EB47/49 19 janvier 1971 CONSEIL EXECÜTlI
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1. 23 Annexe 2 Avec le programme actuel on ne s attend pas ce que l radication de la tuberculose bovine soit r alis e aux Etats Unis avant 1995 Il faudra ensuite appliquer pendant un certain nombre d ann es c est dire jusqu en 2006 un programme de surveillance pour s assurer que la maladie a t compl tement extirp e Le programme co tera de 1970 1994 environ 12 millions par an 3 4 millions pour l Administration f d rale et 8 6 millions pour les Etats Apr s 1995 le programme de surveillance reviendra chaque ann e 4 2 millions 1 2 million pour l Administration f d rale et 3 0 millions pour les Etats Une section du mod le expose trois r visions envisageables du programme actuel Chacune a t projet e en admettant que le changement s op rerait au cours de l ann e budg taire 1972 La premi re solution consisterait porter de 40 95 la proportion des troupeaux infect s d truire int gralement Elle devrait permettre d aboutir l radication en 1986 soit neuf ans plus t t qu avec le programme actuel La deuxi me formule suppose une augmentation de 50 du taux de d pistage des trou peaux infect s L radication devrait alors tre acquise d s l ann e budg taire 1983 soit 12 ans plus t t qu avec le programme actuel La troisi me formule enfin int gre les deux premi res et pr voit l radication pour l ann e budg taire 1979 d j Les rapports a2. a Recensement de la population fournissant les caract ristiques d mographiques et des donn es d ordre social revenu logement instruction religion m tiers habitudes et tabous alimentaires b Recensement des animaux domestiques ge sexe race ou type d animal utilisa tion En outre syst me d h bergement des troupeaux pratiques de gestion taux de remplacement La fa on dont on se d barrasse des animaux a galement de l importance c Interrelations elles sont complexes et diverses entre l homme et l animal On entend par 14 le nombre d animaux par unit de m nage et le r le de l animal animal familier signe de la condition sociale r le utilitaire r le alimentaire d Economie g n rale de la zone consid r e ressources agricoles topographie sols commercialisation des produits Des donn es sur les animaux sauvages vivant dans la nature ou en commensalisme peuvent tre n cessaires si elles pr sentent de l importance dans la situation consid r e ainsi que des indications sur les contacts probables de ces animaux avec les animaux domestiques et les tres humains 12 e Donn es sur la morbidit humaine et animale f Renseignements sur la situation pid miologique Il serait en effet tr s utile de conna tre le comportement de la maladie chez les animaux et les conditions de la trans mission de la maladie l homme Il y a lieu de consigner les observations qui peuvent tre fait
3. tait dans l application des m thodes conomiques modernes la mesure des r percussions des zoonoses sur la sant humaine et sur la productivit des animaux domestiques Ils ont ensuite discut des crit res appli quer pour choisir les 1i v b 8e d rvul rhi nt les Etudes envisag es et les zoonoses sur lesquelles elles port raient et se sont pr occup s de leurs conditions d ex cution de leur contenu et tout particuli rement de leur m thodologie Ils se sont r f r s quelques unes des enqu tes en cours ou pr vu s ddns diff rentes parties du monde certaines d entre elles sont cit es dans es annexes au rapport L nnexe I expose en d tail l infrastructure op ra tionnelle et le personnel n c ssaire pour une tude typique Elle fournit une base de calcul et permet de se rendre compte des co ts qu occasionneraient des tudes dans des r gions o un grand nombre des l ments voulus font d faut Une des conclusions importantes des consultations est qu tant donn ce qu elle co terait en argent et en travail une tude sur les cons quences conomiques et sociales des zoonoses ne se justifierait que 14 o elle pourrait aider d finir les m thodes les plus propres combattre efficacement ces maladies Il serait d raisonnable de recourir une m thode compliqu e de collecte et d analyse de donn es s il ne devait en r sulter une r duction du co t de la lutte contre les zoonoses et
4. A Arata service de l Ecologie OMS Dr K B gel service de la Sant publique v t rinaire OMS Mme I Br ggemann service de l Evaluation du programme OMS Dr J O Deom service des Maladies parasitaires OMS Dr V Djukanovic Chef de service services de Sant des collectivit s OMS Dr N Gratz service de la Biologie des vecteurs et de la lutte antivectorielle OMS Dr R B Griffiths Chef du service de la Sant animale FAO Rome Dr M Hufschmidt Division de l Hygi ne du Milieu OMS Dr M Kaplan Directeur du Bureau de la Science et de la Technologie OMS Dr H O K nigsh fer service de la Sant animale FAO Rome Dr Z Matyas service de la Sant publique v t rinaire OMS Dr F A Soliman Division de la Coordination et de l Evaluation OMS Dr D Spirt service de la Gestion administrative OMS M T Sundaresan service de la M thodologie des Statistiques sanitaires OMS 1 Introduction Des consultations ont t tenues Gen ve du 9 au 13 novembre dans le cadre des mesures prises pour donner suite aux r solutions de l Assembl e mondiale de la Sant et du Conseil ex cutif de 1 OMS WHA22 35 et EB45 R4 qui invitaient 1 OMS d finir en collabo ration avec la FAO des m thodes que les Etats Membres pourraient utiliser pour mesurer les cons quences socio conomiques des zoonoses et valuer les programmes de lutte contre ces maladies Une des premi res tapes de la pr paration de cette m tho
5. aux zoonoses 1 Org mond Sant S r Rapp techn 1970 454 14 Pour l tude de la perte de productivit qu entra ne la maladie il faudra utiliser des animaux plac s dans leur milieu normal et non des animaux soumis des infections exp ri mentales Cela exigera que l on choisisse un sous chantillon de groupes d animaux dans la zone consid r e et que l on tudie leur productivit pendant une certaine dur e On pourra faire des comparaisons sur un m me animal avant pendant et apr s une infection naturelle des comparaisons entre animaux et des comparaisons entre troupeaux infect s et indemnes Le co t de cette partie de l tude constituera une fraction importante des d penses globales 5 Programmes de lutte La notion de strat gie recouvre les id es de d fense et d attaque Quelle que soit la pr valence de la maladie des mesures prophylactiques sont n cessaires pour l emp cher de d passer le niveau qu elle a atteint dans la population animale Ces mesures essentiellement d fensives sont normalement prises par les services v t rinaires de base mis en place pour pr venir l accroissement de la morbidit Si l on renforce un service v t rinaire cela signifie que l on cherche r duire la pr valence d une maladie donn e ou d un groupe de maladies D autres mesures d fensives ont pour objet premier de prot ger la sant de l homme sans chercher directement influer sur la pr valence de l
6. commercialis s et distribu s au loin une large population de consommateurs tandis qu en Inde c est sur place qu on utilise le travail du b tail et que l on consomme la plus grande partie du lait Le facteur principal qui d termine la fa on dont les animaux sont nourris est en Occident le profit maximal qu on attend de L le vage mais en Inde c est le volume minimal de ressources conomiques dont la famille peut disposer L une des contributions essentielles des sciences sociales 4 la lutte contre les zoonoses consistera pr ciser l usage que la population fait des animaux en pratique Des enqu tes orient es dans ce sens pourront conduire 4 des constatations ayant des incidences importantes pour 1 valuation des cons quences socio conomiques des zoonoses et de la lutte A mener contre elles Par exemple on constatera souvent que les pertes d animaux dues des zoonoses ou l ex cution d un programme de lutte contre une zoonose entrainent des bouleversements dans la vie de leurs propri taires Des cultivateurs pauvres pourront se trouver priv s des animaux de trait dont ils auraient besoin pour des op rations agricoles essentielles certaines poques de l ann e et devoir s adresser des pr teurs afin de se procurer de nouveaux animaux ce qui accro tra l endettement rural D autres cultivateurs pourront tre contraints d abandonner leur exploitation Les programmes de lutte contre les zoonoses devront tenir com
7. de son endiguement calcul s au moyen des techniques actuelles d analyse conomique soient minimes 3 El ments essentiels d une tude sur les cons quences socio conomiques des zoonoses et de la lutte contre ces maladies i Avant d tablir les plans d une tude il faudra d cider de la nature et des carac t ristiques de la zone qui fera l objet des travaux Il faudra tenir compte aussi des consi d rations relatives l exactitude et la pr cision des mesures ainsi qu l affectation au projet du personnel et des cr dits n cessaires Les crit res employer devront tre en rapport avec l objectif de l tude ce qui suppose l laboration d une m thodologie pour l valuation des effets socio conomiques des zoonoses et pour la collecte des informations fournir aux responsables qui devront d terminer les strat gies et les niveaux auxquels se d roulera la lutte L tude devra porter sur des zoonoses importantes par les pertes qu elles entra nent ou pourraient entra ner pour l conomie la soci t et la sant humaine Le temps et les fonds tant limit s l tude devra tre effectu e dans des zones o il existe des services de sant publique et de sant v t rinaire d un certain niveau Les travaux devront si possible englober les principaux types de structure g ographico conomique et notamment les suivants a conomie de march bien d velopp e du point de vue de l levage bovins et b tai
