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Volume 3 - Afristat

1. 25 20 15 10 5 0 5 10 15 20 25 mm Male Female Source October Household Survey 1995 Bamako 10 14 march 1997 245 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Figure 24 Age profile of workers in the formal sector of South Africa in each age category 65 60 64 55 59 50 54 45 49 40 44 35 39 30 34 25 29 20 24 15 19 25 20 15 10 5 0 5 10 15 20 25 EE Male mu Female Source October Household Survey 1995 3 7 The educational levels of those employed in the informal sector Figure 25 Level of education of workers for own account in theinformal sector by population group 100 80 60 40 20 0 African Coloured Indian White EE No schooling Mal Std 1 3 Std 4 5 Std6 9 EEE Std 10 Source October Household Survey 1995 246 Bamako 10 14 march 1997 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Figure 25 illustrates the extent to which the level of educational attainment among workers for own account in the informal sector has a strong racial and gen der bias Africans have the lowest educational attainment followed by coloureds while whites have the highest Nearly one in every five Af
2. Note Si les bases de sondage sont indisponibles recensements de population ou d ta blissements ou non actualis es les deux m thodes peuvent tre appliqu es partir d unit s primaires choisies sur une base de sondage ar olaire La m thode des enqu tes en deux phases Cette m thode qui correspond la seconde strat gie du graphique ci dessus consiste s lectionner un chantillon d unit s de production auxquelles on applique un questionnaire sp dfique sur l activit informelle phase 2 partir d informations tir es d une enqu te aupr s des m nages et portant sur l activit des individus phase 1 Pour chaque individu appartenant la population active occup e par exemple tout individu ayant travaill au moins une heure durant la semaine de r f rence si l on retient la d finition du BIT qui se d clare patron ou tra vailleur ind pendant d une unit satisfaisant la condition d appartenance au secteur informel on applique le questionnaire sur l unit informelle dont il a la charge Bamako 10 au 14 mars 1997 N 3 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECIFUR INFORMEL La force majeure de cette m thode r side dans le fait qu une base de sondage partant des domiciles poss de des propri t s d exhaustivit bien meilleures qu une base de sondage issue d un recensement d tablissements surtout dans le cas d enqu tes sur des activit s aussi insaisissables que celles du secteur informel
3. RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL TOME 3 VOLUME 3 COMMUNICATIONS PRESENTEES EN GROUPES DE TRAVAIL PAPERS PRESENTED IN WORKING GROUPS RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR JE SECIFUR INFORMEL ACTES DU SEMINAIRE SUR LE SECTEUR INFORMEL ET LA POLITIQUE ECONOMIQUE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE Bamako 10 au 14 mars 1997 Vv L organisation du s minaire et les frais d impression des actes ont t financ s conjointement par les institutions suivantes Eurostat l Overseas Devdopment Administration Royaume Uni la Banque Mondiale sur le Fonds norv gien le Bureau International du Travail leMinist re fran ais dela Coop ration l Orstom France et Afristat Vv Le secr ariat scientifique du s minaire a amp assur par M R mi BARDON deDIAL Centre europ en de recherche en conomie du d vaoppamnent AFRISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON TE INFORMAL SECTOR PROCEEDINGS OF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR AND ECONOMIC POLICY IN SUB SAHARAN AFRICA Bamako 10 14 march 1997 Vv The costs of the organization of the seminar and printing of these proceedings have been financed jointly by the following institutions Eurostat the Overseas Devdopment Administration United Kingdom the World Bank on Norvegian Funds the International Labour Office the French Ministry of Cooperation Orstom France and Afristat v The scientific secretary of the seminar was Mr R
4. 14 superviseurs b Pour l enqu te par sondage la collecte des donn es a commenc Cotonou avec l ensemble de l quipe d encadrement et s est mise progressivement en place dans les autres villes la semaine suivante La structure de collecte au niveau de chaque ville chantillon sauf Cotonou comprend un superviseur un co superviseur des contr leurs ayant chacun une quipe de cinq agents enqu teurs Tout comme lors du recensement les enqu teurs voluent du centre de la ville ou du quartier vers la p riph rie La ville de Cotonou comprend au niveau de la structure d encadrement deux superviseurs et deux co superviseurs Un coordinateur national est charg de r soudre les probl mes administratifs de prendre les contacts n cessaires au bon d roulement des op rations et de coor donner les travaux des quipes V LE TRAITEMENT INFORMATIQUE DES DONNEES Le traitement informatique des donn es comprend les phases de codification de saisie d apurement et de tabulation 5 1 La codification des questionnaires Les questionnaires remplis et v rifi s ont t progressivement achemin s vers les locaux del INSAE en vue de leur traitement informatique Cette disposition a per mis de d marrer quelques jours apr s le d but des op rations la t che de codifi cation de certaines r ponses essentiellement l activit conomique le type de pro duit vendu et le num ro de questionnaire Ser Bamako 10 au 14 mars
5. La premi re phase de l enqu te ou encore l enqu te filtre permettant de conduire aux unit s informelles doit tre une enqu te aupr s des m nages relevant les caract ristiques de l emploi et de l activit des individus Cette enqu te pr sente en elle m me un int r t propre puisqu elle nous informe sur la situation du march du travail dans la capitale II faut cependant laborer un plan de sondage pour cette enqu te Le choix du plan de sondage Le recensement de population aurait pu servir de base de sondage pour cette enqu te tirage sur liste Malheureusement le dernier recensement g n ral de la population au Cameroun date de 1987 soit plus de 5 ans avant notre enqu te La forte dynamique urbaine que conna t une capitale comme Yaound nous interdit d utiliser une telle source En l absence de base de sondage actualis e des m nages la seule option envi sageable est celle d un sondage ar olaire Notre choix s est port sur un son dage deux degr s o le premier degr est un tirage stratifi d aires et le second un tirage al atoire sur liste de m nages Cette technique classique consiste tirer dans un premier temps un certain nombre d unit s primaires ici des flots ou p t s de maisons proportionnellement leur surface puis dans un second temps tirer un certain nombre de m nages au sein des lots s lectionn s Pour cefaire et une fois les lots s lectionn s sur la mosa que
6. Nadjiounoum DJ IMTOINGAR Direction dela Statistique des Etudes Economiques D mographiques N Djam na Tchad La Direction de la Statistique des Etudes Economiques et D mographiques DSEED a r alis une enqu te sur la consommation et le secteur informel de mai 1995 juillet 1996 L ECOSIT est une enqu te budget consommation qui appro fondit la composante budget en int grant le secteur informel L ECOSIT appartient la cat gorie des enqu tes dimension sociale de l ajustement DSA et ce titre elle doit fournir des donn es d taill es sur les d penses des m nages en particulier leurs d penses de consommation et leur autoconsommation Par ailleurs son volet secteur informel doit fournir des informations sur l activit conomique permettant une meilleure appr hension des revenus qui en sont tir s ainsi que de l importance de l auto emploi la pluri activit etc I OBJ ECTIFS ET CARACTERISTIQUES DE L ENQUETE 1 1 Objectifs de l enqu te Les objectifs de l ECOSIT concernent trois domaines l indice des prix la compta bilit nationale et les statistiques sociales Dans le domaine de l indice des prix il s agit d actualiser les coefficients de pon d ration de l indice des prix la consommation par une valuation d taill e des d penses des m nages les pond rations utilis es jusqu alors datent de 1972 Dans le domaine de la comptabilit nationale il s agit e D valuer la consommation
7. Bamako 10 au 14 mars 1997 N 141 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL Tableau 5 Comptes type de la branchetissage Valeurs en milliers de FCFA 1989 par entreprise Urbain Consommations interm diaires locales 306 01 Agriculture vivri re 02 Agriculture de rente 03 Elevage 04 P che For t Chasse 05 Mines Carri res 06 Industries alimentaires 07 Textile Habillement Cuir 08 Chimie Plastique 09 Industries m talliques 10 Ouvrages en bois 11 Eau Electricit 12 Construction moderne 13 H tels Bars et Restaurants 14 Postes et t l communications 15 Autres Transports modernes 16 Services d assurance 17 Loyers 18 Artisanat Alimentaire 19 Artisanat Textile 20 M tal r cup ration 21 Autres Artisanats 22 Construction traditionnelle 23 Transport traditionnel 24 Autres services Informels Consommations interm diaires import es 01 Produits Agricoles 02 Produits de l levage 03 Produits de la p che 04 Boissons Tabacs 05 Autres industries alimentaires 06 Textile Habillement Cuirs 07 Papier carton articles en papier 08 Chimie Plastique Caoutchouc 09 Ciment et autres produits miniers 10 Fer Acier et autres Mat riaux de Construction 11 Bois M taux Bruts 12 Outillages Pi ces D tach es 13 Mat riel de Transport 14 Machines et mat riel d quipement 15 Produits P troliers 16 Autres Biens import s 17 Services import s Total des consomm
8. des autorit s administratives et communales locales les op rations ont pu tre men es terme 5 2 Difficult s d ordre technique Ce sont e Les probl mes de dassification des activit s il y a un m lange entre activit s commerciales et activit s de service Bamako 10 au 14 mars 1997 109 RISIAT ACES DU SFMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL e Les probl mes de pes e et des unit s de mesure en g n ral et le probl me d va luation de l autoconsommation e Les probl mes de codification des activit s et des produits e Le manque d interface entre remplissage et saisie informatique des question naires e Le manque de tableau de bord des r sultats La principale le on tirer de l exp rience de la DSEED est qu une bonne pr pa ration de l enqu te est toujours n cessaire avant la descente sur le terrain Pour l ECOSIT la codification informatique pour la saisie a t faite apr s le d marra ge de la collecte l apurement n avait pas t pr vu et cela a constitu l une des principales difficult s En outre un suivi effectif de la saisie informatique et l laboration d un tableau de bord auraient permis de rectifier les erreurs au fur et mesure que l enqu te se d roulait sur le terrain On aurait ainsi r gl les probl mes d unit s de mesu re de dassification etc La sensibilisation au niveau dela population cible doit galement tenir compte de la dur e de l enqu te 110
9. l emploi constitue la principale sour ce de leurs revenus au Cameroun comme dans la plupart des pays africains De plus on l a d j relev l articulation enqu te emploi enqu te secteur informel se pr sente comme la meilleure solution pour l laboration d un chantillon repr sentatif d unit s de production informelles 3 1 Objectifs et avantages de l approche panel La mise en oeuvre d une approche panel permet d envisager l amorce d une s rie temporelle pouvant garantir les fondements de l analyse macro conomique dyna mique Ce faisant une banque de donn es r pondant l essentiel des crit res d homog n it harmonisation des concepts suivi des m mes unit s statistiques etc facilite l usage des m thodes conom triques au service de l analyse des com portements aussi bien micro conomiques que macro conomiques C est ce prix que les instituts africains de la statistique pourront aller au del des tudes en coupe spatiale En tout tat de cause l objectif premier du faux panel constitu en 1994 tait de retracer l volution des trajectoires individuelles tant au niveau des individus que des m nages Au niveau des individus la reprise de la collecte des donn es aupr s des patrons des unit s de production informelles retrouv es devrait constituer l tape finale Faute de ressources budg taires cette derni re phase n a pas t reprise en 1994 Parmi les avantages techniques des panels mil
10. niveau d instruction situation dans la profession anciennet dans la profession mode de r mun ration montant de la r mun ration avantages en nature etc 19 Dur e de l activit 20 Equipements utilis s pour r aliser l activit nombre anciennet montant des acquisitions depuis un an Bamako 10 au 14 mars 1997 N 15 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL 21 Liste des produits fabriqu s prix de vente unitaire quantit vendue 22 Montant des recettes pour les 7 derniers jours ou les 30 derniers jours 23 Listedes biens et services entrant dans la fabrication du produit prix d achat unitaire quantit utilis e 24 Activit secondaire agricole 24 1 Nature de l activit 24 2 Situation dans l activit 24 3 Lieu d exercice de l activit 24 4 Dur e d exercice de l activit 24 5 Revenus moyens tir s de cette activit Ces six modules ont en commun une partie destin e collecter des informations sur les activit s secondaires permettant ainsi de r pondre l objectif sur la mesu re de la pluri activit En revanche seul le module employeur ind pendant et dans une moindre mesure le module agriculteur permet de relever les caract ris tiques de l entreprise et les r sultats de son activit D finition des concepts M nage groupe d individus apparent s ou non vivant sous le m me toit sous la responsabilit d un chef appel chef de m nage dont l autorit
11. t tir es syst matiquement avec des probabilit s proportionnelles leur taille nombre de m nages recens s en 1988 Au deuxi me degr chaque ZD tir e au premier degr de sondage a fait l objet d un ratissage complet et d un nouveau d nombrement en 1995 en respectant scrupuleusement les limites cartographiques de la zone telles qu tablies lors de l op ration du RGP88 Ensuite 25 m nages chantillons ont t tir s syst mati quement dans la ZD avec probabilit gale NE Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECIFUR INFORMEL Les m nages chantillons tir s de chaque ZD ont fait tous l objet des question naires m nages Dans un m nage l issue du remplissage de ce questi onnai re les individus identifi s comme patrons ou ind pendants selon leur activit principale ou secondaire ont fait ensuite l objet d un questionnaire sp cifique En particulier il leur a t demand si leur entreprise non agricole ou pasto rale remplit et envoie un document comptable aux administrations DGI DSCN ou BCEAO Si la r ponse est non alors chacun des tablissements de son entreprise a t retenu dans l chantillon et un questionnaire approfondi fonction de l activit Production Commerce ou Service de l tablissement a t administr En milieu rural s dentaire et nomade Le plan de sondage des m nages ruraux s dentaires ou nomades a t 3 degr s Au premie
12. En milieu urbain lere Strate milieu urbain du d partement d Agadez 2 me Strate milieu urbain du d partement de Diffa 3 me Strate milieu urbain du d partement de Dosso 4 me Strate milieu urbain du d partement de Maradi 5 me Strate milieu urbain du d partement de Tillab ri 6 me Strate milieu urbain du d partement de Tahoua 7 me Strate milieu urbain du d partement de Zinder 8 me Strate Communaut urbaine de Niamey En milieu rural 9 me Strate milieu rural s dentaire du d partement d Agadez 10 me Strate milieu rural s dentaire du d partement de Diffa 11 me Strate milieu rural s dentaire du d partement de Dosso 12 me Strate milieu rural s dentaire du d partement de Maradi 13 me Strate milieu rural s dentaire du d partement de Tillab ri 14 me Strate milieu rural s dentaire du d partement de Tahoua 15 me Strate milieu rural s dentaire du d partement de Zinder 16 me Strate milieu pastoral d Agadez 17 me Strate milieu pastoral de Tahoua A l int rieur de chacune de ces strates il a t appliqu le plan de sondage plu sieurs degr s suivant Strates du milieu urbain Le plan de sondage des m nages urbains a t un sondage deux degr s Au premier degr les Unit s Primaires du sondage constitu es par les zones de d nombrement ZD du dernier recensement g n ral de la population de 1988 ont
13. Table 3 Listed and sdected Household 1991 NISS Total Total Hhs with IS 767 96 1 110 812 1 053 94 453 90 655 481 470 72 11 074 1 116 54 932 1 375 1 352 423 2 889 405 45 410 364 519 140 20 581 1 883 150 2 042 2 187 2 405 517 8 574 1 414 1 409 6 966 858 135 1 065 1 000 834 212 1 857 492 513 Thesampling fraction going by the guidelines was highest for major activities i e codes 1 to 4 For the 1995 DISS the codes for activities were as follows 00 No informal sector activity 01 Manufacturing with employees 02 Manufacturing without employees 03 Construction with employees 04 Construction without employees 05 Transport 06 Trade Restaurants Hotels with employees 07 Cooked food sale food stalls restaurants without employees 08 Sale of fruits vegetables meat chicken fish uncooked food bread etc without employees 09 Other trading without employees 10 Repair and other services 11 Agriculture livestock poultry bee keeping fishing not trading only The following amended rule was used during sample allocation codes 01 to 06 to be given priority if more than one activity done Whilein the 1991 NISS selection of households was done by EA in the 1995 DISS selection was done by stratum for all Dar es Salaam The identification of house holds by EA then followed Table 4 gives listed and selected households Bamako 10 14 march 1997 N 6 y RISI
14. There is a defined policy on the informal sector in some countries but they can not always be traced back to particular surveys However only in countries where such surveys were successfully conducted or where has been a long tradition of collecting information on the informal sector such policies do exist Updating of National Accounts by incorporating the informal sector still leaves a lot to desire Sar Bamako 10 14 march 1997
15. a Ces enqu tes ont t r alis es en 1993 alors que nous devions utiliser ces r sul tats pour l ann e 1989 1990 b Cette phase de l enqu te 1 2 3 s est exclusivement d roul e dans la ville de Yaound que faire pour extrapoler l ensemble des r sultats sur tout le territoire camerounais Pour r soudre la premi re difficult nous avons consid r que les comportements sont rest s constants entre 1989 90 et 1993 En effet les premiers grands boule versements conomiques et sociaux baisse des salaires dans la fonction publique NE Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT Y ACES DU SMNI SR E SECIFUR INFORMEL d valuation du franc CFA etc sont intervenus apr s 1993 Les v nements sur venus avant 1993 concernaient principalement les licenciements dans le secteur priv ils n ont pu influencer le secteur informel que dans les effectifs et non dans la structure La seconde difficult a t contourn e en soulignant que plus de 60 des activi t s informelles sont concentr es dans les villes de Yaound et de Douala De plus les comportements au sein de ces unit s informelles ne diff rent pas fondamenta lement entre les deux villes Nous avons n anmoins t amen s r aliser des enqu tes l g res dans des domaines particuliers Douala pour confirmer nos hypoth ses et dans les villes de moindre importance de mani re modifier le niveau des valeurs obtenues Yaound Les travaux de l ann
16. b Pour l enqu te par sondage le plan de tabulation comprend environ 140 tableaux r partis en 8 th mes 1 Contraintes difficult s probl mes et solutions essay es par les entreprises 2 Emploi dans le secteur informel urbain et dynamique de sa croissance 3 Caract ristiques g n rales des unit s conomiques 4 Caract ristiques du propri taire ou du responsable de l tablissement 5 Cat gories de travailleurs suivant la situation professionnelle 6 Composantes du capital investi et financement de l entreprise informelle 7 Principaux r sultats de l entreprise informelle 8 Aspects de gestion de l entreprise informelle VI L ANALYSE DES RESULTATS L objectif de l analyse consiste apporter des l ments de connaissance relatifs la probl matique qui a suscit la mise en oeuvre du PEESI De ce fait les ques tions qu elle s est propos e de traiter et les variables travers lesquelles on a vis d apporter des l ments de r ponse ont t mises en rapport avec les objectifs fix s au d part Aussi le plan d analyse diff ret il selon qu il s agit de l enqu te exhaus tive ou de l enqu te partielle Dans le cas du recensement le plan d analyse s organise en cing sections com pl mentaires comme suit e La premi re s efforce de synth tiser les r sultats globaux du recensement en mettant en relief les principaux traits qui caract risent l conomie urbaine b ni Bamako 10 au 14 mars 1997 N
17. essentielle d une telle approche est que en g n ral on ne dispose pas de cette liste exhaustive et m me partielle jour La dynamique de cr ation et de disparition des entreprises du secteur informel chappant toute proc dure administrative tenir jour une base de sondage des entreprises de l informel v rifiant le crit re fonda mental d exhaustivit serait tr s difficile et tr s co teux Aussi souvent un chan tillon ma tre des entreprises du secteur informel pouvant se substituer la base de sondage compl te n est pas tenu De ce fait on ne peut disposer d aucun l ment sur les probabilit s d indusion des l ments de l chantillon et donc l extrapolation et les estimations des biais des r sultats sont tr s difficiles L approche m nage consiste non pas en une constitution directe d un chantillon d entreprises de l informel mais en un tirage d un chantillon de m nages Le pas sage dans les m nages chantillons permettra de trouver des responsables patrons ou ind pendants des entreprises du secteur informel II s agit ainsi d identifier travers les m nages les patrons ou ind pendants responsables de toute unit informelle et alors de passer au niveau de son unit pour administrer les questionnaires Pour la r alisation de l enqu te de 1987 la Direction de la Statistique a utilis la premi re approche comme m thode de tirage de l chantillon Ainsi pour consti tuer la base de sonda
18. in each income category R20 000 R12 500 R19 999 R8 000 R12 499 R4 000 R7 999 R2 500 R3 999 R1 500 R2 499 R1 000 R1 499 RO R999 Female Source October Household Survey 1995 244 Bamako 10 14 march 1997 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Figure 22 Among whites employed in the formal sector percentage in each monthly income category by gender in each income category R20 000 R12 500 R19 999 R8 000 R12 499 R4 000 R7 999 R2 500 R3 999 R1 500 R2 499 R1 000 R1 499 RO R999 50 40 30 20 10 0 10 20 30 40 50 Male Female Source October Household Survey 1995 3 6 The age profile of workers in the informal and formal sectors Figures 23 and 24 show that there are proportionately more older people working in theinformal sector compared to the formal sector For example 5 of males in the informal sector are aged between 60 and 64 years and 3 are aged 65 years or more In the formal sector however only 2 of males are aged between 60 to 65 years and 1 are aged 65 years or more Figure 23 Age profile of workers in the informal sector of South Africa in each age category 65 60 64 55 59 50 54 45 49 40 44 35 39 30 34 25 29 20 24 15 19
19. logiques quelques cas en Afrique sah lienne S rie Dossier n 4 Centre Sahel Universit Laval janvier 1989 Maldonado C Petits producteurs urbains d Afrique francophone analyse amp poli tiques d appui BIT Gen ve 1987 Charmes L valuation du secteur non structur l exemple de la Tunisie Note detravail n 37 AMIRA Paris septembre 1982 Moustapha D M Recensement des activit s conomiques ville de Parakou ana lyse des r sultats PEESI BIT PNUD INSAE Cotonou 1992 Nee Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECIFUR INFORMEL Enqu te sur le secteur informel en milieu urbain de Mauritanie objectifs et m thodologie Saadna Ould BAHEIDA amp El Hassen Ould INEJ IH Office National dela Statistique Nouakchott Mauritanie 1 INTRODUCTION Au niveau des pays en d veloppement le secteur informel ou non organis a connu ces derni res ann es une croissance rapide L urbanisation acc l r e et le ch mage de plus en plus important ont suscit entre autres cette croissance de l informalisation En Mauritanie l informel urbain ne cesse de se d velopper contribuant ainsi l emploi la formation de la valeur ajout e nationale la distribution des reve nus et m me la formation travers l apprentissage Des efforts ont t entrepris dans le pass en vue de mieux conna tre ce secteur qui constitue une composante importante de l conomie nati
20. peu pr s les obligations pr vues dans le cadre de la l gislation et de ses d crets d application Une telle situation est tr s fr quente parmi les professions lib rales mais on la trouve ga lement dans le commerce et l artisanat ainsi que dans l agriculture des pays plus d velopp s Detelles unit s sont le plus souvent connues des services statistiques m me s il n existe pas d enqu te sp cifique les concernant Bien entendu ces uni t s pr sentent des comportements de fraude similaires ceux constat s pour les soci t s Et quand on peut disposer d indicateurs en la mati re il est fr quent de constater que les taux de redressements pratiquer sont sup rieurs ceux des soci t s pratiquant les m mes activit s e Les activit s marchandes informelles tol r es elles se d veloppent au grand jour peuvent donner lieu des pr l vements de droits forfaitaires patente taxe de cha landage sont ventuellement r gies par des r gles de police mais ne font l objet d aucune d daration administrative De telles activit s existent dans tous les pays vente ambulante artistes production artisanale etc mais on les trouve plus par ticuli rement dans les pays les moins d velopp s sp cialement en milieu urbain Et il s agit alors aussi bien de m tiers des rues commerce restauration transport et manutention r parations diverses d activit s artisanales en atelier ou de produc tions r alis es a do
21. tablissements informels ce qui constituerait un sous ensemble de S 141 5S 142 e Regrouper les seuls m nages dont la personne de r f rence est patron d un ta blissement informel La premi re solution englobe la totalit des tablissements informels elle a donc l avantage de l exhaustivit En revanche elle ne permet pas une partition int ressante du secteur institutionnel puisque le regroupement des m nages compl mentaires n est pas significatif en soi C est ce que permettent les deux autres solutions mais tous les tablissements informels n y sont pas repr sent s Et dans tous les cas les revenus de ces m nages peuvent galement incorporer des salaires et des revenus mixtes provenant d activit s formelles ou souterraines c La s lection des tablissements informels C est le crit re du non enregistrement administratif qui nous semble la fois le plus pertinent et le plus op rationnel surtout si la pr f rence est donn e au non enregistrement fiscal C est en effet bien souvent par le biais de sources fiscales que la mesure de l activit des unit s formelles est possible Dans les pays o cette source est exploit e statistiquement on dispose alors d une compl mentarit dans l analyse De plus cela se traduit par un r pertoire des unit s ayant fait une d cla ration fiscale Apr s redressement pour les unit s occasionnellement absentes ou dispens es de d daration ce r pertoire donne en n
22. Charmes 1982 Muller 1985 Oudin 1990 Augeraud 1991 Yet the omission of many construction and transport activities as well as the work at home activities from these investiga tions has made household surveys more reliable than establishements surveys as a means to estima te the size of the informal sector Charmes 1990 Bamako 10 14 march 1997 161 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR ey absorb properly the given labour supply there is no reason to expect the modern IUS not to be gradually subsumed into the FUS thus leaving to the traditional IUS the function of ensuring a subsistence wage level and of absorbing any temporary excess supply of labour Other studies have in fact pointed to different factors influencing the rise and growth of informal activities the introduction of new tech nologies or new products the over burocratization of licensing and administrative practices the willingness to escape administrative and legal controls The growth of the informal sector does not depend on excess labour supply only because in prin ciple it involves all unregistered or unreported activities independently of labour market conditions In a situation of rapid changes in the economy the more rigid the formal sector the greater the number of informal activities arising in most sectors Informal activities appear to be important in rural areas too Typically most activi ties on small
23. DIAL DSCN Enqu te 1 2 3 1993 1994 Tableau 7 Trajectoire des individus entre 1993 et 1994 selon certaines caract ristiques individudles Ch meur en 1993 Actif occup en 1993 Ch meur Actif occup Ch meur Actif occup en 1994 en 1994 en 1994 en 1994 SEXE Masculin 44 0 32 0 6 1 86 7 F minin 31 1 32 3 3 2 80 4 STATUT DANS LE MENAGE Chef Autre AGE 10 29 ans 35 6 27 5 8 2 70 4 30 44 ans 35 9 45 8 4 9 92 3 45 ans et plus 75 5 17 0 2 7 84 6 61 3 30 3 4 7 89 7 30 2 32 8 4 9 71 7 SCOLARITE Primaire Secondaire Sup rieur Source DIAL DSCN Enqu te 1 2 3 1993 1994 Bamako 10 au 14 mars 1997 N B RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR The sample design for the 1991 National Informal Sector Survey NISS and 1995 Dar es Salaam Informal Sector Survey DISS P B MKAI Central Bureau of Statistics The Planning Commission Dar amp Salaam Tanzania I INTRODUCTION Advocacy through the National Household Survey Capability Programme NHSCP of the UN Statistics Division lead to the adoption of master samples in a number of countries In Tanzania the selection of the master sample of dusters in rural areas utilized agro ecological zones and cropping pattern as stratifying variables In the large towns some measure of economic level in the community was used to group clusters into low medium and high income n
24. Informal manufacturing in contrast to modern manufacturing is characterized by a less precise division of labour between operator and workers and use of labour intensive technologies However in reference to other informal activities manufacturing exhibits higher relative amount of salaried labour higher capi tal labour ratios and a more qualified labour force These establishments consti tute 14 of urban informal activities Provision of services such as repair services transport and all sorts of personal services define the activities in this third group most of whose operators work on their own account These activities feature higher capital labour ratios lack of legal protection and on the labour side higher qualification levels Induding transport they constitute about 9 of the total informal sector activities Small rural industry comprises many workshops in clothing wood or clay products and handicraft business that provide rural villages and farmers with household consumption items such as mats and fiber products farming tools and so on There are typically small concerns that are run on family basis with assistance of apprentices They make about 31 of the rural informal sector activities While these groups of informal activities are for the most part permanent and stable occupations many are temporary seasonal activities which represent an Neer Bamako 10 14 march 1997 FE RISIAT PROCEEDINGS CF THE
25. PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR FE D Domestic employees not registered at the social security E Unmarketed production by household units F Marketed production not declared or recorded This concerns all enterprises with no formal accounting books Some informal unregistered individual enter prises may have their production partly recorded for statistical purposes We can have F1 Unregulated legal units that are not statistically recorded because they are not registered they might be unaware of the regulatory framework but have no law infringement attitude F2 Unregulated legal units that are not statistically recorded because they deli berately escape registration F3 Regulated legal units that are not statistically recorded because they delibe rately escape registration F4 Illegal units that are not statistically recorded because they deliberately esca pe registration In Table 2 the shadowed areas correspond to the unregistered economy The areas named F are those of the informal economy in the sense defined by the ICLS 1993 while the area C corresponds to the informal sector in a wider sense see also Table 1 An important division between formal and informal activities lies in the differen ce between declared and undeclared employment Undeclared employment can be both unreported and unregistered and it includes any work activity either for mal or informal which generates undec
26. Q8 Is entitled to pension scheme or social security in this job or business Q9 Are there more than 5 people employed in this company farm or business including the owner With these questions it was therefore easy to identify informal sector workers If Q7 yes or Q8 yes or Q9 yes then Code 1 Formal sector If Q7 no and Q8 no and Q9 no then Code 2 Informal sector The household budget survey defined formal sector employment as employees who are employed in institutions companies or enterprises thus e private sector with five or more employees e all government establishments and parastatals Professional practices companies which may employ less than five employees for example accounting law medicine etc were included in the definition of formal employment To arrive at some working definition of what constitutes the informal sector a literature review was undertaken A widely used and accepted definition was used Informal sector workers were defined as e Employees working in private sector enterprises with less than 5 employees and not entitled to paid leave or social security scheme but excluding professionals SEF Bamako 10 14 march 1997 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR e Self employed persons e Unpaid family workers e Employers and other unspecified working in enterprises with less than 5 employees and not entitled to paid leave or social security scheme bu
27. compter les m nages r sidant dans chaque lot et pr ciser sur un sch ma reprenant l ensemble des logements le sens de la num rotation adopt e une fois les diff rents b timents de l lot isol s Face aux constructions anarchiques et l insuffisance de voirie Yaound il tait mat riellement impossible de dessiner l ensemble des b timents de l lot et d in diquer sur un sch ma le nombre de m nages par b timent L identification des m nages a donc t faite par l attribution du num ro de chaque m nage son logement dans la structure qu il habite Une correction du nombre de m nages a d ailleurs t n cessaire pendant l enqu te parce qu il tait difficile de conna tre le nombre exact de m nages par structure lors du d nombrement Tirage des m nages On disposait d une information exog ne suivant laquelle on obtiendrait environ 0 5 actif informel par m nage C est compte tenu de cette information et de l ob jectif d enqu ter en phase deux 1 000 patrons des unit s de production du secteur informel que la taille de l chantillon en premi re phase a t fix e 2 000 m nages Bamako 10 au 14 mars 1997 N 45 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECIFUR INFORMEL De m me c est la connaissance de l objectif de 2 000 m nages enqu ter en phase une qui avait permis de fixer le nombre des lots d nombrer 335 dans l esprit de pouvoir s lectionner au niveau secondaire 6 m nages par l
28. conomie informelle Par ailleurs les r sultats de l enqu te de 1987 ont servi et servent encore de base a l estimation des agr gats conomiques sur le secteur informel notamment dans les comptes conomiques En 1995 leNiger a r alis une nouvelle enqu te sur le secteur informel Les objec tifs essentiels de cette enqu te sont les suivants e Permettre une nouvelle estimation de l importance du secteur informel dans l conomie nig rienne tant en ce qui concerne l emploi que pour ce qui est de sa contribution la production en particulier fournir aux comptables nationaux des l ments actualis s pour l estimation des comptes du secteur informel e Conna tre la structure actuelle des activit s du secteur informel e Mesurer l importance des revenus que procure ce secteur e Conna tre la source et le niveau des investissements de ce secteur e Conna tre le niveau de fiscalisation du secteur Connaitre les difficult s ventuelles li es ce secteur Bamako 10 au 14 mars 1997 N 3 y RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL La r alisation de cette enqu te tout comme celle de 1987 a t assur e par la Direction de la Statistique et des Comptes Nationaux DSCN La pr sente note a pour objet de pr senter les l ments essentiels de la m thodologie utilis e pour conduire cette enqu te I DEFINITIONS ET CONCEPTS Nous donnons ici les principales d finitions des concepts cl s utili
29. e Classement par ordre des valeurs de production prestations de service ventes pour isoler les valeurs extr mes dans le calcul de la moyenne Ainsi sont cart s du calcul de la moyenne les tablissements ayant un chiffre d affaires mensuels inf rieur 9 000 F CFA ou sup rieur 3 000 000 F CFA production inf rieur 6 000 F CFA ou sup rieur 1 500 000 F CFA services inf rieur 1 500 F CFA ou sup rieur 5 000 000 F CFA ventes e Agr gation des comptes mensuels par tablissement en compte type d activit e Calcul d un compte moyen par type d activit Calcul d un compte global mensuel par activit en appliquant le nombre d ta blissements correspondants e Une moyenne de variations saisonni res par activit est d termin e elle est appliqu e au compte global mensuel pour obtenir des comptes annuels niveau 4 3 2 dela CITI 144 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR JE SECTEUR INFORMEL 3 2 Estimation des comptes du secteur informel par le coefficient d ex trapolation corrig e Le coefficient d extrapolation corrig s appuie sur le coefficient initialement calcul e Pour chaque ZD selon le milieu et le type d activit il est calcul un rapport nombre d tablissements d dar s dans le questionnaire m nage sur le nombre d tablissements effectivement enqu t s e Le coefficient d extrapolation corrig est obtenu en multipliant ce rapport par
30. e et dans un jour de la semaine permettant de d nombrer le maximum de commer ants ambulants dans un mini mum de temps pour viter le double comptage Pour ce faire une identification pr alable autant des endroits que des horaires de forte fr quentation des ambu lants s av re n cessaire Ne Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL On s est gard cependant de dasser hativement l ensemble des activit s ambu lantes dans la branche commerce Ce qui aurait pour cons quence une sur repr sentation de l activit commerciale au niveau des corporations mobiles En fait certaines activit s exerc es par des marchands ambulants ne rel vent pas d une activit exclusivement commerciale Le commerce se pr sente quelquefois comme support une activit de transformation en amont par exemple la petite restau ration pr paration d aliments de plats cuisin s ou de boissons locales De m me il y a lieu de noter qu une activit artisanale comporte g n ralement une phase commerciale se rapportant sa production L agent recenseur doit pourtant pouvoir d terminer l activit principale d un ta blissement pour faciliter ensuite les travaux de classification M me s il est diffi cile dans certains cas de trancher dairement la r gle de dassement des unit s conomiques retenue par le recensement est la suivante e Transformation et vente l appartenance d une activit ce gro
31. en personnel 66 enqu teurs 17 contr leurs 8 superviseurs r gionaux 8 super viseurs nationaux et 8 chauffeurs Le recrutement des enqu teurs et des contr leurs s est fait au niveau de chaque r gion sur la base d une preuve crite unique pr par e et envoy e par l quipe de conception de l enqu te Bamako 10 au 14 mars 1997 17 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL IV EXPLOITATION ET ANALYSE L enqu te secteur informel est pass e par deux phases d exploitation En effet la premi re phase a conduit la publication des r sultats pr liminaires tandis que la seconde phase s est situ e dans le cadre de l analyse approfondie de l enqu te Dans la premi re phase la codification a consist essentiellement au calcul manuel d un certain nombre d l ments de comptabilit nationale production valeur ajout e exc dent brut d exploitation etc partir des modules employeurs ind pendants et agriculteurs leveurs Au cours de cette phase un certain nombre d informations cl s n avaient malheureusement pas t codifi es activit s secondaires profession exerc e branche d activit quipements etc Ceci a t de nature limiter norm ment la port e et l utilisation des donn es pr liminaires publi es Compte tenu des lacunes signal es plus haut dans la premi re phase de codifi cation et aussi compte tenu des conditions dans lesquelles s tait d roul e cette
32. et donc entre preneur individuel En prindpe est ind pendant celui qui vend le fruit de son travail alors que le salari propose sur le march sa seule force de travail Mais seule une analyse sociologique locale devrait permettre de pr ciser plus concr te ment les fronti res entre ces deux statuts Dans le cas d un lien salarial celui ci peut s exercer en conformit au droit du tra vail en vigueur dans le pays sachant d ailleurs qu il existe de multiples formes de contrats possibles Dans ce cas le salari est inscrit aux r gimes sociaux pr vus par la loi et on peut parler d emploi d dar du moins pour la part du travail qui donne lieu versements sociaux On a sinon affaire un emploi non d dar c est dire la marge des r glementations sociales et du droit du travail La r mun ration de la force de travail correspondante donne galement lieu versement d un salaire mais il n y a plus de cotisations sociales associ es et le salaire brut est alors identique au salaire net La distinction entre ces deux statuts possibles pour les emplois salari s se r v le utile dans les pays o le ph nom ne de la non d claration est significatif On note ra par ailleurs quela non d daration de l emploi peut tre le fait d employeurs par ailleurs enregistr s administrativement Quant au salari il peut n tre d dar que pour une partie seulement de son emploi dans une entreprise Finalement un m me
33. for instance OECD 1990 The second point of view states that certain sectors are informal because of some form of illegality One kind of illegality is related to the atypical occu pations that arise whenever non capitalistic ways of production are geared toward a market oriented activity Typically these strategies go under the names of work force flexibilization or de localization of production activities see for instance Castells Portes e Benton 1990 A typical case of informal economy in this sense is the work at home by workers usually irregular for a firm In addition some illegal forms of economic activity occur in response to excessive regulation and burocratization over burdening by fiscal pressure weak law enforcement corruption 154 Bamako 10 14 march 1997 FE RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON TE INFORMAL SECTOR at the ownership level between labour and capital these activities having a low level of organization are meant to generate employment and income for the people concerned e The production units characterizing the informal sector have the features of household enterprises in that there is no separation between household property and property of the production unit the household chief is generally responsible for all obligations coming from the exercising of the economic activity individual firms e The activities performed by these production units do
34. gard l enqu te emploi se pr sente comme une alternative C est une enqu te filtre servant de pr alable l identification des unit s informelles enqu ter En effet elle permet d isoler avec plus d exhaustivit dans les m nages les actifs du secteur informel qui r pondront par la suite l enqu te proprement dite sur ce secteur 2 1 Enqu te emploi Objectifs de l enqu te emploi R alis e aupr s des m nages elle avait deux grands objectifs e Fournir un chantillon repr sentatif de patrons du secteur informel auxquels devrait tre appliqu par la suite un questionnaire sp cifique sur le mode de pro duction des tablissements qu ils dirigent e Donner la situation du march du travail travers ses principaux indicateurs que sont les taux d activit les taux de ch mage les taux de sous emploi les niveaux de r mun ration et de qualification la mobilit et la pr carit de l emploi etc Plan de sondage Le sondage ar olaire deux degr s a t utilis pour la r alisation de cette enqu te emploi Au premier degr la ville de Yaound a t divis e en lots l lot tant la plus peti te unit de l espace urbain enti rement d limit e par des voies ou des l ments naturels rivi re montagne for t ravin etc La stratification de cette base de sondage a t rendue possible par la disponibilit de la densit du b ti fournie par une image satellite qui tait ainsi utilis
35. nages de Yaound sui vant leurs lieux d achat secteur formel ou informel et les motivations de leur choix Enfin l ultime phase consist rechercher sur une centaine de m nages la structure de la consommation en terme d affectation budg taire La pr sente note sur l essai de pan lisation de l enqu te sur le secteur informel revient sur la mise en place d un faux panel un an apr s le premier passage dans le but de mesurer les trajectoires individuelles et de conna tre la dyna mique r elle du secteur Nous pr f rons le terme faux panel en ce sens que sa constitution faite a posteriori en 1994 n a pas eu prendre en compte toutes les dispositions qu on aurait pu prendre en 1993 si l objectif panel tait envisa g d s le d part Apr s avoir rappel dans une premi re partie de cet expos la m thodologie utili s e en 1993 la seconde partie d crit la mise en oeuvre de ce faux panel au niveau de l enqu te emploi et en pr sente quelques r sultats Bamako 10 au 14 mars 1997 N 3 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECIFUR INFORVEL Il METHODOLOGIE UTILISEE EN 1993 L approche m thodologique susceptible d assurer l laboration d une base de son dage des unit s informelles par un d nombrement syst matique de celles ci co te cher De plus sa mise en oeuvre se heurte dans un pays comme le Cameroun aux difficult s li es au recensement des ambulants et des travailleurs domicile A cet
36. propos des productions rep r es e Pour les cas et des solutions sont propos es aux chapitres 5 et 8 pour redresser les montants de leur production e Les cas sont identiques pour la partie B des solutions sont propos es aux chapitres 4 6 et 7 Pour la partie C en revanche il n existe en g n ral aucu ne information directe sur le montant des sous d clarations faites par ces unit s Seule une approche indirecte peut permettre d en faire une valuation e Les cas et concernent sp cifiquement l conomie informelle mais aussi l conomie souterraine au cas o on veuille diff render celle ci au sein des activi t s l gales Le non enregistrement statistique sera bien entendu inf rieur s il existe localement une enqu te sur le secteur informel encore faudrait il que celle ci se r p te chaque ann e pour que l information permette d en mesurer l volution sp cifique e Pour le cas qui rel ve de l conomie souterraine c est par nature que l in formation statistique directe fait d faut On devra donc n cessairement envisager des proc dures indirectes pour en obtenir une valuation e Le cas pour ce qui concerne les services domestiques et de logement des pro c dures indirectes sont g n ralement possibles pour le reste on dispose ven tuellement de donn es issues des enqu tes de consommation aupr s des m nages mais on manque le plus souvent d l ments pour en assurer l
37. thode indirecte de d nombrement qui pourrait comprendre deux modalit s D abord comme pour le BTP constitution d une liste de toutes les entreprises de transport enregistr es aupr s du minist re de tutelle des syndicats d organisa tions corporatistes des mairies etc e Ensuite l agent recenseur se renseigne syst matiquement sur l existence de transporteurs dans sa zone d enqu te surtout aupr s des tablissements s den taires recens s Dans le premier cas apr s avoir harmonis la liste et l adresse des tablisse ments une visite est organis e au si ge des entreprises et on remplit une fiche de recensement A tablissements s dentaires Dans l autre cas l agent recenseur remplit simplement une fiche de recensement C activit s ambulantes Pour ce qui concerne les conducteurs de taxi moto z midjans et les coop ratives ou associations de taxistes on a proc d d abord au rep rage de leur lieu habituel de rassemblement et leur localisation sur une carte de la ville On s est int res s par la suite rencontrer les repr sentants de leur organisation dans le but de s accorder avec eux sur une date et une modalit de recensement adapt es leur disponibilit Les activit s quasi domestiques dont le produit est destin la vente telles que la pr paration de plats cuisin s le fumage du poisson la fabrication de g teaux biscuits et bonbons qui s exercent l int rieur des concessions o
38. volution ni sur les emplois compl mentaires Elle correspond en fait la premi re sous matrice du tableau ci dessus d composition de A selon les colonnes 1 5 c Une solution volutive Cette solution volutive utilise comme point de d part la solution minimale d cri te ci dessus y compris dans sa forme la moins labor e population active occup e constat e une date particuli re On fait alors l hypoth se que cette matrice est une approximation satisfaisante de la structure du travail mis en uvre durant l ann e pour laquelle on a pu l tablir Et on se donne comme objectif de mettre en place une volution annuelle d taill e de cette quantit de travail Prenant donc appui sur cette matriceinitiale on se propose d introduire au fur et mesure de leur valuation possible les diff rents param tres pesant sur l vo lution annuelle du travail fourni par ces personnes occup es en diff renciant sta tut et activit Parmi les param tres qui peuvent tre pris en compte on peut mentionner e ceux d j num r s ci dessus pour passer d une mesure ponctuelle une mesure moyenne annuelle e la dur e journali re ou hebdomadaire de travail e le nombre de jours ou de semaines travaill s dans l ann e e l importance du travail temps partiel e l effet des heures suppl mentaires e le travail saisonnier e les emplois multiples et le temps qui y est consacr e l effet d v n
39. 1994 SEXE Masculin 24 9 19 4 F minin 24 2 16 7 AGE 10 29 ans 34 9 27 2 30 49 ans 16 1 11 4 50 ans et plus 11 0 11 1 SCOLARITE Jamais t l cole 6 5 7 1 Primaire 23 8 Secondaire ler cyde 22 9 Secondaire 2 cycle 34 1 Sup rieur 30 9 ENSEMBLE 24 6 Source DIAL DSCN Enqu te 1 2 3 1993 1994 Tableau 5 Evolution des revenus mensuds sur chantillons amp sur pand ECHANTILLONS 1993 1994 SEXE Masculin 120 000 106 000 F minin 64 000 53 000 AGE 10 29 ans 35 000 25 000 30 49 ans 117 000 107 000 50 ans et plus 135 000 117 000 SCOLARITE J amais t l cole 46 000 23 000 22 000 17 000 Primaire 35 000 30 000 31 000 24 000 Secondaire ler cycle 45 000 47 000 58 000 46 000 Secondaire 2 cycle 101 000 66 000 115 000 98 000 Sup rieur 198 000 126 000 244 000 233 000 ENSEMBLE Source DIAL DSCN Enqu te 1 2 3 1993 1994 NZ Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR JE SECIFUR INFORMEL Tableau 6 Trajectoires des individus entre 1993 et 1994 sdon certaines caract ristiques individudles Actif en 1993 Inactif en 1993 Actif 94 Inactif 94 Actif 94 Inactif 94 SEXE Masculin F minin STATUT DANS LE MENAGE Chef Autre AGE 10 29 ans 30 44 ans 45 ans et plus SCOLARITE Primaire Secondaire Sup rieur Source
40. 8 Other Sectors 589 8 1 418 5 100 0 5 1 571 7 Total of the 1 014 1 2 319 5 100 0 1 3 087 5 informal formal nformal total formal informal weight of production for self consumption purposes over total demand total marketed plus unmarketed production In the industrial sector according to the distribution of registered and unregiste red employees between the formal and informal sectors we estimate that the gross value of formal sector production is 284 1 million dollars while informal sec tor production is 312 4 million dollars therefore the total value of estimated pro duction for the sector is now of 715 7 million dollars which represents an increa se of 109 over the previous National Accounts estimate In the service sector the formal and informal sectors account respectively for 717 1 and 589 8 million dollars while the total value now amounts to 1 334 9 million dollars an increase of 82 over the previous estimated value Overall while the total gross value product for the formal sector is 1 3 billion dol lars based on the previous National Account estimates our estimate for the informal sector is 1 0 million dollars 43 7 of total marketed production Thus the new estimated value of total GDP is almost 3 1 billion dollars 70 higher than the previous estimate This means that the actual value of per capita GDP in 1994 in Mozambique was 182 US Ne Bamako
41. 87 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORMEL noise Les variables les plus pertinentes examin es sont la structure sectorielle des activit s la r partition relative de celles ci par type d tablissement selon leur degr de s dentarit et leur anciennet Ces variables fondamentales ont t sys t matiquement crois es avec celles qui d crivent les caract ristiques indivi duelles des entrepreneurs sexe ge niveau d instruction et les activit s r mu n ratrices compl mentaires qu ils exercent e La deuxi me section consacr e aux tablissements s dentaires a fait ressortir leur degr d informalit d apr s les crit res retenus par le recensement et s est appliqu e galement v rifier la distribution des fr quences concernant les variables nonc es dans le paragraphe pr c dent D autres traits saillants des tablissements tels que leur localisation dans la ville l emploi de diverses cat go ries de main d oeuvre et l utilisation des machines lectriques compl tent les ana lyses de cette section e Les troisi me et quatri me sections se sont attach es pr senter les caract ristiques des tablissements semi s dentaires et ambulants itin rants travers l examen des variables d crites ci dessus L analyse de la structure des activit s a fait notamment ressortir le degr de concentration autour d un certain nombre d activit s tout en pr cisant les cat gories de main d oeuvre
42. A cet effet deux consultants seront choi sis en fonction de leur exp rience dans le domaine comptable ou macro cono mique En outre c comit pourrait aborder le probl me de fronti re entre le sec teur informel et le secteur moderne et ventuellement la possibilit de cr ation d un secteur interm diaire A noter galement que le principe d un audit des r sultats d exploitation de l en qu te est envisag 146 Bamako 10 au 14 mars 1997 re RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Notes on the measurement of the informal sector within the context of the 1993 SNA with special reference to Ghana Matthew POWELL Overseas Devdopment Administration Accra Ghana In this talk will first seek to show how the Informal Sector fits into the 1993 SNA and the work of the National Accounts Section then discuss different ways of gathering data on it and finally describe how these methods are applied in Ghana Where does the Informal Sector fit in the 1993 SNA Although the 1993 SNA mentions the term Informal Sector it is not an SNA concept and does not fit neatly into the structure The core of the 1993 SNA consists of three main tables the Supply and Use table SUT contains infor mation on the value added and intermediate consumption that make up the Supply of goods and services of each different industry and the Use of those goods and services for consumption intermediate consumption
43. Accounts cannot give a complete picture of whether and where in anglophone Eastern Africa results of informal sector surveys have been used with the aim to make National Accounts more comprehensive and reflect the whole of the national eco nomy This may be explained by the fact that more often than not the primary concern of conducting these surveys was to set up well targeted enployment poli cies rather than improving National Accounts As far as know the United Republic of Tanzania is in the process of incorpora ting the informal sector into her National Accounts estimates The Republic of Kenya has embarked on this task and the Republic of Mauritius is incorporating the informal sector into her National Accounts estimates inter alia making use of the results of the small establishments and itinerant units surveys V CONCLUDING REMARKS The recent concept of defining the informal sector and measuring its employ ment as recommended by the 15th ICLS was not well known in the countries concerned with the exception of Tanzania Therefore this seminar is held at a very opportune time and could be used to make this notion more widely known Bamako 10 14 march 1997 259 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR FE More often than not small scale non registration and low level of technical stan dard were used as proxy and this is in line with some basic features of the recent recommendation of the 15th ICLS
44. Bamako 10 14 march 1997 219 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR characteristics of this sector particularly those relating to the origin of the wor kers their age and sex composition earnings and job stability the nature of seg mentation of the labour market and the determinants of the unemployed A second generation of studies consists of those by Bagachwa 1981 1982 1983a 1983b ILO ASPA 1985 1986 and Bagachwa and Ndulu 1988 This category of studies has been largely concerned with establishing the factor intensity of the informal sector its relative economic efficiency linkages with other sectors of the economy and constraints to its growth A third category of studies seeks to explore the relationship between the state and the informal sector at an aggregate level Maliyamkono and Bagachwa 1989 and Tripp 1988 Generally many of these studies are notable for lack of clear technical informa tion on the definitions used and how they were practically applied as well as the statistical methodology As a result they make quantitative estimates suspect either for use as national averages e g average turnover average employment average output capital engaged etc or in comparison with other surveys in the same country or with other countries This has definitive disadvantages for wider policy use as well as for statistical application However the most comprehensive study on ur
45. Improvement of the Apprenticeship system in the Informal sector Consultancy report submitted to ILO S interdepartmental project on the Urban Informal sector in Tanzania Sabai M T et al 1989 Redeployment of Human resources in Tanzania Report on the Informal Sector Constraints and Opportunities prepared for and submitted to the Project Secretariat Dar es Salaam mimeo Ministry of Labour and Youth Development 1994 National Policy for Microenterprises and Informal Sector Promotion The Planning Commission and the Ministry of Labour and Youth Development 1991 The Labour Force Survey Fapohunda O J 1985 The Informal Sector of Lagos An inquiry into poverty and Employment University press Ltd Lagos Nigeria Department of Statistics and Department of Labour 1990 Zanzibar the nformal sector Bamako 10 14 march 1997 N 227 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR An analysis of the informal sector in South Africa based on the October Household Survey 1995 J oyce LESTRADE J EFFERIS Central Statistical Service Pretoria South Africa 1 INTRODUCTION This paper will analyze the informal sector in South Africa on the basis of the 1995 October Household Survey OHS published by the Central Statistical Service CSS Prior tothe establishment of the annual OHS programme in 1993 survey data on this sector for the entire population on a nation wide basis had not been collected a
46. MAT lere prix de base VS MAT lere Marge de Transport VS MAT lere Marge de Commerce VS MAT lere Taxes Nettes VS MAT lere TVA Non D ductible VS MAT lerea prix Acquisition EXPORT a prix de base 981 EXPORT Marge de transport EXPORT Marge de commerce 257 EXPORT Taxes Nettes 10 EXPORT PA 1 248 TOTAL DES EMPLOIS 474 957 NE Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR JE SECIFUR INFORMEL Branche agriculture vivriere Op ration Informel Total Production marchande principale 317 109 317 261 Production non marchande principale 76 488 76 488 Production marchande secondaire 1 Production non marchande secondaire Consommation interm diaire 22 417 22 544 Valeur ajout e 0B1 371 180 371 206 Salaire brut des salari s d clar s 19 Salaire brut des salari s non d clar s Contribution sociale effective 0D1002 Contribution sociale imput e Autre imp t sur la production 0D200E Subvention sur la production EBE 370 767 370 769 Actifs fixes Salari s d clar s Salari s non d clar s Patrons Travailleurs pour compte propre 1 126 039 1 126 039 Aides familliaux 292 191 292 191 VA PAO B1 E1 D11A E 111 D11B E 112 P2 P11 gt P13 B2 E1 B2 E 12 E13 D12 D11A Bamako 10 au 14 mars 1997 N 129 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECIFUR INFORMEL Les enqu tes l g res sur le secteur informel au Burkina Faso pour une int gration des activit s informelles aux comptes nat
47. Mombasa was conducted by the ILO Activities of the Central Bureau of Statistics CBS Until 1993 an annual urban informal sector survey had been conducted by the Central Bureau of Statistics It was carried out by taking a sample of about 10 of all mobile units and not registered enterprises In addition persons were met randomly by interviewers in the streets of urban areas and interviewed about their activities In the capital Nairobi sampling of areas streets was included since it had not been possible to cover all streets This survey did not provide very reliable results since no proper grossing up was possible and answering the ques tions could not be enforced Hence the response rate was very low and the results most likely are biased Activities from other Institutions More recently the University of Nairobi did reasonable research on micro and small scale enterprises and the Jua Kali sector In 1989 its Institute for Development Studies carried out a study on micro enterprises in 4 rural areas To identify informal sector activities the definition of enterprises employing less than 10 persons was used In addition the nature of the business premise fixed or variable location permanent or temporary was used as a helpful criterion Small scale activities such as private health care services lawyers engineering firms employing less than 10 persons were excluded as well as the rural informal transport system except transpo
48. Transition selon les sp cialistes embrasse toutes les activit s conomiques spontan es chappant souvent au contr le des administrations Ce secteur couvre tout un ventail d activit s conomiques dont la limite sup rieure est parfois difficile distinguer de la PME Petite et Moyenne Entreprise structu r e La multiplicit des terminologies utilis es r sulte de la difficult de conce voir clairement un ensemble d activit s qui sont souvent comprises comme ayant un caract re r siduel Pour d finir le secteur informel parmi les crit res il est retenu essentiellement le chiffre d affaires le nombre de personnes employ es l utilisation d une comptabi lit normalis e et le statut juridique Les activit s au sein du secteur informel s exercent selon les normes de com portement distinctes de celles des entreprises modernes en particulier quant aux statuts socio professionnels de ses ressortissants leurs modalit s d organi sation du travail ainsi que la structure et les techniques de leur financement On rencontre les ressortissants du secteur informe en milieu rural comme en milieu urbain adonn s tant la production de biens y compris la construction qu au petit commerce et la prestation de multiples services r parations entre tiens etc Les activit s se caract risent par la petite chelle de leur intervention marqu es par un volume r duit de capital engag une faible proportion de salari
49. achat et de vente e Dans la partie G l enqu teur observe pendant 24 heures les recettes du reven deur Ceci se passe comme suit le premier jour l observation d bute 8 heures pour se terminer 14 heures p riode durant laquelle l enqu teur rel ve les quan tit s d eau achet es le prix d achat et le prix de vente Le deuxi me jour l enqu teur reprend l observation directe des recettes du charretier mais seulement de 14 heures la fin de la journ e de travail Ainsi une observation directe comme pour le commerce est effectu e pendant une journ e d activit IV CONCLUSION L enqu te sur le secteur informel en milieu urbain de Mauritanie que nous venons de pr senter est une op ration statistique d envergure qui doit permettre de rendre disponible des r sultats tr s utiles Elle s ajoute aux exp riences d j men es dans le domaine et l int gration de ses r sultats dans l laboration des comptes nationaux conduira une approche plus correcte de la r alit de d veloppement de notre pays La mise en uvre parall lement des observations directe et r trospective a per mis de constater que les recettes observ es directement sont souvent le double de celles d clar es par le responsable de l tablissement 102 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR JE SECIFUR INFORMEL Note sur la m thodologie de l enqu te sur la consommation et le secteur informel au Tchad ECOSIT
50. amp ISBL PUL p12 Pu P 12 P 11 P12 P 13 D Soci t s P 11 P 12 P 11 P 12 ntreprises D individuelles P11 Pp2 P 11 P 12 M ages Produisant pour eux m mes pseudo entreprises P 11 P 12 Les codes de production marqu s en petit caract re indiquent que cdleci est secondaire par rapport aux autres les rectangles ombr s correspondent a la situa tion la plus normale pour cette cat gorie de secteur et La production P 11 peut concerner n importe lesquels des produits de la nomenclature pour P 12 il ne peut s agir que de produits pouvant donner lieu FBCF Dans le cas des ISBL cette production P 13 est uniquement en produits indi viduels pour les administrations publiques elle inclut galement les services col lectifs et L encore pour P 12 il ne peut s agir que de produits pouvant donner lieu FBCF et Dans le cas des entreprises individuelles le P 12 des m nages inclut ga lement les biens et services consomm s par les membres du m nage Par d finition la production P 12 figurant ici ne contient comme services que ceux associ s l utilisation par le m nage et pour compte propre du logement dont il est propri taire ainsi queles services rendus en son sein en faisant appel per sonnel domestique En revanche cette production peut concerner n importe les quels des biens figurant dans la nomenclature Dans le contexte pr cis de cette prod
51. and in the case of enterprises unpaid workers in illegal enterprises unpaid household work undeclared self employ ment as a second job etc Most of these activities fall within category F any way Accordingly we can classify all informal activities as depicted in the follo wing diagram shaded areas Diagram 1 Employed se dea Liberal or household profession enterprise Declared Undeclared Dedared Registered household or registered unregistered registered individual enterprise Registered Unregistered Undeclared Unregistered household _ enterprise enterprise unregistered or individual enterprise As was made clear above administrative registers are the main source for any statistical data on the formal sector This obviously leads to the problem of getting any reliable statistical information on the informal sector Recent experiences made in a number of countries have shown that it is possible to obtain statistical data on the informal sector through various types of surveys provided the survey design and operations are adapted to the particular characteristics of the informal sector under scrutiny These are the direct methods for estimating the size of the informal sector Direct methods include household surveys establishment sur veys mixed household and establishment surveys independent mult
