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STATECO - Afristat

1. Cotonou Ouaga Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensem dougou ble oide repondants aux variatlgs 93 8 83 3 99 8 92 2 43 0 37 7 97 5 73 8 horaires Dur e moyenne d interview en minutes Ensemble 19 17 28 28 nd 32 24 nd Actif occup 21 19 32 31 nd 36 26 nd Ch meur BIT 23 19 30 31 nd 35 28 nd Inactif 15 14 23 24 nd 31 19 nd Le temps moyen d interview varie beaucoup d une ville l autre de moins de 20 minutes Cotonou et Ouagadougou trente minutes environ Abidjan Bamako et Dakar tandis que Lom est dans la moyenne Phase 2 Tableau 18 Qualit de l interview selon l enqu teur en L examen des dur es d entretien montre une dur e bien moins longue pour les inactifs le questionnaire tant moins d taill que pour les actifs occup s et les ch meurs Pour ces deux derni res cat gories les temps d entretien sont tr s voisins pour une m me ville Cotonou Ouaga Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensem dougou ble Taux de r ponse sur la qualit en 98 0 93 4 99 6 98 2 83 1 90 7 98 4 92 7 Qualit de l interview en Bonne 77 9 60 2 58 5 69 6 53 7 45 0 73 3 63 0 Moyenne 20 9 37 2 40 1 29 5 45 4 52 2 26 0 35 4 Mauvaise 1 2 2 6 1 4 0 9 1 0 2 8 0 7 1 5 Le taux de r ponse sur la qualit de l interview est satisfaisant dans l ensemble avec cependant des taux inf rieurs Dakar et su
2. situent toujours en haut de la hi rarchie Ainsi commer ant de rue En g n ral les petits Dakar les fonctionnaires per oivent en moyenne commer ants sont les plus mal pay s 10 fois plus que les petits commer ants de rue Tableau 17 Revenu mensuel moyen par secteur d activit emploi principal Revenu mensuel moyen par Ouaga D branche d activit 1 000 Fcfa Cotonou d usou Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Secteur primaire 52 1 25 9 80 6 57 1 31 5 63 5 19 5 52 1 Industrie 30 1 31 7 66 9 53 8 30 6 48 0 20 9 48 1 Commerce 30 0 21 2 41 6 38 9 34 6 46 0 18 2 35 7 Services 45 1 59 1 95 2 62 7 63 4 72 1 35 6 72 7 Ensemble 37 0 37 3 71 1 50 9 45 5 58 1 25 6 54 2 Le salaire minimum mensuel garanti varie de loin d tre respect e C est bien s r dans le secteur 39 000 FCFA Dakar 13 800 FCFA Lom La proportion de ceux qui gagnent moins que le SMIG se situe autour de 50 elle varie de 61 3 Ouagadougou 43 9 Bamako Ce r sultat montre clairement que la l gislation en vigueur est informel que cette part est la plus forte A l autre extr mit environ 10 des travailleurs per oivent plus de 4 fois le salaire minimum quelle que soit la ville consid r e sauf Dakar 7 4 Tableau 18 R partition des revenus d activit de l emploi principal par tranche de salaire minimum garanti Revenu mensuel Cotonou ae Abi
3. Introduction Le Programme d Appui Statistique la Surveillance Multilat rale PARSTAT La conception et la mise en uvre des enqu tes 1 2 3 dans la principale agglom ration de sept pays de l Union Economique et Mon taire Ouest Africaine UEMOA rentrent dans le cadre des efforts globaux men s par les institutions sous r gionales pour le d veloppement des syst mes statistiques nationaux Les phases 1 et 2 ont t financ es dans le cadre du Programme PARSTAT mis en place par la Commission de l UEMOA La phase 3 qui ne s inscrit pas dans le cadre de ce programme a b n fici principalement d un financement du Minist re fran ais des Affaires Etrang res MAE Certains pays Burkina Faso et Mali ont pu b n ficier d un financement compl mentaire de la Banque mondiale L un des objectifs de PUEMOA est d assurer la convergence des politiques et des conomies des pays membres travers l institution de la surveillance multilat rale Pour r aliser cet objectif il demeure prioritaire de disposer de statistiques harmonis es et fiables L objectif global assign au Programme PARSTAT est de contribuer am liorer la qualit du dispositif statistique n cessaire l laboration des politiques nationales des Etats membres de l UEMOA et de donner la Commission les moyens d assurer la convergence des performances et des politiques conomiques Les activit s du programme ont t men
4. dition Paris Economica IRD chapitre XI pp 307 333 Roubaud F ed 2000 Le projet MADIO Madagascar l information statistique au service du d bat d mocratique sur la politique conomique STATECO n 95 96 97 pp 5 215 Roubaud F 1996 1 2 3 Survey Proposal for a system of integrated household surveys Interstat n 13 pp 29 36 Roubaud F 1994 L conomie informelle au Mexique de la sph re domestique la dynamique macro conomique Karthala Orstom Paris Roubaud F 1992 Proposals for Incorporating the Informal Sector into National Accounts nterstat n 6 pp 5 26 STATECO N 99 2005 La conception et la mise en uvre des enqu tes 1 2 3 en UEMOA Les enseignements m thodologiques Freeman Amegashie Alain Brilleau Siriki Coulibaly Ousman Koriko Eloi Ouedraogo Fran ois Roubaud Constance Torelli Les enqu tes 1 2 3 ont t men es entre 2001 et 2003 dans les capitales conomiques de sept pays de PUEMOA Abidjan Bamako Cotonou Dakar Lom Niamey Ouagadougou Apr s avoir pr cis le contexte de leurs r alisations l article pr sente la mise en uvre de ces enqu tes chantillonnage op rations de terrain saisie et apurement des donn es traitement et analyse des donn es Enfin la qualit des donn es est valu e de mani re tirer des enseignements m thodologiques et informatiques dans la perspective d une r dition de ces enqu tes
5. Ensemble Effectif des UPI identifi es 206 100 151000 609 300 234 000 74 300 277 200 209 800 1 761 800 Industrie 21 9 34 2 28 5 27 3 43 2 31 1 23 0 28 4 Commerce 49 2 48 7 40 0 51 5 40 6 47 3 48 5 45 6 Service 28 9 17 1 31 5 21 3 16 2 21 6 28 5 26 0 Pr carit des conditions du travail UPI sans local 44 0 47 1 44 0 55 6 48 2 41 2 58 0 47 3 UPI disposant d eau 23 1 Hi 8 2 1 4 12 8 8 9 3 6 8 5 UPI disposant lectricit 33 9 12 3 29 9 7 6 20 9 21 4 12 1 22 0 UPI disposant d un t l phone 18 3 3 8 8 0 0 9 3 7 8 0 4 6 7 3 Organisation du travail Taux de salarisation en 12 0 17 0 14 4 15 2 10 4 13 1 9 8 13 6 Taille moyenne des UPI 1 6 1 5 1 7 1 4 1 4 1 5 1 5 1 5 Combinaison du travail Auto emploi 72 1 72 1 68 2 80 7 79 4 77 1 77 0 73 6 Non salariale 19 2 14 6 19 8 9 5 13 6 14 0 16 7 16 4 Salariale 6 0 11 8 9 5 8 2 6 2 6 4 5 3 8 0 Mixte 2 6 1 6 2 5 1 5 0 8 2 5 1 0 2 1 Caract ristiques d mographiques des actifs informels des femmes 61 1 47 3 50 5 48 2 44 6 42 9 59 6 50 9 jeunes de moins de 26 ans 38 8 39 1 39 8 30 6 34 7 33 5 34 9 36 7 Niveau moyen d tudes en ann e 4 1 2 7 3 6 2 4 2 3 2 8 4 9 3 4 Anciennet moyenne dans l emploi en ann e 5 1 5 2 4 6 6 7 6 9 1 3 4 3 5 2 Revenus et horaires de travail Revenu mensuel moyen en FCFA 38 700 41 200 84 000 63 700 44 900 63 100 19 400 60 200 Revenu mensuel m dian en FCFA 11 700 13 000 23 800 20 000 14 000 23 000 8 000 17 000 H
6. Tableau 13 Montant moyen du capital par UPI du secteur informel dougou Industrie 428 143 215 106 Commerce 221 146 84 39 94 Services 362 290 473 305 380 Ensemble 307 169 244 L analyse de la composition du capital au niveau Qualit et propri t du capital du r gional met en exergue le poids pr pond rant des secteur informel terrains et locaux qui constituent pr s du tiers 32 de la valeur des biens Les v hicules 25 M me si une large majorit 64 du capital du el les machines 24 viennent ensuite alors AU secteur informel des agglom rations de l UEMOA l outillage ne p se que 10 Cette r partition varie ends 2 Eur gt 3 Fe Ai A tudi es est constitu e de biens achet s neufs plus d un secteur l autre Ainsi dans les services ce i Pe f du tiers a t acquis d occasion C est sont plut t les v hicules qui p sent le plus dans le capital des UPI 43 contre 20 respectivement pour les terrains locaux et les machines 3 Les terrains et locaux sont exclus STATECO N 99 2005 75 particuli rement le cas des v hicules 50 et dans locaux sont majoritairement lou s ou poss d s en une certaine mesure des machines 35 Par copropri t 55 contre 80 environ de l outillage et du mobilier de bureau sont acquis l tat neuf Financement du capital informel Dans toutes les agglom rations l acquisition du capital est essentielleme
7. le cas d un pays qui int grant mieux l informel dans ses comptes a vu son PIB augmenter et du m me coup son ratio recettes fiscales sur PIB diminuer et la consid ration dont il jouissait aupr s des institutions de Bretton Woods diminuer d autant et la tentation fut grande de retourner aux anciens modes de calculs Mais l histoire se termine bien pour peu que l on r tropole les s ries et que les indicateurs de suivi puissent tre analys s en termes de tendance et pour peu encore que ces indicateurs soient homog nes alors l volution des recettes fiscales sur PIB redevient pr sentable tant statistiquement que politiquement H Gbossa a raison de noter qu avec cette op ration d harmonisation des comptes l UEMOA est en train de se doter de comptes nationaux exemplaires mais que la strat gie suivie a manqu de la communication n cessaire pour que les Etats membres avec les bailleurs se donnent les moyens de conforter le mouvement et de marquer l essai Y L article de D Verger nous emporte loin de l Afrique en Europe centrale mais reste fondamentalement dans les deux th mes de fond de ce num ro les enqu tes aupr s des m nages et l harmonisation des statistiques puisqu il nous raconte comment on est pass de la mise sur pied de la premi re enqu te slovaque aupr s des m nages l laboration d un num ro sp cial d Economie et Statistique associant plusieurs pays sur le
8. Albanie et m me Madagascar et le Br sil ont fait l objet de contributions Toujours plus loin un nouveau num ro sp cial d Economie et Statistique Ce s minaire devait tre l aboutissement du travail mais son succ s a convaincu qu il serait bon d aller au del de la publication des actes et d aboutir un vrai volume de comparaison internationale d o le projet d un num ro sp cial d Economie et Statistique Pour ce faire il fallait un ventail de pays r quilibr avec de nouvelles tudes ainsi qu une certaine actualisation des tudes originelles Le travail a t de longue haleine souffrant de nombreuses mobilit s de responsables tant en France qu l tranger mais le num ro est pr t d sormais pour une parution au premier semestre 2005 Les contributions ont t actualis es la comparabilit des m thodes et des pr sentations renforc e des pays qui n avaient pas particip au colloque ont fourni des contributions in dites Royaume Uni Russie de nouvelles synth ses ont t sp cialement r crites Dell Herpin Quelques clairages compl mentaires impossibles r aliser sur tous les pays ont t introduits afin d illustrer comment on peut faire voluer la m thodologie suivie principalement dans ce dossier soit en exploitant explicitement les volutions Lollivier Verger soit en compl tant avec d autres approches allant davantage vers l exp
9. Cotonou et Lom avec plus de 70 du montant des d penses r alis es Dans les autres villes il est compris entre 40 et 65 Le secteur public n intervient que tr s faiblement dans le domaine du transport en commun quelques bus en ville et le chemin de fer parfois Les m nages ont recours au secteur formel pour les achats d automobiles mais les achats de motocyclettes et bicyclettes se font exclusivement aupr s du secteur informel ainsi que 98 la plupart des d tach es d penses pour les pi ces Enseignement Dans l enseignement les frais de scolarit sont encaiss s par le secteur formel plus de 80 en moyenne 67 Bamako 78 Dakar et jusqu 92 Cotonou Il faut cependant relativiser car la part budg taire du poste est faible dans la consommation des m nages au plus 4 Cotonou et peine 1 Bamako Et plus des deux tiers des d penses li es aux investissements des m nages se font aussi dans l informel La pr pond rance du secteur informel comme principal fournisseur des m nages n est pas l apanage de la consommation puisqu on la retrouve au niveau de l investissement logement des m nages Dans ce domaine le secteur informel encaisse au minimum 44 4 Dakar et au maximum 82 1 Lom des frais de construction main d uvre et mat riaux La part du secteur public s explique par les frais li s la construction comme les permis
10. Emplois d sir s par les jeunes et Niamey Dakar Lom Ensemble emplois cr s les deux derni res Emplois Emplois Emplois Emplois Emplois Emplois Emplois Emplois ann es en d sir s cr s d sir s cr s d sir s cr s d sir s cr s Administration publique 28 1 11 3 13 0 2 8 8 7 1 5 22 4 3 0 Entreprises publiques 4 8 1 0 2 9 1 3 11 4 1 2 4 8 0 8 Secteur priv formel 19 8 14 4 33 0 17 1 23 5 10 5 24 4 14 5 Secteur priv informel 47 5 73 3 51 0 78 8 56 4 86 8 48 4 81 7 Ensemble 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Note pour le calcul des emplois cr s et pour tenir compte des diff rentes dates d enqu te selon les agglom rations les deux derni res ann es concernent 2000 et 2001 pour Cotonou Lom et Bamako et les ann es 2001 et 2002 pour Abidjan Dakar Niamey et Ouagadougou Ces r sultats montrent que les nouvelles g n rations vont au devant de s v res d sillusions qui si elles ne sont pas corrig es sont porteuses de tensions sociales majeures Ces ajustements doivent prendre deux directions D une part il convient de faire comprendre aux jeunes que le salariat n est pas l horizon ind passable d une trajectoire professionnelle r ussie et que le lien entre formation universitaire et emploi public est d finitivement r volu De ce point de vue l cole devrait les pr parer envisager l ventualit de se mettre leur compte en orientant plus le cu
11. Manuel de concepts et indicateurs du march du travail et du secteur informel publi en d cembre 1999 http www afristat org Afristat Publication concepts htm Nomenclatures d activit s et des produits des Etats membres d AFRISTAT publi en octobre 2000 http www afristat org Afristat Publications naema htm PROSMIC 2002 Programme statistique minimum commun comme r sultat d un projet de m me nom http www afristat org Afristat Publications Prosmicfr Pdf S ruzier M 1996 Construire les comptes nationaux de la nation selon le SCN 1993 Economica Paris STATECO N 99 2005 182 S ruzier M 1998 Une discipline sp cifique la mesure en macro conomie STATECO n 90 91 S ruzier M 2004 La mesure de l conomie informelle et sa contribution aux comptes des m nages STATECO n 98 http www afristat org Afristat Publication Pdf stateco98 pdf STATECO N 99 2005 Petite histoire d une coop ration Ou Comment passe t on de la mise sur pied de la premi re enqu te slovaque aupr s des m nages l laboration d un num ro sp cial d Economie et Statistique sur les comparaisons internationales de pauvret Daniel Verger Le propos de ce papier n est pas de dresser un panorama complet mais beaucoup plus modestement de tirer quelques enseignements avec l aide du recul du d roulement d une action particuli re celle qui a permis l Insee de faire
12. Razafindrakoto Roubaud 2005a Ce renouveau de ce que l on pourrait qualifier la suite de Srinivasan 2001 de v ritable industrie de l conom trie de la croissance est aliment par un foisonnement de nouvelles bases de donn es internationales Le tableau ci dessous donne un aper u de quelques unes des principales sources dans ce domaine pour une pr sentation plus compl te voir Sudders Nahem 2004 Tableau 1 Exemples de bases de donn es internationales en mati re de gouvernance Indicateur base de donn es Institution EE Gouvernance CPIA Country Policy and Institutional Assessment Governance Matters I IV Voice and accountability Political stability Government effectiveness Regulatory quality Rule of law Control of corruption ICRG International Country Risk Guide IEF index of Economic Freedom IPC Indice de perception de la corruption D mocratie Political rights Civil hberties Freedom Status Polity I IV Polity s institutionalized democracy index Bollen s Index Bollen s liberal democracy Index Autres indicateurs ELF Ethno linguistic Fractionalization World Values Survey Trust well being etc Banque mondiale Kaufmann Kraay Mastruzzi Banque mondiale Political Risk Services Group The Heritage Foundation Transparency International Gastil Freedom House Gurr Univesity of Maryland CIDCM Bollen University of North Carolina ICPSR
13. Roeder Dept Political Science University of California San Diego Inglehart WVS Association Institute for Social Research University of Michigan STATECO N 99 2005 Les enqu tes aupr s des m nages un instrument appropri Afin d int grer ces nouvelles dimensions dans les politiques de d veloppement la principale approche mise en uvre sur le terrain recourt des m thodes qualitatives et participatives Connue aujourd hui sous le terme g n rique d valuation participative Participatory Assessment ou PA elle s est d velopp e depuis le milieu des ann es quatre vingt dix particuli rement dans le domaine de la pauvret Participatory Poverty Assessment ou PPA Elle a pour principal objectif de prendre en compte le point de vue des diff rents acteurs de la soci t et en particulier celui de la population pauvre Elle repose sur deux principes sous jacents d une part la reconnaissance du fait que les pauvres sont des experts en mati re de pauvret et qu ils sont les mieux plac s pour d finir la nature du ph nom ne ses origines et les moyens de s en sortir d autre part la reconnaissance des multiples dimensions de la pauvret qui sont difficiles appr hender dans les enqu tes quantitatives classiques et qui sont irr ductibles au concept couramment retenu bas sur le seul crit re mon taire La d marche g n rale qui insiste sur le c t participatif s inscrit dans
14. Soutenable Bottom up approach Approche d en bas et non d cid e d en haut Instrument l ger flexible gt Reconductible gt S ries temporelles Co t marginal a Enqu te m nage gt Voicing gt empowerment accountability OFFRE Int ractions DEMANDE Tableau 5 Taux de non r ponse quelques questions des modules en Afrique Fonctionnement de l Etat 0 3 6 0 9 1 1 2 7 5 2 3 5 2 2 Opinion sur la d mocratie 0 2 8 0 5 0 9 1 9 3 1 0 3 1 53 4 Revenu d clar en valeur 59 9 45 7 59 0 56 6 47 6 43 3 62 7 Revenu d clar en valeur ou en tranches 93 4 96 8 93 3 84 8 90 2 98 3 15 2 9 8 1 7 97 7 Revenu non d clar 2 3 6 6 3 2 6 7 La confrontation scientifique avec d autres initiatives internationales projet Afrobarom tre projet sur la Gouvernance africain entrepris par la CEA pour le compte de l Union Africaine dans le cadre de la revue par les pairs du NEPAD op r s lors d ateliers communs organis s l initiative de PIRD et de Metagora a mis en lumi re la fois la forte convergence des r sultats obtenus sur les champs communs ce qui conforte la robustesse des indicateurs propos s ainsi que les domaines de compl mentarit des diff rents instruments tableau 6 En ce qui concerne notre approche nous mentionnerons comme point fort l implication directe des INS avec
15. accent port sur les r sultats s explique par le fait que les principes de base de l enqu te 1 2 3 ont d j fait l objet de plusieurs publications dans le pass En fait la composante m thodologique n est pas totalement absente de ces articles mais elle n appara t que lorsque l op ration a donn lieu des d veloppements originaux STATECO N 99 2005 18 Seul l article sur les modules d roge cette r gle dans la mesure o il s agit d une th matique nouvelle qui demande tre plus amplement explicit e Il se diff rencie galement par l incorporation d un huiti me pays Madagascar o les modules sur la gouvernance et la d mocratie ont galement t appliqu s bauchant un largissement du champ g ographique couvert de la zone UEMOA l Afrique francophone Enfin le dernier article se risque ouvrir des pistes pour une suite afin que cette op ration ne reste pas ponctuelle mais serve de base la mise en place d un dispositif de suivi de l emploi du secteur informel et des conditions de vie des m nages dans la r gion Dans cette perspective l article plaide pour la reconduction de l op ration un horizon rapproch afin notamment de pouvoir capitaliser sur les acquis mais aussi sur les checs de l exp rience pass e avant que la rotation des quipes en place au sein des INS ne conduise devoir repartir de z ro Pour compl ter le panorama on trouvera
16. cette mission avait pour but d tendre une action de l INSEE d j engag e dans le domaine de l emploi et des salaires au monde des enqu tes aupr s des m nages Nos coll gues tch coslovaques attendaient de notre visite une analyse critique de leur syst me d enqu tes men e la lumi re des exp riences fran aises L histoire des enqu tes en Tch coslovaquie est longue puisque les premi res du genre remontent 1913 1914 aupr s d un petit ann es 1956 1957 et taient structur es autour de deux op rations fondamentales ind pendantes les microcensus et les enqu tes sur les d penses des m nages 10 microcensus ont t r alis s entre 57 et 92 avec pour but l identification des familles les plus pauvres La derni re 89 sur revenus de 88 tait ant rieure la r volution de velours et concernait 105 000 familles s lectionn es selon une m thode inspir e du sondage al atoire stratifi mais sur la base d une adh sion plus ou moins volontaire des m nages Le questionnaire administr au m nage se limitait des renseignements sur ses caract ristiques ge dipl me activit professionnelle statut matrimonial sur l autoconsommation les revenus en nature et la vente de produits agricoles Les Daniel Verger est le chef de l Unit m thodes statistiques de la Direction des Statistiques D mographiques et Sociales de l INSEE ressources taient obtenues directement aupr
17. demand es aux experts sexe ge profession pays d origine etc STATECO N 99 2005 vous semblen Gouvernance et D mocratie deux batteries de questions la premi re s rie de questions la plus originale cherche mesurer l id e que se font les experts de ce que les enqu t s ont r pondu en moyenne Ainsi par exemple la question Dans le pays la d mocratie fonctionne t elle bien chaque r pondant doit estimer le pourcentage de ceux qui ont r pondu Oui dans la m tropole retenue la seconde s rie de questions porte sur l opinion personnelle de l expert concernant ces m mes questions A titre d exemple et toujours sur la m me question que pr c demment il s agit de donner une opinion personnelle sur le fonctionnement de la d mocratie dans le pays choisi Ce que la population enqu t e a r pondu de ceux qui ont r pondu OUI dans la capitale choisie de OU Votre diagnostic personnel D apr s vous _ 1 oui tr s bien 2 oui plut t bien 3 non pas vraiment 4 de OUI et non pas du tout D apr s vous 1 Oui 2 Non Fondament respect ER __ Il __ j __ Il Lal EE t __ de OUI de OUI fondament oui respect e de 1 Am lior e D apr s vous 1 2 ou 3 j e La question de l chantillonnage de lenqu te miroir est videmment complexe dans la mesure o il n
18. des enqu t s et la dur e des interviews L interpr tation de certains concepts a t voqu e e traitement des UPI des pasteurs patron ou compte propre e vendeurs des pains patron ou employ avec un pourcentage des ventes e prise en compte des consommations interm diaires pour les photographes avec ou sans laboratoire Collecte phase 3 Un jour entier a t consacr au d ploiement des enqu teurs et contr leurs savoir r partition des t ches paiement des avances des frais d enqu te et distribution du mat riel de terrain crayons gommes questionnaires carnets des comptes balances de m nage p se personnes calculettes etc La collecte phase 3 a t subdivis e en 3 vagues de 18 jours chacune La premi re vague a d but le Soctobre et s est termin e le 22octobre La deuxi me vague a commenc le 25 octobre et a pris fin le 12 novembre tandis que la troisi me vague s est d roul e au cours de la p riode du 13 au 30 novembre 2004 Durant la premi re vague de la collecte phase 3 chaque samedi une r union s est tenue entre superviseurs et contr leurs Chacune de ces r unions tait consacr e l valuation de l tat d avancement des op rations et aux difficult s rencontr es Les principaux probl mes contr leurs concernaient e le refus de r pondre ou le d m nagement de certains m nages e le traitement des unit s diff rentes non standard
19. emploi le ch mage et les conditions d activit dans l agglom ration de Cotonou Premiers r sultats de l enqu te Emploi de 2001 B nin Septembre INSD 2003 L emploi le ch mage et les conditions d activit dans l agglom ration de Ouagadougou Burkina Juillet Autres publications AFRISTAT 1999 Concepts et Indicateurs du march du travail et du secteur informel S rie M thodes n 2 D cembre AFRISTAT DIAL 2004 L emploi le ch mage et les conditions d activit dans la principale agglom ration de sept Etats de l UEMOA Premiers r sultats de l enqu te emploi 2001 2002 AFRISTAT DIAL 2001 M thodologie de r alisation d une enqu te 1 2 3 dans les principales agglom rations des pays de l UEMOA Juin DIAL 2001 L enqu te 1 2 3 un dispositif original de suivi de la pauvret DIAL DSCN 1994 L enqu te 1 2 3 sur l emploi et le secteur informel Yaound STATECO n 78 Juin MADIO 2002 Dynamique du march du travail dans les sept grandes villes de Madagascar entre 2000 et 2001 INSTAT Madagascar Juin MADIO 1998 L emploi le ch mage et les conditions d activit dans l agglom ration d Antananarivo Premiers r sultats de la phase 1 emploi de 1998 INSTAT Madagascar Juillet ROUBAUD F dir 2000 Le projet Madio Madagascar l information statistique au service du d bat d mocratique sur la politique
20. est que formelle Cf Sondage et d mocratie in Sofres Opinion publique 1984 STATECO N 99 2005 Les processus participatifs fournissent le cadre conceptuel et apportent la l gitimit la participation des populations pour renforcer la gouvernance et la d mocratie dans les PED La faiblesse actuelle des organisations de la soci t civile dans les trois domaines de la repr sentativit de la l gitimit et de la capacit conduit porter un regard critique sur les exp riences en cours sur le terrain pour favoriser la participation et l empowerment Pour aller de l avant deux pistes doivent tre men es de front renforcer les corps interm diaires susceptibles de relayer les aspirations des citoyens et de jouer un r le de contre pouvoir Il s agit de combler le trou b ant entre l Etat la classe politique les big men tous puissants et les individus atomis s C est l optique adopt e par de nombreux bailleurs de fonds qui appuient la structuration d institutions comme les associations des usagers de l eau ou de producteurs ruraux les mutuelles d pargne et de cr dit mais aussi les syndicats les ligues de droit de l homme de surveillance des lections etc Par nature ce processus long s inscrit dans la dur e renforcer la responsabilit d mocratique des Etats accountability tout en promouvant la r v lation des pr f rences et des choix des citoyens voicing empowe
21. exercice de ses fonctions est un comportement acceptable graphique 4 Selon les experts cette proportion serait de 32 Dans l ensemble les experts ont une vision beaucoup plus n gative de la r alit que la population Cette surestimation massive des niveaux r els de corruption constituerait un moindre mal si elle tait uniforme Les fortes discordances concernant le classement relatif des pays montre que c est loin d tre le cas Ainsi par exemple l image relativement positive dont b n ficie le Burkina Faso le pays des hommes int gres aux yeux des experts avec la plus faible incidence de la petite corruption d apr s l enqu te miroir et le pourcentage le moins lev d experts consid rant que la corruption est un probl me majeur ne se justifie pas si on se r f re la perception mais aussi aux exp riences effectives de la population A l inverse le Togo dont le niveau de corruption au quotidien est significativement plus faible que la moyenne r gionale est class au plus mauvais rang par les experts En fait il n y a pas de corr lation entre les deux variables mesurant le taux de corruption l une estim e par les experts et l autre issue des enqu tes aupr s de la population le coefficient de corr lation bien que non significatif est m me n gatif 0 19 En revanche les r sultats de l enqu te miroir sont bien corr l s avec les indicateurs publi s dans les bases d
22. office slovaque d ex cutant devenait donneur d ordres De la mise en uvre il devait passer la conception juste au moment o les volutions politiques et sociales imposaient la mutation technologique dont la n cessit tait apparue lors de la mission de Prague Beaucoup plus vierges d habitudes anciennes les personnels slovaques se sont donc r v l s tr s ouverts l volution l occidentale qui leur tait propos e Certes ils avaient tout le chemin parcourir pour apprendre concevoir conduire exploiter une enqu te comme leurs coll gues occidentaux fran ais en particulier mais ils n avaient pas faire le deuil de pratiques ant rieures qui avaient fait leurs preuves mais qui taient rendues obsol tes ou inaccessibles par l volution historique La premi re action continue a donc t men e avec la Slovaquie La naissance de enqu te slovaque la premi re Il s agissait donc de monter une enqu te sur le th me de la pauvret th me dont on a relev l urgence politique La coop ration s est poursuivie avec la Slovaquie seule et je pense pouvoir le dire sans pr tention avec succ s Le soutien de la hi rarchie du c t slovaque n a jamais manqu M Olexa et M Oretsky se sont fortement impliqu s trouvant les moyens humains et financiers d aller au bout du projet De jeunes personnes dynamiques m me si pas toujours statisticiennes de formation se sont in
23. plus grande en France qu en Slovaquie alors que le niveau de vie y est trois quatre fois sup rieur a permis tous y compris les d cideurs fran ais de mieux comprendre les avantages et les d fauts d une mesure de la pauvret relative qui jusqu alors taient connus au plan th orique mais qui n avaient pas t clairement identifi s comme susceptibles de cr er de graves contresens La l gitimit internationale confortant la cr dibilit nationale l exp rience plus large acquise gr ce la coop ration nous a ainsi permis de mieux communiquer d avoir davantage d arguments concrets pour d fendre nos choix de m thode mais aussi pour relativiser nos r sultats ce qui a t fort utile dans un contexte o le dialogue scientifique serein n est pas toujours facile tablir La r flexion sur les limites de nos approches de la pauvret que j ai crite pour servir d introduction au num ro d Economie et Statistique para tre s est nourrie de cette exp rience ainsi acquise au contact de soci t s autres De nombreux choix implicites nos m thodes accept s jusqu ici comme allant de soi montrent leurs limites d s STATECO N 99 2005 qu il s agit de rendre compte de soci t s ou d conomies moins stables moins homog nes moins mon taris es que les n tres et cela nous incite plus de modestie car nos approches de l in galit et de la pauvret apparaissent ainsi loin d
24. pr sent s selon un plan d analyse propos au niveau r gional Mise en uvre de la m thodologie des enqu tes 1 2 3 Echantillonnage Phase 1 La strat gie d chantillonnage a consist actualiser les bases de sondages existantes Cette actualisation tait rendue n cessaire par l anciennet des recensements de la population et des mouvements importants de populations dans les grandes villes d Afrique nouveaux lotissements extension des quartiers non planifi s etc rendant les cartographies censitaires de villes tr s vite obsol tes Pour faire face cette insuffisance des strat gies diff rentes ont t adopt es pour chaque ville Pour Cotonou la base de sondage utilis e a t le recensement g n ral de la population RGPH de 1992 dont la cartographie a t partiellement mise jour travers d une part les diff rentes op rations de d nombrement pr alables aux STATECO N 99 2005 24 enqu tes aupr s des m nages men es depuis 1992 et d autre part la pr paration du RGHP de 2002 Pour Ouagadougou la base de sondage utilis e a t celle issue du RGPH de 1996 La cartographie des parties non loties de la ville avait t mise jour l occasion de l enqu te migration et environnement r alis e en 2000 Pour Abidjan la base de sondage utilis e a t celle issue du RGPH de 1998 La mise jour a consist regrouper les unit s primaires les flots
25. se d clarent satisfaits du poste qu ils occupent et ne comptent pas en rechercher un autre dans un avenir proche Mais en contrepartie ils sont 51 d sirer obtenir un nouvel emploi soit pour la grande majorit en changeant d entreprise 35 soit par des m canismes de promotion interne au sein de l tablissement dans lequel ils travaillent Le fort niveau d insatisfaction par rapport l emploi exerc d cro t avec l ge puisqu il passe de 51 chez les jeunes 37 dans la tranche d ge 30 39 ans et 16 pour ceux qui ont 60 ans ou plus Ce ph nom ne doit tre interpr t comme la conjonction de deux facteurs D une part il faut y voir l effet normal du cycle de vie o l exp rience professionnelle et l anciennet dans l emploi doivent permettre aux jeunes d acc der des emplois de meilleure qualit Mais d autre part on ne peut exclure le fait que la conjoncture difficile du march du travail bloque l accession des jeunes des emplois correspondant leur qualification De fa on surprenante les jeunes fonctionnaires ne sont pas plus d sireux de garder leur emploi que ceux qui exercent dans le secteur informel avec respectivement 37 et 36 de satisfaits dans leur emploi actuel En revanche parmi ceux qui d sirent changer d emploi les jeunes fonctionnaires sont proportionnellement beaucoup plus nombreux que les jeunes informels vouloir faire jouer la promo
26. son contexte avec les l ments de particularisme que sont les nomenclatures les intitul s d organismes les acronymes et les en t tes institutionnels Elaboration des programmes d apurement L tape d apurement est indispensable avant la constitution des fichiers d analyse car les contr les r alis s au cours de la saisie ne suffisent pas liminer la totalit des erreurs de terrain et aussi de saisie La double saisie est un moyen d liminer les erreurs de saisie Elle n a pas t retenue car elle n avait pas t budg tis e au d part et tend gonfler le budget de la saisie Pour les op rations futures il para t souhaitable de pr voir une double saisie qui limine les erreurs de saisie sans recourir des cadres pour effectuer ces travaux d apurement Le principe de r aliser l apurement des donn es avec le logiciel SPSS bien que cela soit possible avec le logiciel CsPro a t retenu dans l objectif d une appropriation de l utilisation de ce logiciel par les quipes nationales Dans un premier temps les statisticiens d enqu te ont labor les sp cifications de contr le Il s agissait d crire le maximum de contr les de coh rence l int rieur de chaque section et aussi entre variables de sections diff rentes Ces contr les ont t traduits en programmes informatiques SPSS qui ont t transmis aux Etats membres pour adaptation et validation chaque INS
27. tre solutionn s de mani re relativement ais e Les cadres nationaux n ont pas eu de r elle formation l utilisation du logiciel PerfomPro ce qui les a quelque peu handicap pour la mise jour du questionnaire et c est seulement lors de la premi re mission d expertise que modifications ont pu tre faites Le probl me ne s est pas pos pour les pays de la deuxi me vague qui ont utilis la version Word du questionnaire Par ailleurs l agencement d un tr s grand nombre de questions sur peu d espace a rendu peu lisibles certains modules pauvret subjective d mocratie gouvernance et a accru le risque d introduire des erreurs au moment de la saisie Elaboration des programmes de saisie Choix du logiciel de saisie Les principes de simplicit et de disponibilit ont conduit au choix du logiciel CsPro pour l laboration du masque de saisie Une autre raison ayant justifi le choix de CsPro r sidait dans le lien entre le logiciel de saisie et celui devant servir au traitement des donn es Le transfert des donn es saisies vers un logiciel de traitement devant tre souple sans complication et facile mettre en uvre il fallait s assurer que ce transfert n impliquerait pas de travaux suppl mentaires telles l introduction des dictionnaires de variables recodification et la labellisation des variables CsPro offre ces fonctionnalit s car le transfert vers SPSS STATA ou SAS est si
28. A l int rieur des strates ainsi constitu es on a effectu des tirages al atoires syst matiques Les probabilit s de tirage ont t d termin es en fonction de l importance num rique et de l int r t conomique de chaque strate les chefs d UPI ayant le statut de patron tant moins nombreux il a t d cid de les enqu ter de mani re exhaustive quelle que soit la branche Par contre des taux de sondage variables ont t d finis pour le tirage des UPI dont le chef exerce comme travailleur propre compte selon les branches d activit s auxquelles ils appartiennent Phase 3 La phase 1 de l enqu te 1 2 3 contient des l ments qui ont permis d op rer une stratification suppl mentaire revenu du chef de m nage et situation dans l activit du chef de m nage La situation dans l activit du chef de m nage a permis de distinguer quatre strates de m nages selon que le chef de m nage travaille dans l administration ou dans une entreprise publique dans le secteur priv formel dans le secteur priv informel ou qu il soit ch meur ou inactif Cette variable a t crois e avec une cat gorisation par quantile du revenu du chef de m nage dans son activit principale Op rations de terrain Phase 1 La qualit des donn es d une enqu te peut tre appr ci e partir de certains indicateurs taux d absence des enqu t s taux de non r ponse etc Chacun de ces indicateurs p
29. AFRISTAT Banque mondiale 2002 A Sourcebook for Poverty Reduction Strategies Volumes 1 et 2 The World Bank Washington D C Banque mondiale 2000a World Development Report 2000 2001 Attacking Poverty New York Oxford University Press paru en fran ais en 2001 sous le titre Rapport sur le D veloppement dans le monde 2000 2001 Combattre la pauvret Paris Eska Banque mondiale 2000b The Quality of Growth New York Oxford University Press Bourdieu P 1980 L opinion publique n existe pas in Questions de sociologie Editions de Minuit Paris pp 222 235 Bratton M Mattes R Gyimah Boadi E 2005 Public Opinion Democracy nd Market Reform in Africa Cambridge University Press United Kingdom Cayrol R 2000 Sondages Mode d emploi Presses de Sciences Po Paris Champagne P 1990 Faire l opinion Le nouveau jeu politique Editions de Minuit Paris Cling J P Razafindrakoto M Roubaud F dir 2003 Les nouvelles strat gies internationales de lutte contre la pauvret 2 dition Paris Economica IRD Economic Commission for African 2005 Striving for Good Governance in Africa Addis Abeba Ethiopia Easterlin R A 1974 Does Economic Growth Improve the Human Lot Some Empirical Evidence in P A David and M W Reder eds Nations and Households in Economic Growth p 89 125 New York Academic Press Feng Y 2003 Democracy Governance and Economic Performance T
30. Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Croissance intensive 48 4 53 4 50 1 51 4 38 3 41 7 42 4 47 6 Accro tre le stock de mati res premi res 23 2 34 4 14 4 33 1 21 8 15 8 23 7 21 3 Am liorer le local 14 2 10 6 21 7 9 2 9 3 14 1 10 6 15 2 Am liorer l quipement 10 6 6 1 13 1 9 2 7 0 11 4 7 5 10 7 Embaucher 0 3 0 3 0 9 0 0 0 2 0 3 0 5 0 5 Croissance extensive 44 9 34 7 42 1 35 5 51 2 48 8 46 7 42 9 Ouvrir un autre tablissement ene acie 26 0 16 7 24 8 22 7 28 6 32 5 26 2 25 5 Ouvrir un autre tablissement eaii 18 9 18 0 17 3 12 8 22 6 16 3 20 5 17 4 Engager des d penses hors de l tablissement 2 4 5 4 5 0 9 7 2 3 5 4 5 3 5 3 Autres priorit s 4 3 6 6 2 8 3 4 8 2 4 1 5 6 4 1 Total 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 R action face une r duction de la demande Face une baisse de la demande les chefs d UPI sont pr s de 50 d clarer qu ils chercheraient diversifier leurs activit s ou qu ils se mettraient en qu te d un nouvel emploi Ce r sultat sugg re que la marge de man uvre des entrepreneurs est tr s troite et que nombre d entre eux auraient du mal faire face une diminution de la demande Plus de 27 d entre eux r duiraient leurs marges pour faire face une contraction de la demande En revanche compte tenu du faible poids de ce poste la contraction de la masse salariale ne figure pour ainsi dire pas parmi les solutions envisag es Tableau 34
31. Enqu tes 1 2 3 phase 2 Secteur Informel 2001 2003 Instituts Nationaux de la Statistique AFRISTAT DIAL calculs des auteurs Au sein de l industrie la confection le BTP et les autres industries dont l agro alimentaire regroupent respectivement 36 21 et 44 des UPI industrielles des sept agglom rations Des diff rences apparaissent toutefois entre villes Le poids de la confection qui rassemble les activit s de filature et de tissage l habillement et la La phase 1 a en effet permis d estimer 1 7 million le nombre de m nages r sidant dans les sept agglom rations NDLR tous les tableaux de cet article sont issus de cette source il n a pas t jug utile de la mentionner sous chaque tableau STATECO N 99 2005 maroquinerie est plus lourd Abidjan Bamako Cotonou et Lom tandis qu il est plus faible dans les trois autres agglom rations Dakar Niamey et Ouagadougou Dans ces trois derni res villes les UPI se concentrent dans le secteur des autres industries et agro alimentaire qui rassemble notamment les activit s de transformation et de 67 conservation de fruits de s chage et fumage de poissons de fabrication de produits alimentaires divers pain p tes couscous farine produits laitiers et glaces et de production d eau de table et de boissons non alcoolis es A Niamey qui est le cas extr me 74 des UPI industrielles op rent dans ce secteur Le poids du BTP qui rassem
32. La technique consistant identifier les UPI lors de la phase 1 et relever les adresses de leurs tablissements a pos quelques probl mes dus une mauvaise connaissance de l adressage par les chefs d UPI Il a fallu souvent retourner dans les m nages Pour les ambulants il a t difficile de les retrouver dans leurs domiciles si ce n est bien souvent des heures tardives non propices aux activit s d enqu tes Les cessations d activit s et d m nagements d UPI Quelques cas de r ticences Les difficult s li es l tablissement des comptes d exploitation mensuels des UPI notamment pour les UPI commerciales boutiques et plus particuli rement l valuation du chiffre d affaires et de la valeur des produits vendus en l tat au cours de la p riode de r f rence L ventualit d une enqu te de suivi des activit s des UPI sur une p riode de quelques semaines pourrait tre une solution plus appropri e les Phase 3 Les fichiers informatiques de donn es permettent d analyser deux points m thodologiques importants e La comparaison des donn es communes entre les phases 1 et 3 29 e La sp cification des d penses des f tes et c r monies La planification des op rations de collecte des trois phases de l enqu te supposait de r aliser la phase 3 imm diatement apr s la phase 1 afin d viter toute d perdition au niveau des m nages interr
33. Revenu mensuel moyen par secteur d activit en milliers de FCFA Cotonou Ouaga Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble dougou Industrie 34 3 33 4 88 4 69 7 35 4 59 7 18 8 60 7 Commerce 39 8 41 9 85 0 54 0 65 2 63 5 18 8 58 0 Services 40 8 54 4 79 4 72 8 29 4 68 5 20 6 62 5 Ensemble 38 7 41 2 84 0 63 7 44 9 63 1 19 4 60 2 Si lon ne retient que la main d uvre r mun r e les diff rences de revenu sont consid rables selon le statut dans l emploi au niveau agr g les patrons ont un revenu mensuel moyen de pr s de 210 000 FCFA trois fois plus lev que les ind pendants 69 000 FCFA et sept fois plus lev STATECO N 99 2005 que les salari s 28 000 FCFA D autres variables comme le sexe et le niveau d instruction s av rent galement d terminantes dans l explication des variations de revenu Dans l ensemble des m tropoles de l UEMOA les hommes gagnent en moyenne 2 1 fois plus que les femmes Cet cart s explique notamment par un volume horaire de travail moindre chez les femmes par leur concentration dans les branches d activit les moins r mun ratrices commerce de d tail et restauration et par leur statut dans l emploi les travailleurs ind pendants et les aides familiaux tant en majorit des femmes Ces r sultats sont tr s 73 s similaires d une capitale conomique une autre Cotonou et Dakar apparaissent les plus favorables aux femmes
34. activit le ch mage la structure et la dynamique des emplois les revenus du travail et les conditions d activit et les perspectives Tr s largement inspir dans sa structure des travaux r alis s Madagascar par le projet MADIO 1998 par exemple son originalit tient surtout son aspect comparatif et la mise en perspective r gionale pour une version plus d taill e voir Afristat Dial 2004 Il vient compl ter les sept publications nationales plus d taill es produites par chacun des sept INS sur l agglom ration de son ressort voir bibliographie C est la premi re fois qu une enqu te permet de mesurer l emploi avec une telle pr cision dans les Etats de l UEMOA Gr ce l utilisation de concepts et d finitions issus de nomenclatures internationales et d une m thodologie rigoureusement identique il est enfin possible de proc der des comparaisons d une grande fiabilit sur la structure et le fonctionnement des march s du travail urbain de la r gion Trop souvent en effet l h t rog n it des instruments de mesure ne permet pas d affirmer si les diff rences observ es d un pays l autre ou dans le temps refl tent avec fid lit de r elles diff rences conomiques ou si elles ne font que traduire les changements m thodologiques dans les enqu tes Avec la publication et la diffusion des r sultats de l enqu te emploi on dispose d informations o l on pour
35. conomique STATECO n 95 96 97 STATECO N 99 2005 63 Le march du travail dans les capitales de l UEMOA 1 2 3 Phase 1 Cotonou a Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble 2001 2001 2002 2001 2002 2002 2001 Situation socio d mographique Population 809 000 856 000 3 046 000 1 143 000 675 000 1 906 000 784 000 9 219 000 Age m dian 20 ans 19 ans 21 ans 17 ans 17 ans 20 ans 21 ans 20 ans Proportion de migrants 38 0 43 0 51 0 36 0 36 5 27 6 48 2 41 3 Taux net de scolarisation primaire 81 2 79 7 73 2 70 7 70 5 65 9 83 2 73 3 Taux net de scol secondaire 1 cycle 33 8 29 4 23 0 28 2 28 7 19 9 27 5 25 4 de 10 ans et parlant fran ais 70 9 60 4 66 4 49 6 57 4 58 4 72 9 62 6 Nombre de m nages 177 000 154 000 673 000 190 000 118 000 256 000 202 000 1 770 000 Taille moyenne des m nages 4 6 5 6 4 5 6 0 5 7 7 4 3 9 5 2 m nages dirig s par une femme 25 8 13 2 19 4 9 8 15 8 26 6 30 0 20 5 Activit d finition BIT Nombre d actifs 368 000 368 000 1517000 397 000 227 000 745 000 404 000 4 026 000 Taux d activit 10 ans et 59 9 58 0 65 1 52 4 48 8 51 1 67 9 58 7 Taux d activit 15 ans et 68 9 68 1 72 9 62 0 56 8 59 1 76 6 67 3 Taux d activit des hommes 58 8 66 3 70 1 59 3 63 5 62 1 68 9 65 3 Taux d activit des femmes 60 9 49 6 60 3 45 6 35 2 41 1 66 9 52 5 Taux d activit des 10 14 ans 14 1 9 1 16 3 112 13 2 9 3 17 2 13 0 Nombre de travailleurs d c
36. d enqu tes pilotes pour se rendre compte du comportement des m nages des r ticences avaient STATECO N 99 2005 184 t observ es pour le recensement sur la pr paration d une base de sondage sur la formation du personnel et la pr paration d un plan de sensibilisation et de communication destin la population ainsi qu la mise en place d am nagements techniques limit s aux op rations traditionnelles une volution tait recommand e pas une r volution moyen terme il s agirait d entamer une r vision plus profonde des proc dures d chantillonnage et de r fl chir sur la coh rence du syst me d enqu tes aupr s des m nages Une mission d observation tait pr vue en France pour la fin 1992 Cette mission avait d j relev plusieurs l ments qui se retrouveront ult rieurement et qui marqueront le d roulement futur des travaux un dispositif ayant une longue tradition et qui juste titre se targuait d une grande qualit mis l preuve d un changement qui force voluer parfois pour faire moins bien plus difficilement la grande crainte des statisticiens tait de se lancer dans des sondages al atoires la grande peur qui allait parfois se r v ler fond e tait celle de la non r ponse L application concr te de la th orie des sondage tait peu envisag e beaucoup de statisticiens anciens taient alors encore attach s de grosses op rations o l
37. des propri taires habitent dans des villas contre 8 des locataires 30 des premiers disposent de toilettes individuelles alors que cette proportion n est que de 15 chez les m nages locataires Le nombre de pi ces occup es par les propri taires 3 7 est aussi sup rieur celui des locataires 2 0 La part des loyers imput s dans la consommation est dans l ensemble bien plus importante pour les m nages ch meurs inactifs parfois le double des autres m nages comme Dakar et Cotonou plus souvent propri taires de leur logement In fine la consommation annuelle moyenne des m nages y compris autoconsommation et loyers imput s varie de 1 172 000 FCFA Lom 3 117 000 FCFA Dakar soit de 4 12 de plus que la consommation mon taris e 10 sur l ensemble des villes Dans le tableau 5 la consommation est agr g e selon la nomenclature officielle internationale COICOP Classification of individual consumption by purpose en douze fonctions 1 Alimentation et boissons non alcoolis es 2 Boissons alcoolis es et tabac 3 Habillement et chaussures 4 Logement eau lectricit gaz et autres combustibles 5 Meubles articles de m nages et entretien courant de la maison 6 Sant 7 Transports 8 Communications 9 Loisirs et culture 10 Enseignement 11 H tels et restaurants 12 Biens et services divers L int gration des loyer
38. des publications de premiers r sultats des documents de travail des articles etc Chaque document est accompagn d une fiche descriptive qui le classe selon 10 rubriques th me g n ral sous th mes auteurs mots clefs zone g ographique diteurs supports du document ann e de l enqu te ann e de production du document format informatique et langue du document La premi re version du kit 1 2 3 comprend environ trois cents documents stock sous forme de fichiers informatiques dans la base voir liste des enqu tes 1 2 3 trait es ci apr s Cette base peut tre enrichie de mani re individuelle ou centralis e Le Kit 1 2 3 permet donc de prendre connaissance des exp riences pass es et d laborer sa propre enqu te Il valorise les exp riences des enqu tes 1 2 3 men es dans diff rents pays et il est mis a disposition gratuitement par DIAL Une version 2 enrichie par les nouvelles enqu tes en cours devrait tre accessible d ici la fin de l ann e 2005 Liste des enqu tes 1 2 3 pr sentes dans la version 1 du Kit 1 2 3 Lom 2001 Ouagadougou 2001 Abidjan 2002 Dakar 2002 Niamey 2002 Liste des enqu tes 1 2 3 rajout es dans la version 2 du Kit 1 2 3 Antananarivo 2002 2004 P rou 2002 2003 2004 Yaound 1993 1994 Antananarivo 1995 1996 1997 1998 1999 Milieu urbain de Madagascar 2000 2001 Bamako 2001 Cotonou 2001 Cameroun 2005 R publique D mocratiq
39. diaire Pourcentage de la population Cotonou is Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Non scolaris e gt 10 ans 20 2 33 7 28 5 40 8 36 3 31 4 16 1 29 7 Taux net scolarisation primaire 81 2 79 7 73 2 70 7 70 5 65 9 83 2 73 3 Taux net scolarisation secondaire 33 8 294 23 0 28 2 28 7 199 27 5 25 4 1 cycle Parlesct Ecni leatrangais 70 9 60 4 66 4 49 6 57 4 58 4 72 9 62 6 gt 10 ans DRE apres le primaire 49 2 37 2 46 2 38 4 37 2 31 2 47 6 41 1 gt 15 ans Ayant fait des tudes sup rieures 12 1 68 13 8 7 1 9 1 7 0 68 9 9 gt 20 ans Note Tranches d ge pour calculer les taux nets de scolarisation primaire Cotonou Abidjan Lom 6 11 ans Ouagadougou Bamako Niamey et Dakar 7 12 ans Tranches d ge pour calculer les taux nets de scolarisation secondaire 1 cycle Cotonou Abidjan Lom 11 14 ans Ouagadougou Bamako Niamey et Dakar 12 15 ans Si maintenant on ne raisonne plus en stock l ensemble des cohortes mais en flux ceux qui vont encore l cole la hi rarchie entre villes c ti res et sah liennes continue tre globalement respect e Cependant certaines sp cificit s m ritent d tre mentionn es D abord Ouagadougou semble combler une partie de son retard avec un taux net de scolarisation primaire de 79 7 elle se rapproche de Cotonou 81 2 et m me de Lom 83 2 Ouagadougou occupe m me la deuxi
40. dipl me n est pas un viatique contre le ch mage RU Enseignement P Agelom rations Ensemble Non scolaris Primaire Poe Sione technique Eregnemei cyde 2 cyde ake sup rieur Cotonou 5 5 2 4 4 4 6 8 8 9 9 5 12 9 Ouagadougou 15 4 9 5 16 0 23 9 22 7 25 8 14 3 Abidjan 13 5 8 7 11 4 18 1 19 2 23 3 20 7 Bamako 7 1 5 2 6 9 8 4 10 2 14 0 8 3 Niamey 13 1 9 1 15 0 21 5 14 1 15 0 8 5 Dakar 11 7 8 9 12 3 15 2 14 6 0 4 12 7 Lom 8 2 3 5 6 8 9 3 13 4 17 0 19 4 Ensemble 11 4 7 6 10 5 15 3 16 1 18 0 16 6 Les chefs de m nages principaux pourvoyeurs de jeunes plus duqu s etc et non par des revenus des m nages sont les moins touch s par le ch mage avec un taux de 6 5 pour l ensemble de la r gion Ce sont bien s r les membres secondaires du m nage qui p tissent le plus de la faiblesse de la demande de travail Partout le ch mage frappe plus les natifs que les migrants Pour les premiers le taux de ch mage est de 13 8 alors que celui des migrants est de 9 8 Ce r sultat s explique par une structure socio d mographique des natifs plus concentr e au sein des cat gories fort risque de ch mage plus Tableau 9 Caract ristiques des ch meurs pr tentions salariales plus lev es Qui sont les ch meurs 53 1 des ch meurs sont des hommes Partout les ch meurs sont majoritairement des hommes l exception de Dakar o les ch meurs se r partissent presque
41. es quasi simultan ment avec la m me m thodologie et des questionnaires quasi identiques ne diff rant que par l adaptation aux particularit s locales et exploit es redress es et apur es par des quipes nationales de statisticiens appuy es par une quipe statistique r gionale d AFRISTAT et des chercheurs et statisticiens de DIAL l origine du concept d enqu te en trois phases sont l arch type m me d enqu tes harmonis es d o l int r t des divers articles pr sent s au plan m thodologique comme en ce qui concerne les r sultats eux m mes Ce dossier a t coordonn par Alain Brilleau Fran ois Roubaud et Eloi Ouedraogo L article de Hubert Gbossa sur la Strat gie de d veloppement des comptes nationaux dans les Etats membres d AFRISTAT vise pr senter la d marche d velopp e par AFRISTAT de 2000 2004 pour tout la fois harmoniser les comptes et satisfaire les besoins des utilisateurs en informations conomiques L article de Daniel Verger nous emporte loin de l Afrique en Europe centrale mais reste fondamentalement dans les deux th mes de fond de ce num ro puisqu il raconte comment on est pass de la mise sur pied de la premi re enqu te slovaque aupr s des m nages l laboration d un num ro sp cial d Economie et Statistique sur les comparaisons internationales de pauvret STATECO N 99 2005 Avant propos Blaise Leenhardt Cor dacteur en chef de STATECO
42. fois parce que qu on cherche valuer des projets d j existants ou pour des raisons thiques impossibilit de tirer au hasard les b n ficiaires d un projet on doit souvent se contenter de m thodes quasi exp rimentales telles que celle utilis e Madagascar L avantage de cette configuration est de garantir l ind pendance des deux tages du dispositif enqu tes statistiques dispositif d valuation sans interf rence de l un sur l autre Le choix des projets valuer et la d finition des protocoles mettre en place dans chaque cas devraient tre d termin s au cas par cas en fonction de l int r t de chaque bailleur potentiel et de sa capacit de financement La seule contrainte prendre en consid ration provient du champ g ographique et des unit s statistiques couvertes m nages UPI par l enqu te de base Ainsi tout projet dont la cible est les m nages ou les UPI d une ou plusieurs des agglom rations consid r es constitue un candidat potentiel l valuation d impact A l instar de l exemple de Madagascar les projets de micro cr dit repr sentent une cible naturelle et parfaitement adapt e notamment gr ce la phase 2 mais galement l ensemble des projets visant accro tre la productivit du secteur informel ou le bien tre des m nages sant ducation formation emploi infrastructures etc Si une telle approche tait finalement retenue il con
43. jug s suffisamment coh rents pour tre pr sent s ici De plus la mesure des importations au niveau du consommateur pr sente l avantage de prendre en compte les importations frauduleuses qui chappent aux d clarations douani res La consommation des m nages de l ensemble des six principales agglom rations tudi es porte essentiellement sur des produits d origine locale L importation directe hors services repr sente 33 de la consommation Par ailleurs seulement 10 des d penses des m nages sont consacr s acqu rir des biens produits dans d autres pays d Afrique Une nomenclature plus d taill e montre que ces biens proviennent essentiellement du Nigeria et de la C te d Ivoire Les pays d velopp s restent d importants fournisseurs de biens de consommation sur les march s de l UEMOA L acquisition des biens produits par l Europe et les autres pays d velopp s repr sente 17 du budget des m nages 101 Tableau 18 R partition de la consommation des m nages selon le pays de production des biens en du montant total hors cadeaux autoconsommation loyers fictifs et hors services Pays de production Cotonou rs Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble National 62 8 57 0 71 9 51 3 76 5 67 6 67 0 Afrique 12 1 11 0 11 0 23 1 253 13 3 9 9 Autres pays en d veloppement 3 9 3 6 2 3 11 1 7 3 8 9 5 9 Europe 13 7 8 4 5 9 6 6 4 7 9 8 7 9 Autres pays d velopp s 7 5 20 0 8 9 7 9 9 2 0
44. l enqu te 1 2 3 ayant t men e Abidjan juste avant la crise l analyse des modules th matiques a permis d explorer et de tester diff rentes hypoth ses sur les tensions l origine du conflit en C te d Ivoire Roubaud 2003b STATECO N 99 2005 L organisation syst matique de conf rences publiques la diffusion largie des r sultats au del du cercle restreint des d cideurs a permis de r v ler la demande sociale sur ces questions la r p tition des enqu tes offrant la possibilit en parall le d affiner les instruments statistiques Si les institutions minist res organisations patronales syndicats etc ont bien particip au processus il convient de souligner le r le central jou par les m dias En relayant massivement les r sultats en soulevant de nouvelles questions et en appuyant l ensemble de la d marche ces derniers ont fait merger l existence d une demande d abord latente puis explicitement formul e et ont contribu l institutionnalisation du processus Ce n est qu une fois consolid e Madagascar que l exp rience a t tendue dans un second temps aux pays de l UEMOA o un cycle similaire mais modul en fonction de chaque configuration nationale a pu tre amorc D un point de vue g n ral une d marche de ce type contribue en elle m me l apprentissage et l enrichissement du d bat d mocratique au renforcement des institutions des I
45. la pr carit des emplois ne se manifeste pas par la multiplication de petits boulots successifs ou d emplois de courte dur e En fait la pr carit des emplois se manifeste par la faible contractualisation des relations de travail quelle que soit l agglom ration consid r e Pr s des deux tiers des employ s n ont aucun contrat crit vis vis de leur employeur et une proportion STATECO N 99 2005 quivalente ne poss de pas de bulletin de paie Bien s r le type de relations de travail est tr s diversifi selon le secteur institutionnel Dans le secteur informel la contractualisation est exceptionnelle 9 de travailleurs d pendants ont un contrat crit et moins de 3 disposent d une feuille de paie Un autre indicateur de la pi tre qualit des emplois est constitu par la faiblesse des prestations sociales 9 1 des travailleurs sont affili s l organisme officiel de s curit sociale tandis que 3 3 b n ficient d une couverture maladie accord e par l entreprise Les carts entre les diff rents secteurs institutionnels sont encore une fois mis en relief Un tiers des salari s du secteur public b n ficient d une couverture sociale et 47 de cong s pay s contre respectivement 12 et 28 des employ s du priv formel Les travailleurs du secteur informel semblent tre 60 totalement priv s de ces avantages De plus comme les ind pendants constituent la majorit d
46. le taux d activit des hommes de ce groupe d ge d passant m me 85 sur l ensemble des villes A partir de ce groupe d ge les taux d activit refluent pour s effondrer apr s 60 ans L analyse de la situation d mographique mettait en avant la jeunesse de la population Sur l ensemble des villes tudi es les jeunes g s de 20 ans et moins repr sentent plus du tiers 36 de la population en ge de travailler 10 ans et plus Parmi eux trois jeunes sur dix sont actifs la Tableau 4 Taux d activit par ge 47 situation tant tr s diff rente d une ville une autre Ainsi Niamey et Bamako o les jeunes sont les plus nombreux un quart d entre eux sont actifs Abidjan et Lom cette proportion monte 35 et 37 Les indicateurs scolaires montraient un d savantage des jeunes filles surtout Abidjan et Cotonou On retrouve ce trait sur le march du travail o elles sont proportionnellement plus pr sentes que les gar ons Entre 35 et 43 des jeunes habitantes de Cotonou Abidjan ou Lom sont actives 13 15 points de plus que leurs homologues masculins aux m mes ges L entr e pr coce des enfants sur le march du travail reste un ph nom ne pr occupant 13 des enfants de 10 14 ans sont actifs et les filles sont plus touch es que les gar ons par ce probl me avec des taux d activit respectifs de 16 et 10 Taux d act
47. les m mes pour les comptes d finitifs et les comptes provisoires Le risque est que les comptes d finitifs soient d laiss s au profit des comptes provisoires Le difficile probl me de la diffusion des donn es de comptabilit nationale r nov es La reconnaissance des nouvelles s ries de comptes nationaux est toujours d licate La plupart des utilisateurs attendent des comptes nationaux fiables parfois tr s d taill s jour et labor s selon les normes internationales Les donn es de comptabilit nationale notamment le produit int rieur brut PIB et ses emplois sont souvent utilis es dans l laboration des indicateurs de suivi des programmes des pays et des partenaires au d veloppement Il faut pour cela des s ries homog nes et coh rentes Les comptes nationaux r nov s labor s pour une ann e ou deux ne suffisent donc pas pour appr cier ces indicateurs de suivi Rien n emp che les comptables nationaux des Etats membres de r aliser des r tropolations des comptes pour satisfaire de telles demandes On le sait le probl me de fond est l insuffisance de ressources humaines d j voqu e mais il n est pas rare aussi de rencontrer une incompr hension des autorit s nationales r sultant d une mauvaise communication des services en charge de la statistique S il est prouv que les nouvelles s ries de comptes nationaux ont une couverture plus compl te en int grant par exemple mieux
48. m me fichier et en une seule fois en prenant en compte toutes les sections du relatives au m me niveau d observation Identification des sections Une section d un questionnaire regroupe les questions li es entre elles qui sont relatives un m me sujet et elles sont d un m me niveau d observation Ces sections doivent tre organis es de fa on coh rente car lors du transfert des donn es chaque section constituera une base SPSS distincte Afin d viter des appariements dans SPSS il est souhaitable d s la conception du questionnaire et du masque de saisie de mettre ces variables d tude dans une m me section Identification des variables L identification des variables est une tape indispensable pour garantir le traitement CsPro permet de disposer de deux libell s un libell court et un libell long pour chaque variable Le libell court incluait la num rotation des questions sur le papier Visualisation l cran Une fa on de faciliter et de garantir la saisie a t de pr senter l agent de saisie un cran qui ressemble le plus possible au questionnaire papier STATECO N 99 2005 32 Parties communes aux pays et nomenclatures communes Les parties communes ne pouvaient tre modifi es par les INS Au moment de la transmission du masque de saisie aux INS les parties devant tre adapt es ont t pr cis es notamment pour les nomenclatures Ainsi
49. publics 13 Avec environ un m nage sur dix Lom Cotonou et Dakar les m nages publics dirig s pour la plupart par des fonctionnaires sont minoritaires En revanche Niamey ils sont trois plus nombreux que les m nages priv s formels La consommation des m nages La consommation mon taris e Hors autoconsommation et loyers imput s la consommation mon taris e annuelle moyenne par m nage varie de 1 12 million FCFA Lom 2 78 millions Dakar avec un montant moyen de 1 96 million FCFA sur l ensemble des six villes 87 sont dans chacune des villes la cat gorie o le niveau de d penses de consommation est le plus lev par m nage soit en moyenne sur les six agglom rations 55 de plus que la cat gorie des m nages priv s informels Dakar et Lom les m nages priv s formels et les m nages ch meurs ou inactifs ont des niveaux de consommation comparables tandis qu Cotonou Ouagadougou et Niamey le budget moyen des m nages dirig s par un ch meur ou un inactif semble tre plus proche de celui des m nages dont le chef exerce dans l informel La consommation est fortement associ e la taille du m nage avec des diff rences notables si on rapporte la consommation du m nage sa taille qu elle soit exprim e en nombre de personnes ou en nombre d unit s de consommation U C Ainsi quelle que soit la mesure consid r e les m nages publics e
50. s avoir d taill le dispositif des modules et ce faisant incidemment pr sent une enqu te miroir effectu e aupr s des experts les auteurs nous pr sentent quelques exemples illustratifs des r sultats obtenus Le premier concerne la pauvret subjective se d clarer comme pauvre dont ils nous montrent qu elle est troitement corr l e avec la satisfaction de besoins estim s essentiels pauvret multidimensionnelle de moyens 37 41 de la population des capitales serait ainsi pauvre suivant ces nouveaux crit res Pour ceux qui voudraient comparer ces r sultats avec les taux de pauvret mon taire moins de 1 par jour de la Banque Mondiale WDT rappelons que les extrapolations du mod le Jumbo rapport de septembre 2003 donnaient une incidence moyenne de la pauvret mon taire un peu sup rieure en UEMOA avec une incidence de 47 Mais les carts par pays entre les deux types de r sultats sont impressionnants Dans le cas de la pauvret subjective en UEMOA on distingue deux groupes de capitales Lom d une part avec la pauvret subjective la plus lev e 56 57 et un groupe assez compact incidence bien moindre 25 45 Dans le cas de la pauvret mon taire qui ne se limite pas aux seules capitales mais concerne les pays dans leur totalit g ographique il y a la C te d Ivoire et le S n gal d une part avec une incidence faible 19 21 et tous les autres pays d autre part avec des incidences varia
51. s des employeurs ou de l administration On estimait que le taux de couverture des ressources dans un monde o les sources de revenus taient contr l es et peu diversifi es tait bon 90 L exploitation tait r duite l dition de tableaux bruts sans commentaires utilis s principalement par l administration et les centres de recherche pratiquement sans diffusion grand public L enqu te sur les budgets utilis e pour tablir des budgets types destin s servir lors du pilotage des minima sociaux tait alors r alis e aupr s de 5 150 familles selon une m thode s inspirant des quotas Le volontariat tait une contrainte forte et le m nage recevait une r mun ration symbolique En moyenne une famille restait 5 ans dans l chantillon Les enqu teurs taient des agents des services statistiques A nouveau l exploitation tait r duite une dition de tableaux destination premi re des administrations Ce dispositif tr s loign sur bien des points du dispositif fran ais pas d chantillonnage vraiment al atoire pas de proc dures statistiques de calage et de correction de non r ponse pas d analyse approfondie ni de diffusion grand public pas d usage de techniques d analyse de donn es ou d conom trie pour l analyse ce dispositif donc allait tre soumis l preuve du changement A moyen terme ces deux enqu tes taient cens es jouer un r le important dans l l
52. tre abouties car trop simplificatrices ignorant trop des ph nom nes qui pour minoritaires qu ils soient chez nous n en sont pas pour autant n gligeables quand il s agit d tudier les d munis les pauvres et les exclus La coop ration nous indique en quelque sorte les voies de progr s pour notre propre d marche STATECO N 99 2005 190 Annexe Quelques dates 15 20 juin 1992 Premi re mission Blaizeau Verger Prague analyse des enqu tes Budget et microcensus sur les revenus 14 18 juin 1993 Premi re mission en Slovaquie rapport indiquant les tenants et aboutissants de la coop ration 1994 Pr paration de l enqu te Situations sociales pauvret couvrant l ensemble de la Slovaquie but conna tre les opinions des m nages bas revenus en ce qui concerne l volution r cente de leur situation et sur les anticipations pour le futur Mars 1995 R alisation de enqu te sur le terrain 9 711 m nages tir s 8 876 r pondants soit 28 411 individus d crits chantillonnage dans le microcensus 1992 tous les m nages dont le revenu par personne tait inf rieur la m diane plus chantillon de personnes au dessus calage sur structure d ge 13 14 11 1995 Tenue Bratislava d un s minaire Poverty as social problem 108 participants dont 6 tch ques 1 slov ne et 1 roumain regroupait des papiers faits par des conomistes des sociologues des
53. ussite de cette op ration Je cl ture ce rapport dans l espoir que mes suggestions retiendront l attention des destinataires Troisi me vague quipe n 6 Contr leur Mavunza Kalumbediko Henri A Introduction La troisi me vague qui est s est termin e le 30 novembre 2004 a permis de boucler la phase 3 de l enqu te 1 2 3 Au lieu de parler de l tat d avancement du travail comme dans nos rapports des deux vagues pr c dentes celui ci pr sente plut t le r sultat final de ce qui a t observ durant la troisi me vague De prime abord il y a lieu de pr ciser que l entr e en contact avec les m nages chantillonn s a fait recours la proc dure sugg r e par un contr leur la r union du 30 octobre 2004 qui recommandait d organiser une rencontre r unissant le chef de quartier les chefs des m nages chantillonn s et les membres de l quipe de terrain d s le premier jour de descente sur le terrain Cette proc dure n ayant pas t programm e temps nous n avons pu r unir tous les chefs de m nages concern s mais au cours de cette rencontre nous avons pu cependant sensibiliser les personnes r unies en vue d obtenir leur collaboration dans le but de r duire le nombre de refus B D roulement des activit s Du 13 au 30 novembre 2004 les trois enqu teurs se sont pr sent s dans les 30 m nages raison de 10 pour chacun L enqu teur Nakasila a pu interviewer 10 m
54. 2 1 4 9 1 6 2 6 5 4 3 1 2 1 2 6 Industrie 18 0 23 2 19 7 20 0 26 2 28 2 20 5 21 9 Commerce 37 0 36 4 34 1 41 7 26 3 26 6 38 4 34 0 Services 42 9 35 5 44 6 35 5 42 1 42 1 39 0 41 5 Le secteur public Les emplois publics sont naturellement concentr s dans les branches non marchandes L emploi industriel repr sente cependant 23 des emplois dans les entreprises parapubliques soit l g rement plus que pour l ensemble du march du travail 22 Bien que ne s adjugeant qu un peu plus du quart des emplois publics les femmes y sont plus repr sent es que dans le secteur priv formel Dans l ensemble des villes c est dans le secteur public que l on observe la plus forte proportion de migrants 70 Les employ s du secteur public sont d une qualification sup rieure l ensemble de la population active Le niveau d instruction des salari s y est de loin le plus lev 11 2 ann es d tudes scolaires r ussies en moyenne sur la r gion Les employ s du secteur public ont en moyenne plus de 10 ans d anciennet contre peine 6 ans dans les autres secteurs Une telle long vit dans l emploi est la cons quence du mode de r gulation des carri res ph nom ne de l emploi Tableau 14 Structure des emplois par secteur institutionnel vie mais aussi du gel des embauches qui a surtout p nalis les plus jeunes Le secteur priv formel Apr s le secteur public le secteur pr
55. 2 57 6 65 2 STATECO N 99 2005 88 R f rences bibliographiques Publications nationales DGSCN 2003 Le secteur informel dans la ville de Lom en 2001 Performances insertion perspectives Togo DNSI 2003 Le secteur informel dans l agglom ration de Bamako Performances insertion perspectives Enqu te 1 2 3 Premiers r sultats de la phase 2 2002 Mali Septembre DPS 2004 Le secteur informel dans l agglom ration de Dakar Performances insertion perspectives R sultats de la phase 2 de l enqu te 1 2 3 de 2003 S n gal Juin INSAE 2002 Le secteur informel dans l agglom ration de Cotonou Performances insertion perspectives Enqu te 1 2 3 Premiers r sultats de la phase 2 2001 B nin INSD 2003 Le secteur informel dans l agglom ration de Ouagadougou Performances insertion perspectives Enqu te 1 2 3 Premiers r sultats de la phase 2 2001 Burkina Septembre Autres publications AFRISTAT 1999 Concepts et Indicateurs du march du travail et du secteur informel S rie M thodes n 2 D cembre AFRISTAT COMMISSION DE L UEMOA DIAL 2004 Le secteur informel dans les principales agglom rations de sept Etats membres de l UEMOA Performances insertion perspectives Principaux r sultats de l enqu te 1 2 3 de 2001 2003 Juillet AFRISTAT DIAL 2001 M thodologie de r alisation d u
56. 25 6 21 8 12 1 36 7 22 4 Solde d opinion 13 3 8 9 2 7 4 2 18 3 15 5 5 7 Epargne A augment 7 6 5 5 10 2 8 7 7 1 3 1 6 6 Est rest e stable 59 9 55 2 51 6 60 7 72 6 42 4 58 4 A baiss 32 5 39 3 38 2 30 6 20 4 54 5 35 0 Solde d opinion 24 9 33 8 28 0 21 9 13 3 51 4 28 4 La hausse ou la baisse de la consommation s est traduite par des r ductions diff renci es des postes budg taires Pour les m nages dont la consommation est en baisse ce sont les postes Habillement et chaussures et Loisirs spectacles qui ont constitu la premi re source d ajustement Pour un tiers des m nages les Tableau 25 Postes ayant baiss dans les achats articles d habillement et chaussures se trouvent parmi les trois premiers postes d ajustement et un quart d entre eux accordent au poste Loisirs spectacles le m me classement La situation Dakar est un peu atypique dans la mesure o une majorit des m nages d clare n avoir ajust aucun des postes budg taires Baisse dans les achats Cotonou an Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Alimentation boissons et tabac 13 4 18 2 6 6 20 2 7 9 26 7 14 9 Habillement et chaussures 31 9 34 3 18 1 40 6 30 5 41 7 32 4 Logement eau lectricit t l phone 9 6 6 2 8 5 28 2 11 5 7 8 11 1 Equipement et entretien de la maison 24 4 28 5 14 8 43 2 26 4 30 4 27 0 Sant et soins personnels 10 7 12 6 6 6 18 5 7 8 16 4 11 5 Transport et c
57. 4 47 7 81 8 87 5 66 3 5 5 No l 30 0 20 7 1 4 1 7 4 1 38 6 Autres f tes religieuses 4 2 5 7 3 3 0 4 18 1 19 4 Nouvel an 39 9 18 4 2 3 1 7 3 5 Autres f tes et c r monies 16 5 7 5 11 2 8 7 8 0 36 4 Total 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Type de d penses Achat d alimentation 35 9 43 2 46 9 47 3 57 2 45 0 Achat de boissons 24 7 20 5 2 4 1 9 4 7 32 3 Achat de v tements chaussures 23 8 22 4 40 4 32 2 21 2 10 8 Autres d penses 13 1 8 5 8 6 17 6 15 10 6 Non d taill 2 5 5 4 1 7 1 0 1 9 1 3 Total 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Les d penses d alimentation des boissons et des v tements et chaussures absorbent l essentiel du budget consacr aux f tes et c r monies Environ la moiti des achats pour f tes se font pour la consommation alimentaire avec une proportion plus importante des achats de boissons alcoolis es ou non Cotonou Ouagadougou et Lom Il serait judicieux pour les prochaines enqu tes de mettre l accent sur ces trois principales rubriques alimentation boissons et habillement STATECO N 99 2005 L int gration d un module sp cifique pour les d penses des f tes et c r monies se justifie donc pleinement dans le questionnaire pour mieux appr cier ce poste important de d penses des m nages dans la sous r gion En ce qui concerne l op ration de collecte des donn es de la phase 3 on a pu noter les principales difficult s suivantes Probl me de rep rage des m
58. 4 9 3 Ensemble 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 L analyse par type de produits montre une situation contrast e L autosuffisance alimentaire sur l ensemble des six villes tudi es est loin d tre atteinte puisque seulement 79 6 de la consommation est d origine locale La part des importations alimentaires pourrait tre l g rement sous estim e du fait que l origine de certains produits alimentaires est quelquefois difficile d terminer Rappelant qu il s agit uniquement des biens et non des services les postes les plus affect s par les importations sont l habillement et chaussures la sant et surtout le transport Une situation vraiment contrast e selon les villes notamment dans ce dernier secteur o plus de 90 des d penses de transport Cotonou et Ouagadougou sont d origine trang re services exclus tandis qu Dakar et Lom cette part repr sente moins de 40 Pour certains produits les importations constituent un passage oblig compte tenu de l inexistence de substituts locaux C est le cas de la plupart des biens d quipement voitures etc et des produits p troliers En revanche il existe une v ritable concurrence entre certains produits locaux et import s L habillement constitue le secteur le plus expos Dakar pr s de la moiti des d penses d habillement des m nages provient de l tranger la friperie occupant une pla
59. 5 26 0 produits qu on ach te Troisi me strat gie adopt e achat de la m me quantit mais 2 5 19 7 35 0 31 2 10 8 28 0 on va o c est moins cher Les transferts entre m nages Pourcentage de m nages ayant vers et per u des transferts 30 8 28 6 13 2 31 41 5 25 7 Pourcentage de m nages ayant vers et non per u de transfert 40 1 35 5 27 6 35 7 33 2 37 9 Pourcentage de m nages n ayant pas vers mais per u des 10 6 11 6 15 4 17 2 143 12 6 transferts Pourcentage de m nages n ayant effectu aucun transfert 18 5 24 3 43 8 16 1 11 0 23 8 Montant annuel moyen des transferts vers s par m nage en 95 1 142 8 124 6 138 9 1773 61 6 milliers FCFA Montant annuel moyen des transferts per us par m nage en 49 6 654 1283 834 173 4 522 milliers FCFA Montant moyen annuel des transferts vers s par les m nages 56 6 139 1 43 6 50 0 70 6 19 9 les plus pauvres en milliers FCFA Montant moyen annuel des transferts vers s par les m nages les plus riches en milliers FCFA 1608 263 9 243 0 342 2 300 5 1002 Montant moyen annuel des transferts per us par les m nages 36 6 18 7 43 9 38 1 80 5 37 5 les plus pauvres en milliers FCFA Montant moyen annuel des transferts per us par les m nages 71 0 135 5 195 4 134 5 294 6 82 0 les plus riches en milliers FCFA STATECO N 99 2005 111 R f rences bibliographiques Publications nationales INSAE 2005 La consommation et le r le du secteur informel dans l
60. 60 ans et plus les hommes ont eu quatre fois plus de chances que les femmes d aller l cole l cart n est plus que de 7 points chez les 10 14 ans A l autre extr mit Cotonou et surtout Abidjan les filles ont t peu favoris es Partout des progr s restent accomplir dans aucun pays les femmes n ont rattrap les hommes dans leur probabilit d acc der l cole et ce quelle que soit la classe d ge consid r e En conclusion il convient de souligner la bonne performance relative des syst mes ducatifs de la r gion qui ont r ussi am liorer tr s sensiblement le taux de fr quentation scolaire de la population ce qui signifie scolariser des classes d ge de plus en plus nombreuses et ce malgr la crise aigu des finances publiques Il est malheureusement probable que ce r sultat quantitatif n a pu tre obtenu qu au prix d une d gradation notable de la qualit de l enseignement dispens 1 1 D IE ETNE NDLR tous les tableaux de cet article sont issus de cette source il n a pas t jug utile de la mentionner sous chaque tableau STATECO N 99 2005 46 Graphique 1 Dynamique de la scolarisation sur longue p riode taux d inscription 10 14ans 60 ans et y d amp N 5 T Cd pe ra 10 12 14 16 18 20 Taux de non fr quentation des 10 14 ans Activit Sur l ensemble des
61. 69 tandis qu Lom ils sont relativement moins bien repr sent s avec 36 7 de l ensemble de la main d uvre de ce secteur En outre l anciennet moyenne des employ s publics d passe 10 ans tandis qu elle est de l ordre de 6 ans dans le secteur priv formel Ouagadougou constitue cependant une exception puisque l anciennet des fonctionnaires est relativement faible et ne d passe pas 7 ans Tableau 16 Anciennet moyenne dans l emploi principal par secteur institutionnel en ann es AIRE Dr MT par Cotonou Ouaga Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble secteur institutionnel dougou Administration publique 9 3 6 9 9 8 10 8 10 1 13 3 11 5 10 2 Entreprises publiques 8 4 8 8 9 8 11 2 12 7 10 7 10 1 10 1 Entreprises priv es formelles 5 5 5 4 5 5 6 7 6 9 7 8 5 9 6 1 Entreprises priv es informelles 6 4 5 9 5 0 6 9 7 9 6 7 5 5 5 9 Ensemble 6 6 6 0 54 7 3 8 2 7 4 5 9 6 3 Note Le secteur priv formel regroupe les entreprises priv es formelles et associatives STATECO N 99 2005 La distribution des revenus Le revenu mensuel moyen varie aussi en fonction de la branche d activit Les fonctionnaires se 56 Le fonctionnaire habitant Cotonou gagne 6 8 fois plus que celui qui travaille dans la confection C est Bamako que l cart est le plus faible le fonctionnaire gagne 3 8 fois plus que le petit
62. 8 de plus que les m nages ch meurs ou inactifs la consommation par t te ou par U C montre un cart de pr s de 40 en faveur des m nages publics Avec des carts bien diff rents cette tendance s observe galement Ouagadougou ou Niamey Cela s explique par le fait que les m nages ch meurs ou inactifs en particulier dakarois sont en moyenne de plus grande taille Dans les villes o les m nages sont de petite taille comme par exemple Cotonou les m nages publics d pensent 60 de plus que les m nages ch meurs ou inactifs La consommation totale En fait les donn es pr sent es dans le tableau pr c dent ne prennent en compte que la consommation mon taris e c est dire celle qui fait l objet d une transaction sur le march Pour estimer la consommation dans son ensemble il convient d ajouter aux transactions mon taires d une part l autoconsommation et d autre part les loyers imput s des m nages propri taires de leur logement qui correspondent un service qu un m nage r alise pour son propre compte Tableau 3 Consommation annuelle moyenne selon le secteur institutionnel du chef de m nage y compris l autoconsommation les cadeaux et loyers imput s en milliers de Ouaga gt FCFA Type Cotonou dougou Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Public 1 279512 250611 353412 2196 1 3601 1 1447 1 2752 c i Priv f
63. 80 de largent qu ils ont donn L quilibre est presque total Bamako et Dakar o les m nages donnent pratiquement autant qu ils re oivent Ce n est pas le cas dans les autres villes notamment Cotonou et Ouagadougou o les m nages re oivent au plus la moiti de ce qu ils donnent Tableau 31 Montant moyen annuel des transferts mon taires suivant le secteur institutionnel du chef de m nage en milliers de FCFA Type de transfert d R eM Cotonou ral Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Public 130 6 174 7 193 3 216 1 193 9 86 9 168 9 Priv formel 96 3 259 5 177 6 215 3 175 8 84 6 161 9 Transferts vers s Priv informel 104 5 131 6 105 5 129 4 174 3 49 1 112 0 Ch meur inactif 32 7 66 8 91 1 82 9 176 1 75 8 107 1 Ensemble 95 1 142 8 124 6 138 9 177 3 61 6 124 8 Public 67 1 96 1 111 1 55 6 214 3 32 2 103 1 Priv formel 31 5 102 4 150 3 46 9 101 5 33 0 84 1 Transferts re us Priv informel 44 5 36 4 104 9 78 8 132 5 45 9 73 7 Ch meur inactif 74 1 83 4 177 6 127 2 245 3 102 2 160 3 Ensemble 49 6 65 4 128 3 83 4 173 4 52 2 98 1 STATECO N 99 2005 108 Tableau 31 Montant moyen annuel des transferts mon taires suivant le secteur institutionnel du chef de m nage en milliers de FCFA suite Type de transfert Type Cotonou Ouaga Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble de m nages dougou Public 4 7 7 0 5 5 9 8 5 4 6 0 6 1
