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Agir Pour Savoir

1. eene tentes 11 2 9 nisi NEC T CREDO 11 2 4 Traitement des donn es collect es sante 12 M CONSTAT cL nn nn ten tie ee nn em in 12 dorsa et 12 1 1 Connaissance de D fi ONG et du Projet Agir pour savoir 12 ELL nus sn dob a vu 13 1 1 2 Relations administratives ss metn tnnt genuina tnht 13 1 2 Stabilit du personnel exp rimentateur seen 14 1 3 Respect des principes de la D claration de Paris sur l efficacit de l aide au G VElODDEMENTE n C 14 Iu IPOrSDOGUVES ect e cci Uu Me E MUSEI I LM 15 Volet asd ait udo situ pete auia Mer 15 Volet pedagoglqHe de reci e atu M eds 16 3 1 Principes et tapes de la d marche 17 JI Primcipesdelad emarche ue AA A an Ra ASE 17 3 1 2 Les tapes d la d MATChes eee ne 17 3 2 Mise en uvre de l APS la bases nn 18 SL Activit s de COMMUNICATION tici pee hit aR 18 2 22 Formati M T 19 3 2 3 Production de mat riel didactique ss 23 3 3 L effet APS en situation d apprentissage seen 23 3 3 1 M thode d observation et de traitement des donn es de collecte 24 3 3 2 Comparaison des r sultats d observation par rubriques 24 3 3 2 1 Introduction Je
2. Parakou Abomey et Porto Novo 21 GENERALISATION 2009 2012 CS PARAKOU II Formation des enseignants des EV 2009 2010 Suivi personnalis enseignants et D EP des EV Janvier 2011 Formation des D EP de Parakou II Mars et Mai 2011 Formation de nouveaux D EP et suivi personnalis des enseignants Parakou II F vrier 2012 Formation de 70 enseignants des 6 EV l utilisation du Guide du Ma tre Apr s rentr e 2012 2013 Formation des CP et formateurs ENI 2009 2010 Mise en place du corps des formateurs r f rents 2009 2010 Formation d enseignants Natitingou 74 El ves professeurs et 50 enseignants et D EP F vrier 2012 96 D EP form s Parakou II doivent potentiellement cascader cette formation sur 96x6 512 enseignants Le suivi continue toujours dans les EV Attak et Sik 09 10 et suivi des enseignants et D EP de Sik en Avril 2012 Source TdR Evaluation Annexe 6 24 3 2 3 Production de mat riel didactique Les personnes rencontr es ont affirm que le projet a produit des supports de formation et du mat riel didactique sous la forme de documents qui ont t photocopi s l attention des cibles en situation d apprentissage Ces documents existent pour toutes les formations au niveau des archives du projet l INFRE mais ils n ont pas t souvent rencontr s chez les usagers que sont les enseignants et les directeurs d coles
3. 240 Conseillers p dagogiques et formateurs des ENI ont suivi une formation de 40 heures EN 2012 ACTIONS DE FORMATIONS ET DE SUIVIS PEDAGOGIQUES 1 Suivi des enseignants et directeurs des coles vitrines de la circonscription scolaire de Parakou en f vrier 2012 D l gation form e d un membre du CCED attak formateur r f rent du formateur r f rent DEFI de Parakou de la coordinatrice de DEFI du Chef de Circonscription Scolaire de Parakou II formateur r f rent et des deux conseillers p dagogiques de la circonscription 18 enseignants observ s 3 directeurs d coles observ s TOTAL 21 personnes suivies 2 Suivi des enseignants et directeurs des coles vitrines des circonscriptions scolaires de sik Cotonou et Attak Porto Novo en avril 2012 D l gation form e de 02 membres du CCED Attak formateur et formatrice r f rents de 2 membres de l INFRE de 02 conseillers p dagogiques des circonscriptions 8 enseignants observ s 4 directeurs d coles observ s 24 entretiens collectifs sur l APS r alis s TOTAL 12 personnes suivies 3 Formation des nouveaux directeurs et suivis des enseignants dans la circonscription scolaire de Parakou II D l gation formateurs r f rent CCED attak formateur r f rent de Parakou le Chef de circonscription scolaire 02 conseillers p dagogiques 11 directeurs form s 66 18 enseignants suivis TOTAL 11 directeurs form s et 18 enseignants
4. A partir de cet accord le projet Introduction des Sciences Technique et citoyennet dans l Enseignement Primaire ISTEP de DEFI au B nin vise d velopper la main la p te dans les cours d Education Scientifique et Technologique EST b ninois Il s agit de promouvoir au sein de l cole primaire une d marche d investigation scientifique travers l exp rimentation et l activit manuelle L objectif majeur est une appropriation progressive par les l ves de concepts scientifiques et de techniques utiles pour la vie quotidienne accompagn e d une consolidation de l expression crite et orale Cette p dagogie vise le d veloppement du raisonnement et des connaissances scientifiques En outre le projet vise favoriser l mergence de comportements citoyens gr ce la mise en avant du travail de groupe de l argumentation de l coute de la prise de parole de la solidarit et de l entraide La logique d action de DEFI est de renforcer les capacit s de formation en formant des instituteurs ainsi que des formateurs inspecteurs conseillers p dagogiques formateurs d l ves ma tres cette p dagogie en EST Mais sa premi re activit a t de sensibiliser les parents d l ves cette innovation p dagogique L ONG DEFI est intervenue dans les villes de Cotonou Porto Novo Parakou Abomey Djougou Allada Kandi Dogbo Cette ONG se trouve par cons quent install e l INFRE d o elle exerce depuis
5. e L introduction de l APS dans le contexte b ninois r pond un besoin r el de renforcement des comp tences du corps enseignant et d am lioration de la d marche p dagogique Lastrat gie d introduction de l approche dans trois zones pilotes tout en uvrant assurer sa g n ralisation et son institutionnalisation terme s est r v l e appropri e et coh rente La mise en place des ressources humaines et mat rielles et le choix du mat riel didactique ont t pens s dans un grand souci d efficience ce qui a eu comme effet de garantir la viabilit de l APS au B nin sans apports financiers externes L enseignement de 5 s est consid rablement am lior dans les zones couvertes ou atteintes par le projet L efficacit du projet s impose aussi par l adoption de l APS dans les zones non couvertes par le projet d marche APS est int gr e dans les mesures correctives et ce titre couvrent une envergure nationale 2 Suite ces constats et analyses les autorit s dont d pendra l institutionnalisation g n ralis e et durable de l APS dans l enseignement primaire au B nin devraient S investir dans le renforcement de l int gration de l APS dans les mesures correctives en EST et promouvoir la production de supports didactiques y aff rents Renforcer la connaissance et l utilisation de l approche au travers de la formation continue dans les UP et un suivi individualis des enseignants
6. Les enseignants exp rimentateurs attestent ils d avoir int gr ces principes et d marches dans leurs pratiques p dagogiques Quel est le degr de satisfaction des enseignants par rapport aux principes et aux tapes Dans la salle de classe aujourd hui quel est le comportement des enseignants form s dans la mise en uvre de la d marche APS Ces comportements varient ils d un d partement un autre Quels sont les facteurs de plaintes des enseignants exp rimentateurs 2 3 4 La mise en uvre de l APS la base A quoi peut on reconnaitre facilement une salle de classe vitrine de DEFI par rapport une salle de classe non DEFI Les coliers form s l APS ont ils des caract ristiques mentales et intellectuelles observables Si oui quoi les reconnait on Quelles sont les comp tences intellectuelles que sont sens s d velopper les coliers b n ficiaires Des coliers form s par l APS quel int r t cela pr sente t il pour les l ves eux m mes pour les parents et pour l Etat b ninois Quelle est l influence de la d marche APS sur les autres acteurs du syst me ducatif 50 Comment peut on montrer l efficacit la pertinence la soutenabilit l impact et la durabilit de l exp rience men e 2 3 5 Le suivi de proximit Quel m canisme de suivi de proximit le projet a t il con u et mis en uvre Les directeurs d coles les Conseillers P dagogiques et les inspe
7. t expos s l APS ni directement ni par les UP Zone de couverture des observations de s quences de classe CS Ecole vitrine Ecole t moin CS D fi Ecole t moin autre CS Porto EPP Attak A Ecole Kand vi B Ecole S dj ko Novo Attak EP Priv e La Sagacit CS Porto Novo Oganla Cotonou Sik EPP St Jean III Sik D Ecole Centre G EPP Fifadji D CS Cotonou Lagune Parakou II SNTN SNTN A TRANZA 1 B Abdoulaye Issa B CS Parakou I 2 3 Entretiens Les entretiens en groupe pour les enseignants et individuels pour le reste des personnes interrog es directeurs d cole CP inspecteurs normaliens membres du CCED et de l ENP autorit s du minist re anciens volontaires ou personnel de D fi le bailleur principal AFD etc ont t conduits pour recueillir et renseigner les conditions d implantation de l approche APS les rapports entre les diff rentes parties prenantes les difficult s inh rentes au processus la compatibilit avec l approche par les comp tences en vigueur dans les programmes officiels et les perspectives de durabilit De ces entretiens ont t aussi recueillis les avis et recommandations de ces importants 3 Rapport d valuation de la mise en ceuvre de l approche Madagascar toujours par D fi ONG Tous les documents relatifs aux formations figurent l Annexe N 6 Il s agit notamment de modules de formation de fiche de travail individuel et en groupe de sp cimen de fic
8. B Descriptif de l action 1 Informations g n rales sur le contexte national et local donn es g opolitiques sociologiques conomiques Environnement g ographique et humain Le B nin officiellement R publique du B nin est un pays d Afrique occidentale situ dans le Golfe de Guin e bord au nord par le Burkina Faso et par le Niger l est par le Nigeria et l ouest par le Togo Sa forme est tir e sur 112 622 km entre le fleuve Niger au nord et la plaine c ti re au sud Le relief de l ensemble du pays est peu accident Le nord du pays est principalement constitu de savane et de montagnes semi arides 58 Quant au sud il s agit d une plaine compos e de mar cages de lacs et de lagunes Le B nin avec 8 000 000 d habitants enregistre un taux de croissance d mographique de 2 97 par an La population est essentiellement rurale 61 1 Les Fon et les Adjas communaut s tr s apparent es constituent les groupes ethniques les plus importants au Sud du pays tandis qu au Nord les Baribas et les Sombas sont les plus nombreux Environnement conomique Le B nin est l un des pays les plus pauvres d Afrique de l Ouest Le sous sol est pauvre et le pays vit essentiellement de son port de son agriculture et de sa production de coton activit qui connait de tr s grosses difficult s 40 du PIB national Ces activit s conomiques ont t historiquement entrav es par une forte corruptio
9. Certains acteurs d signent m me l approche sous le nom de l ONG D fi qui l a introduite les valuateurs ont souvent entendu parler de l approche D fi sur le terrain Le constat principal est que cette approche est de m me souche que l APC en vigueur au B nin Dans plusieurs coles non couvertes par le projet ainsi qu au niveau des mesures correctives les particularit s de D fi ont t assimil es de mani re ais e Recommandation Le plus important n tant pas la d signation EBSE MAP APS ou D fi pour la poursuite des interventions et dans le but d viter les confusions pour lesquelles il a fallu que D fi mette en branle le dispositif de communication il serait recommandable de ne plus mentionner ces multiples d nominations et de poursuivre l uvre d int gration comme elle s op re d j au niveau des mesures correctives sans porter un label ext rieur source potentielle de questionnements et de conflits Ceci n emp cherait pas l approche de se renforcer et d am liorer la qualit de l enseignement apprentissage 1 2 Les relations administratives 1 2 1 Audience aupr s des autorit s minist rielles Autant le projet a un impact confirm au niveau des programmes et de l enseignement de 5 dispens dans les coles autant il est peu connu et reconnu des autorit s Cette faible audience ne permet de stimuler les interventions du projet L INFRE notamment son directeur a jou un r le tr s constructif da
10. dures ont elles t flexibles et profitables de part et d autre Quelles sont les occasions particuli rement agr ables et r confortantes pour l un et l autre 2 1 3 La stabilit du personnel exp rimentateur 48 L ONG DEFI a t elle n goci et obtenu aupr s du Minist re une stabilit des enseignants et formateurs exp rimentateurs Les enseignants ont ils toujours t rendus disponibles par la hi rarchie sup rieure pour les activit s de DEFI 2 1 4 Le respect de la D claration de Paris sur l efficacit de l aide au d veloppement les 5 principes Chacune des deux parties DEFI et le Minist re a t elle l impression que les 5 principes de la D claration de PARIS ont t respect s au cours de l ex cution du contrat 2 1 5 Les perspectives Conform ment aux documents du projet les Personnes de contact charg es du projet sont le Directeur de l INFRE et la Pr sidente du Conseil d Administration du CCED Que peut attendre le Minist re de l INFRE et du CCED Enoncer les mesures correctives et les recommandations que fait chaque partie Minist re et DEFI pour la suite en mati re de relations institutionnelles si l exp rience de ce partenariat devait se poursuivre 2 2 VOLET FORMATION DES ACTEURS 2 2 1 Le plan de formation Les formations d clar es dans les documents de DEFI ont elles eu lieu effectivement et couvert les personnes cibl es selon les diverses tapes programm es et surtou
11. fl chir les l ves la solution du probl me en pl ni re en groupe ou individuellement ETD EV stimul la cr ativit des l ves 3 3 2 3 Retour et projection Je fais le point p 10 Guide du Ma tre L tape du retour et projection compte six actes observ s et not s de la m me mani re que ceux de l introduction et de la r alisation Actes P dagogiques Etape 3 ETAPES ACTES PEDAGOGIQUES Retour et projection fait exprimer aux l ves leurs acquis au cours de la s quence Je fais le point fait d crire la d marche utilis e fait exprimer les difficult s et les approches de solution utilis es apport des clarifications ventuelles aux apprenants valu les acquis des l ves en fin de s ance fait identifier aux l ves des possibilit s d utilisation des connaissances acquises Comme dans les deux tapes pr c dentes les r sultats du retour et projection renforcent la tendance selon laquelle les EV et les ETD ont des performances sup rieures aux ETA Le Graphique N 3 nous en apporte l illustration 26 Graphique N 3 Troisi me tape Retour et projection fait identifier aux l ves des possibilit s d utilisation des connaissances acquises valu les acquis des l ves en fin de s ance apport des clarifications ventuelles aux apprenants ETA fait expr
12. gner de la litt rature disponible sur le projet avant de descendre sur le terrain constater son volution ses forces ainsi que ses faiblesses Le travail de terrain s est fait en collaboration avec les acteurs locaux et a r v l que malgr quelques contraintes inh rentes la mise en ceuvre de tout projet l ISTEP a largement rempli son mandat tout en introduisant un l ment d terminant dans l enseignement des sciences au B nin Cette approche porte aussi le potentiel de s tendre d autres champs de formation Le pr sent rapport d crit en un premier temps les strat gies mises en ceuvre ainsi que les forces et les faiblesses de l organisation pratique du projet sur le terrain Une partie analytique pr sente par la suite la pertinence l efficacit l efficience ainsi que les perspectives de durabilit En dernier lieu se basant sur les constats de terrain et les analyses cons quentes le rapport produit des conclusions assorties de recommandations l attention de l ONG D fi et du Minist re Il METHODOLOGIE Selon les termes de r f rence se basant sur une double approche quantitative et qualitative l valuation doit porter d une part sur les acquis des enseignants en termes de comp tences li es au contenu de la d marche APS et d autre part sur la qualit de la conduite des activit s assur e par l ONG D fi et les membres de l quipe nationale de pilotage ENP le CCED et l INFRE 1 D marche m thodolog
13. l ves 3 Utiliser les contradictions qui apparaissent dans la classe 4 Corriger attentivement toutes les fautes commises 5 Bien expliquer ce qui doit tre fait et comment le faire 6 D velopper des arguments face aux opinions mises 7 Introduire des situations de jeu et des simulations 8 Laisser place des essais et des t tonnements 9 S appuyer sur des sch mas pour faciliter la compr hension 10 Guider les l ves pour viter les erreurs 11 Suivre exclusivement le guide de l enseignant 12 Conclure chaque activit par un r sum tr s clair 71 Etapes de la d marche Agir Pour Savoir AU CI ET AU CP Introduction Pour introduire la situation d apprentissage mise en situation e Le ma tre suscite l int r t et la curiosit des l ves e Les l ves disent ventuellement ce qui a t appris sur ce th me dans cette SA ou les ann es pass es Proposition de nouvelles acquisitions e lenseignant annonce la SA e l enseignant formule la probl matique une question laquelle la classe va devoir r pondre pendant la s quence NB la probl matique est centrale dans la s quence d apprentissage elle n est pas improvis e elle est crite au tableau pour favoriser la lecture R alisation activit s de construction de nouveaux savoirs Proposition d explication hypoth ses prise en compte des acqui
14. labor s par le Gouvernement B ninois et la Banque Mondiale la place r serv e aux programmes portant sur le secteur ducatif est prioritaire Le projet RSTEP DEFI vient en renforcement de la r forme sur les programmes engag e par le Minist re des Enseignements Primaire et Secondaire partir de 1999 pour les classes de Cours d Initiation CI et partir de 2003 2004 pour le Cours Moyen 1 ann e Cette r forme propose aux instituteurs de nouveaux manuels une nouvelle approche p dagogique des sessions de formation adapt e afin de favoriser un enseignement de qualit Elle a t soutenue et financ e pour l essentiel par l Agence Am ricaine pour le D veloppement International USAID par l UNICEF par la Banque Mondiale et par le Service de la Coop ration et de l Action Culturelle frangais SCAC Le programme RSTEP B nin vient galement en renforcement du programme FAST TRACK Education pour Tous mis en place par diff rents bailleurs de fonds Banque Mondiale Union Europ enne Danemark Suisse Pays Bas et les instances Minist rielles b ninoises concern es Ce plan propose une actualisation des strat gies et des actions ducatives prioritaires sur le moyen terme 2007 2011 en vue d atteindre l ensemble de ses objectifs l horizon 2015 59 La priorit est mise sur l am lioration de la qualit de l enseignement et notamment de son efficacit par le biais entre autres de la formation d enseig
15. parce qu elles s en sont profond ment inspir es En r alit on assiste une g n ralisation de fait de l APS parce que si ces mesures sont v ritablement mis en ceuvre par tous les enseignants l APS se serait ainsi introduite dans le syst me d ducation nationale avec le potentiel de s tendre aux autres champs de formation 3 Axe Efficience Il ne rel ve pas du mandat de l valuation de conduire un audit financier du projet mais les recherches sur l efficience ont amen les valuateurs se pencher sur les informations budg taires et les rapports d activit s du projet devant permettre d tablir ladite efficience L quipe d valuation s est donc limit e faire une analyse bas e sur des constats comparatifs par rapport la politique des ressources humaines au mat riel utilis et au co t unitaire de formation 3 1 Politique de ressources humaines et mat rielles La recherche documentaire au niveau des archives du projet a permis de collecter des informations utiles sur l affectation des d penses et la part d volues aux ressources humaines et mat rielles par rapport aux montants allou s aux activit s effectives du programme 3 1 1 Ressources humaines De tout le temps de vie du projet l ONG D fi n a d ploy qu un personnel limit constitu essentiellement de volontaires Cette orientation r duit d office les charges fixes au niveau du fonctionnement l instar d autres projets op rant dans le m me ca
16. s la fin de la mission e un rapport g n ral de la mission de cinquante 50 pages au plus pr sentant les principaux r sultats obtenus les difficult s et les perspectives ainsi qu une note de recommandations sur les am liorations d poser au si ge de DEFI LOGISTIQUE ET BUDGET DE L ACTIVITE La logistique et les modalit s de payement seront fix es entre l valuateur et le commanditaire de la mission l ONG DEFI 54 A LA DECOUVERTE DE L ONG DEFI I L ACTION ET LES ACTEURS IMPLIQUES A Pr sentation succincte de DEFI D velopper Former Informer 1 Mission et objectifs de DEFI Mission L ONG DEFI une ONG but non lucratif selon la loi de 1901 a pour mission d apporter une contribution au d veloppement des pays en voie de d veloppement DEFI retient deux d finitions du d veloppement Le d veloppement est la transformation d une soci t en vue d un plus avoir aspect conomique et d un tre plus aspect social L homme est au c ur de cette transformation dont il est la cause et dont il doit assumer les effets Le d veloppement d coule de la connaissance et de la compr hension qu une soci t a d elle m me et de son environnement de sa volont et de sa capacit s organiser en vue de trouver les r ponses aux probl mes rencontr s 1 2 Objectifs et Charte de DEFI DEFI est une ONG de d veloppement qui agit sur les causes de la pauvret a comme finalit le
17. sente valuation tait en cours l quipe nationale de pilotage a connu le changement de deux de ses membres importants en la personne du D INFRE Pr sident et du DIP En cette p riode de transition le CCED qui tient la vice pr sidence de l ENP a t compl tement inactif et effac 1 Le Directeur de l INFRE a nomm un coordonnateur national en relais au point focal D fi mais cette d cision a t annul e par les autorit s minist rielles 13 La CS de Glazou se situe tr s loin de toutes les circonscriptions pilotes de D fi pourtant depuis l ann e scolaire 2011 2012 l APS y est largement pratiqu e introduite par des pros lytes de D fi 14 l APS n tait pas une intervention nouvelle mais un d veloppement de l existant L implication et la collaboration avec les niveaux d concentr s du minist re en sont aussi une preuve Harmonisation Au niveau des partenaires techniques et financiers PTF du minist re le projet se pr sente comme une initiative de l AFD Si ge En effet il s agit d une initiative multi pays et l antenne b ninoise de l AFD y est associ e sans v ritable pouvoir de d cision D fi ne participe pas aux activit s de la coordination des bailleurs en ducation et son projet n est en partenariat avec aucun autre bailleur actif dans le m me champ comme l ONG Plan B nin l UNICEF ou la DANIDA Toutefois le projet a pu profiter de ressources ext rieures par le truchement de l INFRE De c
