Approches macro-économiques et anthropologiques du
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1. re de tenue de comptabilit qui rend videmment difficiles les com paraisons internationales Ce dernier probl me est d ailleurs l un de ceux que se propose de poser la recherche XX 1 1 1 Inventaire des sources d information sur l emploi et le secteur informel o non structur Les inventaires ne consisteront pas seulement en une simple liste des sources mais en la description d taill e de ces sources pour tout ce qui touche les probl mes d emploi selon la grille suivante Source Recensements et enqu tes aupr s des m nages miy en mn ee mx mp Recensements de Population enqu tes sur l emploi aupr s des m na ges autres enqu tes aupr s des m nages Recensements et enqu tes aupr s des entreprises ou des tablissements Recensements d tablissements enqu tes an nuelles d entreprises enqu tes sur le secteur non structur Sources administratives et fichiers Caisse de S curit sociale d clarations de salaires fichier des patentes d clarations fiscales etc 1 Crit res descriptifs date des op rations p riodicit objectifs champ g ographique et socio conomique con cepts d finitions unit s d observation nomenctatures question naires ou support des informations fiabilit utilisations r sul tats disponibles publications Pour les fichiers on pr cisera galement les m thodes de mise jour et l interconnexion ventuel le avec d autres2. de donn es qualitatives valables Jl est vrai qu elle est difficile mettre en oeuvre Mais le recueil de telles donn es est une t che essentielle si l on veut avancer dans la compr hension du fonctionnement et du r le du secteur non structur Les interviews concernent l individu en tant que chef d entreprise d une part et en tant que chef ou membre de m nage d autre part L objet des interviews porte essentiellement sur cing th mes biographie ou itin raire de l artisan ou du travailleur comment est il parvenu l activit qu il exerce aujourd hui Comment a t il r ussi s installer son compte modalit s de l apprentissage et contenu de la formation dispens e relations de travail au sein de l atelier et entre les ateliers apprentis diverses formes de salariat ou de d pendance changes de travail et de main d oeuvre quantification et mesure de la production et des revenus des petits entrepreneurs Comment poser les questions permettant d y parvenir le revenu du petit entrepreneur du secteur non structur dans l ensemble des revenus du m nage utilisation des revenus notamment en d penses c r monielles ostentatoires ou im productives Etant donn que ces interviews doivent tre r a lis es dans les principales branches d activit aussi bien pour les activit s s dentaires l chantillon ne devra pas tre tr s impor tant mais devra tre vari quant
3. la taille des ateliers la com position de leur main d oeuvre leur localisation 4l L ensemble des mat riaux ainsi recueillis et tra duits pourraient tre analys s de fa on syst matique et comparative et tre mis la disposition des chercheurs au m me titre que les donn es quantitatives 3 Le secteur non structur dans la th orie et la politique du d veloppement Apport des recherches r centes la th orie du secteur non structur Il est propos de s interroger sur la place et le r le attribu s au secteur non structur dans et par les th ories et les politiques courantes du d veloppement conomique et sur les re mises en cause de cette place et de ce r le ou au contraire sur leur confirmation travers les recherches r centes et en parti culier la lumi re des donn es empiriques collect es dans les en qu tes pr c demment num r es Sans pr tendre l exhaustivit et toute pro position d adjonction sera la bienvenue les points qui pourraient tre examin s seraient les suivants les mod les dualistes ou trialistes et les mo d les fonctionnels de quelles donn es empiriques dispose t on r ellement aujourd hui sur la question des relations de d pendance ou de concurrence entre le secteur non structur et le secteur mo derne ou capitaliste les d finitions du secteur non structur et les critiques empiriques que l on peut en faire les th ories du