64. 89 0 95 3 99 7 96 9 93 5 96 7 93 9 03 Habillement et chaussures 81 5 90 3 88 4 89 2 85 5 97 0 87 6 04 Logement eau lectricit gaz combustibles 64 3 56 5 61 6 66 6 50 6 71 1 59 3 05 Meubles articles de m nages entretien courant 75 1 91 2 92 2 89 7 87 7 96 1 88 5 06 Sant 9 2 5 6 20 9 19 1 5 9 17 3 11 9 07 Transports 71 4 41 9 64 6 50 1 42 1 74 2 55 7 08 Communications 32 0 39 2 30 7 34 9 44 8 66 3 41 7 09 Loisirs et culture 61 5 65 0 78 3 67 9 54 0 57 7 61 6 10 Enseignement 8 3 17 8 32 4 15 7 21 6 17 1 17 2 11 H tels et restaurants 94 9 95 8 86 6 89 1 83 7 97 2 91 9 12 Biens et services divers 81 9 85 1 82 5 82 9 79 3 92 9 83 1 Total 76 5 72 2 81 0 80 5 75 7 84 0 77 7 STATECO N 99 2005 Sant Avec une part budg taire tr s faible dans les m nages 3 5 en moyenne sur l ensemble des villes le poste Sant revient plus de 88 au secteur formel 90 et plus Cotonou Ouagadougou et Dakar c est le poste o le poids du secteur formel est le plus important Il est cependant inqui tant de constater l importance relative jou e par le secteur informel dans le domaine de la sant et des risques sanitaires induits Est illustr e ici ou l l ampleur des dangers auxquels les m nages font face quotidiennement par l omnipr sence de circuits parall les dans un secteur aussi sensible que la sant Transports Le secteur informel reste tr s pr sent
65. Etats membres Ainsi la faveur du Projet statistique minimum commun PROSMIC et du Programme d appui r gional la statistique PARSTAT avec un financement europ en ainsi que des financements compl mentaires du Fonds AFRISTAT du FMI sur le syst me g n ral de diffusion des donn es de la Coop ration fran aise fonds de solidarit prioritaire etc les travaux de comptabilit nationale ont pu tre r alis s pour un certain nombre de pays dans un cadre harmonis De bons r sultats ont t obtenus pour la plupart des pays concern s Cependant beaucoup reste faire pour tre jour des comptes L exercice a permis de noter les faiblesses du syst me statistique des Etats membres Les points faibles les plus importants concernent l insuffisance de ressources humaines ainsi que la qualit des donn es statistiques de base et leur disponibilit temps qui ne permettent pas l acc l ration n cessaire des travaux de comptabilit nationale Un programme d laboration de comptes provisoires est en cours de r flexion Ces comptes provisoires compl t s par la pr vision de donn es macro conomiques cl s permettront aux Etats membres de satisfaire les demandes de donn es macro conomiques et de disposer d outils performants pour le pilotage de leur conomie Ces perspectives s inscrivent dans une strat gie qu AFRISTAT s efforce de mettre en uvre en comptant sur des financements plus adapt s d ex
66. Ils ont permis d harmoniser les m thodes d acc l rer et de concr tiser la publication des r sultats des enqu tes dans chacun des sept pays L organisation des ateliers de traitement s est donc av r e incontournable pour assurer l aboutissement du projet Du fait de la faiblesse des ressources humaines des INS un important volet d assistance technique a t r alis par AFRISTAT et DIAL tout au long du projet par l interm diaire de missions d assistance technique sept par pays et d un suivi r gulier des activit s par des changes de courriers lectroniques Tableau 1 Ensemble de l assistance technique du projet missions d appui aux INS et s minaires r gionaux AFRISTAT DIAL TOTAL AFRISTAT DIAL Missions d appui aux INS Noms des experts concern s Nbre de missions 27 17 44 Freeman Amegashie Alain Brilleau Nbre de jours hommes 357 221 578 Prosper Backiny Michel Kagan Ateliers et s minaires r gionaux Pierre Beziz Mathias Kuepie Nbre d ateliers 7 Siriki Coulibaly Mireille Razafindrakoto Nbre de jours nommes 221 226 447 Ousman Koriko Fran ois Roubaud Ensemble Eloi Ouedraogo Constance Torelli Nbre de jours hnommes 578 447 1 025 Paul Henri Wirrankoski Note ce tableau ne comprend pas l assistance la DNSI Mali qui a b n fici de l appui direct d AFRISTAT Bamako STATECO N 99 2005 Le tableau 1 pr sente de fa on synth tique le volum
67. Loisirs spectacles 7 1 8 1 4 7 37 5 6 5 5 9 9 9 Aucun poste n a augment 40 6 20 3 9 5 0 9 17 3 34 1 21 3 Note de m nages ayant d clar qu un des cinq premiers produits dont la consommation a augment appartient au poste correspondant Les strat gies des m nages pour contrecarrer les effets d une baisse du pouvoir d achat Pour faire face une baisse du pouvoir d achat les m nages ne sont pas rest s inactifs Sensibles au niveau des prix pr s d un m nage sur quatre a chang de lieu d achat vers des fournisseurs meilleur march Plus d un autre quart choisit avec plus de soins les produits acheter en faisant jouer la concurrence ce qui provoque une pression la baisse sur les prix Enfin plus d un m nage sur trois a t contraint d acheter des quantit s plus petites pour ces m mes produits sans avoir changer de lieu d achat On peut classer les villes de la fa on suivante Cotonou et Dakar mettent en avant la m me strat gie savoir le ciblage de produits en cas de baisse du pouvoir d achat tandis que les m nages Ouagalais et Lom ens choisissent avant tout d acheter de plus petites quantit s mais sans changer de lieu d achat Pour le plus grand nombre de m nages l amenuisement du panier de consommation est privil gi En revanche ni les strat gies plus individualistes de repli sur la famille on accueille moins d invit s chez soi ni le renforcement des l
68. Si l on rapporte l emprunt aux investissements de l ann e r v l s par l enqu te le ratio approche 65 ce qui est notablement plus lev que ce qu on a pu observer ailleurs 11 Antananarivo et met en avant une singularit ouest africaine l emprunt servant galement satisfaire les achats de marchandises comme le notent les auteurs Par contre en termes macro conomiques les r sultats montrent bien le faible investissement du secteur le total des investissements mis en place par les entreprises informelles des capitales de l UEMOA ne repr senterait que 2 6 des investissements priv s de la m me p riode alors que la valeur ajout e informelle cr e dans les capitales approche les 13 du PIB UEMOA en 2001 Passant du capital au chiffre d affaires la production et la valeur ajout e les auteurs produisent des r sultats non conventionnels en calculant les productivit s apparentes moyennes du travail et du capital puis tudient l insertion du secteur informel dans le syst me productif le principal fournisseur des UPI est de loin le secteur informel lui m me en montrant qu exclusivement destin e au march int rieur l activit du secteur informel s exerce dans un environnement hautement concurrentiel o plusieurs m canismes de fixation des prix coexistent L informel et L Etat la belle formule de F Roubaud propos de Madagascar Si le secteur informel ne va pas l Etat
69. Strat gies des UPI face la baisse de la demande en des UPI a cas deDalsse Cotonou ea Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble R duction du nombre de salari s 1 0 0 3 1 2 1 9 0 6 0 3 0 7 1 0 R duction des salaires 0 5 0 4 1 9 0 8 0 2 0 5 0 7 1 0 R duction du b n fice 32 7 33 1 24 9 30 9 19 6 23 2 28 9 27 3 Diversification des activit s 38 6 24 0 33 5 29 6 40 1 39 7 38 3 34 5 Recherche d un autre emploi 10 3 13 6 11 6 16 7 10 1 13 5 20 1 13 6 T EO geola quaite des 4 3 4 7 7 0 8 4 18 2 12 5 4 4 7 1 Autres strat gies 12 6 23 9 19 9 11 7 11 3 10 3 6 9 14 9 Total 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Perspectives d avenir des UPI En d pit des contraintes qu ils subissent les chefs d UPI sont optimistes quant l avenir de leur tablissement Toutes villes confondues plus de 83 d entre eux estiment que leur unit a un avenir Cet optimisme se retrouve dans toutes les branches d activit et dans chaque agglom ration prise isol ment En revanche seuls 65 des entrepreneurs souhaitent que leurs enfants reprennent l activit de leur tablissement Cette proportion est plus faible Ouagadougou et Lom et sup rieure Abidjan et Bamako La prise en compte des caract ristiques socio d mographiques des chefs d UPI montre que les patrons d tablissement sont beaucoup plus STATECO N 99 2005 optimistes en moyenne que les individus travaillant leur
70. Transferts vers s Priv formel 3 9 9 8 6 1 7 0 5 5 6 1 6 2 consommation des Priv informel 5 5 9 4 5 0 7 8 6 8 4 7 6 3 m nages Ch meur inactif 1 8 3 8 3 5 5 0 4 9 5 6 4 4 Ensemble 4 6 7 8 4 9 7 6 5 7 5 3 5 8 Public 2 4 3 8 3 1 2 5 6 0 2 2 3 7 Transferts re us Priv formel 1 3 3 9 5 2 C5 3 2 2 4 3 2 consommation des Priv informel 2 3 2 6 5 0 4 8 5 1 4 4 4 2 m nages Ch meur inactif 4 0 4 8 6 9 7 6 6 8 7 6 6 5 Ensemble 2 4 3 6 5 1 4 6 5 6 4 5 4 5 Cependant il convient de relativiser le pouvoir redistributif des transferts entre m nages En effet le montant des transferts est une fonction croissante des revenus Ainsi le quartile le plus pauvre ne re oit en moyenne que 47 800 FCFA par an alors que pour les plus riches ce montant d passe 162 400 FCFA En termes de transferts nets le solde est positif pour les trois premiers quartiles et n gatif pour le 4 quartile Rapport aux d penses de consommation le montant moyen des transferts mon taires bruts vers s ou per us est n gligeable Ainsi pour l ensemble des m nages les transferts vers s ne repr sentent que 5 8 de la consommation annuelle Tableau 32 Montant moyen annuel des transferts mon taires suivant le quartile de d pense par t te en milliers de FCFA Quartile de Ouaga Type de transferts d pense Cotonou dougou Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble
71. agglom rations on compte 6 854 000 personnes en ge de travailler 10 ans et plus Pr s de six personnes sur dix sont actives ayant un emploi ou ch meur soit un taux d activit de 58 7 Si l on se restreint la population g e de 15 ans et plus le taux d activit gagne pr s de 10points en passant 67 3 Situ es nettement au dessus de la moyenne Abidjan et Lom se d tachent de cet ensemble avec environ deux tiers d actifs tandis qu l autre extr mit Niamey Dakar et Bamako connaissent les taux d activit les plus faibles avec en moyenne un actif sur deux personnes en ge de travailler Insertion des femmes sur le march du travail G n ralement il y a plus d actifs que d actives le taux d activit global montre un cart de pr s de 13 points en faveur des hommes Les plus grands carts observ s sont de 28 points pour Niamey 21 points Dakar 17 points Ouagadougou et 14 points Bamako A l inverse le r le Tableau 3 Taux d activit par sexe conomique des femmes dans les villes d Abidjan Cotonou et Lom semble tre plus important En fait la variation des taux d activit d une agglom ration une autre est beaucoup plus prononc e chez les femmes que chez les hommes Chez ces derniers plus de 10 points s parent les plus actifs les Abidjanais avec 70 1 de leurs homologues de Cotonou 58 8 En revanche chez les femmes les m mes tau
72. ainsi que des besoins courants des Etats et des organisations internationales De plus en plus avec le d veloppement des zones d int gration conomique et le souci constant des partenaires au d veloppement de disposer de donn es fiables et jour une pression s exerce sur les comptables nationaux pour mettre la disposition des utilisateurs des comptes fiables jour et conformes aux normes internationales Disposer de donn es de comptabilit nationale jour n est donc plus un luxe mais une n cessit pour un meilleur pilotage des conomies et ceci en d pit d une insuffisance chronique dans le domaine des donn es statistiques Tant au niveau national qu au niveau r gional voire mondial l information sur les grandeurs macro conomiques est vivement recherch e voir en particulier la norme du FMI dans le cadre du SGDD Les Etats membres d AFRISTAT ont saisi l occasion du PROSMIC pour inscrire dans leur programme statistique la r novation des comptes nationaux de leurs pays avec un passage au SCN 93 dans un cadre harmonis afin de satisfaire par del les besoins des Etats ceux des organisations sous r gionales et des partenaires au d veloppement Les besoins des Etats ainsi que ceux des partenaires au d veloppement concernent la fois le court le moyen et le long terme Il s ensuit qu une vision globale des comptes nationaux en terme de comptes d finitifs provisoires voire pr visionne
73. approfondies et permettre des comparaisons rigoureuses il sera cependant n cessaire de proc der aux conversions en parit de pouvoir d achat PPA Cette pr sente approche descriptive porte seulement sur des r sultats en francs courants L enqu te comprend un chantillon repr sentatif de la population de la principale agglom ration de six Etats membres de l UEMOA B nin Burkina Mali Niger S n gal et Togo Sp cifiquement il s agit d un sous chantillon de 4 200 m nages tir s parmi les 15300 m nages de la phase l du dispositif d enqu te 1 2 3 Les v nements politiques survenus en C te d Ivoire ont emp ch la r alisation de la phase 3 sur les d penses des m nages Abidjan alors que les deux pr c dentes phases enqu tes emploi et sur le secteur informel s y taient bien d roul es La consommation a t mesur e partir d une nomenclature de produits d taill e 600 postes La technique de collecte varie suivant la p riodicit des achats Un module de relev s quotidiens de l ensemble des consommations durant 15 jours a servi pour le calcul de la consommation alimentaire Pour l estimation de tous les autres types de d penses habillement logement ducation sant transport etc un module r trospectif a t rempli La collecte du module quotidien a t r alis e en deux vagues quivalentes de m nages de 15 jours chacune Typologie de m nages Afin de satisfair
74. au niveau international l harmonisation plus pouss e des concepts d finitions et m thodes au regard des pratiques en cours au niveau des Etats membres s av re n cessaire pour les besoins de comparabilit des donn es La n cessit de satisfaire tr s rapidement certaines demandes d informations conomiques a aussi guid les choix de la strat gie retenue Dans cette strat gie les travaux d harmonisation sont apparus comme les premiers mettre en uvre pour garantir la comparabilit des donn es Une am lioration court terme de certaines grandeurs macro conomiques notamment du PIB dans le sens d une meilleure comparabilit a t la deuxi me priorit dans la strat gie La r novation des comptes nationaux avec passage au SCN 93 comme action moyen terme est la troisi me priorit dans la strat gie Les actions long terme r sultent des observations faites au cours de la mise en uvre du programme court et moyen termes que compl tent les besoins d enqu tes dont la mise en uvre ne peut se faire qu long terme en vue de disposer de donn es de base fiables Travaux d harmonisation visant les besoins de comparabilit des donn es L harmonisation touche plusieurs domaines relevant de la comp tence de diff rentes institutions ou entit s administratives Ainsi d importants travaux d harmonisation ont t effectu s par des institutions appropri es On peut citer l
75. aux deux quipes C est la seule fa on d avoir la souplesse n cessaire pour tester des variantes de mod les affirme l auteur Sur les enqu tes 1 2 3 en UEMOA le partage du travail entre DIAL AFRISTAT et les INS a t tel que chacun dispose de l ensemble des fichiers anonymis s Peut tre y a t il l aussi une des raisons du succ s de l op ration Introduction g n rale au dossier L enqu te 1 2 3 dans les pays de l UEMOA Ce dossier est consacr l exp rience des enqu tes 1 2 3 r alis es entre 2001 et 2003 dans le cadre du programme PARSTAT Programme d Appui Statistique la Surveillance Multilat rale en Afrique de l Ouest Il vise en priorit dresser un premier bilan m thodologique de cette op ration Ce dossier pr sente galement un certain nombre d articles portant sur les principaux r sultats tir s des enqu tes mais cette composante est plus con ue comme une illustration du potentiel analytique des donn es que comme une exploitation exhaustive et en profondeur des enqu tes du fait de la vocation historique de la revue Des r sultats plus d taill s de ces enqu tes ont t publi s par les Instituts nationaux de statistique des sept pays et par la Commission de l UEMOA Union Economique et Mon taire Ouest Africaine Il s inscrit dans le droit fil d une s rie d articles consacr s ce type d enqu tes pour la plupart publi s dans STATECO ainsi que dans la
76. calcul en fonction de ces m mes caract ristiques pour tous les non locataires Evaluation de la qualit des donn es L valuation de la qualit des donn es peut tre r alis e partir de l exploitation des variables incluses dans les questionnaires des phases 1 et 2 Phase 1 En premier lieu comme pour toutes les enqu tes aupr s des m nages le r pondant n est pas n cessairement l int ress Toutes les personnes de 10 ans et plus des m nages de l chantillon font l objet d un questionnaire individuel sur l emploi mais il est presque impossible d obtenir des r ponses directes de chacun des membres du m nage ce qui supposerait qu ils soient tous pr sents lors du passage des enqu teurs Malgr le fait que les instructions avaient t donn es de chercher obtenir le maximum de r ponses directes les enqu teurs ont d s adresser dans pr s de 20 des cas une autre personne que celle directement concern e par le questionnaire De plus lorsque des r pondants donnent des informations pour un autre membre du m nage il s agit dans une large majorit des cas entre six ou huit fois sur dix du chef de m nage ou de son conjoint c est dire des personnes a priori les mieux qualifi es pour conna tre la situation des autres membres du m nage Cotonou Ouaga Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensei dougou ble R pondant Personne concern
77. compte Il en est de m me pour les chefs d UPI hommes plus optimistes que les femmes et ceux qui ont une anciennet de plus de trois ans dans leur emploi plus optimistes que ceux Tableau 35 Perspectives d avenir des UPI en 86 avec une anciennet plus courte Des variations s observent galement selon l ge du chef d UPI les plus optimistes tant les entrepreneurs g s de 25 45 ans L UPI a un avenir Cotonou ee Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Statut du chef d UPI Patron 96 4 86 9 97 0 95 3 96 7 96 6 91 8 95 2 Travailleur ind pendant 80 2 73 4 87 8 81 8 77 6 83 1 76 4 82 3 Sexe du chef d UPI Masculin 84 8 83 5 93 4 87 6 79 8 89 7 82 5 88 8 F minin 79 8 67 9 83 6 79 1 76 9 78 2 74 5 78 7 Age du chef d UPI Moins de 25 ans 72 2 65 9 78 8 83 8 70 3 82 9 71 4 76 9 25 45 ans 84 9 75 4 90 4 83 2 80 8 84 4 78 2 84 8 Plus de 45 ans 75 9 79 4 90 7 80 2 77 2 81 6 76 7 82 3 Nb d ann es dans l emploi Moins d un an 77 9 68 5 86 6 73 8 66 5 90 7 61 1 75 4 2 3 ans 78 2 72 0 85 3 86 0 75 9 81 1 76 9 81 4 Plus de 3 ans 83 9 77 1 91 5 82 1 81 8 84 4 82 0 85 3 Ensemble 81 4 74 4 88 6 82 7 78 3 83 5 77 1 83 1 Souhaite voir ses enfants poursuivre l activit Ensemble 63 6 52 2 68 5 71 6 63 0 67 2 57 6 65 2 STATECO N 99 2005 87 Le secteur informel en chiffres 1 2 3 phase 2 Indicateurs Cotonou se Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom
78. constituant la majeure partie des revenus des individus et des m nages africains l analyse de cet indicateur permet d appr cier non seulement la qualit des emplois g n r s par les diff rents secteurs productifs mais aussi de mesurer le niveau de vie et l tat de la pauvret dans les sept capitales conomiques de l UEMOA Le travail se limite ce stade l analyse des revenus nominaux r servant pour une tape ult rieure l tude des revenus r els convertis en parit de pouvoir d achat Il convient de souligner que comme dans toutes les enqu tes aupr s des m nages l appr hension des revenus est toujours extr mement d licate Les r sultats ci dessous doivent donc tre interpr t s avec pr caution En particulier il convient d accorder une plus grande importance aux diff rences intra villes qu aux carts entre villes ou aux agr gats pour l ensemble de la r gion 55 Les revenus du travail dans l emploi principal Dans l ensemble des sept grandes villes le revenu d activit mensuel moyen est valu 54 200 FCFA en 2001 2002 Les niveaux les plus lev s sont enregistr s dans les m tropoles ivoirienne et s n galaise avec des revenus respectivement de 71 100 FCFA et 58 200 FCFA Les actifs occup s du secteur public sont relativement mieux r mun r s que ceux du secteur priv En effet un employ d une entreprise publique ou un fonctionnaire de l administration t
79. d empowerment est cens e donner aux citoyens et aux pauvres en particulier l opportunit d influer sur les politiques qui affectent leurs conditions de vie en permettant de mieux identifier et prendre en compte leurs probl mes et leurs attentes Pour toutes ces raisons les notions de bonne gouvernance et de d mocratie sont aujourd hui mises en avant comme des d terminants fondamentaux de la r ussite des politiques conomiques et plus g n ralement des niveaux de d veloppement des pays Elles ne jouent pas seulement un r le instrumental la d mocratie contribue la bonne gouvernance qui elle m me favorise la croissance et limite les in galit s mais elles repr sentent en elles m mes des dimensions constitutives du bien tre des populations Par exemple le respect des libert s individuelles libert politique libert d expression etc peut tre consid r comme une composante intrins que du d veloppement de m me une administration int gre accro t le sentiment de justice en r duisant les pratiques discriminatoires entre autres via la baisse de la corruption 119 Finalement la prise en compte des questions de gouvernance et de d mocratie au c ur des politiques de d veloppement tout particuli rement des strat gies de lutte contre la pauvret la reconnaissance du r le crucial de l conomie politique comme facteur de r ussite des r formes ont cr une nouvelle demande en
80. d un syst me permanent de statistiques agricoles permet de disposer d informations statistiques indispensables aux travaux de comptabilit nationale Une enqu te levage est souvent attendue pour la mise jour des ratios de structure et des param tres zootechniques et pour avoir une ma trise des circuits de commercialisation du b tail Une enqu te aupr s des entreprises est un bon compl ment pour les donn es de production lorsque les bilans d entreprises sont incomplets et lacunaires ce qui est souvent le cas dans les pays en d veloppement etc Cependant la statistique ne peut tout mesurer une partie non n gligeable de l activit conomique chappe la collecte statistique quel que soit l effort d ploy pour r duire les zones d ombre Le secteur informel la fraude fiscale l conomie domestique et les activit s ill gales qui tous rel vent du domaine de production en comptabilit nationale repr sentent autant de d fis pour le comptable national Nonobstant les efforts r alis s dans certaines sous r gions ces derni res ann es l exp rience montre que les moyens manquent toujours dans les pays en d veloppement pour parvenir un outil statistique complet et performant La plupart des pays africains au sud du Sahara ne disposent que d un appareil fragile pour l laboration de leurs statistiques Il reste difficile de trouver long terme l engagement qui garantisse la fois l
81. dans la repr sentation des structures de l conomie Or la demande actuelle porte sur l volution la plus r cente de l conomie ce qui n cessite une image la plus fid le possible de cette structure condition n cessaire une bonne pond ration des diff rentes volutions constat es Dans ce contexte toute tentative pour calculer correctement l volution des grands agr gats conomiques dont le PIB est vou e l chec a fortiori tout espoir que leur comparaison r gionale puisse avoir un sens Faire des comptes provisoires mesurer l volution conomique de l ann e en cours ou laborer des comptes locaux voire des comptes trimestriels correspondent des demandes fortes on peut imaginer en conduire l laboration au moyen de mod les conomiques mais quelle que soit la m thodologie utilis e de tels mod les supposeront toujours de s appuyer sur une bonne repr sentation de l conomie nationale que seule peut permettre une bonne comptabilit nationale D o la n cessit pour toute conomie de disposer de comptes nationaux d finitifs jour Les Etats membres d AFRISTAT au nombre de 18 sont B nin Burkina Faso Cameroun Cap Vert Centrafrique Comores Congo C te d Ivoire Gabon Guin e Guin e Bissau Guin e Equatoriale Mali Mauritanie Niger S n gal Tchad Togo Jusqu en l an 2000 la plupart des Etats membres d AFRISTAT laboraient leurs comptes nationaux selon le sy
82. dans le secteur formel public et priv Sous emploi visible Le volume horaire de travail permet de quantifier 59 occup s et donc un sous emploi massif Le taux de sous emploi visible est assez homog ne d une ville une autre le spectre variant de 10 6 Ouagadougou 17 1 Bamako et Lom C est dans le secteur informel que le sous emploi visible est le plus lev le taux atteignant 15 5 Par l importance du sous emploi visible Ainsi contre les autres secteurs sont relativement l ensemble de ceux qui travaillent moins de pargn s avec un taux d environ 10 35 heures de mani re involontaire repr sentent plus de 500 000 personnes soit 14 3 des actifs Tableau 24 Les diff rentes formes de sous emploi P Ouaga Mee Type de sous emploi en Cotonou dougou Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Taux de sous emploi visible 13 4 10 6 12 6 17 1 16 0 16 2 17 1 14 3 Taux de sous emploi invisible 61 1 66 5 53 2 45 4 51 1 57 8 55 8 55 2 Taux de sous emploi global 69 2 73 0 66 4 58 8 64 4 69 4 68 4 67 1 Champ ensemble des actifs occup s pour les types de ch meurs pour le sous emploi global Sous emploi invisible Le sous emploi visible ne constitue qu une modalit travers laquelle se manifeste le sous emploi Ainsi et paradoxalement l existence d horaires de travail excessivement lev s peut elle aussi tre synonyme de sous emploi lo
83. de Fall et Verger choix d finitif des variables introduire dans les mod les analyse des conditions d entretien rencontre avec une enqu trice pour se faire une id e de la qualit des donn es valeurs manquantes pour les salaires de certains employ s de compagnies trang res non enqu te dans les quartiers r put s dangereux de Warsaw Discussion autour du choix des unit s de consommation 12 17 mars 1999 Mission au Gus Mai 1999 Pr sentation par l auteur des r sultats un colloque sur la pauvret Varsovie 16 18 juin 1999 Visite d l gation roumaine sur l chantillon ma tre 1 2 juillet 99 Mission Ardilly Merlat Bucarest pour cet chantillon 5 7 juillet 1999 Mission Paris des experts polonais et slovaques mise au point de la comparaison France Pologne identification des ventuelles difficult s d un rapprochement des r sultats polonais et slovaques STATECO N 99 2005 192 18 19 avril 2000 Mission Verger au GUS r daction d finitive de la publication 20 21 avril Visite l Insee d une d l gation roumaine choix des indicateurs construire pour article Bratislava 18 21 juillet 2000 Visite de la d l gation roumaine sur le probl me des chantillons visite pr par e par une mission ant rieure Ardilly Merlat 12 18 octobre 2000 Mission Christine Wilms Verger en Roumanie sur le double sujet de la validation de l ext
84. de b tir et autres frais d enregistrement Tableau 15 Formation Brute de Capital Fixe FBCE principaux lieux d achat en du montant total des achats en Cotonou Ouaga Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble dougou Lieu d achat informel 72 3 80 8 75 9 81 9 44 4 82 1 66 3 Lieu d achat formel 27 1 19 2 24 1 18 1 55 6 17 9 33 7 M me les m nages formels s approvisionnent dans le secteur informel Quel que soit le type de m nage le secteur informel joue un r le pr pond rant dans la consommation des m nages m me les m nages publics s y approvisionnent raison de 72 sur l ensemble des villes Il appara t donc clairement que toute mesure de politique conomique touchant les revenus formels masse salariale de l Etat volution du salaire minimum politique d embauche etc aura un impact sur le secteur STATECO N 99 2005 informel Par exemple au minimum Dakar 39 6 de la demande finale des m nages adress e au secteur informel provient des m nages formels priv s et publics Par type de m nages on observe une homog n it inter villes avec une gradation d croissante de la propension s approvisionner dans le secteur informel des m nages formels priv s et publics aux m nages informels les m nages inactifs ou ch meurs occupant une position interm diaire 99 Tableau 16 Part du secteur informel selon le secteur
85. de contr le 87 UPI jumelles Groupe de contr le 87 UPI jumelles Groupe de contr le Enqu tes de suivi 87 UPI jumelles Enqu tes de suivi Groupe de contr le 167 UPI jumelles Enqu te 1 2 3 Phase 2 2001 Secteur informel 924 UPI Enqu te 1 2 3 Phase 2 2004 Secteur informel 1 009 UPI Dans ce contexte g n ral la proposition consiste donc coupler le syst me d engu tes 1 2 3 pr sent pr c demment la mise en place de dispositifs ad hoc d valuation de projets Telle quelle les enqu tes de base serviraient identifier le groupe t moin en profitant de leur caract re STATECO N 99 2005 repr sentatif tandis que le suivi dans le temps des clients et du groupe t moin seraient pris en charge par les bailleurs int ress s par l valuation du projet Dans la mesure o tout l enjeu consiste identifier le groupe de contr le et isoler l effet propre du projet l id al serait de pouvoir mettre en place le protocole avant le d marrage du projet Dans cette perspective de type exp rimental les deux groupes trait s non trait s doivent tre tir s al atoirement parmi l ensemble de la population ligible au projet et faire l objet d enqu tes en amont et en aval pendant et ou apr s du projet valuer Ces conditions tant rarement r unies la
86. des contraintes fortes dans l exercice de leur activit Tableau 31 Principales difficult s rencontr es par le secteur informel Cotonou AE Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Ecoulement de laproduction client le 72 5 76 0 58 8 44 1 62 3 58 8 76 7 62 4 Ecoulement de la production concurrence 67 8 70 3 49 1 40 8 60 9 63 1 69 4 57 3 Tr sorerie acc s au cr dit 58 1 50 2 34 9 23 3 69 4 52 5 55 8 44 3 Manque de place 42 8 27 5 31 6 15 4 35 9 40 7 29 1 31 6 Approvisionnement enmati res premi res 46 4 33 4 27 1 16 4 40 2 33 2 33 4 30 8 Tr sorerie cr dit trop cher 37 5 19 4 26 1 15 1 43 0 34 7 35 0 28 5 Manque d quipements 29 8 16 4 25 0 13 2 26 4 31 7 15 2 23 0 Aucun probl me 3 2 2 8 8 6 33 2 2 5 4 8 6 3 9 6 Note de lecture Le total est sup rieur 100 car il s agit d une question choix multiples Les probl mes li s la main d uvre apparaissent entrepreneurs souhaitent tre inform s de la galement marginaux Dans l ensemble des sept villes seuls 7 des chefs d UPI semblent avoir rencontr des difficult s recruter du personnel qualifi En outre huit chefs d tablissement sur dix d clarent n avoir aucun probl me avec leurs employ s Les seuls griefs formul s par les patrons l gard de leurs employ s sont le manque de discipline de certains d entre eux et leur instabilit Mais ces griefs ne sont l encore exprim s que par 9 et 6 d
87. des enqu tes r alis es montre sans ambigu t que non seulement des indicateurs pour valuer le fonctionnement des institutions et de la d mocratie ou le degr d adh sion de la population aux politiques peuvent tre d velopp s mais que dans de nombreux cas ils sont moins complexes mettre en place et plus fiables que les indicateurs socio conomiques classiques comme par exemple l incidence de la pauvret mon taire Ainsi le taux de non r ponse aux questions sur la gouvernance et la d mocratie est en g n ral plus faible que celui obtenu sur les revenus voir l article m thodologique dans ce num ro On notera par ailleurs qu au P rou et en Equateur la repr sentativit infra nationale permet d laborer des indicateurs r gionaux d sagr gation spatiale perspective particuli rement pertinente pour le pilotage des processus de d centralisation en cours et le renforcement de la d mocratie locale STATECO N 99 2005 128 Sch ma 2 Les points forts et principes de base des modules greff s l enqu te 1 2 3 Men par les Instituts Nationaux de Statistique Presentation syst matique Publication des resultats gt public Appropriation gt Int gration dans le Syst me large Statistique National gt Validation Fiabilit 3 D bat Investissement en d mocratique gt demande termes de renforcement des capacit s LT Pertinence
88. des techniques mettre en uvre est longue acqu rir Il est bien connu que l apprentissage des techniques d laboration de la comptabilit nationale ne s acquiert pas sur les bancs de l universit Un transfert important de savoir faire s av re le plus souvent n cessaire Il faut donc prendre le temps de ce transfert ce qui suppose un compagnonnage avec ceux qui apportent la technologie afin de le rendre plus rapide et plus complet En effet la strat gie privil gie le transfert de savoir faire en vitant la substitution ce qui explique le nombre souvent important des missions d accompagnement La mise en uvre de la strat gie retenue les probl mes les faiblesses et les le ons tirer de l exp rience r alis e Ce qui tait pr vu et ce qui a t r alis La strat gie pr voit l laboration des Comptes de deux ann es une ann e de base et une ann e courante ces deux types de comptes mettant en uvre des techniques l g rement diff rentes et demandant un apprentissage sp cifique Ensuite il sera proc d au rattrapage des retards permettant d laborer deux ann es de comptes en un an une fois l quipe locale form e la technique Etape ultime de la strat gie la technique des comptes provisoires sera d velopp e si possible au moyen d un outil commun Une meilleure prise en compte des donn es du secteur informel dans les comptes nationaux notamment partir des r sultat
89. du total A elle seule Abidjan est aussi peupl e que les deux agglom rations suivantes r unies Dakar et Bamako La distribution par ge de la population pr sente les caract ristiques classiques des villes des pays en d veloppement avec une pr pond rance massive des jeunes L ge moyen dans les sept agglom rations est de 22 5 ans Les habitants de Bamako et de Niamey sont les plus jeunes dans les deux cas l ge moyen est de 21 ans et l ge m dian Tableau 1 Population et caract ristiques d mographiques 44 de 17 ans Les diff rences en termes de sexe ratio sont faibles et les femmes repr sentent 50 8 de l ensemble des sept agglom rations Dans toutes les villes le ph nom ne migratoire est important La part des migrants personnes n ayant pas toujours v cu dans la ville ne repr sente jamais moins du quart de la population C est Dakar qu elle est la plus faible 27 6 la palme revenant Abidjan o pr s de la moiti de la population est n e hors de la ville Pour l ensemble des agglom rations la migration est essentiellement un ph nom ne national 79 des migrants proviennent de l int rieur du pays Quant l immigration en provenance de l tranger elle repr sente moins de 10 des migrants Dakar contre 28 Lom et 25 Abidjan Si un migrant sur deux met en avant le d sir de rejoindre sa famille cette dimension de regroupement familial concerne
90. e en 87 7 74 8 85 0 84 9 82 1 78 4 88 6 82 4 Sinon chef de m nage 82 3 74 2 68 3 82 4 79 7 65 4 76 8 74 8 ou son conjoint en Qualit de l interview en Bonne 83 8 67 6 64 9 72 4 61 9 86 1 84 0 74 9 Moyenne 15 9 31 7 33 4 26 8 36 8 13 1 15 8 24 3 Mauvaise 0 3 0 6 1 8 0 9 1 3 0 8 0 3 0 9 En second lieu chaque enqu teur donne une appr ciation personnelle sur la qualit de l interview suivant les r ticences et les difficult s rencontr es pour obtenir les informations De ce c t aussi les r sultats sont satisfaisants Moins de 2 des entretiens sont qualifi s de mauvais tandis qu ils sont consid r s comme bons dans 61 9 86 1 des cas suivant les villes La qualit des r ponses est li e au r pondant les r ponses tant en moyenne meilleures lorsque la personne fournit les informations pour elle m me Enfin la dur e de l interview joue sur la qualit des r ponses elle est tudi e ici pour le questionnaire STATECO N 99 2005 individuel emploi On rappelle que ces dur es mesurent seulement les changes entre enqu teur et interview et non les d placements entre les m nages Le faible taux de r ponse aux variables Tableau 17 Dur e de l interview 38 horaires de la ville de Dakar peut aussi rendre les r sultats moins comparables avec ceux des autres villes o ces variables ont t trait es avec l importance qu elles m ritent
91. en d veloppement PED Il est principalement centr sur l exp rience africaine en cours La premi re partie est consacr e la pr sentation du cadre g n ral et des enjeux li s la mesure de la gouvernance et de la d mocratie dans les pays en d veloppement La deuxi me partie porte sur le dispositif de base des enqu tes mises en uvre et les principaux enseignements m thodologiques que l ont peut en tirer La troisi me partie donne quelques exemples de r sultats empiriques s lectionn s pour illustrer l int r t analytique d une telle approche Mesurer la gouvernance et la d mocratie que peut on attendre des enqu tes aupr s des m nages Les enjeux la gouvernance et la d mocratie au c ur des politiques de d veloppement La Banque mondiale et le Fonds Mon taire International FMD ont lanc fin 1999 une initiative conjointe qui place la lutte contre la pauvret au c ur des politiques de d veloppement Tous les pays bas revenu d sireux de b n ficier d une aide financi re d une de ces deux organisations ou d un all gement de la dette dans le cadre de l Initiative PPTE Pays Pauvres Tr s Endett s sont appel s pr parer un programme de lutte contre la pauvret d sign en fran ais sous le terme de Document Strat gique de R duction de la Pauvret DSRP en anglais PRSP Les principes des DSRP apportent deux innovations majeures que les institutions de Bretton Woo
92. en refusant le statut de travailleur d pendant et en mettant en avant le d sir d tre leur propre patron 32 STATECO N 99 2005 D mographie des unit s de production Dans l ensemble des sept agglom rations l ge moyen des UPI est de sept ans Il est le plus lev Dakar 9 ans et plus faible Abidjan et Lom 6 ans 68 Tableau 3 R partition des UPI selon la date de cr ation La r partition des UPI de l ensemble des sept agglom rations selon leur date de cr ation montre que la majorit d entre elles sont r centes 25 ont t cr es apr s 1999 et seulement moins de 5 avant 1980 Le faible nombre d unit s informelles anciennes sugg re que le taux de disparition des UPI est lev notamment au cours de leurs premi res ann es d existence Cotonou Ouaga Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble dougou Avant 1980 3 3 3 9 3 3 7 5 6 8 7 5 2 6 4 6 Entre 1980 et 1984 5 5 4 5 4 0 8 4 8 5 4 5 3 7 5 0 Entre 1985 et 1989 7 5 10 0 4 1 6 4 8 5 9 6 6 1 6 6 Entre 1990 et 1994 18 2 17 7 13 1 21 4 17 7 16 7 13 8 16 0 Entre 1995 et 1999 45 5 42 6 39 5 42 0 29 0 36 8 60 7 42 5 Apr s 1999 20 1 21 4 35 9 14 2 29 5 24 8 13 1 25 2 Ensemble 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 L analyse de la r partition de l ensemble des UPI par secteur d activit selon leur date de cr ation fournit des enseignements int ressants Alors que les UPI ancien
93. entreprises commerciales informelles Autrement dit les UPI s approvisionnent pour une tr s large part au sein m me du secteur informel Les grandes entreprises commerciales et tous les autres acteurs du syst me productif ne satisfont quant eux tous que 17 des besoins du secteur informel en mati res premi res Cotonou fait toutefois figure d exception 27 4 des mati res premi res consomm es par les UPI de cette ville proviennent en effet du secteur commercial formel et plus de 10 d autres acteurs Des diff rences existent galement entre branches d activit alors que les UPI commerciales s approvisionnent quasi exclusivement aupr s d autres entreprises commerciales informelles les UPI op rant dans l industrie ou les services s adressent diff rents types de fournisseurs Tableau 21 Origine des mati res premi res consomm es par le secteur informel en de la valeur totale des mati res premi res consomm es Cotonou Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Formel commercial 27 4 14 8 6 8 14 0 4 3 9 8 7 1 10 3 Informel commercial 62 1 76 5 87 0 83 1 90 0 79 9 85 6 82 7 Autres 10 5 8 7 6 2 2 8 5 7 10 3 7 3 6 9 Pr s de 15 des UPI de l ensemble des sept agglom rations commercialisent des produits en provenance de l tranger L examen de la provenance des produits trangers commercialis s par le secteur informel montre que deux tiers d en
94. er pour r sorber le ch mage serait bien plus lev que le nombre de ch meurs compte tenu de la flexion probable des taux d activit Le ch mage Sur l ensemble des sept villes le nombre de ch meurs au sens du BIT est estim 460 000 personnes ce qui correspond un taux de ch mage de 11 4 C est Ouagadougou que le taux de ch mage est le plus lev avec 15 4 et Cotonou o il est le plus faible 5 5 Tableau 6 Taux de ch mage au sens du BIT suivant le genre et l ge Agelom rations Genre Classe d ge Ensemble Homme Femme 10 29 ans 30 49 ans 50 ans et Effectif Cotonou 6 3 4 9 7 3 4 2 3 7 5 5 20 400 Ouagadougou 14 6 16 4 22 4 9 2 5 9 15 4 56 500 Abidjan 13 1 14 0 17 4 10 0 7 3 13 5 205 400 Bamako 7 1 7 0 10 7 4 6 2 9 7 1 28 000 Niamey 12 1 15 0 18 7 8 7 11 1 13 1 29 900 Dakar 9 9 14 1 14 4 10 0 6 7 11 7 87 000 Lom 10 9 5 7 10 4 5 8 7 7 8 2 33 300 Ensemble 11 2 11 7 15 2 8 3 6 5 11 4 460 500 La d finition du ch mage au sens du BIT est extr mement restrictive ne pas avoir exerc d emploi au cours de la semaine de r f rence ne serait ce qu une heure en rechercher activement un et tre disponible pour l exercer Si l on retient une d finition plus large du ch mage en ajoutant aux ch meurs BIT l ensemble des inactifs qui bien que n ayant pas cherch d emploi au cours du mois de r f rence restent malgr tout di
95. est termin e le samedi 09 octobre 2004 La charge totale d UPI enqu ter confi e notre quipe soit 186 UPI ainsi que le r sultat de la collecte sont pr sent s dans le tableau ci apr s par quartier Quartier UPI enqu ter UPI enqu t es UPI disparues UPI litigieuses 1 CPA 40 38 02 2 Djelo Binza 22 17 05 3 Matadi Mayo 36 36 x 4 Munganga 23 23 5 Ngomba Kinkusa 18 17 01 6 Nkonde 06 06 7 Pululu Mbambu 40 37 O1 02 Total 185 174 06 05 Le tableau montre que sur les 185 UPI identifi es relev es et corrig es Par ailleurs la non lors de la phase 1 174 ont t enqu t es dont 170 enti rement et 4 partiellement soit 93 Les UPI partiellement enqu t es l ont t la suite du changement d activit des responsables renseign s la phasel Il s agit des UPI renseign es aux adresses ci apr s Jean Marie Tumba 26 Bulambemba n 26 Quartier Ngomba Kinkusa Mme Antho Lusamba 26 rue Kikimbi n 26 Quartier Konde Mme Kumbi Mboka 10 Lutendele n 10 Quartier CPA Mme Jeannette 1 rue Kianza n 1 Djelo Binza Cinq UPI n ont pas t enqu t es car elles ont disparu la suite de l boulement de terrain ayant entra n la disparition des parcelles dans lesquelles elles avaient t rep r es Elles repr sentent 3 2 des UPI enqu ter En litige on note 5 UPI dont 2 au quartier CPA les responsables n taient p
96. exclus Consommation alimentaire annuelle moyenne par t te services exclus en milliers de FCFA or 2 130 97 3 1 Part de l alimentation dans la consommation totale 31 6 30 5 38 0 37 9 40 2 29 9 Lieux d achat Montant annuel de la consommation fournie par le secteur informel en milliards FCFA 261 4 197 0 344 0 165 2 545 7 193 7 Part de la consommation totale des m nages fournie par le 76 5 722 81 0 80 5 75 7 84 0 secteur informel Part de la consommation du quartile le plus pauvre fournie par 91 0 87 4 94 6 913 86 0 90 3 le secteur informel Part de la consommation du quartile le plus riche fournie par 66 8 62 5 72 9 70 4 642 78 2 le secteur informel Choix du lieu d achat Premi re raison du choix du secteur informel par les 40 8 553 40 5 38 5 50 7 36 2 consommateurs la proximit Seconde raison du choix du secteur informel par les 38 8 25 4 38 2 36 9 224 39 2 consommateurs les prix faibles Premi re raison su choix du secteur formel par les 542 358 46 5 532 317 38 7 consommateurs la qualit Seconde raison du choix du secteur formel par les 16 2 21 5 20 6 15 7 414 27 6 consommateurs pas d alternative Evolution depuis un an Neo de m nages qui d clarent que leur consommation 20 0 22 7 25 6 218 12 1 36 7 Premi re strat gie adopt e achat de quantit s plus petites 29 1 45 8 276 34 5 15 3 41 1 sans changer de lieu d achat Deuxi me strat gie adopt e on choisit avec plus de soin les 29 9 17 2 17 2 22 4 36
97. existence d un contrat de travail crit concerne moins de 1 des employ s Tableau 6 Caract ristiques des emplois d pendants dans le secteur informel Cotonou as Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Employ s permanents 76 9 87 9 87 6 81 3 69 0 84 1 64 4 82 3 Contrat crit 9 3 1 4 0 7 1 8 0 7 2 4 27 9 5 0 Primes 19 3 10 2 9 3 6 6 7 8 31 7 9 8 13 8 Mode de r mun ration Salaire fixe 29 9 22 5 24 6 30 7 16 9 13 9 20 2 23 3 R mun ration en nature 14 8 16 2 12 6 5 2 6 1 5 2 4 1 10 3 Autres types de r mun ration 14 6 31 1 18 1 31 2 31 0 29 4 15 1 21 8 Pas de r mun ration 40 6 30 3 44 7 32 9 46 1 51 5 60 7 44 7 Non apparent 45 7 50 2 59 0 67 2 47 3 49 0 56 2 55 2 A l heure ou la journ e la t che ou en fonction des b n fices STATECO N 99 2005 Le salariat dans le secteur informel semble tre une notion aux contours assez flous Toutes agglom rations confondues seuls 23 des employ s b n ficient d un salaire fixe Une proportion assez similaire 22 est pay e l heure la journ e la t che ou en fonction des b n fices Les autres employ s ne re oivent aucun salaire en argent pour leur travail et sont soit r mun r s en nature 10 soit non r mun r s 45 Ces proportions sont contrast es selon les pays La part des employ s non r mun r s est particuli rement lev e Lom pr s de 61 et Dak
98. f te 4 Num ro de ligne 11 Lieu d achat 18 Mois d v nement 5 Code produit 12 Raisons du choix du lieu d achat 19 Raison du cadeau 6 Quantit 13 Pays de production 20 Origine ou destination cadeau 7 Prix unitaire Proc dures de traitement des donn es 14 Qualit du produit Le traitement des donn es sur les d penses des m nages n cessite l extrapolation de chaque d pense d clar e dans les diff rents modules en d penses annuelles La premi re tape du STATECO N 99 2005 traitement est de d finir les sources d estimation des d penses annuelles pour chaque produit partir des donn es du fichier pivot Le principe de l estimation de la d pense annuelle d acquisition de chaque bien ou service par un m nage est d viter des doubles comptes notamment pour les produits d clar s dans plusieurs modules par un m nage Pour un produit donn il s agit d inventorier tous les modules dans lesquels des d penses ont t d clar es par les m nages La variable source d estimation des d penses a t d finie en fonction des modules dans lesquels le produit a fait l objet de d penses Les formules de calcul des d penses annuelles sont fonction la fois de la source d estimation et des types de d penses estimer alimentaire ou non Traitement des d penses de f tes Un traitement sp cifique a t
99. harmonisation du cadre juridique comptable et statistique des finances publiques l harmonisation des fiscalit s int rieures l harmonisation de la l gislation comptable et l harmonisation du droit des affaires etc qui faciliteront plus tard les travaux de r novation des comptes nationaux AFRISTAT a mis au point un manuel de concepts et indicateurs du march du travail et du secteur informel publi en d cembre 1999 Les enqu tes venir pour tre plus utiles devront s y conformer afin que les r sultats qui en d couleront soient comparables d un Etat membre un autre et fournissent une information utilisable pour les STATECO N 99 2005 travaux de comptabilit nationale De plus il est apparu la n cessit d harmoniser les nomenclatures ainsi que la m thodologie d laboration des comptes nationaux Harmonisation des nomenclatures La mise au point de nomenclatures internationales telles que la Classification Internationale Type par Industrie de toutes les branches d activit s conomiques CITI r v 3 la Classification Centrale des Produits CPC le Syst me harmonis de d signation et de codification des marchandises SH la Nomenclature des fonctions de la consommation individuelle COICOP la Classification internationale type des professions CITP la Classification des fonctions des administrations publiques COFOG etc est dict e par la n cessit de disposer de donn es sta
100. il y a l pour les bailleurs et les institutions de Bretton Woods un instrument de suivi r el de l efficacit des politiques adopter L avant dernier article du dossier de T Makabu ma Nkenda traite de l organisation concr te des trois phases d une enqu te 1 2 3 Kinshasa de la r daction des documents techniques la collecte des donn es via l chantillonnage l ajout de modules le d roulement et le contr le effectif des travaux et bien sur les difficult s rencontr es En annexe on notera le test qui a servi la s lection des enqu teurs et quelques exemples de rapports sur la collecte des donn es Ces bases le plus souvent collationnent les dires d experts dont l enqu te miroir de nos auteurs montre la fragilit orient e Cet article dont on rel vera le style parfois imag est cot des articles m thodologiques innovants ou p dagogiques et des articles de pr sentations de r sultats statistiques d int r t un exemple arch typique du troisi me type d articles ayant par nature leur place dans STATECO La lecture r fl chie du travail de terrain qu il permet en fait un outil d importance pour la collectivit des statisticiens amen s s investir dans des op rations analogues En int grant cet article dans leur dossier sp cial les coordinateurs vivifient le r le de bulletin de liaison entre statisticiens et conomistes que STATECO s enorgueillit d assumer de
101. institutions internationales investir massivement dans ce domaine voir par exemple Baker 2000 Cogneau Grimm Robilliard 2003 Banque mondiale 2005 Ce nouveau champ d application commence tre repris dans les cadres de r f rence pour le suivi et l valuation des DSRP et des OMD AFRISTAT 2005 Pour mesurer l impact d un projet de d veloppement au moins deux questions doivent tre examin es gt Quels sont la cible et l objectif du projet et ces derniers sont ils atteints gt Quelle est la m thodologie qui permet d identifier de mani re aussi rigoureuse que possible l impact du projet la fois relativement l objectif qu il s est fix mais galement de mani re plus large certains effets pouvant ne pas avoir t anticip s Comme d j soulign l valuation de l impact d un projet est un exercice complexe en raison des multiples facteurs qui peuvent au del du projet expliquer les volutions constat es Prenons le cas d une op ration de micro finance Une valuation consistant par exemple observer l volution des revenus d un groupe d emprunteurs ne renseigne en rien sur l impact du projet Pour qu il en soit autrement l valuateur a besoin d un contrefactuel ie d une estimation de ce que serait le niveau de revenu de l emprunteur ou de tout autre indicateur d int r t s il n avait pas emprunt R pondre cette questi
102. int grer la r alit statistiquement disponible et d appr hender le mieux possible l espace de l conomie non enregistr e et parall lement de mener des enqu tes et travaux statistiques de fonds Le Syst me ERETES s av re parmi les outils disponibles particuli rement bien adapt pour cela En proc dant ainsi on obtient deux r sultats particuli rement int ressants par rapport aux objectifs indiqu s ci dessus on peut disposer de r sultats acceptables sans attendre des donn es plus fiables pour la comptabilit nationale Cette laboration des comptes apporte imm diatement des effets b n fiques dans le champ de l laboration statistique Ainsi le programme moyen terme de la strat gie a consist proc der la r novation des comptes nationaux des Etats membres au moyen du Syst me ERETES Comment cela s est il effectu Quels r sultats ont t obtenus Quelles en sont les faiblesses La derni re partie de cet article abordera ces questions Le Syst me ERETES un outil d aide la confection des comptes nationaux Il s agit d un outil informatique d aide l laboration des comptes nationaux Il a pour vocation l laboration des comptes annuels et n a 3 Comme le dit Michel S ruzier consultant en comptabilit nationale ne pas int grer dans les comptes ce que les statistiques ne parviennent pas mesurer c est leur attribuer implicitement la valeur
103. la corruption Ce ph nom ne est notamment consid r comme l un des principaux maux entravant l efficacit de l administration et il fait l objet de diff rents types de mesures dans le cadre des r formes des services publics Dans l ensemble et quelle que soit la m tropole une tr s large majorit plus de 90 de la population est convaincue que la corruption constitue un probl me majeur Ils sont relativement moins nombreux souligner l impact nocif de la politisation de l administration 85 l absent isme 78 ou l incomp tence des fonctionnaires 69 L am lioration de la r mun ration des fonctionnaires et une politique anti corruption active r duisent la corruption Pour le cas de la capitale malgache la disponibilit d une s rie sur une longue p riode sur pr s de dix ann es permet le suivi de l volution de la corruption et une premi re valuation de l impact des politiques publiques en la mati re graphique 3 En premier lieu les r sultats montrent une diminution nette et continue de l incidence de la petite corruption de 1995 2001 de 42 10 Ces chiffres se fondent sur un indicateur objectif le pourcentage d individus victimes de la corruption au cours de l ann e pr c dant l enqu te Le constat empirique met en lumi re une forte corr lation n gative entre le niveau de la corruption et la r mun ration des agents de l Etat qui s est a
104. la dynamique conomique globale Plus sp cifiquement la nature des d sajustements entre emplois propos s et emplois d sir s donne une mesure des rigidit s potentielles sur le march du travail pouvant jouer sur le taux d activit le ch mage ou les r mun rations Les analyses portent sur les jeunes de 15 24 ans dans la mesure o cette g n ration constitue l immense majorit de ceux qui viennent ou vont entrer sur le march du travail au cours des prochaines ann es STATECO N 99 2005 Cotonou Nen Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble travailleurs permanents 92 5 87 0 92 0 82 6 81 4 84 6 84 7 88 2 avec bulletin de paie 31 5 32 3 31 4 39 9 36 1 32 8 25 0 32 2 avec contrat 36 7 33 5 34 6 38 3 37 9 32 9 37 0 35 0 b n ficiant s curit sociale 7 8 14 9 6 5 18 7 15 2 7 7 7 0 9 1 b n ficiant service m dical 3 6 4 6 2 9 25 5 0 3 7 1 6 3 3 b n ficiant cong s pay s 16 1 23 2 19 3 22 8 13 1 7 9 11 0 16 3 formation dans l entreprise 11 3 20 4 11 9 15 6 21 0 11 1 16 3 13 6 promotion dans l entreprise 5 7 18 0 9 1 3 5 15 5 11 1 13 8 10 4 de syndiqu s 2 7 9 15 5 15 0 16 6 10 0 13 2 12 8 L ensemble des sept villes compte 2 209 000 jeunes de 15 ans 24 ans dont 1 097 000 sont inactifs 938 000 exercent un emploi et 174000 sont au ch mage Ils sont donc particuli rement vuln rables puisque leur taux de ch mage atteint 15 7 Chez ceux qui ont un emploi 35
105. le P rou ou les enqu tes en cours en R publique D mocratique du Congo ou au Cameroun rendra moins robuste cette int gration Enfin au del du nombre d emplois ce sont les revenus du secteur et la valeur ajout e cr e qui int ressent les comptables nationaux or ceux ci r sultent aussi de la phase 2 de l enqu te et seront d taill s dans l article suivant du dossier Enfin comme le montre dans le tableau ci dessus la comparaison Yaound 1993 Capitales de l UEMOA 2001 la dynamique temporelle du secteur informel est importante mesurer et la question se pose de savoir quelle tait en 1993 le taux d informalisation des 7 capitales d Afrique de l Ouest C est d ailleurs hors la question des financements le but principal du septi me article de ce dossier 1 2 3 UEMOA o A Brilleau et F Roubaud proposent un cadre m thodologique pour le suivi r gulier du march du travail et la r p tition programm e de cette s rie d enqu tes Dans ce domaine des dynamiques temporelles de l informel signalons galement l enqu te 1 2 3 effectu e en 2005 au Cameroun Nombre d observateurs s attendent la voir rapporter un taux d imformalisation Yaound proche de celui des capitales de l Afrique de l ouest aujourd hui le secteur informel ayant probablement cr dans ce pays depuis la d valuation malgr la croissance conomique globale retrouv e du fait de la pression d mographique de la fa
106. les hommes ne touchant que 1 63 et 1 77 fois plus que les femmes tandis que Niamey et Bamako sont les villes les plus in galitaires 2 22 et 2 20 respectivement Tableau 10 Revenu mensuel moyen selon le sexe et le niveau d tude en milliers de FCFA Cotonou Ouaga Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble dougou Hommes 50 7 55 2 108 7 86 5 59 9 77 6 28 2 81 0 Femmes 31 0 25 8 54 5 39 4 27 0 43 8 13 4 38 6 Non scolaris 39 0 31 4 65 4 56 3 50 4 54 0 14 9 52 2 Primaire 28 5 40 5 63 0 70 9 40 3 57 2 14 7 47 9 Secondaire 59 2 82 3 136 5 82 8 34 1 88 1 28 7 90 2 Universitaire 113 6 155 6 279 1 71 0 317 5 52 9 231 9 Ensemble 38 7 41 2 84 0 63 7 44 9 63 1 19 4 60 2 Enfin l analyse des revenus selon le niveau Caract ristiques sociod mographiques d ducation montre que toutes m tropoles confondues les personnes non scolaris es gagnent en moyenne 52 000 FCFA par mois contre 48 000 pour ceux ayant fr quent l cole primaire Les autres r sultats montrent que dans l ensemble le niveau moyen de revenu cro t avec le nombre d ann es de scolarisation Il est multipli par deux quand on passe d un individu non scolaris un individu ayant fait des tudes secondaires et par pr s de cinq quand on passe d un individu non scolaris un individu ayant fait des tudes sup rieures Ainsi m me en l absence de grille de salaires formelle l ducation peut tre valoris e dans le se
107. les m mes th mes indicateurs de qualit des enqu tes etc que sur des analyses th matiques approfondies mobilisant des techniques statistiques plus sophistiqu es comme l conom trie ou la mod lisation macro conomique extrapolations du poids du secteur informel au niveau national laboration de lignes de pauvret r gionale bilan calorique dynamique de l emploi et de la consommation sur moyenne p riode gr ce aux enqu tes UEMOA 1996 indicateurs r gionaux de gouvernance et de d mocratie analyses th matiques sur les d terminants du ch mage les rendements de l ducation et les discriminations etc Enfin il serait sans doute opportun d largir encore le champ g ographique des comparaisons des sur d autres continents On pense tout particuli rement l Am rique latine notamment avec les pays de la Communaut andine qui se sont engag s dans un travail similaire sur les m mes th matiques et avec les m mes instruments enqu tes 1 2 3 modules qualitatifs et aussi dans une approche r gionale soit autant de points communs pour d senclaver la r flexion dans les domaines statistique et conomique Voil n en pas douter un programme de travail prometteur pour l avenir dont STATECO pourrait se faire le exp riences en Afrique bien s r mais galement relais Pour en savoir plus AFRISTAT 1997 Actes du S minaire Le secteur informel et la politique conomi
108. les pays au niveau national avait t pr conis sans aucun d bouch concret ce jour Le choix est fait de proposer seulement quatre dispositifs Le socle minimal comprend un sc nario e le dispositif n 1 enqu te 1 2 3 sur l emploi le secteur informel pour les activit s non agricoles la consommation et les modules qualitatifs au niveau de la principale agglom ration en 2006 Trois dispositifs plus ambitieux pourraient tre adopt s par l ensemble des pays ou certains appel s ici options la carte e Le dispositif n 2 enqu te 1 2 3 sur l emploi le secteur informel pour les activit s non agricoles la consommation et les modules qualitatifs au niveau national en 2006 e Le dispositif n 3 enqu tes 1 2 3 sur l emploi le secteur informel pour les activit s non agricoles et agricoles la consommation et les modules qualitatifs au niveau de la principale agglom ration sur une p riode de quatre ans partir de 2006 e Le dispositif n 4 enqu tes 1 2 3 sur l emploi le secteur informel pour les activit s agricoles et non agricoles la consommation et les modules qualitatifs au niveau national sur une p riode de quatre ans partir de 2006 Le tableau ci apr s permet de comparer les caract ristiques des quatre dispositifs Tableau 4 Propositions de dispositifs de suivi de l emploi du secteur informel et de la pauvret Options la carte Dispositif 1 Dis
109. lev proche de 25 000 FCFA par mois tandis que ceux de Cotonou et de Niamey y consacrent environ 14 000 FCFA comme Ouagadougou dont la particularit est d avoir un taux de m nages non locataires nettement plus lev qu ailleurs Mais c est Lom o un m nage sur deux ne paie pas de loyer et o les loyers d clar s par les locataires sont les plus faibles de la sous r gion Tableau 4 Pourcentage des m nages locataires et loyer mensuel d clar ou estim en FCFA Cotonou ss Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble M nages locataires 39 3 16 2 31 8 42 4 40 3 50 1 37 2 Loyer mensuel d clar des locataires 13 100 13 800 26 300 14 400 24 600 6 600 16 500 Loyer mensuel estim non locataires 18 300 13 200 25 900 17 100 39 800 7 500 21 700 Loyer mensuel ensemble des m nages 16 200 13 200 26 000 16 000 33 700 7 000 19 800 Gr ce notamment aux informations recueillies sur l habitat en phase 1 il est possible de reconstituer un loyer fictif pour les m nages propri taires ou ne payant pas de loyer et de les imputer ensuite dans leur consommation Le loyer implicite des m nages propri taires est g n ralement plus lev que celui effectivement d clar par les m nages locataires Cela traduit le fait que les logements des m nages propri taires sont de meilleure qualit que ceux des m nages locataires En effet dans les principales agglom rations de la sous r gion 23
110. lieu m me si la majorit des m nages consid re qu elle est rest e stable on constate que les m nages dont la consommation a augment sont plus nombreux que ceux dont la consommation a baiss l exception de Bamako et de Lom Pour consommer davantage alors que leurs revenus sont rest s stables les m nages ont d puiser dans leur pargne pour tenter de r duire la chute de leur niveau de consommation Sur l ensemble des villes si l pargne est rest e stable pour plus de 58 des m nages ceux dont l pargne a baiss sont quand m me cinq fois plus nombreux que ceux dont elle a augment Il est probable que les m nages disposant d un patrimoine y ont op r des ponctions pour mieux faire face l rosion mon taire Le solde d opinion Lom 51 points souligne une situation des m nages encore plus pr occupante qu ailleurs STATECO N 99 2005 104 Tableau 24 Opinion des m nages sur les volutions du revenu de la consommation et de l pargne de m nages Opinion des m nages Cotonou ue Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Revenu A augment 17 2 15 9 15 3 16 8 14 0 8 5 14 2 Est rest stable 55 1 54 9 52 7 54 9 68 2 49 2 57 0 A baiss 27 7 29 2 32 0 28 3 17 8 42 3 28 8 Solde d opinion 10 5 13 3 16 7 11 5 3 8 33 8 14 6 Consommation A augment 33 3 31 6 22 9 26 0 30 4 21 2 28 1 Est rest e stable 46 7 45 7 51 5 52 2 57 5 42 1 49 5 A baiss 20 0 22 7
111. main d uvre I 81 1632 1701 1512 1112 1734 1535 11037 UPI avec ge non renseign 0 1 1 2 0 7 1 5 0 2 0 2 0 5 UPI avec nombre d heures travaill es 0 6 1 4 0 8 0 5 1 3 0 6 F 0 7 non renseign STATECO N 99 2005 L enregistrement de la comptabilit d une entreprise est une preuve bien difficile les indicateurs du tableau 5 le montrent Il convient pr alablement de prendre en compte que certains cas recens s ci dessus peuvent tre r els certaines UPI peuvent avoir un chiffre d affaires mensuel nul des d penses et charges mensuelles nulles ou un capital nul d autres peuvent avoir pour un mois donn des charges et d penses sup rieures leur chiffre d affaires N anmoins un grand nombre de cas de ce genre pourrait rendre moins fiables les donn es comptables d ensemble Les cas particuliers voqu s sont relativement rares La d termination du capital semble n anmoins avoir particuli rement rencontr des difficult s avec plus de 13 des UPI n ayant pas d clar de capital ou en ayant d clar un nul 25 Bamako mais 5 Cotonou et Abidjan Les UPI avec un 28 Comparaison des donn es de la phase 1 et de la phase 2 chiffre d affaires inf rieur aux d penses et charges sont plut t enregistr es Bamako Niamey Ouagadougou et surtout Cotonou cela pourrait indiquer que les proc dures de collecte d apurement et de traitement n ont pas t totale
112. mati re d indicateurs de suivi et d valuation des politiques publiques L op rationalisation des ma tres mots de ces nouvelles politiques souvent difficilement traduisible en fran ais accountability responsa bilit d mocratique ownership appropriation participation voicing empowerment leur quantification posent un redoutable d fi la statistique publique jusqu ici mal outill e pour y r pondre La l gitimit de ce nouveau chantier en mati re statistique est d autant plus fort qu la demande institutionnelle issue des politiques de d veloppement vient s ajouter une autre demande en provenance du monde acad mique notamment de la science conomique En effet avec le retour des acteurs fondements micro de la macro de nouvelles perspectives se sont ouvertes dans le champ de l conomie de la croissance depuis une dizaine d ann es Pour r pondre aux limites de l approche classique un nombre consid rable de travaux se sont attach s introduire au del des traditionnels facteurs de production capital travail et du progr s technique de nouvelles variables pour expliquer les trajectoires de d veloppement de long terme fractionnement ethno linguistique diversit religieuse qualit des institutions origine du droit r gimes juridiques et politiques localisation g ographique facteurs culturels etc pour une revue de la litt rature dans ce domaine voir Feng 2003
113. me tr s favorables la d mocratie Non seulement le soutien la d mocratie en g n ral ne fait aucun doute mais ce type de syst me 136 politique est de loin plus appr ci que n importe quelle autre forme de gouvernement tableau 7 Outre la d mocratie trois autres types de r gimes ont t propos s l appr ciation de la population ils ont tous t rejet s largement La population se montre fondamentalement oppos e toute forme de r gime autoritaire qu il soit dirig par un homme fort ou par l arm e Moins de quatre adultes sur cinq jugent ces r gimes de fa on positive 18 pour l hypoth se d un homme fort 14 pour un r gime militaire Les habitants des diff rentes m tropoles ne veulent pas non plus que ce soient des experts plut t qu un gouvernement d mocratiquement lu qui d cident de ce qui est bon pour le pays Bien que 35 soient pr ts accepter une telle mise sous tutelle ce choix se situe tr s loin derri re la d mocratie qui recueille plus de 86 des suffrages Cet appui massif la d mocratie ne signifie pas que la population en ait une vision ang lique Les citoyens lui reconnaissent aussi un certain nombre de d fauts Ainsi 31 d entre eux affirment qu en d mocratie le syst me conomique fonctionne mal Plus d un tiers pense que les d mocraties rencontrent des difficult s maintenir l ordre Enfin pr s de la moiti re
114. module module module Dont Cotonou n Abidjan Bissau Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Nb de m nages chantillon P1 3 000 3 000 3 000 3 000 3 000 3 000 3 000 3 000 24 000 Nombre d UPI Exhaustif Exhaustif Exhaustif Exhaustif Exhaustif Exhaustif Exhaustif Exhaustif Exhaustif chantillon P2 suite P1 suite P1 suite P1 suite P1 suite P1 suite P1 suite P1 suite P1 suite P1 Nb de m nages Suivant Suivant Suivant Suivant Suivant Suivant Suivant Suivant Suivant chantillon P3 module module module module module module module module module Les tailles des chantillons voir tableau 14 au niveau national prennent en compte des chantillons de m me taille pour la principale agglom ration que dans le socle minimal En dehors de la principale agglom ration pour chacune des strates les tailles des chantillons seraient de 3 000 m nages pour la phase 1 de 1 000 unit s de production agricole informelles pour la phase 2 en milieu rural et elles d pendraient du type de module retenu pour la phase 3 Pour l enqu te 2008 l chantillon de la phase 1 serait renouvel la hauteur de la moiti des m nages par rapport Penqu te 1 Les questionnaires de la phase 1 emploi modules qualitatifs sont videmment identiques ceux de la phase 1 de l enqu te 2006 Approches compl mentaires mise en place de panels et valuation de projets La proposition ci dessus avec ses diff rentes options s
115. nages du quartier Kingabwa ses L enqu teur Ngolo qui a re u 5 m nages dans le quartier Kingabwa et 5 autres dans le quartier R sidentiel de la commune de Limete Il a enregistr deux refus dans le premier quartier dont celui du m nage o Awwhe Akazaon avait subi une agression lors de la phase 2 L enqu teur Kaleshi dans les quartiers Matonge et Funa a pour sa part enregistr un refus En g n ral les activit s ont connu un bon d roulement Hormis ces cas de refus les interviews ont t normalement r alis es C Comportement des enqu teurs Comme lors de deux vagues pr c dentes les t ches ont t correctement ex cut es par les trois enqu teurs Quoique la proportion des erreurs ait diminu il en est rest quand m me dont celles d inattention facilement corrigeables D Impressions des enqu t s D s que la collaboration a t acquise partir de la rencontre avec les chefs de m nage le climat a positivement volu pour un bon nombre des m nages Dans le quartier R sidentiel de Limete on a toutefois d faire face de la m fiance de la part des dignitaires de la deuxi me R publique et de certains politiciens en g n ral Ceux ci assimilaient la phase 3 de l enqu te en un moyen visant conna tre leur train de vie en inventoriant leurs avoirs pour leur causer du tort apr s Malgr cette m fiance ces m nages ont tout de m me continu collaborer jusqu la fi
116. nages et des membres des m nages selon le temps coul entre les phases 1 et 3 il a t parfois difficile de retrouver les m nages tir s M me lorsque le m nage a t retrouv le probl me s est pos pour certains membres du m nage soit sortis d finitivement du m nage soit simplement absents L enqu te n cessitant six visites certains m nages ont prouv de la lassitude remplir correctement le carnet journalier Cette situation est due aux sollicitations r p t es des m nages d j interrog s en phase 1 mais aussi pour certains d entre eux membres enqu t s en phase 2 en tant que chefs d UPI Une plus grande vigilance de la part de l enqu teur aupr s de ces m nages difficiles avec plus de visites dans certains cas et plus d attention dans les m nages particuli rement de grande taille et donc susceptibles d effectuer plus d achats auraient t n cessaires Pour les d penses quotidiennes il n a pas toujours t facile de coder correctement la fr quence d achat La coh rence entre les relev s quotidiens et les modules r trospectifs n a pas toujours t contr l e par les enqu teurs par exemple un m nage qui achetait r guli rement du charbon de bois pendant les 15 jours de collecte devait n cessairement d clarer en avoir achet au cours des six derniers mois dans le module r trospectif Saisie et apurement des donn es S agissant d
117. nationaux sur une base harmonis e avec un passage au SCN 93 Un tel programme moyen terme est en cours et concr tisera la comparabilit des donn es macro conomiques dont le PIB Travaux de r novation des comptes nationaux dans les Etats membres d AFRISTAT Les donn es statistiques de base une contrainte l laboration des comptes nationaux L insuffisance des donn es statistiques et leur fiabilit limit e rendent plus difficile l laboration des comptes nationaux en particulier dans les pays en d veloppement Ce constat a amen bien des experts penser qu il serait souhaitable dans un premier temps de lancer le chantier des enqu tes statistiques et ensuite dans un second temps seulement de proc der l laboration des comptes nationaux sur la base de donn es statistiques plus fournies et plus fiables 175 Cette position peut se d fendre En effet pour les travaux de comptabilit nationale il est pr f rable de disposer d un minimum d informations statistiques de base Pour bien appr hender la d pense de consommation finale des m nages il est souhaitable de disposer de donn es d enqu tes sur les d penses des m nages ou sur leur consommation Un recensement de la population suivi d enqu tes d mographiques apporte une mine d informations qui permettent moyennant quelques hypoth ses de faire une estimation acceptable de la demande des m nages Un recensement agricole suivi
118. o figurent bien souvent parmi eux en plus du responsable des apprentis et des aides familiaux Le faible taux de salarisation est donc une caract ristique du secteur informel qui l oppose au secteur formel o la norme salariale est la r gle Graphique 2 Taux de salarisation et taux d auto emploi 82 80 78 76 74 72 Taux d auto emploi 70 68 66 5 7 9 11 Taux de salarisation 13 15 17 19 Statut des employ s La main d uvre des UPI patrons ind pendants et associ s exclus soit 891 200 personnes pour l ensemble des sept villes est compos e 30 de salari s 28 d aides familiaux et 43 d apprentis dont un tiers seulement est r mun r La pr carit et l absence de protection sont les caract ristiques principales des emplois offerts par le secteur informel En premier lieu m me si les quatre cinqui mes de la main d uvre employ e dans le secteur informel sont constitu s de travailleurs permanents seuls 5 des employ s b n ficient d un contrat crit avec leur employeur Les autres sont sans contrat 60 ou ne b n ficient que d un contrat oral avec leur employeur 32 L absence de contrat laisse donc la porte ouverte aux abus en tous genres de la part des employeurs Les sept m tropoles partagent en commun ce caract re non formel des relations de travail entre employeurs et employ s avec des extr mes Abidjan et Niamey o l
119. organis avec succ s des cours sur ce th me mis sur pieds Libourne la boucle est ainsi boucl e puisque le panel a inspir d s le d but notre action Mais plus qu une boucle on devrait plut t voquer une spirale car pendant ces 13 ans que l on vient d voquer grands traits on a chang d chelle et ce ne semble pas fini Vers de v ritables partenariats d tude Les travaux avec la Pologne se sont poursuivis avec une approche in dite en mati re d exclusion le questionnement polonais allant au del du questionnaire fran ais Les r sultats obtenus et qui seront publi s dans le num ro sp cial d Economie et statistique constituent donc une v ritable premi re encore perfectionner sans doute mais d ores et d j stimulante 187 Il en va de m me avec les tudes entreprises avec la Russie L histoire en est atypique l initiative est venue de chercheurs de l Acad mie des Sciences s duits par l approche fran aise tudi e au travers des textes publi s appropri s et adapt s au cas du pays avec enrichissement des sources traditionnelles et projets de nouvelles enqu tes Il se trouvait que ces chercheurs conseillers aupr s de l office statistique alors encore appel Gomkomstat avaient par ailleurs des travaux en commun avec l Institut national des tudes d mographiques INED et c est par ce biais que s est fait le premier contact depuis les choses on
120. ou d une fin de contrat Un tiers des ch meurs de Lom a t licenci un quart a perdu son emploi Ouagadougou la fin de son contrat Abidjan est la ville qui a le plus souffert de la conjoncture entra nant fermetures et compression du personnel avec plus de 36 des pertes d emploi Dans l ensemble le taux de ch mage des anciens occup s est relativement plus lev chez les ex salari s des entreprises publiques o il touche plus de 13 des actifs de ce secteur 17 Dakar Les programmes de privatisation et de restructuration des entreprises publiques ont beaucoup affect les salari s licenci s dont un nombre important n a pas r ussi se reclasser Par ailleurs quels que soient le secteur institutionnel et l agglom ration le ch mage frappe surtout le bas de l chelle de la hi rarchie salariale Si 3 des cadres sup rieurs sont touch s 13 des employ s et ouvriers non qualifi s et 11 des man uvres sont au ch mage Caract ristiques et dur e du ch mage La dur e du ch mage est longue puisqu elle atteint en moyenne pr s de trois ans et demi 41 mois Ce chiffre doit plus tre interpr t comme la dur e pendant laquelle les ch meurs n ont pas eu acc s STATECO N 99 2005 un v ritable emploi que comme la v ritable dur e du ch mage pendant laquelle les individus n auraient pas exerc la moindre activit m me la plus marginale M me si les chiffres d
121. partir de donn es incompl tes et d indicateurs le comptable national parvient laborer des comptes provisoires qui permettront de faire des analyses conomiques confirmer ult rieurement lorsque les comptes d finitifs seront disponibles 179 Ces comptes provisoires compl tent les comptes d finitifs dont une longue s rie est requise pour l analyse macro conomique notamment la pr vision conomique pour l ann e n o par del la dimension conjoncturelle les tendances long terme peuvent tre recherch es Mais les comptes provisoires sont aussi utiles pour le comptable national En m me temps que la satisfaction de r pondre aux besoins des demandeurs il dispose ainsi des grandes tendances de l conomie dont il s appliquera rechercher les fondements et les explications dans les d tails des donn es qui conduiront aux comptes d finitifs Chaque type de compte a sa place dans l difice de la s rie des comptes qui sont fournir aux utilisateurs par le comptable national Tout raccourci risque de porter pr judice cet difice Ainsi si l on substitue aux m thodes des comptes provisoires des m thodes de comptes pr visionnels terme l ensemble des comptes labor s le sera avec des m thodes de comptes pr visionnels On disposera alors de comptes dits rapides qui ne tiendront pas longtemps avant qu on d couvre qu il faut un socle solide de comptes d finitifs
122. pays parmi les huit en fonction des connaissance de chacun chaque expert est cens remplir le questionnaire de l enqu te miroir qui est en fait une version simplifi e de celui qui a t r ellement administr sur le terrain Pour chacun des deux modules 126 Tableau 4 Extrait du questionnaire de l enqgu te miroir MODULE DEMOCRATIE D D3 La d mocratie est souvent associ e caract ristiques suivantes Lesquelles essentielles et sont elles respect es dans le pays 1 Oui 2 Non pour 2 questions Fondamentale Respect e A Libert d expression de la presse B Egalit devant la loi C Libert politique choix de son parti D Elections libres et transparentes E Libert de voyager F Libert de religion D5 A votre avis la d mocratie dans le pays s est elle am lior e depuis la premi re moiti des ann es 90 1 Am lior e 2 ldentique 3 D grad e Dans l ensemble les deux batteries de questions a Que pensez vous qu ils ont r pondu b Quelle est votre opinion personnelle ont un large d nominateur commun mais toutes les questions ne sont pas pertinentes Par exemple la question quel groupe vous sentez vous le plus fier d appartenir 1 A votre pays 2 A votre ethnie seul le premier type de r ponse nous int resse Enfin pour affiner l analyse un certain nombre de caract ristiques socio d mographiques personnelles tr s classiques ont t
123. pilier des statistiques sur les m nages L emploi premi re source de revenu des pauvres Le travail facteur d insertion de discrimination 7 agglom rations 2001 2003 gt Concentration des poches de pauvret gt Strat gie des m nages initiative priv e Secteur de la micro finance 7 agglom ration 2001 2003 gt Evolution niveau de vie des m nages Indicateurs de pauvret mon taire Demande adress e au secteur informel Enqu te aupr s des m nages 6 agglom rations 2001 2003 gt Degr de satisfaction besoins essentiels gt Revenu minimum n cessaire MIQ Perception et pauvret subjective 7 agglom rations 2001 2003 m nage phase 1 gt Confiance dans les institutions gt Corruption absent isme gt Adh sion aux principes d mocratiques KP Fonctionnement de la d mocratie participation lectorale gt 7 agglom rations 2001 2003 individus phases 1 ou 3 17 Gen se de l enqu te 1 2 3 Partant de l incapacit de la technique classique r alisation d un recensement d tablissements pour en d river une enqu te sp cifique sur le secteur informel fournir un chantillon repr sentatif d UPI une strat gie alternative a t mise au point Connue sous le nom d enqu tes mixtes ou en deux phases m nages tablissements elle consiste identifier un chantillon repr sentatif d UPI partir d une enqu
124. point de vue les jeunes Abidjanais sont ceux qui tiennent le moins compte de la situation en vigueur Moins de 10 000 postes de fonctionnaires ont t pourvus Abidjan en 2001 2002 ce qui n emp chait pourtant pas 140 000 jeunes de r ver d en obtenir un Sur ce plan les jeunes de Niamey ont un peu plus les pieds sur terre puisqu aux 27 000 souhaits d entrer dans la fonction publique correspondent un peu plus de 5 000 recrutements L analyse en termes de cat gories socio professionnelles confirme l irr alisme des jeunes Pr s de 35 se voient cadres contre seulement 5 de postes offerts par le march Les emplois de man uvres aides familiaux ou apprentis que les jeunes semblent bouder puisque seulement 6 6 les appellent de leurs voeux constituent pourtant plus de quatre emplois cr s sur dix en 2001 2002 Emplois d sir s par les jeunes et Cotonou Ouagadougou Abidjan Bamako emplois cr s les deux derni res Emplois Emplois Emplois Emplois Emplois Emplois Emplois Emplois ann es en d sir s cr s d sir s cr s d sir s cr s d sir s cr s Administration publique 26 7 3 2 32 8 8 1 22 8 1 8 32 7 3 0 Entreprises publiques 12 1 9 4 6 1 2 3 5 0 2 6 0 1 2 Secteur priv formel 18 3 12 8 20 2 15 2 25 8 15 6 15 9 9 7 Secteur priv informel 47 8 82 1 42 4 75 5 47 9 82 4 45 4 86 1 nembie 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0
125. pour le m me produit de consommation voqu s par les 147 e les difficult s de lecture de la nomenclature COICOP ma s frais ou sec acquisition d un chien etc Des solutions appropri es ont t fournies pour r soudre tous ces probl mes Parmi ces solutions pour le cas de d m nagement des m nages il a t recommand de suivre l enqu t sa nouvelle adresse tant qu il se trouve dans la ville de Kinshasa et donc de ne pas remplacer de m nage Modalit s du contr le des travaux L essentiel du travail de contr le a t bien s r r alis par les contr leurs En plus d assurer la v rification exhaustive de tous les questionnaires les contr leurs ont t charg s de codifier certaines parties du questionnaire L quipe technique de coordination avait pour r le de v rifier les questionnaires avant de les envoyer la saisie En cas de probl me le contr leur tait convoqu et les questionnaires renvoy s sur le terrain aupr s de l enqu teur Le suivi des documents d enqu te a t assur l aide de bordereaux de transmission pour chacune des phases et pour la saisie des questionnaires contr leurs et Direction R unions entre Technique Lors de chaque phase la Direction Technique a tenu des r unions hebdomadaires avec les contr leurs Au cours de ces r unions taient examin s l tat d avancement des travaux sur le terrain la difficult de ma t