18. sultats du suivi post formation Existence et disponibilit des rapports de suivi Le Minist re peut il s appuyer sur les personnes form es DEFI pour une action de g n ralisation Quel suppl ment de formation n cessitent ils pour tre suffisamment comp tents Forces et faiblesses du dispositif DEFI Quel enseignement le minist re tire t il du projet DEFI 41 ANNEXE 3 Questions aux acteurs de terrain Plan de formation Avez vous subi des OUI NON Sioui COMBIEN Formations sur l approche CCS APS CP D EP Enseignants Th mes des formations CCS CP D EP Enseignants Difficult s dans la mise en CCS uvre des plans CP formations Solutions propos es en CCS r ponse ces difficult s CP Existe t il un lien entre les OUI NON Justifiez th mes de formation et les CCS programmes d tudes CP D EP Enseignants Qualit des modules de formation Les contenus des modules OUI NON Justifiez r pondent il vos besoins CCS CP D EP Enseignants Quelle est la masse horaire CCS allou e chaque module CP Est elle suffisante pour le OUI NON d veloppement des modules Citez les m thodes et CCS strat gies utilis es par vos CP formateurs D EP Enseignants O sont conserv s les CCS modules de formation CP Sou
19. valuation se chevauchent des aspects se rapportant par exemple la pertinence renforcent aussi l efficacit ou la durabilit Ces instances seront mises en exergue dans les paragraphes suivants autant que n cessaire 1 Axe Pertinence La configuration de la force enseignante au B nin et les conditions d introduction des programmes d tudes en vigueur cr ent sur le terrain un besoin crucial de recadrage du 21 Plus de la moiti des enseignants ce jour sont sans v ritable formation initiale Des efforts ont t entrepris nagu re sur fonds USAID et UNICEF pour donner une formation en cours d emploi environs 27 message didactique et de suivi des enseignants de mani re ce qu ils soient m me de fournir un enseignement acceptable aux coliers eux confi s La d marche de D fi s ins re dans cette logique D fi apporte par son Projet APS une opportunit d agir tant sur le personnel que sur le contenu didactique la formation et le suivi renforcent les habilet s du personnel alors que la d clinaison de l enseignement EST apport par la d marche APS rend plus accessible les programmes existants Le projet r alise ainsi une pertinence confirm e en apportant une r ponse une situation r elle Cette pertinence t not e sur le terrain sous diverses formes 1 1 Compatibilit avec les programmes d tudes et l APC en vigueur L approche APS se base de par son contenu sur les principes de la comp tence
20. 6 Recommandations Pour consolider la g n ralisation entam e de l APS dans le syst me ducatif au B nin la poursuite du processus doit se faire en maintenant la fluidit entre les approches APS et APC et ceci sans mettre le label APS en avant mais en visant son int gration totale dans l APC en vigueur dans la perspective de s ouvrir aussi vers les autres champs de formation que l EST Pour ne pas perdre les acquis du projet D fi et institutionnaliser durablement l approche p dagogique de l APS dans l enseignement primaire au B nin le MEMP doit stimuler la finalisation et la mise en application effective des mesures correctives int grant l APS L accent doit tre mis particuli rement sur le renforcement des capacit s travers les UP mais aussi sur le suivi personnalis des enseignants apport par les directeurs d cole en premier lieu et ensuite par le corps de contr le A cet effet le minist re devrait dynamiser la formation continue de proximit en organisant le renforcement et la poursuite de la formation APS par ses canaux habituels et surtout travers les s ances d UP Les D EP les RUP et les CP pourraient efficacement prendre en charge le suivi de ces formations En parall le une formalisation de l introduction de la d marche APS dans la formation initiale des futurs enseignants dans les ENI ainsi qu travers la formation des D EP CP et IP s impose D fi devrait approfondir sa r flexion et proposer un a
21. Formateur r f rent EN Marcellin AYENA Formateur R f rent Ghislain KOUTON Charg de projets AFD Avril AMBOMO Ancienne volontaire D fi Sophie CHARVET Ancienne volontaire D fi Muriel DELANOUE Ancienne charg e de projet D fi Marcelle LOKO Membre du CA de D fi Hanta RAKOTONDRAMAVO Directrice de D fi PERSONNES RENCONTREES LORS DES ENQUETES DE TERRAIN FONCTION LIEU GS ECOLE AYENA Marcellin M d ss Ancien C CS Formateur R f rent ADJOVI Gis le Enseignante CP ABD ISSA B AGBOSSOU Damienne pse Enseignante CE1 SNTN A SAGBO AGOSSADOU C Bernard D EPP ABD ISSA B AHIHO D sir Thierry nst Adjt C3 2 EP Centre C CS Lagune AMADOU D Bakary D EPP SNTN A AMADOU GUIRA Moctar Enseignant CM1 ABD ISSA B AMAGBEGNON Augustin EPD A1 6 C CS CS Cotonou Sik AIHONNOU Bernisse Enseignant CI ABD ISSA C ASSIFA Rafiatou Enseignante stagiaire CP TRANZA1 B Parakou 1 ATEKPAMI Mathieu Inst Adjt C3 2 EP Sik D CS Sik AIZANDJENON Pascal CP A3 11 CS Cotonou Sik ATYHOU Tairou Enseignant CM2 SNTN B 45 DADE Louis D EPP ABD ISSA C Parakou2 GNAHOUI p MONSI Marie Directrice B1 11 EP Fifadji E CS Sik Laure HOUNTONDE H Sylvain CP Parakou2 KOUADENOU Martine p Directrice B1 12 EP Fifadji D CS Sik AMOUSSOU KWAMINA Odette Enseignante CE1 ABD ISSA B LOGBE Fortun Prosper Enseignant CE1 ABD ISSA C Babatound 46 ANNEXE 6 TERMES DE REFERENCE DE L EVALUATION I CONTEXTE ET JUSTIFICATION Com
22. Il en est de m me de strat gies d enseignement et de communication telles que le recours aux personnes ressources aux journ es portes ouvertes et la recherche y compris sur internet pour renforcer les apprentissages classiques en situation de classe 3 1 2 Les tapes de la d marche A linstar des principes conceptuels de l APS les tapes de la d marche APS se pr sentent de mani re identique celles de l APC La diff rence constat e et corrobor e par tous les acteurs et pratiquants interrog s se situe au niveau du d tail qu apporte l APS chaque tape La d marche pour d velopper la comp tence disciplinaire en EST selon l APC comp tence disciplinaire N 1 pr ne l observation d un ph nom ne et la formulation de questions op ratoires ou probl matiques l mission d hypoth ses et l exp rimentation pour parvenir un r sultat que l on interpr te Par la suite on conclut par une synth se ou une conceptualisation voir Programmes d tudes EST CM2 pp 9 11 Du c t de l APS selon Le Guide du ma tre publi par le projet D fi les grandes composantes sont la mise en situation la probl matique les hypoth ses ou l expression des besoins la v rification des hypoth ses ou l exploration de la satisfaction des besoins travers des strat gies comme l observation l exp rimentation la manipulation les r sultats et leur interpr tation ainsi que la synth se des r sultats des diff rentes activit s men e
23. au cours des ann es scolaires 2007 2008 et 2008 2009 Environ 1000 parents ont particip ces s ances au cours desquelles ils ont pu poser leurs questions et exprimer leurs inqui tudes La d marche et ses int r ts leur ont t expliqu s 3 Intervention de DEFI dans la circonscription scolaire de Cotonou Sik de septembre 2009 juillet 2011 les activit s sont en cours selon le m me sch ma 4 Depuis 2007 au niveau national 4 1 Formation des formateurs des ENI Formation en 2007 2008 des formateurs des ENI de Djougou Porto Novo et Abomey Formation en 2008 2009 des formateurs des de Kandi Allada et Dogbo Ils ont t form s durant deux sessions de 5 jours par les formatrices de DEFI accompagn es de formateurs de l INFRE 4 2 Formation des Conseillers P dagogiques 1 Formation des 120 Conseillers P dagogiques des d partements du Mono du Couffo du Borgou de l Alibori de l Atlantique et de Littoral et de 120 CP des autres d partements en 2009 2010 2 Ils ont t form s durant deux sessions de 5 jours en 2008 2010 par les formatrices de DEFI accompagn es de formateurs de l INFRE 4 3 Formation des inspecteurs de l enseignement primaire 2 journ es d information ont t organis es Parakou Abomey et Porto Novo pour former les 120 inspecteurs du B nin ainsi que les 35 inspecteurs actuellement en formation en 2008 2009 5 Depuis 2005 au niveau international Organisat
24. base Partant des constats qu au niveau th orique l approche APS a une forte coh rence avec l APC l quipe d valuation a suivi l exp rience dans sa mise en ceuvre sur le terrain Diverses activit s ont marqu cette mise en ceuvre communication formation suivi de formation renforcement de capacit s et production de supports didactiques Les acteurs du projet affirment que le fait d avoir accompagn les efforts purement didactiques par une action en communication voir ci dessous a constitu un gage de succ s d terminant pour le projet La mise en ceuvre des interventions du projet a t graduelle partant du petit point de la CS d Attak Porto Novo et allant jusqu au niveau national De m me les activit s ont connu un enrichissement graduel concomitant celui spatial Les enqu tes sur le terrain ont r v l que les activit s de sensibilisation et diverses formations et autres renforcements de capacit s ont t conduits par D fi en collaboration avec les CCS et les CP ou directement par l quipe projet assist e du CCED et des formateurs r f rents de D fi toutefois l quipe d valuation n a pas pu avoir des informations sources premi res ni du projet ni de l INFRE ou d autres services minist riels Par exemple les acteurs de terrain reconnaissent avoir b n fici des formations et la preuve se montre d ailleurs travers le savoir faire des enseignants et la facilit discuter de l approche par
25. base r guli re Ce mod le servirait pour la quasi totalit des projets qui dans la r alit connaissent un sort similaire 1 3 Stabilit du personnel exp rimentateur Le personnel exp rimentateur n a pas t maintenu en poste mais cela a eu comme effet positif de r pandre l approche plus rapidement Toutefois il est difficile au moment de faire le point de trouver des personnes avec qui changer sur la vie du projet Tous les CCS ont t remplac s pour diverses raisons y compris les d parts la retraite et les nouveaux ont tous pr ch le manque d information Au niveau du projet m me le point focal a t affect laissant un vide complet l INFRE A l heure de l valuation D fi n est plus au B nin On constate alors une absence d interlocuteurs qui ne permet pas de garder la m moire institutionnelle du projet Recommandation Mettre en place un syst me qui pr serve la m moire institutionnelle du projet et facilite une quelconque suite des activit s 2 Volet formation Les activit s de formation du projet ont un cho favorable aupr s des b n ficiaires Les taux de participation taient toujours lev s malgr la faible motivation financi re L impact de ces formations est visible sur le terrain et augure d une durabilit optimale Recommandation Le minist re devrait organiser la poursuite de la formation par ses canaux habituels et surtout travers les s ances d UP 3 Volet p dagogique Les
26. d veloppement de l homme et comme objectif la diffusion des sciences et techniques dans l enseignement l artisanat le monde urbain et rural veut rendre le savoir utile pour permettre aux personnes des pays en d veloppement de comprendre et ma triser leur environnement d inventer des solutions leurs difficult s d entreprendre d accroitre leur capacit d organisation et pour favoriser le sens civique et la d mocratie veut faire partager les savoirs et savoirs faire du monde moderne en respectant les cultures propres et la libert d agir de ses partenaires du Sud il d veloppe des capacit s couter et recevoir de part et d autre travaille en collaboration troite avec les instances ducatives de ses pays d intervention et en partenariat avec diverses ONG et institutions du Nord et du Sud respecte une thique de transparence dans sa gestion et son information l ONG fait contr ler l utilisation des fonds re us conform ment aux obligations l gales veut veiller chez les donateurs qui lui font confiance une g n rosit intelligente et durable 2 Politique et strat gie 2 1 Politique Secteur d intervention l ducation et la formation d adultes Sous secteur sp cifique l ducation scientifique et p dagogique Pays d intervention Haiti Madagascar B nin Togo 2 2 Strat gie DEFI am liore la qualit de l ducation dans les pays d favoris s de fa on durable c
27. en diff rentes tapes entre mars et mai 2013 1 Pr sentation du projet Le projet introduit dans le syst me ducatif b ninois une d marche sp cifique d enseignement des sciences adapt e au niveau primaire Cette d marche appel e Agir Pour Savoir APS est inspir e de celle d nomm e La main la P te Il s agit de promouvoir au sein de l cole primaire une d marche d investigation scientifique travers l exp rimentation et l activit manuelle L objectif majeur est une appropriation progressive par les l ves de concepts scientifiques et de techniques utiles pour la vie quotidienne accompagn e d une consolidation de l expression crite et orale Cette p dagogie vise le d veloppement du raisonnement et des connaissances scientifiques Apr s sept ans de mise en uvre le projet couvre g ographiquement trois circonscriptions scolaires et six coles pilotes ou vitrine mais son emprise r elle s tend au niveau national travers les coles normales d instituteurs et le renforcement des capacit s de l ensemble des conseillers p dagogiques CP et des inspecteurs de l enseignement primaire Le projet s ins re au plan p dagogique harmonieusement dans les programmes en vigueur au B nin 2 Objectifs et type de l valuation L objectif g n ral de la pr sente valuation est d valuer les volets institutionnel formation p dagogique et logistique de l ONG D fi au B nin en vue d en identifier les
28. et D fi sans D fi le partenaire principal du moins en ce qui concerne la plus grande partie du financement L quipe d valuation n a du reste pas pu d celer au niveau minist riel une volont particuli rement marqu e et exprim e des autorit s de poursuivre les interventions de D fi Ceci semble marquer la fin d finitive du projet Toutefois l aise dont font preuve les enseignants tant dans les coles vitrines que dans d autres o l APS s est impos e et la tr s forte influence de l approche dans les d veloppements curriculaires r cents au niveau national mesures correctives tablissent l vidence que les activit s de formation et de vulgarisation de l approche ont t concluants Au vu de ces r sultats et fort du nouveau chantier qui s ouvre dans le renforcement de cette approche dans d autres champs de formation l expertise de D fi pourrait encore tre utile notamment pour la conception de documents de formation 2 Volet formation des acteurs La formation est sans aucun doute le point le plus fort des interventions du projet Elle lui a assur un ancrage solide et a t garante de la durabilit de son ceuvre En effet les 1 Des documents de formation ont t multipli s par l INFRE sur fonds UNESCO 15 activit s de formation ont cr une chaine de valeur de comp tences allant de l enseignant de classe au personnel de supervision sans oublier les institutions de formation des enseignants CP et i
29. forces et faiblesses pour nourrir la d cision de l Etat b ninois sur la suite r server cette exp rience v cue avec les promoteurs de la d marche APS 3 M thodologie et contraintes L offre des consultants en r ponse la d marche propos e par les termes de r f rence a t plusieurs fois revue en fonction de fluctuations au niveau du contexte de l valuation Pr vue au d part pour tre une valuation quantitative et qualitative elle a par la suite adopt une ligne purement documentaire avant de prendre l allure finale d une valuation qualitative assortie de travaux de terrain pour satisfaire au premier volet relatif aux acquis des enseignants en termes de comp tences li es au contenu de la d marche APS Le second aspect se rapportant la qualit de la conduite des activit s assur e par D fi a t quelque peu occult du fait de l absence d un r pondant de D fi sur place et du vide cr par le d part du point focal D fi et du directeur de et pr sident de l ENP qui avaient suivi le projet pendant presque toute sa dur e de vie 4 Constats Concernant le volet institutionnel l assise institutionnelle du projet est r elle en ce qu il a touch une frange importante des acteurs de l enseignement primaire au B nin qui sont proches du terrain tout en tant faible au niveau des autorit s minist rielles Depuis le d part de D fi d cembre 2012 aucune d cision minist rielle n a pourvu
30. l introduction de la d marche APS dans la formation initiale des futurs enseignants dans les ENI ainsi qu travers la formation des futurs D EP CP et IP 3 2 2 Mat riel didactique Le mat riel introduit par D fi pour accompagner l initiative est disponible partout et permet tout autant de bien transmettre le message acad mique Le Guide du Ma tre est un ouvrage utile mais se pr sente comme une nouveaut dans un contexte o les mesures correctives se mettent aussi en place L appr ciation de l APS en mati re d EST inspire certains enseignants l adapter d autres champs de formation Cette perspective repr sente un chantier important pour D fi qui non seulement par ce fait accompagnerait la g n ralisation de l uvre d j introduite mais aussi ouvrirait la g n ralisation th matique vers les autres mati res Cette vision rentre aussi en ligne droite avec les efforts de r criture des programmes par les autorit s b ninoises Recommandations 1 Plut t que de poursuivre la multiplication du guide du ma tre D fi il serait plus avis de l int grer d ores et d j dans les mesures correctives et de g n raliser ces derni res 2 Encourager l utilisation du mat riel de r cup ration et de toutes sortes d aides p dagogiques pour rendre l enseignement apprentissage plus attrayant et plus efficace 3 Que D fi soit force de proposition d un appui strat gique pour la consolidation de la g n ralisati
31. quoi les reconna t on Quelles sont les comp tences intellectuelles que sont sens s d velopper les coliers b n ficiaires Des coliers form s par l APS quel int r t cela pr sente t il pour les l ves eux m mes pour les parents et pour l Etat b ninois Quelle est l influence de la d marche APS sur les autres acteurs du syst me ducatif Quel m canisme de suivi de proximit le projet a t il concu et mis en ceuvre Les directeurs d coles les Conseillers P dagogiques et les inspecteurs CCS se sentent ils concern s par la mise en ceuvre du projet Si oui quelles sont les initiatives heureuses prises par ces acteurs par endroits et qui portent t moignage Quels sont les facteurs de p rennit entretenus sur le terrain et dont les partenaires locaux peuvent se saisir 44 ANNEXE 5 LISTE DES PERSONNES RENCONTREES OU CONTACTEES PAR TELEPHONE SKYPE NOM Poste Moustapha MOUSSILIOU Directeur de l INFRE Ancien Directeur de l INFRE Chef Service Information et Issaou GADO communication INFRE M TCHILAO YOLOU Directeur de l Enseignement Primaire M AZON Directeur Adjt de l Enseignement Primaire M HOUEDO Directeur Adjt de l Inspection P dagogique Euric KOUMANOU Ancien point Focal D fi l INFRE Th r se LOKO Pr sidente CCED national Benoit DAH MOROU Responsable des formations pour le CCED Cosme GANSA
32. ses principes p dagogiques Le CCED acteur de la venue de D fi au B nin a jou un r le cl les premi res ann es notamment sur la communication mais est l heure de la pr sente valuation dans une position effac e L INFRE l inverse des autres membres de DEP CCED qui taient de fait tr s peu impliqu s a favoris l ancrage institutionnel du projet et a promu l extension de son intervention au del des CS et coles vitrines L ENP et en particulier l INFRE n ont pas r ussi faire connaitre l APS aupr s des autorit s minist rielles ce qui repr sente aujourd hui un point faible apr s 7 ann es de pr sence de D fi au B nin L INFRE ne poursuit pas les interventions du projet depuis le d part de la derni re volontaire D fi et aucune d cision minist rielle n a encore pourvu la poursuite de ses activit s La vie du projet a t marqu e par des tensions grandissantes entre membres de et au sein de D fi certaines de ces tensions se situent au niveau interpersonnel et sont li es selon l hypoth se de l quipe d valuation au moins en partie des conflits d int r t Le renouvellement de l ENP suite des nominations r centes cr e un nouveau contexte collaboratif propice pour la poursuite de l oeuvre entam e par D fi Une revue des crit res classiques de l valuation pertinence efficience efficacit impact et durabilit permet de conclure ce qui suit 37
33. son Directeur qui a offert un interlocuteur proactif aux interventions de D fi De part l initiative du Directeur de l INFRE l approche APS a t introduite dans les ENI et int gr e aux activit s du r seau d animation p dagogique RAP Toutefois l heure de la pr sente valuation l INFRE ne poursuit pas les activit s du projet depuis le d part de la derni re volontaire 10 au niveau des partenaires direct le CCED qui a jou un r le cl dans la venue de D fi au B nin a aujourd hui une pr sence peu visible et des frictions s observent avec D fi et au sein m me de D fi 11 depuis le d part de D fi d cembre 2012 aucune d cision minist rielle n a pourvu la poursuite de ses activit s 12 Les personnes interrog es mentionnent de nombreuses activit s report es pour raison de chevauchement avec d autres organis es au niveau du minist re mais cette r alit est fr quente m me entre activit s internes au minist re ou des directions et ne se retrouve pas qu avec ce projet en particulier Toutefois plusieurs avis concordants avancent que depuis 2010 2011 il a t de plus en plus difficile de conduire les activit s du projet pour cause de ralentissement administratif notamment l INFRE Certaines activit s comme la Caravane des Sciences par exemple bien que d ment planifi e et budg tis e n ont pu tre mise en ceuvre pour des raisons de lenteur blocage administratif 1 2 Stabilit du personne
34. 2005 ses activit s sur le terrain La phase pilote d exp rimentation de la d marche APS est achev e et il est pr sent question d envisager sa g n ralisation 47 Mais pour prendre une d cision allant dans le sens de l avenir de cette initiative l ONG DEFI comme tous les autres projets sous financement AFD s impose la discipline de programmer et de r aliser l valuation des actions men es et d envisager des perspectives Cette programmation faite par DEFI rencontre parfaitement l option du Ministre des Enseignements Maternel et Primaire qui a lui aussi souhait tout naturellement obtenir les conclusions de la fin de mission d exp rimentation Or comme chacun le sait un simple rapport d activit ne suffit pas pour r pondre cette pr occupation De ce point de vue il est important d valuer une telle activit qui non seulement pourrait avoir d impact sur la pratique p dagogique des enseignants exp rimentateurs et qui serait transf rable tous les autres du sous secteur mais aussi et surtout pourrait se r v ler comme une d marche plus porteuse plus simple et moins co teuse pour l enseignement des sciences au B nin C est pourquoi l valuation externe de l exp rimentation est n cessaire C est elle qui justifie l laboration des pr sents TDR qui comporte tous les d tails et r sultats attendus et dont les objectifs sont clairement d finis Il OBJECTIFS DE L ACTIVITE 1 Objectif g n ral Evaluer les