52. areas 3 3 The informal sector and unemployment The size of the informal sector and the characteristics of its participants are fun damentally linked with the level of unemployment in the country The rate of unemployment differs by race gender and the urban non urban divide Figure 3 e The urban unemployment rate is 24 5 and the non urban unemployment rate is 37 6 compared to the national average of 29 3 e African women are most likely to be unemployed 46 9 followed by African men 28 9 and then by coloured women 27 8 By comparison the unem ployment rate for white women is 7 8 and white men 3 7 Bamako 10 14 march 1997 233 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR E Figure 3 Percentage of unemployment in South Africa by race and gender African Coloured Indian White Average E Male Female Source October Household Survey 1995 As noted by the recent Labour Market Commission in South Africa LMC mass unemployment is one of the major causes of poverty The absence relative to other developing countries of opportunities for earnings and subsistence from the land and hence of a rural safety net underlines the seriousness of mass unemployment LMC 1996 5 3 4 Key features of the informal sector in South Africa The informal sector does provide some employment opportunities but the econo mic sectors in which these jobs occur and the
53. autre part eu gard au diff rentiel de revenu entre ces diff rentes cat gories de m nages l avantage des m nages formels 50 de la demande finale adress e au secteur informel provient du secteur formel public et priv Par cons quent ce secteur draine une proportion importante des revenus du secteur formel laissant ainsi appara tre qu certains gards ces deux secteurs de l conomie nationale voluent en phase les revenus distribu s par le secteur formel profitant largement au secteur informel Tableau 5 Pourcentage du montant d achat dans le secteur informe par type de m nages suivant les cat gories de produits Type de m nages Priv Priv Ch meur Public formel informel Inactif Alimentation 88 5 86 2 95 7 95 9 Habillement 74 9 84 2 84 7 84 0 Logement 66 8 78 4 66 4 45 9 Equipement et entretien de maison 65 0 46 9 79 0 68 2 Sant soins personnels 28 2 41 0 41 0 36 5 Transport communication 54 4 76 5 Education loisirs 38 1 37 4 Total 62 1 70 6 Source Enqu te 1 2 3 1993 phase 3 Bamako 10 au 14 mars 1997 215 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL Par ailleurs l enqu te a r v l que la faiblesse des prix constitue la raison princi pale qui pousse les m nages s adresser au secteur informel tandis que les m nages se tournent vers le secteur formel pour la bonne qualit des produits qu il propose Ainsi une fois de p
54. base de sondage d lots unit s primaires une stratification des lots fond e sur la densit de la surface b tie Les tests de la m thode Quito et Marseille ont montr que ce type de stratifi cation am liorait sensiblement la qualit des estimateurs Nous avons d taill les diff rentes tapes de la r alisation du plan de sondage pour Yaound Elles ont dur l quivalent de vingt jours hommes Ensuite le d nombrement des m nages dans les lots s lectionn s peut commencer imm diatement a dur un mois pour 334 lots et avec 4 quipes de 3 d nombreurs Enfin cette m thode de sondage se combine tr s bien avec l enqu te en deux phases appliqu e ici pour le rep rage des unit s de production informelles La repr sentativit de l chantillon des chefs d tablissement informels est accrue par l indusion des quartiers p riph riques et ou r cents Une connaissance a prio ri del implantation des tablissements n est pas mobilis e lors dela stratification puisque rien n indique que les informels habitent o ils travaillent En revanche la couverture des activit s ambulantes et domicile b n ficie de la qualit de la premi re phase de l enqu te aupr s des m nages enqu te emploi Bamako 10 au 14 mars 1997 41 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECIFUR INFORMEL Essai de pan lisation de l enqu te 1 2 3 sur le secteur informel a Yaound A KINGNE Direction dela St
55. dassification sur l indice de densit du b ti ainsi calcul a permis de d termi ner trois strates de densit du b ti partir d un histogramme L image obtenue a t ensuite l objet d un lissage majoritaire pour faciliter le zonage ult rieur de la photo a rienne Les zones de la ville qui pr sentaient des surfaces min rales non b ties importantes ont t isol es par une classification multi spectrale sur l ima ge satellite a roport lac stade etc car ces zones auraient t confondues avec des zones tr s dens ment b ties par la dassification sur l indice de v g tation Les strates ont t ensuite dessin es zone par zone sur la photo a rienne Cette op ration manuelle provoque un nouveau lissage puisque nous nous sommes efforc s de ne pas dessiner de zones trop petites Les zones correspondant chaque strate ont t enfin mesur es au planim tre manuel Nous avons galement mesur les zones de v g tation l int rieur dela ville qui sont nombreuses car Yaound est vallonn e Tableau 2 Surface des strates de densit du b ti Bornes Nombre Surface totale de densit de zones ha du b ti V g tation 0 Peu bati 1 0 29 4 Moyennement bati 29 5 59 3 B ti dense 59 4 100 N 3 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL Gr ce au report dela limite de la ville sur l image satellite un comptage des pixels a
56. de Cotonou Porto Novo Abomey Bohicon et Parakou seront concern es par l enqu te Les unit s enqu ter seront les tablissements s dentaires et semi s dentaires La base de sondage issue du recensement de 1992 devenant caduque du fait de la forte mobilit et de l acc l ration du processus cr ation destruction d tablisse ments qui caract rise le secteur informel il s av re indispensable de proc der NO Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT Y ACES DU SEMINAIRE SR E SECIFUR INFORMEL une reconstitution de la population des unit s enqu ter Aussi le plan de sonda ge adopt est un sondage deux degr s Au premier degr l unit primaire est le quartier de ville Les quartiers de ville feront l objet d un tirage probabilit s proportionnelles avec comme crit re le nombre d unit s recens es en 1992 On proc dera une num ration des tablis sements afin de constituer une nouvelle base de sondage Au second degr on proc dera au tirage des unit s conomiques enqu ter Les crit res de stratification sont le type d tablissement s dentaire ou semi s den taire et la branche d activit au niveau de chaque ville chantillon A terme il est envisag une combinaison de l ELAM Enqu te L g re Aupr s des M nages qui a pour objectif le suivi des comportements des groupes vuln rables avec le PEESI en s inspirant de l cole DIAL IX CONCLUSION Cette enqu te qui s est plus
57. de quantit de travail en provenance de la comptabilit analytique Compte tenu de ces diff rentes sources statistiques il est rare qu un pays puisse mettre en place la solution id ale que nous proposons ci dessous Mais on peut au moins r aliser la solution minimale C est pourquoi nous proposons une solution volutive qui prend pour base cette solution minimale et qui permettrait d am liorer progressivement la mesure du travail mis en uvre dans le processus de production travers son volution temporelle a Une solution id ale Ce qu on se propose de saisir c est une quantit de travail mise en uvre au cours de l ann e qu il s agisse du total des heures travaill es ou d un quivalent plein temps des emplois Cette quantit annuelle de travail est alors valu e si possible chaque ann e dans le cadre d une matrice qui retient les deux dimensions sui vantes e L activit de l tablissement o ce travail est effectu ainsi que le secteur insti tutionnel d appartenance de cet tablissement e Le statut de l emploi dans le cadre duquel il s exerce On propose pour cela de construire la matrice suivante partir des donn es dont on dispose sur l emploi On proc dera pour cela comme pour la population totale et selon des sources compatibles avec l valuation de cette derni re Voir 8 2 c 202 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORMEL Population active oc
58. de recensement par tablissement e Ult rieurement sur le terrain les agents recenseurs chaque chantier qu ils rencontrent interviewent le chef de chantier en lui demandant a Le nombre d entreprises intervenant sur ce chantier le nom et l adresse de ces entreprises b Le nombre de t cherons travaillant sur le chantier le jour de l entretien Bamako 10 au 14 mars 1997 N 8 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL L agent recenseur remplit ensuite avec chaque t cheron la fiche de recensement apr s lui avoir demand s il n a pas encore t recens La liste des entreprises intervenant sur le chantier que l agent recenseur a not e dans l espace r serv aux observations est communiqu e aux superviseurs du recensement qui v ri fient si cette entreprise figure sur la liste des entreprises enregistr es Si ce n est pas le cas une visite est organis e aupr s de cette entreprise pour recenser ses tablissements op rant dans la circonscription urbaine concern e Les activit s de transport en g n ral et le transport en mobylette en particulier z midjan si r pandu au B nin posent un probl me tout particulier Le nombre de transporteurs et leurs d placements permanents et rapides excluent toute pos sibilit de recensement directe aupr s de la personne titulaire Pour les soci t s de transport et pour le transport individuel marchand il est n anmoins propos de recourir une m
59. de secteur qui lui indique les limites de son secteur et qui peut ven tuellement lui pr senter les talagistes permanents recenser avec la fiche A ainsi que les marchands semi s dentaires qu il faut recenser l aide de la fiche B 4 2 L enqu te par sondage Pour les unit s s dentaires et semi s dentaires chaque enqu teur doit retrouver les unit s tir es dont les fiches de recensement lui ont t remises Ce qui exige un suivi rapproch de l enqu teur sur le terrain Bamako 10 au 14 mars 1997 N B y RISIAT ACES DU SMNI SR E SECIFUR INFORVEL Pour les ambulants lorsque l unit tir e n est pas retrouv e sur le terrain on enqu te une unit exercant la m me activit et dans le m me quartier 4 3 Le mode d interview La collecte est bas e sur l interview directe c est dire l agent recenseur enqu teur pose directement les questions l enqu t et remplit le questionnaire suivant les r ponses de l enqu t Toutefois pour le recensement l agent recenseur peut sur la demande de l entrepreneur laisser ce dernier remplir lui m me le ques tionnaire Par contre pour l enqu te le mode d interview adopt est exclusivement l inter view directe 4 4 La structure organisationnelle de la collecte Elle varie quelque peu suivant s il s agit du recensement ou de l enqu te a Pour le recensement la structure organisationnelle est la suivante 340 agents recenseurs 37 contr leurs
60. distinguer quatre grands domaines selon lesquels la production est mise en oeuvre par les unit s institutionnelles l conomie formelle e l conomie domestique l conomie informelle e l conomie souterraine Ce sont ces concepts qu il s agit d abord de situer par rapport ceux qui figurent dans le SCN II semble assez clair que l conomie formelle inclut l ensemble des unit s institutionnelles regroup es dans les secteurs des administrations publiques des soci t s et des ISBL Une question de fronti re se pose en revanche l int rieur du secteur des m nages 184 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR JE SECIFUR INFORMEL Quant l conomie domestique il semble aller de soi qu il faille l associer l en semble de la production que les m nages r alisent pour eux m mes L OIT sugg re queles services domestiques y soient rattach s La question est moins daire en ce qui concerne l conomie agricole de subsistance du moins pour des raisons sta tistiques En effet la statistique agricole se r f re le plus souvent aux surfaces cul tiv es ind pendamment de savoir si la production est ou non destin e la vente Restent localiser conomie informelle et conomie souterraine On pourrait bien s r se contenter de les d finir comme compl mentaires des deux pr c dentes Le besoin d une d finition positive se fait pourtant sentir m me si cela se r v le difficile en r
61. e de base nous ont permis d estimer la production du secteur informel 1 400 milliards de francs CFA soit 34 de la production nationale ce qui repr sente une contribution au PIB de 36 comme le montre le tableau d apr s et o nous faisons ressortir les branches les plus concern es Production BRANCHES Ensemble de l conomie 34 45 P che et pisciculture 69 15 Industrie de la viande et du poisson 96 90 Fabrication de produits base de c r ales 50 53 Industrie du textile et de la confection 70 57 Industrie du bois Fabrication de meubles Commerce de gros et d tail Activit de r paration Restaurants et h tels Construction 2 3 Perspectives Au del de la n cessit de la matrice emploi et des am liorations y apporter en terme de connaissance des statuts dans l emploi il appara t que la connaissance des activit s informelles travers des enqu tes statistiques fr quentes et bien orient es est le gage d une bonne int gration du secteur informel dans la compta bilit nationale C est donc le lieu de regretter que les enqu tes du type 1 2 3 ne se soient pas r p t es dans le temps et dans l espace U ne telle d marche nous vi terait de travailler avec des hypoth ses d volution temporelle et de correspon dance spatiale parfois hardies Nous mettons par cons quent le voeu qu une fr quence minimale de trois ans soit retenue pour la r alisa
62. elles soient effectu es par sondages ou grande chelle aupr s des entreprises ou des m nages ne fournissent qu une estimation globale des revenus ou de la production La valeur ajout e et les consommations interm diaires y sont g n ralement mal appr hend es De ce fait les l ments pour va luer la contribution du secteur informel au PIB restent insuffisants Les m thodes de la comptabilit nationale consistent alors attribuer aux artisans des struc tures de revenu et de production tir es de diverses informations ou obtenues partir d hypoth ses de coefficients techniques incertains Lorsqu il s agit de conna tre le d tail des consommations interm diaires et des valeurs ajout es dans le cadre de l laboration d un Tableau des Ressources et des Emplois TRE de telles approches deviennent hypoth tiques 136 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT Y ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL V LES ENQUETES LEGERES SUR LE SECTEUR INFORMEL COMME METHODE D ESTIMATION A HAUT DEGRE DE FIABILITE DES COEF FICIENTS TECHNIQUES DES ACTIVITES INFORMELLES II est possible partir d une enqu te l g re sur le secteur informel de rem dier aux insuffisances des enqu tes grande chelle et de parvenir une estimation haut degr de fiabilit des coefficients techniques des activit s informelles 5 1 M thodologie de l enqu te l g re sur le secteur informel au Burkina Faso Le principe de l enqu te l
63. en d p t chez le r parateur valuer la dur e et le co t de la r paration L enqu teur doit aussi observer les autres r parations effectu es dans la journ e en pr sence ou non du dient La colonne quantit Voir questionnaire en annexe n est utilis e que dans le cas de plusieurs r parations de m me nature et de m me dur e Pour les autres services il s agit pour l enqu teur d observer de l ouverture la fermeture de l tablissement toutes les recettes de la journ e relatives aux pres tations de services quelles que soient les modalit s de paiement La recette doit seulement tre comptabilis e lorsque le service est r ellement effectu Exemples on observe chez les blanchisseurs les recettes lorsque le linge est repris par le client qu il ait t remis au blanchisseur le jour d observation ou avant Chez les chargeurs de batteries on observe les recettes l occasion des remises de batteries charg es aux dients Pour les dn mas il est n cessaire d tre pr sent pr s dela caisse et de comptabiliser les entr es selon les diff rents types de places balcon soir e place ordinaire matin e etc Bamako 10 au 14 mars 1997 N y RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECIFUR INFORMEL Secteur du b timent L enqu te ne s int resse qu aux chantiers n exigeant pas une haute technicit 3 tages au plus Cetype de chantiers est consid r comme celui o le secteur infor mel du batiment est
64. en prindpe affect un quartier entier Son travail s en trouve simplifi II reste plusieurs jours dans la m me zone et peut donc en apprendre plus facilement sur l organisation et la distribution spatiale des activi t s De surcro t cela r duit au minimum le nombre d interlocuteurs des autorit s locales et de d placements dans la journ e Toutefois dans les quartiers o l activit conomique est tr s dense plusieurs enqu teurs travaillent simultan ment les uns recensent les activit s s dentaires et les autres d nombrent les activit s non s dentaires l aide des questionnaires pr vus cet effet Avant de sillonner un quartier les contacts ont t pris avec le chef de quartier et les chefs de secteurs et l on d termine avec eux les limites du quartier et les fron ti res des secteurs en utilisant le mat riel cartographique Le principe g n ral consiste recenser les activit s sur leur lieu d exercice Il ya cependant les cas particuliers examin s plus haut des activit s qui ne s exercent pas dans un local individualis Dans les march s Le recensement a lieu un jour autre que le jour de tenue du march On admet que comme les quartiers les march s seront quadrill s et d coup s en secteurs chaque secteur tant dot d un chef de secteur L agent recenseur se fait accom pagner par celui ci si possible et parcourt le secteur qui lui a t attribu de mani re exhaustive C est le chef
65. en quasi soci t n est pas possible On ne devrait en g n ral trouver ici que les travaux d quipement et de gros entretiens r alis s par les administrations elles m mes en mati re de bati ments et construction civile On ne devrait rencontrer que tr s rarement de tels tablissements dont la production prindpale ne serait orient e que vers la production de biens d qui pements uniquement tourn s vers la satisfaction de besoins internes la soci t dont ils d pendent ateliers de gros entretiens de compagnies de transport ou chantiers d exploration p troli re ou mini re Detels tablissements ne devraient pas exister dans la pratique Dans certains cas isoler de tels tablissements ne pr sente pas de difficult tels les productions de services domestiques ou de logement pour les biens la distinction avec les tablissements de type sera beaucoup plus d licate en particulier pour tout ce qui concerne les productions agricoles et leur premi re transformation Cette question est trait e plus sp cifiquement au chapitre 12 Bamako 10 au 14 mars 1997 N 177 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL Finalement on peut faire une lecture synth tique de ces conventions a travers le sch ma suivant Etablissements Etablissements Etablissements marchands non marchands non marchands type P 12 type P 13 Administrations D
66. enough data to complete most of the entries in the Integrated Economic Accounts at least as far as the financial accounts and to provide enough data to classify their production activity into formal and informal However it is very rare for a household s accounts to balance Usually consumption appears far higher than income with no corresponding borrowing On a macroeconomic level wages paid by household enterprises are unlikely to match wages received Reconciling these results necessarily involves some sort of assumption about the cause for the discrepancy which is also an assumption about the household s eco nomic behaviour Even in the best cases therefore direct estimation requires indirect methods 150 Bamako 10 14 march 1997 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Indirect Methods Indirect measurement of the informal sector has normally consisted of assu ming or in some cases estimating a relationship between economic activity and some other variables using this relationship to project economic activi ty and then assuming that any discrepancy between these results and mea sured economic activity represents informal activity omitted from the accounts Examples are the discrepancy method which simply assigns the discrepancy between income and expenditure to the informal sector the commodity flow method which makes the same assumption at a more dese gregated level the labour participation appro
67. entreprise 8 Statut juridique de cette entreprise 9 Nombre de personnes travaillant dans cette entreprise 10 Dur e de travail du salari dans cette entreprise 11 Type de lieu de travail grande entreprise atelier magasin chantier de b ti ment march domicile rue etc 12 Mode de r mun ration par jour semaine mois au pourcentage la pi ce la t che 13 Montant de la r mun ration 14 Immatriculation l Institut National de Pr voyance Sociale 15 Activit secondaire non agricole 15 1 Nature de l activit 15 2 Situation dans l activit 15 3 Lieu d exercice de l activit 15 4 Dur e d exercice de l activit 15 5 Revenus moyens tir s de cette activit Module employeur ind pendant associ s non agricoles Ce module permet de recueillir les informations suivantes 1 Statut de r sidence 2 Ethnie ou nationalit 3 Niveau d instruction 4 Niveau de formation 5 M tier exerc 6 Dur e d exercice de ce m tier 7 Activit de l entreprise 8 Statut juridique de l entreprise 9 Type de local dans lequel s exerce l activit 10 Tenue d une comptabilit 12 Dur e d existence de l entreprise 13 Nombre d tablissements et nombre d employ s par tablissement 14 Difficult s rencontr es dans l exercice du m tier 15 Solutions envisag es 16 Aides re ues 17 Nature de l aide 18 Caract ristiques de la main d oeuvre utilis e dans l entreprise sexe ge ethnie ou nationalit
68. et les baraquements sont exclus du champ L agent recenseur devra pour remplir la fiche de recensement s adresser au pro pri taire ou au ma tre d uvre du chantier Cette fiche permet de collecter les informations sur la localisation du chantier sa nature son ma tre d oeuvre son ma tre d ouvrage la superficie du terrain la superficie b tie la date de d marra ge des travaux l tat d avancement de ces travaux et le nombre total des per sonnes travaillant sur le chantier 2 3 Recensement des unit s de transport Cette partie ne concerne que les centres urbains de Nouakchott Nouadhibou et Ka di Les moyens motoris s minibus taxis camionnettes Les minibus recens s par l ONS sont au nombre de 524 La m thode de recense ment consistait relever le num ro d immatriculation des v hicules sur les 5 iti n raires possibles Toujounine Polydinique Polyclinique Riad Terminus El Mina Teyarett Terminus El Mina H pital El Mina Arafat Pour les taxis et les camionnettes l ONS s est bas sur le fichier de la f d ration nationale des transporteurs NC Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECIFUR INFORMEL Les charrettes Pour recenser les charrettes des quipes de cinq personnes chacune ont t constitu es Chaque quipe doit d abord rep rer les lieux de concentration des charrettes march s bornes fontaines centres commerciaux etc dans la mou
69. finance led to a decision to select 120 SEAs into the sample in the Metropolitan sector and 60 in the Non Metropolitan sector This first stage sample of SEAs was selected by systematic sampling with probability proportional to size the measure of size being the census population of households in SEAs as upda ted by the CSO The second stage sampling unit is the household Prior to selection a household listing operation was carried out by field workers in each selected SEA Ten hou seholds were selected from this list in each SEA using 3 systematic sampling In the Metropolitan sector a fourfold higher chance of selection was applied for the high income households than the lower income households In the Non Metropolitan sector all households had an equal chance of selection To make this possible the listing worker in the Metropolitan sector had to obtain information identifying each listed household as high or low income For this pur pose a special study was made prior to the HBS using data from the 1991 Priority Survey to determine a single question which could be easily asked and would give the best possible correlation with household income The conclusion was that expenditure on meat was the best single criterion and the Priority Survey was used to fix the level of meat consumption corresponding to the top 20 of the Metropolitan income distribution The HBS listers were therefore instructed to ask each Metropolitan household for the
70. gatif ce qui rel ve del informal 4 Selon cette approche le terme de secteur informel s applique un regroupement d tablissements On ne doit donc pas le confondre avec son usage dans le cadre du SCN pour d signer les secteurs ins titutionnels lesquels sont des regroupements d unit s institutionnelles En fait le SCN n a pas eu le temps d approfondir la question du secteur informel compte tenu des recommandations faites par VO L T Et il s oriente plut t vers un secteur informel d fini comme un regroupement de m nages impli qu s dans l conomie informelle On pourrait penser qu une variante la solution propos e ci dessus consisterait regrouper non pas les tablissements informels mais les entreprises individuelles dont ils d pendent En fait un tel regroupement ne diff re pas de celui que nous proposons du moins si on convient qu une entreprise individuelle formelle ne peut pas contenir en son sein un tablissement consid r comme informel Bamako 10 au 14 mars 1997 191 RISIAT ACES DU SFMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL On notera que ce crit re ne permet pas une stabilit dans le temps des unit s cou vertes compte tenu de changements dans la l gislation ou dans la capacit d in tervention des pouvoirs publics mais ced vaudrait galement pour le crit re de taille Les variations constat es d pendent donc galement de ces facteurs Mais n est ce pas une des caract ristiques de ce secteur inform
71. ghataa qui lui est attribu e L quipe devra ensuite recenser toutes les charrettes pr sentes sur ces lieux de concentration puis les autres charrettes pr sentes dans la moughataa en la balayant lot par lot Le remplissage de la fiche de recensement sp cifiquement labor e pour la cir constance se fera aupr s du charretier qu il soit propri taire ou non Cette fiche permet de saisir le nom du charretier et l adresse du point de concentration le sta tut du charretier propri taire ou salari l activit prindpale le nombre de per sonnes travaillant sur cette charrette et l ann e de fabrication et de mise en cir culation etc Ill L ENQUETE SUR LE SECTEUR INFORMEL 3 1 D limitation du contour du secteur informel Le questionnaire du recensement a comport des questions qui ont permis de d li miter le contour informel Ces questions sont relatives aux rubriques suivantes nombre de personnes employ es e nombre de salari s e existence de statuts e inscription au registre de commerce e existence d une comptabilit avec bilan et compte d exploitation possession d une carte import export Le crit re dominant qui a t retenu pour d finir les tablissements informels est l absence de comptabilit Le total des tablissements qui ne tiennent pas de comptabilit repr sente 97 de l ensemble des tablissements recens s 3 2 Objectifs et champ Les principaux objectifs fix s pour l enqu te sur
72. individu peut simultan ment tre salari d un ou de plu sieurs tablissements pour une partie de son travail et d clar ou non a ce titre pour tout ou partie du travail fourni fonctionner comme entrepreneur individuel durant une autre partie de son temps y compris en employant des salari s ou encore travailler comme aide familial chez un autre entrepreneur appartenant au m me m nage Le tableau ci joint croise les secteurs institutionnels avec les statuts g n rale ment attribu s aux travailleurs par les statisticiens Selon une lecture horizonta le pour un type d unit institutionnelle donn les croix indiquent les diff rentes formes de statut que peuvent avoir les personnes y travaillant Bamako 10 au 14 mars 1997 199 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORVEL STATUT DES TRAVAILLEURS SELON LES UNITES INSTITUTIONNELLES Statut des travailleurs Emploi salari Emploi non salari Travail pour compte propre Unit s D clar Patron Travailleur Aide institutionnelles ind pendant familial 2 Administrations Soci t s El formelles El informelles M nages pour eux m mes 1 Le non d dar se r f re au travail et non au travailleur 2 Dans certains pays la statistique parle de patron sans salari d clar 3 Personnel domestique 4 Travail mis en oeuvre au sein du m nage pour la production non marchande pour compte p
73. informal sector activities are performed as second or even third activity These activities may add to a formal sector activity and be undertaken after the normal working hours in the formal sector or be performed parallel to a first informal sector activity Therefore the results of this survey only give a very limited picture of the informal sector in the Republic of Seychelles 3 7 Mauritius In the Republic of Mauritius no proper survey on informal sector activities has been conducted as yet Some information can be derived from the survey on small establishments and itinerant units since many of them will be part of the infor mal sector The survey on Small Establishments and Itinerant U nits was conducted in 1992 as part of the Census of Economic Activities Results were published in 1994 It referred to all non agricultural production units operating at a fixed physical loca tion where 9 or fewer persons including the working proprietor were employed plus all itinerant units These latter units by the nature of their business do not operate at a fixed place and comprise activities of small building contractors street vendors sellers at market stalls taxi or lorry operators etc Paid services of maids gardeners and of religious institutions as well as activities carried out within households by the household members were excluded Also excluded were all concealed and illicit activities The survey used the establishment a
74. la prestation sont destin s au march quelles qu en soient les modalit s d exercice Un tablissement peut faire partie d une entreprise laquelle peut en comporter plusieurs De ce fait un m me propri taire peut poss der plusieurs tablisse ments et d l guer la gestion de certains d entre eux un administrateur Pour les besoins de cette op ration censitaire c est la personne qui dirige l unit de pro duction ou de service qui sera consid r e comme l entrepreneur 2 3 Notion de s dentaire de semi s dentaire et d ambulant Au sein de l conomie informelle urbaine on distingue g n ralement des tablis sements s dentaires et des tablissements non s dentaires Pour le PEESI il a t propos de retenir trois cat gories e S dentaire activit de production de service ou de commerce men e dans un local priv ou public march qui peut fermer b timent ou baraque ou dans la cour d une concession peut s agir d un local professionnel s par du lieu d habi tation ou d une partie de ce lieu Certaines activit s tels les garagistes les tra vailleurs du bois les soudeurs les carrossiers etc exercent leurs activit s l ext rieur en bordure des locaux ferm s qui leur servent de magasin et de bureau dans ce cas ils doivent tre consid r s comme s dentaires et enqu t s comme tels Ces tablissements se verront appliqu s une fiche de recensement A dite compl te Semi
75. le coefficient pr c demment calcul e Estimation des comptes mensuels globaux en appliquant chaque tablisse ment le coefficient d extrapolation corrig correspondant e Application des variations saisonni res a chaque tablissement pour rendre les comptes annuels e Agr gation des tablissements par type d activit et par milieu 3 3 Rapprochement des deux m thodes Il s agit ici de comparer les deux estimations d dessus d crites Le choix pourrait porter sur l estimation qui se rapproche beaucoup plus de la s rie ant rieure IV INTEGRATION DES RESULTATS DANS LES COMPTES NATIONAUX L ENSI est une enqu te par sondage r alis e dans un temps bien pr cis avec des moyens limit s La comptabilit nationale vise quant elle l exhaustivit des activit s cono miques C est pourquoi elle se doit de chercher d autres informations compl men taires pour r pondre cette exigence Par souci de coh rence elle utilise diverses sources statistiques dans le but de les rendre homog nes ce qui justifie le sens des arbitrages qui sont op r s sur certaines donn es 4 1 Evaluation des comptes des branches du secteur informel Les comptes des branches du secteur informel sont obtenus par agr gation des donn es des tablissements informels S ajoutent des activit s qui n ont pu tre appr hend es suffisamment ou pas du tout lors de l enqu te exemple location de logement production de logements pour c
76. les sta tisticiens du travail lors de la XV conf rence de Gen ve Dans la pratique le questionnaire sur le secteur informel est administr Tous les ind pendants et les employeurs non agricoles 104 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT Y ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORMEL e Tous les salari s du public ou du priv ayant d dar avoir exerc une activit secondaire non agricole Tous les agriculteurs ayant d dar avoir une activit ind pendante non agricole e Tous les inactifs et les sans travail ayant exerc une activit conomique prin cipale au cours des sept derniers jours pr c dents l enqu te Tous les individus doivent avoir au moins 6 ans Le champ investigu par l ECOSIT exdut l agriculture Ill METHODOLOGIE DE L ENQUETE 3 1 Plan de sondage Le Bureau Central de Recensement a fourni la DSEED la liste des Zones de D nombrement ZD dass es par circonscription administrative en indiquant le nombre de m nages qu elles contiennent ainsi que la liste des villages en milieu rural auxquelles il faut ajouter les statistiques sur la population active par r gion Ce sont ces l ments issus du Recensement G n ral de la Population et de l Habitat au Tchad RGPHT d avril 1993 qui constituent la base de sondage de l ECOSIT D finition de l chantillon La population enqu t e est celle des quatre pr fectures du Chari Baguirmi du Logone Occidental du Moyen Chari et du Ouadda cou
77. mi BARDON from DIAL a European research center on economic devd opment RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR JE SECTEUR INFORMEL SOMMAIRE CONTENTS THEME 2 TECHNIQUES D ENQUETES PERMETTANT DE MESURER LE SECTEUR INFORMEL TOPIC 2 SURVEY TECHNIQUES FOR MEASURING THE INFORMAL SECTOR L enqu te sur le secteur informel au Mali 1989 Sekouba Diarra L enqu te sur le secteur informel au Niger 1995 Abdoullahi Beidou Utilisation de la t l d tection pour l laboration du plan de sondage d une enqu te sur le secteur informel cas de Yaound Denis Cogneau et Fran ois Essai de pan lisation de l enqu te 1 2 3 sur le secteur informel Yaound AL ST are at EEEE A cutee AE EEE E enr tnt eee The sample design for the 1991 National Informal Sector Survey NISS and 1995 Dar es Salaam Informal Sector Survey DISS P B Mkai Experiences of data collection on informal sector from household budget survey Oliver M Chinganya ins Evaluation des activit s conomiques du secteur informel urbain au B nin approche m thodologique du programme d tudes et d enqu tes sur le secteur informel PEESI Djima M Moustapha Enqu te sur le secteur informel en milieu urbain de Mauritanie objectifs et m thodologie Saadna Ould Baheida et El Hassen Ould Ingih Note sur la m thodologie de l enqu te sur la consommation et le sec
78. ne soient pas limit es leur seule composante urbaine Le recensement de la popu lation de 1985 a montr au Burkina Faso que l emploi informel non agricole dans sa double composante principale et secondaire tait constitu en grande majorit d activit s manufacturi res rurales et f minines Comme l indique le tableau 1 l emploi informel exerc titre principal et titre secondaire pr sentait les caract ristiques suivantes e concernait 22 de la population active totale e est constitu pour 3 4 d activit s exerc es titre secondaire essentiellement par des agriculteurs en milieu rural e L emploi informel urbain ne repr sentait que 14 8 de l ensemble de l emploi informel et concernait essentiellement des emplois dans le commerce 46 3 et dans les services 30 e Les femmes occupaient plus des 2 3 69 1 des emplois informels e Les activit s manufacturi res procuraient plus de la moiti des emplois 52 3 et taient exerc es pour 94 7 en milieu rural essentiellement par des femmes 81 e Le commerce ne repr sentait que 38 5 de l emploi informel et les services 7 4 Dans ces conditions limiter les investigations aux seules activit s urbaines revient n gliger plus de 85 des activit s du secteur informel et faire porter tous les efforts sur les activit s de commerce ou de services qui repr sentent plus de 70 3 des emplois informels en milieu urbain Bamako 10 a
79. net exports and investment the Integrated Economic Accounts IE A contain a full set of accounts for each Sector linking all the inflows and outflows in the period to the change in the Sector s assets and a Cross Classification Table CCT sho wing the production account for each different industry within each sector The term Sector in the SNA refers to a group of institutions households corporations governments non profit institutions with a similar legal status while Industry refers to a group of establishments engaged in a similar pro duction activities agriculture industry services One institution may own several establishments each engaged in different activities The 1993 SNA quotes the ILO definition of the Informal Sector which says the Informal Sector may be broadly characterized as a group of production units which form part of the household sector This immediately excludes all units for which separate accounts can be compiled as these fall into the corporate rather than the household sector The ILO then splits the sector into informal own account enterprises and enterprises of informal employers which are in turn defined as units engaged in the production of goods or ser vices but not registered under an act law or regulation established by a natio nal legislative body and or employing below a certain number of employees The ILO definition is dearly muddled as SNA sub sectors are groups of e
80. par les renseignements qu il fournit de mettre en rapport les esti mations de l emploi avec les estimations de la production et de la valeur ajou t e ce qui permet de d celer certaines sous estimations et de faire ressortir cer taines hypoth ses inad quates g n ralement admises pour mesurer les activi t s informelles En raison de la d finition du secteur informel la forme d enregistrement joue un r le essentiel En particulier elle doit permettre une estimation de l emploi et de la production de toutes les entreprises enregistr es Aussi le fichier r pertoire RIC doit tre r guli rement mis jour pour tenir compte des volutions interve nues dans la d mographie des entreprises natalit s mortalit s fusions change ments d activit s ou de zone g ographique etc Ces exigences qui sont aussi les pr occupations des services charg s du suivi des statistiques d entreprises deviennent une condition n cessaire pour une bonne appr hension du secteur informel d s lors que les activit s informelles trouvent leur d limitation dans le seul crit re de l enregistrement Ill CONTENU DU SECTEUR INFORMEL Doit on inclure dans le champ de l conomie non enregistr e les activit s du secteur primaire savoir l agriculture l levage la p che la chasse et la sylviculture Bamako 10 au 14 mars 1997 133 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL Du point de vue statistique les activit s du se
81. policy makers to set up well targeted employment policies thus contributing to the improvement of the standard of living in the respective countries Il UNDERSTANDING THE NOTION OF INFORMAL SECTOR A wide range of approaches to define the so called informal sector was used in the different countries that had embarked on informal sector surveys This could be expected since many of the survey activities were undertaken before the recom mendations of the 15th International Conference of Labour Statisticians ICLS were published and because the respective surveys had to take into account the specific needs in the different countries With the exception of Tanzania where due to the 1991 National Informal Sector Survey as part of the UNDP ILO project URT 85 011 and the subsequent ILO Inter departmental Project on the Urban Informal Sector a good knowledge of the Bamako 10 14 march 1997 N 251 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR 3 ILO concept was acquired there was no dear and or agreed on understanding of the notion of informal sector in the countries in the Central Statistical Offices as well as in the relevant line ministries However although the resolution of the 15th ICLS on the measurement of employment in the informal sector was very often just heard of most of the acti vities on informal sector data collection if undertaken at all took into account some basic features of this resol
82. prompted the growth of the informal sector since the 1970s e In South Africa the combination of a wide divergence in earnings and a high unemployment rate means that the expansion of productive employment oppor tunities is a critical factor in any strategy for broad based growth and develop ment Unemployment rates differ markedly by race and gender as well as across the nine provinces and between urban and non urban areas It is this high unem ployment rate that has acted as a spur to the development of the informal sector e Although the repeal of apartheid has in principal allowed blacks to commence business where they can the opportunities for black owned businesses are still limited by financial and skill constraints and by the market dominance of existing corporations This may account in part for the high proportion of Africans in the informal sector The challenge for trade and industrial policy is to expand the opportunities for all South Africans to participate meaningfully in the economy and realize their full potential e The analysis of the OHS 1995 data presented in this paper supports the condu sion that informal sector activities go hand in hand with low levels of education and low incomes The sector is largely an improverished one V WAY FORWARD The October Household Survey programme is helping the CSS to measure infor mal sector activities in South Africa But on its own it is insufficient as a survey to provide
83. proportionately cover intermittent casual work in its reference weeks For unpaid employees the difference is large and this is the major factor contri buting to the overall total differences It is known that unpaid work in the IS is largely by family members and is very intermittent and often for a low number of hours in any week The LFS also asked questions on usual activities over the pre vious 12 months The informal sector was not identified for these measures but the status of unpaid helper was recorded and it is known that this is predomi nantly in the informal sector For persons doing any unpaid work in the 12 months the figure was 340 729 and very close to the ISS figure Overall then the total employment data is reasonably comparable when the fac tors above are taken into account Comparison do become much less exact when the data is classified by other variables partly because of the relatively low sample for LFS of IS activities V OTHER COMPARISONS 5 1 Total employment estimates from LFS self employed An interesting other comparison is provided when you take a similar approach to the LFS data to the I SS For self employed recorded in the LFS with less than ten workers induding themselves the number of workers by status was recorded and this allows similar estimates to the ISS methodology for those self employed clas sified as being in the IS 114 Bamako 10 14 march 1997 fea AFRISIAT PROCEEDINGS CF THE
84. qui s y activent et leurs caract ristiques individuelles sexe dasses d ge acquis scolaire et comp tences techniques requises pour la pratique de ces activit s e La cinqui me et derni re section s est efforc e de tirer les conclusions des ana lyses pr sent es et en pr cisera les cons quences pour les choix politiques Elle d gage aussi quelques r flexions et recommandations d ordre pratique suscep tibles d am liorer les m thodes de collecte de donn es pour les recherches venir La structure des dix rapports un par ville a suivi ce sch ma d analyse et d expo sition des r sultats du recensement Le rapport national de synth se plus labo r que ces derniers et mettant en avant l analyse comparative intervilles s en est galement inspir Dans le cas de l enqu te par sondage l analyse des r sultats s est effectu e par th me suivant le plan de tabulation et non par ville comme c est le cas pour le recensement Mais tout comme pour le recensement un rapport de synth se a t r dig Les rapports th matiques ont t r dig s par des consultants natio naux tandis que le rapport de synth se a t r dig sous la direction du BIT Avant la diffusion des rapports un s minaire de validation est organis Ce s mi naire regroupe les membres du comit interminist riel les consultants et des chercheurs ayant travaill sur le secteur informel VII LES DIFFICULTES RENCONTREES Les difficu
85. res 06 Industries alimentaires 1278 07 Textile Habillement Cuir 08 Chimie Plastique 09 Industries m talliques 10 Ouvrages en bois 11 Eau Electricit 12 Construction moderne 13 H tels Bars et Restaurants 14 Postes et t l communications 15 Autres Transports modernes 16 Services d assurance 17 Loyers 18 Artisanat Alimentaire 19 Artisanat Textile 20 M tal r cup ration 21 Autres Artisanats 22 Construction traditionnelle 23 Transport traditionnel 24 Autres services Informels Consommations interm diaires import es 01 Produits Agricoles 02 Produits de l levage 03 Produits de la p che 04 Boissons Tabacs 05 Autres industries alimentaires 06 Textile Habillement Cuirs 07 Papier carton artides en papier 08 Chimie Plastique Caoutchouc 09 Ciment et autres produits miniers 10 Fer Acier et autres Mat riaux de Construction 11 Bois M taux Bruts 12 Outillages Pi ces D tach es 13 Mat riel de Transport 14 Machines et mat riel d quipement 15 Produits P troliers 16 Autres Biens import s 17 Services import s Total des consommations interm diaires Salaires et avantages en nature Imp ts indirects Exc dent Brut d Exploitation Valeur ajout e Production Source R sultats del enqu tel geresur le secteur informa de d cembre 1989
86. scale are informal transformation and distribution of agriculture and food products artisanal craft works small constructions commerce etc It is true that the small irregular household enterprises which in the rural areas operate in non agricultural activities cannot be considered as part of the modern IUS in rela tion to size capital technological level and quality of labour Yet it seems that we cannot exdude tout court the non urban informal sector from the overall informal sector at the national level Agriculture in Mozambique is very important both in terms of contribution to GDP and in terms of people employed Moreover rural and non urban areas cover the major part of the country10 Thus it appears that as most of the population lives in rural areas and as agriculture activities represent a major source of income for most people we can expect tofind informal activities in the rural areas constituting a potential income generating alternative of some relevance In 1994 30 of the national gross value product came from the household sector of which 60 was marketed and the remaining 40 was for self consumption purposes only Besides 69 of the overall value of agricultural production came from household enterprises while more than half of total production of household enterprises was of agricultural origin Of total agricultural production gross value 27 1 was marketed household production while 68 was hous
87. segments propos s pour la production lecture selon les chiffres Bamako 10 au 14 mars 1997 193 RISIAT ACES DU SFMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL LE NON ENREGISTREMENT STATISTIQUE DE LA PRODUCTION SELON LES SECTEURS INSTITUTIONNELS ET LES TYPES D ACTIVITE SECTEURS INSTITUTIONNELS Administrations et ISBL Soci t s ntreprises individuelles formelles ntreprises M nages individuelles nformelles u souterraines roduisant pour eux m mes _ l gales l gales exercice exercice ill gales libre r glement ACTIVITES gt Non marchandes Marchandes Les surfaces propos es se r f rent a des concepts amp n ont aucun rapport avec le poids que ces productions peuvent repr senter Chacuned entredles reor sente une partie de la production nationale qua que soit l emploi qui en est fait interm diaire ou final il nes agit donc pas du PIB Cette production est analys e selon deux dimensions les secteurs institutionnds les types d activit s propos s en 9 2 On a dessin un rectangle chaque fois qu une production existe au croisement de ces deux dimensions On remarquera que le secteur informed td que d fini plus haut se r f re aux rectangles amp Les parties blanches des rectangles corres 194 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR JE SECIFUR INFORMEL pondent la production connue grace aux informations recudllies dans lecadrede l en
88. statistiques mon taires et financi res etc Toutes les sources doivent tre mobilis es pour mesurer le poids du secteur informel Aucune source ne doit tre n glig e Elles doivent toutes tre mises contribution dans cette perspective En particulier une bonne connaissance des activit s du secteur moderne offre g n ralement des l ments solides pour une bonne mesure de la contribution du secteur informel Autrement dit l estimation dela contribution du secteur informel au PIB d pend des donn es statistiques disponibles sur l ensemble des activit s conomiques Par exemple en l absence de toute donn e quantitative sur les activit s informelles une bonne connaissance de la structure de la population active pour une ann e peut fournir par comparaison avec d autres sources des l ments pour une esti mation de l emploi informel par branche et par cons quent les premiers l ments de sa contribution au PIB 4 2 Les caract ristiques essentiellement rurales manufacturi res et f minines des activit s informelles au Burkina Faso et leurs implications sur les m thodes d investigation Au regard des sources statistiques disponibles l estimation de la production du secteur informel constitue le premier obstade auquel est confront le comptable national qui doit justifier la pertinence de ses m thodes tr s souvent approxima tives et hypoth tiques Le second cueil est la mani re dont il faut faire voluer dans
89. t repris pour plusieurs raisons e S assurer que les structures portent encore les num ros attribu s en 1992 car ils sont les seuls moyens de pouvoir retrouver un m nage dans un environnement o l habitat spontan n autorise pas l utilisation d une carte ou d un sch ma pour retrouver chaque m nage e Saisir l volution partielle des migrations vers Yaound depuis la derni re enqu te emploi e Mesurer l accroissement de la population de Yaound Dans cet effort d am lioration un soin particulier a t r serv la v rification du nombre de m nages par logement la distinction entre regroupement de famille et m nages diff rents l isolement d un m me m nage occupant plusieurs logements voisins et la s paration des divorc s vivant s par ment comme deux m nages diff rents Constitution du panel AU niveau des m nages les r sultats obtenus du d nombrement apr s leur renu m rotation permettent de remplir la fiche flot pr sent e l annexe 1 NE Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SMNI SR JE SECIFUR INFORMEL Lors du d nombrement on a fait l effort n cessaire pour identifier les m nages stables auxquels devraient tre attribu s les m mes num ros qu en 1992 comme suit Le d nombreur qui au pr alable a d j dress sur sa fiche lot les num ros des sept m nages enqu t s en 1993 note lors de son passage l absence ou la pr sence de chacun de c
90. the EAP Coloureds and Indians together account for the remainder 11 of the total population and 14 of the EAP The shares of these population groups provide an important backdrop to employment pat terns in the informal sector of the economy 1 Using an expanded definition of unemployment which is the proportion of people in the economi cally active population who are not in paid employment or self employment at a given point in time but who are available for work or for other income generation activities and who want to be employed or self employed 232 Bamako 10 14 march 1997 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Figure 2 Economically active population in South Africa Unemployed Non urban 29 3 448 ws Workers nformal gt 121 2 7 Workers Formal Urban 58 6 55 2 Source October Household Survey 1995 Note Includes 413 000 workers employed by employers in the informal sector These workers are excluded dsewhere The formal economy only provides regular employment and income for three out of every five economically active South Africans Unemployment is high and one in every eight 12 people in the economically active population participate in productive activities in the informal sector Figure 2 Among informal sector workers 45 live in non urban areas and 55 in urban ones However in the labour force as a whole 68 of workers live in urban
91. the labour market in three respects Firstly it acted as an employer of a significant proportion of the economically active population Secondly it regu lated of labour market conditions and practices Thirdly it developed and imple mented policies that affected job opportunities in the economy Under apartheid most business opportunities were barred to Africans In addition South Africa developed a highly monopolistic business structure dominated by a few white owned corporations The long term decline in employment generation in the for mal sector since the 1960s has to be viewed in this context Among the policies which had far reaching labour market and socio economic effects are the Group Areas Act job reservation influx control forced removal from farms and resettlement in the homelands racial restrictions on apprentice ships differential financing of state education and the limitations placed on African business outside the homelands As a consequence the conditions which governed access to jobs and income were highly unequal and systematically pla ced the majority black population at a serious disadvantage The analysis based on the 1995 OHS data which follows must be viewed in this context 3 2 The labour market in South Africa Africans account for 76 of the total population of South Africa and 69 of the economically active population EAP while whites account for only 13 of the overall population and 17 of
92. willing to supply e A combination of welfare and productive functions in informal sector activities is expressed in its reliance on non regulated unpaid family labour in a significant proportion More than 50 of informal labour is family labour in Mainland Tanzania and at least 30 in Zanzibar as documented in the National Informal Sector Survey and the Zanzibar Informal Sector Survey of 1990 and 1991 This concerns particularly the absence of standard regulations that protect the employment relationship which are systematically avoided in the informal sector This implies that informal employment can not be favourably compared with the modern one if not in terms of compensation at least not in working conditions f Another central characteristic of these activities is its vulnerability both in the sense of its lack of protection to the impact of economic structured forces such as inflation recession etc as well as in terms of the relative absence of legal pro tection Illegality in the informal sector as ILO studies have shown is not a defi ning trait in the informal sector Actually a significant portion of informal activi ties try to attain a legal status and obtain it in a partial way to the extent provi ded by the numerous regulatory constraints g A particularly important feature of the informal activities is related to their social organization They show a tension between organizational patterns of indi vidualism a
93. 10 14 march 1997 FE RISIAT PROCEEDINGS THE SEMINAR ON TE INFORMAL SECTOR IV CONCLUSION The exercise presented here is just a very simple and quite coarse attempt to eva luate the size of the informal sector in Mozambique from an aggregate point of view The approach we followed albeit raw stems from a number of additional hypotheses and the comparison between two different data sources recorded employment as reported by formal enterprises in the Business Register and employment as taken from the Labour Force Survey Our approach is as a matter of fact similar in the spirit to other indirect methods of estimation like the one developed by ISTAT 1993 based on total labour input into production activities Our estimate indicates that GDP in Mozambique might be underestimated by an amount close to 70 This percentage differs from numbers given in other studies on Mozambique S de Abreu 1994 for instance presents an estimate of 36 for the informal sector while A de Abreu 1996 suggests that the size of the infor mal sector was almost 51 of total GDP in 1994 with an average of 33 over the period 1985 1994 However our approach by directly accounting for an esti mate of the formal recorded sector allows for a more accurate estimate of the size of the informal economy Yet the hypotheses underlying such calculations should not be taken for granted on the ground of both their rather raw level of aggregation an
94. 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECIFUR INFORMEL 5 2 La saisie des donn es Pour l enqu te par sondage la saisie a t effectu e en modules Elle a tenu grand compte du plan de tabulation labor par le BIT et discut au sein du Comit de Pilotage Les programmes de saisie ont t labor s avec le logiciel DBASE 3 Lorsque la saisie des informations a t achev e la phase suivante consistait restructurer les fichiers provenant des divers agents de saisie de mani re ne disposer que d un seul fichier informatique fusionn par type de questionnaire s dentaire semi s dentaire o ambulant pour le recensement et transformation et service commerce ou transport pour l enqu te et par ville 5 3 La tabulation a Pour le recensement le plan de tabulation comporte quatre s ries de tableaux Un premier groupe de 12 tableaux T s efforce de synth tiser les r sul tats globaux du recensement tous tablissements confondus Une deuxi me s rie de tableaux A est consacr e aux tablissements s dentaires alors que la troisi me compos e de 13 tableaux B porte sur les tablissements semi s dentaires Enfin la quatri me s rie de 10 tableaux C s attache pr senter les caract ris tiques des activit s et des op rateurs conomiques ambulants et itin rants Au total une soixantaine de tableaux de base mettant en rapport plusieurs variables mesurables a t confectionn e et analys e
95. 2 e la production est destin e a un tiers mais reste financ e par le producteur P 13 Un tel crit re n est donc pas attach la nature du produit mais la mani re effec tive dont il est mis ou non sur le march La production est marchande dans le pre mier cas non marchande dans les deux autres Par ailleurs ce crit re intervient galement dans la qualification des tablissements un tablissement est marchand quand sa production principale est de type P 11 non marchand dans les autres cas Recommandations pour une mise en uvre simple La diversit des situations indiqu es id pourrait faire peur a ceux qui ont la t che d aborer les comptes Et on peut en effet s inqui ter non seulement de la possibi lit de trouver les informations appropri es mais encore de prendre le temps deles traiter de mani re aussi diversifi e Aussi faut il savoir aborder la question avec pragmatisme et se souvenir que cette analyse d taill e a pour objectif de faire l in ventaire de toutes les situations possibles Mais il ne saurait tre question de les retenir toutes d s lors que les ph nom nes associ s sont conomiquement margi naux dans le pays consid r ou m me trop complexes mettre en uvre Afin de faciliter les choix r aliser on peut donc faire les recommandations suivantes On neretiendra ici que des unit s de production explicitement distingu es du de taille significative et dont le dassement
96. 2 The currently working population The survey defined a person as working if he or she performed some work or busi ness for pay profit or family gain small scale farmers inclusive during the refe rence period Payment of wage or profit etc may either be in cash in form of goods or services or in any combination of these This includes all persons who had a job or business and would normally have worked for pay profit or return in kind but were On leave e Temporarily prevented from working by illness bad weather industrial dispute such as strike or lock out lack of business lack of materials lack of finance machinery breakdown etc e Subsistence farmers e Unpaid family workers Information on income was collected for all working persons and small scale far mers who sold any of their produce except for unpaid family workers The domains of study as already indicated are the metropolitan and non metro politan areas which were primarily for the CPI 2 3 HBS definitions of formal and informal sectors The HBS was designed primarily to provide CPI weights and therefore the ques tion of the informal sector did not arise until the survey was months underway The interest in the informal sector data arose when the first 3 months data of the survey was analysed and a report produced This stimulated the users and sug gestions were made that before a full fledged informal survey is undertaken exis ting data must be ana
97. 4 000 R7 999 R2 500 R3 999 R1 500 R2 499 R1 000 R1 499 RO R999 20 40 60 80 100 Female Source October Household Survey 1995 Income in the informal sector is unevenly distributed by race and gender Figures 18 19 and 20 show that 70 of African and 73 of coloured males in the sector are in the lowest income category compared with 60 of white males Among females in this sector almost all Africans 89 and coloureds 89 are in the lowest income category compared with 60 of white females Bamako 10 14 march 1997 243 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Figure 20 Among whites in the informal sector Gross monthly income in each income category by gender in each income category R8 000 R4 000 R7 999 R2 500 R3 999 R1 500 R2 499 R1 000 R1 499 RO R999 100 80 60 40 20 40 60 80 mMale Female Source October Household Survey 1995 When looking at incomes earned by workers in the formal sector a better picture emerges Figure 21 shows that 42 of African men and women earn incomes in the range RO R999 Among whites Figure 22 however 63 of men and 23 of women earn monthly incomes in excess of R3 999 Figure 21 Among Africans employed in the formal sector percentage in each monthly income category by gender
98. 420 Moyennement b ti 1 73 146 450 B ti dense TOTAL Trois grilles ont t ensuite confectionn es avec une maille de longueur d convertie l chelle de la photo a rienne 1 15 000 Le tirage syst matique des lots s effectue en superposant ces grilles sur la photo a rienne Nous avons obte nu facilement le nombre d lots souhait ce qui corrobore l estimation de la surfa ce moyenne des lots La derni re op ration consiste tracer les lots tir s sur la photo a rienne en indiquant quelle strate ils appartiennent Pour moins de 20 des lots princi palement dans la strate la plus dense le trac d finitif a t laiss en suspens pour tre d termin sur le terrain au moment de l op ration de d nombrement des m nages En effet la voirie n est pas toujours facile distinguer dans les quar tiers tr s denses de Yaound o souvent des venelles se trouvent sous les gout ti res des maisons Les superviseurs seront charg s de d cider du contour d finitif de ces lots en cherchant s approcher de la taille moyenne mesur e sur les lots d j identi fi s L op ration de d nombrement des m nages dans les 333 lots comporte en effet une mesure de la superficie de chaque lot pour permettre l extrapolation Les lots sont mesur s de mani re tr s simple en nombre de pas pr alable ment talonn s et l aide d une boussole pour les angles et d un clinom tre pour les d divit
99. 49 764 MERG Making Democracy Work A Framework for Macroeconomic Policy in South Africa Centre for devdopment Studies South Africa 1993 Portes Alejandro Castells Manuel and Benton Lauren A Eds The Informal Economy Studies in Advanced and Less Developed Countries The J ohn Hopkins University Press New York 1989 Preston Whyte Eleanor and Rogerson Christian Eds South Africa s Informal Economy Oxford University Press Cape Town 1991 Rakowski Cathy A Convergence and Divergence in the Informal Sector Debate A focus on Latin America 1984 92 World Devdopment Vol22 n 4 1994 pp 501 516 South Africa Reserve Bank Quarterly Bulletin n 199 n 200 n 201 1996 UNDP Human Deveopment Report Oxford University Press New York 1996 UNICEF Children Poverty and Disparity reduction Towards Fulfilling the Rights of South Africa s Children A Report Commissioned by the RDP Office May 1996 World Bank Key Indicators of Poverty in South Africa A Report commissioned by the Office of the Reconstruction and Development Office 1995 World Bank African Devdopment ndicators 1994 95 The World Bank 1995 250 Bamako 10 14 march 1997 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Experience of the Eastern Africa Multidisciplinary Advisory Team EAMAT of the ILO regarding informal sector surveys and policy Rudiger KNOP ILO EAMAT Addis Ababa Ethiopia 1 IN
100. 5151 22 3 628 69 6 20 2 20 2 582 114 170 3423 18 8 100 and Construction Services 618 1 64 0 844 99 0 29 1 13 5 15 6 31 2 1 732 7 45 8 100 Public 73 7 7 6 31 1 38 0 16 0 27 5 125 2 24 5 52 9 236 9 7 6 100 Other Sectors 691 8 71 6 71 4 137 0 40 3 14 1 140 8 27 6 14 5 969 6 53 4 100 Total 965 3 100 0 53 2 340 2 100 0 18 7 510 7 100 0 28 1 1816 2 100 0 100 of the economy Source DNE 1996 Note The Public sector includes Public Administration and Defence Public and pri vate education services Public and private health services Personal and social services By definition all public sectors do not haveany marketed production of private enterprises or households but only unmarketed production for sd f consumption purposes Thus the values corresponding to enterprise and household production of the Public sector are those of the private enterprises belonging to the sector 20 National Accounts statistics in Mozambique are based on an estimate of the GDP from the supply side as there is no expenditure side autonomous source of information but the national Household Survey whose sample is too limited and cannot be used for that purpose Value added at the branch level is basically estimated on the basis of the surveys conducted in the different sectors on those enterpr
