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ETUDES DES PAYS

1. Self M B amp Trenaman Ke We 1972 Wood Remaining After Logging Forestry Department British Solomon Islands Protectorate Technical Note 2 72 Smiley Pe 1980 Setting Land Disputes in the Solomon Islands Pacific Perspective 9 2 24 29 Zoleveke G 1979 Traditional Ownership and Land Policy Chapter 1 in Larmour P ed Land in Solomon Islands Suva FIJI Alston A S 1982 Timbers of Fiji Department of Forestry Suva Australian Development Assistance Bureau 1986 A Review of the Hardwood Plantation Reforestation Sub Sector in Fiji Sydney 80 Anon 1971 Fiji Commonwealth Forestry Review 50 2 157 158 Baleitavea O 1988 Assessment of problems and Desires of the Fijian People and their Involvement in the Forestry Sector Maunscript FAO UNDP Forestry Sector Development Study Chandrasekharan Ce 1977 A Report on the Forestry Situation in Fiji F A O Reginoal Office Asia and the Far East Bangkok Clarke We with Morrison Je 1987 Land Management and the Develop ment Imperative in Fiji in Land Degradation and Society Blaike P amp Brookfield H eds 1897 Methuen London Clarke W 1988 A Scientific Look at Rain Forests in the Face of Development in Fiji s Rain Forests Our Heritage and Future Proceed ings 2nd National Conservation Congress pp 88 103 Vol 1 Suva Drysdale P J 1986 Conservation and Development Fiji Pine Commis sion Report 20 Lautok
2. tablissement d espacements optimaux pour les diverses essences et selon les conditions du site Parall lement des travaux de recherche sont effectu s d une part au niveau des p pini res afin de d velopper un stock de plantation meilleur et plus uniforme et d autre part sur le terrain afin d am liorer les techniques de plantation et de d velopper des calendriers de d gagement plus efficaces afin que le stock de plantation puisse triompher de la v g tation concurrente et r sister aux attaques d insectes du fait de sa plus grande vigueur et de sa croissance plus rapide La seconde approche concerne la recherche de syst mes de contr le biologiques et ou chimiques visant a limiter la concurrence des esp ces rampantes et les attaques d insectes Certains herbicides tel que 2 4 5 T se sont montr s aussi co t efficaces que le d gagement a la main et ils facilitent en outre la r alisation des br lages n cessaires pour liminer les esp ces rampantes et autres herbes avant plantation Parmi toutes les nouvelles m thodes envisag es celle qui semble la plus prometteuse est le syst me dit du b tail sous les arbres pour le d frichage des broussailles apres exploitation et l limination des propagules des esp ces rampantes La combinaison de ces deux approches a conduit a ce que 1 on appelle un syst me sylvicole int gr pour 1 tablissement des plantations De la m me mani re le contr le de 1 Amb
3. Overton J 1982 How Old is the Deforestation of Oceania Chapter 5 in Dargavel J Dixon Ke Semple Ne Changing Tropical Forests 1988 IUFRO Tropical Forest History Working Group Australian National University Centre for Resource and Environmental Studies Canberra Byron N 1985 Forestry in the South Pacific Australian National University National Centre for Development Studies Canberra Crocombe R ed 1987 Land Tenure in the Pacific 3rd Edition University of the South Pacific Suva F A O 1981 Forst Resources of Tropical Asia UN32 6 1301 78 04 Tech nical Report 3 Rome Gray Be 1974 Forest Insect Problems in the South Pacific Islands Commonwealth Forestry Review 53 1 39 48 Larmour Pe Crocombe R amp Taungenga A 1981 Land People and Government Institute of Pacific Studies University of the South Pacific Suva Leslie Ae J 1981 The Commodity Problem of Tropical Timber Inter national Seminar on Commodities Kuala Lumpur Narokobi Be 1989 The Melanesian Way Institute of Papua New Guinea Studies and Institute of Pacific Studies Boroka Suva Serna CB 1986 Degradation of Forest Resources F A O Asia Pacific Region GCP RAS 106 JPN Field Document 15 Bangkok Srivastava P Be Le 1986 Shifting Cultivation Problems and Alter natives F A O Asia Pacific Region GCP RAS 106 JPN Field Document 10 Bangkok Sumitro A 1985 Rehabilitation and Utilization of Forest
4. W 1973 Review of Department of Forests Annual Report for 1971 72 Commonwealth Forestry Review 52 2 196 March E W 1974 Review of Department of Forests Annual Report for 1970 71 Commonwealth Forestry Review 52 2 159 160 Ministry of Forests 1979 White Paper Revised National Forest Policy Hohola Paijmans Ke 1976 New Guinea Vegetation Australian National Uni versity Press Canberra Saulei S M 1987 The Forest Resource Development Crisis in Papua New Guinea in Proceedings of the conference on Forest Resources Crisis in the Third World Sahabat Alam Malaysia Penang Siaguru Pe 1987 ed Logging in Papua New Guinea Seminar Proceed ings Lae 78 White K J 1972 Forest Resources of Papua New Guinea Commonwealth Forestry Review 51 1 58 61 White K Je 1974 The Political and Social Demands and Impact on the Rain forest UNESCO Sub regional Seminar on Ecology and Environmental Sciences Bogor White Ke Je 1976 Planned Developments in Lowland Rainforest in Papua New Guinea with Special Reference to Infrastructure Mining and Forest ry in Aust UNESCO Comm for MAB Report of Symposium on Ecological Effects etc 1975 pp 35 47 Yauieb A M D 1980 The Development Utilization and Marketing of the Forest Resources of Papua New Guinea Paper for 7th Asian Plywood Manufacturers Conference Sydney SOLOMON ISLANDS Anon 1969 Review Forestry Department
5. cette recherche est effectu e avec le plus grand soin un tel programme pourrait quand m me chouer sans une connaissance d taill e des besoins du march en vue de la s lection des essences les plus appropri es Et ceci pr sente un autre probl me potentiel quels que soient les r sultats des travaux de recherche sociologique il est presque certain que le profit financier entra n par le reboisement et la gestion des for ts sera pris en consid ration Les essences a croissance rapide promettent des rapports plus rapides que les essences a croissance lente alors que la p riode d utilisation de la terre a des fins foresti res est plus courte Cependant si le march du bois utilitaire que les essences croissance rapide ont tendance a produire est soumis une concurrence intense avec des prix a plafond tr s bas ce qui semble probable les rapports promis risquent de ne pas se r aliser Les propri taires ne s y laisseront pas prendre deux fois et le reboisement pouraait n tre que temporaire D un autre c t les essences produisant du bois de grande qualit ou de sp cialit demandent g n ralement un temps de croissance beaucoup plus long pour atteindre un stade de maturit appropri Bien que les profits soient susceptibles d tre plus lev s et plus s rs ils sont beaucoup plus retard s et la p riode d attente avant que la terre soit libre pour un autre usage est galement plus longue Ce
6. la for t naturelle la question de savoir si une essence introduite convient ou pas est hors de propos Dans un tel cas il n y a aucune possiblit de choix Lorsque la continuit de la production de bois est un objectif important l hvpoth se peut tre ou ne pas tre justifi e Si l on souhaite maintenir des ressources en bois suffisantes pour satisfaire la demande int rieure la seule chose qui compte en plus des qualit s sylvicole est la capacit technique et conomique du bois soutenir la concurrence d autres bois disponibles sur le march local Le seul de ces objectifs qui semble avoir une certaine valitdit dans les trois pays est celui du r tablissement du r le protecteur de l environnement de la for t exploit e Le reboisement des for ts surexploit es en vue de les rendre leur tat primitif n est pas une proposition viable pour aucun des ces trois pays agissant seul Parall lement dans aucun des trois pays existe un besoin urgent de reboisement des for ts exploit es afin de sauvegarder les ressources en bois du march local La capacit de la for t indig me en Papouasie Nouvelle Guin e devrait permettre de satisfaire la demande locale pendant de tr s nombreuses ann es m me a une cadence d abattage de plus en plus intensive Bien que les for ts commerciales des les Salomon risquent d tre puis es dans les 20 30 ann es a venir si elles continuent d tre exploit es 4 la caden
7. restante et sa capacit de r tablissement et de r g n ration de m me que la mani re de d arriver ce r tablissement D un autre c t ces effets ont encore t exag r s par l introduction pratiquement simultan e de machines et de m thodes d exploitation la fois plus puissantes et plus diversifi es Les obstacles jadis repr sent s par des pentes abruptes ou une topographie accident e des terrains rocheux des conditions humides la pr sence de cours d eau d arbres ou de brousailles qui avec les quipements plus petits des ann es 50 ne pouvaient tre surmont s que gr ce une planification appropri e et beaucoup de finesse le sont maintenant par la force De ce fait si les m thodes d exploitation sont devenue plus productives elles sont galement devenues beaucoup plus destructives Les cons quences sont videntes dans les for ts exploit es depuis les 25 derni res ann es ces for ts ont besoin de reboisement celles exploit es au cours des ann es 50 n en avaient pas besoin Les for ts taient alors si peu perturb es qu il n tait n cessaire de prendre aucune mesure sp ciale pour leur r tablissement et leur r g n ration Que ceci ait t produit par accident plut t que par une gestion saine n a aucune esp ce d importance Le fait qui compte est que ces for ts taient utilis es et pr serv es alors que celles qui ont t exploit es au cours des 25 derni re
8. sont indiqu es au Tableau VIII Bey ee 2 Couverture v g tale du sol des for ts surexploit es En appliquant aux les Salomon un raisonnement du m me type que celui qui a 6t6 appliqu a la Papouasie Nouvelle Guin e une estimation de la superficie des cat gories la 1b 1d le et If peut tre tir e assez directement du Tableau VIII Cependant dans le cas de la cat gorie ic les hypoth ses sont moins restrictives Il est en fait vident que l exploitation relativement intensive de la derni re d cennie a favoris le d veloppement d une couverture extensive et persistante de plantes rampantes plus particuli rement lorsque la for t surexploit e a t laiss e a elle m me On peut raisonnablement pr sumer que le regain de la plus grande partie des for ts les plus intensivement exploit es est un regain de cette nature L intensit de l exploitation a consid rablement augment depuis le milieu des ann es 70 et il semblerait par cons quent raisonnable de pr sumer que la proportion des for ts exploit es d une mani re particuli rement intensive et o ce type de regain est le plus susceptible de s tre produit a augment de m me Pour effectuer cette estimation nous avons pris comme hypoth se que cette proportion tait sans doute aux alentour de 10 au milieu des ann es 70 et qu elle a augment r guli rement jusqu a atteindre 30 au cours des ann es r centes Les estimations de la
9. t indig ne restant qui ont t ou qui seront ventuellement exploit s risque de poser un probl me grave L hypoth se quelquefois ennonc e mais le plus souvent implicite est que ces for ts se d velopperont convenablement sous un programme de gestion 40 naturelle se limitant pratiquement a la protection D un point de vue g n ral cette hypoth se semble justifi e Des tudes de parcelles chantillons et de croissance montrent que la r g n ration naturelle est g n ralement ad quate et que la croissance en diam tre est suffisante pour permettre une seconde coupe La plantation d enrichissement semble capable de prendre la rel ve de la r g n ration l o le stock est trop faible De plus si les derni res propositions pour une politique plus active dans les for ts surexploit es sont mise en oeuvres la gestion naturelle serait alors une m thode de reboisement plus qu ad quate Les mesures de reboisement plantation en lignes et gestion naturelles appliqu es a Fiji aux for ts surexploit es l ont t avec beaucoup de succ s Cette affirmation devrait cependant tre accompagn e de la r serve jusqu pr sent La raison principale pour laquelle le reboisement a r ussi plus uniform ment Fiji qu en Papouasie Nouvelle Guin e et qu aux les Salomon est que la propri t coutumi re des terres y est institutionalis e d une mani re plus officielle Pendant de nombreuses ann es ce
10. tre exploit e pour faire face l augmentation de la production Cependant l augmentation des superficies surexploit es a t proportionnellement inf rieure a l augmentation du volume produit Ceci est d au fait que sur tous les sites l exploitation est devenue beaucoup plus intensive L conomie et la logistique d une exploitation visant a atteindre des niveaux de production bien plus lev s ont forc l abandon du syst me s lectif des ann es 50 Il devint n cessaire d obtenir des volumes plus importants par hectare Ceci ne put tre r alis qu en coupant des arbres qui auraient t laiss s sur pied avec l ancien syst me soit parce que trop jeunes soit parce qu appartenant une essence trop difficile commercialiser Les volumes enlev s par hectare taient toujours relativement faibles 30 40 m3 ha mais consid rablement plus lev qu avec le syst me d exploitation s lective Cependant les m thodes d exploitation les plus destructives ont eu un impact sur les for ts proportionnellement beaucoup plus important En effet de l exploitation s lective on est maintenant pass e une coupe devenue blanche par endroits Les effets sylvicoles produits par les ouvertures beaucoup plus importantes du couvert les claircies plus tendues au niveau du sol et le nombre accru de pistes d exploitation sont en eux m mes suffisants pour modifier compl tement la structure de la for t
11. 117 25 28 Sevura K Tuvic L Matanitobua A Ravuvu A 1988 Landowner Viewpoints in Fiji s Rain Forests Proceedings Volume 1 pp 66 73 Suvae Thaman R T 1988 Rain Forest Species Management within the Context of Existing Agro forestry Systems in GTZ Regional Forestry Seminar Proceedings Heuveldop J et al eds pp 354 371 Fiji German Forestry Project Suva Van Tuyll C amp Yabaki K T 1987 The Challenge for Forestry Exten sion in Fiji Fiji German Forestry Extension Project Seminar October 1987 Suva Yabaki K T 1985 Fiji s Forest Resources and an Outline of the Forestry Development Strategy National Timber Marketing Conference Ministry of Forests October 1985 Suva Yabaki K T 1988 Maaging Fiji s Rainforests in Fiji s Rain Forests Proceedings Volume 1 pp 6 21 Suva 82
12. British Solomon Islands Pro tectorate White Paper December 1968 Commonwealth Forestry Review 48 3 190 192 Anon 1971 British Solomon Islands Protectorate Commonwealth Forestry Review 50 2 156 Anon 1972 British Solomon Islands Timber Rights Commonwealth Forestry Review 51 1 17 Anon 1986 The Forest Carnage Islands Business May 1986 Australian Development Assistance Bureau Pacific Regional Team 1986 Market Prospects for Timbers in the Kolombangara Forest Plantation Project Sydney Bigger Me 1982 Insect Pests Associated with Forestry Plantations in the Solomon Islands Commonwealth Forestry Review 61 4 249 257 Chaplin G E 1985 An Integrated Silvicultural Solution to Weedy Climber Problems in the Solomon Islands Commonwealth Forestry Review 64 2 133 139 Gane M J 1989 Draft Forest Policy Statement for the Solomon Is lands F A 0 Rome Government of Solomon Islands 1984 A National Forest and Timber Poli cy Honiara Ipo J 1989 Land and Economy Chapter X in Laracy H ed Ples Blong Iumi Solomon Islands University of the South Pacific Suva and Honiara Kera R Te amp Maenu u Le Pe The Influence of Land Tenure on Logging Replanting and Protection of Forests in the Solomon Islands in Aust UNESCO Comm for MAB Report of Symposium on Ecological Effects etc 1975 pp 73 79 79 Larmour P 1979 Forestry and Ownership Chapter 14 in Larmour
13. Fallows and Degraded Areas F A O Asia Pacific Region GCP RAS 106 JPN Field Docu ment 7 Bangkok Whitemore T C 1985 Tropical Rain Forests of the Far East 2nd ed Oxford University Press Oxford GENERAL SPECIES Bowen M Re amp Whitmore T C 1980 Agathis a Genus of Fast Growing Rain Forest Conifers Commonwealth Forestry Review 59 3 307 310 76 Fenton R Roper Re E Watt Ge Re 1977 Lowland Tropical Hard woods An Annotated Bibliography of Selected Species with Plantation Potential External Aid Division Ministry of Foreign Affairs New Zealand Florence R G 1986 Cultural Problems of Eucalyptus as Exotics Com monwealth Forestry Review 65 2 141 163 Hudson J M 1984 A Note on Cordia alliodora in Vanuatu Commonwealth Forestry Review 63 1 181 1983 PAPUA NEW GUINEA Allen B Crittenden R 1987 Degradation and a Pre Capitalist Poli tical Economv The Case of the New Guinea Highlands Chapter 8 in Blaikie P amp Brockfield H 1987 Land Degradation and Society Methuen London Australian International Development Assistance Bureau 1987 Papua New Guinea Land Evaluation and Demarcation Feasibility Study Project Pre paration Report Prepared by Pacific Agribusines Sheddon Agribusi ness Pty Ltd amp MPW Australia and BHP Engineering Australian International Development Assistance Bureau 1989 Papua New Guinea Economic Situation and Outlook Internati
14. Fiji qui poss de une l gislation et des institutions ad quates la mise en oeuvre s est toujours faites a petite chelle et avec un succ s limit Malgr cela il est possible pour Fiji de faire mieux que de pures hypoth ses ce qui n est pas le cas pour les deux autres pays Papouasie Nouvelle Guin e 1 Superficie des for ts surexploit es n cessitant des op rations de reboisement La Papouasie Nouvelle Guin e est le type m me d une conomie en d veloppement rurale Environ 85 de la population vit dans des zones rurales dont la presque totalit d pend partiellement ou enti rement d une agriculture de subsistance essentiellement itin rante La superficie totale cultiv e un moment donn repr sente une fraction relativement faible de la superficie totale cultiv e dans le cadre d un syst me d agriculture itin rante stable et autarcique Ceci varie d un endroit l autre et dans le temps En Papouasie Nouvelle Guin e dans son ensemble la pression de la population sauf dans quelques r gions comme par exemple les hauts plateaux n a jamais entrain s de cycles extr mement courts et ventuellement destructifs Par cons quent pour que le svst me d agriculture itin rante puisse pourvoir aux besoins d une population d environ 2 millions et demi il doit couvrir une tr s grande superficie D apr s une estimation la superficie totale cultiv e serait de 6 x 107 hectares dont 0 3 x 10
15. Les jeunes arbres sont loin d avoir atteint le niveau n cessaire pour permettre une deuxi me coupe Du point de vue du r tablissement une tr s petite partie de ces for ts de seconde g n ration est suffisamment avanc e pour liminer toute possibilit de conversion en un syst me plus productif c Broussailles La superficie des for ts surexploit es pouvant l heure actuelle entrer dans la cat gorie broussailles est relativement faible Tout comme dans le cas des for ts de seconde g n ration cette cat gorie se trouve parmi les for ts exploit es au cours des 15 derni res ann es Par cons quent si une partie de cette cat gorie est en train de passer du stade brousse ou broussaille au stade de for t de seconde g n ration elle correspondrait du point de vue de Ta phvsionomie au tous premiers stades de cette s quence On peut se demander toutefois si ces estimations ou toute autre estimation de l tendue et de l tat des for ts surexploit es en Papouasie Nouvelle Guin e valent la peine d tre effectu es En effet ces estimations sont extr mement sp culatives et bien que le raisonnement a leur base soit tr s plausible elles ne peuvent avoir que valeur de sp culation Une tude plus compl te de l tat national des terres serait n cessaire pour qu il puisse tre possible d attaquer avec quelques chances de succ s le probl me du reboisement Mais m me dans ce cas certains doutes su
16. P ed Land in Solomon Islands Suva Larmour P 1981 The North New Georgia Timber Corporation Chapter 23 in Larmour P Crocombe R and Taungenga A eds Land People amp Government Institute of Pacific Studies University of the South Pacifice Suva MacFarlane R Jackson G V H amp Marten K D 1976 Dieback of Eucalyptus in the Solomon Islands Commonwealth Forestry Review 55 2 133 139 March E We 1969 Review of British Solomon Islands Protectorate Forestry Department Annual Reports 1966 1967 Commonwealth Forestry Review 48 1 76 77 Marten K D 1978 The Development of Line Planting in the Solomons Research Report Forestry Division Ministry of Natural Resources Honiara Marten K D 1981 Forest Resources in the Road Out Rural Develop ment in Solomon Islands Oxenham S ed Institute of Pacific Studies University of the South Pacific Marten K D 1985 Correspondence re An Integrated Solution to Weedy Climber Problems in the Solomon Islands Commonwealth Forestry Review 64 4 297 298 Neil P E 1984 Climber Problems in the Solomon Islands Forestry Commonwealth Forestry Review 63 1 27 34 Penna Ie undated Profits from Paradise Allardyce Lumber Company in the Solomon islands Manuscript Australian Conservation Foundation Melbourne Rence G 1979 Timber and Religion on North New Georgia Chapter 15 in Larmour P ed Land in Solomon Islands