8. infection dans la population animale Il s agit ici essentiellement du contr le v t rinaire et du contr le des denr es alimentaires par exemple l inspection des viandes et la pasteurisation du lait L valuation socio conomique de ces mesures ne pourra se fonder que sur le prix du produit consid r et sur l acceptation par la population du suppl ment de prix qu entra ne le contr le organis pour la s curit du consommateur Par exemple 1e co t de la trichinoscopie pourra sembler exag r si on le rapporte au nombre des trichines d cel es mais conomiquement justifi si on le rapporte au prix total de la marchandise contr l e et aux avantages conomiques r sul tant du fait que les produits de viande de porc crue seront mieux accept s par le consommateur ou satisferont aux conditions requises dans le commerce international La strat gie d un programme de lutte nergique ayant pour but de r duire la pr valence d une zoonose chez les animaux d pendra de la nature de la maladie consid r e ainsi que de la mesure dans laquelle les conditions socio conomiques se pr teront son ex cution la situation variera forc ment d un pays l autre Le renforcement d un service v t rinaire ne se justifiera que si les r sultats obtenus peuvent tre maintenus en pratique une fois r duite la pr valence de la maladie Il faudra prendre en consid ration dans l analyse des co ts et avantages les d penses qu entra neront l
9. point de vue des divers stades du d veloppement et des divers types d levage Il faudra cependant laborer des protocoles d taill s pour chaque tude en tenant d ment compte des conditions locales dans la zone de l tude 2 tat actuel de l analyse des co ts et avantages Les m thodologies de l analyse rationnelle des d penses dans le secteur public g n ralement appel es analyse des co ts et avantages analyse des syst mes tudes du rapport co t efficacit syst mes d tablissement coordonn de plans programmes budgets syst me PPB ont t cr es et mises au point au cours du dernier quart de si cle On a commenc en faire usage aux Etats Unis d Am rique dans le secteur des ressources hydrauliques et dans celui de la d fense nationale mais on en tend maintenant l emploi presque tous les secteurs des d penses publiques l chelon du pays de la province ou de la collectivit locale et d autres pays tous les stades de d veloppement conomique Bien que ies bases th oriques de ces m thodologies en mati re conomique et administrative comme en mati re de planification se soient sensiblement perfectionn es et que la vaste documentation publi e sur ces questions n ait cess de s enrichir l application de ces m thodes aux probl mes de d cision et aux probl mes de r partition des ressources que rencontrent les pouvoirs publics est rest e assez limit e jusqu pr sent C est ainsi qu
10. 5 000 5 Bourses pour le perfectionnement et l change de chercheurs 10 000 8 000 6 Cours de formation de br ve dur e 15 000 12 000 109 000 76 600 B Explication des rubriques ci dessus 1 Consultants Les consultants dresseront des plans d tudes donneront des avis sur la collecte et l analyse des donn es ainsi que sur l exploitation des r sultats Ils aideront en outre former du personnel local et r soudre des probl mes sp ciaux 2 Services techniques contractuels Il s agit de soutenir les tudes men es dans quelques secteurs sp cialement choisis par l envoi de mat riel d appareils etc 3 R union de chercheurs Il s agit de convoquer avec la FAO une r union de chercheurs charg s d examiner les protocoles des nouvelles tudes et de faire le bilan des tudes d ja en cours Un cr dit a d ja t inscrit dans le projet de programme et de budget pour 1972 en vue de la convocation d un groupe d tudes sur ce sujet 4 Voyages en mission Des fonctionnaires du Si ge et des bureaux r gionaux iraient examiner la situation dans les r gions o des tudes sont en cours et dans celles o des tudes sont projet es 5 Bourses pour le perfectionnement et l change de chercheurs Il s agit de permettre des l ments dont le r le est particuli rement important d effectuer de courts stages d initiation aux m thodes d analyse conomique et aux techniques pid miologiques applicables aux zo
11. able ou sous le m me toit que leurs propri taires conomie d importation Une autre question laquelle il faudra trouver une r ponse sera celle de savoir comment disposer des donn es voulues et du personnel qualifi dont on aura besoin pour les analyser La premi re personne pr voir cet gard sera celle qui devra dresser le plan de l tude En outre si l on ne poss de pas les donn es n cessaires il faudra trouver des per ones techniquement qualifi es pour les recueillir On risque donc de se heurter au probl me de l affectation l tude de personnes hautement comp tentes et on sait combien elles sont rares Que l on ait d avance des donn es ou non il faudra pour proc der l analyser de documentation qui sera rassembl e des sp cialistes du traitement de l information cono wistes statisticiens ou biom tristes et un sp cialiste des sciences sociales Si les donn es existent d j il faudra avant d en faire usage pour l analyse les mettre des experts des divers domaines consid r s pour qu ils en d terminent la valeur Len estiment l exactitude et la pr cision Si l on ne poss de pas de donn es il faudra charger des enqu teurs sp cialis s de les recueillir ou d faut recruter du personnel et lui donner une formation sp ciale Le Centre panam ricain des Zoonoses Buenos Aires Argentine offre un exemple d un institut install dans une r gion o il serait possible de
12. artment of Agriculture Reading University Earley Gate Reading Berkshire Royaume Uni Dr Raymond Fagan Rapporteur Philip Morris Inc Research Center P O Box 3D Richmond Va 23206 Etats Unis d Am rique Professeur Dr A Holub Vice Pr sident Directeur Institut de Recherches v t rinaires Brno 21 Tch coslovaquie Dr Bill R McCallon Chief Staff Veterinarian Viral and Parasitic Diseases of Cattle Animal Health Division USDA Agricultural Research Service Federal Center Building Hyattsville Maryland 20782 Etats Unis d Am rique Dr R S Morris University of Melbourne Veterinary Clinical Centre Princes Highway Werribee 3030 Victoria Australie Dr Morris A Shiffman Pr sident Department of Environmental Sciences and Engineering School of Public Health University of North Carolina Chapel Hill North Carolina 27514 Etats Unis d Am rique Dr James H Steele Rapporteur Assistant Surgeon General Chief Office of Veterinary Public Health Services i Center for Disease Control Atlanta Georgia 30333 Etats Unis d Am rique Professeur Andrew P Vayda Department of Anthropology 466 Schermerhorn Hall Columbia University New York N Y 10027 Etats Unis d Am rique Secr tariats de 1 OMS et de la FAO Dr M Abdussalam Chef du service de la Sant publique v t rinaire OMS Dr P N Acha Chief Human and Animal Health Bureau r gional de l OMS pour les Am riques Washington Dr A
13. bles telle ou telle cause Pareilles tudes sont co teuses et tribu taires de moyens n cessaires l tablissement de diagnostics exacts et de statistiques exactes de mortalit par cause de d c s Or il n est pas facile d tablir la cause exacte des d c s dans les pays o plusieurs maladies sont end miques 9 2 2 Etat actuel de l analyse conomique dans les services v t rinaires On cherche depuis longtemps les moyens d valuer les pertes conomiques dues la baisse de productivit des animaux malades et l on a fait quelques tentatives pour valuer les avantages conomiques de la lutte contre certaines maladies Malheureusement bien des estimations ainsi faites sont entach es de d fauts graves tenant d une part la valeur des donn es employ es dans les calculs et d autre part aux principes appliqu s pour faire des valuations Dans certains cas les valuations sont tout fait incompatibles avec la th orie conomique Depuis quelques ann es toutefois plusieurs groupes de chercheurs ont entrepris d tudier les aspects conomiques et sociaux de la lutte contre les maladies des animaux et d laborer des principes valables po r les valuations voir les annexes 2 3 et 4 Certains d fauts des tudes conomiques sur la sant animale r sultent de ce qu on a transpos directement au domaine v t rinaire des principes employ s dans les tudes cono miques sur la sant humaine sans tenir
14. compte des diff rences importantes qui existent entre ces deux domaines Le fait central parmi ces diff rences est que si les probl mes pos s par l valuation des avoirs vie humaine et bien tre de l homme sont beaucoup plus difficiles r soudre dans le cas de la sant humaine le choix des mesures de lutte est par contre beaucoup plus limit en r gle g n rale parce qu on estime juste titre que la souffrance est le principal l ment prendre en consid ration lorsqu il s agit de d cider de l ampleur de l action entreprendre D autre part dans l tude des probl mes conomiques li s la sant animale ce sont les estimations du profit net qu on peut attendre de l application de diverses strat gies de lutte qui fournissent la base conomique sur laquelle on se fondera au premier chef pour choisir la strat gie mettre en oeuvre contre une maladie donn e et si l on ne dispose que de moyens financiers limit s pour choisir parmi plusieurs maladies celle qu il faudra combattre Des estimations du co t d une maladie animale n ont donc en elles m mes qu une valeur extr mement limit e si ce n est comme moyen de convaincre des administrateurs qu il est indispensable d accorder un cr dit pour la lutte contre cette maladie Il faut m me reconna tre qu en pareil cas les donn es peuvent tre trompeuses car il peut arriver que le co t d une certaine maladie soit lev mais que les avantages nets attendre
