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L`Enseignement des sciences fondamentales - unesdoc
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1. Sydney micro skills Series 1 Handbook Reinfor cement basic questioning variability Sydney Sydney Univer sity Press 1973 284 Unesco Bureau international de l ducation Conf rence internationale de l ducation 33 session Rapport final Gen ve Unesco 1971 285 New trends in the utilization of educational technology for science education Paris Unesco 1974 p 221 239 286 Projet pilote sur les nouvelles m thodes et techniques d enseignement de la biologie en Afrique Rapport final Paris Unesco 1972 287 L cole et l ducation permanente Quatre tudes Paris Unesco 1972 288 Regional Office for Education in Asia Regional experts meeting on the Asian programme of educational innovation for development Bangkok Unesco 1974 289 United States Department of Health Education and Welfare Office of Education Preservice science education of elemen tary school teachers Preliminary report ERIC Doc ED 032229 290 Universiti Sains Malaysia Centre for Educational Studies 1974 1975 Minden Pulau Pinang Universiti Sains Malaysia 1974 291 University of Ife Department of Education Science methods 1974 75 Multigraphi 142 292 University of London Institute of Education Graduate Cer tificate in Education London University of London 1972 293 The University Centre for Teachers Programme autumn 1974 London Un
2. Il existe un certain nombre de r flexions sur les qua lit s que l on peut attendre des enseignants et des ensei gnants de biologie en particulier Parmi celles ci on peut signaler la liste tablie par l Association nationale des pro fesseurs de sciences des Etats Unis d Am rique 202 Natio nal Science Teacher Association NSTA qui permet cha cun de se contr ler le professeur de sciences doit avoir une bonne formation scientifique et en sciences humaines il doit avoir une conception pratique de l ducation ainsi que les savoir faire p dagogiques n cessaires il doit continuer durant toute sa carri re am liorer ses connaissances et ses qualit s professionnelles il doit contribuer cr er un milieu favorable a l enseignement il doit maintenir son sta tut professionnel contribuer l am lioration de l enseigne ment des sciences et s int resser profond ment la qualit des futurs enseignants de sciences l Universit du Mary land Melton Goldman 95 a r cemment tabli une liste en 75 points des qualit s professionnelles des ma tres et cet auteur estime qu elle repr sente un outil pour les profes seurs en exercice en leur permettant d valuer eux m mes leurs comp tences en mati re d enseignement des sciences Cette liste comporte les parties suivantes connaissances de base techniques de formation mise au point des curricu lums connaissance des organisations professionn
3. The role of audio tutorials in technical education The Australian technical teacher vol 1 n 1 mai 1969 p 13 19 186 Science by radio and television in a developing country Mauritius a case study The Australian science teachers journal vol 16 n 2 ao t 1970 p 21 27 187 Unesco Pilot Project for the improvement of biology teaching in Africa Unesco news Camberra City The Austra lian National Advisory Committee for Unesco vol 25 n 2 1974 p 5 8 188 Unesco Pilot Project on new approaches and techniques in biology teaching in Africa A guide for Pilot Project study groups Paris Unesco 1969 189 Mohr P Current research and development reports in inser vice training and curriculum planning for teacher education Washington D C Bureau of Educational Personnel Develop ment Division of Assessment and Co ordination 1971 ERIC Doc ED 083148 190 Morris L V Science education in Lebanon Science educa tion vol 53 n 1 5 1969 p 221 224 140 191 Morrison A McIntyre D Teachers and teaching 2 d Harmondsworth Middlesex Penguin Education 1973 192 Mouton H R for Director of Education Department of Education of Cape of Good Hope P O Box 13 Cape Town 8000 Afrique du Sud 193 Mowrer D E The skillshop for teacher inservice training Educational technology reviews Series Number Four Tea cher education and educational te
4. L influence des nouveaux quipe ments et des moyens techniques d enseignement sur l ensei gnement de la biologie on pr cise qu il y a eu des cas de v ritables gaspillages financiers par l installation d quipe ments raffin s qui ne transmettent que des messages m dio cres ou plus simplement des informations qu auraient pu apporter des moyens moins on reux un simple tableau noir par exemple Objectifs n s de la prise en consid ration des croyances religieuses et des pressions culturelles La connaissance des aspects biologiques de la reproduction humaine devrait elle tre un objectif de l enseignement de la biologie Les pressions culturelles obligent l enseignant trouver un compromis situ quelque part entre la suppres sion totale d un tel enseignement et une formation concr te dans le domaine de la sexualit Au d but des ann es soixante le BSCS estimait qu il tait audacieux de publier les m mes mat riels pour les dif f rentes r gions des Etats Unis en ce qui concerne l ensei gnement de la reproduction humaine et celui de l volution Grobman 1969 Si les mat riels des programmes de bio logie taient laiss s enti rement au bon vouloir et aux ten dances du commerce le r sultat serait tout fait diff rent le consommateur viendrait en premier dans l ethos du mar ch et son ducation en second lieu Un exemple r cent et br lant de pression religieuse est la
5. Les examens portant sur les cours universitaires tra duisent g n ralement la nature de ces cours tr s charg s en connaissances et denses Ces cours atteignent rarement le niveau lev des diverses classifications des objectifs p da gogiques La structure m me de l universit est galement un obstacle l am lioration des techniques d valuation et de planification Des effectifs importants d tudiants le peu de temps libre des professeurs l impossibilit d un contact personnel entre le corps enseignant et les tudiants et les exigences administratives font du syst me de contr le des connaissances une source de conflits alors qu il devrait fournir des informations pr cieuses sur les progr s des tudiants Des s minaires d enseignants concernant ces probl mes d valuation et l laboration de publications renfer mant des propositions et des exemples relatifs aux moyens d valuation permettraient d att nuer ces probl mes Les moyens Les ouvrages universitaires sont plus qu a tout autre niveau de l enseignement des guides et des l ments d terminants de la nature et des caract ristiques des cours prop deuti ques de biologie Les manuels ont toujours t des indica teurs de l approche p dagogique certains ouvrages ont pro fond ment influenc l enseignement et t moignent des transformations de cet enseignement Le passage d une approche morphologique une approche phylog
6. Modulo sombra El mar chilendo Santiago Univer sity of Chile 1975 36 Centre for Educational Development Overseas CEDO and Commonwealth Secretariat New media in curriculum deve lopment and teacher training in the Caribean Educational broadcasting international vol 7 n 3 septembre 1974 p 148 151 37 Charalambous T Inspector of Physics Ministry of Educa tion Nicosia Chypre 38 Chaytor D E B The training of biology teachers at Njala University College Teacher education in new countries vol 10 n 3 f vrier 1970 p 227 240 39 Chelsea College University of London New joint honours degree in science mathematics and education London University of London 1973 40 Clark Gordon G Senior Lecturer in Biology Christchurch Teachers College Secondary Division Dovedale Avenue Ilam Christchurch 4 Nouvelle Z lande 41 Clayton Alan Curriculum Branch Department of Educa tion P O Box 33 North Quay Brisbane 4001 Queensland Australie 42 Clift D A Department of Environmental Studies 1975 Rusden State College Melbourne 1974 43 Collins B G Head Department of Biology Western Austra lian Institute of Technology Hayman Road South Bentley 6102 Western Australia Australie 44 Colorado State University Progress report on Project Bio co TIE NSF GY9337 Fort Collins Colo 1974 45 Comet Paule Centre r gional de documentation p dagogi que
7. 90 individualis et ind pendant laissant chaque l ve ou petit groupe d l ves la libert de progresser son rythme et selon une d marche qui lui est propre L l ve est ainsi amen prendre en charge sa propre ducation scientifique non plus en suivant un programme lin aire centr sur la seule acquisition de connaissances factuelles mais en par tant de probl mes biologiques pr cis qu il se pose et qu il s efforce de r soudre lui m me Une telle volution de l enseignement de la biologie plus ou moins prononc e selon les pays a t accompagn e des degr s divers d un changement sensible dans l emploi des quipements et moyens techniques dont disposent aujourd hui les enseignants D une fa on g n rale deux niveaux peuvent tre dis tingu s dans l utilisation de ces quipements Le premier niveau se caract rise par le fait que la technologie est d finie en tant qu auxiliaire qui a pour prin cipal objet de fournir du mat riel et des services la demande du maitre L enseignement est ainsi enrichi et compl t par toute une gamme de media des innovations r centes comme l enseignement assist par ordinateur et la t l vision peuvent tre utilis es condition qu elles ne modifient pas profond ment l organisation tablie de la classe et des programmes Le second niveau se caract rise par une application syst matique de l audio visuel et de la technologi
8. Evolution des moyens et des crit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants Application Utiliser des connaissances en biologie pour r soudre des probl mes dans des situations nouvelles Appliquer des principes d gag s en biologie des situations sociales ou techniques Les preuves sont construites de fa on n utiliser que les quatre principales subdivisions comme objectifs du contr le Le d veloppement des objectifs de contr le partir des buts essentiels du curriculum dans le Nuffield Advanced level biology cours a t consid r comme un moyen impor Nuffield Advanced level biology tant d assurer une implantation convenable du curriculum en utilisant le fait qu un examen public lui apporterait une cons cration publique Cet effet se produit gr ce la con ception de questions nouvelles et a l information en retour que repr sente chaque ann e pour les coles le rapport r dig par les examinateurs Cet examen utilise diverses techniques de contr le dont chacune est consid r e comme adapt e certaines capacit s des l ves Le tableau suivant indique les techniques de contr le particulier mises en place partir de l ensemble des buts du programme Buts du programme Acqu rir une connaissance des tres vivants et une compr hension des techniques utilis es pour les tudier principes Objectifs du contr le Rappel des faits biologiques et des grands
9. Mec et al 1971 Sri Lanka Science ann es 6 9 Etats Unis Idea centred lab science I CLS Two year Three year Four year high school integra ted science programmes Unified science approach K 1 12 Showalter 1968 L individu le domaine affectif L ducation des sentiments a pris une grande place dans la pens e ducative Plutarque nous a laiss des propos m mo rables disant que esprit d un enfant n est pas une coupe remplir mais un feu attiser Agricola XV si cle crivait Si quelque chose porte un nom contradictoire c est l cole les Grecs l appelaient schole ce qui signifie loisir d tente et les Latins ludus c est dire jeu Mais rien n est plus loign de la d tente et du jeu William Godwin vers 1800 utilisant une m taphore biologique remarquait que les le ons formelles de l enseignement passaient sur lui sans faire vibrer une seule fibre de son c ur mais que ses propres m ditations lui faisaient bondir le c ur et bouillir le sang L ducation dans le domaine affectif peut se traduire en termes d objectifs comme celui d aider l l ve d velop per et cultiver le respect et l amour des tres vivants des livres et de l tude Le chapitre concernant L valuation et la diffusion d un curriculum remarque qu il faut inclure de la valeur esth tique d un arbre d une fleur d un oiseau ou de l herbe
10. nients des enseignements m diatis s sont discut s ainsi que les d veloppements futurs de ce mode d enseignement Druger M Using media to individualize biology teaching The Australian science teaching journal vol 16 1970 p 17 21 L auteur d crit une exp rience conduite l Universit de Syracuse avec l emploi de magn tophones pour l enseignement de la biologie en premi re ann e universitaire Les objectifs le contenu de l enseignement les avantages et les inconv nients de la m thode sont discut s Fiszer J The use of a computer in teaching biology Current trends at the OPE Laboratory Paris International Congress Lehr systeme 72 Berlin 1972 Possibilit s r le limites de l utilisation de l ordinateur dans l enseignement des sciences biologiques Probl mes de l ensei gnement programm p 113 123 en russe Editions de l Universit de Moscou 1973 Giordan A Propositions relatives l architecture et l quipement des salles de sciences naturelles Bulletin de liaison du premier cycle Biologie g ologie INRDP 29 rue d Ulm 75005 Paris Guild W J Putting visual aids into perspective New trends in biology teaching Tendances nouvelles de l enseignement de la biologie Unesco vol HI 1971 p 221 227 Pr sentation des divers auxiliaires visuels leurs caract ristiques leur utilisation Hansen D N Harvey W L Impact of CAI on class room teache
11. rimentales et donne une plus grande autonomie au niveau local L existence d un programme national d termin par le pouvoir central semble aller de pair avec l homog n it du pays du point de vue population et culture ainsi qu avec la petite taille et la densit des populations 23 Les d ci sions se prennent l chelon gouvernemental en g n ral pour les pays o l on trouve une tradition de pouvoir de d cision centralis e des limites de nature conomique et l influence d un int r t social pour le programme en parti culier de la part des partis politiques des organisations religieuses ou des traditions de la soci t Les administrateurs Il s agit ici des administrateurs au niveau r gional ou local plut t qu au niveau national Pourtant m me dans les sys t mes fortement centralis s les directives sont transmises par l interm diaire d administrateurs dispers s g ographi quement et leur pouvoir d tendre ou non le programme d cid des niveaux sup rieurs est variable suivant les condi tions locales Ces administrateurs peuvent se pr occuper du prix de revient r el de fonctionnement des cr dits permet tant de l utiliser effectivement apr s l avoir choisi de la disponibilit des mat riels et de leur caract re adapt ou non aux conditions locales En plus de l influence du gou vernement central les administrateurs sont soumis celles de diff rents groupes r gionaux
12. Techniques de contr le Tests essais contr le du travail pratique Faire des observations et poser les questions appropri es leur sujet Analyser des donn es biologiques et en faire la synth se sous forme de conclusions et de prin cipes Manipuler des donn es quantitatives d termi miner les erreurs et le degr de signification Etudes critiques de d clarations hypoth tiques la lumi re de leur origine et de leurs applica tions Utiliser les connaissances acquises pour d finir et tudier les probl mes dans des situations non famili res Evaluer les implications de la connaissance biologique dans la soci t humaine Transmettre les connaissances biologiques de Enregistrer les r sultats et les traiter Traitement de donn es laboration d hypo th ses Traitement de donn es traduction inter pr tation calculs V rifier les hypoth ses concevoir des exp riences Imaginer r aliser et pr senter un projet de travail individuel Expression de jugements d valuation appuy s sur des crit res Communication coh rente et logique Contr le du travail pratique et projets Probl mes structur s compr hension d un court texte imprim contr le du travail pratique et projets Probl mes structur s contr le du travail pratique et projets Tests essais contr le de travail pratique Contr le des projets en proc dant un d coupage des op rations Essais compr
13. des sujets trait s dans la discipline seront n cessairement diff rents d un pays un autre pour r pondre aux besoins des enfants dans l volution sociale particuli re chaque nation Bien qu on ne mette pas en doute la contribution de la biologie l ducation l men taire sa situation demeure peu satisfaisante dans la plupart des pays C est pourquoi il est recommand que l Unesco organise une conf rence afin d examiner la nature et le r le des sciences dans l enseignement primaire les moyens de faciliter les changements ce niveau ainsi que la mise en place des programmes ad quats de formation des maitres Quant l ducation et la formation permanente des enseignants de biologie on constate dans la plupart des pays un manque de coordination entre la formation propre ment dite et le recyclage On note cependant la participa tion accrue des formateurs aux activit s de recyclage et cette tendance est vivement encourager Il est toutefois n cessaire de faire le point des modes de formation des ma tres dans plusieurs pays de mani re offrir des ensei gnants de biologie qualifi s un ensemble coh rent et quili br de possibilit s vari es de formation plus pouss e dans un domaine particulier ou non de leur profession S il est bien clair qu il appartient chaque enseignant de choisir les composantes de sa formation continue le probl me demeure de savoir qui sera responsable de cette form
14. ed Proceedings of the New England Conference on Ocean Science Education Woods Hole Mas sachusetts May 1966 Woods Hole Oceanographic Institute 1966 Manpower for the medical laboratory The national conference on education and career development of the National Commit tee for Careers in Medical Technology October 1967 Sum mary report Washington D C Government Printing Office 1968 Mee A J et al Science for the 70 s London Heinemann Educa tional Books 1971 National Assessment of Educational Progress science objectives for 1972 73 assessment Mastic M M Johnson G H ed Denver Colo National Assessment Office Pavlov I P Selected works ed K S Koshtoyants Moscou Foreign Languages Publishing House 1955 Penick J E etal Student structured learning on biology Rapport pr sent a la r union annuelle de la National Association for Research in Science Teaching 1974 36 Perkins J F A summer course in field ecology American biology teacher vol 35 1973 p 458 462 Ramsey G A Howe R W An analysis on instructional procedu res in secondary school science part I outcomes of instruc tion Columbus Ohio ERIC Information Analysis Center for Science Education 1969 Ronfeldt L L A determination of basic urban environmental under standings important for inclusion in the elementary school curriculum Vermillion South Dakota University 1969 Roth R E et al E
15. examen et les objectifs s orientent vers le rappel de connaissances On peut alors se demander quelles sont les qualit s des examens publics On peut dire en leur faveur que leur aspect obliga toire en fait un moyen de communication tr s efficace pour faire conna tre aux professeurs les intentions de ceux qui ont r alis les curriculums et on peut les utiliser pour orien ter l enseignement de la biologie dans la direction n cessaire au d veloppement national Ils permettent aussi de d finir les niveaux atteints ce qui est n cessaire pour que le public ait confiance dans l enseignement de la biologie Lorsqu ils se d roulent convenablement cela r duit les possibilit s d obtenir des places dans un enseignement sup rieur gr ce au n potisme et des interventions lorsque l acc s est limit Les syst mes d examens publics peuvent faire partie des activit s relatives l ducation pr sentant des aspects de coop ration et de r alisation internationales C est le cas ntre l URSS et les pays socialistes de l Europe de l Est ainsi qu entre certains pays africains Niemierko a d fini ainsi une preuve d examen c est un ensemble de t ches s par es la question est pr sent e de telle fa on qu il est possible de d terminer dans quelle mesure l l ve a ma tris le sujet elle est utilis e au cours de l enseignement Le fait qu il se r f re une ma trise signifie implicitement qu
16. exp rience pratique des tudiants Comme ces adjoints ne sont pas n cessairement des biologistes le r le du professeur qui re oit l l ve ma tre est tr s important 167 En Malaisie l Universit Sains a mis au point une 123 Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie sorte d internat durant lequel des ma tres choisis servent de conseillers aux tudiants en stage Les directeurs d cole et les tuteurs participent des s minaires avec le corps enseignant universitaire sur divers aspects de l enseigne ment des sciences et des curriculums 93 290 Lorsque c est le personnel ordinaire des coles qui a la responsabilit des l ves maitres il faut le recycler convena blement En Australie le Programme de formation des ma tres de l Universit Macquarie comprend des activit s de recyclage pour de tels enseignants avec emploi de films d enregistrements vid o et des m thodes de micro ensei gnement afin de les familiariser avec les technologies employ es dans la formation des tudiants qu ils auront superviser 173 L emploi des m thodes de micro enseignement se retrouve dans les programmes de recyclage Deux exemples emprunt s aux Etats Unis montrent que ces techniques peuvent servir de base l ensemble du syst me de recyclage Le premier concerne l am lioration de la qualit du corps enseignant d un tablissement de formation l Universit de
17. l gard de probl mes sociaux comme la limitation des nais sances de la pollution du milieu etc 126 127 Wilson a pass en revue les probl mes relatifs au changement d atti tude des ma tres l gard de l acquisition des connaissances par la d couverte et de la philosophie des sciences dans les pays africains 310 Jungwirth et Dreyfus 138 ont con sid r les aspects du m me probl me en Isra l Parmi les programmes particuliers on peut citer les cours donn s au Christchurch Teachers College en Nouvelle Z lande et l Universit du Colorado Etats Unis Les premiers visent modifier les attitudes pour amener les l ves ma tres accepter des r les et des responsabilit s d animateurs l un des moyens employ s cet gard est le choix par chacun de son emploi du temps et de son mat riel 40 Le cours donn l Universit du Colorado met l accent sur les probl mes de l environnement au niveau internatio nal il permet aux tudiants de r fl chir aux probl mes du contr le des naissances des besoins alimentaires en diverses r gions du monde surtout dans les pays en d veloppement 273 15 La m thode de la d couverte et la technique de r so lution des probl mes prennent une perspective plus large en d bouchant vers une formation qui tienne compte de la cr ativit et de la pens e divergente La m thode de la d couverte et la r solution des probl mes dans la for
18. moins des enqu tes men es dans certains pays d velop p s ont montr un v ritable gaspillage financier par l instal lation d quipements raffin s ne transmettant que des messages m diocres ou plus simplement des informations qu auraient pu apporter des moyens moins on reux un simple tableau noir par exemple Ce mauvais usage d une technologie d j regrettable dans les pays industrialis s rev t un caract re de plus grande gravit dans ceux dont les ressources financi res consacr es l enseignement sont limit es Influence des nouveaux quipements et moyens techniques d enseignement L enseignement individualis de la biologie par l emploi de media multiples audio tutorial system C est dans les pays anglo saxons Etats Unis Royaume Uni Australie etc que l utilisation maximale des media dans une perspective de travail autonome des l ves a t la plus pouss e principalement au niveau universitaire et au niveau du second cycle de l enseignement du second degr Cette forme nouvelle d enseignement de la biologie d velopp e partir de l exp rience de Postlethwait et de ses coll gues a la Purdue University est connue sous le nom d audio tutorial system ATS L ATS fut con u et mis en place pour un enseignement de biologie v g tale par Postleth wait pour faire face d une part un grand nombre d tu diants dont l encadrement d passait les possibilit s du corps ense
19. par ordinateur la Facult des sciences de Paris PCEM Tendances nouvelles de l enseignement de la biolo gie Unesco vol III 1971 p 43 67 Binder A L usage des auxiliaires audio visuels au cours de sciences naturelles Rayonnement bulletin de l Institut national sup rieur de recherche et de formation p dagogiques Tananarive vol 1 1968 p 29 34 Brewer I M An audio visual method of teaching and learning in biology The forum of education vol 30 n 1 1971 Des cription de adaptation de la m thode A T l Universit de Sydney Recall comprehension and problem solving Journal of biologi cal education vol 8 1974 p 101 112 Evaluation d une m thode A T pour l enseignement de l anatomie v g tale Dean P G Murphy P J An application of computer simulation to the teaching of the genetics in the upper secondary school Journal of biological education vol 7 1973 p 25 30 Description d un exercice dans lequel les l ves utilisent un ordinateur pour simuler la r alisation d une carte g n tique L exercice est con u pour amener les l ves comprendre les concepts de linkage et de crossing over Debrune Faure C Val rien J Les techniques audio visuelles dans l enseignement des sciences naturelles Tendances nouvelles de l enseignement de la biologie Unesco vol II 1969 p 218 230 Pr sentation des techniques audio visuelles et de leurs possibili
20. pliquent de la part du Secr tariat de l Unesco aucune prise de position quant au statut juridique de tel ou tel pays ou territoire ou de ses autorit s ni quant au trac de ses fronti res Il convient enfin de pr ciser que les opinions expri m es dans les pages qui suivent sont celles des auteurs et non pas n cessairement celles de l Unesco Remerciements L Unesco et la Commission de l enseignement de l Union internationale des sciences biologiques UISB sont particu li rement reconnaissantes aux auteurs des documents de travail pr sent s au Congr s d Uppsala et tous les partici pants ce congr s dont la pr cieuse contribution a permis d am liorer ces documents Cette reconnaissance s exprime en particulier l endroit des membres de la Commission de l UISB et notamment de son pr sident le D R Kille Uni versit d Edimbourg ainsi que des organisateurs sur place du congr s P E Kihlstr m et D S Nilsson Universit d Uppsala Les auteurs des documents de travail sont 1 V Basnayake professeur Department of Physiology Faculty of Medical Dental and Veterinary Sciences University of Sri Lanka Peradeniya Sri Lanka 2 Victor Host professeur 7 rue de la Croix de Bures 91440 Bures sur Yvette France Institut national de la recherche et de la documentation p dagogiques INRDP 29 rue d Ulm 75230 Paris Cedex 05 France 3 Peter Kelly professeur et John Alan Ba
21. sion Quand le terme a t introduit pour la premi re fois en 1960 Ausubel a montr qu un l ment d enseignement convenablement d termin Vorganisateur de progression introduit avant une information nouvelle apprendre facilitait l apprentissage de cette derni re pour Ausubel l organisateur de progression doit avoir les caract ristiques suivantes il doit tre plus g n ral et plus abstrait que l in formation qui le suit et il doit en permettre un apprentis sage plus facile dans un contexte charg de sens Une grande partie des recherches visant v rifier la th orie d Ausubel est ax e sur cet unique concept mais malheureu sement on a rarement r alis les intentions originales d Ausubel tant donn le type d organisateurs de progres sion qu on a utilis s Le caract re important d un organisateur de progres sion est qu il sert a lier la nouvelle information apprendre aux concepts existant dans la structure cognitive Les cher cheurs ont rarement tenu compte de la structure cognitive de l l ve et de la signification que pouvait avoir la nouvelle information apprendre il est tr s invraisemblable qu on puisse trouver un organisateur de progression pour appren dre des mots d pourvus de sens ni pour relier une informa tion nouvelle qui n ait aucun rapport avec les concepts acquis par l l ve Pour cette raison il convient de mettre Vaccent sur le r le de
22. tifs concernant les savoir faire s ils sont tr s nettement sp cifi s 193 Dans beaucoup de programmes de formation des mai tres on encourage les tudiants a valuer l enseignement qui leur est donn 156 199 et cela concourt a clairer le probl me de la comp tence professionnelle Il faut signaler cet gard les tentatives de la National Science Teachers Association aux Etats Unis qui propose une liste d autocon tr le permettant aux professeurs d valuer eux m mes la qualit de leur enseignement et constituant par l m me un outil int ressant de formation des professeurs en exercice Le contr le des qualit s professionnelles du corps ensei gnant universitaire est un probl me important 73 qui se rattache au probl me global de la formation et au recyclage ce niveau 14 L importance accord e aux aspects cognitifs de len 128 seignement tend c der la place une formation centr e sur le d veloppement des attitudes en insis tant sur leur application des probl mes sociaux Beaucoup de programmes de formation et de recyclage insistent sur la n cessit de modifier les attitudes des mai tres l gard de certaines questions comme l acquisition des connaissances par la d couverte les probl mes de l envi ronnement l adaptation des personnalit s la perception du r le de chacun etc 253 On a d j parl de certains programmes mis au point afin de modifier les attitudes
23. tions Ce choix est justifi par le fait que l cologie doit occuper une place importante dans tout enseignement pro 146 p deutique de biologie non seulement en tant que sujet autonome mais aussi en raison de ses relations avec d autres doma nes comme la physiologie le comportement et la g n tique et avec des probl mes contemporains comme ceux de la conservation et de la pollution Dowdeswell et Potter 1974 Les tudiants se rencontrent un jour par semaine pendant dix semaines raison de deux heures de cours et de discussion le matin et des travaux de labora toire Papr s midi d une dur e de deux heures et demie Les objectifs de cet enseignement laissent clairement indi quer que les tudiants devraient tre capables d apprendre les principes cologiques fondamentaux d utiliser la litt rature scientifique et de d velopper les aptitudes la r colte des donn es servant en cologie A l Universit f d rale de Sao Carlos au Br sil le cours prop deutique de biologie destin aux futurs ensei gnants scientifiques est galement organis autour du m me th me de l cologie L tude particuli re d un lac se trouvant sur le domaine universitaire constitue le th me central pour l organisation du programme Les tudiants commencent par tudier les rapports entre ce lac et les co syst mes terrestres environnants La classe est divis e en groupes qui sont chacun charg s
24. tre efficaces Il faut consid rer les missions que ce soit de radio ou de t l vision comme l un des moyens les plus puissants d ducation informelle elles ont l avantage de ne pas d pendre du degr d alphab tisation de l audience La radio tout au moins est relativement bon march et beaucoup de gens y ont acc s m me si plusieurs personnes se partagent le r cepteur Dans les soci t s plus favoris es la t l vision a incontestablement l influence pr dominante la couleur repr sentant un apport particuli rement appr ciable Sweeney 1971 arrive la conclusion que la combinaison du son et de l image pr sente un effet maximal pour la transmission des conseils sur la r gulation des naissances L valuation de l impact des missions constitue maintenant une activit courante et bien tablie dans la recherche sur le public faite par les autorit s respon sables des missions Les programmes biologiques sont sans aucun doute tr s populaires particuli rement ceux qui portent sur la faune sauvage et ceux qui concernent la phy siologie humaine et le comportement de l homme Un cer tain nombre de publications de recherche de la BBC sur l audience de la t l vision fournissent des exemples int res sants Les tudes sont faites par questionnaires et interviews en prenant soin d avoir un chantillon valable en ce qui con cerne le sexe l ge le groupe socio conomique le groupe d int r t
25. 12 Quand je fais l analyse de cette th orie l volu tion de Darwin elle est vraiment scientifique pour la bonne raison qu elle n essaie pas d expliquer quelque chose Elle prend en consid ration les faits de la vie tels que nous les percevons et essaie de les d crire en une formule br ve p 356 Apr s Pearson il y eut les travaux d Einstein la g n tique mend lienne fut red couverte et la g n tique moderne a vu le jour on a d velopp la th orie quantique On a fa onn tous ces cadres conceptuels et bien d autres pour observer la nature et guider la mise au point d instru ments et d exp riences Mais on trouve encore des ma tres a penser en philosophie des sciences qui sugg rent que l exp rience et l observation sont le c ur de l activit scientifique et que le point essentiel r side dans les relations logiques entre les faits exp rimentaux et les hypoth ses Karl Popper 1934 1959 affirme qu on peut intituler les r sultats d une recherche sur les lois de la science c est a dire de la d couverte scientifique la logique de la d cou verte scientifique p 53 Depuis que Bacon a tabli le dogme selon lequel la science est fond e sur l observation et l exp rience et que les m thodes utilis es pour r aliser les observations impartiales et impersonnelles sont l essence m me de la science ce dogme a t accept pendant trois cents ans Vers
26. 28 118 143 196 ou le Pakis tan 124 C est aussi le cas dans les pays qui laborent des programmes de biologie partir de certains principes ou pour traduire les nouveaux objectifs nationaux comme c est le cas en Afrique 163 187 188 pour l Ethiopie 305 ou Maurice 9 ou encore de pays comme Chypre 37 le Liban 190 ou la Papouasie Nouvelle Guin e 32 239 Les cours Il s agit l d une activit de recyclage bien tablie Les cours sont d une dur e tr s variable d un jour un an 131 Leur contenu peut tre tr s pr cis comme celui portant sur les principes du rythme biologique 1 donn par l Uni versit du Minnesota ou tr s g n ral comme celui portant sur les m thodes de la d couverte et la r solution des pro bl mes de l Ecole danoise de l ducation 240 258 Plu sieurs cours sont con us pour favoriser certains change ments comme l introduction de nouveaux programmes titre d exemples on peut citer les cours donn s par les ser vices locaux de ducation de la R publique de Cor e 177 l Association indienne des formateurs des enseignants 31 267 l unit de d veloppement des programmes du Trinity College de Dublin 225 le Minist re finlandais de l duca tion 302 etles autorit s scolaires de Tha lande 119 120 Certains cours de recyclage ont pour but d lever le niveau des enseignants de biologie c est le cas l Univer sit Stellenbo
27. A Biology teachers on the spot decisions some problems in preservice teacher education Science education vol 58 n 2 1974 p 205 214 139 Jungwirth E New concepts of biology teaching in secondary schools Science education vol 53 n 4 octobre 1969 p 277 282 140 Kahle J B Nordland F H Experience with AT shared by inservice preservice teachers The American biology teacher d cembre 1972 p 520 522 536 141 Karmel P Chairman Schools in Australia Report of the Interim Committee for the Australian Schools Commission may 1973 Canberra Australian Government Publicity Ser vice 1973 142 Kautz W D Chief Division of Teacher Education Bureau of Academic Programs Commonwealth of Pennsylvania Department of Education Box 911 Harrisburg PA 17126 Etats Unis d Am rique 143 Kawakami S Survey of a curriculum in biology departments Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie in Japanese universities University Biology Education vol 4 n 1 mars 1974 p 11 18 144 Kelly P J Evaluation studies of the Nuffield A Level bio logy trials 4 School characteristics and achievement Journal of biological education 6 1972 p 197 205 145 Kentucky Department of Education Profiles of innovative exemplary school programs in Kentucky Frankfort Ken tucky Department of Education 1973 74 146 Kinuanjui P E Radio correspondence courses in Kenya
28. Atchia M Curriculum Officer Mauritius Institute of Educa tion Rose Hill Mauritius 10 Atkinson John M Coordinator of Science and Environmen tal Studies Education Department of Curriculum and Tea ching State College of Victoria Rusden Blackburn Road Clayton 3168 Victoria Australie 11 Baldock Robert N Head of Department Biology Salisbury College of Advanced Education Salisbury East 5109 South Australia Australie 12 Barker J A et al Instituteof Biology Biological Education Committee Sub committee on Biology in Colleges of Educa tion Journal of biological education vol 6 n 2 avril 1972 p 67 70 136 13 Barnes W Biology and the B Ed degree Journal of biologi cal education 1 mars 1967 p 13 18 14 Barton J H Director General of Education Education Department of Western Australia Parliament Place West Perth 6005 Western Australia Australie 15 Basnayake V James S L Time requirement for teaching a biology course Journal of the National Education Society of Ceylon 20 1971 p 3 21 16 Batoff M E The unit box approach A novel facet of elemen tary school science teacher preparation British journal of educational technology vol 5 n 2 mai 1974 p 88 95 17 Baudet J Facult des sciences Universit d Abidjan C te d Ivoire 18 Benim Giral E Professeur Avda Fransisco Miranda Edif Centro Empr Miranda 5 Piso Local A Los Buicas Caracas
29. Il serait tr s urgent de mettre au point des program mes de formation p dagogique des enseignants universi taires et pourtant de tels programmes sont rarement offerts Comme ces enseignants proclament haut et fort leur ind pendance et affirment leur droit conduire seuls leur tra vail ils se pr occupent rarement des probl mes d enseigne ment Ces derniers sont en effet subordonn s aux objectifs plus lev s auxquels les professeurs s int ressent c est dire la recherche D une mani re g n rale les enseignants universitaires sont form s ou plut t se forment eux m mes par la m thode empirique de l essai et de l erreur Au d but de leur carri re ils donnent souvent un enseignement tr s proche de celui qu ils re urent lorsqu ils taient eux m mes tudiants et partir de l ils t chent de d velopper leur propre style d en seignement Cela se r alise aux d pens d un grand nombre d tudiants et sur de nombreuses ann es durant lesquelles les l ves doivent supporter les erreurs de leurs professeurs et cela jusqu ce qu ils soient la hauteur si cela doit arri ver un jour Les essais d am lioration de cette situation sont variables depuis les sessions de formation conduites par les enseignants les plus exp riment s qui ne sont souvent rien d autres que des r unions administratives d guis es jusqu aux cours de formation v ritables Une r cente tude analysant la formation des
30. New course at the University of Colorado International edu ii and cultural exchange vol 7 n 1 t 1971 p 61 274 Tibble J W ed The future of teacher education London Routledge and Kegan Paul 1971 275 Tisher R P Innovative techniques in the pre service educa tion of science teachers The Australian science teachers journal vol 18 n 2 1972 p 43 48 276 Tossi A Director Italian Cultural Institute 947 Punt Road South Yarra 3141 Victoria Australie 277 Trant A Crooks J A Powell B L Curriculum develop ment in action Ireland Department of Education Journal f vrier 1973 p 31 42 278 Tribe M A Report on the inter university biology teaching course United Kingdom Strasbourg Council of Europe Committee for Higher Education and Research 1975 279 Turner D P United Kindgom Ministry of Overseas Deve lopment Eland House Stag Place London SWIE 5DH Royaume Uni 280 Turner G C California State University Department of Science Education Fullerton CA 92634 Etats Unis d Am rique 281 Collea F P Preble K J A unique approach to the selection and training of inner city science teachers The science teacher vol n 8 novembre 1974 282 Turney C et al Microteaching research theory and practice An innovation in teacher education especially as it relates to the Australian context Sydney Sydney University Press 1973 283
31. On peut beaucoup esp rer d un curriculum qui satisfait la majorit des objectifs ducatifs dans le pays consi d r que ce soit pour la formation de biologistes de m tier ou de professionnels de branches annexes la mise en place d un enseignement qui parte de la recherche ou de la r solution de probl mes une impor tance accrue donn e l environnement ou l introduc tion des questions de sant et des aspects appliqu s de la biologie Le programme qui r pond ces besoins all ge les probl mes d embl e et franchit les premi res tapes de son adoption Valeur manifeste cette rubrique implique une garantie des r sultats et pr sente g n ralement des l ments per mettant de v rifier que les pr tentions du programme sont bien r alis es En bref cela montre que le pro gramme fait ce qu il est cens faire Abondance d id es nouvelles faciles utiliser au niveau de l apprentissage et de l enseignement Les professeurs appr cient les id es nouvelles et les suggestions pour un enseignement r nov mais seulement si elles n exi gent pas trop d eux ou si elles ne sont pas excessive ment complexes Le programme qui a le plus de chance de bien s implanter est celui qui offre aux ma tres de nouvelles techniques et de nouveaux concepts qui seront la fois assimil s et appliqu s facilement Grand int r t la fois pour le professeur et pour l l ve pour ce qu ils leur enseignent mais si le
32. aimer les tres vivants et respecter les quilibres naturels respecter galement le droit d uti liser ou de ne pas utiliser les r serves de mat riaux d origine biologique IV L acquisition des connaissances et des capacit s motrices r pertori es ci dessus 1 2 3 4 doit tre entour e d une aura affective au moins au niveau de la valorisation de l apprentissage IT La taxonomie du domaine affectif selon Krathwohl et al 1964 contient cinq niveaux principaux accueillir porter attention r pondre valoriser organiser et caract riser par une valeur ou un ensemble de valeurs 25 Evolution des buts et des objectifs de l enseignement de la biologie a Les termes utilis s ici sont tir s de la c l bre Taxonomie des objectifs en ducation de Bloom et al La citation suivante donne un exem ple int ressant de l opinion d un groupe de r formateurs de curriculum de premier plan propos de cette taxonomie La taxonomie de Bloom n a t utilis e que comme un guide pour formuler les objectifs du projet Nuffield A Level Cette d cision a t prise apr s des tudes minutieuses la le on essentielle de cet examen est la suivante s il est possible de trouver des exemples biologiques ou scientifi ques qui correspondent aux cat gories de Bloom il est beaucoup plus difficile et quelquefois impossible de faire coincider celles ci avec des objectifs rep rables et destin s des tudiants da
33. ainsi que l utilisation du mat riel vivant pour l tude de th mes pr cis n ont pas t abord es dans ce chapitre On trouvera une documentation pr cise sur ces sujets dans l ouvrage de Wray 1974 Recommended practice for school relating to the use of living organisms and material of living origin et dans celui de Deunff Activit s scientifiques d veil pour les enfants de 5 11 ans l enseignement et en particulier l enseignement de la biolo gie n ont pu demeurer trangers Les auxiliaires visuels courants dans l enseignement de la biologie Les auxiliaires visuels dont certains sont relativement peu co teux sont d un usage courant tout au moins dans les pays d velopp s et quelle que soit la p dagogie adopt e enseignement traditionnel par classes group es ou enseigne ment individualis Il s agit principalement des tableaux muraux posters du r troprojecteur se substituant au tableau noir des photographies sur papier des diapositives des films de 16 mm ou 8 mm muets ou sonores des video cassettes qui tendent remplacer les films cin matogra phiques etc Ces auxiliaires sont des substituts visuels de la r alit ou des proc d s d analyse de la r alit dont l emploi n est acceptable que lorsque les objets r els ne peuvent tre mis la disposition des l ves D une fa on g n rale l emploi des moyens visuels s impose lorsque le message transmettre ne peut effectiv
34. all e de la Citadelle Montpellier France Voir aussi Minist re de l ducation nationale Inspection g n rale Paris Circulaire sur Le dialogue et le d veloppement de la person nalit des l ves Multigraphi 46 Commission on Professional Standards and Practices of the National Science Teachers Association Conditions for good science teaching in secondary schools ERIC Doc ED 052930 47 Commission on Undergraduate Education in the Biological Sciences Berkeley Conference on preservice preparation of college biology teachers February 27 28 1970 ERIC Doc ED 040688 Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie 48 Commonwealth Secretariat Teacher education in a changing society Commonwealth Conference on teacher education Nairobi Kenya 26 April 11 May 1973 London Com monwealth Secretariat 1974 49 Connelly F M The patterns of enquiry project an overview The crucible vol 4 n 6 mars 1973 p 5 11 50 Connelly G A semester course on evolution The crucible vol 5 n 6 avril 1974 p 4 11 51 Cooke D Research component natural sciences ERIC Doc ED 047620 52 Craig S B ed PeCBTE handbook 1974 PcCBTE program A resource for developing competency based teacher educa tion programs Harrisburg Pa Pennsylvania Department of Education 1974 53 Crossland R W Defining objectives in lesson preparation Teacher education The College
35. an evaluation Educational broadcasting international vol 6 no 4 d cembre 1973 p 180 187 147 Kulkarni V G Project Leader Homi Hbabha Centre for Science Education Tata Institute of Fondamental Research Homi Bhabha Road Bombay 400 005 Inde 148 Science education through ETV Space applications centre courier vol 2 n 2 avril 1975 p 1 6 149 Kumar B N Unity Villiage East Coast Demerara Guyane 150 Kuwait Ministry of Education P O Box 7 Kuwait Under secretary Ministry of Education Kuwait 151 Lancaster G Program Director Department of Physics Science and Technology Centre University of Keele Keele Royaume Uni 152 Lang H Murray Associate Professor Science Education Department University of Toronto Ontario Canada 153 New trends in training of biology teachers in Ontario Canada Multigraphi 154 Lawless C J Micro teaching without hardware developments at the University of Malawi Teacher education in new coun tries vol 12 n 1 mai 1971 p 53 63 155 Lawrence S G Education in a threatened planet the part that science teaching should play The school science review vol 53 n 183 d cembre 1971 p 269 273 156 Lee Addison E The pre service preparation of secondary school biology teachers Austin Tex The Commission on Undergraduate Education in Biological Sciences 1969 157 Lee E Lewis M The uses of technological me
36. cit de l enseignement pr matur de connaissances factuel les et de recettes techniques qui provoquent la rigidit men tale alors qu il fallait des esprits adaptables capables d ana lyser une situation pour r soudre un probl me ou partici per la prise de d cision En une d cennie une nouvelle image de la science la science telle qu elle appara t aux chercheurs a t vulgaris e elle met l accent sur latti tude scientifique importance de la cr ation et de la com munication dans la d marche scientifique elle valorise la m thode exp rimentale qui permet de raisonner sur le pos sible et de r soudre un probl me sans appliquer des recettes non transferables elle fait appara tre l acquisition de con naissances comme une retomb e de la d marche bien con duite ou bien elle met l accent sur l apprentissage des concepts de base Les nouveaux curriculums et les projets de recherches tr s nombreux de cette p riode pr sentent plusieurs carac t res communs L adoption presque g n rale sauf peut tre les pays de l Europe de l Est de la m thode de d couverte o l activit est centr e sur la r solution d un probl me pos si possible par les enfants eux m mes Apr s plus d un si cle de pratique discr te cette m thode a connu une cons cration officielle peut tre trop rapide Le d veloppement de l enseignement scientifique int gr regroupant habituellement biol
37. comme des revues sp cialis es des universit s des organis mes internationaux de stimul r les activit s de r novation p dagogique et si n cessaire de r gler les probl mes admi nistratifs ou autres qui pouvaient surgir La valeur de ces agents d pend norm ment de leurs qualit s personnelles 53 Evolution et laboration des nouveaux cours de biologie dans l enseignement secondaire Dans certains pays des conseillers p dagogiques et des inspecteurs jouent ce r le et dans certains cas les ensei gnants peuvent galement le remplir temps partiel On peut galement employer le personnel associ un centre de formation des ma tres ou des centres de documenta tion r gionaux L exp rience montre que pour tre effi cace un tel agent ne doit pas tre trop li l autorit p da gogique ni une structure administrative formelle Le mieux serait qu il s agisse d emploi temporaire car il est alors plus facile de recruter de nouveaux agents d intro duire de nouvelles id es et de maintenir l enthousiasme Ces agents peuvent faire le lien entre la recherche p dagogique et les enseignants Il reste d cider s ils doivent suivre l op ration de r novation p dagogique et dans ce cas avoir un pouvoir d inspection Il est probable que cette t che est mieux assur e par du personnel attach l administration Ces agents ont semble t il jou un r le important dans la diffusion efficace d
38. concept de photolyse la forme du CO Compr hension des processus de l apprentissage et efficacit des m thodes d enseignement dans la classe au laboratoire et sur le terrain gn 3 Expliquer ce qui se passe introduire les concepts qui expliquent la r p titivit dans les faits observ s Pour utiliser un exemple familier aux biologistes pre nons la mise en vidence du d gagement des bulles partir d un pied d Elod e dans un tube essais renvers avec de l eau et une source lumineuse d intensit variable Les l ves observent les v nements qu ils notent 1 Plante verte immerg e dans l eau dans le tube essais renvers Mont e des bulles Eau Lumi re blanche d intensit variable Davantage de bulles si davantage de lumi re Ensuite on leur demande de voir parmi les concepts qu ils poss dent ceux qui expliquent ce qui se passe ici cela peut se faire au cours d une s ance d enseignement avec discussion et on pourra noter au tableau AP N Les plantes vertes sont capables de photosynth se Bulles Certains gaz comme l oxyg ne ne sont pas tr s solubles dans l eau concept de solubilit Les gaz sont moins denses que les liquides concept de densit L intensit photosynth tique d pend de l intensit lumineuse Des forces de coh sion et hydrostatiques interviennent dans l eau concept d ionisation et d quilibre etc Puisque l
39. dans 20 pays R formes a op rer rapports Guide pour l innovation p dagogique Paris OCDE 1975 Evolution d un nouveau curriculum bas sur l volution du travail dans les coles et les coll ges Odhiambo T R The planning and teaching of science according to national needs Impact of science on society Paris Unesco vol 23 n 2 p 100 Les priorit s de l ducation scienti fique dans les pays africains Palm W Biology curricula of the secondary modern school Volks schule the Realschule and the grammar school Gymnasium in the Federal Republic of Germany Journal of biological education vol 3 1969 p 1 10 L organisation scolaire et les programmes d enseignement en biologie Pora E A L enseignement biologique en Roumanie New trends in biology teaching vol 1 1967 p 188 192 Thomas R M Sands L B Brubaker D L Strategies for curri culum change Pennsylvania International Yearbook Co 1968 Examine des exemples de changements dans les curri culums de 13 pays Trotet G L enseignement des sciences naturelles dans le second cycle Les lyc es et coll ges du Maroc New trends in biology teaching vol 1 1967 p 159 168 Unesco New trends in biology teaching Tendances nouvelles de l enseignement de la biologie vol 3 Unesco 1971 p 157 167 Regional Project for the Improvement of Science Education in Asia Regional meeting for science education
40. des levages et des cultures exp rimentales d une valeur formatrice r elle Les exemples sont nombreux pour montrer qu il n est pas de situation de p nurie que la r flexion et l imagination du professeur ne puissent surmon ter Le recours aux moyens modestes doit il tre seulement recommand aux professeurs d pourvus d quipement Il est remarquable que des ma tres disposant d une techno logie confortable l abandonnent au profit de mat riaux ordinaires avec lesquels les l ves construisent eux m mes leurs quipements n cessaires Ces professeurs sont en effet convaincus que la conception la mise au point la r alisa tion par l l ve du dispositif exp rimental qu il a imagin sont des l ments importants peut tre irrempla ables d une formation scientifique efficace Par ailleurs mais cela ne rel ve plus de la seule comp tence du professeur on peut souhaiter des program mes d enseignement con us en tenant compte de cette p nurie Le milieu naturel la communaut rurale o vit l l ve par exemple peuvent fournir des th mes d tudes impliquant un travail scientifique v ritable sans pour autant exiger des quipements sp cialis s et abondants On doit esp rer cependant que les insuffisances graves ne sont que passag res Dans la perspective d quipements futurs et en tenant compte des tendances actuelles dans l volution de l enseignement de la biologie il para t sou haitabl
41. e une suite commune d op rations qui peuvent tre contr l es par le ma tre et v rifi es ult rieurement par un examinateur ext rieur Gardner P L Prerequisite concepts and principles for high school biology Journal of biological education vol 3 mars 1969 p 11 21 Liste globale du projet australien des mat riels desti n s v rifier la pr disposition en biologie On fait r f rence aux tests diagnostics disponibles aupr s du Conseil australien de la recherche en ducation Harvey T J What are public examinations trying to measure Education in science vol 62 avril 1975 p 25 26 Des argu ments contre l emploi de la notation de type norm dans les examens publics et pour la notation de type crit re et les pro fils fond s sur des objectifs bien d finis Institute for the Promotion of Teaching Science and Technology Teacher s guide to evaluation in biology Bangkok 1975 Le guide est une aide pour les ma tres dans le passage d une forme d examen centralis un contr le en classe Un ensem ble d objectifs et un exemple de test sont reli s aux princi pes qui ont pr sid la conception des tests de type objectif et de contr les du travail pratique Institute of Biology Examining in degree courses Journal of bio logical education vol 6 octobre 1972 p 301 321 Articles sur diff rentes techniques de contr le employ es au niveau universitaire et pr sent s 4 une r union du
42. es du syst me scolaire Dans les universit s des efforts ont t faits pour que diff rents d partements d limitent la partie qui leur est commune et fassent des cours en association dans ce domaine commun Apostel et al 1972 On peut noter aussi la tendance actuelle dans des universit s d Angle terre et du pays de Galles abandonner progressivement des dipl mes une seule discipline honours au profit de nouveaux qui en concernent deux ou davantage Le chapitre Evolution et probl mes relatifs l laboration des cours de biologie prop deutiques d crit celui mis en place l Universit de Bath pour int grer l enseignement de la bio logie autour de trois th mes fondamentaux la r partition 27 Evolution des buts et des objectifs de l enseignement de la biologie des organismes le flux d nergie dans les cosyst mes le g ne comme l ment de la continuit des populations La biologie int gr e dans la science g n rale La biologie dispara t alors comme discipline s par e ses th mes sont incorpor s ceux de la chimie des sciences de la terre de la physique etc en une science g n rale On peut citer de nombreux exemples Angleterre Nuffield Combined Science ann es 7 8 Nuffield Secondary Science pour ceux qui quittent l cole au niveau de l cole moyenne Foundation Science Course of the Open University Ecosse Science for the 70 s ann es 8 9
43. gard l exp rience int ressante au Br sil o l on a produit une s rie de 50 trousses permettant de r aliser des exp riences en physique en chimie en biologie et en g ologie Dans chaque trousse se trouvent l quipement suffisant pour r aliser un certain nombre de manipulations ainsi que le mode d emploi et la biographie du chercheur ou du savant dont le nom est associ ces manipulations On peut ainsi discuter des implications et des effets de chaque d couverte scientifique dans un contexte historique d ter min On vend m me ces trousses dans les kiosques jour 149 Evolution et probl mes relatifs l laboration des cours prop deutiques de biologie naux afin de les rendre accessibles au grand public De nou velles s ries taient mises en vente tous les quinze jours Ces trousses furent adopt es dans un grand nombre d coles secondaires ce qui tait tout a fait inattendu et m me dans des facult s o on les utilisa pour illustrer les cours prop deutiques M me si les manipulations furent pr pa r es pour l enseignement secondaire et si le mat riel n tait pas tr s compliqu les enseignants universitaires en firent usage car elles repr sentaient souvent le seul mat riel exp rimental dont ils disposaient En utilisant ce dernier ils purent r aliser des exp riences plus complexes exig es par leur cours Les comptes rendus de la troisi me Conf rence r gio nale asiati
44. hension d un petit texte imprim Essais rapports sur les projets fa on la fois coh rente et ad quate L attribution des notes pour ces diff rentes techni ques de contr le se fait de la fa on suivante tests 25 essais 20 probl mes structur s 25 compr hension d un texte crit 10 contr le du travail pratique en classe 15 contr le des projets de l l ve 10 s Il faut reconna tre l existence d un facteur de matu ration qui joue la fois pour les enseignants et pour les l ves dans le contr le d un nouveau cours en exp rimentation formative testing et dans la mise en place de nouveaux styles d examens terminaux Il faut acqu rir et assimiler de nouvelles techniques de mise au point de contr le et les premiers tests ne sont peut tre pas enti rement satisfaisants Il existe d autres probl mes du fait que la mise en place des nouvelles normes de notation pour des nouveaux types de contr le se fait souvent en m me temps que celle des nouveaux programmes Dans certains cas il y a une p riode de chevauchement o coexistent les anciennes et nouvelles proc dures de contr le et le probl me des quiva lences devient aigu Les utilisations de diff rentes techniques de contr le On dispose de toute une gamme de techniques de contr le ce qui si on les utilise effectivement permet de r pondre certaines critiques qui naissent quand on utilise un seul test pour contr
45. laboration des examens Il est fastidieux de formuler des objectifs de compor tement comme il est difficile de pr parer des sujets d preu ves Les circuits commerciaux vont sans doute commencer s int resser aux premiers comme ils l ont fait pour les der niers ce qui est devenu une grosse affaire Il existe un Instruction Objectives Exchange Biology 10 12 organis par le Center for the Study of Evaluation Universit de Californie Los Angeles On trouvera une bibliographie annot e sur les objectifs de comportement dans Bingman 1969 Apprendre apprendre La th orie de l apprentissage soutenue par l exp rience courante sugg re qu il y a des strat gies g n rales appli cables pour apprendre diff rentes choses Si on donne l l ve une formation dans ces strat gies g n rales d appren tissage on peut supposer raisonnablement qu il continuera plus facilement apprendre toute sa vie C est le point de d part de l objectif apprendre apprendre Il a fait na tre des quantit s de mat riels en suppl ment en particu lier des petits livres sur des sujets de biologie Objectifs n s d une pr occupation l gard de l enseignant Il peut para tre curieux de parler d objectifs qui concernent en priorit l enseignant plut t que de l l ve Mais apr s tout il faut donner l enseignant le temps et la possibilit d approfondir ses tudes et son exp rienc
46. lev une fois encore on a l impres sion qu il y a peu de place pour les biologistes traditionnels car il est indispensable d avoir un norme bagage de connais sances biochimiques et physiques Certains des faits essentiels de la biologie mol culaire sont connus de tout l ve mais les r sultats les plus r cents sur les ph nom nes de r gulation sont complexes et loin d tre aussi s duisants que le code g n tique si bien que leur discussion ne peut se faire que dans un cercle restreint de sp cialistes parlant un langage tr s difficile Et c est encore une raison pour que les biologistes traditionnels soient l cart Les biochimistes ont aussi envahi les niveaux plus lev s d organisation et ont m me commenc travailler sur des bact ries intactes leurs r sultats ont eu un impact norme sur des domaines tr s loign s de la biochimie L endocrinologie a fait des progr s spectaculaires depuis qu on a lucid le r le des ad nyl cyclases li es la mem brane sous l influence d hormones sp cifiques fix es a des mol cules r ceptrices la surface de la cellule ces enzymes changent d activit et donnent naissance PAMP cyclique qui agit ensuite comme activateur d enzymes vari es On a isol et l on continue actuellement isoler des r cep teurs cholinergiques et l on a d couvert que l AMP cyclique a un compos tr s voisin le GMP cyclique les deux stimu lent
47. lioration de l efficacit p da gogique dans le premier cycle universitaire Un effort coo p ratif entre plusieurs universit s et autres institutions per mettra la production de cours et de mat riels p dagogiques utilisables dans diff rents campus et tablissements scolaires Bibliographie AABE Proceedings of the Third Biennal Conference on School Biology 1970 Anderson E J Nonscience majors another word Journal of College Science Teaching vol 2 n 5 1974 p 352 Aronstein L W Beam K J Contemporary topics in science Jour nal of College Science Teaching vol 2 n 5 1974 p 355 Bennet R M Effects of previous high school programs on achie vement Journal of College Science Teaching vol 4 n 4 1975 p 242 244 Birnbaum H Japanese educational patterns in science and engi neering Science vol 181 1973 p 122 126 BIOCO TIE Cooperative curriculum improvement program biology Science and mathematics curricula developments Internatio nally 1956 1974 231 151 Evolution et probl mes relatifs l laboration des cours prop deutiques de biologie BSCS The impact of BSCS biology on college curricula Newslet ter 42 1971 Minicourse the style of the future BSCS Newsletter 52 septembre 1973 p 10 12 Catheral Ed Science education at Sussex University Journal of biological education vol 5 n 5 1971 p 154 Crawford E Purcell T Simulation game
48. liorer les relations entre les l ves et les ma tres Offrir l occasion de discussion et d changes d id es Fournir une information ien retour sur l efficacit de l ensei gnement Etre l occasion d une progression permanente et d une extension des comp tences Am liorer l utilisation des moyens audio visuels par les ma tres Obtenir un impact maximal en touchant l ensemble du corps enseignant d une cole Faire participer les enseignants la planification et la r ali sation des programmes de recyclage Cr er une ambiance facilitant le progr s et le changement Faire participer les ma tres et les groupes d enseignants aux activit s de recherche et d exp rimentation Un aspect important des objectifs assign s ce recyclage a trait la r novation p dagogique On a en effet reconnu le r le essentiel des ma tres dans ces op rations de r no vation et le recyclage doit les aider mieux accomplir ce r le Sur ce point Rubin 1964 dans son tude sur les Etats Unis 2421 arrive la conclusion que les responsables des projets de r novation des programmes doivent dire clai rement ce qu ils attendent de la formation des ma tres par rapport aux nouveaux programmes fournir les moyens r a listes qui permettront d atteindre ces objectifs s arranger pour lib rer les enseignants des t ches inutiles ou inhibitri ces et mettre au point les syst mes d valuation afin de
49. long terme de ces programmes par les tudiants eux m mes lorsqu ils acc dent un milieu o il existe peu de possibilit s d expression en raison de classes surcharg es et o l on appr cie hautement les connaissances L influence du BSCS a t anclys e dans plusieurs tudes Mayer Allamong Carter et Nakostem dans un num ro sp cial du bulletin d information du BSCS 1971 ont trait de l influence des diff rentes versions du BSCS sur les r sutats des tudiants d butants en biologie et sur Vorganisation des cours prop deutiques de biologie Bennet 1975 dont l tude portait sur 857 tudiants inscrits au cours prop deutique de biologie l Universit d Etat de Vlowa a montr que 95 92 de l chantillon avaient suivi des cours de biologie dans l enseignement secondaire et que 37 59 avaient suivi au moins l une des versions du BSCS En comparant les r sultats obtenus lors de deux tests et d un examen final Bennet constata que les tudiants qui n avaient pas utilis les manuels du BSCS avaient obtenu de meilleures notes Cette constatation peut servir de point de d part une s rie d hypoth ses et de probl mes comment sont organis s les cours prop deutiques Quels en sont la m thodologie et le contenu Y aurait il des distorsions entre les objectifs p dagogiques des cours l universit et le BSCS Les examens sont ils des moyens d valuation satisfaisants des r sultats
50. n tique tait fonction de la r daction d un ouvrage susceptible de transmettre cette nouvelle fa on de voir un public scolaire Dans les pays en d veloppement l influence des publica tions innovatrices est souvent retard e surtout cause des traductions n cessaires Outre la n cessit de comprendre une langue trang re afin de rester inform de l volution de la discipline il existe d autres probl mes li s l acquisi tion des ouvrages moyens insuffisants probl mes de com munication etc La publication de collections regroupant des unit s qui abordent chacune un th me sp cifique repr sente une tape et pr sente de nombreux avantages Elles permettent beaucoup de souplesse dans les cours et une remise jour fr quente et elles sont d un prix de revient r duit Comme dans les universit s la pr paration des ouvra ges ne se fait pas de la m me fa on que dans l enseignement secondaire groupes interdisciplinaires se consacrant l laboration de documents de lecture de manuels de labo ratoire de travaux pratiques de films etc l utilisation de collections d ouvrages permettrait aux tudiants de prendre contact avec les id es pr sent es par diff rents auteurs Le congr s d Uppsala a sugg r l laboration d un choix de textes repr sentant diverses options en mati re de cours de biologie accompagn s d exp riences illustrant les principes fondamentaux de la discipline et
51. ologie APBG ou de l Association finnoise des enseignants de biologie et de g ographie Les projets de mise au point de nouveaux programmes d enseignement des sciences Depuis 1956 on a enregistr chez les hommes de science les enseignants scientifiques les ducateurs et les inspec teurs un vif d sir de travailler en commun pour r nover les programmes d enseignement La biologie a re u une atten tion particuli re ainsi le neuvi me rapport 1975 de l International Clearinghouse fait ressortir qu on trouve quelque 170 projets concernant la biologie parmi les pro jets de r novation des programmes r alis s au cours des vingt derni res ann es Outre les projets bien connus et profitant de ressources importantes comme le BSCS aux Etats Unis les projets Nuffield au Royaume Uni et celui de l Acad mie australienne des sciences Web of life d autres ont fait galement un excellent travail Ces activit s ont le m rite de d passer les fronti res nationales mais aussi de rapprocher les hommes et de met tre en commun les id es de bien des horizons du monde Les adaptations qui furent faites et la r alisation du travail lui m me ont eu pour cons quence une coop ration exem plaire grande chelle Les pays peuvent ainsi profiter pour leurs propres projets du travail d j accompli et n ont pas r inventer la roue chaque fois qu ils souhaitent mettre en uvre de nouveaux curriculums La liste
52. on hi rarchique La figure 3 montre quelques uns des concepts de rang inf rieur et quelques unes des relations entre concepts Pour la plu part des s quences d enseignement il vaut mieux commen cer par le concept g n ral de plus grande port e la raison en est que ce concept g n ral peut souvent tre reli des concepts existant dans la structure cognitive de l l ve sur tout si l on utilise des ponts cognitifs soigneusement choisis On pourrait commencer l tude par la couleur verte vidente de la plupart des plantes et passer une succession de questions et d observations pour voir que le pigment vert est contenu dans des organites chloroplastes contenus dans des cellules et que les chloroplastes servent transfor mer l nergie lumineuse Si l on devait suivre le mod le d apprentissage de Gagn 1970 on commencerait vrai dire par le concept le plus petit le plus sp cifique pour aller vers le plus g n ral Il est vident que c est rarement une fa on de progresser rapidement au travers d un programme mais on doit reconna tre que la diff renciation progressive et la r conciliation int grante des concepts exigent qu on aille aussi bien des concepts les plus g n raux vers ceux qui le sont moins que dans la direction inverse au cours de la planification des s quences d enseignement fig 4 Les tudes de laboratoire et sur le terrain jouent des r les importants dans l ense
53. on peut supposer par exemple que ceux qui s occupent activement d athl tisme de jardinage de p che la ligne portent un vif int r t un quelconque aspect des sciences biologiques On peut obte nir ce type d information partir des sondages d opinion une telle m thode peut permettre de d terminer la port e de l int r t du public mais sa fid lit est souvent mise en doute Dans certains pays en d veloppement on peut se faire une bonne id e des sentiments d une communaut dans les bavardages de la place du march Il faudrait voir si des comportements r v lateurs comme par exemple l adoption de nouvelles techniques agricoles les d chets jet s ou non n importe o permettent aussi d obtenir des informations Si la soci t comprend la fois une minorit inform e et organis e et d autre part une majorit moins organis e il est peut tre possible de joindre cette derni re plus direc tement par l interm diaire de ses int r ts sociaux ou r cr a tifs particuliers Si on peut associer cela une m thode du type enseignant coll gue les leaders de la minorit organis e pourraient servir communiquer avec la majorit La mani re d associer un programme particulier d ducation m dico sociale l organisation d une communaut existante a t d crite par Muslim 1975 en Asie du Sud Est tandis que Lee Joo Hyun et al 1975 ont d crit le r le des lea ders d opinion pu
54. plus de responsabilit sociale Si l on demande un contr le individuel au sein d un groupe il faut tre en mesure d identifier le travail de chaque l ve et l on perd ainsi certains des avantages du contr le de groupe Si l on accepte que le ma tre lui m me puisse le mieux assurer le contr le de certains objectifs il est recommand que dans tout syst me de contr le externe on puisse inclure le contr le fait par le mai tre comme l ment du contr le final de l l ve En m me temps il faut maintenir l quivalence des niveaux de contr le entre coles et institutions par le biais d une pond ration Evolution des moyens et des crit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants 8 La formation initiale des ma tres doit comporter une initiation aux diverses techniques de contr le avec des indications de leur emploi en relation avec des objectifs particuliers Des ma tres de tous les niveaux et d autres personnes galement concern es par les proc dures d examens doivent tre encourag s participer des cours de formation permanente afin de d velopper une m me pratique de donner des informations sur de nouvelles techniques et dans le but d apporter leur propre contribution aux modi fications de style des contr les 9 Il est souhaitable de favoriser la coop ration entre les ma tres dans le d veloppement de tests et d autres techniques de contr le L change de mat ri
55. qui fut souvent utilis e pour r sumer l urgence d une volution des pro grammes au cours des ann es soixante A la vitesse actuelle de progression de la recherche dans le monde occidental j valuerai une quinzaine d ann es la dur e d un cycle de r forme en science Ainsi les connaissances acquises de fa on classique par un dipl m en 1960 seront probable ment largement p rim es en 1968 et en 1975 seront tout aussi d pass es que les notions d humeurs corporelles d ther ou d atome ins cable Schwab 1961 On a de fait commis une erreur dans l estimation de la vitesse du changement scientifique concernant l ensei gnement En 1975 la biologie apprise en 1960 est large ment p rim e Assez paradoxalement on a galement com mis l erreur de ne pas pr voir l importance des innovations dans les programmes d enseignement de la biologie la suite des changements d ordre ducatif et social Par exem ple l allongement de la scolarit dans plusieurs pays et des formes plus completes d organisation scolaire ont conduit a imaginer une conception nouvelle des programmes com prenant une part plus importante des m thodes individuali s es d acquisition des connaissances C est seulement vers la fin de cette p riode qu on prit conscience de l impact 55 Evolution et laboration des nouveaux cours de biologie dans l enseignement secondaire des ph nom nes biologiques en part
56. rale s orientait vers un enseignement plus centr sur l enfant et son milieu imm diat Devant ce morcellement dans l volution de len seignement de la biologie l chelle mondiale on pouvait craindre qu un congr s regroupant autour de douze th mes 200 participants de plus de 50 pays tr s diff rents dans lesquels ils occupent des fonctions assez diversifi es cer tains enseignant au niveau du primaire du secondaire ou Puniversit d autres tant sp cialistes de recherche p dago gique de psychologie de l enfant etc f t l occasion d changes enrichissants certes mais tr s h t rog nes voire contradictoires Au contraire au cours des discussions de ces th mes s est d gag un large consensus sur un cer tain nombre de points dans les douze groupes de travail Les points d accord servent de base ces conclusions Place de l enseignement de la biologie La biologie est une composante importante de l ducation de tous et comme son enseignement participe l enrichis sement linguistique et l panouissement g n ral de len fant il doit couvrir l ensemble de la scolarit obligatoire depuis l cole primaire jusqu l entr e l universit avec une bonne coordination verticale entre les diff rents niveaux d enseignement successifs Il se pose galement le probl me de la coordination avec les disciplines voisines Or si l int gration de l ensei gnem
57. re r gional du contenu des curricu lums il faut qu il y ait contr le de la part d experts quali fi s Les livres provenant des r gions temp r es ignoraient tout des probl mes de sant comme la bilharziose la fi vre jaune et le paludisme on en a introduit les faits essentiels dans les zones o cela tait souhaitable pour permettre l l ve de comprendre les probl mes sanitaires de sa propre r gion Dans les livres nationaux on a modifi galement ce qui concerne les aspects agricoles on y met maintenant l accent sur l conomie de l eau dans les r gions d sertiques sur la neige en r gion montagneuse et sur le drainage dans les contr es de forte pluviosit De telles consid rations ont conduit la production d un mat riel p dagogique qui tient compte la fois de l individu et de son environnement imm diat L valuation de ces pr occupations pour ce qui est de l agriculture et de la sant de la compr hension de la flore et de la faune r gionales 3 repr sente un premier pas vers la r alisation de documents conformes aux objectifs d enseignement dans un domaine d termin Les meilleurs curriculums ne s appuieront pas seu lement sur la connaissance de la flore et de la faune locales mais aussi sur la compr hension des probl mes auxquels un pays est confront et que la biologie peut contribuer r soudre Il est regrettable que de nombreux biologistes de m tier travers le
58. s ne suf fisent pas d terminer le contenu du curriculum le contenu et la forme de l enseignement biologique sont aussi d ter min s par les finalit s de l cole ce niveau Cet aspect longtemps n glig tend prendre une importance croissante dans les projets Contribution de la biologie une orientation continue et progressive L orientation se r duit trop souvent la s lection par l chec des l ves destin s aux tudes longues sur des crit res uni quement verbaux ou partir des r sultats en math matiques La biologie peut faciliter une orientation fond e sur des crit res positifs Un enseignement de la discipline fond sur les m thodes actives permet de valoriser et de mettre en vidence les qualit s d observation de jugement critique d imagination cr atrice d initiative de confiance en soi la maftrise de la pens e logique sur des exercices qui ne sont pas purement verbaux Souvent les ma tres prouvent des difficult s rep rer objectivement ces capacit s des recher ches actuelles visent mettre au point des grilles d indi cateurs destin es aider les ma tres Progress In Science Learning coll ges d enseignement secondaire exp rimen taux France R aliser les conditions permettant de faciliter la formation A l issue de la scolarit obligatoire l information biologique n est donn e sous une forme syst matique qu a un petit nombre de sp cialistes Pour l
59. sion o l l ve est guid par le ma tre en fonction des objec tifs d termin s La m morisation par c ur sera rempla c e par l laboration de concepts en un savoir organis que le jeune pourra continuer affiner et tendre au cours de ses exp riences On cherchera d velopper chez l enfant un certain nombre de savoir faire dont certains sont uti lisables dans des situations ext rieures la classe cela ne peut s obtenir qu avec une diversification des m thodes d enseignement Pour ce qui est des contenus on a not un peu par tout au cours des derni res ann es l existence de modes comme celles de l cologie et de la biologie mol culaire T est apparu qu avant d accepter ou de rejeter de telles ten dances il convenait de se demander qu elle tait limpor tance de ces domaines dans la formation du futur adulte et de donner une part plus grande la biologie sociale la biologie de l environnement ou l tude des populations humaines qu il ne l est fait actuellement dans la majorit des curriculums Enfin les curriculums ne pourront vrai ment tre consid r s comme satisfaisants qu apr s une va luation digne de ce nom non seulement au cours de la r a lisation du curriculum lorsqu il est sous sa forme provisoire mais aussi sur le produit fini et ce en suivant des enfants durant plusieurs ann es pour constater l impact r el Il va de soi que pour l obje
60. te portant sur la situation actuelle de la biologie dans les coles Conseil de l Europe Etudes des programmes europ ens N 3 Biologie Strasbourg Conseil de la coop ration culturelle 1972 Analyse des cours scolaires de biologie dans les pays d Europe Epuis Crusz H The CAAS school biology project First Asian Regional Conference on School Biology d cembre 1966 p 76 99 L volution Sri Lanka Cunningham J D New developments in elementary school biology American biology teacher vol 28 n 3 1966 p 193 198 Bref compte rendu de certains aspects du d veloppement aux Etats Unis tude de l am lioration du programme d enseignement scientifique tude des sciences au niveau l mentaire projet scientifique l cole l mentaire 60 Davey T Problems and developments in the teaching of biology in Malaysian schools Journal of biological education vol 6 1972 p 93 97 L volution de nouveaux programmes d en seignement de la biologie en Malaisie Doraiswami S The new biology syllabus in India for middle and senior high school Journal of biological education vol 4 1970 p 11 17 Profil des cours donn s par le National Council for Educational Research and Training Dowdeswell W H The Nuffield Foundation Science Teaching Pro ject 1 Biology 11 16 School science review vol 48 n 165 1967 p 323 331 Examen du projet Ewer D W A level biology in West Af
61. termin dans d autres cas ils r alisent leur projet avec du mat riel leur libre disposition et les fiches de travail servent aux apprentissages des techniques en fournissant des suggestions lorsqu un groupe est bloqu dans sa recherche Les tudes documentaires partir de livres ou de films permettent de limiter l importance du cours magistral Un apport d information est n cessaire au moment de la synth se l observation et l exp rimentation ne conduisent qu des r sultats ponctuels le recours au document si possible des documents diff rents est indispensable pour contr ler g n raliser et situer cet acquis D autre part le travail par petits groupes centr sur la r alisation d un projet mode de travail qui couvre une partie de Vhoraire de biologie dans de nombreux plans d tude suppose une articulation troite de la recherche exp rimentale et du travail documentaire Cependant les tudes documentaires ne doivent pas se substituer au travail de laboratoire mais le compl ter Ce danger existe en parti culier lorsque le travail ind pendant sur projet se fait dans un centre documentaire loign du laboratoire Mode de groupement des l ves L enseignement de la biologie se fait presque toujours dans des tablissements o la classe regroupant des l ves du m me ge ou du m me niveau constitue une unit stable Mais l int rieur de la classe une grande partie de l hor
62. 1 et non de 2 1 Les porcs et les b ufs lev s de fa on intensive sont encore moins efficaces Mais tant qu il y aura dans le monde un exc s de c r ales et de graines de soja il n y a rien de mal les utiliser pour nourrir les animaux pour pro duire de la viande que les plus riches mangent par plaisir et non par besoin Voici donc quelques unes des v rit s qu il faut inclure dans n importe quel cours sur l enseignement sur les rapports entre nutrition et d mographie Elles sont sans doute moins excitantes que les comptes rendus sur les famines les d vasta tions agricoles et les morts in vitables qui s ensuivent mais elles peuvent aussi aider nos l ves a redresser certaines des erreurs qui nous ont conduits a la situation actuelle En conclusion je voudrais une fois encore mettre Vaccent sur la grave responsabilit de tous ceux qui ensei gnent la biologie en particulier lorsqu il s agit de probl mes pratiques Tous probablement ressentent tr s fortement les abus commis par leurs concitoyens l industrie et la civili sation envers l environnement Tous probablement se sen tent tr s fortement concern s par la famine et la malnutri tion des pays en d veloppement Ce sont l des sujets qu ils doivent enseigner mais il y en a aussi d autres pour lesquels la v rit est difficile d m ler de la propagande qui arrive de tous c t s S ils peuvent montrer a leurs l ves comment disting
63. 107 Venezuela Fraino de Pannier Rosario professeur Apartado 80 390 Caracas 108 Venezuela 19 Biesenherz P C Probst C J Mastery of biologic techni ques A model for teacher education The American biology teacher vol 35 n 8 novembre 1973 p 470 475 20 Biddle B J Ellena W J ed Contemporary research on teacher effectiveness New York Holt Rinehart and Winston 1964 21 Billeh Victor Y The relative effectiveness of the science programs on in service and pre service teacher training insti tutions Dirasat a research journal published by the Univer sity of Jordan vol 1 n 1 et 2 d cembre 1974 p 75 86 22 Bishop D N Science Education Adviser UNDP UNESCO Project INS72 049 P O Box 302 Jayapura Irian Jaya Indon sie 23 Blake A J D Senior Lecturer Science Education Riverina College of Advanced Education School of Teacher Educa tion P O Box 588 Wagga Wagga 2650 New South Wales Australie Voir aussi School of teacher education course designs Riverina College of Advanced Education Wagga Waga mars 1974 Subject outlines related to courses in school of teacher education Riverina College of Advanced Education Wagga Wagga mars 1974 L ast risque plac devant le nom d auteur indique qu il s agit d une communication personnelle 24 Blosser P E Howe R W An analysis of research on ele mentary teacher education related to the teaching o
64. 192 PUni versit du Pacifique Sud de Fidji 48 et l Universit de Zambie 243 Ces programmes de formation parall le ont t pr sent s dans diff rentes publications pour le Royaume Uni et certains pays du Commonwealth par Barnes 13 D Aeth et Brown 56 Greswell 98 Hughes Pakistan 124 par Northfield Australie 208 et par Ghani Malaisie 93 290 Un certain nombre de cas de formation parall le ont t pr sent s la Conf rence du Commonwealth sur la formation des ma tres Nairobi en avril et mai 1973 48 Le programme suivant en vigueur l Universit Sains en Malaisie qui comprend quatre ann es d tudes conduisant au dipl me de bachelor of science with education licence s sciences pour l enseignement peut tre consid r comme caract ristique de ce mode de forma tion parall le 93 290 qu on rencontre dans plusieurs pays d Afrique d Asie et d Oc anie Premi re ann e 2 cours d enseignement g n ral 42 heures chacun plus 6 semaines de stage en cole primaire Deuxi me ann e 2 cours de base 42 heures chacun 1 cours de m thodologie 21 heures de science et 21 heures de math matiques plus 6 semaines de stage en biologie Troisi me ann e 2 cours de base 1 cours de m thodologie 21 heures de sciences et 21 heures de math matiques plus 6 semaines de stage Quatri me ann e 1 cours de base 1 cours de m thodologie en math m
65. 1969 dont une en Tha lande Teaching by inquiry et un article de synth se concernant la recherche p dagogique sur l enseignement de la science Ramsey et Howe 1969 On dit que les profes seurs l esprit ouvert r ussissent souvent mieux que les pro fesseurs autoritaires par rapport aux normes id ales recom mand es par le BSCS Jones et Blankenship 1972 Apprendre apprendre Ici le but est de donner l l ve l habitude d apprendre de Evolution des buts et des objectifs de l enseignement de la biologie son propre chef pour qu il puisse continuer apprendre pendant toute sa vie et qu il ne se limite pas aux apprentis sages fondamentaux lecture criture calcul Il y a eu des essais pour atteindre ce but en biologie parmi lesquels l utilisation de mat riel structur par l l ve Penick et al 1974 et l enseignement individualis avec le mat riel du BSCS Fulton 1970 Connaissances de base Selon les termes de T H Huwley le but est de procurer aux l ves les parties les plus importantes de cette immense exp rience capitalis e de l esp ce humaine que nous appe lons la connaissance les grandes v rit s fondamentales de la nature Le fait d tre instruit en mati re scientifique va plus loin que la connaissance scientifique pure et simple il a t analys selon trois composantes les faits les m tho des et l impact culturel Klopfer 1969 mais la connais sa
66. Bibliographie 1 Ahlgren A Associate Director for Pre College Development Center for Educational Development 317 Walter Library Minneapolis Minn Etats Unis d Am rique 2 Alfonso P J The role played by an association of biology teachers in the general movement to improve secondary school biology in the Philippines Proceedings of the Second Asian Regional Conference on School Biology ao t 1968 p 47 49 3 Alfred Brother Biology Chairman De La Salle College 2401 Taft Avenue D 406 Manila Philippines 4 Allen D W The use of technological means in teacher training and retraining Proceedings of the Fourth Asian Regional Conference in Biological Education ao t 1972 Manila Asian Assoc for Biology Education 1972 p 291 294 5 Alsheikh Hassan Abdulla Al Minister of Education Minis try of Education Saudi Arabia 6 American Association for the Advancement of Science Commission on Science Education A report of the Project on the preservice science education of elementary school teachers Washington AAAS 1970 7 American Association for the Advancement of Science and National Association of State Directors of Teacher Educa tion and Certification Guidelines and standards for the edu cation of secondary school teachers of science and mathe matics Washington 8 Anderson Harol M Chairmand University of Colorado School of Education Boulder CO 80302 Etats Unis d Am rique 9
67. Congress of University Teacher Education and Training 1974 Multigraphi 233 Ramsey Gregory The in service education of teachers of integrated science New trends in integrated science teaching education of teachers Vol Ul p 60 67 Paris Les Presses de l Unesco 1974 234 Ramsey G A Dale L G The Australian science education project its rationale The Australian science teachers journal vol 17 n 3 octobre 1971 p 51 57 235 Razik T A Systems approach to teacher training and curri culum development the case of developing countries Paris Unesco 1972 236 Reid F M Social biology Journal of biological education vol 4 n 4 d cembre 1968 p 305 315 237 Reiher John F State Supervisor Science and Environmental Education Department of Public Instruction The Townsend Building Dover DE 19901 Etats Unis d Am rique 238 Rodwell Susie Head of Resources Centre The National Audio Visual Aids Centre 254 Belsize Road London NW6 4BY Royaume Uni 239 Rogan K C Inservice education in Papua New Guinea Teacher education in new countries vol 11 n 2 novembre 1970 p 149 156 Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie 240 The Royal Danish School of Educational Studies Associate Professor Department of Biology Emdrupvej 101 KD 2400 Copenhagen NV Danemark 241 Rubin L J ed Improving in service education proposals and procedur
68. Pr paration un m tier Elle concerne les carri res dans des domaines comme la m decine la chirurgie dentaire l enseignement et la recherche et demande une pr paration sp cifique en biologie qui est grandement d termin e par l cole professionnelle ou l universit o l individu ira fina lement Aucun pays ne peut se permettre d ignorer la n ces sit de pr parer des biologistes de m tier qui travailleront pour la protection de l environnement la conservation de l nergie la sant et autres domaines fondamentaux n ces saires au bien tre de la nation L valuation d un meil leur curriculum doit donc pr ciser ce qui est pr vu pour la pr paration d une partie des l ves en vue d une profession dominante biologique 9 2 Les applications de la biologie Il s agit essentielle ment de l agriculture et des p ches et l on a donn davan tage d importance ces sujets dans les programmes sco laires 4 33 Ici encore le curriculum pour ceux qui s enga gent dans ces domaines est d termin dans une large mesure par les activit s agricoles et de p che du pays concern lesquelles sont ellesm mes fonction de l environnement les pays de monoculture proc dent de fa on traditionnelle et les progr s qu essaie de provoquer l enseignement en fai sant conna tre de nouvelles techniques ou de nouvelles possibilit s de cultures doivent franchir obstacle des tra ditions les r
69. Vol II 1970 Vol TI 1972 News trends in physics teaching Tendances nouvelles de l enseignement de la physique Prepared by Pr par par M W Knecht professeur de physique Lausanne Switzerland Suisse Vol I 1965 1966 Vol If 1970 Edited for Unesco by Pr par pour Unesco par E Nagy Pro fessor of Physics E tv s University Budapest Hungary Hongrie Vol IIL 1976 Mathematics applied to physics Math matiques appliqu es la physique By par G A Deschamps E M de Jager F John J L Lions N Moisseev F Sommer A N Tihonov V Tikhomirov A B Vasil eva V M Volossov D J A Welsh T Yamanouchi Editor directeur de publication E Roubine News trends in integrated science teaching Tendances nouvelles de l int gration des enseignements scientifiques Prepared by Pr par par P E Richmond Senior Lecturer in Education University of Southampton United Kingdom Royaume Uni Vol I 1969 1970 New trends in integrated science teaching Edited by P E Richmond Senior Lecturer in Education University of Southampton United Kingdom Vol II 1973 Tendances nouvelles de l enseignement int gr des sciences Publi sous la direction de P E Richmond Senior Lecturer in Education Universit de Southampton Royaume Uni Vol II 1975 Tendances nouvelles de l enseignement int gr des sciences la formation des ma tres Publi sous la direction de P E Richmond Senior Lecturer
70. a aussi v hicul quel ques illusions p dagogiques les coles ont parfois t sub merg es par des documents de qualit m diocre qui ont masqu le fait que l cologie discipline de synth se ne pou vait se passer d tudes analytiques pr cises portant sur les fonctions et les comportements Evolution de la conception des rapports entre science et soci t Dans les ann es qui suivirent la seconde guerre mondiale on observe un d calage consid rable entre l volution de la soci t industrielle et le contenu des programmes scientifi ques La recherche scientifique tait devenue le moteur essentiel du d veloppement et un instrument de puissance au service des Etats alors que l enseignement scientifique secondaire pr sentait un caract re acad mique et d sint Evolution du contenu biologique de l enseignement primaire et du premier cycle secondaire ress l tude des applications tenait peu de place dans l enseignement et la pr paration au pouvoir de d cision tait assur e par une formation litt raire juridique et ven tuellement math matique Par contre l enseignement des sciences tenait en apparence une part plus grande dans l enseignement pri maire mais il s agissait le plus souvent d un enseignement pseudo scientifique destin v hiculer des r gles pratiques d hygi ne d agriculture et d conomie domestique La st rilit d un enseignement fond sur des re
71. a indiqu que les tests r alis s par les professeurs favorisaient le contr le d l ments de con naissance isol s d abord par manque d exp rience pour tester les savoir faire d un niveau plus lev et ensuite m me si cela est fait les items tendent se r f rer des situations d apprentissage ant rieures et de ce fait retombent sur les rappels de connaissance Coop ration internationale et contr le des r sultats des l ves Echanges entre les pays Des changes de points de vue surles techniques de contr le peuvent s av rer utiles entre des pays de niveau culturel quivalent et au m me stade pour ce qui concerne l ensei gnement de la biologie Il est plus facile d adopter une nou velle technique quand on sait qu elle a t appliqu e avec succ s dans une situation analogue et le fait de conna tre au d part les difficult s li es la mise en uvre de telles techniques permet de r duire le temps n cessaire aux essais et aux mises au point lorsqu on utilise de nouvelles formes de contr le Une telle coop ration a eu un r le important en ce qui concerne les tests pour lesquels de nombreux pays ont utilis l exp rience des Etats Unis Pour ce qui est du con tr le cumul du travail pratique les travaux du Nuffield Biology Project au Royaume Uni ont t repris ailleurs L exp rience australienne des techniques de contr le en vue d un diagnostic aura probablement une grande impor ta
72. apprentissage significatif est le m canisme de l adjonction Ausubel sch matise le processus ainsi Adjonction A F a r Concept existant Nouvelle informa Concept modifi dans la structure tion s y rapportant dans la structure cognitive cognitive La figure 1 r sume ce processus Pendant un temps la nouvelle information apprise a peut tre remobilis e presque sous sa forme originale Concept adjoncteur Nouveaux ye l ments d information Nouvelle information adjointe Fig 1 Au cours de l apprentissage significatif les nouvelles con naissances sont adjointes par les concepts existant dans la structure cognitive mais au bout d un certain temps elle n est plus dissociable du concept qui l a adjointe Dans ce cas il y a eu adjonction oblit rante Cette adjonction oblit rante est diff rente de l oubli tel qu il se produit dans l apprentissage par c ur Apr s l adjonction oblit rante le concept restant est retenu et il garde beaucoup de l enrichissement acquis pendant l adjonction donc le concept en ressort renforc et facilite un nouvel apprentissage significatif dans l avenir Au con traire quand il y a oubli apr s un apprentissage par c ur un nouvel apprentissage similaire est retard par le proces sus dit d interf rence Nous avons sans doute tous eu un jour des difficult s pour apprendre un nouveau num ro de t l phone qui ressemblait
73. aussi comment on peut modifier l enseignement pour augmenter l acquisition des concepts scientifiques dans une discipline La figure 2 repr sente sch matiquement les id es cl s de Johnson Les pr occupations concernant le curriculum sont indiqu es dans la moiti gauche du diagramme et les pr occupations p dagogiques sur la droite L valuation fournit l information en retour qui permet de modifier la fois le curriculum et la p dagogie et d apporter l l ve l information n cessaire Le r le des concepts dans l enseignement de la biologie A partir de la th orie de l apprentissage d Ausubel et de l pist mologie de Toulmin on voit que l apprentissage des concepts est fondamental pour que s tablisse une compr hension du monde biologique On peut utiliser avec profit le sch ma de Johnson concernant le curriculum et l ensei gnement pour distinguer d une part la r alisation du curri culum qui comprend la s lection des concepts dans la bio logie et d autre part celle de l enseignement pour lequel on choisit des exemples et des activit s riches de signification Par exemple le concept de la cellule est l un de ceux qu on peut enseigner n importe quel niveau cependant l habi let manuelle des jeunes enfants est telle qu on ne leur fait pas utiliser les microscopes avant l cole moyenne Il y a aussi des limites pratiques li es au financement de l enseignement des
74. cifiques de l enseignement de la biologie au niveau des lyc es I 3 Connaissance des principes La classification des organismes pour montrer l unit et la diversit des organismes chelle des priorit s IH la barri re qui existe entre l organisme et son environnement V L apport d nergie et de mati r dans l organisme III Les pertes d nergie et de mati re par l organisme ITI Les transports de substances l int rieur de l organisme III La coordination des fonctions l int rieur de l organisme III Le mouvement des organismes III La reproduction des animaux et des plantes III Le d veloppement des animaux et des plantes III La transmission h r ditaire des caract res II L volution des organismes II Population communaut s et biosph re III La composition chimique des organismes III Les quilibres y compris l hom ostasie dans les organismes les populations les communaut s et la biosph re III Les fondements biologiques du comportement animal III Les ressources bibliographiques en biologie V Les connaissances d crites ci dessus doivent tre trait es Pour permettre l l ve de travailler non seulement au niveau de la m moire et de la compr hension mais aussi au niveau plus lev de lap plication de l analyse de la synth se et de l valuation H De fa on montrer aussi les modalit s de l acquisit
75. comit d enseigne ment biologique On y trouve des r sultats de recherches sur ce que donnent certains tests Kastrinos W Erk F C The advanced placement exam in biology The American biology teacher mai 1974 p 282 291 D tails sur la mise au point de cet examen ainsi qu expos d uni exem ple complet Kelly P J Mowi B S Nuffield advanced science teachers guide to the study guide Hardmondsworth Penguin books 1970 Un livre de donn es et de probl mes biologiques avec des ques tions et des r ponses pour le contr le des l ves Il y a ga lement un paragraphe sur la conception des contr les et des tests Koos E M Chan J Y Criterion referenced tests in biology Kansas Mid continent regional Education Lab 1972 La mise au point d une s rie de tests a a sujet unique pour la per formance de quatorze savoir faire orient s vers la recherche On indique des m thodes de contr le de qualit dans la mise au point de tests Koran J J Wilson J T Public accountability The American biology teacher mars 1973 p 151 154 Crit res pour la mise au point de proc dures homog nes en Floride Etats Unis pour le contr le de l efficacit du ma tre et des performances des l ves Research on objectives for high school biology The Ame rican biology teacher mars 1973 p 151 154 Comment mettre au point des mod les d objectifs et les classer Des m thodes pour en assurer un con
76. complexes et le per sonnel gagne tre form Le Bureau national de l ducation de Su de forme les responsables du recyclage en un cours de deux semaines suivi par des conf rences r guli res d information 204 En Australie le Centre for Advancement of Teaching l Uni versit Macquarie assure des minicours pour les enseignants afin de leur faire acqu rir les qualit s d animateur indispen sables au recyclage 180 et au Royaume Uni le Digby Stuart College donne des cours pendant les vacances d t a ceux qui ont la responsabilit de conseiller les jeunes enseignants dans les coles 65 L Universit Ain Shams du Caire envoie chaque ann e un scientifique nouvellement dipl m l Universit du Wisconsin durant sept mois pour le former dans l enseignement des sciences il s agit ainsi d tablir un lien entre scientifiques et p dagogues de fa on faire participer les uns et les autres au recyclage 68 En Inde le State Institute of Science Sasthamangalam assure 134 des cours de formation particuliers aux enseignants de bio logie qui leur tour organisent un recyclage pour leurs coll gues ces cours se tiennent l institut et durent de dix trente jours pendant l ann e scolaire 70 Ces r alisations et d autres similaires marquent le d but d un mouvement qu il convient d affirmer si l on veut am liorer les program mes de formation continue Ces programmes repr sente
77. con na tre l efficacit du changement Ces id es sont d velop p es dans l ouvrage pr sent par Rubin intitul Improving in service education Am lioration du recyclage des mai tres publi en 1971 241 Tout cela montre bien qu il est urgent d tablir une coop ration troite entre les organismes charg s de la for mation initiale ceux qui sont charg s de la r novation des programmes et les services de recyclage plus ces liens seront troits plus on aura de chances d obtenir une pro gression professionnelle continue du maitre 274 Jusqu ici tr s peu de programmes ont t mis au point qui mettent en commun toutes les ressources d une communaut en un ensemble coh rent et syst matique en vue de l ducation permanente des enseignants de biologie comme le pr co nise l ouvrage Apprendre tre 78 Pourtant les liens entre formation et recyclage se renforcent en m me temps d ailleurs que le degr de participation de l ensemble de la communaut ainsi que le montrent les exemples suivants L Universit d Etat de Californie a Fullerton fait par ticiper des ma tres la s lection des tudiants a former et Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie elle d c le les l ves maitres potentiels en examinant les rapports de visites organis es dans des coles choisies 280 281 En Su de une partie du personnel du centre de for mation des ma tres d Uppsal
78. concerne les objectifs cognitifs les projets mettent tant t l accent sur les m thodes ASS ESS Nuf field Junior Science Science 5 13 tant t sur les concepts SCIS COPES Kiel tant t sur les deux domaines En prin cipe ce choix est sans importance pour la tranche d ge consid r e toute d marche scientifique bien conduite d bouche sur une acquisition de connaissances un bon chasseur se reconna t au fait qu il attrape du gibier ou inversement les concepts de base en sciences sont incompr hensibles sans la m thode qui leur donne signification et efficacit Mais sur le plan de la pratique concr te la pola risation sur une seule famille d objectifs peut masquer au ma tre certaines erreurs p dagogiques les concepts impos s au lieu d tre construits ne sont pas compris les apprentis sages routiniers de m thodes sous forme de recettes scienti fiques sont inefficaces Il serait souhaitable au niveau de la formation des ma tres de faire appara tre constamment le lien entre les deux familles d objectifs et de progresser sui vant plusieurs directions trop souvent n glig es Il ne suffit pas de faire acqu rir des connaissances une poque o l enfant est submerg par les informations de la t l vision des journaux de la publicit les seules connaissances valables sont celles qui permet tent une analyse critique et une organisation du flux incoh rent d informations le recours l ex
79. contr le dont la nature et le contenu n avaient pas t modifi s la suite de la formulation des nouveaux objectifs et de la mise au point des m thodes nouvelles et des quipements r cents Ce chapitre passe en revue les tendances et les probl mes aux divers niveaux de l enseignement de la biologie relatifs l adaptation des examens ces changements il r sume aussi les cons quences pour l enseignement de la biologie des innovations dans le domaine des tests et des moyens de contr le des progr s r alis s par les tudiants Il souligne galement le r le de cette valuation dans les relations quotidiennes entre le ma tre et les l ves 8 Progr s dans la formation et le recyclage des profes seurs de biologie Les innovations r centes dans l enseignement scientifique notamment au niveau secondaire entra nent des change ments non seulement au niveau de ce que l l ve est cens apprendre mais encore au niveau du r le du ma tre dans cet apprentissage Ces deux s ries de changements n cessi tent des modifications de la formation et du recyclage des professeurs Ce chapitre r sume les tendances et les probl mes dans ce domaine savoir l quilibre entre connaissance biologique et p dagogie lors de la formation concordance ou non entre la fa on dont les enseignants apprennent la biologie et celle qu ils utiliseront pour la faire apprendre leurs l ves les exp riences acquises da
80. controverse propos de l volution en Californie Wenner 1973 Un des objectifs de l enseignement de la biologie devrait il tre que l l ve apprenne toutes les hypo th ses concernant l origine de l esp ce m me si certaines sont consid r es comme fausses par l ensemble des biologistes On entend souvent le mot anti intellectualisme au cours des discussions sur les pressions culturelles Il traduit g n ralement une suspicion et une m fiance l gard de l intelligence comme unique ou m me majeur crit re d appr ciation dans l ducation et dans la vie Il traduit un d sir de faire une ouverture vers d autres dimensions de l exp rience comme l expression des sentiments et le reflux de la gr ce Il rejette la s v rit acad mique en tant que crit re le plus lev de respectabilit dans l ducation Son influence sur les objectifs de l enseignement de la biologie peut sembler en rapport avec certains mouvements comme l enseignement en plein air l ducation en environnement et l enseignement d mographique Ces mouvements ne rejettent pas l intelligence ils y attachent de la valeur et l utilisent mais ils vont au del d une simple rigueur acad mique vers le respect l estime et l amour des objets de leur tude Les ann es 60 et 70 Les tendances qui ont t l objet d attention pour l enseigne ment en biologie dans les ann es soixante et qui contin
81. d enfants la classe 12 ou jug s comme tels par des experts en biologie Thompson 1970 Les biologistes de m tier sont invit s partici per la pr paration du contenu des cours dans des secteurs vari s de la biologie comme la protection de la nature Ronfeldt 1969 Roth et al 1970 et les sciences de la mer Mangelsdorf 1966 Driscoll et al 1972 On s est int ress aussi a la biologie spatiale Lee et al 1969 Le m me d sir des sp cialistes d tre repr sent s se manifeste au niveau des premiers cycles universitaires Lewis 1973 Ce souhait de faire un cours de biologie moderne tout prix peut bien s r conduire des normit s Le chapitre sur I Evolution des moyens et des crit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants fait remarquer que des preuves sous forme d essais ont permis de montrer que l introduction de sujets complexes et difficiles comme les voies m taboliques et la biologie mol culaire a conduit une m morisation par c ur excessive Dans le chapitre Evaluation et diffusion d un curriculum on signale que il se pourrait bien que la vogue actuelle de la biologie mol culaire de la biologie quantitative les m canismes g n ti ques et autres sujets analogues ne contribuent pas la r solution des probl mes dans les r gions o existe une cruelle p nurie d ouvrages documentaires sur l environnement et la syst m