17. Papouasie Nouvelle Guin e Que les plantations dans d autres types de for ts r ussissent aussi bien que dans les for ts de conif res est une question a laquelle il est difficile de r pondre Cependant des rapports r cents affirmant que les plantations de Bulolo Lapegu et ailleurs sont en train de s puiser ne sont pas tr s encourageants Si ceci indiquait l chec de la technique de la plantation ferm e les implications en seraient dramatiques Il est plus probable cependant que cet puisement est le r sultat de la n gligence de l entretien et de la protection plut t que du caract re inad quat ou inappropri des techniques d tablissement Il existe suffisamment d exemples d tablissement r ussi pour appuyer cet argument En fait il est possible d affirmer avec une certaine certitude qu approximativement 15 000 hectares de for ts surexploit es ont t rebois s avec succ s en appliquant la technique de la plantation ferm e Du fait qu un certain nombre d essences indig nes et exotiques ont t utilis es sur une grande vari t de sites il est possible d affirmer que la technique de la plantation ferm e est une m thode de reboisement convenant parfaitement Ce que 1 on ne peut affirmer par contre c est si cette technique convient a toutes les cat gories de v g tation sur des terres surexploit es L tat des for ts surexploit es et leur couverture v g tale sont cependa
18. base lacunes qui si elles taient combl es viteraient le d veloppement de probl mes sur le terrain Le succ s des les Salomon qui illustre les avantages de l existence d un lien troit entre la recherche et les activit s sur le terrain pr sente son revers de la m daille L chec de la plus grande partie des plantations pendant la p riode de transition entre plantation en lignes espac es et plantation en lignes rapproch es aurait pu tre vit si la recherche avait auparavant d termin les caract ristiques cologiques des herbes et des essences d sir es ou le comportement cologique de 1 co syst me forestier lorsque l ampleur de la perturbation varie L efficacit de la gestion des p pini res des syst mes d engrais de la disposition des espacements et des calendriers d claircicage pourrait tre am lior e a long terme d avantage par des tudes de base dans le domaine de la nutrition et de la physiologie que par une recherche exp rimentale a taton orient e vers Ja solution d un probl me donn Jusqu a pr sent les avantages op rationnels et financiers offerts par l absence de retard important entre la recherche et la mise en pratique sur le terrain ont probablement pes s plus lourdement que les inconv nients pr sent s par les lacunes au niveau des connaissances de base Chacun des trois pays a en place un programme op rationnel de plantation bas sur la recherche et conco
19. cadre du Projet ITTO du march du bois tropical dur en Europe occidentale ii Application a d autres tudes de march de la m thodologie et des mod les mis au point au cours de l tude faite en Europe occidentale 64 iii Mise a jour grace des contr les ponctuels p riodiques 3 P riode D but imm diat de l tude initiale et de l tude de d tail finir en 18 mois 4 Ressources financi res requises Etude 24 m m Formation nationale 36 m m Frais de d placement Ordinateurs communications 0 5 million de Total approximatif 1 0 million de 5 Remarque Nature pan tropicale de ces travaux de recherche La Papouasie Nouvelle Guin e les iles Salomon et Fiji ne repr senteraient qu une partie relativement mineure du co t total Essais d esp ces 1 Objectifs i D termination des caract ristiques et des performances sylvicoles des esp ces identifi es au cours de l tude de march qui n ont pas encore t test es dans les trois pays l ii Mise au point de mesures sylvicoles pour 1 tablissement des esp ces identifi es qui avvaient t pr c demment rejet es dans ces pays 2 M thodes i Essais sur le terrain des esp ces identifi es pour des site espacements et syst mes d tablissement diff rents ii Etudes en laboratoire des caract ristiques physiologiques et de la nutrition des essences idendifi es pr c demment rejet es iii Manipulation g n tiqu
20. chaque cat gorie de for ts surexploit es a For ts naturelles En estimant la superficie des for ts surexploit es pouvant entrer dans la cat gorie des for ts naturelles on a implicitement pris pour hypoth se que 1 tat des arbres en pleine v g tation tait suffisamment bon pour supporter une nouvelle coupe commerciale dans un temps futur A quel point cette hypoth se est justifi e ne peut 23 tre d termin a partir des sources dont nous disposons a l heure actuelle Le fait qu un second abattage soit parfois effectu sugg re que cette hypoth se pourrait tre valable et l opinion du D partement des For ts sur cette question est assez optimiste b For ts de seconde g n ration L tat du recr et des arbres en plein v g tation ayant surv cu le premier abattage sera dans une for t de seconde g n ration fonction de la mani re dont le d veloppement s est d roul pendant la p riode de temps coul e depuis l abattage L tablissement d une for t de seconde g n ration est susceptible de se produire sur une for t surexploit e dans les conditions suivantes i Il ne s est produit aucune perturbation ult rieure ii L abattage a t suffisamment intense pour amener le peuplement r siduel au dessous du point qui lui aurait permis de r tablir la structure naturelle de la for t tout en n tant pas aussi intense que l aurait t une coupe blanche iii La perturbation et
21. croissance et a la formation du stock plant Dans de telles condition les diverses op rations de d gagement n cessaires pour permettre aux arbres plant s de fermer le couvert ne surchargaient pas les ressources disponibles pour l entretien des plantations Lorsque l exploitation des for ts est devenue plus intensive au cours de la derni re d cennie 1 tat des for ts surexploit es est devenu bien moins favorable la plantation en ligne tr s espac e Les conditions ayant tellement chang es 1 chec tait in vitable Les plantations taient virtuellement condamn es par trois factors li s l exploitation intensive et a l tat tr s l che du peuplement r siduel Les trois facteurs qui se sont combin s pour an antir le stock plant s sont a Un sol extr mement compact couvre une superficie beaucup plus importante de la for t surexploit e et sur un tel sol les jeunes plants demandent beaucoup plus de temps pour s tablir alors que leur croissance est beaucoup plus lente au cours des premi res ann es b La distribution plus uniforme des zones expos es 4 la pleine lumi re favorise la croissance rapide et l occupation totale du site par les esp ces rampantes les broussailles et les essences Bec ee pionniers Les op rations de d gagement n cessaires pour assurer l tablissement de la plantation sont donc plus intenses et plus fr quentes et elles surchargent rapidement la capacit d entre
22. d sirent des mesures de reboisement seront prises S ils ne le souhaitent pas le reboisement sera alors limit aux terres dont l tat ou des soci t s d exploitation sont propri taires 29 Fiji Un peu moins de sp culations sont n cessaires pour estimer l tendue et l tat des for ts surexploit es Fiji Les donn es requises pour fournir une base aux estimations sont sinon plus pr cises du moins plus concordantes mieux document es et consolid es La plupart de ces donn es peuvent tre tir es directement des enqu tes r centes effectu es dans le secteur forestier 1 Superficie des for ts surexploit es disponibles pour le reboisement Une tude a t effectu e en 1983 1984 de la couverture foresti re r v l e par des photographies a riennes des deux iles principales Viti Levu et Vanua Levu prises en 1969 et en 1983 La comparaison a r v l qu approximativement 140 000 hectares de for t sur un total initial d approximativement 840 000 hectares ont t d frich s au cours de ces 15 ann es et ce principalement pour l agriculture Pendant la m me p riode 44 000 hectares ont t exploit s et une partie de cette superficie a sans doute tait incluse dans la superficie convertie l agriculture Aucune estimation de cette proportion n est incluse dans les rapports cependant il semblerait que 15 000 hectares de for ts productives et qui ont t exploit es fure
23. hectares seraient utilis s chaque ann e Ceci implique un cycle moyen d agriculture itin rante de 20 ans avec une p riode de jach re de 17 18 ans ce qui concorde avec d autres informations donnant une p riode de jach re pouvant durer jusqu a plusieurs d cennies Il est possible que le cycle de 20 ans soit suffisamment long pour maintenir en permanence la terre en tat productif une chelle de subsistance Le fait que l agriculture itin rante a pouss au d frichement d environ 4 x 106 hectares de savane en Papouasie Nouvelle Guin e au cours des si cles ou mil naires devrait tre 18 consid r comme un avertissement qu il est possible apr s tout que le syst me ne soit pas capable de supporter la population sur ce cycle D un autre c t il est vident que ce cycle est trop court pour permettre la production d un peuplement forestier industriel sauf peut tre dans le cas de production de pulpe Ainsi les for ts surexploit es incorpor es dans le syst me d agriculture itin rante sont bien videmment exclues des zones n cessitant un reboisement et qui plus est il est probable qu elles ne conviendraient pas Mais ceci ne r pond toujours pas la question cruciale de savoir quelle est la superficie de for t surexploit e a exclure L accessibilit et 1 importance du pr d frichement des for ts surexploit es sont des l ments qui rendraient la terre incontestablement pl
24. locales ou provinciales et une r ponse rapide l volution des conditions Un manuel r gional serait encore moins applicable Il n existe pas d instructions relatives au traitement des for ts surexploit es laiss es a l tat de for t naturelle ou de seconde g n ration La recherche r alis e a l heure actuelle en Papouasie Nouvelle Guin e vise combler cette lacune Cependant du fait que la plus grande partie des for ts surexploit es sont situ es sur des terres communales cette recherche est sans doute effectu e en anticipation d un temps o la r ticence actuelles des pro pri taires accepter des bails de location long termes sera tomb e car dans le cas contraire elle ne peut tre qu acad mique et des instructions de gestion seraient tablies en pure perte Du fait que la plus grande partie de ces for ts surexploit es sont situ es sur des terres communales ou sur des terres gouvernementales destin es a un usage non forestier des instructions relatives a leur traitement sylvicole seraient galement en pure perte Fiji est a nouveau dans ce domaine et dans une certaine mesure une exception Sa strat gie actuelle de production de bois repose sur un second cycle d abattage des for ts d ja exploit es Des instructions relatives la protection et au contr le sont du moins impliqu es La l gislation et les structures r gissant la planification et le sol a contr le de l usage des terr
25. maintien des ressources en bois peut tre justifi est bas e sur une s rie d arguments qui peuvent tre r sum s de la mani re suivante a La demande int rieure peut facilement tre satisfaite gr ce aux ressources et plantations existantes et ce sans aucun reboisement suppl mentaire b Le reboisement sur la base de la production de bois vise donc a l exportation c Pourtant on observe une situation de pr saturation des march s du bois de qualit utilitaire et une demande statique sur les march s internationaux 69 d On observe aussi un d clin des ressources en bois de qualit et en bois de sp cialit capables de satisfaire aux sp cifications applicables aux march s d exportation e Pour que le reboisement puisse se justifier sur la base de la production il doit tre dirig vers les essences productrices de bois de grande qualit et de bois de sp cialit f Mais ces march s presque par d finition sont des march s la demande plut t que des march s de grands volumes g La planification du reboisement doit donc tre coordonn e avec soin afin de limiter les risques de surproduction future Avec les deux derniers arguements la nature et l tendue du reboisement devient automatiquement un probl me pan tropical Il est vident qu un probl me pan tropical ne peut pas tre r solu d une mani re ad quate du point de vue de quelques pays uniquement Il y a de fortes chances
26. maltrait es En derni re analyse on peut dire que le sort des for ts de cette r gion sera avant tout d termin par les syst mes culturels de la M lan sie Les terres m lan siennes sont particuli rement riches en for ts A Irian Jaya par exemple environ 98 de la surface des terres est recouverte de for ts alors qu en Papouasie Nouvelle Guin e cette proportion est d environ 80 Plus de 80 des iles Salomon sont recouvertes de for ts alors que Fiji ou la proportion est la plus faible la couverture foresti re atteint presque 50 Ayant une population faible aussi bien en densit qu en valeur absolue le taux de disponibilit foresti re par habitant de chacun de ces trois pays est extr mement lev voir Tableau 1 Par cons quent le manque de bois de construction ou autre n a jamais t suffisant pour forcer les populations aussi bien que les gouvernements a prendre des mesures radicales pour assurer la protection la conservation ou la gestion des for ts Les for ts taient trait es comme une source de terre pour le d veloppement agricole et la culture de subsistance ou elles taient consid r es impropres cela et trait es alors comme une source disponible de revenus Les activit s dans le domaine forestier se sont par cons quent concentr es sur l utilisation des ressources une utilisation justifi e chaque fois que la question s est pos e par la contribution ainsi faite au d velopppement
27. nature m me des activit s non productrices de revenus L attitude des propri taires coutumiers vis vis de l utilisation de leur terre par des trangers ce qui inclut le gouvernement d pend cela va sans dire de la part des revenus et emplois qui leur reviendra La recherche a peut a offrir de ces deux points de vue et aussi elle est souvent r alis e sur des terres gouvernementales ou sur des terres lou es long terme Dans ces conditions il n est que naturel qu elle vise principalement l optimisation de la production ventuelle de bois commercial par hectare de la superficie limit e susceptible d tre disponible et par dollar ou par Kina des fonds tout aussi limit s La recherche sur des essences ou techniques plus incertaines ou moins connues et prouv es semblerait un luxe inutile Les travaux de recherches actuels ont donc principalement pour but d affiner les m thodes et proc d s standards La plus grande partie des travaux de recherche en cours vise i l am lioration du rendement et du codt efficacit des m thodes d tablissement et d entretien standards ii l augmentation des taux de survie des taux de croissance et de la forme gr ce a l appliquation d angrais l am lioration des arbres le contr le des insectes et fungus etc iii au d veloppement de techniques de p pini re qui soient co t efficaces pour la production de plants r pondant aux exigences d optim
28. par des techniques de plantation Les plantations ferm es de d monstration a grande chelle en cours d tablissement dans quatre zones tr s loign es les unes des autres r alis es dans le cadre d un projet d assistance au d veloppement du gouvernement de Nouvelle Z lande pr sentent galement un l ment de recherche savoir 1 augmentation de la diversit des essences utilisables par la r alisation d essais suppl mentaires et l am lioration des r gimes de gestion des plantations Le gouvernement central et les gouvernements provinciaux ont tendance a limiter la recherche sur le terrain a la modification des techniques de plantation ferm es en vue de les adapter aux conditions locales De ce point de vue un des programmes les plus importants de recherche sur le terrain concerne le reboisement des zones ayant fait l objet de coupes blanc dans le cadre du projet de Madang Dans le cadre du programme de r colte int gr appliqu certaines parties de ce projet la for t fait l objet d une coupe blanc au cours d une seule op ration d abattage Du fait que du bois de production de pulpe et des billes de bois dur sont enlev s en m me temps la production est de 3 5 fois sup rieure celle obtenue par l exploitation normale le sol est de plus compl tement expos et il est bien plus perturb et compact La zone surexploit e est donc 43 laiss e dans un tat bien diff rent d
29. ral au stade de la planification de gestion L inventaire montre galement qu il existe un lien tr s net entre le volume de la production et le climat local Les niveaux de production les plus faibles 18 30 ms par hectare sont le plus souvent enregistr s dans les r gions du nord et du nord ouest alors que des volumes de production de 50 m ou plus sont enregistr es dans les r gions o la pluviom trie est plus lev e Il en r sulte que la superficie exploit e au cours d une p riode donn e peut varier consid rablement d une p riode l autre selon les localit s 11 exploit es et en fonction de la proportion de la production totale en provenance de chacune d elle Le contr le des op rations d exploitation pourrait certainement tre beaucoup plus rigoureux d un point de vue forestier Cependant il est bon que le volume de production soit connu avec une certaine pr cision et que les op rations au sein des concessions d exploitation les plus importantes soient surveill es Les d tails cependant ne sont pas suffisamment pouss s pour permettre de proc der a des calculs en tenant compte des variations r gionales de la production Il ne fait aucun doute que ce facteur devrait tre pris en consid ration mais sur la base des informations disponibles a l heure actuelle les r sultats ne pourraient tre que pure conjoncture Un autre facteur ayant pu avoir une influence sur la superficie de
30. recherche est ensuite jug e en fonction de sa r ussite r soudre un probl me sp cifique Lorsqu elle trouve une solution une m thode ou une modification appropri e la recherche est jug e bonne Bien que ce crit re ne soit pas n cessairement en contradiction avec ceux appliqu s la recherche fondamentale qu il le soit ou pas n a dans ce contexte qu une importance secondaire Du point de vue pratique de la gestion et de la r alisation des op rations ce crit re est absolument essentiel Comme nous l avons not pr c demment la recherche dans les trois pays est presque enti rement une fonction des d partements des for ts Ceci explique sans doute son orientation essentiellement pratique son int gration troite avec les m thodes pratiques et sa rapide incorporation aux op rations sur le terrain La taille relativement petite des organisations est galement un facteur pouvant jouer un certain r le Il est bien connu que dans les organisations de grande taille il est tr s difficile de maintenir la coordination et les communications a un niveau qui emp cherait tout retard entre les diff rents services I1 n en reste pas moins que les avantages pr sent s par un retard n gligeable entre la recherche et la mise en pratique dd a l organisation et a la structure d partementale de la recherche ont 53 un c t n gatif Il y a toujours bien s r la possibilit de lacunes dans les connaissances de
31. soient produites dans ce cadre Il est sans doute suffisant dans le but que nous nous proposons d estimer cette superficie aux alentours de 20 000 a 40 000 hectares au cours des 25 derni res ann es I est encore plus probl matique de d terminer quelle superficie de for ts surexploit es devrait tre ou sera transf r e au syst me d agriculture permanente au fur et a mesure qu il se d veloppe Certaine des for ts surexploit es conviendraient parfaitement a une telle conversion qui se produira bien videmment en certains endroits Il est galement probable que certaines superficies qui ne devraient pas tre converties le seront Mais quel sera le r sultat net au cours des 20 a 50 ann es prochaines un temps trop court pour que les for ts r cemment surexploit es puissent produire un autre volume sur pied de bois commercialisable ne peut tre que pure conjoncture Il est permis de penser cependant que les m thodes de mise en valeur des terres et de planification de leur utilisation deviendront plus syst matiques et plus rationnelles au cours de ces ann es Il faut donc s attendre a ce qu une pr f rence de plus en plus grande soit donn e a la mise en valeur de terres agricoles prises sur des for ts surexploit es appropri es plut t que sur des for ts non exploit es ayant un potentiel commercial I1 est donc n cessaire de tenir compte du fait que la superficie de for ts surexploit es convertie l ag