4. 33 APPROCHES MACRO ECONCMIQUES ET ANTHROPOLOGIQUES DU SECTEUR NON STRUCTURE XX x Jacques CHARMES Con u et d couvert par des r flexions et des mod les macro conomiques le secteur non structur est rest par la suite le plus souvent cantonn dans les limites trop troites des tudes urbaines lorsqu il s est agi de l appr hender scienti fiquement Les cons quences ont t un d faut d appr ciation globale de l ampleur du ph nom ne sp cialement en ce qui concerne sa contribution la formation du produit national un exc s de g n ralisation partir de cas particuliers sp cifiques souvent limit s une ville un quartier une branche d activit Le projet pr sent vise replacer l appr hen sion du secteur non structur dans une probl matique macro cono mique o l anthropologie conomique pourra effectivement jouer son r le qui est de fonder le processus de g n ralisation sur des bases statistiques et socio Conomiques repr sentatives et compl mentaires L approche D POS E ORe QU ER ECS d une part proc der une analyse compa _rative des sources de donn es sur l emploi ce qui implique une v ritable investigation aupr s des concepteurs et collecteurs de donn es C est pr cis ment le th me d un s minaire organis Rabat en octobre 1984 par l Association Internationale des Statisticiens d Enqu te d autre part tudier de fa on syst ma
5. Programme des Emplois et des Comp tences Techniques en Afrique PECTA dans les villes de Nouakchott Lom 37 Ouagadougou Yaound Bamako Kigali Ces enqu tes ont t r alis es selon des m thodologies comparables et sont donc susceptibles de comparaisons directes l enqu te du PECTA sur la ville de Niamey les enqu tes nationales r alis es en Tunisie le recensement des Etablissements r alis en C te d Ivoire les enqu tes sur l artisanat r alis es au S n gal ainsi que diverses enqu tes plus ponctuelles les diverses investigations indirectes permet tant d approcher l importance du secteur non structur Djibouti Egypte etc Ces derni res pr sentations nous introduisent l ana lyse comparative des sources de donn es sur l emploi Plus rarement les sources autres que les enqu tes ont pu faire l objet d exploitations syst matiques et sp cifiques en vue de d nombrer le secteur non structur c est le cas par exemple du fichier des patentes en C te d Ivoire Ces exp riences ne doivent pas tre n glig es m me s elles sont rares et seront expos es chaque fois que possible 1 1 4 Analyse comparative des sources Qu ils aient men ou non des investigations sp cifiques sur le secteur non structur un certain nombre de pays ont proc d des analyses comparatives de sources de donn es sur l emploi afin d en faire ressortir le volume d emploi que repr sen te l
6. ans local au rythme d activit temps plein temps partiel avec un ou plusieurs employeurs et bien s r la cat gorie pro fessionnelle tous crit res qui crois s entre eux ou par leur propre d termination peuvent clairer le champ de certaines cat gories d artisans ou de commer ants ou d activit s non structur es d une fa on g n rale 1 1 3 Pr sentation d enqu tes ou de sources originales Dans les pays o des enqu tes sp cifiques ont couvert le champ de l artisanat du petit commerce du secteur non structur ou informel une pr sentation d taill e sera faite de ces enqu tes selon le canevas pr c demment propos et en insistant sur la pr sentation des r sultats les objectifs poursuivis et les uti lisations de l enqu te et les comparaisons avec le secteur moderne La limitation de ces enqu tes la capitale ou une ou plusieurs grandes villes ou au contraire au milieu rural ne devra pas emp cher de proc der aux comparaisons avec le secteur moderne On donne ci dessous un premier inventaire des sources originales actuellement disponibles sur le continent africain _ Il est videmment tr s souhaitable que de tels inventaires descrip tifs soient r alis s sur le continent latino am ricain et le conti nent asiatique Les enqu tes r alis es en Afrique sur le secteur non structur sont les suivantes les enqu tes du Bureau International du Travail r alis es travers le
