvent embaucher de nouveaux apprentis plusieurs mois avant le d part pr vu de leurs apprentis form s C J CHARMES 1980 Les contradictions du d veloppement du secteur non L structur Revue Tiers Monde vol XXI n 82 pp 321 335 sa Gare E E e mr TT pe e L exp rience acquise lors des enqu tes monographiques puis lors des enqu tes sectorielles pilotes nous ont donc amen s mettre en oeuvre trois m thodes d valuation de la production ou du chiffre d affaires k Chiffre d affaires calcul par la consommation de mati res pre mi res Pour les branches productives bois cuir m tal boulangerie cette m thode consiste reconstituer la valeur des achats des mati res premi res sur une ann e ou sur une p riode significative que l on extrapole partir des variations saisonni res faire le rapport de cette valeur la mati re premi re contenue dans une unit du produit le plus couramment fabriqu 1 et multiplier ce rapport par le prix unitaire de c
17. base la constitution d un Fichier National des Entreprises et permet galement d estimer les effectifs de main d oeuvre travaillant domi cile ou de fa on clandestine par une d marche comparative que nous examine rons ci apr s au paragraphe II 2 Les monographies socio conomiques de m tiers repr sentent une con tribution sociologique 1 investigation statistique Dans l enqu te tunisien ne l id e d un questionnaire unique pour toutes les branches du secteur non structur e a d embl e t cart e et le r le des monographies a t entre autres objectifs de permettre l laboration d questionnaires statistiques adapt s aux r alit s de chaque m tier ou de chaque activit en fournissant une conna ssance qualitative pr alable de ces r alit s Proc dant par entretiens au magn tophone d un nombre restreint d artisans les monographies ne visent pas l extrapolation cependant P les artisants interrog s choisis par relation sont cens s repr senter le plus grand nombre de cas possibles par rapport aux quelques caract r sti ques connues comme pouvant tre des facteurs de diff renciation activit effectifs composition de la main d oeuvre localisation g ographique 88 Les monographies ont t r alis es dans les principales branches en d activit pour lesquelles le Recensement des Etablissements avait montr RES A 7 que les petites unit s taient domi
18. e ment g n rale qu elle est obligatoirement v rifi e si le secteur non struc tur existe c est bien videmment parce qu il remplit un tel r le 84 En fait le concept de secteur non structur est l instrument d une d marche purement empirique est non structur ou informel tout ce qui n entre pas dans les cadres les structures les formes institutionnels l qa de l activit conomique et donc par voie de cons quence tout ce qui n est pas saisi dans les cadres classiques de la statistique et de la compta bilit nationale c est pr cis ment le solde que l on va tenter FPE der directement par voie d enqu te j 11 en r sulte une tr s grande h t rog n it des activit s concer n es et de leurs modalit s d exercice et la n cessit d adopter les m thodes d appr hension sp cifiques tan type d activit 1 Les conditions n cessaires l appr hension du solde vont nous permettre de revenir sur cette diversit 2 Les trois conditions n cessaires l appr hension du solde par voie d enqu tes directes Sous peine de n aboutir qu repousser la limite partir de la quelle le calcul par solde devient n cessaire l enqu te sur xe secteur non structur se doit d tre nationale et exhaustive estimative de la pro uction p riodique a L enqu te doit tre tiene et exhaustive gt Nous avons d j dit que la plupart des enqu tes sur le secteur non
19. e m me pro duit gt Pour le commerce il s agit d une estimation er chiffr d affaires pour les achats Chiffre d affaires d clar Le relev par p riode significative de la production en volume ou en valeur ou des ventes pour les services et le commerce permet d obtenir une d claration directe par application du coefficient de variations saison ni res _ Chiffre d affaires calcul par la capacit de production Pour tous les secteurs productifs cette m thode consiste attri buer un coefficient de productivit chaque travailleur de l atelier en fonction de sa qualification Le coefficient de productivit de l atelier ainsi obtenu est transform en capacit de production en le multipliant par le nombre de jours travaill s En rapportant ce chiffre le temps de travail effectif pond r par la productivit n cessaire la fabrication du bien le plus courant on obtient la production potentielle en volume que l on valorise par le biais du prix B L estimation finalement retenue est la plus forte des deux esti mations les plus proches puisqu il y a alors un indice de coh rence dans les r ponses D s lors les principaux l ments n cessaires l tablissement des comptes d agent et du tableau d entr es sorties peuvent tre calcul s la structure des co ts unitaires est appliqu e la production en volume pour en d duire le montant des diverses consommatio