15. dologie devait tre de proposer des tudes entreprendre dans certaines r gions afin de faire l essai des m thodes connues de les perfectionner et de les modifier la lumi re de l exp rience A l ouverture des consultations le Secr tariat a indiqu qu son avis la discus sion devait porter sur les zoonoses en g n ral et non sur l une quelconque d entre elles L agriculture devait retenir sp cialement l attention en raison des r percussions des zoonoses sur la production de denr es alimentaires Sauf dans ie cas tout fait particulier de la rage le probl me des zoonoses peut se ramener en ce qui concerne la sant humaine celui des maladies professionnelles Les techniques de l analyse des syst mes peuvent tre applicables l tude de la question Cependant en raison des limitations budg taires et des faibles ressources en personnel on ne pourra se permettre d tre trop ambitieux dans la conception et l ex cution des tudes envisag es L o l on dispose des ressources n cessaires on pourrait effectuer une tude compl te et pr cise Il faudra donc d cider des compromis consentir et d ter miner les solutions entre lesquelles un administrateur ayant r soudre le probl me pourra raisonnablement choisir Pour l tude des zoonoses et de leurs cons quences socio conomiques il peut tre commode d adopter une classification On peut grouper sous une m me rubrique les maladies chroniques comm
16. donner aux projets d tudes conduites en collaboration avec la FAO L attention du Conseil est particuli rement appel e sur l appendice 1 o figu rent les d penses que devrait engager 1 OMS pendant les deux premi res ann es des travaux Pour le programme actuellement envisag il faudrait pr voir des cr dits de 109 000 pour la premi re ann e et de 76 600 pour la deuxi me ann e mais il faut bien se rendre compte qu il s agit d une entreprise de longue haleine et que seule l exp rience acquise aux stades initiaux permettra ensuite de fonder les calculs de co ts sur des bases plus solides Il n a pas t possible de s enqu rir officiellement de la contribution pr cise de la FAO avant de conna tre le sentiment du Conseil ex cutif sur le principe du programme mais il semble que l intervention de cette organisation consisterait 4 organiser des tudes dans quelques uns des instituts PNUD FAO de sant animale dans le Proche Orient et faire participer quelques uns de ses fonctionnaires des r unions et des consultations EB47 49 Page 3 APPENDICE 1 CONSEQUENCES SOC IO ECONOMIQUES DES ZOONOSES As Projet de budget Engagements de d penses pr vues Preni re Deuxi me ann e ann e 1 Consultants 16 200 21 600 9 mois 12 mois 2 Services techniques contractuels 50 000 30 000 3 R union de chercheurs 12 800 4 Voyages en mission pour fonctionnaires du Si ge et des bureaux r gionaux 5 000
17. e contre ces maladies eccocccccercccesccccccnseccvesvee 9 3 1 Choix des zones d tude COCHHEEHOESCHESEOHOHESHSHESHEHOEHHEHEH HS EHHHOHH EEF EHEEHEEE 10 3 2 Crit res applicables au choix des zoonoses tudier sesesessooecoooo 11 4 Donn es n cessaires COKCHOHOHSHOHSHOHHESHHEHHHHSSCHEHCESHSESSHEHEBFESHBEHSSHBFESSHHSeEEHEHEHO FSH EHEOS 11 4 1 Donn es sur la population animale et la population humaine ecccccescves 12 4 2 Mesure de la baisse de productivit observ e dans des populations ani males la suite de la maladie ce 00000000000000 00000000 13 5 Programmes de lutte COCHOCHEEH HEHEHE HSEOHESCHSHHEHSEEHHSEEHSOSEHSHOHHEHASEKRSEKSHEEHEHELESHEBOS 14 6 Evaluation des cons quences socio conomiques des attitudes sociales et culturelles CHORES HOSHSCSESESHEHHSESEHEOHREHREHO SOO BOSBESELEOHHESESSHESEHRAEECHHEHSHAEE 14 Te Directives m thodologiques tablir eeceeseeoseevesnsecevseveeeseseeeeesgeeerenenenee 16 8 R sum des principales conclusions et recommandations esesssssssssesssosese 16 9 R f rences bibliographiques wecccsevecsoseveccscscsesccvsvessesevecsssescssses 18 VPH 70 4 Ce document ne constitue pas une publication ll ne doit faire l objet d aucun compte rendu ou r sum ni d aucune citation sans autorisation de Organisation Mondiale de la Sant Les opinions exprim es dans ies articles sign s n engagent que leurs auteurs Annexe Annexe Annexe Annexe Annexe Estimation du co t de l tude su
18. e l application du syst me PPB aux Etats Unis a t beaucoup moins fructueuse qu on ne l esp rait lorsque ce syst me a t lanc en 1965 On estime cependant que ces difficult s d application sont transitoires les m thodes en question sont maintenant fermement tablies comme instruments de base du processus de la r partition des ressources aux Etats Unis et depuis 1969 en France galement Sans doute seront elles largement employ es dans le monde entier sous une forme ou sous une autre d ici quelques ann es Depuis 1960 environ ces m thodologies ont t appliqu es 4 des probl mes de sant publique notamment dans le domaine des services de sant d abord dans les milieux universi taires puis A partir de 1965 au Department of Health Education and Welfare des Etats Unis d Am rique Par rapport l ampleur des questions analys es dans le domaine militaire ou dans celui des ressources hydrauliques ou des transports les applications th oriques et pratiques faites en mati re de sant sont encore tr s modestes On peut n anmoins dire que les grands probl mes que posent la conceptualisation et les m thodes de mesure ont t d finis et qu on a commenc en r soudre quelques uns 2 1 Application de l analyse des co ts et avantages aux probl mes de sant pos s par les zoonoses On n a fait jusqu pr sent qu un usage limit de l analyse des co ts et avantages dans la planification sanitaire et c
19. e la brucellose ou la tuberculose elles pr sentent certains aspects communs que l on peut tudier quelle que soit la maladie consid r e De m me on peut trouver des ressemblances entre les maladies aigu s comme le charbon ou la rage Une autre fa on d envi sager le probl me serait de prendre pour crit re de classification la nature des effets de chaque zoonose sur la population humaine On pourrait se fonder sur la perte de produits alimentaires qu elles entra nent ou pour aborder la question sous un angle l g rement diff rent sur le faible rendement du travail agricole Enfin une autre solution consisterait classer les zoonoses en fonction de l incapacit de travail ou de l atteinte au bien tre qui en r sultent pour l homme ia Une d cision prendre de bonne heure lorsqu on se demande quelles zoonoses tudier et o mener les tudes a trait au niveau de d veloppement conomique de la r gion Il est vident que les probl mes d organisation seront compl tement diff rents et que l importance donner aux variables sera extr mement diverse selon que l tude se fera dans une zone d agriculture de subsistance dans une r gion exportatrice ou dans un pays essentiellement industriel o l agriculture est fortement m canis e Certains points peuvent tre consid r s comme d j r gl s Par exemple pour ce qui est de la morbidit et de la mortalit des comit s et groupes d experts de 1 OMS ont tabli d
20. e pour deux raisons La premi re est qu on estime non sans justification que l ordre de priorit en politique sanitaire ne doit pas d pendre de consid rations conomiques Il n y a pas accord sur la fa on de mesurer les pertes et profits d ordre social psychologique et autre tels que le soulagement de la douleur la r duction de l aptitude participer la vie sociale le deuil la mort pr matur e etc La deuxi me raison est qu il est difficile de chiffrer les avantages r sultant d une intervention particuli re dans le domaine sanitaire que ce soit au stade de la pr vision ou celui de l valuation Dans une analyse de ce genre les co ts seront les d penses caus es par les acti vit s entreprises pour combattre ou radiquer les zoonoses Quant aux avantages ils seront repr sent s du point de vue de la sant humaine par la diminution des d penses aff rentes la pr vention et au traitement de ces maladies et par l accroissement de la vie efficace d la r duction ou l limination de la morbidit et de la mortalit La diminution des d penses de sant lib re des ressources et a souvent pour effet d augmenter la masse imposabl d o un accroissement des cr dits disponibles d autres fins Si l accroissement de la vie efficace sert apporter une addition nette la production nationale il y aura un gain pour l conomie Ce gain pourra consister en un rendement mat riel qui fera partie du p
21. e sondage dans les enqu tes de morbidit et de sant publique o il a expos les principes essentiels des m thodes de sondage L Organisation mondiale de la Sant publiera prochainement un manuel sur les enqu tes par sondage l usage des agents de la sant publique Une bonne partie des consid rations applicables aux sondages effectu s dans des populations humaines valent galement pour les populations animales La science des sondages s est d velopp e norm ment depuis quelques ann es et l on dispose presque toujours d une technique adapt e la situation l Org mond Sant S r Rapp techn 1966 336 13 Le choix d un plan de sondage et celui de la taille de l chantillon d pendront de l ampleur pr vue du probl me que pose une zoonose du degr de pr cision de l estimation tirer du sondage et du co t des op rations sur le terrain Certaines techniques comme celle du sondage par grappes sont d un emploi tr s pratique En g n ral il faut faire porter le sondage par grappes sur un chantillon d une taille plus grande que dans le cas d un chan tillon al atoire simple pour obtenir le m me degr de pr cision mais le co t global des op rations est beaucoup moins lev Quoi qu il en soit il faut laborer un plan de sondage aussi parfait que possible Tr s souvent on emploie pour des enqu tes de grande ampleur une combinaison de plusieurs m thodes comme celles du sondage stratifi d