82. d apprentissage et d enseignement Lorsque ni l une ni l autre de ces solutions n est possible on pour rait aider la r alisation de liens solides entre les secteurs biologique et p dagogique en faisant des examens en com mun sur la base de buts d finis en partageant l information entre les d partements concern s gr ce des comit s ou d autres organismes semblables Quel que soit le mode de formation retenu ou le niveau auquel l enseignant travaille les cours donn s durant cette formation doivent compren dre la fois des cours relatifs la discipline et d autres por tant sur les m thodes d enseignement Au niveau de l cole primaire voir le chapitre L vo lution du contenu biologique de l enseignement primaire et du premier cycle secondaire la place de la biologie dans le programme scolaire est variable d un pays un autre et cette diversit se manifeste au niveau des programmes de formation des ma tres La dur e totale de cette formation varie mais c est surtout la r partition du temps entre les aspects acad miques et p dagogiques au sein du programme de formation qui change On admet g n ralement qu au niveau de l enseignement primaire des ma tres polyvalents sont pr f rables des sp cialistes mais il est souhaitable que durant leur formation d instituteur ils aient tudi la fois assez de biologie et la p dagogie propre de la discipline La qualit et la quantit
83. dans chaque section du curriculum en relation avec chaque domaine d tude une preuve pratique d une heure et demie est fond e l dessus Contr le cumul du travail pratique Pourvu que certains probl mes puissent tre r solus l id e d un contr le du travail pratique contr l par les profes seurs plut t que par un examen terminal peut se d fendre aussi bien du point de vue ducatif qu administratif Le contr le dans la classe permet de s assurer d un ventail de savoir faire dans un certain laps de temps Les exercices biologiques qui ne peuvent tre valu s dans des examens formels trop limit s peuvent alors entrer en ligne de compte Si les r sultats devaient tre pris en compte soit dans un syst me d unit s de valeur internes ou soit comme partie d un examen public il faut pr ciser les domaines de contr le Deux points de vue s opposent propos de l impor tance qu il convient de donner aux pr cisions qui serviront guider les professeurs Le contr le du Nuffield Advanced level biology reste aussi simple que possible pour rendre la t che des professeurs aussi l g re que possible gr ce aux descriptions compl tes des exercices pratiques dans un texte imprim On distingue trois types d op rations a fa on d agir b relev des r sultats c traitement des r sultats Quelques d tails suppl mentaires pour l interpr tation de ces trois subdivisions sont galement fournis
84. de ces projets serait trop longue num rer ici voir les rapports de l International Clearinghouse Associations gouvernementales et semi gouvernementales Dans un certain nombre de pays les minist res de l duca tion ont t conduits pr ter assistance des associations d enseignants et coop rer avec elles Ils ont fourni des moyens et ont sugg r aussi des id es qui ont apport les changements n cessaires Dans les pays d Afrique et d Asie 161 Coop ration r gionale et internationale pour l am lioration de l enseignement de la biologie on constate des efforts louables et une tendance analogue au Moyen Orient Les gouvernements de pays comme le Royaume Uni les Etats Unis d Am rique se sont engag s dans des activit s p dagogiques outre mer soit directement soit gr ce des associations semi gouvernementales Le British Council avec des moyens du Minist re de la coop ration Ministry of Overseas Development a organis des s minaires p da gogiques d une dur e de une quatre semaines sur divers aspects de l enseignement primaire et secondaire y compris la formation des ma tres il a galement assur des missions de sp cialistes et de consultants charg s de faire des conf rences ou de diriger des colloques il a fourni le personnel et les fonds n cessaires la mise au point de programmes sco laires au Kenya et aux Cara bes il a permis la diffusion d une in
85. de l environnement cr s dans tout cet Etat 41 L Institut de l ducation de l le Maurice recycle des ma tres de l enseignement primaire sur les probl mes d environnement 9 Lawrence 155 dans une revue des tudes de l environnement au Royaume Uni estime qu il faut des cours de recyclage pour aider les ma tres de tous les niveaux devenir des g n ralistes plut t que des sp cia listes Le D partement de l ducation du Saskatchewan offre des activit s de recyclage pour les techniques de l en vironnement et de terrain 218 L Universit d Abidjan C te d Ivoire donne des cours d cologie concernant la r gion 17 Les tudiants de l Universit de Zambie sont form s pour mieux r pondre aux situations locales pour mieux utiliser les ressources leur disposition comme les jardins scolaires la mare proche et pour tre capables de cr er des clubs d l ves s int ressant en particulier lagri culture et d autres activit s scientifiques 243 Une autre tendance digne d tre soulign e est celle concernant les changements intervenant dans les program mes de formation en vue de faire droit au d sir des tudiants de participer l laboration et l organisation de leurs cours Les tudiants participent souvent la planification des cours et l valuation de l efficacit de leurs program mes 133 134 Cette volution a dans l ensemble contri bu rendre ces d
86. de la biologie en Afrique les s minaires sessions de forma tion congr s internationaux r gionaux et nationaux l intervention d experts sur le terrain les changes de sp cialistes les traductions et les publications sp cialis es trop nombreuses pour tre cit es ici L ICASE organisation de coop ration patronn e par l Unesco L Unesco a contribu activement la formation d associa tions nationales d enseignants scientifiques comprenant des sections de biologistes Ces associations furent les instruments de la formation d un groupement international qui prit le nom d International Council of Associations for Science Education F d ration internationale des associa tions de professeurs de sciences ICASE Sa r union cons titutive se tint l Universit du Maryland la suite d un congr s sur la formation des ma tres pour l enseignement scientifique int gr auquel particip rent 235 personnes venant de 63 pays pendant onze jours Le programme de VICASE comprend la r daction d un Manuel de l Unesco pour l enseignement des sciences qui viendrait compl ter le livre de documentation d j existant l laboration d un Annuaire international des associations d enseignants scien tifiques un bulletin d information trimestriel des conf rences r gionales un manuel sur les prescriptions de s cu rit dans les laboratoires et enfin l tablissement d un pro gramme
87. de la photosynth se que si les l ves ont d j atteint un certain degr de ma trise des autres concepts De la m me fa on une feuille de Colens expos e la lumi re ne permet d illustrer l accumulation de l amidon partir de la photosynth se que si d autres concepts ont t compris un certain degr Le choix d exemples permettant l enseignement des concepts et l ordre dans lequel ces exemples seront pr sent s supposent donc toute une s rie complexe de d cisions avec pour beau coup une part consid rable d essais et d erreurs C est l une des raisons pour laquellel approche de l enseignement partir de discussions peut tre utile Les m thodes d enseignement individualis qui permettent une certaine souplesse dans le choix du mat riel d enseignement en faisant varier les temps d tudes et en permettant l aide d un conseiller repr sentent une voie pleine de promesses permettant de tirer le meilleur parti de nos connaissances sur l enseignement et l apprentis sage Postlethwait et al 1972 Les modules d instruction Creager et Murray 1972 deviendront sans aucun doute une m thode d approche de l enseignement de la biologie de plus en plus appr ci e quand leur conception tiendra compte des consid rations th oriques pr sent es ici R sum et recommandations L apprentissage des concepts est l aspect le plus important pour concevoir un enseignement efficace de la bi
88. depuis peu tendance mettre en commun leurs mat riels destin s aux programmes d appren tissage personnalis Ainsi l Universit d Etat du Colorado a assur la production d ensemble de formation media multiples pour les stagiaires en biologie dans 13 Community Colleges de l Etat du Colorado la plupart de ces ensembles comprennent des bandes vid o en couleur portant chacune sur un concept unique 44 135 136 4 L excursion ou le travail sur le terrain devient un pro gramme de formation permettant l analyse du milieu et de la communaut Les programmes de formation et de recyclage des ma tres ont souvent insist sur la n cessit d am liorer les aptitudes au travail sur le terrain 17 34 35 41 132 187 188 196 218 R cemment cette fa on de voir s est encore largie et l on inclut souvent dans la formation des ma tres des questions plus vastes relatives l tude de l environnement et de la communaut 60 77 79 125 126 127 145 229 268 313 Il existe plusieurs exemples d une telle tendance Les Field Study Centres du Royaume Uni des Etats Unis de l Australie et du Canada sont bien connus et ils offrent tous des stages pour enseignants Au Japon les ma tres qui fr quentent les Science Education Centres sont form s aux techniques de travail sur le terrain et d tude m sologique 196 A Maurice on consacre dans trois centres 9 deux heures par semaine pendant vi
89. des connaissances acquises par les tudiants et de leurs divers int r ts 152 153 Aux Etats Unis la premi re ann e du programme de biolo gie l Universit d Etat de New York Stony Brook utilise le plan Keller 261 Certaines institutions ont associ plusieurs m thodes d enseignement personnalis dans leur programme de for mation Le D partement de biologie du Western Australian Institute of Technology utilise pour les tudiants de pre mi re ann e les techniques audio tutorielles et en m me temps un plan Keller les tudiants de troisi me ann e jouent le r le de conseillers ou de moniteurs pour un petit groupe d l ves et ils d finissent quel niveau de ma trise est atteint pour chaque module de travail ils d terminent enfin le moment o chaque tudiant peut passer l unit suivante 43 Ces m thodes sont galement utiles dans les program mes de recyclage Aux Etats Unis le projet d am lioration de la formation des ma tres TIP de POakland Community College recycle les enseignants dans le district d East Lan sing de l Etat du Michigan gr ce un syst me d enseigne ment personnalis pour chaque l ve Il existe pour chaque participant une carte des connaissances il s agit aussi de r pondre aux besoins de chaque participant avec les moyens et les ressources disponibles 172 245 Il est int ressant de signaler que les institutions de formation des ma tres ont
90. des ph nom nes de transmission nerveuse oppos s Cela montre bien les r percussions normes de la biologie mol culaire sur la neurobiologie on peut aussi mention ner l histoire de la dopamine et de la maladie de Parkinson Aucun doute que de tels r sultats biochimiques donneront une impulsion dans diff rents domaines de la biologie et fourniront de nouveaux outils aux endocrinologistes aux neurophysiologistes et d autres sp cialistes C est une per spective optimiste pour l avenir de la biologie Mais tout aussi souvent les progr s en biochimie peu vent avoir un effet oppos En tant que biologiste du d ve loppement je dois avouer que j ai parfois envisag de renon cer au probl me de la diff renciation obs d par le senti ment que c tait un domaine r serv aux biochimistes capa bles de purifier et de mettre en vidence des prot ines r gu latrices fix es sur le mat riel g n tique L histoire de Monod et Jacob et le travail sur le r le des prot ines acides qui r glent le d placement des prot ines basiques de l ADN et ce faisant induisent l activit de celui ci sont satisfai sants du point de vue intellectuel mais cela n incite pas les biologistes traditionnels continuer dans la m me voie Eux ont certainement fait un travail fondamental dans les ann es trente sur les principes de l induction embryonnaire et sur les interactions entre d obscurs gradients dans l uf par exemp
91. des projets r gionaux Le Canada et les pays scandinaves ont galement organis des programmes de coop ration tandis que l Institut fran ais de recherche p dagogique INRP agit dans la m me direc tion en particulier avec plusieurs pays europ ens et africains recherche p dagogique et recyclage des ma tres Organisations bilat rales Il s agit d organisations gouvernementales dont l action se situe hors du pays auquel elles appartiennent Des organisa tions europ ennes ont t tr s actives dans ce domaine notamment en fournissant une aide mat rielle aux pays en d veloppement en organisant des changes d tudiants et d enseignants ainsi que des programmes de formation On pourrait citer titre dexemple l un des projets d enseignement de l Agence pour le d veloppement interna tional USAID qui int ressa quelque 70 groupes dans plu sieurs pays et qui l issue d une activit coop rative de 162 quatre ann es a eu pour r sultat la publication de 3 volu mes sur la Cr ation d quipement pour l enseignement des sciences biologie chimie physique Ces volumes sont disponibles en anglais aupr s du Centre de l Universit du Maryland et ils le seront en espagnol aupr s d une institu tion mexicaine Les bourses et les changes Fulbright repr sentent galement un programme de coop ration bilat rale active Des dispositions analogues existent dans d autres pays Fondations Dans de
92. dont la t che est d aider les autres apprendre volution des modalit s de formation initiale et de recyclage des enseignants de biologie En m me temps que les programmes de formation initiale et de recyclage des ma tres cherchaient renforcer leur comp tence et leurs qualit s professionnelles on a not 122 Comp tence de la professionnelle Nouveaux proc d s de formation Nouvelles m thodes d valuation D veloppement personnel volution des programmes Scolaires par exemple d couverte et adaptation au contexte social Progr s dans les techniques d enseignement et d utilisation de l espace un changement rapide des m thodes d enseignement tradi tionnelles vers un large ventail de styles et de strat gies de formation Cette tendance mondiale est exprim e dans une d claration de la Communaut conomique pour l Europe dont la Direction g n rale pour la recherche la science et l ducation fait tat d une pr occupation croissante pour une p dagogie moins formelle et plus cr atrice chez les res ponsables de la formation des ma tres dans les pays mem bres Cela a entra n des programmes importants de recy clage en vue d inculquer aux ma tres les nouveaux savoir faire et les attitudes qu impliquent de telles innovations 247 La figure ci dessous r capitule les facteurs qui influent sur les modes de formation et de recyclage des ma tres de biologi
93. du rythme propre des tudiants sont de plus en plus utilis s dans les programmes de formation des ma tres ainsi la m thode contractuelle rend l tudiant responsable de son apprentissage en lui permettant de progresser son propre rythme pour atteindre des objectifs arr t s d un commun accord l tudiant s engage r aliser ces objectifs le plan Keller est aussi une m thode reposant sur le rythme indivi duel faisant intervenir des moniteurs il s agissait au d but d tudiants de licence pour aider les int ress s dans les tests et les guider pour accro tre le contact personnel au niveau de l apprentissage Novak 210 a publi une mise au point sur les recherches relatives quelques m thodes personnalis es d enseignement des sciences et Bowman 27 a fait l tude de quelques cas Ces m thodes de formation personnalis e existent dans beaucoup de pays Aux Philippines les tudiants du centre p dagogique De La Salle Manille font une s rie d exercices de laboratoire tout fait libres et ils les r ali sent seuls les tudiants appr cient cette m thode car elle permet la cr ativit de se manifester et elle montre la maturit des utilisateurs 3 Au Canada l Universit de Toronto on a incorpor dans le programme de formation un syst me contractuel modifi il s agit toujours d un sys t me reposant sur le rythme propre des tudiants qui tient compte des diff rences entre
94. elle Il faut au moment du lancement faire baisser la ten sion que peuvent cr er les nouveaux mat riels p dagogiques Les destinataires des curriculums Il est paradoxal que les r alisations de curriculum soient toutes faites l intention des l ves alors que les l ves sont rarement susceptibles de d terminer l adoption d un curriculum sauf tr s indirectement lorsque par leur apathie ou leur enthousiasme par leur r ussite ou leur d courage ment ils peuvent contribuer orienter la d cision dans un sens positif ou n gatif Ce sont les services gouvernemen taux les administrations et les professeurs qui d cident de l adoption d un curriculum et chacun le fait en fonction de points de vue l g rement diff rents Les services gouvernementaux Dans les pays qui n ont pas de minist res fortement centra lis s les ducateurs envient fr quemment ceux dont les 72 minist res comme en France et en Nouvelle Z lande ont la fois l initiative et le contr le de la r alisation des pro grammes Dans ces pays la diffusion d pend d instructions ou de directives Inversement dans les pays fort contr le centralis de l enseignement les enseignants peuvent envier ceux qui appartiennent des syst mes d ducation d cen tralis s comme c est le cas aux Etats Unis en R publique f d rale d Allemagne ou au Royaume Uni Une telle d cen tralisation favorise une grande diversit des approches exp
95. emploie des consultants pour l aider organiser des programmes de 132 recyclage produire des quipements pour cette formation et pour visiter les coles en vue d organiser des programmes d tudes pour les enseignants 204 Dans certains pays les consultants sont le plus sou vent associ s des projets de r novation p dagogique parti culiers 286 ou des instituts de recyclage comme l Insti tut p dagogique du Kenya 269 Au Ghana le pr sident de la Commission de biologie du Minist re de l ducation visite les coles sur leur demande 211 Production et diffusion Les manuels de formation les livres du ma tre et plus r cemment les ensembles combinant diff rents moyens audio visuels ont t largement utilis s dans les program mes de recyclage Certains sont destin s tre utilis s par chaque enseignant et c est le cas des livres du ma tre qui vont avec les manuels et les nouveaux programmes BSCS 99 projet d enseignement scientifique secondaire en Afri que orientale 187 188 D autres sont con us pour des groupes et sont pr sent s alors par un professeur visiteur ou par l un des membres du groupe qui joue le r le d ani mateur et est alors aid par un manuel d instructions A titre d exemples on peut citer les modules moyens multiples mis au point en Australie par le Comit des pro grammes scientifiques des Nouvelles Galles du Sud pour le School Certificate 207 En A
96. en fonction des objectifs qu il se proposait d atteindre 14 Normalement cette valuation intrins que ne met pas en cause les objectifs eux m mes mais fournit seulement des indications par exem ple le programme a permis d inculquer 70 des l ves les noms des oiseaux communs dans une r gion donn e Les objectifs peuvent tre banals mais on peut mesurer jusqu quel point ils ont t atteints Ce type d valuation interne se fait en g n ral en testant les l ves par des questions qui refl tent les objectifs du curriculum et elle donne une mesure de son efficacit Mais il faut faire tr s attention aux variables qui interviennent le m me programme enseign dans des situations tr s vari es des l ves repr sentant un vaste ventail par un grand nombre de professeurs ne don nera pas de r sultats identiques 37 cause de nombreuses variables l ge de l l ve sa formation scolaire ant rieure la formation du professeur dans sa discipline son ge et son exp rience les moyens de l cole et le temps attribu au cours On a montr que ces facteurs et des dizaines d au tres avaient une influence sur l efficacit de l enseigne ment 1 M me les salaires des professeurs et leurs soucis ext rieurs la classe affectent les r sultats de l valuation Il ne faut donc pas confondre l efficacit du curriculum celle du professeur 43 la pr paration de l l ve et l une ou
97. en trois phases La premi re consista dans la cr ation de groupes nationaux d tude dans les pays participants afin de con na tre les besoins La seconde phase d buta en 1967 et con cerna la plupart des pays anglophones d Afrique leurs repr sentants furent r unis pendant dix mois Cape Coast au Ghana et ils r alis rent avec l aide d experts un cours de biologie de premier cycle ainsi que des manuels pour les l ves les ma tres et des diapositives La troisi me phase d une dur e d un an fut organis e diff remment quatre stages de deux mois eurent lieu en C te d Ivoire a Mada gascar au Maroc et en R publique unie du Cameroun aux quels particip rent des enseignants des pays francophones d Afrique ainsi que des consultants Des guides du ma tre accompagn s de diapositives furent r alis s pour le second cycle dans les domaines suivants cologie tropicale phy siologie v g tale biologie humaine et conservation des res sources naturelles Les documents de ce projet furent publi s en anglais et en fran ais et mis la disposition des pays africains ils furent galement diffus s ailleurs Dans cer tains pays ils furent utilis s directement dans les coles et par les ma tres mais le plus souvent ils ont servi alimen ter les activit s nationales de r novation p dagogique en fournissant des id es et des mod les En outre les partici pants ce projet ont pu acqu rir une exp rienc
98. enseignement de la biologie Par de tels changements contr l s au niveau de l va luation on peut am liorer l enseignement de la biologie lui m me en assurant une continuit l int rieur du sys t me scolaire Recherches en valuation Des travaux sur les cons quences les plus fondamentales des contr les ont donn lieu de nombreuses recherches ponc tuelles Cependant il y a encore beaucoup faire dans 111 Evolution des moyens et des crit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants des domaines qui demandent une coop ration interna tionale Il faut poursuivre les recherches sur les objectifs appropri s diff rents niveaux culturels et les formes de contr le qui s y rattachent Il faut tudier galement et cela est urgent les effets du contr le sur le passage d un niveau l autre de l enseignement lorsque cet acc s est restreint R ciproquement les tudes sur le contexte conomique et social dans lequel se font les contr les seraient une tape utile pour qu ils deviennent plus adap t s et plus dignes de confiance 112 R sum et recommandations Les contr les doivent tre labor s directement par tir de l expos des objectifs p dagogiques du curricu lum Aux premiers niveaux de l enseignement ils doi vent tenir compte du stade de d veloppement concep tuel Ult rieurement il faut se r f rer des niveaux d finis de comp tence en bio
99. enseignement scientifique int gr et des tudes du milieu naturel et humain dans les classes sup rieures ce qui entra ne l limination de la bio logie en tant que telle mais aussi l introduction d autres aspects de cette science par exemple la biologie humaine et la biologie sociale L largissement de l enseignement de la biologie auquel il tait fait allusion plus haut s est fait un moment o l on a estim que l int gration pr sentait un Evolution et laboration des nouveaux cours de biologie dans l enseignement secondaire certain nombre d avantages p dagogiques Il en r sulte une situation conflictuelle qui n cessite une solution On est ainsi ramen au probl me fondamental celui du r le de la biologie dans l enseignement secondaire La r ponse cette question est indispensable pour donner un cadre ad quat l laboration de nouveaux programmes Le premier chapi tre Evolution des buts et des objectifs de l enseignement de la biologie consacre cet aspect une place importante et les remarques suivantes sont soumises la r flexion sur ce sujet La biologie est elle une discipline scientifique unique avec sa coh rence propre une structure logique int grale et une m thodologie appropri e La biologie est elle un amalgame de disciplines scientifiques voisines comme la biochimie la g n tique l cologie ayant chacune sa structure logique coh rente et sa m thodolog
100. est assez sous pr texte que des prot ines sont n cessaires la sant ils pensent que plus ils en mangent mieux ils se portent Les gouverne ments eux m mes lorsqu ils constatent une augmentation de la consommation de viande dans le r gime de chaque citoyen disent que le r gime s est am lior En fait il est difficile d tablir un r gime m me enti rement v g ta rien qui ne contienne pas suffisamment de prot ines Le seul moyen simple de provoquer une carence en prot ines est de donner trop de sucre Un certain nombre d enfants et de vieillards en souffrent parce que le sucre remplace les c r ales qui sont relativement de bonnes sources de prot ines 21 Kenneth Mellanby Les m mes erreurs s appliquent aux vitamines Les aliments sont d crits comme riches en vitamines et de ce fait susceptibles croit on de procurer la sant Malheu reusement dans beaucoup de pays ce sont les citoyens les plus instruits qui en sont le plus convaincus ils ne se ren dent pas compte qu partir du moment o un individu a absorb le minimum requis de ces aliments essentiels tout surplus est gaspill m me si cela peut rendre le r gime plus attirant et plus agr able L ennui c est que la sur consommation de ces substances relativement peu abondan tes par les pays riches aggrave la p nurie dans les r gions plus pauvres En v rit la malnutrition est courante dans tous les pays mais
101. grande diff rence entre l am lioration apport e l enseignement de la biologie cours programme manuel etc et le fait d assu rer cette am lioration la diffusion n cessaire et son adop tion dans le syst me d ducation national Le succ s de cette diffusion est largement fonction de facteurs propres chaque pays lois et politiques nationales structures de prise de d cision degr d autonomie des universit s et des syst mes scolaires niveau de d veloppement national etc ll y a cependant des le ons tirer d une analyse compar e des diff rentes approches et de leur succ s dans les divers pays Ce chapitre r sume l exp rience acquise dans ce domaine 5 Compr hension des processus de l apprentissage et efficacit des m thodes d enseignement dans la classe au laboratoire et sur le terrain Bi n que la science ait t enseign e pendant tr s longtemps on sait par contre assez peu de choses sur les processus psychiques d apprentissage par les l ves des concepts scientifiques des principes des attitudes des savoir faire des faits etc Les recherches sur ces processus d apprentis sage se poursuivent et leurs r sultats ont des cons quences sur les m thodes d enseignement de la biologie Sans reve nir sur des faits connus et sur les th ories tablies Piaget Skinner etc ce chapitre passe en revue les d couvertes r centes et leurs effets sur l enseignement de la biologi
102. gration permette la r alisation effective des objectifs de la biologie Recommandations relatives l animation p dagogique et la formation des ma tres Il est souhaitable de favoriser la multiplication des quipes p dagogiques d tablissement et de secteur temps de con certation institutionnel conseillers p dagogiques etc et de leur laisser un r le effectif dans l innovation p dagogique l adaptation des curriculums la formation permanente la mise en uvre ou la fabrication des aides p dagogiques Il est souhaitable de fournir aux ma tres des aides p dagogiques sous une forme qui fasse appel leur cr ati vit leur sens critique et qui favorise la concertation il importe de multiplier la publication des documents se rap portant au milieu local La formation des ma tres devrait tre centr e sur l apti tude r soudre un probl me saisir l interf rence des fac teurs biologiques et sociaux dans l environnement et d ve lopper l analyse de la relation p dagogique en se r f rant aux objectifs pr cis dela biologie qui ne se r duit pas un discours Bibliographie Publications g n rales Lockard J D Eighth Report of International Clearinghouse on Science and Mathematics Curricula University of Maryland College Park MD 20742 Etats Unis d Am rique Lockard J D et al Working international bibliography on trends in biological education 1975 University of Marylan
103. grilles permettant l analyse objective des situations de classe D autre part l extension d un projet passe par la formation permanente des ma tres certains auteurs de projets refusent d ailleurs de diffuser les fiches p dagogiques et les lots de mat riel aux ma tres qui ne sont pas int gr s dans un circuit de formation Formation des ma tres Ce probl me capital sera abord de fa on tr s sommaire car il est trait dans le chapitre consacr la formation et au recyclage des ma tres Formation des ma tres et recherche p dagogique Malgr des d penses consid rables pendant dix ans 30 des ma tres de l cole l mentaire seulement avaient adopt les nouveaux curriculums scientifiques l issue de cette p riode aux Etats Unis Un temps consid rable peut tre gagn en associant des ma tres tous les stades de la recherche p da gogique non seulement on vite les r actions de rejet car on d couvre au cours de la recherche elle m me les causes de r sistance l innovation mais on profite aussi de la cr a tivit des ma tres qu on avait souvent m sestim e Les cen tres de formation des ma tres tendent devenir de plus en plus des foyers de recherche p dagogique Formation initiale des ma tres On souligne souvent le faible niveau de formation scientifi que des tudiants entrant dans les instituts de formation des ma tres en g n ral l issue de l enseignement du second
104. guides ou livres du ma tre voluent vers des modules sp ciaux de formation ou de recyclage en vue des nouveaux programmes Ces guides comme les excellents livres du ma tre du BSCS 99 sont courants maintenant et fournissent au ma tre de pr cieuses informations et explications suppl mentaires R cemment ces guides ont volu vers des manuels de for mation structur s On trouve de tels livres du ma tre conte nant des l ments de formation soit achev s soit en cours d laboration pour de nouveaux programmes de biologie en Ethiopie 305 au Kenya 269 au Malawi 176 au Nig ria 291 308 et en Arabie saoudite 5 de m me que dans le Projet pilote de Unesco pour l am lioration de len seignement de la biologie en Afrique 187 188 Voyons quelques exemples de cette tendance Tout d abord pour l introduction d un nouveau curriculum scientifique dans les coles des Nouvelles Galles du Sud en Australie le D par tement d Etat de l ducation a mis au point des modules autonomes avec utilisation combin e des moyens audio visuels en vue du recyclage des ma tres Ces modules con cernent l acquisition des savoir faire en vue de l organisation d un programme d enseignement la mise au point d un syst me d valuation et l valuation des effets dans le domaine affectif 207 Un second exemple pris en Indo n sie a t sp cialement con u pour aider les ma tres utiliser les ressources locales
105. il reste beaucoup de questions sans r ponse propos du processus complexe d laboration de l enseignement et d am lioration des milieux d apprentissage que repr sentent la conception de l enseignement et l am lioration de tout ce qui entoure l apprentissage Bibliographie Ausubel D P The use of advance organizers in the learning and retention of meaningful verbal material Journal of educatio nal Psychology vol 51 1960 p 267 272 Evaluation of the BSCS approach to high school biology Ame rican biology teacher vol 28 1966 p 176 186 88 Educational psychology a cognitive view New York Holt Rinehart amp Winston 1968 Bacon Sir Francis Advancement of learning Novum Organum and New Atlantis William Benton Publisher Chicago London Toronto Encyclopaedia Britannica 1952 Block J H ed Mastery learning theory and practice A l appui des documents choisis par Peter W Airasiah Benjamin Bloom et John Carroll New York Holt Rinehart amp Winston 1971 Bloom B S Learning for mastery UCLA evaluation comment vol 1 n 2 1968 p 1 Bruner J R The process of education New York Vintage Books Random House 1960 Brush S G Should the history of science be rated X Science vol 183 n 413 1974 p 1164 1172 Conant J B On understanding science New Haven Yale Univer sity Press 1947 Creager J G Murray D L The use of modules in college bio
106. il s agit de la production par le Minist re de l ducation de Irian Jaya d un manuel permettant d apprendre fabriquer et utiliser du mat riel et des quipements dans le cadre d un nouveau programme de biologie 22 9 On assiste la mise au point de formes plus compli qu es de jeux ducatifs et d autres simulations On s accorde reconna tre le r le du jeu dans la formation des professeurs de biologie Le manuel publi par Lehman en 1970 160 propose d utiles suggestions pour des situa tions de jeu en vue de la formation la m thode de la d couverte aux m thodes de travail personnalis es aux relations interpersonnelles et aux implications sociales de la science On a not r cemment un int r t croissant l gard des formes plus g n rales de la simulation Cruickshank et Broadbent 55 ont fait des recherches sur l efficacit de la simulation en identifiant trente et un probl mes d ensei gnement et mis au point des activit s pour les tudiants qui permettent de les tudier gr ce des enregistrements vid o et film s des jeux des documents crits utilis s s par ment ou en combinaison Ils en concluent que la simula tion repr sente une technique d enseignement riche en succ s capable de motiver et de faire participer les tu diants L emploi des simulations dans le cas des probl mes g n raux d enseignement a t galement d velopp par le ST
107. improve ment in Asia 20 28 November 1972 Tokyo National Commission for Unesco 1973 Recommande que les cours modernes de biologie incluent les l ments de chimie et de physique n cessaires la pleine compr hension des ph no m nes biologiques Vodicka F The present state and further prospects of the teaching of biology at basic nine year and secondary schools in Cze choslovakia New trends in biology teaching vol 1 1967 p 199 205 La situation actuelle et les r formes 61 valuation et diffusion d un curriculum valuation Introduction Il n y a pas d enseignement sans valuation L valuation peut tre implicite et non structur e et n tre qu une simple r flexion sur le moyen le plus efficace de distinguer la mitose de la m iose ou sur le choix de la fleur permettant d observer le plus facilement les tamines et les anth res Au cours de l enseignement on value toujours que ce soit de fa on consciente ou inconsciente l efficacit du trans fert de l information et la compr hension de l l ve Si une technique marche particuli rement bien on la note pour pouvoir s y r f rer ult rieurement si elle ne marche pas une seconde fois on la remet en question Un bon r alisateur de curriculum est sensible l infor mation la fois subtile et vidente que lui procure une classe il appr cie dans quelle mesure on a atteint les buts du curriculum et il introduit des correctio
108. int r t accru pour la complexit est que beau coup de math maticiens et de th oriciens commencent s orienter vers la biologie La cr ation il y a quinze ans environ de l important Journal of theoretical biology le montre bien Dans le pass bon nombre de biologistes ont regard d un il soup onneux la biologie math matique ou th orique et il y aura toujours beaucoup de biologistes pour L avenir de la biologie pr f rer les observations et les exp riences sur des tres vivants Et pourtant la mod lisation th orique peut r v ler des possibilit s dignes qu on s y arr te Tr s souvent nous pouvons apprendre partir d un travail de ce type que nous regardons dans la mauvaise direction que nous rassem blons des informations sans int r t ou que nous ne posons pas les bonnes questions Je ne suis pas quant moi un biologiste th oricien Il y a malheureusement beaucoup de carences dans ma formation scientifique et je ne peux pas parler avec assez d enthousiasme des r sultats de la biolo gie th orique Cependant si vous consultez le num ro de juillet 1975 de Theoretical biology vous pourrez prendre connaissance d un mod le conduisant au sch ma complexe des l ments squelettiques du membre chez l embryon de poulet m canisme partant d hypoth ses localis es et rela tivement simples sur des interactions cellulaires Dans cette volution de la biologie nous commen cons r aliser qu il fa
109. l cole doit tre au service du d veloppement de l enfant a cess d tre un v u des promoteurs de l ducation nouvelle pour apparai tre comme une n cessit sociale comme la condition m me de l efficacit des apprentissages scolaires L allongement de la scolarit obligatoire dans la majorit des pays a permis de d passer l obsession des apprentissages fondamentaux lecture criture calcul pour rechercher les conditions d une formation plus conforme aux donn es de la psycho logie Dans une soci t en volution rapide le d veloppe 40 ment de la cr ativit de l initiative de la capacit penser et apprendre par soi m me est beaucoup plus important que les apprentissages rigides l ducation ne peut plus se contenter de reproduire la soci t des adultes La formule de Zamkov Nous voulons former des cr ateurs et non des ex cutants se retrouve dans la plupart des curriculums Or la psychologie a bien montr que l efficacit des apprentissages fondamentaux la possibilit de les utiliser de fa on fonctionnelle la possibilit de limiter la d perdi tion scolaire taient largement conditionn es par une p da gogie d veil l enfant construit son savoir par un effort personnel le r le du ma tre est de le motiver de lui fournir des points de d part favorables de l aider surmonter les obstacles mais non de lui imposer un savoir tout fait La psychologie de l enfant
110. l essai de nouvelles m thodes et de moyens nouveaux l exp rimentation de formes dif f rentes de contr le et en entreprenant certains types de recherche fondamentale en ducation Cette participation encourage les enseignants l innovation la recherche d autres solutions et elle permet d am liorer leur compr hension de la biologie et de la p dagogie Outre les exemples d j cit s 15 29 33 99 117 176 184 187 277 286 on peut mentionner les travaux des enseignants du Kenya pour mettre au point un nouveau programme de second cycle en biologie 269 la partici pation des enseignants au projet scientifique des Cara bes 295 311 l laboration actuelle d un nouveau programme d enseignement des sciences au Botswana au Lesotho et au Swaziland 175 et la d charge accord e aux enseignants canadiens pour organiser un programme sur les probl mes de l environnement au Manitoba 306 La participation des enseignants a la recherche con cernant la mise au point de nouveaux programmes devient plus importante car celle ci est de plus en plus d centralis e 30 61 91 279 304 et aussi parce que dans les pays d velopp s comme aux Etats Unis on constat une dimi nution du recrutement des enseignants d butants d o la n cessit d introduire les nouveaux programmes au niveau du recyclage plut t qu au niveau de la formation des ma tres 125 Mise en place de nouvelles institutions de
111. l tude des interactions L inspection des classes 260 existe depuis longtemps et elle a pu tre utilis e pour valuer l efficacit des nouveaux curriculums 184 187 Plus r cemment on a utilis ces techniques d observation pour analyser les interactions inter venant entre les personnes pr sentes dans la classe et on utilise les donn es de ces observations dans la formation et le recyclage des ma tres pour l application des strat gies centr es sur les l ves 226 260 La plupart de ces tudes d interaction sont fond es sur les m thodes mises au point par Flanders et elles r par tissent dans des cat gories d finies les indices relatifs aux temps de parole du ma tre et de l l ve Stone et Morris 260 et Rubin 241 donnent des comptes rendus pratiques de la m thode Pogirski et Voss 219 proposent que les r sultats des tudes d interaction servent de base aux op rations de recyclage des maitres en biologie Un exemple concret de l utilisation de ces tudes d interaction est fourni par le Centre d avancement de l enseignement de l Universit Macquarie en Australie o on analyse les bandes vid o de s quences d enseignement durant les mini cours afin d y mettre en vidence les modalit s d inter action entre ma tre et l ves l information obtenue sert ensuite dans des s minaires destin s aux professeurs sur l am lioration de l atmosph re g n rale de la classe 180 8 Les
112. la nature de ses activit s le per sonnel le centre de travail et les services propos s aux ma tres et aux coles Il faut solliciter les questions et peut tre qu partir de l on pourra recruter des personnes pour les faire participer aux diff rentes phases de l effort de r alisation et de diffusion du curriculum On fait g n rale ment ces annonces sous forme d articles propos s diff rentes publications sur l ducation bien qu il ne soit ni contraire la morale ni inconvenant de le faire par une annonce publicitaire Donner une forte image Il est important dans cette premi re prise de contact de susciter une r action qui soit au moins neutre mais plut t favorable 18 D s le d but il faut donner a la communaut ducative une bonne image de marque non seulement du programme lui m me mais aussi des membres de l quipe qui le r alisent Si l annonce provoque des r actions d favorables le projet est en diffi cult d s le d part Quoi qu il en soit il faudra insister sur le fait que chaque fois que l quipe charg e du projet fait une annonce publique cela constitue un premier message pour quelqu un Liste d adresses Il faut constituer une liste d adresses comprenant les noms et adresses de ceux qui ont crit pour demander des renseignements compl mentaires de ceux qui se trouvent sur les annuaires d ducation ou sont connus de l quipe r alisatrice Cette liste doit inclure ce
113. la r novation des pro grammes ainsi que par les organismes d examen qui en changeant les syst mes de contr le et les programmes entra nent la production de nouveaux manuels d quipe ment etc par des entreprises gouvernementales ou commerciales Il s agissait aussi d un mod le comportant une recherche une mise au point et une diffusion faisant intervenir une s rie syst matique d tudes pilotes planifi es au niveau central des essais sur le terrain ainsi qu une va luation suivie de la diffusion Dans nombre de pays utilisant de tels mod les on a certes reconnu l am lioration de la qualit des objectifs et 52 des mat riaux d un programme mais on a constat qu il n y avait pas n cessairement une am lioration de l enseigne ment au niveau des coles L absence d engagement de la part du ma tre a pour cons quence une r alisation inad quate du programme qu aggravent encore les carences de recyclage et les faiblesses du syst me de diffusion On a fait remarquer qu en raison de la grande vari t des situations scolaires et du caract re idiosyncrasique des styles et des techniques d enseignement des ma tres il n est pas possible pour un programme r alis de fa on centrali s e de satisfaire l ventail des circonstances dans lesquelles il sera utilis D autre part certaines r ticences s expliquent par le fait que la m thode comportant recherche r alisa tion et diffusi
114. le futur Si cela est vrai l a t on jamais formul dans l expos des objectifs Sinon pourquoi Peut tre parce qu on a une certaine r pugnance exprimer certaines de nos convictions les plus profondes Si l expos des objectifs est destin non seulement notre propre usage mais aussi celui des autres il faut sup poser que les mots ont le m me sens pour tout le monde Il est g n ralement reconnu que la personne la plus qualifi e pour exposer les buts d un programme est l auteur de ce curriculum et non ceux qui le financent ni les l ves ni l agent commercial Ensuite il est admis que l expos des objectifs d termine effectivement ou tout au moins affecte s rieusement la pr paration et l utilisation des mat riels du programme ainsi que l valuation de ce programme et celle de l apprentissage de l l ve Un bon exemple de l valuation d un curriculum et bien entendu l valuation des objectifs eux m mes se trouve dans le Nuffield Advanced Level Project Kelly 1971 De plus les buts court terme s ils sont d finis comme ceux qu on peut tester dans un devoir d examen soutiennent en fait les buts long terme comme ceux qui concernent la vie adulte Il est naturellement difficile de v rifier de telles hypoth ses mais on en a donn un exem ple un groupe qui avait re u l cole des cours propos 34 de la protection de la nature manifestait une meilleure con na
115. ler un ensemble complexe de r sultats Les usages avantages et inconv nients des principales techniques de contr le seront rapidement pass s en revue Epreuves orales Elles permettent l tudiant de mettre en vidence ses connaissances et sa compr hension mais aussi de montrer s il est capable de r pondre des situations critiques telles que la pr sentation de mat riel biologique reconnaf tre ou qui pose des probl mes L examinateur a la possibilit de poser des questions suppl mentaires Les traits de per sonnalit peuvent influencer ce type d examens 107 Evolution des moyens et des crit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants Inconv nients Il est difficile de standardiser l preuve Les traits de personnalit peuvent influencer les domaines de connaissance Le domaine d interrogation est tr s limit par rapport l ensemble du cours Cela demande beaucoup de temps Avantages C est une forme d interrogation souple Le contr le peut tre fait par plusieurs examinateurs en m me temps Il peut tre utilis pour clairer d autres formes de contr le L examen oral a t une tradition dans de nombreux pays d Europe et d Asie les questions tant parfois tir es au sort pour viter une distorsion personnelle Tamir 1972 d fend certaines formes d examen oral pour le contr le en biolo gie les tudiants qui ont tudi fond certains organisme
116. les ann es cinquante cependant une nouvelle vision de la science a commenc se manifester sous l impulsion de gens qui tudiaient soigneusement l histoire des sciences Ils ont trouv dans la vie et dans la correspon dance de scientifiques que les conceptualisations sp culati ves jouaient un r le central que des choix importants et cruciaux relatifs aux m thodes exp rimentales avaient t d termin s par ce que Polani 1957 appelait la passion et non la logique et que l h ritage conceptuel commandait dans la science comme dans d autres activit s humaines la perception et la pens e du scientifique Conant exprime ceci dans On understanding science 1947 et son l ve Thomas Kuhn d veloppe une th se suivant laquelle les con ceptualisations ou paradigmes qui guident le travail du scientifique d terminent les m thodes qu il utilisera et ce qu il verra au cours de ses observations La structure des r volutions scientifiques livre crit par Kuhn 1962 bien que critiqu pour l ambigu t de la d finition des paradig mes et l importance accord e au passage r volutionnaire des anciens aux nouveaux paradigmes a tout de m me con tribu d truire le mythe selon lequel la science serait seu lement une logique de la d couverte ou une entreprise non subjective de r colte des donn es Plus r cemment Stephen Toulmin 1972 a montr que Popper et d autres taient pris leur propr
117. les probl mes de l organisme et qu ils sont pr ts accepter de nouvelles m thodes et de nouveaux concepts On assiste une volution tr s fructueuse de ce type en co logie et la disparition rapide des barri res avec la biolo gie math matique Nous commen ons r aliser vaguement que chaque section de la biologie doit pouvoir se d velopper suivant sa structure intrins que Abattre les barri res est l expression d une tol rance Accepter l originalit de chaque domaine de la biologie est aussi une question de tol rance Apparem ment l avenir de la biologie sera une question de tol rance d s lors elle devient une question d thique si nous en pre nons bien conscience je crois que le d veloppement de la biologie pourra tre brillant Sinon la biologie se caract ri sera par une sp cialisation croissante des frictions et un sentiment d isolement dans certaines disciplines Cela con duira un ralentissement du progr s et l analyse de la com plexit des organismes en sera retard e V rit s et enthousiasme dans l enseignement de la biologie Si nous sommes venus ce congr s c est pour essayer d am liorer l enseignement de la biologie cela suppose que l enseignement de la biologie est bien fait mais que nous devons essayer de l am liorer encore Je suis tout fait d ac cord avec ces deux points Je crois que la biologie a de nom breux r les a jouer a diff rents n
118. les sciences humaines et les sciences du comportement Les responsabilit s accrues de la biologie dans le domaine social auront des cons quences importan tes sur la r novation des programmes Cette discipline et son enseignement sont en effet troitement li s la sant la nutrition la d mographie l environnement et d autres sujets ce qui implique des jugements de valeur des consid rations esth tiques et thiques ainsi que des m thodes d tude scientifiques Au niveau de l enseignement secondaire on devrait avoir une approche g n rale plut t que sp cialis e de la biologie Il faudrait analyser la nature et les m thodes de l enseignement par la d couverte dans le cadre de cette conception largie du contenu de la biologie dans des cul tures et des milieux diff rents Une autre t che importante est aussi de distinguer entre les l ments relativement sta bles du programme et ceux plus susceptibles de changer de mani re en tenir compte dans la recherche et l action futures Il semble n cessaire de consid rer l enseignement de la biologie comme englobant plusieurs types d activit s au sein de l cole dans le milieu local et dans d autres 59 Evolution et laboration des nouveaux cours de biologie dans l enseignement secondaire r gions Il devrait couvrir l ensemble de la p riode scolaire d une jeune personne Des recherches sont indispensables pour d terminer les structures d
119. m thode convention nelle d enseignement dans la transmission des connaissances et le d veloppement des concepts Meleca C B Multiple linear regression analysis Results and discus sion II Bio science vol 20 1970 p 26 30 Meyer G R The role of audio tutorial in technical education The Australian technical teacher vol 1 n 1 1969 Pr sentation de la m thode audio tutoriale et son adaptation un th me d tude impliquant des travaux sur le terrain Science by radio and television in a developing country Mauri tius comme exemple The Australian science teachers jour nal vol 16 1970 p 1 7 Postlethwait S N Australian high schools use audio tutorials in field biology The American biology teacher vol 32 1970 p 96 101 La premi re partie de l article d crit le chan gement des programmes et des m thodes dans l enseignement de la biologie dans les coles secondaires de la Nouvelle Galles du Sud La seconde partie pr sente l application du syst me audio tutorial l enseignement d un th me compre nant un travail important sur le terrain Modern science curricula implemented through the multi media approach The Australian science teachers journal vol 18 n 4 1972 p 51 58 New trends in the utilization of educational technology for science education Unesco 1974 248 p Cette publication r cente de l Unesco est une mise au point tr s compl te de l ta
120. m thode d ensei gnement Marinos et Lucas 1971 Radiodiffusion et t l vision dans l enseignement de la biologie L emploi de ces media largement utilis s dans les pays industrialis s dans les ann es soixante semble aujourd hui en r gression La radiodiffusion et la t l vision en circuit ouvert n cessairement rigides et dogmatiques par nature sont difficilement utilisables dans une p dagogie orient e vers l autonomie de l l ve et l individualisation de l ensei gnement M me la t l vision en circuit ferm est parfois abandonn e aux Etats Unis plus d une centaine d coles parfaitement quip es en mat riel t l visuel n utilisent plus cette forme d enseignement Elle demeure cependant troi tement int gr e l enseignement normal de la biologie dans certains pays mais uniquement semble t il dans des ta blissements exp rimentaux France Assez paradoxalement radiodiffusion et t l vision malgr le co t lev de l installation et de la maintenance trouvent une utilisation pleinement justifi e et efficace dans les pays en d veloppement L insuffisance du nombre de professeurs convenablement form s la n cessit de tou cher non seulement les enfants scolaris s mais aussi l ensemble de la population lorsqu il s agit d ducation g n rale ducation sanitaire par exemple rendent n ces saire l intervention de media large diffusion On ne doit pas oublier que d
121. m thodes d enseignement dans la classe au laboratoire et sur le terrain Solutions de probl mes d couverte recherche Selon la th orie d Ausubel le test crucial qui permet de savoir s il y a ou non apprentissage significatif est la capa cit de r soudre de nouveaux probl mes dans le m me domaine Si un l ve a appris certains aspects de la structure ou de la fonction du g ne il doit tre capable de r soudre de nouveaux probl mes de g n tique se rattachant cette acquisition La capacit de r soudre des probl mes est li e la diff renciation des structures cognitives et cevi est sp cifique des concepts De plus une gamme tendue de probl mes d pendent de quelques concepts g n raux mais il y a aussi des concepts plus sp cifiques d ordre inf rieur qui sont n cessaires pour r soudre un probl me donn Ainsi dans l optique d Ausubel il n y a pas de strat gie g n rale ni de logique de la d couverte exception faite de la strat gie g n rale de l apprentissage significatif et ce der nier est avant tout fonction du d veloppement des concepts et de la r conciliation int grante La plupart des nouveaux curriculums r alis s au cours des vingt derni res ann es ont mis l accent sur les m thodes de recherche ou de d cou verte pour remplacer le savoir par c ur si r pandu dans les coles En faisant cela ils ont jet le b b avec l eau du bain ils n on
122. meilleure prise de conscience de leur propre caract re et les habitue tenir compte des personnalit s des autres et de la mani re dont elles peuvent interf rer Cette tendance est assez avanc e en France o le Minis t re de l ducation nationale encourage les institutions de formation introduire des cours sur le d veloppement de la personnalit pour les enseignants scientifiques 45 Aux Etats Unis il existe aussi des exemples de formation dans de tels domaines par exemple Minneapolis des conseillers dans des coles secondaires premier cycle choisies sont recy cl s pour devenir des chefs d quipe et des animateurs afin d encourager les rapports entre l ves enseignants et parents ces conseillers organisent des r unions des s minaires et des visites de classes dans les coles 130 Un probl me voisin est celui du recyclage des ensei gnants trangers afin de les rendre plus sensibles au contexte social de leurs pays d accueil on trouve de telles activit s dans plusieurs universit s d Afrique Aux Etats Unis les 126 tudiants trangers y compris les l ves ma tres en biolo gie peuvent suivre des s minaires sp ciaux et des program mes individuels l International Training Institute Washington D C de mani re pallier les diff rences de mode de vie et d ducation qui existent entre leurs pays d origine et les Etats Unis 251 7 L observation des classes volue vers
123. membrane cytoplasmique On introduisit de nouveaux outils et de nouveaux concepts et maintenant on commence avoir une vague id e de l organisation de cer taines structures cellulaires du changement de l activit des enzymes lorsque celles ci sont fix es sur les membranes et entrevoir leurs interactions Ainsi beaucoup de biologistes qui avaient abandonn le niveau des organismes pour celui des mol cules ont d repasser un niveau plus complexe cela est encourageant Mais en m me temps j ai le sentiment que le besoin d une formation en physique et en chimie s est accru et je pense parfois qu l avenir les probl mes ce niveau ne seront pas r solus pour les biologistes de formation classique qui ont abandonn les organismes pour les mol cules car les bio physiciens sont entr s en sc ne Nous pouvons voir la m me volution dans l tude des prot ines et des acides nucl iques Quand j tais tudiant tous les biologistes discutaient avec passion du r le de la chi mie desacides nucl iques Caspersson et Brachet et d autres avaient montr que les acides nucl iques pouvaient bien tre le mat riel h r ditaire et jouer un r le dans la synth se des prot ines mais la chimie des acides nucl iques tait un fatras et les progr s se limit rent quelques intuitions et affirmations l mentaires La chimie des prot ines en tait au m me point et certaines personnes n taient m
124. mesurait la capacit de l l ve dominer un programme essentiellement tranger sans cher cher appr cier la pertinence des connaissances ainsi ma tris es La situation tait telle que l l ve tait conduit inconsciemment consid rer que la biologie existait au Royaume Uni en France en R publique f d rale d Alle magne ou aux Etats Unis mais que son propre environne ment tait anormal ou tout au moins non biologique Pour ce qui est du meilleur curriculum il faut donc que l valuation essaie de s assurer que le curriculum en cours d investigation refl te correctement les diff rences qui existent entre les cultures et dans l organisation des sys t mes scolaires il doit tenir compte des buts diff rents des soci t s int ress es et de l tat particulier de d veloppement de la r gion concern e En bref il faut de nouveaux instru ments d valuation pour mesurer les nouveaux objectifs 28 De fa on g n rale de meilleurs curriculums ont t produits gr ce la r alisation de documents pour le pays m me documents dont le but essentiel est d expliquer l environnement imm diat de l l ve tout en rejetant tout mat riel import non appropri 40 Non seulement on a introduit la flore et la faune locales dans les curriculums r gionaux r alis s r cemment mais on a insist beaucoup plus sur les probl mes r gionaux 10 Pour s assurer conve nablement du caract
125. moins cher mais en fait l exp rience de plusieurs pays montre que la diffusion et le recyclage n cessaires sont beaucoup plus co teux qu on pouvait le penser On peut avancer comme une hypoth se raisonnable de songer mettre au point des mod les qui en termes du rapport co t profit seraient encore plus avanta geux Dans le deuxi me mod le on suppose qu il se produit une plus grande d pense de temps de la part de l enseignant mais cela est galement discut Il est clair que si un pays manque d enseignants les deux mod les seront aussi diffi ciles r aliser l un que l autre On peut faire remarquer que rares sont les enseignants qui ont l exp rience n cessaire pour la pr paration et la publication mat rielle des nou veaux programmes exp rience dans l dition dans l illus tration dans la pr paration de films etc cela constitue donc un autre inconv nient du second mod le Mais il faut noter que les quipements plus complexes comme les films sont co teux et que des fiches p dagogiques des pr para tions et des collections int ressant les organismes locaux en rapport avec leurs milieux sont non seulement plus appro pri s mais aussi plus satisfaisants Les ma tres sont donc capables d une part importante de cette laboration des programmes En outre les op rations de r novation p da gogique r alis es par les enseignants contribuent la forma tion et la culture de ces derni
126. monde n abordent pas les probl mes de leur propre pays mais ceux des pays qu on dit les plus d ve lopp s Il est n cessaire de centrer les recherches sur les pro bl mes locaux non seulement pour le d veloppement de la r gion mais aussi pour fournir le mat riel n cessaire Evaluation et diffusion d un curriculum l enseignement 19 dans ce but le Science Education Center de Rhod sie a nomm avec succ s un responsable en mati re de biologie scolaire charg de transposer cer tains aspects des travaux des biologistes locaux qu il peut tre particuli rement int ressant d introduire dans les activit s scolaires Pour parvenir un meilleur curriculum il convient aussi de tenir compte des modes en biologie il est bien possible que la vogue actuelle de la biologie mol culaire de la biologie quantitative des m canismes g n tiques et d au tres sujets analogues ne contribue pas la r solution des probl mes dans les r gions o existe une telle p nurie d ouvrages documentaires sur l environnement et la syst matique des organismes locaux 20 Il faut valuer un meilleur curriculum en fonction des objectifs d enseignement tablis par l ensemble du sys t me ducatif dans le pays concern De fa on g n rale les objectifs qu il faut prendre en consid ration dans une va luation dans le cadre de la biologie se r partissent en cinq cat gories essentielles 1
127. n ral et la pr paration a des sp cialit s professionnelles Lorsqu on a besoin de r ponses pr cises propos des objectifs et des buts de divers secteurs de l en seignement universitaire comme par exemple celui de l en seignement des sciences et de la biologie ces questions d bouchent sur d autres Le r le de l universit est il de fournir une ducation lib rale et de permettre tous les tudiants de comprendre les processus et les r sultats de la science Est il possible d organiser des cours de rattrapage pour pallier les d fauts de l enseignement scientifique au niveau secondaire Doit elle se contenter de satisfaire aux besoins des diverses professions Les choix faits entre ces diverses options d terminent la nature des cours offerts et l organisation des programmes des enseignements prop deutiques de biologie On avait esp r que la science pourrait tre un facteur de transformation de la vie des hommes mais on adopte maintenant une attitude plus mod r e voire sceptique ou m me d sabus e quant au r le b n fique du d veloppe ment scientifique Bien qu on puisse d plorer un tel d clin d int r t qui provient d un sentiment g n ral de pessi misme il est salutaire de r fl chir une fois de plus nos positions et notre r le dans ce processus ducatif D cisions concernant les programmes M me si les discussions se poursuivent encore quant aux objectifs r els des cours de
128. neurobiologie ne constitue pas un progr s important pour la soci t et si des raisons priori suffisaient pour limiter l approche par la recherche qui devait caract riser tous les travaux prati ques encore que peu de classes la pratiquent de fa on rigoureuse on ne doit pas s tonner des r sultats d cevants des nouveaux programmes Travers 1973 Novak 1974 Selon Novak le principal d faut des anciens programmes d enseignement a t le manque de soin pour pr ciser les concepts enseigner et l effort insuffisant dans le choix d un mat riel d enseignement qui augmente au maxi mum les chances de l l ve de parvenir un apprentis sage significatif de ces concepts La th orie moderne de l apprentissage indique que l acquisition de concepts doit tre l objet de toute l attention ce qui est conforme la th orie de Johnson 1967 sur les curriculums et l enseignement 1 Une fois encore il est important de noter que l exp rience affective des l ves est li e troitement l importance de leur succ s pour l acquisition des connaissances Ainsi une th o rie de l apprentissage qui am liore la qualit de l exp rience dans le domaine cognitif a n cessairement des effets positifs sur l exp rience affective 83 Compr hension des processus de l apprentissage et efficacit des m thodes d enseignement dans la classe au laboratoire et sur le terrain R alisation Crit
129. nombreux pays il existe une fondation priv e qui s est int ress e l am lioration de l enseignement des scien ces et qui a utilis des formes de coop ration efficaces C est le cas assez classique de Nuffield mais aussi des fon dations Ford Rockefeller Sony Volkswagen des fonda tions asiatique et su doise qui apport rent l enseignement des sciences un soutien important D autres fondations moins en vue mais efficaces ont connu un grand succ s dans leurs activit s de r novation des programmes de l ducation de masse d aide audio visuelle de services bibliographiques de consultation et de formation centr es essentiellement sur la biologie et l agriculture Universit s Un grand nombre d universit s et de facult s sont de plus en plus engag es dans des activit s de coop ration interna tionale Elles produisent des programmes assistent les acti vit s de r novation p dagogique favorisent les changes d enseignants tablissent des centres de documentation servent de lieux de r union et d une mani re plus g n rale encouragent leur corps enseignant s int resser aux projets d am lioration de l enseignement tous les niveaux Centres d enseignement des sciences Ces centres repr sentent un progr s important dans les acti vit s d enseignement des sciences et ils devraient se traduire par un effort de coop ration accru Bien que leurs activit s soient assez variabl
130. nous acqu rons et utilisons nos con naissances c est ce que la plupart des gens entendent lors 79 Compr hension des processus de l apprentissage et efficacit des m thodes d enseignement dans la classe au laboratoire et sur le terrain qu ils parlent d apprendre en particulier l cole L appren tissage cognitif a pour r sultat un stockage organis des connaissances dans le cerveau de l l ve complexe organis qu on appelle structure cognitive L exp rience affective est le r sultat de signaux qui partent du sujet lui m me et qui sont identifi s comme plai sir ou peine satisfaction ou d sagr ment contentement ou anxi t Des exp riences affectives accompagnent toujours les exp riences cognitives et de ce fait les apprentissages affectif et cognitif sont concomitants mais il est important de reconna tre qu en tant qu ducateurs nous n organisons des exp riences que dans le domaine cognitif et de ce fait c est lui qui doit retenir toute notre attention L apprentissage psychomoteur comprend un entra ne ment des r ponses musculaires par la pratique mais un cer tain apprentissage cognitif est g n ralement un l ment important dans l acquisition de savoir faire psychomoteur par exemple pour le piano le golf ou la danse La th orie d Ausubel concerne en premier lieu les processus d acquisition des connaissances mais ce n est pas parce qu il n a que peu d i
131. on environmental con cerns Journal of College Science Teaching vol 4 n 1 p 41 44 CUEBS Content of core curricula in biology Publication n 18 p 131 1967 Modules The use of modules in college biology teaching Publication n 31 1971 The laboratory a place to investigate Publication n 33 1972 The context of biological education Publication n 34 1972 p 10 Dolphim W D et al The phase achievement system AIBS educa tion review n 2 1973 p 24 27 Dowdeswell W H The inter university biology project Innovation in higher education p 96 108 NFER Publishing Co 1974 Potter I C Ecology in the university first year 1974 Mul tigraphi An approach to ecology teaching at the university level Journal of biological education vol 8 n 1 1974 p 46 51 Ehrle E B Project biotech a modularized answer to a critical manpower question The use of modules in college biology teaching p 34 44 CUEBS publication n 31 1971 Fisher K M Individualizing instruction with TV Journal of College Science Teaching vol 4 n 1 1974 p 27 30 Gaddis C W General biology audio tutorial independent study Eighth international clearinghouse report p 598 600 1972 Ganz M et al Video tutorial instruction a multimedia approach to biology Journal of College Science Teaching vol 3 n 5 1974 p 371 et 372 Geisert Paul In
132. op rations de r no vation p dagogique r alis es avec le concours d enseignants Le r le des associations d enseignants Dans plusieurs pays les associations scientifiques et celles des professeurs de biologie gr ce leurs r unions et leurs publications gr ce aussi leurs liens avec les organismes nationaux et r gionaux de r novation p dagogique peuvent jouer un r le dans la diffusion de l information concer nant l enseignement de la biologie et permettre ainsi leurs membres de prendre part l laboration des politiques de l enseignement Dans le cas des op rations de r novation p dagogique faisant intervenir les enseignants ces activit s seraient plus directement profitables aux enseignants et 54 peuvent tre tendues Ces associations peuvent aussi jouer un r le dans la coordination et dans les activit s d inspection Les coles pilotes Dans quelques pays on a choisi un petit nombre d coles pilotes pour le d roulement des op rations de r novation p dagogique On y emploie quelquefois des sp cialistes de l laboration de nouveaux programmes mais d une mani re g n rale ce sont les enseignants qui sont les plus concern s Il s agit donc l d un syst me conomique la fois en main d uvre qualifi e et en moyens mat riels Il permet aussi une innovation radicale et profonde mais contr l e en vi tant le danger que les erreurs affectent une grande popula t
133. peuvent enseigner dans des coles primaires et dans le premier cycle de l enseignement secondaire 30 56 61 279 Une enqu te termin e en 1971 et relative aux coll ges d ducation du Royaume Uni a montr que 98 d entre eux sur 161 offraient des cours pour la licence d enseignement en biologie et que dans la majorit des cas 861 la formation de ces futurs licenci s se faisait en m me temps que celle de ceux qui se pr paraient en trois ans au certificat d enseignement 12 Le dipl me mixte de science et d enseignement d livr par le Chelsea College de Londres 39 correspond ce type de programme Le programme de licence d enseignement offert par le Worcester College est galement caract ristique 312 Ce type de formation du B Ed s est beaucoup d ve lopp et son succ s d pend de la mani re dont on a associ contenus scientifique et p dagogique l Universit de Cape Coast au Ghana ce programme parall le s est d velopp 118 en association troite avec la Commission de biologie du Minist re de l ducation 211 pendant la premi re ann e universitaire les l ves ma tres doivent travailler en fait sur le programme de biologie des coles secondaires Des pro grammes analogues existent dans les universit s de Mel bourne 208 du Nig ria 291 308 la Facult de Njala en Sierra Leone 38 l Universit du Malawi 48 l Uni versit de Port Elizabeth en Afrique du Sud
134. premi re a trait au maintien de l autodiscipline indispensable un tra vail ind pendant la seconde concerne l entretien et la sur veillance du mat riel Certains auteurs pensent que ces modules con us avant tout pour une instruction personnalis e peuvent ga lement servir dans un enseignement de groupe Alors que cette solution s av re satisfaisante dans certaines r gions ailleurs elle peut tre d une application difficile voire impossible dans plusieurs r gions du monde o des facul t s de petite taille ne pourraient pas organiser un syst me de contr le automatis aussi complexe Objectifs et valuation On recommande couramment de d finir les objectifs de comportement avant la pr paration aux examens En d ter minant le niveau minimal de performance au d but du cours on a une indication pr cieuse pour suivre le progr s des tudiants durant le d roulement de l enseignement et aussi pour la pr paration aux examens Il arrive souvent qu on d finisse les objectifs du cours au moment de la pla nification du cours puis qu on les perde de vue Ces objec tifs apparaissent de nouveau au moment des examens car Evolution et probl mes relatifs l laboration des cours prop deutiques de biologie les professeurs posent des questions sur ce qui leur para t important voir le chapitre L volution des moyens et des crit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants
135. professionnel etc Les indices de r action sont obtenus pour des programmes entiers des parties de pro gramme ou des sujets de programme On mesure galement les attitudes des spectateurs et leurs connaissances avant et apr s l mission Une tude a trait aux programmes ques tions m dicales diffus s en 1960 Ils traitaient de sujets tels que l immunisation et la thrombose coronaire et 8 environ de la population britannique 3 750 000 personnes les ont regard s Les citations suivantes extraites du rap port donnent de pr cieuses indications sur les r actions des spectateurs profanes Immunisation Les spectateurs ont pens que le pro gramme avait eu une grande valeur de propagande Plusieurs spectateurs ont mis l id e que l immunisation devrait tre obligatoire On semblait r ellement satisfait de tous les m decins qui avaient parl 155 Contribution de la biologie l ducation scientifique du grand public Thrombose coronaire Ils ont estim que le pro gramme contenait beaucoup d informations utiles qu il tait facile comprendre et assez rassurant Une petite minorit a critiqu la nature d primante et perturbante du programme Les maladies invalidantes La plupart des spectateurs ont trouv que le sujet avait t abord d une fa on qui libr e raisonnable et jamais de fa on effrayante une mino rit a soutenu que les documents n taient pas adapt s qu il n tait pa
136. programme ne soit con u pour un secteur donn de la population plus Tests portant sur une unit preuves g n rales l Ni Contr le des R ussite dans les capacit s preuves en situation gt attitudes et connaissance chelles d valuation Mesures des attitudes Questions d valuation Evaluation et diffusion d un curriculum valuation du professeur et compte rendu valuation des observateurs P et compte rendu R le du professeur M lt lt esure des at dans chaque attitudes activit preuves en situation i Evaluation des performances Questionnaires Les l ves r ussissent ils apprendre ce qu ils doivent apprendre Comment marche le mat riel Comment est utilis le mat riel Quels sont les changements qui se produisent au niveau des r sultats g n raux et des conditions de travail 5 Quelles sont les relations entre 1 et 4 Guides annot s Rapports d observateurs Se Succ s de Rapports des professeurs l l ve pour chaque activit chelles d valuation A Questionnaires O Types d information CJ Moyens de l obtenir Perceptions par les l ves M thodes et z conditions de 7 Se te l enseignement sorvateurs Ne Description des r partitions Ayo Analyse des r sultats en fonction de l ge des niveaux d aptitude et des donn es g ographiques Fig 2 Sch ma d valuati
137. quences sociales conomiques et politiques Au Br sil les institutions charg es de pr parer les examens d entr e l universit sont devenues des centres importants de recherche sur l ducation La Fondation Carlos Chagas tablie en 1965 our pr parer les examens d entr e dans les facult s de m decine de l tat de S o Paulo examine 20 000 tudiants par an en vue de pourvoir Evolution et probl mes relatifs l laboration des cours prop deutiques de biologie les 1 500 places Plusieurs institutions analogues ont t r cemment fond es pour pr parer les commissions de s lec tion en sciences humaines physiques et math matiques dans l Etat de Sao Paulo et dans d autres Etats br siliens Il est facile d imaginer les cons quences de tout cela sur l ensemble du syst me ducatif puisque le fait de passer ces examens d entr e constitue la norme des coles secon daires Les commissions de s lection ont galement une influence sur l enseignement universitaire puisqu elles d fi nissent et s lectionnent la population tudiante Il existe une situation identique aux Etats Unis o des institutions comme l Educational Science Service exercent aussi une influence profonde sur l organisation du pro gramme scolaire aux niveaux universitaire et secondaire Selon Kirst et Walker 1972 plus d un million d tu diants passent les examens de s lection exig s par plusieurs centaines d ins
138. qui traduit la per sonnalit et les rapports avec les l ves En cons quence on peut penser que les cours labor s et les techniques d enseignement propos es doivent tre assez souples pour s harmoniser avec un grand nom bre de styles d enseignement et cela pour en tirer le plus grand b n fice possible Le co t de l efficacit des m thodes Cet aspect est particu li rement important lorsqu on utilise un quipement co teux que les co ts d entretien sont lev s Dans la plupart des pays pour juger de la valeur d une nou velle m thode co teuse on cherche voir si elle atteint son objectif p dagogique mieux que les m tho des moins ch res et si tel est le cas de voir dans quelle mesure la r alisation de cet objectif est mat riellement justifi e Place de la biologie dans l ensemble du programme scolaire Dans les tablissements secondaires de la plupart des pays ce n est que dans les derni res ann es de la scolarit que la biologie existe comme une discipline distincte par la suite elle a t mati re option Dans les ann es ant rieures les th mes biologiques sont trait s avec d autres disciplines scientifiques agriculture tudes rurales sciences du milieu l accent tant mis sur les sciences physiques ou sur les sciences g ographiques et humaines ducation sanitaire tudes sociales Il existe galement une tendance assez limit e il est vrai introduire un
139. r cents sont d finis de plus en plus par des tableaux d objectifs et non par des programmes lin aires et imp ratifs Ce changement r pond des besoins multiples La p dagogie sur objectifs permet de donner de la flexibilit aux curriculums et de laisser aux ma tres le choix des sujets d tude concrets li s au milieu et l v nement adapt s aux int r ts des l ves aux comp tences des ma tres aux moyens de l cole tout en r alisant une grille d objectifs m thodes techniques concepts de base com mune aux coles de la r gion De plus en faisant appara tre le r seau complexe de relations qui lie les objectifs entre eux elle facilite leur construction et leur organisation pro gressive alors que les curriculums lin aires et ferm s se pr sentent comme une addition de connaissances non structur es Les tableaux d objectifs sont tr s utiles pour orienter les ma tres dans les classes o l activit des enfants est cen tr e sur la r solution d un probl me Si le ma tre veut vi ter que les enfants qui pratiquent une investigation en situa tion d autonomie ne perdent leur temps il doit savoir quand et comment intervenir par ses questions ses sugges tions ses apports de mat riel etc Ses d cisions sont com mand es par des objectifs implicites ou explicites le choix des ma tres est beaucoup facilit si les objectifs r alisables partir d une situation donn e un lot de graine
140. recyclage Non scolaires Durant la derni re d cennie on a constat dans la plupart des pays un d veloppement et une diversification rapides des institutions de recyclage des ma tres Celles ci compren nent les centres p dagogiques les centres de terrain ou Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie d tude du milieu les sections de recyclage des mus es des jardins botaniques et zoologiques et des biblioth ques et certains tablissements universitaires L un des syst mes nouveaux de recyclage qui conna t le d veloppement le plus rapide est celui des centres p da gogiques Le D partement australien de l ducation a cr de tels centres dans tout le pays 141 et d autres centres ont t cr s dans les universit s 182 et au niveau du d partement de l ducation de chaque Etats 91 229 Les centres p dagogiques du Royaume Uni sont parmi les plus connus et ils ont leur actif une participation active et cou ronn e de succ s l am lioration de la comp tence des ma tres gr ce la fourniture de moyens au cours de for mation aux consultants aux conf rences et autres activit s qu ils organisent 56 151 293 Dans quelques pays des centres nationaux ont jou un r le essentiel dans le recy clage des ma tres Le Conseil national des recherches p da gogiques et de formation des ma tres New Delhi 67 128 et le Centre d enseignement des sciences de l Univers
141. responsa bles de la r novation p dagogique les firmes commerciales les coles ou par des groupes ind pendants d enseignants Des expositions fort utiles ont t organis es par des insti tutions en liaison troite avec une semaine p dagogique ou un jour libre consacr par exemple un concours scien tifique entre coles ou une foire scientifique On a r cemment constat le d veloppement d expo sitions itin rantes comme par exemple celles du D parte ment de l ducation de Tasmanie en Australie concernant les moyens d enseignement des v hicules quip s et dispo sant du personnel sp cialis visitent les coles et des pro grammes sont organis s en vue de former le corps enseignant au nouvel quipement audio visuel 88 Des pr ts de col lections d chantillons sont galement faits par des mus es des biblioth ques des centres de formation des ma tres et d autres institutions de recyclage Ces expositions offrent aux enseignants la possibilit de faire rapidement le point des progr s r cents dans un domaine d termin elles encouragent l exp rimentation et l innovation en mati re p dagogique Participation a la recherche et la r novation p dagogique L un des moyens les plus efficaces de recycler les ensei gnants est de les faire participer la recherche et la r no vation p dagogique Ils peuvent participer la mise au point de nouveaux curriculums
142. s mi naires pour la formation des ma tres quant aux savoir faire exig s par le travail sur le terrain et pour mieux structurer les programmes d enseignement en mati re d environnement 41 2291 5 Les emplois du temps font davantage place aux cours de br ve dur e minicours et d autres moyens plus souples permettant une meilleure utilisation du temps Les m thodes de formation personnalis e ou individualis e voir le point 3 permettent de rompre avec les emplois du temps traditionnels dans les programmes de formation et de recyclage des ma tres Une autre technique qui a connu r cemment un certain succ s consiste introduire des unit s de travail faciles placer dans l emploi du temps il s agit des modules ou minicours C est l une cons quence de la m thode autio tutorielle 223 et Postlethwait 224 en a fait un large usage l Universit Purdue Postlethwait et Hurst 221 222 Meyer 180 ont d fini les caract res de ces minicours il s agit d unit s de travail autonomes per mettant de tenir compte du rythme personnel de l tudiant et pr sentant des objectifs de comportement d termin s Ils comprennent g n ralement des moyens multiples et les tudiants ont un r le actif dans l apprentissage Chaque module ou minicours est de courte dur e Initialement ces modules ont t labor s pour faire partie d un programme d tudes pour les l ves ma tres Dans
143. s le stage au Ghana le stage se prolonge par trois visi tes de conseillers p dagogiques dans les classes du stagiaire ailleurs on convoque ensemble les membres d une m me quipe p dagogique Les moyens Locaux et mat riel scientifiques Deux probl mes se posent ce sujet a le renouvellement de la p dagogie entra ne t il un renouvellement de l archi tecture et de l quipement des laboratoires b comment peut on r aliser un quipement minimal avec des moyens pauvres Architecture et quipement des laboratoires Les quipements traditionnels distinguent salles de cours et salles de travaux pratiques les salles tant sp cialis es par discipline et leur organisation tr s rigide Les nouvelles ten dances impliquent la construction de salles convenant un enseignement int gr et susceptibles de r aliser des fonc tions multiples avec des regroupements diff rents d l ves Cours avec d monstrations du ma tre travaux par petits groupes coin nature avec cultures et levage acc s la documentation imprim e et audio visuelle acc s libre au mat riel Il serait utile de provoquer des changes relatifs aux solutions apport es dans les diff rents pays et leur co t respectif Probl me de la limitation des d penses Le nouveau type de salles peut tre r alis de fa on tr s conomique l essentiel est de disposer de surfaces planes et mobiles pour travailler et de meubles de rangem
144. s par le professeur Adnan Badran doyen de la Facult des sciences de l Universit d Amman Jordanie La version r vis e de ce document est malheu reusement parvenue trop tard pour tre incluse dans ce volume 13 L avenir de la biologie Je n ai peut tre pas t raisonnable d accepter l invitation qui m a t faite de parler de lavenir de la biologie Nous savons trop peu de choses sur le futur m me si je devais me limiter certaines recommandations pratiques le sujet serait complexe et je pourrais l aborder de plusieurs points de vue Je pourrais par exemple me placer du point de vue p dagogique Quelles parties de la masse norme de connais sances assez sp cialis es faut il transmettre nos tudiants qui seront responsables de l avenir de la biologie Leur donnons nous l impression d en savoir plus que ce que nous savons r ellement Leur donnons nous l impression que le probl me du cancer sera bient t r solu que nous saurons bient t corriger les maladies g n tiques gu rir la schizo phr nie r ussir les transplantations d organes ou ma triser et prot ger l cosyst me Nous pouvons galement aborder le sujet d un point de vue conomique ou politique La recherche en biologie ou la science fondamentale en g n ral ont elles une place dans un monde menac de famine qui doit faire face une expansion d mographique consid rable En mettant au point des m thodes de mani
145. s tranch es classables en cat gories rigides Fiszer 1972 Les r alisations d enseignement de la biologie assist par ordinateur sont encore au stade exp rimental et des possibilit s nouvelles ne sont pas encore connues ou peine explor es Les ordinateurs seront sans doute de plus en plus utilis s dans l enseignement mais pour la r alisation d objectifs pr cis qu ils permettront seuls d atteindre sans se substituer aux formes habituelles de l enseignement Conclusions Dans l enseignement de la biologie les quipements techni ques sont tr s in gaux selon les pays Mais quelles que soient la quantit et la nature des moyens offerts aux pro fesseurs leur emploi doit toujours tre soumis des objec tifs p dagogiques et int gr dans un processus d fini de for mation voir les chapitres L volution des buts et des objectifs de l enseignement de la biologie et L volution du contenu biologique de l enseignement primaire et secon daire du premier cycle En effet leur utilisation variera sensiblement selon l optique p dagogique retenue par le professeur Ainsi dans une classe traditionnelle l quipement scientifique et les auxiliaires audio visuels seront des moyens utilis s par le ma tre pour illustrer ou souligner les points importants au cours d une pr sentation collective Par contre dans une classe o les l ves travaillent par qui pes progressant selon une d
146. science dans la vie culturelle de l individu et de la soci t et contribuer ainsi la disparition de la coupure entre ce qu on appelle les deux cultures litt raire et scientifique 8 Participer la formation vers des carri res professionnelles en biologie N raa E URSS Les grandes finalit s de l enseignement de la biologie sont les m mes tous les niveaux de l enseignement il s agit d aider l l ve devenir un individu meilleur et un meilleur citoyen Pour viter un expos trop long des objectifs il serait utile de choisir une audience concern e plus troite Suppo sons qu il s agisse d l ves de quinze ans environ de l ensei gnement secondaire d un pays Admettons aussi que le cours de biologie repr sente dans l emploi du temps 150 heures d enseignement environ et qu on dispose d un labo ratoire et de livres Objectifs g n raux Le cours de biologie g n rale se propose de contribuer l volution de l l ve en un tre heureux et utile Cela est destin montrer l utilisateur du cours que la philosophie 23 Evolution des buts et des objectifs de l environnement de la biologie qui sous tend ce cours consid re comme important aussi bien le bonheur individuel qu un comportement pr occup de l int r t g n ral Une autre pr sentation Frazer 1975 permet de d gager trois grands points dans les finalit s des cours de biologie au nivea
147. sont tendues au del des fronti res pour atteindre une dimen sion internationale ces grands projets se heurtent des probl mes linguistiques culturels mat riels et financiers qui ont leur tour un retentissement important sur le plan de leur diffusion Ainsi la conception du curriculum d pen dra de ce qu on veut lancer un cours complet ou simple ment des mani res de concevoir des cours la totalit des productions ou seulement les aspects qui diff rent de ce qui se fait couramment Contacts avec la communaut enseignante Cela peut se faire par des annonces dans les journaux d ducation qui indiquent la mise en place d un projet de Centres locaux Centres r gionaux Groupes de Coordination Firme Communaut Services priv e scientifique et ducative gouvernementaux Fig 3 Mod le de mise en place d un curriculum Les niveaux d organisation sont reli s entre eux verticalement gr ce des changes dans les deux sens pour permettre des relations de travail troites entre les r alisateurs des curriculums les admi nistrateurs des coles les professeurs et les parents Les m ca nismes n cessaires pour r aliser ce type de coop ration n exis tent pas actuellement dans la plupart des structures ducati ves mais ce mod le repr sente le but atteindre en ce qui concerne la diffusion du curriculum 73 Evaluation et diffusion d un curriculum r alisation de programme
148. sont cens s valuer la ma trise d un programme par l l ve il est difficile voire impossible de r aliser un chan gement Comme examen et programme sont li s de fa on inextricable les deux doivent pouvoir changer et aucun ne doit g ner l volution de l autre L valuation est un moyen de mesurer l s progr s de l l ve elle ne doit pas devenir un moyen de les inhiber en faisant de la r ussite l examen l objectif essentiel d un programme Tendances valuer On peut isoler certaines tendances qui m riteraient d tre valu es dans le futur Les principales tendances sont les suivantes Le d sir de changement Dans le monde entier il y a un m contentement g n ral concernant les formes actuelles des programmes ce qui a conduit un d sir de les changer 35 voir le chapitre Evolution et laboration des nouveaux cours de biologie dans l enseignement secondaire Pratiquement chaque nation depuis celles qui sont les plus avanc es du point de vue technologique celles qui ont pris leur essor plus r cem ment examine les pratiques actuelles cherche amorcer un changement S il y a une constante qu un valuateur doit garder pr sente l esprit c est bien cette tendance au chan gement l valuation peut fournir des donn es pour amener un changement effectif et pas seulement une am lioration superficielle L valuation freine la tendance qui consiste changer pour le
149. th mes d tude d une r elle valeur for matrice n exigeant pas ou peu d quipements sp cialis s L tablissement de centres r gionaux ou ceux d j existants permettrait parmi leurs activit s de d velopper la conception voire la r alisation d quipements peu co teux et adapt s aux besoins locaux Au niveau national une partie de l enseignement de la biologie la plus grande possible devrait tre assur e sous la forme de travaux de laboratoire Cette n cessit reconnue devrait tre prise en compte dans les plans de construction et d quipement des coles Tous les enfants des milieux urbains devraient avoir un contact avec la nature d une part l ext rieur de l cole sous la forme de sorties ou de classes de nature et d autre part l int rieur de l cole par l acc s un coin nature jardin cultiv et jardin sauvage sp cialement r serv et si besoin est am nag pour cet usage Bibliographie Adamson H Mercier F V A new approach to undergraduate bio logy Il Kits and the open laboratory for internal students Journal of biological education vol 4 1970 p 167 176 Description de l adaptation des quipements et du fonction nement d un laboratoire ouvert pour l enseignement exp ri mental de la biologie Andrieux B Anxolabehere D Daugeras N Fiszer J Lanthier M Periquet G Une exp rience d enseignement de biologie assist
150. thodes d autodiagnostic permettant de d tecter les signes pr mo nitoires de diverses maladies comme le cancer 41 ce qui substitue la science la superstition et au charlatanisme Des statistiques et des enqu tes sanitaires fournissent des donn es partir desquelles on peut valuer l apport des nouveaux curriculums 4 Jugements de valeur Appr cier l environnement et se pr occuper de sa conservation repr sentent un aspect de la biologie qu on ignore souvent Etre capable d appr cier le potentiel biologique d un pays est aussi important que de comprendre sa situation actuelle par exemple on ne tenterait jamais le reboisement d une r gion si l on ne pensait pas que cette r gion peut porter une for t on n essaierait pas de r empoissonner les fleuves et les lacs sur une grande chelle si on ne savait pas qu il y avait eu autre fois des poissons dans cette eau Dans le monde de demain il est indispensable de comprendre que l air pur et l eau claire peuvent tre aussi importants que l alimentation pour la survie de l individu On commence dans les curriculums s efforcer de consid rer les jugements de valeur comme des objectifs mesurables en biologie 9 Il faut inclure la valeur esth tique d un arbre d une fleur d un oiseau ou de l herbe dans les l ments qui permettent une meilleure prise de cons cience de l environnement Dans certaines cultures comme au Japon les jugements
151. thodes de contr le autres que les examens crits conventionnels En ce qui concerne les examens de biologie on peut discerner l volution suivante 1 De plus en plus on part des objectifs tablis explicitement en relation avec les buts ducatifs d un curriculum ou avec l intention de fournir un cadre l o il n y en avait point auparavant De ce fait on constate que progressivement on se pr occupe dans le contr le des l ves moins de la quantit de connaissances accumul es et davantage des modes de r flexion 2 Certaines techniques permettant d am liorer la qualit des preuves sont utilis es plus grande chelle on tient compte dans la conception des examens la fois du contenu de la discipline et du comportement mis en uvre et cela les rend plus valables la difficult de r aliser de bons examens ayant t reconnue des efforts sont faits pour d velopper les aptitudes n ces saires chez les examinateurs 3 Les nouvelles techniques d examen font usage d un plus large ventail de types de questions on recherche une plus grande pr cision dans les preuves en r di geant des sujets destin s contr ler des points d finis ce qui permet une plus grande objectivit Cela a con duit augmenter les moyens mis en uvre pour la r daction des preuves avec pour cons quence une certaine diminution de l effort humain n cessaire la notation Tout cela a eu pour r sultat une fi
152. tions audio visuelles selon les besoins particuliers de chaque tudiant 2 L apprentissage s effectue par association d id es d objets et de situations appropri es Cette associa tion est r alis e par le rassemblement dans la cabine de tous les objets quipements scientifiques et moyens audio visuels n cessaires un enseignement particulier Il en r sulte un effet de renforcement qui rend l enseignement plus efficace 3 L ATS permet le maximum d int gration des activit s d apprentissage L enseignement n est plus fragment en cours travaux pratiques exercices sur le terrain Toutes ces activit s sont simultan ment impliqu es et donc troitement int gr es Les d ficiences sont plus difficiles discerner n anmoins certaines d entre elles sont ais ment perceptibles 1 Certains tudiants sont perdus dans la vari t des quipements dont ils ne parviennent pas ma triser l emploi et les combinaisons D autres trouvent p ni ble et monotone l utilisation permanente du magn tophone 2 La d ficience la plus fondamentale est relative l int gration des connaissances acquises dans les divers modules en un ensemble synth tique et coh rent Il est reproch au syst me de pulveriser les concepts et de rendre difficile l acc s aux id es g n rales et fondamentales 3 Le syst me est co teux l installation d une cabine quip e revenait en 1973 environ 400 dollars L efficaci
153. toutes ces raisons les ma tres doivent tre associ s troitement au choix la formation et l valuation des objectifs Dans de nombreux projets r cents on a mis l accent sur l importance des objectifs non cognitifs objectifs affec tifs objectifs d attitude objectifs d ducation g n rale APSP diff rent projets Nuffield projet science int gr e d Ecosse Activit s d veil France IPN Kiel T s agit D objectifs sp cifiques de la biologie par exemple le souci d une rencontre affective ou esth tique avec le vivant 41 Evolution du contenu biologique de l enseignement primaire et du premier cycle secondaire avant de passer au travail scientifique le souci d viter les destructions inutiles et d assurer le bien tre des animaux r colt s le souci de ne pas perturber l environnement D objectifs relatifs l attitude scientifique en g n ral curiosit cr ativit pens e critique volont de trou ver la r ponse une question par une recherche personnelle Des objectifs d ducation g n rale realises a travers une d marche scientifique active coop ration respect de l opinion d autrui et des r gles de la communica tion Ces objectifs sont parfois exprim s de facon implicite Nuffield Junior Science et Combined Sciences ESS par la d marche propos e aux ma tres tant t ils sont traduits en indicateurs de comportement donnant lieu valuation En ce qui
154. travailler pendant un certain temps dans le commerce et l industrie 314 L Etat de Hawaii patronne les changes de professeurs entre les coles de cet Etat d une le une autre par exemple et il organise galement des changes entre Etats c est dire avec le continent 109 ce qui repr sente un programme important pour une commu naut relativement isol e Les programmes de stages internes et de formation pratique deviennent plus nombreux Une conf rence natio nale tenue au Kenya en 1968 a sugg r que les cours de recyclage visant lever le niveau des ma tres devaient com prendre deux trimestres au moins d apprentissage contr l dans les coles Visites et excursions p dagogiques La visite organis e d coles et d institutions et des visites group es en vue d tudier les syst mes ducatifs d autres pays sont aussi d utiles moyens de recyclage des ma tres Ils donnent en effet la possibilit d acc der rapidement un ventail d autres solutions et de moyens et ils stimulent efficacement l esprit d innovation 181 Le syst me scolaire du comt de Jefferson au Ken tucky a par exemple patronn une s rie de visites dans l apr s midi des coles du district Des expositions de mat riel ducatif d chantillons biologiques et de travaux d l ves servent un change organis des informations 315 L Etat de Hawaii outre son programme d changes d j 131 P
155. un r le important dans les programmes scolaires Autrefois les tudes faisaient largement appel l uvre d universitaires distingu s en botanique zoologie et physiologie et dans ce dernier cas taient commun ment associ es des cours de m decine les manuels taient en grande partie des catalogues de renseignements organis s g n ralement en fonction de crit res taxonomiques ou pr sent s dans le cas de la physiologie en fonction des diff rents appareils du corps humain Les m thodes d enseigne ment mettaient l accent sur la m morisation de d tails factuels et donnaient peu d importance aux concepts bio logiques importants qui servent organiser les faits connus et comprendre le fonctionnement des syst mes vivants La p riode qui va de 1850 jusqu la fin du premier quart du XX si cle se caract rise non seulement par l accu mulation de faits nouveaux concernant les tres vivants mais aussi par le d veloppement de mod les explicatifs ou de concepts g n raux et de grande port e qui expliquent une partie de la r gularit observ e dans les syst mes vivants Les notions d volution et de g n tique de th orie cellu laire et d origine microbienne des maladies sont quelques uns des concepts explicatifs essentiels qui ont t pr sent s cette poque On montrera plus loin comment les con cepts d une discipline jouent un r le important dans les m thodes qui permettent l
156. ve Des levages et des cultures exp rimentales con duits par les l ves peuvent ils tre maintenus pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines et sous quelles conditions etc 2 Existe t il dans l enceinte de l tablissement mais l ext rieur des b timents des surfaces de terrain mises la disposition des professeurs et des l ves pour y r aliser des cultures exp rimentales Un jardin sauvage avec ou sans bassin o la flore et la faune voluent librement a t il t r serv Quelles sont les caract ristiques de ces surfaces et quelles difficult s rencontre t on pour leur attribution aux professeurs de biologie etc Des l ments de r ponse ces questions permettraient de mieux d finir les besoins en quipements adapt s luti lisation des tres vivants et les solutions qui permettraient de les satisfaire L volution de l utilisation des techniques audio visuelles dans l enseignement de la biologie Ces techniques sont multiples et vari es La parole du mai tre le livre le tableau noir sont les plus anciennes et tou jours en usage Mais depuis la fin du XIX si cle et le d but du XX la photographie le cin ma la radiodiffusion la t l vision ont offert un rythme acc l r de nouveaux moyens d information et de communication devant lesquels 1 Volontairement les techniques de capture ou de r colte des tres vivants de leur levage ou de leur culture
157. veloppement harmonieux de l cologie d pendra des m mes facteurs que celui des autres branches de la biolo gie c est dire de la disparition des barri res entre les dif f rents niveaux d organisation et entre les diff rents domai nes de la biologie Les cologistes doivent apprendre davan tage sur les fonctions des tres vivants qui constituent l co syst me Il faut bien r aliser que l cologie est la physiolo gie de la communaut et comme le physiologiste g n ral descend vers les cellules et les mol cules l cologiste doit prendre en consid ration les fonctions de chaque esp ce La suppression des barri res avec la biologie th orique a d un autre c t avanc assez vite en particulier gr ce aux id es d Odum sur les flux d nergie travers l cosyst me ce qui permettra un jour de concevoir un mod le complet de cet ensemble dynamique Mais je me sens coupable d avoir commis le m me p ch que certains biologistes 17 Tryggve Gustavsson mol culaires lorsqu ils abordent d autres branches de la biologie Le d veloppement sain d une science ne d pend pas seulement de la disparition des cloisons Chaque science doit pouvoir se d velopper selon sa propre dynamique L cologie plus ou moins repli e sur elle m me a d j formul de nombreux probl mes et atteint des r sultats fondamentaux comme certaines lois r gissant la stabilit de l cosyst me En r sum je dirai qu
158. 0 111 264 265 ainsi que les projets d Australie 171 du Canada 214 du Nig ria 291 308 des Philippines 117 de Tha lande 162 et des Etats Unis 6 7 24 52 95 142 1611 Les aspects g n raux de cette comp tence et des mod les de formation des ma tres qui en tiennent compte ont fait l objet d une mise au point par Razik dans un r cent rapport de l Unesco 235 Ces programmes n ont de sens toutefois que s ils sont plac s dans un contexte plus vaste En 1968 Joyce dans un rapport publi par le Bureau de l ducation des Etats Unis 137 a propos un sch ma g n ral pour la formation des ma tres Il a en particulier sugg r que les programmes de formation devaient avoir pour objectifs de conf rer aux ma tres quatre r les profes sionnels fondamentaux Avoir une bonne formation g n rale tre comp tent dans sa sp cialit comprendre les l ves et la p dagogie Savoir s adapter aux besoins de ses l ves Etre un innovateur c est dire manifester un esprit de recherche et d sirer constamment tester de nouvelles id es Contribuer l organisation de l enseignement et la d ter mination de ses finalit s au sein d un groupe Pour justifier la r alisation du STEP au Royaume Uni 111 248 264 265 Haysom et Sutton 110 ont pr l Les chiffres entre crochets renvoient la bibliographie en fin d article 115 Progr s dans la formation et le recyclage des pr
159. 0 la bio logie tait encore consid r e comme une science d observa tion concr te par opposition la physique qui tait pr sent e d embl e comme une discipline exp rimentale et fortement math matis e Comme l observation tait habituellement consid r e comme la seule op ration scientifique accessible au jeune enfant la biologie tait souvent la premi re disci pline scientifique enseign e Les ma tres form s cette po que taient des amoureux de la nature mais leur analyse pointilliste manquait souvent d id es directrices Et surtout le travail en salle tait pr dominant les salles de sciences taient souvent de v ritables mus es encombr s de collec tions et de pi ces ost ologiques de ce fait les tudes mor phologiques anatomiques et syst matiques taient privil gi es et d bouchaient sur la m morisation d un vocabulaire important Les travaux pratiques furent introduits de fa on assez g n rale mais sous une forme tres directive et comme application du cours ils donnaient une place importante au dessin d observation Depuis 1950 la p dagogie a pris en compte assez brusquement la lente volution de la biologie sur le plan de la recherche Du fait du d veloppement de la physiolo gie de la biologie g n rale et de la biochimie l attention s est port e sur l tude des manifestations de la vie et des fonctions sur l action des facteurs du milieu Cette volu tion a condui
160. 159 Coop ration r gionale et internationale pour l am lioration de l enseignement de la biologie Toute personne travaillant de nos jours dans le vaste domaine de l enseignement de la biologie se rend compte du progr s obtenu partout dans le monde gr ce des formes vari es de coop ration Cette derni re n existe pas seulement entre enseignants et l ves mais elle caract rise aussi les relations entre ducateurs hommes de science administrateurs r ali sateurs de nouveaux programmes scolaires fournisseurs en quipement responsables de l valuation des cours de la pla nification des coles inspecteurs scientifiques autorit s gou vernementales etc En outre il existe des activit s tr s im portantes par del les fronti res politiques sociales culturel les conomiques religieuses et g ographiques qui visent une mise en commun des connaissances profitables tous gr ce la coop ration r gionale et internationale Les orga nismes responsables de cette derni re constituent un large ventail allant d organisations aussi connues que l Unesco d autres qui ne d passent pas les limites de quelques districts scolaires Mais elles ont toutes le m me objectif g n ral celui d am liorer l enseignement de la biologie partout dans le monde Ce chapitre r sume les tendances et les d veloppe ments concernant cette coop ration en pr sentant quel ques exemples particuliers parmi l
161. 2 1967 p 127 140 Kuhn T S La structure des r volutions scientifiques Paris Flam marion 1972 Mager R F Preparing objectives for programmed instruction San Francisco Fearon Publishers 1962 McGrath Earl J ed Science in general education Dubuque Iowa Wm C Brown 1948 Novak J D The role of concepts in science teaching Dans Klaus meir Harris C W Analysis of concept learning New York Academic Press 1966 x L ast risque signifie que l ouvrage auquel il est fait r f rence traite tout particuli rement du sujet de ce chapitre et le d veloppe de fa on importante Compr hension des processus de l apprentissage et efficacit des m thodes d enseignement dans la classe au laboratoire et sur le terrain A case study of curriculum change science since PSSC School Science and Mathematics vol 69 1969 p 374 384 __ The improvement of biology teaching New York Bobbs Merrill and Company 1970 ___ Ring D G Tamir P Interpretation of research findings in terms of Ausubel s theory and implications for science edu cation Science education vol 55 n 4 1971 p 483 526 Facilities for secondary school science teaching evolving pat terns in facilities and programs Washington D C National Science Teachers Association 1972 A summary of research in science education 1972 Columbus Ohio ERIC Science Mathematics and Environmental Educa tion
162. 279 Wise D I program to strengthen undergraduate biological edu cation Washington D C Commission on Undergraduate Education in Biological Sciences 1968 volution du contenu biologique de l enseignement primaire et du premier cycle secondaire Introduction Il est difficile de parler de l enseignement de la biologie en dehors du contexte ducatif global et des facteurs sociaux et conomiques qui le d terminent Or ces l ments sont tr s diff rents d un pays l autre et par suite il n est pas possible de proposer un mod le didactique unique Mais l tude compar e des diff rents curriculums permet de d gager des tendances facilite l analyse des donn es et la prise de d cision au niveau de chaque pays Ce chapitre concerne l enseignement de la biologie pendant les neuf premi res ann es de la scolarit Il est centr sur les probl mes propres cette tranche d ge Au cours de cette p riode l enseignement d une discipline comme la biologie ne vise pas former des sp cialistes mais favoriser le d veloppement g n ral de l enfant et faciliter son int gra tion sociale Il s agit d un enseignement de masse m me lors que la scolarit n est pas obligatoire au moins pendant les premi res ann es de cette p riode les curriculums sont les m mes quelles que soient les capacit s des enfants Facteurs expliquant l volution de la didactique de la biologie au nive