101. 65 of households uses the 30 of cultivated land Hence we see that most agricultural household enterprises are small and potentially marginal 20 of them are headed by women The agricultural sector is overwhelmingly based on household enterprises a very small percentage of agricultural enterprises is not of a household type so that many households quite obviously must have members with other jobs albeit irregular toincrease total family receipts Such considerations lead us to affirm that informal activities in the rural areas albeit different from urban ones cannot be ruled out as unimportant All informal activities must be taken into account for a sensible estimate of the informal sector in this country Given all this it is dear that the dichotomy between urban and rural involves the type of activity more than the fact that such activity is formal or informal The degree of formality of any activity relates to its being registered and or recorded more than to its localization Clearly some of the informal activities in the rural areas will be different from those in the urban areas as the latter tend to be more integrated with the formal urban sector which is what we call the modern informal urban sector There are not many studies on the informal sector in Mozambique particularly at the national level Most of the partial studies that have been done in the recent past focus on the informal sector as an urban phenomenon and have
102. 7 195 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORMEL D2 Toujours au sein des activit s l galement autoris es et exercice non contr l il existe des tablissements dont le patron cherche d lib r ment chapper aux questions des enqu teurs La qualit de toute enqu te sp cifique sur le sec teur informel est inversement proportionnelle l importance de ce groupe D3 Quand l exercice d une activit est contr l la mise en oeuvre de ce contr le passe normalement par un enregistrement administratif Son exercice informel suppose alors une volont explicite d chapper ce contr le et donc le plus sou vent aussi un questionnaire statistique D4 L exercice de ces activit s n cessite en plus d chapper aux investigations de la police Il est vident que les sous groupes 2 3 et 4 induisent des difficult s sp cifiques suppl mentaires pour la collecte d informations directes ou indirectes E Dans le domaine de la production des m nages pour eux m mes la situation diff re selon les activit s exerc es e Pour les services domestiques cela correspond la part des r mun rations non d clar es la s curit sociale e Pour le service de logement on peut conna tre le parc de logement concern mais il n existe pas de d claration directe en valeur Quant aux autres productions elles ne sont g n ralement pas recens es direc tement par les services statistiques Commentaires
103. 91 National Informal Sector Survey Ney Bamako 10 14 march 1997 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Bagachwa M S D 1981 The Urban Informal Sector Enterprises A case study of Arusha Region Economic Research Bureau paper 81 4 University of Dar es Salaam Bagachwa M S D 1982 The Dar es Salaam Informal Sector Survey In Basic needs in Danger Addis Ababa ILO pp 342 351 Bagachwa M S D 1983a Small Scale Industry Technology and Resources Use in Tanzania U Lands seminar et skrifserlie NR 38 Oslo Third World Seminar Publishers Bagachwa M S D 1983b Structures and Policy Problems of the Informal Manufacturing Sector in Tanzania EKB paper 83 1 University of Dar es Salaam Bagachwa M S D and Ndulu BJ 1988 The Urban Informal Sector in Tanzania Dar es Salaam mimeo ILO J ASPA 1985 Informal Sector in Africa Addis Ababa ILO J ASPA 1986 An analysis of Dar es Salaam Informal Sector Survey Addis Ababa Maliyamkono T L and Bagachwa M S D 1989 The Second Economy in Tanzania London and Ather J ames Currey and Ohio University press Trip A M 1988 Defending the Right to subsist The State Vs the urban Informal Sector in Tanzania Mwinuka B National Capacity Building for Informal Sector Surveys and Data Collection Paper presented to the ILO seminar on Urban informal sector Dar es Salaam 26th 28 J une 1996 Mwinuka J B 1996
104. AT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Table 4 Number of listed and sampled households by type of Informal Sector IS activity Dar es Salaam 1995 Listed households with IS operators IS Activity Codes 01 Manufacturing with employees 02 Manufacturing without employees 03 Construction with employees 04 Construction without employees 05 Transport 06 Trade restaurants hotels with employees 07 Cooked food sale food stalls restaurants without employees 08 Sale of fruits vegetables meat chicken fish uncooked food bread etc without employees 09 Other trading without employees 10 Repair and other services 11 Agriculture Livestock Poultry Fishing not trading only Total IV CONCLUSION From the experience of the 1991 NISS it has been shown that a listing exercise of EAs to help screen for intensity of informal sector activities is not necessary where a population census data set is available Several other similar experience to optimize on the design for such a survey may yet have to be studied XX REFERENCES The Planning Commission and the Ministry of Labour and Youth Development Tanzania Thelnformal Sector Survey 1991 R Hussmanns and N E Luvanga Special Reports SDA Tanzania 1993 02 September 21 1993 Evaluation of the Informal Sector Survey 1991 and the Mode to Adopt for the future the survey Instrument Methodology and Frequency Report on a Consultancy missio
105. Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR A comparison of informal sector employment measures from two surveys in Tanzania R GILBERT Gaborone Botswana 1 INTRODUCTION This artide is a summary of a paper written by the author in late 1992 while concluding work on an ILO executed UNDP financed Labour Market Information project in Tanzania The first national Labour Force Survey LFS for Tanzania for many years was conducted from October 1990 to September 1991 and a specialist National Informal Sector Survey NISS was conducted mostly after the LFS in 1991 It was known that the Informal Sector IS however defined was very important in Tanzania but there were few measures particularly of employment of the sector Obtaining measures and characteristics of employment in the IS were major objectives of both surveys The reference period for current economic activity for the LFS was last week whereas the reference period for the ISS was during the previous twelve months The reference periods were thus very dose and data could be arranged to obtain approximate comparability As final tabulations of both surveys became available in late 1992 it was possible to conduct the analy sis contained in the larger paper and summarized here It does allow some very useful and interesting insights regarding the strengths of the two methodologies and recommendations for countries attempting simil
106. CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR tor come only from informal enterprises or put another way only informal enter prises produce for self consumption purposes e Labour productivity in the formal and the informal sectors is the same this is to say that the weight of the formal sector is proportional to the number of formal registered workers of the formal sector Basically the National Account estimate of total marketed production can be consi dered as coming from the formal sector only20 Production for self consumption pur poses is estimated according to the same statistics as a function of and in proportion to total demand Under the hypotheses defined above we can thus estimate the size of the formal and the informal sector re calculate the volume of production for self consumption purposes and finally calculate the total value of re estimated GDP Table 4 Gross value added in 1994 by typeof enterpriseand by sector of economic acti vity at current prices million US dollars and in percentage of the sector over the total Production Marketed produc Production for Total of entreprises tion of household self consumption enterprises purposes Sectors value over over value over over value over over value over over total sect total sect total sect total sect Agriculture 58 4 6 1 11 6 1342 39 4 26 6 311 7 61 0 61 8 504 3 27 8 100 Industry Energy
107. CHE ILOT DE L ENQUETE EMPLOI DE MAI 1994 Num roilt Nombre de m nages en 1993 Nombre de m nages en 1994 Nom du superviseur code Nom de l enqu teur code ECHANTILLON DES MENAGES A ENQUETER ECHANTILLON DE 1993 ECHANTILLON DE 1994 N m nages P A Identifications P pr sent en 1994 A absent en 1994 NGF Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL ANNEXE 2 RESULTATS DU PANEL Tableau 2 Structure dela population en age de travailler sadon les statuts d activit ECHANTILLONS STATUT D ACTIVIT Inactifs Actifs occup s Ch meurs ENSEMBLE Source DIAL DSCN Enqu te 1 2 3 1993 1994 Tableau 3 Evolution des taux d activit sur chantillons amp sur pand ECHANTILLONS 1993 1994 SEXE Masculin 58 3 55 3 F minin 41 0 41 9 AGE 10 29 ans 35 0 31 4 30 49 ans 84 2 85 3 50 ans et plus 53 4 63 5 SCOLARITE J amais t l cole 52 8 60 5 Primaire 47 0 43 5 Secondaire ler cyde 47 2 48 0 Secondaire 2 cyde 48 2 51 0 Sup rieur 63 6 61 7 ENSEMBLE 49 8 48 6 Source DIAL DSCN Enqu te 1 2 3 1993 1994 Bamako 10 au 14 mars 1997 N B RISIAT ACES DU SFMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL Tableau 4 Evolution des taux de ch mage sur chantillons et sur pand ECHANTILLONS 1993
108. DA officials An enterprise was considered to be infor mal if it belonged to the category of small scale and handicraft industry was pri vately owned operates without proper HASIDA license and had a somehow fixed location The activity had to be carried out with an air of casualness and a sense of impermanence With the assistance of the ILO and as part of the UNDP financed HRDU pro gramme an National Urban Informal Sector Survey was launched in December 1996 by the Central Statistical Authority in dose co operation with the Ministry of Labour and Social Affairs of the Federal Democratic Republic of Ethiopia It made use of the mixed household establishment approach and the definitions as recommended by the 15th ICLS with some adjustment to the Ethiopian situation sampling in 447 enumeration areas At the moment data are being processed and first results are expected fairly soon 3 5 Eritrea As could be expected there has not yet been any survey on informal sector activi ties in the State of Eritrea The Ministry of Labour amp Human Welfare in 1996 conducted a small establishment survey in the urban formal sector of the econo my It includes establishments with two and or more persons engaged and hence may provide some limited information on micro scale establishments in the for mal sector only 3 6 Seychelles In 1994 the Management and Information Systems Division of the Ministry for Administration and Manpower conduct
109. EMENT ET ANALYSE DES DONNEES Une premi re analyse des r sultats a d j d marr la Direction dela Statistique et des Comptes Nationaux Les tableaux pr liminaires semblent indiquer des r sultats coh rents et satisfaisants Bamako 10 au 14 mars 1997 N 29 y RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL Utilisation dela t l detection pour laboration du plan de sondage d une enqu te sur le secteur informel cas de Yaound Denis COGNEAU amp Fran ois ROUBAUD D vd oppement des nvestigations sur l Ajustement Long terme DIAL Institut Francais de Recherche Scientifique pour le D vd oppement en Coop ration ORSTOM Paris France 1 INTRODUCTION La collecte de donn es par voie d enqu tes sur chantillon al atoire est un des ins truments privil gi s de la statistique pour connaitre et comprendre la dynamique conomique des pays en d veloppement Qu elles soient r alis es aupr s des m nages et des individus enqu tes budget consommation enqu tes sur l emploi etc ou aupr s des entreprises et des tablissements enqu tes industrielles et commerciales enqu tes de conjoncture etc ces sources d informations consti tuent l un des piliers de la comptabilit nationale Elles posent cependant de redoutables probl mes techniques aux statisticiens charg s de leur conception Parmi les difficult s rencontr es nous nous int resse rons ici une question particuli re celle d
110. EUR INFORMEL AU BURKINA FASO 2 1 Le non enregistrement comme crit re essentiel pour d finir le sec teur informel Sont consid r es comme appartenant au secteur informel toutes les activit s co nomiques qui ne sont pas enregistr es de fa on permanente par des sources sta tistiques ou administratives Au Burkina Faso la forme d enregistrement pour les comptables nationaux est le fichier R pertoire des entreprises Industrielles et Commerciales RIC 2 2 Le R pertoire des entreprises Industrielles et Commerciales RIC comme base de l enregistrement Le fichier R pertoire des entreprises Industrielles et Commerciales RIC com prend toutes les entreprises qui fournissent l administration fiscale des 1 Office National pour la Promotion de l Emploi Bamako 10 au 14 mars 1997 131 RISIAT ACES DU SFMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL D darations Statistiques et Fiscales DSF tablies suivant le plan comptable OCAM en vigueur Le RIC compl te et met a jour cette liste gr ce aux recense ments successifs des entreprises industrielles et commerciales que r alise depuis 1986 l Institut National de la Statistique et de la D mographie INSD Autrement dit le RIC contient aussi toutes les entreprises qui tiennent d autres formes de comptabilit s plus ou moins proches du plan comptable OCAM que ces entreprises fournissent des DSF l administration fiscale ou pas Le crit re essentiel de l inscription d une
111. Household Survey 1995 Figure 10 12 highlight the racial dimension of the occupational and gender sta tus of workers in the informal sector The small sample size for Indians who toge ther account for only 2 of the total number of workers involved in informal sec tor work predude a detailed analysis of this population group 238 Bamako 10 14 march 1997 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR As many as 87 Figure 10 of African and 93 Figure 11 of coloured women own account workers in the informal sector are in elementary occupations Among white women however the distribution of jobs across the occupational spectrum is much more even Figure 12 In addition among whites 44 of men and an equivalent proportion of women 43 work in the highest three occupational categories as managers professionals or semi professionals Figure 12 Proportionately fewer Africans are found in these categories Figure 10 Among Africans Workers for own account in the informal sector by occupation and gender in each occupation category Managers Professionals Semi prof tech Sales service Artisan crafts Elementary 80 60 40 40 60 80 Male Female Source October Household Survey 1995 Figure 11 Among coloureds Workers for own account in the informal sector by occupation and gender in each occupation category Managers Profession
112. Industrialized and Less Devd oped Countries Baltimore J onns Hopkins University Press Charmes J 1982 Le secteur non structur dans les comptes nationaux l ex p rience tunisienne in Stateco n 31 Septembre INSEE Paris Charmes J 1990 A review of recent experiences and methodological issues for surveying household and informal economic activities in Africa A new challenge for survey statisticians UNSO NHSCP TSSHEA J une Contini B 1981 Labour Market Segmentation and the Development of the Parallel Economy The Italian Experience Oxford Economic Papers Vol 33 pp 401 412 De Vletter F 1996 Study on the Informal Sector in Mo ambique Maputo amp Sofala Ministerio do Plano e Finan as Unidade Alivia Pobreza DNE 1994a Anuario Estatistico M aputo DNE 1994b For a detrabalho esua utiliza o em Mo ambique Serie Inquerito Demografico Nacional Documento n 4 Maputo DNE 1996 Contas Nacionais provisional draft Fu G 1977 Employment and Productive Capacity in Italy Banca Nazionale dd Lavoro Quarterly Review Vol 122 september pp 215 244 ILO 1993 15th International Conference of Labour Statisticians Geneve January ISTAT 1993 The underground economy in Italian Economic Accounts in Annali di Statistica year 1992 serie X vol 2 MAAPSA 1996 Rdatorio Anual mimeo MADE 1994 Inquerito Agricolo ao Sector Familiar mimeo
113. La d marche consiste donc ajuster une quation entre densit du b ti et indice de v g tation qui lui est bien saisi par l informa tion satellitaire Nous avons donc proc d de la mani re suivante Dans un premier temps nous avons construit un indice de densit du b ti en mesurant sur un certain nombre d ilots la densit du b ti r elle c est dire le rapport de leur surface b tie leur surface totale Cette mesure peut tre effec tu e sur le terrain Nous l avons pour notre part r alis e sur la mosa que de pho tos a riennes l aide d une grille millim tr e 31 lots ont ainsi t s lectionn s par tirage syst matique en superposant une grille la mosa que puis mesur s et report s sur l image satellite afin de conna tre leur indice de v g tation12 Dans un second temps une r gression polynomiale entre la densit du b ti mesu r e et l indice de v g tation a t ensuite estim e sur l chantillon des 31 lots L quation du troisi me degr choisie ensuite permis d imputer chaque pixel de l image satellite une densit du b ti partir de son indice de v g tation 9 Fiches n 7 et 8 du manuel op cit 10 II a pu tre montr dans les cas de deux villes aussi diff rentes que Quito et Marseille que la den sit du b ti tait un excellent crit re de stratification Dans le cas d esp ce il permettait de r duire la variance des estimateurs dans une fourchette de 35 75
114. Les perspectives Il CHAMP DE L ETUDE ET CONCEPTS UTILISES 2 1 Le champ de l tude recouvre deux aspects savoir le champ conomique et le champ g ographique a Champ conomique Pour le recensement le champ conomique couvre en principe toutes les activit s conomiques production services et commerce et tous les tablissements sans distinction a priori entre secteur moderne et secteur informel Les administra tions publiques en sont donc exdues En revanche les entreprises publiques rel vent du recensement au m me titre que les soci t s mixtes ou priv es Pour l enqu te le champ conomique est circonscrit aux seules unit s informelles Les unit s du secteur moderne en sont exdues b Champ g ographique Pour le recensement il couvre les dix circonscriptions urbaines du pays r parties en trois zones e Nord Djougou Kandi Natitingou et Parakou e Centre Abomey Bohicon e Sud Cotonou Porto Novo Lokossa Ouidah Pour l enqu te par sondage il est r duit aux six villes chantillons que sont Cotonou Porto Novo Abomey Bohicon Parakou et Djougou Bamako 10 au 14 mars 1997 N 77 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORVEL 2 2 L unit statistique de collecte L unit statistique d observation du recensement et de l enqu te est l tablisse ment Un tablissement est une unit conomique entreprenant une activit mar chande c est dire dont le produit ou
115. Muller S M 1985 Les comptes des entreprises non financi res en comptabilit nationale El ments m thodologiques partir de l exp rience tunisienne in Stateco n 46 INSEE Paris OECD 1990 The Informal Sector Revisited Paris 170 Bamako 10 14 march 1997 E RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON TE INFORMAL SECTOR Oudin X 1990 L enqu te nationale sur le secteur informel au Niger 1987 1988 in Stateco n 62 Mars INSEE Paris Pettenati P 1979 Illegal and Unrecorded Employment in Italy Economic Notes Vol 8 n 1 pp 14 30 Roubaud et S ruzier 1991 Economie non enregistr e par la statistique et sec teur informel dans les pays en d velopement in Stateco n 68 d cembre Num ro Sp cial INSEE Paris Roubaud F 1994 Le march du travail a Yaound 1983 1993 La d cennie per due in RevueTiers Monde XXXV n2 140 octobre d cembre Santa Maria H 1994 Indirect Methods of Estimation of the Size of the Informal Sector IECSE October UNDP ILO 1979 La ocupacion informal en areas urbanas 1976 Mexico United Nations 1993 System of National Accounts SNA Bamako 10 14 march 1997 N 171 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECIFUR INFORMEL Production Emplois Economie informelle Extrait de Construire les comptes de la nation Michel SERUZIER En d butant cet ouvrage par la pr sentation des secteurs instit
116. N 1993 Conditions d activit dela population deYaound juin 1993 DIAL DSCN 1993 Lesecteur informd a Yaound novembre 1993 DIAL DSCN 1993 Consommation et conditions de vie des m nages a Yaound d cembre 1993 STATECO n 78 INSEE Paris juin 1994 Kingne A 1993 Rapport de l enqu te 1 2 3 sur le secteur informel a Yaound DSCN Communication pr sent e au s minaire sur l emploi et le sec teur informel a Yaound novembre 1993 218 Bamako 10 au 14 mars 1997 EE RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR The needs for and actual use of informal sector survey results for analysis and policy purposes in Tanzania J B MWINUKA Planning Commission Dar amp Salaam Tanzania 1 INTRODUCTION In Tanzania the importance of the informal actor in supporting livelihood is reco gnized For more than a decade the performance of the Tanzania economy has been experiencing a downward trend in output Agricultural output per capita stagnated while industrial output substantially declined These adverse trends have had negative consequences not only on foreign exchange earnings but also on employment and income generation In particular open unemployment in the rural areas has worsened ILO J ASPA 1986 The important role the informal sector plays in contributing to output and gene ration of income shows itself very dearly during such periods of economic hard ships As inflation c
117. NEEDED FOR INFORMAL SECTOR PROMOTION The strategies or measures to increase the development of the sector and to maxi mize its employment potential vary in scope and coverage and depend on specific historical contexts Some of the central ingredients of a policy package for informal sector promotion are discussed below They draw on the suggestions made by studies by ILO ASPA 1985 1991 and proposals advanced by committed scholars Bagachwa 1991 a Creation of a conducive environment for the sector through policy changes Explicitly government policy and administrative arrangements for the informal sector need to be made at the level of a central authority such as the Planning Commission to encourage entrepreneurship and small scale enterprise creation and growth Correspondingly a well articulated incentive scheme needs to be developed away from traditional industries which are now so many that profit margins are low and competition high Moreover the incentives from which large scale industries benefit today should either be offered to informal sector enterprises or taken away from the larger enterprises to remove their unfair competitive advantages The objectives of the official policy and incentive scheme which would foster an enabling environment should include 1 To assist in stabilizing employment status of persons already engaged in the sector 2 To assist in the expansion of production and employment in existing firm
118. No schooling Std 1 3 EM Std 4 5 Std6 9 EM Std 10 Source October Household Survey 1995 Figure 27 illustrates that irrespective of gender the level of educational attain ment is lower for those working in the informal sector by comparison with wor kers in the formal sector But the differential in educational attainment between the formal and informal sector is striking Nearly 20 one in every five women in the informal sector have received no schooling while an additional 44 of them have completed only Standard 5 The racial form that characterizes poverty and inequality in South Africa is the product of past discrimination in employment in related fields like education and training and indeed in nearly every aspect of social economic and political life which were all systematically distorted first by colonialism and then by apartheid LMC 1996 5 Against this background it is clear that access to edu cation greatly changes a woman s employment opportunities and conversely a poor level of educational attainment causes many women to seek income for sur vival through informal sector activities 3 8 Implications of the analysis e Access to formal jobs and income in South Africa is highly unequal and reflects the socio economic structure which has favoured whites Both inequality in edu cational provision and the relocation of Africans to marginally productive areas in the past have had noticeable effects puttin
119. RMEL AUX SYSTEMES D INFORMATION ECONOMIQUE ET ALA COMPTABILITE NATIONALE INTEGRATION OF THE INFORMAL SECTOR INTO INFORMATION SYSTEMS AND NATIONAL ACCOUNTS Bamako 10 au 14 mars 1997 119 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECIFUR INFORMEL L exp rience camerounaise sur l int gration des donn es du secteur informel dans les comptes nationaux Guy SHE ETOUNDI Direction dela Statistique amp dela Comptabilit Nationale Yaound Cameroun L ETAT DE LA COMPTABILITE NATIONALE AU CAMEROUN Le Cameroun a maintenant une longue exp rience en mati re de comptabilit nationale En effet les comptes nationaux du Cameroun sont produits depuis les premi res ann es de l ind pendance par la Direction de la Statistique qui com prend en son sein une sous direction de la comptabilit nationale On peut cependant noter que la complexit des t ches r aliser et le mouvement permanent du personnel n ont pas cess de poser des probl mes r els au fonc tionnement des diff rentes quipes charg es d animer la conception et la confec tion des comptes nationaux du Cameroun Ceci a r guli rement conduit au bloca ge des s ries statistiques des comptes heureusement suivi de reprises Toutes ces consid rations avaient des implications directes sur la qualit des chiffres pro duits par la comptabilit nationale au Cameroun De plus la base de la s rie sta tistique des comptes nationaux maintenue l ann e 1979 80 tait vieil
120. S ope rator and operators could have up to three IS activities rare The final effective sample was 7 709 IS activities businesses with a relatively high non response rate of 10 7 1 790 paid employees and 1 363 unpaid employees were recorded for these activities Note that only IS operators were located and interviewed about their IS activity including about employees of the business The key to the survey was the identi fication of IS activities at the listing stage of the Eas Interviewers were trained using the guidelines given in the definition below The rather complex sampling methods did give complex weighting problems but these were overcome with some strata having to be collapsed because of non res ponse Informal unregistered co operatives also needed special weighting Ill INFORMAL SECTOR DEFINITIONS It should be noted that both surveys were conducted before the 15th International Conference of Statisticians at which recommendations were adop ted on the definition of the IS The results of these surveys were using in deve lopment work by ILO The following are the main features of the definition applied for both surveys e The IS is restricted to the private sector Excluded are all Government and Parastatal concerns and registered co operatives NE Bamako 10 14 march 1997 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR e For the ISS Agriculture activities were included in urban area only prov
121. SEMINAR ON TE INFORMAL SECTOR additional source of income to a formal or informal occupation They cover a wide variety of activities ranging from fishery and bee keeping to services Arguably they are not organized by a profit maximizing rationale but rather as a survival strategy These groups also share various characteristics They have low productivity and capital labour ratios compared with the modern sector They use labour intensive technologies small amounts of working and installed capital and relatively low levels of formal labour qualifications As regards their practical support informal activities require a focus on their differences rather than their similarities which will permit the tailoring of policy measures to the special characteristics of each informal group By focussing on the special needs of each informal segment poli cy making becomes more relevant and cost effective d Another informal sector characteristic linked to its supportive function of a weak modernization in developing countries i e rural urban imbalances highly unequal income distribution unstable formal institutions etc consists of its role of substitute welfare safety net Informal activities develop as a natural emer gency response to hardships of modern work based on the strength of basic fami ly and community social networks This occurs in the context of a lack of welfare mechanisms that neither the state nor the private sector are able or
122. SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Table 2 LFS Estimates of IS employement from sdf employed records only Type of employment Main activity Second Activity Total Self employed 760 374 791 298 1 554 672 Apprentice 37 372 14 135 51 507 paid amp unpaid Paid employee 91 531 46 242 137 773 Unpaid 107 390 137 909 245 299 Total 996 667 989 584 1 986 251 As expected the self employed estimates are the same The combining of paid and unpaid informal apprentices makes a paid employee comparison difficult but the number of unpaid workers confirms that earlier figures for current activity are an underestimate 5 2 Households with IS activities Informal sector activities are usually household activities rather than individual activities and household measures are particularly useful for policy purposes Below is given the overall percentages of households with IS activities from both surveys The comparison is reasonable given the points mentioned earlier regar ding periodic seasonal activities for the LFS Table 3 Percentage of households with an IS operator comparable definitions 5 3 Informal sector net income Income from self employment is always difficult to measure in household surveys However the table below shows that reasonably comparable estimates of net inco me were obtained for the major industry groups with a large sample in LFS Manufactoring Building B amp C and Tr
123. SEMINATRE SR E SECTEUR INFORVEL leurs t ches Une des cons quences directes est la sp cialisation des comptables dans le suivi des activit s sp cifiques ce qui assure en m me temps une meilleu re connaissance de celles qui ont cours dans le pays L organisation du travail en quipe qui s en suit malgr quelques difficult s de d marrage produit des r sul tats plus effidents et plus coh rents Cet expos qui a pour ambition de pr senter l exp rience camerounaise sur l in t gration des donn es du secteur informel dans les comptes nationaux s articu le sur deux parties e L volution du concept e L int gration du secteur informel dans le syst me de comptabilit nationale du Cameroun 1 L EVOLUTION DU CONCEPT L importance du secteur informel dans les conomies des pays en voie de d ve loppement en g n ral et dans celle du Cameroun en particulier a t mise en vi dence depuis bien longtemps par diff rentes enqu tes et tudes Cependant la quantification dela contribution de ce secteur s est heurt e des probl mes allant de la d finition de base la mesure de cette activit 1 1 Le SCN68 Tout en admettant la n cessit de proc der l tablissement des comptes du sec teur informel le SCN68 n a pas cru devoir donner ni une d finition rigoureuse ni le champ ni les m thodes d investigations pratiques Ainsi l utilisation de plusieurs crit res pour d finir le secteur infor
124. SIAT ACES DU SEMINATRE SR JE SECTEUR INFORVEL Le principe d exhaustivit La distinction entre tablissements informels et modernes ne rel ve pas du res sort des enqu teurs sur le terrain Le recensement concerne l ensemble des ta blissements et la distinction est ensuite op r e sur le fichier informatis issu du recensement sur la base des informations collect es L exhaustivit de l op ration du point de vue spatial est une r gle imp rative pour les agents recenseurs le ratissage du territoire doit tre complet et il ne doit y avoir en principe aucune exception sauf celles express ment d cid es La pr cision des informations collect es est aussi une r gle imp rative Etant donn que le recensement doit aussi servir de base de sondage pour l enqu te il importe qu un tablissement recens puisse tre facilement retrouv cela signi fie que le nom de la personne ou la raison sociale de l tablissement et surtout la localisation et l implantation de ces derniers doivent tre not s avec toute la pr cision requise Les activit s mobiles Les corporations mobiles regroupent l ensemble tr s connu du BCT b timent com merce et transport Elles regroupent des activit s fort h t rog nes entrepreneurs du b timent t cherons plombiers lectriciens ma ons couvreurs charpentiers peintres d corateurs marchands ambulants et la sauvette transporteurs utili sant toutes sortes de moyens
125. TRODUCTION EAMAT the Eastern Africa Multidisdplinary Advisory Team of the ILO was esta blished in 1993 as practical result of setting up the new Active Partnership Policy APP approach of the ILO This approach aims at keeping closer relations bet ween the ILO and its tripartite membership based on continuous interaction and dialogue Hence 14 Multidisciplinary Teams MDT have been established in Africa Asia Central and Eastern Europe the Pacific North and South America and the Arab States to enable the ILO to respond quickly to requests for techni cal guidance from its constituents Therefore the teams comprise a wide range of specialists in different fields of ILO concern EAMAT covers the following countries Djibouti Eritrea Ethiopia Kenya Tanzania Uganda Comoros Madagascar Mauritius Seychelles Since October 1994 a labour market statistics specialist is part of the EAMAT In what follows a brief overview of the state of affairs regarding informal sector statistical activities and policies in several of the countries covered by EAMAT will be presented Generally speaking the informal sector in anglophone Eastern Africa is regar ded mainly as a mean for absorbing those who cannot find wage employment or to supplement earnings of those who are already employed and who may even tually graduate into self employment in the informal sector Therefore surveys on the informal sector were conducted with the primary aim to enable
126. a tively larger size of the sample the results of OHS 1995 are robust care has to be taken in interpreting the data with regard other sectors especially agriculture and transport The largest proportional difference is in agriculture forestry and fishing whose share was reported as four times its share in employment H owever this iS an outcome of averaging the huge range of incomes reported by respondents who work in the sector and the small size of the sampled population In addi tion the agriculture sector is particularly subject to large seasonal variations in both earned incomes and output In similar vein the black owned taxi indus try is included in the transport sector and adjustment for depreciation would substantially reduce the incomes of the few who do participate in the sector as owners of taxis and who report incomes that are sixty times or more than those in the lowest income band Bamako 10 14 march 1997 235 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Figure 5 Number of workers for own account in the informal sector by economic sector Other amp unspec Trade cater accom 2 21 Finance bus service 2 Construction 5 Manufacturing 6 Agric forest fish 2 Personal services a Transp storage 58 4 Source October Household Survey 1995 Figure 6 Contribution by workers for own account in theinformal sector to annual GDP in South Africa Trade cate
127. a comprehensive picture of the sector It is a broad based survey cove ring a wide range of topics induding migration mortality and fertility Its main focus is not informal business activities Bamako 10 14 march 1997 249 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR FE A more focused survey concentrating specifically on informal sector activities employment patterns in the sector constraints faced by its workers and its poten tial for growth is required in South Africa The conduct of such a survey is subject to obtaining the necessary funding XX REFERENCES Fine Ben and Rustomjee Z South Africa s Political Economy From minerals energy complex to industrialization London Hirst 1996 Funkhouser Edward The Urban Informal Sector in Central America Household Survey Evidence World devdopment Vol24 n 11 1996 pp 1737 1751 Hirschowitz Ros and Orkin Mark Eds Micro enterprise devdopment in South Africa Community Agency for Social Enquiry Case 1994 ILO Statistics of employment in the informal sector Report 111 Fifteenth International Conference of Labour Statisticians ILO Geneva 1993 Mead Donald C and Morrison Christian The Informal Sector Elephant World Devdopment Vol 24 n 10 1996 pp 1611 1619 Melmed Sanjak J oylene and Santiago Carlos E The Household and Employment in Small Scale Non farm Enterprises World devdopment Vol24 n 4 1996 pp 7
128. a predominantly sociological approach These studies show how important the informal sector is in the Mozambican economy and highlight differences with respect to other similar developing countries Overall it appears that the urban informal sector in Mozambique arises as the spontaneous creation of self employment opportunities as a response to the excess supply of labour in the formal sector Also it ensures a rea sonable subsistence income level for the less privileged part of the population Moreover differently from other developing countries the considerable lack of sup ply of goods and services wrong policies of price fixing the importation of new goods and services not existing in the local markets and the demand for qualified workers are factors that tend to increase the potential for growth of the informal sector Most of these studies point out that the informal sector in Mozambique is characte rized by self created activities established in the aftermath of the war and conducted on a very small scale usually with no fixed capital by informal own account indivi dual or household enterprises These activities appear to have a very strong link with those conducted in the formal sector almost all of the inputs of the informal sector comes from the formal one while in several cases some of the output of the informal sector goes to firms belonging to the formal one From the social point of view a vast part of the population in
129. ablir tous les crit res retenus jusqu pr sent pour caract riser l conomie informelle sont en effet partag s par l conomie souterraine Or rien n est pr cis en la mati re dans la Bamako 10 au 14 mars 1997 189 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL r solution de l OIT On pourra bien s r y faire figurer les activit s ill gales en soi pour le reste seuls des crit res locaux semblent pouvoir tre mis en oeuvre 9 2 3 Les contours d un secteur informel Sur la base des principes nonc s ci dessus et en conformit avec la r solution de l OIT on trouvera dans ce paragraphe des propositions concr tes pour tablir un secteur informel dans le cadre du SCN a Un secteur d fini comme un regroupement d tablissements Comme nous venons de le voir c est en r f rence aux tablissements productifs qu il est possible de dresser un contour de l conomie informelle Et les tablisse ments qui en rel vent appartiennent n cessairement au secteur institutionnel des m nages puisqu ils ne peuvent avoir une personnalit morale Mais l conomie informelle n indut pas tous les tablissements que peuvent contr ler les m nages ceux qu ils contr lent collectivement les pseudo tablissements pro duisant pour leur propre compte en sont exclus et certaines entreprises indivi duelles marchandes peuvent relever de l conomie formelle ou souterraine Or au sein de chaque m nage
130. ach which assumes a stable relationship between population of working age not engaged in the formal sector and output in the informal sector and various monetary approaches which assume stable relationships between economic activity and some monetary variable Two points are worth making about these methods Firstly previous studies have assumed a pre determined set of National Accounts however as the compilers of National Accounts we cannot do this but must rather incorpora te these methods into the process of reconciling the accounts In general this will lead to changes in all elements of the accounts not only the informal sec tor Secondly it is crucial that the modelling assumptions used in indirect measures must be carefully explained at all times and included whenever the data is released as policy may well depend on them For example the employ ment method an assumption that output per capita in the informal sector is constant in real terms and so the total can be estimated by multiplying this figure by the number of people engaged in each activity is not only dubious as a measurement for sectors where output is demand driven hawking food manufacturing or constrained by the availability of land agriculture but will lead directly to the policy prescription that the sector can always expand to receive workers redeployed from the formal sector How isthe Informal Sector Measured in the Ghanaian National Accounts Rather than repe
131. active population implies that informal activities have to assume a remedial function as a source of employment for the otherwise jobless population In this case the various macro economic strategies pursued in Tanzania since the 1980 s which attempted but could not achieve the recovery of modern industrial growth have had a direct impact on the informal sector as employment agent The table below shows that the informal sector was employing a total of 2 369 380 people in Tanzania in 1991 Table 1 Total informal sector employment by industry by geographic area and by sex Dar es Other Salaam urban Rural Total Industry Total Total Total Male Female Total Agriculture amp Fishing 21 835 104 490 110 052 188 063 48 314 236 377 Mining amp Quarring 0 17 400 4 321 18 723 2 998 21 721 Manufacturing 44 219 77 529 404 501 395 247 131 002 526 249 Construction 22 327 28 785 112 326 162 216 1 222 163 438 Trade Rest H otel 203 200 359 325 651 175 575 389 638 311 1 213 700 Transport 4 419 7 758 65 893 75 292 2 778 78 070 Community es 19 958 38 858 71 009 161 164 13 661 129 825 Total 315 958 634 145 1 419 277 1 531 094 838 286 2 369 380 Source National Informal Sector Survey 1991 Bamako 10 14 march 1997 N 221 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR FE b Being left to its own resources it is natural that
132. activit 4 6 Nombre de personnes travaillant dans cette activit 4 7 Liste des produits fabriqu s ou des services vendus prix de vente unitaire nombre d unit s vendues par jour semaine ou mois 4 8 Liste des biens et services entrant dans la fabrication ou la r alisa tion du bien ou du service prix unitaire quantit utilis e 4 9 Equipements utilis s pour r aliser l activit Module inactif Ce module permet de recueillir les informations suivantes 1 Statut de r sidence 2 Ethnie ou nationalit 3 Activit secondaire exerc e 3 1 Nature de l activit 3 2 Situation dans l activit 3 3 Lieu d exercice de l activit 3 4 Dur e d exercice de l activit 3 5 Revenus moyens tir s de cette activit Bamako 10 au 14 mars 1997 N B RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL Module ch meur Ce module permet de recueillir les informations suivantes 1 Statut de r sidence 2 Ethnie ou nationalit 3 Niveau d instruction 4 Niveau de formation centre de formation professionnelle apprentissage sur letas 5 Profession ou m tier appris 6 Nature de l activit pour les ch meurs ayant d j travaill 7 Situation dans l activit pour les ch meurs ayant d j travaill 8 Dur e d exercice de cette activit 9 Dur e dans la recherche du travail 10 Exercice d une activit accessoire pendant la recherche du travail 10 1 Nature de l activit 10 2 Si
133. ade Restaurants Hotels The total and mining were particularly distorted by an unusual village which had become a small scale gold mining centre Bamako 10 14 march 1997 115 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR FE Table 4 IS operators average monthly income from IS activities by industry ISS LFS Industry 1 000 Shs 1 000 Shs M amp Q mining amp quarrying 7 420 62 400 Manufactories 7 250 7 670 B amp C building amp construction 10 130 14 540 Trade Restaurant H otel 10 480 11 570 Transport 12 170 59 400 Community amp Personal Services TOTAL VI POINTS FOR OTHER SIMILAR SURVEYS e Both methodologies can give reasonable estimates of S employment and of course both surveys always have other wider objectives than just this topic It is unlikely that many countries will have the resources to do both surveys regular ly and the following comments are particularly directed at when only one of the surveys is conducted e It is important to understand the concept measured in each survey An LFS conducted over 12 months gives for current activity a measure of the average eco nomic activity over that 12 months whereas the ISS attempted to measure any IS activity over the previous 12 months An LFS can also measure activity over 12 months usual activity but it may overload a questionnaire to categorize such usual activity as informal or not as well as for
134. ailleurs leur propre compte par m nage en ne prenant en compte que l activit prind pale des individus Voir INACK 1 S NDIFFO J NKWAYEB R LACHAUD J P Pauvret et march du travail au Cameroun le cas de Yaound Discussion Papers n 47 IE S Gen ve 1992 Un calcul identique effectu partir des r sultats publi s du recensement g n ral de la population de 1987 pour l ensemble des zones urbaines les donn es pour Yaound ne sont pas disponibles donne un r sultat similaire 0 53 6 Toutes les tapes de la m thode sont d taill es dans les 15 fiches du manuel deformation Cf DURE AU F BARBARY O MICHEL A LORTIC B Sondages ar olaires sur image satdlite pour des enqu tes socio d mographiques en milieu urbain op dt 7 On obtient les 4 dasses suivantes v g tal homog ne v g tal h t rog ne min ral homog ne min ral h t rog ne L indice de v g tation normalis est donn par la formule suivante IVG 128 1 XS3 XS2Y XS3 XS2 L indice d h t rog n it affect chaque pixel est mesur par l cart type de l in dice de v g tation des 9 pixels adjacents voir fiche n 6 du manuel op cit L hypoth se qui est faite ici est que la zone urbanis e correspond un espace dominante min rale et fortement h t rog ne Rappelons que ce traitement num rique ne constitue qu une aide la d termination de la limite urbaine Bamako 10 au 14 m
135. ain the deviation from the average rate are not accounted for A dear advantage is that the required data are generally available for a large number of countries However the labour participation rate methods depend on assumptions on labour productivity in the informal sector which are not easy to make Ill THE INFORMAL ECONOMY IN MOZAMBIQUE As we said above several empirical studies have already been conducted pointing out the importance of informal activities in less developed economies see for ins tance Roubaud 1994 In Mozambique like other less developed countries it appears that the labour force involved in informal activities is mainly composed of the poor classes mostly urbanized with scarce education or low levels of quali fication who come from rural areas in search of better standards of living Such labour force is mostly made of women young people seeking their first job low wage marginal employees of the formal sector looking for alternative sources of income to protect their family income from inflation It is for these reasons and for a better localization of informal activities that the focus of most studies is often on the informal urban sector IUS only In this fra mework the size of the IU S depends on i the capacity of rural areas of absorbing labour given a certain population growth rate ii income generating opportunities in non agriculture activities in rural areas iii the level of employme
136. aires on a enregistr une insuffisance de fiches de recensement vers la fin de l op ration dans certaines villes en rai son de la sous estimation du nombre d tablissements semi s dentaires et ambulants e La r duction du budget initialement pr vu se trouvait tre en contradiction avec la d cision du Comit interminist riel d largir le champ d observation conomique y compris les activit s ambulantes et g ographique dix princi pales villes du pays En multipliant les fronts d attention simultan s on a rendu plus complexes la logistique et la distribution de ressources dispo nibles b Pour l enqu te par sondage e Leniveau des agents enqudteurs le niveau moyen de formation des agents enqu teurs est le BEPC Sur le terrain on a observ que certains n avaient pas cern toutes les parties du questionnaire cause de leur caract re sp ci fique Cette situation a n cessit des s ances de r explication e L effectif du personnd d enqu te et la dur e de formation le soud de concentrer l op ration sur une courte p riode a t a la base du choix d un effectif d agents enqu teurs lev D un autre c t la dur e de la formation a t r duite deux jours et cette formation a t unique au niveau de chaque ville Ce choix a particuli rement accru la charge de travail relative la v rification de la collecte d information sur le terrain Par ailleurs cela n a pas permis d aborder en profondeur l
137. aires est totalis en B En ajoutant A amp B on trouve le total des emplois par activit s Compte tenu des deux d compositions par statut et par dur e du travail rdatives au premier emploi mais aussi d informations de m me nature disponibles sur les emplois compl mentaires on peut alors transposer lenombre de ces emplois soit en heures travaill es soit en emplois quivalents plain temps annud amp en faire la r partition par statut L id al serait aussi d en faire une r partition sdon les sec teurs institutionnds o cetravail est mis en ouvre Bamako 10 au 14 mars 1997 N 203 RISIAT ACES DU SFMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL b Une solution minimale A d faut d tablir une mesure de la dur e annuelle de travail la solution mini male consiste a faire la mesure de la population active occup e dans le cadre d une matrice comportant les m mes entr es que celle propos e ci dessus Mais il s agit alors d une valuation d mographique qui peut tre soit ponctuelle une date donn e soit d j en moyenne annuelle Dans ce dernier cas il faut prendre en compte des l ments tels que e le moment de la collecte statistique utilis e e la saisonnalit de l emploi e les variations conjoncturelles Une telle matrice est tablie pour l ann e de base et si possible prolong e en ann e courante Elle ne donne cependant aucune indication pr cise sur le temps de travail effectivement mis en uvre et son
138. aison de la divergence des auteurs pour expliquer les causes de leur existence Mais d abord quelle distinction introduire entre ces deux notions En fait on peut dire que dans les pays d velopp s et mise part l conomie de proximit toute activit qui ne se soumet pas aux r gles pr vues par les pouvoirs publics se trouve en situation d ill galit elle prend donc n cessairement un aspect souterrain car il s agit d chapper aux diff rents contr les effectivement pr vus pour les faire respecter A l inverse dans les pays moins d velopp s on constate que l informalit est associ e une faiblesse administrative et poli tique de l Etat C est ainsi qu une frange importante de la population peut d velopper ses activit s conomiques en dehors des r gulations publiques sans qu on puisse pour autant parler de travail au noir Et on constate de plus que le champ des activit s informelles est assez diff rent de ce qui existe dans les pays d velopp s Mais m me alors l exercice d activit s interdites rev t un cer tain caract re souterrain Finalement on pourrait dire qu il n existe pas de dif f rence de nature conomique entre conomie informelle et conomie souter raine l une tant plus r pandue dans les pays sous d velopp s l autre plus pr sente dans les conomies d velopp es En revanche les comportements sont tr s diff rents en mati re de visibilit et par voie de cons quence de trans
139. alisable avec les enqu teurs de bon niveau utili s s dans les op rations pr c dentes Cette facon de faire ferait certainement gagner du temps et peut tre permettrait de diminuer quelque peu les co ts En outre la phase 3 interviendrait assez t t apr s les deux premi res D autre part cette phase 3 devrait galement conna tre quelques modifications on pourrait par exemple coupler les deux enqu tes de cette phase en une seule et videmment sur un chantillon plus important x xx BIBLIOGRAPHIE Backiny Y P 1993 Les bases de donn es disponibles des phases 1 et 2 de l en qu te 1 2 3 sur le secteur informel Yaound DSCN Communication pr sent e au s minaire sur l emploi et le secteur informel Yaound novembre 1993 Berthellier P 1993 Type de m nages et mode d insertion sur le march du tra vail DIAL Communication pr sent e au s minaire sur l emploi et le secteur informel Yaound novembre 1993 Cogneau D Roubaud F 1992 Utilisation de la t l d tection pour l laboration d une enqu te sur le secteur informel le cas de Yaound STATECO n 71 INSEE Paris d cembre 1992 Cogneau D Razafindrakoto M Roubaud F 1994 Le secteur informel cr e t il sa propre demande Faits empiriques et mod lisation macro conomique Etude DIAL Paris avril 1994 Bamako 10 au 14 mars 1997 N 217 RISIAT ACES DU SFMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL DIAL DSC
140. als Semi prof tech Sales service Artisan crafts Elementary 27 100 80 60 40 20 40 60 80 Male Female Source October Household Survey 1995 Bamako 10 14 march 1997 239 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Figure 12 Among whites Workers for own account in theinformal sector by occu pation and gender in each occupation category Managers Professionals Semi prof tech Clerks Sales service Artisan crafts Elementary 60 80 Female Source October Household Survey 1995 Figures 13 and 14 provide an insight into the occupational status of Africans coloureds and whites in formal employment Similarities with the gender distri bution of enployment in the informal sector are marked In both sectors men dominate the fields with the highest earning potential As in the informal sector the occupations of Africans and coloureds are predominantly in the less remune rative category classified as elementary Half of all African women and over a third 34 of all men do elementary jobs Figure 14 Figure 13 Occupation of Africans employed in the formal sector by gender in each occupation category Managers Professionals Semi prof tech Clerks Sales service Artisan crafts Operators assembl ers Elementary Other and un
141. apprentices are employed and e the enterprise is mostly family based and e investment is low and technology labour intensive and management system is simple based on traditional artisan system and e technical know how and operating skills are obtained outside the formal educa tional system Self employed persons hawkers vendors retail traders etc were included The NMS informal sector part was confined to four main urban centres The actual sample size was 634 units altogether for all four centres Hence the cove rage was inadequate the selected units were about 1 in terms of establishments Bamako 10 14 march 1997 N 253 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR FE Current Data Collection Activities Currently the Statistics Department of the Ministry of Planning and Economic Development is trying to get a survey launched on the informal sector that will be a follow up of the labour force survey contemplated for 1997 This labour force sur vey will include a module to identify household of informal sector operators The following informal sector survey will then interview a sample of these operators on their enterprise activities 3 3 Kenya There is a long tradition in the Republic of Kenya to collect information on infor mal sector activities or the so called J ua Kali sector It started in 1972 with an ILO report In 1976 a survey of informal sector activities in Nairobi Kisumu and
142. ar measures Il SURVEYS METHODOLOGIES 2 1 Labour Force Surveys LFS The LFS was a standard household survey using an existing rural master sample which had been used for several years for Agricultural Surveys and a recently designed urban master sample Fifty 50 Enumeration Areas Eas were selected in rural areas and 122 EAs in urban areas The sample was balanced geographically throughout the twelve months collection period A total of 7 762 households were originally selected and a very high response rate of 97 6 was achieved by intensive follow up The questionnaire covered both usual activity over the last twelve months and current activity in the last week Informal sector activity was identified for only current economic activi ties main and secondary The IS identification used other information collec ted but particularly relied on interviewer evaluation based on guidelines given on a facing page to the relevant questions In the LFS sample 2 788 persons were identified as currently self employed in the IS 362 persons as paid employees in the S and 164 as unpaid helpers Bamako 10 14 march 1997 111 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR PE 2 2 National Informal Sector Surveys NISS The survey approach adopted is now commonly called the mixed approach A sample of EAS is taken at the first stage and all households are screened to iden tify any informal sector operators A sub sample i
143. ar whether particular policy activities were based on the results of particular surveys it is dear that the discussion of different results and findings has raised the awareness of politicians and led to focus their activi ties on the issues under discussion Thus it may be acceptable to present some policy measures of the different countries without being able to trace them back to particular surveys 4 1 Tanzania The informal sector studies and surveys showed that the current situation of the Informal Sector in the United Republic of Tanzania can be characterized by too much bias on petty trade the scope of productive activities that generate new wealth is extremely limited e very low productivity e lack of skills and training and e the sector is highly disorganized The Ministry of Labour and Youth Development has set up a national policy for micro enterprise and informal sector promotion that was based on the advanced knowledge about this sector as provided through the National Informal Sector Survey 1991 and the 1995 Dar es Salaam survey as part of the ILO Interdepartmental Project on the Urban Informal Sector These surveys were conducted by the Bureau of Statistics and the Planning Commission with ILO support and provided the country with valuable information on the size of infor mal sector activities their contribution to the economy the potential in human resources for development as well as insights about the aspiratio
144. ars 1997 N 3 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL Le trac d finitif a t effectu sur la mosa que de photos a riennes Nous avons retenu le crit re de contigu t suivant pour qu une zone b tie soit inclu se dans la ville il faut qu elle n en soit pas s par e par plus de 200 m tres de v g tation Ce trac sur la mosa que de photos a riennes a t ensuite digita lis sur l image satellite directement sur l cran Cette op ration tait faculta tive mais elle a permis de faire une mesure suppl mentaire de la surface tota le de la ville ainsi que de la surface de chaque classe de densit du b ti cor respondant une strate du sondage La surface Trois estimations de la surface de la ville ont donc t obtenues e Par mesure directe de l ensemble de la ville sur la mosa que de photos a riennes au planim tre manuel e Par somme des mesures au planim tre des surfaces des strates e Par comptage des pixels sur l image satellite Le tableau suivant montre une amplitude de 6 7 entre les deux estimations extr mes Dans ce cas la mesure directe est sans doute la plus impr cise Tableau 1 Trois mesures dela surface de Yaound Surface ha 1 Mesure planim tre 8491 2 Somme des strates 8155 3 Somme des pixels 8700 II faut noter que les carts obtenus pour ces trois mesures ne constituent en rien un indice de pr cision du sondage En premier lieu les
145. as actually a paid employee in another person s S activity IV TOTAL INFORMAL SECTOR EMPLOYMENT COMPARISONS Even though the time periods were roughly comparable for the two surveys the reference period do cause some problems of comparability For LFS the last week was the reference period For ISS any IS activity during the previous 12 months was to be recorded The ISS established that IS activity is very periodic and par ticularly seasonal in rural areas Overall only 50 of IS businesses were recor ded as operating from 10 to 12 months of the year in the ISS Thus the ISS mea sures should generally be higher than the LFS measures although recall loss no doubt also lowers the figure of the ISS Bamako 10 14 march 1997 113 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR E The overall comparison with adjustments for differing industry coverage is given below Table 1 Total informal sector employment Employees Self employed Paid Unpaid 1 609 741 221 670 301 592 2 133 003 Total 1 551 581 151 944 1 770 209 Main 760 319 114 361 923 498 Secondary 791 262 37 583 846 711 For self employed the comparison is reasonable given the factor mentioned earlier For paid employees the point to note is the relatively large number 96 260 of casuals and part time employees for ISS These categories were not identified separately for LFS but it is expected that the LFS would only
146. at es des diff rences essentielles De m me reconna t on actuellement la sp cificit des pays dits en transition pour lesquels la mise en uvre du mar ch induit des situations particuli res Mais de telles cat gories n puisent pas loin s en faut la diversit des situations qui peuvent exister Et au del du foisonnement des solutions apport es locale ment pour satisfaire des besoins en constante volution il est plus particuli re ment int ressant de souligner deux aspects que peut prendre cette diversit e La multiplicit des solutions institutionnelles apport es par les pouvoirs publics locaux pour encadrer ce foisonnement ou pour apporter des solutions aux pro bl mes qui se pr sentent la collectivit Bamako 10 au 14 mars 1997 179 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORVEL e L inventivit des citoyens pour tourner les r gles ainsi introduites ou tout simple ment se mettre la marge quelles que soient les raisons avanc es pour le justifier Le comptable national doit donc tout la fois inventorier ces solutions institu tionnelles pour leur donner la repr sentation la plus appropri e dans le cadre du syst me et en m me temps d tecter les d tournements qui en sont faits pour ne pas ignorer leur existence lors des valuations r aliser C est maintenant autour de ces deux axes que nous proposons de poursuivre notre inventaire en reprenant la typologie institutionnell
147. at n an moins les activit s gardent un caract re marchand Pour analyser l impact du secteur informel au Mali la d finition suivante pour Bamako 10 au 14 mars 1997 N 19 7 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORMEL l enqu te 1989 a t adopt e Le secteur informel ou non structur est constitu de l ensemble des activit s men es titre d ind pendant et titre de salari ou d aide familial ou d apprenti dans des micro unit s de productions de biens et de services de moins de cinq 5 travailleurs 5 2 Estimations rapides de l emploi informel En nous r f rant la d finition ci dessus mentionn e l enqu te a donn 105 868 aides familiaux apprentis 142 826 salari s travaillant dans des micro entreprises de moins de cinq 5 travailleurs et 209 276 ind pendants associ s Ainsi nous pouvons d darer qu il y a au total 457 970 actifs exer ant une activit informelle dont 272 942 soit 59 60 pour le milieu urbain et 185 028 soit 40 40 pour le milieu rural Par ailleurs en consid rant toute la population active occup e identifi e par l en qu te de 1989 soit 2 886 968 personnes le secteur informel tel que nous venons de le d finir repr sente 15 86 Cette proportion d montre l importance du sec teur informel comme un creuset d emplois dans notre conomie Cette importan ce peut tre interpr t e en disant que sur 25 actifs occup s 4 tirent leurs res sources des activ
148. at the outline of coverage of the Informal sector in the Ghanaian National Accounts given in previous sessions will merely point out the role of household surveys enterprise based surveys and indirect methods Household Surveys Integrated Economic Accounts for Households have been compiled almost entire ly using data from round three of the Ghana Living Standards Survey this sour ce has also been used directly in certain sections of the Supply and Use table eg output of professional and business services and small scale manufacturing and indirectly to provide estimates of costs per acre in agriculture Bamako 10 14 march 1997 151 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR FE Enterprise Surveys Enterprise surveys covering largely informal sector activity are concentrated in primary industries The Ministry of Agriculture and Lands conducts a survey of small scale farmers the Forestry department provides data on gathering of fire wood and charcoal burning the Minerals commission collects data on small scale mining and the Fisheries department conducts an annual canoe survey Indirect Methods As much of the survey data used in particular the household survey data is not available every year it has to be updated assuming that it grows in line with population and prices The estimates that result are placed in a Supply and Use table that desegregates industries according to their sector and the supp
149. ategory indudes domestic work as well as scavenging and farm work that generally require unskilled labour and relatively little if any education or training As illustrated in Figure 9 the occupations of over 80 of all women in the informal sector fall into the elemen tary category By contrast men are found in more diverse occupations 23 of all men working in the informal sector regard themselves as managers or professio nals engaged in such occupations as taxi driving or running a micro enterprise An additional 39 classify themselves at the artisan craft level in the occupational hierarchy and only 21 are engaged in occupations classified as elementary Figure 9 Bamako 10 14 march 1997 237 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Figure 8 Workers for own account in theinformal sector by economic sector and gender in each sector Personal services Trade cater accom Manufacturing Agric forest fish Finance bus service Transport storage Construction Other 40 60 80 Female Source October Household Survey 1995 Figure 9 Workers for own account in the informal sector by occupation and gender in each occupation category Managers Professionals Semi prof tech Sales service Artisan crafts Elementary Other and unspec 80 60 40 40 60 80 Male Female Source October
150. ations interm diaires Salaires et avantages en nature Imp ts indirects Exc dent Brut d Exploitation Valeur ajout e Production Source R sultats del enqu tel g resur lesecteur informed de d cembre 1989 142 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT Y ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL Int grer le secteur informel dans les comptes nationaux cas du Niger Tassiou ALMADJ IR Direction dela Statistique et des Comptes Nationaux Niamey Niger 1 INTRODUCTION Au Niger l importance du secteur informel s est fait sentir d s le d but des ann es 1980 Deux enqu tes r alis es l une en 1981 l autre en 1987 ont montr que ce secteur occupe une place importante dans l conomie nationale 30 du PIB selon l enqu te sur le secteur informel r alis e en 1987 C est un secteur qui a su s adapter la crise conomique actuelle a pu profiter du r tr cissement du secteur moderne pour assurer une croissance en volume appr dable en produisant des biens et services des prix conformes aux revenus et aux besoins de la client le En outre il procure emplois et revenus une part importante de la population nig rienne L objectif principal assign l Enqu te Nationale sur le Secteur Informel de 1995 ENSI est de permettre une estimation de l importance actuelle