35. En Ao t 2012 l quipe D fi et ses partenaires ont publi un document Le Guide du Ma tre pour les usagers de l APS dont les valuateurs ont pu avoir une copie Ce guide s inspire des programmes en vigueur mais va plus loin dans les d tails et sur les tapes du processus enseignement apprentissage Il fournit aussi pour chaque cours des exemples de fiches de pr paration La plupart des personnes interview es pendant les travaux de terrain d clarent que le guide du ma tre a une meilleure substance que les documents en vigueur en EST Toutefois lorsqu on les met en contact avec les deux documents et qu on leur montre les d tails de part et d autre ils reconnaissent que l information est la m me dans les deux documents D fi a fait la diff rence tout juste en concevant des fiches standard pour chaque cours et en amenant les usagers LIRE leurs documents de travail En effet un des constats r it r s de cette valuation et plusieurs fois confirm par les personnes interview s est que les usagers des programmes et guides Inspecteurs CP Directeurs et enseignants ne lisent pas les documents existants et dont ils enseignent la substance quotidiennement En dehors des documents l quipe d valuation a cherch conna tre le mat riel didactique que D fi a mis la disposition des coles vitrines L inventaire fait dans plus d une cole information d ailleurs corrobor e par plusieurs acteurs du projet y compris des mem
36. I du CCED de l INFRE et ou de l ENP 5 2 Les devoirs de l valuateur L valuateur devra travailler intimement avec les diff rentes parties prenantes du projet et respecter les prescriptions des TDR en vue d accomplir sa mission 5 3 Profil de l valuateur Le consultant ind pendant ou le responsable du cabinet d expertise recruter doit remplir les conditions ci apr s e Avoir un dipl me acad mique quivalent BAC 5 ans ou un dipl me professionnel pouvant justifier d un niveau d tudes quivalent e Avoir une ma trise parfaite de la langue fran aise oral et crit tre un p dagogue un sociologue ou un analyste avoir une exp rience dans l organisation et la conduite d une quipe de travail avoir particip au moins une valuation des acquis en milieu scolaire au cours des six derni res ann es avoir une bonne connaissance du syst me ducatif b ninois tre disponible pour toute la dur e de la mission VI CHOIX DE LA CIBLE D EVALUATION L valuateur externe de la phase pilote de la d marche APS pour le choix de son chantillon peut recueillir des informations aupr s des acteurs du syst me que sont 53 e les enseignants du primaire des classes de CI CP CEI CE2 1 2 en leur qualit d exp rimentateur ainsi que les normaliens les directeurs d coles primaires vitrines en leur qualit d exp rimentateurs et d encadreurs de proximit des ense
37. REPUBLIQUE DU BENIN PARTENARIAT BENIN ENTRE ONG DEFI MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS MATERNEL ET PRIMAIRE CONSEIL COMMUNATAIRE POUR L EDUCATION ET LE DEVELOPPEMENT EVALUATION FINALE EXPERIMENTATION DE LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE AGIR POUR SAVOIR APS DANS L ENSEIGNEMENT PRIMAIRE AU BENIN Rapport final Emmanuel M DAVID GNAHOUI Elisabeth HOFMANN Cotonou Bordeaux Betton Mai 2013 LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS AFD APC APS C SEMP C SIC C SRE CCED CCS CFPEEN CP CS D EP DAC DC DDEMP DEC DEM DEP DEPEPS DES DIP DPP EBSE ENI EST ETA ETD EV INFRE IEP MAP MEMP RAP RUP SF SG SPAO SPRO TdR UP Agence Fran aise du D veloppement Approche par les Comp tences Agir pour savoir m thode D fi Chef du Service de l Enseignement Maternelle et Primaire Chef du Service d Information et de Communication Chef du Service de la Recherche en Education Conseil Communautaire pour l Education et le D veloppement ONG locale partenaire D fi Chef de Circonscription Scolaire Centre de Formation des Personnels d Encadrement de l Education Nationale Conseiller P dagogique Circonscription Scolaire Directeur d Ecole Primaire Directeur Adjoint de Cabinet Directeur de Cabinet Direction D partementale des Enseignements Maternel et Primaire Direction des Examens et Concours Direction de l Enseignement Maternel Direction de l Enseignement Primaire Direction des Etablissements Priv s
38. a sensibilisation l adaptation de la d marche aux r alit s locales la s lection de deux coles vitrines la formation des formateurs la formation des Directeurs la formation des enseignants exp rimentateurs l exp rimentation le suivi valuation le concours de sciences la p rennisation 20 00 EN En acp po 61 C Des actions concr tes de terrain de 2005 2010 1 Circonscription Scolaire d Attak d octobre 2005 Juin 2007 Une quipe de pilotage du projet est compos e d un membre du CCED d un membre de du Chef de la Circonscription Scolaire de Porto Novo Attak et des formatrices de DEFI Elle se r unit r guli rement pour discuter des activit s du projet 2 coles ont t choisies par le Chef de la Circonscription Scolaire de Porto Novo Attak Il s agit de l Ecole Primaire Publique Attak A et de l Ecole Primaire Priv e La Sagacit Les 12 enseignants de ces deux coles ont t form s au cours de l ann e scolaire 2006 2007 et ont b n fici de nombreux suivis p dagogiques individualis s tout au long de l ann e exposition scientifique a t r alis e dans ces coles en fin d ann e scolaire 60 instituteurs ont t form s la d marche au cours de l ann e 2005 2006 Ils ont galement b n fici de suivis p dagogiques individualis s en 2006 et 2007 Ils ont re u en juillet 2007 une formation compl mentaire l
39. adio priv e qui met sur tout le territoire Radio Immacul e Conception et tr s cout e des enseignants II BILAN DES ACTIVITES DE DEFI EN 2011 1 Actions de formation 237 directeurs et enseignants form s directement la d marche APS en science technologie et citoyennet en 2011 21 suivis p dagogiques individualis s pour les formateurs r f rents aupr s des directeurs et enseignants du primaire L objectif final de former 625 formateurs et enseignants d ici d cembre 2012 va tre atteint par la mise en ceuvre des diff rentes r pliques des formations par les formateurs r f rents et 65 les directeurs d coles en 2012 notamment les 96 directeurs form s Parakou potentiellement 552 enseignants seront form s lors de la r plique Bilan quantitatif 26 formateurs 2 CCS 8 CP 4 membres de l INFRE 12 membres du CCED ont suivi une formation de 64 heures 60 enseignants dont 13 directeurs une formation de 30 heures Ils ont tous b n fici d au moins une visite dans leur classe 24 enseignants des quatre coles vitrines ont suivi une formation de 40 heures Ils ont tous b n fici d au moins trois visites dans leur classe 220 directeurs ont suivi une formation de 40 heures dispens e par les CP form s pr c demment Ils ont b n fici d un suivi suite leur formation 120 inspecteurs ont suivi deux journ es d information sur la d marche ainsi que 35 inspecteurs en formation
40. ar c est un facteur cl de d veloppement 55 apporte aux instituteurs et formateurs d instituteurs des pays du Sud un compl ment de formation pour l enseignement des sciences techniques et citoyennet dans le cadre de la p dagogie active inspir e de La main la p te cf annexes pr sentation de La main la p te cherche des effets multiplicateurs en choisissant de former directement des instituteurs et des formateurs d instituteurs plut t que des enfants cherche concilier quantit et qualit avec d un cot une formation en cascade formation de formateurs d instituteurs et d l ves ma tres qui vont former des instituteurs lesquels vont former des enfants et de l autre la formation d instituteurs avec des suivis personnalis s dans les classes n a ni la pr tention ni les moyens de prendre en charge l am lioration du syst me ducatif dans son ensemble DEFI labore et construit avec ses partenaires locaux une action pilote reproductible par eux laisse aux responsables des organismes partenaires le choix des b n ficiaires des interventions renforce les capacit s des ONG et de la soci t civile des pays du Sud 3 Organisation DEFI est une ONG cr e en 1989 par Michel et Christophe BIAYS et respectant la loi de 1901 3 1 Ses acteurs Un Pr sident agissant de facon b n vole Deux salari s temps complet 1 Directrice 1 Charg de mission 2 volonta
41. arents d l ves Organisation journ e foot et sciences La journ e Foot et Sciences s est tenue Porto Novo et impliqu environ 100 personnes Universit de vacances L universit de vacances a consist en un rassemblement de 80 enseignants du primaire qui ont t form s et sensibilis sur l APS Radio Deux missions radio ont t r alis es sur la seule radio priv e couverture nationale Ave Maria FM Par ailleurs des chroniques de cinq minutes par jour ont t programm es pour aborder diff rents th mes associ s la pratique de la d marche APS entre mais elles n ont pas t diffus es Presse crite Des articles sur l approche ont t publi s dans la revue CTIS INFO et le journal sp cialis Education b ninoise EB en novembre 2012 Tirage de 1 000 exemplaires pour EB et 1500 pour CTIS INFO 3 2 2 Formation En mati re d activit s de formation le projet a adopt une d marche d introduction progressive entre 2005 et 2012 qui lui a permis partant d une seule CS et de deux coles vitrines de mettre en place un r seau de formation tr s ramifi avec le potentiel d accompagner aujourd hui une g n ralisation de la mise en ceuvre de l approche l chelle nationale Le tableau synth tique des activit s de formation ci dessous r v le en effet que le volet formation a couvert au niveau national l ensemble du corps de contr le CCS et CP les formateurs des ENI bon no
42. at giques de DEFI Il d cide des actions de communication aupr s des institutions ducatives des organismes de financement du public et des entreprises Le choix des projets de d veloppement passe par des tapes distinctes Proposition de projets sur la base des besoins manant d acteurs du Sud institutions organisations d appui groupements populaires suscit s par DEFI et qui se concr tisent par des demandes officielles e Discussion et choix des projets au sein du Conseil d Administration des Charg es de projet ainsi que des quipes locales e Mission d identification et exploratoire e Elaboration des projets et des budgets au sein du si ge de DEFI avec les quipes de terrain Lecture des projets avec les Charg s de projet et le Conseil d Administration de DEFI qui vote les budgets e Mise en route des projets par le si ge de DEFI avec les quipes de terrain recrutement des volontaires suivi et gestion des projets Organisation op rationnelle au B nin L quipe nationale de pilotage Une quipe nationale de pilotage du projet est compos e des directeurs de l INFRE de la DEP de la DIP de la pr sidente Nationale du CCED d un repr sentant local du CCED d Attak des repr sentants de DEFI B nin Cette quipe se r unit tous les mois pour faire le point sur les activit s en cours et prendre les d cisions n cessaires la poursuite et l volution du projet Organisation interne
43. bal 3h45 gt en trois temps 1h35 1h15 55 D roulement er 1 temps 1h35 1 Consigne Vous allez lire les diff rents textes et noter chaque fois avec vos propres mots l id e principale que vous retenez sur la place de l crit en EST sur votre cahier y 2 Travail individuel pour r pondre cette consigne 25 Ce travail doit tre individuel donc r alis e dans le silence 3 groupe change sur les id es trouv es 15 4 Pour chaque texte chaque groupe donne l id e qu il a retenue elles sont not es au tableau 15 5 Collectivement les participants choisissent la meilleure phrase r sumant chaque texte 35 Proposition de phrases r capitulatives ce ne sont que des propositions Texte 1 L criture une m moire de papier permet l l ve un retour sur le r sultat de ses exp riences ses points d appui OU L crit est un outil de r f rence et de travail Texte 2 Cela aide r fl chir s exprimer Texte 3 C est parce qu ils ont crire que les l ves r fl chissent Le cahier d exp rience permet de voir l volution de l l ve il est comme un dictionnaire Texte 4 La production d crit en sciences est un outil au service de la formation scientifique et non une fin en soi OU Bien que l crit soutienne les sciences il ne doit pas se substituer la comp tence que l l ve doit acqu rir 27 temps 1h15 Les partic
44. bres de l quipe de pilotage r v le que ce mat riel est essentiellement compos d objets de r cup ration bouteilles d eau min rale vides boites de conserve fils toutes sortes d objets h t roclites dont ont peut faire usage dans une situation de classe D fi a par ce fait mis son exp rience au niveau des enseignants de ces coles qui pour la plupart sont d munies Dans plusieurs classes observ es lors de l valuation les enseignants et leurs l ves rivalisent d originalit dans l utilisation de supports didactiques 3 3 L effet APS en situation d apprentissage De l avis de l quipe d valuation la pr sente section est la plus importante de ce rapport en ce qu elle montre l effet de tout le dispositif institutionnel administratif logistique et de formation sur la r alit en salle de classe Tous les efforts consentis de part et d autre pour une quelconque r ussite du projet ou une bonne organisation doivent en effet converger vers une volution perceptible de la m thode d enseignement et de l efficacit de cette derni re former des l ves en termes de d marche d investigation scientifique travers l exp rimentation et l activit manuelle avec comme objectif majeur une appropriation progressive par les l ves de concepts scientifiques et de techniques utiles pour la vie quotidienne accompagn e d une consolidation de l expression crite et orale C est cette p dagogie qui vise le d veloppement du rais
45. bu au projet B nin Ann e Ressources de Part consacr e au Bailleurs de fonds DEFI en euros domaine Education pour B nin Formation 2012 91 192 10096 AFD fonds propre 2011 102 554 100 Agence Fran aise de D veloppement Fonds propre SCAC B nin Fondation 2010 TUNE Blancmesnil fonds propres 2009 132 719 100 us 2008 148 153 100 MAE Fondation Blanmesnil OIF fonds propre 2007 100 MAE Fondation Sommer CG35 MAE Fondations Sommer 2m Blancmesnil et OIF 2005 87 403 10096 MAE fonds propre 6 Pratique et organisation interne en mati re de suivi valuation 6 1 Suivi r alis par le si ge Il se fait par des e mails des entretiens t l phoniques et ou skype des comptes rendus de r unions et des rapports d activit s de l quipe de terrain Une mission de 15 20 jours sur le terrain est pr vue chaque ann e ou tous les deux ans 6 2 Suivi r alis par l quipe de terrain Il se fait par des questionnaires des entretiens avec les enseignants des observations de classes et des grilles d auto valuation des personnes form es 6 3 Evaluation du projet Des valuations internes sont effectu es chaque ann e par les charg s de projet du si ge une valuation p dagogique interne est r alis e g n ralement tous les 2 ou 3 ans Cette valuation externe est la troisi me commandit e par DEFI Apr s Haiti en 2008 et Madagascar en 2010
46. ce des formations tats de paiement budgets de diverses activit s li es la formation etc et de s ances d unit s p dagogiques relatifs l APS fiches de pr paration de classe APS cahiers des l ves montrant la mise en ceuvre de l approche etc L quipe d valuation a aussi proc d l analyse comparative des guides et programmes officiels des mesures correctives et du guide du maitre produit dans le cadre du projet 2 2 Observations de s quences de classe Les observations de s quences de classe se sont tenues dans toutes les coles vitrines 6 ainsi que dans des coles t moin choisies dans les m mes circonscriptions scolaires CS 3 et dans des CS non couvertes par le projet 3 Cette d marche a permis d appr cier sur le terrain la connaissance et la prise en charge r elle de l APS par les enseignants Il en a t de m me dans les coles des circonscriptions D fi puisque quand bien m me les coles ne sont pas des vitrines donc n taient jamais directement prises en charge par le projet leurs enseignants b n ficiaient des m mes formations au niveau de la circonscription et participent aux animations des unit s p dagogiques ce qui devraient r sulter en un ph nom ne de tache d huile si l approche est v ritablement bien implant e et adopt e Les observations dans les autres CS ont t conduites dans le but d tablir la diff rence avec les habilet s des enseignants et des l ves n ayant pas
47. ces ont t introduites restaurant la place de l apprenant dans le processus de construction du savoir Les acteurs ainsi form s repr sentent un vivier de ressources qui pourrait s av rer fort utile en pr sence d une volont des autorit s d tendre ou de durablement g n raliser l approche Les supports de formation con us par le projet sont aussi d une qualit et d une utilit reconnue par les usagers Dans le volet p dagogique on constate la forte compatibilit conceptuelle entre l APS introduite par l ONG D fi et l APC en vigueur au B nin Les tapes de l APC se retrouvent dans l APS avec plus de d tails facilitant leur application La mise en ceuvre de l APS a eu du succ s entre autres parce que les efforts purement didactiques ont t accompagn s par des actions en communication En mati re d activit s de formation le projet a adopt une d marche d introduction progressive entre 2005 et 2012 cr ant le potentiel d accompagner aujourd hui une g n ralisation effective de la mise en uvre de l approche l chelle nationale Les travaux de terrain ont relev une am lioration significative de la qualit de l enseignement apprentissage tablissant non seulement le progr s r alis dans les coles vitrines mais aussi par effet de tache d huile dans les circonscriptions D fi o la formation des CP directeurs d coles et enseignants a permis de faire la diff rence 5 Conclusions Sur la base des crit res
48. che scientifique l objectif majeur est une appropriation progressive par les l ves de concepts scientifiques et de techniques op ratoires utiles pour la vie quotidienne accompagn e d une consolidation de l expression crite et orale La main la p te permet aussi de v hiculer des principes de citoyennet climat de confiance statut de l erreur respect de l autre En classe les enfants observent un ph nom ne du monde r el et exp rimentent sur lui Au cours de leurs recherches ils argumentent et raisonnent tiennent chacun un cahier d exp riences avec leurs mots eux mettent en commun leurs id es construisent leurs connaissances et leurs capacit s d entreprendre Ils d couvrent comment transf rer leurs connaissances au monde r el Etude du rapport sur l chantillon des personnes interrog es dans le cadre de la pr paration de l valuation externe 69 ANNEXE 7 Les 8 principes de la d marche Agir Pour Savoir au B nin Les principes li s la d marche 1 Les apprenants observent un ph nom ne du monde r el et proche et exp rimentent sur lui 2 Les apprenants font des recherches raisonnent argumentent discutent mettent en commun leurs id es et leurs r sultats pour construire leurs connaissances 3 Les activit s propos es rel vent des programmes en vigueur et sont organis es par le ma tre en s quences en vue d une progression des apprentissages 4 L enseignant
49. conclusions sur le volet p dagogique portent sur les principes de l APS sa mise en ceuvre et l appropriation des acteurs travers les situations d apprentissages 3 1 Principes de l APS Tous les enseignants rencontr s lors des observations de s quences de classe ont reconnu la similitude des d marches APC et APS et la facilitation ainsi que l efficacit de l enseignement que l APS apporte travers la richesse de d tails pourvus par ses documents didactiques 34 Recommandation Toute poursuite du processus doit se faire en maintenant la fluidit entre les approches et engager la perspective de s ouvrir vers les autres champs de formation 3 2 Mise en uvre de l APS 3 2 1 Activit s de communication et de formation Les activit s de communication ont jou un r le primordial dans l introduction de l approche et la r duction de l hostilit caus e par tout ce qui est nouveau ou inconnu en p dagogie La formation depuis les enseignants des coles vitrines aux ENI et au personnel d encadrement et de supervision s est av r e tr s efficace dans l implantation durable de l approche Recommandation Pour ne pas perdre le b n fice de ces formations il serait avis de les renforcer travers les UP dans une perspective de consolidation de la g n ralisation de facto entam e Les D EP les RUP et les CP pourraient efficacement prendre en charge le suivi de ces formations En parall le il est n cessaire de renforcer
50. conscription Scolaire de Cotonou Sik de septembre 2007 juillet 2009 La cr ation de deux coles vitrines 2 coles ont t choisies par le Chef de la Circonscription Scolaire de Cotonou Sik Il s agit de l Ecole Primaire Publique Saint Jean III et de l Ecole Primaire Publique Fifadji D Les 12 enseignants de ces deux coles ont t form s au cours de l ann e scolaire 2007 2008 et ont b n fici de nombreux suivis p dagogiques individualis s tout au long de l ann e et jusqu en 2009 Une exposition scientifique a t r alis e dans ces coles en fin juin 2009 La formation de formateurs Les Conseillers P dagogiques de la Circonscription Scolaire de Cotonou Sik et les membres du CCED de Cotonou Sik ont t form s la d marche 62 en tant que formateurs en 2007 2008 Ils ont pris part la pr paration de la formation des directeurs La formation de directeurs Les Conseillers P dagogiques de la Circonscription Scolaire de Cotonou Sik ont form en mars et avril 2009 les 120 directeurs de la Circonscription avec l appui des formatrices de DEFI Ils ont b n fici d un suivi p dagogique au cours de l ann e scolaire 2009 2010 et formeront leur tour les enseignants lors des journ es d Unit s P dagogiques La sensibilisation Des s ances de sensibilisation aupr s des parents d l ves des coles de la Circonscription Scolaire de Cotonou Sik ont t organis es avec le CCED