22. es mesures d fensives n cessaires pour maintenir la pr valence de la maladie son niveau r duit Par exemple lorsque la pr valence de la tuberculose animale est tomb e 4 un niveau d termin il faut soumettre chaque vache A trois ou quatre preuves de contr le durant sa vie afin de s assurer que la morbidit ne s l ve pas Les d penses entrain es par des mesures de ce genre doivent tre consid r es comme faisant partie des d penses courantes de pr vention et il faudra en pr voir la n cessit avant d entreprendre le programme de lutte D autres questions devront tre examin es cons quences socio conomiques des r glements restrictifs r partition de la charge des pertes et des d penses entre le secteur priv et le secteur public r action de l opinion publique en particulier des propri taires de b tail ou des exploitants d levages et attitude des responsables de l ex cution du programme possibilit l gale et constitutionnelle de mettre en oeuvre le programme 4 toutes ses tapes l 6 Evaluation des cons quences socio conomiques des attitudes sociales et culturelles Dans l valuation des facteurs sociaux il ne faut pas s attacher d couvrir les facteurs purement sociaux par opposition aux facteurs conomiques mais d terminer si les facteurs qu on appelle sociaux culturels et psychologiques par exemple attribution d une 15 valeur aux animaux pour des raisons de pres
23. es rapports o des m thodes d enqu te par sondage sont expos es en d tail Pour plusieurs zoonoses des m thodes de diagnostic applicables l animal et l homme ont t d finies On peut consid rer les zoonoses dans une tr s large mesure comme des maladies professionnelles En effet elles frappent le plus souvent des gens dont l activit profes sionnelle est en rapport avec l levage ou les produits d origine animale Il en r sulte qu en ce qui concerne la sant humaine le probl me des zoonoses se pose surtout dans les r gions essentiellement agricoles Etant donn que des probl mes difficiles surgissent d j lorsqu il s agit de d ter miner l ordre de grandeur des co ts par rapport aux rendements primaires il est peut tre pr f rable de renoncer l examen encore plus ardu des avantages ou des objectifs secondaires Par exemple il ne se justifie pas d envisager la constitution d une race d animaux dot s d une r sistance h r ditaire comme moyen de limiter le r servoir animal d une zoonose Il ne serait pas davantage indiqu de chercher estimer l int r t psychologique qu il y aurait disposer d animaux ne pr sentant aucune menace pour la sant et le bien tre des populations humaines Par contre il est possible de calculer les sommes que d pensent pour se pr munir contre la rage des pays qui en sont exempts Grande Bretagne Hawai Australie etc Il a t sugg r aux participants de con
24. es sur la distribution de la maladie selon le lieu l poque l homme et l animal 11 est indispensable de chercher estimer les pertes lorsque des mesures exactes sont impossibles ou pratiquement irr alisables Il faut admettre qu il est difficile et sans doute impossible de mesurer correctement la perte de productivit humaine On devra donc peut tre se limiter aux donn es relatives la morbidit et la mortalit Pour ce qui est des animaux il n est pas facile de d terminer les pertes subies sauf dans e cas de la mortalit On peut cependant tablir des estimations en se fondant sur les valeurs commerciales courantes de la viande ou du lait et sur la valeur de l animal intact Des estimations d autres pertes de productivit travail des animaux de trait par exemple pourraient tre entreprises mais seraient tr s difficiles tablir Si des mesures de lutte contre une zoonose sont appliqu es il est n cessaire de conna tre la m thode employ e pour le diagnostic et le d pistage le co t de ces activit s l effectif du personnel qui y travaille et le mat riel utilis Il faut s informer de l effi cacit du programme de lutte en se fondant sur la pr valence de la maladie avant et apr s les op rations Si l on a recours des mesures prophylactiques ou th rapeutiques il est indispensable d en conna tre le co t S il y a lieu le co t des indemnit s pour pertes d animaux ou de leur remp
25. f WORLD HEALTH ORGANIZATION 5 BB47 49 ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT 19 janvier 1971 CONSEIL RUE Quarante septi me session Point 2 de l ordre du jour suppl mentaire CONSEQUENCES SOCI0 CONOMIQUES DES ZOONOSES Rapport du Directeur g n ral Dans sa r solution EB45 R4 le Cons il ex cutif a pris note du fait que le Directeur g n ral se proposait d organiser des consultations en vue de l laboration avec le concours de la FAO des plans d tudes pilotes effectuer dans des zones sp cialement choisies pour pr parer conform ment la demande formui e par ia Vingt Deuxi me Assembl e mondiale de la Sant dans la r solution WHA22 35 une m thodologie et des crit res utiliser dans les op ra tions de surveillance des zoonoses et d valuation des programmes de lutte contre ces maladies Ces consultations ont eu lieu Gen ve du 9 au 13 novembre 1970 et Le rapport des participants est pr sent ci joint au Conseil ex cutif ponr son information Etant donn la date r cents des consultations il n a pas t possible de distribuer le rapport assez t t pour permettre aux membres du Conseil d en prendre connaissance loisir Il apparti nt au C nseil de d cider s il entend proc der un examen complet du probl me la pr sente s sidn bu stil pr f re se borner pour l instant un change de vues pr liminaire Les participants ont commenc par examiner o on en
26. il faudra tenir compte du fait que l valuation des produits pr sente moins de difficult s 14 o le march march d exportation ou march int rieur n est pas satur Une adjonction int ressante consisterait examiner le cas de pays ou aucune zoonose particuli re ne s vit mais qui sont pr ts A engager des d penses pour en emp cher l introduction comme le font pour la rage par exemple le Royaume Uni l Australie et la Nouvelle Z lande 11 En ce qui concerne la possibilit de proc der l analyse envisag e il serait peut tre important de choisir des zones o des programmes de lutte contre les zoonoses sont d j en cours d ex cution On y dispose de personnel et d installations susceptibles d tre utilis s pour la collecte des donn es indispensables On peut citer comme exemples les acti vit s entreprises dans plusieurs r gions de l Am rique du Sud et de l Am rique centrale par le Centre panam ricain des Zoonoses et par 1 OPS avec l assistance financi re du PNUD et de la Banque interam ricaine de D veloppement dans les Instituts PNUD FAO de Sant animale au Proche Orient et dans le cadre d accords bilat raux au Kenya et en Ouganda Les consid rations qui pr c dent ne doivent pas tre interpr t es comme visant dissuader un organisme ou un gouvernement d entreprendre une tude des cons quences socio conomiques d une zoonose quelconque dans d autres circonstances o ce serait jug
27. important On peut galement envisager l tude de situations o le r servoir d une zoonose n est pas constitu par des animaux offrant un int r t conomique mais par des animaux sauvages notamment des rongeurs Enfin dans certaines situations o le r servoir est cons titu par les animaux d levage il peut se faire que la zoonose n ait aucune cons quence conomique pour l levage et les produits de l levage mais soit une cause de souffrances humaines 3 2 Crit res applicables au choix des zoonoses tudier Ce choix incombe l organisme qui d cidera d entreprendre une tude de la question il tiendra d ment compte des conditions locales ainsi que de la possibilit de faire usage pour des programmes de lutte des renseignements qui auront t rassembl s Cela dit des comit s FAO OMS d experts s occupent d j de plusieurs zoonoses importantes et ont tabli des rapports techniques et des monographies traitant des aspects biom dicaux de ces maladies Tel est notamment le cas de la brucellose de la tuberculose de la rage de l hydatidose de la leptospirose de la cysticercose et du charbon 4 Donn es n cessaires Dans de nombreuses zones o des tudes seront envisag es les donn es de base sont d j disponibles en grande partie et elles pourront tre utilis es si elles sont d une valeur suffisante et raisonnablement pr cises Sinon il faudra les compl ter ou se renseigner sur les points suivants
28. ins l ments n gatifs des choses telles qu elles sont il faut alors veiller leur remplacement Le co t de ces remplacements sera compris dans le co t total du programme Des tudes de plus en plus nom breuses montrent que le fameux conservatisme des habitants des zones rurales s explique d ordi naire par des consid rations pratiques et qu en fait ces gens sont parfaitement dispos s accepter le changement lorsque les programmes ont visiblement des avantages Certains cas de r sistance oppos e des programmes que les experts consid raient comme devant tre bienfai sants ont sans doute t dus en r alit au fait que les experts n avaient pas su reconna tre la nature et la complexit des probl mes qui se posent aux habitants Ta Directives m thodologiques tablir Le groupe des participants aux consultations estime qu il serait pr matur d tablir un manuel d finitif exposant les m thodes employer sur le terrain pour des tudes sur les cons quences socio conomiques des zoonoses dans diff rents pays avant d avoir essay les m thodes connues dans des tudes pilotes Toutefois il serait extr mement utile de r diger des directives m thodologiques pour les premi res tudes afin d assurer l uniformit des m thodes qui seront appliqu es dans diff rentes zones Il est videmment entendu que des pro tocoles d taill s devront tre labor s pour chacune des tudes en tenant compte des divers fac