151. atistique amp dela Comptabilit Nationale Yaound Cameroun I INTRODUCTION Bien que les pr occupations de l int gration du secteur informel dans l conomie camerounaise datent des ann es soixante dix ce secteur jusqu en 1993 n avait jamais fait l objet d une investigation syst matique dans l optique d une valua tion de son potentiel productif Des enqu tes sectorielles sur le double plan du champ de couverture et des activit s sp cifiques ont t souvent men es pour des besoins propres des organismes int ress s par tel ou tel aspect des activit s du secteur informel En 1993 pour la premi re fois une enqu te visant asseoir v ritablement un sys t me d informations sur le secteur informel a t organis e malheureusement elle aussi s est limit e la seule ville de Yaound pour des raisons budg taires vi dentes II s agissait d une enqu te int gr e d nomm e Enqu te 1 2 3 r alis e en quatre phases traitant chacune d un aspect particulier de ce secteur L enqu te emploi objet de la premi re phase a permis d appr cier les conditions d activit de la population de la ville de Yaound La deuxi me phase r alis e aupr s des patrons des unit s de production du sec teur informel identifi s lors du premier passage a assur la reconstitution des comptes de ces unit s et une valuation de leur environnement de travail La troisi me op ration a pr sent la consommation des m
152. au 14 mars 1997 N 3 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL r cemment d velopp e par une quipe pluridiscplinaire de chercheurs de l ORSTOM Cette technique avait d j t exp riment e avec succ s Marseille France et Quito Equateur Nous nous proposons de montrer qu elle peut tre aussi mise en oeuvre dans un tout autre contexte g omorphologique dimatique et humain en Afrique tropicale Nous pr senterons dans un premier temps les principaux objectifs et caract ris tiques de l enqu te sur le secteur informel Yaound Cameroun 1992 puis dans les trois parties suivantes nous exposerons les diff rentes tapes de la r alisation du plan de sondage la d limitation de la zone urbanis e la stratification de la ville et enfin le tirage des lots dans la ville Il PRESENTATION DE L ENQUETE Dans le cadre de l tude des perspectives macro conomiques moyen terme du Cameroun il a t convenu de r aliser une enqu te sur le secteur informel En effet compte tenu de l importance de ce secteur tant dans la production de cer taines branches que dans le revenu de certains groupes de m nages l absence d informations fiables dans ce domaine grevait la qualit des projections mod li s es Le budget disponible tant limit l enqu te a t restreinte dans un premier temps la capitale Yaound pour tre ventuellement tendue d autres villes Douala notamment en fo
153. bales et sur panel des principaux indicateurs Dans les tableaux 2 5 de l annexe 2 nous pr sentons la structure de la popula tion potentiellement active le taux d activit le taux de ch mage et les revenus d activit selon le sexe l ge et le niveau scolaire L objectif de cette note tant uniquement la pr sentation de la d marche nous pr cisons au niveau de ces r sultats tout simplement que les donn es du panel ont pour but d abord de confirmer ou d infirmer les analyses que l on peut faire sur les donn es globales et ensuite de mieux comprendre et expliquer ces der ni res Nous r sumons la situation tudi e en observant que les donn es traduisent une conjoncture globale toujours plus d favorable malgr de l g res claircies localis es Evolutions des trajectoires individuelles L examen au sein du panel constitu en 1994 des trajectoires individuelles sur le march du travail se donne pour ambition de retracer les diff rentes mobilit s qu on y observe A cet effet les tableaux 6 et 7 annexe 2 indiquent respective ment ce que sont devenus en mai 1994 les actifs les inactifs les ch meurs et les actifs occup s de f vrier 1993 IV CONCLUSION La mise en uvre du faux panel a donc permis d obtenir des r sultats int res sants au niveau de l enqu te emploi II est rappeler que les m mes types de r sultats auraient pu tre obtenus au niveau de l enqu te sur le secteur informel si une dis
154. ban and rural informal study which is rich in technical information and statistical methodology in Tanzania is the National Informal Sector Survey NISS of 1991 It was a joint effort of the Planning Commission and the Ministry of Labour and Youth Development with financial assistance from the UNDP ILO and SIDA The survey aimed at providing quantifiable national data on employment in the sector national accounts esti mates and policy guidelines for planners on the development of the sector This sur vey has provided the most detailed data on the sector at the national level Its ana lysis together with the analysis of the previous studies has helped the government to formulate the informal sector policy for Tanzania To update the information obtained from the 1991 survey and collect additional data for in depth study of the sector another large scale informal sector survey was conducted in 1995 with sup port from the ILO Interdepartmental Project on the Urban Informal Sector its geographic scope was however restricted to the Dar es Salaam region Based on the studies mentioned above the key role of the sector to economic deve lopment and employment creation can be summarized as follows a Provides sustenance and employment to a large number of people especially the urban population b Makes maximum use of local raw materials particularly agrobased c Creates jobs at relatively low capital cost i e labour intensive d IS hig
155. bservation Secteurs commerce services et artisanat Le questionnaire comprend 6 parties du cadre A jusqu au cadre F Le cadre A comporte des questions g n rales en vue de l identification de l tablis sement localisation forme juridique ann e de cr ation activit personnel etc Le cadre B qui est relatif l emploi se compose de questions individuelles visant saisir les caract ristiques de la main d uvre de l tablissement Le cadre C englobe des questions li es aux facteurs d exploitation personnel moyens mat riels et l ments financiers Les cadres D et E concernent respectivement les consommations interm diaires et les recettes LecadreF retrace le d tail des recettes et se pr sente sous 4 formes e FA recettes de l artisanat e FC recettes du commerce e FR recettes des r parations e FS recettes des autres services Les m thodes d observation utilis es pour l enqu te se donnaient pour principe d utiliser l observation directe chaque fois que cela tait possible Ne Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SMNI SR JE SECIFUR INFORMEL Pour l artisanat l enqu teur a proc d l inventaire de tous les produits de l arti san Ceux ci peuvent tre finis ou en cours de fabrication ou de r paration Les produits en r paration n appartiennent pas l artisan et les autres produits sont command s ou destin s la vente Pour cela l enqu teur a t charg d observe
156. chacune de ces deux activit s s par ment II faut noter que le questionnaire de l ECOSIT int gre une section 2 emploi du temps administr e tous les inactifs et sans travail et dont l objectif est de d tec ter parmi cette cat gorie les personnes ayant exerc une activit conomique au cours des 7 derniers jours Les actifs ainsi rep ch s sont enqu t s la section 3 sur l activit conomique concern e L enqu teur doit suivre chacun des actifs sur son lieu de travail si n cessaire pour pouvoir l enqu ter IV ENCADREMENT DE L ENQUETE 4 1 Sur le terrain L quipe de terrain est constitu e d un superviseur qui est un cadre de la DSEED 108 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECIFUR INFORMEL et de six enqu teurs dont un r serviste recrut s dans les diff rentes Pr fectures dans le Chari Baguirmi le nombre d agents enqu teurs est de 10 y compris le r serviste Cette quipe a b n fici d un apport inestimable des chefs d arrondissement et surtout des chefs de carr qui n ont en aucun instant m nag leurs efforts pour venir bout des craintes de beaucoup de chefs de m nage Les diff rentes radios locales ont galement contribu sensibiliser les populations des localit s concer n es sur les objectifs de l enqu te 4 2 Au niveau de N Djam na Un coordonnateur national de l enqu te a t recrut et a supervis tous les aspects de l enqu te sous l aut
157. codification il a t jug plus opportun de proc der une nouvelle codifi cation plut t qu chercher absolument redresser des incoh rences constat es dans le premier fichier Ainsi des moyens importants tant humains que mat riels ont t mobilis s par l quipe de la Direction Nationale de la Statistique et de l Informatique DNSI pour reprendre le processus d exploitation 4 1 Codification Elle a tenu compte des insuffisances constat es lors de la premi re phase Ainsi il a t d cid de ne plus calculer manuellement les l ments de comptabilit natio nale production valeur ajout e EBE etc mais de les calculer plut t de fa on automatique partir d un programme con u cet effet En plus de cette disposition plus pratique qui permet d viter un certain nombre d erreurs r sultant du traite ment manuel toutes les variables non pr cod es ont fait l objet d une codification e Profession exerc e nomendature CITP Branche d activit nomenclature CITI e Activit secondaire nomendature CITI e Liste des quipements des consommations interm diaires etc De plus il a t proc d au cours de cette codification une v rification syst matique des donn es recueillies au niveau des diff rents modules 4 2 Saisie Contrairement la premi re saisie cette seconde saisie a t faite l aide d un logiciel sp cialis ISSA qui permet d imposer des d s l entr e de
158. coefficient de 365 15 dans le cas o le nombre de rele v s tait inf rieur 15 on en a tenu compte Seules les d penses alimentaires ont fait l objet de ce type de relev e Les d penses sur les six derniers mois dont l estimation annuelle est obtenue en appliquant un coefficient de 2 dans cette seconde cat gorie on avait les d penses d habillement de logement d quipement et d entretien de maison de sant et soins personnels de transport et communications e Les d penses annuelles dont l estimation annuelle est obtenue en appliquant un coefficient de 1 il s agissait des d penses d ducation et de loisirs Les d penses ap riodiques qui ont t relev es sur les 24 derniers mois et dont l estimation annuelle est obtenue en appliquant un coefficient de 0 5 il s agissait des d penses d investissement en logement Dans un second temps les donn es ont t extrapol es sur l ensemble de la popu lation de la ville conform ment au plan de sondage pr c dent II faut en plus pr ciser que lors des analyses les donn es de l ECM ont t utilis es pour pond rer les donn es de l ELA Ill EVALUATION DE LA QUALITE DES DONNEES ET QUELQUES RESULTATS 3 1 La qualit des donn es Les donn es de la troisi me phase avaient manifestement un handicap celui de la faiblesse de la taille de l chantillon Pour parvenir des donn es de bonne qua lit permettant des analyses fiables il fallait que les op rat
159. crepancy as informal activity but must have some base year direct data to feed into the indirect esti mates How is information on the Informal Sector Gathered Direct Measures e As with any direct statistical investigation there are two possibilities cen suses and surveys It is extremely rare to have a national census specifically focused on informal sector activity although some relevant questions e g industry of employment are normally covered in the census of population Surveys are therefore the norm again there are two main approaches hou sehold based and enterprise based surveys Bamako 10 14 march 1997 149 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR il e Many early academic studies of the informal sector used enterprise surveys and these may still be valuable where no other data is available However it is extremely difficult to arrive at a sensible listing of informal enterprises from which to draw a sample and without this a survey is only a collection of case studies The standard household survey method of taking a sample of enumeration areas and then listing every structure in an enumeration area is unsatisfactory as many enterprises are itinerant and or operate only inter mittently Proper listing may be possible where there is a powerful and well organized trade organization though this begs the question of weather the enterprise properly belongs to the formal sector or where an activi
160. cteur primaire constituent un domaine d investigation particulier dont la mesure et l estimation rel vent de m thodologies sp cifiques estimation des superficies et des rendements t l d tection etc R guli rement suivi par les services statistiques des d partements minist riels dont rel vent ses activit s le secteur primaire est consid r comme faisant partie du champ de l conomie enregistr e Une conception plus large peut indure dans l conomie informelle non agricole l ensemble des activit s de production pour usage final propre tels la construction de logements par les m nages eux m mes et les loyers r els ou imput s qui en r sultent Aux fins de comparaisons internationales de telles activit s devraient tre exclues du champ des activit s informelles IV PROBLEMES POSES PAR L ESTIMATION DE LA CONTRIBUTION DU SECTEUR INFORMEL AU PIB 4 1 Toutes les sources doivent tre mobilis es et mises contribution pour mesurer le poids du secteur informel L laboration des comptes nationaux et en particulier des comptes du secteur informel impliquent la disponibilit de sources et d enqu tes statistiques enqu tes agricoles recensements et statistiques administratives d entreprises ou d tablissements dans le secteur moderne enqu te et recensement de la popula tion relev s de prix enqu tes budget consommation statistiques douani res enqu tes sp cifiques sur les activit s du secteur informel
161. ctivity to some admi nistrative institution to comply with some legal or regulatory act We define as recorded all those units whose activity is tracked for statistical purposes As it turns out in many cases statistical recording is based on some form of registra tion Yet as administrative sources are often inefficient and outdated it may hap pen that some units are recorded without being registered This is the case for instance of economic and industrial censuses or areal surveys In case of Mozambique the total lack of statistical information at the individual level of eco nomic units makes administrative registers the only reliable source Yet the weak law enforcement on the side of the State makes such registers often incom plete and inconsistent In any case they are the only source for any statistical accounting of economic activity Registration can be in many cases a deliberate effort to comply with some form of regulation that no law enforcement can completely support There can be many different forms of registration whose legal importance may vary In the case of 156 Bamako 10 14 march 1997 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR economic activities these vary from licensing to patenting to social security tothe payment of taxes The nature and the failure to comply with registration result in different forms of informality which vary according to the Institutional Sector and the typ
162. ctor is often a reaction to the disturbances occurring at the social and institutional level In a situation in which the State is unable to ensure any positive law enforcement practices of fraud and fiscal evasion as well as the disrespect of labour legislation also tend to become common As a respon se to these disturbances economic agents adopt new strategies most often through the growth of small scale market oriented production activities by hou sehold firms There is a whole set of phenomena that can occur outside the boundaries of the official economy and which we inscribe in the informal economy There are activi ties run by household or individual enterprises subsistence and market oriented production activities generaly agricultural or artisanal or commercial activities Also the concealing of potential state receipts income taxes by legal economic units incorporated or unincorporated enterprises unregistered workers and underreported production receipts are usually the main types of fiscal evasion Finally the exercising of illegal activities These phenomena have a common cha racteristic they all appear to be relatively marginal with respect to the regulated society even though they can have a substantial weight in economic terms We hereby define the informal sector as the set of all activities that are neither regis tered nor recorded a definition which will be fundamental to our analysis of the importance of t
163. ctorielles par sondage l aide de questionnaires approfondis 3 Des tudes de fili res 4 Des tudes th matiques fiscalit apprentissage financement Le recensement des unit s conomiques informelles constitue l une des phases les plus importantes dela mise en oeuvre du PEESI Le recensement a concern l en semble des tablissements exer ant des activit s marchandes caract re moder ne ou informel Les objectifs d volus l op ration censitaire e Le rep rage physique aussi pr cis que possible de tous les tablissements entrant dans le champ d observation de cette op ration quelles que soient leur taille leur modalit d exercice et leur localisation dans le p rim tre urbain des agglom rations retenues e Le d nombrement exhaustif des unit s conomiques en vue de la constitution d une base de sondage fichier informatis du recensement permettant de tirer l chantillon pour l enqu te ult rieure sur les activit s op rant dans un cadre informel e La classification des tablissements en deux ou plusieurs secteurs partir des crit res discriminant leur degr d informalit e La stratification de l chantillon des tablissements informels partir de cer tains crit res tels que la localisation la branche d activit la taille de l tablisse ment le degr de s dentarit le niveau technique de m me que le sexe l ge et le niveau d instruction de l entrepreneur e La collecte de
164. cup e class e selon son emploi principal Population active occup e exercant d autres emplois dass e selon l activit de ces autres emplois R partition par R partition temps de tra par statut vail dans l em ploi principal Activit s conomiques Nomenclature Ce sous tableau est a b c d Activit s conomiques des activit s une matrice carr e dans le d tail qui croise pour chaque pr vu pour personne ayant plusieurs les comptes emplois l activit de branches du premier emploi en ligne avec celles du ou des emplois secondaires en colonne Total des emplois par activit Description du contenu La premi re colonne A donne la population active occup e d ass sd on l activit de l tablissement o dle exerce son premier emploi ou emploi principal d clar td dans l enqu te ou le recensement Ce total est d compos sd on deux approches compl mentaires on r p te donc les donn s d abord selon le statut rdatif cet emploi principal puis selon letemps consacr cet emploi ici sdon 4 tranches de temps hebdomadaire Les statuts sont ceux propos s au tableau pr c dent La derni re colonne repr sente une matrice carr ayant les activit s en double entr e pour les personnes figurant en A dleindiquele nombre des emplois com pl mentaires recens avec les activit s o ils sont exerc s Le montant de ces emplois second
165. current activity e For any LFS it is essential that main and secondary current activities are asked if a complete estimate of current IS employment is to be obtained e Usual activity last 12 months as well as current activity last week does need tobe asked and analyzed for an LFS to provide a more complete picture of employ ment particularly for unpaid work e There are problems measuring unpaid work and generally any periodic or casual work by standard LFS current activity methods This has been noted in other LFSs Respondents do not seem to think of such activities as real work Interviewers can be trained better to try and identify such activities but it does seem that usual activity measures or estimates from the self employed of their workers provide better measures of this relatively large component of the IS workforce e Additional questions should be considered in an LFS for IS activities when iden tified particularly on the periodicy of operation and reasons for such 116 Bamako 10 14 march 1997 AFRISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR e For future ISSs it is recommended that more information be obtained on other activities of S operators and whether the IS activity is their main or secondary activity e It is recommended that more information in future I SSs be collected on the acti vities of other household members so more data at the household level is avai lable e More
166. d data on major items which had been purchased during the previous 12 months or the intervening 3 months in the case of longitudinal households The purpose of collecting major purchases separately was to enable the estima tion of the annual expenditure on rare purchases These major purchases occur so infrequently that their occurrence is likely to be inaccurately estimated from the daily diaries The definition of major purchase was any item which was bought on an infrequent basis and costing over K3 000 This was refined at the analysis stage to include only those items which were not adequately represented in the daily diaries The data have been reported on a monthly basis for the detailed expenditures by item type The spread of the expenditures has been reported on an annual basis and in the case of the cross sectional households the data has been adjusted to reflect the annual expenditure patterns observed among the longitudinal house holds The survey months were spread evenly over the full year The mean monthly expenditures from the sample provide unbiased estimates of their population mean in that month The sum of all the mean monthly expenditures gives an unbiased estimate of population mean annual expenditure and takes account of seasonal variation Bamako 10 14 march 1997 N B RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR JE SECIFUR INFORMEL Evaluation des activit s conomiques du secteur informel urbain au B nin appr
167. d their unwarranted consistency with reference to informal activi ties at the desegregated level REFERENCES Abreu A P 1994 As implica es macro econ micas dos Xitiques algumas considera es de car cter geral paper presented at the Seminar Mulher e o sec tor informal organized by the Funda o Frederich Ebert in Maputo Abreu A P 1996 O sector informal em Mo ambique uma abordagem moneta rista paper presented at the Economists Seminar organized in Maputo by the Swiss Development Cooperation Abreu S R 1993 Contribu o para a percep o da din mica do sector informal em Mo ambique causas da partecipa o da mulher in Economia Revista Economica e Empresarial de Mo ambique n 20 22 serie year 6 Abreu S R 1994 E studo sobre a mulher e o sector informal no Bairro George Dimitrov Relatorio Final paper presented at the Seminar Mulher e o sector informal organized by the F unda o Frederich Ebert in Maputo Andrade X 1992 Para uma reflex o sobre o sector informal citadino in Estudos Mo ambicanos n 11 12 November Bamako 10 14 march 1997 169 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR El Augeraud P 1991 Exploitation de l enqu te secteur informel Niger 1987 1988 pour la comptabilit nationale in Stateco n 65 Mars INSEE Paris Castells Portes e Benton 1990 The Informal Economy in
168. de 6 m nages Le nombre d ilots enqu ter est donc gal 2 000 6 soit m 333 ce qui nous fournira un nombre de m nages l g rement inf rieur l objectif affich A partir d une trentaine dilots tir s au hasard sur la photo a rienne dont la surface avait t d j mesur e pour l initialisation de l indice de v g tation nous avons pu estimer la surface moyenne des lots par strate 4 z Cette esti mation permet de calculer le nombre total d lots M dans chaque strate et le 13 Fiches n 9 et 10 du manuel op cit 14 Nous n avons retenu que les lots facilement identifiables par une voirie bien visible Cette contrainte nous a amen gonfler l chantillon initial tir pour l initialisation de la classification Bamako 10 au 14 mars 1997 N 39 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL nombre total d ilots M dans les strates b ties dela ville On obtient ainsi le taux de sondage t t m M 333 3 900 8 5 Ce taux de sondage appliqu aux M fournit le nombre dilots enqu ter pour chaque strate m On calcule finalement le c t de la maille de la grille de tirage dk qui repr sente la longueur moyenne d un lot pour chaque strate 1 2 vw d Zk Mk ou z est la surface totale de la strate k Tableau 4 Le calcul du pas detirage Surface moyenne Nombre dilots Pas de tirage des lots z ha enqu ter Mk dk m Peu b ti 1 51 149
169. de de production mais son mode de distribution Ainsi un produit fabriqu par un artisan informel et qui est distribu par un commer ant formel tait consi d r comme formel et vice versa Toutefois il faut pr ciser que si ce dernier cas est plut t fr quent le premier l est nettement moins Cependant la caract risa tion du secteur informel ne pouvant relever du consommateur une nomendature des lieux d achat a t arr t e a priori Bamako 10 au 14 mars 1997 209 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL Tableau 1 Nomenclature des lieux d achat Lieux d achat 1 bien ou service autoproduit 2 vendeur ambulant ou sur la voie publique Informel 3 achat domicile vendeur atelier boutique 4 march 5 autre lieu informel 6 supermarch 7 soci t constitu e Formel 8 secteur public ou parapublic 9 autrelieu formel Il M thodologie 2 1 Echantillonnage Comme il ressort de la partie pr c dente pour atteindre les objectifs ci dessus une enqu te en trois phases a t ex cut e Le plan de sondage de la premi re phase tait un plan classique d un sondage deux degr s avec n anmoins une ori ginalit celle de l utilisation de la t l d tection Lors de cette premi re phase l on a estim de mani re approximative le taux d informalit par la proportion des travailleurs ind pendants ce qui a permis de fixer une taille des m nages per metta
170. de locomotion voiture mobylette charrette tricyde servant transporter des personnes et des marchandises A ces activit s il faut ajouter les r parateurs domicile d appareils lectro m nagers ou de machines et les prestataires de services divers animateurs musiciens pr cepteurs etc Pour rep rer ces entrepreneurs l agent recenseur avait pour instruction de se ren seigner syst matiquement sur l existence d entrepreneurs appartenant ces cor porations mobiles Un certain nombre de ces corps de m tier seront recens s au si ge de l entreprise uniquement Ce si ge sera souvent pour les micro entreprises le lieu de r sidence de l entrepreneur Le probl me qui se pose pour les activit s mobiles n est pas seulement celui de parvenir les recenser mais aussi d viter de les recenser plusieurs fois La solu tion adopt e pour les marchands ambulants consiste remettre tous les tra vailleurs mobiles recens s une fiche t moin ou un rep re autocollant ou un badge Un travail de sensibilisation aupr s de ces agents conomiques et de leurs ven tuelles organisations para t d s lors indispensable la r ussite de ce dispositif Des quipes d agents recenseurs renforc es ont t post es aux principaux endroits de la ville carrefours rues commer antes et autres lieux publics o se concentrent habituellement ces activit s afin d en recenser leurs acteurs Le recensement sera men une heure de la journ
171. de photos a riennes les agents de d nombrement doivent se rendre sur le terrain afin de r aliser les op rations suivantes voir en annexe la fiche lot e Rep rage l aide de la photo a rienne de l lot dans la ville pour pouvoir s y rendre Mesure de la surface de l lot D nombrement exhaustif de tous les m nages habitant dans I lot e Tirage al atoire sur liste des m nages s lectionn s dans l chantillon Le nombre de m nages a enqu ter en phase 1 a t fix a 2 000 Ce chiffre est le r sultat d un arbitrage entre e Le budget de l enqu te pr alablement d termin 4 La projection au sol de la surface de l lot entre dans la formule du coefficient d extrapolation affect a chaque m nage Elle s effectue l aide d un d cam tre d une boussole pour mesurer les angles et d un dinom tre pour mesurer la d divit NN Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECIFUR INFORMEL e La n cessit d obtenir un chantillon d unit s informelles de taille cons quente en phase 2 Les r sultats d une enqu te emploi r alis e a Yaound en 1990 1991 ont permis d estimer environ 0 5 le nombre moyen d unit s informelles par m nage Si le sondage ar olaire est une m thode de sondage d sormais dassique l inno vation provient de l utilisation de la t l d tection a rienne et satellitaire pour tirer les lots Nous avons obtenu deux types d informations cartog
172. des entretien fonctions auxiliaires gestion d infrastruc tures etc On doit par ailleurs s int resser aux d tournements de fonds qui peuvent se pro duire dans le cadre du fonctionnement de la fonction publique et qui prennent dans certains pays des proportions significatives La liste suivante ne peut tre qu indicative e Pots de vin vers s des fonctionnaires disposant de certains pouvoirs il peut s agir soit d un d tournement de l imp t ou de l amende verser soit d un bak chich destin rendre possible une proc dure administrative e D tournements de fonds sous couvert de contrats dont le contenu n est pas conforme la nature indiqu e dans les livres comptables e Paiement de services non rendus e Versement de subventions ou autres transferts de faux ayant droits etc 180 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECIFUR INFORMEL b Soci t s Le droit des soci t s a justement pour fonction de formaliser l activit marchan de de production Mais il faut bien voir que le droit commercial n est pas le seul s int resser aux unit s qui la r alisent Interviennent galement le droit fiscal le droit du travail les obligations sanitaires l information statistique etc sans compter des r glementations qui peuvent s imposer telle activit particuli re professions juridiques activit s financi res m decine transports publics etc Detelles obligations n
173. detailed information on workers other than the operator needed to be col lected than was done for this ISS e A combined survey approach where the LFS is the screening stage and a second detailed IS questionnaire is applied to the IS self employed has been tried in some overseas countries e g Mexico Analysis of these two Tanzanian surveys suggest that a considerably larger LFS sample would have been needed to give valid detailed estimates for example by sex and industry Currently it is thought that such methodology would be too much burden on respondents and interviewers xx REFERENCES Tanzania Mainland The Labour Force Survey 1990 91 Bureau of Statistics Presidents Office Planning Commission Dar es Salaam and Labour Department Ministry of Labour and Youth Development une 1993 Tanzania Mainland The Labour Force Survey 1990 91 Technical report Bureau of Statistics Presidents Office Planning Commission Dar es Salaam and Labour Department Ministry of Labour and Youth Development J une 1993 Tanzania The Informal Sector 1991 The Planning Commission and the Ministry of Labour and Youth Development Gilbert R Measuring the nformal Sector by two households surveys methods Dar es Salaam 1992 Unpublished paper available from ILO Bureau of Statistics or the Author Bamako 10 14 march 1997 N 117 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL THEME 3 TOPIC 3 INTEGRATION DU SECTEUR INFO
174. divis en deux avec pour objectif d avoir un premier de pr s de 300 m nages pour l ELA et un second de pr s de 100 m nages pour l ECM Pour tirer l chantillon de l ECM qui tait relativement faible pour ce genre d op ration on a utilis une proc dure de tirage qui permettait autant que faire se peut de ne pas trop s carter des m nages niveau de revenu moyen cet effet un sous chantillon de 200 m nages a t tir en s lectionnant un m nage sur deux et dans un second temps on a une fois de plus tir un m nage sur deux correspondant ceux dont le reve nu par t te est compris entre le premier et le troisi me quartile pour chaque stra te Les 94 m nages issus de ce tirage ont constitu l chantillon de l ECM et les 305 m nages restant celui de l ELA 2 2 Questionnaire et mode d observation L enqu te sur les lieux d achat d crit pour chaque bien ou service du panier de la m nag re le principal lieu d achat secteur formel ou informel la principale rai son du choix et le partage de la demande du m nage entre les deux secteurs en pourcentage Pour ce faire un questionnaire de huit pages comportant deux volets a t con u e Le premier volet comprenait des variables d identification des variables sur l habitat des m nages et deux questions sur les distances au march et super march le plus proche e Le second volet se pr sente comme une nomenclature des biens et services de consommation e
175. donn es de population active disponibles pour l an n e 1985 qui ont servi pour une extrapolation des r sultats au niveau national Les r sultats ainsi obtenus sont ensuite confront s aux estimations r alis es ant rieurement par d autres m thodes afin de parvenir une estimation unique de la contribution du secteur informel au PIB Les coefficients techniques fournis par l enqu te l g re peuvent tre mis contribution pour laborer les tableaux des res sources et des emplois TRE Les tableaux 3 4 et 5 fournissent quelques exemples de comptes type de branches d activit du secteur informa tir s des r sultats de l en qu te l g re sur le secteur informel de d cembre 1989 au Burkina Faso Bamako 10 au 14 mars 1997 139 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL Tableau 3 Comptes type dela branche doloti re Valeurs en milliers de FCFA 1989 par entreprise Consommations interm diaires locales 01 Agriculture vivri re 02 Agriculture de rente 03 Elevage 04 P che For t Chasse 05 Mines Carri res 06 Industries alimentaires 07 Textile Habillement Cuir 08 Chimie Plastique 09 Industries m talliques 10 Ouvrages en bois 11 Eau Electridt 12 Construction moderne 13 H tels Bars et Restaurants 14 Postes et t l communications 15 Autres Transports modernes 16 Services d assurance 17 Loyers 18 Artisanat Alimentaire 19 Artisanat Textile 20 M tal r cup rati
176. ds and urban lower income households This then means the major towns will have their own CPI Upper and Lower income and the small towns and the rural areas will have their own CPI In the same vein it is proposed that we develop separate Poverty lines for Metropolitan and Non Metropolitan areas 1 3 Method of Data Collection HBS questionnaires were developed by the CSO HBS team This was done after extensive review of relevant literature including United Nations and World Bank manuals Several items or formulations were introduced to ensure comparabili ty with the Priority Survey carried out about 9 months before the start of the Household Budget Survey HBS The HBS questionnaires themselves were pre pared only in English Careful discussions held during the training for the pilot survey concerning the appropriate renderings of all the main questions in the four main Zambian languages Tonga Bemba Lozi and Nyanja The field supervisors were instrumental in the development of questionnaires not only at the pilot trai ning stage but also and particularly after the pre testing and pilot study Here questions were re phrased in such a way that the required information should be collected efficiently This involvement of field officers made everyone committed and interested and encouraged them to work as a team The data on HBS was collected by means of personal interview The survey had a number of instruments namely Questionnair
177. du secteur infor mel huit ans apr s la derni re enqu te et notamment suite la d valuation du Franc CFA Cette enqu te permettra galement au service de la comptabilit nationale de dis poser de donn es beaucoup plus r centes n cessaires l laboration des comptes du secteur informel A noter que le secteur informel est d fini ici comme l ensemble des activit s mar chandes non agricoles et non pastorales et qui ne sont pas saisies au moyen de documents comptables C est ainsi que dans la perspective de prise en compte de l ENSI 1995 dans les comptes nationaux il est envisag les tapes suivantes Il PREPARATION REDRESSE MENT ET TRAITEMENT DES FICHIERS Comme lors de l exploitation de l enqu te de 1987 cette tape nous a paru n ces saire apr s la saisie en vue de proc der la premi re estimation des r sultats Ainsi il a t proc d e Au contr le du nombre de questionnaires enqu t s et saisis A la correction des erreurs de saisie par type de tableaux e Au regroupement des principales variables issues des diff rents fichiers themes dans le fichier caract ristiques des tablissements e Au contr le de coh rence sur les principales variables Bamako 10 au 14 mars 1997 143 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECIFUR INFORVEL Ill EVALUATION DES COMPTES A PARTIR DES RESULTATS DE L ENSI 1995 Deux approches sont envisag es dans le cadre de la prise en compte du secte
178. e approche macro co nomique du secteur informel A ce titre il s agissait d abord de mesurer les principaux agr gats de ce secteur production valeur ajout e niveau de l em ploi etc et les principaux probl mes auxquels il est confront financement concurrence comp titivit demande etc Cet aspect a t pris en compte dans la phase 2 de l enqu te apr s que la premi re phase ait permis l identification des unit s de production informelles travers une enqu te emploi qui a permis de comprendre les conditions d activit de la population de Yaound et particu li rement les d terminants de l offre de travail La phase 3 se proposait d identifier les comportements sp cifiques des m nages en mati re de consommation et s est d roul e en deux volets Le premier volet intitul Enqu te sur les Lieux d Achat ELA s est appesanti appr cier le poids du secteur informel dans la satisfaction des besoins des m nages en per mettant notamment d identifier les lieux d approvisionnement des m nages par cat gories de produits et de cerner les comportements des m nages dans leur d cision d acheter un produit dans les secteurs formel ou informel Le second volet intitul Enqu te sur la Consommation des M nages ECM se pro posait d estimer la structure de la consommation des m nages par produit selon le secteur de provenance II convient de pr ciser que le crit re d identification produit n tait pas li son mo
179. e assurer une bonne repr sentation des activit s de transformation des services et des transports Cet chantillon a t ensuite r parti en trois groupes les activit s de transformation et de services y compris la restauration les acti vit s commerciales les activit s de transport c Le mode de tirage Letirage de l chantillon a t r alis par ville et par type d tablissement s den taire semi s dentaire et ambulant Le mode de tirage utilis est le tirage syst matique stratifi par branche d activit conomique e Au niveau des tablissements s dentaires 20 de l chantillon ont t affect s aux activit s commerciales et le reste a t r parti entre les autres branches d ac tivit proportionnellement leur poids relatif e Pour les tablissements semi s dentaires 10 de l chantillon ont t affect s au commerce et les 90 restants r partis entre les autres branches d activit Quant aux activit s ambulantes 20 de l chantillon ont t affect s au com merce 20 la restauration et les 60 restants au transport Pour faciliter les NO Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL remplacements en cas de disparition et de mobilit notamment on a tir au niveau de chaque ville un chantillon de r serve d Le classement des fiches du recensement Apr s le tirage de l chantillon on a proc d la recherche d
180. e au cours de l ann e prise comme base pour l laboration des comptes C est en effet cette grandeur qui est la plus fiable et qui peut servir de cadre toutes les analyses plus d taill es entreprises ensuite selon les diff rentes d compositions indiqu es dans la matrice des emplois ou d faut de la population active occup e On positionne alors par rapport cette approche globale les donn es d emplois fournies par les unit s productrices informantes La partie compl mentaire de ces emplois correspond un travail mis en uvre dans des unit s de production inconnues de la statistique La m thode suivre pour reconstituer cette production manquante est propos e dans le cadre des chapitres consacr s l laboration du TRE au moyen de l laboration des comptes de branche Bamako 10 au 14 mars 1997 205 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL THEME 4 TOPIC 4 DIFFUSION DES RESULTATS AUPRES DES UTILISATEURS ANALYSE ET POLITIQUE ECONOMIQUE DISSEMINATION OF RESULTS TO USERS ANALYSIS AND ECONOMIC POLICY Bamako 10 au 14 mars 1997 207 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORMEL Evaluation de la demande informelle des m nages partir d une enqu te en plusieurs phases l exp rience camerounaise P BACKINY YETNA Direction dela Statistique amp dela Comptabilit Nationale Yaound Cameroun I OBJ ECTIF L objectif principal de la s rie d enqu tes 1 2 3 tait un
181. e cas quand il s agit de prendre en compte la diversit des situations d crites d dessus Mais il le fait seulement selon les crit res techniques et institutionnels l ap proche plus socio conomique que nous introduisons ici n est que mentionn e dans les textes sans tre formellement prise en compte dans le syst me II s agit en particulier de la r f rence faite l conomie informelle au terme du chapitre IV Mais il faut dire que le sujet faisait encore l objet de d bats au moment o le SCN lui m me tait sur le point d tre adopt c est en effet en janvier 1993 que l OIT adoptait une r solution d finissant le concept d conomie informelle C est dans le prolongement de cette r solution que nous proposons maintenant la d finition d un secteur informel conforme au cadre propos par le SCN b D finition des contours socio conomiques l activit de production Les concepts que nous utilisons maintenant sont assez commun ment r pandus dans le discours conomique actuel sans que leur contenu fasse bien l unanimit de leurs utilisateurs Sans chercher prendre parti sur le fond dans le d bat en cours il nous semble pourtant opportun de proposer quelques r f rences pour leur utilisation dans le cadre des travaux statistiques et de comptabilit nationale dans le prolongement des propositions faites par l OIT Par rapport la vari t des situations d crites ci dessus le discours conomique nous invite
182. e in order to facilitate the establish ment and smooth operation of the informal sector activities e Encourage the formation of cooperatives in the informal sector e Streamline procedures for allocating premises for the informal sector e Strengthen vocational training institutions in order to enable them to offer a more wide range of training opportunities suitable for the informal sector To the best of my knowledge these policy measures are now being discussed at cabinet level 4 2 Kenya The Republic of Kenya is currently launching a Programme for Small Scale and Jua Kali Enterprise Development nationally executed by the Ministry of Planning and National Development Analysis of the development problem showed that the rural population and in par ticular women and youth were adversely affected Hence the programme aims at addressing the interlinked development of unemployment and rural to urban migration by stimulating private sector equitable economic growth through the development of the small scale and jua kali sector It is deliberately changing from an interventionist strategy to a facilitating role for the Government From the previous surveys it was expected that new jobs would mainly be created in the rural economy and the urban small scale enterprise and informal sector In 258 Bamako 10 14 march 1997 FE RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR addition to this employment creation the small
183. e la d finition d un plan de sonda ge dans les enqu tes aupr s des m nages urbains en l absence de base de sondage actualis e Nous proposerons une solution ce probl me apport e par l utilisation de photos a riennes et d images satellite dans la strat gie d chan tillonnage En effet on a pu montrer que les sondages ar olaires a plusieurs degr s consti tuent une bonne alternative aux op rations lourdes que repr sentent les recense ments exhaustifs tout particuli rement dans le contexte des villes du Tiers M onde qui souffre de deux contraintes majeures e des ressources limit es e une croissance urbaine rapidel Encore faut il tre capable de d finir convenablement les aires tir es qui constitue ront les unit s primaires du sondage et de mobiliser toutes les donn es disponibles permettant d am liorer la pr cision des estimateurs stratification ventuelle L imagerie satellitaire a haute r solution source d un grand nombre d informations sur la morphologie urbaine peut tre mise profit pour effectuer ce type d enqu tes Une m thode de collecte des donn es bas e sur la t l d tection spatiale a t 1 Les avantages et les inconv nients des deux m thodes sont num r s dans DUREAU F BARBARY O L enqu te par sondage sur l image satellite une solution pour am liorer l observation des popu lations citadines STATECO n 67 INSEE Paris septembre 1991 pp 63 100 Bamako 10
184. e of market activity as Table 2 shows In Table 2 we divide all activities according to their being registered or non registered i e informal Table 2 Economic activities according to the Institutional Sector and the type of non regi stration Non market ins activities Market activitites ae Domestic Goods Legal and Legal and Institutional sectors eee ue unregulated regulated Illegal PublicAdministration D 5 A A Enterprises RS B C B C Formal Individual sd Enterprises B C B c Informal Individual Enterprises c F1 F2 F3 F4 Households as such LH E ET Registered recorded Economy Unregistered unrecorded Economy Assuming that statistical recording stems from registration but may not coinci de with it we can list six different forms of activities that are unrecorded becau se they are unreported and hence unregistered within the Institutional Sector division of economic activities of National Accounts A Special accounts usually not included in the Public Sector plus a share of inter national aid B Some enterprises are allowed not to follow the standard rules for accounting C Production not declared and not recorded for fiscal reasons Employees that are not registered and are thus paid on the basis of informal contractual agreements Bamako 10 14 march 1997 N 157 RISIAT
185. e pour la premi re fois en Afrique dans le cadre d une enqu te emploi jusqu alors l image satellite avait souvent servi l laboration des plans de sondage lors des enqu tes agricoles Trois cent trente cinq 335 lots ont t tir s ce niveau Apr s le d nombrement de ces lots pour conna tre leur taille en m nages et leur superficie on a s lectionn au deuxi me degr les m nages comme unit s secon daires sur une liste tablie pour chaque lot de l chantillon Notre propos est id de pr senter la mise en oeuvre de cette m thodologie dans le cas de l enqu te 1 2 3 sur le secteur informel Yaound C est pourquoi il est important pour le lecteur de se r f rer au STATECO n 71 de septembre 1992 qui publie un article de Denis COGNEAU et Fran ois ROUBAUD intitul Utilisation dela td d amp ection pour I d aboration du plan de sondage d une enqu te sur le sec teur informa cas de Yaound Cet article d taille les diff rentes op rations qui Ne Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL conduisent a partir d une image satellite et de photographies a riennes a s lec tionner un chantillon de m nages dans la ville de Yaound en vue d y conduire une enqu te sur le secteur informel D nombrement Cette op ration avait pour objet d asseoir le plan de sondage en pr parant les d ments de calcul des coefficients de pond ration au premier de
186. e propos e par le SCN a Les administrations publiques et les ISBL Le r le imparti l Etat ou aux collectivit s locales diff re tr s sensiblement d un pays l autre II suffit pour s en rendre compte de constater l cart pou vant exister en mati re de pr l vements obligatoires Au sein m me des ser vices collectifs de grandes disparit s peuvent exister c est par exemple le cas pour les d penses militaires compte tenu de l environnement g opolitique ou de la place occup e par les forces arm es dans l quilibre politique et social On peut aussi constater que des carences de l Etat en mati re de s curit par exemple ont pour effet de promouvoir des activit s marchandes de remplace ment syst mes de protection polices priv es vente d armes etc mais aussi de susciter l apparition d ISBL jouant un r le de suppl ance en la mati re dans les domaines de la sant ou de la pr vention sociale en particulier De m me les pouvoirs publics peuvent d cider de confier au march des activit s qui dans d autres pays rel vent de la production non marchande de services collectifs gestion des routes services li s la protection de l environnement etc Enfin le recours la sous traitance peut varier consid rablement d un pays l autre de telle sorte qu une partie plus ou moins importante des ser vices collectifs peut tre r alis e par des entreprises priv es sous contr le des pouvoirs publics tu
187. e rate of barely 1 3 to 1995 SARB 1996 With an annual population growth at around 2 4 real per capita output in 1995 was nearly 20 below the 1980 level and living standards have fallen substantially This poor economic performance is rooted in Bamako 10 14 march 1997 231 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR FE serious structural weaknesses in the South African economy By 1993 the level of gross domestic investment as a percentage of GDP had halved compared with 1980 World Bank 1995 And when the new government came to power in 1994 the fiscal deficit was 8 5 of GDP Dept of Finance 1996 Even though there has been an upswing in economic activity since 1993 the overall unemployment rate is as high as 29 3 l Data such as there are the basis for much of the growing concern that South Africa may have joined other countries in the global phenomenon know as jobless growth United Nations Human Development Report 1996 87 State President Nelson Mandela has put it thus Despite the welcome growth very few jobs have been created In fact against the backdrop of new entrants into the job market there has been a shrinkage in opportunities III THE INFORMAL SECTOR IN SOUTH AFRICA 3 1 An analytical framework The informal sector in South Africa has developed in relation to shrinking job opportunities in the formal sector In the past the government exerted a major influence on
188. e se limitent pas aux seules soci t s mais le fait d tre juri diquement constitu en soci t repr sente une contrainte plus forte pour les res pecter De nombreuses d darations sont associ es aux contr les pratiqu s par les organismes charg s d en v rifier le respect dont certaines servent de support une collecte statistique La comptabilit g n rale en fait partie Or de telles d darations d pendent de la mani re dont les int ress s sont dispo s s se plier aux contraintes qui leur sont impos es Et il est connu que des carts plus ou moins importants existent dans tous les pays Mais on ne peut se conten ter de l opinion publique pour en prendre la mesure On peut alors s appuyer sur les d cisions de justice ou les redressements administratifs pour s en faire une id e plus pr cise encore faut il que ces m canismes soient eux m mes op ra tionnels ce qui n est pas le cas dans des pays trop touch s par la corruption ou dont l appareil d Etat est trop faible II est galement recommand d aller ques tionner les fonctionnaires charg s de faire respecter les normes en question mais leur vision des choses court cependant le risque d tre d form e par leur trop grande fr quentation des situations irr guli res C est pourquoi il se r v le parti culi rement difficile de se procurer des coefficients de redressement valu s direc tement partir des constats de fraude Parmi les fraudes pouvant pe
189. e type Administration 1 First Visit Beginning of Survey month 2 Final Visit End of Survey month 3 Daily expenditure Daily for a month using diaries Interviewer visited the household every three days if there was someone literate to complete the diary if not every day 4 Business diary Daily for a month Every household member with a business entered the receipts and expenditures Sor Bamako 10 14 march 1997 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR 5 Own produce consumed Daily but for only 7 days 6 Locally Produced items During listing items produced within the area and their market prices were collected This assisted in determining prices for own produce consumed 7 Weights and Measures During listing and enumeration Weights and measurements of items sold in the area were collected Measuring jars or cups and weighing scales were also used 1 4 Data collected The data collected over at least one full year allows capturing seasonal variations in consumption income and expenditure The longitudinal nature of part of the sample enabled us to estimate annual expenditure and to investigate the pattern of a households activities and expenditures over a long period as already mentioned The data collected included the following e Daily household expenditure Food and Non food e Major purchases over twelve months e Daily Business activities including expenses and receipts e A
190. ectare each occupy the 92 of total cultivated land of the household sector Since these farms are large ones we can in principle consider them as formal as opposed to the informal ones the small ones Under these hypotheses then we can estimate that of the 6 million people who declare they have a job in agriculture 3 3 million work in the formal agricultu ral household sector and at least 815 thousand work in the informal agricultural household sector The total amounts to 4 115 000 individuals Table 5 Population enployed by class of economic activity 1994 Total E mp oymant declar y regis employment tred i 3 1 Agriculture 6 055 140 37 000 Industy Energy and Construction 503 880 i 240 000 Services 406 380 5 21 223 000 Public 834 600 10 70 Others Sectors 1 240 980 15 91 223 000 44 6 Total of the economy Note 1 Estimates of the National Demographic Survey of 1991 DNE 1994b 3 Estimates from the Central Business Register of Mozambique 7 800 000 100 00 500 000 100 0 6 41 21 At the official exchange rate of 5918 1 meticals per US dollar 22 Obviously this does not mean that all farms larger than 1 hectare are actually formal entreprises but only that the recorded ones are such 166 Bamako 10 14 march 1997 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR In terms of gross national product statistics we see that the 88 4 of t
191. ectors they are used to dealing with It is little use to know that the informal sector has an out put of x million dollars if you are unsure weather this figure is measured using the same prices as the output of y million dollars you have been given for the steel industry or worse still includes some of the same acti vity or to know that informal sector activity constituted forty two percent of GDP in 1989 unless you know whether the estimate is comparable with that of thirty percent produced for the neighbouring country and how it has changed since 1979 The contortions needed to incorporate the Informal Sector within the SNA are the necessary step in achieving this comparability e Explicitly incorporating the informal sector within the National accounts has the additional benefit that it allows the use of both direct and indirect methods of measurement Traditional studies have concentrated on either collecting information directly from informal sector units or assuming a relationship between indirect activity and some more formal variable However if the objective is to produce a consistent series of accounts both methods are needed Indirect methods must be used in some years as every source of direct data is not available in every year and even where all the direct data is available it will be adjusted to fit the accounts but unlike the outside researcher the National Accountant cannot take the national accounts as given and treat any dis
192. ed a labour force survey that included some questions to identify informal sector activities The concept of identifying informal sector activities in this survey was based on three criteria that had to be met simultaneously e The enterprise is part of the private or co operative sector and not registered e The enterprise has an employment of less than 5 persons including proprietors employers apprentices and unpaid family workers Bamako 10 14 march 1997 N 255 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR El e The location of the enterprise is the respondent s own home a market stall or other temporary location and not in some other building The definition used meets some of the criteria that the 15th ICLS recommended to delineate informal sector activities However the wording and layout of the questionnaire and the above definition rendered it highly probable that only a smaller part of informal sector activities was captured The relevant questions referred to persons aged 15 years or more therefore all activities performed by younger persons are not covered at all All employees working for an informal sec tor employer in the building where this employer lives do not fall under the above definition as well as eg women who are engaged in child minding outside their own home in some other building In addition the relevant questions referred to the main or first activity only However many
193. ehold production for self consumption only In Mozambique 77 4 of all households lives on agriculture in therural country using 97 of cultivated land while pro ducing less than a third of total GDP 2 These household enterprises are actual 9 According to the provisional National Accounts DNE 1996 in 1994 something like the 27 5 of GDP came from the agricultural sector Also according to the National Demographic Survey DNE 1994b 77 63 of the work force is in the agricultural sector According to the Agricultural Household Sector Survey of the Ministerio da Agricultura Departamento de Estatistica MADE 1994 the popu lation in the rural country amounts to 2 464 571 family aggregates over a total of 3 183 201 with 13 125 193 members over a total of 17 317 212 estimated inhabitants in the whole country 10 Even though only the 4 7 of the total area is cultivated according to the Annual Report of the Ministerio da Agricultura Sistema Nacional de Aviso Previo Para a Seguranca Alimentar MAAPSA 1996 11 According to the provisional National Accounts for 1994 DNE 1996 12 See MADE 1994 and MAAPSA 1996 NET Bamako 10 14 march 1997 FE RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR ly farms conducted by camponeses peasants of which 35 are larger than 2 hec tares 70 of total cultivated land and only 10 are larger than 4 hectares thus overall the
194. eighbourhoods In Tanzania while the master sample of clusters was considered accurate for the rural sample for an informal sector survey the spatial distribution of informal sec tor activities in urban areas ruled against adopting the traditional design for urban areas This paper presents the experience of Tanzania in the design of the sample for the informal sector survey Il THE FRAME OF CLUSTERS AND HOUSEHOLDS The 1991 NISS aimed at producing results valid for urban and rural sectors of mainland Tanzania Thus the design was to have desegregation by rural and urban domains During 1995 the survey was limited to the city of Dar es Salaam Any sample survey in general and informal sector survey in particular needs a base frame from which to select the sample There are two common approaches in informal sector surveys to obtaining such a frame e The identifiable enterprise approach which is most suitable for enterprises with fixed location e g workshops retail shops restaurants food stalls etc To be complete such a frame should cover all areas and obviously be very thorough In this approach the lists are sorted by activity Coverage of activities such as repair services mobile food sellers transport operators which do not operate from a fixed location or can not be seen from the street is very uncertain under such an approach For the NISS 1991 as well as the 1995 DISS it was decided that such an approach at creating a frame wa
195. el que de respirer au cours du temps Plut t que de vouloir trouver tout prix un crit re invariant dans le temps ce qui ne correspond d ailleurs pas l esprit du syst me il nous semble pr f rable de suivre cette respiration quitte d composer ensuite les indicateurs d volution selon les diff rentes causes pouvant les expliquer d Quelle extension donner au secteur informel Pour des raisons li es la difficult de la mesure statistique l OIT sugg re de limiter la d finition de ce secteur aux seules activit s exerc es en milieu urbain Mais elle affirme simultan ment que l extension du secteur informel s tend en droit celles exerc es en milieu rural Et cela semble galement souhaitable du point de vue de la comptabilit nationale Dans ces zones l informalit est pr sente selon les trois axes suivants e D abord dans le cadre de la production agricole elle m me dont les unit s de production sont le plus souvent ignor es des services administratifs le monde paysan est typiquement r gi par des comportements informels et la production de ces unit s s tend assez souvent la premi re transformation de leurs propres produits agricoles e Maisil y a aussi tout ce qui concerne l artisanat villageois qui accompagne aussi bien les besoins de la production agricole que la satisfaction de la demande finale de la population rurale Les r sultats les plus r cents des enqu tes men es dans ce
196. embers of respective households This listing was important to establish a frame of IS households The sample of households for the 1991 NISS was then also biased towards households with manufacturing larger transport operators larger trading activities and building activities to ensure the adequate representation of these activities III THE SAMPLE OF CLUSTERS AND HOUSEHOLDS In urban areas 120 EAs were selected as shown in Table 1 below Table 1 Sample of urban localities and EAs Type of urban area City Municipalities Other towns Other regional headquarters Other District headquarters Other trading centres The only city Dar es Salaam was selected with certainty Table 2 is a presenta tion used to select the sample of municipalities Na Bamako 10 14 march 1997 ei AFRISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Table 2 Municipalities by intensity of industrial activities Industrial Intensity Municipality location Highest Arusha Tanga Mwanza Medium Moshi Morogoro Mbeya Lowest Dodoma Iringa Tabora The nine municipalities were stratified by industrial intensity based on data from a previous industrial census each strata with three towns Ordering horizontally i e in each stratum was by population census codes to ensure some geographical spread The selection procedure adopted was random in any one row Further for row 1 if say Mwanza is selected then ro
197. ements exceptionnels gr ves intemp ries etc etc Dans la mesure du possible l tude de ces param tres ne doit pas se limiter la population dans son ensemble mais se rapprocher du d tail dans lequel a t la bor e la matrice de r f rence du moins lorsque cette diff renciation rev t de l im portance 204 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECIFUR INFORMEL 9 4 5 Utiliser les donn es sur l emploi pour valuer la production La mesure de la production est au carrefour de trois approches distinctes les revenus la demande finale et les comptes de production c est ce que nous avons d j d crit ala fin du chapitrell voir 2 7 2 a indiquant par la m me occasion les grands choix possibles en mati re de strat gie d laboration dans ce domaine des comptes nationaux Et comme nous le disions galement le meilleur choix nous semble tre celui de suivre conjointement ces trois approches en utilisant le tableau des ressources et des emplois le TRE comme instrument de la conver gence entre elles Or dans le cadre de l approche par les comptes de production la source principa le d information provient des unit s productrices qu il s agisse des tablissements ou des unit s institutionnelles qui les contr lent Or nous avons vu au troisi me paragraphe de ce chapitre Voir en particulier le graphique de la page que l in formation souhait e peut tre difficile obtenir e
198. emplois qu elles occupent e Du point de vue conomique on parle des emplois en se pla ant sous l angle des unit s de productions et des emplois qu elles proposent aux personnes actives On tablit ainsi pour chaque branche d activit une table crois e se pr sentant de la mani re suivante Salari s Salari s Patrons Travailleurs Aides d clar s non ind pendants familiaux Unit s institutionnelles d clar s Statut des travailleurs Administration Soci t s El formelles El informelles M nages pour eux m mes Pour le secteur informel l utilisation des r sultats des enqu tes combin e la matrice emploi permet de d gager compl tement le compte de production Les r sultats Les r sultats obtenus nous ont permis de situer la contribution du secteur infor mel dans le PIB 36 en 1989 90 qui est l ann e de base retenue Cependant il faut pr ciser la diff rence d approche qui existe dans le traitement des activit s informelles agricoles et non agricoles i Le secteur informel agricole et pastoral Divers recensements agricoles ainsi que des enqu tes l g res au minist re de Bamako 10 au 14 mars 1997 N 125 y RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL l agriculture et dans celui de l levage permettent d obtenir des estimations de l autoconsommation pour certains produits de l agriculture vivri re et de l leva ge ainsi que les rendeme
199. en the measure of size used in the first stage selection and the number of households found during the listing in the SEA The weights for these factors are multiplied together giving the follo wing overall weights for households in the k th SEA in the strata a Metropolitan High income b Metropolitan Low income and o Non Metropolitan a Wk NuAk 120N Ka b wk NyBy 120N bx o Wk NymCy 60N 04 Where e Ny and Nym are the numbers of census households existing in the total Metropolitan and Non M etropolitan strata respectively Ak Bk and amp are the numbers of households counted in the household listing in the k th SEA N is th number of census households in the k th SEA and a b and o are the numbers of households selected in the k th SEA in the corresponding strata 1 Note that these are the sampling strata based in cases a and b on information on meat purchases obtained during the household listing They are not identical with the reporting domains used in the tables of results NGF Bamako 10 14 march 1997 EE RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Appendix 3 Coverage and frequency The survey collected data on daily cash expenditures for each of the households in the sample Daily diaries were administered for each household over a period of one calendar month The selected households recorded every purchase or expen diture In addition the enumerator collecte