163. 56 1974 Maryland Science Teaching Center University of Maryland 1975 Un survol de l vo lution des programmes pour les tudiants de plus de 18 ans M Bareck C Mathematics for biologists A report of the Royal Society Institute of Biology Biological Education Commit tee Working Party on Mathematics for Biologists Journal of biological education vol 7 1974 p 267 276 Pr cise la nature des connaissances en math matiques n cessaires a T tude de la biologie ses niveaux diff rents Sasson A R flexions sur l enseignement de la biologie humaine dans les tablissements secondaires d Afrique Evolution et laboration des nouveaux cours de biologie dans l enseignement secondaire Morikawa Hisao Science education centers in Japan Second Asian Regional Conference on School Biology Tokyo August 1968 p 99 110 Asian Association for Biology Education 1968 L utilit des centres scientifiques Biological education in Japan Journal of biological education vol 3 1969 p 65 73 Br ve introduction g n rale Moss S Biology curricula development in Malawi Journal of biolo gical education vol 8 1974 p 20 31 D veloppement d un nouveau programme d enseignement national et son valuation OCDE New thinking in school biology report on the OECD semi nar on the reform of biology reaching 4 14 September 1962 Paris OCDE 1963 puis La situation actuelle
164. 8 n 2 1974 p 245 265 Terrance E P Guiding creative talent Englewood Cliffs N J Pren tice Hall 1962 Toulmin S Human understanding Vol I The collective use and evolution of concepts Princeton N J Princeton University Press 1972 Travers Robert M ed Second handbook of research on teaching Chicago Ill Rand McNally amp Company 1973 Vygotsky L S Thought and language Traduit et dit par E Hanf mann et G Vakar Cambridge Mass The MIT Press 1962 Watson J D La double h lice Ediscience 1970 89 Influence des nouveaux quipements et moyens techniques d enseignement sur l enseignement de la biologie Depuis les ann es soixante des tendances nouvelles dans l enseignement de la biologie se sont d velopp es dans la plupart des pays voir le chapitre L volution et l valua tion des nouveaux cours pour l enseignement secondaire de la biologie On ne peut les ignorer sans risquer une pr sentation strictement technique des quipements anciens ou r cents alors qu un examen de la litt rature mondiale montre une volont d adapter et de soumettre l emploi de ces moyens des finalit s p dagogiques pr cises Pendant longtemps l enseignement de la biologie est demeur un enseignement rigide et dogmatique Le profes seur transmettait des connaissances labor es des l ves dont le r le se r duisait comprendre et m moriser l ensemble de l
165. 956 1974 Science Teaching Center Univer sity of Maryland College Park Maryland 1975 395 p The eighth report of the International Clearinghouse on science 164 and mathematics curricular developments 1972 American Association for the Advancement of Science and the Science Teaching Centre University of Maryland College Park Maryland 1972 858 p Helgeson S L Howe R W Wheatley J Wright E L Working international bibliography on trends in biological education 1975 Paris Unesco 1975 347 p Unesco Tendances nouvelles de l enseignement de la biologie Vol I IT et II Paris Unesco Conclusions Il y a vingt ans et plus l enseignement de la biologie mettait l accent essentiellement sur l tude des tres vivants dans ses aspects les plus descriptifs morphologie anatomie syst matique et sur l activit du maitre dans la classe Il s agis sait de cours magistraux suivis ou non de travaux pratiques qui taient dans les meilleurs cas la v rification par les l ves des affirmations nonc es pendant le cours Dans la plupart des cas l activit des l ves se ramenait essentielle ment un effort de m morisation d un grand nombre de faits ce que manifestaient nettement les sujets d examens Enfin ce contenu tait souvent d fini au d part dans les pays industrialis s puis export sans aucune adaptation vers les pays en d veloppement Au cours de ces ving
166. Au contraire le Joint Matriculation Board demande que l on contr le les cinq aptitudes suivantes a tre capa 109 Evolution des moyens et des crit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants ble de manipuler correctement b r aliser des recherches par l observation c r aliser des exp riences ou mettre en uvre des proc dures suivant des instructions d traiter des donn es exp rimentales e organiser des recherches et des exp riences Des d tails suppl mentaires sont donn s avec un sys t me de notation pour chacune de ces aptitudes De plus il y a une brochure g n rale avec des suggestions pour des exercices pratiques et leur contr le Pendant les essais du Nuffield Advanced biology curri culum trois m thodes de contr le du travail pratique ont t essay es en alternance Lister 1969 Kelly 1970 Il s agissait soit d preuves structur es avec des objectifs tr s clairement d limit s soit de contr les d exercices de classe courants ou d un contr le global sur une grande p riode Les proc dures du contr le global se sont montr es comparables en pr cision aux preuves structur eset plus facilesa organiser Les m tho des actuelles de contr le utilis es dans ce curriculum ont t tablies en fonction des r sultats de cette recherche Les probl mes particuliers pour noter les savoir faire pratiques r sident dans leur diversit Si un grand nombre de cat go
167. Bureau international d duca tion n 191 Paris Unesco 1974 35 Schools Council Research Studies Evaluation in curriculum development Twelve case studies London MacMillan 1973 205 p 36 Stake R E Responsive evaluation CIRCE University of Mi nois Urbana IL December 5 1972 4 p Multigraphi 37 Tamir P Israel BSCS newsletter Boulder Colo vol 47 1972 38 Tolman R Robinson J T Krasilchik M An evaluation of biologia vol Brazilian adaptation of the BSCS green ver sion Boulder Colo Biological Sciences Curriculum Study 1973 63 p 39 Unesco Projet pilote pour l am lioration de l enseignement de la biologie en Afrique Rapport du s minaire de Dakar S n gal 24 28 f vrier 1969 Paris Unesco 1969 22 p 40 Id Rapport du s minaire de Kampala Ouganda 5 11 jan vier 1972 Paris Unesco 1972 6 p 41 Witzlack G ed Essays on the prevention of backwardness Berlin Volk et Wissen 1973 238 p 42 Wong R H K Evaluating curriculum development in Asia 5 p Multigraphi Compr hension des processus de l apprentissage et efficacit des m thodes d enseignement dans la classe au laboratoire et sur le terrain Introduction et historique Avec lessor de l cole publique au niveau secondaire dans la seconde moiti du XIX si cle et l importance accrue des sciences au d but des tudes universitaires l enseignement de la biologie a pris
168. Californie Berkeley ce programme a trois l ments chaque participant est enregistr sur vid o pendant qu il enseigne il analyse ensuite la bande vid o avec le respon sable du cours partir d un ensemble de crit res propos s des s minaires hebdomadaires sont organis s pour les per sonnes d une m me discipline biologie en vue de discuter les probl mes d enseignement et de visionner les bandes vid o les plus repr sentatives 194 198 Le second exem ple a trait l l vation du niveau de l enseignement dans l cole le micro enseignement et l enregistrement vid o de s quences p dagogiques sont tr s utilis s dans les coles secondaires de l Illinois afin d am liorer la qualit de l ensei gnement scientifique partir du d veloppement des savoir faire Des moyens d auto valuation servent valuer l effi cacit du recyclage 318 On pourrait penser que le micro enseignement que ce soit au niveau de la formation initiale ou dans un pro gramme de recyclage est une technique co teuse faisant intervenir une grande quantit d quipement lectronique complexe mais cela n est pas n cessairement le cas Si les enregistrements sur magn tophone ou sur vid oscope des v nements p dagogiques sont utiles ils ne sont pas pour autant essentiels au Malawi par exemple on a utilis avec succ s ces m thodes de micro enseignement sans faire appel au mat riel audio visuel les tud
169. EP au Royaume Uni 248 et au Nig ria par l Association des enseignants en 1975 ces simulations de situations pro bl matiques dans l enseignement gr ce l emploi de photo graphies et d enregistrements sur bandes magn tiques sont destin es stimuler la critique des m thodes p dagogiques 291 308 Un emploi particuli rement int ressant des jeux du catifs a t mis en uvre au Royaume Uni dans le cadre de l Inter University Biology Teaching Project Ce dernier entrepris en 1969 fait participer cing universit s qui ont mis au point ensemble des jeux pour la formation des ma tres en biologie ces jeux mettent le stagiaire dans la situation du scientifique qui doit r soudre certains probl mes scientifiques par exemple le cas d un cologiste qui t che de d terminer les facteurs influant sur la r partition des algues 278 10 Le travail en groupes d bouche vers un enseignement et la formation par quipes L enseignement par quipe a t tr s largement utilis dans les coles primaires et c est seulement r cemment qu on l a employ dans la formation et le recyclage des ma tres de biologie Rubin 241 donne quelques exemples g n raux et les quipes de conseillers en mati re d environnement du D partement de l ducation du Queensland voir plus haut sont directement utiles au recyclage des ma tres en biologie 41 Fenwick et English 75 ont r cemment pr sent une discussio
170. I Objectifs poursuivre en profondeur Il Objectifs poursuivre comme l ment fondamental du cours III Objectifs poursuivre quand l occasion s en pr sente IV Objectifs qui sont formul s mais rarement poursuivis cause de toutes sortes de contraintes comme le manque de temps de moyens mat riels ou de maturit des l ves V Une autre mani re d indiquer les priorit s est d crire par exemple Le curriculum met particuli rement l accent sur a un contenu couvrant l ensemble de la biologie b l usage de la m thode exp rimentale dans la r solution des probl mes biologiques C est une fa on de proc der plus vague mais elle indique au moins assez clairement que le curricu lum ne laissera pas de c t un sujet comme la g n tique ou l volution ou la reproduction et qu il ne consid rera pas la science tout simplement comme une somme de connaissances On peut encore indiquer le nombre approximatif d heures d enseignement consacr es chaque sujet dans le cours Dans les pays qui ont des syst mes d examens publics les sujets d examens donnent aux l ves des preuves impli cites de ce qui constitue pour les examinateurs les aspects prioritaires de l enseignement susceptibles de donner lieu examen Ceux ci peuvent d ailleurs faire passer un second plan d autres priorit s auxquelles les examinateurs accor dent de la valeur par exemple aimer lire des livres de bio l
171. Il n est pas question de nier la n cessit de la formation scientifique elle v hicule un syst me de repr sentations qui est fondamental pour le d veloppement l id e d un ordre dans la nature accessible la connaissance et celle du pouvoir de l homme de transformer la nature son profit elle apporte aussi la ma trise de la m thode exp rimentale qui seule permet de construire des instru ments de pr vision applicables une situation nouvelle et en volution permanente alors que l exp rience empirique fig e par la tradition est fond e sur l observation d un milieu statique Mais la culture traditionnelle sous le cou vert des pratiques rituelles a r alis la synth se intuitive d un tr s grand nombre de donn es qui ont permis au groupe de survivre non seulement le scientifique doit pou voir reconna tre les aspects positifs de cette exp rience pour tre capable de dialoguer et d assumer l animation rurale mais il doit aussi avoir l humilit de reconna tre que son savoir construit avec une exp rience limit e et relative d autres milieux pr sente des lacunes et qu il a toujours quelque chose apprendre dans son environnement De fa on plus g n rale l cole n est pas appel e constituer un milieu clos ferm tous les apports de l ducation tra ditionnelle mais un lieu de rencontre entre g n rations et modes de pens e Cette pr occupation a conduit de nomb
172. Information Analysis Center 1974 Education theory and practice Cornell University 1974 600 p Multigraphi __ A theory of education Manuscrit non publi 1975 Pearson K The grammar of science 2 d London Adam amp Charles Black 1900 Piaget J Le langage et la pens e chez l enfant Neufch tel Dela chaux et Niestl 1956 Logic and psychology Manchester Manchester University Press 1953 48 p en anglais seulement Inhelder B La repr sentation de l espace chez l enfant Paris PUF 1948 Popper K R The logic of scientific discovery New York Basic Books 1934 1959 Postlethwait S N Novak J D Murray H The audio tutorial approach to learning Minneapolis Minn Burgess 1972 Ring D G Novak J D The effects of cognitive structure varia bles on achievement in college chemistry Journal of research in science teaching vol 8 n 4 1971 p 325 333 Rogers C R Freedom to learn Columbus Ohio Charles E Merrill Publishing Company 1969 Schawb J J Brandwein P F The teaching of science Cambridge Mass Harvard University Press 1962 Skinner B F The behaviour of organisms an experimental analysis New York and London D Appleton Century Company 1938 Thorsland M N Novak J D The identification and signification of intuitive and analytic problem solving approaches among college physics students Science education vol 5
173. Vol IV Tendances nouvelles de l enseignement de la biologie Pr par par Amne J Souchon Rouyer Lyc e Lakanal 92330 Sceaux France et par A Sasson professeur Facult des sciences Rabat Maroc L enseignement des sciences fondamentales Dans cette collection A survey of the teaching of physics at universities Prepared under the auspices of the International Union of Pure and Applied Physics 1966 L enseignement de la physique dans les universit s Etude r dig e sous les auspices de l Union internationale de physique pure et appliqu e 1966 News trends in biology teaching Tendances nouvelles de l enseignement de la biologie Prepared by Pr par par R Heller professeur de physiologie v g tale Facult des sciences Universit de Paris France Vol I 1966 Vol Il 1966 67 Vol III 1971 Vol IV 1976 News trends in chemistry teaching Tendances nouvelles de l enseignement de la chimie Edited for Unesco by Pr par pour l Unesco par E Cartwell Deputy Director of Labo ratories Department of Chemistry University of Southampton United Kingdom Royaume Uni Vol 1964 1865 Vol H 1966 1967 Vol III 1972 New trends in mathematics teaching Tendances nouvelles de l enseignement des math matiques Prepared by the International Commission of Mathematical Instruction ICMI Pr par par la Commission internationale de l enseignement math matique CIEM Vol I 1966
174. a classe progressant au m me rythme sui vant un programme tabli par le professeur ou des autorit s administratives Cette p dagogie a sensiblement volu mais de fa on tr s in gale selon les pays et dans chaque pays selon les tablissements ou les professeurs L introduc tion de m thodes actives impliquant une participation plus effective de l l ve aux activit s de la classe a modi fi sensiblement la forme de l enseignement de la biologie Le professeur suscite de fa on plus ou moins directive l intervention et l activit des l ves les exercices de laboratoire sont d velopp s et la distinction entre le cours et les travaux pratiques s att nue et tend m me dispa raitre Il demeure cependant que les l ves d une m me classe travaillent selon un programme d tudes commun et un rythme identique Le professeur reste le ma tre du jeu et une directivit stricte persiste malgr une parti cipation accrue des l ves Dans le cours des ann es soixante et soixante dix une nouvelle tape dans l volution de l enseignement de la biologie a t franchie De nombreux enseignants ont pris conscience que la classe traditionnelle n est pas un ensemble homog ne les aptitudes les motivations la vitesse dans l acquisition des connaissances les modes de structuration du savoir diff rent selon les sujets L enseignement de la biologie s est alors orient vers un enseignement la fois
175. a enseigne dans les coles pri maires locales pour conna tre les probl mes n s de la mise en place d un nouveau programme scientifique ce niveau L information qu ils en retirent est utilis e pour am liorer le programme de formation des ma tres En Australie le State College Victoria Hawthorn fait participer des mai tres en exercice la mise au point d quipements pour les programmes de formation en organisant des s minaires au cours desquels les enseignants essaient les quipements exp rimentaux r alis s par le corps enseignant universitaire 164 Les universit s Macquarie Sydney 173 et Monash a Melbourne 101 ont pendant quelques ann es organis des s minaires de recyclage pour leurs dipl m s afin de les aider mettre en application les id es re ues au cours de leur formation initiale et en vue d obtenir en sens inverse une information sur l efficacit de cette formation Au Ghana c est la Commission de biologie du minist re qui fait le lien entre formation initiale et recyclage conseille le corps enseignant universitaire sur les besoins des ma tres et aide l Universit organiser ces deux sortes d activit s 211 De nombreuses institutions ont essay de r soudre le probl me plus g n ral du renforcement des liens entre la formation initiale et le recyclage en formant des inspecteurs qui circuleront dans les coles A titre d exemples on peut citer les cours donn s au Digby St
176. a fois de l apprentissage cognitif et de l apprentissage affectif cela est vrai aussi bien pour un individu que pour une soci t ou un groupe culturel Cette d finition des valeurs peut tre consi d r e sous langle pratique lorsqu on observe comment s est modifi e l opinion de la soci t face la grossesse et au contr le des naissances au moment de l acquisition de nouvelles connaissances dans la seconde moiti du XIX si cle C est parce que les valeurs de l individu sont ancr es dans la totalit de ses exp riences cognitives et affectives qul n est pas facile de les modifier positivement ou n ga tivement et la meilleure voie pour influencer les jugements de valeur de 1 l ve est de lui fournir des exp riences orga nis es d apprentissage cognitif o il r ussisse par exemple le meilleur moyen pour changer l opinion des l ves pro pos de l importance du maintien de la qualit de l environ nement est de faciliter leur r ussite dans l acquisition des concepts importants pour comprendre la dynamique de notre environnement Compr hension des processus de l apprentissage et efficacit des m thodes d enseignement dans la classe au laboratoire et sur le terrain La sobri t de la th orie d Ausubel Il y a plus d une douzaine de th ories ayant trait certains aspects de l acquisition de connaissances Celle d Ausubel est caract ris e par la sobri t avec laquelle elle
177. a permis de pr ciser les conditions et la fonction d un enseignement pr coce de la biologie Son r le n est pas d interdire certains contenus d imposer certaines m thodes mais d aider les p dagogues adapter un ge donn des contenus et des m thodes susceptibles d tre reconnus comme valables par un biolo giste et qui assurent par ailleurs aussi une v ritable fonction ducatrice aux yeux de la soci t Au cours de la tranche d ge consid r e l enfant n arrive que tr s progressivement a la pens e causale En biologie plus encore que dans le domaine physique il tend expliquer les ph nom nes et les structures par la volont propre de l organisme ou par une intention relevant d une pens e fabricatrice il se repr sente l organisme comme une panoplie dot e de fonctions sans chercher expliquer les fonctions par l organisation du support ni lier objective ment les premi res en une unit fonctionnelle C est seule ment l occasion d un probl me concret survie des ani maux r colt s dans la mare par exemple qu il cherchera d couvrir une relation causale qui lui permettra de r ali ser son intention il construira ainsi un nombre croissant d ilots qui rel vent de la pens e scientifique et non de la pens e animiste et du finalisme anthropomorphique D autre part l enfant comprend mal la d marche exp rimentale il a de la peine s parer les variables de fa on m tho
178. a plupart la formation perma nente se limite aux donn es v hicul es par la presse et les mass media Comment recevoir de fa on critique ce flux d informa tion le confronter son exp rience personnelle pour r orga niser le r seau conceptuel Il ne suffit pas de ma triser les techniques d information la formation permanente profite avant tout a ceux qui maitrisent la pens e exp rimentale et qui ont organis les connaissances en une structure Ouvrir l enseignement la vie Un grand nombre de projets CESIP BSCS Kiel tentent de s adapter aux besoins des pr adolescents et de r pondre leurs probl mes de vie en provoquant des discussions par tir d une analyse objective des donn es environnement pollutions sexualit drogue La participation effective la vie publique fondamentale dans une d mocratie ne sup pose pas seulement des connaissances mais la possibilit de dialoguer avec des experts en raisonnant comme eux sur des hypoth ses exp rimentales et des mod les Contenu m thodes et mode d int gration de la discipline Faut il adapter l enseignement de la biologie aux capacit s des l ves Lorsque les fili res diff rentes existent on cons tate souvent les sp cifications suivantes de l enseignement de la biologie Dans les fili res longues l enseignement pr sente une orien tation nettement conceptuelle et verbale dans cer tains pays Italie on a introduit r cem
179. a sant de l environnement de la d mographie et d autres th mes de nature biosociale lesquels font intervenir un niveau lev de jugement de valeur y compris une thique une valuation probabiliste et la consid ration de priorit s dans la prise de d cision Au m me moment et paradoxalement la nature de cette recherche scientifique traduite dans les nouveaux enseignements a t critiqu e pour deux raisons la pre mi re est qu elle donnait une vision de la science trop for melle et trop logique et qu elle n insistait pas assez sur les aspects de cr ation d intuition et de pragmatisme de la d couverte scientifique la seconde tait que les cours insistaient trop sur le type de recherche employ dans les Evolution et laboration des nouveaux cours de biologie dans l enseignement secondaire sciences physiques et accordaient moins de prix au mode de pens e en ce qui concerne particuli rement les tudes sociales de comportement et d volution dans lesquelles Vexp rimentation contr l e tait moins appropri e les ph nom nes plus complexes et les questions relatives la fonction l origine et au d veloppement taient d un ordre diff rent A ce stade donc on a envisag un enseignement et une acquisition des connaissances tourn s vers la recherche et la d couverte Elle est li e des propositions de mise au point de cours qui tendent d lib r ment modifier les atti tu
180. abilit accrue 4 Dans les pays o le syst me d examens s applique des l ves d aptitudes tr s diff rentes les preuves du type test et des questions subdivis es en diff rentes parties se sont r v l es plus adapt es que les grands sujets r diger Les difficult s d expression linguisti que sont alors r duites et le d coupage de l preuve en petits l ments fournit une appr ciation plus juste qu un petit nombre de grandes questions Evolution des moyens et des crit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants 5 Dans chaque pays les changements dans les m thodes d examen sont troitement li s la philosophie et la structure du syst me ducatif et l tat d volu tion des programmes de biologie Les examinateurs en biologie ne sont pas forc ment bien plac s pour provo quer des changements dans la politique des examens certaines transformations cependant rel vent de leurs competences Avec des programmes laconiques comme c est souvent le cas dans les syst mes traditionnels il existe des possibilit s d une interpr tation plus large de cer taines d clarations g n rales On peut par des ques tions d un autre type pr parer les institutions d ensei gnement l ventualit de changement court terme dans les programmes et les examens L introduction de questions ayant leur point de d part en dehors du libell du programme repr sente une innov
181. acc s de nouvelles connais sances et qui influencent galement la conception de l ensei gnement On soutiendra l id e selon laquelle les concepts jouent un r le capital dans le comportement rationnel humain et que l acquisition de concepts devrait tre au cen tre de l enseignement en biologie Il s ensuit que le mod le psychologique propos doit mettre l accent sur la nature des concepts et leur r le dans l apprentissage d s lors il n y a pas qu une th orie de l apprentissage dans le domaine cognitif qui soit assez large pour r pondre de telles exi gences c est la th orie de l apprentissage de David P Ausubel 1968 De nouvelles connaissances continuant de s accumuler une vitesse accrue dans le domaine des sciences il deve nait de plus en plus vident qu on avait besoin de nouvelles mani res d aborder l enseignement des sciences et le tradi tionnel inventaire des connaissances phylum par phy lum tait de plus en plus insuffisant Aux Etats Unis les premiers qui ont crit les livres pour le secondaire ont d abord t des universitaires puis des professeurs et des directeurs d coles publiques et priv es leur ont succ d Ce glissement depuis ceux qui sont au contact de la recher che vers les ma tres a contribu un peu plus tard la baisse du niveau des connaissances dans les programmes du secon daire ce qui a un peu stimul l laboration des nouveaux progra
182. acit d acqu rir de nouvelles con naissances a partir de la lecture et de les rattacher aux con cepts acquis auparavant est fondamentale pour une forma tion continue en biologie Des examens 4 livre ouvert sont utilis s pour certains contr les au niveau universitaire l acc s la bibliographie pendant une preuve comportant une r solution de probl mes convient tr s bien pour les tudes sp cialis es en parti culier au niveau universitaire Les probl mes abord s ten dent tre non d limit s et le temps accord n est pas strict on ne compte que tr s peu sur la m morisation des connaissances Contr le du travail pratique en laboratoire Quand les travaux pratiques font partie int grale de l ensei gnement on tient g n ralement compte du contr le des savoir faire pratiques Trois domaines de savoir faire peu vent tre contr l s 1 Des savoir faire manuels comme les micro techniques la dissection et la manipulation d appareils Il est n cessaire pour cela d observer chaque tudiant 2 Des exercices complets faisant intervenir toute une gamme de savoir faire psychomoteurs tels que la compr hension d instructions et leur mise en uvre l utilisation de r sultats d exercices pour les r perto rier et d autres savoir faire de type cognitif Cela est souvent valu par des preuves pratiques ou par les contr les du professeur 3 Les r sultats des travaux pratiques comme les dessin
183. aining Report by a Committee of inquiry appoin ted by the Secretary of State for Education and Science under the chairman ship of Lord James of Rusholme Lon don Her Majesty s Stationery Office 1972 63 Dieter D L Evaluation of biology teachers Doctoral thesis University of North Carolina 1972 ERIC Doc ED 074028 64 Hounshell P B The teaching environment of outstan ding biology teachers The American biology teacher vol 35 n 3 mars 1973 p 141 143 150 65 Digby Stuart College of Education The role of the teacher tutor in schools London Digby Stuart College of Education 1975 66 Dodge R A Project BIOTECH Modules for teaching bio logical skills and techniques BioScience 24 p 310 312 67 Doraiswami S National Council of Educational Research and Training NCERT New Delhi Inde Department of Science Education Science education in Asia newsletter 2 octobre 1973 p 3 7 68 Dowidar Amin E Science Education Centre Ain Shams University Abbassia Cairo Egypte 69 Duke G F Wallis R L Environmental studies at Rusden State College Australian science teachers journal vol 20 n 2 1974 p 37 40 70 Ebenezer B Deputy Director Science State Institute of Science Sasthamangalam Trivandrum 10 Kerala Inde 71 Eckstein B Course in teaching and learning in higher educa tion AUT Bulletin 51 juin 1973 p 27 29 137 Progr s dans la formation et
184. aire est souvent consacr e au travail par petits groupes Ce type de travail a d abord t pr conis pour permettre aux l ves de manipuler effectivement ou d exploiter des documents actuellement il exprime en plus la volont de donner une autonomie effective aux enfants et de changer la relation ma tre l ves celui ci peut observer les enfants et interve nir individuellement par ses questions et suggestions il peut diff rencier ses interventions au profit des l ves les plus d favoris s Le travail de groupe pose de nombreux probl mes Combien d l ves peuvent travailler ensemble de fa on efficace dans une discipline exp rimentale Faut il favoriser le regroupement d l ves de m me niveau ou au contraire regrouper des l ves de capacit diff rente Combien de groupes peuvent tre anim s de fa on efficace par le ma tre l effectif des classes en travaux pratiques varie de 16 50 suivant les pays ce probl me se pose en particulier lorsque les groupes travaillent en situa tion d autonomie des t ches diff rentes et que les fiches pr par es l avance ne suffisent pas Quelles sont les s quences d activit s observation par exemple qui se font le mieux sous forme de travail de grou pe Quelles sont au contraire les activit s qui se prati quent aussi bien ou mieux par classe enti re pour certains il s agit de l entretien qui conduit a la formulation du probl me L e
185. alit s de recyclage des maitres Dans le pass on a surtout eu tendance a donner des cours sp cialement destin s aux enseignants de biologie sous la forme de cours d t de cours du soir en fin de semaine ou pendant les vacances 30 61 114 115 131 165 279 293 299 309 Plus r cemment les programmes de recyclage se sont diversifi s et comprennent des activit s se d roulant dans les coles des excursions et des visites l utilisation des centres de documentation et de mat riel etc Il y a toujours des cours mais leur style a chang Rubin 241 Johnston 131 Finch 85 Harris Bessent et McIntyre 107 Tibble 274 et Watkins 304 ont donn des listes int res santes des activit s possibles qui peuvent permettre d am 130 liorer les recyclages et de chercher d autres formes de formation continue Meyer a propos une vingtaine de crit res destin s guider la mise en place de la formation continue pour les professeurs 181 Le plus important de ces crit res est de satisfaire les besoins exprim s par les professeurs Il est important galement que les professeurs participent l orga nisation et la gestion de ces programmes de recyclage Les programmes de recyclage sont le plus efficaces lorsqu ils forment un r seau complet au niveau national Cela est particuli rement important dans les pays popula tion importante comme l Inde 31 67 103 128 183 l Indon sie 22 le Japon
186. alysis BSCS newslet ter Boulder Colo vol 19 1963 p 17 21 26 Mayer W V ed Planning curriculum development Boulder Colo Biological Sciences Curriculum Study 1975 p 44 57 27 Op cit chap 6 p 58 62 28 Meyer R Report to the biology panel of the Tanzania Institute of Education University of Dar es Salaam on aspects of tes 76 ting and evaluation SSP Biology April to July 1970 Paris Unesco 1970 29 Morikawa H Science education centers in Japan Second Asian Regional Conference on School Biology p 99 110 Tokyo Asian Association for Biology Education 1968 30 Ninan V Biological education in relation to manpower require ments in the Western State of Nigeria New trends in biology teaching vol III p 328 335 Paris Unesco 1971 31 Nishimoto M Mass media technique in the teaching of school biology Second Asian Regional Conference on School Bio logy p 33 39 Tokyo Asian Association for Biology Educa tion 1968 32 Parlett M The new evaluation Trends in education September 1974 p 8 12 33 Prawirosudirdjo G Somes reflections on the instruction of bio logy in schools in Indonesia Second Asian Regional Confe rence on School Biology p 124 Tokyo Asian Association for Biology Education 1968 34 Radtke W Week H Introduction la bibliographie s lective Evaluation du rendement scolaire dans les pays socialistes de l Europe de l Est Bulletin du
187. ammes en cours Elle prendra en consi d ration l avis des professeurs sur les capacit s de leurs l ves et les contraintes de leur classe Elle tiendra compte du degr de confiance et de respect entre les professeurs administrateurs et innovateurs Il est tr s important qu elle conduise une internationalisation de l innovation c est a dire une compr hension compl te gr ce un effort person nel elle ne doit pas demander une transposition permanente de la part des professeurs La strat gie doit pousser les pro fesseurs participer et ne doit pas les consid rer tout sim plement comme des accepteurs passifs des id es des autres Si les professeurs doivent en tirer des satisfactions sur le plan personnel et professionnel ils ajouteront au pro gramme d une fa on ou d une autre un l ment de leur propre cr ation Soutien administratif et mat riel Il est essentiel d avoir un soutien administratif et financier pour innover car sans lui les professeurs se sentent aban donn s et toute diffusion s effondre Examens Comme on l a mentionn propos de l valuation il faut que le syst me d examens soit suffisamment souple pour accepter la diffusion des nouveaux mat riels et les incorpo rer Le libell des programmes les textes d examen et les contr les doivent inclure les nouvelles id es adopt es et l on ne peut ignorer que dans certains pays les examens eux m mes sont des m canism
188. an H Evaluation activities of curriculum projects p 14 Chicago Rand McNally 1968 AREA Monograph Series on Curriculum Evaluation 2 16 Gromme R O Assessing student abilities and performance year 2 Boulder Colo Biological Sciences Curriculum Study 1975 Formative Evaluation Report 4 17 Harlen W Science 5 13 Project Schools Council Research Stu dies Evaluation in curriculum development twelve case stu dies p 16 19 London MacMillan 1973 18 Havelock R G et al Planning for innovation through disse mination and utilization of knowledge Ann Arbor Mich Institute for Social Research University of Michigan 1972 19 Hernandez D Foreword to biology for Philippine high schools The relationships of living things p IV Manilla Phoenix Publishing House 1965 20 The Philippines BSCS newsletter Boulder Colo vol 47 1972 p 13 14 21 Hurd P de H Biological education in American secondary schools 1890 1960 BSCS Bulletin Boulder Colo n 1 1961 263 p 22 Jensen A R Equality for minorities Dans Walberg H J ed Evaluating educational performance p 175 222 Berkeley Calif McCutchan Publ Corp 1974 23 Kelly P Review and conclusions Derni re partie d une tude dactylographi e pour le Conseil de l Europe 24 Kerr J F Science teaching and social change School science review vol 47 1966 p 162 25 Klinckmann E The BSCS grid for test an
189. ances sont les conf rences et les travaux pratiques qui permettent de v rifier l information re ue auparavant Les cours ou conf rences donnent aux tudiants une vue d ensemble du contenu de l enseignement les aident comprendre les donn es et r soudre des probl mes ils pr sentent les diverses opinions et points de vue et ils pr sentent l information d une mani re organis e et int res sante Ils ont cependant des inconv nients en emp chant ou en rendant difficile la participation des tudiants Ce qui devrait tre un change intellectuel est r duit un mono logue qui n est rien moins que stimulant Il y a maintenant tr s souvent des travaux dirig s dans les enseignements scientifiques et de biologie Ils ont l avan tage de permettre aux tudiants de s exprimer librement et sont l occasion de questions et de d bats entre enseignants et tudiants Il arrive cependant qu en raison du manque de pr paration ant rieure ces s ances de discussion se transfor ment en fait en cours magistraux donn s de petits grou pes ou en bavardages sans structure et sans direction bien d finie On obtient ainsi le r sultat inverse de celui qu on escomptait Parker 1974 Le travail en groupe exige en effet une pr paration soigneuse qu on distribue l avance des documents lire et qu on propose de grandes orientations qui seront suivies dans la phase de la discussion Cela para t indispensabl
190. and their environment et au Nig ria Lawton 1972 Les l ves des coles secondaires dans les pays arabes doivent apprendre l importance du r le des biologistes avec r f rence particuli re celui des hommes de science arabes ALECSO 1973 Les applications de la biologie pour la soci t suscitent un int r t g n ral chez les enseignants Grobman 1970 Les cours destin s des carri res faisant appel la biologie doi vent tenir compte des besoins de la soci t Le chapitre Evaluation et diffusion d un curriculum souligne que les cours doivent d boucher sur des questions incluant des sujets comme la reproduction le contr le des naissan ces la pollution les populations l agressivit et autres pro bl mes de la vie courante Il y a des curriculums et des examens en biologie sociale par exemple A Level social biology Un des buts du Nuffield Advanced Biology Cur riculum est d entra ner l l ve valuer les implications des connaissances en biologie pour l humanit L exten sion la plus consid rable actuellement de la biologie appli qu e dans les programmes des coles et des premiers cycles universitaires concerne le domaine de l cologie et de l envi ronnement I y a norm ment de cours de parties de cours de textes de mat riels de revues de guides de rap ports de conf rences etc consacr s ces sujets Certaines institutions s y consacrent enti rement pa
191. andbook on formative and summative evaluation of student learning New York McGraw Hill 1971 7 Cohen D Evaluation of integrated science curricula Dans New trends in integrated science teaching vol 2 p 143 148 Paris Unesco 1973 8 Comber L C Keeves J P Science education in nineteen countries International studies in evaluation I International Association for the Evaluation of Educational Achievement IEA Stockholm Almqvist and Wiskell 1973 403 p 9 Op cit p 69 10 Consejo Nacional para la Ensenanza de la Biologia CNEB Biologia unidad diversidad y continuidad de los seres vivos Mexico Compania Editorial Continental S A 1970 942 p 11 Fakoor S R Biology teaching in the high schools of Afghanis tan First Asian Regional Conference on School Biology p 145 Manila Philippines 1966 12 Fundacao Brasileira para o Desenvolvimento do Ensino de Cien cias FUNBEC Centro de Treinamento para Professores de Ciencias Convites ao Raciocinio traduction de BSCS Invi tations to Enquiry 172 p S o Paulo FUNBEC 75 Evaluation et diffusion d un curriculum 13 Gallagher J J Teacher variation in concept presentation in BSCS curriculum programme BSCS newsletter Boulder Colo 30 1967 p 8 19 14 Goodlad J I Steophasius R von Klein M F The changing school curriculum p 98 102 New York The Fund for the Advancement of Education 1966 15 Grobm
192. ans bon nombre de ces pays la presse est peu d velopp e parfois inexistante et que tr s souvent la population pr sente un taux lev d illettr s Par contre les r cepteurs de radio sont pr sents dans tous les villages et la radiodiffusion est souvent le seul moyen de communi cation et d information Des cas pr cis d utilisation syst matique dans des pays en d veloppement de la radiodiffusion et de la t l vision pour l enseignement de la biologie t moignent bien de l efficacit r elle de ces media pour surmonter certaines difficult s dans l enseignement de cette discipline Ainsi pour pallier l insuffisance de la formation de certains pro fesseurs une exp rience d enseignement de la biologie radiodiffus e puis t l vis e a t lanc e l le Maurice depuis 1969 Les missions radio ont t diffus es chaque jour en fin de matin e Une enqu te men e aupr s des pro fesseurs pour valuer l efficacit de ces missions a r v l que les professeurs les ont tr s peu utilis es et certains les ont totalement ignor es Les critiques les plus souvent exprim es portaient sur a l absence de rapport entre le sujet des missions et les programmes scolaires 30 seule ment de ces missions taient une production locale le reste tant des missions r alis es en Grande Bretagne b la difficult d int grer ces missions dans l emploi du temps des tablissements qui ne faisait pas n cessai
193. ans in teacher training and retraining Proceedings of the Fourth Asian Regional Conference in Biological Education August 1972 p 295 328 Manila Asian Association for Biology Education 1972 158 Leeds University Graduate certificate in education infor mation for biologists Leeds Department of Education 1974 159 Leeds University Institute of Education The objectives of teacher education Slough National Foundation for Educa tional Research 1973 160 Lehman D L Role playing and teacher education a manual for developing innovative teachers Washington Commission on Undergraduate Education in the Biological Sciences 1971 161 Lemke Jay L Preliminary specifications of course compe tencies education 65 04 66 04 Brooklyn College of the City University of New York Brooklyn NY 11210 Etats Unis d Am rique 162 Leonard D Improving science teaching in Thailand Educa tional development international vol 2 n 1 janvier 1974 p 26 28 163 Lewis L J Teacher education in Afriea in retrospect 1958 1971 Teacher education in new countries vol 12 n 3 f vrier 1972 p 217 228 164 Lipson R Senior Lecturer in Methods of Teaching Natural Science State College of Victoria at Hawthorn 442 Auburn Road Hawthorn 3122 Victoria Australie 165 Lister R E University of London Institute of Education Malet Street London WC1E 7HS Royaume Uni 166 Logan B Inservice education and
194. ans une cole Ce second cycle devrait tre sp cialis et fonctionnel grace au contact direct avec le travail qu aura a accomplir le futur ma tre au d but de sa carri re C est un plaidoyer pour un programme fond sur la comp tence l am lioration des qualit s professionnelles la formation du ma tre en vue de faire face aux changements futurs dans son m tier repr sentent les objectifs du troisi me cycle Dans un article pr par pour l cole d ducation de l Uni versit Macquarie en 1974 Harry Thompson 272 estime que la plupart des qualit s nonc es par Joyce propos du r le du ma tre dans l innovation et dans l laboration du syst me ducatif rel vent en fait du troisi me cycle tel qu il est d fini dans le rapport James c est dire la phase du recyclage Le rapport James tente de r pondre l ternel pro bl me du formateur qui fabrique dans le pr sent un pro duit qui sera op rationnel dans le futur Cette pr occupa tion de l avenir renforcera probablement les critiques tradi tionnelles du futur ma tre qui estime que son exp rience est souvent sans rapport avec les r alit s de la classe Les insti tutions de formation incapables de faire face convenable ment aux besoins du futur et du pr sent sont alors contrain tes de fournir des solutions partielles 272 Le rapport James offre une solution en r duisant le champ de la forma tion initiale et en tenda
195. ants aux techniques de production d enseigne ment t l vis en biologie 301 Le Minist re de l ducation du Kowe t assure une formation continue des ma tres dans le domaine de la technologie de l ducation y compris l emploi de la t l vision 180 Quinze pays des Cara bes ont particip un programme de formation du corps ensei gnant de vingt instituts p dagogiques pour l emploi de la t l vision en circuit ferm et d autres techniques on y a mis l accent sur la production de mat riel et sur Vutilisa tion de la technologie pour r soudre des probl mes p dagogiques 36 129 Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie A la suite d une enqu te concernant plus de quarante enseignants qui avaient aux tats Unis t r compens s pour leur excellent enseignement Dieter et Hounshell 64 ont not que dans presque tous les cas il s agissait de ma tres disposant d un quipement suffisant et d un large ven tail de moyens audio visuels syst mes d enregistrement et d coute projecteurs appareils photographiques Les con s quences qu il faut en tirer sont claires tant au niveau de la fourniture des moyens qu au niveau de la formation des ma tres le d veloppement complet des qualit s profession nelles exig un acc s au mat riel audio visuel et une forma tion satisfaisante pour son utilisation et sa production 19 La formation en vue de l organisation d
196. ants c est assez Si vous avez moins d enfants vous pouvez les faire vivre Vous pouvez les nourrir et les habiller convenablement Faites comme vous voulez leur avenir sera heureux Nig ria Auditoire Familles faibles revenus Temps 30 secondes Premi re femme Bonnes nouvelles bonnes nouvelles Deuxi me femme Bonnes nouvelles sur quoi Premi re femme Sur le planning familial Deuxi me femme Qu est ce que le planning familial Premi re femme Le planning familial vous aide avoir un b b quand vous le d sirez Il aidera votre mari faire des cono mies et peut tre am liorer l ducation de vos enfants Deuxi me femme O peut on en savoir davantage sur le planning familial Premi re femme Il y a des dispensaires dans tout le pays et dans les h pitaux du gouvernement et des missionnaires Le plan ning familial m a aid e avoir des enfants sains et forts On consid re aussi g n ralement que les livres m dicaux populaires comme ceux du D Spock ont une grande influence mais cette fois encore il n y a pas semble t il d informations quantitatives disponibles Les donn es sur l impact de la plupart des autres for mes d ducation informelle sont au moins aussi difficiles obtenir et l on en est r duit la conjecture et la sp culation D apr s celles qui concernent la BBC on voit que bien que le processus d ducation ne puisse probablement se mettre en route sans q
197. ar e Un tudiant de l ancien temps qui travaille sur les m canismes cellulaires de la gastrulation et de la morpho gen se chez l oursin se trouverait en bonne compagnie avec de nombreux biologistes mol culaires c l bres Je me sou viens avec amusement qu il y a une quinzaine d ann es j avais essay d expliquer un coll gue ce que je faisais J obtins alors cette r ponse s che Ne trouvez vous pas que vous tes superficiel et d mod Ne serait il pas plus sage de travailler sur la synth se des prot ines chez la larve et ne pas se pr occuper des formes que l on conna t d j Comme si les probl mes dont je m occupais n impliquaient pas des questions sur les processus mol culaires qui d clen chent et contr lent les mouvements des cellules au cours de la morphogen se on les connaissait d ailleurs tr s peu cette poque La disparition des barri res entre la biologie mol cu laire et la biologie des niveaux plus lev s d organisation est mon avis une des plus belles esp rances pour l avenir Les biologistes mol culaires nous ont beaucoup appris et nous pouvons utiliser leurs connaissances sans pour autant aban donner nos probl mes ils se sont joints nous ils appren nent j esp re beaucoup de nous ils trouvent que nos probl mes nos approches et nos concepts sont importants et dignes de respect Une autre volution de la biologie qui est en relation troite avec l
198. arguments coh rents qu on peut faire noter de fa on globale par plusieurs examinateurs pour viter la distorsion personnelle dans les cas douteux 105 Evolution des moyens et des crit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants Les effets des approches p dagogiques sur les objectifs des contr les De nombreux programmes de biologie comprennent divers concepts qui interf rent partir desquels il est difficile de trouver une suite logique d objectifs et cela se traduit dans les preuves de contr le qui s y rapportent Il est relative ment facile de contr ler les parties de la biologie ais es structurer comme le rappel de faits sp cifiques ou de savoir faire pratiques bien d termin s comme l usage du micro scope ou l identification de mat riel biologique mais cela est sans int r t par rapport aux besoins essentiels dans la formation des l ves La biologie repr sente un sujet si vaste que si le programme n est pas construit autour d un th me principal il y a toute chance pour que n importe quel groupement d objectifs en vue d un contr le ne soit pas repr sentatif Les styles des curriculums en biologie sont tr s vari s depuis ceux qui visent essentiellement une information en abordant l ensemble de la discipline jusqu ceux qui ont un but plus formateur et utilisent la biologie pour illustrer les aspects vari s des activit s scientifiques Les deux styles peuvent tre com
199. artie l l ve De l thos de la discipline tudi e Des id es g n rales concernant la fa on d apprendre Du professeur De la disponibilit des moyens techniques employer Des croyances religieuses Des pressions culturelles Des aspects commerciaux Dans les paragraphes suivants on donnera pour illustrer ces influences des exemples tir s de l enseignement actuel en biologie Dans la pratique on doit s attendre ce que plusieurs facteurs contribuent au d veloppement d un objectif donn cela est aussi vrai dans l enseignement de la biologie que dans la vie courante Par exemple prenons l objectif suivant aider l l ve apprendre les modalit s de la reproduction chez les vert br s Ce choix peut tre motiv par le souci d aider l l ve dans sa formation d tre humain par celui d une priorit sociale comme le probl me de la croissance des populations humaines par la volont de ne pas n gliger dans un enseignement des ph nom nes bio logiques aussi importants que la reproduction par la prise en consid ration des pressions culturelles comme la r duction du degr d hypocrisie dans les relations humaines N an moins l influence d cisive qui d termine l inclusion d un but ou d un objectif est souvent plus nette Buts et objectifs visant le d veloppement de l l ve en tant qu individu Dans les soci t s occidentales on tend a accorder une gran de valeu
200. as Segunda Conferencia Interamericana sobre la Ense anza de la Biologia Washington 1973 Un arti cle analysant l volution des modes de contr le dans dix neuf pays am ricains pr sent la conf rence d Asuncion orga nis e par l Organisation des Etats am ricains Plewes J A Evaluation of attitudes and interests in a science course Scea bulletin vol 9 Spring 1975 p 8 10 L application et 113 Evolution des moyens et des crit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants les r sultats d un test de capacit s non cognitives sur des groupes s lectionn s et non s lectionn s d enfants du niveau de l cole moyenne Saunders A Etudes des programmes europ ens n 3 biologie Strasbourg Conseil de la coop ration culturelle 1972 puis Revue sur le statut de l enseignement de la biologie Les exa mens sont reli s aux m thodes d enseignement et aux divers aspects importants des curriculums Selmes C New movements in the study and teaching of biology London Temple Smith 1974 On trouve en particulier un chapitre sur les divers modes de contr le en biologie montrant une gamme de diverses techniques avec des exemples Les chapitres sur les attitudes et la n cessit d un changement concernent galement l volution des contr les Simpson R D Evaluation of non cognitive achievement in biology The American biology teacher vol 35 novembre 1973 p 441 444 Propos
201. aspillage consiste nour rir le b tail dans des parcs d engraissement avec des aliments que l homme pourrait consommer ce afin de produire les grandes quantit s de prot ines animales que beaucoup d entre nous estiment tout fait tort indispensables au plan nutritionnel Peu d entre nous sont conscients de la perte qu elle repr sente Au Royaume Uni nous donnons plus de c r ales au b tail que nous n en consommons nous m mes 92 99 amp de ces c r ales sont ainsi gaspill es 22 Il peut sembler que cette affirmation n cessite une justification car beaucoup d entre vous ont d entendre dire que par exemple on peut obtenir un taux de conver sion de 2 1 avec des poulets r tir en levage intensif Cela signifie que 2 kilogrammes de nourriture donn s aux poulets permettent d obtenir un gain de poids vif de kilo gramme ce qui est un r sultat tr s honorable Mais ce qu on ne r alise pas c est que les aliments sont ici une ration s che haute teneur en prot ines contenant de la farine de poisson du soja du ma s et un appoint de sels min raux et de vitamines Bien que cela soit immangeable cela ferait une excellente ration alimentaire pour humains Deux kilogrammes de cet aliment donnent un kilogramme de poulet mais quand on pr pare le poulet pour le manger on en jette la moiti peau etc et le reste contient deux tiers d eau ainsi le r el taux de conversion est de 12
202. ass es l ext rieur de l cole et au contr le cumul Les propositions de changement sugg rent qu on largisse la gamme des techniques utilis es pour le contr le externe et qu on guide les professeurs de fa on plus pr cise en ce qui con cerne les savoir faire contr ler et les crit res de classement de ceux ci En Afrique occidentale et orientale la mise en com mun des moyens nationaux au sein de conseils r gionaux a permis d utiliser plus efficacement les comp tences en mati re d examen Comme les r gions se veulent de moins en moins d pendantes de l tranger dans ce domaine on a cherch des examens qui soient la fois adapt s aux condi tions locales et acceptables sur le plan international en effet bien que l enseignement universitaire local se d ve loppe rapidement beaucoup d tudiants peuvent encore pr tendre poursuivre leurs tudes l tranger apr s avoir r ussi aux examens finals au niveau secondaire ou univer sitaire Les nouvelles techniques employ es comprennent des tests et des r solutions de probl mes ainsi que des com positions et des preuves pratiques Les tests sont particu li rement utiles pour faire des comparaisons entre les diff rents syst mes nationaux mais il faut que les probl mes li s la production de ces tests puissent tre r solus Une unit de r alisation de tests fonctionne au Conseil des examens de l Afrique de l Ouest Au Malawi les examen
203. assistants et des ma tres assis tants faite par Stockdale et Wochok 1974 a v rifi que dans les 50 facult s concern es 80 offfraient des cours de formation consistant en une r union initiale suivie de ren contres hebdomadaires qui dans leur majorit traitaient de proc dures et de probl mes administratifs Les facult s qui offrent des programmes de formation tendent les organiser suivant quatre lignes directrices la premi re se rapporte la discussion et la pr sentation de moyens et de m thodes d enseignement destin s am liorer les r sul tats des tudiants la seconde concerne l organisation des classes ou des cours la troisi me t che d aider l assistant r aliser et analyser les examens et d autres moyens d va luation des r sultats obtenus par les tudiants la quatri me tape met l accent sur la philosophie l historique et les buts de l enseignement sup rieur D autres programmes quoique moins employ s comprennent ceux relatifs l am liora tion du contenu des cours et la psychologie de l enseigne ment Bien que les travaux de Stockdale et Wochok ne se soient pas limit s aux enseignants de biologie ces r sultats donnent une id e de ce qui se passe pour cette discipline Il y a cependant quelques aspects importants qui m ritent d tre consid r s par les institutions d sireuses d am liorer la formation des enseignants responsables des cours prop deu
204. ateurs marquent une augmenta tion de 12 sur 30 17 sur 30 Les effets de la s rie sur la connaissance naturaliste des spectateurs et sur leurs atti tudes l gard de la nature taient m me en g n ral plus faibles Une analyse Rawson Jones et Salkeld 1972 r ali s e en Afrique au sud du Sahara traite de l influence des media et tout particuli rement de la radio sur l informa tion concernant la planification des naissances Si elle mon tre d autres aspects de l utilisation et des limites de cette forme d ducation les donn es suivantes tir es des tableaux de cette enqu te montre le quadrillage tr s efficace de l Afrique par la radio Normes concernant l quipement minimal pour 1 000 habitants Nombres r els 1 000 habitants pour l Afrique 1970 100 exemplaires d un quotidien 20 places de cin ma 50 appareils de radio 20 appareils de t l vision 10 4 exemplaires 18 0 places 55 7 appareils 1 8 appareils de t l vision Non seulement le pays est bien pourvu mais on dis pose de beaucoup d information sur les caract ristiques et les r actions de l auditoire Deux enqu tes paraissent parti culi rement int ressantes la premi re concerne l auditoire des missions de t l vision et de radio du Kenya elle mon tre que les possesseurs d appareils de radio et les auditeurs sont surtout des hommes entre 20 et 40 ans d un niveau de scolarisation sup rieur la moyenne et viva
205. ation continue et qui aura proposer l enseignant toutes les composantes C est l un probl me particuli rement impor tant dans les pays o il existe un grand nombre de groupes et d institutions assurant des programmes de recyclage Le d bat reste d ailleurs ouvert car il est probable que les solu Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie tions varient d un pays un autre On note cependant une tendance la participation de l ensemble de la communaut la formation continue des enseignants Cela suppose que cette communaut soit consciente du r le essentiel du recy clage dans l volution professionnelle des ma tres C est pourquoi il est recommand que les institutions nationales et internationales organisent des programmes d ducation pour les adultes afin d informer la communaut de ses besoins et de ses responsabilit s l gard de l ducation permanente non seulement dans le cas des ma tres mais de tous les citoyens La mani re dont les syst mes de formation peuvent s adapter au changement affectant les besoins de la soci t est une question qui se rattache 4 la r alisation de program mes coh rents de formation continue En particulier comment surmonter les obstacles qui s opposent un chan gement significatif et l innovation On pourrait faciliter l innovation en diffusant plus largement qu actuellement l information relative aux innovations r us
206. ation plus fondamentale s cartant des sch mas traditionnels Elles obligent les l ves exer cer leurs savoir faire cognitifs un niveau plus lev qu un simple rappel de connaissances Pour des formes plus avanc es de contr le on peut utiliser des questions qui exigent la manipulation de donn es La biologie par le biais des preuves pra tiques offre des occasions uniques de raisonnement inductif lorsqu on demande par exemple l l ve de proposer la fonction d un organe partir des struc tures examin es ou de replacer un organisme dans la classification a partir des caract res observ s Tr s diff rent des examens traditionnels le contr le cumul est utilis dans l enseignement secondaire et universitaire tout au long d un cours avec diff rents syst mes de totalisation d unit s de valeur Il est possible que de tels syst mes soient plus valables que les examens de fin d ann e mais limpor tance qu ils donnent des performances r guli res peut avoir un effet n gatif sur les ma tres et les l ves les l ves qui ne s y adaptent pas peuvent tre p nalis s et ceux qui travaillent vite d courag s N anmoins une forte tendance se manifeste en faveur des diff rentes formes de contr le cumul Apparemment les ensei gnants sentent le besoin d tablir une relation plus troite entre les exp riences quotidiennes d enseigne ment dans laclasseet le laboratoire d une pa
207. atique des organismes locaux En dehors de la mise jour du contenu du cours les biolo gistes de m tier se sont aussi int ress s un probl me convexe celui de faire passer dans le syst me scolaire d un pays les r sultats de sa recherche actuelle et pass e par exemple Sri Lanka Basnayake 1975 La seconde orientation qui est venue des biologistes de m tier est la transformation de l tudiant en biologie en un mini professionnel L tudiant doit apprendre sentir un probl me biologique et communiquer ses d couvertes L accent est mis sur la science biologique prise comme une m thode un moyen de r soudre les probl mes On pr tend que cette m thode demeure tandis que le produit change Connelly 1972 Le fait qu un programme d enseignement inclut ou non la m thode devient un signe de la valeur de ce programme Saunders 1972 Certains estiment que les nouveaux programmes sont meilleurs en ce qui concerne l enseignement des m thodes scientifiques mais certaines de ces d clarations sont controvers es Strauss 1970 Le Nuffield A Level Biology Project a inclus parmi ses objec tifs la formation de l l ve pour qu il contribue de fa on 30 cr ative des tudes de type recherche et des r solutions de probl mes Kelly 1972 L influence des grandes th ories sur l apprentissage Plusieurs id es g n rales qui font partie des th ories de l ap prentissage ont eu une influe
208. atiques 1 cours de sciences biologie et physique ou chimie Le mode de formation parall le est aussi en vigueur dans d autres r gions Au Maroc et dans d autres pays francopho nes d Afrique du Nord et occidentale la formation se fai sait dans les facult s des sciences la p dagogie tant associ e l acquisition des connaissances biologiques mais on insis tait davantage sur celles ci R cemment on a renforc le contenu p dagogique apr s la cr ation des coles normales sup rieures Celles ci donnent la formation p dagogique au futur ma tre qui continue d acqu rir sa formation acad mi que dans les universit s Le programme s tend sur quatre ans au total pour le professeur du second cycle secondaire Les coles normales sont le plus souvent responsables de la formation compl te en deux ans des professeurs du pre mier cycle 2441 En Belgique la formation des professeurs de second cyle se fait suivant le mode cons cutif dans les universit s tandis que les enseignants du premier cycle douze a quinze ans sont form s dans des instituts p dagogiques sup rieurs ces derniers d livrent un enseignement de deux ans portant la fois sur la biologie et sur la p dagogie g n rale celle ci est enseign e par des psychologues sp cialistes de l enseigne ment tandis que la p dagogie propre la biologie est ensei gn e par le biologiste et fait partie int grante de l enseigne ment de la
209. au tudi Des facteurs d origine tr s diff rente ont exerc une action convergente sur l volution de la discipline et ont provoqu une transformation profonde de la didactique depuis la seconde guerre mondiale Certains de ces facteurs s appli quent de fa on plus particuli re l enseignement de la bio logie au niveau l mentaire Evolution des id es relatives la nature de la science en g n ral et celle de la biologie en particulier Le d veloppement rapide des sciences a attir l attention sur le r le de l esprit humain dans la construction de la science et a contribu diffuser parmi les p dagogues une image des sciences plus conforme la fa on dont elle est per ue par les savants et les historiens des sciences La par ticipation syst matique de scientifiques connus pour leurs recherches a contribu diffuser plus rapidement ces id es Leur analyse insiste sur les points suivants La science ne se r duit pas a une collection de faits regroup s apr s coup gr ce des th ories elle ne se r duit pas non plus un corps de donn es qui augmentent quanti tativement la connaissance scientifique se construit gr ce un effort actif de l esprit humain qui doit mettre en ques tion les repr sentations anthropomorphiques et naives une d finition scientifique comme celle de l esp ce l nonc d une loi comme celle de l action de la lumi re sur le com portement du lombri
210. aux de faire amende honorable en leur mon trant exactement ce que leurs activit s avaient provoqu Un an plus tard on lan a de la m me fa on une tude sur la pollution de l air On r alisa une trousse de mat riel permettant de relier les diff rents lichens aux diff rents degr s de pollution de l air Un nombre encore plus grand de trousses plus de 12 000 fut distribu rapidement De nouveau on nous renvoya de tr s bons rapports et l on tablit une carte d taill e des lichens et de ce qui est sans doute une bonne indication des teneurs de SO dans l atmo sph re Cependant les r ponses dans les deux enqu tes ont diff r plus d un gard Comme je l ai dit nous avons eu plus de 80 de r ponses pour l exercice sur la pollution de l eau alors que pour la pollution de l air les envois ont t de l ordre de 10 seulement Je ne suis pas en mesure d expliquer compl tement une telle diff rence On pourrait penser que les enfants aient plus envie de patauger dans l eau m me d go tante et f tide et que les animaux qui fr tillent les inspirent plus que les plus beaux lichens It y a un autre point qui concerne l interpr tation des r sultats de ces exp riences la pollution de l eau est un ph nom ne tr s r el et le travail a montr clairement com ment l environnement tait atteint par la pollution et am lior par son contr le Par contre il tait moins ais de montr
211. awford et Purcell 1974 Ces simulations sont tr s utiles dans le cas de cours prop deutiques car ils rendent les tu diants plus sensibles la responsabilit du scientifique l gard de la soci t et l attitude du citoyen l gard de la science La construction d une entreprise industrielle la destruction des for ts l emploi des insecticides et des pes ticides se pr tent bien la discussion des probl mes biolo giques tout en ayant un int r t social conomique et poli tique Les tudiants qui r agissent avec enthousiasme ce type d activit s int ressent non seulement aux probl mes en rapport avec leur propre domaine d tude mais encore ils apprennent travailler en groupe respecter des opi nions diff rentes et trouver des compromis pour arriver des d cisions satisfaisantes Les cours prop deutiques de biologie doivent obliga toirement s accompagner d exercices de laboratoire et de travaux pratiques si l on veut fournir aux tudiants non seulement une information sur les concepts biologiques fondamentaux mais surtout leur permettre de vivre le processus scientifique et d avoir une vision correcte de la biologie Il est essentiel de maintenir un quilibre entre la th orie et la pratique d s le d but Parmi les objectifs de ces travaux de laboratoire illus tration de concepts et pr sentation de faits enseignement de techniques et de m thodes participation u
212. bien d finie ou un ensemble de r gles Ensuite on peut traiter les notes avant de proc der au contr le On peut enfin comparer les r sultats du contr le des niveaux de r f rence ce qui permet d obtenir une valuation des l ves Le contr le des r sultats peut donc donner des l ments utiles pour l valuation mais l valuation peut se faire aussi sans mesure pr liminaire volution g n rale des modalit s de contr le et ses r percussions sur l enseignement de la biologie Dans de nombreux pays le contr le traditionnel des tu diants s est fait sous forme d examens crits la fin d un cycle d tudes L extension d un enseignement secondaire ouvert tous et l augmentation du nombre de candidats l entr e de l universit ont entra n des pressions accrues sur les syst mes d examen Bien que certains faits montrent clairement que de nombreux examens sont douteux et injustes et vont l encontre des m thodes d enseignement les plus clair es l influence des examens est plus grande que jamais ils contribuent en particulier limiter et dur cir certaines pratiques d enseignement et d apprentissage m me quand les programmes se veulent ouverts et non structur s Deux tendances principales se distinguent pour 100 rem dier cette situation d une part utiliser de nouveaux types d preuves et am liorer la conception des examens d autre part utiliser des m
213. bilet de l utilisateur est largement en cause Il en est des modules comme des livres des exercices de labo ratoire des films et de tous les autres auxiliaires d enseigne ment Ces modules sont en fait des tranches de cours accompagn es d instructions pr cises pour leur utilisation et d instruments pour l valuation On leur reconna t g n ralement les avantages suivants ils prennent en consid ra tion les int r ts des tudiants puisqu ils leur permettent un travail ind pendant ils vitent des r p titions inutiles pour ceux qui ont d j tudi certains domaines et au contraire ils peuvent combler des lacunes des autres ils offrent une plus grande souplesse de l enseignement en combinant dif f remment les modules leur r vision est facile puisqu ils sont constitu s de parties ind pendantes de faible dimen sion puisque les modules sont pr fabriqu s le professeur dispose de plus de temps pour travailler pour tablir des contacts personnels avec les tudiants et pour pr parer d autres modules il peut y avoir des changes de modules entre les institutions et avoir ainsi un pool important d informations utilisables par de nombreux enseignants et de nombreuses coles enfin les modules peuvent remplacer tr s avantageusement des cours Par contre l utilisation de ces modules dans une classe peut soulever des probl mes Sur le plan pratique on peut rencontrer deux types de difficult s la
214. bin s dans des proportions variables Le curriculum de biologie con u pour le niveau moyen de l cole secondaire en Inde donne un exemple d une approche mettant l accent sur l information la bio logie y est enseign e en tenant compte des besoins sociaux de l agriculture de la nutrition humaine de la sant et de la m decine Quatre objectifs essentiels sont pr sent s Se familiariser avec les plantes et les animaux communs et importants dans leur environnement Comprendre la structure de base et les processus vitaux chez les plantes les animaux et l homme Comprendre les principales tendances de l volution des organismes le concept d adaptation la n cessit d une gestion correcte des ressources animales et v g tales Comprendre les relations g n rales qui existent entre l homme et le monde animal et v g tal Pour un tel programme les objectifs des contr les se ratta chent essentiellement au contenu et peuvent se r partir en trois grandes cat gories Connaissance des faits biologiques et des principes Application des principes biologiques Compr hension du r le de la science biologique de la vie de tous les jours L tendue des tudes biologiques est encore plus nette dans le programme du BSCS aux Etats Unis au niveau sup rieur de l enseignement secondaire On trouve les th mes unifi cateurs suivants Le changement des tres vivants au cours des temps vo l
215. biologie prop deutiques dans les diff rents cercles responsables de l organisation de l ensei gnement les d cisions finales concernant ces cours et leur structure continuent d tre prises en fonction des opinions personnelles des enseignants Chaque professeur est en effet ma tre de son fief et ses d cisions sur le contenu et la m thode de son enseigne ment rel vent de ses convictions personnelles de ses int r ts et de ses go ts On accorde peu de consid ration au con texte ducatif des tudiants et leurs motivations Moore 1965 a tudi dans son enqu te 32 colleges repr sentant un large ventail de cours prop deutiques et il a constat que le contenu de l enseignement en tait tr s variable et refl tait les int r ts de l enseignant concern On s accorde g n ralement admettre la n cessit d une collaboration pour organiser des enseignements en 144 fonction des int r ts des ant c dents scolaires et des besoins des tudiants etc mais il existe encore fort peu de publications sur ce probl me C est pour cette raison que la seconde conf rence interam ricaine sur l enseignement de la biologie a recommand que dans l laboration des pro grammes tous les niveaux de l enseignement on attache une attention particuli re l tude de l homme dans ses aspects physiques et psychologiques en relation avec le milieu naturel et social OEA 1973 Le contenu des ens
216. bjectifs d un cours prop deutique Les tudiants taient confront s aux probl mes qui devaient tre r solus de fa on humaniste afin de les aider prendre des d cisions et savoir utiliser la litt rature scientifique Les professeurs et les tudiants choisissaient en commun les probl mes r soudre parmi lesquels on trouvait la pollution la drogue l exploration de l espace et des oc ans l utilisation des ressources naturelles etc On trouve un autre exemple de cette tendance dans le cours de science contemporaine donn l Institut de tech nologie de Rochester White 1974 les th mes fondamen taux sont l nergie la science en action et l homme et la science Les cours sont donn s conjointement par les d par tements de physique de chimie et de biologie Trois cent soixante tudiants suivent cet enseignement a raison de trois cours par semaine plus une session hebdomadaire de discussion par groupes de 25 tudiants Des textes multi graphi s sont distribu s et ils remplacent les manuels tradi tionnels et de laboratoire Les discussions comprennent les aspects th oriques les concepts scientifiques et les ques tions d int r t g n ral Le congr s d Uppsala a estim qu il convenait de maintenir un enseignement individualis de la biologie et ne souhaite pas la g n ralisation de cours de sciences int gr s Cependant il convient d inclure les implications sociales de la biologie et les pr
217. blique en R publique de Cor e B n fices attendus de l int r t du public Quels b n fices peut on tirer de cet int r t du public Quelle valeur repr sente pour la soci t et les scientifiques le fait que le grand public manifeste un int r t quilibr et bien fond et de l estime pour la science en particulier pour la biologie On peut chercher la r ponse cette question tout d abord dans le contexte de la soci t des pays d velopp s orient e vers la science et la technologie et aux ressources limit es et ensuite dans l importance des nombreuses inno vations dans le domaine de l agriculture et de la r gulation des naissances pour les nombreuses communaut s rurales du monde Comme l a fait remarquer Emmelin 1977 il est indispensable de conna tre le fonctionnement de l envi ronnement pour faire face la fois au d veloppement tech nique et au sous d veloppement Dans ce chapitre on ne s parera pas les sciences pures les sciences appliqu es et les sciences sociales lors qu l s agira de consid rer les b n fices attendus de cet int r t du public la biologie joue de nombreux gards le r le d un pont entre chacune des facettes et des formes 153 Contribution de la biologie l ducation scientifique du grand public diff rentes de la science Parmi les b n fices attendus on pourrait citer Faciliter pour ceux qui ont pouvoir de d cision la d termi nati
218. breux pays cependant une analyse d taill e des savoir faire concernant la m thode scientifique en relation avec l enseignement en biologie servira davan tage l information des professeurs sur les implications d taill es de ces savoir faire ceux ci sont alors test s apr s avoir t regroup s dans quelques grands groupes d objectifs Par exemple en Tha lande un guide du ma tre sur le con tr le des tudiants pour le nouveau cours de biologie au niveau sup rieur de l enseignement secondaire 1975 pro pose cette liste d taill e des objectifs de test Connaissance Des faits biologiques de relations et de principes De m thodes en biologie De notions de math matiques de physique et de chimie indispensables en biologie De crit res de regroupement et de classification De l histoire de la biologie Compr hension Explication traduction et interpr tation Calcul Applications de connaissances de biologie des situations banales G n ralisations D marche d une recherche scientifique Formuler une question dans un probl me comme une hypo th se v rifier par l exp rience Concevoir une exp rience pour v rifier une hypoth se Interpr tation des observations et des donn es sous forme de conclusions Exprimer des tendances partir de donn es Faire des pr visions partir de donn es Juger d une hypoth se partir de donn es ou partir de connaissances
219. c supposent une certaine laboration des donn es d s le stade de l observation des faits grace la pens e logique et symbolique Cette remarque conduit r cuser trois formes d initiation scientifique souvent pra tiqu es chez les jeunes enfants L initiation scientifique ne peut pas se r duire un exercice sensoriel qualifi abusivement de le on d observation cette derni re n est un exercice scientifique que si les questions qui orientent l effort de perception permettent d tablir des relations conduisent s pa rer les variables ou tablir des plans d organisation L initiation scientifique ne se r duit pas un simple appren tissage de recettes comment lever un hamster elle commence seulement par l effort d analyse et de r flexion sur les pratiques pour d gager des principes transf rables des situations tr s diff rentes La science ne peut tre transmise par un simple discours m moris ensuite par les enfants Seules les connais sances construites la suite d une d marche active sont susceptibles d tre r investies dans la vie quotidienne L ducation scientifique ne doit pas touffer la cr ativit la curiosit attitude critique l gard de ses propres opi nions et de celles d autrui par d finition la pens e scienti fique est appel e se r organiser au contact de l exp rience 37 Evolution du contenu biologique de l enseignement primaire e
220. cateurs et en parti culier des enseignants C est seulement dans quelques pays comme le Royaume Uni que ces derniers participaient de fa on majoritaire la r forme des ann es soixante La tendance fut en partie renvers e par la suite et il y a actuellement plus d ducateurs que de biologistes le r le de ces derniers n est plus pr pond rant tandis que celui des ma tres continue d tre mieux d fini Dans la plupart des pays il est rare que le contenu de cet enseignement soit discut par d autres cercles que ceux des p dagogues et des biologistes m me si les cons quences sociales en sont consi d rables Cela ne s applique pas n cessairement tous les pays mais dans la plupart il ne semble pas qu on ait r ussi r aliser une coop ration efficace entre les repr sentants de trois domaines cl s pour l enseignement de la biologie savoir la biologie la p dagogie y compris les enseignants et la soci t La r alisation d une telle coop ration repr sente un aspect capital de la r novation des programmes car ces trois secteurs doivent tre repr sent s aux commis sions qui d terminent les objectifs et le contenu de l ensei gnement de la biologie Il faudrait d velopper les program mes de formation permettant de choisir des animateurs effi caces parmi ceux qui poss dent une comp tence dans ces trois secteurs La vitesse du changement Il est bon de rappeler la citation suivante
221. ccupations des citoyens L valuation doit tenir compte du fait qu on s loigne d une biologie essentiellement syst matique et morpholo gique d une abondance de faits parfois inutiles que les l ves taient oblig s d apprendre On s interroge maintenant sur les parties de la biologie les plus utiles au d veloppe ment de l individu dans le cadre de la soci t 30 Peut tre par l interm diaire des techniques d valuation se pr occu pera t on davantage de permettre au citoyen de vivre en harmonie avec son environnement Cela signifie qu on aura tendance valuer une biologie plus pratique plus adapt e moins th orique que par le pass Diff rences individuelles Les diff rences qui existent entre les l ves sont connues depuis longtemps et quand les pays entreprennent le travail hercul en que repr sente l ducation de chaque citoyen le probl me de l adaptation aux capacit s individuelles devient pr dominant Comme aucun ensemble de mat riel ne peut convenir de la m me fa on tous les l ves on pr pare maintenant des documents non seulement pour les l ves moyens et au dessus de la moyenne mais aussi pour ceux qui ont des difficult s scolaires persistantes 42 et sou vent pour les handicap s physiques ou mentaux Les plans d valuation doivent tenir compte du fait que progressi vement l ducation s adresse un public de plus en plus large S quences La place d une d
222. ces Total des sous cat gories Total pour chaque cat gorie la biologie comprend des questions fondamentales comme la th orie cellulaire la mitose la g n tique et l volution de port e universelle elle a n anmoins une forte compo sante r gionale car elle s int resse l environnement d un individu d une fa on tr s diff rente de celle de la chimie de la physique ou des math matiques La flore et la faune dif f rent notablement dans les diverses r gions du globe et les probl mes en rapport avec des biomes particuliers sont tr s vari s Il ne suffit pas de proposer l tude des rouges gorges des ch nes et des bouleaux dans la zone temp r e du monde et de compter que les l ves dans les r gions tropi cales s y int ressent Du temps o l on exportait les curri culums aucune part n tait faite la flore la faune aux probl mes biologiques locaux particuliers les l ves des r gions tropicales tudiaient la jonquille et le sapin alors qu ils taient entour s de bambous et de figuiers banians et les rouges gorges dans un environnement de mynas et de serpentaires Les objectifs de tels programmes ne pouvaient tre valu s que par des examens export s eux aussi lesquels en retour demandaient souvent l importation depuis les r gions temp r es des chantillons appropri s pour se con former au programme et aux textes que l l ve apprenait dans ce cas l valuation
223. ces analys es dans la programmation et leurs r sultats sont pr sent s de telle sorte par la machine que l tudiant ne peut se fier sa seule m moire pour y r pondre Du reste les exp riences lui sont g n ralement inconnues ce qui impose de raisonner sur leur d roulement d interpr ter leurs r sultats et d en d duire les notions fondamentales qui sont retenir Ainsi Fiszer 1972 1973 a t il ax un programme d embryologie exp rimentale sur l acquisition de notions complexes telles que pouvoir inducteur d un tissu tat de d termina tion ou de non d termination d un tissu etc Un emploi de l ordinateur de haute valeur ducative est la r alisation de simulations au cours desquelles l tu diant con oit librement des exp riences les soumet l ordi nateur qui en retour fournit les r sultats qualitatifs et quantitatifs dont l exploitation et l interpr tation par l tu diant sont ensuite valid es ou critiqu es par la machine Les sciences biologiques les plus formalis es g n tique cologie quantitative se pr tent le mieux ce mode d utilisation 95 Influence des nouveaux quipements et moyens techniques d enseignement Bitzer 1974 dans New trends in the utilisation of educa tional technology for science education Dean et Murphy 1973 Labine et Wilson 1973 Une bonne illustration d un exercice de simulation est fournie par l apprentissage des lois de Mendel
224. cessus de l apprentissage et efficacit des m thodes d enseignement dans la classe au laboratoire et sur le terrain l on trouve dans le grand mouvement de r alisations de cur riculums des ann es soixante des programmes financ s au plan f d ral pour le niveau scolaire voir chapitre Evolu tion et laboration des nouveaux cours de biologie dans l enseignement secondaire La plupart des projets de nouveaux curriculums des ann es soixante concentraient leurs efforts sur une mise jour du contenu et sur les m thodes de recherche scienti fique pour lesquelles les textes de Popper Logic of scien tific discovery 1959 ont servi de mod le L American Association for the Advancement of Science a parrain une r alisation pour l cole l mentaire Science A process approach con u pour d velopper les m thodes scientifi ques conform ment une structure hi rarchique d fen due par Gagn 1965 Aucun projet de curriculum impor tant que ce soit aux Etats Unis ou au Royaume Uni n a pris pour point central la nature et le r le des concepts dans la d couverte scientifique ni le r le des concepts pour apprendre et comprendre la science Novak 1969 C est pourquoi sans n gliger l apport de psychologues comme Freinet et Montessori et les travaux d quipes p dagogiques comme celles de la Nuffield Foundation de PIPN de Kiel ou de PINRDP de Paris qui mettent l accent sur la con
225. cet ensemble doivent tre fabriqu s par les tudiants tandis que d autres pourront tre achet s on trouve dans une telle bo te des documents des projec tions des bandes magn tiques des sujets d examen et un guide du ma tre 16 La formation en vue de la fabrication d quipement Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie simple et de mat riel scientifique est aussi importante En Thailande par exemple des s minaires organis s au centre de formation des ma tres de Prasarnmitr ont permis de for mer des ma tres capables de fabriquer du mat riel partir de mat riaux locaux simples et peu co teux comme le bambou 162 18 La formation classique dans le domaine de la commu nication volue vers une formation qui utilise compl tement les techniques d enseignement comme la radio et la t l vision La prise en consid ration du r le des moyens de communi cation a entra n des applications plus vastes des techniques d enseignement dans la formation des ma tres 4 285 En appliquant l analyse des syst mes mettant l accent sur les objectifs de comportement les crit res d efficacit les modules et l valuation r troactive on a pu montrer le bien fond de la technologie de l ducation et on a accru son emploi dans la formation 235 On a plus largement employ des syst mes audio tutoriels par exemple dans la formation sur le terrain 185 et l on utilis
226. cettes rapidement p rim es et le d veloppement du second degr ont provo qu un recul de cet enseignement des sciences appliqu es dans tous les pays o la dur e de la scolarit obligatoire a t allong e Enfin un programme scientifique servait parfois de support id ologique une formation politique mais la consolidation du pouvoir a rendu cet enseignement inutile Vers les ann es 1950 1960 la plupart des jeunes sor tant de la scolarit obligatoire taient incapables de com prendre la soci t technique o ils vivaient de s adapter des changements importants du cadre de vie et de partici per de fa on efficace aux d cisions de la vie publique Vers 1960 un ensemble d v nements a brusquement sensibilis l opinion publique la fonction de la science dans le d veloppement l motion provoqu e par le lance ment du Spoutnik 1957 a permis de r unir des fonds consid rables pour l am lioration de l enseignement scien tifique aux Etats Unis dans plusieurs pays industriels la recherche en didactique des sciences a re u des subventions importantes de l industrie spatiale automobile ou chimi que de ce fait la biologie a parfois t n glig e au profit de la physique A la m me poque les pays en d veloppe ment la recherche d une p dagogie adapt e leurs besoins ont cherch renouveler leur enseignement scientifique Les nouveaux besoins ont fait appara tre l ineffica
227. cherche et des descriptions explicatives de th mes biologiques R soudre des probl mes crits comprenant des donn es biologiques Acqu rir comprendre et utiliser des informations partir de lectures et les rattacher d autres connaissances R aliser des travaux pratiques enregistrer et manipuler les r sultats Entreprendre un travail personnel comprenant les cat gories op ratoires suivantes Expos et prise en consid ration des probl mes dans le domaine d int r t retenu Choix d un sujet limit pour des recherches pratiques Recherche de connaissances sur ce sujet Planification de la recherche Relev des donn es Interpr tation des donn es Mise en relation des donn es et du fond de connaissances ant rieures suggestion pour de nouvelles recherches Bibliographie Le d veloppement des moyens d auto enseignement dans lesquels l l ve contr le lui m me ce qu il a appris a stimul la pratique d noncer par crit des objectifs de comportement Les preuves sont construites pour v rifier les comportements qui ont t d finis La pratique est commune dans les cours du syst me dit audio tutorial et les cours g r s par ordinateurs a Voir le chapitre sur 1 Influence des nouveaux quipements et des moyens techniques d enseignement sur l enseignement de la biologie 3 31 Evolution des buts et des objectifs de l enseignement de la biologie Les listes d objec
228. chnology p 68 70 Engle wood Cliffs Educational Technology Publications 1973 194 Mozer F S Napell S M Instant replay and the graduate teaching assistant American journal of physics vol 43 n 3 mars 1975 p 242 244 195 Mwendwa K New directions in teacher education report on a conference held in Kenya May 1968 Teacher educa tion in new countries vol 11 n 1 mai 1970 p 5 16 196 Nakajima Y Tokyo Metropolitan Institute of Education Meguro 1 1 14 Meguroku Tokyo 197 Nakajima Y Biology modules in high school education Uni versity biology education vol 4 n 1 mars 1974 p 4 10 198 Napell S M Coordinator Graduate Assistants Teaching Pro grams University of California Berkeley Calif Etats Unis d Am rique 199 National Association for Research in Science Teaching A study of the effect of timed pupil feedback on the teaching behaviours of biological science teachers ERIC Doc ED 062147 200 National Audio Visual Aids Centre Courses in educational technology and audio visual media September 1974 August 1975 London National Committee for Audio Visual Aids in Education 1974 201 National Committee for Audio Visual Aids in Education The National Audio Visual Aids Service London NCAVAE 202 National Science Teachers Association Annual self inventory for science teachers in secondary schools Washington NSTA 1971 203 The National Swedish Board
229. cles de perfectionnement Quelles sont alors les caract ristiques qui font d un enseignant de biologie un ducateur plus qu un sp cia liste de la transmission de connaissances programm es Dans la plupart des programmes de formation mis au point durant les cinq derni res ann es on s est attach d velop per la comp tence professionnelle plut t que la compr hen sion des concepts biologiques ou une p dagogie th ori que 284 Cette formation des ma tres ax e avant tout sur la comp tence est devenue un des th mes de la seconde moiti de l actuelle d cennie et des auteurs comme Houston et Howsam 122 en ont pr sent les principales caract ris tiques Elle fait appel a des objectifs pr cis en mati re d apprentissage exprim s en termes de comportement la d finition de m thodes pour valuer la r alisation de ces objectifs la mise en commun par les ma tres form s des objectifs des moyens d valuation des crit res et des activit s propos es au choix et enfin l valuation de l apprentissage en termes de crit res de comp tence Ces programmes ax s sur la comp tence supposent en g n ral un apprentissage contr l et ils conf rent celui qui apprend la responsabilit de satisfaire aux crit res impos s 122 p 5 6 On retrouve cette tendance dans de nombreux pro grammes On peut signaler le programme Science Teacher Education Program STEP de Grande Bretagne 11
230. cobson W J Population education Wards bulletin vol 12 n 86 novembre 1972 p 1 7 128 Jain S C Biology teachers and their training in India 1975 129 The Japanese National Commission for Unesco Training of science teachers in Japan present and future Tokyo The Japanese National Commission for Unesco 1970 130 Johnson L Reorganised junior high program an evaluation 1971 72 ERIC Doc ED 083288 131 Johnston D J Teachers inservice education Oxford Per gamon Press 1971 132 Jones A W Director General of Education Education Department of South Australia G P O Box 1152 Adelaide 5001 South Australia Australie 133 Jones P L Blankenship J W A correlation of biology teachers pupil control ideology and their classrooom tea ching practices ERIC Doc ED 037352 134 The relationship of pupil control ideology and inno vative classrom practices Journal of research in science tea ching vol 9 n 3 1972 p 281 285 135 Jordan J P Director of Experiment Station Colorado State University Fort Collins Colo Etats Unis d Am rique 136 Jordan J P et al Bio Co TIE the genesis of a cooperative curriculum improvement program Journal of college science teaching avril 1973 137 Joyce B J The teacher innovator a program to prepare teachers Washington FS 5 258 58019 1968 United Sta tes Office of Education 138 Jungwirth E Dreyfus
231. coura ger les enfants tudier la pollution de l eau On a con u une petite trousse simple pour faire des mesures l mentai res de diff rentes substances dans l eau douce mais la carac t ristique essentielle du projet tait l identification d une s rie d esp ces indicatrices d invert br s qu on pouvait relier diff rents degr s de la qualit de l eau Ainsi on consid rait l eau comme tr s propre si on y trouvait des lar ves d ph m res et de perles Le degr de puret suivant comportait des larves de phryganes et des crevettes d eau douce Avec une pollution sup rieure encore on trouvait les aselles et les chironomes et au quatri me degr des organismes aussi r sistants que des vers de vase et les larves d ristales Les eaux les plus pollu es ne contenaient aucune forme reconnaissable de vie animale Ainsi on avait distin gu cing degr s dans la qualit de l eau suivant la pr sence possible de ces diff rents invert br s les r sultats pou vaient tre contr l s en notant les esp ces de poissons pr sents La premi re annonce de ce projet fut faite au d but des vacances d t et l on demanda aux enfants de faire leurs observations durant une semaine au mois d ao t bien avant le d but du trimestre scolaire suivant Plus de 10 000 trousses de mat riel furent achet es et plus de 80 des acqu reurs all rent jusqu au bout de l exercice On deman dait aux e
232. cquisition de savoir faire augmente r guli rement on attache plus d importance la mise en place et au recyclage des inspecteurs ou de respon sables l int rieur de l cole On essaie d all ger la charge cr e dans les coles exp rimentales en r partissant les l ves ma tres dans un nombre plus lev d coles pilotes et en cherchant des solu tions compl mentaires a cette formation l int rieur de l cole par exemple en utilisant des simulations program mes vid o et des s ances de micro enseignement micro teaching Ces programmes vid o consistent a enregistrer sur une bande vid o de bons exemples de l utilisation de savoir faire p dagogiques particuliers et de permettre ensuite leur emploi par les l ves ma tres Ces bandes mod les sont pr par es par des enseignants chevronn s Le micro ensei gnement emploie une technique semblable mais ici c est l l ve ma tre lui m me qui est le sujet Les l ves ma tres abordent des probl mes particuliers ayant trait la conduite Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie de la classe ou l application de savoir faire p dagogiques soit dans des classes vraies soit dans des situations de simu lation o leurs condisciples tiennent le r le des l ves ces s ances sont enregistr es et l on peut ensuite les faire repas ser aux l ves ma tres et les discuter Ce micro enseigneme
233. croissance et d veloppement facteurs contr lant et limitant les populations Sant et maladie biologie des principales maladies et anomalies physiques et mentales M decine pr ventive et curative Alimenta tion et nutrition Parasites Comportement humain et sant mentale 30 Histoire de la terre Cycles g ochimiques Ensembles des sour ces d nergie Ecosyst mes du monde leurs relations avec l homme Biologie des ressources agriculture p ches for ts Cultures et leur am lioration Organismes nuisibles et maladies 25 Organisations nationales et internationales et leurs program mes par exemple Unesco FAO Conseil international pour l exploitation de la mer Commission internationale des p ches pour l Atlantique nord etc Les travaux des organisations internationales par exemple comit s de recherche de protection de la nature utiliser des exemples bien pr cis 10 Le financement de la science les co ts et b n fices de la recherche scientifique les chelles de temps qu elle impli que utiliser des exemples bien pr cis 15 tion formelle soit parce qu ils n ont pu y avoir acc s ou en ont t cart s soit parce que cette possibilit n existe pas Une limitation moins grave mais analogue existe galement dans beaucoup de pays d velopp s occidentaux Il semble donc que dans la plupart des pays ce sont plut t les types d ducation non formels ou informels qui feront
234. ctivit de cette valuation il faut que ceux qui valuent les curriculums ne soient pas ceux qui les ont r alis s Le contr le des connaissances Si l on souhaite une diversification des savoir faire au del de la simple m morisation factuelle par l l ve les contr les de l l ve devront s adapter ces changements d objectifs Rares sont les pays o la biologie joue un r le impor tant dans la s lection le probl me s en trouve un peu sim plifi Le contr le pourra ainsi s orienter vers une fonction de diagnostic une sorte de relation entre le maitre et l l ve afin que l un et l autre sachent dans quelle mesure certains objectifs de l enseignement ont t atteints 166 Compte tenu de la diversit de ces objectifs le rappel pur et simple de donn es ne peut plus tre suffisant lui seul et il convient de varier autant que possible les types d preuves La formation des enseignants Il existe dans la plupart des pays deux cat gories distinctes de personnes concern es par l volution de l enseignement d une part les responsables des modifications des curricu lums d autre part les professeurs qui travaillent au contact des l ves ceux ci ont subi une formation initiale devenue souvent p rim e et une formation permanente qui lors qu elle existe est souvent plus scientifique que p dagogique Les premiers se plaignent de la lenteur et de l inefficacit de la diff
235. d changes d enseignants Le Royaume Uni a accueilli en d cembre 1975 la seconde r union de l ICASE Coop ration r gionale et internationale pour am lioration de l enseignement de la biologie Celle ci intervenait en m me temps qu une conf rence de l Unesco sur l valuation de l enseignement scientifique int gr et la r union annuelle de l Association britannique de l enseignement des sciences Les associations d hommes de science Les hommes de science ont toujours montr un profond int r t pour un enseignement scientifique de qualit Ils se r unissent au sein des organisations nationales ou inter nationales afin de mettre en commun les r sultats de leurs derni res d couvertes scientifiques mais ils ont galement des commissions d enseignement dont le r le est d explorer l innovation p dagogique La commission qui a organis et patronn le Congr s international d enseignement de la biologie en Su de est la Commission d enseignement de l Union internationale des sciences biologiques UISB celle ci est en effet tr s active et son action vise atteindre un niveau lev de l enseignement de la biologie sur le plan scolaire et universitaire Outre l organisation de r unions comme le congr s d Uppsala la contribution de cette com mission a t d terminante dans laboration et la publica tion des volumes de la collection Nouvelles tendances de Venseignement de la biologie Cette c
236. d tudier un aspect dif f rent du m me projet de recherche Pendant quatre mois les tudiants suivent trente heures d expos s et de discus sions et quatre vingt dix heures de travaux de terrain et de laboratoire Les deux assistants responsables des 45 tu diants estiment que cette approche maintient un niveau lev de motivation am liore la capacit des tudiants faire une synth se partir de donn es dispers es d origine vari e et les encourage aborder la science de fa on plus int gr e Tundisi 1975 On est donc dans ces cours prop deutiques confront un nouveau d fi celui d int grer la biologie et d une mani re plus g n rale la connaissance scientifique et de discuter ses implications sociales de mani re qu ils aient un sens pour les tudiants et s av rent pertinents Les tudiants L aspiration une formation universitaire n est plus l apa nage d une cat gorie sociale particuli re M me si de nos jours les jeunes sont nombreux penser que leur esp rance d une vie meilleure ne peut tre satisfaite par l universit ils continuent vouloir tre admis dans les campus univer sitaires Il en r sulte un accroissement des candidats aux facult s et celui des universit s pour faire face cette demande Il a fallu am liorer le syst me de s lection et cela a engendr des controverses et des discussions au sein de la communaut ducative en raison des cons
237. d Col lege Park MD 20742 Etats Unis d Am rique Unesco Die nouvelles de l enseignement de la biologie 3 vol Unesco Teens nouvelles de l enseignement int gr des sciences 3 vol Unesco Bulletin du Bureau r gional de l Unesco pour l ducation en Asie Science education in the Asian region 5 vol Plans d tude projets ou rapports cit s dans le texte Afrique African Primary Science Program East African Secondary Science Project Minist re de l ducation nationale de Tunisie pro gramme CUTP programme des ITM Nig ria Mid Western State of Nigeria Primary Science Project SEPA Enseignement scientifique int gr dans les coles primaires Coop ration SEPA Unesco Lom 1974 SEPA Secretariat P O Box 9169 Airport Accra Ghana Unesco L enseignement int gr des sciences au niveau du premier degr en Afrique francophone de l Ouest Dakar 1974 Asie Inde All India Science Teachers Association Physics Study Group Unicef Assisted Pilot Project for the Improvement of Science Teaching Japon Integrated Science Curriculum Project Malaisie Integrated Science Lower Secondary School Pakistan Science Education Project Philippines Science Education Am rique Barbade West Indian Science Curriculum Innovation Project Br sil FUNBEC Ciencia Integrada Etats Unis d Am rique BSCS Biological Science Curriculum Study Human Science Program and Life Science a BSCS S
238. dans les l ments qui permettent une meil leure prise de conscience de l environnement Dans certaines cultures comme au Japon cet aspect a atteint un haut degr de raffinement Ailleurs il n est m me pas pris en consid ration On a insist r cemment sur la n cessit de se pr oc cuper du domaine affectif dans l enseignement de la biolo gie Kuhn 1973 Glass 1970 donne une liste des objec tifs de type affectif en biologie et un compte rendu de son utilisation dans la classe Des mesures d objectifs de type affectif chez des tu diants en biologie ont t d crites Selmes 1973 Simpson 1973 Skinner et Barcikowski 1973 Une des id es direc trices du grand mouvement qui a conduit depuis peu de temps la production de mat riels permettant une auto instruction et de cours divis s en modules est d aider l l ve prendre plaisir apprendre en lui permettant de le faire son heure son rythme et son go t Une autre ten dance r cente et tr s importante l enseignement l ext 28 rieur de l cole se rattache aussi cette recherche du plai sir de l tude Des expressions comme enrichissement des programmes par l enseignement l ext rieur traduisent la m me intention Le principe de l instruction par les m tho des de la d couverte est fond sur le d sir d engager affec tivement l l ve L expression th mes charg s de sens est pleine de
239. de l association des d partements de biologie de cinq universit s britanniques Bath Birmin gham Glasgow Londres Sussex en vue de la pr paration d un programme de biologie Il s agit de r aliser des docu ments nouveaux de montrer comment am liorer l ensei gnement en utilisant la technologie de l ducation Dow deswell 1974 D autre part le Programme coop ratif d am lioration de l enseignement de la biologie BIOCO TIE est le fait de treize coll ges universitaires am ricains il a pour objectif de mettre au point et de diffuser des docu ments et des mat riels techniques pour les cours prop deu tiques L Universit du Texas dans le souci d am liorer l enseignement a cr un Centre pour l efficacit de l ensei gnement ayant comme fonctions d organiser des cours pour le corps enseignant surtout pour les assistants et les maitres assistants d offrir des services de consultation pour l laboration des cours d organiser des s minaires pour am liorer les aptitudes p dagogiques d inventorier les moyens disponibles sur le campus et sugg rer la meilleure fa on de les utiliser Dans certains cas les enseignants scientifiques sont r ticents tablir de tele programmes d changes Les centres d enseignement des sciences lorsqu ils existent pourraient servir d l ment de liaison et de point de rencon tre entre les diverses institutions scientifiques et celles qu int ressent les probl m
240. de la bio logie Le nombre lev de ces articles indique clairement la tendance actuelle de l enseignement La n cessit d envisager les probl mes cologiques comme la pollution l accroissement d mographique et la crise de l nergie repr sente une constante dans les cours prop deutiques de biologie destin s tant aux futurs biolo gistes qu aux non biologistes Des cours de ce type varient quant leur d nomination et leur composition mais ils pr sentent un trait g n ral commun le d sir d tre pro pos et humanistes et de prendre en consid ration les pro bl mes sociaux Mais les enseignants de biologie sont ils capables d aborder des probl mes sociaux On peut estimer qu ils sont aussi comp tents que tout autre intellectuel pour discuter de ces probl mes g n raux avec leurs tudiants A la suite de l agitation tudiante sur les campus depuis 145 Evolution et probl mes relatifs l laboration des cours prop deutiques de biologie plusieurs ann es les enseignants t chent d tre plus pr s des pr occupations contemporaines Aronstein et Beam 1974 Ce fut galement la tendance au D partement des sciences de l Universit d Etat de Buffalo qui souhaitait galement transmettre une culture scientifique L excep tionnelle aspiration la connaissance scientifique et Vinfuence de la science sur la vie contemporaine furent pris en consid ration dans l tablissement des o
241. de la diffusion en vue d implanter le programme tel qu il a t par ceux qui lont con u peut se faire chaque stade de r alisation du curri culum Une utilisation intelligente de cette diffusion con duira finalement l acceptation et implantation du pro duit fini Evaluation et diffusion d un curriculum Ce sont les r alisateurs du projet qui font le succ s de l organisation de son valuation mais ceux ci ont affaire une vari t de publics avant que le fruit de leurs travaux ne touche les l ves auxquels il est destin Le talent avec lequel sont utilis es les techniques d valuation et de diffu sion est souvent le facteur d terminant la r ussite ou l chec d un nouveau curriculum Recommandations 1 L valuation formative d un programme peut tre mise en uvre par celui qui a r alis le curriculum mais l valuation sommative doit tre faite par un groupe sp cialis ind pendant 2 Il faut renforcer les centres r gionaux qui travaillent sur l enseignement de la biologie et aider leur r le dans la diss mination des innovations publication et diffusion des comptes rendus techniques et d articles pratiques ayant trait a des exemples pr cis d valua tion de curriculum Il faut tablir des liens plus troits entre les diff rents centres nationaux et inter nationaux pour faciliter les changes d information sur la r alisation et l valuation d un curriculum 3 Il faut s
242. de modules et de minicours 180 224 a encore sou lign le r le capital des objectifs Plus r cemment on a mis l accent sur la n cessit de former les l ves ma tres r diger les objectifs de leurs pro pres cours de leurs le ons et de leurs s ances de travail En R publique Unie de Tanzanie par exemple des s mi naires sont organis s l Institut d ducation de Dar es Salaam pour que les ma tres apprennent r diger des objec tifs de comportement relatifs aux nouveaux curriculums de biologie 184 187 A l Universit de Manchester Royaume Uni il s agit pour les l ves ma tres de r diger les objectifs particuliers des le ons et on leur donne des listes d objectifs pour leur permettre d valuer eux m mes l efficacit de leur enseignement 53 54 Aux Etats Unis le programme de formation l Universit d Etat de l Ohio comprend 5 semestres correspondant chacun un niveau d termin du syst me scolaire Chacun de ces semestres est d fini par une liste de savoir faire que doivent acqu rir les l ves ma tres 215 2 Diversification des formes classiques d enseignement pour arriver une meilleure utilisation du temps et une meilleure exploitation des techniques films enregistrements micro teaching vid o etc Les revues r centes de Stanton 257 Stones et Morris 260 et Tibble 274 ont mis en lumi re l volution suivante le temps consacr dans les coles l a