32. tombant dans aucune de ces cat gories et qui sont g r es que ce soit d une mani re concert e ou par d faut dans un syst me de gestion naturel L tat de la for t surexploit e n est important que dans le cinqui me cas Et m me dans ce cas il n affectera le reboisement que si le svst me de gestion naturel n a pas r sussi a maintenir la for t dans un tat productif L tat de la for t d cide alors de l aspect technique des mesures a prendre pour effectuer le reboisement Toutes les terres surexploit es n entrant pas dans ces cat gories peuvent dans un premier temps tre consid r es comme tant toujours des terres foresti res pouvant tre rebois es si n cessaire La d termination de la superficie concern e est simple en th orie En r alit la superficie exclue en totalit ou par cat gorie n est pas tr s bien connue et dans les circonstances actuelles pratiquement impossible d terminer Les donn es permettant la classification des terres sur laquelle une estimation pourrait tre bass e sont relativement nombreuses pour Fiji uniquement M me si davantage d informations taient ou devenaient 17 disponibles pour la Papouasie Nouvelle Guin e ou les iles Salomon elles n auraient que peu de signification Les institutions de ces deux pays ne sont pas encore suffisamment implant es pour qu il soit possible de mettre en oeuvre une tude de quelque envergure M me a
33. une solution ces probl mes ou pris des mesures appropri es pour y rem dier les cons quences n taient pas graves Les for ts non exploit es taient toujours plus que suffisantes pour faire face tous les besoins futurs A partir du milieu des ann es 60 cependant cette situation a chang radicalement La production de bois des trois pays s est accrue consid rablement et a continu de croitre jusqu au milieu des ann es 80 avec des fluctuations correspondant aux conditions du march En Papouasie Nouvelle Guin e la production de bois annuelle moyenne a augment de dix fois au cours de la d cennie 1964 1974 par rapport a la d cennie pr cedente Dans les iles Salomon l augmentation a t de 40 fois alors qu a Fiji elle tait de 2 50 fois La croissance de la production n a cess de continuer depuis avec en Papouasie Nouvelle Guin e un niveau atteignant l heure actuelle 3 4 fois la moyenne de 1964 1974 La croissance a t r guli re Fiji et rapide aux les Salomon En 1986 Fiji la croissance tait sup rieure de 75 par rapport la moyenne de 1964 1974 alors qu aux les Salomon elle l tait de pr s de 3 fois Des v nements purement locaux ont provoqu dans ces deux pays une chute consid rable de la production au cours des deux derni res ann es L impact sur les for ts a t norme Il est vident qu une superficie de for t beaucoup plus importante doit
34. volumes par hectare locaux a la place de la moyenne nationale Des informations relativement d taill es pouvant tre utilis es dans ce but sont disponibles pour la Papouasie Nouvelle Guin e et Fiji Papouasie Nouvelle Guin e Un ensemble d inventaires r alis s sur plus de vingt zones de d veloppement forestier en Papouasie Nouvelle Guin e ont permis de proc der une premi re approximation quantitative des variations des ressources foresti res nationales et provinciales En laissant de c t deux r gions exceptionnelles produisant une moyenne approchant 200 m de billes par hectare la moyenne nationale va de 14 86 m par hectare La moyenne nationale est de 56 m3 avec un cart standard de 17 m3 Les vastes for ts auxquelles ces chiffres s appliquent de 30 000 1 5 milion d hectares comprennent cependant des zones d bois es l extr me et des zones o le terrain est impraticable Le D partement des For ts sugg re que pour des raisons pratiques le volume devrait tre r duit d environ 30 L application de cette r duction donnerait une moyenne nationale de 40 m par hectare avec un cart standard de 12 Ces chiffres tendent a valider la limite inf rieure de la fourchette g n ralement admise du volume de billes enlev par hectare mais ils sugg rent galement que la limite sup rieure pourrait se situer bien au dela de 40 m3 par hectare Il est possible par cons quent que la superficie de for
35. 00 40 000 hectares serait utilis e chaque ann e D apr s une autre par contre cette superficie ne serait que de 4 500 hectares mais avec 30 000 hectares de for t affect s par le syst me Ces carts sont si grands qu ils doivent tre le r sultat de diff rences importantes au niveau des d finitions La superficie cit e la plus lev e semble toutefois tre davantage en concordance avec les besoins en terre d une population agricole itin rante approchant le 1 4 de million Pour un cycle de 15 ans une superficie de 0 3 x 106 0 6 x 106 hectares de terre serait n cessaire pour un syst me d agriculture itin rante alors que dans le cas d un cycle de 20 ans cette superficie serait de 0 4 x 10 0 8 x 10 hectares Sans une id e pr cise de la dur e r elle du cycle la seule estimation valable que l on puisse faire est que dans les les Salomon de 10 30 des terres au minimum sont utilis s pour l agriculture itin rante Il est probable que les superficies varient extr mement d une le l autre A Malaita o il existe des r f rences un cycle beaucoup plus court que 15 ans la majorit de la terre pourrait tre utilis e pour l agriculture itin rante Dans le cas d autres les beaucoup moins peupl es les superficies concern es pourraient tre relativement r duites Les cons quences que cela pourrait avoir sur la superficie des for ts surexploit es qui est ou qui sera inco
36. 15 des plantations en Papouasie Nouvelle Guin e comprend des essences ou se trouve situ e dans des zones permettant de satisfaire les besoins locaux de bois combustibles et de bois rond Ces plantations sont plus g n ralement situ es dans des zones autres que les for ts surexploit es au cours des ann es r centes Une certaine partie des plantations de bois industriel a galement t tablie sur des terres ayant une histoire r cente d usage agricole Il peut sembler par cons quent relativement raisonnable de pr sumer que 75 de la superficie totale des plantations occupe des terres exploit es au cours des 25 30 derni res ann es Ceci semble sugg rer que la superficie des for ts surexploit es rebois e par plantation se situe aux environs de 25 000 hectares Une grande partie de ces plantations concerne les for ts d Araucaria dans la r gion de Bulolo qui est un des meilleurs exemples de reboisement d une for t par plantation ferm e du pays Une partie 34 des 10 000 hectares de cette r gion ont t tablis en tendant la couverture d Araucaria aux zones marginales adjacentes La plus grande partie cependant concerne le reboisement de riches for ts naturelles d Araucaria Bien que le reboisement de Bulolo concerne des conif res et principalement l essence indig ne Araucaria hunsteinii la technique de plantation ferm e employ e est caract ristique des mesures de reboisement appliqu es en
37. 972 New Guinea Forests Structure Composition and Management Australian Forestry 36 1 24 37 Hilton R G B Johns Re Je 1984 The Future of Forestry in Papua New Guinea Commonwealth Forestry Review 63 2 103 106 Hornabrook R We 1976 Man in the Tropical Forest Ecosystem In Aust UNESCO Comm for MAB Report of symposium on Ecological Effects etc pp 115 126 Australian Government Publishing Service Canberra Institute of National Affairs 1982 Issues in Papua New Guinea Forest Policy Port Moresby Johns Re Je 1988 Rainforest Instability and Forest Management in Papua New Guinea Chapter 6 in Dargavel J Dixon Ke amp Semple Ne eds Changing Tropical Forests Australian National University Centre for Resource and Environmental Studies Canberra Jonas W 1976 The Forest Ecosystem and Development Process in Less Developed Countries Aust UNESCO Comm for MAB Report of Symposium on Ecological Effects etc pp 159 171 Australian Government Pub lishing Service Canberra Kingston B 1989 Forest Management Research Plan for the National Forests F A 0 DP PNG 84 003 Working Document No 4 Lae Lamb D 1988 A Radical Approach to Tropical Forestry An Account of Pulpwood Logging in Papua New Guinea Chapter 24 in Dargavel J Dixon K amp Semple N eds Changing Tropical Forests Australian National University Centre for Resource and Environmental Studies Canberra March E
38. AT ACTUEL DES TRAVAUX DE REBOISEMENT SUR LE TERRAIN 49 MANUEL D INSTRUCTIONS SUR LE TRAITEMENT DES FORETS SUREXPLOITEES 5 RECHERCHE ET APPLICATIONS PRATIQUES 24 usa sense test 53 PRIORITES FUTURES DE LA RECHERCHE ici tes measures tan 56 1 Choix des essences RE 56 2 Propri t coutumi re de la terre 59 SPOT POL UG serr e sanee same EE Yea Eas 61 PROGRAMME PRELIMINAIRE DE SOUTIEN A LA RECHERCHE 64 Etude de Marche sine b dia wie caddies tes eee a l E 64 Essais sur Tes essence sis sors i ba es eee eed ca Cease a a wa 65 Recherche sur la propri t coutumi re de la terre et le d veloppement institutionnel 66 Recherche sur l effet de serre 67 CONS ON RS Re atte le ed tisane bte 69 HISTORIQUE La M lan sie est une r gion ethnique et g ographique distincte dont la Papouasie Nouvelle Guin e les Iles Salomon et Fiji forment une grande partie Pour citer un des experts sur la r gion les plus connus La M lan sie est constitu e de masses de terre aussi anciennes qu elles sont nombreuses Les cultures les lois et les connaissances de la M lan sie sont aussi anciennes que celles de n importe quelle autre r gion du globe Ces caract ristiques physiques et sociales se retrouvent dans les for ts et plus particuli rement dans la mani re dont elles ont t trait es voire
39. CULTURE ITINERANTE 30 30 EN SYSTEMES DE CULTURE DES ARBRES ET AUTRES SYSTEMES 10 20 10 10 D AGRICULTURE FIXE DANS OU POUR DEVELOPPEMENT STRUCTUREL ET URBAIN 10 CAPABLE D UN 2EME CYCLE D ABATTAGE COMMERCIAL 100 130 160 230 250 330 SOUS TOTAL DES SUPERFICIES A EXCLURE 150 190 200 270 300 380 SUPERFICIE TOTALE NETTE NECESSITANT UN REBOTSEMENT 0 10 50 60 50 100 Nota Chiffres arrondis au 10 X 103 ha le plus proche 73 TABLEAU VII SUPERFICIE ESTIMEE EN TENANT COMPTE DE L ETAT ACTUEL DES FORETS SUREXPLOITEES EN PAPOUASIE NOUVELLE GUINEE ENTRE 1964 1988 ha x 103 PERIODE DE SUREXPLOITATION CATEGORIE OU ETAT 1964 1974 1975 1981 1982 1988 TOTAL SUREXPLOITE 2 160 180 200 240 280 320 EN ETAT PERMANENT D USAGE NON FORESTIER ACTUEL OU 100 60 70 70 FUTUR RESTERA PROBABLEMENT EN ETAT D USAGE FORESTIER TOTAL 1 FORET NATURELLE 3 FORET DE SECONDE GENERATION 3 DEVENUE BROUSSE DEVENUE SAVANE DEVENUE DESERTIQUE AUTRE Note 1 Arrondi a 10 X 103ha 2 Selon Tableau III 3 Selon Tableau VI TABLEAU VIII SUPERFICIE ESTIMEE DES FORETS SUREXPLOITEES NECESSITANT UN REBOISEMENT AUX ILS SALOMONS ha X 103 CATEGORIE DES FORETS PERIODE DE SUREXPLOITATION SUREXPLOITEES 1964 1974 1975 1981 1982 1988 EN SYSTEMES D AGRICULTURE ITINERANTE EN SYSTEMES DE CULTURE DES ARBRES ET AUTRES SYSTEMES D AGRICULTURE FIXE i e l N
40. DANS OU POUR DEVELOPPEMENT STRUCTUREL ET URBAIN CAPABLE D UN 2EME CYCLE D ABATTAGE COMMERCIAL 1 SOUS TOTAL DES SUPERFICIES A EXCLURE 9 13 SUPERFICIE TOTALE NETTE NECESSITANT UN REBOISEMENT 30 45 40 50 Nota 1 Chiffres arrondis au 5 X 103 ha le plus proche 7 l 11 15 12 16 o l N 74 TABLEAU IX SUPERFICIES ESTIMEES EN TENANT COMPTE DE L ETAT ACTUEL DES FORETS SUREXPLOITEES AUX ILES SALOMON ENTRE 1964 1988 ha x 103 PERIODE DE SURESXPLOITATION CATEGORIE OU ETAT 1964 197411975 1981 1982 1988 TOTAL SUREXPLOITE 2 53 65 42 53 48 59 EN ETAT PERMANENT D USAGE NON FORESTIER ACTUEL OU 9 13 11 15 12 16 FUTUR RESTERA PROBABLEMENT EN ETAT D USAGE FORESTIER TOTAL 1 FORET NATURELLE 3 FORET DE SECONDE GENERATION 3 DEVENUE BROUSSE DEVENUE SAVANE DEVENUE DESERTIQUE AUTRE Note 1 Arrondi 5 X 103ha 2 Selon Tableau V 3 Selon Tableau VIII TABLEAU X SUPERFICIES ESTIMEES DES FORETS SUREXPLOITEES RESTANT SOUS COUVERT A FIJI PAR TYPE ha X 103 PERIODE DE SUREXPLOITATION TYPE 1964 1974 1975 1981 1982 1988 REBOISEMENT EN BOIS DUR 7 000 5 000 25 000 FORET NATURELLE 20 000 20 000 2 000 BROUSSE 1 000 3 000 4 000 75 REFERENCES GENERAL PACIFIC REGION Anfor 1983 Forest Products Supply and Demand Around the Pacific Blaikie P Brookfield H 1987 Land Degradation and Society Methuen London Brookfield H
41. RAPPORT D AVANT PROJET REBOISEMENT DES FORETS SUREXPLOITEES DE LA REGION ASIE PACIFIQUE ETUDES DES PAYS ANNEXE M PAPOUASIE NOUVELLE GUINEE ILES SALOMON ET FIJI PREPARE POUR L ITTO PAR AGENCE EXECUTIVE ASSOCIATION JAPONAISE D EXPERTS CONSEILS POUR LES FORETS D OUTRE MER JOFCA po Pr in me ELT Fe TN ERE RAPPORT D AVANT PROJET REBOISEMENT DES FORETS SUREXPLOITEES DE LA REGION ASIE PACIFIQUE ETUDES DES PAYS ANNEXE If PAPOUASIE NOUVELLE GUINEE ILES SALOMON ET FIJI PREPAREES PAR A J LESLIE TABLE DES MATIERES PAGE HISTOR QUE osetia to e paw SO RWS Soe ee ce ahi ae ae 01 ETENDUE DES FORETS SUREXPLOITEES l ie ik ANA sets 06 Papouasie Nouvelle Guin e 08 A A euse eases 11 PEGS Sa HOMOM oo ida sieb iet Gabi wel Na Bate Oe lene ira eS 14 ETAT DES FORETS SUREXPLOITEES i i a se re es 17 Papouasie Nouvelle Guin e 18 Iles Salomon sinistre shimano B digi 25 AE OP AID A CES 30 MESURES DE REBOISEMENT ET RESULTATS OBTENUS 33 Papouasie Nouvelle Guin e 34 Fles Salomon sise ve ossi sine se NS oO Te 37 Eu i i NE aw eae 39 TRAVAUX DE RECHERCHE EN COURS STATUS DE LA RECHERCHE 42 Papouasie Nouvelle Guin e 43 DIGS Sad OO ia ken ir ot ME nn Dinan tas 44 l PRES EEE ee eee be ee eS ER ee CUS 46 ET
42. a Drysdale P J 1988 Rain Forest Management and Conservation in Fiji Volume 2 of Proceedings 2nd National Conservation Congress Durutalo S 1984 Factory Forestry Fiji s Throwaway Forests Chapter 4 in Fiji Client State of Australia Utrecht E University of Sydney F A O UNDP 1988 Forestry Sector Development Study FIJ 88 004 Draft Technical Report Rome Gane M 1970 Hurricane Risk Assessment in Fiji Commonwealth Fores try Review 49 3 253 256 Jiko Le Re 1988 Hardwood Plantations in Fiji in GTZ Regional Forestry Seminar Proceedings Heuveldop J Homola Me von Maydell H J and van Tuyll C eds pp 86 106 Fiji German Forestry Project Suva March E We 1970 Review of Department of Forestry Annual Report 1968 Commonwealth Forestry Review 49 2 198 199 Ministry of Forests 1985 Timber Profile Suva Oram A Ke 1983 Fiji s Timber Resources in Fiji Timber Marketing Seminar Ministry of Forests Suva Rabuka M amp Cabaniuk S 1988 NLTB s Role in the Administration and Management of Native Lands Forest in Fiji s Rain Forests Proceedings Volume 1 pp 23 40 Ravuvu A 1988 Development or Dependence University of the South Pacific Suva Ravuvu A 1988 Fijian Communal Involvement in the Forestry Sector F A 0 Field Document No 11 FO DP FIJ 88 006 BI Roberts He 1977 When Ambrosia Beetles attack Mahogany Trees in Fiji Unasylva 29 no
43. ammes d utilisation des terres efficacement mis en oeuvre sont sans doute plus importants que le reboisement des for ts surexploit es En dernier lieu si l objectif d coule de 1 int r t mondial port aux for ts tropicales il va de soi que le reboisement de toutes les for ts surexploit es devient n cessaire Mais m me dans ce cas la nature du reboisement peut varier en fonction des raisons de cet int r t Les probl mes d ordre climatique par exemple pourraient tre r solus en utilisant un grande vari t d essences combin es de n importe quelle mani re La conservation de la for t tropicale dans son tat naturel impose de ce point de vue des restrictions beaucoup plus importantes Quelles que soient les raisons pour lesquelles le reboisement des for ts surexploit es de ces pays est d un int r t national ou international il semble indispensable de commencer par une approximation quantitative de l tendue du probl me Ceci d pend de la superficie des for ts surexploit es de la rapidit laquelle cette superficie augmente de l tat des for ts surexploit es de la dynamique de la succession apr s exploitation et de la destination probable des terres Sauf sur une chelle tr s localis e ces donn es ne sont pas directement mesur es ou contr l es dans aucun des trois pays Dans de telles circonstances la seule chose que 1 on puisse faire est de proc der a des estimations indirectes p
44. ance d autres parties des mers du sud Ceci a sans doute en partie annul les avantages offerts par l exploitation d essence rendement lev Il est donc possible que le chiffre de 30 m3 par hectare ne soit pas trop loin de la r alit pour la Papouasie Nouvelle Guin e au d but du boom du bois Il faut galement tenir compte qu une augmentation jusqu 40 m3 en 1980 s est produite d une mani re plus ou moins r guli re L application de ces mesures plus vari es et sans doute moins approximatives de l intensit de l exploitation a permis d aboutir aux estimations des superficies surexploit es pendant les 25 30 derni res ann es donn es au Tableau III A noter cependant une valuation d partementale en cours de la supecricie des for ts surexploit es portant le chiffre a presque 2 x 10 hectares Une telle diff rence d truirait compl tement la valeur des estimations donn es au Tableau III si ce n tait pour le fait que ce chiffre repr sente la superficie brute couverte par des licences d exploitation foresti re qui seront abandonn es apr s ach vement des op rations d exploitation Si la r duction de 30 repr sentant les superficies non exploitables qui avait t appliqu e aux superficies de d veloppement forestier est galement appliqu e a cette superficie brute la superficie surexploit e calcul e de cette mani re serait alors aux alentours de 1 a 4 x 10 hectares Mais du
45. ares par an ce qui indiquerait une coupe de 37 38 mi par hectare Les chiffres les plus r cents indiquent une production de bois de 0 33 x 106 m3 en 1988 avec un superficie de 6 000 8 000 hectares exploit e ou d frich e pour la culture chaque ann e Sur cette base 1l intensit de l exploitation doit se situer aux alentours de 55 m par hectare ou m me davantage si certaines for ts sont d frich es avant d tre exploit es comme cela semble tre le cas La production de bois dans les les Salomon a ateint son maximum au cours des ann es 1984 1986 avec une production moyenne pendant ces trois ann es atteignant presque 0 44 x 106 m3 A la suite du d part du plus gros op rateur en 1987 la production a baiss d environ 25 Si l on applique la limite sup rieure d un taux d exploitation allant de 6 000 8 000 hectares par an aux ann es de production maximale alors que la limite inf rieure serait appliqu e aux autres ann es on peut en d duire une production moyenne nationale de 55 m3 par hectare Ceci est beaucoup plus lev que la production par hectare observ e en Papouasie Nouvelle Guin e et a 14 Fiji mais ce n est pas un chiffre absolument improbable En d pit de la similarit de base des for ts commerciales de ces trois pays il existe aux les Salomon deux facteurs qui pourraient tre l origine de r sultats compl tement diff rents Le premier de ces facteurs est l
46. art cette superficie est en cours de reboisement par r g n ration naturelle et par croissance du tronc et de la cime du peuplement r siduel Une certaine partie cependant a di tre exploit e si intensivement ou avec une perturbation du site telle que la s quence apr s exploitation a plus de chance d tre la d t rioration que la r g n ration Si l on consid re que 15 a 20 des for ts surexploit es ont subi une perturbation et un compactage du sol intenses il semblerait que 3 000 a 5 000 hectares de for ts surexploit es non rebois es seraient incapables de se r g n rer sans assistance 31 En partant de la production de bois cependant et en prenant le volume de 40 m par hectare comme volume moyen enlev on aboutit a une superficie estim e de 55 000 a 60 000 hectares de for ts surexploit es hors du programme de reboisement et tant encore a l tat de for t Cette diff rence est trop importante pour tre simplement le r sultat d erreurs d estimation inh rentes la m thode de calcul utilis e Il est possible qu une partie de cette diff rence traduise 1 importance de la r exploitation Une grande partie de cet cart pourrait galement tre expliqu e par le fait que la comparaison des photographies a riennes prises en 1969 avec celles prises en 1983 ne couvrait que les deux les principales alors que les donn es de production couvre le pays entier Mais m me en tenant compte de c
47. artir des quelques informations dont on dispose La plupart de ces informations sont elles m mes des estimations et n importe quelle valuation de l tat des for ts surexploit es ne peut donc tre envisag e qu a titre indicatif ETENDUE DES FORETS SUREXPLOITEES L tendue des for ts surexploit es au cours d une p riode donn e peut tre valu e a partir du volume de bois produit pendant cette p riode divis par le volume enlev par hectare Lorsque le volume produit a t enregistr et que le volume de bois sur pied est connu avec une pr cision suffisamment grande les chiffres obtenus repr sentent une premi re approximation relativement juste Il ne s agira toutefois que d une approximation et non pas de chiffres exacts car certains volumes produits proviennent d une nouvelle exploitation de for ts d j exploit es Ni les volumes ni les quantit s par hectare ne sont enregistr s avec suffisamment de pr cision pour permettre de corriger d une mani re appropri e les chiffres obtenus Il n en reste pas moins cependant que les volumes de production de bois enregistr s pour ces trois pays peuvent tre consid r s suffisamment fiables bien qu une certaine quantit de bois enlev chappe tr s probablement au syst me d enregistrement Le volume de bois coup et utilis uniquement pour satisfaire aux besoins locaux dans les zones rurales est tr s probablement sous estim La contreba