51. cteurs CCS se sentent ils concern s par la mise en ceuvre du projet Si oui quelles sont les initiatives heureuses prises par ces acteurs par endroits et qui portent t moignage Quels sont les facteurs de p rennit entretenus sur le terrain et dont les partenaires locaux peuvent se saisir 2 4 VOLET LOGISTIQUE 2 4 1 Le budget du projet Quel est le budget global du projet par phase Quelles sont les sources de financement et comment l Etat b ninois a t il honor ses engagements Quelle appr ciation faites vous de la justesse et de la pertinence des cr dits allou s par rapport aux diff rentes activit s du projet Quelle appr ciation faites vous du mode de mobilisation des ressources financi res de la transparence de l utilisation de ces cr dits et du rapport co t efficacit 2 4 2 Les rapports de forces dans le budget Pr senter le tableau global du budget et analyser les co ts comparatifs des activit s entre elles puis d gager les rapports de forces Parvenir la conclusion qui montre qui profite mieux le budget 2 4 3 Mat riel de travail Le projet a fonctionn gr ce un stock de mat riel de travail pour le fonctionnement De m me les coles pilotes et les coles vitrines ont eu besoin de mat riel didactique pour l exp rimentation De quoi est compos ce mat riel dans chaque cas D o provient il et quel en est le co t Est il toujours ad quat pour la mise
52. d valuation classiques la pertinence du projet s tablit par sa compatibilit avec les programmes d tudes et l APC en vigueur ainsi qu avec les mesures correctives en EST Le renforcement des capacit s de la force enseignante correspond galement un besoin r el au B nin aujourd hui Le projet a t jug comme efficient car fond sur une strat gie de moindre co t recours des volontaires per diem relativement bas pour les formations utilisation de mat riaux simples disponibles localement et de r cup ration La bonne dose d innovation dans la continuit l influence de l APS sur les mesures correctives des programmes d tudes l ind niable apport p dagogique et didactique de l APS et l effet positif sur l engagement des enseignants t moignent de l efficacit du projet et ceci sans que l APS en tant que sigle ni D fi ne soient n cessairement connus L introduction implicite de l APS dans les mesures correctives repr sente un impact tr s important en soi et un gage de viabilit tout comme l effet multiplicateur constat gr ce la r elle appropriation de l APS par des acteurs de terrain jusqu aux formateurs des ENI et une moindre mesure ceux de l encadrement Les tentatives d adapter l APS d autres champs de formation que 5 existent et pourraient accompagner sa g n ralisation tout en rentrant en ligne droite avec les efforts de r criture des programmes par les autorit s b ninoises
53. d couvre p 9 Guide du Ma tre 24 3 3 2 2 R alisation Je construis p 9 Guide du Ma tre 25 3 3 2 3 Retour et projection Je fais le point p 10 Guide du 26 IV ANALYSE SELON LES CRITERES D EVALUATION unes 27 T 27 1 1 Compatibilit avec les programmes d tudes et en vigueur 28 4 VI 1 2 Compatibilit avec et impact sur les mesures correctives en EST 28 1 3 Renforcement des capacit s de la force enseignante 28 Pv cobi AM anaa i a e EA a A ENER 29 21 L innovation dans Ia contI mitico 29 2 2 Renforcement de pratiques p dagogiques et didactiques 29 2 3 Engagement du corps enseignant et de contr le ss 29 Z4 APS et mesures COFT CUVES Ss sun tea ete 30 Axe EITICIGHCE em diii ran dn cer At ne ru iae cu 30 3 1 Politique de ressources humaines et mat rielles ss 30 3 11 Ressources h mallies ation 30 3 52 Ressources Mat riels he men e nr 31 3 2 Mat riel didactique DET NS nt 31 3 3 Co t de la formation D M 31 Axe mipact er d rabilite 5 e ie ei 31 4 1 Au niveau des programmes d tudes les mesures correc
54. de la probl matique R alisation Activit s de construction de nouveaux savoirs 1 Proposition d explication hypoth ses et choix d exp rience Hypoth se individuelle je pense que Hypoth ses du groupe nous pensons 2 Mise l preuve de la proposition d explication choisie exp rience observation recherche de documents ouenqu te 3 R sultats j ai lu vu entendu 4 Mise en commun formuler l explication la situation probl me 80 Retour et projection 1 Objectivation L enseignant note au tableau le retiens 2 Evaluation 3 Consolidation enrichissement 4 Projection r investissement 81
55. des Enseignements Primaire et Secondaire Direction de l Enseignement Secondaire Direction de l Inspection P dagogique Direction de la Programmation et de la Prospective Enquiry Based Science Education Ecole Normale de Instituteurs Education Scientifique et Technologique Ecoles T moin Autres CS pas form par D fi Ecoles T moin CS D fi Ecoles vitrines Institut National pour la Formation et la Recherche en Education Inspecteur de l Enseignement Primaire Main la P te Minist re des Enseignements Maternel et Primaire R seau d animation p dagogique Responsable d Unit P dagogique Service de la Formation Secr taire G n ral Service de Publication Assist e par Ordinateur Service de la Production Termes de r f rences Unit P dagogique Remerciements L quipe d valuation remercie tous ceux qui ont bien voulu nous accorder du temps et qui nous ont fait confiance pour partager leurs connaissances leur compr hension et leurs avis sur le projet ISTEP de l ONG D fi au B nin Sans pouvoir mentionner toutes ces personnes nominativement nous souhaitons en citer quelques uns les deux directeurs de l INFRE M Issaou GADO et M Moustapha MOUSSILIOU qui se sont succ d s pendant notre valuation tant alors tr s pris et pr occup s par ailleurs Avril AMBONO et Sophie CHARVET anciennes volontaires D fi et Muriel DELANOUE ancienne employ e de D fi qui ont bien voulu creuser leur m moire pour n
56. disciplinaire N 1 dans les programmes officiels Cela pourrait tre consid r comme un point faible en ce qui concerne la pertinence bas e sur un besoin d j existant En effet pourquoi concevoir une approche nouvelle si l nonc existe d j dans les programmes officiels Cela d noterait d un manque d originalit Cette question apporte justement la confirmation de la pertinence l APS apporte une pr sentation plus d taill e et plus accessible aux enseignants D autre part elle permet aussi de les amener interagir avec les documents qui leur sont apport s Le projet vient ainsi en un premier temps produire exactement l l ment n cessaire pour potentialiser les programmes existants 1 2 Compatibilit avec et impact sur les mesures correctives en EST Suite aux diverses valuations de programmes qui ont eu lieu au B nin les recommandations sont all es dans le sens d all ger lesdits programmes mais aussi de les restructurer sur la base d une approche plus conviviale pour tous les utilisateurs apprenants enseignants ainsi que corps de contr le Une r criture de ces programmes est alors intervenue Le constat fait sur la base d une analyse comparative de contenu APS mesures correctives est que ces mesures correctives dans leur formulation actuelle sont encore plus proches de l APS que les textes officiels pr alables En outre cette pertinence se confirme dans les axes Efficacit et Impact Durabilit en ce que selon le
57. dre Le personnel local de l ONG son antenne b ninoise est aussi tr s limit constitu essentiellement du conducteur de v hicule et du Point focal D fi qui marge temps partiel 23 Au vu des r sultats obtenus ainsi que des fonds engag s pour les ressources humaines le projet a eu une gestion tr s conome 3 Selon les TdR du point focal Document D fi sous signature M Iven Gastard Responsaable des Projets sans date Le Point Focal DEFI est fonctionnaire de l INFRE et percoit une indemnit de DEFI Ses 30 3 1 2 Ressources mat rielles Le patrimoine du projet D fi tel que r v l par les livres comptables les rapports financiers mensuels et les documents de passation font montre d une gestion suivi au quotidien mais aussi de peu de mat riel immobilis le comparer avec des projets de taille gale ou inf rieure D fi a engag la politique du minimum n cessaire au niveau du fonctionnement qui n a pourtant pas emp ch d atteindre des r sultats appr ciables au niveau des activit s 3 2 Mat riel didactique D fi Grande a t la surprise des valuateurs quand la directrice d une cole vitrine a sorti de son magasin une boite en carton contenant le mat riel fourni par D fi Cette d couverte corroborait les dires du directeur de l INFRE selon lesquels D fi n avait distribu le cas ch ant que du mat riel de r cup ration Ainsi donc dans la boite de la directrice d cole se trouvaient to
58. e et orale Cette p dagogie vise le d veloppement du raisonnement et des connaissances scientifiques Apr s sept ans de mise en uvre le projet couvre g ographiquement trois circonscriptions scolaires et six coles pilotes ou vitrine mais son emprise r elle s tend au niveau national travers les coles normales d instituteurs et le renforcement des capacit s de tous les conseillers p dagogiques CP et de tous les inspecteurs de l enseignement primaire Le projet s ins re harmonieusement dans les perspectives respectives de l ONG D fi et de l AFD et sa mise en uvre au plan p dagogique est en ad quation avec les programmes en vigueur au B nin L objectif g n ral du pr sent exercice est d valuer les volets institutionnel formation p dagogique et logistique de l ONG DEFI au B nin en vue d en identifier les forces et faiblesses pour nourrir la d cision de l Etat b ninois sur la suite r server cette exp rience v cue avec les promoteurs de la d marche APS Plus sp cifiquement se basant sur une double approche quantitative et qualitative l valuation doit porter d une part sur les acquis des enseignants en termes de comp tences li es au contenu de la d marche APS et d autre part sur la qualit de la conduite des activit s assur e par l ONG DEFI et les membres de l quipe nationale de pilotage ENP La d marche de l quipe d valuation a consist en un premier temps rassembler et s impr
59. e point de vue l harmonisation au niveau PTF est plut t faible Appropriation Ce principe repr sente lun des plus grands succ s du projet L approche APS a t adopt e par les pratiquants au niveau local en l occurrence les enseignants mais surtout selon les autorit s de la DIP rencontr es dans le cadre de cette valuation a t ins r e dans les mesures correctives des programmes officiels lui faisant ainsi une place exceptionnelle dans le dispositif curriculaire national Gestion ax e sur les r sultats et Responsabilit partag e Les sources mises la disposition de l quipe d valuation ne lui permettent pas de conclure sur ces deux principes mais l on peut dire sur la base des entretiens avec les responsables de D fi comme de l INFRE et sur la base des rapports examin s que la gestion du projet a t conduite de mani re pr pond rante par D fi Les activit s de formation suivi sensibilisation et du choix des zones d intervention ont t fortement d termin es par et centralis es l quipe projet D fi tendue l ENP m me si dans leur ex cution elles impliquaient des partenaires locaux 1 4 Perspectives La pr sente valuation pr sente un aspect insolite en ce qu elle se conduit un moment o le projet en question est boucl termin retir du terrain et du pays Que repr sente l quipe nationale de pilotage tripartite Minist re repr sent par DEP le CCED
60. ectives et qu il mette un accent sp cial sur le renforcement des capacit s travers les UP mais aussi par le suivi personnalis des enseignants apport par les directeurs d cole en premier lieu et ensuite par le corps de contr le Efficience Le projet fait la preuve qu il tait possible de r aliser un impact consid rable moindre co t Les formations ne devraient plus tre une question budg taire pineuse L utilisation du type de mat riel recommand par le projet est une disposition existante dans les guides de l enseignant en vigueur mais tr s peu observ e L APS a permis d en d montrer la possibilit Recommandation Dynamiser la formation continue de proximit et promouvoir l utilisation de supports p dagogiques ais ment accessibles pour rendre l enseignement plus attrayant et plus effectif VI CONCLUSION GENERALE Ind niablement les 7 ann es d activit s de D fi au B nin ont eu un succ s tangible et remarquable L ensemble des interlocuteurs rencontr s lors de cette valuation externe ainsi que les analyses des constats faits lors des observations de terrain viennent corroborer cette conclusion principale 36 Les appr ciations sont tr s positives concernant les volets p dagogie et formation Les principes et les tapes de la d marche APS s int grent parfaitement dans l APC en vigueur au B nin et compl tent celle ci La mise en uvre de l APS a t marqu e par diverses activit
61. en uvre des activit s du projet Le budget actuel des coles primaires au B nin peut il couvrir les m mes d penses d approvisionnement sans appui suppl mentaire 2 4 4 La p rennit des acquis Quelle possibilit de fabrication locale de mat riel de travail peut on envisager dans les coles Le projet a t il form certains acteurs locaux la fabrication artisanale du mat riel didactique indispensable aux exp rimentations Les exp rimentateurs b ninois ont ils eu des occasions d changes d exp riences avec les exp rimentateurs d autres pays Si oui y a t il eu des accords de partenariat nou s et qui peuvent servir longtemps 2 4 5 Les hypoth ses de risques Les hypoth ses de risques envisag es et r p t es chaque phase ont elles t vit es 51 S1 non quelles ont t les solutions alternatives pr conis es par le projet en cas de survenance des risques pr vus au d part MISE EN PLACE DES DISPOSITIFS POUR L EVALUATEUR 1 Mandat de l valuateur L valuateur devra travailler de concert avec l Equipe Nationale de Pilotage ENP Il a pour principale mission de mettre en ceuvre les diff rentes tapes de l activit en vue d atteindre les objectifs sp cifiques ci dessus indiqu s 1 1 Profil de l valuateur La mission d valuation externe sera confi e un consultant ind pendant ou un cabinet ayant une expertise av r e dans le domaine de l valuation des appr
62. enants R alisation Ecrit par les apprenants Ecrit par les apprenants e Ce que je vois ou ce que je note mes r sultats Dit par l enseignant Dit par l enseignant Ecrit au tableau par l enseignant Ecrit au tableau par l enseignant Dit par les apprenants Dit parles apprenants Sch matis par les apprenants Sch matis par les apprenants Ecrit par les apprenants Ecrit par les apprenants Jeretiens Dit par l enseignant Dit par l enseignant Retour et gt 2 rojection Ecrit au tableau par l enseignant Ecrit au tableau par l enseignant pro Dit par les apprenants Dit par les apprenants Dessin par les apprenants Dessin par les apprenants Copi par les apprenants Copi par les apprenants Affich dans la classe Affich dans la classe 78 Fiche d animation La place de l crit en EST et le cahier d exp riences Buts recherch s chez le formateur Permettre aux participants de s interroger sur le r le de l crit dans la d marche APS Montrer l importance du cahier d exp riences et d finir son utilisation Mat riel pr parer Textes sur la place de l crit en sciences Fiche de pr paration de la s quence de classe qui sera v cue dans le 2 temps Fiche de travail sur les crits lors d une s quence en EST Fiche r ponse sur les crits lors d une s quence en EST Fiche explicative sur le cahier d exp riences A Cahiers d exp riences photocopi s Temps glo
63. entissages ou de l valuation diagnostique des syst mes ducatifs Cet organe ou ce consultant peut tre de nationalit b ninoise ou non 1 2 Processus de recrutement de l valuateur L valuateur est recrut suite un appel candidature lanc par DEFI 1 3 Dur e et calendrier de la mission de l valuateur Lorsque l valuateur est recrut il s approprie des moyens n cessaires pour l accomplissement de sa mission D s cet instant il dispose de quatre 4 semaines pour laborer valider ses instruments de travail accomplir la mission et rendre compte L atelier de restitution et l atelier de d p t du rapport d finitif sont organis s par l Equipe Nationale de Pilotage IV METHODOLOGIE L valuation doit porter d une part sur les acquis des enseignants en termes de comp tences li es au contenu de la d marche APS d autre part sur la qualit de la conduite des activit s assur e par DEFI le CCED et l INFRE L tude se fera suivant une double approche quantitative et qualitative L ex cution de la mission passe entre autres par les tapes suivantes e D finition du cadre r f rentiel de l valuation e Sp cification des objectifs et des indicateurs objectivement v rifiables e laboration des outils pour la collecte des donn es e Choix de l chantillon des acteurs l ves enseignants Directeurs CP CCS formateurs DEFI e Mise l essai et validation des outils e Adm
64. es apprenants est faible 24 Graphique N 1 Premi re tape Introduction crit l questson au tableau organis des changes sur les diff rentes perceptions des l ves fait expnmer individuellement l l ve perception des faits fat rappeler les notions ant rieures suscit l im r t et l cursosit des l ves 3 3 2 3 R alisation Je construis p 9 Guide du Ma tre SET L tape de la r alisation compte 14 actes observ s et not s de la m me mani re que ceux de l introduction Actes P dagogiques Etape 2 ETAPES ACTES PEDAGOGIQUES R alisation Jeconstruis individuellement fait r fl chir les l ves la solution du probl me en pl ni re en groupe ou fait formuler une proposition d explication suscit le questionnement des l ves fait crire la solution envisag e au tableau et dans les cahiers des l ves fait mettre en commun les hypoth ses observation recherche documentaire enqu te fait mettre l preuve par les l ves la proposition d explication exp rience stimul la cr ativit des l ves fait recenser les exp riences r ussies de leur chec encourag les l ves qui n ont pas r ussi rechercher les causes ventuelles de dessin fait consigner les r sultats dans les cahiers sous forme de texte de sch ma ou fait communiquer le
65. eur stand La r partition des stands avait t faite lors de la formation en f vrier chaque groupe scolaire savait donc ce qu il avait faire Tous les l ves des coles concern es ont t pr sents la journ e soit environ 2000 l ves Tous les ateliers pr vus soit une douzaine 12 ont pu tre pr sent s par les l ves eux m mes TOTAL 2000 l ves et 200 parents d l ves sensibilis s 3 Journ e des sciences Parakou Le samedi 4 mars 2011 les coles vitrines de Parakou ont pr sent s les r alisations des l ves des coles vitrines SNTN B et Abdoulaye Issa B Ce fut l aussi une grande r ussite et nous avons pu observer des exp riences et des ateliers d une remarquable qualit Les enfants ont su exposer leurs r alisations et expliquer les ph nom nes scientifiques associ s Nous avons d nombr s pr s de 100 familles diff rentes pr sentes au cours de cette journ e essentiellement des parents d l ves et des enseignants des coles de la ville TOTAL 100 parents d l ves sensibilis es BILAN 2000 l ves et 400 parents d l ves ont t sensibilis s aux sciences techniques et citoyennet via la d marche p dagogique APS 3 ACTIONS DE COMMUNICATION AUTOUR DU PROJET RSTEP Radio Deux 2 missions de radio ont t r alis es notamment pendant la journ e des sciences Natitingou Deux 2 autres sont en attente Les missions sont diffus es sur la seule r
66. guide les l ves sans faire le travail leur place Les exp riences sont imagin es et choisies par les l ves et au besoin propos es par l enseignant 5 Les crits collectifs sont affich s d s le CI De plus les l ves du CE et du CM tiennent chacun un cahier d exp riences personnel 6 L objectif majeur est une appropriation progressive de concepts scientifiques et de techniques op ratoires accompagn e d une consolidation de l expression crite et orale d un comportement citoyen et d une confiance en soi Les principes li s au partenariat Le maitre conserve la responsabilit de sa classe 7 Les personnes ressources parents professionnels scientifiques sont sollicit es pour intervenir au besoin dans les apprentissages 8 L enseignant doit organiser des journ es portes ouvertes en E S T NB L enseignant peut obtenir des informations dans les biblioth ques et sur le site Internet de La Main la P te http www inrp fr lamap ou http www mapmonde org 70 Qu est ce qu enseigner Les 12 propositions du tableau suivant pourraient compl ter la phrase suivante faire apprendre c est d abord Dans la premi re colonne Dans la derni re colonne Cochez les propositions cochez les propositions que auxquelles vous adh rez vous rejetez PROPOSITIONS 1 Amener les l ves v rifier leurs id es justes ou fausses 2 Prendre appui sur l exp rience et le v cu des
67. hes de pr paration de classe 5 Les Unit s p dagogiques UP sont des rassemblements bimensuels regroupant les enseignants d un petit nombre d coles en g n ral entre trois et cinq o la formation continue de proximit s ex cute Les chefs de circonscriptions scolaires CCS D fi ont utilis ce canal pour porter l APS la connaissance de toute leur circonscription scolaire CS ce qui en a tendu la pratique au del des coles vitrines 11 acteurs du dispositif p dagogique et administratif ayant gouvern la mise en uvre de l approche Les entretiens dans les coles se sont ex cut s apr s les observations de s quence de classe sous forme de v cu p dagogique Les enseignants de m me que les directeurs d cole habitu s cet exercice s y sont pr t s volontiers 2 4 Traitement des donn es collect es Les donn es collect es pour la production du pr sent rapport se r f rent essentiellement aux volets institutionnel formation des acteurs et p dagogique Elles proviennent de la recherche documentaire des grilles d observations de s quences de classe et des entretiens l attention d acteurs divers Les travaux de terrain proprement dits ne se rapportant qu l observation de s quences de cours d EST le mat riau de base ce niveau est constitu des grilles d observations Ces grilles d observation sont organis es en trois rubriques sur une chelle de Lickert 5 points Les trois rubriques
68. iences personnelles dans la construction du savoir pour d autres mati res C est d un grand avantage que des enseignants se soient appropri l approche au point de l extrapoler vers d autres champs de formation Toutes ces avanc es se rapportent galement aux axes efficacit et durabilit 2 Axe Efficacit L efficacit du projet s exprime en ce qu il r ussit atteindre ses objectifs dans le temps qu il s est imparti Bien que n ayant pas connaissance des objectifs tels qu exprim s dans le document de projet l quipe d valuation a t en mesure d appr cier un changement qualitatif et quantitatif sur la dur e de vie du projet Les points les plus frappants se rapportent l innovation dans la continuit et la contiguit avec l existant aux mesures correctives des programmes d tudes en lien avec la pertinence et l impact durabilit son apport p dagogique et didactique et l engagement des enseignants 2 1 L innovation dans la continuit L apport novateur du projet est faible du c t th orique parce qu il ne cr e ou ne g n re en fait pas grand chose de nouveau dans le concept p dagogique Toutefois cet l ment se r v le tre aussi une force quand on garde l esprit la finalit d assimilation par les b n ficiaires de l introduction de l approche p dagogique Le produit que propose D fi est tr s proche de l existant et partant permet une compr hension ais e et un transfert de m thode plus effec
