Home

Une stratégie d`intervention à grande échelle

Contents

1. Annexe 2 1 Pr valence estimative de la malnutrition chez les enfants d ge pr scolaire par r gion Retard de croissance 1980 1985 1990 1995 2000 2005 Afrique 39 0 37 8 36 9 36 1 35 2 34 5 Asie 55 1 48 2 41 1 35 4 30 1 25 7 Am latine et C 24 3 21 1 18 3 15 9 13 7 11 8 Pays en d vel 48 6 43 2 37 9 33 5 29 6 26 5 Pays d vel 2 8 2 8 2 7 2 6 Monde 33 5 29 9 26 7 24 1 Insuffisance pond rale 1980 1985 1990 1995 2000 2005 Afrique 23 5 23 5 23 6 23 9 24 2 24 5 Asie 45 4 40 5 35 1 31 5 27 9 24 8 Am latine et C 12 5 10 5 8 7 7 3 6 1 5 0 Pays en d vel 37 6 33 9 30 1 27 3 24 8 22 7 Pays d vel 1 6 1 4 1 3 1 1 Monde 26 5 24 3 22 2 20 6 Surcharge pond rale 1980 1985 1990 1995 2000 2005 Afrique 3 3 4 2 5 2 Asie 2 6 2 5 2 5 Am latine et C 4 4 4 3 4 3 Pays en d vel 2 9 3 0 3 4 Source SCN 2004 de Onis 2004a Annexe 3 1 L ob sit et les maladies chroniques dans les pays en d veloppement De nombreux pays en d veloppement commencent conna tre une volu tion parall le a celle des pays d velopp s avec une pr valence accrue de surpoids et d ob sit ainsi que des comorbidit s qui y sont associ es sur le plan des maladies chroniques Le surpoids et l ob sit augmentent les risques qu un individu souffre de dyslipid mie d hypertension d hyper insulinisme de r sistance l insuline et de diab te des conditions qui augmentent toutes les risques de maladies ca
2. Avant propos La malnutrition demeure l un des probl mes de sant les plus s rieux dans le monde et la plus importante cause de mortalit infantile Pr s du tiers des enfants dans les pays en d veloppement souffrent soit d une insuffisance pond rale soit d un retard de croissance et plus de 30 de la population de ces pays souffrent de carences en micronutriments moins que les politiques et les priorit s soient modifi es l ampleur du probl me fera en sorte d emp cher de nombreux pays d atteindre les Objectifs du mill naire pour le d veloppement OMD surtout en Afrique subsaharienne o la malnutrition s accro t et en Asie du Sud o la malnutrition est largement r pandue et o la situation ne s am liore que lentement Le probl me de la malnutrition se pr sente galement sous de nouvelles facettes L pid mie d ob sit et de maladies non transmissibles MNT li es aux habitudes alimentaires dans les pays d velopp s se r pand dans les pays en d veloppement De nombreux pays plus d munis commencent subir le double fardeau de la d nutrition et de l ob sit Ce ph nom ne que certains ont surnomm la transition nutritionnelle signifie que les syst mes de sant nationaux doivent maintenant supporter les co ts lev s des traite ments des MNT li es aux habitudes alimentaires en m me temps qu ils luttent contre la d nutrition et les maladies transmissibles traditionnelles La
3. Chine 160 Afrique 4 Asie Am latine et C K Pays en d velop h Pays d velopp s 80 pond rale en millions N d enfants pr sentant une insuffisance 1980 1985 1990 1995 2000 2005 1980 1985 1990 1995 2000 2005 Pr valence de l insuffisance pond rale 60 Afrique Asie Am latine et C Pays en d velopp Pays d velopp s 40 Afrique 100 4 Asie 30 Pr valence du retard de croissance N d enfants pr sentant un arr t de croissance pr matur en millions 1980 1985 1990 1995 2000 2005 1980 1985 1990 1995 2000 2005 Source De Onis 2004a SCN 2004 Note Les estimations se fondent sur les r gions de l OMS La pr valence et les nombres sont galement pr sent s dans l annexe 2 1 44 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Les donn es r gionales et locales masquent d autres in galit s comme on peut le constater en observant les tr s hauts niveaux d insuffisance pond rale au Bangladesh et en Inde voir encadr 2 1 et les tr s hauts niveaux de d nutrition dans des pays d Am rique latine comme le Guatemala du Moyen Orient et d Afrique du Nord comme la R publique du Y men et d Europe de l Est et d Asie centrale comme l Ouzb kistan figure 2 12 Bien que les tendances actuelles laissent croire que l Asie pourrait se rappro cher de la cible de OMD
4. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 229 Griffiths M et J S McGuire A New Dimension for Health Reform The Integrated Community Child Health Program in Honduras 2005 Dans Health System Innovations in Central America Lessons and Impact of New Approaches d Gerard La Forgia Washington D C World Bank Working Paper 57 Gwatkin D R S Rutstein K Johnson E A Suliman et A Wagstaff 2003 Initial Country Level Information about Socio Economic Differences in Health Nutrition and Population 2 dition Washington D C Banque mondiale Habicht Jean Pierre C G Victora et J P Vaughan 1999 Evaluation Designs for Adequacy Plausibility and Probability of Public Health Programme Performance and Impact International Journal of Epidemiology 28 10 18 Haddad Lawrence 2003 Redirecting the Nutrition Transition What Can Food Policy Do dans Food Policy Options Preventing and Controlling Nutrition Related Noncommunicable Diseases WHO and World Bank HNP Discussion Paper Washington D C Banque mondiale Haddad Lawrence et Lisa C Smith 1999 Explaining Child Malnutrition in Developing Countries A Cross Country Analysis Washington D C IFPRI Discussion Paper 60 Haddad Lawrence Christine Pena Chiruzu Nishida Agnes Quisumbing et Alison Slack 1996 Food Security and Nutrition Implications of Intrahousehold Bias A Review of Literature Washington D C IFPRI FCND Discussion Pa
5. SPOPE quel suv G ap SUIOUI ap SJUEJUS ST ZOUD ajeiapuod IJULSIJJNSUL J ap ayetIpuowl aduaTeaaig T I ILD SUG ANE L GENDE Sa TR S LEV E 40 et plus LEV E 30 39 MOYENNE 20 29 FAIBLE 19 et moins DONNEES NON DISPONIBLES FRONTIERES INTERNATIONALES Gravit de la malnutrition pourcentage d enfants de moins de 5 ans pr sentant un retard de croissance Cette carte a t produite par l Unit de conception cartographique de la Banque mondiale Les couleurs d nominations et autres informations contenues dans cette carte n impliquent aucun jugement de la part de la Banque mondiale en ce qui a trait au statut juridique de quelque territoire que ce soit si aucun appui ou acceptation des limites territoriales Source des donn es Base de donn es mondiale de l OMS sur la croissance et la nutrition chez les enfants PYLE quel suv G ap SUIOUI ap sjueju Sd ZIYD BURSSIOID ap PIEJ Np 2JEIPUOU DUA VAJA ZT INLD GOOT 34 1435 L GENDE MEM EDA LA 50 et plus 40 49 30 39 20 29 10 19 0 9 DONNEES NON DISPONIBLES COUVERTURE DU PROGRAMME DE SUPPLEMENTATION DE 70 EN 1999 FRONTIERES INTERNATIONALES gt WLLL es Proportion estim e d enfants de moins de 6 ans pr sentant une carence infraclinique en vitamine A La carence infraclinique en vitamine A chez les enfants de moins de 6 ans est consid r e comme un probl me mod r de sant publique lorsqu elle est inf r
6. des r alisations plus substantielles Il n y a pas assez d acteurs motiv s pour faire avancer les dossiers li s la nutrition Les secteurs de la sant et de l agriculture n ont pas r ussi combiner leurs forces en une action coh rente On souligne les insuffisances dans l approche intersectorielle Le nouveau plan tablit quatre t ches principales 1 valuation des politiques nationales et des plans d velopp s en r ponse au SCN 2 Coordination des effets de l ONU 3 Un nouveau m canisme pour d velopper les politiques nationales en mati re de r gimes alimentaires et d activit physique La commission propose la formation de Conseils nationaux sur la nutrition sur les mod les d velopp s en Norv ge et en Tha lande 4 L acceptation des Conseils nationaux sur la nutrition sera le point central de l appui international ANNEXE TECHNIQUE 5 3 187 D claration de Institutions mission mandat Strat gie nutritionnelle Agences de l ONU Organisation La Division de La Division de l alimentation et de la nutrition est responsable des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture FAO D partement social et conomique Division de alimentation et de la nutrition l alimentation et de la nutrition vise e Sensibiliser les gens aux avantages de lutter contre la faim et r duire la malnutrition e Aider les pays identifier les populations qui
7. De plus des carences graves en vitamines et min raux durant la grossesse et la petite enfance peuvent entra ner la c cit le nanisme des facult s mentales affaiblies et des anomalies du tube neural des handicaps qui sont graves dans toute soci t mais qui ont un effet parti culi rement contraignant dans un pays en d veloppement L an mie a des cons quences directes et imm diates sur la productivit des adultes en particulier ceux qui occupent des emplois qui demandent beaucoup de force physique L limination de l an mie entra ne une hausse de 5 17 de la productivit des adultes ce qui fait cro tre le PIB jusqu 2 dans les pays les plus touch s Les adultes sous aliment s sont galement susceptibles de s absenter plus souvent du travail cause de la maladie En sus de ses effets sur les fonctions immunitaires une mauvaise alimen tation augmente la vuln rabilit aux maladies chroniques chez les adultes voir le chapitre 2 Les MNT li es aux habitudes alimentaires comprennent les maladies cardiovasculaires un taux lev de cholest rol dans le sang l ob sit le diab te adulte l ost oporose l hypertension art rielle et certaines formes de cancer Environ 60 de tous les d c s dans le monde et 47 du fardeau de la maladie peuvent tre attribu s des maladies chroniques li es aux habitudes alimentaires Les deux tiers environ des d c s qui se rattachent ces maladies survien
8. d autres fa ons d tablir un contact r gulier avec les m res e Une ducation la nutrition bien con ue et coh rente qui vise changer des pratiques sp cifiques s av re un l ment cl du succ s Il existe deux fa ons de s assurer que les pratiques recommand es en mati re d alimentation et de soins des enfants sont per ues par les populations pauvres comme tant pertinentes dans leur contexte culturel et cono mique encadr 3 3 La promotion de l allaitement maternel et une alimentation compl mentaire appropri e pour les enfants constituent un aspect central des programmes de promotion de la croissance num r s parmi les approches courtes pour am liorer la nutrition dans le tableau 3 1 Ils m ritent toute fois une mention sp ciale la fois parce que l allaitement maternel et une alimentation compl mentaire ad quate pourraient pr venir au moins deux fois plus de d c s d enfants de moins de 5 ans que n importe quelle autre intervention et parce qu il existe des fa ons d am liorer ces inter ventions par del les programmes de promotion de la croissance Parmi les interventions importantes sur le plan des politiques on compte le renfor DES VOIES VERS UNE MEILLEURE NUTRITION 67 Encadr 3 3 S assurer que les nouvelles pratiques comportemen tales pr sentent de l int r t pour les populations pauvres Apprendre des d viants positifs Une bonne fa on de s assurer que l
9. dire se situant deux carts types en dessous de la r f rence internationale Cela se traduit par un retard de croissance ou un d p rissement et est un indicateur de d nutrition Diff rentes formes de mauvaise nutrition provoqu es par une s rie complexe de facteurs incluant des habitudes alimentaires inad quates des infections et des facteurs socioculturels L insuffisance pond rale ou le retard de croissance la surcharge pond rale ainsi que les carences en micronutriments constituent des formes de malnutrition Exc s de masse adipeuse g n ralement mesur par IMC La r f rence internationale pour classifier un individu comme ob se est un IMC sup rieur 30 D ficit dans l atteinte du potentiel de crois sance lin aire cause d une nutrition inad quate ou d une sant faible Cette situation implique une d nutrition ou une mauvaise sant long terme et correspond un poids pour ge se situant deux carts types en dessous de la r f rence internationale Le retard de croissance est habituellement un bon indicateur d une d nutrition long terme chez GLOSSAIRE Surcharge pond rale Troubles attribuables a une carence en iode XIX les jeunes enfants Pour les enfants de moins de 12 mois la longueur dans une position couch e est utilis e plut t que la taille Poids excessif par rapport la taille g n rale ment mesur par l IMC chez les adultes voir plus ha
10. la malnutrition attri buable aux carences en micronutriments dans plus de pays en y int grant les initiatives de plus en plus courantes sur le plan du VIH sida tout en commen ant se pencher sur les questions de surpoids et de maladies non transmissibles MNT li es aux habitudes alimen taires lorsque cela est pertinent Ce chapitre met de l avant l id e que pour acc l rer les progr s sur le front de la nutrition les partenaires du d veloppement en collaboration avec les pays en d veloppement doivent s entendre sur un programme commun et l appuyer par une s rie d interventions coordon n es et concentr es dans deux domaines e largir les interventions en relevant trois d fis op rationnels cl s replacer les interven tions l avant plan des strat gies et approches nationales r orienter les programmes grande chelle existants pour maximiser leurs effets et renforcer l engagement et les capacit s l chelle mondiale et nationale pour am liorer les investissements dans la nutrition e Appuyer de fa on coordonn e une s rie de priorit s pour la recherche active et l appren tissage par l action dans les fa ons de replacer la nutrition au c ur des programmes de d veloppement renforcer et ajuster les m canismes de prestation des services et conso lider les preuves de l importance d investir dans la nutrition Sans action coordonn e et concentr e vers un but pr cis de ce type de la part des parte
11. la sant et la nutri tion qui visent modifier les comportements Depuis 2001 le programme a galement rejoint deux millions de familles dans les r gions urbaines PROGRESA fournit des cours sur la nutrition un suivi de la croissance et des aliments enrichis en micronutriments des enfants de 4 23 mois des enfants mal nourris de 2 4 ans et des femmes enceintes et en p riode de lactation Compar s des enfants d un groupe de contr le qui en ont b n fici une ann e ou deux plus tard les enfants qui b n ficiaient des services de PROGRESA e profitaient de d penses m dianes en nourriture plus lev es et d une plus grande consommation d nergie alimentaire 7 1 e suivaient un r gime alimentaire de meilleure qualit dans la mesure o ils mangeaient plus de l gumes de fruits et de viande e avaient une taille sup rieure de 1 cm chaque ann e e pr sentaient un taux d an mie inf rieur de 10 L impact de PROGRESA a t plus grand parmi les plus jeunes enfants les fillettes et les enfants issus des familles les plus pauvres On a aussi observ que PROGRESA avait un effet redistributif marqu parmi les populations pauvres pour deux raisons plus de r gions rurales ont t cibl es et les familles plus nombreuses comprenant plus de filles ont re u des montants plus lev s Source Gertler 2000 Behrman et Hoddinott 2001 Hoddinott et Skoufias 2003 Handa et Huerta 2004 River
12. tant donn la raret des ressources une intervention sur un large front en mati re de nutrition est difficilement r alisable une vaste chelle tout particu li rement dans les pays pauvres Autre affirmation erron e Malgr de graves d boires conomiques nombre de pays en d veloppement ont accompli des progr s impressionnants Dans les pays en d veloppement plus des deux tiers de la population consomment d sormais du sel iod ce qui permet de combattre la carence en iode et l an mie qui touchent environ 3 5 milliards de personnes surtout des femmes et des enfants dans une centaine de pays L on fournit d sormais des capsules de vitamine A environ 450 millions d enfants chaque ann e afin de s attaquer la carence qui est l origine de la c cit et de l accroissement de la mortalit infantile De nouveaux moyens ont t mis au point pour promouvoir et appuyer l allaitement maternel et les taux d allaitement maternel se maintiennent dans certains pays et s accroissent dans d autres La vaccination de masse et la promotion de la r hydratation par voie orale pour r duire les d c s li s la diarrh e ont consid rablement contribu l am lioration de la nutrition Source Extrait de Jolly 1996 VUE D ENSEMBLE 13 Encadr 3 P riode propice pour s attaquer la d nutrition La p riode propice pour am liorer la nutrition est courte elle va de l avant grossesse aux deux premi
13. 2035 l 2020 20 Croissance p c de 2 1 lasticit de 0 3 Croissance p c de 3 0 lasticit de 0 3 Croissance p c de 2 1 lasticit de 0 5 10 Croissance p c de 30 lasticit de 0 5 Croissance p c de 5 0 lasticit de 0 5 Croissance p c de 5 0 lasticit de 0 5 Pr valence de l insuffisance pond rale 1998 2004 2010 2016 1998 2004 2010 2016 Source Les donn es sur la pr valence de l insuffisance pond rale en 1999 sont tir es de www measuredhs com Les projections ont t calcul es par les auteurs selon diff rentes hypoth ses POURQUOI INVESTIR DANS LA NUTRITION 31 Tableau 1 4 R duction de la proportion d enfants pr sentant une insuffisance pond rale en Tanzanie selon diff rents sc narios de croissance du revenu et d tendue des inter ventions nutritionnelles R duction de l insuffisance pond rale Croissance Revenu Augmen du Inter Inter agricole tation revenu Diminu Pas ventions ventions Inter inf rieur Ann e 95 per capita tion de d interven dans dans ventions 75 du d ducation de la lapauvret tions 10 plus 50 plus dans toutes revenu addition proportion depuis mon taire addi decom decom lescom totaldes nelle pour des enfants 1993 tionnelles munaut s munaut s munaut s m nages _ le p re vaccin s 0 0 0 0 0 0 11 0 31 7 53 4 18 3 6 9 9 0 5 24 7 3 4 14 1 34 4 55 5 5 2 7 0 12 9 1
14. BON ON ON Ge Ga oe Notes Banque mondiale 1994a Tontsirin et Winichagoon 1999 Banque mondiale 2002b Pelletier Shekar et Du para tre Van Roekel et al 2002 Griffiths et McGuire 2005 Banque mondiale 1999b Banque mondiale 2001b Mason et al para tre Jones et al 2003 0 ACC SCN 2000 11 ACC SCN 2000 12 Pelletier Shekar et Du para tre 13 Christian et al 2003 Orsin et al 2005 14 ACC SCN 2000 15 Banque mondiale 1994a 16 Barros et Robinson 2000 17 OED 2005c 18 Banque mondiale 1994b 19 UNICEF et IM 2004a 20 Mannar et Shankar 2004 21 Serlemitsos et Fusco 2001 22 Beaton et al 1993 23 Mora et Bonilla 2002 24 Aguayo et al 2005 25 Fiedler 2000 26 Masanja et al para tre 96 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 43 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU D VELOPPEMENT Mannar et Shankar 2004 Mannar et Gallego 2002 Chen et al 2005 Zlotkin et al 2005 Sari et al 2001 Galloway 2003 Banque mondiale 2002c Alderman 2002 Banque mondiale 1999a Banque mondiale 1999a Quisumbing 2003 Yamano Alderman et Christiaensen 2005 Coady 2003 Rawlings 2004 Behrman et Hoddinott 2000 Hoddinott
15. Le tableau 1 5 illustre la situation en Inde o se trouvent presque 40 des enfants mal nourris dans le monde Cela indique que des mesures pour am liorer la nutrition sont dans l int r t des pauvres et qu elles augmentent leur potentiel de revenu Dans les pays o la nutrition des fillettes est moins bonne on ajoute une dimension d quit tout investissement visant combler cette lacune La pauvret et la malnutrition se renforcent mutuellement dans un cercle vicieux voir la figure 1 1 La pauvret est associ e des r gimes alimen taires faibles en l ments nutritifs des environnements malsains des travaux physiques exigeants et un taux lev de fertilit qui augmentent tous la malnutrition chapitre 2 son tour la malnutrition entra ne une diminution de la sant de l ducation et du revenu courant et futur perp tuant ainsi la pauvret Ce qui est pire encore est que les femmes pauvres et mal nourries sont susceptibles de donner naissance des b b s de faible poids ce qui tend a perp tuer la pauvret dans la g n ration suivante On contribue mettre fin ce cercle vicieux et la transmission interg n ra tionnelle de la pauvret et de la malnutrition en s attaquant ce probl me La nutrition et les Objectifs du mill naire pour le d veloppement La malnutrition est l un des obstacles les plus importants l atteinte des OMD Il est essentiel d am liorer la nutrition
16. chez les femmes expos es la famine au d but de la grossesse par opposition celles qui y ont t expos es pendant le dernier trimestre Le moment o la privation de nourriture est survenue au d but ou vers la fin de la grossesse influen ait galement la susceptibilit au diab te et la haute tension art rielle Plusieurs des tudes de type observationnel concluent qu une plus forte croissance pendant la grossesse la petite enfance et l enfance pourrait r duire substantiellement l incidence de MNT l ge adulte Ce lien pourrait expliquer pourquoi les pays en d veloppement qui ont un nombre lev d enfants qui naissent avec un faible poids et qui souffrent d insuffi sance pond rale sont les m mes qui font face aujourd hui au double fardeau d un nombre lev d adultes qui souffrent de surcharge pond rale ou qui ont des MNT comme on le verra dans les prochaines sections L ob sit et les maladies non transmissibles li es l alimentation Le Groupe de travail international sur l ob sit estime qu environ 1 1 milliard d adultes pr sentent une surcharge pond rale parmi lesquels 300 millions sont ob ses Environ 155 millions d enfants d ge scolaire pr sentent un surpoids y compris environ 40 millions qui sont ob ses Le surpoids et les MNT comptent pour environ 46 du fardeau global de la maladie et pour 48 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT environ 60 des d c s
17. de cette tude dans Gillespie McLachlan et Shrimpton 2003 116 14 15 16 17 18 19 20 21 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Hill Kirkwood et Edmond 2004 Gillespie 2004 Heaver 2003b Banque mondiale 1998 Ranatunga 2000 Heaver 2005a Heaver 2005a Rokx 2000 Dolan et Levinson 2000 un r sum de cet article est pr sent dans Gillespie McLachlan et Shrimpton 2003 Shekar et Lee 2005 Le terme explicite malnutrition et ses indicateurs que sont le retard de croissance et l insuffisance pond rale ne sont pas les seuls termes utilis s pour d finir la pauvret on utilise galement des notions plus implicites telles que ins curit alimentaire manque d aliments et faim L un des indicateurs de pauvret mon taire les plus commun ment utilis s le pourcen tage de pauvres sur le plan alimentaire correspond la proportion de m nages dont les d penses annuelles per capita ne suffisent pas acheter un panier de produits alimentaires qui garantissent un apport nerg tique minimal Heaver 2005b Elmendorf et al 2005 Un cadre conceptuel provisoire pour valuer et renforcer les capacit s dans le domaine de la nutrition est pr sent dans Gillespie 2001 pour une analyse des enjeux entourant la gestion et le d veloppement des capacit s dans le domaine de la nutrition voir Heaver 2002 Johnston et Stout 1999 Orbach et Nkojo 199
18. enfants de moins de deux ans qui n ont pas pris un poids ad quat au cours des deux derniers mois 168 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT E G rer des programmes multisectoriels Que doit on viter de faire L exp rience des projets appuy s par la Banque mondiale e Le projet sur la s curit alimentaire et l action sociale du Rwanda a d abord t pris en charge par le minist re des Finances celui ci n avait aucune exp rience de la mise en ceuvre de programme et aucune pr sence sur le terrain Plus tard la coordination intersectorielle a t transf r e au minist re des Administrations r gionales qui s en est occup plus ad quatement e La responsabilit pour la coordination multisectorielle du Projet de nutrition int gr du Bangladesh avait t confi e un niveau d admi nistration trop bas pour pouvoir tre efficace Elle avait t donn e a la Division de la nutrition intersectorielle au sein de l unit de gestion des projets du minist re de la Sant qui n avait que tr s peu d influence sur les autres agences participantes c est dire le minist re de l Agriculture et le minist re des P ches et du B tail e Aucun arrangement pr cis n avait t pris pour g rer les questions de nutrition durant des activit s reli es au d veloppement de la petite enfance au sein du Projet sur la sant et la nutrition de la m re et de l enfant en Argentine un projet soute
19. l chelle mondiale parmi lesquels 79 surviennent dans les pays en d veloppement On s attend ce que le fardeau de la maladie et la mortalit attribuables ces deux facteurs atteignent 60 et 73 d ici 2020 Les tendances dans les taux de surnutrition qui se manifeste en tant qu ob sit ou qu exces de sucre ajout et d acides gras satur s ou trans dans l alimentation sont alarmantes Prenons trois exemples sur trois conti nents au Mexique les taux d ob sit chez les hommes adultes ont tripl depuis 1988 en Chine plus de 200 millions d adultes sont affect s une enqu te de 2002 r v le que 23 des adultes l chelle du pays pr sentent une surcharge pond rale dont 7 sont ob ses et que 8 des enfants sont ob ses en Afrique du Sud en 1998 29 des hommes et 56 des femmes souffraient d un surpoids ou d ob sit Les hauts taux de surpoids coexis tent de plus en plus avec les hauts taux d insuffisance pond rale une enqu te nationale men e en 1999 en Chine a r v l qu un enfant sur cinq de moins de 9 ans pr sentant un surpoids avait souffert d un retard de crois sance cause de d nutrition chronique alors qu il tait b b Les tendances en ce qui a trait au surpoids chez les enfants de moins de cinq ans sont elles aussi alarmantes bien qu elles soient bas es sur des donn es en provenance d un nombre limit de pays figure 2 4 et cela pour tous les pays en d
20. Martines Philip Musgrove et D Sanders A para tre Community Health and Nutrition Programs dans Disease Control Priorities in Developing Countries d Dean Jamison George Alleyne Joel Breman Mariam Claeson David Evans Prabhat Jha et al 2 dition Oxford et New York Oxford University Press et Banque mondiale REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 233 Matsudo S D Andrade T Araujo E Andrade L C de Oliveira G Braggion et S Matsudo 2002 Promotion of Physical Activity in a Developing Country The Agita Sao Paulo Experience Public Health Nutrition 5 1A 253 261 Matta Nadim Ronald Ashkenas et Jean Francois Rischard 2000 Building Client Capacity through Results Washington D C Banque mondiale rap port interne Matte Thomas D Michaeline Bresnahan Melissas Begg et Ezra Susser 2001 Influence of Variation in Birth Weight within Normal Range and within Sibships on IQ at Age 7 Years Cohort Study British Medical Journal 323 7308 310 314 Miura Katsuyuki H Nakagawa M Tabata Y Morikawa M Nishijo et S Kagamimori 2001 Birth Weight Childhood Growth and Cardiovascular Disease Risk Factors in Japanese Aged 20 Years American Journal of Epidemiology 153 8 783 789 Monteiro Carlos A Wolney L Conde B Lu et Barry M Popkin 2004 Obesity and Inequities in Health in the Developing World International Journal of Obesity 28 1181 1186 Mora Jos O et Josefina B
21. R sum tir de Heaver 2005b 112 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT programme PROFILES voir le processus de sensibilisation la nutrition de l Acad mie pour le d veloppement ducationnel AED encadr 4 6 a contribu convaincre les d cideurs financiers de l importance d investir dans la nutrition Un film r alis dans le cadre d un projet pilote montrant des enfants souffrant de malnutrition et des villageoises g rant un programme efficace de promotion de la croissance leur intention a suscit l adh sion de politiciens importants En Ouganda des politiciens ont fait la promotion du projet de D veloppement et nutrition de la petite enfance par la cr ation cette fin d un comit de sensibilisation parlemen taire et on leur a donn une formation sur les meilleures fa ons d int resser les m dias au projet Ces exp riences montrent combien il est important d employer diff rentes strat gies de communication pour obtenir l appui de diff rentes parties prenantes Le renforcement de l engagement n cessite toutefois plus qu une bonne strat gie de communication comme le d montrent l exp rience de la Tha lande dans le d veloppement de son programme de nutrition commu nautaire voir l annexe technique 4 1G et celle de la Chine dans le d velop pement de son programme d enrichissement du sel voir l annexe technique 4 1H Sont galement importants divers degr s selon l
22. Samoa fles Salomon Timor Leste Tonga Vanuatu Europe et Asie centrale 17 Belarus Bosnie Herz govine Bulgarie ERY de Mac doine Estonie G orgie Hongrie Lettonie Lituanie Moldavie Pologne R p slovaque R p tch que Tadjikistan Turkm nistan Ukraine Ouzb kistan Am rique latine et Cara bes 12 Belize Br sil Dominique quateur Grenade Paraguay Saint Kitts et Nevis Sainte Lucie Saint Vincent Surinam Trinit et Tobago Uruguay Moyen Orient et Afrique du Nord 2 Djibouti Liban Asie du Sud 2 Afghanistan Bhoutan VUE D ENSEMBLE 5 Figure 2 Pr valence et tendances de la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans 1980 2005 200 Bangladesh Inde Chine 160 120 80 pond rale en millions Pr valence de l insuffisance pond rale N d enfants pr sentant une insuffisance 1980 1985 1990 1995 2000 2005 1980 1985 1990 1995 2000 2005 60 Afrique Asie Am latine et Car Pays en d velopp Pays d velopp s 200 40 30 100 20 Pr valence du retard de croissance N d enfants pr sentant un arr t de croissance pr matur en millions 1980 1985 1990 1995 2000 2005 1980 1985 1990 1995 2000 2005 Source De Onis et al 2004a 2004b Note Estimations bas es sur les r gions de l OMS dont bon nombre se trouvent en Afrique o le VIH et la d nutrition ont des liens particuli rement s
23. alimentaire inad quat ou inappropri cause d une mauvaise sant ou les deux Ces deux facteurs interagissent souvent de fa on n gative La maladie fait en sorte de r duire l app tit tout en augmentant la n cessit d absorber des l ments nutritifs alors qu un apport alimentaire inad quat en quantit ou en qualit accro t la susceptibilit la maladie Les facteurs sous jacents ce cercle vicieux sont l ins curit alimentaire au sein des m nages ou des communaut s l acc s inad quat aux soins de sant et aux services environnementaux et les attitudes et pratiques des m nages envers les enfants Ces trois facteurs sous jacents qu on r sume souvent par nourriture sant et soins interagissent eux aussi et d coulent de causes plus fondamentales li es la quantit au contr le et l utilisation des ressources et des capacit s au sein des soci t s On pr sume souvent que la d nutrition est principalement caus e par l ins curit alimentaire mais les donn es en provenance de plusieurs pays semblent indiquer que la nourriture n est pas la seule et souvent n est m me pas la principale cause de la d nutrition sauf dans des conditions de famine Les donn es montrent que dans une situation donn e de dispo nibilit alimentaire les taux d insuffisance pond rale peuvent varier de niveaux aussi bas que 2 10 des niveaux aussi lev s que 40 70 figure 2 10 La conc
24. alimentation de la sant et des pratiques en mati re de soins un quilibre qui d pend du type de malnutrition et de sa gravit des domaines o l on a investi dans le pass de l engagement agir et des capacit s du pays La figure 5 2 propose des fa ons pratiques d aider les pays faire des choix de politiques publiques pour investir dans la nutrition et l encadr 5 2 offre quelques suggestions sp cifiques sur les priorit s adopter lorsque lenga gement ou les capacit s sont faibles Nous ne proposons pas une approche globale et uniforme pour s attaquer la malnutrition nous recomman dons cependant que les partenaires du d veloppement accordent une attention particuli re aux objectifs suivants lorsqu ils laborent des strat gies nationales ou r gionales e Cibler les strat gies et les interventions sur les pauvres de fa on s atta quer aux aspects de la r duction de la pauvret touchant la pauvret non mon taire qui sont troitement li s au d veloppement humain et la formation du capital humain LES PROCHAINES ETAPES POUR ACCELERER LES PROGRES 123 e Concentrer les interventions dans la p riode favorable de la concep tion la fin des deux premi res ann es de la vie parce que c est a ce moment que les dommages irr parables surviennent e Am liorer les pratiques des m res en mati res de soins des nourrissons pour r duire l incidence d insuffisance pond rale et pour am l
25. du d veloppement dans le domaine de la nutrition L information contenue dans cette annexe provient principalement des sites Web des agences et groupes concern s Institutions D claration de mission mandat Strat gie nutritionnelle Agences de l ONU OMS D partement Nutrition sant et d veloppe ment NHD L importance du r le de l OMS dans la promo tion de la nutri tion est d j bien connue Compte tenu du r le fonda mental que joue le bien tre nutritionnel dans la sant et le d veloppe ment humain et de l ampleur mondiale de la mortalit et de la morbidit li es la malnutrition l OMS a toujours inclus la promo tion de la nutri tion de m me que la pr ven tion et la r duc tion de la malnu trition dans ses principaux outils de promotion de la sant L OMS partage avec l UNICEF la responsabilit de rendre compte de la situation concernant la mortalit infantile la sant des m res le statut nutritionnel etc L OMS a tenu conjointement avec l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture FAO une conf rence internationale sur la nutrition en 1992 Les principaux documents de l OMS en rapport avec la nutrition incluent Turning the Tide of Malnutrition Responding to the Challenge of the 21st Century Nutrition for Health and Development A Global Agenda for Combating Malnutrition 2000 En accord avec
26. duisant les subventions nerg tiques ou en vendant des entreprises publiques Annexe 5 5 Comment construire une matrice pour d terminer les priorit s d un pays La construction de la matrice dans la figure 5 2 voir page 131 se fonde sur les donn es de pr valence disponibles pour l insuffisance pond rale poids pour ge lt deux carts types le retard de croissance taille pour ge lt deux carts types la surcharge pond rale poids pour taille gt deux carts types l an mie caus e par une carence en fer et la carence en vitamine A infracli nique chez les enfants des pays qui re oivent de l aide de la Banque mondiale L information sur la pr valence du d p rissement poids pour taille lt deux carts types et les troubles li s la carence en iode mesur s par le pourcentage total d individus affect s par le goitre sont galement inclus Sur les 146 pays qui sont ligibles au financement de la Banque mondiale des donn es relatives au retard de croissance et ou l insuffisance pond rale sont disponibles pour 126 d entre eux des donn es relatives la surcharge pond rale le sont pour 82 pays et des donn es relatives l an mie caus e par une carence en fer et la carence en vitamine A le sont pour 80 pays Des donn es sont disponibles en ce qui a trait au d p rissement et aux troubles li s la carence en fer pour 120 et 70 pays respectivement Les donn es sur les
27. galement se repositionner eux m mes Ils doivent se r unir autour d un programme strat gique commun en mati re de nutrition en se concentrant sur de plus efficaces interventions r alis es grande chelle en ce qui concerne la d nutrition et les micronutriments dans les pays prioritaires et sur la recherche active ou l apprentissage par l action dans le cas de la surcharge pond rale de l insuffisance pond rale la naissance de la lutte contre le VIH sida et de la nutrition Un tel repositionnement doit porter sur l examen et la r vision des niveaux actuellement insuffi sants de financement en faveur de la nutrition titre d exemple bien que la Banque mondiale soit le partenaire de d veloppement qui investit le plus dans la nutrition l chelon mondial entre 2000 et 2004 ses investis sements dans les interventions en faveur d approches courtes permettant d am liorer le plus rapidement la nutrition ne se sont gu re lev s a plus de 1 5 de ses pr ts pour le d veloppement humain et ils n ont repr sent que 0 3 du total des pr ts de l institution Nous ne proposons pas une approche globale et uniforme pour s atta quer la malnutrition nous recommandons cependant que les partenaires du d veloppement accordent une attention particuli re aux objectifs suivants lorsqu ils laborent des strat gies nationales ou r gionales e Cibler les strat gies et les interventions sur les pauvres de fa on
28. les conditions politiques conomiques et sociales des populations en tenant compte des limites impos es par l environne ment et la disponibilit des ressources naturelles e La mission de l agence touche les questions de sant d ducation et de VIH mais pas de nutri tion La nutri tion n est m me pas mentionn e de fa on explicite e Laide danoise se concentrera sur son principal objectif promouvoir le d veloppement durable par une croissance conomique qui profite d abord aux pauvres e Un examen critique de l aide a t r alis en 2002 Les r sul tats ont t d voil s dans la pr sentation des cr dits budg taires en 2003 e Augmenter l aide au d veloppement jusqu 1 du revenu national brut partir de 2005 e Mentionne les questions d ducation et de sant mais pas de nutrition Le document Les consid rations nutritionnelles dans les activit s de d veloppement et de coop ration de la Norv ge soutient que NORAD devrait explicitement int grer les consi d rations nutritionnelles dans son plan pour 2000 2005 e Recommande d appuyer la formulation et la mise en uvre des plans nationaux d action pour l alimentation et la nutri tion des pays partenaires e Mettre en place ou renforcer les institutions e Soutenir les syst mes de surveillance de la nutrition On ne sait pas si ces recommandations ont t mises en uvre P
29. m diocre peut avoir une s rie de causes diff rentes la capacit de mise en uvre en g n ral peut tre faible certains aspects sp cifiques de la gestion du programme tels que la formation des agents peuvent tre d ficients l intensit des ressources utilis es sur le plan de la formation et de la supervision ou le ratio du personnel sur le terrain par rapport a la population peuvent ne pas tre suffisants pour produire des services de qualit ce qui d coule d un probl me de conception le suivi et l valua tion peuvent galement ne pas porter attention a cette question voir chapitre 4 De plus l exp rience programmatique nous indique que la 126 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT r sistance bureaucratique professionnelle et politique au changement a t sous estim e Les partenaires du d veloppement peuvent aider en e accordant plus d attention ainsi que d assistance technique et financi re l am lioration de la conception des programmes du suivi de l va luation et de la gestion e fournissant un soutien technique pour analyser la rentabilit de diff rents niveaux d intensit dans l utilisation des ressources et en fournis sant du financement pour les atteindre e fournissant un appui et des conseils d une fa on coordonn e pour surmonter la r sistance bureaucratique et politique au changement dans l laboration des strat gies et la conception des programmes R gl
30. ne d ficiente provient des maladies diarrh iques AVAI Ann es de vie ajust es sur l incapacit 153 Annexe 1 2 Les tendances de certains indicateurs de d veloppement dans les pays en d veloppement ST 1970 1975 1980 1981 1984 1985 1987 1990 1993 1995 1996 1999 2000 2001 2002 2003 2005 TVA Taux de mortalit infantile 1 000 108 88 Taux de mortalit des enfants de moins de 5 ans 1000 167 133 Disponibilit nerg tique alimentaire cal 2110 2146 2308 Insuffisance pond rale 37 6 Retard de croissance 48 6 Personnes pauvres 40 4 32 8 2444 33 9 43 2 71 105 2520 30 1 37 9 28 4 27 9 26 3 67 98 2602 27 3 33 5 22 8 21 8 62 91 2654 24 8 29 6 21 1 60 87 2977 26 5 1 80 1 99 0 83 2 99 2 03 2 45 TVA Taux de variation annuelle Source Taux de mortalit infantile et taux de mortalit des enfants de moins de 5 ans www childinfo org insuffisance pond rale et retard de croissance SCN 2004 personnes pauvres Chen et Ravallion 2004 disponibilit nerg tique alimentaire Base de donn es statistiques de la FAO 2005 Note La disponibilit nergique alimentaire par habitant est une moyenne sur trois ans ANNEXE TECHNIQUE 1 2 Figure A 1 d nutrition infantile Pr valence 50 40 30 20 10 0 50 40 30 20 10 0 1965 1965 155 Tendances de certains indicate
31. res ann es de vie On s accorde reconna tre que les dommages la croissance physique au d veloppement du cerveau et la formation du capital humain qui se produisent pendant cette p riode sont importants et irr parables dans une large mesure Il s ensuit que les interven tions doivent se concentrer sur cette p riode propice Tous les investissements effectu s apr s cette p riode critique sont beaucoup moins susceptibles d am liorer la nutrition Am rique latine et Cara bes Afrique Asie Poids pour ge Cote Z NCHS 0 3 6 9 12 15 18 21 24 27 30 33 36 39 42 45 48 51 54 57 60 Age en mois Source Shrimpton et al 2001 Note Estimations bas es sur les r gions de l OMS s attaquent au probl me de la nutrition Aussi le d fi consiste t il r duire l cart entre l acquisition des connaissances scientifiques et la mise en uvre grande chelle des interventions Bien que l on ait r alis grande chelle certains programmes efficaces sans avoir adopt de politiques globales de nutrition la mise en uvre de politiques est galement importante Peu de pays disposent de politiques de nutrition bien labor es et appuy es par de bonnes ressources Le plus souvent les politiques des autres secteurs commerce change emploi galit entre les sexes agriculture aide sociale et sant ont un effet impr visible et parfois n faste sur la nutrition et elles deviennent des politiq
32. s comme en thiopie Dans ces pays on doit investir dans le renforcement de l engagement et fournir un soutien technique pour d velopper des strat gies de fa on LES PROCHAINES ETAPES POUR ACCELERER LES PROGRES 137 coordonn e qui pourront ensuite tre financ es par des ressources compl mentaires en provenance des partenaires du d veloppement Le d fi en particulier dans les pays en d veloppement faible revenu sera de compl ter les programmes incomplets de lutte contre la carence en micronutriments de graduellement attirer l attention et de proposer des strat gies prouv es pour s attaquer aux questions de surpoids sans diminuer l attention les capacit s et le financement consacr s aux plus importants programmes de lutte contre la d nutrition Des estimations initiales indiquent qu il en co tera environ 235 millions de dollars par ann e pour poursuivre les programmes de distribution de micronutri ments en Afrique Les co ts pour les autres r gions et pour d autres aspects de la lutte pour une meilleure nutrition n ont pas encore t estim s D autres estimations brutes donnent des montants beaucoup plus consid rables 750 millions de dollars pour deux doses de suppl ments en vitamine A l chelle mondiale entre 1 et 1 5 milliard de dollars pour l iodation du sel ce qui comprend une somme de 800 millions 1 2 milliard de dollars en provenance du secteur priv et plusieurs milliards de doll
33. s parmi les besoins mondiaux et r gionaux sur le plan de la recherche et du d veloppement des capacit s e GAIN applique un code sur l enrichissement et a mis sur pied un groupe consultatif mondial sur l enrichissement dans le cadre du programme IMAGE d j existant de l OMS e lever la nutrition parmi les priorit s nationales et travailler l avancement des OMD e Fournir un appui l instauration de partenariats par la National Food Authority NFA 200 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT D claration de Institutions mission mandat Strat gie nutritionnelle Organisme de recherche Institut La mission IFPRI utilise quatre ensembles de crit res pour tablir ses international de d IFPRI est de priorit s dans le cadre de sa strat gie nutritionnelle recherche sur fournir des 1 Le programme doit tre conforme la mission d IFPRI qui les politiques solutions sur le est de fournir des solutions sur le plan des politiques alimentaires plan des politiques publiques aux probl mes de la faim et de la malnutrition IFPRI publiques aux 2 La recherche et les activit s visant rejoindre les personnes probl mes de la faim et de la malnutrition Cette mission d coule de celle du Groupe consul tatif pour la recherche agricole internationale CGIAR Atteindre une s curit alimen taire durable et r duire la pauvret dans les pays en d velop pement par la recherche scienti fi
34. sont de l ge de 4 ans 7 ans durant l adolescence et au d but de l ge adulte voir l annexe technique 3 1 Les programmes contre l ob sit ont donc in vitablement des groupes cibles plus larges et par cons 84 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT quent des co ts et une complexit de gestion plus lev s que les programmes traditionnels centr s sur la d nutrition Il existe une grande vari t d interventions potentielles contre l ob sit qui vont de l ducation des individus des changements de politiques sur le plan national tableau 3 2 Si les programmes contre l ob sit impli quent la sant l ducation le secteur priv les m dias la planification urbaine le transport ainsi que les politiques alimentaires et agricoles il est clair qu ils requerront une capacit de gestion additionnelle On constate cependant que jusqu ici les programmes qui ont connu le plus de succ s comme le projet de Car lie du Nord en Finlande et le programme br si lien grande chelle Agita ont poursuivi simultan ment diff rentes approches Par exemple le Projet de Car lie du Nord lanc au d but des ann es 1970 pour pr venir les maladies cardiovasculaires par des change ments dans les styles de vie et les facteurs de risque fait non seulement la promotion d habitudes alimentaires saines c est dire d une consomma tion plus grande de fruits et l gumes et moins grande de sel mai
35. tout en accordant une attention suffisante aux d tails de la communication pour le changement de comportement de la gestion et de la responsabilisation qui sont essentielles au succ s des interventions nutritionnelles e Comment tester et valuer le mieux possible les nouvelles strat gies et d velopper les capacit s de gestion dans les pays o le financement du d veloppement est pass de l approche centr e sur les projets celle qui met l accent sur les programmes e Une question connexe trait e dans le chapitre 3 est celle qui a trait a l exploration des occasions d largissement des interventions nutrition nelles par les Projets multinationaux de lutte contre le sida MAPS et autres initiatives de lutte contre le sida a grande chelle telles que le Plan d urgence du pr sident pour l aide aux victimes du sida PEPFAR Renforcer l engagement et les capacit s Si les interventions correspondant aux approches courtes ont des ratios b n fices co ts tr s lev s et que plusieurs d entre elles sont tr s abordables voir chapitre 1 comment expliquer que la plupart des pays n aient pas r ussi les faire passer grande chelle et pourquoi la plupart des agences d aide au d veloppement y consacrent elles si peu de ressources Les principaux obstacles semblent tre l engagement et les capacit s limit s L engagement est la contrainte la plus fondamentale puisqu une condition pr alable au d veloppemen
36. Behrman 2004 UNICEF et OMS 2004 Kimm 2004 Paneth et Susser 1995 te Velde et al 2003 Illiadou Cnattingius Lichtenstein 2004 Bhargava et al 2004 Shao et al 2002 Miura et al 2001 Eriksson et al 2001 Ravelli et al 1999 Ravelli Steing et Susser 1976 Roseboom et al 2000 IASO 2004 OMS 2001 2002 IASO 2004 Doak et al 2005 UNICEF et MI 2004b UNICEF 1990 Pelletier et al 1995 Smith Alderman et Aduayom 2005 Haddad et al Haddad et Smith 1999 Pelletier et al 1995 Smith Alderman et Aduayom 2005 Gillespie 2002 Gwatkin et al 2003 Delisle Chandra Mouli et de Benoist 2000 Martorell Kahn et Schroeder 1994 U5MR taux de mortalit chez les enfants de moins de cinq ans par 1 000 naissances vivantes Les taux de pr valence de l insuffisance pond rale proviennent de la derni re enqu te nationale disponible dans chaque pays Le coefficient d une r gression qui lie le logarithme naturel de l insuffisance pond rale l ann e de l enqu te sert de taux moyen de variation annuelle pour la p riode pendant laquelle les donn es sont dispo nibles Toutes les donn es nationales disponibles entre 1990 et 2002 ont t utilis es 60 26 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT dans l estimation Pour l Inde on a recouru au taux de pr valence ajust e de l insuffi sance pond rale provenant des donn es rurales nationales 1990 et 1992 telles
37. DEVELOPPEMENT encore une fois que les dommages surviennent durant la grossesse Les poids diminuent pendant les deux premi res ann es de la vie et semblent indiquer une tendance vers la hausse de nouveau par la suite Les donn es sur l Arm nie et l Ouzb kistan sont moins claires peut tre cause de la petite taille de l chantillon comme on peut le voir par les tr s grands carts types par rapport a la moyenne dans la figure 2 11 Ces r sultats concordent avec les observations physiologiques qui montrent que l ob sit trouve son origine tr s t t dans la vie souvent pendant la grossesse m me si des interventions pour pr venir l ob sit doivent se poursuivre des ges plus avanc s La malnutrition se perp tue d une g n ration l autre La o les niveaux de d nutrition sont lev s des femmes et des adolescentes mal nourries donnent souvent naissance des b b s qui sont petits et ont un retard de croissance Ces enfants reprendront rarement la croissance perdue dans les ann es subs quentes Ils sont plus susceptibles d tre malades et d aller l cole plus tard que pr vu ont un apprentissage diffi cile et sont moins productifs l ge adulte Parvenus l ge adulte ils sont aussi plus susceptibles de souffrir de maladies li es aux habitudes alimentaires comme le diab te les maladies coronariennes et l hyperten sion que l on croyait auparavant tre associ es
38. Il faut tre pragmatique lorsqu on labore des plans court terme Les priorit s pour les cinq prochaines ann es doivent tre d termin es de fa on pragmatique en se fondant sur un ensemble de crit res ce qui est important d un point de vue pid miologique ce qui recevra un appui politique ce qui est rentable et abordable et ce qui peut tre mis en uvre en utilisant la capacit de gestion existante et en tenant compte des inves tissements pass s indiquant l o on peut en faire plus L encadr 5 2 du pr sent rapport offre quelques exemples de ce que les pays peuvent faire court terme lorsque l engagement ou les capacit s financi res et de gestion sont faibles Il faut d velopper une vision long terme Il faut laborer un plan d crivant les types et la couverture d sir s des programmes en mati re de nutrition de m me que les politiques les insti tutions l engagement la capacit et le financement qui doivent tre mis en place sur une p riode de 10 15 ans pour les rendre possibles et les appuyer On devrait se servir des donn es sur les niveaux et les tendances de la malnutrition et sur ses causes ins curit alimentaire mauvaise sant ANNEXE TECHNIQUE 5 4 211 et pratiques inad quates en mati re de soins pour d terminer les inter ventions n cessaires Il faut tablir des fondements pour l avenir On doit int grer dans le plan court terme une s rie d activit s addition
39. La malnutrition co te des milliards de dollars par ann e aux pays faible revenu Une r cente tude a par exemple observ qu on conomise 580 en pr venant la naissance d un enfant ayant une insuffisance pond rale 24 l chelle d un pays on a estim que l ob sit et les MNT qui y sont reli es co tent la Chine environ 2 de son PIB et qu en Inde les pertes de productivit pour le travail manuel uniquement qui d coulent du retard de croissance de la carence en iode et de la carence en fer sont responsables d une perte de 2 95 du PIB 26 La seule pr vention des carences en micronutriments en Chine vaudrait entre 2 5 et 5 milliards de dollars annuellement en termes d accroissement du PIB ce qui repr sente entre 0 2 et 0 4 du PIB annuel chinois Selon d autres tudes les carences en micronutriments elles seules pourraient entra ner des co ts de 2 5 milliards de dollars annuellement l Inde soit environ 0 4 du PIB annuel indien2 Une estimation r v le qu en Inde les pertes de productivit associ es la d nutrition l an mie par carence en fer et aux troubles li s la carence en iode s l veront environ 114 milliards de dollars entre 2003 et 2012 si on ne fait rien pour les pr venir le PIB annuel de l Inde est d environ 601 milliards de dollars Une autre tude qui s est pench e uniquement sur les pertes de productivit associ es au travail r mun r qui n a p
40. O concentrer les mesures de lutte contre la malnutrition tablir un ordre de priorit s entre les pays en ce qui a trait aux interventions nutritionnelles De nombreux pays m ritent qu on intervienne en priorit chez eux compte tenu de l ampleur de leur probl me de malnutrition Les consid rations pid miologiques ne constituent toutefois qu un seul des quatre principaux crit res pour d terminer quels pays devraient faire l objet d investissements prioritaires Les trois autres crit res sont l engagement les capacit s l empressement agir et dans une certaine mesure la taille de la population Une matrice pour d terminer les interventions prioritaires en mati re de nutrition figure 5 2 est utile pour deux raisons e En premier lieu la matrice utilise les donn es pid miologiques dispo nibles pour d montrer que le probl me de malnutrition est omnipr sent dans plusieurs pays et devrait donc justifier une action les pays qui pr sentent les plus hauts taux de malnutrition dans chaque r gion devraient faire l objet d interventions prioritaires suivis par ceux qui ont des taux moins lev s e En second lieu la matrice indique que la r ponse devrait tre adapt e l ampleur et la nature du probl me Par exemple ce sont les pays o les probl mes d insuffisance pond rale et de retard de croissance sont extr mes qui devraient faire l objet des interventions L o le probl me de ma
41. Orient et Afrique du Nord Alg rie 49 18 0 6 0 2 7 9 2 0 001 0 063 Djibouti 143 25 7 18 2 12 9 Egypte 39 18 7 4 0 5 1 8 6 7 31 12 0 045 0 057 Iran 41 15 4 10 9 4 9 3 3 23 32 9 0 068 0 122 Irak 125 22 1 15 9 5 9 0 002 0 032 Jordanie 33 7 8 5 1 1 9 5 7 0 101 0 033 Liban 32 12 2 3 0 2 9 20 21 11 Maroc 43 23 1 9 5 2 2 6 8 29 45 0 009 0 011 Syrie 28 18 8 6 9 3 8 8 40 8 0 044 0 089 Tunisie 26 12 3 4 0 2 2 3 5 0 101 0 148 Y men 114 51 7 46 1 12 9 4 3 40 59 16 0 024 0 061 Asie du Sud Afghanistan 257 47 6 49 3 16 1 4 0 53 65 48 Bangladesh 73 44 7 47 7 10 3 1 1 28 55 18 0 030 0 023 Bhoutan 94 40 0 18 7 2 6 2 0 32 81 Inde 90 44 9 46 7 15 7 1 6 57 75 26 0 024 0 024 Maldives 77 36 0 45 0 20 0 1 2 0 060 0 031 N pal 83 50 5 48 3 9 6 0 5 33 65 24 0 016 0 001 Pakistan 101 36 3 38 2 14 2 3 1 35 56 38 0 104 0 005 Sri Lanka 19 20 4 32 9 13 3 0 1 0 077 0 015 TVA Taux de variation annuelle U5MR Taux de mortalit des enfants de moins de 5 ans Voir galement la figure 2 12 et les cartes 1 1 1 4 a Pourcentage total d individus affect s par le goitre INANAHddO I4AYA NA AND NV NOILIALNN VI HAODV Id44 R f rences bibliographiques ACC SCN Administrative Committee on Coordination Subcommittee on Nutrition of the United Nations 1997 Effective Programmes in Africa for Improving Nutrition Including Household Food Security Symposium Report SCN News 15 Gen ve ACC SCN 2000 Low birthweight Re
42. UNICEF l Agence canadienne de d veloppement international ACDI l Agence am ricaine de d veloppement international USAID l Institut interna tional de recherche sur les politiques alimentaires la Banque mondiale et d autres La strat gie dont l laboration tait une condition remplir avant de proc der avec le prochain PRSC peut fournir un point d encrage pour un appui coordonn des donateurs dans le pays et pourrait tre financ e par le prochain PRSC de m me que par des ressources fournies par les donateurs pour diff rents l ments R orienter les programmes grande chelle existants pour en maximiser l impact Bien que la plupart des pays n aient pas r ussi mettre en place des programmes grande chelle pour am liorer la nutrition certains y ont consacr des investissements consid rables dont les effets n ont pas l ampleur qu ils auraient pu avoir Cela arrive habituellement parce que la qualit de la mise en uvre est m diocre ou parce qu il y a une inad qua tion entre les causes de la malnutrition et les priorit s du programmes cens la combattre comme on l a expliqu au chapitre 4 Dans plusieurs cas m me lorsqu on reconna t la n cessit de modifier la conception et la strat gie la r sistance bureaucratique et politique au changement rend souvent les programmes plus inflexibles qu ils devraient l tre Am liorer la qualit de la mise en uvre Une mise en uvre de qualit
43. VIII REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU D VELOPPEMENT 5 1 Les principaux partenaires du d veloppement qui appuient l am lioration de la nutrition 118 5 2 Typologie et ampleur de la malnutrition dans les r gions et les pays de la Banque mondiale 131 Encadr s 1 1 Les Objectifs du mill naire pour le d veloppement sont loin d tr atteints nus seats eue anse em ee Mate nn Reale 34 2 1 La pr valence de la d nutrition est beaucoup plus lev e dans les pays d Asie du Sud qu en Afrique 44 2 2 P riode propice pour s attaquer la d nutrition 54 23 Trois mythes au sujet de la nutrition 56 3 1 Raisons pour lesquelles de nombreux m nages connaissant la s curit alimentaire souffrent de malnutrition chronique 65 3 2 S curit alimentaire contre s curit nutritionnelle 66 3 3 S assurer que les nouvelles pratiques comportementales pr sentent de l int r t pour les populations pauvres 67 34 Subventions alimentaires contre programmes cibl s de protection sociale ass audits aus 4 Oreeheg in iate etre 75 3 5 Des l ments probants montrent que les programmes de transferts conditionnels peuvent tre efficaces 77 3 6 R sum des constatations du tour d horizon scientifique portant sur la nutrition et le VIH Sida nr ass it imes eee ots 80 3 7 Le r le des politiques p
44. cadre des Semaines pour la sant des enfants incluant le paludisme dans certains pays 3 Nutrition de la m re insuffisance pond rale e L Initiative pour la pr vention de l insuffisance pond rale est l essai dans onze pays Elle inclut l utilisation de suppl ments en micronutriments multiples pour les femmes enceintes e Compl mentera l Initiative Soins pour les femmes et les enfants de l UNICEF qui se concentre sur l ducation des femmes la charge de travail la sant physique et le statut nutritionnel le bien tre motif la sant reproductive et les soins durant la grossesse et la p riode de lactation 4 Suivi et promotion de la croissance e Travailler avec l OMS pour d velopper de nouvelles r f rences internationales au sujet de la croissance Appui au suivi de la croissance dans plus de 40 pays Expansion des centres th rapeutiques pour les enfants souffrant de malnutrition grave surtout dans les situa tions d urgence 5 Programmes communautaires e Renforcer les capacit s locales de g rer de tels programmes e Approche sp cifique de mobilisation communautaire valuation analyse action 6 Information sur la nutrition et syst mes de surveillance e Appuie la compilation de donn es sur de nombreux indicateurs cl s du bien tre de la m re et de l enfant incluant leur statut nutritionnel e Appuie la mise jour des donn es sur des indicateurs sp cifiques relatifs la nut
45. cas de l Alliance mondiale pour l action en faveur de l allaitement maternel et dans celui de La Leche League et l enrichissement en micronutriments dans les pays choisis par l Alliance mondiale pour l am lioration de la nutrition GAIN Cet int r t peu marqu pour la nutrition qui persiste au niveau mondial est la preuve qu on a n glig le renforcement de l engage ment le fait que plusieurs des agences pass es en revue dans les annexes techniques 5 1 et 5 2 n aient aucun programme ou approche sp cifique touchant la nutrition illustre de fa on encore plus vidente la marginalisa tion de la nutrition dans les programmes de d veloppement m me chez les partenaires du d veloppement Chaque pays doit orienter son propre programme d investissement et donc mener le repositionnement de la nutrition dans la vision du d velop pement long terme que l on propose dans le pr sent document Lorsque les pays demandent de l aide dans le domaine de la nutrition le r le des partenaires du d veloppement est de r pondre d abord en aidant les pays d velopper une vision commune et un consensus sur ce qui doit tre fait comment et par qui puis en fournissant de l assistance financi re et autre Nous avons n anmoins soutenu dans le chapitre 4 que les difficult s qui surviennent lors du passage des interventions grande chelle sont en grande partie attribuables un manque d engagement soutenu de la part des gouvernements
46. cette question au Salvador en Inde et en Zambie le counseling communautaire sur l importance de la nutri tion pour la croissance au Honduras et en R publique dominicaine parmi d autres pays la suppl mentation en micronutriments et les programmes d ducation la nutrition pour les l ves en gypte et en Indon sie l alimentation des jeunes enfants au Salvador en Inde et au Guatemala e Le Groupe Manoff a produit des documents utiles sur la sant et la nutrition en g n ral la malnutrition attribuable a une carence en micronutriments la sant des m res et la sant environnementale ANNEXE TECHNIQUE 5 3 199 Institutions D claration de mission mandat Strat gie nutritionnelle Secteur priv Alliance mondiale pour l am lioration de la nutrition GAIN Le mandat de GAIN est de forger une alliance entre les parte naires des secteurs public et priv et ceux de la soci t civile engag s dans l limination des carences en vitamines et min raux l chelle mondiale GAIN a adopt les objectifs de la Session sp ciale de l Assembl e des Nations Unies de mai 2002 pour les op rations au niveau des pays e Eliminer de fa on durable les carences en vitamine A d ici 2010 e R duire la pr valence de l an mie y compris de la carence en fer d un tiers d ici 2010 e Eliminer les troubles li s a la carence en iode d ici 2005 e Acc l r
47. contribue pour 7 4 des pertes d ann es de vie ajust es sur l incapacit voir l annexe technique 1 1 e La malnutrition est directement ou indirectement associ e pr s de 60 de tous les cas de mortalit infantile et m me les enfants qui souffrent mod r ment d insuffisance pond rale ont presque deux fois plus de risques de mourir que les enfants bien nourris e Les nourrissons qui ont un poids insuffisant la naissance moins de 2 5 kg ce qui d coule en partie de malnutrition pendant la grossesse sont deux dix fois plus susceptibles de mourir que ceux qui ont un poids normal Les m mes nourrissons courent plus de risques de contracter une maladie non transmissible MNT telle que le diab te et des troubles cardiovasculaires lorsqu ils atteignent l ge adulte e Les carences en vitamine A mettent en p ril le syst me immunitaire d environ 40 des enfants de moins de cinq ans des pays en d velop POURQUOI INVESTIR DANS LA NUTRITION 23 pement ce qui m ne au d c s d approximativement un million de jeunes enfants chaque ann e e L an mie caus e par une carence majeure en fer entra ne la mort pendant la grossesse et l accouchement de plus de 60 000 jeunes femmes chaque ann e e Une carence en iode pendant la grossesse est responsable chaque ann e de la naissance de 18 millions d enfants aux facult s mentales r duites m me les enfants dont la carence en iode est faible ou mod r e ont des q
48. currents n goci par des m res en situa promotion Nadu BINP addition tion similaire messages fond s de la crois SEECALINE nels de sur des essais de pratiques sance Madagascar 1 60 am lior es peut int grer des PROCOSAN Projet 10 de soins pr ventifs et une r ponse de r forme du 11 18 rapide aux signaux de danger secteur de la sant sion ajoute et la stimulation intellec au Nicaragua de la tuelle Le personnel m dical et AIN C national au nourriture infirmier a besoin de formation Honduras Iringa en et de motivation pour offrir un Tanzanie Nutrition appui nationale en Thailande Suppl ments Inde Indon sie De 1 01 L approche de terrain n ces en vitamine Bangladesh 2 55 site une motivation et une A des Ghana N pal mobilisation permanentes enfants Pakistan Niger Doit s int grer aux services d ge Tanzanie S n gal m dicaux g n raux Le pr scolaire personnel m dical et infirmier a besoin de formation Enrichisse Guatemala sucre De 0 69 Une attention sp ciale doit tre ment en 0 98 par port e au respect de la r gle vitamine personne mentation sur l enrichissement haut risque rejointe 139 des aliments par les compa gnies productrices on pourrait avoir besoin d duquer les consommateurs les co ts sont habituellement modestes et peuvent tre refil s aux consommateurs sauf dans le cas o une subvention cibl e est ju
49. de la lutte contre le VIH sida dans la longue liste des fa ons de soutenir les d fis des pays en d veloppement D autres inter ventions li es la nutrition se situent parmi la douzaine de propositions les plus efficaces On a de plus des indications claires du fait que les principaux dommages caus s par la malnutrition surviennent durant la grossesse et les deux premi res ann es de la vie de l enfant que ces dommages sont irr versibles qu ils entra nent des capacit s intellectuelles et physiques r duites ce qui a pour effet de diminuer la productivit ralentir la croissance conomique et perp tuer la pauvret et enfin que la malnutrition se transmet de g n ration en g n ration parce que les m res qui souffrent d un arr t pr matur de crois sance sont plus susceptibles d avoir des enfants qui pr sentent une insuffi sance pond rale Ce document met l accent sur l importance de pr venir et de traiter la malnutrition chez les femmes enceintes et les enfants de moins de deux ans afin de briser ce cycle Les programmes d alimentation scolaire souvent d crits comme des interventions li es la nutrition peuvent aider les enfants aller l cole et y rester mais ils ne s attaquent pas aux sources du probl me de malnutrition Ce rapport soutient qu il existe des approches longues et des approches courtes pour am liorer la nutrition Des revenus plus lev s et une meilleure s curit alimen
50. de moins de cinq ans souffrent d un retard de croissance et 23 plus de 126 millions souffrent d insuffisance pond rale dans les pays en d veloppement Les chiffres correspondants pour les pays d velopp s sont de 2 6 pour le retard de croissance et de 1 1 pour l insuffisance pond rale En Afrique environ 24 des enfants souffrent d insuffisance pond rale et 35 souffrent d un retard de croissance entre 35 et 50 millions d enfants de moins de cinq ans sont affect s Ce qu on sait moins est qu en Asie les taux moyens d insuffisance pond rale sont un peu plus lev s qu en Afrique 26 et que dans plusieurs grands pays d Asie du Sud autant les taux d insuffisance pond rale que de retard de crois sance font presque le double de ceux qui pr valent en Afrique 38 451 La d nutrition est donc pire en Asie o l on retrouve 92 millions d enfants souffrant de retard de croissance et 89 millions souffrant d insuffisance pond rale encadr 2 1 Dans une r cente tude de l Organisation mondiale de la sant OMS on pr voyait que la pr valence de l insuffisance pond rale dans les pays en d veloppement allait diminuer de 36 de 30 en 1990 19 en 2015 soit consid rablement moins que la cible de 50 n cessaire pour atteindre l OMD durant cette p riode Ces donn es globales masquent des diff rences interr gionales qui s amplifient de fa on inqui tante Une bonne partie de l am lioration
51. de suivi et d valuation ce qui r duira les co ts d op ra tion pour le gouvernement D autres partenaires du d veloppement pr sents au Bangladesh incluant l UNICEF USAID l OMS l Agence allemande pour l assis tance technique GTZ et l Agence japonaise de coop ration internationale JICA qui sont les partenaires du d veloppement non associ s dans le fonds commun financeront galement le plan d investissement quoique par l entre mise de m canismes parall les Les projets de nutrition seront donc dor navant financ s et g r s dans le cadre d un programme gouvernemental durable plut t que comme projets ayant une dur e de vie limit e On mettra plus clairement l accent sur l obtention de r sultats les d boursements seront li s au rende ment et une bon rendement sera r compens par des fonds additionnels des bailleurs de fonds associ s dans le fonds commun De plus la nutrition est consid r e comme l un des six piliers des Documents de strat gies de r duction de la pauvret PRSP du Bangladesh ce qui a pour effet d institutionnaliser encore davantage les questions de nutrition dans le plan de d veloppement du pays Source Pelletier Shekar et Du para tre communications avec le personnel de la Banque mondiale LE PASSAGE A GRANDE ECHELLE 107 Plus de 50 pays pauvres ont labor des PRSP et tabli des priorit s finan c es par des Cr dits d appui la strat gie de lutt
52. des avantagesf surtout le risque que en donnant la possibilit aux communaut s de choisir leurs propres priorit s en mati re de d veloppement elles pr f rent investir dans les infrastructures plut t que dans la nutrition L int gration de la nutrition dans le d veloppement communautaire comporte cependant trois avantages potentiels e Les donn es sur le suivi de la croissance peuvent aider les commu naut s d finir leurs probl mes et surveiller les progr s comme cela a t le cas dans le Projet de r duction de la pauvret appuy par la Banque mondiale au Sri Lanka En Tha lande les donn es sur le suivi de la croissance sont en t te de liste des indicateurs de d velop pement communautaire affich s dans tous les villages voir annexe technique 4 1F e Les donn es sur le suivi de la croissance peuvent permettre aux inter ventions des programmes de DCC dans diff rents secteurs de mieux cibler les familles qui pourront en profiter le plus LE PASSAGE A GRANDE ECHELLE 103 Les programmes de DCC qui financent des investissements en agricul ture dans la cr ation de revenu les questions de genre et la protection sociale peuvent contribuer int grer et quilibrer les approches courtes et les approches longues pour am liorer la nutrition sur le plan local Un processus pratique pour atteindre cet objectif a t d velopp en Tanzanie dans les ann es 1980 voir encadr 4 2 Les domaines o il
53. des programmes de nutrition r ussis n attendent pas de d velopper des capacit s avant de passer grande chelle Apr s de courts essais visant d velopper des strat gies efficaces une ann e dans le cas du Bangladesh et du Tamil Nadu ils entreprennent rapidement de les largir 114 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT La Thailande a mobilis un demi million de b n voles en quelques ann es seulement Les champions de la nutrition savaient qu ils devaient agir rapidement pour tirer avantage de l engagement sur le plan politique une n cessit qui doit tre contrebalanc e par les risques d une expansion trop rapide celle ci pouvant remettre en question le financement et l engage ment si le programme ne r ussit pas a livrer la marchandise En gardant en t te ce compromis in vitable Matta Ashkenas et Rischard 2000 ont d velopp une approche surnomm e renforcer les capacit s par l obtention de r sultats dans laquelle le d veloppement syst matique des capacit s fait partie du processus de mise en uvre La mise en uvre du programme est divis e en tapes on proc de une analyse pour d terminer quelles capacit s et quelle personne doivent tre d velopp es dans le but d atteindre la prochaine tape et les activit s li es au d veloppement des capacit s se limitent celles qui sont n cessaires pour atteindre la prochaine tape Cette approche implique que le d veloppe
54. e Les principales raisons qui expliquent la mise en uvre infructueuse de programmes de promotion de la croissance sont souvent la formation inad quate et le manque de soutien et de motivation des agents commu nautaires Quelles seraient les strat gies les plus appropri es et les plus durables sur le plan des ressources humaines pour permettre aux agents communautaires de la sant de compl ter la mission des syst mes de soins de sant par exemple la r mun ration et les incitations les techniques de formation avant l embauche et au travail et une bonne ducation continue pour les agents communautaires et les superviseurs dans les endroits d pourvus de ressources et o les capacit s sont restreintes e Les m res et les autres personnes prenant soin de l enfant doivent souvent faire face des d fis dans la mise en uvre de suggestions pour am liorer les soins et l alimentation des jeunes enfants Quelle est la meilleure fa on de maximiser l implication des familles et des commu naut s pour les aider concr tiser ces pratiques e Les suppl ments alimentaires co tent cher et accaparent souvent jusqu 50 des co ts des programmes de nutrition communautaires Les suppl ments alimentaires pour les femmes et les adolescentes enceintes qui peuvent accro tre le poids du b b la naissance et pr venir l affaiblissement de la m re sont particuli rement co teux parce que les m res mangent plus que les enfants
55. elle pr sente le plus haut risque de transmission du virus Ce recours l alimentation mixte est habituellement motiv par des facteurs culturels par l opprobre social ou par l impossibilit d allaiter sur une base quotidienne dans un environnement chaud humide et de d nue ment Des donn es r centes sur les risques moins lev s de transmission du virus par l allaitement exclusif compar l alimentation mixte justi fient la promotion de l allaitement exclusif jusqu ce que de nouvelles preuves du contraire soient disponibles surtout dans les environnements o les ressources sont limit es L exp rience en mati re de programmes L Ouganda a ouvert la voie en int grant des consid rations nutritionnelles dans le counseling pour les personnes qui vivent avec le VIH sida au moyen d une excellente liste de lignes directrices pour les fournisseurs de services Gillespie et Kadiyala 2005 ont pass en revue un large ventail d autres options en ce qui a trait la nutrition et au VIH sida incluant une protection sociale et des interventions en faveur des moyens de subsis tance en milieu rural mais il existe peu ou pas de donn es sur la rentabi lit des options ou exp riences lorsqu elles sont mise en uvre grande chelle La combinaison de services procure toutefois des avantages programmatiques inh rents en termes d efficacit parce que les groupes vuln rables sont similaires et qu une infr
56. en grande partie cause de l impact sur les prix des aliments et d autres l ments qui contribuent 4 une bonne nutrition Par exemple au milieu des ann es 1990 la d valuation du franc CFA a eu un impact important et imm diat sur les pays du Sahel les pauvres des milieux urbains ont t particuli rement touch s par l aug mentation en fl che des prix des aliments La d termination des politiques nutritionnelles doit donc galement tenir compte des implica tions pour la nutrition des politiques macro conomiques et sectorielles Il est n cessaire de d velopper des fa ons d accentuer leurs effets positifs ou d att nuer leurs effets n gatifs en d veloppant par exemple des programmes nutritionnels pour faire un contrepoids ces effets et prot ger les plus pauvres comme le S n gal l a fait lors de la d valuation du franc CFA Une grande vari t de politiques peut avoir des effets inattendus sur la nutrition tableau 3 3 L exp rience en mati re de programmes L analyse des politiques alimentaires vise comprendre de fa on syst ma tique les effets des diff rentes politiques sur la consommation alimentaire et la nutrition des pauvres Des analyses macro conomiques et secto rielles des politiques alimentaires ont t men es en Inde en Tunisie au Mozambique et en Indon sie pour ne nommer que quelques pays et des le ons utiles en ont t tir es sur les fa ons de modifier les politi