126. pouvant ajouter d autres types de contr les jug s n cessaires Tableau 11 Echantillon phase 1 33 Plusieurs missions d experts ont t r alis es aupr s des INS des sept pays pour appuyer les quipes nationales lors de l apurement des donn es de chacune des phases de l enqu te 1 2 3 Traitement et analyse des donn es Extrapolation des r sultats Phase 1 Les chantillons th oriques de m nages pr vus taient de 2500 dans chacune des sept agglom rations l exception de Cotonou o il a t port 3 000 Finalement 17 841 m nages ont effectivement r pondu au questionnaire ce qui correspond 93 213 individus et 69 565 personnes de 10 ans et plus soit la population potentiellement active pour lesquelles un questionnaire individuel a t rempli Le tableau ci dessous d crit les chantillons th oriques et r els obtenus pour chaque agglom ration Cotonou TE Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom gaem Nbre total d unit s primaires 464 713 2 483 993 368 2 041 129 7191 Nbre d unit s primaires chantillon 125 125 125 125 125 125 125 875 Nbre initial de m nages chantillon 3 000 2 500 2 500 2 500 2 500 2 500 2500 18000 Nbre final de m nages chantillon 3 001 2 458 2 494 2 409 2 500 2 479 2500 17 841 Nbre d individus de l chantillon 11574 13 756 11 352 13 002 14 557 19 065 9907 93 213 or d individus de 10ans etplus o67 10295 86820061 10141 1
127. propension r viser la pr tention salariale et salaire de r servation tant Acceptent de r viser Horaires Agglom rations rene mol leurs pr tentions re mois hebdomadaires 88 p salariales si le ch mage d sir s heures par 1000 ECFA se prolonge O0 ECEA semaine Cotonou 75 1 81 58 8 44 7 Ouagadougou 58 6 82 3 39 4 45 8 Abidjan 135 2 79 4 98 8 44 5 Bamako 71 1 68 3 70 3 41 4 Niamey 56 4 77 4 44 1 43 2 Dakar 114 2 78 6 82 4 43 4 Lom 68 7 82 0 46 5 44 6 Ensemble 106 3 79 1 77 5 44 1 STATECO N 99 2005 Structure et dynamique des emplois En 2001 2002 selon les p riodes de r f rence des enqu tes on estimait 3566000 le nombre d actifs occup s c est dire le nombre de personnes ayant un emploi Sur l ensemble des sept villes pr s de 46 des emplois sont occup s par des femmes Tr s minoritaires Niamey 36 4 des emplois elles sont majoritaires Lom et Cotonou A l exception de Dakar les migrants sont largement majoritaires dans la population active occup e L anciennet moyenne dans l emploi est de 6 3 ans Elle est plus lev e Niamey Bamako et Dakar entre 7 et 8 ans refl tant en partie une moyenne d ge un peu plus forte dans ces trois villes 52 Globalement le taux de salarisation qui constitue un indicateur du degr de formalisation des relations de travail est de 34 6 Conform ment aux attentes les taux de sal
128. prospection directe aupr s des employeurs concerne moins d un ch meur sur cinq Le recours aux petites annonces concerne environ 4 des ch meurs et jusqu 8 pour les villes de Cotonou et Bamako Au niveau des sept villes moins de 2 des ch meurs ont fait une d marche pour trouver un travail aupr s d une agence pour l emploi Les faibles taux d inscription des ch meurs aupr s des agences de placement essentiellement publiques s expliquent principalement par la m connaissance de ces institutions par les ch meurs 56 des non inscrits n en ont jamais entendu parl Un s rieux effort doit donc tre consenti par les autorit s pour appuyer les ch meurs notamment en mati re d informations Il convient de leur faciliter les d marches de recherche d emplois en cherchant mettre en relation les offres d emplois non satisfaites en provenance des entreprises avec le profil de candidats potentiels aujourd hui au ch mage De plus il appara t clairement que les agences de placement des ch meurs ne jouent pas leur r le efficacement et demandent tre restructur es Le type d emploi recherch 52 des ch meurs recherchent un emploi salari Si un quart pr f rerait exercer un travail ind pendant un cinqui me se montre indiff rent au type d emploi recherch Une large majorit 70 souhaite un emploi permanent plein temps avec un horaire hebdomadaire moyen de 44 heures Il s agit donc bi
129. que de stock de capital dans son ensemble L objectif des 24 pour les UPI de plus d un an paragraphes suivants est l analyse de l investissement c est dire le capital acquis La structure de l investissement selon le type de pendant les douze mois pr c dant l enqu te bien acquis est diff rente de celle du stock de capital En effet alors que pour ce dernier les L investissement annuel total r alis dans terrains et locaux repr sentent en valeur le poste le l ensemble des sept agglom rations s l ve plus important ce sont plut t les machines qui 54 6 milliards FCFA soit 16 de l ensemble du p sent le plus dans les investissements des douze capital du secteur informel La proportion d UPI derniers mois car elles en constituent 38 de la ayant investi au cours de l ann e parmi les UPI valeur totale Les terrains et locaux n occupent que poss dant du capital est d environ 30 Les UPI le second rang 20 au m me niveau que les investissent en biens capitaux essentiellement au v hicules moment de leur cr ation En effet en consid rant Tableau 15 Niveaux et structure de l investissement dans le secteur informel ms RE Latin rm ame ra inc Jerome dougou 32 7 28 3 30 9 21 8 26 3 32 8 25 9 29 5 Proportion d UPI ayant investi dans l ann e Montant moyen de l investissement 135 128 141 182 49 52 105 120 en milliers FCFA Montant total de l
130. que l on a aussi aid d finir Avec l Albanie et la R publique Tch que la pauvret a aussi t un sujet connexe des actions men es sur les enqu tes sur les pratiques de consommation le cas de l Albanie est int ressant car au sortir du r gime totalitaire d E Hodja on tait face une soci t compos e de deux fractions l une rurale l autre urbaine qui s ignoraient quasi compl tement au point de devoir d finir deux lignes de pauvret diff rentes pour le m me pays Le cas de la R publique Tch que m rite qu on en dise un mot pour une raison tout autre c est le pays de tous ceux avec lequel s est d roul e la coop ration qui conna t le plus fort taux de refus aux enqu tes un test d enqu te Budget sur un chantillon al atoire a re u un accueil positif de seulement 20 des praguois un record qui met le statisticien charg du redressement devant un d fi presque impossible Le r cent largissement de l Union europ enne en direction de certains de ces pays suscite de nouvelles occasions de coop ration les offices statistiques nationaux tant amen s mettre en oeuvre sur leur territoire les enqu tes europ ennes juste au moment o EUROSTAT lance le successeur du panel Europ en SILC soit une enqu te dont le principal sujet est la mesure des revenus et un des objectifs majeurs la mesure de la pauvret un s minaire d une semaine a d ores et d j t
131. que les organisations sous r gionales ont besoin de donn es de comptabilit nationale fiables plus compl tes et jour Cela suppose de disposer de comptes nationaux d finitifs provisoires et pr visionnels Les comptes d finitifs sont jour s ils sont disponibles pour l ann e n 2 alors qu on se trouve en ann e n ou lorsqu il existe des comptes non d finitifs ou semi d finitifs il faudra avoir les comptes d finitifs jusqu en ann e n 3 et les comptes non d finitifs en ann e n 2 Les comptes provisoires sont jour s ils sont disponibles pour l ann e n 1 alors qu on se trouve en ann e n Il peut exister plusieurs versions de comptes provisoires au moins 2 au cours de l ann e n Les comptes pr visionnels qui sont en fait quelques variables macro conomiques cl s concernent l ann e n Ils sont forc ment b tis partir d indicateurs de conjoncture conomique et d hypoth ses qui sous tendent la politique que l Etat se propose de mettre en uvre Il s agit plus de mod les macro conomiques que de v ritables comptes nationaux qui pr sentent les r sultats d une conomie sur une p riode r volue Le bilan d un exercice comptable se fait g n ralement son terme En effet les comptes nationaux qui doivent int grer les donn es de tous les secteurs pour produire un r sultat global pour toute l conomie ne peuvent pr c der les r sultats sectoriels Cependant
132. qui se sont av r es relativement de petite taille en des zones de d nombrement ZD d environ 200 m nages Pour Bamako l avantage de disposer des r sultats d un recensement r cent avril 1998 n a pas exig un travail suppl mentaire Les sections d num ration SE du RGPH de Bamako qui repr sentent bien la ville et ses extensions r centes ont t retenues comme unit s primaires Pour Niamey le troisi me RGPH s est d roul en juin 2001 Les donn es cartographiques taient donc r centes pour l enqu te 1 2 3 dont la phase 1 a d but en ao t 2002 Pour chacune des ZD de Niamey on disposait du nombre de m nages et de l effectif de la population m me si ces informations taient encore provisoires Pour Dakar la cartographie du 3 RGPH qui a eu lieu en f vrier 2002 a permis entre 1999 et 2000 de d couper l ensemble du pays et donc la r gion de Dakar en districts du recensement DR Cette op ration tant r cente il n a donc pas t jug utile de proc der une actualisation de cette base de sondage Pour Dakar la cartographie a permis de d terminer seulement le nombre de concessions par DR et le nombre de m nages par DR a ensuite t estim Pour Lom on ne disposait pas d un recensement de la population r cent le dernier datant de 1981 Cependant il existe une base de sondage tablie en 2000 pour l Enqu te togolaise sur la migration et l urbanisation C
133. rapport entre le chiffre d affaires maximum et le chiffre d affaires minimum partir du chiffre d affaires mensuel d clar pour le mois de r f rence de l enqu te et des l ments ci dessus fournis on a d termin les estimations du chiffre d affaires pour chaque mois des Principe de l annualisation agr gats principaux Les principaux agr gats sont estim s au niveau annuel partir des donn es du mois pr c dent en tenant compte du rapport entre le chiffre d affaires annuel estim et le chiffre d affaires mensuel d clar Cette annualisation a concern notamment la valeur totale des achats en mati res premi res la valeur totale des achats de produits vendus en l tat la valeur totale des consommations interm diaires STATECO N 99 2005 Utilisations possibles des r sultats de la phase 2 L exploitation des donn es de la phase 2 au niveau national permettrait de satisfaire un certain nombre de besoins d informations formul s par la comptabilit nationale Ces besoins se r sument comme suit e Estimation des actifs informels par branche d activit e Estimation des comptes de production et d exploitation type par activit informelle e Estimation des indicateurs de productivit travail horaire capital Traitements sp cifiques de la phase 3 Concept de d penses et questionnaires Par d finition une d pense est une sortie d un moyen de paiement en chan
134. renouvel e afin d une part de suivre l volution pauvret R f rences bibliographiques AFRISTAT 2005 Cadre de r f rence et support m thodologique minimum commun pour la conception d un syst me d information pour le suivi des DSRP et des OMD AFRISTAT D partement des Affaires Economiques et Sociales du Secr tariat G n ral des Nations Unies PNUD mars Baker J 2000 Evaluating the Impact of Development Projects on Poverty A Handbook for Practitioners The World Bank Washington D C Baulch B Hoddinott J eds 2000 Economic mobility and poverty dynamics in developing countries Frank Cass Publishers Cogneau D Grimm M Robilliard A S 2003 L valuation des politiques de lutte contre la pauvret l apport des techniques de micro simulations in Cling J P Razafindrakoto M Roubaud F eds 2003 Les nouvelles strat gies internationales de lutte contre la pauvret 2 dition Paris Economica IRD chapitre XIV pp 383 418 Commission de l UEMOA 2004 R union de validation des r sultats de l enqu te sur l emploi et le secteur informel relev de conclusions mim o Ouagadougou septembre Gubert F Roubaud F 2005 Analyser l impact d un projet de micro finance l exemple d AD FI Madagascar Document de travail AFD Gubert F Roubaud F 2004 Le financement des tr s petites entreprises urbaines tude d impact d un projet d
135. rience subjective de la pauvret et l exclusion sociale Paugam Une certaine imbrication des actions La vie du projet a ainsi continu toujours plus vaste plus complexe plus diversifi Il est devenu de plus en plus difficile de distinguer ce projet d autres actions de coop ration quand on traite d enqu tes aupr s des m nages on est vite amen traiter de toutes les op rations qui encha n es forment le processus de production de l enqu te l chantillonnage en premier lieu mais aussi les techniques d imputation pour donn es manquantes la repond ration Et ce d autant plus que ma position actuelle de chef de l Unit M thodes Statistiques UMS favorise cette convergence la coop ration avec la Pologne s est ainsi enrichie d changes propos de l chantillon sujet sur lequel s est manifest le maximum de r ticence de la part des tr s comp tents m thodologues de sondage polonais attach s leur ancienne pratique qui devait tre abandonn e non pour cause d inefficience mais pour des raisons de co t trop lev avec la Roumanie c est plut t le sujet Pauvret qui s est raccroch une coop ration initialis e avec l UMS sur des questions d chantillonnage il s agissait d aider nos coll gues roumains compl ter leur ancien chantillon ma tre arriv puisement pour attendre le nouveau recensement et avec lui le nouvel chantillon
136. sein des sept villes il arrive paradoxalement ce r sultat alors m me qu il est massivement constitu de micro unit s 74 des UPI comptent un seul employ auto emploi et seules 7 d entre elles emploient plus de trois personnes C est quand il s agit d aborder la difficile question de l conomie et des revenus informels que les enqu tes 1 2 3 donnent toute leur mesure le secteur informel est d abord tr s in galitaire Les diff rences de revenu sont consid rables selon le statut au niveau agr g les patrons ont un revenu mensuel moyen de pr s de 210 000 FCFA trois fois plus lev que les ind pendants 69 000 FCFA et sept fois plus lev que les salari s 28 000 FCFA D autres variables comme le sexe et le niveau d instruction s av rent galement d terminantes Il en est de m me suivant les capitales le revenu moyen Abidjan tant le quadruple de celui de Lom par exemple En mati re de capital d investissement et de financement on notera au del de la quantification des montants et de leurs variations suivant qu on les d cline par villes par secteurs par type de financement que les emprunts de l informel l ann e pr c dant l enqu te mettent en jeu des sommes non n gligeables 36 milliards de francs CFA pour les 7 agglom rations m me s ils ne concernent que 8 des UPI et que 38 des sommes engag es sont d origine familiale 7 des pr ts sont d origine bancaire
137. situent dans le quartile sup rieur respectivement 33 et 18 Ouagadougou par exemple Graphique 2 R partition des m nages selon le secteur institutionnel du chef de m nage et la consommation par t te 100 80 60 40 20 0 Formel Inactif ch meur Informel a 1er quartile m 2 me quartile D 3 me quartile 0 4 me quartile Note le quartile de consommation permet de d couper la population des m nages en quatre groupes d effectifs gaux le premier quartile regroupant les 25 des m nages ayant la consommation par t te la plus faible et le dernier quartile ceux dont la consommation par t te est la plus lev e Les quartiles sont calcul s l int rieur de chaque ville ainsi les m nages de villes diff rentes ayant le m me niveau de consommation n appartiennent pas forc ment au m me quartile Il est int ressant de comparer la typologie ci dessus avec celle plus classique classant les m nages par quartile de consommation par t te Par construction cette seconde classification est beaucoup plus discriminante des niveaux de consommation et ce quel que soit le poste consid r Ainsi la consommation moyenne par t te des 25 des m nages les plus pauvres premier quartile est estim e 159 000 FCFA tandis que celle des 25 les plus riches dernier quartile atteint 919 000 FCFA soit un rapport de 1 pr s de 6 STATECO N 99 2005 92 Tab
138. sont de deux ordres d une part cette approche a permis une connaissance plus approfondie de la pauvret En particulier elle apporte un clairage sur les multiples dimensions de la pauvret En plus des dimensions classiques li es au niveau de revenu et de consommation ainsi qu l acc s l ducation et la sant les analyses r v lent d autres aspects de la pauvret tels que la vuln rabilit et l ins curit l exclusion et l incapacit des pauvres influer sur les facteurs socio conomiques qui conditionnent leur niveau de vie powerlessness l absence de dignit et de respect de soi D autre part du point de vue des politiques la base des r formes est plus largie et plus solide Les m thodes participatives ont initi un dialogue qui en mobilisant diff rents acteurs favorise l appropriation des politiques Cette approche pr sente toutefois un certain nombre de limites Les premi res d coulent du caract re trop descriptif des informations recueillies qui sont peu adapt es aux prises de d cisions Les d cideurs souhaitent en effet le plus souvent des informations quantitatives pour aider la d finition des politiques Or d un c t les perceptions sont multiples et mettent en exergue des conflits d int r ts De l autre il convient de se demander si les opinions exprim es par les personnes enqu t es sont repr sentatives de celles de l ensemble des pauvres les voiceless Par ailleurs l
139. statistique n en gardent pas moins leur orientation traditionnelle principalement centr e sur les statistiques conomiques et sociales Pourtant les raisons et l int r t de l approche pr sent e ici ne sont pas moins pertinents au Nord qu au Sud Le d bat r cent autour du referendum sur la constitution europ enne entrem lant orientation des politiques conomiques gouvernance droits de l homme et d mocratie bref diff rentes dimensions engageant des choix de soci t est un bon exemple de l acuit de la th matique Voil autant de motifs pour avancer dans cette voie o l expertise acquise par les statisticiens des PED pourrait tre mobilis e utilement par leurs homologues du Norg titre de comparaison un parall le peut tre tabli avec la mesure du secteur informel Si les m thodologies enqu tes en deux phases ont bien t d abord t d velopp s au Sud comme pour les modules pr sent s ici les possibilit s d application au Nord reste cependant limit es dans la mesure o le poids du secteur informel est lui m me marginal sauf peut tre dans certains DOM TOM Ce n est clairement pas le cas pour les questions de gouvernance et de d mocratie STATECO N 99 2005 140 R f rences bibliographiques AFRISTAT 1998 Etat du syst me statistique dans les Etats membres d AFRISTAT Rapport de synth se de l enqu te r alis e en 1996 S rie Etudes N 1 Bamako
140. surtout les femmes 69 des migrantes La recherche d un emploi est le deuxi me motif de migration il est invoqu par trois migrants sur dix et plus particuli rement par les hommes Enfin la poursuite des tudes est la troisi me raison de la migration avec 12 des migrants en moyenne Ouaga Cotonou dougou Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Population 809 000 856 000 3 046 000 1 143 000 675 000 1 906 000 784 000 9 219 000 Pourcentage 8 8 9 3 33 0 12 4 7 3 20 7 8 5 100 0 Structure par ge de 0 14 ans 36 5 37 6 34 0 44 0 43 0 34 6 35 0 36 7 de 15 59 ans 60 0 58 7 64 2 52 5 54 0 60 8 62 0 60 2 60 ans ou plus 3 5 3 7 1 8 3 5 3 0 4 6 3 0 3 1 Total 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Age moyen 22 8 22 5 22 4 21 1 21 2 23 9 23 0 22 5 Age m dian 20 19 21 17 17 20 21 20 Femmes 52 0 49 5 50 6 50 0 50 7 51 5 51 6 50 8 Migrants 38 0 43 0 51 0 36 0 36 5 27 6 48 2 41 3 Source Enqu tes 1 2 3 phase 1 Emploi 2001 2003 Instituts Nationaux de la Statistique AFRISTAT DIAL calculs des auteur s Composition des m nages Si dans l ensemble la taille moyenne des m nages est de 5 2 personnes elle varie presque du simple au double de Lom o elle est la plus faible 3 9 Dakar o elle atteint 7 4 personnes Le mod le familial dakarois appara t tr s sp cifique avec une pr pond rance massive des m nages de grande tai
141. tait la suivante Constitue une activit informelle toute activit non enregistr e et ou d pourvue de comptabilit crite formelle exerc e titre d emploi principal ou secondaire Cette d finition int gre la r f rence la non tenue d une comptabilit crite formelle utile la comptabilit nationale et la notion de non enregistrement officiel La d finition du concept d enregistrement est l g rement variable d un pays l autre en effet dans la plupart des pays couverts l officialisation de l activit des unit s de production est de plus en plus conditionn e l attribution d un identifiant fiscal ou statistique tabli en collaboration avec les services des imp ts Enfin les activit s couvertes ne concernent que les activit s informelles non agricoles de la principale agglom ration du pays La saisonnalit des activit s informelles La collecte des donn es sur le secteur informel s est faite en un seul passage L id al aurait t de r aliser l enqu te sur toute l ann e sous forme de passages r p t s ou par vagues ind pendantes mais le co t d une telle enqu te aurait t excessif par rapport l enveloppe allou e au projet La d marche retenue a donc consist faire reconstituer de fa on r trospective par le responsable de l UPI le niveau mensuel des activit s activit maximale moyenne minimale ou nulle et donner une estimation du
142. taux d enregistrement est de 24 dans les services contre seulement 15 et 17 respectivement dans l industrie et le commerce Dans les transports et la r paration on d nombre plus de 40 d UPI enregistr es sur l un au moins des registres contre seulement 7 dans les BTP et 9 dans les commerces de d tail hors magasin Le degr d enregistrement semble plut t li la possibilit d chapper l administration qu la rentabilit conomique des UPI Des formalit s administratives consid r es patente registre de commerce identifiant fiscal s curit sociale la patente est de loin celle pour laquelle les UPI sont le plus en r gle et ce quelle que soit la m tropole ou la branche d activit consid r e On a souvent pr tendu que l informalit provenait d une volont d lib r e des informels de contourner la l gislation Dans les m tropoles de l UEMOA cette th se est partiellement d mentie car 59 des UPI non enregistr es dans l un ou l autre registre ne connaissent pas la r glementation soit qu elles consid rent que l inscription n est pas obligatoire soit qu elles ne savent pas aupr s de quelle institution il faudrait le faire Ce taux est particuli rement lev Ouagadougou 74 et n est jamais inf rieur 50 La solution au probl me du non enregistrement du secteur informel passe avant tout par une politique de communication active de la part de l Etat
143. te sur l activit des m nages pour ensuite r aliser une seconde enqu te sp cifique sur ces derni res Apr s une premi re exp rience pilote r ussie dans l agglom ration de Mexico en 1987 EPSI Encuesta Piloto sobre el Sector Informal cette enqu te a t tendue l ensemble du milieu urbain mexicain en 1989 ENEI Encuesta Nacional sobre la Econom a Informal Ces deux exp rimentations ont t jug es suffisamment probantes pour que l exp rience soit reconduite dans d autres contextes nationaux comme par exemple au Salvador 1992 et au P rou 1993 et que ce type d enqu tes fasse l objet d une recommandation internationale en mati re de mesure du secteur informel Si ce type d enqu te est devenu la norme dans ce domaine le Mexique est sans doute le pays qui a t le loin plus sur ce front en int grant l enqu te comme un l ment part enti re du syst me d information conomique national Ainsi depuis 1992 l INEGI r alise tous les deux ans une enqu te mixte l chantillon de la seconde phase de l enqu te ENAMIN Encuesta Nacional de Micro Negocios qui porte sur plus de 10 000 UPI tant d riv de l enqu te nationale sur l emploi urbain r alis e en continu par l Institut Les principes de l enqu te 1 2 3 ont t d velopp s au d but des ann es quatre vingt dix Aux deux phases initiales a t ajout e une troisi me dont l objectif est de quantifier la
144. tes 1 2 3 e Sc narios pour un dispositif de suivi de l emploi et du secteur informel e Mobilisation des enqu tes pour l valuation d impact de certains projets de d veloppement e Conclusion Il convient de souligner que les diff rents sc narios propos s ci dessous ont fait l objet d un large consensus de la part des INS et de la Commission de l UEMOA lors du s minaire de restitution du Programme PARSTAT organis e par celle ci Ouagadougou en septembre 2004 Commission de l UEMOA 2004 Tableau 1 Echantillons des enqu tes 1 2 3 Rappel du dispositif des enqu tes 1 2 3 L ampleur des activit s men es dans le cadre des enqu tes 1 2 3 des pays de l UEMOA peut tre valu e d une part par la taille des chantillons des diff rentes phases de l enqu te et d autre part par les moyens humains mobilis s Ce paragraphe ne reprend pas la m thodologie d taill e des enqu tes 1 2 3 r alis es dans les sept agglom rations m thodologie disponible par ailleurs dans ce num ro Il s agit seulement d un rappel des choix m thodologiques et des moyens mis disposition pour r aliser cette op ration et d mocratie Pays B nin Burkina cote Mali Niger S n gal Togo Ensemble d Ivoire AN Ouaga Te j Agglom ration Cotonou Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom dougou Phase 1 Nbre initial de m nages chantillon 3 000 2 500 2 500 2 500
145. teurs et contr leurs de l enqu te 1 2 3 de Kinshasa Contr leurs Enqu teurs Nombre de dossiers de candidature 41 148 Nombre de candidats s lectionn s pour la formation 25 70 Nombre de candidats retenus 20 59 Pour la phase 1 la formation a dur 7 jours son valuation a t sanctionn e par un test crit embrassant presque tous les aspects du questionnaire voir test en annexe 1 STATECO N 99 2005 Pour les phases 2 et 3 la formation a galement dur 7 jours pour les enqu teurs et contr leurs qui avaient tous particip la phase 1 Collecte des donn es M thodologie Echantillonnage Il n existait pas de base de sondage jour Kinshasa pour l enqu te 1 2 3 Plusieurs fichiers ont d tre utilis s fichiers des quartiers de l enqu te MICS 2 et de l Enqu te Habitat et fichier de PINS mis jour sur le terrain r cemment avec l appui du Minist re de I Int rieur Tableau 2 R partition des quartiers de Kinshasa par strate 145 La base de sondage des quartiers a t stratifi e selon le standing de vie et la taille en population des quartiers Ces crit res sont justifi s le premier par une certaine homog n it du niveau de vie des m nages au sein du quartier et le deuxi me de fa on homog n iser la taille des quartiers l int rieur des strates dans le but de diminuer l effet de grappe et assurer la repr sentativit aussi bien des petit
146. tre varie de fa on importante suivant les pays La proportion de ceux qui d clarent vivre difficilement donc qui peuvent donc tre class s dans la cat gorie des pauvres d un point de vue subjectif passe de 25 Bamako 57 Lom En fait l enqu te montre une forte corr lation entre le degr de satisfaction concernant les besoins identifi s pr c demment comme vitaux et la perception du bien tre subjectif graphique 2 Graphique 1 Niveau de satisfaction relativement aux besoins consid r s comme vitaux Se soigner quand on est malade COTONOU Acc s l lectricit Logement Nb repas par jour Acc s l eau A VITAL O SATISFAIT Education des enfants ABIDJAN Se soigner quand on est malade 00 Acc s l lectricit Logement Nb repas par jour Acc s l eau VITAL A SATISFAIT Education des enfants STATECO N 99 2005 132 Se soigner quand on est malade Se soigner quand on est malade 00 OUAGADOUGOU BAMAKO Acc s l lectricit Logement Acc s l lectricit Logement Nb repas par jour Acc s l eau Nb repas par jour Acc s l eau Q VITAL D SATISFAIT OVITAL B SATISFAIT Education des enfants Education des enfants Se soigner quand on est malade NIAMEY DAKAR Acc s l lectricit Logement Nb repas par jour Acc s l eau Ro repas p
147. une bonne appropriation avant son extension au niveau national L enqu te 1 2 3 de Kinshasa a t financ e par la coop ration fran aise dans le cadre de son programme de mobilisation des capacit s nationales pour la lutte contre la pauvret en R publique D mocratique du Congo CAPNAT et a b n fici de l assistance technique d AFRISTAT et de DIAL Pr paration de la collecte R daction des documents techniques Au cours du mois de mars 2004 une enqu te pilote a t r alis e par l quipe technique pendant une semaine Ce test a montr la n cessit d une bonne sensibilisation des enqu t s l enqu t ne collabore qu apr s avoir re u une explication convaincante de la part de l enqu teur Il faut donc que l enqu teur puisse bien int grer les objectifs de l enqu te pour les faire comprendre aux enqu t s En outre le contr leur et l enqu teur doivent tenir au pr alable des r unions de sensibilisation avec le chef du quartier ainsi que les chefs de localit s concern es afin que ceux ci sensibilisent leur tour les populations concern es L enqu te pilote a permis d obtenir les principaux r sultats suivants e Concernant le d nombrement des m nages l identification du chef de m nage a pu tre test e positivement En 144 effet les enqu t s ont donn les noms des chefs de m nage d nombr s sans grande difficult ce qui est une volution po
148. une optique plus large qu un simple recueil d informations Elle vise inclure diff rents acteurs clefs et notamment des repr sentants des pauvres dans le processus de suivi des politiques mises en uvre Les PPA ont t mises en uvre dans un grand nombre de pays une soixantaine principalement l instigation de la Banque mondiale Elles sont bas es sur des enqu tes de type sociologique et anthropologique qui mobilisent diff rentes techniques telles que les entretiens ouverts ou semi directifs individuels ou en groupes focus group les m thodes visuelles sch ma diagramme les observations participantes Banque mondiale 2002 Ces valuations participatives ont servi un vaste programme de consultation Consultations with the poor initi par la Banque mondiale afin de donner un cho la voix des pauvres Narayan et alii 2000a Narayan et alii 2000b L objectif est de recueillir leur point de vue essentiellement sur quatre th mes la perception de la pauvret d finition du concept causes et difficult s rencontr es les principaux probl mes et les priorit s en mati re de politique leur exp rience avec les diff rentes institutions locales ou ext rieures la communaut la question des in galit s selon le genre l int rieur des m nages et de la communaut STATECO N 99 2005 120 Principaux r sultats et limites des PPA Les principaux r sultats des PPA
149. uvre impliqu es dans cette op ration Il y a bien s r les d enqu tes 1 2 3 au niveau national afin que leurs INS des sept pays d application de l enqu te r sultats soient int gr s dans les dispositifs de suivi charg s de sa mise en uvre sur le terrain Mais il de la pauvret convient galement de souligner que la coordination de l op ration a t assur e par AFRISTAT institution r gionale bas e dans la STATECO N 99 2005 r gion qui a mobilis pour l occasion nombre de ses experts dans diff rents champs de sp cialit statisticiens d enqu tes informaticiens etc Outre la dimension f d ratrice de ce travail pour l quipe d AFRISTAT cette op ration participe au renforcement de son programme de travail puisqu elle s inscrit dans le prolongement naturel du s minaire international organis en 1997 sur le secteur informel Les conclusions et recommandations de principe prises alors ont pu tre mises en pratique sur le terrain ce qui doit tre l occasion d un retour sur les principes Cet aller retour entre la th orie et les applications constitue le propre du cycle vertueux de la d marche scientifique Enfin l op ration men e en partenariat avec DIAL a permis galement d approfondir les liens existants entre les deux institutions et d ouvrir des perspectives pour le futur Au total une telle configuration est non seulement un ferment actif du renforcement des capacit s hu
150. villes En outre il montre que le secteur informel est massivement constitu de micro unit s la taille moyenne des unit s informelles tant de 1 53 personne par tablissement Toutes agglom rations unit s de production Sur l ensemble des villes 74 des UPI comptent un seul employ auto emploi et seules 7 emploient plus de trois personnes Cette distribution 69 fortement polaris e sur l auto emploi se retrouve dans chacune des sept agglom rations m me si la part de l auto emploi est inf rieure la moyenne r gionale Abidjan 68 et dans une moindre mesure Cotonou et Ouagadougou 72 C est un r sultat fort dans la mesure o la d finition du secteur informel retenue pour l enqu te n imposait aucune limite la taille des unit s La pr dominance des UPI comptant un seul employ tant encore plus marqu e dans le commerce 80 des UPI commerciales constituent un auto emploi la taille moyenne des UPI de ce secteur est de 1 3 contre 1 8 dans le secteur industriel et dans les services Dans certaines villes Bamako Cotonou et Dakar la taille moyenne des UPI est plus lev e dans le secteur industriel que dans les services Tableau 4 Taille moyenne des UPI selon le secteur d activit Cotonou Fa Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Industrie 1 9 1 6 1 9 1 7 1 5 2 0 1 7 1 8 Confection cuir chaussure 1 6 1 4 1 9 1 3 1 5 1 9 1 6 1 7 Aut
151. z ro ce qui pour le moins est visiblement faux Mieux vaut donc proposer une estimation moins pr cise car apr s tout toute mesure ne peut tre qu une approximation du r el dont on veut rendre compte 1 ERETES Equilibre Ressources Emplois Tableau Entr es Sorties est un outil informatique d aide l laboration des comptes nationaux mis au point sur financement de la Coop ration fran aise et de l Union europ enne STATECO N 99 2005 176 pas t con u pour l laboration de comptes trimestriels Il n est pas non plus structur pour permettre l laboration de comptes satellites Il peut tre adapt l laboration de comptes r gionaux mais sa vocation premi re concerne les comptes l chelle de la nation La base de donn es qu il contient couvre l ensemble des flux et stocks propos s par le cadre central du SCN En revanche le Syst me ERETES n apporte pas comme tel de solutions au traitement des statistiques disponibles De fa on plus explicite le Syst me ERETES permet l accompagnement des travaux d une quipe de comptables nationaux Il propose la fois des crans de travail un syst me de pilotage des t ches et une aide en ligne le tout greff sur le c ur du Syst me une base de donn es relationnelle Le Syst me est portable c est dire qu il est pr vu pour s adapter aux situations locales qu il s agisse des caract ristiques conomiques ou des cho
152. 0 025 0 049 0 021 0 024 0 013 0 015 Intervalles de confiance 0 23 0 33 0 29 0 48 0 20 0 29 0 21 0 30 0 20 0 25 0 20 0 26 Note le rapport interquartile Q3 Q1 est gal la consommation des m nages appartenant au 3 me quartile rapport e celle des m nages situ s dans le 1 quartile STATECO N 99 2005 Les coefficients budg taires Au niveau agr g 36 de la consommation des m nages est consacr e l alimentation Dix points s parent Lom de Dakar respectivement 30 et 40 Cependant quelques diff rences dans les habitudes des m nages sont noter En effet les d penses li es aux repas et boissons pris l ext rieur sont importantes Ouagadougou Cotonou et Lom de 7 14 de la d pense totale tandis qu Dakar et Bamako elles sont plus faibles Cela est confirm par le fait que 94 des Dakarois et 92 des Bamako s d jeunent 93 r guli rement la maison le midi contre les deux tiers dans les autres villes En regroupant les postes alimentation boissons h tels et restaurants les parts budg taires deviennent ainsi plus proches avec 44 Cotonou 45 Dakar et Niamey et 47 Lom C est Bamako et Ouagadougou qu elles sont les moins lev es 41 Selon la typologie des m nages utilis e pour l analyse les m nages informels g n ralement plus pauvres consacrent une part de leur budget plus lev e aux d penses al
153. 00 3000 3 000 24 000 Dont Cotonou Fe cl Abidjan Bissau Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Nb de m nages chantillon P1 3 000 3 000 3000 3000 3000 3000 3000 3 000 24 000 Nombre d UPI chantillon P2 1 000 1 000 1000 1000 1000 1000 1000 1 000 8 000 Nb de m nages chantillon P3 1 000 1 000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 8 000 Les questionnaires seront semblables ceux des enqu tes 1 2 3 d j r alis es pour le milieu urbain Les questionnaires de la phase 1 emploi seront cependant compl t s afin de prendre en compte les sp cificit s de l emploi dans le secteur primaire en se basant sur l exp rience d j acquise dans d autres PED Mexique P rou Maroc etc STATECO N 99 2005 Options la carte Dispositif 3 D finition de l ensemble du dispositif Tableau 9 Echantillon du dispositif 2 164 Domanesetudis Emploi secteur informel consommation modules qualitatifs pauvret subjective gouvernance d mocratie autres modules Champ g ographique Principale agglom ration Champ d activit s du secteur informel Activit s non agricoles et agricoles Ann es des enqu tes 2006 2008 Partant du principe que l enqu te emploi constitue fourniture d informations centrales le meilleur outil pour servir de pilier du dispositif d enqu te aupr s des m nages voir Stateco 95 96 97 il s agit de r aliser une enqu te de ce t
154. 00 FCFA Ouagadougou 153 000 FCFA Dakar soit respectivement 121 000 FCFA et 228 000 FCFA par unit de consommation La consommation fait appara tre des habitudes alimentaires diff rentes d une ville l autre Ainsi les capitales sah liennes consomment davantage de pain et de c r ales que les trois villes c ti res En revanche pour une raison vidente ces derni res consomment plus en poissons qu en viande Les Bamakois arrivent en t te des d penses affect es au poste viandes 17 Cotonou et Lom consomment galement davantage de l gumes et fruits que les autres capitales STATECO N 99 2005 94 Tableau 9 Coefficients budg taires des produits alimentaires y compris l autoconsommation en milliers de FCFA Cotonou nn Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Consommation alimentaire par t te 131 82 130 97 153 87 121 Consommation alimentaire par UC 190 121 198 137 228 123 177 en 01 Pain et c r ales 30 7 43 0 38 4 44 3 26 6 31 8 33 5 02 Viandes 9 0 9 7 17 1 12 7 9 0 7 1 11 0 03 Poissons et fruits de mer 14 4 4 6 5 1 2 2 12 0 16 4 9 5 04 Lait fromage et oeufs 5 6 2 9 3 4 3 4 7 6 4 0 5 3 05 Huiles et graisses 8 4 5 7 6 4 6 9 11 5 6 2 8 5 06 Fruits 2 4 2 0 1 9 1 0 1 0 2 3 1 6 07 L gumes 17 6 13 9 13 3 16 5 12 2 17 7 14 2 08 Sucre confiture confiserie 2 3 2 6 6 4 1 9 6 9 1 8 4 8 09 Autres produits alimentaires 4 6 5 1 5 3 7 9 3 8 6 4 5 0 10
155. 01 2004 Instituts Nationaux de la Statistique AFRISTAT DIAL calculs des auteurs Le tableau 2 montre en premier lieu que la taille de l chantillon des individus tait bien plus lev e Dakar que dans les autres villes du fait que la taille moyenne des m nages y est plus lev e En second lieu on peut constater que l ensemble des variables simples ont t exhaustivement renseign es sauf Dakar o le manque de temps n a pas permis tous les retours n cessaires sur le terrain Tableau 3 Indicateurs de qualit de quelques variables du questionnaire emploi Cotonou Ouaga Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensem dougou ble Nombre d individus de 10 ans et 8967 10295 8682 9 061 10 141 14871 7548 69 565 individus avec module emploi vide 0 5 1 5 3 6 1 6 1 7 0 2 1 4 Nombre actifs occup s 5 276 4914 4884 4 435 4231 6313 4652 28 392 individus avec profession non renseign e 0 1 0 2 0 9 0 1 0 2 0 ivi 7 ivit individus avec branche d activit non 04 13 0 2 0 3 renseign e VENTRE TE individus avec cat gorie N g 0 2 0 1 0 5 0 1 a 0 2 socioprofessionnelle non renseign e Nombre de ch meurs BIT 301 928 769 311 651 907 428 4 295 PRE z 0 individus avec anciennet du ch mage 1 3 48 03 2 9 p 8 0 0 9 32 non renseign e Nombre de personnes de 15 ans et 7 639 8546 7512 7 529 8317 12495 6418 58456 0 individus
156. 1 3 n ont pas d emploi et n en recherchent pas A Bamako Niamey et Dakar une personne sur deux est inactive Les deux principaux groupes d inactifs sont form s par les jeunes en cours de scolarit ou tudiant 54 7 et les femmes au foyer 20 0 La proportion des retrait s est faible 3 8 La r partition des inactifs diff re d une agglom ration l autre les l ves ou tudiants sont plus nombreux proportionnellement Cotonou et Lom et les femmes au foyer plus souvent pr sentes parmi les inactifs Niamey Dakar et Bamako N Population inactive en Nombre gglom rations En cours Femmes au sk Longue A de scolarit oyer Retrait s al Si e Autres d inactifs Cotonou 70 1 9 6 5 5 5 1 9 7 246 000 Ouagadougou 58 1 18 1 3 0 6 9 13 9 267 000 Abidjan 58 4 14 1 3 6 4 7 19 2 812 000 Bamako 56 4 21 1 3 2 6 9 12 4 361 000 Niamey 46 1 36 3 1 8 6 3 9 5 238 000 Dakar 42 8 28 2 4 5 7 1 17 4 712 000 Lom 65 3 9 0 4 3 7 1 13 7 192 000 Ensemble 54 7 20 0 3 8 6 1 15 4 2 828 000 STATECO N 99 2005 Dans 91 des cas les inactifs sont pris en charge par leur famille Environ 6 peuvent compter sur des revenus de pensions du travail invalidit etc Ce r sultat met en lumi re le faible d veloppement des transferts institutionnels pensions etc le r le majeur des solidarit s et des transferts informels inter et intra m nages ainsi que la pr dominance massive de
157. 1 642 1 643 2 480 2 666 1 507 1 616 Consommation priv informel 3 587 4 30714 43813 34514 50014 38114 432 annuelle par U C Ch meur inactif 4 533 3 330 3 479 4 294 3 503 3 47913 452 Ensemble 603 394 494 365 544 423 482 Public 36 9 31 6 38 3 36 6 39 3 29 1 36 3 Priv formel 34 1 27 2 36 6 35 3 38 1 27 6 34 3 pate Priv informel 32 4 35 6 45 9 42 9 46 5 31 9 40 1 l alimentation Ch meur inactif 36 0 35 1 42 8 45 8 48 2 33 0 43 5 Ensemble 33 9 32 8 42 2 41 5 44 8 31 1 39 3 Note les chiffres en italique d signent un classement par ville des types de m nages de 1 4 suivant le niveau de consommation STATECO N 99 2005 88 Tableau 2b Taille des m nages selon le secteur institutionnel du chef de m nage Type Cotonou Ouaga Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble de m nages dougou Public 5 0 6 2 8 7 5 8 7 1 4 3 6 3 Priv formel 5 6 5 6 6 1 7 6 6 5 3 8 5 7 Talle des Priv informel 4 4 6 2 6 5 6 2 7 1 3 7 5 5 menages Ch meur inactif 4 3 6 9 T2 6 7 9 0 3 7 6 9 Ensemble 4 6 6 2 6 9 6 3 7 6 3 7 6 0 Public 3 4 4 2 5 7 4 1 4 7 3 0 4 3 Priv formel 3 8 3 9 4 1 5 6 4 4 2 7 3 9 Talie des Priv informel 3 1 4 1 4 3 4 4 4 7 2 6 3 8 m nages U C Ch meur inactif 3 0 4 7 4 8 5 0 6 1 2 7 4 8 Ensemble 3 2 4 2 4 5 4 5 5 1 2 7 4 1 Mais la situation varie d une capitale l autre Par exemple Dakar si les m nages publics consomment en moyenne
158. 2 Encore faut il que cet imp t soit adapt leur rythme d activit sp cifique et leur capacit contributive effective Difficult s rencontr es par les chefs d UPI Probl mes et perspectives La formalisation de l informel qui passerait aussi par une fiscalisation du secteur doit se concevoir comme la mise en place d un nouveau contrat avec l Etat avec pour ma tres mots simplification concertation transparence et efficacit Dans la hi rarchie des contraintes auxquelles font face les chefs d UPI les difficult s couler la production par manque de d bouch s ou en raison STATECO N 99 2005 de la pr sence de concurrents sur le march figurent en t te de liste Ce r sultat est valable pour chacune des villes prises isol ment l exception de Niamey o la difficult la plus fr quemment rencontr e par les chefs d UPI est celle de l acc s au cr dit Le manque de d bouch s semble tre un probl me particuli rement aigu Cotonou Lom et Ouagadougou puisqu il est cit par les trois quarts des chefs d UPI de ces villes Le probl me du cr dit 84 figure galement en haut du classement pour l ensemble des villes Pr s de 45 des chefs d UPI prouvent des difficult s acc der au cr dit et pr s de 30 d entre eux d noncent son co t trop lev En revanche les difficult s d ordre technique ou organisationnel ne semblent pas tre v cues par les chefs d UPI comme
159. 2 Adulte Phase 3 2 023 06 2002 Adulte Phase 1 4794 10 2001 Adulte Phase 1 4 482 09 2002 Adulte Phase 1 6 431 Unit d analyse Phase d enqu te Nombre d individus Questionnaire Nombre de questions pos es 24 Measuring Democracy and Good Governance The European Commission EUROSTAT CDG Munich Centre Munich janvier 2002 Indicators and Diagnosis on Human Rights The Case of Torture in Mexico Comisi n nacional de los derechos humanos Merida Mexique avril 2002 Statistics and Human Rights The European Commission EUROSTAT Munich Centre Bruxelles novembre 2002 Conf rence internationale de l Institut International de Statistique Berlin ao t 2003 NDLR tous les tableaux de cet article sont issus de cette source il n a pas t jug utile de la mentionner sous chaque tableau STATECO N 99 2005 Pour compl ter le dispositif d enqu tes aupr s des m nages sur la Gouvernance et la D mocratie une enqu te aupr s des experts a t r alis e dans les huit pays africains L objectif de cette enqu te miroir laquelle 250 sp cialistes du Sud et du Nord chercheurs praticiens du d veloppement d cideurs hauts fonctionnaires hommes politiques etc ont r pondu tait de confronter les r ponses de la population celles des experts sur un certain nombre de questions communes aux deux enqu tes Une fois s lectionn un
160. 2 500 2 500 2 500 18 000 Nbre final de m nages chantillon 3 001 2 458 2 494 2 409 2 500 2479 2 500 17 841 Phase 2 Nbre initial d UPI chantillon 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 7 000 Nbre final d UPI chantillon 939 988 999 987 749 1031 960 6 653 Phase 3 Nbre initial de m nages chantillon 576 1 008 576 1 008 576 576 576 4 896 Nbre final de m nages chantillon 573 936 956 575 568 569 4177 Modules Nbre m nages module Pauvret 3 001 2458 2494 2 409 2 500 2479 2 500 17 841 Nbre individus module Gouvernance 6 238 2023 4794 4482 6431 6 829 1 840 32 727 Au niveau national les moyens humains n cessaires comprenaient d une part le personnel des INS et d autre part le personnel ext rieur PINS qui composait essentiellement le personnel de terrain enqu teurs et contr leurs Pour chacune des sept agglom rations les travaux de collecte peuvent tre r sum s ainsi Tableau 2 Personnel et dur e de la collecte des enqu tes 1 2 3 Dur e de collecte des donn es Personnel de terrain Phase 1 50 enqu teurs 10 contr leurs Phase 2 20 enqu teurs 5 contr leurs Phase 3 32 enqu teurs 8 contr leurs 1 25 mois 1 25 mois 1 25 mois Les choix faits enqu te sur la seule principale agglom ration de chaque pays taille des chantillons r sultaient essentiellement des moyens financiers disponibles pour r aliser ces enqu tes simultan men
161. 2001 Nbre de m nages chantillon final 3 001 2 458 2 409 2 500 2 479 2 500 17 841 Nov d c Mars mai Oct nov F v mars Avril mai Mai juin Dates de collecte Phase 3 2001 2003 2002 2004 2003 2002 Nbre de m nages chantillon initial 576 1008 1008 576 576 576 4 320 de m nages chantillon final 99 5 92 9 94 8 99 8 98 6 98 8 96 7 Le coefficient d extrapolation global a tenu compte d un coefficient de redressement bas sur le nombre total de m nages de la phasel et le taux d accroissement d mographique calcul entre les deux p riodes d enqu te Traitements sp cifiques de la phase 1 Situation dans l emploi La situation dans l emploi est une variable fondamentale de l enqu te emploi Une variable sp cifique a t cr e pour chaque individu de dix ans et plus comprenant les modalit s suivantes pour la situation dans l activit actif occup ch meur au sens du BIT ch meur au sens large autre inactif et non d clar Calcul des revenus d activit s Pour le calcul des revenus on peut distinguer trois cat gories d individus dans l enqu te ceux qui d clarent en clair leurs revenus ceux qui les d clarent en tranches et ceux qui ne les d clarent pas du tout Le tableau 4 Mode de d claration de la variable revenu de l emploi principal en montre que globalement un actif occup sur deux d clare naturellement le montant de son revenu et plus d un tiers le s
162. 42 0 36 8 29 2 55 1 54 4 40 0 43 0 g 2 me quartile 40 3 38 8 24 9 44 3 59 6 34 9 41 3 M nages ayant re des aie gudrie 43 1 45 4 32 5 47 8 589 403 45 3 transferts mon taires 4 me quartile 40 1 39 9 27 9 45 9 50 3 37 8 40 6 Ensemble 41 4 40 2 28 6 48 3 55 7 38 3 42 5 Les transferts nets les m nages urbains probabilit d entrer dans l chantillon est donnent plus qu ils ne re oivent Pour appr cier l importance des transferts mon taires entre m nages les r sultats pr c dents demandent tre pond r s par les montants en jeu Cependant il convient de garder l esprit la fragilit statistique des tableaux ci dessous En effet la petite taille de l chantillon est d autant plus pr judiciable que la structure des transferts suivant qu ils sont vers s ou per us est asym trique Si on peut penser obtenir un bon estimateur des transferts re us les transferts vers s risquent d tre sous estim s dans la mesure o ceux ci sont plus d pendants de tr s riches donateurs dont la relativement faible Le montant annuel moyen des transferts vers s est de 124 800 FCFA alors que le montant per u est de 98 100 FCFA Le solde montre que dans l ensemble les m nages des principales agglom rations donnent plus qu ils ne re oivent Ce r sultat n est pas vrai pour les m nages inactifs ou ch meurs qui re oivent plus qu ils ne donnent Globalement les m nages r cup rent pr s de
163. 45 6 74 1 56 4 62 7 Priv formel 60 1 49 9 68 0 49 0 74 5 58 2 63 7 Priv informel 63 4 61 3 74 9 52 9 78 0 62 8 68 0 Ch meur inactif 62 9 58 7 73 1 54 0 76 6 62 2 70 2 Ensemble 62 8 56 9 71 9 513 76 5 61 2 67 0 103 L analyse par quartile de consommation confirme bien ce r sultat Plus on est pauvre plus on consomme des produits locaux Plus on est riche plus on a tendance consommer des produits import s de 26 2 chez les plus pauvres 38 9 chez les plus riches Tableau 23 Consommation d origine import e suivant le quartile de consommation par t te en du montant total hors cadeaux autoconsommation loyers fictifs et hors services Quartile de consommation par t te Cotonou ans Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble ler quartile 27 2 29 3 20 6 48 1 20 7 29 3 26 2 2 me quartile 34 6 37 5 24 9 46 2 22 2 34 9 29 7 3 me quartile 35 7 41 1 28 9 45 4 21 9 38 4 31 7 4 me quartile 43 8 51 1 32 4 52 7 27 4 46 6 38 9 Ensemble 37 2 43 1 28 1 48 7 23 5 38 8 33 0 Evolution de la consommation et strat gie de lutte contre la pauvret Dans l enqu te sur la consommation des m nages un certain nombre d l ments d information ont t collect s sur la dynamique des revenus et de la consommation dans les douze mois pr c dant l enqu te En particulier on a interrog les m nages pour savoir combien ils estimaient les variations de leurs revenus depuis un
164. 4871 7548 69 565 En g n ral la taille des chantillons est sup rieure celle observ e dans la plupart des enqu tes aupr s des m nages r alis es dans chacun des pays pour calculer rigoureusement les indicateurs standard de qualit des estimateurs Les intervalles de confiance au seuil de 5 pr sent s au tableau 12 pour l agglom ration concern e En cons quence la uelques variables clefs donnent une mesure 88 q quelq fiabilit des r sultats est elle aussi plus grande La quantitative de la pr cision des estimateurs strat gie d chantillonnage retenue permet de Tableau 12 Estimateurs et intervalles de confiance de quelques variables de la phase 1 en quelq P Cotonou don Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom T d activit 59 6 57 1 65 1 52 4 48 8 51 1 67 9 AE ASINVIS 57 3 61 9 55 7 58 5 63 4 66 9 50 7 54 1 47 5 50 6 48 3 51 9 66 2 69 6 Taux de salarisation gt gt 32 9 40 8 78 0 35 0 37 5 24 0 aux de satar sation 22 6 26 9 129 8 36 1 38 5 43 2 25 1 30 9 32 4 37 7 35 2 39 9 22 4 25 6 T de ch 5 5 15 4 13 5 7 1 13 1 11 7 8 2 ANNEES 4 5 6 5 14 0 16 7 12 3 14 8 5 9 8 2 11 8 14 5 10 3 13 0 6 9 9 5 La principale difficult rencontr e pour le calcul des coefficients d extrapolation tait li e la qualit des bases de s
165. 5 6 4 9 6 0 6 1 4 1 5 2 6 0 Si l on prend en compte ceux qui travaillent sans tre r mun r s revenus nuls notamment les aides familiaux les coefficients de Gini sont tr s proches d une ville l autre ils varient de 0 59 Dakar STATECO N 99 2005 0 64 Ouagadougou En l absence de m canismes de r gulation efficaces du march du travail les in galit s de revenus d activit sont tr s fortes dans toutes les grandes villes Tableau 20 In galit s pour diff rentes mesures de revenu Indice de GINI Cotonou ne Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Revenu individuel fer Penn s gz 0 64 0 62 0 62 0 61 0 59 0 61 principal y c revenus nuls Reveni OMR sde emploi fg 5z 0 59 0 58 0 60 0 56 0 54 0 56 principal hors revenus nuls Revenu d activit des m nages 0 55 0 57 0 58 0 58 0 58 0 54 0 57 Revenu total des m nages 0 53 0 56 0 59 0 58 0 59 0 51 0 62 Les femmes sont moins bien pay es et leur situation est plus h t rog ne Dans l ensemble les femmes gagnent en moyenne moiti moins que les hommes Si l on raisonne en termes de revenus m dians les femmes sont encore plus mal loties leur r mun ration m diane repr sente environ un tiers de celle des hommes Cet cart traduit l importance des aides familiaux tr s massivement f minins Ces r sultats sont tr s similaires d une ville une autre Mais le classe
166. 5 h 50 7h 47 9 h 45 6h 47 5h 454h 49 7h 47 5h Taux de salarisation 24 7 33 0 40 8 28 0 35 0 37 5 24 0 34 6 Taux de pluri activit 9 2 6 2 4 9 1 32 TA 4 3 6 1 5 9 Revenus 1 000 FCFA et sous emploi Revenu mens moyen emploi principal 37 0 37 3 71 1 50 8 45 4 58 2 25 6 54 2 Revenu mens m dian emploi principal 20 15 36 30 29 3 30 15 25 Revenu mens moyen administration 89 5 94 7 221 0 89 4 90 1 149 7 82 3 139 2 Revenu mens moyen entreprises pub 122 2 100 0 255 8 140 2 111 8 134 6 69 2 148 3 Revenu mens moy sect priv formel 65 6 73 5 143 6 92 6 79 4 111 0 47 6 111 4 Revenu mens moyen sect informel 26 5 20 4 39 3 37 5 28 8 38 4 17 6 33 1 Taux de sous emploi visible 13 4 10 6 12 6 17 1 16 0 16 2 17 1 14 3 Taux de sous emploi invisible 61 1 66 5 53 2 45 4 51 1 57 8 55 8 55 2 Taux de sous emploi global 69 2 73 0 66 4 58 8 64 4 69 4 68 4 67 1 STATECO N 99 2005 Le secteur informel Performances insertion perspectives enqu te 1 2 3 phase 2 Alain Brilleau Siriki Coulibaly Flore Gubert Ousman Koriko Mathias Kuepie Eloi Ouedraogo L enqu te sur le secteur informel a t men e entre 2001 et 2003 dans les capitales conomiques de sept pays de PUEMOA Abidjan Bamako Cotonou Dakar Lom Niamey Ouagadougou Elle fournit pour la premi re fois une image d taill e des principales caract ristiques du secteur informel dans ces sept villes partir d enqu tes men es selon une m thodologie identique ce qui au
167. 58 1 Riz local 84 4 80 2 87 5 85 7 85 6 234 5 Ma s 79 9 57 3 66 0 65 7 67 5 184 9 Niamey Mil 31 2 23 2 41 5 40 2 38 4 105 2 Riz import 70 3 49 8 65 8 62 3 64 6 177 0 Dakar Riz import 100 0 96 3 87 6 97 1 93 7 256 7 Lom Ma s 98 5 80 5 79 8 92 9 84 2 230 7 Riz import 24 4 29 9 24 2 26 8 25 3 69 3 Tableau 11 Quantit annuelle par t te selon le quartile de consommation et quantit journali re des principales c r ales consomm es Quartile de consommation par t te Consommation en kg ler 2 me 3 me 4 me Ensemble par t te jour quartile quartile quartile quartile en grammes Ma s 56 7 75 3 79 3 96 8 73 1 200 3 Cotonou su Riz import 10 0 22 8 35 4 52 0 25 7 70 4 Ma s 34 9 60 7 85 8 94 7 62 8 172 1 Ouagadougou Mil 20 7 14 9 9 1 10 8 14 9 40 8 Riz import 26 3 51 2 76 9 135 7 61 4 168 2 Mil 35 0 46 6 73 8 106 3 58 4 160 0 Bamako Riz import 14 6 18 1 25 3 34 4 21 2 58 1 Riz local 48 0 81 2 87 1 166 8 85 6 234 5 Ma s 50 5 68 0 69 4 99 8 67 5 184 9 Niamey Mil 31 8 38 5 36 3 55 0 38 4 105 2 Riz import 51 2 63 7 71 3 85 1 64 6 177 0 Dakar Riz import 65 8 90 5 126 3 125 93 7 256 7 Lom Ma s 62 5 83 8 106 2 108 1 84 2 230 7 Riz import 10 8 22 8 36 7 50 9 25 3 69 3 demeure pas moins qu en valeur ils d pensent La classification des m nages par secteur davantage que les m nages les plus pauvres institutionnel fait appara tre quelques pa
168. 6 L chantillon de la phase 2 UPI du secteur Options la carte Dispositif 4 D finition de l ensemble du dispositif Tableau 12 Dispositif 4 i as Emploi Domaines tudi s P secteur subjective gouvernance d mocratie autres modules primaire serait int gralement celui obtenu partir de la phase 1 La taille de l chantillon de la phase 3 au moins 1000 m nages d pendra du type de module informel consommation modules qualitatifs pauvret Champ g ographique National urbain et rural Champ d activit s du secteur informel Activit s non agricoles et activit s agricoles Ann es des enqu tes 2006 2008 Ce dispositif le plus complet est un syst me d enqu tes portant sur le suivi de la pauvret en particulier sur l emploi le secteur informel la consommation des m nages et d autres domaines socio conomiques Les r sultats attendus sont un ensemble d informations et d analyses sur la pauvret aux niveaux national des milieux urbains et ruraux et de la principale agglom ration Ce dispositif est tr s complet mais il pourrait tre encore am lior avec une p riodicit annuelle de D finition de l enqu te de 2006 et 2008 Tableau 13 Enqu te du dispositif 4 l enqu te emploi et non tous les deux ans si les moyens le permettent Il existe aussi de nombreuses alternatives possibles pour une mise en place progressive de ce dispositif en j
169. 6 8 32 3 43 8 23 9 Commerce 6 8 15 1 4 7 58 8 21 8 19 4 Services 12 1 27 6 12 5 43 3 33 4 23 3 Ensemble 8 5 22 0 7 3 47 3 31 1 21 7 La pr carit des locaux prive la plupart des UPI de l acc s aux principaux services publics que sont l eau l lectricit et le t l phone 92 sont ainsi priv es d eau courante 93 de t l phone et 78 d lectricit Les UPI de Cotonou sont les mieux loties 45 d entre elles disposent d au moins une de ces trois facilit s eau lectricit ou t l phone A l inverse pr s de 84 des UPI de Lom et Ouagadougou et 90 des UPI de Bamako n ont ni eau ni lectricit ni t l phone Le secteur informel dans les capitales conomiques de l Afrique de l Ouest francophone n est pas seulement un conglom rat d unit s de production exer ant dans des conditions pr caires mais aussi un secteur atomis o la dynamique entrepreneuriale est limit e Dans leur grande majorit en effet les unit s de production informelles ont t cr es par ceux ou celles qui les dirigent actuellement Contrairement une id e re ue la mise son compte dans le secteur informel est bien souvent un choix d lib r En effet 60 des chefs d unit s de production consid rent le secteur informel comme un mode privil gi d insertion sur le march de travail en invoquant la possibilit d obtenir un meilleur revenu que le salaire auquel ils pourraient pr tendre 28 ou
170. 7 4 30 0 321 23 2 23 8 Total 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Une telle h t rog n it dans la dur e du travail peut tre interpr t e de diverses mani res Elle peut tre vue comme un l ment positif t moignant de la flexibilit du secteur informel flexibilit se traduisant par un nombre d heures travaill es modulable selon l tat de la demande Elle offre galement la possibilit ceux qui travaillent un petit nombre d heures de mener parall lement d autres activit s travaux domestiques tudes autre emploi etc Inversement elle peut tre un indicateur du sous emploi des ressources humaines dans le secteur informel s il s av re que les individus travaillant temps partiel le font contre leur gr En outre la forte proportion d employ s dont la charge horaire hebdomadaire d passe tr s largement la charge horaire l gale peut tre le signe d un niveau tr s faible de r mun ration horaire Ce ph nom ne semble tre particuli rement r pandu dans les activit s de transports ou de r paration o la dur e hebdomadaire du travail d une moyenne de 50 heures environ est plus lev e que dans les autres branches Il est galement int ressant de noter qu au sein des actifs du secteur informel les aides familiaux et les salari s travaillent en moyenne respectivement deux heures et six heures de plus que les patrons Niveau des r mun rations Les revenus dans le secteur i
171. 787 2 245 4 5 699 3 dont Industrie 11 6 15 4 26 3 27 4 31 3 25 2 17 7 23 7 Commerce 56 0 69 5 33 8 52 6 59 7 56 3 48 9 46 3 Services 32 3 15 2 39 9 20 0 9 0 18 5 33 4 30 0 Production 329 8 199 5 2 112 8 450 9 106 9 482 3 157 9 3 840 1 dont Industrie 30 1 40 0 22 3 27 5 28 1 31 3 27 0 26 0 Commerce 19 0 36 0 31 6 43 0 56 3 40 5 25 5 33 6 Services 50 9 24 0 46 1 29 5 15 7 28 2 47 5 40 4 Valeur ajout e 173 7 127 2 1251 4 301 4 60 7 335 4 72 5 2322 3 dont Industrie 18 7 26 9 29 2 42 1 41 5 40 1 26 7 31 7 Commerce 27 8 49 9 25 8 28 3 47 6 36 8 33 5 30 0 Services 53 6 23 2 45 1 29 6 10 9 23 1 39 8 38 3 3 Ces valuations couvrent la p riode de r alisation des enqu tes dans ces pays soit entre 2001 et 2003 STATECO N 99 2005 La structure de la production et des co ts Compte tenu de la faiblesse des r mun rations vers es aux employ s et de la non imposition de nombre d UPI l exc dent brut d exploitation EBE repr sente plus de 83 de la valeur ajout e agr g e La masse salariale et les imp ts et taxes ne repr sentent quant eux que 14 et 3 respectivement de la valeur ajout e agr g e Ouagadougou se distingue toutefois des autres villes par la part un peu plus lev e des imp ts et taxes les contributions fiscales des UPI repr sentent dans cette ville plus de 5 1 d
172. 8 28 0 35 0 37 5 24 0 34 6 Taux de pluriactivit 9 2 6 2 4 9 7 2 7 7 4 3 6 1 5 9 Sur l ensemble des agglom rations pr s d un actif sur deux est la t te de sa propre unit de production comme patron employant des salari s ou son propre compte On peut classer les villes en trois groupes Bamako Lom et Cotonou o environ six travailleurs sur dix sont ind pendants Ouagadougou et Niamey qui se situent dans la moyenne globale un peu mois de 50 enfin Abidjan et Dakar avec seulement 45 de travailleurs ind pendants La cat gorie socio professionnelle des employ s et des ouvriers compte pour moins de 15 des emplois La structure par branche des emplois montre un secteur tertiaire commerce et services qui pr domine Il regroupe les trois quarts des emplois Les activit s industrielles ne comptent gu re plus d un cinqui me des emplois C est Dakar et Niamey qu elles p sent le plus lourd La r partition par secteur institutionnel des emplois est un bon indicateur synth tique de la structure du march du travail C est videmment le secteur informel qui occupe la premi re place 76 2 STATECO N 99 2005 des actifs occup s y sont employ s Le secteur priv formel vient en deuxi me position avec 14 2 des emplois Enfin seulement 8 4 des actifs occup s travaillent dans le secteur public 6 6 dans l administration et 1 8 dans les entreprises publiques
173. 9 6 121 6 201 8 116 1 184 5 Employ s ouvriers 64 0 66 0 131 2 62 7 55 1 99 3 52 7 86 0 Man uvres et autres 25 3 30 5 73 2 35 3 31 6 57 6 30 8 41 7 Secteur priv formel Cadres patrons dirigeants 97 8 172 5 317 5 157 6 162 8 238 6 111 2 229 9 Employ s ouvriers 49 9 55 0 91 8 52 4 48 7 87 9 40 7 77 6 Man uvres et autres 17 8 19 8 54 9 27 3 20 8 40 1 12 8 38 8 Secteur informel Patrons cadres 56 9 59 0 83 7 77 0 102 2 110 8 34 3 75 4 Travailleurs leur compte 32 3 23 2 41 6 40 2 32 5 50 0 19 4 36 8 Employ s ouvriers 29 6 28 7 54 5 39 5 40 7 44 3 22 4 45 2 Man uvres et autres 3 7 8 4 15 9 11 1 9 1 12 7 5 7 11 8 Ensemble 37 0 37 3 71 1 50 9 45 5 58 1 25 6 54 2 Horaires de travail et sous emploi Mesur en terme de nombre d heures de travail effectif le volume de travail fourni par les travailleurs du secteur priv formel est toujours sup rieur celui d clar dans le secteur public 47 heures par semaine dans les entreprises priv es formelles contre seulement 44heures dans les entreprises publiques et 43 heures dans l administration La charge horaire des employ s du secteur informel est encore plus lourde avec en moyenne une heure hebdomadaire de plus que dans le secteur priv formel Les actifs occup s de Lom et de Ouagadougou enregistrent les horaires les plus lev s avec en moyenne 50 heures par semaine A Dakar o le nombre d heures est le plus faible la
174. Boissons non alcoolis es 4 8 10 4 2 7 3 1 9 3 6 3 6 6 Total 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 La classification par origine du revenu donne des situations contrast es selon les villes Si Ouagadougou Niamey et Lom les m nages publics consomment en proportion davantage de viande que dans les m nages informels ils en consomment autant Bamako et Dakar Quant aux produits de la mer la consommation entre les types de m nages n est gu re diff rente supposant par l que le poisson n est pas un aliment de luxe allant m me tre plus consomm par les informels Lom 17 pour les informels contre 14 pour les m nages publics La typologie de m nages fond e sur les quartiles de consommation alimentaire par t te explique davantage les variations des coefficients budg taires Fondamentalement plus les m nages sont pauvres et plus la part du pain et des c r ales est importante En contrepartie et au sein de chaque ville le poste viandes est d autant plus important que les m nages sont riches La part consacr e aux produits de la mer cro t aussi avec le niveau de d penses mais de mani re moins sensible Ainsi plus on est riche plus le r gime alimentaire est diversifi En effet dans toutes les capitales la plupart des coefficients alimentaires STATECO N 99 2005 hors c r ales croissent avec le niveau de vie Seules les parts des huiles et grais
175. Etats membres de l UEMOA partir de ces enqu tes e Analyser au plan r gional le r le du secteur informel dans les conomies nationales e Disposer d un dispositif de suivi de l emploi et du secteur informel permettant de mieux appr hender l impact conomique et social des politiques conomiques La composante secteur informel urbain et emploi du programme PARSTAT a consist r aliser des enqu tes emploi phase 1 et des enqu tes secteur informel phase2 de l enqu te 1 2 3 dans la principale agglom ration de sept Etats membres de UEMOA B nin Burkina C te d Ivoire Mali Niger S n gal et Togo Pour prendre en compte les nouvelles orientations des politiques conomiques de lutte contre la pauvret des pays du Sud avec l extension du concept de pauvret des dimensions extra conomiques telles que la gouvernance l adh sion et la participation des populations et afin de profiter de mani re optimale de l architecture originelle de l enqu te 1 2 3 il a t jug opportun de compl ter le dispositif initial pr vu par le programme PARSTAT en ajoutant la r alisation de la phase 3 enqu te sur la consommation et la pauvret et trois modules qualitatifs pauvret subjective gouvernance d mocratie Les r sultats des enqu tes emploi secteur informel et consommation ainsi que celles sur les modules ont t publi s par les INS de chacun des sept Etats voi
176. INSEE AFRISTAT DIAL STATECO METHODES STATISTIQUES ET ECONOMIQUES POUR LE DEVELOPPEMENT ET LA TRANSITION N 99 2005 STAT CO N 99 2005 INSEE Unit de la coop ration technique Internationale Division Appuis et m thodes statistiques pour le d veloppement Timbre D320 18 boulevard Adolphe Pinard 75675 Paris Cedex 14 T l phone 33 1 41 17 53 13 T l copie 33 1 41 17 66 52 DIAL 4 rue d Enghien 75010 Paris T l phone 33 1 53 24 14 50 T l copie 33 1 53 241451 AFRISTAT BPE 1600 Bamako R publique du Mali T l phone 223 221 55 00 T l copie 223 221 11 40 Directeur de la publication Jean Michel Charpin Co r dacteurs en chef Blaise Leenhardt G rard Osbert Pierre Verdier Secr taire de r daction Coryne Ajavon Comit de r daction Blaise Leenhardt AFD DIAL Jean David Naudet AFD G rard Osbert AFRISTAT Fran ois Roubaud IRD Paris DIAL Pierre Verdier INSEE Tirage 2 000 exemplaires INSEE 2004 ISSN 0224 098 X Sommaire Editorial een EAE cesse EEA Avant PrOPOS ssssssesssssscesissssvosss ssoessssssorssssesssravvsssesss ssce svsste Blaise Leenhardt Co r dacteur en chef de Stat co Dossier Central 1 2 3 UEMOA Introduction g n rale au dossier enqu te 1 2 3 dans les principales agglom rations de sept Etats membres de l UEMOA la consolidation d une m thode essossccocosesccocsossessecocsocsocsoesesocsossosoc
177. Il convient que chaque Etat se donne les moyens de r aliser ses comptes d finitifs provisoires et pr visionnels Il n y a pas de compte lent ou rapide en soi il y a des comptes dont l laboration repose sur des donn es statistiques plus ou moins compl tes La fiabilit de la repr sentation qu ils donnent de l conomie est proportionnelle l tendue des statistiques qu ils incorporent et donc au temps de leur mise disposition du comptable national Le Syst me G n ral de Diffusion des Donn es SGDD a d fini les ch ances optimales des diverses statistiques notamment celles concourrant l laboration des comptes nationaux Les comptes nationaux aussi ont leur ch ance qui est subordonn e celles des statistiques dont ils ont besoin Le respect de ces ch ances contribuera une diffusion jour des donn es de comptabilit nationale Un engouement justifi pour provisoires les comptes Comme voqu ci dessus il s agit de faire les comptes de l ann e n 1 lorsqu on se trouve en ann e n et ce partir de donn es incompl tes et d indicateurs La m thode consiste identifier les donn es habituellement disponibles chronologiquement Il faut ensuite identifier les 5 Ce qui suppose de disposer de comptes d finitifs de l ann e n 2 et d faut des comptes non d finitifs de n 2 STATECO N 99 2005 domaines de traitement dont rel ve chaque donn e faire l
178. Le pr sent avant propos s attache pr senter au lecteur les l ments saillants des articles retenus tels qu ils ont t avanc s par leurs r f rents et les mettre en perspective Il a en effet t convenu entre l INSEE DIAL et AFRISTAT que le contenu de STATECO la s lection des articles devait tre contr l de fa on plus syst matique l aide d un comit de lecture mobilisant un ou deux r f rents ayant remplir une fiche d appr ciation par article tant entendu que le style de la revue devait s inscrire dans la continuit de la pr sentation de m thodes statistiques et conomiques sur le d veloppement et la transition et que par ailleurs la revue pourrait innover en d passant le cadre de la seule m thodologie et en pr sentant les r sultats d tudes ou d enqu tes C est ce qui est fait largement dans le pr sent num ro Le Dossier sp cial sur les Enqu tes 1 2 3 en Afrique de l Ouest Ce dossier coordonn par A Brilleau E Ouedraogo et F Roubaud d bute par une introduction g n rale o les coordinateurs situent l op ration dans l histoire des statistiques du d veloppement et du suivi du secteur informel Ce num ro de STATECO est le troisi me consacr en grande partie aux enqu tes 1 2 3 apr s le n 78 de juin 1994 consacr exclusivement l enqu te 1 2 3 Yaound et le n triple 95 96 97 paru en 2000 et pr sentant le projet MADIO Madagascar lequ
179. NS bien s r mais galement des organisations de la soci t civile qui utilisent les enqu tes pour mieux asseoir leur comp tence et partant leur l gitimit tout en diffusant la culture du chiffre En aval l exp rience montre que dans de nombreux cas les indicateurs de gouvernance et de d mocratie font l objet d une demande sociale plus forte que les indicateurs socio conomiques classiques comme en atteste la forte r activit du public et des m dias lors des s ances de restitution organis es dans les pays suivis Madagascar Mali P rou etc De plus en alimentant le d bat public sur les politiques et les grandes questions de d veloppement ce type d enqu tes constitue en lui m me un facteur de renforcement de la d mocratie de r v lation des pr f rences citoyennes et finalement d empowerment des populations sans voix En Am rique latine o les institutions sont plus solides la d marche a t diff rente et plus rapide Le cas p ruvien est exemplaire cet gard appropriation nationale de l enqu te sous la coordination conjointe de PINEI du minist re des Finance et du Cabinet du Premier Ministre participation largie de la soci t civile dans l laboration du questionnaire et l analyse des donn es institutionnalisation du processus de r vision de l enqu te au cours du temps possibilit s de coop ration Sud Sud des experts p ruviens vers les autres pa
180. SCN 1994 L enqu te 1 2 3 sur l emploi et le secteur informel Yaound STATECO n 78 Juin DUBOIS J L et MARNIESSE S 1997 Mettre en valeur le lien entre pauvret et formes d emploi au Bengladesh un objectif pour une adaptation de l enqu te 1 2 3 Document de travail DIAL n 1997 12 T1 Paris 30 p MADIO 1998 2001 2004 La consommation et le r le du secteur informel dans la satisfaction des besoins des m nages dans l agglom ration d Antananarivo Premiers r sultats de la phase 3 INSTAT Madagascar ROUBAUD F dir 2000 Le projet Madio Madagascar l information statistique au service du d bat d mocratique sur la politique conomique STATECO n 95 96 97 STATECO N 99 2005 Gouvernance D mocratie et Lutte contre la Pauvret Enseignements tir s des enqu tes 1 2 3 en Afrique francophone Mireille Razafindrakoto Fran ois Roubaud Pour la d finition et la mise en uvre des strat gies de r duction de la pauvret le principe consistant donner aux diff rents acteurs de la soci t notamment aux pauvres l opportunit de s exprimer et d influer sur les d cisions publiques est aujourd hui mis en avant La participation des citoyens l laboration et au suivi des politiques ainsi qu l valuation des institutions est consid r e non seulement comme un moyen d accro tre l efficacit de ces derni res mais galement comme un o
181. TAT En termes institutionnels le montage est partiellement r vis La Commission de l UEMOA d sireuse de contribuer activement au dispositif de suivi de la pauvret au niveau r gional prendrait en STATECO N 99 2005 charge l ensemble du projet et pas seulement les phases 1 et 2 emploi et secteur informel comme dans le cadre du Programme PARSTAT Options la carte Les enqu tes 1 2 3 du programme PARSTAT et celles propos es dans le socle minimal portent seulement sur la principale agglom ration de chaque pays Les informations collect es dans le cadre des enqu tes 1 2 3 seraient d un plus grand int r t et plus utilis es si elles l taient au niveau national La probable insuffisance des moyens emp che d envisager la r alisation des enqu tes 1 2 3 simultan ment au niveau national dans les huit pays Il s agit donc d aller vers une mise en place progressive d un dispositif d enqu tes 1 2 3 au niveau national dans les pays de l UEMOA Chaque INS choisit son dispositif la seule contrainte commune tant la r alisation d une enqu te 1 2 3 dans la principale agglom ration en 2006 L inconv nient d une telle approche est que du point de vue de la comparabilit spatiale entre les pays la seule garantie du dispositif ne va pas au del du socle minimum En revanche le grand avantage de cette programmation la carte est de laisser le choix chaque INS de d terminer la ma
182. a pr paration l organisation et le d roulement de la collecte sont d taill s Les principales difficult s rencontr es sont d crites et quelques recommandations sont faites pour am liorer la collecte des donn es d une nouvelle enqu te 1 2 3 Introduction Le manque criant de donn es statistiques socio conomiques de base en R publique D mocratique du Congo RDC rend difficile la mise en uvre d une planification conomique et sociale durable Au cours des vingt derni res ann es une seule enqu te nationale a t r alis e l enqu te MICS2 r alis e en 2001 sur la situation des femmes et des enfants Quant aux donn es sur Kinshasa la derni re enqu te sur les conditions de vie des m nages remonte 1984 Comme nombre d Etats d Afrique subsaharienne le Gouvernement de la RDC s est engag dans le processus de d finition d une strat gie de r duction de la pauvret travers la r daction d un document de strat gie de r duction de la pauvret DSRP lequel comporte une composante statistique pour le suivi et l valuation des politiques mises en oeuvre Afin de produire les premi res analyses rationnelles de la pauvret dans le pays il a t choisi de mener une enqu te nationale aupr s des m nages sur l emploi le secteur informel et la consommation des m nages suivant la m thodologie des enqu tes 1 2 3 Cette enqu te a pour principaux objectifs de fo
183. a ma trise des diff rents domaines statistiques et leur continuit temporelle Il est donc illusoire d attendre d avoir toute l information souhaitable pour proc der l laboration plus fiable des comptes nationaux Ce qu il faut au contraire c est un outil d laboration capable de suppl er les insuffisances A d faut le risque est grand de continuer tra ner des comptes sans consistance ce qui ne favorise gu re un bon pilotage de l conomie S il est vrai que l am lioration de la qualit des comptes nationaux d pend pour partie de statistiques fiables compl tes et labor es selon des d finitions et concepts qui tiennent compte des STATECO N 99 2005 besoins r els des utilisateurs de telles statistiques ne peuvent s laborer que de fa on progressive en s adaptant aux besoins du moment Cela suppose une programmation qui accorde la priorit certaines enqu tes Par ailleurs la pr paration d une enqu te sa mise ex cution et la sortie des r sultats demandent du temps Toutes les enqu tes ne pouvant tre conduites en m me temps cela implique une utilisation progressive des r sultats obtenus Il s ensuit que l am lioration attendue des comptes nationaux ne sera que partielle court et moyen termes Compte tenu de ce qui pr c de une strat gie s impose celle qui consiste se doter de m thodes d laboration des comptes nationaux permettant tout la fois d
184. a majorit des actifs occup s 74 exercent dans le secteur informel principalement comme travailleurs d pendants La deuxi me tape voit l mergence du salariat dans le secteur formel comme mode d insertion sur le march du travail qui ne cesse de cro tre jusqu 55ans tandis qu au del la troisi me tape se caract rise par un retour de la main d oeuvre vers des emplois informels comme travailleurs ind pendants tablissement son compte Il est tentant d interpr ter ce profil par ge en termes de cycle de vie professionnelle acquisition d une premi re exp rience professionnelle informelle puis int gration dans le secteur formel comme salari suivi d une mise son compte en fin de vie active avec le capital humain et financier accumul au cours de l tape ant rieure Une telle lecture est cependant abusive dans la mesure o seuls des donn es retra ant les trajectoires individuelles panel ou donn es individuelles permettraient de suivre les tapes successives du cycle de vie Graphique 2 R partition des actifs occup s par ge et par type d emplois de l ensemble des sept agglom rations 10 14 15 19 20 24 25 29 30 34 35 39 40 44 45 49 50 54 55 59 60 64 65 69 70 ans Classes d ge et Salari du secteur formel D pendant de l informel Ind pendant informel STATECO N 99 2005 Revenus de travail et conditions d activit Le revenu d activit
185. a phase 1 Les diff rences entre les donn es des deux phases peuvent avoir de multiples raisons erreurs lors de la collecte des donn es de la phase 1 erreurs lors de la retranscription des donn es sur le questionnaire de la phase 2 erreurs lors de la collecte des donn es de la phase 2 et erreurs lors de la saisie des donn es tant pour la phase 1 que pour la phase2 Par ailleurs il est possible que certains enqu teurs dans certaines villes aient corrig les donn es de la phase 1 lors de la collecte de la phase 2 et la comparaison doit alors tre nuanc e Les diff rences entre les branches d activit et les statuts entre les phases 1 et 2 sont relativement importantes en particulier Dakar Niamey Abidjan et surtout Cotonou Les diff rences entre les caract ristiques des chefs des UPI sont relativement nombreuses et peuvent s expliquer de STATECO N 99 2005 diff rentes mani res les donn es de la phase 1 report es sur le questionnaire phase 2 n ont pas t compl tement apur es et ces donn es n ont probablement pas t nouveau contr l es lors de l apurement de la phase 2 La comparaison entre les donn es des variables communes aux deux phases met en vidence des diff rences importantes dues tr s probablement l insuffisance des travaux d apurement D une mani re g n rale les principales difficult s de la collecte des donn es de la phase2 sont r sum es ci apr s
186. a plus r pandue dans le monde mais aussi de celle qui a connu le plus grand effort d harmonisation des concepts et des m thodologies de mesure pour permettre des comparaisons internationales notamment sous l impulsion du BIT Or en Afrique et en particulier en Afrique de l Ouest les dispositifs de suivi de l emploi sont quasi inexistants et l emploi n est souvent mesur que lors des recensements de la population ou tr s sommairement l occasion de la r alisation STATECO N 99 2005 d autres enqu tes aupr s des m nages consacr es d autres th mes Un certain nombre de travaux ont pourtant montr que la mesure de l emploi travers les recensements sous estime massivement les taux d activit l emploi informel et surestime en contrepartie les taux de ch mage En outre la mesure de l emploi et du secteur informel reposait jusqu maintenant sur des d finitions et des m thodologies diff rentes d un pays l autre et qui diff rent aussi quelquefois de celles retenues par les instances internationales L irr gularit de la production de ces statistiques de base est li e en grande partie aux faibles moyens mat riels et humains dont disposent les syst mes statistiques nationaux Deux types d arguments militent en faveur du recours aux enqu tes sur l emploi pour le suivi de la pauvret dans les pays en d veloppement On peut d abord invoquer des raisons analytiques La questi
187. a satisfaction des besoins des m nages dans l agglom ration de Cotonou Premiers r sultats de la phase 3 B nin INSD 2005 La consommation et le r le du secteur informel dans la satisfaction des besoins des m nages dans l agglom ration de Ouagadougou Premiers r sultats de la phase 3 Burkina DNSI 2005 La consommation et le r le du secteur informel dans la satisfaction des besoins des m nages dans l agglom ration de Bamako Premiers r sultats de la phase 3 Mali DSCN 2005 La consommation et le r le du secteur informel dans la satisfaction des besoins des m nages dans l agglom ration de Niamey Premiers r sultats de la phase 3 Niger DPS 2005 La consommation et le r le du secteur informel dans la satisfaction des besoins des m nages dans l agglom ration de Dakar Premiers r sultats de la phase 3 S n gal DGSCN 2005 La consommation et le r le du secteur informel dans la satisfaction des besoins des m nages dans l agglom ration de Lom Premiers r sultats de la phase 3 Togo Autres publications AFRISTAT 1999 Concepts et indicateurs du march du travail et du secteur informel S rie M thodes n 2 D cembre AFRISTAT DIAL 2001 M thodologie de r alisation d une enqu te 1 2 3 dans les principales agglom rations des pays de l UEMOA Juin DIAL 2001 L enqu te 1 2 3 un dispositif original de suivi de la pauvret DIAL D
188. aboration de comptes nationaux harmonis s avec ceux des autres pays d Europe d s le d but la volont d int gration europ enne a t un des moteurs essentiels du d sir de changement A court terme l enjeu tait de suivre les cons quences sociales du passage l conomie de march avec le risque de paup risation encouru par une partie de la population si des mesures correctives n taient pas introduites Les pouvoirs publics souhaitaient disposer des informations n cessaires la mise en place et au suivi d un salaire minimum Or le dispositif ant rieur tait mal arm pour r pondre aux d fis lanc s par la complexification d un monde s ouvrant la libert d mocratique et l conomie de march le d veloppement de l entreprise priv e allait selon toute vraisemblance cr er les m mes difficult s de mesure des revenus qu en France dans le cas des ind pendants Les produits et les prix se diversifiant allaient accro tre l effort de m moire exig des enqu t s La r flexion visant assurer la repr sentativit des chantillons et la pr cision des estimations devient importante Deux inconnues avaient t voqu es lors de cette premi re rencontre l une relative la volont de coop ration des m nages et l autre aux moyens dont devait disposer le syst me statistique La mission recommandait qu court terme les efforts soient concentr s sur la r alisation de tests et