243. degr en particulier en ce qui concerne les futurs ma tres du cycle l mentaire Pour rem dier cette situation il n y a pas lieu d accumuler les cours de biologie il faut au contraire r agir contre le caract re dogmatique de la forma tion ant rieure et l absence d initiative au cours des tudes en habituant les futurs ma tres la r solution de probl mes dans un cadre qui favorise la recherche personnelle le tra vail en quipe la prise de responsabilit qui d veloppe la confiance en soi et l attitude scientifique I est souhaitable par ailleurs de lier plus troitement l enseignement scienti Evolution du contenu biologique de l enseignement primaire et du premier cycle secondaire fique et celui de la psychologie et la p dagogie l tude de cas concrets permet de faire appara tre la contribution de chacune de ces disciplines la r solution d un probl me p dagogique on peut ainsi r duire l importance des cours th oriques que l tudiant n arrive pas investir dans la pra tique quotidienne Formation permanente des ma tres La n cessit de la formation permanente a t soulign e cause de l volution rapide de la biologie et des besoins de la soci t Deux aspects ont t particuli rement souli gn s la n cessit d une participation active des ma tres par exemple sous forme de Workshops comme dans le projet ESS et l importance d un service de suite efficace apr
244. demandent au professeur de passer des heures en dehors de la classe pour pr parer une seule heure de cours seront si exigeants qu ils seront probablement rejet s Beaucoup consid rent d j que le nombre des classes des l ves et celui des t ches ext rieures sont excessifs Les charges suppl mentaires sont mal accueillies et les nouveaux curri culums ont des chances d tre adopt s s ils ne deman dent que peu de travail suppl mentaire par rapport un emploi du temps de ma tre d j tr s lourd Les efforts de diffusion d un curriculum doivent insister sur le fait que les n cessit s de pr paration ne sont pas contraignantes et montrer qu elles peuvent tre r alis es sans trop exiger du professeur Contrainte minimale sur le style d enseignement de la classe Il para t impossible d introduire un nouveau curriculum sans amener au moins au d but une con trainte dans le style d enseignement Les professeurs qui ont eu l habitude de communiquer avec leurs l ves uniquement par les cours magistraux trouvent au d but tout au moins que introduction de travaux pra tiques demande beaucoup d efforts et les effraie L utilisation d une grande diversit de moyens ou un chan gement net dans un programme d j familier ou dans un type d examen peut mettre le professeur mal laise Cependant moins le curriculum cr era de contrainte l enseignant plus grande sera la possibilit d implantation r
245. des tudiants Quelle est limpor tance du foss qui existe entre les enseignements secondaire et universitaire Ces questions et d autres aideront les cher cheurs qui essaient de r aliser des curriculums plus efficaces pour tous Les enseignants universitaires Il ne fait pas de doute que l l ment le plus important dans la r novation et la transformation de l enseignement quel qu en soit le niveau est l enseignant Ce probl me pr sente des aspects originaux dans le cas de l universit Lorsque l on compare la formation p dagogique des enseignants uni versitaires celle des ma tres des enseignements primaire et secondaire les premiers sont d savantag s car ils n ont pas re u en g n ral de formation cet effet La grande majorit des cours prop deutiques sont confi s des d butants assistants ou ma tres assistants qui doivent souvent par tager leur temps entre l enseignement au niveau du premier cycle universitaire et la pr paration de leur th se Outre leur exp rience p dagogique limit e ils montrent peu d int r t pour les probl mes didactiques car leur pr occupation essentielle concerne leur domaine de recherche Comme leur carri re d pend de la pr paration et de la publication d articles de recherche l enseignement est alors consid r comme une charge in vitable 147 Evolution et probl mes relatifs l laboration des cours prop deutiques de biologie
246. des des l ves En fait tous les enseignements le font implicitement et dans une certaine mesure mais on n a pas consid r jusqu ici que cela devait donn r lieu une action d lib r e car cette t che tait jug e trop difficile hors de propos ou encore parce qu elle posait des probl mes d li cats sur les plans thique et politique Toutefois en raison des rapports des tudes biologiques avec les sciences humai nes il s agit la d un sujet de la plus grande importance pour l laboration des futurs programmes d enseignement notamment en relation avec des sujets comme la race la limitation des naissances la sexualit la sant la conserva tion et l agriculture Cette id e est galement en rapport avec l image qu on se fait de la biologie En effet la biolo gie n est elle pas aujourd hui trop consid r e comme une science intellectuelle et pas assez comme une activit dans laquelle il est respectable de se salir les mains Il est important de remarquer que presque toujours l introduction de nouvelles m thodes dans les programmes scolaires a t beaucoup plus difficile que les modifications apport es au contenu de ces programmes L laboration de nouveaux programmes de biologie est aujourd hui une t che beaucoup plus complexe qu il y a une quinzaine d ann es et son champ d action s est lar gement tendu On note un double besoin celui de modi fier la nature des cours de biologie en
247. dies Canadian environmental concerns Winnipeg Manitoba Progress Report July 1972 ERIC Doc ED 071944 307 Wheeler P Advisory Services Representative Berkeley Office of Educational Testing Service 1947 Center Street Berkeley Calif Etats Unis d Am rique 308 Whittle P A Secretary Science Teachers Association of Nigeria Science Teacher Education Section C University of Ife Adeyemi College Ondo Nig ria 309 Williams J R Paary Barrass R Changing attitudes towards biological education in Indian schools and the role of the all India Indo British summer institutes Journal of biological education vol 7 n 1 1973 p 19 22 310 Wilson J M Developments in teacher education for the tea ching of science Teacher education in new countries vol 12 n 3 f vrier 1972 p 254 263 311 Winkelaar G R Science Tutor St Kitts Teachers College P O Box 268 Basseterre St Kitts West Indies 312 Withnall D J Head of Biology Worcester College of Educa tion Henwick Grove Worcester WR2 6AJ Royaume Uni 313 Wong R Director Institute of Education Paterson Road Singapore 9 Singapour 314 Wordsworth O J et al Science teacher development A submission on the professional development of science tea chers Canberra Australian Department of Education and Science Schools Commission 1975 315 Wright W P Science teacher exchange program New directions
248. dieu et l on pou vait supposer que ce n tait pas une divinit tr s bonne ou tr s orthodoxe Les Eglises tablies se montraient toujours soup onneuses l gard de tout enthousiasme quel qu il soit pensant qu il conduisait souvent a l h r sie Aujour d hui l enthousiasme a en g n ral un sens beaucoup plus favorable celui d un z le ardent pour un objet ou une cause Le bon professeur est un enthousiaste et il transmet par Kenneth Mellanby directeur de Institute of Terrestrial Ecology Huntington Royaume Uni son enthousiasme ses l ves mais le danger subsiste Alli a la v rit un z le ardent est pr cieux mais alli l erreur il peut beaucoup nuire Malheureusement certains des plus enthousiastes en ce qui concerne notre environnement s loignent parfois de la v rit et alors je crois qu ils peu vent faire grand mal leur cause comme leurs l ves Je dois reconna tre qu il n est pas facile pour les pro fanes de faire la part de ce qui est v rit en mati re d envi ronnement et des propos erron s sont r pandus par ceux qui devraient le mieux conna tre la question Par exemple on admet largement que la pollution est un probl me rela tivement nouveau et qu elle s aggrave chaque ann e cette opinion est exprim e par les journaux la radio et la t l vision mais aussi par des scientifiques et des ensei gnants y compris quelques professeurs d un
249. diff rentes tapes d une voie m tabolique Introduction un expos des objectifs L audience vis e Lorsqu on fait un expos des buts et objectifs de l enseigne ment en biologie il est important de savoir pour qui ils sont fix s Ainsi il est probable que les buts et objectifs d un enseignement de biologie s adressant des l ves de lyc e ne seront pas exactement les m mes que ceux destin s un groupe particulier d tudiants ou au grand public ou m me des l ves du premier cycle de l enseignement secondaire Le chapitre sur la Contribution de la biologie l ducation scientifique du grand public et son int r t pour les scien ces contient une liste d objectifs assez g n raux pour s ap pliquer bon nombre de programmes scolaires tableau 1 Tableau 1 Buts de l enseignement de la biologie dans les coles l Stimuler et entretenir l int r t pour l apprentissage des pro cessus scientifiques et d velopper le besoin de comprendre les causes des v nements Former aux savoir faire et aux attitudes de la m thode scien tifique Transmettre une connaissance factuelle Faire acqu rir des savoir faire moteurs Inciter les l ves conserver une composante scientifique dans leurs tudes un niveau plus lev Encourager l application des principes et des savoir faire scientifiques des situations ext rieures la science Favoriser l introduction de la
250. diff rents domaines L valuation doit permettre de s assurer qu on ne trouve dans les curricu lums aucun parti pris contre les minorit s ethniques et culturelles ni de pr jug s en fonction du sexe Responsabilit Dans la mesure o l enseignement est une pr occupation de l Etat et des citoyens de cet Etat on lui demande de plus en plus de justifier son r le et de rendre compte de ses progr s et de ses r sultats L ducation pour l ducation ne jouit plus du m me prestige qu autrefois On pose des ques tions pourquoi quoi o quand et comment Chaque partie des programmes des syst mes ducatifs doit justifier de son contenu et rendre compte des progr s des l ves C est pour cela qu on est pass d une valuation des l ves dans le cadre de la d livrance des dipl mes l valuation d une cole d un cours d un professeur d un programme ou d un ensemble de valeurs Tous les aspects de l action ducative seront valu s en fonction d une s rie de buts et d objectifs et l efficacit de l enseignement sera jug e en fonction de sa capacit montrer jusqu quel point les buts et objectifs propos s au d part ont t atteints Diffusion d un curriculum Introduction Ceux qui r alisent des curriculums pensent souvent que leur r le est simplement de cr er de nouveaux programmes et que celui de l cole se limite les approuver Cependant les coles a
251. dique concevoir le r le de l hypoth se comme une possibilit qui sera v rifi e ou infirm e par le montage exp rimental il ne con oit pas les mod les comme des supports de la pens e d ductive mais comme une photographie du r el Tous ces aspects rel vent de la pens e formelle Piaget qui n est atteinte que vers douze quatorze ans par la plupart des enfants Multiplier les d monstrations exp rimentales n est gu re efficace l enfant les ressent comme des rites scolaires servant de pr texte une affirmation dogmatique Par contre des enfants m me tr s jeunes arrivent trouver la solution d un pro bl me lorsqu ils ont pu le poser eux m mes partir d une situation concr te lorsqu ils ont la possibilit de manipu ler effectivement et lorsque la confrontation des points de vue diff rents l int rieur de la classe vite le blocage sur une id e fausse lorsqu on reconstitue la d marche empiri que apr s coup on retrouve la logique de la d marche exp rimentale Les difficult s voqu es ci dessus ont conduit de fa on presque g n rale rejeter pour les jeunes enfants un enseigne Evolution du contenu biologique de l enseignement primaire et du premier cycle secondaire ment biologique centr sur l accumulation de connaissances et l apprentissage de r gles pratiques non comprises un tel enseignement n est pas neutre mais il retarde la croissance intellectuelle Des solutions d
252. discipline 113 En R publique unie du Cameroun on trouve une variante du mode de formation parall le formations p da gogique et biologique allant de pair 75 du temps tant consacr la discipline Elle se d roule dans un centre de formation p dagogique qui fait partie de l universit Deux cycles d tudes l un de deux ans qui pr pare au professorat du premier cycle de l enseignement secondaire le second de trois ans qui pr pare au second cycle Un tiers seulement des enseignants qualifi s du premier cycle peuvent ensuite poursuivre leur formation pour le second cycle 256 Ceux qui sont favorables ce type de formation paral l le pensent que son effet est moins d influer sur la compr hension par les tudiants de la discipline scientifique bio logie que de leur offrir la possibilit de se faire une id e personnelle sur certains aspects de l enseignement et de la p dagogie D autres arguments en faveur de ce type de for mation concernent le programme des cours de formation lui m me par exemple l int gration plus pouss e entre le domaine scientifique et le domaine p dagogique et la plus grande souplesse dans l organisation des cours A cet gard un bon exemple est celui du programme du Rusden State College Victoria en Australie 10 42 69 on y suit un enseignement en quatre ann es qui conduit au dipl me sup rieur d enseignement secondaire Les tudiants choisissent huit sujet
253. dividualization of student rate goals and instruc tional methods for an introductory biology program Journal _ of College Science Teaching vol 4 n 2 1974 p 107 111 Gray R Olson J J Open laboratory in biology Journal of Col lege Science Teaching vol 4 n 5 1975 p 332 Howe R W Centers for science education in colleges and univer sities functions and designs The role of centers of science education p 75 76 The Ohio State University 1966 Kelly P J Evaluation studies of the Nuffield A Level Biology Trials 2 Evaluation of specific objectives Journal of biologi cal education vol 6 n 1 1972 p 29 40 152 Kirst W M Walker D F An analysis of curriculum policy making Dans Heath D C ed Emerging issues in education p 173 1972 Kurtz E Procedures used for constructing Individualized instruc tion based on behavioral objectives In The use of modules in college biology teaching p 53 54 CUEBS publication n 31 1971 Moment G Broadening the base of biology courses and some caveats Journal of biological education vol 9 n 1 1975 p 3 Moore M R A survey of college biology departments regarding introductory course curricula and advanced placement prac tices Journal of research in science teaching vol 3 n 3 1965 p 235 245 Norrel S A Another attempt at objective evaluations AIBS edu cation news vol 1 n 2 1972 p 1 OEA Segunda Confer ncia I
254. dre et ensei gner Mais il faut admettre d s pr sent qu il peut y avoir des conflits peu apparents entre les objectifs que ces con flits peuvent tre reconnus et qu il faut savoir trouver des compromis Il faut reconna tre qu il n est pas habituel dans un expos sur les buts et les objectifs de pr senter les finalit s du cours de cette fa on En effet une telle pr sentation para t si banale qu elle ne semble pas n cessaire de plus cela s applique tout enseignement et pas sp cifiquement celui de la biologie enfin tout cela est vague et peut con duire couper les cheveux en quatre ind finiment si bien qu un r alisateur de curriculum l esprit pragmatique pourra consid rer qu il s agit d une perte de temps inutile On peut en dire autant pour ce qui est de l expos de buts tels que d velopper la personnalit unique de l l ve lui apprendre s adapter tre conscient stimuler son go t pour la vie et pour le travail et sa compr hension l gard des autres et de leur travail Priorit s parmi les objectifs Il serait avantageux pour les utilisateurs d un curriculum que les priorit s soient d termin es et pr sent es dans l expos des objectifs du curriculum Pour indiquer les priorit s on peut utiliser une chelle comme celle consign e au tableau 2 24 Tableau 2 Echelle des objectifs Objectifs poursuivre d une fa on intensive et en profondeur
255. ducation scientifique du grand public et son int r t pour les sciences Introduction Il est tout d abord important de reconna tre que le terme de public est vague et mal d fini il d signera ici tous ceux qui ne sont pas des biologistes Mais une fois sortis de nos sp cialit s et de nos domaines d int r t nous deve nons tous des profanes plus on s loigne de sa sp cialit de formation plus les connaissances deviennent g n rales c est dire qu on fait de plus en plus partie du public C est un point qu on oublie trop souvent partir d une formation et d une connaissance sp cialis es on a tendance s attri buer une autorit injustifi e et faire des g n ralisations trop superficielles propos du travail et des attitudes des autres tendue de l int r t du public Le public donc est un terme extr mement vague recou vrant des millions de personnes de tous ges de tous niveaux d ducation et ayant des aptitudes et des int r ts tr s divers Certains de ses secteurs manifestent un vif int r t pour la science soit en rapport avec leur profession soit comme amateur Il existe incontestablement une redon dance importante entre les nombreuses organisations qui s occupent de la nature et de l environnement dans tous les pays mais le nombre d individus concern s est encore plus grand si l on tient compte des groupes ayant des cen tres d int r t moins acad miques
256. e Les nouvelles modalit s de formation et de recyclage des ma tres on t revues par Finch 85 Harris Bessent et McIntyre 107 Johnson 31 Rubin 241 Tisher 275 et par Watkins 304 On trouvera galement des rapports sur ce theme dans la Conf rence du Commonwealth sur la for mation des ma tres tenue Nairobi en 1973 48 et dans le rapport final de la r union r gionale d experts sur le Pro gramme asiatique d innovation p dagogique pour le d ve loppement Bangkok 1974 288 Quelques tendances concernant l utilisation de ces nouvelles modalit s de for mation des ma tres sont d crites ici avec des exemples de leur utilisation dans divers pays 1 L importance accord e dans la formation la compr hension des objectifs passe la r daction des objectifs g n ralement exprim s en termes de comportement mais ce n est pas toujours le cas L importance accord e la formulation pr cise des objectifs des programmes scolaires et des s quences d apprentissage s est retrouv e r cemment dans les programmes de forma tion et de recyclage des ma tres 105 235 La plupart des cours destin s aux ma tres soulignent l importance d une formulation claire des objectifs et la plupart font la distinc tion entre les objectifs exprim s en termes de comporte ment et ceux qui ne le sont pas L emploi tr s r pandu de moyens audio tutoriaux 185 223 et plus r cemment celui
257. e ment de l enseignement est le plus facile diffuser Tout nouveau mat riel impose de nouvelles valeurs c est bien vident mais les modalit s d introduction effective sont fonction du minimum de bouleverse ments que ces changements vont causer Parfois les r alisateurs de curriculums sont forc s de pr parer des mat riels progressifs qui permettent d atteindre par tapes les buts d sir s Lorsqu on essaie de diffuser un curriculum qui demande des progr s pas de g ant on enregistre souvent un chec parce que la population laquelle on s adresse ne peut assimiler r ellement toutes les nouvelles valeurs exig es d un seul coup R vision moindre des modes de conduite de la classe Tous les nouveaux curriculums exigent des changements dans la conduite de la classe La m thode de recher 71 Evaluation et diffusion d un curriculum che implique un dialogue accru entre le ma tre et l l ve d une part entre les l ves d autre part et beaucoup de professeurs n en ont pas l habitude La plupart des professeurs qui acceptent d utiliser un peu la m thode de la d couverte rejetteront un programme qui demanderait de l appliquer cent pour cent tous les jours Les activit s de diffusion du curriculum doivent permettre de le rattacher aux styles d enseignement existants avant d introduire des m thodes plus vari es Exigence moindre pour la pr paration des cours Les pro grammes complexes qui
258. e L un des objec tifs des programmes d auto enseignement est d conomiser 32 le temps du ma tre et il est souvent explicitement affirm par exemple le cours de p dagogie au niveau des premiers cycles universitaires appel le SLATE programme fait gagner du temps Foth 1967 Un congr s sur l ensei gnement des techniques des laboratoires m dicaux conseille l usage de mat riel d auto enseignement pour gagner du temps sur la formation Manpower for the medical labo ratory Faire enseigner les l ves les plus jeunes par les plus g s dans un coll ge a pour objectif entre autres d aider les enseignants trouver du temps pour mettre jour leurs connaissances Wise 1968 Ce type d objectifs s applique aux m thodes et aux mat riels d enseignement tout en laissant intacts les objectifs de l ducation biologique de P l ve lui m me Objectifs n s du souci d utiliser les techniques existantes Nous vivons dans un monde impr gn de technologie Cer tains ducateurs pensent que les programmes scolaires ne refl tent pas du tout cet aspect et que le r sultat est que les l ves sont illettr s en technologie Les techniques de Vinformatique ont ajout de nouveaux objectifs au cours de biologie par exemple la simulation en cologie au niveau universitaire A c t de cela le vieil objectif d apprendre improviser un appareillage simple reste vivant Lockard 1972 Au chapitre sur
259. e au moins au cours des premiers stades de fa on instaurer la fa on de proc der Young 1974 propose que chaque tudiant donne sa r ponse crite une question pos e la classe avant la discussion Il peut tre utile de faire l analyse et la critique des op rations p dagogiques partir de bandes vid o et de films Lorsque ces moyens n existent pas comme dans les pays pauvres des observations faites par des groupes de professeurs du m me d partement ou de la m me unit d enseignement peuvent remplir ce r le et ainsi am liorer l efficacit de l enseignement Avec l int r t croissant pour des probl mes sociaux et le souci de les prendre en consid ration dans les enseigne ments de biologie une nouvelle m thode de travail avec les tudiants est apparue simulation et jeux Elle tait tr s utilis e dans les sciences sociales et on l a incorpor e aux cours de sciences Les participants simulent et d fendent les r les de diff rents l ments de la soci t ou de membres de la communaut et leurs rapports permettent de d gager divers points de vue et int r ts Les tudiants acqui rent une compr hension de la complexit de certains probl mes et des difficult s qui surgissent lorsqu on veut parvenir a des solutions acceptables Lorsqu ils parviennent finalement un accord les membres du groupe peuvent v rifier l effet de leurs d cisions d apr s les r actions de leurs condisciples Cr
260. e en m me temps que les probl mes contemporains et les recherches encore n cessaires 6 Influence des nouveaux quipements et des moyens techniques d enseignement sur l enseignement de la biologie Ce chapitre r sume l exp rience acquise de par le monde dans l utilisation des nouveaux quipements et des moyens d illustration en vue de faciliter l enseignement de la biolo gie Le r le de la technologie de l ducation concerne non seulement les syst mes complexes et compliqu s mais aussi des moyens plus simples indispensables dans les situations de p nurie et de richesse relative Il s agit pour les premiers de l instruction assist e par ordinateur de la t l vision nationale ou en circuit ferm des enregistrements vid o et des cassettes des films en boucle des mat riels d enseigne ment programm des moyens audio visuels perfectionn s etc On examine non seulement ce que ces quipements nouveaux peuvent rendre possible mais encore la marge de succ s caract risant leur emploi Le chapitre concerne aussi l volution et les tendances manifest es dans la mise au point d quipements peu co teux de trousses et autres ressources 7 Evolution des moyens et des crit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants L am lioration de l enseignement scientifique a t dans plusieurs cas rendue assez inefficace par des syst mes d exa men rigides et p rim s par des m thodes de
261. e provoque l apprentissage organis on peut et doit chercher d autres moyens de proposer une exp rience affective posi tive aux l ves Rogers 1969 et d autres ont soulign que le professeur dont les l ves consid rent qu il accepte de se pr occuper de leurs int r ts et de leur valeur peut avoir une influence fortement positive sur leur apprentissage cognitif et leur d veloppement affectif C est un domaine o il y a de grands progr s faire dans les coles et les premiers cycles universitaires Trop souvent l attitude autoritaire du pro fesseur induit des r actions n gatives de la part des l ves aussi bien l gard du professeur que de la discipline Les l ves qui tentent de maintenir une image satisfaisante d eux m mes sont contraints de repousser l attaque contre cette opinion qui d coule habituellement d un enseignement autoritaire Dans l attitude de quelques coles secondaires remarquables des Etats Unis Novak 1972 a montr une volution vers des m thodes d enseignement plus humanistes qui favorisent une coop ration entre l ves et professeurs par une participation commune au choix du mat riel d ensei gnement et l valuation des r sultats Rien ne remplace le professeur chaleureux humain accueillant pour permettre un d veloppement affectif solide et positif des l ves Acquisition des jugements de valeur L acquisition des jugements de valeur fait partie l
262. e Department of Education Selected application forms for exchanges sabbatical leave visitations credit acti vities and educational travel Hawaii Department of Educa tion 1975 110 Haysom J Sutton C Innovation in teacher education Lon don McGraw Hill 1974 111 Science Teacher Education Project Maidenhead McGraw Hill 112 Heaps J F Improvements in teacher training techniques in Kenya Educational broadcasting international vol 6 n 2 juin 1973 p 73 75 1 13 Heinkens J L Unesco Specialist c Alvan Ikoku College of Education P M B 1033 Owerri East Central State Nig ria Rapport sur la formation des enseignants de biologie en Bel gique non publi 114 Hendren J Mertens T R Bisbet J J A study of an NSF Institute The American biology teacher vol 35 n 9 d cembre 1973 p 510 514 115 Henry N B ed Inservice education for teachers supervi sors and administrators Fifty sixth yearbook of the Natio nal Society for the Study of Education Chicago University of Chicago Press 1957 116 Hernandez D A developing country shows how the Univer sity of the Philippines Science Education Centre Australian science teachers journal vol 17 n 3 octobre 1971 p 47 50 117 Hernandez D F Diffusion and dissemination of new curri cula and improved teaching through the Science Education Project of the Philippines Proceedings of Fourth Asian Regi
263. e a pour r sultat la production d oxyg ne et que l oxyg ne est peu soluble dans l eau Bien s r il se peut que certains l ves ne sachent pas ou ne se rappellent pas que les plantes lib rent de l oxyg ne au cours de la photosynth se Certains peuvent poser des questions sur origine de l anhydride carbonique par exem ple et se demander si le CO peut ou non s puiser un moment donn On peut aborder une discussion sur les facteurs limitants et cela en soi est un concept important et pertinent Il est clair d apr s ce qui pr c de qu une discussion autour de cette seule exp rience peut apporter beaucoup un professeur et aux l ves pour pr ciser clairement quels sont les concepts que ceux ci poss dent d j concernant les tudes sur le m tabolisme des v g taux ou plus sp cifiquement la photosynth se et galement pour avoir une id e du stade de diff renciation de ces con cepts Les l ves voient ils les rapports entre les concepts not s plus haut et voient ils comment les concepts expli quent les v nements qu ils observent On peut continuer poser des questions sur le taux de production des bulles quand la temp rature s l ve ou s abaisse concept d activit enzymatique sur ce qui se passe lorsqu on passe d une lumi re blanche une lumi re rouge ou bleue concept d nergie lumineuse apport e par les photons dans les diff rentes zones du spectre d o vient l oxyg ne
264. e celle du chercheur ou du praticien Pour permettre une construction active du savoir on donne l enfant la possibilit d exprimer ses repr sentations spontan es et de les mettre en d faut en lui donnant des possibilit s d investigation autonome et en favo risant la communication entre enfants Les remarques qui pr c dent montrent que les finalit s de l enseignement de la biologie ont beaucoup chang depuis 1950 Elle a cess d tre une discipline secondaire un aima ble passe temps ou au contraire un fatras de connaissances laissant peu de place au raisonnement pour devenir une dis cipline de maturation portant sur l acquis le plus r cent de la pens e humaine la ma trise de la m thode exp rimentale elle joue un r le capital dans le d veloppement de la com pr hension de l homme de son environnement physique et biologique de son syst me de relations interpersonnelles Australian Science Education Project Mais le change ment de finalit s implique un changement de m thodes la science et la psychologie s accordent pour r cuser un ensei gnement dogmatique de connaissances pour valoriser une d marche o les l ves ont une autonomie effective et par ticipent de fa on active la construction de leur savoir La didactique actuelle de la biologie robl mes communs l ensemble des niveaux tudi s Probl mes relatifs la formation et a l volution des objectifs Les plans d tude
265. e cette nature se justifie par les diff rences individuelles existant entre les tudiants Les responsables de la r novation p dagogique en biologie discutent beaucoup de la mise au point de strat gies qui prennent en consid ration les diff rences individuelles des tudiants que ce soit au niveau des int r ts de la formation ant rieure et de la personnalit afin de leur permettre de travailler leur rythme propre D autres facteurs ont jou un r le dans la diffusion de ce type d enseignement le grand nombre d inscriptions la n cessit d innover en mati re de m thodes et de mat riels p dagogiques C est Postlethwait 1971 qui a effectu un travail de pionnier l Universit de Purdue et qui donna l impulsion n cessaire l emploi d une approche audio tutorielle et tout le mouvement en faveur de l enseignement individualis Kor 150 mondy 1971 alors directeur du CUEBS fit clairement savoir dans la pr face de son article Modules L utilisation des modules dans l enseignement de la biologie en facult qu on pla ait beaucoup d espoir dans ce type d instruction afin de trouver une solution divers probl mes p dagogi ques Je pense que les modules deviendront peut tre un outil p dagogique essentiel et cela tous les niveaux Mais un outil est un outil un objet qui n atteint le but qu on lui a assign que lorsqu on l utilise convenablement c est dire que l ha
266. e comme une Unesco l chelle r gionale Elle a pour but en partie d ta blir des centres d enseignement des sciences et d laborer de nouveaux curriculums Il convient de signaler a propos de cette coop ration au Moyen Orient l assistance pr t e par l Egypte aux autres pays arabes par 15 000 de ses ensei gnants L Arabie saoudite en particulier profite tr s large ment de cette forme de coop ration Plusieurs associations nationales d enseignants tien nent des r unions r gionales C est le cas de l Association britannique pour l enseignement des sciences ainsi que de deux associations am ricaines l Association nationale des enseignants de biologie NABT et l Association nationale des enseignants scientifiques NSTA En Am rique latine plusieurs d entre elles jouent un r le important au niveau r gional c est le cas des organismes d j cit s PRONAMEC et IPEB au P rou IBECC au Br sil qui a des liens de coo p ration avec six centres de formation des enseignants scientifiques Sao Paulo Rio de Janeiro Recife Salvador Belo Horizonte et Porto Alegre IVIC et CENAMEC au Venezuela CEMEC en Am rique centrale Tandis que le trait Bello int resse les pays du Pacte andin Bolivie Chili Colombie Equateur P rou et Venezuela les nombreux programmes de l Organisation des Etats am ricains OAS se d roulent sur l ensemble du continent et sont bien connus des Etats membres Groupes inter
267. e d information pour l apprentissage affectif est l individu lui m me Cependant il y a toujours une r ponse affective qui accompagne l apprentissage cognitif et ainsi on peut influencer l apprentissage affectif mais seulement de fa on indirecte Une des r ponses affectives les plus importantes est la r action positive ressentie par un individu lorsqu il recon na t qu il a bien assimil une information nouvelle en parti culier quand cette acquisition permet de r soudre un pro bl me Cette r ponse motionnelle positive motive l indi vidu pour apprendre de nouveau et a cause de son origine on l appelle motivation de r ussite ou motivation li e a un effort cognitif On trouve galement une forme de motiva tion de r ussite quand une activit psychomotrice a t ma tris e Il y a d autres formes d exp riences affectives qui ont pour cons quences la motivation et qui ne seront pas d crites ici c est la motivation de r ussite qui permet l auto entretien de la motivation d apprendre pour le plaisir d apprendre Si l on reconna t que la motivation de r ussite est une cons quence importante de l enseignement on est oblig de prendre en consid ration des m thodes d enseignement qui ont le plus de chances de conduire a un apprentissage signi ficatif Comme on le verra plus loin ce sera un facteur important pour organiser l enseignement En plus des effets b n fiques sur le plan affectif qu
268. e dans la mise au point des programmes et ont pu ainsi mieux contri buer aux activit s nationales Le projet pilote de l ALECSO pour l enseignement de la biologie a des objectifs analogues celui de l Unesco mais il comprend une s rie de s minaires d une dur e d une deux semaines au cours desquels les participants des pays arabes et des consultants tablissent les bases de l la boration de nouveaux programmes Des manuels et des livres du ma tre sont r dig s au plan national puis sont exa min s lors des s minaires Les documents produits sont en suite diffus s dans les pays en vue de leur utilisation exp ri mentale et leur adaptation aux ressources et aux conditions locales En Afrique orientale la coop ration internationale a pris une troisi me forme Le Kenya l Ouganda et la R pu blique Unie de Tanzanie avec l aide du Royaume Uni CEDO ont mis au point un cours de biologie chacun pr parant un enseignement s adressant un ge scolaire d ter min La R publique Unie de Tanzanie s est charg e du pre mier cycle tandis que les deux autres pays se sont int res s s un enseignement de second cycle Il y a eu des r unions d organisation en commun mais chaque pays a r alis la L Le niveau local concerne un groupe d coles voisines et leur environnement imm diat La zone concerne une partie importante d un pays pr sentant des conditions sociales et m sologiques relativement uni
269. e de l du cation en vue de la r alisation d un certain nombre d objec tifs favoriser l attitude critique de l l ve en pr sentant le savoir l aide d un support qui ne s identifie pas au ma tre et qu il apprend ma triser lib rer si possible les ma tres de la t che de transmission de l information au profit des t ches d animation et de formation Ainsi la technologie de l enseignement se trouve engag e dans des utilisations nouvelles par des conceptions p dagogiques modernes qui souvent remettent en ques tion les objectifs p dagogiques les programmes les fonc tions du personnel enseignant et l organisation m me de la classe Influence des nouveaux quipements et moyens techniques d enseignement Les tendances nouvelles de l enseignement de la biologie et l architecture des locaux d enseignement Dans les tablissements quip s pour un enseignement tradi tionnel articul en cours et travaux de laboratoire la sur face r serv e l enseignement de la biologie est encore sou vent r partie en salles de cours et en salles de travaux prati ques ou laboratoires am nag es avec des paillasses fixes Lorsque la distinction entre cours et exercices de laboratoire tend dispara tre la salle de cours est plus sp cialement r serv e aux synth ses et remises en ordre des r sultats obtenus au laboratoire Cette disposition des locaux est rigide et ne permet qu une adaptatio
270. e de peu d utilit Le plan d valuation doit d crire les sources des donn es et les justifier indiquer la m thodologie et les instruments uti liser pour les obtenir La figure 2 indique un sch ma type pour recueillir les donn es on a pr cis les questions en vue d une valuation et l on a indiqu dans les cercles les diff rents renseignements n cessaires pour y r pondre on a figur dans les rectangles de chaque c t les moyens qui permettent de rassembler ces donn es On peut recueillir ces donn es en vue de l valuation formative a diff rents stades comme les tudes exploratoires pr liminaires qui se prolongent jusqu l enseignement pilote ou les contr les sur le tas apr s r alisation de l ensemble du projet Evaluation sommative L valuation sommative comprend le regroupement et l interpr tation de donn es afin d obtenir une estimation vaste et syst matique d un curriculum en cours de fonction nement apr s son ach vement et lorsqu il est en usage dans les coles 6 Il n y a pas toujours une diff rence bien tran ch e entre valuation formative et valuation sommative et beaucoup de questions concernant l valuation formative s appliquent l valuation sommative L valuation somma tive souligne que la n cessit persiste d une information qui permette de savoir comment et quand le mat riel marche quels sont ses points forts et ses faiblesses en fonction des pr occ
271. e des modules pour former les professeurs la r solution des probl mes et aux techniques de d couverte Les publications de Perlberg 285 d Allen 4 de Lee et Lewis 157 sont int ressantes en ce qui concerne les applications de la technologie la formation et au recyclage des enseignants De nombreuses institutions assurent une formation en vue de la production de moyens audio visuels permettant d illustrer l enseignement l Universit Macquarie en Australie 180 le Centre for Advancement of Teaching offre aux ma tres des minicours pour apprendre faire des diapositives laborer des programmes audio et vid o le National Audio visual Aids Centre de Londres a un service conseil livre des quipements poss de une biblioth que sp cialis e et assure un programme de formation dans le domaine de la technologie ducative pour les ma tres de tous niveaux 200 201 238 Dans plusieurs pays on a utilis efficacement les mis sions radiophoniques et radiot l vis es pour la formation et le recyclage des ma tres par exemple l Open Uni versity du Royaume Uni On peut galement citer des pro grammes d int r t g n ral pour les ma tres des missions pour les coles comme cela est le cas au Royaume Uni 94 108 ou encore en Inde 70 147 148 au Kenya 146 et Maurice 186 Un programme exp rimental cr l Illinois State University a form avec succ s des ma tres et des assist
272. e induite par les organismes d examen tradui sit aussi cette pr occupation de la m me fa on que la mise en place au sein des minist res de l ducation des univer sit s et d autres institutions de services sp cialis s dans cette r novation des programmes d enseignement Vers la fin de cette p riode se manifeste une autre pr occupation celle de savoir dans quelle mesure un syst me d enseigne ment et les gens qu il concerne peuvent faire face aux exi gences d une innovation tendue Ainsi les probl mes rela 90 tifs la mise en application de ces innovations se sont vus accorder une plus grande importance on a sugg r en par ticulier que les enseignants participent plus directement l innovation des programmes d enseignement Innovation venant de l tranger Bien qu il soit vident que les facteurs sociaux conomi ques et scientifiques propres chaque pays aient influenc cette volution rares sont les nouveaux cours de biologie que l on pouvait consid rer cette poque comme pure ment end miques La plupart des id es et m me des mat riels utilis s dans ces nouveaux curriculums furent import s des Etats Unis de France du Royaume Uni d URSS Pour l enseignement de la biologie au niveau secondaire le BSCS des Etats Unis d Am rique qui d buta en 1959 exer a probablement l influence la plus nette En effet cette vaste entreprise a pu donner un sch ma d vo l
273. e la biologie est comme une maison plusieurs tages le monde des mol cules au rez de chauss e l cosyst me au sommet et le niveau de l orga nisme et de la cellule entre les deux Chaque tage com prend de nombreuses pi ces souvent avec des portes plut t troites On peut d fendre l id e que dans l esprit du publie les activit s qui ont eu le plus de succ s sont celles qui se situent tout fait en bas et tout fait en haut Les gens l tage du milieu ont eu l avantage de pouvoir uti liser les r sultats du rez de chauss e mais tr s souvent ils ont peur de descendre jusqu la biologie mol culaire en par tie parce qu ils se sentent incapables de travailler sur de tels probl mes en partie parce qu ils ont l impression en descen dant ainsi de perdre leur identit ils ne percevraient plus l aspect global du probl me un aspect qu ils consid rent comme essentiel Parfois ils se sentent frustr s parce que les biologistes mol culaires semblent essayer d envahir leur 18 propre tage Certains peu nombreux sont aussi d assez mauvais enseignants qui disent aux biologistes traditionnels que leurs probl mes sont d mod s Cependant il est int ressant de constater que progressivement certains biolo gistes mol culaires font un grand saut jusqu aux tages sup rieurs ce faisant ils apportent beaucoup de savoir faire et d enthousiasme tout en montrant qu ils ont du respect pour
274. e la part des coles d o l envoi direct de nombreux professeurs de la documentation relative au projet pollution de lair d s qu en fut annonc e la mise en uvre et cette fois l annonce en fut faite avant la fin du V rit s et enthousiasme dans l enseignement de la biologie trimestre scolaire Nous savons que beaucoup de profes seurs ont discut du travail avec leurs l ves et que dans certaines coles il fut r alis comme exercice scolaire Il est difficile de ne pas en tirer la conclusion d primante qu en mettant les coles dans le circuit on avait sans doute contribu r duire l enthousiasme des l ves Mais je pense que la le on importante qu il faut tirer de l exercice sur la pollution de l air est qu il ne faut pas trop attendre de telles recherches Donner aux enfants l impression que l tude d un probl me important conduit des r sultats qui auront in vitablement un impact consid rable sur la communaut provoque en g n ral la d sillu sion et le d sappointement M me les chercheurs chevron n s sont parfois troubl s quand ils r alisent jusqu quel point leurs recherches sont de peu d int r t pour l humanit Cependant quand on peut montrer que les tudes de l envi ronnement se rattachent a de vrais probl mes on est dans la bonne voie pour former des citoyens bien inform s Soit dit en passant quand on parle de la pollution de l air il faut se rendre c
275. e la performance de l l ve est jug e en fonction d un ensemble de crit res d termin s l avance Le d veloppement de la technologie de l enseigne ment en particulier celui de l apprentissage par la ma trise contr l e chaque tape a conduit des preuves con ues en r f rence certains crit res ces preuves sont aussi employ es pour contr ler les r sultats des l ves afin d va luer un curriculum en cours d exp rimentation Dans les deux cas leur r le est essentiellement de permettre un dia gnostic D un autre c t on peut aussi d fendre l id e selon laquelle une ma trise parfaite n existe pas et qu il n y a donc pas de mesures faites en fonction des crit res qui aient une valeur incontestable De plus ce type d enseignement qui vise obtenir une ma trise aura pour effet de limiter les buts de l apprentissage des caract ristiques bien d finies o l accent est mis sur la connaissance et la compr hension et o les applications sont n glig es Le probl me pos par le choix entre la g n ralit ou la sp cificit dans l apprentissage est crucial dans la concep tion l laboration et l valuation de n importe quel curri 103 Evolution des moyens et des crit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants culum Rien ne permet d affirmer que tous les avantagessoient du c t de la sp cificit Tandis que les sp cialistes favorisent g n ralemen
276. e laboratoire et d atelier en vue de la produc tion de mod les de pr parations microscopiques d appa reils etc il s agit enfin de la fourniture d organismes vivants Ces moyens peuvent tre disponibles dans un centre de formation d enseignants ou encore tre communs plu sieurs coles Dans ce dernier cas les enseignants d une cole peuvent se sp cialiser un tablissement pourra tre respon sable de l illustration un autre des levages etc On peut ainsi parvenir un meilleur partage des moyens disponibles Une aide technique et de secr tariat est indispensable On peut aussi aider cette r novation p dagogique par ce qu on pourrait appeler une banque d id es C est le regroupement de dossiers de questions tests et de r ponses d exercices pour la classe de renseignements techniques pour l quipement les produits chimiques etc Une telle banque peut tre mise en place au bout d un certain temps mais elle suppose un syst me efficace mais non n cessaire ment complexe de collecte de conservation et de diffusion des donn es Lorsqu on a introduit la r novation p dagogique par les enseignants il s est av r profitable d avoir un personnel itin rant qu on a parfois d sign sous le terme d agents du changement dont le r le tait de communiquer les id es d un groupe d enseignants un autre de r colter et de transmettre des informations partir d autres sources
277. e pi ge logique en effet leur recherche d une v rit scientifi que par des m thodes logiques conduit une r gression infinie dans laquelle il faut supposer que quelque chose est vrai et lorsque nous essayons de v rifier la l gitimit de cette supposition nous nous trouvons en face d une v rit priori laquelle il faut croire Plut t que de soutenir une logique de la d couverte Toulmin soutient qu il faut admettre que la pens e rationnelle et la pens e logique ne sont pas identiques Un homme montre qu il est ration nel non en s attachant des id es fix es des fa ons d agir st r otyp es ou des concepts immuables mais par la mani re dont il change ces id es ces fa ons d agir et ces concepts Pour Toulmin un comportement rationnel est la cl qui fait progresser la connaissance et le mode d uti lisation des concepts pour observer et interpr ter les ph nom nes permet de d crire ce comportement rationnel En outre il n y a pas de concepts absolus qui restent vrais et valables pour toujours de ce fait ce qui est com portement rationnel pendant une d cennie ou un si cle peut devenir irrationnel une autre poque Par exemple Compr hension des processus de l apprentissage et efficacit des m thodes d enseignement dans la classe au laboratoire et sur le terrain quand le concept de cr ation dominait dans la soci t il ta
278. e programmes nouveaux labor s au niveau central et ainsi dans beaucoup de pays l introduction des op rations de r novation p dagogique avec les ensei gnants signifierait simplement une r orientation du travail des conseillers p dagogiques des animateurs plut t que la formation d un nouveau cadre d agents Les relations entre la r novation p dagogique faisant intervenir les enseignants et les syst mes d examens nationaux Il est douteux que de telles op rations de r novation p da gogique puissent intervenir dans un syst me domin par des examens tr s stricts Toutefois l exp rience acquise au Royaume Uni propos du certificat d enseignement secon daire Certificate of Secondary Education System montre qu il est possible de concilier un syst me d examens natio naux et un programme de r novation p dagogique faisant intervenir les enseignants voir le chapitre Evolution des moyens et des crit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants Il existe trois modalit s d examens Dans la premi re c est une commission d examen qui labore le programme et les examens Dans la seconde c est l cole qui d termine le programme tandis que la commission r a lise l examen et dans la troisi me une cole d cide la fois du programme et des examens pour lesquels la commission joue un r le d arbitre Les deuxi me et troisi me modalit s offrent donc de grandes possibilit s aux
279. e que la priorit soit accord e non a une technologie qui facilite le travail du professeur mais aux mat riels et quipements de laboratoire peu co teux qui permettent une r elle activit scientifique des l ves Le d veloppement des quipements techniques et les tendances nouvelles de l enseignement de la biologie ont d j sensiblement modifi le r le traditionnel du professeur dans quelques pays et l on peut penser que ce changement s accentuera dans les ann es venir Lib r en partie d un certain nombre de ses fonctions actuelles en particulier de la pr sentation de l information consid r e souvent comme le r le essentiel du ma tre il pourra se consacrer plus enti rement aux processus d apprentissage et de formation des l ves surtout lorsqu il s agit des jeunes l ves de l cole l mentaire ou du premier cycle de l enseigne ment secondaire La formation des ma tres initiale et continue devra tenir compte de cette volution Sans aborder ce probl me qui est l objet d un autre rapport on peut cependant voquer les objectifs g n raux d une formation la technologie de l enseignement Le maitre de demain devra avoir une connaissance concr te de la technologie mais surtout de l application de cette technologie la pratique p dagogique Il devra aussi poss der les qualit s requises pour tre en mesure de choisir de modifier et m me de concevoir un mat riel adapt a
280. e recyclage des ma tres En conclusion on assiste une volution dans la nature des qualit s jug es n cessaires pour les enseignants de biologie partant de celles requises pour l organisation et la transmission des connaissances biologiques et voluant vers une comp tence professionnelle plus tendue qui met particuli rement l accent sur la solution des probl mes et la m thode de la d couverte L enseignant nouvellement form doit pouvoir s adapter aux changements de la soci t o il vit car il doit faire un enseignement con forme aux besoins des individus et de cette soci t Il doit aussi pouvoir s adapter la popularit croissante de la biologie qui est choisie de pr f rence aux sciences phy siques La tendance est donc actuellement vers des program mes de formation cherchant d velopper la comp tence des ma tres Les modes de formation des ma tres de l enseignement secondaire Formations successives ou parall les Le rapport James 62 sur la formation des ma tres au Royaume Uni propose trois cycles pour cette formation Le premier correspond un dipl me d enseignement sup rieur Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie obtenu en deux ans et qui concerne avant tout une forma tion personnelle Le second cycle correspond un pro gramme de formation p dagogique de deux ann es dont l une est pass e dans une institution sp cialis e et l autre d
281. e recyclage des professeurs de biologie 115 Evolution et probl mes relatifs l laboration des cours prop deutiques de biologie 1 cycle universitaire 143 Contribution de la biologie l ducation scientifique du grand public et son int r t pour les sciences 153 Coop ration r gionale et internationale pour l am lioration de l enseignement de la biologie 160 Conclusions 165 Introduction Le programme de l Unesco en mati re d enseignement pr universitaire des sciences et de la technologie a comme objectif essentiel d organiser et de favoriser toutes les acti vit s tendant l am lioration de l enseignement des disci plines scientifiques au niveau pr universitaire Dans ce domaine l action de l Organisation notamment dans les pays en d veloppement a consist introduire pour chaque discipline et sur une base r gionale des programmes d am lioration de l enseignement Dans le cas de la biologie c est le continent africain qui a t choisi pour la r alisation entre 1967 et 1972 d un projet pilote sur l am lioration de l enseignement de cette discipline On a obtenu des r sultats importants gr ce au concours de groupes nationaux d tude mis en place dans les pays africains gr ce des stages et des s minaires d une dur e variant de quelques semaines plusieurs mois gr ce enfin au concours de sp cialistes et de p dagogues avertis africains et tranger
282. e sait exacte ment ce qu on lui demande Ce type de question peut uti liser des graphiques et des donn es biologiques et ce peut tre l occasion de tester les savoir faire sp cifiques li s la m thode scientifique En proposant des situations biolo giques cela peut permettre de tester tr s efficacement des savoir faire de type cognitif en relation troite avec un tra vail pratique Dans les examens du Nuffield Advanced level biology un groupe de telles questions est utilis comme facteur de pond ration pour le contr le interne du travail pratique Les questions de type probl mes en biologie ten dent avoir un effet de tout ou rien Si elles se trouvent dans la partie obligatoire d un examen il vaut mieux propo ser un nombre plus grand de petits probl mes plut t que quelques grands pour obtenir un meilleur contr le des l ves L usage de textes imprim s pour appr cier la compr hension par les tudiants de la litt rature biologique est relativement peu r pandu Les questions de compr hension doivent tre courtes et nombreuses et peuvent tre ordon n es dans un ordre de difficult cognitive croissante Les l ves doivent s appuyer sur le texte pour r pondre aux questions mais on peut aussi leur demander de replacer le Evolution des moyens et des crrit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants texte dans l ensemble de leurs connaissances en biologie Lister 1969 Cette cap
283. ec du montage d un potom tre peut tre d cisive quant aux r sultats Dans ces preuves les tudiants manifestent plus que dans toute autre forme de contr le encore des signes de tension Dans les examens publics le nombre accru des candidats et le prix de revient ont pos de s rieux probl mes administratifs Une liste d taill e des objectifs d une preuve prati que faisant partie d un examen public est un instrument puissant pour influencer l enseignement de la biologie Le compte rendu effectu par le Joint Matriculation Board au Royaume Uni sur l Advanced Biology est construit autour des quatre rubriques suivantes 1 Chercher et comparer la structure macroscopique des organismes 2 Chercher comparer et relever sous forme de sch mas et de dessins la structure microscopique des organis mes 3 Mener ou observer les d monstrations des exp rien ces avec description de la m thode pr sentation de donn es sous forme de graphiques ou autrement et tirer les conclusions 4 Reconna tre quels grands groupes animaux ou v g taux appartiennent certains sp cimens De plus amples d tails sont donn s l int rieur de chacune de ces sections qui sont test es dans une preuve de trois heures L Examination Council d Afrique orientale pr sente les objectifs d une autre mani re pour l Advanced certifi cate en biologie Les activit s pratiques souhait es sont pr cis es
284. eignements Les d cisions ce sujet se fondent sur la nature de la mati re enseigner l ordonnancement des sujets enseigner et l int gration des divers domaines du programme concern En raison de leur structure beaucoup d universit s et d institutions d enseignement sup rieur restent li es a une organisation p rim e qui emp che toute modification de contenu l introduction de nouveaux cours et la cr a tion de nouveaux d partements de sorte que l innovation est fortement limit e Dans bien des cas m me lorsque des professeurs d une facult sont d accord pour la n cessit de changements de programmes les difficult s associ es la r organisation d un enseignement conduisant la modifica tion d une structure d j tablie interdisent la poursuite du projet C est en grande partie pour cela qu il existe encore des cours de biologie d coup s en disciplines m me si l on a depuis longtemps reconnu la n cessit de donner l tu diant d butant une vision globale de l ensemble des ph no m nes biologiques Les tudiants qui se sp cialisent en zoo logie en botanique et en microbiologie par exemple doi vent recevoir une introduction aux processus fondamentaux et aux principes essentiels de la biologie acqu rant ainsi une vision panoramique de leur propre domaine A la suite d une longue tradition la plupart des cours introductifs de biologie sont encore divis s en zoologie et en bo
285. el de contr le l chelon local est une mani re utile de renforcer de telles activit s dans les coles Bibliographie annot e Center for the Study of Evaluation Instructional objectives exchange Biology 10 12 Los Angeles California University 1970 Un ensemble d objectifs d instruction issus de diverses sources avec des techniques de mesure pour chaque objectif Comber L C Keeves J P Science education in nineteen countries an empirical study International studies in evaluation Unesco New York John Wiley 1973 Objectifs ducatifs et proc dures de contr le employ s dans l enqu te internatio nale par l Institut d ducation de l Unesco Hambourg Cooper B Foy J M Examinations in higher education Journal of biological education vol 1 juin 1967 p 139 151 Une com paraison utile des m rites des essais et des tests au niveau universitaire Ebel R L The future of measurements of abilities Educational research vol 2 mars 1973 p 5 12 Des r serves sur emploi de crit res de tests hautement sp cifiques et de techniques sophistiqu es sont exprim es Composition de tests de type crit re ou norm Discussion utile des probl mes d laboration de test et de validit Eggleston J F Kelly P J The assessment of project work in A level biology Educational research vol 12 1971 p 225 229 D finition du travail par projet La grande diversit des tudes individuelles est ramen
286. elles moyens de formation pr paration du mat riel et consignes de s curit En 1973 la Fondation nationale pour la recherche p dagogique du Royaume Uni National Foundation for Educational Research a publi un manuel sur les objectifs de la formation des ma tres The objectives of teacher edu cation mis au point par l Institut p dagogique de l Univer sit de Leeds 159 Cet ouvrage est dans la ligne d une for 116 mation fond e sur la comp tence et il fournit des listes parall les des besoins des l ves et des besoins profession nels des ma tres Cela suppose qu on doive pr senter une valuation de la formation en termes de comportement des l ves Pour ces derniers on estime qu ils doivent entre autres acqu rir et d velopper des qualit s d observation de mesure et de relev de donn es tandis que le ma tre est cens devenir expert par exemple dans l laboration de sch mas de travail et de plans de cours 159 p 26 27 32 34 44 46 Ayant trait galement aux qualit s particuli res requi ses pour les enseignants de biologie deux tudes r centes pr sentent un int r t consid rable Beisenherz et Probst 19 travaillant avec des professeurs de biologie dans quatre villes distinctes des Etats Unis d Am rique en 1973 ont identifi 35 techniques et aptitudes que ces enseignants estiment n cessaires aux futurs ma tres avant leur entr e dans la vie active Ces techniques c
287. ement de mentalit une adaptation aux techniques et aux conceptions nouvelles Il existe actuellement des possibilit s de recyclage des ensei gnants universitaires en Australie 180 182 au Royaume Uni 71 97 et aux Etats Unis 58 59 76 121 Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie Facteurs influant sur le d veloppement des nouveaux proc d s de formation Nouveaux objectifs Participation communaut Nouvelles connaissances en biologie et en p dagogie par exemple th ories de l apprentissage Facteurs politiques et conomiques Pour conclure il semble a propos de citer l extrait suivant du rapport de l Unesco publi en 1972 sur L cole et l ducation permanente 287 p 177 178 Tl est clair que l ducation ne peut tre simplement une pr paration la vie et ne s tendre que sur une br ve p riode elle doit tre un processus permanent L homme aujourd hui ne cesse d apprendre L ducation perd son caract re purement pr paratoire et elle est devenue une fa on de vivre Elle est un l ment vital de toutes les autres activit s sociales sp cialis es Elle concerne des id es des exp riences et des attitudes sociales qui n ont rien voir avec l enfance et la jeunesse et de ce fait elle cesse d tre s par e de la vie Si une telle conception est vraie pour le citoyen ordi naire elle l est bien plus encore pour l enseignant
288. ement l tre que par ces moyens Les images fixes photographies diapositives permettent de pr senter des objets qui ne peuvent tre directement observ s ou en concentrant l attention des l ves d analyser les d tails d une organisation dont l tude imm diate est d licate Les films sont irrempla ables pour l analyse des ph nom nes dynamiques en particulier l emploi du ralenti cin mato graphique d placements d animaux ou de l acc l r cin matographique croissance et mouvements des plantes per met seul une connaissance des mouvements dont la vitesse naturelle trop rapide ou trop lente interdit pratiquement l analyse Par son co t relativement peu lev sa qualit techni que et sa grande souplesse d emploi le film de 8 mm et surtout le film super 8 mm sont de plus en plus utilis s alors que le film de 16 mm l est de moins en moins En particu lier l emploi des films en super 8 mm ne pr sentant qu un seul ph nom ne single concept film g n ralement muets et d une dur e r duite de 3 6 minutes tend se g n raliser Le single concept film qui peut tre rapidement vu plusieurs fois avec si besoin est arr t sur une image fixe est fr quemment utilis comme une donn e propos e l tude active des l ves tout comme serait tudi un objet biologique r el L int r t de ces techniques visuelles dans l ensei gnement de la biologie n est contest par personne N an
289. emple des exercices utilisant des donn es biblio graphiques sont souhaitables lorsqu on traite de th mes pour lesquels le travail pratique est impossible mais pour lesquels l objectif est de comprendre com ment se fait la recherche dans le domaine concern 58 La n cessit pour les l ves d tre capables de poursuivre des tudes hors de la classe ou du laboratoire cet gard le manuel peut tre utile car il est transporta ble il peut tre utilis tout moment et il permet acquisition des connaissances de se faire au rythme du lecteur des textes lecture programm e repr sentent des versions plus perfectionn es qu un manuel et ont une valeur semblable La n cessit d une vari t dans les m thodes afin de stimu ler l int r t des l ves comme les l ves pr sentent une certaine diversit dans leur fa on de comprendre les choses il est utile de leur fournir des moyens dif f rents d tudier les th mes concern s La n cessit d adapter les moyens d enseignement et d acquisition des connaissances la personnalit des enseignants La recherche et l exp rience montrent que si l introduction de nouveaux mat riaux peut modifier les strat gies d enseignement et la mani re dont les enseignants utilisent le mat riel et les techni ques disponibles il est rare que le style de l ensei gnant soit affect on entend par style d enseigne ment le comportement individuel
290. en ces dans les coles primaires Le syst me est en outre con solid par un programme de recyclage volution des programmes de formation des ma tres en biologie vers un contenu qui tienne davantage compte des besoins de l individu de la soci t et de la communaut nationale Les tablissements de formation sont en train de revoir rapi dement leurs programmes en biologie afin de les rendre plus conformes aux besoins des individus de la soci t et de la communaut nationale 236 On a donn durant ces der ni res ann es plus d importance des sujets tels que l co logie humaine l tude des populations et la pollution On a d j voqu le cas du programme du Rusden State College 10 42 69 Un programme semblable existe l Universit Governors State de l Illinois 79 L Universit du Colorado 120 a un programme sur les probl mes internationaux de l envi ronnement 273 Le coll ge de formation des ma tres de Columbia New York organise un programme de biologie autour de l enseignement des probl mes d mographiques 126 127 Le D partement de l ducation du Delaware a patronn une s rie d activit s de recyclage en vue de susciter une prise de conscience et de responsabilit vis a vis de l environnement 60 En Australie le D partement de l ducation du Queensland a organis des s minaires en vue de former des ma tres capables d utiliser les services des centres d tude
291. en rejetant l objectif primitif par exem ple en autorisant les tudiants choisir des unit s centr es sur un concept qui les int resse dans un cours sur les grands principes de la biologie La th orie sur l apprentissage sugg re aussi qu un engagement affectif tr s fort peut r duire la somme de connaissances acquises voir plus haut Deuxi me id e Les l ments de connaissance doivent tre organis s et plac s dans un cadre significatif Un cadre organis de fa on significative ne veut pas dire forc ment un cadre de travail int ressant Cela traduit une structure cognitive logique qui se d gage de la nature du sujet lui m me L objectif qui en d coule est d appren dre cette structure logique Aux Etats Unis propos de l enseignement sur la conservation de la nature dans les clas ses allant du jardin d enfants a la seizi me ann e d tude ceux qui s occupent de la protection de la nature ont t d accord pour estimer qu une organisation par th me est une structure conceptuelle de la discipline plus utile pour apprendre et enseigner que les concepts de conservation centr s sur les probl mes agraires tels qu on les enseigne commun ment dans les coles Roth 1970 On peut la borer des mod les pour un programme de biologie en fonc tion d une th orie psychologique de l apprentissage comme celle de la hi rarchisation de l apprentissage propos e par Gagn Ausubel 1970 consid re q
292. endances consistant remplacer les examens externes par les examens internes dans les coles sont nettes en Australie en Nouvelle Z lande au Canada et dans diff rents pays d Europe En Inde l Examination Reforms Committee a pr conis un syst me d coles auto nomes comme les coles d livrant les dipl mes aux Etats Unis En Tha lande le contr le interne est propos comme allant de pair logiquement avec le passage un syst me de semestres Produire des preuves valables pour l ensemble des savoir faire d un programme repr sente un s v re d fi lanc Evolution des moyens et des crit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants aux professeurs Une transformation de l autorit centrale charg e des examens pourrait permettre des am liorations dans les domaines suivants Formation et recyclage dans les savoir faire complexes de r daction d preuves Fournir des mod les de constructions d preuves en m me temps que des guides du ma tre Pr voir une banque d items dans lesquels les professeurs aient la possibilit de puiser pour composer les preu ves Regrouper les coles pour une entraide r ciproque au niveau des contr les Aux Etats Unis on fait grand usage d preuves commercia lis es qu on peut se procurer dans un certain nombre d agen ces Dans plusieurs pays des livres de tests sont publi s beaucoup sont de mauvaise qualit Grobman 1966
293. ends in educa tion Pt 27 July 1972 p 23 29 2141 Ogletree J F Assistant Professor Department of Science The University of Western Ontario Faculty of Education London 72 Ontario Canada 215 The Ohio State University Faculty of Science and Mathema tics Education Program Columbus The Ohio State Univer sity College of Education 216 Perey C A Curriculum Officer Science Department of Education Private Bag Government Building Wellington Nouvelle Z lande 217 Perlberg A et al Modifying instructional strategies of teachers in service through the use of microteaching tech niques and video recordings Proceedings of the Fourth Asian Regional Conference in Biological Education August 1972 p 329 331 Manila Asian Association for Biology Education 1972 218 Pitsula M Chief of Program Development General Educa tion Department of Education Province of Saskatchewan Canada 219 Pogirski A Voss B Evaluating the biology teacher s beha viour in the classroom American biology teacher vol 34 n 5 mai 1972 p 279 281 220 Ponniah W D Assistant Director Information Regional Centre for Education in Science and Mathematics RECSAM Seamo Recsam Glugor Penang Malaisie 221 Postlethwait S N Professor Purdue University Department of Biological Sciences Minicourse Project W Lafayette IN 47907 Etats Unis d Am rique 222 Hurst R N The aud
294. endu du travail des ann es soixante dix elle crivit Il n est pas pleinement reconnu dans les nouveaux cours que la r alisa tion de tous les objectifs de la connaissance exige une r a lisation parall le et concomitante des objectifs affectifs Sans se pr occuper des buts long terme et fondamentaux du nouveau curriculum on peut se demander si de tels r sultats affectifs ne m riteraient pas la plus grande atten tion On a beaucoup pens et beaucoup crit propos du domaine affectif dans l enseignement de la biologie mais une grande partie de l effort semble tre pass e veiller des sentiments pour la nature et beaucoup moins pour la connaissance elle m me voir plus haut On s est m me parfois demand si parmi ces nouveaux buts proclam s des programmes en biologie il y en a qui ont t r ellement atteints Strauss 1970 Il peut sembler futile dans ce contexte de se deman der s il y a encore des buts n glig s que m me les grands r formateurs ont laiss s de c t La question doit n an moins tre pos e en vue d une am lioration de l enseigne ment Que deviennent des objectifs tels que former l l ve d velopper ses propres dons d velopper ses savoir faire lui permettant de parcourir rapidement des livres et en 33 Evolution des buts et des objectifs de l enseignement de la biologie extraire l essentiel A d velopper l habitude d aller direc tement aux tableau
295. ens comme en Afrique occidentale pour la Gambie le Ghana le Nig ria et la Sierra Leone Peu d tudes ont t faites semble t il sur l efficacit des activit s de coop ration r gionale en mati re d labora tion de nouveaux programmes et il serait tr s utile d avoir une valuation objective de ces activit s pour organiser dans le futur des activit s analogues Il est toutefois probable que le succ s de ces entreprises tient avant tout au fait que tous les pays participaient vraiment l effort ce qui suppose des conditions sociales politiques et m sologiques tr s voisines et par cons quent des besoins et des objectifs sem blables en mati re d ducation L laboration des nouveaux programmes Dans la plupart des pays ayant entrepris l laboration de nouveaux programmes il s agissait de changements profonds visant r former des cours complets correspondant une ann e ou plus de la vie scolaire l introduction de chaque cours nouveau tait en soi un v nement isol et particu lier Le mod le de mise au point d un programme alors employ tait du type centre p riph rie Ainsi des petits groupes d experts ou centre ont mis au point des cours qui ont t diffus s dans les coles la p riph rie o l on s attendait les voir appliquer fid lement Ce mod le fut adopt dans le cadre de projets de courte dur e mais aussi par les services sp cialis s dans
296. ent Il importe aussi d occuper au maximum les locaux existants au S n gal on construit des blocs scientifiques communs plusieurs tablissements du second degr Les d penses de mat riel peuvent tre r duites Une partie du mat riel peut tre collect e sur place ou construite par les ma tres avec la participation des enfants le manuel Unesco a fourni de nombreuses suggestions les projets africains et asiatiques propo sent tr s souvent des id es originales pour la fabrica tion du mat riel ces travaux contribuent aussi enrichir l exp rience technologique des ma tres et des l ves Il importe cependant de disposer surtout au niveau du second degr d un minimum de mat riel pr cis microscope instruments de mesure et de verrerie pour mieux faire appara tre le caract re instrumental de la science et d velopper la rigueur qu elle implique De nombreux pays ont r alis des centres nationaux d quipement qui ach tent distribuent et parfois construisent le mat riel Documentation Documentation Vusage des ma tres Les livres l usage des ma tres constituent l effort principal de publication de la plupart des projets r cents ils contiennent des informa tions scientifiques des suggestions p dagogiques et des indi cations techniques relatives au mat riel Mais le biologiste arrivant un nouveau poste a aussi besoin d une information sur le milieu local Bien qu indis pen
297. ent Malheureu sement le savoir pratique n est valu le plus souvent que par des preuves th oriques et non l occasion d activit s exerc es de fa on responsable dans une situation concr te qui exige r flexion et d cision Les objectifs concernant les pratiques instrumentales et les techniques de laboratoire relatives l observation l analyse la mesure l enregistrement des donn es prennent une part croissante la fin de la classe d ge tudi e Leur formulation ne fait pas suffisamment appara tre leur fonction g n rale aux yeux des ma tres ils introduisent progressivement une technologie diff rente de celle de la tradition o l outil est le pro longement de la main alors que les techniques scien tifiques imposent l usager de se plier la logique de l instrument et de ma triser des principes scientifi ques L valuation des apprentissages instrumentaux est souvent n glig e Probl mes relatifs aux m thodes De plus en plus l initiation biologique comprend non seule ment des cours accompagn s de d monstrations effectu es par le ma tre mais aussi des travaux pratiques des sorties et des travaux sur documents Articulation des tudes sur le terrain des travaux de laboratoire et des recherches documentaires dans la formation scientifique La plupart des plans d tude recommandent les sorties tudes dans le milieu enqu tes aupr s des agriculteurs des exploitants forestier
298. ent de fa on diff ren cier progressivement ces concepts Au cours de l apprentissage et de la diff renciation des concepts il peut appara tre pour ceux ci des significa tions oppos es Par exemple lorsqu un l ve tudie la bota nique il peut avoir du mal reconna tre que les gousses de pois et de haricots sont des fruits m me s ils repr sentent la partie m re et achev e de l ovaire d une fleur A la mai son cet l ve a appris tr s t t propos de la nourriture placer les pois et les haricots avec les carottes et les bette raves dans la cat gorie des l gumes il est donc important de distinguer la r partition des plantes selon les cat gories d aliments des classifications botaniques Le processus au cours duquel des sens contradictoires entre concepts se clarifient s appelle la r conciliation int grante C est un processus n cessaire et qui devrait orienter l enseignement Compr hension des processus de l apprentissage et efficacit des m thodes d enseignement dans la classe au laboratoire et sur le terrain En g n ral l apprentissage un niveau sup rieur et la diff renciation progressive se produisent simultan ment quand les concepts sont clarifi s et que la r conciliation int grante est r alis e Organisateur de progression pont cognitif Un des points de la th orie d Ausubel qui a t le moins bien compris est celui du concept d organisateur de progres
299. ent scientifique int gr orientation sociale commence en 1973 dans le Moyen Ouest nig rian 90 le programme d ensei gnement scientifique int gr des trois premi res ann es de l cole secondaire et le programme d enseignement g n ral des sciences pour les quatri me et cinqui me ann es en Malaisie 250 le programme d enseignement int gr du Botswana du Lesotho et du Swaziland 175 le programme d enseignement scientifique int gr pour les l ves d ge compris entre douze et quinze ans en Irlande patronn par le Trinity College de Bublin 225 et le programme d ensei gnement des sciences des Cara bes 295 311 Ces tendances traduisent les pressions qui s exercent sur ceux qui laborent les programmes afin de rendre ces derniers plus conformes aux besoins de la soci t Il en a galement r sult une r flexion sur le r le du maitre et sur les qualit s qui devraient tre les siennes Il a fallu revoir la formation initiale des ma tres et de leur recyclage ult rieur en ce qui concerne leurs objectifs leurs modalit s leur contenu et leurs processus mesure que l enseignement de la biologie devient plus adapt il devient aussi plus popu laire que celui des autres disciplines scientifiques comme lont r cemment montr des enqu tes faites au Royaume Uni par O Donovan 213 et en Australie par Fensham 80 cette constatation a aussi des cons quences sur les modes de formation et d
300. ent au moins scientifique au niveau de l enseignement primaire semble avoir permis un accord celui de Vint gra tion des niveaux plus lev s a t controvers N anmoins ce probl me de coordination horizontale doit tre pos car il est li l efficacit de l enseignement R alisation des curriculums Ceux ci ne doivent plus tre d finis partir du seul contenu mais con us en fonction des objectifs qu on esp re attein 165 Conclusions dre avec un tel enseignement Pour chaque pays les objec tifs doivent tenir compte la fois du caract re universel des grands principes de la biologie et du caract re local des v nements biologiques que l enfant peut percevoir C est pourquoi les curriculums seront davantage centr s sur l enfant son contexte ses motivations ses besoins son devenir Ils tiendront compte du fait que dans la soci t o il est appel vivre l enfant recevra une grande quantit d informations des mass media on ne peut donc plus attendre de l l ve la seule m morisation d un contenu mais il convient de le pr parer en vue d une du cation informelle prolong e au cours de laquelle il devra arriver un tri de toute cette information Tout cela suppose un changement au niveau des m thodes d enseignement avec une priorit l exp rience directe surtout chez le jeune enfant ce qui ne signifie pas une m thode de d couverte anarchique mais une progres
301. entent comme des retomb es n cessaires d une telle d marche La biologie se situe de plus en plus dans le cadre d un ensei gnement d cloisonn La p dagogie sur objectifs per met de canaliser deux exigences longtemps consid r es comme incompatibles une organisation scolaire sou ple permettant une approche globale d un probl me une adaptation du d roulement de l exercice aux int r ts des l ves et la r alisation effective d une forma tion biologique d finie par l acquisition d objectifs pr cis susceptibles d tre valu s Initiation biologique et apprentissages instrumentaux lecture criture math matiques Trop souvent les ma tres h sitent faire de la biologie l cole l mentaire car ils craignent de ne plus disposer dun temps suffisant pour les apprentissages consid r s comme fondamentaux en particulier lorsqu il y a une s lec tion la fin du cycle En fait cette opinion appara t de plus en plus comme erron e lorsque l initiation scientifique est conduite suivant les m thodes qui se r pandent actuellement Les activit s biologiques pratiqu es suivant la m thode de d couverte s appuient sur la communication et font constamment appel la langue orale ou crite La pens e scientifique exige un niveau de langage lev et le recours constant l crit l exercice scientifique permet de motiver ou d appliquer des apprentissages linguistiques Ainsi cer tains enfan
302. ependant le fait des rares individus qui avaient choisi la pr paration d un dipl me de biologie avec une option de recherche 51 Une tendance r cente consiste incorporer des exp riences de recherche au cours de la formation des ma tres Si ces derniers doivent com prendre les processus de la recherche et de la d couverte il est n cessaire d incorporer un projet de recherche a leur formation Au N pal les l ves ma tres de biologie qui suivent 127 Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie les cours en vue de la licence d enseignement l Universit Tribhuvan doivent compl ter leurs tudes par un semestre consacr un travail de recherche individuel ce dernier peut tre remplac par un semestre consacr des recher ches sur un probl me de biologie int ressant leur forma tion 227 Au cours de la quatri me ann e de B Sc en vue de l enseignement l Universit de Zambie les tudiants biologistes font des recherches modestes et pr sentent un m moire d une soixantaine de pages Le th me choisi pour ces recherches doit tre en rapport avec le curriculum sco laire et il doit donner l occasion d une rigueur scientifique marqu e outre la pr sentation du m moire un oral a lieu en m me temps qu une pr sentation de l quipement et du mat riel utilis s pour cette recherche 243 La participation des ma tres en exercice la recher che p dagogi
303. epts d ordre inf rieur l quivalent des capa cit s mesur es avec les Q L et les tests standardis s mais d pend de fa on cruciale de l aptitude et du penchant affectif de l individu pour la structuration de concepts lev s d ordre sup rieur Malheureusement ce sont la m morisation des faits et l acquisition de concepts sp cifiques d ordre inf rieur 82 que l on consid re comme importants aussi bien lorsqu il s agit de les faire apprendre l cole que lors des valua tions Le r sultat est que l l ve est d courag d utiliser ses possibilit s cr atrices et l on a souvent dit que l cole telle qu elle est actuellement pousse les enfants renoncer toute cr ation surtout dans le domaine litt raire Cepen dant les concepts d ordre sup rieurs peuvent si bien facili ter un apprentissage significatif et l acquisition de nouvelles connaissances que les esprits cr atifs r ussissent aussi bien que leurs camarades de classe Q L lev m me si l on se r f re aux crit res scolaires Getzels et Jackson 1962 et Terrance 1962 On trouve galement que l apport cr atif des scientifiques dans leur travail n est pas du tout en corr lation avec les dipl mes universitaires Harmon 1963 et que l aptitude utiliser des concepts d ordre sup rieur pour la r solution des probl mes de physique est en corr lation n gative avec les tests du SAT Scholastic Achievement Te
304. er dans le cas de l volution bio logique On peut discuter la liste des principes et des concepts pr sent e dans cet article et la modifier suivant les opinions des sp cialistes dans chaque facult en fonction du progr s scientifique et des motivations des tudiants mais elle constitue le noyau central de tout enseignement moderne de biologie le congr s d Uppsala a appuy cette fa on de voir et les cours prop deutiques doivent tre tels qu on ne doit pas perdre de vue l objectif essentiel qui est l tude des tres vivants S il est d j difficile de passer de cours de zoologie de botanique etc un cours de biolo gie unifi e les cours int gr s de biologie de physique et de chimie qui se r alisent progressivement exigent aussi un changement d attitude des enseignants et une nouvelle organisation d enseignement de la part des divers d parte ments scientifiques d une universit La tendance g n rale de l enseignement des sciences au cours des ann es soixante dix s est caract ris e par une pr occupation croissante pour les probl mes sociaux et leurs rapports avec le d veloppement scientifique et tech nique Cette m me pr occupation se retrouve tous les niveaux de l enseignement y compris l universit Plusieurs articles des deux derniers volumes III et IV du Journal of college science teaching abordent les implications sociales dans l enseignement des sciences et en particulier
305. er le caract re significatif du travail sur les lichens Quand j ai pr par pour un journal un expos des faits con cernant l tude on lui a pr f r un article d un journaliste sur l air empoisonn du Royaume Uni Il tait clair que dans beaucoup de zones o les lichens foliac s taient absents sans doute cause d une teneur trop lev e en anhydride sulfureux les autres signes de pollution taient rares En fait nous savons que dans les zones de Grande Bretagne o les sols manquent de soufre un degr de pol lution de l air de ce type est b n fique pour les p turages et certaines cultures Mon impression g n rale est que l tude de la pollution de l eau est un excellent exercice et que sans ajouter d autres explications celle de la pollution de lair est beaucoup moins positive Au passage je ne peux m emp cher d indiquer une autre diff rence entre ces deux tudes qui peut avoir influenc le nombre des questionnaires remplis et renvoy s Celle relative la pollution de leau a t faite presque tota lement en marge des coles Nous avons constat en effet que seuls quelques professeurs enthousiastes qui habitaient pr s de leur tablissement ont aid leurs l ves pendant les vacances mais que la grande majorit des enfants se sont procur le mat riel de leur propre chef et ont renvoy leurs r sultats sans les montrer un professeur Cela a provo qu des dol ances d
306. er plus loin dans ces probl mes il faut souvent un bagage de connaissances compl tement nouveau que doivent apporter le physicien ou le technicien Je pourrais continuer ind finiment ma relation bio chimique et biophysique mais je m aper ois que j ai oubli les progr s spectaculaires en immunologie les interactions actine myosine les progr s rapides de l lectrobiologie etc mais cela ne modifie pas le tableau Le biologiste mol cu laire et le biophysicien ont jet des bases totalement nou velles pour la biologie dans certains cas leurs concepts leurs mol cules et leurs outils peuvent tre d un grand secours pour tout biologiste traditionnel mais tr s souvent celui ci ne se sent pas comp tent pour pousser l analyser plus loin Souvent m me il a l impression que s il le tentait il y perdrait son identit et ses int r ts fondamentaux Quelle identit Quels int r ts J y reviendrai plus loin Les biologistes mol culaires et les biophysiciens ont aussi envahi d autres branches de la biologie et ont commenc tudier des structures plus complexes comme les mem branes et les fibres Le biologiste de la vieille cole peut se demander s il ne devrait pas abandonner compl tement la biologie le biologiste mol culaire pouvant faire ce travail sa place Je dois souligner que mes propos sont caricatu raux et exag r s je vais maintenant essayer de mettre le biologiste mol culaire sa vra
307. ercussions sur le domaine d tudes des l ves par exemple les programmes ont int gr une partie des d couvertes modernes en colo gie physiologie biochimie g n tique et biologie mol cu laire L importance qu on leur accorde dans l enseignement d pend de l tat des connaissances et du niveau de d velop pement des concepts qu on peut attendre des l ves quelle que soit l importance attribu e par le biologiste de m tier certains grands principes on ne peut ignorer de tels aspects p dagogiques Le niveau de difficult des preuves doit res ter en rapport avec le niveau de d veloppement des concepts Il faut tre particuli rement prudent pour contr ler les nouveaux concepts dans ces domaines r cents de la biologie Des preuves sous forme d essais ont permis de mon trer que l introduction de sujets complexes et difficiles comme les voies m taboliques et la biologie mol culaire a conduit une m morisation par c ur excessive D un autre c t quand la recherche biologique permet d illustrer la d marche scientifique on peut stimuler le travail des l ves pour ce qui est de la r solution des probl mes par exemple propos des aspects simples d cologie des populations et de la construction d exp riences Les preuves concernant la g n tique ou la g n tique des populations conduisent en g n ral des r sultats du type tout ou rien Le r le jou par la biologie dans les cou
308. ermin s On pourrait construire de la m me fa on d autres grilles partir d objectifs diff rents et d autres aptitudes cognitives Le point important n est pas d avoir ici la grille id ale mais d avoir un mod le qui permette de reconna tre et savoir quantitativement dans quelles mesures les buts du curricu lum ont t atteints Comparaison des curriculums entre eux Une question qu on se pose fr quemment quand on intro duit un nouveau curriculum ou un nouveau cours dans le syst me est la suivante le curriculum A est il nettement meilleur que le curriculum B De nouveau il faut cher cher la r ponse cette question dans le cadre des objectifs du curriculum Mais il y a des chances pour que les syst maticiens soient favorables celui qui met l accent sur la morphologie et la taxinomie tandis que le g n ticien pen chera pour celui qui donne de l importance la biochimie et aux math matiques Cependant les curriculums des co les ne sont pas suppos s s adresser sp cifiquement ni aux syst maticiens ni aux g n ticiens mais doivent tre con us de fa on g n rale pour donner l l ve des connaissances aussi fondamentales que possible sur la discipline Le meil leur moyen pour valuer quel est le meilleur de deux curriculums est de les confronter tous les deux avec des normes sur lesquelles on s est mis d accord au pr alable Chaque pays chaque r gion chaque syst me sc
309. erniers plus adapt s aux besoins des individus et des groupes Liaison entre les programmes de formation initiale et de recyclage en vue d assurer une continuit dans la formation du professeur de biologie L Unesco dans l ouvrage Apprendre tre 78 souligne deux points importants il est n cessaire de rompre les dis tinctions entre les syst mes de formation formel et infor mel les enseignants form s aujourd hui seront encore en exercice apr s l an 2000 Ces deux points d montrent la n cessit d une liaison troite entre les programmes de for mation initiale et de recyclage de mani re assurer l du cation permanente des ma tres Jusqu ici dans la plupart des r gions du monde les recyclages n ont pas t tr s bien organis s et jouissaient d une r putation g n ralement m diocre 115 TI s agissait le plus souvent de cours assez brefs souvent r alis s par des volontaires ou des institutions distinctes de celles responsa bles de la formation initiale Le besoin de ce recyclage n est pas mis en question et Paul Mohr 189 en souligne les buts Accroitre l efficacit de tous les enseignants formateurs et l ves ma tres Cr er des relations plus troites entre les ma tres Fournir les moyens d une auto valuation Modifier les diff rentes m thodes p dagogiques destin es guider l apprentissage Am liorer l utilisation des moyens d enseignement Am
310. ers et peuvent exercer une influence favorable sur leur enseignement Pour que ces op rations puissent se d rouler convena blement il faut que les enseignants re oivent avant d entrer en service une formation tourn e vers la m thodologie de la mise au point des programmes et que celle ci soit consi d r e comme faisant partie de leur profession voir le cha pitre Progr s dans la formation et le recyclage des profes seurs de biologie Deux exemples d laboration des programmes par les maitres sont ici sugg r s mais on pourrait en proposer d autres R novation p dagogique autonome dans laquelle les enseignants assurent l ensemble du processus de r novation aussi bien en ce qui concerne la mise au point du mat riel les m thodes d enseignement et d acquisition des connais sances ils testent celles ci et r alisent des produits efficaces Ce travail peut tre fait par des groupes d enseignants ayant des besoins identiques et il pourra l tre dans une unit de r novation p dagogique appartenant une grande cole ou encore un centre de formation de professeurs poss dant les moyens n cessaires la production de fiches p da gogiques de documents audio visuels de collections etc Une telle fa on de faire suppose un niveau de comp tence de la part des enseignants mais elle est aussi une forme d auto ducation gr ce laquelle les enseignants apprennent en laborant les programm
311. es Elle peut faire na tre chez les ma tres un sentiment r el d panouissement professionnel R novation p dagogique partielle dans laquelle les enseignants sont responsables seulement de la mise au point de plans et de projets Ils travaillent individuellement ou par groupe suivant leurs besoins et suivant le th me trait Il n est pas n cessaire dans ce cas d avoir une unit sp cialis e de r novation p dagogique les enseignants peuvent se r u nir dans des coles Mais leurs projets et leurs plans g n raux devront tre envoy s des centres r gionaux o les produits finals seront r alis s grace l exp rience d quipes de sp cialistes Une telle fa on de faire n exige pas de la part du professeur un niveau tr s lev de comp tence en mati re de r novation p dagogique et de mise au point des programmes et elle a t appliqu e dans quelques op ra tions de ce genre Toutefois son succ s d pend des experts r gionaux ayant un contact troit avec les tablissements scolaires L avantage du concours des ma tres Ces op rations de r novation p dagogique faisant intervenir les enseignants n cessitent les m mes moyens que les pro jets de mise au point des programmes bien qu ils puissent tre moins complexes Il s agit essentiellement des moyens de reproduction dactylographie multigraphie impression etc d illustration dessins moyens audio visuels etc des installations d
312. es M me si les ma tres modifient leurs attitu des la suite de leur formation il est tr s difficile de d montrer qu un changement de comportement de la part des l ves provient seulement du changement d attitude du ma tre La r ponse tient peut tre la planification l va luation de la formation et du recyclage en tant que sous syst me de l ensemble du syst me ducatif Jusqu ici on n a gu re tent de mettre au point les m thodes pour r sou dre ce probl me qui pourra tre capital au cours de la pro chaine d cennie C est pourquoi il est recommand l Unesco de patronner des recherches tendant d couvrir des mod les convenables pour l valuation globale de l effi cacit des programmes de formation continue des ma tres pour des syst mes scolaires d termin s Dans de nombreux pays un probl me important sem 135 Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie ble tre l absence de programmes de formation syst mati ques pour les responsables de la formation Les institutions charg es de la formation des ma tres ont t traditionnelle ment fr quent es par d anciens professeurs particuli rement comp tents car on esp rait les voir transmettre leurs savoir faire p dagogiques leurs jeunes coll gues Mais tr s sou vent ce corps enseignant tait incapable de r aliser une transition r ussie entre un enseignement des l ves et un enseigneme
313. es ils pr sentent certains traits com muns la plupart ont des relations directes avec une univer sit ou une facult interviennent dans la formation des enseignants avant leur recrutement et pour leur recyclage ils ont des laboratoires pour les travaux pratiques et de d monstration ils fournissent des services de consultation aux organisations int ress es ils sont concern s par les op rations de r novation p dagogique ils ont des moyens audio visuels r alisent des tudes sur l quipement de laboratoire et sur les moyens de nature commerciale ou autre beaucoup de ces centres ont des activit s coop ra tives en cours dont il reste valuer l efficacit et qu il convient d accro tre On peut citer titre d exemples les centres du Br sil des Etats Unis de l nde d Isra l du Japon des Philippines du Royaume Uni de Singapour et de Tha lande Certains de ces centres ont une orientation r gionale c est le cas Coop ration r gionale et internationale pour l am lioration de l enseignement de la biologie du Centre r gional pour l ducation et les math mati ques RECSAM en Malaisie patronn par le SEAMEO Organisation des minist res de l ducation de l Asie du Sud Est et du Centre asiatique pour l innovation ducative en vue du d veloppement ACEID On a affaire l une forme avanc e de coop ration pr sentant des consid rations multi nationales qui permet de susciter un
314. es connaissances scientifiques forment un tout c est dire appartiennent au m me ensemble de structures conceptuel les reli es entre elles dans la structure cognitive on peut partir d une bonne d monstration toute simple explorer le cadre des connaissances scientifiques des l ves Il faut qu ils sachent cela aussi et qu ils voient comment l exten sion de la compr hension d un concept ou d un ensemble de concepts c est dire dans un apprentissage significatif influence le d veloppement et l usage qu on peut faire d une zone beaucoup plus grande que la pens e cognitive Dans cet exemple les principes d Ausubel sur la diff ren ciation progressive de la structure cognitive et sur la r con ciliation int grante des concepts sont appliqu s D apr s l exemple pr c dent il devient vident que la plupart des professeurs les manuels et les programmes font peu de choses pour rendre explicites les concepts n cessai res pour interpr ter les v nements et les relations com plexes qui existent entre les concepts C est souvent l inverse qui se produit lorsqu on accorde une importance excessive l observation des ph nom nes et aux m thodes pour les noter Dans l enseignement de la biologie on met rarement l accent sur le fait que c est avec les concepts que nous pensons qu on doit les d velopper et les utiliser pour expli quer les l ments constants dans nos observations Accabl s par une g
315. es cours les plus satisfai santes dans ce contexte largi Parall lement il conviendra de revoir les besoins de la biologie dans l emploi du temps g n ral des l ves Les principaux facteurs qui permettent de choisir les m thodes d enseignement et d acquisition des connais sances en usage dans les cours de biologie sont les suivants L adaptation des m thodes a chaque groupe d tudiants La n cessit pour les tudiants de pouvoir poursuivre les tudes hors de l cole et dans le cadre de celle ci La possibilit de stimuler l int r t des tudiants et de les aider dans leur apprentissage La souplesse des m thodes permettant de s accommoder d une diversit des styles d enseignement Le co t de l efficacite des m thodes La biologie l cole doit tre consid r e comme le champ de la connaissance d taill e du monde vivant y compris les tres humains Pour jouer son r le dans l enseignement elle doit occuper une place plus grande dans le programme scolaire Bibliographie Arab League Educational Cultural and Scientific Organization Outline plan for syllabus in biology for Arab secondary schools Le Caire ALECSO 1974 Nouveau programme de biologie Baez A V Improving the teaching of science with particular refe rence to developing countries Advisory Committee on the Application of Science and Technology to Development ERIC report ED 033 050 Bethesda Md ERIC Documen
316. es d enseignement et d ducation La forme de coop ration la plus commune est la recherche conjointe Howe 1966 a not que sur les 33 centres exa min s 21 menaient de tels programmes de recherches inter d partementaux Catheral 1971 se r f rant au Centre d enseignement scientifique de l Universit de Sussex a crit que gr ce aux centres d enseignement des sciences les chercheurs sont moins isol s et les id es circulent mieux de m me gr ce l Institut de biologie la communication entre les centres peut s tablir et les id es mieux s changer On pourrait penser que les quipements produits dans ces centres de formation des ma tres films bandes magn ti ques livres mat riel d auto valuation programmes types pour les cours de formation participent l am lioration de l enseignement de la biologie Il est certain qu on pourrait susciter un plus grand int r t pour les probl mes d enseigne ment et d ducation s il existaitun lien entre les d partements scientifiques et les centres d enseignement des sciences Evolution et probl mes relatifs l laboration des cours prop deutiques de biologie Les m thodes D une mani re g n rale les cours prop deutiques de biolo gie sont con us en vue d apporter une information et la m thodologie des professeurs traduit bien cette tendance CUEBS publication n 31 1972 Les techniques les plus courantes de transmission des connaiss
317. es de diffusion efficaces Diffusion et publicit Quelle que soit l chelle d un curriculum une diffusion efficace est une responsabilit essentielle Tous les moyens disponibles doivent tre utilis s au maximum pour faire accepter le curriculum par la population vis e La limite est troite dans les efforts de lancement du curriculum entre une publicit tapageuse soup onn e de chanter les louanges de l quipe du curriculum et la fourniture d infor mations suscitant des prises de d cisions intelligentes qui seront des contributions pr cieuses au processus ducatif La diffusion doit tre con ue pour permettre cette possibilit d information tout en respectant le caract re int gre des coles car sans une telle information des d ci sions ne peuvent tre prises en connaissance de cause Si les l ments qui permettent une prise de d cision n ont pas t fournis il y a toute chance que les curriculums chouent sans qu on ait tenu compte de leurs buts et de ce qu ils auraient pu apporter R sum et recommandations L valuation doit faire partie intrins que de chaque nou veau curriculum Elle d bute par une prise de conscience des besoins et d termine les objectifs qui permettent de r pondre ces besoins Elle commence avant la r alisation du curriculum en est une partie intrins que et peut conti nuer pendant des ann es apr s son introduction dans les coles De m me l organisation
318. es donn es en quantit suffisante pour confirmer ou infirmer bon nombre des affirmations concer nant un curriculum donn Examens standardis s et valuation Le changement de programmes et leur valuation sont par fois frein s par des examens standardis s ou des examens nationaux impos s dans de nombreuses r gions certains stades d cisifs des tudes de l l ve voir le chapitre Evo lution des moyens et des crit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants Dans ce cas ceux qui r alisent les curriculums sont limit s parce que l objectif primordial de l enseignement n est plus de pr parer les l ves la vie mais de les entra ner r ussir l examen Lorsqu un tel examen a tant de poids on tombe dans un cercle vicieux on ne peut changer l examen parce qu il mesure la ma trise qu a l l ve du programme et on ne peut changer le pro gramme parce qu il prepare l examen Il faut donc d s que le besoin de changer le programme a t reconnu reconna tre galement celui de changer l examen On ne devrait jamais imaginer un examen qui n ait dans ses struc tures des dispositions d autodestruction et d volution Dans tous les cas o un examen refl te le contenu d un pro gramme il devient presque impossible de changer l un ou l autre chacun servant d excuse l autre pour qu on main tienne le statu quo Avec des examens rigides d termin s qui
319. es fa ons d enseigner et le cadre de l enseignement L aspect le plus important de la r alisation d un programme est la s lection et la mise en ordre des concepts apprendre pour l ensei gnement ce sera de choisir les exemples ou les activit s qui auront la plus grande signification pour le public auquel on s adresse c est dire qui s int greront le mieux dans le cadre des concepts de leurs structures cognitives L int r t du sch ma de Johnson est de nous permet tre d viter le pi ge qui consiste faire la confusion entre extraire des connaissances d une discipline et choisir les bonnes approches p dagogiques Souvent dans le pass on a pr tendu qu un concept tait trop difficile pour une classe ou un groupe d ge sous pr texte qu une strat gie p dagogique donn e ou un ensemble d exemples ne per mettaient pas de le faire acqu rir la majorit de la classe 84 Un nombre croissant de faits montrent qu il est possible d arriver un degr raisonnable d apprentissage pour peu pr s n importe quel concept si l on offre les s quences d enseignement qui conviennent et si l on utilise des exem ples et des activit s se rattachant l exp rience ant rieure de l l ve Le travail de Piaget et de ses l ves a montr qu il tait difficile pour des enfants d acqu rir certains concepts abstraits avant l ge de douze ou quatorze ans Cela peut induire en erre
320. es for change Boston Allyn and Bacon 1973 242 A strategy in curricular change Educational leadership 21 1964 p 277 279 243 Rugumayo E B Head Department of Education The Uni versity of Zambia P O Box 2379 Lusaka Zambie 244 Sasson A Professeur Division des sciences cologiques Unesco 7 place de Fontenoy 75700 Paris France 245 Saville G G Instructor Michigan State University East Lansing MI 48823 Etats Unis d Am rique 246 Schaefer G IPN Institute of Science Education Uni versity of Kiel Olshausenstr 40 60 D 23 Kiel R p f d d Allemagne 247 Schuster G Directeur g n ral Direction g n rale de la recherche de la science et de l ducation Commission des communaut s europ ennes rue de la Loi 200 B 1040 Bruxelles Belgique 248 Science Teacher Education Project Activities and experien ces A bank of ideas for professional courses London McGraw Hill 1974 240 Serebrov N N Director K D Ushinsky State Scientific Pedagogical Library Academy of Pedagogical Sciences B Tolmachevsky 3 Moscow K 17 URSS 250 Cheong Siew Yong and Rahman Hajira A Preparation of biology teachers in Malaysia University of Malaya 1975 Multigraphi 251 Sinauer E M Director International Training Institute 1346 Connecticut Avenue N W Washington D C 20036 Etats Unis d Am rique 252 Sloan E Science math resource centre wha
321. es moyens offerts par la classe et le laboratoire n cessite mainte nant d apprendre utiliser les moyens des centres de mat riel et de documentation de l cole et ceux du district scolaire La cr ation de centres de documentation et de mat riel 205 d unit s de formation sp cialis es et de centres de terrain a eu pour effet d encourager une plus large uti lisation de ces moyens par les responsables de la formation initiale et du recyclage De nombreux exemples illustrant ce genre d interaction sont pr sent s ailleurs dans ce chapitre 20 La formation en vue du contr le de l enseignement volue vers une valuation des programmes de forma tion et de recyclage des ma tres On a d j examin la participation des tudiants l valua tion de l enseignement 156 199 et celle des ma tres en exercice l valuation des curriculums 184 250 Dans ce m me domaine on peut noter le d veloppement de tech niques en vue d valuer l efficacit de l ensemble des sys t mes de formation initiale et de recyclage L Educational Testing Service des Etats Unis par exemple assure une formation relative aux techniques d valuation des activit s de recyclage 72 307 Mais on a jusqu ici souvent n glig ce domaine on a pourtant grand besoin de personnel capable d valuer l efficacit des programmes de formation et de recyclage des ma tres et pour certains pays cela est urgent Evolution des mod
322. es objets souvent exprim es en termes math mati ques Ainsi Galil e trouva que des grosses pierres tombaient exactement la m me vitesse que des petites m me si celles ci p sent moins etc Le d but du XVII si cle tait une p riode o l int r t pour l observation de la nature se 78 d veloppait partout en Europe et en Angleterre une po que o beaucoup de gens instruits consid raient la science comme une distraction intellectuelle convenable Francis Bacon se mit aussi r aliser des exp riences et observer la nature mais sa contribution la plus importante r side dans la description d taill e des m thodes d t de de la nature Son ouvrage Novum Organum crit en 1620 d finit le dogme de la pratique scientifique La subtilit de la nature va bien au del de celle des sens ou de la compr hen sion si bien que les m ditations sp cieuses les sp culations et les th ories de l humanit ne sont qu une sorte de folie alors qu il n y a personne pour l observer 1620 1950 p 107 Bacon et d autres r p t rent avec insistance que la science progresserait mieux si l on observait la nature sans id es pr con ues sur ce qu il fallait voir ou sur la fa on dont la nature devait se comporter Etant donn le caract re sp culatif et philosophique de la science antique et moyen geuse il tait n cessaire de passer par un stade o l on insiste sur une observation scrupuleuse
323. es tr s nombreuses acti vit s se d roulant dans le monde Celles ci correspondent des besoins que les organismes concern s essaient de satis faire et sugg rent des recommandations pour les orienta tions futures En ces temps de priorit l ducation on pourrait citer des centaines d exemples d activit s coop ra tives int ressant l enseignement de la biologie La premi re partie de ce chapitre mentionne seulement quelques organi sations parmi les plus actives et certaines qui ont t signa l es lors du congr s d Uppsala Types d organisations et d activit s de coop ration L Unesco institution de coop ration Parmi les organisations qui r alisent une coop ration chelle internationale il faut signaler l Unesco Bien que 160 son si ge se trouve a Paris elle anime dans le monde entier des activit s r gionales tendant a pr ter assistance aux pays en d veloppement qui peuvent alors coop rer avec d autres pays ayant trouv des solutions des probl mes semblables L Unesco a fait largement appel la coop ration de sp cialistes concern s pour l am lioration de l enseignement de la biologie Parmi les activit s les plus d monstratives on peut citer la pr paration du Manuel de l Unesco pour l enseignement des sciences et son dition r vis e de 1974 les volumes des Nouvelles tendances d enseignement de la riologie le Projet pilote de Unesco pour l enseignement