57. en qualit suffisantes d une mani re socialement et culturellement acceptable La s curit nutritionnelle est le r sultat d une bonne sant d un environnement sain et de bonnes pratiques en mati re de soins en plus d une s curit alimentaire dans le cadre de la famille Par exemple une m re peut avoir un acc s fiable aux composantes d un r gime alimentaire sain mais cause d une mauvaise sant ou de soins inad quats de l ignorance de barri res de genre ou de pr f rences personnelles elle peut ne pas tre en mesure d utiliser ou choisir de ne pas utiliser la nourriture d une fa on appropri e sur le plan de la nutrition Sa situation nutritionnelle devient ainsi pr caire Un m nage atteint la s curit nutritionnelle lorsque son acc s garanti la nourriture est compl t par un environnement sain des services de sant ad quats et des soins qui s appuient sur de bonnes connaissances de fa on assurer une vie saine tous les membres de la famille Une famille ou un pays peut jouir de la s curit alimentaire tout en comptant plusieurs membres qui sont dans une situation nutritionnelle pr caire La s curit alimentaire est donc une condition n cessaire mais non suffisante pour assurer la s curit nutritionnelle fournir une bonne formation et une supervision efficace en ce qui a trait la pes e l enregistrement des donn es et aux conseils dispens s aux m res ainsi qu
58. environnementaux Mais les planificateurs les politiciens et les conomistes perdent souvent de vue ces liens Parmi les graves malen tendus ce sujet on retrouve les mythes suivants Mythe 1 La malnutrition est principalement une question d insuffisance d apport alimentaire Faux Les aliments sont videmment importants Mais la plupart des cas graves de malnutrition sont attribuables aux mauvaises conditions hygi niques et aux maladies qui entra nent la diarrh e surtout chez les jeunes enfants La condition des femmes et leur niveau d ducation jouent un r le important dans l am lioration de la nutrition L am lioration des soins apport s aux jeunes enfants est cruciale Mythe 2 L am lioration de la nutrition est un sous produit d autres mesures visant r duire la pauvret et r aliser des progr s conomiques Il est impossible de faire d marrer directement ce processus Encore une fois il s agit d une affir mation erron e L am lioration de la nutrition exige des parents et des communaut s qu ils adoptent des mesures bien cibl es appuy es par des interventions sur les plans local et national dans le domaine des services de sant et des services publics en ce qui concerne tout particuli rement l eau et l hygi ne publique La Tha lande a montr que les cas moyens et graves de malnutrition peuvent tre r duits de 75 ou plus en l espace d une d cennie gr ce des moyens de ce genre Mythe 3
59. essentiel pour prolonger la vie des personnes s ropositives et pour pr venir la transmission du VIH de la m re l enfant Deux points m ritent d tre ajout s e Des mesures exceptionnelles sont n cessaires pour garantir la sant et le bien tre de tous les enfants touch s et rendus vuln rables par le VIH sida les jeunes filles tant particuli rement risque Figure 3 1 L interaction entre la malnutrition et le VIH sida Mauvaise nutrition Directement perte de poids d p rissement des muscles faiblesse carence en micronutriments indirectement soutien familial inad quat enfants sans soins ad quats budget familial accapar par les d penses en sant Besoins nutritionnels accrus cause d une malabsorp Syst me immunitaire affaibli VIH Capacit restreinte de lutter contre le VIH et d autres infections tion et d une consommation plus faible d aliments ainsi que de la n cessit de combattre les infections et la r plication virale Vuln rabilit accrue aux infections Infections ent riques tuberculose diarrh e infections respira toires et cons quemment progression plus rapide vers le sida Source FANTA 2004 modifications apport es avec de l information en provenance de Gillespie et Kadiyala 2005 DES VOIES VERS UNE MEILLEURE NUTRITION 79 e La connaissance du statut d un individu par rapp
60. estime qu une croissance soutenue per capita de 2 5 entre les ann es 1990 et 2015 entrainerait une r duction de 27 de la malnutrition soit seulement la moiti de la cible fix e pour OMD L annexe technique 1 3 donne un aper u du nombre d ann es qui seraient n cessaires pour que diff rents pays diminuent de moiti leurs taux d insuffisance pond rale diff rents niveaux de croissance conomique Ces estimations montrent que les pays ne peuvent s en remettre uniquement a la croissance conomique pour r duire la malnutrition l int rieur d un d lai acceptable surtout lorsqu on tient compte des co ts humains et conomiques et des engage ments de la communaut internationale a r aliser les OMD En Tanzanie et en Inde il faudrait attendre jusqu en 2065 et 2035 respecti vement pour atteindre l OMD relative a la nutrition en s en remettant unique ment a la croissance conomique et cela en pr sumant des niveaux r alistes de croissance soutenue du PIB per capita 2 1 et 3 et une lasticit repr sentant le changement dans les taux de malnutrition en relation avec la crois sance du revenu per capita de 0 5 figure 3 Les deux pays auraient besoin d un taux de croissance soutenu du revenu per capita de 5 5 pour atteindre YOMD uniquement sur la base du revenu d ici 2015 ce qui est irr alisable quelles que soient les circonstances voir l annexe technique 1 3 Une tude petite chell
61. et Skoufias 2003 Handa et Huerta 2004 Rivera et al 2004 Attanasio et al 2005 Maluccio et Flores 2004 OMS 2005c Coutsoudis et al 2004 Iliff et al 2005 Coutsoudis et al 1999 Iliff et al 2005 Ross et Labbok 2004 R publique ougandaise 2004 Fawzi et al 2004 2005 Barker et al 1992 Ravelli et al 1998 Barker et al 2002 Barker 2002 Prentice 2003 Barker 2004 Zatonski McMichael et Powles 1998 Puska et al 1998 Puska Pietinen et Uusitalo 2002 Matsudo et al 2002 Ramsey et al 2002 NICHM 2003 Sothern et al 2000 Sothern et al 2002 NICHM 2003 Coleman et al 2005 Dowda et al 2005 Coleman et Gonzalez 2001 Doak 2002 Matsudo et al 2002 Kahn et al 2002 Puska et al 1998 2002 Toh et al 2002 OMS 2000a Lee Popkin et Kim 2002 Doak 2002 Carroll Craypo et Samuels 2000 Haddad 2003 Hawkes et al 2005 Neiman et Jacoby 2003 Nugent 2004 Lee Popkin et Kim 2002 Nugent 2004 Nugent 2004 Gillespie McLachlan et Shrimpton 2003 Voir en particulier Pelletier D A Framework for IMproved Strategies dans Gillespie McLachlan et Shrimpton 2003 Gillespie McLachlan et Shrimpton 2003 Heaver et Kachondam 2002 Gillespie McLachlan et Shrimpton 2003 Heaver et Kachondam 2002 Mason et al para tre Gragnolati et al para tre Diagana et al 1999 Timmer Falcon et Pearson 1983 Banque mondiale 2001
62. et appuie la mise en uvre des programmes con oit des technologies pour administrer des gouttes par voie orale d veloppe des m thodes de terrain pour l valuation biochimique Fait la promotion et m ne des tudes d impact sur les effets de la distribution de micronutriments multiples sur les programmes d alimentation sp ciale Fournit des ateliers de formation d experts et de renforce ment des capacit s pour comprendre comment d velopper des programmes efficaces d enrichissement alimentaire Fournit des explications techniques pour l enrichissement de la farine 198 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT D claration de Institutions mission mandat Strat gie nutritionnelle Secteur priv Groupe Manoff Le Groupe Manoff fournit de l aide sur le plan des communications et de la modification des comporte ments dans la planification la gestion et l valuation de projets relatifs a la sant ala nutrition et a la reproduction Le Groupe Manoff aborde les questions de nutrition par diverses approches de type programmatique e Conception strat gique des programmes Recherche consultative Les essais de pratiques am lior es sont la principale m thode utilis e dans le processus de recherche consultative Ils permettent une compr hension approfondie des pratiques en mati re d alimentation des enfants l adaptation des recommandations en mati re d alim
63. et dans plusieurs pays dont le PNB per capita est faible figures 2 6 et 2 7 De plus 60 des m nages contenant une personne souffrant d insuffi sance pond rale avait galement un membre pr sentant une surcharge pond rale ce qui montre que l insuffisance et la surcharge pond rales coexistent non seulement dans les m mes pays mais aussi dans les m mes m nages Ces donn es sont un appui additionnel l hypoth se selon laquelle ce ne sont pas l acc s et la disponibilit de la nourriture au niveau des m nages qui sont les principales causes de la d nutrition La malnutrition en micronutriments Les carences en vitamines et min raux n cessaires continuent d tre large ment r pandues et chevauchent en maints endroits les probl mes plus g n raux de d nutrition insuffisance pond rale et retard de croissance Selon un r cent rapport d tape sur la situation l chelle mondiale 35 de la population mondiale manquent d iode 40 des gens dans les pays Figure 2 7 Coexistence de la d ficience nerg tique et de l ob sit dans les pays faible revenu ou revenu interm diaire Pourcentage 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000 PNB US per capita A D ficience nerg tique chronique Ob sit IMC lt 18 5 IMC gt 30 Source Monteiro et al 2004 LA MALNUTRITION EST ELLE GRAVE ET POURQUOI SE PRODUIT ELLE 51 Figure 2 8 Pr valence de la carence infraclinique en vi
64. et est le principal facteur qui contribue au fardeau de la maladie dans les pays en d veloppement Objectif 5 Am liorer la La sant des m res est compromise par la malnutri sant des m res tion qui est associ e la plupart des facteurs de risque entra nant leur d c s En particulier les retards de croissance et les carences en fer et en iode posent de s rieux probl mes Objectif 6 Combattre le La malnutrition peut accro tre le risque de trans VIH sida le paludisme et mettre le VIH compromettre l efficacit de la d autres maladies th rapie antir trovirale et hater l apparition du sida av r Elle accroit les risques d infection la tuber culose d bouchant sur la maladie et r duit gale ment le taux de survie au paludisme Source Adapt de Gillespie et Haddad 2003 POURQUOI INVESTIR DANS LA NUTRITION 39 Tableau 1 7 Le Consensus de Copenhague classe l apport de micro nutriments comme l un des meilleurs investissements Classement D fi Possibilit s de d veloppement Tr s bon 1 Maladies Contr ler le VIH sida 2 Malnutrition et faim Fournir des micronutriments 3 Subventions et Lib raliser le commerce commerce 4 Maladies Contr ler le paludisme Bon 5 Malnutrition et faim D velopper de nouvelles technologies agricoles 6 Hygi ne publique et eau D velopper des technologies aqua tiques petite chelle 7 Hygi ne publique et eau Mettre en place des syst mes
65. faudrait en savoir plus e Les traditions culturelles qui favorisent le service communautaire varient d un endroit l autre tout comme le temps et l nergie dont les femmes disposent O peut on s attendre ce que des agents commu nautaires r mun r s soient plus efficaces que des b n voles e Que peut on faire pour susciter et renforcer la confiance des gouverne ments envers les communaut s et les ONG de fa on ce qu ils leur accordent plus de responsabilit s pour d terminer et s attaquer eux m mes leurs probl mes de d veloppement avec un appui externe uniquement dans des cas pr cis e Bien qu il existe un potentiel d am liorer la nutrition au moyen de programmes de d veloppement de la petite enfance on a obtenu des r sultats mitig s en s en servant pour fournir des services nutritionnels Comment pourrait on concevoir ces programmes de fa on obtenir le maximum d effet sur la nutrition Encadr 4 2 valuation analyse et intervention le processus Triple A Le processus Triple A a t d velopp dans le district d Iringa en Tanzanie et par la suite reproduit dans plusieurs autres districts avec l aide de l UNICEF Les agents communautaires se sont servis des donn es de suivi sur la crois sance des enfants pour valuer la situation nutritionnelle identifier les familles qui vivaient une r elle situation de malnutrition et celles o un enfant pr sentait une croissance chancelant
66. faveur de la prise d engagement et de la recherche active en compl tant le montant de 3 6 millions de dollars affect s r cem ment par la Banque partir du M canisme d octroi de dons pour le d veloppement l int gration de la nutrition aux programmes de sant maternelle et infantile Le financement de grande envergure en faveur des interventions nationales d crites ci dessus doit tre fourni en recourant aux voies normales plut t qu en cr ant un fonds sp cial pour la nutrition Des estimations initiales indiquent qu il en co tera environ 235 millions de dollars par ann e pour poursuivre les programmes de distribution de micronutriments en Afrique Les co ts pour les autres r gions et pour d autres aspects de la lutte pour une meilleure nutrition n ont pas encore t estim s D autres estimations brutes donnent des montants beaucoup plus consid rables 750 millions de dollars pour deux doses de suppl ments en vitamine A l chelle mondiale entre 1 et 1 5 milliard de dollars pour l iodation du sel ce qui comprend une somme de 800 millions de dollars 1 2 milliard de dollars en provenance du secteur priv et plusieurs milliards de dollars pour les programmes de nutrition communautaires La 20 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Banque mondiale a entrepris une analyse plus d taill e des co ts pour obtenir des donn es plus r alistes Le programme propos ici doit tre examin mo
67. g r s par la communaut 8 Hygi ne publique et eau Effectuer des recherches sur l utilisa tion de l eau dans l agriculture 9 Gouvernement R duire les co ts pour les nouvelles entreprises Moyen 10 Migration R duire les barri res la migration 11 Malnutrition et faim Am liorer la nutrition des nourris sons et des enfants 12 Maladies Accroitre la fourniture de soins de sant de base 13 Malnutrition et faim R duire la pr valence de l insuffi sance pond rale la naissance Faible 14 17 Climat migration Vari s Source Bhagwati et al 2004 Tableau 1 8 Couverture des interventions en mati re de nutrition dans quelques programmes de grande envergure Programme pays Couverture ICDS Inde On pr tend qu il couvre 90 des blocs de d veloppe ment du pays mais seulement la moiti des villages appartenant aux deux d ciles inf rieurs de richesse ont acc s au programme et les individus qui sont laiss s pour compte semblent tre les plus pauvres et les jeunes enfants NNP Bangladesh Vise couvrir 105 des 464 upazilas couverture sup rieure 25 AIN Honduras Rejoint seulement 24 des 47 districts de sant SEECALINE Madagascar Rejoint seulement 62 des 111 districts Source Divers rapports non publi s de la Banque mondiale a Gragnolati et al para tre 40 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT couverture des programmes de micronutriments est plus tendue
68. il est probable que de larges carts subsistent entre Encadr 2 1 La pr valence de la d nutrition est beaucoup plus lev e dans les pays d Asie du Sud qu en Afrique Afrique M Retard de croissance Asie H Insuffisance pond rale Pakistan N pal Inde Bangladesh Afghanistan 0 10 20 30 40 50 60 Pr valence de la d nutrition d enfants Source De Onis et al 2004a SCN 2004 Les estimations se fondent sur les r gions de l OMS Note L Inde le Bangladesh le N pal et I Afghanistan ont des taux d insuffisance pond rale similaires ceux de l thiopie voir la figure 2 12 e Les nombres ainsi que les taux d insuffisance pond rale et de retard de crois sance chez les enfants sont extr mement lev s surtout en Asie du Sud e Les taux d insuffisance pond rale dans plusieurs grands pays d Asie du Sud sont pr s du double de ceux qui pr valent en Afrique dans son ensemble e M me si les nombres sont cens s diminuer partout sauf en Afrique la majorit des mal nourris continueront de se trouver en Asie en 2015 Contrairement l opinion r pandue les taux de d nutrition et le nombre de personnes affect es sont beaucoup plus lev s en Asie qu en Afrique Malgr cela les partenaires du d veloppement continuent d investir en Afrique beaucoup plus qu en Asie LA MALNUTRITION EST ELLE GRAVE ET POURQUOI SE PRODUIT ELLE 45 les pays asiatiques certains des plus gran
69. ils sont Aucune strat gie explicite relative la nutrition Les priorit s sugg r es sur le plan de la nutrition l chelle mondiale sont bas es sur les lacunes existantes une tude de l International Food Policy Research Institute IFPRI 2003 Int grer des composantes nutritionnelles aux interventions en faveur du d veloppement G rer et g n rer les connaissances pratiques au confluent des moyens d existence du d roulement de la vie en g n ral et des styles de vie D velopper la capacit d int grer la nutrition dans les initia tives sectorielles Utiliser et d velopper des indicateurs relatifs la nutrition pour mesurer le progr s dans les activit s qui n ont pas d objectifs nutritionnels Souligner le r le cl de la nutrition la fois comme l ment d clencheur du d veloppement et comme une occasion d investissement parmi d autres ANNEXE TECHNIQUE 5 3 195 D claration de Institutions mission mandat Strat gie nutritionnelle Secteur priv ONG Acad mie pour le d veloppe ment duca tionnel AED Le financement provient surtout de USAID et d autres partenaires AED aide les communaut s a se donner des sources stables de nourriture et a am liorer leur sant et leur bien tre en g n ral AED contribue a favoriser le d veloppement de communaut s en sant partout dans le monde par l entremise de programmes qui touchent a de
70. immunitaire de l enfant e Les nombreux cas de m res qui nourrissent leurs enfants de moins de six mois autrement qu en les allaitant alors que l allaitement exclusif est la meilleure source d l ments nutritifs et la meilleure protection contre plusieurs maladies infectieuses et chroniques e Les personnes qui s occupent des enfants commencent leur donner des aliments solides compl mentaires trop tard e Les personnes s occupant des enfants donnent ceux de moins de deux ans trop peu de nourriture ou des aliments peu nerg tiques e Malgr la disponibilit de la nourriture en raison de la mauvaise r parti tion des aliments dans le m nage les besoins des femmes et des jeunes enfants ne sont pas satisfaits et leur alimentation ne contient pas souvent des taux suffisants de prot ine ou d l ments nutritifs appropri s e Les personnes qui s occupent des enfants ne savent pas comment les alimenter pendant et apr s une diarrh e ou une pouss e de fi vre e Les personnes s occupant des enfants ne respectent pas les r gles d hygi ne d o la contamination des aliments par les bact ries ou les parasites avantages de l allaitement maternel exclusif et des pratiques d alimenta tion compl mentaire ainsi que du r le des micronutriments et deuxi me ment le fait que les femmes manquent de temps pour appliquer des pratiques appropri es de soins aux nourrissons et pour s occuper d elles m mes pendant la grosses
71. incluent l hypertension art rielle une concentration lev e de cholest rol dans le sang une consommation insuffisante de fruits et l gumes un surplus de poids ou l ob sit et l inactivit physique des facteurs qui sont tous reli s de pr s aux habitudes alimentaires et l activit physique Organisation mondiale de la sant 2004 xX REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU D VELOPPEMENT En 2002 seules les r gions de l Asie de l Est et du Pacifique de l Am rique latine et des Cara bes comptaient moins de personnes sous aliment es que 10 ans auparavant Banque mondiale 2005a L Afrique subsaharienne n est en voie d atteindre aucun des Objectifs du mill naire pour le d veloppement elle ne va nulle part pour ce qui est de l objectif de r duire la faim et elle est la seule r gion o la malnutri tion infantile ne d croit pas Et alors que la malnutrition dans la r gion d Asie du Sud d cline suffisamment pour atteindre la cible des OMD celle de l Afrique subsaharienne demeure des niveaux absolus tr s lev s presque la moiti des enfants de moins de cinq ans souffrent d une insuf fisance pond rale Banque mondiale 2005b Une personne qui a faim est une personne en col re et dangereuse Il est dans notre int r t tous de faire dispara tre la cause de cette col re Olusegun Obasanjo pr sident du Nigeria The Guardian R U 23 juin 2005
72. int r t des partenaires du d veloppement dans le domaine de la nutrition Les questions techniques sur lesquelles les partenaires du d veloppement se concentrent dans le domaine de la nutrition Les mandats et les sujets de pr occupation des partenaires du d veloppement dans le domaine de la nutrition Comment investir en nutrition Un cadre pour choisir des politiques Comment construire une matrice pour d terminer les priorit s UNRPAYS exch adie Ree Mee SAN al RE See Gach aid RO Gea ek ls Le statut nutritionnel des enfants Annexe 1 1 Dix facteurs de risque qui contribuent de fa on importante au fardeau de la maladie Pays en d veloppement avec un taux lev de mortalit infantile et un taux lev ou tr s lev de mortalit adulte Pays en d veloppement avec un faible taux de mortalit infantile et adulte Pays d velopp s avec un faible ou tr s faible taux de mortalit infantile Facteur de risque AVAI Facteur de risque AVAI Facteur de risque AVAI 1 Insuffisance pond rale 14 9 Alcool 6 2 Tabagisme 12 2 Relations sexuelles Pression art rielle 5 0 Pression art rielle 10 9 non prot g es 10 2 3 Eau non potable Tabagisme 4 0 Alcool 9 2 syst me d hygi ne publique d ficient hygi ne d ficiente 5 5 4 Fum e l int rieur de Insuffisance pond ral
73. l impact sur le comportement la consommation la biochimie et la fonction Lancer des initiatives pour d velopper des aliments compl mentaires produits localement Fournir des recommandations sur l enrichissement et de l assistance technique pour les l gislations qui concernent l alimentation les normes et le contr le alimentaire et les garanties de qualit En collaboration avec l OMS fournir des normes et des lignes directrices pour l tiquetage les r clamations concernant la nutrition et la sant et la qualit nutritionnelle Le groupe S curit alimentaire des m nages et le groupe Nutrition communautaire en collaboration avec le groupe Information communication et ducation sur la nutrition orientent leurs activit s vers le d veloppement et la mise en uvre efficace de programmes communautaires Les interventions privil gi es sont les approches nutrition nelles centr es sur la communaut incluant les potagers domestiques l enrichissement des aliments et les pr para tifs et la planification pour des urgences alimentaires La nutrition et le VIH sida Le guide Bien vivre avec le VIH sida Les activit s de la division Information ducation et communication sur la nutrition IEC Les programmes de lutte contre la faim R duire la faim par le d veloppement agricole et rural durable et un acc s plus large la nourriture FAO Rome 2002 188 REPLACER LA NUTRITION AU
74. la nutrition Shekar et Lee 2005 La malnutrition est la fois une cause majeure de pauvret mon taire et une manifestation vidente de la pauvret Pour avoir un sens le processus de pr paration des PRSP doit donc servir rediriger les ressources des utilisations qui n ont que peu d impact sur la pauvret celles qui permettent de s attaquer la malnutrition Il faut s assurer que e Les l ments qui contribuent peu l am lioration de la nutrition ne soient pas inclus dans le budget consacr la nutrition par exemple les programmes d alimentation scolaires qui servent surtout accro tre les taux de fr quentation scolaire devraient tre financ s par le budget de l ducation et non celui consacr la nutrition e Des ressources soient redirig es des interventions indirectes faible impact vers les interventions impact lev visant la malnutrition prot ino nerg tique et qui ciblent les groupes haut risque s il n y a pas de fonds suffisants pour financer les deux par exemple on peut utiliser autrement les ressources consacr es aux subventions alimen 212 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT taires ou aux programmes de cr ation d emploi qui n ont aucun impact direct sur la s curit alimentaire et la nutrition e Des ressources soient redirig es des autres secteurs qui n ont qu un impact direct minime sur la pauvret aux programmes nutritionnels par exemple en r
75. la d termination des besoins sur le plan des capacit s L laboration de lignes directrices et d outils pour valuer la capacit institutionnelle et pour d terminer les meilleures pratiques sur le plan des arrangements institutionnels dans les sc narios labor s pour plusieurs pays sera d une importance critique pour aider ces pays a faire des choix rationnels dans l expansion de leurs programmes On doit tudier davantage les options disponibles sur le plan des ressources humaines pour la fourniture de services nutritionnels selon diff rents arrangements institutionnels de m me que la gestion et les implications financi res e Renforcer l engagement envers la nutrition Comment ces approches visant renforcer l engagement varient elles selon les diff rentes circonstances de chaque pays et comment les intervenants aux niveaux local et international peuvent ils coop rer le plus efficacement pour renforcer cet engagement e D terminer les co ts et financer les interventions et les approches dans la fourni ture de services selon les diverses circonstances de chaque pays Le Consensus de Copenhague Behrman Alderman et Hoddinott 2004 a montr que les interventions en mati re de nutrition se classent tout au sommet parmi les multiples interventions disponibles en termes de co ts b n fices Bien que certains renseignements soient disponibles pour d terminer les co ts d interventions sp cifiques on a tr s peu de renseign
76. la malnutrition attei gnent 2 3 Il s ensuit que l am lioration de la nutrition est autant ou plus un probl me d conomie que de bien tre de la soci t de protec tion sociale et de droits de l homme VUE D ENSEMBLE 3 Tableau 2 Ratios avantages co ts des programmes de nutrition Programme d intervention Co t b n fice Promotion de l allaitement au sein dans les h pitaux 5 67 Programmes int gr s de soins p diatriques 9 16 Programme de suppl ments en iode femmes 15 520 Programme de suppl ment en vitamine A enfants de moins de 6 ans 4 43 Programme d enrichissement en fer par habitant 176 200 Programme de suppl ments en fer par femme enceinte 6 14 Source Behrman Alderman et Hoddinott 2004 La r duction de la d nutrition et de la malnutrition par carence en micronutriments entra ne un recul de la pauvret celui ci tant pris dans son sens large qui englobe le d veloppement humain et la formation du capital humain Mais la d nutrition est par ailleurs troitement li e la pauvret mon taire La pr valence de la malnutrition est souvent deux trois fois parfois davantage plus lev e dans le quintile de revenu le plus faible que dans celui de revenu le plus lev Cela signifie que l am lioration de la nutrition est une strat gie favorable aux pauvres qui accro t de mani re disproportionn e leur potentiel de gain de revenu L am lioration de la nutrition est i
77. la nutrition est un bien public qui profite tous titre illustratif l am lioration de la nutrition peut r duire la propagation des maladies contagieuses et accro tre la productivit conomique nationale Quelles sont les causes de la malnutrition et comment les gouvernements doivent ils intervenir Contrairement aux id es r pandues la d nutrition ne r sulte pas simple ment de la s curit alimentaire nombre d enfants vivant dans un environ VUE D ENSEMBLE 9 Figure 4 Tendances de l ob sit chez les enfants de moins de 5 ans 20 uw 16 Pr valence de la surcharge pond rale pond rale en millions N d enfants pr sentant une insuffisance 1980 1985 1990 195 2000 2005 1980 1985 1990 1995 2000 2005 Source SCN 2004 Note Estimations bas es sur les r gions de l OMS Figure 5 Taux de surpoids maternel selon les r gions 80 80 Afrique j Afrique Asie de l Est et Pac Egypte M Asie de l Est et Pac Eur de l Est Asie centrale Jordanie Eur de l Est Asie centrale 60 Am latine et Car 60 Am latine et Car O Moyen Orient Afr du N A Asie du Sud O Moyen Orient Afr du N Asie du Sud 40 40 IMC gt 25 IMC gt 25 20 20 Pourcentage du surpoids maternel Pourcentage du surpoids maternel 20 50 j o Bee 0 15 30 45 60 Pourcentage de la d nutrition Pourcentage de l insuffisance pond rale chez les maternelle IMC lt 18 5 enfants de moin
78. la plani fication globale de la s curit alimentaire Helen Keller Fournit de e Recherche et d veloppement d veloppement de m thodes International l assistance d valuation des r gimes alimentaires exp rimentations sur HKI technique de la des vari t s de plantes et les m thodes de jardinage formation et des d veloppement et exp rimentation des pratiques de remise services de suivi en tat des jardins apr s les inondations Conformit avec le et d valuation code international sur l allaitement maternel pour la produc e Fournit des conseils aux minist res de l Agriculture sur la tion domestique production d aliments autres que les c r ales et sur l impor de nourriture tance de la nutrition dans la sant jardinage e Fournit de l assistance technique et de la formation pour p che volaille appuyer les programmes en cours avec des partenaires et levage locaux dans six pays d Afrique et d Asie d animaux e Administre des programmes de surveillance des cas d an mie et de carence en fer value la couverture des programmes et l impact de la production domestique de nourriture sur le statut nutritionnel le revenu des m nages la consommation de nourriture et l autonomisation des femmes M ne des enqu tes sur l alimentation incluant des FRAT pour d terminer les habitudes alimentaires qui n cessitent un enrichissement et analyser l impact des friandises enrichies en fer Fournit une assista
79. la scolarit La taille et le poids influencent la probabilit qu un enfant soit inscrit l cole au bon moment Les enfants de petite taille et malades s inscrivent souvent trop tard l cole ou jamais et ont tendance y rester moins longtemps La malnutrition affecte galement la capacit d apprentissage On comprend ais ment qu un enfant qui a faim ne peut pas apprendre correctement M me si cela est vrai et que la faim imm diate affecte les fonctions cognitives en particulier la capacit d attention ces effets sont modestes compar s a ceux de la malnutrition pendant les premi res ann es de la vie bien avant que l enfant ne se rende en classe Les enfants qui ont souffert de sous alimentation d s leur plus jeune age r ussissent moins bien aux tests de fonctions cognitives de fonctions psychomotrices et de motri cit fine et ils font preuve d une capacit d attention et d un niveau d acti vit plus bas Ces d ficiences dans les habilet s cognitives persistent jusqu l ge adulte et ont un effet direct sur les revenus d emploi Des tudes r centes ont montr que la corr lation positive entre d une part le statut nutritionnel et d autre part le d veloppement cognitif et le niveau de scolarit atteint tient galement pour ce qui est des enfants qui se situent dans l chelle normale des poids et des tailles la naissance Par exemple lorsque le poids la na
80. lutte contre le VIH sida e D terminer les strat gies pour s attaquer l pid mie mergente d ob sit et accumuler des preuves scientifiques du lien entre la d nutrition en bas ge et la propension souffrir de MNT plus tard dans la vie y compris les MNT li es aux habitudes alimentaires e Renforcer l engagement e tablir des arrangements institutionnels r alisables et d velopper une capacit institutionnelle sur le plan de la promotion de la gestion du suivi et de l valuation des interventions nutritionnelles grande chelle La Banque mondiale est le plus important organisme qui investit dans la nutrition l chelle mondiale et son portefeuille contient plusieurs autres investissements qui peuvent am liorer la nutrition de fa on g n rale Il faudra cependant plusieurs d cennies pour que nombre de ces investissements aient un effet sur l am lioration de la nutrition tant donn l ampleur du probl me voir chapitre 2 les investissements de la Banque dans les interventions directes approches courtes sont extr me ment restreints ils ne d passent pas 3 8 de ses pr ts dans le domaine du d veloppement humain et atteignent peine 0 7 du total de ses pr ts en 2000 2004 Seulement 36 investissements sur la totalit de ceux appuy s par la Banque am nent un certain appui direct aux questions de nutrition Les investissements totaux de la Banque s l vent 662 millions de dollars et se
81. mondiale s est engag e fournir 1 milliard de dollars en peine plus de trois ans cr ant ainsi un environnement susceptible d amener une contribution majeure de la part d autres partenaires Cela est survenu parce que les leaders de la Banque en ont parl avec conviction et de fa on r guli re de sorte que le sujet est devenu incontournable pour les programmes nationaux Des fonds et du personnel de la Banque d di s cette question ont galement contribu fournir un appui soutenu et un m canisme appuy par la Banque a coordonn le travail des partenaires pertinents surtout les agences de l ONU au moyen du Programme conjoint des Nations Unies sur le VIH sida UNAIDS Un tel m canisme d intervention existe potentielle ment pour la nutrition par l entremise du Comit permanent des Nations Unies sur la nutrition GCN mais il faudrait modifier substantiellement son mandat pour que le SCN puisse jouer un r le de coordination On pourrait explorer d autres m canismes plus op rationnels On peut tirer des le ons additionnelles partir du bilan provisoire du MAP entrepris en 2004 Celui ci a identifi huit l ments critiques qui tablissent un cadre simple pouvant tre appliqu aux interventions venir dans le domaine de la nutrition e L engagement du gouvernement et la gouvernance en particulier le r le du leadership l chelle nationale en ce qui a trait la nutrition cela se manifeste dans la r
82. ob sit est le fait que tr s peu d entre eux ont t correctement valu s en partie parce que diff rentes mesures de r sultats ont t utilis es et parce que plusieurs valuations se concentrent sur les changements dans le niveau de sensibilisation des clients plut t que sur les changements dans les comportements qui affectent r ellement l ob sit Le programme du Br sil bien qu il ait t mieux valu que la plupart des autres illustre bien ce probl me il est clair qu il a men des changements de comportements DES VOIES VERS UNE MEILLEURE NUTRITION 85 Tableau 3 2 L ventail des interventions r alisables par les programmes de lutte contre l ob sit Types d interventions Lieu de mise en uvre Information sur Interpersonnelle Clinique locale cole les modifications lieu de travail aux habitudes communaut alimentaires l exercice et aux M dias de masse Au niveau de la ville styles de vie de la r gion du pays Changements de Fournir des parcs Localement politiques des pistes cyclables Faire la promotion de la Au niveau du pays culture de fruits et l gumes et de syst mes de distribution des aliments p rissables R duire les subventions pour Au niveau du pays le sucre et les produits laitiers Faire la promotion d un r gime Au niveau du pays alimentaire de meilleure qualit moins de gras et de sucre et r glementer le march en termes d
83. pas qu une question de communication le programme de contr le de la carence en iode Ce projet de 152 millions de dollars appuy par la Banque mondiale dont les r sultats ont t consid r s comme tr s satisfaisants a introduit de nouvelles technologies dans 200 compagnies situ es dans 31 provinces Son succ s s explique notamment par ces facteurs e L engagement envers l iodation du sel a t stimul avant le d but du projet par un dialogue informel entre des repr sentants locaux du Programme des Nations Unies pour le d veloppement PNUD du 172 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Fonds des Nations Unies pour l enfance UNICEF de l Organisation des Nations Unies pour le d veloppement industriel ONUDI et de l OMS avant m me que la Banque mondiale ne s implique et par la participation des responsables politiques dans les rencontres internatio nales sous l gide de l Initiative Micronutriment e Il existait un plan labor pour s assurer que l engagement politique en haut lieu se r pande parmi les partenaires tous les niveaux Le gouver nement s est alli des repr sentants de la soci t civile par exemple la F d ration des femmes de Chine pour mener des campagnes de sensibilisation pour le public sur l importance de l iodation De plus On a d velopp une l gislation solide pour exiger que le sel soit iod de m me qu un cadre r glementaire contraignant pour s
84. pays droits des donateurs que dans les pays en d veloppement pour enfants de d velopper des programmes innovateurs visant la distri contribuer satisfaire leurs besoins l men taires et d accro tre les possibilit s qui s offrent eux d atteindre leur plein potentiel La nutrition est Yun des huit champs d acti vit s cl s contenus dans le cadre strat gique moyen terme Une nouvelle strat gie en mati re de sant et de nutrition est en cours de d veloppement bution de micronutriments dans les aliments et par l entremise des services de sant iodation du sel acide folique comprim s et suppl ments en vitamine A le DFID est un partenaire qui distribue des comprim s Aide les pays formuler et mettre en uvre les recom mandations nationales sur les micronutriments multiples e Se concentre peu sur les strat gies alimentaires 2 Alimentation des nourrissons et des enfants e Promotion de l allaitement maternel exclusif et utilisation en temps opportun d aliments compl mentaires e Est l avant garde du d veloppement de lignes directrices pour l alimentation des nourrissons par des m res s ropo sitives renforcement des capacit s des institutions natio nales pour d velopper leurs propres lignes directrices et outils de formation incluant une formation en counseling des m res sur les choix faire en mati re d alimentation du nourrisson e Vaccination Plus dans le
85. pour la recherche d action l annexe 3 LES PROCHAINES ETAPES POUR ACCELERER LES PROGRES Tableau 5 1 Th me 133 Suggestions de priorit s pour la recherche d action sur la nutrition Principaux enjeux de la recherche d action Replacer la nutrition au c ur de la planification du d veloppement Renforcer et ajuster les m canismes de prestation des services Continuer d accumuler des faits sur ce qui fonctionne bien sur le plan op rationnel e Int grer la nutrition dans les programmes sectoriels et les PRSP PRSC la meilleure fa on de se faire selon les circons tances du pays e Comment renforcer le plus possible l engagement envers la nutri tion cr er des consensus parmi les parties prenantes et surmonter la r sistance au changement selon les circonstances du pays e Comment valuer et renforcer le mieux possible les capacit s d analyser les politiques nutritionnelles et de planifier les inves tissements l chelon national e D terminer les options en mati re de d termination des co ts de financement et de contexte institutionnel pour la prestation de services nutritionnels incluant les options sur le plan des ressources humaines e D terminer s il est possible de reproduire de nouveaux m canismes de prestation des services dans diff rents contextes o les ressources sont rares transferts conditionnels de fonds fourniture de services par les ONG partenariats public priv pou
86. priorit parmi les pays appuyer tout en soulignant que ce sont l engagement et la capacit du AVANT PROPOS XIII pays de m me que les besoins qui devraient d terminer les investisse ments prioritaires L am lioration de la nutrition ne se fera pas uniquement par des investisse ments additionnels Il est tout aussi important de mener de solides analyses de politique publique de s assurer que les politiques de nutrition sont arrim es aux interventions en mati re de nutrition et de d velopper la capacit appro pri e et les am nagements institutionnels n cessaires pour g rer les programmes de nutrition Les progr s ne pourront se faire sans un engage ment renforc s attaquer la malnutrition et sans l tablissement de nouveaux partenariats pour y arriver des partenariats entre les gouverne ments les communaut s et les organisations non gouvernementales entre les gouvernements et la communaut des partenaires du d veloppement et entre les gouvernements et les entreprises priv es qui joueront un r le central dans l enrichissement des aliments et la prise de responsabilit pour le contenu nutritionnel des friandises et de la nourriture rapide La disparition de la malnutrition extr me posera les fondements qui permettront d am liorer la sant et le bien tre de la g n ration actuelle et de faire b n ficier les g n rations futures tout au long du xx si cle La nutrition est la v ritable assi
87. prise de poids cause de l acc s facile des aliments haute densit nerg tique combin un style de vie de plus en plus s dentaire 159 160 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Bien que l ob sit soit le r sultat d une interaction complexe entre des facteurs g n tiques et environnementaux l ob sit et les maladies chroniques peuvent tre pr venues dans une large mesure Des preuves concluantes existent du fait que des facteurs soci taux et environnementaux contribuent puissamment la prise de poids Au del des traitements m dicaux n ces saires pour les personnes qui ont d j un surpoids ou qui sont ob ses on utilise trop peu les possibilit s de pr vention primaire au moyen d interven tions rentables et durables tant donn les ressources limit es des pays en d veloppement en particulier il est clair que les programmes de pr vention de l ob sit doivent tre int gr s aux programmes nutritionnels existants Malheureusement on conna t peu de choses sur la pr vention et le traitement du surpoids et de l ob sit au niveau d une population dans son ensemble particuli rement dans les pays en d veloppement Les interventions qui s attaquent au probl me de l ob sit vont des consul tations personnalis es avec un m decin dans une clinique de soins de premi re ligne aux politiques grande chelle ou aux initiatives de sensibili sation sociale Les interventions cliniqu
88. programmes dans le secteur social e Quelles sont les limites des donn es disponibles sur la nutrition et de la capacit de les analyser Occasions Les questions qui doivent tre pos es comprennent e Quels politiques et programmes les politiciens favorisent ils et comment les investissements dans le domaine de la nutrition peuvent ils leur permettre de se rapprocher de leurs objectifs e Quelles sont les valeurs culturelles qui pourraient soutenir une plus grande pr occupation envers les questions de nutrition et quelles organisations communautaires ou traditions d entraide mutuelle pourraient faciliter la mise en uvre des programmes 204 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT e Quelles sont les interventions nutritionnelles existantes petite chelle qui pourraient tre largies et modifi es pour devenir plus rentables e Quels sont les programmes existants relatifs la nutrition dans les domaines de la sant de l agriculture de la protection sociale de l eau et de l hygi ne publique qui ont une capacit institutionnelle sur laquelle on pourrait s appuyer pour lancer d autres initiatives e O retrouve t on une capacit institutionnelle l ext rieur du gouver nement dans les ONG les instituts de recherche sociale les consultants priv s Question 2 Qu est ce qui est le plus appropri sur le plan technique et conomique Les variables dont il faut tenir compte dan
89. qu elles ont t fournies par l OMS Aucune donn e relative l insuffisance pond rale n tait disponible pour ces pays Afrique Guin e quatoriale Asie de l Est et Pacifique les Marshall Micron sie Palaos Tonga Europe et Asie centrale B larus Bulgarie Estonie Lettonie Lituanie Moldavie Pologne R publique slovaque Tadjikistan Am rique latine et Cara bes Dominique Saint Kitts et Nevis pays industrialis s Antigua et Barbuda R publique de Cor e Slov nie Allen et Gillespie 2001 Chapitre 3 Des voies vers une meilleure nutrition Ce chapitre r sume ce que nous savons des principales interventions visant a am liorer la nutrition autant du c t de l offre que de la demande et souligne les domaines o nous avons besoin d en savoir plus Il esquisse deux approches pour am liorer la nutrition l approche longue qui recourt l espacement des naissances des politiques d alimentation et l du cation des femmes et l approche courte qui recourt aux services de sant et de nutrition aux suppl ments en micronutriments aux transferts mon taires conditionnels et l ducation la nutrition Ce chapitre tire galement deux principales conclusions concernant les programmes de nutrition Lorsqu il s agit de s occuper de probl mes tels que l insuffisance pond rale la naissance le surpoids et les maladies non transmissibles MNT li es aux habitudes a
90. que les bonnes d cisions seront prises en ce qui a trait aux investissements e de mener des tudes de qualit sur les conditions de d part de fa on a ce que les pays puissent porter un jugement plus tard sur la rentabilit des investissements encourus La n cessit d accorder plus d attention aux enjeux entourant la gouvernance et la corruption Un examen des interventions sur le plan du LE PASSAGE A GRANDE ECHELLE 115 d veloppement institutionnel dans un chantillon de projets en mati re de sant et de nutrition appuy s par la Banque mondiale en Afrique a r v l que ceux ci ne portaient attention qu a trois ou quatre des dix types d interventions possibles ajouter du personnel et des intrants physiques et financiers fournir une formation et une assistance technique introduire de nouvelles technologies et changer les m canismes de coordination La p nurie de ressources humaines suffisamment form es surtout en Afrique subsaharienne signifie que les interventions traditionnelles centr es sur la formation et visant le d veloppement des capacit s continueront d tre importantes Les probl mes de gouvernance d ficiente et de corruption resteront cependant incontournables en Afrique et en Asie du Sud o les cas de malnutrition sont concentr s Dans le but de s attaquer ces questions les gouvernements et les parte naires du d veloppement pourraient devoir se concentrer sur les six autres interventions
91. quilibr il est vrai que les besoins en nergie augmentent de 10 chez les adultes et les enfants s ropositifs asymptomatiques et de 20 30 chez les adultes dont la maladie est plus avanc e Pour les enfants s ropositifs qui pr sentent une perte de poids les besoins nerg tiques augmentent de 50 100 Les recommandations de l OMS en ce qui concerne les suppl ments en vitamine zinc fer acide folique et micronutriments multiples restent les m mes Les suppl ments en micronutriments ne sont pas une alternative un traitement complet contre le VIH incluant une th rapie antir trovirale La concentration virale la diarrh e chronique et les infections opportunistes affaiblissent la croissance des enfants s ropositifs et une faible croissance est associ e un risque accru de mortalit Il est essentiel pour ces enfants de b n ficier d un apport di t tique am lior pour regagner le poids perdu la suite d une infection opportuniste La capacit de sauver des vies de la th rapie antir trovirale est bien connue Pour atteindre le plein potentiel d un tel traitement un apport di t tique ad quat est essentiel Une valuation di t tique et nutritionnelle devrait faire partie int grante de soins complets contre le VIH autant avant que pendant le traitement antir troviral Source OMS 2005c coordination r duira la fragmentation d coulant d une capacit limit e fournir des service
92. r cent examen de la Politique agricole commune de l Union europ enne a not que l appui au secteur de l levage bovin entra ne un surplus de produits laitiers et contribue la consommation de gras satur s Par cons quent les maladies li es aux habitudes alimentaires en particulier les maladies cardiovasculaires sont responsables de 7 millions d ann es de vie perdues chaque ann e et les co ts reli s l ob sit comptent pour 7 du budget de la sant de l Union europ enne En Pologne on croit que l abolition de subventions importantes aux consom mateurs en particulier pour des aliments d origine animale et le remplace ment subs quent des gras satur s par des gras insatur s de m me qu une consommation accrue de fruits et l gumes frais ont entra n une r duction de la pr valence de maladies cardiaques isch miques et de la mortalit due aux maladies respiratoires depuis 1991 Source Gastein Opinion Group 2002 Zilberman 2005 Zatonski McMichael et Powles 1998 De nombreux autres pays dans toutes les r gions n ont pas de donn es fiables sur la couverture et la qualit des projets et programmes existants en mati re de nutrition Une meilleure analyse des co ts de la capacit de payer et de financer s av re n cessaire presque partout en rapport avec de nombreux sujets Ce que co tent les interventions dans diverses circonstances natio nales Les sources de financement qui
93. r partissent entre les secteurs suivants sant nutrition et population 22 investissements agriculture et d veloppement rural 5 ducation 4 protection sociale 3 et transport 2 projets urgents de r habilitation La plupart de ces investissements ne d passent pas les 10 millions de dollars et seulement neuf d entre eux ont des volets significatifs quoique LES PROCHAINES ETAPES POUR ACCELERER LES PROGRES 135 modestes qui touchent I Argentine le Bangladesh I Erythr e l Inde et son Etat d Andhra Pradesh l Iran Madagascar le S n gal et l Ouganda La d nutrition est pourtant un probl me grave dans plus de 80 pays en d veloppement L cart entre les besoins et les niveaux d investissement que l on retrouve galement chez les autres partenaires du d veloppe ment est d cid ment tr s large Etapes suivantes Les prochaines tapes concernent les carts entre les priorit s actuelles et les besoins d finis pour largir les interventions nutritionnelles aux niveaux mondial et national Au niveau mondial la communaut du d veloppement doit s unir pour reconna tre explicitement le r le de la malnutrition en tant que cause sous jacente de la mortalit de la morbidit et de la faible croissance cono mique et s entendre sur cinq tapes a venir e Coordonner les efforts en vue de renforcer l engagement les consensus et le financement de la nutrition au sein de partenariats aux niveaux mo
94. r serve m me si nous appuyons fortement l id e de compl ter les programmes de lutte contre la carence en micronutri ments ceux ci ne devraient pas faire ombrage aux programmes g n raux de lutte contre la d nutrition comme cela a t le cas dans plusieurs pays et pour plusieurs agences au cours de la derni re d cennie e Dans tous les pays o l on retrouve des probl mes de d nutrition et de surcharge pond rale il faudrait court ou moyen terme Identifier et appuyer de cing dix pays ayant d importants probl mes de nutrition o les partenaires du d veloppement travailleraient int grer les questions de nutrition dans les SWAp les projets plurina tionaux de lutte contre le sida MAP et les PRSC comme au Bangladesh et Madagascar La o les pays ont peu d exp rience avec de tels investissements les projets de nutrition pourraient consti tuer une premi re tape vers le renforcement des capacit s Identifier et appuyer de trois cing pays o les investissements existants grande chelle peuvent tre r orient s pour en maximiser l impact Dans ces pays on doit fournir un soutien technique de mani re constructive et coordonn e pour reformuler la conception des programmes et am liorer la qualit de la mise en uvre Identifier et appuyer de trois cinq pays o les questions de nutrition prennent beaucoup de place mais o les fonds disponibles pour l investissement sont limit
95. sida ou qui vivent dans des m nages o la capacit de r pondre aux besoins alimentaires est min e par la n ces 194 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT D claration de Institutions mission mandat Strat gie nutritionnelle Agences bilat rales USAID suite Secr tariat d tat au d veloppement international du Royaume Uni DFID sit de fournir des soins une personne atteinte du VIH sida La population cible re oit une ducation intensive la nutri tion en plus d une aide alimentaire Le programme implique les communaut s dans la distribution de nourriture dans le but de sensibiliser les gens de r duire l opprobre et de susciter une mobilisation en faveur d activit s pour lutter contre le VIH sida La strat gie du DFID pour atteindre la cible de l OMD d une r duction de la faim d ici 2015 est de promouvoir une perspective commune sur les causes de la faim et de la malnutrition ainsi que des progr s vers l atteinte de l OMD relatif la faim mieux int grer la s curit alimentaire dans les efforts de r duction de la pauvret promouvoir le d veloppement du capital humain promouvoir les r formes en mati re de politique commer ciale pour renforcer la s curit alimentaire des pauvres mieux r pondre aux situations de s cheresse de conflit et d urgence d velopper de meilleurs syst mes pour identifier ceux qui ont faim et d terminer pourquoi et o
96. solu tion des principaux probl mes op rationnels soit 1 Susciter un engagement l chelon mondial et national et renforcer la capacit d investir dans la nutrition 2 Int grer la nutrition aux strat gies nationales de d veloppement dans les situations o elle n est pas prioritaire l heure actuelle 3 R orienter les grands programmes de nutrition qui sont inefficaces afin d en optimiser l impact Dans la recherche active et l apprentissage par l action il convient de s attarder principalement a 1 R unir des donn es sur la meilleure mani re de renforcer l engagement et la capacit d int grer la nutrition au programme de d veloppement 2 Renforcer et ajuster les m canismes de prestation des services de nutrition 3 Renforcer davantage l ensemble des donn es disponibles pour l investissement dans la nutrition l chelon mondial la communaut du d veloppement doit s unir pour repenser et repositionner explicitement le r le de la malnutrition en tant que cause sous jacente de la faiblesse de la croissance conomique de la mortalit et de la morbidit et Coordonner les efforts visant accro tre l engagement et le financement en faveur de la nutrition dans le cadre de partenariats mondiaux et nationaux Poursuivre un ensemble de priorit s strat giques de port e g n rale telles que les six d crites ci dessus pour la prochaine d cennie en apportant une contribution dans chaq
97. solution des questions institutionnelles et qui touchent le renforcement de l engagement e Les strat gies et cadres nationaux de lutte contre le VIH sida en rapport avec l affectation des ressources les Plans d action nationaux pour la nutri tion ont rarement d pass le stade du discours th orique sans rapport avec les ressources nationales ni avec une valuation des capacit s nationales e L approche multisectorielle incluant mais ne se limitant pas au secteur de la sant e L engagement communautaire pourrait devoir tre pris en consid ration dans une enqu te sur les ressources humaines disponibles pour intervenir dans la nutrition au niveau communautaire parmi d autres enjeux e Un renforcement du suivi et de l valuation e Une collaboration et une coordination entre les bailleurs de fonds e Des instruments de la Banque et une coordination entre les projets du MAP et les pr ts pour les programmes et les investissements en sant e Une exp rience sur le plan de la mise en uvre LES PROCHAINES ETAPES POUR ACCELERER LES PROGRES 121 Forger une vision commune et un consensus sur les actions qui doivent tre entreprises ne signifie pas qu il ne doit pas y avoir de d bat de voix dissidentes ou de nouvelles recherches Nous sugg rons plut t que la fa on de susciter la coop ration et le consensus devrait tre diff rente selon qu on se trouve dans le domaine politique ou dans celui des programmes Dans
98. suppl mentaire 185 ALIMENTS A HAUTE DENSITE ENERGETIQUE 32 84 87 159 ALLAITEMENT 54 66 67 79 81 113 119 165 175 177 183 195 196 198 204 Voir aussi COLOSTRUM Alliance mondiale pour l action 240 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT en faveur de 119 code international sur l 196 allaitement exclusif 10 11 16 55 59 64 65 79 80 123 145 150 173 174 184 promouvoir I 56 risque de transmission du VIH 79 soutien I 68 taux d 12 56 ALLIANCE MONDIALE POUR L AMELIORA TION DE LA NUTRITION GAIN 100 119 135 199 AM RIQUE LATINE ET CARA BES 67 75 76 191 consommation de sucre 72 d nutrition 6 43 44 insuffisance pond rale 46 130 malnutrition 130 mortalit infantile 34 programmes de suppl mentation 197 surpoids 8 50 ANEMIE Xvii 12 23 26 32 42 45 46 56 73 77 89 129 130 176 196 199 213 214 Voir aussi SULFATE FERREUX CARENCE EN FER pr valence de I 73 ANN ES DE VIE AJUSTEES SUR L INCAPACIT 22 APPROCHES SECTORIELLES SWAP 17 105 118 121 123 132 136 150 188 ASIE 67 73 76 196 197 cibles des OMD 7 44 consommation de sucre 72 insuffisance pond rale 7 42 malnutrition 6 41 45 VIH sida 82 ASIE DE L EST ET PACIFIQUE d nutrition 6 43 insuffisance pond rale 46 129 mortalit infantile 34 ASIE DU SUD 53 an mie 73 130 cibles des OMD 34 35 corruption 115 d nutrition 3 6 44 insuffisance p
99. sur la sant et la d mographie qui laissent entrevoir une am lioration Ces pays pourraient donc tre classifi s dans une autre cat gorie lorsque leurs donn es seront officiellement publi es POURQUOI INVESTIR DANS LA NUTRITION 37 Figure 1 5 Progr s accomplis pour atteindre la cible relative a la pauvret non mon taire OMD li la nutrition 100 80 60 40 20 0 Afrique 47 Asie de l Est Europeet Am rique Moyen Asie du et Pacifique Asie latine et Orient et Sud 8 21 centrale 27 Cara bes 29 Afrique du Nord 11 M En voie d accomplissement M Situation qui se d t riore Quelques am liorations mais l objectif reste hors d atteinte Aucune donn e disponible sur la tendance Source Calculs de l auteur Voir galement l annexe technique 5 6 nombreux autres investissements possibles dans le domaine du d veloppe ment y compris les lib ralisations commerciales et la d r glementation du secteur priv l radication du paludisme ou l eau et l hygi ne publique la fourniture de micronutriments a t class e au deuxi me rang parmi les meilleurs moyens de relever les d fis du d veloppement mondial D autres types d investissements nutritionnels ont aussi obtenu un rang lev tableau 1 7 Les interventions directes pour am liorer la nutrition sont par cons quent souhaitables et ont un potentiel de rendement lev L argument ultime en faveur d investissements dans la nutrit
100. un chec D veloppe PIDI en Bolivie De250 Impliquer les parents dans la ment de la HBI en Colombie 412 avec promotion de la croissance et petite ECD en Ouganda de la le d veloppement de l enfant enfance ICDS en Inde nourriture par du counseling interper Soins p dia ECD aux Colombie sonnel et des rencontres de triques Philippines Bolivie de niveau communautaire ECD au Kenya 2 3 sans nourriture Ouganda ducation Se retrouve dans la 2 50 Le probl me le plus courant est la nutrition plupart des projets la mauvaise conception des promotion de nutrition visant messages du mat riel et des de l allaite am liorer la sant moyens de diffusion Les ment messages de counseling maternel devraient tre adapt s alimentation n goci s et bas s sur une compl men recherche formative au sein de taire la communaut L information l ducation et la communica tion de type g n rique de m me que les discussions de groupe n ont aucune efficacit Promotion Br sil Honduras De 0 30 Programme adapt pour les de l allaite Mexique h pitaux 0 40 sides naissances en milieu hospita ment accueillants pour succ dan s lier l ducation du personnel maternel les b b s de lait sont m dical et infirmier est d une dans les disponibles importance critique tout h pitaux la mater comme emp cher les fournis nit de2 seurs de succ dan s de lait a3 s ilsne pour nourrissons d avo
101. un investissement plut t qu une d pense sociale puisque cela rendra la Tha lande plus productive et comp titive Le gouvernement militaire a compris les avantages d un programme de d veloppement rural multisec toriel pour la stabilit et la s curit nationales ainsi que pour le d velop pement conomique Elargir le consensus Lorsque le soutien a t fermement tabli au sein du gouvernement central des s minaires l intention des gouverneurs provinciaux ont amen les gouvernements r gionaux se joindre au partenariat Dans les villages toutes les agences gouvernementales taient impliqu es dans les campagnes pour le d veloppement communautaire ce qui a permis de sensibiliser le public et d encourager les gens faire du b n volat Des dispositions appropri es sur le plan de la gestion un appui de haut niveau et des incitations organisationnelles Un comit national sur la nutrition pr sid par le vice premier ministre et comprenant des repr sentants de toutes les agences sectorielles concer n es a permis de mettre l avant plan la question de la nutrition Bien que l allocation des fonds soit contr l e par le minist re de la Planification chaque agence sectorielle est responsable de la gestion du programme multisectoriel qui lui incombe et chacune a donc l impression que les questions de nutrition la concernent Source Heaver et Kachondam 2002 H Chine Renforcer l engagement n est
102. un pays a d j investi dans un type de programme il est souvent plus rentable de l am liorer ou de l largir plut t que de cr er un programme diff rent parce que l investissement additionnel permettant de r duire les obstacles un meilleur rendement d un programme existant a habituellement des cons quences plus positives Les consid rations li es la rentabilit et l pid miologie doivent s quilibrer Les programmes de promotion de la croissance qui se concen trent sur l am lioration des pratiques en mati re de soins ont g n ralement t n glig s parce qu il existe des groupes de pression qui demandent des investissements en sant et en agriculture mais aucun dans les soins Et pourtant les mauvaises pratiques en mati re de soins sont probablement la principale cause de malnutrition prot ino nerg tique dans le monde Si ce probleme existe dans des pays et qu on ne s en occupe pas syst mati quement ces derniers doivent se garder d investir uniquement dans des programmes peu co teux de distribution de micronutriments ou dans l largissement de programmes visant la s curit alimentaire simplement parce qu ils sont d ja en place Question 3 Qu est ce qui fonctionne r ellement sur le terrain Les variables cl s dans ce cas sont l engagement la capacit et le caract re abordable Engagement Les programmes en mati re de nutrition d marrent et ne survivent que si les polit
103. veloppement et en particulier ceux de Afrique o les taux semblent augmenter beaucoup plus rapidement 58 d aug mentation que dans les pays en d veloppement en g n ral 17 Le manque de donn es nous emp che de trouver les raisons d finitives qui expliqueraient pourquoi l Afrique est caract ris e par une tendance aussi exag r e la corr lation entre le surpoids maternel et le surpoids infantile pointe toutefois vers une partie de la r ponse figure 2 5 Figure 2 4 Tendances de l ob sit chez les enfants de moins de 5 ans 20 Afrique s Asie k Am latine et C X En d velopp n 16 pond rale en millions Pr valence de la surcharge pond rale N d enfants pr sentant une insuffisance 1980 1985 1990 1995 2000 2005 1980 1985 1990 1995 2000 2005 Source SCN 2004 Note Estimations bas es sur les r gions de l OMS LA MALNUTRITION EST ELLE GRAVE ET POURQUOI SE PRODUIT ELLE 49 Figure 2 5 Surpoids maternel et infantile 80 Afrique subsaharienne MB Asie de l Est et Pacif O Jordanie Europe et Asie centrale 60 Am latine et Cara bes O Moyen Or et Afr du N Asie du Sud A Turquie 40 A Arm nie Comores A Ouzb kistan de surpoids maternel IMC gt 25 0 5 10 15 20 de surpoids chez les enfants de moins de 5 ans poids pour taille gt deux carts types Source Calculs de l auteur par
104. visant pr venir l ob sit doivent probablement se poursuivre plus tard dans la vie La croissance du revenu et la production alimentaire ainsi que l espace ment des naissances et l ducation des femmes sont par cons quent des strat gies importantes mais longues pour am liorer la nutrition Des strat gies plus courtes consistent fournir de l ducation en mati re de sant et de nutrition des services tels que la promotion de l allaitement exclusif et de l alimentation compl mentaire appropri e en combinaison avec la mise la disposition de soins pr nataux et de services de base de sant mater nelle et infantile ainsi que des programmes de suppl ments et d enrichis sement en micronutriments Une exp rience r alis e au Mexique montre que dans les pays revenu interm diaire les transferts conditionnels de fonds combin s avec l am lioration de la prestation des services de sant et de nutrition au niveau de l offre ont amen les populations pauvres recourir aux services de nutrition D autres pays tels que le Bangladesh le Honduras et Madagascar ont recouru avec succ s aux partenariats public priv pour mobiliser les collectivit s en vue de s attaquer au probleme de la malnutrition au moyen de m thodes communautaires Les pays se trouvent diff rents stades d acquisition d exp riences en mati re de lutte contre les diverses formes de malnutrition e En ce qui concerne la d nutrition et l
105. visant le d veloppement des capacit s qui sont selon cette tude moins souvent utilis es e Accroitre l influence de certains participants dans la planification et la mise en ceuvre e Modifier la contribution respective des secteurs public et priv dans la prestation des services e R former certains syst mes organisationnels sp cifiques e Changer ou faire respecter les lois r gles et r glements e Modifier les attitudes les valeurs les cultures organisationnelles ou les incitations et d sincitations e Fournir de l information et accro tre la responsabilit Des travaux r cents sur l ducation en Afrique attirent l attention sur les rendements lev s qui d coulent d une am lioration dans la gouvernance des services sociaux dans les pays o la corruption est institutionnalis e 1 Les domaines ou il faudrait en savoir plus Les besoins prioritaires sont les suivants D velopper des m thodes pratiques pour valuer et renforcer l engage ment et les capacit s institutionnelles e R aliser des tudes de cas sur les tentatives r ussies d valuer et de renforcer l engagement et les capacit s et de s attaquer aux probl mes de gouvernance d ficiente et de corruption Notes 1 Berg 1992 2 Jennings et al 1991 Gillespie Mason et Martorell 1996 ACC SCN 1997 Jonsson 1997 Hunt et Quibria 1999 Tontsirin et Gillespie 1999 Allen et Gillespie 2001 Heaver 2002 3 On trouve un r sum
106. y a de partenaires qui participent au processus et qui comprennent les raisons des choix politiques plus l engagement mettre en uvre ces choix risque d tre solide Question 1 Comment l environnement pose t il des contraintes ce qui peut tre fait et quelles occasions offre t il Les diff rentes options en mati re de nutrition doivent tre consid r es dans le contexte de l environnement politique culturel institutionnel et financier La premi re tape dans le processus de d cision politique est donc l analyse de la situation en se concentrant autant sur les contraintes que sur les occasions Contraintes Les questions qui doivent tre pos es comprennent e L engagement du gouvernement r duire la pauvret d velopper le capital humain et am liorer la nutrition est il r el ou uniquement de nature rh torique e Les politiciens s int ressent ils seulement aux programmes en mati re de nutrition certains programmes de subvention de la nourriture les programmes d alimentation scolaires qui leur rapportent des b n fices politiques mais qui ont un impact limit sur la nutrition e Dans quelle mesure les contraintes budg taires limitent elles la possibi lit de lancer de nouvelles initiatives e Dans quelle mesure les contraintes li es la gestion limitent elles la possibilit de lancer de nouvelles initiatives e Les probl mes de gouvernance entravent ils la mise en uvre des
107. 0 149 185 188 195 197 198 204 205 210 en vitamine A xix 7 22 27 42 52 72 89 129 130 176 183 213 214 CGIAR Voir GROUPE CONSULTATIF POUR LA RECHERCHE AGRICOLE INTERNA TIONALE CHOLESTEROL 24 47 153 COLOSTRUM 10 65 174 COMITE PERMANENT DES NATIONS UNIES SUR LA NUTRITION SCN 135 186 CONSENSUS DE COPENHAGUE 1 2 22 39 148 Voir aussi MICRONUTRIMENTS CORRUPTION 114 115 CREDITS D APPUI LA STRATEGIE DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE PRSC 107 108 118 123 125 132 136 150 CROISSANCE Voir aussi PROGRAMME DE PROMOTION DE LA CROISSANCE arr t de xii 7 8 58 courbe de 65 164 165 183 retard de xi xii xvii xix 6 8 9 24 26 29 41 42 46 48 50 52 107 128 130 158 213 214 CROISSANCE ECONOMIQUE xii 1 2 16 18 21 22 27 29 31 71 77 111 122 134 135 143 149 157 161 190 192 208 D DALY Voir ANN ES DE VIES AJUSTEES SUR L INCAPACIT DCC Voir DEVELOPPEMENT CONDUIT PAR LES COMMUNAUTES DENUTRITION xi xviii 2 3 6 8 10 11 13 15 19 26 33 37 38 41 44 46 48 52 55 58 62 74 83 84 86 90 91 97 104 106 117 118 128 130 134 136 161 186 214 infantile ou maternelle xviii 49 50 61 DEPERISSEMENT xviii xix 213 214 DEVELOPPEMENT Voir aussi PAYS EN DEVELOPPEMENT cognitif ou intellectuel 10 13 21 22 25 55 58 71 101 173 241 du foetus 54 durable xiii 190 conomique 21 22 52 171 185 DEVELOPPEMENT CONDUIT PAR LES COMM
108. 0 44 1 6 8 17 2 37 0 57 6 8 5 10 3 15 9 1 5 55 7 10 1 20 2 39 5 59 6 11 8 13 5 18 8 2 0 66 6 13 3 23 2 42 0 61 5 15 0 16 7 21 7 2 5 79 0 16 5 26 0 44 4 63 4 18 1 19 7 24 5 3 0 84 1 19 5 28 8 46 7 65 1 21 1 22 7 27 2 Source Alderman Hoogeveen et Rossi 2005 Note partir de donn es du district de Kagera Les simulations se fondent sur le mod le de r gression effets al atoires qui est la strat gie d estimation la plus populaire L ann e t moin est 1993 Le taux de croissance du revenu per capita de la Tanzanie tant connu pour les ann es 1993 2003 0 7 par ann e les taux effectifs de croissance requis pour atteindre les taux moyens de 0 1 2 et 3 de 1993 2015 sont pour la p riode de 2003 2015 respecti vement de 0 5 1 3 3 1 et 5 0 Les chiffres en caract res gras indiquent l atteinte de l OMD ne sera que de 10 M me avec une croissance du revenu per capita de 3 YOMD relatif la nutrition ne peut tre atteint sans intervention nutrition nelle tableau 1 4 Une couverture presque compl te des programmes nutritionnels s av re n cessaire pour atteindre l OMD relatif la nutrition Les forces du march ne suffisent pas am liorer la nutrition des investissements publics sont n cessaires Bien que les rendements priv s d une meilleure nutrition soient consid rables la malnutrition persiste Cela d coule en partie de simples contraintes mat rielles qui emp chent les familles pau
109. 0 and 2015 Journal of the American Medical Association 291 21 2600 2606 Deitchler Megan Ellen Mathys John Mason Pattanee Winichagoon et Ma Antonia Tuazon 2004 Lessons from Successful Micronutrient Programs Part II Program Implementation Food and Nutrition Bulletin 25 1 30 95 Delisle H l ne V Chandra Mouli et Bruno de Benoist 2000 Should Adolescents Be Specifically Targeted for Nutrition in Developing Countries To Address Which Problems and How OMS International Nutrition Foundation for Developing Countries En ligne www who int child adolescent health New_ Publications NUTRI TION Adolescent_nutrition_paper pdf Diagana Bocar Francis Akindes Kimseyinga Savadogo Thomas Reardon et John Staatz 1999 Effects of the CFA Franc Devaluation on Urban Food Consumption in West Africa Overview and Cross Country Comparisons Food Policy 24 465 478 Dickin K M Griffiths et E Piwoz 1997 Designing by Dialogue A Program Planners Guide to Consultative Research for Improving Young Child Feeding Washington D C Health and Human Resources Analysis Project The Manoff Group Support for Analysis and Research in Africa En ligne sara aed org publications child_survival nutrition dbyd_ feeding D 20by 20D_Feed 20 full pdf Doak Colleen M 2002 Large Scale Interventions and Programmes Addressing Nutrition Related Chronic Diseases and Obesity Examples from 14 Countries
110. 05 43 2 2 Tendances pr visionnelles du nombre d enfants de moins de 5 ans pr sentant une insuffisance pond rale 1990 2015 45 2 3 Pr valence et nombre de nourrissons pr sentant une insuffisance pond rale 46 24 Tendances de l ob sit chez les enfants de moins de 5 ans 48 2 5 Surpoids maternel et infantile 49 2 6 Le surpoids maternel par rapport la d nutrition maternelle etinfantile esi etes M nn ne ete M esse de 49 2 7 Coexistence de la d ficience nerg tique et de l ob sit dans les pays faible revenu ou revenu interm diaire 50 2 8 Pr valence de la carence infraclinique en vitamine A chez les enfants g s de 0 72 mois par r gion 1990 2000 51 2 9 Pr valence de la carence en fer chez les enfants d ge pr scolaire par r gion 1990 2000 51 2 10 Proportion d enfants pr sentant une insuffisance pond rale selon l approvisionnement nerg tique par habitant par r gion 1970 1996 53 2 11 Pr valence du surpoids chez les enfants de moins de 5 ans Pal Grouped AGES is esmas nal pad diner etes ne des 55 2 12 Pr valence de l insuffisance pond rale et taux de diminution dans les r gions et les pays de la Banque mondiale 57 3 1 L interaction entre la malnutrition et le VIH sida 78
111. 25 3 8 4 2 Tha lande 28 13 4 17 6 5 4 1 2 22 22 13 0 089 0 028 Timor oriental 126 46 7 42 6 Tonga 20 1 3 0 9 Vanuatu 42 20 1 12 1 5 5 0 051 Vietnam 26 36 5 33 8 8 6 0 7 12 39 11 0 045 0 029 PG ANOINHOAL AXANNVY LIT TVA Retard de Insuff Surcharge Carence Carence Carence TVA TVA dans le pays U5MR croissance pond rale D p riss pond rale vit A enfer eniode retard crois insuff pond 817 Europe et Asie centrale Albanie 24 31 7 14 3 11 1 0 097 0 284 Arm nie 35 12 9 2 6 1 9 6 3 12 24 12 0 017 0 075 Azerbaidjan 96 19 6 16 8 8 0 3 7 23 33 15 0 031 0 127 B larus 20 Bosnie Herz govine 18 9 7 4 1 6 3 Bulgarie 16 Croatie 8 0 8 0 6 0 8 5 9 0 067 0 077 Estonie 12 G orgie 29 11 7 3 1 2 3 11 33 21 Hongrie 9 2 9 2 2 1 6 2 0 Kazakhstan 99 9 7 42 1 8 43 19 49 21 0 122 0 170 Kirghizstan 61 24 8 5 8 3 4 18 42 21 0 160 Lettonie 21 Lituanie 9 Mac doine 26 6 9 5 9 3 6 5 0 Moldavie 32 Ouzb kistan 65 31 3 18 8 11 6 14 4 40 33 24 Pologne 9 R p tch que 5 1 9 1 0 2 1 4 1 Roumanie 21 10 1 3 2 2 3 2 3 0 023 0 060 Russie 21 11 0 5 5 0 074 0 054 Serbie et Mont n gro 19 5 1 1 9 0 072 0 043 Slovaquie 9 Tadjikistan 116 30 9 4 9 18 45 28 0 000 Turkm nistan 86 22 3 12 0 5 7 18 36 11 Turquie 41 16 0 8 3 1 9 2 9 18 23 23 0 050 0 047 Ukraine 20 15 9 3 2 6 2 LNAWN4ddO144AJA NA AADO NV NOILIALOAN VI HOV 1dda TVA Retard de Insuff Surcharge Carence Carence Carence TVA TVA dans le pays U5MR croissance pond
112. 4 173 177 207 Voir aussi IMMUNISATION VIH SIDA xi 13 78 82 122 183 Voir aussi THERAPIE ANTIRETROVIRALE et d nutrition 5 35 VIOLENCE DOMESTIQUE 69 VITAMINE A 38 56 72 80 124 130 137 174 191 197 201 Z ZINC 80
113. 41 47 58 62 et pauvret 14 23 33 91 107 211 et PIB 2 et VIH sida xi 7 11 61 77 78 185 infantile 64 164 185 pr valence de la 3 5 29 33 43 128 152 157 158 209 pr vention et traitement de la xii prot ino nerg tique 183 204 205 210 211 MAP Voir PROJETS MULTINATIONAUX DE LUTTE CONTRE LE SIDA MICRONUTRIMENTS 1 2 15 16 19 21 33 37 39 42 43 50 61 62 65 70 71 73 74 77 80 82 89 90 119 134 137 147 149 183 185 198 199 205 Voir aussi CARENCE INITIATIVE MICRONUTRIMENTS PROGRAMME DE DISTRIBUTION DE MICRONUTRIMENTS programmes de lutte contre les carences en xii 123 136 137 r le des 10 243 MNT Voir MALADIES NON TRANSMISSIBLES MONDIALISATION 183 MORTALIT xix 18 21 26 27 48 72 80 93 113 130 135 149 182 infantile xi 12 22 34 56 59 182 maternelle 34 MOYEN ORIENT ET AFRIQUE DU NORD cibles des OMD 34 d ficience en micronutriments 129 d nutrition au 44 insuffisance pond rale 45 malnutrition 130 subventions alimentaires 75 surcharge pond rale 130 surpoids 8 50 N NAISSANCE Voir FAIBLE POIDS LA NAISSANCE GROSSESSE SOINS AUX NOURRISSONS NOURRISSONS Voir FAIBLE POIDS LA NAISSANCE SOINS AUX NOURRISSONS NOUVEAU PARTENARIAT POUR LE DEVELOPPEMENT DE L AFRIQUE NEPAD 135 UTRITION Voir DENUTRITION MALNUTRITION OBJECTIFS DU MILL NAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT PROGRAMME DE NUTRITION VIH sIDA actions esse