189. afindrakoto M Roubaud F 2001 Les multiples facettes de la pauvret dans un pays en d veloppement le cas de la capitale malgache Document de travail DIAL N 2001 07 41 pages Avril A para tre en 2005 sous une version r vis e dans Economie et Statistique Razafindrakoto M Roubaud F 1996 Ce qu attendent les Tananariviens de la r forme de l Etat et de l conomie Politique africaine n 61 pp 54 72 Roubaud F 2003a Measuring democracy and governance The contribution of household surveys InterStat n 26 EUROSTAT DFID INSEE April pp 5 32 Roubaud F 2003b La crise vue d en bas Abidjan ethnicit gouvernance et d mocratie Afrique contemporaine n 206 t pp 57 86 Srinivasan T N 2001 Croissance et all gement de la pauvret les le ons tir es de l exp rience du d veloppement Revue d conomie du d veloppement Janvier F vrier pp 115 168 Sudders M Nahem J 2004 Governance Indicators Users Guide EUROSTAT The European Commission New York Luxembourg STATECO N 99 2005 L organisation de la collecte des donn es de l enqu te 1 2 3 de Kinshasa R publique D mocratique du Congo Timoth e Makabu ma Nkenda en collaboration avec Alain Brilleau et Eloi Ouedraogo Cet article pr sente un compte rendu factuel de la collecte des donn es de l enqu te 1 2 3 de Kinshasa Apr s une introduction pr sentant l enqu te l
190. ans les PED et en particulier en Afrique alors que beaucoup d analystes mettent en avant les facteurs sociaux culturels et politiques comme d terminants du mode de fonctionnement des soci t s africaines Cette d marche pr sente l avantage de recueillir la fois des informations objectives sur la situation des m nages ou des individus partir de la partie quantitative de l enqu te niveau de revenu consommation conditions de logement etc et des informations qualitatives subjectives sur Am lioration des conditions de vie DEMOCRATIE R gime politique Syst me de valeurs de la soci t la perception et l appr ciation des personnes enqu t es degr de satisfaction sur leurs conditions de vie leurs difficult s et besoins leurs opinions sur les politiques et le mode de fonctionnement des institutions Compte tenu de la repr sentativit des enqu tes les informations qualitatives sont quantifiables la part de la population partageant un m me point de vue peut tre mesur e De plus les opinions peuvent tre analys es en fonction des caract ristiques des individus Enfin il convient de souligner la possibilit de comparer les comportements et les opinions des pauvres par rapport ceux du reste de la population lorsque l enqu te est coupl e un dispositif classique d valuation des conditions de vie de l ensemble des m nages STATECO N 99 2005 122 Tab
191. ar 51 5 et moindre Bamako 32 9 et Ouagadougou 30 3 Les individus travaillant dans l informel sont galement peu nombreux b n ficier des avantages g n ralement accord s aux employ s du secteur formel indemnit s de logement primes de fin d ann e cong s pay s participation aux b n fices s curit sociale etc Le constat qui vient d tre fait d une main d uvre non prot g e et donc soumise au bon vouloir des employeurs doit n anmoins tre nuanc en raison de l importance des relations personnelles existant entre les chefs d tablissement et leurs employ s Pr s de 45 des employ s ont en effet des liens de parent avec leurs employeurs L importance des relations personnelles se retrouve au niveau de l embauche 80 de la main d uvre des tablissements informels a obtenu son emploi par des relations familiales ou amicales L analyse qui vient d tre faite a mis en exergue la forte vuln rabilit de la main d uvre travaillant dans le secteur informel et ce quelle que soit la m tropole La section suivante poursuit et approfondit l analyse des conditions de travail des employ s du secteur informel travers l examen des charges horaires et des r mun rations pratiqu es dans ce secteur Dur e du travail Les normes l gales r gissant la dur e du travail n ont pas cours dans le secteur informel En effet alors que la dur e l gale du travail est de 40 heures par semai
192. ar jour VITAL SATISFAIT E VITAL SATISFAIT Education des enfants Se soigner quand on est malade Se soigner quand on ANTANANARIVO 400 LOME Acc s l lectricit lt Logement Acc s l lectricit Logement Nb repas par jour Acc s l eau Nb repas par jour X Acc s l eau D VITAL SATISFAIT O VITAL O SATISFAIT Education des enfants Education des enfants Sources Enqu tes 1 2 3 module Diff rentes dimensions de la pauvret 2001 2003 Instituts Nationaux de la Statistique AFRISTAT DIAL nos propres calculs Le cas des Abidjanais constituent une exception capitales 57 pour Lom et 49 pour cet gard puisqu ils se caract risent par une perception assez n gative de leur bien tre 44 estimant qu ils vivent difficilement malgr un indice de satisfaction relativement lev pour les besoins estim s essentiels moins de 30 expriment leur insatisfaction pour plus de six items contre 36 pour la moyenne des huit 7 Pour mesurer globalement le sentiment d insatisfaction on a consid r comme seuil le fait de se d clarer insatisfait pour six items ou plus cumul d au moins six besoins non satisfaits parmi les dix premiers class s par la population comme les plus essentiels STATECO N 99 2005 Antananarivo Abidjan se classe ainsi en sixi me position seulement si on consid re
193. arisation les plus lev s sont enregistr s Abidjan 40 8 et Dakar 37 5 les deux villes les plus prosp res de la sous r gion La pluri activit est souvent consid r e comme une strat gie des m nages et des individus pour accro tre leur revenu et compenser leur chute en p riode de r cession Le taux de pluri activit est estim globalement 5 9 C est dans les deux plus grandes villes Dakar et Abidjan que le taux de pluri activit est le plus faible moins de 5 tandis qu Cotonou pr s d un actif sur dix exerce une activit secondaire Tableau 12 Caract ristiques des personnes exer ant un emploi Ouaga A A des Cotonou dougou Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Nombre d emplois 348 000 311 000 1312 000 369 000 197 000 658 000 371 000 3 566 000 Hommes 46 6 58 1 53 3 55 9 63 6 59 2 47 1 54 4 Femmes 53 4 41 9 46 7 44 1 36 4 40 8 52 9 45 6 Migrants 56 0 60 5 73 3 59 2 61 3 42 7 66 5 62 2 Age moyen 32 7 32 8 31 4 33 4 34 2 32 8 31 5 32 3 Nas T annees demde 5 4 4 3 5 0 4 1 4 7 4 6 5 9 4 9 nciennet dans l emploi ann es P 6 6 6 0 5 4 7 3 8 2 7 4 5 9 6 3 C S P Cadres 8 3 9 1 9 0 10 8 13 8 6 7 4 5 8 5 Travailleurs ind pendants 57 1 49 5 44 7 62 5 47 2 44 4 60 2 49 9 Employ s ouvriers 11 3 12 8 17 3 9 8 11 9 17 9 12 3 14 8 Man uvres et autres 23 3 28 6 29 0 16 9 27 1 31 0 23 0 26 8 Taux de salarisation 24 1 33 0 40
194. as connus aux adresses indiqu es en d pit de nos passages r p t s ces adresses 2 Pululu Mbambu cause de l absence des responsables de leur lieu d activit et la derni re Ngomba Kinkusa voyage pour Brazzaville du chef Ces cas litigieux repr sentent 2 7 D une mani re g n rale la collecte s est bien d roul e Il y a lieu de souligner la bonne foi le d vouement et le sens du sacrifice de l quipe en d pit de quelques incompr hensions dans l admi nistration du questionnaire incompr hensions vite disponibilit du v hicule du Projet au profit de l quipe pour la collecte des donn es pour les UPI situ es aux villages respectifs de Kisangolo et Ngombe a oblig l enqu teur en charge de ces UPI de s y rendre par ses propres moyens d boursant ainsi de sa poche Nous demandons que les frais ainsi engag s pour cette course constituent une cr ance qu il convient de rembourser l int ress conform ment la d claration de cr ance d j introduite Rapport de collecte enqu te 1 2 3 phase 3 Contr leur Premi re vague quipe n 6 Mavunza Kalumbediko Henri A D roulement des activit s La premi re vague a commenc le 05 octobre pour se terminer le 22 octobre 2004 dans les deux quartiers suivants Luyi Ngaba pour les enqu teurs Nakasila et Ngolo et le quartier Salongo Lemba pour l enqu teur Kaleshi Chaque enqu teur avait 9 m nages au d part po
195. ateurs La modalit n en trouve pas ailleurs travers laquelle on pourrait saisir les effets de compl mentarit entre secteurs formel et informel n a t retenue que pour les achats de produits correspondant des monopoles publics Cependant il ne faut pas interpr ter le faible poids de cette modalit par la g n ralisation de la concurrence formel informel mais plut t comme l existence d une forte concurrence entre producteurs en g n ral notamment l int rieur m me du secteur informel 41 des d penses effectu es par les m nages dans le secteur formel sont motiv s par la qualit des produits qu ils y trouvent Cet effet qualit du secteur formel est particuli rement fort dans l habillement l enseignement et les loisirs et culture Cette proportion est plus faible seulement l o il existe un monopole de l Etat notamment pour les postes logement eau lectricit gaz et autres combustibles ce qui explique l importance de la modalit n en trouve pas ailleurs Pr s de la moiti de la consommation 45 satisfaite par le secteur informel est justifi par la proximit Les prix propos s viennent en deuxi me position avec 31 de la consommation effectu e dans le secteur informel La tr s grande concurrence que se font entre eux les producteurs ou les commer ants informels uniformise les prix la baisse par rapport aux ventuels concurrents du secteur for
196. autre des premiers par les seconds On a observ souvent un tr s bon accord en bas et en haut de la hi rarchie avec des chelons interm diaires en retrait plus g s moins form s aux m thodes donc plus mal l aise et qui se sentent d valoris s par rapport aux personnes travaillant sous leurs ordres sans avoir pour autant la m me clairvoyance strat gique que leurs chefs quant aux enjeux long terme Pour r ussir dans ce contexte il faut une certaine l gitimit scientifique et institutionnelle niveau hi rarchique publications reconnues de la diplomatie et du respect affich de la comp tence scientifique du partenaire Il faut du temps pour convaincre exp rimenter Les probl mes de communication il ne faut pas sous estimer les difficult s de compr hension dues aux diff rences de langue Dans le domaine qui est celui d crit notions de statistique de sociologie d conomie avec des concepts th oriques complexes o l on s interroge sur la compr hension fine d une question par l enqu t afin de savoir si dans les divers pays le m nage confront ce qui se voudrait tre la m me question comprend bien la m me chose on d passe de tr s loin les exigences habituelles faites un interpr te On ressent de fa on imp rieuse la n cessit d un interpr te comp tent sp cialis sur le th me et qui accepte de reconna tre quand il n est pas s r d avoir exactement compris le
197. avec activit du p re non 0 4 1 7 0 1 5 1 2 4 3 9 03 22 renseign e PRET z7 i individus avec scolarit du p re non 0 6 5 8 2 0 13 6 5 8 43 0 1 6 134 renseign e Le questionnaire emploi est plus complexe que le questionnaire m nage et le taux de non r ponse y est logiquement plus lev L examen du tableau 3 montre qu on peut classer les villes en deux groupes suivant les nombres de questionnaires avec variables non renseign es celles avec des taux relativement peu lev s Cotonou Abidjan et Lom et celles avec des taux plus lev s Ouagadougou Bamako Niamey et Dakar Les plus forts taux de variables non renseign es concernent le module Trajectoire et perspectives o les enqu t s taient interrog s sur les activit s de leur p re quand ils avaient quinze ans Tableau 4 Mode de d claration de la variable revenu de l emploi principal en Cotonou Ouaga Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Pisem dougou ble R mun ration d taill e 51 2 42 5 53 2 54 3 42 1 38 3 55 0 48 1 R mun ration en tranches 32 3 44 4 34 1 35 2 32 9 41 5 31 2 36 2 Pas de r mun ration 14 6 7 0 9 8 4 1 11 5 11 6 12 3 10 3 R mun ration non d clar e 2 0 6 1 2 9 6 4 13 4 8 7 1 5 5 8 Ensemble 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Visiteurs individus ne r sidant pas habituellement dans le m nage 4 NDLR tous les tableaux de ce
198. bert de religion Libert de voyager OFondamentales Respect es Niamey Libert de religion amp Libert de voyage OFondamentales Respect es 100 NS Libert politique Egalit devant la loi Elections libres 100 N Libert politique Z Libert d expression Egalit devant la loi Elections libres 100 Libert politique 2 gt Libert d expression Egalit devant la loi Ouagadougou Libert de religion lt f Libert de voyager lt O Fondamentales Respect es Bamako Libert de religion lt lt Libert de voyager lt aFondamentales Respect es Libert de religion Libert de voyager OFondamentales Respect es 100 L Libert politique P Libert d expression Egalit devant la loi Elections libres 100 C gt Libert politique gt Libert d expressio Egalit devant la loi Elections libres 100 Libert politique Libert d expression Egalit devant la loi 1 On adopte ici une approche identique celle appliqu e pr c demment pour mesurer la pauvret subjective et qui consiste mettre en parall le le degr d importance d un besoin et le niveau de satisfaction des m nages STATECO N 99 2005 A Elections libres Lom 166 Libert de religion Libert politique Libert de voyager S 7 Libert d expression O Fondamentales Egalit
199. bidjan Bamako Niamey Dakar Lom En emi ougou ble d UPI commercialisant des produits trangers Industrie 3 6 2 0 4 5 3 7 9 5 1 2 6 1 3 9 Commerce 32 5 30 5 17 2 30 2 40 4 20 5 33 4 25 8 Services 10 2 9 0 6 7 3 5 7 1 1 6 8 6 6 6 Ensemble 19 7 17 1 10 3 17 2 21 7 10 5 20 0 14 6 Provenance des produits trangers en UEMOA 15 4 58 1 6 1 41 4 32 8 14 4 42 4 27 5 Nigeria 54 1 8 1 6 9 13 4 51 3 0 0 15 3 18 1 Autre Afrique 0 8 10 4 28 6 0 8 1 6 40 4 5 7 13 5 Asie hors Japon 2 9 4 4 4 3 7 7 1 5 8 5 0 0 4 1 Autres PED 0 0 0 0 10 0 2 8 0 0 1 6 0 0 3 1 France 13 6 3 5 14 3 4 7 5 1 15 2 7 1 10 0 Autres UE 9 0 12 0 6 9 13 9 5 7 12 0 11 0 10 1 Japon 1 9 0 0 1 5 2 9 0 7 0 0 3 1 1 6 Autrespays 2 3 3 6 21 4 13 1 1 3 7 9 14 7 11 9 d velopp s Total 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Tableau 23 Structure de la client le du secteur informel en du chiffre d affaires Cotonou T Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Secteur formel 10 2 10 3 6 6 6 8 3T 8 2 6 8 7 5 Secteur informel 30 3 22 11 7 25 8 12 6 10 2 17 6 16 5 M nages 56 4 67 6 81 4 66 4 82 7 81 2 73 7 75 3 Etranger 3 1 0 1 0 3 1 1 0 4 1 9 0 8 Etat de la concurrence Exclusivement destin e au march int rieur l activit du secteur informel s exerce dans un environnement hautement concurrentiel Pour plus de 85 des UPI de l ensemble des sept agglom rations la concurrence vient du secteur informel lui m me et principalement du sec
200. bjectif en soi Suivant cette optique des modules qualitatifs th matiques sur la gouvernance la d mocratie et les diff rentes dimensions de la pauvret ont t greff s aux enqu tes 1 2 3 afin de recueillir le point de vue de la population Partant des op rations r alis es dans les sept pays d Afrique de l Ouest et Madagascar nous pr sentons ici les enjeux et les enseignements m thodologiques ainsi qu une s lection de r sultats analytiques illustratifs de cette approche encore largement sous exploit e dans les PED revenus ou des actifs la qualit des institutions notamment publiques et le type de r gime atn n politique ou plus g n ralement le syst me de Face l chec relatif des politiques d ajustement X valeurs de la soci t La r ponse ces nouveaux structurel dans les pays en d veloppement un enjeux passe par la d finition et la mesure consensus s est tabli au niveau international sur i d indicateurs int grant ces dimensions l importance non seulement du contenu des traditionnellement consid r es comme extra politiques conomiques mais galement de la i 7 conomiques pour suivre et valuer les strat gies de mani re dont elles sont mises en uvre tout RS d veloppement particuli rement dans le cadre des nouvelles strat gies internationales de lutte contre la pauvret Introduction C est pour r pondre ce d fi majeur qu une Le nouveaux
201. ble les activit s de construction de b timent d lectricit de plomberie et de location de mat riel de construction varie quant lui entre 16 et 25 selon les villes sauf Niamey o seules 7 des UPI industrielles interviennent dans ce secteur Au sein du secteur commercial 75 des UPI font de la vente au d tail hors d un magasin Appartiennent cette cat gorie les commer ants qui disposent leurs marchandises sur des tales l air libre dans les march s les rues ou aux abords des b timents publics les m nag res qui exposent quelques produits de consommation devant leur domicile afin de gagner un revenu d appoint ou encore les jeunes vendeurs ambulants qui sillonnent tous les lieux forte fr quentation march s rues bureaux et proposent en g n ral les m mes produits que les commer ants fixes fruits et l gumes c r ales tubercules viande poissons boissons tabac etc Cette cat gorie inclut galement les vendeurs de carburant Dans le secteur des services enfin les activit s de restauration de r paration garages pour automobiles motos et v los et de transport regroupent respectivement 23 17 et 15 des tablissements informels de services Ces moyennes cachent n anmoins des disparit s entre pays A Niamey par exemple seules 3 des UPI du secteur tertiaire interviennent dans la restauration contre 36 Cotonou et 28 Ouagadougou La cat gorie Autres services
202. branches d activit s Cette nomenclature est difficile d utilisation et il a t constat une mauvaise codification des branches d activit s par le personnel de terrain Multiplicit des visites aux m nages pour trouver les chefs de m nages en vue de l obtention de son autorisation pour le remplissage des questionnaires Retard accus par certains contr leurs et superviseurs dans la transmission des questionnaires la coordination Cela n a 27 pas permis pas de d couvrir temps certaines erreurs Probl mes dans le d nombrement des membres du m nage qui a entra n une taille des m nages l g rement plus faible dans certains pays par rapport aux autres sources des donn es sur les m nages Des solutions ont t apport es ces probl mes parmi lesquelles Le probl me de la taille moyenne des m nages a t r solu en utilisant la post stratification La taille moyenne des m nages de la phase 1 de l enqu te a t cal e sur celle des enqu tes r centes Le remplacement des m nages absents et des m nages r ticents a permis d obtenir une taille acceptable pour l chantillon final avec un taux de remplacement inf rieur 10 Il conviendra cependant l avenir de tirer un chantillon de plus grande taille afin de ne pas avoir proc der de remplacements introduisant des biais Les erreurs de codification des branches d activit s ont ensuite t co
203. c est dire en 2010 La phase 3 pourrait tudier d autres domaines jug s prioritaires partir de modules existant ducation sant transferts des m nages etc ou laborer La consommation ne serait pas tudi e au cours de cette enqu te 2 car on suppose que les volutions depuis 2006 ne seraient pas tr s importantes Son tude serait reprise lors du nouveau cycle d enqu tes c est dire en 2010 soit tous les quatre ans Les tailles des chantillons sont pr sent s dans le tableau 11 Tableau 11 Echantillons du dispositif 3 165 ne z C te Guin e 4 Pays B nin Burkina d Ivoire Bissau Mali Niger S n gal Togo Ensemble Agglom ration Cotonou a Abidjan Bissau Bamako Niamey Dakar Lom Phase 1 Nb de m nages 3 3000 3000 3 000 3 000 3 000 3000 3000 24000 chantillon Phase 2 Nombre d UPI Exhaustif Exhaustif Exhaustif Exhaustif Exhaustif Exhaustif Exhaustif Exhaustif Exhaustif chantillon suite P1 suite P1 suite P1 suite P1 suite P1 suite P1 suite P1 suite Pl suite P1 Phase 3 Nb de m nages Suivant Suivant Suivant Suivant Suivant Suivant Suivant Suivant Suivant chantillon module module module module module module module module module Pour l enqu te 2008 l chantillon de la phase 1 serait renouvel la hauteur de la moiti des m nages par rapport l enqu te 200
204. c un certain retard La qualit des enqu tes est probablement largement sup rieure la plupart des enqu tes r alis es jusque l gr ce en particulier un important appui m thodologique et technique voir article m thodologique dans ce num ro Il est l gitime de penser que sans cette composante d appui technique peu de pays auraient pu mener l ensemble du processus d enqu tes son terme Ce diagnostic pessimiste est le r sultat d un norme d ficit de ressources humaines qualifi es dans les INS des Etats membres de l UEMOA De plus la multiplication des enqu tes ces derni res ann es gr ce notamment aux financements apport s via les initiatives de lutte contre la pauvret a eu pour cons quence n faste et quasi in vitable une baisse de la qualit des informations alors que la norme ant rieure tait d j insuffisante Il convenait de mettre profit cette exp rience pour proposer des dispositifs d enqu tes appropri s et adapt s aux moyens disponibles pour le suivi de l emploi et du secteur informel mais aussi des conditions de vie des m nages dans un cadre plus g n ral Le pr sent article a pour objet de proposer plusieurs sc narios pour la mise en place d un dispositif de suivi de l emploi et du secteur informel et plus g n ralement de la pauvret dans les Etats membres de l UEMOA 157 Il s articule autour des quatre points suivants e Rappel du dispositif des enqu
205. ccru de 50 en termes r els sur la p riode 1995 2001 Razafindrakoto Roubaud 2003b M me si cette relation ne peut tre test e formellement la s rie n tant pas suffisamment longue et que d autres facteurs ont pu galement pu jouer sur le niveau de la corruption comme l inflation la stabilit politique etc elle vient corroborer la pr somption selon laquelle la performance de l administration d pend positivement des r mun rations des fonctionnaires STATECO N 99 2005 A titre d illustration on a pu constater que la pluri activit a galement diminu sur la m me p riode Ce r sultat apporte des l ments au d bat th orique controvers sur l influence du niveau des salaires des fonctionnaires sur la corruption Il va l encontre des r sultats obtenus partir d analyses en coupe transversale sur plusieurs pays qui ne r v lent en g n ral aucun lien significatif entre la perception de la corruption et le salaire des 134 fonctionnaires Si elle se confirme sur de plus larges chantillons cette corr lation aurait des implications majeures sur la r forme des services publics dans les PED Ce constat peut notamment expliquer en partie l chec quasi syst matique de la premi re g n ration des r formes de la fonction publique qui s est caract ris e par des coupes s v res dans les salaires des agents de l Etat Graphique 3 Salaire des fonctionnaires et incidence de la
206. ce de choix Tableau 19 R partition de la consommation import e des m nages selon le poste de d pense en du montant total services exclus hors cadeaux autoconsommation et hors loyers fictifs Fonctions Cotonou ma Bamako Niamey Dakar Lom an a Alimentation et boissons non alcoolis es 21 7 25 7 9 0 42 5 18 4 22 4 20 4 Boissons alcoolis es et tabac 21 5 36 5 58 1 94 1 31 5 42 3 38 0 Habillement et chaussures 91 0 60 7 70 0 79 9 49 9 94 1 68 9 Logement eau lectricit combustibles 28 6 17 9 18 2 20 5 3 9 13 3 15 5 Meubles articles m nage entretien courant 60 3 26 6 21 3 45 1 17 5 80 6 33 2 Sant 79 3 86 9 51 1 79 8 70 2 91 5 73 3 Transports 94 0 92 6 82 9 82 2 37 4 37 6 82 0 Loisirs et culture 54 9 75 8 62 5 80 4 48 1 86 8 62 0 H tels et restaurants 1 0 2 4 2 2 2 6 4 8 1 0 2 3 Biens et services divers 82 7 81 4 59 7 79 0 30 8 89 0 59 1 Ensemble 37 2 43 1 28 1 48 7 23 5 38 8 33 0 Globalement l origine g ographique des entrant dans la consommation des m nages importations montre une participation quasi gale entre pays d velopp s et non d velopp s Pour Ouagadougou et Dakar les pays d velopp s non europ ens sont les principaux partenaires puisque 46 5 et 39 2 des importations proviennent de ces pays En revanche toujours Dakar la part tr s limit e 9 9 des produits d origine africaine montre la faiblesse de l int gration r gionale ce qui n est
207. ces divers 83 60 98 56 115 60 82 Consommation totale moyenne en milliers FCFA 2 084 1 821 2 519 1 823 3 117 1172 2 162 Indicateurs d in galit dans la le montant de consommation port en abscisse consommation des m nages Dans le cas pr sent ils agit de savoir si la pauvret dans une ville est plus importante que dans une En adoptant une m thodologie commune autre Ainsi trois couples de villes se dessinent sur questionnaire nomenclature de produits et dur e de collecte identiques et malgr l utilisation des valeurs nominales une premi re comparaison des d penses partir de l approche par la dominance apporte des l ments nouveaux dans l analyse Au lieu de se focaliser sur des montants moyens par cat gorie de m nages ou par t te elle permet d examiner la distribution des d penses dans leur ensemble et d appr hender les in galit s Il s agit ici de la dominance d ordre 1 qui fait appel aux fonctions de r partition pr sentant en abscisse le niveau des revenus ou des d penses et en ordonn e le pourcentage des individus d pensant moins que le graphique 1 Dakar et Cotonou dominent nettement les autres capitales et cela tout niveau de l chelle de la distribution des d penses A l oppos se trouvent Niamey et Ouagadougou qui cependant pour le dernier quartile de la distribution des individus se rapprochent de Lom et de Bamako le dernier couple au centre du graphique Evidemment cette
208. charge est tout de m me de plus de 45 heures hebdomadaires Tableau 23 Horaire hebdomadaire moyen dans l emploi par secteur institutionnel emploi principal Horaire hebdomadaire moyen Cotonou Ouaga Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble par secteur institutionnel dougou Administration publique 41 0 41 4 43 2 40 8 43 2 41 5 49 9 42 7 Entreprises publiques 44 0 46 6 43 5 45 9 43 8 42 7 45 3 44 4 Entreprises priv es formelles 48 0 50 8 46 3 50 2 49 7 44 2 51 2 47 2 Entreprises priv es informelles 46 8 52 2 48 7 45 3 48 0 46 0 49 6 48 0 Ensemble 46 5 50 7 47 9 45 6 47 5 45 4 49 7 47 5 Note Le secteur priv formel regroupe les entreprises priv es formelles et associatives Pour l ensemble des actifs occup s des sept villes la dur e du travail a une distribution tr s tal e un actif sur cinq travaille moins de 35 heures par semaine et 43 plus de 48 heures C est videmment les salari s du secteur formel public et priv qui b n ficient le plus du respect des horaires STATECO N 99 2005 de travail puisque 58 exercent entre 35 48 heures 67 des employ s de l administration publique et 70 de ceux des entreprises publiques seulement 30 des travailleurs du secteur informel sont concern s La dur e du travail est bien plus longue dans l informel puisque 48 des actifs de ce secteur travaillent au del de 48 heures par semaine contre 29
209. chat le secteur informel a de tr s loin la pr f rence des consommateurs Globalement les m nages s adressent au secteur informel dans 95 des cas Si on pond re cette fr quence d achat par la valeur de la consommation correspondante cette domination crasante de l informel est toujours v rifi e sans ambigu t la part de march du secteur informel repr sente 78 sur l ensemble des six villes pour les choix des lieux d achat la proximit et la faiblesse des prix constituent les avantages du secteur informel alors que la qualit et le fait que les biens ou services ne se trouvent pas ailleurs constituent les principaux atouts du secteur formel si en g n ral le secteur informel constitue un lieu d approvisionnement bon march il ne sert 109 pas seulement les franges les plus pauvres de la population Toutes les couches sociales y compris les mieux loties s adressent lui pour satisfaire leurs besoins ainsi 68 de la consommation du quartile le plus riche provient du secteur informel 89 pour le quartile le plus pauvre la part des importations varie d une ville l autre d un quart Dakar et Bamako jusqu un peu moins de la moiti Ouagadougou et Niamey Cotonou et Lom se situant dans des positions interm diaires Sur l ensemble des villes la part des produits import s repr sente un tiers de la consommation sur les douze derniers mois en
210. che d activit dans une m me ville sont minimes La dur e m diane d interview est de seulement une heure environ Bamako et Niamey 70 80 minutes Abidjan Ouagadougou et Lom contre plus d une heure et demie Cotonou et Dakar Les temps extr mes sont Niamey o 10 des UPI ont t interview es en moins de 30 minutes tandis qu Dakar 10 des UPI ont n cessit chacune pr s de deux heures et demi Les r sultats obtenus Chacun des sept INS a publi trois rapports nationaux correspondant aux trois phases de l enqu te deux pour la C te d Ivoire qui n a pas pu r aliser la phase 3 de l enqu te Ces rapports ont t r dig s par les cadres nationaux sous la supervision d AFRISTAT et de DIAL Ils sont intitul s L emploi le ch mage et les conditions d activit dans l agglom ration de XXXX Premiers r sultats de l enqu te emploi Le secteur informel dans l agglom ration de XXXX Performances insertion perspectives Premiers r sultats de la phase 2 La consommation et le r le du secteur informel dans la satisfaction des besoins des m nages dans l agglom ration de XXXX Premiers r sultats de la phase 3 39 Des rapports r gionaux des trois phases ont t r dig s par les quipes d AFRISTAT et de DIAL Ils ont analys les donn es des sept agglom rations dans une perspective de comparaison r gionale et ont per
211. ci s un tel projet sont de taille De notre point de vue on peut parler de r ussite globale et d enrichissement mutuel Pour nos partenaires la r ussite s est traduite par la promotion de nouvelles tudes comparatives la 189 diffusion de m thodes d exploitation performantes conom trie des donn es qualitatives gr ce au mod le Logit en particulier la sensibilisation aux probl mes d chantillonnage et au respect du caract re al atoire des chantillons le perfectionnement dans les m thodes de calage et de d tection correction des valeurs extr mes aberrantes le passage de donn es en classe des donn es en continu r sidus simul s et donc g n ralement par un transfert de technologie statistique Pour nous le retour sur investissement est ind niable le projet a t l occasion d largir notre horizon et de nous inciter une r flexion critique sur les insuffisances de nos propres approches avoir l occasion d tudier des soci t s autres plus complexes car en volution rapide avec une part plus importante du secteur non mon taire de l informel parfois plus h t rog ne g ographiquement permet de se r interroger sur le bien fond de certains de nos choix L exp rience acquise nous a aussi permis d tre plus convaincant sur le plan p dagogique depuis que l on peut montrer qu appliquer sans pr cautions les d finitions habituelles conduit une pauvret
212. cio d mographiques et leur parcours professionnel permettent des analyses plus approfondies des donn es de la phase 3 C est encore Cotonou que le taux de d perdition est le moins lev du fait du faible d lai entre les deux phases Tableau 8 Statut des individus dans les m nages chantillons de la phase 3 par rapport la phase 1 Statut en Cotonou a Bamako Niamey Dakar Lom Membre toujours pr sent 91 6 76 9 78 0 83 8 85 0 77 8 Membre nouveau dans le m nage 3 0 11 6 14 0 8 5 7 6 7 9 Membre sorti du m nage 4 6 9 7 6 4 6 9 6 6 12 9 Nouveau visiteur 0 8 1 8 1 6 0 8 0 8 1 4 Total 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 STATECO N 99 2005 L importance de la sp cification des d penses de f tes et c r monies En dehors des relev s journaliers et des modules r trospectifs l enqu te s est attach e prendre en compte les d penses effectu es lors des f tes et c r monies Le Nouvel An les f tes du Ramadan et de la Tabaski mais aussi d autres c r monies telles que les mariages les bapt mes et les fun railles repr sentent des occasions de d penses importantes Dans les m nages enqu t s de 3 000 d penses Lom jusqu 10 000 d penses Dakar ont pu tre 30 ainsi relev es dans ce module et la part des d penses des f tes et c r monies repr sente 5 8 des d penses pour l ensemble des six agglom rations Selon les pratiques religie
213. comparaison est faite titre indicatif dans la mesure o pour tenir compte des diff rentiels dans le co t de la vie il faut convertir les d penses de consommation en termes de standard de pouvoir d achat Graphique 1 D pense annuelle par t te Hors cadeaux autoconsommation et hors loyers imput s population cumul e 600 700 800 900 1000 1100 1200 D pense par t te en milliers FCFA dep_t te Bamako dep_t te Lom dep_t te_ Niamey dep_t te Cotonou dep_t te_ Dakar dep_t te Ouagadougou STATECO N 99 2005 La classification des m nages suivant l origine des revenus public priv formel informel ch meur ou inactif a tendance craser la dispersion des niveaux de consommation Cela s explique par la forte h t rog n it interne des quatre classes de m nages Par exemple on trouve chez les m nages publics aussi bien des employ s non qualifi s que des hauts fonctionnaires de l Etat ou encore des dirigeants d entreprises publiques Le graphique 2 illustre ce ph nom ne les distributions 91 de consommation par type de m nages tant largement superpos es Ainsi sur l ensemble des six villes 14 des m nages publics appartiennent au quartile le plus pauvre et 35 au plus riche respectivement 6 et 35 Cotonou par exemple Inversement 30 des m nages informels appartiennent au quartile inf rieur et 21 seulement se
214. compos e de deux appartements le deuxi me appartement est lou 90000F par semestre L enqu teur constate que le m nage utilise la t l vision le cong lateur et leur r chaud lectrique Quand il fait tard la nuit certains membres du m nage Matondo ach tent les m dicaments la pharmacie situ e 3 minutes de chez eux mais en temps normal ils vont en face de l H pital o tout co te moins cher STATECO N 99 2005 Annexe 2 Extraits de rapports de collecte Rapport de collecte enqu te 1 2 3 d nom brement Equipe 8 Contr leur Kimosiko Nasengi Matadi Enqu teurs Mudimbangu Kayembe Kumuamba Bitini L quipe a t charg e de d nombrer trois quartiers dont Ndobe et Pululu Mbambu dans la commune de Selembao et Malala dans la commune de Makala trois quartiers diff rents mais qui pr sentent la m me physionomie avec les rosions et les ravins Tel qu il a t conseill de travailler ensemble dans un quartier nous avons opt de faire progresser un enqu teur par avenue et ceci a beaucoup facilit leur encadrement D une mani re g n rale les travaux se sont bien d roul s et les difficult s taient les m mes partout savoir l hostilit de la population r pondre les rosions les parcelles enclav es etc D roulement des travaux 1 Quartier Ndobe Le contact avec le chef du quartier le S ciat et le poste de la police du quartier avait eu lieu le 22 04 04 tr
215. conna t que la d mocratie a du mal prendre des d cisions cause des conflits d int r t qui peuvent merger entre diff rentes cat gories sociales ou groupes de pression sans que ceux ci puissent tre tranch s de mani re autoritaire Mais au bout du compte ces faiblesses sont secondaires en comparaison des avantages qu elle peut apporter Quatre personnes sur cinq sont convaincues que tout bien pes en regard d autres types de r gimes politiques donc dans une perspective comparative la d mocratie entendue comme un processus politique de d signation des dirigeants par les urnes est le meilleur syst me de gouvernement Tableau 7 Appr ciation des diff rentes formes de r gimes politiques et pauvret mon taire Jugement sur les diff rents r gimes politiques A Avoir sa t te un homme fort B L arm e dirige le pays C Les experts qui d cident ce qui est bon pour le pays D Avoir un syst me politique d mocratique Les faiblesses de la d mocratie A En d mocratie l conomie fonctionne mal B Les d mocraties ne savent pas maintenir l ordre C Les d mocraties ont du mal prendre des d cisions D La d mocratie c est mieux que les autres formes de gouvernement geme quartile Quartiles de revenus par t te 16 3 12 3 1 er P geme quartile quartile quartile 33 2 87 2 28 3 32 1 47 1 82 4 Sources Enqu tes 1 2 3 Module D mocratie 2001 2003 In
216. corruption Madagascar 1995 2004 Politique active anti 1995 i corruption Crise Politique a G m 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2004 Incidence de la corruption R mun ration APU salaire net chelle de droite Source Razafindrakoto Roubaud 2003b et Enqu tes 1 2 3 1995 2004 MADIO DIAL INSTAT calculs des auteurs Note le module corruption n a pas t inclus dans l enqu te en 1996 1997 et 1999 Le second point qui m rite d tre relev porte sur la p riode apr s la crise politique de 2001 2002 Madagascar et atteste que des politiques actives permettent de r duire substantiellement l incidence de la corruption En effet le niveau de la corruption est remont en 2002 suite aux troubles politiques et la d gradation de la situation conomique Avec l av nement du nouveau pouvoir les autorit s ont mis l accent sur la transparence Le Conseil Sup rieur de Lutte Contre la Corruption CSLCC a t cr en 2003 pour initier une sensibilisation et mettre en uvre des strat gies sp cifiques Un Bureau Ind pendant ANti COrruption BIANCO a t mis en place en 2004 pour le suivi et l application de mesures concr tes L impact positif de ces initiatives est d j perceptible Selon l avis de la population la situation s est clairement am lior e en termes de corruption le so
217. cteur informel des actifs du secteur informel Au niveau agr g pr s de la moiti des emplois informels sont occup s par des femmes 48 6 L examen de la situation pr valant dans chacune des m tropoles montre toutefois qu avec environ 60 des emplois informels pourvus par les femmes Cotonou et Lom sont les deux villes o le poids des femmes est le plus important Les femmes sont majoritaires parmi ceux qui travaillent pour leur propre compte 57 dans l ensemble des agglom rations et parmi les aides familiaux pr s de 68 Elles sont en revanche en minorit parmi les patrons sauf Abidjan et Niamey o elles sont repr sent es quasiment au prorata de leur poids dans la main d uvre informelle Tableau 11 Caract ristiques d mographiques des actifs informels suivant le statut R partition Jeunes de Nivea parut Femmes moins de 26 Age ba Anciennet Statut des actifs A d tudes 5 ans ann es ji ann es ann es Patron 4 2 38 4 4 6 39 4 5 7 7 1 Travailleur ind pendant 60 7 57 2 20 1 35 6 3 4 6 5 Salari 9 7 31 9 52 3 26 4 4 0 2 8 Apprenti pay 3 8 9 1 70 4 23 2 3 1 32 Apprenti non pay 10 2 22 5 86 5 20 5 3 2 2 3 Aide familial 9 1 67 8 80 0 21 3 2 9 3 6 Associ 2 29 16 7 34 9 30 8 4 6 5 1 Ensemble 100 0 48 6 37 0 31 5 3 5 5 3 Les jeunes de moins de 26 ans repr sentent un peu plus du tiers des actifs informels dont l ge moyen est
218. dans ce dossier un article sur l exp rience en cours en R publique D mocratique du Congo Kinshasa qui ouvre le champ g ographique des enqu tes 1 2 3 tout en se pla ant en amont des autres articles dans le processus de r alisation des enqu tes L auteur y relate avec force exemples les difficult s concr tes rencontr es sur le terrain dans un environnement institutionnel particuli rement difficile du fait de la situation du pays ainsi que des solutions pour y faire face Evidemment ce dossier est loin d puiser la question En premier lieu on pourra regretter l absence de contribution directe des quipes nationales ce num ro Ce choix a t dict par la volont de se centrer ici sur la dimension comparative Il est clair que des clairages nationaux venant compl ter cette vision globale devraient tre encourag s dans un second temps Il y a donc de la place pour des articles moins g n raux abordant des points plus cibl s et sp cifiques qui permettent de surcro t de faire monter et reconna tre les comp tences nationales En second lieu de nombreuses exploitations secondaires des donn es restent en suspens Ces derni res portent aussi bien sur des d veloppements m thodologiques plus consistants comparaisons des indicateurs communs diff rentes phases de l enqu te comme l emploi et les revenus informels entre les phases 1 et 2 comparaison des r sultats avec d autres enqu tes sur
219. de 31 5 ans Ils sont particuli rement nombreux 70 des apprentis pay s 86 des apprentis non pay s et 80 des aides familiaux dans les emplois d pendants puisqu ils constituent L analyse du mode d apprentissage montre que la quasi totalit de l ensemble des actifs du secteur STATECO N 99 2005 74 informel a appris son m tier sur le tas soit dans une autre entreprise du secteur informel soit tout seul Capital investissement et par la pratique Les chefs d UPI apparaissent plus financement instruits que les autres cat gories d employ s en moyenne 1 8 ann e d tude en plus A l inverse les Le capital fait partie avec le travail des deux cat gories ayant le niveau d ducation le plus bas facteurs de production qui permettent aux UPI de sont les apprentis et les aides familiaux Le niveau produire les biens et services mis sur le march Le d tudes semble donc favoriser l accession de chapitre pr c dent a t consacr au travail Celui meilleurs statuts dans l emploi ci s int resse au facteur capital c est dire l ensemble des biens durables terrains logements v hicules mobilier machines outillage etc poss d s par les UPI Tableau 12 Montant total du capital du secteur informel milliards de FCFA Abidjan Bamako Ensemble 7 4 Industrie 19 3 37 4 6 8 1 9 Commerce 22 5 10 7 20 5 4 7 1 9 Services 21 6 75 90 9 15 1 6 0 Le montant total du capital du secte
220. de fa on exp rimentale en France par Dick s au sein du laboratoire de l Universit de Nancy II consacr l analyse dynamique des effets des politiques sociales ADEPS Les r sultats fran ais et slovaques ont donc t labor s presque simultan ment et ont abouti la r daction d un article dans le num ro sp cial d Economie et Statistique sur la pauvret un record sinon de qualit du moins de volume puisque c est l heure actuelle encore le seul num ro triple de la collection Cette publication de 1997 est encore classiquement cit e comme r f rence La Pologne rejoint le projet C est ce moment que cette action a rejoint une autre action initialis e de fa on ind pendante et qui tait conduite par l Insee avec la Pologne mais avec comme expert fran ais C Chambaz responsable de l enqu te Situations d favoris es Ces deux projets tous deux pilot s par la direction des statistiques d mographiques et sociales mais g r s par des d partements diff rents s ignoraient largement jusqu alors Le questionnaire de l enqu te r f rente de tradition purement fran aise a de fortes ressemblances avec celui du panel mais uniquement dans sa dimension transversale mais les exploitations traditionnelles qui en taient faites n avaient jamais t STATECO N 99 2005 sp cifiquement tourn es vers le th me pauvret M Glaude alors la t te de la Direction des statist
221. demande qui est adress e au secteur informel de la part des m nages phase 3 L enqu te 1 2 3 a t appliqu e pour la premi re fois dans son int gralit Yaound Cameroun en 1993 Sa m thodologie a ensuite t consolid e Madagascar o le dispositif a t mis en place en 1995 dans le cadre du projet MADIO et est aujourd hui toujours en vigueur En 2004 la phase 1 avait t reconduite dans la capitale neuf reprises tandis que les phases 2 et 3 ont t r alis es tous les trois ans 1995 1998 2001 2004 Circonscrite dans un premier temps la capitale elle a t tendue en 2000 et 2001 l ensemble des grands centres urbains du pays L enqu te 1 2 3 se base en l largissant sur la La pr sentation de l exp rience des enqu tes 1 2 3 m thodologie d velopp e la fin des ann es 1980 en Afrique de l Ouest qui fait l objet de ce dossier par l Institut national de la statistique du Mexique est int ressante plusieurs titres D abord comme INEGI en partenariat avec ORSTOM pour cela a d j t mentionn la r alisation simultan e appr hender le secteur informel encadr de sept enqu tes constitue ce jour l op ration la plus ambitieuse dans une perspective comparative L enqu te 1 2 3 a t r alis e est en cours de Elle permet pour la premi re fois d appr hender les r alisation ou en projet sur trois continents en sp cificit s nationales de mani re rigoure
222. des embauches et seulement en second lieu par compression de personnel Les primo demandeurs C est la cat gorie la plus f minis e car s il y a autant de chances pour les deux sexes d tre un 50 ch meur 58 3 des femmes au ch mage sont la recherche d un premier emploi Ce d s quilibre dans la r partition des femmes au ch mage est constat dans chaque agglom ration mais il est beaucoup plus important Ouagadougou et Niamey o plus de 7 femmes sur 10 sont primo demandeurs En g n ral les primo demandeurs ont un niveau d tude sup rieur celui des anciens occup s 7 3 ann es d tudes scolaires r ussies contre 5 6 ann es respectivement mais aussi celui de ceux qui ont un emploi 4 9 ann es Tableau 10 Niveau d ducation des ch meurs suivant l exp rience professionnelle 3 7 AOD PRAES d ann es Cotonou Ouaga Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble d tudes r ussies dougou Primo demandeurs 10 8 6 7 6 1 5 7 5 9 9 7 7 3 Anciens occup s 6 2 4 5 6 0 5 1 5 0 5 1 6 9 5 6 Ensemble 8 0 5 9 5 7 5 4 5 6 8 3 6 5 Les anciens occup s Chez les anciens occup s la perte d emploi s explique surtout par une mauvaise conjoncture 63 des d parts sont dus aux licenciements fins de contrat fermetures d tablissements ou compression du personnel Plus de trois ch meurs sur dix ont t victimes d un licenciement
223. devant la loi ERespect es 139 Elections libres Antananarivo 100 Libert de religion Z Libert politique Libert de voyager Libert d expression OFondamentales Respect es Egalit devant la loi Sources Enqu tes 1 2 3 modules D mocratie 2001 2003 Instituts Nationaux de la Statistique AFRISTAT DIAL nos propres calculs Conclusion Cette exp rience pilote ouvre plusieurs perspectives d importance A tr s court terme il s agit de valoriser les bases de donn es existantes en produisant un certain nombre d analyses principaux r sultats des enqu tes vocation tre largement diffus es in situ au niveau national mais galement l chelon r gional quand l enqu te le permet analyses approfondies orient es vers la d finition le suivi et l valuation de politiques policy oriented d une part et vocation acad mique d autre part moyen terme l objectif est de consolider la m thode D une part l enqu te devrait tre r pliqu e dans l espace inclusion de nouveaux pays et surtout dans le temps L amorce de s ries temporelles d j en cours Madagascar et au P rou permettra de jeter les bases d un v ritable dispositif de suivi des indicateurs de gouvernance et de d mocratie Elle permettra galement de tester la robustesse des indicateurs D autre part en termes de processus politique les voies de l institution
224. djan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Revenu minimum en FCFA 25 000 27 080 36 000 22 000 22 000 39 000 13 800 d actifs RE Ua 54 9 61 3 49 9 43 9 453 53 6 49 0 51 1 revenu est inf rieur au SMIG PACE GERS OSSI treve og 9 1 10 6 12 5 13 1 7 4 10 3 10 0 nu est sup rieur quatre SMIG L analyse de la distribution des revenus du travail peut galement tre abord e travers la comparaison des quartiles et du rapport interquartile Le revenu mensuel m dian 25 000 FCFA est tr s inf rieur au revenu moyen 54 000 FCFA ce qui s explique en partie par la pr sence massive des travailleurs non r mun r s En excluant les non r mun r s le revenu m dian passe 30 000 FCFA par mois Le rapport interquartile montre qu en moyenne l individu situ au troisi me quart de la distribution per oit 6 fois plus que celui qui se situe au premier quart C est Bamako et Niamey que ce rapport est le plus lev tandis qu Cotonou et Dakar la distribution est plus cras e Tableau 19 Revenu mensuel par quartile emploi principal et rapport interquartile nn os Cotonou Es Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble 1 quartile 9 0 7 2 15 0 10 0 9 4 14 7 5 8 10 0 2 quartile 20 0 15 0 36 0 30 0 29 3 30 0 15 0 25 0 3 quartile 40 0 40 0 73 1 60 0 57 4 60 0 30 0 60 0 Revenu mensuel moyen 37 0 37 3 71 1 50 9 45 5 58 1 25 6 54 2 Rapport interquartile Q3 Q1 4 4
225. doit tre compl t e par des comptes provisoires selon une m thodologie harmonis e notamment pour les Etats de l UEMOA afin d assurer la comparabilit des donn es de comptabilit nationale C est une approche qui figure aussi dans le PROSMIC pour respecter l articulation voqu e ci dessus entre les divers types de comptes L utilisation d un outil commun pour l laboration des comptes provisoires est ainsi recommand e Ceci a motiv les d veloppements sp cifiques du Syst me ERETES qui sont en cours Un outil de transformation des bases dans des nomenclatures plus agr g es et des am liorations sur les outils de travail en ann e courante sont actuellement en cours de programmation pour r aliser cet objectif Les comptes provisoires se feront suivant une m thode similaire aux comptes d finitifs mais un niveau plus agr g des nomenclatures et avec des donn es quelque peu diff rentes Dans l id al cette strat gie supposerait que tous les Etats membres passent par le Syst me ERETES afin de disposer d un outil commun Faute de quoi il faudra concevoir un outil propre chaque Etat STATECO N 99 2005 180 membre qui n appliquerait pas le SCN 93 par le moyen du Syst me ERETES Il conviendra de se donner les moyens de leur apporter une aide appropri e dans le syst me o ils voluent afin qu ils disposent de comptes provisoires fiables Notons cependant que les ressources humaines sont
226. ds IBW consid rent la lutte contre la pauvret et non l ajustement structurel comme leur principal objectif est d abord saluer ensuite adopter un concept de processus participatif pour la d finition et le suivi des DSRP est certainement un facteur potentiel de renforcement de la d mocratie dans des pays o la population dispose g n ralement de peu de moyens d expression Cling Razafindrakoto Roubaud 2003 STATECO N 99 2005 118 Avec le lancement des DSRP les IBW ont initi un revirement majeur par rapport aux pratiques ant rieures Auparavant m me si des experts nationaux participaient la d finition des politiques et que ces derni res faisaient l objet de n gociations les pays pauvres avaient peu de poids et disposaient de tr s faibles marges de man uvre Les informations accessibles au public taient plus que limit es la majorit des documents utilis s lors des n gociations demeurant confidentielle L chec quasi g n ralis des plans d ajustement structurel PAS dans les pays faible revenu notamment d Afrique a pour origine la fois des blocages d ordre social ou politique entravant la r alisation des programmes ainsi que l inefficacit des mesures pr vues m me lorsqu elles taient effectivement appliqu es Deux failles sous jacentes au mode d intervention des IBW expliquent pour une large part ce revers D une part il supposait que les experts interna
227. dules qualitatifs th matiques dans les enqu tes repr sentatives aupr s des m nages a t appliqu e d s 1995 dans la capitale malgache travers les enqu tes 1 2 3 r alis es par le projet MADIO Tout en gardant un certain nombre de questions communes diff rents th mes variables selon les ann es ont t abord s les Tananariviens et la politique conomique phase 3 enqu te consommation 1995 la politique d ducation et l ajustement structurel phase 1 enqu te emploi 1996 les lections les partis politiques les ethnies et la religion phase 1 enqu te emploi 1997 la r forme de l administration les privatisations et la corruption phase 1 enqu te emploi 1998 STATECO N 99 2005 125 la pauvret travers l appr ciation subjective des m nages phase 3 enqu te consommation 1998 la gestion de l pargne et le recours au syst me bancaire phase 3 enqu te consommation 1998 l imp t synth tique et l imp t foncier phase 1 enqu te emploi 1999 l volution de la conjoncture conomique phase 1 enqu te emploi 1999 les multiples dimensions de la pauvret la violence et ren phase 1 enqu te emploi 2000 2001 l impact de la crise la pauvret la gouvernance et la d mocratie phase 1 enqu te emploi 2002 2003 Cette approche a parall lement t appliqu e travers les Observatoires Ruraux un dispositif original mis en place par MADIO p
228. e Au niveau agr g le ch mage affecte autant les hommes que les femmes respectivement 11 2 et 11 7 Cette moyenne cache quelques sp cificit s A Dakar le ch mage touche en proportion plus de femmes que d hommes tandis qu Cotonou et Lom les taux de ch mage des hommes sont sup rieurs ceux des femmes Partout le taux de ch mage d cro t avec l ge le ch mage touchant beaucoup plus les jeunes Les jeunes Ouagalais sont les plus affect s avec un taux de ch mage de 22 4 chez les 10 29 ans Dans Tableau 8 Taux de ch mage selon le cycle d tude 49 l ensemble les jeunes actifs prouvent de s rieuses difficult s s ins rer sur le march du travail Pour leurs a n s Dakar et Abidjan se distinguent avec un taux de ch mage de 10 aux classes d ge interm diaires entre 30 et 49 ans tandis qu Niamey le ch mage des plus g s reste sup rieur 11 Le taux de ch mage varie aussi d un cycle d tude l autre et selon le type de formation Paradoxalement sur l ensemble des villes le taux de ch mage cro t avec le niveau scolaire Il atteint son plus bas niveau chez les actifs qui n ont jamais t l cole probablement moins exigeants quant l emploi qu ils acceptent d exercer C est le cas particuli rement pour les villes de Cotonou et Lom Les taux de ch mage lev s parmi ceux qui ont suivi le cursus universitaire montrent que le
229. e extension du champ g ographique couvert de 23 pays pour la premi re vague plus de 40 pour la deuxi me Inglehart 1997 123 Comme nous le mentionnions pr c demment dans les PED les plus pauvres particuli rement en Afrique les organismes de ce genre ne remplissent pas cette fonction Dans la plupart des pays ils sont inexistants Dans le cas contraire leurs ressources humaines et financi res sont souvent trop limit es pour entreprendre ce genre d op rations Dans ce contexte au moins trois raisons conduisent identifier l institut national de la statistique INS comme le meilleur candidat pour mettre en uvre ces enqu tes D une part c est en son sein que se concentre l essentiel des comp tences techniques en mati re d enqu tes aupr s des m nages D autre part ces enqu tes rel vent de v ritables missions de service public et appellent de ce fait des fonds publics Enfin la forte demande potentielle pour ces enqu tes est un puissant levier pour contribuer r habiliter la fonction sociale des INS malheureusement largement d consid r e L exemple malgache est un bon exemple de la pertinence de ce choix Un quilibre peut et doit tre trouv entre la surabondance d information dans les pays d velopp s rien qu en France les r sultats de pr s de 800 sondages ont t diffus s en 1991 sans compter ceux usage priv non publi s encore plus nombreux et leur quasi absence da
230. e ECVM 2002 Enqu te 1 2 Abidjan 2002 Enqu te 1 3 Abidjan Projet Mali EDS 2001 EMEP 2001 2002 Enqu te 1 2 3 Bamako 2002 ELIM 2003 2004 Enqu te permanente emploi 2004 Recensement agricole projet Niger MICS 2000 RGPH 2001 Enqu te 1 2 3 Niamey 2002 QUIBB projet Recensement agricole projet S n gal MICS II 2000 EPPS 2001 QUID 2001 ESAM II 2001 2002 RGPH 2002 Enqu te 1 2 3 Dakar 2002 2003 QUIBB projet EPPS projet Togo MICS 2000 Enqu te 1 2 3 Lom 2001 2002 Enqu te nationale sur les d penses des m nages 2004 QUIBB projet Eu gard au r le conomique et social du travail en particulier dans le cadre des politiques de lutte contre la pauvret le suivi de l emploi devrait tre un l ment central du dispositif des statistiques aupr s des m nages Dans la plupart des pays du monde au premier rang desquels les pays d velopp s mais aussi dans les Pays en d veloppement PED d Am rique latine d Asie du Maghreb l enqu te emploi est au centre du dispositif statistique aupr s des m nages Par enqu te emploi on entend un type g n rique d enqu tes par sondage aupr s des m nages p riodiques et standardis es au niveau international traitant du march du travail en g n ral des conditions d activit s de la population emploi ch mage revenus etc Non seulement il s agit de l enqu te aupr s des m nages l
231. e Gini relatif la d pense soit le plus lev de PUEMOA alors que les indices de Gini des revenus calcul s en phase 1 faisaient ressortir une grande homog n it entre les capitales l exception peut tre de Lom Les r sultats de l enqu te sont donc d clin s en terme de consommation mon taris e ou non on notera la faiblesse de l autoconsommation alimentaire classique des enqu tes 1 2 3 moins de 1 de la consommation ce qui en tonnera plus d un En ce qui concerne les coefficients budg taires aussi on notera que la part des d penses alimentaires au sens large y compris boissons et h tels restaurants soit 43 6 des d penses est en UEMOA moins lev e qu Antananarivo 47 On notera galement le poids des d penses de logement y compris loyers fictifs imput s avec 19 7 et l occasion le fait que 37 des m nages seulement sont locataires les 67 restants tant propri taires ou assimil s enfin on notera les consommations c r ali res par t te caract ristiques des habitudes alimentaires avec 292 grammes de riz par jour dont 20 import s les Bamakois mangent plus de riz que les Dakaro is 257 grammes import s en totalit ce qui est inattendu et moins videmment que les Malgaches 361 grammes ce qui tait attendu A Cotonou et Lom c est le ma s qui domine 200 230 grammes par jour et par t te On constate galement une domination crasante du secteur i
232. e ann e et comment ils se sont adapt s aux changements Plus qu une mesure quantitative pr cise ces d clarations sont per ues comme une appr ciation qualitative des m nages donnant un ordre de grandeur des volutions pass es En dehors de Lom une stabilit des revenus et une l g re hausse de la consommation depuis un an En comparant avec l ann e pr c dente pr s de six m nages sur dix d clarent que leur revenu nominal est rest stable Environ un m nage sur trois estime que son revenu a baiss avec la proportion la plus faible Dakar 17 8 et la plus lev e Lom 42 3 o en particulier pour cette cat gorie de m nages cette baisse du revenu r el s est instantan ment traduite par une baisse de la consommation marquant la faiblesse de l pargne des m nages La paup risation continue de la population de cette ville semble due notamment aux crises politico conomiques que traverse le pays et aux sanctions conomiques inflig es par l Union Europ enne depuis 1992 Autrement dit le solde d opinion qui mesure le diff rentiel des opinions positives et n gatives atteint pr s de 34 points Lom tandis qu Dakar il est seulement de 4 points Dans une situation interm diaire le solde d opinion des autres villes varie de 10 17 points en n gatif Si les m nages consid rent en moyenne que leur revenu nominal est rest stable qu en est il de leur consommation En premier
233. e d assistance technique in situ assur e par AFRISTAT et DIAL soit sous forme de missions d appui aux INS soit sous forme d ateliers r gionaux principalement pour la formation l analyse des donn es au profit des quipes nationales Cette assistance technique s est r v l e indispensable en raison d une part de l innovation m thodologique pour les Etats membres de l UEMOA de ce type d enqu te dont c tait la premi re r alisation et d autre part du manque de ressources humaines disponibles et motiv es au sein des INS Le volume d assistance technique est estim plus de 1000 jours d experts internationaux hors appui la DNST Ce chiffre n inclut pas les travaux men s tant AFRISTAT qu DIAL par les experts tout au long du projet Cette composante substantielle d assistance technique met en vidence d une part la n cessit de renforcer les capacit s au sein des INS et d autre part le fait que la qualit des r sultats obtenus est probablement sup rieure celle de la plupart des op rations men es qui n ont pas pu b n ficier d un appui de cette envergure Finalement l ensemble de cette organisation a permis d obtenir sept enqu tes r alis es avec des outils harmonis s conduites et trait es avec des m thodes et des proc dures identiques Les r sultats issus des enqu tes sont donc tout fait comparables Les rapports des premiers r sultats des enqu tes ont t
234. e dans les principales agglom rations africaines tudi es celle li e aux transports Partout elle d passe 10 sauf Dakar 8 et c est Ouagadougou que ce taux est le plus lev 15 Cependant le comportement des m nages varie d un type de m nage l autre Par exemple les individus des m nages formels publics et priv s d pensent davantage d argent pour se d placer fait v rifi au sein de chacune des villes Le poste habillement et chaussures arrive en quatri me position avec un taux quasi gal dans toutes les villes Les d penses de sant sont faibles avec moins de 4 de la d pense totale La part des d penses d enseignement qui ne regroupe dans la nouvelle nomenclature COICOP que les frais de scolarit est encore plus faible La structure des coefficients budg taires par quartile de consommation par t te est plus contrast e que celle qui r sulte de la classification par origine du revenu Ainsi les coefficients budg taires vont d croissant du premier quartile au dernier quartile pour les d penses alimentaires et de logement tandis que ceux de toutes les autres fonctions voluent en sens inverse On retrouve ici des r sultats standards de la th orie conomique les d penses alimentaires ayant une plus faible lasticit revenu que les autres d penses jug es moins essentielles La consommation alimentaire La consommation alimentaire annuelle par t te varie de 820
235. e des m nages mesurer le poids des secteurs formel et informel dans leur consommation et analyser les d terminants de la pauvret phase 3 enqu te sur la consommation les lieux d achat et la pauvret A cette architecture de base viennent s ajouter des 16 op rations statistiques sp cifiques correspondant des modules th matiques variables greff s sur une des trois phases suivant l unit statistique d int r t m nage individu UPI Dans le cadre du projet PARSTAT trois modules sp cifiques ont t ajout s sur les diff rentes dimensions de la pauvret m nage greff sur la phase 1 sur la gouvernance et la d mocratie individus de 18 ans et plus greff en phases 1 ou 3 suivant les pays Le dispositif g n ral de l enqu te 1 2 3 en Afrique de l Ouest Dispositif de base Phase 1 Caract ristiques socio d mographiques Emploi Enqu te aupr s des m nages chantillon de base Phase 2 Secteur informel Enqu te sur les unit s de production informelles Sous chantillon Phase 3 Consommation Sous Conditions de vie chantillon Des modules th matiques Multiples dimensions de la pauvret gt Approche qualitative Point de vue des m nages Gouvernance et d mocratie Indicateurs objectifs et subjectifs Comportements valeurs Source Razafindrakoto Roubaud 2005 STATECO N 99 2005 gt Le
236. e donn es 135 internationales Ainsi la corr lation entre l incidence de la corruption tir e de l enqu te miroir et l indicateur de contr le de la corruption construit par Kaufmann Kraay et Zo ido Lobaton KKZ pour 2002 est de 0 52 ce qui correspond un lien positif cet indicateur tant d croissant mesure que la corruption augmente R ciproquement la corr lation entre le taux r el de corruption et l indicateur KKZ est de 0 48 donc dans le mauvais sens mais non significatif Ces constats conduisent s interroger sur la fiabilit des enqu tes aupr s des experts pourtant largement utilis es par les bailleurs de fonds notamment pour allouer l aide publique au d veloppement Ce r sultat il est vrai est circonscrit la petite corruption et aux huit pays sous revue On peut d ailleurs raisonnablement supposer que c est justement dans ces pays pauvres en information que les indices de perception sont les plus loign s de la r alit Toutefois la question se pose clairement quant au contenu de ce que mesure vraiment les indicateurs de perception issus de ces enqu tes Nos r sultats n invalident en rien la pertinence de ce type d indicateurs sachant qu ils refl tent une perception assez commune du ph nom ne de la corruption m me si elle ne correspond pas la r alit Mais il convient de les coupler une nouvelle g n ration d indicateurs bas s sur des mesures ob
237. e dur e moyenne de ch mage doivent tre consid r s avec prudence ils n en constituent pas moins un indicateur de l extr me difficult des ch meurs s ins rer et ou se r ins rer sur le march du travail Ce constat est confirm par l importance du ch mage de longue dur e c est dire de plus d un an 67 4 des ch meurs sont au ch mage depuis plus d un an Si Cotonou et Lom plus d un ch meur sur deux est dans l attente d un emploi depuis plus d un an la situation est plus dramatique encore pour leurs homologues nig riens Dans l ensemble le ch mage de longue dur e frappe relativement plus les primo demandeurs que les anciens occup s respectivement 70 et 64 Ces indicateurs permettent de distinguer deux groupes de villes D un c t Cotonou Lom et Bamako o le march du travail semble plus flexible non seulement le taux de ch mage est situ sous la barre des 10 mais la dur e du ch mage est aussi relativement plus faible De l autre c t Dakar Ouagadougou et surtout Niamey les ch meurs attendent en moyenne entre 4 et 5 ann es avant de retrouver un emploi alors que les taux de ch mage y sont plus lev s Le mode de recherche d emploi La mobilisation du r seau des solidarit s familiales est l option privil gi e des ch meurs dans leur recherche d emploi Cette strat gie est adopt e par les deux tiers des ch meurs des sept grandes villes La
238. e la valeur ajout e La faiblesse du poids de la fiscalit dans toutes les autres villes sugg re l existence d un gisement fiscal potentiel pour l Etat m me si la mise en place d un syst me viable de taxation du 78 secteur informel n est pas vidente compte tenu de la faible rentabilit r elle des UPI et des co ts lev s de recouvrement de l imp t Les performances secteur informel conomiques du Les indicateurs relatifs au niveau d activit des UPI chiffre d affaires production valeur ajout e montrent que celui ci est faible toutes villes confondues les UPI enregistrent en moyenne un chiffre d affaires et une production de respectivement 249 000 et 162 000 FCFA par mois Quel que soit l indicateur retenu les UPI de Lom sont celles qui enregistrent le plus faible niveau d activit tandis que celles d Abidjan sont en t te de classement avec un rapport de 1 4 entre la production mensuelle moyenne des premi res et celle des secondes Tableau 19 Quelques indicateurs du niveau moyen d activit des UPI en milliers de FCFA Branche Cotonou Hs Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Industrie Chiffre d affaires 119 117 286 207 135 181 70 195 Production 110 115 273 186 125 179 64 185 Valeur ajout e 61 54 163 116 54 123 33 110 Commerce Chiffre d affaires 285 347 303 275 333 276 106 272 Production 79 76 166 81 81 96 38 103 Valeur ajout e 51 62 114 59 79 79 22 74 S
239. e les besoins d informations pr alablement d finis l approche m thodologique retenue repose sur une typologie dite fonctionnelle c est dire ax e sur l origine sectorielle des revenus des m nages la diff rence des analyses classiques sur la consommation qui utilisent plut t le niveau de leurs ressources Il s agit d une typologie op rationnelle qui cherche s adapter aux politiques conomiques en vigueur notamment celles en mati re de distribution des revenus et de cr ation d emplois On sait que le niveau de vie de chaque cat gorie de m nages d pend pour une large part de variables clefs instrumentales dans les choix de politiques macro conomiques et sur lesquelles les d cideurs peuvent axer leurs actions La typologie labor e partir de la phase emploi distingue quatre cat gories selon le secteur institutionnel d activit du chef de m nage les m nages dont le chef exerce son emploi principal dans le secteur public sont d nomm s m nages publics les m nages dont le chef exerce son emploi principal dans le secteur priv formel sont d nomm s m nages priv s formels 86 les m nages dont le chef exerce son emploi principal dans le secteur informel sont d nomm s m nages priv s informels les m nages dont le chef est inactif ou ch meur sont d nomm s m nages inactifs ou ch meurs Les revenus des m nages publics dont le chef trava
240. e micro finance Antananarivo Madagascar STATECO n 98 pp 73 83 Herrera J Roubaud F 2005 Poverty dynamics in urban Peru and Madagascar a comparative approach International Planning Studies Journal Vol 10 n 1 February pp 21 48 World Bank 2005 Sourcebook of Tools for Institutional Political and Social Impact Analysis Washington D C STATECO N 99 2005 Strat gie de d veloppement des comptes nationaux dans les tats membres d AFRISTAT Hubert H Vihou nou Gbossa L Afrique au sud du Sahara est en train de se doter de comptes nationaux exemplaires Les organisations sous r gionales telles que l Union conomique et mon taire ouest africaine UEMOA la Communaut conomique et mon taire de l Afrique centrale CEMAC et la Communaut conomique des Etats de l Afrique de l Ouest CEDEAO pour les besoins de Surveillance multilat rale sont devenues des demandeurs de donn es de comptabilit nationale aux c t s des bailleurs de fonds et partenaires au d veloppement Il s en est suivi une pression forte sur les instituts nationaux de statistique pour la mise disposition de comptes nationaux fiables jour et conformes au standard international le Syst me de comptabilit nationale des Nations Unies de 1993 SCN 93 Il tait de ce fait plus facile pour AFRISTAT d obtenir un financement pour entreprendre au niveau r gional la r novation des comptes nationaux pour ses
241. e nouvelle s rie am lior e appel e PIB plus comparables Les PIB plus comparables mis au point pour les Etats membres de l UEMOA avec l assistance technique d AFRISTAT ont t adopt s et un r glement a mis en vigueur depuis le 1 janvier 2003 leur utilisation dans le calcul des crit res de convergence dans le cadre de la Surveillance multilat rale de l UEMOA Corrections apport es aux PIB des Etats pour l ann e 2000 PIB INS est l ancienne s rie des Etats PIB_comp est le PIB plus comparable obtenu apr s corrections Le cas de l UEMOA n est pas isol La Communaut conomique et mon taire de l Afrique Centrale CEMAC avait la m me pr occupation de m me que la Communaut conomique des Etats de l Afrique de l Ouest CEDEAO qui est en train de recourir la m me information de court terme dans son dispositif de renforcement de capacit statistique Les PIB plus comparables encore tributaires des PIB des anciennes s ries de comptes sont am lior s dans trois directions une couverture plus importante du champ une pr sentation harmonis e des comptes et un rapprochement des m thodes d laboration en l occurrence une meilleure prise en compte des campagnes agricoles Il s agit d une tape interm diaire Les donn es de comptabilit nationale des Etats membres d AFRISTAT ne seront comparables tous gards qu l issue des travaux de r novation des comptes
242. el incluait la r alisation et l analyse d enqu tes 1 2 3 r p t es c est dire que cette revue a aussi pour sa part apport sa contribution la popularisation de ce type d enqu tes Le fait de disposer simultan ment dans 7 capitales de l UEMOA du r sultat d enqu tes comparables donne une force d multipli e aux r sultats les particularismes locaux renfor ant la confiance que l on donne aux r sultats globaux convergents Dans un premier article sur La conception et la mise en uvre des enqu tes 1 2 3 dans sept principales agglom rations de l UEMOA Les enseignements m thodologiques F Amegashie A Brilleau S Coulibaly O Koriko E Ouedraogo F Roubaud et C Torelli tirent pour nous les le ons m thodologiques de l op ration L article pr sente les diff rentes tapes de la mise en uvre de ces enqu tes et calcule un certain nombre d indicateurs de qualit La coh rence des m thodes adopt es est bien mise en vidence sans occulter les probl mes rencontr s propres au manque de ressources pour la conduite d enqu tes statistiques dans ces pays La description d taill e de l chantillonnage des op rations de terrain de saisie et d apurement des donn es et enfin de traitement et d analyse des donn es fournit une image extr mement compl te des conditions de r alisation de ces enqu tes L valuation de celles ci par les indicateurs de qualit statistique non r po
243. ement trouver STATECO N 99 2005 Ce montage permet d assurer e Une r alisation simultan e des enqu tes e Une m thodologie identique entre les pays et donc des r sultats comparables e Une assistance technique exp riment e Socle minimal dispositif 1 D finition de l enqu te Tableau 5 Dispositif 1 Dans ce domaine institutionnel aussi il faudra aussi cependant tirer profit de l exp rience pass e pour am liorer les proc dures Domaines tudi s Emploi secteur informel consommation modules qualitatifs Champ g ographique Principale agglom ration Champ d activit s du secteur informel Activit s non agricoles Ann e de l enqu te 2006 Les domaines tudi s sont les m mes que ceux des enqu tes 1 2 3 r alis es en 2001 2003 prenant en compte en plus des phases 1 et 2 financ es par l Union europ enne la phase 3 financ e par la Coop ration fran aise et pour certains pays par la Banque mondiale L enqu te serait r alis e au niveau de la principale agglom ration de chaque pays Il conviendrait cependant de rajouter la ville de Bissau capitale de la Guin e Bissau pour couvrir l ensemble des Etats membres de 1 UEMOA On rappelle que la Guin e Bissau n avait pas fait partie de la composante emploi et secteur informel du Programme PARSTAT en raison des ressources humaines alors Tableau 6 Echantillons du dispositif 1 limit es de PINS pour l ense
244. emplois du temps alors m me que les enqu tes et les nomenclatures taient suppos es tre harmonis es il a fallu obtenir tous les programmes sources pour v rifier un par un le codage informatique des nomenclatures se replonger dans les instructions aux enqu teurs pour v rifier les consignes donn es pour traiter les cas ambigus avant de pouvoir produire des tableaux comparatifs qui aient un sens m me s ils sont loin d tre parfaits la preuve de la difficult de la t che est que l on a d renoncer l ambition de faire figurer ces tableaux dans toutes les monographies du num ro d Economie et Statistiques De m me le codage de la personne de r f rence la fran aise le choix du syst me d unit s de consommation ont demand des r flexions th oriques et des codages informatiques complexes La qualit des sources est en elle m me parfois une source de pr occupations principalement cause du rejet de la part des m nages dans certains pays comme la r publique Tch que et il est toujours tr s difficile d obtenir l information sur la qualit du travail de terrain de la part des enqu teurs Une autre exigence gage de qualit est de pouvoir rencontrer au cours des missions les quipes r gionales en charge du travail de terrain ainsi que des enqu teurs am liorer leur formation est aussi un enjeu de la coop ration Finalement un b n fice mutuel On le voit les d fis asso
245. en d une population disponible pour travailler et non d un volant de main d uvre situ aux marges de l activit conomique Les raisons de la pr f rence pour un type d emploi plut t qu un autre se ressemblent d une ville l autre Comme on pouvait s y attendre dans 55 2 des cas l emploi salari est recherch pour la s curit qu il est cens procurer en termes d emploi et de salaire En conclusion les ch meurs se montrent relativement flexibles quant au type d emploi recherch 23 5 sont pr ts travailler dans n importe quel type d entreprises et 47 sont indiff rents quant la branche ou la profession 51 De plus seuls 10 3 sont attir s par l administration publique qui n est pas l horizon ind passable d une main d uvre frileuse selon une image trop souvent invoqu e Le ch mage ne traduit donc pas uniquement l insatisfaction d une main d uvre aux ambitions incompatibles avec les conditions en vigueur sur le march mais aussi au moins en partie l absence r elle d opportunit s d emplois Pr tentions salariales des ch meurs Une des raisons que l on peut avancer pour expliquer le ch mage concerne les pr tentions salariales qui par m connaissance de la r alit sur le march du travail peuvent s carter sensiblement des r mun rations observ es Interrog s sur leurs pr tentions en mati re salariale les ch meurs des sept grandes ville
246. en que la nature de ce STATECO N 99 2005 dispositif est essentiellement tributaire des moyens financiers mais aussi humains disponibles au niveau des INS Il est ais de se rendre compte qu il existe de tr s nombreux dispositifs possibles en croisant les variables domaines x champ g ographique x champ d activit s x p riodicit Le dispositif pourrait tre aussi mis en place progressivement par exemple on pourra partir de l exp rience des enqu tes r alis es dans la plus grande agglom ration pour tendre le suivi l ensemble du milieu urbain et plus tard aux zones rurales et arriver couvrir ainsi l ensemble du pays Les propositions pr sent es ci apr s prennent en compte trois s ries d l ments les besoins prioritaires en informations conomiques et sociales pour la conduite des politiques conomiques que l enqu te 1 2 3 est susceptible de fournir l optimisation de l articulation entre les op rations pass es commandit es par la Commission de l UEMOA en mati re d enqu tes aupr s des m nages Enqu tes D penses des M nages 1996 Programme PARSTAT 2001 2003 et venir dans l laboration de s ries chronologiques coh rentes et harmonis es au niveau r gional les enseignements tir s du Programme capitaliser PARSTAT de fa on l exp rience d j acquise sur le terrain Dans cette perspective le dispositif doit viser trois objectifs principau
247. ense On peut donc estimer le poids de chaque secteur formel et informel dans la Tableau 13 Principaux lieux d achat hors cadeaux 97 consommation On peut m me aller plus loin en faisant le calcul par type de m nages en prenant en compte les diff rences de coefficients budg taires par cat gorie ainsi que les diff rences de lieu d achat Globalement la pond ration des biens et services par leur valeur ne change pas le diagnostic pr c dent Au niveau agr g pr s de 78 de la valeur de la consommation totale des m nages est fournie par le secteur informel La baisse de la part du secteur informel par rapport l analyse en fr quence d achat s explique par le fait que le montant moyen des d penses dans le secteur formel est sup rieur celui des d penses effectu es dans le secteur informel autoconsommation et hors loyers fictifs en du montant des achats Cotonou Ouaga Bamako Niamey Dakar Lom Ensem dougou ble Lieu d achat INFORMEL 76 5 72 2 81 0 80 5 75 7 84 0 77 7 Ambulant ou poste fixe sur la voie publique 19 7 14 5 9 6 18 6 5 2 22 0 12 5 Domicile vendeur dans une petite boutique 20 3 18 7 14 0 20 9 37 6 19 5 24 5 March public 29 2 30 3 49 5 33 2 24 9 29 9 32 3 Autres lieux informels 7 3 8 7 8 0 7 8 8 1 12 6 8 5 Lieu d achat FORMEL 23 5 27 8 19 0 19 5 24 3 16 0 22 3 Supermarch magasin formel 5 3 3 4 2 8 3 0 6 4 1 8 4 4 Secteur public ou parap
248. ension de l chantillon et les discussions autour du nouvel chantillon sur les tudes et la mesure de la pauvret 30 novembre 2000 Publication de l ouvrage de comparaison France Pologne et conf rence de presse Varsovie 18 20 avril 2001 Visite des experts polonais l Insee pr sentation des avantages et inconv nients de l chantillon ma tre analyse de la future enqu te sociale europ enne pr sentation de l enqu te sans domicile et discussion sur l exploitation de l enqu te sociale en mati re d exclusion rencontre avec tous les experts concern s 13 16 11 2001 Visite d une d l gation Slovaque Recensement et l chantillon ma tre sur le 3 6 d cembre 2001 Mission Verger Varsovie 16 18 janvier 2002 Visite d l gation hongroise Mme Havasi 12 15 f vrier 2002 Visite d l gation polonaise sur l chantillonnage 18 21 f vrier 2002 Mission Verger D Haultfoeuille Prague donn es de revenu discussion autour de Budget de famille imputations 15 17 mai 2002 Visite d l gation polonaise A Bienkunska sur la pauvret STATECO N 99 2005 20 21 juin 2002 Mission Verger D Haultfoeuille au KSH Hongrie Peut on utiliser les donn es des enqu tes Budget 2000 pour calculer les taux de pauvret selon les trois d finitions pr paration de tableaux comparatifs avec la France 4 9 juillet 2002 Mission Verger Va
249. ension des comportements individuels et partant pour une d finition plus fine de politiques cibl es 127 e Fn collectant des informations objectives comportements exp riences v cues et subjectives perception satisfaction sur la pauvret la gouvernance et la d mocratie on se donne les moyens de suivre et de mettre en relation deux dimensions essentielles aussi importantes l une que l autre de ces th matiques Ainsi par exemple la perception de la corruption peut avoir un impact aussi d terminant sur la stabilit politique ou conomique d un pays que l incidence r elle de la corruption elle m me e De plus ces deux dimensions peuvent tre crois es avec les variables classiques sur les caract ristiques socio conomiques des individus et des m nages revenu activit sexe ge etc Il est donc possible de d sagr ger les r sultats et de mettre en exergue les sp cificit s ou les disparit s entre diff rentes cat gories de population en tudiant notamment le cas des plus d munies ou de celles qui souffrent le plus de discriminations On dispose par exemple d indicateurs comparant les situations ou perceptions des hommes et des femmes des pauvres et des riches ou encore suivant les groupes ethniques Enfin le fait d avoir men simultan ment les m mes enqu tes dans diff rents pays offre des perspectives stimulantes en mati re de comparaisons internationales L valuation
250. ent par A Bienkunska M Fall repr sente la France et assure la pr sidence d une session STATECO N 99 2005
251. ent l apurement des donn es de d penses des m nages Les contr les ont port sur les enregistrements dupliqu s la d tection des codes produits invalides des lieux d achats invalides la d tection des incoh rences entre les types de produits et les unit s d achat les incoh rences entre la quantit le prix unitaire et le montant total d clar Il s est agit aussi du transfert des d penses mal class es vers les modules appropri s mais galement de la s lection et de la v rification des d penses jug es trop lev es dans les modules Apr s l apurement effectu module par module il est cr un fichier pivot qui r capitule toutes les d penses effectu es par les m nages qu elles soient quotidiennes ou r trospectives Pour le constituer on a dress d abord la liste de toutes les variables utilis es dans les diff rents modules portant sur les d penses Puis on proc de la fusion des diff rents fichiers apr s avoir cr certaines variables dans les modules qui n en disposaient pas avec des codes fictifs 99 999 etc Dans le cas d esp ce ce fichier pivot comprend au total 20 variables et toutes les lignes de d penses de tous les modules Variables Variables Variables 1 Identifiant du m nage 8 Unit 15 Fr quence d achat 2 Num ro du module 9 Montant total 16 Code v nement 3 Date d enqu te 10 Nombre de fois 17 Code d penses de
