Ressaisie DTRF Partie non ressaisie intentionnellement (voir ci
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1. une hauteur inf rieure ou gale douze m tres au dessus du sol Certains de ces travaux ou op rations rel vent en raison de leur nature ou de leur localisation d une autre r gle mentation que celle de l urbanisme et peuvent tre soumis un contr le ce titre Il en est ainsi par exemple des projets de grands travaux publics ou priv s tels que ceux d infrastructure soumis la proc dure d instruction mixte pr vue par la loi du 29 novembre 1952 et les textes pris pour son application de l ouverture ou l exploitation de mines carri res ou gisements relevant du code minier des travaux d hydraulique agricole pr vus l article 175 du code rural etc Ces travaux ou op rations peuvent le cas ch ant donner lieu un contr le de la conservation ou de la mise en valeur de l arch ologie dans le cadre des proc dures concern es m me si la consultation des services com p tents n est pas rendue obligatoire ce titre Il convient d observer que pour les grands projets d op rations soumis des proc dures successives la prise en compte du patrimoine arch ologique dans les secteurs r pertori s doit tre effectu e le plus t t possible c est dire selon le cas d s l examen technique du projet sa prise en consid ration par l autorit comp tente s il s agit de travaux publics ou la d claration d utilit publique du projet sans attendre le d p t ventuel2. une r gle imp rative interdit les travaux par exemple dans un r glement de zone N D au P O S d une certaine facult d appr ciation du lien entre les travaux envisag s et le site ou vestige arch o logique Toutefois d s lors qu un tel lien peut tre tabli plus ou moins directement la consultation du commissaire de la R publique est obligatoire et dans ce cas l absence de consultation constituerait un vice de proc dure de nature entacher la d cision d irr gularit et engager le cas ch ant la responsabilit de l autorit comp tente pour statuer En effet l appr ciation des effets d un projet d op ration ou de travaux au regard de la conservation ou de la mise en valeur d un site ou de vestiges arch ologiques ne saurait conditionner la consultation du directeur des antiquit s seul comp tent ce sujet et pour proposer le cas ch ant les mesures n cessaires l autorit comp tente pour statuer L avis mis cette occasion constitue un avis simple qui doit tre communiqu l autorit comp tente pour d livrer l autorisation d utilisation du sol dans le d lai de droit commun d un mois compter de la r ception de la demande d avis faute de quoi cet avis est r put favorable cf art R 315 18 alin a 5 du code de l urbanisme pour l autorisation de lotir article R 421 15 dernier alin a pour le permis de construire et article R 442 4 7 alin
3. urba nisme il fait appara tre le cas ch ant les prescriptions pr vues au document d urbanisme applicable P O S P A Z P S M V telle qu une impossibilit de r aliser des travaux souterrains et la r ponse ce certificat peut tre n gative sur le fondement de ces prescriptions en cas de classement du terrain en zone ND au P O S par exemple art L 410 1 alin a 2 du code de l urbanisme Par ailleurs dans le cas o la constructibilit du terrain ou la possibilit de r aliser une op ration d termin e est subordonn e l avis du commissaire de la R publique pr vu l article 1er du d cret du 5 f vrier 1986 le certificat d urbanisme en fait express ment la r serve art L 410 1 alin a 3 3 2 3 L arch ologie et le permis de construire En dehors des dispositions communes l ensemble des autorisations concern es rappel es ci dessus il convient de pr ciser que la proc dure de consultation obligatoire insti tu e par de d cret du 5 f vrier 1986 est applicable l en semble des travaux entrant dans le champ d application du permis de construire que ceux ci rel vent du r gime g n ral de l autorisation ou du r gime de la d claration de travaux exempt s de permis Des travaux d importance relativement mineure peuvent en effet dans certains cas risquer de porter atteinte dans les m mes conditions que des travaux plus importants la conservation
4. L arch ologie et les sites naturels ou urbains 3 Les relations entre l arch ologie et les proc dures d au torisations ou actes relatives l utilisation du sol 3 1 Dispositions applicables l ensemble des proc dures d autorisations ou actes 3 2 Dispositions particuli res certaines proc dures d auto risations ou actes 3 2 1 L arch ologie et l autorisation de lotir 3 2 2 L arch ologie et le certificat d urbanisme 3 2 3 L arch ologie et le permis de construire 3 24 L arch ologie et le permis de d molir 3 2 5 L arch ologie et les installations et travaux divers et autres proc dures d autorisations d urbanisme 4 L arch ologie et les travaux non contr l s par les proc dures d autorisations en mati re d urbanisme 1 Les relations entre l arch ologie et les r gles d urbanisme Un nombre croissant de communes est d sormais dot de plans d occupation des sols opposables aussi est il impor tant d examiner les liens de l arch ologie avec le P O S avant d voquer ceux existant avec les autres r gles ou documents d urbanisme 1 1 L arch ologie et le plan d occupation des sols L article R 123 18 1 2 d du code de l urbanisme pr voit d sormais la possibilit de prendre en compte dans le P O S l existence de zones prot ger pour raison arch olo gique le terme historique devant s entendre largement Les prescriptions n cessaire