114. 9 Par exemple diff rents moments et endroits des programmes de nutrition appuy s par la Banque mondiale ont t perturb s par des tentatives de la part des gestionnaires de programmes d utiliser leur influence politique pour engager des ONG et des agents communautaires qui ne satisfont pas aux crit res de recrutement pour demander des pots de vin en change de contrats d embauches ou d un traitement imm diat de factures de d penses pour arranger les prix des soumissions pour des aliments ou des m dicaments additionnels et pour fournir des balances ou des aliments de mauvaise qualit permettant ainsi aux fournisseurs de financer les pots de vin avec les profits excessifs r alis s Reinikka et Svensson 2004 Chapitre 5 Les prochaines tapes pour acc l rer les progr s Le chapitre 1 a nonc les circonstances qui exigent un investissement dans la nutrition Le chapitre 2 a expliqu en d tail l ampleur norme et la port e tr s large du probl me de nutri tion autant l insuffisance que la surcharge pond rales l chelle mondiale r gionale et nationale de fa on renforcer encore plus les arguments en faveur d un investissement dans la nutrition Le chapitre 3 a pr sent dans les grandes lignes les meilleures fa ons de s atta quer la malnutrition Le chapitre 4 s est concentr sur les d fis qu entra ne le passage grande chelle des programmes qui s attaquent la d nutrition et
115. 94b Enriching Lives Overcoming Vitamin and Mineral Malnutrition in Developing Countries Washington D C World Bank Development in Practice Series 1998 Implementation Completion Report Sri Lanka Poverty Alleviation Project Washington D C Banque mondiale 1999a Consumer Food Subsidy Programs in the MENA Region Washington D C World Bank Report n 19561 1999b Implementation Completion Report Republic of Madagascar Food Security and Nutrition Project Washington D C Banque mondiale 1999c Consumer Food Subsidy Programs in the MENA Region Report n 19561 MNA Washington D C Banque mondiale 2000 Voices of the Poor Can Anyone Hear Us Washington D C Banque mondiale 2001a Implementation Completion Report People s Republic of China Iodine Deficiency Disorders Control Project Washington D C Banque mondiale 2001b Implementation Completion Report Republic of Senegal Community Nutrition Project Washington D C Banque mondiale 2001c India Improving Household Food and Nutrition Security Achievements and Challenges Ahead Report 20300 IN Washington D C Banque mondiale 2002a Poverty and Nutrition in Bolivia Washington D C Banque mondiale 2002b Implementation Completion Report People s Republic of Bangladesh Integrated Nutrition Project Washington D C Banque mondiale REFERENCES BIBLIOG
116. A Regional Profile d Stuart Gillespie Katmandu N pal UNICEF Regional Office for South Asia Kahn Emily B Leigh T Ramsey Ross C Brownson Gregory W Heath Elizabeth H Howze Kenneth E Powell et al 2002 The Effectiveness of Interventions to Increase Physical Activity A Systematic Review American Journal of Preventive Medicine 22 4S 73 107 Kimm Sue 2004 Fetal Origins of Adult Disease The Barker Hypothesis Revisited 2004 Current Opinion in Endocrinology amp Diabetes 11 4 192 196 232 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Lee Min June B M Popkin et S Kim 2002 The Unique Aspects of the Nutrition Transition in South Korea The Retention of Healthful Elements in Their Traditional Diet Public Health Nutrition 5 1a 197 203 Leith Jennifer Catherine Porter SMERU Institute et Peter Warr 2003 Indonesia Rice Tariff Reform En ligne web worldbank org WBSITE EXTERNAL TOPICS EXTPOVERTY EXTPSIA 0 contentM DK 20490211 menuPK 1108036 pagePK 148956 piPK 216618 theSiteP K 490130 00 html Levinson James 2002 Searching for a Home The Institutionalization Issue in International Nutrition Washington D C et New York World Bank and UNICEF Nutrition Assessment Background Paper Maluccio John A et Rafael Flores 2004 Impact Evaluation of a Conditional Cash Transfer Program The Nicaraguan Red de Protecci n Social Washington D C IFPRI FCND Discussi
117. ASICS pour accro tre la couverture de six interven tions qui ont fait leurs preuves en mati re de nutrition infantile par l entremise des institutions de sant des communaut s et des canaux m diatiques e Allaitement exclusif pour les six premiers mois e Alimentation compl mentaire ad quate partir d environ 6 mois jusqu 24 mois e Soins nutritifs appropri s pour les enfants malades et gravement mal nourris e Apport ad quat en vitamine A pour les femmes et les enfants e Apport ad quat en fer pour les femmes et les enfants e Apport ad quat en iode pour tous les membres de la famille Des exp riences de mise en uvre de l approche ENA ont t r alis es au niveau communautaire au B nin en thiopie au Ghana Madagascar et au S n gal L approche a galement t ajout e la formation des m decins et d autres professionnels de la sant dans les facult s de m decine et les institutions de formation param dicale en thiopie au Ghana et Madagascar Le tableau qui suit illustre comment les diff rentes interventions en mati re de nutrition peuvent tre incorpor es dans le travail r gulier du personnel de la sant Les actions essentielles en nutrition dans les services de sant Lors d une consultation pour Il faudrait offrir Cela devrait comprendre Des soins Des conseils L allaitement pr nataux sur l allaitement devrait d buter tout de suite apr s l accouchement l im
118. Bangladesh 13 donateurs se sont entendus pour mettre en commun leurs fonds dont une portion substantielle sera consacr e la nutrition dans un SWAp par l entremise du Programme sectoriel en mati re de Encadr 5 2 Que faire lorsque La capacit financi re est faible e Suppl mentation en vitamines et en min raux vitamine A iode fer e Enrichissement alimentaire e Vaccination e Th rapie de r hydratation par voie orale e Administration de vermifuge e Prise en charge int gr e des maladies de l enfance PCIME sur une base communautaire incluant la nutrition e Promotion de la croissance si on peut l ajouter un r seau existant pour rejoindre la population locale La capacit de gestion est faible e Vaccination et th rapie de r hydratation par voie orale e Suppl mentation en vitamine A comme compl ment la vaccination e Enrichissement alimentaire en autant qu il existe un nombre d entreprises de transformation des aliments qui puisse tre g r e Promotion de la croissance si on peut l ajouter un r seau existant pour rejoindre la population locale e Utilisation le plus efficacement possible des ressources peu abondantes du gouvernement en Sous traitant des services aux ONG lorsqu elles sont pr sentes Utilisant les organisations communautaires pour fournir des services L engagement est faible e R duire le risque en choisissant seulement une ou deux interv
119. C UR DU DEVELOPPEMENT D claration de Institutions mission mandat Strat gie nutritionnelle Agences multilat rales Banque La d claration D fend une approche multisectorielle incluant les mondiale Sant nutrition et population HNP de mission du HNP stipule Aider les clients a am liorer les conditions de sant nutritionnelles et d mogra phiques des personnes pauvres et prot ger les gens contre les effets d bilitants de la maladie de la malnutri tion et d une fertilit trop lev e Documents de strat gies de r duction de la pauvret PRSP et les approches sectorielles SWAp des probl mes de nutrition qui cible les pauvres en particulier les enfants et les m res Se concentre sur les programmes de nutrition communau taires les programmes d enrichissement des aliments et les r formes dans les politiques alimentaires Pr occupation grandissante pour les carences en micronutri ments l impact de la nutrition sur l ducation et les capacit s d apprentissage et les projets qui visent le d veloppement des jeunes enfants La strat gie de la Banque mondiale en mati re de nutrition est explicitement centr e sur l objectif d acc l rer le progr s vers l atteinte des OMD relatifs la nutrition Investir dans le d veloppement des capacit s au sein de la Banque mondiale mais galement au niveau des pays pour permettre aux partenaires impliqu s dans les
120. CDS Mais comme diff rents enfants ne recevaient des suppl ments 162 ANNEXE TECHNIQUE 4 1 163 que lorsque leur croissance chancelait 74 des enfants qui profitaient du TINP ont re u des suppl ments diff rents moments ce qui a eu pour effet d largir la r ception favorable au programme au sein des communaut s Source Heaver 2003a B S n gal Autonomiser les communaut s en les impliquant dans la conception la fourniture et la gestion des services Dans le premier Projet de nutrition communautaire appuy par la Banque mondiale au S n gal e Les b n ficiaires ont influenc la conception des services lors d une intervention pilote une ann e avant que le principal projet ne d marre Ils ont tabli les heures d ouverture du centre de nutrition qui leur convenaient le mieux Ils ont aussi insist pour obtenir plus d informa tions d ducation de sessions de communication et de th mes que ce que les concepteurs de l intervention pilote avaient d abord pr vu e Des comit s directeurs repr sentant la communaut ont approuv le choix des conseillers en nutrition communautaires et les ont par la suite rencontr s ainsi que leur superviseur une fois par mois pour faire le point sur les progr s accomplis e Les conseillers en nutrition communautaires ont organis des activit s de mobilisation sociale deux fois par mois pour tenir la communaut inform e des progr s e Les b n ficiaires d
121. CE FEMMES ENCEINTES GROSSESSE ACTIVITE PHYSIQUE 78 83 159 161 AFRIQUE 67 76 191 196 an mie 73 consommation de sucre 72 corruption 115 d nutrition 44 insuffisance pond rale 7 42 malnutrition 34 41 45 Nouveau Partenariat pour le d veloppement de I Afrique NEPAD 135 programme d alimentation scolaires 91 programme de d veloppement conduits par les commu naut s 102 programme de distribution de micronutriments 19 137 programme de nutrition 115 programme de suppl mentation 197 soins de sant 191 Soutien a l analyse et la recherche en Afrique SARA 81 196 statut nutritionnel 93 239 surpoids 7 48 VIH sida et d nutrition 5 35 AFRIQUE DE L EST insuffisance pond rale 7 VIH sida 42 AFRIQUE DU NORD Voir MOYEN ORIENT ET AFRIQUE DU NORD AFRIQUE SUBSAHARIENNE 115 cibles des OMD 7 34 malnutrition xi 6 programmes de nutrition 100 VIH sida 77 78 82 AGENCE ALLEMANDE POUR L ASSISTANCE TECHNIQUE GTZ 106 AGENCE CANADIENNE DE D VELOPPEMENT INTERNATIONAL ACDI 106 125 191 AGENCE DANOISE DE DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL DANIDA 190 AGENCE JAPONAISE DE COOP RATION INTERNATIONALE JICA 106 191 AGENCE NORV GIENNE DE D VELOPPEMENT ET DE COOPERATION NORAD 190 AGENCE SUEDOISE DE DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL SIDA 106 192 AIDE ALIMENTAIRE 183 185 193 207 ALIMENTATION Voir aussi PROGRAMME D ALIMENTATION R GIME ALIMENTAIRE des nourrissons 184 mixte 79
122. Cameroun 166 29 3 22 2 5 9 2 9 36 58 12 0 017 0 055 Cap Vert 38 16 2 13 5 5 6 Congo r p 108 27 5 23 9 5 5 32 55 36 Congo r p d m 205 38 1 31 0 13 4 58 58 0 028 0 017 C te d Ivoire 191 25 1 21 2 7 8 15 0 006 0 023 Erythr e 80 37 6 39 6 12 6 30 75 10 0 047 0 007 Ethiopie 171 51 5 47 2 10 5 30 85 23 0 028 0 003 Gabon 85 20 7 11 9 2 7 41 43 27 0 005 0 008 Gambie 126 19 1 17 1 8 2 64 75 20 0 114 0 107 Ghana 97 25 9 24 9 9 5 1 9 60 65 18 0 000 0 018 TVA Retard de Insuff Surcharge Carence Carence Carence TVA TVA OTC dans le pays U5MR croissance pond rale D p riss pond rale vit A enfer eniode retard crois insuff pond Guin e 165 41 0 33 0 9 1 40 73 23 0 041 0 034 Guin e quatoriale 152 Guin e Bissau 211 30 4 25 0 10 3 31 83 17 le Maurice 19 9 7 14 9 13 7 4 0 les Comores 79 42 3 26 0 11 5 3 8 0 031 0 031 Kenya 122 33 0 22 1 6 1 3 5 70 60 10 0 003 0 008 Lesotho 132 45 4 17 8 5 4 54 51 19 0 045 0 003 Liberia 235 39 5 26 5 6 0 38 69 18 Madagascar 135 48 6 33 1 7 4 1 0 42 73 6 0 008 0 023 Malawi 182 49 0 25 4 5 5 6 7 59 80 22 0 000 0 013 Mali 222 38 2 33 2 10 6 1 3 47 77 42 0 048 0 042 Mauritanie 183 34 5 31 8 12 8 17 74 21 0 050 0 040 Mozambique 205 35 9 26 1 7 9 26 80 17 0 213 0 017 Namibie 67 28 5 26 2 8 6 3 3 59 42 18 Niger 264 39 7 40 1 13 6 1 1 41 57 20 0 002 0 000 Nigeria 201 33 5 30 7 15 6 3 3 25 69 8 0 026 0 019 Ouganda 141 39 1 22 8 4 1 2 8 66 64 9 0 003 0 019 R p cen
123. Dans quelles circonstances est il rentable pour des pays de financer les suppl ments alimentaires pour les enfants ou les m res dans le cadre de programmes de promotion de la croissance ou d ducation la nutrition Quelle est la meilleure fa on de cibler cette nourriture Les programmes de pr vention de faible poids la naissance Environ 16 des nourrissons sont n s avec un faible poids la naissance l chelle mondiale bien que les proportions varient consid rablement d une r gion l autrel0 Comme on l a not au chapitre 2 les nourrissons de faible poids la naissance courent plus de risques de ne pas survivre sont plus susceptibles de devenir mal nourris et seront plus vuln rables aux maladies chroniques l ge adulte que les enfants n s avec un poids normal La pr vention de faible poids la naissance ne se limite toutefois pas une pr occupation envers la nutrition La pr maturit la petite stature de la m re les infections la consommation de tabac d alcool et de drogue le tr s jeune ge de la m re la pollution de l air l int rieur des habitations la violence DES VOIES VERS UNE MEILLEURE NUTRITION 69 domestique les grossesses rapproch es l hypertension le stress et le paludisme contribuent tous l insuffisance pond rale la naissancell Certaines strat gies pour pr venir le faible poids la naissance constituent des approches courtes la prophylaxie contre le palud
124. FPRI 200 INSUFFISANCE PONDERALE xi xii xvii xviii 3 6 9 11 15 22 24 29 32 34 40 48 50 52 53 57 59 61 83 107 123 128 130 143 150 151 158 184 213 214 Voir aussi FAIBLE POIDS LA NAISSANCE IODATION DU SEL 12 19 32 56 71 73 88 100 137 171 172 176 183 185 191 IODE 38 124 130 174 Voir aussi CARENCE EN IODE IRELAND AID 193 L LIGUE LA LECHE 119 LUTTE Voir aussi PROGRAMME DE LUTTE CONTRE LE VIH SIDA contre l an mie 196 contre l ob sit 85 contre la d nutrition 19 64 86 134 136 137 contre la malnutrition 128 197 contre la pauvret 122 contre le VIH sida xii 1 15 61 77 118 136 INDEX M MACRONUTRIMENTS 107 129 130 Voir aussi CARENCE EN MACRONUTRIMENTS MALADIES cardiovasculaires 24 150 159 chroniques 24 27 149 161 contagieuses 34 infectieuses 207 non transmissibles MNT xi 6 10 11 13 22 24 26 32 41 47 58 61 83 85 86 117 132 134 149 150 214 sexuellement transmissibles 10 46 65 MALNUTRITION Xi xvii 3 6 8 12 14 16 22 25 31 34 35 37 40 43 52 56 58 64 65 71 74 79 83 88 89 97 103 104 107 110 113 115 117 119 121 122 129 132 134 135 144 145 162 164 176 177 182 184 188 192 194 195 198 200 202 204 208 210 214 causes de la 8 52 89 91 109 125 126 cotits conomiques de la 2 14 16 21 26 111 et croissance conomique 1 18 27 29 157 et grossesse xii 22 24
125. Gen ve WHO Obesity Technical Report Series 894 234 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT 2000b The Management of Nutrition in Major Emergencies Gen ve OMS 2001 Diet Physical Activity and Health EB109 14 Gen ve OMS 2002 World Health Report 2002 Reducing Risks Promoting Healthy Life Gen ve OMS 2004 Global Strategy on Diet Physical Activity and Health Fifty seventh World Health Assembly WHA57 17 Gen ve OMS En ligne www who int gb ebwha pdf_files WHA57 A57_R17 en pdf 2005a Global Strategy on Diet Physical Activity and Health En ligne www who int dietphysicalactivityen 2005b Obesity and Overweight En ligne www who int diet physicalactivity publications facts obesity en 2005c Nutrition and HIV AIDS Report by the Secretariat EB115 12 En ligne www who int gb ebwha pdf_files EB116 B116_12 en pdf Osrin David Anjana Vaidya Yagya Shrestha Ram Bahadur Baniya Dharma Sharna Manandhar Ramesh K Adhikari et al 2005 Effects of Antenatal Multiple Micronutrient Supplementation on Birthweight and Gestational Duration in Nepal Double Blind Randomized Controlled Trial Lancet 365 955 962 Panneth N et Susser M 1995 Early origin of coronary heart disease the Barker hypothesis BMJ 310 411 412 Pelletier David L Edward Frongillo et Jean Pierre Habicht 1994 Epidemiologic Evidence for a Potentiating Effect of Mal
126. Le programme fournit des suppl ments en vitamine A en fer et en acide folique pour les femmes et les enfants et fait la promotion de l allaitement maternel exclusif pour les nourrissons jusqu l ge de 24 mois e Le Projet Assistance technique pour l alimentation et la nutri tion FANTA Le projet appuie les programmes int gr s en mati re de s curit alimentaire et de nutrition Il aide int grer la nutrition dans les processus de planification strat gique il fournit des analyses pour le d veloppement de politiques en mati re de s curit alimentaire et de nutrition et partage l information et les connaissances avec les partenaires e LINKAGES Ce programme vise accro tre la pratique de l allaitement maternel et les pratiques qui y sont associ es pour am liorer la sant des m res et la sant reproductive par une assistance et une formation techniques e Pr venir le diab te de type II STOPP T2D financ par l universit George Washington Cette initiative vise concevoir une strat gie de marketing social et un programme de communication pour les coles secondaires aux tats Unis dans le but de promouvoir l activit physique et des pratiques alimentaires saines PROFILES plusieurs sources de financement Ce programme vise attirer l attention des leaders nationaux sur les questions de sant publique et de nutrition On lui attribue la responsabilit d avoir sensibilis des leader
127. N pal Aucune donn e disponible sur la tendance 40 Afrique 14 C te d Ivoire rythr e Gabon Ghana Kenya Madagascar Malawi Mozambique Nig ria Ouganda R p centrafricaine R p d m du Congo Rwanda Sierra Leone Asie de l Est et Pacifique 3 Cambodge Laos Philippines Europe et Asie centrale 0 Am rique latine et Cara bes 4 El Salvador Guatemala Honduras Nicaragua Moyen Orient et Afrique du Nord 1 Maroc Asie du Sud 4 Bangladesh Inde Pakistan Sri Lanka Afrique 14 Burundi Cap Vert R p du Congo Guin e quatoriale Guin e Guin e Bissau le Maurice Lib ria Namibie S o Tom et Principe Seychelles Somalie Afrique du Sud Swaziland Asie de l Est et Pacifique 11 les Fidji Kiribati les Marshall tats f d r s de Micron sie Palau Papouasie Nouvelle Guin e Source Calculs de l auteur Voir galement l annexe technique 5 6 Note Tous les calculs sont bas s sur des donn es de tendance de 1990 2002 de la Base de donn es mondiale sur la croissance et la malnutrition des enfants de l OMS en date d avril 2005 Les ast risques indiquent les pays qui ont subs quemment d voil des donn es pr liminaires issues d enqu tes sur la sant et la d mographie qui laissent entrevoir une am lioration Ces pays pourraient donc tre classifi s dans une autre cat gorie lorsque leurs donn es seront officiellement publi es
128. Nutrition for Health and Development OMS Note interne Shrimpton Roger Cesar G Victora Mercedes de Onis Ros ngela Costa Lima Monika Bl ssner et Graeme Clugston 2001 The Worldwide Timing of Growth Faltering Implications for Nutritional Interventions Pediatrics 107 e75 Smith Lisa C et Lawrence Haddad 2000 Overcoming Child Malnutrition in Developing Countries Past Achievements and Future Choices Washington D C IFPRI Food Agriculture and the Environment Discussion Paper 30 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 237 Smith Lisa C Harold Alderman et Dede Aduayom 2005 Food Insecurity in Sub Saharan Africa New Estimates from Household Expenditure Surveys document pr liminaire Washington D C IFPRI Smith Lisa C Usha Ramakrishnan Aida Ndiaye Lawrence Haddad et Reynaldo Martorell 2003 The Importance of Women s Status for Child Nutrition in Developing Countries Washington D C IFPRI Research Report 131 Sothern Melinda H Schumacher T von Almen L Carlisle et J N Udall Jr 2002 Committed to Kids An Integrated Four Level Team Approach to Weight Management in Adolescents Journal of the American Dietetic Association 102 3 S81 S85 Sothern Melinda S J N Udall Jr R Suskind A Vargas et U Blecker 2000 Weight Loss and Growth Velocity in Obese Children after Very Low Calorie Diet Exercise and Behavior Modification Acta Paediatrica 89 9 1036 1043 Str
129. ON FAMILIALE 69 PNUD Voir PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT Pors Voir FAIBLE POIDS A LA NAISSANCE INSUFFISANCE PONDERALE SURCHARGE PONDERALE PRESSION ARTERIELLE 47 PRODUCTIVITE xii 2 8 10 16 21 22 24 25 58 71 82 87 109 123 accro tre la 21 22 27 71 113 conomique 33 214 et nutrition 24 physique 22 r duction de la 6 PROFILES Voir PROGRAMME PROFILES PROGRAMME AIN C 164 alimentaire mondial PAM 182 183 185 d alimentation scolaires 91 185 d alimentation suppl mentaire 183 de distribution de micronutri ments 11 21 40 64 101 102 105 197 210 211 de lutte contre le VIH sida 6 134 de promotion de la croissance 21 64 66 68 71 88 90 98 101 112 124 144 149 184 198 205 206 210 de nutrition 100 106 160 208 int gr de services au d veloppe ment de l enfance en Inde ICDS 162 209 national pour les secteurs de la sant de la nutrition et de la population du Bangladesh HNPSP 106 PROFILES 112 113 195 PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT PNUD 171 indice de pauvret humaine 107 PROGRESA 77 PROJET Assistance technique pour l ali mentation et la nutrition FANTA 195 Changement 195 de nutrition int gr du Bangladesh BINP 69 de nutrition int gr du Tamil Nadu TINP 70 98 162 163 165 207 209 Survie de l enfant et renforcement des syst mes en thiopie ESHE 195 PROJETS MULTINATIONAUX DE LUT
130. Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized 34775 LE DEVELOPPEMENT EN MARCHE Replacer la nutrition au coeur du d veloppement Une strat gie d intervention a grande chelle BANQUE MONDIALE N DITIONS NN SANT MARTIN Catalogage avant publication de Biblioth que et Archives Canada Vedette principale au titre Replacer la nutrition au c ur du d veloppement une strat gie d intervention grande chelle Traduction de Repositioning nutrition as central to development En t te du titre Le d veloppement en marche Comprend des r f bibliogr et un index Publ en collab avec Banque mondiale ISBN 978 2 89035 395 4 1 Aide conomique Pays en voie de d veloppement 2 Malnutrition Pays en voie de d veloppement 3 Politique alimentaire Pays en voie de d veloppement 4 Pauvret Pays en voie de d veloppement 5 Pays en voie de d veloppement Conditions conomiques I Banque mondiale HC60 R4614 2007 363 8 56091724 C2007 940076 0 be devetoppement Les Editions Saint Martin b n ficient de l aide de la SODEC pour l ensemble de leur Qu bec Hi programme de publication et de promotion Les Editions Saint Martin sont reconnaissantes de l aide financi re qu elles re oivent du gouvernement du Canada qui par l entremise de son Programme d aide au d veloppement de l industrie de l dition soutient l ensemble de ses activit s d dition Canada Montage DVAG D
131. Public Health Nutrition 5 1A 275 277 Doak Colleen M L S Adair M Bentley C Monteiro et Barry M Popkin 2005 The Dual Burden Household and the Nutrition Transition Paradox International Journal of Obesity 29 129 136 Dolan Carmel et F James Levinson 2000 Will We Ever Get Back The Derailing of Tanzanian Nutrition in the 1990s Washington D C et REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 227 New York document pr sent au World Bank UNICEF Nutrition Assessment Dowda Marsha James F Sallis Thomas L McKenzie Paul Rosengard et Harold W Kohl III 2005 Evaluating the Sustainability of SPARK Physical Education A Case Study of Translating Research into Practice Research Quarterly for Exercise and Sport 76 11 19 Elmendorf Edgard A Cecilia Cabanero Verzosa Mich le Lioy et Kathryn LaRusso 2005 Behavior Change Communication for Better Health Outcomes in Africa Experience and Lessons learned from World Bank Financed Health Nutrition and Population Projects Washington D C Africa Region Human Development Working Paper Series n 52 Eriksson Johan G T Fors n J Tuomilehto Clive Osmond et David J P Barker 2001 Early Growth and Coronary Heart Disease in Later Life Longitudinal Study British Medical Journal 322 949 953 Esanu Cristina et Kathy Lindert 1996 An Analysis of Consumer Food Price and Subsidy Policies in Romania Washington D C Banque mondiale ASAL Unit Rou
132. RAPHIQUES 223 2002c School Health at a Glance Washington D C World Bank HNP at a Glance Series 2004 Implementation Completion Report Republic of Indonesia Intensified Iodine Deficiency Control Project Washington D C Banque mondiale 2005a World Development Indicators Washington D C Banque mondiale 2005b Global Monitoring Report 2005 Washington D C Banque mondiale 2005c Maintaining Momentum toward the MDGs An Impact Evaluation of Interventions to Improve Maternal and Child Health and Nutrition Outcomes in Bangladesh Operations Evaluation Department OED Washington D C Banque mondiale Barker David J P 2002 Fetal Programming of Coronary Heart Disease Trends in Endocrinology and Metabolism 13 9 364 368 2004 The Developmental Origins of Well Being Philosophical Transactions of the Royal Society of London Series B Biological Sciences 3591449 1359 1366 Barker David J P Johan G Eriksson T Fors n et Clive Osmond 2002 Fetal Origins of Adult Disease Strength of Effects and Biological Basis International Journal of Epidemiology 31 6 1235 1239 Barker David J P T W Meade C H Fall A Lee C K Phipps et Y Stirling 1992 Relation of Fetal and Infant Growth to Plasma Fibrinogen and Factor VII Concentrations in Adult Life British Medical Journal 304 6820 148 152 Barros F C et J S Robinson 2000 Addressing low birt
133. SURVIE DE L ENFANT 245 BASICS 102 173 174 STRAT GIE Voir DOCUMENTS DE STRAT GIE DE R DUCTION DE LA PAUVRET SUBVENTIONS ALIMENTAIRES 75 SUCCEDANES DE LAIT 67 79 80 Voir aussi ALLAITEMENT Code international sur la commercialisation des substi tuts de lait maternel 67 SULFATE FERREUX 73 Voir aussi ANEMIE SUPPLEMENTS xii 61 64 68 70 73 76 80 81 89 91 124 147 149 152 162 173 195 198 199 204 207 209 d iode 206 de fer 69 70 73 74 175 de micronutriments 71 73 90 149 199 de multivitamines 82 206 de vitamine A 19 72 73 174 175 177 183 184 191 195 196 206 SURCHARGE PONDERALE XVii xviii 7 8 11 14 15 18 22 25 42 47 48 50 55 58 109 117 118 128 130 132 136 149 158 159 213 SURPOIDS xviii 11 48 61 64 83 85 87 117 128 130 132 135 137 149 150 159 160 214 a la naissance 55 infantile 7 47 49 55 58 129 130 maternel 7 8 48 50 SWAP Voir APPROCHES SECTORIELLES SYST ME IMMUNITAIRE 10 22 65 78 79 T TENSION ARTERIELLE 47 THERAPIE ANTIRETROVIRALE 78 80 82 150 THERAPIE DE REHYDRATATION PAR VOIE ORALE 124 TINP Voir PROJET DE NUTRITION INTEGRE pu TAMIL NADU TRANSITION NUTRITIONNELLE Xi 24 U UNFPA Voir FONDS DES NATIONS UNIES POUR LA POPULATION 246 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT UNICEF 87 88 100 101 103 106 172 182 184 204 USAID 106 174 193 195 V VACCINATION 12 56 90 12
134. TE CONTRE LE SIDA MAP 17 110 123 136 PROTECTION SOCIALE 82 PRSC Voir CR DITS D APPUI LA STRAT GIE DE LUTTE CONTRE LA PAUVRET PRSP Voir DOCUMENTS DE STRATEGIES DE REDUCTION DE LA PAUVRETE INDEX R REGIME ALIMENTAIRE 65 159 160 173 175 185 199 204 REHYDRATATION PAR VOIE ORALE 12 56 173 S SANT Voir aussi FERTILIT GROSSESSE MALADIES acc s aux services de 52 54 70 89 91 189 co ts des services de 2 21 22 26 inaccessibilit des services de 9 infantile 11 19 maternelle 11 19 198 publique 129 reproductive 184 188 189 191 195 services de 61 66 102 174 206 soins de xii 6 8 27 55 68 89 169 188 189 191 193 205 SCN Voir COMIT PERMANENT DES NATIONS UNIES SUR LA NUTRITION SCOLARISATION 2 SECRETARIAT D TAT AU DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL DU ROYAUME UNI DFID 106 184 194 S CURIT ALIMENTAIRE Xii 8 10 41 65 66 74 75 81 91 92 103 118 144 150 168 183 185 187 191 195 200 204 205 207 212 des m nages 187 S CURIT NUTRITIONNELLE 66 filets de 75 207 SECURITE SOCIALE 35 75 SEL Voir IODATION DU SEL SOINS Voir aussi SANT aux enfants 56 59 62 66 68 81 89 91 103 106 144 145 164 aux nourrissons xii 9 10 15 41 52 123 204 postnatals 169 175 pr natals 11 69 70 169 173 174 184 primaires 189 193 SOMMET MONDIAL SUR LA NUTRITION 186 SOUTIEN DE BASE L INSTITUTIONNALISA TION DE LA
135. TION DE LA NUTRITION GOITRE 213 Voir aussi CARENCE EN IODE IODE IODATION GOUVERNANCE 113 115 120 127 203 GROSSESSE 10 24 47 54 55 58 62 64 65 69 71 91 GROUPE CONSULTATIF POUR LA RECHERCHE AGRICOLE INTERNATIONALE CGIAR 200 GROUPE DE TRAVAIL INTERNATIONAL SUR L OB SIT 47 H HABITUDES ALIMENTAIRES 6 24 32 41 58 83 85 87 117 134 Harvest PLUS 73 149 201 HELEN KELLER INTERNATIONAL HKI 196 HYGIENE 9 10 65 101 mauvaises conditions d xii 12 41 publique 12 16 34 37 52 56 89 123 145 204 208 HYPERTENSION 58 159 HYPOTHESE DE BARKER 47 I ICDS Voir PROGRAMME INT GR DE SERVICES AU DEVELOPPEMENT DE L ENFANCE EN INDE IFPRI Voir INSTITUT INTERNATIONAL DE RECHERCHE SUR LES POLITIQUES ALIMEN TAIRES IMC Voir INDICE DE MASSE CORPORELLE IMMUNISATION 62 72 77 Voir aussi VACCINATION INDICATEUR 150 168 d ducation 150 de d nutrition xviii xix de d veloppement 152 154 168 de nutrition 32 107 150 184 194 de pauvret 33 34 107 de s curit alimentaire 185 du bien tre de la m re et de l enfant 184 INDICE DE MASSE CORPORELLE IMC xvii xviii 24 25 47 160 161 176 207 INITIATIVE des h pitaux amis des b b s 67 en faveur des aliments frais FFI 197 Micronutriments IM 100 135 191 197 INS CURIT ALIMENTAIRE Xii 41 52 53 103 186 187 210 INSTITUT INTERNATIONAL DE RECHERCHE SUR LES POLITIQUES ALIMENTAIRES I
136. UNAUTES DCC 16 102 107 118 123 DFID Voir SECRETARIAT D TAT AU DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL DU ROYAUME UNI DIABETE 6 10 22 24 47 58 150 159 195 DIARRHEE 10 12 56 80 89 145 173 174 177 207 DOCUMENTS DE STRATEGIES DE REDUCTION DE LA PAUVRETE PRSP 17 19 89 106 107 118 123 126 188 211 DROITS DE LA PERSONNE 2 8 21 E EAU POTABLE 208 EDUCATION l allaitement 204 a la nutrition 66 149 193 des femmes 185 EGALITE ENTRE LES SEXES 191 ENERGIE ALIMENTAIRE 77 d ficience nerg tique 50 d pense nerg tique 159 ENQUETES SUR LE NIVEAU DE QUALITE DE VIE 109 ENRICHISSEMENT ALIMENTAIRE 199 EUROPE DE L EST ET ASIE CENTRALE d nutrition 6 43 44 130 insuffisance pond rale 46 mortalit infantile 34 EXERCICES VOIR ACTIVIT PHYSIQUE F FAIBLE POIDS LA NAISSANCE 10 22 46 64 65 68 71 132 150 FAMINE xix 8 9 41 47 52 FANTA Voir PROJET ASSISTANCE TECHNIQUE POUR L ALIMENTATION ET LA NUTRITION FEMMES ENCEINTES xii 54 64 65 68 70 73 77 173 184 204 Voir aussi GROSSESSE 242 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT FER 80 124 130 174 195 197 204 Voir aussi CARENCE EN FER FERTILIT 33 145 188 Voir aussi GROSSESSE SANTE REPRODUCTIVE et nutrition 145 FFI Voir INITIATIVE EN FAVEUR DES ALIMENTS FRAIS FONDS DES NATIONS UNIES POUR LA POPULATION UNFPA 106 G GAIN VOIR ALLIANCE MONDIALE POUR L AMELIORA
137. UY Jean Louis SARBIB Directeur du d partement Sant Premier vice pr sident Nutrition et Population R seau du d veloppement humain R seau du d veloppement humain Remerciements Ce document a t produit par une quipe sous la direction de Meera Shekar avec Richard Heaver et Yi Kyoung Lee Le processus de r vision des concepts a t assur par Milla McLachlan Judith McGuire et Savitha Subramanian ont contribu de fa on substantielle au document Kei Kawabata administrateur sectoriel du d partement Sant Nutrition et Population a fourni des conseils et un appui tr s utile pendant tout le processus de production du rapport Les auteurs remercient Jean Louis Sarbib premier vice pr sident du R seau du d veloppement humain de la Banque mondiale et Jacques Baudouy directeur du d partement Sant Nutrition et Population pour leur appui strat gique dans le repositionnement du programme de nutri tion au sein de la Banque mondiale Des commentaires d taill s ont t fournis lors de r visions par les pairs de plusieurs versions du rapport notamment par Jere Behrman University of Pennsylvania Alan Berg Venkatesh Mannar Initiative Micronutriments David Pelletier Cornell University Ellen Piwoz Academy for Educational Development Linkages et Richard Skolnik U S President s Emergency Fund for AIDS Relief ainsi que par Harold Alderman Shanta Devarajan John Fiedler Paul Gertler Michele Gragn
138. a demande pourraient tre n cessaires mais non suffisants pour am liorer les r sultats moins que ces efforts soient li s des interventions agissant sur l offre telles qu un acc s accru des services de sant des suppl ments et un enrichissement en micronutriments des aliments compl mentaires et des fruits et l gumes moins dispendieux pour combattre le surpoids Des programmes dans divers secteurs ont cherch inclure des interven tions pour am liorer la nutrition Tr s peu d information est toutefois disponible sur les moyens d y parvenir ou sur les approches qui 147 148 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT fonctionnent bien Une bourse de d veloppement appuy e par la Banque mondiale au Centre international pour la recherche sur les maladies diarrh iques du Bangladesh ICDDR B permettra d tudier les occasions d inclure des questions de nutrition dans les programmes visant la sant de la m re et de l enfant Il serait utile d examiner et d appuyer des exp riences similaires dans d autres secteurs e laborer des lignes directrices et des outils pour valuer la capacit institution nelle Comme nous l avons vu dans le chapitre 4 les arrangements et la capacit institutionnels imposent une limite incontournable aux interven tions en mati re de nutrition De nombreux programmes chouent parce que trop peu d efforts sont investis dans l valuation des capacit s et
139. a et al 2004 Coady 2003 La malnutrition et les programmes de lutte contre le VIH sida Au cours des derni res ann es des preuves de plus en plus concluantes ont t amass es sur les liens entre la malnutrition et le VIH sida et les effets des deux sur la croissance conomique Il est vident pour presque tout le monde que la nutrition joue un r le primordial dans la pr vention le traitement et l att nuation de la maladie et dans les soins fournis aux individus s ropositifs et aux familles et communaut s touch es figure 3 1 Et pourtant l interaction puissante et d vastatrice entre la malnutri tion et le VIH sida surtout en Afrique subsaharienne o plus de 60 des personnes atteintes du VIH sida vivent et o les taux de malnutrition 78 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT sont la hausse n a t que r cemment reconnue par les responsables politiques Lors d une consultation r cente sur la nutrition et le VIH sida en Afrique subsaharienne l OMS et ses partenaires ont soulign deux points e Une nutrition ad quate ne peut gu rir l infection au VIH mais il est essentiel de pr server le syst me immunitaire d une personne de maintenir des niveaux appropri s d activit physique et de soutenir une qualit de vie optimale e Une nutrition ad quate est galement n cessaire pour garantir que la th rapie antir trovirale procurera des b n fices optimaux ce qui est
140. a inclut uniquement les effets de la malnutrition sur la mortalit et la morbidit des groupes les plus vuln rables provoqu es par les maladies infectieuses Il s agit donc d une estimation conservatrice John Mason Philip Musgrove et Jean Pierre Habicht 2003 les investissements dans les micronutriments ont des rendements plus lev s que ceux faits dans la lib ralisation du commerce dans la lutte contre le paludisme ou dans les syst mes d eau et d hygi ne publique Aucune autre technologie n offre de meilleure occasion d am liorer des vies un co t aussi bas et dans un d lai si rapproch Consensus de Copenhague 2004 Les carences en micronutriments elles seules pourraient co ter 2 5 mil liards de dollars am ricains l Inde chaque ann e et les pertes de productivit pour le travail manuel seulement caus es par les retards de d veloppement la carence en iode et la carence en fer sont ensemble responsables pour une perte totale de 2 95 du PIB S Horton 1999 Les maladies non transmissibles comptent pour pr s de 60 des 56 mil lions de d c s annuels et pour 47 du fardeau global de la maladie Le fardeau de la mortalit de la morbidit et des invalidit s attribuable aux maladies non transmissibles est actuellement son niveau le plus lev et continue de cro tre dans les pays en d veloppement o 66 des d c s ont lieu Les plus importants risques
141. a malnutrition par carence en micro nutriments plusieurs programmes d envergure ont t efficaces au Bangladesh et en Tha lande Madagascar ainsi qu au Chili Cuba au Honduras et au Mexique Le d fi consiste appliquer les enseignements tir s de ces exp riences l ex cution grande chelle de tels programmes dans davantage de pays Le probl me a moins trait ce qu il faut faire qu la mani re de renforcer l engagement et la capacit des pays et des partenaires du d veloppement en mati re d intervention grande chelle e En revanche pour ce qui est des maladies non transmissibles li es au surpoids et l alimentation l insuffisance pond rale la naissance et aux interactions complexes entre la malnutrition et le VIH sida il existe peu de mod les d envergure exp riment s et prouv s La recherche active et l apprentissage par l action sont certes prioritaires ce niveau mais les efforts d ploy s grande chelle pour lutter contre le VIH et les maladies non transmissibles ne peuvent porter leurs fruits que s ils 12 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Encadr 2 Trois mythes au sujet de la nutrition x La mauvaise nutrition est associ e a plus de la moiti de tous les d c s d enfants l chelle mondiale une proportion atteinte par aucune maladie infectieuse depuis la peste bubonique Elle est troitement li e la mauvaise sant et aux facteurs
142. a prendra plus d une g n ration Des investissements cibl s peuvent toutefois acc l rer le mouvement en particulier des programmes de suppl ments et d enrichissement en micronutriments et des programmes communautaires de promotion de la croissance Nutrition et conomie Pour beaucoup de gens les arguments thiques ceux fond s sur les droits de la personne et la s curit nationale ou encore les principes de leurs croyances religieuses suffisent pour motiver a agir dans le but d am liorer la nutrition Mais il existe aussi de solides arguments cono miques pour investir dans la nutrition e Am liorer la nutrition entra ne une augmentation de la productivit et de la croissance conomique e Ne pas s attaquer la malnutrition implique des co ts lev s en termes de d penses budg taires accrues et de pertes de PIB e Les rendements des programmes visant am liorer la nutrition d pas sent largement leurs co ts 21 22 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Une meilleure nutrition permet d accro tre la productivit et la croissance conomique Une bonne nutrition est un l ment de base du capital humain et contribue en tant que tel au d veloppement conomique Une croissance durable et quitable dans les pays en d veloppement transformera ces pays en tats d velopp s De nombreuses preuves existent du fait que la nutrition et le d veloppement conomique ont des effets l un su
143. acit s restent pertinents dans plusieurs pays Un suivi appropri joue un r le particuli rement important dans la r ussite des programmes sectoriels parce que plusieurs d entre eux lient l allocation des fonds aux r sultats et l atteinte des cibles Ce lien entre les d bours et le rendement incite fortement les gestionnaires et les travailleurs r ussir mais uniquement si on a confiance dans la capacit du syst me de suivi de bien refl ter la r alit et si celui ci fournit des r sultats qui sont r utilis s dans les processus budg taire et de planification en temps opportun Des programmes qui touchent plusieurs secteurs Le financement du d veloppement est galement en train de se d placer des projets sectoriels traditionnels vers les programmes multisectoriels 106 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Encadr 4 3 L institutionnalisation de la nutrition au Bangladesh du projet au programme Le premier investissement majeur dans la nutrition au Bangladesh a t le Projet de nutrition int gr du Bangladesh BINP un projet traditionnel financ par un cr dit de 65 millions de dollars de la Banque mondiale qui a permis d largir une intervention nutritionnelle communautaire dirig e par le Comit pour l avance ment rural du Bangladesh BRAC une importante ONG locale Le projet s est concentr sur l am lioration des connaissances des m res et des pratiques en mati re de soins et d ali
144. agnies productrices Des monde emplois de rechange doivent tre trouv s pour les produc teurs artisanaux Les co ts sont habituellement modestes et peuvent tre refil s aux consommateurs sauf dans le cas o une subvention cibl e est justifi e Transferts PROGRESA De 70 On doit porter attention la mon taires au Mexique PRAF 77 qualit du counseling en condition au Honduras Red nutrition dans les services de nels de Protecci n sant Peut tre combin avec Social au Nicaragua un programme communau taire de promotion de la croissance ANNEXE 1 141 Exp rience en mati re de Effet Co t par programmes sur la participant Intervention grande chelle nutrition par ann e Meilleures pratiques Suppl ments Ethiopie Gambie 43 pour Un ciblage tr s pr cis est nutritionnels Kenya B nin 1000 d une importance cruciale Il au lait Madagascar calories est important que la nourriture maternel les Mozambique Inde par jour distribu e ne constitue pas une programmes Bolivie Guatemala par d sincitation pour l agriculture des ONG Ha ti P rou personne familiale ou locale l ducation dans les pays Honduras la nutrition est d une impor num r s Nicaragua prati tance cruciale viter la nourri sont quement tous les ture trang re utiliser des assujettis pays aliments locaux si possible une tude cibler les personnes mal d impact nourries risque de mener
145. aible niveau d intelligence et la plupart des familles souffrant de malnutrition sont pauvres et en partant se font difficilement entendre Deuxi mement les gouvernements et les partenaires de d veloppement ont mis du temps reconna tre que les co ts conomiques de la malnutrition sont lev s que la malnutrition freine les progr s sur le front non seulement de OMD relatif la malnutrition mais aussi des autres OMD ou qu il existe d sormais des exp riences consi d rables sur la fa on de mettre en uvre une grande chelle des programmes de nutrition abordables et rentables Troisi mement de nombreuses parties prenantes organisationnelles interviennent dans le domaine de la nutrition aussi cette derni re est souvent n glig e la fois par les gouvernements et par les organismes d aide au d veloppement car elle rel ve de la responsabilit partielle de plusieurs minist res sectoriels ou d partements d un organisme mais aucune de ces entit s ne s en charge en priorit l chelon national le financement est en g n ral affect par secteur ou minist re de sorte qu moins qu un secteur n en prenne l initia tive aucune intervention de grande envergure ne peut suivre La communaut internationale du d veloppement peut elle aider les pays Les pays doivent prendre l initiative pour repositionner la nutrition de fa on lui accorder une priorit beaucoup plus grande dans leur programm
146. aille collectivement au mieux tre de ses enfants L action collective est un l ment crucial de la solution parce que de nombreux probl mes l origine de la faible croissance des enfants ne peuvent tre r solus par la famille les sources d eau contamin es la collecte des d chets la garde d enfants et les services inad quats de la clinique de sant sont tous des probl mes qui ne peuvent tre r solus que si les familles coordonnent leurs efforts Le traitement et la pr vention Une autre intervention importante est celle de la d tection de l valuation et du traitement des maladies courantes chez les enfants de moins de cinq ans en particulier la diarrh e et la pneumonie Lorsque les agents communautaires ont bien ma tris les l ments essentiels du programme AIN C qui visent les enfants de moins de deux ans et qui se concentrent sur des actions pr ventives la maison ils re oivent une formation sur les questions reli es aux maladies et aux nouveau n s fond e sur l approche de la Prise en charge int gr e des maladies de l enfance qui met davantage l accent sur la d tection de signes avant coureurs la consultation m dicale acc l r e et certains traite ments fournis par la communaut On leur donne galement des chrono m tres pour diagnostiquer la respiration rapidement qui caract rise la pneumonie et des antibiotiques pour la traiter Le programme AIN C a t tudi et adapt par d autre
147. ajeure de malnutrition les programmes de 208 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT fourniture d eau potable et d hygi ne publique peuvent galement tre efficaces pour r duire la pr valence de la diarrh e Fewtrell et Colford 2004 e Le traitement du paludisme et des parasites intestinaux peut aussi tre une priorit lorsqu une contamination lev e affaiblit la capacit des enfants d absorber les l ments nutritifs Dans les autres cas la rentabilit relative des interventions indirectes justifie rarement de leur consacrer des fonds aux d pens des interventions directes dans une perspective purement nutritionnelle Par exemple stimuler la croissance conomique a pour effet d am liorer la nutrition mais cela prend tellement de temps que ce n est pas une intervention nutri tionnelle prioritaire m me si videmment la croissance conomique est n cessaire pour r duire la pauvret mon taire et pour financer les revenus gouvernementaux qui serviront payer les interventions directes en mati re de nutrition Mais les gouvernements financent de nombreuses interventions indirectes de toute fa on en vue de r duire la pauvret mon taire Lorsque ces interventions re oivent d j des fonds il est souvent possible de modifier leur fonctionnement pour qu elles aient un impact sur la nutrition en plus des revenus Par exemple e En ciblant les programmes de cr ation d emploi pour les familles q
148. al nourries ne per oivent habituellement pas la malnutrition e Les familles et les gouvernements ne reconnaissent pas les co ts humains et conomiques de la malnutrition e Les gouvernements peuvent ne pas savoir qu il existe des interventions visant combattre la malnutrition plus rapides que la croissance cono mique et la r duction de la pauvret ou que les programmes nutritionnels sont abordables e La pr sence de nombreuses parties prenantes sur le plan organisationnel dans le domaine de la nutrition fait en sorte qu il peut tre difficile de coordonner les interventions e Il n existe pas toujours de consensus sur les fa ons d intervenir dans le domaine de la nutrition e On consid re rarement une nutrition ad quate comme un droit humain e Les personnes mal nourries ne sont pas cout es e Certains politiciens et gestionnaires ne se pr occupent pas vraiment de la bonne mise en uvre des programmes e Les gouvernements pr tendent souvent qu ils investissent dans l am liora tion de la nutrition alors que les programmes qu ils financent n ont que peu d impact dans ce domaine par exemple les programmes d alimentation scolaires e On observe un cercle vicieux le manque d engagement envers la lutte contre la malnutrition m ne un sous investissement dans la nutrition ce qui renforce le manque d engagement puisque les gouvernements croient alors que les programmes de nutrition ne fonctionnent pas Source
149. aladie dans les pays en d veloppement La sant des m res est compromise par la malnutri tion qui est associ e la plupart des facteurs de risque entra nant leur d c s En particulier les retards de croissance et les carences en fer et en iode posent de s rieux probl mes La malnutrition peut accro tre le risque de trans mettre le VIH compromettre l efficacit de la th rapie antir trovirale et hater l apparition du sida av r Elle accro t les risques d infection la tuber culose d bouchant sur la maladie et r duit gale ment le taux de survie au paludisme Source Adapt de Gillespie et Haddad 2003 e Renforcer les investissements dans les approches courtes pour am liorer la nutrition tout en maintenant un quilibre entre les approches courtes et les approches longues e Int grer des interventions en mati re de nutrition bien con ues et quili br es dans les strat gies d assistance aux pays dans les SWAp mis en place dans diff rents secteurs dans les MAP et les PRSP En plus de ces recommandations d ordre g n ral nous formulons des suggestions pratiques sur la mani re dont les pays pourraient tenir compte de certains de ces facteurs lors de l int gration de la nutrition dans leurs strat gies nationales de d veloppement 18 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Etapes suivantes Une intervention plus efficace et 4 plus grande chelle passe par la r
150. aldes Natalia David Coady et John A Maluccio 2004 The Cost of Poverty Alleviation Transfer Programs A Comparative Analysis of Three Programs in Latin America Washington D C IFPRI FCND Discussion Paper 174 Carroll Amy Lisa Craypo et Sarah E Samuels 2000 Evaluating Nutrition and Physical Activity Social Marketing Campaigns A Review of the Literature for Use in Community Campaigns A Report to the Center for Advanced Studies of Nutrition and Social Marketing University of California Davis Caulfield Laura E Stephanie A Richard et Robert E Black 2004 Undernutrition As an Underlying Cause of Malaria Morbidity and Mortality in Children Less Than Five Years Old American Journal of Tropical Medicine and Hygiene 71 Supplement 2 55 63 Caulfield Laura E Mercedes de Onis Monika Bl ssner et Robert E Black 2004a Undernutrition As an Underlying Cause of Child Deaths REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 225 Associated with Diarrhea Pneumonia Malaria and Measles American Journal of Clinical Nutrition 80 193 198 Caulfield Laura E Stephanie A Richard Juan A Rivera Philip Musgrove et Robert E Black 2004b Stunting Wasting and Micronutrient Deficiency Disorders pr par pour le Disease Control Priorities in Developing Countries 2 dition DCP2 Chen Jun shi X Zhao X Zhang S Yin J Pioa J Huo et al 2005 Studies on the Effectiveness of NaFeEDTA fortified Soy Sauce
151. amentaux Les droits la sant et la nutrition ont t r affirm s dans la Convention relative aux droits de l enfant adopt e en 1989 par tous les pays membres des Nations Unies sauf deux Le droit une nutrition ad quate fait galement partie de la constitution de plusieurs pays par exemple l thiopie le Guatemala l Inde le P rou et l Afrique du Sud Les gouvernements ont le mandat de s assurer que ces droits sont prot g s en particulier chez les enfants les personnes g es les personnes vuln rables et les handicap s La communaut du d veloppement a de m me ferme ment soutenu la perspective du d veloppement qui s appuie sur les droits au cours des derni res ann es Les interventions nutritionnelles servent souvent de filet de s curit sociale lorsque surviennent des bouleversements voir encadr 3 2 Cela est aussi vrai pour les pays qui connaissent des r formes la pr sence d un filet de s curit tel que des programmes de nutrition peut accro tre le niveau de tol rance de la population envers des bouleversements comme les r formes du secteur public augmentant ainsi le potentiel de succ s de ces r formes tout en assurant la protection des droits humains fondamentaux Les connaissances techniques n cessaires pour am liorer la nutrition Comme le Consensus de Copenhague l a montr de fa on d taill e nous savons quoi faire pour am liorer la nutrition et les rendements attendus d i
152. ammes d inten sit et de qualit ad quates qui rejoignent tout le monde et si un ciblage pr cis des populations qui en ont le plus besoin est politiquement difficile on peut contourner ce choix en repoussant a plus tard les interventions co teuses haute intensit et en se concentrant court terme sur les inter ventions moins co teuses qui rejoignent plus de gens En pratique cela signifie habituellement qu on se concentre sur les programmes de distri bution de micronutriments voir la Question 2 qui peuvent souvent r pondre en m me temps aux consid rations financi res et politiques Puisque la malnutrition attribuable une carence en micronutriments est un probl me grave et largement r pandu ces programmes comptent aussi parmi les priorit s sur le plan pid miologique On doit toutefois s attaquer aussi la malnutrition prot ino nerg tique dans les pays pauvres o elle est responsable de la moiti des d c s d enfants ainsi qu la maladie aux faibles taux de fr quentation scolaire et aux r sultats scolaires m diocres Les programmes de promotion de la croissance infantile tant ceux dans lesquels beaucoup de pays ont investi le moins et ceux qui sont parmi les plus co teux il peut tre tr s difficile pour un pays pauvre de d cider quoi faire pour s attaquer la malnutri tion prot ino nerg tique et quand le faire Quatre r gles g n rales peuvent aider planifier ces d cisions
153. appuy es par des interventions sur les plans local et national dans le domaine des services de sant et des services publics en ce qui concerne tout particuli rement l eau et l hygi ne publique La Tha lande a montr que les cas moyens et graves de malnutrition peuvent tre r duits de 75 ou plus en l espace d une d cennie gr ce des moyens de ce genre Mythe 3 tant donn la raret des ressources une intervention sur un large front en mati re de nutrition est difficilement r alisable une vaste chelle tout particuli rement dans les pays pauvres Autre affirmation erron e Malgr de graves d boires conomiques nombre de pays en d veloppement ont accompli des progr s impressionnants Dans les pays en d veloppement plus des deux tiers de la population consomment d sormais du sel iod ce qui permet de combattre la carence en iode et l an mie qui touchent environ 3 5 milliards de personnes surtout des femmes et des enfants dans une centaine de pays L on fournit d sormais des capsules de vitamine A environ 450 millions d enfants chaque ann e afin de s atta quer la carence qui est l origine de la c cit et de l accroissement de la mortalit infantile De nouveaux moyens ont t mis au point pour promouvoir et appuyer l allaitement maternel et les taux d allaitement maternel se maintiennent dans certains pays et s accroissent dans d autres La vaccination de masse et la promotion de la
154. armi les autres documents cl s mentionnons L accent sur NORAD D claration sur la politique de d veloppe ment et de coop ration 2002 compte rendu sur les activit s de NORAD en 2002 labore le plan d action e Rapport annuel 2001 NORAD Met l accent sur le fait que la sant et l ducation sont les principaux champs d int r t e Aucune strat gie claire en mati re de nutrition n est mentionn e e Le principal objectif est d aider les pauvres en investissant dans l ducation et la sant e L accent est mis sur les femmes ANNEXE TECHNIQUE 5 3 191 D claration de Institutions mission mandat Strat gie nutritionnelle Agences bilat rales Agence JICA fournit une e On accorde peu d importance la nutrition japonaise de assistance e Les champs d activit s prioritaires d pendent des enjeux coop ration technique visant r gionaux et nationaux Les priorit s de JICA en Am rique internationale transf rer des du Sud sont ainsi tr s diff rentes de celles en Afrique JICA technologies et e La s curit alimentaire le d veloppement agricole et les des connais soins de sant sont des champs d activit s prioritaires en sances qui Afrique En Am rique latine les enjeux concernent le renfor peuvent servir cement de la comp titivit sur le plan international le au d veloppe d veloppement d une agriculture en harmonie avec l envi ment socio co ronnement etc nomique des e Les pr o
155. arri res culturelles ainsi que le sentiment d impuissance et le manque de confiance en soi des femmes tout en combinant les approches pr ventives DES VOIES VERS UNE MEILLEURE NUTRITION 71 th rapeutiques et celles fond es sur les changements de comportement Bien qu une telle entreprise grande chelle n ait pas encore t valid e le potentiel de succ s au moyen d une programmation int gr e est bien pr sent surtout dans la mesure o les pays d laissent les projets pour se tourner vers les approches programmatiques et sectorielles Les domaines o il faudrait en savoir plus Les donn es montrant l efficacit des programmes grande chelle pour accro tre le poids des b b s naissants sont beaucoup plus rares que celles qui appuient les programmes de promotion de la croissance ou de distri bution de micronutriments Les strat gies d intervention pour s attaquer au faible poids la naissance doivent tre test es dans un cadre r el dans plus de pays et dans des environnements programmatiques mieux int gr s au lieu de l tre dans des projets verticaux qui sont rarement durables Il faudrait analyser minutieusement l exp rience grande chelle du Bangladesh pour comprendre comment les strat gies peuvent tre mieux calibr es de fa on en maximiser l impact Les suppl ments alimentaires constituant une portion importante des co ts de ces programmes il est n cessaire d en examiner de pr s le ci
156. ars pour les programmes de nutrition communautaires La Banque mondiale a entrepris une analyse plus d taill e des co ts pour obtenir des donn es plus r alistes L une des fa ons de s lectionner de fa on prioritaire les pays et les inter ventions est d utiliser les outils pass s en revue dans ce chapitre et dans les annexes techniques 5 4 5 5 et 5 6 tout en prenant en consid ration les capacit s l engagement et l empressement d agir des pays L quilibre entre les interventions li es aux approches longues et aux approches courtes voir chapitre 3 sera d une importance critique Le plan d action que l on propose ici doit tre d battu modifi faire l objet d un accord financ et mis en uvre de concert avec les partenaires du d veloppement par un processus de consultation et de diffusion des renseignements Notes 1 Pelletier Shekar et Du para tre Pelletier Shekar et Du para tre Habicht Victora et Vaughan 1999 3 La plupart des partenaires du d veloppement partagent ce pr jug en faveur du secteur de la sant Au sein de l UNICEF de USAID et de la Banque mondiale par exemple ce sont les divisions responsables de la sant qui s occupent des questions de nutrition Parmi les 36 projets courants appuy s par la Banque mondiale qui incluent une dimension li e la nutrition 22 se retrouvent dans le secteur de la sant et les 14 autres sont dans les secteurs de l agriculture et du d v
157. artenariats selon les circonstances du pays e Des tudes de cas sur les meilleures pratiques dans les processus de suivi visant a fixer l attention des d cideurs des responsables de la mise en uvre et des communaut s sur les r sultats L organisation des services Puisque la nutrition ne constitue pas un secteur en soi mais qu elle contribue aux activit s et aux r sultats de nombreux secteurs les services de nutrition doivent tre int gr s dans les programmes sectoriels existants et se d velopper partir de la capacit institutionnelle d j pr sente Il est parti culi rement important d utiliser cette capacit existante si l on vise largir les programmes de nutrition en Afrique subsaharienne et dans d autres environnements o les ressources financi res et de gestion sont limit es Encourager les partenariats public priv Les pays utilisent de plus en plus de ressources institutionnelles autres que celles de l tat Les programmes d enrichissement alimentaire ont recours la capacit institutionnelle du secteur priv commercial pour la produc tion et le marketing le r le du gouvernement se limitant faire des campagnes de sensibilisation assurer le suivi et r glementer L Initiative Micronutriments IM le Fonds des Nations Unies pour l enfance UNICEF et la Banque mondiale ont obtenu des succ s en venant en aide aux gouvernements dans ce domaine en particulier dans les projets d iod
158. as lieu la suite d un pisode de malnutrition pendant l enfance estime ces pertes 2 3 milliards de dollars en Inde 0 4 du PIB annuel Au Sierra Leone l absence de politiques et de programmes ad quats pour combattre l an mie chez les femmes entra nera des pertes de productivit agricole au sein de la main d uvre f minine de plus de 94 5 millions de dollars au cours des cinq prochaines ann es Les enfants mal nourris exigent plus de soins de sant et des types de soins plus co teux que d autres enfants Ils ont des r alisations scolaires POURQUOI INVESTIR DANS LA NUTRITION 27 plus faibles et peuvent devoir reprendre des ann es scolaires plus souvent ce qui augmente les co ts d ducation Les pays en d veloppe ment consacrent galement en moyenne de 2 7 de leur budget de sant aux co ts directs des traitements de l ob sit et des maladies chroniques qui y sont associ es un probl me qui s accro t par ailleurs rapidement voir le chapitre 2 Ces co ts sont en grande partie assum s par les gouvernements qui assurent un financement public consid rable pour les soins de sant et l ducation des plus pauvres Les rendements des programmes visant am liorer la nutrition justifient amplement leurs co ts En tenant compte de la mortalit et des co ts de sant r duits des bienfaits interg n rationnels une propension r duite donner naissance un b b ayant une insuffisance po
159. assurer que cela se fasse concr tement Un projet autonome pour promouvoir l iode a t labor partir d un pr t consid rable pour le secteur de la sant cela a permis de concentrer l attention sur cette question L industrie du sel a t charg e de mettre en uvre le projet l auto rit et la responsabilit qu on lui a confi es ont permis de garantir un engagement ferme envers une iodation efficace L environnement tait favorable la pr occupation nationale pour les r formes industrielles a fait en sorte que le projet a t per u comme une occasion de moderniser l industrie par le renforcement des capacit s sur le plan de la gestion du suivi de l emballage du marke ting et du contr le de la qualit L industrie et le minist re de la Sant avaient ainsi comme objectif commun la r ussite de la mise en uvre du projet On a minutieusement labor un cadre de gestion de la mise en uvre de fa on ce que tous les partenaires sachent ce qu on atten dait d eux et soient conscients du suivi qui allait tre fait Des administrateurs de haut rang de la Banque mondiale ont exprim un int r t marqu pour le projet et ont suivi de pr s ses progr s Une coordination serr e entre les partenaires du d veloppement et une assistance technique informelle fournie de fa on r guli re par les agences locales de l ONU ont aid maintenir l engagement Les quipes charg es du projet pour le pays
160. astructure commune renforcera la 80 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Encadr 3 6 R sum des constatations du tour d horizon scientifique portant sur la nutrition et le VIH sida e Pour les m res non s ropositives et les m res qui ne connaissent pas leur condition par rapport au VIH l allaitement exclusif au sein pendant les six premiers mois est la pratique id ale cause de ses avantages sur le plan d une croissance plus forte du b b et d une plus faible propension aux infections Une alimentation compl mentaire s re et appropri e et l allaite ment continue pour une p riode d au moins 24 mois sont recommand s e Les m res s ropositives devraient viter l allaitement lorsque des succ dan s de lait sont acceptables disponibles abordables durables et s rs Ces conditions sont toutefois difficiles satisfaire pour la majorit des m res dans des conditions de d nuement Si ce n est pas possible un allaitement exclusif qui cesse t t ce qui est moins susceptible de mener la transmis sion du virus qu une alimentation mixte est recommand Le moment de cesser l allaitement d pend des circonstances dans lesquelles se trouvent la m re et l enfant Bien qu il n existe aucune indication de la n cessit d un apport plus lev de prot ines pour les personnes s ropositives au del de ce qui est n cessaire pour satisfaire aux besoins nergiques dans un r gime alimentaire
161. ation du sel Une nouvelle organisation non gouverne mentale internationale l Alliance mondiale pour l am lioration de la nutrition GAIN a t cr e pour aider susciter des partenariats dans le domaine de l enrichissement alimentaire De m me un nouveau r seau pour une limination soutenue de la carence en iode est en voie de se mettre en place partir de l Initiative Micronutriment bien qu il ne soit pas certain qu une approche qui se concentre sur un seul l ment nutritif soit la meilleure fa on de traiter ce probl me L exp rience g n r e par ces initiatives ne fait que commencer s accu muler et le potentiel de ces partenariats public priv commence peine LE PASSAGE A GRANDE ECHELLE 101 tre exploit Il est n cessaire d identifier dans chaque pays les fa ons d amener l industrie alimentaire s impliquer dans la conception et appuyer la mise en ceuvre de la strat gie nationale en mati re de nutrition Cela signifie qu il faudra forger une alliance multisectorielle dans chaque pays entre l industrie le gouvernement national les agences internatio nales les groupes d experts et les autres intervenants pour les amener a travailler sur des enjeux sp cifiques li s la technologie la transforma tion et au marketing des aliments aux normes aux garanties de qualit la certification des produits aux campagnes de sensibilisation et de cr ation de la demande et au
162. ats parce qu il est plus facile de r duire la malnutrition d un niveau lev un niveau moyen que d un niveau moyen un faible niveau Par exemple le TINP qui ciblait les enfants vuln rables de moins de 3 ans a t capable de r duire la malnutrition grave durant les deux premi res ann es pendant lesquelles le programme a t tendu une nouvelle r gion la faisant passer d environ 8 4 M me s il peut tre rationnel d un point de vue pid miologique et conomique de cibler les plus d munis avec des programmes haute intensit cela pourrait ne pas tre politiquement rentable puisqu ils sont rarement des lecteurs influents Le choix entre un ciblage pr cis et l appui des milieux politique et communautaire peut tre r solu de diverses mani res Dans le cas du TINP un programme qui ciblait tr s pr cis ment les enfants mal nourris de moins de 3 ans en leur distribuant des suppl ments alimentaires on rejoignait seulement 25 des enfants un moment particulier mais comme la plupart des enfants connaissaient de temps autre une d faillance de croissance 75 des enfants au total ont b n fici des suppl ments ce qui a permis d assurer un appui tr s large pour le programme au sein de la communaut Heaver 2003a 210 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Question 6 Comment les choses devraient elles voluer Si les fonds ne sont pas disponibles pour financer des progr
163. auss John et Duncan Thomas 1998 Health Nutrition and Economic Development Journal of Economic Literature 36 2 766 817 te Velde Saskia J Jos W R Twisk Willem Van Mechelen et Han C G Kemper 2003 Birth Weight Adult Body Composition and Subcutaneous Fat Distribution Obesity Research 11 2 202 208 Tennyson Ros 2003 The Partnering Toolbook Londres et Gen ve The International Business Leaders Forum IBLF and the Global Alliance for Improved Nutrition GAIN Timmer C Peter Walter P Falcon et Scott R Pearson 1983 Food Policy Analysis Baltimore Maryland Johns Hopkins University Press Toh C M S K Chew et C C Tan 2002 Prevention and Control of Non communicable Diseases in Singapore A Review of National Health Promotion Programmes Singapore Medical Journal 43 7 333 339 Tontsirin Kraisid et Pattanee Winichagoon 1999 Community Based Programmes Success Factors for Public Nutrition derived from Experience of Thailand Food and Nutrition Bulletin 20 3 315 322 Tontsirin Kraisid et Stuart Gillespie 1999 Linking Community Based Programs and Service Delivery for Improving Maternal and Child Nutrition Asian Development Review 17 1 2 33 64 Troutt David Dante 1993 The Thin Red Line How the Poor Still Pay More San Francisco West Coast Regional Office Consumers Union of the United States Inc Tuck Laura et Kathy Lindert 1996 From Universal Food Subs
164. ays doivent reconna tre que la nutrition n est pas un enjeu li la consommation ni une question de bien tre Les investissements strat giques dans la nutrition peuvent contribuer la formation du capital humain et ainsi stimuler la croissance conomique La nutrition fait partie int grante du premier OMD qui vise r duire la pauvret et la faim Alors que plusieurs pays sont sur la bonne voie pour r duire la pauvret mon taire la plupart n ont pas vraiment fait de progr s dans la lutte contre la pauvret non mon taire malnutrition et faim Sans investissement direct dans la nutrition ils n arriveront pas atteindre non seulement le premier OMD mais aussi ceux qui touchent la sant le VIH sida l ducation et les questions de genre voir chapitres 1 et 2 La reconnaissance de cette r alit est le plus important enjeu en ce qui a trait au repositionnement de la nutrition dans les strat gies de d veloppement nationales et dans les plans d action des partenaires du d veloppement De nombreuses valuations ont soulign bon droit que les strat gies d intervention doivent varier selon le contexte et c est pourquoi nous ne proposons pas une approche prescriptive Les strat gies et les interven tions de chaque pays pour am liorer la nutrition pr senteront des diff rences En particulier chaque pays doit trouver un quilibre appropri sa situation entre les interventions dans les domaines de l
165. blage et la rentabilit dans les cas de grossesse pour en maximiser les effets sur la dyade m re enfant par opposition aux effets sur le poids a la naissance uniquement Les programmes de distribution de micronutriments Lenrichissement des aliments et la fourniture de suppl ments en vitamines et min raux sont des strat gies peu co teuses pour s attaquer au probl me largement r pandu de la malnutrition en micronutriments Ils peuvent accro tre la productivit et la croissance conomiques augmenter les chances de survie de l enfant et de la m re et renforcer le d veloppe ment intellectuel et l intelligence chez les enfants chapitre 1 Aucune autre technologie n offre de meilleure occasion d am liorer des vies un co t aussi bas et dans un d lai si rapproch L exp rience en mati re de programmes De nombreux pays ont proc d avec succ s l iodation de leurs approvi sionnements de sel r duisant ainsi la pr valence du goitre et du cr tinisme et pr venant l arri ration mentale et les troubles infracliniques li s la carence en iode tout en contribuant accro tre la productivit nationale Des taux de couverture des programmes d iodation du sel d passant 75 ont t atteints dans 26 pays par r gion Burundi Cameroun R publique centrafricaine rythr e Kenya Nigeria Rwanda Ouganda et Zimbabwe Bolivie Salvador Honduras Nicaragua Paraguay P rou et Venezuela Arm nie Kaza
166. bles e Des groupes ou des personnes ont souvent un int r t direct ce qu un type de programme soit d velopp plut t qu un autre Ce sont les programmes multisectoriels qui incluent la plupart des inter ventions en mati re de nutrition num r es dans le tableau 3 1 du pr sent volume qui ont le plus d impact sur la malnutrition Pour plusieurs raisons cependant le manque d engagement ou de fonds ou la capacit de gestion la plupart des pays o la malnutrition est un probl me grave ne peuvent se permettre de mettre en place un programme nutritionnel multisectoriel l chelle nationale tout le moins court et moyen terme Puisqu ils ne peuvent tout faire la question est donc de savoir comment ces pays doivent d terminer leurs priorit s Les six ensembles de questions qui suivent fournissent un cadre d cisionnel pour trouver les r ponses Bien qu il soit pertinent de les examiner d abord dans l ordre pr sent le processus de prise de d cision doit tre it ratif puisque les r ponses certaines questions qui sont pos es plus tard peuvent exiger un nouvel examen des questions pr c dentes Il est aussi important de savoir qui se penche sur ces questions que de savoir 202 ANNEXE TECHNIQUE 5 4 203 comment y r pondre Plus le nombre de partenaires impliqu s dans le processus de d cision politique est lev plus celui ci risque d tre chaotique et difficile D autre part plus il
167. bu s au sein de ces groupes par exemple les plus pauvres ou les plus gravement mal nourris pourraient b n ficier davantage ou encore que les b n fices pourraient tre distri bu s diff remment dans la dyade m re enfant selon les situations Malgr cela les m thodes d valuation utilis es limitent souvent la taille et la nature des b n fices qui peuvent tre d tect s Notes Heaver 2002 Monteiro et al 2004 Panneth et Susser 1995 Caballero 2005 1 1 1 2 13 2 1 3 1 4 1 4 2 5 1 5 2 5 3 5 4 5 5 5 6 Annexes techniques Dix facteurs de risque qui contribuent de fa on importante au fardeau de la maladie Terci cai 5 2 anenai eaaa eee nee Les tendances de certains indicateurs de d veloppement dans l s pays en d veloppement s cero iera iene sa das Bees nye dee AS Pourcentage de r duction dans la pr valence de la malnutrition entre 1990 et 2015 et nombre d ann es n cessaires pour r duire de moiti la pr valence de la malnutrition uniquement par la croissance conomique Pr valence estimative de la malnutrition chez les enfants d ge pr scolaire par r gion L ob sit et les maladies chroniques dans les pays en d veloppement Les programmes nationaux pour am liorer la nutrition La nutrition comme l ment des services de sant Les domaines d
168. c Tuck et Lindert 1996 Banque mondiale 1989 Leith et al 2003 Banque mondiale 1999c Chhabra et Rokx 2004 Fiedler 2003 fournit un guide utile pour l analyse des co ts des programmes nutritionnels Chapitre 4 Le passage a grande chelle Ce chapitre se concentre sur le d fi que constitue le passage grande chelle dans un plus grand nombre de pays des programmes qui s attaquent la d nutrition et la malnutrition attribuable une carence en micronutriments soit isol ment soit comme il arrive de plus en plus souvent dans le cadre de programmes de sant de d veloppe ment communautaire ou d autres initiatives sectorielles ou intersectorielles II existe diff rentes options en termes de choix de politiques d arrangements institutionnels et de modes de financement et il sera utile d analyser plus en d tail quelles options sont les plus appropri es dans quelles circonstances nationales De nombreux pays ont d ja largi leurs programmes avec succ s et on a tir des le ons de leurs exp riences dans la gestion des programmes de nutrition et l organisation des services les approches de coordination avec les partenaires du d veloppement et l obtention de financement et dans la recherche de fa ons de renforcer l engagement et les capacit s Le principal d fi auquel doit faire face la communaut internationale n est pas tant de savoir comment passer grande chelle ou quels programmes
169. capacit de d veloppement de chaque pays surtout d apr s l exp rience de la Banque mondiale lorsque l am lioration de la nutrition est le principal objectif d un projet important comme cela a t le cas dans des projets financ s par la Banque au Bangladesh au Honduras Madagascar au S n gal et au Tamil Nadu Parmi leurs avantages on d note que suffi samment d argent a t d pens pour avoir un impact r el des ressources techniques suffisantes ont pu tre consacr es au d veloppe ment de syst mes efficaces et l apprentissage par l action et les gestionnaires taient fortement incit s se concentrer sur les r sultats en mati re de nutrition parce que ces derniers constituaient le principal objectif du projet Il est donc probable que des projets grande chelle mettant l accent sur le renforcement des capacit s continueront jouer un r le On constate toutefois que plusieurs pays mettent en uvre un grand nombre de projets de nutrition grande chelle en suivant souvent des strat gies d intervention diff rentes sans valuation ad quate et qui se chevauchent dans certaines r gions alors qu ils laissent d autres r gions compl tement l cart Ils servent mal les communaut s et laissent les gouvernements dans l ombre quant aux strat gies les plus efficaces Des capacit s de gestion peu abondantes au sein du gouvernement sont ainsi gaspill es dans l administration de no