324. esth tiques ont atteint le niveau d un grand art dans d autres cela n a m me pas t envisag L valuation est difficile dans le domaine des jugements de valeur mais on peut mesurer a quel point l individu est conscient de son environnement et constater l effet des nouveaux programmes sur les changements observ s dans ce domaine 5 R solution des probl mes Les probl mes biologi ques peuvent se poser une chelle tr s locale ou au con traire mondiale Plus un probl me biologique est limit une r gion donn e plus il est facile de lui trouver une solution Des tudes montrent que le nombre des personnes sur la plan te risque de d passer en fin de compte la capacit de la terre mais cause de la r partition in gale des individus et des ressources naturelles le probl me de la population est d j tr s aigu dans certaines r gions Bien qu on puisse prescrire une approche globale du probl me la solution reste dans les mains des personnes qui se pr occu pent du probl me sur le plan local Une des fonctions du meilleur curriculum en bio logie n est pas seulement d apporter aux l ves les techni ques permettant de r soudre des probl mes 12 mais aussi d attirer sur ces probl mes l attention de ceux qui 66 doivent les r soudre Il n y a pas de solution possible tant que les probl mes ne sont pas per us Le curriculum qui s occupe de la solution d un probl me dont
325. et sur l abandon des pr jug s erron s pour que la science puisse voluer vers l acquisition de nouvelles connaissances L influence de Bacon s est maintenue pendant les XVII XVIII et XIX si cles Par exemple Darwin crivait en regroupant tous les faits concernant d une mani re ou d une autre la varia tion des animaux et des plantes domestiques et de ceux qui sont dans la nature on peut clairer l ensemble du sujet J ai commenc mon premier recueil de notes en juillet 1837 J ai travaill selon les vrais principes de Bacon et sans aucune th orie J ai accumul des faits sur une chelle glo bale p 67 68 On sait bien sir que Darwin est all au dela d une sim ple description des faits observ s pendant son voyage sur le Beagle Plus tard il a formul et exprim en d tail sa th orie de l volution dans The origin of species Darwin 1859 On a aussi les lois de Kepler en astronomie de New ton en physique de Lavoisier en chimie et de Pasteur en microbiologie En d pit de toutes ces conceptualisations sp culatives Karl Pearson crivait encore en 1900 L unit de toute la science tient dans sa m thode et non dans la nature des mat riaux tudi s en italique dans l ori ginal celui qui classe des faits de quelle que nature que ce soit qui voit les relations qui existent entre eux et d crit leur succession applique la m thode scientifique et est un homme de science p
326. eulement comme ex cutants mais comme innovateurs eux m mes Ils ont une activit de cr ation en modifiant les innovations des autres pour les adapter aux conditions particuli res de leurs coles Cette activit peut appara tre de la plus haute importance au cours de l valuation forma tive et pourtant un tr s petit nombre de professeurs seule ment participent de telles valuations Un plus grand nom bre de professeurs peut jouer un r le important au niveau de l valuation sommative gr ce l exp rience tir e de l ex cution du programme Formation des enseignants et diffusion du curriculum Les services qui s occupent de la formation des ma tres jouent un r le important dans la diffusion effective et la mise en uvre du curriculum Ils s occupent non seulement de la formation continue que peuvent faire les minist res les facult s d ducation les coles les syndicats ou les cen tres de r alisation des curriculums eux m mes parmi d au tres mais aussi de la formation initiale voir le chapitre Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie Malheureusement presque partout la forma tion initiale se fait en marge du courant d innovation en mati re de programmes except dans le cas o une autorit nationale tr s forte non seulement impose la r alisation du programme mais contr le aussi la formation des ma tres Le d calage qui existe au niveau de la formation de
327. evenir des biologistes de m tier L appel a des groupes connus de la profession Les tendances nouvelles pour les ann es soixante dix sont Les nouvelles techniques introduisant de nouveaux objectifs Les conflits religieux Buts et objectifs non consid r s Ceux qui taient la t te des grands mouvements de r forme des programmes en biologie dansles ann es soixante taient fermement convaincus que certains buts importants de l enseignement avaient t n glig s par le manuel et par le march d quipement scientifique Ces buts taient de transmettre des connaissances significatives de les moder niser de rendre leur approche exp rimentale et de faire acqu rir un savoir faire en ce qui concerne la m thode scientifique Pour satisfaire ces objectifs et pour trouver le temps n cessaire dans l emploi du temps de la classe on a cart une bonne partie du contenu traditionnel des cours de biologie et l on a sacrifi si cela tait n cessaire le prin cipe d avoir un enseignement d ensemble De nobles desseins tels que ceux d entrafner l tu diant en biologie r diger des rapports dans le style du biologiste professionnel de l entra ner discerner les lacunes et les limites de la science devenir un tudiant pour la vie taient reconnus et mis ex cution mais avec un succ s discutable L importance du domaine affectif tait accept e mais quand Hulda Grobman 1970 fit le compte r
328. examens sont utilis s pour d cider le passage de l l ve d un niveau de l enseignement un autre c est particuli rement frappant au niveau de la s lection pour le passage de l enseignement secondaire l enseignement sup rieur Dans la plupart des pays ce qui permet la s lection pour une minorit marque la fin pour la majorit les exa mens deviennent alors les appareils des contraintes sociales quand les d bouch s vers un enseignement d un niveau plus lev sont limit s En outre les preuves qui ont un sens pour prouver les vocations d un biologiste en ont beau coup moins pour ceux pour lesquels la biologie est une composante de l ducation g n rale Les usages que fait ensuite la soci t de l examen vont l encontre des buts du programme le public consid re que le succ s l examen est un moyen de d finir un rang dans la soci t et cette fa on de voir n a aucun rapport avec les r sultats particu liers qui ont t contr l s Tous les examens traditionnels ont un effet sur l apprentissage les enseignants travaillent sous la contrainte du programme de l examen et les l ves sont d courag s de continuer travailler s ils chouent C est quand le niveau de difficult est sensiblement plus lev que le niveau des capacit s des l ves que les examens ont le plus de chances de d former les buts ducatifs les programmes d enseignement se limitent aux programmes d
329. f science ERIC Doc ED 043484 25 Bolig J R Del Mod at a Glance Vol IIl 1973 74 Annual report Delaware Department of Public Instruction Dover Delaware 1974 26 Bonney C Y Acting Director of Instruction Newark School District Newark DE 19711 Etats Unis d Am rique 27 Bowman B A et al T I P personalized educational pro grams East Lansing Schools Michigan 28 Brandou J R Science education in two countries of the Far East A firsthand view Science teacher vol 37 n 7 octobre 1970 p 26 31 29 Bridges K et al Irish science curriculum innovation project Irish Association for Curriculum Development Journal vol 1 n 2 1972 p 18 24 30 British Information Services Teacher training in Britain London Central Office of Information 1974 31 Buch M B Head Faculty of Education and Psychology Centre of Advanced Study in Education University of Baroda Lokmanya Tilak Road Baroda 2 Inde 32 Burka C M Rogan K C The changing patterns of in ser vice education in Papua New Guinea Teacher education in new countries vol 12 n 2 novembre 1971 p 182 190 33 The California State Colleges Proceedings of an invitational workshop on curriculum development in ecology and related environmental sciences ERIC Doc ED 051764 34 Capurro S L F Los modulos educacionales y la ensefianza de la ecologia y la conservacion Santiago University of Chile 35
330. favoriser une approche plus souple des probl mes du milieu et de faire appara tre l unit de m thode exp rimentale travers la diversit des d marches Quelques pays Belgique Danemark ont recherch int grer biologie et sciences humaines au moins au cours des deux premi res ann es du cycle Il est souhaitable que l int gration n aboutisse pas un enseignement de la biologie au rabais un enseignement int gr peut tre assur par une quipe de professeurs tra vaillant en concertation Recommandations Recommandations relatives l organisation scolaire et aux moyens Compte tenu de l volution des finalit s de l ducation il est souhaitable qu une formation biologique intervienne tous les niveaux quelle que soit la forme sous laquelle elle est pr sent e dans les plans d tude Il est souhaitable qu une partie au moins de l enseignement puisse tre assu r e sous forme de travaux pratiques et que cette n cessit soit syst matiquement prise en compte dans les plans d quipement des coles Tous les enfants de milieu urbain devraient avoir un contact avec la nature sous forme de sorties ou de classes de nature d une part et gr ce l am nagement de l envi ronnement l int rieur de l cole d autre part Recommandations relatives l laboration des curriculums et a la recherche p dagogique Il est souhaitable qu aucun plan d tudes ne soit impos sans recherc
331. ficacit de cette conception moderne de l ducation scientifique Les quipements de base et l activit scientifique de l l ve Pour apprendre la science il faut travailler comme un scien tifique et le lieu de travail du scientifique est le laboratoire et le terrain Le travail du scientifique demande des quipe ments les activit s scientifiques concr tes des l ves mani pulations et exp riences exigent aussi un minimum d qui pement scientifique Des outils ou du mat riel non vivant n cessaires aux obser vations et aux exp riences sur le vivant instruments de dissection loupes et microscopes appareils de r colte d animaux et de plantes aquariums et terra riums appareils de physiologie tels que myographes cardiographes produits chimiques verrerie etc Du mat riel vivant animaux et plantes r colt dans la nature lev et cultiv dans la classe ou sur un terrain r serv cet effet dans l enceinte de l tablissement Ces quipements sont indispensables quelle que soit la p da gogie adopt e enseignement traditionnel ou plus moderne En leur absence l enseignement de la biologie n est qu une formulation de connaissances uniquement orale ou livres que dont la valeur ducative est peu pr s nulle Si dans de nombreux pays ces quipements fonda mentaux sont la disposition des l ves et parfois tr s largement il en est d autres o de nombreux tablis
332. formation pr cieuse gr ce au bulletin Science edu cation newsletter paraissant 3 fois par an et des biblio graphies importantes sur les nouveaux programmes scien tifiques il a accord des bourses des cr dits d assistance technique des bourses d tudes et de voyage pour l ensei gnement des sciences et de la biologie en particulier La National Science Foundation NSF aux Etats Unis a soutenu activement la r novation des programmes d enseignement des sciences depuis 1956 Il s est agi en par ticulier de projets importants comme le BSCS dont les auteurs ont coop r avec leurs coll gues trangers gr ce des r unions d enseignants organis es hors des Etats Unis La NSF a t l origine des activit s de l International Clearinghouse qui diffuse deux rapports par an et poss de une collection compl te des projets de r novation des pro grammes aussi bien en ce qui concerne les documents crits que les quipements et les mat riels collection que quicon que peut consulter l Universit du Maryland On envisage la publication d un bulletin d information international a partir de l International Clearinghouse de mani re assurer une diffusion r guli re de l information dans ce domaine En Am rique latine des activit s importantes se d roulent dans beaucoup de pays notamment en Argen tine au Br sil en Colombie au Chili et dans les Antilles On traitera plus loin des centres et
333. formes Une activit nationale int resse l ensemble d un pays tandis qu international s ap plique l association de deux pays ou plus R gional enfin se rapporte un groupe de pays voisins g ographiquement et pr sentant g n ralement des caract res politiques sociaux et m sologiques assez proches l Evolution et laboration des nouveaux cours de biologie dans l enseignement secondaire mise au point de la partie du cours choisie Les documents une fois termin s furent diffus s dans les trois pays aux fins d essai d valuation et d adoption Une telle coop ra tion internationale en mati re d laboration de nouveaux programmes pr sente plusieurs avantages Eviter la multiplication inutile des efforts nationaux et uti liser au mieux les ressources et l exp rience disponi bles tout en permettant chaque pays d apporter sa contribution directe Am liorer la qualit du travail r alis gr ce l examen des id es et des documents produits par une quipe internationale Permettre aux participants d un projet r gional de jouer ult rieurement un r le important dans la r alisation des cours dans leurs pays respectifs par exemple en dirigeant des activit s de recyclage De telles activit s r gionales se sont d roul es aux Antilles en Am rique du Sud et en Asie Dans certains cas cette coop ration r gionale a entra n la mise au point d un sys t me commun d exam
334. gical education vol 6 1972 p 29 40 Ib 5 Students after the trials Journal of biological education vol 6 1972 p 259 266 Klopfer L E Science education in 1991 Pittsburgh University Pa Learning Research and Development Center 1969 Korgan J J Wilson J T Research on objectives for high school biology American biology teacher vol 35 1973 p 151 154 Kormondy E J Commission on Undergraduate Education in the Biological Sciences CUEBS 1963 1972 its history and final report Washington D C CUEBS 1972 Krathwohl D R Bloom B S Masia B B Taxonomy of educa tional objectives the classification of educational goals Handbook II the affective domain New York McKay 1964 Kuhn D J Value systems in life science instruction Science educa tion vol 57 p 343 351 Lawton J R The use of common seeds and garden plants for tea ching internal plant structure in Nigeria Journal of biological education vol 6 1972 p 377 384 Lee T E et al Space resources for teachers including suggestions for classroom activities and laboratory experiments Berke ley California University 1969 Lewis R W General biology needs well defined principles Bio Science vol 23 1973 p 230 233 Lockard J D Guidebook to constructing inexpensive science tea ching equipment Vol 1 Biology Maryland University Col lege Park Science Teaching Center 1972 Mangelsdorf F E ef al
335. habitats simul s celles faisant intervenir les liaisons de la biologie avec les math matiques et les travaux de recher che personnels Ces nouveaux r sultats impr vus et positifs doivent ils devenir les objectifs d une valuation future Kelly 1972 1 Shepherd 1960 a crit un livre sur la lecture efficace en science On y trouve des chapitres sur la lecture des crits scientifiques int r t capacit s n cessaires tapes fondamen tales pour enseigner les savoir faire en lecture sur le diagnos tie de cette capacit de lecture sur la capacit de changer la vitesse de lecture en fonction du but du lecteur et de la nature des documents la capacit de savoir utiliser certaines parties d un livre de savoir trouver et utiliser des sources d information ainsi que de pouvoir manier correctement le vocabulaire scientifique 2 Soyons honn tes si vous voulez envoyer les l ves dehors pour faire de la garde d enfants faites le Envoyez les faire leur exp rience sociale pour apprendre a conduire des d fi l s ou autre chose mais ne jetons pas la confusion dans nos objectifs Fuller 1969 3 Les responsables des curriculums ont souvent des surprises lorsqu ils essaient de savoir si les professeurs qui enseignent un curriculum ont des id es tr s nettes sur ses objectifs voir par exemple Kelly 1972 a 4 Les objectifs du curriculum en cours d exp rimentation sont plus con us comme des hypo
336. haque module un livre guide est mis la dispo sition des tudiants mais la continuit du travail est essen tiellement maintenue par les commentaires donn s par le magn tophone Un aspect important de PATS est l extension qui est faite de l emploi du mat riel vivant facilement acces sible aux tudiants Ce qui permet une int gration com pl te des travaux exp rimentaux et de l information th orique La dur e du travail ind pendant en cabine est variable et laiss e la discr tion de l tudiant elle est en moyenne de quatre heures par semaine pour un module 2 Des sessions en petits groupes rassemblant une dizaine d tudiants et un enseignant une session par semai ne d une dir e d une heure Il s agit de s minaires o sont chang es des id es des questions et leurs r ponses relatives l tude en cabine d un module 93 Influence des nouveaux quipements et moyens techniques d enseignement q 3 Des sessions g n rales regroupant plusieurs centai nes d tudiants et un enseignant r serv es des mises au point g n rales et des synth ses Cette forme d enseignement support e par des media multiples pr sente des avantages certains mais galement un certain nombre d inconv nients Pour les avantages les plus souvent cit s dans la litt rature sont les suivants l L tudiant est autonome et travaille son propre rythme Le syst me permet la r p tition des informa
337. he p dagogique et sans participation des ensei gnants que les curriculums tiennent compte des possibilit s d quipement et de formation des enseignants pour viter un retour l enseignement dogmatique par manque de r alisme Les enseignants devraient tre associ s a tous les sta des de la recherche p dagogique exp rimentation p dago gique et formation des ma tres devraient tre li es pour vi ter les r actions de rejet ou de blocage au moment de la dif fusion de projets pourtant bien con us La recherche p da gogique doit s appuyer sur l innovation des ma tres Il est souhaitable de porter plus d attention l tude concr te de situations de classe l analyse des obstacles Evolution du contenu biologique de l enseignement primaire et du premier cycle secondaire que rencontre la diffusion d un projet aux r actions des ma tres et des l ves devant une innovation Il est souhaitable de r diger les plans d tude sous forme d objectifs pour assurer la flexibilit impliqu e par la m thode de d couverte pour permettre l adaptation au milieu et faciliter l interdisciplinarit Les objectifs d atti tude ne doivent pas se limiter une d claration de bonnes intentions Il est n cessaire de mieux exprimer les objectifs en fonction du d veloppement de l enfant Il est souhaitable de comparer les diff rents modes d int gration de la biologie aux diff rents niveaux pour que l int
338. hief Education Officer Ministry of Education Private Bag 005 Gaborone Botswana 176 Malawi Ministry of Education Private Bag 328 Lilongwe 3 Malawi 177 Man Koo L Director Education Research Institute Choong chung Namdo Province Tea Jeon Chungchung Namdo Korea 178 Marklund S Retrospects and prospects in teacher training research Stockholm Research and Development Bureau Swedish National Board of Education 1973 179 Medd David School design Responding to change Trends in education 31 juillet 1973 p 26 30 180 Meyer G R Anatomy of a minicourse ERA Journal of the Educational Resources Association of N S W vol 1 n 3 juin 1975 p 15 26 181 Development of a checklist of inservice activities for primary and secondary teachers in Australian schools C A T Educa tion Monograph No 8 Sydney Centre for Advancement of Teaching in Macquarie University 1974 182 Macquarie University establishes a centre for advance ment of teaching Education news vol 11 n 4 ao t 1967 p 3 5 183 Project on biology teaching in India Unesco news Cam berra City The Australian National Advisory Committee for Unesco vol 20 n 5 septembre 1969 p 3 7 184 Problems in the summative evaluation of experimental science curricula in developing countries Dans Tisher R P ed The Australian Science Education Research Associa tion 1971 p 119 134 185
339. iants du Soche Hill College de l Universit du Malawi pr sentent une le on de 10 ou 15 minutes leurs conseillers ou leurs camarades ceux ci se s parent en deux groupes un groupe d observa teurs et une classe de simulation puis les observateurs et le conseiller p dagogique font la critique de la le on 154 M me si cette m thode ne permet pas d enregistrer tous les v nements de l activit p dagogique elle a n anmoins le m rite de se centrer sur l am lioration de savoir faire donn s 3 Pour tenir compte des diff rences entre les tudiants on essaie de varier les techniques d enseignement en fonction des individus et des groupes en adaptant les mat riels et les modalit s aux besoins des individus 124 par exemple syst me audio tutoriel enseignement programm et ensemble de mat riel de formation usages multiples Depuis plusieurs ann es on constate que les programmes de formation des ma tres prennent davantage en consid ra tion les diff rences individuelles relatives aux connaissan ces acquises et la vitesse d apprentissage en donnant aux tudiants la possibilit d avancer leur propre rythme A cet effet l une des premi res techniques employ es a t l enseignement programm On s est r cemment rendu compte que celle ci r pondait aux diff rences dans la vitesse d apprentissage mais qu elle ne tenait pas compte des pr f rences l gard du
340. iatis grande chelle peut donc tre consid r comme une r ussite L envoi de nombreuses mis sions en Alg rie par des pays dont le d veloppement agricole est command par la possibilit de former en grand nombre des cadres efficaces sur le terrain est aussi un t moignage en faveur de l efficacit de ce type de formation Dans les pays ow les structures ducatives sont tr s d velopp es la radiodiffusion et la t l vision constituent une forme d appoint l enseignement normal Mais dans ceux o un enseignement classique ne permet pas par une insuffi sance de moyens de r pondre certains imp ratifs de formation l emploi de la radiodiffusion et de la t l vision se r v le un outil efficace Influence des nouveaux quipements et moyens techniques d enseignement L enseignement de la biologie assist par ordinateur Sous le nom d enseignement assist par ordinateur compu ter assisted instruction ou CAT s est d velopp e vers la fin des ann es soixante aux Etats Unis et plus modestement en Europe une discipline aux orientations diverses qui ouvre un champ immense aux recherches et aux applications p dagogiques Parmi les disciplines scientifiques l enseigne ment des math matiques surtout mais aussi celui de la physique et de la biologie ont donn lieu des exp riences d enseignement utilisant les possibilit s de l ordinateur Des programmes ont t mis au point et sont devenus op ra
341. iculier ceux relatifs la biologie humaine Si l on n a pas correctement pr vu le type de change ment int ressant l enseignement de la biologie on a au moins pr vu que le changement devait intervenir et il con vient d en tirer les cons quences La premi re est de se montrer plus prudent dans la pr vision de la nature de chan gements futurs la seconde concerne la n cessit d tablir des syst mes efficaces permettant de suivre les changements scientifiques et sociaux et de diffuser rapidement l infor mation aux responsables de la r novation des programmes y compris les enseignants si l on veut que l enseignement de la biologie volue en phase avec ces changements Il convient d ajouter deux mises en garde Il ne faudrait pas croire que la vitesse du progr s scientifique ne s acc l rera pas l avenir en se fondant sur le fait qu elle a t moins grande durant les quinze derni res ann es qu on ne pouvait s y attendre En fait la recherche en biologie a encore des d couvertes consid rables faire notamment dans les domaines de la reproduction du d veloppement de la bio logie mol culaire du comportement de l cologie et de la biotechnologie Il est alors n cessaire de faire de temps autre le point des connaissances scientifiques pour avoir un enseignement adapt aux probl mes du moment Par exemple durant les deux derni res d cennies on a eu ten dance r duire l imp
342. ie particuli re mais qu on associe facile ment dans le programme scolaire en un seul domaine La biologie congue comme l tude de la vie est elle un th me d tude englobant un ventail de sujets comme les sciences physiques et humaines en m me temps que certains aspects des humanit s qui ne sont pas n cessairement associ s pour constituer un tout coh rent mais qui peuvent tre reli s dans un vaste champ de la connaissance Une distinction doit tre faite entre les sujets faisant partie de l enseignement de la biologie et ceux qui le soutiennent La chimie et les math matiques sont des exemples de scien ces supports les sciences physiques interviennent en fait assez peu dans l enseignement scolaire de la biologie Doit on traiter ces domaines s par ment ou les ins rer dans un cours de biologie Un plus grand degr de coordination serait tr s pr cieux cet gard Toutefois il n est pas simple de s assurer que les tudes de sujets communs plusieurs domaines de la connaissance co ncident avec l emploi du temps des l ves La biologie l cole doit tre consid r e comme le champ de la connaissance d taill e du monde vivant y compris les tres humains Elle doit tre en rapport avec les besoins de la soci t et des individus et elle devrait mettre en vidence la fragilit de la biosph re Pour satisfaire aux cons quences d une telle d finition l enseignement de la biologie d
343. ie place L avenir de la biologie se limite t il celui de la biolo gie mol culaire Tient il une sp cialisation croissante des sp cialistes qui tudient seulement des fractions minuscules de la nature vivante D pend il du d veloppement d un appareillage de laboratoire de plus en plus raffin et compliqu qui sera bient t tellement co teux qu il faudra le grouper dans des instituts internationaux de recherche La biologie sera t elle de plus en plus une question de puri fication et de r assemblage de mol cules La biologie sera t elle de plus en plus la science ayant pour objet Escherichia coli le foie du rat blanc et peut tre la chlorelle Y aura t il besoin d autres tres vivants La recherche sur l ultra 16 structure repr sente t elle le point d aboutissement de la recherche biologique Est ce que tout ce qui n est pas ultra structure manque d int r t Non Je disais souvent mes coll gues qui d capitent les rats blancs et homog n isent leurs organes pour isoler certaines particules Mais vous jetez le meilleur de l animal la t te avec le cerveau et ses milliards de synapses et de voies nerveuses et les pattes avec les orteils M me la queue repr sente un probl me formi dable vous pouvez reconstruire un ribosome en m lan geant un grand nombre de mol cules mais vous ne savez pas refaire un cerveau ou un orteil de cette fa on Oui la biologie concerne au
344. ience education in the 70 s J Educ Sci Trinidad and Tobago vol 2 n 1 p 26 38 Lawrence S G 1971 Education in a threatened planet the part that science teaching could play The school science review vol 53 n 183 p 269 273 Contribution de la biologie l ducation du grand public MacKay A G 1972 An experiment using television A science bulletin n 18 p 21 25 Maloney M P Ward M P 1973 Ecology Lets hear from the people An objective scale for the measurement of ecologi cal attitudes and knowledge Am Psych vol 28 n 7 p 583 586 Marans R W 1972 Youth and the environment An evaluation of the 1971 Youth Conservation Corpos Michigan University 280 p Meyer G R 1970 Science by radio and television in a developing country Mauritius a case study The Australian science teachers journal vol 16 n 2 p 21 27 Muslim F 1975 Community education programmes for family planning Kuala Lumpur International Planned Parenthood Federation East and South East Asia and Oceania Region Rainbridge J W 1971 Science in primary schools The school science review vol 53 n 183 p 274 283 Ralph M J 1962 Why teach biology Australian science teachers journal vol 8 n 1 p 23 25 Rawson Jones D Salkeld G 1972 Communicating family plan ning International Planned Parenthood Federation Publica tion 195 p Rienow R 1969 Man against his environment
345. ientifique et CENAMEC Centre national pour l am lio ration de l enseignement des sciences et en Am rique centrale GEMEC Groupe d tude pour l am lioration de l enseignement des sciences qui comprend le Honduras le Guatemala et les pays voisins Les associations d enseignants Outre leur collaboration des organisations scientifiques comme le CIUS ou l UISB les biologistes se regroupent dans les nombreuses associations d enseignants scientifiques en particulier au niveau national L Annuaire de l ICASE recense plus de 50 associations et plusieurs autres sont en cours de cr ation On note par ailleurs une nette tendance la constitution d associations r gionales l Association asiatique de l enseignement de la biologie AABE est un exemple mais on trouve des organisations analogues en Afrique et dans les Cara bes Leurs r unions ont contribu une meilleure communication entre les individus et de pr cieuses publications ont t r alis es En Afrique par exemple l Association ghan enne a c l br ses vingt ann es d existence en novembre 1975 en pr sence des repr sen tants de nombreuses associations d enseignants dans le monde Tandis que certaines associations couvrent de larges domaines de l enseignement des sciences d autres ne con cernent que la biologie Quelques unes ont trait deux disciplines comme c est le cas de l Association fran aise des professeurs de biologie et de g
346. iff rentes ont t recherch es Un certain nombre de pays R publique d mocratique allemande URSS etc ont pr f r r duire l importance de l enseignement scientifique biologie comprise au cours des premi res ann es de la scolarit au cours de cette p riode l accent est mis sur la ma trise de la langue et le d veloppe ment de la pens e logique par les math matiques Une initia tion biologique informelle peut cependant avoir lieu partir destravaux de jardinage etla prise de responsabilit d levages Dans d autres projets au contraire on a d velopp un enseignement de la biologie qui s appuie sur les donn es de la psychologie de l enfant pour acc l rer la maturation affective et intellectuelle des l ves Non seulement une premi re approche du vivant est n cessaire pour assurer l quilibre psy chologique des enfants du milieu urbain et pour rendre intel ligibles les pratiques d hygi ne enseign es l cole mais l int gration effective des activit s scientifiques dans la formation g n rale permet d viter les causes d chec dues l enseigne ment trop verbal trop loign des int r ts et de l exp rience des enfants Ces projets pr sentent les caract res suivants L accent est mis sur le d veloppement de attitude scientifi que curiosit cr ativit confiance en soi etc et c est sur ce plan que la pens e scientifique de l enfant se rap proche le plus d
347. ifs et syst matiques vers des cours de biologie g n rale comprenant la biologie cellulaire la biologie du d veloppement la g n tique etc La Com mission de l enseignement universitaire en sciences biolo giques CUEBS a r alis une tude sur les besoins dans les programmes biologiques agriculture sant sp cialit s biologiques Les institutions choisies furent les universit s Purdue Stanford de l Etat de Caroline du Nord Raleigh et le College Dartmont Les domaines enseign s dans les quatre institutions sont les suivants en unit s de temps taxinomie 0 0 cologie 0 7 volution 1 1 croissance 1 3 d veloppement 1 4 physiologie g n rale 2 2 repro duction 2 5 morphologie 2 7 g n tique 12 1 biologie cellulaire 15 6 L une des recommandations finales de la publication de la CUEBS Content of core curricula in biology 1967 concernant les programmes centraux tronc commun a trait a la reconnaissance des concepts biologiques fonda mentaux qui comprennent tous les niveaux de la com plexit biologique les rapports entre la structure et la fonc tion la croissance et le d veloppement la nature des ph no m nes h r ditaires le fondement mol culaire des ph no m nes nerg tiques la r gulation des synth ses et du m ta bolisme les relations des organismes entre eux et avec leur milieu le comportement des populations dans l espace et dans le temps en particuli
348. ignant et d autre part l h t rog n it de l ensemble de ces tudiants quant a leurs connaissances de base en bio logie Il fut ensuite tendu a d autres universit s ainsi qu certaines classes du second cycle de l enseignement du second degr Ce type d enseignement parfaitement individualis est bas sur l emploi de media multiples enregistrement sur magn tophone diapositives films 8 mm ou video cassettes livres guides qui apportent chaque tudiant l information scientifique et le guidage pour les activit s pratiques observations travaux de laboratoire et m me exercices sur le terrain La pr sentation de l organisation g n rale d un enseignement par ATS permet de mieux en comprendre les caract ristiques Le cours est fragment programm en une suite de modules ou mini cours d une dur e r duite et corres pondant chacun un th me pr cis Pour chaque module les tudiants participent trois sortes d activit s 1 Un travail ind pendant en cabine audio visuelle une cabine ne peut tre occup e que par un tudiant la fois L quipement de la cabine utilis librement comprend g n ralement un magn tophone avec couteurs qui trans met le cours et le guidage pour l emploi des autres media et pour les exercices pratiques une visionneuse de diapositi ves un projecteur de film 8mm ainsi qu un mat riel d observation et d exp rience Pour c
349. ignement de la biologie Tout d abord il faut des exp riences avec des objets concrets pour laborer les concepts primaires c est dire pour don ner une signification des concepts comme cellule mito chondrie photosynth se tampon cha ne alimentaire et v g tation climatique D s que ces concepts primaires sont pos s avec un certain degr de diff renciation cognitive on peut les utiliser dans de nouvelles combinaisons pour for mer des concepts secondaires par exemple cosyst me volution et m tabolisme Piaget a insist avec raison sur l importance pour les enfants de la r alisation effective d exp riences mais une telle exp rience est n cessaire a tous les niveaux d ge chaque fois que de nouveaux concepts primaires doivent tre acquis Cependant les enfants plus g s exigent une exp rience nettement moins concr te que ceux de l cole l mentaire puisqu ils ont eu auparavant une gamme tendue d exp riences gr ce cela ils peuvent discerner les caract res essentiels des v nements ou des objets n cessaires la r alisation d un concept pri maire I est vrai bien s r que cette sophistication appa rente est parfois irr elle et l on constate alors que des l ves de la fin du secondaire ou des tudiants dans le premier cycle des universit s r ussissent moins bien que des enfants lorsqu on leur donne le mat riel duquel ils doivent tirer le sens des concepts p
350. ilit totale d une valuation finale Aux Philippines les tests crits sont utilis s pour v ri fier les connaissances en biologie sur la nature et les m tho des de la science Ils sont utilis s avec chaque partie du cours sp cialement en vue d un diagnostic De plus on contr le un travail pratique et ventuellement les compo santes affectives telles que l aptitude au commandement la d brouillardise et des dispositions pour les activit s biolo giques Au niveau universitaire l accent est mis sur la r so lution de probl mes Bien que des syst mes internes d unit s de valeur un peu analogues ce qu on trouve aux Etats Unis fonction nent au Japon les exigences des services de l ducation imposent une large uniformit La comp tition est grande pour acc der l enseignement universitaire et les preuves de s lection en vue de cette admission influencent forte ment l enseignementsecondaire L Educational Test Research Institute s est pench attentivement sur ce probl me a la suite de quoi on a remplac les tests largement utilis s depuis 1946 par une combinaison de tests et d preuves types r diger d essais qui mettent en vidence les qualit s d analyse de jugement et de cr ativit ainsi que la connais sance des faits biologiques et des grands principes Probl mes affectant le contr le en biologie L utilisation du contr le L usage des examens publics En g n ral les
351. in s un public scolaire plus vaste et souvent un ge plus pr coce que celui auquel on le conseillait auparavant Il y a sans doute au moins une raison cette simili 56 tude des contenus des nouveaux cours de biologie c est le fait qu on a soulign en biologie les th mes de caract re universel comme cela existe en sciences physiques la struc ture et les propri t s des compos s chimiques la th orie atomique et les lois de la thermodynamique sont universels C est galement vrai pour la photosynth se et la respira tion lorsqu on les examine au niveau biochimique mais m me dans ce cas il ne faut pas sous estimer la grande variation de structure et de fonction des organes responsa bles de ces deux fonctions chez les plantes et les animaux En cologie la variation est encore plus grande d une r gion du globe une autre Mais la diversit des ph nom nes biologiques est reconnue de plus en plus et elle commande une plus grande vari t dans les programmes On a port aussi plus d attention aux besoins des soci t s comme le montre l introduction dans les programmes de sujets relatifs l environnement ainsi qu au souci de relier les enseigne ments la nature du d veloppement social conomique et scientifique d une nation Ainsi la biochimie peut tre utile et int ressante dans les coles d un pays poss dant des industries alimentaires et biochimiques importantes la syst ma
352. in Education Universit de Southampton Royaume Uni Vol HI 1976 Publi en 1977 par l Organisation des Nations Unies pour l ducation la science et la culture 7 place de Fontenoy 75700 Paris Imprim par Duculot ISBN 92 3 201402 5 New trends in biology teaching 92 3 101402 1 Nuevas tendencias en la ense anza de la biologia 92 3 301402 9 Pr face Le d veloppement des changes internationaux d id es et d information joue un r le important dans le programme Unesco d am lioration de l enseignement des sciences tous les niveaux et dans toutes les r gions du monde C est pour favoriser de tels changes que l Unesco a entrepris la publication de la collection L enseignement des sciences fondamentales Trois volumes ou plus sont d j parus pour les math matiques la physique la chimie et la biolo gie Ces ouvrages s adressent tous ceux qui s int ressent la r novation de l enseignement d une discipline particu li re enseignants des universit s et des tablissements de formation des ma tres fonctionnaires des minist res de l ducation professeurs de l enseignement secondaire l ves ma tres membres des comit s d examen inspecteurs de l enseignement associations d enseignants etc Ce volume est le quatri me de la s rie des Tendances nouvelles de l enseignement de la biologie les trois premiers ayant paru en 1967 1969 et 1971 Ces trois volumes ont per
353. intervenir les enseignants impliquent une meilleure r alisa tion des possibilit s de l enseignant et une utilisation plus efficace des ressources p dagogiques et communautaires Elles permettent d tablir et d tendre la collaboration entre les enseignants biologistes et d autres groupes ayant une formation et des int r ts divers Cela peut tre en effet pr cieux lorsqu il s agit d largir la conception qu ont les enseignants de leur travail et d lever leur niveau professionnel Quelques r serves Lorsqu on discute les arguments en faveur des op rations de r novation p dagogique faisant intervenir les enseignants il est important de ne pas ignorer les avantages relatifs du type centre p riph rie En effet ce dernier permet un meilleur usage des comp tences surtout lorsque les ressour ces sont limit es Il est galement plus indiqu lorsqu il Evolution et laboration des nouveaux cours de biologie dans l enseignement secondaire s agit de traiter de th mes qui ne d pendent pas tellement des conditions locales m tabolisme g n tique ce n est pas le cas au contraire des tudes caract ristiques du milieu cologie sant agriculture pour lesquelles il est pr f rable d opter pour le premier mod le Dans le cas des op rations centralis es une valuation et une inspection syst matique sont plus faciles et l on peut arriver une homog n it relative du contenu et du nivea
354. io tutorial system incorporating minicourse and mastery Educational technology vol 12 n 9 septembre 1972 223 Novak J Murray H T Jr The audio tutorial approach to learning 2 d Minneapolis Burgess 1969 224 Wright E R Media audio tutorial system and mini course Purdue University 225 Powell B L Registrar School of Education and Lecturer in Charge of Biology Methods University of Dublin Trinity College Dublin 2 Irlande 226 Power C N A review of current research in science educa tion in Australia The Australian science teachers journal vol 16 n 2 ao t 1970 p 51 55 227 Pradhan S P Dean Institute of Science Tribhuvan Univer sity Kirtipur Katmandu N pal 228 Queensland Department of Education Proposal for inservice science teacher education project Research and Curriculum Branch Departmentof Education Queensland Multigraphi 229 Proposal for pilot environmental inservice program in two areas of Queensland Research and Curriculum Branch Department of Education Queensland Multigraphi 230 Quiroz C A Peru science education and development Communication faite lors de la 2 session la Conf rence annuelle de 1971 de l Association for Science Education sur l enseignement de la science outre mer Multigraphi 231 Teacher s education in Peru 1971 Multigraphi 232 Raat J H Report on First
355. ion Handbook Adelaide Stock Journal Publishers 1975 264 Sutton C R Coordinator Science Teacher Education Pro ject University of Leicester 21 University Road Leicester LE1 7RF Royaume Uni 265 Sutton C R Haysom J T The Science Teacher Education Project The school science review vol 52 n 178 p 7 10 266 Teston J D Innovations in Philippine science teaching The science teacher vol 3 n 7 octobre 1970 p 32 et 33 267 Tewari D D President Indian Association of Teacher Edu cators 461 Mumfordganj Allahabad U P Inde 141 Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie 1268 Thelen L J Lockwood L Inservice training of biology teachers Amhert University of Massachusetts 1975 269 Theobald D Kenya Institute of Education P O Box 30231 Nairobi Kenya 270 Thomas Keith Senior Lecturer in Science Education Edu cation Centre The New University of Ulster Coleraine BT52 1 SA Northern Ireland 271 Thompson A A Efficiency in teacher education Teacher education in new countries vol 12 n 3 f vrier 1972 p 228 238 272 Thompson H Some principles which may be of use in deve loping a rationale for a teacher education program Pr par pour le Development Committee of the School of Education North Ryde Macquarie University School of Education 1974 Multigraphi 273 Thompson Lee International environmental problems
356. ion auxquels les ma tres par ticipent en rapport avec des centres de documentation locaux ou r gionaux En outre il para t tr s utile qu un organisme national se charge de la coordination et de l inspec tion de ces activit s il devrait aussi avoir la possibilit d entreprendre des op rations de r novation p dagogique sur le plan national Les associations professionnelles scien tifiques et celles des enseignants de biologie ont un r le important jouer dans de telles activit s Les commissions responsables de la d finition des objectifs et du contenu de l enseignement de la biologie comprennent rarement des membres comp tents en biologie en p dagogie y compris des ma tres et d autres connaissent les besoins de leur soci t Les pr visions faites dans le pass propos du progr s scientifique et sa vitesse ainsi que de ses cons quences sur l enseignement de la biologie ont t souvent inexactes Il est donc n cessaire de mettre au point des syst mes effi caces permettant de suivre les volutions sur le plan scienti fique et social et pour diffuser rapidement l information aux responsables de l laboration des nouveaux programmes y compris les enseignants La t che de l enseignement de la biologie est actuelle ment plus complexe que dans le pass son domaine s est largement tendu puisqu il comprend non seulement des relations avec les sciences math matiques et physiques mais encore avec
357. ion de connaissances en biologie IV De fa on mettre en relief la tendance rendre quantitatifs les concepts biologiques V De fa on a montrer l volution des connaissances en biologie V De fa on montrer les liens entre la biologie et d autres sciences fondamentales IV En faisant r f rence particuli rement a la flore et la faune du pays Il En faisant r f rence aux recherches en biologie r alis es dans le pays m me II En se r f rant tout sp cialement l homme III Les diff rents points voqu s ci dessus doivent servir apprendre les faits et aspects biologiques des th mes suivants de biologie sociale et appliqu e Alimentation et situation alimentaire dans le pays III Situation alimentaire mondiale IV Sant et assainissement IV Climat habillement et construction dans le pays V Modification de l environnement r sultant de l activit humaine III Croissance d mographique dans le pays III Croissance d mographique dans le monde IV Plans de d veloppement nationaux IV Comportement des groupes humains V Guerre et paix V Exp rience artistique V Au cours de l acquisition des connaissances recens es ci dessus 1 2 3 il faut d velopper les savoir faire intellectuels suivants Savoir lire des donn es biologiques pr sent es sous forme de tableaux diagrammes et graphiques IT Savoir pr senter des donn es biologiques so
358. ion de la biologie et de la p dagogie dans tout programme de formation des mai tres On constate d ailleurs de par le monde une tendance g n rale favorable un mode de formation parall le o la formation p dagogique est donn e en m me temps que la formation acad mique dans la discipline au lieu de la r ser ver pour la fin des tudes mode successif ou cons cutif cela contribue resserrer les liens entre les aspects acad miques et professionnels de la formation des enseignants Si le mode parall le para t gagner du terrain on assiste aussi une r vision des programmes de type cons cutif et l on ne sait pas lequel des deux types de formation sera finalement consid r comme le plus efficace C est pour quoi il est recommand de lancer des recherches pour tu dier et tablir l efficacit relative de ces deux modes de for mation des maitres en biologie Au niveau de la formation initiale l int gration de la biologie de la m thodologie et de la p dagogie g n rale peut tre r alis e de plusieurs mani res L id al serait peut tre d avoir un corps enseignant sp cialement form de mani re que la m me personne puisse couvrir ces trois aspects Un compromis consisterait mettre au point un enseignement en groupe dont les membres seraient des biologistes et des p dagogues avec le souci d une coop ra tion troite visant r aliser des objectifs d termin s dans le m me milieu
359. ion et de recy clage ont favoris une formation tourn e vers la production de mat riel imprim et d autres moyens d enseignement Cette tendance s est acc l r e dans la mesure o les ensei gnants ont particip l laboration des programmes au cours de stages L Institut p dagogique de Singapour donne le samedi des conf rences et un enseignement sur le terrain relatif l ducation en environnement corps enseignant et tudiants travaillent ensemble la production de mat riel destin illustrer ces tudes sur le milieu la fois pour la formation et le recyclage des ma tres 313 L Universit de Leeds au Royaume Uni exige de tous les l ves ma tres en biologie de satisfaire 3 unit s m thodologiques qui pour la plupart concernent la r alisation de mat riel par exemple les tudiants fabriquent des mod les ou des tableaux organisent un cours sur le terrain ou encore la borent un programme lin aire sur un th me biologique 158 Des s minaires patronn s par le Newark School District Etats Unis ont form des enseignants l labora tion de leurs propres minicours et ensembles audio tuto riels 26 Le Jersey City State College Etats Unis exige de tout tudiant se destinant l enseignement des sciences l cole primaire de r aliser une bo te de mat riel utili sant diff rents moyens audio visuels sur un sujet d termin Certains des l ments de
360. ion scolaire Ce syst me pr sente tout de m me des incon v nients une cole pilote se trouve dans des conditions atypiques en ce sens qu elle est trait e d une mani re parti culi re et qu elle a des ressources suppl mentaires le trans fert de l innovation d une cole pilote une cole normale peut de ce fait pr senter des difficult s Lorsque certaines coles sont choisies comme coles pilotes cela peut retirer d autres coles le go t de l innovation On a en effet cons tat que dans plusieurs pays les coles pilotes avaient ten dance s isoler la transmission de l innovation vers les autres coles devenant alors peu satisfaisante Le r le des activit s p riscolaires La combinaison des op rations de r novation p dagogique avec des activit s p riscolaires repr sente un l ment int ressant dans quelques pays En effet la visite de parcs zoo logiques de jardins botaniques de centres de sant de fer mes de r serves etc ont apport l enseignement de la biologie un l ment pr cieux et tout fait appropri Pour ces activit s p riscolaires les enseignants travaillent avec du personnel appartenant d autres secteurs en vue de fabri quer les quipements n cessaires et d imaginer les activit s des l ves La liaison avec les syst mes d ducation des adultes et des parents peut aussi s av rer utile Les op rations de r novation p dagogique faisant
361. ion subissent elles m mes des chan gements Au fur et mesure qu on souligne dans le monde la responsabilit de l enseignement des questions ont t pos es et des curriculums ont t con us pour y r pondre L efficacit de ces r ponses demande une valuation On 68 peut discuter pour savoir si l valuation doit faire partie du projet lui m me ou venir de l ext rieur avec des arguments dans les deux sens mais plus que jamais il para t inaccep table d introduire des changements pour le seul go t du changement et de pr parer des programmes redondants sans objectifs qui ne peuvent justifier leur valeur que par le seul usage Dans les pays en d veloppement en particulier il est n cessaire de mettre l accent davantage sur les aspects pratiques plut t que th oriques aussi bien pour des r ali sations que pour l valuation Il est assez difficile d intro duire des changements dans les programmes d enseignement et ceux qui sont hostiles de tels changements disent avec raison qu ils ne sont pas justifi s On voit les programmes changer constamment dans les coles mais seule une valua tion critique peut permettre de dire si ces programmes sont modifi s sans pour autant tre n cessairement am lior s Si l valuation est fondamentale il faut faire tr s attention au niveau de l interpr tation des faits on extra pole souvent beaucoup plus que ne le permettrait la situa tion d crite et il fau
362. ions du Second level course du BSCS et l Advanced level du Projet Nuffield Dans les deux cas les intentions des auteurs n taient pas de pr parer les tudiants l universit mais plut t d laborer des enseigne ments approfondis pour le secondaire Young crit ce sujet De toutes fa ons on insiste de plus en plus sur les besoins de ceux qui n iront pas l universit ni dans une institution quelconque d enseignement sup rieur et il est n cessaire d laborer des cours qui soient satisfaisants et intellectuellement stimulants en eux m mes et non plus simplement des passeports pour d autres tudes M me lorsque ces cours n taient pas faits pour des tudiants d sireux de poursuivre des tudes universitaires ils furent largement utilis s cet effet et m me comme des cours prop deutiques dans les universit s Sous l expression cours prop deutiques on enten dra ici les enseignements de biologie donn s durant les pre mi res ann es des tudes universitaires dont le contenu est le m me pour les futurs biologistes et les non biologistes Depuis 1960 l enseignement des sciences a connu des changements importants c est l enseignement secondaire qui a t le plus touch par cette r novation ce qui eut pour cons quence la production de nombreux projets de programmes nouveaux ayant un impact important voir le chapitre L volution et l laboration de nouveaux cours pour
363. ions p dagogiques doit se faire lavenir l chelle internationale elle devra tre de nature diff rente c est dire plus en rapport avec la souverainet des pays et l ind pendance des syst mes nationaux d enseignement Les activit s internationales en mati re de r novation des programmes On peut distinguer deux niveaux d intervention de l acti vit internationale dans la mise au point de nouveaux pro grammes d enseignement de la biologie Le premier repr sente l assistance de personnel tranger dans les projets nationaux c est le cas lorsqu un cours import de l tranger est adapt dans un pays cet effet on envoie toujours du personnel se former l tranger tandis que des consultants viennent d autres nations pour collaborer au travail de mise au point Isra l a par exemple une grande exp rience dans l adaptation de cours de biologie et d autres disciplines A Sri Lanka et en Thailande un proc d analogue a t employ pour mettre au point des cours de biologie nationaux A l autre niveau on rencontre la participation de plu sieurs pays un m me projet C est ainsi que des groupes de pays ont produit des cours ou des quipements qui pour ront aider a la mise au point future des programmes nou veaux dans la r gion concern e Le projet pilote de l Unesco pour l am lioration de l enseignement de la biologie en Afri que tait de cette nature Ce projet se d roula
364. ip s d l ments mobiles et a abandonner la salle de cours Sutton R A A slide tape kit for self teaching situation School science review vol 187 1972 p 376 379 Terrible M Principes de m thodologie pour les classes du 1 cycle Paris Editions de l Ecole 1967 Petit livre sp cialement des tin aux enseignants africains l aide d exemples il est montr qu on peut construire des quipements scientifiques peu co teux avec des mat riaux de r cup ration Wray J Recommended practice for schools relating to the use of living organisms and material of living origin London The English Universities Press 1974 99 volution des movens et des crit res utilis s y e pour contr ler les r sultats des tudiants On peut contr ler les l ves en les coutant en les obser vant en action ou en lisant ce qu ils ont crit Ce contr le dans une discipline comme la biologie diff re des tests hautement sp cifiques utilis s par les cher cheurs et les sp cialistes de psychom trie parce que son but est d valuer les r sultats des l ves pour l apprentissage d un certain nombre de concepts or ceux ci d pendent des conditions d apprentissage du professeur des m thodes d enseignement et du contexte social Avant le contr le proprement dit interviennent g n ralement plusieurs types de classement caract ris s par l attribution aux l ves de notes chiffr es selon une proc dure
365. iques La possibilit pour tous les enfants du cycle secondaire d effectuer des travaux de laboratoire ne devrait elle pas constituer un objectif prioritaire Il faut pr ciser que les exercices pratiques ne se d finissent pas par l quipement du local ou la complexit du mat riel mais par la possibilit effective d observer d exp rimenter de manipuler des instruments indivi duellement ou par petits groupes Dans ce domaine le jardin scolaire peut prolonger la salle de classe comme lieu d exp rimentation La forme des travaux pratiques a beaucoup volu depuis 1950 Ils taient consid r s autrefois comme des applications de la le on et consacr s en grande partie des apprentissages techniques et des dessins d observation des fiches tr s directives limitaient troitement la part d ini tiative de l l ve Dans certains pays les travaux pratiques continuent tre consid r s comme des applications de la le on Mais ils exigent de la part des l ves un effort d ana lyse et de raisonnement logique pour permettre l applica tion des apprentissages des situations nouvelles Cepen dant la g n ralisation de la m thode de d couverte a con duit placer plus souvent les travaux pratiques au d but de l exercice apr s la formulation du probl me Une autono mie r elle est laiss e aux enfants m me lorsqu ils travaillent sur des lots de mat riel sp cialement con us pour r aliser un objectif d
366. iques d valuation Toutes ces consid rations relatives aux qualit s jug es souhaitables pour les enseignants de biologie ont en partie volu pour r pondre aux changements d orientation des programmes scolaires de biologie En effet on insiste davan tage aujourd hui sur des objectifs g n raux d ducation que sur les objectifs en rapport avec les int r ts limit s du bio logiste Ces objectifs mettent l accent par exemple sur les qualit s intellectuelles li es un apprentissage fond sur la d couverte 49 50 87 138 206 262 300 on insiste galement sur les probl mes sociaux concernant l individu ou la communaut nationale tels que l tat sanitaire le d veloppement de la personnalit l agriculture la croissance conomique Des programmes scolaires bien tablis comme le BSCS aux Etats Unis 99 et le programme Nuffield au Royaume Uni 144 ont certainement exerc une influence sur les nouveaux programmes de biologie des coles secon daires existant actuellement en Afrique orientale 187 269 286 en Guyane 149 en Inde 128 183 au Malawi 176 en Malaisie 250 et aux Philippines 117 pour ne citer que quelques pays Certains cours de biologie ont par ailleurs volu vers des programmes plus larges de science int gr e ou d tudes sur l environnement 233 On peut citer titre d exemples le projet d enseignement des sciences d Australie ASEP 234 le programme d enseignem
367. is la pr occupa tion du contenu est beaucoup moins affirm e au niveau l mentaire Mais certains professeurs regrettent que les modules les emp chent de r aliser une exploration libre de leur environnement 3 Certains plans d tude Belgique France pr coni sent une tude par th mes partir de sujets choisis dans le milieu une tr s grande libert est laiss e aux ma tres seuls les objectifs de base et les domaines tudier sont d finis pour viter les recoupements ils r pondent aux exigences de la m thode de d couverte mais leur r ussite suppose deux conditions d une part que les ma tres aient ma tris la p dagogie sur objectifs pour qu ils soient capables d orienter efficacement le travail des enfants d autre part 48 qu ils travaillent en quipe p dagogique car l quipe assure dans ce cas une partie du travail d organisation assur par les auteurs des modules Mode d int gration de la biologie A ce niveau elle est encore enseign e sous forme de science s par e dans un tiers des pays parfois elle constitue la seule discipline ensei gn e en 6 ou 7 ann e Un nombre croissant de pays a adopt un enseigne ment int gr des sciences exp rimentales soit la suite de l introduction des sciences physiques ce niveau soit par un rajeunissement d un cours pratique de sciences g n rales Mais l int gration se limite parfois une coordination des concepts au lieu de
368. is des conceptions divergentes apparaissent selon les pays propos de l utilisation p da gogique des tres vivants pour la formation scientifique des jeunes l ves La relation l ve mat riel vivant qui permet l acquisi tion de connaissances et le d veloppement d un compor tement scientifique n est pas con ue de fa on identique par tous les enseignants Pour les uns consid rant la suite de Piaget que l enfant passe par un certain nombre de stades d acquisition li s une exp rience directe et totalement ind pendante le jeune l ve doit tre mis en pr sence d tres vivants nombreux et vari s sans qu il y ait un ensei gnement proprement dit La pr sence permanente d tres vivants dans la classe doit permettre l l ve d acqu rir directement partir de son exp rience personnelle un cer tain nombre de concepts Pour les autres faisant confiance une p dagogie plus traditionnelle la participation du mai tre sous une forme directive ou non est n cessaire l acquisition d un savoir structur Un enseignement de la biologie doit donc tre pr vu et organis pour les jeunes l ves l activit libre de l l ve bien que n cessaire ne paraissant pas suffisante pour une ducation scientifique coh rente Si les enseignants sont malgr tout unanimes consi d rer que la pr sence d tres vivants dans le cadre de la vie scolaire repr sente un b n fice certain pou
369. iscipline comme la biologie dans les pro grammes scolaires est l objet de beaucoup d attention Plu t t que de placer la biologie un niveau scolaire donn la tendance est de construire une s rie compl te d exp riences chaque niveau depuis le jardin d enfants jusqu l entr e l universit chacune s ajoute celle qui pr c de et l en semble forme un tout ainsi l l ve ne tourne pas en rond autour d une question donn e ann e apr s ann e des niveaux de vocabulaire chaque fois plus lev s 17 Les valuations doivent tenir compte de l exp rience ant rieure des l ves et de leur exposition cumulative au contenu du programme 69 Evaluation et diffusion d un curriculum Diversit des moyens On note une tendance vers l utilisation croissante de la tech nologie de l ducation et des moyens pour apporter le maxi mum d information sensorielle sur des sujets donn s voir le chapitre Influence des nouveaux quipements et des moyens techniques d enseignement sur l enseignement de la biologie Le principal inconv nient de cette utilisation grande chelle des media a t et reste encore le co t et il faut en limiter les abus L usage des media est appropri quand le message qui doit tre transmis l est effectivement plus efficacement gr ce aux films la t l vision l ensei gnement assist par ordinateurs et autres moyens S il n y a pas un gai
370. isir soigneusement les th mes biologiques inclure dans un tel programme de fa on ne pas perdre du temps s int resser des questions non adapt es Cette sug gestion se retrouve dans une tude r alis e en 1973 par Frosch 89 sur les cours de l Universit d Oklahoma il montre que les enseignants du primaire et le corps ensei gnant universitaire n avaient pas du tout la m me opinion sur la nature des concepts biologiques importants inclure dans le programme de formation selon Frosch toujours une bonne partie de la formation du ma tre de l enseigne ment primaire dans le domaine des m thodes p dagogiques devrait peut tre tre report e la phase de la formation continue 119 Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie Dans beaucoup de pays en d veloppement la forma tion des ma tres de l enseignement primaire doit tre plus courte cause des probl mes de co t et de moyens La sco larisation dans le secondaire fait partie de cette formation Dans plusieurs de ces pays l exp rience de l enseignement primaire peut permettre certains enseignants de suivre des programmes de formation ou de recyclage et en cas de succ s d enseigner d autres niveaux du syst me scolaire Un programme assez caract ristique est celui offert par le Minist re de l ducation en Afghanistan 174 l Apr s le niveau scolaire XII les tudiants sont form s pendant un a
371. issance et des attitudes plus satisfaisantes concernant l environnement qu un groupe qui n en avait pas eu Solid 1971 Objectifs issus du programme Il est possible au lieu de r diger des objectifs avant de tra vailler sur le contenu et la m thode du curriculum de le faire pendant la pr paration des mat riels Dans le premier cas les objectifs sont tablis d avance dans le second ils se d gagent du curriculum Ces objectifs mergents ont l inconv nient de ne pas guider la pr paration du cours mais ils ont l avantage de pouvoir tre l image fid le de ses finalit s Le chapitre Evaluation et diffusion d un curricu lum d crit un type d valuation qu on peut relier a la philosophie des objectifs mergents c est l valuation dite sensible dont les partisans proposent de consid rer les objectifs les hypoth ses les batteries de tests les libell s de programmes etc non comme un point de r f rence pour l valuation mais comme des composants qu il convient aussi d valuer L valuation sensible est intrins quement sujette un exc s de subjectivit et contribue un type d analyse plus circonstanciel et moins scientifique Quand on a valu le Nuffield A Level biology curri culum apr s les essais dans les coles de nouveaux objectifs sont apparus Certains des succ s du curriculum n avaient pas t pr vus l avance par exemple les tudes utilisant des
372. istent dans quelques pays et les preuves pratiques dans cinq pays seulement Syst mes soumis l approbation de l autorit centrale Au Royaume Uni la multiplicit des services d examens et celle des programmes ont conduit une diversit dans le style des contr les Pour les l ves qui ne se sp cialiseront pas dans ce domaine par la suite le contr le de biologie la fin de la premi re partie de l enseignement secondaire CSE et O level CGE est un contr le final A ce niveau les preu ves crites comprennent g n ralement de petites questions structur es et de br ves compositions et s orientent progres sivement vers les tests Avec un mode d examen convenable mode III au CSE le contr le interne peut remplacer les examens crits externes mais il existe de s rieux probl mes de pond ration Au niveau du cycle terminal de l enseigne ment secondaire des preuves crites comprennent g n ralement des essais et des probl mes r soudre A ce niveau il existe des preuves pratiques avec une tendance nette vers le contr le cumul Le Nuffield Advanced level examination a fourni un exemple utile d un jeu complet d preuves mettant en uvre toutes sortes de techniques pour les preuves crites et les contr les Contr le d centralis Aux Etats Unis les coles sont responsables des preuves comptant pour l attribution des unit s de valeur internes les preuves sont pr par es loca
373. it des Philippines 116 266 sont aussi de bons exemples Howe 123 a publi une revue compar e des centres p da gogiques en Australie en Scandinavie et au Royaume Uni Les centres d enseignement des sciences du Japon pr sentent un int r t particulier Chacune des 47 pr fec tures a son centre scientifique et en moyenne 10 des enseignants scientifiques des coles de premier et second cycle participent aux s minaires de recyclage chaque ann e Des cours de formation de plusieurs formes sont organis s et ils peuvent comprendre des excursions Ils ne sont pas obligatoires et les enseignants sont d charg s de leur service pour y participer 28 129 196 On tend organiser des centres internationaux sous l gide de l Unesco 288 ou d autres groupements r unis sant plusieurs pays A titre d exemple on peut citer le Cen tre r gional pour l ducation des sciences et des math ma tiques ou RECSAM en Malaisie patronn par l Organisation des ministres de l ducation de l Asie du Sud Est Le RECSAM entreprend la r novation des programmes et dis pose d un programme de formation continue des ensei gnants de biologie de la r gion 220 Les centres scientifiques locaux comme le Lawrence Hall of Science Berkeley en Californie 77 et les unit s ducatives des mus es des zoos et des jardins botani ques 91 jouent aussi un r le important dans le recyclage en permettant une certaine exp rience pra
374. it irrationnel de sugg rer que les tres vivants actuels avaient volu progressivement partir de formes ances trales car cela tait en contradiction non seulement avec l interpr tation litt rale de la Bible mais aussi avec le fait que cela n cessitait trop de changements dans le bref laps de temps coul depuis l an 4004 avant J C date a laquelle la Terre tait suppos e s tre form e Lorsque plusieurs faits ont commenc prouver que le monde tait beaucoup plus vieux des milliards d ann es le concept de cr ation a perdu une bonne partie de sa cr dibilit et maintenant il est irrationnel de pr tendre que des cata strophes cycliques que des mod les catastrophiques expli quent mieux le monde qui nous entoure que des mod les de type volutif Toulmin soutient que la compr hension humaine est fond e sur les concepts que l homme poss de un moment donn de l histoire et que ces concepts vo luent Les concepts comme les individus ont leur his toire et sont tout aussi incapables de r sister aux ravages du temps que les individus On se trouve maintenant au d but d une nouvelle p riode de l histoire des sciences o progressivement les historiens et les philosophes discuteront de facon plus pr cise ce que les scientifiques ont fait ou sont en train de faire Il y aura peut tre moins d ondes de choc lorsque les futurs laur ats des prix Nobel feront conna
375. itions de remplacement d une valuation intuitive de performances non cognitives par des objectifs et une liste de contr le L emploi d une chelle de Likent pour obtenir un score num rique est indiqu Sweat J An individualized course in college biology The American biology teacher mars 1974 p 156 160 Le format la struc 114 ture modulaire et le contenu du cours sont reli s aux proble mes particuliers du contr le d un apprentissage individualis On donne les techniques de contr le employ es dans les cours Tamir P The practical mode distinct mode of performance in biology Journal of biological education vol 6 juin 1972 p 175 182 Pr sentation des l ments des trois diff rents modes de performance en biologie analytique constructif et pratique On y trouve un test de laboratoire destin contr ler des savoir faire qui ne peuvent pas tre mesur s par des tests crits The role of oral examinations in biology The school science review vol 54 septembre 1972 p 162 165 On encourage l emploi de l examen oral en liaison avec d autres formes de contr le On donne les r sultats d essais dans lesquels les performances l oral sont compar es avec d autres mesures Thompson J Saltzman K Griffith G Joko R Samples R Behavioural objectives The paper tiger of accountability The American biology teacher mai 1973 p 119 120 Divers arguments l encontre de l e
376. itt raires et les l ves auront une vision encore plus int gr e du monde gr ce la combinaison de ce qui tait dans le pass des disciplines distinctes Ces tapes de l int gration n cessitent une valuation constante pour s assurer qu ils vont bien dans le sens d une contribution commune et non d une d gradation Les minorit s et les femmes Un programme doit profiter tous les secteurs d une popu lation Cela consiste dans une grande mesure faire dispa ra tre les st r otypes qui montrent les femmes et les mino rit s dans des activit s qui les figent dans leur position au sein de la soci t 22 En Inde on commence maintenant publier des documents d enseignement dans les langues nationales on donne un enseignement bilingue dans un certain nombre de pays comme le Canada o les langues sont l anglais et le fran ais et les Etats Unis o l on a donn une plus grande importance l espagnol pour satis faire les besoins des tudiants hispanophones Les docu ments doivent refl ter les besoins de toutes les minorit s culturelles ou ethniques Le r le des femmes est diff rent dans un certain nombre de pays selon les coutumes locales et les traditions mais souvent l on commence donner aux femmes un r le de plus en plus grand dans la soci t Les documents des curriculums montrent aussi maintenant la symbiose compl te qui existe entre des individus mascu lins et f minins dans
377. iveaux dans tous les types d enseignement cependant je ne m occuperai ici que de deux points que j ai choisis parce qu ils sont de ceux o l enseigne ment de la biologie doit jouer un r le pr dominant Je parlerai tout d abord de l environnement un sujet qui nous concerne tous o le biologiste doit apporter une contribution particuli re mais o les biologistes et les pseudobiologistes racontent souvent des absurdit s dan gereuses Mon second point sera l alimentation les besoins de l humanit et une production alimentaire suffisante constituent manifestement un probl me avec lequel chacun sur terre se trouvera dans l avenir confront Le titre que j ai choisi V rit s et enthousiasme dans l enseignement de la biologie appelle peut tre quelques commentaires Tout le monde sait ce qu on entend par v rit et tout le monde pense que c est une bonne chose N anmoins il peut tre difficile d arriver la v rit absolue et le plus difficile de tout est peut tre de faire la diff rence entre v rit et expression d opinion Dans l enseignement nous d clarons tous enseigner la v rit plut t que l erreur mais y parvenons nous toujours Quand nous mettons en avant nos propres id es plut t qu une description des faits le disons nous toujours clairement Cela a t il de Vimportance Le mot enthousiasme a une origine plus douteuse Autrefois il signifiait poss d par un
378. iversit bien connus Pourtant bien que la pollution soit un probl me s rieux on peut d montrer que dans la plupart des grands pays industriels on a mis fin aux abus les plus graves au cours de ces derni res ann es et que la plupart des citadins respirent un air plus pur que leurs parents et grands parents Il y a encore des cas s rieux de nouveaux quipements industriels pourraient avoir des effets n fastes grande chelle et manifestement il faut tre vigilant mais des d clarations erron es propos de notre environnement d clarations dont chacun peut constater facilement le carac t re faux peuvent emp cher dans une large mesure la r a lisation de nouveaux perfectionnements Il est peut tre possible de pardonner la presse sa fa on de traiter ce sujet la v rit est g n ralement moins excitante que la fiction Un gros titre avec l air de la ville est un peu moins pollu a moins de chances de faire ven dre le journal que celui qui proclame un millier de citoyens asphyxi s m me s il s av re difficile de prouver les d tails de cet holocauste Malheureusement nous aimons tous les histoires sensation Quoi qu il en soit le danger vient du faux expert Dans le domaine de l environnement nous avons de nom breux cologistes consciencieux et travailleurs qui essaient 19 Kenneth Mellanby vraiment d tudier la situation et de faire tout ce qu ils peu vent pour l am li
379. iversity of London 1974 294 University of Stellenbosch Crash course for biology teachers 1974 Multigraphi 295 University of West Indies Teachers College Science Curricu lum Eastern Caribbean RLA 142 Barbados University of West Indies 296 Van der Cingel N A University of Groningen Pays Bas 297 Van der Linden A Postbus 1034 Arnhem Pays Bas 298 Verma S K Individualization through learning activity pac kages Journal of education Sixth series vol 2 n 3 prin temps 1975 p 7 12 299 Wailes J R History and development of national science foundation elementary institutes 1959 1967 ERIC Doc ED 027230 300 Walker J Director of Education Natal Education Depart ment Private Bag 9044 Pietermaritzburg 3201 Afrique du Sud 301 Ward J A Cronin B The effective use of educational tele vision for instruction of college freshmen in introductory biology the training of personnel and the affect upon stu dents ERIC Doc ED 079974 302 Wartiovaara K Secretary for Cultural Affairs Department of International Relations Ministry of Education Helsinki Finlande 303 Wassen Gunnar Associate Professor N Parkvagen i 752 45 Uppsala Su de 304 Watkins R ed In service training structure and content London Ward Lock Educational 1973 305 Watson J Malcolm Ministry of Education Addis Ababa Ethiopie 306 Western Curriculum Project on Canada Stu
380. l acc s cette derni re sont rarement des facteurs limitants mais ce peut tre la r ceptivit la m moire et l application Une partie seulement de la population semble r cep tive avec un cart important en faveur de la classe moyenne tandis que le niveau de m morisation reste faible et les atti tudes du public r sistantes au changement Dans les pays o l analphab tisme subsiste le probl me de l acc s l information vient se superposer tous ceux qui r sultent du fait que l information n est pas disponible Dans les deux cas le r sultat est une compr hension tr s limit e de la science et des scientifiques par le grand public au point que l efficacit de la politique scientifique ne peut manquer d tre restreinte et dans certains domaines comme les utilisations de l nergie l am nagement de l en vironnement les aspects de sant individuelle et publique de telles limitations peuvent avoir des cons quences impor tantes et co teuses Dans les cas o les niveaux d ducation formelle en biologie sont insuffisants pour permettre au public de com prendre pleinement les principes et les pratiques de la science les m thodes efficaces d ducation non formelle et informelle prennent une importance accrue Pour le moment l effica cit de telles m thodes est incertaine Sandman 1974 et Linke cit s par Emmelin 1977 arrivent tous deux a la m me conclusion l efficacit des media e
381. l aide de croisements simul s de drosophi les Bitzer 1974 Les croisements entre drosophiles sau vages et leurs divers mutants sont laiss s l initiative de l tudiant Les produits obtenus apparaissent sur cran cathodique sous forme d images construites par la machine ainsi que les r sultats quantitatifs bruts Un tr s grand nom bre de croisements sont possibles des plus l mentaires aux plus complexes Les r sultats figur s et num riques ces derniers pouvant d ailleurs varier si l on r p te la m me exp rience sont le d part d un travail actif d exploitation statistique et d interpr tation de donn es brutes comme cela est le cas dans une situation de recherche r elle La simulation qui exige un travail de programmation tr s pouss est sans doute dans l tat actuel des recherches la forme d enseignement qui permet d atteindre des objec tifs m thodologiques inaccessibles par d autres moyens techniques d enseignement Sans tenir compte des investissements et du co t de l entretien et du fonctionnement des appareils qui sont encore tr s lev s doit on penser tendre l emploi de Vordinateur aux d pens des autres m thodes d enseignement de la biologie Pour de nombreux enseignants il en r sul terait un dess chement un appauvrissement et une sch ma tisation de la pens e ainsi que le risque de devoir r duire tous les ph nom nes biologiques un ensemble de notions tr
382. l analyse de la situa tion Proposer des formes de coop ration pour r soudre ces probl mes et faire face aux d fis existant dans ce domaine Elaborer une bibliographie s lective l intention de ceux qui souhaitent enrichir leurs connaissances Chaque auteur ne devait pas se contenter d crire un article qui s ajouterait la volumineuse bibliographie concernant l enseignement de la biologie mais plut t s efforcer de pr il Introduction senter une analyse approfondie et un r sum de la biblio graphie actuelle ainsi que les tendances caract risant le sujet trait Ces documents furent examin s et discut s par des groupes de travail durant le congr s en pr sence de leurs auteurs Outre une r vision du contenu de chaque document relatif au niveau de l enseignement primaire secondaire universitaire au type d enseignement formel ou non au sujet pr cis objectifs m thodes valuation etc dans le domaine envisag les groupes de travail ont apport aux diff rents auteurs des informations pr cieuses sur la situa tion dans le monde et permis alors une approche plus inter nationale des probl mes Les discussions ont en outre d bouch sur des recommandations et des propositions d action dans les divers domaines examin s Les documents r vis s furent ensuite dit s en tenant compte de la n cessit soulign e par la Commission d ensei gnement de l UISB et par l Unesco d a
383. l autre des nombreuses variables Il faut consid rer un bon cours comme un bon outil dans les mains d un bon ouvrier Un vieux proverbe dit que les mauvais ouvriers se plaignent de leurs outils Souvent on a chang les programmes l o une analyse de la situation aurait montr que le programme tait bon mais que c taient d autres facteurs plus importants qui conduisaient a de mau vais r sultats Aucun curriculum aussi bon soit il ne peut r soudre tous les probl mes de l enseignement 13 mais tous les efforts doivent tre faits pour arriver au meilleur curricu lum possible de facon que lesautresvariables qui interviennent dans l enseignement puissent tre isol es et examin es Si les examens sont les instruments qui permettent de savoir dans quelle mesure les objectifs d un curriculum ont t atteints il faut bien videmment que les examens tien nent compte des objectifs en cause Pour cela il est n ces saire de pr parer un expos d taill des capacit s et des connaissances exig es par les objectifs Klinchmann donne les r sultats d une telle analyse d preuve dans laquelle les capacit s cognitives n cessaires une compr hension des sciences biologiques ont t regrou p es autour des quatre points suivants Rappel des connaissances acquises ant rieurement Application des connaissances de nouvelles situations Utilisation des savoir faire impliqu s dans la compr hensio
384. l enseignement secondaire de la biologie Il est cependant impossible de modifier une partie du syst me ducatif sans que les autres niveaux en soient affect s De fait l enseignement universitaire fut atteint galement par des vagues de changement mais de force moindre et les effets furent moins perceptibles D autre part les mouvements propres au syst me uni versitaire ont conduit des remises en cause puis des changements de l organisation de l enseignement Leurs 143 Evolution et probl mes relatifs l laboration des cours prop deutiques de biologie effets se font encore aujourd hui sentir dans la r novation p dagogique au niveau universitaire Le d veloppement du syst me ducatif et les aspira tions croissantes pour l ducation ont modifi la composi tion des effectifs entrant l universit Le r le croissant de la participation des tudiants aux discussions sur la politi que universitaire dans certains pays et les progr s techniques furent selon Trent et Cohen 1975 les forces motrices du changement de la forme et du contenu de l enseignement universitaire au cours des ann es soixante Actuellement le d bat sur les finalit s et le r le de l universit reste ouvert elle se trouve partag e entre un d veloppement autonome et l int gration au reste du syst me ducatif entre la qualit et la quantit entre l enseignement et la recherche entre l enseignement g
385. l existence n a pas t per ue est inefficace Les t ches d valuation doivent s attacher aux capacit s r soudre les probl mes et mesurer jusqu quel point des probl mes vari s sont per us apr s que les l ves aient t soumis un curriculum con u pour d velopper ces capacit s et cette sensibilisation Ensuite on peut faire des valuations compar es de curriculums pour reconna tre celui qui est le plus efficace pour pr parer les citoyens d une r gion donn e compren dre leurs probl mes biologiques et leur trouver des solutions Evaluation de r flexion Beaucoup consid rent cette valuation de r flexion comme le d but de l valuation formative mais d autres l en s pa rent 7 On peut dire que l valuation de r flexion est une activit pr liminaire qui consiste passer tr s t t au crible les l ments du curriculum pour voir s ils conviennent ou non Cette valuation de r flexion est subjective car elle fait intervenir souvent une pens e intuitive qui peut servir purer des d finitions et affiner les crit res qui permet tent de d cider ce qui sera inclus ou non dans un curricu lum donn Pour appliquer ces techniques de r flexion il peut tre commode d utiliser une liste de contr le ou une chelle de valeurs En d gageant les questions cruciales qui se posent propos de diff rentes composantes du curricu lum et avec un effort de r flexion qui tie
386. l culaires r alisent que toute l histoire ne se r su me pas un assemblage d acides amin s en prot ines ou de mol cules en membrane Ils r alisent que l arrangement des cellules en structures complexes en cerveaux en mains et en organismes complets est un probl me colossal et stimu lant C est pourquoi ils viendront rejoindre les biologistes traditionnels c est un autre exemple de cet int ressant contre courant en biologie L organisme a le droit d exister et d tre tudi dans toute sa complexit Les travaux de Sidney Brenner sur l isolement de diff rents mutants de n matodes ayant des anomalies de comportement consti tuent un exemple il fait une carte des neurones et de leurs connexions l chelle des ultrastructures pour lucider le contr le g n tique de la morphogen se du syst me nerveux et partir de l le contr le g n tique du comportement L int r t manifest par Crick pour la nature et le mode d action des vieux gradients embryonnaires et le concept plus r cent d information de position constituent un autre exemple On peut dire aussi que l ensemble des activit s qu on appelle la neurobiologie est le reflet de cet int r t accru pour la complexit des organismes chez les biologistes mol culaires qui y travaillent au c t d lectrophysiologis tes de sp cialistes des ultrastructures d anatomistes de psychophysiologistes et de sp cialistes de physiologie com p
387. la structure g n rale en fonc tion des besoins Ces structures nouvelles ont une caract ristique essen tielle une tr s grande souplesse qui rend possible tout moment leur adaptation de nouvelles exigences p dagogi ques et cr e ainsi les conditions mat rielles favorables aux activit s autonomes des l ves Une excellente illustration de ces structures ouvertes est donn e par un certain nombre de publications comme Facilities for secondary school science teaching Evolving patterns in facilities and programs de Novak 1972 Pro positions relatives l architecture des salles de sciences naturelles de Giordan Planning in the science center de Harding et al The design of biology laboratories for Asian second level schools de Sharma et al etc Ces installations modernes parfois luxueuses peuvent para tre inaccessibles aux possibilit s budg taires de nom breux pays Cela est exact mais il n en demeure pas moins vrai que des locaux m me modestes s ils sont con us pour ne pas figer l enseignement dans une forme traditionnelle se r v leront terme d une efficacit bien sup rieure celle d installations plus co teuses mais rigides qui interdisent ou limitent l innovation p dagogique Les enseignants pratiquant une p dagogie o l auto nomie de l l ve est privil gi e sont unanimes consid rer que des structures ouvertes flexibles constituent une con dition pr alable l ef
388. lan te et de la vie sur la terre La vari t de la vie sa nature son extension et son volution Morpholo gie animale et v g tale L volution des Primates et de l homme en particulier Echelle de temps 20 Structure du corps humain et fonction Reproduction d ve loppement croissance et s nescence Les lois du compor tement 20 Les types d hommes vari t s de l animal humain G n tique et g n tique humaine Facteurs h r ditaires et facteurs de milieu leurs interactions 10 Le concept d cosyst me l volution des cosyst mes L vo lution de l humanit chasse cueillette agriculture phase industrielle Gestion des cosyst mes au XXe si cle Le vaisseau de l espace terre 25 Biologie des populations croissance des populations M de cine sociale son d veloppement et ses implications 10 Biologie contemporaine probl mes actuels et probl mes pr visibles pour l avenir concernant l agriculture les p ches et la m decine Le r le du scientifique en utilisant des exemples sp cifiques Sciences pures appliqu es et sociales L ducation permanente en science 15 w Cours minimal un semestre au niveau universitaire 1er cycle Pas de connaissances ant rieures autres que celles donn s en L esp ce humaine et sa culture son volution et sa diversit Les lois de Mendel et l homme Diff rences entre les races et entre les sexes 20 Reproduction humaine
389. lasse laquelle appartient le l zard en est un Les objectifs de comportement se traduisent par des verbes d crivant l activit attendue de l l ve par exemple il prend des notes il expose il met au point le microscope il trace un graphique etc Le Nuffield A Level Biology Project utilise les objec tifs de comportement consign s dans le tableau 4 pour va luer les r sultats finaux des l ves Kelly 1971 On les a appel s les syst mes de comportement Les objectifs de comportement sont aussi devenus plus populaires dans les cas o dans un syst me scolaire le mat riel du m me programme d enseignement a un grand nombre d utilisateurs et qu on d sire avoir dans des limites raisonnables un niveau commun pour l ensemble du sys t me Ils sont utilis s par exemple dans le Comprehensive Monitoring Program CAM dans le Sequoia Union High School District Californie et le Human sciences du BSCS pour l cole moyenne On a aussi formul des objectifs de comportement pour des cours de biologie dans les premiers cycles univer sitaires Creager 1973 et pour la formation des ma tres Tableau 4 Syst mes de comportement dans le Nuffield A Level Biology Project hension des relations SAO gt Rappeler un ensemble de connaissances biologiques dans lequel il faudra faire un choix entre diff rentes id es et montrer une compr R diger des projets de re
390. le mais ils pensaient tre incapables de poursui vre leur analyse au niveau mol culaire Comme beaucoup d autres biologistes ils se sentent tenus l cart p rim s superflus lorsqu ils essaient de faire quelque chose en bio 15 Tryggve Gustavsson chimie et s ils r ussissent ils auront encore l impression de ne plus se pr occuper des organismes entiers Il y a aussi des raisons techniques ce sentiment d isolement une condition pr alable de l norme progr s biologique fut l invention rapide et le perfectionnement des instruments scientifiques Le passage de la grossi re colonne chromatographie de Tswett au chromatographe en phase gazeuse moderne ou la chromatographie en couches min ces et l analyseur de la s quence d acides amin s est impressionnant On peut maintenant fractionner les ph ro mones s cr t es par les quelques glandes d une abeille et d terminer rapidement la s quence des acides amin s sur un chantillon minuscule de prot ines Certains de ces outils sont faciles manier pour un profane et c est une rai son d tre optimiste mais dans la majorit des cas on peut dire en exag rant un peu que le biologiste traditionnel est peu adroit pour utiliser ces outils Il lui faut un technicien bien form ses c t s Sans doute le microscope lectronique et balayage repr sente t il une exception puisque de nombreux biolo gistes traditionnels l utilisent Mais pour all
391. le de l ducation du public apr s l ge l gal de la scolarit obliga toire Les membres de cette profession pourraient coop rer avec les journalistes scientifiques par exemple Leur for mation de base et leurs aptitudes seraient les m mes que pour les professeurs appartenant au syst me traditionnel mais il leur faudrait recevoir une formation particuli re dans les techniques de communication de masse Il faudrait disposer de banques de documentation nationales et r gio nales et tablir un r seau administratif ad quat un certain degr l Open University au Royaume Uni les radiophonic schools en Am rique latine et l Uni versity without walls aux Etats Unis pr figurent de telles r alisations C est un dessein long terme qui exige de grandes d penses d nergie humaine et qui ne sera pas bon march mettre en uvre Mais il ne semble pas qu on puisse chapper la conclusion que la curiosit et l engage ment individuels sont sans doute la m thode la plus efficace long terme pour promouvoir l ducation du public Une fois encore les organisations de planning familial ont montr la voie et la notion d agents bien form s travaillant sur le terrain reste la cheville ouvri re de nombreux pro grammes d ducation communautaire une formation m diocre de tels agents conduit in vitablement de mauvais r sultats voir par exemple Cernada 1970 Le point essentiel est que si les buts et le conte
392. le recyclage des professeurs de biologie 72 Educational Testing Service Programs of continuing educa tion Princeton N J Educational Testing Service 1975 73 Elton L A S Teaching criteria for promotion AUT bulle tin 39 juin 1971 p 6 7 74 Englehardt D Planning the teaching environment secon dary science facilities ERIC Doc ED 045397 1970 75 English Fenwick The differential staff education s techno structure The educational technology reviews Series number four Teacher education and educational technology p 18 21 Englewood Cliffs Educational Technology Publications 1973 76 ERIC Clearinghouse for Junior Colleges Community college teacher preparation Warrenton Va University of Califor nia 1974 77 Fairwell Kay Editor of Publications Lawrence Hall of Science University of California Berkeley CA 94720 Etats Unis d Am rique Voir aussi OBIS newsletter n 1 hiver 1974 n 2 automne 1974 n 3 hiver 1975 et pam phlet OBIS Community Group Leaders Conference Regents of the University of California Lawrence Hall of Science Berkeley 1974 78 Faure E et al Apprendre tre Paris Unesco 1972 79 Fenner Peter Acting Dean Governors State University College of Environmental and Applied Sciences Park Forest South IL 60466 Etats Unis d Am rique Voir aussi Col lege of Environmental and Applied Sciences Curriculum handbook 1975 Park Forest South I
393. lement ou obtenues de sour ces commerciales On a critiqu la quantit excessive de tests ils tendent utiliser des questions avec identification de la bonne r ponse et ne permettent pas de mesurer certai nes qualit s que les compositions permettent de r v ler L interpr tation des r sultats des preuves pour juger la valeur des l ves est aussi un probl me g n ral Il existe un certain contr le externe des preuves lorsque des Evolution des moyens et des crit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants niveaux minimaux sont fix s dans certains Etats pour l obtention du dipl me ce contr le peut tre renforc par des associations r gionales responsables du niveau des dipl mes Bien qu il n y ait pas habituellement de contr les finals l int rieur des coles les institutions universitaires peuvent avoir leurs propres exigences pour l admission Beaucoup de ces institutions utilisent l Educational Testing Service qui fournit des contr les en biologie comprenant des tests 125 items en 1 h 30 et 3 questions avec r ponse r diger en 1 h 30 L accent y est mis sur les applications et l interpr tation des donn es Kastrinos 1974 Au Canada on tend abandonner l preuve crite en 3 heures la fin de chaque trimestre pour s orienter vers des contr les plus fr quents et certaines provinces ont renonc aux contr les de fin d ann e laissant aux professeurs la responsab
394. les causes en sont la boulimie et la surali mentation dans une partie du monde et la p nurie d ali ments essentiels dans l autre On attribue la p nurie alimentaire des pays les plus pauvres la croissance non contr l e de la population cela n est vrai que dans une certaine limite La croissance d mo graphique est vraiment un probl me s rieux et c est un pro bl me biologique qu il faut inclure dans les programmes scolaires Il est vident que si la population continue cro tre au taux actuel dans de nombreux pays il y aura bient t beaucoup plus d tres humains que la terre ne peut en supporter mais on est encore loin d une telle situation et la nourriture n est pas le facteur limitant Si nous avions un gouvernement mondial efficace il pourrait r partir la nour riture produite aujourd hui pour assurer un r gime suffisant une population au moins double de la population actuelle La p nurie apparente de nourriture dans le monde est due plusieurs facteurs D abord des parasites non contr l s des r coltes et des aliments stock s pr l vent une lourde dime allant peut tre jusqu 25 de la r colte Deuxi me ment le gaspillage dans la cuisine et la salle manger de la nourriture achet e par les citoyens des pays riches est pres que aussi important Troisi mement ceux qui mangent trop et par la ruinent leur sant font perdre encore une grande quantit Mais le plus grand g
395. lien ou de pont des organisa teurs de progression et l on parlera d sormais de ponts cognitifs plut t que d organisateurs de progression Les ponts cognitifs sont de petits l ments d apprentissage qui fournissent l l ve un guide si bien que les concepts de sa structure cognitive peuvent tre mieux employ s pour un apprentissage significatif ils aident galement signaler quels seront les concepts cl s dans la nouvelle information et comment ils permettront une relation avec des concepts de niveau sup rieur ou inf rieur dont l l ve dispose d j Un exemple de pont cognitif utilis fr quemment en biologie est le concept de la compl mentarit entre structure et fonction Quand on le signale l attention de l l ve avant de commencer l enseignement sur la nature des constituants du xyl me ou sur les os sur le cartilage ou sur d autres structures on augmente les chances d tablir un apprentissage significatif qui d bouche sur une diff renciation progressive et une r conciliation int grante 1 Bien qu Ausubel ait sugg r qu on pouvait utiliser un organi sateur de progression r v lateur pour faciliter l apprentissage d une information tout fait trang re c est dire qu on ne puisse rattacher la structure cognitive l exp rience conduit penser qu il faut rejeter cette fa on de voir 81 Compr hension des processus de l apprentissage et efficacit des
396. ll Governors State Uni versity 1975 80 Fensham P J The place of science in Australian education Search 1 juillet 1970 p 28 33 81 Fyfield J A An integrative approach to science teacher education The Australian science teachers journal vol 19 n 2 juin 1972 p 37 41 82 Batten H D A new course for the professional education of science teachers The school science review vol 52 n 179 d cembre 1970 p 421 428 83 Ferguson F J Information about preservice and inservice programmes in Northern Ireland Department of Education 84 Finbow W E Editor Education Publications Department of Education P O Box 578 Halifax Nova Scotia B3J 259 Canada 85 Finch Arnold Growth in service education programs that work Successful school administration series Englewood Cliffs Prentice Hall 1969 86 Finegold M Instructional goals and classroom reality A limited analysis The crucible vol 5 n 1 septembre 1973 p 22 35 87 Connelly F M Patterns of enquiry in science educa tion Orbit vol 3 n 1 f vrier 1972 p 3 7 88 Fish Graham Supervisor of Science Mathematics Science Resource Centre Tasmanian Department of Education Hobart 7000 Tasmania Australie 89 Frosch D A An investigation of the College General Biology Curriculum as an integrated part of the preservice training of elementary teachers Doctoral dissertation Oklahoma S
397. logical education vol 5 1971 p 213 215 Kooi B Y Geddes C The teacher s role in computer assisted instructional management Educational technology vol 10 1970 p 42 45 On envisage comment le professeur am liore ses proc d s d enseignement lorsqu il travaille seul ou lorsqu il est assist par un ordinateur Labine P A Wilson D M A teaching model of population inter actions An Algae Daphnia Predator System Bio science vol 23 1973 p 162 167 Description d un mod le de simu lation assist e par un ordinateur Les probl mes que les tu diants doivent r soudre sont d crits Ledvinka F The film in biological instruction and in scientific information New trends in biology teaching Unesco vol IT 1969 p 231 247 98 Lockard J D Guidebook to constructing inexpensive science tea ching equipment Science Teaching Center University of Maryland Coll ge Park vol I 1972 Biology Mackay G An experiment using television science bulletin vol 18 p 21 25 Evaluation d un enseignement programm bas sur un enseignement t l visuel video tape Cette forme d enseignement est efficace avec des tudiants avanc s mais d favorables aux tudiants faibles Marinos N G Lucas A M An assessment of audio tutorial tea ching of a plant physiology course Journal of biological education vol 5 1971 p 109 113 Il est conclu que la m thode AT est aussi efficace que la
398. logie Un enseignement efficace exige un diagnostic perma nent du niveau atteint par les l ves L utilisation de tests de diagnostic comme partie int grale de l ensei gnement de la biologie repr sente une aide appr cia ble pour y parvenir On peut aider les enseignants dans cette t che en leur proposant des items de tests rassembl s dans une banque centrale ou des tests complets pr par s par des sp cialistes Le contr le des objectifs en biologie ne doit pas tre masqu par un appel trop marqu aux capacit s ver bales comme la compr hension et l expression quand on s adresse aux jeunes l ves ou des cultures qui ne favorisent pas de telles capacit s A des niveaux plus lev s de l enseignement les capacit s verbales doivent tre contr l es en tant qu el ments essentiels de l ducation scientifique Des contr les crits des r sultats des l ves ont plus de chances d tre en rela tion avec les objectifs d un cours si on les con oit partir d un tableau double entr e Une des entr es correspond au contenu du cours de biologie l autre aux savoir faire exprim s en termes de comportement que les l ves mettent en uvre dans leurs r ponses Ces savoir faire doivent comprendre la m morisation des connaissances la compr hension des principes biologiques et des savoir faire en relation avec les m thodes de la science telles que l application des principes le traitement des don
399. logie quatre vingt dix mat riels sont d crits Les Principes de la m thodologie pour les classes du premier cycle de Ter rible 1967 illustrent l aide de quelques exemples com ment on peut construire des appareils scientifiquement valables avec des produits de r cup ration bouteilles en mati re plastique emballages divers vieilles planches tuis et r servoirs de stylo bille morceaux de t le fils de fer etc Une large diffusion de ces proc d s une incitation des professeurs les utiliser et en imaginer d autres permet traient peut tre de pallier l absence de moyens qui hypo th que si lourdement l enseignement de la biologie dans certains pays en d veloppement 2 La cr ation de centres d quipement scientifique nationaux ou r gionaux o seraient construits en s rie des mat riels peu co teux mais n cessitant un outillage que ne poss dent pas n cessairement les tablissements scolaires Par ailleurs une production locale viterait que des moyens financiers d j tr s r duits ne soient utilis s comme cela est parfois le cas l achat dans les pays industrialis s de mat riels on reux d un entretien difficile et tres souvent inadapt s aux besoins locaux La pr sence d tres vivants dans le milieu scolaire leur utilisation dans l enseignement de la biologie sont des n cessit s videntes pour la formation scientifique des l ves et leur ducation g n rale Ma
400. logy teaching Washington D C Commission on Undergraduate Education in the Biological Sciences 1972 Darwin F The life and letters of Charles Darwin New York D Appleton and Company 1897 Flavell J H The developmental psychology of Jean Piaget Prin ceton D Van Nostrand Company 1963 Gagn R M The conditions of learning New York Holt Rinehart amp Winston 1965 1970 Galton F Hereditary genius 2 d London Macmillan amp Com pany 1892 Getzels J W Jackson P W Creativity and intelligence explo rations with gifted students New York John Wiley amp Sons 1962 Gubrud A Novak J D Learning achievement and the efficiency of learning the concept of vector addition at three different grade levels Science education vol 57 n 2 1973 p 179 191 Harmon L R The development of a criterion of scientific compe tence Dans Calvin W Taylor Barron Frank eds Scien tific creativity its recognition and development 44 52 New York John Wiley and Sons 1963 Hilgard E R Bower G H Theories of learning New York Apple ton Century Crofts Meredith Publishing Company 1966 Haun Robert R ed Science in general education Dubuque Iowa Wm C Brown 1960 Hurd Paul De Hart Biological education in American secondary schools 1890 1960 Baltimore Md Waverly Press 1961 Johnson M Jr Definitions and models in curriculum theory Educational theory vol 17 n
401. mais ce qu il sait est r ellement lui Ses pens es ne sont pas dans sa langue mais dans son esprit Ne lui enseignez pas la science laissez le d couvrir Buts et objectifs en rapport avec les priorit s dans le syst me social auquel l l ve appartient Les violons m nent la danse quand les violons qui fournis sent l ducation sont une institution ou un gouvernement la danse qu ils m nent comme on peut s y attendre est le reflet des int r ts de cette institution ou de ce gouver nement M me dans l utopie qu est l le de Pala dans le Sud Est asiatique le but de l ducation tait de vivre autant que possible comme des tres humains en harmonie avec le reste de la vie cette latitude sur notre plan te Aldous Huxley En d autres termes plus nets l l ve est un mor ceau d argile qu il faut mouler en une forme fine et utile il doit avoir des connaissances sur son propre pays et non pas seulement sur le monde en g n ral Unesco 1969 et il faut illustrer chaque fois que c est possible les principes qu il apprend par des exemples tir s de son propre environ nement C est un objectif des programmes d enseignement qui font une grande place aux donn es concernant le pays lui m me par exemple Sri Lanka Basnayake 1974 ou l utilisation des plantes communes locales dans l enseigne ment de la biologie par exemple aux Philippines Interac tion of living things
402. marche qui est propre 96 chacune d elles tous les quipements sont la disposition des l ves pour la conduite de leur recherche qu il s agisse de l outillage exp rimental ou des moyens audio visuels les l ves peuvent choisir et consulter librement diapositives et films par exemple Une telle utilisation est bien diff rente de la pr c dente Ici c est l enfant qui choisit son moyen de travail et non le professeur La t che de celui ci en est pro fond ment modifi e il ne s lectionne plus le mat riel qui lui convient et ne d finit plus le moment et les modalit s de son emploi Par contre il s assure que la classe est qui p e du mat riel n cessaire mais surtout il guide les l ves dans l utilisation de ce mat riel la collecte des r sultats ou de l information apport e par un media l exploitation qui peut en tre faite etc En somme c est le choix des objectifs et de la m thode appropri e pour les atteindre qui d termi nera l utilisation des quipements et des moyens techniques d enseignement Si dans certains pays les tablissements sont g n ra lement pourvus d quipements satisfaisants y compris les plus modernes il en est d autres o le professeur ne dispose que d un tableau noir Il s agit l d un v ritable d fi ensei gner la biologie avec rien mais le d fi peut tre relev Des objets usuels des produits de r cup ration permettent des manipulations
403. masquer davantage encore la nature des crit res selon les quels la s lection est faite Or ces crit res sont indispensa bles tous ceux qui sont susceptibles d utiliser les r sultats des examens pour essayer de pr voir ce que donnera l l ve un niveau plus lev de l enseignement ou dans un emploi et aux professeurs qui aiment stimuler les progr s de leurs l ves par des preuves internes Aussi il reste un probl me cl comment faut il utiliser les r sultats des preuves pour d terminer des niveaux En Pologne Niemierko a propos des preuves plusieurs niveaux comprenant pour un sujet donn des questions relatives les unes au strict minimum d termin par le programme d autres des connaissances moyennes d autres enfin des connaissances sup rieures la moyenne Elles pourraient tre utilis es pour d terminer les points limites inf rieurs d une chelle d valuation qua tre paliers consid r s comme insuffisant satisfaisant bon et tr s bon Le Joint Matriculation Board au RoyaumeUni pon d re les proportions d termin es l avance des tudiants chaque niveau gr ce l examen scrupuleux de tous les cas qui se trouvent la limite dans une marge de 5 afin de r ajuster finalement les niveaux Cela aide r soudre partiellement le probl me de la fiabilit et des crit res dans l examen tradi tionnel de type essais mais cela a peu de raisons d tre avec les te