69. ignants exp rimentateurs e les Responsables d Unit P dagogiques RUP en leur qualit de formateurs la base e les Conseillers P dagogiques en leur qualit de formateurs locaux ayant assur la formation des enseignants les CCS en leur qualit de formateurs locaux ayant assur la formation des formateurs et ensuite gestionnaire du syst me la base niveau Commune les CP et inspecteurs en service dans les ainsi que les CP et inspecteur en formation au CFPEEN les cadres le personnel administratif et financier en service l INFRE e Les cadres des directions du MEMP impliqu s dans l ENP les membres du CCED VII EXIGENCES ADMINISTRATIVES 7 1 Production de documents de travail Au cours de la pr sente consultation le consultant est tenu de produire les documents de travail ci apr s e le protocole d valuation actualis et valid comprenant la d finition et la planification des t ches de m me que le chronogramme d ex cution e les outils de la pr sente valuation questionnaires grilles d appr ciation des performances manuels de formation des valuateurs manuel d instructions masque de saisie des donn es recueillies 7 2 Production de rapports Au terme de la pr sente consultation le consultant est tenu de produire e un rapport partiel d ex cution chang avec l ENP et le si ge de DEFI e un rapport de restitution des r sultats deux semaines au plus tard apr
70. imer les difficult s et les approches de solution utilis es EV fait d crire la d marche utilis e fait exprimer aux l ves leurs acquis au cours de la s quence QS 15 4 25 S AES 4 Les constats au niveau de la mise en uvre du projet de l ONG D fi r v lent une am lioration effective de la qualit de lenseignement apprentissage Bien que les moyennes ne marquent pas de diff rences statistiquement significatives et que le niveau g n ral des l ves demeure tr s moyen les notes tablissent au moins et ceci de mani re r it r e le progr s r alis non seulement dans les coles vitrines mais aussi par effet de tache d huile dans les circonscriptions D fi o la formation des CP directeurs d coles et enseignants a permis de faire la diff rence Cette diff rence est leffet D fi et tablit le succ s de l initiative au niveau du syst me ducatif b ninois IV ANALYSE SELON LES CRITERES D EVALUATION Suite aux constats faits sur la mise en ceuvre du projet l quipe d valuation conduit dans la pr sente section une analyse bas e sur les crit res r pondant la requ te d valuation suivante Comment peut on montrer la pertinence l efficacit l efficience l impact et la durabilit de l exp rience men e Les aspects de pertinence efficacit efficience dans une moindre dimension et impact durabilit seront abord s tour tour Il arrive que les diff rents crit res d
71. incipes m mes qui sous tendent a main la p te et leur formulation b ninoise Agir pour savoir APS d coulent de ceux plus universellement accept s sous le vocable de p dagogie active En ce qui se rapporte leur caract re scientifique ces principes se r f rent aux th ories contemporaines de l apprentissage fond es sur le cognitivisme le constructivisme et le socioconstructivisme Plus pr cis ment comme le pr cisent les termes de r f rence de la pr sente valuation voir Annexe 6 p 24 la main la p te vise promouvoir au sein de l cole primaire une d marche scientifique l objectif majeur est une appropriation progressive par les l ves de concepts scientifiques et de techniques op ratoires utiles pour la vie quotidienne accompagn e d une consolidation de l expression crite et orale La main la p te permet aussi de v hiculer des principes de citoyennet climat de confiance statut de l erreur respect de l autre Ces m mes principes sont la base des d veloppements curriculaires nationaux au B nin Les documents de l APC font mention explicite de principes tels que la signifiance la construction l application la globalit l it ration l alternance l int gration la distinction la coh rence le transfert etc qui se retrouvent int gralement dans les aspects conceptuels de l APS et dont les membres de l quipe d valuation ont pu attester de la mise en ceuvre lors des visites de classe
72. inistration des instruments guides d entretien et questionnaires e Enregistrement d pouillement et apurement des donn es e Analyse quantitative et qualitative des donn es recueillies e R daction du rapport final de l valuation e Pr sentation et amendement du rapport de restitution des travaux e D p t et diffusion du rapport d finitif et des r sultats de l valuation 52 V DROITS ET DEVOIRS DE L EVALUATEUR S 1 Les droits de l valuateur Certains l ments sont destin s tre mis la disposition de l valuateur Au cas contraire il est fond de les r clamer Il s agit notamment de la Loi d Orientation de l Education nationale du D cret en vigueur portant AOF du Minist re en charge de l Enseignement Primaire des statuts de DEFI et du CCED du contrat de partenariat entre DEFI et l Etat b ninois puis entre DEFI et le CCED des TDR des diverses formations organis es au profit des enseignants et des formateurs des ENI des avis successifs mis par les PTF et les r ponses donn es par DEFI ou le Comit de pilotage sur certaines questions ou documents soumis aux partenaires des donn es statistiques li es aux coles vitrines aux enseignants exp rimentateurs aux formateurs d ENI aux formateurs r f rents aux CP aux CCS aux mat riels didactiques livr s des diff rents rapports ou Compte Rendu d activit s produits durant tout le processus d autres informations provenant de DEF
73. ion d un s minaire international sur la pratique de La main la p te en d cembre 2008 en la pr sence de Monsieur Yves QUERE acad micien des sciences Monsieur Yves QUERE membre fondateur de la d marche La main la p te et acad micien des sciences nous a fait l honneur d animer les ateliers de ce s minaire dans le cadre de la reconnaissance du travail fait au B nin 150 invit s venus du B nin du Togo du Burkina Faso du Niger du Congo et de la France ont suivi ses interventions durant 4 jours 6 Participation au S minaire international de La main la p te DEFI a invit quatre pays pour participer au s minaire organis du 17 au 22 mai 2010 par l Acad mie des Sciences Institut de France en collaboration avec le Minist re des Affaires 63 Etrang res et Europ ennes fran ais afin de participer la r flexion de la diffusion de la p dagogie La main la p te au niveau international Mr Gado Directeur de l Institut National pour la Formation et la Recherche en Education du B nin a particip activement cette rencontre Il y avait aussi un repr sentant du Togo une repr sentante d Haiti et un de Madagascar En 2012 un formateur r f rent de DEFI a t retenu pour participer nouveau au S minaire international de La main la p te M Dah Morou formateur a particip au s minaire du 4 au 9 juin 2012 7 Perspectives 2009 2010 phase de g n ralisation extension
74. ipants vivent une s quence de classe selon la d marche APS me 3 temps 55 1 Distribution de la fiche pour le travail en groupe autour de l crit en EST et de cahiers d exp riences photocopi s et consigne Pendant la s quence de ce matin vous avez eu crire comme un l ve certaines choses et ou le maitre a eu crire certaines choses au tableau Sur la fiche entourez ce qui a t dit crit ou copi chaque tape par l enseignant ou les apprenants en vous aidant de vos notes et des cahiers d exp riences que vous avez dans chaque groupe Ensuite dans la colonne CI CP imaginez ce qui peut tre fait 5 2 Travail de groupe suivant la consigne 15 3 Mise en commun la fiche vierge est trac e au tableau et remplie au fur et mesure que les groupes se mettent d accord 15 4 Distribution du tableau r ponse sur les crits lors d une s quence d E S T 5 5 Lecture explicative de la fiche sur le cahier d exp riences 15 79 Fiche de pr paration en Education Scientifique et Technologique APS Cours Date S A n S quence n Dur e Titre Comp tences disciplinaires Connaissances et techniques Mat riel D roulement Strat gie Consignes R sultats attendus d enseigneme dur e nt Introduction 1 Miseensituation 2 Proposition de nouvelles acquisitions Annonce de la situation d apprentissage Formulation
75. ique L offre des consultants en r ponse la d marche propos e par les termes de r f rence a t plusieurs fois revue en fonction de fluctuations au niveau du contexte de l valuation Pr vue au d part pour tre une valuation quantitative et qualitative elle a par la suite adopt une ligne purement documentaire avant de prendre l allure finale d une valuation qualitative assortie de travaux de terrain pour satisfaire au premier volet relatif aux acquis des enseignants en termes de comp tences li es au contenu de la d marche APS Le second aspect se rapportant la qualit de la conduite des activit s assur e par D fi a t quelque conduit par recherche documentaire sur les archives du projet soigneusement conserv es dans le local affect cet effet l INFRE du fait de l absence d un r pondant de D fi sur place et du vide cr par le d part du point focal et du directeur de l INFRE qui avaient suivi le projet pendant presque toute sa dur e de vie Toutefois en ce qui concerne les questions de gestion financi re l quipe d valuation n a pas pu entrer dans les d tails faute de repr sentant d fi 2 Strat gies de collecte et traitement des donn es Pour appr cier les volets p dagogique et formation l quipe d valuation a tudi de pr s les r sultats p dagogiques ayant recours 1 la recherche documentaire pour l tude des documents p dagogiques programmes et guides et les principes th orique
76. ires du service civique charg s de la Communication Une comptable Tiers temps Trois volontaires sur le terrain 2 Coordinatrices 10 salari s locaux sur le terrain Des stagiaires tudiants de Master 1 et 2 Des B n voles Parmi les b n voles formant le r seau de comp tences de DEFI on trouve des membres du Comit de parrainage et du Comit de soutien op rationnel certains appartiennent aussi au Conseil d Administration 32 Le Comit de Parrainage est compos de personnalit s minentes du monde de l ducation Pierre L na Yves Quer de la haute fonction publique et de l industrie Yves Lesage Il a pour objectifs de Apporter sa caution au contenu du programme RSTEP Renforcement des Sciences et Techniques dans l Enseignement Primaire des Pays en D veloppement Donner son avis sur les orientations strat giques de DEFI pour ce programme Contribuer la cr ation d un r seau de soutien du programme Promouvoir la notori t de ce programme aupr s des principales instances de d cisions des institutions ducatives et des organismes de financement 3 3 Statut institutionnel DEFI est une association ayant son si ge Betton en Bretagne France 56 Les d cisions de DEFI sont prises par Le Conseil d Administration Il est constitu du Pr sident de chefs d entreprise et de personnes connaissant bien les pays du Sud Il d cide des orientations str
77. issue de laquelle une attestation leur est d livr e Les Conseill res P dagogiques de la Circonscription Scolaire de Porto Novo Attak les membres du CCED de Porto Novo Attak et quelques membres de l INFRE ont t form s la d marche en tant que formateurs Ils ont pris part la pr paration de la formation des directeurs Les Conseill res P dagogiques de la Circonscription Scolaire de Porto Novo Attak ont form en mars et avril 2007 les 100 directeurs de la Circonscription avec l appui des formatrices de DEFI Ils ont b n fici d un suivi p dagogique au cours de l ann e scolaire 2007 2008 et ont form leur tour les enseignants lors des journ es d Unit s P dagogiques Des s ances de sensibilisation aupr s des parents d l ves des coles de la Circonscription Scolaire de Porto Novo Attak ont t organis es avec le CCED au cours des ann es scolaires 2005 2006 et 2006 2007 Environ 1000 parents ont particip ces s ances au cours desquelles ils ont pu poser leurs questions et exprimer leurs inqui tudes La d marche et ses int r ts leur ont t expliqu s Un concours de sciences a t r alis au cours du mois de mai 2007 21 classes de CMI 2 dont les enseignants taient form s la d marche ont du r soudre cinq d fis scientifiques Les solutions des d fis et les r sultats du concours ont t pr sent s lors d une c r monie qui a eu lieu le 25 mai 2007 2 Cir
78. jection Dit par l enseignant et les apprenants Dit par l enseignant et les apprenants Ecrit au tableau par l enseignant Ecrit au tableau par l enseignant Affich dans la classe Copi par les apprenants en vert 77 Les crits lors d une s quence d E S T fiche pour le travail en groupe Consigne entourer la ou les phrases qui conviennent pour chaque tape et pour chaque niveau Etape CI CP avec l ardoise CE CM avec le cahier TITRE DE LA SITUATION D APPRENTISSAGE Dit par l enseignant Dit par l enseignant Ecrit au tableau par l enseignant Ecrit au tableau par l enseignant Copi par les apprenants Copi par les apprenants La probl matique la question que l on se pose Introduction Dit par l enseignant Dit par l enseignant Ecrit au tableau par l enseignant Ecrit au tableau par l enseignant Copi par les apprenants Copi par les apprenants Ce que je pense mes hypoth ses Dit par les apprenants Dit par les apprenants Dessin par les apprenants Dessin par les apprenants Ecrit par les apprenants Ecrit par les apprenants e Ce que je fais mon exp rience mon observation ma recherche documentaire mon enqu te pour v rifier une de mes hypoth ses Dit par l enseignant Dit par l enseignant Ecrit au tableau par l enseignant Ecrit au tableau par l enseignant Dit par les apprenants Dit parles apprenants Sch matis par les apprenants Sch matis par les appr
79. l quipe et partenariale les partenaires leur r le et les relations avec DEFI En France Un Charg de projet assure le suivi de l action au quotidien et effectue la mission annuelle de suivi de 15 20 jours sur le terrain Il recherche les fonds aupr s des bailleurs en France et en Europe r dige les comptes rendus techniques et financiers et les dossiers de financement Un charg de communication valorise les actions aupr s du grand public et sp cialement des entreprises de Bretagne dans le but d obtenir des financements Un cabinet d expertise comptable assure la v rification des comptes transmis par le terrain et le contr le de gestion puis un Commissaire aux Comptes certifie les comptes annuels 4 Exp rience au B nin et dans le domaine d intervention concern Dans un premier temps 2005 2006 Marcelle Loko Professeur d conomie Secr taire G n rale de DEFI et Th r se LOKO Pr sidente du Conseil d Administration du CCED ont permis DEFI et au MEPS Minist re de l Enseignement Primaire et Secondaire du B nin de 57 se rencontrer afin de monter un projet RSTEP Renforcement des Sciences et des Techniques dans l Enseignement Primaire du B nin A partir de l nous avons pu rencontrer diff rentes structures du MEMP et autres organismes pour obtenir les informations n cessaires et prendre les contacts pour cadrer et monter le projet pour l ann e scolaire 2005 2006 5 Budget global attri
80. l exp rimentateur L quipe d valuation a constat qu aucune mesure administrative sp cifique n a t prise pour maintenir le personnel exp rimentateur poste toutefois cela a eu un effet positif en ce que des enseignants directeurs d cole CP ou CCS ont export l approche APS vers leurs nouveaux postes essaimant ainsi sa pratique dans des zones parfois recul es de celles pilotes 13 1 3 Respect des principes de la D claration de Paris sur l efficacit de l aide au d veloppement Alignement D fi a utilis les structures du minist re pour conduire son action Les CP et les CCS ont jou un r le important dans l enracinement des interventions du projet En outre l approche APS elle m me s ins re harmonieusement dans les programmes en vigueur au B nin D fi a veill ce que ses activit s ne repr sentent pas une cassure avec l existant Des activit s de communication ont t conduites en direction des parents d l ves et du public en g n ral par le partenaire local CCED pour montrer que 10 Le mat riel et les documents du projet sont soigneusement conserv s dans le local pr c demment attribu D fi un point focal a t d sign et occupe le bureau mais n tait pas du tout familiaris avec les archives ou le mat riel de D fi Ces derniers ne sont plus utilis s depuis le d part de la derni re volontaire ce qui pr sage une situation d oubli court terme 11 En effet alors que la pr
81. la poursuite de ses activit s L INFRE ne poursuit pas les activit s sur l APS depuis le d part de la derni re volontaire Le CCED qui a jou un r le cl dans la venue de D fi au B nin a aujourd hui une pr sence peu visible et des frictions s observent avec D fi et au sein m me de D fi Plusieurs avis concordants avancent que depuis 2010 2011 il a t de plus en plus difficile de conduire les activit s du projet pour cause de ralentissement administratif notamment l INFRE Au niveau du personnel exp rimentateur form par D fi aucune mesure administrative sp cifique n a t prise pour le maintenir poste toutefois cela a eu un effet positif en ce que le personnel mobile a essaim ainsi sa pratique dans des zones parfois recul es de celles pilotes Le projet respecte globalement les principes de la D claration de Paris L alignement sur les priorit s nationales est incontestable et l appropriation de la part des acteurs touch s par le projet est tout fait tangible Aucune collaboration avec d autres acteurs bi ou multilat ral n tant constat l harmonisation est le principe le moins respect Pour ce qui est du volet formation on constate la formation des enseignants dans les coles vitrines mais aussi des CP CCS et formateurs des ENI en 2010 2011 Le contenu de ces modules a permis une appropriation plus pouss e des programmes d tudes en vigueur et de nouvelles strat gies d enseignement plus effica
82. les CP et les CCS 3 2 1 Activit s de communication Le partenaire d terminant pour les activit s de communication a t le CCED Dans toute la mise en ceuvre du projet les activit s pionni res ont t celles de sensibilisation Les membres du CCED rencontr s ont confirm le besoin de sensibilisation pour accompagner le mouvement p dagogique et att nuer les inqui tudes des parents qui l introduction de l APS s taient alarm s croyant que c tait encore un autre programme d enseignement qui voyait le jour 7 D autres activit s de communication ont t 17 Les d buts de l APS se sont faits un moment o la r forme curriculaire officielle dite des Nouveaux Programmes d Etudes NPE tait en g n ralisation Le d ficit d information sur la r forme a suscit aupr s des parents et m me des enseignants beaucoup d hostilit et de r ticence au changement Dans la 18 conduites pendant toute la dur e du projet au nombre desquelles les journ es d information ou journ e des sciences l universit de vacances les missions radio et les publications dans la presse crite et qui ont permis au fur et mesure un enracinement tant local que national des interventions du projet Journ e des sciences Les Journ es des sciences se sont tenues Natitingou et Parakou Elles ont port sur les sciences techniques et la citoyennet via la d marche p dagogique APS et ont impliqu un total de 2000 l ves et 400 p
83. les d couvertes et les r ponses la probl matique initiale organis la mise en commun de facon collective ou par groupe des r sultats pris des notes au tableau et fait la synth se fait prendre note de la synth se dans les cahiers des l ves Retour et projection Je fais le point fait exprimer aux l ves leurs acquis au cours de la s quence fait d crire la d marche utilis e fait exprimer les difficult s et les approches de solution utilis es apport des clarifications ventuelles aux apprenants valu les acquis des l ves en fin de s ance fait identifier aux l ves des possibilit s d utilisation des connaissances acquises 40 ANNEXE 2 QUESTIONS A L EQUIPE NATIONALE DE PILOTAGE ET AU COORDONNATEUR NATIONAL Plan s de formation Personnes cibl es Centres pr vus Formations pr vues Objectifs quantitatifs pr vus Difficult s dans la mise en ceuvre des plans de formations O sont conserv s les modules de formation Sous quelles formes sont ils archiv s Quel est le taux moyen de participation aux sessions de formation Les formations ont elles permis d atteindre les objectifs du projet Comment et avec qui organisez vous le suivi post formation Qui ex cute le suivi post formation diff rents niveaux CCS CP D EP Enseignants Quel usage est fait des r
84. mbre de directeurs d coles primaires et les enseignants dans toutes les circonscriptions scolaires D fi Porto Novo Attak Cotonou Sik et Parakou II Un corps de formateurs r f rents D fi a t cr et repr sente avec les CP et CCS une ressource utile dans une perspective de g n ralisation d finitive Th mes de formation Dans l ensemble les entretiens avec les enseignants ou les formateurs CP CCS formateurs r f rents corrobor s par les modules et les plans ou programmes de formation ont r v l que les formations ont port sur les fondements de base de l approche APS et aussi sur d autres th mes au nombre desquels circonscription scolaire d Attak point de d part de l approche APS le projet a donc particip faire accepter la nouvelle d marche aupr s des acteurs 19 Les huit principes de la d marche APS Qu est ce qu enseigner La place de l crit en APS Que faut il crire dans le cahier d exp riences Questions sur la d marche APS Recherche de la probl matique D fis scientifiques La s quence de classe 20 Tableau synth tique des activit s de formation D fi 2008 Suivi personnalis de ces form s 2008 2009 Formation des formateurs CP et CCED Sik 2007 08 Formation de 120 D EP par les CP Mars et Avril 2009 Suivi p dagogique des D EP 2009 2010 Formation des enseignants de la CS par les UP D s 2009 2007 08 Forma