170. ccupations d envergure mondiale incluent la pays en pauvret l galit entre les sexes l environnement la sant d veloppement reproductive et le sida le commerce et les rapports wwwiica gojp pacifiques entre les Etats les probl mes des handicap s english Agence e LACDIa e Le Canada s engage consacrer 25 de son aide publique canadienne de pour mandat au d veloppement a satisfaire les besoins humains fonda d veloppement d appuyer les mentaux dans le contexte d une pr occupation plus marqu e international activit s de envers la s curit des individus ACDI Sant d veloppement Dans le champ d activit s prioritaire que constituent les et nutrition durable dans besoins humains fondamentaux l ACDI appuie la sant et les pays en la nutrition d veloppement A contribu la cr ation de l Initiative Micronutriments afin de r duire la pauvret et de rendre le monde plus s r plus juste et plus prosp re e Sant et nutri tion Le Canada joue un r le actif dans la promotion de la sant et de la nutrition dans les pays en d veloppe ment et les pays en transi tion en se concentrant sur les personnes les plus pauvres et les plus marginali s es qui sont le plus souvent les femmes et les enfants M Extrait du Plan d action sur la sant et la nutrition 2001 de ACDS lignes directrices jusqu en 2005 Contribuer r duire la pauvret e
171. chapitre examine certaines le ons fonda mentales apprises dans quatre types de programmes associ s aux approches courtes les programmes de promotion de la croissance pour les jeunes enfants les programmes de pr vention de l insuffisance pond rale a la naissance les programmes de distribution de micronutriments et les programmes d assistance alimentaire et de protection sociale Il r sume ensuite l tat des connaissances moins d velopp es en mati re de lutte contre la d nutrition associ e au VIH sida de m me que les questions de surpoids et d ob sit Les programmes communautaires de promotion de la croissance Les principales interventions suscit es par ces programmes sont l ducation ou l assistance la nutrition avec ou sans suivi de la croissance particuli rement en rapport avec les soins et le repos maternels durant la grossesse l allaitement maternel exclusif et les pratiques compl mentaires d alimenta tion appropri es l espacement des naissances et les fa ons de prendre soin d enfants malades de m me que les liens avec les services essentiels de sant Certains programmes ont galement fourni des suppl ments en micro nutriments ou des suppl ments alimentaires pour les enfants et pour les femmes enceintes et en p riode de lactation Dans ce rapport le terme promotion de la croissance r f re ces programmes communautaires L exp rience en mati re de programmes Des prog
172. chaque organisation Agit principalement comme organisme de coordination Agit principalement comme organisme technique L S ANOINHOAL AXANNVY 6ZT O81 Annexe 5 2 Les questions techniques sur lesquelles les partenaires du d veloppement se concentrent dans le domaine de la nutrition Repositionnement de la nutrition D velop des dans les PRSC Suivi et Types Organisations Engagement capacit s PRSP SWAp valuation Recherche M N IN M N IN M N IN M N IN RT RA RO Agences UNICEF X X X X X de l ONU CPNUN X PAM X OMS X X X X FAO X X X Agences Banque mondiale X X X X X X X X multilat rales BAD X X X X Agences bilat rales Partenariats public priv Secteur priv ONG Institutions de recherche DFID SIDA ACDI USAID GTZ DANIDA NORAD JICA Ireland AID GAIN WABA Manoff Group AED HKI MI MOST CARE Ligue La Leche FANTA BASICS Harvest Plus IFPRI CGIAR X KKK XX XK gt x lt K K KK X x x 7G ANOINHOAL AXANNY Note M mondial N national IN infranational RT recherche technologique RA recherche appliqu e RO recherche op rationelle Se concentre principalement sur la s curit alimentaire Se concentre principalement sur l alimentation du nourrisson et l allaitement maternel Se concentre principalement sur les micronutriments IST Annexe 5 3 Les mandats et les sujets de pr occupation des partenaires
173. chelle dans le domaine de la nutrition qui ne produisent pas les effets d sir s et renforcer l engagement et les capacit s requis pour r aliser le passage grande chelle et la r orientation qui s impose La prochaine section se penche sur certains outils permettant d aider les partenaires du d veloppement d cider de quelle fa on passer grande chelle Int grer la nutrition aux strat gies nationales et aux approches programmatiques Comme on l a bri vement expliqu dans le chapitre 4 un nouvel environ nement programmatique est en voie d merger dans les pays et dans le monde Le passage des projets aux programmes du financement et de la mise en uvre de projets verticaux d di s une seule maladie des SWAp et un appui budg taire de m me que l attention renouvel e pour les interventions multisectorielles la r duction de la pauvret et les questions d quit font tous partie de ce nouvel environnement La soci t civile et le 122 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT secteur priv jouent un plus grand r le L attention port e aux r sultats par les partenaires du d veloppement et les pays en d veloppement n a jamais t aussi lev e Ces changements exigent de nouvelles approches si l on veut faire avancer la nutrition en particulier dans les domaines suivants Repositionner la nutrition de mani re appropri e dans les strat gies nationales de d veloppement Les p
174. compromettre la qualit des programmes Les occasions d largir un programme et l appui politique pour le faire ne se pr sentent cependant pas tr s souvent Il est donc essentiel de trouver un quilibre Parce que cela est souvent politiquement commode quelques pays ont tent d accro tre la couverture des programmes de promotion de la crois sance aux d pens de la qualit et de l intensit de l utilisation des ressources qu il s agisse du nombre d agents sur le terrain par rapport aux clients ou du nombre d agents formateurs et de superviseurs par rapport aux agents sur le terrain Cet arbitrage pr sente habituellement des co ts lev s en termes de qualit et d effet Un r cent examen des programmes communautaires de promotion de la croissance pointe vers la n cessit de maintenir des ratios agents m nages de 1 10 ou 1 20 dans le cas des b n voles temps partiel et de 1 500 pour ce qui est des agents r mun r s temps plein ainsi que des ratios superviseurs agents d environ 1 2066 DES VOIES VERS UNE MEILLEURE NUTRITION 91 Jeunes enfants et enfants plus g s Bien que la majorit des cas de d nutrition surviennent durant la grossesse et les deux premi res ann es de la vie et qu il soit en g n ral impossible de renverser les dommages caus s plusieurs programmes continuent de consacrer des ressources importantes d autres groupes d ge Incoh rence entre le probl me de malnutrition et les solut
175. d tre atteints La Banque mondiale d voilait r cemment un Rapport de suivi mondial qui brossait un tableau pessimiste de la poursuite des OMD qui concernent la faim cinq ans apr s l engagement pris l chelle mondiale les progr s accomplis sont insuffisants pour garantir leur atteinte L Afrique subsaharienne n est en voie d atteindre aucun OMD L objectif de r duire la faim tout comme les autres ne sera pas atteint et l Afrique est la seule r gion o la malnutrition ne diminue pas chez les enfants L Asie du Sud est sur une mauvaise voie pour ce qui est de six objectifs l quit entre les sexes l ducation primaire universelle la morta lit infantile la mortalit maternelle les maladies contagieuses et l hygi ne publique Et bien que la malnutrition diminue suffisamment dans cette r gion pour que la cible de l OMD puisse tre atteinte elle reste des niveaux absolus tr s lev s presque la moiti des enfants de moins de cinq ans pr sentent une insuffisance pond rale Le Moyen Orient et l Afrique du Nord sont aussi sur la mauvaise voie pour ce qui est de six objectifs l quit entre les sexes l ducation primaire universelle la mortalit infantile les maladies contagieuses l eau et l hygi ne publique La r gion Europe et Asie Centrale n atteindra pas ses objec tifs au chapitre de la mortalit infantile la mortalit maternelle les maladies contagieuses et l hygi ne publique Et autant l A
176. d ducation la nutrition et se servir d agents communautaires pour fournir les services voir chapitre 3 mais il faut galement mobiliser les communaut s au moyen de programmes de communication ayant bien t planifi s et leur donner un r le dans la conception le suivi et la gestion des services nutritionnels C est ce qui a t tent dans le premier projet communautaire nutritionnel au S n gal voir annexe technique 4 1B e Les programmes qui r ussissent portent aussi une attention sp ciale aux d tails pr cis de la conception des syst mes de gestion pour cibler les clients la s lection la formation et la supervision du personnel et au suivi des progr s Les processus de suivi qui poussent les communaut s et les agences responsables de la mise en uvre des programmes concentrer leur attention sur les r sultats sont particuli rement impor tants Le Projet de nutrition int gr du Tamil Nadu TINP voir annexe technique 4 1C et le programme Atenci n Integral a la Ni ez AIN voir annexe technique 4 1D sont de bons exemples de programmes qui accordent une grande attention aux d tails de la conception des syst mes de gestion La gestion des programmes de nutrition au niveau national Le grand nombre de secteurs et d agences impliqu s dans les efforts pour am liorer la nutrition rend la t che de gestion difficile Comme la nutrition ne tombe pas naturellement sous la comp tence d un seul minist re s
177. de croissance et de m res affichant un exc dent de poids Encore une fois ces donn es accr ditent l hypoth se selon laquelle l exception des conditions de famine l accessibilit et la disponibilit de la nourriture au niveau du m nage ne sont pas d importantes causes de d nutrition L chec des march s Lorsque les familles ne disposent pas de moyens pour se procurer assez de nourriture ou obtenir des soins de sant ad quats les march s ne sont pas en mesure de s attaquer aux probl mes de la malnutrition On peut certes invoquer les droits de la personne et l quit ainsi que l argument de la rentabilit conomique pour essayer de convaincre les pouvoirs publics de venir en aide a de telles familles Mais la malnutrition se manifeste gale ment dans nombre de familles qui ne sont pas pauvres car les parents ne savent pas toujours quels sont les aliments ou les pratiques en mati re d ali mentation les mieux indiqu s pour leurs enfants ou pour eux m mes et parce qu ils ne peuvent pas facilement se rendre compte que leurs enfants commencent a souffrir de malnutrition tant donn que le ralentissement du rythme de croissance et la carence en micronutriments sont en g n ral imperceptibles l il profane Le besoin de corriger ces asym tries infor mationnelles est un autre argument en faveur de l intervention des pouvoirs publics encadr 1 Les autorit s doivent intervenir car l am lio ration de
178. de priorit aux activit s qui b n ficient au plus grand nombre de personnes pauvres se trouvant dans le besoin le plus criant dans les pays en d veloppement Dans ses activit s IFPRI cherche mettre l accent sur les groupes vuln rables cause de facteurs sociaux qui concernent la caste la classe sociale la religion l ethnicit ou le genre IFPRI s est galement engag a fournir des informations sur les politiques internationales en mati re de nutrition comme bien public mondial c est dire qu il fournira des informations pertinentes pour les d cideurs autant l int rieur qu l ext rieur des pays o la recherche est r alis e On s attend ce que de nouvelles connaissances sur les fa ons d am liorer la s curit alimentaire des personnes faible revenu dans les pays en d veloppement entra nent des b n fices sociaux importants mais dans la plupart des cas il est peu probable que le secteur priv entreprenne des recherches pour g n rer un tel savoir IFPRI consid re les organismes publics et le secteur priv dans les syst mes de nutrition la fois comme des objets d tude et comme des partenaires tant donn le grand nombre d tudes nationales et internationales qui ont t faites sur les politiques alimentaires la valeur ajout e d IFPRI vient de sa recherche avant gardiste et de ses liens avec d autres institutions qui font un travail d excellence par exemple les autres c
179. des m nages en autant qu elles sont combin es avec des services de counseling pour s assurer que la nourriture additionnelle profite aux membres les plus vuln rables de la maisonn e Le ciblage est souvent op r le plus efficacement en subventionnant des aliments qui ne pr sentent pas d int r t pour les gens qui ne sont pas pauvres De plus il a t d montr que les subventions sous forme de bons alimentaires entrai DES VOIES VERS UNE MEILLEURE NUTRITION 75 Encadr 3 4 Subventions alimentaires contre programmes cibl s de protection sociale Les pays ont souvent recours des subventions alimentaires g n rales pour instaurer un filet de s curit nutritionnel Malheureusement ces programmes sont habituellement tr s co teux et mal cibl s et ont parfois des effets pervers Les subventions donn es par la R publique du Y men dans les ann es 1990 accaparaient 16 du budget de l tat et presque 5 du PIB et pourtant seule ment 7 des b n fices se rendaient jusqu au quintile le plus pauvre de la population Dans les ann es 1990 au Maroc la subvention la farine de bl il s agissait en fait d un programme de soutien aux producteurs pr sentait non seulement un aspect r gressif et un co t de renoncement lev le 1 7 du PIB qu on lui consacrait aurait pu tre investi ailleurs pour cr er un grand nombre d emplois pour les pauvres mais elle avait galement un impact n gatif sur
180. difi adopt et ex cut par les partenaires de d veloppement en collaboration avec les pays en d veloppement Sans une action coordonn e focalis e et renforc e on ne peut s attendre aucun progr s r el sur le front de la nutrition ou de la r alisation de plusieurs autres OMD Notes 1 De Onis et al 2004b 2 Doak et al 2005 Chapitre 1 Pourquoi investir dans la nutrition Am liorer la nutrition contribue accro tre la productivit et le d veloppement conomique et r duire la pauvret en augmentant la capacit de travail physique le d veloppement cognitif et la performance scolaire et contribue galement la sant par une diminution de la maladie et de la mortalit Une mauvaise nutrition fait en sorte de perp tuer le cycle de la pauvret et de la malnutrition principalement de trois fa ons par des pertes directes de productivit d coulant d un mauvais tat physique et des pertes entra n es par des maladies li es la malnutrition par des pertes indirectes d coulant d un d veloppement cognitif lent et d une ducation d ficiente et par des pertes provoqu es par une hausse des co ts des soins de sant Les co ts conomiques de la malnutrition sont tr s lev s plusieurs milliards de dollars par ann e en termes de pertes de produit int rieur brut PIB Si l on s en remet uniquement au march et la croissance conomique pour solutionner le probl me cel
181. ds pays continuant de tirer de l arri re Les iniquit s risquent d tre beaucoup plus grandes l int rieur de ces pays les r gions rurales les plus d munis et dans certains cas les fillettes accusant un retard En chiffres absolus on pr voit que le nombre total d enfants souffrant d insuffisance pond rale dans le monde diminuera de pr s du tiers de 164 millions en 1990 113 millions en 2015 M me si les nombres sont cens s diminuer partout sauf en Afrique la majorit des mal nourris continueront de se trouver en Asie en 2015 figure 2 2 Les iniquit s en mati re de nutrition y compris les diff rences entre les r gions rurales et urbaines et les in galit s de revenu et entre les sexes non seulement persisteront mais souvent s accroitront Des donn es en prove nance de l Inde illustrent l tendue de ces iniquit s entre les quintiles de revenu pour les taux d insuffisance pond rale et pour ceux d an mie voir le tableau 1 5 Les taux d insuffisance pond rale sont beaucoup plus lev s au sein du quintile le plus pauvre et leur rythme de d croissance est beaucoup moins rapide Les iniquit s entre les riches et les pauvres vont donc en augmentant Des donn es au niveau des r gions et des pays sur la pr valence de l insuffisance pond rale et du retard de croissance chez les enfants montrent des carts consid rables m me entre des pays situ s dans la m me r gion figure 2 12 et annexe techniqu
182. e de l enfant la prise de poids l tat de sant et la pratique ou non de l allai tement maternel Les fiches peuvent sugg rer diff rentes fa ons d am liorer la situation mais le conseiller s lectionne uniquement un ou deux comportements que la m re est pr te changer au cours du mois venir Ceux ci peuvent tre aussi simples que d allaiter l enfant aux deux seins chaque session d allaitement ou de lui donner la moiti d un tortilla lors de deux repas chaque jour Le mois suivant la m re voit les r sultats en constatant la prise de poids de l enfant qui indique si le changement de comportement a fait ou non une diff rence Le suivi des progr s se fait au moyen d un graphique innovateur cinq colonnes voir le mod le plus loin qui compile les donn es concernant cinq indicateurs simples dans chaque village chaque mois le nombre d enfants de moins de deux ans dans la communaut le nombre d enfants qui ont t pes s ce mois l le nombre de ceux qui ont pris un poids ad quat le nombre de ceux qui n ont pas pris un poids ad quat et le nombre de ceux qui n ont pas pris un poids ad quat depuis deux mois ou plus 166 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT L action communautaire Une fois par trimestre les donn es de suivi du mois pr c dent sont transmises la communaut lors d une r union au cours de laquelle la communaut dans son ensemble prend des d cisions et trav
183. e 3 Une proposition de priorit s pour la recherche active sur la nutrition Repositionner la nutrition parmi les priorit s du d veloppement Une nouvelle perspective sur la programmation est en voie d merger aux niveaux mondial et national La transition en cours des projets vers les programmes des approches verticales qui se concentrent sur des maladies sp cifiques vers les approches sectorielles et le soutien budg taire est un reflet de ces changements Les r les de la soci t civile et du secteur priv acqui rent de l importance dans les questions de sant et de nutrition au niveau mondial Les partenaires du d veloppement n ont jamais autant mis l accent sur l obtention de r sultats Ces changements demandent quelques ajustements dans la fa on de faire avancer les dossiers de la nutrition Quatre domaines cl s de la recherche active ont un r le critique jouer dans ces ajustements e Repositionner la nutrition au sein des programmes de sant d agriculture de d veloppement rural d ducation et de protection sociale Comme le confirme le tableau g n ral bross dans le chapitre 1 il semble mainte nant certain que plusieurs des Objectifs du mill naire pour le d velop pement OMD relatifs la sant et d autres questions ne pourront tre atteints sans investissement dans la nutrition Selon certaines observations des programmes d ducation la nutrition et d autres interventions agissant sur l
184. e 3 1 Cholest rol 7 6 l habitation en provenance d un combustible solide 3 7 5 Carence en zinc 3 2 Surcharge pond rale 2 7 Surcharge pond rale 7A 6 Carence en fer 3 1 Cholest rol 2 1 Faible consommation de fruits et l gumes 3 9 7 Carence en vitamine A 3 0 Faible consommation Inactivit physique 3 3 de fruits et l gumes 1 9 8 Pression art rielle 2 5 Fum e l int rieur de Drogues illicites 1 8 l habitation en provenance d un combustible solide 1 9 9 Tabagisme 2 0 Carence en fer 1 8 Relations sexuelles non prot g es 0 8 10 Cholest rol 1 9 Eau non potable Carence en fer 0 7 syst me d hygi ne publique d ficient hygi ne d ficiente 17 Source OMS 2002 Note Les calculs sont fond s sur les r gion Afrique D Afrique E Am rique D Am rique B M diterran e orientale s de l OMS M diterran e orientale D Asie du Sud Est D B Asie du Sud Est B Pacifique occidental B lt Am rique Europe A Europe B Europe C Pacifique occidental A Le fardeau des maladies li es aux relations sexuelles non prot g es provient du VIH sida et des maladies transmises sexuellement le fardeau des maladies li es la carence en fer est attribuable des causes maternelles ou p rinatales en plus des effets directs de l an mie le fardeau des maladies li es une eau non potable un syst me d hygi ne publique d ficient et une hygi
185. e 47 2 51 3 49 2 75 1 Quatri me 37 6 40 3 38 9 72 3 Sup rieur 25 2 27 6 26 4 63 9 Source Gwatkin et al 2003 Non disponible POURQUOI INVESTIR DANS LA NUTRITION 33 Une autre raison qui justifie un investissement public est qu une meilleure nutrition constitue souvent un bien public par opposition a un bien priv dans la mesure o elle contribue au bien tre de l ensemble de la soci t Par exemple une meilleure nutrition peut r duire la propaga tion de maladies contagieuses et accro tre la productivit conomique du pays De plus les infrastructures et les institutions qui fournissent des services de nutrition ainsi que l autorit qui met en place les interventions publiques se retrouvent principalement dans le secteur public m me si certaines interventions comme celles li es l enrichissement alimentaire n cessitent une intervention beaucoup plus grande du secteur priv Nutrition et pauvret mon taire La d nutrition et la malnutrition en micronutriments sont elles m mes des indicateurs directs de pauvret dans le sens g n ral du terme qui inclut le d veloppement humain Mais la d nutrition est aussi fortement corr l e avec la pauvret mon taire m me s il ne s agit pas du tout de la m me chose La pr valence de la malnutrition est souvent deux trois fois plus lev e et parfois encore plus au sein du quintile de revenu le plus pauvre que dans le quintile sup rieur
186. e 5 6 L insuffisance pond rale la naissance L Asie du Sud pr sente le taux le plus lev de b b s n s avec une insuffi sance pond rale 28 suivie du Moyen Orient et de l Afrique du Nord et Figure 2 2 Tendances pr visionnelles du nombre d enfants de moins de 5 ans pr sentant une insuffisance pond rale 1990 2015 180 150 90 60 30 N d enfants pr sentant une insuffisance pond rale en millions Afrique Asie Am rique Pays latine et en voie de Cara bes d veloppement Source De Onis et al 2004a 2004b Note Estimations bas es sur les r gions de l OMS 46 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT du reste de la r gion Afrique L insuffisance pond rale la naissance est un probl me beaucoup moins pressant dans les r gions Am rique latine et Cara bes Asie de l Est et Pacifique et Europe et Asie centrale Les taux lev s d insuffisance pond rale a la naissance contribuent aux hauts taux d insuffisance pond rale et de retard de croissance surtout en Asie du Sud La population nombreuse en Asie du Sud fait en sorte que ces taux sont multipli s plusieurs reprises L Asie du Sud compte ainsi le plus grand nombre de b b s n s avec un faible poids ce qui m nera plus tard au plus grand nombre d enfants souffrant de d nutrition Le poids a la naissance est galement un probl me en Afrique mais une chelle plus modeste Les enfants n s avec une insuffisanc
187. e VIH sida e Quelle nutrition sp ciale et quelles interventions en mati re de soins des enfants pourraient tre n cessaires pour les enfants de personnes 82 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT atteintes du VIH sida ou pour les orphelins dont un parent ou les deux sont morts du sida e Certaines recherches indiquent que des suppl ments de multivitamines donn s des adultes s ropositifs dans les premi res phases d une infec tion ont ralenti la progression du VIH ce qui laisse croire qu ils peuvent prolonger la p riode avant laquelle les drogues antir trovirales devien nent n cessaires Quel est le r gime le plus efficace et efficient de suppl mentation en micronutriments pour les personnes s ropositives e Est il possible que manger plus et mieux plut t que prendre des suppl ments puisse aussi retarder l apparition du sida chez les personnes s ropositives de m me que le moment o les drogues antir trovirales sont n cessaires Quelle est la rentabilit relative des interventions nutritionnelles et combien pourrait on pargner par rapport aux co ts d une th rapie antir trovirale e Le groupe cible pour les programmes nutritionnels qui touchent au probl me du VIH sida n est pas uniquement compos de m res et d enfants les principaux clients des autres programmes pour lutter contre la sous alimentation mais la population dans son ensemble Qu est ce que cela signifie pour la concepti
188. e contre la pauvret PRSC sur une base multisectorielle Un r cent examen des PRSP dans 40 pays qui connaissent de graves problemes de malnutrition conclut que bien que la plupart des PRSP mentionnent les enjeux nutritionnels ils int grent rarement la nutrition de fa on concr te dans leur strat gie On r f re souvent la malnutrition dans les d finitions de la pauvret et le theme de la nutrition fait partie des analyses de la pauvret Vingt huit pays utilisent au moins un indicateur nutritionnel t pour mesurer la pauvret non mon taire les indicateurs de carence en macronutriments tels que l insuffisance pond rale le retard de croissance et l maciation sont les plus commun ment utilis s bien que les termes techniques employ s ne soient pas toujours clairs Six pays utilisent galement l indice de pauvret humaine du Programme des Nations Unies pour le d veloppement qui inclut la proportion d enfants qui pr sentent une insuffisance pond rale comme indicateur de d nuement par rapport un niveau de vie d cent Cependant seulement quelques uns de ces pays poursuivent la d marche par des actions appropri es Par exemple e Alors que plus de 70 des PRSP consid rent la nutrition comme un probl me de d veloppement seulement 35 allouent des ressources budg taires des interventions nutritionnelles sp cifiques Cela laisse croire que la nutrition peut bien s int grer dans une initiative politique multisec
189. e de d veloppement Lorsque les pays sollicitent de l aide en mati re de nutrition les partenaires de d veloppement doivent r pondre d abord en aidant ces pays d velopper une vision commune et tablir un consensus sur la nature de l intervention r aliser la mani re de s y VUE D ENSEMBLE 15 prendre l entit qui s en chargera et ensuite en fournissant de l assistance financi re et autre Le pr sent rapport soutient que la non r alisation grande chelle d interventions dans le domaine de la nutrition est attri buable en grande partie un manque d engagement soutenu de la part des pouvoirs publics qui se traduit par une fa ble demande d aide en mati re de nutrition Dans ce contexte le r le des partenaires du d veloppement doit d passer une simple r ponse aux demandes d assistance des gouver nements Ils doivent utiliser leurs ressources combin es d analyse de sensibilisation et de renforcement des capacit s pour donner la nutrition une plus grande priorit dans le programme d action dans toute situation o le probl me de nutrition freine la r alisation des OMD tableau 3 Ce r le ne peut tre rempli que si les partenaires du d veloppement partagent une vision commune du probl me de malnutrition et adoptent collective ment des strat gies de port e g n rale pour s y attaquer et s ils s expri ment d une seule voix Il s ensuit que les partenaires du d veloppement doivent
190. e en uvre et les partenaires du d veloppement accro tre les budgets d di s aux investissements ad quats dans la nutrition puisque les partenaires du d veloppement ne peuvent augmenter les fonds qu ils consacrent la nutrition que si les pays le demandent e D terminer les failles dans la capacit du pays renforcer l engagement am liorer la nutrition et chercher de l aide pour combler ces failles chez les institutions locales d autres pays en d veloppement ou des agences non gouvernementales et d autres partenaires du d veloppement Des activit s visant un renforcement syst matique de l engagement peuvent co ter plusieurs centaines de milliers de dollars par pays des d penses qui sont encourues avant m me que les fonds du gouvernement ou du donateur soient disponibles pour les programmes ou les r formes pr vus Les partenaires du d veloppement peuvent aider les pays couvrir ces frais en tablissant un fonds partir duquel les pays peuvent financer l assistance technique et les co ts de d part d coulant du renfor cement de l engagement et du consensus entre les parties prenantes Ils pourraient aussi les assister dans le d veloppement de meilleures pratiques et documenter celles ci dans un manuel d instructions de fa on promouvoir l expertise acquise Renforcer les capacit s Les valuations montrent que de nombreux aspects du renforcement des capacit s institutionnelles n ont re u que pe
191. e et o il fallait pr venir une situation de malnutrition Ils ont ensuite discut avec les familles pour tenter de comprendre les causes possibles mauvaise sant mauvaises pratiques en mati re de soins des enfants ins curit alimentaire ou une combinaison de ces facteurs En collaboration avec les familles et les organisations gouverne mentales locales ils ont labor un plan d action adapt la situation pour aider les familles Selon la cause de la malnutrition l intervention pouvait consister en une session de counseling une consultation chez un m decin ou une participation des programmes de cr ation de revenu de microcr dit ou de protection sociale dans le but d am liorer la s curit alimentaire Source UNICEF 1990 104 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Les sources de fonds et la coordination des bailleurs de fonds De nombreux pays qui connaissent de s rieux probl mes de d nutrition ont besoin d une aide externe afin qu ils puissent largir leurs services nutritionnels La durabilit et l institutionnalisation de leurs interventions en mati re de nutrition d pendent de fa on cruciale du choix d un mode de financement et d une approche pour les financer Projets Les projets traditionnels sont des bancs d essai id als pour tester les strat gies de fourniture des services avant de les mettre en pratique grande chelle Ils s av rent galement bien adapt s la
192. e grandissant de surcharge pond rale La matrice montre que la d nutrition autant les carences en macronu triments qu en micronutriments et le surpoids constituent des probl mes importants de sant publique dans la plupart des pays en d veloppement 80 des 126 pays pour lesquels des donn es sont disponibles entrent dans la cat gorie A et les 80 pays pour lesquels on a des donn es sur les micro nutriments entrent dans la cat gorie B 63 pays ont la fois des carences en macronutriments et en micronutriments c est dire qu ils se retrou vent dans les cat gories A et B Dans environ la moiti des pays pour lesquels on dispose de donn es sur la surcharge pond rale plus de 3 des enfants ont un surpoids cat gorie C et environ 40 de ces pays ont la fois des probl mes d insuffisance et de surcharge pond rales c est dire qu ils se retrouvent dans les cat gories A et C ce qui indique que les deux extr mes du spectre de la malnutrition insuffisance et surcharge pond rales coexistent dans de nombreux pays en d veloppement Presque tous les pays du Moyen Orient et d Afrique du Nord ont comme on peut s y attendre la fois des probl mes de d ficience en macronutriments et en micronutriments qui n cessitent des interventions Il est galement vident que le surpoids chez les enfants est rapidement en voie de devenir un probl me de sant publique bien que les niveaux absolus restent tr s bas en co
193. e la pauvret PRSC Les m thodes d valuation actuelles pourraient devoir tre ajust es et adapt es ces nouvelles approches De plus les indicateurs utilis s pour estimer les progr s dans le domaine de la nutrition sont beaucoup plus difficiles appliquer que dans d autres secteurs Par exemple l indicateur de progr s de l OMD pour le secteur de l duca tion est le taux d inscription l cole L indicateur pour la nutrition est le taux d insuffisance pond rale Alors que l indicateur pour l ducation ressemble beaucoup plus un indicateur de processus ou de r sultats l indicateur pour la nutrition en est plut t un d impact et l horizon temporel pour avoir un effet sur les taux d insuffisance pond rale est beaucoup plus loign que pour ce qui est des inscriptions l cole Dans le choix d indicateurs on a peut tre impos une norme plus lev e a la nutrition qu aux autres secteurs Cette question exige de la ANNEXE 3 151 DIN EE recherche additionnelle De plus de nombreuses valuations tradition nelles de programmes en mati re de nutrition se sont pench es sur les b n fices qu en retirent les groupes dans leur ensemble par exemple on a cherch conna tre l impact des programmes de pr vention de l insuffisance pond rale la naissance sur toutes les femmes enceintes La recherche la plus r cente confirme cependant que ces b n fices pourraient tre in galement distri
194. e lutte contre la malnutrition 128 Appuyer un programme cibl de recherche d action sur la nutri NoN esen SRE ERA AN et nt E 2 An er Te 132 Les carts entre les besoins identifi s et les priorit s des partenaires du d veloppement 134 tapes SUN ER a Re Ba ne ue 135 NOTES M paces ea E Sr ahaa eon RSR ne hale nn te 137 Annexe 1 Les exp riences nationales en mati re d approches courtes pour am liorer la nutrition 139 Annexe 2 Les approches longues pour am liorer la nutrition 143 Annexe 3 Une proposition de priorit s pour la recherche achive sur la NUtIHON Le pre eae kar ea eee eS 147 Annexes techniques 152 R f rences bibliographiques 221 Tableaux 1 1 Ratios avantages co t des programmes de nutrition 27 12 Co ts unitaires annuels des programmes de nutrition 28 1 3 Co t des interventions en mati re de nutrition en dollars 29 1 4 R duction de la proportion d enfants pr sentant une insuffisance pond rale en Tanzanie selon diff rents sc narios de croissance du revenu et d tendue des interventions nutritionnelles 0 31 1 5 Pr valence de l insuffisance pond rale et de l an mie chez les enfants de l Inde par quintile de revenu 32 1 6 Mesure dans laquelle l investissement dans la nutr
195. e niveaux accrus d activit physique mais il est difficile de savoir quels ont t les effets sur l ob sit ou quelles composantes du programme ont contribu ces effets Les domaines o il faudrait en savoir plus e Les programmes cibles multiples qui impliquent plusieurs agences comme celui du Br sil sont relativement dispendieux et exigeants sur le plan institutionnel Quelle est la rentabilit relative des diff rentes approches visant contr ler l ob sit et les MNT li es aux habitudes alimentaires selon les circonstances de chaque pays Et quel est l quilibre appropri entre les interventions qui agissent sur la demande et celles qui agissent sur l offre e Sur qui les programmes de lutte contre l ob sit devraient ils tre cibl s selon les circonstances de chaque pays Sur ceux qui ont d j un probl me de surpoids ceux qui sont risque ou sur la communaut dans son ensemble Dans quelle p riode de la vie trouve t on les 86 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT meilleures occasions pour cibler des programmes visant a pr venir l ob sit et les MNT li es aux habitudes alimentaires e Il semble y avoir un lien vident entre les politiques agricoles et alimen taires et les r sultats sur le plan de la nutrition et de la sant Quels sont les effets intentionnels et non intentionnels des politiques publiques dans les autres secteurs sur la nutrition e Les autres barri res au progr s
196. e pond rale sont d savantag s avant m me d tre n s et l exp rience d montre que ces enfants repren dront rarement un poids normal De plus les donn es montrent que les principales causes d insuffisance pond rale sont une mauvaise alimenta tion de la m re l an mie le paludisme la diarrh e les maladies trans mises sexuellement de m me que des maladies telles que la schistosomose l o elles sont end miques Dans des pays plus industrialis s fumer la cigarette pendant la grossesse est la principale cause d insuffisance pond rale la naissance Figure 2 3 Pr valence et nombre de nourrissons pr sentant une insuffisance pond rale Millions d enfants n s avec un faible poids 30 Asie de l Est et Pacifique Pourcentage d insuffisance pond rale a 0 Am rique latine Afrique ee amp et Caraibes Mb gt i gt SS CP we D g x x F Europe et y S g xy g LA Asie centrale Moyen Orient et S ET ES S 05 Afrique du Nord yY S Source UNICEF et OMS 2004 Note Les estimations se fondent sur les r gions de l UNICEF LA MALNUTRITION EST ELLE GRAVE ET POURQUOI SE PRODUIT ELLE 47 Des tudes r centes ont montr que les b b s n s avec un faible poids sont beaucoup plus susceptibles d tre sujets l ob sit abdominale et des maladies non transmissibles lorsqu ils seront adultes On d bat encore de ce ph nom ne surnomm l hypoth se de Barke
197. e sp cialistes se d barrasser des excr ments d une fa on s curitaire et se laver les mains ensuite avant de toucher la nourriture promouvoir le d veloppement intellectuel et social de l enfant par la parole le jeu et un environnement stimulant Source Hill Kirkwood et Edmond 2004 L approche BASICS Les projets BASICS Soutien de base l institutionnalisation de la survie de l enfant sont des contrats de l Agence am ricaine pour le d veloppe ment international USAID visant pr venir les d c s d enfants qui 173 174 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT peuvent tre vit s dans les pays en d veloppement voir www basics org L actuel contrat de 100 millions de dollars du programme BASICS a d but en octobre 2004 Il contribue multiplier les interventions efficaces en faveur de la sant des enfants notamment les programmes visant les nouveau n s la distribution de suppl ments en vitamine A et d autres interventions nutritionnelles essentielles les campagnes de vaccination le traitement du sida chez les enfants le traitement de la diarrh e et de la pneumonie et le contr le du paludisme Il appuie les activit s pour accro tre les interventions au sein des familles des communaut s et des syst mes de sant qui visent am liorer la sant et la nutrition des enfants Les Actions essentielles en nutrition ENA sont une approche d velopp e dans le cadre du projet B
198. e un grand nombre de projets individuels et qu ils doivent se tourner vers des solutions de rechange multisectorielles donner une petite place la nutri tion dans un programme multisectoriel pourrait quivaloir l ignorer Dans ces cas o l engagement et les capacit s d intervenir dans le domaine de la nutrition sont faibles mais o la nutrition pourrait tout de m me avoir t incluse dans les PRSP PRSC plusieurs options doivent tre syst matiquement explor es et d crites en d tail Envisager une approche graduelle d butant par un projet d investisse ment standard ou des projets dans le domaine de la nutrition pour accro tre les capacit s et se terminant par l int gration dans un PRSC e S assurer que les interventions nutritionnelles obtiennent une attention appropri e dans les PRSC en leur fournissant des objectifs clairs et des indicateurs de progr s et en incorporant des processus pour le suivi des progr s par diverses parties prenantes politiciens minist res clients des programmes et m dias e Compl ter la composante nutritionnelle d un tel PRSC avec un projet additionnel d assistance technique pour renforcer les capacit s sur le plan de la nutrition Les domaines o il faut en savoir plus Des travaux additionnels sont n cessaires pour mieux conna tre l exp rience des pays dans les domaines suivants e Comment mieux int grer la nutrition dans la sant et d autres programmes sectori
199. e utilisant des donn es du district de Kagera en Tanzanie montre que la cible de pauvret mon taire pourrait tre atteinte avec un taux potentiellement r alisable de croissance du revenu per capita de 1 5 Toutefois sans intervention nutritionnelle l am lioration corres pondante dans l atteinte de la cible de pauvret non mon taire la nutrition Tableau 1 3 Co t des interventions en mati re de nutrition en dollars M thode Type d intervention Enrichissement Suppl ment Iode 0 02 0 05 0 8 2 75 Vitamine A 0 17 0 9 1 25 Fer 0 09 1 00 3 17 5 30 Programme communautaire de Moins intensive Plus intensive promotion de la croissance 2 00 5 00 5 00 10 00 Source Caufield et al 2004b a Pour des injections d huile iod e b Par exemple avec des travailleurs r mun r s ou des suppl ments nutritionnels 30 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Figure 1 2 Lien entre revenu et malnutrition 40 a 30 de 1970 1979 1980 1989 as 1990 1999 20 tant une insuffisance pond rale Proportion d enfants de moins de cinq ans pr sen 0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000 10000 PNB per capita Source Haddad et al 2002 Figure 1 3 R duction estimative de la pr valence de l insuffisance pond rale selon diff rents sc narios de croissance conomique et d lasticit revenu nutrition Tanzanie Inde L OMD sera atteint en L OMD sera atteint en 40 2059
200. ecto riel des d bats et exp rimentations prolong s ont eu lieu voir Levinson 20023 pour une revue de la litt rature pour d terminer son attache insti tutionnelle L exp rience a d montr autant ce qui ne fonctionne pas voir annexe technique 4 1E que ce qui fonctionne En pratique les programmes r ussis de nutrition ont t g r s par une grande vari t d agences sectorielles dans diff rents pays sous la supervision de divers organismes de coordination ou de gestion par exemple au Burkina Faso l agence du Comit national de coordination de la politique nutritionnelle a Madagascar celle du bureau du premier ministre au S n gal celle du bureau du pr sident et au Honduras celle d un organisme de niveau minist riel charg de coordonner les projets issus de l aide trang re On peut tirer une s rie de le ons LE PASSAGE A GRANDE ECHELLE 99 e Il devrait y avoir une division nette des responsabilit s parmi les insti tutions responsables de la mise en uvre e Les organismes de supervision ne devraient pas avoir de responsabilit s sur le plan de la mise en uvre mais devraient pouvoir influencer l affectation intersectorielle des ressources de fa on offrir aux agences responsables de la mise en uvre des incitations au rendement e Ilest moins important de d terminer quoi l organisme de supervision est rattach que de s assurer qu il est appuy par un solide engagement politique et bureaucra
201. eding and Food Subsidy Programmes Food Policy 18 3 192 199 1999 The Economics of Nutritional Interventions dans Nutrition and Health in Developing Countries d Richard D Semba et Martin W Bloem Totowa New Jersey Humana Press Inc Horton Susan et J Ross 2003 The Economics of Iron Deficiency Food Policy 28 1 51 75 Horton Susan Tina Sanghvi Margaret Phillips John Fiedler Rafael Perez Escamilla Chessa Lutter Ada Rivera et A M Segall Correa 1996 Breastfeeding Promotion and Priority Setting in Health Health Policy Planning 11 2 156 168 Hunt J M 2005 The Potential Impact of Reducing Global Malnutrition on Poverty Reduction and Economic Development Asia Pac J Clin Nutr 14 S 10 38 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 231 Hunt Joseph Michael M et M G Quibria 1999 Investing in Child Nutrition in Asia Manille Asian Development Bank et UNICEF ADB Nutrition and Development Series 1 Iannotti Lora et Stuart Gillespie 2002 Successful Community Nutrition Programming Lessons from Kenya Tanzania and Uganda New York UNICEF Iliadou Anastasia Sven Cnattingius et P Lichtenstein 2004 Low Birthweight and Type 2 Diabetes A Study on 11 162 Swedish Twins International Journal of Epidemiology 33 5 948 953 Iliff Peter J Ellen G Piwoz Naume V Tavengwa Clare D Zunguza Edmore T Marinda Kusum J Nathoo et al 2005 Early Exclusive Breastfeed
202. eloppement rural 5 de l du cation 4 de la protection sociale 3 et du transport 2 tir de l examen des programmes d avril 2005 4 Heaver 2005b Heaver 2005b 6 S rie Lancet sur la survie des enfants 2004 QU 138 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Plusieurs tapes peuvent tre n cessaires pour y arriver Aider les pays d terminer les causes locales de la malnutrition et l importance de la malnutrition en comparaison des autres obstacles au d veloppement Venir en aide avec des outils pratiques pour d cider comment investir voir l annexe technique 5 4 Aider a d velopper une strat gie nationale et un programme correspondant de recherche active R orienter les d penses publiques pour permettre de financer la strat gie S entendre sur une strat gie commune de financement qui tire partie des avantages comparatifs de chaque partenaire du d veloppement soutien technique suivi et valuation et pr sence sur le terrain Hunt 2005 Ann exe 1 Les exp riences nationales en mati re d approches courtes pour am liorer la nutrition Exp rience en mati re de Effet Co t par programmes sur la participant Intervention grande chelle nutrition par ann e Meilleures pratiques Programme UPGK en Indon sie Co ts Cibler les enfants de moins de communau Projet de nutrition budg taires 2 ans Counseling adapt et taire de int gr du Tamil r
203. els ainsi que dans les PRSP les PRSC les SWAp et LE PASSAGE A GRANDE ECHELLE 109 Encadr 4 4 Une d marche en cing tapes pour int grer la nutrition dans les PRSP Etape 1 D terminer si le pays a un probl me de nutrition suffisamment important pour constituer un probl me de sant publique voir annexe 1 ou annexe technique 5 6 pour une liste de pays e Si oui il existe de bonnes raisons d inclure la nutrition dans le PRSP e Si oui d velopper une argumentation pour privil gier la nutrition par rapport a d autres secteurs dans le PRSP du pays e Si non privil gier d autres secteurs et voir si et comment les questions de nutrition peuvent s y int grer Etape 2 Si les questions de nutrition sont importantes e Examiner l ampleur et la nature du probl me de nutrition voir annexe 1 pour des informations l mentaires e En utilisant les niveaux de malnutrition estim s l annexe 1 calculer les pertes de productivit estim es attribuables la malnutrition aussi bien l insuffisance que la surcharge pond rales et analyser les co ts et les b n fices de s attaquer la malnutrition tape 3 D terminer les possibles causes de la malnutrition e Cette information pourrait tre disponible dans le pays e Si ce n est pas le cas commander une analyse les donn es des enqu tes d mographiques sur les m nages sont habituellement une bonne source pour ces analyses v rifier ga
204. ements sur les programmes grande chelle et sur les niveaux d investissement n ces saires pour atteindre les OMD relatifs la nutrition Renforcer et calibrer les m canismes de fourniture des services e Explorer la possibilit de reproduire les nouveaux m canismes de fourniture de services nutritionnels L o les capacit s gouvernementales de mise en uvre sont limit es des pays comme le Bangladesh ont cherch des moyens de fournir des services par l entremise d organisations non gouvernementales ONG Les le ons apprises indiquent que cela pourrait justifier une capacit alternative pour offrir du travail en sous traitance et g rer les ONG Dans d autres pays comme au Mexique et ANNEXE 3 149 au Honduras les transferts mon taires conditionnels ont t utilis s comme moyen de renforcer l utilisation des services nutritionnels et de sant Dans le domaine des micronutriments on explore la possibilit de mettre en place des partenariats public priv et des alliances Les exp riences et les connaissances tir es de ces innovations doivent tre test es dans d autres environnements pour tre adapt es et mises en pratique a plus grande chelle e Effectuer des recherches pour mieux comprendre quel point les suppl ments en micronutriments peuvent avoir un effet et pour quels micronutriments combien de temps on doit les utiliser selon les conditions et si l enrichissement ou les strat gies alimentai
205. enta tion aux situations particuli res une compr hension des motivations et des contraintes qui influent sur les changements de comportements la flexibilit une recherche rapide et peu co teuse sur le terrain de rapprocher le programme nutritionnel de la famille et de la communaut une formation en counseling sur la nutrition e Mobilisation communautaire Le Groupe Manoff utilise plusieurs approches incluant le mod le communautaire de promotion de la croissance la surveillance communautaire et la modification de comportements e Marketing de produits Cette d marche est motiv e par une strat gie de modification des comportements fond e sur la recherche formative et consultative Parmi les exemples de produits qui ont fait l objet d une campagne de promotion de la part du Groupe Manoff on retrouve des comprim s de fer en Indon sie au Pakistan en Inde et en Bolivie parmi d autres pays des cachets de vitamine A en Tha lande en Indon sie et au Salvador parmi d autres pays du sucre enrichi en vitamine A en Zambie en Bolivie et au Salvador des produits de bl enrichis en fer au Nicaragua e Les exp riences de participation des programmes natio naux comprennent expliquer l importance de l allaitement maternel des familles au Pakistan et en Indon sie l identification d aliments nutritifs pour le sevrage des nourrissons et l ducation sur
206. entifier et appuyer de cinq a dix pays qui font face a de graves probl mes de nutrition et qui sont d termin s travailler avec les parte naires de d veloppement pour int grer la nutrition aux approches secto rielles aux programmes plurinationaux de lutte contre le sida et aux cr dits l appui de la strat gie de r duction de la pauvret Dans les pays qui ont peu d exp rience dans le domaine de la nutrition la premi re tape peut consister ex cuter des projets de nutrition dans les autres cas il sera n cessaire de d ployer des efforts particuliers pour renforcer les capacit s du pays e Identifier et appuyer de trois cinq pays o il convient de r orienter les investissements d envergure afin d en optimiser l impact Dans ces pays fournir un appui coordonn pour r orienter la conception des programmes et pour renforcer la qualit le suivi et l valuation de l ex cution e Identifier et appuyer de trois cing pays o les probl mes de nutrition sont tr s pr occupants mais o aucune mesure appropri e n est prise pour s y attaquer Dans ces pays s attarder susciter l engagement analyser les politiques et mettre au point des strat gies d intervention qui peuvent tre financ es avec l aide des partenaires de d veloppement Afin de contribuer la r alisation de ces objectifs les partenaires de d veloppement devront cofinancer un fonds de subventions pour catalyser les interventions en
207. entions dans un ou deux minist res o l on a trouv des champions e D buter par des interventions qui sont relativement peu co teuses et faciles g rer telles que la suppl mentation en vitamine A et en iode e Tester les interventions dans des r gions de faible tendue o l atteinte rapide de r sultats venant renforcer l engagement peut tre assur e sans que le gouvernement ne d pense trop de fonds e Investir dans l analyse et la promotion appuy e par des faits pour renforcer l engagement du pays plut t que dans les projets orient s selon les priorit s du donateur et qui ne pourront tre maintenus sans prise en charge du pays Source Extraits de l annexe 5 4 LES PROCHAINES ETAPES POUR ACCELERER LES PROGRES 125 sant de nutrition et de population HNPSP La nutrition est galement un l ment cl du PRSP pr liminaire du Bangladesh Toutes ces initia tives s appuient sur l exp rience accumul e durant les projets tradition nels pr c dents le Projet de nutrition int gr du Bangladesh BINP et le Projet national de nutrition e A Madagascar les programmes de nutrition sont mis l avant plan et largis par l entremise du PRSC sur la base de l exp rience acquise dans le projet SEECALINE e En thiopie le gouvernement d veloppe une strat gie nationale en mati re de nutrition avec l appui de nombreux partenaires travaillant en coordination le Fonds des Nations Unies pour l enfance
208. entres du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale CGIAR les universit s et d autres instituts de recherche dans le sud et le nord ainsi que de l application de ce savoir aux probl mes nationaux et inter nationaux de politique alimentaire ANNEXE TECHNIQUE 5 3 201 Institutions D claration de mission mandat Strat gie nutritionnelle Organisme de recherche IFPRI suite HarvestPlus et la diffusion des r sultats jouent un r le crucial dans la qualit des d bats et la formation de politiques nutri tionnelles judicieuses et appropri es La mission d IFPRI implique de mettre fortement l accent sur la recherche et sur les qualit s qui facilitent le changement La biofortifica tion est une strat gie visant amener les plantes enrichir leurs graines ou leurs racines par la s lection des plants Une alliance mondiale inter disciplinaire d institutions de recherche et d agences a t form e pour d velopper des vari t s de plantes bioforti fi es et pour les distribuer des fermiers dans les pays en d veloppement HarvestPlus est le nom de ce programme mondial La recherche et le d veloppement sont les principaux champs d activit s de HarvestPlus R alise des tudes sur les politiques alimentaires et agricoles qui ont un impact sur la qualit des r gimes alimentaires des pauvres proc de des analyses co ts b n fices de
209. er la progression vers une r duction des autres carences en vitamines et min raux par la diversification des r gimes alimentaires Yenrichissement alimentaire la biofortification et la suppl mentation GAIN entreprend de combiner les forces des organisations des secteurs public et priv pour e mobiliser les entreprises priv es les donateurs internatio naux et les fondations en appui aux initiatives d enrichisse ment alimentaire dans les pays revenu faible e faire appel l expertise et aux ressources du secteur priv dans le transfert de technologies le d veloppement des affaires le commerce et le marketing e travailler avec l ONU et les autres agences multinationales pour instaurer des normes internationales et tablir des syst mes pour le contr le de la qualit e se servir des capacit s du secteur public pour s attaquer aux barri res l gislatives et r glementaires l enrichissement alimentaire e assurer un plus grand r le aux ONG et aux organisations civiques dans l enrichissement alimentaire e lier les efforts pour promouvoir l enrichissement alimentaire aux autres interventions essentielles telles que la suppl men tation en micronutriments et la diversification des r gimes alimentaires N B L enrichissement des aliments de base et des condiments est d termin par les conditions du pays et non par GAIN Recherche et d veloppement e GAIN tablira une liste de priorit
210. er le probl me d inad quation entre les causes de la malnutrition et les interventions Trois sources courantes d inad quation entre les besoins et la conception pr sent es dans leurs grandes lignes au chapitre 3 proviennent de la priorit donn e la nourriture qui fait en sorte que les pays d pensent des sommes importantes pour la nourriture ou les programmes d alimentation alors que le probl me est ailleurs d un mauvais ciblage par groupes d ge o l on constate que les pays consa crent des investissements aux enfants plus vieux alors que la malnutrition touche surtout les jeunes enfants d un mauvais ciblage de la pauvret o l on constate que les programmes chouent cibler la malnutrition dans les r gions les plus pauvres soit par conception ou cause d une mauvaise ciblage Ces inad quations doivent tre r gl es si l on veut obtenir des r sultats des programmes existants grande chelle en mati re de nutri tion De m me mesure que les PRSP deviennent un important outil d intervention politique on doit s assurer davantage que les strat gies et les interventions propos es dans les PRSP des pays s accordent avec la situation de ces pays sur le plan pid miologique et de la malnutrition Les partenaires du d veloppement peuvent fournir une aide en donnant leur appui une analyse des politiques qui permet d identifier les sources d inad quation voir par exemple Gragnolati et al
211. es 89 2005a Good Work But Not Enough of It A Review of the World Bank s Experience in Nutrition Washington D C Banque mondiale 2005b Strengthening Country Commitment to Human Development Lessons from Nutrition Washington D C World Bank Directions in Development Series Heaver Richard et Yongyout Kachondam 2002 Thailand s National Nutrition Program Lessons in Management and Capacity Development Washington D C World Bank HNP Discussion Paper Hendricks Michael Romy Saitowitz et John Fiedler 1998 An Economic Analysis of Vitamin A Interventions in South Africa Child Health Unit University of Cape Town Hill Zelee Betty Kirkwood et Karen Edmond 2004 Family and Community Practices That Promote Child Survival Growth and Development A Review of the Evidence Gen ve OMS Ho T J 1985 Economic Issues in Assessing Nutrition Projects Costs Affordability and Cost Effectiveness Washington D C World Bank PHN Technical Note 85 14 Hoddinott John et Emmanual Skoufias 2003 The Impact of PROGRESA on Food Consumption Washington D C IFPRI FCND Discussion Paper 150 Honorati M J Armstrong Schellenberg H Mshinda M Shekar J K L Mugyabuso G D Ndossi et D de Savigny A para tre Vitamin A Supplementation in Tanzania The Impact of a Change in Programmatic Delivery Strategy on Coverage Horton Susan 1993 Cost Analysis of Fe
212. es Documents de strat gies de r duction de la pauvret PRSP des Cr dits d appui la strat gie de lutte contre la pauvret PRSC ou des approches sectorielles SWAp ou m me des programmes multisectoriels comme ceux qui touchent les questions de genre ou ceux de D veloppement conduit par les communaut s DCC Figure 5 1 Les principaux partenaires du d veloppement qui appuient l am lioration de la nutrition Minist res de tutelle agences etc dans les pays en d veloppement Agences onusiennes Partenariats Public priv Secteur priv Universit s de recherche acad miques chercheurs Manoff LES PROCHAINES ETAPES POUR ACCELERER LES PROGRES 119 La plupart des partenaires appuient les activit s de d veloppement des capacit s sous une forme ou une autre La majeure partie de leurs efforts est toutefois consacr e former des nutritionnistes plut t qu pousser le personnel cl responsable de la planification des finances et de l conomie au sein des gouvernements consacrer plus de ressources la nutrition ainsi qu renforcer l engagement et l appui envers les questions de nutri tion dans les minist res des finances et de la planification Bien que certaines agences soient activement impliqu es dans le renforcement de l engagement leurs efforts se limitent surtout des sujets dont la port e est relativement restreinte comme l allaitement maternel dans le
213. es ann es de l enfance La p riode la plus propice pour s attaquer la malnutrition est donc tr s courte et s tend du moment qui pr c de la conception jusqu l ge de deux ans Des investissements et des interventions subs quents sont moins susceptibles de renverser les dommages provoqu s pendant les premi res ann es 41 42 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Plus du quart de tous les enfants dans les pays en d veloppement souffrent d une insuffisance pond rale ou de retard de croissance Le tiers de la population mondiale presque deux milliards de personnes souffre de diverses formes de troubles li s la carence en iode Un m me nombre de gens pr sentent une carence en fer ce qui m ne l an mie Environ le quart des enfants de moins de cinq ans 127 millions ont des carences en vitamine A ce qui accro t le risque d une mort pr matur el En m me temps la proportion de gens qui souffrent de surcharge pond rale ou d ob sit est en hausse souvent dans les m mes pays o la d nutrition et la malnutrition en micronutriments sont concentr es ce qui entra ne ce qu on appelle souvent le double fardeau de la malnutrition Quelque 1 1 milliard d adultes ont un surplus de poids et 300 millions sont ob ses La d nutrition L cart de la malnutrition entre les pays d velopp s et les pays en d veloppement est immense Vingt sept pour cent plus de 147 millions des enfants
214. es arrangements institutionnels appropri s pour le d veloppement des politiques l analyse de la rentabilit et de la capacit de payer et la planification des investissements e fournissant une aide technique et un appui sur le plan du renforcement des capacit s dans ces domaines au besoin Acc l rer le passage d une approche centr e sur les projets une autre qui met plus l accent sur des programmes plus coordonn s Les PRSP PRSC et SWAp multisectoriels offrent une occasion pour accro tre la visibilit et l ampleur des interventions nutritionnelles Les partenaires du d veloppement peuvent aider les pays tirer profit de cette occasion en d laissant le financement de projets petite chelle orient s selon les priorit s du donateur et en mettant plut t leurs ressources en commun pour financer des programmes grande chelle plus conformes aux priorit s du pays en se mettant d accord sur la meilleure fa on pour chaque agence d appuyer les gouvernements des pays en d veloppement selon ses avantages comparatifs dans le financement l expertise technique ou la pr sence locale et en r duisant le fardeau de la gestion de 124 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT l aide pour le gouvernement par l entremise de proc dures communes de passation des march s publics de comptabilit et de production de rapports Cela est mis en place dans quelques pays ce qui montre bien que cela peut se faire e Au
215. es au r gime alimentaire et aux interventions grande chelle pour s y attaquer On devrait donc s atteler de fa on prioritaire tenter d en savoir plus sur ces questions dans la mesure o l on se tourne vers des interventions grande chelle e D terminer l efficacit des diff rentes interventions en mati re de nutrition pour pr venir et mitiger les effets du VIH sida On retrouve parmi ces inter ventions la possibilit de pr venir la transmission du VIH sida de la m re l enfant au moyen de l allaitement exclusif l am lioration de l efficacit de la th rapie antir trovirale par la nutrition et le r le de la s curit alimentaire dans la r duction des risques d infection au VIH e Se servir des donn es sur la nutrition dans les projets de suivi plus globaux Plusieurs projets de suivi des questions de sant et de pauvret l chelle mondiale comme le Health Metrics Network sont en voie d tre labor s Les partenaires du d veloppement et les agences de financement sont pr ts appuyer des syst mes int gr s et il est impor tant d inclure les indicateurs pertinents concernant la nutrition ces projets Cela n cessitera un certain appui sur le plan de la recherche e laborer des m thodes d valuation des interventions en mati re de nutrition dans le contexte des approches programmatiques telles que les approches secto rielles SWAp et les cr dits d appui la strat gie de lutte contr
216. es conditions du pays la cr ation d appuis au sein de la fonction publique et de la soci t civile de m me que dans le monde des affaires lorsque c est pertinent les m canismes de gestion qui fournissent des incitations aux responsables de la mise en uvre le choix appropri de sources de financement un suivi efficace du rendement un environnement politique susceptible de mener a des r formes des cadres l gislatif et r glementaire solides et l appui de partenaires du d veloppement de l ext rieur du pays qui collaborent dans un m me but Les efforts visant susciter un appui envers les objectifs nutri tionnels au sein de la soci t civile sont particuli rement critiques Les succ s obtenus par la Tha lande dans ses efforts de mobilisation de la soci t civile aident expliquer comment le pays a pu soutenir un engagement envers son programme de nutrition pendant plus de 25 ans Par contraste au Bangladesh au Tamil Nadu et en Tanzanie l opinion publique ne s est pas beaucoup manifest e pour appuyer le maintien de programmes ayant connu des d buts prometteurs lorsque l engagement du gouvernement ou d un partenaire du d veloppement a faibli Renforcer les capacit s La litt rature concernant le renforcement des capacit s de gestion et de mise en uvre dans le domaine de la nutrition est limit e Cette section se penche sur deux th mes seulement parmi les nombreux qui devraient faire l objet de plu
217. es de l enfance Cr dits d appui a la strat gie de lutte contre la pauvret Poverty Reduction Strategy Credits Documents de strat gies de r duction de la pauvret Poverty Reduction and Strategy Papers Analyses de la pauvret et de l impact social Poverty and Social Impact Analyses Approche sectorielle Sectorwide approach Projet de nutrition int gr du Tamil Nadu Tamil Nadu Integrated Nutrition Project Taux de variation annuelle Carence en vitamine A Vitamin A Deficiency Taux de mortalit des enfants de moins de 5 ans Alliance mondiale pour l allaitement maternel Les dollars sont indiqu s en devise am ricaine xvi An mie Carence en vitamine A D nutrition D p rissement mesur en poids pour taille Glossaire Taux insuffisant d h moglobine dans le sang qui se manifeste par une qualit et une quantit r duites de globules rouges la moiti des cas d an mie dans le monde sont caus s par une carence en fer Concentration de vitamine A dans les tissus suffisamment basse pour avoir des cons quences n fastes sur la sant morbidit et mortalit accrues mauvaise sant reproduc tive croissance et d veloppement ralentis m me si aucune d ficience clinique n est observ e Mauvaise nutrition qui peut survenir en relation avec une infection Les trois indices les plus souvent utilis s pour d terminer la d nutrition infantile sont la taille pour ge le p
218. es interventions appropri es dans les domaines de l agriculture du d veloppement rural de l approvi sionnement en eau et de l hygi ne publique des relations entre les sexes de la protection sociale de l ducation et du DCC VUE D ENSEMBLE 17 Tableau 3 Mesure dans laquelle l investissement dans la nutrition est crucial pour atteindre les OMD Objectif Effet nutritionnel Objectif 1 Eradiquer l extr me pauvret et la faim Objectif 2 Rendre l duca tion primaire universelle Objectif 3 Promouvoir l galit entre les sexes et manciper les femmes Objectif 4 R duire la mortalit infantile Objectif 5 Am liorer la sant des m res Objectif 6 Combattre le VIH sida le paludisme et d autres maladies La malnutrition entame le capital humain par des effets irr versibles et interg n rationnels sur le d veloppement cognitif et physique La malnutrition affecte les chances d un enfant d aller l cole d y rester et d obtenir de bons r sultats Un acc s plus restreint pour les femmes aux ressources de nourriture de sant et de soins peut entra ner la malnutrition r duisant ainsi leur capacit d acqu rir des avoirs S attaquer la malnutrition donne plus de moyens aux femmes qu aux hommes La malnutrition est directement ou indirectement associ e la plupart des d c s d enfants et est le principal facteur qui contribue au fardeau de la m
219. es nouvelles pratiques pr sentent de l int r t est d observer ce que les d viants positifs les femmes pauvres dont les enfants sont bien nourris font qui est appropri Ces pratiques positives sont tr s diverses et vont de l allaitement en donnant les deux seins en Indon sie la construction de parcs rudimentaires pour b b s pour emp cher les enfants d attraper des maladies sur les planchers sales au Bangladesh en passant par l alimentation active des mangeurs capricieux au Mexique et au Nicaragua et par l ajout de sources de prot ines trouv es localement la nourriture compl mentaire au Vietnam Source Marsh et Schroeder 2002 Zeitlin Ghassemi et Mansour 1990 Les essais de pratiques am lior es Les essais de pratiques am lior es sont un processus consultatif visant d velopper des messages adapt s aux conditions locales et culturellement acceptables qui s attaquent aux points de r sistance et jouent sur les facteurs de motivation Des chercheurs sp cialis s en formation visitent les m res pour discuter des probl mes d alimentation des enfants et des solutions possibles et pour n gocier des changements dans les pratiques Ils les visitent nouveau lorsque les m res ont mis l essai les nouvelles pratiques et ils les modifient selon ce qui a t tabli comme tant faisable L exp rience accumul e par des essais de pratiques am lior es dans plus de 15 pays d Afrique d Asie et d Am rique
220. es par l action sur le terrain dans trois domaines e Replacer la nutrition au c ur de la planification du d veloppement e Renforcer la prestation de services nutritionnels e Continuer d accumuler des faits sur les fa ons de s attaquer certaines formes de malnutrition sur le plan op rationnel Il est n cessaire d accroitre la recherche dans ce dernier domaine pour relever le d fi de plus en plus pressant du surpoids et de l ob sit et des liens entre la nutrition et le VIH ainsi que pour r duire le faible poids la naissance lorsque l exp rience op rationnelle est insuffisante pour largir les programmes avec assurance Une s rie de priorit s dans la recherche d action voir tableau 5 1 doit tre mise de l avant pour combler les lacunes dans les connaissances qui ont t tablies plus haut dans ce document Il est d une importance cruciale pour le succ s des investissements futurs dans la nutrition de s assurer de la pr sence d un lien strat gique et d une synergie entre les priorit s de la recherche et les priorit s programmatiques au niveau mondial de fa on ce qu elles s influencent mutuellement Les parte naires du d veloppement pourraient aider les pays poursuivre ces priorit s en fournissant des fonds et de l assistance technique pour conce voir la recherche d action et documenter valuer et diffuser les r sultats On peut trouver d autres d tails sur les priorit s sugg r es
221. es visent les adultes ou les enfants qui ont d j un surpoids ou sont ob ses Il existe divers types d interventions cliniques qui comprennent la gestion du r gime alimentaire les programmes d exercices les traitements pharmacologiques la psychoth rapie la modifi cation du comportement et les traitements chirurgicaux La plupart des traite ments qui r ussissent ont combin un r gime alimentaire et des exercices physiques avec une th rapie pour modifier le comportement Les programmes scolaires sont de plus en plus populaires aux tats Unis cause de l auditoire captif que constituent les enfants dans le contexte de l cole Les r sultats des tudes sur les interventions de type scolaire sont au mieux modestes et ne pr sentent pas toujours un caract re soutenu dans le temps Les interventions en milieu de travail incluent la promotion de l uti lisation des escaliers des installations sur place et des programmes pour se divertir en faisant de l exercice des incitations pour utiliser des moyens de transport actif pour se rendre au travail et des conseils sur l activit physique et la nutrition Bien que la plupart des interventions en milieu de travail entra nent des changements de comportement court terme il est presque impossible de d terminer si elles sont responsables de changements dans l indice de masse corporelle IMC ou l adiposit des participants Les programmes qui connaissent le plus de succ s ont ado
222. et donc d une faible demande pour une aide dans le domaine de la nutrition Dans un tel contexte le r le des partenaires du d veloppement doit d passer une simple r ponse aux demandes d assis tance des gouvernements Ils doivent utiliser leurs ressources combin es en mati re d analyse de campagne de sensibilisation et de renforcement des capacit s pour encourager et influencer les gouvernements donner la nutrition une place plus lev e dans leur ordre de priorit s chaque fois qu elle est responsable d un retard dans l atteinte des OMD dans la r duc tion de la pauvret et la formation du capital humain Ce r le ne peut tre rempli que si les partenaires du d veloppement partagent une perspective commune sur les probl mes de malnutrition et les strat gies g n rales pour s y attaquer et qu ils ne parlent que d une seule voix voir encadr 5 1 120 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Encadr 5 1 Les le ons tirer pour la nutrition des programmes de lutte contre le VIH sida Le manque d int r t et d appui envers la nutrition pourrait venir en partie des d savantages inh rents aux probl mes et solutions multisectoriels Les exemples r ussis de programmes de lutte contre le VIH sida pourraient cepen dant servir de base pour le passage grande chelle des interventions nutri tionnelles Le programme plurinational de lutte contre le VIH sida MAP a t mis sur pied lorsque la Banque
223. et la Banque mondiale n ont pas subi de bouleversements importants Source Banque mondiale 2001a Annexe 4 2 La nutrition comme l ment des services de sant Les interventions li es la croissance et au d veloppement des enfants sont centr es sur la sant et la nutrition On doit 1 2 10 11 12 allaiter exclusivement durant les six premiers mois de la vie de l enfant le nourrir par la suite avec des aliments compl mentaires fra chement pr par s riches en nergie et en l ments nutritifs tout en continuant allaiter pendant deux ans s assurer de lui procurer des micronutriments ad quats par un r gime alimentaire r gulier ou des suppl ments continuer de nourrir les enfants malades et leur donner plus de liquides s assurer que toutes les femmes enceintes re oivent des soins pr nataux appropri s s assurer que les enfants re oivent tous les vaccins n cessaires s assurer que les enfants qui vivent dans des r gions o le paludisme est end mique dorment sous des filets de lit trait s l insecticide donner un traitement appropri la maison contre les infections en particulier la r hydratation orale contre la diarrh e et les m dicaments pour le paludisme reconna tre lorsque les enfants malades ont besoin de soins profession nels et tenter de les obtenir suivre les conseils du personnel de la sant propos des traitements du suivi et des consultations d
224. etir s Education au microcr dit et la 0 90 3 50 co ts de l ducation la nutrition nutrition seulement Transferts de fonds conditionnels 70 00 77 00 Suppl ments de vitamine A aux 1 01 2 55 enfants d ge pr scolaire Enrichissement du sucre en vitamine A 0 69 0 98 Suppl ments en feri 0 55 3 17 Iodation du selk 0 20 0 50 Sources a Fiedler 2003 Iannotti et Gillespie 2002 Gillespie Mason et Martorell 1996 Mason et al 2001 Horton 1993 1999 Banque mondiale 2002a Alderman changes personnels Ho 1985 Horton et al 1996 Voir der Bruegge Dickey et Dunford 1997 mis jour en 1999 Caldes Coady et Maluccio 2004 Fiedler et al 2000 Hendricks Saitowitz et Fiedler 1998 Fiedler 2000 Gillespie Mason et Martorell 1996 Fiedler 2000 Horton 1999 Horton 1992 Mason et al 2001 k Horton 1999 Mason et al 2001 sa mono T pe POURQUOI INVESTIR DANS LA NUTRITION 29 cing ans pr sentant un retard de croissance est pass e de 49 a 27 entre 1980 et 2005 tandis que la proportion de ceux qui souffrent d insuffisance pond rale est pass e de 38 23 pendant la m me p riode voir le chapitre 2 et l annexe technique 1 2 La croissance conomique a jou un r le impor tant dans cette volution Mais elle ne permet de r duire la malnutrition que tr s lentement Si l on se fie la relation pass e entre la croissance et la nutrition on