48. bsisteraient car le probl me du reboisement n est pas principalement un probl me d tendue et d tat des for ts surexploit es C est presque enti rement un probl me de propri t des terres et de l attitude des propri taires vis vis de la for t Ce probl me sera envisag plus loin lorsque nous pr senterons les mesures de reboisement a prendre Iles Salomon 1 Superficie des for ts surexploit es n cessitant des op rations de reboisement La plus grande partie de ce qui a t dit et pr sum au sujet de la Papouasie Nouvelle Guin e s applique aux for ts surexploit es des iles Salomon On peut donc passer directement aux superficies estim es et l tat des diverses cat gories de v g tation sans reprendre les arguments de l analvse La diff rence principale entre 25 les deux pays est que pour les iles Salomon on poss de d avantage d informations document es sur 1 importance et 1 cologie du d veloppement des plantes rampantes dans les for ts surexploit es Au lieu d tre de pures hypoth ses les estimations concernant cette cat gorie peuvent tre bas es sur quelques informations quantitatives Tout comme en Papouasie Nouvelle Guin e la vaste majorit de la population des les Salomon d pend pour sa subsistance de l agriculture itin rante Les estimations concernant la superficie des terres en jeu varient grandement D apr s une estimation une superficie de 20 0
49. ce actuelle le peuplement r siduel et les plantations pourraient facilement satisfaire la demande locale jusqu au milieu du 21 me si cle A Fiji le reboisement en bois tendre d ja effectu est plus que suffisant pour satisfaire la demande locale Si le reboisement l chelle actuelle ou celle envisag e est justifi cela ne peut tre par cons quent que dans le but de maintenir ou d augmenter les exportations de bois La plupart des essences retenues dans les programmes en cours ne sont capables de produire que du bois de qualit utilitaire Le cycle de rotation relativement court de leur croissance peut repr senter un avantage 58 conomique mais avec le risque r el de surproduction mondiale de bois utilitaire cet avantage n est sans doute pas suffisant Une strat gie moins vuln rable serait par cons quent de baser le reboisement sur des essences dont le bois se situe aux extr mit s qualit et sp cialit des march s internationaux Cette strat gie a t adopt e a Fiji dans son programme de plantation de bois dur sur for t exploit e et elle a t approuv e et renforc e au cours de la derni re tude de politique effectu e Les travaux de recherche dans le domaine de la s lection des essences devraient donc commencer par les march plut t que par les for ts M me dans le cas des essences telles que Swientenia macrophylla S mahogani et Tectona grandis dont les qualit s sylvicoles s
50. cependant avoir une importance toute particuli re Tout d abord l exploitation a rarement t intensive au point que l exposition ou le compactage du sol puissent constituer des conditions d favorables a 1 tablissement et au d veloppement des plants Deuxi mement l entretien a toujours t effectu dans les d lais et du fait que la v g tation concurrente a t relativement retard e il n a jamais t une charge trop lourde supporter Troisi mement les propri taires des terres plant es ont troitement particip a tous les stades des travaux de plantation et d entretien Il n a jamais t question Fiji que le programme de plantation d arbres feuillus couvre toutes les for ts indig nes surexploit es Un objectif de 100 000 hectares a t fix depuis que le programme est pass du stade exp rimental au stade op rationnel Cet objectif qui laisserait approximativement 50 60 de la for t surexploit e non trait e a t tabli et confirm gr ce un certain nombre d valuations d taill es du r le que devrait jouer le secteur forestier dans le d veloppement conomique et social du pays Ce n est que dans les derni re tudes de politique que cet objectif a t remis en question et les arguments mis en avant favorisent un objectif r duit de 80 000 hectares plut t qu une augmentation de la superficie a planter De ce fait le reboisement des 120 000 a 150 000 hectares de for
51. ci a facilit la n gociation harmonieuse d accords sur l utilisation et l occupation des terres dans l int r t national Pour toute une vari t de raisons un certain m contentement commence se faire sentir et devenir de plus grand D un autre c t il est maintenant vident et il est g n ralement admis que le secteur forestier a un r le important a jouer dans l avenir de Fiji tant du point de vue du d veloppement que de l environnement La restructuration des institutions officielles se rapportant la propri t coutumi re des terres pourrait devenir une condition prkajabie la continuation du succ s du reboisement dans ce pays 41 TRAVAUX DE RECHERCHE EN COURS ET STATUS DE LA RECHERCHE Les exp riences et les essais effectu s dans les trois pays ont permis d identifier toute une vari t d essences se comportant bien lors des op rations de reboisement des for ts surexploit es par des techniques de plantation D autres travaux de recherche et des exp riences effectu es sur le terrain ont conduit a la mise au point de m thodes d tablissement et d entretien g n ralement satisfaisantes pour la majorit des essences utilis es La poursuite d activit s de recherche dans le domaine du reboisement des for ts surexploit es du Pacifique est aussi limit e que le reboisement lui m me par la nature coutumi re de la propri t des terres Les activit s de recherche sont de par leur
52. conomique Fiji est dans une certaine mesure une exception C est d s les ann es 50 que le reboisement sur une chelle capable de maintenir la capacit de production de bois du pays apr s surexploitation de la for t indig ne a commenc De plus les programmes de reboisement ont t poursuivis et d velopp s pendant les 35 derni res ann es Une autre cons quence de la faible pression exerc e par la population sur les for ts est que les for ts sont utilis es essentiellement pour l exportation En r gle g n rale les besoins locaux ont t et peuvent toujours tre assez facilement satisfaits par des r coltes petite chelle Jusqu au d but des ann es 60 la production totale requise pour le march int rieur et le march ext rieur n avait qu un effet l ger sur les for ts et son impact ne se faisait gu re sentir L exploitation tait extr mement s lective et elle tait limit e aux meilleurs arbres d un nombre r duit d essences Les for ts n tait par cons quent que peu perturb es Sur les zones surexploit es non reconverties a l agriculture les ouvertures produites par l exploitation taient vite referm es et le couvert se r tablissaient rapidement Les seuls probl mes qui se posaient vraiment taient ceux de la repr sentation des essences exploit es dans la r g n ration et les dommages caus s au peuplement r siduel par l exploitation Bien que l on ait rarement recherch
53. des for ts et le secteur forestier 2 M thodes i et ii Consultations interviews rencontres avec les propri taires les anciens les chefs et autres personnes influentes et des quipes locales afin de disctuter des objectifs et des objections de la communaut au reboisement a la conservation des for ts et pour d terminer si et comment les traditions et le droit coutumier pourraient tre utilis s en faveur du reboisement et de la conservation des for ts iii Etude et examen des structures institutionnelles existantes des variantes possibles des modifications ventuelles de la structure et des proc dures de m me que des consultations avec les propri taires et les sp cialistes du droit coutumier de l administration et des finances afin de pr parer et tablir un syst me appropri a 3 P riode i D but imm diat des interviews et des consultations ii D but d s que les informations donn es par i sont disponibles et utilisables iii D but d s que les informations donn es par i et ii permettent de progresser d une mani re constructive 4 Ressources financi res requises i Interview des propri taires coutumiers Equipes locales 30 m m Equipes internationales 6 m m ii D placements supports visuels quipements et mat riels de communication interviews r union de groupe 0 5 million de iii Conception et construction institutionnelles Equipes locales 24 m m Equipes int
54. dilemne n est pas facile a r soudre La r alisation d une analyse approfondie et convaincante est une condition essentielle mais elle ne sera pas suffisante a moins qu elle ne soit accompagn e d une structure institutionnelle permettant de distribuer les revenus d une mani re juste et uniforme entre les propri taires et d une mani re continue dans le temps Il est des plus urgent que des travaux de recherche soient effectu s conjointement et parall lement sur ces deux l ments 3 L effet de serre La troisi me de ce groupe de questions agissant mutuellement les une sur les autres et sur laquelle il est des plus urgent d effectuer des travaux de recherche est l effet de serre Bien que beaucoup de gt ce qui se dise sur ce sujet soit encore un niveau tr s sp culatif selis comme Jes quelques derniers sceptiques sont toujours pr ts a le faire remarquer l effet de serre est de plus en plus consid r comme un fait r el Dans un tel cas ou m me s il est consid r comme un facteur futur extr mement probable ce qui a strictement parlant devrait tre le cas c est un probl me qu il est extr mement urgent d tudier du point de vue des for ts pour deux raisons diff rentes Premi rement du fait que presque toutes les actions sylvicoles ont de par leur nature un effet a long terme toutes les plantations ou r g n rations tablies a partir de maintenant et la plupart des for ts existantes s
55. douteux Le plus important cependant est que les diff rences au niveau des volumes par hectare sont trop importantes pour qu il soit possible d accorder la moindre valeur a une moyenne nationale unique En Papouasie Nouvelle Guin e par exemple on estime que le volume moyen enlev par hectare est compris entre 30 et 40 m3 Si on utilise la limite sup rieure de la fourchette au lieu de la limite inf rieure pour effectuer les estimations la superficie surexploit e chaque ann e est alors de 45 000 hectares au lieu des 60 000 hectares g n ralement estim Quoi qu il en soit des estimations sur une fourchette de valeurs possibles aussi tendue sont satisfaisantes titre indicatif ou comparatif dans un contexte mondial ou r gional Elles pourraient par contre tre a l origine d erreurs graves si elles taient utilis es pour tablir des programmes de gestion des terres et de reboisement m me a un niveau national et tr s certainement au niveau budg taire Elles sont totalement inutilisables pour la pr paration de programmes au niveau d partemental ou provincial Des estimations plus fiables sont souhaitables voire m me essentielles Toutefois elles ne sont pas faciles a obtenir ou a tablir Une possibilit serait d tablir a partir des donn es d inventaire une fourchette des volumes par hectare moins approximative Les estimations seraient encore plus fiables si ces donn es permettaient d utiliser des
56. duction de bois et des exportations mais interrompue aux iles Salomon et a Fiji depuis le brusque d clin de 1987 La conversion de ces niveaux de production en superficies surexploit es pendant les p riodes correspondantes d pend du volume enlev par hectare aux cours des op rations d exploitation Ainsi une estimation souvent donn e de la superficie surexploit e en Papouasie Nouvelle Guin e correspond a une production de bois enregistr e de 1 8 x 106 m3 divis e par un volume moyen de 30 m enlev par hectare Pour les iles Salomon la Division des For ts a estim qu une superficie de plus de 9 000 hectares a t surexploit e chaque ann e Ceci correspondrait a une production de bois de 0 3 x 106 m3 environ avec un volume moyen de 35 m3 enlev par hectare A Fiji l inventaire national de 1966 69 a montr que la production moyenne de bois commercialement disponible dans les for ts indig nes tait de 46 ms par hectare Depuis lors on s est servi d un volume de 40 m pour assurer la planification et la gestion des for ts Ainsi pour une production annuelle pr vue de 200 000 m3 a superficie de for t surexploit e serait de 5 000 hectares par an On pense g n ralement que l ordre de grandeur de ces estimations est plus ou moins correct mais elles sont loin d tre consid r es d finitives Du fait de la possibilit d erreur au niveau du volume enregistr le d nominateur de l quation appara t
57. e celui que l on trouve dans des projets de d veloppement de plantation typiques Le but de ces travaux de recherche est par cons quent de trouver des essences et de d velopper des m thodes qui am neront une occupation rapide du site par la for t plut t que par des broussailles Le fait qu une moyenne d approximativement 400 hectares de plantation ferm e ont t tablis avec succ s chaque ann e depuis le d but de ce projet prouve une certaine r ussite des travaux de recherche et de d veloppement D un autre c t le fait que ceci ne repr sente que 20 de la superficie surexploit e chaque ann e n est pas en soi indicatif de l chec des activit s de recherche et d veloppement Ceci pour la plus grande part ne fait que traduire la r sistance que des propri taires coutumiers opposent a la mise a la disposition de leur terre pour le reboisement une fois qu elle a t exploit e Au sein des structures d partementales du gouvernement central la recherche a le status d une division tout comme l exploitation et l administration Au sein de la division de la recherche les probl mes du reboisement des for ts surexploit es n ont comme nous l avons d ja mentionn aucun status sp cial Du fait que cette division est galement responsable de la formation ses ressources financi res sont a peine suffisantes L tablissement r cent de l Institut de la Recherche Foresti re attendu depuis longtemps a
58. e ces connaissances du moment que cette diffusion est entreprise sans pertes de temps suppl mentaires 70 Il va de soi que ce probl me n est extr mement important que lorsque la fourniture de bois future est un des objectifs du programme de reboisement Il disparait lorsque l objectif est de r tablir la capacit de protection de l environnement des for ts surexploit es N importe quelle essence capable de pousser sur le terrain convient alors Ceci est bien connu et suffit en grande partie Il suffit alors d avoir les ressources financi res et dans le cas de ces trois pays la terre Du fait que ceci est galement n cessaire lorsque le reboisement vise maintenir les ressources en bois une valuation correcte du march potentiel aurait l avantage de permettre au reboisement de s auto financer STE TABLEAU I SUPERFICIE DES TERRES SUPERFICIE DES FORETS POPULATION ET SUPERFICIE DE FORET PAR TETE PAPOUASIE NOUVELLE GUINEE ILES SALOMON FIJI SUPERFICIE SUPERFICIE SUPERFICIE PAYS DES TERRES POPULATION DES FORETS ha X 106 ha X 106 Papouasie Nouvelle Guin e Iles Salomons TABLEAU II VOLUME DE PRODUCTION ANNUEL MOYEN ENREGISTRE EN PAPOUASIE NOUVELLE GUINEE ILES SALOMON ET FIJI 1950 1988 m3 X 106 1950 1963 1964 1974 1975 1981 1982 1988 Papouasie Nouvelle Guin e 0 058 0 506 1 102 1 711 Iles Salomons 0 004 0 159 0 281 0 382 Sources O A A Rapport annuel sur les prod
59. e cette tude il est possible d ignorer le second programme du fait que bien que due l activit humaine la savane a pr c d de plusieurs si cles l exploitation des for ts indig nes Le taux de reboisement bien que variant d une ann e a l autre a augment r guli rement au cours des 30 premi res ann es La superficie moyenne trait e pendant cette p riode a t approximativement de 460 hectares par an avec un maximum de 1 100 hectares en 1966 et nouveau en 1981 Depuis 1982 le taux de reboisement a augment consid rablement et rapidement pour essayer d atteindre la superficie pr vue de 5 000 hectares par ans L objectif a l heure actuelle est de reboiser chaque ann e une superficie au moins quivalente a la superficie exploit e ce qui au niveau de production pr vu serait d approximativement 5 000 hectares par an Du fait que la production n a pas tout a fait atteint le niveau pr vu et en a m me t tr s loign au cours des deux derni res ann es le programme de reboisement couvre ainsi les for ts anciennement surexploit es aussi bien que celles qui le sont actuellement De ce fait la superficie rebois e dans le cadre du programme de plantation d arbres feuillus est l heure actuelle proche de 37 000 hectares Ceci implique que la superficie des for ts surexploit es n ayant recu aucune mesure sp cifique de reboisement se situe aux alentours de 20 000 hectares Pour la plus grande p
60. e dans la plantation en bloc Le souci de l environnement influence galement la recherche sur les m thodes d empoisonnement utilis es pour le d frichage des lignes de plantation Il commence aussi avoir une certaine influence sur la recherche dans le domaine des for ts surexploit es qui ne sont pas rebois es par plantation en lignes La recherche entreprise sur ces zones s est limit e jusqu a pr sent essentiellement a des activit s de contr le du d veloppement du peuplement r siduel apr s exploitation Le probl me de l environnement pousse la recherche a l encouragement d lib r de la r g n ration des essences sur lesquelles l abattage s est concentr Sous l influence du projet d assistance G T Z pour le d veloppement de la sylviculture la recherche s int resse maintenant aux m thodes agro sylvicoles de reboisement Une partie des travaux r alis s couvre les for ts surexploit es tout autant que l agriculture traditionnelle ou de rapport Une innovation int ressante est la recherche dans le domaine de la sous plantation de santal sur les zones surexploit es situ es a proximit de villages Ici aussi tout comme dans le cas des deux autres pays la recherche est essentiellement empirique Un peu de recherche fondamentale est malgr tout r alis e par cerains chercheurs au sein des universit s sous les auspices du D partement des For ts La plus grande partie de ces activit s se concentre s
61. e pour am liorer le taux de croissance la qualit du bois la r sistance aux maladies la capacit de survie etc 3 P riode i Initial Renforcement imm diat des laboratoires de recherche forestiers nationaux afin qu ils puissent r aliser les travaux mentionn s ii Suivi Une fois que les tudes de march sont termin es 65 4 Ressources financi res requises Equipements de laboratoire 1 million de Formation du personnel 0 3 million de Personnel de soutien international 0 2 million de Communications 0 2 million de TOTAL 1 7 million de 5 Remarque La recherche au niveau du laboratoire pourrait s av rer plus efficace si elle est poursuivie dans un environnement r gional contr l et dans des centres de manipulation g n tique tels que le F R I en Papouasie Nouvelle Guin e Recherche sur la propri t coutumi re de la terre et le d veloppement institutionnel 1 Objectifs i D terminer les raisons et les origines sociales de la r ticence des propri taires coutumiers c der en bail ou utiliser leur terre des fins de reboisement ou de gestion des for ts ii Identifier des m thodes permettant de vaincre cette r ticence et d utiliser la culture et le droit coutumier des fins de reboisement iii Mise au point de structures et de proc dures institutionnelles permettant de r concilier la propri t coutumi re des terres avec l int r t national dans le domaine
62. entement grandissant vis vis des accords institutionnels officiels passes pour la location des terres coutumi res et ceci pourrait devenir l avenir un obstacle 50 MANUEL D INSTRUCTIONS SUR LE TRAITEMENT DES FORETS SUREXPLOITEES Les m thodes d tablissement et d entretien des plantations sur for ts surexploit es qu elles soient en lignes espac es ou rapproch es ou qu elles soient ferm es sont a l heure actuelle bien d finies et normalis es dans chacun des trois pays Des instructions pr par es pour le personnel sur le terrain et les quipes de plantation sont g n ralement distribu es et mises jours par des instructions et notes de service Les modalit s d application ont t tablies en tenant compte des variations des exigences locales et pour permettre la r alisation d essais et 1 incorporation ventuelle des r sultats des travaux de recherche en cours Les instructions et modalit s d application n ont pas encore t consolit es au point de prendre la forme d un manuel d instructions national provincial ou divisionnel et il ne semble pas qu essayer de le faire pr senterait ce stade des avantages certains Bien qu il soit n cessaires de disposer d un ensemble de normes g n rales pour atteindre un degr d uniformit satisfaisant du point de vue des objectifs les instructions doivent demeurer suffisamment souples pour permettre un ajustement aux variations