5. a 3 pour l autorisation des installations et travaux divers En ce qui concerne le permis de d molir le d lai de consultation mentionn l article R 430 10 tant de deux mois lar ticle 1er alin a 2 du d cret du 5 f vrier 1986 a dans un souci d harmonisation avec les autres proc dures ramen ce d lai un mois pour les consultations effectu es au titre de l arch ologie Il est noter que l intervention exceptionnelle d un tel avis au del du d lai de consultation d un mois mais avant l intervention de la d cision de l autorit comp tente peut n anmoins tre prise en compte par celle ci L attention des services instructeurs est appel e ce sujet sur la n cessit d effectuer les consultations n cessaires dans le meilleur d lai possible De m me les services consult s doivent viter tout retard dans la d livrance de ces avis et en cas d avis d favorable ou assorti de prescriptions particuli res ils devront veiller ce que leur avis soit suffisamment motiv ainsi convient il obligatoirement par exemple d indiquer en quoi un projet serait de nature compro mettre la conservation ou la mise en valeur d un site ou de vestiges arch ologiques ou de v rifier que les prescriptions techniques soient suffisamment justifi es En effet le d faut de motivation d une d cision pourrait galement dans les conditions de droit commun entacher celle ci d irr gularit et e
6. d livrance de l autorisation d am nager un terrain sp cialement affect l implantation d habitations l g res de loisirs pr vue l ar ticle R 444 3 b du m me code Cette autorisation est en effet d livr e dans les m mes formes et d lais que l autori sation d am nager un terrain de camping et de caravanage 4 L arch ologie et les op rations ou travaux non contr l s par les proc dures d autorisations en mati re d urbanisme La protection du patrimoine arch ologique peiit gale ment concerner des op rations ou travaux parfois impor tants non contr l s par les autorisations pr vues en mati re d urbanisme Il s agit par exemple de la r alisation d ouvrages d in frastructure des voies de communication ferroviaires flu viales routi res ou pi tonni res publiques ou priv es ainsi que d ouvrages d infrastructure portuaire ou a roportuaire exclus du champ d application du permis de construire en application des articles L 421 1 alin a 4 et R 421 1 du code de l urbanisme Sont galement exclus du champ d application du permis de construire notamment les ouvrages ou installations sou terrains de stockage de gaz ou fluides les canalisations lignes ou c bles souterrains les statues monuments et uvres d art d une hauteur inf rieure ou gale douze m tres au dessus du sol et de moins de quarante m tres cubes de volume ou les poteaux pyl nes ou oliennes d
7. de l arch ologie un int r t public les fouilles ne peuvent tre poursuivies que par l tat ou apr s autorisation de l tat Dans ces conditions la d livrance pr alable d une autori sation d utilisation du sol telle qu un permis de construire ne dispense pas le propri taire ou le ma tre d uvre du res pect de ces prescriptions Selon le cas par cons quent un simple examen ou pr l vement du vestige pourra tre effectu pr alablement la reprise des travaux autoris s au titre de l urbanisme ou une autorisation de poursuivre les fouilles sera n cessaire Il r sulte cependant de deux d cisions prises par la juri diction administrative sur la m me affaire Conseil d Etat 18 d cembre 1981 C A P R I et tribunal administratif de Marseille 22 avril 1983 que la responsabilit de l tat peut tre engag e en cas d arr t de chantier pour l exercice du droit de visite art 14 de la loi de 1941 ou pour l occu pation temporaire art 10 de la m me loi mais que l attri bution d indemnit s ne peut tre due par l tat que si l arr t cause un pr judice anormal et sp cial 3 2 Dispositions particuli res certaines proc dures d autorisations ou actes relatives l utilisation du sol 3 2 1 L arch ologie et l autorisation de lotir L autorisation de lotir c est dire de diviser une pro pri t fonci re en vue de l implantation de b timents es
8. de contr le au titre de l urba nisme des projets d op rations ou de travaux pouvant porter atteinte au patrimoine arch ologique Cette consulta tion s effectue dans le d lai d instruction des autorisations concern es et afin d en r duire autant que possible la dur e les pr fets commissaires de la R publique sont invit s d l guer leur signature ce sujet aux directeurs des antiquit s Ainsi en pratique les services instructeurs des autorisations pourront consulter directement cette der ni re autorit Ce d cret pr voit galement la mise en concordance des dispositions r glementaires avec l article L 123 1 7 pr cit permettant de prot ger certaines zones naturelles dites zones N D dans les plans d occupation des sols en raison notamment de leur int r t historique L application de ces dispositions n cessite le renforce ment des relations entre les diff rentes autorit s charg es de la protection de l arch ologie et de l application des r glementations relatives l urbanisme et aux diverses ser vitudes d utilit publique auquel nous vous demandons de veiller tout particuli rement Les actions de prospection des sites arch ologiques doi vent encore tre d velopp es de fa on renforcer l effort de pr vention entrepris ces derni res ann es en vue de r duire autant que possible la part des d couvertes for tuites Les inconv nients de telles d c
9. titre de l urbanisme qui peuvent cependant tre tr s impor tants et comporter des cons quences pour la sauvegarde de l arch ologie tels que les travaux d infrastructure des voies de communication routi res ferroviaires ou fluviales l ou verture ou l exploitation de mines carri res ou gisements ou les travaux d hydraulique agricole par exemple 1 3 L arch ologie et le Plan d am nagement dans une zone d am nagement concert Dans le cadre de l laboration d une zone d am nage ment concert le Plan d am nagement de zone P AZ peut se substituer au P O S D s lors dans l hypoth se o cette op ration se situe dans une zone signal e par le direc teur des antiquit s comme tant sensible au regard de l ar ch ologie l autorit comp tente pour tablir le Plan d am nagement recueillera son avis sur le dossier en application de l article R 311 10 4 du code de l urbanisme 1 4 L arch ologie et le Plan de sauvegarde et de mise en valeur Des secteurs sauvegard s cr s pour des motifs histo riques peuvent de ce fait int resser le patrimoine arch olo gique Celui ci doit donc tre pris en compte d s le d but de l instruction du Plan de sauvegarde et de mise en valeur P S M V Aussi appartient il l autorit comp tente d in ormer pr alablement le directeur des antiquit s de tout projet d laboration ou de r vision d un secteur sauvegard e