225. ets de s curit informels et comment ils r agissent aux crises e VIH D claration de politique version pr liminaire octobre 2002 Trois principaux champs d action 1 Promouvoir une approche harmonis e au sein des agences de l ONU et entre les agences de l ONU et les partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux de fa on ampli fier l impact global des interventions sur la malnutrition 2 Examiner l efficacit globale des interventions du syst me onusien dans le domaine de la malnutrition surveiller l affectation des ressources et recueillir de l information sur les tendances et les r alisations en provenance de chacun des organismes de l ONU 3 Mener des campagnes de sensibilisation et mobiliser les partenaires sur les questions de nutrition aux chelons mondial r gional et national et pr coniser des interventions plus rapides contre la malnutrition Ending Malnutrition by 2020 An Agenda for Change in the Millennium Final Report to the ACC SCN by the Commission on the Nutrition Challenges of the 215 Century f vrier 2000 e Propose un nouveau paradigme en mati re de nutrition qui int gre le double fardeau de la d nutrition et des maladies adultes li es au r gime alimentaire e Se concentre sur les troubles vitables aux ges moyen et avanc e Pourquoi les plans d action mondiaux comme la Conf rence internationale sur la nutrition et le Sommet mondial sur la nutrition n ont ils pas men
226. eur reste hors d atteinte Guin e Bissau centrale 17 Grenade le Maurice Belarus Paraguay Afrique 14 Asie de l Estet Moyen Orient Lib ria Bosnie Saint Kitts et C te d Ivoire Pacifique 3 et Afrique du Namibie Herz govine Nevis rythr e Cambodge Nord 1 S o Tom et Bulgarie Sainte Lucie Gabon Laos Maroc Principe ERY de Saint Vincent Ghana Philippines Seychelles Mac doine Surinam Kenya Asie du Sud 4 Somalie Estonie Trinit et Madagascar Europe et Asie Bangladesh Afrique du Sud G orgie Tobago Malawi centrale 0 Inde Swaziland Hongrie Uruguay Mozambique Pakistan Lettonie Nig ria Am rique Sri Lanka Asie de l Est Lituanie Moyen Orient Ouganda latine et et Pacifique Moldavie et Afrique du R p Cara bes 4 11 Pologne Nord 2 centrafricaine El Salvador les Fidji R p slovaque Djibouti R p d m du Guatemala Kiribati R p tch que Liban Congo Honduras les Marshall Tadjikistan Rwanda Nicaragua tats f d r s de Turkm nistan Asie du Sud Sierra Leone Micron sie Ukraine 2 Palau Ouzb kistan Afghanistan Papouasie Bhoutan Nouvelle Guin e Source Calculs de l auteur Voir galement l annexe technique 5 6 Note Tous les calculs sont bas s sur des donn es de tendance de 1990 2002 de la Base de donn es mondiale sur la croissance et la malnutrition des enfants de l OMS en date d avril 2005 Les ast risques indiquent les pays qui ont subs quemment d voil des donn es pr liminaires issues d enqu tes
227. eurs d entre eux qui montrent que la malnutri tion est pr sente m me dans les r gions qui connaissent un surplus alimentaire et dans les m nages qui ne sont pas pauvres chapitre 2 Si c est le cas l approche la plus rentable court terme seraient de consacrer des fonds additionnels des interventions ayant des effets plus imm diats tout en les compl mentant par une r allocation des d penses qui corres pondraient aux approches longues pour qu elles touchent plus la nutri tion Cela pourrait par exemple tre accompli en e concentrant la recherche et l expansion agricoles sur les r coltes dont les femmes sont responsables parce que leur revenu est plus susceptible d tre d pens sur des aliments pour elles m mes et pour leurs enfants e ciblant les programmes pour am liorer l eau et l hygi ne publique dans les r gions o la diarrh e est une cause majeure de malnutrition e se servant du statut nutritionnel comme crit re pour cibler les programmes existants de protection sociale e optimisant la disponibilit de certains types d aliments fruits et l gumes sucre gras et huiles aliments malsains et en influen ant la demande pour ces aliments Suppl mentation alimentaire et soins de sant et interventions visant la distribution de micronutriments Des choix politiques importants doivent aussi tre faits pour trouver un quilibre parmi les interventions associ es aux approches courtes De nombreux program
228. fant pour plut t porter leur attention sur les effets observ s uniquement sur la m re ou sur l enfant La plupart des valuations ont aussi port sur la population dans son ensemble plut t que sur des groupes qui tireraient potentiellement un b n fice de l intervention Aux tats Unis le programme Femmes nourrissons et enfants a permis de r duire le faible poids la naissance en combinant la distribution de bons de nourriture avec la fourniture de soins pr nataux aux femmes enceintes Cette approche ressemble aux transferts mon taires ou de nourriture conditionnels dont il a t question dans les sections pr c dentes de ce volume m me s il ne s agit pas exactement de la m me chose Son applicabilit aux pays moins d velopp s doit encore tre v rifi e Les r sultats de r cents essais de distribution de suppl ments en micronutriments dans des communaut s locales au N pal ont aussi montr que les suppl ments en fer et en acide folique peuvent r duire l insuffisance pond rale la naissance de 16 les r sultats tant moins concluants lorsqu on utilise un plus grand nombre de micronutriments On a constat que la plupart des programmes de distribution de suppl ments alimentaires aux m res et aux enfants ont connu plus de succ s avec l enfant qu avec la m re Jusqu r cemment l effet des suppl ments alimentaires sur le poids la naissance a surtout t d montr dans des situations de recherc
229. fini dans un plan national sur la sant et la nutrition produit annuellement dont les fonds taient contr l s par le NESDB en tenant compte du rendement des agences sectorielles Les minist res de la Sant de l Int rieur de l Agriculture et de l ducation ont contribu l laboration de la partie du plan les concernant et au contr le de la mise en uvre ce qui les a motiv s d ployer les efforts n cessaires Les secr taires permanents des quatre minist res se rencontraient une fois par mois pour coordonner leur travail Il est donc plus appropri de r f rer l exp rience tha landaise en parlant d une s rie de programmes de nutrition g r s par diff rentes agences dans diff rents secteurs plut t que d un seul programme national multisecto riel de nutrition Source Heaver et Kachondam 2002 100 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Des progr s sont en cours en ce qui a trait aux techniques visant renforcer les partenariats voir le r cent manuel d instruction de Tennyson 2003 Les domaines ou il faudrait en savoir plus Certains domaines cl s n cessitent un examen plus approfondi e Des tudes de cas sur les meilleures pratiques dans la fa on dont les pays ont g r leur programme multisectoriel de nutrition et mis sur pied des partenariats au niveau de l administration et sur le terrain et une recherche active sur les meilleures fa ons d organiser et de g rer les p
230. for Controlling Iron Deficiency A Population Based Intervention Trial Food and Nutrition Bulletin 26 2 177 186 Chen et Ravallion 2004 How Have the World s Poor Fared since the Early 1980s Washington D C World Bank Research Observer 19 2 Chhabra Ritu et Claudia Rokx 2004 The Nutrition MDG Indicator Interpreting Progress Washington D C World Bank HNP Discussion Paper Christiaensen Luc et Harold Alderman 2004 Child Malnutrition in Ethiopia Can Maternal Knowledge Augment the Role of Income Economic Development and Cultural Change 52 2 287 312 Christian Parul Subarna K Khatry Joanne Katz Elizabeth K Pradhan Steven C LeClerq Sharada Ram Shrestha et al 2003 Effects of Alternative Maternal Micronutrient Supplements on Low Birth Weight in Rural Nepal Double Blind Randomized Community Trial British Medical Journal 326 571 Coady David 2003 Alleviating Structural Poverty in Developing Countries The Approach of PROGRESA in Mexico Washington D C IFPRI IFPRI Perspectives vol 23 Coleman Karen J et Eugenia C Gonzalez 2001 Promoting stair use in a U S Mexico border community American Journal of Public Health 91 2007 2009 Coleman Karen J Claire Lola Tiller Jesus Sanchez Edward M Heath Oumar Sy George Milliken et David A Dzewaltowski 2005 Prevention of the epidemic increase in child risk of overweight in low income schools Archives
231. gences gouvernementales L int gration de ces services dans les programmes existants de sant et de d veloppement de l enfant est une option logique consid rer L Organisation mondiale de la sant OMS et l UNICEF ont r cemment command un examen exhaustif de plus de 700 tudes pour d terminer quelle combinaison d interventions aurait le plus grand impact sur la croissance et le d veloppement de l enfant Parmi les 12 interventions s lectionn es dans l examen voir l annexe technique 4 2A 5 taient dans le domaine de la nutrition et 7 dans celui de la sant et de l hygi ne ce qui illustre bien pourquoi il est pertinent d int grer les interventions nutritionnelles dans les services de sant la 12 intervention concernait le d veloppement cognitif et social des jeunes enfants Ces 12 interventions forment maintenant le noyau de 102 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT l initiative Prise en charge int gr e des maladies de l enfance PCIME sur une base communautaire dont l UNICEF et l OMS se font les promoteurs Replacer la nutrition au c ur des services de sant Des progr s ont t accomplis sur le plan de l int gration des interventions nutritionnelles dans les services de sant au moyen de diverses initiatives L une d entre elles est le programme PCIME appuy par l OMS et l UNICEF qui a permis de faire des progr s consid rables dans les h pitaux et les cliniques L tape suivante soit le d p
232. he Narangwal en Inde l tude des quatre villages au Guatemala les tudes du Centre Dunn sur la nutrition en Gambie l enri chissement du lait au Chili L ampleur de cet effet tait de 50 g de poids additionnel la naissance pour chaque portion de 10 000 calories additionnelles absorb es durant la grossesse au Guatemala et en Indon sie Les programmes ont test des fa ons cr atives de surmonter la r sistance culturelle manger ou se reposer plus durant la grossesse Le Projet de nutrition int gr du Tamil Nadu TINP en Inde a fourni des collations aux femmes enceintes qui ont surtout t accept es parce qu elles taient distribu es un bon moment pratiques et consid r es comme des collations bien qu il n existe que tr s peu de preuves d am lioration du poids la naissance dans le cadre de ce projet La planification familiale les campagnes antitabac la pr vention du paludisme les programmes visant la sant des adolescents et la sant reproductive ont tous connu un certain succ s parfois grande chelle mais principalement en tant qu intervention verticale Le d fi dans la pr vention a grande chelle de faible poids a la naissance est de combiner les forces d encourager la collaboration par dela les fronti res d parte mentales au sein des minist res de la Sant et avec d autres minist res et de surmonter les importants probl mes d acc s aux services de sant les b
233. hweight through interventions in pregnancy New York consultation technique orga nis e conjointement par le U S Department of Agriculture le Human Development Network de la Banque mondiale et UNICEF Beaton George H R Martorell K J Aronson B Edmonston G McCabe A C Ross et B Harvey 1993 Effectiveness of Vitamin A Supplementation in the Control of Young Child Morbidity and Mortality in Developing Countries Gen ve Nations Unies Administrative Committee on Coordination Subcommittee on Nutrition State of the Art Series Nutrition Policy Discussion Paper 13 Behrman Jere R et John Hoddinott 2001 An Evaluation of the Impact of PROGRESA on Preschool Child Height Washington D C IFPRI FCND Discussion Paper 104 Behrman Jere R et Mark R Rosenzweig 2001 The Returns to Increasing Body Weight Philadelphia Penn Institute for Economic Research Working Paper 01 052 En ligne ssrn com abstract 297919 Behrman Jere R Harold Alderman et John Hoddinott 2004 Nutrition and Hunger dans Global Crises Global Solutions d Bjorn Lomborg Cambridge R U Cambridge University Press 224 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Berg Alan 1987 Malnutrition What Can Be Done Lessons from World Bank Experience Baltimore et Londres Johns Hopkins University Press et Banque mondiale 1992 Sliding toward Nutrition Malpractice Time to Reconsider and Redeploy Ame
234. iciens et les fonctionnaires cl s de m me que les communaut s locales les appuient Les d cisions concernant les investissements ne 206 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT devraient donc pas tre prises uniquement sur la base de la faisabilit conomique et technique mais aussi en consid rant ce qui est faisable politiquement Par exemple les investissements qui touchent les enfants sont souvent politiquement populaires S attaquer la malnutrition au moyen de programmes de d veloppement des enfants peut donc s av rer politiquement rentable tout en procurant des b n fices d coulant de la synergie entre diff rentes approches simultan es visant am liorer la sant la nutrition et la stimulation pr coce des enfants Capacit La capacit technique limit e des pays fait en sorte qu il leur est souvent difficile de concevoir des programmes en mati re de nutrition et leur capacit de gestion limit e r duit la possibilit d largir les programmes de garantir leur qualit et de rendre les fournisseurs de services responsables de l atteinte de r sultats Lorsque la capacit est restreinte il est plus pertinent de commencer par des interventions nutritionnelles qui s appuient sur la capacit existante Il est g n ralement possible de s appuyer sur la capacit existante du syst me de sant l int gration d un programme de distribution de suppl ments en vitamine aux services de vaccination en es
235. iculier durant la grossesse e Augmenter le niveau d ducation des femmes Approches courtes Services de nutrition et de sant communautaires programmes communautaires de promotion de la croissance prise en charge int gr e des maladies de l enfant base communautaire Services de nutrition et de sant en tablissement services de sant et de nutri tion soins pr nataux Suppl ments en micronutriments Enrichissement en micronutriments Aide alimentaire cibl e e Biofortification e Transferts mon taires conditionnels e Education au microcr dit et la nutrition e Enrichissement alimentaire e Suppl ments en micronutriments e Bons alimentaires e Aide alimentaire cibl e e Nutrition connais sances et obtention de soins pour la m re durant la grossesse et la p riode de lactation e Alimentation du nourrisson et du jeune enfant e ducation aux pratiques de contr le du poids e ducation aux pratiques d hygi ne e Promotion d un mode de vie sain accro tre l activit physique consommer plus de fruits et l gumes et moins de sel de sucre de gras etc 64 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT L annexe 1 dresse la liste de plus de 25 pays o diverses interventions associ es des approches longues ont connu un succ s alors que l annexe 2 se penche plus en d tail sur les approches longues visant am liorer la nutrition Le reste du pr sent
236. idies to a Self Targeted Program A Case Study in Tunisian Reform Washington D C World Bank Discussion Paper 351 UNICEF 1990 Strategy for Improved Nutrition of Children and Women in Developing Countries A UNICEF Policy Review New York UNICEF 238 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT UNICEF et MI Micronutrient Initiative 2004a Vitamin and Mineral Deficiency A Global Damage Assessment Report En ligne www unicef org media files davos_micronutrient pdf UNICEF et MI 2004b Vitamin and Mineral Deficiency A Global Progress Report En ligne www micronutrient org reports reports Full_e pdf UNICEF et OMS 2004 Low Birth Weight Country Regional and Global Estimates New York UNICEF Van Roekel Karen Beth Plowman Marcia Griffiths Victorio Vivas de Alvarado J Matute et M Calderon 2002 BASICS II Midterm Evaluation of the AIN Program in Honduras 2000 Publi par BASICS II pour le compte du United States Agency for International Development Von Braun Joachim 1995 Agricultural Commercialization Impacts on Income and Nutrition and Implications for Policy Food Policy 20 3 187 202 Vor der Bruegge Ellen Joan E Dickey et Christopher Dunford 1997 mise a jour 1999 Cost of Education in the Freedom from Hunger Version of Credit with Education Davis Californie Freedom from Hunger Research Paper 6 Wagstaff Adam et Naoko Watanabe 2001 Socioeconomic Inequalities in Child Ma
237. ieure 10 Cette carte a t produite par l Unit de conception cartographique de la Banque mondiale Les couleurs d nomi nations et autres informations contenues dans cette carte n impliquent aucun jugement de la part de la Banque mondiale en ce qui a trait au statut juridique de quelque territoire que ce soit si aucun appui ou acceptation des limites territoriales Source Base de donn es mondiale de l UNICEF sur les carences en vitamines et min raux UNICEF MI 2004 CL CL WOVE qaal V auIwre IA V ap uongejzuowoarddns ap ouwe1801d np snyoAnNO gt ap xne 39 V SUIUIEJIA Ua IULI EI ap 2 PIPUOUI adUaTRAVIg E T BWLD LEGENDE SOOT 3aW21435 HR 0 plus D 20 39 DEN 20 20 HBSS 10 19 0 9 DONN ES NON DISPONIBLES LE HE M NAGES O L ON CONSOMME DU SEL IOD 1998 2002 49 ET MOINS M NAGES OU L ON CONSOMME DU SEL IOD 1998 2002 50 89 FRONTI RES INTERNATIONALES Pourcentage total d individus touch s par le goitre Le goitre est consid r comme un probl me mod r de sant publique lorsque le pourcentage d individus affect s est inf rieur 10 Cette carte a t produite par l Unit de conception cartographique de la Banque mondiale Les couleurs d nomi nations et autres informations contenues dans cette carte n impliquent aucun jugement de la part de la Banque mondiale en ce qui a trait au statut juridique de quelque territoire que ce soit si aucun appui ou accep
238. in de la famille cuisine lessive soins des enfants Le revenu des femmes peut avoir un effet positif important sur la nutrition des enfants si les dispositions concernant la garde d enfants sont ad quates En r duisant cette charge de travail gr ce des outils conomiques sur le plan de la main d uvre moulins l gumes brouettes fours plus performants source d eau on peut lib rer du temps et de l nergie pour se concentrer davantage sur la ANNEXE 2 145 nutrition autant l avantage de la femme que de son enfant De nombreux programmes de d veloppement s attendent a ce que les femmes en fassent plus pour la sant alors qu elles n ont aucun moment de libre L am lioration de la nutrition des femmes et des enfants d pend de mani re critique d une plus grande attention accord e au revenu des femmes leur contr le sur les ressources et leur d pense d nergie La production de nourriture La production de nourriture constitue galement une approche longue pour am liorer la nutrition Les gens tendent tre mieux nourris dans les pays o la disponibilit de la nourriture est plus grande N anmoins la nutrition ne suit pas la trace la disponibilit de la nourriture au sein d un pays au cours du temps Cela d coule indubitablement du fait que ceux qui ont le plus besoin de nourriture sont probablement incapables d aug menter la production ou leur pouvoir d achat court terme
239. incluent le manque de sensibilisation des politiciens par rapport a l importance du probl me de l ob sit le manque de sensibilisation des conomistes et des planificateurs finan ciers par rapport a ses cotits et les normes culturelles dans certaines soci t s qui ne consid rent pas le surpoids comme une pr occupation certaines donn es indiquent que la pr f rence pour un corps plus mince augmente a mesure que les pays se modernisent Dans de telles circonstances quelle est la meilleure fa on d accro tre l engagement envers les programmes de pr vention de l ob sit et des MNT li es aux habitudes alimentaires parmi les d cideurs comme au sein du grand public sans encombrer les plans de lutte contre la d nutrition e Quelles combinaisons d interventions int gr es peuvent s attaquer de fa on rentable la fois la d nutrition et au surpoids dans les pays en transition nutritionnelle Quelles politiques efficaces qui font la promo tion d habitudes alimentaires et d aliments plus sains peuvent gale ment cibler simultan ment la d nutrition et le surpoids Le r le des politiques publiques Les politiques nutritionnelles les lois r glementations et r gles qui gouvernent l allocation des budgets de l tat et les interventions visant am liorer la nutrition sont importantes tout comme le sont les programmes Par exemple la mise en place d un cadre appropri de politiques publiques est essentiel
240. ing Agnes R 2003 Food Aid and Child Nutrition in Rural Ethiopia Washington D C IFPRI FCND Discussion Paper 158 Radhakrishna R et K Subbarao 1997 India s Public Distribution System A National and International Perspective Washington D C Banque mondiale Ranatunga P 2000 A Government Non Government Collaboration in Poverty Alleviation with a Nutrition Entry Compte d auteur Ravelli Anita C J Jan H P van der Meulen Clive Osmond David J P Barker et Otto P Bleker 1999 Obesity at the Age of 50 Years in Men and Women Exposed to Famine Prenatally American Journal of Clinical Nutrition 70 811 816 Ravelli Anita C J Jan H P van der Meulen R PJ Michels Clive Osmond David J P Barker C N Hales et Otto P Bleker 1998 Glucose Tolerance in Adults after Prenatal Exposure to the Dutch Famine Lancet 351 173 177 Ravelli G P Z A Steing M W Susser 1976 Obesity in young men after famine exposure in utero and early infancy New England Journal of Medicine 295 349 353 Rawlings Laura B 2004 A New Approach to Social Assistance Latin America s Experience with Conditional Cash Transfer Programs Washington D C World Bank Social Protection Discussion Paper 416 Reinikka Ritva et Jakob Svensson 2004 Local Capture Evidence from a Central Government Transfer Program in Uganda Quarterly Journal of Economics 119 2 679 705 R publique de l Ouganda
241. ing Reduces the Risk of Postnatal HIV 1 Transmission and Increases HIV Free Survival AIDS 19 7 699 708 IASO International Association for the Study of Obesity 2004 Global obe sity epidemic putting brakes on economic development En ligne www iotf org media releaseoct28 htm IFPRI 2003 Going after the Agriculture Nutrition Advantage IFPRI Forum septembre International Obesity Task Force 2003 International Obesity Task Force Press Statement En ligne www iotf org media iotfaug25 htm Jennings J Stuart Gillespie J Mason Mashed Lotfi et T Scialfa 1991 Managing Successful Nutrition Programs Geneve Nations Unies Administrative Committee on Coordination Subcommittee on Nutrition Nutrition Policy Discussion Paper 8 Johnston Timothy et Susan Stout 1999 Investing in Health Development Effectiveness in the Health Nutrition and Population Sector Washington D C World Bank Operations Evaluation Department Report Jolly R 1996 Kenya Our Planet Poverty Health and the Environment Nutrition UNEP En ligne www ourplanet com imgversn 122 jolly html Jones Gareth Richard W Steketee Robert E Black Zulfiqar A Bhutta Saul S Morris et the Bellagio Child Survival Study Group 2003 How Many Child Deaths Can We Prevent This Year Lancet 362 65 71 Jonsson Urban 1997 Success Factors in Community Based Nutrition Oriented Programmes and Projects dans Malnutrition in South Asia
242. ion chronique et des cons quences a long terme d un retard de croissance m me l ger sur la productivit conomique voir le chapitre 1 de m me que de l mergence du ph nom ne des maladies non transmissibles MNT nous avons utilis des limites moins lev es correspondant un retard de croissance et un surpoids l gers pour d terminer quels sont les pays o ces projets doivent tre poursuivis au moyen d un appui des parte naires du d veloppement Voir la figure 5 2 et le texte qui l accompagne Notes 1 Les donn es sur le retard de croissance l insuffisance pond rale le d p rissement et les troubles li s la carence en iode sont tir es de SCN 2004 Les donn es sur la carence en vitamine A et l an mie caus e par une carence en fer proviennent de l UNICEF et de MI 2004b Les donn es sur la surcharge pond rale sont tir es de De Onis et Blossner 2000 SIT Annexe 5 6 Le statut nutritionnel des enfants TVA Retard de Insuff Surcharge Carence Carence Carence TVA TVA dans le pays U5MR croissance pond rale D p riss pond rale vit A enfer en iode retard crois insuff pond Afrique subsaharienne Afrique du Sud 65 22 8 9 2 2 5 6 7 33 37 16 0 108 Angola 260 45 2 30 5 6 3 55 72 33 0 033 0 057 B nin 151 30 7 22 9 7 5 13 70 82 4 0 041 0 049 Botswana 110 23 1 12 5 5 0 30 37 17 0 056 0 080 Burkina Faso 207 36 8 34 3 13 2 1 6 46 83 29 0 017 0 008 Burundi 208 56 8 45 1 7 5 11 44 82 42
243. ion est qu il existe des mod les et des exp riences prouv s pour r duire la plupart des formes de malnutrition des mod les et exp riences qui n ont pas t ad quatement exploit s une large chelle voir le chapitre 4 Dans certains pays qui font figure d exception les programmes de nutri tion ont une couverture quasi universelle Chili Costa Rica Cuba et Tha lande et la malnutrition a rapidement diminu voir la figure 2 12 D autres pays qui ont d importants programmes de nutrition ont cepen dant des lacunes significatives sur le plan de la couverture et de la qualit Si la d nutrition et la malnutrition en micronutriments persistent toujours des niveaux lev s ce n est pas parce que nous ne savons pas comment les r duire ni parce que des pays ont appliqu les meilleures pratiques mais chou y parvenir C est parce que la plupart des pays n ont pas investi une chelle suffisamment large pour que ceux qui en ont le plus besoin puissent b n ficier de ces techniques prouv es De plus de 38 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT nombreux pays qui ont proc d aux investissements ont utilis des types d interventions moins efficaces et strat giques comme le programme d alimentation scolaire ou n ont pas port attention la qualit de la mise en uvre de ces interventions Certaines donn es sur la couverture des programmes peuvent servir de mesure interm diaire du
244. ion n cessaire et parce qu une tradition d entraide communautaire lui a permis d largir son programme national de promotion de la croissance sans d penser de grosses sommes en ayant recours aux b n voles des villages D autres pays pourraient ne pas avoir cette chance lorsque l engagement ou les capacit s financi res et de gestion sont limit es il pourrait tre plus pertinent de se concentrer court terme sur des objectifs nutritionnels plus modestes et faciles atteindre dans un secteur ou deux Cette d finition d un ordre de priorit s exigera une r flexion d licate quant aux choix faire entre les diverses interventions n cessaires l o la malnutrition est r pandue et emp che le DES VOIES VERS UNE MEILLEURE NUTRITION 89 d veloppement et o les capacit s nationales pour s attaquer ces probl mes sont limit es Approches courtes et approches longues L un des choix politiques les plus importants consiste d cider combien investir dans les approches longues par opposition aux approches courtes Lorsque les finances sont serr es les interventions qui correspondent aux approches courtes sont souvent plus rentables Elles touchent plus directement les conditions nutritionnelles et la plupart des pays ont moins investi dans les programmes de distribution de micronutriments et de promotion de la croissance qu ils ne l ont fait en alimentation et en agriculture malgr les indications venant de plusi
245. ions propo s es La plupart des pays ne r ussissent pas mettre en place des programmes nutritionnels une chelle qui se rapproche de ce qui serait n cessaire voir le tableau 1 8 Dans plusieurs cas cependant ce sont les mauvais types de programmes et d interventions qui sont d velopp s a grande chelle Ces incoh rences entre les besoins et les causes de la malnutrition et la conception des programmes ont t d cel es en Inde et se retrouvent dans plusieurs autres programmes e La priorit l alimentation Plusieurs programmes nutritionnels se concentrent sur la s curit alimentaire et la suppl mentation alimentaire dans des situations o les principales causes de la malnutrition sont un acc s limit aux services de sant et des pratiques d ficientes en mati re de soins des enfants e Le ciblage par groupe d ge La plupart des cas de d nutrition surviennent durant la grossesse et les deux premi res ann es de la vie et il est en g n ral impossible de renverser les dommages caus s chapitre 2 De nombreux programmes continuent tout de m me consacrer des ressources importantes en particulier de la nourriture d autres groupes d ge par exemple les enfants de 3 6 ans les enfants d ge scolaire La r cente campagne en Afrique en faveur des programmes d alimentation scolaires n est qu un autre exemple de gaspillage de ressources et il est particuli rement ironique de constater qu il su
246. iorer les pratiques d allaitement maternel incluant l allaitement exclusif et lali mentation compl mentaire parce que plusieurs pays et partenaires du d veloppement se sont peu souci s d investir dans de tels programmes e largir les programmes de lutte contre les carences en micronutriments cause de leur pr valence lev e de leur impact sur la productivit de leur co t abordable et de leurs extraordinaires ratios b n fices co ts e Utiliser les capacit s d velopp es par le pays dans la programmation par rapport aux micronutriments pour tablir des programmes de nutri tion communautaires e S efforcer d am liorer la nutrition non seulement par des actions dans le domaine de la sant mais aussi par des interventions appropri es dans les domaines de l agriculture du d veloppement rural de l approvi sionnement en eau et de l hygi ne publique des relations entre les sexes de la protection sociale de l ducation et du DCC Renforcer les investissements dans les approches courtes pour am liorer la nutrition tout en maintenant un quilibre entre les approches courtes et les approches longues e Int grer des interventions en mati re de nutrition bien con ues et quili br es dans les strat gies d assistance aux pays dans les SWAp mis en place dans diff rents secteurs dans les MAP et les PRSP Les partenaires du d veloppement peuvent offrir une assistance en e aidant les pays d terminer l
247. ir un le sont pas acc s l h pital 142 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Exp rience en mati re de programmes a Effet sur la Co t par participant Intervention grande chelle nutrition par ann e Meilleures pratiques ducation Ghana Bolivie De 0 90 Programme offert par l ONG au micro Ouganda 3 50 Freedom from Hunger On cr dit et co t doit porter attention la la nutrition marginal qualit du counseling en de l du nutrition cation la nutrition Services AIN au Honduras Il est essentiel d duquer le nutritionnels personnel m dical et infir int gr s en mier sur les questions de institution allaitement maternel de tels que l alimentation du nourrisson IMCI de la croissance et des suppl micronutriments ments en micronutri ments suivi de la crois sance ducation en nutrition nutrition pr natale soins des personnes gravement mal nourries non disponible a La d termination des co ts est un exercice complexe et les co ts pr sent s ici qui sont extraits de diverses sources ne sont pas n cessairement comparables L information est incluse simplement pour souligner le fait que la d termination des co ts est un l ment important lorsqu on tablit des priorit s Annexe 2 Les approches longues pour am liorer la nutrition La croissance conomique La croissance conomique est sans doute la plus importan
248. ires b diversifier leurs sources de financement des soins de sant c collaborer de fa on plus pouss e avec le secteur priv et d accro tre le soutien aux biens publics tels que la recherche l ducation la sant et la r glementation e La Banque augmentera l efficacit de ses investissements dans le secteur de la sant en a aidant renforcer les capacit s de gestion des secteurs publics des pays en d veloppement qui en sont membres b am liorant son travail conomique et sectoriel et en renfor ant les liens avec les autres secteurs et c renfor ant davantage la collabora tion avec les partenaires institutionnels dans le secteur de la sant Un examen de cette politique est pr vu pour 2005 2006 et on s attend ce que les consid rations relatives la nutrition et la d mographie soient plus explicitement prises en consid ra tion et int gr es la politique de la BAsD pour ce secteur 190 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT D claration de Institutions mission mandat Strat gie nutritionnelle Agences bilat rales Minist re Plan d action pour combattre la pauvret dans les pays du Sud des Affaires jusqu en 2015 mars 2002 trang res de la Norv ge Agence norv gienne de d veloppement et de coop ra tion NORAD Agence danoise de d veloppement international DANIDA e NORAD vise contribuer aux am liorations durables dans
249. isme et les programmes de traitement les suppl ments en fer et en acide folique les suppl ments alimentaires d autres se rattachent aux approches longues arr t du tabac violence domestique espacement des naissances Il est plus facile de s atta quer certaines de ces causes qu d autres on peut aborder certains probl mes l aide de soins pr nataux d autres n cessitent une intervention avant la grossesse m me aussi t t que durant l enfance de la m re L efficacit technique de quelques unes des interventions associ es aux approches courtes est relativement bien connue il a t d montr que les programmes de suppl ments en fer et en acide folique la prophylaxie contre le paludisme et les suppl ments alimentaires lorsqu ils sont bien cibl s et mis en uvre ont tous un effet positif sur l insuffisance pond rale la naissance ou sur l tat de sant de la m re et de l enfant durant et apr s la grossesse D autres interventions pertinentes peuvent prendre plus de temps pr venir les grossesses non d sir es rejoindre les femmes durant et pendant la grossesse avec des services appropri s surmonter les obstacles sociaux et culturels la demande de soins et aux changements de comportement par exemple dans plusieurs r gions du monde on croit que les femmes doivent manger moins pendant la grossesse pour viter d avoir un b b trop gros et un accouchement difficile et convaincre les femmes e
250. issance augmente de 100 g chez des couples de fr res et s urs le QI moyen l ge de sept ans est sup rieur de 0 5 point pour les gar ons et de 0 1 point pour les filles Le niveau de scolarit atteint 26 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT l ge de 26 ans parmi les cohortes dont le poids la naissance se situait entre 3 et 3 5 kg tait 1 4 fois plus lev que chez ceux dont le poids variait entre 2 5 et 3 kg La probabilit d avoir acc s l ducation sup rieure au del de la scolarit obligatoire l ge de 26 ans est aussi 2 6 fois plus lev e parmi la cohorte de plus grande taille par rapport celle qui a la plus petite taille Il est utile de noter que l effet d une nutrition am lior e se manifeste souvent dans des conditions qui sont consid r es comme normales de telle sorte qu un poids plus lev la naissance a des cons quences positives m me pour des enfants n s avec un poids d passant la limite de 2 500 g qui caract rise les b b s ayant une insuffisance pond rale De la m me fa on une diminution de l an mie procure des b n fices m me ceux qui ne sont pas afflig s d an mie grave ou mod r e et les niveaux de mortalit sont plus lev s m me chez les enfants qui ont un poids l g rement inf rieur la normale Ne pas s attaquer la malnutrition entra ne des co ts lev s en termes de PIB perdus et de d penses budg taires la hausse
251. ition 61 Les programmes communautaires de promotion de la croissance 64 Les programmes de pr vention de faible poids la naissance 68 Les programmes de distribution de micronutriments 71 Les programmes de protection alimentaire et sociale 74 La malnutrition et les programmes de lutte contre le VIH sida 77 Les programmes de lutte contre le surpoids et les maladies non transmissibles li es aux habitudes alimentaires 83 Le r le des politiques publiques 86 Les politiques intentionnelles et non intentionnelles 92 VI REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT NOTES ne tei ice dee acct ae tea sert tea et E EAE eae 95 Chapitre 4 Le passage grande chelle 97 La gestion des programmes de nutrition 97 L organisation des services 100 Les sources de fonds et la coordination des bailleurs de fonds 104 Renforcer l engagement et les capacit s 110 Notes ee one tad hse Od tee met re 115 Chapitre 5 Les prochaines tapes pour acc l rer les progr s 117 Unir les partenaires du d veloppement autour d un programme commun d action en faveur de la nutrition 118 Trois probl mes op rationnels majeurs auxquels se heurte le passage grande chelle ss sors et de nt te 121 O concentrer les mesures d
252. ition est crucial pour atteindre les OMD 38 1 7 Le Consensus de Copenhague classe l apport de micronutriments comme l un des meilleurs investissements 39 1 8 Couverture des interventions en mati re de nutrition dans quelques programmes de grande envergure 39 TABLE DES MATIERES VII 3 1 Des voies vers l am lioration de la nutrition 63 3 2 L ventail des interventions r alisables par les programmes de lutte contre l ob sit 85 3 3 Exemples de politiques non intentionnelles en mati re d NURIUON EL A EL SA abet cages wade 94 5 1 Suggestions de priorit s pour la recherche d action sur la UOTE A eee nm re 133 Figures 11 Proportion d enfants de moins de cing ans pr sentant une insuffisance pond rale 30 12 Lien entre revenu et malnutrition 30 13 R duction estimative de la pr valence de l insuffisance pond rale selon diff rents sc narios de croissance conomique et d lasticit revenu nutrition 30 1 4 Progr s accomplis pour atteindre la cible relative la pauvret MON TAIRE sandales gals 2e gad ain ne 36 15 Progr s accomplis pour atteindre la cible relative la pauvret non mon taire OMD li la nutrition 37 2 1 Pr valence et tendances de la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans 1980 20
253. jusqu ici de substrat le plus r pandu En Am rique centrale le programme d enrichissement du sucre du Guatemala a pratiquement limin la carence en vitamine A d importantes r ductions ont aussi t observ es au Salvador et au Honduras o le programme d enrichissement a t combin la distri bution de suppl ments L enrichissement du sucre et les suppl ments en vitamine A ont aussi t combin s en Zambie partir de 1998 avec un succ s apparent jusqu ici dans les r gions urbaines Dans la plupart des r gions d Afrique et d Asie les pauvres consomment cependant beaucoup moins de sucre qu en Am rique latine ce qui a men d autres pays exp rimenter des m thodes d enrichissement de la farine de bl de l huile cuisson et du MSG monoglutamate de sodium avec de la vitamine A Les recherches ont montr qu un apport en vitamine A peut r duire de 23 en moyenne la mortalit chez les jeunes enfants au sein des popula tions qui pr sentent des carences Les suppl ments en vitamine A sont un moyen qui se pr te facilement aux campagnes de distribution puisque les enfants n ont besoin de recevoir que deux doses par ann e Des pays aussi diff rents que le Nicaragua le Niger et le N pal ont atteint des taux de couverture de plus de 80 voir la carte 1 3 La plupart des campagnes se tenaient originellement dans le cadre de Journ es nationales d immunisation mais les pays ont mis
254. khstan et Turkm nistan Bhoutan Chine Laos et Vietnam 72 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT et Iran Liban et Syrie voir la carte 1 4 9 La r ussite de l iodation du sel comme des autres formes d enrichissement nutritionnel d pend de nombreux facteurs en partie du nombre de manufacturiers en particulier de petits producteurs moins le nombre est lev plus il est facile de d velopper et de r glementer le programme de la vigueur des syst mes l gislatif et r glementaire dans le pays et de la proportion des populations les plus vuln rables qui ont acc s la nourriture enrichie en vente sur le march D autres facteurs de succ s qui d pendent plus du contr le du gouvernement incluent la n cessit e de lancer des campagnes de sensibilisation et de promotion aupr s du public de fa on ce que les gens comprennent les avantages de l utili sation du sel iod e de combiner les incitations g n r es par les campagnes de sensibilisa tion avec une l gislation obligeant l iodation du sel e d appliquer la loi efficacement en s assurant que la quantit d iode dans le sel est surveill e et que seul le sel iod est en vente dans les magasins et les march s Dans les pays d velopp s on a depuis longtemps fortifi le lait et les c r ales pour le d jeuner avec de la vitamine A et d autres vitamines et min raux mais dans les pays en d veloppement c est le sucre qui a servi
255. l du cation des femmes et de leur statut est videmment souhaitable pour plusieurs raisons mais le d lai entre le moment o les jeunes filles commen cent aller l cole et celui o elles ont leur premier enfant qu on peut esp rer plus long gr ce un allongement de la scolarit et le rythme lent d am lioration de la condition des femmes en font des approches longues pour am liorer la nutrition Une analyse a montr qu en thiopie l allonge ment de la scolarit la s curit alimentaire et la croissance du revenu prendraient trop de temps avant d avoir un impact sur la malnutrition des enfants d ge pr scolaire mais que des programmes communautaires de promotion de la croissance pourraient acc l rer et concr tiser leurs effets sur la nutrition L impact nutritionnel des programmes de promotion de la crois sance chez 25 des enfants quivaut la scolarit primaire d une femme adulte par m nage Cet effet avait d j t observ dans le Projet de d velop pement de la nutrition en Indon sie un projet appuy par la Banque mondiale o l on montrait que la promotion de la croissance avait le plus d effet sur les m res ayant le moins d ducationt La charge de travail des femmes La charge de travail des femmes a aussi un impact important sur la nutri tion Les femmes travaillent comme agricultrices et comme salari es et elles sont responsables de l essentiel du travail d entretien au se
256. l environnement dans la mesure o elle encourageait les fermiers accro tre leur production sur des terres plus fragiles La bonne nouvelle tout le moins au Moyen Orient et en Afrique du Nord est que des r formes signifi catives ont depuis t entreprises pour remplacer les subventions alimentaires par des filets de s curit sociale mieux cibl s et plus efficaces nent une plus forte augmentation de la consommation de nourriture que le montant quivalent en transfert mon taire L am lioration de la s curit alimentaire des m nages reste tout de m me habituellement une approche longue pour am liorer la nutrition pour les raisons num r es dans Yencadr 3 1 Dans quelles circonstances les transferts de nourriture ou d argent peuvent ils constituer des approches courtes L exp rience nous indique que cela survient principalement dans trois situations e Lorsque l assistance alimentaire est rapidement fournie aux familles qui ont subi un grave revers une mauvaise r colte par exemple sur le plan de la s curit alimentaire Dans de telles circonstances elle peut garantir la bonne nutri tion des enfants ainsi que des m res Une telle aide doit toutefois tre bien cibl e et fournie en temps opportun Le succ s d pend donc d un syst me efficace d alerte pr ventive de crit res de ciblage facilement applicables et d un bon r seau de stockage et de distribution e Lorsque les bons alimentaires ou
257. l accent sur d autres th mes pour les campagnes mesure que l immunisation devenait une proc dure de routine des services de sant On les a par exemple combin es la Journ e de l enfant africain et la Journ e mondiale du sida en Tanzanie ou DES VOIES VERS UNE MEILLEURE NUTRITION 73 l exemple des Philippines et du Niger on a cr des Journ es nationales des micronutriments tenues deux fois par ann e Les programmes d apport en fer pour combattre l an mie ont connu moins de succ s que ceux pour le sel iod et la vitamine A mais des mod les existent ici aussi L enrichissement en fer de la farine a consid ra blement am lior la situation sur ce plan parmi tous les groupes de la population au Chili et au Venezuela et l enrichissement en fer du riz a fait de m me pour les coliers aux Philippines Une tentative promet teuse de fortification grande chelle de la sauce soya en Chine a gale ment montr qu il s agissait d une fa on rentable de r duire la pr valence de l an mie 0 0007 par personne par ann e au sein de toute la popula tion Plusieurs exp riences communautaires petite chelle d enrichisse ment par saupoudrage la maison visant les jeunes enfants en Afrique et en Asie ont prouv que de telles innovations sont faisables et aussi efficaces que l utilisation largement r pandue de gouttes de sulfate ferreux pour r duire la pr valence de an mie Le d fi demeu
258. la vie et de la propri t Protection des personnes et de la propri t Efficacit de la production alimentaire par les familles Faire pousser des cultures diff rentes ou des cultures qui enrichissent le sol Utiliser des fertilisants pour accro tre les rendements Pr venir et contr ler l apparition des insectes nuisibles Pr venir et contr ler les maladies animales Utiliser des plantes et des animaux appropri s sur le plan g n tique 170 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Planification familiale 21 Une politique de deux enfants par famille et des services ad quats de planification familiale Participation des citoyens dans le d veloppement de la communaut 22 Chaque famille participe aux activit s des groupes d entraide 23 Le village est impliqu dans les activit s de d veloppement autonome 24 On prend soin des difices et espaces publics 25 Protection et promotion de la culture 26 Pr servation des ressources naturelles 27 Les citoyens participent activement au vote 28 Le comit du village a le pouvoir de planifier et de mettre en ceuvre des projets D veloppement spirituel et thique 29 Faire preuve d esprit de coop ration et d entraide dans le village 30 Les membres de la famille sont impliqu s dans les activit s religieuses une fois par mois 31 Les membres de la famille ne s adonnent pas au jeu et ne deviennent pas d pendants de l alcool ou d a
259. largir mais plut t comment renforcer l engagement et les capacit s des pays pour y arriver Ce chapitre passe en revue les le ons tir es de l exp rience des pays qui ont essay et r ussi ou chou le passage grande chelle des programmes de nutrition Il se concentre sur les options qui s offrent aux d cideurs sur le plan de la gestion des programmes de nutrition l organisation des services l allocation des fonds et la coordination des bailleurs de fonds et le renforcement de l engagement et des capacit s La gestion des programmes de nutrition La communaut internationale de la nutrition a consacr moins de travaux analytiques aux quatre domaines mentionn s ci dessus qu l efficacit de diff rentes interventions nutritionnelles chapi tres 1 et 3 ce qui refl te un pr jug persistant dans la recherche sur la nutrition 97 98 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT La gestion des programmes de nutrition sur le terrain Parmi les quatre domaines il n existe une litt rature consid rable que sur les fa ons de bien concevoir et g rer les programmes communautaires de promotion de la croissance sur le terrain Deux le ons apparentes peuvent tre tir es de cette litt rature e L implication et autant que possible l autonomisation des communaut s sont des l ments cruciaux Cela signifie qu il faut non seulement consulter les communaut s propos de la conception des programmes
260. latine montre que des essais auxquels participent seulement 50 familles un co t de 8000 30 000 par pays peuvent g n rer des r sul tats valides et pertinents pour le programme dans son ensemble Pour des informations additionnelles sur le sujet on peut consulter le manuel pratique de Dicken Griffiths et Piwoz 1997 Source Pour l information sur les co ts communications personnelles avec Marcia Griffiths cement du Code international sur la commercialisation des substituts de lait maternel qui emp che la promotion et le marketing inappropri s des succ dan s de lait pour nourrissons en vente commerciale Une deuxi me fa on d am liorer l allaitement maternel est par l entremise de l Initiative des h pitaux amis des b b s Baby Friendly Hospital Initiative qui propose un processus en dix tapes pour am liorer les pratiques dans les maternit s des h pitaux La dixi me tape qui se concentre sur le suivi au niveau communautaire a t la plus difficile mettre en uvre Une troisi me intervention le counseling sur l allaitement maternel par des 68 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT femmes en situation similaire par l entremise d organismes tels que la Ligue La Leche a t utilis e partout dans le monde pour accro tre dans les communaut s le soutien l allaitement maternel Les domaines o il faudrait en savoir plus Des questions cruciales demeurent sans r ponse
261. lation b n ficiaire donn e Des chercheurs Mason et al para tre soutiennent que pour atteindre un niveau raisonnable de qualit et d impact les programmes de nutrition communautaires doivent consacrer entre 5 et 10 par ann e chaque enfant et compter environ un travailleur temps plein ou un nombre correspondant de travailleurs temps partiel pour chaque groupe de 500 familles vis es Plusieurs programmes ont cherch atteindre des niveaux lev s de couverture aux d pens de l intensit et de la qualit Le Programme int gr de services au d veloppement de l enfance en Inde ICDS dont la qualit et l impact sont m diocres et qui consacre environ 2 seulement par ann e la nutrition de chaque enfant en est un exemple Ciblage Il y a donc un choix souvent ignor faire entre rejoindre un grand nombre de clients avec un programme de qualit m diocre et rejoindre un plus petit nombre de clients avec un programme de meilleure qualit D un point de vue pid miologique et conomique il est rationnel de cibler une aire g ographique limit e ou une population haut risque pr sentant des taux de malnutrition lev s avec un programme haute intensit et de haute qualit au lieu de chercher atteindre une couverture universelle de qualit m diocre Un ciblage sur la base des besoins les plus pressants est non seulement quitable mais souvent la fa on la plus rapide d obtenir des r sult
262. le au succ s des programmes visant r duire l ob sit encadr 3 7 Dans un monde id al chaque pays se serait engag mettre en place des politiques nutritionnelles d crivant des objec tifs quantitatifs devant tre atteints dans un d lai sp cifique tablir une strat gie globale mettre dans un ordre de priorit s des programmes r alistes et efficaces et des r formes de politiques et syst matiser le suivi des progr s et la production de comptes rendus Le processus d adoption des politiques On constate toutefois que l laboration et la mise en uvre des politiques ont g n ralement t tr s difficiles Certains pays n ont m me pas de politiques explicitement d di es la nutrition D autres ont des politiques qui n ont pas t mises en uvre parce qu elles ont un ou plusieurs des d fauts suivants DES VOIES VERS UNE MEILLEURE NUTRITION 87 Encadr 3 7 Le r le des politiques publiques Les politiques publiques ont un r le potentiel jouer pour att nuer la mauvaise sant et les cons quences conomiques n gatives associ es la hausse des cas d ob sit et de surpoids dans les pays en d veloppement par l entremise d interventions qui agissent autant sur la demande que sur l offre Demande e Modifier les prix relatifs des aliments sains et malsains e Fournir des lignes directrices nationales sur l alimentation et exiger un tiquetage des aliments qui offre une informatio
263. le domaine politique les principaux partenaires du d veloppement doivent forger un consensus en ce qui a trait la vision d ensemble qui oriente et soutient l engagement politique investir dans la nutrition aux niveaux mondial et national Dans le domaine des programmes les parte naires doivent baser leur r flexion sur la recherche active le suivi et l va luation et les parties prenantes chaque niveau doivent continuellement r orienter et ajuster les programmes et les strat gies d investissement de mani re en maximiser l impact dans le cadre d un consensus strat gique global Bien que les premiers efforts visant r unir les partenaires du d veloppement n aient pas toujours t couronn s de succ s nous esp rons que cette distinction entre les domaines politique et programma tique contribue tablir des fondations pour la mise en place d un consensus fructueux mesure que la nutrition reprend sa place au c ur du d veloppement Trois probl mes op rationnels majeurs auxquels se heurte le passage grande chelle Les interventions doivent tre largies pour s attaquer plus efficacement aux d fis de la malnutrition cette fin il faut se pencher sur trois pro bl mes op rationnels majeurs qui consistent int grer les interventions nutritionnelles dans des programmes et non des projets en sant en agriculture et dans d autres secteurs r orienter certains investissements grande
264. lement l existence d autres donn es telles que les enqu tes par grappes indicateurs multiples et les enqu tes sur le niveau de qualit de vie Etape 4 Mettre sur pied des groupes de travail pour D terminer les objectifs appropri s sur le plan de la nutrition dans le pays e S lectionner les strat gies et les actions qui correspondent l ampleur et la nature du probl me de nutrition e Privil gier les actions sugg r es de fa on ce qu elles soient conformes la situation pid miologique et aux capacit s du pays e Mettre en place les arrangements institutionnels appropri s pour appuyer la mise en uvre des activit s en mati re de nutrition dans tous les secteurs e D terminer les dispositions sur le plan du suivi et de l valuation et les plans de d veloppement des capacit s suite la page suivante 110 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Encadr 4 4 suite Etape 5 Allouer des fonds en quantit raisonnable et les renouveler par l entremise de PRSC subs quents e Appuyer la mise en uvre e Renforcer les capacit s et la mise en uvre au moyen d une approche fond e sur l apprentissage par l action Source Extraits de Shekar et Lee 2005 a Ces tapes peuvent tre int gr es au processus de mise en uvre des PRSP PRSC il peut toutefois tre utile de les tayer dans le PRSP d autres approches de financement et de coordination
265. les familles dans les r gions touch es par la famine en thiopie qui a elle aussi entra n des b n fices nutritionnels directs Yamano Alderman et Christiaensen 2004 L aide alimentaire aux familles d plac es par les conflits ou qui ne comptent pas d adulte en tat de travailler cause de la guerre ou du sida en est un autre exemple e Les programmes de distribution de nourriture sur une base saisonni re en change d un travail de fa on ce que les familles puissent maintenir leur niveau de consommation d aliments durant la saison o la nourri ture est peu abondante avant la r colte ou lorsque la r colte est mauvaise La distribution cibl e de suppl ments alimentaires peut donc tre consi d r e comme une intervention directe Un examen utile des avantages et d savantages des diff rentes sortes de filets de s curit nutritionnels a t r alis par Rogers Lorge et Coates 2002 Les interventions indirectes comptent habituellement parmi les investis sements de second ordre lorsque vient le temps de d terminer les fa ons d am liorer la nutrition Elles peuvent toutefois se ranger parmi les priorit s dans certaines circonstances comme e La vaccination est une priorit lorsque la couverture est minimale puisque les maladies infectieuses courantes entrainent une d faillance de la croissance des enfants e La r hydratation par voie orale est une priorit lorsque la diarrh e devient une cause m
266. les neuf objectifs et les neuf strat gies de la D claration mondiale et du Plan d action pour la nutrition le NHD s est donn sept champs d action prioritaires l int rieur d un cadre multisectoriel Les principaux objectifs sont 1 Renforcer les capacit s d valuer et de s attaquer aux probl mes relatifs la nutrition d velopper des politiques et des programmes en mati re de nutrition 2 Contribuer d velopper les connaissances scientifiques les m thodologies les normes et les strat gies etc pour d tecter et pr venir toutes les formes de d ficiences et d exc s dus la malnutrition incluant l am lioration des syst mes horticoles et agricoles 3 Promouvoir les b n fices durables pour la sant et la nutrition des projets cibl s sur l alimentation et le d veloppement Travailler avec le Programme alimen taire mondial PAM pour assurer l efficacit de l aide alimentaire 4 Maintenir une base de donn es mondiale pour le suivi et l valuation ainsi que la production de rapports sur ANNEXE TECHNIQUE 5 3 183 D claration de Institutions mission mandat Strat gie nutritionnelle Agences de l ONU OMS suite les principales formes de malnutrition dans le monde l efficacit des programmes et l atteinte des cibles aux chelons national r gional et mondial e Les sept priorit s sont 1 Malnutrition prot ino nerg tique Gestion de la malnutri tion gra
267. les principales causes du d clin souvent pr cipit du statut nutritionnel apr s la naissance voir encadr 2 2 sont des pratiques inad quates en mati re de soins et d alimentation bien plus qu un manque de nourriture dans la maison Des donn es montrent aussi que les dommages caus s par la d nutrition tr s t t apr s la naissance sont en grande partie irr versibles aussi bien en ce qui a trait la croissance physique qu au d veloppement du cerveau Bien que les donn es pour la pr valence mondiale ou r gionale de la surcharge pond rale soient beaucoup plus difficilement accessibles celles concernant cinq pays figure 2 11 ont t analys es pour d terminer quel moment l ob sit a pu commencer survenir En gypte au Zimbabwe et au P rou o les taux moyens de surcharge pond rale chez les enfants de moins de 5 ans sont de 12 7 et 8 respectivement une proportion lev e d enfants a d j un surpoids la naissance ce qui laisse croire Figure 2 11 Pr valence du surpoids chez les enfants de moins de 5 ans par groupe d ages Pourcentage 10 uw 7 3 7 a L 7 ge en mois ge en mois 2 8 24 29 30 35 36 41 42 47 48 53 54 59 6 11 2 1 18 2 24 29 30 35 36 41 42 4 48 53 54 59 1 1 k gypte 8 Zimbabwe P rou Arm nie Ouzb kistan Source Les donn es proviennent de measuredhs com les calculs sont ceux des auteu
268. les transferts mon taires aux familles pauvres sont conditionnels l utilisation par les b n ficiaires de services nutritionnels et de sant Les transferts conditionnels ont d abord t utilis s au Honduras pour prot ger les pauvres du choc des ajustements structurels et ont par la suite t adopt s par d autres pays d Am rique latine comme programmes de d veloppement humain Des valuations au Mexique en Colombie et au Nicaragua ont montr que les transferts conditionnels bien que co teux fonctionnent bien lorsqu il y a une volont politique et lorsqu ils ciblent les populations pauvres avec une 76 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT combinaison appropri e et une bonne qualit de services encadr 3 5 Une le on importante tirer de ces exp riences est que ces programmes ont pour effet de gonfler rapidement la demande de services il est donc crucial d investir d avance dans l augmentation de la couverture des services pour les pauvres de fa on ce que l offre puisse r pondre la demande Dans ce contexte les programmes de transferts mon taires conditionnels s av rent une composante importante la fois des inter ventions agissant sur la demande pour changer les comportements et des interventions agissant sur l offre voir le tableau 3 1 e Lorsque les suppl ments alimentaires pour les enfants de 6 24 mois servent duquer la m re sur les avantages de donner l e
269. lie y 53 Argentine pmm gt T Iles Comores gt v B z Br sil mm Mozambique px Trinit et Tobago mm lt Namibie m Belize mmm Liberia 5 Colombie mmm gt Sierra Leone gt T P rou gt Tchad gt Ra Mexique Zambie L2 Bolivie gt Tanzanie gt lt Panama m gt Angola La Nicaragua Em Nigeria mx El Salvador z Congo R p d m Guyane gt Mauritanie Surinam p Guin e gt Sainte Lucie ms Madagascar gt quateur mms Mali gt Honduras Burkina Faso gt Haiti gt Erythr e gt Saint Vincent et Grenadines Niger gt Guatemala ns Soudan gt Liban Burundi f Q Tunisie mm gt thiopie gt gt gypte mm gt Samoa i z Jordanie gt Fidji Alg rie mm gt Chine x gt Zz Syrie gt 3 Vanuatu js 3 Maroc D g Mongolie gt Iran mm 3 Kiribati 2 Irak gt Thailande mms Djibouti a Malaisie ms T Y men gt 2 Salomon mms Bhoutan go Indon sie ns Sri Lanka ns Myanmar gt E Pakistan gt a Papouasie N e n Maldives gt v Philippines ms z Inde gt Bo Vietnam nes nde D e i v Bangladesh gt 1 lt Laos gt a N pal gt Timor Leste lt Afghanistan 5 Cambodge SR a SRR BS SR OR ROS Fluctuation annuelle Fluctuation annuelle Source Base de donn es mondiale de l OMS sur la croissance et la malnutrition chez les enfants 58 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU
270. limentaires et consid rant les interactions complexes entre la malnutrition et le VIH sida il n existe aucun mod le prouv pour mettre en place un programme grande chelle la recherche action et l apprentissage par l action sont prioritaires dans ces domaines Les interventions grande chelle pour lutter contre le VIH doivent inclure une dimension li e la nutrition pour r ussir Par contraste lorsque vient le temps de s attaquer la d nutrition infantile et la malnutrition en micronutriments il existe de nombreux exemples de programmes grande chelle qui ont men des am liorations substantielles dans la nutri tion et dans les comportements et les r sultats en mati re de sant l tape suivante la plus vidente est d tendre ces programmes d autres pays Ce chapitre souligne le fait que les politiques sont aussi importantes que les programmes On doit en conclure qu il faut porter plus d attention au processus de mise en uvre des politiques de fa on s assurer que les politiques labor es sur papier se concr tisent en actes et qu il faut se pr occuper davantage des cons quences inattendues sur la nutrition des politiques macro conomiques et des politiques sectorielles qui sortent du cadre de la nutrition parce qu elles ont souvent des effets impr vues ou n gatifs qui contreviennent aux objectifs visant am liorer la nutrition Les approches longues et courtes pour am liorer la nutrition On
271. lique des meuneries et offices parapublics de gestion de l offre sont souvent impuissants aider les pauvres m me s ils drainent les tr sors publics Des r formes de ces programmes peuvent permettre d am liorer la nutrition ou la consommation de nourriture des personnes pauvres tout en r duisant les d penses publiques cela se fait toutefois habituellement en r duisant les b n fices 143 144 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT re us par les populations riches et politiquement influentes Les r formes les plus pertinentes peuvent tre d termin es par une analyse m ticuleuse de l impact des changements de politique sur la consommation de nourri ture par les pauvres Un bon exemple de ce type d analyse est le Pr t d ajustement du secteur agricole en Roumanie qui a tabli le caract re r gressif des subventions et tarifs douaniers dans le domaine alimentaire et a permis en m me temps de renforcer la capacit locale pour mener des analyses de politiques alimentaires L ducation et le statut am lior des femmes L ducation des femmes et l am lioration de leur statut sont des approches longues importantes dans l objectif d am liorer la nutrition Une vaste tude transnationale a permis d tablir que le niveau d ducation des femmes a plus d influence sur la nutrition des enfants que la disponibilit de la nourri ture le statut des femmes et l acc s l eau potable L am lioration de
272. lit selon l ge l conomie est de 510 changes personnels avec Alderman 24 Alderman et Behrman 2004 25 IFPRI 2003 26 Horton 1999 27 Gragnolati para tre 28 AED 2003 29 Darnton Hill 2005 30 Behrman Alderman et Hoddinott 2004 31 Darnton Hill 2005 32 Haddad 2003 33 Von Braun 1995 34 Behrman et Hoddinott 2001 Morris et al 2004 35 Wagstaff et Watanabe 2001 Gwatkin et al 2003 36 Voir Gwatkin et al 2003 pour d autres pays Chapitre 2 La malnutrition est elle grave et pourquoi se produit elle Le chapitre 1 a pr sent les raisons conomiques et autres qui justifient d investir dans l am lioration de la nutrition Ce chapitre d crit plus en d tail l tendue gigantesque du probl me de la nutrition aussi bien la surcharge que l insuffisance pond rales aux niveaux mondial r gional et national de fa on renforcer les arguments en faveur d un investisse ment dans la nutrition Pr s du tiers des enfants du monde souffrent d une insuffisance pond rale ou de retard de croissance et les carences en micronutriments affectent plus de 30 de la population des pays en d veloppement Les pauvres sont les plus affect s par ce probl me L cart entre le monde d velopp et le monde en d veloppement sur le plan de la malnutrition est tr s large et les iniquit s vont en s accroissant L Asie continue d avoir la fois le plus haut taux et le pl
273. llation l g rement sucr e t t le matin qui tait per ue par les m res comme un suppl ment plut t que comme un repas L ICDS distribue de la nourriture a l heure du d jeuner ce qui remplace donc un repas la maison L horaire de distribution de ICDS convient mieux aux enfants plus vieux qui peuvent marcher jusqu au centre de distribution Au contraire l heure de distribution du TINP t t le matin permettait aux m res d emmener les enfants de moins de 3 ans les plus vuln rables sur le plan nutritionnel leur centre avant d aller au travail Le TINP distribuait des suppl ments uniquement aux enfants qui souffraient de malnutrition ou dont la croissance tait d faillante les enfants quittaient le programme lorsque leur croissance redevenait normale LICDS nourrit un nombre sp cifique d enfants chaque jour qui peuvent souffrir ou non de malnutrition ou de croissance d faillante Comme les m mes enfants sont nourris tous les jours la nourriture est per ue comme un droit plut t que comme un suppl ment temporaire qui vise remettre l enfant sur pied et montrer la m re comment pr venir ou traiter la malnutrition au foyer en donnant des petites quantit s abordables de nourriture additionnelle La m thode du TINP tait la fois plus efficace en termes de r duction de la malnutrition et moins co teuse parce que 25 en moyenne des enfants recevaient des suppl ments chaque jour contre 40 pour l I
274. lnutrition in the Developing World Washington D C Banque mondiale Yamano Takashi Harold Alderman et Luc Christiaensen 2005 Child Growth Shocks and Food Aid in Rural Ethiopia American Journal of Agricultural Economics 87 2 273 288 Zatonski Witold A Anthony J McMichael et John W Powles 1998 Ecological Study of Reasons for Sharp Decline in Mortality from Ischaemic Heart Disease in Poland Since 1991 British Medical Journal 316 1047 1051 Zeitlin Marian F Hossein Ghassemi et Mohamed Mansour 1990 Positive Deviance in Child Nutrition Tokyo Universit des Nations Unies Zhao Mingfang Xiao Ou Shu Fan Jin Gong Yang Hong Lan Li Da Ke Liu et Wanqing Wen 2002 Birthweight Childhood Growth and Hypertension in Adulthood International Journal of Epidemiology 31 1043 1051 Zilberman David 2005 Bringing Health into Agricultural Policy pr sent au colloque de la International Health Economics Association Barcelone Espagne 10 13 juillet Zlotkin Stanley H Claudia Schauer Anna Christofides Waseem Sharieff M lody C Tondeur et S M Ziauddin Hyder 2005 Micronutrient Sprinkles to Control Childhood Anaemia PLoS Medicine 2 1 e1 Index A ACADEMIE POUR LE DEVELOPPEMENT EDUCATIONNEL AED 195 ACC S Voir SERVICES DE SANT ACDI Voir AGENCE CANADIENNE DE DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL ACIDE FOLIQUE 69 70 80 175 184 195 197 Voir aussi CAREN
275. lnutrition se limite des carences en micronutriments les inter ventions devraient se concentrer sur ce probl me Dans les pays o les enjeux entourant la d nutrition sont consid rables et o un probl me de surcharge pond rale devient de plus en plus pr sent les interventions devraient viser les deux types de probl mes sans que l importance accord e l un ne compromette l autre Pour les questions de surpoids il pourrait tre pr f rable de passer lentement grande chelle en commen ant par seulement quelques pays de fa on permettre un r glage pr cis des strat gies et des approches LES PROCHAINES ETAPES POUR ACCELERER LES PROGRES 129 Une vue d ensemble des m thodes permettant d identifier les pays qui devraient recevoir un appui de fa on prioritaire est pr sent e dans l annexe 5 5 L annexe technique 5 6 contient plus de d tails sur les enjeux pid miologiques r gionaux et nationaux Les pays o l on devrait intervenir de fa on prioritaire sur le plan de la nutrition La figure 5 2 propose trois cat gories de pays sur la base de cette classifi cation e Cat gorie A Les pays qui ont des taux d insuffisance pond rale ou de retard de croissance d au moins 20 e Cat gorie B Les pays qui pr sentent ou bien une carence en vitamine A sup rieure 10 ou bien une pr valence de l an mie due une carence en fer sup rieure 20 e Cat gorie C Les pays qui ont un probl m
276. loiement de PCIME dans les services communautaires est au stade de l essai dans plusieurs pays Une autre initiative est celle des Actions essentielles en nutrition d velopp e par USAID et mise en uvre par les gouvernements et les ONG dans plusieurs pays Elle tablit un cadre permettant de d terminer les points d entr e et les outils pour int grer les actions essentielles en nutrition dans les politiques publiques les syst mes de sant et les programmes commu nautaires Dans les projets de Soutien de base l institutionnalisation de la survie de l enfant BASICS les activit s reli es la nutrition sont int gr es au travail de routine du personnel de la sant voir annexe technique 4 2B Les programmes de suppl mentation en micronutriments ont aussi r ussi replacer la nutrition au c ur des services de sant Replacer la nutrition au c ur des programmes de d veloppement communautaires L int gration de la nutrition dans les services de sant n est toutefois pas la seule option Une autre approche compl mentaire qui n a t que peu exploit e jusqu ici est d int grer la nutrition dans les programmes de D veloppement conduit par les communaut s DCC qui sont dans un processus rapide d expansion en Afrique et ailleurs au lieu de reproduire les institutions pour mobiliser et donner plus d autonomie aux communaut s dans chaque secteur Int grer la nutrition dans les programmes de DCC comporte des risques et
277. ls les exigences en mati re de nutrition sont les plus lev es et pendant lesquels ces sous groupes de la population sont dans plusieurs 54 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Encadr 2 2 P riode propice pour s attaquer la d nutrition La p riode propice pour am liorer la nutrition est courte elle va de l avant grossesse aux deux premi res ann es de vie On s accorde reconna tre que les dommages la croissance physique au d veloppement du cerveau et la formation du capital humain qui se produisent pendant cette p riode sont importants et irr parables dans une large mesure Il s ensuit que les interven tions doivent se concentrer sur cette p riode propice Tous les investissements effectu s apr s cette p riode critique sont beaucoup moins susceptibles d am liorer la nutrition Am rique latine et Cara bes Afrique Asie Poids pour ge Cote Z NCHS 0 3 6 9 12 15 18 21 24 27 30 33 36 39 42 45 48 51 54 57 60 Age en mois Source Shrimpton et al 2001 Note Estimations bas es sur les r gions de l OMS parties du monde les plus vuln rables en ce qui a trait aux comportements inad quats en mati re de soins un acc s inad quat aux services de sant et des pratiques inappropri es en mati re d alimentation Les besoins nutritionnels sont substantiellement plus lev s durant la grossesse et la lactation de fa on soutenir une croissance f tale e
278. lusion que confirment de nombreuses tudes n est pas que l approvisionnement en nourriture n a aucune pertinence mais que d autres facteurs tels que les connaissances de la m re les pratiques en mati re de soins aux nourrissons l acc s aux services de sant ainsi que l eau et l hygi ne publique ont d importants r les jouer Des donn es en provenance de nombreux pays montrent des taux lev s de d nutrition dans des r gions et parmi des m nages o la nourriture est abondante on peut donner en exemple la r gion d Arsi en Ethiopie et celle d Iringa en Tanzanie les deux ayant des niveaux de production de nourriture lev s mais aussi des taux de retard de croissance tr s lev s 62 dans Arsi et 66 dans I Iringa D autres donn es montrent galement qu une production agricole et des revenus plus lev s ne garantissent pas une meilleure nutrition M me si le statut nutritionnel des enfants vivant dans les 20 des m nages les plus LA MALNUTRITION EST ELLE GRAVE ET POURQUOI SE PRODUIT ELLE 53 Figure 2 10 Proportion d enfants pr sentant une insuffisance pond rale selon l approvisionnement nerg tique par habitant par r gion 1970 1996 80 70 60 50 40 30 20 Pourcentage d enfants de moins de 5 ans pr sentant une insuffisance pond rale 1 500 2 000 2 500 3 000 3 500 Approvisionnement nerg tique par habitant kilocalories Am rique latine et Ca
279. m rique et les Cara bes que l Asie de l Est et le Pacifique sont sur la mauvaise voie pour ce qui est de la mortalit infantile la mortalit maternelle et les maladies contagieuses Source Extrait de Banque mondiale 2005b POURQUOI INVESTIR DANS LA NUTRITION 35 Des 143 pays seulement 34 24 sont sur la voie d atteindre la cible relative la pauvret non mon taire OMD concernant la nutrition figures 1 4 et 1 5 Il est particuli rement remarquable qu aucun pays d Asie du Sud o la malnutrition est la plus lev e n atteindra l OMD m me si le Bangladesh sera pr s d y parvenir et que l Asie dans son ensemble l atteindra Un autre ph nom ne inqui tant est la pr sence de plusieurs pays ot la situation se d t riore en ce qui a trait a la nutrition Plusieurs de ces pays sont en Afrique o le VIH et la d nutrition ont un lien particuli rement troit et se renforcent mutuellement Par ailleurs aucune donn e n est disponible pour indiquer si des progr s ont t accomplis dans 57 pays L am lioration de la nutrition est non seulement une partie intrins que de l atteinte du premier OMD mais elle est aussi un l ment essentiel du progr s vers l atteinte des cinq autres objectifs tableau 1 6 Nutrition et droits de la personne Selon la D claration universelle des droits de la personne de 1948 une sant ad quate incluant une nourriture ad quate sont des droits humains fond
280. maladies transmises sexuellement qui entra nent des naissances de faible poids ou encore n obtiennent pas suffisamment de repos e Les m res ont trop peu de temps pour prendre soin de leurs jeunes enfants ou d elles m mes durant la grossesse e Les m res de nouveaux n s se d barrassent du colostrum le premier lait suivant l accouchement qui renforce le syst me immunitaire de l enfant e Les m res donnent souvent leurs enfants de moins de 6 mois de la nourri ture autre que le lait maternel m me si l allaitement exclusif est la meilleure source d l ments nutritifs et la meilleure protection contre de nombreuses infections et maladies chroniques e Les personnes prenant soin de l enfant commencent trop tard donner de la nourriture solide compl mentaire e Les personnes prenant soin de l enfant donnent trop peu de nourriture aux enfants de moins de 2 ans ou leur donnent de la nourriture qui n a pas beaucoup de contenu nerg tique e M me si la nourriture est disponible les besoins des femmes et des jeunes enfants ne sont pas combl s cause d une affectation inad quate de la nourriture au sein de la famille et leur r gime alimentaire ne contient souvent pas assez de micronutriments et de prot ines n cessaires e Les personnes prenant soin de l enfant ne savent pas comment nourrir les enfants durant et apr s des pisodes de diarrh e ou de fi vre e L hygi ne d ficiente des personnes prenant soin de l e