20. est en effet dans ce principe que r side la force du questionmire mais aussi sa difficult Un autre principe consiste tenir compte de la quantit du tra vail incorpor e dans le produit fabriqu o le service rendu par l activit tudi e Enfin le dernier principe consiste proc der des raisonnements et des relev s en termes unitaires unit de produit ou unit de temps selon qu il s agit d une production de biens ou d une production de services Les sondages sectoriels et l Enqu te Nationale sur les Activit s Economiques se fondent suriles enseignements des monographies et sur les questionnaires qui en sont issus R alis s titre exp rimental sur les trois secteurs Bois Ameublement R paration m canique et Cuir et Chaussures entre 1976 1979 ils se sont fondus en 1982 en une vaste enqu te multi sectorielle portant sur pr s de 10 000 entreprises sc w L Enqu te Nationale sur les Activit s Economiques est exhaustive pour toutes les entreprises de 10 emplois et plus En fait elle correspond alors tant sur le plan du questionnaire que sur les plans de la m thode et de l ex ploitation des r sultats des op rations plus anciennes comme le Recensement des Activit s Industrielles et l Enqu te sur le Commerce Le questionnaire qui reprend alors simplement les l ments comptables d taill s ainsi que des questions sur l emploi a t tendu aux services 1
21. l exhaustivit de l investigation 1 Nous ne reviendrons pas ici sur la typologie de ces activit s pr sent e dans J CHARMES L analyse du secteur non structur travers les sources de donn es sur l emploi STATECO n 26 juin 1981 pp 42 85 2 Puisqu une enqu te aupr s des m nages ne peut gu re proc der autrement que par sondage ar olaire b L enqu te doit permettre d aboutir une estimation globale de la production Si la r alisation de l enqu te au niveau national permet d assurer une bonne repr sentativit de l chantillon tir encore faut il veiller la compl mentarit des sources dans chaque branche on peut en g n ral distinguer grosso modo trois cat gories d entr prises ou d ateliers selon les modalit s d exercice les entreprises modernes qui g n ralement tiennent une compta bilit conforme au Plan Comptable m me si certains de ses l ments laissent d sirer et dont les documents comptables bilans font assez souvent 1 ob jet d une exploitation r guli re et syst matique les ateliers artisanaux qui ne tiennent pas de comptabilit tra ditionnellement d finis d apr s un crit re de taille moins de 10 emplois par exemple et sur lesquels portent en IRNSER les enqu tes artisanat classiques l artisanat domicile qui rel ve de l unit d observation m nage et non plus entreprise G n ralement on constate une absence d
22. mander si l importance des moyens n cessit s par la mise en oeuvre de telles enqu tes sp cifiques en valait la peine Plusieurs raisons poussaient en ce sens tout d abord le secteur artisanal et le petit commerce sont par q rebelles l appr hension statistique Et ils le sont d autant plus qu il n est pas fait d effort pour adapter les concepts et m thodes d enques tes aux r alit s sp cifiques de ces activit s conomiques de ce fait la contribution du secteur saisie par voie directe a pu se r v ler moins importante que son estimation par voie indirecte enfin les progr s de l industrialisation taient cens s faire Passer au second plan des activit s consid r es comme traditionnelles et donc signes antinomiques du progr s 20 DEC 1983 EE E Q R S T 0 M 0 M Fonds Documentaire M 4256 82 Aussi apr s la p riode qui voit le lancement d enqu tes sur 1 gt artisanat dans un assez grand nombre de pays 1 enthousiasme retombe et ar me l on en revient aux anciennes m thodes d estimation indirecte utilisant Es toutefois certains r sultats acquis par les enqu tes quand on n en vient pas n gliger purement et simplement la contribution de ce secteur ta E Cependant partir du milieu des ann es 70 l importance de l exode rural et de la croissance urbaine va sensibiliser les planificateurs aux probl mes de l emploi et comme les enqu tes sur l