10. Partie non ressaisie intentionnellement voir ci dessous 945 Non parue au Journal officiel 533 0 MINIST RE DE L QUIPEMENT DU LOGEMENT DE L AM NAGEMENT OU TERRITOIRE ET DES TRANSPORTS MINIST RE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION Circulaire n 87 84 du 12 octobre 1987 relative aux relations entre l arch ologie l urbanisme et diverses servitudes d utilit publique affectant l utilisation du sol NOR EQUU8710171C Circulaires abrog es par la pr sente n ant Le ministre de l quipement du logement de l am nagement du territoire et des transports Le ministre de la culture et de la communication Messieurs les pr fets commissaires de la R pu blique de r gion directions r gionales de l quipement directions r gionales des affaires culturelles directions des antiquit s historiques et pr historiques d l gations r gionales lar chitecture et l environnement Madame et Messieurs les pr fets commissaires de la R publique de d partement directions d partementales de l quipement services d partementaux de l architecture Les relations entre la politique de sauvegarde du patri moine arch ologique et celles aff rentes l urbanisme et aux diverses servitudes d utilit publique affectant l utilisa tion du sol sont anciennes et n cessaires Depuis l instauration de ces politiques les relations ta blies entre elles ont permis d une part la pris
11. a position aux services de l Etat les mieux m me de le repr senter par tout moyen sa convenance remise d une note ins tructions verbales ou crites etc 1 2 L arch ologie et le r glement national d urbanisme D autres r gles que celles d finies dans les Plans d occu pation des sols permettent d assurer la prise en compte de arch ologie l occasion d op rations ou de travaux contr l s au titre de l urbanisme Il s agit en particulier du r glement national d urbanisme constitu par les articles R 111 1 R 111 27 du code de l urbanisme Cer taines dispositions de ce r glement sont d ailleurs d ordre public et trouvent ainsi leur application y compris sur les territoires couverts par un Plan d occupation des sols ou un document d urbanisme en tenant lieu Plan d am nagement dans une zone d am nagement concert ou Plan de sauve garde et de mise en valeur C est le cas de l article R 111 3 2 de ce code qui permet l autorit comp tente de refuser le permis de construire ou de le d livrer sous r serve de l observation de prescrip tions sp ciales si les constructions sont de nature par leur localisation compromettre la conservation oula mise en valeur d un site ou de vestiges arch ologiques L interpr tation donner aux dispositions de ce r gle ment figure dans le manuel d instructions diffus par le minist re de l quipement intitul G
12. ales si les ins tallations ou travaux concern s sont par leur situation leur nature ou leur aspect de nature porter atteinte aux ves tiges ou aux sites arch ologiques Il est rappel par ailleurs que conform ment l article R 442 12 de ce code lorsque des fouilles arch ologiques sont pr vues l autorisation accord e en application de la loi du 27 septembre 1941 tient lieu de l autorisation des installations et travaux divers lorsque celle ci est d li vr e au nom de l Etat et porte sur la r alisation d affouille ments ou d exhaussements du sol d une surface sup rieure cent m tres carr s et selon le cas d une hauteur ou d une profondeur de plus de deux m tres La protection de l arch ologie doit tre galement prise en compte l occasion des autorisations d am nager un ter rain de camping et de caravanage qui tiennent lieu du permis de construire ou valent absence d opposition la d claration de travaux exempt s de permis pour les constructions et installations pr vues dans les demandes art R 443 7 3 du code de l urbanisme Dans le cas o des travaux entrant dans le champ d ap plication du permis de construire sont projet s la consulta tion pr vue l article 1er du d cret du 5 f vrier 1986 est obligatoire pr alablement la d livrance de l autorisation d am nager le terrain de camping et de caravanage Il en sera de m me en ce qui concerne la
13. cificit des proc dures Il est rappel ce sujet que les dispositions de ce code pr voient d une fa on globale l obligation pour le service instructeur des autorisations d urbanisme de recueillir aupr s des personnes publiques ou services int ress s par le projet les accords ou avis pr vus par les lois ou r glements en vigueur cf en particulier les articles R 315 18 pour l autorisation de lotir R 421 15 alin a 1er pour le permis de construire R 430 9 pour le permis de d molir et R 442 4 7 pour l autorisation des installations et travaux divers Ces dispositions n ont donc pas pour objet de rap peler les hypoth ses tr s nombreuses de consultations pr vues par des l gislations sp ciales seuls tant pr vus pour le permis de construire les cas o les travaux sont soumis la fois ce permis et un autre r gime d autori sation art R 421 38 1 19 du code de l urbanisme Seuls sont concern s par cette consultation obligatoire les travaux ou op rations entrant dans le champ d applica tion de l autorisation de lotir art L et R 315 1 du code de l urbanisme du permis de construire art L 421 1 du code de l urbanisme du permis de d molir art L 430 1 et 2 du code de l urbanisme ou de l autorisation des installations et travaux divers art R 442 1 et 2 du code de l urba nisme Il s agit d op rations ou de travaux contr l s au titre de l urbanisme qui
14. d une demande d au torisation en mati re d urbanisme Il est donc n cessaire que le directeur des antiquit s prenne ce sujet des contacts pr alables l tablissement des grands projets d op rations ou de travaux avec les services conomiques r gionaux ou d partementaux ainsi que les diff rents ser vices publics concern s Il demeure toutefois que la meilleure protection des ves tiges ou sites arch ologiques consiste engager si n ces saire conform ment aux dispositions l gislatives leur ins cription ou leur classement au titre des monuments historiques ce qui entra ne servitude quels que soient les travaux envisag s avec les cons quences attach es celle ci 1 Cf pour le d tail de la proc dure P I G la circulaire du 27 juin 1985 Journal officiel du 3 ao t 1985 pages 8876 et sui vantes et notamment son 1 1 4 e page 8879 Ressaisie DTRF 22