281. malnutrition est galement li e la pand mie du VIH sida qui prend de l ampleur la malnutrition rend les adultes plus susceptibles de contracter le virus alors qu une alimentation inad quate du nourrisson facilite sa trans mission de la m re l enfant on a de plus constat que la malnutrition r duit l efficacit des m dicaments antir troviraux Deux d veloppements l un n gatif et l autre positif ont men l labora tion de ce rapport dans les circonstances actuelles Le premier est la prise de conscience croissante sur le plan international du fait que plusieurs OMD ne pourront tre atteints moins que l on s attaque au probl me de la malnu trition et que cette n gligence continue du probl me de la malnutrition par la communaut du d veloppement pourrait annihiler d autres efforts inter nationaux dans les domaines de la sant et de la r duction de la pauvret Le second d veloppement est l accumulation de preuves d sormais incontes tables qu il existe des solutions r alisables au probl me de la malnutrition et xi XII REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU D VELOPPEMENT qu elles constituent d excellents investissements conomiques Le Consensus de Copenhague auquel sont parvenus d minents conomistes en mai 2004 incluant plusieurs laur ats de prix Nobel a conclu que les rendements qui d coulent d investissements dans des programmes de micronutriments ne sont surpass s que par ceux
282. manie Ezzati Majid Alan Lopez Anthony Rodgers Stephen Vander Hoorn Christopher Murray and the Comparative Risk Assessment Collaborating Group 2002 Selected Major Risk Factors and Global and Regional Burden of Disease Lancet 360 9343 1 14 FANTA Food and Nutrition Technical Assistance Project 2004 HIV AIDS Guide for Nutritional Care and Support 2 dition Food and Nutrition Technical Assistance Project Washington D C Academy for Educational Development FAO Base de donn es statistiques 2005 Mise jour le 22 ao t 2004 http faostat fao org faostat collections subset nutrition Fawzi Waifaie Gernard Msamanga Donna Spiegelman et David J Hunter 2005 Studies of Vitamins and Minerals and HIV Transmission and Disease Progression Journal of Nutrition 135 938 944 Fawzi Waifaie Gernard Msamanga Donna Spiegelman R Wei S Kapiga E Villamor et al 2004 A Randomized Trial of Multivitamin Supplements and HIV Disease Progression and Mortality New England Journal of Medicine 351 23 32 Fernald Lia 2005 Obesity and Chronic Disease in the Developing World Washington D C World Bank Background Paper Fewtrell L et J Colford 2004 Water Sanitation and Hygiene Interventions and Diarrhoea A Systematic Review and Meta Analysis Washington D C World Bank Health Nutrition and Population Discussion Paper Fiedler John L 2000 The Nepal National Vi
283. mbreuses interventions petite chelle et la n cessit de satisfaire aux diverses exigences des donateurs en mati re de passation des march s et de production de rapports Le grand nombre de projets petite chelle sous l gide de donateurs distincts encourage par ailleurs une division des loyaut s ce qui rend difficile l engagement du gouvernement et de la soci t civile envers un projet national pour combattre la malnutrition Ces d savantages consi d rables permettent de conclure que les approches caract ris es par des projets petite chelle font partie du probl me plut t que de la solution et devraient faire place d autres approches et un financement grande chelle LE PASSAGE A GRANDE ECHELLE 105 Les approches programmatiques sectorielles Certains pays ont accompli des progr s dans le d veloppement de strat gies nutritionnelles nationales en se fondant sur des efforts de coordina tion volontaires A Madagascar par exemple un groupe de coordination des interventions volontaires dans le domaine de la nutrition rassemble plus de 70 agences ce qui r duit les chevauchements entre les projets et permet d harmoniser les messages envoy s aux communaut s sur les questions de nutrition D autres gouvernements l Inde est un cas exemplaire exerce un contr le plus serr et imposent un seul mod le pour les programmes communautaires de nutrition Dans le mod le indien cependant les synergies po
284. ment des capacit s s adapte automatiquement aux besoins op rationnels et que les gestionnaires sont incit s y porter une attention puisque chaque activit de renforcement des capacit s entra ne un r sultat sup rieur imm diat et tangible au contraire des activit s traditionnelles de d veloppement institutionnel qui n ont souvent aucun lien avec les op rations et qui se retrouvent au bas de l chelle des priorit s On peut utiliser syst matiquement cette approche pour renforcer les capacit s dans les domaines de la mobilisation communautaire de la formation sur le terrain et de la supervision durant la mise en uvre des programmes Cependant il est n cessaire de poss der un petit nombre de capacit s cl s avant de commencer largir les programmes En plus du renforcement des capacit s sur le plan de la passation des march s publics et de la gestion financi re qui sont aujourd hui syst matiquement incluses il est essentiel d accorder une attention directe aux capacit s permettant e de communiquer efficacement ce qui est d une importance critique pour renforcer l engagement des partenaires du d veloppement des gouvernements et de la soci t civile envers les enjeux nutritionnels une condition pr alable l accroissement des investissements e d analyser la rentabilit relative des programmes de nutrition et des approches en mati re de prestation de services ce qui est essentiel pour garantir
285. mentation des enfants consid r es comme des causes majeures de d nutrition L investissement initial 1995 2000 a t suivi par un autre investissement de 92 millions de dollars par l entremise du Programme national de nutrition 2002 2006 Le financement pour largir cette intervention nutritionnelle communautaire a r cemment t int gr au Programme national pour les secteurs de la sant de la nutrition et de la population du Bangladesh HNPSP qui appuiera le Plan d investissement du gouvernement dans le secteur de la sant ce dernier incluant les questions de nutrition 2005 2010 Le HNPSP est financ par le gouvernement du Bangladesh avec l appui de 13 parte naires du d veloppement dont 8 apporteront une contribution de 760 millions de dollars un fonds commun au gouvernement du Bangladesh fourni par la Banque mondiale l Agence canadienne de d veloppement international ACDI le Secr tariat d tat au d veloppement international du Royaume Uni DFID la Commission europ enne CE la Banque allemande de d veloppe ment KfW les Pays Bas l Agence su doise de d veloppement international SIDA le Fonds des Nations Unies pour la population UNFPA et la Banque mondiale collectivement d sign s comme les partenaires du d veloppement associ s dans le fonds commun L approche sectorielle aura recours des proc dures communes de passation des march s publics et de d boursement et un syst me commun
286. mes nutritionnels se concentrent sur la suppl mentation alimentaire dans des situations o les principales causes de la malnutrition sont un acc s limit aux services de sant des pratiques d ficientes en mati re de soins des enfants ou une carence en micronutriments Par exemple un r cent examen des priorit s sur le plan de la nutrition dans les Documents de strat gies de r duction de la pauvret PRSP de 40 pays o la malnutrition est fortement pr sente a r v l que seulement 13 pays avaient mis en place des activit s pour s attaquer la carence en vitamine A et l an mie bien qu il s agisse de probl mes de sant publique dans 35 et 34 pays respectivement Les programmes de distribution de micronutriments sont un choix politique attrayant cause de leur faible co t par habitant L o la 90 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT malnutrition due une carence en micronutriments et la d nutrition sont toutes les deux un probl me et oti les pays n ont ni le niveau d engagement ni les fonds n cessaires pour lancer en m me temps grande chelle des programmes nutritionnels associ s aux approches longues il peut parfois tre utile d largir d abord les interventions visant la distribution de micro nutriments tout en testant des fa ons de promouvoir la croissance M me si la r ussite sur le plan des micronutriments n est pas un substitut un investissement dans des programmes de pr
287. minante pour 108 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT susciter le d veloppement dans les pays plus petits et plus pauvres o les capacit s de gestion limit es font en sorte de rendre plus pertinent un financement du d veloppement par l entremise d un plus petit nombre d interventions sectorielles ou multisectorielles Des pays tels que Honduras le Madagascar et la Mauritanie rel vent le d fi d int grer la nutrition dans ces programmes et font passer a grande chelle les inter ventions nutritionnelles fructueuses en d laissant les projets traditionnels au profit d un financement par un appui budg taire ou par des PRSC Ces exp riences sont trop r centes pour avoir t valu es un processus d valuation doit toutefois tre mis en place d s que possible pour que les le ons en tirer puissent servir dans un avenir rapproch Les premi res exp riences laissent croire que les PRSC pourraient offrir une fa on prometteuse de g n raliser les interventions nutritionnelles multisectorielles dans les pays qui ont d j investi substantiellement dans la nutrition et o les capacit s ont t d velopp es par des programmes d investissement grande chelle Ils pourraient tre moins utiles l o l engagement des gouvernements et les capacit s d intervenir dans les questions nutritionnelles sont faibles Le dilemme qui se pr sente est que bien que ces pays n aient pas les capacit s de mettre en uvr
288. minist re de la Sant 2004 Nutritional Care and Support for People Living with HIV AIDS in Uganda Guidelines for Service Providers Kampala STD AIDS Control Program Richards Marcus Rebecca Hardy Diana Kuh et Michael E J Wadsworth 2001 Birth Weight and Cognitive Function in the British 1946 Birth Cohort Longitudinal Population Based Study British Medical Journal 322 199 203 2002 Birthweight Postnatal Growth and Cognitive Function in a National UK Birth Cohort International Journal of Epidemiology 31 342 348 Rivera Juan A Daniela Sotres Alvarez Jean Pierre Habicht Teresa Shamah et Salvador Villalpando 2004 Impact of the Mexican Program for Education Health and Nutrition PROGRESA on Rates of Growth and Anemia in Infants and Young Children A Randomized Effectiveness Study Journal of the American Medical Association 29121 2563 2641 236 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Rogers Beatrice Lorge et Jennifer Coates 2002 Food Based Safety Nets and Related Programs Washington D C World Bank Social Protection Discussion Paper 0223 Rokx Claudia 2000 Who Should Implement Nutrition Interventions Washington D C World Bank HNP Discussion Paper Roseboom T J J H van der Meulen C Osmond D J Barker et al 2000 Coronary Heart Disease after Prenatal Exposure to the Dutch Famine 1944 45 Heart 84 6 595 598 Ross Jay S et Miriam H Labb
289. moins que des efforts explicites soient faits pour accro tre leur acc s conomique la nourriture Comme l ont aussi montr des tudes sur la commercialisation agricole effectu es par l Institut international de recherche sur les politiques nutritionnelles l effet du revenu sur la nutrition est mod r par le contr le des femmes sur l argent qu elles gagnent et sur la gestion de leur temps La fourniture d eau et l hygi ne publique La diarrh e une cause majeure de la malnutrition est fortement li e l acc s et la qualit de l eau Il n est donc pas surprenant qu il ait t montr que la fourniture d eau et l hygi ne publique ont un effet sur la nutrition Les programmes de fourniture d eau non seulement r duisent la transmission de maladies d origine hydrique mais permettent aussi aux femmes d conomiser du temps et de l nergie qui seraient autrement utilis s pour transporter de l eau Le temps libre peut tre consacr aux soins et l alimentation des enfants ou une activit g n ratrice de revenu alors que l nergie physique conomis e profite aux femmes sous aliment es On pourrait constater que les programmes d eau et d hygi ne publique ont un rapport co ts b n fices plus int ressant si on mesurait leur effet sur l am lioration de la nutrition La planification familiale La relation entre la nutrition et la fertilit est complexe D une part lallai tement excl
290. mparaison de l ampleur du probl me de d nutrition Environ le tiers des pays pour lesquels des donn es sur la surcharge pond rale sont disponibles ont des taux de pr valence du surpoids chez les enfants d ge pr scolaire qui d passe 3 Dans la r gion Asie de l Est et Pacifique plus de 70 des pays o des donn es sont disponibles ont des probl mes d insuffisance pond rale ou de retard de croissance Des pays comme l Indon sie et la Mongolie doivent porter le double fardeau de la d nutrition et de la surcharge pond rale et le probl me de surpoids est de plus en plus pr sent en Chine 130 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT La pr valence de la d nutrition est beaucoup moins lev e en Europe et en Asie centrale mais un quart des pays ont toujours des problemes de retard de croissance L Ouzb kistan et Albanie ont galement des taux d maciation qui d passent 10 Sans surprise on constate que le surpoids est r pandu les deux tiers des pays qui disposent de donn es ont un probl me de surcharge pond rale En plus de la carence en vitamine A et de l an mie due a une carence en fer des troubles caus s par la carence en iode suffisamment lev s pour poser un probl me de sant publique sont pr sents dans les deux tiers des pays o des donn es sont disponibles Les pays du Moyen Orient et de l Afrique du Nord ont un profil de malnu trition semblable a celui de l Am rique latine et des Ca
291. n D C World Bank HNP Discussion Paper Alderman Harold et Kathy Lindert 1998 The Potential and Limitations of Self Targeted Food Subsidies Oxford Oxford University Press World Bank Research Observer 13 2 213 229 Alderman Harold J G M Hans Hoogeveen et Mariacristina Rossi 2005 Reducing Child Malnutrition in Tanzania Combined Effects of Income 221 222 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Growth and Program Interventions Washington D C World Bank Policy Research Working Paper 3567 Allen Lindsay H et Stuart R Gillespie 2001 What Works A Review of the Efficacy and Effectiveness of Nutrition Interventions Gen ve United Nations Administrative Committee on Coordination Subcommittee on Nutrition Asian Development Bank and International Food Policy Research Institute Anderson M A 1981 Health and Nutrition Impact of Potable Water in Rural Bolivia Journal of Tropical Pediatrics 27 39 46 Attanasio Orazio Erich Battistin Elma Fitzsimons Alice Mesnard et Marcos Vera Hern ndez 2005 How Effective Are Conditional Cash Transfers Evidence from Colombia Londres The Institute for Fiscal Studies Briefing Note n 54 Banque mondiale 1989 Mozambique Food Security Study Washington D C Banque mondiale 1994a Impact Evaluation Report India Tamil Nadu Integrated Nutrition Project Washington D C Banque mondiale Operations Evaluation Department 19
292. n grave probl me de d nutrition ou de malnutrition par carence en micronutriments C est le cas par exemple au Cambodge VUE D ENSEMBLE 7 en Indon sie au Laos aux Philippines au Vietnam au Guatemala en Haiti au Honduras et en Ouzb kistan Une r cente tude de l OMS De Onis et al 2004b pr voit que la pr valence de l insuffisance pond rale dans les pays en d veloppement baissera de 36 passant de 30 en 1990 19 en 2015 soit un niveau consid rablement inf rieur au taux de 50 n cessaire pour atteindre l OMD pertinent au cours de la m me p riode figure 3 Ces donn es mondiales cachent des diff rences interr gionales qui s accentuent de mani re inqui tante Les pr visions d am lioration mondiale reposent en grande partie sur une baisse pr vue de la pr valence de 35 18 en Asie stimul e principalement par les am liora tions enregistr es en Chine En revanche en Afrique on pr voit une augmen tation de la pr valence qui passerait de 24 27 En outre la situation est critique en Afrique de l Est r gion o le VIH sida a d importantes corr la tions avec la malnutrition Ici selon les pr visions les taux de pr valence de l insuffisance pond rale seront de 25 plus lev s en 2015 qu en 1990 Bon nombre de pays hormis plusieurs tats d Afrique subsaharienne atteindront la cible des OMD relative la pauvret mon taire pourcentage de personnes vivant avec moins de 1 dollar pa
293. n investissant dans la sant la nutrition et l eau Approche fond e sur les droits analyse int grant les questions de genre Programmes int gr s et cibl s en mati re de nutrition assurer la nutrition des femmes am liorer les pratiques en mati re d alimentation des enfants Suppl mentation en vitamine et iodation du sel S curit alimentaire strat gies alimentaires souligne la n cessit de d velopper de nouvelles fa ons d analyser l impact G re des programmes de recherche et de d veloppement des capacit s concernant les maladies tropicales et la sant repro ductive mais pas la nutrition 192 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT D claration de Institutions mission mandat Strat gie nutritionnelle Agences bilat rales Agence La sant et l du L nonc de politique du Secteur de la sant stipule que SIDA su doise de cation font partie appuie la recherche y compris sur la malnutrition d veloppement du D partement Met l accent sur le d veloppement du secteur de la sant par international de la d mocratie la coop ration bilat rale et multilat rale SIDA et du d veloppe La malnutrition est mentionn e en tant qu autre secteur ment social DESO Il ne semble y avoir aucune section particuli re pour la nutrition L objectif global de l Agence su doise de d veloppement international est d augmenter le niveau de vie des personnes pauv
294. n plus claire sur les habitudes alimentaires saines et le contenu des produits e Mener des campagnes d information pour sensibiliser la population aux cons quences d un mauvais r gime alimentaire et de l ob sit e D velopper des approches multisectorielles appropri es pour s attaquer au marketing d aliments malsains aupr s des enfants Offre e Accro tre les investissements en agriculture pour augmenter la productivit et r duire le prix des fruits et l gumes e Emp cher les prix sp ciaux pour les aliments forte densit calorifique et assouplir les restrictions sur la production d aliments sains e R former les politiques commerciales dans le but de r duire les tarifs douaniers sur les fruits et l gumes e Imposer des normes plus restrictives sur le contenu en gras des aliments industriels ou des aliments consomm s en dehors de la maison Source Extraits de Haddad 2003 informations additionnelles tir es de OMS 2004 e Elles regroupent des objectifs tr s g n raux sans d terminer de cibles sp cifiques d interventions pour les atteindre ni qui sera responsable de le faire e Elles ne sont pas fond es sur une analyse de ce que les diff rentes inter ventions co teront et elles ne pr cisent pas comment elles seront finan c es et mises en uvre e Elles ne sont pas li es des plans d investissement et des budgets ni un processus de suivi et d valuation qui informerait le
295. naires du d veloppement et des pays en d veloppement on ne peut s attendre aucun progr s significatif dans le domaine de la nutrition et les Objectifs du mill naire pour le d veloppe ment OMD continueront d tre mis en p ril dans les pays et au sein des populations qui en ont le plus besoin 118 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Unir les partenaires du d veloppement autour d un programme commun d action en faveur de la nutrition Les partenaires du d veloppement qui appuient l am lioration de la nutrition Les principaux partenaires du d veloppement qui appuient l am liora tion de la nutrition aux niveaux mondial et national sont pr sent s dans la figure 5 1 La plupart d entre eux se concentrent sur la s curit alimen taire l agriculture et le d veloppement rural et dans une moindre mesure sur la lutte contre le VIH sida et sur la nutrition dans le cadre des services de sant aux m res et aux enfants les annexes techniques 5 1 et 5 2 pr sentent les grandes lignes des domaines sur lesquels se concen trent les partenaires D autres sujets viennent plus bas dans l chelle de priorit s de la plupart des partenaires soit lutter contre les carences en micronutriments s attaquer a la d nutrition chez les jeunes enfants au moment le plus opportun et contr ler la surcharge pond rale et l ob sit Peu d agences cherchent incorporer la nutrition parmi les l ments essentiels d
296. nce aux pays pour d velopper des lignes directrices des programmes de formation et du mat riel pour mettre en uvre de nouvelles politiques sur la suppl mentation en vitamine A pour les enfants malades Fait de la recherche op rationnelle sur les programmes de lutte contre l an mie pour les enfants d ge scolaire et les jeunes enfants et aide 4 d velopper des enqu tes nationales pour d celer les carences en fer et l impact des interventions sur l an mie e Int gre le paludisme et la carence en vitamine A dans les interventions e Surveille les pratiques d allaitement maternel et value l impact des programmes ANNEXE TECHNIQUE 5 3 197 Institutions D claration de mission mandat Strat gie nutritionnelle Secteur priv ONG Initiative Micronutriments IM L Initiative Micronutriment IM est une organisation but non lucratif qui se sp cialise dans la lutte contre la malnu trition attribuable une carence en micronutriments IM est dirig e par un Conseil d administration d envergure internationale Elle appuie e promeut l enri chissement alimentaire et les programmes de suppl mentation en Asie en Afrique et en Am rique latine IM fournit du soutien technique et op rationnel dans les pays o la malnutrition attribuable une carence en micro nutriments est tr s pr sente IM travaille en parte nariat avec d autres agences internationale
297. nce de la malnutrition entre 1990 et 2015 et nombre d ann es n cessaires pour r duire de moiti la pr valence de la malnutrition uniquement par la croissance conomique R duction de la pr valence Ann es n cessaires pour de la malnutrition r duire de moiti la 1990 2015 pr valence de la malnutrition lasticit Croissance conomique 0 3 0 5 0 7 0 3 0 5 0 7 0 5 3 7 6 1 8 4 461 8 276 9 197 7 1 0 7 2 11 8 16 1 230 7 138 3 98 7 1 5 10 7 17 2 23 2 153 7 92 1 65 7 2 0 14 0 22 2 29 7 115 2 69 0 49 2 2 5 17 2 27 0 35 7 92 1 55 1 39 3 3 0 20 2 31 5 41 2 76 7 45 9 32 7 3 5 23 2 35 7 46 2 65 7 39 3 27 9 4 0 26 1 39 7 50 8 57 4 34 3 24 4 4 5 28 8 43 4 55 1 51 0 30 5 21 7 5 0 31 5 46 9 59 0 45 9 27 4 19 5 5 5 34 0 50 2 62 5 41 7 24 9 17 7 6 0 36 5 53 3 65 8 38 2 22 8 16 2 6 5 38 9 56 2 68 8 35 2 21 0 14 9 7 0 41 2 59 0 71 5 32 7 19 5 13 8 7 5 43 4 61 5 74 0 30 5 18 1 12 9 8 0 45 5 64 0 76 3 28 5 17 0 12 0 8 5 47 6 66 2 78 4 26 8 16 0 11 3 9 0 49 6 68 4 80 3 25 3 15 1 10 7 9 5 51 5 70 4 82 1 24 0 14 2 10 1 10 0 53 3 72 3 83 7 22 8 13 5 9 6 Source Calculs de l auteur selon diff rentes hypoth ses de croissance du PIB per capita 0 5 10 0 et d lasticit 0 3 0 7 Par exemple dans un pays o la croissance annuelle du PIB per capita est de 2 5 et l las ticit est de 0 5 on peut s attendre a une r duction de 27 des taux d insuffisance pond rale entre 1990 et 2015 157
298. nd rale et de la productivit accrue les chercheurs Behrman Alderman et Hoddinott 2004 ont calcul que les inves tissements en nutrition procuraient des rendements lev s tableau 1 1 Les co ts sont rarement valu s de fa on rigoureuse dans les programmes de d veloppement et les programmes de nutrition ne font pas exception L o des donn es ont t recueillies tableau 1 2 et annexe 1 on observe que plusieurs programmes de nutrition sont non seulement efficaces mais qu ils procurent un bon rendement Par exemple l limina tion de la carence en vitamine A permettra elle seule de r duire de 16 le fardeau global de la maladie chez les enfants Des estimations comparables sont fournies par d autres sources tableau 1 3 Nutrition croissance conomique et march s L exp rience des vingt derni res ann es montre que dans de nombreux pays en d veloppement o les revenus ont augment substantiellement la malnutrition n a pas diminu dans une proportion quivalente Cela d montre que la croissance conomique et les march s ne suffisent pas eux seuls r soudre le probl me de la malnutrition Tableau 1 1 Ratios avantages co ts des programmes de nutrition Programme d intervention Co t b n fice Promotion de l allaitement dans les h pitaux 5 67 Programmes int gr s de soins p diatriques 9 16 Programme de suppl ments en iode femmes 15 520 Programme de suppl ment en vitamine A enfan
299. ndial et national tels que le Partenariat pour la survie des enfants le Partenariat pour la maternit sans risques et la sant n onatale le Nouveau Partenariat pour le d veloppement de l Afrique NEPAD GAIN SCN l Initiative pour les micronutriments IM les alliances nationales et internationales et les partenariats public priv e S entendre sur de grandes priorit s strat giques qui s tendront sur la prochaine d cennie comme les trois priorit s op rationnelles et les trois sujets de recherche propos s ci dessus et se concentrer dans chaque domaine en fonction de ses avantages comparatifs e S entendre sur les pays consid rer en priorit pour tester des approches syst matiques pour mettre l avant plan les programmes de nutrition renforcer l engagement et les capacit s et r duire le surpoids et l ob sit e S engager dans un effort collectif pour transf rer le financement des projets petite chelle aux programmes grande chelle sauf lorsque des petits projets comportant de solides composantes de suivi et d va luation sont n cessaires pour tester des interventions et des syst mes de prestation de services De plus les agences et les fondations qui financent le d veloppement doivent travailler de concert pour d gager des fonds aux niveaux mondial et national qui permettront de promouvoir et de financer l engagement des pays et les activit s visant le renforcement des capacit s n cessai
300. ndispensable pour r duire la pauvret absolue Cette exigence est vidente dans la d finition du premier OMD qui a trait l radication de la pauvret extr me et de la faim La double cible de cet objectif est de r duire de moiti entre 1990 et 2015 e la proportion de personnes dont le revenu est de moins de 1 dollar par jour e la proportion de personnes souffrant de famine telle qu elle est mesur e par le pourcentage d enfants de moins de cing ans qui pr sentent une insuffisance pond rale La premi re cible renvoie la pauvret mon taire et la deuxi me la pauvret non mon taire L indicateur cl utilis pour mesurer les progr s accomplis dans la poursuite de l objectif d limination de la pauvret non mon taire est la pr valence de l insuffisance pond rale chez les enfants de moins de cing ans Par cons quent l am lioration de la nutrition constitue en elle m me une cible vis e par les OMD Or dans la plupart des valuations des progr s vers la r alisation des OMD on s est int ress principalement la cible relative la pauvret mon taire et en g n ral le pronostic est que la plupart des pays sont sur la bonne voie pour atteindre l objectif ayant trait la pauvret Cependant sur 143 pays seuls 34 24 sont en bonne voie pour atteindre l objectif li la pauvret non mon taire OMD en mati re de nutrition figure 1 En Asie du Sud o le taux de d nutrition est le plu
301. nelles pouvant tre mises en uvre pour que le pays soit mieux pr par pour d velopper sa vision long terme Ces activit s peuvent inclure une analyse des politiques l laboration d une base de donn es et d exp riences des campagnes de promotion et la conclusion d alliances pour renforcer l engagement envers la nouvelle g n ration de programmes pour plus de d tails voir Heaver 2005b et une recherche active par la mise en uvre de projets petite chelle permettant de tester les strat gies de fourniture de services et en particulier de d terminer avec quelle inten sit les ressources doivent tre utilis es pour atteindre un niveau accep table de qualit et d impact Il ne faut pas esquiver les d cisions difficiles concernant la r orientation des ressources Le processus de pr paration des Documents de strat gies de r duction de la pauvret PRSP est cens faciliter l tablissement d un ordre de priorit s entre les interventions visant r duire la pauvret M me si la plupart des PRSP consid rent pr sentement la malnutrition comme un important sympt me de pauvret ils n gligent d inclure les interventions ou les budgets qui permettraient d am liorer la nutrition ils incluent unique ment des fonds pour les programmes de distribution de micronutriments ou ils consid rent comme des interventions nutritionnelles les programmes d alimentation scolaires qui n ont que peu d impact sur
302. nent dans les pays en d veloppement o les principaux facteurs de risque sont une mauvaise alimentation l inactivit physique et l ob sit l Ces maladies se r pandent une telle vitesse m me dans les pays pauvres qu on a surnomm le ph nom ne la transition nutritionnelle Comme d autres types de malnutrition les maladies chroniques li es aux habitudes alimentaires trouvent leur origine dans la petite enfance souvent lors de la grossesse Elles sont fortement associ es dans les pays faible revenu une insuffi sance pond rale la naissance ainsi qu un retard de croissance Dans le d bat sur la th orie des salaires d efficience Strauss et Thomas 1998 ont soutenu qu il existe un lien entre la consommation de calories et le rendement au travail M me si l hypoth se reste prouver ils ont montr que la consommation de calories a un effet sur la production fermi re et sur le salaire la pi ce des travailleurs agricoles Ils ont gale ment illustr le fait qu au Br sil et aux Etats Unis la taille et le poids des adultes valu s selon l indice de masse corporelle ou IMC affectent tous les deux les salaires m me en ajustant pour tenir compte du niveau d du POURQUOI INVESTIR DANS LA NUTRITION 25 cation Parmi les hommes br siliens dont le revenu est faible une augmen tation de 1 de la taille est associ e une croissance du salaire de 4 La corr lation entre IMC et la
303. ner du temps pour prendre soin d elles m mes durant la grossesse et la p riode de lactation pour combattre l insuffisance LA MALNUTRITION EST ELLE GRAVE ET POURQUOI SE PRODUIT ELLE 59 pond rale la naissance surtout en Asie du Sud Il est aussi crucial d am liorer les pratiques en mati re de soins et d alimentation des enfants comme l allaitement maternel exclusif et un apport nutritionnel compl mentaire ad quat et en temps opportun Ces objectifs sont troi tement li s aux questions de condition f minine Tous les pays qui connaissent des taux d insuffisance pond rale sup rieurs a 20 devraient accorder la priorit a des interventions dans le domaine de la nutrition figure 2 12 Les pays o l on retrouve des taux lev s de mortalit infantile chez les enfants de moins de 5 ans pourraient n cessiter des interventions quelque peu diff rentes de ceux o ces taux sont plus bas De m me les pays oti ces taux diminuent le moins rapide ment taux de variation annuelle en pourcentage devraient recevoir le plus d attention alors que chez ceux o la diminution est plus rapide on devrait se concentrer maintenir et accro tre l chelle des interventions SO OO STEN OT RD NES NPP RP RP RP RPP RP h m SOS RPNATIPWNPS 21 22 23 24 25 Notes De Onis et al 2004a SCN 2004 OMS 2005b De Onis et al 2004a SCN 2004 De Onis et al 2004b De Onis et al 2004b Alderman et
304. nfant des quantit s addition nelles modestes et abordables Comme le montre l exp rience indienne en mati re de fourniture de suppl ments alimentaires voir l annexe technique 4 1A de tels programmes doivent tre con us avec minutie de fa on am liorer les pratiques domestiques d alimentation et accro tre l autonomie des familles et pour viter qu ils soient per us comme des droits l assistance ayant pour effet d accro tre la d pen dance envers l tat Les transferts mon taires conditionnels peuvent s av rer une option co teuse pour mettre en place des interventions nutritionnelles efficaces dans les pays les plus pauvres On peut soutenir que l o les gouverne ments ont d cid pour d autres raisons d instaurer ces transferts il est possible de rendre les interventions agissant sur l offre plus efficaces en ajoutant un l ment conditionnel aux transferts et en les liant une fourni ture accrue de services Les transferts conditionnels de nourriture qui n ont pas encore t tent s une large chelle constituent une autre varia tion du mod le des transferts mon taires conditionnels Les domaines o il faudrait en savoir plus La plupart des exp riences impliquant des transferts conditionnels ont eu lieu dans des pays d Am rique latine o le caract re relativement d velopp des syst mes de fourniture de services a fait en sorte que l offre a pu s adapter la demande accrue Des
305. nfant entra ne une contamination de la nourriture par des bact ries ou des parasites e Les agents communautaires f minins sont les personnes les mieux plac es pour fournir les services parce qu elles co tent moins cher employer que les prestataires de la sant sont sur place et sont capables de communiquer avec les m res mieux que les hommes Des niveaux peu lev s d ducation formelle ne constituent pas un obstacle l effi cacit de ces agents en autant qu elles sont bien form es e La malnutrition mod r e et l g re n tant pas ais ment observable il est important de faire un suivi r gulier de la taille des enfants au moyen d une courbe de croissance de fa on ce que les m res sachent si leurs enfants grandissent un rythme normal et qu elles puissent observer les b n fices d un changement des pratiques le suivi et la promotion de la croissance ne fonctionnent toutefois que l o les programmes peuvent 66 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Encadr 3 2 S curit alimentaire contre s curit nutritionnelle Il importe de distinguer la s curit alimentaire et la s curit nutritionnelle deux termes tr s diff rents qu on utilise souvent indiff remment dans la litt rature La s curit alimentaire qui constitue un intrant important dans l obtention de meilleurs r sultats nutritionnels se rapporte l acc s physique et conomique une nourriture en quantit et
306. ns tous les pays de la r gion m me le Sri Lanka o le taux de mortalit juv nile ne d passe pas 20 d c s par 1 000 naissances vivantes conna t un taux de d nutrition d environ 30 et un taux de retard de croissance de 20 Tous les pays d Asie du Sud ont aussi de tr s hauts taux de carence en vitamine A et d an mie due une carence en fer Les implications sur le plan des interventions Les d cisions en ce qui a trait l ordre de priorit s donner aux interven tions dans les r gions et les pays doivent se fonder sur deux crit res e La nature et l ampleur du probl me de nutrition dans la r gion ou le pays telles qu elles sont d termin es dans la matrice d finissant les interventions prioritaires LES PROCHAINES ETAPES POUR ACCELERER LES PROGRES 131 Figure 5 2 Typologie et ampleur de la malnutrition dans les r gions et les pays de la Banque mondiale Retard de croissance 20 et ou insuffisance pond rale 20 Cat gorie B AFR Gambie AEP Tha lande CVA 10 ou ACF 20 AFR C te d Ivoire S o Tom et Principe Somalie Soudan AFR Madagascar Myanmar Angola Mali Papouasie N B nin Mauritanie Guin e Botswana Mozambique Philippines Burkina Faso Niger Vietnam AEP Burundi Ouganda EAC Malaisie Cameroun R p centra Pe Georgie le
307. nseill res responsables de contacter des b n ficiaires potentiels devaient provenir de la m me communaut De plus il devait s agir autant que possible de femmes pauvres mais dont les enfants taient tout de m me bien nourris Avant m me de commencer a fournir des conseils sur la nutrition ces femmes offraient une preuve la communaut que la pauvret ne constituait pas n ces sairement un obstacle a une bonne nutrition e Proc dures de travail Les proc dures taient clairement d finies sur une base quotidienne hebdomadaire et mensuelle Par exemple le suivi de la croissance se faisait les m mes trois jours chaque mois de sorte que les femmes savaient quand elles devaient emmener leurs enfants au centre de nutrition Cela permettait de r duire le nombre de visites domicile que les conseill res devaient faire pour s informer de l tat des enfants e Supervision et formation On retrouvait un superviseur sur le terrain pour chaque groupe de 10 conseill res et un superviseur de haut rang pour chaque groupe de 60 70 conseill res Le syst me de formation pr sen tait un aspect innovateur en ce sens que le superviseur de haut rang tait galement responsable de former les conseill res avant et pendant le travail dans son secteur Cela permettait d adapter la formation aux besoins des conseill res et d viter les co ts d entretien d un r seau d institutions de formation e Syst me de gestion de l informa
308. nt aux parents d enfants mal nourris Le syst me de gestion sur le terrain de AIN C a t minutieusement peaufin pendant une d cennie et incorpore les meilleures pratiques d autres programmes de type communautaire Ses principales caract ris tiques comprennent La simplicit Tout comme le Projet de nutrition int gr du Tamil Nadu TINP AIN C se concentre sur la croissance des enfants plut t que sur leur statut nutritionnel Mais contrairement au TINP le syst me de suivi de la croissance d AIN C ne s en remet pas des conseillers qui tracent la courbe de croissance de chaque enfant sur un graphique chaque mois On donne plut t aux conseillers un tableau avec des donn es montrant le poids qu un enfant d un ge donn en ann e et en mois doit prendre chaque mois Les conseillers n ont alors qu indiquer si oui ou non la prise de poids de l enfant correspond celle du tableau Si ce n est pas le cas le conseiller doit discuter avec la m re des raisons de cette croissance lente et les deux doivent s entendre sur des modifications de comportement sp ci fiques pour susciter une am lioration Les conseillers ont des fiches indiquant les conseils donner labor es partir d essais de pratiques am lior es dans un processus de recherche sur la formation qui les aident adapter leurs conseils la situation parti culi re d une famille Les fiches les aident cibler les conseils selon l g
309. ntable d am liorer la nutrition Une liste des interventions qu on consid re ANNEXE TECHNIQUE 5 4 207 habituellement comme directes approche courte est fournie dans le tableau 3 1 du pr sent rapport Une certaine confusion existe en ce qui a trait la place de la nourriture en tant qu intervention Traditionnellement les interventions en mati re de s curit alimentaire taient class es comme indirectes parce que bien qu elles permettaient d am liorer la s curit alimentaire d une maisonn e elles pouvaient chouer modifier directement le statut nutritionnel de certains de ses membres qui taient risque les nourrissons par exemple Il semble toutefois inappropri de classer la nourriture comme une inter vention indirecte lorsqu elle am liore directement le statut nutritionnel comme dans les cas suivants e La distribution de suppl ments alimentaires qui cible les enfants de moins de 3 ans dont la croissance chancelle dans le TINP Heaver 2003a Ces suppl ments ont la fois am lior leur nutrition et ont montr aux m res les avantages nutritionnels qu entraine l apport de petites quantit s de nourriture additionnelle e La distribution de suppl ments alimentaires qui cible les femmes enceintes avec un IMC peu lev au Bangladesh Pelletier Shekar et Du para tre qui a substantiellement am lior leur statut nutritionnel e Laide alimentaire qui cible sur une base g ographique
310. ntielles en 174 politiques nutritionnelles 145 statut nutritionnel 55 184 Z O OBESITE xi xviii 5 7 10 11 14 18 24 26 27 32 41 42 47 48 50 55 58 64 83 87 118 132 134 135 149 150 152 159 161 183 Voir aussi SURCHARGE PONDERALE SURPOIDS chez les m res 50 chez les enfants 48 OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT OMD xi 1 3 7 14 15 20 29 31 33 35 38 42 44 117 119 122 134 147 150 188 194 199 et nutrition 33 244 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT OMS Voir ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE ONU 186 199 ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL ONUDI 172 ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE OMS 7 22 42 78 80 101 106 159 172 177 182 184 187 199 OSTEOPOROSE 24 P PALUDISME 1 37 46 69 70 173 174 176 184 196 208 PAM Voir PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL PAUVRET 7 13 14 33 53 122 194 200 Voir aussi CR DITS D APPUI LA STRAT GIE DE LUTTE CONTRE LA PAUVRET DOCUMENTS DE STRAT GIES DE R DUCTION DE LA PAUVRET INDICE DE PAUVRET r duction de la 1 3 16 21 56 102 111 119 122 191 208 Pays a faible revenu 50 149 a revenu interm diaire 11 50 149 d velopp s 5 6 42 159 en d veloppement xi xii 1 6 7 12 14 20 22 24 27 28 32 41 42 47 48 52 56 72 83 87 117 122 123 127 129 152 154 159 161 174 184 189 191 200 201 PLANIFICATI
311. ntribution du gouvernement des Pays Bas au moyen d une bourse offerte la Banque mondiale par le Programme de partenariat entre la Banque mondiale et les Pays Bas AED AVAI BAsD BASICS BINP CPNUN DCC FANTA GAIN HKI ICDS IDA IDD IMC MAP MNT MPE PAM PCIME PRSC PRSP PSIA SWAp TINP TVA VAD U5MR WABA Acronymes et abr viations Academy for Educational Development Ann es de vie ajust es sur l incapacit Disability adjusted life years DALY Banque asiatique de d veloppement Soutien de base l institutionnalisation de la survie de l enfant Projet de nutrition int gr du Bangladesh Bangladesh Integrated Nutrition Project Comit permanent des Nations Unies sur la nutrition D veloppement conduit par les communaut s Assistance technique pour la nutrition et l alimentation Alliance mondiale pour l am lioration de la nutrition Global Alliance for Improved Nutrition Helen Keller International Programme int gr de services au d veloppement de l enfance Inde Integrated Child Development Services Program An mie caus e par une carence en fer Iron Deficiency Anemia Troubles li s a la carence en iode Iodine Deficiency Disorders Indice de masse corporelle Programme plurinational de lutte contre le sida Multi country HIV AIDs Program Maladies non transmissibles Malnutrition prot ino nerg tique Programme alimentaire mondial Prise en charge int gr e des maladi
312. nu par la Banque mondiale Les centres de d veloppement de la petite enfance b n ficiaient d un solide appui parmi les membres de la communaut mais d aucune assise insti tutionnelle au sein du gouvernement ni dans le minist re de l duca tion qui concentrait surtout ses efforts sur les coles ni dans le minis t re de la Sant qui tait davantage pr occup de renforcer ses propres cliniques que de rejoindre les enfants par des interventions nutrition nelles au moyen de centres pr scolaires Source Rapports de la Banque mondiale sur la compl tion de la mise en uvre des projets F Tha lande Incorporer la nutrition dans les indicateurs de d veloppement communautaire le syst me d information au niveau du village Quatre minist res du gouvernement thailandais Sant Agriculture Education et Int rieur sous la direction du minist re de la Sant publique ont d velopp conjointement le syst me de Besoins fondamentaux minimaux On en a fait l essai dans la province de Korat dans le nord est du pays et il a ensuite t repris et appliqu l chelle du pays par le Conseil national de d veloppement conomique et social le minist re qui s occupe de la planification en Tha lande Le syst me comprend 32 indicateurs divis s en huit groupes ANNEXE TECHNIQUE 4 1 169 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Nourriture et nutrition ad quates Une surveillance approp
313. nutrition on Child Mortality American Journal of Public Health 83 8 1130 1133 Pelletier David L Kassahun Deneke Yemane Kidane Beyenne Haile et Fikre Negussie 1995 The Food First Bias and Nutrition Policy Lessons from Ethiopia Food Policy 20 4 279 298 Pelletier David L M Shekar et L Du A paraitre Bangladesh Integrated Nutrition Project Effectiveness and Lessons South Asia Region Human Development and Human Development Network Banque mondiale Pollitt Ernesto 1990 Malnutrition and Infection in the Classroom Paris UNESCO Popkin Barry M Susan Horton et Soowon Kim 2001 The Nutritional Transition and Diet Related Chronic Diseases in Asia Implications for Prevention Washington D C IFPRI FCND Discussion Paper 105 Prentice Andrew M 2003 Intrauterine Factors Adiposity and Hyperinsulinaemia British Medical Journal 327 880 881 Puska Pekka E Vartiainen J Tuomilehto V Salomaa et A Nissinen 1998 Changes in Premature Deaths in Finland Successful Long Term Prevention of Cardiovascular Diseases Bulletin of the World Health Organization 76 4 419 425 Puska Pekka Pirjo Pietinen et Ulla Uusitalo 2002 Influencing Public Nutrition for Noncommunicable Disease Prevention From Community REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 235 Intervention to National Programme Experiences from Finland Public Health Nutrition 5 1A 245 251 Quisumb
314. nvestissements dans la nutrition sont lev s En comparaison de 36 Figure 1 4 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Progr s accomplis pour atteindre la cible relative a la pauvret mon taire En voie d accomplissement 24 Situation qui se d t riore 18 Afrique 7 Europe et Asie Moyen Orient Afrique 13 Asie de l Est et Am rique Angola centrale 6 et Afrique du Burkina Faso Pacifique 2 latine et B nin Arm nie Nord 6 Cameroun Mongolie Caraibes 3 Botswana Croatie Alg rie les Comores Myanmar Argentine Gambie Kazakhstan Egypte Ethiopie Costa Rica Mauritanie Kyrghistan Tran Guin e Europe et Asie Panama Tchad Roumanie Jordanie Lesotho centrale 4 Zimbabwe Turquie Syrie Mali Albanie Moyen Orient Tunisie Niger Azerbaidjan et Afrique du Asie de l Est et Am rique S n gal F d de Russie Nord 2 Pacifique 5 latine et Asie du Sud 0 Soudan Serbie et Irak Chine Caraibes 10 Tanzanie Mont n gro R p du Y men Indon sie Bolivie Togo Malaisie Chili Zambie Asie du Sud 2 Tha lande Colombie Maldives Vietnam Guyane N pal Ha ti Jama que Aucune donn e disponible Mexique sur la tendance 40 P rou R p Afrique 14 Samoa Am rique dominicaine Burundi les Salomon latine et Venezuela Cap Vert Timor Leste Cara bes 12 R p du Congo Tonga Belize Guin e Vanuatu Br sil quatoriale Dominique Quelques am liorations mais l objectif Guin e Europe et Asie quat
315. of Pediatric amp Adolescent Medicine 159 217 224 Coutsoudis Anna Kubendran Pillay Elizabeth Spooner Louise Kuhn et Hoosen M Coovadia 1999 Influence of Infant Feeding Patterns on Early Mother to Child Transmission of HIV 1 in Durban South Africa A Prospective Cohort Study Lancet 354 471 476 Coutsoudis Anna Francois Dabis Wafaie Fawzi Philippe Gaillard Geert Haverkamp D R Harris et al et le Breastfeeding and HIV International Transmission Study Group BHITS 2004 Late Postnatal Transmission of HIV 1 in Breast Fed Children An Individual Patient Data Meta Analysis Journal of Infectious Diseases 189 12 2154 2166 226 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Darnton Hill I P Webb P W J Harvey et al 2005 Micronutrient deficien cies and gender social and economic costs Am J Clin Nutr 81 S 1198S 1205S De Onis Mercedes et Monika Bl ssner 2000 Prevalence and Trends of Overweight among Preschool Children in Developing Countries American Journal of Clinical Nutrition 72 1032 1039 De Onis Mercedes Monika Bl ssner Elaine Borghi Richard Morris et Edward Frongillo 2004a Methodology for estimating regional and global trends of child malnutrition International Journal of Epidemiology 33 1260 1320 De Onis Mercedes Monika Bl ssner Elaine Borghi Edward Frongillo et Richard Morris 2004b Estimates of Global Prevalence of Childhood Underweight in 199
316. oi l Afrique enregistre une telle tendance excessive cependant l existence d une corr lation entre surpoids maternel et surpoids infantile donne penser que ce probl me peut tre attribu en partie la surcharge pond rale Les donn es comparables des taux de surpoids et d ob sit chez les m res montrent de similaires tendances alarmantes Les pays de la r gion Moyen 8 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Orient et Afrique du Nord affichent les plus forts taux de surpoids maternel suivis par ceux d Am rique latine et des Caraibes Toutefois les taux de surpoids maternel s l vent 4 plus de 20 dans plusieurs pays africains Il est galement vident que le ph nom ne du surpoids est pr sent dans les m mes pays o la d nutrition infantile et la d nutrition maternelle sont tr s r pandues et dans nombre de pays dont le PIB par habitant est faible figure 5 En Mauritanie plus de 40 des m res affichent un exc dent de poids tandis que plus de 30 des enfants pr sentent une insuffisance pond rale Par ailleurs jusqu 60 des m nages dont un membre accuse une insuffisance pond rale abritent galement une personne affichant un exc dent de poids ce qui d montre que l insuffisance pond rale et la surcharge pond rale coexistent non seulement l int rieur du m me pays mais aussi au sein du m me m nage Au Guatemala on observe la fois des cas d enfants pr sentant un retard
317. oids pour ge et le poids pour taille Chez les adultes la d nutrition correspond un IMC inf rieur 18 5 Poids en kilogrammes divis par la taille en m tres carr s se situant deux carts types en dessous de la r f rence internatio nale Cette mesure d crit un processus marqu r cent ou en cours menant une diminution importante de poids qui d coule habituellement d une p nurie majeure de nourriture ou d une maladie grave Elle est couramment utilis e comme indicateur de d nutrition chez les enfants et est particuli rement utile lors de situation d urgence comme des famines xvii XVIII REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU D VELOPPEMENT cart type Score Z Faible poids la naissance Indice de masse corporelle IMC Insuffisance pond rale Malnutrition Ob sit Retard de croissance mesur en taille pour ge cart observ dans la valeur d une caract ris tique individuelle par rapport la valeur m diane d une population de r f rence divis par l cart type dans la population de r f rence Poids la naissance inf rieur 2500 g Poids corporel en kilogrammes divis par la taille en m tres carr s kg m Il s agit d un indice de grosseur Autant un IMC lev surcharge pond rale IMC sup rieur 25 qu un IMC bas maigreur IMC inf rieur 18 5 sont consid r s comme inad quats Mesure basse du rapport poids pour ge c est
318. ok 2004 Modeling the Effects of Different Infant Feeding Strategies on Infant Survival and Mother to Child Transmission of HIV American Journal of Public Health 94 7 1174 1180 Sanghvi Tina Serigne Diene John Murray Rae Galloway et Ciro Franco 2003 r v Program Review of Essential Nutrition Actions Checklist for District Health Services Arlington Virginie publi pour le compte de la U S Agency for International Development par le projet BASICS IT Sari Mayang Martin W Bloem Saskia de Pee Werner J Schultink et Soemilah Sastroamidjojo 2001 Effect of Iron Fortified Candies on the Iron Status of Children Aged 4 6 Years in East Jakarta Indonesia American Journal of Clinical Nutrition 73 1034 1039 SCN United Nations Standing Committee on Nutrition 2004 Fifth Report on the World Nutrition Situation Nutrition for Improved Development Outcomes Gen ve SCN Serlemitsos John A et Harmony Fusco 2001 Vitamin A Fortification of Sugar in Zambia 1998 2001 Washington D C The Most Project En ligne www mostproject org Shekar Meera et Y K Lee 2005 Mainstreaming Nutrition in the Context of the World Bank s Poverty Reduction Strategies What Does It Take Washington D C Banque mondiale Shekar Meera Mercedes de Onis Monika Bl ssner et Glaine Borghi 2004 Will Asia Meet the Nutrition Millennium Development Goal And If It Does Will It Be Enough Department of
319. olati Keith Hansen Kees Kostermans Kathy Lindert Claudia Rokx Richard Seifman et Susan Stout de la Banque mondiale Plusieurs autres coll gues ont particip aux r unions d examen et ont offert des suggestions et eu des r actions additionnelles durant la r dac tion du rapport Catherine Le Gal s Camus Organisation mondiale de la sant Denise Coitinho WHO Frances Davidson USAID Stuart Gillespie IFPRI Marcia Griffiths The Manoff Group Rainer Gross UNICEF Jean Pierre Habicht Cornell University Lawrence Haddad Institute for Development Studies Carol Marshall Initiative Micronutriments Roger Shrimpton Comit permanent des Nations unies sur la nutrition et Lisa Studdert Banque asiatique de d veloppement de m me que Anabela Abreu Jock Anderson Lynn Brown Barbara Bruns Derek Byerlee Mariam Claeson Carlo Del Ninno Jed Friedman Rae Galloway Charles Griffin Pablo Gottret Sabrina Huffman Emmanuel REMERCIEMENTS XV Jimenez Lucia Kossarova Antonio Lim Akiko Maeda Tawhid Nawaz Willyanne Del Cormier Plosby Meera Priyadarshi Julian Schweitzer Suneeta Singh Kimberly Switlick Chris Walker et Evangeline Javier de la Banque mondiale La correction du rapport a t assur e par Bruce Ross Larsen et son quipe chez Communications Development Inc Des conseils ont t obtenus lors de consultations avec les partenaires du d veloppement Le travail a t en partie appuy par une g n reuse co
320. olides et se renforcent mutuellement En outre dans 57 pays on ne dispose d aucune donn e tendancielle pour d ter miner si des progr s ont t accomplis Dans tout effort visant faire reculer la pauvret il est clairement essentiel d accro tre l attention accord e cette cible relative la pauvret non mon taire La forme et l ampleur alarmantes du probl me de la malnutrition La malnutrition est d sormais un probl me auquel font face aussi bien les pays pauvres que les pays riches les populations les plus pauvres tant les plus touch es dans les deux groupes de pays Dans les pays d velopp s le ph nom ne de l ob sit devient rapidement plus courant surtout au sein des 6 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Figure 3 Tendances pr vues du nombre d enfants de moins de 5 ans pr sentant une insuffisance pond rale 1990 2015 180 150 120 90 60 30 N d enfants pr sentant une insuffisance pond rale en millions Afrique Asie Am rique Pays Pays latine et en voie de d velopp s Cara bes d veloppement Source De Onis et al 2004a 2004b Note Estimations bas es sur les r gions de l OMS populations les plus pauvres et il s accompagne d une pid mie de maladies non transmissibles li es aux habitudes alimentaires telles que le diab te et les maladies cardiovasculaires d o l augmentation des co ts des soins de sant et la r duction de la productivit Dans les
321. omotion de la croissance grande chelle elle peut contribuer l engagement investir plus Il est particuli rement important de consacrer plus de fonds publics la distribution de suppl ments en micronutriments et de budg tiser ces d penses dans la planification moyen terme du gouvernement pour qu elles soient durables plusieurs pays d pendent aujourd hui dangereu sement de l aide trang re pour ces efforts tout comme c tait le cas dans les premi res phases des programmes de vaccination universels N anmoins les investissements dans les programmes de micronutriments ne doivent pas faire en sorte qu on n glige la d nutrition en g n ral comme cela a t le cas dans certains pays au cours de la derni re d cennie Les capacit s et la confiance acquises dans le processus de mise en uvre de programmes de micronutriments devraient plut t tre utilis es comme fondement pour instaurer des programmes nutritionnels communautaires grande chelle qui exigent des comp tences en gestion plus complexes Couverture et intensit L exp rience des programmes comme ceux du Bangladesh de Madagascar et du Mexique a montr qu il faut g rer avec beaucoup de pr caution les tiraillements existant entre le d sir de conso lider la qualit de la mise en uvre des programmes et les pressions politiques pour largir ou abolir des programmes Lorsque l engagement politique est lev une expansion trop rapide peut
322. on la gestion et les co ts des services de nutrition et de sant La o la pr valence du VIH sida est lev e ce ne sont pas uniquement les individus et les familles qui sont touch s mais aussi les perspectives de d veloppement pour les communaut s et les pays Par exemple une main d uvre r duite cause du VIH sida peut compromettre la capacit des communaut s produire de la nourriture ou trouver des b n voles pour les programmes communautaires De m me une productivit moins lev e signifie moins de recettes gouvernementales pour financer les programmes de d veloppement Voici une s rie de questions correspondantes sur les plans national et mondial qui seraient pertinentes pour la recherche e Lorsque le VIH sida entra ne une r duction des capacit s financi res et de gestion en m me temps qu il augmente le besoin d une intervention du gouvernement comment cela influence t il la fa on dont les gouvernements devraient allouer les montants d investissement entre les approches courtes pour am liorer la nutri tion des personnes atteintes du VIH sida et les approches longues telles que la cr ation de moyens de subsistance la fa on dont les partenaires du d veloppement devraient allouer les montants d investissement entre les programmes de d veloppement et ceux de protection sociale e La plupart des travaux sur l interaction entre la nutrition et le VIH sida ont t r alis s en Afrique
323. on Paper 184 Mannar Venkatest et Erick Boy Gallego 2002 Iron Fortification Country Level Experiences and Lessons Learned Journal of Nutrition 132 856S 8585 Mannar Venkatest et R Shankar 2004 Micronutrient Fortification of Foods Rationale Application and Impact Indian Journal of Pediatrics 71 997 1002 Manoff International Inc 1984 Nutrition Communication and Behavior Change Component Indonesian Nutrition Development Program Volume IV Household Evaluation New York Manoff International Inc Marsh David R et David G Schroeder ds 2002 The Positive Deviance Approach to Improve Health Outcomes Experience and Evidence from the Field Food and Nutrition Bulletin 23 4 Supplement 3 6 Martorell Reynaldo K L Khan et Dirk Schroeder 1994 Reversibility of Stunting Epidemiological Findings in Children from Developing Countries European Journal of Clinical Nutrition 48 Supplement 545 S57 Mason John B Joseph Hunt David Parker et Urban Jonsson 2001 Improving Child Nutrition in Asia Manille Asian Development Bank ADB Nutrition and Development Series 3 Mason John B Philip Musgrove et Jean Pierre Habicht 2003 At Least One Third of Poor Countries Disease Burden Is Due to Malnutrition Bethesda MD National Institutes of Health Fogarty International Center Disease Control Priorities Project Working Paper 1 Mason John B R Galloway J
324. on ad quate comme un droit de la personne e Les personnes mal nourries ont peu d influence e Certains politiciens et gestionnaires ne se pr occupent pas vraiment de la bonne mise en uvre des programmes e Les gouvernements pr tendent souvent qu ils investissent dans l am liora tion de la nutrition alors que les programmes qu ils financent n ont que peu d impact dans ce domaine par exemple les programmes d alimentation scolaires e On observe un cercle vicieux le manque d engagement envers la lutte contre la malnutrition m ne un sous investissement dans la nutrition ce qui renforce le manque d engagement puisque les gouvernements croient alors que les programmes de nutrition ne fonctionnent pas Source R sum tir de Heaver 2005b pratiques d allaitement maternel incluant l allaitement exclusif et lali mentation compl mentaire parce que plusieurs pays et partenaires du d veloppement se sont peu souci s d investir dans de tels programmes largir les programmes de distribution de micronutriments cause de leur grande disponibilit de leur impact sur la productivit de leur co t abordable et de leurs extraordinaires ratios b n fices co ts Utiliser les capacit s d velopp es par le pays dans la distribution de micro nutriments pour tablir des programmes de nutrition communautaires S efforcer d am liorer la nutrition non seulement par des actions dans le domaine de la sant mais aussi par d
325. ond rale 42 45 46 59 malnutrition xi 6 surcharge pond rale 130 B BANQUE ASIATIQUE DE D VELOPPEMENT BAsD 189 BANQUE MONDIALE Xiii 15 19 20 34 57 87 100 104 115 125 131 134 136 137 148 152 168 171 172 188 213 projet de d veloppement de la nutrition 144 projet de nutrition communau taire 163 projet de nutrition int gr du Bangladesh BINP 106 projet de r duction de la pauvret 102 projet multinationaux de lutte contre le sida MAP 81 120 projet sur la sant et la nutrition de la m re et de l enfant 168 BASICS Voir SOUTIEN DE BASE A L INSTI TUTIONNALISATION DE LA SURVIE DE L ENFANT B B S Voir ALIMENTATION FAIBLE POIDS LA NAISSANCE GROSSESSE SOINS AUX NOURRISSONS BESOINS alimentaires 58 193 en fer 73 en nutrition 183 nerg tiques 80 nutritionnels 54 183 187 BIEN TRE 2 33 78 122 182 184 195 BIOFORTIFICATION 73 149 199 201 C CAPACIT S 109 128 137 148 199 d veloppement des 110 114 115 119 127 188 199 financi res 82 124 institutionnelles 100 101 107 115 148 161 renforcement des 136 techniques 206 CARENCE 7 50 113 199 en acide folique 23 en fer xvii 7 23 25 26 42 51 52 129 130 196 213 214 en iode xvii 7 12 23 25 26 42 56 71 100 130 152 171 183 213 INDEX en macronutriments 107 129 en micronutriments xi xvii 3 6 8 11 18 26 32 41 83 89 90 92 97 107 117 118 128 13
326. onilla 2002 Successful Vitamin A Supplementation in Nicaragua Basel Suisse MOST United States Agency for International Development Micronutrient Program Newsletter 3 Morris Saul Pedro Olinto Rafael Flores Eduardo A F Nilson et Ana C Figueiro 2004 Conditional Cash Transfers Are Associated with a Small Reduction in the Rate of Weight Gain of Preschool Children in Northeast Brazil Journal of Nutrition 134 9 2336 2342 Neiman Andrea B et Enrique R Jacoby 2003 The First Award to Active Cities Contest for the Region of the Americas Revista Panamericana de Salud Publica 14 4 277 280 NIHCM National Institute for Health Care Management 2003 Childhood Obesity Advancing Effective Prevention and Treatment An Overview for Health Professionals Washington D C pr par pour le National Institute for Health Care Management Foundation Forum Nugent Rachel 2004 Food and Agriculture Policy Issues Related to Prevention of Noncommunicable Diseases Food and Nutrition Bulletin 25 2 200 207 Orbach Eliezer et Gedion Nkojo 1999 Assessing the Treatment of Capacity in Africa Region Projects Washington D C Banque mondiale Organisation mondiale de la sant OMS 1995 Physical Status The Use and Interpretation of Anthropometry Report of a WHO Expert Committee Gen ve WHO Technical Report Series 845 2000a Obesity Preventing and Managing the Global Epidemic
327. ort au VIH est impor tante pour faire des choix clair s en ce qui concerne la sant reproduc tive et l alimentation des enfants De telles mesures n cessiteront de toute vidence qu on porte une atten tion accrue la nutrition Une question qui demande une attention sp ciale est de savoir comment quilibrer les b n fices bien connus de l allaitement maternel et le risque de transmission du VIH par le lait maternel un risque qui est constant pendant toute la p riode d allaitement 2 Le dilemme provient du fait que en utilisant des aliments de remplacement l enfant ne re oit pas les effets positifs du lait maternel sur son syst me immunitaire et sera plus suscep tible de mourir ou de souffrir de malnutrition cause d autres maladies La situation se complique du fait de l ignorance de la plupart des femmes de leur condition par rapport au VIH dans les milieux d munis et cause de l incertitude qui entoure toujours les risques associ s diff rentes pratiques d alimentation alternatives comme le risque accru de maladie diarrh ique la honte de ne pas allaiter et l effet d entra nement de l utili sation de succ dan s sur les m res qui ne sont pas s ropositives De plus m me les femmes qui connaissent leur condition et qui choisissent les aliments de remplacement tombent dans le pi ge de l alimentation mixte l allaitement combin avec des succ dan s de lait une option dont il a t montr qu
328. ouchement durant les premi res huit semaines Une valuation et des conseils sur les probl mes des connaissances sur la pr vention de l insuffisance de lait sur la fa on d accro tre la quantit de lait la gestion des probl mes le r gime alimentaire de la m re Une dose de 200 000 UI administr e aux m res durant les premi res 8 semaines apr s l accouchement avant 6 semaines sans allaitement 176 Lors d une consultation pour REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU D VELOPPEMENT Il faudrait offrir Cela devrait comprendre Une v rification de la sant g n rale du b b Un enfant malade Lors des Journ es nationales de vaccination et des campagnes de sensibilisation la vaccination v rifier et compl ter la consommation des enfants en vitamine A Lors de la vaccination Une dose de 100 000 UI pour les nourrissons de 6 11 mois et une dose de 200 000 UI pour les enfants de 12 59 mois chaque 4 6 mois Une dose de 100 000 UI pour les contre la poliomy lithe nourrissons de 6 11 mois et et la rougeole une v rification de la consommation de vita mine des enfants Une valuation et des conseils sur l allaitement une valuation et des conseils sur une alimentation compl mentaire ad quate utilisation des recommandations qui ont t adapt es la situation locale V rifier et compl ter l apport en vitamine A en fer et le p
329. ourage l exercice r cr atif et la diminution du surpoids les for ts sont une source importante d aliments cueillis Le fait de taxer ou subventionner les combustibles domestiques affecte le type et la quantit de combustible utilis pour la cuisson ce qui a une incidence sur les habitudes alimentaires par exemple choisir de cuisiner en utilisant du riz raffin plut t que du sorgho ou du millet dans les r gions urbaines du Sahel Les politiques obligent les compagnies offrir des pauses aux femmes pour qu elles puissent allaiter leurs enfants La pr sence de pistes cyclables et de trottoirs s curitaires dans les r gions urbaines contribue promouvoir l exercice r cr atif comme dans le cas du programme ville en sant Bogota en Colombie Les subventions aux producteurs la recherche financ e par des fonds publics et les investissements publics dans les infrastruc tures et les march s peuvent contribuer implicitement subventionner le sucre le gros b tail les graines ol agineuses et les r coltes dont les hommes sont responsables par opposi tion aux fruits et l gumes aux gros grains et aux r coltes dont les femmes sont responsables ce qui affecte la disponibilit et le prix des aliments et r duit l influence des femmes dans les d cisions domestiques La r glementation ou l imposition de normes concernant l identification des aliments les ingr dients permis la puret la s ret le contenu nu
330. p t l gal Biblioth que nationale du Qu bec 1 trimestre 2007 Imprim au Qu bec Canada 2006 The International Bank for Reconstruction and Development THE WORLD BANK 1818 H Street N W Washington D C 20433 Etats Unis T l phone 1 202 473 1000 www worldbank org courriel feedback worldbank org Publi par N DITIONS NS SRE MARTIN Filiale du r seau Coopsco 2007 Les ditions Saint Martin inc 5000 rue Iberville bureau 203 Montr al Qu bec H2H 2S6 T l 514 529 0920 T l c 514 529 8384 st martin qc aira com www editions saintmartin com Les informations interpr tations et conclusions figurant dans le pr sent ouvrage sont celles des auteurs et ne refl tent pas n cessairement l opinion du Conseil d administration de la Banque mondiale ou des tats que ses membres repr sentent La Banque mondiale n offre aucune garantie quant l exactitude des donn es pr sent es au sein de cet ouvrage Les fronti res couleurs intitul s et autres informations figurant sur les cartes de cet ouvrage ne refl tent aucun jugement de la part de la Banque mondiale quant au statut juridique de quelque territoire que ce soit ni une acceptation desdites fronti res Tous droits r serv s Aucune partie de ce livre ne peut tre reproduite ou transmise sous aucune forme ou par quelque moyen lectronique ou m canique que ce soit par photocopie enregistrement ou par quelque forme d entreposage d information o
331. para tre et Shekar et Lee 2005 et un soutien technique et financier pour aider les pays r orienter leurs investissements de fa on les rendre plus productifs Renforcer l engagement et les capacit s largir des programmes de nutrition dans des pays qui n ont pas assez investi et r orienter des programmes inefficaces dans des pays qui ont suffisamment investi n cessitent un engagement solide et des capacit s institutionnelles sp cifiques Ces deux types d interventions requi rent galement un investissement tr s particulier dans les comp tences qui permettent de forger des consensus au sein des parties prenantes aux niveaux mondial et national LES PROCHAINES ETAPES POUR ACCELERER LES PROGRES 127 Renforcer l engagement Le renforcement de l engagement se fait dans une large mesure de fa on al atoire au lieu d tre trait comme une pratique professionnelle reconnue aussi importante pour le succ s des programmes de nutrition que l pid miologie ou l analyse conomique Cette activit a besoin d tre professionnalis e de pouvoir compter sur des comp tences dans les domaines de la communication strat gique de l ana lyse politique et du comportement organisationnel Des champions de la nutrition au fait de la situation doivent s atteler syst matiquement a e Forger des partenariats locaux compos s d individus et d institutions qui peuvent influencer les politiciens les agences responsables de la mis
332. pays en d veloppement malgr le caract re chronique de la d nutrition g n ralis e et de la carence en micro nutriments l ob sit appara t aussi rapidement comme un probl me Dans les pays en d veloppement et les pays d velopp s on retrouve d sormais au sein d un m me m nage des enfants pr sentant une insuffisance pond rale et des adultes affichant un exc dent de poids Pr s du tiers des enfants du monde en d veloppement continuent de souffrir d insuffisance pond rale ou de retard de croissance et 30 de la population du monde en d veloppement continue de souffrir de carence en micronutriments Cette situation est toutefois en volution figure 2 e En Afrique subsaharienne le ph nom ne de la malnutrition prend de l ampleur La malnutrition et le VIH sida se renforcent mutuellement aussi le succ s des programmes de lutte contre le VIH sida en Afrique d pend il en partie du redoublement de l attention accord e la nutrition e En Asie la malnutrition est en recul mais l Asie du Sud a encore les plus forts taux et les nombres les plus lev s d enfants mal nourris Contrairement aux id es r pandues les taux de pr valence de la d nutrition dans les pays populeux d Asie du Sud Inde Bangladesh Afghanistan Pakistan sont beaucoup plus lev s de 38 51 que ceux de l Afrique subsaharienne 26 e M me en Asie de l Est en Am rique latine et en Europe de l Est nombre de pays font face u
333. per 19 Haddad Lawrence Harold Alderman Simon Appleton Lina Song et Yisehac Yohannes 2002 Reducing Child Undernutrition How Far Does Income Growth Take Us Washington D C IFPRI FCND Discussion Paper 137 Haddad Lawrence Saroj Bhattarai Maarten Immink Shubh Kuman et Alison Slack 1995 More Than Food Is Needed to Achieve Good Nutrition by 2020 Washington D C IFPRI 2020 Vision Brief 25 Handa Sudhanshu et Mari Carmen Huerta 2004 Using Clinic Based Data to Estimate the Impact of a Nutrition Intervention www unc edu shanda research Handa_Huerta_Program_Bias_V1 pdf Hawkes Corinna Cara Eckhardt Marie T Ruel et Nicholas Minot 2005 Diet Quality Poverty and Food Policy A New Research Agenda for Obesity Prevention in Developing Countries SCN News 29 20 22 num ro sp cial Overweight and obesity a new nutrition emergency Heaver Richard 2002 Improving Nutrition Issues in Management and Capacity Development Washington D C World Bank Health Nutrition and Population Discussion Paper 2003a India s Tamil Nadu Nutrition Program Lessons and Issues in Management and Capacity Development Washington D C World Bank Health Nutrition and Population Discussion Paper 230 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT 2003b Nutrition and Community Driven Development Opportunities and Risks Washington D C World Bank Social Development Not
334. peut am liorer la nutrition au moyen d un vaste assortiment de politiques et de programmes tableau 3 1 Le tableau 3 1 montre galement 61 62 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT qu il existe des approches fond es sur l offre et d autres fond es sur la demande pour r duire la d nutrition Les approches fond es sur l offre comprennent l augmentation de la disponibilit de nourriture ad quate des prix abordables l am lioration de l acc s aux micronutriments et l am lioration des services de sant de base par exemple l immunisation pr vient les maladies qui retardent la croissance des enfants Il existe deux types d approches fond es sur la demande La premi re consiste a accroitre la demande pour la nourriture ou pour des services de sant et de nutrition 2 colonne du tableau 3 1 L autre vise modifier les comporte ments en ce qui a trait ce que les gens mangent ou donnent manger et la charge de travail et l exercice 3 colonne du tableau 3 1 Pour avoir l effet voulu la plupart des interventions nutritionnelles n cessitent des changements dans les comportements ayant trait ce que les gens mangent donnent manger ou aux exercices physiques qu ils font L importance cruciale des comportements en mati re de soins des enfants est illustr e par le fait que de nombreux enfants pauvres sont ad quatement nourris alors que de nombreux enfants ais s sont mal nou
335. peuvent tre trouv es en redirigeant des fonds provenant de programmes inefficaces et le fait de savoir quels programmes peuvent tre mieux con us et cibl s Les d penses publiques additionnelles qui seront requises et la fa on dont elles pourront tre financ es et int gr es dans les budgets r guliers de l tat La mani re dont une analyse de la distribution des b n fices peut devenir un aspect r gulier de l valuation des programmes 94 Tableau 3 3 Politique REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Exemples de politiques non intentionnelles en mati re de nutrition Effets potentiels sur la nutrition Taux de change Commerce Environnement Energie Emploi Routes et s curit publique Agriculture e Une monnaie sur valu e favorise les consommateurs urbains d aliments import s aux d pens des producteurs dans les r gions rurales qui courent un plus grand risque de malnutrition Prot ger les producteurs agricoles locaux en restreignant les importations entraine une hausse des prix ce qui quivaut a une taxe pour les consommateurs nets de nourriture incluant la plupart des petits fermiers Les contr les douaniers sur l importation d aliments non enrichis dans les pays o l enrichissement est obligatoire comme c est le cas pour la farine en Bolivie ou le sel dans plusieurs pays font en sorte de promouvoir une bonne nutrition La pr servation des for ts et des parcs enc