404. mat riel n int resse pas les professeurs au d part ils ne le pr senteront jamais aux l ves Les efforts pour l exten sion d un programme doivent viser susciter l int r t des ma tres et celui des l ves Pr sentation attrayante Les l ves comme les ma tres pr f rent des documents bien imprim s bien illustr s en couleurs et r alis s avec go t Si on donne le choix entre des feuilles mal multigraphi es sur du papier de mauvaise qualit et des textes imprim s proprement sur du papier glac illustr s et reli s par une couver ture s duisante on voit vite et clairement que le pro fesseur ou l l ve moyen sont sensibles une pr sen tation attrayante Ce point d pend du prix et vient Evaluation et diffusion d un curriculum certainement en derni re priorit dans la s rie des cri t res d efficacit si les quatre premi res conditions peuvent tre r alis es Crit res d accessibilit En corollaire de ces promesses de r ussite lev e qui impli quent des dispositifs permettant d aider l l ve mieux apprendre on trouve le fait qu en adoptant ce programme le professeur ne doit pas se lancer dans une aventure c est a dire que le programme doit lui tre accessible sans diffi cult s Ces caract ristiques d un acc s facile sans risques sont les suivantes Mat riel qui engendre chez les professeurs le moins de crainte possible quant la formation e
405. mation La psychologie de l apprentissage a depuis des ann es mis en doute l hypoth se des enseignants selon laquelle des prin cipes enseign s leurs l ves sont appliqu s des situations ext rieures la classe Ce scepticisme propos du transfert de la formation a conduit introduire dans les cours l objec tif de former l l ve appliquer ses connaissances des situa Evolution des buts et des objectifs de l enseignement de la biologie tions nouvelles et celui d apprendre des sujets sp cifiques en biologie appliqu e et ne pas laisser cela au hasard Les objectifs de comportement Les objectifs de performance et les objectifs d instruction sont ceux qui d finissent le comportement qu on attend de l l ve pour montrer qu il a appris Ils indiquent clairement l l ve ce qu on attend exactement de lui apr s qu il ait appris bien qu il puisse ne pas mieux r ussir que son cama rade qui on n a pas indiqu l objectif de comportement Ils montrent clairement au professeur et l examinateur ce qu ils sont en droit d exiger de l l ve pour mettre en vi dence ce qu il a appris Un objectif tel que l l ve devrait apprendre la classification des vert br s n est pas un objectif de comportement et peut tre appel un pr objec tif si un terme diff rent est n cessaire Korgan et Wilson 1973 tandis que l l ve devrait tre capable de donner le nom de la c
406. mation des ma tres ont t abord es ailleurs dans ce chapitre mais il y a partir de l une volution de ce type d approche vers le d veloppement d attitudes qui per mettent d encourager la cr ativit et la pens e divergente Dans un article r cent Lucas 168 examine les rela tions entre la cr ativit la d couverte et la recherche dans l enseignement des sciences et Stenhouse 259 a pass en revue des recherches r centes sur la cr ativit scientifique Il ne semble pas qu on dispose de beaucoup d exemples d entra nement la cr ativit mais ceux qui sont signal s semblent se d velopper partir de situations concernant des m thodes de type d couverte 49 50 Stones et Mor ris 269 pr sentent le compte rendu des exp riences r ali s es par Amidon avec des l ves ma tres de l Universit Temple aux Etats Unis en vue de savoir dans quelle mesure des questions efficaces peuvent conduire la pens e diver gente et Razik 235 donne un mod le commode d ensei gnement sous la forme de r solution de probl mes On peut citer comme exemple pr cis le Patterns of Enquiry Project de l Ontario Institute for Studies in Educa tion au Canada ce projet est en fait un moyen terme entre une formation tourn e vers la recherche et une formation orient e vers la cr ativit 49 50 Finegold 86 souligne l utilit de courts passages tir s de publications de recher che pour suscite
407. me pas convaincues que les prot ines taient des polypeptides Ces deux domaines ont connu un d veloppement extraordinaire Les exp riences d Astbury repr sentent un v nement Certes on a dit qu elles taient arriv es trop t t pour avoir une influence profonde Mais apr s les bril lants travaux de milliers de biochimistes et de sp cialistes de biologie cellulaire le code g n tique naquit Nous avons appris que les s quences de PADN d terminent les s quen ces des acides amin s dans les cha nes de polypeptides les quelles lorsqu elles sont form es s enroulent automati quement pour donner des structures tridimensionnelles compliqu es Un autre point tr s important fut mis en vi dence ces structures peuvent subir des modifications qui se r percutent au niveau de l activit enzymatique et beau coup de m canismes complexes r gulateurs de nombreux ph nom nes vitaux comme certaines tapes de la formation du mat riel g n tique lui m me peuvent s expliquer par tir de ces changements de configuration mol culaire Quel triomphe pour la biochimie L avenir de la biologie Cependant on ne conna t toujours pas les d tails de la r gulation de la formation des prot ines ici aussi notre ignorance est due l insuffisance des connaissances sur l organisation des organites en l occurrence des ribosomes Une fois de plus les biologistes ont d repasser un niveau d organisation plus
408. me un point de r f rence pour l valuation mais comme des composantes qu il con vient d valuer Il faut cependant pr f rer les valuations pr d termin es l valuation sensible quand il est n cessaire de savoir si certains buts ont bien t atteints ou s il faut approfondir certaines hypoth ses ou certains r sultats L valuation sensible a le d faut intrins que d une subjec tivit excessive et contribue un type d analyse plus cir constanciel et moins scientifique LE Evaluation clairante L valuation clairante est un autre moyen sugg r par ceux qui consid rent qu il faut d autres techniques pour compl ter ou remplacer les valuations pr d termin es 32 L va luation clairante cherche moins a tester qu a comprendre une innovation et a pr senter une documentation a son sujet en tudiant non seulement ses r sultats mais aussi son origine son organisation ses pratiques et ses probl mes Elle suppose qu on mette en place et qu on r alise une tude d taill e pr cise et sensible avec un commentaire donnant interpr tation et explication Parmi les points fai bles de ce type d valuation on peut citer le manque d objectivit la possibilit de faire d vier la recherche et l utilisation de techniques plus applicables dans le domaine des sciences humaines que dans celui des sciences exp rimentales N cessit d une valuation Les techniques d valuat
409. ment convaincus que l insuffi sance sexuelle tait curable Le contraste entre l accueil enthousiaste r serv au programme la fois par les specta teurs et les non spectateurs et les effets tr s limit s sur les attitudes et les connaissances n est pas exceptionnel Quant aux programmes ayant pour th me la nature les citations suivantes de deux rapports illustrent bien l usage et les limites des media en mati re de protection de la nature Safari en Ethiopie Qu ils regardent fr quemment on non les missions sur la nature les spectateurs sont une proportion crasante en faveur de la protection et de la conservation de la nature 84 affirmant fortement qu il est tr s important que les animaux et les oiseaux rares soient prot g s N anmoins la plupart 63 soutiennent aussi l id e priori que les tres humains passent toujours d abord Les audiences comprenaient entre 6 et 7 millions de personnes c est dire 12 14 de la population g e de 5 ans et plus et tous les programmes avaient des indices de r action lev s compris entre 76 et 80 L tude des effets bien qu tablie partir des r pon ses d un petit nombre de spectateurs et de non spectateurs a montr que le fait de regarder Safari en Ethiopie avait augment de fa on significative les connaissances des spec tateurs sur ce pays L augmentation n est cependant pas norme les notes des spect
410. ment l ensei gnement de la biologie on observe une tendance enseigner les disciplines scientifiques sous une forme s par e Dans les fili res courtes l enseignement biologique pr sente un caract re int gr lorsqu il existe orientation pro fessionnelle de l enseignement il est donn parfois sous forme de r gles pratiques qui laissent une place insuffisante l analyse critique des probl mes et a la prise de d cision 47 Evolution du contenu biologique de l enseignement primaire et du premier cycle secondaire On observe actuellement une tendance r duire ces dispa rit s dans un nombre croissant de pays les enfants de cet ge ne sont pas s par s en fili res distinctes et rigides Mais dans ce cas on tend favoriser l individualisation de l enseignement Probl mes sp cifiques au premier cycle relatifs au contenu et aux m thodes On observe une plus grande uniformit du contenu et des m thodes que pour le cycle l mentaire Il faut cependant noter que certains curriculums r cents donnent une part importante l tude de l homme IPN Kiel BSCS alors que la biologie humaine tait souvent abord e plus tard M thodes Il semble que pour former les plus jeunes on s accorde penser que la d marche est la plus importante afin d aiguiser leur curiosit et leur ouverture d esprit Par la suite il sera int ressant de mettre les l ves en pr sence ou de leur faire con
411. mer avant 1980 5 000 6 000 techni ciens des travaux ruraux cadres agricoles indispensables la r ussite de la r forme agraire et dont la formation n tait pas assur e jusqu alors Pour cette raison cet institut a d assurer un enseignement de masse en recevant chaque ann e une pro motion de 500 puis de 1 000 l ves ing nieurs Des locaux ne permettant pas de rassembler plus de vingt cing l vespar salle disponible et un nombre tr s faible d enseignants qualifi s interdisaient une formation traditionnelle Un enseignement enti rement t l visuel en circuit ferm en alternanceavec des stages en situation en zone rurale est apparu comme la seule possibilit d assurer cette formation Pour les promoteurs de la t l vision l emploi de ces m dia r pondait aussi une inten tion p dagogique il s agissait en changeant radicalement le rapport ma tre l ves de faire prendre en charge progressive ment par ceux ci leur propre formation de fa on responsable pour qu ils apprennent collaborer entre eux et ma triser les diff rentes sources d information Bien qu une valua tion de l efficacit du seul support audio visuel n ait pas t faite une valuation globale de la formation de ces techni ciens est fournie par les r sultats l examen de sortie de l institut Le jury compos de personnalit s ext rieures l institut a refus le dipl me seulement 6 des l ves Cet enseignement m d
412. mes de biologie de tests etc sont signaler 187 188 287 Dans certains cas ces s minaires ont pour but d apprendre aux professeurs produire du mat riel audio visuel Ainsi le district scolaire de Newark aux Etats Unis a organis des stages en vue de former des professeurs des r alisations pour le syst me audio tutoriel 26 et les minicours de l Universit Macquarie en Australie 180 portent sur la production de diapositives de transparents pour r tropro jecteurs et autres programmes audio visuels Conf rences et congr s Les conf rences patronn es par les organismes responsables les groupements scientifiques les centres de formation les associations d enseignants et autres institutions repr sentent une activit particuli rement efficace de recyclage 131 Elles permettent de r unir autour d un th me des groupes d enseignants d changer les informations et d organiser l action Elles sont efficaces aux niveaux local national et international Aux Philippines les conf rences annuelles des Asso ciations d enseignants de biologie organis es depuis 1966 ont pass en revue les tendances d volution des programmes et des m thodes d enseignement 2 Un autre exemple est Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie celui des conf rences patronn es par l Association asiatique d enseignement de la biologie dans plusieurs pays d Asie 4 Il existe de
413. mis de faire l exp rience des meilleurs moyens de diffu ser au plus grand nombre d enseignants au moindre co t et le plus rapidement possible une information utile sur le contenu moderne les m thodes les curriculums et les tech niques de l enseignement de la biologie Chaque volume contenait non pas une analyse des tendances de cet ensei gnement mais un ensemble de documents reproduits par exemple des r sum s des rapports de colloques ou de conf rences des articles extraits de p riodiques connus et d arti cles originaux ainsi que des informations diverses Les trois premiers volumes de la s rie ont t bien accueillis mais on a estim qu il serait d sormais plus utile de publier des ouvrages contenant des analyses actuelles des tendances et des probl mes en ce qui concerne les divers aspects de l enseignement de la biologie la lumi re d une tude d taill e des ouvrages r cemment parus dans ce domaine de publier s par ment les versions anglaise fran aise et espagnole de ces volumes et de faire para tre un volume tous les quatre ou cinq ans Le pr sent volume des Tendances nouvelles de l enseignement de la biologie pr par conform ment cette nouvelle politique diff re dans son contenu et dans son approche mais non dans ses objectifs de ceux qui lont pr c d Il va de soi que les appellations employ es dans cet ouvrage et la pr sentation des donn es qui y figurent n im
414. mmes financ s par la National Science Foundation aux Etats Unis ces derniers ont alors demand la contribu tion effective de chercheurs universitaires remarquables Hurd 1961 Une volution assez analogue s est manifest e au Royaume Uni dans les curriculums r alis s gr ce au sou tien de la Nuffield Foundation Au niveau du premier cycle universitaire college de nombreux efforts ont t faits pour imaginer de nouveaux curriculums et de nouvelles approches dans l enseignement Certaines de ces innova tions ont t d crites dans deux volumes par McGrath 1948 et Haun 1960 intitul s Science in general educa tion De plus en plus on reconnaissait que la science tait un sujet d tude valable au niveau de l cole l mentaire et 1 Il existe des d finitions nombreuses et vari es des concepts Selon Novak il est utile de d finir un concept comme une sorte d l ment constant au milieu de faits ou d autres con cepts Les faits sont d finis comme ce qui est retenu d un v nement et les v nements sont les ph nom nes que nous voyons se d rouler ou que nous provoquons Ainsi une exp rience produit des v nements qui sont enregistr s comme des faits observ s dont nous essayons d expliquer la r gula rit avec les concepts appropri s Parfois il nous faut inven ter de nouveaux concepts pour expliquer les rep titivit s que nous pouvons observer 77 Compr hension des pro
415. mploi d objectifs de comporte ments avec des l ves en particulier dans des curriculums d autor alisation Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie Introduction les professeurs de biologie sont des ducateurs Dans l importante publication de l Unesco 78 Appren dre tre qui incite la r flexion on trouve les remarques suivantes Les ducateurs dont l une des t ches essentielles est actuellement de transformer les mentalit s et les qualifica tions inh rentes toutes les professions devraient tre les premiers dispos s repenser et transformer les crit res et les donn es de la profession enseignante dans laquelle les fonctions d ducation et d animation prennent de plus en plus le pas sur les fonctions d instruction La distinction qui existe actuellement entre l duca tion formelle et informelle l ducation l cole et hors de l cole l ducation des enfants et celle des adultes est en train de s estomper Les enseignants form s aujourd hui continueront exercer leur profession au del de l an 2000 C est dans cette perspective que devrait tre con ue leur formation modifier profond ment les conditions de forma tion des enseignants afin de former essentiellement des ducateurs plus que des sp cialistes de la transmission de connaissances programm es adopter le principe d un premier cycle de formation acc l r e suivi de cy
416. n des probl mes scientifiques Mise en vidence des relations entre diff rents domaines de connaissances Evaluation et diffusion d un curriculum Elle note plus loin qu on peut faire clater ces cat gories en aptitudes plus sp cifiques et qu on peut classer les examens suivant qu ils permettent ou non de mesurer ces diff rents points La figure 1 montre un tableau d preuves construit d une part en tenant compte des quatre cat gories elles m mes subdivis es suivant la taxonomie de Bloom sur les objectifs d enseignement 5 et d autre part des princi paux th mes du curriculum inscrits en haut du tableau Les nombres port s sont ceux des sujets de cet examen corres pondant aux subdivisions concern es Il faut noter qu aucun examen ne pourrait fournir des questions suffisamment repr sentatives pour couvrir les 234 cases du tableau et il ne faut pas l envisager Ce qui est important c est que l utilisation d une telle grille attire l attention de ceux qui pr parent les examens sur la n ces sit de fournir une grande vari t de questions sur une cer taine p riode afin que la grille pr sente le minimum de blancs a la fin du cours C est avec un tel moyen de contr le qu on peut tre s r de d terminer convenablement si un curriculum est coh rent avec ses propres objectifs Cette grille particuli re concernait une partie donn e d un cours avec des th mes et des aptitudes cognitives d t
417. n es la construction et le contr le des hypoth ses et la r solution des probl mes On obtient un contr le plus repr sentatif des buts du curriculum en utilisant un ensemble de diver ses techniques de contr le plut t qu en se limitant un seul style On demandera aux l ves de r pondre une panoplie de types de questions introduites de pr f rence dans les paragraphes s par s d un examen Elles peuvent tre constitu es d items de type objec tif de questions structur es et de petites r dactions De plus on peut faire appel au contr le d activit s particuli res pendant le d roulement de l enseigne ment La validit des examens crits comme instru ments de mesure correcte des performances des l ves peut tre am lior e dans la mesure o l on r duit le choix des questions propos es lorsqu un choix est propos les niveaux de difficult et les capacit s contr l es sont tellement diff rents d une question l autre qu on arrive un examen particulier pour cha que l ve En revanche un contr le compos de ques tions obligatoires offre une mesure correcte des per formances de tous les l ves contr l s Comme la connaissance pratique de la mati re vivante des exp riences et des ph nom nes constitue une par tie importante de l enseignement de la biologie on ne doit pas n gliger le contr le des activit s des l ves dans ces domaines Le contr le continu des pe
418. n probl me peu importe qu il soit simple sur lequel vous avez vous m me quelque exp rience pratique Si leurs vues sur ce point sont saines vous pouvez sans renoncer votre jugement critique supposer qu il y a quelque chose de valable dans leurs dires Si vous y trouvez de petites erreurs il faut tre tr s m fiant quant leurs id es sur des questions plus importantes Le grand avantage de l environnement 20 est que c est une discipline pour laquelle on peut toujours faire au moins quelques observations pour contr ler l opi nion des experts Il y a manifestement beaucoup de probl mes d envi ronnement dont l tude peut avoir une valeur ducative consid rable Certains appartiennent au domaine de la pol lution Premi rement ils permettent de faire des observa tions pr cises et de les relever deuxi mement on peut dis cuter et appr cier l interpr tation de ces observations le troisi me avantage d un tel travail est qu on peut le relier a des probl mes r els qui sont d un int r t vident pour l indi vidu et pour la soci t dans laquelle il vit A ce sujet je voudrais aborder deux tudes auxquelles j ai particip et dans lesquelles des enfants ont essay d tudier les effets de diff rents types de pollution Il y a quatre ans environ l Advisory Centre for Edu cation de Cambridge en Angleterre et le journal londonien Sunday Time ont lanc leur premier projet pour en
419. n appelait les gradients m taboliques dans l uf qui s av raient importants dans le d veloppe ment mais bien vite ce furent les r actions m taboliques qui m attir rent J coutais aussi les discussions sur le cycle de Krebs que beaucoup consid r rent au d but comme un simple jeu intellectuel Le travail ayant continu les sch mas de diff rentes voies m taboliques compliqu es couvrent maintenant les murs de nombreux laboratoires et ils sont tr s impressionnants On a aussi d cortiqu dans le d tail les ph nom nes de phosphorylation oxydative et de la photosynth se mais il restait dans nos connaissances des lacunes difficiles combler Malheureusement c taient les plus importantes Cependant pendant cette p riode les biochimistes com men aient r aliser le r le fondamental jou par la confi guration des mol cules On reconnaissait alors la n cessit de se placer un niveau plus lev d organisation Pour la glycolyse on admit qu on pouvait reconstruire in vitro les ph nom nes m taboliques en m langeant des enzymes purifi es des cofacteurs et des substrats mais cela n tait pas possible dans de nombreux autres cas les checs pour lucider les secrets de la phosphorylation oxydative et de la photosynth se le montrent bien De ce fait les biochimistes se mirent tudier les membranes biologiques comme cel les qui forment les mitochondries le r ticulum endoplas mique et la
420. n dans un Institut de formation des mai tres niveau XIII 2 Apr s avoir enseign durant deux ans dans les coles primaires certains des ma tres auront la possibilit de suivre un cours d un an institut niveau XIV et ainsi pourront enseigner dans la fin du cycle primaire 3 Les ma tres qui ont enseign pendant au moins deux ans dans le dernier cycle des coles primaires sont admis suivre une autre ann e de l Institut de forma tion niveau XV et pourront enseigner ensuite dans l enseignement secondaire Dans les pays comme l Inde o il y a des probl mes d effec tifs consid rables au niveau des coles primaires on a d trouver des solutions encore plus draconiennes 267 Le certificat d enseignement fondamental BTC s obtient en Inde apr s seulement un an ce qui permet d enseigner dans les cinq premi res ann es de l cole I V le dipl me d entr e exig pour cette formation est le niveau X cole secondaire Dans chaque district l cole de formation en vue de ce certificat BTC a t transform e en cole nor male scientifique et ceux qui d sirent y tre admis doivent avoir suivi un enseignement scientifique l cole secondaire Dans ces coles de formation scientifique certains cours de science ont remplac des cours g n raux l Unicef a fourni un quipement sous la forme de trousses scientifiques Les dipl m s de ces coles normales peuvent enseigner les sci
421. n int ressante des r les possibles des membres de ces groupes dans les programmes de formation se d roulant dans les coles Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie Les minicours de l Universit Macquarie destin s aux enseignants sont caract ris s par des m thodes d enseigne ment par groupe tenant compte des progressions p dago giques introduisant l utilisation de plusieurs savoir faire de formation de modalit s souples d apprentissage et fai sant montre de souplesse dans l emploi du temps et de l espace l Universit de Guyane 149 l enseignement par groupe existe dans les programmes de formation Dans les coles de Coventry au Royaume Uni cette technique a t utilis e dans les programmes de recyclage des ma tres des groupes hi rarchis s conduits par des responsables de la r novation p dagogique d sign s cette fin s entrafnent pour mettre au point des curriculums dans les coles et des programmes d am lioration du personnel enseignant 57 11 L organisation et la disposition classiques des salles de classe et de laboratoire voluent vers des techniques d enseignement dans un espace ouvert Tandis que les coles espace ouvert sont maintenant bien tablies dans de nombreux syst mes scolaires peu d institu tions responsables de la formation des ma tres ont t con ues sur cette base Dans la conception de l espace ouvert les murs et au
422. n mati re d du cation est tr s limit e cela est d entre autres choses au caract re superficiel de la m thode a la nature motion nelle du message et dans certains cas au fait qu on associe a ce dernier de la publicit pour des produits ce qui peut appara tre certains gards comme anti social L approche passive associ e dans les pays occiden taux a un l ment de distraction tr s fort n est pas suffi sante pour que le public soit capable de retenir et d appli quer l information Il faut imaginer d autres m thodes plus actives avec une participation accrue du publie Une telle participation du public pourrait prendre plusieurs formes L une pourrait tre l engagement de groupes de gens dans la r alisation en commun d un projet les projets tant choisis pour r pondre un besoin ou un int r t particulier par exemple un projet de conservation de la nature un projet de production de prot ine un projet de planning familial Une autre approche pourrait consister prolonger les pro grammes des missions par des conf rences sur place des excursions et des lectures plus approfondies Pour poursui vre une politique de participation il serait n cessaire de surmonter les probl mes formidables concernant l accep tation de la part du public Il faudrait cr er une profession celle du professeur de communaut analogue sur plu sieurs points avec celle de visiteur m dical responsab
423. n significatif pour l enseignement les media peu vent devenir simplement une fa on co teuse de faire passer des banalit s L valuation de l efficacit dans l enseigne ment des diff rents media comme moyens de pr senter des documents permettra de r pondre des questions comme celles ci les media ont ils une utilit r elle Leur co t lev est il justifi Int gration L histoire de l ducation en biologie a t celle d un regrou pement constant de disciplines normalement s par es Dans de nombreux cas botanique et zoologie ont t regroup es sous la seule rubrique biologie La biologie couvre un domaine qui fait un tout et elle donne l l ve une vue synth tique impossible obtenir s il consid re seulement des parties de la discipline dans des cours d anatomie de physiologie de syst matique etc Mais tout comme il y a eu coalescence des diff rentes parties de la biologie en une seule des tendances se mani festent vers l enseignement de la science comme un tout dans des cours qui comprennent non seulement la biologie mais aussi la chimie la physique et les sciences de la terre La prochaine tape semble tre une extension de la science jusqu au domaine des sciences humaines et une int gration des sciences exp rimentales et des sciences humaines dans un ensemble traitant de probl mes sp cifiques 24 Dans un dernier temps on pourra ajouter ce complexe les disci plines l
424. n tr s limit e de nou velles formes d enseignement L orientation vers un travail ind pendant des l ves a conduit une conception enti rement nouvelle de l archi tecture des locaux d enseignement On a d en effet tenir compte des divers types d activit s des l ves men es par fois simultan ment qu implique cette p dagogie r nov e Etudes exp rimentales poursuivies par de petits groupes d l ves et pouvant porter sur des th mes diff rents Travaux de documentation devant tre r alis s sur place au cours m me des recherches exp rimentales Entretien d levages et de cultures n cessaires aux travaux de recherche des quipes Mises au point et synth ses regroupant les petites quipes de travail Les locaux d enseignement r alis s dans plusieurs pays en tenant compte des n cessit s p dagogiques pr c demment d crites montrent tous un clatement de la classe tradition nelle Salles de cours et salles de travaux pratiques ont dis paru pour laisser la place des structures ouvertes larges surfaces peu ou pas cloisonn es dans lesquelles sont am na g s des secteurs d activit les l ves circulent librement d un secteur un autre secteur exp rimental fichiers documentaires et biblioth que secteur des cultures et le vages surface am nag e pour les expos s de synth se etc Le mobilier y compris les paillasses n est pas fixe ce qui permet de modifier ais ment
425. n travail scientifique le plus important est que l tudiant obtienne des r sultats inattendus et t che de les expliquer Ce proces sus se d roule uniquement en laboratoire c est dire qu il ressort exclusivement du travail exp rimental voir le cha pitre L influence des nouveaux quipements et des moyens techniques d enseignement sur l enseignement de la biologie Au Scottsdale Community College Etats Unis d Am rique le laboratoire est ouvert et l tudiant peut y acc der et y travailler sa convenance Gray et Olson 1975 Chaque exp rience comprend plusieurs temps et les __ tudiants ne sont pas oblig s de la terminer en une seule fois Les instructions sont donn es par des films en boucle La pr sence est contr l e par des cartes plac es dans les fentes d un fichier chacune de ces fentes correspond une place de laboratoire Ainsi les tudiants peuvent savoir en consultant le fichier s il y a des places vacantes ou non La mise en place l chelon national de syst mes de production d quipements ducatifs repr sente une imp rieuse n cessit pour les pays souhaitant disposer d un bon enseignement des sciences La production d quipement et installation d une industrie locale en vue de fournir des mat riels adapt s aux besoins nationaux ainsi que la pro duction d auxiliaires d enseignement textes mat riel audio visuel etc sont essentielles Il faut signaler cet
426. nationaux Sur le plan tr s g n ral de l enseignement le Conseil mon dial de la profession enseignante WCOTP pourrait tre cit tandis que l Association du Commonwealth des ensei gnants de sciences et de math matiques CASME a une orientation plus sp cifique et concerne surtout les pays du Commonwealth Les deux groupes produisent des publica tions et organisent des congr s pour susciter des rencontres fructueuses Un autre type de coop ration internationale concer nant les syst mes d examen en sciences et en math mati ques dans de nombreux pays a eu pour instrument l Asso ciation internationale pour l valuation des r sultats de l enseignement cette tude de r f rence a donn aux pays participants l occasion de comparer la formation des tu diants au sein des diff rents syst mes M me si l on peut contester certains aspects des proc d s d examen employ s l esprit de coop ration qui a r gn cette occasion devrait encourager l avenir des op rations analogues L Association internationale des responsables duca teurs des parcs zoologiques a t constitu e en 1974 Copenhague apr s que des r unions se sont tenues en 1969 et 1971 pour examiner les possibilit s de coop ration Recommandations en vue d am liorer l enseignement de la biologie par la coop ration r gionale et internationale R seau de diffusion Un tel r seau devrait tre tabli en vue D enco
427. nby directeur de l Institute of Terrestrial Ecology Huntington Royaume Uni et T Gustavsson Institute Wenner Gren Stockholm membre de l Acad mie royale su doise des sciences pour leurs deux conf rences pleines d inspiration et tr s stimulantes Le texte de ces deux conf rences a t laiss dans sa pr sentation initiale La pr paration de cet ouvrage et la traduction des textes de langue anglaise ont t faites par MM Souchon Rouyer Lyc e Lakanal 92330 Sceaux France et par le professeur A Sasson Facult des sciences Rabat Maroc Table des mati res Introduction 11 L avenir de la biologie Tryggve Gustavsson 14 V rit s et enthousiasme dans l enseignement de la biologie Kenneth Mellanby 19 Evolution des buts et aes objectifs de l enseignement de la biologie 23 Evolution du contenu biologique de l enseignement pri maire et du premier cycle secondaire 37 Evolution et laboration des nouveaux cours de biologie dans l enseignement secondaire 50 Evaluation et diffusion d un curriculum 62 Compr hension des processus de l apprentissage et effica cit des m thodes d enseignement dans la classe au labora toire et sur le terrain 77 Influence des nouveaux quipements et moyens tech niques d enseignement sur l enseignement de la biologie 90 Evolution des moyens et des crit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants 100 Progr s dans la formation et l
428. nce dans la r alisation de tests formatifs Les changes d exp riences en mati re de contr le l chelon local et sur celui des travaux personnels d l ves sont maintenant pos sibles entre les pays en d veloppement cela sera sans doute plus efficace pour faciliter l utilisation de contr le que l ap port direct de techniques partir de pays plus d velopp s Une telle mise en commun de banques de sujets se r alise d j entre les pays en d veloppement C est un domaine qui pourrait prendre de l extension et faire partie des activit s de coop ration concernant l enseignement de la biologie l chelle d une r gion du monde Un certain nombre de pro jets provenant de pays en d veloppement offrent toute une gamme de mat riels en particulier des documents permet tant de guider les professeurs dans des domaines pr cis On pourrait s lectionner les mieux adapt s et les distribuer plus largement Visites Il existe d j des visites de sp cialistes du contr le dans dif f rents projets de r alisation de curriculums permettant de comparer les lignes de conduite adopt es les buts les objectifs et les techniques Au d part leurs activit s concer nent les rapports des preuves de contr le avec le curricu lum et l aboutissement de leur travail est la constitution d une quipe viable d examinateurs A tous les stades leur travail se rattache aux activit s d valuation li e la r ali sati
429. nce des faits reste n cessaire pour des op rations cogniti ves plus lev es m me au niveau de l cole primaire Il ne s agit certainement pas de consid rer l l ve comme un sim ple r cipient remplir Les pr occupations dans ce sens ont conduit r cemment la r alisation de mat riels pour pro grammes d auto enseignement des adultes Advanced Gene ral Education Program Int gration de la connaissance En partant du principe que la division des sciences en disci plines ou en sujets est arbitraire et une simple question de commodit pour les enseignants et les savants plut t que pour les l ves des ducateurs ont fait valoir qu il faut aider l l ve reconna tre l unit de la science et le caract re artifi ciel des divisions habituelles Les cons quences pratiques de ce point de vue int grateur ont pris diff rentes formes Int gration l int rieur du cadre de la biologie Le responsable du programme d enseignement pr pare un cours qui s appelle toujours biologie mais qui comprend beaucoup d l ments provenant d autres disciplines parmi lesquelles la physique la chimie le cours du BSCS Human sciences pour l cole moyenne en est un exemple M me les versions bleue verte jaune du BSCS pour la dixi me ann e d cole aux Etats Unis sont impr gn es de cette fa on de voir surtout depuis qu on a introduit la physique et la chimie dans les onzi me et douzi me ann
430. nce puissante sur le choix des buts et des objectifs dans l enseignement Les exemples donn s ci dessous sont pris dans le domaine de l enseigne ment de la biologie Premi re id e La mati re int ressante qui a un sens pour P l ve est mieux apprise que celle qui ne l est pas Cela a conduit faire dispara tre des objectifs anciens et n fastes comme l apprentissage des d tails taxonomiques en botanique et en zoologie et en inclure d autres comme l apprentissage de la biologie de l homme et les sujets la mode d int r t actuel sur le plan personnel national et international Cela est particuli rement net dans la r alisa tion des mat riels pour l ves lents Le BSCS a con u un ensemble de ce type appel Me and my environment et Me now pour enfants ducables bien que handicap s mentaux EMH Le BSCS a aussi cr Human sciences pour enfants normaux de 11 13 ans On pr sente aux l ves un choix d activit s l int rieur de chaque unit d tude Il peut y avoir contradiction entre le d sir qu a le ma tre de rendre les choses int ressantes et certains des objectifs de l enseignement de la biologie comme le souci de couvrir de fa on repr sentative l ensemble de la disci pline ou de faire faire des exercices destin s l acquisition des savoir faire biologiques Le conflit peut tre r solu par un compromis par exemple en rejetant l id e que tout doit tre int ressant ou
431. nces g n rales qui se sont manifest es dans le pass et actuellement puis j essaierai d extrapoler pour l avenir ou au moins de d finir quelques conditions importantes d un d veloppement sain et harmonieux des sciences de la vie Je brosserai un tableau grands traits et ferai de nombreuses simplifications p dagogiques et il se peut m me que mes propos ne refl tent pas la v rit Cela vous agacera sans doute et vous aurez envie de vous d barrasser de moi avant la fin Laissez moi vous dire d embl e que je vois les choses en biologiste du d veloppement qui ne sait pas bien si telle approche est meilleure que telle autre et qui n aime pas les cloisons entre les diff rentes disciplines biologiques Les hommes de mon ge c est dire ceux qui ont la cinquantaine ont assist un d veloppement xtraordinaire de la biologie en particulier dans les domaines de la bio chimie et plus pr cis ment de la biologie mol culaire Voil d j une simplification abusive Nous avons vu beaucoup de nos coll gues abandonner le niveau des organismes pour entrer dans le monde des mol cules La on allait pensaient ils lucider tous les secrets de la biologie les progr s dans ce domaine ont t vraiment impressionnants Quand j tais jeune tudiant j tais stup fait par la complexit des tapes de la glycolyse qu on venait d lucider La raison de mon int r t pour le m ta bolisme tait ce qu o
432. ncr te accessi ble a de jeunes enfants ils imposaient d embl e une interpr tation physico chimique mal comprise et sans surmonter les obstacles que les situations tudi es pr sentent aux interpr tations de la biologie g n rale par exemple la respiration tait pr sent e d embl e par le bilan des changes gazeux des enfants qui ignoraient ce qu taient l oxyg ne et le gaz carbonique Plus r cemment le d veloppement de l cologie et de l thologie ont revaloris les disciplines de terrain sans sup primer pour autant la n cessit de l exp rimentation au laboratoire Plusieurs raisons expliquent le raccourcissement de l intervalle de temps habituellement consid rable qui s pare le renouvellement des tudes universitaires de l appli cation dans les petites classes le cin ma et la t l vision ont stimul l int r t pour l tude des animaux dans leur milieu naturel la crise de l environnement a attir l attention sur les quilibres naturels les jeunes enfants posent souvent des questions relatives ces probl mes Parall lement on note un renouveau d int r t pour l tude de l homme souvent n glig e dans les projets de 1960 Il ne s agit plus seulement d une tude pratique per mettant de comprendre les r gles d hygi ne mais d une approche globale recherchant l interf rence des facteurs biologiques et sociaux dans les probl mes humains Cependant la vogue cologique
433. ndant des si cles beau coup de questions propos de la vie demeurent 26 sans r ponse mais nos id es sur la vie peuvent tre modifi es par l acquisition de nouvelles connaissances Ces connaissances en biologie sont le r sultat des tra vaux de chercheurs dans plusieurs parties du monde la poursuite de ces travaux est de nature internationale Elles s appuient non seulement sur l observation et l exp rimentation mais aussi sur le fait qu on se pose des questions sur la formulation et la v ri fication d hypoth ses et par dessus tout sur la communication entre les gens Les nouveaux travaux en chimie physique et math matiques facilitent nos progr s en biologie Pays d velopp s et pays en d veloppement Si les buts et les objectifs essentiels sont les m mes pour les deux types de pays le contenu des cours ne doit pas tre n cessairement le m me en fait le contenu peut tre parti culier chaque pays en fonction des diff rences de flore et de faune et des probl mes sociaux et cologiques auxquels les pays sont confront s Facteurs qui d terminent les finalit s les buts et les objectifs de l enseignement Les facteurs les plus importants qui ont des effets d cisifs sur le choix des finalit s des buts et des objectifs de l ensei gnement conduisent se pr occuper Du d veloppement de l l ve en tant qu individu Des priorit s dans le syst me social dont fait p
434. ne ana lyse apport d information valuation Aux documents ferm s s ajoutent un nombre croissant de documents ouverts exploit s librement par le maitre en particulier diapositives et films de 8 mm l Voir le chapitre Influence des nouveaux quipements et des moyens techniques d enseignement sur l enseignement de la biologie 45 Evolution du contenu biologique de l enseignement primaire et du premier cycle secondaire Probl mes sp cifiques certains niveaux La biologie l cole l mentaire Objectifs Plus qu aux autres niveaux la biologie doit tre troitement int gr e l ducation g n rale contribuer l veil de l en fant faciliter l insertion dans la soci t assurer l quilibre entre la sensibilit et la pens e rationnelle contribuer l apprentissage des m thodes de travail Parall lement on demande aux activit s scientifiques de faciliter les apprentissages des disciplines instrumentales langue crite et math matiques Forme sous laquelle la biologie est introduite dans les plans d tude La biologie n appara t pas n cessairement sur les tableaux horaires On parlera d initiation biologique chaque fois qu une activit scolaire portant sur une situation o le vivant est impliqu d bouchera au moins de fa on incidente sur des explications scientifiques m me si l exercice est orient en premier lieu vers d autres objectifs La place de la biologie da
435. new dimensions science in Kentucky Frank fort Kentucky Kentucky Department of Education 1969 316 Yeany R The evolution controversy Carbondale Southern Illinois University 1974 317 Math and statistical techniques for biology teachers Carbondale Southern Illinois University 1974 318 Microteaching and videotaping in school Carbondale Southern Illinois University 1974 319 Secondary science curriculum module Carbondale Southern Illinois University volution et probl mes relatifs l laboration des cours prop deutiques de biologie 1 cycle universitaire Introduction L expression cours prop deutiques prend des significa tions diff rentes suivant les pays et elle peut m me avoir plusieurs sens dans un pays donn L organisation du syst me universitaire est tr s vari e et elle comprend des institutions priv es ou gouvernemen tales religieuses et laiques qui peuvent tre nouvelles et modernes ou anciennes et tr s traditionnelles Les cours de biologie offerts par ces institutions traduisent cette diver sit La publication de l ouvrage The context of biological education the case for change pr par par la Commission de l enseignement universitaire en sciences biologiques 1972 a t l occasion de pr senter une classification de ces cours prop deutiques aux Etats Unis d Am rique dont les principaux sont les suivants Programmes pr pa
436. nfants d tudier un secteur de fleuve ou de rivi re mais beaucoup firent bien plus Certains firent des kilo m tres bicyclette tudi rent les rivi res sur de grandes longueurs et envoy rent des rapports d taill s et des cartes de leurs r sultats Nous fames impressionn s par l enthou siasme des enfants et le soin avec lequel ils avaient fait leurs observations Soit dit en passant nous avons t surpris de la r partition des ges des participants la plupart avaient de neuf treize ans tr s peu plus de quinze De tr s jeunes enfants de sept et huit ans avaient fait de bonnes observa tions et ceux pour lesquels nous avons effectu un contr le avaient travaill essentiellement sans l aide d adultes A mon avis cette exp rience fut un grand succ s On pouvait diffi cilement s attendre des r sultats nouveaux d une grande importance scientifique mais cela permit de faire une carte de la qualit de l eau plus d taill e que celle qui existait auparavant Cela apprit aux enfants reconna tre un ph no m ne r el savoir les effets des activit s de l homme sur les invert br s vivant dans l eau Beaucoup signal rent qu ils avaient localis de petites sources ponctuelles de pollution leur arriv e dans la rivi re et qu ils pouvaient distinguer la faune d eau propre en amont de la source de pollution et la faune d eau souill e en aval certains persuad rent m me les pollueurs loc
437. nformation et l ducation et l uti lisation des affiches repr sente un bon moyen la fois puissant et peu co teux de faire passer l information Mais informer ne repr sente que la premi re tape de l duca tion Il est important de voir la fois les composantes for melles c est dire l cole la facult et l universit non formelles organis es mais hors du syst me formel et infor melles radio journaux etc de l ducation scientifique quant l impact et l influence sur le public Education formelle Pour ce qui est de la biologie les niveaux formels de l du cation du public varient consid rablement m me l int rieur d un m me pays Cette variation est due en partie la structure de la population qui correspond des tranches d ge tr s diff rentes Les connaissances que poss de un groupe d ge donn refl teront le contenu et les points forts des cours propos s pendant les ann es d cole correspon dantes Cette variation d pendra galement des diff rents niveaux atteints par les cat gories constituant le public dans le syst me ducatif Pour concevoir des programmes adapt s ces divers niveaux on doit tenir compte du stade de d veloppement 154 atteint par chaque groupe d age et des objectifs ducatifs qu on s est fix s En passant en revue toute une gamme de curriculums il est possible d en tirer une liste d objectifs qui sont explici teme
438. ngt semaines la formation des ma tres des coles primaires aux techniques des tudes Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie du milieu pour ce niveau scolaire L Institut d ducation de Singapour fabrique du mat riel p dagogique pour ce th me d tude et assure aux stagiaires une formation sp ciale dans ce domaine 313 Les d partements d ducation de Sri Lanka contribuent l organisation de projets communau taires la coordination des programmes scolaires et la formation des tudiants aux grands principes de la partici pation communautaire 48 p 297 En Australie deux tendances sugg rent peut tre la mani re de maintenir des programmes syst matiques de formation et d ducation permanente en mati re de travail sur le terrain La premi re consiste tablir des centres de terrain au sein m me des d partements d ducation Le Newcastle College se propose d installer un tel centre sur le campus m me pour la formation et le recyclage des ma tres dans le domaine des techniques de l ducation en environ nement 170 La seconde id e est de former les ma tres une utilisation efficace de leurs ressources locales c est a dire de leur milieu Le D partement de l ducation du Queensland a d sign une quipe d experts qui visitent les coles et aident les ma tres faire l inventaire des ressources m sologiques du district Sont galement organis s des
439. nne compte de l ensemble des faits connus on peut am liorer la concep tion du curriculum final L int r t de l valuation de r flexion est qu elle oblige r fl chir au fur et mesure de la concep tion du programme en utilisant jugement et exp rience pour interpr ter les faits et ce avant qu on ait crit quoi que ce soit Evaluation formative La r alisation d un curriculum pr voit g n ralement une p riode pendant laquelle le mat riel exp rimental est test en classe ce moment l valuation est formative par nature Le but de cette valuation formative est de fournir une valuation continue des nombreux l ments du curri culum et d utiliser l information en retour pour corriger a la fois les m thodes d approche et le mat riel 15 Les donn es de l valuation formative int ressent en premier chef l quipe responsable de la r alisation du curri culum et l organisme qui le soutient minist re fondation priv e syst me scolaire etc On accumule ces donn es en essayant sur le tas le mat riel exp rimental avec un chan tillonnage vari des coles pour lesquelles il est con u Cela suppose un plan d organisation pour que participent l exer cice les diff rentes r gions culturelles et g ographiques d un pays aussi bien que les diff rents types d coles elles m mes coles pauvres riches coles publiques priv es coles urbaines de banlieue et rurales A moins que le
440. nombreux exemples de conf rences nationales visant l organisation de l enseignement c est le cas de la r union patronn e aux Etats Unis en 1970 par la Commis sion on Undergraduate Education in the Biological Sciences en vue d tablir des programmes pour la formation initiale des ma tres de biologie 47 Des congr s internationaux sur la formation des mai tres sont organis s par l Unesco 284 285 286 et par exemple par le Secr tariat du Commonwealth 48 pour les pays faisant partie de cette organisation Echanges et affectations temporaires Les changes d enseignants l int rieur d un syst me sco laire et entre des syst mes scolaires sur les plans local national ou international ainsi que des affectations tempo raires et des stages internes repr sentent des formes de recyclage qui ont de plus en plus de succ s Ils permettent aux enseignants de se tenir inform s sur d autres program mes scolaires et d autres m thodes p dagogiques de se pro curer de nouveaux moyens et d acqu rir d autres attitudes Les affectations dans des organisations autres que des coles comme des mus es des biblioth ques des parcs zoologi ques des unit s s occupant de curriculums et l industrie repr sentent aussi indirectement des formes de recyclage et sont aussi de plus en plus nombreuses En Australie on a fait des recommandations au niveau national pour permettre aux enseignants en service de
441. normal dans une soci t de comp tition cela d forme la fonction ducative de l cole Lorsque les coles sont habilit es d cerner des unit s de valeur les contr les internes pargnent aux l ves une partie du poids de cette comp tition mais quand c est un jury ext rieur qui fait passer les preuves la tension s exerce directement sur les l ves et les professeurs Les activit s collectives r clameraient un contr le de groupe plut t que des preuves individuelles Il existe un hiatus entre le travail de groupe encourag par des duca teurs et le contr le individuel qu exigent certains services d examens Par exemple dans l enseignement de groupes non s lectionn s du certificate of secondary education CSE et dans les travaux de groupe de biologie de l Advan ced level Nuffield general certificate of education GCE du Royaume Uni l examinateur esp re tre capable de dis tinguer la contribution apport e au groupe par chacun sou vent diff rents niveaux et se servir du r sultat pour le dipl me Le contr le de groupe met l accent sur la coop ration plut t que sur la comp tition cela semble tre pour certains pays socialistes un aspect important de l ducation morale volution dans diff rents pays Syst mes centralis s Les examens centralis s vont g n ralement de pair avec un contr le en fin de cours utilis pour une s lection comp ti tive Cela est vrai pour les pay
442. novateurs et les ex cutants sont confondus laboration par les ma tres Dans le premier sch ma les r novateurs ont besoin de temps d un soutien en experts et en moyens pour la publication l laboration de l quipement etc tandis que les enseignants ont besoin d un processus de communication diffusion qu on les informe des innovations qu on les y forme et qu on leur fournisse le nouveau mat riel utiliser Dans le deuxi me sch ma la diffusion et la formation se trouvent limin es mais un plus grand nombre de gens doivent tre aid s pour la mise au point des programmes ce mod le suppose en outre que les enseignants aient l exp rience et les moyens n cessaires pour r aliser la r novation p dagogique Ce deuxi me mod le n implique pas que l enseignant travaille de fa on isol e m me si certains aspects individua 1 Voir le chapitre Evaluation et diffusion d un curriculum Evolution et laboration des nouveaux cours de biologie dans l enseignement secondaire listes existent ce qui est d ailleurs in vitable quels que soient les modes de r novation p dagogiques adopt s il faut envisager cette fa on de proc der comme un processus d interaction et de coop ration dans lequel les activit s de groupe sont pr dominantes Il reste d terminer les avantages conomiques de l un ou de l autre des deux mod les propos s On suppose g n ralement que le premier co te
443. ns en fonction de ces r sultats Ce type d valuation a d exister depuis le temps de l homme des cavernes mais plus r cemment on s est tourn progressivement vers une valuation planifi e et construite des programmes pour essayer d organiser et de codifier les mesures d efficacit des curriculums et de fournir une structure dans laquelle on puisse recueillir des donn es d valuation plus pr cises plus significatives et qu on puisse transf rer des travaux r cents s int ressent maintenant de telles valuations structur es 8 38 Il faut bien pr ciser qu il ne s agit l que d un d but et que l utilit et la valeur de diverses techniques d valuation sont encore discut es Il ne s agit pas ici de pr senter la m thode d valua tion mais seulement d informer le lecteur de l tat actuel de la question et de la grande vari t des techniques utili s es Le terme d valuation s appliquera ici uniquement aux proc d s permettant de d terminer l impact d un curricu 62 lum Il ne s agira pas du contr le des r sultats des l ves voir le chapitre Evolution des moyens et des crit res uti lis s pour contr ler les r sultats des tudiants il ne s agira pas non plus de la conduite des op rations d valuation qui doivent accompagner tout sch ma d valuation valuer les objectifs Pour valuer il faut avoir quelque chose mesurer et ce quelque chose ce sont g n ralemen
444. ns la modification du comportement des professeurs gr ce divers moyens de recyclage Ce chapitre insiste sur les liens qui doivent exis ter entre la formation et le recyclage 9 Evolution et probl mes relatifs l laboration des cours de biologie prop deutiques premier cycle universitaire Les enseignements de biologie dans le premier cycle univer sitaire ont t l objet d une attention particuli re la suite de plusieurs v nements r cents accroissement consid ra Introduction ble des inscriptions p nurie d quipements et de labora toires modifications des connaissances ant rieures des tudiants la suite de l am lioration de l enseignement de la biologie au niveau secondaire manque d enseignants etc Ce chapitre r sume l volution et les probl mes relatifs l laboration des cours de biologie prop deutiques et rap pelle les mesures prendre dans ce domaine 10 Contribution de la biologie l ducation scientifique du grand public et son int r t pour les sciences Ce chapitre a trait la partie biologique de toutes les acti vit s qui se situent hors des programmes scolaires et qui visent mieux faire conna tre la science au grand public de fa on le faire contribuer de mani re satisfaisante la soci t moderne Il s agit non seulement des activit s p ri scolaires pour les jeunes clubs scientifiques foires scienti fiques etc mais aussi des moyens va
445. ns le cadre de l enseignement de la biologie tel qu on l a d fini Ce qui est fait d pend de l id e qu on a des priorit s Nous consid rons qu il est plus important de mettre l accent sur les objectifs propres l enseigne ment de biologie plut t que sur la taxonomie de Bloom Celle ci d finit une hi rarchie et une priorit des relations qui s av rent d un int r t limit dans le contexte sp cifique du A Level Biology Kelly 1972 b Une attention toute particuli re doit tre port e aussi aux probl mes de l environnement petite chelle comme l agriculture intensive l usage du tabac etc L expos des objectifs ne donne aucune indication concernant la succession des th mes au cours du d roule ment du curriculum Le chiffre romain qui est plac apr s chaque objectif indique le poids qu il convient de lui donner d apr s la cl du tableau 2 Autres classifications Le National Assessment of Education Progress Etats Unis 1972 1973 utilise trois grandes cat gories d objectifs d enseignement en science a conna tre les aspects fonda mentaux de la science b les comprendre et les appliquer dans toutes sortes de situations complexes c appr cier leur juste valeur la connaissance et les processus scientifi ques leurs cons quences et leurs limites les rapports carac t re plus ou moins adapt des sciences et des techniques l individu et la soci t Chaq
446. ns les plans d tude peut prendre les formes les plus diff rentes Dans quelques pays R publique d mocratique allemande par exemple l cole l mentaire est consacr e unique ment aux apprentissages fondamentaux Cependant les travaux pratiques jardinage par exemple permet tent de d velopper une exp rience commune tous les enfants qui pourra tre exploit e plus tard en biologie Dans un certain nombre de pays Afghanistan Inde Tunisie URSS l accent est mis sur les objectifs pratiques hygi ne agronomie protection de l environnement Dans beaucoup de projets r cents la biologie fait partie d un enseignement scientifique orient vers des objec tifs m thodologiques et ventuellement vers l acquisi tion des concepts de base la d marche est centr e sur la r solution d un probl me et vise d velopper en premier lieu une attitude scientifique ASS ESS SCIS COPES BSCS Nuffield J Sc Sciences 5 13 APSP et ses adaptations vingt pays d Afrique Indo n sie Japon Philippines Nouvelle Guin e Activit s d veil en France Quelle que soit leur d nomination on peut les ranger sous la rubrique enseignement int gr des sciences de la nature L int gration s tend aux sciences humaines dans un certain nombre de projets intitul s Etude du milieu la plupart des pays francophones de l Afrique de l Ouest ou Etude de l environnement Birmanie Ces pro jet
447. nseignement de la biologie dans les tablissements exp rimentaux s est fait parfois dans un cadre plus souple regroupements variables des l ves suivant les disciplines prise en charge d un grand groupe par des ma tres travail lant en team teaching Les conclusions suivantes semblent se d gager I n est pas souhaitable de faire des regroupements par niveau en biologie cette discipline fait appel des capacit s tr s diff rentes intelligence conceptuelle 43 Evolution du contenu biologique de l enseignement primaire et du premier cycle secondaire imagination intelligence pratique si bien que des l ves tr s diff rents peuvent collaborer efficacement dans des classes h t rog nes La prise en charge d un grand groupe par une quipe de maitres est fructueuse car elle permet une meilleure individualisation de l enseignement et une meilleure utilisation des comp tences des ma tres mais elle suppose une infrastructure ad quate et une concer tation importante dans le cadre d une p dagogie sur objectifs La m thode de d couverte difficult s ambiguit s et modalit s La plupart des plans d tude s accordent pour pr coniser une d marche centr e sur la r solution d un probl me et r alis e par les enfants en situation d autonomie Cette d marche n appara t pas comme un luxe r serv aux pays d velopp s mais elle est pr conis e avec beaucoup de fer met par les projets de
448. nt est assez largement employ pour renforcer les savoir faire d velopp s au cours de la pratique p dagogique et pour remplacer une partie de l exp rience sur le tas Deux ouvra ges r cents par Turney et al insistent sur ces tendances 282 283 Au Kenya le micro enseignement est utilis l Universit de Nairobi dans la formation des ma tres et il s est r v l efficace pour le d veloppement des savoir faire p dagogiques Il a t introduit pour remplacer le premier stage p dagogique qui a lieu la fin de la premi re ann e de pr paration de la licence d enseignement B Ed 112 L efficacit de ce micro enseignement dans le recy clage des ma tres a t d montr e par Perlberg et al qui ont montr qu il pouvait modifier le comportement de l l ve ma tre celui ci arrive passer d une situation centr e sur le ma tre dans laquelle des connaissances sont transmises verbalement l l ve un syst me centr sur l l ve conduisant une r flexion analytique et une activit non verbale 217 L augmentation du temps pass dans les coles est bien illustr e par le syst me de formation fran ais o 27 semaines d exp rience scolaire sont n cessaires durant l ann e de formation 121 Au Canada l Universit de London Ontario occidental pr voit quatre mois succes sifs de stages pratiques dans les coles suivis de quatre mois de formation en facult avec un stage de trois
449. nt le d but d une initiative qui devra prendre plus d impor tance si les programmes d ducation permanente doivent tre revaloris s Recherche en mati re de formation continue Il y a grand besoin de recherche sur les formes et l effica cit des recyclages pour les professeurs de biologie On a d j entrepris des recherches en mati re de m thodes et de modalit s des activit s de recyclage 241 304 En Austra lie des recherches sont faites pour valuer l efficacit de l adaptation du programme STEP 171 en Jordanie Billeh 21 a compar l efficacit relative des programmes de formation et de recyclage et en a conclu que les m tho des de recyclage taient plus efficaces dans ce pays Mais on ne dispose que de peu de preuves concernant l efficacit des syst mes g n raux de recyclage l am lioration des qualit s professionnelles et la qualit de l apprentissage des l ves Ce domaine recevra certainement plus d attention au cours de la prochaine d cennie Conclusion et recommandations Les objectifs de l enseignement de la biologie au niveau sco laire se sont largis de mani re r pondre aux besoins des individus de la soci t et de la nation Les enseignants doi vent de ce fait avoir les connaissances les savoir faire et la compr hension n cessaires la fois dans le domaine de la discipline elle m me et dans celui de la p dagogie Une telle volution implique la n cessaire int grat
450. nt r t ou de comp tence pour la psychologie du domaine affectif il est en fait psychiatre en exercice C est selon Novak la th orie de l apprentissage la plus utilisable et la plus large qui existe Tout en reconnais sant l importance de l exp rience affective ce chapitre est centr sur les probl mes de l acquisition des connaissances parce que les applications de la th orie d Ausubel promet tent beaucoup et rapidement pour l am lioration de l ensei gnement de la biologie Apprentissage significatif Le concept le plus important de la th orie d Ausubel est ce qu il d crit comme apprentissage significatif Celui ci se produit quand une information nouvelle se trouve rattach e aux concepts appropri s existant dans la structure cognitive de l l ve par exemple lorsque l l ve observe qu un phasme n est pas un b ton mais un insecte avec des yeux des pattes et d autres organes d insecte il n a pas seulement appris reconna tre cette esp ce mais il peut rattacher son nouveau savoir un large r seau de connaissances qu il peut avoir propos des insectes Cet exemple permet aussi d illustrer un autre principe important une nouvelle exp rience aura plus ou moins de signification pour un l ve ou un autre selon que les concepts que chacun poss de seront plus ou moins adapt s Pour reprendre l exemple pr c dent un enfant qui sait peu de choses sur les insectes n aura pas la m me exp
451. nt aux personnes qui se proposent de pr parer une liste d objectifs mais aussi pour donner une orientation aux buts de l ducation dans l ave nir Les probl mes majeurs qui attendent une solution dans le domaine de l enseignement de la biologie sont les suivants l Jusqu quel point les listes d objectifs tablis l avance influencent elles la pr paration des mat riels li s aux programmes et leur valuation 2 Les objectifs mergents sont ils plus r alistes que les objectifs pos s priori 3 Combien d objectifs primordiaux un enseignant peut il effectivement garder pr sents l esprit pen dant la classe 4 Comment les conflits cach s entre les objectifs sont ils r solus dans la pratique 5 Quels sont les m canismes utiliser pour r viser les listes d objectifs Bibliographie Advanced general education program high school self study pro gram Washington D C Manpower Administration 1969 ALECSO Arab League Educational Cultural and Scientific Organi zation Pilot project for biology teaching in the secondary schools in Arab States Outline plan for a syllabus in biology for Arab secondary schools 10th 11th and 12th grades 1973 Third Workshop for Curriculum Development Amman Jordan September 15 27 1973 Apostel L et al Interdisciplinarit Probl mes d enseignement et de recherche dans les universit s Paris OCDE 1972 Ausubel D P The use of ideational
452. nt d attitudes et de juge ments de valeur positifs Un exemple particulier de l application de la th orie D apr s la th orie de l apprentissage d Ausubel tout l effort de l enseignement doit donc se porter sur les concepts Il est important pour chaque le on de tenir compte de ce que l l ve sait d j c est dire des concepts qu il a d j acquis et qui concernent un nouvel apprentissage ainsi que du stade de diff renciation ou de d veloppement de ces concepts Les professeurs dou s savent cela intuitivement Une des approches utilis es par l un d entre eux est de pr senter certains ph nom nes ou certains objets et de deman der aux l ves Que savez vous ce sujet Explicite ment on trouve les tapes suivantes 1 Montrer les v nements objets ou ph nom nes 2 Demander aux l ves ou leur faire noter ce qu ils observent identifier les faits appropri s Faits Concepts explicatifs Plante verte Les bulles montent Le nombre Les bulles sont rondes Ve wONr Certains l ves sugg reront qu on voit des bulles d oxy g ne monter dans le tube essais On doit leur deman der Comment le savez vous Assur ment ils ne peu vent pas savoir que les bulles sont de l oxyg ne par la simple observation des v nements Ils d duisent qu il s agit de bulles d oxyg ne en ayant recours aux concepts connus c est dire au fait que la photosynth s
453. nt dans les villes La seconde enqu te au Nig ria donne des informa tions sur la confiance accord e aux media Tout fait Dignes de foi Non dignes dignes de foi de foi T l vision 71 7 21 7 4 7 Radio 69 2 18 5 6 2 Revues 66 2 24 3 8 1 Journaux 59 6 24 4 16 2 Affiches etc 60 0 10 0 30 0 Cin ma 36 4 21 2 39 4 Il est clair que lorsqu on veut faire passer des informa tions sur lesquelles devra reposer un programme de plani fication des naissances il faut tenir compte de telles don n es Un article de Riitho cit par Rowson Jones et Salkeld 1972 fournit un ensemble de scripts types ceux ci sont souvent courts concus pour des programmes ou des spots de publicit de 10 secondes a 10 minutes voici quelques exemples Botswana Auditoire M res de jeunes enfants Temps 30 secondes L homme Madame dites moi pourquoi votre b b a lair en aussi bonne sant Que lui donnez vous manger La femme Des aliments nourrissants de bons soins L homme Comment faites vous pour prodiguer tant de soins un seul enfant La femme Nous avons t au centre de planning familial Ils aident les gens avoir des b b s quand ils les d sirent Pourquoi n y emmenez vous pas votre femme L homme Nous irons demain Merci A Contribution de la biologie l ducation scientifique du grand public Maurice Auditoire Parents parlant hindi Temps 10 secondes Le speaker 2 ou 3 enf
454. nt les actions de recyclage Un autre probl me concerne le maintien de l quibre entre les connaissances indispensables en biologie et la for mation p dagogique Dans la plupart des pays europ ens et plus r cemment dans plusieurs pays en d veloppement la formation des ma tres de l enseignement secondaire a con sist d livrer un dipl me classique orient vers les sciences biologiques suivi d une ann e en fin d tudes consacr e la formation p dagogique La difficult principale d une telle organisation est le manque d int gration des objectifs aux diff rents niveaux du programme ainsi que les concep tions divergentes du scientifique et de l ducateur avec cette fa on d op rer la plupart des qualit s professionnelles voqu es plus haut sont acqu rir au niveau de la derni re ann e du programme de quatre ann es d tude seulement ce qui est peu r aliste Dans certains cas cependant on a t ch de surmonter cette difficult en insistant au maxi mum sur les savoir faire p dagogiques Le dipl me d ensei gnement des sciences de l Universit de Monash Victoria en Australie en est un exemple 81 82 101 ce dipl me sanctionne en effet un enseignement qui comprend trois l ments constitutifs un programme obligatoire pour tous les tudiants concernant la p dagogie des sciences une s rie de cours r duits option comprenant la fois un con tenu scientifique et le d vel
455. nt ou implicitement communs la plupart savoir Susciter et soutenir l int r t au cours de l apprentissage ainsi que le besoin de comprendre la cause des v ne ments Former aux savoir faire et aux attitudes de la m thode scien tifique Transmettre la connaissance de faits Faire acqu rir des savoir faire moteurs Pousser les l ves garder une composante scientifique dans leurs tudes sup rieures Stimuler l application des principes et des savoir faire de la science des secteurs appropri s qui lui soient ext rieurs Favoriser la compr hension de la science dans la vie cultu relle de l individu et de la soci t et par la m me pro mouvoir la destruction du syst me dit des deux cultures fond es sur les humanit s et sur les sciences Assurer la formation pour des carri res sp cifiques en bio logie Bien videmment ces buts et objectifs ne sont pas tous appropri s chaque niveau de l enseignement Pour ce qui est de l ducation du public le souci essentiel devrait tre le contenu du cours correspondant la scolarit obli gatoire puisque pour la majorit de la population cela repr sentera toute leur ducation formelle en biologie et proba blement en science M me s ils repr sentent une propor tion plus faible de la population mais parce qu en revanche ils occupent des positions cl s dans la soci t il faut porter une attention particuli re aux secteur
456. nt pour adultes Il existe donc un besoin g n ral de recyclage ce niveau C est pourquoi il est recom mand l Unesco de diffuser les informations sur les avan tages et sur les moyens relatifs la r alisation de program mes d am lioration du personnel enseignant dans les ta blissements de formation des ma tres I reste enfin la question d amener les ma tres recon na tre la n cessit pour eux de participer la formation continue Ils peuvent avoir besoin d une aide pour identi fier leurs besoins particuliers et cela peut tre du ressort de leurs employeurs ou des responsables de la r novation p da gogique Mais la motivation en mati re d autoformation reste un probl me d licat Il est probable qu une mani re correcte d aborder ce probl me serait de recycler l ensemble du corps enseignant d une cole de fa on dynamique et au sein des programmes scolaires Le fait de procurer quelques avantages comme une notation favorable la promotion administrative ne peut tre consid r comme une politique ad quate car de tels avantages donnent le s ntiment qu il s agit de poursuivre un objectif d termin alors qu il s agit en fait d un effort permanent Il para t cependant difficile de faire des recommandations particuli res cet gard et dans chaque pays on doit rechercher les moyens les meil leurs pour encourager les ma tres accepter le principe d un recyclage continu
457. nteramericana sobre la Ensefianza de Biologia Recomendaciones 1973 Parker G E Mertens T R Programmed instruction test perfor mance and classroom discussion Journal of College Science Teaching vol 4 n 2 1974 p 103 106 Praskash V Recent developments in the teaching of biological sciences in the University of Malaya Basic sciences in the South East Asian universities a seminar report p 64 65 1969 Raw et al What people eat Journal of College Science Teaching vol 4 n 5 1975 p 177 179 Rowe M B Research on college science teaching Journal of Col lege Science Teaching vol 5 n 1 1975 p 36 Schaefer G Unit Bank Biology Eighth international clearinghouse report p 326 et 327 1972 Stockdale D L Wochok Z Training TA s to teach Journal of College Science Teaching vol 3 n 5 1974 p 345 349 Trent J W Cohen A M Research on teaching in higher education Second handbook of research on teaching p 997 Rand Mac Nally 1975 Tundisi J Ecology teaching at the Universidade Federal de Sao Carlos 1975 Multigraphi White J A Stark E Contemporary science Journal of College Science Teaching vol 3 n 3 1974 p 228 Young B Study guide biological science Nuffield Advanced science p 7 Penguin Books 1970 Young D P Science and values belong together Journal of College Science Teaching vol 4 n 2 1974 p 111 Contribution de la biologie l
458. nts plus de possibilit s qu auparavant La seconde fut la volont d assu mer un r le de direction et d essayer de nouvelles id es de fa on empirique On avait alors foi dans les possibilit s d am lioration Au cours des derni res ann es les doctrines en mati re de r novation p dagogique ont insist sur les con traintes comme le manque de moyens un enseignement peu efficace et les faibles aptitudes des l ves Et l on semble avoir moins de foi dans les possibilit s d am lioration Un probl me essentiel est aujourd hui dans beaucoup de pays celui de savoir si le bond en avant dans le domaine de la mise au point des programmes et de la r novation p dagogique peut tre obtenu dans le cadre des contraintes qui se sont tablies Il souligne la t che capitale de ceux qui d finissent les strat gies de la r novation des programmes c est dire en premier lieu de d signer les enseignants et les autres participants aux activit s concern es afin qu ils assument la direction et qu ils en surmontent les difficult s r elles ou imaginaires Biologie ducation et soci t L un des traits caract ristiques de l volution de l enseigne ment de la biologie dans les ann es soixante a t dans beaucoup de pays la part importante et souvent tr s efficace prise par les chercheurs biologistes ayant peu d exp rience d enseignement On a alors estim qu il en r sultait une diminution du r le des du
459. nu de l ducation ne correspon dent pas la situation conomique et sociale des gens le pro gramme s av rera tout fait irr aliste et hors de propos Bibliographie Antiola Soledad L 1972 Youth science activities in the Phillipines ICC Asian popular science journal 30 p Anon 1960 Matters of medecine London British Broadcasting Corporation 42 p VR 59 623 158 1971 National Angling survey 1970 London Natural Envi ronment Research Council 20 p 1972 Viewer s reactions to Sex can be a problem and its effects on their attitudes and knowledge London British Broadcasting Corporation 20 p VR 72 448 Anon 1972 Wildlife programmes on television A general inquiry incorporating a research study to assist in the production of a television series Wildlife safari to Ethiopia and to assess its effects London British Broadcasting Corporation 102 p VR 72 553 1974 Who does what for Scotland s countryside Perth Coun tryside Commission for Scotland 10 p 1974 Environmental education A report by H M Inspectors of schools Edinburgh Scottish Education Department H M Stationery Office 44 p 1974 Private lives a pre broadcast study London British Broadcasting Corporation 38 p VR 74 262 ASE 1969 Attitudes to science and scientists School science review vol 174 p 6 22 Birch Charles 1972 Social responsibili
460. nvironmental management concepts a list Madison Wisconsin University Research and Development Center for Cognitive Learning 1970 Saunders A Etude des programmes europ ens n 3 Biologie Strasbourg Conseil de la coop ration culturelle Conseil de l Europe 1972 puis Schock N H An analysis of the relationship which exists between cognitive and affective educational objectives Journal of research in science teaching vol 10 1973 p 299 315 Selmes C Nuffield A level biology attitudes to science Journal of biological education vol 7 1973 p 43 47 Shepherd D L Effective reading in science a handbook for secon dary teachers New York Row Peterson 1960 Showalter V New directions for science curriculum development Cleveland Ohio Educational and Research Council of Ame rica 1968 Simpson E Taxonomy of the psychomotor domain Urbana Ill Bureau of Educational Research 1969 Multigraphi Simpson R D Evaluating noncognitive achievement of high school biology students American biology teacher vol 35 1973 p 441 443 Skinner R Barcikowski R S Measuring specific interests in biolo gical physical and earth sciences in intermediate grade levels Journal of research in science teaching vol 10 1973 p 153 158 Solid M L The use of a comparative analysis as an evaluation of a junior high school conservation education program Univer sity of Colorado 1971 Th se de doct
461. obl mes actuels alimentation pollu tion manipulations g n tiques croissance d mographique etc dans les cours de biologie au niveau prop deutique C est d ailleurs le cas dans plusieurs de ceux ci par exem ple les th mes abord s dans l enseignement de biologie g n rale audio tutorial l Universit de l Arizona Gad dis 1972 comprennent l volution humaine le concept d cosyst me d habitat la g n tique humaine la physio logie humaine et les maladies la reproduction la r gulation l cologie des populations Le projet Unit Bank Biology de l Universit de Kiel Schaefer 1972 envisage de structurer l enseignement de la biologie depuis l cole secondaire au premier cycle universitaire en fonction de lignes directrices comme l anthropologie l cologie et les processus d acqui sition des connaissances d autres exemples sont donn s par Dolphim 1973 Dowdeswell 1974 et par Raw 1975 On peut r soudre de fa on l g rement diff rente ce probl me en incluant des cours d cologie d s la premi re ann e universitaire comme cela se fait l Universit de Bath en Angleterre Dowdeswell et Potter 1974 Ce cours t che d int grer la botanique la zoologie et la microbiologie autour des trois th mes suivants la r partition des orga nismes dans l espace le flux d nergie dans les cosys t mes et le g ne l ment dans la continuit des popula
462. of Education A survey of teacher training in Sweden 1971 Stockholm 1971 Multigraphi 204 Continued training of teachers and other school officers in Sweden Stockholm 1971 Multigraphi 205 Nay Marshall A et al The development of a resources information bank for teaching sciences School science and mathematics avril 1972 p 284 292 206 A process approach to teaching science Science education vol 55 n 1 1971 p 197 207 207 N S W Department of Education Science Syllabus Commit tee Forms I IV New South Wales school certificate science inservice education project Information booklet Sydney N S W Department of Education Division of Services 1974 208 Northfield J R Concurrent courses in science teacher educa tion The Australian science teachers journal vol 18 n 2 juin 1972 p 29 35 209 Nova Scotia Department of Education Nova Scotia summer school calendar 43rd session Halifax Department of Educa tion 1975 210 Novak J D Science research review Series A Summary of research in science education for 1972 Columbus The Ohio State University ERIC Information Analysis Center for Science Mathematics and Environmental Education 1973 211 Nyarko S J Ghana Teaching Service Science Unit P O Box M 188 Accra Ghana 212F Nyhamar O Royal Ministry of Church and Education Oslo Norv ge 213 O Donovan D Maths and science teachers Tr
463. of Education University of Toronto Spring 1972 p 76 87 54 Crossland R W Senior Lecturer in Education Department of Education University of Manchester Manchester M13 9PL Royaume Uni 55 Cruickshank D R Broadbent F W An investigation to determine effects of simulation training on student teaching behaviour The educational technology reviews Series num ber four Teacher education and educational technology p 39 43 Englewood Cliffs Educational Technology Publica tions 1973 56 D Aeth R Brown F C The professional education of science teachers for secondary schools The school science review vol 51 n 176 mars 1970 p 519 527 57 Davis John Senior Biologist Coventry College of Education Kirby Corner Road Coventry Royaume Uni 58 Dean D S Preservice preparation of college biology teachers a search for a better way Washington D C Commission on Undergraduate Education in Biological Sciences 1970 59 Dean Donald S Staff Biologist CUEBS 3900 Wisconsin aye N W Washington D C 20016 Etats Unis d Am rique 60 Delaware Conservation Education Association Environmen tal education in Delaware Dower Del Delaware Conserva tion Education Association 61 Department of Education and Science UK Programme of short courses London Department of Education and Science avril 1975 mars 1976 62 Department of Education and Science UK Teacher educa tion and tr
464. ofesseurs de biologie sent des id es tr s voisines de celles de Joyce et selon eux les enseignants doivent avoir par exemple les qualit s sui vantes Capacit d organiser efficacement l apprentissage en met tant l accent sur le d roulement de l enseignement Capacit de cr er et de maintenir des rapports fructueux avec les l ves en insistant sur les relations personnelles entre les individus Capacit de s adapter tout moment aux n cessit s de l enseignement en insistant sur les changements d atti tude indispensables Les caract ristiques d un bon enseignement ont fait l objet de nombreuses recherches et Biddle et Ellena les ont pass es en revue dans leur monographie intitul e Con temporary research on teacher effectiveness 20 Recher che contemporaine sur l efficacit de l enseignement on doit des publications plus r centes sur le m me sujet a Morrison et Mcintyre 191 et a Smith 253 Sixten Mark lund 178 fait cependant remarquer que le ma tre op re a deux niveaux un micro niveau et un macro niveau le pre mier concerne le comportement dans la classe et le second se r f re au ma tre en tant que fonctionnaire d une com munaut au sens large Marklund pense que c est par la combinaison des comportements ces deux niveaux que Ton pourra d velopper de nouvelles th ories relatives aux aptitudes des ma tres et l efficacit de leur enseignement
465. ogie mais qui ne peuvent tre soumises examen pour le moment Objectifs Il est commode de r partir les objectifs entre les trois domaines reconnus couramment dans l exp rience humaine savoir le domaine cognitif connaissance le domaine psychomoteur savoir faire et le domaine affectif senti ments I est admis que ces domaines interviennent sou vent tous les trois au cours de l apprentissage et que leur s paration pour ce qui concerne l enseignement de la biologie est faite pour des raisons de commodit dans la pr sentation des objectifs On sait aussi que vouloir faire quelque chose domaine volitif n est pas la m me chose qu avoir des connaissances sur ce quelque chose savoir comment le faire et se sentir d humeur a le faire L exemple d nonc des objectifs pr sent dans le tableau 3 est divis en six sections la somme de connaissances a acqu rir les niveaux cognitifs et les particularit s humaines et nationales qui doivent tre d velopp es au cours de l acquisition du contenu les aspects de biologie sociale et appliqu e qu il faut favoriser au cours de Vacquisition des connaissances les savoir faire intellectuels particuliers d velopper les objectifs concernant les savoir faire psychomoteurs les objectifs affectifs Il est possible de regrouper ces rubriques de diff rentes fa ons Evolution des buts et des objectifs de l enseignement de la biologie Tableau 3 Objectifs sp
466. ogie et sciences phy siques au niveau tudi L int gration facilite la for mulation du probl me partir du milieu dans lequel les facteurs physiques et biologiques sont troitement imbriqu s elle fait aussi appara tre l unit de la d marche scientifique La mise en place d un enseignement scientifique pr coce si possible d s le d but de l cole l mentaire lorsque la ma trise de la langue le permet D apr s de nom breux auteurs de projets c est cette condition seu lement que l attitude scientifique se d veloppe plei nement et conduit l organisation syst matique des donn es de l exp rience et des informations incoh rentes v hicul es par les media au lieu de se limiter la formation de sp cialistes Certains pays Europe de l Est insistent cependant sur la n cessit de donner d abord la priorit l apprentissage de la langue crite et des math matiques pour viter d accumuler un savoir factuel non int gr La liaison entre le d veloppement des sciences le progr s conomique et le bonheur humain tait g n ralement admise vers 1960 Mais au cours de la derni re d cennie cette liai son a t plus ou moins remise en question pour des raisons diff rentes suivant les pays les rapports entre sciences et soci t sont plus complexes Dans les pays en d veloppement le conflit entre pens e scientifique et culture traditionnelle a t analys de plus pr s
467. oit avoir une part plus importante dans le pro gramme scolaire et cet effet l quilibre des disciplines dans les emplois du temps doit tre revu R sum et recommandations Dans le pass peu d op rations de r novation des program mes d enseignement de la biologie furent r ellement end miques Elles d pendaient en effet de la diffusion interna tionale des id es et des mat riaux partir de quelques pays industrialis s Une telle diffusion peut encore intervenir mais il est probable qu elle int ressera des projets auxquels les pays participeront d une fa on moins in gale La coop ration r gionale en mati re de r novation des programmes pr sente des avantages vidents surtout pour les pays aux ressources limit es On doit cependant r aliser une tude sur les activit s coop ratives r gionales actuelles et pass es en vue de fournir des indications utiles toute organisation future d activit s analogues Les deux mod les d labora tion de nouveaux programmes centre p riph rie et recherche r alisation diffusion pr sentent des insuffi sances surtout s il s agit de la p n tration satisfaisante des innovations dans les coles Ces mod les ne peuvent satis faire tous les besoins d un pays en mati re de r novation des programmes Il reste revoir le r le exact des ma tres dans ce domaine et c est l un aspect capital On devra essayer des sch mas de r novat
468. olaire et en dernier lieu chaque professeur ont des objectifs qu ils consid rent comme importants le meilleur curriculum est dans chaque cas celui qui permet le mieux la r alisation de ces objectifs Les objectifs de l enseignement varient a travers le monde dans certains pays la pr occupation majeure est de faire dispara tre l analphab tisme tandis que dans d autres il vise l application de technologie sot rique Au cours de 63 Evaluation et diffusion d un curriculum BSCS Examen final g n ral 1961 1962 2 Rappel des connaissances acquises ant rieurement Application des connaissances de nouvelles situations Utilisation des savoir faire impliqu s dans la compr hension des probl mes scientifiques Mise en vidence des relations entre diff rents domaines de connaissances avec le probl me 5 Reconnaissance des probl mes pl ba 24 Crit res Em 6 Mise en place d un nouvel ensemble de concepts reli s entre eux Fig 1 Ce tableau d preuves fait la comparaison entre un curriculum type de biologie et des objectifs p dagogiques sp cifiques Il peut servir non seulement valuer l tendue d un examen donn mais aussi valuer l ampleur du curriculum Plus le nombre de rubriques de la grille est important plus il y a de chances qu aient t atteints les objectifs cognitifs des niveaux divers de difficult l valuation des curriculums il ne
469. ologie Tout en consid rant que les d veloppements affectif et motionnel sont importants on peut dire que cette forme d apprentissage est largement li e l acquisition de connais sances et a des chances d tre positive et valorisante pour l individu si les exp riences d acquisition de connaissances sont positives Les jugements de valeur sont d finis comme ayant des composantes issues des domaines cognitifs et affectifs et de ce fait d rivent de ces derniers On a abord le r le central jou par les concepts pour la soci t et l on a discut ce que Toulmin 1972 a appel human understanding les concepts voluent c est une de leurs caract ristiques et il est galement important que les l ves l apprennent On peut utiliser un parall le entre l vo lution des concepts scientifiques et l ontogen se des concepts chez un l ve lorsqu il acquiert de nouvelles m thodes d tude et de nouvelles informations pour illus trer la nature changeante de la pens e humaine sa d pen dance vis a vis des cadres conceptuels existants et l impor tant apprentissage affectif ou motionnel qui l accompagne La th orie de l apprentissage de David Ausubel 1968 peut tre utilis e comme un mod le explicatif utile pour orienter l enseignement de la biologie Un nombre croissant d tu des empiriques vient appuyer l importance qu il donne au r le central de l acquisition des concepts dans l apprenti
470. ombre de biologistes mol culaires revenir la complexit de l organisme et ce faisant rejoin dre les biologistes traditionnels qui en sont toujours rest s l et tudient ce niveau complexe avec leurs vieilles m tho des Une marche contre courant qui va bien au del du niveau membranaire Parfois la distance n est pas si grande Les biologistes mol culaires utilisent leurs connaissances pour comprendre la structure du chromosome chez les orga nismes sup rieurs lequel est tr s diff rent de celui d E coli mais en faisant cela ils r alisent probablement qu ils ont beaucoup apprendre de la r gulation du g ne ancienne version et des m canismes de l volution Ils r aliseront que la structure tridimensionnelle des chromosomes joue sans doute un r le essentiel dans la r gulation du g ne et ils trouveront peut tre aussi que l volution ne se limite pas une question de mutation g n tique et de substitution d acides amin s La diversification norme et souvent bru tale qui appara t dans de nombreux groupes c est une opinion qu on peut d fendre se situe a un niveau qui jusqu maintenant n avait pas t abord par les biologis tes mol culaires Cela repr sente une d marche fort longue lorsque les biologistes mol culaires commencent a essayer de percer les secrets de la morphogen se au niveau des tis sus et au niveau de l organisme En fait beaucoup de bio logistes mo
471. ommission dite ga lement un bulletin d information qui t che de joindre le plus grand nombre de biologistes et d enseignants de bio logie esp rant ainsi faire parvenir dans les coles certaines id es dignes d tre partag es et susceptibles de rendre service L UISB est la section biologique du Conseil interna tional des unions scientifiques CIUS qui a galement une commission d enseignement Cette Commission d enseigne ment des sciences du CIUS anime une grande vari t d activit s de coop ration et elle a particip au patronage de la r union de PICASE Elle organise des r unions inter nationales des colloques soutient des tudes appropri es et elle tend actuellement s int resser des activit s d du cation en mati re d environnement qui int ressent les ensei gnants de biologie dans le monde entier Il est important de signaler la tendance l association chez les scientifiques en vue de d velopper des programmes d enseignement En Am rique latine on peut mentionner les groupes suivants au P rou PRONAMEC Programme national d am lioration de l enseignement des sciences et IPEB institut pour l avancement de l enseignement de la biologie au Br sil IBECC Institut br silien pour l duca tion la science et la culture en Argentine INEC Institut national pour l am lioration de l enseignement des sciences au Venezuela IVIC Institut v n zu lien de la recherche sc
472. ompte qu il y a un probl me plus aigu que tous les autres types de pollution rencontr s c est celui de la pollution de air qu on s impose soi m me en fumant M me le non fumeur est expos a quelque chose de plus s rieux qu l air de nos villes les plus sales quand il s assied c t d un fumeur Passons maintenant au second th me de mon expos alimentation nutrition et ressources alimentaires dans le monde C est de toute vidence un probl me biologique Si nous n avons pas tous assez de bonne nourriture man ger notre sant nos activit s et finalement notre survie sont affect es Nous savons que dans de nombreux pays il n y a pas assez de nourriture pour satisfaire les besoins de la population que la sous alimentation est courante et que chaque ann e on d plore de nombreux d c s dus a la famine Voici de nombreux probl mes a introduire dans les programmes de biologie Pourtant on dit et l on crit encore plus de sottises sur la nutrition que sur l environnement Je pense souvent que la fa on dont on a enseign les faits concernant la nutri tion alors m me que ce sont des faits exacts a fait plus de mal que de bien Ainsi on nous apprend qu il y a des substances comme les prot ines et les vitamines qui sont des consti tuants essentiels d un r gime alimentaire sain Si on en absorbe trop peu on tombe malade Cependant peu de gens semblent r aliser qu assez c
473. on a eu pour cons quence une innovation plus lente que celle qu on attendait par exemple il a fallu g n ralement cinq ann es au moins avant que les mat riaux ne soient disponibles l ext rieur des coles pilotes et il semble qu il s agisse d une m thode incapable de r pondre un changement continu et des besoins vari s S il est vrai que dans les ann es soixante l enseignement de la biologie tait d j bien p rim qu une r forme profonde et de grande envergure tait n cessaire il appara t plus appropri aujour d hui de mettre au point un processus continu de r novation qui r pondrait des changements moins importants mais plus fr quents A la suite des r actions la mise en place des pro grammes des ann es soixante on a vu na tre des proposi tions et certaines activit s allant dans le sens d une r nova tion centr e sur le plan local dans les coles avec en paral l le de nombreux syst mes d appoint comme des s minai res des consultants et des centres de mat riel Le r le du ma tre L laboration des programmes est essentiellement une trans action entre ceux qui mettent au point une partie du pro gramme et les enseignants qui sont charg s ensuite de l appli quer Il y aura alors deux sch mas fondamentaux d labo ration de ces nouveaux programmes lorsque les r novateurs et les ex cutants sont distincts laboration par des sp cia listes lorsque les r
474. on annuelle de la National Associa tion for Research in Science Teaching 1970 1970 Goodman D The first Ecology College Change vol 5 1973 p 21 23 Grobman A The changing classroom the role of the Biologi a Sciences Curriculum Study New York Doubleday 1969 35 Evolution des buts et des objectifs de l enseignement de la biologie Grobman A ed Social implications of biological education Washington D C The National Association of Biology Tea chers 1970 Grobman H Developmental curriculum projects decision points and processes F E Peacock 1970 Hawkins D E Vinton D A The environmental classroom Engle wood Cliffs N J Prentice Hall 1973 Hoban G J The Nature Study Center Theory into practice vol 12 1973 p 246 250 Huxley Aldous Island London Chatto and Windus 1962 Huxley T H Science education London Macmillan 1893 Interaction of living things and their environment 1975 experimen tal edition Science Education Center University of the Philippines Jones P L Blankenship J W The relationship of pupil control ideology and innovative classroom practices Journal of research in science teaching vol 9 1972 p 281 285 Kelly P J Evaluation studies of the Nuffield A level biology trials 1 Overall achievements of students Journal of biological education vol 5 1971 p 315 327 Ib 2 Evaluation of specific objectives Journal of biolo
475. on des priorit s en mati re de consommation dans une soci t aux ressources limit es Am liorer la compr hension entre les dirigeants les planifi cateurs et le public Am liorer la compr hension et la coop ration dans le domaine du diagnostic m dical des m decines cura tive pr ventive et sociale Am liorer la compr hension et la coop ration entre l indus trie agricole et le public Augmenter et d velopper la compr hension de ce que repr sentent la protection de l environnement et l am na gement du territoire Accro tre les possibilit s de loisirs en faisant mieux com prendre les consid rations esth tiques de l environne ment et de la nature Les b n fices que cela repr sente pour la soci t en g n ral sont vidents et se ram nent a mieux informer les lecteurs Pour l individu dans la soci t les choses sont plus difficiles cerner mais il s agit essentiellement de mieux faire comprendre et partant de diminuer l ins curit et l anxi t d am liorer la qualit de la vie de conf rer un sentiment de participation d encourager la prise de d ci sion personnelle de mani re tendre la libert d action Pour le scientifique c est en dernier ressort la possibilit de continuer ses activit s avec la compr hension et le soutien du public ducation La prise de conscience et la compr hension du public sont largement fond es sur l i
476. on m me du curriculum Il est n cessaire de faire appel aux sp cialistes de l valuation y compris aux sp cialistes des contr les au stade critique de la mise en uvre d un curriculum sur une grande chelle De courtes visites de personnes ayant une position cl dans les pays en d veloppement en particulier ceux qui s occupent d organisation administrative pour prendre contact avec les institutions correspondantes dans d autres pays repr sentent une forme de coop ration utile et dont les effets sont imm diats A plus long terme des tudes et des recherches men es par des tudiants en fin d tudes dans les universit s peuvent aider les pays former leurs propres sp cialistes en mati re de contr le Etudes en mati re de contr le Deux types de recherches sont possibles Recherches sur le maintien des syst mes Il s agit d am liorer les syst mes de contr le existants A l chelle internationale on a entrepris quelques tudes sur l quivalence des contr les d un pays l autre En conti nuant dans ce sens on permettrait aux diff rents pays de confronter leurs points de vue respectifs et les progr s dif f rents niveaux de l enseignement De telles comparaisons pourraient stimuler les efforts vers une plus grande fiabilit des d terminations de profils les r les de diagnostic et de pr vision des contr les en pr cisant de bons crit res pour le choix des contr les dans l
477. on recueillant les donn es Les m thodes suivies pour r unir les donn es sont indiqu es dans les rectangles Dans les cercles figurent les types de renseignements que les donn es sont destin es alimenter et le rectangle au centre comprend les questions en vue de l valuation auxquelles les donn es doivent r pondre l chantillon d exp rience est grand plus les donn es obte nues permettront de changer la fois le contenu et la p da gogie afin de s adapter a une population aussi large que possible C est seulement dans les pays les plus riches qu il est possible de pr parer des documents pour des secteurs donn s de la population mais dans la plupart des cas les curriculums sont valables pour l ensemble du pays tant par leur tendue que par leur organisation g n rale Pour don ner un exemple d valuation utilis e dans la r alisation de programmes destin s certains secteurs de la popula tion 16 on peut citer les techniques d valuation forma tive concernant les programmes pour handicap s mentaux Un seul type d valuation ne permet pas de mesurer toutes les variables de l enseignement et de l apprentissage mais il faut essayer d en mesurer le plus possible Le succ s d un tel effort d pend du budget du temps du personnel de l organisation et du type de questions pos es Si les finalit s de l valuation ne sont pas ax es sur les objectifs du curriculum l valuation risque d tr
478. onal Conference in Biological Education August 1972 118 Hidano Tadashi Dean Faculty of Education University of Tokyo Hongo Bunkyo Ku Tokyo 119 Hormchong Twee Doctor Institute for the Promotion of Teaching Science and Technology P O Box 1425 Bangkok Tha lande 120 Hormchong Twee New approaches to biology teaching in Thailand Paper presented at the 5th biennial conference of the Asian Association for Biology Education AABE in col laboration with Science Teachers Association of Singapore STAT Singapore 10 15 June 1974 Multigraphi 121 Host Victor Institut national de la recherche et de la docu mentation p dagogiques INRDP 29 rue d Ulm 75005 Paris France 122 Houston W R Howsam R B ed Competency based teacher education progress problems and prospects Chicago Science Research Associates Inc 1972 123 Howe J P Centres for teachers United Kingdom Scan dinavia Australia Warragul West Gippsland and Latrobe Valley Community Education Centre 1974 124 Hughes W J Postgraduate teacher training in Pakistan Tea cher education in new countries vol 11 n 1 mai 1970 p 17 21 125 Hurd Paul D Professor Emeritus of Education Stanford University Stanford CA 94305 Etats Unis d Am rique 126 Jacobson W J Professor of Natural Sciences Teachers College Columbia University New York NY 10027 Etats Unis d Am rique 127 Ja
479. onaux de curriculums met tent l accent a juste titre sur le r le important que jouent les tudes de laboratoire et de terrain pour l enseignement de la recherche Schwab 1962 et la r solution de probl mes mais ils ne savent pas d gager le r le fondamental de l apprentissage des concepts duquel d rivent tous les autres comportements souhait s En troisi me lieu les exp riences de laboratoire et de terrain ont un r le important gr ce aux changes qui peuvent se manifester l int rieur du groupe et entraf 86 vs R le de ATP Concept a G n tique et contr le des acides nucl iques _J Synth se des ARN ADN cellulaire nN sav x 4 Synth se des prot ines Activit s Synth se de Enzymes enzymatique la chlorophylle sp ciales N N 13 gt rs ner une am lioration de l tat affectif et l acquisition coordonn e de valeurs positives Cependant ces aspects ne sont pas sp cifiques du travail de laboratoire et de terrain ce dernier fournit simplement des occasions r v es pour favoriser des r ponses affectives positives lorsqu elles sont organis es avec talent Comme le d ve loppement affectif et l apprentissage des valeurs ont pris une place croissante dans les coles il est vraisemblable qu on verra le r le important des exp riences de r solution de probl mes li s au travail de laboratoire et de terrain en ce qui concerne le d veloppeme
480. oncernaient par exemple la manipulation des microscopes la d c r bration des gre nouilles la mesure d un pH l utilisation des kymographes et les techniques d inoculation et d ensemencement en microbiologie Addison Lee a envisag ces qualit s de fa on plus large et dans sa monographie relative la formation des ma tres de l enseignement secondaire il en a fait une liste d taill e qui avait t propos e en 1966 par la Commission de l enseignement des sciences biologiques au niveau pr universitaire CUEBS 156 Cette liste est divis e en trois parties La premi re concerne neuf aptitudes se rapportant au fondement philosophique de l enseignement de la bio logie par exemple d velopper une prise de conscience des rapports entre la soci t et la biologie ou comprendre la responsabilit du biologiste en mati re d thique La seconde partie traite des comp tences personnelles dix sont cit es comme la n cessit de d velopper et de renforcer la con fiance en soi l habilet choisir le mat riel l quipement et les fournitures n cessaires ainsi qu classer et organi ser La troisi me partie est relative la p dagogie des futurs ma tres douze qualit s sont cit es sous des rubriques comme la philosophie et les raisons d tre d un programme de biologie l utilisation des moyens d enseignement les techniques de la classe l organisation des locaux scientifi ques et les techn
481. oppement d aptitudes profes sionnelles ils se d roulent en laboratoire et concernent des domaines absents de la formation ant rieure un s jour d une semaine dans une unit d enseignement Un autre exemple est celui de l Institut d ducation de l Universit de Londres 165 292 117 Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie En France o tous les enseignants de biologie ensei gnent galement la g ologie le sch ma classique de la for mation des ma tres de l cole secondaire lyc es et coll ges comprend une formation acad mique de quatre ou cinq ans dans le cadre des universit s et sous leur responsabilit cette formation est de niveau lev et ne diff re pas obliga toirement de celle que re oit un tudiant faisant des tudes sup rieures de biologie ou de g ologie ne se destinant pas l enseignement Apr s ces tudes purement universitaires les futurs enseignants subissent deux concours le certificat d aptitude au professorat l enseignement secondaire CAPES apr s quatre ans d tudes ou l agr gation apr s cinq ann es Apr s succ s l un ou l autre de ces concours les l ves ma tres suivent un an de formation p dagogique dans des centres p dagogiques r gionaux plac s sous l auto rit de l inspection g n rale et font entre autres vingt sept semaines de stage dans des classes avec des conseillers p da gogiques Cette situation
482. orat Starr R J A study of the behavioural outcomes related to science processes of ninth grade BSCS students University of Mis souri Columbia 1970 Th se de doctorat Stevens R A Out of school science activities for young people Paris Unesco 1969 Strauss S An analysis of published evaluations of BSCS Document pr sent a la r union annuelle de la National Association for Research in Science Teaching 1970 Sutcliffe R R Hard science in a soft school Science teacher vol 40 1973 p 30 32 Teaching by inquiry Bangkok The Institute for the Promotion of Teaching Science and Technology 1975 Multigraphi Thompson B E A list of currently credible biology concepts jud ged by a national panel to be important for inclusion in K 12 curricula Madison Wisconsin University Research and Development Center for Cognitive Learning 1970 Thornton J W ed The laboratory a place to investigate Washing ton D C Commission on Undergraduate Education in the Biological Sciences 1972 Turkowski F J Education at zoos and aquariums in the United States Bio Science 1972 vol 22 p 468 475 Tyron R et al Fern biology in Mexico a class field program Bio Science 1973 vol 23 p 28 33 Viederman S Developing population awareness education in the developing world New York Population Council 1970 Wenner A M Adam and Eve in Science American biology teacher 1973 vol 35 p 278 et
483. orer En m me temps nous avons un grou pe de propagandistes dont quelques uns ont vraiment une culture scientifique convenable mais la majorit d entre eux viennent d autres disciplines ou d aucune disci pline Dans plusieurs pays on les appelle cologistes Je ne nie pas que beaucoup d entre eux soient pour nous des exemples d enthousiastes qui souhaitent rendre le monde meilleur et plus propre mais ils disent tellement de b tises qu ils font g n ralement plus de mal que de bien Pire encore est le danger que repr sentent ceux qui ont une r putation m rit e pour leurs connaissances dans un autre domaine mais qui perdent tout esprit critique quand ils sont en face d un probl me d environnement La situation se complique du fait que nous avons tous sp cialistes ou pas nos devoirs et nos responsabilit s de citoyens Le point important est que ceux qui comman dent et ceux auxquels leurs postes donnent une certaine autorit scientifique ou universitaire doivent faire claire ment la diff rence lorsqu ils s expriment en tant qu experts et comme simples citoyens sans comp tence particuli re Chaque ma tre repr sente une autorit un expert par mi les profanes et cela reste vrai m me dans les coles o l on adopte les m thodes d enseignement les moins auto ritaires La principale difficult pour le ma tre est g n ra lement de d cider en particulier dans un domaine nouveau q
484. organizers in science teaching Occasional paper 3 ERIC Information Analysis Center for Science Education Columbus Ohio 1970 Basnayake V Biological discussions for classrooms in Sri Lanka Colombo Ministry of Education 1974 Biology notes for Sri Lanka Colombo Ministry of Education 1975 Beard R Dans Beard R Healey F G Holloway P J Objecti ves in higher education London Society for Research into Higher Education Ltd 1968 Bingman R M ed Inquiry objectives in the teaching of biology Boulder Colo BSCS Kansas City Mo Mid Continent Regional Education Laboratory Inc 1969 Boles R J The feasibility of teaching biology via the socio histo rical approach Madison Wisconsin University Research and Development Center for Cognitive Learning 1968 Brady E R The effectiveness of field trips compared to media in teaching selected environmental concepts Iowa State Univer sity 1972 Th se de doctorat Brandwein P et al Ekistics a handbook for curriculum develop ment in conservation and environmental education Sacra mento Bureau of Elementary and Secondary Education California State Department of Education 1971 Castelli F A The effects upon critical thinking ability and proces ses skills of single topic inquiry films in BSCS biology Uni versity of Delaware 1970 Th se de doctorat Connelly F M Liberal education in biology an inquiry perspective American biology