29. isant autorit Cela r sulte en partie des in vitables divergences d opinion sur ce qui est pratiquement r alisable ou ce qui serait conforme une sage tactique Lorsqu il s agit de traduire l nonc d objectifs g n raux en r gles de d cision et en m thodes d ex cu tion la ligne de conduite estim e la meilleure d pendra forc ment de jugements sur ce qu on peut accomplir dans les circonstances donn es et sur la mesure dans laquelle les pratiques existantes ou les dispositions institutionnelles peuvent tre modifi es dans un d lai d termin Il n est pas surprenant qu il y ait d saccord sur ces questions entre conomistes d une part et hommes d action d autre part et m me au sein de chacun de ces deux groupes Henderson P D 1968 voir les r f rences bibliographiques la page 18 17 L avis g n ral des participants aux consultations a t que les zoonoses examiner cn priorit sont celles qu num re le rapport du Directeur g n ral au Conseil ex cutif EB45 28 par 4 Le groupe a estim qu on pourrait y ajouter la leptospirose Pour ce qui est de la localisation des tudes sur les cons quences socio conomiques des zoonoses le groupe a t d avis que l tude devrait porter sur diff rents types d levage et d conomie agricole et notamment sur les suivants agriculture de subsistance conomie d exportation grands levages type ranch soci t s o les animaux vivent l t
30. l laitier porcins volailles 10 b conomie de subsistance o l levage occupe une place importante c en opposition aux situations stables vis es sous a et b ci dessus conomie agricole en plein d veloppement par exemple dans la zone d un nouveau r seau d irrigation o l levage occupe une place importante Si les moyens dont on dispose ne permettent pas de faire des tudes dans chacun de ces contextes on pourra peut tre organiser une tude couvrant plusieurs situations g ographico conomiques Au nombre des autres facteurs susceptibles d entrer en ligne de compte on peut citer les l ments suivants a existence sur place de personnel de services et d installations tant pour les activit s de formation que pour l application de la m thodologie b int r t pratique de l tude pour le pays ou la r gion o elle est effectu e par exemple possibilit d obtenir ainsi des indications utiles pour les d cisions prendre sur les programmes de gestion et de lutte c si possible l tude devra tre nettement d termin e et permettre l analyse appro fondie de quelques l ments importants dans une zone limit e ou parmi une population restreinte de mani re accro tre la confiance que l on peut accorder aux r sultats obtenus et d montrer ainsi la valeur ou l absence de valeur de la m thodologie adopt e 3 1 Choix des zones d tude Il est tr s important lorsqu on choisira une z
31. lacement doit tre pr cis Au cas o des campagnes ducatives auraient t entreprises pour agir sur le comportement de la population il y a lieu de les exposer et d en indiquer le co t La liste qui pr c de n est absolument pas limitative Elle ne fait que pr senter des exemples de donn es recueillir Il faudra chaque fois y ajouter les renseignements que l on jugera importants dans le contexte de l tude entreprise Les donn es n cessaires pour certains aspects de l tude sont pr cis es ci apr s d une mani re plus d taill e 4 1 Donn es sur la population animale et la population humaine Afin d valuer les cons quences socio conomiques des zoonoses et de la lutte contre ces maladies ou d laborer des mod les pour l analyse des co ts et avantages des programmes de lutte il est indispensable de disposer de certaines donn es de d part sur l ampleur du probl me et sur ses caract ristiques pid miologiques Dans beaucoup de pays les donn es sont rares ou n ont pas t rassembl es Un recensement complet de tous les animaux indiquant en outre leur tat sanitaire serait d un co t prohibitif et n est g n ralement pas n cessaire pour la planification des tudes Une enqu te par sondage bien con ue doit dans la plupart des cas fournir les renseignements voulus avec une exactitude suffi sante Le Comit OMS d experts des Statistiques sanitaires a publi un rapport intitul Les m thodes d
32. ment conomique g n ral du pays a t analys dans ses rapports avec le d veloppement de l levage notamment du point de vue de l effet de l industrie de l levage sur la balance des paiements du pays II Dette ext rieure et capacit d emprunt du pays Pour chaque pays des tudes ont t faites sur la projection du remboursement de la dette ext rieure en relation avec la capacit du pays de contracter de nouveaux emprunts Cette donn e a t compar e aux effets de l importation et de l exportation de b tail pendant la m me p riode III Analyse conomique du projet a Tendances de la production dans le secteur de l levage b Exportation et importation de produits d origine animale c Projections de la demande de produits d origine animale d Analyse conomique i des co ts ii des avantages iii du taux interne de rendement e Conclusions Les avantages assur s par chaque programme se refl tent dans l accroissement de la production de viande et de lait et dans le nombre de t tes de b tail abattables Dans le calcul du rapport avantages co t on a pos qu un certain pourcentage du b tail abattu tait atteint de fi vre aphteuse et que les pertes en r sultant repr sentaient un certain pourcen tage de la valeur du b tail Ces pourcentages ont t calcul s sur la base d observations cliniques et pid miologiques effectu es sur le terrain et de chiffres comparatifs provenant d abattoirs En
33. mique pour chaque projet Il s agissait d conomistes de sp cialistes de la biom trie d experts en marketing d analystes de projets et d administrateurs Chaque projet a t examin sous les angles suivants a Tableau incidence et pr valence de la fi vre aphteuse dans le pays b Analyse territoriale comparative des pertes r sultant de la fi vre aphteuse exprim es par la diminution de la production de viande et de lait le nombre de b tes abattues affect es la proportion du co t des animaux etc c Evaluation des pertes indirectes notamment en fonction des cours sur les march s int rieur et ext rieurs d Programme envisag soit i Plan national aspects techniques et financiers ii Ex cution du projet calendrier des engagements de fonds aide technique r glementation relative aux achats inspection et surveillance iii Organisation de la campagne personnel secteur g ographique vaccins programmes de vaccination objectifs des campagnes de vaccination iv Evaluation de la campagne v Continuit de la campagne e Justification du projet i Possibilit technique de r alisation ii Possibilit financi re de r alisation iii Effet conomique sur l industrie du b tail valuation des pertes et avantages 25 Annexe 3 L analyse conomique de chaque projet a t effectu e trois points de vue I Changements conomiques r cents dans le pays Le d veloppe
34. nitaire local Institution de proc dures administratives Choix du personnel et assemblage des quipements n cessaires Au quartier g n ral Fournir un soutien administratif S assurer le personnel et les fournitures n cessaires Fournir des services de laboratoire et des services de statistiques Assurer la coordination avec d autres institutions En outre installer une station op rationnelle distincte pour le projet ainsi que des sous stations en cas de besoin Personnel Directeur des travaux sur le terrain Cadres 1 Chef des services de laboratoire 2 Statisticien 3 Sp cialiste des sciences sociales 4 Ecologiste 5 M decin 6 V t rinaire 20 Annexe 1 Te Chef des prospecteurs a des cas humains b des cas v t rinaires 8 Economiste 9 Epid miologiste Personnel affect aux travaux sur le terrain Recenseurs Infirmi res de la sant publique Infirmi res auxiliaires Assistants sociaux Instituteurs Dipl m s de cours universitaires Assistants v t rinaires Moniteurs agricoles Mesures prendre Etablir des laboratoires de campagne et un laboratoire au quartier g n ral Se procurer l quipement n cessaire ou s assurer de sa pr sence Pourvoir la collecte et l enregistrement des donn es et leur acheminement sur le quartier g n ral pour traitement automatique Se procurer des cartes grande chelle du secteur Se procurer les r sultats des recensements officiels ou op rer un
35. ntage qu il conviendrait d employer Les principaux probl mes que pose l application de l analyse des co ts et avantages aux services m dico sanitaires sont les probl mes de mesure Il est m me rarement possible de d terminer d une mani re simple et directe le montant des d penses caus es par la pr vention et le traitement des zoonoses Les budgets de la sant ne sont jamais ou presque jamais tablis de fa on distinguer entre elles les d penses relatives des affections d origines diff rentes par exemple les tuberculoses d origine humaine et les tuberculoses d origine animale ou m me les d penses concernant les diverses affections D autre part la d pense marginale aff rente au traitement d un cas de plus ou l conomie r sultant du fait qu on n a pas soigner certains types de cas peuvent s carter norm ment de la d pense moyenne Pour la mesure de la perte conomique due la morbidit ou la mortalit le cas le plus simple est celui des salari s En pareil cas on emploie par convention comme mesure de la perte subie le montant brut de la r mun ration Cette m thode ne donne qu une approximation car l conomie de march n assure pas aux travailleurs une r tribution toujours exactement gale A leur contribution nette 4 la production En outre on ne peut l appliquer que si l on conna t les chiffres de morbidit et de mortalit dans les diff rents groupes conomiques de la population active Il fa