336. pides des besoins en nutrition promotion des pratiques d alimentation s res s occuper des plus vuln rables sur le plan nutritionnel 6 Diriger l aide alimentaire pour le d veloppement Le bureau de l Aide alimentaire pour le d veloppement de l OMS contribue aux politiques lignes directrices et programmes par pays du PAM Il aide le PAM d terminer formuler et valuer les programmes d alimentation suppl mentaire 7 D velopper des politiques et programmes efficaces en mati re d alimentation et de nutrition L OMS consid re que la s curit alimentaire des m nages est un droit fondamental de la personne Il a entrepris en 1995 une tude multina tionale et pluridisciplinaire pour d terminer les facteurs l origine de la malnutrition e Les autres priorit s comprennent le d veloppement de banques de donn es mondiales sur la nutrition et d un r seau mondial d organismes qui collaborent sur les questions de nutrition Groupe de travail sur la nutrition et le VIH sida 184 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT D claration de Institutions mission mandat Strat gie nutritionnelle Agences de l ONU Fonds des A re u le La strat gie en mati re de nutrition concr tise le cadre concep Nations Unies mandat de tuel d velopp en 1990 Les principaux champs d int r t sont pour l enfance pr ner la 1 Micronutriments UNICEF protection des e Travaille avec les gouvernements autant dans les
337. pment 1999 Reaching mothers and children at critical times of their lives 1997 e Alimentation suppl mentaire au moyen d aliments compos s Programmes d alimentation scolaires en particulier pour les filles en tenant compte du fait que l ducation des femmes peut r duire la malnutrition infantile e Am liorer les moyens d existence est une fa on d am liorer la nutrition 186 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Institutions D claration de mission mandat Strat gie nutritionnelle Agences de l ONU Comit permanent des Nations Unies sur la nutrition SCN Le mandat du SCN est de e Sensibiliser les gens aux probl mes de nutrition et renforcer l engagement les r soudre aux chelons mondial r gional et national e Pr ciser la direction accroitre l chelle et renforcer la coh rence et l impact des interventions contre la malnutrition a l chelle mondiale e Promouvoir la coop ration entre les agences de l ONU et les organisations partenaires en appui aux efforts natio naux pour mettre fin la malnutrition dans la pr sente g n ration e Agir t t am liorer le syst me d analyse et de localisation de la vuln rabilit VAM Les nouveaux enjeux Ins curit alimentaire dans les villes et VIH e Ins curit alimentaire dans les villes Comprendre les questions socio conomiques complexes le fonctionnement des fil
338. port of a Meeting in Dhaka Bangladesh on 14 17 June 1999 d J Pojda et L Kelley Nutrition Policy Paper 18 Gen ve ACC SCN en collaboration avec ICDDR B Acharya Karabi Tina Sanghvi Serigne Diene Vandana Stapleton Eleonore Seumo Sridhar Srikantiah et al 2004 Using Essential Nutrition Actions ENA to Accelerate Coverage with Nutrition Interventions in High Mortality Settings Published for the U S Agency for International Development by the Basic Support for Institutionalizing Child Survival BASICS II Project Arlington Virginie Adams R H 1998 The Political Economy of the Food Subsidy System in Bangladesh Journal of Development Studies 35 1 66 88 AED Academy for Educational Development 2003 PROFILES Summary of assessment findings and future directions En ligne www aedpro files org media publications PROFILES 20EVALUATION 20BRIEF pdf Aguayo V M S K Baker X Crespin H Hamani et A Mamadoultaibou 2005 Maintaining High Vitamin A Supplementation Coverage in Children Lessons from Niger New York Helen Keller International Africa Nutrition in Development Series Issue 5 Alderman Harold 2002 Subsidies as a Social Safety Net Effectiveness and Challenges Washington D C Banque mondiale Social Protection Discussion Paper 0224 Alderman Harold et Jere R Behrman 2004 Estimated Economic Benefits of Reducing Low Birth Weight in Low Income Countries Washingto
339. portance du colostrum et de l allaitement exclusif la r solution des probl mes qui emp chent l allaitement le r gime alimentaire de la m re ANNEXE TECHNIQUE 4 2 175 Lors d une consultation pour Il faudrait offrir Cela devrait comprendre Des soins Des suppl ments Un comprim quotidien de pr nataux en fer et en acide 60 mg de fer durant six mois Un accouchement et des soins post partum Des v rifications postnatales Des vaccinations folique et des conseils Un soutien et des conseils pour l allaitement toutes les maternit s devraient suivre les 10 tapes des h pitaux accueillants pour le b b Des suppl ments en vitamine pour la m re Une v rification de l allaitement exclusif des conseils pour r it rer l importance d un bon r gime alimentaire et du repos pour la m re Lors de la vaccination au BCG contre la tuberculose une v rifi cation des suppl ments de vitamine A de la m re pendant la grossesse 180 comprim s des conseils sur les effets secondaires et la conformit quand et comment obtenir plus de comprim s Une initiation imm diate aux questions d allaitement une v rification de la position et de la prise du sein la gestion des probl mes courants l allaitement exclusif pendant six mois les dangers de donner de l eau ou des liquides comment tirer le lait Une dose de 200 000 UI administr e la m re apr s acc
340. pour r duire l extr me pauvret La reconnaissance de ce fait est vidente dans le premier OMD qui vise radiquer la pauvret extr me et la faim L objectif est de r duire de moiti entre 1990 et 2015 34 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT e La proportion d individus dont le revenu est inf rieur 1 par jour e La proportion d individus qui souffrent de la faim mesur e par le pourcentage d enfants de moins de cing ans qui pr sentent une insuffi sance pond rale La premi re cible r f re la pauvret mon taire la seconde s attaque la pauvret non mon taire Les deux indicateurs utilis s pour mesurer le progr s sur le plan de la pauvret non mon taire sont e La pr valence de l insuffisance pond rale chez les enfants de moins de cinq ans e La proportion de la population qui consomme moins que le niveau minimal d nergie alimentaire Par cons quent l am lioration de la nutrition est en soi une cible des OMD La plupart des valuations des progr s accomplis pour atteindre les OMD se sont cependant surtout concentr es sur la cible relative la pauvret mon taire Les pr visions g n rales sont que la plupart des pays restent sur la voie d atteindre l objectif de pauvret Malgr cela plusieurs r gions ne r ussiront pas atteindre la cible relative la pauvret non mon taire encadr 1 1 Encadr 1 1 Les Objectifs du mill naire pour le d veloppement sont loin
341. pr vue l chelle mondiale est attribuable la baisse attendue de 35 18 en Asie principalement cause de la Chine Par contraste la pr valence de l insuffisance pond rale devrait s accroitre de 24 27 en Afrique La situation est critique en Afrique de l Est une r gion fortement touch e par le VIH sida qui est troitement li la LA MALNUTRITION EST ELLE GRAVE ET POURQUOI SE PRODUIT ELLE 43 malnutrition On pr voit que la pr valence de l insuffisance pond rale y sera 25 plus lev e en 2015 qu elle l tait en 1990 M me en Asie de l Est en Am rique latine et en Europe de l Est de nombreux pays continuent de porter un lourd fardeau de d nutrition et de malnutrition en micronutriments Cambodge Indon sie Laos Philippines et Vietnam Guatemala Haiti et Honduras et Ouzb kistan pour n en nommer que quelques uns Dans plusieurs de ces pays tels que le Guatemala et la R publique du Y men les niveaux de d nutrition sont bien plus lev s que dans la r gion dans son ensemble Il est possible que ces taux lev s de d nutrition chappent l attention des partenaires inter nationaux du d veloppement moins que l on fasse des efforts sp ciaux pour souligner cette question au sein des r gions dont la performance est bonne dans son ensemble figure 2 1 Figure 2 1 Pr valence et tendances de la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans 1980 2005 200 Bangladesh Inde
342. productivit s att nue lorsque IMC descend sous 18 5 ce qui montre que les adultes qui ont un poids extr mement faible pour leur taille ont une productivit plus faible Les adultes avec un IMC lev de 24 26 ce qui indique une surcharge pond rale ont gale ment une plus faible productivit Bien que la corr lation entre la nutrition et la productivit soit son plus fort dans le cas du travail manuel on l a galement observ e dans le secteur manufacturier et chez les cols blancs La malnutrition entraine des pertes de productivit indirectes d coulant d un d veloppement cognitif lent et d une ducation d ficiente Une insuffi sance pond rale la naissance peut r duire le QI d un individu de 5 et occasionner un retard de croissance de 5 11 et une carence en iode dans une proportion aussi lev e que 10 15 14 L an mie par carence en fer r duit syst matiquement les r sultats aux tests d habilet s mentales incluant le QI de 8 points de pourcentage ou par un cart type de 0 5 1 5 chez les enfants Les cons quences en termes de capacit d apprentissage pourront tre tr s graves et irr versibles chez un enfant qui souffre d un retard de crois sance avant l ge de deux ans d an mie pendant les deux premi res ann es de la vie et de carence en iode pendant la grossesse Au Zimbabwe on a calcul que la malnutrition r duit les revenus de carri re de 12 par son effet sur
343. pt une approche communautaire et se sont attaqu s l ob sit par une s rie de voies diff rentes de fa on simultan e Les raisons cl s qui expliquent ce succ s sont l approche environnementale et multidisciplinaire l adapta tion des programmes aux particularit s locales l analyse des normes culturelles et l harmonisation des programmes avec ces valeurs l adh sion un mod le socio cologique de changement des comportements et l approche pluraliste qui permet d inclure plusieurs intervenants notam ANNEXE TECHNIQUE 3 1 161 ment les professionnels de la sant les ducateurs et les responsables politiques Malheureusement plusieurs de ces types de programmes n ont pas t suffisamment valu s On n observe pas toujours un effet sur IMC parmi ceux qui l ont t et pour certains on a m me observ une augmen tation de IMC pendant la dur e du programme Les possibilit s sont tr s vastes pour ce qui est des politiques publiques et plusieurs ont obtenu des r sultats mitig s Les campagnes de marketing social n ont eu qu un succ s marginal Ces programmes ont g n ralement r ussi sensibiliser la population propos des questions de sant en parti culier par l entremise des m dias de masse et des promotions au moment de lachat du marketing simultan dans plusieurs types de m dias et de la recherche sur les perceptions des consommateurs Il est cependant tr s difficile d observer un quelconq
344. que celle des programmes visant l insuffisance pond rale Les investissements consa cr s aux deux programmes sont n anmoins beaucoup plus modestes que ce qui devrait tre le cas et cela bien qu il existe de nombreux mod les et des exp riences r ussies pour s attaquer la malnutrition chapitres 3 et 4 Notes 1 Hunt 2005 2 Behrman Alderman et Hoddinott 2004 3 Hunt 2005 4 Ezzati et al 2002 5 Pelletier Frongillo et Habicht 1994 Caulfield et al 2004a Caulfield Richard et Black 2004 Bryce et al 2005 6 Behrman Alderman et Hoddinott 2004 7 UNICEF et MI 2004a 8 Behrman et Rosensweig 2001 9 Hunt 2005 10 Strauss et Thomas 1998 Horton et Ross 2003 11 JASO 2004 12 Popkin Horton et Kim 2001 13 Strauss et Thomas 1998 14 Grantham McGregor Fernald et Sethurahman 1999 15 Horton et Ross 2003 16 Behrman Alderman et Hoddinott 2004 17 Behrman Alderman et Hoddinott 2004 18 Behrman Alderman et Hoddinott 2004 19 Pollitt 1990 20 Behrman Alderman et Hoddinott 2004 Pollitt 1990 21 Behrman Alderman et Hoddinott 2004 22 Richards et al 2001 Richards et al 2002 Matte et al 2001 23 Ila t calcul a partir de l hypoth se que tous les enfants qui ne pr sentent pas d insuf fisance pond rale la naissance survivraient jusqu l ge adulte et deviendraient des travailleurs manuels Lorsqu on ajuste en tenant compte de la morta
345. que et les activit s li es la recherche dans les domaines de l agriculture I le vage la foresterie la p che les politiques publiques et la gestion des ressources naturelles Deux pr misses fonda mentales sous tendent la mission d IFPRI En premier lieu des politiques publiques judicieuses et appropri es au niveau local national et interna tional sont n ces saires pour atteindre une s curit alimen taire durable et am liorer la nutri tion En second lieu la recherche doivent mettre l accent sur des questions mergentes qui touchent le plus directement possible la s curit alimentaire la nutrition et la pauvret 3 La recherche le renforcement des capacit s et les activit s visant la diffusion des politiques devraient tre fond s sur les avantages comparatifs d IFPRI en termes de capacit produire des r sultats applicables dans plusieurs pays c est dire des biens publics internationaux 4 Les parties prenantes et les partenaires devraient tre consult s pour d terminer quel type de recherche sur les politiques alimentaires aidera d velopper les meilleures politiques pour r duire la faim et la malnutrition Ces crit res fonctionnent sur le mod le de l arbre de d cision la recherche et les activit s visant rejoindre les personnes doivent satisfaire aux quatre crit res de fa on tre inclus dans la planification d IFPRI IFPRI accorde une gran
346. ques dans ces domaines Les Analyses de la pauvret et de l impact social PSIA vont plus loin dans l valuation des politiques alimentaires en les int grant dans les strat gies de lutte contre la pauvret les r formes secto rielles et les ajustements structurels Il est important de susciter au sein des pays la capacit de conseiller les d cideurs au sujet des effets sur la nutri tion des politiques mises en place par des institutions qui jouent un r le crucial comme le minist re des Finances ou une agence de surveillance de la pauvret Les domaines o il faudrait en savoir plus Certaines lacunes dans les donn es essentielles font en sorte qu il est diffi cile d affecter les ressources de mani re appropri e e Plus de 20 pays en Afrique n ont pas de donn es ad quates sur le statut nutritionnel des populations ou sur les tendances DES VOIES VERS UNE MEILLEURE NUTRITION 93 Encadr 3 8 L incidence des politiques agricoles et alimentaires sur la nutrition et la sant Les politiques agricoles et alimentaires peuvent influencer les r sultats obtenus sur le plan de la nutrition et de la sant autant positivement que n gativement Par exemple plusieurs pays de l OCDE ont tendance subven tionner les c r ales comme le bl et le ma s plus que les fruits et l gumes ce qui accro t directement la consommation de c r ales et indirectement de viande et r duit celle de fruits et l gumes Un
347. questions cruciales restent toutefois sans r ponse e Dans quelle mesure les transferts conditionnels peuvent ils fonctionner en Afrique et en Asie o les budgets pour les transferts sont souvent tr s limit s et les services de sant et de nutrition de m me que les capacit s de les renforcer souvent faibles e L o les gouvernements pourraient avoir d cid pour d autres raisons d instaurer des transferts de nourriture ou d autres biens comme des moustiquaires impr gn es serait il strat giquement appropri de lier ces transferts des modifications de comportement Les transferts condition nels de nourriture sont ils une option valable pour am liorer la nutrition DES VOIES VERS UNE MEILLEURE NUTRITION 77 Encadr 3 5 Des l ments probants montrent que les programmes de transferts conditionnels peuvent tre efficaces L un des programmes les mieux connus le programme mexicain PROGRESA qui s appelle maintenant Oportunidades vise briser le cycle de la pauvret interg n rationnelle en encourageant les familles pauvres utiliser les services d ducation de sant et de nutrition Entre 1997 et 2000 PROGRESA a distribu des montants 2 6 millions de familles dans les r gions rurales 40 de la population rurale totale en change de l utilisation par les familles de services qui permettent d accumuler du capital humain comme les coles les services d immunisation et les programmes d ducation
348. questions de nutrition de s asseoir a la table de n gocia tion lorsque les r formes les SWAps et les PRSP sont discut s Plaidoyer constant pour un meilleur positionnement des interventions nutritionnelles dans le nouvel environne ment programmatique Le groupe D veloppement des syst mes de sant HSD qui est sous la responsabilit du HNP r orientera ses activit s au cours des deux a trois prochaines ann es pour se concen trer sur l dification d une base de connaissances mondiale et le renforcement de l appui institutionnel dont les pays ont besoin pour atteindre plus rapidement les cibles de leurs OMD Strat gie sectorielle Sant nutrition et population 1997 Les principaux objectifs num r s sont Am liorer les conditions de sant nutritionnelles et sur le plan de la sant reproductive des personnes pauvres et prot ger les gens contre les effets d bilitants de la maladie de la malnutrition et d une fertilit trop lev e Accroitre le rendement des syst mes de sant en promou vant un acc s quitable aux soins pr ventifs et curatifs la nutrition et des services a la population qui sont abordables efficaces bien g r s de bonne qualit et responsables envers les clients Assurer un financement durable des soins de sant en mobilisant les ressources ad quates en tablissant des m canismes suffisamment larges de partage de risque et en maintenant un contr le effec
349. r ou l origine f tale des maladies de l adulte surtout parce que la plupart des preuves l appui de cette hypoth se sont tir es de l observation plut t que de cadres exp rimen taux8 L objectif n est pas ici de faire un tour d horizon de toute la litt rature sur ce sujet mais de noter simplement que cette hypoth se a t bien document e dans divers cadres d observation aux Pays Bas en Su de en Inde en Chine et dans plusieurs autres pays Les r sultats d une tude men e au Japon laissent croire qu une insuffisance pond rale la naissance et des taux moins lev s de croissance durant l enfance sont associ s de mani re ind pendante une augmentation de la pression art rielle et du cholest rol s rique l ge adulte En Finlande on a montr qu un faible poids pour taille est associ un risque accru des maladies coronariennes et qu un petit poids et une petite taille l ge de un an font en sorte d accroitre ce risque Des donn es en provenance d tudes longitudinales faites sur 300 000 conscrits de 19 ans sujets la famine de 1944 1945 aux Pays Bas montrent que la malnutrition maternelle durant les premi res phases de la grossesse est associ e un indice de masse corporelle plus lev IMC poids pour taille et un fort tour de taille chez les femmes de 50 ans mais pas chez les hommes L tude a galement r v l que le taux d ob sit tait plus lev
350. r valuer la nutrition dans le contexte des approches programmatiques SWAp et PRSC ajuster les indicateurs impose t on des standards plus lev s dans le domaine de la nutrition que dans d autres secteurs Note Voir l annexe 3 pour plus de d tails 134 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Les carts entre les besoins identifi s et les priorit s des partenaires du d veloppement La communaut du d veloppement et la plan te enti re ont syst matique ment chou dans leur tentative de s attaquer au probl me de la malnutri tion au cours des derni res d cennies Il est devenu vident que la lenteur des progr s vers l atteinte des OMD r sulte de cette incapacit intervenir alors qu on sait depuis longtemps quel point la malnutrition sape la croissance conomique et contribue perp tuer la pauvret Le choix incontournable que nous devons aujourd hui faire est d agir dans l optique de ce que nous savons depuis longtemps ou de continuer chouer Peu de partenaires du d veloppement ont des politiques ou des strat gies claires en mati re de nutrition Les principales lacunes entre les besoins op rationnels pour passer grande chelle et les priorit s des partenaires du d veloppement se retrouvent dans quatre domaines e G n raliser les programmes de lutte contre la d nutrition et de distri bution de micronutriments de m me qu int grer la nutrition dans les programmes de
351. r hydratation par voie orale pour r duire les d c s li s la diarrh e ont consid rablement contribu l am lioration de la nutrition Source Extrait de Jolly 1996 LA MALNUTRITION EST ELLE GRAVE ET POURQUOI SE PRODUIT ELLE Figure 2 12 57 Pr valence de l insuffisance pond rale et taux de diminu tion dans les r gions et les pays de la Banque mondiale Insuffisance pond rale Insuffisance pond rale se R amp B co A 8 F BRB Croat gt T ji 7 Seychelles mm T T ji R p tch que 8 Afrique du Sud Serbie et Mont n gro W gt S Swaziland Hongrie M ba Gabon gt g 3 Arm nie gt 5 Botswana gt amp E Georgie m Si S o Tom et Principe x 5 Roumanie mt gt H Zimbabwe gt amp Ukraine js Cap Vert js amp Bosnie Herz govine m gs lle Maurice mms Fi lt Kazakhstan ji gt 5 Gambie gt E z Russie p gt 2 Lesotho gt o Kyrghistan Psp p C te d Ivoire gt E Q Mac doine pm Kenya gt Turquie gt gt Cameroun gt E Ww Turkm nistan wee S n gal gt Albanie gt Z Ouganda gt 8 Azerba dan gt za v B nin gt Ouzb kistan pA El R p centrafricaine gt g Chili gt oY 9 Congo R p y Be Paraguay 5 q Rwanda gt gt Jama que ma gt gs 5 Ghana gt e Venezuela mm gt 5 5 D Guin e a Uruguay mm 3 Togo ase R p dominicaine m gt 2 Malawi gt ee Costa Rica iz gt 3 Soma
352. r jour mais moins de 25 atteindront la cible ayant trait la pauvret non mon taire qui est de r duire de moiti l insuffisance pond rale figure 3 M me si l Asie dans l ensemble atteint cette cible il n en demeure pas moins que de grands pays tels que l Afghanistan le Bangladesh l Inde et le Pakistan continue ront d afficher des niveaux inacceptables de d nutrition en 2015 ce qui accentuera les in galit s entre riches et pauvres dans ces pays La carence en vitamines et min raux essentiels demeure tr s courante et elle se superpose aux probl mes de d nutrition g n rale insuffisance pond rale et arr t de croissance pr matur Il ressort d un r cent rapport sur les progr s accomplis l chelle plan taire que 35 de la population mondiale pr sente une carence en iode que 40 de la population du monde en d veloppement souffre de carence en fer et que plus de 40 des enfants pr sentent une carence en vitamine Les tendances de surpoids chez les enfants de moins de cinq ans bien qu tablies sur la base de donn es provenant d un nombre limit de pays sont alarmantes figure 4 pour tous les pays en d veloppement et tout particuli rement ceux d Afrique o les taux semblent s accroitre un rythme nettement plus rapide augmentation de 58 que dans l ensemble du monde en d veloppement accroissement de 17 En raison du manque de donn es on ne peut expliquer avec pr cision pourqu
353. r l autre Un d velop pement conomique plus fort contribue am liorer la nutrition tr s lente ment cependant mais de fa on plus cruciale une nutrition am lior e soutient une croissance conomique plus forte De plus selon les calculs du Consensus de Copenhague les pertes de productivit caus es par la malnutrition sont reli es trois types de pertes e Pertes directes de productivit physique e Pertes indirectes d coulant d un d veloppement cognitif lent et d une ducation d ficiente e Pertes de ressources provoqu es par une hausse des co ts des soins de sant figure 1 1 En cons quence la malnutrition restreint la fois la capacit physique atteindre des objectifs et la possibilit de gagner sa vie La malnutrition entra ne des pertes directes de productivit physique La malnutrition entra ne la mort ou est l origine de maladies qui r dui sent la productivit Par exemple e Selon l Organisation mondiale de la sant OMS l insuffisance pond rale est le plus important facteur de risque contribuant au fardeau global de la maladie dans les pays en d veloppement Elle est responsable de pr s de 15 des pertes totales d ann es de vie ajust es sur l incapacit DALY pour disability adjusted life years dans les pays qui connaissent une mortalit infan tile lev e Dans les pays d velopp s la surcharge pond rale constitue le septi me plus important facteur de risque et
354. r la distribution de micronutriments etc e Micronutriments le r le compl mentaire de la suppl menta tion de l enrichissement et des strat gies alimentaires incluant l efficacit et l efficience des technologies mergentes pour les approches alimentaires comme la biofortification e Le ciblage et la rentabilit de la suppl mentation alimentaire en rapport avec l ducation la nutrition et la promotion de la crois sance dans le but de maximiser les effets sur la dyade m re enfant e Strat gies bas es sur des faits pour pr venir et r duire le surpoids et les MNT li es aux habitudes alimentaires e Efficacit et efficience des interventions nutritionnelles dans les programmes de lutte contre le VIH comme le r le de l allaitement maternel exclusif dans la pr vention de la transmission du virus de la m re l enfant dans les pays en d veloppement le r le de la s curit alimentaire dans la pr vention du VIH et le r le de la nutri tion dans l augmentation de l efficacit de la th rapie antir trovirale e Int grer les donn es sur la nutrition aux initiatives plus g n rales de suivi l chelle mondiale comme le R seau de m trologie sanitaire et d autres initiatives de suivi des OMD et de la pauvret notamment les enqu tes nationales les enqu tes par grappes a indicateurs multiples les enqu tes sur la d mographie et la sant et les enqu tes sur le niveau de qualit de vie e M thodologies pou
355. r les fa ons de combiner les interventions nutritionnelles et les interventions contre le VIH sida mais ni le virus ni les programmes visant le combattre n attendent les progr s scientifiques Des programmes de lutte grande chelle contre le VIH sida sont mis en place dans plusieurs pays en m me temps que la recherche se poursuit et que les politiques sont d velopp es Les d fis sont d acc l rer la recherche et d int grer le plus rapidement possible ces programmes grande chelle ce que nous savons propos de la nutrition et du VIH sida Les domaines o il faudrait en savoir plus Les principales questions sont e Quel r le une nutrition am lior e peut elle jouer dans la compensation et l att nuation des effets conomiques du VIH sida au sein des m nages et des communaut s touch es e L OMS recommande un arr t h tif de l allaitement maternel apr s une p riode d allaitement exclusif pour les m res s ropositives lorsqu une alimentation alternative n est pas acceptable disponible abordable durables et s re Quels sont les effets sur la croissance et la nutrition et quelles sont les chances de survivre des enfants sevr s t t sans tre infect s e Dans quelles circonstances est il rentable possible acceptable s r et abordable de financer les succ dan s de lait pour les m res s ropositives qui ne souhaitent pas allaiter et les suppl ments alimentaires pour les personnes qui vivent avec l
356. ra bes Bien que la d nutrition soit tr s rare elle se retrouve surtout au Y men environ un tiers des pays ont un probl me de retard de croissance et Djibouti a en plus un probl me d maciation Le probl me de surcharge pond rale est particuli rement pr occupant au Moyen Orient et en Afrique du Nord dans les sept pays o des donn es sont disponibles plus de 3 des enfants pr sentent un surpoids La pr valence du surpoids d passe 5 en Alg rie en gypte en Jordanie et au Maroc Les niveaux lev s de carence en macronutriments et en micronutriments au Y men exigent une attention imm diate Bien que la pr valence de l insuffisance pond rale d passe le seuil de 20 dans un seul pays de la r gion Am rique latine et Cara bes le Guatemala un tiers des pays ont un probl me de retard de croissance La carence en vitamine A et l an mie attribuable une carence en fer sont galement r pan dues m me si les troubles li s la carence en iode sont relativement rares Le surpoids est tr s r pandu dans sept pays l Argentine la Bolivie le Chili le Costa Rica la Jama que le P rou et l Uruguay avec des taux de plus de 5 La figure 2 12 et les cartes 1 1 1 4 donnent des renseignements additionnels sur les r gions et les pays En Asie du Sud la surcharge pond rale se retrouve pr sentement dans seulement deux pays l Afghanistan et le Pakistan mais la d nutrition est infiniment plus lev e da
357. ra bes A Afrique subsaharienne Moyen Orient et Afrique du Nord Asie du Sud Asie de l Est Source Haddad et Smith 1999 riches est bien meilleur que celui des 20 des m nages les plus pauvres dans de nombreux pays par exemple en R publique dominicaine au Maroc au Nicaragua au P rou et en Turquie la proportion des enfants qui pr sentent une insuffisance pond rale ne diff re pas beaucoup selon le niveau de revenu dans plusieurs autres pays par exemple le Burkina Faso le Cambodge l thiopie le Kazakhstan Madagascar le Niger la Tanzanie et le Turkm nistan En Inde comme dans plusieurs autres pays m me au sein du quintile le plus riche 26 des enfants d ge pr scolaire souffrent d insuffisance pond rale et 64 sont an miques voir le tableau 1 5 ce qui montre bien que l ins curit alimentaire et la pauvret ne sont pas les seules causes de la d nutrition La d nutrition est plus qu un simple tat Il s agit d un processus dont les cons quences se prolongent souvent non seulement plus tard dans une vie mais aussi jusque dans les g n rations futures Le processus d bute souvent dans le ventre de la m re surtout en Asie du Sud et se poursuit durant les deux premi res ann es de la vie encadr 2 2 Les p riodes critiques que sont la grossesse et la lactation et les deux premi res ann es de la vie soul vent des d fis nutritionnels particuliers parce que ce sont les moments pendant lesque
358. rale D p riss pond rale vit A enfer en iode retard crois insuff pond Am rique latine et Cara bes Argentine 19 12 4 5 4 3 2 7 9 0 485 0 522 Belize 40 6 2 Bolivie 71 26 8 7 6 1 3 6 5 23 59 4 0 000 0 053 Br sil 37 10 5 5 7 2 3 4 9 15 45 4 Chili 12 1 5 0 8 0 3 7 0 8 0 121 0 052 Colombie 23 13 5 6 7 0 8 2 6 0 021 0 045 Costa Rica 11 6 1 5 1 2 3 6 2 0 083 Dominique 15 quateur 29 26 4 14 3 2 4 Grenade Guatemala 49 46 4 24 2 2 5 4 0 21 34 16 0 017 0 024 Guyane 72 10 0 11 8 11 4 2 3 0 046 Haiti 123 22 7 17 3 4 5 2 8 32 66 12 0 040 0 044 Honduras 42 29 2 16 6 1 1 1 4 15 34 12 0 029 0 008 Jama que 20 44 3 8 3 8 6 0 0 068 0 061 Mexique 29 17 7 7 5 2 0 3 7 0 217 0 271 Nicaragua 41 20 2 9 6 2 0 2 8 9 47 4 0 010 0 013 Panama 25 18 2 8 1 1 0 3 7 0 122 0 057 Paraguay 30 13 9 3 7 0 3 3 9 13 52 13 P rou 39 25 4 7 1 0 9 6 4 17 50 10 0 028 0 051 R p dominicaine 38 6 1 4 6 1 5 2 8 18 25 11 0 110 0 090 Sainte Lucie 19 10 8 13 8 6 1 2 5 Saint Kitts et Nevis 24 Saint Vincent et les Gr 25 23 5 19 5 Salvador 39 18 9 10 3 1 4 2 2 17 28 11 0 021 0 008 Surinam 40 9 8 13 2 6 5 PG ANOINHOAL AXANNVY 617 TVA Retard de Insuff Surcharge Carence Carence Carence TVA TVA OTe dans le pays U5MR croissance pond rale D p riss pond rale vit A enfer eniode retard crois insuff pond Trinit et Tobago 20 3 6 5 9 4 4 3 0 Uruguay 15 9 5 4 4 1 4 6 2 Venezuela 22 12 8 4 4 3 0 3 0 5 41 10 0 002 0 032 Moyen
359. rammes fructueux grande chelle de promotion de la croissance des enfants ont t tablis dans l tat indien du Tamil Nadu en Indon sie et en Tha lande aussi t t que dans les ann es 1980 et se poursuivent toujours au Bangladesh au Honduras Madagascar et au S n gal parmi d autres pays De tels programmes entrainent une r duction marqu e de la malnutrition grave dans une p riode d une a deux ann es le rythme de diminution de la malnutrition mod r e et l g re devenant plus lent par la suite Un r cent examen des programmes couronn s de succ s dans plusieurs pays conclut qu ils ont entra n une diminution moyenne de la malnutrition infantile d un deux points de pourcentage par ann e soit de deux quatre fois le taux de 0 5 qui a t d termin comme tant la tendance moyenne en l absence de tels programmes Au del de l importance de cibler les femmes enceintes et les enfants de moins de 2 ans qui sont les plus susceptibles de souffrir de malnutrition on peut tirer les le ons cl s suivantes en ce qui a trait la conception de programmes de promotion de la croissance DES VOIES VERS UNE MEILLEURE NUTRITION 65 Encadr 3 1 Raisons pour lesquelles de nombreux m nages connaissant la s curit alimentaire souffrent de malnutrition chronique e Les femmes enceintes et qui allaitent ing rent trop peu de calories et de prot ines ont des infections non trait es comme des
360. rdiovasculaires Les personnes ob ses peuvent galement souffrir de troubles respiratoires et de certains types de cancer En 2001 on estimait que les maladies chroniques contribuaient environ 60 des 56 5 millions de d c s rapport s dans le monde et environ 46 du fardeau global de la maladie R agissant cette tendance l Organisation mondiale de la sant OMS a r cemment mis un signal d alarme pour que le surpoids et l ob sit deviennent une priorit des politiques et programmes de sant publique De nombreuses raisons expliquent la pr valence remarquablement lev e de surcharge pond rale et d ob sit et des comorbidit s qui y sont associ es dans les pays en d veloppement Des facteurs comportemen taux incluant le r gime alimentaire le manque d activit physique et les comportements s dentaires ont fortement contribu la mont e de l ob sit La consommation de gras total de produits animaux et de sucre augmente en m me temps que la consommation de c r ales de fruits et de l gumes diminue Une deuxi me cause tout aussi importante est celle de la diminution de la d pense nerg tique qui s explique par un style de vie de plus en plus s dentaire et par le nombre d croissant d occupa tions qui n cessitent beaucoup de travail physique Des changements majeurs dans les styles de vie sont survenus au cours des derni res d cennies et ont cr un environnement susceptible de favoriser la
361. re avant de passer aux investissements grande chelle ou aux r formes des programmes Les partenaires du d veloppement devraient aussi encou rager une recherche d action ad quatement con ue sur les programmes de 136 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT nutrition a grande chelle et un suivi et une valuation plus syst matiques de fa on ce que nous puissions tirer profit de cette recherche et en partager les r sultats l chelle internationale La Banque mondiale s est r cemment engag e appuyer le Centre international de recherche sur les maladies diarrh iques au Bangladesh ICDDR B au moyen d une modeste subvention de d part de 3 6 millions de dollars qui permettra au Centre d entreprendre de telles activit s Les partenaires du d veloppement doivent s entendre pour tablir un ordre de priorit s et voir comment ce mod le peut servir de catalyseur pour des investissements additionnels visant encourager d autres agences r gionales et internationales jouer un r le similaire Au niveau national la communaut du d veloppement doit s entendre sur quatre tapes venir e Dans tous les pays o l on retrouve des carences en micronutriments d velopper une strat gie nationale de lutte contre la carence en micro nutriments la financer et largir ces programmes pour atteindre une couverture nationale l int rieur d un d lai de cing ans On doit ajouter ici une importante
362. re toujours de d ployer ces programmes plus grande chelle L o l an mie est un probl me s rieux et r pandu comme dans la plupart des r gions d Asie du Sud l enrichissement ne r pond pas n ces sairement aux besoins en fer des groupes vuln rables tels que les femmes enceintes et les suppl ments deviennent n cessaires La distribution de suppl ments en fer s est r v l e plus difficile que celle de suppl ments en vitamine A parce qu ils doivent tre pris quotidiennement et ont parfois des effets secondaires visibles Par cons quent des probl mes sont survenus dans la logistique de la fourniture et parfois dans la conformit avec les instructions donn es L Indon sie et la Tha lande sont les pays qui ont fait le plus de progr s dans la r duction de l an mie Un guide pratique intitul What Works in Anemia Control fournit des lignes directrices sur la base de leur exp rience et de celle de plus de 20 autres pays qui ont des programmes dont certains aspects m ritent d tre reproduits Le dernier programme mais non le moindre est Harvest Plus Il s agit d une initiative prometteuse au sein de laquelle des centres internationaux de recherche en agriculture ont commenc d velopper de nouvelles esp ces de plantes pouvant constituer des denr es de base riches en vitamines et min raux essentiels en utilisant une nouvelle approche d enri chissement qu on appelle la biofortification voir www har
363. res dans le monde Le Parlement su dois a adopt les six objectifs sp ci fiques suivants pour atteindre cet objectif global Croissance conomique Ind pendance conomique et politique galit cono mique et sociale D veloppement d mocratique de la soci t Utilisation durable long terme des ressources naturelles et protection de l environne ment galit entre les hommes et les femmes qui pourrait toucher la sant e Selon le Programme contre la pauvret 1996 de SIDA la s curit alimentaire est l un des champs d activit s priori taires dans le D partement des ressources naturelles et de l environnement Aucune autre explication n est fournie Les documents cl s incluent e SIDA se tourne vers l avenir Le Programme pour le d veloppe ment mondial de SIDA non disponible sur le Web e Une politique pour la coop ration et le d veloppement le secteur de la sant 1997 e Perspectives sur la pauvret 2002 mention passag re de la nutrition ANNEXE TECHNIQUE 5 3 193 D claration de Institutions mission mandat Strat gie nutritionnelle Agences bilat rales Agence L agriculture et la recherche agricole sont les champs d acti allemande pour vit s prioritaires l assistance La seule publication sur la nutrition disponible sur le Web technique concerne la certification des aliments organiques GTZ Ireland Aid Le gouverne e Les programmes et p
364. res sont suffisantes L efficacit de la biofortifica tion et d autres strat gies alimentaires mergentes pour contr ler les carences en micronutriments est valu e par des initiatives telles que le programme Harvest Plus Ces strat gies ont un potentiel immense qui doit tre maximis e D terminer la rentabilit des suppl ments nutritionnels combin s une duca tion la nutrition et les conditions dans lesquelles les co ts pourraient d passer les b n fices potentiels Les suppl ments nutritionnels consom ment souvent la moiti ou plus des budgets des programmes Les exp riences indiquent que pour tre efficaces les suppl ments nutri tionnels doivent tre combin s une ducation la nutrition dans des programmes de promotion de la croissance ou par d autres strat gies en particulier pour les jeunes enfants On ne poss de toutefois pas de donn es claires sur les meilleurs m canismes de ciblage et sur les condi tions dans lesquelles les co ts pourraient d passer les b n fices e Concevoir des m thodologies pour susciter un consensus parmi les interve nants Des consensus doivent tre atteints sur l interpr tation donner aux r sultats des recherches op rationnelles et sur le suivi et l valua tion de m me que sur la vision programmatique et les capacit s de calibrer les strat gies sur la base de ces donn es Renforcer la collecte de donn es e laborer des strat gies fond es s
365. ri e de la situation nutritionnelle de la naissance l ge de cing ans sans carence mod r e ou grave en nergie prot inique Les enfants l cole re oivent des aliments ad quats pour r pondre aux exigences en mati re de nutrition Les femmes enceintes re oivent des aliments ad quats de fa on accoucher de b b s dont le poids d passe 3000 grammes Logement et environnement ad quats La maison durera au moins cinq ans Le logement et l environnement sont ordonn s et on y trouve des conditions hygi niques appropri es La maison contient des latrines hygi niques Une eau potable et propre est disponible durant toute l ann e Des services de sant et d ducation de base ad quats Une vaccination compl te au BCG contre la dipht rie la coqueluche et le t tanos ainsi que contre la poliomy lithe de m me qu un vaccin contre la rougeole pour les nourrissons de moins de un an L ducation primaire pour tous les enfants La vaccination au BCG contre la dipht rie la coqueluche et le t tanos ainsi qu un vaccin contre la fi vre typho de pour les enfants qui fr quentent l cole primaire L alphab tisation des citoyens de 14 50 ans Des cours mensuels et de l information sur les soins de sant le travail et d autres questions importantes pour la famille Des services pr nataux ad quats Des services ad quats d accouchement et de soins postnataux S curit et protection de
366. rican Journal of Clinical Nutrition 57 3 7 Bhagwati Jagdish Robert Fogel Bruno Frey Justin Yifu Lin Douglass North Thomas Schelling et al 2004 Ranking the Opportunities dans Global Crises Global Solutions d Bjorn Lomborg Cambridge R U Cambridge University Press Bhargava S K H P S Sachdev C H Fall Clive Osmond R Lakshmy David J P Barker et al 2004 Relation of serial changes in childhood body mass index to impaired glucose tolerance in young adulthood New England Journal of Medicine 350 865 875 Bryce J C Boschi Pinto K Shibuya Robert E Black et the OMS Child Health Epidemiology Reference Group 2005 New WHO Estimates of the Causes of Child Deaths Lancet 365 1147 1152 Burger S E et Steven A Esrey 1995 Water and Sanitation Health and Nutrition Benefits to Children dans Child Growth and Nutrition in Developing Countries Priorities for Action d Per Pinstrup Andersen David Pelletier et Harold Alderman Ithaca New York Cornell University Press Caballero B 2005 A nutrition paradox underweight and obesity in deve loping countries New England Journal of Medicine 352 15 1514 1516 Cairncross Sandy et Vivian Valdimanis 2004 Water Supply Sanitation and Hygiene Promotion Fogarty International Center Disease Control Priorities Project Working Paper 28 Bethesda Maryland National Institutes of Health En ligne www fic nih gov dcpp C
367. rition sur le site Web childinfo org ANNEXE TECHNIQUE 5 3 185 D claration de Institutions mission mandat Strat gie nutritionnelle Agences de l ONU 7 Urgences e La plupart des interventions num r es plus haut lors des situations d urgence Programmes nationaux et r gionaux de surveillance de la nutrition pour analyser les liens possibles entre la malnutrition et le VIH sida en Afrique australe Programme En tant que Plan financier et strat gique 2002 2005 alimentaire section de e L objectif pour 2002 2005 est de Faire preuve d excellence mondial PAM YONU respon en fournissant de l aide alimentaire qui permet tous les sable de l aide b n ficiaires pr vus des activit s du PAM de survivre et de alimentaire le maintenir un statut nutritionnel sain tout en suscitant le PAM vise d veloppement social et conomique d au moins 30 millions r pondre aux de personnes qui ont faim chaque ann e besoins e Aligner les politiques et op rations venir avec le d velop d urgence et pement habilitant Des politiques et lignes directrices appuyer le existent d j pour les achats et pour les donateurs d veloppement e On con oit les activit s de d veloppement pour permettre conomique et social S efforce de placer la faim au coeur des pr occupations internationales en promouvant des politiques des strat gies et des op rations qui b n ficient directement a ceux qui son
368. rojets visant satisfaire aux besoins Irlande ment s engage fondamentaux comprennent la s curit alimentaire les soins par son de sant l ducation et la fourniture d eau potable Programme Le Rapport du Comit d examen des activit s de Ireland Aid USAID tats Unis d action pour le mill naire atteindre la cible de 0 45 du produit national brut PNB d ici l an 2002 pour l aide au d veloppement USAID vise d abord et avant tout att nuer la sous alimentation et concentre ses efforts am liorer la nutrition par des programmes sectoriels en mati re d agri culture de sant d aide alimentaire de reproduction et d ducation de m me que par des aides nutri tionnelles directes f vrier 2002 http 193 178 1 88 Uploads irlaidreview pdf e Appuie le programme de s curit alimentaire e N offre aucune strat gie sp cifique pour la nutrition Atteindre la cible de l ONU Une d cision du mill naire pour l Irlande Ireland Aid 2000 La strat gie de USAID int gre la nutrition dans ses programmes d aide au d veloppement en e Etablissant des projets sur la base de probl mes touchant la nutrition et la consommation de nourriture e Incluant la nutrition comme l un des facteurs qui d termi nent la conception des projets dans les domaines de l agri culture de la sant par des soins primaires de l aide alimentaire par un ciblage de rations appropri es a
369. rotocole antipaludisme D tection traitement et une dose de 200 000 UI pour les enfants de 12 59 mois chaque 4 6 mois pour les enfants de moins de 6 mois on peut utiliser une dose de 50 000 UI Conseils et soutien pour allaitement exclusif durant les 6 premiers mois conseils et appui pour une alimentation compl mentaire ad quate de 6 a 24 mois poursuite de l allaitement jusqu 24 mois utilisation du sel iod pour tous les plats cuisin s la maison Voir plus haut les protocoles a la section Vaccination INNAGG 1998 Voir les protocoles de IMCI et r f rence un sp cialiste de l OMS 1997 pour les cas de les cas de malnutrition grave de carence en vitamine A et d an mie malnutrition grave de carence en vitamine A et d an mie ANNEXE TECHNIQUE 4 2 Lors d une consultation pour Il faudrait offrir 177 Cela devrait comprendre V rifier et compl ter le Voir plus haut les protocoles la protocole relatif la vitamine A Une valuation et des conseils sur l allaitement une valuation et des conseils sur une alimentation compl mentaire section Vaccination Fournir galement des suppl ments en vitamine A pour la rougeole la diarrh e et la malnutrition en accord avec l OMS UNICEF IVACG Augmenter la fr quence de l allaitement maternel pendant que l enfant est malade conseils et soutien pour l allaitement exclusif durant les 6 premie
370. rris Chaque pays doit trouver un quilibre appropri entre les approches longues et courtes et les approches fond es sur l offre et la demande pour am liorer la nutrition selon leurs capacit s la dimension pid miologique du probl me et les consid rations politiques et institutionnelles M me si les approches longues et courtes sont tout aussi importantes et qu elles devraient faire partie des strat gies nationales ce rapport met surtout l accent sur les approches courtes et insiste sur l importance d am liorer les pratiques en mati re d alimentation et de soins des enfants durant la grossesse et les premi res ann es de la vie pour les raisons suivantes Les dommages les plus graves et durables de la malnutrition se produisent durant la grossesse ou lorsque les enfants sont tr s jeunes chapitre 2 De nombreuses interventions associ es aux approches courtes peuvent am liorer rapidement la nutrition des enfants dans un d lai de deux cinq ans un ch ancier l int rieur duquel les politiciens doivent constater des r sultats e Les co ts de ces interventions sont abordables pour tous les pays sauf ceux qui sont vraiment tr s pauvres e On obtient souvent peu de r sultats sur le plan de l am lioration de la nutrition simplement en r duisant la pauvret mon taire ou en am lio rant la disponibilit de la nourriture sans changer la fa on dont on prend soin des jeunes enfants encadr 3 1 et tablea
371. rs 56 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Encadr 2 3 Trois mythes au sujet de la nutrition x La mauvaise nutrition est associ e plus de la moiti de tous les d c s d enfants l chelle mondiale une proportion atteinte par aucune maladie infectieuse depuis la peste bubonique Elle est troitement li e la mauvaise sant et aux facteurs environnementaux Mais les planificateurs les politiciens et les conomistes perdent souvent de vue ces liens Parmi les graves malen tendus ce sujet on retrouve les mythes suivants Mythe 1 La malnutrition est principalement une question d insuffisance d apport alimentaire Faux Les aliments sont videmment importants Mais la plupart des cas graves de malnutrition sont attribuables aux mauvaises conditions hygi niques et aux maladies qui entra nent la diarrh e surtout chez les jeunes enfants La condition des femmes et leur niveau d ducation jouent un r le important dans l am lioration de la nutrition L am lioration des soins apport s aux jeunes enfants est cruciale Mythe 2 L am lioration de la nutrition est un sous produit d autres mesures visant r duire la pauvret et r aliser des progr s conomiques Il est impossible de faire d marrer directement ce processus Encore une fois il s agit d une affir mation erron e L am lioration de la nutrition exige des parents et des communaut s qu ils adoptent des mesures bien cibl es
372. rs mois conseils et appui pour une alimentation compl mentaire ad quate utilisation des ad quate de 6 24 mois recommandations qui poursuite de l allaitement ont t adapt es la situation locale jusqu 24 mois alimentation continue de l enfant malade pour l aider se r tablir Source Sanghvi et al 2003 Acharya et al 2004 SLI Annexe 5 1 Les domaines d int r t des partenaires du d veloppement dans le domaine de la nutrition Politique Nutrition dans le alimentaire contexte de la sant Malnutrition VIH et agriculture de la m re et de l enfant Types Organisations en g n ral Micronutriments nutrition d v rural alim de l enfant Agences UNICEF X X X X de l ONU CPNUN X X X X X PAM X X OMS X X X X X FAO X X Agences Banque mondiale X X X X X multilat rales BAD X X X X Agences DFID R U X bilat rales SIDA Su de X ACDI Canada X X Partenariats public priv Secteur priv ONG Institutions de recherche USAID x GTZ Allem DANIDA Danem NORAD Norv JICA Japon Pays Bas Ireland AID GAIN WABA Manoff Group X AED HKI MI MOST CARE Ligue La Leche FANTA BASICS XX Harvest Plus IFPRI CGIAR xK X x X x x Note Les tableaux 5 1 et 5 2 sont titre indicatif seulement et sont bas s sur un survol subjectif de sites Web ainsi que ce qui est g n ralement connu concernant le champ d action de
373. rvient dans un contexte o les ressources sont rares et les co ts de renoncement importants e Le ciblage des pauvres Bien que les donn es indiquent syst matiquement que ce sont surtout les pauvres qui souffrent de malnutrition de nombreux programmes intentionnellement ou cause de lacunes dans la mise en uvre ne r ussissent pas cibler les r gions les plus pauvres ou les personnes les plus pauvres dans les r gions revenu mixte Des analyses de distribution des b n fices devraient donc tre incluses dans les valuations de programmes Comme on l a mentionn plus haut un r cent examen des enjeux nutri tionnels dans 40 pays o l on retrouvait des PRSP a r v l que 38 pays avaient un probl me sur le plan des carences en micronutriments mais que seulement 23 pays avaient mis en place des activit s pour s attaquer ce probl me Cependant plus de 90 des pays indiquaient effectuer des interventions en mati re de s curit alimentaire bien que celle ci ne soit pas un probl me majeur 92 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Les politiques intentionnelles et non intentionnelles Un certain nombre de choix intentionnels de politiques en mati re de nutrition sont clairement reli s aux enjeux nutritionnels encadr 3 8 De plus des politiques mises en ceuvre dans des secteurs qui semblent n avoir aucun lien avec la nutrition peuvent avoir un important effet n gatif ou positif sur la nutrition
374. s l importance de la nutrition suscit des consensus renforc les capacit s et d velopp les habilet s de leadership des responsables des programmes de nutrition e Soutien l analyse et la recherche en Afrique SARA Ce programme fournit de l aide aux institutions africaines pour d velopper et promouvoir des politiques visant accro tre la durabilit la qualit l efficacit et l quit d un ensemble de services de sant incluant la nutrition e Outils et publications utiles Allaitement maternel et nutrition de la m re questions fr quemment pos es Cartes pour le counseling concernant la sant de l enfant R publique dominicaine Les incitations et d sincitations qui s exercent sur les agents de sant communautaire comment elles affectent 196 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT D claration de Institutions mission mandat Strat gie nutritionnelle Secteur priv ONG AED suite Les domaines la motivation la stabilit du personnel et la durabilit des privil gi s services comprennent Les effets sur l alimentation et la nutrition du programme l analyse et ART dans un contexte de ressources limit es l appui des Pour att nuer le VIH sida utiliser les m thodes que nous politiques connaissons d j publiques le Quantifier les b n fices de l allaitement maternel un suivi et l valua r sum de la recherche tion et
375. s cela aide expliquer pourquoi de nombreux pays en d veloppement qui ont eu des niveaux lev s d insuffisance pond rale et de d nutrition chez les jeunes enfants se retrouvent aujourd hui avec des pid mies de MNT L exp rience en mati re de programmes L ob sit tant en grande partie le r sultat d habitudes alimentaires changeantes des niveaux d activit physique et des styles de vie on peut en principe la pr venir et en pratique les co ts lev s du traitement de MNT li es l ob sit signifient que pr venir le poids excessif ou promouvoir la perte de poids par une combinaison d ducation la nutrition et la sant et de politiques alimentaires faisant la promotion d un r gime plus sain et de changements dans les styles de vie sont les seules fa ons r alistes de s atta quer au probl me Cependant si les privations alimentaires chez la m re l insuffisance pond rale et la d nutrition en bas ge pr disposent un enfant devenir ob se plus tard les interventions pr ventives et les programmes nutritionnels existants ne sont pas enti rement incompatibles puisque les programmes qui s attaquent la d nutrition et la malnutrition due une carence en micronutriments et qui se concentrent surtout sur les enfants de moins de deux ans et sur les m res enceintes et en p riode de lactation auront un effet positif sur l ob sit Les autres p riodes propices pour s atta quer l ob sit
376. s des gouverne ments et des entreprises du secteur priv Appuie l Initiative en faveur des aliments frais FFI la plani fication et la mise en uvre de programmes nationaux d enri chissement des aliments en fer en acide folique et autres l ments nutritifs et les lignes directrices de nature technique Recherche et d veloppement tudes sur l efficacit et l effi cience Fait la promotion de l utilisation de l huile de palmier rouge par les m nages et les programmes d alimen tation scolaires en Afrique de l Ouest fait la promotion de la culture et de l utilisation des patates douces la chair orange en Afrique australe de l efficacit des patates douces riches en carot ne pour am liorer l alimentation de base contenant de la vitamine A de l efficacit du sel doublement enrichi de l impact des suppl ments en fer sur le rendement scolaire Fournit des sachets m langer et de l quipement M ne des valuations d impact nationales et infranationales R alise des tudes sur la stabilit de la vitamine A Fournit de l aide aux gouvernements pour la planification et la mise en uvre des programmes et de l assistance technique sur le raffinage de l huile Exp rimente et d veloppe des programmes pour la produc tion et la distribution de nourriture compl mentaire fait de la recherche sur l efficacit et l efficience des aliments compl mentaires Fournit des comprim s de vitamine A
377. s lev aucun pays ne r alisera cet OMD m me si le Bangladesh s approchera du but et que l Asie atteindra celui ci dans l ensemble Chose plus alarmante encore la situation nutritionnelle se d t riore dans 26 pays Figure 1 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Progr s accomplis pour atteindre la cible relative a la pauvret mon taire En voie d accomplissement 24 Situation qui se d t riore 18 Afrique 7 Angola B nin Botswana Gambie Mauritanie Tchad Zimbabwe Asie de l Est et Pacifique 5 Chine Indon sie Malaisie Tha lande Vietnam Europe et Asie centrale 6 Arm nie Croatie Kazakhstan Kyrghistan Roumanie Turquie Am rique latine et Cara bes 10 Bolivie Chili Colombie Guyane Ha ti Jama que Mexique P rou R p dominicaine Venezuela Moyen Orient et Afrique du Nord 6 Alg rie gypte Iran Jordanie Syrie Tunisie Asie du Sud 0 Quelques am liorations mais l objectif reste hors d atteinte Afrique 13 Burkina Faso Cameroun les Comores thiopie Guin e Lesotho Mali Niger S n gal Soudan Tanzanie Togo Zambie Asie de l Est et Pacifique 2 Mongolie Myanmar Europe et Asie centrale 4 Albanie Azerba djan F d de Russie Serbie et Mont n gro Am rique latine et Cara bes 3 Argentine Costa Rica Panama Moyen Orient et Afrique du Nord 2 Irak R p du Y men Asie du Sud 2 Maldives
378. s et augmentera leur qualit Le programme RENEWAL R seau r gional sur le VIH sida les moyens de subsistance DES VOIES VERS UNE MEILLEURE NUTRITION 81 en milieu rural et la s curit alimentaire un partenariat international r cemment mis sur pied vise sensibiliser les gens combler les lacunes dans les connaissances et int grer les consid rations nutritionnelles dans les politiques de lutte contre le VIH sida et inversement int grer les questions entourant le VIH sida dans les politiques nutritionnelles voir www ifpri org renewal Par l entremise de son Projet d assistance technique pour la nutrition et l alimentation FANTA et de son projet de Soutien a l analyse et la recherche en Afrique SARA l Agence am ri caine pour le d veloppement international USAID a jou un r le impor tant pour maintenir les enjeux entourant la nutrition l avant sc ne des discussions sur la recherche sur le sida dans la communaut du d velop pement La Banque mondiale a lanc une initiative pour inclure les inter ventions nutritionnelles dans les Projets multinationaux de lutte contre le sida MAPS en commen ant par le Mozambique et le Kenya L objectif est d apprendre de cette exp rience et de l tendre d autres pays dans la r gion de m me qu d autres initiatives telles que le Plan d urgence du pr sident pour l aide aux victimes du sida PEPFAR Nous avons encore des choses apprendre su
379. s questions telles que l allaitement maternel la malnutrition et la s curit alimen taire AED est l avant garde dans l application de m thodes de changement de comportements et de marketing social des probl mes de sant publique et de nutrition en particulier l allai tement maternel l alimentation des nourrissons l ali mentation des nourrissons n s de m res s ropo sitives et les carences en micronutriments Au cours des cinq derni res ann es AED a rassembl l une des princi pales quipes d experts en nutrition en dehors des milieux universi taires AED est impliqu dans de nombreux projets importants financ s majoritairement par USAID dans lesquels on trouve un apercu des strat gies employ es pour s attaquer a diff rents aspects des probl mes nutritionnels Le Projet Changement Le projet d veloppe des outils et des strat gies pour faciliter les changements de comporte ments sur le plan individuel et social qui ont un effet sur la sant des enfants et des m res les maladies infectieuses et le VIH sida La pr occupation majeure est d am liorer les comportements des individus et des m nages e Le Projet Survie de l enfant et renforcement des syst mes en thiopie ESHE Le projet met l accent sur l accroissement des taux de survie des jeunes enfants en Ethiopie par l am lioration des campagnes de vaccination et la distribution de suppl ments nutritionnels
380. s Salomon Congo R p d m fricaine HEZ stan Turquie Timor Leste Congo R p Rwanda S Vanuatu rythr e S n gal urkm nistan ALC EAC thiopie Sierra Leone ALC El Salvador P Albanie Gabon Swaziland Ha ti R p dominicaine Ghana Tanzanie Honduras MAN ALC Guin e Tchad Nicaragua Liban Equateur Guin e Bissau Togo Syrie Saint Vincent et Liberia ADS Grenadines AEP Bangladesh Cambodge Bhoutan MAN Laos Inde Djibouti N pal Iraq ADS Maldives AFR AFR AEP MNA EAC Sri Lanka Comore Afr du Sud Indon sie Maroc Arm nie AEP Kenya Mongolie Y men Azerba djan EEA Malawi Kazakhstan Kiribati Namibie EAC ADS Nigeri Ouzb kistan Afghanistan ALC res Pakistan Br sil Zambie ALC Zimbabwe Bolivie a ua Guatemala Ve a enezuela P rou MAN gypte Iran AFR EAC ALC Mexique MAN le Maurice Croatie Argentine Panama Alg rie Seychelles Mac doine Costa Rica Trinit et Jordanie AEP R p tch que Jama que Tobago Tunisie Chine Pruguay Cat gorie C Surcharge pond rale 3 Source OMS 2004 UNICEF et IM 2004b De Onis et Brossner 2000 Note AFR Afrique AEP Asie de l Est et Pacifique EAC Europe et Asie centrale ALC Am rique latine et Cara bes MAN Moyen Orient et Afrique du Nord ADS Asie du Sud CVA carence en vitamine A ACF an mie due a une carence en fer 132 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT e Les capacit s l engagement et l empressemen
381. s atta quer aux aspects de la r duction de la pauvret touchant la pauvret non mon taire qui sont troitement li s au d veloppement humain et la formation du capital humain e Concentrer les interventions dans la p riode favorable de la concep tion la fin des deux premi res ann es de la vie parce que c est a ce moment que les dommages irr parables surviennent e Am liorer les pratiques des m res en mati re de soins des nourrissons pour r duire l incidence d insuffisance pond rale et pour am liorer les 16 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Encadr 4 Dix raisons expliquant le faible engagement envers les programmes de nutrition e Les familles et les communaut s mal nourries ne per oivent habituellement pas la malnutrition e Les familles et les gouvernements ne reconnaissent pas les co ts humains et conomiques de la malnutrition e Les gouvernements peuvent ne pas savoir qu il existe des interventions visant combattre la malnutrition plus rapides que la croissance cono mique et la r duction de la pauvret ou que les programmes nutritionnels sont abordables e La pr sence de nombreuses parties prenantes sur le plan organisationnel dans le domaine de la nutrition fait en sorte qu il peut tre difficile de coordonner les interventions e Il n existe pas toujours de consensus sur les fa ons d intervenir dans le domaine de la nutrition e On consid re rarement une nutriti
382. s ce cas ont trait l pid mio logie et la rentabilit pid miologie Il faut examiner le type de malnutrition son ampleur et sa gravit ses causes et ses victimes ge sexe et tendue g ographique Les pays ont des besoins tr s vari s sur le plan pid miologique e Dans plusieurs pays revenus interm diaire ou lev la surnutrition constitue la principale manifestation de malnutrition Les interventions en mati re d ducation la nutrition et de politique alimentaire corres pondent donc cette priorit e La malnutrition attribuable aux carences en micronutriments est un probl me dans plus de 55 pays autant des pays faible revenu qu revenu interm diaire L enrichissement des aliments s av re une solution pour la population dans son ensemble mais la distribution de suppl ments est n cessaire pour les groupes haut risque par exemple pour les femmes enceintes an miques qui ont besoin de plus de fer que ce qu elles peuvent absorber uniquement partir des aliments enrichis e La malnutrition prot ino nerg tique constitue un probl me dans plus de 60 pays Il est crucial de se pencher sur ses causes Les mauvaises pratiques en mati re d alimentation et de soins des nourrissons sont la cause la plus r pandue de malnutrition prot ino nerg tique et les solutions aff rentes sont le suivi de la croissance et l ducation relative l allaitement et au sevrage de m me qu
383. s d attention dans ce domaine l utilit de distinguer les capacit s qui peuvent tre d velopp es lors de la mise en ceuvre des capacit s qui doivent tre d velopp es avant l largissement des LE PASSAGE A GRANDE ECHELLE 113 Encadr 4 6 PROFILES PROFILES est un programme informatis qui sert calculer les b n fices qui d coulent d une am lioration de la nutrition en termes de r duction de la mortalit et des maladies d augmentation de la productivit et des salaires et de diminution des d penses dans les programmes sociaux Les d cideurs finan ciers appr cient particuli rement les possibilit s de simulation qu offre le programme qui leur permet de conna tre instantan ment les effets sur l co nomie de l atteinte de diff rents niveaux d am lioration de la nutrition PROFILES proc de une estimation des cons quences les plus loign es de la malnutrition value les b n fices court et long terme de la lutte contre les carences nutritionnelles et contribue communiquer ces r sultats aux d cideurs Au cours des dix derni res ann es PROFILES a t utilis dans 25 pays le Bangladesh VEthiopie le Ghana le Guatemala l Inde la Russie et Gaza pour n en nommer que quelques uns et une r cente valuation du programme a montr qu il s av re un outil efficace pour e sensibiliser les gens l importance de la nutrition susciter des coalitions l appui des intervention
384. s d cideurs des progr s accomplis Depuis 2000 le Fonds des Nations Unies pour l enfance UNICEF et la Banque mondiale ont conjointement pass en revue leurs travaux des vingt derni res ann es dans le domaine de la nutrition en mettant particu li rement l accent sur ce qu ils ont appris propos du processus d adoption des politiques Les conclusions principales sont que l laboration des 88 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT politiques devrait se fonder sur une valuation plus r aliste de l engagement et des capacit s du pays autant financi res que de gestion et que les strat gies devraient se concentrer sur la fa on dont les politiques seront mises en ceuvre par contraste avec de nombreux Plans d action nationaux pour la nutrition d velopp s apr s la Conf rence internationale sur la nutrition de 1992 qui ne contenaient aucune section sur la mise en ceuvre Les politiques et les strat gies fonctionnent uniquement si elles sont le r sultat de discus sions et d un accord entre les institutions partenaires concernant ce qu elles peuvent et veulent faire et ce qui sera financ et de quelle fa on On peut illustrer l importance cruciale de cet engagement mettre en ceuvre les politiques en comparant les exp riences divergentes de certains pays L Inde a d velopp une politique nationale sur la nutrition en 1993 un plan d action national pour la nutrition en 1995 et a mis en place
385. s de 3 ans IMC lt 18 5 Source Calculs effectu s par l auteur sur la base des donn es provenant de measuredhs com nement caract ris par la s curit alimentaire et dans des familles non pauvres pr sentent une insuffisance pond rale ou un retard de croissance en raison des mauvaises pratiques en mati re d alimentation et de soins des nourrissons de l inaccessibilit des services de sant et des mauvaises conditions d hygi ne Dans de nombreux pays o la malnutrition est g n ralis e l exception de ceux o r gnent des conditions de famine la production alimentaire n est pas le facteur limitatif encadr 2 Les facteurs les plus importants sont premi rement une mauvaise connaissance des 10 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Encadr 1 Raisons pour lesquelles de nombreux m nages connaissant la s curit alimentaire souffrent de malnutrition chronique e Les femmes enceintes et allaitantes qui consomment trop peu de calories et de prot ines souffrent d infections chroniques non trait es maladies sexuellement transmissibles etc entra nant chez l enfant un poids insuffi sant la naissance ou ne se reposent pas assez e Les m res n ont pas assez de temps pour s occuper de leurs plus jeunes enfants ou d elles m mes pendant leur grossesse e Les m res venant d accoucher qui se d barrassent de leur premier lait le colostrum celui l m me qui renforce le syst me
386. s il g n re galement une demande la hausse sur le march pour des aliments plus sains Le programme Agita au Br sil a cibl les enfants d ge scolaire les adultes plus g s et les travailleurs avec une combinaison d v nements sp ciaux de mat riel d information de campagnes dans les m dias de masse de formation pour des ducateurs physiques et des m decins de promotion de la sant sur les lieux de travail et d entreprises en collaboration avec des agences publiques de divers secteurs Une le on retenir est que les services de sant ne sont pas n cessaire ment le principal ni le meilleur moyen de susciter des modifications de comportement Une autre le on est que bien que les interventions qui agissent sur la demande l ducation la nutrition semblent tre la strat gie la plus vidente les interventions qui agissent sur l offre telles que les politiques alimentaires et la manipulation des prix des friandises forte densit calorifique et des fruits et l gumes peuvent s av rer tout aussi importantes L atteinte d un quilibre appropri entre les deux peut tre compliqu e par des conflits d int r ts entre les objectifs de sant publique par exemple manger moins d aliments forte densit calorifique et les objectifs commerciaux par exemple vendre plus de produits dont certains sont forte densit calorifique Un obstacle important l largissement des programmes de lutte contre l
387. s inter ventions alternatives et des essais sur l efficacit labore des messages de marketing social de fa on par exemple encourager les consommateurs passer des vari t s blanches aux vari t s jaunes orange dans la s lec tion des carot no des contenant de la vitamine A labore des messages pour promouvoir les politiques alimentaires et agricoles qui permettent d accro tre la qualit des r gimes alimentaires Collabore avec les agences gouvernementales les ONG et le secteur priv pour distribuer des vari t s biofortifi es par l entremise des march s de semences existants ou en d veloppant de nouveaux march s si n cessaire Annexe 5 4 Comment investir en nutrition Un cadre pour choisir des politiques D cider de la meilleure fa on d am liorer la nutrition peut s av rer un processus controvers parce que e Plusieurs interventions diff rentes peuvent avoir un effet sur la nutrition e Au moins 10 variables doivent tre prises en consid ration lorsqu on d cide quoi faire e Les besoins les priorit s et les contraintes varient d un pays l autre d une r gion l autre et d un segment de la population l autre au sein d un pays de m me que dans le temps Il est donc impossible de g n raliser e Les gens con oivent des priorit s diff rentes selon leur compr hension des causes de la malnutrition et leurs connaissances de la panoplie d interventions possi
388. s nutritionnelles et forger un consensus sur la n cessit de faire de la nutrition une priorit e renforcer les capacit s et d velopper les habilet s de leadership de ceux qui plaident en faveur des interventions nutritionnelles e promouvoir des strat gies en mati re de nutrition plus exhaustives obtenir de nouvelles ressources consacr es la nutrition et mieux cibler les ressources existantes Au Ghana par exemple une quipe de professionnels de la nutrition et de la sant provenant de diff rents minist res universit s et ONG s est servie de PROFILES pour estimer que 5 500 enfants d c daient chaque ann e cause de pratiques d allaitement maternel sous optimales L utilisation de PROFILES en sus d autres initiatives a aid les partisans de la nutrition s attaquer aux mauvaises pratiques en mati re d alimentation des nourrissons et a permis d amener le gouvernement inclure les programmes d allaitement maternel et de nutrition parmi ses cinq priorit s dans le domaine de la survie des enfants ainsi que d en faire la priorit ultime de la strat gie pour la sant Vision 2020 pour le Ghana Pour plus de d tails voir www aedprofiles org Source Extraits de AED 2003 programmes et la n cessit de porter une plus grande attention aux enjeux de gouvernance dans le cadre du renforcement des capacit s Quand et comment d velopper des capacit s La plupart des pays qui mettent en place
389. s pays dont la Bolivie le Salvador le Ghana le Guatemala le Nicaragua l Ouganda et la Zambie Source Griffiths et McGuire 2005 ANNEXE TECHNIQUE 4 1 167 Graphique cinq colonnes tel qu il est pr sent la communaut pour encourager la discussion sur l volution de la croissance de l enfant Avril Mai Juin Juillet ENU HR O1 ON NI D DO M EN He OC M HR M OT OO M NH m0 M N HN N N ONANAN ENU HR O1 NI D OO mm NH OC M HR M OT O M NH m0 M N HN N ND ONANAN PNW RAANG OO M HN He OH HR M OT OM NH mm 0 M N HN NN N ONANAN PNW H O1 ON NI O0 D OM HN He OC Hi HR M OT OO M NH m0 M N HN N NN ONANAN 123 45 123 45 123 45 123 45 Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateurs 1 Nombre d enfants de moins de deux ans inscrits dans le registre 2 Nombre d enfants de moins de deux ans qui ont particip a la session de prise de poids au cours de ce mois 3 Nombre d enfants de moins de deux ans qui ont pris un poids ad quat au cours du mois 4 Nombre d enfants de moins de deux ans qui n ont pas pris un poids ad quat au cours du mois 5 Nombre d
390. s vuln rables avec une attention particuli re pour les femmes et en portant attention l accessibilit des services de sant pour les pauvres les femmes et les peuples indig nes e La Banque maintiendra son approche actuelle visant l atteinte de r sultats tangibles et mesurables par a un renforcement accru du suivi et de l valuation de toutes les activit s du secteur de la sant b une pr occupation parti culi re envers les interventions qui font la preuve de leur efficacit c l am lioration de la qualit des pr ts lors de leur attribution et d l am lioration de la mise en uvre des activit s du secteur de la sant e La Banque appuiera l exp rimentation d approches innova trices et le d ploiement rapide de nouvelles technologies efficaces et abordables en a finan ant des essais pilotes de nouvelles approches en mati re de financement d organisa tion et de gestion des soins de sant et b appuyant le d ploiement de nouvelles technologies particuli rement de nouveaux vaccins e La Banque jouera un r le significatif dans la r forme du secteur de la sant en encourageant les gouvernements des pays en d veloppement qui en sont membres s engager activement et de fa on appropri e dans la gestion de leur syst me de sant Cela devra se faire par des discussions sur les politiques suivre de fa on les encourager a accro tre les budgets qu ils allouent aux soins prima
391. se L incidence la plus d sastreuse de la d nutrition se produit pendant la grossesse et au cours des deux premi res ann es de vie et les effets de ces dommages pr coces sur la sant le d veloppement du cerveau l intelli gence l ducation et la productivit sont dans une large mesure irr ver sibles encadr 3 Les mesures ciblant les enfants plus g s ont un effet n gligeable voire nul Les premiers l ments probants laissent croire que l origine de l ob sit et des maladies non transmissibles telles que l affection cardiovasculaire et le diab te peut remonter galement la petite enfance Il s ensuit que les gouvernements ayant des ressources limit es ont tout int r t axer leurs actions sur cette courte p riode propice l intervention VUE D ENSEMBLE 11 qui se situe entre la conception et l ge de 24 mois m me s il peut s av rer n cessaire de poursuivre plus tard les mesures de lutte contre l ob sit Dans les pays a forts taux moyens de surcharge pond rale chez les enfants de moins de cinq ans une grande proportion des enfants affichent d ja un exc dent de poids a la naissance ce qui laisse croire encore une fois que les dommages se produisent pendant la grossesse Ces r sultats sont coh rents avec les l ments probants physiologiques qui montrent que l origine de l ob sit remonte aux tout premiers moments de la vie souvent avant la naissance m me si les interventions