200. entes pr fectures concern es dont l objectif est d identifier les ZD de prendre les premiers contacts avec les autorit s administratives locales et de recruter les futurs agents enqu teurs Formation d nombrement des ZD et tirage des m nages Les agents enqu teurs recrut s pendant la mission d identification ont suivi une formation sur le remplissage du questionnaire et l identification des ZD IIs enta ment ensuite le d nombrement des m nages r sidant dans ces zones A l issue de cette op ration le superviseur effectue le tirage des m nages qui seront enqu t s durant l ann e D roulement de la collecte Chaque semaine l agent enqu teur doit enqu ter aupr s de deux m nages et donc remplir int gralement deux questionnaires La collecte des d penses courantes des m nages est faite de fa on journali re tandis que les autres sections du ques tionnaire peuvent tre remplies n importe quel jour l int rieur de la semaine Une section sp ciale du questionnaire consacr e au r capitulatif hebdomadaire des d penses journali res est remplie la fin de la semaine et l agent enqu teur commence la semaine suivante dans deux autres m nages et ainsi de suite Pour le secteur informel l agent enqu teur administre autant de sections qu il trouvera dans le m nage de membres r pondant aux crit res de d finition sus mentionn s Un seul membre qui exerce la fois deux activit s informelles est enqu t pour
201. entes raisons Ce sont le plus souvent des pensionnaires d coles des militaires dans les casernes des prisonniers etc 2 2 Activit conomique De mani re simple l activit conomique est d finie comme tant une activit lucrative c est dire une activit qui rapporte des revenus mon taires ou non mon taires l individu ou au m nage Par exemple l activit agricole pour l autoconsommation est une activit cono mique il en est de m me pour ce qui est de l auto construction Par contre l entretien du foyer m nage la pr paration des repas le soin aux enfants etc ne sont pas des activit s conomiques si elles sont r alis es par un des membres du m nage et de mani re gratuite Dans le cas contraire ces activi t s entrent dans le cadre des activit s conomiques Est consid r comme actif tout individu qui travaille ou qui est la recherche d un travail II est important de savoir que la situation d activit prime toujours sur la situation d inactivit Exemples Une femme au foyer qui aide son mari ou quelqu un d autre dans une activit agricole ou commerciale est une personne active 11 en est de m me pour un l ve ou un tudiant qui apr s ses heures de cours aide son tuteur ou quelqu un d autre dans un atelier ou au champ Un retrait qui tient un commerce est un actif 2 3 Secteur informel La d finition adopt e pour l ECOSIT DSEED Tchad est celle retenue par
202. entreprise au r pertoire RIC est l exis tence d une comptabilit compl te qu elle suive le plan comptable OCAM ou pas et qu elle soit fournie par l entreprise l administration fiscale ou pas Toutes les entreprises inscrites au RIC et constituant la base de l enregistrement doivent tre en mesure de fournir une comptabilit compl te et distincte d s qu on leur en adresse la demande Autrement dit le champ de l enregistrement recouvre parfaitement celui du sec teur institutionnel des soci t s et_quasi soci t s II s agit donc d entreprises constitu es en soci t s ou d entreprises non constitu es en soci t s appartenant une unit institutionnelle tel le m nage qui tiennent une comptabilit compl te ou qui sont en mesure d en tablir si on leur en faisait la demande Sont par exemple exclues du champ du RIC toutes les entreprises individuelles qui netien nent pas une comptabilit distincte des autres op rations que r alisent leurs pro pri taires ou qui de ce fait ne sont pas en mesure d en tablir m me si on leur en adressait la demande D limit de la sorte le champ des activit s informelles appartient n cessairement au secteur institutionnel des m nages puisque le cri t re du non enregistrement au r pertoire RIC signifie l impossibilit d tablir pour ces entreprises individuelles une comptabilit compl te et distincte des autres op rations que leurs propri taires peuvent r aliser 2 3 L
203. ep res conceptuels que nous tudions maintenant servent la fois de synth se aux diff rents l ments d j pr sent s et d ancrage l approche plus globale propos e dans ce chapitre pour la mesure de cet agr gat a D finition et conventions Economiquement parlant la production d signe l activit de l homme sur son environnement pour repousser les limites de la raret et mieux satisfaire ses besoins Elle est de ce fait l origine de la valeur recens e par la comptabilit nationale les gains en capital pouvant par ailleurs faire varier le montant de cette valeur Et c est en s appuyant sur de tels principes nonc s par les cono mistes que le SCN propose les diff rentes conventions permettant leur mise en oeuvre op rationnelle les solutions apport es ne sont pas seulement de nature technique elles touchent aux questions fondamentales de la th orie conomique et ses principes SCN 1 19 Ce sont les conventions se rapportant la produc tion qu il s agit maintenant de d tailler sans s arr ter aux raisons des choix effec tu s qui sont largement d velopp es dans le manuel lui m me voir en particu lier SCN 1 21 24 et 6 14 36 Comme point de d part le mieux est de reprendre la d finition que le SCN retient pour la production laquelle est pr sent e comme un processus physique mat riel r alis sous la responsabilit le contr le et la gestion d une unit institutionnelle dans le
204. es etc Authorities also need to develop an appropriate infrastructure such as drinking water waste disposal etc In addition urban authorities should authorize and confer legal recognition to the business location and tenure of the business pre mises by informal operators in order to enable them to invest and improve their business premises Bamako 10 14 march 1997 N 225 y RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR FE e Setting up of an appropriate institutional framework to cater for the informal sector Theinformal sector needs an institutional framework that will evolve policies and measures that are akin to the nature and mode of operation characteristics of the informal sector activities This unit charged with the interest of informal sector enterprises will thus co ordinate the efforts of relevant ministries donor agencies and other non governmental organizations in the promotion and development of the sector Such an institutional arrangement will harmonize the demand made on the sector by various assistance organizations and help to abolish conflicting policy measures as well as to avoid duplication of services With these measures the informal sector activities would gradually be incorpora ted in the government policies and programmes It is therefore of critical impor tance that the informal sector should be recognized as a crucial component of socio economic development planning and integrated int
205. es aspects techniques du remplis sage de certains tableaux comme les mati res premi res et les consomma tions interm diaires ni d insister sur certains concepts et d finitions de la comptabilit nationale Bamako 10 au 14 mars 1997 N 89 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL e Les fausses d darations de noms des unit s recens ss lors du recense ment certains entrepreneurs ont donn de faux noms et de fausses adresses Durant l enqu te certains responsables identifi s dans l chan tillon d darent n avoir jamais port le nom mentionn sur la fiche de recen sement C est parfois l une des raisons de disparition ou de mobilit enre gistr es sur le terrain Ces fausses d clarations ont entrain une perte de temps pour les agents enqu teurs e L amp endue des quarti s p iph iques urbains les quartiers p riph riques des centres urbains ne sont pas pour la plupart trac s suivant les plans indiqu s sur les cartes Les enqu teurs ont d parcourir des distances assez longues pour retrouver les unit s tir es et ont eu des probl mes de rep rage La sp cificit de ces quartiers a allong la dur e de l enqu te dans ces zones e Les probl mes li l incoh rence des r ponses le contr le de coh rence a t effectu en deux phases La premi re relative aux enqu tes men es Cotonou a eu lieu du 19 au 27 octobre 1992 mais les questionnaires rem plis n ont pas pu
206. es autres formes d enregistrement D autres formes d enregistrement pourraient tre retenues tels les fichiers de l administration fiscale ou l immatriculation des salari s la Caisse Nationale de S curit Sociale CNSS Ces diff rents fichiers et r pertoires pr sentent des insuffisances ou des inconv nients qui justifient qu ils n ont pas t retenus comme une forme satisfaisante d enregistrement par les comptables nationaux au Burkina Faso Les fichiers et r pertoires de l administration fiscale Les fichiers op rationnels de l administration fiscale ne contiennent pas toutes les entreprises tenant une comptabilit distincte avec bilan Les D clarations Statistiques et Fiscales DSF essentiellement destin es l administration fisca le ne sont pas fournies par toutes les entreprises du secteur moderne La l gisla tion fiscale oblige toute entreprise fournir une DSF mais dans la pratique seules les entreprises priv es imposables au b n fice r el sont assujetties cette obligation Or ne sont imposables au b n fice r el que les entreprises dont le chiffre d affaires est sup rieur 15 millions de francs CFA 132 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL L obligation de DSF ne s applique pas aux entreprises du secteur public qui four nissent des rapports d activit dont la pr sentation plus ou moins loign e du plan comptable OCAM peut varier d une entrepri
207. es dans le SCN Car le syst me a t labor avec la perspective de pou voir tre propos tous les pays ce qui implique deux contraintes essentielles e Proposer des cadres qui puissent satisfaire l ensemble des situations connues travers le monde Bamako 10 au 14 mars 1997 183 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECIFUR INFORMEL e Mettre au point des traitements qui mettent en valeur les invariants de l ana lyse conomique afin de rendre comparables entre elles du point de vue cono mique des situations institutionnelles ou sociales qui diff rent d un pays a l autre Bien s r il faut toujours s attendre a des situations suffisamment particuli res pour que les cadres pr vus ne permettent pas une repr sentation satisfaisante pour les besoins de l analyse locale Mais il n est pas interdit de cr er des sous rubriques particuli res dans les nomendatures propos es pour donner place de telles exceptions Dans le m me esprit il faut savoir mettre en valeur ce qui a localement de l importance et r duire au contraire la place accorder des rubriques n ayant pas de r alit locale On ne saurait trop insister sur la n ces saire souplesse dont il faut faire preuve pour l implantation locale du SCN dans le respect de l architecture qu il propose Mais il faut en m me temps souligner la grande adaptabilit que pr sente le sys t me dans la configuration de base qu il propose Et c est en particulier l
208. es derniers ainsi que les rep res de leurs identifications Si le m nage habitant la structure num rot e est pr sent il s assure s il tait pr sent en 1993 ou d faut si c est un nouveau m nage qui habite le logement Lorsqu aucun habitant de la structure n est pr sent le d nombreur s assure que le logement est habit et fait l hypoth se que le m me m nage y habite Dans ce cas s il se trompe la correction interviendra au cours de l enqu te proprement dite Le syst me de tirage mis en place a consacr la constitution du panel dela mani re suivante Dans un lot o N m nages ont t d nombr s en 1994 si l on retrou ve r des 7 m nages enqu t s en 1993 les 7 r restant sont choisis par un tirage syst matique parmi les N r mis en oeuvre de la mani re suivante M thode de tirage de l chantillon 1 Base de tirage dans l lot n N r 2 Renum rotation de la base de 1 an 3 Calcul du pas de tirage p n 7 r 4 Tirage au hasard d un entier a compris entre 1 et p 5 Le compl ment de l chantillon est alors a a 7 r p 6 L chantillon total se compose des r pr sents et du compl ment avec les num ros ramen s ceux du terrain Pour les remplacements on substitue le m nage tir et indisponible par celui qui poss de le num ro suivant Au niveau du questionnaire m nage on a d abord confirm le caract re pr sent ou absent du m nage pour mieux constituer le
209. es fiches de recense ment des tablissements tir s Ces fiches ont ensuite t r parties entre les trois groupes constitu s par les activit s de transformation et de services le commerce et le transport La r partition de l chantillon se pr sente ainsi Tableau 1 R partition del chantillon par groupe d activit et par ville Transformation Villes et services Commerce Transport Cotonou 768 207 200 Porto Novo 279 73 68 Parakou 193 57 58 Abomey 191 46 22 Djougou 130 35 23 Bohicon 156 48 33 Total 1717 66 4 3 3 Recrutement et formation Le niveau moyen des agents recenseurs et ou enqu teurs et contr leurs est le bac calaur at mais on comptait parmi eux une forte proportion d tudiants en ann e de ma trise de techniciens sup rieurs en statistique en d mographie ou en pla nification Ce m lange tait rendu n cessaire pour des raisons li es la structu re de l offre locale et aux exigences de la demande IV LES TRAVAUX DE TERRAIN Les travaux de collecte de donn es sur le terrain pr sentent quelques diff rences selon qu il s agisse du recensement ou de l enqu te Un soin particulier a t mis sur les m thodes de d nombrement lors du recensement 4 1 Le recensement M thodes de d nombrement Pour le recensement le d nombrement est l une des phases les plus importantes du fait du principe d exhaustivit Bamako 10 au 14 mars 1997 N amp RI
210. es fournis par l entreprise mais aussi la structure des co ts la saisonnalit de l activit les principaux changements enre gistr s cette occasion e Les strat gies de march et de gestion recherche de dient le fixation des prix concurrence et mesures prises pour y faire face formes de gestion de l entreprise e Les changements op r s dans l entreprise entre le moment de sa cr ation et l enqu te e Les probl mes li s au cr dit difficult s d acc s et utilisation des pr ts obtenus e Les principaux probl mes de l entrepreneur pour devenir membre d une asso ciation professionnelle ou d un groupement d entraide afin de surmonter ces contraintes et les avantages qu il en a retir s e Des pr cisions sur la taille du m nage de l entrepreneur et sur le nombre de revenus l int rieur de ce m nage 3 2 L chantillonnage Cette t che n a t r alis e que dans le cadre de l enqu te par sondage a La base de sondage Le recensement a permis de disposer d un fichier de toutes les unit s conomiques Bamako 10 au 14 mars 1997 N 79 y RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL recens es La base de sondage a t constitu e de toutes les unit s conomiques ne disposant pas d une comptabilit suivant un plan ou d une inscription au registre du commerce ou d une affiliation la s curit sociale Office B ninois de S curit Sociale Ces crit res retenus apr s plu
211. es informelles de personnes travaillant pour leur propre comp te telles que d finies dans le paragraphe 8 et ii la composante additionnel le des entreprises d employeurs informels telles que d finies dans le para graphe 9 3 Le secteur informel est d fini ind pendamment du lieu de travail o se d roulent les activit s productives du degr d utilisation du capital fixe de la dur e effective de l entreprise permanente saisonni re ou occasionnelle et du caract re principal ou secondaire des activit s du propri taire Entreprises informelles de personnes travaillant pour leur propre compte 8 1 Les entreprises informelles de personnes travaillant pour leur propre compte sont des entreprises individuelles au sens du paragraphe 7 apparte nant des personnes travaillant pour leur propre compte et g r es par elles seules ou en association avec des membres du m me m nage ou de m nages diff rents qui peuvent employer des travailleurs familiaux collaborant l en treprise familiale et des salari s de mani re occasionnelle mais qui n em ploient pas de salari s de mani re continue et qui ont les caract ristiques d crites aux sous paragraphes 5 1 et 2 2 Pour des raisons op rationnelles les entreprises informelles de personnes travaillant pour leur propre compte peuvent indure selon les circonstances nationales ou toutes les entreprises de personnes travaillant pour leur propre compte ou seulemen
212. es m nages partir d une enqu te en plusieurs phases l exp rience camerounaise P Backiny Yetna The needs for and actual use of informal sector surveys results for analysis and policy purposes in Tanzania J B Mwinuka 00 eects tee teseesteteeteetes An analysis of the informal sector in South Africa based on the October Household Survey J oyce Lestrade J efferis Experience of the Eastern Africa Multidisciplinary Advisory Team EAMAT of the ILO regarding informal sector surveys and policy R diger Knop RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL THEME 2 TOPIC 2 TECHNIQUES D ENQUETES PERMETTANT DE MESURER LE SECTEUR INFORMEL SURVEY TECHNIQUES FOR MEASURING THE INFORMAL SECTOR Bamako 10 au 14 mars 1997 N 9 y RISIAT ACES DU SMNI SR E SECIFUR INFORMEL L enqu te sur le secteur informel au Mali 1989 Sekouba DIARRA Direction Nationale dela Statistique amp de l Informatique Bamako Mali I CONTEXTE 1 1 Description L enqu te nationale sur les activit s conomiques des m nages commun ment appel e Enqu te Secteur Informel ESI du Mali a t ex cut e sur le terrain de septembre 1989 janvier 1990 sur toute l tendue du territoire national Elle a concern l ensemble des activit s conomiques des m nages Cette approche par les m nages constitue une innovation pour mesurer de fa on satisfaisante le sec
213. es non travaill es e le ch mage technique e les gr ves et autres arr ts exceptionnels e les rythmes saisonniers etc On pourrait aussi tre int ress par une diff renciation des temps de travail mis en uvre selon la qualification des personnes engag es ou l intensit du travail fourni 9 4 3 Les grandeurs propos es par le SCN Le SCN mentionne le concept de population active mais il ne le retient pas comme tel car c est la quantit de travail qu il s int resse Pour cela il propose trois approches possibles e Les emplois partir de mesures de l emploi constat au cours d une semaine de r f rence il s agit d en faire une valuation moyenne annuelle en les distin guant selon le statut des personnes qui les occupent ou encore selon les activit s des unit s de production qui les proposent e Le total des heures travaill es dans l ann e et non celui des heures pay es ni les temps de vacances ou pour arr t de maladie e Un quivalent plein temps des emplois en divisant le montant pr c dent par la dur e normale en heures de travail durant l ann e il s agit d une approche pragmatique ventuellement plus facile valuer que le total des heures tra vaill es Bamako 10 au 14 mars 1997 201 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORVEL 9 4 4 Pour une mesure de l emploi et du travail Une telle mesure ne r pond pas seulement l int r t que repr sente pour l ana
214. est reconnue par tous ses membres Employeur personne travaillant pour son propre compte et employant un ou plusieurs salari s Ind pendant personne travaillant pour son propre compte et n employant aucun salari Associ personne travaillant pour son propre compte en association avec une ou plusieurs autres personnes et partageant les frais et les r sultats de la pro duction selon certaines modalit s d finies entre elles Aide familial personne travaillant pour le compte d un membre de sa famille ind pendant ou employeur mais ne percevant pas de salaire en raison du lien de parent qui le lie son patron Apprenti personne travaillant dans une entreprise ou un atelier pour apprendre un m tier II ne per oit g n ralement pas de salaire mais de l argent de poche Salari personne travaillant pour le compte d un patron ou d une soci t et qui re oit g n ralement une r mun ration la p riode jour semaine ou mois la t che au pourcentage la pi ce Ch meur actif n ayant occup aucun emploi durant la p riode de r f rence et qui est la recherche d un emploi 2 2 M thodologie Le point de d part de la m thodologie de l ESI a t la d finition d une nomenda Na Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECIFUR INFORMEL ture simplifi e de 11 branches compte tenu des besoins de la comptabilit natio nale Ces 11 branches
215. et les ind pendants avec 34 78 dominent parmi les actifs informels du milieu urbain tandis que les ind pendants avec 61 80 sont les plus nombreux parmi les actifs informels du milieu rural VI CONCLUSION Au terme de l analyse des r sultats issus de l enqu te secteur informel de 1989 de la Direction Nationale de la Statistique et de l Informatique nous pouvons tirer plusieurs le ons sur les dispositions prises par les personnes en ge de travailler pour trouver un emploi En effet la pr dominance du secteur agricole dans l conomie est une fois de plus confirm e car 82 40 des actifs occup s exercent dans ce secteur Le salariat bien que pr sent comme une possibilit d acc s l emploi reste un niveau tr s faible avec 6 45 Les taux d occupation sont tr s lev s au sein des groupes d ges actifs avec en moyenne un seuil de plus de 95 A ce niveau nous avons constat une am lio ration du degr d occupation des femmes surtout avec une forte pr sence dans des activit s secondaires Le ch mage prend de l ampleur surtout en milieu urbain et frappe beaucoup plus les jeunes actifs o les proportions approchent les 25 entre 15 et 29 ans D une mani re g n rale les ch meurs identifi s sont des personnes d un niveau d instruction ou de formation tr s faible aussi bien chez les hommes que chez les femmes 22 51 des ch meurs n ont aucuneinstruction et pr s de 43 n ont re u aucune formation profe
216. et vari s que le ph no m ne de l informel lui m me et vont de l emploi aux difficult s rencontr es par l entrepreneur en passant par l investissement le financement la gestion et les principaux r sultats conomiques de l entreprise informelle La mise en oeuvre effective de ce programme a eu lieu en novembre 1991 II a t pilot conjointement par l Institut National de la Statistique et de l Analyse Economique INSAE et la Direction de l Artisanat D A Les objectifs du PEESI e Collecter laborer analyser et diffuser l information sur les unit s conomiques du secteur informel et sur leur environnement conomique institutionnel et r glementaire e Participer une r flexion syst matique avec les acteurs sociaux et institution nels concern s Bamako 10 au 14 mars 1997 75 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORMEL e Animer des changes et d bats sur les enjeux du d veloppement des petits m tiers et d gager un certain nombre d options l intention des planificateurs et d cideurs politiques e Contribuer l aboration de strat gies politiques et mesures d action propres consolider l emploi accro tre la productivit et le revenu des actifs du secteur informel Le PEESI s articule autour de quatre grandes composantes 1 Un recensement g n ral des unit s conomiques dans les 10 principales villes du pays en vue de la constitution d une base de sondage 2 Des enqu tes se
217. finale des m nages par produit d taill pour les comptes nationaux e D valuer l activit du secteur informel globalement et le compte de branche de certaines activit s Le volet statistiques sociales int gre quelques indicateurs en mati re de d mo graphie de sant d ducation de logement etc au corps des donn es cono miques permettant l analyse des comportements conomiques ou sociaux 1 2 Caract ristiques de l enqu te Les contraintes budg taires ont jou en faveur d une enqu te chantillon tour nant couvrant seulement quatre des quatorze pr fectures que compte le pays Dans chacune des quatre pr fectures l enqu te est r alis e la fois en milieu urbain chef lieu de la pr fecture et en milieu rural correspondant Bamako 10 au 14 mars 1997 103 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL Dans le souci de prendre en compte les ph nomenes saisonniers la dur e de l ECOSIT est fix e une ann e Il DEFINITION DES CONCEPTS 2 1 Le m nage Le m nage ordinaire est un ensemble de personnes qui vivent habituellement dans un m me logement prennent le repas ensemble et reconnaissent l autorit d un chef appel chef de m nage Les membres du m nage peuvent tre apparent s ou non le m nage peut tre constitu d une seule personne ou non Le m nage collectif est un ensemble d individus non apparent s vivant ensemble au sein d une m me institution pour diff r
218. g re est de viser la repr sentativit par le choix rai sonn d un petit nombre d unit s informelles constituant l chantillon et suscep tibles de fournir des informations haut degr de fiabilit et couvrant des cas de figure diversifi s quant la taille aux modalit s d exercice atelier rue domicile activit principale ou activit secondaire et quant au milieu urbain rural Comme l indique le tableau 2 l enqu te l g re au Burkina Faso couvre une quin zaine de corps de m tier diff rents exerc s titre principal ou titre secondaire plein temps ou temps partiel en milieu rural ou en milieu urbain La taille de l chantillon est volontairement limit e II ne peut y avoir que 5 8 unit s envi ron par strate pour 340 unit s au maximum Les unit s sont choisies de sorte qu elles pr sentent des caract ristiques moyennes e Les entreprises ne doivent tre ni trop petites ni trop grandes au regard des per sonnes employ es ou du volume du chiffre d affaires brass e Les activit s concern es doivent tre des activit s relativement courantes on vitera de choisir un atelier sp cialis dans la fabrication d un bien qui n est pas de consommation courante e On vitera les entreprises travaillant sur de grosses commandes ou des Vieillards dont l activit est ralentie tout comme les activit s dont la cr ation est r cente moins d un an Les unit s de l chantillon sont choisies par re
219. g Africans in particular at a disadvan tage in the labour market 248 Bamako 10 14 march 1997 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR e Lack of access to formal jobs has influenced the development of the informal sec tor amounting to 12 of the economically active population in which a large proportion of people are non urban African women e There are currently very few successful small scale informal enterprises in South Africa in terms of the incomes they generate In general enterprises in the informal sector tend to cluster into certain sectors The diversity of enterprise acti vities found in the formal economy is not found in the informal sector e Economic growth and distributional outcomes are not separate processes they are intimately linked This paper has clearly shown that in South Africa the infor mal economy is largely a set of survival activities performed mainly by African women To improve the life circumstances of those in the informal economy it is necessary to consider the issues of poverty and inequality as an integrated process IV CONCLUSIONS e In common with developments elsewhere in the world the expansion of the informal economy in South Africa arose as a result of the structural crisis and declining economic growth in the 1970s In addition the particular pattern of eco nomic development promoted by the previous government in itself exacerbated the domestic crisis that
220. ge un ratissage des rues a t effectu Cela a permis de dis poser d une liste des unit s par activit qui a servi au tirage de l chantillon Par contre pour l enqu te de 1995 il a plut t t utilis la deuxi me approche 3 2 Base de sondage La base de sondage utilis e a t une liste exhaustive informatis e des zones de d nombrement ZD du dernier recensement g n ral de la population RGP de 1988 Au moment du RGP de 1988 le territoire national a t d coup en pr s de 4 500 zones de d nombrement espaces de 1 500 personnes environ d nombrables par un agent pendant la dur e du recensement Une base de sondage a alors t constitu e par une informatisation de ces ZD 3 3 Plan de sondage Le plan de sondage adopt pour la r alisation de l enqu te nationale sur le sec teur informel de 1995 au Niger a t un sondage stratifi selon le milieu et la zone Bamako 10 au 14 mars 1997 N 2 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL de r sidence et a plusieurs degr s Ces deux crit res de stratification ont t rete nus car la nature et le volume des activit s dans le secteur informel d pendent tr s fortement du milieu et des r gions g ographiques de r sidence Ainsi donc une stratification a priori selon ces crit res permettra d am liorer le niveau de pr cision des estimateurs qui seront issus de l enqu te Dix sept 17 grandes strates ont ainsi t constitu es
221. ge par le biais de la consom mation de capital fixe K 1 Quant au travail il fait l objet de deux mesures com pl mentaires dans le syst me d une part la quantit qui est mise en oeuvre voir ci dessous le quatri me paragraphe et d autre part le co t qu il repr sente pour Bamako 10 au 14 mars 1997 175 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL l unit de production En fait un tel co t est d crit de deux mani res compl men taires la r mun ration des salari s D 1 d une part le revenu mixte B 3 d autre part pour ceux qui travaillent leur propre compte mais sans qu on puisse alors le distinguer de l exc dent de revenu tir de la production Finalement l activit de production d gage un exc dent net d exploitation gr ce auquel l entreprise peut r mun rer les capitaux engag s pour financer le proces sus de production Une part de cette avance est contractuelle et doit tre pay e quel que soit le r sultat d gag au moyen des int r ts le reste constitue un pro fit mesur par le revenu d entreprise B 4 Les diff rents l ments qui interviennent dans cette fonction de production sont reli s entre eux par des relations de natures technique et conomique condition de les tudier dans le cadre d activit s les plus homog nes possibles Les mettre en jeu constitue un apport essentiel pour confronter entre elles les sources disponibles et pallier les insuffisances vent
222. gr et le champ de tirage des unit s enqu ter au second degr S agissant des l ments de calcul des coefficients de pond ration il fallait par tir des photos a riennes cerner les limites de chaque lot mesurer ses angles et ses segments afin de proc der au calcul de sa surface On a ainsi d nombr 331 lots apr s quatre remplacements concernant des lots se retrouvant dans des zones strat giques Chaque lot inaccessible a t remplac lorsque cela tait pos sible par une zone contigu appartenant la ville la m me strate et d limit e de mani re respecter la surface moyenne de la strate ou les ventuelles limites naturelles II convient de rappeler qu au regard de la m thodologie les limites de la ville ne correspondaient pas Yaound administratif en effet le crit re de d limitation dela ville champ de l enqu te pr voyait la fin de celle ci d s qu une agglom ration Voisine en tait s par e par plus de deux cents m tres de v g tation Apr s cette tape il fallait d nombrer et identifier les m nages r sidant dans chaque lot pour permettre le tirage des m nages enqu ter la premi re phase A cet effet on a proc d au d compte des m nages de chaque lot en affectant chacun d eux un num ro de mani re pouvoir retrouver facilement ceux retenus dans l chantillon des diff rentes phases d enqu te Dans un habitat urbanis l op ration aurait consist
223. griculture fishing and hunting activities e Regular household payments e Household possessions e Economic activity of household members Income of household members from both main job and other activity e Non monetary benefits of paid employees e The value of food and other goods consumed by households from their own farms gardens or from the wild The HBS design took care of the seasonality and was able to collect very reliable expenditure data by use of the daily diary and regular visits from the enumera tor For this reason the HBS data provides a benchmark for all future income and expenditure surveys Bamako 10 14 march 1997 N y RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR FE Il INFORMAL SECTOR DATA ON HBS 2 1 Economic activities As already mentioned in addition to expenditure data the household budget sur vey collected information on economic activities from all persons aged 7 years and above Information included household membership included were employed unemployed full time students full time housewives and retired Household members in small scale farming were also canvassed The characteristics collec ted were occupation industry employment status and income from all sources Income from household businesses was also captured The reference period for current activity was one week while for usual activity was 12 months The analy sis refers to current activity 2
224. hat they try to escape legal or admi nistrative control Some of these irregularities are also encountered in the formal sector and form that part of the economy that goes under the name of under ground economy In a country like Mozambique the criterion of registration at a public register appears to be the most extensive one to define all the activities which do not fall within it as informal The sluggishness of the bureaucratic appa ratus ineffective law enforcement and changes induced by the transition from the status of colony to war to the actual democratic framework aggravate this diffi culty of registration and reporting to the authority Hence if we define the formal sector in the strict sense as the set of registered and recorded activities the infor mal sector will just be the complement of it in terms of the actual economy With the objective of determining the size of the informal sector at the aggregate macroeconomic level we can thus stick to the definition given above of the formal sector and calculate on the basis of the National Accounts statistics what the size of the informal sector can be given certain hypotheses The approach we adopt here falls within the category of indirect estimation methods referred to above and it is similar in the spirit to the labour participation rate approach by estimating the size of the formal sector we can calculate the size of the informal sector by compa ring the volume
225. he gross value product of the agricultural sector comes from household enterprises 445 9 million dollars This means that labour productivity is 108 4 dollar per each wor ker Assuming that the non household agricultural sector has the same labour productivity but it is certainly higher we can thus estimate that 530 thousand people work in non household agricultural enterprises Hence the remaining 1 41 million people claiming to work in agriculture should be considered as unregiste red i e informal workers in the agricultural sector Turning now to the Business Register we can obtain an indication of the registe red employment in the formal sector i e formal employees in formal enterprises see Table 5 In the Business Register all agricultural enterprises are of the non household type in such enterprises there are only 37 thousand registered workers 0 6 of all agricultural workers As we estimated that 530 thousand people work in the empresarial agricultural sector this means that 493 thousand are unrepor ted and unregistered workers In the industrial sector there are 240 thousand registered workers 48 of total industrial employment while in the service sec tor there are 223 thousand registered workers 55 of total employment in the sector The gross value product of the formal agricultural sector can be considered as the sum of the enterpresarial production and the production of household farms lar ger than 1 hec
226. he informal economy in Mozambique 1 See for instance Roubaud and Seruzier 1991 Bamako 10 14 march 1997 153 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR FE In this paper we briefly analyse the definitions that have been given and the methods that have been proposed to estimate the size and the importance of the informal sector section 2 In section 3 we analyse the informal sector in Mozambique overview some of the previous studies briefly comment on the rela tively small size of the recorded activities which can be deduced from public regis ters and estimate the size of the informal sector and its contribution to GDP As it turns out the importance of informal activities in Mozambique appears to have been greatly underestimated Il DEFINITIONS OF INFORMAL ECONOMY WITHIN THE FRAMEWORK OF NATIONAL ACCOUNT STATISTICS AND METHODS TO ESTIMATE ITS SIZE For many developing countries the importance of the informal economy during the 80 s and the 90 s has been growing Even though such importance is widely recognized in many studies definitions of informal economy vary greatly Some definitions emphasize the statistical aspect unregistered unrecorded or unobser ved economy Some highlight the legal aspect underground or clandestine eco nomy Finally some point out the economic aspect secondary or alternative or marginal economy Some studies on the informal economy point to those forms of economic activ
227. hly flexible in its response to changing economic environment e Contributes significantly to the economy in terms of output of goods and services f Contributes to the increased participation of indigenous people to the economic activities of the country Nee Bamako 10 14 march 1997 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR g Develops a pool of skilled and semi skilled workers who are the base of future industrial development h Increasingly it is an important source of foreign exchange earnings i Supports industrialization policies that promote rural urban balance j Creates demand as well as supply k Strengthens forward and backward linkages among the diverse sectors of the economy Ill FEATURES OF INFORMAL SECTOR ACTIVITIES Some of the main informal sector characteristics which are revealed in the studies mentioned above that may be worth taking into account in an analysis that is use ful for policy initiatives are discussed below a Informal sector activities are intimately related to imbalances brought about by modernization and its consequence for social organization Informal sector deve lopment is subordinately articulated to modern sector growth This articulation is revealed in the role of the informal sector as a reserve of excess labour supply left aside by the weak demand of an underdeveloped modern industry The inability of the modern sector to absorb the standard growth of the
228. i stage informal sector surveys Indirect methods are less precise in that they try to esti mate the size of the informal sector at the aggregate level but they can be more easily implemented All indirect methods try to estimate the size of the informal sector through com parisons among the unreported or under reported activities and the reported ones In general these approaches rely on information such as discrepancies bet ween various national accounts aggregates tax auditions labour market and monetary data There are basically two approaches The discrepancy approach tries to measure the informal sector by attributing to it what is left after other known influences are accounted for On the other hand other methods identify factors which give rise to informal activities and consequently estimate the size of the sector through the impact of such factors Io Bamako 10 14 march 1997 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR One important indirect method is the labour participation rate approach accor ding to which a dedine in the labour participation rate in the formal economy is an indication of increased informal activities This way the difference between the recorded and the actual participation rates allows estimating the size of the informal labour force and hence the size of the unrecorded economy This metho dology requires less detailed data although other factors that may expl
229. ided the activity was a business enterprise with the objective of raising income and not solely for home consumption Fishing was included in urban and rural areas with the same restriction For the LFS all Agriculture Livestock and Fishing activities were excluded Domestic service in private households was included for LFS but not for ISS e The private enterprises had to have 5 or less paid employees e Enterprises at the following locations were included if they met the above res trictions at a market place in temporary structure on a footpath in the street or in other open places e Other restrictions were applied which excluded certain professional type enter prises e g Doctor s Lawyer s practices enterprises using high technology or having other formal characteristics For the LFS the questionnaire was designed so that exclusion skipped the IS questions that followed A final interviewer evaluation was made whether the remaining persons were employed in the IS self employed paid and unpaid employees Evaluation was checked by supervisors and during data proces sing For the ISS the interviewer at the EA screening stage made the main deci sion whether the self employed economic activity was IS or not also some deletions were made latter in the field or during processing A common error was for the person to be recorded as having an IS activity during listing but later it was found that the person w
230. il br lant de juillet nos premiers pas de t l d tecteurs 3 Voir pour plus de pr cision ROUBAUD F SERUZIER M Economie non enregistr e par la statis tique et secteur informel dans les pays en d veloppement STATECO n 68 INSEE Paris d cembre 1991 165p NC Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL e Le probl me du suivi temporel Le temps coul entre le recensement et les enqu tes approfondies conduit introduire un nouveau biais dans l chantillon compte tenu des lois d mographiques particuli rement erratiques des tablisse ments informels e Les co ts de recensement est clair que le co t d un recensement exhaus tif des tablissements est beaucoup plus lev que celui qui r sulte d une enqu te par chantillon Ces limitations nous conduisent pr coniser une strat gie de sondage alternati ve savoir la m thode des enqu tes en deux phases Figure 1 Deux strat gies d chantillonnagealternatives pour mesurer l activit du secteur informe Premi re Recensement Enqu tes sur les DA Re L A A strat gie d tablissements Base de sondage tablissements informels Enqu te aupr s des Base de 4 activit enqu te Enqu te sur les m nages sur l activit unit s de production Seconde Recensement de Ash strat gie population sondage des individus informelles unit physique de rep rage le logement
231. il faut s attendre trouver simultan ment des tablisse ments relevant de ces diverses cat gories seuls certains d entre eux tant des ta blissements informels On ne pourrait donc obtenir une approche autonome de l informalit dans son ensemble en regroupant les comptes de tous les m nages impliqu s dans des tablissements informels Retenir les unit s institutionnelles pour analyser l ac tivit informelle ne peut donc repr senter le choix le plus pertinent C est le regroupement des tablissements informels qui se r v le le plus satisfaisant en se limitant du coup aux seules op rations pertinentes dans ce cadre d analyse II n est pas possible en effet de construire pour des tablissements une s quence compl te de comptes On doit donc se limiter aux comptes de production d exploi tation et de revenu d entreprise les soldes associ s ces comptes sont la valeur ajout e le revenu mixte et le revenu entrepreneurial On peut par ailleurs y joindre des op rations sp cifiques qui ne figurent pas dans ces comptes e le capital fixe et la FBCF e les stocks et leur variation e les emplois selon les d compositions propos es ci dessous 1 Cf SCN 4 159 2 Mais puisque cette r solution propose en plusieurs endroits des solutions alternatives les proposi tions qui suivent correspondent aux choix que l auteur juge les plus pertinents en la mati re compte tenu en particulier des contraintes li es leur
232. ille en nombre de m nages partir des l ments fournis par le BCR e Un deuxi me tirage syst matique des m nages dans les ZD s lectionn es Le tirage en zone rurale suit un choix raisonn de 10 villages ne pr sentant pas de particularit ethniques ou socio conomiques dans le milieu rural de chacune des quatre pr fectures A l int rieur de chaque village chantillon 10 m nages sont tir s selon la m thode des itin raires de mani re assurer la repr sentati vit spatiale de tout le village 106 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SMNI SR JE SECTEUR INFORMEL Les grandeurs relatives entre base de sondage et chantillon sont indiqu es au tableau suivant Tableau 2 Caract ristiques du tirage de l chantillon des m nages Nombre de m nages Taille de l chantillon de m nages Premier tirage nombre de ZD Deuxi me tirage nombre de m nages par ZD N Djam na urbain rural Sarh urbain rural Ab ch urbain rural Moundou urbain rural 3 2 Questionnaire sur le secteur informel Une section du questionnaire est con ue sp cialement pour le secteur informel et contient 19 questions la section 3 Les questions 0 8 donnent les informations d ordre g n ral sur le membre du m nage qui exerce l activit la branche d activit le type de local l ann e de cr a tion les difficult s rencontr es dans l exercice de l activit Elles visent galemen
233. imates of total household expenditure for the national accounts e Estimates of the distribution of annual expenditure across households to enable a poverty datum line to be developed e Estimates about consumption of own produce and consumption patterns e During the course of the survey a great deal of interest was shown in the infor mal sector by the Government donors and users The survey had already collec ted a vast amount of data on the informal sector to enable various measurements Additional funding was obtained to enable a further round of the survey to conso lidate data on the informal sector The overriding objective of the survey was to produce weights for the new CPI and after consultation with users it was agreed that three indices were required these would be for urban upper income households top 20 by income Bamako 10 14 march 1997 N 8 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR FE e urban lower income households lower 80 by income and e rural households With this requirement it was appropriate to stratify the country into two strata The first comprising the 10 major towns is designated Metropolitan The second comprising the small towns and the rural is Non Metropolitan The major towns include Livingstone Lusaka urban Kabwe urban and all Copperbelt towns except for Ndola rural The metropolitan areas were further stratified into urban upper income househol
234. in many countries the main source for recording activities or units is via legal or administrative registration In these cases we may consider in a broad sense the registered economy as the formal component and the unre gistered as the informal component of the economy Since the formal economy along with the definition of the UN SNA 1993 includes all economic units repor ting to some administrative register the informal economy defined in a broad sense will include all units which are not registered properly informal or those units which despite their registration are involved in some illegal practices fraud fiscal evasion etc and form the underground economy see Table 1 3 Own account enterprises should be considered informal if they are not registered under some speci fic form of legislation On the other hand enterprises of informal employers necessarily have a higher degree of formality than own account enterprises The former will be considered part of the informal sector if they are non registered enterprises or they have non registered employees 4 See also ISTAT 1993 Bamako 10 14 march 1997 155 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Table 1 D amp erminants of the boundaries of the informal economy Non registered economy broadly informal Underground Economy Registered Economy Informal Economy Illegal activities drugs smuggling Fraud and fiscal evasi
235. in the informal sector In all but two economic sec tors 71 or more workers earn monthly incomes in the range RO R999 And notably 93 of all workers in the personal services sector a sector dominated by African women fall into this income category Figure 16 An equivalent propor tion 92 of jobs in the informal sector that are classified as elementary also fall into the lowest income band Figure 17 Figure 16 Gross monthly income of informal sector workers by economic sector 2 EN RO R999 R1 000 R1 499 ma R1 500 R2 499 R2 500 Source October Household Survey 1995 Figure 17 Gross monthly income of informal sector workers by occupational category RO R999 R1 000 R1 499 mm R1 500 R2 499 R2 500 Source October Household Survey 1995 242 Bamako 10 14 march 1997 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Figure 18 Among Africans in theinformal sector Gross monthly incomein each income category by gender in each income category R8 000 R4 000 R7 999 R2 500 R3 999 R1 500 R2 499 R1 000 R1 499 RO R999 100 80 60 40 20 0 20 40 60 80 100 mMale mremale Source October Household Survey 1995 Figure 19 Among coloureds in theinformal sector Gross monthly incomein each income category by gender in each income category R8 000 R
236. informel Les enqu tes 1 2 3 organis es conjointement par la Direction de la Statistique et de la Comptabilit Nationale et DIAL en 1993 ainsi que les l ments d analyse qui ont t produits par la suite constituent la principale source d information pour le traitement du secteur informel par la comptabilit nationale au Ser Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORMEL Cameroun En effet les principales informations concernant la structure des consommations interm diaires les l ments de salaires l investissement et tout le syst me de production dans le secteur informel ont t d gag es partir de ces enqu tes Ceci permet de d gager certains ratios et taux production t te salai re t te Cl production VA production etc qui coupl s la matrice emploi per mettent de finaliser le compte production de ce secteur La matrice emploi Toutes les activit s de production mettent en oeuvreletravail Le mesurer est un moyen suppl mentaire pour valuer le montant dela production cette valuation est encore plus appr ciable en cas de non enregistrement statistique important comme c est le cas pour le secteur informel La question peut tre abord e selon deux points de vue e Du point de vue d mographique on parle de l emploi en s int ressant la popu lation active occup e c est dire que l on traite des personnes employ es et de leur statut par rapport aux
237. informel les entrepreneurs individuels modernes 3 La branche d activit travers ce crit re sont exclus du champ de l emploi informel les agriculteurs leveurs p cheurs chasseurs sylviculteurs ainsi que les professions lib rales 4 Le type de local o s exerce l activit L application de ce crit re permet d liminer les usines et les grandes entreprises et permet de faire la distinction entre secteur informel localis et secteur informel non localis Bamako 10 au 14 mars 1997 1 y RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECIFUR INFORVEL Il y a lieu de noter par ailleurs que dans l ex cution sur le terrain certaines grandes entreprises connues et l administration n ont pas fait l objet d investiga tion l enqu teur se contentant juste de noter le nom de la soci t puisque ses caract ristiques peuvent tre obtenues au niveau de la comptabilit nationale 1 2 Aper u des sources existantes Aucune enqu te caract re national n avait t men e jusqu pr sent sur le sec teur informel au Mali Les rares tudes ex cut es dans ce domaine ne se sont int ress es qu aux petits tablissements et se sont limit es au milieu urbain parti culi rement la capitale Bamako Dans ce contexte on peut retenir essentielle ment l tude faite par le BIT Bureau International du Travail en 1978 Cette tude a mis l accent sur un certain nombre d activit s caract risant le secteur non structu
238. ion concerne principale ment des unit s formelles I est de notori t publique que la fraude fiscale et la sous d claration statistique qui lui est associ e existent dans tous les pays et sans doute plus particuli rement dans les pays en d veloppement Selon notre typologie la fraude fiscale ne peut concerner que les soci t s et les entreprises individuelles formelles D Le non enregistrement d crit sous cette lettre est int rieur au champ propos pour d finir le secteur informel et l conomie souterraine II concerne donc des ta blissements absents des registres fiscaux On fait cependant l hypoth se que cer tains de ces tablissements non enregistr s fiscalement peuvent r pondre aux enqu tes statistiques sinon tous les ans du moins l occasion de recensements ou de certaines enqu tes C est pourquoi on a maintenu une partie blanche dans le rectangle associ aux activit s l gales exercice non contr l Autrement dit une partie du secteur informel peut tre enregistr e statistiquement et ne pas tout d clarer de son activit sous d daration de type C On peut en revanche distinguer plusieurs motivations pour le non enregistrement statistique de la part de ces tablissements D1 L tablissement se situe en marge de la collecte statistique sans qu il existe de volont particuli re de sa part d chapper cette collecte le statisticien n est pas venu jusqu lui Bamako 10 au 14 mars 199
239. ion obtenue lors du recensement II a fallu en effet tenir compte des difficult s d observation dans certains secteurs et relever l effectif des unit s de l chantillon de ces secteurs afin d am liorer la pr cision des r sultats Tableau 1 R partition des unit s recens s sadon le centre et le secteur d activit Commerce Services Artisanat B timent Transport Ensemble motoris charettes 01 Nouakchott 10 338 2 267 1556 418 2 500 4200 21279 02 Nouadhi bou 2537 515 232 121 413 409 4227 03 Ka di 379 53 123 7 14 267 843 04 N ma 502 59 55 616 05 Timb dra 397 72 52 4 525 06 A oun 591 61 43 6 701 07 Kiffa 1352 148 201 212 1913 08 Gu rou 362 28 18 118 526 09 S li baby 380 31 56 7 474 10 Aleg 783 71 70 12 936 11 Bogh 407 39 66 10 522 12 Rosso 950 178 128 14 1 270 13 Zouerate 1 035 127 137 5 1 304 14 Atar 1017 115 102 31 1 265 Ensemble 21 030 3 764 2 839 965 2 927 4876 36401 Bamako 10 au 14 mars 1997 N 97 RISIAT ACES DU SFMINAIRE SR E SECIFUR INFORMEL Tableau 2 R partition de l chantillon sdon le centre et le secteur d activit Commerce Services Artisanat B timent Transport Ensemble motoris charettes 01 Nouakchott 02 Nouadhibou 03 Ka di 04 N ma 05 Timb dra 06 A oun 07 Kiffa 08 Gu rou 09 S libaby 10 Aleg 11 Bogh 12 Rosso 13 Zouerate 14 Atar Ensemble 3 3 M thodes d o
240. ionaux Ezana BAYALA Institut National dela Statistique et dela D mographie Ouagadougou Burkina Faso 1 INTRODUCTION L estimation de l emploi et de la production du secteur informel est une pr occu pation constante des syst mes statistiques des pays en voie de d veloppement Dans ces pays o les activit s informelles repr sentent plus de 70 des emplois non agricoles la contribution du secteur informel au PIB ne peut tre n glig e sauf renoncer toute signification de la notion de revenu ou de production C est pourtant de telles situations extr mes que sont arriv s certains comptables nationaux en faisant porter tous leurs efforts sur les activit s dites modernes et en n gligeant les activit s informelles ou en les traitant de mani re r siduelle Au Burkina Faso depuis l origine c est dire depuis les premiers Comptes de 1956 jusqu nos jours le secteur informel fait l objet de diverses m thodes d es timation par les comptables nationaux et qui sont consign es par crit L analyse des r sultats du recensement de la population de 1985 et du recensement des ta blissements informels par l ONPE en 1987 a montr l importance du secteur informel dans la cr ation d emplois Les diff rentes approches du secteur informel font appel diverses d finitions et il convient de pr ciser idi la d finition retenue pour l laboration des s ries de comptes nationaux de la base 1985 II DEFINITION DU SECT
241. ions soient bien men es Cette pr occupation a t pr sente tout au long de l op ration QS Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT Y ACES DU SMNI SR E SECIFUR INFORMEL D abord au niveau de l chantillonnage comme il a t mentionn plus haut e Ensuite au niveau de la m thodologie de collecte des donn es e Enfin au niveau de l exploitation o des corrections tr s serr es ont t r ali s es ce qui pouvait tre fait eu gard la faiblesse de l chantillon transformant ainsi pour une fois cette faiblesse en une force La fiabilit des r sultats de cette phase de l enqu te est difficile valuer dans la mesure o la comparaison d autres sources de donn es est peu possible pour l ELA puisqu une op ration de ce type n avait pas encore t r alis e Yaound mais est possible pour l ECM On va ainsi valuer la qualit des donn es par deux approches La premi re c est partir des r sultats des deux premi res phases de l enqu te Ainsi la bonne qualit des donn es de ces phases laisse penser que la troisi me phase devrait galement produire des r sultats appr ciables dans la mesu re o toutes les op rations ont t men es avec la m me m thodologie et la m me rigueur Une comparaison de la qualit des donn es de la phase 1 de l en qu te 1 2 3 et de l enqu te emploi de 1989 en France est reprise dans le tableau 3 Tableau 3 Intervalles de confiance pour qua ques va
242. ir weekly meat purchase and all households above the threshold level were classified as high income In selecting the sample of 10 households these households were counted 4 times each thus ensuring a fourfold greater chance of selection A weight of 1 4 was applied to these households in data processing to compensate for this over sampling The aim was to produce a sample of approximately 600 households in each of the three strata Metropolitan high income Metropolitan low income and Non Metropolitan with the primary objective of deriving weights for the new CPI in each of these three domains It is important to note however that this initial division of the Metropolitan sample into High and Low was used only during the sampling and re weighting stages In all the analyses once the data had been weighted this distinction was put aside and households were classified as High or Low income or expenditure Neer Bamako 10 14 march 1997 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR according to the actual survey data weighted with the top 20 classified as High Finally the sample was divided at the SEA level into two subsamples the cross sectional and longitudinal samples One fifth of the SEAs were allocated to the longitudinal sample and in these the selected households were interviewed during 4 separate months spread out at 4 month intervals for example a longitudinal household interviewed for mo
243. ises listed in the Business Register of the National Statistical Office DNE Bamako 10 14 march 1997 165 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR i According to the National Accounts statistics DNE 1996 in 1994 27 8 of GDP came from agriculture 18 8 from industry 45 8 from services and the remaining 7 6 from the public administration values in million US dollars are shown in Table 4 This means that per capita GDP was of 107 US in 1994 The estimated total labour force in Mozambique in 1994 DNE 1994b amounted to 7 800 000 individuals of which 77 6 were in agriculture 6 5 in the industry and 15 9 in the other sectors see Table 5 Hence more than 6 million people work in agriculture while 2 465 000 households which include more than 13 million people form the agricultural household sector MADE 1996 On the basis we can assume that at least 2 465 000 individuals do work in agriculture even though they can have another job As of all the households in the agricultural sector 1 65 million have a farm larger than 1 hectare almost certainly the remaining 815 thousand produce for self consumption only their farms are too small for marketing production Of those 1 65 million farms larger than 1 hectare we can assume that at least two workers are required for each farm Therefore we can estimate that 3 3 million people work in large agricultural farms these farms larger than 1 h
244. istiques des membres du m nage chantillon En particulier pour chaque membre d un m nage g de plus de 6 ans ses activit s principale et secondaire exerc es ont t demand es ainsi que le statut dans l exercice de chacune de ces activit s Cela a ainsi permis d identifier tous les patrons et ind pendants dans l activit principale ou dans l activit secondaire Ces individus patrons ou ind pendants constituent comme indiqu plus haut les personnes d s de l enqu te Questionnaire patron A chaque patron ou ind pendant identifi dans un m nage ce questionnaire a t administr II a permis entre autres de dresser une liste des tablissements dont il est propri taire l activit de chacun des tablissements et leur adresse Ce ques tionnaire a aussi et surtout permis de savoir pour chaque tablissement si une comptabilit est tenue et si celleci fait l objet d un envoi la Statistique aux NS Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECIFUR INFORMEL Imp ts ou a la Banque Centrale Ces deux derni res questions ont ainsi permis l identification des tablissements enqu ter Ensuite partant de l activit de l tablissement une dassification en tablissements d activit de production de commerce ou de service devait tre effectu e Questionnaire production Ce questionnaire est administr aux tablissements identifi s dont l activit prin cipale consiste en la prod
245. it s du secteur informel Sch ma de construction dela population active occup du secteur informed POPULATION ACTIVE POPULATION ACTIVE TOTALE DU SECTEUR INFORMEL Agriculteurs Eleveurs Sylviculteurs 2 378 813 Aide familiaux Apprentis 108 724 dont Entreprises de moins de 5 travailleurs 105 868 105 868 Entreprises de 5 travailleurs ou plus 2 856 POPULATION Salari s 186 333 dont ACTIVE Entreprises de moins de 5 travailleurs 142 826 142 826 OCCUPEE Entreprises de 5 travailleurs ou plus 43 507 Employeurs ind pendants Associ s 213 098 dont Ind pendants Associ s 209 276 209 276 Employeurs 3 822 POPULATION ACTIVE Ch meurs 52 293 NON OCCUPEE ENSEMBLE 2 939 261 457 970 NS Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT Y ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORMEL Tableau 2 R partition des actifs informas saon la C S P et le milieu CSP URBAIN RURAL ENSEMBLE Aide familiaux Apprentis 54734 20 05 51 70 123287 45 17 51134 27 64 48 30 19539 10 56 105 868 23 12 100 142 826 31 19 Salari s 86 32 13 68 100 indasendant 94921 34 78 114355 61 80 209276 45 70 ndependants 45 36 54 64 100 TOTAL 272942 100 185028 100 457970 100 59 60 40 40 100 L analyse cat gorie socio professionnelle crois e avec le milieu tableau 2 laisse entrevoir que les salari s avec 45 17
246. itant en faveur de ces objectifs on peut en retenir quatre e Le panel permet de mesurer des volutions avec une meilleure pr cision que ne peut fournir deux chantillons ind pendants Bamako 10 au 14 mars 1997 47 AFRISIAT ACIS DU SEMINAIRE SR E SCAR INFORVEL e Son utilisation fait conomiser les co ts du tirage de l chantillon e Il se pr te un questionnaire d taill pour collecter des informations plus vari es e A terme l approche panel limite galement les erreurs de m moire gr ce une interrogation r guli re A notre avis son principal d faut r side dans la non repr sentativit de cet chan tillon en cas de modification profonde de la structure de la population m re le panel tournant rem die d ailleurs cet inconv nient 3 2 Mise en oeuvre du panel l enqu te emploi La DSCN a refait une nouvelle enqu te emploi Yaound en mai 1994 la suite de la premi re r alis e en f vrier 1993 comme phase une de l enqu te 1 2 3 C est au cours de cette reprise qu un faux panel a t mis en place pour tenter d at teindre les objectifs repris plus haut Le plan de sondage AU niveau primaire on est parti des m mes lots retenus en septembre 1992 parce qu il co te cher de refaire le tirage des lots Sous l hypoth se qu en un an la croissance de la ville est rest e mod r e cette solution est tout fait acceptable AU niveau secondaire le d nombrement des lots a
247. ity which escape legal authority and therefore are either unrepor ted and hence unregistered or unrecorded This results in an actual economy which is larger than the officially observed economy because it includes activi ties that are not accounted for Theinformal economy is that part of the actual eco nomy which does not fall within the observed one The problem then becomes how to define this actual economy In the literature there are basically two defi nitions of the actual economy the first highlights the underlying production tran saction logic of economic agents while the second points to the legal character of economic activities In all cases the informality of the economy lies in its being marginal with respect to public regulation According to the definitions given at the ICLS 1993 and accepted by the UN SNA 1993 e The informal sector includes all economic units involved in activities of produc tion of goods and services on a small scale in artesanal form with no separation 2 The first point of view put forward by the ILO states that certain sectors of the economy follow a different economic logic intensive use of labor distribution among workers of receipts and profits reorganization of labor within and outside the firm often not a normal firm Informal activities are in these cases either a way to escape unemployment or to generate income outside the standard offi cial channels see
248. l sans aucune transformation ou fabrication de biens En g n ral les services se distinguent par une concomitance entre leurs productions et leurs consommations Patron un patron a t d fini comme tout individu qui exerce une activit et employant une ou plusieurs personne s pour exercer son activit Ind pendant c est un individu qui travaille seul et donc n emploie aucune per sonne Il CHAMP DE L ENQUETE L enqu te sur le secteur informel du Niger de 1995 n a pas couvert l ensemble des entreprises du secteur informel dans sa d finition donn e un peu plus haut Seules les entreprises non agricoles ou pastorales du secteur ont t couvertes par l enqu te Au niveau g ographique l ensemble des entreprises informelles du pays aussi bien du milieu urbain que du milieu rural sont dans le champ de l enqu te Nr Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT Y ACES DU SEMINAIRE SR E SECIFUR INFORMEL Ill ECHANTILLONNAGE 3 1 M thode d approche de l enqu te Pour conduire les enqu tes sur le secteur informel deux approches sont g n ra lement usit es pour la constitution de l chantillon des entreprises une approche entreprise et une approche m nage e L approche entreprise consiste au tirage direct de l chantillon des entreprises auxquelles seront administr s les questionnaires envisag s Dans ce cas la base de sondage est constitu e d une liste des entreprises du secteur informel La difficult
249. l information disponible et de sa qualit Un inven taire rigoureux de la situation s impose donc gr ce la grille que nous proposons maintenant Mais auparavant il n est pas inutile de rappeler quelques crit res utiles cette investigation a Commentaires propos du non enregistrement statistique Il y non enregistrement statistique d s lors qu un objet ou un ph nom ne co nomique chappe la mesure directe du statisticien c est dire qu il n est pas enregistr par l instrument construit pour le mesurer ou a fortiori qu un tel ins trument n a pas t mis en uvre En fait on peut distinguer diff rents motifs de non enregistrement e Un instrument statistique est sp cialis il vise une cat gorie d objets Mais par rapport au champ th orique qu il se propose de mesurer certains des objets vis s chappent la saisie Ceci repr sente un premier motif de non enregistrement statistique motif 1 couverture insuffisante e ne suffit pas qu un objet soit saisi encore faut il que la mesure obtenue soit exacte c est dire que l information recueillie soit repr sentative du ph nom ne mesurer On constate en particulier de nombreux cas de sous valuation de la mesure des ph nom nes Ceci repr sente un second motif de non enregistrement statistique motif 2 inexactitude de la mesure l mentaire e existe galement des objets pour lesquels le statisticien n a pas encore mis au poi