36. omme des contacts directs ou indirects ce qui est d une importance vidente dans les enqu tes sur les zoonoses Ces r partitions en groupes pourront tre utiles pour les recensements de la population ani male effectuer dans les tudes envisag es ici 4 2 Mesure de la baisse de productivit observ e dans des populations animales la suite de la maladie 11 est indispensable d avoir des rgnseignements valables sur ce point pour pouvoir d terminer les avantages conomiques que procurerait l limination de la maladie Dans beaucoup de pays cependant les donn es dont on aurait besoin sont inexistantes et dans les autres elles sont presque invariablement fragmentaires et incompl tes On dispose de donn es utiles sur plusieurs maladies dans diverses parties du monde mais elles sont pratiquement toujours entach es de d fauts graves L tude des zoonoses et la quantification de leurs cons quences socio conomiques sera relativement ais e pour les maladies g n ralement mortelles par exemple la rage mais beaucoup plus difficile pour celles dont les effets portent sur l efficacit reproductive ou productive surtout si l infection est souvent cliniquement inapparente leptospirose brucellose Au d but de l tude il faudra peut tre recourir des estimations raisonn es Il est cependant recommand d entreprendre si possible des enqu tes pour obtenir des mesures plus pr cises de l abaissement de la productivit d
37. on g ographique et aspects biologiques 3 Principes fondamentaux applicables aux investigations sur les zoonoses i ii iii aspects pid miologiques aspects conomiques aspects sociologiques 4 Donn es de base n cessaires i ii iii iv donn es pid miologiques et cologiques donn es d mographiques sur la population humaine les animaux domestiques et les animaux sauvages pr valence et incidence des maladies cons quences biom dicales des maladies facteurs conomiques caract ristiques et indicence des maladies sur la production animale la commercialisation et le traitement des produits et leur vente sur les march s ext rieurs la nutrition humaine la productivit humaine les autres ressources utilisation des terres par exemple facteurs sociaux caract ristiques d mographiques et r percussions non quantifiables des maladies strat gies effectives et potentielles de lutte contre les maladies leurs effets biom dicaux et conomiques 5 Conception organisation et strat gie d tudes sur les cons quences socio conomiques des zoonoses i personnel ii niveaux des besoins en renseignements iii traitement des donn es iv application de la th orie des syst mes 4 1 valuation des projets 6 Analyse et interpr tation des donn es 7 Synth se des conclusions i discussion des avantages conomiques et sociaux de diverses strat gies possibles ii cri
38. one pour y tudier les cons quences socio conomiques des zoonoses et de la lutte contre ces maladies de d terminer s il existe une r elle possibilit de voir l tude donner assez vite des r sultats qui permettent de modifier la situation tant dans le sens dtun accroissement de la production d animaux et de produits d origine animale que dans celui de l am lioration de la sant et du bien tre des populations Les tudes devront englober diff rents types d conomie agricole et diff rents types de milieu socio culturel La m me maladie rencontr e dans des milieux humains diff rents peut avoir des cons quences diff rentes Par exemple la fi vre aphteuse qui n est pas consid r e comme une zoonose importante a des effets tout fait diff rents dans un pays exportateur de viande comme l Argentine et un pays comme l Inde o le boeuf sert surtout d animal de trait pendant une partie de l ann e Les tudes devront se faire dans des zones conomie de subsistance aussi bien que dans des r gions exportatrices d animaux ou de produits d ori gine animale dans des zones o les exploitations agricoles sont collectives comme dans des zones o elles sont priv es De m me elles pourraient porter sur des situations d agriculture extensive avec b tail paissant en libert et d agriculture intensive petites propri t s priv es o les animaux sont toujours l table Dans le choix des pays o les tudes seront men es
39. onoses 6 Cours de formation de br ve dur e Il s agirait d une formation donn e sur place du personnel appel participer plein temps ou mi temps aux travaux Des consultants et peut tre aussi des fonctionnaires de 1 OMS pourraient tre appel s aider conduire ces cours en cas de besoin The issue of this document does not constitute formal publication it should not be reviewed abstracted or quoted without the agreement of the World Health Organization Authors atone are responsible for views expressed in signed articles N N WORLD HEALTH ORGANIZATION EB47 49 ORGANISATION MONDI ONDIALE DE LA SANT APPENDICE 2 CONSULTATIONS SUR LES CONSEQUENCES SOCIO ECONOMIQUES DES ZOONOSES ET DE LA LUTTE CONTRE LES ZOONOSES avec la participation de la FAO Gen ve 9 13 novembre 1970 _ RAPPORT AU DIRECTEUR GENERAL Table des mati res Pages Liste des participants aux consultations eeecvevcccccccsccevecsevesccscscosssesescee 3 1 Introduction 000000000006 0000002000000000000000000000000000000 00000 5 2 Etat actuel de l analyse des co ts et avantages ceseccccoscccsvecvevscscvcccces 6 2 1 Application de l analyse des co ts et avantages aux probl mes de sant pos s par les ZOONOSES eos seneeseesscceecesveerecnseseeneesces 7 2 2 Etat actuel de l analyse conomique dans les services v t rinaires 9 3 El ments essentiels d une tude sur les cons quences socio conomiques des zoonoses et de la lutt
40. proc der une tude de ce genre sans devoir recruter trop de personnel ext rieur Le plan de recherche qui permettra sans doute le mieux de d terminer les effets congmiques et sociaux des zoonoses sur la sant humaine est celui qui pr voit une tude longi tudinale effectuer sur un chantillon de familles ou de m nages L ex cution d une telle recherche exige qu on y consacre beaucoup de temps et de moyens et qu elle soit entreprise par une quipe multidisciplinaire r unissant de hautes comp tences D autre part la recherche ne pourra pas r soudre tous les probl mes de mesure car beaucoup d entre eux consistent en questions d appr ciation de valeurs L objectif global de l op ration envisag e est nonc dans le titre m me du pr sent rapport Les sch mas conceptuels employer dans l analyse des donn es pourront viser four nir 1 un cadre analytique pour l examen des objectifs op rationnels et de l ex cution 2 les r sultats attendus L analyse perdrait une bonne partie de son utilit si l on n examinait les donn es qu au d but et la fin d un programme Elle doit tre continue afin que les connaissances nouvelles qui s en d gagent puissent tre r introduites dans le syst me et le modifier la mani re d un feed back i 18 9 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Prest G R amp Turvey R 1965 Cost benefit analysis a survey The Economic Journal 75 683 735 Henderson P D 1968 In
41. pte de la n cessit d apprendre des enqu teurs valuer la d pendance sociale et psychologique des habitants l gard de leurs animaux et les cons quences qu entra nerait probablement pour eux le fait d en tre priv s Pour qu un enqu teur soit capable de faire des valuations de ce genre il faut qu il ait appris p n trer la vie des habitants gagner leur confiance et s assurer leur bon accueil tout le moins au point qu on ne le consid re pas simplement comme un nouvel agent envoy par une autorit lointaine et impopulaire Sinon il ne sera pas m me de se familia riser avec la vie et les probl mes des habitants suffisamment pour pouvoir donner des avis ceux qui sont charg s de d cider des m thodes appliquer dans une campagne contre une zoonose dans la zone consid r e Une action de ce genre permet d viter des r actions n ga tives et d autres l ments d favorables qui risqueraient d emp cher la bonne ex cution du programme et d en r duire l efficacit Ecology of Cattle in Rural West Bengal a preliminary report The Johns Hopkins University Center for Medical Research and Training Calcutta 17 Inde IUCN 11T M H6 16 Il faut bien comprendre que cela ne signifie pas qu il faille abandonner les pro grammes de lutte si les habitants y sont hostiles parce qu ils sont trop attach s aux choses telles qu elles sont Si des programmes exigent l limination de certa
42. r les cons quences socio conomiques des zoonoses et sur la lutte contre ces maladies sscceveccccccvecccoce Sch ma d un mod le de PPB pour l radication de la tuberculose aux Etats Unis d Am rique eee eeseeeseeeeseseeeeeeeeereeserereeoeee Exemple de renseignements requis pour une analyse co t avantage rela tive aux services de m decine v t rinaire dans plusieurs pays de l Am rique latine nues R sum d tudes d conomie v t rinaire effectu es l Universit de Melbourne Australie Soon eessense Canevas sugg r pour l tude des cons quences socio conomiques des zoonoses et de la lutte contre ces maladies esseoosessessssvsscsse Pages 19 21 24 26 27 LISTE DES PARTICIPANTS AUX CONSULTATIONS Professeur B Abel Smith Department of Social Science and Administration London School of Economics and Political Science Houghton Street Aldwych Londres W C 2 Royaume Uni Professeur B Babudieri Vice Pr sident Istituto Superiore di Sanita Viale Regina Elena 299 00161 Rome Italie Dr Benjamin D Blood International Health Attach Mission des Etats Unis d Am rique aupr s de 1 Office des Nations Unies et des autres organisations internationales Gen ve Professeur Daniel Cohen Section of Epidemiology and Public Health School of Veterinary Medicine University of Pennsylvania 3800 Spruce Street Philadelphie Pa 19104 Etats Unis d Am rique Dr Peter R Ellis Dep