15. des antiquit s afin que l tude pr alable men e cette occasion soit la plus compl te possible 2 2 L arch ologie et les monuments historiques La l gislation de l arch ologie est directement li e celle du 31 d cembre 1913 sur les monuments historiques En particulier les d couvertes de caract re immobilier faites soit au cours de fouilles soit de mani re fortuite peu vent conform ment aux articles 4 et 16 de la loi du 27 d cembre 1941 faire l objet de la part du ministre charg de la culture de l ouverture d une instance de classe ment au titre des monuments historiques De m me les immeubles dont l expropriation est en cours en vue de la sauvegarde des vestiges peuvent apr s la d claration d utilit publique faire l objet d une d cision de classement art 13 de la loi de 1941 Par ailleurs pendant la dur e de la suspension de fouilles pr c demment autoris es art 6 de la loi de 1941 compter du jour o l adminiatration notifie au propri taire d un immeuble son intention d en poursuivre l expro Ressaisie DTRF 18 priation art 13 ou en cas de d couvertes fortuites pen dant la dur e de la suspension ventuelle des recherches art 15 les terrains concern s sont consid r s comme class s parmi les monuments historiques et tous les effets du classement leur sont applicables Ainsi conform ment l article 9 de la loi du 31 d cembre 1913
16. e conserva toire lorsque par exemple l ex cution des travaux projet s ne peut tre effectu e sans la r alisation pr alable de fouilles arch ologiques Dans ce dernier cas le commissaire de la R publique veillera pr ciser les raisons pour les quelles il ne peut en l tat actuel du projet donner un avis favorable L avis du commissaire de la R publique doit galement toujours pr ciser les dispositions juridiques sur lesquelles il est fond Les conditions de d livrance de cet avis sont les m mes lorsqu il s agit de travaux relevant du r gime d exemption du permis de construire Lorsque le permis de construire a t d livr ou en cas d absence d opposition sur des travaux exempt s de permis il est rappel qu en application de l article L 460 1 du code de l urbanisme l autorit comp tente pour d livrer ce permis ses d l gu s ou les fonctionnaires ou agents commissionn s cet effet et asserment s peuvent tout moment visiter les constructions en cours proc der aux v rifications qu ils jugent utiles et se faire communiquer tous documents techniques se rapportant la r alisation des b timents Ce droit de contr le peut videmment porter sur le respect des prescriptions du permis de construire relatives la conservation du patrimoine arch ologique L autorit comp tente pourra dans certains cas particuliers solliciter l assistance des services de l Etat directe
17. e en compte de la protection de l arch ologie assur e par l tat dans les proc dures et op rations contr l es ou non au titre de l ur banisme et d autre part l information pr alable des auto rit s comp tentes en mati re d urbanisme ou d application des diverses servitudes d utilit publique sur les modalit s de protection de l arch ologie Plusieurs raisons ont toutefois rendu n cessaire l tablis sement de la pr sente circulaire destin e rappeler les principes essentiels visant renforcer les relations entre ces diverses pr occupations d int r t g n ral l adoption du d cret n 86 192 du 5 f vrier 1986 en fournissant d ailleurs Ressaisie DTRF l occasion Il s agit notamment du d veloppement impor tant d une part du recensement en cours des sites arch o logiques actuellement au nombre d environ 52 000 et d autre part de la planification urbaine et des diverses ser vitudes d utilit publique telles que celles relatives la protection des sites naturels ou urbains et des monuments historiques La protection du patrimoine arch ologique est fond e sur la loi du 27 Septembre 1941 modifi e qui soumet en parti culier les fouilles l autorisation et au contr le de l Etat et assure la conservation des d couvertes de caract re immo bilier ou mobilier qui doivent tre d clar es et peuvent faire l objet d une proc dure d inscription ou de class
18. ement au titre des monuments historiques Le d cret n 45 2098 du 13 septembre 1945 modifi pris pour l application de cette loi organise les deux s ries de circonscriptions arch ologiques pour les antiquit s pr his toriques et historiques dirig es par les directeurs des anti quit s charg s de veiller l application de la l gislation sur Parch ologie dans le cadre des directions r gionales des affaires culturelles Le code de l urbanisme et les documents d urbanisme locaux pris pour son application favorisent galement la rise en compte des pr occupations relatives l arch o ogie l article L 123 1 7 de ce code permettant en parti culier de d limiter dans les plans d occupation des sols des quartiers ou secteurs prot ger ou mettre en valeur pour des motifs d ordre historique L article R 111 3 2 de ce code autorise galement l autorit comp tente refuser le permis de construire ou l accorder sous r serve de l ob servation de prescriptions sp ciales si les constructions sont de nature par leur localisation compromettre la conser vation ou la mise en valeur d un site ou de vestiges arch o logiques Le d cret n 86 192 du 5 f vrier 1986 a compl t le dis positif applicable en pr voyant la consultation obligatoire du commissaire de la R publique du d partement qui recueille l avis du directeur des antiquit s dans le cadre des principales proc dures