85. me l ont fait remarquer les d l gu s la Conf rence Mondiale sur l ducation tenue en 1985 Jomtien en THA LANDE Les richesses qui feront le monde de demain ne viendront pas d abord des mines des champs ou des usines mais de l ducation de base et du progr s de l esprit Mais tous les esprits ne sont pas f d rateurs prospectifs et progressistes Le seul qui vaut d tre promu en milieu scolaire est l esprit scientifique Or l enseignement des sciences est la pr face au d veloppement de l esprit scientifique Mais ce qui fait la diff rence entre l enseignement des sciences et celui des langues ou des arts est essentiellement la d marche qui am ne d couvrir la v rit et la communiquer lorsqu elle est d couverte C est pourquoi l ONG DEFI s est appliqu e laborer et mettre au point une d marche sp cifique d enseignement des sciences adapt e l enseignement primaire Cette d marche appel e Agir Pour Savoir APS inspir e d une autre d marche d nomm e La main la P te Pour faire connaitre et promouvoir cette initiative au profit des coliers du monde l ONG a entrepris une s rie de partenariats qui a abouti entre autres la mise en exp rimentation de l APS en R publique du B nin depuis 2008 L op rationnalisation de ce partenariat se t moigne par la conclusion d un accord entre PONG DEFI et le Minist re en charge de l Enseignement Primaire et le CCED
86. n Le B nin dispose galement d atouts touristiques et culturels non n gligeables mais encore peu valoris s Il faut souligner que 7096 de l conomie b ninoise est informelle et que les recettes fiscales de l Etat sont faibles malgr une fiscalit lourde pour les entreprises formelles Le B nin est membre de l Union Economique et Mon taire Ouest Africaine Environnement social me Le pays se situe au 167 rang sur 187 pays selon l indicateur de d veloppement humain Rapport Mondial sur le D veloppement Humain 2011 Entre 30 et 35 de la population vit en dessous du seuil de pauvret mon taire Environnement politique Le Pr sident du B nin Monsieur Yayi Boni a t r lu en mars 2011 dans le cadre d une lection d mocratique Il pr ne une R publique coop rative et solidaire et s est donn diff rentes priorit s durant son mandat parmi lesquelles les ressources humaines am lioration du syst me ducatif notamment la formation d enseignants une gouvernance concert e le d veloppement de l esprit d entreprise et la construction de nouvelles infrastructures La population attend beaucoup de ce Pr sident et notamment des r alisations significatives et une baisse de la pauvret Environnement ducatif Que ce soit dans le Document Strat gique de R duction de la Pauvret DSRP ou dans le contexte de l initiative pour les Pays Pauvres Tr s Endett s PPTE conjointement
87. n du probl me individuellement et l crivent dans leur cahier je pense e puis 115 changent en groupe le ma tre recense les hypoth ses en circulant dans la classe et il suscite le questionnement si n cessaire e 15 noncent une proposition d explication par l interm diaire des rapporteurs le ma tre laisse les l ves s exprimer e les l ves laissent de pr f rence une trace crite de la ou des solution s envisag e s cahier et ou tableau nous pensons Mise l preuve de la proposition d explication choisie hypoth ses test es ou recherche de r ponses e les l ves recherchent en groupe exp rience observation recherche documentaire enqu te R sultats e l ves notent les r sultats de leur recherche sur leur cahier j ai vu lu entendu cela peut prendre la forme d un petit texte d un sch ma e ilstentent de r pondre la question Formuler l explication la situation probl me mise en commun les l ves communiquent leurs d couvertes et leur tentative de r ponse la probl matique initiale la mise en commun est collective par l interm diaire des rapporteurs l enseignant ou les rapporteurs notent au tableau Retour et projection Objectivation valuation e retour sur les apprentissages ce que les l ves ont appris est fait on revient sur la probl matique de d part et sur les perceptions initiales e r sum ou sch ma an
88. nants L action m me de DEFI s ins re compl tement dans les programmes de d veloppement qui existent au B nin et notamment celui men en collaboration avec la France principal partenaire du pays en mati re d ducation pour r nover le syst me ducatif aussi bien dans l enseignement g n ral que dans l enseignement professionnel et technique r forme des programmes formation des formateurs valuation renforcement du contr le p dagogique soutien au processus de d concentration en am liorer la qualit adapter les programmes de formation aux besoins de l conomie et privil gier l galit homme femme Il s agit l d autant de priorit s qui animent DEFI Diagnostic et probl mes li s au syst me ducatif r soudre par le projet Avant de passer en revue les diff rents probl mes r soudre nous devons mentionner deux param tres macro conomiques essentiels qui permettent de mieux comprendre les choix d intervention op r s par DEFI au B nin Le param tre d mographique comme contrainte exog ne du syst me scolaire la population de moins de 15 ans repr sente environ 45 de la population totale du B nin Le taux net de scolarisation de l enseignement primaire est de 58 il tait de 45 il y a dix ans Nous devons retenir de ce point qu il y a une croissance du nombre d enfants scolaris s et que la majeure partie des l ves est concentr e dans l enseignement primaire La dimension c
89. ner de l appropriation effective du contenu des modules de formation par les b n ficiaires 49 Quel r sultat donne la comparaison d un acteur form et un acteur n ayant jamais connu DEFI pris au hasard et interrog s sur les contenus des modules de formation DEFI 2 2 5 L engagement des personnes form es Les b n ficiaires des formations DEFI sont ils suffisamment motiv s pour poursuivre les activit s avec les m mes traitements connus Le Minist re peut il s appuyer sur ces personnes aujourd hui pour une action de g n ralisation Que manque t il compl ter ces personnes pour garantir un vivier de formateurs dans le domaine de l enseignement des sciences en cas de g n ralisation Quelles exp riences heureuses et quelles exp riences malheureuses le projet a t il tir es de ces sessions de formation et qui pourraient difier le Minist re 2 3 VOLET PEDAGOGIQUE 2 3 1 Les principes de la d marche APS Les principes de la d marche APS r pondent ils aux principes des d marches p dagogiques transf rables en milieu scolaire A quoi se r f rent ces principes pour leur scientificit 2 3 2 Les tapes de la d marche APS Les tapes de la d marche APS r pondent elles aux tapes de la d marche entreprise pour faire d velopper la comp tence disciplinaire en EST dans l APC A quoi se r f rent ces tapes pour leur scientificit 2 3 3 L appropriation des principes et des tapes
90. not est crit au tableau par l enseignant en collaboration avec les apprenants Il doit r pondre la probl matique Il est copi sur le cahier e Les l ves d crivent la d marche qu ils ont utilis e comment ils ont appris les difficult s rencontr es les solutions apport es Le ma tre refuse les r ponses toutes faites Consolidation e Le ma tre fait un retour sur la SA si les apprenants n ont pas acquis les comp tences Projection r investissement dans une situation de vie courante e Le ma tre fait faire un largissement du th me la vie quotidienne utilit r elle et pr cise des connaissances apprises 73 Fiche de travail Cherchons les probl matiques en groupe Consigne Pour chaque titre noter les probl matiques possibles pour r aliser une s quence d E S T selon la d marche Agir Pour Savoir APS Titre 1 Les diff rentes parties du corps humain 1 J apprends d couvrir mon corps Titre 2 Lefonctionnement du levier CM2 SA N 5 Fonctionnement de quelques machines simples principes des leviers et des poulies Titre 3 L importance de la lumi re chez les plantes vertes CE2 SA N 5 La vie des plantes 74 Cherchons les probl matiques Propositions de r ponses NB Les probl matiques en italique ne sont pas adapt es l explication est entre parenth ses Titre 1 Les diff rentes parties du cor
91. ns les phases de mise en place et d extension du projet notamment en ce qui concerne le renforcement des capacit s des formateurs ENI CP et inspecteurs en science p dagogie et technologie Cette collaboration a t moins fructueuse entre 2010 et 2012 Depuis le d part de la derni re volontaire D fi le minist re n a pris aucune mesure pour poursuivre les activit s introduites par le projet L ancien point focal D fi a connu une mutation qui laisse le local les documents et le mat riel du projet l INFRE sous la garde d un coordonnateur nomm par le directeur de mais r voqu imm diatement par le cabinet minist riel 33 1 2 2 La faible adh sion au sein de l quipe de pilotage Selon la majorit des personnes interrog es sur la question les relations de l quipe D fi avec l INFRE qui l h berge taient tr s peu cordiales pendant les trois derni res ann es de vie du projet Elles seraient m me la base de la fermeture pr cipit e du projet Au moment de l valuation et en l absence de l quipe D fi le CCED est invisible et inop rant L quipe d valuation a aussi not des tensions tant entre les parties de l quipe de pilotage qu au sein m me de D fi Recommandation Pour faire face aux diff rentes situations de frustrations des acteurs et de ralentissement des activit s il faut mettre en place un m canisme de facilitation d ex cution de projets dont le fonctionnement est suivi sur une
92. nspecteurs et Au titre des documents mis la disposition des valuateurs au niveau des archives du projet en mati re de formation on peut compter les termes de r f rence des s ances de formation es plans de formation es plans de suivi de formation es modules de formation Jes fiches d valuation de formation les rapports de formations es exemplaires d tats de paiement de formateurs stagiaires superviseurs etc 15 Les rencontres sur le terrain ont offert l quipe d valuation des informations fort appr ciables sur les r sultats tant quantitatifs que qualitatifs des formations organis es par le projet Ces informations sont largement corrobor es par les archives du projet es formations mettent en pr sence tous les partenaires du projet CCED Minist re D fi tous les CP CCS et formateurs des ont t form s en 2010 2011 les acteurs en situation d apprentissage expriment toujours un enthousiasme la formation recue es modules de formation sont vari s et couvrent diff rents aspects de l APS econtenu de ces modules permet une appropriation plus pouss e des programmes d tudes en vigueur de nouvelles strat gies d enseignement plus efficaces sont introduites a place de l apprenant dans le processus de construction du savoir est enfin restaur e es acteurs ainsi form s repr sentent un vivier de ressources q
93. nt l accent sur les principes de la d marche APS et le lien avec la p dagogie d int gration Elle s est rendue Lokossa sur une journ e pour cette pr sentation TOTAL environ 80 personnes sensibilis es 3 Publication dans CTIS INFO et revue ducation b ninoise EB d articles sur le projet RSTEP et la d marche APS novembre 2012 CTIS INFO est un journal qui met en exergue les innovations et approches p dagogiques avec pour cible les enseignants du primaire et secondaire La revue EB est un bulletin d informations ducatives et p dagogiques qui vise renforcer les capacit s professionnelles des enseignants dans l acte d enseignement apprentissage valuation avec pour int r t de les rendre plus efficaces et d lever leur niveau intellectuel Cette revue est destination des enseignants des autorit s du syst me ducatif des parents d l ves et de leurs enfants TOTAL 1000 tirages pour la revue ducation b ninoise 1500 ges pour CTIS INFO ACTIONS DE COMMUNICATION AUTOUR DU PROJET RSTEP 67 1 R daction relecture finalisation du guide du ma tre avril octobre 2012 INFRE 5 personnes impliqu es DEP 4 personnes impliqu es DIP 3 personnes impliqu es CCED 6 personnes impliqu es Instituteurs 3 personnes impliqu es Personnes ressources 3 personnes impliqu es TOTAL 24 personnes impliqu es 1360 tirages destination des formateurs enseignants form s et 85 ci
94. nt eu un poids tr s important dans la vie du projet Toutefois des constats p remptoires s imposent 6 En effet selon les documents consult s tous les formateurs des ENI tous les conseillers p dagogiques et tous les CCS ou inspecteurs ont t form s inform s sur l approche APS en 2010 Voir Tableau Synth tique Formation en page 21 22 Les r ponses apport es aux questions pr cises relatives aux activit s du projet lors des entretiens tablissent que les autorit s m me au niveau de l EPN ne sont pas vraiment au courant des interventions du projet 8 Une note de service a t initi e par le Directeur de l INFRE la signature du Directeur de Cabinet pour autoriser les enqu teurs visiter les coles et interroger les acteurs de terrain mais cette derni re a t rejet e La raison en tait qu il fallait une note explicative clairant le contexte de l valuation Cet tat de choses aurait t diff rent si le projet tait mieux connu des autorit s Les travaux de terrain ont t effectu s sans l autorisation requise I n y avait pas eu de c r monie en tant que telle mais une passation de charge regroupant le point focal D fi l INFRE la volontaire D fi le Directeur de l INFRE et les 8 chefs de services INFRE 13 qui a accueilli et h berg le projet a jou un r le tr s important dans la mise en place d une strat gie vis e nationale En effet c est l INFRE par
95. ollaboration avec les apprenants II doit r pondre la probl matique Il est affich dans la classe e Les l ves d crivent la d marche qu ils ont utilis e comment ils ont appris Consolidation e Le ma tre fait un retour sur la SA si les apprenants n ont pas acquis les comp tences Projection r investissement dans une situation de vie courante e Le ma tre fait faire un largissement du th me la vie quotidienne utilit r elle et pr cise des connaissances apprises 72 Etapes de la d marche Agir Pour Savoir DU CE1 AU CM2 Introduction Pour introduire la situation d apprentissage mise en situation e Le ma tre suscite l int r t et la curiosit des l ves e Les l ves disent ventuellement ce qui a t appris sur ce th me dans cette SA ou les ann es pass es Proposition de nouvelles acquisitions e l enseignant annonce la SA e l enseignant formule la probl matique une question laquelle la classe va devoir r pondre pendant la s quence NB la probl matique est centrale dans la s quence d apprentissage elle n est pas improvis e elle est crite au tableau et sur le cahier pour favoriser la lecture et l criture R alisation activit s de construction de nouveaux savoirs Proposition d explication hypoth ses prise en compte des acquis ant rieurs et choix d exp rience ou de recherche e les l ves r fl chissent la solutio
96. on Au regard des diff rents l ments d velopp s pr c demment DEFI a mesur l importance qu il y avait intervenir le plus vite et le mieux possible au B nin afin de r pondre un besoin r el exprim par l ensemble de la population mieux former les instituteurs trices locaux afin de contribuer au d veloppement du pays 2 1 Phase d tude mise au point et d marrage de l action f vrier septembre 2005 La premi re phase exploratoire de l ONG a d marr en 2003 mais elle a d tre interrompue en juillet 2004 suite l absence de financements pourtant initialement pr vus L ONG a repris ses activit s en septembre 2005 pour une p riode de 8 ans apr s 2 missions exploratoires qui ont permis de rencontrer les partenaires ducatifs locaux et de s lectionner ceux souhaitant participer activement aux projet de faire le point sur leurs besoins et leurs attentes de r fl chir la mani re de conduire le projet et d affiner les objectifs 2 2 Depuis 2005 au niveau local L adaptation de la d marche La d marche La Main la P te a t adapt e aux programmes et au contexte b ninois 9 principes ont t r dig s et un nouveau nom Agir Pour Savoir a t choisi Les circonscriptions scolaires d intervention La dur e d intervention dans une circonscription scolaire est de deux ans Il faut retenir que dans chaque circonscription scolaire il y a eu 1 la cr ation d une quipe de pilotage l
97. on de fait en EST et engage une g n ralisation de l approche p dagogie active dans les autres champs de formation 3 3 L APS en situation d apprentissage l appropriation des acteurs Les am liorations constat es non seulement dans les coles vitrines mais aussi par effet de tache d huile dans les circonscriptions D fi o la formation des CP directeurs d coles 35 et enseignants a permis de faire la diff rence sont un indicateur de ce que les enseignants se sont bien appropri s l approche et l exploitent effectivement au profit des apprenants Recommandation Maintenir l appui g n ralis travers la formation de proximit UP et le suivi personnalis par les directeurs d coles 4 Pertinence efficacit efficience et impact durabilit Pertinence Le projet se justifie par sa rapide assimilation et son impact durable avant m me la fin de son intervention Il est pertinent parce qu il r pond un besoin en ce qu il renforce le contenu notionnel la d marche p dagogique et les capacit s du personnel enseignant et de contr le Efficacit Les enseignants enseignent mieux et les apprenants apprennent avec facilit et d veloppent des aptitudes la vie active En outre les interventions du projet se sont largement essaim es dans le pays sans effort particulier d extension de la part des autorit s Recommandation Que le MEMP stimule la finalisation et la mise en application effective des mesures corr
98. onnement et des connaissances scientifiques que l quipe d valuation a suivi sur le terrain avec trois inspecteurs du premier degr exp riment s concepteurs de programmes et bien au fait des d veloppements th oriques de l APS et de sa mise en ceuvre pratique au B nin 23 3 3 1 M thode d observation et de traitement des donn es de collecte Sur la base d une grille d observation d une s quence de classe congue partir des indications du Guide du Ma tre r alis par D fi les enqu teurs ont couvert 1 toutes les coles vitrines D fi 2 une cole non vitrine dans chaque circonscription D fi pour percevoir l effet t che d huile au sein de la m me CS et 3 une autre cole dans une CS qui n a pas t touch e directement par D fi afin d tablir l effet D fi La grille est divis e en trois rubriques principales 1 introduction 2 r alisation et 3 retour et projection Pour chaque rubrique de la grille sont list s un certain nombre d actes p dagogiques 1 colonne La performance de l enseignant et ou la r action de l l ve sont not es pour chaque acte de 1 5 sur une chelle de Lickert Sur la base des notes individuelles obtenues une moyenne arithm tique est par la suite calcul e pour chaque type d cole Ecole vitrine EV Ecole T moin CS D fi ETD et Ecole T moin Autre CS ETA Ce sont ces moyennes qui sont compar es pour chaque rubrique et pour chaque acte p dagogique 3 3 2 Comparai
99. onomique et budg taire du syst me scolaire le gouvernement b ninois consacre seulement 3 3 de son PIB aux d penses li es l ducation tous degr s confondus A titre de comparaison on peut noter que dans les pays d Afrique de l Ouest le chiffre moyen correspondant est de 4 Les moyens sont donc limit s alors que les besoins sont en constante augmentation Plus g n ralement au del des contraintes pr c demment voqu es les probl mes auxquels se trouvent confront s actuellement le syst me ducatif du B nin sont majeurs et susceptibles de compromettre l avenir Ils sont de plusieurs ordres D une part les enseignants ont un niveau d tude et de formation relativement faible et peu de comp tences sp cifiques dans le domaine des sciences et techniques D autre part les Programmes d Etudes PE primaire du B nin mis en place depuis 1999 jusqu au CM2 n ont pas permis une am lioration r elle de la qualit de l enseignement car les formations des enseignants pour l application de ce nouveau programme ont t tr s courtes et sommaires Enoutre il existe une forte disparit entre les sexes et les milieux Aussi le taux de r tention 2 du syst me ducatif primaire est de 6896 C est dire qu un enfant sur trois quitte l enseignement primaire avant la cinqui me ann e d tude Cela peut d montrer une certaine inadaptation de l cole aux r alit s conomiques du pays Puis m me si nous remarqu
100. ons que les instituteurs mettent l accent sur la participation des l ves la p dagogie appliqu e ne favorise pas la compr hension et l apprentissage on reste dans une p dagogie de m morisation qui est notamment l une des origines du faible taux d ach vement des tudes De plus les Programmes d Etudes qui devraient favoriser une nette am lioration de l efficacit du syst me ducatif vont finalement l encontre de leurs finalit s car ils 60 sont mal enseign s appliqu s Les apprenants sortent donc de l cole primaire avec des lacunes Par cons quent les parents d l ves et certains enseignants acceptent mal les nouvelles orientations gouvernementales et doutent m me pour certains de l utilit de l enseignement primaire actuel ils en viennent parfois rejeter les PE voire souhaiter revenir un enseignement plus traditionnel la p dagogie frontale Il faut souligner que les programmes sont bien con us que les manuels pour les l ves et les instituteurs le sont aussi mais que les instituteurs ne savent pas toujours les utiliser Il ny a donc pas ou il y a peu de transfert de connaissances r elles Enfin les artisans qui repr sentent les forces vives du pays permettant un d veloppement durable r clament une meilleure formation de leurs apprentis particuli rement en sciences et techniques Ils critiquent un enseignement qu ils jugent inadapt aux besoins de l emploi 2 Historique de l acti
101. op large la r ponse ne concerne pas que la lumi re Pourquoi les plantes vertes ont elles besoin de lumi re gt gt mot pourquoi attend une r ponse un niveau beaucoup plus lev Quel r le joue la lumi re sur les plantes trop complexe 75 Points g n raux concernant la probl matique doit tre formul e sous forme de question doit susciter l int r t de l l ve est unique ne pose qu une seule question centrale Elle doit tre en ad quation avec la SA situation d apprentissage doit veiller l esprit de recherche doit provoquer la recherche Sa formulation doit tre claire et pr cise attention au vocabulaire utilis elle doit tre concr te faire r f rence quelque chose que les enfants connaissent elle ne doit pas tre trop large elle ne doit pas aller au del de la connaissance vis e elle ne doit pas non plus tre trop restrictive elle ne doit pas couvrir une seule partie de la connaissance vis e L l ve doit pouvoir y r pondre sans tude pr alable Ce n est pas une question de d finition Qu est ce que Cest une question scientifique g n rale pas de tu Si elle n est pas facile trouver on peut d abord r fl chir la synth se je retiens NB Au d but de la s quence il est important de v rifier que les enfants comprennent la question On pe