43. recensement ad hoc Etablir l intention des investigateurs un manuel d instructions sp cifiant ce que l on attend d eux d finissant les termes techniques utiliser sur chaque formule et pr cisant la mani re dont ils doivent tre cod s Pourvoir au transport des enqu teurs Pourvoir aux d placements du personnel entre la station de campagne et le quartier g n ral pour L obtention de fournitures etc Pourvoir au transport des consultants et du personnel appel s participer des r unions Il ne faut pas se dissimuler qu il est extr mement compliqu de d terminer avec une approximation suffisante les d penses engag es pour obtenir une r duction donn e de l incidence des zoonoses Ce ne sera peut tre pas le cas dans un pays ot telle ou telle technique a d ja t prouv e ot il existe de bons moyens de transport et o l on dispose de personnel capable d appliquer fid lement des instructions pr cises Mais il en va tout autrement dans une r gion o les op rations scientifiques repr sentent une notion inconnue ou mal comprise o les cadres sont en nombre tr s limit o il est difficile de recruter et de former des agents d op rations s rs et o se posent des probl mes s rieux d acc s et de transport Le co t d une intervention ou d un travail donn dans un centre de recherches ou une ferme de d monstration ne permet gu re de se rendre compte de ce que cofiterait la m me d marche l chelle nationale
44. roduit national mesurable ou en services qui n entreront pas en ligne de compte dans le calcul du produit national Sur le plan humain le gain pourra tre individuel limination de la douleur soins donn s aux enfants par leurs parents fait de pouvoir jouir de la vie et d avoir des rapports normaux avec autrui etc ou collectif satisfaction de savoir qu une maladie redoutable devient plus rare ou cesse de repr senter un danger Les co ts et les avantages interviendront normalement des poques diff rentes On peut m me pr sumer que les avantages persisteront pendant de nombreuses ann es Tel est le cas en particulier de la pr vention de l invalidit chronique ou de la mortalit pr ma tur e L invalidit implique parfois outre la perte d une contribution au produit national des soins qui obligent retirer une deuxi me personne de la population active Il en est souvent de m me du d c s pr matur d autres devront prendre soin des personnes qui taient la charge du d funt Dans l analyse des co ts et avantages la mise en rapport de co ts et d avantages intervenant des poques diff rentes soul ve un probl me particulier C est ainsi que l on attribue normalement une valeur moindre aux gains futurs qu aux gains de l ann e en cours Le taux appliquer cet effet varie selon les pays et les conditions conomiques mais m me dans des cas pr cis les sp cialistes ne sont pas d accord sur le pource
45. sbrod Burton A 1961 Economics of public health University of Pennsylvania Press Philadelphia Pa Scrimshaw N S Taylor C E amp Gordon J E 1971 Interactions entre l tat nutri tionnel et l infection Organisation mondiale de la Sant S rie de Monographies N 57 Gen ve 19 ESTIMATION DU COUT DE L ETUDE SUR LES CONSEQUENCES SOCIO ECONOMIQUES DES ZOONOSES ET SUR LA LUTTE CONTRE CES MALADIES On pourra se faire une id e de ce que cofiterait une s rie d tudes sur les cons quences socio conomiques des zoonoses et sur la lutte contre ces maladies en se reportant une investigation effectu e par le D partement de l Agriculture des Etats Unis d Am rique sur la trichinose bien que limit e aux seuls porcins cette tude est revenue 250 000 300 000 Pourtant les donn es et le personnel qualifi indispensables existaient d j et il n a pas t n cessaire de former un personnel inexp riment ni de cr er de toutes pi ces une infrastructure op rationnelle Dans une r gion o les moyens mat riels ou le personnel font d faut le dispositif et les cat gories de personnel indiqu s ci apr s seraient pr voir Les effectifs requis dans chaque cat gorie d pendront de la r gion qu il s agit d explorer de ses caract ristiques g ographiques et conomiques et de l ampleur du probl me des zoonoses Organisation des travaux sur le terrain Utilisation des ressources de l organisme sa
46. se fondant sur ces calculs et sur les r sultats attendus de la campagne on a estim le gain attendu en pourcent de la valeur totale du b tail abattu L accroissement de la production laiti re a t estim sur la m me base que celle qui avait t appliqu e dans le cas de la production de viande c est dire en fixant la perte de production de lait au m me pourcentage que celui qui avait t retenu pour la perte de production de viande Pour estimer l accroissement des ressources en b tail on a compar le taux de croissance du b tail ant rieurement la campagne avec l augmentation du taux de reproduction escompt e sous l effet de la campagne La valeur de cette augmentation a t calcul e sur la base des cours projet s sur les march s int rieur et ext rieurs Il n a pas t tenu compte dans l estimation de ces effets quantitatifs de l am lioration que la campagne contribuerait apporter la position de l industrie de l levage sur les march s int rieur et ou ext rieurs en facilitant l acceptation des produits et en permettant des prix plus avantageux Le taux interne de rendement a t calcul sur la base des projections faites pour l ensemble de la dur e d ex cution du programe car on ne s attend pas avant dix ans une augmentation sensible du b tail abattable 26 ANNEXE 4 RESUME D ETUDES D ECONOMIE VETERINAIRE EFFECTUEES A L UNIVERSITE DE MELBOURNE AUSTRALIE Les travaux se poursuiven
47. struire un mod le tenant compte des variables importantes et indiquant lesquelles interviennent le plus dans le probl me des cons quences socio conomiques des zoonoses Il se peut que certaines variables peut tre les plus impor tantes ne soient pas quantifiables Par exemple quoi qu il en co te du point de vue de la souffrance humaine ou du faible rendement de la production des tabous religieux ou sociaux peuvent obliger une collectivit conserver la cause de ses maux Pour r sumer le Secr tariat faisait aux participants les suggestions minimales suivantes 1 Examiner les conditions requises pour l tude des cons quences socio conomiques des zoonoses et de la lutte contre les zoonoses 2 D finir les donn es de base recueillir 3 Choisir parmi les m thodes dont on dispose celle employer pour recueillir les donn es de base et proposer des m thodes pour en faire l analyse 4 D terminer si l tude est r alisable Les participants aux consultations ont examin diff rents aspects du probl me ainsi que les diverses possibilit s et limitations des travaux envisag s Ils ont d cid d examiner titre pr alable l tablissement des plans des tudes l tat actuel de l application des m thodes modernes d analyse des co ts et avantages aux domaines de la sant humaine et de la sant animale Les principes sur lesquels repose la m thodologie des tudes de ce genre ont t examin s du
48. t res observer dans l adoption des d cisions et place de la lutte contre les zoonoses dans la planification socio conomique
49. t depuis cinq ans sur l application de la th orie cono mique l laboration de programmes de sant animale et la prestation de services v t ri naires On s est principalement attach jusqu ici d couvrir des strat gies optimales de lutte contre les maladies end miques au niveau de l exploitation individuelle et examiner comment la lutte contre les zoonoses pourrait devenir partie int grante de la gestion des levages et exploitations agricoles Le probl me des d cisions prendre face aux maladies pid miques a galement t tudi dans une certaine mesure Par ailleurs des investigations sont en cours sur les points suivants lutte contre la mastite et mesures d hygi ne observer sur toute l tendue de l exploitation pour le b tail laitier conomie de la lutte contre les maladies chez le b tail de boucherie et aspects conomiques de la lutte contre les parasitoses chez les ovins Une tude est d autre part pr vue sur l conomie de la lutte contre la cysticercose et l chinococcose chez les ruminants ind pendamment de ces projets on travaille la mise au point de mod les pour l tude de l cologie de syst mes de production animale et la formulation de strat gies optimales de lutte contre les maladies 27 ANNEXE 5 CANEVAS SUGGER POUR L ETUDE DES CONSEQUENCES SOCIO ECONOMIQUES DES ZOONOSES Chapitre ET DE LA LUTTE CONTRE CES MALADIES 1 Introduction 2 Zoonoses r partiti
50. teurs locaux qui peuvent avoir un rapport avec la question On trouvera l annexe 5 un projet de recueil de directives 8 R sum des principales conclusions et recommandations Pour tablir correctement une tude des cons quences socio conomiques des zoonoses et de la lutte contre ces maladies il est indispensable que des repr sentants de plusieurs disciplines rassemblent des donn es puis es 4 de nombreuses sources et que des sp cialistes particuli rement comp tents analysent cette documentation Il s agit l d une t che extr mement complexe mais cela ne doit pas en soi constituer un obstacle l valuation des diverses cons quences que peut entra ner pour un pays le fait d accepter le maintien de la pr sence de ces maladies d agir pour en r duire la pr valence ou de s efforcer d emp cher qu elles n envahissent un territoire o elles ne s vissent pas Il faut pr ciser qu il ne s agit pas seulement d une tude quantitative mais que des valeurs d ordre social doivent entrer en ligne de compte tant avant qu apr s l analyse envisag e Un auteur a crit ce qui suit Les grandes questions que posent les crit res d investissement adopter pour les entreprises publiques sont loin d tre r gl es Il n existe pas de principes codifi s qui soient accept s et applicables partout pas de manuel d instructions que les gouver nements et les entreprises publiques elles m mes puissent prendre comme guide fa