23. n tr s importants pour la comptabilit nationale est un instrument au ser vice du comportement de maximisation du profit ou tout le moins du reve nu pour les entrepreneurs individuels e La proposition reste vraie m me lorsque ce revenu parvient tout juste subvenir aux besoins de l entrepreneur et de son m nage Car si l on constate g n ralement une absence de comptabilit dans le secteur non structur et pour cause puisque c est l un des crit res de d finition cette absence n est jamais totale 11 existe la plupart du temps un embryon de comptabilit m me non crite par exemple la m thode de fixation du prix en fonction du co t de la mati re premi re ou du temps n cessaire L objectif des enqu tes sur le secteur non structur est pr cis ment d lucider ces mani res de compter et de convertir dans les termes des Plans comptables cette Comptabilit embryonnaire adapt e aux contraintes et au niveau des entrepreneurs du secteur non structur 2 t lt 2 M thodes e La cl qui permet d op rer cette conversion est la connaissance du rytime de l activit D 92 4 En effet si le chiffre d affaires annuel est bien un concept E op ratoire et significatif pour analyser l activit d un petit entrepre neur si petit soit il il est clair toutefois qu un tel concept n a cer a tainement pas du moins pas souvent une signification t
24. nantes soit en nombre soit en emplois r 11 s agit des branches Bois et Ameublement Cuir et Chaussures M tal Fer forg Textile et Confection Boulangerie et P tisserie M canique garages m tiers du B timent ma ons peintres plombiers Autres services c da etc 7 Ah Les m thodes d valuation de la production de la valeur ajout e et des b n fices ont t test es au cours des entretiens monographiques d un entretien ou d un artisan l autre une question vis e quantitative dont la r ponse n avait pas t satisfaisante tait pos e sous une autre for me ou par un autre biais apr s que les raisons invoqu es par un pr c dent artisan pour justifier sa difficult r pondre aient t soumises l ar tisan nouvellement interrog Ainsi par recoupements successifs et cueils sur des contradictions en cha ne la r alit du comportement des petits ate liers s clairait progressivement et par la m me occasion la forme des questions pertinentes Bien que la formalisation en un questionnaire statistique soit n cessairement appauvrissante l num ration des quelques principes qui ont pr sid sa mise en oeuvre permet de comprendre les nee de calcul des agr gats que nous SES TRE au paragraphe 1112 i An Le principe sans doute le plus important consiste bien saisir le rythme de l activit tudi e et appuyer le questionnaire sur cette base solide C
25. non structur localis dans la branche corresponjante A eme ober Dn gt Dagpo mu tit gt Le travail domicile ne peut videmment tre trait de la m me Do puisqu il s agit nous l avons d j dit de femmes au foyer donc ce n est pas l unique occupation et qui peuvent donc consacrer un temps variable l activit de tissage ou de confection a dx Paen mt d 3 1 A d faut de Recensement de Population on peut utiliser toute utre source cens e tre plus exhaustive en particulier les Enqu tes sur e l Emploi aupr s des M nages le niveau de d tail des activit s est l j alors sensiblement moins lev puisqu il s agit d enqu tes par sondage z a ar y ee bna A a Eu oa IRE E A PS si TER ne RES roma Te SE PEER EE MY NL ie Pt a ne OR D LES d 7 pon 0 E ta CS PS VRE a qa ri LS i e AE gas AAA a Lt a r K 3 fre CA OR RL w pya 5 C ter run N N E E PA ST A ms con A mme POP EN ILE EE ES der ie at Latr rr h 91 a P 3 La m thode id ale consisterait en l occurence pratiquer un sondage statistique aupr s des m nages Mais cela s av re impossible puis qu on ne peut connaitre la population m re des m nages ayant un ou plusieurs de ses membres pratiquant une activit domicile avec suffisamment de pr cision pour qu il soit possible d en tirer un chantillon repr sentatif
26. ns interm diaires cepen dant que les charges diverses salariales ou fiscales ne posent pas de diffi cult s particuli res Dans la plupart des cas le niveau de d tail obtenu n a rien envier au secteur moderne parfois m me il est plus grand et il est n ces saire d agr ger en effet tant donn que les relev s se font sur une 1 On obtient de cette mani re une production en volume en quivalents du produit le plus courant LA 94 unit de produit ou sur une p riode de temps relativement courte les consommations interm diaires peuvent tre tr s d taill es pour les n ces sit s de la collecte le menuisier d clarera par exemple les diverses cat gories de bois qu il a achet es le restaurateur num rera tous les pro duits ou cat gories de produits achet s au cours de la p riode de r lev et d passer le niveau de d tail pr vu dans la nomenclature des produits utilis e 3 R sultats 11 est encore pr matur de donner les r sultats de l Enqu te Na tionale sur les Activit s Economiques en cours de r alisation mais les r sultats des enqu tes pilotes men es dans les branches Bois Ameublement Cuir et Chaussures R paration m canique donnent une bonne id e de l im portance des r ajustements n cessaires Les comptables nationaux de l INS ont tabli les comptes 1977 pour ces trois branches en distinguant secteur non structur et secteur moderne 1