250. l sector activities was very likely to be in most EAs and villages Sampling of household was thus like ly to be necessary in most cases In practice this came to be true and a sample was not necessary only in the following cases Urban EA less than 30 households 4 EA less than 30 operators 19 Rural Villages less than 30 operators 7 Households in selected clusters were stratified by informal sector activities The codes for the activities in 1991 NISS were 0 No informal sector activity 1 Factories workshops mining 2 Transport Taxis buses 3 Shops Restaurants H otels 4 Construction Building repair 5 Other manufacturing Mats Baskets Clothing Food Beer 6 Transport H and Animal carts 7 Trading other Street Sellers Markets etc 8 Fishing 9 Services and other activities The following rules were applied with the sample allocation of 30 households across activities Codes 1 to 4 were to be given priority In many cases these were totally enume rated e A minimum of 3 households were to be taken from any informal sector activity code strata all households if 3 or less in strata e Approximate proportional allocation was to be used between codes 5 and 9 when necessary Selection of households was by stratum when required Table 3 below gives a summary of the household sample NO Bamako 10 14 march 1997 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR
251. la division entre les facteurs de production le travail et le capital Ainsi il n est pas souvent ais de s parer la r mun ration des salari s de l exc dent d exploitation ii Les relations d emploi si elles existent ne sont pas bas es sur des arrange ments contractuels avec des garanties formelles bien plus le personnel se recru te de mani re temporaire et ou au sein de la famille iii Les unit s de production du secteur informel sont tr s li es leur propri tai re en ce sens que e Les actifs utilis s appartiennent au propri taire plut t qu l unit e Toutes les cr ances et les dettes n engagent que le propri taire e Le propri taire doit proc der au financement ses risques et p rils et est per sonnellement responsable de toute dette ou obligation de production e Les consommations interm diaires sont difficilement s parables de la consom mation finale du m nage propri taire e Les biens de capital tels que les immeubles et les v hicules font l objet d une uti lisation mixte D finition du secteur informel Selon le SCN93 le secteur informel compos d un ensemble d unit s de produc tion est class comme sous secteur institutionnel au sein du secteur institution nel des m nages II est compos e D entrepreneurs individuels e D entreprises individuelles qui pr sentent l une des caract ristiques suivantes Appartenir des employeurs qui les g rent seuls ou en as
252. laire brut Sa r mun ration par l employeur peut galement comporter des charges sociales si son travail fait l objet d une d claration L employeur lui m me peut tre une per sonne morale une personne physique entrepreneur individuel ou un m nage employant du personnel domestique Sinon l individu fournit son travail dans le cadre d une entreprise individuelle soit parce qu il est lui m me le patron de cette entreprise l entrepreneur indivi duel soit parce qu il est membre non salari du m me m nage que le patron Dans l un et l autre cas la r mun ration du travail n est pas isol e de l exc dent d exploitation d gag par l tablissement producteur C est pourquoi on parle de revenu mixte Et si l entrepreneur individuel est enregistr comme tel il est en g n ral tenu de verser des charges pour sa propre protection sociale mais c est alors en tant que m nage qu il les verse les pr levant sur son revenu mixte 3 R solution de la 13 Conf rence Internationale des Statisticiens du Travail Gen ve 1982 198 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT Y ACES DU SEMINAIRE SR E SECIFUR INFORMEL En pratique le partage entre salariat et travail ind pendant peut se r v ler d li cat surtout dans les domaines o aucun enregistrement administratif d aucune sorte n est constat D s lors qu un individu n est pas lui m me employeur com ment d finir s il est lui m me salari ou travailleur ind pendant
253. lared receipts any informal work activi ty under informal individual enterprises Undeclared and unreported incomes or receipts include wages from undeclared work activities receipts of unregistered enterprises receipts wages of family relatives working in individual or house hold enterprises Accordingly the status of the workers can be defined along the lines of the following Table 3 in which enterprises are classified according to the institutional sectors 158 Bamako 10 14 march 1997 FE RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON TE INFORMAL SECTOR Table 3 Worker status by institutional sector Working activity with no employment Employment Employment with no wage with wage Non Entre Individual House Decarga dedared preneur worker2 hold4 Public X Administration Enterprises Formal individual enterprises Informal individual enterprises Households as such x3 x3 Note 1 Non dedared refers to the working activity and not to the worker 2 Entrepreneur with no wage or salary accounted 3 Domestic employees 4 Working activity in the household or for production for self consumption purposes in the household 5 Beginners and trainees induded As we already said above the precarious nature of employment in the informal sector is not sufficient to classify a worker as informal A worker is certainly informal if
254. lation familiale amicale de voisi nage ou de client le ou de proche en proche un artisan qui vient d tre enqu t pourra son tour introduire l enqu teur aupr s d une de ses connaissances 2 Pour plus de d tails voir J acques Charmes M hodologie amp R sultats de l enqu te l g re sur le sec teur informed en 1989 Rapport n 45C du projet PNUD BKF 88 010 Appui la Planification Economique missions effectu es du 28 09 1989 au 09 10 1989 et du 07 au 23 03 1990 au Burkina Faso Bamako 10 au 14 mars 1997 137 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECIFUR INFORMEL Tableau 2 Echantillon de l enqu te l g re sur le secteur informd r partition par activit e par milieu de r sidence Activit s Ouagadougou Bobo Dioulasso Nord Urbain Rural Urbain Rural Kaya Dori F4 1 Orpailleurs 2 Doloti res 3 Tissage 4 Confection 5 Cordonniers 6 Vannerie 7 Menuisiers 8 Poterie 9 M tal Forgerons 10 Bijoutiers 11 Ma ons 12 Restauration 13 Transports 14 R parations 15 Coiffeurs NI NINI OL OTN AJo 16 Blanchisseurs TOTAL N Ziniar Kombissiri Manga Orodara Toussiana Les entretiens r alis s sur le lieu de travail peuvent au besoin tre enregistr s sur magn tophone IIs contiennent deux volets e Un volet qualitatif o on interroge l entreprene
255. le Mais l exis tence d une telle production est surtout li e des situations sociales pr caires ch mage et sous emploi importants d une part en particulier dans des pays ne disposant pas d une protection sociale en la mati re conomies de subsistance d autre part Or il existe en g n ral une corr lation forte entre detelles situations sociales et une mauvaise qualit de l appareil statistique Seules des enqu tes directes aupr s des m nages sp cialement con ues cet effet sont en mesure de nous informer sur l importance et la nature de cette activit conomique elles sont encore trop peu fr quentes et presque jamais r p t es chaque ann e d La production marchande des m nages C est dans ce domaine qu on trouve la plus grande vari t de situations la plupart du temps a la marge des r gulations publiques II ne saurait tre question d en dresser ici un inventaire d autant plus que la cr ativit est permanente en par ticulier quand le syst me social se trouve en crise L essai de classification pr sent ci dessous n a donc pas de pr tention l exhaustivit il apporte cependant quelques points de rep res pour organiser les recherches dans un pays donn On pourrait donc distinguer les diverses cat gories suivantes de production mar chande des m nages e Les unit s de production formellement d dar es il s agit d unit s de produc tion non constitu es en soci t s mais qui respectent
256. le par type de travaux maconne rie toiture carrelage etc e La partie D fait l inventaire des consommations interm diaires utilis es pour le chantier et leur co t Ces consommations doivent tre fournies par le propri tai re cas a et par le propri taire et ou le tacheron cas b e La partie E s int resse aux l ments financiers Dans cette partie il est deman d le co t total de la construction et un d tail si possible de celui d suivant le type de d penses les recettes et b n fices du t cheron et l origine du financement de la construction Le transport Moyens de transport motoris s Dans cette partie quatre moyens de transport ont t identifi s le minibus les taxis itin raire fixe les taxis itin raire libre et les camions et camionnettes Pour toutes ces cat gories et devant la difficult de joindre le propri taire le chauffeur est consid r comme le responsable du v hicule et c est lui que le questionnaire sera administr 100 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SMNI SR JE SECIFUR INFORMEL La m thodologie adopt e pour observer les recettes est la suivante a Pour les minibus ceux ci ont un trajet fixe l enqu teur doit effectuer quatre 4 allers et retours dans le minibus aux heures suivantes 8h 10h 15h et 16h30 Pour chaque aller retour l enqu teur doit compter le nombre de passagers ayant pris place dans ce minibus et la recette correspondan
257. le secteur informel sont les sui vants Caract riser le secteur informel selon les grandes cat gories d activit s par la connaissance de l emploi et des autres facteurs de production e Fournir les informations permettant d estimer la valeur ajout e du secteur c est dire mesurer sa contribution l conomie nationale e Mieux conna tre son fonctionnement et ses difficult s intrins ques Un des sous produits importants de cette enqu te sera la confection d un r pertoire des tablissements modernes et informels o chaque unit sera identifi e par son type d activit sa localisation son effectif et quelques autres caract ristiques Bamako 10 au 14 mars 1997 N B RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL Le premier objectif correspond a un inventaire pr cis des facteurs d exploitation qui permettra d ja une premi re compr hension du fonctionnement du secteur informel Bien entendu le volet emploi y tiendra une place de choix Le deuxi me objectif correspond a la d termination des flux de recettes et de consommations interm diaires permettant de retracer les comptes de production du secteur Le troisi me objectif consiste a bien identifier les v ritables probl mes de ce sec teur par des questions d opinion pertinentes sur les difficult s structurelles et conjoncturelles Champ Outre Nouakchott Nouadhibou et Ka di l enqu te par sondage a touch 11 centres urbains s lection
258. le temps la production et l emploi obtenus par des m thodes d j incertaines 134 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT Y ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL Par exemple la comparaison des structures dela population active de deux recen sements de la population peut fournir des l ments pour un premier sch ma d volution de l emploi informel Ces m thodes restent toutefois insuffisantes et quels que soient les r sultats auxquels les comptables nationaux parviennent il est clair que des efforts doivent tre faits dans le sens d une collecte d informa tions sp cifiques sur les activit s du secteur informel Ces investigations doivent rev tir un caract re exhaustif Or dans la pratique la plupart des enqu tes sp cifiques sur les activit s informelles se limitent aux seules activit s exerc es en milieu urbain de sorte que le champ couvert par ces investigations reste incertain et incomplet le travail domicile les activit s de rue et plus particuli rement les activit s informelles exerc es en milieu rural et par des femmes sont n glig es c est pourtant l essentiel des activit s du secteur informel Les activit s informelles exerc es en milieu urbain ne repr sentent qu une faible composante de l ensemble des activit s du secteur informel Si l on s oriente de plus en plus vers les enqu tes aupr s des m nages pour saisir la diversit des activit s informelles encore faut il que ces investigations
259. lissante et ne permettait plus de tenir compte de l volution r elle de l conomie remettant ainsi en cause la fiabilit des projections qui taient faites II fallait donc choisir une nouvelle ann e de base Depuis 1993 le Cameroun a entrepris apr s quelques ann es d tudes un projet de r novation de son syst me de comptabilit nationale Les grands axes de ce projet comprennent e Le changement de l ann e de base l ann e 1989 1990 a t retenue comme nou velle ann e de base e L introduction de la r vision 4 du syst me de comptabilit nationale au Cameroun pour assurer une harmonie compl te et permettre un bon suivi des pro grammes d ajustement structurel le Cameroun a adopt les principales modifications apport es par le SCN93 Ainsi de nouvelles nomendatures ont t labor es de mani re qu il y ait une articulation compl te avec la CITI Let la CPC2 e Enfin le changement des m thodes de travail avec l aide de la Coop ration fran aise l informatisation du syst me a t entreprise elle a t coupl e la r alisation syst matique des quilibres ressource emploi pour chaque produit suivi de la mise au point du compte de production de chaque branche Cette mani re de proc der responsabilise efficacement les comptables nationaux dans 1 Classification Internationale Type des Industries Bamako 10 au 14 mars 1997 N 121 2 Central Product Classification RISIAT ACES DU
260. lized countries whereas most blacks live in conditions comparable to some poorer countries in Sub Saharan Africa RDP World Bank 1995 6 The most recent CSS analysis of the OHS 1995 also pro vides clear insights into the high level of racially based inequality in incomes and the standards of living among households in South Africa A division of household incomes into quintiles indicates that African households are the poorest in the country 26 have annual incomes in the range RO 6 839 compared with only 12 of coloured and 2 of both Indian and white households This study also identifies strong gender age and geographic biases in access to resources and ser vices with non urban women being particularly disadvantaged CSS Hirschowitz and Orkin 1996 Figure 1 Percentage of households in each annual income quintile by race I ls Po un mmm R53 092 or more 45 64 R23 988 53 091 35 R12 660 23 987 12 R6 840 12 659 6 RO 6 839 2 Source October Household Survey 1995 The clearest indications of South Africa s characteristics as a developing country are reflected in social indicators such as education health and other aspects of human development such as the type of dwelling and access to electricity water and sanitation facilities Against this background the country s economic performance has generally been poor since the mid 1970s Real GDP increased at an annual averag
261. lt s auxquelles on s est heurt au cours des investigations sont mul tiples et de nature diverse Elles rel vent de cinq domaines contraintes de calen drier de sensibilisation et de coop ration de la population vis e insuffisances de la logistique li es au budget contraintes d ordre technique et institutionnel No Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL a Pour le recensement e La reticence des mqu amp les agents recenseurs ont d faire face aux r ti cences d lib r es de certains groupes communaut s ibo et syro libanaise et commer ants de gros et demi gros bijoux et chaussures surtout dans le march de Dantokpa et les grands magasins Les uns ne semblaient pas bien inform s des buts du recensement les autres estimaient ne pas faire partie du secteur informel car inscrits au registre du commerce et payant r guli rement leurs imp ts Les premiers ont t convaincus gr ce aux contacts officids avec les responsables de leur corporation pour les seconds les diverses relances ont permis de r cup rer un nombre important de questionnaires e Interf rence d op ration fiscale en d pit de la sensibilisation r alis e au niveau des autorit s politico administratives celles ci ont entrepris des op rations de contr le et de recouvrement des taxes qui ont failli compro mettre ou qui ont ralenti le d roulement des travaux e Rupture de stock de questionn
262. lthough numerous research projects within small areas of the country have been undertaken The analysis presented here seeks to contribute to filling the gap It aims to present a nation wide picture of the informal sector In so doing the paper will establish the relationship between factors such as race gender occupational category and education both with regard to participants in the informal sector as well as in the context of the overall economic development of South Africa II DEFINITION AND MEASUREMENT ISSUES In South Africa academics researchers aid agencies and NGOs have actively par tidpated in the debate regarding definition measurement structure and causali ty of the development of the informal sector Theinitial research forays were rela tively crude affairs confined to guesstimating the size of the informal economy describing the characteristics of particular informal occupations and surveying the sweep of informal sector enterprises or households in particular geographical locales Rogerson and Preston Whyte 1991 3 The definitions and measurement used in various qualitative and quantitative research reports on the informal sector in South Africa have tented to adopt one of three broad approaches a legalistic concept of the sector an emphasis on the size of the enterprise or else an emphasis on the level of capital intensity of enter prises in the informal sector Over the years the emphasis of resea
263. lus les id es pr con ues que l on se fait du sec teur informel en mati re de prix des produits se sont r v l es exactes En effet l on a souvent constat qu un produit identique acquis dans le secteur informel revient moins cher que dans l autre secteur Cela tant ces motivations du choix du secteur d achat qui met en avant l arbi trage qualit prix laissent appara tre un autre type de relation entre les deux sec teurs Une augmentation des revenus au niveau national par exemple profiterait plus au secteur formel dans la mesure o les m nages op reraient une substitu tion entre les biens de moins bonne qualit ceux de qualit plus acceptable Ce r sultat para t d autant plus probable que sur les deux derni res ann es on a constat un d placement de la demande des m nages vers le secteur informel suite la baisse des revenus r els des m nages En effet l enqu te r v le que pr s de 40 des m nages ont tent de maintenir leurs niveaux de consommation en achetant l o les prix sont plus faibles et donc il y a eu une forte substitution en faveur du secteur informel En d finitive cette enqu te a permis de mettre nu deux relations quelque peu contradictoires entre ces deux secteurs de l conomie face au march Une relation de compl mentarit qui induit une croissance en phase entre eux et une concurren ce par les prix et la qualit qui induit plut t des ph nom nes de substitution Cependant
264. ly and use and Integrated Economic Accounts are then balanced 152 Bamako 10 14 march 1997 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR The informal sector in economy in Mozambique Pier Giorgio ARDENI Instituto Nacional de Estatistica de Mozambique Cooperazione talianeAllo Sviluppo 1 INTRODUCTION Economic activities that develop at the margin of institutional control and econo mic and legal regulation result in inconsistent economic information and quanti fication and imprecise measurement of economic variables GNP Disposable Income etc This has obvious negative consequences on the gearing of global macroeconomic policy These forms of economic activity which have been named informal are the object of our analysis Any economic activity can be considered informal whenever it is a market activi ty along lines that escape the official control and regulation In a situation of pro found institutional crisis as was Mozambique in the aftermath of the seventeen year long war the economy often begins to grow even though institutions are not able to follow with the same speed A growing informal economy is not necessari ly the result of the falling apart of the official economy On the contrary it may signal the increasing importance of activities that do not find an official form of development As several studies show in the less industrialized societies deve lopment of the informal se
265. lyse conomique la connaissance de ce facteur de production II s agit ga lement d un l ment essentiel pour la mesure de l conomie non enregistr e et en particulier ce qui rel ve de l conomie informelle comme nous le montrons par la suite Les recensements de population aussi bien que les enqu tes emploi se situent dans une perspective d mographique et mesurent principalement la popula tion active occup e ou au ch mage IIs s adressent aux personnes par l inter m diaire du logement qu elles occupent et du m nage auquel elles appartien nent Une information est alors recueillie concernant l emploi principal des personnes qui se d clarent occup es Ce n est que r cemment que certains de ces outils statistiques s int ressent galement au temps consacr au travail et au cas des personnes occupant plusieurs emplois Mais il s agit toujours d in formations instantan es qui se r f rent le plus souvent a la semaine ayant pr c d le jour de l enqu te Les recensements et enqu tes conomiques sont pour leur part r alis s aupr s des unit s productrices tablissements ou entreprises L encore l information recueillie se r f re le plus souvent aux emplois et se limite alors aux travailleurs ayant un contrat de travail effectif avec parfois des donn es en moyenne annuel le ou des informations relatives la dur e du travail II est en revanche tr s rare que puissent tre obtenues des donn es
266. lysed The users felt that HBS could provide some insights of the informal sector Nor Bamako 10 14 march 1997 FE RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON TE INFORMAL SECTOR To enhance and consolidate the informal sector data that was already collected on HBS the CSO HBS team designed another questionnaire which deliberately loo ked at household businesses and informal sector activities Longitudinal house holds were therefore re visited in the fifth round and the new questionnaires were administered Prior to the fifth round the participation of legible household members in the informal sector could only be identified by check questions relating to the infor mal sector as defined above Thus definition only applied to person s main econo mic activity main job For the secondary job no check questions were formulated and therefore we were not able to easily classify whether a secondary job was for mal or informal With this limitation we were not able to estimate the number of jobs in the informal sector However we were able to estimate the proportion of working persons whose main job was in the informal sector The questionnaire designed for longitudinal households in the fifth round allo wed to identify both main jobs and secondary jobs in the informal sector The same definition used for informal sector main jobs was adopted for the secondary jobs In addition a business questionnaire was designed for households members r
267. me variables cannot be desegregated by sex Therefore while HBS collected diverse and rich data it does not allow detailed analysis at unit level Some important analysis on training and skills are not possible because no data was collected However HBS provides some insights of the informal sector which could be used in designing the instruments of the main Informal Sector Survey Since HBS was household based and only attempted to collect data from the hou sehold it is rather difficult to estimate the number of enterprises and therefore some thoughts have to be put through as whether an establishment based survey would be the alternative Bamako 10 14 march 1997 69 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR FE Appendix 1 Sample Design The HBS sample design is a two stage stratified sample of 1 800 households cove ring the whole of Zambia The first stage is based on the mapping work of the CSO s cartographic section in preparation for the 1990 population census The primary sampling frame consists of the list of Standard Enumeration Areas SEAS The first step was to stratify the SEAs into two major geographical strata Metropolitan consisting of the 10 largest cities and Non Metropolitan the remainder The classification was based on the location of the CSA Census Supervisory Area within which each SEA falls Careful study of the requirements as to sampling precision together with the available
268. me a rendu tr s diffidle la d limitation du champ couvert par ce secteur certains auteurs le d finissent comme e Le secteur non structur En effet du point de vue comptable il s oppose par sa non organisation au secteur moderne e Le secteur traditionnel ne respectant pas la norme administrative en mati re de recrutement et de comptabilit alors qu il a une forte intensit de main d uvre e Le secteur non organis marchand e L ensemble des unit s qui chappent l enregistrement statistique direct et qui emploient moins de dix ouvriers L impr cision des approches ci dessus voqu es en laissant ainsi libre cours a des valuations de tous ordres ne permet pas une bonne int gration des donn es du secteur informel dans les comptes nationaux 1 2 Le SCN 93 S appuyant sur les r solutions de la 15 me Conf rence des statisticiens du travail de 0 1 T Organisation Internationale du Travail le SCN93 propose une d li mitation du champ et une d finition du secteur informel See Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR JE SECIFUR INFORMEL Le champ i Le secteur informel comprend les unit s qui produisent des biens et services avec pour premier objectif de g n rer des emplois et des revenus aux personnes directement concern es Ces unit s sont caract ris es par e Une organisation tr s peu efficiente du travail e L impossibilit de faire ressortir statistiquement
269. mesures 1 et 2 ne sont pas quivalentes la mesure 3 En effet cette derni re provient d un comptage des pixels Mais le niveau de r solution de l image satellite n assure pas que chaque pixel ne soit pas cheval entre deux strates ou qu il soit tota lement indus dans les limites de la ville d finies sur la photo a rienne En second lieu seule la surface des strates mesure n 2 entre en ligne de compte dans les calculs 8 Pixel surface l mentaire au sol de l image satellite La taille d un pixel d finit la r solution de l image Dans le cas pr sent le mode multispectral de l image SPOT utilis e fournit des pixels de 20 x 20 m soit 400 m2 Nor Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR JE SECIFUR INFORMEL IV LA STRATIFICATION DE LA VILLE 9 Cette seconde tape consiste a d terminer des strates de densit du bati crois sante dans lesquelles seront tir s les lots Dans la mesure o la densit du b ti de la zone d habitation est bien corr l e au ph nom ne tudi une telle stratifi cation apportera un gain de pr cision important10 Les zones tr s denses h ber gent sans doute la population la plus pauvre de la ville Passage de l indice de v g tation la densit du b ti La stratification de la ville repose sur une dassification des pixels de l image satellite en fonction de la densit du b ti Or cette variable n est pas directement disponible sur l image satellite
270. micile Mais il faut bien distinguer cette situation de celle cor 182 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECIFUR INFORMEL respondant a la location par une personne de sa force de travail travail domestique en tous genres manutention emploi l heure ou a la journ e etc e Les activit s marchandes exerc es de mani re souterraine de mani re tr s in gale selon les pays de telles activit s informelles se d veloppent de mani re plus o moins occulte en raison d un refus des autorit s locales les voir prosp rer Un tel ph nom ne se rencontre plus particuli rement dans les pays b n fi ciant d une protection sociale importante les contrevenants cherchent alors chapper non seulement aux imp ts mais galement aux pr l vements sociaux et il n est pas rare que les personnes apportant leur force de travail soient elles m mes dans une situation qui leur interdise de travailler ch meurs immigr s clandestins b n ficiaires d une aide sociale etc e L exercice d activit s interdites ou r glement es on y trouve la fois les acti vit s proprement ill gales production de drogue commerce de produits d rob s etc et l exercice ill gal d activit s l gales commerce li la contrebande exer cice non d dar de professions r glement es m decine usure professions juri diques etc ou couvertes par un monopole d Etat loterie vente d alcool
271. mie souter raine doit galement tre valu e EXTRAITS DE LA R SOLUTION DE L OIT SUR LE SECTEUR INFORMEL CONCEPT 5 1 Le secteur informel peut tre d crit d une fa on g n rale comme un ensemble d unit s produisant des biens ou des services en vue principalement de cr er des emplois et des revenus pour les personnes concern es Ces unit s ayant un faible niveau d organisation op rent petite chelle et de mani re sp cifique avec peu ou pas de division entre le travail et le capital en tant que facteurs de production Les relations d emploi lorsqu elles existent sont sur tout fond es sur l emploi occasionnel les liens de parent ou les relations per sonnelles et sociales plut t que sur des accords contractuels comportant des garanties en bonne et due forme 2 Les unit s de production du secteur informel pr sentent les caract ris tiques particuli res des entreprises individuelles Les actifs immobilis s ou autres utilis s n appartiennent pas aux unit s de production en tant quetelles mais leurs propri taires Ces unit s en tant que telles ne peuvent r aliser d op rations ou condure de contrats avec d autres unit s ni souscrire en propre des engagements Les propri taires doivent se procurer les moyens financiers n cessaires leurs propres risques et p rils et ils sont personnelle ment responsables sans limitation aucune de toutes les dettes et de tous les engagements souscrits aux fi
272. mise en oeuvre 3 On trouvera une tude d taill e sur la quetion de l conomie informelle une pr sentation des m thodes statistiques pour la mesurer ainsi que des propositions pour lui donner un statut dans le cadre de la comptabilit nationale dans Economie non enregistr e par la statistique et secteur infor mel dans les pays en d veloppement par Fran ois Roubaud et Michel S ruzier num ro sp cial n 68 de la revue STATECO INSEE d cembre 1991 NE Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT Y ACES DU SEMINAIRE SR JE SECTEUR INFORMEL II est par ailleurs possible de d composer ce secteur informel en sous secteurs selon l activit principale exerc e par les tablissements concern s On notera que de tels sous secteurs sont alors eux m mes indus dans les branches pr vues par le syst me b Secteur informel et secteur institutionnel des m nages Dans l esprit des partitions propos es pour les m nages on peut fort bien envisa ger de compl ter l analyse de l informalit par un regroupement sp cifique des m nages impliqu s dans ce mode de production Diff rentes solutions sont alors possibles e Regrouper tous les m nages de qui d pendent des tablissements informels par le biais des membres du m nage qui sont entrepreneurs individuels dans le cadre d tablissements informels e Regrouper tous les m nages dont la majorit des revenus est constitu e de reve nus mixtes en provenance d
273. n s parmi les 19 centres recens s ayant plus de 5 000 habitants selon le recensement de 1988 II s agit de 1 N ma 2 Timb dra 3 A oun 4 Kiffa 5 Guerou 6 S libaby 7 Aleg 8 Bogh 9 Rosso 10 Zouerate 11 Atar Ces centres ont t choisis de fa on repr senter l ensemble du milieu urbain et les crit res de s lection taient les suivants a Nombre d habitants On a r parti les centres en trois groupes e plus de 15 000 habitants e 10 000 15 000 habitants e 5 000 10 000 habitants b Taux de croissance urbaine entre 1977 et 1988 Il y a 3 cat gories e taux lev entre 6 et 10 e taux moyen entre 4 et 6 e taux faible inf rieur 4 NC Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL c Crit re socio g ographique pr sence des diff rentes ethnies diff rentes zones cologiques fleuve oasis c te etc Le champ de l enqu te s est limit un chantillon d tablissements informels s dentaires dans les secteurs secondaire et tertiaire des zones loties La m thode d chantillonnage appliqu e est la m thode du tirage al atoire syst matique en assurant une repr sentativit g ographique des tablissements l int rieur du centre urbain concern et une repr sentativit selon la nature de l activit Toutefois la repr sentativit selon l activit n est pas rigoureusement conforme la distribut
274. n Dar es Salaam 4 28 May 1993 The Planning Commission Dar es Salaam Informal Sector Survey 1995 Draft NSA Bamako 10 14 march 1997 EE RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Experiences of data collection on informal sector from household budget survey Oliver J M CHINGANYA Central Statistical Office Lusaka Zambia I ZAMBIA HOUSEHOLD BUDGET SURVEY 1 1 Background The last full scale household budget survey in Zambia took place in 1974 75 and provided the weights which have been used ever since for the country s consumer price index CPI The consumption patterns since 1975 are believed to have chan ged dramatically yet the assumed basket of goods for computing the index remains the same The Government recognized the need to update the index urgently in order for it to reflect current expenditure patterns In view of this a provision was made in Central Statistical Budget to carry out a Household Budget Survey to be suppor ted by donors namely the ODA and European Union Fieldwork for the survey was started in J uly 1993 1 2 Objectives The original intention of the survey was to produce weights for the Consumer Price Index However because of the type of detailed expenditure information which is required the survey data has several other uses these were included among the original objectives of the survey e Production of the weights for the new Consumer Price Index CPI e Est
275. n des formes sp cifiques de la l gislation nationale tel qu indiqu dans le sous para graphe 8 3 Les salari s peuvent tre consid r s comme d clar s s ils sont employ s sur la base d un contrat de travail ou d apprentissage qui fait obliga tion l employeur de payer des imp ts et de verser des cotisations de s curit sociale au nom du salari ou qui soumet la relation d emploi la l gislation du travail en vigueur 7 Les employeurs les salari s et l emploi de salari s de fa on continue sont d finis conform ment la version la plus r cente de la Classification Internationale d apr s la Situation dans la Profession CISP 10 A des fins d analyses particuli res on peut laborer des d finitions plus pr cises du secteur informel au niveau national en introduisant d autres crit res sur la base des donn es recueillies Ces d finitions peuvent varier selon les besoins des diff rents utilisateurs des statistiques 14 Les entreprises individuelles qui exercent exdusivement des activit s de production non marchande c est dire qui produisent des biens ou des services 188 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL destin s l autoconsommation finale ou a la formation de capital fixe pour compte propre selon la d finition du Syst me de comptabilit nationale des Nations Unies Rev 4 devraient tre exdues du champ du secteur informel aux fins des s
276. n doivent tre men s elles pr tendent l exhaustivit du ph nom ne b La fonction de production La d finition propos e par le SCN contient par ailleurs une r f rence implicite ce queles conomistes appellent la fonction de production Celle ci sert de base au conte nu des deux sous comptes propos s pour rendre compte de l activit de production les comptes de production et d exploitation elle constitue par ailleurs un des fonde ments th oriques du tableau des ressources et des emplois TRE Et elle joue un r le essentiel dans la d marche que nous proposons pour appr hender la production dans sa totalit Le sch ma ci dessous en r sume les caract ristiques essentielles Biens et services intrants Travail Actifs fixes Unit de Production Biens et services outputs Les biens et services issus du processus repr sentent identiquement la production r alis e P 1 tandis que ceux figurant en intrants sont repris sous l appellation de consommation interm diaire P 2 L cart entre les deux s appelle la valeur ajout e l chelle de l conomie nationale elle correspond la valeur cr e au cours de l ann e l chelle de chaque unit de production elle repr sente la valeur ajout e par le march aux biens et services que celle ci a transform s Les actifs fixes sont repr sent s comme tels dans le compte de patrimoine AN 11 et le compte d exploitation en retrace l usa
277. n particulier dans les pays o les formes informelles ou souterraines de l conomie sont importantes Une solution compl mentaire peut alors tre mise en uvre du moins pour la part de cette pro duction qui n appartient pas la sous d claration des unit s informantes appr hender l activit conomique par les personnes qui fournissent leur travail Bien entendu une information de ce type est g n ralement fournie par les unit s institutionnelles ou leurs tablissements d s lors qu ils informent sur leur pro duction mais dans ce cas l information recueillie ne fait que compl ter les don n es relatives cette production d j connue En revanche une bien meilleure couverture de l activit conomique est obtenue quand les informations sur les emplois proviennent des m nages eux m mes dans le cadre d un recensement ou d une enqu te exhaustive L id al est alors bien entendu de conna tre non seule ment le nombre des personnes actives mais de savoir galement si elles exercent un ou plusieurs autres emplois Et c est justement cette mesure que se propose d tablir la matrice des emplois dont l laboration est pr sent e ci dessus En pratique on doit donc s efforcer partir du dernier recensement connu en uti lisant les projections que font les d mographes et compte tenu d ventuelles enqu tes r alis es par la suite aupr s des m nages de d terminer le montant total de la population active occup
278. nction des r sultats obtenus II n entre pas dans notre propos de d finir avec pr cision ce que nous entendons par secteur informel si ce n est qu il s agit de l ensemble des unit s de produc tion tablissements ou quasi tablissements qui ne remplissent pas les conditions d enregistrement l gal Dans ces conditions tout programme de col lecte des donn es doit tre bas sur une enqu te aupr s des unit s de produc tion Traditionnellement l approche classique consiste coupler un recense ment des tablissements une enqu te sur les unit s informelles partir d un tirage sur liste Cependant cette proc dure pr sente de s rieuses lacunes Elles sont de trois ordres Les limites de l approche dassique e Le probl me de la visibilit des tablissements Etant donn e l extr me difficult de localisation des unit s de production informelles notamment les acti vit s ambulantes et celles qui s exercent dans les domiciles un recensement des tablissements laisse chapper une frange importante du secteur informel Par voie de cons quence toute enqu te s appuyant sur ce recensement comme base de sondage est n cessairement biais e 2 Voir DUREAU F BARBARY O MICHEL A LORTIC B Sondages ar olaires sur image satdlite pour des enqu tes socio d mographi ques en milieu urbain ORSTOM Paris 1989 nous remercions F DUREAU et B LORTIC qui ont bien voulu superviser sous le sole
279. nd co operation Based on self employment and other individual ini tiatives of income generation informal activities are also intertwined with exten sive community arrangements supported by local tradition of reciprocity and soli Bamako 10 14 march 1997 N 223 y RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR FE darity While individualism is linked to the profit seeking orientation of micro enterprises family and community networks provide the basis for strong poten tial of self organization This dual orientation is key for the associative emphasis which is an integral part of the promotional policy approach h With regard to the constraints which hinder the development of the informal sector activities lack of capital and access to credits appear to be the greatest pro blems Stringent financial requirements e g collateral have made informal sec tor operators depend solely on informal sources which do not make it possible to establish enterprises that can produce on a large scale The lack of entrepreneu rial and managerial skills and marketing skills along with low or outmoded tech nical skills are usually the greatest training problems faced Access to work pre mises and suitable business locations is yet another serious problem for urban based informal sector operators Closely related to this problem is the harassment done to the informal sector operators by local and urban authorities IV POLICY REFORMS
280. ndre compte Or celle Bamako 10 au 14 mars 1997 173 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL d passe avant tout par une appr hension la plus globale possible de la production aussi bien travers les facteurs mis en jeu les modalit s socio conomiques de sa r alisation ou l inventaire des besoins qu elle satisfait On peut alors essayer de reconstituer les diff rents flux associ s la diffusion des revenus qu elle g n re La construction du TRE est l l ment majeur de cette strat gie car c est dans le cadre des relations qu il propose qu on est en mesure d articuler entre elles l essen tiel des informations dont on dispose Encore faut il en compl ter l approche en dif f renciant les conditions dela production en tenant compte des sources statistiques dont on dispose et en donnant leur place aux donn es relatives au travail et l em ploi Le pr sent chapitre introduit cette d marche y compris en proposant la mise en oeuvre du concept de secteur informel se termine avec une pr sentation syn th tique de la d marche propos e pour r pondre aux enjeux indiqu s d dessus 9 1 REPERES CONCEPTUELS A PROPOS DE LA PRODUCTION La place centrale de la production dans le syst me a t voqu e d s le d but de cet ouvrage Et certains aspects de sa mesure ont d j t pr sent s dans le cadre des travaux r aliser sur les donn es comptables issues des secteurs institution nels Les r
281. ndre les comportements productifs des agents du secteur informel sus ceptibles d tre r incorpor s dans des exercices de mod lisation Notamment l ac cent est mis sur l tude dela concurrence que ce secteur subit dans le syst me pro ductif local NE Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECIFUR INFORMEL e Analyser le mode d insertion du secteur informel dans le syst me productif local articulation ou autonomie vis vis du secteur moderne priv ou public national ou tranger Unit s enqu t es II s agissait en fait d enqu ter tous les patrons des 1 184 unit s de production infor melles recens es pendant l enqu te emploi L objectif initial tait d en enqu ter 1 000 Des 1 184 unit s informelles obtenues en premi re phase on a exclu les agricul teurs cause de la sp cificit des questionnaires particuliers l agriculture p ri urbaine Finalement 1 007 unit s ont t enqu t es et 957 questionnaires valid s Ill APPROCHE PANEL DE L ENQUETE 1 2 3 Le panel est un chantillon permanent d unit s statistiques observ es r guli re ment sur leurs comportements relatifs un sujet pr cis Outre les enqu tes sur la consommation les enqu tes emploi constituent l essen tiel de l ossature du syst me d informations statistiques permanent sur les m nages La phase une de l enqu te 1 2 3 apporte des informations d autant plus fondamentales sur les m nages que l acc s
282. ng implemented 3 1 Tanzania The main recent activities on informal sector data collection were the 1991 National Informal Sector Survey UNDP ILO project URT 85 011 and the 1995 survey in Dar es Salaam as part of the ILO Interdepartmental Project on the Urban Informal Sector It is not necessary to elaborate on these activities since very detailed information has already been provided in other presentations of this seminar in particular through that of Mr Ngoi of the Tanzanian Ministry of Labour and Youth Development 3 2 Uganda There were several activities in the recent past that permit to get some informa tion on the informal sector Definitions used to delineate the informal sector were usually not consistent with the recommendation as given by the 15th ICLS 252 Bamako 10 14 march 1997 E RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON TE INFORMAL SECTOR Census data There was no particular definition in the 1991 census to identify informal sector activities or enterprises However households are broken down into classes of household cottage industry These household cottage industries reflect some typical informal sector activities Therefore some rough information on house holds involved in informal sector activities can be derived from the census data Integrated Household Survey IHS The CSO started to conduct annual Integrated Household Surveys in 1992 The 1992 3 IHS inter alia also collected information on
283. not have any deliberate purpose of evading the payment of taxes or social contributions or infringing any legislative or administrative provisions According to the ICLS 1993 the informal sector includes all production units which from the statistical point of view in the UN SNA 1993 fall within the Household Sector Within the household sector the informal sector comprises 1 informal own account enterprises 2 enterprises of informal employers Additionally the informal sector is defined irrespective of the kind of workplace where productive activities are carried out the extent of fixed capital assets used the duration of the operation of the enterprise and its operation as a main or secondary activity of the owner According the above definitions of the ICLS 1993 then the informal sector is something distinct from the underground sector While the informal sector includes all small units which have no deliberate intention of escaping the admi nistrative registration or the public control from the State the underground eco nomy responds toa voluntary strategy of hiding production factors associated with fraud and fiscal evasion According to the UN SNA 1993 the non observed eco nomy is composed of the illegal the underground and the informal components From the statistical point of view the non observed economy corresponds to the non recorded component of the economy as opposed to the recorded one In Mozambique as
284. ns and percep tions about the future and the obstacles for development as seen by the informal sector operators themselves The overall goals of the policy are to e Contribute to sustainable national development with the contribution of the informal sector e Improve living standards and quality of working life of informal sector workers and their families Bamako 10 14 march 1997 N 257 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR F3 e Achieve a more equitable distribution of national resources by incorporating the informal sector e Improve the production and distribution of goods and services Overall objectives of the policy are e Guidance for state action towards the Informal Sector to advise government private sector donors informal sector representatives organizations towards the development of this sector e Creation of an equitable policy environment for the informal sector e Modernization of the informal sector e To stimulate linkages between formal and informal sector activities e Improvement of working conditions in the informal sector In its Rolling Plan and Forward Budget for 1994 5 1996 7 the following measures to promote the informal sector as part of the approaches of the government to eliminate poverty are outlined e Offer technical support soft loans and credit lines and management skills to informal sector activities e Streamline regulations laws and procedur
285. ns de production Les d penses de production sont souvent indiff renci es de celles du m nage De m me les biens d quipement comme les b timents et les v hicules peuvent tre destin s indistinctement aux fins de l entreprise et celles du m nage 3 Les activit s exerc es par les unit s de production du secteur informel ne sont pas n cessairement r alis es avec l intention d lib r e de se soustraire au paiement des imp ts ou des cotisations de s curit sociale ou d enfreindre la l gislation du travail d autres l gislations ou d autres dispositions adminis tratives Par cons quent le concept des activit s du secteur informel devrait tre diff renci de celui des activit s de l conomie dissimul e ou souterraine DEFINITIONS OPERATIONNELLES Secteur informel 6 1 A des fins statistiques le secteur informel est consid r comme un ensemble d unit s de production qui selon les d finitions et classifications contenues dans le Syst me de comptabilit nationale des Nations Unies Rev 4 font partie du secteur institutionnel des m nages en tant qu entreprises individuelles ou ce 186 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT Y ACES DU SEMINAIRE SR JE SECIFUR INFORMEL qui revient au m me en tant qu entreprises individuelles appartenant a des m nages telles que d finies dans le paragraphe 7 2 Dans le secteur institutionnel des m nages le secteur informel comprend i les entrepris
286. nt galement t recens es II est donc n cessaire que les agents recenseurs entrent dans chaque concession Le ratissage du terrain Le ratissage des zones urbaines par les agents recenseurs se fait sur la base du d coupage administratif par circonscription urbaine commune et quartier A l in t rieur du quartier l unit g ographique de base est l ilot dit carr au B nin L lot est d fini comme un groupe de b timents entour et non travers par des rues D ailleurs le mat riel cartographique fourni aux agents recenseurs tout au No Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR JE SECTEUR INFORMEL moins pour les principales villes a t labor suivant les principes d organisation du registre foncier urbain par le syst me QIP Quartier Ilot Parcelle Le recensement se r alise sur le terrain en troite collaboration avec les autori t s locales les maires et leurs d l gu s les chefs de quartier les administra teurs de march etc On obtiendra galement la collaboration de la Direction D partementale du Plan de la Statistique et de la Promotion de l Emploi DDPSPE et de la Direction D partementale du Commerce de l Artisanat et du Tourisme DDCAT Les m thodes de recensement ont en outre t adapt es au lieu d implantation des activit s suivant qu elles sont entreprises dans les quartiers ou dans les march s Dans les quartiers Chaque enqu teur se voit
287. nt d avoir un nombre suffisant d unit s informelles lors de la seconde phase La troisi me phase avait une contrainte financi re tr s forte qui s est traduite par un chantillon de taille r duite d o la technique qui a t mise en uvre pour parvenir un chantillon repr sentatif Dans un premier temps les 1 956 m nages de la premi re phase ont t parti tionn s en 20 strates issues du croisement de deux variables le revenu par t te du m nage cinq tranches et le statut dans l emploi du chef de m nage quatre modalit s chef inactif chef ch meur chef exer ant un seul emploi et chef exer ant plus d un emploi Un chantillon repr sentatif de 399 m nages a t consti tu suite un tirage syst matique au 1 5 me dans chaque strate 1 Voir D COGNEAU F ROUBAUD dans Utilisation de la t l d tection pour l laboration du plan de sondage d une enqu te sur le secteur informel le cas de Yaound STATECO n 71 INSEE Paris d cembre 1992 210 Bamako 10 au 14 mars 1997 AFRISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECIEUR INFORVEL Tableau 2 Stratification dela phase 3 de l enqu te 1 2 3 15 000 11 000 22 000 11 000 22000 44 000 Ensemble Chef inactif 28 5 8 252 Chef ch meur Chef avec un emploi Chef pluri actif Ensemble Source Enqu te 1 2 3 1993 phase 1 Dans un deuxi me temps l chantillon de 399 m nages a t sub
288. nt in the for mal urban sector F US iv the levels of wages in the FUS and the IUS as opposed to those in the rural areas This way the informal sector IUS is seen as a com pensation chamber between rural areas and the formal urban sector and it can be split in two components a modern one which competes with the FUS and is also difficult to distinguish from a statistical viewpoint and a more traditional one which brings within the cities activities usually carried out in the country side In all cases we know that the rise of the informal sector does not depend on the conditions that prevail in the labour market only If there exists a FUS able to 7 This method with its variants were initiated by some Italian economists who observed that the labor participation rate in Italy was declining faster than in other industrialized countries By analy zing the possible causes they concluded that workers were moving from the formal to the informal sec tor See for instance F ua 1977 Pettenati 1979 and Contini 1981 For more details and the results of testing using this method see also Santa Maria 1994 8 Many of these studies had as a major objective the analysis of the labor market and put less enpha sis on the size of the informal sector within the national accounts statistics UNDP ILO 1979 OECD 1990 Some other studies had the objective of obtaining a census of all informal enterprises or esta blishments
289. nt l instrument permettant de les mesurer soit par manque de m thode ou de moyens soit en raison de la nature m me des objets mesurer la production de drogue par exemple Et ceci repr sente un troisi me motif de non enregistrement statistique motif 3 inaccessibilit du ph nom ne e Enfin et de mani re plus prosaique l instrument statistique existe mais il ne fournit pas les informations selon les besoins sp cifiques la comptabilit natio nale ou il n existe que de mani re exceptionnelle ne permettant pas de suivre l volution annuelle du ph nom ne motif 4 inad quation de l instrument On doit insister sur ce dernier point certaines collectes statistiques ponctuelles peuvent tre tr s utiles pour obtenir une information structurelle sur le ph no m ne mesurer mais le comptable national ne peut s en contenter c est dans le temps qu il lui faut faire sa mesure Tout ce qui permet la mesure de l volution des ph nom nes est donc essentiel son travail et doit donc tre pris en compte dans l inventaire propos ci dessous La strat gie mettre au point en d pend b Pour un inventaire des donn es statistiques concernant la production Nous proposons la conduite de cet inventaire au moyen du graphique ci joint Une double lecture en est possible d abord en fonction des diff rentes formes possibles de non enregistrement statistique lecture selon les lettres ensuite selon les dif f rents
290. nth 2 would be interviewed again in months 6 10 and 14 Cross sectional households were interviewed for only one month during the year of the survey The cross sectional sample was divided at the SEA level into 12 equal subsamples at random and each was allocated to one month The longitudinal sample was divided into 4 subsamples at random and each was allo cated with equal probability to one of the 4 possible sequences months 1 5 9 13 2 6 10 14 3 7 11 15 or 4 8 12 16 This longitudinal subsample allowed a number of analyses not available from a wholly cross sectional sample in par ticular it provided a means of estimating the spread of annual expenditures by extrapolation from the spread of monthly expenditures The data from the first 3 rounds of the longitudinal sample were integrated into the data file and used for all the main analyses The 4th round longitudinal data were used only for deri ving the correction for dispersion Bamako 10 14 march 1997 N 71 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR FE Appendix 2 Re weighting Weights were applied to each household to take account of three factors first the 4 1 over sampling of the high income households in the Metropolitan domain second the difference in sampling rates between the Metropolitan and Non Metropolitan sectors and third the difference in selection probabilities for hou seholds in different SEAs due to discrepancy betwe
291. nti re institutions rather than production units Researchers interested only in production can still make use of the concept by treating it as an additional Classification of industries but those examining social issues will have to develop a an appropriate sub sectoring of households Sub sectoring house Bamako 10 14 march 1997 N 147 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR FE holds can be done either by examining the characteristics of some reference person or by looking at characteristics relating to the whole household Any characteristic could be used but as the main importance of production activi ties to households is as a source of income and as this can be measured at a household level it seems appropriate to classify informal sector households as those receiving their income mostly from informal activities It is important to remember that these households may also own formal sector household production units while some informal sector production units will be owned by formal sector households It should be also possible to include some Non Profit Institutions Serving Households NPISH s These are clearly excluded from the ILO definition but many analysts would consider that some churches credit associations sporting clubs school associations and friend ly societies are definitely informal The SNA itself seems to acknowledge this when it states that the NPISH sector includes bodies which are merely
292. nts ce qui permet d estimer la production et ses utilisa tions dans ce secteur Les donn es de l ann e de base donnent les chiffres suivants en pourcentages Contribution Contribution Branche d activit la production au PIB Agriculture vivri re 99 95 99 98 Agriculture industrielle 66 14 59 61 d exportation Elevage et chasse 97 66 97 82 ii Le secteur informel hors agriculture et hors levage Ces activit s se rep rent essentiellement dans les zones urbaines L int gration des donn es concernant cette partie du secteur informel s est faite partir des r sultats de l enqu te 1 2 3 et plus particuli rement de ceux dela seconde phase Les donn es qui font l objet d une utilisation en comptabilit nationale concernent le compte d exploitation d une unit individuelle De ces comptes nous avons pu extraire les ratios et taux qui ont t d terminants dans la r alisation des comptes de production du secteur informel hors agriculture savoir e la production par t te e la valeur ajout e par t te e l exc dent brut d exploitation par t te e les coefficients techniques e le taux de salaire e le taux d investissement Par ailleurs ces enqu tes nous ont permis de savoir pour chaque activit rep r e dans la nomendature quels sont les produits qui entrent en consommations inter m diaires et dans quelles proportions Cependant nous avons but sur deux pro bl mes majeurs
293. o the planning frame work and the overall development strategy Consequently the planning machine ry should be modified to reflect this and undertake employment planning with promotion of job opportunities V CONCLUSION One area which needs to be looked into concerns the informal sector as a supple mentor of income and production for the modern sector employees The Tanzania Labour Force survey of 1990 91 identified modern sector employees with more than one activity Those with a second activity in the informal sector constituted 11 of the total employed What needs to be assessed is how these two activities are related in terms of employee time and concentration Also where the second activity is in a different occupation it may be interesting to assess how the second activity assists the skill or professional development of the main activity job As noted by Fapohunda 1985 one problem that can mitigate against the success of an enterprise is divided interest which can exist if someone is working in two different places and the interest could be inimical to success if the two places of work are competing and have conflicting interests What guidelines should be adopted in the employment policy to iron out such competing and conflicting interests REFERENCES Tueros M et al 1993 Policies for Informal Sector Activities in Tanzania Analysis and Reform Perspective Planning Commission and Ministry of Labour and Youth Development 19
294. oche m thodologique du Programme d Etudes et d Enqu tes sur le Secteur Informel PEESI Djima M MOUSTAPHA Instutut National dela Statistique amp de l Analyse Economique Cotonou B nin 1 INTRODUCTION Lorsque l on parle de l conomie d un pays en d veloppement on ne peut pas ne pas mentionner le r le et la place du secteur informel En effet l conomie infor melle constitue une composante importante de l conomie nationale des pays en d veloppement Seulement cette ampleur grandissante est doubl e d une com plexit caract ristique du ph nom ne Ce qui rend difficile la prise en compte des activit s de ce secteur dans l valuation de la richesse nationale Le B nin n chappe pas cette situation g n rale Aussi la n cessit d une meilleure connaissance du secteur informel urbain en vue de la mise en place d une politique ad quate de d veloppement a t elle amen le gouvernement du B nin laborer un Programme d Etudes et d Enqu tes sur le Secteur Informel PEESI avec le concours financier du PNUD et l appui technique du BIT En effet dans un contexte de changement d options politique et conomique et d aggrava tion des d s quilibres budg taires et financiers de l Etat le secteur informel par l importance qu il a prise dans l conomie et la soci t fait l objet d int r t parti culier de la part des autorit s politico administratives Les aspects couverts par le PEESI sont aussi multiformes
295. of formal employment to that of total enployment For this exerci se to be done we need a set of three data bases the National Account statistics from which we get gross value products by sectors the Business Register from which we calculate the size of the formal sector and a Labour Force survey 9 from which we get total enployment by sectors To estimate the size of the informal sector in terms of National Account statistics we introduce the following hypotheses e Labour productivity is the same in the household and in the non household sectors e Production for self consumption purposes in the industrial and the service sec 17 Literally dumba means to rely on and nenguemeans legs As in the past the police did not allow people to keep a sale point in the street not even a moving one people selling in the street would run away at the appearance of the policemen The quite fancy denomination of informal street market as dumba nengue still remains from that time 18 The Central Business Register now under construction records in principle all of the formal enterprises which are registered at some Public Administration office and who report the number of people employed 19 The Household Survey reports all people employed by sector whether or not their work status is regular or not i e all of the formal and the informal workers of Mozambique Nee Bamako 10 14 march 1997 RISIAT PROCEEDINGS
296. ompte propre production de services domestiques Soulignons enfin que l ensemble des activit s informelles sont dass es dans le secteur institutionnel des m nages et que l laboration des comptes de ce secteur s arr te au niveau du compte d exploitation 4 2 Elaboration des Equilibres Ressources E mplois ERE Une fois l valuation du secteur informel termin e il est possible alors de confec tionner des ERE Bamako 10 au 14 mars 1997 145 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORVEL Etant donn que le questionnaire fournit le d tail des productions et des consom mations interm diaires il est possible de dresser un tableau de consommation par activit en plusieurs produits on peut confronter cette structure a celle fournie par l ENBC On tablit ainsi pour chaque produit une galit entre les res sources et les emplois de ces ressources La structure finale retenue est appliqu e aux comptes finaux des branches infor melles Ce qui permet d tablir une matrice des consommations interm diaires des branches informelles avec des coefficients techniques C est seulement apr s l quilibrage de la matrice des consommations interm diaires qu intervient l valuation d finitive des r sultats Soulignons enfin que cette d marche n est qu au stade de proposition Elle sera discut e et amend e probablement par un comit qui sera constitu apr s les tra vaux d analyse des r sultats de l enqu te
297. on Universe Non registered economic units Non registered economic units Non registered econo mic units and registe red economic units with unregistered employees or undeclared receipts Registered economic units Type of economic units Small scale house hold enterprises with no legal sta tuts Illegal enterprises Enterprises with legal status Enterprises with legal status Main function Logic of production Production for own final consumption and for the market Self employment Subsistence and traditional organi zation of the pro duction process Extra profits of criminal origin Profit maximiza tion albeit illegal Production for the mar ket Cost minimization by law infringement Production for the market Profit maxi mization Production process Heavy utilization of labour both household labour and paid labour albeit irregular Heavy utilization of labour both hou sehold labour and paid in kind labour albeit irregular Heavy utilization of labour both household labour and paid labour regular or irregular Utilization of labour paid regular Type of activities Traditional art craft manual Trade Traditional and modern Traditional and modern etc The difference between registered and recorded activities or units must be stres sed We define as registered all those units who report their a
298. on 21 Autres Artisanats 22 Construction traditionnelle 23 Transport traditionnel 24 Autres services Informels Consommations interm diaires import es 01 Produits Agricoles 02 Produits de l levage 03 Produits de la p che 04 Boissons Tabacs 05 Autres industries alimentaires 06 Textile Habillement Cuirs 07 Papier carton artides en papier 08 Chimie Plastique Caoutchouc 09 Ciment et autres produits miniers 10 Fer Acier et autres Mat riaux de Construction 11 Bois M taux Bruts 12 Outillages Pi ces D tach es 13 Mat riel de Transport 14 Machines et mat riel d quipement 15 Produits P troliers 16 Autres Biens import s 17 Services import s Total des consommations interm diaires Salaires et avantages en nature Imp ts indirects Exc dent Brut d Exploitation Valeur ajout e Production Source R sultats de l aqu tel g re sur le secteur informed de d cembre 1989 Fabrication de bi re de mil 140 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT Y ACES DU SEMINAIRE SR JE SECIFUR INFORMEL Tableau 4 Comptes type dela branche restauration Valeurs en milliers de FCFA 1989 par entreprise Urbain Consommations interm diaires locales 2421 01 Agriculture vivri re 396 02 Agriculture de rente 03 Elevage 344 04 P che For t Chasse 274 05 Mines Carri