63. ernationales 12 m m iv Publicit r unions publiques participation des propri taires 0 3 million de TOTAL 1 5 million de Recherche sur l effet de serre 1 Objectifs i Traduire en termes locaux les d couvertes et les pr visions de la recherche internationale sur les changements climatiques et les effets de ces changements ii Suivre la recherche internationale et ajuster le point de vue national et le point de vue local en cons quence iii Extrapoler les implications cologiques pour la for t et autres types de v g tations cultures au niveau national 2 M thodes i Contact avec les plus importants centres de recherche internationaux travaillant sur l effet de serre afin d tendre les tudes aux iles du Pacifiques ii Etablissement d une capacit locale a travailler avec des centres internationaux application des d couvertes et formation du personnel 67 iii Renforcement de la capacit locale de recherche sur les implications cologiques 3 P riode Imm diatement 4 Ressources financi res requises i Contrats ii Formation iii Etablissement Renforcement des institutions locales TOTAL 5 Remarque i Nature pan tropicale de ce projet 1 0 million de 0 5 million de 1 0 million de 2 5 millions de ii Possibilit que cette question puisse tre tudi e plus efficacement par un centre r gional commun aux trois pays 68 CONCLUSION Deu
64. eront affect es Deuxi mement on peut s attendre ce que l effet des changements climatiques se fasse sentir dans la structure et le comportement de 1 co syst me forestier En d autres termes que l effet de serre soit une r alit ou une tr s forte probabilit la planification et la gestion ne peuvent plus se permettre de continuer en agissant comme si l environnement physique devait rester constant L urgence des deux autres sujets de recherche est due au fait que l environnement conomique et l environnement social du secteur forestier de ces trois pays sont en train de changer Les changements de l environnement physique sont tout aussi certains avec des cons quences bien plus importantes La n cessit de proc der des travaux de recherche sur les cons quences locales de l effet de serre est donc li e aux deux autres probl mes et elle est tout aussi urgente L l vation du niveau de la mer par exemple est une quasi certitude Les mangroves et les for ts coti res seront forc ment modifi es et le d placement des villages et des villes de l agriculture et des infrastructures aura galement un effet sur le volume et les habitudes de consommation du bois et augmentera la pression exerc e pour demander le d frichement de terres bois es qui seront utilis es pour l agriculture et le r tablissement des populations Ces cons quences peuvent dans une certaine mesure tre quantifi es et do
65. es faits les chiffres obtenus impliquent un volume enlev par hectare bien sup rieur aux 40 m g n ralement accept Un volume de 55 m3 par hectare serait probablement n cessaire pour liminer compl tement 1 cart des chiffres Il est tr s improbable que la diff rence entre le volume moyen coup par hectare utilis dans les calculs de gestion et le volume r el soit aussi importante que cela I1 serait sans doute plus r aliste d estimer la superficie de for t surexploit e laiss e a la r g n ration naturelle 50 000 hectares environ plut t que d accepter l estimation de 20 000 hectares L BO MESURES DE REBOISEMENT ET RESULTATS OBTENUS En termes g n raux trois m thodes peuvent tre employ es pour le reboisement des for ts surexploit es Ces m thodes sont 1 La plantation d enrichissement 2 La plantation en lignes 3 La plantation ferm e Les m thodes diff rent de deux points de vue La premi re diff rence est 1 importance de l enl vement du peuplement r siduel apres exploitation que chacune de ces m thodes demande Dans le cas de la plantation d enrichissement la perturbation du peuplement r siduel est pratiquement n gligeable alors que dans le cas des technique de plantation ferm e le peuplement r siduel est presque totalement enlev En r alit la distinction entre plantation d enrichissement plantation en lignes et plantation ferm e peut devenir de plus en plus floue a
66. es sont probablement ad quates pour permettre l application de toute prescription jug e n cessaire Les principaux l ments faisant d faut l heure actuelle sont la mise en place des pouvoirs et la coordination des organisations concern es par cette mise en place 52 RECHERCHE ET APPLICATIONS PRATIQUES C est une exp rience assez courante dans le domaine des for ts que les applications pratiques soient tr s en retard par rapport a la recherche th orique Ceci cependant n est pas le cas de ces trois pays Il n v pratiquement aucun retard entre les travaux de recherche et l application pratique sur le terrain de leurs r sultats Ceci est tr s clairement d montr par la mani re dont les techniques de la plantation en lignes aux les Salomon ont t modifi es pour mieux s adapter des sites que l exploitation intensive a laiss s dans des conditions beaucoup plus perturb es et expos es En fait le lien entre la recherche et la pratique est parfois si troit qu il est m me futile d essayer de faire une distinction entre les deux Au lieu de rechercher les raisons pouvant provoquer ces retards habituels il semblerait ici plus appropri de se demander pourquoi ils ne se sont pas produits dans ces trois pays Une des raisons principales est tr s certainement le fait que les programmes de recherche sont tablis pour r soudre certains probl mes au fur et a mesure qu ils se posent sur le terrain La
67. ev ceci signifie que 5 000 hectares seulement ont t d grad s par exploitation au point de devenir d sertiques Les cat gories v g tales Ic et If sont les seules pour lesquelles il ne soit pas possible de d duire une estimation quantitative a partir des estimations existantes Il est bien connu cependant que dans le cas des for ts tropicales des iles du Pacifique la pr sence de larges ouvertures du couvert rend ces for ts vuln rables une occupation semi permanente des sols expos s par des plantes rampantes et un tage inf rieur de broussailles et roseaux Cette v g tation est quelquefois si dense et si agressive que la r g n ration naturelle prend un temps extr mement long pour redonner la for t sa structure d origine Au cours des ann es r centes l exploitation foresti re a le plus souvent t suffisamment intensive pour permettre a cette cat gorie de v g tation de s tablir Ceci se produit toutefois au sein d une mosaique complexe de for t r siduelle de for t de re v g tation et de zones compl tement expos es ce qui traduit le caract re irr gulier de l intensit de l abattage La superficie qui pourrait tre l heure actuelle dans cet tat ne peut ce stade tre estim e que d une mani re relativement arbitraire La superficie estim e des for ts surexploit es entrant dans chacune de ces cat gorie est donn e au Tableau VII 3 Conditions de la v g tation dans
68. expirent ou sont r sili s Il est vident qu l heure actuelle du moins dans les conditions pr sentes les propri taires coutumiers ont de plus en plus de r pugnance louer leur terre des fins de reboisement ou de gestion foresti re On remarque m me une 59 h sitation croissante des propri taires a c der en bail les droits d exploitation du bois commercial bien que les p riodes soient relativement courtes que les profits soient relativement imm diats et qu aucune sortie de fonds ne soit requise de la part du propri taire Il y a chez les propri taires un d sir croissant d exploiter eux m mes leur propre for t et de s int resser dans une certaine mesure au reboisement et la gestion de la for t mais sous leur propre contr le Ceci sugg re que le probl me de la jouissance de la propri t qui est presque invariablement invoqu comme tant l obstacle majeur au d veloppement forestier des pays ou le syst me de la propri t coutumi re pr domine n est qu un mythe Le vrai probl me est l chec des institutions utiliser le pouvoir social des traditions et du droit coutumier dans le but de promouvoir 1 int r t national tout en prot geant les int r ts locaux Chacun de ces trois pays est dot d un ensemble de proc dures et de structures permettant de combiner les terres communales et les problemes de d veloppement et qui se sont montr es efficaces jusqu a une poq
69. fait que cette marge s appliquait au volume plut t qu a la superficie et du fait qu il existe des rapports indiquant que la proportion non exploitable du volume estim e peut atteindre jusqu a 70 le facteur de r duction devant tre appliqu a la superficie brute pourrait tre sup rieur a 30 En fait il est pratiquement impossible de r concilier la superficie brute avec les infornations relativement fiable dont on dispose production de bois et volume enlev par hectare a moins qu un facteur de r duction bien sup rieur a 30 ne soit appliqu a la superficie brute Par exemple si on appliquait un facteur de r duction de 40 la production de bois n en devrait pas moins tre sup rieure de 50 par rapport a celle enregistr e ou le volume enlev par hectare devrait 6tre de 20 m3 au lieu des 30 40 m g n ralement accept s L un aussi bien que l autre semblent tout fait improbable M me en les combinant une sous estimation de 20 de la production de bois accompagn e d une surestimation de 25 60 du volume moyen enlev par hectare serait n cessaire pour aboutir une superficie surexploit e de 1 2 x 106 hectares Ceci implique nouveau une accumulation peu probable d erreurs dans le syst me de contr le de la gestion des for ts Il est possible que la production de bois enregistr e soit inf rieure la production r elle I1 est peu probable par contre que les fuites du syst me d enre
70. for t surexploit e est que la production de bois de Fiji ne s est pas align e sur et n a pas t d termin e par les march s de l exportation Fiji a interdit l exportation de bois pendant plus de 30 ans jusqu au rel chement passager de 1983 En cons quence le secteur forestier n a pas connu les fluctuations du march du bois des mers du sud comme ce fut le cas en Papouasie Nouvelle Guin e et aux les Salomon Le but premier de l exploitation des for ts a t Ta production de billes principalement pour le march int rieur et non pour l exportation Les essences coup es et la qualit du bois utilis sont par cons quent rest es relativement constantes pendant la plus grande partie de cette p riode Parall lement le volume r el enlev par hectare a d tre tr s peu influenc par les fluctuations du march En d autres termes quel qu ait pu tre le volume enlev par hectare en 1960 pour un site donn il est fort probable que ce volume ne pr sente pas de diff rence significatife avec le chiffre de 1980 pour le m me site Toutes ces consid rations cependant n apportent pas de solution la question de savoir quel volume par hectare utiliser dans l estimation de la superficie surexploit e Le chiffre de 40 m par hectare pourrait en fait tre une approximation aussi valable qu une autre de la moyenne nationale Apr s tout des zones rendement lev et des zones rendement faible
71. gistrement aient permis l omission de plus de 20 de la production d autant plus qu il a t d montr que Te prix de transfert offre un moyen plus efficace de r duction des co ts Parall lement il n y a aucune raison particuli re de penser que le volume de 30 40 m par hectare consid r comme tant le volume moyen national enlev par le d boisement est surestim On ne dispose d aucune autre fourchette alors que cette fourchette est suffisamment ouverte pour tenir compte d un certain niveau d inexactitude de plus elle est relativement conforme aux informations obtenues par inventaire Ce qu il est possible d tablir avec plus ou moins de certitude a partir de l approche de la superficie brute est que la limite inf rieure de la fourchette de superficie des for ts surexploit es donn e au Tableau III est peut tre trop basse Pour tre s r de ne pas se tromper il serait sans doute pr f rable d utiliser les valeurs suivantes 1964 1974 150 200 hectares 1975 1978 250 330 hectares 1982 1988 350 480 hectares 10 Une superficie totale de 3 4 d un million d hectares de for ts surexploit es au cours des 25 derni res ann es n est pas dans le contexte national particuli rement alarmant M me au taux d exploitation acc l r e de ces derni res ann es il faudrait au moins 200 ans pour exploiter une seule fois la totalit des 15 x 10 hectares de for t exploitable Quelles q
72. imations du Tableau V impliquent que 120 000 160 000 hectares de for t seraient encore non exploit s Une telle concordance n est pas surprenante et ce pour les m me raisons et elle ne peut donc pas tre prise comme la preuve de la validit des estimation du Tableau V Elle signifie cependant qu a ce stade ces estimations sont suffisamment fiables et qu il est possible de les utiliser pour proc der aux estimations de 1 tape suivante 16 ETAT DES FORETS SUREXPLOITEES Il est certain que la totalit des 1 0 1 2 x 106 hectares de for ts surexploit es au cours des 25 derni res ann es ne demandent pas ou ne conviennent pas au reboisement en vue de rendre les for t a nouveau productives Plusieurs cat gories sont automatiquement exclues Elles comprennent 1 Les terres d bois es ayant t d frich es en vue de leur utilisation pour l agriculture permanente et qui sont utilis es avec succ s a cet effet 2 Les terres d bois es dont la conversion pour l agriculture permanente est pr vue ou qui sont susceptibles d tre utilis es pour l agriculture permanente 3 Les terres d bois es qui sont susceptibles d tre converties une utilisation non forestier et non agricole comme par exemple pour le d veloppement urbain industriel ou infrastructurel 4 Les terres d bois es qui ont t d frich es et sont utilis e par un agriculture itin rante a cycle stable 5 Les for ts ne
73. inaison d approches gu re conventionnelle Des tudes de march doivent tre effectu es dans les pays d velopp s importateurs Les essences ainsi identifi es doivent tre ensuite test es dans les trois pays eux m mes mais elle devraient tre distribu es de telle mani re qu il ne puisse y avoir une saturation de ces march s 30 50 ann es plus tard La recherche sociologique effectuer dans les trois pays doit l tre par des personnes membres des cultures coutumi res La recherche dans l tablissement d institutions permettant de lier les int r ts coutumiers 1 int r t national pourrait b n ficier d un peu d expertise externe Pour ramener le probl me de l effet de serre au niveau local il sera n cessaire d utiliser des techniques extr mement complexes probablement bien au del des ressources financi res et scientifiques de ces trois pays Un soutien coordonn international sera crucial pour la r alisation d un tel programme Mais pour qu il aboutisse des actions effectives sur le terrain ce qui est apr s tout la seule chose qui compte le programme international doit tendre et augmenter la capacit de recherche nationale Un tel programme pr liminaire pourrait avoir le profil suivant Etude de march 1 Objectifs D termination de Ta nature de la structure et des dimensions des march s du bois de haute qualit et du bois de sp cialit 2 M thodes i Etude dans le
74. is comme essence principale dans un svst me de gestion naturelle Les programmes de reboisement appliqu s aux iles Salomon reposent principalement sur Gmelina arborea Campnosperma brevipetiolata et Terminalia brassii et a un degr moindre sur Swietenia macrophylla Terminalia calamansanai et Eucalyptus deglupta qui taient largement repr sent s dans les premi res plantations en lignes espac es font l objet nouveau de beaucoup d attention Les for ts exploit es pour Agathis macrophylla dans les les de Santa Cruz ont t rebois es avec la m me essence Son utilisation dans les programmes de reboisement est limit e a ces iles Des essais ont permis d tablir que d autres essences sont bien adapt es comme par exemple Cedrela odorata et Flindersia brayleana mais elles ne sont que tr s peu repr sent es dans les plantations principales A Fiji le reboisement des for ts surexploit es est bas sur quatre essences introduites Swietenia macrophylla Anthocephalus chinesis Cordia alliodora et Maesopsis eminii et sur l essence indig ne Endospermum macrophyllum L essence indig ne Agathis vitiiensis et l essence introduite Swietenia mahogani sont galement repr sent es petite chelle bien que cette chelle puisse augmenter l avenir Swietenia couvre environ 70 de la superficie totale rebois e et il continue tre utililis dans cette proportion dans les plantations en cours Les essences
75. isation de l tablissement et des r gimes sylvicoles de plantation Les travaux de recherche visent essentiellement trouver une solution un probl me La recherche fondamentale dans le domaine de 42 la physiologie de la nutrition ou des caract ristiques g n tiques est pratiquement inexistante dans les programmes de recherche en cours des autorit s foresti res Cependant les points d int r ts principaux l tendue et dans une certaine mesure les m thodes utilis es dans les activit s de recherche varient entre les trois pays Papouasie Nouvelle Guin e La recherche visant sp cifiquement au reboisement des for ts surexploit es ne b n ficie d aucun status sp cial en Papouasie Nouvelle Guin e par rapport la recherche foresti re en g n ral La recherche taxinomique entreprise par le D partement des For ts sur les essences des for ts indig nes jouit d une excellente r putation internationale bien m rit e mais sa port e sur les probl mes de reboisement n est que fortuite et indirecte De m me les activit s de recherche et d veloppement dans le domaine de la technologie et de l utilisation du bois n ont qu une importance extr mement limit e de notre point de vue Les travaux de recherche dans le domaine de la gestion effectu s dans le cadre d un projet UNDP FAO par contre ont une orientation nette vers les probl mes de reboisement qu il soit par gestion naturelle ou
76. le compactage du sol n ont pas t importants ou intensifs au point d interdire l tablissement d essences foresti res Lorsque ces conditions sont remplies l tat actuel de la couverture v g tale d pend de la dur e de la p riode qui s est coul e depuis l abattage et de la densit et composition du peuplement r siduel Le d roulement du d veloppement ne serait pas n cessairement le m me du moins au cours des premi res phases que celui suivi au cours d un cycle d agriculture itin rante Une des raisons de cela est que l tat des l ments nutritifs et la structure physique du sol sont tr s certainement diff rents Un autre raison est que la composition des premi res esp ces reproduira plus facilement le peuplement r siduel h t rog ne restant apr s exploitation que la vari t d esp ces plus limit e et plus s lective conserv e dans un syst me d agriculture itin rante Quoiqu il en soit on retrouve certainement quelques caract ristiques communes plus particuli rement la dominance au premier stade des esp ces pionniers tels que Macaranga Spp en basse altitude ou des foug res des altitudes plus lev es Du fait que 90 ou plus des for ts de seconde g n ration de for t surexploit e sont situ es dans des zones qui ont t exploit es au cours des 15 derni res ann es le recr en est encore au premier 24 stade de 1 tablissement de la dominance des pionniers
77. lus serr Avec ces espacements r duits la technique a chang d aspect et elle est devenue plus proche de la plantation ferm e que de la plantation en lignes En 1976 ann e qui coincide plus ou moins au passage de l exploitation extensive l exploitation intensive des for ts approximativement 9 000 hectares de plantation taient tablis On pouvait donc consid rer que la technique de la plantation en lignes espac es avait t une mesure de reboisement valable pour 9 000 hectares sur les 40 000 60 000 hectares surexploit s jusqu a cette date Jusqu en 1981 cependant les techniques de plantation en lignes espac es ont continu tre appliqu es en d pit du fait que les conditions des for ts surexploit es sont totalement diff rentes et 38 d favorables On pouvait lire dans le Rapport Annuel de la Division de l ann e 1980 de graves probl mes de plantes rampantes des plants sous optimal des sites variables et des sols endommag s par l exploitation de gros besoins d entretien apr s plantation et de nombreuses p pini res des probl mes sylvicoles et entomologiques tout indique qu il est devenu n cessaire d abandonner le syst me de plantation actuellement utilis Il est donc tr s probable que la plus grande partie des plantations r alis es entre 1975 ou 1976 et 1981 ont chou Si on limine 4 000 6 000 hectares de ce fait il resterait 7 000 8 000 hectares de for ts surex
78. lypelta a t rendu plus efficace en combinant des mesures de culture et des mesures biologiques Le d frichage de la v g tation entre les lignes dans les plantations d Eucalyptus et 1 introduction de la fourmi pr datrice Oecxophylla smaragdina a largement contribu 4a la r duction de 1 incidence des attaques et a permis un r tablissement rapide des arbres affect s La culture s lective d arbres en p pini re plus particu li rement en vue d am liorer l uniformit de la forme des Gmelina arborea tient galement une place imnportante dans les travaux de recherche en cours Ceci est important du fait que le centre d int r t passe n cessairement du stade de l tablissement au stade de la gestion du peuplement des plantations plus vieilles Il est vident que pour un temps encore tr s long les billes de bois dur 45 et les billes de bois de plaquage resteront les deux objectifs principaux des travaux de reboisement La plantation d arbres qui n auraient pas l aptitude inh rente de former des billes serait une entreprise futile La recherche d un espacement optimal pour le Swietenia fait toujours partie des travaux en cours L espacement original de 10m x 3m a t retenu sur le terrain mais il semblerait qu il ne convienne pas tout a fait du fait de l incidence du t r brant de bout de pousse Hypsipyla et des probl mes des esp ces rampantes dans les Zones ayant t les plus intensiveme