252. eptembre Octobre Novembre D nombrement Phase 1 Phase 2 Phase 3 Suivi des travaux de collecte Collecte phase 1 Pour s assurer que le m nage enqu t tait effectivement celui qui avait t s lectionn lors du tirage deux jours entiers ont t consacr s au rep rage des m nages chantillons Durant la p riode de collecte une r union hebdomadaire de supervision s est tenue avec tous STATECO N 99 2005 les contr leurs pour s assurer de la bonne ex cution du travail sur le terrain et du respect des instructions Les principaux probl mes rencontr s concernaient e le remplacement des m nages non trouv s e le type d infrastructures du quartier ou de la ville e le respect des filtres des questionnaires m nages et individus Collecte phase 2 Compte tenu du nombre relativement faible d UPI l option retenue en RDC a t d enqu ter toutes les UPI identifi es lors de la phase 1 afin d assurer une bonne repr sentativit de toutes les branches d activit s Durant cette phase des r unions d valuation se sont tenues tous les samedis durant la p riode de collecte sur le terrain Elles regroupaient les contr leurs et les membres de l quipe technique permanente et traitaient des difficult s li es la collecte notamment la mobilit
253. er 2004 Tableau 3 Principales caract ristiques des modules en Afrique Afrique de l Ouest Ouaga Cotonou dousou Abidjan Bamako Mada Antana Dakar narivo Niamey Lom Plan de sondage phase 1 Nombre total d unit s primaires Nombre d unit s primaires chantillon Nombre initial de m nages chantillon Nombre final de m nages chantillon Module Pauvret subjective Date d enqu te 368 125 2 500 2 500 2041 125 2 500 2 479 129 125 2 500 2 500 1330 108 3 019 3 019 8 521 983 21 019 20 860 10 2002 02 2003 M nage 247 Int gral 78 12 2002 01 2003 M nage 2 73 Int gral 78 09 2001 M nage 2 50 Int gral 78 10 2001 M nage 10 2001 M nage 2 40 Int gral T8 09 2002 Unit d analyse Nombre de m nages 3 001 Questionnaire Int gral Nombre de questions pos es 78 Modules Gouvernance et D mocratie Date d enqu te M nage 20 575 Int gral Int gral T8 T8 Int gral T8 Int gral T8 10 2002 02 2003 Adulte Phase 1 6 829 10 2001 Adulte Phase 3 1 840 Partiel 114 04 2003 Adulte Adulte Phase 2 2 807 35 534 Int gral Partiel Partiel Partiel Int gral Partiel 124 119 117 117 124 113 120 Partiel Source Enqu tes 1 2 3 Phase 1 Modules Gouvernance et D mocratie 2001 2003 Instituts Nationaux de la Statistique AFRISTAT DIAL calculs des auteurs 10 2001 Adulte Phase 1 6 328 10 200
254. er la pauvret Contrairement aux indicateurs habituellement utilis s qui fixent a priori des crit res objectifs on demande la population de d terminer les besoins qu ils consid rent vitaux et de s exprimer sur leur niveau de satisfaction concernant ces derniers Si globalement le panier de besoins minimum les sept premiers sur 26 items propos s pour assurer une vie d cente sont les m mes quel que soit le pays consid r le classement de ces besoins et la part de la population qui s accorde sur leur importance varient selon les pays Bamako et Ouagadougou se distinguent en particulier par la Pour plus de d tails sur les diff rentes approches de la pauvret et les liens entre elles voir Razafindrakoto Roubaud 2001 Parmi les sept figurent pouvoir se soigner en cas de maladie acc s l eau acc s l lectricit disposer d un logement d cent pouvoir prendre trois repas par jour pouvoir envoyer les enfants l cole avoir un travail stable Pour la suite on ne retiendra que les six premiers sachant que l on ne dispose pas d information sur la satisfaction ou non du m nage en termes d insertion de l ensemble de ses membres sur le march du travail proportion tr s faible moins de la moiti des habitants estimant que l acc s l lectricit est essentiel graphique 1 Parall lement moins des deux tiers de la population Bamako et Niamey consid rent que po
255. ervices Chiffre d affaires 192 236 381 216 129 217 109 267 Production 166 151 356 178 115 199 102 241 Valeur ajout e 71 93 219 118 45 111 38 139 Ensemble Chiffre d affaires 222 250 323 244 214 234 99 249 Production 111 102 256 130 105 144 62 162 Valeur ajout e 59 64 161 87 62 99 29 102 Le m me classement s observe lorsque la valeur ajout e est rapport e au nombre de travailleurs ou au nombre d heures de travail Tous secteurs confondus les UPI d Abidjan enregistrent la plus forte productivit horaire du travail 524 FCFA contre seulement 99 FCFA Lom et 184 FCFA Cotonou et Ouagadougou En ce qui concerne la productivit apparente du capital Bamako devance cette fois Dakar et Abidjan dans le trio de t te tandis que Cotonou et Lom sont la derni re place du classement Tableau 20 Productivit s apparentes moyennes du travail et du capital en milliers de FCFA Branche Cotonou rea Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Ensemble VA LI 37 6 43 1 96 7 64 1 45 0 64 9 20 0 65 8 VA L2 0 2 0 2 0 5 0 4 0 2 0 3 0 1 0 3 VA K 257 5 0 8 4 11 3 6 1 8 9 2 3 6 7 Note VA Valeur ajout e L1 nombre de travailleurs L2 nombre d heures de travail par mois K valeur du capital au co t de remplacement VA L1 est exprim e en milliers de FCFA travailleur VA L2 est exprim e en milliers de FCFA heure STATECO N 99 2005 Toutes villes confondues l exame
256. es actifs de l informel ceci accro t encore l cart entre les deux secteurs D un point de vue g n ral les prestations sociales et autres avantages indemnit s diverses s curit de l emploi etc sont plus fr quentes pour les cat gories socio professionnelles les mieux r mun r es Elles viennent donc accentuer les diff rences de qualit entre les emplois Enfin le taux de syndicalisation moyen reste faible parmi les travailleurs d pendants Il atteint 12 8 en moyenne et fluctue entre 7 Cotonou 17 Niamey Les syndicats sont plus r pandus dans le secteur public 36 des salari s en sont adh rents contre un cinqui me dans le secteur priv formel et seulement 2 dans le secteur informel Tableau 25 Conditions de travail des travailleurs d pendants Perspectives La phase 1 de l enqu te 1 2 3 permet d aller au del de l identification de la structure actuelle du march du travail dans un sens prospectif En particulier elle donne des l ments pour quantifier le degr d ad quation entre emplois exerc s et types d emplois d sir s Le degr de satisfaction des actifs occup s par rapport l emploi qu ils exercent ou le type d emplois recherch s par les inactifs ou les ch meurs qui veulent s ins rer sur le march du travail m ritent une attention particuli re compte tenu de importance fondamentale des anticipations des agents sur
257. es chefs d UPI employant de la main d uvre Aides souhait es La principale difficult rencontr e par les chefs d UPI de l ensemble des villes tant l coulement de leur production l aide sollicit e par la majorit d entre eux 60 est un acc s facilit de grosses commandes En outre pr s de 43 des situation du march sur lequel ils interviennent Cons quence directe de leurs contraintes de tr sorerie un acc s facilit au cr dit est galement sollicit par pr s de six chefs d entreprise sur dix Par contre les domaines d intervention traditionnels des programmes d appui aux petites entreprises formation technique formation la gestion etc sont quant eux relativement peu mentionn s par les entrepreneurs du secteur informel sauf Dakar et Niamey Enfin il est noter que pr s d un quart des chefs d UPI de l ensemble des villes ne souhaite recevoir aucune aide Cette proportion est sensiblement inf rieure Cotonou Niamey et Ouagadougou tandis qu elle est tr s sup rieure Bamako o les difficult s rencontr es par les entrepreneurs semblent tre relativement moins contraignantes qu ailleurs Tableau 32 Principales aides souhait es par les chefs d UPI Cotonou Ses Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble ougou Acc s grosses commandes 63 9 76 8 58 6 44 0 61 5 70 5 51 9 60 0 Acc s au cr dit 70 1 74 0 55 9 35 0 75 6 65 1 59 4 59 2 Acc s informati
258. es dans les domaines suivants comptes nationaux secteur informel urbain et emploi indice de la production industrielle indice des prix la consommation statistiques du commerce ext rieur note de conjoncture r gionale base de donn es sur la comp titivit Un appui au renforcement institutionnel de la Commission de l UEMOA et des syst mes statistiques nationaux a galement t inclus dans le Programme D autres initiatives mises en uvre en dehors du Programme PARSTAT ont contribu la mise niveau des syst mes statistiques nationaux Parmi ces initiatives il y a l harmonisation des indices des prix dans les pays de l UEMOA le Programme statistique minimum commun PROSMIC d AFRISTAT travers l laboration d une m thodologie harmonis e et d un manuel d laboration des comptes nationaux selon les recommandations du Syst me de comptabilit nationale des Nations Unies SCN93 et l adoption de nomenclatures harmonis es d activit s et de produits des Etats membres d AFRISTAT la NAEMA et la NOPEMA Le volet Secteur informel urbain et emploi du Programme PARSTAT Eu gard au r le conomique et social du travail le suivi de l emploi devrait tre un l ment central du dispositif des statistiques aupr s des m nages comme c est le cas dans les pays conomiquement plus avanc s Or dans la sous r gion les dispositifs de suivi de l emploi et du secteur informel sont quas
259. es des recensements de la population doivent tre d une part actualis es p riodiquement et d autre part plus facilement accessibles l ensemble des utilisateurs e Fiabiliser le d nombrement des unit s primaires L extrapolation des r sultats de toute enqu te est totalement tributaire des coefficients obtenus partir du d nombrement d o l importance de cette op ration Il faut assurer un contr le syst matique des r sultats du d nombrement par une comparaison avec les effectifs obtenus lors du recensement de la population Il est indispensable de reprendre le d nombrement des unit s primaires pour les carts les plus importants e Assurer un meilleur contr le des op rations de terrain Les op rations de contr le des activit s de terrain doivent tre mieux organis es et les t ches de l ensemble du personnel de terrain enqu teurs contr leurs responsables de l enqu te mieux pr cis es L ensemble des questionnaires doivent tre contr l s de fa on exhaustive par les contr leurs et un chantillon doit tre v rifi par les responsables de l enqu te pendant le d roulement des op rations de terrain afin de s assurer que les consignes ont t bien comprises et s appliquent rigoureusement sur le terrain et de permettre un ventuel retour sur le terrain pour correction des questionnaires e Assurer un meilleur informatique des donn es apurement L exp
260. es pays de l UEMOA B nin Burkina Faso C te d Ivoire Mali Niger S n gal et Togo et Madagascar ainsi que dans trois pays andins Bolivie Equateur et P rou Au total les enqu tes ont port sur un chantillon repr sentatif de plus de 35 000 adultes soit 21 000 m nages dans les huit m tropoles africaines tandis que 50 000 personnes taient interrog es dans les trois pays latino am ricains avec un niveau d inf rence statistique national et r gional Face au succ s de l op ration tant du point de vue m thodologique la gouvernance et la d mocratie peuvent tre mesur es de fa on fiable qu analytique les r sultats peuvent servir clairer les politiques publiques un processus d appropriation du dispositif s est enclench deux pays ayant d cid d int grer de fa on p renne ce type d enqu tes au sein du syst me national d informations statistiques A Madagascar l enqu te est d sormais reconduite par l INSTAT avec une p riodicit annuelle tandis que l INEI du P rou m ne l op ration en continu sur ressources propres permettant d appr cier la dynamique temporelle mensuelle trimestrielle et annuelle des indicateurs sous revue La reconduction des enqu tes est galement l tude dans d autres pays comme le B nin et la C te d Ivoire etc Encadr L exp rience pionni re du projet MADIO Madagascar L approche qui consiste introduire des mo
261. es prix avec la client le est une pratique tr s courante dans l industrie une UPI sur deux y a recours Dans le commerce le m canisme le plus fr quemment adopt est celui qui consiste appliquer un taux de marge fixe sur le prix de revient 81 Tableau 25 Mode de fixation des prix dans le secteur informel en des UPT Ouaga dougou Cotonou Pourcentage fixe du prix 33 5 36 2 revient Marchandage 32 5 27 6 Prix des concurrents 19 1 19 6 Prix officiel 8 9 12 4 Fix par association de 34 13 producteurs Autres 2 5 3 0 Le secteur informel et l Etat La nature des relations du secteur informel avec l Etat est au c ur des enjeux portant sur le r le que ce secteur joue dans le processus de d veloppement des pays en d veloppement Les pouvoirs publics adoptent les positions les plus contradictoires l gard du secteur informel Ils oscillent entre une attitude r pressive et une bienveillante mansu tude Du c t de la r pression on peut citer les vell it s p riodiques des Etats de fiscaliser ce secteur et encore les tentatives tout aussi r guli res que vaines de d loger les commer ants ambulants qui envahissent les chauss es des centres villes au nom de la politique d am nagement urbain A l inverse et de fa on concomitante les autorit s font aussi preuve d une forme de laxisme l gard d un secteur qui exerce ouvertement en marge des r gulations publiques Le secteur informe
262. es retomb es directes des valuations participatives peuvent tre limit es surtout court terme Pourtant les m thodes suscitent d normes attentes du c t des participants qui consid rent leur implication co teuse en temps comme un investissement Les d ceptions suite aux faux espoirs cr s risquent alors d entra ner rapidement une d mobilisation de la population remettant en question la continuit du processus participatif Enfin il convient de souligner que les approches participatives se sont en g n ral peu int ress es au suivi et l appr ciation des r formes effectivement mises en uvre Des modules qualitatifs th matiques greff s aux enqu tes statistiques une approche alternative Les PPA qui ont abouti au recueil des voix des pauvres utilisant les m thodes qualitatives et participatives ont clairement enrichi les connaissances sur la pauvret Mais la question se pose jusqu o peut on aller dans cette voie Cette approche laisse en suspens le probl me de la transcription des r sultats en information utilisable pour mettre en uvre des mesures concr tes au niveau national Une approche alternative et ou compl mentaire peut tre propos e Elle r pond au souci de repr sentativit des opinions recueillies et peut ainsi rem dier au probl me d arbitrage face la multiplicit des points de vue Il s agit de greffer sur des enqu tes quantitatives classiques p riodique
263. ests bilans de tests ont t conduits la mani re de l INSEE les r sultats analys s les questionnaires adapt s au cours de r unions anim es une d marche rigoureuse dans un contexte d exploration pionni re le m lange conduisait un travail fort gratifiant La collecte a t conduite gr ce une motivation exemplaire des slovaques Les taux de r ponse ont t exceptionnellement lev s signe d une coop ration forte de la population dans une soci t fi re de son ind pendance r cente Parall lement des formations avaient t organis es Paris la fois sur le logiciel SAS et sur les bases statistiques n cessaires pour aborder la th orie de l in galit des revenus et la pauvret les indices de Gini de Theil et d Atkinson tous d sormais classiques en France taient inconnus de nos coll gues pour lesquels on avait construit des macros informatiques de calcul La th orie et l interpr tation ont t expos s au cours d un stage anim pour sa partie informatique par G Bourdall alors au d partement de la Recherche et pour la partie statistique par une experte ind pendante sous ma supervision L Insee exp rimentait alors de nouvelles approches de la pauvret compl tant l approche mon taire traditionnelle par les approches en termes de conditions de vie et subjectives selon une m thode inspir e de Townsend et Nolan et Weelan l tranger et mise en oeuvre
264. et parapubliques Il convient donc de noter la pr dominance massive du secteur priv La part congrue de l emploi public alors m me que du fait de la centralisation une grande partie de l administration de chaque pays est concentr e dans la capitale fait tomber l id e re ue d un secteur public hypertrophi Cette structure par secteur institutionnel pr sente de remarquables similitudes entre les villes C est Abidjan que le secteur priv formel est le plus d velopp mais il ne compte que 17 6 des emplois Dakar venant en second Niamey affiche la plus grande concentration d emplois publics mais ceux ci ne comptent que pour 15 3 de l emploi total Enfin Cotonou et Lom constituent les espaces de pr dilection du secteur informel avec plus de 80 des emplois mais cette proportion n est jamais inf rieure 70 dans les autres villes 53 Tableau 13 Structure des emplois par secteur institutionnel et par secteur d activit Emploi principal Cotonou se Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Secteur institutionnel Administration publique 6 3 10 4 5 5 7 5 13 5 5 7 5 2 6 6 Entreprises publiques 2 2 2 3 1 1 2 5 1 8 1 8 2 3 1 8 Entreprises priv es formelles 9 9 11 8 17 6 11 4 11 8 15 0 10 5 14 2 Entreprises priv es informelles 80 3 73 4 74 7 77 5 71 1 76 4 81 0 76 2 Entreprises associatives 1 3 2 1 1 1 1 1 1 8 1 1 1 0 1 2 Secteur d activit Secteur primaire
265. et sans doute par une simplification administrative des d marches li es l enregistrement et il ne serait pas opportun de chercher accro tre de mani re indiff renci e la pression fiscale sur ce secteur compte tenu de la pi tre rentabilit de la plupart des UPI STATECO N 99 2005 82 Si le secteur informel ne va pas l Etat des proportions variant seulement de 4 Bamako l Etat ne va pas non plus au secteur 9 Dakar Une fourchette de variation similaire s observe au niveau des secteurs d activit seules informel les UPI de la branche des transports ont rapport des probl mes dans une proportion notable 30 et en particulier Dakar 60 Cette branche souffre en g n ral dans toutes les m tropoles africaines d un v ritable harc lement de la part des policiers et gendarmes Tr s souvent ceux ci transforment les contr les de papiers des v hicules en occasions de racket des conducteurs de taxis de cars de transport en commun et de moto taxis Si les UPI n effectuent pas les d marches n cessaires pour l galiser leur activit existe t il une volont de l Etat de pousser les informels s ins rer dans le cadre r glementaire Les r sultats de l enqu te penchent pour le contraire En effet quelle que soit la ville consid r e tr s peu de chefs d UPI d clarent avoir eu des probl mes avec les agents de l Etat l ann e pr c dant l enqu te avec Tableau 26 Pro
266. ethnologues des m decins g rontologues et des statisticiens D Blaizeau y assistait pour parler ventuellement de l op ration d enqu te 16 18 janvier 1996 Mission de Mme Crama Trouillot du Boys expert ind pendant constat d un retard dans le programme pr vu probl me au niveau du calage difficult s avec le fait que la macro Calmar n cessite la proc Iml de SAS que l office n avait pas 1996 Premiers r sultats de l enqu te 27 septembre 1996 version traduite en fran ais d une note de r sultats 21 26 juin 1997 Mission des experts slovaques Paris rencontres avec Verger Lollivier Herpin Fallet Millet analyse des r sultats de l enqu te fabrication des types de 191 pauvret en SAS analyse comparative France Slovaquie Juillet 1997 Livraison de tableaux compl mentaires pour la comparaison Fin 1997 Publication des r sultats en slovaque dossier de tableaux d analyses de segmentation et de r sultats de r gressions logistiques 18 20 mai 1998 Visite l Insee des experts polonais analyse des r sultats des travaux statistiques segmentation conom trie 24 juin 3 juillet 1998 Visite de G Bourdall Varsovie installation des programmes pour l analyse formation au langage macro de SAS plus formation au d partement des entreprises pour la base du langage SAS une douzaine de personnes 16 23 septembre 1998 Visite au GUS
267. ette enqu te a tabli un chantillon de 129 ZD pour Lom Parmi les 129 ZD 125 ont t s lectionn es pour l enqu te sur le secteur informel Le plan de sondage de la phase 1 de l enqu te est deux degr s avec au premier degr un chantillonnage des unit s primaires et au deuxi me degr un chantillonnage de m nages Une quipe compos e de cartographes et d agents de d nombrement a proc d dans chaque ville la mise jour des cartes et au d nombrement des m nages des 125 Unit s primaires UP chantillons Le plan de sondage retenu utilise la technique des enqu tes ar olaires stratifi es deux degr s le premier consistant en un tirage d unit s ar olaires ZD SE etc le second la s lection des m nages dans ces unit s ar olaires tir es Dans chaque pays 125 unit s primaires UP ont t s lectionn es l ensemble des m nages a t d nombr et 20 m nages 24 au B nin ont t tir s dans chacune des zones ar olaires retenues Ce sch ma a t mis en uvre avec plus ou moins de r ussite Les difficult s rencontr es dans le cadre de l utilisation des bases de sondage se situent au niveau de la sous estimation du nombre de m nages lors du d nombrement des UP En effet les bases de sondage se sont r v l es de qualit m diocre Cela est d au fait que les unit s primaires de sondage dans ces villes n ont pas toujours des limites tr s claires En out
268. eurs qui ont bien voulu financer les travaux n ont pas toujours su mener une gestion financi re qui soit en ad quation avec les actions engag es Il convient donc que les Etats membres se donnent les moyens de prendre en charge le financement du d veloppement de la statistique et en particulier des comptes nationaux en faisant en sorte que les ressources humaines soient suffisantes et relativement stables Il est souhaitable que l organisation de la production statistique respecte mieux les d lais de diffusion des donn es pour plus d efficacit ainsi que le recommande le FMI dans le SGDD R f rences bibliographiques AFRISTAT 1997 Actes du s minaire Le secteur informel et la politique conomique en Afrique subsaharienne Tome 2 Bamako voir notamment les articles sur l int gration des donn es du secteur informel dans les comptes nationaux 10 au 14 mars http www afristat org Afristat Publication actesectinf htm AFRISTAT Commission de l UEMOA 2004 PARSTAT Rapport final de mise en uvre du Contrat de subvention Gbaza S Gbossa H M treau E Mbaitoloum R Mustapha I et Y l R 1995 La comptabilit nationale en R publique centrafricaine et l utilisation du module ERETES STATECO n 81 82 Guide m thodologique pour l laboration des comptes nationaux dans les Etats membres d AFRISTAT publi en mars 2001 http www afristat org Afristat Publications guidcen htm
269. exhaustivit des r pondants tait plus ou moins volontairement assur e Compter oui interpr ter non Le contraste avec la pratique Insee institut de statistique et d tude tait grand Dot d un potentiel certain gr ce un personnel d ex cution consciencieux pour faire les enqu tes l Institut tch coslovaque manquait de personnes form es aux techniques modernes d exploitation statistique en particulier l conom trie Le panorama des forces de travail n allait pas tarder tre chamboul Trop co teux il allait y avoir des r ductions d effectifs des regroupements d antennes r gionales Il allait aussi falloir recruter des enqu teurs pigistes Un projet percut par l clatement de la Tch coslovaquie Quel aurait t l avenir de la coop ration alors pr vue nul ne saurait le dire car un v nement politique majeur en a perturb le cours savoir la partition du pays en deux avec cr ation de la R publique Tch que et de la Slovaquie en lieu et place de la Tch coslovaquie La coop ration avec la R publique Tch que ne s est pas interrompue je dirais plut t qu elle a t en sommeil avec des r veils pisodiques sur lesquels nous reviendrons mais c est d abord avec la Slovaquie que les liens se sont resserr s et que la coop ration s est v ritablement d velopp e Propuls du rang d un bureau r gional parmi d autres celui d office national l
270. existe pas de base de sondage exhaustive de l ensemble des experts potentiels Pour ce faire nous avons proc d comme dans la plupart des enqu tes experts en mobilisant les r seaux des correspondants de DIAL dans le monde aussi bien au Nord qu au Sud Nous avons galement eu acc s aux r seaux d autres institutions partenaires travaillant sur ces th matiques GovNet du CAD OCDE projet Metagora DGCID etc tandis que le questionnaire a t pass en s ance lors de r unions d expert r union du CODI CEA Addis Abeba ou de s ance de formations organis es en direction des praticiens du d veloppement par diff rentes institutions Centre InWent Munich Le questionnaire de l enqu te a enfin t envoy tous les destinataires de Dialogue la lettre d information de DIAL et il a galement t mis en ligne sur le site internet de DIAL Si par nature il n est pas possible d appr cier formellement la repr sentativit de l enqu te miroir faute de population m re clairement identifi e la forte corr lation avec les principales bases de donn es internationales sur la question peut tre consid r e comme une forme de validation a posteriori de l enqu te voir r sultats ci dessous Les principaux enseignements Les enseignements m thodologiques g n raux que l on peut tirer de cette exp rience sont les suivants e Cette approche pr sente tous les avantages reconnus des enq
271. f rieure au salaire minimum De telles disparit s dans les niveaux de r mun ration s expliquent en grande partie par la proportion forte d apprentis et d aides familiaux au sein des travailleurs du secteur informel lesquels ne sont g n ralement pas ou peu r mun r s Tableau 8 Niveau de r mun ration dans le secteur informel Cotonou Ouaga Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble dougou a n 387 412 840 637 449 63 1 194 602 Pr a 117 136 233 8 200 140 230 8 0 17 0 SR N EL 178 1 1748 4259 3552 2199 3048 95 8 296 6 Ra aea NEN 23 27 36 22 22 39 13 Note de lecture Le revenu des travailleurs ind pendants patrons et travailleurs leur propre compte correspond l EBE g n r par l UPI Le revenu des travailleurs d pendants comprend l ensemble des r mun rations qu ils per oivent salaires directs primes et avantages de toutes sortes mon taires ou en nature Les niveaux de r mun ration sont variables selon le secteur d activit Dans l ensemble des villes le secteur des services est celui o le revenu mensuel moyen est le plus lev suivi de l industrie et du secteur commercial Le secteur des services vient en premi re position dans cinq agglom rations Bamako Cotonou Dakar Lom et Ouagadougou tandis qu Abidjan et Niamey ce sont respectivement le secteur de l industrie et le commerce qui sont en t te Tableau 9
272. facteurs comme la SOUVEmaAncE institution r gionale AFRISTAT et huit Instituts l adh sion et la participation des populations sont Nationaux de la Statistique INS d Afrique dor navant plac s au coeur des programmes de d veloppement Parall lement le champ de la recherche sur le d veloppement s est largi notamment afin de mieux comprendre les interactions entre au moins quatre dimensions la croissance bien s r mais aussi la distribution des francophone en partenariat avec DIAL ont d cid d explorer ensemble les possibilit s offertes par les enqu tes aupr s des m nages comme instrument de mesure et de suivi quantitatif de ces nouvelles dimensions du d veloppement Parall lement une exp rience similaire tait engag e en Am rique latine impliquant galement une institution r gionale le Secr tariat g n ral de la Communaut andine des Nations et les cinq INS de la r gion Bien qu encore exploratoires ces op rations sont d ores et d j concluantes et prometteuses aussi bien sur le plan des r sultats qu en termes m thodologiques Les premi res analyses des enqu tes apportent un clairage nouveau sur des ph nom nes jusque l peu explor s voire totalement m connus L objectif de cet article est de montrer l int r t des enqu tes aupr s des m nages comme instrument statistique pour l laboration et le suivi d indicateurs de la gouvernance et de la d mocratie dans les pays
273. ffusion des produits import s Tableau 21 Part du secteur informel selon le pays de production en du montant total hors cadeaux autoconsommation loyers fictifs et hors services Pays de production Cotonou n Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble National 93 9 93 8 95 0 94 5 91 6 98 3 93 7 Afrique 86 3 88 0 77 5 84 6 92 3 79 3 83 6 Autres pays en d veloppement 88 2 66 7 83 9 95 5 90 2 87 5 88 2 Europe 61 4 35 8 T29 60 6 57 9 63 5 59 1 Autres pays d velopp s 62 0 56 9 69 8 76 2 57 3 34 2 61 4 Ensemble 85 9 79 9 89 3 88 6 86 8 89 1 86 7 Au terme de cette analyse on peut s interroger sur la propension des diff rentes cat gories de m nages consommer des biens import s Si l enqu te ne permet pas de saisir de fa on certaine l lite souvent caract ris e par sa tr s forte tendance marquer sa pr f rence pour les produits trangers globalement elle fait appara tre cette tendance En effet la consommation en biens locaux varie peu selon le type de m nages de 62 7 pour les m nages publics 68 pour les m nages informels Tableau 22 Consommation d origine locale suivant le secteur institutionnel du chef de m nage en du montant total hors cadeaux autoconsommation loyers fictifs et hors services STATECO N 99 2005 Secteur institutionnel Cotonou de Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Public 63 8 54 5 66 7
274. fond de la d marche Tableau 6 Tableau comparatif de trois initiatives r gionales en Afrique Sub saharienne Pays concern s couverture Organisation Institutions Equipe coordination amp Partenaires des Projet PARSTAT AFRISTAT DIAL Enqu te 1 2 3 Capitale de 7 pays d Afrique B nin Burkina Faso C te d Ivoire Mali Niger S n gal Togo 7 grandes villes de Madagascar Milieu urbain 35 000 individus plus de 4 000 par pays en moyenne Etat des lieux compr hension mesure et suivi comparaison gt Enqu te statistique aupr s m nages tous les individus des m nages Modules standardis s sondages d opinions greff s des enqu tes classiques Enqu te 1 2 3 sur emploi ou conso gt croisement avec les variabes socio conomiques revenus emplois etc Coordination et appui technique AFRISTAT et DIAL de Partenaires responsables des enqu tes et analyses les Instituts Nationaux de Statistiques Analyse pays Presse locale Conf rences s minaires nationaux et r gionaux Large diffusion publique AFROBAROMETER MSU IDASA CDD Ghana 18 pays Afrique australe Afrique de l Est et Afrique de l Ouest Echantillon national urbain rural en g n ral 1200 individus pays Mesure du climat social politique et conomique Suivi et comparaison entre pays gt Enqu te aupr s des m nages sondages d opinion un individu m nage Un ense
275. ge d un bien ou d un service acquis On parle g n ralement de d pense mon taire lorsque le moyen de paiement est une monnaie La d pense peut tre non mon taire dans les cas de l acquisition d un bien ou d un service sous forme d un cadeau de l autoconsommation d un bien ou d un service produit par le m nage lui m me et du loyer fictif imput aux m nages non locataires Les questionnaires de la phase3 utilis s pour l estimation des d penses annuelles des m nages des diff rents types sont les suivants e un module sur l observation de d penses quotidiennes des m nages pendant 15 jours e un module r trospectif sur 12 mois des achats importants ou exceptionnels de c r ales et autres produits alimentaires e un module r trospectif sur 12 mois portant sur les d penses effectu es l occasion Tableau 15 Liste des variables du fichier pivot 36 des f tes des fun railles ou autres c r monies e neuf modules sur les d penses r trospectives non alimentaires de consommation finale portant sur des dur es variables 6 mois ou 12 mois e un module r trospectif sur 12 mois sur les paiements d imp ts et taxes e un module r trospectif sur 24 mois sur les d penses de biens et services de construction e un module r trospectif sur 6 mois sur les transferts en esp ces Proc dures d apurement des donn es L apurement des donn es de la phase 3 comprend notamm
276. gligeables A elles seules ces trois villes repr sentent plus de 81 de la valeur ajout e globale La r partition de la valeur ajout e agr g e par branche d activit montre que ce sont les services qui ont la plus forte contribution 38 suivis par l industrie et le commerce L encore ces chiffres sont tr s variables selon les agglom rations La branche commerce p se relativement plus lourd Ouagadougou et Niamey pr s de 50 tandis qu Cotonou Lom et Abidjan ce sont les services qui contribuent le plus la valeur ajout e A Bamako et Dakar m me si le secteur industriel contribue relativement plus la valeur ajout e respectivement 42 et 40 l activit des autres branches n est pas n gligeable 600 r r T c ji j j oo Si 500 L ____ ne h ERR A EE EE g ji ji ji o I I I l 8 amp SR a a dore Bamako T UEMO S 3004 RE Dakar oM gt lt 1 l 26 l 1 l w L e A E ENSEN Niamey E Cotonou Ouagadougou S gofie OR SE RE ER EEE EN E 0 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 Valeur ajout e mensuelle moyenne par UPI en milliers de FCFA Tableau 18 Chiffre d affaires production et valeur ajout e annuels du secteur informel en milliards de FCFA Cotonou wa Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Chiffre d affaires 571 8 478 5 2 631 9 776 9 207 5
277. hats et moins importante que celle des autres points de vente formels 2 6 Tableau 12 Principaux lieux d achat hors cadeaux autoconsommation et hors loyers fictifs en des fr quences d achats Cotonou Ouaga Bamako Niamey Dakar Lom Ensem dougou ble Lieu d achat INFORMEL 92 6 92 3 97 3 96 0 94 3 95 2 94 6 Ambulant ou poste fixe sur la voie publique 32 3 19 8 6 1 31 7 5 3 36 0 18 1 Domicile vendeur dans une petite boutique 24 9 22 2 14 0 38 3 46 8 20 8 30 6 March public 31 4 45 3 75 1 23 4 38 5 32 1 42 1 Autres lieux informels 4 1 5 0 2 1 2 6 3 8 6 3 4 0 Lieu d achat FORMEL 7 4 7 7 2 7 4 0 5 7 4 8 5 4 Supermarch magasin formel 1 9 1 0 0 5 0 5 1 5 0 5 1 1 Secteur public ou parapublic 2 6 2 0 1 3 1 4 1 6 1 8 1 8 Autres lieux formels 2 9 4 8 1 0 2 0 2 5 2 5 2 6 STATECO N 99 2005 78 de la consommation des m nages est achet e dans le secteur informel Pour aller plus loin dans l analyse on doit chercher estimer la part de chacun des secteurs formel et informel dans la consommation des m nages En effet l interpr tation du tableau 11 souffre d une limite on donne le m me poids chaque achat sans tenir compte du montant qu il repr sente dans la consommation de chaque m nage L enqu te 1 2 3 permet de pallier ce d faut En effet elle donne pour chaque poste l mentaire de la nomenclature de produits le lieu d achat et le montant de la d p
278. heory and Evidence The MIT Press Cambridge London Inglehart R 1997 Modernization and Postmodernization Cultural economic and political change in 43 societies Princeton University Press Princeton Kaufmann D Kraay A Mastruzzi M 2005 Governance Matters IV Governance Indicators for 1996 2004 The World Bank May Lancelot A 1984 Sondage et d mocratie in SOFRES Opinion publique Gallimard Paris Meynaud H Duclos D 1996 Les sondages d opinion Rep re La d couverte n 38 Paris Narayan D Chambers R Shah M K Petesch P 2000 Crying out for Change Voices of the Poor Volume 2 New York Oxford University Press pour la Banque mondiale Narayan D Patel R Schafft K Rademacher A Koch Schulte S 2000 Can Anyone Hear Us Voices from 47 countries Voices of the Poor Volume 1 New York Oxford University Press pour la Banque mondiale Razafindrakoto M Roubaud F 2005a Les pauvres la d mocratie et le march Madagascar une analyse partir de trois s ries d enqu tes aupr s de la population malgache Revue d conomie du d veloppement Janvier pp 56 89 STATECO N 99 2005 141 Razafindrakoto M Roubaud F 2005b How far can we trust the experts opinion on corruption An experiment based on surveys in francophone Africa Transparency International Pluto Press London Ann Arbor pp 292 295 Razafindrakoto M R
279. i dernier ils ont jou toute la nuit au Grand H tel Mampasi est tr s occup e avec l Alimentation de son mari install e Kintambo Magasins elle utilise trois employ s C est une affaire qui marche bien 1 140 000 F de vente par trimestre mais les achats et divers frais except es les taxes s l vent 500 000F par trimestre Mais elle paie aussi les taxes et l INSS pour 2 du b n fice mensuel Matondo est muntandu mais sa femme est musingombe Matondo est n Inkisi le 3 octobre 1941 ing nieur technicien en m canique g n rale de PISTA il y a trois ans il est retrait de lP ONATRA o il fut Sous Directeur sa pension de retraite est de 75 000 F par trimestre Il a pass une partie de sa carri re Mbanza Ngungu mais depuis 1981 il est install Kinshasa avec toute sa famille Actuellement il est fermier au Plateau de Bateke sa derni re campagne de ma s f vier mai 2004 lui a rapport 160 000 F Monsieur Matondo est aussi propri taire d un taxi bus le chauffeur verse chaque soir 95 000 F sauf le dimanche Le neveu de Matondo s appelle Ngemba Julien il est n Kisantu le 26 mai 1980 il est gradu en anglais il y a trois ans il tait enqu teur l UNICEF actuellement il donne b n volement un coup de main son oncle pour chercher du travail il est d courag parce qu il a crit partout sans suite Le m nage Matondo habite dans un appartement de sa maison
280. ible croissance du priv formel et des emplois administr s ainsi que de la d croissance du ch mage amp Le troisi me article du dossier 1 2 3 UEMOA r dig par A Brilleau S Coulibaly F Gubert O Koriko M Kuepie et E Ouedraogo pr sente les r sultats de la phase 2 de ces enqu tes A ce stade du processus on s int resse la structure m me du secteur informel des capitales de l UEMOA apr s en avoir mesur l importance relative dans l ensemble des emplois des conomies urbaines phase 1 et ce donc de mani re repr sentative puisque l informel interrog est pr cis ment la totalit de celui qui a t r v l dans la phase pr c dente Les Unit s de production informelles UPI dans l UEMOA rel vent dans un peu moins de 50 des cas du commerce les 50 restant se partageant de fa on quivalente entre industrie et services La pr carit des conditions d activit est patente moins de 22 des UPI disposant d un local sp cifique Mais contrairement une id e re ue la mise son compte dans le secteur informel est bien souvent un choix d lib r pr s de 60 des chefs d unit s de production soit y trouvent un meilleur revenu que le salaire auquel ils pourraient pr tendre soit pr f rent tre leur propre patron Le taux de disparition des UPI enfin est lev leur ge moyen s levant 7 ann es S il est indiscutablement le premier pourvoyeur d emplois au
281. ictifs en du montant du total des achats Secteur Raisons au choix du Cotonou Ouaga Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble lieu d achat dougou Prix 38 8 25 4 38 2 36 9 22 4 39 2 31 7 Qualit 15 3 11 6 15 8 14 7 15 7 16 0 15 1 Cr dit 0 7 1 5 3 6 2 8 1 3 1 4 1 8 Informel Proximit 40 8 55 3 40 5 38 5 50 7 36 2 44 8 Accueil 1 7 2 6 0 7 4 4 5 0 4 1 3 2 Non trouv ailleurs 1 8 1 3 1 0 1 3 3 9 1 5 22 Autres raisons 0 9 2 4 0 3 1 5 1 0 1 5 1 1 Ensemble 76 4 72 3 81 0 80 6 75 8 84 0 77 8 Prix 12 8 13 8 13 5 16 0 11 5 16 1 13 1 Qualit 54 2 35 8 46 5 53 2 31 7 38 7 40 8 Cr dit 0 3 0 3 2 7 0 1 0 9 0 3 0 9 Formel Proximit 14 0 23 7 13 2 9 6 8 2 13 7 12 9 Accueil 0 5 0 6 1 5 2 0 2 7 1 5 1 7 Non trouv ailleurs 16 2 21 5 20 6 15 7 41 4 27 6 27 6 Autres raisons 2 0 4 4 2 0 3 4 3 6 2 1 3 1 Ensemble 23 6 27 7 19 0 19 4 24 2 16 0 22 2 STATECO N 99 2005 Ni la qualit de l accueil ni la prise en compte des relations familiales qu on aurait pu juger importantes dans le secteur informel ni les modalit s ventuelles de cr dit la consommation ni d autres motivations extra conomiques ne jouent un r le cons quent dans le choix du fournisseur Ce r sultat montre la pr gnance des relations marchandes dans les capitales africaines la diversit de l offre et la concurrence entre producteurs et enfin la rationalit fondamentalement conomique des d cisions des consomm
282. idence l homog n it des structures de consommation et des comportements des m nages dans leurs d cisions d acheter un produit dans le secteur formel ou informel Cette mine d informations collect es pour chaque produit permettrait de nombreuses autres exploitations statistiques Enfin s par ment ou combin e aux enqu tes sur l emploi et sur le secteur informel l enqu te consommation offre la possibilit d tudes plus approfondies concernant la lutte contre la pauvret principal objectif des politiques conomiques en Afrique pour de longues ann es encore STATECO N 99 2005 110 La consommation des m nages en chiffres dans les six principales agglom rations de l UEMOA 2001 2004 Ouaga Donn es g n rales Cotonou Bamako Niamey Dakar Lom dougou Consommation totale des m nages en milliards FCFA 368 5 298 2 476 4 227 1 807 4 240 6 n annuelle moyenne par m nage en milliers 2 084 1 821 2519 1 823 3117 1172 Consommation annuelle moyenne par t te en milliers FCFA 449 292 365 288 409 313 Consommation annuelle moyenne par t te du quartile le plus 188 105 157 123 194 144 pauvre en milliers FCFA Consommation annuelle moyenne par t te du quartile le plus riche en milliers FCFA 1221 832 874 688 1 036 786 Part de l auto consommation dans la consommation totale 0 5 0 6 1 7 1 9 1 0 0 2 Part des importations dans la consommation totale des 372 43 1 28 1 48 7 23 5 38 8 m nages services
283. ie et services est en revanche tr s variable suivant les agglom rations En effet alors que le secteur industriel rassemble 43 des UPI Niamey devan ant m me de 2 le commerce il compte pour pratiquement moiti moins 22 Cotonou A l inverse Cotonou constitue avec Abidjan la ville o le secteur des services est le plus d velopp 29 et 32 respectivement alors qu l autre bout Niamey et Ouagadougou se distinguent par le faible poids des services dans leur tissu informel 17 et 16 respectivement Tableau 1 Structure par branche des unit s de production informelles Cotonou Fe Abidan Bamako Niamey Dakar Lom Ensembke Industrie 21 9 34 2 28 5 27 3 43 2 31 1 23 0 28 4 Confection cuir chaussure 9 2 7 5 12 4 10 9 8 2 7 6 9 1 10 1 P HAE 8 1 21 1 9 4 10 3 32 0 15 9 10 2 12 4 BTP 4 6 5 6 6 7 6 2 3 0 7 6 3 8 5 9 Commerce 49 2 48 7 40 0 51 5 40 6 47 3 48 5 45 5 ne do 13 5 11 4 11 1 9 1 7A 11 1 11 9 11 1 D tail hors magasin et carburant 35 7 37 3 28 9 42 4 33 3 36 2 36 5 34 4 Services 28 9 17 1 31 5 21 3 16 2 21 6 28 5 26 1 Restauration 10 5 4 8 7 0 3 0 0 5 4 1 7 0 6 0 R paration 3 5 4 8 6 0 2 7 2 8 2 1 5 3 4 3 Transport 5 2 1 0 4 1 2 9 1 9 4 3 4 4 3 8 Autres services 9 7 6 4 14 4 12 7 10 9 11 1 11 8 12 0 Ensemble 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Effectifs en milliers 206 1 151 0 609 3 234 0 74 3 277 2 209 8 1761 8 Source
284. iens de solidarit on re oit plus de transferts en provenance de la ville ou de la campagne n ont t mobilis s pour desserrer la contrainte pesant sur les budgets Tableau 27 Modes d ajustement la baisse du pouvoir d achat en de m nages Mode d ajustement Cotonou ou Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Achat d une petite quantit sans changer 29 1 458 27 6 34 5 15 3 41 1 31 3 de lieu d achat Acna d une m me quantit mais ailleurs 26 5 19 7 35 0 31 2 10 8 28 0 23 6 o c est moins cher Moins d invit s la maison 5 7 4 3 12 0 5 5 8 5 2 5 6 1 Dons de la famille du village 2 5 1 1 1 8 1 0 0 7 1 1 1 3 Dons de la famille hors village 1 6 1 0 2 8 2 1 2 5 0 5 1 7 Choix bien soigne des produits 29 9 17 2 17 2 22 4 36 5 26 0 26 5 particuliers achet s Autres strat gies 4 7 10 9 3 6 3 1 25 8 0 8 9 5 Total 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 de m nages concern s 52 5 53 0 32 7 78 0 58 4 63 6 55 5 Transferts mon taires De nombreux auteurs ont soulign l importance des transferts entre m nages comme mode de r gulation socio conomique voire politique en Afrique En particulier on a pu avancer que c est gr ce ce syst me g n ralis de redistribution des revenus et des rentes que le continent a r ussi viter nombre d explosions sociales Pourtant tr s peu de travaux statistiques s rieux ont tent de quantifier ce ph nom ne Les transfert
285. if est bien la construction d un processus qui r ponde aux principes des nouvelles strat gies de lutte contre la pauvret responsabilit d mocratique accountability appropriation et participation Une telle ambition ne peut tre r alis e que si elle est en ligne avec la situation r elle des institutions dans chaque pays qu elles soient publiques ou manant de la soci t civile C est d ailleurs cette contrainte qui justifie l application d une strat gie diff renci e en Afrique et en Am rique latine En Afrique caract ris e par la faiblesse des institutions le processus s est inscrit dans la dur e en partant de l exemple malgache pour s tendre ensuite aux pays d Afrique de l Ouest Dans un premier temps l instigation du projet MADIO des modules th matiques variables ont t ajout s chaque ann e depuis le milieu des ann es 1990 aux enqu tes 1 2 3 A partir de l exp rience pilote r alis e en 1995 d cid e unilat ralement par les statisticiens le processus s est progressivement consolid en suivant un m canisme d aller retour et d ajustement entre l offre et la demande Cette premi re enqu te r alis e en 1995 a tout de suite fait l objet d analyses approfondies dont les r sultats ont t rapidement et largement diffus s afin de r pondre des questions qui taient d actualit Razafindrakoto Roubaud 1996 A titre d illustration
286. ille pour le compte de l administration ou des entreprises publiques sont d termin s par la politique de d penses publiques en mati re de salaire et de recrutement De m me la r mun ration des m nages priv s formels est fonction des conventions collectives de la politique salariale des entreprises et de leurs performances S agissant des m nages informels les revenus d pendent dans le contexte d une lib ralisation essentiellement des niveaux et de l quilibre entre l offre et la demande sur les diff rents march s Concernant les m nages ch meurs ou inactifs les principaux d terminants du niveau de leurs revenus sont les transferts institutionnels et communautaires c est dire l importance des indemnit s diverses vers es par l Etat d une part et d autre part la solidarit sous forme de soutien financier entre les m nages eux m mes Les r sultats de l enqu te emploi ont confirm le bien fond de cette typologie en ce qui concerne son application aussi bien au mode d insertion sur le march du travail qu au type d habitat et d quipement des m nages deux sph res fortement corr l es avec les revenus et donc avec la consommation Aussi l analyse des r sultats s appuie t elle d abord sur cette typologie mais fera galement r f rence une classification alternative utilis e habituellement dans les tudes sur la consommation Cette seconde typologie plus approp
287. iment inexistants et l emploi n est souvent mesur que lors des recensements de la population ou tr s sommairement l occasion de la r alisation de certaines enqu tes aupr s des m nages consacr es d autres th mes En outre la mesure de l emploi et du secteur informel repose sur des d finitions et des m thodologies variables d un pays l autre et qui diff rent quelquefois de celles retenues par les instances internationales Par ailleurs le champ du secteur informel diff re d un pays l autre Cette situation rendait donc assez d licate la prise en compte de ce secteur d activit dans la comptabilit nationale Pour pallier ces insuffisances la r alisation d enqu tes sur l emploi et le secteur informel dans la plus grande agglom ration de chacun des Etats membres a t retenue dans le programme La premi re activit de ce volet du programme a consist en l laboration d un manuel de Concepts harmonis s sur l emploi et le secteur informel Ce manuel a t labor avec l objectif d aider ces Etats r aliser des enqu tes sur l emploi et sur le secteur informel partir d une m thodologie identique en utilisant des concepts harmonis s entre les diff rents Etats membres et compatibles avec les normes internationales en la mati re Cette approche est destin e faciliter l int gration harmonieuse des r sultats de ces l NAEMA Nomenclature d activ
288. imentaires et l oppos les m nages publics plus riches une part plus faible Tableau 8 Coefficients budg taires y compris autoconsommation cadeaux et loyers imput s Cotonou Ouaga Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble dougou 01 Alimentation et boissons non alcoolis es 31 6 30 5 38 0 37 9 40 2 29 9 36 0 02 Boissons alcoolis es et tabac 2 0 2 6 0 4 0 9 0 6 1 5 1 1 03 Habillement et chaussures 7 3 6 9 8 3 8 3 7 2 7 3 7 5 04 Logement eau lectricit gaz combustibles 17 3 17 3 23 4 19 6 20 8 15 4 19 7 05 Meubles articles de m nage entretien courant 3 2 3 8 4 4 4 5 4 9 3 1 4 3 06 Sant 3 4 4 0 4 2 2 5 3 1 4 0 3 5 07 Transports 10 8 15 2 11 6 11 0 7 9 11 5 10 6 08 Communications 2 3 2 6 1 1 1 4 2 4 2 0 2 0 09 Loisirs et culture 3 2 2 9 1 5 2 3 2 5 2 2 2 4 10 Enseignement 4 2 3 5 0 9 2 2 2 2 3 0 2 5 11 H tels et restaurants 10 8 7 4 2 2 6 4 4 4 14 3 6 5 12 Biens et services divers 4 0 3 3 3 9 3 1 3 7 5 1 3 8 Total 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Les d penses de logement r elles ou imput es arrivent en deuxi me position avec environ 20 des d penses Le classement par type de m nages montre qu l exception de Niamey et de Lom le poids du poste Logement est plus important pour les m nages inactifs ou ch meurs plus souvent propri taires de leur logement que les autres types de m nages Autre consommation important
289. informel Les enqu tes emploi men es en 2001 2002 phase 1 ont permis de d nombrer 1 906 000 unit s de production informelles dans les sept agglom rations toutes branches confondues Comptabilit permettant d laborer un compte d exploitation et un bilan 81 5 de ces UPI sont dirig es par des personnes au titre de leur emploi principal Lorsqu ils dirigent une UPI au titre de leur emploi secondaire les chefs dirigent aussi dans plus de 74 des cas une UPI au titre de leur emploi principal Les unit s de production de la branche primaire ont t exclues du champ de la deuxi me phase de l enqu te 7 2 3 On d nombre ainsi 1 761 800 unit s de production informelles appartenant aux branches marchandes non 5 3 agricoles soit autant d UPI que de m nages ce qui est une moyenne car on peut avoir plusieurs UPI dans un m me m nage R partition par branche Lorsque l on retient une nomenclature trois branches industrie commerce et services la r partition des UPI montre la forte pr pond rance 66 des activit s commerciales plus faciles cr er et demandant peu de qualifications sp cifiques 46 des UPI interviennent dans ce secteur contre 28 dans l industrie et 26 dans les services La pr pond rance du commerce constitue la r gle dans presque toutes les m tropoles avec des parts allant de 40 Abidjan jusqu 52 Bamako Le poids des autres secteurs industr
290. inscrit principalement dans une perspective statistique Il s agit d enrichir les syst mes d informations statistiques nationaux et tout sp cialement les dispositifs de suivi de la pauvret Elle permet la fois de les approvisionner en donn es fiables et actualis es sur des th matiques centrales et mal couvertes tout en participant au renforcement des capacit s des principaux acteurs nationaux au c ur desquels se trouvent les INS La reconduction d enqu tes identiques ici les enqu tes 1 2 3 offrent la possibilit non seulement des comparaisons spatiales mais galement des comparaisons temporelles qui permettent d informer sur les r sultas output des politiques De plus et en d passant le stade de la production d indicateurs agr g s les enqu tes peuvent servir de mat riaux de base pour r aliser des analyses approfondies sur des th matiques directement li es aux politiques STATECO N 99 2005 discriminations de genre sur le march du travail d terminants du ch mage du sous emploi de la pauvret ou de la corruption travail des enfants rendement du capital humain ducation exp rience dans le secteur informel etc Fondamentalement l enjeu de notre proposition est la reconduction de l op ration en 2006 sur la base minimale de ce qui a t entrepris dans le cadre du programme PARSTAT avec le double objectif d am liorer la qualit des donn es produites et d ouvrir le che
291. institution cette orientation commence tre remise en question avec la multiplication des travaux sur la qualit de la croissance Banque mondiale 2000a et 2000b qui montrent que la trajectoire conomique des PED d pend aussi largement de facteurs consid r s jusqu alors comme extra conomiques Toute une s rie de bases de donn es nouvelles sont ainsi mobilis s ainsi que de nouvelles g n rations d enqu tes aupr s des m nages comme par exemple les enqu tes CWIQ Si le bien fond de ce type d enqu tes est clairement tabli reste savoir quelle institution devrait en avoir la charge Dans les pays d velopp s ce sont en g n ral les instituts de sondage priv s qui en assurent la r alisation Mais nombre d entre elles sont r alis es sur fonds publics par des administrations ou des organismes de recherche On peut citer par exemple dans le cas de la France les enqu tes de conjoncture aupr s des m nages de l Insee ou du Credoc ou encore dans le champ politique les enqu tes du Cevipof 1978 1985 1995 1997 etc Au niveau europ en ou international on peut mentionner entre autres de v ritables dispositifs de suivi sur longue p riode comme les sondages Euro barom tres r alis es chaque ann e depuis 1970 dans les pays de l Union Europ enne les Political Action Surveys ou encore les World Values Surveys qui ont d j connu trois ditions successives 1981 1990 1999 avec un
292. institutionnel du chef de m nage et quartile de consommation par t te hors cadeaux autoconsommation et loyers fictifs en du montant total des achats Secteur institutionnel Cotonou Ouaga Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble en dougou Public 72 7 65 3 76 9 78 4 67 9 78 4 72 3 Priv formel 77 4 59 8 76 0 63 5 70 7 81 6 71 7 Priv informel 77 3 80 2 85 8 83 9 81 5 86 7 82 3 Ch meur inactif 76 2 77 8 79 5 81 5 75 4 82 0 77 4 Ensemble 76 5 72 2 81 0 80 5 75 7 84 0 77 7 Quartile se consommation Cotonou Ouaga Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble par t te en dougou ler quartile 91 0 87 4 94 6 91 3 86 0 90 3 89 4 2 me quartile 84 0 80 8 83 9 90 7 82 9 88 2 84 3 3 me quartile 77 5 75 7 84 4 82 5 78 6 84 3 80 1 4 me quartile 66 8 62 5 72 9 70 4 64 2 78 2 68 1 Ensemble 76 5 72 2 81 0 80 5 75 7 84 0 77 7 Encore une fois la classification des m nages par secteur formel Le comportement des niveau de consommation s av re plus discriminante que celle bas e sur l origine des revenus En effet selon cette approche plus on est pauvre plus on s adresse au secteur informel Ainsi la part de la consommation satisfaite par le secteur informel s l ve au fur et mesure que la consommation diminue Globalement elle passe de 89 pour les 25 des m nages les plus pauvres 68 pour les 25 les plus riches Cotonou et Ouagadougou affichant de plus grands carts entre les quartile
293. intambo L enqu teur est introduit dans le m nage par l pouse de chef de m nage L interview a lieu ce 18 juin 2004 aupr s de m nage de Monsieur Matondo en pr sence de sa femme Mampasi et de leurs enfants sauf Mabanza qui a pass la nuit l H pital pour accompagner une tante malade L pouse de Monsieur Matondo s appelle Mampasi n e Kimaza le 21 juin 1958 dipl m e d Etat en p dagogie Elle a eu trois enfants avec son mari actuel il s agit de Mabanza Marianne l a n e elle est n e au village Kimaza territoire de Mbanza Ngungu le 20 juin 1978 elle est gradu e l cole des Finances elle est Chef de Bureau au Minist re des Finances mais 3 jours par semaine de 15 heures 18 heures elle pr pare selon les normes comptables congolais la comptabilit de l entreprise Beltex ses honoraires sont de 96 000 F par trimestre L enfant suivant s appelle Luzolo Albert n Mbanza Ngeungu le 30 mai 1980 il est ing nieur civil en construction il travaille Safricas comme conducteur des travaux il touche 76 000 F par mois et une prime de fin des travaux 150 000 chaque trimestre Mabanza touche 8 000 F de salaire par mois et une prime mensuelle de caisse de 5 000 F Le troisi me enfant s appelle 149 Mambote n Kinshasa le 25 juillet 1982 tudiant en 1 licence en philosophie et lettres Il est grand musicien chez Werason o il n a pas moins de 80 000 F par semaine le mard
294. inventaire des branches et des secteurs o il manque une certaine information et y associer un indicateur appropri En g n ral les donn es sont rapidement disponibles pour le secteur institutionnel des administrations publiques En Afrique l activit dans le secteur primaire peut s appr hender facilement Il est aussi possible de disposer des donn es du commerce ext rieur et de la balance des paiements C est surtout au niveau du secteur secondaire qu il faudra rechercher la plupart des indicateurs d volution de l activit conomique Les indices de la production industrielle seront mis contribution lorsqu ils existent Dans le tertiaire marchand diverses m thodes sont utilis es notamment la recherche d une relation entre ce secteur et les autres Des donn es d mographiques sont utilis es pour approcher la demande en certains produits etc Ce qui est d crit ci dessus tant le cas g n ral il faudra bien entendu tenir compte des sp cificit s de chaque conomie quant aux m thodes appliquer Si l on est en face d un pays p trolier on n appliquera pas forc ment la m me m thode que lorsqu on a faire un pays sah lien essentiellement agricole etc d o la n cessit d une bonne connaissance de l conomie du pays dont on a la charge d laborer les comptes La r novation des comptes nationaux en cours dans les Etats membres d AFRISTAT au moyen du Syst me ERETES
295. investissement 8 5 4 5 25 4 6 6 0 7 4 2 4 6 54 6 milliards FCFA STATECO N 99 2005 76 Emprunt dans le secteur informel 35 7 milliards FCFA dans l ensemble des agglom rations de la sous r gion enqu t es dont Les analyses men es pr c demment ont mis jour 13 7 milliards pour la seule ville d Abidjan l importance de l autofinancement dans l acquisition du stock de capital et la faiblesse des L origine des pr ts est assez vari e Tout d abord emprunts en particulier des emprunts aupr s des la famille constitue avec 38 des sommes banques ou des instituts de micro cr dits Si les UPI engag es la premi re pr teuse au secteur informel ne recourent que rarement aux emprunts pour ce qui d note le r le de la solidarit familiale dans financer leurs investissements ils pourraient le faire le soutien aux membres engag s dans ce secteur afin de satisfaire d autres besoins li s leurs L offre de cr dits par les usuriers est galement activit s achat de marchandises de mati res importante puisqu elle repr sente jusqu 15 de premi res etc l ensemble des emprunts du secteur informel Les banques par contre n interviennent que de fa on En consid rant toutes les formes d emprunts les marginale 7 de l ensemble des pr ts dans le UPI demeurent peu nombreuses recourir cette secteur informel forme de financement de l entreprise Ainsi au cours des douze mois pr c dant les enqu te
296. ion et de la marginalisation Mais la port e potentielle de ce pr cepte va bien au del de cet aspect La participation ne prendrait tout son sens que si elle contribue v ritablement rem dier aux dysfonctionnements de la d mocratie dans les pays pauvres Elle devrait ainsi renforcer les capacit s et le pouvoir des corps interm diaires m dias syndicats associations etc dans l laboration le suivi le contr le l valuation et la r orientation des politiques Suivant cette optique l information dont le caract re formateur doit tre soulign rev t une importance primordiale Elle rend explicite les choix publics et accro t la transparence dans la gestion des affaires de l tat tout en conf rant aux diff rents acteurs de la soci t la possibilit d exercer des pressions voire de sanctionner ce dernier en cas de d faillance En bref l enjeu est d assurer le principe de responsabilit d mocratique accountability rendant l tat responsable de ses actions devant les citoyens Le concept de processus participatif qui suppose l implication active de l ensemble des acteurs de la soci t dans l laboration le suivi et la mise en uvre de la strat gie de lutte contre la pauvret devrait d abord contribuer enrichir les d bats et d finir une strat gie plus ad quate r pondant aux v ritables besoins sociaux Cette d marche d sign e en anglais sous le terme
297. ion informelle consommation inter m diaire investissement exportation et consommation finale des m nages ou des administrations Cependant la d composition de la demande finale satisfaite par l offre informelle par cat gorie de m nages est d une importance capitale pour comprendre le r le du secteur informel dans un circuit macro conomique d ensemble On cherche en particulier savoir dans quelle mesure les revenus distribu s aux m nages par le secteur formel sont d pens s dans le secteur informel avec les effets multiplicateurs induits Si la m thode la plus appropri e pour traiter ce probl me consiste r aliser une enqu te aupr s des m nages et les interroger sur leurs lieux d achat plut t que d enqu ter directement les clients des unit s de production informelles cette solution pr sente un inconv nient Les consommateurs peuvent informer sur le type d tablissements qui leur ont vendu les produits qu ils ach tent mais sont souvent incapables de d signer le v ritable producteur Or les biens vendus par des commer ants informels ne sont pas n cessairement des biens produits par ce secteur Seuls les services aux m nages chappent ce travers les m nages s adressant directement aux prestataires de services 96 Il faut donc voir dans les r sultats ci apr s une tude sur le syst me de commercialisation plus que sur le syst me de production cette derni re analyse ne pouvant t
298. ionnement et des aspirations de la population Le module sur la d mocratie des enqu tes 1 2 3 apporte un clairage tr s utile pour la consolidation du processus engag dans de nombreux pays du continent au tournant des ann es quatre vingt dix En particulier les r sultats mettent en exergue l adh sion massive des citoyens africains aux principes d mocratiques tout sp cialement les plus pauvres contrairement aux id es re ues et malgr des lacunes profondes et variables suivant les pays dans le respect de certains droits civils et politiques libert d expression transparence lectorale et surtout galit devant la loi Une adh sion citoyenne massive la d mocratie des riches comme des pauvres Quand on les interroge sur leur degr d adh sion la d mocratie en moyenne 87 des citoyens de chaque m tropole se prononcent pour ce type de r gime politique Pr s de la moiti 49 se d clarent tr s favorable la d mocratie tandis que 38 sont plut t favorables la d mocratie Il reste donc moins de 15 pour mettre un avis n gatif sur la d mocratie Ce r sultat global reste valide l chelle de chaque pays Le cas du Togo qui se place aux avants postes m rite d tre mise en exergue du fait de la situation politique en vigueur dans ce pays Les Lom ens sont les plus nombreux exprimer une soif sans r serve de d mocratie plus de 63 d entre eux s affichant m
299. iques d mographiques et sociales DSDS a trouv int ressant de faire converger les deux actions de fa on obtenir une tude tripolaire avec une comparaison France Pologne Slovaquie C Chambaz ayant alors chang d affectation et souhaitant se d charger de cette responsabilit notre quipe a repris le flambeau et la coop ration s est d velopp e avec la Pologne M me d marche avec peut tre encore plus de r ussite qu avec la Slovaquie A nouveau soutien de la hi rarchie surtout au niveau lev du Vice pr sident chercheurs tr s motiv s Anna Bienkunska devenue sp cialiste reconnue du domaine charg e d sormais de la repr sentation de la Pologne aupr s d Eurostat avec stabilit et implication sur longue p riode mais aussi r sistance de certains l ments plus inf od s aux m thodes traditionnelles du c t de l informatique quelques m thodologues Les travaux ont abouti malgr les diff rences au niveau des questionnaires une comparaison France Pologne tout fait interpr table et qui a fait l objet d un ouvrage en fran ais et en polonais avec conf rence de presse Varsovie Changement d ampleur le colloque de Bratislava en juin 2000 Les deux comparaisons France Slovaquie et France Pologne ont eu toutes deux un certain retentissement gr ce quelques pr sentations dans des colloques internationaux et faisant occasionnellement d couvrir des conomis
300. is dans les enqu tes nationales multi objectifs Pour le secteur informel les r sultats obtenus au niveau national seront directement utilisables pour les comptes nationaux Domaines tudi s Emploi secteur informel consommation modules qualitatifs Champ g ographique Champ d activit s du secteur informel National urbain et rural Activit s non agricoles Ann e de l enqu te 2006 Les tailles des chantillons voir tableau 8 au niveau national prennent en compte des chantillons de m me taille pour la principale agglom ration que dans le socle minimal En dehors de la principale agglom ration il est propos de distinguer le milieu rural du milieu urbain Pour chacune des strates les tailles des Tableau 8 Echantillon du dispositif 2 chantillons seraient de 3 000 m nages pour la phase 1 de 1000 UPI pour la phase2 et 1 008 m nages pour la phase3 Ces tailles d chantillon pourraient tre augment es pour obtenir une meilleure pr cision des r sultats si les moyens le permettent ee C te Guin e i Pays B nin Burkina d Ivoire Bissau Mali Niger S n gal Togo Ensemble Nb de m nages chantillon P1 9 000 9 000 9000 9000 9000 9000 9000 9000 72 000 Nombre d UPI chantillon P2 3 000 3 000 3000 3000 3000 3000 3000 3 000 24 000 Nb de m nages chantillon P3 3 000 3 000 3000 3000 3000 30
301. is rallong s La n cessit d avoir du temps le calendrier joint en annexe prouve que ces d marches sont des d marches de long terme d j en France les d lais de production d une enqu te sont longs Ici il faut en plus que les savoirs soient assimil s les techniques apprivois es les habitudes anciennes modifi es Une condition imp rative est que des deux c t s on puisse jouir d une certaine stabilit des quipes Ceci n a pas toujours t le cas d un c t dans des pays en rapide mutation conomique et politique avec des renversements subits des hi rarchies salariales ou de prestige on s est parfois trouv confront aux cons quences de l appel du priv retirant des offices statistiques certains l ments prometteurs d autant plus qu on venait de les former Les meilleurs r sultats ont t obtenus quand la coop ration s est faite avec des personnes motiv es par le th me et qui se sont r alis es en tant que chercheurs sp cialistes du domaine Du c t fran ais la situation n est pas non plus des plus simples car il faut concilier les imp ratifs de la mobilit avec cet engagement de long terme J ai pu le faire la coop ration a commenc pendant que j tais chef de division revenus s est poursuivie quand j tais au d partement de la recherche pour perdurer depuis que je suis chef de l unit de M thodes statistiques Mais c est un peu atypique et pas t
302. isation de l enqu te dans tous les sc narios permet d amorcer une s rie d indicateurs de suivi harmonis s p riodicit minimale tous les 5 ans mais r guli re En effet nous disposerons avec le nouveau dispositif de trois points dans le temps 1996 2001 2002 2006 partiellement comparable sur la premi re p riode 1996 2001 2002 et parfaitement comparable sur la p riode quinquennale suivante 2001 2002 2006 Il n existe l heure actuelle aucune solution alternative permettant de fournir sur une p riode aussi longue 10 ans des donn es comparables la fois dans leurs dimensions spatiales et temporelles Il s agit de la seule mani re de s assurer que les diff rences entre pays et les volutions dans le temps constat es sont effectivement dues des changements r els et non des changements d ordre m thodologique dans les dispositifs d enqu tes Les dispositifs qui sont actuellement mis en place dans chaque pays dans d autres cadres ne poss dent pas cette propri t Le choix de 2006 est aussi conditionn par une appr ciation r aliste des d lais de maturation et de finalisation d un projet de ce type cf exp rience du Programme PARSTAT Quel que soit le sc nario le m me type de montage institutionnel est propos que pour le programme PARSTAT Commanditaire Commission de l UEMOA Ma trise d ouvrage AFRISTAT Ma trise d uvre INS des pays concern s Financ
303. ision Ainsi un moment o le concept d empowerment est int gr au centre des politiques publiques les enqu tes socio politiques contribuent faire conna tre le point de vue et accro tre le pouvoir de n gociation de groupes sociaux traditionnellement en marge des processus de d cision Cette contribution s av re d autant plus essentielle que dans les pays les plus pauvres o les institutions relais de la soci t civile sont peu d velopp es elles sont avec les lections le seul moyen pour les couches d favoris es voiceless de se faire entendre des autorit s Politiques conomiques gouvernance d mo cratie et sondages d opinion Si l introduction de modules qualitatifs dans les enqu tes repr sentatives aupr s des m nages constitue un instrument original tr s largement sous exploit dans les PED pour l analyse de la pauvret elle ouvre la voie un immense champs d applications d une port e beaucoup plus g n rale En effet la vague de transition d mocratique l chelle du monde en particulier en Afrique sub saharienne a rendu possible et n cessaire la g n ralisation des sondages d opinion comme source d informations et de pilotage des politiques c t du dispositif traditionnel de la statistique conomique D une part la mise en place de r gimes d mocratiques a fait tomber les obstacles politiques censure qui en interdisaient la r ali
304. it s des Etats membres d AFRISTAT 2 NOPEMA Nomenclatures de produits des Etats membres AFRISTAT STATECO N 99 2005 22 enqu tes dans les comptes nationaux d autant plus que les concepts du manuel sont compatibles avec le SCN93 La r alisation des enqu tes constitue la seconde phase de ce volet du Programme PARSTAT Les objectifs imm diats que vise la r alisation de ce volet du programme sont e disposer partir d enqu tes sp cifiques men es dans la principale agglom ration de chaque Etat membre hors Guin e Bissau d informations fiables et comparables d une part sur l emploi en milieu urbain emploi moderne et informel et d autre part sur les principales caract ristiques du secteur informel e am liorer la fiabilit et la comparabilit des produits int rieurs bruts PIB des Etats membres de PUEMOA partir de ces enqu tes e analyser au plan r gional le r le du secteur informel dans les conomies nationales e mettre en place un dispositif de suivi de Pemploi et du secteur informel permettant de mieux appr hender l impact conomique et social des politiques conomiques Ceci suppose le renouvellement p riodique des enqu tes sur l emploi et le secteur informel r alis es au niveau de chaque pays La r alisation simultan e des enqu tes sur l emploi et le secteur informel dans sept pays devrait ob ir un certain nombre de principes les r sultats dev
305. ituent l int rieur des tranches pr d termin es L information est totalement absente pour moins de 6 des actifs L imputation des revenus se fait alors sur la base d une m thode conom trique reposant sur l quation des salaires Un mod le de revenu est d abord estim partir des actifs occup s ayant d clar naturellement un revenu en fonction de certaines caract ristiques des individus Les variables explicatives du revenu sont les suivantes ge sexe scolarit cat gorie socio professionnelle profession secteur institutionnel anciennet dans l emploi principal type de local type de contrat nombre d heures travaill es nature du travail continu ou irr gulier et mode de paiement En utilisant les coefficients estim s par le mod le on calcule un revenu pour chaque individu ayant d clar son revenu dans une tranche donn e ou n ayant pas d clar de revenus partir des caract ristiques de l individu On introduit dans le mod le une contrainte suppl mentaire pour les individus ayant renseign le revenu en tranches savoir obliger le mod le estimer un revenu dans l intervalle de revenu d clar Enfin pour ceux qui d clarent ne pas tre r mun r s essentiellement les 35 aides familiaux et apprentis leur revenu imput est nul Traitements sp cifiques de la phase 2 Approche conceptuelle du secteur informel La d finition retenue pour le secteur informel
306. iv formel pr sente le plus fort taux de salarisation 83 9 dans l ensemble des villes Les actifs occup s de ce secteur sont aussi nombreux dans les entreprises de moins de 10 personnes que dans celles de plus de 100 personnes savoir environ 30 des emplois En fait 17 2 des emplois priv s formels se trouvent dans des unit s d effectif inf rieur 6 personnes Ainsi Bamako Ouagadougou Lom Niamey et Cotonou la majorit des emplois priv s formels sont exerc s dans des tablissements employant au plus 20 personnes En termes de caract ristiques de la main d uvre la moyenne d ge 34 6 ans est nettement plus faible que dans le secteur public Apr s ceux du secteur public les employ s du secteur priv formel sont les mieux form s avec 8 2 ann es d tudes scolaires r ussies en moyenne pastis Ag Proportion de Proportionde Ann es Anciennet Secteur institutionnel mait PR moyen femmes migans d uds dansempki ann es o o r ussies ann es Administration publique 237 000 6 6 40 3 28 9 71 1 11 6 10 2 Entreprises publiques 63 000 1 8 40 3 20 6 68 3 9 9 10 1 Entreprises priv es formelles 505 000 14 2 34 6 21 3 65 6 8 2 6 1 Entreprises priv es informelles 2 717 000 76 2 30 9 52 6 60 6 3 5 5 9 Entreprises associatives 44 000 1 2 34 0 24 3 59 7 7 8 6 2 Ensemble 3 566 000 100 0 32 3 45 6 62 1 4 9 6 3 Le secteur informel Les activit s informe
307. ivit Cotonou NL Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble De 10 14 ans 14 1 9 1 16 3 11 2 13 2 9 3 17 2 13 0 De 15 29 ans 56 6 60 6 63 0 50 3 42 8 52 1 68 3 57 9 De 30 49 ans 91 1 84 9 90 7 81 8 73 6 74 7 93 0 85 1 50 ans et plus 62 6 57 3 64 2 53 5 64 1 48 9 60 6 57 6 Ensemble 59 9 58 0 65 1 52 4 48 8 51 1 67 9 58 7 Le statut au sein du m nage constitue un autre indicateur du cycle de vie des individus Ce sont les chefs de m nage qui enregistrent les taux d activit les plus lev s 86 2 pour l ensemble des sept villes viennent ensuite les conjoints et les autres membres du m nage respectivement 64 1 et 57 2 et finalement les enfants qui enregistrent les taux les plus faibles 36 7 La survie des m nages repose avant tout sur le chef de m nage Ensuite lorsque cela devient n cessaire la strat gie consiste mobiliser le conjoint et les autres membres du m nage La participation des enfants est mise en uvre en dernier recours Enfin les taux d activit varient sensiblement suivant l origine migratoire des individus Le taux d activit des migrants 70 2 est syst matiquement sup rieur celui des natifs Tableau 5 R partition de la population inactive 47 3 refl tant l attraction que repr sente la grande ville en mati re d emploi et donc comme motif de migration La population inactive Sur l ensemble de la population potentiellement active 4
308. ix retenus pour conduire l laboration des comptes Le Syst me offre donc simultan ment un cadre m thodologique pour les travaux d laboration des comptes nationaux une assistance technique int gr e permettant l acquisition des m thodes mettre en uvre un environnement informatique moderne au service d un travail en quipe Le Syst me est b ti en r f rence tous les concepts et d finitions du SCN 93 La base de donn es qu il contient permet le stockage de toutes les grandeurs conomiques pr vues par le cadre central qu il s agisse des branches ou des secteurs institutionnels y compris les donn es patrimoniales Cependant tout le d tail souhaitable n est pas propos a priori dans les nomenclatures retenues de telle sorte que chaque pays peut introduire ce qui lui convient le mieux pour tenir compte des sp cificit s socio conomiques locales C est donc un outil param trable Il permet l laboration des comptes en ann e de base et en ann e courante prix courants et prix constants l laboration d un Tableau des ressources et emplois TRE ainsi que les comptes des secteurs institutionnels d bouchant sur le Tableau des comptes conomiques int gr s TCEI Un d veloppement est en cours pour le rendre apte l laboration des comptes provisoires voire une version all g e pour les pays qui sont plus limit s en ressources humaines et en donn es statistiq
309. jectives afin d appr cier les ph nom nes corruptifs dans toute leur complexit Graphique 4 Ecarts entre l incidence r elle de la petite corruption et la perception des experts en Afrique francophone Incidence de la corruption 70 Enqu te miroir 60 50 40 30 20 Population consid rant que la corruption est un 40 comportement acceptable NS D D S oP SE E l m Population de victimes partant des enqu tes m nages 1 2 3 Panel d experts enqu te miroir ce qu ils pensent tre le pourcentage de victimes de corruption E Population r sultant de l enqu te aupr s des m nages B Panel d experts ce qu ils pensent tre le de la population consid rant que la corruption est acceptable Sources Enqu tes 1 2 3 module Gouvernance 2001 2003 Instituts Nationaux de la Statistique AFRISTAT DIAL 35 594 personnes enqu t es 4 500 dans chaque pays en moyenne Enqu te Miroir 246 experts enqu t s 30 dans chaque pays en moyenne Nos propres calculs 1 Le calcul du coefficient de Spearman qui porte sur les rangs donne des r sultats similaires 0 02 entre les donn es de l enqu te miroir et celles issues de l enqu te aupr s de la population 0 50 entre les r sultats de l enqu te miroir et l indicateur de la base de Kaufmann et alii 2005 STATECO N 99 2005 La d mocratie une valuation de son fonct
310. l Etat ne va pas non plus au secteur informel s applique galement en Afrique de l Ouest o peu d entreprises informelles ont des diff rends avec les agents de l Etat Le poids des imp ts 2 4 de la VA comme des amendes et de la corruption reste faible moins de 1 o de la VA si faible qu il faudra attendre le module gouvernance pour en comprendre toutes les dimensions Le quatri me article de notre dossier concerne la phase 3 de l enqu te Les auteurs O Koriko et C Torelli nous livrent leurs toutes premi res analyses transversales 6 capitales de l UEMOA seulement les v nements en C te d Ivoire ayant emp ch le d roulement de la troisi me phase dans la capitale ivoirienne Cette phase a pour objectif principal d identifier les comportements des m nages en mati re de consommation et d appr cier l importance et le r le du secteur informel dans leur demande de biens et services Il est aussi possible de se livrer de nouvelles analyses en mati re d in galit s le lecteur sera int ress de d couvrir le r sultat non conventionnel qui veut que ce soit au pays des hommes 1 Les cr dits distribu s par le secteur de la microfinance en 2002 en UEMOA s l vent selon la BCEAO 157 milliards Ce secteur touche visiblement un autre public que celui des entreprises informelles Si l on rapporte les donn es d enqu tes aux estimations du mod le Jumbo de l AFD int gres que le coefficient d
311. l et les registres administratifs Les registres administratifs d tenus par les UPI mesurent la nature des liens institutionnels que le secteur informel entretient avec l Etat En dehors du num ro d identification fiscale num ro statistique pour Cotonou qui sert avec la tenue d une comptabilit diff rencier les unit s de production formelles des unit s de production informelles il existe dans tous les pays de l UEMOA au moins trois registres sur lesquels toute entreprise respectant la r glementation devrait tre inscrite la patente le registre du commerce et l immatriculation la s curit sociale pour les UPI employant des salari s Moins d une UPI sur cinq 18 des principales agglom rations de la sous r gion est enregistr e dans au moins un des registres Mais ce taux global cache d importantes disparit s Ainsi les villes de Dakar et de Lom comptent moins de 10 d unit s de production informelles ayant un quelconque lien Abidjan Bamako 18 9 37 0 25 3 13 7 2 3 2 8 Niamey Dakar Lom Ensemble 43 8 34 9 28 5 44 0 30 5 28 9 25 4 37 0 30 4 33 3 11 7 26 6 15 9 11 7 19 2 10 3 5 5 11 1 5 3 10 8 3 3 2 5 5 6 5 6 3 4 2 1 5 2 1 9 3 0 2 7 avec l administration alors qu l inverse environ un quart des UPI des villes d Abidjan et de Ouagadougou sont immatricul es sur au moins l un des registres existants Au niveau de l ensemble des agglom rations le
312. lage Dettes ant rieures Extension tablissement Autres Le remboursement des emprunts ne s effectue pas 10 des cas ce sont plut t les ch ances trop toujours sans difficult s Ainsi pour l ensemble des rapproch es qui constituent un handicap pour les agglom rations pr s de la moiti des cr dits pose UPI Cette classification des difficult s est peu des probl mes aux UPI emprunteuses Dans 24 pr s identique dans chacune des villes prises des cas les probl mes rencontr s tiennent la individuellement sauf Ouagadougou o plus de mauvaise conjoncture dans 14 des cas ce sont 80 des cr dits n ont pos aucun probl me de les int r ts tr s lev s qui sont en cause et dans remboursement aux UPI b n ficiaires STATECO N 99 2005 77 Production insertion et concur rence Le poids informel conomique du secteur Toutes villes confondues les unit s de production informelles non agricoles ont produit pour 3 840 milliards de FCFA de biens et services et cr 2322 milliards de valeur ajout e au cours des douze mois pr c dant les enqu tes Le poids conomique du secteur informel est toutefois tr s variable selon les villes Les UPI de l agglom ration d Abidjan repr sentent elles seules 46 et 54 du chiffre d affaires et de la valeur ajout e agr g s Les contributions des UPI de Dakar et Bamako sont Graphique 3 Performances moyennes des UPI galement non n
313. lairement se dessiner les facteurs facilitants conduisant au succ s mais aussi les difficult s et les obstacles qui peuvent faire chouer telle ou telle initiative on va essayer de lister quelques facteurs d cisifs d apr s cette exp rience Certaines difficult s taient d j identifi es lors de la mission s minale Prague d autres se sont r v l es au fil du temps e Les r ticences face des m thodes en rupture avec une tradition les r sistances sont apparues d autant plus fortes que la tradition tait longue et glorieuse et que les solutions propos es taient destin es STATECO N 99 2005 remplacer des pratiques devenues trop co teuses sans que l on puisse garantir l absence de toute baisse de qualit dans toutes les dimensions Ceci s est manifest principalement dans les discussions autour de la r novation des chantillons La technique fran aise bas e sur un chantillon ma tre visant concentrer les interrogations de fa on r duire les d placements des enqu teurs est moins bonne en th orie qu un tirage al atoire simple les r ticences des m thodologues polonais n ont donc rien d incompr hensible D autant plus que l adoption d une nouvelle technologie n est pas sans cons quences politiques L opposition le clivage entre anciens et modernes n est pas seulement scientifique en filigrane on y lit les tentatives d viction politique et