19. et l article 10 du d cret du 18 mars 1924 les immeubles class s ne peuvent tre d truits ou d plac s m me en partie ni faire l objet d un travail de restauration de r paration ou de modification quelconque sans une autorisation du ministre charg de la culture Enfin en dehors des cas pr vus par le d cret pr cit du 5 f vrier 1986 art 121 o la consultation pr alable du directeur des antiquit s est d j organis e lorsque des tra vaux non soumis aux proc dures mentionn es par ce d cret sont projet s aux abords d difices class s ou inscrits au titre des monuments historiques et sont susceptibles de pr senter un int r t direct pour l arch ologie le directeur des antiquit s pourra demander l architecte des b timents de France tre consult sur les dossiers dont il est saisi Ce dernier int grera alors l avis mis cette occasion par le directeur des antiquit s Il peut s agir des diff rents travaux pr c demment voqu s non contr l s au titre de l urba nisme tels que ceux relatifs l infrastructure des voies de communication routi res ferroviaires ou fluviales l ouver ture de mines carri res ou gisements ou encore l installa tion souterraine de r servoirs de fluides ou canalisations 2 3 L arch ologie et les Sites naturels ou urbains Pour les sites prot g s au titre de la loi du 2 mai 1930 il en est de m me que pour les abords de monume
20. la R publique peut donc proposer dans son avis l adoption d un tel sursis statuer qui ne peut toutefois exc der deux ans Il est galement rappel que en dehors de cette proc dure de consultation dans le cadre des autorisations d utili sation du sol les services de l tat conservent la possibilit d engager les proc dures de protection n cessaires au titre des lois de 1913 sur les monuments historiques ou de 1941 sur les fouilles arch ologiques Enfin dans le cas particulier o par suite de travaux ou non la d couverte fortuite de vestiges ou objets suscep tibles d int resser l arch ologie est effectu e l article 14 ie la loi du 27 septembre 1941 pr voit que l inventeur de ces vestiges ou objets et le propri taire de immeuble o ils ont t d couverts sont tenus d en faire la d claration imm diate au maire de la commune qui doit la transmettre sans d lai au commissaire de la R publique Celui ci avise le ministre charg de la culture ou son repr sentant Le propri taire de l immeuble est responsable de la conservation provisoire des monuments ou vestiges de caract re immobilier d couverts sur ses terrains Le ministre charg de la culture peut faire visiter les lieux o les d couvertes ont t effectu es et prescrire toutes mesures utiles pour leur conservation L article 15 de cette loi pr cise que si la continuation des recherches pr sente en particulier au point de vue
21. ntra ner le cas ch ant son annulation contentieuse et la responsabilit de la collectivit comp tente Par ailleurs la d cision prise par l autorit comp tente g n ralement le maire au nom de la commune ou au nom de l tat lorsque la commune ne dispose pas d un P O S approuv n est pas li e par lavis communiqu Il appar tient cependant cette autorit d appr cier l opportunite de ne pas suivre un tel avis En cas de contentieux en effet la l galit de la d cision pourrait le cas ch ant tre mise en cause sur le fondement d une erreur manifeste d appr cia tion et son annulation prononc e Il est pr cis que lorsque des fouilles arch ologiques sont men es par l tat titre II de la loi de 1941 s agissant de travaux publics les dispositions de l article L 111 10 du code de l urbanisme peuvent tre applicables aux travaux projet s sur les terrains concern s Ces dispositions pr voient en particulier que lorsque des travaux constructions ou installations sont susceptibles de compromettre ou de rendre plus on reuse l ex cution de travaux publics le sursis statuer peut tre oppos dans les conditions d finies l article L 111 8 d s lors que la mise l tude d un projet de travaux publics a t prise en consid ration par l autorit comp tente et que les terrains affect s par ce projet ont t d limit s Dans ce cas le commissaire de
22. nts histo riques En dehors des cas pr vus par le d cret pr cit du 5 f vrier 1986 art 1er o la consultation pr alable du directeur des antiquit s est d j organis e notamment pour les travaux relevant du permis de construire lorsque des travaux projet s dans un site prot g au titre de la loi de 1930 sont susceptibles d int resser directement l arch o logie le directeur des antiquit s pourra tre consult par l autorit comp tente pour d livrer l autorisation ou l avis au titre des sites 3 Les relations entre l arch ologie et les proc dures d autorisations ou actes relatives l utilisation du sol 3 1 Dispositions applicables l ensemble des proc dures d autorisations ou actes Si la prise en compte de l arch ologie doit s effectuer essentiellement dans les r gles et servitudes d utilit publique rappel es ci dessus elle peut aussi tre r alis e lors des proc dures d autorisation individuelles destin es au contr le du respect de ces r gles La loi du 27 septembre 1941 portant r glementation des fouilles arch ologiques ne pr voyait pas jusqu l interven tion du d cret du 5 f vrier 1986 de consultation des ser vices de l Etat pour les travaux pouvant compromettre la conservation de vestiges arch ologiques En revanche cette r glementation pr voit non seulement une possibilit de classement au titre des monuments historiques des d cou vertes de ca
23. ons inutiles en mati re d au torisations d utilisation du sol Les informations concernant ces zones doivent tre transmises aux autorit s comp tentes pour d livrer les autorisations d utilisation du sol par le moyen le plus appropri notamment par des documents cartographiques suffisamment pr cis Dans la mesure du possible les directeurs des antiquit s devront porter ces indications sur le tableau d assemblage qu ils sont charg s de r aliser Ces documents d information pourront servir de support aux consultations effectuer et le cas ch ant aux avis formuler Lorsque le secteur aura t class en zone natu relle dite N D au P O S le r glement de la zone pourra pr voir l interdiction de construire ou d effectuer certains travaux ou fixer des prescriptions particuli res qui devront tre respect es par les diff rentes autorisations d utilisation du sol Dans les communes o un P O S n est pas encore oppo sable le document d information pr alable fourni par le directeur des antiquit s servira galement organiser les consultations effectuer au titre de l arch ologie La d ci sion de l autorit comp tente pour statuer sur la demande d autorisation pourra tre prise le cas ch ant sur le fon dement de l article R 111 3 2 du code de l urbanisme Par ailleurs dans celles de ces communes o les modalit s Ressaisie DTRF d application du R N U sont