299. onale et dans le but de les compl ter l Office National de la Statistique ONS a men une enqu te au niveau de tous les centres urbains de plus de 5 000 habitants Quels sont les objectifs de cette enqu te et quelle a t sa m thodologie La r ponse ces questions constitue l objet de notre pr sente communication Il LE RECENSEMENT DES UNITES 2 1 Le recensement des tablissements Dans le but de constituer une base de sondage pour l enqu te sur le secteur infor mel un recensement des tablissements ayant une activit dans les zones loties des centres urbains de plus de 5 000 habitants a t effectu Le champ de ce recensement couvre tous les tablissements s dentaires des sec teurs secondaire et tertiaire dans les centres urbains retenus I1 exdut donc les activit s ambulantes les tablissements op rant un endroit fixe mais ne lais sant pas de trace de jour comme de nuit les activit s agricoles p che levage agriculture etc les cireurs les laveurs de voitures et les activit s s dentaires des zones non loties M thodologie du recensement Chaque agent s est vu confier un quartier il proc de dans un premier temps au num rotage de tous les tablissements r pondant la d finition retenue pour un tablissement l tablissement est d fini comme unit autonome de production et ou de distribution de biens et ou services A la fin de l op ration de num rotage Bamako 10 au 14 mar
300. ontext The policy of apartheid deprived the black African colou red and Indian population of a wide range of economic and political opportunities Table 1 Comparative social indicators of sd ected countries South F 1994 Thailand Poland Chile Africa b Brazil Malaysia Venezuela GNP per capita US Life expectancy yrs Infant mortality yrs a Adult illiteracy rate c Access to safe water d Total fertility rate a Deaths of infants under one year old per 1 000 live births b There are particularly large differences between the races in these aggregate indicators c Data refer to 1995 d Data refer to 1993 Sources CSS World Bank Medical research Council RDP 1995 South Africa is classified as a middle income country with an estimated popula tion of approximately 40 million people and a Gross National Product GNP per capita of US 3 040 in 1994 Table 1 In this respect it is a middle sized middle income country in the same league as countries such as Malaysia Brazil and seve 230 Bamako 10 14 march 1997 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR ral countries in Eastern Europe World Bank 1995 Yet the policies associated with apartheid have resulted in an income distribution that is among the most unequal in the world On average whites have achieved a standard of living com parable to some western industria
301. ontinues to erode away the real value of farmers incomes and wage earners salaries formal real incomes dedine to a point where they can no longer support livelihood Side incomes have to be earned in the informal sector to fill in the gaps It is dear that the informal sector will continue to play a major role in creating employment and generating income Yet for quite a long time there has been no consistent data on the overall size and growth of the informal sector in Tanzania Empirical evidence of its existence has been sparse primarily circumstantial and anecdotal The few studies on the urban informal sector in Tanzania have generated useful insights and have been the basis for a better understanding of the sector This paper will briefly discuss about the major informal sector studies that have been conducted in Tanzania and their objectives It will then give an analysis of the major findings which have been a major input when formulating the informal sector policy Policy changes needed for the promotion and development of the sec tor will be discussed after which a short concluding remark will be made Il SOME EMPIRICAL EVIDENCE OF INFORMAL SECTOR STUDIES CONDUCTED IN TANZANIA For analytical purposes these studies can be classified into three distinct categories The first category of studies includes those by Sabai et al 1989 and Omoro 1989 The major purpose of these studies was primarily to establish the salient
302. orit du directeur de la DSEED Par ailleurs un expert informaticien a t recrut pour appuyer les deux informaticiens de la DSEED II faut signaler galement que l ECOSIT b n ficie de l assistance tech nique d un consultant international en la personne de Monsieur acques Charmes pour la conception et l analyse 4 3 R sultats attendus L analyse des r sultats de l ECOSIT n a pas encore commenc mais les termes de r f rence des consultants nationaux sont d j tablis C est ainsi que le consultant national en analyse du secteur informel aura comme mandats e Analyser les caract ristiques du secteur informel et de l emploi dans le secteur par r gion et par variables pertinentes e Analyser les interrelations entre caract ristiques du secteur informel et les caract ristiques conomiques revenu d penses avoirs etc de la population e Analyser les difficult s du secteur informel la valeur ajout e le revenu brut de l entrepreneur et les investissements selon les variables pertinentes Etudier l impact du secteur sur l conomie en termes d emploi et de valeur ajout e V DIFFICULTES RENCONTREES 5 1 Difficult s li es la faible sensibilisation de la population L ECOSIT a dur une ann e alors que la campagne de sensibilisation ne s est d roul e qu au d but de l enqu te et a videmment perdu ses effets au bout de quelques semaines Gr ce aux efforts de chaque superviseur et la disponibilit
303. ormal sector within the SNA it is not immediately obvious why the National Accounts Section should under take the task Indeed almost all previous studies have been conducted by researchers principally concerned with poverty or food security or employ ment and enterprise promotion who constructed their own estimates of the size and nature of the Sector either completely outside any accounting fra mework or as a sort of appendage to an existing set of accounts taking the size of the informal sector as equal to the statistical discrepancy for instan ce However in countries where the Informal Sector is economically and socially important which includes all African countries it is worth bringing the traditional strengths of the National Accounts to bear on its measure 148 Bamako 10 14 march 1997 E RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR ment Theseare that they facilitate comparisons between the different parts of the economy that they facilitate international comparisons and that they allow estimates to be improved by using data from different sources and confronting them within an accounting framework This last point is parti cularly important when data is as difficult to come by as that for the infor mal sector e Direct information on the informal sector is fragmented incomplete and received on an intermittent basis Policy analysts need a timely series which is easily comparable with the more formal s
304. ot L valuation des travaux de d nombrement en vue de proc der au tirage n a pas permis de respec ter strictement cette derni re pr vision Tableau 1 Principales caract ristiques des lots d nombr s Nombre Superficie m2 Nombre de m nages dilots 946 993 2 801 857 3 474 201 7 222 551 Compte tenu du nombre lev dilots avec moins de six m nages et des quatre lots non d nombr s l objectif de six m nages par lot ne pouvait plus permettre de dis poser d un chantillon de 2 000 m nages On a alors convenu de tirer sept m nages par lot lorsqu il en contenait plus et de prendre tous les m nages des lots qui en contenaient sept ou moins II s agissait d un tirage syst matique qui probable classique o l on calcule le pas du tirage p et obtient le premier m na ge de l chantillon par tirage au hasard d un nombre compris entre 1 et p Dans chaque lot p a t retenu comme partie enti re de la division du nombre de m nages par 7 Enfin le m nage imm diatement sup rieur au m nage tir ser vait de m nage de remplacement en cas d indisponibilit 2 2 Enqu te sur le secteur informel Objectifs C est une enqu te aupr s des unit s de production du secteur informel ayant trois objectifs e Fournir un compl ment la comptabilit nationale en tablissant les comptes de production et de r partition du secteur informel jusqu alors tr s mal connus e Compre
305. ou de cigarettes etc e Les activit s marchandes dites de proximit ce type d activit s existe dans tous les pays m me les plus d velopp s II peut rev tir des formes tr s diverses Le travail occasionnel des jeunes le ons particuli res baby sitter etc Les activit s marchandes d velopp es dans le cadre de la vie de quartier ou de la vie associative buvettes ventes de charit loisirs organis s etc Les changes de proximit en particulier sous forme de troc L organisation de r seaux de solidarit pour r soudre certains probl mes sociaux 9 2 2 Un essai de formalisation Avant tout autre commentaire il est n cessaire de bien distinguer ce qui se r f re au concept de production et qui fait l objet du pr sent paragraphe et ce qui concerne la mani re dont les personnes engagent leur force de travail dans ce pro cessus Tout ce qui suit se r f re aux conditions socio conomiques de la produc tion et conform ment aux conventions retenues par le SCN cela ne peut concer ner que des unit s de production lesquelles sont n cessairement contr l es par des unit s institutionnelles La mise en uvre de la force de travail rel ve d une autre approche conceptuelle laquelle fait d ailleurs l objet d une pr sentation plus d taill e au paragraphe 9 4 ci dessous a L adaptabilit du SCN La diversit d crite ci dessus est sans doute l origine de bien des complexit s rencontr
306. ou moins bien d roul e a t pour toute l quipe une op ration riche en enseignement L envergure nationale de l enqu te constituait un d fi qu il fallait relever Les prochaines ditions permettront de mettre en place une m thodologie plus performante II est permis de dire aujourd hui que l IN SAE a une ma trise de tout le processus d enqu te sur le secteur informel travers le PEESI et l LAM m me si l objectif principal de cette derni re n est pas une investigation du secteur informel BIBLIOGRAPHIE Charmes J D bat actuel sur le secteur informel In Revue Tiers Monde t XXVIII n 112 Paris octobre d cembre 1987 pp 855 875 Maldonado C Analyse des r sultats du recensement national des tablissements conomiques urbains du B nin PEESI BIT PNUD INSAE Gen ve 1994 Maldonado C Cassehouin H Moustapha D M et als Analyse des r sultats de l enqu te sur le secteur informed urbain au B nin PEESI BIT PNUD INSAE Gen ve 1996 BIT PNUD INSAE Manud d instructions pour lerecensement du secteur informed au B nin Cotonou 1991 BIT PNUD INSAE Enqu te sur le secteur informed urbain au B nin manud d instructions pour le remplissage du questionnaire module Tranformations amp services Cotonou octobre 1992 Bamako 10 au 14 mars 1997 N A RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL Mbemba I Le secteur informel un aper u des aspects conceptuels et m thodo
307. pa rence statistique Autant les m nages en situation d informalit sont dispos s r pondre aux questions qui leur sont pos es condition que l enqu teur par vienne les rencontrer autant ceux qui sont engag s dans l conomie sou terraine maintiennent le secret sur leur activit Finalement on pourrait conclure que l conomie informelle est un concept valable pour tous les pays mais que la partie souterraine de son exercice est d autant plus importante que les pouvoirs publics s opposent son existence alors que la tendance des pays sous d velopp s serait plut t de consid rer comme b n fique cette conomie informelle en raison des r ponses qu elle apporte aux probl mes sociaux Le point de vue propos par l OIT est un peu diff rent C est en effet l cono mie informelle dans les pays sous d velopp s qu elle s int resse plus particu li rement ce qui la conduit faire la proposition suivante le secteur informel devrait tre diff renci de celui des activit s de l conomie dissimul e ou sou terraine 5 3 Dans cette optique on ne peut donc parler de secteur informel Bamako 10 au 14 mars 1997 185 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORVEL que pour les seules conomies des pays sous d velopp s C est le point de vue que nous reprenons maintenant Mais l autre perspective ne pourra tre igno r e quand nous parlerons des m thodes d laboration car l cono
308. panel des individus En r pondant par oui la question avez vous r pondu l enqu te emploi de 1993 les m nages qui contenaient en leur sein au moins une personne interview e dans le cadre de l enqu te emploi de 1993 constituaient ainsi le panel m nage d fini Bamako 10 au 14 mars 1997 4 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORVEL m nages on les a de nouveau identifi s n flot et n m nage en 1993 puisqu ils pouvaient appartenir au groupe de m nages connus comme absents en 1993 lors du d nombrement de 1994 fiche lot 94 Pour le panel individus il a suffi de distinguer dans le panel m nages les indivi dus qui taient pr sents en 1993 3 3 Les r sultats du panel Sur une population d environ 857 000 mes m nages ordinaires Yaound comp tait en mai 1994 pr s de 610 000 personnes en ge de travailler 10 ans et plus Parmi ces personnes potentiellement actives 48 6 taient effectivement pr sentes sur le march du travail contre 49 8 en f vrier 1993 La mise en oeuvre du panel a permis de disposer des informations sur 4 430 per sonnes dont 2 892 de 10 ans et plus ayant r pondu l enqu te en f vrier 1993 et en mai 1994 Rappelons que l int r t du faux panel dans l analyse des r sultats se situe deux niveaux notamment celui de l volution des trajectoires et la compa raison des volutions globales et sur panel des principaux indicateurs Evolutions glo
309. par rapport un tirage non stratifi Voir F DUREAU et O BARBARY L enqu te par sondage sur image satdlite op cit pp 76 81 11 Nous avons aussi tudi la possibilit d am liorer la qualit du sondage en stratifiant la ville par tir d informations exog nes l image satellite Seules les donn es du dernier recensement de popula tion 1987 auraient pu se pr ter ce travail Par exemple on aurait pu retenir comme indicateur de stratification le taux de travailleurs ind pendants dans la population active par quartier ou par zone de d nombrement l arrondissement tant une unit g ographique trop h t rog ne Malheureusement l anciennet des donn es ainsi que l inexistence de fichiers informatiques appro pri s ont rendu une telle op ration impossible 12 Comme sur l image satellite l indice de v g tation IVG n est disponible qu l chelle des pixels l IVG d un lot est calcul il est gal la moyenne des IVG des pixels appartenant l lot une fois ce dernier d limit sur l image satellite Bamako 10 au 14 mars 1997 N 37 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORVEL Figure 2 Liaison dela densit du b ti amp del indice de v g tation 100 rs pg DENS 46357 959 41 IVG 6 628 IVG2 0 0153 IVG3 80 a R 0 73 5 E 60 h om O 40 w Moon J Ea a aH 20 oe 0 _ 120 130 140 150 160 IVG Classification et trac des strates Une
310. plus elle se r v le moins co teuse du moins quand une enqu te aupr s des m nages existe d j enqu te emploi par exemple Mais l encore deux options existent aux finalit s diff rentes e Rechercher une connaissance approfondie du ph nom ne y compris dans son versant sociologique l accent est alors mis sur une enqu te lourde et ponc tuelle e Rechercher une connaissance plus l g re mais r guli re du ph nom ne gr ce une enqu te p riodicit annuelle C est bien vident cette deuxi me finalit qui correspond le mieux aux besoins du comptable national 9 4 L EMPLOI ET LES EMPLOIS Pratiquement toutes les activit s de production mettent en uvre du travail Mesurer celui ci est donc un moyen suppl mentaire pour valuer le montant de la production d autant plus appr ciable en cas de non enregistrement statistique important Ceci dit la connaissance de l emploi et du travail associ s la produc 1 Pour une pr sentation plus compl te de ces deux approches on peut se reporter au chapitre 6 du num ro 68 de la revue STATECO d j cit supra Le num ro 78 de la m me revue pr sente une enqu te de deuxi me type r alis e au Cameroun L enqu te 1 2 3 sur l emploi et le secteur informel Yaound 2 Voir SCN chapitre 17 Bamako 10 au 14 mars 1997 197 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORMEL tion sont galement des informations particuli rement u
311. ponibilit en ressources budg taires avait permis de continuer cette pro c dure On serait ainsi m me d une part de confronter les volutions de quelques indicateurs productions emplois revenus etc sur les chantillons et sur le No Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORMEL panel et d autre part de pr senter les ventuelles mobilit s des unit s de produc tion informelles selon les branches la taille la productivit etc Au del de ces r sultats l exercice men titre exp rimental visait pr parer court terme une approche int gr e d un nouveau syst me d informations sur l em ploi et le secteur informel Cette derni re partirait d une enqu te emploi aupr s des m nages a couverture nationale avec un taux de sondage lev A partir des r sultats de cette enqu te on recenserait alors dans une enqu te sur le secteur informel l ensemble des unit s de production informelles identifi es tant en zone rurale qu en zone urbaine De cette base de donn es et suivant une p riodicit bien choisie un panel tour nant permettrait d alimenter la s rie des indicateurs suivis de mani re fournir aux politiques le reflet fid le du march du travail c t offre et la contribution r elle du secteur informel l conomie nationale devrait tre mis en oeuvre Bamako 10 au 14 mars 1997 SL RISIAT ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORVEL ANNEXE 1 FI
312. ppartenant a chaque strate a pu tre effectu et compar avec la mesure au pla nimetre des strates sur la photo a rienne II ressort de cette comparaison que le lissage op r lors du zonage par strate de la ville sur la photo a rienne donne plus d importance la strate interm diaire moyennement b tie au d triment de la strate peu b tie Tableau 3 Comparaison du poids des strates entre la dassification de l image satdlite et le zonage dela photo a rienne Comptage sur image Mesure sur photo satellite a rienne V g tation 19 18 Peu bati 41 32 Moyennement b ti 28 37 B ti dense 12 13 TOTAL 100 100 Comme dans le cas de la mesure de la surface de la ville cette comparaison ne donne aucune indication quant la pr cision du sondage En effet sur l image satellite les pixels de m me strate sont trop dispers s pour constituer un zona ge utilisable pour le tirage des lots Ce zonage r sulte de la prise en compte de deux contraintes ne pas tracer de zones trop petites e affecter chaque lot a une et une seule strate V LE TIRAGE DES ILOTS DANS LA VILLE L objectif de taille pour l chantillon de l enqu te est de 2 000 m nages Nous avons fix un nombre de m nages maximum enqu ter dans chaque lot assez petit 6 afin d assurer une bonne dispersion g ographique de l chantillon d lots On enqu tera donc tous les m nages des lots comprenant moins
313. pproach or somehow the mixed household enter prise approach During the 1990 Housing and Population Census about 2 000 small scale establishments informal sector operators were identified and listed This list was updated and used as a sampling frame for small scale establishments A list of itinerant units was compiled mainly from administrati ve records in respect of activities that required licenses or registration with a par ticular Ministry A list of street vendors sellers and hawkers were established by enumerating them at their different sites or places of work This survey is part of the regular programme of the Central Statistical Office Therefore the CSO is trying to set up a new register of small scale establishments 256 Bamako 10 14 march 1997 Fi RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON TE INFORMAL SECTOR on the bases of records of the municipalities These records are kept since a fee has to be paid for every activity on a regular basis They include street and beach ven dors hawkers etc However they refer to the main activity only secondary activi ties are not reported It has to be questioned whether a directory of informal sector activities can be built and updated regularly from these records Most probably such register will not be comprehensive since operators of small units tend to avoid paying fees or charges to the authorities IV POLICIES BASED ON THE RESULTS OF SURVEYS Although it is not always cle
314. prises indivi duelles relevant d une part de l conomie formelle d autre part de l conomie sou terraine Et c est sans doute sur ce dernier point que la fronti re est la plus diffi cile d finir Vis vis de l conomie formelle ce qui caract rise l informalit est de se situer en marge de la r gulation publique est donc propos de retenir comme crit re privil gier le non enregistrement administratif des tablissements au titre des activit s productives qu ils exercent Ce non enregistrement signifie en effet soit que l tablissement n int resse pas les services administratifs soit qu il fonction ne la marge de ceux ci Et comme une entreprise est g n ralement soumise plusieurs enregistrements il nous semble que l enregistrement fiscal soit le plus pertinent D abord c est celui qui pr sente le caract re le plus universel pour toutes les activit s conomiques Par ailleurs il pr sente une accessibilit statis tique relativement facile Enfin c est le domaine dans lequel l Etat a le plus int r t faire reconna tre son autorit L OIT fait galement r f rence la taille comme crit re possible puisque les entreprises informelles sont le plus souvent de petite taille mais il s agit la d un crit re moins repr sentatif il s agit plut t d une corr lation et qui doit tre modul selon l activit r alis e La fronti re tablir avec l conomie souterraine est plus complexe t
315. qu retenir un d coupage selon des unit s de production homog ne le plus appropri pour la mise en oeuvre de la fonction de production car il s agit de garder le contact avec les possibilit s offertes par la collecte statistique L objectif est en effet de garantir l acc s des informations effectivement dis ponibles ce qui suppose une proximit avec les subdivisions op rationnelles de l unit institutionnelle En pratique il est recommand de ne pas maintenir dans un m me tablissement des activit s n appartenant pas la m me position du premier niveau de la CITI mais il n est pas interdit de rechercher une d composition plus fine 176 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECIFUR INFORMEL d Production marchande production non marchande Selon les conventions propos es ci dessus la production peut tre analys e du point de vue des secteurs institutionnels et des activit s et selon l importance qu elle occupe dans un tablissement en production principale ou secondaire Mais elle peut galement tre analys e par rapport au march et cela pratique ment sans aucune interf rence avec les crit res pr c dents ce point est nouveau par rapport a la r vision 3 du SCN Le partage est tabli comme suit e la production est mise en vente sur le march ou stock e en vue de l tre P 11 e la production est conserv e par le producteur pour ses propres besoins finals P 1
316. quel du travail et des actifs sont mis en oeuvre pour transformer des biens et services interm diaires afin de produire d autres biens et services Tous les biens et services produits doivent tre tels qu il puissent tre vendus sur le march ou tout le moins tre fournis par un autre gratuitement ou non SCN 1 20 La r f rence au march est essentielle puisque c est le prix qu il donne aux produits qui est retenu pour mesurer la valeur de la production Gr ce un tel choix la valeur attribu e la production est identiquement le revenu que les producteurs en 174 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL tirent donnant ainsi la base sur laquelle repose toute l architecture du syst me Ceci conduit retenir dans l espace de la production toute cr ation de biens leur utilisation tant par nature distincte de leur production il est toujours possible d en envisager la commercialisation En revanche les services d velopp s l int rieur du m nage cuisine ducation bricolage etc en sont exdus l exception du servi ce de logement et des services assur s en faisant appel du personnel domestique Pour concr tiser cette extension de la production le SCN renvoie aux nomendatures d activit s et de biens et services pr sent es respectivement aux chapitres 3 et 10 de cet ouvrage C est donc en r f rence ces nomendatures que tous les travaux d la boratio
317. r et particuli rement le secteur de l artisanat et celui du commerce Par ailleurs du point de vue des sources indirectes on peut citer les deux recen sements g n raux dela population et de l habitat r alis s respectivement en 1976 et en 1987 Ces deux op rations permettent en effet de donner des estimations du secteur informel en se basant sur la nature de l activit exerc e la branche d ac tivit et la situation dans l activit Il DESCRIPTION DES OB ECTIFS ET DE LA METHODOLOGIE 2 1 Pr sentation des objectifs Objectifs g n raux Evaluer l importance des activit s informelles comprendre leurs modes de fonc tionnement et les m canismes qui les r gissent e Appr hender la contribution du secteur informel la formation du produit national e Orienter les d finitions de politique conomique compr hensible en collectant des informations grande chelle sur les caract ristiques des activit s dans les divers corps de m tiers leurs difficult s de fonctionnement et de d veloppement et les solutions envisageables Objectifs sp cifiques e D terminer le volume de la population active et sa r partition dans les diff rents secteurs de l activit conomique Dans cet esprit un accent particulier sera mis sur l activit conomique des femmes m nag res e Mesurer l importance de la pluri activit e Mesurer le ch mage et le sous emploi en les caract risant par secteur Ces objectifs ont t
318. r accom 45 Other amp unspec 3 Finance bus service Personal services 7 3 16 Construction 6 Manufacturing 5 Transp storage Agric forest fish 12 8 Source October Household Survey 1995 Ser Bamako 10 14 march 1997 ej RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Given the racial and gender characteristics of the people who are employed in informal sector activities the distribution of jobs among sectors and their contri bution to annual GDP is no surprise As illustrated in Figure 7 there is also a very dear gender division among infor mal sector workers which tends to be the preserve mainly of women Not only are 70 of all workers in the informal sector women but they are heavily concen trated in one of the generally lowest paying sectors Figure 7 Workers for own account in the informal sector by gender and race Thousands 0 African White Coloured Indian Source October Household Survey 1995 More than three quarters of women own account workers in the informal sector 77 work in the personal services sector of the economy By contrast two in every five 40 men are found in the trade catering and accommodation sector Figure 8 The dominance of women in the personal services sector in informal sector employ ment corresponds to a very high concentration of women employed in the occupa tional category classified as elementary Notably this c
319. r les objets command s les objets r par s et les objets vendus le jour d enqu te La description pr cise du produit ou du service est exig e Pour le secteur commerce l enqu teur a appliqu la m thode suivante e Le premier jour il prend contact avec le responsable de l tablissement qui lui a t d sign et lui administre le questionnaire g n ral c est dire les parties A B C D et E e Le deuxi me jour de l ouverture a 14 heures pr cises il rel ve sur la fiche pr vue cet effet FC toutes les transactions effectu es durant cette premi re jour n e d observation directe e Le troisi me jour il reprend la m me m thode de 14 heures la fermeture de l tablissement On aura observ ainsi les recettes de l tablissement pendant une journ e d activit L observation directe dont nous parlons ici consiste noter dans le cadre FC chaque article vendu 1 article vendu par ligne et enregistrer la description de l article la quantit vendue l unit le total pay par le client le prix unitaire de vente de cet article par le commer ant et le prix unitaire d achat de cet article par le commer ant Le prix d achat et le prix de vente de l artide doivent obligatoirement se rappor ter la m me unit celle qui a t inscrite dans la colonne unit Concernant le d tail des recettes des r parations la m thode consiste pour l en qu teur faire l inventaire de l ensemble des objets
320. r comme dans la plupart des pays en d veloppement le secteur informel est un secteur tr s dominant dans l activit conomique L informel hors agricole participe pour plus de 30 dans la formation du Produit Int rieur Brut PIB du pays En outre ce secteur procure emplois et revenus a pres de 240 000 personnes selon les estimations de 1990 Cependant malgr son poids dans l conomie le manque de tenue de comptabilit ou de toutes donn es chiffr es par les acteurs du secteur informel fait que la connaissance de ce secteur demeure tr s limit e Au Niger c est au d but des ann es 1980 que commenc rent les premi res inves tigations dans le secteur informel C est ainsi qu en 1981 une enqu te sur ce sec teur fut r alis e Niamey la capitale du pays Une autre enqu te sera effectu e en 1987 avec cette fois ci une couverture nationale Ces deux enqu tes ont permis de constater que le secteur informel en plus de son poids conomique pr pond rant est aussi un secteur tr s dynamique En effet entre les deux p riodes il a t observ que les activit s de ce secteur ont connu un d veloppement tr s important aussi bien en raison des facteurs d mogra phiques croissance de la population que des facteurs socio conomiques diffi cult s d industrialisation politique fiscale non adapt e p rennit des habitudes de consommation etc L artisanat et le petit commerce forment la partie la plus importante de cette
321. r degr les Unit s Primaires ZD du RGP88 du sondage ont t tir es syst matiquement avec des probabilit s proportionnelles la taille nombre de m nages recens s en 1988 Par ailleurs ces ZD du milieu rural s dentaire sont constitu es selon le cas d un ou de plusieurs villages Au deuxi me degr une Unit Secondaire un village a t tir e dans chaque ZD chantillon avec des probabilit s proportionnelles la taille du village Toutefois si la ZD tir e est r duite a un seul village celui ci est d sign d office Unit Secondaire chantillon AU troisi me degr l analyse de la nature des activit s en milieu rural montre une tr s forte dominance de l agriculture Les emplois autres qu agricoles qui int ressent l enqu te sont tr s rares en milieu rural C est pourquoi pour se donner un niveau suffisant de repr sentativit des r sultats en milieu rural chaque vil lage chantillon a t rig en grappe A l ensemble des m nages de ces villages il a t appliqu le questionnaire m nage Cette op ration a permis ainsi un d nombrement exhaustif de tous les patrons ou ind pendants du village et de toutes les activit s informelles du village Cependant apr s ce d nombrement il a t retenu d administrer par activit tout au plus 10 questionnaires approfon dis Ainsi pour une activit dont le nombre d tablissements la pratiquant ne d passe pas 10 l ensemble des tablissements es
322. raphiques tr s r centes e une couverture a rienne de la ville chelle 1 15000 r alis e en d cembre 1991 uneimage SPOT multispectrale r solution 20 m tres enregistr e en f vrier 1992 Ill LA VILLE La premi re tape de la m thode consiste d limiter l agglom ration c est dire la ville r elle II s agit la d un avantage non n gligeable de la m thode En effet la croissance d mographique des villes du Tiers Monde rend vite caduques les donn es du recensement de la population qu elles portent sur l agglom ration ou a fortiori sur la limite administrative Yaound cro t actuellement pr s de 7 par an Bien s r cette croissance s effectue en grande partie en bordure de la ville La comparaison entre une photo a rienne de 1976 et celle de d cembre 1991 uti lis e est cet gard difiante Enfin ces faubourgs contiennent une population informelle nombreuse et importante pour l analyse Le trac dela limite Letrac des limites s est appuy sur trois documents issus du traitement de l ima ge satellite e Une composition color e construite partir des 3 canaux multispectraux de SPOT XS1 XS2 XS3 e Une composition des canaux de base XS2 e Unedassification en 4 classes r sultant du croisement d un indice de v g tation et d un indice d h t rog n it 5 L indicateur que nous avons calcul pour estimer le nombre d unit s informelles par m nage est le nombre de trav
323. rch has chan ged and instead of focusing as many early writers did on static problems of definition and description most recent studies of the informal economy show a concern with process and change Rogerson and Preston Whyte 1991 7 2 1 CSS definition of the informal sector used in OHS 1995 The definition of the informal sector used by the CSS is essentially legalistic and based on production units Accordingly it includes workers aged 15 years and above who are not registered for value added tax Within this group workers for own account and employees working for employers in the informal sector are iden tified Domestic workers are specifically included Bamako 10 14 march 1997 N 229 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR PE 2 2 The OHS 1995 sample and questionnaire e The 1991 Population Census was used as a frame for drawing the sample The sample was stratified by province urban and non urban areas and race e Information was obtained from 30 000 households representing all households in the country e Altogether 3 000 enumeration areas EAs were drawn for the sample and ten households were visited in each EA e Information was collected through face to face interviews by administering a detailed questionnaire to each household 2 3 South Africa s economic development In South Africa the development of the informal sector has taken place in a parti cular historical c
324. registrement statistique direct Les parties gris es repr sentent les domaines de la production pour lesquds un td enregistrement statistique n existe pas l enco re les surfaces indiqu es sur le graphique n ont aucun lien avec l importance sup pos e de ces absences Les diff rentes formes de non enregistrement statistique A Trois grandes cat gories d information peuvent relever de cette premi re forme du non enregistrement sp cifique des administrations publiques e l existence de certains comptes sp ciaux non repris dans la comptabilit publique une partie plus ou moins importante de l aide internationale re ue e le refus par certaines institutions de fournir des donn es les concernant L exp rience montre que ces diff rents types de non enregistrement statistique peuvent parfois repr senter des montants importants B La production qui figure sous cette lettre est r alis e par des unit s formelles soci t s ou entreprises individuelles qui appartiennent la population th orique du secteur correspondant mais qui sont absentes des statistiques pour quelque raison que ce soit l ann e consid r e C Cette cat gorie de non enregistrement statistique correspond la part de pro duction non d clar e par les unit s qui r pondent aux enqu tes statistiques Le motif de cette sous d daration statistique est le plus souvent fiscal mais d autres motifs peuvent galement exister Unetelle sous d clarat
325. rence plus s v re au secteur formel Ce r sultat reste valable dans beau coup d autres branches du secteur informel telle que la menuiserie Enfin pour certains secteurs comme la distribution des produits pharmaceutiques le secteur informel est plut t dangereux et il convient plut t de lutter contre lui 216 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL IV CONCLUSION Les sp cificit s de la s rie d enqu tes 1 2 3 sont nombreuses e Un plan de sondage utilisant la t l d tection spatiale pour la premi re fois en Afrique et qui a permis d obtenir d excellents r sultats e Une approche du secteur informel a partir d enqu tes plusieurs phases per mettant ainsi une meilleure couverture des unit s de production informelles notamment les unit s ambulantes ou sans local fixe e Une mesure de la place de ce secteur dans la satisfaction de la demande des m nages La limitation principale de ces enqu tes provient essentiellement du champ cou vert a savoir la seule ville de Yaound Si l enqu te devait tre reprise au niveau national il faudrait certainement apporter quelques ajustements m thodolo giques tenant compte de la dispersion de l chantillon et de sa taille On pourrait ainsi penser avec l exp rience des enqu tes pass es qui ont permis de clarifier le concept m me de secteur informel coupler la r alisation des deux premieres phases de l enqu te ce qui est r
326. riables de l enqu te 1 2 3 Yaound 1993 France 1989 Totaux milliers Population totale 793 68 Population active 275 29 24 062 129 Ch meurs 68 9 2308 76 Ratios Taux d activit 49 8 2 1 Taux de ch mage 24 6 2 2 54 7 0 5 Taux de salarisation 49 1 3 8 9 6 0 3 Sources Enqu te 1 2 3 1993 phase 1 Cameroun Enqu te sur l emploi de 1989 R sultats d taill s I nsee R sultats n 28 29 1989 La seconde approche que l on utilise pour valuer la qualit des donn es de cette phase est la comparaison de la structure de consommation de l ECM celle de l EBC de 1983 84 A l analyse on trouve deux structures assez proches qui appel lent n anmoins quelques pr cisions En effet on pourrait se demander notam ment pourquoi le coefficient budg taire de l alimentaire ne diminue que tr s peu apr s la forte baisse constat e des revenus A cet gard il faut signaler que l E BC a int gr l autoconsommation alimentaire dans ces calculs ainsi que le loyer Bamako 10 au 14 mars 1997 N 213 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORMEL imput la prise en compte de ces deux l ments dans l ECM aurait certainement permis de passer un coefficient budg taire de l ordre de 36 pour l alimentaire et un coefficient budg taire du logement beaucoup plus proche de celui de l EBC m me s il ne l aurait pas atteint ce qui est plut t logique En d finitive cet
327. ricans 19 have received no schooling and an additional 42 have only received primary level schooling of which more than half did not even complete primary school The level of educa tion attainment by coloureds tends to mirror that of Africans By comparison vir tually no Indians or whites have had no education at all and only 16 of Indians and 2 of whites have only had some primary level schooling On the other hand 97 of all whites in this sector have received some secondary schooling with over 73 having completed secondary school or attained higher levels of education Figure 26 Percentage of African informal sector workers with no education by age in each age category 65 60 64 55 59 50 54 45 49 40 44 35 39 30 34 25 29 20 24 15 19 mm Male Female Source October Household Survey 1995 Figure 26 shows the age distribution of those with no education in the informal sector Lack of education is more prevalent among older people and older people are more likely to work in the informal sector Bamako 10 14 march 1997 N 247 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Figure 27 Leve of education of workers in the formal and informal sector by gender MALE FEMALE 100 80 Informal Formal Informal Formal EE
328. rieure un niveau d termin d emploi ii non enregistrement de l entreprise ou de ses salari s 3 Bien que le crit re de la taille doive se rapporter de pr f rence au nombre de salari s occup s de fa on continue en pratique il peut galement tre d fi ni en fonction du nombre total de salari s ou du nombre de personnes occup es pendant la p riode de r f rence 4 La limite sup rieure de la d finition des entreprises d employeurs infor mels peut varier selon les pays et les branches d activit conomique Elle peut tre d termin e sur la base des conditions de taille minimum formul es dans les l gislations nationales pertinentes lorsqu elles existent ou en termes de normes empiriquement d termin es Le choix de la limite sup rieure devrait tenir compte du champ des enqu tes statistiques portant sur les plus grandes unit s dans les branches d activit correspondantes lorsqu elles existent afin d viter tout chevauchement 5 Pour ce qui est des entreprises qui exercent leurs activit s dans plusieurs tablissements le crit re dela taille devrait s appliquer en principe chacun des tablissements particuliers et non l entreprise dans son ensemble En cons quence une entreprise devrait tre reconnue comme r pondant au crit re de la taille si aucun de ses tablissements n exc de la limite sup rieure sp cifi e 6 L inscription de l entreprise peut se r f rer l enregistrement selo
329. rises One way of increasing labour productivity is through education and training It has been demonstrated that entrepreneurship can be developed through training and planned efforts This kind of intervention should therefore be attempted with all seriousness and due preparation trying to reinforce some successful programmes Other experimental programmes with a potential for success should further be developed Further more a wide variety of support services should be developed such as information on business opportunities credit facilities management skills technology and market awareness by way of enterprises information centres In the same way vocational training activities should be adapted to suit the needs of the informal sector enterpreneurs Finally the existing apprenticeship system of the informal sector despite its short comings could be modified and improved to make it more efficient and more responsive to training needs of the sector d Providing appropriate low cost affordable rental facilities or indivi dually owned premises The urban and local government authorities should proceed to establish legally approved sites for those informal sector business which operate in their areas of jurisdiction Urban authorities should provide rental facilities and premises for the informal sector operators Such facilities should take the form of shopping centres markets factory units and workshops industrial packs business premis
330. ropre ce travail n est pas retenu tel par le SCN RS gies Saas La notion de population active se r f re l ensemble des personnes concern es par le travail qu elles aient ou non un emploi Celles ayant un emploi constituent la population active occup e sont actives inoccup es au ch mage celles qui sont a la recherche d un emploi Sinon les personnes sont class es comme inactives Une personne active occup e peut avoir plusieurs emplois Les membres d un m nage participant uniquement a sa production pour compte propre ne sont pas consid r s comme ayant un emploi car leur travail n est pas recens par le SCN 9 4 2 Les emplois Avoir un emploi pour une personne active c est le fait d occuper un poste de tra vail dans une unit de production A chaque emploi on peut associer un statut pour celui qui l occupe selon sa relation institutionnelle avec l unit de production o il travaille Une m me personne pouvant exercer plusieurs emplois l un d entre eux est consid r comme principal c est en r f rence a celui ci que le statut pro fessionnel de la personne est d termin Mais on peut aussi s int resser un emploi pour lui m me Plusieurs caract ris tiques peuvent alors lui tre associ es les trois premi res int ressant plus parti culi rement le comptable national e Ie statut dela personne qui l occupe e la dur e du travail fourni dans le cadre de chaque emploi 200 Bamako 10 au 14 mar
331. rt by donkey carts etc mkokoteni e g Illegal activities and informal shelter provision and informal agricultural activities were excluded Open air markets and local council market stalls were included The authors admitted that sometimes they had no correct and clear cut definition but had to refer to the common sense J ua Kali definition The survey used an establishment approach by first enumerating all informal sec tor activities in the sampled rural areas through an initial listing exercise Then sampling was done from this universe of enterprises 254 Bamako 10 14 march 1997 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR 3 4 Ethiopia In the past there was only some endeavour to capture data on the informal sector The Central Statistical Authority CSA conducted a Rural Survey of Cottage and Handicraft Industry at national level but this is different from the informal sector Some information was captured on request of HASIDA HAndicraft and Small Industries Development Agency through an ILO ASPA financed informal sec tor survey in the three towns of Addis Ababa Harare and Dire Dawa that was carried out in 1989 However this survey focused mainly on informal manufactu ring and related services It was based on an establishment approach In Addis Ababa the CSA provided a directory of establishments for sampling In Dire Dawa and Harare a listing exer cise was done by local HASI
332. rtaines unit s d une part une sous d daration de ceux qui r pondent d autre part Pour la premi re de ces causes des solutions sont propos es dans le cadre du chapitre IV sur la base d un inventaire des unit s concern es Pour la seconde en revanche une remise en cause directe des donn es est souvent impossible sauf disposer de taux de fraude calcul s de mani re fiable par les services fiscaux Quant l activit des m nages la question est encore plus complexe g rer Car les activit s que ceux ci ou leurs membres peuvent d velopper sont multiples foi sonnantes et en constante volution l image d une r alit conomique et socia le en mutation permanente Face aux d fis de l existence c est en effet la survie des personnes qui est en jeu parfois au niveau de leurs besoins les plus l men taires Il en r sulte une vari t de solutions dont une partie seulement donne lieu codification ult rieure par le droit la saisie administrative qui en est faite tant encore plus restreinte Une telle situation n est pas l apanage des pays les moins d velopp s l activit souterraine peut tre galement vivace chez ceux qui pr sentent un PIB par t te lev C est donc une strat gie appropri e qu il faut mettre en oeuvre pour surmonter de telles difficult s et parvenir une valuation satisfaisante des diff rentes facettes de l activit conomique dont la comptabilit nationale doit re
333. rtains pays africains prouvent l importance de ce secteur informel en milieu rural Et on trouve enfin les activit s informelles galement pr sentes en ville com merce transport restauration et autres services aux m nages Par ailleurs et pour des raisons statistiques il sera souvent difficile d isoler les exploitations agricoles ayant l autosubsistance comme activit principale et dont la production devrait relever de pseudo tablissements non marchands de tels tablissements seraient alors classer comme marchands et dans ce cas ils seraient incorpor s au secteur informel en milieu rural Mais il faudra maintenir comme non marchande la part de la production autoconsomm e 9 3 LA PRODUCTION ET L INFORMATION STATISTIQUE Gr ce aux analyses qui pr c dent il a t possible de mieux dresser le contour du concept de production et de d crire la mani re dont le SCN en rend compte Reste en faire la mesure Et pour cela il faut disposer d informations Or il est bien vident que tout n est pas connu de la m me mani re certains aspects de cette production pouvant m me chapper compl tement toute information directe Et seul le recours des approches indirectes peut alors tre envisag pour parvenir 192 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT Y ACES DU SEMINAIRE SR JE SECIFUR INFORMEL a l valuation recherch e Une strat gie d laboration doit en cons quence tre mise au point qui d pend de
334. s NO Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORMEL LE COEFFICIENT D EXTRAPOLATION D UN MENAGE avec Z Surface totale de la strate k N nombre de m nages dans l lot i n nombre de m nages de l lot i dans l chantillon My nombre d ilots de la strate k dans l chantillon z surface de lot i On peut aussi crire la probabilit de tirer un m nage comme le produit de la probabilit de tirer le m nage dans I ilot i et de la probabilit de tirer l lot i dans la strate k ou encore 1 P n Nj z dk2 avec dk2 surface l mentaire de la maille de la grille de tirage VI CONCLUSION L utilisation de l imagerie satellitaire est tout fait ad quate pour r aliser le plan de sondage d une enqu te ar olaire aupr s des m nages urbains Elle constitue m me la solution la moins co teuse quand on ne dispose pas de base de sondage actualis e comme c est le cas dans de nombreuses villes du Tiers M onde croissance rapide Elle s imposait dans le cas de Yaound ville croissant 7 par an dont le recensement de population datait de 1987 et compte tenu du sujet choisi emploi et activit s infor malles Cette m thode a permis en effet d obtenir rapidement sans autre source d in formation qu une photo satellite et une mosa que de photos a riennes r centes e les limites r elles de la ville en termes de densit d habitation conurbation une
335. s through the improved accessibility to institutional credit 3 To improve the skill levels of the enployers through specific programmes N27 Bamako 10 14 march 1997 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR 4 To encourage the formation of associations of informal sector operators and pro mote the creation of or strengthening the existing informal sector oriented NGO S 5 To remove unnecessary legal and administrative constraints by promoting de regulation on the national regional and local levels of government 6 Tointroduce tax policies friendly to informal sector operators and review labour legislations for small scale enterprises 7 To revise public sector procurement procedures to facilitate the participation of informal sector enterprises and thus improve the demand for their products b Increasing access to investment and financial resources In this respect policy reform can influence financial institutions to evolve loan schemes that enhance the development of informal sector enterprises and the set ting up of guarantee schemes for the use of informal sector enterprises to cover the collateral requirement In addition loan finance should be coupled with some business training programmes eg improve your Business Programme developed by ILO in Eastern Africa c Improving the provision of entrepreneurial training and upgrading the skill and technology levels of the informal sector enterp
336. s dentaire activit sise dans un endroit fixe et public en plein air ou sous un appentis non dos mais dont les marchandises en cas de commerce ou les mati res premi res et les instruments de production en cas d artisanat sont retir s la fin de la journ e de travail C est le cas pour des commer ants dispo sant d un tal pour exposer ou prot ger les produits vendre qui sont retir s lorsque le travail s arr te C est le cas galement des artisans qui exercent leur activit sur un lieu relativement fixe mais ne disposant pas d un local o garder les moyens de travail certains r parateurs de v hicules deux roues ou de montres vulcanisateurs coiffeurs tailleurs IIs sont moins s dentaires que les premiers sans pour autant tre ambulants Ces tablissements seront d nombr s l aide d une fiche B dite l g re Ambulants commer ants ou artisans se d pla ant avec leurs marchandises ou leurs outils de travail dans des espaces publics rues march s carrefours etc la recherche de dient le Sont ainsi concern s les marchands de toute sorte cireurs aff teurs de couteaux transporteurs et pousseurs de charrettes r para teurs divers etc Les tablissements de cette cat gorie se verront appliquer une fiche de recensement C tr s courte et simplifi La collecte d informations relatives ces activit s tente tout simplement d appr hender les contours du ph nom ne et non pas l e
337. s s pour la r a lisation de l enqu te sur le secteur informel de 1995 savoir les notions de sec teur informel de l activit informelle de l activit de production de l activit de commerce de l activit de service de patron et d ind pendant L activit informelle il a t retenu comme d finition de l activit informelle toute activit exerc e par un ou plusieurs individu s sans tenir de comptabilit chiffr e ou dont la comptabilit n est envoy e aucune administration ou institu tion la Statistique les Imp ts ou la Banque Centrale Le secteur informel le secteur informel a t d fini comme l ensemble des entreprises agricoles ou non appartenant des m nages ou des membres de m nage et contr l es par eux soit individuellement soit en association avec d autres personnes physiques et exer ant une activit informelle II comprend essentiellement les activit s agricoles et pastorales l artisanat le petit commer ce les activit s sur les march s ou dans les rues L activit de Production elle a t d finie comme activit se traduisant par une transformation des mati res premi res et une fabrication de biens L activit de Commerce c est l activit qui consiste une distribution change de biens sans aucune transformation on dit g n ralement vente en l tat L activit de Service on parle de production de service pour signifier l accom plissement d un travai
338. s 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL e l activit principale de l entreprise ou de l tablissement o cet emploi est exerc e la qualification e la profession etc Le poste detravail ce concept est li l unit de production II exprime le point de vue de l employeur sur la mani re dont les personnes sont engag es dans le pro cessus de production En r f rence au processus en question les postes de travail d finissent le nombre de personnes engager ainsi que les t ches qui leur revien nent Le poste de travail peut sp cifier la profession et la qualification requises en revanche peu importe le statut du travailleur ni la dur e de son contrat de travail Et dans le cas d un travail post associ une activit en continu un m me poste de travail requiert l emploi successif de plusieurs personnes Le temps de travail c est cette notion qui est la plus conforme aux besoins de la fonction de production En micro conomie le point de vue de l entreprise le temps de travail sert d unit d oeuvre pour la comptabilit analytique En macro conomie c est galement la quantit de travail mise en oeuvre qui int resse l co nomiste Cette dur e du travail d pend de nombreux facteurs e la dur e hebdomadaire ou quotidienne du travail e le nombre de semaines ou de jours travaill es dans l ann e e l absent isme maladie ou autre motif e les heures pay
339. s 1997 N B RISIAT ACES DU SMNI SR E SECIFUR INFORMEL l agent commence le recensement des tablissements en laissant dans une premi re tape les tals de c t ceux ci seront recens s en dernier lieu Rappelons que les tals portent le num ro de l tablissement le plus proche suivi d un V voisin L agent doit s adresser la personne responsable de l tablissement ou celle qui la remplace en cas d absence Ce responsable peut tre le propri taire ou non de l tablissement il peut tre aussi le porte parole s il y a association de plusieurs ind pendants dans le local Avec cette personne il remplira la fiche de recensement Cette fiche permet de consi gner l adresse de l tablissement son nom ou sa raison sociale le nom du g rant l activit prindpale le nombre de personnes travaillant dans cet tablissement le nombre de salari s l ann e de cr ation l existence de statut l inscription au registre de commerce la possession ou non d une carte d import export et l existence ou non d une comptabilit avec bilan et compte d exploitation etc 2 2 Recensement des chantiers L enqu teur proc de dans un premier temps l identification detous les chantiers en cours dans le quartier un chantier tant une r paration ou une construction en cours depuis le stade des fondations jusqu aux finitions Les mat riaux de construction du chantier peuvent tre le banco la pierre le ciment etc Les routes
340. s donn es ce qui est de nature viter ce niveau un certain nombre d incoh rences intra et inter modules A cet effet des fourchettes ont t fix es pour chaque variable et des tests de coh rence ont t pr par s et introduits dans la machine Une quipe d agents de saisie professionnels encadr e par des cadres informati ciens a travaill intens ment pendant un mois pour la saisie des donn es NE Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL 4 3 Apurement Le syst me de saisie mis en place et d crit ci dessus a permis d aboutir a des fichiers relativement propres Seules des corrections l g res ont t faites pour apurer d finitivement le fichier Une premi re tabulation des donn es a permis d appliquer des tests compl men taires au niveau de certaines variables surtout les variables de revenu Des aber rations ont ainsi t corrig es V ANALYSE DE L EMPLOI INFORMEL Les r sultats de l enqu te ont fait l objet de publication de donn es brutes et de donn es analys es Les th mes d analyse retenus ont t les suivants Emploi et ch mage e Secteur informel et pluri activit Contribution conomique des femmes au revenu du m nage e Importance du secteur informel dans l occupation des jeunes e Formation des revenus 5 1 D finition du secteur informel Le secteur informel appel parfois aussi Secteur Non Structur ou Secteur de
341. s donn es permettant de quantifier et r partir l emploi dans les secteurs informel et moderne par branche d activit par statut professionnel par taille des tablissements suivant la ville et le mode d exercice des activit s Lt 4 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECIFUR INFORMEL Pour l enqu te l objectif principal tait l obtention d informations au sujet des unit s conomiques op rant dans un cadre informel afin de d terminer leur contribution la richesse nationale PIB Cet objectif principal est li deux objectifs sp cifiques e Conna tre les modalit s de fonctionnement du secteur informel ainsi que les probl mes fondamentaux entravant le d veloppement de ses activit s e Fournir des l ments m thodologiques conceptuels et pratiques permettant d am liorer les techniques d estimations de la production du secteur informel La pr sente communication se propose de rendre compte des m thodologies d in vestigation enqu tes exhaustive et partielle mises en oeuvre en janvier et en octobre 1992 dans le cadre du PEESI pour appr hender le secteur informel urbain au B nin Elle aborde les questions en sept points 1 Le champ de l tude et la d finition des concepts utilis s 2 Les travaux pr paratoires 3 Les travaux de terrain 4 Le traitement informatique des donn es 5 L analyse des donn es 6 Les difficult s rencontr es au cours des op rations 7
342. s not possible for two reasons The task of lis ting all such activities independently was considered enormous even for a sample of towns and villages Secondly a decision had been made that the surveys take a wide definition for informal sector activities many of which cannot be identified by such an approach Bamako 10 14 march 1997 N 57 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR FE e The household approach similar to the practice in other household surveys The advantage of this approach is that a household sample can be selected and weighted using available household population census data relatively easily The population census in Tanzania utilized a sample of enumeration areas EAs for the detailed census questionnaire i e a sample of approximately 30 percent This sample formed the frame of clusters for the NISS and DISS With a household approach there is a danger that the final sample of activities of major policy interest will be quite small and thus final estimates subject to very high standard errors For the 1991 NISS it was decided to adopt a multi phase approach to the survey design to ensure that adequate samples were obtained for particular types of activities For the large towns city and municipalities a first screening of the census sample of EAs was undertaken For all the EAs selected at the first stage a listing of all households was carried out and codes given for IS activities if any of m
343. s of high medium or low informal sector activity intensity in the areas of Manufacturing Building and Transport It is known that unlike other activities the three types above are often clustered and they are areas of major policy interest The 1991 NISS was deliberately biased towards EAs of high informal sector activity with 50 percent of the sample of EAs having high 30 percent medium and 20 percent low intensity of informal sector activities The frame of EAs in the 1995 DISS is the same as that used for the 1991 NISS However the quick listing approach for stratification of EAs in large towns was dropped partly as the approach did not prove particularly successful during the 1991 NISS and also due to the cost involved The 1988 population census infor Bamako 10 14 march 1997 59 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR FE mation on self employed for the EAs in the frame was used A sample of 70 EAs was used in the 1995 DISS with about 50 percent of high intensity 30 percent medium and 20 percent low intensity Within sample EAs and villages the broad design was to select 30 households with informal sector operators Urban EAs from the 1988 population census were designed to contain 150 house holds on average and rural villages which are administrative units on average about three times this number Pretesting had shown that with our broad defini tion of the informal sector over 30 households with informa
344. s then taken of the operators by IS activity strata for each EA The sample of operators is then interviewed in depth about their business preferably at the site if any of the business The use of the household frame allows coverage of all IS activities induding those with no fixed location and allows weighting by household weights to national totals A new rural master sample of 100 EAs villages was used for rural areas For urban areas a more complex design was used for operational reasons and becau se of concern about obtaining an adequate sample of IS activities Dar es Salaam the capital was relatively heavily sampled with 50 EAs selected For the remai ning urban areas a stratified sample of urban centres was first taken and the sample of 70 EAs taken from the 12 selected centres later an extra 17 EAs were added to one Municipality sample at donor request For Dar es Salaam and the three Municipalities selected the base sample used was the 1988 large population census sample for the census long form This larger sample was stratified into three strata of intensity of IS activity using local officials as key informants and the sample of EAs taken with a high proportion from EAs of high IS activity In other urban centres a simple systematic sample of EAs was taken From the total of 237 Rural and Urban EAs 20 581 households with IS operators were listed and a sample of 6 966 households taken Households could have more than one I
345. scale enterprise and jua kali sec tor is expected to foster a reduction in income disparities promote indigenization and achieve a more equitable rural urban balance by slowing down rural to urban migration However the programme also states that inter alia there is still need to conduct surveys and gather information on small scale enterprise and jua kali operations taking into consideration user needs 4 3 Other Countries To the best of my knowledge there are no more countries as under the coverage of EAMAT where policies based on informal or micro enterprise surveys can be recorded of This is partly due to the fact that such surveys have not yet been conducted at all or only to a very limited extent mainly providing data merely on the number and structure of informal sector operators for particular regions of a country or sectors of the economy It is expected that the results of the ongoing National Urban Informal Sector Survey in Ethiopia will trigger a national policy for promoting this sector in the Federal Democratic Republic of Ethiopia am sure that the intended survey on the informal sector in the Republic of Uganda will also lead to a policy that would aim at enhancing the environment for this sector so that it can contribute in a more effective way towards the eco nomic performance of the country and ensure better living and working conditions for informal sector operators and their families 4 4 Up dating National
346. se une autre Le plan comptable OCAM est sans doute obligatoire mais dans la pratique il n est pas toujours cor rectement suivi certaines entreprises utilisent toujours le Plan Comptable G n ral Fran ais de 1957 et d autres leur propre plan comptable Le fichier d immatriculation de la Caisse Nationale de S curit Sociale CNSS Le fichier d immatriculation des salari s la Caisse Nationale de S curit Sociale CNSS n est pas r guli rement mis jour II pr sente l inconv nient qu une telle forme d enregistrement pour d finir les activit s informelles reviendrait admettre qu une m me entreprise dans la proportion des effectifs de salari s immatricul s et non immatricul s peut appartenir la fois au secteur moderne et au secteur informel Les renseignements fournis par le fichier d immatricula tion dela CNSS ne permettent pas une valuation de l emploi et de la valeur ajou t e par branche et de ce fait ils n offrent aucune possibilit de mettre en rapport les estimations de l emploi avec celles de la valeur ajout e en vue de faire ressor tir certaines sous estimations 2 4 La n cessit d une mise jour permanente de la base de l enregis trement La seule forme d enregistrement satisfaisante est au Burkina Faso le fichier R pertoire des entreprises Industrielles et Commerciales RIC Utilis comme base de l enregistrement pour caract riser les activit s informelles il offre la possibilit
347. ser sur la qualit des travaux d laboration des comptes nationaux on peut mentionner e Les diff rentes formes de fraude fiscale sur toutes les formes d imp ts sous d claration des recettes surestimation des charges distribution occulte de revenus e Les abus de biens sociaux qui se traduisent le plus souvent par des faux en cri tures comptables e L utilisation de l entreprise comme couverture des activit s ill gales y com pris de mani re indirecte par blanchiment d argent sale e Les fausses d clarations sur l emploi du personnel et en particulier la non d daration de salari s mais aussi le recrutement d guis sous forme de paie ments d honoraires des personnes contract es pour leur force de travail c Les m nages produisant pour eux m mes Les productions de service du logement et de services domestiques sont des acti vit s pour lesquelles une information est collect e mais il est fr quent que le per Bamako 10 au 14 mars 1997 181 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORVEL sonnel domestique ne soit pas d clar En revanche on se trouve beaucoup plus d muni en ce qui concerne les biens que les m nages produisent pour eux m mes Cette production d pend pour une part de pratiques sociales locales comme la culture de jardins familiaux fr quente y compris dans des pays tr s d velopp s Elle est galement plus d velopp e dans des pays dominante rura