314. lants sont relativement plus nombreux Lom Cotonou et Bamako la moyenne des sept agglom rations tant de 13 La main d uvre du secteur informel est jeune 35 6 des actifs ont moins de 25 ans Avec un niveau d tudes moyen de 3 5 ans plus de trois actifs informels sur quatre n ont pas d pass l cole primaire Enfin c est le secteur le plus f minis puisque 52 6 des actifs informels sont des femmes Les villes de Lom et Cotonou arrivent en t te avec un taux de f minisation des emplois gal 60 contre seulement 41 pour Niamey Contrairement une id e re ue qui met en avant le r le de la migration pour expliquer la gen se du secteur informel c est dans l informel que la proportion de migrants est la plus faible La r partition de la population active occup e selon la classe d ge Il est int ressant d analyser la composition de la main d uvre en fonction de l ge On distingue 54 trois grands groupes qui se partagent la quasi totalit de la population active occup e le salariat dans le secteur formel public et priv 21 le travail ind pendant dans le secteur informel sous forme de travail compte propre ou comme patron 48 5 et le travail d pendant dans l informel comme salari apprenti ou aide familial 27 7 Pour l ensemble des sept agglom rations trois p riodes semblent se succ der Pour la premi re jusqu l ge de 20 ans environ l
315. lde d opinion favorable est de 49 points en 2004 contre 39 en 2003 pour la petite corruption 50 en 2004 contre 36 en 2003 pour la grande corruption Cette perception des Tananariviens est corrobor e par l analyse des indicateurs objectifs En effet l incidence de la corruption est pass e de 16 en 2003 8 en 2004 Le poids de la STATECO N 99 2005 corruption dans le budget des m nages a galement diminu Le montant total de la corruption ne repr sente plus que 1 2 du revenu annuel des m nages en 2004 contre 3 3 en 2003 Peut on croire l opinion des experts sur la corruption Les indicateurs de corruption et plus largement de gouvernance sont pour la plupart construits partir de l appr ciation d experts Lorsqu on confronte le point de vue et le v cu de la population avec l avis des experts en mobilisant l enqu te miroir voir plus haut le constat est celui d une surestimation syst matique des experts du niveau de la corruption subie par les citoyens Razafindrakoto Roubaud 2005b Alors qu en moyenne 13 de la population des huit m tropoles d clare avoir t directement victime d actes de corruption au cours de l ann e coul e les experts estiment ce taux 54 Parall lement peine 5 des citoyens 8 Pour une analyse d taill e du profil des victimes de la corruption voir Razafndrakoto Roubaud 2004a consid rent que recevoir un pot de vin dans l
316. le matin et rentrer tard dans la soir e De ce fait nous avons eu quelques difficult s pour avoir certaines informations sur les d penses particuli res de certains membres par les carnets de d penses La mise sur pied d un m canisme sp cifique par interview d taill e tous les trois jours a permis de collecter n anmoins les informations pour les m nages en question E Avis et consid rations Dans l ensemble l enqu te s est d roul e dans les bonnes conditions N anmoins je sugg rerais ceci pour ce genre d enqu te v Une grande sensibilisation Radio TV doit tre organis e avant les op rations de terrain et cela avec une fr quence consistante v Les chefs de quartiers concern s par l op ration doivent tre sensibilis s et ils doivent convoquer tous les m nages concern s en pr sence des membres de l quipe de travail pour une r union g n rale et explicative de l op ration F Conclusion A la fin de la premi re vague j en profite pour remercier le comit de gestion de l INS l quipe technique de l enqu te repr sent e par le Directeur Technique Makabu ma Nkenda et tous les superviseurs membres de l quipe technique pour le travail tr s int ressant abattu pour la r alisation et la r ussite brillante de cette enqu te STATECO N 99 2005 152 Je remercie aussi tous les membres de l quipe de collecte pour les efforts dont nous faisons preuve pour la r
317. le 31 6 30 5 38 0 37 9 40 2 29 9 36 0 En premier lieu le rapport interquartile qui mesure les in galit s au milieu de la distribution montre qu en moyenne la consommation par t te du troisi me quartile est 2 7 fois sup rieure celle du quartile le plus pauvre suivant en cela la loi d Engels Il y a une grande homog n it l exception de Ouagadougou o ce rapport est le plus lev avec 3 2 En second lieu les indices de Gini et de Theil permettent d appr hender de fa on plus synth tique l ensemble de la distribution des d penses Les r sultats confirment le diagnostic pr c dent savoir une in galit plus marqu e dans la capitale burkinab qu ailleurs Oscillant entre 0 36 et 0 43 et conform ment la th orie conomique les indices de Gini se situent largement en dessous des indices de Gini calcul s sur les revenus totaux provenant de l activit hors activit des m nages relev s lors de la phase 1 entre 0 51 Dakar et 0 62 Lom Tableau 7 Indicateurs d in galit de la consommation par t te Cotonou H Bamako Niamey Dakar Lom Rapport interquartile Q3 Q1 2 7 3 2 2 6 2T 2 6 2 6 Indice de Gini 0 39 0 43 0 37 0 37 0 36 0 36 Ecart type 0 016 0 015 0 012 0 014 0 010 0 012 Intervalles de confiance 0 36 0 42 0 41 0 46 0 34 0 39 0 34 0 40 0 34 0 38 0 33 0 38 Indice de Theil 0 28 0 39 0 25 0 25 0 23 0 23 Ecart type
318. le bien tre subjectif de la population alors qu il se situe en troisi me position lorsqu on consid re le degr de satisfaction sur les besoins identifi s comme essentiels Graphique 2 Appr ciation du bien tre et niveau de satisfaction des besoins vitaux Cor 0 89 Lom Antananarivo Abidjan Ensemble e Cot Quagadougou Niamey ce z 2 g 5 D D Dakar Bamako 25 30 35 45 50 55 de Non satisfaits pour 6 items ou plus sur les 10 premiers besoins vitaux Sources Enqu tes 1 2 3 module Diff rentes dimensions de la pauvret 2001 2003 Instituts Nationaux de la Statistique AFRISTAT DIAL nos propres calculs Ces diff rents r sultats plaident en faveur du recours diff rentes approches et notamment celles subjectives qui consid rent les points de vue de la population pour analyser la pauvret Diff rents facteurs peuvent influer sur la perception des individus de leurs conditions de vie Ces divers l ments constitutifs du bien tre ne sont pas forc ment pris en compte lorsqu on se limite une seule approche ou uniquement celles qui sont les plus classiques et les plus normatives Des indicateurs qui permettent le suivi de la gouvernance Parmi les r sultats analytiques obtenus partir des donn es du module sur la gouvernance nous retiendrons ici essentiellement ceux portant sur
319. le secteur informel il s ensuivra qu elles donneront des niveaux plus faibles aux indicateurs tels que les recettes fiscales rapport es au PIB les d penses d investissement rapport es au PIB etc En revanche elles am lioreront les indicateurs tels que le d ficit budg taire rapport au PIB la masse salariale rapport e au PIB etc Il est arriv que la d gradation de l indicateur recette fiscale rapport e au PIB ait t interpr t e comme un moindre effort de fiscalisation de l conomie M me le PIB par t te peut s am liorer et il peut tre craindre qu un pays ne sorte ainsi de l ensemble des pays les moins avanc s avec la privation des avantages qui y sont attach s Ainsi un pays qui fait des efforts pour am liorer son syst me de comptabilit nationale se voit paradoxalement p nalis De telles consid rations ne doivent pas conduire garder le statu quo qui serait d motivant pour les comptables nationaux Les experts d AFRISTAT qui accompagnent ces Etats sont conscients de tels enjeux ils doivent aider les diff rentes quipes nationales les prendre en charge Avec la mise en uvre des Documents de strat gie de r duction de la pauvret DSRP et des Objectifs du mill naire pour le d veloppement OMD la demande d indicateurs explose La plupart du temps ces indicateurs sont produits sur financement ext rieur et il faut redouter qu une fois les ressources ext rieu
320. leau 2 COMPARAISON DES DEUX METHODES Evaluations participatives approches qualitatives greff es sur des enqu tes quantitatives M thodes participatives PPA Modules qualitatifs greff s sur des enqu tes quantitatives classiques l tendue du champ g ographique M thode Un panier d outils M thode standardis e Principal outil Interview semi structur Questionnaire formalis Co t Moyen ou faible d pend de l objectif et de Moyen ou lev mais co t marginal tr s faible si l enqu te quantitative est d j pr vue Forme de participation Participation active gr ce aux discussions ouvertes et l analyse des situations Consultation de l opinion de la population Enqu te relais de la voix des exclus recueillie gt R sultats points de vue difficilement quantifiable gt Une connaissance d taill e de la situation des pauvres ainsi que de leurs Echantillon Petit ou moyen cibl sur les pauvres mais Large chantillon repr sentatif de toutes les peu repr sentatif cat gories de la population Type d information Information qualitative et descriptive Information la fois quantitative et qualitative quantifiable avec possibilit d analyse statistique approfondie gt Diagnostic plus global de la situation des pauvres relativement aux autres classement des priorit s et des opinions selon leur poids au niveau de la population Principales limites vue de d c
321. leau 6 Consommation annuelle selon le quartile de d pense par t te Y compris autoconsommation cadeaux et loyers imput s en milliers de P Ouaga FCFA Quartile Cotonou dougou Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble r des d ler quartile 255 145 222 168 255 200 ornes quartites de 2 gt me quartile 389 254 340 257 404 310 d pense par t te 3 me quartile 668 453 529 423 643 482 ler quartile 1 163 874 1 405 1075 2 163 787 1314 Consommation 2 me quartile 1 701 1 435 2272 1 401 2758 1 042 1 849 annuelle par m nage 3 me quartile 2 285 1 842 2 481 1 947 3 188 1 228 2232 4 me quartile 3 185 3 134 3917 2 868 4 360 1631 3 253 Ensemble 2 084 1821 2 519 1 823 3 117 1172 2 162 ler quartile 188 105 157 123 194 144 159 2 me quartile 320 196 277 211 316 247 270 Consommation 3 me quartile 511 333 415 335 498 380 425 annuelle par t te 4 me quartile 1221 832 874 688 1 036 786 919 Ensemble 449 292 365 288 409 313 362 ler quartile 287 159 246 178 298 217 242 c 2 me quartile 471 292 426 305 477 353 403 or 3 me quartile 728 485 616 466 728 520 612 annuelle par UC 4 me quartile 1 583 1 145 1 260 873 1 434 969 1 240 Ensemble 650 430 554 404 610 441 531 ler quartile 35 9 40 9 45 0 48 7 48 2 34 6 43 7 Sera 2 me quartile 33 8 34 9 41 0 44 8 45 4 31 3 40 1 art e 3 me quartile 31 4 31 5 38 3 38 1 43 0 31 1 37 2 l alimentation 4 me quartile 28 9 25 1 33 6 30 4 30 8 25 8 29 8 Ensemb
322. les variables Ethnie Niveau d tudes Classe de revenu etc ont t adapt es pour chaque pays par les INS Insertion des contr les La saisie contr l e a pour but de minimiser les erreurs de saisie Les v rifications automatiques int grent les contr les de validit de code d amplitude des valeurs de coh rence avec d autres variables du m me m nage Elles n liminent pas la totalit des erreurs de saisie La vitesse de la saisie est inversement proportionnelle au nombre de contr les Afin de ne pas ralentir ou m me de bloquer la saisie leur nombre est volontairement limit En effet certaines erreurs provenant du terrain et non d tect es avant la saisie risquent de bloquer l agent de saisie car elles n cessitent souvent l intervention du statisticien d enqu te La solution adopt e a consist faire passer sur l ensemble des donn es des programmes de contr les suppl mentaires et de corriger les erreurs apr s des retours aux dossiers ex cut s sous la responsabilit du statisticien d enqu te Manuel d instructions Un manuel d instructions pour la saisie a t labor avec des copies d cran et montrant toutes les phases de la saisie et il a t remis aux pays pour adaptation Adaptation aux pays Les trois masques de saisie de base ont t transmiss aux INS des pays apr s le s minaire de validation des questionnaires Chaque pays les a adapt s
323. lieux est clair la strat gie propos e est convaincante et le choix d ERE TES gu re critiquable Il sait par ailleurs quitter le discours conceptuel et donner par exemple propos des PIB plus comparables un tableau r capitulant l importance des corrections apport es par pays Ces corrections s expliquent pour partie par des raisons conventionnelles amortissement des administrations loyers imput s et pour partie par une insuffisance statistique pas toujours surmontable comptabilisation de l aide int gration dans les comptes de l administration de ceux des administrations locales ou de s curit sociale pour partie enfin par le mode de comptabilisation de la valeur ajout e agricole Sur ce dernier point les apports dus l harmonisation ont pour inconv nient dans certains pays un amoindrissement de la lisibilit des comptes du pass H Gbossa conna t bien ce probl me mais il choisit l harmonisation aux standards internationaux Certains feraient volontiers un choix plus nuanc harmoniser certes mais pas n importe quel prix L enregistrement de la production d une campagne de commercialisation agricole n n 1 en n et non en n comme le faisaient jusqu ici certains pays de l UEMOA si elles est conforme aux canons internationaux a l inconv nient dans les pays sah liens o la r colte agricole est concentr e sur le dernier trimestre n de compliquer la lecture des r sultats macro con
324. lle Cette enqu te r gionale met en vidence une grande homog n it quant aux comportements des m nages Introduction Dernier volet du dispositif 1 2 3 la phase 3 a pour objectif principal d identifier les comportements des m nages en mati re de consommation et d appr cier l importance et le r le du secteur informel dans leur demande de biens et services Dans l optique ainsi d clin e et pour une perspective plus tendue elle permet la fois de d terminer l origine des produits de quantifier la demande aupr s du secteur informel et enfin d tablir l quilibre comptable ressources emplois selon les types de consommateurs de la production informelle Elle vient compl ter la s rie des premiers r sultats des deux premi res phases de l enqu te 1 2 3 d j parus dans cette collection L enqu te comporte aussi des questions d opinion sur l appr ciation des m nages quant l volution r cente des revenus de la consommation ou de l pargne et des transferts mon taires Tr s largement inspir e dans sa structure des travaux r alis s Madagascar par le projet MADIO 1998 par exemple son originalit tient surtout dans son aspect comparatif et la mise en perspective r gionale Cette premi re analyse vient compl ter les six publications nationales plus d taill es produites par chacun des six INS sur l agglom ration de son ressort voir bibliographie Pour des tudes ult rieures
325. lle plus du quart des m nages compte dix personnes ou plus Cette proportion est inf rieure 5 Lom et Cotonou En dehors de Dakar la taille des m nages permet de distinguer deux groupes de villes les villes sah liennes Ouagadougou Niamey et Bamako avec une taille moyenne comprise entre 5 6 et 6 personnes et les STATECO N 99 2005 villes c ti res Lom Abidjan Cotonou avec une taille moyenne de 4 6 personnes ou moins Un chef de m nage sur cinq est une femme Ici aussi s opposent un mod le sah lien o la proportion de femmes chefs de m nages est plus faible et inf rieure 16 voire m me en de de 10 Bamako et un mod le c tier caract ristique de Lom Cotonou et Dakar o le ratio atteint 25 30 tandis qu Abidjan occupe une position interm diaire Scolarit Dans l ensemble 29 7 des individus g s de 10 ans et plus n ont jamais fr quent l cole primaire Mais la situation peut tre tr s variable On retrouve encore ici l opposition entre trois villes sah liennes Bamako Niamey et Ouagadougou dont une tr s forte proportion d individus pouvant atteindre 40 8 Bamako n ont pas t l cole Tableau 2 Scolarit de la population 45 r ussi et deux villes c ti res Cotonou et Lom qui ont scolariser une part beaucoup plus importante de leurs habitants Dakar et Abidjan occupant une position interm
326. lle aux objectifs plus limit s des enqu tes sur les d penses des m nages r alis es dans les Etats membres de l UEMOA en 1996 Ce point fort prend tout son sens l heure o les dispositifs de suivi de la pauvret sont cens s jouer un r le central dans l laboration et le pilotage des politiques de lutte contre la pauvret De plus disposer d informations fiables harmonis es et comparables constitue une des priorit s de l UEMOA dans son objectif principal d avancer sur la voie d une int gration r gionale r ussie L enqu te 1 2 3 constitue un syst me de trois enqu tes embo t es pour suivre l volution de l emploi du secteur informel et de la pauvret dans les pays en d veloppement La premi re phase de ce dispositif est une enqu te sur l emploi le ch mage et les conditions d activit s des m nages phase 1 enqu te emploi Instrument de suivi du march du travail elle sert en outre de filtre pour obtenir un chantillon repr sentatif d unit s de production informelles UPI Ainsi la deuxi me phase de l enqu te 1 2 3 consiste r aliser une enqu te sp cifique aupr s des chefs d UPI sur leurs conditions d activit leurs performances conomiques leur mode d insertion dans le tissu productif et leurs perspectives phase 2 enqu te sur le secteur informel Enfin la troisi me phase est une enqu te sur la consommation des m nages Elle vise estimer le niveau de vi
327. lles se ressemblent d une grande ville l autre aussi bien pour la jeunesse des actifs que pour la branche d activit tant pour la taille des unit s de production que des taux de salarisation Ainsi 86 des emplois informels proviennent d unit s de production de moins de 6 personnes et 46 7 sont des auto emplois Ceci se traduit par le plus faible taux de salarisation de tous les secteurs institutionnels 17 9 Dans chacune des sept villes les trois quarts des emplois informels se trouvent soit dans le commerce soit dans les services Les activit s commerciales regroupent un emploi informel sur deux Bamako et un tiers des emplois pour Niamey et Dakar Le secteur industriel n est cependant pas n gligeable dans le secteur informel puisqu il compte entre 25 et 32 des emplois Ouagadougou Dakar et Niamey Cependant et paradoxalement 77 6 des emplois industriels sont fournis par le secteur informel STATECO N 99 2005 Sur l ensemble des sept agglom rations environ 22 des actifs informels exercent dans un v ritable local professionnel Ils sont au mieux plus du quart Abidjan et Dakar et seulement 8 8 Niamey Le travail domicile sans installation particuli re concerne 12 des actifs informels 18 Niamey et 17 Cotonou tandis que 5 1 des travailleurs informels exercent la maison dans un emplacement r serv cet effet 10 Cotonou Par ailleurs les travailleurs ambu
328. loi ch mage sous emploi visible sous emploi sous emploi visible et invisible ensemble des actifs occup s et invisible sont agr g es pour obtenir un indicateur synth tique de sous emploi on obtient un taux de sous emploi global de 67 1 sur l ensemble des sept grandes villes soit environ 2 7 millions de personnes sur plus de 4 millions d actifs Au mieux le sous emploi touche pr s de six actifs sur dix Bamako et au pire pr s des trois quarts d entre eux Ouagadougou Le sous emploi du facteur travail appara t donc comme le principal probl me que rencontre le march du travail et plus g n ralement l conomie urbaine de la r gion Conditions de travail et prestations des travailleurs d pendants La qualit des emplois ne d pend pas seulement des revenus qu ils procurent ou de la charge horaire qu ils imposent Elle met en jeu d autres caract ristiques tels que la r gularit de l emploi la possession de contrat de travail l existence de prestations sociales ou de cong s pay s le fait d avoir b n fici d une promotion ou d une formation interne de la part de l entreprise Dans l ensemble des sept agglom rations pr s de neuf emplois sur dix sont permanents C est Niamey que les emplois occasionnels sont les plus fr quents puisqu ils repr sentent 19 de l ensemble des emplois Dans le secteur informel l emploi permanent est largement majoritaire 85 Donc
329. ls est n cessaire avec un accent particulier sur l harmonisation La complexit de ce domaine dont les r sultats attendus ne peuvent que s appr cier dans la dur e a 1 PROSMIC Programme Statistique Minimum Commun est un cadre de r f rence pour le d veloppement de la statistique dans les Etats membres d AFRISTAT Il couvre la p riode de cinq ans qui s ach ve en 2005 STATECO N 99 2005 172 conduit les Etats membres d AFRISTAT se doter d une strat gie de mise en uvre dont le pr sent document se propose de retracer les principaux l ments Les comptes nationaux dans les Etats membres tat des lieux en 2000 Un examen des travaux de comptabilit nationale au cours des vingt derni res ann es en particulier en Afrique au sud du Sahara r v le beaucoup de lacunes tant du point de vue m thodologique que du point de vue de la disponibilit et de la fiabilit des donn es statistiques ayant contribu leur laboration Dans la plupart des pays de la r gion il est de notori t publique que les comptes nationaux d alors n taient pas satisfaisants tant pour leur qualit intrins que qu en raison du retard apport leur laboration La faiblesse de leur qualit r sulte en partie de l inadaptation des concepts et m thodes employ s mais elle tient surtout l anciennet de leur ann e de base statistique ce qui a pour cons quence une tr s grande distorsion
330. ltats au niveau national partir de ces donn es non forc ment repr sentatives de tout l univers afin de les int grer de mani re satisfaisante aux travaux de comptabilit nationale Quelques le ons tirer Le programme de r novation des comptes nationaux entrepris par les Etats membres d AFRISTAT est un programme de grande envergure qui n cessite des ressources humaines cons quentes un financement efficace et du temps pour sa mise en uvre Il est imp ratif que les Etats qui se sont engag s dans cette r novation en comprennent l tendue afin d en pr voir les ressources n cessaires ainsi qu une programmation qui tienne compte de leur capacit r elle notamment en ressources humaines Dans le cas pr sent les ressources humaines n ont pas toujours t la hauteur de ce qui tait attendu Les programmes d activit des INS ont besoin d tre mieux articul s et plus coh rents pour profiter davantage des synergies qui peuvent r sulter de diff rentes composantes et dont la dynamique doit tre tudi e avec plus de soin Une d rive guette le programme actuel Le r le du comptable national est surtout d laborer des comptes d finitifs et provisoires donc des comptes nationaux jusqu l ann e n 1 alors qu on se trouve en ann e n Les comptes de l ann e en cours et des ann es suivantes sont des comptes pr visionnels et donc du ressort du pr visionniste Les Etats ainsi
331. maines et institutionnelles mais aussi d une coop ration Nord Sud quilibr e Ce travail de longue haleine uvre en faveur de la construction d une v ritable communaut internationale de statisticiens faite d exp riences communes et de savoirs partag s Dans ce dispositif il ne faut pas oublier les autres acteurs galement impliqu s comme la Commission de l UEMOA commanditaire des phases 1 et 2 de l enqu te la Commission europ enne qui en a assur le financement ainsi que les autres bailleurs de fonds de l op ration savoir la Coop ration fran aise phase 3 et modules et la Banque mondiale extension de l chantillon de la phase 3 dans deux pays C est finalement des enseignements tir s de l interaction entre ces diff rentes institutions de leurs points forts mais aussi de leurs faiblesses que l on peut esp rer avancer sur le chemin d un objectif commun tous l am lioration du syst me national d information statistique dans chaque pays En dehors de cette introduction ce dossier est compos de sept articles pour une pr sentation d taill e voir l ditorial de ce num ro Le premier qui porte sur la mise en uvre de l enqu te constitue une premi re synth se m thodologique de l op ration et d bouche sur quelques le ons pour le futur Les quatre articles suivants pr sentent les principaux r sultats de chacune des trois phases ainsi que des modules qualitatifs L
332. mble des activit s men es Les tailles des chantillons semblables celles des enqu tes 1 2 3 r alis es en 2001 2003 sont pr sent es dans le tableau suivant Les tailles des chantillons de la phase3 seraient toutefois syst matiquement port es 1 000 m nages pour obtenir une plus grande repr sentativit des r sultats Les r sultats de cette phase consommation des m nages pourraient servir actualiser les pond rations des Indices Harmonis s des Prix la Consommation IHPC qui datent de 1996 C te Guin e Pays B nin Burkina d Ivoire Bissau Mali Niger S n gal Togo Ensemble Agglom ration Cotonou EES Abidjan Bissau Bamako Niamey Dakar Lom Phase 1 Nb de m nages chantillon 3 000 3 000 3 000 3 000 3 000 3 000 3 000 24 000 Phase 2 Nombre UPI chantillon 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 8 000 Phase 3 Nb de m nages chantillon 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 8 000 Les questionnaires seront semblables ceux des enqu tes 1 2 3 pr c demment r alis es l exception d am nagements minimes s ils sont jug s n cessaires afin de rendre comparables les r sultats dans le temps Quelques autres ajustements techniques pourraient tre propos s comme par exemple la saisie par lecture optique des questionnaires apr s qu un bilan m thodologique et technique ait t r alis du programme PARS
333. mble standardis de questions outil standard cf Eurobarom tre latino barometro Asian Barometer R seau coordonn par IDASA Afrique du Sud CDD Ghana Michigan State University MSU Partenaires nationaux responsables des enqu tes Organismes priv s ind p Instituts de recherche ONG sect priv Nourrit le processus de d cision politique le souvent par les ONG Diffusion aupr s des d cideurs bailleurs journalistes chercheurs Projet UN ECA Processus de revue par les pairs du NEPAD Phase 1 14 pays Phase 2 19 pays couverture nationale 100 experts et 2000 chefs de m nages par pays Suivi des progr s en termes de bonne gouvernance en Afrique Peer Review pour le NEPAD gt Trois instruments 1 Opinion d un panel d experts appr ciation lt gt indicateur 2 Sondage d opinions aupr s des chef de m nage 3 Revue documentaire info factuelle et ou historique sur les institutions Coordination UN CEA Partenaires Instituts de Recherche Nationaux et ou consultants priv s bureau d tude lt gt ind pendance Ateliers de discussion amp restitut des r sultats au niveau national Africa Governance Report AGR pr sent lors du Forum pour le Developpement de l Afrique 2005 Du c t de la demande les processus de mise en place des enqu tes et de diffusion des r sultats constituent un des points forts du dispositif Dans ce domaine l object
334. me place derri re Cotonou pour le taux net de scolarisation au coll ge secondaire premier cycle En revanche Abidjan et surtout Dakar laissent en dehors du syst me entre un quart et un tiers de la cohorte des 6 11 ans A nsi avec un taux net de scolarisation primaire de 65 9 Dakar fait peine mieux que Bamako 62 4 Sur tous les indicateurs qu ils soient de stock ou de flux Bamako appara t comme la ville la moins performante du point de vue de la scolarisation Dans toutes les villes le taux de fr quentation scolaire n a cess de cro tre au fil des g n rations Certaines villes ont m me connu des progr s spectaculaires Ouagadougou et plus encore Niamey sont exemplaires cet gard Ainsi dans la capitale nig rienne 88 des personnes g es de 60 ans et plus n ont jamais t l cole Ils ne sont plus qu un peu plus de 16 chez les jeunes de 10 14 ans A Ouagadougou les m mes ratios sont respectivement de 84 et 12 Ces deux villes ont quasiment rattrap leur retard par rapport des villes comme Lom ou Cotonou dont la situation de d part tait pourtant bien meilleure 47 et 59 respectivement de la classe d ge de 60 ans et plus y ont fr quent l cole Cette progression s accompagne partout d une r duction sensible des carts entre hommes et femmes Celle ci est plus ou moins prononc e selon les villes Dakar appara t la plus performante alors que chez les
335. mel et am ne les consommateurs s approvisionner au plus pr s Les raisons du choix du lieu d achat sont encore plus explicites lorsqu on l analyse par type de m nages En effet les m nages les plus riches sont STATECO N 99 2005 100 moins sensibles l argument de la proximit En contrepartie pour ces derniers et relativement aux autres m nages la qualit prime sur les prix qu ils s adressent au secteur formel ou au secteur informel Au sein du secteur informel les clients choisissent les diff rents lieux d achat pour des motifs variables les march s pour leurs prix attractifs le secteur informel localis boutique atelier domicile et les ambulants d abord pour leur proximit et dans une moindre mesure pour leurs prix Origine des biens de consommation des m nages Si les m nages sont dans leur grande majorit souvent incapables de d terminer l origine du secteur de production informel formel des biens qu ils consomment ils peuvent conna tre avec une marge d erreur acceptable le pays de production de ces biens gr ce aux emballages qui portent g n ralement les marques et les tiquettes Naturellement pour certains produits il est tr s difficile de retracer le chemin parcouru du producteur au consommateur compte tenu de la mondialisation des changes avec ses d localisations r exportations et contrefa ons Cependant les r sultats ont t
336. mencer plus t t avec si possible l appui de troupes th trales populaires en plus des actions men es par les chefs des quartiers Quelques recommandations pour une nouvelle enqu te 1 2 3 e Pr voir une formation d au moins 10 jours pour chaque phase e Disposer de contr leurs et d enqu teurs d un bon niveau intellectuel et s lectionn s entre autres crit res sur la base d un concours apr s la formation e Insister sur le contr le exhaustif des questionnaires sur le terrain e Limiter le nombre d UPI par enqu teur deux par jour e Faire en sorte que les moyens financiers et logistiques soient disponibles bien avant le d but de la collecte 1 NDLR Le nombre d UPI tait de trois par enqu teur et par jour dans l enqu te de Kinshasa Annexe 1 Test de s lection phase 1 Remplir compl tement les questionnaires m nage et individuel de la phasel1 de l enqu te 1 2 3 partir des informations contenues dans le texte ci apr s L enqu te phase 1 se d roule dans la ville de Kinshasa dans le quartier Kilimani commune de Kintambo Kilimani est le 7 quartier sur les 50 quartiers chantillons de Kinshasa Le m nage enqu ter dans ce quartier est tir au hasard au num ro 750 parmi les m nages d nombr s C est le 10 m nage de l chantillon il est situ sur la route principale avenue OUA n 20 soit 8 droite partir de v lodrome en direction de l H pital K
337. ment identiques au niveau des sept INS Cependant ces cas qui peuvent aussi r ellement exister ne repr sentent que 3 des comptabilit s informelles labor es dans les sept agglom rations En conclusion il sera bien s r possible dans de prochaines enqu tes d am liorer la fiabilit des comptes du secteur informel notamment par un contr le syst matique de tous les questionnaires sur le terrain cependant les comptes tablis lors de cette enqu te sont certainement les plus fiables jamais enregistr s partir d enqu tes sur le secteur informel Tableau 6 Indicateurs de comparaison des r sultats phase 1 et phase 2 Cotonou Ouaga Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensem dougou ble Nombre d UPI 939 979 999 987 751 1 031 958 6 644 UPI avec branches d activit 439 8 2 0 4 0 1 15 0 1 9 nd nd diff rentes gt i i UPI avec statut patron compte 26 5 43 0 0 02 07 65 03 55 propre diff rent j i chefs d UPI avec sexe diff rent 1 4 2 3 3 8 3 3 2 7 3 4 1 7 2 7 chefs d UPI avec ge diff rent de 9 6 20 9 8 9 9 8 79 10 8 68 10 8 plus d 1 an i 4 2 A Le tableau 6 essaie de comparer certaines donn es obtenues lors de la premi re phase avec celles obtenues lors de la seconde phase On rappelle que le questionnaire de la phase 2 reprenait certaines caract ristiques de l tablissement et du chef d UPI obtenues lors de l
338. ment varie suivant l indicateur retenu Si l on prend la r mun ration moyenne Dakar et Niamey apparaissent les plus favorables aux femmes les hommes ne touchant que 1 87 et 1 94 fois plus que les femmes tandis qu elles sont plus d favoris es Bamako et Cotonou 2 59 et 2 51 respectivement De ces comparaisons on retiendra que le travail des femmes est relativement moins bien r mun r par rapport aux hommes Bamako alors qu elles sont plut t mieux trait es Niamey En dehors du d s quilibre l encontre des femmes la seconde caract ristique des revenus du travail en fonction du genre est le poids lev des in galit s entre femmes bien sup rieur celles qui caract risent le revenu des hommes Une des raisons de cette diff rence provient du poids des emplois informels structurellement plus in galitaires et relativement plus nombreux chez les femmes Sur ce plan Ouagadougou se d marque pour tre la fois la ville o les in galit s de revenus intra tant masculins que f minins sont les plus prononc es et o les carts entre hommes et femmes in galit s inter sont les plus importants Tableau 21 Revenu mensuel moyen m dian et indicateur d in galit par sexe emploi principal Revenu mensuel moyen Ouaga Le A z 1 000 Fcfa Cotonou dougou Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Hommes 54 4 47 6 96 5 69 7 55 2 71 9 36 2 72 6 Fem
339. mes 21 7 23 1 42 1 26 9 28 4 38 4 16 1 32 4 Revenu mensuel Ouaga Pem A m dian 1 000 Fcfa Cotonou dougou Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Hommes 32 5 30 0 54 7 37 3 31 4 52 1 20 0 43 6 Femmes 12 0 8 6 18 7 12 1 11 6 18 1 7 7 15 0 Coefficient de Gini Cotonou Pas Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Hommes 0 57 0 58 0 57 0 58 0 57 0 58 0 57 0 59 Femmes 0 59 0 67 0 63 0 59 0 63 0 57 0 60 0 63 Ensemble 0 62 0 64 0 62 0 62 0 61 0 59 0 61 0 63 Note Les revenus incluent les r mun rations nulles des aides familiaux et autres actifs non r mun r s Une hi rarchie salariale toujours respect e A secteur institutionnel donn la hi rarchie de revenus est toujours respect e des cadres aux man uvres Ce sont bien s r les cadres et les patrons qui gagnent le plus Ils sont d ailleurs plut t mieux pay s dans le secteur priv formel que dans le secteur public sauf Lom et Cotonou Viennent ensuite les employ s et ouvriers tandis que les man uvres et autres apprentis aides familiaux ferment la marche Au sein du secteur formel l h t rog n it interne est plus lev e dans le secteur priv que dans le secteur public Ainsi les cadres du secteur priv formel per oivent en moyenne dans chacune des villes entre deux et trois fois plus que les employ s et ouvriers Le ratio varie de six Cotonou Abidjan Bamako et Dakar plus de huit Ouagadougou Niame
340. mes ind ment Formaliser l informel vers es aux agents de l Etat sont relativement faibles rapport es la valeur ajout e du secteur Si jusqu pr sent le secteur informel entretient peu informel elles constituent n anmoins des de liens avec l Etat cette situation ne saurait ressources perdues non n gligeables pour les Etats perdurer ind finiment En effet pour le bon fonctionnement d un Etat de droit il est n cessaire que les lois soient effectivement respect es et que le secteur informel puisse s ins rer part enti re dans le cadre de la r gulation officielle de la sous r gion Tableau 28 UPI pr tes enregistrer leur activit Industrie 37 1 36 5 46 9 32 9 40 2 Commerce 29 3 32 3 25 9 25 2 28 3 Services 32 7 44 7 45 5 32 3 39 8 STATECO N 99 2005 83 Dans l ensemble seulement 35 des UPI sont des co ts prohibitifs 22 Il s av re donc pr tes se conformer la r glementation ce taux indispensable pour les pouvoirs publics de varie de 21 Lom 44 Dakar La volont simplifier au maximum les d marches de s enregistrer est moins forte dans le secteur entreprendre par les op rateurs informels commercial 28 que dans le secteur industriel ou Interrog s sur ce sujet et en particulier sur leurs des services 40 En g n ral les tentatives opinions quant l institution d un guichet d enregistrement ont chou cause aux dires des unique pou
341. message Quand l interpr te est moins bon ou quand il a fallu pour des raisons conjoncturelles s en passer on mesure vite la perte d efficacit Et ce n est pas d un handicap li l usage du fran ais M me en anglais la communication se r v le appauvrie r duite car l anglais n est que rarement ma tris au point n cessaire pour communiquer sur les nuances d une question ou pour comprendre les langages scientifiques sp cifiques La mise au point du texte franco polonais a t une exp rience inoubliable sur ce registre on a parfois pass plus d une STATECO N 99 2005 188 demi heure sur une seule phrase pour trouver l quivalence des messages dans les deux langues On tait loin de se contenter d une traduction mot mot Les probl mes de communication ne sont pas seulement affaire de langue ils se d clinent aussi en termes informatiques les diff rences au niveau des logiciels informatiques connus et en service compliquent la transmission du savoir faire l absence de SAS voire m me seulement de certains modules de SAS tr s co teux pour le pays a parfois t un frein l Insee tait tout fait pr t installer gratuitement les macros sp cifiquement crits pour calculer les indices et mettre en oeuvre les m thodes en usage en France mais parfois ils ne pouvaient fonctionner Il fallait tout r crire d o une charge de travail accrue et des d la
342. min de la p rennisation du dispositif Pour aller au del trois pistes sont prendre en consid ration La premi re consiste largir le champ g ographique de l enqu te C est ce qui a t discut plus haut avec la formulation de plusieurs dispositifs la carte La deuxi me s aventure sur le front de l innovation statistique avec la mise en place d une composante de panel Jusqu ici le dispositif a t envisag comme la reconduction d enqu tes successives en coupes transversales Or le fait de ne pas suivre les m mes unit s statistiques m nages individus UPI d une p riode l autre interdit d embl e tout un champ d analyses de grande valeur notamment celles qui portent sur la compr hension des dynamiques individuelles C est d ailleurs pourquoi dans les pays du Nord ainsi que dans un certain nombre de PED dont le syst me statistique est relativement d velopp Mexique P rou etc une part de plus en plus importante des enqu tes comprend une composante de panel A titre d exemple pour illustrer les lacunes des enqu tes en coupe prenons le cas de la dynamique du secteur informel et de la pauvret Sur le premier point une des questions cruciales est d appr cier le processus de croissance du secteur informel les ou certaines unit s de production informelles peuvent elles accro tre leur taille et voluer vers le secteur formel ou sont elles condamn es demeurer da
343. mis de d gager les grandes tendances de l emploi du secteur informel et de la consommation des m nages au niveau r gional Un s minaire de validation institutionnelle des r sultats des phases 1 et 2 des enqu tes a t organis par l UEMOA Ouagadougou en septembre 2004 Ce s minaire a marqu la fin des activit s du volet secteur informel du programme PARSTAT Cette rencontre qui a rassembl les Directeurs g n raux des INS les responsables nationaux du projet les experts d AFRISTAT de DIAL de la Commission de PUEMOA et de la BCEAO a permis de pr senter discuter et valider les r sultats des phases 1 et 2 des enqu tes et d adopter l ensemble des rapports nationaux et r gionaux Au cours de ce s minaire un bilan m thodologique a t pr sent et des propositions pour la suite du Programme PARSTAT ont t valid es Le mandat a t donn l UEMOA de cr er les conditions de r alisation de la suite du projet A l issue du s minaire les rapports r gionaux des deux premi res phases ainsi que des r sum s ont t mis en ligne sur les sites Internet d AFRISTAT et de DIAL Ces documents sont galement disponibles sur le site Internet de PUEMOA Les rapports r gionaux ont t aussi publi s sur support papier par la Commission de l UEMOA et les INS ont t invit s pr senter les rapports nationaux sur leurs sites Internet respectifs L ensemble des documents qu ils soien
344. montre un degr d informalisation nettement plus lev qu Yaound avec une enqu te plus ancienne qu Antananarivo ou qu Lima au P rou Des enqu tes plus r centes Madagascar concernant non seulement la capitale mais six autres grandes villes du pays donnent galement un taux d informalisation r cent inf rieur mais associ un taux d emplois priv s formels double Emploi principal Yaound Antananarivo 7 gdes villes Capitales Lima par secteur institutionnel 1993 1998 Madagascar UEMOA 2002 en des emplois 2001 2001 Administration publique 23 0 9 5 9 0 6 6 9 7 Entreprises publiques 5 4 3 8 3 3 1 8 0 4 Entreprises priv es formelles 12 8 28 31 8 14 2 38 9 Entreprises priv es informelles 57 3 56 8 54 3 76 2 49 2 Entreprises associatives 1 6 1 9 1 6 1 2 1 8 Source Yaound Stateco 78 Antananarivo Stateco 95 6 7 Madagascar INSTAT 2002 Lima ENAHO 2002 IV calculs J Herrera DIAL 2005 Un tel r sultat appellera tr s probablement des travaux ult rieurs en particulier pour les comptables nationaux des pays de PUEMOA qui s ils int grent d j le secteur informel dans les comptes ne disposaient pas jusqu maintenant d enqu tes aussi cibl es pour conforter leurs estimations Le fait que les pr sentes enqu tes ne concernent que les capitales et non l ensemble du secteur urbain comme pour les enqu tes malgaches de 2000 et 2001 ou le pays tout entier comme pour
345. mple et r pond parfaitement ces crit res Elaboration d un programme de base Le statisticien informaticien avant de se lancer dans l laboration informatique du masque de saisie doit faire l analyse statistique du questionnaire pour identifier clairement les unit s d observations les sections les diff rents niveaux d observations et les variables Dans le STATECO N 99 2005 cas d une op ration r gionale il se doit aussi d identifier les parties communes Niveau d observation Les niveaux d observations correspondent aux niveaux hi rarchiques qui permettent de collecter l information Ainsi les informations sur le logement seront collect es au niveau du m nage tandis que celles relatives l instruction des membres du m nage seront collect es au niveau de chaque individu Ces niveaux se caract risent par l encha nement des unit s statistiques Dans le cadre des enqu tes 1 2 3 on a suivant les phases consid r es les niveaux m nage m nage individu m nage UPI et m nage jour produit consomm Eviter la saisie modulaire La saisie par module est fortement d conseill e car la jointure de modules correspondant la m me unit d observation n est pas toujours facile r aliser et peut introduire des erreurs dans l identification des enregistrements La saisie d un cahier de questionnaires relevant de la m me unit principale devra se faire dans le
346. n cessaire pour les d penses des f tes et c r monies Il fallait proc der la r partition des d penses de f tes non d taill es sur les autres d penses de f te avec en particulier la r partition des achats de boissons de f te en d penses de boissons alcoolis es et de boissons non alcoolis es Imputation des loyers fictifs aux non locataires Le loyer fait partie comme les autres d penses du flux de consommation des biens non durables dont on suppose qu ils contribuent au bien tre mon taire des individus L enqu te 1 2 3 prend en compte uniquement les loyers r els et les charges pay es par les m nages locataires consid rant que les non locataires propri taires personnes en location vente ou en sous location et personnes log es gratuitement par leur employeur ou leur famille occupant leur logement se rendent ce service eux m mes Il faut donc calculer un loyer fictif que le m nage non locataire aurait payer s il louait son logement Tableau 16 Qualit de l interview et r pondant 37 La phase 1 de l enqu te permet de disposer des informations pr cises sur les caract ristiques des logements et il est possible de reconstituer les loyers fictifs pour les non locataires Un mod le de loyer en fonction des caract ristiques du logement est en premier lieu estim partir des m nages locataires au sens strict En utilisant le mod le ainsi estim un loyer fictif est ensuite
347. n de la vague 153 E Difficult s rencontr es Outre les cas de m fiance signal s le degr d analphab tisme d j constat dans d autres quartiers s est r v l un handicap majeur pour recueillir les informations Il faut aussi souligner dans le quartier Kingabwa en particulier que l tat de d linquance et de d soeuvrement de la population a ajout une difficult suppl mentaire aux op rations de terrain F Avis et Consid rations Portant de l exp rience acquise au cours de la premi re et de la deuxi me vague la derni re nous para t s tre d roul e dans de meilleures conditions Tr s peu d erreurs de logique et de coh rence se sont gliss es dans la transcription des informations G Conclusion A l image de l exp rience v cue sur le terrain et compte tenu des suggestions de toutes les quipes de terrain l enqu te 1 2 3 de Kinshasa pourrait tre consid r e comme une enqu te pilote pour l enqu te nationale STATECO N 99 2005 Propositions pour la mise en place d un dispositif de suivi de l emploi et du secteur informel dans les Etats membres de l UEMOA Alain Brilleau Fran ois Roubaud Les enqu tes 1 2 3 r alis es dans la principale agglom ration de sept Etats membres de V UEMOA ont fourni des premiers r sultats sur l emploi le secteur informel la consommation la pauvret subjective la gouvernance et la d mocratie La disponibilit r g
348. n des indicateurs de productivit par branche d activit montre qu avec une valeur ajout e mensuelle par travailleur de 78 700 FCFA le secteur des services est celui o la productivit apparente du travail est la plus lev e Les performances conomiques moyennes des UPI dont un aper u vient d tre donn masquent le caract re h t rog ne du secteur informel La r partition des UPI selon la valeur ajout e mensuelle montre en effet que si la grande majorit d entre elles g n re une valeur ajout e de moins de 75 000 FCFA par mois quelques tablissements font sensiblement mieux Quel que soit l indicateur retenu la comparaison des performances des UPI enregistr es avec celles des UPI non enregistr es montre que les premi res sont plus performantes en moyenne que les secondes La valeur ajout e mensuelle cr e par les UPI disposant d un identifiant fiscal est en effet de 188 700 FCFA contre moins de 100 000 FCFA pour les UPI sans identifiant fiscal L insertion du secteur informel dans le syst me productif L insertion des UPI dans le syst me productif 79 s appr cie deux niveaux en amont aupr s de quels fournisseurs les UPI s approvisionnent elles et en aval quels types de clients s adressent elles Toutes villes confondues l examen de la provenance des mati res premi res consomm es par les UPI montre que pr s de 83 de ces mati res premi res sont acquises aupr s de petites
349. nalisation de ce dispositif au sein des syst mes officiels d information statistique doivent tre renforc es Un tel programme devrait d boucher sur la syst matisation et l inclusion de ce type d enqu tes et d indicateurs dans les syst mes de suivi et d valuation des strat gies nationales de d veloppement A un niveau plus global il permettra de formuler des recommandations internationales en mati re de mesure de la gouvernance et de la d mocratie par voie d enqu tes notamment dans le cadre des strat gies nationales de d veloppement statistique promues par PARIS21 et appuy es par les Nations Unies Au del de leur int r t propre pour chaque pays et des possibilit s de coop ration Sud Sud avec de telles enqu tes statistiques sur la gouvernance et la d mocratie on peut enfin raisonnablement esp rer que pour la premi re fois les transferts m thodologiques ne prendront pas le chemin traditionnel du Nord vers le Sud mais qu au contraire ils partiront du Sud pour irriguer le Nord En effet ce jour les INS des pays d velopp s ne se sont que tr s marginalement engag s dans cette voie Certes un certain nombre d enqu tes originales ont t men es dans ce domaine voir par exemple les travaux r cents de l INSEE sur les multiples dimensions de la pauvret l exclusion sociale ou encore la participation lectorale et les choix politiques Mais les dispositifs officiels d information
350. ne dans l ensemble des pays de l UEMOA les actifs du secteur informel travaillent en moyenne plus de 46 heures par semaine La situation diff re n anmoins d une ville une autre La dur e hebdomadaire moyenne du travail s carte sensiblement de la dur e l gale Cotonou Dakar Niamey et Lom avec en moyenne 7 8 heures de plus et encore plus Ouagadougou o elle d passe 55 heures Ces moyennes cachent toutefois des disparit s importantes L analyse de la distribution du temps de travail montre que la charge hebdomadaire de travail est tr s variable d un individu un autre dans l ensemble des sept villes 16 des employ s de l informel travaillent moins de 24 heures par semaine alors que pr s de la moiti 48 5 effectue plus de 48 heures par semaine Cette configuration est peu pr s la m me dans toutes les agglom rations prises individuellement l exception de Ouagadougou o la proportion d individus employ s dans l informel travaillant plus de 60 heures par semaine est proche de 50 Tableau 7 R partition des employ s selon le nombre d heures travaill es par semaine Cotonou Ouaga Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble dougou Moins de 24h 15 4 9 9 16 4 24 9 18 7 15 4 14 4 16 1 24h 40h 16 6 13 3 20 4 27 0 23 4 19 3 18 0 19 2 40 48h 15 9 11 5 18 6 10 5 8 7 10 6 19 6 16 1 48 60h 24 4 16 8 28 6 20 2 19 2 22 6 24 8 24 7 Plus de 60h 27 1 48 7 16 2 1
351. ne enqu te 1 2 3 dans les principales agglom rations des pays de l UEMOA Juin DIAL 2001 L enqu te 1 2 3 un dispositif original de suivi de la pauvret DIAL DSCN 1994 L enqu te 1 2 3 sur l emploi et le secteur informel Yaound STATECO n 78 Juin MADIO 1998 Le secteur informel dans l agglom ration d Antananarivo Performances insertion perspectives Enqu te 1 2 3 Premiers r sultats de la phase 2 1998 INSTAT Madagascar D cembre ROUBAUD F dir 2000 Le projet Madio Madagascar l information statistique au service du d bat d mocratique sur la politique conomique STATECO n 95 96 97 INS 2003 Enqu te 1 2 3 Premiers r sultats de l enqu te emploi phase 1 C te d Ivoire Mai STATECO N 99 2005 La consommation et le r le du secteur informel dans la satisfaction des besoins des m nages enqu te 1 2 3 phase 3 Ousman Koriko Afristat Constance Torelli Insee Dial L enqu te sur la consommation des m nages a t men e en 2001 2004 dans les capitales conomiques de six pays de l UEMOA Bamako Cotonou Dakar Lom Niamey Ouagadougou Tout en s appuyant sur la m thodologie classique des enqu tes sur les d penses des m nages son originalit r side dans l estimation des montants des d penses des diff rentes cat gories de m nages par produits suivant le lieu d achat et notamment leur origine formelle ou informe
352. nes sont en proportion plus nombreuses au sein du secteur industriel cette r partition va voluer en faveur du secteur commercial Cette volution peut r sulter de la mont e en puissance du secteur informel commercial comme mode privil gi d insertion de la main d uvre sur le march du travail l entr e dans ce segment du secteur informel n cessitant peu de qualifications sp cifiques Graphique 1 R partition des UPI par branche d activit selon la date de cr ation ensemble des sept agglom rations par rapport au total Avant 80 80 84 Industrie 85 89 _ s Commerce 90 94 95 99 Apr s 99 4 Service En bref un certain nombre de caract ristiques du secteur informel forte concentration dans les activit s commerciales de d tail pr carit des lieux d exercice faible transmission familiale du savoir faire ou de l entreprise familiale laissent penser STATECO N 99 2005 qu il s agit plus d un secteur dans lequel pr vaut la logique de la d brouille que celle du petit entrepreneur individuel L analyse des caract ristiques de la main d uvre permettra de confirmer cette assertion Main d uvre et emplois Taille des UPI confondues les 1 761 800 informelles exer ant une activit marchande non agricole g n rent 2 671 000 emplois Ce r sultat permet d affirmer que le secteur informel est de loin le premier pourvoyeur d emplois au sein des sept
353. nformel dans la satisfaction de la demande des m nages 95 de la fr quence des achats dans le secteur informel repr sentant 78 de la consommation des m nages hors loyers fictifs autoconsommation et cadeaux Dans l arbitrage que fait tout m nage entre la proximit le prix et la qualit le secteur informel s av re donc tr s comp titif mais il l est par n cessit pour les pauvres car comme le notent les auteurs plus on est pauvre plus on s adresse au secteur informel Mais le secteur informel ne sert pas seulement les pauvres toutes les couches sociales s adressent lui pour satisfaire leurs besoins plus des deux tiers du dernier quartile par exemple Au total comme dans les enqu tes men es Antananarivo le choix du secteur informel s explique par la proximit la modicit des prix et pour le formel par la qualit et l absence d alternative Avec la question de l origine des biens consomm s par les m nages les r sultats interpellent puisque si 34 de la consommation de biens est d origine import e seulement 17 provient des pays d velopp s Le commerce intra africain destination des m nages 9 serait en particulier sup rieur au commerce import directement d Europe 7 Qu ils soient import s du Nord du reste de l Afrique ou d ailleurs les produits import s ont comme principal vecteur le secteur informel In fine l article tudie la dynamique des revenus et de la co
354. nformel posent des probl mes complexes pour leur mesure et leur interpr tation Outre les difficult s obtenir une estimation fiable faute de comptabilit crite ou de bulletin de paie la diversit des statuts et la variabilit des temps de travail rendent d licat le choix d un indicateur pertinent Dans l ensemble des sept agglom rations le revenu mensuel moyen des actifs du secteur informel est de 60 200 FCFA Compte tenu des diff rences de productivit et de prix entre pays cette moyenne varie sensiblement d une m tropole une autre Elle est nettement sup rieure Abidjan 84 000 FCFA 72 Bamako 63 700 FCFA et Dakar 63 100 FCFA tandis qu elle est moindre dans les autres villes particuli rement Lom o elle n est que de 19 400 FCFA Quelle que soit la ville consid r e le revenu mensuel moyen du secteur informel est toujours sup rieur au salaire minimum Mais cette moyenne cache de fortes disparit s de revenu l int rieur du secteur informel La valeur m diane du revenu mensuel en t moigne selon les m tropoles le revenu m dian repr sente entre un quart et un tiers du revenu moyen Cela signifie que la moiti des individus travaillant dans le secteur informel gagne entre trois et quatre fois moins que le revenu moyen En outre le revenu m dian tant toujours inf rieur au salaire minimum on peut en conclure que plus de 50 des travailleurs du secteur informel ont une r mun ration in
355. nnaires manuels nomenclatures sp cification des contr les programmes de saisies et d apurement plan d analyse etc L ensemble des documents techniques ont t propos s par AFRISTAT et DIAL Les questionnaires des phases 1 2 et 3 ont t adapt s partir de ceux utilis s au Cameroun et Madagascar Le questionnaire de la phase 3 a fait l objet d un amendement plus profond car il a pris en compte l exp rience de l enqu te sur les d penses des m nages r alis e en 1996 dans les m mes agglom rations Ces amendements concernent principalement l introduction d une variable fr quence de renouvellement des achats dans le questionnaire quotidien l ajout de modules sur les achats importants et exceptionnels de c r ales et de produits alimentaires les d penses de f tes et c r monies les imp ts et les transferts en esp ces Un s minaire de validation m thodologique regroupant les responsables nationaux des enqu tes a t organis en juin 2001 pour l adoption apr s amendements de l ensemble des documents d enqu tes ainsi que pour faire le point des outils existants n cessaires pour la mise en uvre de la m thodologie notamment des bases de sondages Toutes les questions techniques ont t abord es au 23 cours de ce s minaire et des choix ont t op r s notamment pour le crit re d enregistrement administratif des entreprises et l organisation de la
356. ns les pays pauvres Au bout du compte quelles que soient les r serves que l on peut mettre l gard des sondages d opinions effet d imposition construction artificielle voire manipulation de l opinion publique etc Bourdieu 1980 Champagne 1990 Meynaud Duclos 1996 celles ci portent plus sur leur exploitation abusive lecture na ve et simplificatrice interpr tations tendancieuses soumission aux imp ratifs commerciaux que sur leur l gitimit intrins que comme instrument de connaissance Moyennant les pr cautions d emploi n cessaires d ordre technique et d ontologique propres toute d marche scientifique ils constituent une composante essentielle et incontournable de la connaissance et du bon fonctionnement des soci t s d mocratiques Syst matiquement interdits dans les r gimes totalitaires les sondages sont le produit de la soci t d mocratique Cayrol 2000 1 A Lancelot identifiait au moins quatre types d apports des sondages la d mocratie la s lection des gouvernants choix des candidats et des lus leur contr le fait conna tre tout moment la r action des citoyens le respect des droits de l opposition quand les instances du pouvoir sont d tenues par un m me parti refl te la diversit que donnerait un syst me proportionnel et le concours la culture de la libert pluralisme et diffusion de l information sans lesquels la d mocratie n
357. ns quel que soit le niveau de vie des cat gories consid r es pauvres ou riches Partout et pour tous les quartiles de revenu par t te plus de 90 de la population consid rent que chacune des six propri t s est fondamentale pour la d mocratie Une valuation de l ampleur de l effort fournir pour consolider la d mocratie La mise en relation du caract re plus ou moins fondamental de chacune des six propri t s s lectionn es et de leur respect fournit un aper u des principales faiblesses du fonctionnement d mocratique dans chaque pays Une premi re mani re de synth tiser cette information est de comparer la proportion de ceux qui les consid rent toutes essentielles avec la proportion ce ceux qui les jugent toutes respect es graphique 5 C est videmment au Togo que le ratio est le plus faible alors qu il est maximum au S n gal les autres pays se diff renciant assez peu sur ce plan Graphique 5 Le respect des principes fondamentaux de la d mocratie par pays Cotonou Ouagadougou Abidjan Bamako Les six propri t s de la d mocratie sont toutes Niamey Dakar Lom Antananarivo OFondamentales Respect es Sources propres calculs Enqu tes 1 2 3 modules D mocratie 2001 2003 Instituts Nationaux de la Statistique AFRISTAT DIAL nos STATECO N 99 2005 Pour mieux mesurer et visualiser l cart entre les aspirations de la population et la mani
358. ns financiers et humains disponibles au niveau des Instituts nationaux de statistique ma tres d uvre de ces enqu tes Il semble cependant qu un consensus doive se faire sur le socle minimal propos savoir une enqu te 1 2 3 en 2006 sur la principale agglom ration des huit Etats membres de l UEMOA Cette enqu te ma tris e maintenant par les INS permettrait d actualiser les donn es du Programme PARSTAT et aussi d avoir une longue s rie avec les r sultats de l enqu te de 1996 du Projet Prix UEMOA Elle devrait prendre en compte l ensemble des domaines couverts en 2001 2002 savoir l emploi le secteur informel les conditions vie des m nages et la consommation ainsi que les modules qualitatifs En plus de ce socle minimal certains INS pourraient mettre en place des dispositifs plus ambitieux par une plus grande couverture g ographique et ou temporelle ainsi que des domaines Ce dispositif pourrait tre la base m me du suivi de la lutte contre la pauvret La mise en place de tel ou tel dispositif d pend essentiellement des moyens humains et financiers disponibles court terme mais aussi moyen terme En tout tat de cause s appuyer sur les acquis du programme PARSTAT notamment de la formation des quipes au niveau national et des le ons tir es de l exp rience afin d viter nouveau les cueils rencontr s plaident pour une reconduction des enqu tes dans des d lais relativement cour
359. ns le secteur informel Il n est pas possible de r pondre cette question avec des enqu tes en coupe qui au mieux permettent de conna tre l volution moyenne des caract ristiques des unit s de production sans que l on puisse savoir si les UP formelles d aujourd hui taient des UPI hier Ce type d instrument ne permet pas non plus d tudier les entr es et sorties de pauvret des m nages au cours du temps Cette incertitude conduit des politiques sous optimales dans la mesure o il devient impossible de proposer des mesures diff renci es suivant le type de pauvret chronique ou transitoire Baulch Hoddinott 2000 Herrera Roubaud 2005 En cons quence il serait tout fait possible et recommandable que le dispositif propos poss de une composante panel au moins sur une partie de l chantillon de 2006 Ce dernier comprendrait alors un sous chantillon de m nages enqu t s en 2001 2002 et en 2006 1000 m nages par exemple tandis que le reste 2 000 m nages serait constitu de nouveaux r pondants l enqu te Si une telle configuration est plus exigeante en termes de strat gie de sondage il faut tre capable de retrouver les m mes m nages 5 ans d intervalle elle pr sente en contrepartie un certain nombre d avantages substantiels en terme de potentiel analytique L exp rience acquise Madagascar dans ce domaine avec les enqu tes 1 2 3 o un certain nombre de panel
360. ns les Etats membres d PUEMOA initi e ter esse tete dans nids 153 Alain Brilleau et Fran ois Roubaud Hors dossier Strat gie de d veloppement des comptes nationaux dans les Etats membres d AFRISTAT sssesessessssesseesseeeseee 169 Hubert Vihou nou Gbossa Petite histoire d une coop ration Ou Comment passe t on de la mise sur pied de la premi re enqu te slovaque aupr s des m nages l laboration d un num ro sp cial d Economie et Statistique sur les comparaisons internationales de pauvret sseseessescoesocssecsoesocsseesoesocsscesoesoosseesoee 181 Daniel Verger Editorial Le pr sent num ro de Stat co a deux th mes majeurs l harmonisation des statistiques et les enqu tes aupr s des m nages Il comprend un dossier sp cial consacr aux enqu tes 1 2 3 dans sept capitales de l UEMOA et deux articles hors dossier l un pr sentant la d marche pour l harmonisation des comptes nationaux mise en uvre dans les pays membres d AFRISTAT l autre pr sentant l historique et tirant les le ons de la coop ration statistique entre la France et les pays d Europe centrale en mati re d enqu tes sur les conditions de vie et de mesure de la pauvret Par construction pourrait on dire on a avec le programme d enqu tes 1 2 5 dans sept capitales de l UEMOA l exemple le plus abouti possible de l harmonisation souhait e entre ses divers Etats membres en mati re de statistiques Ces enqu tes effectu
361. nses intervalles de confiance etc calcul s par les auteurs aboutit des r sultats tr s honorables sachant qu un tel exercice d valuation est exceptionnel en Afrique Les enseignements m thodologiques et informatiques tir s de cet article permettent une v ritable capitalisation de l exp rience acquise dans la perspective du lancement de nouvelles enqu tes 1 2 3 Un dernier enseignement qui ressort de cet article concerne l ampleur de l assistance technique requise qui est une condition indispensable pour obtenir des r sultats de qualit AFRISTAT coordinateur du programme d enqu tes pour le compte de l UEMOA et DIAL concepteur des enqu tes et conseiller scientifique ont en moyenne men sept missions d appui dans chaque pays pour aider chaque INS mener bien les enqu tes du programme Cinq s minaires r gionaux ont t organis s dans les locaux d AFRISTAT l attention des statisticiens nationaux aux moments cl s de chaque phase du programme Enfin des changes r guliers distance ont t conduits entre AFRISTAT DIAL et les INS tout au long de la mise en uvre des enqu tes et de leur analyse L article suivant d A Brilleau F Roubaud et C Torelli nous pr sente de mani re synth tique les r sultats de la premi re phase de l enqu te Il est d abord informatif il r v le aussi en creux l tonnant dynamisme de l Afrique d en bas mais il ouvre galement sur
362. nsommation dans les douze mois pr c dant l enqu te aborde la question des transferts et de l importance des r seaux de solidarit pr s de 64 des m nages ont effectu des transferts mon taires tandis que 43 en ont re u et 23 d entre eux sont hors des circuits de solidarit De cette manne statistique pour sociologue il ressort que outre la question de la redistribution interne les capitales transf rent en net au reste du pays l exception de Bamako et de Dakar S il convient de relativiser le pouvoir redistributif des transferts entre m nages on notera que cette enqu te nous permet d affirmer que par le biais des transferts traditionnels les m nages urbains publics priv s et m me informels voient leur consommation diminuer en net de 2 pour augmenter de 2 la consommation des m nages ch meurs inactifs urbains au sens du BIT et celle des ruraux Avec l article de M Razafindrakoto et F Roubaud le dossier prend de la hauteur en retrouvant une dimension plus th orique et m thodologique ces chercheurs avaient d j Madagascar accol des modules quasi qualitatifs sur la gouvernance et la d mocratie aux enqu tes 1 2 3 mais c est la premi re fois qu il leur a t donn de mener l op ration grande chelle y compris hors d Afrique en Am rique latine Ils en tirent pour nous ici leurs premi res conclusions Ils situent tout d abord leur d marche au ni
363. nt sur des th ses culturalistes consid re que la d mocratie est une valeur occidentale et qu elle prend un sens diff rent dans d autres contextes historiques ou culturels Il s agit donc ici de cerner les contours de ce que d mocratie veut dire pour les citoyens de la r gion Pour ce faire un certains nombre d attributs traditionnellement associ s la d mocratie ont t propos s aux enqu t s en leur demandant s ils les consid raient consubstantiels cette notion 137 Le r sultat est sans quivoque l id e que se font les populations de la r gion de la d mocratie est la m me que celle qui pr vaut dans les d mocraties historiques ce qui plaide en faveur d une conception universaliste de la d mocratie en Afrique comme au Nord Des six caract ristiques retenues toutes sont consid r es essentielles par environ de 95 des citoyens Selon eux par essence une d mocratie se doit d assurer l organisation d lections libres et transparentes la libert d expression et de la presse et la libert politique choix de son parti mais galement l galit devant la loi la libert de culte et la libert de voyager Si on agr ge l ensemble des six caract ristiques 86 de la population consid rent qu elles sont toutes essentielles pour la d mocratie Ce consensus sur la d finition de la d mocratie est v rifi dans toutes les agglom ratio
364. nt de 43 75 Il y aura l lieu bien des travaux aux statisticiens de permettre ces deux types d analyses En mati re de corruption deuxi me illustration des modules on notera comme on l avait d j fait lors des analyses des r sultats de la phase 2 sur les versements des entreprises informelles le poids malgr tout mod r des d penses qui lui sont li es dans le budget des m nages et on suivra les auteurs qui mettent en vidence gr ce leur enqu te miroir la surestimation massive par les avis d experts de cette m me corruption Troisi me exemple illustrant la m thode la d mocratie et le r sultat sympathique tant d une adh sion citoyenne massive en UEMOA des riches comme des pauvres que la d monstration inattendue de son universalisme accept e par toutes les cat gories de population Au demeurant c est l exemple malgache qui nous semble le plus important pour l avenir puisqu il nous montre l int r t d un abonnement aux modules tant pour un suivi de long terme de l action anti corruption que pour un suivi conjoncturel long terme les auteurs nous montrent la liaison forte entre la baisse de l incidence de la corruption de 44 en 1995 8 en 2001 et la croissance des salaires r els des fonctionnaires court terme les enqu tes rel vent les variations la hausse 2002 puis la baisse 2004 suite la mise en place d une politique active anti corruption et
365. nt financ e par l pargne individuelle issue de dons du fruit de son propre Le secteur informel de certaines agglom rations recourt plus souvent aux biens usag s que celui d autres agglom rations Ainsi alors que le mat riel acquis usag repr sente jusqu plus de la travail Un d un h ritage AVES UN MIA de moiti du capital Dakar Niamey et Bamako il ne 73 Dakar et un maximum de 95 compte que pour 31 Cotonou et 29 Ouagadougou Les autres modes de financement Abidjan sont r duits la portion congrue Les micro cr dits sont totalement absents du financement du capital du secteur informel La mise en place de programmes de micro cr dits sp cifiquement orient s vers la formation du capital permettrait d am liorer de mani re substantielle la productivit du secteur Consid r globalement pr s des trois quarts de la dotation en capital sont la propri t des UPI qui les utilisent et seulement un quart est en location ou utilis en copropri t En fait seuls les terrains et Tableau 14 Financement du capital du secteur informel CT CS AE CT EE eae Epargne don h ritage 90 7 Pr t familial 2T Pr t bancaire 0 3 Autres 3 2 1 7 6 3 6 9 Investissement dans le secteur informel uniquement les UPI cr es durant les douze derniers mois la proportion UPI ayant investi est La partie pr c dente a trait de l acquisition du de 84 en moyenne alors qu elle n est
366. nt un classement par ville des types de m nages de 1 4 suivant le niveau de consommation STATECO N 99 2005 En premier lieu l autoconsommation qui a t valoris e aux prix du march ne repr sente que 1 0 de la consommation totale Ce r sultat met en vidence la tr s forte int gration l conomie marchande des populations urbaines Les m nages informels n ont pas plus recours l autoconsommation 0 9 bien qu ils soient souvent eux m mes producteurs de biens et services de consommation courante Mais les m nages formels aussi autoconsomment une partie de leur production 1 3 qui correspond la production informelle de certains de leurs membres En second lieu l estimation des loyers imput s am ne r viser la hausse bien plus fortement que l autoconsommation la consommation des m nages L enqu te consommation prend en compte uniquement les loyers r els et les charges 89 pay es par les m nages locataires Cependant ne pas payer de loyer repr sente une conomie budg taire significative pour les autres m nages propri taires ou log s gratuitement Sur l ensemble des six agglom rations de la sous r gion plus de six m nages sur dix b n ficient de cette conomie Le loyer moyen effectivement pay sur le march est un premier indicateur du niveau de vie dans chacune des villes Les m nages locataires de Bamako et Dakar paient en moyenne un loyer plus
367. og s Parmi les Instituts nationaux de statistique seul PINSAE du B nin a t en mesure de respecter le d lai d encha nement des deux op rations Dans les autres pays la collecte de la phase 3 s est d roul e au minimum 6 mois apr s la fin de la collecte de la phase 1 Le rapprochement des informations collect es dans les deux phases permet de faire une premi re valuation de la qualit de la collecte On rappelle que l chantillon de la phase 3 est un sous chantillon tir de celui de la phase 1 Tableau 7 Taille moyenne des m nages et ge des individus selon les phases de l enqu te Cotonou OU Bamako Niamey Dakar Lom ougou Taille moyenne des m nages phase 1 4 1 5 8 5 5 6 1 7 5 3 9 Taille moyenne des m nages phase 3 4 0 6 1 6 2 6 3 7 8 3 7 Age moyen des individus phase 1 24 1 22 5 21 7 21 0 24 6 23 1 Age moyen des individus phase 3 24 0 23 3 21 1 21 1 24 2 23 0 La taille moyenne des m nages est l g rement plus lev e dans l enqu te phase 3 que dans l enqu te phase 1 l cart tant plus important pour Ouagadougou Bamako et Dakar alors que les ges moyens sont relativement proches Le questionnaire de la phase 3 renseigne sur le statut de chacun des membres du m nage par rapport la phase 1 Sur l ensemble des six villes environ huit personnes sur dix taient pr sentes durant les deux phases Pour ces individus les caract ristiques so
368. omiques dans des comptes nationaux dont le PIB est essentiellement b ti sur la totalisation des valeurs ajout es des branches sans que l quilibre emplois ressources correspondant soit toujours d taill Le probl me de la contrepartie en emplois sur les variations de stocks agricoles d une telle modification harmonisation m riterait d tre voqu ne serait ce que pour dire que ce n est pas sans raison que les comptables nationaux de certains pays Mali S n gal avaient choisi la deuxi me solution plut t que la premi re conforme au SCN longtemps avant l harmonisation R novation des comptes et am lioration des statistiques de bases doivent tre men es simultan ment telle est bien la d marche pragmatique adopt e par AFRISTAT et la ligne de conduite d fendue par H Gbossa dans son article L importance du couple ERE TES enqu tes 1 2 3 pour faire ce double travail est bien mise en avant avec en particulier les ch ances qu impose le Syst me G n ral de Diffusion des Donn es promu par le Fonds Mon taire International Le regard critique sur le travail fait ce qui tait pr vu et ce qui a t r alis les le ons Cette partie est bien videmment la plus riche de l article Outre l exigence de qualit en mati re de personnel exigence double comme le fait bien remarquer l auteur puisqu il ne suffit pas d avoir les bons dipl mes pour pouvoir d embl e construire des comptes na
369. ommunication 9 2 10 5 8 1 30 1 11 9 11 6 12 6 Education 5 6 7 5 3 1 25 3 9 0 7 1 8 7 Loisirs spectacles 22 5 19 5 14 6 41 1 31 7 25 2 25 4 Aucun poste n a baiss 45 6 22 0 6 8 3 2 70 9 23 6 23 0 Note correspondant Pour les m nages dont la consommation est en hausse c est principalement le poste Alimentation boissons tabac qui en b n ficie sur l ensemble des six villes plus de 44 des m nages l ont cit STATECO N 99 2005 de m nages ayant d clar qu un des trois premiers produits dont la consommation a baiss appartient au poste en premier Ensuite les d penses suppl mentaires sont effectu es principalement pour les postes Logement eau lectricit t l phone et Sant et soins personnels L ajustement quantitatif de la consommation est donc bien r el Tableau 26 Postes ayant augment dans les achats 105 Augmentation dans les achats Cotonou Ouaga Bamako Niamey Dakar Lom Fasem dougou ble Alimentation boissons et tabac 42 7 39 7 21 7 70 6 59 3 35 4 44 3 Habillement et chaussures 27 3 25 4 13 3 51 0 27 4 21 7 26 3 Logement eau lectricit t l phone 35 1 34 3 15 4 61 7 57 4 31 1 39 1 Equipement et entretien de la maison 19 3 12 6 9 5 41 5 28 3 13 8 20 2 Sant et soins personnels 33 9 35 6 22 0 69 8 49 1 28 9 38 7 Transport et communication 34 3 25 0 18 0 56 6 34 8 25 2 31 1 Education 29 4 27 7 19 1 59 0 25 0 21 1 28 2
370. omptes nationaux dans les Etats membres d AFRISTAT publi e en mars 2001 Le Guide traite les questions m thodologiques essentielles notamment la prise en compte du secteur informel dans les travaux de comptabilit nationale celle de l aide ext rieure la prise en compte harmonis e des campagnes agricoles avec le souci de respecter les recommandations internationales en la mati re la prise en compte de la production du service de location par des propri taires occupant leurs logements etc Ce document sert de base m thodologique pour les travaux de r novation des comptes nationaux en cours dans les Etats membres d AFRISTAT Travaux d am lioration court terme de grandeurs macro conomiques A court terme il a fallu disposer d un programme l ger pour la production de donn es macro conomiques qui sans tre parfaites permettent aux Etats membres et organisations sous r gionales de prendre des d cisions n cessaires sur le plan conomique et social En effet pour le pilotage des politiques conomiques et en particulier pour la surveillance multilat rale l Union conomique et mon taire Ouest Africaine UEMOA a eu besoin de PIB comparables pour ses Etats membres ce qui n tait pas le cas des PIB qui taient labor s dans ces Etats Il a donc t n cessaire de proc der l am lioration des s ries de donn es sur les PIB d alors afin de les rendre plus comparables donnant ainsi un
371. on de l emploi est d autant plus centrale que l immense majorit de la population des pays pauvres tire ses revenus du travail notamment les plus d favoris s les transferts institutionnels pr voyance sociale et les revenus du capital ne jouant qu un r le marginal Plus qu ailleurs l am lioration du fonctionnement du march du travail et de l acc s l emploi est au centre des politiques conomiques Au del de ces consid rations conomiques et sociales la mise en place d enqu tes emploi se justifie pour des raisons techniques qui touchent la fois la gestion statistique des enqu tes et au renforcement des capacit s institutionnelles des instituts nationaux de statistique INS En effet les enqu tes emploi sont particuli rement ais es mettre en uvre Le questionnaire est l ger et peut tre appliqu sur le terrain dans un temps limit En cons quence le co t des enqu tes emploi phases 1 des enqu tes 1 2 3 est limit pour les raisons ci dessus mentionn es Enfin elles apportent une base id ale pour laborer des stratifications op ratoires sur les m nages et les Unit s de Production Informelles UPI pertinentes pour des questionnements divers et permettant de greffer des enqu tes ou modules additionnels sur les th mes les plus vari s comme le montrent les exp riences de Madagascar et du programme PARSTAT La deuxi me phase du dispositif de l enqu te 1 2 3 est
372. on impose concr tement que l valuateur puisse identifier un groupe de non emprunteurs ou groupe t moin pr sentant des caract ristiques analogues celles des emprunteurs afin de comparer l volution de leurs situations respectives pour une application concr te voir Gubert Roubaud 2004 et 2005 Cet exemple peut videmment tre d clin pour n importe quel type de projet STATECO N 99 2005 168 Encadr M thodologie de l valuation d un projet de micro finance Madagascar A la demande de l AFD DIAL a mis en place un protocole sp cifique pour l valuation d impact d un projet de micro finance Madagascar IMF La m thodologie employ e a consist suivre dans le temps deux types d UPI savoir un chantillon repr sentatif de clients de l IMF et un groupe t moin et comparer leurs performances relatives En 2001 un chantillon de 200 clients a t tir al atoirement dans le fichier client le de l IMF 4 300 clients Le groupe de contr le a lui t construit de fa on quasi exp rimentale par une technique standard dite d appariement sur la base d un score de propension propensity score matching partir de la phase 2 de l enqu te 1 2 3 r alis e par le projet MADIO la m me date Ces deux groupes d UPI ont ensuite fait l objet de deux enqu tes de suivi la premi re en mars 2003 et la seconde en septembre 2004 La nouvelle enqu te 1 2 3 effectu e ce
373. ondage Lors des travaux cartographiques de la phase 1 le nombre de m nages d nombr s dans les UP a souvent t inf rieur celui figurant dans la base de sondage En d finitive en comparant les r sultats initiaux aux projections d mographiques r alis es partir du recensement le plus r cent de chacun des pays on a constat une sous estimation de la population Ouagadougou Abidjan Bamako Niamey et surtout Cotonou On ne peut cependant affirmer que le seul d nombrement de la pr sente enqu te est en cause les travaux de cartographie et de d nombrement des RGPH n tant certainement pas exempts d approximations Plusieurs types de solutions ont t appliqu s selon les cas A Cotonou la solution appliqu e a t de reprendre le d nombrement des unit s STATECO N 99 2005 primaires o l on avait relev des carts importants avec leur taille dans la base de sondage Cette solution a permis d am liorer consid rablement la situation mais la sous estimation de la population demeurait importante Pour les villes o l on a constat une sous estimation de la population un coefficient correcteur a t appliqu aux coefficients d extrapolation issus du plan de sondage de Tableau 13 Echantillon phase 2 34 mani re caler les r sultats sur ceux du recensement le plus r cent Phase 2 Le tableau 13 pr sente les effectifs d UPI identifi es lors de la premi re
374. ons sur le march 53 4 50 4 39 8 26 0 61 0 50 7 38 1 42 9 Assistance pour 49 7 38 4 32 1 19 0 58 3 41 6 30 6 35 4 approvisionnement Acc s machines modernes 33 9 26 9 33 8 21 5 34 0 39 6 27 4 31 6 Aucune aide souhait e 10 7 7 3 25 3 44 4 12 2 19 2 18 2 22 2 Note de lecture Le total est sup rieur 100 car il s agit d une question choix multiples STATECO N 99 2005 Utilisation du cr dit Interrog s sur l utilisation qu ils feraient en priorit du cr dit dont ils b n ficieraient les chefs d UPI sont pr s de 48 d clarer qu ils chercheraient accro tre leur niveau d activit croissance intensive en accroissant leur stock de mati res premi res 21 en am liorant leur local 15 ou encore en am liorant leur quipement 11 Les autres entrepreneurs adopteraient une 85 strat gie de croissance extensive en cr ant une nouvelle unit de production 43 ou engageraient des d penses en dehors de leur tablissement 5 En revanche pratiquement aucun chef d tablissement ne se propose d embaucher Une politique de financement du secteur informel facilitant l acc s au cr dit d unit s de production d j existantes n aurait donc qu un impact direct n gligeable sur l emploi Tableau 33 Utilisation d un cr dit par les unit s de production informelles en des UPT Que feriez vous si vous Ouaga sq j obteniez un pr t Cotonou dougou Abidjan
375. oraire hebdo moyen en heure 48 3 55 6 43 7 42 0 48 1 48 9 47 5 Revenu horaire moyen en FCFA 178 175 426 355 220 305 96 297 Capital UPI sans capital 1 4 17 7 0 5 28 5 21 9 10 9 19 2 9 8 Montant moyen du capital en 10 FCFA 307 169 244 114 133 136 154 195 Investissement UPI ayant investis 32 7 28 3 30 9 21 8 26 3 32 7 25 9 29 5 Montant moyen de l investissement en 10 FCFA 135 128 141 182 49 7 3 105 120 Emprunt UPI ayant emprunt 12 8 32 TT T2 11 9 10 6 6 4 8 2 Montant moyen de l emprunt en 10 FCFA 331 159 306 304 76 115 249 247 Poids conomique Chiffres d affaires Milliards FCFA 572 478 2 632 777 208 787 245 5 699 Production Milliards FCFA 330 200 2113 451 107 482 158 3 840 Valeur ajout e Milliards FCFA 174 127 1251 301 61 335 73 2322 Performances conomiques Productivit apparente du travail 1000 FCFA i es 38 43 97 64 45 65 20 66 Productivit horaire du travail 1000 FCFA par heure travaill e 02 92 0 5 0 4 0 2 to 0 1 03 FCFA par FCFA de capital investi a so 84 14 6 sa 2o 6 Perspectives d int gration des circuits officiels UPI pr tes se faire enregistrer 32 0 35 9 38 1 28 8 33 2 44 1 21 2 34 7 UPI favorables au principe du guichet unique 60 3 46 5 48 9 30 1 27 3 53 7 31 7 45 2 Perspectives selon le chef d UPI UPI ayant un avenir selon l avis du chef 81 4 74 4 88 6 82 7 78 3 83 5 TA 83 1 des chefs d UPI d sirant voir leurs enfants continuer 63 6 52 2 68 5 71 6 63 0 67