24. ou la mise en valeur de vestiges ou d un site arch ologique Il doit cependant tre observ que la proc dure appli cable aux travaux exempt s de permis tant plus simple ces travaux peuvent tre entrepris dans le cas g n ral d faut d opposition de l autorit comp tente dans le d lai d un mois Il conviendra donc d faut de classement ou d inscription des vestiges ou du site au titre des monuments historiques de communiquer l autorit comp tente un avis d favorable ou assorti de prescriptions dans les d lais les plus brefs Plusieurs pr cisions paraissent toutefois n cessaires siles travaux sont pr vus sur un immeuble class ils sont exempt s de permis de construire mais n cessitent par ailleurs l autorisation pr alable pr vue l article 9 de la loi de 1913 si les travaux sont pr vus sur un immeuble inscrit ils ne peuvent tre exempt s de permis de construire et n ces sitent cette autorisation pr alable si les travaux sont exempt s de permis de construire mais soumis par ailleurs une autre autorisation ou d cla ration concernant l utilisation du sol abords de monuments historiques immeuble adoss un immeuble class site class ou en instance de classement au titre de la loi de 1930 zone de protection du patrimoine architectural et urbain r serve naturelle secteur sauvegard proximit d un ouvrage militaire partie submersible des vall es servi
25. ouvertes p sent lour dement en effet non seulement sur les op rations d am nagement ou de construction mais aussi sur les conditions dans lesquelles peuvent tre recueillies les informations contenues dans les vestiges arch ologiques avant leur des truction ventuelle Vous voudrez bien galement veiller la meilleure appli cation des orientations techniques annex es la pr sente circulaire dont nous vous demandons de bien vouloir assurer la plus large diffusion possible en particulier aupr s des maires de votre d partement Vous voudrez bien nous faire part le cas ch ant des difficult s particuli res que vous seriez appel s rencontrer en la mati re Pour le ministre de l quipement du logement de l am nagement du territoire et des transports et par d l gation Le directeur de l architecture et de l urbanisme C ROBERT Pour le ministre de la culture et de la communication et par d l gation Le directeur du patrimoine J P BADY PLAN 1 Les relations entre l arch ologie et les r gles d urba nisme 1 1 L arch ologie et le P O S 1 2 L arch ologie et le R N U 1 3 L arch ologie et le P A Z dans les Z A C 1 4 L arch ologie et le P S M V 2 Les relations entre l arch ologie et diverses servitudes d utilit publique affectant l utilisation du sol 2 1 L arch ologie et la Z P P A U 2 2 L arch ologie et les monuments historiques 2 3
26. peuvent dans certains cas porter atteinte la protection de l arch ologie La consultation du commissaire de la R publique peut videmment tre effec tu e l occasion de travaux non soumis ces proc dures d autorisation mais elle demeure dans ce cas facultative La consultation du commissaire de la R publique du d partement lequel recueille l avis du directeur des anti quit s ne concerne par ailleurs que les op rations ou tra vaux qui par leur localisation et leur nature peuvent com promettre la conservation ou la mise en valeur de vestiges ou d un site arch ologique En ce qui concerne la localisation des travaux l ap plication de cette disposition suppose la d limitation pr a able par le commissaire de la R publique sur proposition du directeur des antiquit s des secteurs qui pr sentent un int r t particulier au regard de l arch ologie et leur commu nication aux maires des communes concern es que celles ci aient ou non comp tence pour d livrer les autorisations d urbanisme Les directeurs des antiquit s sont donc invit s couvrir dans les meilleurs d lais possibles l ensemble du territoire de leur circonscription en traitant en priorit les zones arch ologiques les plus menac es A cet gard l attention des directeurs des antiquit s est appel e sur la n cessit d viter un surdimensionnement des secteurs de protection de fa on viter des consultati
27. ract re immobilier faites soit au cours de fouilles soit fortuitement mais aussi que les terrains o les d couvertes ont t effectu es sont consid r s comme class s avec tous les effets propres ce classement Or les travaux sur les immeubles class s autoris s et contr l s dans les conditions pr vues l article 9 de la loi du 31 d cembre 1913 sont de ce fait selon le cas exempt s de permis de construire en application de l article L 422 1 du code de l urbanisme ou exclus du champ d application du permis de d molir conform ment l article L 430 1 dernier alin a de ce code Dads ces conditions l int r t d une consultation syst ma tique du service comp tent l occasion des demandes d au torisations d utilisation du sol se trouvait restreint alors qu elle constitue un moyen important de l action pr ventive qui doit tre men e Par ailleurs si un lien doit tre assur entre la l gislation relative l arch ologie et celle aff rente l urbanisme celles ci demeurent ind pendantes C est la raison pour laquelle les dispositions de Particle lef du d cret du 5 f vrier 1986 qui pr voient sur le fondement de la l gisla tion sur l arch ologie l institution d une consultation obli gatoire du commissaire de la R publique l occasion op rations ou de travaux n ont pas t int gr es au code de l urbanisme dont il convient de conserver la sp