485. ortance de la syst matique dans les cours de biologie car d autres disciplines paraissaient plus n cessaires Mais les th mes relevant de la conservation des ressources naturelles ayant les faveurs du moment il con vient de reconsid rer la place de la syst matique D autre part on a pris conscience du fait que ce qu un enfant apprend l cole devrait lui servir au moins en partie au cours de sa vie d adulte mais on sait que pendant cette p riode une fraction de ses connaissances seront devenues p rim es Il est alors important qu au niveau secondaire la biologie soit trait e d une fa on ample plut t que sp cia lis e On devra galement se garder d introduire dans les programmes des modifications qui traduisent des modes temporaires ou d un int r t provisoire d origine scientifi que ou sociale Contenu m thodes et attitudes Les changements portant sur le contenu des cours de bio logie et intervenus durant la derni re d cennie ont pr sent dans de nombreux pays une remarquable similitude Bien que l importance de ces changements ait vari ceux ci ont concern Une r duction du volume des informations de nature mor phologique et taxinomique Une plus grande importance accord e la biochimie la biologie mol culaire au comportement et l cologie L introduction de th mes de contenu plus math matique L introduction de th mes comme ceux de la g n tique dest
486. otanique et de zoologie Selon Prakash 1969 ce changement donna des dimensions un sens et une impulsion diff rents non seulement en permet tant une meilleure utilisation des moyens existants mais en effectuant une coordination plus efficace entre l enseigne ment et la recherche en biologie Le grand avantage du cours de biologie actuellement enseign l Universit de Malaisie r side dans l approche fondamentalement int gr e de cette discipline On maintient une surveillance constante le temps allou les mat riaux du cours etc sont modifi s et am lior s suivant les disponibilit s en enseignants et en laboratoires Ce nouvel enseignement met l accent sur les ph nom nes qu on retrouve chez tous les syst mes vivants depuis le niveau de l organite celui de l organisme et a la population Gr ce cet effort d largissement une telle approche favorise la discussion des concepts unitaires de la biologie et les exemples d taill s ne sont pr sent s que pour les illustrer Il est en effet impossible de pr senter des principes et des concepts sans en discuter les d tails En dehors des avantages d j pr sent s relatifs au contenu du cours la nouvelle division des responsabilit s a permis des conomies de temps de place et une nette am lioration du travail de chaque enseignant L institution retira un grand profit de la fusion des deux disciplines qui a permis de satisfaire le souhait e
487. ou quatre jours dans un centre biologique de terrain 214 Dans cer tains cas les l ves ma tres doivent travailler diff rents niveaux de l enseignement scolaire par exemple le stage pratique qui fait partie du dipl me d enseignement d livr par la Queen s University de Belfast comprend deux semai nes dans une cole primaire et dix dans une cole secon daire 83 Aux Etats Unis dans toute la Californie on uti lise surtout les moyens de formation ext rieurs aux campus et la plus grande partie de la pr paration des ma tres a lieu dans des coles locales o les l ves maitres font la plus grande partie de leur enseignement 280 281 Comment superviser l enseignement pratique Cela pose des probl mes Dans les institutions de formation importantes il n est pas toujours possible pour le corps enseignant de faire toutes les inspections des coles o les l ves ma tres accomplissent leur stage pratique On d si gne alors souvent des conseillers p dagogiques qui supervi sent le travail des l ves maitres dans ces coles dans la plupart des coles californiennes par exemple ces conseil lers sont employ s temps partiel par l institution de for mation 280 281 Ailleurs comme l Universit Flinders en Australie du Sud on nomm dans les coles de forma tion des adjoints aux principaux responsables de l organi sation des stages pratiques cette mesure a eu pour effet d accro tre l
488. our l enseignement primaire Dans la plupart des pays l enseignement scientifique l cole primaire repose sur un assez vaste programme d his toire naturelle de science g n rale ou d tudes du milieu dans lequel la biologie joue un r le important Les ensei gnants sont en g n ral form s dans les coll ges d ducation qui ont cet effet des programmes d une dur e d une a quatre ann es et qui sont presque tous du type parall le Les certificats d enseignement d livr s par les coll ges d ducation du Royaume Uni 12 et d Australie 23 sont typiques de ce mode de formation Dans d autres cas les ma tres de l enseignement primaire sont form s dans les universit s comme aux Etats Unis 6 289 et les program mes de formation sont g n ralement du type parall le La formation des ma tres en biologie pour l enseigne ment primaire pr sente cependant des probl mes particu liers Dans le rapport r sultant d une enqu te sur la forma tion des ma tres scientifiques pour l cole primaire aux Etats Unis entreprise en 1969 Blosser et Howe 24 ont soulign que les individus d sirant enseigner dans les coles l mentaires ne pouvaient pas tre form s comme des sp cialistes dans tous les domaines o ils seront appel s ensei gner tout au moins dans la limite des quatre ann es de cette formation Une fa on de r soudre en partie le probl me serait de cho
489. ous le contr le des biologistes de m tier Un peu plus tard la biologie des premiers cycles des universit s aux Etats Unis est pass e sous l influence de la Commission on Undergraduate Education in the Biolo gical Sciences CUBS Kormondy 1972 Les buts et objectifs d une ducation biologique tels que les sugg rent les biologistes de m tier ont toute chance d tre tr s influenc s par l ethos de la biologie Cela s est manifest dans deux directions Faire que le contenu du cours de biologie soit bien repr sentatif la fois de la biologie dans son ensemble et des d couvertes r centes les plus importantes dans cette discipline susceptibles d tre transmises Faire que le travail de l l ve ressemble celui du biologiste de m tier en ce qui concerne la r solution des probl 29 Evolution des buts et des objectifs de l enseignement de la biologie mes de biologie Les deux tendances ont eu des effets d cisifs sur les cours de biologie g n rale pr par s pour des enfants de 14 15 ans Les exemples les plus frappants des ann es soixante furent les trois versions du BSCS bleue verte et jaune et en Angleterre les textes du Nuffield Biology pour la fin du premier cycle de l enseignement secondaire ordinary level Cette influence s est tendue tous les niveaux de l cole dans certains programmes nouveaux sous forme de concepts de biologie accessibles aux enfants du jardin
490. outenir le Bulletin d information sur l ensei gnement de la biologie UISB Unesco pour qu il pr sente les principales tendances et exp riences dans l valuation et la diffusion des curriculums 4 Il serait tr s utile de publier un ouvrage sur la r ali sation et l valuation des curriculums il compren drait deux parties a tude compar e des diff rentes techniques d valuation des curriculums b mod les pratiques d valuation de curriculums de diff rents niveaux de complexit pour r pondre aux besoins vari s des pays compte tenu de leurs ressources Bibliographie Les r f rences les plus importantes sont marqu es d un ast risque 1 Anderson G J Walberg H J Learning environments Dans Walberg H J ed Evaluation Education Performance p 81 98 Berkeley Calif McCutchan Publ Corp 1974 2 Asian Association for Biology Education First Asian Regional Conference on School Biology p 324 Manila Philippines 1966 3 Australian Academy of Sciences Biological science The web of life 2 d chap 5 et 15 Canberra A C T 1973 4 Basnayake V Crusz H The relation of school biology to postschool biology and everyday life First Asian Regional Conference on School Biology p 48 57 Manila Philippines 1966 5 Bloom B S La taxonomie des objectifs p dagogiques Tome I Domaine cognitif Montr al Education nouvelle 1970 6 Bloom B S Hastings J T Madaus G F H
491. oyens et des crit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants Si l on consid re que quinze ann es se sont d j cou l es depuis l introduction du BSCS et presque autant depuis l entr e en vigueur du Projet Nuffield il devient manifestement n cessaire de proc der une tude d taill e et soigneuse pour d terminer les effets de ces programmes sur les tudiants et leur importance comme facteurs de changement des cours universitaires Une telle tude serait tr s utile et pourrait m me servir de guide ceux qui tra vaillent actuellement la r novation des programmes Dans les syst mes ducatifs o plusieurs cours scien tifiques physique chimie et biologie sont choisis simul tan ment au cours de l enseignement secondaire les effets de transfert des attitudes et du comportement d un cours un autre permettraient de clarifier plus sp cifiquement les effets a long terme de projets comme le BSCS Nuffield Chem Study CBA PSSC etc sur le corps des tudiants a l universit Les changements de programmes m me au niveau de transition d un enseignement un autre sont s quentiels et doivent se rattacher ce qui pr c de et ce qui suit Plusieurs jeunes qui ont suivi au cours de l ensei gnement secondaire des programmes comme ceux du BSCS et Nuffield sont actuellement ou ont t des tudiants de licence ou m me post licence Cela permet de v rifier les effets
492. p rience est indispensable pour construire ces concepts de base Il est n cessaire d talonner les objectifs conceptuels et m thodologiques en fonction du d veloppement de l enfant Dans de nombreux projets r cents on se refuse entre six et douze ans d finir des program mes de connaissances par classe car le niveau des diff rents enfants est trop h t rog ne mais les ma tres ont besoin de conna tre les diff rents niveaux de formulation possibles pour un m me concept de base pour pouvoir individualiser leur enseignement Pour la tranche d ge consid r e la biologie fait rarement l objet d preuves d examens De ce fait beaucoup de projets ne mentionnent pas de tableau de connaissances ce dernier tant r serv la fin de la scolarit obligatoire par exemple Nuffield Combined Science D autres pro jets donnent les tableaux de concepts de base la fin d un cycle ou pr cisent des tableaux de connaissances utiles pour 42 permettre un apprentissage intelligent des objectifs pratiques Les objectifs techniques et pratiques sont formul s de fa on tr s diff rente suivant les projets Les objectifs pratiques en rapport avec l ducation sanitaire et le d veloppement agricole restent importants dans la plupart des projets des pays en d veloppement mais ils sont mieux li s aux objectifs cognitifs au lieu d tre d finis uniquement par des apprentissages ponctuels relevant du conditionnem
493. parents syndicats profes seurs sans oublier le microcosme de toutes les pressions affectant un gouvernement central Avec une forte autorit centrale les administrateurs r gionaux ont au moins des points de r f rence ext rieurs pour agir Dans les pays o ce contr le central n existe pas c est l administrateur r gional qui peut avoir prendre les d ci sions concernant le curriculum dans sa r gion sans avoir recours aux autorit s sup rieures Les efforts au moment de la diffusion doivent permettre de r pondre aux questions de l administrateur qui se demande pourquoi introduire un curriculum donn dans le syst me sous son contr le Il cherche s informer pour r pondre aux questions que lui poseraient les parents les professeurs et d autres personnes Si au cours de la diffusion on ne lui fournit pas de r pon ses suffisamment pr cises le curriculum risque de ne pas tre adopt Les enseignants Les esp rances de bons r sultats le faible risque encouru tous les facteurs d extension voqu s plus haut concernent au premier chef les enseignants L efficacit de la diffusion d un curriculum se mesure la fa on dont elle satisfait effec tivement sur le terrain la philosophie originale et aux gran des id es qui ont pr sid sa conception Sur ce point c est chaque professeur qui est individuellement responsable Les professeurs jouent ainsi un r le d cisif dans l innovation non s
494. pecial Education Program COPES Conceptually Oriented Program in Elementary Science ESS Elementary Science Study Science A Process Approach Project AAAS SCIS Science Curriculum Improvement Study Europe R publique f d rale d Allemagne Arbeitskreis Griindschule Bio logie IPN Curriculum Biologie Belgique Minist re de l ducation nationale Plan d tude France Minist re de l ducation Circulaire du 17 octobre 1968 biologie 1 cycle Recherche INRDP Biologie initiation exp rimentale dans les CES Recherche INRDP Activit s d veil scientifiques l cole l mentaire R publique d mocratique allemande Lehreplan Biologie Royaume Uni Nuffield Projects O Level Biology Project Secon dary Science Combined Science Junior Science Progress in Science Learning Science 5 13 SCISP Schools Council Integrated Science Project Scottish Secondary Science Schemes URSS Study programme for elementary schools of USSR 1971 programme Australie ASEP Australian Science Education Project ASTEP Australian Science Teacher Education Project 49 volution et laboration des nouveaux cours de biologie dans l enseignement secondaire Introduction Durant les quinze derni res ann es on a enregistr dans le monde entier une production exceptionnelle de nouveaux cours de biologie au niveau scolaire qui faisait partie d un processus de r forme au cours duquel les programme
495. pel la bio logie Une telle analyse a t faite partiellement et l on a pu conclure entre autres qu au niveau de l enseignement secondaire il y avait peu de diff rences entre les besoins des futurs biologistes et ceux des autres l ves Toutefois cette analyse ne s est pas faite en g n ral sur un programme couvrant toute la dur e de la vie scolaire Si l on continue mettre en doute la valeur d une r novation des programmes couvrant des cours complets comme cela est en train de se produire dans plusieurs pays on est conduit consid rer aussi de nouvelles structures des cours Doit on utiliser une structure modulaire de petites unit s autonomes Quelles m thodes peut on utiliser pour personnaliser l acquisition des connaissances afin de tenir compte de la grande vari t des aptitudes de l exp rience et de l int r t des l ves Doit on se tourner vers les activi t s p riscolaires comme les mus es les parcs zoologiques les activit s de terrain et les activit s communautaires pour accro tre l efficacit de l enseignement de la biologie Quels sont les liens de la biologie avec d autres domaines Il existe dans plusieurs pays des indices d une r flexion fondamentale en vue de repenser le type de structure de cours applicable l enseignement de la discipline Quelle que soit la structure de cours la plus appropri e pour l enseignement de la biologie leur place dans l emploi du tem
496. pos une solution Eggle ston et Kelly 1971 dans ce programme la grande vari t des travaux est maintenant contr l e en fonction des cat gories op ratoires suivantes Enonc du probl me Recherche de connaissances n cessaires au contexte Planification de l action Conclusions du travail pratique Mise en relation des conclusions et des connaissances Oe ON EA 110 en rapport avec le sujet Suggestions pour prolonger les recherches La d finition d un tel travail de recherche dans le cadre de ce programme est discut e a fond dans un petit livre expli catif Chaque cat gorie est not e selon une chelle cing niveaux et les travaux sont pond r s par l examen minu tieux des rapports crits des l ves par une quipe d exami nateurs ext rieurs l cole Les probl mes de changement La r alisation d un programme de biologie doit tenir compte non seulement des l ments permanents de la science biologique mais aussi de l influence des variables locales besoins sociaux des gens attitudes culturelles envers la vie et nature des cosyst mes locaux Comme les program mes essaient d tre de plus en plus adapt s de telles varia bles prennent davantage d importance Cela est particuli rement vrai au d but de l enseignement secondaire et pour ceux qui consid rent que l tude de la biologie fait partie de la culture g n rale Pour la fin du secondaire et le niveau univer
497. pouvant tre adapt s aux r gions voir le chapitre La coop ration r gionale et internationale pour l am lioration de l enseignement de la biologie Conclusion L examen de l volution qui a caract ris l laboration des cours prop deutiques de biologie permet de d gager un cer tain nombre de conclusions Les variations des effectifs des tudiants et de la com position de leur population entra neront un besoin accru de moyens plus nombreux et diff rents Les innovations tech niques permettront la production de films de diapositives et de programmes individualis s d enseignement adapt s aux personnalit s et aux int r ts des tudiants D autre part on trouvera de plus en plus dans les cours prop deutiques de biologie les pr occupations des aspects sociaux de cette discipline en m me temps que les donn es indispensables sur les faits et les processus tudi s par la recherche Des modifications des institutions et des changements du syst me ducatif entra neront des solutions nouvelles quant l organisation des classes de nouveaux enseigne ments et l int gration des cours de biologie La diversifi cation des carri res professionnelles et donc le plus grand nombre d options rendront n cessaire la cr ation de pro grammes diff rents au sein de l enseignement prop deuti que de la biologie Des recherches seront indispensables l laboration de meilleurs cours et l am
498. progr s rapide et de mettre en application d excellentes techniques d ensei gnement de la biologie Organisations r gionales Un bon exemple est celui du RECSAM qui est patronn par l Organisation des minist res de l ducation de l Asie du Sud Est Celle ci a identifi un certain nombre de domaines tr s importants en mati re d enseignement o il para t souhaitable et urgent d apporter des r formes Il y a d autres exemples ceux de l Association des enseignants scientifiques d Afrique occidentale WAAST de l Associa tion asiatique de l enseignement de la biologie AABE de l Association des enseignants scientifiques de l Asie du Sud Est et de l Association des biologistes de la Commu naut europ enne ECBA Leurs activit s repr sentent en quelque sorte une version plus tendue des associations scientifiques nationales En Afrique occidentale la Gambie le Ghana le Nig ria et la Sierra Leone participent gr ce au Conseil ouest africain des examens l valuation des cours de bio gt logie pour lesquels ils appliquent un programme commun Dans cette m me r gion du monde la SEPA Programme d enseignement des sciences en Afrique intervient aussi dans l enseignement scientifique notamment pour la r no vation des programmes Au Moyen Orient l Organisation des Etats arabes pour l ducation la culture et la science ALECSO joue un r le important et elle peut tre consid r
499. ps scolaire aura une influence importante sur leur utilisation Cette place de la biologie dans l emploi du temps des l ves varie a travers le monde Cet enseignement peut exister sous forme d un cours pendant une ou plu sieurs ann es on peut lui consacrer entre une et dix s ances d enseignement par semaine On peut alors se demander quelle est la modalit la plus appropri e L une des modali t s rarement appliqu e mais qui serait peut tre tr s utile serait de bloquer un enseignement continu sur une certaine p riode par exemple trois semaines C est le cas par exem ple lorsqu il s agit d excursions sur le terrain Pourrait on l utiliser l cole m me Des sujets comme la biologie n cessitent dans une certaine mesure des tudes long terme en particulier pour l cologie et les sciences du com portement qui ont en plus un caract re saisonnier cela s applique galement aux travaux pratiques Actuellement l emploi du temps est g n ralement domin par les math matiques et les langues Si un progr s doit tre fait dans l enseignement de la biologie il est n cessaire de reconsi d rer l quilibre entre les mati res Modes d enseignement et d acquisition des connaissances Au cours des deux derni res d cennies on a enregistr des recherches nombreuses et des innovations portant sur les m thodes d enseignement et d acquisition des connaissan ces voir le chapitre sur la compr hen
500. pulation du patrimoine g n ti que la biologie ne risque t elle pas de mettre en danger l humanit Ne serait il pas plus sage de se limiter quel ques sujets sp cialis s ayant une importance pratique imm diate comme la lutte biologique contre les parasites le trai tement du trachome la limitation des naissances la mise en valeur des d serts afin de pouvoir vivre dans un monde plus raisonnable et plus heureux Ne vaudrait il pas mieux lais ser pour les g n rations futures les probl mes plus classi ques comme l volution des mollusques les m canismes sensoriels chez les araign es d eau la gen se des mitochon dries et le probl me de l int gration dans le syst me ner veux ou est il souhaitable comme je le crois et j esp re que vous partagez mon opinion de ne pas se limiter des probl mes ayant des applications imm diates mais d essayer de tenir compte de tous les aspects de la biologie Mais je vais laisser de c t les probl mes ducatifs conomiques et politiques et malgr mes h sitations je me 14 Tryggve Gustavsson professeur membre de l Acad mie royale su doise des sciences Institut Wenner Oren Stockholm limiterai l avenir de la biologie comme science de la nature qui tudie la vie et les tres vivants tous les niveaux d organisation je traiterai de sa structure interne Comme il est difficile de parler de l avenir j voquerai quelques ten da
501. que notamment divers aspects de l valua tion des curriculums est devenue chose courante et elle joue un r le vident dans le recyclage 184 En Malaisie par exemple on fait de plus en plus appel aux professeurs de biologie pour la mise au point des curriculums et les res ponsables de ces op rations font appel eux pour la phase d valuation des curriculums soit lors de s ances de recy clage soit lorsque les ma tres retournent dans leurs coles 250 13 Les examens traditionnels se transforment en une valuation de l acquisition progressive de savoir faire particuliers et de comp tences pedagogiques plus g n rales Les examens traditionnels comprenaient le plus souvent des compositions crites en fin d tudes sur la didactique et la p dagogie et ils sont actuellement remplac s de plus en plus par un contr le cumul des travaux personnels et des unit s de travail On insiste davantage sur le contr le de l acquisi tion de qualit s professionnelles Ce contr le a t cepen dant critiqu au cours de ces derni res ann es car les cri t res de classement des l ves ma tres taient vagues et mal d finis 260 p 28 et 29 Les travaux de Pogirski et Voss 219 de Dieter 63 ont soulign ces difficult s R cem ment Thompson 271 a repris le probl me et plaide en faveur d un nonc plus clair des objectifs On accepte maintenant davantage le contr le de la r alisation d objec
502. que sur la biologie de niveau scolaire renferment d excellents exemples d utilisation d organismes locaux Les recherches conduites avec des vers soie l hibiscus le riz ou d autres plantes caract ristiques de ces r gions AABE 1970 permettront la mise au point de cours adapt s aux pays concern s S il existe beaucoup de bons manuels de travaux pra tiques pour les enseignements de la biologie au niveau secondaire ils sont tr s rares l universit Il serait essen tiel pour am liorer l enseignement universitaire de pr parer de tels manuels et des guides du ma tre contenant des exercices et des id es pour pr senter des probl mes adapt s et pour aider au d veloppement des aptitudes de recherche au lieu de se contenter d un simple mode d emploi Les excursions repr sentent des activit s caract ris tiques de l enseignement prop deutique de la biologie Les probl mes qu elles posent ceux qui ont la charge de les organiser sont fonction de la r gion o elles doivent se d rouler Un guide du ma tre serait bien utile pour indiquer les probl mes pratiques et les difficult s rencontr es dans l organisation de ces excursions sugg rer les sujets placer dans les cours prop deutiques surtout en ces temps o l on se pr occupe beaucoup de la gestion et de la conservation des ressources naturelles L organisation de cours prop deutiques individualis s L organisation d un enseignement d
503. ques cas Un fort impact affectif peut am liorer les r sultats dans certaines situations par exemple on a montr que des professeurs appr ciant fortement le travail exp rimental induisaient chez leurs l ves des capacit s plus grandes que la moyenne dans des activit s de recher che Driver 1969 mais cela n allait pas forc ment de pair avec de meilleures connaissances Il se pourrait m me que ce soit l inverse grand impact affectif faible savoir Schock 1973 Des l ves qui aimaient la biologie l cole secondaire pouvaient l abandonner en cours d universit Dans certains domaines des attitudes affectives fortement marqu es ont beaucoup moins d influence que des activit s cognitives par exemple en ce qui concerne l apprentissage de la g n tique 1 Ce vieux moyen ducatif qu est le livre a toujours eu l avan tage de laisser l l ve apprendre son heure et son rythme Certains ducateurs ont toujours tenu compte de l individua lit de l l ve Pavlov voquant avec gratitude son ducation secondaire dans un s minaire Ryazan en Russie vers 1860 crivait Chacun pouvait se laisser aller ses propres go ts intellectuels ce qui n tait pas le cas malheureusement dans le fameux lyc e Tolstoi Tolsto tait un ministre de P ducation qui fit des lyc es des coles de scholastique avec une discipline dure 2 Emile Jean Jacques Rousseau sait peu de choses
504. qui dure depuis 1950 est peut tre sur le point d voluer d abord par la cr ation dans certaines universit s de cursus pour les futurs enseignants dans lesquels les formations acad mique et p dagogique coexistent d s le d but des tudes et d UER unit s d ensei gnement et de recherche de sciences de l ducation Le second facteur d volution possible est le d veloppement de la recherche p dagogique au sein de INRP Institut natio nal de la recherche p dagogique et la mise en place d ta blissements exp rimentaux En dehors de ce syst me de formation en fin d tudes cons cutif il existe une formation parall le dans laquelle l acquisition des connaissances biologiques se fait en m me temps que la formation p dagogique Dans cer tains cas la didactique c est dire l enseignement des m thodes de la biologie se fait dans un d partement des sciences biologiques ou au sein d un departement des scien ces de l ducation Le personnel enseignant peut ne pas tre sp cialis c est dire faire a la fois l enseignement de la bio logie et de la p dagogie Le mode de formation parall le le plus r pandu est celui du Bachelor of Education Program B Ed Au Royaume Uni ces dipl mes correspondent des programmes de quatre ann es pr par s dans les coll ges d ducation au bout de trois ann es on y obtient un certi ficat d enseignement des sciences et les dipl m s
505. r sonance affective Un autre objectif de type affectif est le sens de la responsabilit On soutient que la pratique dans les coll ges de prendre des l ves plus avanc s pour enseigner aux plus jeunes d veloppe le sens de la responsabilit chez les l ves Wise 1968 On dit que la confiance en soi est l une des cons quences des m thodes d auto enseignement La con viction profonde des professeurs qu il est important de fournir une exp rience r elle aux l ves a une r sonance affective N est ce pas l une des principales raisons pour travailler sur le terrain avec les l ves pour faire du travail de groupe Sutcliffe 1973 pour faire la classe au milieu de l environnement Hawkins et Winton 1973 et des visi tes des aquariums des jardins et des zoos Turkowski 1972 Le travail sur le terrain peut avoir une multitude d aspects qui permettent de cultiver le sentiment de la nature centres d tude de la nature Hoban 1973 acti vit s extrascolaires y compris un vaste programme soutenu par l Unesco Stevens 1969 cours de vacances pour les tudiants Perkins 1973 grandes randonn es et travaux personnels Les excursions ne sont pas forc ment sup rieu res aux Cours magistraux en ce qui concerne la connaissance et les attitudes qui en d coulent chez les l ves Brady 1972 La relation entre la dimension affective de l ensei gnement et l acquisition de connaissances a t tudi e dans quel
506. r au d veloppement de soi plus qu a toute autre chose Un rapport r alis en 1973 aux Etats Unis par la National Commission on the Financing of Post Secondary Education a montr que le d veloppement de soi tait la raison majeure donn e par les tudiants pour continuer leurs tudes au dela des coles secondaires la deuxi me raison importante tant la possibilit de trouver un emploi The Times higher education supplement 7 f vrier 1975 L individu le domaine cognitif R fl chir par soi m me Tous les cours de biologie contemporains tendent retenir comme but essentiel l ind pendance de la pens e de l l ve Une grande vari t de termes sert indiquer les facettes diff rentes de la pens e ouverture d esprit recherche d couverte solution de probl mes aisance souplesse discernement originalit Le mat riel d enseignement pr par sp cialement pour r pondre a ce but comprend des unit s de discussion ou des ensembles plus complexes com prenant des lectures de petites r alisations exp rimentales etc Des tudes ont cherch montrer si les possibilit s de r flexion sont am lior es par l utilisation des cours du BSCS Woodward les films de recherche du BSCS Cas telli 1970 les Invitations la recherche propos es par le BSCS Starr 1970 et par l alternance d un enseignement inductif et d ductif Egelston 1973 On a fait des analyses du concept de recherche Bingman
507. r des exp riences concr tes Ces publications doivent galement emprunter le r seau de diffusion propos Il faudra aider des projets qui t chent d incorporer dans chaque pays les d couvertes de la recherche p dagogique et biologique au syst me d enseignement scolaire de la biologie Il faut cr er et soutenir des p riodiques r gionaux permettant la publication des investigations faites par les l ves et les enseignants En raison des besoins importants en programmes et en outils p dagogiques adapt s aux r alit s locales et nationales des livres du ma tre ou des ouvrages de documentation devront tre r alis s au niveau r gio nal en vue de mettre l accent sur les techniques d innovation la m thodologie de l enseignement et son usage compte tenu des besoins locaux d accor der plus d importance aux ressources locales et leur emploi judicieux la fabrication et la production d quipements et d instruments audio visuels peu co teux mais efficaces de tels ouvrages compl teront la nouvelle dition du Livre de l Unesco sur l ensei gnement des sciences le Livre du ma tre sur la bio logie des populations humaines et le futur Manuel de l Unesco pour les enseignants scientifiques Formation 1 Des programmes d changes d enseignants devront tre labor s et l on devra s efforcer de minimiser toutes les difficult s relatives ces changes 2 On pourrait cr er des centres nationa
508. r exemple l Eco logy College Goodman 1973 et l Universit du Wiscon sin Green Bay Ceux la et d autres incluent dans leurs programmes des projets de recherches en environnement men s par les tudiants L enseignement en plein air est une entreprise norme La protection de la nature est un aspect important des tudes d environnement L tude de la cit et de l am nagement du territoire est l un des r sultats de cet int r t pour l environnement Brandwein et al 1971 Evolution des buts et des objectifs de l enseignement de la biologie Il y a des diff rences g ographiques tr s nettes dans les pro bl mes de l environnement qui int ressent l enseignement de la biologie m me l int rieur d un pays comme les Etats Unis le probl me peut concerner la pollution de lair en Californie la pollution de l eau dans le Wisconsin et l uti lisation des terres Hawa Des pr occupations nationales comme la sant publique l agriculture et les p cheries trou vent une place dans les programmes de biologie Une courbe croissante en permanence qui peut traduire une multipli cation anarchique a donn naissance l un des plus grands efforts de r novation des programmes de biologie savoir l ducation d mographique Viederman 1970 L duca tion sexuelle est aussi une pr occupation importante dans certains pays Le chapitre sur l Evolution des moyens et des crit res utili
509. r l l ve les tendances diff rent au niveau de la mise en pratique Doit on faire entrer au maximum animaux et plantes dans la classe cadre de vie de l l ve ou doit on essayer de faire 92 sortir au maximum les l ves de la classe pour qu ils trou vent l ext rieur dans la nature ce contact avec les tres vivants L encore les opinions divergent sensiblement L utilisation des tres vivants quelles que soient les m thodes p dagogiques adopt es conduit poser de nou veau un probl me envisag en partie pr c demment celui de l architecture des locaux d enseignement qui devrait tre adapt e cette utilisation La litt rature mondiale ne fournit gu re d informations sur les probl mes pos s et sur les solutions propos es voir cependant Facilities for secon dary school science teaching de Novak Ces probl mes peuvent se grouper sous deux rubriques g n rales ceux qui concernent les installations sp cialis es l int rieur des locaux scolaires ceux qui se rapportent des am nage ments r alis s l ext rieur de ces locaux 1 Comment sont organis s lorsqu ils existent les lieux o sont r alis s des levages et des cultures l int rieur des b timents scolaires La disposition de ces lieux leur relation avec les autres structures d enseignement sont elles favorables aux m thodes modernes d enseignement de la biologie et compatibles avec une activit autonome de l l
510. r une discussion des processus impliqu s dans la recherche scientifique 16 L analyse de cours connus volue vers un d veloppe ment des savoir faire relatifs l laboration de nou veaux programmes La formation et le recyclage des ma tres de biologie ont tra ditionnellement fait une place l analyse d taill e de cer tains programmes d enseignement comme le BSCS 99 ou le Nuffield 144 Plus r cemment on a form les ensei gnants aux processus de l laboration des curriculums 235 et ils ont davantage particip aux op rations de r novation p dagogique On a d j voqu cet aspect et il en sera de nouveau question dans le paragraphe suivant relatif aux modalit s particuli res du recyclage des ma tres On doit cependant signaler ici les r sultats tr s favorables obtenus par le Projet pilote de l Unesco pour l am lioration de l enseignement de la biologie en Afrique ce projet a suscit la cr ation de groupes d tude dans la plupart des pays africains compos s surtout de professeurs en exercice qui ont organis des s minaires et des activit s destin s r no ver et valuer les curriculums 187 188 287 17 Au lieu d apprendre seulement utiliser les moyens disponibles on passe la mani re de les produire L existence de dispositifs photographiques audio visuels t l vision peu co teux et la cr ation de centres de mat riel dans la plupart des institutions de format
511. rande quantit d observations de disciplines ou de d finitions la plupart des l ves ne trou vent pas d autre solution que d apprendre par c ur autant qu ils peuvent La succession observation m morisation contr le oubli devient pratique courante plut t qu obser vation utilisation des concepts interpr tation mise en rela tion avec des concepts plus vastes r solution de probl mes 87 Compr hension des processus de l apprentissage et efficacit des m thodes d enseignement dans la classe au laboratoire et sur le terrain Novak 1970 L enseignement et l tude de la biologie tels qu ils sont pratiqu s dans de nombreuses facult s et coles sont tr s inf rieurs ce qui pourrait tre r alis si l on com men ait appliquer la th orie d Ausubel sur l acquisition des connaissances Si l on passe au mod le de Johnson pour la construc tion des curriculums et pour l enseignement 1967 l exem ple pris permet d illustrer l importance de la distinction entre la t che qui consiste au niveau du curriculum choisir les con cepts enseigner et celle du choix des exemples et des strat gies au niveau de l enseignement Couramment on consid re l exemple de 1 Elod e dans un tube essais plein d eau comme une d monstration du concept de photosynth se Pourtant cet exemple fait intervenir en m me tempsun grand nombre d autres concepts Ce ne sera une bonne illustration
512. rant les tudiants a des tudes de licence s sciences biologiques Programmes en vue de la formation des ma tres de l ensei gnement secondaire ou du premier cycle universitaire Programmes de biologie pour les futurs m decins dentistes techniciens biologistes etc Programmes en rapport avec l am nagement des ressources naturelles et des sciences voisines agriculture sciences du sol agronomie exploitation des for ts am nage ment de la faune sauvage etc Programmes prop deutiques destin s a des non biologistes M me sila nomenclature employ e varie d un pays l autre cette liste recouvre les types d enseignement les plus fr quents rencontr s dans le monde qu ils aient un caract re d enseignement g n ral ou d enseignement professionnel sp cialis En Am rique latine en d pit de tentatives tr s controvers es pour mettre en place des enseignements g n raux ces cours s adressent d s la premi re ann e a de futurs sp cialistes Le congr s d Uppsala a recommand l organisa tion de tels cours pour les tudiants se destinant des car ri res scientifiques et techniques ainsi qu ceux des scien ces humaines Une autre interpr tation de l expression cours pro p deutiques ou cours introductifs concernerait les enseignements secondaires qui s adressent aux tudiants int ress s par la biologie Parmi les exemples les plus connus il faut citer les trois vers
513. re de structure a Crit re de a choix curriculum r sultats Contenu Culture et connaissances disponibles Diff rentes attitudes d enseignement Curriculum du ensemble des escompt s RE exp rimental exemples et activit s Syst me ducatif Information R sultats effectivement atteints RA Programme d enseignement valuation Fig 2 Sch ma simplifi du mod le de Johnson 1967 pour les curriculums et l enseignement Le syst me d laboration du curriculum gau che est distinct du syst me d enseignement L valuation fournit des informations en retour qui permettent de savoir dans quelle mesure les r sultats escompt s ont t effectivement atteints par les l ves Le curriculum et le programme d enseignement peuvent tre modifi s conjointement Le sch ma de Johnson concernant les curriculums et l enseignement Un des apports les plus importants des travaux de Johnson 1967 a t de distinguer deux aspects dans l ducation l un consiste essentiellement extraire les connaissances des disciplines l autre s attache les pr senter aux l ves Le premier dont Johnson dit qu il concerne le curriculum regroupe les m thodes et les crit res pour choisir et mettre en ordre les connaissances les aptitudes enseigner un public donn tandis que le second concerne l enseignement et comprend le choix des meilleurs exemples l
514. re des gens qui se soucient de vivre plus vieux du bien tre de leurs parents plus g s du surmenage de la maladie et de l incapacit physique et particuli rement le nombre de ceux qui se tracassent au sujet de la maladie et propos du bien tre de leurs parents plus g s mais de nouveau on ne note pas d augmentation de la proportion de ceux qui en sont tr s pr occup s Il est manifeste que le programme accro t consid ra blement les connaissances des spectateurs sur la thrombose coronaire bien qu il reste beaucoup de points ignor s Le programme n a pas modifi grand chose aux attitudes des spectateurs vis vis des omnipraticiens et l gard du pro gr s de la science m dicale Des indices font croire une confiance plut t accrue dans les omnipraticiens et une meilleure conscience des progr s que la science m dicale doit encore r aliser Le programme ne semble pas avoir chang grand chose l incidence de la peur de l hypochondrie Un autre programme concernant la biologie humaine diffus par la BBC dans la s rie Horizon en juillet 1972 pouvait tre plus d licat il avait pour titre Le sexe peut tre un probl me et traitait de difficult s comme la frigi dit et l impuissance Le probl me tait abord partir de 156 l histoire d un cas L audience atteignit 4 8 de la popula tion 2 4 millions de personnes Le taux de la classe moyenne parmi les spectateurs tait relati
515. re est l coute de l enfant et l aide d pas ser ses repr sentations ni d un moment de structura tion de l acquis m me si l on ne donne pas un pro gramme de connaissances impos es Il y a souvent un ab me entre la p dagogie d crite dans les projets et la p dagogie r ellement pratiqu e dans les classes La plupart des ma tres ont besoin d instru ments de travail guides p dagogiques suggestions relatives la recherche la construction et l emploi du mat riel Mais la diffusion de fiches p dagogiques de lots de mat riel ne suffit pas faute de formation et de confiance en eux m mes beaucoup de ma tres 44 renoncent une d marche flexible qui tient compte des questions et de la pens e r elle des enfants ils s en tiennent aux questions pos es par le livre ne prennent en compte que les r ponses des enfants pr vues par le guide et donnent un enseignement dogmatique faussement qualifi d enseignement actif centr sur la d couverte La r novation de l enseignement de la biologie est moins li e la qualit intrins que des projets qu l effort d animation p dagogique et de formation des ma tres qui accompagne la mise en place d un nouveau pro jet Gr ce au travail en quipe les ma tres peuvent s entraider et jouer le r le d observateur ext rieur dans la classe de l autre en utilisant si possible des techniques d enregistrement magn tophone ou magn toscope et des
516. rement co ncider les horaires r serv s l enseignement de la biolo gie avec ceux des missions radiodiffus es Les missions t l vis es furent mieux accueillies par les professeurs Leur production locale bien adapt e aux th mes tudi s en classe aurait d permettre un bon usage dans l enseignement de la biologie Malheureusement ces missions diffus es le soir en dehors des heures de classe n ont t suivies que par 10 seulement des l ves Le support qu elles pouvaient apporter l enseignement du ma tre tait donc n gligeable La participation de la radiodiffusion et de la t l vi sion est dans certaines situations irremplacables Le cas de Vile Maurice choisi parmi d autres r v le les difficult s d une organisation et d une r alisation efficaces Une par faite coordination entre les organismes de production et les utilisateurs implique la fois la mise en place de centres de production sp cialis s dans les missions ducatives une organisation scolaire adapt e 4 ce mode d enseignement et des ma tres form s une collaboration avec les producteurs d missions qui doivent tre aussi des enseignants avertis Dans une situation p dagogique tr s diff rente un autre exemple de l efficacit d un enseignement essentiel lement support par la t l vision nous sera fourni par l Insti tut de technique agricole de Mostaganem en Alg rie Cet insti tut a t cr pour for
517. rend compte de la plupart des facteurs cognitifs vraiment importants pour l apprentissage a l cole L id e de base c est dire la diff renciation progressive des concepts dans la structure cognitive et l am lioration de l apprentissage qui provient de ces concepts permettent d expliquer la plu part des ph nom nes qui devraient tre au centre des pr occupations des enseignants et ce pour des l ves de tous les niveaux Aucun autre cadre th orique n est aussi simple et aussi complet A partir de l histoire des sciences on sait que les th ories les plus sobres sont g n ralement celles qui apportent le plus de connaissances nouvelles Les progr s propos de la th orie cellulaire et de l ADN structure mol culaire du g ne sont certainement deux exemples classiques en biologie d explication concise de grande valeur Th orie concernant le curriculum et l enseignement Au cours des vingt derni res ann es les principaux curri culums de biologie avaient mis l accent sur la modernisation du contenu de l enseignement et sur les m thodes par d couverte ou par recherche Il y a eu c est certain des progr s normes dans les connaissances en biologie Cepen dant remplacer la m morisation des nerfs cr niens ou des caract ristiques des classes et des phylums v g taux et ani maux par celle de la structure des amino acides ou des d fi nitions de termes nouveaux en cologie ou en
518. reux pays Afrique francophone de l Ouest Nouvelle Guin e int grer la formation biologique dans une approche globale 39 Evolution du contenu biologique de l enseignement primaire et du premier cycle secondaire du milieu qui lie troitement sciences de la nature sciences humaines ducation civique Elle est r alis e habituellement sous forme de sorties et d enqu tes mais dans un nombre croissant de pays se d veloppe nouveau la tendance de faire participer les enfants un travail productif Tunisie Cuba ce travail tant consid r comme une prise de res ponsabilit et une source d exp rience ce point de vue est d ailleurs partag par des pays industrialis s comme la R publique d mocratique allemande Dans les pays d velopp s la crise de la soci t indus trielle a pos de fa on diff rente les finalit s de la formation scientifique parfois m me l objectivit des sciences a t contest e Deux directions nouvelles apparaissent dans les projets r cents d s l cole l mentaire Comment habituer l enfant saisir les r percussions imm diates et lointaines d une activit individuelle ou col lective afin de maintenir les quilibres biologiques d am nager l environnement de fa on harmonieuse et de g rer rationnellement les ressources naturelles l chelle du globe Comment arriver mieux conna tre l homme pour assurer sa survie et son mieux tre Ac
519. rfor mances des l ves autant que le questionnement oral fournissent l occasion d valuer des savoir faire tels que l observation la manipulation la prise de notes Des contr les formels du travail pratique s int ressent moins aux processus puisqu ils tendent se limiter aux contr les des r sultats de la pratique des savoir faire De plus ils emp chent le contr le des exp rien ces d longue dur e et soul vent des probl mes quand on veut valuer les r sultats exp rimentaux obtenus partir de mat riel vivant L ensemble des effets ducatifs d un curriculum inclut le d veloppement des attributs de la personnalit des l ves Dans un cours de biologie de tels attributs peuvent inclure ceux qui sont essentiels la science comme la curiosit la pers v rance le go t d une pens e critique et les attitudes favorables l gard de l tude de la biologie Tandis qu on peut douter de l int r t d introduire de tels l ments dans les syste mes de contr le continu leur diagnostic est une com posante valable de la communication entre ma tre et l ves et des recherches suppl mentaires sont n cessaires pour en mesurer l effet sur les performan ces des l ves La possibilit de travailler en groupe est offerte aux l ves dans diverses activit s pratiques tudes de ter rain et travaux de type projets Le contr le d un groupe en tant que tel peut augmenter l enthousiasme et inciter
520. ri s d atteindre ce grand public mus es parcs zoologiques conf rences radio et t l vision journaux etc Ce chapitre traite des buts de ces activit s pr sentation de faits de concepts formation des attitudes etc et des techniques particuli res qu elles requi rent en raison de la diversit des int r ts et des con naissances des publics concern s Il consid re galement les difficult s particuli res d valuation de l efficacit de tels programmes 11 Coop ration r gionale et internationale pour lam lioration de l enseignement de la biologie Une mise au point g n rale sur les tendances de l am lio ration de l enseignement de la biologie serait incompl te sans l examen de l tat actuel de l volution et des besoins de la coop ration r gionale et internationale dans ce domaine savoir le r le des agences sp cialis es des Nations Unies des associations internationales et r gionales de biologistes et ou d enseignants des fondations des insti tutions d assistance bilat rale de groupes industriels etc Le chapitre renferme des recommandations pour des activit s futures la lumi re de l exp rience pass e Un chapitre devait dans ce volume porter sur L la boration des enseignements tenant compte des besoins et de l volution des professions faisant appel de la biologie fondamentale et appliqu e le document initial avait t pr par pour le congr
521. rica a new syllabus Journal of biological education vol 3 1969 p 271 282 Elabora tion d un programme d enseignement nouveau pour les anglo phones des pays de l Afrique occidentale Fuller W ed The social impact of modern biology Londres Routledge and Kegan Paul 1970 Discussion tr s large sur l impact de la biologie men e par des experts en diff rentes disciplines Grobman A B The changing classroom the role of the biological sciences curriculum study New York Doubleday 1969 Howson G ed Developing a new curriculum Londres Heine mann Educational Books Examine les m thodes de d ve loppement dans diff rents pays et dans des domaines divers Johri B M Lal M Biology in Indian high schools School science vol 5 1967 p 1 16 Situation actuelle et propositions de r formes Kelly P J Implications of Nuffield A level biological science School science review vol 52 n 179 1970 R sultats du projet sur l enseignement de la biologie des l ves de 16 18 ans Dowdeswell W H Nuffield A level biological science project Journal of biological education vol 4 1970 p 251 260 Description du projet Lecoq L Biology teaching in secondary schools in France Journal of biological education vol 3 1969 p 37 44 Profil du con tenu et de la nature des cours scolaires Lockard J D Science and mathematics curricular developments internationally 19
522. rience d apprentissage significatif qu un enfant qui s int resse l entomologie Par opposition ce qui se passe dans cet apprentissage significatif on peut aussi apprendre de nouvelles connais sances qui n ont que peu ou pas de lien avec des l ments existant dans la structure cognitive C est ce qu on appelle g n ralement apprendre par c ur Cependant cette distinc tion significatif par c ur ne repr sente pas deux termes qui s opposent mais plut t un continuum M me pour appren dre des num ros de t l phone on peut faire intervenir jusqu un certain point un apprentissage significatif par 80 exemple on sait qu aux Etats Unis et au Canada tous les num ros ont sept chiffres et que les trois premiers dans n importe quelle ville repr sentent un district donn Quand on sait cela il n y a que les quatre derniers chiffres apprendre par c ur Adjonction et adjonction oblit rante Au cours de l apprentissage significatif l information nou velle est li e aux concepts existant dans une structure cogni tive Cependant c est un processus dynamique au cours duquel la nouvelle information et le concept existant dans la structure cognitive sont tous les deux quelque peu alt r s Pour insister sur ce point Ausubel appelle le concept concern existant dans la structure cognitive le concept qui adjoint ou adjoncteur et la liaison d une nouvelle informa tion l adjoncteur au cours de l
523. ries sont contr l es s par ment on tend revenir vers une valeur moyenne quand elles sont combin es en une seule note De plus les chances pour obtenir un profil des capacit s sont perdues Cette faible discrimination est mani feste dans les examens pratiques cela r duit leur poids comme composant d un contr le total des r sultats d un tudiant en biologie Le travail pratique pose des probl mes particuliers pour arriver des niveaux comparables d une cole l autre on peut faire pond rer les r sultats contr l s par un orga nisme ext rieur Des tests externes servant de r f rence qui v rifient les savoir faire en rapport avec les r sultats obtenus dans le travail pratique sont des moyens de pond ration statistique la fois rapides et fiables et sont utilis s au Royaume Uni Cependant la pond ration reste un probl me pour ce qui est des savoir faire psychomoteurs r els Leur contr le implique une observation r elle des l ves en action proc dure difficile pour le ma tre et encore plus si l on utilise un examinateur ext rieur Contr le de travaux personnels Leur introduction dans les contr les en biologie offre moins de probl mes dans un syst me de contr le enti rement interne que dans les examens publics Dans ce dernier cas il est difficile de pouvoir comparer les travaux entre eux et pond rer les diff rences L quipe qui a r alis le cours du Nuffield Advanced biology a pro
524. rimaires Le r sultat est que leurs concepts primaires comme les concepts secondaires qui en d rivent sont fauss s et que cela peut perturber l apprentis sage et ou les r solutions de probl mes Le second but important des tudes de laboratoire et de terrain est qu on ne peut organiser facilement ce type d exp rience en vue de contr ler le sens donn aux concepts mesure qu on leur pr sente de nouveaux objets ou de nouveaux exemples de ph nom nes biologiques les 85 Compr hension des processus de l apprentissage et efficacit des m thodes d enseignement dans la classe au laboratoire et sur le terrain Fig 3 Hi rarchie des concepts pour le concept de cellule Organites cellulaires Mitochondries Ribosomes Chloroplastes Ultrastructure Composition R partition dans US cc US chimique CC les cellules RC us ec I Premier l ment d instruction ou passerelle cognitive Fig 4 Sch ma de la hi rarchie des concepts lettres montrant les phases successives de l enseignement nombres pour arriver une diff renciation progressive des concepts d ordre sup rieur et la r conciliation int grante des concepts Exemple sp cifique du concept plus g n ral Liaison avec un autre exemple sp cifique tudiants ont la possibilit non seulement de poursuivre la diff renciation des concepts mais encore d en v rifier la clart et le sens Les projets nati
525. rker ma tre de conf rences Centre for Science Education Chelsea College Bridges Place London SW6 4HR Royaume Uni 4 William Mayer professeur Director of the Biological Sciences Curriculum Study P O Box 930 Boulder CO 80302 Etats Unis d Am rique 5 J Novak professeur New York State College of Agricul ture and Life Sciences Cornell University Depart ment of Education Stone Hall Ithaca NY 14853 Etats Unis d Amerique 6 Henri Camefort professeur 2 square de l Op ra 75009 Paris France Universit de Paris VII place Jussieu 75005 Paris France 7 Robert Lister ma tre de conf rences 36 Cholmeley Lod ge Highgate Hill London N6 5EN Royaume Uni 8 George Rex Meyer professeur Center for Advancement of Teaching Macquarie University North Ride NSW 213 Australie 9 Dr M Krasilchik Caixa Postal 2921 Funbec S o Paulo Br sil 10 Fredrick Holliday professeur Department of Zoology University of Aberdeen Aberdeen AB9 2TN Royau me Uni 11 David Lockard professeur Director Science Teaching Centre University of Maryland College Park MD 20742 Etats Unis d Am rique 12 Albert Sasson professeur D partement de biologie v g tale Facult des sciences Universit Mohamed V Rabat Maroc et Division des sciences cologiques de l Unesco L Unesco et la Commission de l enseignement de l UISB sont galement reconnaissantes aux professeurs K Mella
526. rmation seraient possibles En dernier lieu la r alisation des stages doit passer aux hommes d affaires charg s de commercialiser le curriculum achev afin que la communication soit maintenue Dans 74 certains pays comme le Japon il existe des centres officiels d ducation des sciences pour des activit s de ce type 29 Ailleurs au Kenya par exemple le minist re a mis en place une fondation responsable des publications pour s assurer que professeurs et l ves puissent disposer du mat riel d enseignement Production de prototypes Il faut pr voir la production de textes et de mat riel proto types en nombre l g rement exc dentaire On peut utiliser ces mat riels suppl mentaires dont les classes pilotes n ont pas besoin dans toute une s rie de stages ou dans d autres activit s de formation et les faire payer sur les fonds du pro jet par ceux qui organisent ou suivent les stages Strat gie pour la diffusion Il faut mettre en uvre une strat gie pour permettre la diffusion du curriculum Cela implique le respect des ant c dents professionnels des professeurs la prise en consid ration des cons quences des innovations sur leurs carri res ainsi que des implications financi res ventuelles La strat gie tirera avantage de la formation et de l exp rience du professeur et se rattachera aux pratiques actuelles Elle doit tirer profit du refus ou des d ceptions croissantes que provoquent les progr
527. rnationale qui outre une certaine mulation a permis une efficacit accrue le r le de l Unesco n a pas t n gligeable dans ce domaine mais cette coop ration n a pas atteint son maxi mum et il conviendrait de l am liorer pour que chaque pays puisse faire une tude critique des exp riences et des erreurs faites ailleurs et simultan ment pour remettre en question certains aspects de son enseignement en le con frontant des id es diff rentes Des changes accrus sont aussi n cessaires l int rieur d un m me pays entre les diff rentes cat gories d adultes concern s ainsi qu au sein des associations de professeurs et m me de chaque cole ou de chaque groupe d coles Cela ne peut qu enrichir avec le minimum d efforts les ensei gnants dans leur ensemble et par l m me les enfants qui leur sont confi s
528. rofesseurs Ces deux types de syst mes convergent actuellement vers une position moyenne commune Lorsqu il y a des documents imprim s pour le travail ind pendant des l ves il est possible d incorporer des l ments d autocontr le dans le texte qu on peut alors utiliser pour l auto valuation ou pour un renforcement Cela est particuli rement utile pour les l ves qui travaillent par cor respondance Un cours de biologie au niveau pr universi taire en Nouvelle Z lande en pr sente un exemple bien con u les publications pour les cours de l Open University au Royaume Uni indiquent l tudiant les objectifs expli cites des exercices qui peuvent tre contr l s partir des r ponses fournies et discut s avec des conseillers tutors Evolution des moyens et des crit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants Dans certains pays on utilise aussi un autocontr le d un type plus informel En permettant l l ve de discuter avec le ma tre de sa propre appr ciation de ses r sultats on l aide s valuer lui m me et s am liorer il peut ainsi participer au contr le cumul La nature du curriculum de biologie Le style du curriculum Les libell s de nombreux programmes d examens publics de type traditionnel en biologie tendent mettre l accent sur le contenu factuel Leur expression laconique est li e ce qu on attend l examen ce qui est bien connu par e
529. rogr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie signal encourage les voyages ducatifs ils peuvent m me compter dans la notation des enseignants et leur promotion 109 Au Royaume Uni les voyages d enseignement com par organis s par l Institute of Education conduisent les groupes de ma tres avant et apr s leur entr e dans la vie professionnelle dans des pays europ ens comme l Autriche le Danemark la France les Pays Bas l Italie et l URSS 165 Cong s d tude et programmes individuels d tudes Le cong d tude ou l ann e sabbatique repr sentent un pr cieux moyen de recyclage En outre des programmes contr l s d tude dans les coles ont aussi une valeur consid rable Dans les Nouvelles Galles du Sud en Australie le cong d tude pour les ma tres qui souhaitent faire des visi tes l tranger est pris en charge pour une dur e ne d pas sant pas un mois les ma tres peuvent participer des con gr s organiser des visites ou entreprendre des tudes dans des instituts particuliers 91 L Etat de Hawaii autorise des cong s sabbatiques de plus grande dur e et les candidats doivent pr ciser le but de leur cong les objectifs les acti vit s envisag es et proposer les moyens d valuer l efficacit de leur programme 109 Consultations On a constat au cours de ces derni res ann es que les ser vices scolaires font de plus en plus appel a des consultan
530. rs Educational technology vol 10 1970 p 46 48 L volution du r le du professeur entra n e par le d veloppement de l enseignement assist par ordinateur est pr sent e Harding D E Volker R P Fagle D L Planning a science cen ter Tendances nouvelles de l enseignement de la biologie Unesco vol III 1971 p 104 123 Harris B R Broadcasting and the teaching of science in secondary schools The school science review vol 53 1971 p 5 13 Discussion de la contribution de la t l vision l enseignement des sciences L article concerne presque uniquement les scien ces physiques Host V L Institut de technique agricole de Mostaganem Rapport de synth se Paris INRDP Analyse d un enseignement pour techniciens agricoles en Alg rie bas sur la t l vision en cir cuit ferm Hyer A L L utilisation de la technologie de l enseignement et des media dans les coles am ricaines et son effet sur le r le de Venseignant L enseignant face Uinnovation Vol 1 Rap port g n ral Paris OCDE 1974 Kahle J B Nordland F H Experience with AT shared by in ser vice preservice teachers The American biology teacher vol 34 n 9 1972 p 520 522 Description sommaire des caract ristiques principales d un programme m diatis pour la formation l enseignement individualis des professeurs Kelly P J Wray J D The educational uses of living organisms Journal of bio
531. rs scolaires int gr s ira vraisemblablement en augmentant La biologie a beaucoup apporter en relation avec les tudes sociales la psychologie les sciences politiques la g ographie et l co nomie l int rieur de la biologie elle m me on donne maintenant davantage d importance aux domaines touchant l homme comme la d mographie la protection de la nature et les probl mes de pollution et de drogue Ces deux aspects attirent vraisemblablement une frange de plus en plus importante d l ves dont l int r t principal va moins vers la discipline scientifique que vers ses aspects humains On en arrive in vitablement aux attitudes et aux syst mes de valeurs et l on d bouche souvent sur des controverses qui sont autant de d fis la neutralit de professeur Le caract re obligatoire des contr les accentue ce probl me Les techniques de contr le qui permettent de garantir la validit du contr le de telles tudes r sident dans une com munication bien exprim e Le contr le de la m thode sur tout dans l utilisation des faits devient plus important que le contr le des r sultats ou des conclusions particuli res Le contr le cumul de travaux crits ou oraux et d exercices comportant des tudes ou des enqu tes sont non seulement appropri s mais aussi plus facilement accept s par les l ves de ce type Dans les preuves crites des questions avec r ponses r diger permettent de d velopper des
532. rt et le con tr le des r sultats tel qu il se pratique d autre part Dans plusieurs pays on utilise simultan ment le contr le interne l tablissement et le contr le externe Aux Etats Unis on a tendance utiliser des preuves talonn es l ext rieur pour compenser le fait que le contr le ait lieu l int rieur En France les r sultats l cole peuvent tre utilis s pour nuancer les examens externes Apr s la r forme des examens au Royaume Uni et en Inde le contr le interne est devenu une composante d un examen externe conduisant un dipl me En Su de l autorit centrale peut pond rer des preuves not es l int rieur de l cole Au baccalaur at international on a essay d utiliser des contr les faits par les professeurs pour compl ter les r sultats des examens La d mocratisation de l enseignement a conduit a l enseignement un plus grand nombre d l ves le contr le convenable des r sultats des l ves se situe alors dans le cadre d une progression des l ves ou des groupes dans un processus continu d ducation La conception des enseigne ments niveaux d termin s tend rompre une telle conti nuit et les examens terminaux ou les unit s de valeur accumul es qu on utilise pour la s lection chaque niveau ont tendance devenir des instruments d exclusion Tout processus de s lection implique la comp tition et m me si l on peut consid rer cela comme
533. rt culturel c est dire le style de la langue et de l illustration les mentions historiques sociales et id ologiques des cours import s n est pas toujours adapt aux besoins du pays utilisateur Quelle que soit l adaptation d un tel cours il reste confin dans le cadre du mod le original import et il est juste titre consid r comme tranger L utilisation consid rable qui fut faite de ces cours et de ces mat riaux montre bien que les inconv nients ne furent pas consid r s comme capitaux principalement parce qu on adaptait les cours afin de satisfaire les besoins parti culiers du pays utilisateur et parce que les moyens budg taires et les conditions de la mise au point de programmes d enseignement authentiquement nationaux n taient pas r unis En outre on pourrait remarquer que malgr leurs insuffisances l effet de stimulation fut d terminant pour le progr s de l innovation dans plusieurs pays Les innovations qui int ress rent les programmes d enseignement de la biologie prirent naissance l instar de beaucoup d autres sujets dans le monde occidental elles intervinrent en m me temps que le progr s scientifique qui suivit la seconde guerre mondiale et leur diffusion coincida avec l ind pendance de plusieurs nations apr s des change ments profonds de nature politique id ologique conomi que et sociale Cette p riode arrive pr sent son terme et si une diffusion des innovat
534. s les notes crites les dissections les micropr parations la manipulation des r sultats par le calcul les d duc tions partir des observations le contr le des hypo th ses Ceci peut tre contr l apr s la fin du travail pratique Ce sont les savoir faire les plus commod ment contr l s dans les examens pratiques tradition nels Il est aussi possible mais seulement un niveau lev et avec des moyens assez importants de tester dans un examen formel la conception d une exp rience et sa r alisation Examens pratiques Les qualit s particuli res d impartialit et d uniformit qu on accorde g n ralement aux examens sont limit es par les restrictions particuli res qu impose la nature du travail pratique qui peut tre contr l Le temps est restreint ce qui limite le choix des exercices Beaucoup d exp riences en biologie sont longues et ne peuvent tre faites le mat riel biologique est variable et fournit seulement une gamme troite d exp riences dont on peut attendre un r sultat d finitif enfin beaucoup de recherches biologiques sont ouvertes et le contr le portera plus sur la m thode que sur le r sultat final Les questions dans un examen pratique sont forc ment limit es en nombre et en diversit permet tant de contr ler un chantillon tr s limit des savoir faire de l tudiant Une petite erreur comme la section d un vaisseau sanguin dans une dissection ou l ch
535. s sage significatif et la r solution des probl mes Novak 1974 Au cours des efforts r alis s pour concevoir des curri culums de biologie jusqu maintenant on n avait pas distingu la phase o l on extrait les connaissances partir des disciplines consid r es de celles de la conception de l enseignement ou du choix d exemples sp cifiques pour illustrer les concepts et les m thodes de recherche en biolo gie Le mod le de Johnson 1967 pour le curriculum et l enseignement fournit une base la fois th orique et fonc tionnelle pour l am lioration des programmes en biologie Avec la th orie de l apprentissage d Ausubel il existe main tenant selon Novak une base th orique convenable pour conduire des exp riences d apprentissage pleines de pro messes pour les l ves Il est important de noter pour terminer qu il faut non seulement revoir compl tement les cours de p dagogie pour y incorporer les connaissances nouvelles sur la th orie de l apprentissage et celle de l enseignement mais il faut r or ganiser aussi les cours de sciences fondamentales donn s aux professeurs tous les niveaux d enseignement il est n cessaire de mettre explicitement l accent sur l organisa tion conceptuelle des connaissances et d incorporer ce qui est connu en vue de faciliter l acquisition des concepts Il est galement important de d velopper une meilleure recherche fond e sur de saines th ories car
536. s Argentine Minist re de l ducation et Organisation des Etats am ricains 101 Gunstone R Lecturer in science education Monash Univer sity Faculty of Education Clayton 3168 Victoria Australie 102 Gussett James Educational ombudsman science area Dover Del Delaware Sate Departement of Public Instruction 1973 103 Hakansson C S Implications of new curricula on require ments and provision for school science equipment Educatio nal development international avril 1974 p 82 84 104 Haller I Der Hessische Kultusminister 62 Wiesbaden Post fach 14 Luisenplatz 10 R publique f d rale d Allemagne Voir aussi Hessisches Institut fur Lehrerfortbildung Verzei chnis der Lehrgange von Januar Bis Juni 1975 K assel R p f d d Allemagne Hessisches Institut fur Lehrerfortbildung 1975 105 Harlen W Formulating objectives Problems and approa ches British journal of educational technology vol 3 n 3 octobre 1972 p 223 236 106 F Harlow D W Education Officer Biological Education Com mittee of the Royal Society in Conjunction with the Institute of Biology United Kingdom 107 Harris B M Bessent W McIntyre K E Inservice educa tion a guide to better practice Englewood Cliffs Prentice Hall 1969 108 Harris B R Broadcasting and the teaching of science in secondary schools The school science review vol 53 n 182 septembre 1971 p 5 13 109 Hawaii Stat
537. s Parmi ces derniers on comp tait plusieurs membres de la Commission de l enseigne ment de l Union internationale des sciences biologiques UISB Afin de soutenir au niveau national les efforts de r novation p dagogique qui englobent non seulement l am lioration des programmes dans leur contenu et leurs m tho des mais encore celle de la formation des ma tres et sur tout l adaptation de l enseignement son contexte social et culturel l Unesco a r alis en 1971 1973 et publi en 1975 un Livre du ma tre sur la biologie des populations humaines Afrique et Asie gr ce l aide et la coop ra tion du Fonds des Nations Unies pour les activit s en mati re de population UNFPA Une version de cet ouvrage pour l Am rique latine sera publi e en 1977 Son but est de four nir aux enseignants une documentation sur les cons quen ces des changements d mographiques et en particulier de la croissance des populations humaines ainsi que sur les rela tions humaines entre les hommes et leur environnement Parall lement aux efforts faits pour rendre l enseigne ment de la biologie plus adapt aux besoins des pays mem bres de l Unesco la publication de la s rie intitul e Ten dances nouvelles de l enseignement de la biologie dont 3 volumes ont t publi s permettait d assurer la diffusion des informations relatives aux activit s internationales de r novation de cet enseignement Cette s rie repr sen
538. s des services de sant visites de mus es et de jardins zoologiques parfois m me les enfants se livrent un travail productif comme il a d j t indiqu Les tudes sur le terrain cherchent r agir contre le carac t re verbal et artificiel de l cole elles cr ent pour l ensem ble de la classe une exp rience commune qui facilite la par ticipation active de tous les enfants Plac es au d but d un th me elles permettent de passer progressivement la for mulation d un ou plusieurs probl mes partir du question nement provoqu par le contact avec une situation v cue complexe saisie d abord globalement voir Colloque Dakar 1975 le retour au milieu l issue d un th me per met de saisir le r le de l acquis dans la prise de d cision son interf rence avec d autres facteurs conomiques et sociaux l enfant comprend que le savoir n est pas destin tre r cit mais transformer le milieu Les tudes sur le terrain ne suffisent pas en g n ral d finir une d marche scientifique La simple r daction des Evolution du contenu biologique de l enseignement primaire et du premier cycle secondaire r ponses un questionnaire d enqu te constitue certes une activit fructueuse d entra nement la langue crite mais non un exercice scientifique si l enfant reste sur un plan descriptif sans s parer les variables et tablir de v ritables relations causales par l obser
539. s ou des situations biologiques particuli res se voient donner la possibilit de pr senter leurs d couvertes et de r pondre des questions critiques les r sultats sont utilis s pour compl ter d autres techniques de contr le Aux Etats Unis certains cours de biologie pour les premi res ann es d universit o l tudiant travaille seul comprennent des sessions d interrogations dans lesquelles des groupes de 12 tudiants environ sont soumis des preuves orales celles ci donnent aux tudiants la possibi lit de se pr senter une preuve crite Un tel proc d peut contribuer att nuer l isolement des l ves qui travail lent seuls Les questions sont troitement li es aux objectifs de chaque unit d instruction Avant de r pondre une question chaque tudiant choisit un objectif auquel la question se r f re Il faut que de tels contr les aient lieu fr quemment et ils limitent de ce fait l interaction entre tudiants Il y a en outre le probl me de faire appel un enseignant unique pour le contr le simultan de divers indi vidus d un groupe Contr le par preuves crites Les m rites relatifs du contr le par test de type objectif et de type essais ont d j t discut s Le passage progressif aux tests de type objectif se poursuit surtout quand on utilise le contr le du cours l int rieur d un syst me d uni t s de valeur Il y a aussi un int r t croissant pour l u
540. s s pour contr ler les r sultats des tu diants constate que le contr le de groupe met l accent sur la coop ration plut t que sur la comp tition cela est consid r dans certains pays socialistes comme un aspect tr s important de l ducation morale Des pr occupations d ordre social et humaniste sont en partie l origine d autres finalit s de l enseignement de la biologie comme d velopper les capacit s d innovation chez les l ves et cultiver un sens de l internationalisme en science Les pratiques innovatrices mises en place prennent g n ralement la forme d un travail d investigation fait par l l ve permettant d acc der au nouveau savoir Thornton 1972 Tyron et al 1973 Il convient de souligner limpor tance de l cologie la fois l chelle du globe avec des sujets g n raux comme le tabagisme et locale avec des sujets comme le r le des for ts en Finlande par exemple Buts et objectifs provenant de l ethos de la biologie Chaque profession a tendance veiller ses propres affaires et peut tre m me tendre son influence sur les secteurs voisins de l activit humaine Les biologistes par l action de leurs associations professionnelles ont eu une influence puissante dans le grand mouvement de r novation des pro grammes d enseignement des ann es soixante Le BSCS a pris naissance de cette fa on et le Nuffield Biological Science tait enti rement s
541. s scolaires connurent une tr s grande vari t d innovations En m me temps qu il s agissait de r former le contenu de ces programmes on proc da l introduction de nouvel les m thodes d enseignement et d acquisition des connais sances ainsi qu la cr ation de nouveaux types d quipe ment Ce qui fait le caract re particulier de cette p riode c est le nombre et la vari t de ces innovations et elle tra duit un changement tr s important de la philosophie d un grand nombre de gens s int ressant l ducation Le point fondamental a t d accepter la n cessit d un changement radical et rapide Les programmes les m thodes d enseignement et d acquisition des connaissan ces furent consid r s comme p rim s hors de propos et inefficaces De plus on admit que le programme g n ral de Venseignement devait tre soumis a des modifications continues par exemple chaque fois que les connaissances scientifiques nouvelles et les besoins sociaux l exigeaient Ce sentiment d urgence fut temp r par le d sir de s assu rer que les innovations taient de qualit et cet effet on tablit g n ralement l chelle nationale des syst mes de mise au point et d valuation progressive des curriculums Les projets de mise au point de ces programmes repr sen tent l aspect le plus vident de cet effort mais l volution des structures nouvelles des syst mes d ducation par exemple cell
542. s acad miques pendant les deux premi res ann es dans une cole d tudes fondamentales et dix huit unit s l cole des tudes professionnelles Ceux qui se sp cialisent en biologie peuvent choisir ensuite des unit s relatives l ducation y compris l ducation en environnement pour la troisi me et la quatri me ann e d tudes Ces dipl m s peuvent enseigner la biologie la physique dans les coles secondaires ils peuvent aussi donner un enseignement de science dite g n rale de science int gr e ou un enseignement portant sur l environnement En r sum il est juste de dire que les types de forma tion finale et parall le sont actuellement en cours de r novation pour essayer de r soudre le probl me de l qui libre indispensable entre les exigences du contenu scienti fique proprement dit et celui de la formation p dagogique Il est tr s important que le contenu des programmes de bio logie soit conforme aux exigences de l enseignement qu il s agisse des objectifs du contenu et des m thodes Ces programmes de formation visent d velopper une comp tence globale en mati re d enseignement comprenant plus que la simple connaissance de la discipline enseign e ou plus que la simple ma trise d une technique d enseignement 78 On peut dire que tous les syst mes d enseignement sont en train de revoir leur formation des ma tres que le type de formation parall le gagne des par
543. s dans le pass n ont pas compris tout de suite qu il tait de leur devoir d informer le public et qu il leur fallait 157 Contribution de la biologie l ducation du grand public acqu rir les techniques n cessaires pour faire passer cette information L in vitable confusion dans l esprit du public l emp che de progresser vers la compr hension de nom breux probl mes importants du point de vue social Il est difficile d tablir une liste de ces probl mes valables pour toutes les soci t s mais certains parmi les plus importants sont communs de nombreux pays aspects de m decine sociale et pr ventive par exemple usage de l alcool du tabac d autres drogues l ge l infirmit et les probl mes des handicap s techniques chirurgicales nouvelles et avan c es probl mes sexuels eug nisme r gulation de la popu lation compr hension entre les races le r le des femmes et des enfants utilisation des terres approvisionnement ali mentaire agriculture intensive et agro industries pollu tion possibilit s d ducation la publicit et son influence sur les attitudes et les opinions du public les plans de construction de logements l utilisation des loisirs A l chelle mondiale les contributions de la biologie l ducation du public se sont primitivement limit es deux voies Dans les pays o le pourcentage de lettr s est lev la disponibilit de l information et
544. s de biologie de l enseignement secondaire moyen en 1974 ont utilis des questions structur es en remplacement des questions r diger et des tests utilis s ant rieurement C est le pro bl me de l usage de la langue dans les examens crits qui en plus du probl me de production de ces tests a conduit ce changement En Europe de l Est les syst mes centralis s se sont regroup s pour une tude multilat rale des probl mes de contr le l Institut central de recherche p dagogique Budapest Certains de ces probl mes concernent la multi plicit des caract ristiques personnelles des l ves et des relations sociales ainsi que la production d preuves d un haut degr d objectivit L objectivit et la prise en consid ration de l tat d volution de chaque tudiant apparaissent comme les deux p les d une contradiction dialectique qui doit tre constamment reprise et dans laquelle la responsa bilit du contr le retombe en dernier ressort sur le profes seur La fonction de l valuation bien faite est d tre sti mulante Le contr le de groupe conduit d velopper les facult s d appr ciation de chacun pour son propre travail et celui des condisciples De tels contr les de groupe sont pr conis s en R publique populaire de Chine et Cuba Il est int ressant de noter que dans des syst mes apparemment centralis s comme ceux l une grande partie de la responsa bili
545. s de l Europe occidentale bien que la biologie ne soit que rarement une discipline impor tante dans les examens terminaux Les examens du type essais souvent not s globalement l impression pr domi nent Ils tendent se rattacher des preuves de connais sances bien que en France par exemple les essais et les questions orales aient volu vers une valuation de la mai trise de la m thode scientifique par les l ves La tradition des examens oraux qui se perp tue dans certains pays de l Europe de l Est et de l Ouest est quelquefois rattach e a une preuve pratique Assez r cemment on a ajout des preuves de type test dans des syst mes d examens bien tablis Lorsque la totalit du syst me d examens ou une par tie importante se fait sous forme de contr le cumul une certaine libert devient possible pour adapter l enseigne 1 Ce terme a t jug pr f rable au terme de contr le continu utilis couramment 101 Evolution des moyens et des crit res utilis s pour contr ler les r sultats des tudiants ment de la biologie aux besoins locaux dans le cadre de programmes centralis s Cette situation existe par exemple en Su de et dans certaines r gions de la R publique f d rale d Allemagne o un organisme central est charg de maintenir des normes comparables de contr le d une cole l autre Aux Pays Bas on accorde pour le moment une importance gale aux preuves p
546. s en germi nation par exemple sont pr sents l esprit du ma tre et connus avec pr cision Certains projets donnent des listes tr s d taill es Science 5 13 Activit s d veil scientifiques car il ne s agit pas d apprentissages impos s mais de sug gestions de possibilit s permettant d exploiter une situa tion de classe concr te Les tableaux d objectifs ont permis de pr ciser cer tains objectifs importants chez le jeune enfant comme le d veloppement d une attitude scientifique et de permettre leur prise en compte au cours de l valuation On a t amen r duire la place des preuves ferm es papier crayon qui favorisent une p dagogie verbale d acquisition de con naissances factuelles et d velopper les instruments d obser vation objective des enfants les deux projets mentionn s ci dessus proposent aux ma tres les grilles d indicateurs qui permettent de suivre les progr s des enfants dans l acquisi tion de l attitude et des m thodes scientifiques Il ne suffit pas d tablir un tableau d objectifs pr tendu rigoureux c est dire conforme aux donn es de la science et de la psychologie Il faut que ces tableaux soient maniables par les ma tres qu ils puissent tre expliqu s aux enfants pour qu ils soient amen s progressivement prendre en charge leur propre formation qu ils soient compris par les parents pour que l cole ne soit pas coup e du milieu culturel des adultes Pour
547. s ma tres est souvent masqu parce que la plupart des innovations dans les curriculums ne diff rent pas nettement des prati ques tablies pr sent es dans les tablissements de forma tion Cependant quand les innovations des curriculums sont tr s diff rentes des pratiques ant rieures les tudiants fra chement dipl m s des centres de formation des ma tres doivent participer imm diatement aux sessions de recyclage pour se pr parer mettre en uvre les innovations des curriculums Mode de diffusion Il est vident que chaque projet de curriculum doit pr parer un mode ou un plan de diffusion La figure 3 en pr sente un exemple qui conduit a la mise en place du curriculum Il est tout aussi vident que ce plan de diffusion d pendra de la politique du gouvernement et des lois il tiendra ga lement compte des r sultats de l exp rience acquise gr ce aux contacts avec les services locaux et r gionaux pendant la phase exp rimentale d utilisation dans les coles pilotes L ampleur des efforts de diffusion d pendra du type d nno vation qu on trouve dans le curriculum Une situation o un Evaluation et diffusion d un curriculum seul professeur travaille dans sa classe avec un nouveau mat riel ne met videmment pas en uvre un type de dif fusion complexe mais les probl mes se compliquent quand un grand nombre de ma tres d coles et de r gions sont concern s Certaines innovations des curriculums se
548. s ont d abord t inspir s par le souci de pr parer l animation rurale et d assurer la coh sion de la nation mais par leur contenu ils d passent le souci d int gration sociale et ils mettent l accent sur le d veloppe ment de la pens e rationnelle en particulier de la pen 46 s e scientifique d finie par des objectifs m thodolo giques et conceptuels pr cis exigence qui ne s oppose pas au souci de globalit Dans certains plans d tude Activit s d veil en France on avait pr conis un large d cloisonnement disciplinaire pour marquer la priorit donn e aux objectifs d du cation g n rale Mais il est apparu nettement au cours des derni res ann es que ces objectifs ne pouvaient tre r alis s sur des sujets pris sur le milieu de vie de l enfant que si certains objectifs sp cifiques de la biologie taient r alis s en m me temps Les horaires scientifiques tiennent une place tr s variable dans l horaire hebdomadaire 5 a 15 de l horaire total de la 4 6 ann e pour les pays d Asie la part de la biolo gie est rarement explicit e Finalement on peut d gager les points de convergence sui vants dans diff rents plans d tude r cents Le souci de privil gier les objectifs d ducation g n rale a conduit pr coniser une m thode active centr e sur la r solution de probl mes d gag s si possible du milieu les objectifs pratiques et les connaissances se pr s
549. s pays en d veloppement APSP Cor e Philippines colloque de Lom Elle est pr conis e entre six et douze ans par la plupart des p dagogues sauf par Ausubel qui juge que cette approche consomme trop de temps conclusion qui semble partag e par certains p dago gues des pays de l Europe de l Est Il n est pas possible de pr senter ici les arguments qui militent pour ou contre la m thode de d couverte mais il est utile de faire quelques remarques pratiques Il y a un rapport troit entre la hi archie des objectifs pro pos s et le choix de la m thode p dagogique adopt e Si la priorit est donn e l acquisition d une attitude scientifique la ma trise de la m thode exp rimen tale au d veloppement de la capacit apprendre par soi m me il importe de donner l enfant la pos sibilit de formuler lui m me les probl mes partir de situations v cues et complexes et de lui laisser des possibilit s effectives de t tonnement et d autonomie Au contraire si la priorit est donn e la ma trise de la structure de la science SCIS il est souhaitable de limiter les t tonnements en proposant l enfant un mat riel sp cialement con u pour l acquisition d un concept donn et l on passe ensuite du transfert de l acquis des situations complexes Mais quelle que soit l chelle des priorit s on ne peut ni se dispenser pour cette classe d ge d un moment d autonomie o le ma t
550. s souhaitable que l mission soit vue par tout le monde et qu elle pouvait favoriser l hypochondrie Quelques uns lont consid r e comme profond ment d primante et apportant peu de r confort aux personnes atteintes Vivre plus longtemps La plupart des t l spectateurs ont mis l accent sur le caract re int ressant du programme un petit nombre l a qualifi de tr s ennuyeux Les r actions des praticiens qui faisaient partie de l chantillon de spectateurs taient largement en accord avec celles des profanes Les citations suivantes apportent quelques compl ments Points de vue des m decins sur l usage de la t l vision pour des sujets m dicaux 83 ont t favorables de tels programmes le reste hostile La minorit a estim que les dangers l emportaient sur les avantages possibles L duca tion devrait avoir le pas sur la distraction il faudrait faire tr s attention de ne pas engendrer la peur ou l anxi t De tels programmes devraient tre r alis s avec prudence et responsabilit en liaison troite avec le corps m dical Voici le r sum des conclusions du rapport le pro gramme semble avoir eu pour effet d augmenter consid ra blement le nombre des gens qui d clarent se pr occuper de la thrombose coronaire de 18 28 mais il n a pas augment la proportion de ceux que ces questions pr occu pent vraiment beaucoup Dans l ensemble le programme tend aussi augmenter le nomb
551. s universitaires dont les buts les int r ts et les carri res sont trangers la biolo gie mais qui peuvent tudier la discipline un niveau secon daire ou subsidiaire le cours de service pour les tu diants non biologistes est souvent m pris En prenant ces deux niveaux comme exemples et en les regardant seule ment du point de vue de l ducation du grand public il est utile de chercher ce qu on peut inclure ces niveaux lors de la conception du programme en gardant lV esprit les six points forts nonc s plus haut et la n cessit de jeter les bases de la composante informelle de l ducation dont il sera question plus loin Le tableau 1 pr sente quelques id es discuter il ne s agit pas de donner un curriculum mod le mais d indiquer les domaines li s des aspects sociaux importants Il ne faut pas partir d un tel document se fixer des objectifs irr a listes Il est clair qu il faut appliquer une grande latitude de choix et il y a largement place pour les diff rences d opi nion et d int r ts Education non formelle et informelle En d pit de grands efforts dans les pays en d veloppement il y a jusqu 50 des enfants et des adultes qui n attein dront pas dans certains pays le niveau minimal de l duca Tableau 1 Programmes de biologie Th me Pourcentage du temps A Programme minimal pour les l ves quittant l cole au niveau le plus bas Origine de la p
552. sables ces documents de diffusion restreinte sont beau coup moins r pandus Il serait souhaitable de pr senter des r alisations pratiques guide des ressources p dagogiques r alis par l quipe des professeurs centralisation des ren seignements par des centres documentaires l usage des ma tres etc Documentation l usage des l ves Le manuel scolaire m me s il est bien employ r pond de fa on insuffisante aux besoins sp cifiques de la p dagogie r nov e de la bio logie Il est souvent remplac dans les nouveaux projets par un livret d exercices des manuels diff rents sont alors la disposition des enfants dans la biblioth que de la classe Le travail de groupe suppose l dition d une docu mentation sp cifique fiches techniques ou documentaires livrets de d termination qui n existe pas toujours dans le commerce par contre les livres de nature et les encyclop dies permettent souvent de trouver des renseignements pour r pondre aux questions lorsque les r sultats de l observation ou de l exp rimentation appellent des compl ments d infor mation Certains projets mettent des fichiers d auto valua tion la disposition des l ves coll ges d enseignement secondaires exp rimentaux France Aides audio visuelles Il faut signaler en particulier la diver sit des fonctions des aides audio visuelles sensibilisation simulation d une situation exp rimentale en vue d u
553. saisir l influence et Vimpact de la biologie plut t que l enseigne ment formel ce point de vue pays d velopp s et pays en d veloppement pr sentent des analogies frappantes Les composantes non formelles et informelles de l ducation seront des forces efficaces qui agiront d abord Contribution de la biologie 4 l ducation scientifique du grand public en parall le avec la composante formelle puis qui lui succ deront Dans une grande mesure il r sultera de l interaction des individus et de ces composantes une grande vari t de r ponses mais cela est vrai aussi au niveau formel de l du cation cela ne doit pas emp cher tout au moins un examen superficiel des moyens de propagation de ces composantes de l ducation et de certaines de ses cons quences probables Voici la liste de quelques uns des moyens de propaga tion de l ducation non formelle et informelle mission de radio et t l vision livres r unions publiques et conf rences journaux articles de revues g n rales et publicit s revues sp cialis es films jardins zoologiques jardins botaniques mus es sentiers de nature et parcs forestiers centres d in formation pour les touristes Il est difficile de les placer par ordre d importance mais certains ont une influence assez vidente et une port e suffisante pour tre l objet d une attention particuli re Beaucoup demandent une soci t cultiv e et relativement riche pour
554. sch en Afrique du Sud 294 de plusieurs d partements de l ducation comme celui de Hawaii 109 Des cours de recyclage ont t mis au point pour aborder les diff rentes approches d un sujet particulier C est le cas des programmes d enseignement en mati re d environnement donn s par l Institut p dagogique de Mau rice 9 des programmes visant am liorer la compr hen sion des concepts biologiques Minist re de l ducation de Norv ge 212 London Institute of Education 165 293 Institute of Biology du Royaume Uni 106 D partement de l ducation du Natal Afrique du Sud 300 Institut de formation des ma tres en URSS 249 Certaines institu tions offrent des programmes g n raux qui associent le contenu scientifique et la p dagogie coles d t de la National Science Foundation aux Etats Unis 114 299 coles d t en Inde 309 Universit de Cape Coast au Ghana 211 Minist re de l ducation du Venezuela 18 l Organisation des Etats am ricains organise des activit s internationales tous les ans Buenos Aires 100 Certains cours sont ax s sur une formation particuli re par exemple l utilisation de nouvel quipement scientifique 1031 et les techniques audio visuelles 200 201 238 La motivation pour ces cours facultatifs reste un pro bl me important En Italie les autorit s scolaires font clai rement savoir aux enseignants qu il leur est indispensable d
555. sciences l cole l mentaire et l aptitude du ma tre moyen guider l tude de la cellule On voit donc que l tude du concept cellule est renvoy e plus tard et ce pour des difficult s p dagogiques et non cause des capacit s limit es des l ves les parents qui ont achet des microsco pes de jeunes enfants le savent bien M me au niveau du premier cycle des facult s les concepts de cellules comme syst mes hautement organis s et contr l s de transfert d nergie se d veloppent lentement gr ce des exp riences soigneusement choisies Vygotsky traduit du russe en 1962 fait la distinc tion entre les concepts spontan s que les enfants acqui rent au cours de la maturation normale et les concepts scientifiques appris de fa on formelle en g n ral l cole Cela a t une cause de controverse mais la mort de Vygotsky en 1934 marqua la fin de ses travaux tandis que Piaget est encore en activit aujourd hui tous deux taient n s en 1896 La plupart des ducateurs adeptes des th o ries de Piaget ne reconnaissent pas la distinction impor tante existant entre l acquisition des concepts spontan s et celle des concepts scientifiques Compr hension des processus de l apprentissage et efficacit des m thodes d enseignement dans la classe au laboratoire et sur le terrain Cet exemple du concept de cellule montre galement que la connaissance est organis e de fa
556. sements scolaires en particulier ceux de l enseignement l mentaire et ceux du premier cycle de l enseignement secondaire surtout en zone rurale en sont totalement d pourvus Les possibilit s financi res des tablissements ou des Etats qui les g rent ne leur permettent pas malgr les sacrifices financiers consentis par ailleurs au syst me ducatif de fournir aux l ves un minimum vital en quipement scienti fique Il s agit l d une situation grave et d un v ritable d fi enseigner correctement la biologie avec rien avant d intro duire dans certains pays des techniques d enseignement sophistiqu es et parfois tr s on reuses peut tre serait il souhaitable de d gager en priorit des solutions efficaces peu co teuses et rapidement applicables ce probl me On peut envisager par exemple 1 La diffusion dans les pays int ress s des recherches effectu es par certaines institutions ou par des enseignants isol s pour mettre au point un mat riel d enseignement vari et peu co teux mat riel pouvant tre construit par un 91 Influence des nouveaux quipements et moyens techniques d enseignement professeur m me passablement dou pour le bricolage Le Guidebook to constructing inexpensive science teaching equipment de Lockard 1972 pr sente des techniques simples de fabrication de nombreux outils et appareils satis faisant tous les besoins d un enseignement actif de la bio
557. seul plaisir de changer Authenticit On tend penser de plus en plus qu il faut atteindre des objectifs r gionaux et nationaux grace a des documents bien caract ristiques des pays concern s 11 Ainsi l va luation doit tenir compte de la n cessit d valuer le carac t re r gional et national d un curriculum et de ses objectifs Adaptation du programme En ce qui concerne le contenu biologique l valuation se pr occupe davantage du caract re adapt ou non du curri Evaluation et diffusion d un curriculum culum l immense majorit des individus qui font de la biologie l cole ne seront ni des scientifiques ni des biolo gistes Les habitudes anciennes qui consistaient enseigner la biologie tous les tudiants comme s ils projetaient de devenir des sp cialistes de la discipline sont en voie de r gression On reconna t maintenant que la biologie doit en premier lieu r pondre aux besoins du citoyen moyen en permettant chacun de comprendre son environnement et ses probl mes naturels L valuation doit chercher savoir principalement si les l ves sont capables de r agir des questions concernant le futur comme celles qui concernent le pr sent et mieux assurer l appr ciation de situations orient es vers un r sultat ou un probl me y compris propos de sujets comme la reproduction le contr le des naissances la pollution la d mographie l agressivit et autres pr o
558. sies et la mani re dont elles ont t r alis es C est pourquoi il est recom mand que l Unesco et l UISB favorisent la diffusion de cette information aussi largement que possible et par les moyens ad quats I est en effet n cessaire de parvenir cet gard une meilleure communication entre tous les types d institutions et entre les p dagogues de m me qu entre les nations elles m mes Il existe cependant dans les syst mes d veloppement rapide la possibilit de changement pour le changement et on ne dispose pas dans le domaine de la formation des ma tres de donn es sur une valuation criti que et significative des programmes d innovation Cela est d en partie l absence de m thodes valables et s res Il est alors recommand de r aliser des programmes de recher ches en vue de mettre au point des m thodes d valuation des innovations dans la formation initiale et le recyclage des ma tres en biologie Les probl mes sont encore plus d licats dans les situa tions exigeant une valuation globale de l efficacit d un programme entier de formation et de recyclage d un syst me scolaire donn Dans tous les programmes de formation des ma tres l objectif final est de faire na tre des changements favorables au niveau des l ves en am liorant la comp tence des enseignants Il est cependant difficile d identifier et d valuer les multiples facteurs qui affectent le comporte ment des l v
559. sion des processus d apprentissage et l efficacit des m thodes d enseignement 57 Evolution et laboration des nouveaux cours de biologie dans l enseignement secondaire Leur influence sur l laboration des nouveaux pro grammes m rite qu on les examine d une mani re g n rale Dans le tableau suivant on a r sum quelques diff rences entre les m thodes d enseignement et d acquisition des connaissances en 1950 et en 1970 1950 1970 Cours tr s structur s et tr s coh rents Cours lin aires ou cycliques Travail dont le rythme est d ter min par le ma tre Les l ves travaillentcomme une classe sur des t ches particu li res Le professeur fait son enseigne ment et la classe coute Acquisition des connaissances par voie orale Enseignement surtout en rapport avec la th orie Exercices pratiques pour v rifier Cours moins stricts et plus adap tables Cours modulaires Travail dont le rythme est d ter min par la classe Les l ves travaillent seuls ou en groupe sur des t ches diver ses Le ma tre et la classe discutent Acquisition des connaissances par la pratique Enseignement aussi pr occup de th orie que de pratique Travaux pratiques fond s sur la les informations th oriques m thode de la d couverte Le manuel joue unr le essentiel Utilisation d autresmoyens d ap prentissage et d acquisition des connaissances radio t l vision pe
560. sitaire les constantes des sciences biologiques devien nent des objectifs pr pond rants non seulement cause de l universalit de la pens e formelle mais aussi comme l ment d une meilleure qualification en biologie Un tr s grand effort pour une meilleure adaptation des curriculums aux conditions locales a t fait pour les nouveaux programmes de sciences g n rales au niveau du d but de l enseignement secondaire Sri Lanka Il concerne des tudes pr professionnelles bas es sur les industries et les m tiers locaux 75 de ces tudes font appel a la biolo gie comme la p che la culture et le traitement des produits agricoles Une telle orientation a pour but d viter que les l ves ne soient loign s des possibilit s locales d emploi ce qui est souvent le cas avec les tudes classiques Le National certificate of general education pass au bout de quatre ans comprend deux compositions Epreuve I 45 items de tests sur les rappels de connaissan ces la compr hension et l application Epreuve II A Questions structur es en relation avec des savoir faire pratiques B Questions r ponses libres pour juger de l esprit critique et des niveaux concep tuels avec des indications sur les attitudes Le contr le local des savoir faire pratiques doit tre intro duit progressivement On esp re dans la suite donner la m me importance en notation au contr le interne et au contr le externe Les t
561. ssez souvent comprennent leur propre r le dif f remment elles pensent que la responsabilit de l valua tion leur incombe et regardent le r alisateur des program mes comme un profane int ress 27 On a jusqu mainte nant consid r l valuation du point de vue du r alisateur 70 de programmes comme faisant partie intrins que de ceux ci Les programmes sont en fait valu s une seconde fois lorsqu ils sont utilis s dans les coles Au cours de cette deuxi me valuation qui comprend le domaine de diffusion les r alisateurs de programmes ne doivent pas seulement informer les ducateurs de l existence d un nouveau curri culum et de ses possibilit s mais doivent aussi fournir le produit et dans certains cas m me faire na tre la demande Pour assurer une efficacit maximale ceux qui r alisent le curriculum ne doivent pas tre ceux qui adaptent organi sent ou conduisent l valuation sommative du nouveau curriculum Crit res de diffusion Les curriculums qu on choisit en fin de compte sont ceux qui au moment de leur lancement donnent les plus grandes esp rances de r ussite produit efficace et en m me temps pr sentent les al as les plus faibles une acceptation facile Crit res d efficacit du produit Parmi les l ments qui favorisent l adoption et l utilisation des nouveaux curriculums on trouve les suivants Relations videntes avec les besoins de l enseignement
562. ssi l organisation et les fonctions bien au del du niveau membranaire Nous avons des doigts et des orteils Nous avons des cerveaux organis s d une fa on merveilleuse qui ont pu produire La divine com die les quatuors cordes de Beethoven et les math matiques C est une telle organisation qui permet aux abeil les de communiquer aux oiseaux de percevoir les signaux qui les poussent migrer ou de trouver leur chemin l aide des toiles C est aussi ce qui permet aux chauves souris de prendre leur nourriture dans le noir Cette organisation dynamique se trouve aussi au niveau supra organique elle est responsable des fluctuations remarquables ou parfois de la stabilit des populations animales et dans l cosys t me entier il y a des questions colossales d organisation dynamique La macro et la micro volution se rattachent aux modes de changement de cette organisation La biolo gie du d veloppement est l histoire de la cr ation de l orga nisme partir du simple uf Y a t il beaucoup d l ments dynamiques qui ne soient pas une cons quence directe de l organisation mol culaire Bien s r Je ne suis pas contre les grandes id es simplificatrices mais le biologiste mol culaire n apportera pas la r ponse en travaillant sa fa on et uniquement sur la base de ses propres concepts et de ses appareils compliqu s Tournons nous maintenant vers le futur Il est int ressant de voir un grand n
563. ssives de notation Il y a long temps qu on utilise les essais pour mettre en vidence un travail en profondeur Un tudiant peut tr s bien avoir fait cette tude en profondeur en choisissant certaines parties d un large programme l examen ad quat doit donc offrir un large choix de questions Cette technique du sujet au choix a t utilis e pour faire passer des examens sur des programmes de biologie surcharg s d un trop grand nombre de faits Un libre choix de quatre questions parmi un total de neuf donne 16 000 combinaisons possibles de questions Beaucoup d examens offrent un choix encore plus large En fait c est une multiplicit d examens diff rents que l on contr le alors et qu on classe ensemble De plus il est dif ficilement possible que toutes les questions soient de diffi cult quivalente ou qu elles testent les m mes aptitudes De telles consid rations ont conduit des examens avec des rubriques obligatoires chacune se r f rant certains objectifs essentiels et faisant appel diff rentes techniques Parall lement cette tendance il y a un accroisse ment de l emploi de contr les d tudes en profondeur Les questions structur es qui demandent des r ponses extr mement courtes pour chaque partie sont de plus en plus utilis es dans les examens de biologie au niveau secon daire Le d coupage des questions est un facteur d objecti vit qui rend la notation plus fiable et l l v
564. st Thorsland et Novak 1974 G n tique et facteurs du milieu Pendant des si cles il y a eu controverse sur la question suivante Qu est ce qui est le plus important h r dit ou milieu On sait maintenant que les deux sont impor tants En fait la plupart des gens c est dire tous sauf ceux qui ont le cerveau l s ou bloqu par des probl mes affec tifs sont capables d apprendre la plus grande partie de ce qui est trait l cole Mais il y a des facteurs qui limitent la vitesse et qui sont li s aux caract res h r ditaires du sujet son exp rience ant rieure et de ce fait l adaptation des diff rences dans les vitesses d apprentissage est d une importance d cisive C est pourquoi on insistera plus loin sur l importance d approches individualis es dans l ensei gnement On sait aussi que les pratiques d enseignement d un niveau lev entra nent g n ralement une plus grande h t rog n it dans les r sultats si bien qu on ne doit pas attendre d un enseignement am lior qu il r alise un gali tarisme en mati re d ducation On peut cependant esp rer de chacun qu il ma trise un ensemble suffisamment large de concepts et de m thodes pour les utiliser afin que les activit s humaines puissent avoir les bases rationnelles que Toulmin d crit dans Human understanding Apprentissage affectif Contrairement ce qui se passe pour l apprentissage cogni tif la sourc
565. struc tion de la science par les enfants cet article insistera sur l importance du cadre conceptuel de la discipline enseigner et sur une analyse syst matique des choix p dagogiques en vue de d velopper au maximum l acquisition des concepts par les l ves On essaiera de montrer comment la th orie de l apprentissage permet d apporter une compr hension nouvelle plus en finesse qui peut servir de guide et de sou tien dans la conception d un enseignement facilitant lap prentissage pour les l ves et pr sentant une large gamme d aptitudes pour apprendre Les changements des fondements pist mologiques de la science De grands progr s ont donc t r alis s au si cle dernier en ce qui concerne les sciences en g n ral et particuli rement les sciences biologiques o notre connaissance des syst mes vivants a consid rablement chang Ce qu on n a g n rale ment pas reconnu c est que la nature m me de la science comme recherche active de connaissance avait chang elle aussi L histoire de la science moderne remonte aux crits de Copernic au d but du XVI si cle et de Galil e au d but du XVII si cle Tous deux comme Aristote et d autres observaient soigneusement la nature mais la diff rence de leurs pr d cesseurs de l Antiquit ils ont cherch les expli cations des ph nom nes non pas dans les propri t s inh rentes aux objets eux m mes mais plut t dans les relations entre l