102. ous aider reconstituer et comprendre malgr le fait qu elles naviguent maintenant sous d autres cieux M Eurick KOUMANOU ancien point focal du projet au sein de l INFRE qui s est rendu tr s disponible malgr ses nouvelles fonctions professionnelles M Benoit DAH MOROU du CCED Attak qui n a pas h sit faire le voyage pour nous rencontrer Cotonou Nos remerciements vont aussi aux trois enqu teurs terrain qui ont fait une grande partie des observations en classe et des enqu tes de terrain Merci beaucoup aussi la Directrice de D fi qui nous a fait confiance dans les multiples changements de modes d valuation et de d lai qui ce sont impos s nous dans cette valuation bien particuli re dont le contexte volutif a demand une adaptation constante Nous esp rons que notre travail puisse contribuer consolider les acquis r els du projet ISTEP dans la dur e afin de soutenir l am lioration qualitative de l enseignement primaire au B nin Elisabeth Hofmann Emmanuel David Gnahoui TABLE DES MATIERES LINERODUCTION fn duties du DTA du 9 IL METHODOLEOQGIE iacere ns eere put tus te Dan 10 1 D marche m thodologique s s ien do nn a etiatn 10 2 Strat gies de collecte et traitement des donn es 10 Z L Etude dedocDBielits andere t pun atr rette ftare iltud audi uu 11 2 2 Observations de s quences de classe
103. par les directeurs et les e Introduire formellement les principes et les strat gies APS dans le curriculum des ENI et au CFPEEN Sur la base des avanc es r alis es par le projet ISTEP et l exp rience internationale accumul e par D fi dans l introduction de La main la p te l ONG devrait Accompagner le mouvement de g n ralisation de l approche au B nin Ouvrirla voie une extension de cette p dagogie d autres mati res que 5 D fi et ses partenaires de la soci t civile et du gouvernement b ninois peuvent dans un nouvel lan collaboratif bas sur une r partition explicite des responsabilit s et des activit s rattraper l interruption de cinq mois observ e depuis le d part de la derni re volontaire D fi Le pr sent rapport d valuation fournit les l ments n cessaires pour saisir les enjeux autour de l APS et de la poursuite de son implantation au B nin pour le plus grand bien des enfants de ce pays 38 ANNEXES ANNEXE 1 GRILLE D OBSERVATION DE SEQUENCES DE CLASSE ANNEXE 2 QUESTIONS A L EQUIPE NATIONALE DE PILOTAGE ET AU COORDONNATEUR NATIONAL ANNEXE 3 QUESTIONS AUX ACTEURS DE TERRAIN ANNEXE 4 QUESTIONS AUX ENQUETEURS ET AU CONSULTANT PRINCIPAL ANNEXE 5 LISTE DES PERSONNES RENCONTREES ANNEXE 6 TERMES DE REFERENCE DE L EVALUATION ANNEXE 7 SUPPORTS DE FORMATION 39 ANNEXE 1 GRILLE D OBSERVATION DE SEQUENCES DE CLASSE Echelle de gradation 1 Pas d
104. place pour une prise en charge efficace dans la dur e par le projet mais les dispositions administratives dans ce sens n ont pas t prises En fin de compte la dispersion du personnel form dans les CS D fi a eu un effet positif et a offert une opportunit d largir l assise du projet au B nin Faible engagement de l encadrement L quipe d valuation a not une indiff rence de certains directeurs d cole et CP CCS qui pourrait constituer une contrainte la durabilit parce que c est sur ce segment que doit se b tir la formation et la mise niveau des enseignants en cas de g n ralisation ou simplement de continuation du sch ma actuel En effet un CP en place dans une circonscription pilote depuis plus de 10 ans au vu du Guide du Ma tre s est exclam Qu est ce que ca encore Cela d montre que l int ress n a jamais vu l ouvrage alors qu en tant que CP il est en charge de l accompagnement p dagogique des enseignants Une directrice d cole vitrine aussi a dit ne pas tre en possession de l ouvrage et c est apr s discussion avec une de ses enseignantes qu elle a sorti de son magasin une chemise dans laquelle tait tous les documents relatifs la formation faite lors de la vulgarisation du Guide du Ma tre Elle ne l avait visiblement jamais lu et l avait simplement oubli dans son magasin Cet tat de choses d note qu au niveau de l encadrement cette faiblesse constat e certains endroits pourrait constituer
105. ppui temporaire strat gique en vue de la consolidation de la g n ralisation de fait de l APS en EST et du transfert de l approche p dagogie active dans les autres champs de formation Pour faire face aux diff rentes situations de frustration des acteurs et viter le ralentissement des activit s il faut mettre en place un m canisme de facilitation d ex cution de projets dont le fonctionnement est suivi sur une base r guli re Un syst me qui pr serve la m moire institutionnelle du projet facilitera la suite des activit s et alimentera le processus dans la dur e l INTRODUCTION Le pr sent document est le rapport de l valuation finale du projet Introduction des Sciences Technique et citoyennet dans lEnseignement Primaire ISTEP de l ONG francaise DEFI au B nin sous financement de l Agence Frangaise de D veloppement AFD Le projet introduit dans le syst me ducatif b ninois une d marche sp cifique d enseignement des sciences adapt e au niveau primaire Cette d marche appel e Agir Pour Savoir APS est inspir e d une autre d marche d nomm e La main la P te Il sagit de promouvoir au sein de l cole primaire une d marche d investigation scientifique travers l exp rimentation et l activit manuelle L objectif majeur est une appropriation progressive par les l ves de concepts scientifiques et de techniques utiles pour la vie quotidienne accompagn e d une consolidation de l expression crit
106. proches des d veloppements th oriques qui sous tendent l approche Directeur de l INFRE quelques CP et inspecteurs 12 1 1 1 Assise institutionnelle Les constats relatifs l assise institutionnelle sont paradoxaux Le projet a touch une frange importante des acteurs de l enseignement primaire au B nin parents d l ves et enseignants mais surtout le corps de contr le et les formateurs des coles normales d instituteurs ENI6 Ceci n aurait pas pu tre r alis sans l aval d ment motiv et exprim des autorit s de l enseignement primaire et atteste d une assise institutionnelle av r e Une documentation abondante notes de service ordres de mission etc dument sign s du Directeur de Cabinet tablissent la preuve que les activit s de D fi taient conduites avec l appui des autorit s minist rielles Singuli rement lors de l valuation plusieurs des autorit s rencontr es d clarent ne pas connaitre v ritablement le projet et ses activit s et l quipe d valuation a pu exp rimenter par elle m me la faible assise institutionnelle du projet au niveau des autorit s minist rielles En outre selon diff rents intervenants les volontaires en poste entre 2010 et fin 2012 n ont pas pu tre recus par ces autorit s pendant tout leur s jour De m me la c r monie de passation entre D fi et l INFRE la cl ture des activit s de l ONG au B nin s est d roul e dans une quasi clandestinit qui ne t moigne pa
107. ps humain CI SA n 1 J apprends d couvrir mon corps Quelles sont les principales parties du corps humain Quelles sont les parties de notre corps Le corps humain comprend combien de parties trop restreint seulement le nombre est demand Comment le corps humain fonctionne t il gt hors sujet et trop complexe fonctionnement du corps et non les parties En combien de parties peut on diviser ton corps le mot diviser pose probl me en combien est galement trop restreint on peut juste dire le nombre Que comprend notre corps gt beaucoup trop large Titre 2 Le fonctionnement du levier CM2 SA n 5 Fonctionnement de quelques machines simples principes des leviers et des poulies Comment soulever un objet lourd avec une grande barre A quel endroit de la barre faut il appuyer afin que l effort soit moins important Comment fonctionne le levier une connaissance est requise conna tre d j le levier pas assez pr cise Quelles sont les diff rentes parties du levier question d valuation Titre 3 L importance de la lumi re chez les plantes vertes CE2 SA n 5 La vie des plantes Que se passe t il si nous privons les plantes vertes de lumi re Une plante verte peut elle vivre sans lumi re Est ce que les plantes vertes peuvent pousser sans lumi re Les plantes vertes n ont elles besoin que d eau pour pousser tr
108. r D fi taient toujours tr s lev s Toujours pr s de 100 4 Axe impact et durabilit L valuation se d roule un moment o le projet est clos et ses activit s interrompues C est une situation privil gi e pour prendre la v ritable mesure de ce qui reste de la mise en ceuvre du projet D entr e il serait exact de dire que le projet a connu un parcours exceptionnel parce que pendant qu il tait encore en cours ses effets voire son impact taient d j manifestes sur le terrain 4 1 Au niveau des programmes d tudes les mesures correctives L APS a connu une expansion graduelle et lente du point de vue g ographique Elle n a que six coles vitrines sur les 8 000 environ que compte le pays et s est install e dans trois circonscriptions scolaires sur 85 au B nin Porto Novo Attak Cotonou Sik et Parakou II Au moment de l valuation le constat est que non seulement l approche s est tendue bien au del de cette aire g ographique mais elle s est aussi enracin e dans les programmes officiels En effet les mesures correctives qui sont une r criture attributions couvrent des t ches administratives et logistiques ainsi que de pr sentation et de communication 31 des programmes d tudes en cours se sont pour le volet EST fortement inspir es de l APS M me en l absence constat e de D fi la graine sem e grandit et porte le potentiel d encore plus de fruits parce que certains des enseignants rencontr
109. rconscriptions scolaires du B nin 2 Communication radiophonique autour du projet RSTEP novembre janvier 2013 Des missions de radio sont en cours de programmation et seront diffus es sur des chroniques de 5 min par jour pour aborder diff rents th mes associ s la pratique de la d marche APS Seront interview s des enseignants parents d l ves la coordinatrice du projet partenaires locaux Soit 12 personnes interview es formateurs enseignants conseillers p dagogiques parents d l ves 68 ANNEXES Liste des tudes disponibles pour les valuateurs au d marrage de leur mission Concernant l identification et le suivi du projet RSTEP Missions de suivi de Marcelle LOKO Muriel DELANOUE Iven GASTARD et Hanta RAKOTONDRAMAVO Concernant les activit s du programme RSTEP Document projets Pr sentation de la p dagogie active La main la p te La m thode mise en uvre s inspire d une approche innovante celle de La main la p te Lanc e aux Etats Unis par le prix Nobel de Physique L on Lederman pour re scolariser les enfants des quartiers pauvres de Chicago cette m thode se d veloppe en France gr ce l action de Georges Charpak Elle s inscrit dans l histoire des p dagogies actives Elle est aujourd hui enseign e dans les Instituts de Formation des Ma tres fran ais reconnue par le Minist re de l Education Nationale Elle vise promouvoir au sein de l cole primaire une d mar
110. renseignent 27 activit s dont la r alisation est not e de 1 5 elles se rapportent L introduction Je d couvre 7 activit s La r alisation Je construis 14 activit s Le retour et projection Je fais le point 6 activit s Les informations issues de la recherche documentaire et des entretiens sont d ordre qualitatif et ont t classifi es et analys es pour nourrir la r flexion menant aux constats et l analyse qualitative en d coulant notamment pour renseigner les crit res classiques de l valuation pertinence efficacit efficience impact et durabilit Partant de cet ensemble d informations les valuateurs ont formul des conclusions assorties de recommandations Ill CONSTATS Les constats se basent sur les r sultats des travaux de terrain tels que d crits dans la m thodologie Ils couvrent les volets institutionnel formation des acteurs et p dagogique 1 Volet institutionnel 1 1 Connaissance de D fi ONG et du Projet Agir pour savoir Divers noms sont utilis s par les acteurs rencontr s pour d signer la structure de gestion du projet et son intervention Ces noms r v lent les liens tablis entre ces acteurs et le projet Ainsi au niveau de l administration le nom de D fi est le plus souvent rencontr alors que dans les coles et sur le terrain l APS est plus fr quent Le nom La main la p te est utilis uniquement par les techniciens avertis et tr s
111. riat Ecole Montaigne Ecole vitrine Fifadji Sur l impulsion de DEFI les enseignants de l Ecole Frangaise Montaigne et les enseignants de l cole vitrine Fifadji de la Circonscription Scolaire de Sik de Cotonou se retrouvent deux fois par mois pour changer sur les m thodes de travail et sur les mani res d adapter la d marche APS aux programmes scolaires Cette collaboration a t marqu e par la participation d enseignants et d enfants de l cole vitrine Fifadji la journ e des sciences de l cole Montaigne en f vrier 2011 Ces derniers ont anim s un stand sur le cycle de l eau Les enseignants de l cole Montaigne se sont engag s participer la prochaine exposition scientifique organis e par l cole Fifadji E ACTIONS DE SENSIBILISATION 64 1 Journ e des sciences Natitingou Le vendredi 15 avril 2011 les coles Urbaine Centre et Ourbouga de Natitingou ont organis une Journ e des Sciences sur l esplanade de la Maison 5 mise disposition par la Francophonie L exposition tait de ce fait bien visible en ville Ce fut une grande r ussite au regard de l investissement des enseignants et des jeunes Cette Journ e se voulait tre le point de rencontre du travail r alis avec l Ecole Normale Sup rieure o les l ves professeurs de sciences avaient eux aussi pr par une exposition scientifique Les formateurs ont pass 3 jours pour pauler les enseignants dans la pr paration de l
112. s p 6 Tous les enseignants rencontr s lors des observations de s quences de classe ont reconnu la similitude des d marches et la facilitation ainsi que l efficacit de l enseignement que l APS apporte travers la richesse de d tails pourvus par ses documents didactiques 17 J enseigne depuis 29 ans et ai connu diff rentes sortes de strat gies d enseignement dans ce pays J avais servi dans une cole D fi et ai subi toutes les formations Pour l enseignement de l EST l approche APS est ce qu il y a de meilleur selon moi C est vrai que c est la m me chose que ce que les documents officiels prescrivent mais avec l APS c est mieux d taill syst matis et simplifi Une fois que vous avez pr par votre classe elle se d roule seule et les l ves apprennent mieux Avec cette m thode moi aussi j apprends beaucoup parce que les petits enfants disent souvent des choses auxquelles je n aurais jamais pens et qui renforcent encore plus les apprentissages que si j avais d faire la le on toute seule Si on forme tous nos l ves de la sorte nous aurons beaucoup d inventeurs et de progr s dans tous les domaines dans ce pays parce que les enfants sont tout le temps en train de cr er quelque chose Les tapes de l APS sont devenues comme leur mode de vie et ils sont tout le temps dans le cycle probl me hypoth se v rification r sultat E H Enseignante CE1 Ecole non D fi 3 2 Mise en ceuvre de l APS la
113. s uvrent d j l adaptation de la m thode d autres champs de formation L implication la plus importante de cette expansion est qu en cas d une d cision de g n ralisation de l approche tant au niveau de l EST que des autres mati res il existe d j une expertise accessible et disponible capable d accompagner le mouvement un co t plut t r duit 4 2 Appropriation des acteurs locaux Les CCS les CP et les enseignants sont les agents de propagation les plus efficaces de l APS Selon les dires d une enseignante pourtant tr s exp riment e 24 ans de service l APS est le meilleur moyen d enseigner Cette enseignante qui avait fait la CS de Cotonou Sik mais pas une cole pilote a export l APS dans son nouveau poste de travail o elle accompagne des coll gues plus jeunes dans la maitrise de l approche Cet engagement individuel des enseignants acteurs de la ligne de front repr sente un solide gage de durabilit Les CCS et les CP ont jou pour leur part un r le d terminant dans l enracinement de l APS Ils ont form les directeurs et les enseignants des coles non D fi dans leur circonscription et instaur travers les s ances d UP un forum de discussion et de renforcement de capacit s Par ailleurs certains CCS ou CP ont simplement instaur l approche dans de nouvelles CS par suite de leur affectation de celles couvertes par le projet Il tait souhait que le personnel form soit maintenu sur
114. s compl mentaires communication formation suivi de formation renforcement de capacit s et production de supports didactiques Cette mise en ceuvre des interventions du projet a t graduelle partant du petit point de la CS d Attak Porto Novo et allant jusqu au niveau national tout en connaissant un enrichissement conceptuel graduel concomitant celui spatial L valuation de l appropriation de l approche par les b n ficiaires travers l observation et l analyse de l APS en situation d apprentissage a r v l une am lioration effective de la qualit de l enseignement dispens par les form s et par cons quent aussi de l apprentissage des l ves Les progr s r alis s concernent non seulement les coles vitrines mais aussi par effet de tache d huile les autres coles des circonscriptions D fi o la formation des CP directeurs d coles et enseignants a permis de faire la diff rence Pour ce qui est du volet formation la compatibilit de l APS l APC et la plus value qu elle apporte par une meilleure accessibilit fiches th matiques d taill es mat riel localement disponible etc explique le succ s des formations malgr un per diem peu attractif Au niveau du volet institutionnel les conclusions sont plus mitig es Ni le nom de D fi ni celui d APS ne sont tr s connus toutefois l appropriation r elle se fait par une assimilation optimale sans le label APS et tout en int grant pleinement
115. s de l approche APS 2 aux observations de s quences de classe pour saisir la r alit des habilet s des enseignants d ployer l approche et celles des l ves r ellement agir pour savoir et enfin 3 aux entretiens avec les enseignants les directeurs d coles les Conseillers P dagogiques CP les inspecteurs et autres acteurs impliqu s dans la mise en ceuvre du projet tant au niveau de l administration minist rielle b ninoise que de celle du projet en France Ces entretiens avaient pour but d appr cier l ancrage et la connaissance du projet et de l APS Avant sa descente sur le terrain l quipe d valuation a proc d avec les inspecteurs en charge de la collecte des donn es de terrain la conception et au pr test des instruments de collecte Pour les volets institutionnel et logistique l quipe d valuation s est bas e avant tout sur les entretiens men s avec diff rentes parties prenantes du projet D fi tant en France qu au B nin ainsi que sur l tude documentaire 1 Voir outils de collecte en Annexe 2 Voir liste des personnes rencontr es en Annexe N 5 10 2 1 Etude de documents La recherche documentaire tant au B nin qu en France s est focalis e essentiellement sur les documents ayant rapport au projet savoir document originel de projet rapports d activit s et d valuations internes ou externes documents divers de formation modules fiches d animation TdR et listes de pr sen
116. s ant rieurs et choix d exp rience ou de recherche e l ves r fl chissent la solution du probl me individuellement et dessinent ou crivent sur l ardoise e puis ils changent en groupe le ma tre recense les hypoth ses en circulant dans la classe et il suscite le questionnement si n cessaire e 5 en collectif leur proposition d explication avec l aide du ma tre e ma tre laisse une trace crite de la ou des solution s envisag e s au tableau nous pensons Mise l preuve de la proposition d explication choisie hypoth ses test es ou recherche de r ponses e l ves recherchent en groupe exp rience observation recherche documentaire enqu te R sultats e l ves notent individuellement le r sultat de leur recherche sur leur ardoise ou sur une fiche pr par e par le ma tre cela peut prendre la forme d un petit texte d un sch ma Formuler l explication la situation probl me mise en commun e l ves communiquent leurs d couvertes et tentent de r pondre la probl matique initiale la mise en commun est collective l enseignant note au tableau Retour et projection Objectivation valuation e Unretour sur les apprentissages ce que les l ves ont appris est fait on revient sur la probl matique de d part et sur les perceptions initiales e Un r sum ou sch ma annot est crit au tableau par l enseignant en c
117. s auteurs m mes des mesures correctives ces derni res se sont inspir es en partie de l APS telle que mise en ceuvre sur le terrain pour r crire la partie EST des programmes officiels 1 3 Renforcement des capacit s de la force enseignante Face au probl me g n ral de faible performance de la force enseignante le projet a sa raison d tre en ce qu il apporte une formation et un suivi qui renforcent les capacit s p dagogiques et didactiques des enseignants mais aussi celles d encadrement des Eos iue directeurs et CP L quipe d valuation a observ sur le terrain des enseignants tr s jeunes dans le m tier entre 4 et 6 ans de service qui ont d ploy un savoir faire remarquable Leur pr sence dans une cole vitrine leur a permis de b n ficier de ui devrait ui u u trav seau l encadrement qui devrait tre celui de tous les enseignants du pays travers le r sea d animation p dagogique RAP Cet appui leur a t apport gr ce au projet D autre part m me des enseignants chevronn s b n ficiant de longues ann es d exp rience ont reconnu l opportunit du projet en ce qu il leur a apport une nouvelle 10 000 enseignants ex communautaires mais le niveau r el demeure bas comme l ont tabli diverses valuations 28 aise et une efficacit dans l enseignement de l EST Un enseignant exp riment nous a d clar utiliser l approche en son aspect centr sur l apprenant et sur les exp r
118. s d couvertes et les r ponses la probl matique initiale organis la mise en commun de facon collective ou par groupe des r sultats pris des notes au tableau et fait la synth se fait prendre note de la synth se dans les cahiers des l ves Les r sultats ce niveau ne sont gu re diff rents de ceux de l introduction et confortent la tendance selon laquelle les EV et les ETD ont des performances sup rieures aux ETA Le Graphique N 2 nous en apporte l illustration 25 Graphique N 2 Deuxi me tape R alisation fait prendre note de la smth se dans les cahiers des l ves pris des notes au tableau et fait la synth se organis la mise en commun de facon collective ou par groupe des r sultats fait communiquer les d couvertes et les r ponses la probl matique initiale fait consigner les r sultats dans les cahiers sous forme de texte de sch ma ou de dessin encourag les l ves qui n ont pas r ussi rechercher les causes ventuelles de leur chec fait recenser les exp riences r ussies fait mettre l preuve par les l ves La proposition d explication lexp rience observation recherche documentaire enqu te fait mettre en commun les hypoth ses fait crire la solution envisag e au tableau et dans les cahiers des l ves suscit le questionnement des l ves fait formuler une proposition d explication fait r