28. rand commentaire du r glement national d urbanisme Il est toutefois observ que l application de l article R 111 3 2 permet en toute hypoth se y compris en l absence de disposition sp cifique dans le P O S ou d tablissement d une servitude particuli re de protection de prendre la d cision n cessaire en mati re de permis de construire en particulier apr s l avis du commissaire de la R publique qui consulte le directeur des antiquit s pr vu par le d cret n 86 192 du 5 f vrier 1986 De m me si un projet d op ration ou de travaux se situe dans un secteur qui ne pr sente plus d int r t particulier au titre de l arch ologie mais o l exploitation ant rieure du site ou des vestiges peut pr senter un risque tel qu un affaissement de terrain ou un boulement il peut tre fait application des articles R 111 3 ou R 111 2 du code de l urbanisme Le r glement national d urbanisme s applique d ailleurs tant aux travaux n cessitant un permis de construire qu ceux soumis au r gime d claratif d exemption de cette autorisation conform ment l article L 422 1 de ce code et peut galement tre oppos aux demandes d autorisations de lotir en application de l article R 315 28 du m me code En revanche et par d finition les r gles d urbanisme relevant soit du el uient national soit du P O S ne sont pas applicables aux travaux ou op rations non contr l s au
29. roc dures de permis de d molir et de permis de construire tant ind pendantes l avis mis au titre de la protection de l arch ologie sur les demandes de permis de d molir et partant les d cisions prises par les autorit s comp tentes ne peuvent porter que sur le projet de d molition lui m me et non sur le projet de construction destin remplacer le cas ch ant le b ti ment dont la d molition est pr vue A d faut le permis de d molir serait entach d ill galit et par cons quent sus ceptible d annulation 3 2 5 L arch ologie et les installations et travaux divers et autres proc dures d autorisations d urbanisme Certains travaux et installations n entrant pas dans le champ d application du permis de construire sont cepen dant soumis autorisation au titre de l urbanisme d s lors qu ils sont situ s dans certaines communes ou zones pr ala blement d finies Le champ et les modalit s d application de cette proc dure sont d finis aux articles L 442 1 et R 442 1 et suivants du code de l urbanisme Ressaisie DTRF 21 Les dispositions du r glement national d urbanisme n tant pas applicables ces installations ou travaux la modification apport e l article R 442 6 alin a 2 du code de l urbanisme par le d cret du 5 f vrier 1986 art 3 vise pr ciser que cette autorisation peut tre refus e ou subor donn e l observation de prescriptions sp ci
30. s pourront figurer notamment dans les zones ND qui ne font qu exceptionnellement l objet de constructions Mais ceci n exclut pas la prise en compte de la protection des vestiges arch ologiques dans d autres zones ou secteurs du P O S Le type de proscrip tion dicter pourra alors porter par exemple sur la limita tion de la profondeur des fondations ou sur l interdiction de construire un ouvrage souterrain Le directeur des antiquit s devra tre tenu inform des prescriptions ou mises en r vision des P O S Pour ce faire il prendra contact avec les directions d partementales de l quipement pour mettre au point les modalit s de cette information qui pourra se faire notamment par la commu nication de la liste des P O S mis l tude A l occasion de la consultation par le commissaire de la R publique des services int ress s l laboration du P O S art R 123 4 le directeur des antiquit s devra indiquer s il d sire tre officiellement associ l laboration de ce document Ressaisie DTRF 17 Apr s la consultation des services et dans le cadre du porter la connaissance art R 123 5 le directeur des antiquit s indiquera au commissaire de la R pu blique D D E au vu du plan qui lui aura pr alablement t communiqu l existence des zones arch ologiquement sensibles et notamment celles qu il souhaiterait voir ins crites en zone ND Les indications fo
31. t d livr e pour les secteurs int ressant l arch ologie dans les conditions de droit commun rappel es ci dessus 3 1 pour l ensemble des autorisations d utilisation du sol Dans le cas o l existence de vestiges arch ologiques a t pr alablement localis e sur une propri t la demande d autorisation de lotir peut ne porter que sur la partie de la propri t non concern e par ces vestiges conform ment l article R 315 4 alin a 3 du code de l urbanisme sous r serve de son classement en zone inconstructible au regard du P O S Ressaisie DTRF 20 L autorisation de lotir peut tre refus e ou d livr e sous r serve de l observation de prescriptions sp ciales en appli cation des dispositions du r glement national d urbanisme et en particulier de l article R 111 3 2 cf art R 315 28 alin a 2 du code de l urbanisme Le cas ch ant elle peut d ailleurs n autoriser la division que de la partie de la pro pri t non concern e par les vestiges arch ologiques 3 2 2 L arch ologie et le certificat d urbanisme Document d information sur les r gles et servitudes d uti lit publique applicables une propri t ou un terrain le certificat d urbanisme doit mentionner en fonction de l objet pour lequel il est demand l existence de vestiges localis s Lorsqu il est sollicit pour la r alisation d une op ration d termin e art L 410 1 b du code de l
32. t soit de le convier la commission locale du secteur soit de recueillir son avis en application de l article R 313 6 du code de l urbanisme 2 Les relations entre l arch ologie et diverses servitudes d utilit publique affectant l utilisation du sol De nombreuses servitudes d utilit publique sont suscep tibles d int resser la politique de sauvegarde de l arch o logie Certaines d entre elles ext rieures la l gislation de l urbanisme mais concernant cependant l utilisation du sol pr sentent n anmoins un int r t particulier ce sujet 2 1 L arch ologie et la zone de protection du patrimoine architectural et urbain L article 70 de la loi du 7 janvier 1983 relative la r par tition des comp tences a pr vu qu une Zone de protection du patrimoine architectural et urbain peut tre institu e pour des motifs d ordre historique La circulaire du ministre de l quipement n 85 45 du ler juillet 1985 a signal que l int r t arch ologique faisait partie de ces motifs Par cette proc dure les communes peuvent donc orienter leur d veloppement en int grant leur patrimoine arch ologique Cette d marche ne peut se faire que si le directeur des antiquit s a t d s le d but associ au groupe de travail En cons quence d s que l laboration une telle proc dure est envisag e l architecte des b ti ments de France doit syst matiquement saisir pour avis le directeur