348. services aux m nages Le secteur informel d tient un quasi monopole pour ce qui est de l alimentation 93 3 et de l habillement 81 9 II est ainsi pr sent non seulement dans la distribution des biens qu il produit mais galement comme un relais dans la dis tribution des biens produits par le secteur forma Ces r sultats ne font que conforter ceux de la phase 2 de l enqu te qui a permis d tablir que les activit s 214 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL commerciales taient nettement pr pond rantes dans le secteur informel 45 9 et que toutes les cat gories de produits primaire artisanal et industriel taient coul s par ce secteur Cependant le secteur formel joue un r le significatif dans la distribution de cer tains biens et services qui de par leur nature induant en g n ral une technologie plus labor e chappent encore au secteur informel ce sont les biens d quipe ment les t l communications l ducation et la sant Quand on consid re la typologie des m nages selon la cat gorie socioprofession nelle du chef de m nage dont on a fait mention ci dessus on constate que si ce sont les m nages informels qui s approvisionnent le plus dans ce secteur en fait toutes les cat gories en sont tributaires dans la mesure o m me les m nages du secteur formel font recours plus de 60 l informel pour l acquisition de leurs biens et services D
349. si au vu de ces r sultats on veut mener des politiques pour favoriser le secteur informel il est vident qu elles varient en fonction des branches d activit Dans la distribution des produits alimentaires par exemple o il est apparu que ce secteur un quasi monopole il faudrait plut t se poser la question de savoir comment favoriser l dosion d un secteur formel En effet les tentatives men es par les pouvoirs publics dans ce sens dans les ann es soixante dix et qui visaient non seulement d tablir des r seaux de distribution des produits alimentaires mais galement de parvenir une baisse des prix au niveau des consommateurs ont chou et le monopole reste d tenu par les bayam selam Dans l habillement une reprise pourrait r duire la part relative du secteur infor mel pour deux raisons au moins premi rement la consommation des produits de friperie devrait diminuer et deuxi mement celle des artides cousus sur mesure localement et qui sont en g n ral de moindre qualit que ceux des magasins de pr t porter devraient subir le m me sort Toutefois pour ce dernier aspect une dosion des couturiers issus des coles avec la branche de l industrie de l habille ment cr e il y a quelques ann es dans les lyc es techniques ainsi qu un appui l implantation de petites maisons de couture avec du mat riel plus perfectionn contribuerait aussi am liorer la qualit des produits et donc mener une concur
350. sieurs sc narios ont t appliqu s aux unit s co nomiques s dentaires et un effectif de 21 661 unit s conomiques a t d gag pour l ensemble des villes Toutes les unit s conomiques semi s dentaires et ambulantes sont consid r es d office comme faisant partie du secteur informel Ainsi au total on a obtenu dans la base 127 796 unit s conomiques b La taille de l chantillon Dans la constitution de l chantillon l importance num rique de chaque ville et la structure des tablissements par branche d activit et mode d exercice ont t pris en compte Ceci a entra n le caract re pluriel du taux de sondage Pour les villes de Cotonou et de Porto Novo les taux de sondage appliqu s sont les suivants 5 pour les tablissements s dentaires 1 pour les tablisse ments semi s dentaires 1 pour les unit s conomiques ambulantes Dans les autres villes d importance moyenne les taux de sondage retenus et appliqu s sont de 10 pour les unit s conomiques s dentaires 2 pour les tablisse ments semi s dentaires 2 pour les activit s ambulantes La taille de l chantillon retenu s l ve 2 587 et se r partit comme indiqu dans le tableau 1 II convient de faire remarquer que le choix de ces taux est surtout guid par les contraintes financi res et techniques La pr dominance des activit s commerciales et les besoins de la comptabilit nationale ont orient vers un choix qui puiss
351. social entities as opposed to legal ones para 4 161 and this distinction might be a good way of distinguishing the formal from the informal e Although the definition suggested delineates the informal sector using SNA concepts it remains extremely flexible even in theory It will be even more flexible in practise as the national accountant will only be absolutely sure of the existence of full accounts for a very limited number of enterprises and will therefore have to distribute enterprises between the corporate definite ly formal and household possibly informal using judgement instead This may mean that in practise the informal sector consists of the bits which are difficult to measure However implementing the definition in full will still entail a lot of extra work for the National Accounts Section on top of that already involved in compiling the new SNA For many countries it may the refore be appropriate to dispose with the size and registration distinctions and treat all household enterprises as belonging to the informal sector This treatment could be refined slightly by using the Cross Classification Table and omitting certain industries such as professional and business services and medical services from total household production Even this limited treatment entails the construction of a table the CCT which is regarded as one of the more esoteric aspects of the new SNA e Given the difficulties in incorporating the inf
352. sociation avec des membres du m me m nage ou de m nages diff rents et employer un ou plusieurs salari s de fa on continue Appartenir des personnes travaillant compte propre qui les g rent seules ou en association avec des membres du m me m nage ou de m nages diff rents et employer des travailleurs familiaux collaborant l entreprise familiale ou des salari s de mani re occasionnelle Bamako 10 au 14 mars 1997 N 133 f RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL Il L INTEGRATION DES DONNEES DU SECTEUR INFORMEL DANS LE SYSTEME DE COMPTABILITE NATIONALE DU CAMEROUN 2 1 Situation avant 1993 Dans les comptes nationaux version SCN68 aucune directive technique n a t donn e comme nous l avons dit plus haut pour le traitement du secteur informel dans les comptes nationaux Cependant partant de la d composition de la branche marchande en deux sous branches secteur moderne et secteur traditionnel on tablissait un compte de production pour chaque activit du secteur informel L exc dent d exploitation de toutes ces activit s informelles tait vir en ressour ce du compte de revenus et d penses du secteur institutionnel m nages et entre preneurs individuels Dans le compte de capital et de financement une estimation de la FBCF en mat riel d quipement et de transport compl te celle des b timents D une mani re g n rale les estimations taient bas es sur les r sulta
353. sont les suivantes e Industries agricoles et alimentaires e Industries m talliques e Industries diverses Bois et autres industries e Textile habillement cuir e Mat riaux de construction e Tacherons de b timents Commerce e Restaurants gargotes bars e Transport e Services La taille globale de l chantillon a t calcul e en tenant compte d une repr sen tativit des r sultats par branche et par milieu La m thode de sondage retenue est un sondage a deux degr s L unit primaire est la section d num ration et l unit secondaire le m nage Le choix de l chan tillon a tenu compte d une part de l h t rog n it des activit s en milieu urbain et d autre part du nombre d actifs par m nage Les r sultats se trouvent consign s dans le tableau ci apr s Tableau 1 Pr sentation de l chantillon par milieu Echantillon Nombre de SE Nombre de m nages Nombre total Milieu chantillon enqu ter par SE de m nages chantillon Urbain 235 10 2350 Rural 328 24 7 872 Total 563 10 222 Il y a lieu de pr ciser que le tirage de l chantillon s est effectu ind pendamment par r gion et par milieu Le nombre de SE enqu ter par r gion a t d termin proportionnellement l importance de la r gion en nombre de m nages Ill D ROULEMENT DE LA COLLECTE L enqu te secteur informel qui s est d roul e de septembre 1989 janvier 1990 a mobilis
354. specified 60 50 40 30 20 20 30 Male Female Source October Household Survey 1995 240 Bamako 10 14 march 1997 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Figure 14 Occupation of coloureds enployed in the formal sector by gender in each occupation category Managers Professionals Semi prof tech Clerks Sales service Artisan crafts Operators assembl ers Elementary other and unspecified 60 80 Female Source October Household Survey 1995 Figure 15 Occupation of whites enployed in the formal sector by gender Managers Professionals Semi prof tech Clerks Sales service Artisan crafts Operators assemblers Elementary Other and unspecified 20 30 40 50 60 Female Source October Household Survey 1995 3 5 Incomes in the informal sector As many as 84 of all informal sector workers earn gross monthly incomes in the lowest income band RO R999 5 earn between R1 000 and R1 499 and an additional 4 earn incomes in the range R1 500 R2 499 The remaining 8 earn R2 500 or more each month Bamako 10 14 march 1997 241 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Figures 16 and 17 provide a more detailed analysis of income by sector and occu pational category of workers
355. ssionnelle Par ailleurs les ch meurs sont en majorit des personnes en qu te d un premier emploi Bamako 10 au 14 mars 1997 N 21 y RISIAT ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORMEL En dehors du secteur agricole le secteur non strudur ou secteur informel res sort comme un cr neau ou existent de nombreuses pr dispositions a exercer une activit Ce secteur pr sente n anmoins une difficult conceptuelle quant a sa d limita tion En effet pour le d finir l approche en plusieurs crit res bas e sur la taille de l entreprise l organisation interne et les moyens de travail demeure la seule voie possible permettant de faciliter la d termination quantifi e de ses ressortis sants Les activit s informelles pr sentent beaucoup de disparit s selon le sexe les hommes s orientent davantage vers le secteur des petites transformations indus trielles tandis que les femmes s adonnent beaucoup plus des activit s de type commercial et de service C est pourquoi dans la promotion de l emploi au Mali les politiques actuelles en faveur du secteur informel doivent tre poursuivies et renforc es dans le cadre de la politique plus globale de la promotion de l initiative priv e NO Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECIFUR INFORMEL L enqu te sur le secteur informel au Niger 1995 Abdoullahi BEI DOU Direction dela Statistique et des Comptes Nationaux Niamey Niger Au Nige
356. susceptible de jouer un rdle important II y a lieu de distinguer deux types de chantiers e Chantiers pour lesquels le propri taire n a pas recours aux services d un t che ron Dans ce cas le propri taire fournira toutes les informations pr vues par le questionnaire cas a e Chantiers pour lesquels le propri taire utilise les services d un t cheron Pour ce type de chantiers les informations sont recueillies aupr s du tacheron et peut tre aussi aupr s du propri taire s il a pay une partie des consommations inter m diaires cas b Le questionnaire comprend quatre parties e La partieA est r serv e l identification du chantier et reprend certaines infor mations du m me type que celles renseign es par la fiche de recensement mais aussi des informations relatives aux personnes qui ont achet les consommations interm diaires propri taire ou t cheron et sur celui qui paye les salaires des ouvriers Cette partie doit tre renseign e aupr s du propri taire le t cheron fournira un compl ment d information si c est n cessaire e La partie B concerne l emploi et est subdivis e en deux sous parties une concer nant le propri taire et une autre concernant le t cheron s il existe Les questions sont les m mes dans ces deux sous parties Cette partie B fournit le nombre d em ploy s sur le chantier et la masse salariale vers e ce personnel En outre elle donne les effectifs employ s et la masse salaria
357. t d terminer la taille de l unit informelle en nombre de salari s d apprentis et d aides familiaux et la masse salariale correspondante la dur e de l exercice de l activit en nombre d heures par jour de jours par semaine et de mois par an Les questions 9 et 10 sont pos es aux personnes exer ant une activit commer ciale II s agit de d terminer les quantit s achet es et vendues par p riode d cou lement ainsi que les marges b n ficiaires pour les principaux produits Les questions 11 13 concernent l activit de production et visent d terminer les quantit s produites des principaux produits fabriqu s le montant des recettes journali res hebdomadaires et mensuelles ainsi que les quantit s de consomma tions interm diaires n cessaires cette production Les questions 14 16 sont adress es aux prestataires de service et leur objectif est de d terminer le chiffre d affaires et la valeur des consommations interm diaires li s l activit de service Bamako 10 au 14 mars 1997 107 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECTEUR INFORMEL Les deux derni res questions renseignent sur les autres d penses li es l activi t ainsi que sur l investissement en quipement 3 3 Phase de terrain Identification Recrutement La premi re phase de terrain a t la mission d identification et de recrutement effectu e par une quipe de la DSEED superviseurs et cartographe dans les dif f r
358. t retenu d enqu ter 266 Zones de d nombrement en milieu urbain En milieux rural et nomade par contre on estime que si l int rieur d un m me village la nature des activit s informelles des membres d un m nage un autre m nage est variable cette nature et le volume des activit s informelles sont peu ou moins variables d un village un autre C est pourquoi il n a t retenu qu un nombre limit de villages enqu ter mais par contre d enqu ter un maximum de m nages dans chaque village Ainsi 150 villages dont 140 du milieu rural s den taire et 10 du milieu rural zone restante nomade ont t retenus Par ailleurs dans le but d assurer un minimum de signification et de repr senta tivit l chelle de tous les d partements il n a pas t retenu de proc der par Sondage Stratifi Repr sentatif au premier degr pour le tirage de ZD taux de sondage uniforme dans toutes les strates mais d adopter plut t des taux de son dage diff rents afin d assurer une meilleure r partition des ZD chantillons par strate IV QUESTIONNAIRES DE COLLECTE Pour r aliser l enqu te sur le secteur informel de 1995 au Niger cing principaux questionnaires ont t labor s un questionnaire m nage un questionnaire patron ou ind pendant un questionnaire production un questionnaire commer ce et un questionnaire service Questionnaire m nage Ce questionnaire a permis de collecter toutes les caract r
359. t celles qui ne sont pas enregistr es selon des formes sp cifiques de la l gislation nationale 3 L enregistrement peut se r f rer l inscription pr vue par la r glemen tation industrielle ou commerciale les lois fiscales ou de s curit sociale la r glementation des groupes professionnels ou par des textes semblables des lois ou des r glements tablis par les instances l gislatives nationales 4 Les personnes travaillant pour leur propre compte les travailleurs fami liaux collaborant l entreprise familiale et l emploi de salari s sur une base continue sont d finis conform ment la version la plus r cente de la Classification Internationale d apr s la Situation dans la Profession CISP Entreprises d employeurs informels 9 1 Les entreprises d employeurs informels sont des entreprises individuelles au sens d fini au paragraphe 7 appartenant des employeurs et g r es par eux seuls ou en association avec des membres du m me m nage ou de m nages diff rents qui emploient un ou plusieurs salari s de fa on continue et qui ont les caract ristiques d crites aux sous paragraphes 5 1 et 2 Bamako 10 au 14 mars 1997 187 RISIAT ACES DU SEMINATRE SR E SECIFUR INFORVEL 2 Pour des raisons op rationnelles les entreprises d employeurs informels peuvent tre d finies compte tenu des circonstances nationales selon l un ou plusieurs des crit res suivants i taille des unit s inf
360. t enqu t Par contre d s lors que dans un m me village et pour une m me activit il a t d nombr plus de 10 tablissements dans cette activit il a t proc d un tirage syst matique de 10 tablissements avec une probabilit gale II est ainsi admis que dans ce cas de figure les dix tablissements tir s donneront une id e repr sentative de l en semble des tablissements de la m me activit dans le village 3 4 Taille de l chantillon Pour d terminer le nombre des Unit s Primaires U P tirer et leur r partition entreles milieux urbain et rural l id e forte a t le degr d homog n it ou inver sement d h t rog n it de la nature des activit s informelles dans chacune de ces Zones Bamako 10 au 14 mars 1997 N 27 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORMEL Ainsi il a t utilis les r sultats issus des autres enqu tes de la Direction de la Statistique et des Comptes Nationaux Celles ci ont fait ressortir une plus grande disparit des activit s en milieu urbain qu en milieu rural Aussi il a t observ que le niveau de disparit sur la nature et le volume des activit s informelles d une zone de d nombrement a une autre est plus important en milieu urbain qu en milieu rural C est pourquoi en milieu urbain afin d assurer une repr sen tativit a un grand nombre d activit s il a t retenu d enqu ter un nombre important d Unit s Primaires Il a ainsi
361. t excluding professionals Small scale farmers peasants were included in the definition of informal sector Ill CONCLUSION The definition of the informal sector need to be discussed and agreed by users and producers of informal sector data Many people have argued that informal sector should only indude non agriculture activities if it has to be correctly measured to reflect the developmental changes of the economy The agricultu re sector is believed to be understood and therefore should not be included in the definition The inclusion of the small scale subsistence farmers has tended to overshadow the non agriculture Because of this large proportion of the informal agriculture some results get distorted and give an impression that non agriculture is not important For instance average income for the whole sector tend to be low because of high number of workers in the agriculture industry which includes a large number unpaid family workers Non agricul ture operators constitute 60 percent of all operators and may be contributing substantially to the economy Certainly non agriculture is more rewarding compared to agriculture As mentioned earlier the HBS was specifically designed to provide weights for the New Consumer Price Index and required a small sample size HBS does not pro vided the size of the informal sector but is able to provide approximates Detailed analysis for some variables is not possible particularly at unit level So
362. t pour chaque bien ou produit les trois questions mentionn es ci dessus sont pos es L enqu te sur la consommation des m nages tait une op ration assez proche des enqu tes budget consommation dassiques Sur ce point particulier l on sait que Bamako 10 au 14 mars 1997 211 RISIAT ACES DU SFMINAIRE SR E SECIFUR INFORMEL les proc dures de collecte utilis es dans la premi re moiti des ann es quatre vingt et qui pr conisaient des enqu tes plusieurs passages ont progressivement t abandonn es au profit d enqu tes passage unique g n ralement en 15 jours Cette derni re approche n cessite une collecte serr e et rigoureuse Cet aspect a t pris en compte sur le plan m thodologique par un sch ma de collecte bien pro gramm et arr t l avance pour chaque enqu teur par l utilisation d un carnet de relev s pour les d penses journali res et sur le plan pratique par l all gement du travail des enqu teurs pour leur permettre d tre efficaces 2 3 Extrapolation des r sultats Cette phase de l enqu te s est d roul e en deux tapes d abord l agr gation des donn es au niveau annuel sur l chantillon et ensuite l extrapolation des r sultats l ensemble de la ville Pour ce qui est du premier point lors de l enqu te quatre fr quences d observation ont t retenues e Les relev s journaliers sur 15 jours en principe dont l estimation annuelle a t obtenue en appliquant un
363. tare which we have assumed to be the formal part of the household sector in agriculture Since we have estimated that 3 83 million people work in the formal agricultural sector which we consider the formal workers of the sec tor it means that there are 2 225 140 individuals who work in the agricultural sector as informal workers unregistered workers in formal enterprises or unre gistered workers in informal enterprises Hence according to the distribution of the labour force in the two sectors the value of production of the formal sector turns out to be 192 6 million dollars as opposed to the 111 9 million dollars of the informal sector The total gross value of agricultural production will thus be inclu ding the share of unmarketed production 797 1 million dollars with a 58 increase with respect to the previous value of the National Accounts Bamako 10 14 march 1997 N 167 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Table 6 Gross value added in 1994 by sector formal informal total and unmarketed value at current prices million US Dollars Marketed production of non household and Production for Total gross self consump value of household enterprises tion purposes production formal informal value 1 value 2 Agriculture 192 6 63 26 111 9 36 74 Industry Energy and Construction Services 1 306 9 100 0 1 1 334 9 Public 0 0 0 111 6 100 0 236
364. tatistiques de l emploi dans le secteur informe Selon les condi tions nationales une exception peut tre faite en ce qui concerne les m nages qui emploient des travailleurs domestiques au sens du paragraphe 19 c Pour une d finition positive de l conomie informelle La r solution adopt e par l OIT maintient une certaine flexibilit dans la mani re de d finir l conomie informelle Son objectif est de proposer des solutions sta tistiquement applicables plut t que de trancher dans les d bats en cours Les extraits les plus importants de cette r solution propos de la d finition d un sec teur informel sont propos s dans l encart ci joint Quoi qu il en soit l objectif est bien de mettre en valeur un mode de production alternatif principalement tourn vers la cr ation d emplois et de revenus pour les personnes qui s y engagent Informelles institutionnellement les unit s de pro duction concern es appartiennent donc n cessairement au secteur des m nages En revanche leur vocation est marchande si bien que l conomie domestique en est explicitement exdue mais pas l conomie de proximit Mais ceci veut dire que l conomie informelle ne concerne qu une partie des tablissements g r s par des m nages En sont exdus les pseudo tablissements r alisant de mani re prin cipale la production non marchande des m nages pour eux m mes Et n en font pas non plus partie les tablissements appartenant des entre
365. te Le questionnaire g n ral sera admi nistr au chauffeur pendant les pauses observ es a chaque terminus b Les taxis itin raire fixe ont un point de d part connu tout comme le trajet l est aussi Pour ce type de taxi l enqu teur est pr sent sur le point de d part de 8h a 12h et 15h 18h il rel ve a chaque retour du taxi ce point la recette r alis e au cours de l aller retour et administre le questionnaire g n ral au chauffeur pen dant son temps de pause c Les taxis itin raire libre font l objet d une observation r trospective des recettes L enqu teur s attachera a convaincre le chauffeur de donner ses recettes en toute objectivit Chaque enqu teur est tenu d interroger 4 taxis au cours de sa journ e de travail dans les tranches d horaires suivantes 8h 10h 10h 12h 15h 17h et 17h 19h d Les camions et camionnettes Pour cette derni re cat gorie les recettes sont observ es de mani re r trospective L enqu teur devra interroger 3 unit s pen dant sa journ e de travail sur les aires de stationnement Le questionnaire g n ral comprend 4 parties e La partie A identifie le v hicule son tat son ann e de mise en circulation le nombre de places l itin raire habituel les heures d activit le type de transport et le nombre d employ s e La partie B consacr e l emploi est similaire celle des secteurs commerce ser vices et artisanat e La partie D traite des consommations in
366. te com paraison permet d affirmer que cette phase a permis d obtenir de bons r sultats Tableau 4 Structures de consommation del ECM del EBC Yaound Alimentation boissons et tabac Habillement Logement Equipement et entretien de maison Sant et soins personnels Transport et communication Education loisirs Total Consommation par t te en milliers de CFA Sources EBC 1983 84 Enqu te 1 2 3 1993 phase 3 3 2 Quelques r sultats La consommation annuelle Yaound a t estim e 214 6 milliards de FCFA hors autoconsommation et loyer imput Le montant de la consommation annuel le par t te se situe 211 000 FCFA en moyenne et varie norm ment selon les cat gories de m nages Quand on consid re une typologie des m nages bas e sur la cat gorie socioprofessionnelle du chef de m nage la consommation par t te atteint 320 000 FCFA pour les m nages dont le chef est actif dans le secteur formel et 120 000 FCFA pour les m nages dont le chef est actif dans le secteur informel Le secteur informe satisfait plus de 71 de la demande totale des m nages Toutefois comme nous l avons signal par ailleurs cette satisfaction doit tre com prise dans le sens qu il est le dernier maillon dela cha ne qui va du producteur au consommateur Ainsi ce secteur contr le largement le circuit de distribution des principaux biens de consommation courante ainsi que les
367. term diaires du v hicule Ces consom mations sont scind es en 3 cat gories Les achats du mois on y retrouve tous les achats susceptibles d intervenir r gu li rement au moins une fois par mois Les r parations effectu es Les achats annuels assurances vignettes etc e La partie E consacr e aux recettes sa m thodologie a t expos e plus haut Les charrettes Pour les charrettes l observation directe des recettes n est effectu e que pour celles effectuant le transport et la vente d eau De ce fait deux questionnaires distincts doivent tre administr s aux charretiers selon qu ils vendent l eau ou non Les parties A B D et E sont communes et doi vent tre remplies pour tous les charretiers tandis que les parties F et G ne concernent que les vendeurs d eau Bamako 10 au 14 mars 1997 101 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORMEL e La partie A identifie la charrette et le charretier elle reprend l essentiel des informations collect es lors du recensement e La partie B est r serv e l emploi voir cadre emploi des secteurs commerce services et artisanat e La partie D traite les consommations interm diaires en distinguant la nourri ture de l animal l entretien de la charrette et les taxes e La partie E collecte les recettes de mani re r trospective e LecadreF est consacr l estimation r trospective des quantit s d eau achet es mensuellement ainsi que leur prix d
368. teur informel au Tchad ECOSIT Nadjiounoum Djimtoingar A comparison of informal sector employment measures from two surveys in Tanzania R Gilbert sans eat RE ha etes THEME 3 INTEGRATION DU SECTEUR INFORMEL AUX SYSTEMES D INFORMATION ECONOMIQUE ET A LA COMPTABILITE NATIONALE TOPIC 3 INTEGRATION OF THE INFORMAL SECTOR INTO INFOR MATION SYSTEMS AND NATIONAL ACCOUNTS L exp rience camerounaise sur l int gration des donn es du secteur informel dans les comptes nationaux Guy She Etoundi Les enqu tes l g res sur le secteur informel au Burkina Faso pour une int gration des activit s informelles aux comptes nationaux Ezana Bayala Int grer le secteur informel dans les comptes nationaux cas du Niger Tassiou Almad jir 2sssidunmanenrenadintantisadunmignarnade Notes on the measurement of the informal sector within the context of the 1993 SNA with special reference to Ghana Matthew Powell The informal sector in economy in Mozambique Pier Giorgio Ardeni Production emplois conomie informelle Extrait de Construire les comptes de la nation Michel S rUZi P cceccccccscscscsssssescscscssssssescecssesssssescesnssssessnserens THEME 4 DIFFUSION DES RESULTATS AUPRES DES UTILISATEURS ANALYSE ET POLITIQUE ECONOMIQUE TOPIC 4 DISSEMINATION OF RESULTS TO USERS ANALYSIS AND ECONOMIC POLICY Evaluation de la demande informelle d
369. teur informel En effet les enqu tes jusqu ici effectu es sur le secteur informel ont eu comme champ d investigation les petits tablissements artisanaux et commer ciaux Face unetelle d marche classique et devant la diversit des emplois infor mels il appara t de toute vidence que ces enqu tes ne permettent d appr hender que la partie visible de l iceberg L approche utilis e dans l enqu te secteur informel du Mali a initi e pour sai sir la diversit des activit s et des modes d exercice de ces activit s qui caract ri sent le secteur informel Il y a lieu de pr ciser ce niveau qu aucune d finition pr alable n a t utilis e sur le terrain pour distinguer le secteur formel du secteur informel Cependant les grandes soci t s et l administration ont t syst matiquement cart es lors de la collecte des donn es sur le terrain Toutefois un certain nombre de questions cl s ont t introduites dans le ques tionnaire pour permettre apr s exploitation de faire la distinction souhait e Ces questions qui serviront de crit res de classement sont au nombre de quatre 1 Le statut juridique de l entreprise qui permet d liminer du champ de l in formel toutes les soci t s et l administration 2 La tenue d une comptabilit conforme au plan comptable ou tenue par un comptable ext rieur et transmise l administration L application de ce crit re per met d liminer du champ de l emploi
370. the enterprise he or she works for is informal i e unregistered or unrecorded Also a worker will be considered as informal if the enterprise he or she works for is formal but his or her job is not reported nor registered and hence the worker is not registered either It is important to stress that wor kers will be defined as informal either if they have a job with no continuity in time and thus they do not report their activity nor they can formally register themself as employed or if they are not registered by the firm they work for On the other hand enterprises will be defined as informal if they are not regis tered and do not report their activity to any administrative office6 In Table 2 above unregistered workers working in registered firms fall within shaded area C while unregistered workers in unregistered enterprises fall within sha ded area F Clearly there will be activities that are difficult to uncover and to 5 Even though as it happens in a household survey or a labor force survey for that matter the interviewee is not supposed to know whether the firm he or she works for is registered formal 6 In establishment surveys the problem is usually to uncover the informal unrecorded enterprises and to define the appropriate statistical population on which to sample from Bamako 10 14 march 1997 159 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR FE classify both in the case of households
371. the informal sector It defined informal sector activities as those of household enterprises without identifiable location and of identifiable shops or establishments that employ less than five employees The survey collected information on informal sector activities from enterprises identified by two different means Induded in the main questionnaire administe red to households were questions to identify household enterprise activities without identifiable location In addition besides the list of households a list of identifiable shops and establishments in each selected enumeration area was pre pared during the listing phase of the survey From this list a sample of establish ments employing less than 5 paid employees was selected The identified household enterprises and shops were classified into thirteen industry groups that reflect the Ugandan informal sector situation The number of persons engaged in household enterprise activities totals about 11 8 million The National Manpower Survey 1988 NMS Data on the informal sector was collected through a sample survey of informal sector units or enterprises Sampling was done from a prepared list of informal sector units The data of this survey referred to the month of October 1988 For classifying enterprises as part of the informal sector the following working definition was adopted e less than five persons including owner paid employees unpaid family workers and
372. the informal sector sets out to constitute the macro economic agent for domestic resources and indigenous tech nologies and skills Using labour intensive techniques and supported by national resources of capital the informal sector is also a very dynamic force of income generation and employment creation In this sense it is a valuable national asset for economic development c A main feature of the informal sector resides on its productive heterogeneity The wide diversity of work organizations industries occupation qualifications incomes of informal activities requires specific attention especially in the context of a discussion about policies Although the data basis for an exhaustive analysis of the heterogeneity of the Tanzania informal sector is not yet complete important groups of informal activities may be distinguished Among them e small retail trade e informal manufacturing e small services and e small rural industries Small retail trade is the largest group of informal operators comprising about 51 of the total according to the 1991 Tanzania Mainland informal sector survey It includes street vendors especially cooked food and local beer vendors food vendors of all sorts retail shops duka owners and other kinds of sales occupations Varying amounts of capital family labour and low skills qualification characterize these activities which make about 63 of the urban informal sector and 43 of the rural one
373. tiles pour les tudes co nomiques C est pourquoi le nouveau SCN fait des propositions en la mati re et il se r f re pour cela la r solution que l OIT a adopt e en 19822 La question doit tre abord e selon deux points de vue D mographique l emploi on s int resse aux personnes employ es leur sta tut par rapport aux emplois qu elles occupent et la population active occup e qu elles constituent conomique les emplois on se place du point de vue des unit s de production et des emplois qu elles proposent aux personnes actives Quelques rep res linguistiques Le SCN a t r dig en anglais La transposition au fran ais des mots utilis s dans cette langue pourrait dans certains cas pr ter confusion Nous pr cisons id les traductions que nous avons utilis es employment l emploi job un emploi des emplois travail employee job emploi salari self employment job emploi non salari self employed person travailleur ind pendant employer patron travailleur ind pendant employant des salari s own account worker travailleur ind pendant n employant pas de salari outworker travailleur domicile salari ou non 9 4 1 L emploi des personnes et leur statut La force de travail est fournie par des individus lesquels appartiennent des m nages Elle est n cessairement mise en uvre dans un tablissement L individu peut louer sa force de travail il re oit en change un sa
374. tion de ces enqu tes et qu elles puissent se r p ter sur l ensemble du territoire pour une meilleure connaissance de l activit conomique qui chappe l enregistrement statistique direct Bamako 10 au 14 mars 1997 N 127 y AFRISIAT ACIS DU SEMINAIRE SR E SCAR INFORVEL ANNEXE Equilibre ressource emploi des produits de l agriculture vivri re Production Marchande Principale 317 261 Production Non Marchande Prindpale 76 488 Production Marchande Secondaire 5 Production Non Marchande Secondaire Import CAF 4 265 I mp t sur I mport 275 Marge de transport Marge de commerce 76 557 Impot sur export 12 ee sur produit 94 Subventions sur produit TVA Non D ductible TOTAL DES RESSOURCES 474 957 CI prix de base 92 184 CI Marge de commerce et de transport 15 209 CI Taxes Nettes 18 CI TVA Non D ductible CI a pix d acquisition 107 411 DEPCF PM prix de base 226 906 DEPCF PM Marge de transport DEPCF PM Marges de Commerce 61 091 DEPCF PM Taxes Nettes 78 DEPCF PM TVA Non D ductible DEPCF PM prix d acquisition 288 075 DEPCF PNM M nages 78 488 DEPCF PNM APU DEPCF PNM IPSBL FBCF prix de base FBCF marge de transport FBCF marge de commerce FBCF Taxes Nettes FBCF TVA Non D ductible FBCF prix d acquisition VS Encours 26 VS Finis 182 VS Revente prix de base 57 VS Revente Marge Transport VS Revente Taxes Nettes VS Revente TVA Non d ductible VS Revente prix d acquisition 57 VS
375. traduits sous forme d un questionnaire plusieurs volets ou modules dont un module collectif et six modules individus Module filtre qui enregistre les membres du m nage et permet d orienter les personnes d ge actif vers des modules individuels sp cifiques en fonction de leur situation dans l activit NO Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT Y ACES DU SEMINAIRE SR E SECIFUR INFORMEL Ce module se pr sente sous la forme d une fiche dix colonnes chaque colonne correspondant a une variable pr cise Ainsi les variables retenues dans le modu le filtre sont les suivantes 1 Num ro d ordre 2 Nom et pr noms 3 Sexe 4 Lien de parent avec le chef de m nage 5 Situation de r sidence 6 Age 7 Type d activit au cours de la semaine pass e ou habituellement exerc e 8 Nature de l activit 9 Statut dans l activit 10 Module sp cifique applicable l individu Les variables 1 6 sont soumises tous les individus de tous ges tandis que les variables 7 10 sont soumises uniquement aux individus g s de 8 ans et plus Module agriculteurs leveurs Ce module permet de recueillir les informations suivantes 1 Statut de r sidence 2 Ethnie ou nationalit 3 Niveau d instruction 4 Activit secondaire non agricole 4 1 Nature de l activit 4 2 Situation dans l activit 4 3 Lieu d exercice de l activit 4 4 Dur e d exercice de l activit 4 5 Revenus moyens tir s de cette
376. tre tous v rifi s La seconde a vu l ach vement des cor rections des questionnaires de Cotonou ainsi que les corrections de ceux des villes de Djougou Parakou Abomey Bohicon Cette phase a dur une semai ne mais ce d lai a t trop court car de nombreuses incoh rences et insuffi sances ont rendu les corrections plus difficiles que pr vues De nombreux redressements ont d tre effectu s notamment en ce qui concerne les r mun rations souvent confondues avec les recettes ou qui d passent lar gement la marge b n ficiaire Pourtant une fiche de contr le de coh rence et des exemples de redressement ont t tablis et reproduits l intention des agents contr leurs et superviseurs comportant des exemples d incoh rences le plus souvent observ es pendant l enqu te pilote A Djougou et Parakou les informations relatives aux investissements effectu s dans l en treprise et l estimation des ventes font d faut pour la plupart des ques tionnaires Selon les superviseurs de ces deux villes il faut surtout d plorer le faible niveau d instruction des enqu teurs recrut s dans ces localit s VIII LES PERSPECTIVES A partir de 1997 l enqu te aupr s des entreprises du secteur informel pourrait devenir une enqu te p riodicit annuelle avec un questionnaire un peu all g Le champ g ographique sera r duit celui de l Enqu te L g re Aupr s des M nages ELAM donc il conna tra une r duction Les villes
377. ts d une enqu te pour une ann e donn e On d gageait alors le poids du secteur informel par branche d activit que l on reconduisait dans les comptes en proc dant de temps en temps des recoupements la lumi re des tudes sectorielles 2 2 Situation actuelle Comme nous l avons montr plus haut la r vision 4 du SCN fait sienne la d fini tion du secteur informel pr sent e par l OIT et pr conise le dassement du secteur informel au sein du secteur institutionnel m nages qui peut tre subdivis et pour lequel le syst me a pr vu l tablissement de la s quence compl te des comptes Au Cameroun gr ce un syst me expert dit ERETES mis au point avec la colla boration de la Coop ration fran aise de la CEE et de certains pays africains Centrafrique C te d Ivoire nous avons choisi la r alisation des quilibres res source emploi par produit puis le passage au compte de production La produc tion rep r e dans les quilibres ressource emploi est r percut e automatique ment dans le compte de production A ce moment il ne reste plus qu r aliser les comptes de production par secteur institutionnel A ce stade une bonne connais sance du secteur informel est n cessaire Nous utilisons principalement deux sources d information e les enqu tes et tudes statistiques et conomiques sur le secteur informel e la matrice emploi Les enqu tes et tudes statistiques et conomiques sur le secteur
378. tuation dans l activit 10 3 Lieu d exercice de l activit 10 4 Dur e d exercice de l activit 10 5 Revenus moyens tir s de cette activit Module aide familial apprenti Ce module permet de recueillir les informations suivantes 1 Statut de r sidence 2 Ethnie ou nationalit 3 Niveau d instruction 4 Niveau de formation 5 Activit de l entreprise dans laquelle il travaille 6 Revenus tir s des travaux faits son propre compte dans l entreprise 7 Statut juridique de cette entreprise 8 Nombre de personnes travaillant dans cette entreprise 9 Dur e de travail de l aide familial ou apprenti dans cette entreprise 10 Type de lieu de travail grande entreprise atelier magasin chantier de b ti ment march domicile rue etc 11 Avantages en nature re us de l entreprise 12 Activit secondaire exerc e 12 1 Nature de l activit 12 2 Situation dans l activit 12 3 Lieu d exercice de l activit 12 4 Dur e d exercice de l activit 12 5 Revenus moyens tir s de cette activit Module salari Ce module permet de recueillir les informations suivantes 1 Statut de r sidence 2 Ethnie ou nationalit NO Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SMNI SR JE SECIFUR INFORMEL 3 Niveau d instruction 4 Niveau de formation 5 Profession ou m tier appris 6 Activit de l entreprise dans laquelle il travaille 7 Revenus tir s des travaux faits son propre compte dans l
379. ty is necessarily concentrated in a particular area as is say sea fishing or small scale mining and in such cases enterprise surveys may be valuable Where activities are illegal it may be useful to make use of data gathered through unofficial studies of the specific activities concerned as respondents may be more inclined to co operate with non government researchers rather than official statisticians e Listing for household surveys is much simpler and the problems of sample design are well understood However it must be remembered that standard approaches are designed to measure activity which is evenly spread among the population and will not necessarily be efficient in capturing different types of economic activity which tend to be clustered Not only are some acti vities physically limited to certain areas eg sea fishing but there is a ten dency for successful businesses to be copied by others in the same area It is possible for example for standard sample design to select a cluster where every household earns its living from weaving leading to a very high estima te of national cloth output Household surveys may also suffer from biased responses as poorer households are often far more likely to co operate than richer ones If the rich are under represented in the informal sector this will lead to an over estimate of the informal sector s size Experience in Ghana suggests that when households do respond it is pos sible for them to provide
380. u 14 mars 1997 135 RISIAT ACES DU SFMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL Tableau 1 Principales caract ristiques del emploi informa au Burkina Faso en 1985 Activit principale Activit secondaire Ensemble Branche Industries 57 316 12 4 406 604 87 6 463 920 52 3 B timent 7 773 47 4 8 629 52 6 16 402 1 8 Commerce 107 496 31 5 233 871 68 5 341 367 38 5 Services 49 218 75 1 16 357 24 9 65575 74 Ensemble 221 803 25 0 665 461 75 0 887 264 Urbain Rural Branche Industries 24 742 5 3 439 178 94 7 88 094 19 0 375 826 B timent 6 388 38 9 10014 61 1 16 402 100 0 Commerce 60 897 17 8 280 470 82 2 111 596 32 7 229 771 67 3 Services 39 503 60 2 26 072 39 8 57 901 88 3 7674 11 7 Ensemble 131 530 14 8 755 734 85 2 273 993 30 9 613 271 69 1 Source J acques CHARMES 35 ans decomptabilit nationale du secteur informa au Burkina Faso 1954 1989 Rapport n 13C du projt PNUD BKF 88 010 Appui la Planification Economique mission effectu e du 3 au 17 mai 1989 au Burkina Faso 4 3 L absence d l ments de structure fiables sur la production et les revenus dans les r sultats des enqu tes grande chelle sur les activit s informelles Outre le caract re peu exhaustif des enqu tes sp cifiques sur le secteur informel ces enqu tes qu
381. uction de biens par une transformation de mati res pre mi res Questionnaire commerce Tout comme le questionnaire production ce questionnaire est sp cifique aux ta blissements Cependant celui ci n est administr qu ceux dont l activit est le commerce Questionnaire service Ce questionnaire a t quant lui administr aux tablissements informels iden tifi s de services Ces questionnaires tablissements qui ont t administr s l entrepreneur sur le lieu de son travail selon la nature de son activit ont permis de rassembler les l ments n cessaires pour reconstituer la comptabilit de l ta blissement IIs sont inspir s de ceux qui sont en g n ral employ s pour ce type d enqu te et seuls les modules portant sur l activit varient d un questionnaire un autre Par ailleurs il y a lieu de noter que pour faciliter la classification des activit s en production commerce ou service une nomenclature des activit s de chaque cat gorie a accompagn chacun des questionnaires V COLLECTE DES DONNEES La collecte des donn es de l enqu te nationale sur le secteur informel de 1995 du Niger s est d roul e entre mai et juillet 1995 Plus de vingt trois mille 23 159 m nages ont t enqu t s Par la m thodologie propos e 9 778 questionnaires tablissements ont t administr s dont 3 900 tablissements d activit de pro duction 2 489 de service et 3 389 de commerce VI TRAIT
382. uction des m nages pour compte propre la r alit physique de l tablisse ment n existe que tr s rarement il s agit plut t d un cadre conceptuel permettant d isoler les fonctions de production se rattachant chaque grande vari t de pro duits r alis s on pourrait donc parler plut t de pseudo tablissements 178 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECIFUR INFORMEL 9 2 LA PRODUCTION ET SON ORGANISATION SOCIALE DEFINITION DU SECTEUR INFORMEL La production est certes un processus physique qui permet de r duire la raret laquelle les hommes sont soumis mais elle est en m me temps au coeur de l or ganisation de chacune des soci t s qui se succ dent tout au long de l histoire II n est pas question de d velopper ici les diff rents aspects de cette question sur laquelle de nombreux auteurs n arr tent pas de r fl chir Mais il est en revanche important de bien comprendre combien le cadre retenu par le SCN d pend des modalit s selon lesquelles la production est actuellement organis e C est d ailleurs en raison dela convergence mondiale qui se manifeste en la mati re que ce syst me est maintenant retenu peu pr s partout Mais des diff rences demeurent tant dans les pratiques sociales des uns et des autres que dans le niveau de leur d veloppement conomique De plus les situations ne sont pas fig es et on constate tous les jours l mergence de nouvelles techniques comme de no
383. uelles d information Tout ceci est repris plus en d tail au chapitre suivant l occasion de la pr sentation du TRE c Les unit s de production Comme le pr cise la d finition propos e la production est toujours r alis e sous la responsabilit d une unit institutionnelle r sidente pour ce qui concerne la production nationale Mais dans le cadre de telles unit s les relations cono miques associ es la fonction de production peuvent ne pas tre op rationnelles du moins d s lors que plusieurs activit s diff rentes sont g r es simultan ment et c est tr s g n ralement le cas pour les plus importantes d entre elles C est la raison pour laquelle sont introduits les tablissements partition des unit s insti tutionnelles fond e la fois sur le d coupage en activit s homog nes des unit s de production et sur la localisation des lieux de production L tablissement se d finit comme une entreprise ou une partie d entreprise implant e en un lieu unique et qui n exerce qu une seule activit de production ou dont l essentiel de la valeur ajout e provient d une seule activit consid r e comme principale Et dans le cas d une activit secondaire trop importante il est recommand de pr voir un tablissement distinct rappelons cependant que les activit s auxiliaires ne sont pas dissoci es des activit s principales ou secondaires qu elles servent Pour autant le choix de l tablissement ne va pas jus
384. un ning household businesses The business questionnaire provided data on life pat tern of businesses nature of business business premises viability accessibility to credit etc The following questions were the ones used to classify workers as formal or informal Q1 During the last 7 days was Small Scale Farming 1 Working All Others 2 Not working but looking for work 3 Not working not looking but available for work 4 Full time student 5 Full time house Cuties cece 6 Retired Disabl ed cece 7 Other specify 8 Q2 In the last 7 days was employed or did he she work for pay or profit for self or family Yes 1 No 2 gt gotoQ26 Q3 What type of work was doing in the job or business over most of the last 7 days Bamako 10 14 march 1997 N 67 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR PE Q4 What was the main item produced or service offered at the workplace or busi ness where was doing this job Q5 What was employment status in the last 7 days Central govt employee 1 Local govt employee 2 Parastatal employee 3 Unpaid family Workel c cece 4 Private sector employees 5 Employer issiaineannnnannn 6 Salf employed 7 Other specify 8 Q6 How many years has worked in this job or farmed this land Q7 Is entitled to paid leave in this job or business
385. upe est moti v e par le fait que la m me personne assure individuellement ou au sein de sa cel lule familiale une ou plusieurs phases de transformation du produit qu elle vend e Commerce rel ve de cette activit toute transaction sur le march exduant la participation du marchand ambulant la transformation du produit qu il offre Dans ce cas soit il ach te une quantit donn e pour la revendre au d tail soit il vend un produit pr par par d autres membres de son cerde familial L agent recenseur proc dera donc interroger toute personne objet de recense ment sur son implication directe dans le processus de transformation du pro duit vendu de sorte parvenir une dassification plus affin e des activit s observ es Pour les m tiers de la construction une solution consiste recenser les activit s sur les chantiers Mais il ne faut pas perdre de vue qu un chantier n est pas un tablissement et qu une entreprise peut avoir un nombre tr s variable de chan tiers en cours selon les p riodes est toutefois possible de concevoir pour le BTP B timent et Travaux Publics une m thode sp cifique dont les grandes lignes pourraient tre les suivantes e Tout d abord constitution d une liste de toutes les entreprises de construction enregistr es aupr s du minist re de tutelle des syndicats des organisations patronales des mairies etc e Entretien au si ge de ces entreprises et remplissage d une fiche
386. ur informel 1995 dans les comptes nationaux 3 1 Estimation des comptes du secteur informel sur la base des effectifs des tablissements exercant une activit dans le secteur au niveau national Pour estimer le nombre d tablissements informels au niveau national par milieu selon la sous branche d activit il est proc d ainsi qu il suit e Calcul d un coefficient d extrapolation Men Ind qui tient compte de l accrois sement de la population entre 1988 ann e du dernier recensement et 1995 selon le milieu et la ZD e Extrapolation du nombre d tablissements par milieu et par ZD sur la base de l effectif enqu t e Agr gation des tablissements par type d activit selon la nomenclature CITI niveau 3 e Rapprochement de cette liste de r partition des tablissements par branche avec d autres sources existantes enqu te budget consommation projection du recensement de 1988 qui fournit l ensemble des actifs occup s moderne et infor mel ayant une situation dans l emploi ind pendant ou employeur fichier des patentes liste par r gion des artisans et commer ants ayant un num ro d enre gistrement r sultats de l enqu te aupr s des entreprises urbaines r alis es par la CCAIAN en 1996 e Evaluation finale des tablissements informels par activit et par milieu e Calcul des comptes mensuels par tablissement pour les 9 778 tablissements enqu t s e V rification de la coh rence des comptes
387. ur sur sa biographie son itin raire professionnel et les difficult s de fonctionnement qu il conna t dans l exerci ce de son activit e Un important volet quantitatif qui consiste a dresser une comptabilit simpli fi e mais d taill e de l activit doit permettre de disposer des diff rents coeffi cients techniques par m tier de conna tre les niveaux de production de l emploi et les diff rences de prix et de revenus 138 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORMEL 5 2 Les r sultats La m thode de choix doit permettre de faire en sorte que les r ponses des questions par nature d licates ou indiscr tes portant sur la production et les revenus puissent tre consid r es comme fiables La m thode est donc cens e fournir des r sultats beaucoup plus fiables que dans les enqu tes statistiques o la relation entre enqu teur et enqu t est anonyme et par cons quent pas toujours bien per ue Le principal objectif de l enqu te l g re consiste tablir des comptes type pour les diverses branches du secteur informel pour le milieu rural et pour le milieu urbain pour les activit s principales et les activit s secondaires Les coefficients techniques obtenus pourraient tre appliqu s aux valeurs de la production esti m es par d autres m thodes et notamment aux r sultats des enqu tes grande chelle et de couverture cons quente Au Burkina Faso ce sont les
388. urale sud l intervalle s accro t au nord de trois cents huit cents Bamako 10 au 14 mars 1997 105 RISIAT ACES DU SMNI SR E SECTEUR INFORMEL Tableau 1 Population totale et active non agricole Population en milliers Echantillon Totale Active Proportionnel Retenu non agricole de m nages N Djam na 763 136 1389 1040 urbain 530 118 1 289 936 rural 233 18 100 104 Sarh 198 25 361 520 urbain 80 16 261 416 rural 118 9 100 104 Ab ch 188 15 342 520 urbain 57 12 242 416 rural 130 3 100 104 Moundou 279 27 509 520 urbain 102 20 409 416 rural 178 7 100 104 Total des pr fectures 1428 203 2 600 2 600 urbain 768 166 2 200 2 184 rural 660 36 400 416 Total du Tchad 6 289 2 699 urbain 1 328 387 rural 4 961 2 311 La population rurale est suppos e pr senter une certaine homog n it du mode de consommation ce qui r duit l int r t d un chantillon large et conduit fixer la taille de cent m nages pour chacun des milieux ruraux La distribution de l chantillon l int rieur de chaque centre rural est faite de mani re couvrir l ensemble des Sous Pr fectures de la Pr fecture et tient comp te du poids relatif en termes de population de chaque Sous Pr fecture chantillonnage Pour le milieu urbain le tirage de l chantillon s est fait de fa on al atoire deux degr s e Un premier tirage des zones de d nombrement avec une probabilit proportion nelle lata
389. ution The definitions to delineate informal sector enterprises typically included no registration employment of less than a defined number of employees low technical standard of production This is in line with some basic features of the recommendation of the 15th ICLS In practice very often proxy variables were used Most often this boiled down to size of enployment of establishments outside the public sector normally less than 5 permanent employees so called micro scale enterprises Although lawyers medical doctors etc were normally excluded Another proxy was eg non regis tration even if registration was only a mere one and once payment of a fee without further record keeping involved In addition fixed assets had to value below a defined ceiling More often than not because of the complexity of data collection street vendors hawkers etc were not included or only at random Underground activities or unlawful ones were excluded The survey approach was usually based on sole establishment surveys or sole hou sehold surveys or parts thereof e g as small modules in labour force surveys Ill RECENT ACTIVITIES REGARDING DATA COLLECTION ON THE INFORMAL SECTOR This paper can only refer to activities that came to the knowledge of EAMAT during the last three years hence it cannot give a complete picture But it will pro vide some useful information on what was done in the different countries and which polices are bei
390. utionnels et en valorisant l information que repr sentent leurs donn es comptables on ne vou drait pas pour autant laisser penser que l laboration des comptes nationaux pourrait se r duire la seule agr gation de ces donn es comptables Certes une telle d marche doit tre faite et sa contribution l valuation du PIB peut dans certains pays se r v ler de premi re importance Mais la mesure dela production ne peut se limiter cette approche et alle se r v le m me dans certains cas particuli rement insuffisante On notera d abord l exis tence de sous d clarations statistiques et comptables plus ou moins importantes de la part des unit s produisant des bilans Mais c est surtout l activit des m nages qui chappe cette repr sentation chiffr e de l conomie Et trop peu d autres instruments statistiques sont mis en oeuvre pour la conna tre autrement S interroger sur les raisons d un tel vide statistique ce qu on pourrait appeler un non tre statistique n est pas sans int r t en particulier quand il s agit de trou ver des r ponses appropri es pour une collecte plus efficace Mais pour le comp table national l enjeu est diff rent c est imm diatement et en tenant compte du vide effectivement constat qu il doit trouver des solutions permettant les mesures qu on attend de lui Dans le cas des secteurs comptabilit deux causes majeures peuvent tre mises en avant la non r ponse de ce
391. uvelles pratiques sociales Etre l aff t de ces sp cificit s comme de ces vo lutions est une condition absolument n cessaire l adaptation locale du syst me comme leur prise en compte pour la mesure des grandeurs qui le composent Pour aider dans cette d marche nous voquons d abord quelques unes des caract ristiques habituellement rencontr es dans le monde actuel Nous indiquons ensui te comment le SCN permet la prise en compte d une telle vari t Et ceci nous donne en particulier l occasion de proposer un contenu plus pr cis deux concepts com pl mentaires actuellement tr s utilis s la formalit et l informalit On peut alors proposer une d finition op rationnelle du secteur informel dans le cadre du SCN 9 2 1 Une grande vari t de situations Cette grande vari t d coule d abord de la diversit des contextes locaux lesquels sont fonctions de nombreux param tres caract ristiques g ographiques topo graphie dimat densit de population richesses naturelles taille du pays etc pratiques culturelles histoire des institutions d veloppement conomique etc On s aper oit en particulier que la mise en uvre dela comptabilit nationale dif f re sensiblement selon le degr de d veloppement conomique d un pays Et ceci ne tient pas seulement une diff rence de qualit dans l appareil statistique c est au niveau m me de la mise en uvre du processus de production que sont const
392. variety of jobs is limited In 1995 value added by the informal sector to annual GDP was R32 4 billion equi valent to 7 of annual GDP in South Africa But whereas 78 of informal sec tor workers were African their contribution to the value added by the sector to annual GDP was only 54 Figure 4 This reflects the much lower level of ear nings among Africans and also the nature of the work they do By contrast the share of white informal sector workers in terms of value added is three and a half times their share in informal setor employment Figure 5 234 Bamako 10 14 march 1997 RISIAT PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR Figure 4 Annual contribution to GDP in South Africa by workers for own account in theinformal sector by race CONTRIBUTION TO GDP R32 4 bn NUMBER EMPLOYED 1 327 000 Indian African White 4 54 10 Coloured 10 Indian 2 African 78 White 35 Source October Household Survey 1995 There is a sharp disparity between the shares of sectors in employment and their relative contribution to the value added by the informal sector to annual GDP Figure 5 shows that while the personal services sector of the economy is the single largest source of enployment for informal sector workers the trade cate ring and accommodation sector contributes the most to value added by the infor mal sector Figure 6 Although with respect to these sectors and given the rel
393. volution 196 Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL A propos des enqu tes sur le secteur informel Les recensements et enqu tes aupr s des m nages peuvent fournir des infor mations int ressantes concernant l conomie informelle nature des activit s exerc es statut dans l emploi existence d entreprises individuelles revenus associ s etc Mais en g n ral de telles informations ne d passent pas ce que les individus disent d eux m mes ou de leurs proches Pour une bonne connais sance de l informel il faut atteindre les tablissements et obtenir des informa tions concernant leur fonction de production C est la raison pour laquelle se sont d velopp es depuis quelques ann es des enqu tes plus sp cifiquement d di es la connaissance du secteur informel et la r solution de l OIT apporte d ailleurs des recommandations en la mati re Deux approches sont possibles En s adressant directement aux tablissements partir d un relev de locaux professionnels m thode ar olaire le plus souvent e En proc dant en deux temps partir d une enqu te aupr s des m nages quand un entrepreneur individuel est remarqu on s adresse lui plus sp cia lement pour le questionner sur l activit de son entreprise C est la deuxi me m thode qui se r v le la plus pertinente car elle permet d at teindre galement les tablissements sans visibilit de
394. volved in informal activities is poor Many hou sehold enterprises are conducted by women Typically new enterprises stay infor 13 See for instance A P Abreu 1994 S R Abreu 1993 1994 Andrade 1992 de Vletter 1996 14 See Andrade 1992 15 Most of the above studies actually focus mainly on the social aspects of informal activities 16 For example according to the 1993 Household Survey DNE 1994a in Maputo the 25 of all famillies is headed by women and almost half of the total female population declares to have a job as vendedoras seller Bamako 10 14 march 1997 N 163 RISIAT Y PROCEEDINGS CF THE SEMINAR ON THE INFORMAL SECTOR mal because of lack of credit and they cannot get credit because they lack any capi tal asset to start with Low production yields aggravate such financial distress even more Informal activities tend to be self employment opportunities in small localized niches especially in the commercial sector de Vletter 1996 and appear to satis fy consumption demand to a good degree in Maputo for instance 40 of total expenditures are made in the so called dumba nengue markets DNE 1994a It is also estimated that the contribution of theinformal sector to the overall urban eco nomy in Maputo amounts to 42 5 DNE 1994a As noted above some of the activities characterizing the informal sector are by definition illegal or irregular in the sense t
395. vrant les quatre grandes villes N Djam na Moundou Sarh et Ab ch auxquelles s ajoutent les zones rurales rattach es L ECOSIT a t con ue pour traiter un chantillon de taille compatible avec un encadrement intensif en vue d une meilleure qualit des questionnaires rensei gn s La taille de l chantillon a donc t fix e suivant la charge moyenne journa li re de travail d un enqu teur valu e deux questionnaires par semaine Pour un bon encadrement on estime qu un superviseur peut encadrer en moyenne cinq agents enqu teurs On note toutefois que cette taille est plus proche de celle qui serait obtenue au prorata de la population totale de chaque ville comme l indique le tableau ci dessous La taille de l chantillon semble compatible avec la n cessit d une repr sentation suffisante du secteur informel plut t dans son ensemble que dans les branches d activit qui exige une taille assez importante l tablissement du budget des m nages en vue de la pond ration d un indice des prix qui ne demande qu un chantillon de taille r duite la capacit technique de la DSEED et enfin les contraintes de financement 1 Une ZD est une portion de la ville d limit e express ment pour les besoins du recensement de la population de 1993 Les ZD tablies lors du RGPHT sont bas es sur une population variant entre huit cents et mille habitants pour la zone urbaine et entre cinq cents et huit cents habitants pour la zone r
396. w 1 and column 3 are eliminated in the next stage of selection If Moshi is picked in row 2 then row 2 and column 1 are excluded in selection of the town in row 3 and automatically Iringa is picked Three towns were seleded from 10 representing the remaining regional head quarters The towns were listed in ascending order of population using census figures The population was cumulated in this order and grouped into approxima tely one thirds One town was selected from each one third town population The selection was thus with probability proportional to size PPS but ensuring that smaller medium and larger other regional headquarters are represented For the district headquarters and other trading centres the same procedure was applied to get 3 out of the 58 towns and 3 out of 12 trading centres respectively In the rural domain the 1991 NISS utilized the sample of dusters used for other surveys which comprised of 100 villages However as noted above in urban area it was decided not to use the sample of EAs used for traditional household surveys The concern was to achieve a high representation of operators of particular type of informal sector activity Thus a multi phase approach was adopted to ensure adequate representation of activities In large towns a quick field screening of the EAs in the frame was done using a simple questionnaire The field enume rators were assisted by administrative officers in localities to judge whether an EA wa
397. xhaustivit NO Bamako 10 au 14 mars 1997 RISIAT ACES DU SEMINAIRE SR E SECTEUR INFORMEL Ill LES TRAVAUX PREPARATOIRES Les travaux pr liminaires ont dur plusieurs mois et comportent plusieurs taches toutes aussi diff rentes selon qu il s agisse du recensement ou de l enqu te par sondage 3 1 Elaboration du questionnaire Pour le recensement le questionnaire comprend trois fiches distinctes suivant le type d tablissement ou le mode d exercice de l activit une fiche rose pour les s dentaires une fiche bleue pour les semi s dentaires et une fiche jaune pour les ambulants Pour l enqu te le questionnaire comporte trois volets ou modules un rose pour les activit s de transformation et de services un bleu pour les activit s com merciales et un dernier jaune pour les activit s de transport La distinction op r e lors du recensement sur le mode d exercice ou le type d ta blissement s dentaire semi s dentaire et ambulant itin rant n a pas t repri se pour l enqu te Chaque module du questionnaire d enqu te se divise en plu sieurs parties compl mentaires e Les caract ristiques g n rales de l unit conomique identification localisa tion propri t et activit s exerc es e La situation de l emploi parcours professionnel de l entrepreneur recours et composition de la main d oeuvre ses caract ristiques et sa r mun ration e Les produits fabriqu s et les servic

Volume 3 - Afristat

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