392. se forte densit calorique cause de telles lacunes informationnelles l alimentation des enfants ne s am liore pas n cessairement m me lorsque les familles obtiennent des ressources mon taires additionnelles par exemple en se tournant vers des cultures commerciales ou par des transferts de fonds conditionnels tant donn les avantages en termes de production et de redistribution d investir dans la nutrition on peut soutenir une intervention publique dans le but de s assurer que les parents obtiennent l information dont ils ont besoin et de mettre en place des politiques et des programmes tels que l iodation obligatoire du sel qui combleront ce manque d information Tableau 1 5 Pr valence de l insuffisance pond rale et de l an mie chez les enfants de l Inde par quintile de revenu Proportion d enfants avec un Proportion d enfants de poids pour ge inf rieur deux 6 59 mois avec des taux Quintile carts types sous la moyenne de fer inf rieurs 11 g dl de revenu Masculin F minin Masc F m Masc F m Enqu te nationale sur la famille et la sant 1992 1993 enfants de 0 a 3 ans Inf rieur 61 5 60 3 61 0 Deuxi me 62 5 58 9 60 6 Interm diaire 57 1 56 9 57 0 Quatri me 47 5 49 6 48 5 Sup rieur 36 0 35 1 35 6 Enqu te nationale sur la famille et la sant 1998 1999 enfants de 0 2 ans Inf rieur 59 7 61 5 60 7 78 8 Deuxi me 51 7 56 5 54 0 79 0 Interm diair
393. se d une r duction durable de la pauvret Elle continue malgr tout d tre n glig e Il est temps d largir la prise de conscience des d fis mondiaux li s la nutrition ainsi que ses liens avec la sant et le d veloppement durable et des nouvelles occasions de r aliser des progr s l chelle mondiale Ce rapport a t r dig d abord et avant tout pour la communaut des partenaires du d veloppement international de m me que pour ceux qui au sein des gouvernements et de la soci t civile sont concern s par les inter ventions visant am liorer la nutrition Il fournit un cadre global pour l action et compl te des analyses similaires men es par les divisions r gionales pour l Afrique et l Asie du Sud de la Banque mondiale Il est souhaiter que ce rapport relance la discussion sur les fa ons de combattre la malnutrition qu il encourage la communaut du d veloppement r valuer la priorit qu elle accorde la nutrition et qu il m ne un accord sur de nouvelles fa ons pour les parties prenantes de travailler ensemble et sur un engagement renouvel au niveau mondial utiliser grande chelle les fa ons prouv es de s atta quer la malnutrition Alors que la Banque mondiale se pr pare accorder une visibilit plus grande la nutrition parmi les objectifs du d veloppement ce rapport nous permet de souligner l importance d investir dans la nutrition Jacques BAUDO
394. souffrent d ins curit alimentaire et qui sont vuln rables des probl mes nutritionnels e Promouvoir la s ret des aliments et pr venir les maladies transmises par les aliments e Promouvoir la protection des consom mateurs et les pratiques quitables dans le commerce des aliments e Coordonner les activit s de la FAO relatives la nutrition qui font suite aux rencontres et aux accords internatio naux de Tenir jour des portraits de la situation alimentaire et nutri tionnelle dans les pays touch s par la malnutrition Encourager et poursuivre l analyse des donn es sur la composition des aliments INFOODS Assurer l valuation et le suivi des situations sur le plan de la nutrition incluant FIVIMS les Rapports sur l tat de l ins curit alimentaire dans le monde et les bases de donn es statistiques de la FAO sur les aliments disponibles pour consommation Organiser les consultations sur les exigences en mati re d l ments nutritifs avec d autres partenaires cl s Organiser les activit s de programmes n cessaires et susciter l appui au niveau des gouvernements et des institutions pour r pondre aux besoins qui ont t identifi s et contri buer ainsi renverser la situation contribuer une meilleure compr hension de la nutrition en milieu urbain int grer les besoins nutritionnels dans les programmes NARS Identifier les meilleures pratiques surveiller
395. sous investissement en comparaison de la gravit de la d nutrition tableau 1 8 et cartes 1 1 et 1 2 M me si la couverture pour les micronutriments est quelque peu plus lev e on retrouve des divergences similaires entre les besoins et les investissements pour la vitamine A et l iode voir les cartes 1 3 et 1 4 En conclusion il existe un cart important entre l ampleur du probl me de nutrition chapitre 2 et la couverture des investissements actuels La Tableau 1 6 Mesure dans laquelle l investissement dans la nutrition est crucial pour atteindre les OMD Objectif Effet nutritionnel Objectif 1 radiquer La malnutrition entame le capital humain par des l extr me pauvret et la effets irr versibles et interg n rationnels sur le faim d veloppement cognitif et physique Objectif 2 Rendre l duca La malnutrition affecte les chances d un enfant d aller tion primaire universelle l cole d y rester et d obtenir de bons r sultats Objectif 3 Promouvoir Un acc s plus restreint pour les femmes aux l galit entre les sexes et ressources de nourriture de sant et de soins peut manciper les femmes entra ner la malnutrition r duisant ainsi leur capacit d acqu rir des avoirs S attaquer la malnutrition donne plus de moyens aux femmes qu aux hommes Objectif 4 R duire la La malnutrition est directement ou indirectement mortalit infantile associ e la plupart des d c s d enfants
396. stifi e 140 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Exp rience en mati re de programmes Effet sur la Co t par participant Intervention grande chelle nutrition par ann e Meilleures pratiques Suppl Indon sie _ De 0 55 Counseling n cessaire pour ments en Tha lande _ 3 17 aborder les points de r sis fer quoti Cuba _ C tance et la motivation diennement Bolivie _ C les rappels renforcent pour les Honduras AIN C C l observation des r gles du femmes Zambie C programme le personnel enceintes _ Nicaragua PRO m dical et infirmier a besoin et les COSAN C d tre duqu et motiv peut enfants de tre combin un programme moins de communautaire de promotion 2 ans C de la croissance Enrichisse Venezuela De 0 12 Une attention sp ciale doit tre ment au fer Etats Unis Canada 0 22 port e au respect de la r gle Royaume Uni mentation sur l enrichissement Su de Chili des aliments par les compa gnies productrices on pourrait avoir besoin d du quer les consommateurs les co ts sont habituellement modestes et peuvent tre refil s aux consommateurs sauf dans le cas o une subvention cibl e est justifi e lodation du Projet d iodation De 0 20 Une attention sp ciale doit sel du sel en Chine 0 50 tre port e au respect de la Projet Iode r glementation sur l enrichis Indon sie divers sement des aliments par les projets dans le comp
397. subsaharienne En Asie o la prochaine phase de la pand mie de VIH sida sera concentr e comment cette interaction diff rera t elle et en quoi les interventions devraient elles tre modifi es DES VOIES VERS UNE MEILLEURE NUTRITION 83 e Quelles sont les occasions d largir les interventions nutritionnelles par des programmes et des projets grande chelle de lutte contre le sida tels que MAPs et PEPFAR Les programmes de lutte contre le surpoids et les maladies non transmissibles li es aux habitudes alimentaires Les probl mes d ob sit et de maladies non transmissibles MNT li es aux habitudes alimentaires ainsi que les fa ons de s y attaquer sont beaucoup moins bien compris que les interventions pour lutter contre la d nutrition et la malnutrition attribuable une carence en micronutriments voir l annexe technique 3 1 pour ce que nous savons propos du probl me et des solutions potentielles La recherche r cente laisse croire que l ob sit chez les enfants d ge scolaire et les adultes a souvent des origines profondes Les enfants mal nourris sont plus susceptibles de devenir ob ses plus tard et de plus en plus de donn es indiquent que des privations alimentaires chez la m re ou un poids faible la naissance pourraient rendre un enfant plus sujet devenir ob se l ge adulte ou attraper des MNT En plus des change ments dans les habitudes alimentaires et les styles de vie plus s dentaire
398. suivi et l valuation En plus de travailler avec le secteur priv commercial les gouvernements interviennent de plus en plus par des partenariats qui tirent profit de la capacit institutionnelle des ONG sur le plan de la promotion de la crois sance ainsi que des programmes de distribution de micronutriments comme ce fut le cas Madagascar en 1993 au S n gal et au Bangladesh en 1995 et plus r cemment au Honduras et en Ouganda Les engagements par contrat avec les ONG pr sentent un d fi de gestion pour les gouverne ments Les ONG doivent tre supervis es et il est donc essentiel de d velopper au sein du gouvernement des processus ad quats de passation des march s publics de suivi du rendement et de comptabilit Les ONG se sont cependant montr es flexibles et plusieurs d entre elles surtout celles qui ont un enracinement local sont tr s motiv es et expertes dans la mobilisation des communaut s locales Et parce qu elles travaillent sur une base contractuelle on peut cesser graduellement d y avoir recours mesure que les taux de malnutrition diminuent une voie qu il est difficile d emprunter dans le cas des programmes qui d pendent d employ s de l tat sur le terrain Replacer la nutrition au c ur des programmes et projets sectoriels Il faut cependant noter que la plupart des pays ne poss dent pas un r seau solide d ONG et doivent organiser leurs services de promotion de la crois sance au moyen d a
399. t pauvres et qui ont faim aux pauvres qui ont faim de viser une s curit alimentaire durable une nutrition ad quate et le d veloppement conomique e Combattre les carences en micronutriments Produire des aliments compos s bas prix y compris renforcer les capacit s nationales essais pilotes en thiopie en Inde Madagascar en Cor e du Nord et au Malawi Tester la standardisation des aliments compos s pr m lang s Fournir des aliments fortifi s huile et aliments compos s surtout dans les situations d urgence biscuits di t tiques sel iod farine de bl et de mais fortifi e avec des vitamines et min raux Former le personnel et les ONG sur les questions de nutrition Recherche sur la diversit des r gimes alimentaires comme indicateur de la s curit alimentaire et sur la qualit du contenu des rations en relation avec les r sultats nutrition nels Le comit responsable de l examen du projet passe en revue toutes les interventions nutritionnelles et en examine la qualit et la conformit Appuie la recherche sur l impact des biscuits fortifi s base de bl sur l apport en micronutri ments Appuie la recherche sur l efficacit de la distribution g n rale d aliments compl mentaires pour pr venir la malnutrition Haiti Surveille la rentabilit des achats locaux dans le cadre des programmes nationaux de redistribution de nourriture Enabling Develo
400. t des capacit s est de s engager le faire Renforcer l engagement L engagement d un pays s attaquer la malnutrition peut tre faible pour un certain nombre de raisons voir encadr 4 5 Une r cente tude sugg re des fa ons d valuer l engagement et passe en revue les moyens qu ont LE PASSAGE A GRANDE ECHELLE 111 utilis s certains pays ayant de bons programmes nutritionnels pour les largir Un ou plusieurs champions de la nutrition des personnes qui ont l oreille des d cideurs et qui sont capables de d fendre une cause en appor tant des donn es et des preuves ont forg des partenariats entre des individus et des institutions pouvant influencer les politiciens et les agences responsables de la mise en ceuvre des programmes pour les amener a accro tre les budgets des programmes de nutrition Ils l ont fait en convain quant d autres personnes qu il tait essentiel d am liorer la nutrition s ils voulaient atteindre leurs propres objectifs qu il s agisse de stabilit politique de s curit nationale de d veloppement de l ducation de l indus trie ou de l agriculture ou encore de la comp titivit sur le plan international Il est essentiel de communiquer son message efficacement pour renforcer l engagement Au Bangladesh une analyse dans le cadre du Encadr 4 5 Dix raisons expliquant le faible engagement envers les programmes de nutrition e Les familles et les communaut s m
401. t du pays agir dans le domaine de la nutrition incluant les arrangements institutionnels Lorsque les besoins sont grands mais les capacit s et l engagement sont faibles la priorit devrait tre d investir dans le renforcement de l engagement et des capacit s et de d terminer la localisation institutionnelle appropri e pour les questions de nutrition peut tre au moyen d un projet traditionnel Lorsque les besoins sont grands et qu on retrouve une certaine exp rience un engagement et des capacit s pour la mise en uvre d interventions nutrition nelles les efforts devraient se concentrer sur le passage grande chelle des interventions pilotes par l entremise de nouvelles approches et outils comme les SWAp et les PRSC Pour les pays qui se retrouvent au centre de ce conti nuum une approche finement quilibr e s av re n cessaire Appuyer un programme cibl de recherche d action sur la nutrition M me si certains d fis techniques demeurent en particulier en ce qui concerne la surcharge pond rale et les liens entre la nutrition et les MNT et entre la nutrition et le VIH il existe un large consensus dans la commu naut internationale de la nutrition sur les approches techniques visant am liorer la nutrition Les d fis mergents au chapitre de la recherche ne sont donc pas tant de nature technique ou scientifique qu op rationnelle et il faut donc chercher a les relever en accumulant des connaissanc
402. t eau Mettre en place des syst mes g r s par la communaut 8 Hygi ne publique et eau Effectuer des recherches sur l utilisa tion de l eau dans l agriculture 9 Gouvernement R duire les co ts pour les nouvelles entreprises Moyen 10 Migration R duire les barri res la migration 11 Malnutrition et faim Am liorer la nutrition des nourris sons et des enfants 12 Maladies Accroitre la fourniture de soins de sant de base 13 Malnutrition et faim R duire la pr valence de l insuffi sance pond rale la naissance Faible 14 17 Climat migration Vari s Source Bhagwati et al 2004 communautaires ciblant les enfants de moins de cinq ans sont galement efficaces en termes de co ts pour pr venir la d nutrition De mani re g n rale les ratios avantages co ts des interventions en mati re de nutrition varient de 5 200 tableau 2 La malnutrition freine la croissance conomique et perp tue la pauvret par le jeu de trois facteurs les pertes directes de productivit li es au mauvais tat physique les pertes indirectes attribuables la mauvaise fonction cognitive et aux d ficits de scolarisation et les pertes r sultant de l augmentation des co ts des soins de sant Les co ts conomiques de la malnutrition sont consid rables les pertes de productivit chez les individus sont estim es plus de 10 des gains de toute une vie et les pertes de produit int rieur brut PIB attribuables
403. t leur famille que leur sant vaut un investissement En outre comme plusieurs des d cisions ou des circonstances surviennent avant ou juste apr s le mariage il semble appropri d accorder plus d attention aux adolescentes et aux couples nouvellement mari s L exp rience en mati re de programmes Les r sultats d un r cent examen du Projet de nutrition int gr du Bangladesh BINP r v lent qu il a permis d am liorer les connaissances et les pratiques s lectives li es la grossesse dans une proportion de 20 40 Il existe des raisons de croire que l une de ces pratiques manger plus durant la grossesse est associ e une augmentation de 88 g du poids la naissance chez celles qui d clarent s y conformer Les donn es ne r v lent que tr s peu ou aucun autre effet additionnel sur la prise de poids pendant la grossesse ou le poids la naissance pour la population dans son ensemble en accord avec les attentes sur le plan th orique une analyse de sous groupes r v le toutefois des effets appr ciables sur le poids la naissance des b b s chez les m res qui d clarent manger plus durant la grossesse un gain de 88 g et un effet encore plus important parmi les femmes les plus d munies un gain de 270 g 70 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT De tels effets n ont pas t d montr s dans les essais d efficacit surtout parce que peu d tudes se sont pench es sur la dyade m re en
404. t un allaitement ad quats Les demandes additionnelles en nergie et en l ments nutritifs placent facilement les femmes enceintes et qui produi sent du lait dans une situation de risque nutritionnel accru Lorsque les grossesses surviennent durant l adolescence le risque est encore plus lev cause de la comp tition entre les besoins nutritionnels de la m re et ceux du b b c est dire entre la pr paration de la m re la lactation et la croissance et le d veloppement du f tus Les enfants de m res adoles centes courent aussi un plus grand risque d tre sujets des pratiques inad quates en mati re de soins et d alimentation C est pourquoi les LA MALNUTRITION EST ELLE GRAVE ET POURQUOI SE PRODUIT ELLE 55 femmes ont besoin d un acc s une information appropri e sur les soins de sant et la nutrition de m me qu a une nourriture appropri e durant la grossesse et la lactation plus que durant toute autre p riode Les tr s jeunes enfants sont les plus susceptibles d attraper des infec tions Ils doivent recevoir l apport alimentaire par un allaitement exclusif et un apport nutritionnel compl mentaire en temps opportun n cessaire pour soutenir le taux de croissance rapide qui survient g n ralement durant les deux premi res ann es de la vie Ils sont les moins capables de communiquer leurs besoins et les plus vuln rables aux effets de mauvaises pratiques en mati re de soins En r alit
405. t un exemple de m me que l int gration d interventions nutritionnelles aux services des cliniques de sant au moyen de l approche de la Prise en charge int gr e des maladies de l enfance L enrichissement des aliments se fonde sur la capacit actuelle des manufacturiers et distributeurs priv s de nourriture De m me plusieurs gouvernements se sont servis avec succ s de la capacit existante des ONG pour fournir des services de promotion de la croissance Caract re abordable Les interventions nutritionnelles peuvent parfois avoir un effet d termi nant et s av rer tr s rentables tout en tant hors de prix grande chelle Des projets petite chelle financ s par des donateurs aboutissent fr quemment au d veloppement d interventions efficaces mais tr s dispendieuses sans qu on se demande si elles pourraient tre reproduites grande chelle Il est donc essentiel que les gouvernements et les parte naires du d veloppement s entendent pour tester des projets qui pourraient tre largis Parmi les interventions qui sont habituellement abordables grande chelle cause de leurs faibles co ts mentionnons la distribution de suppl ments en vitamine A et en iode l enrichissement des aliments et la Prise en charge int gr e des maladies de l enfance Question 4 Quel est le meilleur quilibre entre les interventions directes et indirectes Les interventions directes sont g n ralement la fa on la plus re
406. taire font en sorte d am liorer la nutrition sur le long terme mais la malnutrition n est pas simplement le r sultat de l ins curit alimen taire nombre d enfants qui vivent dans un environnement caract ris par la s curit alimentaire pr sentent une insuffisance pond rale ou un retard de croissance en raison de mauvaises pratiques en mati re d alimentation et de soins des nourrissons d un acc s limit aux soins de sant et de mauvaises conditions d hygi ne Il faudrait accorder beaucoup plus d attention aux strat gies courtes d am lioration de la nutrition en duquant les gens se maintenir en sant et a bien se nourrir et en fournissant des programmes de suppl ments et d enrichissement en micronutriments On doit par ailleurs se pr occuper beaucoup plus des questions li es la condition f minine telles que la fa on dont les femmes enceintes prennent soin d elles m mes et de leurs enfants Des transferts mon taires conditionnels lorsqu ils sont accom pagn s d une am lioration dans la qualit et l acc s aux services sont une bonne fa on d amener les personnes pauvres utiliser les services de nutri tion Ce rapport fournit un cadre pour aider les pays choisir les interventions li es la nutrition les plus appropri es selon les circonstances Il pr sente galement des donn es pid miologiques dans un mode facile utiliser pour aider les partenaires du d veloppement tablir un ordre de
407. tamin A Program Prototype to Emulate or Donor Enclave Health Policy and Planning 15 2 145 156 2003 A Cost Analysis of the Honduras Community Based Integrated Child Care Program Atenci n Integral a la 228 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Ni ez Comunitaria AIN C Washington D C World Bank HNP Discussion Paper Fiedler John L D R Dado H Maglalang N Juban M Capistrano et M V Magpantay 2000 Cost Analysis As a Vitamin A Program Design and Evaluation Tool A Case Study of the Philippines Social Science and Medicine 51 223 242 Galloway Rae 2003 Anemia Prevention and Control What Works projet conjoint du FAO du Micronutrient Initiative du Pan American Health Organization de l UNICEF du U S Agency for International Development de la Banque mondiale et de l OMS Gastein Opinion Group 2002 Health at the Heart of CAP Health and Common Agricultural Policy Reform Opinion and Proposals of an Expert Working Group Gastein Autriche European Health Policy Forum Gertler Paul 2000 Final Report The Impact of PROGRESA on Health Washington D C IFPRI Food Consumption and Nutrition Division Available at ww ifpri org themes progresa pdf Gertler_health pdf Gillespie Stuart R 2001 Strengthening Capacity to Improve Nutrition Washington D C IFPRI FCND Discussion Paper 106 2004 Scaling Up Community Driven Development A Synthesis of E
408. tamine A chez les enfants g s de 0 72 mois par r gion 1990 2000 M 1990 70 E 1995 2000 estim d enfants de moins de 6 ans souffrant d une carence en vitamine A v v 8 5 Lo v ea v on yy ee ESS 2 AF ES Se BS Egz amp OE q s 2 g E oO 22 sU S g S lt s LE 5 8 PE 28 5 5 23 a BY 3 g7 SE 35 ge 8 20 8 E a lt lt Source UNICEF et MI 2004 Note Les estimations se fondent sur les r gions de l UNICEF Figure 2 9 Pr valence de la carence en fer chez les enfants d ge pr scolaire par r gion 1990 2000 80 1990 70 1995 2000 60 owe a o l T v v on 2 2 T ee S5 gg E Me E 5 ae 6 noe 5 wy 2 SG lt E fea 08 Be BU U zE SES di a Ds 3 0 y ra 2H BB De ES a a gt lt a 3 oH D 2 OS qe os D 5 a 2 o amp a lt lt Source UNICEF et MI 2004b Note Les estimations se fondent sur les r gions de l UNICEF 52 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT en d veloppement souffrent de carence en fer et plus de 40 des enfants ont une carence en vitamine A figure 2 8 et 2 9 8 En somme le probleme de la malnutrition est d une ampleur consid rable et compte tenu de ses cons quences sur le d veloppement conomique exige une action imm diate et a grande chelle Quelles sont les causes de la malnutrition et qui sont les plus touch s De fa on imm diate un individu devient mal nourri cause d un apport
409. tation des limites territoriales Source Base de donn es mondiale de l UNICEF sur la consommation de sel iod UNICEF MI 2004 9POI as np uon nq ys p ap sumumerZ01d np ainjJaAnod ap xne z apor LOVE Gaal ve Ud IdUIIED LT Y SIT S NOI Sap SJEIPUOUI adUaTeAZIg FT INLD Vue d ensemble Il est connu de longue date que la malnutrition nuit a la croissance cono mique et perp tue la pauvret Pourtant au cours des derni res d cen nies la communaut internationale et la plupart des gouvernements des pays en d veloppement ne se sont pas attaqu s a la malnutrition m me s il existe pour cela des approches qui ont fait leurs preuves Aujourd hui les cons quences de cette inaction se constatent dans l insuffisance des progr s accomplis par la communaut mondiale pour atteindre les Objectifs du mill naire pour le d veloppement OMD et de mani re plus g n rale pour r duire la pauvret La malnutrition chronique contribue a la non r alisation g n ralis e du premier OMD r duction de moiti de la pauvret et de la faim ainsi que des autres objectifs li s la sant des m res et des enfants la lutte contre le VIH sida l du cation et l galit entre les sexes Le choix est d sormais clair entre continuer ne pas agir comme l a fait la communaut internationale plus d une d cennie durant dans le cas du VIH sida ou placer enfin la nutri tion au c
410. te approche longue pour am liorer la nutrition Bien que la qualit de la nutrition soit corr l e avec le revenu aussi bien parmi les pays qu au cours des ann es dans un seul pays les am liorations prennent beaucoup de temps a se r aliser une p riode pendant laquelle de nombreux enfants subissent des dommages irr parables a leur capital humain Haddad et al 2002 ont estim que les pays qui connaissent une croissance de 2 5 du PIB per capita peuvent s attendre voir une r duction de 27 de l insuffi sance pond rale chez les enfants d ge pr scolaire entre 1990 et 2015 Les politiques macro conomiques Les politiques macro conomiques en particulier les politiques commer ciales peuvent affecter consid rablement autant l offre que la demande de nourriture Les r formes peuvent avoir un impact rapide sur le revenu des pauvres mais leur effet sur la nutrition est moins direct et il a t souvent d montr que les r formes qui favorisent les pauvres sont politi quement plus difficiles mettre en vigueur Comme on l a observ au Sahel en 1996 lorsque le franc CFA a t d valu les changements dans les taux de change ont un effet imm diat et consid rable sur la consom mation de nourriture des pauvres comme des riches Malheureusement les contr les tatiques sur les march s alimentaires tarifs douaniers subventions contr les de prix magasins de distribution des rations alimentaires propri t pub
411. tendances ne sont toutefois disponibles que dans le cas de l insuffisance pond rale et du retard de croissance pour la plupart des pays Limite servant d terminer si les probl mes de nutrition constituent un probl me de sant publique significatif Importance Retard de Insuff Surcharge Carence Carence Carence du probl me croissance pond D p riss pond rale enfer envit AC en iodet Grave gt 40 gt 30 15 gt 10 gt 40 220 230 Mod r 30 39 20 29 10 14 5 9 20 39 10 20 20 29 L ger 20 29 10 19 5 9 3 4 5 19 2 9 5 19 a OMS 1995 2000 b Par d finition seulement 2 3 des enfants devraient avoir un poids pour taille se situant deux carts types au dessus de la r f rence internationale Les pays qui ont plus qu une fois deux fois ou 213 214 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT trois fois ce taux normal de pr valence sont respectivement caract ris s comme ayant des taux l gers mod r s et graves de surcharge pond rale c OMS 2000 Aux fins de cette valuation d un ordre de priorit s parmi les pays pour les interventions en mati re de nutrition nous avons utilis des limites qui correspondent une malnutrition mod r e pour l insuffisance pond rale le d p rissement l an mie caus e par une carence en fer la carence en vitamine A et les troubles li s la carence en iode Cependant en tenant compte du fait que le retard de croissance est un indicateur de d nutrit
412. tentielles entre d une part les programmes qui visent la sant reproductive et celle des enfants et les programmes de distribution de micronutriments qui sont g r s par le minist re de la Sant et d autre part le programme de nutrition Programme int gr de services au d veloppement de l enfance g r par le minist re du Bien tre social n ont pas t optimis es Une troisi me option laquelle on a de plus en plus recours consiste remplacer les projets traditionnels petite chelle et limit s dans le temps par le financement d un programme national par les gouvernements et les partenaires du d veloppement Ce type d approche sectorielle SWAp est maintenant adopt au Bangladesh voir encadr 4 3 Cela devrait faciliter le maintien et l lar gissement du programme de nutrition et permettre d viter ce qui est survenu en Tanzanie o le projet Iringa voir encadr 4 2 s est finalement effondr apr s un d but prometteur parce qu il ne b n ficiait de l appui d aucune agence commanditaire et que son financement n a jamais t int gr au budget r gulier du gouvernement Les programmes sectoriels connaissent le plus de succ s lorsque les gouvernements ont test leurs strat gies d intervention et d velopp des capacit s dans la passation des march s publics la gestion financi re le suivi et l valuation ce qui explique pourquoi les projets traditionnels de renforcement des cap
413. tif sur les d penses publiques et priv es Les programmes appuy s par la Banque mondiale en mati re de d veloppement agricole et rural d eau et d assai nissement de protection sociale de d veloppement de la petite enfante et de sant de la m re et de l enfant peuvent avoir un impact significatif sur la nutrition ANNEXE TECHNIQUE 5 3 189 D claration de Institutions mission mandat Strat gie nutritionnelle Agences multilat rales Banque L approche Les activit s dans le secteur de la sant seront guid es par cinq asiatique de g n rale de la consid rations strat giques r sum es dans la Politique pour le d veloppement Banque dans le secteur de la sant 1999 BAsD secteur de la La Banque ceuvrera l am lioration de la sant des pauvres sant est d aider les gouverne ments des pays en d veloppe ment qui en sont membres assurer leurs citoyens un large acc s des soins pr ventifs et curatifs et des campagnes de promotion de la sant qui sont efficaces rentables et abordables Source BAsD 1999 Politique pour le secteur de la sant Manille des femmes des enfants et des peuples indig nes en a augmentant ses pr ts au secteur de la sant et en maintenant l accent actuel sur les soins primaires incluant la sant reproductive la planification familiale et des interventions nutritionnelles s lectives et b se concentrant sur les groupe
414. tion Chaque mois des donn es montrant la proportion d enfants ayant t pes s et le nombre de ceux qui souffrent de malnutrition taient affich es sur un tableau l ext rieur du centre de nutrition Les communaut s pouvaient ainsi suivre les progr s Et chaque mois les donn es en provenance de tous les centres taient analys es par ordinateur permettant d identifier ceux dont les r sultats taient moins bons Ces derniers faisaient alors l objet d une attention sp ciale de la part des superviseurs ce qui constituait une sorte de gestion d exception Source Heaver 2003a D Honduras Le programme AIN C les consid rations reli es la conception et la gestion au niveau micro Le programme AIN C Atenci n Integral a la Ni ez en la Comunidad Soins int gr s l enfance et la communaut vise promouvoir l auto nomie des personnes L accent est mis sur les familles de fa on les aider am liorer les soins des enfants de moins de deux ans en utilisant leurs propres ressources des tudes ayant d montr que 92 des familles avaient ANNEXE TECHNIQUE 4 1 165 des ressources ad quates et que la malnutrition infantile tait g n ralement caus e par des comportements inappropri s Cette approche diff re de celle des programmes qui pr sument que les familles n ont pas les moyens de subvenir ad quatement aux besoins des enfants et qui offrent de la nourri ture des bons ou de l arge
415. tique Le programme national de nutrition de la Tha lande sans doute celui qui a connu le plus de succ s dans le monde a t g r en tenant compte de ces crit res comme l explique l encadr 4 1 Une autre le on vidente tirer de ces exp riences est que bien que la supervision et le contr le soient des l ments importants on obtient de meilleurs r sultats lorsque les parties prenantes consentent travailler ensemble que ce soit au sein de programmes impliquant plusieurs agences gouvernementales de partenariats public priv comme ceux qui ont t forg s pour l enrichissement alimentaire ou de programmes qui r unissent plusieurs partenaires du d veloppement ou bailleurs de fonds Encadr 4 1 Comment la Thailande a g r son Programme national de nutrition La Thailande ne comptait aucun organisme responsable de la nutrition La direction g n rale du Programme national de nutrition tait assur e par le Comit national de la nutrition pr sid par le vice premier ministre et auquel les agences sectorielles impliqu es dans le programme avaient un repr sen tant qui y si geait Le Comit tait appuy par un secr tariat modeste dirig par le sous secr taire g n ral du Conseil national de d veloppement cono mique et social NESDB le minist re tha landais charg de la planification Le Comit a d abord t localis au NESDB puis au minist re de la Sant Le Programme a t d
416. tir de donn es tir es de measuredhs com Figure 2 6 Le surpoids maternel par rapport la d nutrition maternelle et infantile 80 80 Afrique Afrique as Asie de l Est et Pac a M Asie de l Est et Pac A Eur de l Est Asie centrale Eur de l Est Asie centrale 60 Am latine 60 Am latine 5 O Moyen Orient Afr du N O Moyen Orient Afr du N 5 A Asie du Sud 5 A Asie du Sud Er en Fi a ET ce oe 40 Mauritanie 6 3 o gt o gt E R E 20 20 4 i j x AA ae 0 0 J 20 50 3 n E P 0 15 30 45 60 Pourcentage de la d nutrition Pourcentage de l insuffisance pond rale chez les maternelle IMC lt 18 5 enfants de moins de 3 ans IMC lt 18 5 Source Calculs effectu s par l auteur sur la base des donn es provenant de measuredhs com 50 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Des donn es comparables pour les taux de surpoids et d ob sit chez les m res montrent des tendances tout aussi alarmantes Les pays du Moyen Orient et d Afrique du Nord ont les plus hauts taux de surpoids maternel suivis par ceux d Am rique latine et des Cara bes Plusieurs pays africains ont toutefois des taux de surpoids maternel au del de 20 en Mauritanie plus de 40 des m res pr sentent une surcharge pond rale On constate aussi que les cas de surcharge pond rale se retrouvent dans les m mes pays o la d nutrition infantile et maternelle est tr s r pandue
417. torielle telle que les PRSP cause d un engagement restreint et d une capacit limit e de planifier et de mettre en uvre des interven tions nutritionnelles le financement est toutefois rarement disponible e Plusieurs PRSP sugg rent des interventions nutritionnelles sp cifiques mais elles ne correspondent souvent pas au type de probl me de malnu trition auquel on doit faire face Tel qu il est mentionn dans le chapitre 3 40 des 38 pays ont un probl me de carence en micronutriments mais leurs PRSP ne mentionnent aucune activit pour y rem dier Par contraste la plupart des pays proposent des interventions addition nelles pour accro tre la production alimentaire m me si la nourriture ne constitue pas n cessairement le facteur limitant l am lioration des conditions nutritionnelles dans ces pays e Les interventions nutritionnelles sont rarement prioris es et chelonn es sur la base d une analyse des capacit s institutionnelles et financi res et on compare rarement leur importance celle d autres besoins de d velop pement Les pays qui ont des budgets limit s consacrer au d veloppe ment se sont jusqu ici rarement servis de leur PRSP pour confronter la r alit car faire plus pour la nutrition pourrait signifier qu on doit faire moins dans d autres domaines moins prioritaires Les PRSC sont en voie d merger au m me titre que les programmes sectoriels et les programmes DCC comme une approche do
418. trafricaine 180 28 4 23 2 6 4 0 8 68 74 11 0 010 Rwanda 203 42 6 24 3 6 8 2 1 39 69 13 0 017 0 024 S o Tom et Principe 118 28 9 12 9 3 6 S n gal 138 25 4 22 7 8 4 2 6 61 71 23 0 012 0 005 Seychelles 16 5 1 5 7 2 0 3 5 Sierra Leone 284 33 8 27 2 9 9 47 86 16 0 003 0 005 Somalie 225 23 3 25 8 17 2 Soudan 94 34 3 40 7 13 1 0 026 Swaziland 149 30 2 10 3 1 3 38 47 12 Tanzanie 165 43 8 29 4 5 4 2 5 37 65 16 0 002 0 003 INANAHddO I4AYA NA AADO NV NOILIALNN VI HOV 1dda TVA Retard de Insuff Surcharge Carence Carence Carence TVA TVA dans le pays U5MR croissance pond rale D p riss pond rale vit A enfer en iode retard crois insuff pond Tchad 200 29 1 28 0 11 2 45 76 24 0 107 0 109 Togo 140 21 7 25 1 12 3 2 5 35 72 14 0 225 0 139 Zambie 182 46 8 28 1 5 0 3 3 66 63 25 0 016 0 018 Zimbabwe 123 26 5 13 0 6 4 4 2 28 53 9 0 043 0 035 Asie de l Est et Pacifique Cambodge 138 44 6 45 2 15 0 42 63 18 0 045 0 012 Chine 38 14 2 10 0 2 2 4 3 12 8 5 0 111 0 078 les Fidji 21 2 7 7 9 8 2 1 2 les Marshall 66 les Salomon 24 25 7 21 3 6 6 1 1 Indon sie 43 42 2 24 6 4 0 26 48 10 0 046 Kiribati 69 28 3 12 9 10 8 11 1 Laos 100 40 7 40 0 15 4 42 54 14 0 024 0 009 Malaisie 8 20 1 0 047 Micron sie 24 Mongolie 71 24 6 12 7 3 6 3 9 29 37 15 0 010 0 003 Myanmar 108 41 6 28 2 8 2 35 48 17 0 007 0 002 Palau 29 Papouasie N Guin e 94 43 2 29 9 5 5 1 6 37 40 Philippines 37 32 1 31 8 6 5 0 8 23 29 15 0 017 0 006 Samoa
419. tritionnel l tiquetage et le marketing peuvent promouvoir ou freiner l enrichissement alimentaire comme c est le cas de l iodation du sel en Inde le choix d une alimentation saine par les consommateurs comme en Cor e et les connaissances en mati re de nutrition comme en Europe ou aux tats Unis DES VOIES VERS UNE MEILLEURE NUTRITION 95 Tableau 3 3 Politique suite Effets potentiels sur la nutrition Sant Education Bien tre social eLa pr sence d une assurance maladie nationale et d un ensemble de services de sant de base garantis qui inclut ou exclut la promotion de la croissance les micronutriments et le counseling en nutrition peut affecter la nutrition comme en Bolivie e Les r glementations qui restreignent le marketing et la distri bution de succ dan s de lait maternel y compris dans les h pitaux peuvent encourager l allaitement maternel e Les programmes ducatifs exigent l ducation physique l ducation la nutrition et la consommation comme Singapour e Les filets de s curit sociale qui ciblent les pauvres garantissent l acc s une alimentation minimale transferts mon taires bons d alimentation alimentation institutionnelle e Les efforts pour assurer la qualit la disponibilit et le carac t re abordable des programmes de d veloppement de la petite enfance et d ducation des parents incluent un l ment nutritionnel Berg 1987
420. ts de moins de 6 ans 4 43 Programme d enrichissement en fer par habitant 176 200 Programme de suppl ments en fer par femme enceinte 6 14 Source Behrman Alderman et Hoddinott 2004 28 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Jusqu o la croissance conomique peut elle nous mener La relation entre le revenu et la malnutrition est t nue Lorsque le produit national brut PNB per capita double dans les pays en d veloppement la nutrition s am liore certes mais la diminution du taux d insuffisance pond rale est beaucoup plus modeste de 32 23 figure 1 2 La nutrition s est constamment am lior e dans la plupart des r gions en d veloppement Ainsi dans le monde la proportion d enfants de moins de Tableau 1 2 Co ts unitaires annuels des programmes de nutrition Type d intervention Co t unitaire par participant en dollars Programme communautaire de 1 60 10 00 sans suppl ments de promotion de la croissance nourriture 11 00 18 00 avec des suppl ments de nourriture cibl s Suppl ments alimentaires 36 00 172 00 pour fournir 1 000 kcals par jour D veloppement des jeunes enfants 250 00 412 00 avec de la nourriture soins p diatriques Bolivie 2 00 3 00 sans nourriture Ouganda ducation la nutrition 2 50 Promotion de l allaitement maternel 0 30 0 40 si les succ dan s de lait pour dans les h pitaux nourrissons sont retir s de la maternit 2 00 3 00 s ils ne sont pas r
421. u d attention voir chapitre 4 Les pays doivent se pr occuper davantage d augmenter le niveau de responsabilisation envers les gestionnaires et les clients d am liorer la gouvernance et de mettre de l avant d autres mesures qui offrent de meilleures incitations r ussir aux responsables de la mise en uvre Bien que de nombreuses capacit s puissent tre renfor c es durant la mise en uvre d un programme les pays doivent aussi mettre l accent sur le d veloppement des capacit s requises avant que les programmes ne soient largis ou r orient s c est dire les capacit s e de renforcer syst matiquement l engagement e d analyser la rentabilit relative des investissements dans la nutrition et des approches dans la prestation des services 128 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT e de d terminer les arrangements institutionnels appropri s par une analyse minutieuse des meilleures proc dures de mise en uvre ainsi que leurs cons quences sur les plans financier et politique e de d velopper des plans d valuation et de mener des tudes de qualit partir des conditions de d part qui sont n cessaires l valuation Les partenaires du d veloppement pourraient appuyer ce plan d action en d veloppant des lignes directrices pour valuer et renforcer les capacit s institutionnelles et en fournissant le financement et l assistance technique dans les domaines o les besoins se font sentir
422. u 1 4 e La plupart des pays ont investi davantage dans la nourriture et la sant que dans l am lioration des connaissances des m res et leurs pratiques en mati re d alimentation et de soins des enfants DES VOIES VERS UNE MEILLEURE NUTRITION Tableau 3 1 Incitations agissant sur l offre Incitations agissant sur la demande Approches longues 63 Des voies vers l am lioration de la nutrition Changement de comportement li la demande Services de sant de base tels que la planification familiale et contr le des maladies infectieuses Eau potable et hygi ne publique Politiques faisant la promotion de substituts au lait maternel Politiques alimentaires et agricoles visant accro tre la disponibilit d aliments s rs et sains ou d aliments plus sains D veloppement de l industrie alimentaire et incitations de march ou d sincitations pour d veloppement des aliments sains ou malsains Production de fruits et l gumes Parcs pistes cyclables centres r cr atifs e D veloppement conomique revenus des pauvres e Programmes partici patifs et d veloppe ment des politiques e Cr ation d emploi e Politiques fiscales et de prix de la nourriture visant permettre aux pauvres d acheter la bonne sorte de nourriture e R glementation de la commercialisation des aliments malsains e Am liorer le statut des femmes e R duire la charge de travail des femmes en part
423. u projet ont contribu pour environ 3 des co ts d administration des centres de nutrition le montant tait symbolique mais le principe de frais d utilisation a fait en sorte de cr er un lien de responsabilit envers la communaut e Pendant la dur e du projet on a encourag les communaut s r fl chir aux probl mes locaux et les r gler L une des actions entreprises a t de mettre sur pied des services de garde d enfants dans 137 centres de nutrition la demande et avec l appui financier de la communaut e Pendant la dur e du projet les communaut s ont t impliqu es dans des comit s directeurs sur le terrain qui comprenaient les repr sentants locaux des minist res des Finances de l Action sociale des Femmes Enfants et Affaires familiales et de la Sant l organisme responsable du projet les leaders des groupes f minins des clubs de jeunes et des autres associations locales et organisations non gouvernementales et les personnalit s religieuses locales Ces comit s ont facilit l change d informations la synchronisation des activit s le d veloppement de bonnes relations interpersonnelles et le sentiment d engagement des participants Source Banque mondiale 2001b 164 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT C Inde Le Projet de nutrition int gr du Tamil Nadu les consid rations reli es a la conception et a la gestion au niveau micro e Crit res de recrutement Les co
424. u syst me de recouvrement sans la permission crite de l diteur Table des mati res Avant PrOpOS xi Remerciements nesa oxi ls nue Uo SH Re EA xiv Acronymes et abr viations xvi Glogs ite riere epee ears tes ee rad Rk E EARE EEEE TRE T xvii Vue d ensemble cererractsa tni ren Aa EEEE E E EEE 1 Chapitre 1 Pourquoi investir dans la nutrition 21 Nutrition et conomie 21 La nutrition et les Objectifs du mill naire pour le d veloppement 33 Nutrition et droits de la personne 35 Les connaissances techniques n cessaires pour am liorer la HU IHON e ee Liste AIG REGEN bie de Chie Cees dE ae 35 NOES TES PR RS a area IAS Bein ce ken tied en Sr bce 40 Chapitre 2 La malnutrition est elle grave et pourquoi se produit elle 41 La d nutrition seiras eat eee i eae ee 42 L insuffisance pond rale la naissance 45 L ob sit et les maladies non transmissibles li es l alimentation 47 La malnutrition en micronutriments 50 Quelles sont les causes de la malnutrition et qui sont les plus touch s uns net INR be SAO Age Reet area ech hE ae 52 Notes sea at SEATS tls als Ss Al ne 59 Chapitre 3 Des voies vers une meilleure nutrition 61 Les approches longues et courtes pour am liorer la nutr
425. ubliques 87 3 8 L incidence des politiques agricoles et alimentaires sur la nutrition et la sant 93 41 Comment la Tha lande a g r son Programme national de NUEMHON arpo ara a en bons hates ne wie arated aaa 99 4 2 valuation analyse et intervention le processus Triple A 103 43 L institutionnalisation de la nutrition au Bangladesh du projet au programme 106 4 4 Une d marche en cing tapes pour int grer la nutrition dans les PRSP rs oasis me menanumre nantes dent 109 45 Dix raisons expliquant le faible engagement envers les programmes de nutrition 111 46 PROFILES Arpit o a ca Med uns fie street anse 113 5 1 Les le ons tirer pour la nutrition des programmes de lutte contre le VIH sida 120 5 2 Qu faire lorsque sisuks hrean eee ieee esan tes Diane 124 Pr s de 4 millions de personnes meurent pr matur ment de malnutri tion et de causes reli es chaque ann e en Inde C est plus que le nombre de gens qui ont p ri durant toute la p riode de famine au Bengale Amartya Sen et Jean Dr ze Hunger and Public Action 1989 On value 21 la part du fardeau mondial de la maladie mortalit et morbidit donn es de 1990 qui pourrait tre retir e dans les pays en d veloppement en liminant la malnutrition Cel
426. ue effet sur les changements de comporte ment au niveau individuel ou sur l tat de sant des gens Malgr l efficacit apparente bien que modeste de plusieurs types d inter vention des d fis op rationnels existent toujours sur le plan de la lutte contre l ob sit dans les pays en d veloppement Le principal d fi est le manque de financement et de capacit institutionnelle De nombreuses autres questions politiques et conomiques limitent l efficacit des interventions dans les pays en d veloppement incluant le manque de compr hension de la part des d cideurs cl s comme les ministres de la Sant du fait que l ob sit et les maladies chroniques sont un enjeu critique et une menace a la sant publique une perception erron e par les responsables politiques que l ob sit est le r sultat d une irresponsabilit individuelle et qu il s agit donc d un probl me qui ne rel ve pas des politiques publiques et une pr somption que le d veloppement et la croissance conomiques sont les objectifs les plus importants des pays en d veloppement sans consid ration pour les cons quences sur la sant qui d coulent de cette croissance conomique Les conomies en transition doivent galement faire face un d fi connexe celui de devoir lutter en m me temps contre le double fardeau de la d nutrition et de la pr valence lev e de l ob sit ces obstacles politiques et conomiques une pr vention et
427. ue situation o elle jouit du meilleur avantage comparatif Se concentrer sur un ensemble convenu de pays prioritaires pour l investissement dans la nutrition ainsi que l int gration et la r alisation grande chelle des programmes de nutrition Se concentrer sur un ensemble convenu de pays prioritaires pour la mise au point de pratiques optimales en mati re de renforcement de l enga gement et des capacit s d int gration de la nutrition et de r duction de la surcharge pond rale et de l ob sit D ployer un effort collectif pour passer du financement des petits projets celui des programmes de grande envergure l exception des cas o de petits projets ayant de solides composantes de suivi et d valuation sont n cessaires pour exp rimenter les interventions et les syst mes de presta tion ou pour renforcer les capacit s dans le domaine de la nutrition l chelon national la communaut du d veloppement doit accro tre son appui en aidant tous les pays souffrant d une carence en micronutri VUE D ENSEMBLE 19 ments a laborer une strat gie nationale des micronutriments a la financer et a l ex cuter grande chelle pour assurer une couverture nationale en l espace de cinq ans sans vincer la strat gie plus g n rale de lutte contre la d nutrition La communaut du d veloppement doit par ailleurs appuyer les pays qui ont des probl mes de d nutrition de la mani re suivante e Id
428. ues de nutrition non intentionnelles mais de fait Les Analyses d impact social et pauvret doivent tre utilis es plus couramment pour valuer les effets intentionnels et non intentionnels des politiques de d veloppement sur les r sultats en mati re de nutrition En outre la capacit d offrir des conseils 14 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT aux d cideurs sur les implications des politiques pour la nutrition doit tre renforc e dans une institution centrale telle qu un minist re des Finances ou un bureau de suivi de la pauvret Les politiques publiques ont galement un r le potentiel jouer dans la r duction des cas de mauvaise sant et des r sultats conomiques n gatifs associ s l augmentation de la surcharge pond rale et de l ob sit dans les pays en d veloppement par le biais d interventions au niveau de la demande et de l offre S il existe des interventions efficaces pourquoi n ont elles pas t mises en uvre grande chelle dans davantage de pays Les gouvernements et les partenaires de d veloppement ont accord une faible priorit aux programmes de nutrition pour trois raisons encadr 5 Premi rement la demande des services de nutrition est faible dans les collectivit s la malnutrition tant souvent invisible les familles et les collec tivit s ignorent que m me un cas moyen ou b nin de malnutrition contribue consid rablement au d c s la maladie et un f
429. ui souffrent de malnutrition comme c est le cas des activit s d levage de volaille au sein du Programme national de nutrition du Bangladesh e En combinant les programmes de microcr dit et de soutien au revenu une ducation la nutrition ce qui augmente les chances qu une partie du revenu additionnel soit d pens e sur l am lioration de la nutrition e En coordonnant la mise en uvre des programmes de fourniture d eau d hygi ne publique de sant et de nutrition de fa on maximiser leur synergie comme l ont fait le Projet sur la nutrition et la sant au Honduras Banque mondiale 1992 et le Projet de nutrition communau taire au S n gal Banque mondiale 2001b Question 5 Qui obtient quelle proportion des b n fices Les variables cl s dans ce cas sont la couverture l intensit la qualit et le ciblage Couverture intensit et qualit Les gouvernements se pr occupent souvent de la couverture des programmes autant pour rejoindre le plus de clients dans le besoin possible que pour profiter des retomb es politiques de l extension d un programme dans une nouvelle r gion Mais lorsque les ressources sont rares il y a un choix important faire entre la couverture d un programme d une part et son intensit et sa qualit d autre part ANNEXE TECHNIQUE 5 4 209 L intensit se mesure par la quantit d argent d pens pour un b n fi ciaire ou pour un nombre de travailleurs dans une popu
430. uire la malnutrition encadr 3 4 Les programmes d alimentation scolaires se justifient parfois pour fournir une incitation aux enfants aller a l cole et avoir de meilleurs r sultats mais ils constituent rarement une intervention nutritionnelle rentable tout simple ment parce que la d nutrition cause surtout des ravages chez les enfants d age pr scolaire Plusieurs gouvernements tentent malgr tout de justifier les programmes d alimentation scolaires en soulignant leurs b n fices nutri tionnels mais si cela signifie que ces programmes sont financ s par des fonds budg taires consacr s la sant et a la nutrition plut t que par le budget pour l ducation les co ts de renoncement peuvent tre tr s lev s pour les programmes qui visent am liorer la nutrition des enfants d ge pr scolaire L ducation la nutrition les suppl ments en fer et l adminis tration de vermifuge sont g n ralement de meilleurs investissements dans la nutrition l cole que les programmes d alimentation Il a t d montr que les suppl ments en fer et l administration de vermifuge aident gale ment les l ves obtenir de meilleurs r sultats Par contraste les subventions alimentaires qui sont distribu es de fa on r guli re et impliquent des sommes importantes mais qui visent strictement les populations pauvres et mal nourries peuvent constituer une fa on rentable d am liorer la s curit alimentaire
431. un conseil national de la nutrition pour en superviser la mise en ceuvre Sept ans plus tard le conseil ne s tait toutefois pas encore r uni 2 La Tha lande s est moins pr occup e d adopter des politiques formelles sur la nutrition mais a appuy son programme multisectoriel en mati re de nutrition sur un plan d investissement et un budget mettant l accent sur la mise en uvre et auxquels plusieurs minist res sectoriels ont donn leur appui Le Vietnam avait entrepris l iodation d une proportion appr ciable du sel consomm par ses habitants en 1998 avant m me d laborer une politique ou une l gislation visant l iodation du sel par contraste avec les Philippines qui ont adopt une loi en 1994 mais qui avaient iod moins de 14 de leur sel en 1998 Comme le concluait l examen de l UNICEF et de la Banque les politiques ne sont que ce qu elles accomplissent Les choix faire sur le plan des politiques Les politiques nutritionnelles doivent donc refl ter de fa on r aliste l enga gement et les capacit s du pays et s ins rer dans un processus qui trans forme les d clarations des politiques en action Elles doivent galement se pencher sur des choix politiques sp cifiques La Tha lande a t capable de mettre sur pied un programme nutritionnel multisectoriel avec succ s parce qu elle s est clairement engag e agir dans le domaine de la nutri tion parce qu elle avait la capacit de gest
432. un contr le efficaces de l ob sit s ajoutent des normes culturelles et sociales bien enracin es qui retardent l atteinte de cet objectif Des lacunes importantes ont t identifi es dans la recherche sur la pr vention et la gestion du probl me de l ob sit La principale lacune est celle qui a trait au manque d valuation de haut niveau des interventions dans le domaine de la pr vention de l ob sit Une autre lacune importante est celle du manque de recherche sur les comportements incluant l tude des influences environnementales familiales et sociales sur la consomma tion de nourriture et l activit physique On pourra certainement accro tre la rentabilit de ces programmes et interventions en ciblant mieux les populations qui en profiteront le plus Source Fernald 2005 Annexe 4 1 Les programmes nationaux pour am liorer la nutrition A Inde Deux approches de distribution de suppl ments nutritionnels le Projet de nutrition int gr du Tamil Nadu et les Services int gr s de d veloppement de l enfance Le Projet de nutrition int gr du Tamil Nadu TINP en Inde op rait dans environ 20 000 villages Il a d but en 1980 et a t absorb par le Programme national int gr de services au d veloppement de l enfance ICDS en 1997 Les deux programmes avaient des approches tr s diff rentes en mati re de distribution de suppl ments nutritionnels Le TINP distribuait aux enfants une co
433. un r gime alimentaire plus appropri pour les femmes enceintes et les femmes en p riode de lacta tion Si la maladie est une importante cause de malnutrition alors les interventions en sant sur le plan de la fourniture d eau et de l hygi ne publique peuvent tre tout aussi importantes et si la s curit alimen taire constitue un probl me alors les interventions indirectes pour s attaquer la malnutrition devraient tre consid r es voir plus bas Le cadre d analyse labor par l UNICEF sur l alimentation et les soins de ANNEXE TECHNIQUE 5 4 205 sant pour comprendre les causes de la malnutrition est utile dans ce cas UNICEF 1990 e La malnutrition attribuable aux carences en micronutriments et la malnutrition prot ino nerg tique constituent toutes les deux un probl me dans plus de 50 pays Rentabilit Les interventions directes pour lutter contre la malnutrition sont toutes rentables Mais la rentabilit varie selon les interventions et les circons tances du pays Par exemple e M me si les interventions contre la malnutrition prot ino nerg tique et celles contre la malnutrition due aux carences en micronutriments sont toutes deux des facons rentables de r duire la malnutrition ces derni res sont relativement plus rentables que les premi res Lomborg 2004 parce que leur co t par client est moins lev et qu elles peuvent facilement tre int gr es aux programmes de sant existants e Si
434. une prosp rit croissante Les b b s n s de m res qui souffrent d insuffisance pond rale ou qui ont connu un arr t de croissance pr matur sont eux m mes plus risque de souffrir des m mes maux C est ainsi que la d nutrition se transmet d une g n ration l autre comme un sinistre h ritage Les principales le ons tirer sur le plan des politiques sont les suivantes Le moment le plus propice pour s attaquer la malnutrition autant la d nutrition que dans une large mesure le surpoids va de la conception jusqu l ge de 2 ans bien que dans le cas d une surcharge pond rale des interventions additionnelles soient n cessaires dans les ann es suivantes Les interventions qui visent les enfants au del de l ge de deux ans telles que les programmes d alimentation scolaire risquent de n avoir qu un effet minime sur les dommages au d veloppement du cerveau sur le lien avec les MNT tabli dans les premi res ann es ou sur la productivit long terme et la cr ation de capital e L acc s la nourriture n est souvent pas le principal enjeu parce que les besoins alimentaires d enfants de la naissance 18 mois sont relative ment modestes et parce que la d nutrition semble se maintenir dans plusieurs familles et communaut s o l on retrouve galement des probl mes de surcharge pond rale e Il est essentiel d am liorer les connaissances des m res leur alimenta tion et de leur don
435. uotients intellectuels QI de 10 15 points inf rieurs ceux qui n ont pas cette carence Une carence en acide folique chez la m re entra ne un quart de million de malformations cong nitales graves chaque ann e Figure 1 1 Le cercle vicieux de la pauvret et de la malnutrition Pauvret mon taire Faible Infections Travail Familles Grossesses apport fr quentes physique nombreuses fr quentes alimentaire difficile Malnutrition Pertes directes de productivit d coulant d un mauvais tat physique Pertes indirectes de productivit attribuables un d veloppement cognitif lent et une ducation d ficiente Pertes de ressources r sultant de co ts plus lev s de soins de sant Source D apr s Banque mondiale 2002a Bhagwati et al 2004 24 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Les corr lations les plus fortes et les mieux document es entre la produc tivit et la nutrition sont celles qui ont trait au d veloppement du capital humain dans les premi res ann es de la vie Il a t d montr de mani re irr futable que la taille est reli e la productivit et la taille qu un individu finira par atteindre est en grande partie d termin e par son alimentation de la conception l ge de deux ans Une diminution de la taille de 1 l ge adulte caus e par un retard de croissance durant l enfance est corr l e une perte de productivit de 1 4
436. ur des donn es concr tes pour pr venir et r duire le surpoids et les maladies non transmissibles MNT li es au r gime alimentaire Il s agit d un d fi crucial puisqu il touche autant les pays riches que les pays pauvres Ces probl mes contribuent substantielle ment aux maladies chroniques et la mortalit et ont galement un impact sur la croissance conomique Renverser la tendance la hausse des cas de surcharge pond rale permettrait d conomiser d normes sommes au niveau des d penses publiques autant dans les pays faible revenu qu revenu interm diaire Les pauvres qui vivent dans des pays o le statut socio conomique de la population est faible avec un PNB 150 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT per capita inf rieur 2 500 sont peut tre prot g s contre l ob sit mais les pauvres qui vivent dans des pays revenu interm diaire sup rieur avec un PNB per capita sup rieur 2 500 sont beaucoup plus susceptibles de devenir ob ses De plus l hypoth se de Barker laisse croire que la privation de nourriture durant la grossesse peut faire en sorte que les b b s n s avec un faible poids seront plus susceptibles de souffrir de maladies cardiovasculaires et de diab te De plus dans plusieurs r gions l ob sit coexiste avec l insuffisance pond rale L information disponible est toutefois tr s limit e en ce qui a trait l ampleur du probl me de surpoids au lien avec les MNT li
437. ur du d veloppement pour pouvoir ainsi r aliser tout un ensemble de progr s d ordre conomique et social qui en d pendent Trois raisons justifiant d intervenir en faveur de la r duction de la malnutrition Rentabilit conomique lev e impact consid rable sur la croissance conomique et r duction de la pauvret Le rendement d un investissement dans la nutrition est tr s lev Le Consensus de Copenhague a conclu que de 17 potentiels investissements pour le d veloppement les interventions dans le domaine de la nutrition produisaient l un des taux de rendement les plus lev s tableau 1 Les investissements dans les micronutriments ont t jug s sup rieurs ceux consacr s la lib ralisation des changes la lutte contre le paludisme l approvisionnement en eau et l assainissement Les programmes 2 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Tableau 1 Le Consensus de Copenhague classe l apport de micro nutriments comme l un des meilleurs investissements Classement D fi Possibilit s de d veloppement Tr s bon 1 Maladies Contr ler le VIH sida 2 Malnutrition et faim Fournir des micronutriments 3 Subventions et Lib raliser le commerce commerce 4 Maladies Contr ler le paludisme Bon 5 Malnutrition et faim D velopper de nouvelles technolo gies agricoles 6 Hygi ne publique et eau D velopper des technologies aqua tiques petite chelle 7 Hygi ne publique e
438. urs de d veloppement dans les pays en d veloppement 1970 A Insuffisance pond rale ie Retard de croissance Personnes pauvres A Disponibilit nerg tique alimentaire cal 1970 Insuffisance pond rale Retard de croissance Taux de mortalit infantile 1000 Taux de mortalit des enfants de moins de 5 ans 1000 1975 1975 1980 1980 1985 1985 1990 1990 1995 1995 2000 2000 2005 2005 2010 2010 180 160 140 120 100 80 60 40 20 3000 2500 2000 1500 1000 500 Mortalit 1000 tique alimentaire kcal jour e energe Disponibilit 156 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Figure A 2 Diff rences r gionales entre les niveaux agr g s de disponibilit nerg tique alimentaire et d insuffisance pond rale chez les enfants 3500 50 S E 2800 L4 z 3 5 RE lt 5 8 2100 30 es F z E 23 1400 2 El 5 a8 a a E 700 10 4 g al 7 E 04 7 o 0 on L e ovon wW Le le Sow ow t 10 223885 BARRES F2ERES 227355 BARRES Afrique Asie Am rique latine Pays en Pays et Cara bes d veloppement d velopp s n Disponibilit nerg tique alimentaire per capita kcal jour Insuffisance pond rale chez les enfants Source SCN 2004 Base de donn es statistiques de la FAO 2005 Annexe 1 3 Pourcentage de r duction dans la pr vale
439. us grand nombre d enfants mal nourris dans le monde L Afrique est le seul continent o le taux de malnutrition augmente L pid mie d ob sit et de maladies non transmissibles MNT li es aux habitudes alimentaires se r pand dans les m mes pays et souvent les m mes m nages o la d nutrition est d j un grave probl me On observe que la malnutrition n est pas simplement le r sultat de l ins curit alimentaire des m nages nombre d enfants qui vivent dans un environnement caract ris par la s curit alimentaire pr sentent une insuffisance pond rale ou un retard de croissance en raison de mauvaises pratiques en mati re d alimentation et de soins des nourrissons d un acc s limit aux soins de sant et de mauvaises conditions d hygi ne sauf dans le cas de situations de famine La malnutrition est souvent li e des questions de condition f minine comme le fait que les femmes manquent de temps M me si la malnutrition est plus r pandue parmi les pauvres elle affecte galement les mieux nantis ce qui laisse croire que le comportement est souvent la cause sous jacente de la malnutrition Les pires dommages caus s par la malnutrition arrivent durant la grossesse et les deux premi res ann es de la vie de l enfant et la plupart de ces dommages sont irr versibles Des donn es pr liminaires indiquent que l ob sit et les MNT li es aux habitudes alimentaires pourraient aussi trouver leur origine dans les premi r
440. usif possiblement la plus importante intervention en mati re de nutrition r duit la fertilit D autre part une parit lev e et des accou chements rapproch s sont associ s une moins bonne nutrition chez 146 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT l enfant et un puisement nutritionnel chez la m re La planification familiale affecte la nutrition la fois en augmentant les ressources mater nelles pour chacun des enfants et en am liorant la sant des femmes De tels programmes valuent rarement la nutrition en tant que r sultat mais il est probable qu un programme efficace de planification familiale ait un effet positif substantiel sur la nutrition Les programmes visant la sant des m res et la planification familiale constituent ainsi une autre approche longue pour am liorer la nutrition Notes 1 Alderman et Lindert 1998 Adams 1998 Tuck et Lindert 1996 Banque mondiale 2001c 2 Esanu et Lindert 1996 Smith et al 2003 le statut des femmes est observ de fa on interm diaire par le fait qu elles travaillent ou non pour obtenir un revenu leur ge au moment du premier mariage la diff rence d ge et l cart de scolarisation avec leur mari Smith et Haddad 2000 Christiaensen et Alderman 2004 Manoff International Inc 1984 Von Braun 1995 Haddad et al 1996 Cairncross et Valdimanis 2004 Anderson 1981 Burger et Esrey 1995 9 POON DO gt Annex
441. ut La r f rence internationale pour les adultes est la suivante e 25 29 99 pour le grade I surpoids 30 39 99 pour le grade II ob sit e gt 40 pour le grade III Pour les enfants la surcharge pond rale correspond a un poids pour taille se situant a deux carts types au dessus de la r f rence internationale Tous les effets n fastes d une carence en iode au sein d une population qui peuvent tre vit s en s assurant que cette population consomme suffisamment d iode Ces troubles incluent le goitre l hyperthyro die des facult s mentales affaiblies des enfants morts la naissance des avortements des anoma lies cong nitales et le cr tinisme neurolo gique SOC AIN L GENDE M TR S LEV E 30 et plus ELEVEE 20 29 MOYENNE 10 19 FAIBLE 10 et moins DONNEES NON DISPONIBLES FRONTIERES INTERNATIONALES Gravit de la malnutrition pourcentage d enfants de moins de 5 ans pr sentant une insuffisance pond rale Cette carte a t produite par l Unit de conception cartographique de la Banque mondiale Les couleurs d nominations et autres informations contenues dans cette carte n impliquent aucun jugement de la part de la Banque mondiale en ce qui a trait au statut juridique de quelque territoire que ce soit si aucun appui ou acceptation des limites territoriales Source des donn es Base de donn es mondiale de l OMS sur la croissance et la nutrition chez les enfants
442. utres drogues 32 Niveau de vie et d penses modestes Source Heaver et Kachondam 2002 G Tha lande La conception de partenariats en s rie faire de la nutrition l affaire de tous Mettre en place un groupe de soutien au niveau technique Les trois champions de la nutrition en Tha lande deux en provenance du secteur de la sant et un de l agriculture ont encourag le d veloppement d un groupe plus tendu d amis de la nutrition dans les diff rentes instances du gouvernement en envoyant ensemble l tranger des employ s cl s du minist re de la Planification et des agences sectorielles pour recevoir une formation sur la nutrition et en organisant des s minaires de suivi r unissant les employ s de diff rents minist res La communication de masse pour impliquer la soci t civile Les champions de la nutrition ont obtenu l appui du secteur priv pour financer une annonce publicitaire diffus e de nombreuses reprises la t l vision o l on voit des enfants dans le nord est du pays qui sont telle ANNEXE TECHNIQUE 4 1 171 ment pauvres qu ils doivent manger de la terre pour remplir leur estomac Le fait qu une telle situation puisse exister en Tha lande a provoqu un sentiment de honte l chelle du pays Impliquer les principaux d cideurs Les champions ont convaincu les hauts gestionnaires des minist res des Finances et de la Planification que consacrer des fonds la nutrition est
443. ux groupes risque de la reproduction en offrant un compl ment aux services de planification familiale de l ducation par la promotion de l ducation la nutrition dans les coles par la formation des agents de sant communautaire et par une formation avanc e des professionnels e Ciblant dans les projets sectoriels les personnes ou les m nages les plus a risque de d velopper des probl mes de nutrition e Surveillant et en valuant l impact des projets sur la nutrition e Compl tant les projets sectoriels par des projets nutritionnels e Utilisant les ressources du secteur priv dans les programmes nutritionnels lorsque cela est faisable Encourageant le d veloppement de politiques nationales e Coordonnant son action avec celle des pays moins d velopp s et des donateurs de fa on atteindre les objectifs en mati re de nutrition USAID a galement d velopp une strat gie pour fournir de la nourriture et une aide sur le plan nutritionnel dans le cadre des programmes de lutte contre le HIV sida Les programmes nationaux comprennent e Rwanda USAID fournit de l aide des ONG qui donnent de la nourriture environ 29 000 enfants touch s par le VIH sida dans le cadre d un ensemble plus labor de services e Ouganda USAID administre un programme de 30 millions de dollars sur cinq ans qui est le plus important de ce type dans le monde Le programme vise environ 60 000 personnes qui ont le VIH
444. ve mener une tude pour recalculer et changer les courbes actuelles de croissance 2 Micronutriments Avec ses partenaires le NHD fournit des outils techniques des normes scientifiques des lignes directrices et des m thodologies pour mettre en place des programmes nationaux comme les programmes d iodation du sel valuer les programmes pour lutter contre les troubles dus la carence en iode en collaboration avec l UNICEF maintenir une base de donn es mondiale sur les troubles dus la carence en iode promouvoir l allaite ment maternel la suppl mentation l enrichissement et le jardinage pour radiquer la carence en vitamine A augmenter l apport en fer et le contr le des infections et r aliser des tudes sur les suppl ments en vitamine A 3 Ob sit Sensibiliser les gens au probl me d velopper des strat gies pour faciliter les choix qui correspondent une alimentation saine collaborer l valuation de l impact conomique de l ob sit et analyser l impact de la mondialisation et des changements conomiques rapides sur la nutrition 4 Alimentation des enfants Promouvoir l initiative des h pitaux accueillants pour les b b s en partenariat avec l UNICEF intensifier le soutien technique pour am liorer les pratiques d alimentation compl mentaire 5 Urgences Fournir des manuels et des lignes directrices sur la gestion des besoins nutritionnels lors des situations d urgence valuations ra
445. vestplus org pour plus de d tails Les domaines o il faudrait en savoir plus Des questions essentielles demeurent e Dans quelles circonstances les suppl ments en micronutriments sont ils plus rentables que l enrichissement Comment les deux strat gies peuvent elles tre combin es pour se compl menter 74 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT Dans quelle mesure peut on att nuer la malnutrition en micronutriments par la culture et la consommation de vari t s v g tales riches en micro nutriments et par des strat gies mergentes telles que la biofortification e Comment peut on le mieux maximiser les occasions de d velopper des partenariats multisectoriels efficaces ou des Alliances nationales pour l enrichissement par des engagements clairs de tous les partenaires sur les plans financier et op rationnel Les programmes d aide alimentaire et de protection sociale L exp rience en mati re de programmes Les programmes d assistance alimentaire et de protection sociale peuvent se rattacher autant aux approches courtes qu aux approches longues pour am liorer la nutrition Il y a des le ons tirer de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas Deux types d assistance alimentaire fonctionnent rarement en tant qu in tervention nutritionnelle Les subventions alimentaires g n rales peuvent accroitre la consommation de nourriture des pauvres mais elles sont un moyen hors de prix pour r d
446. vres d investir plus de ressources qu elles n ont souvent pas et qu elles ne peuvent emprunter dans leurs enfants des investissements qui ne rapporteront rien avant 10 ou 20 ans Deux types d asym tries informationnelles comptent parmi les raisons fondamentales de l chec du march r gler le probl me de la malnutrition e Les gens ne peuvent savoir que leurs enfants sont en voie de devenir mal nourris parce que le rythme d une croissance saine qui constitue 32 REPLACER LA NUTRITION AU C UR DU DEVELOPPEMENT probablement le meilleur indicateur d une bonne nutrition ne peut tre d tect l il nu On ne peut non plus le d tecter sans test clinique jusqu ce que les carences en micronutriments deviennent graves Les familles ignorent ainsi qu un probl me de nutrition existe avant qu il ne soit trop tard e On ne peut savoir intuitivement ce qu est une bonne alimentation les gens ne savent pas toujours quelle nourriture ou quelles habitudes alimentaires sont les meilleures pour leurs enfants et pour eux m mes Parfois les campagnes de promotion et de publicit concernant des aliments modifient les pr f rences d une fa on qui ne favorise pas la bonne nutrition comme le d montre de fa on particuli rement vidente l pid mie d ob sit et de MNT li es aux habitudes alimentaires qui se r pand dans les pays en d veloppement que suscite la disponibilit croissante de nourriture peu dispendieu
447. xperience Washington D C World Bank Social Development Paper 69 Gillespie Stuart R 2002 Nutrition in Transition Washington D C IFPRI New and Noteworthy in Nutrition Issue n 36 7 Gillespie Stuart R et Lawrence Haddad 2003 The Relationship between Nutrition and the Millennium Development Goals A Strategic Review of the Scope for DFID s Influencing Role Londres DFID Gillespie Stuart R et Suneetha Kadiyala 2005 HIV AIDS and Food and Nutrition Security From Evidence to Action Washington D C IFPRI Food Policy Review n 7 Gillespie Stuart R John Mason et Reynaldo Martorell 1996 How Nutrition Improves Gen ve Nations Unies Administrative Committee on Coordination Subcommittee on Nutrition State of the Art Series Nutrition Policy Discussion Paper 15 Gillespie Stuart R Milla McLachlan et Roger Shrimpton ds 2003 Combating Malnutrition Time to Act Health Nutrition and Human Development Series Washington D C Banque mondiale Gragnolati Michele M Shekar M Dasgupta C Bredenkamp et Y K Lee A paraitre The Challenge of Persistent Child Undernutrition in India and the Role of the ICDS Program Washington D C Banque mondiale Grantham McGregor Sally Lia Fernald et K Sethurahman 1999 Effects of Health and Nutrition on Cognitive and Behavioural Development in Children in the First Three Years of Life Food and Nutrition Bulletin 20 1 53 99

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

  FT YODITRAM - iTram Higiene  19～26ページ(PDF文書)  User's Manual Analog Multieffect  Notice simplifiée ADYX carte de gestion coulissant 24 v GAMMA4  の取扱説明書    Blackwire 725  

Copyright © All rights reserved. Failed to retrieve file