79. nc faire l objet de planification On ne peut pas en dire autant des cons quences cologiques des changements climatiques Pourtant il est extr mement urgent avant que les travaux de recherche sur la s lection des essences n aillent trop loin de savoir si les changements climatiques seront susceptibles au niveau local de diminuer ou d augmenter le nombre des essences utilisables du point de vue de la recherche des march s Il est galement aussi important de savoir si les caract ristiques sylvicoles des essences d ja tablies ou rejet es seront susceptibles d tre modifi es avant 62 que les programmes de plantation actuels ne soient pouss s trop avant En fait il est clair que ces trois questions sont tout aussi urgentes et qu elles sont li es entre elles un point tel qu il serait futile de r aliser des travaux de recherche sur l une et pas sur les autres Pour les m mes raisons il serait tr s improductif que la recherche sur l une se fasse ind pendamment de la recherche sur les autres Le probl me est celui de l organisation et de la coordinations des programmes de recherche Si la recherche essentiellement sociologique sur le droit coutumier et la jouissance de la terre aboutit a la prise de dispositions institutionnelles permettant d assurer une gestion continue de la production sur les terres communales plus particuli rement en Papouasie Nouvelle Guin e une quatri me question devan
80. nde du bois pour 1 exportation ne peut pas tre exclue bien qu il semble peu probable qu elle soit ou ait t faite une chelle significative I est donc peu probable que les volumes de bois enregistr s soient exacts au m tre cube pr s mais il est abosulement impossible de savoir quel volume ajouter pour compenser les omissions Dans les trois pays cependant les modalit s pr vues sont g n ralement ad quates et bien appliqu es ce qui laisse penser qu un ajout de 10 devrait tre plus que suffisant Il convient de noter cependant que 1 inexactitude au niveau de 1 valuation de la superficie des for ts surexploit es est tr s probablement la source Ta moins importante d erreurs Les volumes de production enregistr s par les trois pays sont donn s au Tableau II sous la forme de volumes annuels moyens pour plusieurs p riodes partir du d but des ann es 50 jusqu en 1988 Ces p riodes correspondent approximativement aux quatre phases de l volution de la production de bois des trois pays ayant pu tre identifi es au cours des quatre derni res d cennies Ces phases sont 1 Production faible exploitation s lective de faible intensit 1950 1963 2 Augmentation brusque et croissance rapide des exportations et par cons quent de la production de bois 1964 1974 3 Croissance continue de la production de bois mais plus lentement 1975 1981 4 Croissance continue de la pro
81. norm ment contribu a la mise en valeur et au renforcement de la recherche Il b n ficiera galement d une mani re consid rable la syst matisation coordination et expansion des travaux de recherche dans le pays Il ne pourra gu re contribuer par contre au succ s du reboisement des for ts surexploit es tant que les propri taires coutumiers n auront pas t convaincus de sa n cessit La terre bien plus que la recherche est 1 l ment restrictif Iles Salomon Les activit s de recherche dans les les Salomon sont enti rement centr es sur les for ts surexploit es Une partie de la recherche vise augmenter le nombre d essences susceptible de convenir La plus grande partie des travaux cependant ont pour but le d veloppement et l affinement de l tablissement et de l entretien aux premiers stades de la plantation dans des conditions rendues plus difficiles par une exploitation devenue beaucoup plus intensive La priorit est donn e aux mesures visant au contr le des especes rampantes et des attaques d insectes Deux approches 44 principales sont utilis es Du point de vue de la culture la recherche s int resse principalement aux espacements de plantation et aux d gagements apr s plantation I1 a t d montr que des espacements plus r duits ralentissent efficacement la croissance et la propagation des esp ces rampantes Les travaux de recherche en cours ont donc pour but 1
82. nt d frich s Du fait que les for ts surexploit es sont plus faciles a d fricher il semble raisonnable de pr sumer que 10 000 hectares de ces for ts taient inclus dans les 15 000 hectares Si l on applique le volume de 40 m gt enlev par hectare consid r comme standard dans l exploitation des for ts indig nes 20 000 hectares suppl mentaires auraient t ajout s a la superficie surexploit e depuis l ann e 1983 Ceci am nerait la superficie totale actuelle de for ts surexploit es approximativement 55 000 hectares Il faudrait sans doute tenir compte du fait qu une certaine superficie de for t surexploit e a t convertie d autres usages au cours des six derni res ann es Cependant le chiffre de 10 000 hectares qui a t retenu pour couvrir ce genre de pertes est sans doute suffisamment lev pour couvrir toutes conversions ult rieures Cette estimation de 55 000 hectares est suffisamment lev e pour couvrir les conversions ventuelles d autres usages et il donc 30 possible de passer directement a 1 valuation de l tat et des conditions de la for t 2 Etat des for ts surexploit es Fiji est dot depuis 1952 d un programme actif de reboisement des for ts indig nes surexploit es par des essences d arbres feuillus Ce programme a t appliqu conjointement un programme a grande chelle de reboisement de la savanne par des essences conif res Dans le cadre d
83. nt d aller plus loin Cependant si nous prenons comme base les estimations du Tableau VI le probl me des hypoth ses ne touche plus alors que deux ou tout au plus trois des six cat gories de v g tation adopt es dans le cadre du sous projet La superficie de for t surexploit e dans la cat gorie la for t naturelle est comprise dans les estimations pr c dentes La superficie de la cat gorie Ib for t de seconde g n ration qui n a pas t exclue du fait de son incorporation au syst me d agriculture itin rante stabilis peut tre obtenue par soustraction On peut pr sumer sans risque de se tromper que la superficie de la cat gorie ld savane est nulle la p riode de 25 30 qui s est coul e depuis que l exploitation grande chelle des for ts a commenc est une p riode trop courte pour que l abattage 2 22 seul ait transform la for t tropicale en savane Pour des raisons identiques il est probable que les conditions de la cat gorie le terre d sertique ne se sont produites qu a tr s petite chelle uniquement dans les zones ou l abattage s est fait par coupe blanche et ou la perturbation du sol a t particuli rement destructive Ceci pourrait tre le cas de quelques unes mais pas n cessairement de toutes des zones d abattage pour la production de pulpe de la province de Madang Si nous estimons que ceci s est produit dans 25 des cas probablement un niveau trop l
84. nt des consid rations n ayant que peu d importance du point de vue de l adaptation des mesures de reboisement et de leurs r sultats La disponibilit des terres est pratiquement le seul facteur qui ait une importance quelconque dans n importe quel programme de reboisement et ceci ne s applique pas qu a la seule Papouasie Nouvelle Guin e Dans chacun des trois pays que nous avons tudi s la terre est le facteur limitatif du d veloppement forestier dans son ensemble La plus grande partie des terres et pratiquement la totalit des terres foresti res est sous propri t coutumi re Bien qu il y ait des diff rences de d tails d un pays l autre et un niveau 35 moindre l int rieur d un m me pays deux caract ristiques identiques affectant le domaine forestier se retrouvent dans toutes les formes de propri t coutumi re des terres En premier lieu la propri t de la terre est commune et elle ne peut pas tre l galement transf r e par un individu ou par un groupe des individus formant l unit propri taire La seule exception est l expropriation par le gouvernement dans l int r t national Cependant cause de la deuxi me caract ristique savoir le lien profond et indissoluble unissant la terre et ses propri taires l acquisition par le gouvernement est une question bien trop explosive pour qu il y soit fait recours en dehors des cas les plus d sesp r s et les pr
85. nt exploit es Le status lev accord 4 la recherche aux iles Salomon est des plus impressionnant Pratiquement depuis le d but de l existence de T Administration des For ts dans le pays une tr s grande priorit a t donn e a la recherche Le fait de concentrer la recherche sur le probl me du reboisement des for ts surexploit es en terres gouvernementales s est av r tre une excellente strat gie Les litiges soulev s par les probl mes de propri t qui ont souvent g n voire m me interrompu les op rations d exploitation sur les terres coutumi res n ont gu re affect Ja recherche Dans son ensemble la recherche a su r pondre l volution des conditions et des exigences Si elle conserve cette flexibilit elle sera tout aussi capable de faire la transition voulue et de changer son centre d int r t pour passer 1 tude de la gestion des plantations tablies Fiji La recherche dans le domaine forestier Fiji a galement donn une grande importance aux for ts surexploit es Bien que ce probl me n est jamis t le seul tudi comme c est le cas aux les Salomon l importance qui lui est accord e n a cess d augmenter et le D partement des For ts a plac le reboisement des savanes des r gions de l ouest sous la responsabilit de la Commission des Pins de Fiji Les m thodes d tablissement et les programmes d entretien ne figurent plus en t te de liste des trava
86. obl mes de la for t n entrent que tr s rarement dans cette cat gorie Ainsi les personnes ou soci t s ou autorit s qui voudraient utiliser la terre ou ses produits dans des buts non communaux ou qui voudraient y avoir libre acc s doivent n gocier un ou plusieurs bails de location que la coutume et la loi autorisent La peur de perdre le contr le de leurs terres ou le droit d y avoir acc s a n importe quel moment et pour n importe quelle raison est 1 l ment qui gouverne et ce de plus en plus l attitude des propri taires vis vis des proposition de location Seule la perspective de gains financiers lev s et rapides ou de cr ation directe d emplois peut venir bout de la r ticence des propri taires accepter des bails de location et de d veloppement long terme limitant leurs options La location des terres pour l utilisation des ressources des for ts adultes est acceptable leur location pour le reboisement ne l est que rarement Par cons quent en Papouasie Nouvelle Guin e et aux iles Salomon plus particuli rement le reboisement des for ts surexploit es est limit aux terres dont le gouvernement est propri taire ou qu il contr le La terre surexploit e disponible est rebois e par plantation le reste est ignor L tat de la terre et sa couverture v g tale n ont qu une importance tr s limit e Les restrictions impos es par le syst me de propri t de la terre ne pe
87. onal Development Issues No 5 Canberra De Ath C amp Michaelenko G 1980 High Technology and Original Peoples The Case of Deforestation in Papua New Guinea and Canada Impact of Science on Society July September Department of Forests 1986 Fact and Figures Boroko Eddowes P J 1985 The Forest Resources of Papua New Guinea 29th AUSTIS Conference Port Moresby F A O 1987 Assessment of Forest Resources in Six Countries GCP RAS 106 JPN Field Document 17 Bangkok Firth S 1982 New Guinea under the Germans Melbourne University Presse Melbourne Gane M 1985 Papua New Guinea Preliminary Report on Forest Policy F A 0 Rome Gillison A N 1976 A Review of Problems and Techniques in Restoring the Tropical Forest Once It Has Been Altered in Australian UNESCO Com mittee for MAB Report of Symposium Ecological Effects of Increasing Human Activities on Tropical and Sub Tropical Forest Ecosystems pp 51 72 Australian Government Publishing Servic Canberra Gegeyo B Bruce Re Colton Pe Yauira A Serjeanston J amp Lert N 1976 The Madang wood Chip Project in Aust UNESCO Comm for MAB Report of Symposium on Ecological Effects etc pp185 205 Australian Government Publishing Service Canberra 77 Goodman R Lepani C amp Morawetz D 1985 The Economy of Papua New Guinea An Independent Review Australian National University Development Studies Centre Canberra Havel J J 1
88. onn es de la superficie de for ts surexploit es qui pourrait convenir ou qui n cessiterait un reboisement sont r sum es au Tableau VI Il semblerait donc que la superficie des zones o un programme de reboisement actif pourrait tre requis pour le r tablissement du potentiel forestier ne d passe sans doute pas 100 000 a 170 000 hectares I1 convient de noter cependant que 15 a 20 000 hectares sont ajout s annuellement cette superficie ce qui signifie que la superficie en jeu pourrait rapidement doubler C est cette perspective qui donne au probl me toute son ampleur une ampleur que ne traduit pas la faible proportion que repr sente cette superficie par rapport a la superficie totale des for ts du pays 2 Couverture v g tale du sol des for ts surexploit es Compte tenu du fait que le taux auquel le bois est abattu a des fins commerciales ou du fait de l agriculture itin rante ne fait l objet d aucun contr le toute estimation de la superficie des for ts surexploit es est par n cessit le r sultat d un grand nombre d hypoth ses et d approximations On peut se rendre compte de l tendue de cette n cessit en jugeant des moyens hypoth ses et sp culations auxquels il a fallu avoir recours pour aboutir aux estimations qui pr c dent Une tentative d tude plus approfondie ne serait que conjoncture pure et simple On ne dispose en fait d aucune information quantitative ind pendante permetta
89. ont t et sont exploit es en m me temps dans diverses r gions du pays par les nombreux op rateurs Certains op rateurs exploitent la for t d une mani re plus intensive que d autres mais la r exploitation pourrait en fin de compte aboutir au m me r sultat Le r sultat net pourrait de fait tre un volume moyen proche de 40 mS par hectare Ainsi 12 malgr les doutes engendrer par ces variations importantes i n existe aucune raison valable de ne pas adopter la moyenne g n ralement accept e de 40 m3 par hectare pour toute Ta p riode commencant a partir du d but des ann es 60 M me si de telles raisons existaient il n existe aucune base utilisable permettant de x proc der a une correction En se basant sur cette hypoth se la surface des for ts surexploit es Fiji au cours des 25 30 derni res ann es peut tre estim e d une mani re similaire que pour la Papouasie Nouvelle Guin e Les calculs sont r sum s au Tableau IV Ces estimations sont de m me ordre bien que l g rement plus lev es que celles donn es dans les documents officiels Un rapport du D partement des For ts indique que 49 600 hectares de for t ont t surexploit s entre 1969 et 1987 alors qu un autre rapport indique 43 500 hectares pour la p riode 1969 1983 L implication que seule une superficie de 6 000 hectares aurait t exploit e entre 1983 et 1987 met en doute la validit de l un ou de l aut
90. ont bien tablies une connaissance beaucoup plus d taill e des param tres march s est n cessaire avant de lancer des programmes a grande chelle bas s sur elles La raison en est le volume beaucoup plus limit de ces march s par comparaison aux march s du bois utilitaire L expansion des plantations de bois de qualit et de sp cialit peut tr s facilement se traduire par une surproduction La s lections des essences en fonction des march s devrait donc se faire d une mani re coordonn e entre ces trois pays et probablement entre tous les pays tropicaux Une telle recherche d taill e coordonn e coop rative et orient e vers le march est de plus vitale pour r soudre le deuxi me des trois probl mes pos s a savoir le reboisement des terres sous propri t coutumi re 2 Propri t coutumi re de la terre Une immense proportion des for ts surexploit es se trouve situ e sur des terres dont la propri t est coutumi re Les progr s r alis s dans le domaine du reboisement tant du point de vue de la rapidit que du point de vue de 1 tendue d pendent donc de la volont des propri taires S ils n acceptent pas que leur terre soit utilis e pour le reboisement ou qu elle soit maintenue a l tat de for t ou s ils refusent de g rer la for t eux m mes le reboisement cesse virtuellement lorsque toutes les terres non communales disponibles ont t rebois es et que les bails de location
91. orie brouissailles plus particuli rement sous la forme d un fouillis de plantes rampantes et dont le sol ne convient pas la conversion l agriculture devient de plus en plus importante Compte tenu du temps tr s long n cessaire pour qu une structure foresti re puisse remplacer la couverture de plantes rampantes et de brouissailles il semblerait que des mesures de reboisement soient dans ce cas une n cessit absolue et non pas une simple option Dans ce cas aussi il est probable que les estimations sont beaucoup trop sp culatives pour pouvoir servir de base la prise de mesures sp cifiques Elles sont suffisantes cependant pour indiquer que le reboisement est d j un probl me de port e nationale Sans des ressources de remplacement ad quates et appropri es l avenir de l industrie du bois du pays est des plus pr caire Du fait que l industrie du bois est la source principale des revenus d exportation du pays sa destruction pourrait entra ner celle de l conomie du pays Mais ici aussi les probl mes techniques ont une importance qui n est que secondaire et la seule am lioration de l expertise technique ne produirait que peu de r sultats Avec 83 de la terre sous propi t coutumi re et la pression montante exerc e pour que les terres qui avaient t enlev es soient remises sous propri t coutumi re le reboisement des for ts surexploit es d pend des seuls propri taires S ils le
92. ouverture et le d veloppement d un march pour des billes dites super petites Si a l origine ce march fut ouvert grace aux activit s de commercialisation des op rateurs les plus importants la norme super petite est rapidement devenue une qualit relativement standard pour la plupart des op rateurs Partout o de telles billes sont pr lev es l augmentation de la production par hectare est quasi automatique L imposition depuis 1985 d un diam tre minimal plus lev du tronc a contribu m me si cette imposition n a pas t absolument suivie la r duction de la production de billes super petites et par cons quent l intensit de l exploitation au cours des trois derni res ann es Le deuxi me facteur est que l exploitation dans son ensemble s est d plac e au cours des ann es de plus en plus vers des r gions foresti res non encore perturb es et par cons quent plus productives Avec une proportion de plus en plus lev e du volume de production total provenant de for ts a haut rendement la moyenne nationale de production par hectare ne peut qu augmenter Ceci se combinant a l augmentation de la production due a la coupe de billes super petites il est plus que probable que la production par hectare nationale moyenne augmentera Si l on applique ces consid rations aux informations sur la production et sur les ressources dont on dispose il devient possible de faire une estimation de la supe
93. ploit es rebois es avec succ s en appliquant la technique r vis e de l espacement serr Dans l ensemble il semblerait donc que les for ts surexploit es des les Salomon ont t et peuvent tre rebois es en appliquant la technique de Ta plantation en lignes ou une technqique proche de celle de la plantation ferm e Le point important du point de vue des probl mes de reboisement du pays est que toutes les op rations de reboisement r alis es jusqu ce jour l ont t sur des terres gouvernementales Les terres communales n ont gu re t touch es bien que 70 000 110 000 hectares de ces terres aient t exploit s au cours des 25 derni res ann es Une superficie de 40 000 80 000 hectares de ces terres a t exploit e d une mani re si intensive que Ta possibilit qu elles puissent supporter une deuxi me coupe commerciale est quasiment nulle moins que des mesures actives de reboisement ne soient prises Fiji Le reboisement des for ts surexploit es par plantation en lignes a t la m thode standard appliqu e Fiji depuis plus de 30 ans Le succ s de cette m thode a t extraordinaire tous les points de vue A l exception d une p riode tr s courte au d but des ann es 1970 o le programme a t presque abandonn cause de l incertitude sur sa validit provoqu e par les attaques d Ambrosia sur des planatations de Swietenia d j bien tablies l ampleur des planta