51. tige ou des motifs religieux ou affectifs reposent sur des consid rations conomiques ayant de l importance pour la population locale m me si on n en tient pas souvent compte dans l tude de l conomie nationale C est ainsi que dans un document paru r cemment sur l cologie du b tail dans les zones rurales du Bengale occidental le Dr Stewart Odenthal fait les remarques qui suivent 1 La productivit des vaches semble faible surtout si on la compare ce qu elle est dans les pays occidentaux Il faut cependant se rendre compte que les normes occidentales ne sont pas applicables telles quelles en Inde La raison fondamentale pour laquelle on a du b tail n est pas du tout la m me Dans les pays occidentaux les produits principaux sont la viande et le lait en Inde l l ment principal est le travail fourni par l animal de trait tandis que le lait n a qu une importance secondaire On trouve g n ralement en Occident de grands troupeaux de b tail de boucherie ou de b tail laitier en Inde par contre le b tail appartient une famille et sert toutes sortes de fins En Occident les cultures fourrag res constituent un secteur important de l conomie ou bien de vastes tendues sont en p turages En Inde ni l une ni l autre de ces deux ressources ne sont tr s d velopp es et l alimentation du b tail consiste surtout en sous produits des cultures destin es la consommation humaine En Occident les produits de l levage sont
52. u sondage plusieurs degr s et du sondage par grappes Un choix judicieux du plan d chantillonnage a pour effet de r duire les erreurs d chantillonnage et donc d augmenter la pr cision Toutefois dans toutes les enqu tes d ordre m dical les erreurs non imputables l chantillonnage erreurs de mesure absences de r ponse etc sont tr s importantes Pour r partir rationnellement les ressources destin es aux enqu tes par sondage il faut tenir compte de la n cessit d viter dans la m me mesure les erreurs des deux types En r gle g n rale des enqu tes par sondage de grande ampleur sont pr c d es d tudes exploratoires Ces tudes permettent de perfectionner la m thodologie et servent de base la mise au point d un plan de sondage bien con u Elles peuvent en outre donner une premi re id e de l ampleur de la maladie consid r e Lorsqu il sera n cessaire de rassembler un grand nombre de donn es et que des consid rations de co t et de disponibilit s l exigeront le sondage pourra se faire en deux tapes un premier sondage sur un grand chantillon afin de recueillir des donn es dans une vaste population sur un petit nombre de points puis un sondage sur un sous chantillon permettant de proc der des tudes plus d taill es Un groupe scientifique OMS sur les enqu tes s rologiques fins multiples a propos de r partir les animaux en diff rents groupes suivant qu ils ont avec l h
53. uestions de valeur que soul ve une analyse purement conomique des effets des zoonoses Par exemple on peut admettre que l objectif vis est de r duire le nombre de d c s pr matur s et que la m me valeur sera attribu e toutes les vies humaines On peut alors entreprendre une tude co t efficacit pour comparer ce que co te la pr vention d un d c s d telle ou telle zoonose ce que co te la pr vention des d c s imputables d autres causes Toutefois cela suppose qu on attache la m me importance la mort quel que soit l ge et qu on ne tienne aucun compte de l invalidit chronique et douloureuse qui peut pr c der le d c s ou ne pas aboutir une mort pr matur e Une autre unit de mesure applicable aux tudes du rapport co t efficacit est le nombre de jours de vie efficace mais elle suppose qu on affecte des coefficients de pond ration aux degr s d invalidit et qu on tablisse un taux de correspon dance entre les journ es d invalidit et les journ es perdues par suite d une mort pr matur e Il est difficile de s entendre sur la d finition de l objectif des services m dico sanitaires et c est l une des principales raisons pour lesquelles on a si peu utilis dans le secteur sant les m thodes de l analyse des co ts et avantages et des tudes du rapport cofit efficacit Il n est pas facile non plus d obtenir des donn es pid miologiques nettes sur la morbidit et la mortalit imputa
54. un accroissement de la productivit En pareil cas des estimations fond es sur un jugement correct compl t es et v rifi es par des enqu tes limit es devraient suffire pour permettre aux administrateurs de la sant publique humaine et v t rinaire de voir la place qu ils doivent r server la lutte contre les zoonoses dans leurs programmes ran e rer z Actes off Org mond Sant 2 Document FB45 28 3 Actes off Org mond Sant 176 EB47 49 Page 2 Ces consid rations de co t et d opportunit ont amen les consultants pr coniser que du moins au d but les tudes soient entreprises dans des instituts travaillant d j sur les zoonoses tels que le Centre panam ricain des Zoonoses de Ramos Mej a Argentine et les ins uts pNUD FAO de sant animale dans le Proche Orient qui disposent d ja de bon nombre d ue ou services indispensables Par ailleurs la FAO et l OMS pourraient accorder leur soutien des pays disposant d un quipement suffisant pour pouvoir mener des tudes moyennant un aide ext rieure restreinte tant entendu qu ils devraient satisfaire aux cri t res d finis dans le rapport pour l utilisation des r sultats dans des programmes de lutte En outre elles pourraient aider coordonner les tudes pr vues avec celles qui sont d j en cours 7 Le Directeur g n ral soumet les recommandations ci dessus au Conseil ex cutif pour lui permettre d examiner la suite
55. ut par ailleurs supposer que la perte de production n est pas compens e par une r duction du ch mage ou du sous emploi ou par une augmentation relative de la population conomiquement active Dans le cas des travailleurs ind pendants et en particulier des petits exploitants agricoles il est plus difficile d tre certain que la morbidit ou la mortalit ont provoqu une perte de production et s il en est ainsi de mesurer cette perte Cela est d au simple fait que des parents ou des proches ont pu compenser la perte en tout ou en partie On suppose ici videmment que la production un niveau technologique donn est limit e non par la main d oeuvre disponible mais par le capital et la superficie des terres En d autres termes on suppose qu il y a sous emploi Les cons quences sociales de la morbidit et de la mortalit pr matur e varieront selon le type de soci t et notamment selon la mani re dont elle se situe eu gard aux crit res suivants conomie de subsistance ou conomie de march r les attribu s aux hommes et aux femmes fa on d lever les enfants obligations r sultant des liens de parent Les cons quences conomiques et sociales pourront tre influenc es par le r gime foncier par l acceptation ou l interdiction de se remarier par les dispositions pr vues pour les biens d une personne d c d e Si l on renonce utiliser une unit mon taire de mesure on peut viter certaines des q
56. vantages co ts du programme actuel et des trois r visions consid r es avec divers taux d actualisation sont r sum s ci apr s R sum des rapports avantages co ts Taux d actualisation Taux d actualisation Taux d actualisation Formule retenue Programme inchang Destruction accrue des troupeaux infect s Taux accru de d pistage Int gration des deux r visions consid r es C est la derni re formule qui garantirait le meilleur rapport avantages co ts aux divers taux d actualisation retenus ainsi que le co t total le plus faible et la r alisation de l radication dans le d lai le plus bref 24 ANNEXE 3 EXEMPLE DE RENSEIGNEMENTS REQUIS POUR UNE ANALYSE COUT AVANTAGES RELATIVE AUX SERVICES DE MEDECINE VETERINAIRE DANS PLUSIEURS PAYS DE L AMERIQUE LATINE En 1966 des analyses co t avantages ont t entreprises dans plusieurs pays sud am ricains en pr vision de demandes de pr ts soumettre 1 Inter American Development Bank IDB pour le financement de plans nationaux de lutte contre la fi vre aphteuse Ces tudes ont t conduites par des fonctionnaires de services v t rinaires nationaux en troite collaboration avec des consultants du Centre panam ricain de la Fi vre aphteuse La Banque a fourni sur la r serve pour impr vus ou sur des fonds d assistance technique une aide financi re destin e couvrir le co t des conseillers techniques charg s des tudes de faisabilit cono
57. vestment criteria for public enterprises in Turvey R ed Public enterprise selected readings Penguin Books Gt Britain Grosse Robert N 1969 Problems of resource allocation in health in The analysis and evaluation of public expenditures the PPB system vol 3 Government Printing Office Washington D C pp 1197 1223 Subcommittee on Economy in Government of the Joint Economic Committee Klarman Herbert E 1965 The economics of health Columbia University Press Mushkin Selma J 1962 Health as an investment Journal of Political Economy 70 5 part 2 pp 129 157 A Mushkin Selma J amp Collings Francis d A 1959 Economic costs of disease and Injury Public Health Reports 74 9 795 809 Linnenberg Clem C 1964 How shall we measure economic benefits from public health services Economic benefits from public health services Department of Health Education and Welfare PHS Publication N 1178 Rice Dorothy P 1966 Estimating the cost of illness Department of Health Education and Welfare PHS Publication N 947 6 Rivlin Alice 1969 The planning programming and budgeting system in the Department of Health Education and Welfare Some lessons from experience in The analysis and evaluation of public expenditures the PPB system vol 3 Government Printing office Washington D C pp 909 922 Subcommittee on Economy in Government of the Joint on Economic Committee Congress of the United States Wei
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