119. s de sept ans d activit s de terrain fructueuses avec un impact av r sur le syst me ducatif national La raison de cette configuration de l assise institutionnelle se r v le travers l examen des archives du projet De nombreux documents concordants Compte rendus de r union d quipe nationale de pilotage et correspondances diverses montrent que le projet a recu un bon accueil et connu une bonne implantation et un arrimage solide aux structures de formation des enseignants ENI CFPEEN et au niveau du R seau d Animation P dagogique RAP par les UP du fait de son adoption rapide que le CCED a contact en premier lieu Cette position de l INFRE comme partenaire primaire et principal du projet a naturellement d bouch sur une minimisation du r le des autres directions du minist re savoir la Direction de l Enseignement Primaire DEP et la Direction de l Inspection P dagogique DIP et sur une connaissance limit e voire une stigmatisation du projet au niveau du cabinet minist riel L assise institutionnelle a ainsi t fortement conditionn e la domiciliation du projet l INFRE 1 1 2 Relations administratives Les relations administratives sont fluctuantes l image de l assise institutionnelle du projet Les avis recueillis sur le terrain sont oppos s en fonction des personnes interrog es et de leurs affinit s L quipe d valuation a pu remarquer que les relations et int r ts personnels o
120. s quelles formes sont ils CCS archiv s CP Calendrier de mise en uvre des modules A quels moments de l ann e CCS scolaire se d roulent vos CP formations D EP Enseignants Comment et par qui recevez CCS vous les invitations CP D EP Enseignants 42 Quel est le taux moyen de CCS Participants participation aux sessions de CP formation D EP Enseignants CP D EP Enseignants Citez deux 2 difficult s CCS et ou contraintes voqu es par les participants aux CP 2 sessions de formation Solutions propos es en r ponse ces difficult s et ou contraintes Acquis des formations ex cut es Les formations ont elles CCS permis d atteindre les CP objectifs du projet Avez vous recu des visites de D EP suivi apr s vos formations Enseignants Enum rez les types d activit s D EP d velopp es avec vous Enseignants Qui ex cute le suivi post D EP formation diff rents niveaux Enseignants D EP Enseignants Citez deux 2 conclusions CCS auxquelles a abouti le suivi CP D EP Enseignants Quel usage est fait des CCS r sultats du suivi post CP formation Existence et disponibilit des CCS rapports de suivi CP Avez vous entendu parler de Enseignants OUI NON Si oui la mettez vous en l approche APS Non D fi pratique dans votre clas
121. se OUI NON En agement des personnes form es Quels acquis de l approche APS utilisez vous le plus dans votre classe D EP et Enseignants DEFI 43 ANNEXE 4 Questions aux enqu teurs et au consultant principal VOLET PEDAGOGIQUE Les principes de la d marche APS r pondent ils aux principes des d marches p dagogiques transf rables en milieu scolaire quoi se r f rent ces principes pour leur scientificit Les tapes de la d marche APS r pondent elles aux tapes de la d marche entreprise pour faire d velopper la comp tence disciplinaire en EST dans l APC A quoi se r f rent ces tapes pour leur scientificit Les enseignants exp rimentateurs attestent ils d avoir int gr ces principes et d marches dans leurs pratiques p dagogiques Quel est le degr de satisfaction des enseignants par rapport aux principes et aux tapes Dans la salle de classe aujourd hui quel est le comportement des enseignants form s dans la mise en ceuvre de la d marche APS Ces comportements varient ils d un d partement un autre Quels sont les facteurs de plaintes des enseignants exp rimentateurs A quoi peut on reconna tre facilement une salle de classe vitrine de DEFI par rapport une salle de classe non DEFI Les coliers form s l APS ont ils des caract ristiques mentales et intellectuelles observables Si oui
122. son des r sultats d observation par rubriques 3 32 1 Introduction Je d couvre p 9 Guide du Ma tre Actes P dagogiques Etape 1 ETAPE ACTES PEDAGOGIQUES L enseignant a Introduction suscit l int r t et la curiosit des l ves Je d couvre fait rappeler les notions ant rieures fait exprimer individuellement l l ve sa perception des faits organis des changes sur les diff rentes perceptions des l ves pos une question qui oriente l l ve sur l objet d apprentissage crit la question au tableau fait crire la question dans le cahier de l l ve La rubrique Introduction compte 7 actes Ces actes sont not s de 1 5 L observation a r v l une situation fort int ressante Dans l ensemble les r sultats sont tr s moyens dans les ETA moins de la note 3 5 ce qui refl te tout de m me la r alit de l cole b ninoise 2 Toutefois au niveau de tous les actes comme le montre le graphique ci dessous les EV et les ETD pr sentent toujours des performances plus lev es que les ETA 18 Grille d observation en Annexe 1 D fi suit ce niveau la m me d marche que les programmes officiels qui ont depuis de longues ann es les trois tapes Introduction r alisation et retour et projection Tous les enseignants sont donc sens s tre en mesure de d rouler une le on selon ce sch ma 20 En effet selon plusieurs tudes le niveau d
123. suivis 4 Formations dans les 6 coles vitrines apr s la rentr e scolaires 2012 2013 3 d l gations de formateurs se sont rendues dans les coles vitrines de Parakou II Attak et sik pour former 70 enseignants TOTAL 70 enseignants form s et quip s de guide du maitre ACTIONS DE SENSIBILISATION 1 Organisation journ e foot et sciences ao t 2012 Le samedi 4 ao t le CCED d attak a organis une journ e foot et sciences au milieu des cong s d t pour proposer aux enfants une activit ludique et ducative A cet effet un tournoi de foot a t organis associ des exp riences scientifiques en lien avec le sport ex comprendre le fonctionnement du coeur La presse b ninoise tait pr sente les autorit s de la circonscription scolaire d attak taient l aussi Cette journ e a t organis e par les membres du CCED attak et l UASEP union des associations sportives et ducatives de l enseignement primaire Cette lere dition f t tr s appr ci e et sera r dit e l ann e prochaine avec encore plus d activit s Environ 100 personnes ont particip cette journ e et ont t sensibilis es l APS TOTAL environ 100 personnes sensibilis es 2 Sensibilisation destination d environ 80 enseignants b ninois du primaire regroup s en universit de vacances septembre 2012 La coordinatrice de DEFI a pr sent devant 80 enseignants le projet RSTEP B nin en metta
124. sur le plan national et de p rennisation continuit de la formation des conseillers p dagogiques des formateurs des ENI installation dans une nouvelle circonscription Parakou mise en place d une quipe de formateurs r f rents b ninois pour la p rennisation Suivi des deux anciennes circonscriptions form es D EN 2011 ACTIONS DE FORMATIONS ET DE SUIVIS PEDAGOGIQUES 1 Suivi des enseignants et directeurs des coles vitrines de la circonscription scolaire de Parakou II en janvier 2011 D l gation form e d un membre du CCED formateur r f rent de la formatrice de DEFI du Chef de Circonscription Scolaire de Parakou II formateur r f rent et des deux conseillers p dagogiques de la circonscription 18 enseignants observ s 3 directeurs d coles observ s TOTAL 21 personnes suivies 2 Formation des enseignants Natitingou en f vrier 2011 74 El ves professeurs de l Ecole Normale Sup rieure form s 50 Enseignants et directeurs form s TOTAL 124 personnes form es 3 Formation des directeurs d cole de la circonscription scolaire de Parakou II en mars et mai 2011 A la demande du Chef de Circonscription Scolaire local l ensemble des directeurs d cole de la circonscription de Parakou II a t form la d marche APS 96 directeurs form s soit potentiellement 552 enseignants lors de la r plique suivre en 2012 TOTAL 96 directeurs form s 4 Mise en uvre du partena
125. t dans les diff rents centres pr vus cet effet Les r sultats quantitatifs attendus sont ils atteints la fin de la derni re phase Quelles ont t les difficult s dans la mise en uvre des plans de formations 2 2 2 La qualit des modules de formation D ann e en ann e quels ont t les diff rents th mes de formation d velopp s Les th mes abord s dans ces modules sont ils en ad quation avec les programmes d tudes en vigueur l Enseignement Primaire Les contenus des modules de formation sont ils pertinents Ces modules r pondent ils au cr dit horaire allou Quels sont les m thodes et strat gies d ex cution des modules Quelles sont les dispositions prises pour l archivage des documents produits 2 2 3 Le calendrier de mise en uvre des modules A quelle p riode de l ann e les formations ont elles g n ralement lieu Quels sont les modes de mobilisation des participants Le taux de participation comble t il les attentes du projet Quelles sont les difficult s et contraintes souvent voqu es par les participants les pr sents et m me les absents 2 2 4 Les acquis des formations ex cut es Les attentes du projet sont elles satisfaites en organisant les sessions de formation Y a t il eu des sessions de suivi de la mise en uvre des formations donn es Qu est ce que ces suivis ont ils r v l Les rapports sont ils disponibles Tout observateur peut il t moig
126. t tous illustr s positivement dans leur pr sentation L quipe d valuation a aussi remarqu que les l ves taient engag s et habitu s 22 Cet aspect rejoint aussi l efficience du projet 29 l exercice ce qui atteste qu ils en ont une pratique confirm e Ce constat de compr hension de la d marche par les enseignants et de leur appropriation cons quente est un gage de durabilit Le fait que certains enseignants commencent transf rer la technique vers des champs de formation autres que l EST renforce davantage ce double r sultat efficacit durabilit L quipe d valuation a recueili de nombreux t moignages corrobor s par divers acteurs que l APS s exporte ais ment et abondamment Les directeurs d cole ou les enseignants qui quittent les coles vitrines introduisent l approche dans leurs nouveaux tablissements o ils initient d autres coll gues n tant pas encore au fait de l APS Des CCS ont g n ralis l usage de l APS dans leur circonscription allant bien au del des coles vitrines comme cela a t le cas dans Porto Novo Cotonou et Parakou Le cas le plus insolite demeure encore celui de la CS de Glazou o l approche a t introduite alors qu elle est tr s distante de toutes les CS pilotes 2 4 APS et mesures correctives Les mesures correctives sont mises au point par les quipes du minist re sous la direction de la DIP En mati re d EST ces mesures se rapprochent encore plus de l APS
127. tif C est ce rapprochement conceptuel qui peut tre consid r comme un d faut d originalit qui a ouvert la voie l assimilation constat e sur le terrain et l appropriation pouss e qu ont r alis es les enseignants CP et Inspecteurs 2 2 Renforcement de pratiques p dagogiques et didactiques A l inverse de son manque d originalit conceptuelle due au fait que l APC et l APS proviennent de la m me veine th orique le projet s illustre positivement de par sa d marche didactique par laquelle il d veloppe des strat gies d enseignement peu usit es dans le syst me ducatif national bien que prescrites L APS donne la parole aux apprenants suscite leur participation et stimule leur imagination Elle utilise du mat riel COMPLETEMENT local et disponible essentiellement du mat riel de r cup ration ce qui le rend disponible pour tous tous les niveaux et instaure une m thode scientifique rigoureuse avec prise de notes Le cahier d exp riences innovation du projet permet aux l ves de mettre par crit leurs exp riences qui ne sont pas comme des lecons recopier et apprendre m caniquement Le projet potentialise ainsi les dispositions curriculaires nationales 2 3 Engagement du corps enseignant et de contr le Tous les enseignants rencontr s dans le cadre de la pr sente valuation utilisent et ma trisent bien la d marche Dans plusieurs cas les enseignants pris de court n avaient pas leurs fiches mais ils se son
128. tion des formateurs des ENI par les formateurs D fi et INFRE 1 Djougou Porto Novo Abomey 2007 2008 2 Kandi Allada Dogbo 2008 2009 Formation des CP 2009 2010 120 par phase 1 Mono Couffo Borgou Alibori Atlantique Littoral 2 Zou Collines Atacora Donga Ou m Plateau Formations de tous les inspecteurs 120 en service et 35 en formation 2008 2009 Ann e Activit s de formation Observations Mise en place CS ou Ecole Vitrine Renforcement Institutionnalisation DEMARRAGE ET MISE EN PLACE 2005 CS ATTAKE PORTO NOVO Certaines activit s 2007 Formation de 60 enseignants en 2005 2006 Formation des formateurs CP CCED et de mise en place Formation de 12 enseignants dans les coles vitrines et INFRE jouent en m me suivi personnalis des ces enseignants 2005 2007 Formation de 100 D EP de la CS en Avril 2007 temps le r le de Formation compl mentaire certificative Juillet 2007 et suivi p dagogique en 2007 2008 renforcement du Formation des formateurs CP CCED et INFRE Formation des enseignants de la CS parles UP syst me et Formation de 100 D EP de la CS en Avril 2007 et suivi institutionnalisent p dagogique de ces directeurs en 2007 2008 la d marche Ex Formation des enseignants de la CS par les UP 2007 FdF formation de 2008 D EP et par les UP EXTENSION 2007 CS COTONOU SIKE 2009 Formation de 12 enseignants d coles vitrines 2007 Formation des formateurs CP et CCED Sik
129. tives 31 4 2 Appropriation des acteurs l0CauX Lettere ttc becas te dete e aes 32 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 5 isnasisanensinsnnseedenneintes 33 Volet institutionnel uii ttti reir Pe rua e oce qe Re Ihn Rude ie nel 33 i doacronvine APS TT a en 33 1 2 Lesrelatrons administrati y S ee oed en ei 33 1 2 1 Audience aupr s des autorit s minist rielles 33 1 2 2 La faible adh sion au sein de l quipe de pilotage 34 1 3 Stabilit du personnel exp rimentateur 34 Volet nn en ANTA 34 Volet pedago plg SR ne dte ad nan e uta 34 3T a a Men enr ee 34 32 UMiseenceuvte de 5 han haleine 35 3 2 1 Activit s de communication et de formation 35 3 2 2 35 3 3 L APS en situation d apprentissage l appropriation des acteurs 35 Pertinence efficacit efficience et impact durabilit sss 36 CONCLUSION GENERALE iu tnit tunt cubre ta a DRE EIS 36 RESUME EXECUTIF L valuation finale du projet Introduction des Sciences Technique et citoyennet dans l Enseignement Primaire ISTEP de l ONG fran aise D fi au B nin sous financement de l Agence Frangaise de D veloppement AFD a eu lieu
130. u tout 2 Peu 3 Assez 4 Satisfaisant 5 Tr s satisfaisant ETAPES ACTIVITES NIVEAU DE PERFORMANCE L enseignant a 1 2 3 4 5 Introduction Je d couvre suscit l int r t et la curiosit des l ves fait rappeler les notions ant rieures fait exprimer individuellement l l ve sa perception des faits organis des changes sur les diff rentes perceptions des l ves pos une question qui oriente l l ve sur l objet d apprentissage crit la question au tableau fait crire la question dans le cahier de l l ve R alisation Je construis fait r fl chir les l ves la solution du probl me en pl ni re en groupe ou individuellement fait formuler une proposition d explication suscit le questionnement des l ves fait crire la solution envisag e au tableau et dans les cahiers des l ves fait mettre en commun les hypoth ses 2 fait mettre l preuve par les l ves la proposition d explication exp rience observation recherche documentaire enqu te stimul la cr ativit des l ves fait recenser les exp riences r ussies encourag les l ves qui n ont pas r ussi rechercher les causes ventuelles de leur chec fait consigner les r sultats dans les cahiers sous forme de texte de sch ma ou de dessin fait communiquer
131. ui pourrait s av rer fort utile en pr sence d une volont des autorit s d tendre ou de g n raliser l approche Ces commentaires sont largement partag s parmi les acteurs rencontr s qui d plorent toutefois le nombre r duit de s ances de formation et la modicit des primes y attach es qu ils attribuent la taille r duite du projet 3 Volet p dagogique Le volet p dagogique se pr sente dans cette section ci en trois s quences logiques 1 les principes et les tapes de la d marche 2 la mise en ceuvre de l APS la base et 3 l appropriation de l approche par les b n ficiaires travers l APS en situation d apprentissage Cette pr sentation se d marque de celle des termes de r f rences mais concourt une s quence chronologique plus proche du processus de conception et de mise en uvre du volet p dagogique de l intervention du projet 6 15 Voir les documents relatifs la formation dans les annexes Annexe 6 16 Les TdR de l valuation pr voient en effet d appr cier Les tapes de la d marche APS l appropriation des principes et des tapes la mise en ceuvre de l APS la base et le suivi de proximit 16 3 1 Principes et tapes de la d marche Dans cette premi re partie le souci primordial est d tablir la coh rence voire le degr de compatibilit conceptuelle entre l APS introduite par l ONG D fi et l APC en vigueur au B nin 3 1 1 Principes de la d marche Les pr
132. une entrave un impact durable Toutefois le concept p dagogique tant simple et accessible les enseignants peuvent s en sortir honorablement avec une moindre implication de leur encadrement Cet tat de choses faible implication du niveau de l encadrement est d ailleurs d ordre syst mique et ne rel ve pas d un d faut du projet 32 V CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS La pr sente valuation a permis de couvrir le projet Introduction des Sciences Technique et citoyennet dans lEnseignement Primaire ISTEP de l ONG D fi au B nin sous financement de l Agence Fran aise de D veloppement AFD essentiellement dans son volet mise en ceuvre de l approche Agir pour Savoir APS Elle s est pench e sur les volets institutionnel formation des acteurs et p dagogique Suite aux constats de terrain et l analyse cons quente sur la base des crit res de pertinence efficacit efficience et impact durabilit l quipe produit dans cette section des conclusions et formule chaque fois que le besoin s en exprime des recommandations pour la poursuite du processus d enracinement de l approche 1 Volet institutionnel 1 1 L acronyme APS Le projet ISTEP met en uvre une d marche qui porte diff rents noms sur le terrain Inspir e de l Enquiry Based Science Education EBSE d ob dience anglo saxonne elle prend le nom la main la p te MAP en France et s introduit au B nin sous le vocable Agir pour Savoir APS
133. ut demander un enfant de la reformuler la redire avec d autres mots 76 Les principaux crits lors d une s quence d E S T 2007 2008 Etape CI CP avec l ardoise CE CM avec le cahier Introduction e TITRE DE LA SITUATION D APPRENTISSAGE oss Dit et crit au tableau par l enseignant Dit et crit au tableau par l enseignant P Copi par les apprenants en vert e La probl matique la question que l on se pose id Dit et crit au tableau par l enseignant Dit et crit au tableau par l enseignant 22 Copi par les apprenants Ce que je pense mes hypoth ses zx Dessin ou crit par les apprenants en Dessin ou crit par les apprenants s Puis dit par les apprenants Puis dit par les rapporteurs e que je fais mon exp rience mon observation ma recherche documentaire mon enqu te pour v rifier une de mes hypoth ses PINE Dit par les apprenants ou par l enseignant Dit et crit ou sch matis au tableau i 8 Ecrit ou sch matis par les apprenants SR P 8 en bleu R alisation e que je vois ou ce que je note mes r sultats Ecrit ou sch matis par les apprenants Dit ou sch matis par les apprenants PONE UC en bleu Puis crit au tableau par l enseignant TP Puis crit au tableau par l enseignant Jeretiens Retour et pro
134. utes sortes d objets mais absolument rien qui ne soit accessible tous et partout Les boites de Nescaf vides les bouteilles d eau min rale vides etc permettaient de donner vie aux le ons et d enraciner solidement l APS D fi s est int gr dans le paysage de l cole b ninoise sans artifices co teux et qui par la suite bloquent la poursuite des activit s pour cause de rupture de stock A ce point de vue le projet a fait preuve d efficacit en m me temps qu il a t d une grande efficience 3 3 Co t de la formation D fi offre des formations avec une r mun ration minimale aux b n ficiaires En principe c est celui qui re oit une formation qui devrait payer mais ce principe n a pas cours avec les enseignants au B nin Les fonds investis en per diem et autres frais de d placement gr vent les budgets de formation et r duisent la part qui peut tre faite au mat riel de formation ou d autres rubriques plus profitables pour les personnes en situation de formation D fi a mis en ceuvre une strat gie de formation moindre co t qui n a toutefois dilu ni la qualit de la formation ni l assiduit des b n ficiaires Les responsables de la DEP ainsi que des formateurs r f rents rencontr s ont confirm cette information qui en certaines circonstances a t l objet de plaintes de la part des form s Mais toujours selon la grande majorit des sources les taux de pr sence et d assiduit aux formations offertes pa
135. volets institutionnel formation p dagogique et logistique de l ONG DEFI au B nin en vue d en identifier les forces et faiblesses pour nourrir la d cision de l Etat b ninois sur la suite r server cette exp rience v cue avec les promoteurs de la d marche APS 2 Objectifs sp cifiques De fa on sp cifique il sera organis une mission d valuation externe des activit s de l ONG au regard de l objectif g n ral de la documentation et des l ments fournis par l ONG en vue de fournir des informations pr cises et des recommandations dans quatre principaux domaines appel s ici volets Quelques questions sur lesquelles l valuateur pourrait se pencher sont pos es titre indicatif 2 1 VOLET INSTITUTIONNEL 2 1 1 L implantation de l ONG DEFI L acronyme DEFI sigle d signant l ONG par ses initiales est il favorablement admis par les acteurs Ce nom est il vocateur d une id e novatrice qui a du sens en milieu scolaire Il est crit dans le programme ISTEP Phase 1 qu Au B nin des conventions de partenariat ont t sign es avec les partenaires locaux Quelle preuve mat rielle peut on voquer dans ce cadre 2 1 2 Les relations administratives Dans les relations administratives entre DEFI le CCED et les structures du minist re y a t il eu des frustrations ou des facteurs de d ception de part et d autre Chacun a t il b n fici de la collaboration selon ses attentes Les questions de proc

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