94. que les m mes arguements restent vrais dans le contexte du pacifique et Fiji est en fait en train de restructurer son secteur forestier sur cette hypoth se Il est urgent cependant de d terminer si et dans quelle mesure ces arguments s appliquent dans le contexte pan tropical Un pr c dent utile peut tre trouv dans la s rie d tudes des tendances r gionales et mondiales du bois que 1 OAA effectuait r guli rement Le r tablissement de ces tudes ou d tudes similaires implique la coordination et l action d une organisation internationale Avec l importance accord e dans ces trois pays au commerce du bois tropical la recherche n cessaire est tout fait dans le cadre de l Accord International du Commerce du Bois En r alit ce centre d int r t est beaucoup plus vaste La port e pan tropicale du probl me du reboisement est reconnue dans le projet dont ce sous projet fait partie La nature pan tropicale de toute solution orient e vers la fourniture du bois n est pas aussi bien comprise Elle doit l tre pourtant et ce d une mani re urgente Sans des connaissances beaucoup plus d taill es des facteurs qui auront une influence sur la structure future du commerce du bois tropical une grande partie de l effort de reboisement actuellement fait avec en perspective les ressources en bois futures pourrait s av rer avoir t fait en vain Au niveau international il importe peu de savoir qui diffus
95. r s la croissance et les changements successifs peuvent tre contr l s 33 parfois r guli rement par mesure de parcelles chantillons ou irr guli rement gr ce des tudes de recherche cologique mais il n y a virtuellement aucune intervention de gestion active Ce sont les m thodes de plantation par cons quent qui font principalement l objet des programmes de et des discussions sur le reboisement IT convient de noter que les statistiques relatives aux ressources de plantation ne font aucune distinction entre les plantations sur for ts surexploit es et les plantation sur des terres dont l usage pr c dent tait diff rent Malgr cela il est possible d estimer la proportion des for ts surexploit es partir d vidences internes telles que les essences utilis es ou l emplacement et partir d une connaissance g n rale des programmes de reboisement et de leurs limites Chacun de ces pays applique des programmes de plantation depuis relativement longtemps En Papouasie Nouvelle Guin e et a Fiji ces programmes datent du d but des ann es 1950 alors que dans les iles Salomon ils datent du milieu des ann es 1960 Ainsi en 1988 la Papouasie Nouvelle Guin e avait des ressources de plantation d approximativement 37 000 hectares Fiji une superficie approchant 100 000 hectares et les les Salomon approximativement 15 000 hectares Papouasie Nouvelle Guin e Une faible proportion peut tre 10 4
96. rdant avec les circonstances et les exigences du lieu et du moment Savoir si ceci restera vrai dans l avenir et pendant combien de temps sont des questions qui prennent une importance de plus en plus vitale Vus sous cet angle les travaux de l Institut de la Recherche Foresti re de Papouasie Nouvelle Guin e deviennent hautement prioritaires Le retard depuis que l id e pris racine n a pas t jusqu pr sent d une tr s grande importance La recherche effectu e sous les auspices du service central ou des services provinciaux s est montr e ad quate pour satisfaire aux besoins actuels Les besoins futurs seront diff rents et il est possible qu une organisation de recherche plus officielle soit n cessaire pour y r pondre d une mani re ad quate Des pr cautions extr mes devront tre prises pour assurer que les liens avec le travail sur le terrain ne seront pas affaiblis Les instituts et autres organismes de recherche ont souvent tendance suivre leur propre chemin En effet les crit res de succ s dans la recherche pure forcent virtuellement prendre des directions et adopter des m thodes qui donneront des r sultats augmentant le prestige de l organisation et 54 des chercheurs L importance de l utilit pratique des travaux et des r sultats risque alors de devenir minime ou m me n gligeable Ceci n est pas un ph nom ne in vitable mais tr s peu d instituts de recherche fore
97. re des deux chiffres cit s plus particuli rement si l on tient compte du fait que la production du bois de 1984 1986 inclus a atteint les niveaux les plus lev s jamais enregistr s et qu elle fut proche des 200 000 m pr vu par an La chute du march int rieur apr s mai 1987 s est poursuivie jusqu la fin 1988 Ainsi malgr le boom relatif des exportations et le fait que la plus grande partie possible du volume de bois produit a t export e le volume de production a chut en 1987 et 1988 pour retomber au niveau du d but des ann es 70 Cette baisse s est traduite par la faible estimation de la superficie moyenne exploit e annuellement Il y a de plus une autre raison pour adopter des chiffres l g rement sup rieurs aux estimations officielles En effet ces estimations ne concernent que la superficie des for ts commerciales exploit es L inventaire national reconna t deux autres cat gories de for ts de protection et non commerciales mais seuls les volumes concernant les for ts commerciales ont t enregistr s Pourtant c est un fait connu qu une partie de la production provenait de for ts de protection ou non comerciale plus particuli rement apr s la lev e de l interdiction des exportations Les for ts non commerciales sont d finies par la faiblesse du volume produit par hectare alors que les for ts de protection le sont par le degr de leur pente Pour exploiter de telles for ts il es
98. rficie des for ts surexploit es r partie par tranche d ann es aux iles Salomon Ces estimations sont pr sent es au Tableau V Ces estimations concordent assez bien avec celles mentionn es plus haut La limite inf rieure de la fourchette concorde galement avec l estimation faites pour 1989 par la Mission de la Banque Mondiale que la superficie totale surexploit e jusqu en 1988 atteignait 139 000 hectares avec 85 000 hectares ayant t exploit s avant 1980 et 54 000 depuis Ceci n est pas surprenant En effet les diversees estimations disponibles ont toutes t faites de la m me mani re et partir de sources plus ou moins identiques Il semble au premier abord plus difficile de les r concilier avec l estimation qu en 1988 la superficie restante de for ts non 15 exploit es tait d environ 185 000 hectares alors que l inventaire de 1965 1967 donnait une superficie foresti re de 2 5 x 10 hectares Il faut noter toutefois que ce dernier chiffre repr sentait la superficie de la totalit des for ts et que la superficie des for ts potentiellement commercialisables devait par cons quent tre infiniment plus r duite En fait si l on tient compte du fait que le volume commercial a t estim se situer aux environ de 10 x 106 ms apr s correction pour les pertes provoqu es par le cyclone de 1972 la superficie des for ts classifi es commerciales ne devait pas d passer 300 000 hectares Les est
99. riculture sera plus importante au cours des 25 prochaines ann es qu elle ne 1 a t par le pass En se basant sur 20 cette hypoth se la superficie exclure dans cette cat gorie pourrait tre lev e et atteindre 100 000 hectares En dernier lieu il faut prendre en compte la superficie de for ts surexploit es d j d frich e et celle susceptible de l tre au cours des 25 prochaines ann es pour le d veloppement urbain et infra structurel Nous ne disposons d aucune base permettant de faire une estimation de la superficie entrant dans cette cat gorie Une estimation arbitraire de 10 000 hectares pourrait tre ad quate Apr s avroir tenu compte de toutes ces exclusions la superficie des for ts surexploit es qui resteraient long terme ou de fa on permanente dans le domaine forestier est de l ordre de 0 45 a 0 65 x 106 hectares Il faut noter cependant que la totalit de cette superficie ne demande pas n cessairement a tre rebois e Qu elle le demande ou pas d pend de 1 tat de la v g tation qui a son tour est fonction des l ments suivants a le temps coul depuis le dernier abattage et b l intensit de cet abattage Les zones qui n ont pas t exploit es intensivement et qui n ont pas fait l objet d un deuxi me abattage et o l abattage n a pas d truit ou s rieusement endommag le peuplement restant pourraient supporter une deuxi me coupe 30 40 ans plus
100. rmettent gu re de proc der a des exp riences Une m thode qui a eu du succ s dans le pass ou dans une autre r gion du pays a tendance devenir la m thode standard et en Papouasie Nouvelle Guin e il s agit principalement de la technique de la plantation ferm e 36 Iles Salomon Le reboisement des for ts surexploit es aux iles Salomon a t effectu presque exclusivement selon la technique de la plantation en ligne Jusqu a une poque r cente on pensait que le reboisement avait t dans son ensemble relativement r ussi Le changement d opinion au sujet de la r ussite du reboisement coincide assez troitement avec le passage du reboisement de zones l g rement exploit es sur lesquelles les premi res plantation ont t tablies aux reboisement de zones ou l exploitation s est faite d une mani re plus intensive a partir de la fin des ann es 1970 L exploitation peu intensive g n ralement pratiqu e avant le milieu des ann es 1970 laisse un peuplement r siduel relativement dense et bien structur L tage dominant doit donc 6tre r duit le long et parall lement aux lignes de plantation Le couvert tait malgr tout suffisamment pais pour limiter la densit et la rapidit de la croissance de la v g tation concurrente Ainsi le peuplement r siduel et l espacement important adopt 10 m entre les lignes et 3 m l int rieur n taient pas un tr s gros handicap la
101. rpor e dans le syst me d agriculture itin rante ne peut tre que simple hypoth se La plus grande partie des op rations d abattage taient et sont encore effectu es dans des zones o la densit de la population est faible de sorte que seule une proportion relativement limit e des terres surexploit es a t substitu e a des terres pr c demment incorpor es au syst me d agriculture itin rante Il est probable que cette proportion ait t l g rement plus lev e avant que le centre de gravit de l industrie du bois ne se d place d une mani re aussi 26 marqu e vers les provinces de l ouest Mais en l absence de contr le ou de documents sur l tat des terres sous propri t coutumi re incorpor es dans un svst me d agriculture itin rante on en est r duit a pr sumer que si une moyenne nationale de 10 des for ts surexploit es tait incorpor e au syst me d agriculture itin rante cela ferait plus que compenser cette perte Une certaine partie des terres surexploit es a t incorpor e a des projets de d veloppement agricole plus complexes ex cut s ou parrain s par le gouvernement central ou les gouvernements provinciaux Pour certaines iles ces projets sont relativement bien document s du moins en ce qui concerne les propositions Pour le pays dans son ensemble la situation est beaucoup moins claire et l estimation de la superficie totale et de sa distribution est du domaine des h
102. s cultiver 2 le reboisement des for ts surexploit es situ es sur des terres communales 3 l effet de serre Pour des raisons qui deviendrons videntes au fur et mesure du d veloppement de l argumemtation toute activit de recherche autre que les activit s en cours risque de n tre qu une perte de ressources tant qu il n est pas donn ces questions une r ponse plus satisfaisante et plus compl te que celle impliqu e dans les politiques actuelles 1 Choix des essences La recherche et des exp riences effectu es sur le terrain ont permis chacun des trois pays de s lectionner une vari t relativement r duite d essences adapt es aux circonstances et aux exigences locales de reboisement des for ts surexploit es Les essais d essence doivent se poursuivre bien que sur un port e moins grande que les essais ayant permis d tablir les listes actuelles En Papouasie Nouvelle Guin e les essences principales utilis es jusqu a ce jour sont Araucaria cunninghamii A hunsteinii Tectona grandis Eucalyptus deglupta et Terminalia brassii D autres essences d j utilis es ou dont l utilisation est pr vue pour le reboisement des zones surexploit es comprennent Anthocephalus 56 cadamba Swietenia macrophylla Eucalyptus tereticornis et Acacia auriculiformis mais leur r le a t jusqu pr sent plut t linit Anthocephalus semble galement prometteur et pourrait tre util
103. s Du fait que ceci n est pas le cas il serait raisonnable de situer la proportion de for ts surexploit es absorb e par l agriculture itin rante aux alentour de 10 En cons quence au cours des 25 derni res ann es la superficie exclure du fait de son incorporation au syst me d agriculture itin rante serait d environ 0 1 x 106 hectares sur une 19 superficie totale de for t surexploit e comprise entre 0 8 et 1 0 x 10 hectares A ceci il convient d ajouter la superficie d ja convertie a un syst me d agriculture aux r coltes plus permanentes plus particuli rement des arbres et celle qui pourrait l tre au cours des 20 ou 30 prochaines ann es Ce que peut tre la totalit de cette superficie est pure conjoncture La production agricole dans le cadre de syst mes fixes a augment au cours des 25 derni res ann es un taux annuel moyen se situant sans doute aux environs de 2 a 3 Il est impossible de d terminer quelle proportion de cette augmentation est repr sent e par la mise en culture de terres suppl mentaires et quelle proportion par de la for t surexploit e La superficie totale de ce syst me agricole tant de l ordre de 100 000 150 000 hectares et compte tenu du r le que l am lioration des techniques et m thodes de gestion agricole peut avoir jou dans 1 augmentation de la production il n est pas possible qu une conversion a grande chelle des for ts surexploit es se
104. s ann es 1 ont t plus intensivement et d une mani re telle que si on veut les conserver il est devenu essentiel de prendre des mesures sp cifiques dans ce but Le conditionnel si est en fait le mot clef La nature et 1 importance de la t che entreprendre les moyens a mettre en oeuvre pour le faire et les ressources requises tout d pend des raisons invoqu es pour le reboisement des for ts Si l objectif est d assurer que ces pays puissent faire face a leurs besoins de bois futurs l effort requis sera minime De fait les ressources actuelles sont sans doute suffisantes pour faire face a ces besoins pendant de nombreuses ann es m me a un rythme d exploitation acc l r sans qu il soit n cessaire de faire un gros effort en mati re de reboisement D un autre c t si l objectif est de maintenir et augmenter le potentiel d exportation de ces pays un effort de reboisement beaucoup plus important sera n cessaire le reboisement pourrait alors prendre une forme diff rente et tre limit un nombre relativement r duit de zones Si l objectif est la protection et l am lioration des sols et des ressources en eau de ces pays le reboisement requis pourrait tre relativement peut important Sauf dans certaines r gions de Papouasie Nouvelle Guin e et de Fiji l exploitation jusqu pr sent n a pas s rieusement touch aux bassins de captation des eaux les plus importants Dans ce but des progr
105. saires La raison principale de cet chec n est pas le manque de connaissances ou de moyens financiers Le facteur limitatif est la r ticence des propri taires coutumiers louer leur terre pour les p riodes tr s longues que demandent le reboisement Cette m me r ticence est galement l obstacle principal la mise sous gestion naturelle d une superficie beaucoup plus importante de for ts surexploit es dont l tat apr s exploitation s y pr terait parfaitement ii Aux les Salomon par contre il semblerait que la plupart des 140 000 180 000 hectares de for ts surexploit es au cours des 25 derni res ann es puisse conserver une certaine forme de couvert forestier Le reboisement sous la forme de plantation couvre approximativement 20 000 hectares et il se poursuit un taux de 2 000 hectares par an Toutes ces plantations sont situ es sur des for ts surexploit es gouvernementales Ainsi si l on ajoute cela le projet suppl mentaire pr vu pour les provinces de l ouest entre 40 000 et 90 000 hectares seraient laiss s au reboisement s il se produit par r g n ration naturelle sans aucune assistance La plupart des travaux de reboisement sont r alis s sur des terres gouvernementales du fait de la difficult convaincre les propri taires coutumiers d accepter de louer leur terre aux fins de reboisement Ainsi tout comme dans le cas de la Papouasie Nouvelle 49 Guin e c est la
106. sti re travers le monde ont t capable d y r sister Le fait que la question de l cart entre les connaissances actuelles de la recherche et la pratique sur le terrain se pose est en soi une vidence de la pression que cette tendance exerce La recherche et peut tre plus particuli rement la recherche de base a besoin d tre renforc e mais si ce renforcement doit se faire au risque de d truire le lien troit qui existe maintenant entre la recherche et le terrain le prix est l heure actuelle trop lourd PRIORITES FUTURES DE LA RECHERCHE Toutes les tudes de la politique et des programmes forestiers des trois pays font r f rences au besoin de renforcement de la recherche Une liste impressionante de questions devant faire l objet de travaux de recherche figure g n ralement parmi les recommandations Il n y a pratiquement aucune branche de la science et des techniques de la for t qui ne soit pas mentionn e et dans une certaine mesure cela est justifi Le reboisement des for ts surexploit es repose maintenant sur une base troite et potentiellement dangereuse de recherche empirique Essayer de passer l tude ne serait ce que d un seul des probl mes identifi s comme ayant besoin de plus de recherche serait cependant presque futile En effet le renforcement ou 1 expansion de la recherche doit d abord viser r pondre aux trois questions pr liminaires suivantes 1 le choix des essence
107. superficie des for ts surexploit es entrant dans chacune des cat gories et d coulant des hypoth ses pr c dentes sont donn es au Tableau IX Conditions de la v g tation dans chaque cat gorie de for ts surexploit es a For ts naturelles Des hypoth ses prises en compte il d coule que l tat de ces for ts serait tel qu elles devraient tre capable de supporter une deuxi me coupe commerciale dans les 30 ann es a venir I1 est impossible de d terminer toutefois si tel est le cas ou pas mais la superficie totale de ces for ts est si faible que 1 on peut adopter cette hypoth se sans courir le risque de commettre une erreur importante b For ts de seconde g n ration Environ la moiti des for ts surexploit es qui sont maintenant de seconde g n ration ont t exploit es il y a 15 25 ans 28 Certaines de ces for ts pourraient tre proches d un tat leur permettant de supporter un nouvel abattage Des mesures de reboisement qui comprennent le remplacement du peuplement afin d augmenter la productivit dans ces zones seraient par cons quent moins efficaces que des mesures d am lioration du peuplement ou m me l absence totale de traitement La deuxi me moiti de ces for ts tant un stade de d veloppenent beaucoup moins avanc elles pourraient faire l objet d un remplacement du peuplement c Broussailles La proportion de for ts surexploit es passant dans la cat g
108. t n cessaire de couvrir une superficie beaucoup plus importante pour obtenir un volume donn Ceci devrait appara tre dans le calcul de 13 la superficie surexploit e totale et il faudrait donc en tenir compte dans les estimations C est ce que l on a essay de faire dans le calcul des chiffres donn s au Tableau IV Iles Salomon Il n est pas facile de d duire une s quence plausible d exploitation des for ts aux les Salomon Les ressources n ont pas encore t inventori es un niveau de d tail proche de celui de Papouasie Nouvelle Guin e et de Fiji L inventaire de 1965 1967 indique des diff rences assez consid rables au niveau de la composition entre les for ts des les principales et avec moins de d tails au niveau du peuplement Il n existe gu re d informations comparables celles disponibles pour les deux autres pays mais il n y a aucune raison de pr sumer que la variabilit soit tr s diff rente Plusieurs estimations des superficies annuellement surexploit es sont disponibles mais ici aussi il semblerait que ces estimations aient t faites partir du volume de bois produit plut t qu partir d tudes Au d but des ann es 1980 selon une estimation de confiance le taux d exploitation tait de 4 000 a 5 000 hectares ce qui implique une coupe de 55 a 65 m3 par hectare Une autre estimation faites pour 1982 place la superfice surexploit e aux alentour de 9 000 hect
109. t faire l objet de recherche devient importante a savoir la mise au point de syst mes de gestion visant a l optimisation de la productivit dans les for ts exploit es capables de se reboiser naturellement A strictement parler cette question ne fait pas partie de la recherche sur le reboisement les for ts exploit es tant dans un tat leur permettant de se reboiser seules Cependant apr s que le reboisement a r ussi il devient n cessaire d entreprendre des travaux de recherche tout comme dans le cas des for ts rebois es par plantation active afin d optimiser la gestion du peuplement de seconde g n ration Mais tant que la recherche sur la propri t coutumi re de la terre et sur la mise au point de structures institutionnelles correspondantes permettant d assurer la jouissance de la terre a des fins de gestion n a pas abouti il ne sert a rien d investir dans ce domaine de recherche 63 PROGRAMME PRELIMINAIRE DE SOUTIEN A LA RECHERCHE Si les arguments d fendus pr c demment sont valides les programmes de recherche actuels ont besoin d tre totalement repens s De ce fait augmenter leur soutien est une option extr mement douteuse La priotit devrait plut t tre accord e un effort de redirection de la recherche vers les questions qui ont t identifi es comme tant urgentes dans les pages pr c dentes et le soutien devrait tre programm en cons quence Ceci introduirait une comb