566. struire un r seau organise de concepts Conseil de l Europe Cette conception semble g n rale ment partag e dans les curriculums r cents mais sa r ali sation suppose qu on apporte des aides suffisantes aux maitres On peut distinguer trois types de pr sentation des plans d tude 1 Certains curriculums se limitent une num ra tion de sujets d tude ils sont la fois trop contraignants sur le plan de la mati re tude du chat de la chauve souris d une plante a fleurs etc et trop vagues en ce qui concerne les objectifs atteindre m thodes et concepts de base ils favorisent de ce fait un enseignement de connaissances factuelles 2 D autres plans d tude par exemple projets Nuf field projet cossais de sciences int gr es se pr sentent sous forme de modules centr s sur un domaine conceptuel mais con us de fa on favoriser une approche mettant l accent sur la r solution d un probl me et l acc s progressif la m thode exp rimentale En principe ces modules lais sent une certaine libert aux ma tres et aux l ves par ailleurs ils ne couvrent pas toujours la totalit de l horaire de fa on permettre une activit optionnelle ventuelle ment sous forme de projet Les plans d tude sur module se sont beaucoup r pandus ce niveau car on se pr occupe de lier la ma trise progressive de la m thode exp rimentale l acquisition d objectifs conceptuels pr c
567. sts dont l emploi se d veloppe tr s rapidement Contr le cumul Ce type de contr le est d fendable dans les cas o le besoin d une s lection rigoureuse est moins aigu dans les cas d acc s ouvert aux niveaux sup rieurs d enseignement La 104 comp tition diminuant la notion d chec n a plus besoin d appara tre et les fonctions de diagnostic et de guide pour P l ve peuvent tre d velopp es cela peut permettre d obtenir la souplesse d sirable dans la vitesse de progres sion de l apprentissage ou pour le renforcement de celui ci Les m thodes du contr le elles m mes peuvent tre aussi adapt es sans trop de difficult une situation interne Le contr le cumul peut tenir compte de nombreux aspects des r sultats dans les domaines cognitif psychomoteur ou affectif Cela est particuli rement valable pour contr ler le travail pratique en biologie et pour r unir des informa tions sur les attitudes des l ves partir des observations de leurs comportements Bien que des preuves de type scolaire puissent faire partie de l ventail des techniques utilisables pour un co tr le cumul l information limit e qu elles apportent peut tre compl t e par d autres moyens Certains probl mes essentiels cependant sont li s au contr le interne ils deviennent particuli rement importants quand le contr le continu fait partie d un syst me d unit s de valeur ou est utilis comme partie d un e
568. style d apprentissage ni du mat riel d enseignement On a alors assit un accroissement rapide de l emploi des m thodes dites audio tutorielles et plus r cemment celui de moyens usages multiples moins structur C est au d but des ann es soixante que les m thodes audio tutoriel qui commen a l Ecole de botanique de l Univer versit Purdue par Postlethwait le contenu d un cours y est scind en unit s ou modules Les tudiants travaillent leur propre rythme en se servant de plusieurs moyens d enseignement chantillons films enregistrements vid o photographies quipement scientifique etc dont la coor dination est assur e par des enregistrements sur bandes magn tiques 221 222 223 224 Ce syst me audio tutoriel qui commen a l cole de botanique de l Univer sit Purdue est largement utilis au D partement d duca tion de cette m me universit pour la formation des ma tres en biologie 140 Ce syst me t moigne de la n cessit pour les tudiants de travailler leur propre rythme et avec un large ventail de moyens Plus r cemment on a modifi la structure ferm e du syst me en donnant aux tudiants des ensembles de mat riels utilisables et con us de telle sorte qu ils puissent choisir les moyens les plus appropri s a leurs besoins au cours de leur apprentissage 8 180 298 D autres syst mes qui tiennent compte largement
569. suels pouvant tre utilis s dans les centres de formation et dans les coles lors des stages de formation 110 111 248 264 265 A l Universit de l Illinois du Sud a Car bondale les programmes d veloppant la comp tence sont personnalis s gr ce l emploi de modules souples sur des th mes comme la controverse sur l volution ou les m thodes statistiques pour les ma tres de biologie 316 319 6 Le travail en petits groupes volue vers une tude des relations entre les personnes et conduit une forma tion de la sensibilit Dans presque tous les pays on constate que les cours de formation initiale s loignent de plus en plus des conf rences classiques et la tendance actuelle est d aller vers une formation dans l action et une participation directe l en seignement L essentiel du travail se fait maintenant et m me dans le cas de la formation classique avec des conseil lers p dagogiques on insiste davantage sur la participation que sur la seule discussion Tandis que les programmes de formation abandonnent progressivement les conf rences classiques et les s ances avec conseillers on note une ten dance en faveur du travail en petit groupe sous des formes vari es mettant l accent sur le d veloppement personnel et la formation de la sensibilit Cela se retrouve dans le programme STEP 111 et Rubin 241 en parle galement Cette formation de la per sonnalit des ma tres comprend une
570. suffit pas de se pr occu per de l individu et d appliquer la maxime suivant laquelle il faut le prendre o il est pour le conduire un niveau plus productif mais il faut aussi prendre en consid ration les structures de la soci t dans laquelle est offert l enseigne ment Il est manifeste que les pays se soucient nettement de la pr paration de curriculums qui mettent l accent sur les domaines sociaux scientifiques et humanistes de leurs pro pres soci t s et c est dans ce cadre qu appara t pleinement l originalit de la biologie par rapport aux autres scien ces 39 Dans le pass on exportait des programmes depuis les r gions temp r es dans le monde entier et on les utilisait pratiquement de la m me fa on dans les coles des pays tro picaux que dans celles des r gions temp r es Ce n est pas dramatique pour des disciplines comme les math matiques la physique ou la chimie cause de leur caract re universel et fondamental mais l exportation des curriculums est une question bien plus d licate quand il s agit de la biologie Si 64 types et unit du mod le Variabilit des 5 EE EN fed mae EN br 2 Cire de la recherche ae kan a a g n tique Hom ostasie et r gulation Science recherche Continuit des organismes et de Compl mentarit l environnement Origines biologiques du comportement Compl mentarit structure fonction Histoire des scien
571. sultats dont l valuation doit mesurer l effi cacit sont plus spectaculaires lorsqu il s agit d am liorer la production de cultures d j bien tablies par exemple remplacer les vari t s traditionnelles par le riz dit miracle mais beaucoup plus difficiles si l on essaie de susciter le passage de la riziculture une c r aliculture base de bl ou de ma s par exemple Il faut pr parer le personnel en vue de telles actions et ce par un curriculum meilleur qui pr sentera une grande vari t de techniques et de pratiques utilis es dans le monde entier pour la production alimen taire Certaines seront finalement introduites dans l cono mie du pays concern Une valuation con ue convenable ment peut permettre de mesurer la port e de tels r sultats int ressants 65 Evaluation et diffusion d un curriculum 3 Sant individuelle La biologie peut beaucoup con tribuer au bon tat sanitaire de l individu et de la soci t dans laquelle il vit en particulier par le biais des questions d hygi ne et de sant Les meilleurs curriculums doivent mettre l accent sur une nutrition convenable les soins cor porels la n cessit de certains types d exercices et faire comprendre a chacun le fonctionnement de son propre corps et ses d faillances possibles Un curriculum qui aborde ces questions doit comprendre des documents concernant les drogues le tabac l alcool et les m
572. t leurs capa cit s Un curriculum qui a les plus grandes chances de r ussite est celui qui effraie le moins le professeur c est celui qui n exige pas un type de professeur com pl tement nouveau et ne fait pas appel des strat gies et des techniques d enseignement qui d passent celles du ma tre actuel Presque tous les nouveaux pro grammes comprennent du mat riel qui sera nouveau pour le professeur et beaucoup exigent un style d enseignement diff rent de celui utilis auparavant Mais cette menace toujours pr sente est grandement r duite quand les activit s de diffusion du curriculum comprennent des unit s de formation attrayantes qui permettent au ma tre d acqu rir facilement la con fiance et la comp tence n cessaires pour mener bien le programme Ces unit s peuvent s adresser indivi duellement chaque ma tre sous forme de livres du ma tre d taill s qui accompagnent le curriculum ou elles peuvent comprendre des s ances p riodiques de recyclage collectif Quelle que soit la forme prise cela peut rendre l adoption du nouveau curriculum plus facile pour le professeur Tout curriculum sera en difficult s il cr e une menace pour le ma tre plut t qu il ne facilite son adoption par des enseignants gr ce son plan d extension Le minimum de valeurs nouvelles impos es Un curriculum nouveau qui est relativement familier et ne remet pas trop en cause les valeurs qui font partie intrins qu
573. t un rapprochement avec les sciences physi ques pour deux raisons il a t n cessaire de s appuyer sur les concepts des sciences physiques pour donner une d fi nition suffisamment pr cise ou g n rale des fonctions comme la respiration ou la nutrition des v g taux d autre part la biologie ainsi con ue s appuie n cessairement sur l exp rimentation et la mesure elle appara t comme une science exp rimentale au m me titre que la physique Ce changement marque un acquis positif et probablement 38 irr versible malgr quelques distorsions au niveau de la classe d ge consid r D une part l tude des fonctions tait faite de fa on pure ment analytique voire pontilliste les l ves n taient pas habitu s saisir les relations entre fonctions l unit de l organisme les m canismes r gulateurs en voulant vacuer trop vite le finalisme na f on a parfois n glig l tude pr cise de l adaptation d une esp ce son milieu Ces deux difficult s peuvent tre r solues condition de ne pas consid rer les notions enseign es cet ge comme un simple r sum de ce que les ma tres ont appris un niveau plus lev D autre part cause de la pr dominance de la biochimie et de la biologie mol culaire dans la formation univer sitaire les ma tres n taient pas toujours pr par s d finir les fonctions physiologiques respiration reproduction etc sous une forme co
574. t de l ATS et des syst mes proches a donn lieu un certain nombre d valuations Une premi re appr cia tion peut tre port e partir des r actions des enseignants et des tudiants Elles sont en g n ral favorables lorsque les programmes sont bien construits Une volution plus pr cise peut tre obtenue en comparant les performances de deux groupes identiques quant au niveau intellectuel dont l un a re u sur le m me th me un enseignement m diatis et l autre un enseignement conventionnel Selon certains auteurs Marinos et Lucas 1971 aucune diff rence signi ficative n est observ e entre les deux groupes qu il s agisse de la ma trise des connaissances ou de l acquisition d une meilleure comp tence exp rimentale Pour d autres par contre Meleca 1970 Brewer 1974 le groupe d tudiants qui a suivi l enseignement par ATS est sup rieur au groupe t moin intellectuellement quivalent D une fa on g n rale les valuations faites sont favorables PATS sous la r serve que la programmation et l emploi combin des media soient parfaitement r alis s Enfin certains consid rent que malgr les qualit s et l efficacit de ATS il serait dangereux d en 94 faire un mode fondamental d enseignement de la biologie Ses insuffisances qui sont reconnues doivent pouvoir tre corrig es par d autres types de formation L ATS est une m thode d enseignement ce n est pas la
575. t du contr le est assum e l chelon local en utilisant des techniques comme l examen oral des preuves r guli res 102 de diagnostic et l appr ciation de l originalit et de l initia tive dans les applications pratiques En Malaisie Singapour Hong kong et en Afrique du Sud les examens centralis s tablis sur le mod le anglais sont les plus r pandus les examens de biologie consistent g n ralement en deux devoirs crits et un con tr le des savoir faire pratiques Ils donnent une qualifica tion permettant l acc s aux universit s trang res A l int rieur de ce sch ma d ensemble on observe une volution vers la r solution des probl mes et un degr moindre vers l emploi de tests Cela s accompagne d une modernisa tion permanente des sujets du programme bien que les aspects biosociaux ne soient pas pr dominants En Inde l importance croissante du contr le du travail pratique se traduit par le fait que 20 des notes de l examen sont attri bu s aux rapports faits en classe et aux collections de sp cimens Au niveau de l enseignement secondaire moyen l importance des sujets en relation avec les probl mes sociaux augmente Sur 19 pays am ricains 42 ont des preuves obliga toires de biologie aux examens de 1972 Les tests y sont largement utilis s mais on s oriente vers l utilisation combi n e de diff rents types d preuves crites Les preuves orales ex
576. t tre constamment vigilant quand on examine les r sultats d valuation pour s assurer qu on a fait les contr les qui convenaient et qu on a pris en compte ou tout au moins en consid ration toutes les variables pos sibles Certaines tudes d valuation sont suspectes non seulement au niveau de la conception m me de l exp rience mais aussi dans le traitement des donn es dans certains cas les donn es brutes indiquaient une chose mais elles ont t manipul es statistiquement pour montrer exacte ment le contraire moins d tre familier des techniques statistiques on prend les conclusions pour argent comptant sans tudier convenablement les m canismes statistiques en cause Aucun curriculum ne peut s attribuer le m rite de la totalit des connaissances d un l ve sur un sujet mais l valuation essaie de mesurer l acquisition des connaissan ces du curriculum par l l ve tout au long d une s rie d preuves r alis es pendant le d roulement de ce curricu lum Ce type de mesures est plus difficile faire pour les objectifs concernant le domaine affectif car ils sont au mieux t nus et d pendent pour une grande part de l inter pr tation qu on en donne On a besoin d instruments d va luation plus efficaces qui permettent de savoir vraiment dans quelle mesure les buts d un curriculum ont t atteints la fois dans les domaines cognitif et affectif avant qu on puisse recueillir d
577. t Reproduction Service 1967 La science dans les pays en voie de d veloppement Beeson G W Gunstone R F The teacher s role in curriculum decisions The Australian science teacher s journal vol 21 n 1 1975 p 5 19 R sultats d une enqu te dans l Etat de Victoria Biological Sciences Curriculum Study BSCS Adaptation projects around the world Newsletter vol 47 1972 p 2 19 Campan F Pour l enseignement des sciences naturelles en Tunisie New trends in biology teaching Nouvelles tendances de l enseignement de la biologie vol 1 1967 p 171 185 Enqu te sur l enseignement des sciences naturelles dans les lyc es et les coll ges de Tunisie Extrait d un rapport Cave R G An introduction to curriculum development Londres Ward Lock Educational 1971 A trait en particulier au tra vail des centres de d veloppement des programmes d tudes r gionaux sur la base de l exp rience du Royaume Uni Centre for Education Research and Innovation Case studies of educational innovation Vol 1 At the central level vol 2 At the regional level vol 3 At the school level vol 4 Strategies of innovation in education Paris OCDE 1973 Examen d innovations aux niveaux divers du syst me d ducation Clarke R A Cruickshank G Haddow J F Sloss A H Tay lor D G Biology in Scottish secondary schools 1973 74 Dundee College of Education 1974 Rapport sur une enqu
578. t s d emploi dans l enseignement de la biologie Deunff J Activit s scientifiques d veil pour les enfants de 5 11 ans OCDL 65 rue Claude Bernard 75005 Paris Ce livre en langue frangaise pr sente les r sultats les plus significatifs des travaux du projet Nuffield Junior Science Dans la pre mi re partie sont expos es les bases de la philosophie de l ducation des membres de l quipe Nuffield et leur interpr tation en termes pratiques La seconde partie rend compte de la r alisation de certains th mes d tude en biologie et en physique et donne de nombreuses informations et id es pour la r alisation en classe d levages et de plantations Dowdeswell W H Inter University Biology Teaching Project Jour nal of biological education vol 4 1970 p 197 203 Contri bution de la Fondation Nuffield l auto enseignement dans les universit s britanniques par Pemploi des moyens audio 97 Influence des nouveaux quipements et moyens techniques d enseignement visuels modernes et des techniques de l enseignement programm Independant learning and biology teaching in Britain and the U S A Journal of biological education vol 7 1973 p 815 Le projet inter universit s d enseignement de la biologie IUBIP en Grande Bretagne est pr sent ainsi que plusieurs programmes d auto enseignement qui ont t d velopp s dans les universit s am ricaines Les avantages et les inconv
579. t actuel de l utilisation de la technologie ducative dans l enseigne ment des sciences Bitzer L D Sherwood B A Tenczar P Computer based science education p 18 31 Leith G O M Programmed learning in science education p 34 48 Val rien J The use of television in science teaching p 54 64 Ball J C H The use of radio in science education p 70 90 Berman A J Learning media theory selection and utilization in science education p 102 138 Kaye A R Pentz M J Integrated multi media systems for science edu cation which achieve a wide territorial coverage p 144 177 Postlethwait S N Mercer F V Integrated multi media systems for science education p 186 214 Perlberg A Edu cational technology in the professional training of science teachers p 222 236 Raw J Educational technology applied to the learning of science in developing countries p 242 245 Nishimoto M Mass media technique in the teaching of school bio logy Second Asian Regional Conference on School Biology 1968 p 38 39 et 315 318 Les avantages et les inconv nients de la radiodiffusion et de la t l vision ducatives sont discut s Novak J D Facilities for secondary school science teaching Evol ving patterns in facilities and programs Washington D C National Science Teachers Association 1972 Dans cet impor tant ouvrage l auteur pr sente l volution de l enseignement de la biologie et les transforma
580. t ans la biologie s est beaucoup d velopp e aussi bien sur le plan des connaissances des tres vivants que sur celui des techniques utilis es De plus on a mis l accent sur les cons quences de ces nouvelles acquisitions pour le bien tre de l humanit en g n ral Il est possible d incorporer progressivement ces nouveaut s dans les cours de biologie au niveau des programmes sco laires et universitaires Tout le monde s accorde penser que le point de d part de cette innovation a t dans les pays anglophones les travaux du Biological Sciences Curriculum Study BSCS aux Etats Unis 1952 et un peu plus tard ceux de la Nuf field Foundation 1962 au Royaume Uni dans lesquels on trouve pr sentes des connaissances et des techniques modernes on met davantage l accent sur le processus de la recherche scientifique et on stimule l l ve par les exp rien ces et la d couverte Dans une premi re tape quelques pays ont traduit telle ou telle partie des versions du BSCS apr s adaptation ou non ailleurs on a cr des enseignements originaux qui tout en utilisant une partie de l exp rience trang re taient mieux adapt s aux besoins et aux probl mes locaux aux mentalit s et aux pr occupations et se servaient des exemples indig nes Enfin un petit nombre de pays diver sifiaient l enseignement en fonction des aptitudes des l ves auxquels il s adressait Dans tous les cas la tendance g n
581. t aux programmes de recyclage 32 Scolaires Le meilleur recyclage doit finalement se situer dans l cole elle m me et de tels programmes se d veloppent rapidement On admet g n ralement pr sent le principe de d charge afin de suivre les activit s de recyclage dans l cole et hors de celle ci Ce recyclage dans l cole comprend la participa tion d un corps enseignant sp cialis dans les activit s de recyclage 57 75 249 des programmes particuliers pour les professeurs d butants 37 83 203 des programmes pour la formation des enseignants d butants par les profes seurs plus chevronn s 88 Dans certains cas tout ensei gnement cesse certains jours pendant lesquels seul le recy clage fonctionne comme en Su de 204 L Universit de Massachusetts aux Etats Unis a patronn des programmes de recyclage dans les coles en faisant participer les ma tres une quipe interne l cole en relation avec les moyens de formation locaux on in siste sur les probl mes de l environnement qui constituent le th me directeur et on t che de tirer profit de tous les moyens de formation 268 Formation du personnel charg du recyclage Ce n est que r cemment qu on a pris conscience de la n cessit de former les animateurs de recyclage les consul tants les inspecteurs participant la formation continue des ma tres Les aptitudes n cessaires pour organiser et conduire un recyclage sont subtiles et
582. t du premier cycle secondaire elle n est op ratoire que chez ceux qui savent identifier un probl me pr cis dans des situations complexes o tous les facteurs sont m l s D autre part l activit scientifique est une activit sociale qui s appuie sur la communication orale ou crite on donne une fausse image de la science en la r duisant des nonc s pr sent s dans les livres A tous les niveaux l acquisition des m thodes est ins parable de celle des concepts m me si les plans d tude ne mentionnent que l une ou l autre famille d objectifs La m thode scientifique ne doit pas tre pr sent e comme une recette unique et infaillible mais comme l ensemble des proc dures qui permettent de trouver la r ponse un pro bl me L application correcte de la m thode d bouche sur des connaissances valables m me chez le jeune enfant On cherche trop souvent imposer des niveaux de formulation pr tendus rigoureux c est dire aussi proches que possible du savoir universitaire or il est beaucoup plus important de proposer des nonc s qui permettent d expliquer les faits constat s au niveau de la logique enfantine et de rechercher une nouvelle formulation chaque fois qu un fait nouveau contredit les nonc s ant rieurs Parall lement les id es sur le contenu et les m tho des de la biologie ont beaucoup volu dans les milieux p dagogiques Dans la plupart des plans d tude datant de 195
583. t les preuves permettant de contr ler des r sul tats bien sp cifiques les professeurs de biologie pr f rent des preuves qui couvrent divers aspects de leur discipline et ils reconnaissent que l apprentissage en biologie est forc ment incomplet Ces avis diff rents m ritent discussion L utilisation des preuves pour d terminer des niveaux On peut citer de nombreux examens publics pour lesquels des totaux donn s d terminent l avance diff rents niveaux o la limite r ussite chec correspond fr quemment une barre de 40 du total des points S il n y avait pas d ajus tement cela supposerait l existence d preuves valables d finies par rapport des crit res pour lesquelles des ques tions de difficult comparable sont labor es chaque ann e On peut aussi fixer le nombre d tudiants chaque niveau souvent par rapport une distribution de fr quence nor male De tels syst mes sont recommand s en Australie au Royaume Uni et dans les pays qui s inspirent de leurs types d examens D s lors la d termination des niveaux se fait par une preuve r alis e en fonction des normes dans les quelles le point essentiel n est pas la quantit de choses que conna t l tudiant mais comment il se situe par rapport aux autres tudiants Si les notes sont suffisamment tal es pour donner une bonne discrimination cela assure une m thode satisfaisante de s lection Cependant cette m thode tend
584. t les objectifs d ensei gnement Notre objectif est il que l l ve apprenne le nom des diff rentes parties d un appendice de l crevisse Que l l ve connaisse les faits sur lesquels sont fond es les th o ries de l volution Tout cela peut se mesurer S agit il d apprendre l l ve r fl chir et apprendre par lui m me C est plus difficile valuer Notre objectif est il de produire des hommes et des femmes honn tes loyaux ayant leur personnalit courageux et capables de raisonner Il devient presque impossible de faire des mesures sur ce dernier point cause d un grand nombre de variables et d interpr tations qui interviennent pour un objectif aussi g n ral Il est facile de mesurer si des objectifs simples ont t atteints mais plus les objectifs sont vastes et touchent au domaine affectif plus l valuation devient difficile Mais il faut se pr parer valuer les moyens qui permettent de faire na tre chez les l ves des aptitudes cr atrices et imaginer des techniques qui permettent d appr cier l ensem ble de leur attitude et de leur personnalit de fa on satisfaisante 1 Les chiffres entre crochets renvoient la bibliographie la fin de l article Diff rents types d valuation Evaluation intrins que On peut employer de nombreuses formes d valuation L une d elles couramment utilis e est l valuation du cur riculum partir de l int rieur
585. t makes it go Dover Del Department of Public Instruction 1974 253 Smith B O ed Research in teacher education A sympo sium Englewood Cliffs Prentice Hall 1971 254 Smith David Implications for teacher education Education news vol 14 n 7 f vrier 1974 p 24 27 255 Smith John H Consultant in Biology South Australian Department of Education Wattle Park Teachers Centre 424 Kensington Road Wattle Park 5066 South Australia Australie 256 Soppo N Dongo A Directeur Ecole normale sup rieure Universit de Yaound B P 47 Yaound Cameroun 257 Stanton H E Teaching practice and its supervision by uni versity personnel Education news vol 14 n 11 octobre 1974 p 24 27 258 Steentoft M Associate Professor The Royal Danish School of Educational Studies Department of Biology Emdrupuej 101 KD 2400 Copenhagen NV Danemark 259 Stenhouse D Scientific creativity normal or revolutio nary The Australian journal of education vol 15 n 2 1973 p 171 184 260 Stones E Morris S Teaching practice problems and per pectives London Methuen 1972 261 Strassenburg A A Kahn P B Instructional innovations in physics at Stony Brook Stony Brook State University of New York 1975 262 Strasser B B et al Teaching toward inquiry Washington National Education Association of the United States 1971 263 Sturt College of Advanced Educat
586. t pas su reconna tre le fait que faciliter directement l apprentissage de concepts n est pas la m me chose que de faire apprendre par c ur et que c est l le seul moyen d am liorer l aptitude r soudre des probl mes ou la recherche Il faut bien remarquer que la r solution d un pro bl me est vraiment un acte d apprentissage significatif Quand l individu rassemble des informations partir des donn es du probl me il int gre de nouveaux l ments poussant plus loin la diff renciation de certains concepts et formant de nouvelles associations avec des concepts d ordre sup rieur ou inf rieur La r solution des probl mes n est en r alit rien de plus qu un type particulier d apprentissage significatif Cr ativit Il y a beaucoup de d finitions de la cr ativit mais toutes ont un point commun elles supposent un nouveau produit ou une nouvelle solution Pour l architecte cr atif le pro duit est le projet pour le musicien ce peut tre une ballade ou une symphonie et pour le biologiste ce peut tre une exp rience astucieuse ou un mod le pour la structure du g ne Dans chaque cas la personne qui cr e s appuie sur des connaissances emmagasin es et fait la synth se d une nou velle solution Le processus de cr ation est une forme avan c e de diff renciation de concepts d ordre sup rieur et de r conciliation int grante Ce processus d pend de la pr sence de faits et conc
587. tanique eux m mes subdivis s en morphologie phy siologie syst matique etc Lorsqu un tudiant d cide de se sp cialiser en sciences biologiques il devra suivre simulta n ment diff rents cours par exemple cours sur les vert br s la morphologie v g tale la cytologie ou toute autre combinaison quivalente On a m me des cas o l on s pare nettement cologie animale et v g tale Le r sultat est que l tudiant ne per oit que certaines parties seulement du puzzle et n arrive pas toujours reconstituer l image compl te Il existe toutefois plusieurs exp riences comme celle de l Universit de Malaisie qui montre la possibilit de cou ronner de succ s de tels efforts Les enseignants de cette universit taient peu satisfaits de la division classique entre zoologie et botanique car cela obligeait la pr paration de cours identiques et conduisait des redondances et un gaspillage de moyens et de temps pour les enseignants comme pour les tudiants La recherche scientifique tait galement handicap e car chaque d partement travaillait de mani re ind pendante Ainsi les besoins nationaux subissaient les r percussions d une structure d fectueuse Il Evolution et probl mes relatifs l laboration des cours prop deutiques de biologie y eut une tentative de changement le 1 avril 1967 avec la fondation de l cole des science biologiques partir de la fusion des d partements de b
588. tate University 1973 ERIC Doc ED 088685 90 Fullerton A G Science teaching in Midwestern State Nige ria The science teacher vol 41 n 2 f vrier 1974 p 36 37 91H Gaut C In service training branch Division of Services New South Wales Department of Education Box 33 G P O Sydney 2001 New South Wales Australie 92 George D K How to utilize the service of a science consul tant to improve school science programs Washington Natio nal Science Teachers Association 1965 93 Ghani Z D Universiti Sains Malaysia Centre for Educatio nal Studies Minden Pulau Pinang Malaisie 94 Gilman E K Head of Educational Broadcasting Services British Broadcasting Corporation BBC Broadcasting House London WIA 1AA Royaume Uni 95 Golmon M E Objectives for the science teaching methods 138 course The science teacher vol 42 n 4 avril 1975 p 21 et 22 96 Goodlad J I et al The conventional and the alternative in education Berkeley McCutchan Publishing Corporation 1975 97 Greenaway H Training of university teachers London Society for Research into Higher Education 1971 98 Gresswell B Science for all A new look The school science review vol 51 n 176 mars 1970 p 528 533 99 Grobman A B The first dozen years Biological sciences curriculum study newsletter 40 september 1970 p 1 7 20 L00 Guerrero Ariel H Avenida Santa Fe 2879 10B Buenos Aire
589. te des cl s qui permettent de mieux comprendre l insertion de l homme dans son milieu mais elle appara t comme l un des ponts qui permettent d enra ciner les apprentissages linguistiques et math matiques dans les activit s de vie des enfants explorations exercices phy siques levages activit s techniques Cependant ce chemi nement n est possible que si le ma tre est capable d orienter les activit s spontan es des enfants vers un effort d analyse et de r flexion qui permet la ma trise des objectifs ducatifs Enseignement secondaire du premier cycle s l Les probl mes particuliers l enseignement de la biologie dans cette tranche d age varient beaucoup en fonction des pays et des fili res que suivent les l ves lorsqu elles sont s par es les l ves suivent ils un enseignement de culture g n rale commun tous ou sont ils orient s vers des sec tions ou des fili res s par es ayant des plans d tude diff rents quand les l ves suivent un enseignement long type lyc e ou lorsqu ils sont orient s vers une formation pratique L enseignement scientifique occupe de deux six heures et repr sente en moyenne 10 12 de l horaire hebdomadaire L horaire de biologie semble repr senter 40 50 du total de cet enseignement scientifique Contribution de la biologie la r alisation des objectifs g n raux du premier cycle Les objectifs sp cifiques de la biologie d j analys
590. te en fait un instrument particuli rement utile de la communi cation entre les pays en m me temps qu une source de documentation pr cieuse pour tous ceux qui s int ressent l enseignement de la biologie De plus et pour circonscrire et analyser l volution r cente ainsi que les probl mes actuels de l enseignement de la biologie tous les niveaux de ce dernier et pour toutes ses cat gories en particulier durant les cinq derni res ann es pour galement pr parer un programme quadriennal d action coop rative faisant intervenir des organisations internationales r gionales et nationales en vue d am liorer encore cet enseignement un congr s international fut organis par la Commission de l enseignement de l UISB sous contrat avec l Unesco en collaboration avec la Facult de formation des ma tres Teacher Training College de l Universit d Uppsala du 8 au 12 septembre 1975 Uppsala Su de Afin de satisfaire aux objectifs du congr s l enseigne ment de la biologie fut scind en douze th mes Pour cha cun de ces th mes un document de travail fut pr par afin de Passer en revue analyser et r sumer l volution et les ten dances caract risant le sujet trait d apr s la biblio graphie et d autres documents ou d autres informa tions provenant de toutes les r gions du monde Identifier les probl mes et les questions qui appellent des solutions tels qu ils d coulent de
591. teacher vol 34 1972 p 385 388 Creager J G ed AIBS education review Washington D C vol 2 n 4 1973 CUEBS newsletter Washington D C vol 7 n 8 4 et 5 1971 Commission on Undergraduate Education in the Biological Sciences Driscoll A L et al A model marine science laboratory North Kitsap Marine Environmental Center North Kitsap School District 400 Poulsbo Washington 1972 Driver P J A study of public school biology teachers theory of science as related to study achievement Gainsville Florida University 1969 Th se de doctorat Egelston J Inductive vs traditional methods of teaching high school biology laboratory experiments Science education vol 57 1973 p 467 477 Foth H D Structured learning and training environments in soil science Project report Michigan State University East Lansing Educational Development Program 1967 Frazer M J Objectifs pr cis et actuels de l enseignement de la chi mie Dans Tendances nouvelles de l enseignement de la chi mie p 46 56 Paris Unesco 1975 Fuller R Buckminster Utopia or oblivion the prospect for huma nity Bantam Books 1969 Fulton H F An analysis of student outcomes utilizing two approa ches to teaching BSCS biology University of Iowa 1970 Th se de doctorat Glass L W Assessment of affective outcomes of instruction with high school sophomore biology students and teachers Docu ment pr sent a la r uni
592. television series State University of New York amp Ballantine Books Robertson R N 1973 The future of science in universities and col leges of advanced education Search vol 4 n 6 Rogers E M 1973 Communication strategies for family planning New York The Free Press Sandman P M 1974 Mass environmental education can the media do the job Dans Swan J A et Stapp W B dir publ Environmental education Strategies toward a more livable future New York Wiley Schramm W 1971 Communication in family planning New York Population Council Reports on population Family plan ning n 7 Selmes C 1969 Attitudes to science and scientists The school science review vol 51 n 174 p 7 22 Stevens R A 1970 Les activit s scientifiques extrascolaires pour jeunes gens Paris Unesco 139 p Sweeney W D 1971 Role of communications in family planning and population programmes International Planned Parent hood Federation Workshop Kuala Lumpur Townsend I J 1970 Science for the special child n S I et IT The schools science review vol 52 n 181 p 768 771 Withrington D K J 1977 L action d ducation relative l environ nement aupr s de la jeunesse extrascolaire Dans Aldrich James dir publ Tendances de l ducation relative l envi ronnement Paris Unesco Wyatt H V 1973 Examining Examined Journal of biological edu cation vol 7 n 4 p 11 17
593. th ses de d part que comme des affirmations absolues ils peuvent tre v rifi s contredits ou modifi s En v rit des objectifs ont t abandonn s apr s des essais et d autres cons quences impr vues ont conduit introduire des objectifs nouveaux ou modifi s dans la version r vis e R vision des objectifs On a port bien peu d attention au probl me de la r vision de la liste des objectifs au cours de la mise en pratique du programme Des indications pour la r vision peuvent venir d une meilleure prise de conscience de la part des r dacteurs du cours et des professeurs ainsi que de l information pro venant de la classe Il faut un r ajustement permanent des objectifs de l enseignement de la biologie Compatibilit entre les objectifs Il peut y avoir des conflits ouverts ou cach s entre les objectifs Ainsi l objectif de faire apprendre une somme de connaissances bien tablies en un temps limit peut s op poser l objectif de rechercher constamment des preuves On peut rem dier cette situation en modifiant le dernier objectif en celui d apprendre interpr ter les preuves ou moins facilement en limitant le premier objectif de fa on r duire suffisamment la somme des connaissances apprendre Evolution des buts et des objectifs de l enseignement de la biologie Desiderata Des tudes compl tes des probl mes relatifs aux buts et objectifs seraient utiles non seuleme
594. the Del Mod Field Agent Dover Del Delaware State Department of Public Instruction 1974 167 Lucas A M Lecturer in Education Flinders University of South Australia Bedford Park 5042 South Australia Austra lie 139 Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie 1681 Lucas A M Creativity discovery and inquiry in science education The Australian journal of education vol 15 n 2 juin 1971 p 185 196 169 Maben J W survey of science teaching in the public ele mentary schools of two selected regions of the United Sta tes during the 1970 1971 school year ERIC Doc ED 056863 170 McDonald K Winney J Lecturers Science Department Newcastle College of Advanced Education Box 84 P O Waratah 2298 New South Wales Australie 171 Mackay L D Northfield J R The use of a formative eva luation model for ASTEP Dans Linke R D West L H T ed Research in science education vol 4 p 65 75 Mel bourne Australian Science Education Research Association 1974 172 McKinney Jane ed Teacher improvement project East Lansing Schools Michigan 173 Macquarie University Teacher Education Program The school experience program 1975 A guide for students and master teachers North Ryde Macquarie University 1975 174 Mahmad Painda President Ministry of Education Teacher Training Department Kabul Afghanistan 175 Makunga G E T for C
595. tifs de comportement sont souvent longues et fastidieuses Elles peuvent aussi se pr occuper de d tails mineurs pour lesquels des comportements peu vent tre ais ment d finis par exemple l l ve auquel on montre une image de vert br commun doit en faire la diagnose oralement pour le classer parmi les poissons les amphibiens les reptiles les oiseaux ou les mammif res et ignorer des comportements plus difficiles d finir d une fa on r ellement utile pour v rifier pratiquement que l objectif a t atteint par exemple lamour et le respect des tres vivants ou l habitude de lire des livres de biologie Frazer 1975 a fait l inventaire des arguments favorables et d favorables cette pratique de r daction de longues listes d objectifs Parmi les six avantages r pertori s on trouve les professeurs et les l ves sont d accord il n y a pas d quivoque sur ce que chacun essaie de faire l l ve voit clairement ce qui peut tre introduit dans le cours incidem ment ou 4 titre d exemple et parmi les sept inconv nients recens s les l ves supportent mal qu on les nourrisse la petite cuill re ou qu on leur lave le cerveau comme cela se produit dans ce type d approche Il n y a jusqu main tenant aucune preuve qui permette de dire nettement si la d finition des objectifs favorise l apprentissage ou non con trairement ce qui se passe pour l organisation des cours ou l
596. tilisa tion d preuves des fins de diagnostic comprenant des tests Le nombre des tudiants contr ler qui s accro t continuellement a pouss les administrateurs utiliser ces tests Cependant des probl mes se manifestent le nombre des gens capables de r diger des tets est limit et il y a un besoin permanent de d couvrir et former de telles person nes En utilisant des professeurs ayant une bonne exp rience des curriculums dans ce domaine on a toute chance d obte nir un mat riel valable Quand les tests doivent tre utilis s pour des examens publics il appara t des probl mes de pr exp rimentation et de s curit ceux ci sont plus faciles r soudre lorsque l organisation qui fournit les tests travaille sur une grande chelle 108 Dans les pays qui ont utilis les preuves de type test sur une large chelle il y a manifestement tendance utili ser de courts essais comme forme compl mentaire de contr le L advanced placement examination aux Etats Unis donne le m me poids aux deux techniques d examens Kastrinos 1974 Les essais donnent d excellentes occa sions d appr cier les capacit s d expression coh rente de synth se et d appr ciation Pourvu que les sujets soient bien d finis des questions de ce genre donnant lieu de courts essais peuvent viter les inconv nients traditionnels li s aux interpr tations diverses de la question par les tu diants et les difficult s exce
597. tion nels principalement dans les enseignements universitaires sciences et m decine mais galement dans quelques cas pour ceux du second cycle de l enseignement secondaire L utilisation la plus simple consiste l employer comme machine interroger et corriger l enseignement traditionnel cours travaux de laboratoire pr c dant son utilisation L ordinateur joue ici le r le d un examinateur et intelligemment car il peut orienter et aider l l ve Le dialogue est alors compos d une suite programm e de questions permettant chaque tudiant de contr ler et de renforcer ses connaissances Andrieux 1971 Cependant le meilleur emploi de l ordinateur est son utilisation pour enseigner r ellement Dans ce cas l objectif principal n est pas de transmettre des connaissances factuelles mais de r aliser un entra nement progressif de l tudiant au raison nement logique et l acquisition d une m thodologie exp rimentale Dans ces conditions l emploi de l ordinateur r alise une formation qui va l encontre de la tendance g n rale des tudiants dans l enseignement traditionnel m moriser les faits les concepts et m me les d monstra tions exp rimentales qui leur sont expos es Celui qui apprend ainsi des d monstrations exp rimentales m me s il en a bien compris la logique n est pas pour autant form raisonner par lui m me Pour atteindre ces objectifs les exp rien
598. tion Une tendance vers les programmes individualis s dans lesquels les tudiants progressent leur propre vitesse travaillant des t ches qui les int ressent s est manifest e aux Etats Unis et au Canada Cela repr sente un cas extr me d enseignement centr sur l l ve et pose des probl mes par ticuliers de contr le car les professeurs peuvent avoir contr ler des l ves dans des situations diff rentes M me s ils tudient la m me chose ils peuvent progresser des vitesses diff rentes et les contr les devront intervenir des moments diff rents les indications de niveau que donnent les comparaisons entre les tudiants sont alors r duites Les principaux probl mes qui se manifestent sont en rapport avec le r le du contr le dans une situation donn e et le choix des techniques appropri es de contr le Sweat pro pose des r ponses ces probl mes propos d un cours individualis de biologie au niveau du premier cycle univer sitaire qu elle a r alis aux Etats Unis Elle aborde les points suivants relation enseignant enseign questions orales options avec unit s de valeur suppl mentaires auto valua tion et un examen g n ral la fin qui est discut par des groupes d l ves et mis en rapport avec le contenu des con trats pass s avec les l ves voir Bibliographie Les influences externes sur le contenu du programme Les progr s r cents en biologie ont des r p
599. tions cons cutives de l am na gement des locaux d enseignement de l quipement scienti fique et de l emploi des moyens audio visuels Postlethwait S N Teaching tools and techniques An audio tutorial approach to teaching Pacific speech vol 1 1967 p 57 62 Novak J Murray H T Jr The audio tutorial approach to learning 2nd ed Minneapolis Burgess Publishing Company 1969 Ouvrage fondamental qui pr sente les fondements la r alisation les r sultats d un audio tutorial system appliqu l enseignement de la biologie la Purdue University L appli cation de cette m thode l cole l mentaire et l cole secondaire est sugg r e Ramsay H P The demonstration laboratory teaching aid in biology Journal of biological education vol 7 1973 p 19 24 Pr sentation de l organisation et de l quipement d une salle de d monstration pour l enseignement de la biologie Sharma S S Vidkery D J The design of biology laboratories for Asian second level schools Asian Regional Institute for School Building Research Colombo Sri Lanka 1969 L tude conclut la n cessit de construire des locaux qui permettent l exp rimentation individuelle ou en groupe des d monstra tions et une utilisation des moyens audio visuels Ce qui con Influence des nouveaux quipements et moyens techniques d enseignement duit a transformer la salle de classe en laboratoires qu
600. tique et en pro posant des cours aux ma tres Des institutions sp cialis es dans le regroupement et la diffusion de l information comme les centres scientifiques ERIC aux universit s d Etat de l Ohio et du Maryland le centre de Dover dans le Dela ware 252 et les centres cr s par le D partement de l du cation du Kentucky 145 participent aussi dans une cer taine mesure au recyclage Des centres de terrain et des centres d tude du milieu assurent galement des programmes de recyclage particu liers Ceux du Royaume Uni et des Etats Unis sont bien connus cet gard et plusieurs autres pays ont organis des centres analogues consacr s entre autres au recyclage Les services de vulgarisation agricole sont rapprocher de 133 Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie ce type d organismes car ils fournissent aux professeurs de biologie des informations et des conseils 139 Goodlad 96 d finit ces centres comme des stations service p dagogiques qui assurent la promotion des savoir faire particuliers que les enseignantssouhaitent perfectionner Il existe aussi un certain nombre d instituts ou de d partements universitaires sp cialis s dans le recyclage des ma tres celui propos par le D partement de l ducation de Papouasie Nouvelle Guin e est digne d tre cit car il sou haite introduire un syst me d unit s de valeur pour tous les enseignants participan
601. tique serait plus appropri e l o la flore et la faune locales n ont pas t encore convenablement tudi es tan dis que la biologie du milieu rural est importante l o l agriculture occupe une grande place Plus r cemment on a pris conscience des liens de la biologie avec la psychologie les sciences du comportement et les sciences humaines et ces relations s ajout rent celles existant avec les sciences physiques L environnement l cologie les biologies humaine et sociale re oivent aujourd hui dans les program mes autant d attention que les th mes de biochimie et de physiologie Le contenu des enseignements et les m thodes d tude ont t influenc s par la prise en consid ration de l importance qu il y avait transmettre aux l ves la m tho dologie de la recherche scientifique Il s est agi de change ments dans le contenu lorsque par exemple on a introduit des aspects de l histoire de la biologie des activit s de recherche la fois intellectuelles et pratiques et d une action en faveur de m thodes d enseignement et d acquisi tion des connaissances plus lib rales et plus ouvertes susci tant la r flexion critique les attitudes de recherche et l int r t Plus r cemment on a tendu cette m thode d tude tourn e vers la recherche ou la d couverte pour embrasser la fois la recherche scientifique et les formes de solution des probl mes en s int ressant aux domaines de l
602. tiques Comme dans l enseignement secondaire le statut et les promotions devraient d pendre des activit s p dago giques Rowe 1975 crit ce propos on peut dans plu sieurs cas soutenir que la contribution des programmes et des exp riences mis au point de m me que celle du biologiste qui a trouv une m thode plus efficace et plus utile d ensei gner la glycolyse ou le cycle de Krebs est aussi importante que celle de leurs coll gues engag s dans d autres formes de recherche La cr ation de commissions interd partemen 148 tales servant de service consultatif en mati re ducative semble pr senter de bonnes perspectives d am lioration de l enseignement universitaire On a d j cr un service de ce type au Br sil pour les facult s f d rales de m decine Un organisme coordonnateur central change le mat riel et les r sultats exp rimentaux suscite des r unions p riodi ques et propose des cours Le service poss de une banque de questions d examen et de r ponses et une liste des objectifs de comportement pour les cours fondamentaux il est responsable du recyclage des professeurs de l organi sation de programmes de rattrapage pour les tudiants fai bles et de la pr paration des examens Deux projets inter universitaires t moignent des efforts de coop ration entre plusieurs institutions pour pro duire du mat riel destin aux cours prop deutiques de bio logie Le premier r sulte
603. tisans Lewis 163 souligne en Afrique la recherche d une meilleure adapta tion de l enseignement de la biologie ainsi que le souci d une int gration entre le contenu scientifique et la p dagogie Cette r flexion au niveau national se retrouve dans le sch ma de formation parall le propos pour les universit s et les facult s de la R publique f d rale d Allemagne 104 246 Les universit s allemandes font une place aux m thodes Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie d enseignement de la biologie d s la premi re ann e de for mation en quatre ans des ma tres qui se destinent l ensei gnement secondaire second cycle niveaux 11 13 cette mesure vise tablir une liaison entre la formation en bio logie et la p dagogie g n rale Le temps consacr la p da gogie durant la premi re ann e repr sentera le tiers du total hebdomadaire tandis que l tude des sciences biologiques n aura plus que les deux tiers du temps actuel Le r le des sciences fondamentales comme la physique la chimie les math matiques la biocybern tique la philosophie des sciences sera renforc 246 Les universit s des Pays Bas sont galement en train de revoir leur programme de formation des ma tres 232 296 297 en vue d tablir un meilleur rapport entre l tude scientifique du domaine enseign et une pr paration p dagogique approfondie et tendue Les modes de formation p
604. tit ordinateur etc tilisation de mod les de jeux et d op rations de simulation pour d velopper la compr hension et l intelligence tilisation de probl mes labo r s partir de donn es biblio graphiques Activit s auto nomes par exemple travail sur un projet ex Cette liste n est pas n cessairement exhaustive et ne s applique pas tous les pays En outre il ne faudrait pas croire que les m thodes des ann es cinquante aient compl tement disparu en 1970 En fait l enseignement de la biolo gie est probablement encore aujourd hui tr s voisin de ce qu il tait dans les ann es cinquante Cette liste illustre sur tout l ventail des m thodes d enseignement et d acquisi tion des connaissances qui sont aujourd hui utilis es Il est donc n cessaire de disposer de plusieurs m tho des d enseignement et d acquisition des connaissances pour la mise au point et l laboration future des programmes d enseignement de biologie Il ne serait pas r aliste de se demander si les m thodes des ann es soixante dix doivent remplacer celles qui taient en vigueur auparavant mais plu t t de voir celles qui dans les deux p riodes restent encore utiles et satisfaisantes Les facteurs n cessaires un quilibre entre les m thodes d enseignement et d acquisition des connaissan ces au sein d un cours sont les suivants L adaptation des m thodes des th mes particuliers par ex
605. titutions En cons quence les coles n ont pas le choix quant la n cessit d offrir la douzaine de sujets couverts par les examens des comit s de s lection universitaires Certes ces examens ne d terminent pas enti rement le contenu d taill du programme mais ils limitent fortement la latitude de choix des enseignants Birnbaum 1973 crit propos d l importance de ces examens d entr e l universit On peut constater dans quelques pays autres que le Japon ce qui se passe chaque ann e au moment des examens d entr e l universit Les tudiants peuvent passer de longues p riodes bachoter en vue de leur admission aux universit s certains s inscrivent pour cela dans des coles sp cialis es L utilisation de questions choix multiples QCM explique les difficult s qu prouvent les tudiants s expri mer et r diger correctement et l on pense que c est la tension nerveuse caus e l tudiant par l examen qui pousse au rappel de l information et la seule m morisa tion Dans le cas particulier des cours prop deutiques de biologie ces faits affect rent la formation des tudiants admis suivre ces cours L utilisation ou non des essais de r novation dans l enseignement secondaire est d termin e par le caract re des examens Dans certains cas on dut changer les examens pour satisfaire les objectifs de ces pro jets voir le chapitre L volution des m
606. tr le de qualit sont pro pos es Kormondy E J Commission on Undergraduate Education in the Biological Sciences News vol 7 n 5 Washington 1971 Un num ro qui contient 42 r f rences des pratiques de notation dans l valuation des l ves Kuhn D J Behavioural objectives Science education vol 54 juin 1970 p 123 126 Une strat gie de d veloppement des objec tifs d finissant d abord les comportements finals ce qui per met de d terminer le mode de contr le Un exemple biolo gique est pr sent Lister R E The aims of questions in A level biology examinations The school science review vol 50 mars 1969 p 514 527 Une revue de diverses techniques d examen et leur applica tion a diff rents objectifs Nakayama K Methods of screening by higher educational institu tions Developments in educational testing Berlin 1968 p 232 242 Une revue des buts types et m thodes de s lec tion avec les probl mes propositions pour une r forme Evaluation its meaning in new biology teaching and training of teachers Asian Association for Biology Education 1970 Rapports sur les r sultats d essais de tests et revues d opinions sur les objectifs et les techniques de contr le On discute du probl me de la comp tence des ma tres a propos de la dis jonction entre l exp rience de l l ve et les tests Orejas B M Resultados de la encuesta sobre la ense anza de las ciencias biologic
607. tre la page quant leurs connaissances et des cours pour volontaires dont la dur e peut aller jusqu dix jours sont assur s cette fin durant toute l ann e scolaire 276 Au Canada le D partement de l ducation de la Nouvelle Ecosse a proc d des incitations de nature profession nelle pour faire participer les enseignants des program mes d innovation 84 209 L emploi des minicours repr sente une tendance r cente car en raison de leur bri vet et de leur souplesse d utilisation on trouve l une solu tion partielle au probl me de la motivation les obligations de la part des ma tres sont en effet r duites au minimum bien que cette m thode encourage une participation continue 180 S minaires objectifs pr cis Les programmes de recyclage sont couronn s de succ s s ils font participer les enseignants des activit s car les cours eux seuls ne sont pas tr s efficaces 85 131 181 304 C est le cas des s minaires organis s le soir en fin de semaine ou pendant les vacances et durant lesquels les mai tres travaillent ensemble la production de mat riel de moyens d enseignement de tests et d autres mat riels des tin s d velopper les savoir faire Les s minaires organis s en Afrique par les groupes d tude de biologie au Kenya au Malawi et en R publi que Unie de Tanzanie par exemple pour la production de manuels de guides pour la r novation des program
608. tre le jeu conceptuel auquel ils se sont livr s comme l a fait James Watson dans son livre La double h lice 1968 Les nouvel les perspectives de la nature et de l histoire de la science sont si diff rentes qu un auteur a crit L histoire des sciences devrait elle tre interdite aux moins de 18 ans Brush 1974 Les manuels de l cole l mentaire et la mythologie populaire ont cr une vue tellement d form e de la science et des scientifiques que Brush en arrive se demander si le caract re r aliste humain de la science ne para t pas ind cent un public habitu l image froide objective et mythologique de la science En r sum si l on reconna t la science comme des ensembles de concepts en volution qui guident la fois nos m thodes de recherches et les interpr tations que nous donnons de nos d couvertes l enseignement scientifique ne devrait il pas tre ax lui aussi sur l apprentissage des concepts D apr s Novak la r ponse est oui C est pour quoi on a cherch une th orie de l apprentissage qui serve la planification des curriculums et de l enseignement pour arriver un apprentissage en biologie o l acquisition des concepts soit au centre de l effort La th orie d Ausubel sur l acquisition des connaissances Il est important de distinguer trois types d apprentissage cognitif affectif et psychomoteur Les processus cognitifs sont ceux par lesquels
609. tres barri res traditionnelles sont escamotables et les diff rentes zones d enseignement peu vent tre associ es Cette disparition du cloisonnement a permis des innovations dans les coles primaires et secon daires comme l enseignement par quipe l int gration du curriculum et une utilisation plus grande des techniques ducatives 179 Certains de ces aspects ont t analys s dans une tude r cente par David Engleherdt 74 celle ci montre que la pr sence d un espace nouveau stimule l inno vation p dagogique et l on ne doit pas ignorer ce facteur dans le recyclage des ma tres Plus r cemment cette conception d un espace plus ouvert a influenc les centres de formation des ma tres C est le cas de l ensemble des laboratoires scientifiques du Sturt College of Advanced Education Ad la de Australie du Sud on n y trouve plus de classes ni de laboratoires distincts pour les sciences un vaste espace avec des quipe ments et un mobilier amovibles favorise l int gration du contenu et des m thodes concern s le laboratoire central est entour de salles consacr es des tudes sur le milieu l optique aux aquariums ou la r alisation de travaux particuliers 263 12 La r alisation des projets volue vers une recherche authentique Dans les programmes de formation la r alisation de projets et les stages font partie d une tradition bien tablie Mais la recherche a t c
610. ts qui les conseillent sur les programmes leur valuation et les m thodes p dagogiques 92 Maben a montr dans une enqu te r cente portant sur des coles primaires des Etats Unis que 50 des coles faisaient appel une forme ou une autre de consultation ou d inspection 169 Dans le Delaware le syst me scolaire emploie des fonctionnaires qui visitent les coles et contribuent trouver des solutions aux probl mes d enseignement 25 102 166 237 La plupart des syst mes scolaires en Australie emploient des consultants Dans les Nouvelles Galles du Sud certains sont attach s des commissions de recyclage locales et les aident d terminer leurs besoins 91 En Australie du Sud un comit d enseignants de biologie assure des visites dans les coles afin de contri buer aux activit s de recyclage 132 167 255 Le State College de Victoria Hawthorn envoie des consultants dans les coles en vue de donner une formation en biologie marine 164 Les autorit s scolaires du P rou ont mis au point un syst me d centralis de consultation des consul tants qualifi s sont affect s une grande cole de dis trict et pr parent avec le corps enseignant de cette cole des programmes pour les autres tablissements du district Les consultants suivent aussi r guli rement des cours sp ciaux de formation organis s par le Minist re de l ducation 230 231 Le Bureau national de l ducation en Su de
611. ts qui sont rebut s par le caract re verbal et for mel des exercices scolaires peuvent d couvrir que ces apprentissages ont une signification Ils constituent une puissante incitation la lecture les livres de nature sont tr s demand s dans les biblioth ques scolaires La r novation de l enseignement des math matiques s accompagne n cessairement de d veloppement des acti Evolution du contenu biologique de l enseignement primaire et du premier cycle secondaire vit s scientifiques car la construction ou le renforcement des concepts des math matiques modernes suppose l ana lyse de situations exp rimentales diversifi es Dans un certain nombre de pays d Afrique et d Asie ou de r gions d Europe la langue crite enseign e l cole diff re de la langue parl e dans le milieu La pens e scienti fique ne peut se passer du support de la langue crite mais par ailleurs elle ne peut renoncer 4 la collecte des donn es dans le milieu par l interm diaire de la langue parl e usuelle Au cours d un exercice scientifique l laboration progressive des donn es conduit un changement de langue Pour per mettre effectivement cette transposition plusieurs pays d Afrique francophone ont report les d buts de l enseigne ment scientifique la troisi me ann e scolaire Au cours de la derni re d cennie l initiation biolo gique l cole l mentaire a pris un nouveau visage non seulement elle appor
612. tuellement il est menac dans les pays d velopp s davantage par le changement du mode de vie que par les microbes La crise des valeurs a conduit analyser l interf rence des facteurs biologiques et sociaux des comporte ments humains sexualit place de l esp ce humaine dans le monde vivant origine de l agressivit unit de l esp ce humaine affront e aux diff rences raciales et culturelles Les sciences ne sont pas invoqu es pour fonder une morale mais pour faciliter l objecti vation des valeurs personnelles et comprendre les comportements diff rents Comme au cours de la p riode pr c dente la formation biologique est centr e sur la capacit analyser les probl mes pos s par le milieu Mais l attention se porte davantage sur la responsabilit de l homme la n cessit mais aussi la difficult de la prise de d cision il n existe pas n cessai rement une solution unique et simple tous les probl mes IPN de Kiel BSCS D autre part le souci d int gration des disciplines s il est toujours aussi marqu tend a prendre une forme moins uniforme qu au cours de la p riode pr c dente la biologie n apparait plus comme une simple composante des sciences de la nature mais comme le pont permettant de lier sciences physiques et sciences humaines Evolution des id es relatives au r le de l cole dans le d veloppement de l enfant Au cours des derni res d cennies l id e que
613. ty in science Search vol 3 n 4 Cernada G 1970 Field worker attitude knowledge and working procedure survey Report of survey and research projects T 122 SR 23 Taiwan Provincial Institute of Family Planning Coverdale G M 1972 Biology and the peasant farmer J Biol Educ vol 7 p 40 46 Diamond R M Benton A H 1970 An experimental program med laboratory for the non major J Biol Educ vol 4 p 111 114 Emmelin L 1977 L action d ducation relative l environnement aupr s des adultes Dans Aldrich James dir publ Ten dances de l ducation relative l environnement Paris Unesco Frost H G 1970 Science education for all Adult education London vol 43 n 1 p 22 30 Gresswell B 1970 Science for all a new look The school science review vol 51 n 176 p 528 533 Hart John 1972 Education in science Search vol 3 n 10 p 362 366 Hawkridge D G 1970a The teaching of science to students at a distance Open University Royaume Uni Paper presented to the American Association for the Advancement of Science 1970 1970b Science for the thousands The Open University of Great Britain Open University Royaume Uni Paper presented to the American Association for the Advancement of Science 1970 Kyom I 1974 New paths to learning New York International Commission on the Development of Education Lambert E N 1974 New directions in sc
614. u des cours ce qui permet aux l ves de changer d cole sans grande difficult il semble donc qu un pays ait int r t a Mettre en place les conditions et les moyens n cessaires une r novation des programmes faisant appel la participation des ma tres afin de les faire contribuer davantage et de renforcer leurs capacit s dans ce domaine et ainsi de faire voluer les cours dans leur contenu et leurs m thodes Disposer d un organisme de coordination et d inspection des activit s de r forme qui aurait galement pour t che d entreprendre de nouveaux projets nationaux lorsque le besoin s en fait sentir Le bond vers les r formes Toute m thode de r novation des programmes exige pour tre efficace la motivation de tous ceux qui la r alisent On a d j mentionn le bond consid rable fait par les op ra tions de r novation p dagogique des ann es soixante Il s agit probablement de l un de leurs caract res les plus signi ficatifs et d une valeur profonde Il s explique en partie par les circonstances sociales particuli res de l poque mais en outre dans certaines activit s qui connurent le succ s on peut d celer deux influences importantes dont il faut tenir compte quand on aborde le probl me des projets futurs de r novation p dagogique La premi re de ces influences fut la volont de remettre en cause certaines hypoth ses ce qui aboutit reconna tre aux l ves et aux enseigna
615. u des enseignements secondaire et universitaire 1 Pr parer les l ves la vie professionnelle 2 Participer l ducation g n rale c est dire une ducation en vue d une vie panouie et utile dans la soci t contemporaine 3 Informer les futurs citoyens de la nature et du r le de la biologie dans la vie courante Au niveau secondaire l importance relative de ces trois points est 3 gt 2 gt 1 alors qu au niveau universitaire cet ordre est invers On peut noter en passant que les objectifs sont par fois tablis en fonction de la rentabilit seulement et non en fonction du d veloppement individuel Par exemple les objectifs actuels d un enseignement universitaire sont de produire des individus experts en diff rentes sp cialit s capables de maintenir et de d velopper l conomie et la connaissance de pointe dans un nombre croissant de domaines Beard 1968 Qu arrive t il quand il y a conflit entre ces deux types d objectifs Par exemple en voulant d velopper une atti tude coop rative on peut conduire l l ve vers un travail manuel pour cultiver un carr de plantes tandis qu en visant le bonheur individuel on peut avoir tenir compte du fait que certains individus ont horreur du travail manuel Il faudra rechercher la solution de ces conflits lorsqu on abordera d autres aspects de la r alisation des curriculums c est dire les m thodes utiliser pour appren
616. u on met trop l accent sur la m thode recherche activit aux d pens de la struc ture cognitive de la discipline il insiste sur l importance pour l l ve d utiliser des l ments organisateurs consti tu s par des nonc s g n raux et inclusifs que re oit l l ve avant qu il aborde de nouvelles t ches d apprentissage et qui lui fournissent des points d ancrage au sein de sa structure cognitive voir le chapitre sur la Compr hension des pro cessus de l apprentissage et l efficacit des m thodes d en seignement En exp rimentant sur les enfants les plus g s de l cole l mentaire on a trouv qu on peut faire acqu rir une somme de connaissances et non seulement des capacit s de pens e en se fondant sur les th ories de l ap prentissage qui veulent qu un apprentissage verbal significa tif d pende la fois du lot de connaissances de l l ve et de son esprit d analyse Klopfer 1969 Apprendre par l action Cette doctrine a t l un des facteurs qui a conduit faire pratiquer la science biologique aux tudiants comme des mini professionnels Cela peut am liorer l apprentissage mais les travaux en laboratoire ne constituent pas la seule voie valable pour apprendre la biologie pas plus que pour la physique nucl aire d autres approches ont t d crit s par exemple une approche socio historique de la biologie Boles 1968 Le transfert de la for
617. uart College au Royaume Uni 65 et au D partement de l ducation des Nouvelles Galles du Sud en Australie 91 En Irlande du Nord il existe la fois des liens officiels et des liens non officiels entre les institutions de formation initiale et les unit s de recyclage comme les centres de ma tres C est ainsi qu il y a une participation mixte aux commissions scolaires et d tu des ainsi qu aux comit s de travail au niveau du centre d enseignement et des d partements des sciences biologiques et de l environnement de la nouvelle Universit de l Ulster Il peut y avoir galement des changes d enseignants entre les deux syst mes la mise en commun de mat riels des consultations et la participation d tudiants de biologie a des programmes exp rimentaux 270 L une des tendances les plus fructueuses de la parti cipation de la communaut l ducation permanente des enseignants est le programme OBIS du Lawrence Hall of Science Berkeley Californie 77 qui forme des anima teurs pour le travail de terrain en biologie s adressant aux l ves aux parents et aux ma tres eten v rit tout citoyen int ress Pour David Smith un autre moyen de renforcer les liens avec la communaut est de faire travailler les tudiants avant leur entr e l universit 254 Ces divers changements exigent videmment de la part du corps enseignant universitaire responsable de la formation des ma tres un chang
618. ue l attention et l int r t ne soient captives tout d abord cet int r t n est que le premier pas du chemi nement et ne garantit pas une m morisation de l informa tion ou un changement d attitudes J n y en a peut tre pas de meilleur exemple que l effort d ducation soutenu par le gouvernement aux Etats Unis et ailleurs pour diminuer la consommation de cigarettes Il n est pas possible pratique ment d envisager en d tail toutes les formes d ducation informelle mais m me une enqu te superficielle de chacune d elles conduit la conclusion que dans un pays ayant une conomie avanc e comme celle qu on trouve au Royaume Uni on ne manque pas de documentation disponible Les probl mes surgissent quand il faut confronter cela avec les occasions et la volont du public de recevoir et d assimiler cette information M me les programmes tablis avec le plus de soin semblent avoir des effets de courte dur e et il fau dra l avenir porter plus d attention aux probl mes de la r ceptivit de la m moire et de l application du public Science et soci t La science ne pr sente pas une fa ade uniforme au public La science appliqu e est facilement comprise mais souvent mise en doute et tiquet e comme polluante La science pure est beaucoup moins bien comprise et de temps en temps par exemple propos des exp riences sur les ani maux vivants elle re oit sa part de r probation Les cher cheur
619. ue objectif primaire est divis en sous objectifs chaque sous objectif tant ensuite d fini par des descriptions de comportement uti lis es pour valuer ce que l l ve a appris Comme exemple d expos d lib r ment bref des objectifs on peut citer celui des documents du Nuffield Biology ordinary level D velopper et encourager une attitude de curiosit et de recherche Apprendre voir les choses du point de vue actuel D velopper une compr hension de l homme en tant qu orga nisme vivant et de sa place dans la nature L utilit et les implications sociales de la biologie en ce qui concerne les besoins essentiels c est dire l alimentation et la sant publique L influence profonde des activit s de l homme sur d autres organismes En quoi l tude de la biologie permet l homme d interpr ter les observations qu il fait dans la vie de tous les jours par exemple la r parti tion des plantes et des animaux Favoriser une prise de conscience de la vari t de la vie et des analogies profondes entre les tres vivants Encourager le respect et l attachement pour les tres vivants Enseigner l art d organiser des recherches scientifiques la formulation des questions et la conception des exp riences en particulier l utilisation des t moins D velopper une approche critique des faits D velopper les id es suivantes La biologie s est d velopp e pe
620. uent de l tre dans les ann es soixante dix sont les suivantes Pens e recherche d couverte dans le processus d apprentis sage M thodes scientifiques Pertinence flores et faunes locales donn es locales Th mes qui ont un sens Discipline repr sentativit et mise jour Technologie quipement simple et bon march Les tendances qui furent plus marqu es dans les ann es soixante dix que dans les ann es soixante sont Domaine cognitif Accent sur l cologie les probl mes de population la bio logie sociale et les besoins nationaux Plus grande souplesse dans le choix des sujets par les l ves et les ma tres Encouragement de la recherche par les l ves Int gration des disciplines Auto enseignement des adultes Objectifs de comportement Education sexuelle Domuine affectif Plus grande attention des sp cialistes de l ducation aux domaines affectifs Plus grande libert et responsabilit donn es l tudiant pour choisir le contenu et le moment de son tude Plus grande importance donn e l individualit de l l ve Evolution des buts et des objectifs de l enseignement de la biologie Plus grande attention au fait que le sujet est ou non adapt aux int r ts individuels et sociaux Les tendances qui ont attir attention dans les ann es soixante mais beaucoup moins dans les ann es soixante dix sont La formation des tudiants pour d
621. uer la v rit d une propagande partiale ils auront apport une contribution r elle et durable leur ducation pour vivre au XXI si cle volution des buts et des objectifs de l enseignement de la biologie Termes utilis s pour d finir les buts et les objectifs de l enseignement Il n y a pas de terminologie accept e unanimement pour exprimer les nombreuses nuances en ce qui concerne les buts et objectifs de l enseignement Il est cependant courant de distinguer deux grands groupes de mots Groupe A Il renferme les termes qui expriment les objectifs les plus larges de l enseignement souvent long terme comme finalit s buts objectifs g n raux etc par exemple le comportement de l individu plusieurs ann es apr s la fin de l apprentissage aptitudes tirer des conclu sions a partir de donn es acquisition d une attitude de res pect et amour de la nature etc On retrouve souvent les m mes objectifs pour plusieurs mati res du programme scolaire Groupe B Termes qui ont trait a des objectifs plus sp cifiques de l enseignement dans le cadre d une discipline donn e la biologie par exemple On parle alors commun ment d objectifs sp cifiques ou d objectifs simplement II peut s agir d objectifs long terme aussi bien que d objec tifs moyen terme savoir dessiner des graphes ou r ussir des examens par exemple et surtout d objectifs court terme comme la connaissance des
622. ui il faut croire et qui on peut ignorer En fait aucun de nous n est vraiment polyvalent et comp tent dans une grande vari t de sujets Nous ne pouvons parler avec une autorit r elle et par exp rience personnelle que dans un domaine tr s troit de connaissances Nous devons appren dre reconna tre l expert Bien que presque tous les grands d veloppements scientifiques aient t le r sultat de la d couverte que des croyances largement r pandues taient fausses il nous faut n anmoins admettre l id e peu exaltante il est vrai que la majorit des opinions orthodoxes et tablies relatives notre discipline sont correctes au moins en gros Nous devons examiner avec soin les r f rences de ceux qui expri ment des points de vue diff rents et nous ne devons pas nous carter des id es largement r pandues sans avoir regar d les faits d un il tr s critique C est un peu conseiller la perfection car peu d entre nous d j sont capables d va luer les preuves dans plusieurs domaines et cela nous con duit nous rendre compte de la fa on dont en fait nous nous forgeons notre opinion Nous avons tendance accep ter les vues de ceux qui nous impressionnent le plus par leur comp tence leur honn tet leur personnalit attirante Mais je peux vous donner un conseil qui vous permettra de juger la valeur de ceux qui s occupent des probl mes d environnement Essayez de savoir ce qu ils disent sur u
623. ui s adressent aux jeu nes et aux adultes Ce chapitre circonscrit les probl mes controvers s et les questions non r solues dans le domaine des objectifs de cet enseignement 2 Evolution du contenu biologique de l enseignement primaire et du premier cycle secondaire Ce chapitre analyse les publications traitant de toutes les cons quences de l introduction de la biologie y compris la biologie humaine et sociale dans les enseignements scienti fiques en particulier aux premiers niveaux scolaires On y voque les objectifs de cet enseignement de la biologie ses m thodes ses probl mes particuliers la formation des ma tres les questions d int gration aux autres disciplines etc 12 3 Evolution et laboration des nouveaux cours de bio logie dans l enseignement secondaire Les progr s consid rables r alis s dans le domaine de la connaissance ont remis en cause les m thodes traditionnel les de pr sentation et d enseignement de ces connaissances biologiques Ce chapitre passe en revue l volution r cente ainsi que les probl mes relatifs la r novation des cours de biologie au niveau secondaire la suite des progr s contemporains 4 Evaluation et diffusion d un curriculum Ce chapitre concerne non pas le r sultat des efforts de r no vation des curriculums en biologie mais les processus ou les techniques employ s pour valuer et diffuser les nou veaux cours et programmes Il y a en effet une
624. un tel contexte un contr le pr alable est n cessaire pour voir si les tudiants poss dent les connaissances et les savoir faire n cessaires Plus r cemment les minicours ont servi au d veloppement de savoir faire particuliers dans les programmes de recy clage et dans ce cas le contr le pr alable s av re moins indispensable 66 180 Les modules sont pr sent largement utilis s dans les programmes de formation et de recyclage des enseignants de biologie C est le cas dans les universit s et les coles japonaises 197 Le Salisbury College en Australie du Sud 125 Progr s dans la formation et le recyclage des professeurs de biologie forme les enseignants en offrant outre un tronc commun un ensemble de modules option sur la d mographie la pollution ou les mammif res australiens 11 Les l ves ma tres du D partement des sciences naturelles de l Univer sit chilienne utilisent aussi des modules en cologie r gio nale et en biologie marine 34 35 En Nouvelle Z lande dans les universit s d Auckland et de Christchurch les licenci s en biologie ont galement des modules dans leur emploi du temps ainsi les tudiants ont un choix impor tant d unit s ayant trait au contenu aux th ories de l ensei gnement et aux m thodes 216 Au Royaume Uni le Science Teacher Education Project STEP a produit des modules sur les savoir faire p dagogiques utilisant diff rents moyens audio vi
625. un vieux num ro que nous ne sommes plus capables de nous rappeler Au contraire on peut apprendre en les voyant une ou deux fois les caract ristiques d une plante ou d un animal nouveau qui appar tiennent une famille qu on conna t bien Apprentissage un niveau sup rieur Au cours de l apprentissage significatif de nouveaux faits peuvent se lier des concepts dans la structure cognitive renfor ant et largissant ainsi ces concepts Il est possible aussi qu un nouvel apprentissage ait pour effet de nouvelles associations entre concepts Par exemple les concepts de chien chat lion etc se d veloppent chez un enfant et de la m me fa on il pourra apprendre plus tard que tous sont des sous groupes d une classe plus large celle des mammi f res Quand le concept de mammif re se met en place les concepts acquis pr c demment de chien chat etc sont subordonn s au nouveau concept et le concept mammif re repr sente un concept de rang sup rieur Diff renciation progressive et r conciliation int grante Lorsqu il y a adjonction les concepts existants deviennent plus labor s ou plus diff renci s Le processus peut s ten dre sur plusieurs jours plusieurs semaines ou plusieurs ann es et il est important au moment o l on con oit l enseignement de faire de gros efforts pour encourager les l ves associer de nouvelles informations aux concepts correspondants appris pr c demm
626. upations du projet Ces donn es facilitent la r vision des documents par la suite et aident r aliser des mat riels ou des programmes suppl mentaires et am liorer leur uti 67 Evaluation et diffusion d un curriculum lisation L tude longitudinale celle d une m me popu lation pendant un temps donn permet de d terminer dans quelle mesure les apprentissages issus d un programme ont t retenus et utilis s dans les ann es suivantes ce qui est une preuve cruciale pour tout programme Evaluation sensible Si les valuations formative et sommative sont incontesta blement les premi res utilis es dans la r alisation du pro gramme on les consid re comme d termin es l avance c est dire qu elles supposent une pr d termination des buts Il y a d autres fa ons de consid rer l valuation qui ne soient pas pr d termin es l une d elles est l valuation sen sible 36 Elle se pr occupe plus directement des activit s du curriculum que de ses intentions et r pond aux besoins d information des personnes int ress es de m me qu elle prend en consid ration les diff rents ensembles de valeurs mis en jeu Tandis que les tenants des valuations sensibles indi quent que elles aussi exigent organisation et structure ils se distinguent parce qu ils proposent de consid rer les objectifs les hypoth ses les batteries de tests les libell s des programmes etc non com
627. ur lorsqu on en conclut que de jeunes enfants ne peuvent s engager dans une pens e abstraite alors que cela n est vrai que pour les types de concepts test s dans les interviews de Piaget concepts qui demandent une large exp rience ant rieure et l apprentissage de concepts d ordre inf rieur Des tudes ont montr que 80 ou moins d une population d adultes chouaient aussi dans ce genre d exer cices mais l explication la plus simple n est pas que ces adul tes sont incapables de pens e formelle mais plut t qu il leur manque le cadre de concepts scientifiques convenables n cessaires pour r aliser ces t ches Novak 1974 1975 La th orie d Ausubel de la diff renciation progressive et de la 1 On reconna t maintenant que Bruner 1960 avait t trop cat gorique car ce n est que dans certaines circonstances que n importe quel sujet peut tre enseign efficacement sous une forme honn te du point de vue intellectuel n importe quel enfant et ce n importe quel stade de d veloppement r conciliation int grante dans la structure cognitive rend bien compte la fois du fait que certains adultes ne sont pas capables de reconna tre la conservation des poids et des volumes et du fait que de jeunes enfants sont capa bles d y r ussir ainsi que de satisfaire d autres formes de pens e Le mod le d Ausubel explique bien comment les concepts spontan s sont appris mais
628. urager les changes d informations d id es et d exp riences en particulier propos des nouvelles m tho des d enseignement de l emploi des tres vivants en classe de l laboration de curriculums adapt s aux besoins des soci t s de l valuation etc entre les personnes et les institutions s int ressant l enseigne ment de la biologie De mettre en rapport ces personnes ou ces institutions pour r aliser des changes de services m thodes quipe ments surtout ceux qui sont d un faible co t fonds etc n cessaires aux uns et pouvant tre fournis par d autres De sensibiliser les commissions nationales pour l Unesco cet effort de coop ration et de les informer du r le des programmes de participation D am liorer la diffusion des publications de l Unesco par l interm diaire des circuits appropri s tels que les centres d enseignement scientifique les associations nationales d enseignants et leurs p riodiques 163 Coop ration r gionale et internationale pour l am lioration de l enseignement de la biologie Publications L Unesco devra compl ter et tendre le regroupe ment des r f rences bibliographiques annot es por tant sur tous les aspects de l enseignement de la bio logie cette bibliographie sera diffus e a travers le r seau propos L Unesco devra soutenir la publication et la diffusion sur le plan international d tudes de cas et de rapports fond s su
629. us forme de tableaux d histogrammes et de graphiques III Savoir r sumer des donn es en termes de moyenne arithm tique carts et autres param tres V S habituer rechercher dans un livre ou dans un article des faits ou d autres indications sans les lire int gralement V Savoir tirer des conclusions partir de donn es IH Savoir proposer des hypoth ses pour expliquer les conclusions HI Savoir mettre sur pied une tude pour trouver des faits et concevoir des exp riences permettant de v rifier une hypoth se III Savoir utiliser des livres de r f rence en biologie V Savoir r diger les r sultats d une tude ou d une exp rience comme on le fait d habitude en biologie V Objectifs concernant les savoir faire psychomoteurs Savoir r aliser des recherches ou des exp riences en relation avec les connaissances d crites ci dessus 1 2 3 4 entre autres savoir con struire un appareillage simple pour r aliser les exp riences III Savoir utiliser la loupe main et le microscope III De tels savoir faire moteurs doivent tre d velopp s au moins jusqu au niveau de la r ponse guid e Simpson 1969 a propos une classifica tion pour le domaine de la psychomotricit elle distingue les six niveaux suivants perception attitude r ponse guid e m canisme ex cution automatique et adaptation 6 Objectifs de type affectif L l ve doit apprendre progressivement
630. usion des innovations parmi les enseignants en moyenne on constate que moins de 30 des enseignants sont touch s par les efforts de modernisation au bout de plusieurs ann es et leur manque de motivation pour les cours de recyclage les seconds s estiment tenus l cart de la recherche p dagogique pour laquelle ils se sentent une certaine comp tence et une certaine capacit de jugement et se disent expos s des r formes sans y avoir t pr par s et sans avoir pu en discuter La solution semble tre d une part d associer beau coup plus troitement les enseignants la recherche p da gogique ce qui permettrait de conna tre tr s t t les diffi cult s et les r ticences qui se manifesteront au moment de la mise en place de nouveaux curriculums et d assurer une meilleure efficacit de cette modernisation et d autre part de confier formation initiale et formation permanente aux m mes organismes responsables ce qui donnerait un corps enseignant plus coh rent Les enseignants s habitue raient ainsi progressivement et de proche en proche de nouvelles m thodes p dagogiques et certains aspects de la technologie de l ducation moyens audio visuels par exem ple non seulement en ce qui concerne leur mode d emploi mais aussi leur utilisation bon escient sans exc s Les progr s r alis s au cours des vingt derni res ann es l ont t en partie gr ce une coop ration inte
631. ustralie de l Ouest des ensembles de mat riel comprenant des bandes magn tiques des diapositives et des ouvrages imprim s servent des p riodes de formation durant moins de vingt minutes et visant d velopper des savoir faire particuliers Ils peuvent tre employ s par les ma tres individuellement ou en groupe l cole ou chez eux 14 Le D partement de l ducation de la Papouasie Nouvelle Guin e a publi un manuel d information sur les programmes de recyclage 32 La plupart des syst mes scolaires et des associations d enseignants scientifiques publient des journaux et autres publications qui fournissent des l ments de recyclage et beaucoup ont organis des biblioth ques cet effet avec parfois un service d envoi d ouvrages 5 31 91 132 149 500 201 215 238 243 291 308 313 Expositions Les expositions de nouveaux documents et mat riels sco laires d chantillons d appareillage scientifique et d qui pement audio visuel repr sentent une forme de recyclage int ressante Il peut s agir de mat riels produits par des centres de r novation p dagogique ou par des firmes com merciales ou encore par les ma tres et les l ves Ces exposi tions sont souvent organis es en relation avec les conf ren ces les s minaires et d autres activit s de recyclage Elles peuvent tre patronn es par l autorit responsable les asso ciations d enseignants les centres des ma tres les
632. ut utiliser et tudier l ensemble du r gne animal ou v g tal Beaucoup de biologistes tous r pu t s de la vieille cole l ont fait sans demander la permission Une raison mais ce n est pas la seule en est que les recher ches r alis es sur un petit nombre d esp ces si intelligentes et compliqu es que soient les exp riences ne peuvent livrer tous les secrets Sur les poissons qui ont repr sent le mat riel de tr s nombreuses exp riences nous pouvons appren dre un tas de choses essentielles sur le syst me nerveux sym pathique par exemple mais ce n est pas un bon mat riel pour r soudre d autres probl mes Cette tendance vers des niveaux d organisation plus complexes se traduit aussi par le d veloppement rapide de la biologie l chelle supra organique comme la biologie des populations et l cologie La biologie des populations est un domaine qui ne m est pas trop familier mais elle jouera certainement un r le important dans l avenir et clai rera des probl mes comme les causes des variations impor tantes des densit s de populations L cologie est une science plut t jeune En Su de quand j tais tudiant on enseignait peu de chose sur l cologie si ce n est un peu de limnologie et de phytoso ciologie L cologie est encore dans une certaine mesure dans une phase descriptive et on se demande parfois si l on est bien en train de relever les vraies donn es mon avis un d
633. ution La diversit des types et l unit des structures chez les tres vivants La continuit g n tique de la vie Les caract res compl mentaires des organismes et de l envi ronnement Les origines biologiques du comportement 106 La compl mentarit entre structure et fonction La r gulation de l hom ostasie La science comme recherche L histoire des id es en biologie Les sept premiers se rattachent effectivement un contenu de cours Au contraire les deux derniers d pendent plus sp cifiquement d une compr hension r elle des sept th mes pr c dents et des diff rents comportements des l ves quand l enseignement est fait dans une approche de type recherche Les objectifs centr s sur la recherche peuvent tre group s selon le mode analytique dans lequel on con tr le la compr hension des m thodes de recherche par l tudiant et selon un autre mode dans lequel interviennent les aptitudes dans la conception d exp riences la reconnais sance et la formulation des probl mes et d hypoth ses bio logiques Les nonc s des objectifs en relation avec l appro che de type recherche ceux qui sont d taill s les plus expli citement permettent ais ment la r daction d items de tests sp cifiques am liorant ainsi la pr cision des contr les Dans les pays o l on sait tr s bien composer ce genre d items il peut tre souhaitable de d velopper de tels tests Dans de nom
634. ution et d laboration et a stimul aussi bien l imitation que la r action de la part des projets de mise au point des programmes d enseignement dans d autres pays ce jour 60 pays ont adapt le BSCS ou sont en train de le faire Le Projet Nuffield en biologie du Royaume Uni qui commen a en 1962 ainsi que des activit s r alis es dans quelques autres pays ont pu jouer un r le analogue mais ils furent en g n ral post rieurs au BSCS et la plupart furent au moins en partie influenc s par lui L utilisation de cette innovation trang re peut pr senter des avantages par exemple Fournir une qualification absente cette poque Fournir des mod les de nouveaux cours gr ce auxquels le personnel qualifi peut tre form R duire le travail indispensable la mise au point de ces cours et permettre l utilisation de ressources limit es d autres fins comme la formation des ma tres ou les moyens de diffusion de l innovation R duire le temps n cessaire la modification d un pro gramme national Evolution et laboration des nouveaux cours de biologie dans l enseignement secondaire Mais cette importation pr sente aussi des inconv nients Les besoins sociaux d une nation ne sont pas toujours pris en consid ration dans les programmes import s Les esp ces et les milieux dont il est question dans ces cours sont souvent inconnus Le niveau du cours n est pas toujours adapt Le suppo
635. ux finalit s de son enseignement Recommandations Le contenu et la pr sentation des recommandations sui vantes en nombre volontairement limit ont t orient s par les principes suivants L emploi d quipements quel que soit leur degr de com plexit technique devrait tre soumis la r alisation d objectifs et de m thodes d enseignement clairement d finis par le professeur ou une quipe de professeurs Une priorit devrait tre donn e aux probl mes pos s par l enseignement de la biologie dans une situation de p nurie grave d quipements Influence des nouveaux quipements et moyens techniques d enseignement Une distinction doit tre faite entre les recommandations adress es des institutions internationales et celles pr sent es des institutions nationales Au niveau international on devrait mettre en place un sys t me efficace de diffusion de l information concernant des exp riences d enseignement de la biologie utilisant des quipements et moyens techniques vari s mais surtout celles o l int r t est port sur l emploi d quipements peu co teux mais efficaces Pour les pays o les quipements scientifiques des co les sont encore insuffisants on devrait encourager au niveau r gional une r flexion pouvant aboutir la conception de programmes tenant compte de ces insuffisances Le milieu naturel la communaut rurale o vit l l ve peuvent par exemple fournir des
636. ux ou r gionaux d enseignants scientifiques pour aider l am lioration de l enseignement des sciences tous les niveaux Ces centres devront tre reli s efficacement les uns aux autres gr ce au r seau de coop ration propos 3 Il faudrait rechercher des sp cialistes afin de s assu rer leur contribution pour am liorer l enseignement de la biologie travers une coop ration internatio nale dans le domaine de la mise au point des program mes et de l valuation de ces derniers Groupes nationaux d tude et r unions L Unesco devra poursuivre son soutien aux groupes d tude nationaux ou r gionaux dans le domaine de l enseigne ment de la biologie leur cr ation est vivement souhai table et ils devront tre compos s d enseignants et d autres personnes int ress es par l enseignement Les groupes d j existants devront continuer de recevoir l aide de l Unesco et tre renforc s afin de pouvoir mener bien leurs activi t s r novation des programmes colloques et s minaires pour les ma tres r unions largies des personnes ayant un plus large ventail d int r ts Bibliographie Cohen D ed The ICASE newsletters Vol 1 et 2 London Inter national Council of Associations for Science Education F d ration internationale des associations de professeurs de scien ces FIAPS 1974 1975 Lockard J D Science and mathematics curricular developments internationally 1
637. ux qui s occu pent de l audience laquelle s adresse le curriculum et de la zone dans laquelle il sera appliqu Brochures et bulletins d information Il para t utile qu on puisse diffuser une brochure d information pour r pondre la majorit des questions concernant le pro jet Un bulletin d information est un moyen de commu nication efficace s il y a un talent de cr ation suffisant pour assurer une parution r guli re et si l on peut en assurer le financement Contacts personnels Un service pour accueillir les visiteurs au centre de travail permet de fournir des infor mations de premi re main aux personnes int ress es De m me la participation des congr s et des r unions sur l ducation non seulement en pr sentant des articles mais aussi en exposant le mat riel du curriculum peut aider mat riellement assurer l information des destinataires du curriculum Stages Le projet doit s attacher trouver des moyens d organiser des stages en s arrangeant avec les professeurs int ress s au cours d une r union donn e ou en les organisant sp ciale ment dans des r gions o il est facile de regrouper ces pro fesseurs On peut envisager des stages sur invitation au cen tre de travail ainsi que des s minaires ou des cours de recy clage dans des facult s ou universit s Il faut rechercher des instituts fonctionnant l t ou pendant l ann e scolaire et o de telles activit s de fo
638. vation compar e et l exp ri mentation il accumule des recettes techniques mais n acc de pas une pens e scientifique structur e Les sorties sont plus difficiles en milieu urbain en particulier pour des raisons administratives ou financi res De plus elles ne peuvent tre guid es par des documents convenant tout un pays de ce fait certains projets ne les mentionnent pas Mais est il souhaitable de travailler tou jours en laboratoire sur des situations simplifi es o l inter f rence des facteurs biologiques et humains ne peut tre saisie directement Plus r cemment se sont d velopp es les classes de nature et de mer en particulier pour les enfants de milieu urbain parfois il s agit d changes de la journ e entre clas ses de ville et classes de campagne proche Ces initiatives peuvent tre tr s f condes car la r f rence deux milieux totalement diff rents facilite la prise de conscience des probl mes Cependant il existe peu de documents relatifs leur exploitation continue tout au long de l ann e scolaire sur le plan de la formation scientifique des enfants Les travaux de laboratoire sont recommand s par tous les plans d tude Ils peuvent tre faits dans la salle de classe avec un quipement tr s simple l cole l mentaire APSP mais dans l enseignement secondaire il semble souhaitable d avoir une salle sp cialis e qui puisse la fois servir au cours et aux travaux prat
639. vement lev peut tre 50 des t lespectateurs alors que cette classe repr sente 33 de la population totale L audience tait dans l ensemble d ge moyen 60 dans la tranche d ge de 30 49 ans tr s peu au dessous de 15 ans et seulement 20 au dessus de 50 ans Les citations suivantes extraites du compte rendu mettent en lumi re une fois de plus le r le de tels programmes dans l ducation du public Le programme Les recherches sur les effets des moyens de communication de masse montrent nettement qu il faut rarement s attendre que des programmes trai tant de comportements fig s et de sujets tabous comme c tait le cas ici produisent des changements d atti tude importants car m me le transfert de l informa tion peut tre totalement bloqu par le scepticisme du spectateur Extraits du r sum Dans l ensemble les spectateurs ont consid r le programme comme instructif clair de bon go t et ne provoquant pas la g ne Loin de persuader les spectateurs que les probl mes sexuels devaient tre consi d r s comme susceptibles de traitement par le corps m di cal le programme semble avoir eu l effet inverse Comme on y avait insist sur le caract re inad quat de la formation re ue par les m decins dans ce domaine ce r sultat n est peut tre pas surprenant En d pit du refus accru de consul ter un m decin beaucoup plus de spectateurs que de non spectateurs taient absolu
640. voir dans chaque cas une pr sentation quilibr e et approfondie de la situation pass e et actuelle accompagn e d exemples bien choisis quant leur provenance g ographique de pouvoir aussi disposer de propositions concr tes et r alisables devant gui der les activit s de l Unesco durant les prochaines ann es Ce travail d dition concerna galement comme il se doit l ordre des documents les rapports n cessaires entre eux l limination de toute redondance inutile de mani re offrir au lecteur une suite logique des th mes et des tudes en m me temps qu une image fid le de la contribution du congr s d Uppsala Les diteurs sont n anmoins conscients des diff rences qui demeurent entre les chapitres de cet ouvrage mais il s agit l d un aspect positif puisque ces diff rences refl tent les caract res originaux des contribu tions initiales Les documents r vis s et dit s correspondent aux chapitres de ce quatri me volume de la s rie Tendances nouvelles de l enseignement de la biologie l Evolution des buts et des objectifs de l enseignement de la biologie Ce chapitre concerne les buts et les objectifs au sens g n ral et mondial Il analyse les publications r centes ayant trait la question Pourquoi enseigner la biologie pas seulement au futur biologiste ou ceux dont les carri res font appel cette discipline mais tous par exemple gr ce aux programmes p riscolaires q
641. x et aux graphiques d un texte avant de le lire apprendre remarquer si l auteur cite des argu ments non seulement en faveur de sa th se mais aussi contre elle et discuter l hypoth se faite par l auteur Ces objectifs ne sont pas sp cifiques de l enseignement de la biologie La question est de savoir s ils sont suffisamment importants et r alisables pour trouver une place dans cet enseignement Si la r ponse est oui alors se pose la question capitale de savoir comment le faire Parmi les autres objectifs l enseignement de la biolo gie ne devrait pas n gliger le domaine des relations humaines et de l ducation au sein de la famille Hypoth ses et probl mes sous jacents l nonc des buts et objectifs Hypoth ses de d part Un diagramme clair et simple pourrait d crire la s quence bien ordonn e qui part des buts satisfaire pour arriver aux contenus puis aux m thodes et l apprentissage Cela sup pose de nombreuses hypoth ses D abord cela peut sugg rer de formuler les buts et les objectifs de fa on plus pr cise avec des mots et non seulement de fa on vague S il en est ainsi cela suppose de plus que ces buts puissent tre tra duits par des mots et les mots sont diff rents des choses Est il tout fait vrai que l un des buts essentiels de 1 du cation soit d emp cher les enfants de faire des b tises et de leur attacher une esp ce d tiquette comme r f rence pour
642. xamen public Toute forme de contr le cumul influence in vitable ment les relations entre les ma tres et les l ves L l ve qui a besoin d aide dans une situation donn e peut tre r ticent pour faire part de ses difficult s au ma tre et celui ci doit faire face une double t che enseigner et valuer Le contr le des attitudes fait partie des changes continuels qui existent entre le ma tre et l l ve au cours de l enseignement de la biologie Cependant il est difficile techniquement de reconna tre et de mesurer des attitudes sp cifiques et il est douteux qu il faille les inclure dans la d termination de niveaux L impartialit des professeurs de biologie et leur aptitude faire de tels contr les sont capi tales dans les pays o il existe des divisions tribales ou racia les et o une grande proportion de professeurs est peu qua lifi e ou a une exp rience limit e Pour ce qui est des savoir faire cognitifs et psychomo teurs il est possible de guider les professeurs en ce qui con cerne les diff rentes techniques de contr le par des stages et des documents imprim s On constate une am lioration valable de la fiabilit et de la validit des contr les faits par les professeurs cette tendance se manifeste la fois dans les pays qui ont par tradition des formes non structur es de contr le continu et dans les pays qui passent des exa mens crits externes un contr le r alis par les p
643. xp rience De tels libell s sont essentiellement des d clarations d intention par rapport a l examen et le vrai programme est d fini par les professeurs Les nouveaux curriculums de biologie sont g n rale ment pr sent s dans des publications imprim es importan tes dans lesquelles on peut expliciter en d tail les buts les objectifs le contenu et la p dagogie un mat riel de con tr le peut tre fourni en m me temps pour permettre l va luation formative par les ma tres voir le chapitre Evalua tion et diffusion d un curriculum De telles preuves ont tendance a se rapprocher des apprentissages par mai trise contr l e parce qu ils utilisent des crit res troitement li s la conception du curriculum Deux probl mes essentiels se manifestent souvent propos des contr les D une part la trop grande familiarit avec les tests qui s acquiert avec le temps en diminue la valeur D autre part la production d un curriculum imprim tr s d taill a un effet limitant sur l enseignement mais aussi peut r duire le champ des preuves Ce dernier pro bl me devient particuli rement aigu lorsque l enseignement et le contr le sont trop d pendants du contenu factuel du curriculum On peut tendre la gamme du mat riel d preu ves en portant plus d attention aux concepts et aux princi pes qu il faut contr ler ainsi qu aux applications et aux pro bl mes qu entraine leur utilisa
644. xprim pour de meilleures conditions de travail et en sortit renforc e Une telle strat gie peut avoir du succ s dans certaines coles ou facult s mais dans d autres institutions la pr sence d une structure archa que pourra faire obstacle la solution des probl mes existants Les grandes universit s prouvent g n ralement plus de difficult s r aliser de telles r formes pr cis ment cause de leur taille et de la complexit de leur administration Ce ph nom ne est mani feste dans les universit s d Am rique latine M me lorsque les modifications de structure sont r a lisables il reste changer les attitudes des enseignants de mani re qu ils puissent voir les choses sous un jour nouveau et revoir en cons quence leurs cours et leurs m thodes p dagogiques Donner de nouvelles tiquettes aux cours traditionnels ne signifie pas toujours que leur nature ait chang On doit faire une analyse d taill e et prudente des th mes de chaque cours afin de s assurer que les tudiants y recevront une connaissance de la biologie moderne c est a dire d une science dont les principes fondamentaux per mettent la formation d un ensemble coh rent d id es et non une vision floue faite de faits dispers s et sans rapport entre eux comme c est souvent le cas En r sum on a pu noter une volution depuis un enseignement classique de botanique et de zoologie mettant l accent sur les aspects descript
645. y incorporant plus de connaissances et de m thodologie et aussi de lui consacrer plus d heures dans les emplois du temps scolaires Structure des cours Dans les ann es soixante un autre point a t n glig quand on a essay de voir ce qu allait devenir l enseigne ment de la biologie on a suppos implicitement que la biologie avait uniform ment chang En r alit certains domaines de la discipline ainsi que des aspects int ressant l individu et la soci t sont bien tablis et ne changeront probablement pas d une fa on importante c est le cas des l ments fondamentaux de la biologie humaine Cela con traste avec les domaines auxquels on a d j fait r f rence et o les changements sont in vitables Une t che importante sera de distinguer dans les pro grammes les l ments susceptibles de changer et ceux au contraire qui sont plus stables Pour les seconds il s agira lors de la r alisation des cours d insister sur la recherche de m thodes efficaces d enseignement et d acquisition des connaissances tandis que pour les premi res le processus devra tre plus pragmatique Si l on pousse plus loin lexa men de cette question il faudra faire d autres distinctions entre les divers l ments de l enseignement de la biologie Par exemple distinguer entre ceux directement utiles aux l ves en tant qu individus ceux utiles aux futurs citoyens et ceux n cessaires a des professions faisant ap
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