376. ormel 2 2448 1 264712 291711 3057 3 3193 2 1394 2 2622 D NA Priv informel 3 1916 4 1393 4 2099 4 1651 4 258014 1037 4 1770 annuelle par m nage Ch meur inactif 4 183013 173413 257913 166912 358213 134413 2453 Ensemble 2 084 1821 2 519 1 823 3 117 1172 2162 Public 1 564 2 402 2 407 2 37611 51013 339 2 436 c i Priv formel 2 441 474 1 474 1 40312 4951 371 1 459 re Priv informel 3 43214 22614 32213 26514 36414 28214 319 annuelle par t te Ch meur inactif 4 427 3 252 3 358 4 24813 397 2 366 3 354 Ensemble 449 292 365 288 409 313 362 Public 1 827 2 595 2 622 2 53711 76313 488 2 646 c Priv formel 2 648 1 686 1 717 1 55012 730 1 519 1 671 onsommanon Priv informel 3 62614 33614 49213 377 4 545 4 39l4 470 annuelle par U C i Ch meur inactif 4 600 3 368 3 538 4 33513 59012 505 3 516 Ensemble 650 430 554 404 610 441 531 Public 34 7 29 3 34 4 33 7 36 3 28 1 33 5 Part d Priv formel 31 6 25 6 33 3 31 2 34 9 27 0 31 7 Sen Re Priv informel 30 5 33 2 41 3 39 4 43 0 30 6 37 2 l alimentation i Ch meur inactif 32 3 32 0 38 5 41 4 41 2 31 3 38 4 Ensemble 31 6 30 5 38 0 37 9 40 2 29 9 36 0 Part des loyers imput s 6 4 7 3 8 4 6 5 9 2 3 8 7 6 Part de l autoconsommation 0 5 0 6 1 7 1 9 1 0 0 2 1 0 Montant total annuel de la consommation 368 5 298 2 476 4 227 1 807 4 240 6 2 418 2 en milliards de FCFA Note les chiffres en italique d signe
377. ouant en particulier sur le champ g ographique et sur l inclusion totale ou partielle du secteur informel Le choix du sc nario est bien s r tributaire des moyens disponibles Ann e de l enqu te 2006 2008 Domaines tudi s Emploi secteur informel consommation modules qualitatifs Emploi secteur informel modules qualitatifs autres module Champ g ographique National urbain et rural National urbain et rural Champ d activit s du secteur informel Activit s non agricoles Activit s agricoles L enqu te 2006 du dispositif 4 est strictement identique celle du dispositif 2 Quant l enqu te 2008 elle est identique l enqu te 2008 du dispositif 3 mais son champ g ographique serait cette fois national Les tailles des chantillons sont pr sent es au tableau 14 STATECO N 99 2005 166 Tableau 14 Echantillons de l enqu te 2008 du dispositif 4 Pays B nin Burkina es unre Mali Niger S n gal Togo Ensemble Nb de m nages chantillon P1 9 000 9 000 9 000 9 000 9 000 9 000 9 000 9 000 72 000 Nombre d UPI 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 8 000 chantillon P2 minimum minimum minimum minimum minimum minimum minimum minimum minimum Nb de m nages Suivant Suivant Suivant Suivant Suivant Suivant Suivant Suivant Suivant chantillon P3 module module module module module module
378. oubaud F 2005c Gouvernance d mocratie et lutte contre la pauvret en Afrique Le point de vue de la population de huit m tropoles Enqu tes 1 2 3 Premiers r sultats Document de travail DIAL N 2005 10 110 p Razafindrakoto M Roubaud F 2004a Daily corruption in french speaking Africa Global Corruption Report 2004 Transparency International pp 346 348 Razafindrakoto M Roubaud F 2004b Les pauvres la d mocratie et le r le de l Etat Le point de vue de la population en Afrique de l Ouest et Madagascar communication invit e pr sent e la session Poverty Analysis Through Anthropologists and Sociologists Approaches The voice of the Poor IAOS IASS Joint Conference on Poverty Social Exclusion and Development a Statistical Perspective Amman Jordanie 29 novembre 1 d cembre Razafindrakoto M Roubaud F 2003a Statistics at the service of the democratic debate in Africa The example of the MADIO project in Madagascar nterStat n 26 EUROSTAT DFID INSEE April pp 33 50 Razafindrakoto M Roubaud F 2003b Salaires et corruption le cas de Madagascar Rapport Mondial sur la Corruption 2003 Transparency International pp 381 383 Razafindrakoto M Roubaud F 2002 Pensent ils diff remment La voix des pauvres travers les enqu tes statistiques in Cling J P Razafindrakoto M Roubaud F dir op cit chapitre V pp 141 165 Raz
379. ouche en moyenne respectivement 148 300 FCFA et 139200CFA alors qu un employ d une entreprise priv e formelle ne b n ficie que d une r mun ration mensuelle de 111400 FCFA Le niveau de revenu le plus faible est enregistr dans le secteur informel puisque dans ce secteur les revenus moyens ne d passent pas en moyenne 33 100 FCFA par mois Tableau 15 Revenu mensuel moyen par secteur institutionnel emploi principal Revenu mensuel moyen par Ouaga secteur institutionnel Cotonou dougou Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble 1 000 FCFA Administration publique 89 5 94 7 221 0 89 4 90 1 149 7 82 3 139 2 Entreprises publiques 122 2 100 0 255 8 140 2 111 8 134 6 69 2 148 3 Entreprises priv es formelles 65 6 73 5 143 6 92 6 79 4 111 0 47 6 111 4 Entreprises priv es informelles 26 5 20 4 39 3 37 5 28 8 38 4 17 6 33 1 Ensemble 37 0 37 3 71 1 50 8 45 4 58 2 25 6 54 2 Note Le secteur priv formel regroupe les entreprises priv es formelles et associatives Les r mun rations plus lev es des salari s du secteur public s expliquent en partie par les caract ristiques de la main d uvre qui y est employ e En effet les cadres sup rieurs et moyens du secteur public repr sentent 59 de l ensemble des emplois publics contre 21 dans le secteur priv formel C est Bamako que le poids des cadres dans le secteur public est le plus lev 72 et Abidjan
380. oujours facile assumer quand il faut faire face aux exigences de ses nouvelles fonctions tout en d gageant du temps pour le projet Ainsi celui ci a pu b n ficier d un appui stable M Fall repr sentant aussi l Insee au groupe dit de Rio mais dans certains cas les exigences oppos es n ont pu tre durablement concili es La n cessit de disposer du fichier de donn es il est vite apparu que le travail sur les donn es n cessitait que les donn es soient accessibles aux deux quipes C est la seule fa on d avoir la souplesse n cessaire pour tester des variantes de mod le envoyer un message au statisticien local qui le transmet pour ex cution son informaticien est une proc dure trop lourde et lente dans la phase de r glage fin de la m thode Nos partenaires ont en g n ral r ussi obtenir de leur hi rarchie l autorisation de sortir du territoire les donn es anonymis es m me si cela a parfois t difficile et a demand du temps A mon avis ne pas avoir cette possibilit ob re fortement l avenir d une coop ration e Les difficult s de fond m me si ce n est pas directement le sujet de cette r flexion on ne peut terminer sans mentionner l ambition des t ches entreprises Les difficult s pour approcher un niveau acceptable de comparabilit un exemple embl matique est celui des travaux que l on a d mener pour rendre comparable les tableaux de consommation et d
381. our l analyse et le suivi du monde rural Diff rents th mes ont t abord s l impact des r formes de lib ralisation 1995 le r le respectif des hommes et des femmes 1997 les strat gies ducatives 1998 la pauvret subjective et le capital social 1999 La d marche n a pas seulement t circonscrite aux enqu tes aupr s des m nages Elle a aussi t syst matis e au sein des enqu tes aupr s des entreprises EAI ou Enqu te annuelle dans l industrie Les modules th matiques ont notamment port s sur les industriels et la politique conomique 1995 1996 et 1999 la question de la fiscalit 1997 la r forme de l Etat la privatisation et l ouverture ext rieure 1998 Enfin en s inspirant de l exp rience acquise par MADIO cette approche a essaim au del du projet sous deux formes D une part le module th matique sur la pauvret subjective a galement t repris en 2001 dans l Enqu te nationale aupr s des m nages EPM conduite par INSTAT D autre part la demande de l Union europ enne la th matique des r formes conomiques et politiques a fait l objet d une enqu te nationale sp cifique galement r alis e par l INSTAT enqu te PABU 2003 L int gration de Madagascar dans le r seau Afrobarom tre et la r alisation de l enqu te en 2005 s inscrit dans cette veine Du point de vue institutionnel ce programme droits de l homme Les t
382. ourag s 96 000 112 000 310 000 112 000 94 000 161 000 90 000 976 000 Taux de d pendance 131 9 174 8 132 3 210 2 242 4 189 2 111 1 158 3 Taux de d pendance gt 10 ans HT 106 9 77 5 112 9 138 3 124 6 61 0 94 1 Taux de d pendance gt 15ans 54 5 76 5 59 1 81 3 106 1 95 0 42 7 70 0 Ch mage BIT Nombre de ch meurs d f BIT 20 400 56 500 205 400 28 000 29 900 87 000 33 300 460 500 Taux de ch mage d finition d f BIT 5 5 15 4 13 5 7 1 13 1 11 7 8 2 11 4 Taux de ch mage au sens large 6 8 22 4 15 8 12 5 23 3 18 9 11 2 15 9 Taux de ch mage hommes d f BIT 6 3 14 6 13 1 7 1 12 1 9 9 10 9 11 2 Taux de ch mage femmes d f BIT 4 9 16 4 14 0 7 0 15 0 14 1 5 7 11 7 Proportion de primo demandeurs 40 0 63 2 54 0 57 8 61 1 53 8 50 8 54 9 Dur e moyenne du ch mage mois 32 3 48 6 36 9 33 3 59 5 46 9 32 1 40 7 de ch meurs de longue dur e 55 1 70 1 69 5 62 1 84 2 64 5 53 9 67 4 Salaire r servation 1000 Fcfa 58 8 39 4 98 8 70 3 44 1 82 4 46 5 77 5 Emploi Nombre d actifs occup s 348 000 311 000 1 332 000 369 000 197 000 658 000 371 000 3 566 000 d emplois dans l adminis publique 6 3 10 4 5 5 7 5 13 5 5 7 5 2 6 6 d emplois dans entreprises pub 2 2 2 3 1 1 25 1 8 1 8 2 3 1 8 d emplois secteur priv formel 9 9 11 8 17 6 11 4 11 8 15 0 10 5 14 2 d emplois dans secteur informel 80 3 73 4 74 7 77 5 71 1 76 4 81 0 76 2 emplois dans secteur associatif 1 3 2 1 1 1 1 1 1 8 1 1 1 0 1 2 Nombre d heures ouvr es par semaine 46
383. ouvellement et ou l extension et l approfondissement en 2006 de l op ration 1 2 3 objet du pr sent dossier et dont les travaux de terrain se sont d roul s de 2001 2003 Le socle minimal commun propos consiste donc en ce que chaque pays r alise une enqu te 1 2 3 dans sa principale agglom ration en 2006 Trois options nationales suppl mentaires la carte peuvent y tre ajout es une enqu te 1 2 3 nationale une enqu te r duite la capitale mais observant les emplois agricoles comme les emplois non agricoles une enqu te cumulant les deux options pr c dentes la fois nationale agricole et non agricole C est une magnifique le on de coop ration que se livrent nos auteurs ils nous enseignent par l exemple comment pr senter un projet statistique r gional aux bailleurs pour que ceux ci le financent mais d une fa on telle que la probl matique le cadre les perspectives correspondent aux besoins r els des instituts nationaux de la statistique et des pays Ils ins rent le projet dans son contexte institutionnel r gional ils font le point des enqu tes aupr s des m nages r alis es ou en projet dans les divers pays de l UEMOA et d montrent les avantages objectifs des enqu tes 1 2 3 faible co t apport de stratifications op ratoires pour d autres enqu tes ou modules focalisation sur l informel et la pauvret int gration de modules pauvret subjective gouvernance et d mocratie
384. par e le d lai entre la phase 1 et la phase 2 qui fait qu un certain nombre d UPI ont r ellement chang d activit ou m me cess toute activit e un probl me de qualit des donn es de la phase 1 e le fait que le tirage des UPI s est fait partir d un fichier de donn es non apur es de la phase 1 faute de temps entre les deux phases Suite la forte d perdition d UPI entre la phase 1 et la phase 2 il s est av r n cessaire de proc der des tirages d chantillons compl mentaires afin d atteindre le seuil fix d environ 1 000 UPI Cela a t fait dans toutes les villes l exception de Niamey Il conviendra lors de futures op rations d am liorer le contr le des donn es sur le terrain lors de la phase 1 et d effectuer un judicieux arbitrage du d lai entre les deux phases pour permettre un apurement suffisant des donn es sans risquer un fort taux de d perdition des UPI Phase 3 Le plan de sondage de la phase 3 a permis de constituer un chantillon repr sentatif de 576 m nages 1 008 Bamako et Ouagadougou tir s parmi les 2 500 3000 Cotonou de la phase 1 Tableau 14 P riodes de collecte et tailles des chantillons des phases 1 et 3 STATECO N 99 2005 Cotonou O8 Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble dougou Octobre Octobre Ao t Oct Sep oct 02 Dates de collecte Phase 1 2001 2001 2001 Sept 2002 F v 03 Sept
385. par t te ler quartile 56 6 139 1 43 6 50 0 70 6 19 9 62 2 M nages ayant 2 me quartile 65 4 65 8 85 1 61 9 151 8 62 6 87 9 vers des transferts 3 me quartile 97 5 102 7 126 8 101 0 186 3 63 8 118 0 mon taires 4 me quartile 160 8 263 9 243 0 342 2 300 5 100 2 231 2 Ensemble 95 1 142 8 124 6 138 9 177 3 61 6 124 8 ler quartile 36 6 18 7 43 9 38 1 89 5 37 5 47 8 M nages ayant re u 2 me quartile 38 1 41 4 110 9 57 4 156 7 39 0 80 6 des transferts 3 me quartile 52 8 66 2 163 2 103 5 153 0 50 3 101 8 mon taires 4 me quartile 71 0 135 5 195 4 134 5 294 6 82 0 162 4 Ensemble 49 6 65 4 128 3 83 4 173 4 52 2 98 1 ler quartile 4 5 9 0 2 3 3 3 4 5 3 4 4 5 Transferts vers s 2 me quartile 4 3 4 3 5 1 9 4 7 5 9 4 6 2 consommation des 3 me quartile 22 3 8 3 0 DT 4 5 2 5 3 2 m nages 4 me quartile 14 2 17 5 10 6 242 6 4 11 3 10 6 Ensemble 4 6 7 8 4 9 7 6 5 7 5 3 5 8 ler quartile 2 9 1 2 2 3 2 5 5 6 6 4 3 4 Transferts re us 2 me quartile 25 2 7 6 7 8 7 GES 5 8 5 7 consommation des 3 me quartile t2 25 3 9 2 8 3 7 2 0 2 8 m nages 4 me quartile 6 3 9 0 8 5 9 5 6 3 9 3 7 4 Ensemble 2 4 3 6 5 1 4 6 5 6 4 5 4 5 STATECO N 99 2005 Conclusion Au del de sp cificit s nationales la consommation des six agglom rations pr sente de fortes similitudes et un certain nombre de caract ristiques communes m ritent d tre soulign es quel que soit l indicateur retenu les d penses en valeur absolue le
386. parit entre hommes et femmes L ge moyen des ch meurs est de 28 7 ans mais pr s d un ch meur sur quatre voire un sur deux Ouagadougou a entre 15 et 24 ans Le niveau moyen d instruction des ch meurs des sept villes est de 6 5 ann es d tudes r ussies a LU des Cotonou RE Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Hommes 53 3 54 8 51 3 56 2 57 7 49 2 64 2 53 1 Femmes 46 7 45 2 48 7 43 8 42 4 50 8 35 8 46 9 ge moyen 30 3 26 7 28 3 28 7 30 0 29 9 29 6 28 7 Nombre d ann es d tude 8 0 5 9 6 9 5 7 5 4 5 6 8 3 6 5 Primo demandeurs 40 0 63 2 54 0 57 8 61 1 53 8 50 8 54 9 Ancien occup 60 0 36 8 46 0 42 2 38 9 46 2 49 2 45 1 Dur e moyenne du ch mage 32 3 48 6 36 9 33 3 59 5 46 9 32 1 40 7 de ch meurs de d un an 55 1 70 1 69 5 62 1 84 2 64 5 53 9 67 4 Effectif 20 400 56 500 205 400 28 000 29 900 87 000 33 300 460 500 Note Les ch meurs de longue dur e sont ceux qui cherchent un emploi depuis plus d un an STATECO N 99 2005 Cependant les ch meurs forment une population h t rog ne Il convient de distinguer deux types de ch meurs ceux qui tentent d obtenir leur premier emploi les primo demandeurs et ceux qui ont perdu leur emploi les anciens occup s Pr s de 55 des ch meurs soit 252 800 individus sont des primo demandeurs L ajustement de l emploi formel s est donc principalement fait travers le gel
387. partager son savoir et de promouvoir certaines de ses m thodes pour un domaine particulier celui de la mesure de l in galit et de l analyse de la pauvret Il est toujours difficile de retracer les pr misses d une action pourquoi tel ou tel s est retrouv faire telle ou telle chose Il y a certes un d terminisme institutionnel mais aussi de l al a des opportunit s saisies source de rapprochements impr vus L histoire de la coop ration de l Insee avec les pays de l Europe de l Est dans le domaine in galit pauvret n chappe pas cette r gle De fait plusieurs projets l origine ind pendants ont conflu pour aboutir l action relativement ambitieuse qui dure encore aujourd hui chantillon d enseignants et qu elles se sont d velopp es ensuite dans les ann es 20 avec une priorit accord e au suivi de la pauvret en milieu salari Les enqu tes existant au moment de la Le d marrage de cette coop ration remonte 1992 mission remontaient quant elles aux Une premi re mission Prague initialise le processus une mission faite conjointement par moi m me et Didier Blaizeau responsable des relations avec les enqu teurs et de l organisation des enqu tes m nages riche d une exp rience personnelle dans des terrains extra europ ens en Afrique en particulier D cid e dans le cadre d un projet de transformation de la statistique en Tch coslovaquie
388. pas le cas pour les autres villes STATECO N 99 2005 102 Tableau 20 Consommation import e en fonction du lieu d achat et du pays de production en du montant du ren cadeaux autoconsommation loyers fictifs et hors services Secteur Pays d origine Cotonou a Bamako Niamey Dakar Lom EN Na Afrique 16 2 8 0 34 6 41 7 2 6 31 4 17 8 Autres pays en d veloppement 4 5 7 3 5 1 5 8 10 5 11 5 7 6 Formel Europe 51 5 32 6 22 6 30 5 29 2 50 9 35 2 Autres pays d velopp s 27 8 52 1 37 7 22 0 57 7 6 2 39 4 Ensemble 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Afrique 38 7 36 5 40 8 48 7 12 8 41 2 34 8 Autres pays en d veloppement 12 8 9 2 9 1 26 4 39 3 27 5 21 7 Informel Europe 31 2 11 3 20 4 10 0 16 3 30 2 19 5 Autres pays d velopp s 17 3 42 9 29 7 15 0 31 6 1 1 24 0 Ensemble 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Afrique 32 5 25 6 39 3 47 4 9 9 38 7 30 1 Autres pays en d veloppement 10 5 8 5 8 1 22 8 30 9 23 4 17 8 Ensemble Europe 36 8 19 5 21 0 13 6 20 1 35 5 23 9 Autres pays d velopp s 20 2 46 5 31 7 16 2 39 2 2 4 28 3 Ensemble 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Si globalement le secteur informel commercialise circuits de distribution des principales proportionnellement plus de produits locaux destination des m nages que le secteur formel le r le pr pond rant du secteur informel dans les agglom rations fait qu il appara t aussi comme le principal vecteur de di
389. phase les tailles des chantillons tir s et les effectifs finaux d UPI de la phase 2 pour chacune des villes Cotonou on Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom a Nbre d UPI identifi es phase 1 3149 2552 2121 2600 1920 2356 2538 17236 Taille du 1 chantillon tir 1023 1009 1098 1098 1040 1229 1020 7517 d UPI r elles du 1 chantillon 91 8 83 8 86 9 80 8 72 4 69 8 85 9 81 3 Nombre total d UPI tir es 1193 1145 1138 1200 1040 1568 1123 8407 d UPI enqu t es 79 8 86 3 87 8 82 8 72 4 65 8 85 5 79 4 T UPI trait es 98 6 99 1 100 0 99 3 99 7 100 0 99 8 99 5 L enseignement le plus important semble tre la forte d perdition 18 en moyenne des UPI du premier chantillon cette proportion variant de 9 Cotonou plus de 30 Dakar On rappelle que les UPI chantillonn es provenaient de la premi re phase et qu il s est av r qu un bon nombre de ces UPI n existaient plus au moment de la deuxi me phase La premi re page du questionnaire permettait d en identifier les raisons mise au ch mage changement d activit changement de domicile erreur dans le questionnaire emploi autre mais dans plusieurs villes elle n a pas t remplie ou saisie correctement ce qui ne permet pas d analyser rigoureusement les motifs de cette d perdition On peut cependant expliquer cette d perdition d UPI
390. pliciter les nouveaux concepts et d finitions Il s est harmonis avec d autres syst mes statistiques apparent s Balance de paiements statistiques de Finances Publiques etc et a pris en compte de nouvelles pr occupations des pays et des organisations internationales Les pr occupations qui ne sont pas encore prises en compte par le Introduction Le nouveau Syst me de comptabilit nationale des Nations Unies de 1993 SCN 93 a r alis un saut qualitatif important par rapport aux syst mes ant rieurs Il a permis de clarifier de simplifier et 1 Hubert H Vihou nou Gbossa est expert en comptabilit nationale AFRISTAT il a particip notamment la conception et la mise en uvre du programme d AFRISTAT en mati re de comptabilit nationale et des nomenclatures statistiques SCN 93 font l objet de r flexions dans le cadre d une r vision pr vue pour l ann e 2008 Le SCN 93 est devenu un cadre de r f rence et l Organisation des Nations Unies le recommande ses Etats membres Il est dot d un jeu de nomenclatures plusieurs niveaux concernant notamment les activit s les produits les op rations et les secteurs institutionnels Chaque pays a ainsi la possibilit de choisir le niveau de mise en uvre qui convient son d veloppement statistique Le syst me a propos en outre une mise en uvre gradu e en six phases qui tiennent compte de la disponibilit des donn es statistiques
391. portion d UPI ayant eu un probl me avec des agents de l Etat au cours de l ann e derni re 5 8 T5 3 0 Industrie 5 9 5 2 Commerce 4 8 3 9 4 8 3 2 5 4 Services 3 5 6 4 9 3 5 2 8 7 A l exception notable des transports les diff rends transactions entre les agents de l Etat et les usagers avec les agents de l Etat sont essentiellement dus au en Afrique d faut de paiement des imp ts ou la mauvaise localisation de l activit Lorsqu on interroge De mani re globale les sommes d bours es dans le l ensemble des chefs d UPI sur le mode de cadre des r glements des litiges s l vent environ r glement des litiges ils d clarent dans 41 des 2 5 milliards FCFA par an pour les sept cas que le litige s est r gl par l offre d un cadeau agglom rations de la sous r gion dont la moiti aux agents dans 47 par le paiement d une titre de cadeaux La ville d Abidjan seule concentre amende et dans 11 par d autres moyens non la moiti des cadeaux environ 600 millions FCFA sp cifi s Ces cadeaux symbolisent la corruption et les deux tiers des amendes 900 millions FCFA ambiante dans un nombre non n gligeable de Tableau 27 R glement des litiges avec les agents de l Etat selon la ville Paiement amende 76 7 42 9 38 5 40 4 49 2 44 5 47 3 Paiement cadeau 57 50 2 32 6 24 7 38 1 45 1 41 3 Autres 17 6 6 9 28 9 34 9 12 7 10 4 11 4 X 5 ERA i i 7 On peut retenir que m me si les som
392. positif 2 Dispositif 3 Dispositif 4 Emploi sect informel Emploi sect informel consommation modules qualitatifs consommation modules qualitatifs Domaines tudi s Emploi sect informel Emploi sect informel consommation consommation modules qualitatifs modules qualitatifs autres modules autres modules 2 Principale National Principale National Champ g ographique agglom ration urbain et rural agglom ration urbain et rural Champ d activit s du NP ne Activit s non agricoles Activit s non agricoles secteur informel Activit s non agricoles Activit s non agricoles et agricoles et agricoles Ann e de l enqu te 2006 2006 Le choix de l instrument enqu te 1 2 3 est le m me pour l ensemble des sc narios Il se justifie par ses qualit s techniques reconnues de flexibilit et du besoin d harmonisation des dispositifs statistiques de suivi des m nages au niveau r gional Ce choix se justifie aussi pour des raisons li es au renforcement des capacit s La situation des INS de la r gion ne s am liore pas et l afflux des financements li s aux initiatives DSRP et Pays pauvres tr s endett s PPTE ne permettra pas de r gler le probl me Le manque de ressources humaines qualifi es a nui au d roulement du Programme PARSTAT Pour pallier ces lacunes structurelles un important investissement a t consenti afin d am liorer les standards dans ce domaine et dans la re qualifica
393. puis son origine en f vrier 1972 Le lecteur trouvera bien s r dans cette r flexion de terrain quelque mati re m ditation face au caract re rosif des avenues de certains quartiers de Kinshasa en particulier le fait que 3 2 des UPI n ont pas t enqu t es car elles ont disparu la suite d boulements de terrain ayant entra n la disparition des parcelles dans lesquelles elles avaient t rep r es Mais les probl mes pos s par changements d activit s entre la phase 1 et la phase 2 des UPI l absence des chefs d exploitation sont galement explicit s pour expliquer un taux d enqu te de 93 des UPI enqu ter issues de la premi re phase S il prend de la hauteur le lecteur ne pourra rester sourd aux consid rations d un contr leur pour lequel dans l ensemble l enqu te s est d roul e dans les bonnes conditions mais qui n anmoins sugg rerait pour ce genre d enqu te la fois une grande sensibilisation Radio TV organis e avant les op rations de terrain et cela avec une fr quence consistante mais aussi que les chefs de quartiers soient sensibilis s et convoquent tous les m nages concern s en pr sence des membres de l quipe de travail pour une r union g n rale et explicative de l op ration amp Le dernier article du dossier est inhabituel c est clairement une proposition adress e aux bailleurs de fonds par A Brilleau et F Roubaud pour le ren
394. que en Afrique sub saharienne Bamako 10 14 mars 1997 S rie m thodes n 1 tomes 1 2 et 3 Bamako Mali BIT 1993 Rapport de la XV me Conf rence Internationale des Statisticiens du Travail Gen ve Blaizeau D 1999 Sept enqu tes sur les d penses des m nages dans les pays de l UEMOA STATECO n 92 93 1 2 pp 39 81 DIAL DSCN 1994 L enqu te 1 2 3 sur l emploi et le secteur informel Yaound STATECO n 78 Paris 143 p Herrera J Roubaud F Suarez R A Editores Cient ficos El sector informal en Colombia y dem s pa ses de la Comunidad Andina DANE Bogota Colombie 217p Ordaz E 2004 Evolution of informal economy surveys and indicators in Mexico communication pr sent e la IAOS IASS Joint Conference on Poverty Social Exclusion and Development a Statistical Perspective Amman Jordanie 29 novembre 1 d cembre 2004 Razafindrakoto M Roubaud F 2005 Gouvernance d mocratie et lutte contre la pauvret en Afrique francophone le point de vue de la population de huit m tropoles d Afrique francophone Enqu tes 1 2 3 premiers r sultats document de travail DIAL n 2005 12 Razafindrakoto M Roubaud F 2003 Les dispositifs existants de suivi de la pauvret les faiblesses des enqu tes classiques aupr s des m nages in Cling J P Razafindrakoto M Roubaud F eds Les nouvelles strat gies internationales de lutte contre la pauvret 2
395. quelques questions ainsi que sur de souhaitables prolongements La description statistique de l activit de la main d uvre des sept villes conforte par la pr cision et la quantification ce que l on sait des difficult s de vie et de survie des urbains africains le ph nom ne migratoire y est tr s important les migrants ne repr sentant jamais moins du quart de la population citadine malgr de r els progr s la scolarit reste d faillante pr s de 30 des personnes de dix ans et plus n ayant jamais fr quent l cole primaire 33 de la population en ge de travailler 15 ans et plus est inactive mesur selon les crit res du BIT le ch mage est lev 11 4 pour la moyenne des sept villes et surtout il se caract rise par une longue dur e 2 3 des ch meurs sont sans emploi depuis plus d un an L analyse montre de plus qu il faut aussi prendre en compte un sous emploi massif la fois visible 14 des actifs d clarant travailler involontairement moins de 35 h et invisible 55 des actifs gagnant moins que le SMIG horaire local que les auteurs valuent c est un des points fort des enqu tes 1 2 3 au total 67 de la main d uvre Connu depuis longtemps des praticiens du secteur informel mais controuvant une croyance r pandue on notera galement le faible taux de pluriactivit dans la zone 6 en particulier dans les deux plus grandes villes Abidjan et Dakar resp 5 et 4 A to
396. qui inclut notamment les activit s de coiffure et autres services aux personnes les activit s de lavage et de nettoyage de textiles et les services offerts par les tradi praticiens rassemblent quant elle pr s de 46 des tablissements informels de services sur l ensemble des sept agglom rations Conditions d exercice de l activit Dans les sept agglom rations le secteur informel se caract rise par une grande pr carit des conditions d activit Au niveau agr g en effet moins de 22 des UPI disposent d un local sp cifique pour leur activit atelier boutique restaurant h tel local fixe sur les march s publics Les autres ne poss dent pas de local 47 des cas ou ont un local qui se confond avec le domicile de leurs propri taires ou celui de leurs clients 31 des cas Le commerce et la restauration sont les secteurs o la proportion d UPI sans local est la plus forte tandis que la confection et l industrie en g n ral est celui o elle est la plus faible Ces chiffres varient entre les pays toutes branches confondues les UPI sans local sont en proportion plus nombreuses Lom et Bamako 58 et pr s de 56 respectivement et moins nombreuses Dakar 41 Tableau 2 Pr carit des conditions d activit selon la branche ensemble des sept agglom rations Type de service Type de local Eau Electricit T l phone Sans local Domicile Avec local Industrie 8 1 28 1
397. r alis e aupr s des chefs d unit s de production informelles identifi es lors de la premi re phase l enqu te emploi Son int r t dans une perspective de suivi de la pauvret r side dans le fait que le secteur informel est un lieu de concentration des poches de pauvret Porter une attention particuli re ce secteur permet d s lors de cibler une grande partie des pauvres L analyse des conditions d activit des performances conomiques et du mode d insertion des unit s informelles dans le tissu productif permet d appr hender l impact des politiques sur le secteur et la strat gie des m nages qui en tirent une source d emploi ou de revenus L enqu te vise ainsi r pondre des interrogations pr cises sur le r le de ce secteur dans l conomie ainsi que sur sa contribution r elle et potentielle l am lioration des conditions de vie de la population A titre d exemple la mise en place de syst mes de micro finance vise toucher les plus d munis en favorisant le d veloppement des petites unit s de production informelles Mais la question se pose qui sont les b n ficiaires de ces syst mes et quel en est l impact Dans un autre registre compte tenu des opportunit s limit es en termes d emplois dans le secteur formel l encouragement des activit s informelles constitue t il une alternative viable permettant d engendrer une dynamique de croissance Pour r pondre ces q
398. r bibliographies des autres articles du pr sent STATECO sauf celle sur la consommation de la STATECO N 99 2005 156 C te d Ivoire o l enqu te n a pu avoir lieu en raison des v nements politiques Par ailleurs AFRISTAT a publi trois analyses r gionales avec l appui de DIAL La premi re porte sur les comportements en mati re d activit d emploi et de ch mage la deuxi me porte sur les m canismes de fonctionnement du secteur informel et la troisi me sur la consommation des m nages Enfin DIAL a publi une analyse r gionale des r sultats des enqu tes sur la pauvret subjective la gouvernance et la d mocratie C est la premi re fois qu une enqu te mesurait l emploi avec une telle pr cision dans les Etats de l UEMOA Gr ce l utilisation de concepts et d finitions issus de nomenclatures internationales notamment la Nomenclature d activit s des Etats membres d AFRISTAT NAEMA et de la publication d AFRISTAT Concepts et indicateurs du march du travail et du secteur informel et d une m thodologie rigoureusement identique il a t possible de proc der des comparaisons d une grande fiabilit sur la structure et le fonctionnement des march s du travail urbain de la r gion On peut conclure que l ensemble des sept enqu tes 1 2 3 ont t men es leur terme avec succ s Cependant cet aboutissement heureux a t obtenu au prix de bien des difficult s et ave
399. r que les tapes d terminantes dans la mise en uvre du SCN93 selon une recommandation des Nations Unies maintenant caduque ne co ncident pas avec les tapes suivies par un pays qui d veloppe ses comptes nationaux au moyen du Syst me ERETES Le tableau ci dessous pr sente une mise en parall le du degr d avancement des Etats membres et des tapes recommand es par les Nations Unies Compte tenu de l ambition de ce programme tous les pays n ont pas atteint les m mes niveaux de r sultats et ce pour des raisons diverses li es aux ressources humaines disponibles ou la qualit des donn es de base Tableau 1 Niveau de mise en uvre du SCN93 dans les Etats membres par r f rence aux tapes recommand es par les Nations Unies Phase du SCN 93 la plus De Derni re ann e r alis e ou Pays gt Ann e de base r alis e avanc e en cours en 2005 B nin Phase 4 1999 2000 Burkina Faso Phase 4 1999 2001 Cameroun Phase 4 1989 90 2000 2001 Cap Vert En cours 2002 Centrafrique Phase 4 1988 C te d Ivoire Phase 4 1996 2001 Gabon Phase 4 2001 2002 Mali Phase 4 1997 1999 Mauritanie Phase 4 1998 2000 Niger Phase 4 2000 2001 S n gal En cours Tchad En cours Togo Phase 4 2000 2001 Ces pays ont d velopp leurs comptes nationaux par d autres m thodes que ERETES Il reste maintenant consolider ces r sultats en proc dant au rattrapage de
400. r simplifier les d marches chefs d UPI de la complexit des d marches d enregistrement 45 des entrepreneurs s en sont 30 des lenteurs administratives 19 et dit favorables Tableau 29 UPI favorables au guichet unique dougou Oui 60 3 45 6 48 9 30 1 27 3 53 7 31 7 45 2 Non 19 2 8 0 40 3 20 2 27 5 12 7 24 4 25 6 Ne sait pas 20 5 46 5 10 8 49 7 45 2 33 7 43 9 29 1 Une fiscalit simplifi e pour le secteur informel Les UPI sont majoritairement oppos es l id e de payer des imp ts dans l ensemble des principales A l heure actuelle le secteur informel chappe agglom rations de l UEMOA Niamey et Lom se largement l imp t car les Etats ne per oivent d marquent largement par rapport aux autres dans qu entre 1 Niamey et 5 Ouagadougou la capitale nig rienne plus de huit responsables de la valeur ajout e produite Compte tenu de la d UPI sur dix sont dispos s payer leurs imp ts sp cificit des activit s informelles il est clair que alors que la fronde semble tre de r gle Lom o la fiscalisation de ce secteur doit passer par une seulement 27 des responsables d UPI pourront simplification radicale du syst me d imposition de leur propre gr s acquitter de leurs obligations auquel il est soumis fiscales Tableau 30 UPI pr tes payer l imp t dougou Industrie 53 0 46 4 55 5 49 5 52 7 Commerce 39 9 45 9 40 6 39 5 40 6 Services 41 0 55 7 53 5 40 3 48
401. ra juger de l volution du march du travail qui repr sente un l ment fondamental de l efficacit des politiques conomiques mises en uvre Rappelons que le plein emploi l instar de la croissance de la ma trise des prix et des comptes ext rieurs forment les quatre l ments que les conomistes ont coutume d appeler le carr magique Ce diagnostic doit donc donner des l ments aux autorit s pour agir sur ce front Cet clairage de la situation du march du travail prend toute sa pertinence dans le contexte des nouvelles orientations des strat gies de d veloppement dans la r gion En effet dans des pays o le facteur le plus abondant est justement le travail et o le principal objectif de la politique conomique est la r duction de la pauvret alors m me que l immense majorit des pauvres tirent leurs revenus du travail il tait paradoxal qu aucun dispositif p renne de suivi dans ce domaine ne soit int gr dans le syst me national d informations statistiques Les enqu tes dont les r sultats sont pr sent s ici se proposent de combler cette lacune Situation socio d mographique La population des m nages ordinaires des principales agglom rations des sept Etats membres de l UEMOA B nin Burkina C te d Ivoire Mali Niger S n gal et Togo tudi es se chiffre 9 219 000 personnes en 2002 Avec 3 046 000 personnes Abidjan arrive loin en t te et repr sente le tiers
402. raient tre parfaitement comparables la m thodologie propos e devrait tre prouv e et pouvoir tre reproduite ais ment par les INS le co t de l enqu te devrait tre mod r et pouvoir tre pris en charge terme par les budgets des Etats membres les r sultats devaient tre disponibles dans de courts d lais Ces principes ont d termin le choix de la m thodologie et de l organisation mise en place La m thode d enqu te retenue est celle des enqu tes 1 2 3 Ce choix se justifie par sa mise en uvre prouv e dans les pays d Am rique latine notamment au Mexique et au P rou et dans plusieurs pays africains Cameroun Maroc et Madagascar la prise en compte des insuffisances des enqu tes classiques sur le secteur informel une meilleure d finition conceptuelle du secteur informel une meilleure couverture de l ensemble des activit s du secteur notamment les activit s ambulantes les activit s domicile travers l application d une enqu te en phase L organisation des enqu tes 1 2 3 L organisation des activit s a t con ue aux niveaux r gional et national afin d assurer la comparabilit des donn es et des r sultats Les activit s au niveau r gional ont port sur les aspects m thodologiques la formation et la coordination Parmi les activit s m thodologiques on peut noter la conception de prototypes des documents d enqu tes questio
403. rat gie de ce type a t retenue dans la plupart des pays en d veloppement non africains Am rique latine Asie En Afrique elle a t adopt e avec succ s Madagascar depuis 1995 Ann e de l enqu te 2006 2008 Domaines tudi s Emploi secteur informel consommation modules qualitatifs Emploi secteur informel modules qualitatifs autres module Champ g ographique Principale agglom ration Principale agglom ration Champ d activit s du secteur informel Activit s non agricoles Activit s agricoles L enqu te 2006 de ce dispositif est strictement identique celle du dispositif 1 du socle minimal Les chantillons et les questionnaires sont semblables La phase 1 de l enqu te 2008 de ce dispositif tudierait toujours au niveau de la principale agglom ration comme pour l enqu te 2006 l emploi et les modules qualitatifs La phase2 tudierait les activit s du secteur primaire du secteur informel Il s agit plus pr cis ment de l ensemble des activit s du secteur primaire non prises en compte lors de l enqu te 1 agriculture dont mara chage levage p che industries extractives etc Le secteur informel non agricole ne serait pas tudi au cours de cette STATECO N 99 2005 enqu te 2008 car on suppose que les volutions depuis 2006 ne seraient pas tr s importantes Son tude serait reprise lors du nouveau cycle d enqu tes
404. ratie Le principal objectif du premier module est de recueillir la perception des m nages de leurs conditions de vie Le module d mocratie vise recueillir le point de vue de la population sur le fonctionnement dysfonctionnement de la d mocratie sur l ad quation de ce r gime politique au contexte du pays ainsi que sur les valeurs consid r es comme essentielles dans la soci t L objectif du module gouvernance est de conna tre le point de vue des m nages sur la gouvernance dans le pays et plus sp cifiquement leur appr ciation sur le fonctionnement de l administration ainsi que leur jugement sur le r le de l Etat sur ce qu il fait ou devrait faire La r alisation d enqu tes sur l emploi et le secteur informel et d une mani re plus g n rale sur le suivi de la pauvret est une n cessit dans l ensemble des Etats membres de l UEMOA Les questions qui se posent pour la mise en place d un dispositif sont les suivantes e Quels domaines couvrir emploi secteur informel conditions de vie consommation modules qualitatifs autres modules e Quel champ g ographique national urbain et rural national urbain principale agglom ration e Quel champ d activit s pour le secteur informel activit s non agricoles activit s agricoles e Quelle p riodicit pour l enqu te ou les enqu tes Les r ponses ces questions permettent de d finir le dispositif en sachant bi
405. ravaux de MADIO s inscrit dans le cadre du projet international METAGORA Log l OCDE Paris21 et financ par l Union europ enne et les coop rations bilat rales fran aises su doise et suisse ce projet a pour objectif de proposer des m thodes de mesure des droits de l homme de la d mocratie et de la gouvernance Lors de la conf rence Sfatistiques D veloppement et Droits de l homme organis e Montreux en septembre 2000 par l AISO et l Office f d ral de statistiques Suisse pour la premi re fois un dialogue a pu tre engag une large chelle 123 pays et 35 organisations inter nationales repr sent s entre la communaut des statisticiens et des organisations de d fense des pr sent s cette occasion ont suscit un grand int r t aupr s des organisateurs Ce contact s est poursuivi au cours des ann es suivantes lors de la phase de montage du projet METAGORA notamment lors d une s rie de s minaires sur ces m mes th matiques Munich janvier 2002 Merida Mexique avril 2002 Bruxelles novembre 2002 Berlin ao t 2003 L extension des travaux engag s par DIAL et ses partenaires au del du cas malgache en Afrique de l Ouest et en Am rique latine ont permis de confirmer la convergence de vue avec les objectifs du futur projet Metagora et c est donc tout naturellement que ces travaux ont t inclus comme une des composantes de Metagora sa cr ation en f vri
406. rche suivre en fonction de ses propres priorit s Tel INS pourrait choisir de reconduire la phase 1 dans la capitale annuellement avec une composante panel tel autre pourrait privil gier une Options la carte Dispositif 2 D finition de l enqu te Les domaines tudi s sont les m mes que ceux des enqu tes 1 2 3 du programme PARSTAT et ce dispositif ne prend aussi en compte pour le secteur informel que les activit s non agricoles La Tableau 7 Dispositif 2 163 extension g ographique d autres villes voir au milieu rural un troisi me pourrait profiter du caract re modulaire de l enqu te 1 2 3 pour greffer la phase 1 une enqu te sur une th matique prioritaire du moment par exemple l ducation la sant ou l acc s aux services publics etc enfin un quatri me pourrait d cider de ne rien entreprendre une ann e pour mieux pr parer l enqu te de l ann e suivante Une telle d marche favorise bien s r l appropriation de l enqu te Trois dispositifs sont propos s ci apr s le premier consiste en la r alisation d une enqu te nationale en 2006 le deuxi me en la mise en place d un dispositif pluriannuel de collecte des donn es au niveau de la principale agglom ration et le troisi me est pluriannuel et au niveau national couverture de l enqu te nationale permettra d une part d obtenir des informations d taill es sur l emploi ce qui n a encore jamais t r al
407. re dans le cas de ce projet les bases de sondage utilis es dataient pour certaines de plus de dix ans Lors du d nombrement de la phase 1 le nombre de m nages d nombr s a t souvent inf rieur celui figurant dans les bases de sondage sp cialement pour deux des villes tudi es ce qui a induit une sous estimation de la population des villes concern es Pour r soudre ce probl me des solutions techniques ont t appliqu es Extrapolation des r sultats voir chapitre Phase 2 Par rapport aux autres op rations statistiques sur l emploi informel la phase2 du dispositif d enqu te 1 2 3 permet un meilleur ciblage des UPI partir d un processus de s lection en deux phases Dans la premi re phase un chantillon de 2 500 m nages 3 000 pour Cotonou a t constitu suivant un plan de sondage deux degr s Le questionnaire sur l activit de tous les membres de 10 ans et plus des m nages s lectionn s a permis d identifier l ensemble des actifs occup s dirigeant une unit de production informelle que ce soit dans leur emploi principal ou dans un emploi secondaire En d finitive un certain nombre d unit s de production informelles non agricoles ont t d nombr es dans la phase 1 Pour le tirage des UPI on a adopt un plan de sondage probabilit s in gales stratifi selon les deux crit res suivants branche d activit et statut 25 du chef d unit de production
408. re dont les six caract ristiques essentielles de la d mocratie sont respect es une autre option consiste reporter sur le m me graphique et comparer deux hexagones graphique 6 celui qui mesure le pourcentage de la population consid rant comme fondamental chacune des six propri t s de la d mocratie la surface de cet hexagone constitue P espace des aspirations ou de la demande et celui qui reprend pour chacune des six dimensions les pourcentages de la population estimant qu elles sont respect es dans le pays la surface de cet 138 hexagone pourrait tre d sign e comme l espace effectif de la d mocratie ou de respect de la d mocratie On retrouve ici les m mes constats que pr c demment avec le Togo qui se trouve dans une situation critique sur le front d mocratique et se d marque tr s fortement de tous les autres pays A contrario le S n gal appara t comme le plus performant en mati re de libert s d mocratiques m me si celles ci sont loin d tre parfaitement respect es On mesure ainsi l ampleur du chemin qui reste parcourir pour les diff rents pays pour consolider la d mocratie tout en ouvrant des pistes de r formes entreprendre Graphique 6 Perception du fonctionnement de la d mocratie relativement aux aspirations Elections libres Elections libres Cotonou Libert de religion Libert de voyager aFondamentales Respect es Abidjan Li
409. re men e qu en mobilisant les informations collect es dans la phase2 de l enqu te 1 2 3 Une domination crasante du secteur informel dans la satisfaction de la demande finale des m nages Deux types d analyse peuvent tre men s La premi re porte sur la fr quence des achats dans les diff rents points de vente et la seconde pond re cette fr quence d achat par la valeur de la consommation correspondante Chacun des deux points de vue pr sente des avantages et des inconv nients L tude des fr quences d achat est un indicateur du nombre de fois o l on s approvisionne dans tel ou tel lieu d achat Par contre elle a tendance sur repr senter les lieux d achat o les m nages vont tr s souvent mais pour acheter des quantit s limit es donc repr sentant une faible valeur des d penses 95 des achats se font dans le secteur informel Les m nages s adressent massivement au secteur informel pour leur consommation Celui ci est le dernier interm diaire avant le consommateur Pr s de 95 des transactions des m nages ont t effectu es dans le secteur informel Cette quasi monopolisation de la distribution par le secteur informel limite les possibilit s de substitution entre secteurs formel et informel au moins du point de vue des commerces Bamako et Dakar semblent bouder les marchands ambulants pour leur pr f rer les march s publics La part des supermarch s est marginale avec peine 1 des ac
410. repr sentatifs etc Enfin ils soulignent l int r t analytique du renouvellement r gulier des enqu tes qui permettrait la mise en place d une composante de panel et l utilisation celles ci pour l valuation de projets ou de politiques par des m thodes quasi exp rimentales telles que celles employ es Madagascar par un des auteurs Cet article militant veut servir d argumentaire tout les statisticiens et conomistes d UEMOA pour qu ils plaident pour un tel suivi r gional permettant par ailleurs toutes les variations nationales sp cifiques autour d un projet minimum commun Gageons qu il sera couronn de succ s 1 o ne manque que le calcul des montants financiers Hors dossier Y L article de H Gbossa sur la Strat gie de d veloppement des comptes nationaux dans les Etats membres d AFRISTAT a au moins deux objectifs gt pr senter la d marche d velopp e par AFRISTAT de 2000 2004 pour tout la fois harmoniser les comptes et satisfaire les besoins en informations conomiques d marche qui se d cline en harmonisation des nomenclatures et des m thodes d laboration en calculs rapides de PIB plus comparables et enfin en r novation en profondeur du mode de production des comptes ERE TES gt porter un regard critique sur le travail fait ce qui tait pr vu et ce qui a t r alis et en tirer les le ons Remplit il ces deux grands objectifs Son tat des
411. res industries et agro alimentaire 1 9 1 5 2 0 1 8 1 4 1 8 1 7 1 8 BTP 2 4 2 1 1 6 2 1 2 4 2 6 2 1 2 1 Commerce 1 4 1 3 1 3 1 1 1 2 1 2 1 2 1 3 D tail dans magasin et commerce de gros 1 4 1 9 1 5 1 3 1 3 1 4 1 2 1 4 D tail hors magasin et carburant 1 4 1 2 1 2 1 1 1 2 1 1 1 2 1 2 Services 1 7 1 7 1 9 1 5 1 5 1 6 1 7 1 8 Restauration 1 7 2 0 2 0 1 6 1 5 2 0 1 5 1 8 R paration 2 5 2 0 2 9 2 5 2 4 3 1 2 1 2 6 Transport 1 5 1 3 2 2 1 8 1 8 1 6 1 6 1 8 Autres services 1 6 1 4 1 4 1 3 1 3 1 2 1 7 1 4 Ensemble 1 6 1 5 1 7 1 4 1 4 1 5 1 5 1 5 Taux de salarisation Du fait de la taille r duite des unit s informelles le taux de salarisation atteint peine 13 6 au sein Tableau 5 Organisation du travail dans le secteur informel de l ensemble des UPI des sept agglom rations L importance du salariat dans le secteur informel ne varie pas sensiblement entre les villes tudi es Cotonou Onaga Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble dougou Type de combinaison de travail Auto emploi 72 1 72 1 68 2 80 7 79 4 77 1 77 0 73 6 Non salariale 19 2 14 6 19 8 9 5 13 6 14 0 16 7 16 4 Salariale 6 0 11 8 9 5 8 2 6 2 6 4 5 3 8 0 Mixte 2 6 1 6 25 1 5 0 8 2 5 1 0 2 1 Taux de salarisation en 12 0 16 9 14 4 15 2 10 4 13 1 9 8 13 6 STATECO N 99 2005 70 Au sein des UPI de plus d une personne le cas o tous les employ s sont salari s est plut t rare dans la mesure
412. res taries les indicateurs ne soient plus produits Sans doute faudra t il embrasser un minimum soutenable dont il faudra assurer la r gularit Les indicateurs de suivi des programmes devront surtout pouvoir s analyser en terme de tendance pour bien mesurer les efforts qui sont faits par les pays au cours du temps pour peu que ces indicateurs soient homog nes Conclusion Pour une fois dans la longue histoire des comptes nationaux en Afrique l occasion a t donn e de faire un bon travail pour les Etats AFRISTAT s tant dot d un programme statistique minimum 181 commun PROSMIC apr s une analyse judicieuse des exp riences pass es Ce programme minimum couvrant le noyau essentiel de production statistique tait n cessaire pour les Etats membres Un effort particulier sur l harmonisation a t r alis afin de satisfaire les besoins de comparaison des donn es notamment dans le cadre des travaux de surveillance multilat rale des zones d int gration conomique dont rel vent les Etats membres La strat gie de r novation des comptes nationaux aussi bien pens e qu elle fut a peut tre manqu de la communication n cessaire aupr s des responsables en charge de la statistique des Etats membres de fa on qu ils prennent la mesure des enjeux moyen et long termes Il faut aussi constater que les Etats n avaient pas toujours les moyens d une telle politique tandis que les baill
413. retard tout relatif du fait de la nouveaut du processus d mocratique peut s expliquer par plusieurs facteurs Le manque de ressources financi res doit tre incrimin au premier chef En Afrique sub saharienne les instituts de statistique et de recherche publics frapp s de plein fouet par la crise budg taire sont en d sh rence Afristat 1998 tandis que la faiblesse de la demande solvable inhibe le d veloppement de l offre priv e instituts de sondage services de marketing A cette contrainte financi re s ajoute l insuffisance de ressources humaines qualifi es mariant la fois des comp tences en techniques de sondage et en traitement des questions de types socio conomiques ou politiques M me dans le champ de la recherche rares sont les sociologues et politologues africanistes qui ma trisent les instruments de l analyse quantitative Enfin il convient de mentionner le tropisme conomiciste des syst mes d informations statistiques officiels qui ont toujours privil gi la mesure de variables conomiques dures croissance inflation ch mage etc au suivi d indicateurs qualitatifs socio politiques ou subjectifs choix lectoraux pr f rences opinions valeurs Les conomistes de la Banque mondiale qui a jou un r le central dans la d finition des politiques et des syst mes de suivi en Afrique sont en partie responsables de ce biais Cependant m me au sein de cette
414. revue Interstat Le lecteur peut donc suivre tape par tape sur une p riode d environ 15 ans le long processus de consolidation d une m thode et de capitalisation des connaissances en mati re statistique Dans ce domaine l apport de ce dossier r side plus dans l application et l largissement d un protocole d enqu tes des contextes socio conomiques mais galement institutionnels tr s diff rents notamment caract ris s par la raret des ressources financi res et humaines que dans la mise en uvre d innovations m thodologiques m me si cette composante n est pas totalement absente voir par exemple l article dans ce num ro sur les modules Pauvret subjective Gouvernance et D mocratie greff s sur l enqu te 1 2 3 la consolidation d une m thode Alain Brilleau INSEE DIAL Eloi Ouedraogo AFRISTAT Fran ois Roubaud IRD DIAL Si l exp rience malgache a permis depuis 1995 d explorer la dimension temporelle du dispositif d enqu tes le principal atout des enqu tes PARSTAT r side dans la r alisation simultan e d enqu tes identiques dans plusieurs pays ce qui permet d assurer les bases d une v ritable comparabilit r gionale des donn es Ce trait m rite d autant plus d tre soulign qu il s agit de la seconde exp rience de ce type en Afrique subsaharienne dans le domaine des enqu tes socio conomiques aupr s des m nages apr s ce
415. ri e pour le traitement de la pauvret et de l in galit classe les m nages selon le niveau de richesse d termin en fonction du montant de leur consommation Le tableau ci dessous pr sente la r partition des m nages par cat gorie dans chacune des principales villes Tableau 1 R partition des m nages selon le secteur institutionnel d activit du chef de m nage RE En w5 Cotonou den Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Public 11 3 15 4 13 7 17 0 11 0 10 2 12 7 Priv formel 15 4 14 6 14 3 5 4 15 9 12 0 13 5 Priv informel 57 9 48 4 49 8 56 4 40 4 61 3 51 6 Ch meur inactif 15 5 21 7 22 2 21 2 32 7 16 5 22 3 Ensemble 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Taille moyenne des m nages 4 6 6 2 6 9 6 3 7 6 3 7 6 0 Source Enqu tes 1 2 3 phase 3 Consommation des m nages 2001 2004 Instituts Nationaux de la Statistique AFRISTAT DIAL calculs des auteurs NDLR tous les tableaux de cet article sont issus de cette source il n a pas t jug utile de la mentionner sous chaque tableau STATECO N 99 2005 Les m nages informels constituent le groupe le plus nombreux plus d un m nage sur deux soit 578 000 sur les 1 120 000 que compte l ensemble des six agglom rations urbaines tudi es entre 2001 et 2004 Viennent ensuite dans l ordre les m nages ch meurs ou inactifs 22 les m nages priv s formels 14 et les m nages
416. rience des sept enqu tes 1 2 3 a montr que la double saisie des donn es est une op ration pr alable n cessaire qui aurait permis non seulement de fiabiliser les donn es mais aussi de gagner du temps en vitant que les cadres consacrent trop de temps corriger les erreurs de saisie 41 Le pr sent projet a aussi mis en vidence que les proc dures d apurement communes pr alablement pr par es ont permis d obtenir des donn es effectivement comparables Il conviendra aussi de pr voir un apurement encore plus harmonis par un traitement semblable des donn es extr mes e Proc der une valuation syst matique des r sultats Le calcul de la pr cision des r sultats doit tre syst matis Ce calcul ne prend en compte que l erreur d chantillonnage mais il permet cependant d am liorer l analyse des r sultats Un bilan m thodologique doit tre r alis au niveau national portant particuli rement sur la fiabilit des donn es et les probl mes rencontr s afin d en tirer profit lors de la r alisation d une nouvelle enqu te semblable ou m me pour une autre enqu te aupr s des m nages e Produire la publication des r sultats dans les meilleurs d lais et assurer une large diffusion En dehors du fait qu une publication disponible avec retard fait perdre beaucoup d int r t aux r sultats obtenus un traitement diff r ou r alis temps partiel sur une longue p riode rend ce
417. ris s par ment ne peut permettre d appr cier la qualit des donn es ou d une enqu te d autres consid rations particuli res peuvent en effet jouer par exemple il y a plus d absents dans les grandes m tropoles comme Abidjan et Dakar o les enqu t s sont moins longtemps pr sents leur domicile Cependant l examen de l ensemble des indicateurs permet d appr cier de mani re g n rale la fiabilit des donn es surtout en comparant les r sultats entre villes La fiabilit des r sultats valu e partir des fichiers de donn es est non seulement li e la qualit de la collecte des donn es sur le terrain mais aussi la qualit de la saisie et de l apurement des donn es STATECO N 99 2005 26 Tableau 2 Indicateurs de qualit de quelques variables du questionnaire m nage Cotonou meen Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensmbk Nombre d individus y c visiteurs 11 574 13756 11352 13002 14557 19065 9 907 93 213 absents 3 6 6 3 8 4 53 5 9 7 0 5 0 6 0 visiteurs 0 3 1 8 0 8 1 9 1 5 1 9 2 3 1 5 individus avec sexe non renseign E individus avec ge non renseign 0 1 E individus avec fr quentation cole Fa Sd 0 6 0 1 0 6 0 5 0 9 0 5 primaire non renseign e Source Enqu tes 1 2 3 phase 1 Emploi phase 2 Secteur Informel phase 3 Consommation des m nages 20
418. rise des instructions les probl mes logistiques et les relations avec les enqu t s R unions entre contr leurs et enqu teurs Les contr leurs taient tenus d tablir un calendrier des rencontres avec les enqu teurs pour faire le point sur l avancement du travail la remise des questionnaires remplis la distribution des questionnaires vierges et la correction syst matique des erreurs Rapports r dig s aux diff rents niveaux La Direction technique a r dig chaque tape un rapport d ex cution de l enqu te transmis la hi rarchie et aux partenaires AFRISTAT et la coop ration fran aise Ce rapport est une synth se des rapports de terrain et de la gestion technique de P enqu te Au niveau du terrain chaque contr leur a r dig chaque phase un rapport comprenant l tat STATECO N 99 2005 d avancement de travail par rapport au calendrier fix par la Direction technique les difficult s techniques rencontr es dans l ex cution de la collecte la collaboration avec les enqu teurs le rapport des enqu teurs avec la population les probl mes d ordre logistique etc voir exemples en annexe 2 Difficult s rencontr es La principale difficult a t d ordre financier A chaque phase le d blocage des moyens financiers tait en retard sur la r alisation des activit s De plus Les moyens logistiques taient insuffisants un seul v hicule pour l ensemble des acti
419. rment via les enqu tes aupr s des m nages et les sondages d opinions C est cette voie largement ignor e et beaucoup plus facile mettre en uvre que nous explorons ici Ces deux voies compl mentaires entretiennent entre elles des interactions positives Ainsi les r sultats d enqu tes constituent pour les organisations de la soci t civile OSC un support de choix pour appuyer leurs revendications advocacy pour accro tre leur l gitimit et servir d instrument pour un dialogue inform avec les instances officielles R ciproquement les OSC peuvent favoriser l appropriation et la soutenabilit des enqu tes en exprimant une forte demande sociale leur gard et en participant au processus d laboration de suivi et de diffusion comit s d utilisateurs 124 Le dispositif d enqu tes pr sen tation g n rale et enseignements m thodologiques Les caract ristiques du d enqu tes dispositif En s appuyant sur l exp rience acquise depuis 1995 par le projet MADIO Madagascar qui a permis de tester et d ajuster le dispositif en identifiant notamment les questions les plus pertinentes trois modules sp cifiques Pauvret subjective Gouvernance et D mocratie ont t labor s et greff s sur l enqu te 1 2 3 sur l emploi le secteur informel et la pauvret Entre 2001 et 2004 l enqu te a t r alis e dans sept capitales conomiques d
420. rrig es par l quipe d encadrement qui a d passer beaucoup de temps pour ce travail et ces corrections n ont pu tre r alis es que si les informations manuscrites suffisantes taient pr sentes sur les questionnaires Phase 2 D une mani re g n rale les donn es sur les caract ristiques de l tablissement et sur la main d uvre sont bien pr sentes dans les fichiers de donn es ainsi seulement pour moins de 1 des Unit s de production informelles UPI la disponibilit de l lectricit n est pas connue Pour la main d uvre galement les donn es manquantes sont rares avec par exemple moins de 0 5 pour l ge Tableau 5 Indicateurs de qualit de quelques variables du questionnaire secteur informel Cotonou Due Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensem Nombre d UPI 939 979 999 987 751 1031 958 6 644 UPI avec lectricit non renseign e 3 4 0 5 1 3 0 3 0 5 0 9 UPI avec ann e de cr ation non _ 0 1 7 13 0 4 0 5 03 renseign e ak avec chiffre d affaires global non 0 1 0 5 F 0 9 0 3 04 03 UPI avec chiffres d affaires nul 0 4 0 3 0 1 UPI avec total des d penses nul 0 3 2 1 52 2 3 4 5 7 0 3 1 UPI avec chiffres d affaires lt total d penses 12 2 3 3 0 1 1 9 4 1 0 2 3 0 UPI avec capital non d clar 2 0 14 9 5 5 23 7 11 9 7 8 12 7 11 2 UPI avec capital nul 3 0 2 1 1 0 7 32 1 6 4 5 2 6 Effectif
421. rsovie 26 28 ao t 2002 Visite d l gation roumaine l INSEE mise au point du texte concernant la Roumanie 2 3 septembre 2002 S minaire INED sur la pauvret France Pologne Hongrie Russie Maroc 4 septembre 2002 Discussion compl mentaire avec A Bienkunska 4 7 f vrier 2003 Mission Verger Fall Varsovie les tudes sur l exclusion 14 16 octobre 2003 Mission Dell Verger Prague r sultats tests Budget propositions pour une volution du syst me des enqu tes sur la consommation 16 d cembre 2003 Discussion avec Mme Prokofieva Russie sur sa contribution 13 15 janvier 2004 Mission Varsovie 26 30 janvier 2004 S minaire INSEE EUROSTAT sur SILC 25 30 juin 2004 Mission Dell Verger Moscou bases d une coop ration avec le Gomkomstat et pr sentation de plusieurs communications dans le cadre d un s minaire organis par le Centre Franco Russe auxquels participaient aussi des chercheurs de l INED une publication est pr vue 25 28 octobre Cours organis sous l gide d EUROSTAT sur les mesures d in galit et de pauvret assistance hongroise slovaque croate slov ne cours assum s par P Chevalier chef de la division Revenus C Barret assistant de statistique PENSAI et D Verger 193 Novembre 2004 Colloque international sur la pauvret l article sur la comparaison France Pologne y est pr s
422. rsque cette charge horaire est rendue n cessaire par une productivit du travail anormalement faible On qualifie cette forme de sous emploi de sous emploi invisible Nous avons retenu comme indicateur de sous emploi invisible le pourcentage d actifs occup s gagnant moins que le salaire horaire minimum On peut alors estimer le taux de sous emploi invisible 55 2 de la main d uvre pour l ensemble des sept villes il atteint son maximum Ouagadougou avec deux tiers de la main d uvre affect e M me Bamako o il s vit avec le moins d acuit il reste sup rieur 45 Cependant les comparaisons entre villes doivent tre interpr t es en termes relatifs dans la mesure o le salaire minimum en vigueur n a pas n cessairement le m me pouvoir d achat d une ville une autre Le salaire minimum doit donc tre consid r plus comme une norme sociale li e un contexte national que comme un r f rent universel et absolu minimum physiologique de subsistance par exemple Encore une fois c est dans le secteur informel que cette manifestation du d sajustement entre offre et demande de travail est la plus criante Sur l ensemble des sept agglom rations deux tiers des informels sont en situation de sous emploi invisible contre un quart des actifs dans le secteur priv formel 8 8 dans les entreprises publiques et seulement 4 9 des fonctionnaires Si les diff rentes composantes du sous emp
423. rsus vers la formation professionnelle afin qu ils puissent le faire dans les meilleures conditions possibles D autre part il est n cessaire de remettre en question le mode actuel de gestion des emplois formels plus particuli rement dans le secteur public dont les jeunes sont injustement exclus par STATECO N 99 2005 62 la politique indiff renci e de gel des embauches exemple les d parts volontaires ou les retraites Un mode plus quitable de partage de ce type anticip es au profit des jeunes g n rations plus d emplois doit tre promu en favorisant par dipl m es et motiv es R f rences bibliographiques Publications nationales DGSCN 2002 L emploi le ch mage et les conditions d activit dans la ville de Lom en 2001 Togo Novembre DNSI 2002 L emploi le ch mage et les conditions d activit dans la ville de Bamako Analyse de l enqu te Emploi et Ch mage 2001 Mali Novembre DPS 2004 L emploi le ch mage et les conditions d activit dans l agglom ration de Dakar Premiers r sultats de l enqu te emploi 2002 S n gal Juin DSCN 2003 L emploi le ch mage et les conditions d activit dans la Communaut Urbaine de Niamey Enqu te 1 2 3 2002 Premiers r sultats Niger Novembre INS 2003 Enqu te 1 2 3 Premiers r sultats de l enqu te emploi phase 1 C te d Ivoire Mai INSAE 2002 Le march du travail Cotonou L
424. rticularit s sur la consommation de ces aliments de base Ainsi le ma s est davantage consomm par les m nages publics que les m nages informels tandis que le mil dans les capitales o il est consomm on note l inverse La variable revenu est aussi plus discriminante sur les quantit s consomm es que la typologie des m nages retenue En r sum plus on est riche plus on consomme de tout l exception de certaines c r ales en effet bien que ces derniers consomment moins en proportion il n en Ainsi l enqu te refl te largement les habitudes alimentaires dans les villes africaines En fait l analyse des quantit s consomm es r alis e sur les produits tels que la viande le poisson le sucre et autres produits alimentaires permettrait d tablir des bilans caloriques et d clairer davantage les analyses sur la pauvret et les in galit s STATECO N 99 2005 Lieux d achat et raison du choix des m nages Ce chapitre traite sp cifiquement d un objectif essentiel de la phase 3 de l enqu te 1 2 3 Il s agit d appr cier l importance du secteur informel dans la consommation des m nages ainsi que les facteurs d arbitrage entre secteurs formel et informel par type de m nages En effet la phase 2 de l enqu te 1 2 3 qui portait sur les unit s de production informelles a permis d identifier l origine de la demande adress e au secteur informel suivant les emplois de la product
425. rtout Niamey La qualit des entretiens est jug e d une mani re g n rale satisfaisante par les enqu t s avec seulement 1 5 d interviews estim es mauvaises Cependant les interviews jug es bonnes sont moins nombreuses que pour la phase 1 63 en phase 2 Tableau 19 Dur e de l interview contre 75 en phase 1 en raison probablement de la plus grande difficult du questionnaire avec en particulier les questions comptables Des variations relativement importantes sont noter pour les taux d interviews jug es bonnes autour de 50 pour Dakar et Niamey contre plus de 70 Lom et Cotonou Cotonou Ouaga Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom dougou Taux de r ponse sur la dur e en 98 0 96 6 99 6 98 6 90 5 98 7 99 5 Dur e d interview en minutes Moyenne ensemble UPI 94 80 76 65 73 95 84 1 d cile ensemble UPI 54 47 37 32 30 55 43 M diane ensemble UPI 93 75 70 57 60 95 80 9 d cile ensemble UPI 132 120 125 104 135 148 125 La dur e moyenne d une interview est d une heure et vingt minutes Cette dur e moyenne relativement longue est li e l ambition du questionnement STATECO N 99 2005 visant entre autres tablir la comptabilit d taill e de PUPI Cette dur e moyenne est relativement homog ne entre les villes de 65 minutes Bamako jusqu 95 minutes Dakar Les variations des dur es d interview selon la bran
426. s de pr f rence relativement l g res des modules prenant la forme de sondages d opinions et portant sur des th matiques variables selon les ann es Les 121 questions qualitatives pos es dans les approches participatives sont ainsi standardis es dans ces modules La population comprenant les pauvres est sollicit e pour s exprimer sur sa perception de la pauvret d finition causes ses difficult s et ses besoins son appr ciation des politiques mises en uvre et la d finition de strat gies ad quates pour r pondre ses attentes Sch ma 1 Les modules qualitatifs pour la compr hension des liens entre gouvernance d mocratie politique conomique et conditions de vie des populations DEVELOPPEMENT Croissance conomique g POLITIQUE E T ECONOMIQUE D f CONTEXTE INTERNE ET i 4 EXTERNE i j l Variable macro conomique Caract ristiques des m nages des entreprises POINT DE VUE DES MENAGES y Diff rentes dimensions de la pauvret Strat gie de lutte contre la pauvret GOUVERNANCE Fonctionnement des institutions R le de l Etat card Par ailleurs cette approche peut tre compl t e par des modules qualitatifs sp cifiques visant comprendre l environnement culturel social politique dans lequel vivent les m nages En effet de fa on paradoxale on ne dispose quasiment pas d informations sur ces domaines d
427. s Mais ce profil d ensemble varie substantiellement seulement 8 des UPI de l ensemble des villes d une ville l autre En effet alors qu environ deux consid r es ont effectu au moins un emprunt dans tiers des cr dits Abidjan et Niamey proviennent le cadre de leurs activit s mais les sommes en jeu de la famille et des amis proches ces derniers ne sont loin d tre n gligeables En effet le montant contribuent qu hauteur de 19 Lom et de 9 total des emprunts sur un an s l ve Cotonou Tableau 16 Importance des emprunts dogo Proportion d UPI 12 8 a na T OR a FF emprunteuses Emprunt moyen milliers FCFA 331 159 306 Emprunt total milliards FCFA 8 7 0 8 13 7 L usage des cr dits d pend de la ville consid r e mani re massive 86 les cr dits l extension Cotonou 61 des emprunts sont affect s l achat des tablissements l inverse d Abidjan o l usage des marchandises ou des mati res premi res alors des cr dits est r parti sur plusieurs postes 31 qu Lom 67 des emprunts servent plut t l outillage et aux machines 25 l achat des l achat des machines et outils de production Dans marchandises ou des mati res premi res et 8 la capitale malienne les UPI concentrent de l am lioration du local Tableau 17 Utilisation des emprunts Ta Achat mati res premi res Am lioration du local Machines outil
428. s extr mes Le choix du secteur informel pour la proximit la modicit des prix et pour le formel la qualit et l absence d alternative Interrog s sur les raisons qui ont motiv leur choix de s approvisionner chez tel ou tel fournisseur les r ponses des m nages sont aussi explicites sur leur pr f rence pour le secteur informel que pour le consommateurs est tr s proche d une capitale l autre L avantage du secteur informel c est surtout la proximit du lieu d habitation et la modicit des prix Quant au secteur formel deux raisons sont principalement invoqu es par les m nages la qualit et le fait que le bien ou le service n existe pas ailleurs Ce r sultat est d autant plus robuste qu on le retrouve pour la quasi totalit des postes de la consommation dans chaque ville Parmi les sept modalit s de choix propos es les quatre cit es pr c demment regroupent plus de 94 des r ponses meilleur prix meilleure qualit proximit du fournisseur n existe pas ailleurs Dans la mesure o l argument de la proximit est directement li celui des prix et que la modalit pas ailleurs est surtout retenue pour les postes o le secteur public intervient massivement l arbitrage proximit prix qualit constitue le d terminant fondamental du choix du secteur d achat Tableau 17 Raisons principales du lieu d achat hors autoconsommation cadeaux et loyers f
429. s premi res ont renforc les autres 146 Le d nombrement des m nages a eu lieu du 22 avril au 7 mai 2004 Collecte phases I et 3 Pour une bonne organisation de l enqu te 1 2 3 sur le terrain les enqu teurs ont eu la responsabilit de suivre les m mes m nages pour les phases 1 et 3 Il a t tenu compte de cette contrainte dans la r partition des m nages entre les quipes et au sein de chaque quipe entre les enqu teurs La collecte de la phase 1 a t r alis e du 14 juillet au 7 ao t 2004 La collecte de la phase 3 s est d roul e du 5 octobre au 30novembre 2004 comme pr vu dans l organisation de terrain Collecte phase 2 Etant donn la contrainte d affectation des enqu teurs et contr leurs pour la phase 3 les autres enqu teurs et contr leurs ont t affect s la phase 2 d s la fin de la collecte de la phase 1 Chaque quipe compos e d un contr leur et de trois enqu teurs a t affect e dans les quartiers d termin s et a re u un nombre pr cis d UPI enqu ter La phase 1 avait d nombr 1 880 UPI qu il a fallu r partir entre 20 enqu teurs La collecte de la phase2 s est d roul e du 6 septembre 2004 au 14octobre 2004 soit une dizaine de jours de plus qu il n tait pr vu dans le calendrier initial Tableau 3 Calendrier des op rations de collecte des donn es de l enqu te 1 2 3 de Kinshasa Activit s Avril Mai Juin Juillet Ao t S
430. s comparaisons internationales de pauvret Tout est retenir pour l Afrique dans cette histoire de coop ration d ailleurs mais des quelques consid rations sur les facteurs de succ s ou d chec num r es par l auteur nous retiendrons les trois suivantes en les transposant dans un contexte africain gt Les probl mes de communication l auteur met en avant les difficult s de compr hension dues aux diff rences de langue Si l on s interroge sur la compr hension fine d une question par l enqu t l enqu teur ou le statisticien reste savoir si dans les divers pays o l on d livre la m me enqu te ces divers acteurs confront s ce qui se voudrait tre la m me question comprennent bien la m me chose Que dans les cas tudi s par D Verger se pose en plus la question de la traduction n emp che en rien de se poser la question en UEMOA C est toute l importance des sp cificit s nationales ajout es aux questionnaires 1 2 3 par ailleurs tous crits en fran ais mais dont les questions sont souvent traduites en langues nationales qui est l pos e gt La n cessit d avoir du temps D Verger rejoint H Gbossa pour effectuer la fin de son article le m me rappel sur la n cessit de jouir d une certaine stabilit des quipes gt La n cessit de disposer des fichiers de donn es un v ritable travail en coop ration n cessite que les donn es soient accessibles
431. s d penses par t te ou par unit de consommation et selon la typologie des m nages ax e sur le secteur institutionnel les m nages dont le chef exerce son emploi principal dans le secteur informel dits m nages priv s informels se trouvent en bas de l chelle tandis que les m nages formels publics ou priv s se placent toujours en t te du classement par cat gorie de m nages l autre typologie utilis e dans cette analyse classant les m nages selon le niveau de richesse d termin en fonction du montant de leur consommation fournit des informations int ressantes en terme d in galit s en premier lieu et en moyenne la consommation par t te du troisi me quartile est pr s de trois fois sup rieure celle du quartile le plus pauvre En second lieu et conform ment la th orie conomique les indices de Gini oscillant entre 0 36 Dakar et 0 43 Ouagadougou se situent largement en dessous des indices de Gini calcul s sur les revenus totaux des m nages relev s lors de la phase 1 enqu te emploi entre 0 51 Dakar et 0 62 Lom les c r ales restent les aliments de base des six villes tudi es S agissant du riz avec une consommation moyenne estim e 290 grammes par jour et par personne les Bamakois devancent les Dakarois Sur l ensemble des villes un tiers de la consommation alimentaire est consacr aux c r ales en termes de fr quentations des lieux d a
432. s demandent en moyenne une r mun ration de 106 300 FCFA pour un horaire hebdomadaire de 44 heures Ce montant repr sente le double que per oit en moyenne un actif occup Ce n est qu Ouagadougou et Niamey que les carts sont moins importants Cependant les ch meurs dans leur grande majorit 79 1 d entre eux sont pr ts r viser la baisse leurs exigences salariales si le ch mage venait perdurer Finalement le salaire de r servation c est dire le minimum qu accepterait un ch meur l embauche est estim 77 500 FCFA en moyenne dans l ensemble de la r gion Le salaire de r servation se situe toujours au dessus du revenu moyen d activit quelle que soit la ville consid r e Evidemment l explication des disparit s du salaire de r servation des ch meurs demanderait tre affin e en fonction de param tres tels que l exp rience professionnelle le niveau de qualification le sexe l ge et le type d emploi d sir Ainsi caract ristiques identiques ge sexe ducation statut migratoire et dans le m nage nombre d heures d sir es les pr tentions incompressibles des ch meurs sont dans toutes les villes plus de 50 sup rieures la r mun ration des actifs occup s dans leur emploi principal Ce r sultat met en lumi re des aspirations qui ne sont pas en ligne avec les conditions en vigueur sur le march du travail Tableau 11 Pr tentions salariales
433. s des enqu tes de type 1 2 3 est attendue pour cet objectif cl pour les conomies en d veloppement Jusqu pr sent la majeure partie des activit s de comptabilit nationale men es au sein des Etats membres concerne les Etats membres de l UEMOA Ceci a t r alis la faveur du Programme d Appui R gional la Statistique PARSTAT avec un financement europ en compl t par divers autres financements dont le Fonds AFRISTAT un contrat FMI AFRISTAT pour le suivi des plans d am lioration des m ta donn es du syst me g n ral de diffusion des donn es des projets nationaux comme le programme de renforcement des capacit et de la bonne gouvernance pour le Togo le Service de STATECO N 99 2005 coop ration et d action culturelle des Ambassades de France pour le Gabon et la Mauritanie etc L utilisation du Syst me ERETES permet de produire l essentiel des tableaux du cadre central du SCN 93 Ainsi un pays qui a r alis ne serait ce qu une ann e de base dispose d un Tableau des ressources et des emplois et d un Tableau des comptes conomiques int gr s jusqu au compte de capital pour tous les secteurs institutionnels Il faudra r aliser une premi re ann e courante pour disposer des indicateurs en volume C est en partie pour cette raison que la mise en oeuvre du syst me ERETES vise la r alisation de deux ann es de compte une ann e de base et une ann e courante 178 Il faut note
434. s entre m nages peuvent prendre deux formes soit des dons en nature sous forme d changes de biens et services soit des transferts STATECO N 99 2005 mon taires L enqu te qui permet d appr hender les derniers seulement conduit donc un bilan partiel L importance des r seaux de solidarit Sur l ensemble des six agglom rations pr s de 64 des m nages ont effectu des transferts mon taires tandis que 42 5 en ont re u Par ailleurs 22 7 des m nages ne sont pas int gr s 106 que ce soit titre de donateur ou de r cipiendaire Ce r sultat illustre une sp cificit proprement africaine les r seaux de solidarit sont relativement forts Quelle que soit la ville consid r e les m nages des grandes m tropoles sont relativement plus nombreux donner qu recevoir de l argent A l exception de Dakar proportionnellement la part des m nages donateurs sans tre r cipiendaires est plus lev e que celle des dans un r seau de redistribution du revenu primaire m nages qui sont la fois donateurs et b n ficiaires Tableau 28 R partition des m nages selon les transferts mon taires re us ou vers s en de m nages Ouaga gt Type de transfert Cotonou dougou Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble M nages ayant vers des transferts 70 9 64 1 40 8 66 7 747 63 6 63 8 mon taires M nages ayant re u des transferts 41 4 40 2 28 6 48 2 55 7 383 42 5 mon taires T
435. s faibles moyens mat riels financiers et humains dont ils disposent e les retards importants dans la production des comptes nationaux et l utilisation de m thodologies obsol tes dans ce domaine SCN 68 Pour rem dier cette situation la Commission de l UEMOA a r alis entre 2001 et 2004 un Programme r gional d appui statistique la surveillance multilat rale des pays de l UEMOA PARSTAT sur financement de l Union europ enne Les actions ont concern les domaines suivants comptes nationaux secteur informel urbain et emploi indice de la production industrielle indice des prix la consommation en Guin e Bissau statistiques du commerce ext rieur note de conjoncture r gionale et base de donn es sur la comp titivit L objectif global de la composante secteur informel urbain et emploi tait d aider les Etats membres mettre en place au niveau national un dispositif de suivi de l emploi et du secteur informel dispositif devant tre compatible avec les moyens humains et financiers disponibles Les objectifs sp cifiques visaient e Disposer des informations fiables et comparables d une part sur l emploi en milieu urbain emploi moderne et informel d autre part sur les principaux agr gats du secteur informel partir d enqu tes sp cifiques men es dans la principale agglom ration de chaque Etat membre e Am liorer la fiabilit et la comparabilit des PIB des
436. s imput s dans la consommation conduit gonfler le poste logement qui reste au deuxi me rang derri re l alimentation mais dont le montant moyen sur l ensemble des six villes passe de 255 000 FCFA 426 000 FCFA par m nage et par an Au niveau global le montant de la consommation annuelle des m nages dans l ensemble des six principales agglom rations peut tre estim 2 418 milliards FCFA dont un tiers provient des STATECO N 99 2005 d penses des m nages formels publics et 90 pourtant qu un quart de la population totale priv s dont leurs membres ne repr sentent Tableau 5 Consommation annuelle moyenne par m nage y compris autoconsommation cadeaux et loyers imput s enmilliers de FCFA Cotonou j 8 Bamako Niamey Dakar Lom Total 01 Alimentation et boissons non alcoolis es 657 556 957 691 1252 350 778 02 Boissons alcoolis es et tabac 42 48 10 16 20 17 25 03 Habillement et chaussures 151 126 209 152 223 85 162 04 Logement eau lectricit gaz combustibles 360 315 589 357 649 180 426 05 Meubles articles de m nage entretien courant 66 70 112 82 153 44 92 06 Sant 72 72 105 46 97 47 76 07 Transports 225 276 293 201 246 135 230 08 Communications 48 46 29 25 76 23 44 09 Loisirs et culture 66 54 38 41 78 26 52 10 Enseignement 87 64 24 40 70 35 54 11 H tels et restaurants 226 134 55 116 138 168 141 12 Biens et servi
437. s ont t suivi avec succ s pourrait tre mise profit La troisi me piste qu il conviendrait de creuser pour accro tre l int r t de l op ration se place sur le plan de l valuation de projets ou de politiques Comme on le sait les strat gies de lutte contre la pauvret accordent un r le pivot aux dispositifs de suivi et valuation Si les enqu tes propos es ici r pondent bien l objectif de suivi des politiques mises en uvre DSRP OMD etc elles ne renseignent que tr s marginalement sur l valuation de l impact sp cifique de ces politiques Evaluer rigoureusement l effet d une politique d un programme ou d un projet est une op ration complexe tout particuli rement lorsqu on s int resse leurs aspects distributifs ou leurs cons quences sur la pauvret Comment s assurer que les r sultats par exemple positifs obtenus par leur b n ficiaires sont bien dus l intervention elle m me et non des facteurs exog nes comme par exemple une embellie g n ralis e de la situation conomique Il convient de souligner que la 167 recherche dans ce domaine est encore balbutiante La mesure de cette situation paradoxale et plut t inqui tante lorsqu on pense par exemple aux montants d aide publique au d veloppement allou s aux PED sans que l valuation de leur efficacit ait t s rieusement men e a conduit de nombreux chercheurs notamment l instigation des
438. s que des grands quartiers La r partition des quartiers par strate croisement type de quartiers x tranches de population est pr sent e dans le tableau ci apr s Tranches de population Type de quartiers Moins de 10 000 10 000 20 000 20 000 habitants habitants habitants et Ensemble Quartiers R sidentiels 7 0 22 Cit s 27 15 0 42 Quartiers planifi s 23 19 7 49 Extensions 44 82 42 168 Villages 24 0 0 24 Quartiers excentriques 0 0 17 Total 150 123 49 322 Le sondage de l enqu te 1 2 3 de Kinshasa est Questionnaire deux degr s e au premier degr tirage des 50 quartiers e au deuxi me degr apr s avoir d nombr les m nages dans les 50 quartiers chantillonn s tirage syst matique des m nages Le nombre de quartiers tir s est proportionnel la population totale de chacune des 12 strates d finies L chantillon des unit s secondaires de chaque phase se compose ainsi Phase 1 dans chacun des 50 quartiers chantillonn s on a proc d un tirage syst matique probabilit s gales de 42 m nages soit au total un chantillon des 2 100 m nages Phase 2 la collecte des donn es de l enqu te emploi phase 1 a permis de constituer une liste exhaustive des UPI des m nages enqu t s La particularit congolaise est d avoir enqu t la phase 2 toutes les UPI identifi es lors de la phase 1 contrairement ce qui s est fait de nombreuses au