110. t surexploit e par an qui est estim e tre de 60 000 hectares soit une estimation peu probable Un chiffre plus r aliste se situerait donc aux alentours de 40 000 45 000 hectares Les variations sont tr s nettes travers le pays allant de 65 80 ms par hectare dans les provinces de l est a 35 40 dans les provinces de l ouest de l le Des volumes tr s lev s de billes par hectare soit environ 190 ms par hectare sont enregistr s pour les provinces de Nouvelle Bretagne et de Nouvelle Irlande Du fait que les op rations de d boisement actuelles tendent a se concentrer dans les for ts a rendement lev plus de la moiti du volume affect aux exploitations les plus importantes sort de Nouvelle Bretagne et de Nouvelle Irlande il est encore probable que la superficie surexploit e est plus proche de la limite inf rieure des estimations Il est tr s probable que la superficie surexploit e annuellement se situe aux environs de 40 000 hectares et non pas autour d un chiffre beaucoup plus lev Le m me raisonnement devrait tre appliqu a l estimation des superficies surexploit es au cours des ann es pr c dentes Il est possible cependant que dans ce cas les diff rences soient moins marqu es Au cours des ann es 60 et au d but des ann es 70 le march de l exportation appliquait des crit res plus stricts et plus discriminatifs aux bois en provenance des les du Pacifique qu ceux en proven
111. tard Le reboisement n est pas dans ce cas une op ration n cessaire ou m me une option raisonnable Si comme cela semble le cas l exploitation est progressivement devenue de plus en plus intensive et de plus en plus destructive pour le peuplement r siduel et le site une superficie plus importante des for ts exploit es depuis longtemps serait actuellement dans un tat permettant une gestion sur un cycle d abattage d une dur e gale ou sup rieure 30 ans que dans les zones plus r cemment exploit es Essayer cependant de traduire cette conclusion en estimations pr cises se rapportant des zones sp cifiques est encore une fois une question de pure conjoncture Si on estime que la proportion de for ts qui sont encore dans un tat qui permettra avec le temps de supporter une seconde coupe est pass e de 90 en 1964 a 70 qui est le pourcentage que le D partement des For ts estime s appliquer aux zones exploit es au cours des derni res ann es et si l on tient compte du fait qu une certaine partie sera convertie au syst me d agriculture itin rante la superficie de for ts surexploit es ne n cessitant aucune op ration de reboisement peut tre estim e de la mani re suivante 21 10 000 hectares des for ts exploit es de 1964 1974 50 60 000 hectares des for ts exploit es de 1975 a 1981 50 4 105 000 hectares des for ts exploit es de 1981 a 1988 Les estimations r alis es sur la base de ces d
112. terre qui est le principal facteur limitatif au d veloppement du reboisement dans les iles Salomon iii C est Fiji qui r ussi le mieux atteindre un niveau de reboisement pr vu et satisfaisant de ses for ts indig nes surexploit es Presque la moiti des 80 000 a 90 000 hectares de for ts surexploit es qui n ont pas encore ou sont peu susceptibles d tre convertis l agriculture ont t rebois avec succ s en utilisant la technique de la plantation en lignes espac es Le probl me principal se posant avec les 40 000 hectares d j tablis dans le cadre du programme de plantation d arbres feuillus est le d s quilibre de la r partition des tranches d age Le taux actuel de plantation tant de 4 000 a 5 000 hectares par an approximativement ce d s quilibre ne peut aller qu en s aggravant Cependant ceci n est pas un probl me imm diat tr s grave Ce qui est beaucoup plus important est le fait que l tablissement des plantations sur for ts surexploit es se fait maintenant a un taux plus lev que celui de l exploitation des for ts indig nes Par cons quent et contrairement ce qui se passe en Papouasie Nouvelle Guin e la superficie des for ts surexploit es non rebois es diminue Jusqu a pr sent il a t possible apr s exploitation de louer suffisamment de terres communales pour permettre une application sans interruption du programme de reboisement Cependant on remarque un m cont
113. tien disponible c Les conditions d ouverture et les contraintes subies par les plants favorisent les attaques d insectes plus particuli rement celle de l Eucalvptus deglupta par 1 Amblypelta spp un insecte suceur de la tige L aptitude des plants d ja faible a vaincre la v g tation concurrente est ainsi encore diminu e souvent m me jusqu l chec total Au cours des 7 ou 8 derni res ann es la plantation en lignes a t effectu e avec un espacement beaucoup plus r duit Au lieu de l espacement de 10m x 3m qui tait appliqu dans tout le pays et quelles que soient les essences on utilise maintenant des espacements de 4m x 3m pour le Gmelina arborea de 5m x 3m pour le Campnosperma brevipetiolata et le Terminalia brassii alors que le Swietenia macrophylla est toujours plant avec un espacement de 10m x 3m Avec ces techniques de plantation en lignes r cemment appliqu es on a galement moins favoris le Terminalia calamansanai et 1 Eucalyptus deglupta que dans les premi res plantations L utilisation de la technique de la plantation en lignes dans les iles Salomon a eu des r sultats mitig s Sur les zones l g rement exploit es cette m thode a dans l ensemble relativement r sussi dans les limites des essences choisies pour le reboisement Dans les zones exploit es d une mani re intensive au cours des derni res ann es cette m thode a chou jusqu a ce que 1 on adopte un espacement p
114. tions effectu es n a cess d augmenter au cours de cette p riode A l heure actuelle l ampleur des plantations effectu es est quivalente la superficie totale exploit e annuellement Avec la technique de la plantation en ligne on a utilis principalement des Swietenia macrophylla qui comptent pour 70 de la superficie totale plant e Cordia alliodora et Anthocephalus chinensis constituent pratiquement tout le reste mais aux cours des 39 ann es r centes l essence indig ne Endospermum macrophyllum est plant e sur une chelle de plus en plus grande La m thode utilis e est celle de la plantation en lignes de type espac Les lignes sont espac es de 9m et toutes les essences a 1 exception d Endospermum et de Cordia sont plant es a des intervalles de 4m a l int rieur des lignes Les essences Endospermum et Cordia sont plant es a des intervalles de 3m l int rieur des lignes Cet espacement standard n a que peu vari au cours des ann es du fait que la technique tait d ja bien mise au point au d but des ann es 1960 Les variantes concernaient principalement l ampleur et la m thode de r duction de l tage dominant et de la v g tation concurrente le long des lignes de plantation Un certain nombre de raisons permettent d expliquer pourquoi le succ s de la technique de la plantation en lignes espac es a t beaucoup plus important et r gulier a Fiji qu aux iles Salomon Trois semblent
115. u fur et mesure que l intensit de l enl vement du peuplement r siduel augmente La seconde diff rence est quel point ces m thodes permettent de modifier la composition des essences Dans le cas des plantations ferm es i est possible d effectuer un changement total des essences si cela est souhaitable Avec la plantation d enrichissement ce changement est relativement peu important bien qu il soit possible de favoriser une essence donn e Le choix de la m thode la plus appropri e dans une situation donn e d pend principalement de la quantit et de la structure du peuplement restant apr s exploitation Des coupes l g res et s lectives ont tendance a laisser un peuplement r siduel relativement dense avec une structure g n ralement intacte Dans de telles situations une op ration de plantation d enrichissement relativement l g re pourrait tre suffisante Apr s une coupe intensive il arrive que le peuplement r siduel soit tellement r duit dispers et endommag qu une coupe blanche pour permettre une plantation ferm e soit la seule solution possible au reboisement de la for t Le moyen le plus important utilis pour le reboisement des for ts surexploit es dans chacun des trois pays est donc une certaine forme de plantation Tr s peu de traitement voire m me aucun est appliqu aux zones exploit es rest es a l tat de for t La gestion naturelle est de fait laiss e la nature Les prog
116. ue r cente A l heure actuelle cependant elles sont de moins en moins capables de s adapter aux rapports changeant unissant terre communaut nation Parmi les raisons les plus fortes ayant provoques ces changement on notera a La prise de conscience grandissante des propri taires de la valeur de leur terre et de ses ressources b Un sentiment de plus en plus fort que les dispositions actuelles ne prot gent pas leurs int r ts d un mani re satisfaisante et ne leur accorde pas une juste part des revenus de l utilisation ou de l exploitation de leur terre et c La conviction croissante que si quelque chose peut ou doit tre fait avec leur terre dans l int r t national c est eux m mes qui doivent le faire ou le contr ler La premi re exigence pour qu un programme de reboisement puisse s tendre aux for ts surexploit es situ es sur des terres communales est donc d assurer que les l ments positifs de ces attitudes nouvelles pr dominent les l ments n gatifs Les dispositions institutionnelles et la restructuration capables de r aliser cet objectifs d pendent principalement d une excellente compr hension des 60 motivations au sein d un svst me de propri t coutumi re de la terre et de ses liens avec la loi Des travaux de recherche sociologique visant 1 incorporation des coutumes habitudes et traditions dans le d veloppement institutionnel est le premier pas Mais m me si
117. ue soient les raisons invoqu es pour justifier la n cessit du reboisement il est impossible de retenir la r duction alarmante des ressources foresti res nationales Avec une superficie totale de for t couvrant 30 35 x 107 hectares il n est pas davantage possible d invoquer les risques que le d boisement ferait courrir au pays Le reboisement grande chelle des for ts surexploit es de Papouasie Nouvelle Guin e ne peut tre justifi que du point de vue des possibilit s d exportation ou de 1 int r t conomique national ou encore du point de vue mondial dans l int r t de l environnement I est concevable en fait qu une priorit plus grande soit accord e au reboisement dans le cadre d un programme national visant augmenter la capacit productrice des 4 x 106 hectares de savane cr s par l homme Fiji A Fiji la production de bois commercialement utilisable est galement tr s variable d une r gion du pays l autre Les volumes minimaux fiables calcul s il y a 20 ans apr s l inventaire national et qui sont exprim s en volume moyen par hectare et par bloc de for t varient entre 13 et 63 le volume moyen pour le pays tout entier se situant aux alentours de 46 ms par hectare L cart standard tant de 15 m environ par hectare la variablit est probablement trop lev e pour qu il soit possible d utiliser le chiffre de 40 m par hectare autrement que comme un guide g n
118. uits forestiers Minist re des for ts Fiji Profil du bois Drysdale P J Les for ts tropicales de Fiji Service des for ts Papouasie Nouvelle Guin e Faits et chiffres Minist re des ressources naturelles Division des For ts Iles salomon Rapport annuel TABLEAU III SUPERFICIE ESTIMEE DES FORETS SUREXPLOITEES EN PAPOUASIE NOUVELLE GUINEE 1964 1988 1964 1974 1975 1981 1982 1988 PRODUCTION DE BOIS m3 X 106 12 0 40 3 ENLEVE PAR ha m3 Usa VOLUME MOYEN ESTIME 30 2 35 3 SUPERFICIE SUREXPLOITEE ha X 103 150 200 250 330 350 480 72 TABLEAU IV SUPERFICIE ESTIMEE DES FORETS SUREXPLOITEES A FIJI 1960 1988 RE 1960 1974 1975 1981 1982 1988 PRODUCTION DE BOIS m3 X 106 1 25 1 20 VOLUME MOYEN ESTIME ENLEVE PAR ha m3 SUPERFICIE SUREXPLOITEE ha X 103 31 30 24 TABLEAU V SUPERFICIE ESTIMEE DES FORETS SUREXPLOITEES AUX ILES SALOMON 1964 1988 1964 1974 1975 1981 1982 1988 PRODUCTION DE BOIS m3 X 106 1 75 1 97 2 64 VOLUME MOYEN ESTIME ENLEVE PAR ha m3 SUPERFICIE SUREXPLOITEE ha X 103 53 65 42 53 48 59 TABLEAU VI SUPERFICIE ESTIMEE DES FORETS SUREXPLOITEES NECESSITANT UN REBOISEMENT EN PAPOUASIE NOUVELLE GUINEE ha X 103 CATEGORIE DES FORETS SUREXPLOITEES 1964 1974 1975 1981 1982 1988 TOTAL 150 200 250 330 350 480 EN SYSTEMES D AGRI
119. ur l aspect cologique ae je des for ts indig nes qu elles soient exploit es ou non Le status accord l heure actuelle la recherche foresti re dans le domaine du reboisement des for ts surexploit es est relativement lev tant du point de vue du soutien organisationnel que du point de vue de la r putation 48 ETAT ACTUEL DES TRAVAUX DE REBOISEMENT SUR LE TERRAIN L tat actuel des travaux de reboisement sur le terrain a t d crit plus haut au cours de la tentative d estimation de 1 tendue et de l tat des for ts surexploit es La situation mise en vidence par cette analyse peut 6tre r sum e de Ja mani re suivante i Pas plus de 20 des 800 000 1 000 000 d hectares de for ts surexploit es en Papouasie Nouvelle Guin e pendant les 25 derni res ann es fait l objet d un reboisement actif Les techniques de la plantation ferm e ont t utilis es sur 37 000 hectares auxquels s ajoutent 4 000 5 000 hectares par an en moyenne Entre 500 000 et 700 000 hectares peuvent tre consid r s comme tant en tat d auto reboisement sous forme de for t naturelle On peut consid rer que le reste des for ts surexploit es est en train ou sera susceptible d tre incorpor au secteur agricole ou utilis pour le d veloppement de 1 infrastructure Le taux d expansion des plantations ferm es est loin d atteindre les objectifs impliqu s consid r s souhaitables ou n ces
120. us int ressante que des for ts non exploit es ou m me des terres en jach re recouvertes de brousse paisses Chaque fois que possible les for ts r cemment surexploit es ont par cons quent tendance a tre mise en jach re m me si la superficie totale sous culture itin rante ne change pas Pour les m me raisons il semblerait que les for ts r cemment surexploit es soient utilis es de pr f rence pour augmenter la superficie des terres cultiv es Cette derni re source d incorporation des for ts surexploit es dans le syst me d agriculture itin rante peut cependant ne pas tre tr s importante A 1 vidence il semblerait que Ta production agricole de subsistance est statique voire m me en d clin Il est donc peu pr s certain que la superficie totale prise dans le syst me d agriculture itin rante restera plus ou moins constante On a estim que la superficie de for t d frich e pour l agriculture itin rante est l g rement sup rieure 10 000 hectares par an Du fait de l emplacement des op rations d exploitation la totalit de ce d frichement ne concerne pas les for ts surexploit es En ce basant sur cette donn e l abattage se poursuivant un taux de 40 000 50 000 hectares par ans un peu moins de 25 des for ts surexploit es seraient don perdu en faveur de l agriculture itin rante de fa on permanente et ce si la totalit du d frichement se faisait sur des for ts surexploit e
121. utilis es d une mani re intensive sont les essences qui ont r ussi le mieux parmi la vari t d essences possibles test es au cours des 20 30 derni res ann es Compte tenu de cela il peut para tre diffcile au premier abord d accepter l id e que la s lection des essences est devenue une question de la plus grande priorit La raison en est relativement simple Il est vident que le fait qu une essence soit adapt e ou pas d un point de vue sylvicole doit tre un crit re d terminant dans sa s lection en vue du reboisement Ce crit re n est cependant pas le seul et pourtant il arrive souvent que dans la pratique on pr sume qu il l est ou que s il est satisfait les autres le seront d une mani re ou d une autre Il est des circonstances o cette hypoth se est sans doute vrai et il en est d autres o elle est absolument fausse Tout 57 d pend de l objectif du reboisement Il n existe en fait qu un seul cas o cette hypoth se est vrai sans la moindre r serve c est lorsque l objectif principal du reboisement est de r tablir le plus rapidement et le plus compl tement possible le r le de protection de l environnement local de la for t La seule chose qui compte alors est que l essence convienne et que ses performances sylvicoles soient bonnes Par contre si les consid rations environnementales exigent la conservation de la composition et ventuellement de la structure de
122. ux de recherche pas plus que les essais sur les essences les principales ayant d j t identifi es et adopt es au cours des 20 derni res ann es La recherche d essences suppl mentaires d sirables et mieux adapt es se poursuie mais un niveau tr s bas La recherche s est galement attaqu e au probl me de l hvgi ne et de l entretien des for ts ce 46 qui a permis de contr ler avec succ s les attaques d Ambrosia du Swietenia Les travaux de recherche en cours sont donc principalement dirig s vers la gestion des plantations de bois dur sur des zones surexploit es Des tudes sur le croissance et le rendement avec ou sans clairci age sont parmi les activit s les plus importantes L introduction d une repr sentation plus lev e d essences indig nes de grande valeur telles que Agathis vitiensis dans les m langes de plantation fait galement l objet d tudes tr s actives Associ e ces travaux est la recherche d un m lange de plantation optimal d essences dont le taux de croissance la tol rance et la rotation commerciale sont diff rents Ces travaux ont un certain nombre de motivations l une d elle tant la possibilit du contr le sylvicole de l incidence et de la propagation du t r brant Ambrosia et du fungus de pourriture du collet Armillaria Une autre raison est le probl me environnemental pos par la simplification excessive de la structure de la for t implicit
123. x points importants de cette tude portant sur l tat et l tendue du probl me du reboisement des for ts surexploit es en Papouasie Nouvelle Guin e aux les Salomon et Fiji doivent faire l objet d une mention sp ciale ce sont les points suivants 1 Certains des facteurs influencant la politique et les m thodes de reboisement dans ces pays sont de nature pan tropicale 2 La cadence du reboisement des for ts surexploit es en Papouasie Nouvelle Guin e et aux iles Salomon tombe tr s en dessous de la cadence d exploitation des for ts lorsque le reboisement est justifi en fonction de la seule production de bois Ils repr sentent deux lacunes dans cette tude ce qui sans doute appelle certains commentaires L effet de serre est bien videmment un probl me mondial Il serait futile par cons quent d essayer de d terminer ses implications pour les for ts tropicales sans tudier en m me temps ses implications pour les for ts en g n ral Ce serait encore plus futile de le faire pour une seule sous r gion tropicale Cependant il est n cessaire d en tenir compte a ce niveau et l effort de recherche requis dans ce but doit tre entrepris et coordonn au niveau international tout en ne visant qu un seul pays a la fois La conclusion que l exploitation en Papouasie Nouvelle Guin e et aux les Salomon se poursuit une cadence bien plus acc l r e que celle laquelle le reboisement bas sur le
124. ypoth ses Un chiffre de 10 000 hectares pourrait couvrir la superficie des for ts surexploit es d ja converties alors que 10 000 hectares suppl mentaires seront probablement convertis au cours de la d cennie suivante Comme nous l avons d ja mentionn plus haut l exploitation est probablement beaucoup plus intense dans les iles Salomon que dans les deux autres pays Il est par cons quent probable que la proportion des for ts exploit es laiss es dans un tat qui permettra la r alisation d une seconde coupe dans les 30 50 ans venir est beaucoup plus faible Lorsqu un deuxi me abattage est effectu c est en g n ral peu de temps apr s le premier de sorte qu il r duit encore les possibilit s d une seconde g n ration En fait il ne semble pas du tout irr aliste d carter toute possibilit que les for ts surexploit es puissent contribuer d une mani re significative la fourniture future de bois si elles sont laiss es sous gestion naturelle sans intervention suppl mentaire L urbanisation et le d veloppement des infra structures n ont pas empi t consid rablement sur les for ts exploit es au cours des 25 derni res ann es et il semble peu probable qu ils contribueront d une mani re significative la r duction des for ts dans un avenir proche Les superficies des for ts surexploit es n cessitant des op rations de reboisement estim es en se basant sur les donn es pr c dentes

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