27. on suppl mentaire aux femmes qui s taient d clar es au foyer et i donc inactives Cette m thode a permis de r cup rer dans la population ac i tive un grand nombre de femmes dans les branches du textile t d la confec de tion ainsi que dans l agriculture Mais le secteur non structur non localis n est pas uniquement de compos de ces femmes au foyer il comprend aussi des travailleurs oeuvrant dans des ateliers clandestins ou itin rants ou du moins situ s de telle fa on qu ils chappent la vigilance des engu teurs mais qui se d clarent actifs dans une enqu te aupr s des m nages de la m me mani re que se mani y festent des travailleurs qui n ont pas t d clar s par leurs patrons lors du Recensem nt des Etablissements x L tude approfondie des r sultats du Recensement de la Population 1 ne permet pas de d nombrer directement cette population flottante mais son estimation est obtenue en retranchant de la population active totale les effectifs recens s dans les tablissements Les monographies socio conomiques sont dans le cas du secteur non structur non localis le seul moyen d estimer la productivit des travailleurs concern s du moins pour ce qui concerne le travail domicile car l on peut faire l hypoth se sans grand risque de se tromper que les travailleurs clandestins ou non d clar s ont une productivit tr s proche de celle du secteur
28. ons interm diaires uti lis es il revenait l enqu teur d en dresser la liste sur le tableau r appropri au moment du passage du questionnaire De la m me fa on le choix de la p riode e r f rence servant tablir le rythme e l activit est laiss e l initiative de l enqu teur en fonction de l activit sur laquelle porte son investigation JN Les pr cisions qu font ainsi d faut sur ies questionnaires ont t report es dans les manuels d instructions aux enqu teurs tr s d taill s et une certaine sp cialisation a t op r e entre les enqu teurs afin d ini tier pr alablement les quipes aux corps de m tiers qu elles allaient enqu ter Il va sans dire que la limite moins de 10 emplois 10 emplois et plus n a pas t choisie au hasard outre le fait qu elle fixait jusqu alors le champ d investigation du Recensement des Activit s Industrielles elle correspond nettement au passage d une structure une autre d apr s les r sultats du Recensement des Etablissements Jusqu 10 emplois la proportion des salari s est toujours inf rieure 50 des effectifs cependant que la proportion des apprentis est toujours croissante et importante enfin cette limite est la borne sup rieure du seuil fiscal au del duquel l entrepreneur passe de l imposition au forfait l imposition sur le chiffre d affaires En tout tat de cause la forme du questionnaire avec bilan sans bilan n
29. oupements avec les r sultats du Recensement de la Population et de l enqu te Budget Consommation de 1975 r v lation qui va se traduire par le renouvellement et la g n ralisation de cette enqu te en 1981 82 en vue d int grer de fa on permanente le CP non structur dans les comp tes nationaux Ainsi peut on esp rer passer d une comptabilit nationale tronqu e qui a masqu ce d veloppement sauvage une comptabilit nationale v ri table instrument d un nouveau lib ralisme contr l I DEFINITION DU SECTEUR NON STRUCTURE ET CONDITION DE SON INTEGRATION DANS LES COMPTES NATIONAUX z s 1 D finition Non structur ou Informel ne signifie videmment pas non orga nis Comme on s en doute toute activit qui se caract rise par une certaine expansion ou qui subsiste tout simplement est ei Non structur ne veut pas dire non plus coup de sans relation avec le secteur moderne de l conomie C est sur ce sujet qu ont lieu les discus sions les plus byzantines sur le dualisme dont serait entach le concept Il est vident qu il existe_un lien fonctionnel entre les deux secteurs en ce sens que le secteur non structur assure une reproduction bon march de la force de travail et est ainsi n cessaire la reproduction du secteur mo derne ou l accumulation qui s y d veloppe Mais c est l le type m me de la th se non falsifiable dont parle Karl Popper la proposition est tell