439. s retards des comptes et doter les Etats membres d une m thodologie de comptes provisoires et pr visionnels Les faiblesses enregistr es Il a t dit plus haut que la r alisation de comptes nationaux suppose la pr sence permanente d un personnel comp tent et motiv Encore faudrait il que les Etats fassent l effort de mettre la disposition des Instituts Nationaux de Statistiques INS et en particulier du service des comptes nationaux le personnel ayant les qualifications requises et en nombre suffisant Une ou deux ann es ne suffisent pas pour former un comptable national efficace il faut acqu rir de l exp rience par une pratique continue des comptes sur au moins cinq ans Ceci permet aussi d assurer le relais lorsque des comptables nationaux sont appel s d autres fonctions Les principales difficult s rencontr es sont la volatilit des quipes de comptabilit nationale et STATECO N 99 2005 les probl mes de collecte des informations de base Il faut galement mentionner le fait qu il est tr s difficile aux comptables nationaux de se concentrer exclusivement sur ERETES compte tenu de la multiplicit des travaux qui leur sont confi s Il s ensuit un retard important dans l avancement des travaux Les enqu tes de type 1 2 3 r alis es dans les pays ont t pour la plupart limit es aux capitales conomiques Des r flexions sont en cours sur la fa on d induire des r su
440. s revenus du travail dans le revenu total des m nages dans les diff rents pays Sur l ensemble des agglom rations plus de six inactifs sur dix ont choisi ce statut de fa on volontaire qu ils consid rent ne pas tre en ge de travailler ou ne pas avoir besoin de travailler pour vivre En revanche pour 976 000 inactifs l absence d activit correspond en fait une forme de ch mage d guis soit qu ils se soient retir s du march du travail parce qu ils ne pensent pas pouvoir obtenir d emploi compte tenu de la situation conomique d grad e ou de leur qualification jug e trop faible soit qu ils attendent les r sultats d une d marche qui tarde se concr tiser La fronti re est donc floue entre ce type d inactifs les travailleurs d courag s et les ch meurs qui eux sont comptabilis s dans la population active et dont ils partagent un certain 48 nombre de traits Ces deux groupes jouissent d un niveau scolaire sup rieur aux vrais inactifs avec en moyenne pr s de deux ann es d tudes suppl mentaires sur l ensemble de la r gion Ce formidable volant de main d uvre potentielle illustre l importance de l offre de travail inemploy e susceptible d int grer ou de se retirer du march du travail en fonction des incitations qui lui sont adress s augmentation de la demande de travail augmentation du salaire r el etc Cela laisse supposer que le nombre d emplois cr
441. s t t le matin Ce contact a permis l obtention d un croquis du quartier d un tableau synoptique de la population pour l ann e 2003 et d un tableau donnant la r partition de la population par cat gorie professionnelle pour l ann e 2003 Les travaux ont pris fin le 24 04 04 gt Difficult s rencontr es La population tait hostile pour donner les noms Toutes les avenues qui vont vers la rivi re Makelele sont rosives Plusieurs enclav es parcelles sont Tableau 4 Bilan des travaux de d nombrement 150 2 Quartier Pululu Mbambu Le contact avec le chef du quartier le S ciat et le poste de la police du quartier avait eu lieu le 24 04 04 Le quartier Pululu Mbambu ne disposant pas d un croquis un croquis a t fait la main par l quipe et ce travail n est pas encore mis au propre S agissant la population en 2003 le charg de la population est rest absent de son lieu de travail pendant tout notre s jour dans le quartier Nous avons d nombr partir 25 04 04 jusqu au 28 04 04 gt Difficult s rencontr es La population tait hostile pour donner les noms Toutes les avenues du quartier sont rosives et vers la rivi re Kalamu le terrain devient mar cageux 3 quartier Malala Le contact avec le chef du quartier le S ciat et le poste de la police du quartier avait eu lieu le 28 04 04 Ce contact a permis l obtention d un croquis du quar
442. saisie et de l apurement des donn es Un fonds documentaire a t constitu et remis aux participants ainsi que deux logiciels SPSS et STATA avec leur documentation compl te Une proposition d organisation globale des travaux sur le terrain a t faite et amend e avec un chronogramme d taill des activit s r aliser En plus de l atelier de validation m thodologique quatre autres ateliers techniques d une dur e de deux semaines ont t organis s en juin 2002 mai 2003 juillet 2003 et novembre 2004 pour appuyer l apurement la tabulation et l analyse des donn es Ces ateliers taient n cessaires pour permettre une certaine harmonisation du traitement des donn es et des m thodes d estimation des principaux indicateurs Chacun des s minaires a t l occasion d valuer la qualit des donn es de d celer et corriger certaines erreurs et de planifier la suite de l apurement dans les pays respectifs Ces ateliers taient en outre une occasion pour acc l rer la production des tableaux et la r daction des rapports sur les premiers r sultats Pour ce faire les travaux des ateliers int graient l adoption d un plan d analyse et de rapport de publications commun tous les pays pour chacune des trois phases de l enqu te Ces ateliers ont donc t de v ritables s ances de formation aux techniques de traitement des enqu tes aupr s des m nages et des unit s de production informelles
443. sation D autre part l exercice m me de la d mocratie implique un acc s de tous l information la plus large possible C est pourquoi il est naturel que les techniques modernes STATECO N 99 2005 Multiplicit des situations et des points de gt information peu adapt e pour les prises Les questions tant pr d termin es gt n cessit d avoir une connaissance pr alable des situations des pauvres pour ne pas imposer des points de vue ext rieurs et viter l oubli de facteurs ou questions d terminants de communication soient mises au service des citoyens et de leurs repr sentants confront s de multiples probl mes de choix collectifs pour rendre compte des diverses sensibilit s et de leur volution et par l clairer le d bat public Nous avons d j eu l occasion de d velopper ailleurs l int r t d une telle approche pour la sociologie lectorale et les enqu tes socio politiques Razafindrakoto Roubaud 2003a Roubaud 2003a Mais le champ des possibilit s est infini comme le montre la banalisation des enqu tes et la diversit des sujets abord s dans les pays d velopp s De m me nous nous int ressons ici aux pauvres mais une multiplicit d autres d coupages du corps social peut tre envisag e les femmes les jeunes les fonctionnaires etc Paradoxalement les jeunes d mocraties du Sud ne se sont pas encore pleinement saisies de cette formidable opportunit Ce
444. ses et dans certains cas les sucres confiserie chappent cette r gle Le poids des c r ales L enqu te 1 2 3 renseigne galement sur les prix unitaires selon le type d unit achet mais la difficult de convertir en kilo les unit s non standards a rendu l exercice d licat et il a t jug pr f rable de calculer les quantit s des produits consomm s par t te partir des d penses et des valeurs obtenues par l enqu te et des prix de l Indice Harmonis des Prix la Consommation IHPO Le riz est en g n ral un aliment tr s consomm dans toutes les capitales africaines sauf Lom et Cotonou o le ma s est l aliment de base Le tableau pr c dent soulignait une plus grande consommation de c r ales dans les villes de Ouagadougou et de Niamey cependant les produits c r aliers sont plus diversifi s entre riz ma s et mil 95 Tableau 10 Quantit annuelle par t te selon le secteur institutionnel du chef de m nage et quantit journali re des principales c r ales consomm es Secteur institutionnel du chef de m nage Consommation RTE Et nl Ma s 103 8 66 9 67 3 77 9 73 1 200 3 Cotonou TA Riz import 27 9 33 4 22 4 27 0 25 7 70 4 Ma s 70 6 66 0 58 2 65 2 62 8 172 1 Ouagadougou Mil 7 3 10 7 15 3 21 3 14 9 40 8 Riz import 84 1 71 9 53 3 57 1 61 4 168 2 Mil 49 0 56 8 55 1 73 9 58 4 160 0 Bamako Riz import 16 8 29 5 20 0 22 2 21 2
445. sferts Priv informel 72 1 62 7 40 6 66 0 71 4 62 1 63 7 mon taires Ch meur inactif 52 7 59 3 33 3 61 9 68 6 55 6 57 1 Ensemble 70 9 64 1 40 8 66 6 74 7 63 6 63 8 Public 39 6 37 4 30 2 35 1 48 6 35 3 38 0 M nages ayant Priv formel 38 9 44 0 24 1 45 3 56 1 32 7 41 0 re u des transferts Priv informel 38 7 36 0 27 0 47 6 49 8 35 4 38 8 mon taires Ch meur inactif 55 2 49 0 34 0 61 1 65 5 54 8 54 8 Ensemble 41 4 40 2 28 6 48 3 55 7 38 3 42 5 La typologie des m nages fond e sur les quartiles de consommation par t te souligne galement le caract re plus souvent bienfaiteur des m nages les plus riches 74 5 contre 54 4 pour le STATECO N 99 2005 1 quartile En revanche il est curieux de constater que la part des m nages b n ficiaires de transferts selon le quartile est relativement semblable pour chaque quartile de m nages 107 Tableau 30 Type de transferts mon taires selon le quartile de d pense par t te en de m nages Quartile de os Type de transferts d pense Cotonou doa a Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble par t te 8 ler quartile 75 6 51 5 30 4 47 4 64 0 52 8 54 4 i 2 me quartile 58 9 55 6 38 7 68 6 72 8 64 4 60 3 Menages ayant verse des as 69 2 72 0 44 0 72 8 75 4 64 0 66 3 transferts mon taires 4 me quartile 79 8 77 5 49 8 77 1 86 6 73 1 74 5 Ensemble 70 9 64 1 40 8 66 7 74 7 63 6 63 8 ler quartile
446. sitive par rapport aux enqu tes pass es de Kinshasa o la r sistance tait forte e Pour la phase 1 le test a montr que le volume de travail d un enqu teur tait de deux m nages par jour avec un volume horaire d environ trois heures par m nage e Concernant la phase 2 il faut que la formation attire bien l attention des enqu teurs sur l identification et l adresse des Unit s de Production Informelles UPT e Quant la phase 3 l administration des diff rents modules quotidien et diff rents r trospectifs est difficile r aliser en un temps tr s court Il faut donc une bonne programmation des diff rents modules du questionnaire entre les cinq passages dans les m nages Les autres observations ont t int gr es dans les questionnaires des diff rentes phases et les manuels des enqu teurs et des contr leurs Un atelier de validation des instruments de collecte a permis d int grer les observations des partenaires nationaux et internationaux notamment d AFRISTAT et de DIAL Formation La formation des contr leurs et des enqu teurs adapt e chaque type de collecte d nombrement des m nages phase 1 phase 2 et phase 3 a produit des enqu teurs et des contr leurs sp cialis s pour chaque phase La pr s lection des enqu teurs et contr leurs a t faite sur base des termes de r f rence d finissant le profil du personnel recherch Tableau 1 Recrutement des enqu
447. spensables De mani re g n rale l insatisfaction concernant l offre en mati re de sant est frappante pour l ensemble des m tropoles sous revue Les indices de satisfaction sont tr s faibles pour Lom et 131 Antananarivo comme nous l avons d j soulign plus haut 29 et 39 Ils sont galement inf rieurs 50 pour Ouagadougou et Cotonou avec respectivement 46 et 49 Ils atteignent peine 60 pour les trois autres villes 56 pour Abidjan 57 pour Dakar et 61 pour Bamako Ainsi dans toutes les agglom rations plus du tiers de la population n est pas satisfait des services de sant existants Une autre approche plus globale de la pauvret subjective consiste s int resser la perception g n rale du m nage quant son bien tre bien tre subjectif ou happiness Les premi res analyses sur ce sujet datent des ann es soixante dix avec notamment les travaux pionniers de Easterlin 1974 Ce th me est aujourd hui au centre d une nouvelle vague de recherche avec la jonction r cente tablie avec la notion de pauvret dor navant consid r e suivant son acception la plus large Cette approche par le bien tre est toutefois rarement appliqu e pour l analyse des pays en d veloppement Elle apporte pourtant un clairage original et novateur sur la mani re dont les individus per oivent leurs conditions de vie L appr ciation globale des m nages de leur bien
448. sponibles si on leur en proposait un le diagnostic change sensiblement D abord le niveau du ch mage augmente de Tableau 7 Taux de ch mage largi suivant le genre et l ge 4 5 points en passant de 11 4 15 9 Ensuite les carts entre genre s accroissent les femmes tant beaucoup plus sujettes au ch mage d guis On trouve en proportion deux fois plus de ch meuses que de ch meurs Niamey et Dakar Dans l ensemble l largissement du concept de ch mage a pour cons quence d incorporer comme ch meurs des cat gories de population qui se situent en marge de l activit conomique et qui entretiennent un lien plus l che avec le march du travail jeunes femmes personnes g es rat Genre Classe d ge Ensemble Agglom rations Homme Femme 10 29 ans 30 49 ans 50 ans et Effectif Cotonou 7 1 6 5 8 6 5 1 5 8 6 8 25 000 Ouagadougou 17 4 28 3 31 0 14 5 8 7 22 4 90 000 Abidjan 14 2 17 6 20 6 11 2 8 6 15 8 245 000 Bamako 9 2 16 5 17 8 8 5 2 12 5 53 000 Niamey 17 3 32 0 33 4 14 9 16 5 23 3 60 000 Dakar 12 8 26 2 23 0 16 0 10 9 18 9 153 000 Lom 12 6 9 8 13 9 8 1 10 5 11 2 47 000 Ensemble 13 2 18 8 20 9 11 4 9 5 15 9 673 000 STATECO N 99 2005 Pour viter toute confusion dans la suite du texte l analyse ne portera que sur les ch meurs au sens du BIT qui correspondent la d finition internationale du ch mage Profils des taux de ch mag
449. sssescssesee Coordonn e par Alain Brilleau Eloi Ou draogo et Fran ois Roubaud La conception et la mise en uvre des enqu tes 1 2 3 en UEMOA les enseignements m thodologiques Freeman Amegashie Alain Brilleau Siriki Coulibaly Ousman Koriko Eloi Ou draogo Fran ois Roubaud et Constance Torelli L emploi le ch mage et les conditions d activit enqu te 1 2 3 Phase 1 sssseessocssooescosesocsssecesocesoosssocssseessose Alain Brilleau Fran ois Roubaud et Constance Torelli Le secteur informel Performances insertion perspectives Enqu te 1 2 3 phase 2 Alain Brilleau Siriki Coulibaly Flore Gubert Ousman Koriko Mathias Kuepie et Eloi Ou draogo La consommation et le r le du secteur informel dans la satisfaction des besoins des m nages enqu te 1 2 3 phas J sssscsssssscscssassosssiss ecsssosstossssssssssns sassis essstssstssssss eois ses Ousman Koriko et Constance Torelli 15 19 41 63 87 Gouvernance D mocratie et Lutte contre la Pauvret Enseignements tir s des enqu tes 1 2 3 en Afrique FANCOPhONE s 5 emmener trasat nee 115 Mireille Razafindrakoto et Fran ois Roubaud L organisation de la collecte des donn es de l enqu te 1 2 3 de Kinshasa R publique D mocratique du COngO ss 141 Alain Brilleau Timoth e Makabu Ma Nkenda et Eloi Ouedraogo Propositions pour la mise en place d un dispositif de suivi de l emploi et du secteur informel da
450. st me de comptabilit nationale des Nations Unies de 1968 SCN 68 Le champ de production d fini par le SCN 68 tait rarement couvert par les comptes nationaux des Etats membres et de plus cette couverture tait in gale d un Etat l autre Les l ments suivants qui sont partie int grante des comptes nationaux taient diversement int gr s dans les comptes nationaux des Etats membres l amortissement conomique des biens de capital ou la consommation de capital fixe CCE de l administration publique elle est partie int grante de la production non marchande de l administration et sa non prise en compte sous estime le PIB et la d pense de consommation finale de l administration publique aide ext rieure en particulier les d penses d assistance technique la non prise en compte des d penses d assistance technique sous estime le PIB la d pense de consommation finale et probablement la d pense en biens de capital ou formation brute de capital fixe FBCF de l administration publique le service de logement que les m nages se rendent eux m mes loyers imput s la non prise en compte de ce service sous estime le PIB et la d pense en services non marchands des m nages l administration publique elle comprend l administration publique centrale ou d Etats f d r s l administration locale ou nationale et l administration de s curit sociale la non exhaus
451. stituts Nationaux de la Statistique AFRISTAT DIAL calculs des auteurs STATECO N 99 2005 Ces r serves l gard du r gime d mocratique sont tr s l g rement plus r pandues chez les plus d munis Respectivement 20 et 14 des personnes appartenant au 1 quartile ne seraient pas oppos s ce que l arm e ou un homme fort prennent le pouvoir contre 16 et 12 pour le quartile le plus riche 35 des plus pauvres pensent que la d mocratie ne permet pas de maintenir l ordre alors qu ils sont 32 parmi les plus riches Mais les carts sont peu marqu s statistiquement non significatifs et les plus pauvres comme les autres pr f rent massivement la d mocratie malgr ses inconv nients Ils sont m me l g rement plus nombreux que la moyenne 88 versus 86 pr f rer un r gime d mocratique Cette adh sion des plus d munis aux processus de d mocratisation est confirm e par des analyses approfondies recourant notamment des m thodes conom triques Razafindrakoto Roubaud 2002 2004b et 2005a De tels r sultats viennent contredire la th se selon laquelle les pauvres du fait de leurs valeurs propres ou de leur situation conomique seraient r tifs l instauration de r gimes d mocratiques La d mocratie un concept occidental Que se cache t il derri re le mot d mocratie Cette question est de premi re importance dans la mesure o tout un courant de pens e s appuya
452. t volu d bouchant sur une coop ration officielle entre l office statistique russe et l Insee et ce la demande de nos coll gues russes peu satisfaits par l assistance re ue de la part de la Banque Mondiale Gr ce l initiative des chercheurs russes on dispose pour ce pays de variables in dites Le d fi pos par ce pays immense aux forts contrastes conomiques et g ographiques avec une volution politique r cente importante est particuli rement ardu relever il s agit de r ussir la gageure de prendre en compte les apports de l conomie souterraine aux niveaux de vie en d pit de son caract re informel et malgr le fait qu elle fr le pour le moins l ill galit Jusqu ici l int gration de la production domestique dans la mesure des niveaux de vie en France n a pas d pass le stade exp rimental Ainsi tant avec la Pologne qu avec la Russie la coop ration et l aide ont abouti des partenariats o l on explore ensemble des voies nouvelles On n en est plus faire conna tre et diffuser nos pratiques on en est d couvrir ensemble des voies d am lioration et d approfondissement L exp rience s est aussi tendue des pays de plus en plus lointains g ographiquement ou culturellement Madagascar Maroc Quelques consid rations sur les facteurs de succ s ou d chec En guise de conclusion et m me si au travers du r cit pr c dent on voit c
453. t m thodologiques ou analytiques ont t compil s avec d autres au sein du Kit 1 2 3 con u comme un outil d aide la r alisation d enqu tes aupr s des m nages bas sur des exp riences concr tes de terrain voir encadr ci dessous STATECO N 99 2005 40 Le Kit 123 un outil d aide la r alisation d enqu tes aupr s des m nages Le Kit 1 2 3 est compos d un didacticiel d enqu te et d une base documentaire et se pr sente sous la forme d un CD ROM Il a t con u et r alis pour la partie statistique par DIAL et d velopp pour la partie informatique par la soci t PETISOFT sur un financement du Minist re fran ais des affaires trang res DGCID Le didacticiel d enqu te permet d laborer une enqu te Il permet de concevoir d velopper et mener une enqu te en tant illustr par l exemple des enqu tes 1 2 3 Ce didacticiel prend en charge les diff rentes phases d une enqu te la conception de questionnaire le tirage de l chantillon la g n ration des masques de saisie la saisie des donn es les contr les de coh rence et la tabulation L outil documentaire permet d acc der l ensemble des documents disponibles sur les enqu tes 1 2 3 pr sents dans le CD ROM Les documents qui concernent toutes les enqu tes 1 2 3 sont des questionnaires des manuels d enqu te des nomenclatures des programmes informatiques saisie apurement tabulation des fichiers de donn es
454. t article sont issus de cette source il n a pas t jug utile de la mentionner sous chaque tableau STATECO N 99 2005 Le mode de d claration des revenus n est pas un indicateur de qualit de l enqu te mais il permet entre autre d appr cier la bonne volont des enqu t s par rapport cette question personnelle et d licate Selon les villes de 75 90 des enqu t s ont d clar leur revenu de mani re d taill e ou l aide des tranches de revenus propos es Ce r sultat est satisfaisant si bien s r les d clarations des enqu t s sont franches Le refus de d clarer ses revenus s l ve seulement moins de 6 au niveau r gional avec les plus forts taux Dakar et surtout Niamey D une mani re g n rale les principales difficult s rencontr es lors de la collecte des donn es de la phase 1 ont t les suivantes Probl me de rep rage des m nages il a t constat que les num rateurs n avaient pas toujours bien num rot les structures lors du d nombrement afin de faciliter leur rep rage par les agents de collecte et les cartes des unit s primaires n ont pas t suffisamment d taill es et pr cises R ticence de certains chefs de m nage r pondre aux questions Ceci est d un manque de sensibilisation officielle pr alable des m nages Probl me d absence des m nages ou de certains membres des m nages Probl me de la nomenclature des
455. t dans les sept pays STATECO N 99 2005 158 En outre ce dispositif de suivi doit tre articul d une part avec le dispositif statistique des enqu tes aupr s des m nages harmonisation des concepts avec les autres enqu tes aupr s des Sc narios pour un dispositif de suivi de l emploi et du secteur informel m nages articulation de la p riodicit avec ces autres enqu tes et d autre part avec le dispositif du suivi des entreprises harmonisation des d finitions des unit s modernes et des unit s informelles L objectif de cet article est de proposer la mise en place au niveau national d un dispositif de suivi de l emploi du secteur informel et de la consommation et de la pauvret de la gouvernance et de la d mocratie Ce dispositif doit tre compatible avec les moyens humains et financiers disponibles Avant d voquer les dispositifs possibles un point rapide est n cessaire sur les enqu tes aupr s des m nages r centes men es dans les diff rents pays Tableau 3 Enqu tes nationales aupr s des m nages r alis es depuis 2000 ou pr vues d ici 2005 B nin EDS 2001 Enqu te 1 2 3 Cotonou 2001 2002 RGPH 2002 QUIBB 2003 Enqu te 1 2 3 milieu urbain 2003 Enqu te int gr e projet QUIBB projet Recensement agricole projet Burkina Enqu te 1 2 3 Ouagadougou 2001 2002 Enqu te prioritaire avec QUIBB 2003 EDS 2003 EBC projet C te d Ivoir
456. t les m nages priv s formels ont des niveaux de consommation relativement lev s par rapport aux m nages ch meurs ou inactifs et aux m nages priv s informels l exception de Cotonou o les consommations des m nages priv s informels et des m nages priv s Alors qu ils repr sentent moins de 13 de formels sont voisines l ensemble des m nages les m nages publics Tableau 2a Consommation annuelle moyenne selon le secteur institutionnel du chef de m nage Hors autoconsommation cadeaux et loyers imput s en milliers de Type Ouaga A FCFA de m nages Cotonou dougou Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Public 1 2620 77 230611 3151 7 201917 33157 13951 2 530 Consommation Priv formel 2 2258 2 247712 2618 2 2668 2 2913 2 1362 2 2408 annuelle par Priv informel 3 179514 127114 18684 150814 236614 990 4 1 628 m nage Ch meur inactif 4 162313 155413 229513 146313 305613 127513 2 148 Ensemble 1933 1667 2 245 1 648 2783 1 123 1 963 Public 1 529 369 2 363 2 346 1 470 3 327 2 400 Priv formel 2 406 2 443 1 426 1 351 2 451 1 362 1 422 Consommation priv informel 3 4054 20614 28713 24214 334 4 26914 294 annuelle par t te Ch meur inactif 4 370 3 226 3 319 4 21813 339 2 347 3 310 Ensemble 416 267 325 260 365 300 329 Public 1 475 2 548 2 555 1 494 1 702 2 470 2 594 Priv formel 2 597
457. tes am ricains l existence et la localisation de la Slovaquie et l INSEE avec l accord et le soutien financier d EUROSTAT a vu l l opportunit de donner une autre ampleur au projet et d tendre la comparaison tous les pays dot s de statistiques comparables tous les pays ayant le panel europ en entre autres et ceux des pays d Europe centrale ayant des enqu tes plus ou moins proches Avec certains on a pu mettre en oeuvre compl tement une m thodologie commune pour d autres on a proc d avec des contributions associ es avec une m thodologie l g rement adapt e A nsi est n le projet de colloque de Bratislava qui s est tenu en hommage au pays l origine de la d marche dans la capitale slovaque en juin 2000 Rep rer les quipes nationales parfois dans les offices statistiques parfois parmi les universitaires souvent en combinaison les motiver pour le projet pr senter la m thodologie de recherche l adapter accompagner la production des r sultats en veillant la comparabilit a n cessit plusieurs d placements et un important travail ditorial mais couronn de succ s puisque sous l gide d Eurostat des participants de 22 pays ont assist la pr sentation de communications portant sur STATECO N 99 2005 186 13 pays outre la France la Pologne et la Slovaquie l Espagne le Portugal la Roumanie la Hongrie la R publique Tch que l Italie la Belgique l
458. teur informel commercial A l inverse moins de 9 des UPI consid rent le secteur formel comme entrant en concurrence avec elles sugg rant par l m me l existence d une compl mentarit entre les deux secteurs Tableau 24 Origine de la concurrence subie par le secteur informel en des UPI Ouaga Cotonou dougou Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Formel commercial 3 2 4 2 4 7 7 9 6 2 3 7 4 1 4 7 Formel non commercial 6 8 2 6 4 0 4 9 3 4 3 1 3 0 4 0 Informel commercial 61 7 57 6 68 7 64 3 71 5 57 8 66 9 64 6 Informel non commercial 24 6 15 9 22 6 23 0 18 7 22 1 14 8 21 1 Autre 3 7 19 8 0 0 0 0 0 0 13 3 11 3 5 5 Les m canismes de formation des prix Plusieurs m canismes de fixation de prix coexistent toutes agglom rations et branches confondues une UPI sur trois d clare tablir ses prix apr s n gociation ou marchandage avec la client le une proportion l g rement inf rieure applique un taux de marge fixe sur son prix de revient et une UPI sur cinq aligne ses prix sur ceux de la concurrence A Abidjan le marchandage et STATECO N 99 2005 l alignement des prix sur ceux de la concurrence sont des pratiques relativement plus r pandues respectivement 37 et 25 des UPI y ont recours tandis que l application d un taux de marge fixe concerne moins d une UPI sur cinq L analyse par branche d activit montre quant elle que la n gociation d
459. tier et de la population de 2002 Dans ce quartier Malala nous avons pu d nombrer partir de jeudi 29 04 04 jusqu au lundi 03 05 04 Il est noter que sur conseil de Monsieur le Bourgmestre Adjoint l quipe n a pas travaill le dimanche 02 05 04 compte tenu de la mentalit de sa population nous a t il dit gt Difficult s rencontr es La population tait hostile pour donner les noms Toutes les avenues directions sont rosives Plusieurs parcelles sont enclav es L un de mes enqu teurs a t l objet de menaces de la part de deux policiers et d un militaire FAC tous en tenue Intervenant pour le faire lib rer je suis sorti avec mon ordre de mission froiss Les autorit s communales du quartier ainsi que celles de la police ont t saisies de l incident rues et D Se Se Quartiers Ndobe Pululu Mbambu Malala Ensemble Nombre de rues et avenues 27 12 17 56 Nombre de m nages 955 1 776 1 992 4723 Nombre de parcelles habit es 517 1 095 1016 2 628 Nombre de parcelles non habit es 70 52 32 154 Nombre de fiches remplies 47 61 68 176 STATECO N 99 2005 Rapport de collecte enqu te 1 2 3 phase 2 Contr leur Cl ment Mashala Idingi Enqu teurs Ren Biduaya Tshituka Franklin Imutimi Biala Ngoma Tableau 5 Bilan de la collecte des UPI 151 Le travail de collecte des donn es de la phase 2 d but le 6 septembre 2004 s
460. tion des quipes nationales impliqu es dans le projet toutes les tapes du processus d enqu te de la d finition du plan de sondage la production publication et diffusion des premi res analyses tir es de P enqu te Au del des r sultats ponctuels qui ont t atteints un tel effort ne prendra tout son sens que si les comp tences acquises par les INS travers le Programme PARSTAT peuvent tre mises profit en pratique Le meilleur moyen de maximiser le rendement de cet investissement m thodologique lourd est de reconduire l enqu te afin que les quipes nationales d j form es puissent appliquer les proc dures mises au point notamment en tirant les enseignements des difficult s rencontr es en pratique Le principe de renforcement des capacit s trouverait son v ritable d bouch dans la mesure o l op ration oeuvrerait dans le sens d une v ritable autonomie des INS sans sacrifier la qualit des informations Par rapport d autres dispositifs mis en place actuellement dans la plupart des pays de la sous r gion voir tableau sur la liste des enqu tes en cours ou en projet dans les pays de l UEMOA comme les enqu tes QUIBB l enqu te 1 2 3 2006 2008 2006 2008 aborde les domaines tudi s de mani re bien plus approfondie en particulier les domaines cruciaux de l emploi des conditions de vie des m nages et de la consommation Le choix de la date 2006 pour la r al
461. tion interne dans l institution qui les a embauch s Ceci traduit le fait que les march s internes du travail ne sont op ratoires que sur le march primaire et tout sp cifiquement dans le secteur public o la promotion l anciennet est la r gle Le niveau d insatisfaction est aussi corr l n gativement avec la r mun ration per ue Ainsi les jeunes satisfaits touchent en moyenne 23 000 FCFA par mois alors que ceux qui veulent changer ne gagnent que 18 000 FCFA et ceux qui r clament une promotion se trouvent dans une position interm diaire avec 19 000 FCFA Cette hi rarchie naturelle se retrouve quel que soit le secteur institutionnel la cat gorie socio professionnelle ou la ville consid r e Lorsqu on interroge les jeunes sur leurs projets professionnels on note un d sajustement tr s lev Tableau 26 Type d emplois d sir s par les jeunes 61 entre leurs pr f rences et les opportunit s r elles d emplois Le secteur public administration et entreprises publiques qui n a pratiquement pas cr de postes au cours de l ann e coul e moins de 4 des nouveaux emplois attire encore 27 2 des souhaits des jeunes Parall lement le secteur informel principal pourvoyeur d emplois en 2001 2002 avec 81 7 n attire que 484 de ces derniers Ces r sultats sont communs toutes les agglom rations m me si le degr d irr alisme des aspirations fluctue sensiblement De ce
462. tionaux taient les mieux m me de d finir les politiques ad quates pour le pays en se fondant sur la notion du best practice D autre part tout en tant consid r s comme incomp tents et marginalis s dans la conception des strat gies les responsables nationaux taient cens s tre capables et avoir la volont de les mettre en uvre de mani re efficiente sans forc ment y adh rer Avec le d veloppement du concept de gouvernance mis en avant comme une condition majeure de la r ussite des politiques et le vent de d mocratisation qui met l accent sur la n cessit d accorder plus de poids aux sans voix voiceless aussi bien sur la sc ne nationale qu internationale deux conditions se sont impos es d une part une meilleure prise en compte des contextes conomique mais aussi socio politique et institutionnel sp cifiques chaque pays d autre part le caract re primordial de l adh sion aux politiques non seulement des gouvernants mais galement de la population Sur le plan de la mise en uvre des strat gies le principe de participation des diff rents acteurs de la soci t ouvre de nouvelles perspectives quant la fa on dont les affaires nationales devront d sormais tre conduites En favorisant le respect du droit l information et l expression la participation atteint un premier objectif celui de s attaquer une des dimensions de la pauvret celle de l exclus
463. tionaux et de stabilit en mati re d quipe pour former un comptable national il faut trois ann es et deux s ries de comptes une ann e de base et une ann e courante exigences dont les Etats qui se sont engag s dans la r novation des comptes n ont pas toujours compris l tendue Dans sa conclusion H Gbossa nous avertit par une remarque tout a fait fondamentale au del d un engouement justifi pour les comptes provisoires une d rive guette le programme actuel c est que au nom de la rapidit on utilise les m thodes des comptes rapides des pr visionnistes pour tablir des comptes provisoires et qu terme l ensemble des comptes labor s le soient avec des techniques de pr visionnistes On disposerait alors certes de comptes dits rapides mais ils ne tiendront pas longtemps avant qu on ne d couvre qu il faut un socle solide de comptes d finitifs Et de conclure Il n y a pas de compte lent ou rapide en soi il y a des comptes dont l laboration repose sur des donn es statistiques plus ou moins compl tes La fiabilit de la repr sentation qu ils donnent de l conomie est proportionnelle l tendue des statistiques qu ils incorporent et donc au temps de leur mise disposition du comptable national In fine le d licat probl me de la diffusion des donn es de comptabilit nationale r nov es est abord par l auteur Il raconte de fa on exemplaire mais sans le nommer
464. tistiques comparables au sein des Etats membres des Nations Unies un besoin qui se d cline aussi au niveau des zones d int gration conomique voire au niveau d une nation pour appr cier le progr s conomique et social Ces nomenclatures devront tre adapt es par les diverses conomies pour faciliter les travaux de comparaison internationale AFRISTAT la faveur du projet PROSMIC a conduit ses Etats membres r aliser une telle harmonisation de nomenclatures Le syst me de comptabilit nationale est bas sur une s rie de nomenclatures dont les diff rents niveaux caract risent les niveaux de d tails dans lesquels on se propose d laborer les comptes nationaux En dehors des nomenclatures d op ration qui sont harmonis es au niveau international et dont un niveau minimum est requis les autres nomenclatures sont adaptables aux r alit s des pays En ce qui concerne les Etats membres d AFRISTAT il a t question de l harmonisation des nomenclatures d activit s et de produits Le SCN 93 recommande pour les activit s la CITI r v 3 et la CPC pour les produits Les Etats europ ens ont adapt la CITI ce qui leur a donn la Nomenclature statistique des activit s conomiques dans la Communaut europ enne NACE Ils ont retenu pour les produits la Classification statistique des Produits associ s aux Activit s dans la Communaut europ enne CPA qui ne suit pas la m me logique que la CPC Les Eta
465. tivit dans la prise en compte des organes qui forment ces administrations est source de sous estimation du PIB et de ses emplois L agriculture occupe une place importante dans l conomie des Etats membres et il est souhaitable que dans ce domaine les donn es soient comparables Il tait observ que certains Etats membres enregistrent dans leur PIB la campagne agricole n n 1 en ann e civile n tandis que d autres l enregistrent en ann e civile n 1 ce qui fausse les analyses qu on peut tre amen faire au niveau de la sous r gion Avec les avanc es tant m thodologiques que conceptuelles du syst me de comptabilit nationale au plan mondial le moment tait venu pour les Etats membres d apporter des am liorations substantielles leurs comptes nationaux Il s agissait d un d fi lanc aux Etats et travers eux aux comptables nationaux pour mettre la disposition des utilisateurs des informations fiables transparentes et jour aux fins de politiques 173 conomiques et sociales Comment relever ce d fi Il fallait une bonne strat gie de d veloppement des comptes nationaux Strat gie de d veloppement des comptes nationaux La strat gie mise en uvre vise d une part la satisfaction des besoins court moyen et long termes et d autre part l harmonisation en vue de la comparabilit des donn es de comptabilit nationale Une fois prise en compte les recommandations
466. torise des comparaisons pr cises entre ces diff rentes villes M me si la situation de chaque pays pr sente bien videmment certaines sp cificit s li es des facteurs conomiques il se d gage de ces donn es une homog n it marqu e de ce secteur fondamental des conomies africaines Le secteur informel dans la principale agglom ration des pays de l UEMOA d finition et caract ristiques g n rales D finition La phase 2 de l enqu te 7 2 3 a t r alis e dans les capitales conomiques de sept pays de l UEMOA Abidjan Bamako Cotonou Dakar Lom Niamey et Ouagadougou Elle porte sur un chantillon repr sentatif de l ensemble des unit s de production informelles UPT de ces agglom rations Le secteur informel est d fini comme l ensemble des unit s de production d pourvues de num ro l Des r sultats plus d taill s de cette enqu te sont disponibles dans les publications nationales des INS des sept pays d enregistrement administratif et ou de comptabilit crite formelle La m thode d enqu te utilis e repose sur la technique des enqu tes dites en deux phases Elle consiste r aliser une enqu te aupr s d unit s de production informelles partir d un chantillon extrait d une enqu te sur l emploi et l activit des m nages Cette m thode a t retenue car c est la seule qui permet de tirer un chantillon statistiquement repr sentatif de l ensemble du secteur
467. traitement de plus en plus difficile au fur et mesure qu on s loigne de la p riode de collecte Une large diffusion des r sultats publication papier classique 4 pages site Internet m dias etc peut aussi tre une bonne motivation de l ensemble du personnel pour une bonne ex cution de nouvelles enqu tes aupr s des m nages STATECO N 99 2005 L emploi le ch mage et les conditions d activit Enqu te 1 2 3 phase 1 Alain Brilleau Fran ois Roubaud Constance Torelli L enqu te emploi a t men e en 2001 2002 dans les capitales conomiques de sept pays de l UEMOA Abidjan Bamako Cotonou Dakar Lom Niamey Ouagadougou Elle fournit pour la premi re fois une image d taill e des principales caract ristiques de l activit et du ch mage dans ces sept villes partir d enqu tes men es selon une m thodologie identique ce qui autorise des comparaisons pr cises entre ces diff rentes villes M me si la situation de chaque pays pr sente bien videmment certaines sp cificit s li es des facteurs conomiques culturels etc il se d gage de ces donn es une homog n it marqu e Introduction Le pr sent article porte sur les r sultats synth tiques au niveau r gional de la phase 1 de l enqu te 1 2 3 Il brosse un panorama global de l tat du march du travail dans les sept agglom rations en abordant successivement la situation socio d mographique l
468. tre eux proviennent de pays en d veloppement dont 90 de pays africains Compte tenu de la proximit du B nin et du Niger avec le Nigeria respectivement 54 et 51 des produits trangers commercialis s par les UPI de Cotonou et de Niamey proviennent de ce pays Ouagadougou Lom et Bamako les produits trangers s coulant par le secteur informel proviennent pour une large part d autres pays de l UEMOA A Abidjan et Dakar villes moins enclav es du fait des activit s portuaires l approvisionnement en produits trangers est plus diversifi et se fait aupr s de pays plus lointains L analyse de la r partition du chiffre d affaires du secteur informel selon le segment de march montre que les m nages constituent le principal d bouch de la production du secteur informel En effet plus des trois quarts du chiffre d affaires du secteur informel provient des m nages En raisonnant par branche enfin il appara t que le secteur informel p se relativement plus dans le chiffre d affaires des UPI commerciales 22 en moyenne que dans celui des autres UPI autour de 11 Le secteur formel p se quant lui relativement plus dans le chiffre d affaires des UPI op rant dans les services que dans celui des autres UPI STATECO N 99 2005 Tableau 22 Pays d origine des produits trangers commercialis s par le secteur informel 80 Cotonou Eco A
469. tres enqu tes 1 2 3 o seulement un chantillon d UPI a t enqu t es Phase 3 les m nages enqu t s lors de la phase 3 constituent un sous chantillon des m nages enqu t s dans la phase 1 Dans chaque quartier chantillon on a tir 21 m nages syst matiquement probabilit s gales soit un chantillon total de 1 050 m nages Les questionnaires classiques de l enqu te 1 2 3 ont t l g rement adapt s aux r alit s congolaises Ainsi en compl ment des modules 10 et 11 du questionnaire phase 3 on a effectu des pes es des aliments et un relev du poids des adultes La demande d informations pour l laboration du DSRP a conduit ajouter trois modules e infrastructure de base e perception des conditions de vie e patrimoine mat riel et financier pargne et capital social D roulement de l enqu te Organisation de l enqu te L quipe de coordination L enqu te 1 2 3 de Kinshasa a t supervis e par une quipe de 9 personnes L quipe comprenait deux cadres pour chacune des quatre composantes de l enqu te phase 1 phase 2 phase 3 et traitement informatique et a t dirig e par un Directeur Technique La phase 1 a t supervis e par deux d mographes la phase 2 par deux statisticiens dont un comptable national la phase3 par deux statisticiens dont 1 statisticien d enqu te et deux informaticiens ont encadr le traitement informatiq
470. truire les comptes ainsi que de ce qui est pris en compte dans le cadre central du SCN L organisation du syst me ERETES implique que chaque comptable ait la responsabilit d un domaine donn et qu il existe un chef d orchestre qui coordonne l ensemble Le travail d arbitrage que suppose le Syst me requiert un minimum de connaissances Des personnes ayant la formation de statisticiens ou quivalents avec des aptitudes de macro conomistes sont les mieux indiqu es Et sachant qu on ne devient bon comptable national qu au terme de plusieurs ann es d exp riences une certaine stabilit de l quipe est indispensable Fort de ce qui pr c de le minimum souhaitable en cadres de niveau A pour le travail sur le syst me dans un pays d AFRISTAT de taille moyenne est le suivant 1 un ing nieur statisticien conomiste ISE ou quivalent 4 quatre ing nieurs des travaux statistiques ITS ou quivalents quelques cadres B 3 5 selon les cas comme personnels d appui la collecte et au traitement des donn es Il est souhaitable que chaque cadre A dispose de son propre micro ordinateur Pour l exploitation de 177 certaines donn es en amont telles que les donn es des bilans d entreprises d autres micro ordinateurs peuvent tre requis Appui technique n cessaire Il ne suffit pas d avoir les bons dipl mes pour pouvoir d embl e construire des comptes nationaux La ma trise
471. ts Du c t de l offre l article m thodologique de ce num ro donne des pistes pour am liorer la qualit des enqu tes r duction des d lais d enqu tes am lioration de la cartographie double saisie ajustement des budgets aux sp cificit s nationales etc Du c t de la demande une attention plus forte devrait tre accord e la publication et la diffusion des r sultats en temps r el Enfin l utilisation des enqu tes pour la mise en place de dispositifs ad hoc d valuation de projets devrait enrichir leur usage et susciter l int r t de bailleurs potentiels STATECO N 99 2005 170 En conclusion le programme PARSTAT a permis en temps r el de la situation et d autre part de par la r alisation des enqu tes 1 2 3 d am liorer de capitaliser l exp rience au niveau des INS pour mani re cons quente les statistiques sur l emploi et renforcer encore les comp tences et les normes de le secteur informel dans les Etats membres de qualit en mati re statistique Il convient donc de l UEMOA Ce type d enqu tes doit constituer un profiter de cette exp rience pour mettre en place un instrument de pilotage des conomies de la r gion dispositif p renne et de plus grande envergure qui Il est clair cependant que l int r t d une telle s inscrive dans le cadre plus g n ral du suivi et de op ration ne prendra tout son sens que si elle est l valuation des politiques de lutte contre la
472. ts membres d AFRISTAT ont l image de l Europe adapt la CITI r v 3 ainsi qu une nomenclature des produits associ s aux activit s La Nomenclature d Activit s des Etats membres d AFRISTAT NAEMA et la Nomenclature de Produits des Etats membres d AFRISTAT NOPEMA ont fait l objet du r glement STATECO N 99 2005 174 n 001 CM 2000 adopt par le Conseil des Ministres d AFRISTAT lors de sa session du 19 octobre 2000 La NAEMA et la NOPEMA sont des nomenclatures destin es servir notamment pour la collecte des donn es statistiques Des nomenclatures d activit s et de produits de comptabilit nationale ont t d riv es de ces nomenclatures pour la r novation des comptes nationaux Harmonisation des m thodes d laboration des comptes nationaux Les grands principes qui sous tendent les travaux de comptabilit nationale sont les m mes pour tous les Etats membres des Nations Unies Cependant en fonction des sp cificit s r gionales et sous r gionales et compte tenu de certains enjeux une adaptation voire une harmonisation des m thodes d laboration peut s av rer n cessaire Les comptables nationaux des Etats membres d AFRISTAT ont effectu un travail d harmonisation de certaines m thodes parmi les plus importantes d laboration des comptes nationaux au niveau de la sous r gion Ce travail a abouti une publication Guide m thodologique pour l laboration des c
473. tte m me p riode par DIAL et l INSTAT a galement permis de renouveler le protocole de 2001 A l chantillon de clients tir s en 2001 a t ajout un nouvel chantillon repr sentatif de 300 clients tir s dans le fichier client le de l IMF la fin 2004 qui en comptait un total de 6 200 Ce protocole a permis de mettre en uvre deux types d analyse d impact La premi re a consist comparer la situation d un chantillon de micro entreprises clientes repr sentatives de l ensemble de la client le de l institution celle d un groupe de contr le A cette approche essentiellement statique bas e sur deux coupes transversales ind pendantes vient s ajouter une valuation dynamique mobilisant les donn es de panel issues des enqu tes de suivi et pour lesquelles les techniques en double diff rence peuvent tre appliqu es Le dispositif d enqu tes couplage enqu tes 1 2 3 enqu tes client le Dispositif de base 2001 Dispositif interm diaire 2003 Dispositif de base 2004 Fichier client le de PIMF 2001 4 267 clients Fichier client le de l IMF 2004 6 217 clients Echantillon de 306 clients Echantillon de 198 clients Echantillon de 198 clients Echantillon de 198 clients Enqu tes de suivi Enqu tes de suivi Impact statique Impact statique Impact dynamique Impact dynamique Groupe
474. u tes statistiques par sondage al atoire transparence des proc dures de mesure repr sentativit des informations collect es et quantification des ph nom nes assurant notamment la comparabilit inter temporelle des indicateurs De telles propri t s se comparent avantageusement avec celles des indicateurs macro tir s des bases de donn es internationales malgr l am lioration progressive de la qualit de ces derni res Kaufmann Kraay Mastruzzi 2005 e La richesse des informations collect es permet de mener des analyses approfondies inaccessibles par d autres m thodes plus utiles pour l laboration de politiques sp cifiques que les indicateurs agr g s sur la gouvernance et la d mocratie disponibles dans les bases de donn es internationales Il y a d ailleurs aujourd hui un large consensus pour consid rer que les deux approches sont plus compl mentaires que concurrentes D un c t les indicateurs agr g s de gouvernance o les donn es de base sont constitu es de pays ann e pr sentent l avantage d une large couverture g ographique et ou temporelle Ils permettent la fois d entreprendre des analyses de type conom trie de la croissance et de classer les pays moyennant les pr cautions de rigueur dues la pr cision des indicateurs ce qui int resse directement les bailleurs de fonds De l autre les enqu tes offrent de nombreuses possibilit s pour la compr h
475. ublic 9 4 7 0 9 7 7 0 6 8 6 1 7 7 Autres lieux formels 8 9 17 4 6 5 9 5 11 0 8 2 10 2 Pour affiner le diagnostic il convient de mener une Lom et 78 Bamako En fait nombre analyse plus d taill e de la consommation et des lieux d achat par type de produits Alimentation et boissons non alcoolis es Dans toutes les capitales concernant l alimentation le secteur informel ne souffre d aucune concurrence s rieuse plus de 95 du montant des achats de produits alimentaires sont r alis s dans le secteur informel Les march s publics en fournissent entre 40 et 46 Dakar et Niamey 60 Cotonou et Ouagadougou 64 d aliments proviennent exclusivement du secteur informel Habillement et chaussures La situation dans l habillement et les chaussures est proche de celle qui pr vaut dans l alimentation avec une pr pond rance massive du secteur informel Plus de 87 du montant des achats proviennent de l informel Dans les trois villes sah liennes les trois quarts des d penses se r glent sur les march s publics 60 65 dans les villes c ti res Tableau 14 Part du secteur informel dans la consommation des m nages hors cadeaux autoconsommation et loyers fictifs en du montant des achats Cotonou ee Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble 01 Alimentation et boissons non alcoolis es 94 8 95 3 98 8 98 4 96 1 98 6 96 8 02 Boissons alcoolis es et tabac
476. ue des trois phases STATECO N 99 2005 Les quipes de terrain Dix neuf quipes compos es d un contr leur et de trois enqu teurs ainsi qu une autre quipe comprenant seulement deux enqu teurs et un contr leur ont t constitu es pour la r alisation du d nombrement des m nages et de la phase 1 Six quipes compos es d un contr leur et de trois enqu teurs ainsi qu une autre quipe comprenant seulement deux enqu teurs et un contr leur ont t constitu es pour la collecte des donn es de la phase 2 Treize quipes compos es d un contr leur et de trois enqu teurs ont t constitu es pour la collecte des donn es de la phase 3 D roulement des travaux D nombrement des m nages L quipe technique a obtenu les visas des ordres de mission aupr s du Gouverneur de la Ville et de tous les bourgmestres de Kinshasa A leur tour les contr leurs se sont pr sent s aux bureaux de leurs quartiers respectifs Ces d marches indispensables avaient aussi pour objectif de sensibiliser l autorit urbaine et les autorit s locales L op ration de collecte s est d roul e normalement sans incident Chacune des 15 quipes des quartiers du centre urbain a eu la charge du d nombrement de 3 quartiers tandis que les 5 autres quipes affect es aux quartiers loign s avaient chacune couvrir un quartier Tous les quartiers n tant pas de taille gale les quipes qui ont termin le
477. ue du Congo 2005 En conclusion le Programme PARSTAT aura permis de mettre la disposition des utilisateurs r gionaux des informations in dites sur l emploi le secteur informel et la consommation des m nages urbains au niveau r gional Les bases de donn es apur es sont disponibles dans les INS et elles offrent l opportunit de conduire d autres analyses plus approfondies sur des th mes divers emploi secteur informel et pauvret Les perspectives de mise en place d un suivi p renne de l emploi et du secteur informel sont pr sent es dans un autre article de ce num ro de STATECO Conclusion La qualit des enqu tes 1 2 3 r alis es dans les sept agglom rations est probablement largement sup rieure la plupart des enqu tes r alis es dans les Etats membres durant les derni res ann es gr ce en particulier un important appui m thodologique et technique STATECO N 99 2005 N anmoins le premier bilan m thodologique qui vient d tre effectu montre que de nombreuses am liorations sont possibles pour une plus grande fiabilit des donn es Les propositions ci apr s ne sont pas innovantes mais leur application syst matique dans l ex cution de nouvelles enqu tes 1 2 3 comme dans d autres types d enqu tes d ailleurs permettrait coup s r d obtenir des donn es plus fiables e Am liorer la qualit des bases de sondage Les bases de sondages issu
478. ues de base Conditions de mise en uvre du Syst me ERETES Mettre en uvre le Syst me ERETES dans un pays c est faire le choix d une modernisation de ses comptes choix d une ann e de base et r alisation d une s rie de comptes successifs en ann e courante La mise en uvre du Syst me implique un certain niveau d exigence dans la qualit des comptes et conduit une production r guli re et sans retard des comptes relatifs aux ann es les plus r centes Prendre la d cision de construire des comptes nationaux d pend d une volont politique Comme il s agit d une op ration qui s inscrit dans le long terme il est n cessaire que cet engagement soit garanti par les pouvoirs publics Les conditions requises pour concr tiser cette volont comprennent les l ments suivants un environnement institutionnel appropri des moyens humains des donn es statistiques des moyens mat riels un niveau technologique et du temps Moyens humains et mat riels La r alisation de comptes nationaux suppose la pr sence permanente d un personnel comp tent et motiv Il faut une quipe bien toff e Le nombre ainsi que la qualification des membres de l quipe d pendent surtout de la quantit des donn es traiter de la qualit des sources statistiques du partage des t ches envisag avec les services qui les produisent du d tail dans lequel on envisage de cons
479. uestions il est n cessaire d appr hender avec soin le circuit conomique au c ur duquel gravite le secteur informel en analysant l volution de sa structure et de sa production l origine de ses consommations interm diaires de son capital de son investissement de son financement ainsi que de la demande qui lui est adress e Par ailleurs les r sultats de la phase 2 enqu te sur le secteur informel du Programme PARSTAT 159 montrent bien l importance conomique de ce secteur informel dans les sept agglom rations tant au niveau de son poids dans le PIB des pays que de son importance sociale avec le nombre d emplois de ce secteur par rapport au secteur formel La phase3 de l enqu te 1 2 3 est une enqu te classique sur le budget et la consommation A nsi son objectif est de d terminer le niveau et la structure de la consommation des m nages Son originalit r side dans l estimation des montants des d penses des diff rentes cat gories de m nages par produits suivant le lieu d achat et notamment leur origine formelle ou informelle Elle permet en outre de cerner les comportements des m nages dans leurs d cisions d acheter un produit dans le secteur formel ou informel et de conna tre les pays de provenance des produits consomm s Les modules qualitatifs du dispositif classique de l enqu te 1 2 3 sont au nombre de trois multiples dimensions de la pauvret gouvernance et d moc
480. uli re de ces informations est indispensable en particulier pour le suivi des politiques de lutte contre la pauvret L article pr sente en d tail diff rents dispositifs permettant de produire l ensemble de ces informations selon une m thodologie harmonis e et de mani re p renne et il privil gie un socle minimal savoir une enqu te 1 2 3 cinq ans apr s les premi res sur la principale agglom ration des huit Etats membres de PUEMOA En plus de ce socle minimal certains Etats pourraient mettre en place des dispositifs plus ambitieux par une plus grande couverture g ographique et ou temporelle ainsi que des th matiques abord es L article propose de plus que ces enqu tes puissent tre mobilis es pour valuer l impact de projets de d veloppement e le manque de comparabilit de ces statistiques de base et par cons quent des agr gats macro conomiques qui en sont d riv s Contexte L Union conomique et mon taire ouest africaine UEMOA poursuit entre autres objectifs celui d assurer la convergence des performances et des politiques conomiques des Etats membres par l institution d une surveillance multilat rale Pour r aliser cet objectif il demeure prioritaire de disposer de statistiques harmonis es et fiables Or les syst mes statistiques nationaux souffrent de plusieurs maux depuis les ann es 1980 notamment e irr gularit dans la production des statistiques de base du fait de
481. une double dimension de renforcement des capacit s internes et l insertion STATECO N 99 2005 des r sultats comme bien public dans le syst me statistique officiel la pr cision des estimateurs et le lien intrins que avec les indicateurs conomiques traditionnels notamment de pauvret Enfin la grande diversit des contextes politiques sur le plan des libert s et des droits dans lesquels l enqu te a t r alis e montre que l approche peut tre mise en uvre dans un vaste spectre de pays en d veloppement qui d passe largement le cadre des nouvelles d mocraties D ailleurs dans des pays qui ont connu des troubles politiques graves par exemple en C te d Ivoire Madagascar ou au Togo et o le soutien la d mocratie est particuli rement affirm par la population l enqu te permet de mieux comprendre la nature des probl mes et pourrait sans doute tre utilis e pour mettre en place des mesures pr ventives cibl es avant que les tensions identifi es ne d g n rent en conflits ouverts D un point de vue plus g n ral la multiplication de projets r gionaux utilisant les enqu tes aupr s des m nages pour mesurer les questions de gouvernance dans le 129 monde y compris en Afrique sub saharienne voir pour Afrobarom tre Bratton Mattes Gyimah Boadi 2005 et ECA 2005 pour les enqu tes li es au m canisme de revue par les pairs constituent un argument suppl mentaire du bien
482. une op ration se d roulant presque simultan ment dans divers pays l harmonisation est la r gle mais une certaine latitude a t m nag e de fa on tenir compte des particularit s de chaque pays Les outils utilis s devaient tre faciles ma triser et adapter par les experts nationaux Ainsi tous les intervenants experts r gionaux consultants et experts nationaux devaient tre au m me niveau d information Une telle organisation passait par l laboration d outils communs l organisation de s minaires r gionaux de formation la mise en place d un syst me de circulation de l information entre les diff rents acteurs L organisation des travaux informatiques a t mise en place par les statisticiens informaticiens d AFRISTAT ces derniers ayant en charge l laboration des outils standard masque de saisie programmes d apurement Ces outils ont t envoy s aux INS des pays qui les ont adapt s au contexte local 31 L utilisation d outils simples a t la r gle pour faciliter le travail de groupe Ainsi les logiciels utilis s n cessitaient une courte p riode d adaptation Elaboration des questionnaires Les questionnaires de l enqu te 1 2 3 ont t labor s initialement par DIAL avec le logiciel PerformPRO Par la suite une autre version des questionnaires a t labor e en Word L laboration des questionnaires a suscit quelques probl mes mineurs qui ont pu
483. ur cette vague Mais l un des enqu teurs a termin la vague avec un nombre r duit des m nages c est dire 8 puisque l un des m nages avait d m nag N ayant pas r ussi obtenir sa nouvelle adresse nous n tions pas en mesure de suivre ce m nage D une mani re g n rale part ce cas de d m nagement la premi re vague s est bien d roul e Nous n avons enregistr aucun cas de refus cat gorique et tous les questionnaires administr s sont remplis totalement STATECO N 99 2005 B Comportement des enqu teurs A l image des donn es recueillies sur terrain il s av re que les trois enqu teurs de mon quipe ont ex cut leurs t ches respectives conform ment aux instructions re ues Toutefois quelques erreurs ont t constat es de leur part de ce fait nous proc dions toujours des s ances de formation continue pendant toute la p riode de collecte C Impressions des enqu t s La plupart des enqu t s taient dispos s collaborer bien que certains taient un peu m fiants et r serv s pour donner certaines informations qu ils jugeaient confidentielles et intimes mais ils finissaient quand m me par r pondre ces questions D Difficult s rencontr es La principale difficult est celle du non remplissage des carnets de d pense par les enqu t s car beaucoup d enqu t s sont occup s des activit s informelles qui les obligent quitter tr s t t
484. ur informel l industrie 189 000 FCFA et le quadruple dans les estim au co t de remplacement atteint services 380 000 FCFA Au sein d un m me 344 milliards de FCFA pour l ensemble des sept secteur l importance du capital est assez agglom rations La ville d Abidjan en d tient plus h t rog ne Ainsi les UPI du commerce de d tail du tiers 149 milliards loin devant Cotonou hors magasin sont tr s peu utilisatrices de capital 63 milliards mais en terme de captal moyen par 57 000 FCFA en moyenne alors que celles des UPI Cotonou est la ville o les UPI sont les mieux commerces de gros ou de d tail dans magasin loties 307 000 FCFA en moyenne suivie par disposent de quatre fois plus de biens capitaux Abidjan 244 000 FCFA A l inverse les UPI 210 000 FCFA Dans les services ce sont les UPI Niameyiennes bamakoises et dakaroises sont les de transports qui avec des biens d une valeur de moins dot es 133 000 114 000 et 136 000 FCFA 1 1 million par UPI en moyenne pour l ensemble respectivement des agglom rations font de ce secteur le plus lourdement dot en capital Ceci s explique par le Le montant du capital varie de fa on importante fait que l exercice de l activit dans cette branche entre les secteurs commerce industrie et services est conditionn par la possession de v hicules Dans le commerce une UPI ne dispose en moyenne voitures motocyclettes que 94 000 FCFA contre presque le double dans
485. urnir les donn es qui concourent une meilleure connaissance des conditions de vie et finaliser le DSRP tant national que provincial fournir les donn es de base pour l laboration des comptes nationaux et pour la r novation de l indice des prix la consommation La particularit m thodologique de l enqu te 1 2 3 de Kinshasa est de mettre en place une strat gie de collecte permettant de r pondre dans le d lai requis malgr des conditions mat rielles difficiles au besoin urgent de l utilisateur principal qu est le DSRP De plus l Institut national de la statistique de la RDC s tant galement engag dans le projet de r novation de l indice des prix la consommation Kinshasa il est apparu n cessaire de produire des r sultats partir des donn es relatives la consommation des m nages au moment ad quat en mars 2005 les premiers indices produits utilisaient les pond rations issues du traitement des donn es de la phase 3 L enqu te nationale a t r alis e non simultan ment mais en deux temps Dans un premier temps d avril novembre 2004 sur la ville de Kinshasa et ensuite partir de f vrier 2005 sur l ensemble des autres r gions du pays Deux principales raisons ont motiv ce choix d une part la disponibilit du financement et d autre part la d cision de consid rer l enqu te de Kinshasa comme une premi re exp rience d enqu te d envergure pour
486. use sur les Afrique de l Ouest dans la principale agglom ration th matiques couvertes par l enqu te L utilisation de sept des huit Etats membres de l UEMOA d un m me instrument statistique garantit que les 2001 2003 objet de ce dossier au niveau national diff rences de r sultats observ es correspondent au Maroc 1998 2000 en R publique bien des caract ristiques r elles propres chaque D mocratique du Congo 2004 2005 au pays et non des biais d ordre m thodologique Cameroun 2005 phases 1 et 2 en Am rique latine Elle offre galement la possibilit de tester en Bolivie Colombie Equateur P rou Venezuela et grandeur nature la robustesse de l approche ce qui en Asie Chine Bangladesh comme op rations n tait pas envisageable avec les op rations pilotes Par son architecture flexible ant rieures conduites dans un seul pays l enqu te 1 2 3 est con ue comme un cadre g n rique qui respecte un certain nombre de Ensuite elle diff re des exp riences pass es par caract ristiques communes mais dont les l originalit de son architecture institutionnelle configurations sur le terrain varient en fonction des riche d enseignements en termes de coordination et besoins et des sp cificit s des syst mes de coop ration inter organismes Sur le front d informations existants dans les diff rents pays statistique pas moins de neuf institutions ont t En Afrique il faudra poursuivre la mise en
487. uses majoritaires des diff rents pays les m nages consacrent une part non n gligeable de leurs d penses aux f tes Par exemple Bamako Niamey et Dakar trois villes o la religion musulmane pr vaut les deux tiers des achats attribu s aux f tes sont effectu s durant la p riode du Ramadan Tableau 9 Part des d penses des f tes et c r monies dans les d penses totales des m nages Cotonou QUES Bamako Niamey Dakar Lom Ensembl dougou e Part des d penses des f tes et c r mo nies dans le total des d penses 6 1 4 5 5 4 7 5 6 7 3 3 5 8 Plus pr cis ment en rapprochant les dates de collecte avec l information sur le mois de la d pense effectu e l occasion d une f te on dispose de quelques l ments de v rification pour valuer la qualit de la collecte et appr hender un peu mieux le ph nom ne de saisonnalit de la consommation des m nages Ainsi Cotonou la concentration des d penses de f tes constat e en d cembre et janvier alors que l enqu te a t r alis e en novembre et d cembre peut faire croire une certaine surestimation de la consommation des m nages Tableau 10 Part des d penses effectu es selon le type d v nement dans le module F tes et c r monies en Cotonou OU Bamako Niamey Dakar Lom dougou Type d v nement Tabaski Ramadan 9
488. ut cela s ajoutent des r mun rations moyennes tr s modestes relativement sup rieures dans le secteur public du fait notamment de la structure des emplois qui y pr vaut ainsi que l habituelle in galit entre hommes et femmes ces derni res gagnant en moyenne moiti moins que les premiers mais ici le d tail n est pas donn des structures d emploi respectives de l un et l autre sexe Face cette avalanche d indicateurs n gatifs la survie de la ville africaine s organise comme le montrent ces enqu tes via deux piliers la solidarit familiale et l activit conomique mformelle ainsi en l absence de transferts institutionnels dignes de ce nom 91 des inactifs sont pris en charge par leur famille quant l activit conomique informelle on rappellera que sur l ensemble des sept agglom rations ce secteur emploie 76 des actifs occup s et que pr s d un actif sur deux dirige sa propre unit de production soit comme employeur soit pour son seul compte On a l le r sultat phare de cette enqu te la mesure quantitative du poids r el de l emploi informel dans les capitales conomiques de l UEMOA associ e la mesure des autres types d emplois le tout se d clinant par secteur institutionnel par secteur d activit par sexe par statut migratoire etc Cette mesure quantifi e du poids de l informel urbain obtenue gr ce cette s rie simultan e d enqu tes 1 2 3 en UEMOA
489. uvoir envoyer ses enfants l cole est indispensable Le ph nom ne d attrition des pr f rences ou auto ajustement des aspirations compte tenu de l offre limit e dans les pays plus d favoris s explique au moins en partie ces r sultats Bamako et Ouagadougou sont par exemple les capitales les moins bien lotis en termes d acc s l lectricit seulement 40 environ des m nages sont raccord s au r seau Etant habitu s l absence d lectricit dans leurs logements et dans ceux de leurs voisins une grande partie des habitants de ces villes n en prouve pas l absolue n cessit L enqu te permet de mettre en relation le niveau de satisfaction des individus avec le degr d importance accord une forme de privation En premier lieu Lom et Antananarivo se d marquent des autres agglom rations avec des niveaux de satisfaction globalement tr s faibles en particulier lorsqu on les compare aux aspirations de la population graphique 1 Bamako et Niamey se distinguent en revanche par des carts mod r s entre les aspirations et la perception des conditions v cues par la population concernant les principaux besoins vitaux identifi s Si les indices de satisfaction sont assez faibles inf rieurs 60 ou d passant peine ce seuil pour certains items pour chacun des l ments correspondants les niveaux s approchent sinon d passent les pourcentages de ceux qui les estiment indi
490. veau des nouveaux besoins statistiques engendr s par la th matique post consensus de Washington de lutte contre la pauvret et en particulier le suivi des DSRP mais aussi par la demande acad mique dans le domaine induisant une industrie de l conom trie et de vastes bases de donn es internationales Apr s avoir reconnu l int r t et l apport des enqu tes qualitatives et des analyses participatives de la pauvret participatory poverty assessment d velopp es par la Banque ils proposent une approche alternative et ou compl mentaire en greffant des modules qualitatifs dans les enqu tes statistiques sur la consommation des m nages faisant ressortir les avantages incomparables que sont la repr sentativit des r sultats et le co t marginal tr s faible de l op ration Enfin on notera l argument in dit en faveur de ce nouveau type de sondages d opinion comme l instrument le plus facile mettre en uvre pour aider le d licat processus participatif vers la gouvernance et la d mocratie si on le compare au n cessaire mais difficultueux renforcement des corps interm diaires de la soci t civile auquel les bailleurs consacrent nombre d efforts Les auteurs n tonneront personne en voyant dans les INS le v hicule privil gi de telles enqu tes mais par contre ils surprendront en assortissant cette pr f rence de la critique du tropisme conomiciste de la statistique officielle Enfin apr
491. vesties principalement E Rohacova g ographe l origine qui depuis n a cess d approfondir ses connaissances et de travailler dans le domaine pauvret et in galit des revenus Tout le processus de construction d une enqu te a t mis en place avec la phase de conception inaugurant un partenariat intellectuel avec les sociologues et les politiques du secteur social afin de bien recenser leurs besoins Le mod le dont on allait s inspirer tait le panel europ en que la France tait en train de mettre en oeuvre sur son territoire premi re collecte en octobre 1994 sur les revenus de 1993 car il s agissait de construire une op ration allant dans le sens d un rapprochement avec l Europe Pour des raisons de r alisme le questionnaire a t gard comme source d inspiration mais on s est limit r aliser une coupe instantan e l office n ayant pas les moyens de r aliser le suivi correct des individus pour faire un panel INSEE a pein malgr ses importants moyens assumer cette partie de la t che Le questionnaire a t marginalement adapt au cas slovaque car je ne souhaitais pas que l on copie purement et simplement un exemple ext rieur Nos coll gues devaient s approprier la d marche et l adapter aux conditions historiques et g ographiques sp ciales de la Slovaquie La mise 185 au point a t faite avec les responsables d enqu tes locaux et les enqu teurs T
492. viendrait bien s r de veiller ce que les dispositifs d valuation d impact n aient aucune cons quence n gative sur la qualit des enqu tes de base Conclusion Les enqu tes 1 2 3 r alis es dans les Etats membres de l UEMOA ont permis d obtenir des informations in dites et d un tr s grand int r t Elles ont fourni des premiers r sultats sur l emploi caract ristiques de l emploi du sous emploi et du ch mage en lien avec la formation et les trajectoires personnelles le secteur informel conditions d activit main d uvre contribution du secteur informel l conomie probl mes et perspectives la consommation niveau et structure de la consommation des m nages pauvret mon taire la pauvret subjective la gouvernance et la d mocratie 169 La disponibilit r guli re de ces informations est indispensable en particulier pour le suivi des politiques de lutte contre la pauvret actuellement en cours dans tous les Etats membres de l UEMOA Cet article pr sente diff rents dispositifs permettant de produire l ensemble de ces informations selon une m thodologie harmonis e celle des enqu tes 1 2 3 de mani re p renne L arbitrage entre les dispositifs doit prendre en compte les domaines tudi s le champ g ographique le champ d activit s du secteur informel et la p riodicit des enqu tes Le choix d un dispositif doit n cessairement int grer les moye
493. viron un m nage sur trois d clare avoir vu ses revenus baisser ce qui entra ne une baisse dans la consommation touchant plus d un cinqui me des m nages sur l ensemble des villes En effet plus d un tiers des m nages ont puis dans leur pargne pour tenter de r duire la chute de leur niveau de consommation L analyse des soldes d opinion sur la variation des revenus de la consommation et l pargne met en avant la situation pr occupante des m nages Lom confirmant les r sultats obtenus lors des deux phases pr c dentes faiblesse des revenus de l emploi et des indicateurs conomiques du secteur informel A l oppos Dakar confirme sa position en t te de classement des villes le ph nom ne de r seaux de solidarit qui se manifeste par les transferts mon taires entre m nages reste tr s important pr s de 64 des m nages ont effectu des transferts tandis que 43 en ont re us Mais plus d un m nage sur cinq n a effectu aucun transfert que ce soit titre de donateur que de r cipiendaire Quelle que soit la ville consid r e les m nages publics sont les premiers donateurs tandis que les m nages inactifs ch meurs sont les premiers b n ficiaires Le solde des montants vers s ou re us montre que dans l ensemble les m nages des principales agglom rations donnent plus qu ils ne re oivent Au terme de cette premi re analyse comparative l enqu te met en v
494. vit s dans une ville comme Kinshasa avec une grande dispersion des sites de collecte Les quipements informatiques propres l enqu te 1 2 3 de Kinshasa n ont aussi t disponibles qu apr s la saisie des donn es de la phase 1 Sur le plan de sensibilisation de la population l Autorit Urbaine de la Ville de Kinshasa n a pas t disponible pour s impliquer s rieusement dans les activit s de l enqu te en particulier au niveau de la sensibilisation Il lui avait t demand d organiser une r union de lancement regroupant les chefs des quartiers et les bourgmestres comme il est de coutume pour la r alisation des grandes op rations int ressant la population Le temps consacr la formation tait trop court et il ne laissait pas une marge de man uvre suffisante pour organiser des travaux pratiques sur le terrain STATECO N 99 2005 148 Conclusions et recommandations D une mani re g n rale on peut dire que la collecte des donn es de l enqu te 1 2 3 s est bien d roul e Kinshasa la m thodologie de l enqu te 1 2 3 a t bien ma tris e et la collecte des donn es bien organis e Malgr quelques probl mes inh rents toute collecte sur le terrain la collaboration des enqu t s a t effective car on s attendait un pourcentage plus lev de cas de refus compte tenu du climat socio conomique qui r gnait dans le pays La sensibilisation devrait com
495. x alimenter en donn es fiables et pertinentes les dispositifs nationaux de suivi valuation des politiques de lutte contre la pauvret renforcer la comparabilit des informations statistiques dans les pays de l UEMOA et partant les dispositifs r gionaux de suivi valuation des politiques de lutte contre la pauvret participer au renforcement des capacit s au sein des INS Afin de tenir compte des contraintes fortes qui p sent sur les INS de la sous r gion moins en termes financiers que techniques et humains STATECO N 99 2005 160 d une part et de la diversit des situations des ces instituts qui varient d un pays l autre d autre part le projet est d clin en plusieurs sc narios Ce jeu de variantes est bas sur un socle minimal en de duquel il ne serait pas possible de descendre Au del des versions la carte sont propos es chaque pays pouvant choisir librement une option dans le cadre g n ral propos Cette strat gie deux niveaux socle minimal pour tous options plus ambitieuses la carte a t retenue pour viter une convergence sur une option maximaliste plus s duisante a priori mais au bout du compte irr aliste On rappellera pour justifier cette posture modeste le pr c dent des enqu tes sur les d penses des m nages UEMOA 1996 l issue desquelles un dispositif excessivement ambitieux reconduction des enqu tes dans tous
496. x varient presque du simple au double entre les habitantes de Lom 66 9 et de Niamey 35 2 Ceci traduit le r le social jou par les femmes qui se partagent entre deux fonctions la prise en charge de la reproduction interne des unit s familiales et une contribution importante au pouvoir d achat des m nages travers l exercice d une activit conomique Ainsi les femmes passent en moyenne 17 heures par semaine effectuer des activit s domestiques quand les hommes se contentent de huit fois moins 2 heures hebdomadaires Cependant il est int ressant de noter que les femmes actives passent plus de temps que les inactives se consacrer des activit s domestiques 18 heures versus 16 heures ce qui met clairement en lumi re le ph nom ne dit de la double journ e des femmes qui travaillent Taux d actvite des Cotonou Ouaga Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble personnes de 10 ans et dougou Hommes 58 8 66 3 70 1 59 3 63 5 62 1 68 9 65 3 Femmes 60 9 49 6 60 3 45 6 35 2 41 1 66 9 52 5 Ensemble 59 9 58 0 65 1 52 4 48 8 51 1 67 9 58 7 STATECO N 99 2005 Insertion des jeunes sur le march du travail Le taux d activit pouse les tapes successives du cycle de vie Les taux d activit croissent rapidement mesure que les jeunes sortent du syst me scolaire et s int grent la vie professionnelle Le maximum est atteint entre 30 et 49 ans
497. y et Lom entre les cadres et les man uvres Dans le secteur public l in galit en termes de salaires est moins accentu e puisque le rapport n est que du simple au double entre les STATECO N 99 2005 cadres et les employ s et ouvriers dans chaque ville et du simple au quadruple entre les cadres et les man uvres Dans l ensemble en mati re de r mun ration le secteur priv formel traite mieux ses cadres tandis que le secteur public prot ge mieux ses salari s moins qualifi s Le secteur informel confirme sa place de secteur le moins r mun rateur Cette moyenne s explique la fois par une pr dominance des cat gories les moins qualifi es mais aussi par le fait qu qualification 58 identique les travailleurs du secteur informel per oivent moins que leurs homologues des autres secteurs Quant l immense masse des travailleurs compte propre du secteur informel ils se contentent en moyenne de revenus relativement faibles puisqu ils ne repr sentent m me pas la moiti du salaire des employ s et ouvriers du secteur formel Leur r mun ration est cependant sup rieure au salaire minimum mensuel dans toutes les villes l exception de Ouagadougou Tableau 22 Revenu mensuel moyen par secteur institutionnel et par cat gorie socio professionnelle emploi principal RE re par Cotonou He Abidjan Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Secteur public Cadres 124 3 135 1 273 7 11
498. ype de transfert mon taire Transferts vers s et re us 30 8 28 6 13 2 31 0 41 5 25 7 29 0 Transferts vers s et non re us 40 1 35 5 27 6 35 7 33 2 37 9 34 8 Transferts non vers s et re us 10 6 11 6 15 4 17 2 14 3 12 6 13 5 Aucun transfert 18 5 24 3 43 8 16 1 11 0 23 8 22 1 Total 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Le type de m nages dessine les contours de la solidarit entre m nages En proportion les m nages publics et les m nages priv s formels viennent en t te pour ce qui est des donations avec environ sept m nages sur dix ayant effectu des transferts mon taires Les m nages solidarit les deux tiers d entre eux se pr sentant comme donateurs Logiquement c est chez les m nages inactifs ou ch meurs qu on trouve le plus de r cipiendaires pr s de 55 d entre eux ont re u des transferts mon taires Ce r sultat est d une relative homog n it dans chaque ville Bamako se dirig s par des actifs travaillant dans l informel distinguant toutefois avec des proportions participent galement tr s fortement aux r seaux de nettement plus faibles qu ailleurs Tableau 29 Type de transferts mon taires selon le type de m nages en de m nages Type de transferts de R aA Cotonou a Bamako Niamey Dakar Lom Ensemble Public 85 1 70 8 45 8 76 0 77 0 75 6 70 9 M nages ayant Priv formel 74 1 68 9 47 6 62 7 789 71 7 68 9 vers des tran
499. ype tous les deux ans Cette option est videmment compatible avec le socle minimal pr sent ci dessus Il s agirait simplement d ajouter les phases 2 et 3 et les modules qualitatifs en 2006 sur l chantillon de l enqu te emploi Une p riodicit annuelle de enqu te emploi pourrait tre envisag e si les moyens financiers et humains des INS le permettent L int r t de cette option est multiple Elle permet la fourniture d informations pertinentes en temps r el pour le guidage de la politique conomique Les propri t s de l enqu te emploi sont les suivantes l g ret et flexibilit facilement ma trisable et appropriable compte tenu des capacit s locales faiblesse des co ts D finition de l enqu te de 2006 et 2008 Tableau 10 Dispositif 3 directement pour la conduite des politiques ch mage acc s l emploi revenus De plus il est possible d ajouter ais ment des modules l gers et variables suivant les ann es en fonction des besoins suivi en temps r el des principaux indicateurs de bien tre des populations _internalisation des proc dures d enqu tes et renforcement des capacit s des INS Une fois les proc dures totalement ma tris es l extension du champ de l enqu te au del de la principale agglom ration peut tre envisag e principales villes ensemble des zones urbaines national voir dispositif 4 On rappelle qu une st
500. ys de la r gion STATECO N 99 2005 130 Quelques exemples illustratifs de r sultats obtenus Apr s ces consid rations m thodologiques il convient d apporter quelques l ments empiriques pour illustrer l int r t de la d marche Quelques exemples s lectionn s ont t retenus parmi d autres sur chacun des trois modules sachant qu une analyse plus d taill e peut tre trouv e dans le rapport r gional de l enqu te Razafindrakoto Roubaud 2005c ainsi que dans chacun des rapport nationaux La pauvret subjective ou la prise en compte des diff rents facteurs influant sur la perception de la pauvret Le caract re multidimensionnel de la pauvret est aujourd hui unanimement reconnu Sous l impulsion notamment d Amartya Sen la d finition de la pauvret initialement bas e sur le seul crit re mon taire a t progressivement tendue pour int grer diff rents concepts tels que la p nurie des capacit s ou capabilities opportunit s d acc s l ducation et la sant par exemple la vuln rabilit le sentiment d exclusion la dignit Le module sur les diff rentes dimensions de la pauvret de l enqu te 1 2 3 permet d explorer le point de vue des individus leur perception et leur appr ciation de leur situation On s est int ress la notion de pauvret subjective dont une des approches part du concept classique de satisfaction des besoins vitaux pour cern

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