33. tablies conjointement par le conseil municipal et le repr sentant de l Etat en applica tion de l article L 111 1 3 du code de l urbanisme l exis tence d un secteur de protection de l arch ologie peut tre prise en compte cette occasion Enfin dans les communes couvertes ou non par un P O S o aucun secteur de protection n a t signal l autorit municipale la consultation du directeur des anti quit s demeure obligatoire dans les cas mentionn s l ar ticle 1er du d cret du 5 f vrier 1986 pr alablement toute application de l article R 111 3 2 du code de l urbanisme En ce qui concerne la nature des travaux requ rant une telle consultation obligatoire art 1 du d cret du 5 f vrier 1986 il est noter que certains travaux bien que localis s dans un secteur pr sentant un int r t arch olo gique peuvent manifestement ne pas avoir d effet sur la protection de certains vestiges Il en est ainsi par exemple lorsque ces vestiges sont souterrains et que des travaux sont projet s sur la partie sup rieure d un b timent non situ proximit imm diate du vestige modification de fa ade par exemple Dans ce cas l obligation de consulter le com missaire de la R publique peut n tre pas tablie en raison de la nature m me des travaux l autorit comp tente pour d livrer l autorisation d utilisation du sol dispose donc cet gard en dehors du cas o
34. tude de libre passage sur les berges des cours d eau non doma niaux etc le d lai d opposition de l autorit comp tente est port deux mois art L 422 2 du code de l urba nisme dans ce cas l avis du commissaire de la R pu blique au titre de l arch ologie peut tre transmis dans ce d lai cf sur l ensemble circulaire du ministre de l quipe ment du 25 juillet 1986 En ce qui concerne les travaux n cessitant un permis de construire il est galement rappel qu en dehors du contr le des r gles d urbanisme proprement dites cette autorisation assure en particulier le respect des servitudes d utilit publique mentionn es au chapitre 2 de la pr sente circulaire et qu elletient lieu le cas ch ant des diff rentes autorisations relatives l utilisation du sol pr vues par des l gislations sp cifiques art L 421 1 alin as 5 et 6 et R 421 38 1 19 du code de l urbanisme L avis formul par le commissaire de la R publique au titre de l article 1er du d cret du 5 f vrier 1986 peut par exemple proposer la modification du projet ou le d place ment de son implantation Il peut galement proposer un refus de permis de construire qui sera d finitif lorsque toute implantation d un projet de construction sur le terrain serait de nature compromettre la conservation ou la mise en valeur des vestiges ou du site arch ologique En revanche le refus de permis propos pourra tr
35. urnies par le directeur des antiquit s lors du porter la connaissance figureront dans les informations utiles l exception des protections au titre des monuments historiques ou des sites qui constituent des servitudes d utilit publique et doivent tre signal es comme telles C est galement dans le cadre du porter la connais sance que devront figurer le cas ch ant les projets d in t r t g n ral P I G n cessit s par la protection et la mise en valeur des vestiges arch ologiques Ils seront propos s au commissaire de la R publique D DE par le directeur des antiquit s suivant la proc dure d finie par lar ticle R 121 13 1 Par ailleurs il serait opportun que le directeur des anti quit s puisse tre tenu inform par la direction d partemen tale de l quipement des projets d int r t g n ral manant d autres personnes publiques ou priv es et concernant le m me territoire En effet un certain nombre de ces P I G pourrait avoir une incidence directe ou indirecte sur la politique de recherche de protection et de mise en valeur des vestiges arch ologiques D une fa on plus g n rale c est dans le cadre de l la boration associ e du P O S que le directeur des antiquit s devra exposer et d fendre sa politique S il ne peut assister aux r unions d association ou s y faire repr senter par ses services il lui appartiendra de faire conna tre s
36. urs des antiquit s pour la surveillance des chantiers concern s De m me l issue des travaux lorsque des prescriptions relatives l arch ologie ont t d finies le service instruc teur pourra l occasion de la d livrance du certificat de conformit dans le cas o un r colement des travaux est pr vu demander au directeur des antiquit s d participer l est rappel qu en application de l article R 460 3 alin a 3 du code de l urbanisme le r colement est dans certains cas obligatoire notamment lorsqu il s agit de tra vaux soumis aux dispositions de la loi du 31 d cembre 1913 sur les monuments historiques de la loi du 2 mai 1930 sur les sites ou situ s dans une zone de protection du patrimoine architectural et urbain il est effectu dans ce cas en liaison avec l architecte des b timents de France ou le repr sentant du ministre concern Enfin lorsqu il s agit de travaux exempt s de permis de construire la d livrance de ce certificat de conformit n est pas pr vue 3 2 4 L arch ologie et le permis de d molir En dehors des dispositions g n rales rappel es au 3 1 ci dessus en particulier la mention par le d cret du 5 f vrier 1986 art 1er d un d lai de consultation d un mois au titre de l arch ologie par souci d harmonisation avec les autres proc dures d autorisations aucune particularit n est mentionner Il est simplement rappel que les p
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