30. qu 1980 se caract rise en r action la p riode pr c dente par une politique lib rale de laisser faire qui entra ne une croissance exceptionnelle du nombre d tablissements et d emplois dans ce que l on va bient t appeler le secteur non structur i j i Cette politique d lib r e de la part des pouvoirs publics fait qu un certain nombre de r glementations plus ou moins contraignantes en mati re fiscale sociale etc tombent en d su tude facilitant ainsi une telle croissance qui devient la fois incontr l e et ignor e dans la me sure o en l absence d enqu tes seules les sources administratives fis cales notamment permettraient d avoir une id e de l importance du secteur artisanal Ainsi dans la p riode m me o ce secteur prend une importance consid rable la comptabilit nationale et la statistique en g n ral sont atteintes de c cit son gard Les comptes nationaux sont alors labor s partir des seules statistiques industrielles dans le secteur secondaire et de fa on tr s approximative dans le secteur tertiaire que l on fait croi tre au rythme moyen de l ensemble de l conomie sur la base des valuations de 1960 64 i r C est pourquoi lorsque sont connus les r sultats de l enqu te sur le secteur non structur de 1976 78 d abord lanc e dans 1 optique du Pro gramme Mondial de l Emploi c est une v ritable r v lation que confirment d ailleurs les rec
31. r s vidente pour l entrepreneur lui m me qui n est soumis aucun cycle annuel pas m me i celui de l imp t auquel il chappe le plus souvent et encore moins ce j lui de la comptabilit Faute de ce minimum de signification concr te l en trepreneur ne peut r pondre sur ce point quelle que soit par ailleurs sa j volont Le probl me consiste donc essayer de recenser les cycles aux quels il est soumis et qui d terminent en grande Dartie son comportement et finalement sa mani re de compter car il s agit bien d aboutir en fin de compte une quantification en termes mon taires Ces cyices peuvent tre multiples et interf rer entre eux c est de leurs r sultante que d pend le rythme de l activit Certains de ces cycles sont li s l activit elle m me cycle saisonnier des commandes cycle al atoire des approvi sionnements et des p nuries D autres sont li s au comportement de l en trepreneur cycle de l apprentissage cycle du stockage Certains sont sus ceptibles de r gulation c est le cas par exemple du cycle de l apprentis sage 1 c est aussi celui du cycle des approvisionnements r gul par une politique de stockage que certains artisans peuvent se permettre contrai rement d autres court de liquidit s F Dans la plupart des cas l absence ou la difficult de r gulation entraine un raisonnement en termes unitaires unit de fabrication chambre coucher pour l
32. sages ou une enqu te de voisinage En second lieu le porte porte implique que l unit d observation soit le local partir duquel il est n cessaire de reconstituer l entreprise Or l une des carac t ristiques du secteur non structur est pr cis ment d clater l entreprise en multiples tablissements qui passent plus facilement inaper us L exp rience du Recensement des Etablissements de 1976 a permis lors du renouvellement de l op ration en 1981 de tenir compte de ces diffi cult s notamment gr ce la normalisation des adresses et des noms pro pres on a pu constater qu un nombre non n gligeable de petits tablisse ments faisaient partie int grante d une m me entreprise appartenant une seule et m me personne D s lors le crit re de la taille moins de 10 emplois 10 emplois et plus perdait une partie de sa valeur quant la d limitation du secteur non structur au profit du crit re de comptabilit ont A L effectif de la main d oeuvre et sa composition salari s appren tis aides familiaux saisonniers la tenue ou non d une comptabilit avec bilan ou simplifi e sont en effet des informations relev es dans le ques tionnaire du Recensement parall lement au nom ou la raison sociale l adresse et l activit normalis s g Outre cet avantage d aider la d termination a priori du champ d ex tension du secteur non structur le Recensement des Etablissements peut servir de
33. uer mais bien de prendre conscience que la richesse se cr e ou que le d veloppement s op re en des lieux et par des mo e ya E yens que 1 imagination des planificateurs n a pas toujours pu pr voir ou prendre en compte r duite qu elle tait par l insuffisance des donn es sta tistiques disponibles INTERNATIONAL ASSOCIATION UNITED NATIONS k FOR RESEARCH i ECONOMIC COMMISSION IN INCOME AND WEALTH FOR AFRICA lt PROCEERINGS E CF THE A R I W C E A t AFRICAN REGIONAL CONFERENCE VOLUME O PARIS JULY 1983 INSTITUT NATIONAL MINISTERE DES DE LA STATISTIQUE RELATIONS EXTERIEURES ET DES ETUDES ECONOMIQUES COOPERATION ET DEVELOPPEMENT pe T ORSTOM Fonds Documentaire Ea O NALS BL ZE Z el
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