7. e secteur non structur On peut citer entre autres les cas de la Tunisie de la C te d Ivoire du Togo d Ha ti de l Egypte La description des diverses sources disponibles num r es et analys es au point 1l doit permettre de faire ressortir les principales composantes de l emploi non agricole au niveau national savoir Administration Secteur public et participation publique Secteur priv moderne Secteur non structur des petits tablissements Secteur non structur non localis en tablis sements Et cela par branche d activit Sans doute n est il pas toujours possible de descendre jusqu un tel degr de d tail mais la pr sentation de cas pr cis devrait conduire examiner dans quelle mesure de telles 38 analyses sont possibles pour d autres pays Ce d coupage de l emploi entre ses diverses com posantes est un l ment important pour l am lioration de a planifi cation de l emploi qui peut tre consid r e comme l un des principaux objectifs poursuivis par l approche statistique du secteur non struc tur 1 2 Le secteur non structur dans les Comptes Nationaux et le niveau des revenus En l absence de donn es sp cifiques sur le secteur non structur le Comptable National proc de g n ralement des quilibres ressources emplois ou utilise des techniques particuli res selon les branches d activit s en vue d estimer la contribution des diverses branches
8. es statistiques d emploi correspon dantes C est ici l occasion de comparer les r sultats obtenus partir des estimations de Comptabilit Nationale avec les tr s nombreuses tudes qu a suscit es le secteur non structur tudes du BIT sur les villes africaines mais aussi tudes sectoriel les o de branches Le bilan de ces tudes qui devra tre galement fait dans le domaine anthropologique le sera ici dans le domaine statistique nombre de ces tudes d bouchent en effet sur des don n es quantitatives Mais le bilan propos devra tre critique car un certain nombre de ces donn es quantitatives n ont pas t labo r es sur des bases scientifiques s res En particulier les donn es dont les conditions de collecte et d laboration n auront pas t suffisamment pr cis es devront tre rejet es 39 Passant de la valeur ajout e aux revenus et usant des m mes pr cautions il serait indispensable de comparer les don n es quantitatives dont on dispose partir des r sultats des enqu tes sp cifiques sur le secteur non structur tant en ce qui concerne les revenus salariaux que les revenus non salariaux Afin de comparer ce qui est comparable on prendra soin de pr ciser la d finition du secteur non structur la taille de l chantillon et sa repr sentati vit branche r gion l ann e de la collecte et pour cette m me ann e un certain nombre re ns tels que le SMAG le revenu a
9. fichiers La description devra tre d taill e et approfondie en particulier les concepts et d finitions seront pr cis s en se r f rant ventuellement au manuel d instructions aux enqu teurs par exemple les enqu teurs ont ils re u l instruction de v rifier si les femmes s tant d clar es au foyer donc inactives n exer aient 1 Ces num rations ne sont donn es qu titre indicatif Tout compl ment ou toute pr cision jug s utiles la connaissance du ph nom ne tudi seront les bienvenues 36 pas en r alit une activit conomique en tant qu aides familiales ou ind pendantes La description devra tre faite en vue de facili ter l analyse comparative en pr cisant par exemple les modalit s de passage d une nomenclature l autre 1 1 2 Approches du secteur non structur travers les enqu tes sur l emploi et les Recensements de Population Les enqu tes sur l emploi aupr s des m nages et les recensements de population seront ici mis contribution dans la mesure o les concepts et nomenclatures utilis s et les donn es collect es permettent une certaine perception du secteur non struc tur C est le cas par exemple des activit s dites marginales dans les enqu tes tunisiennes Mais on pense ici particuli rement au statut dans la profession ind pendant patron avec tant de salari s aide fami lial au mode d exercice de l activit domicile avec local ou s
10. gricole moyen le SMIG le salaire moyen du secteur odernee le salaire moyen de la fonction publique ou tout autre l ment de comparaison disponible le contenu de la notion de revenu salaires avec ou sans les apprentis avec ou sans les primes avec ou sans les charges sociales revenus non salariaux apr s d falcation des salaires fictifs des aides familiaux et du patron ou et de la r mu n ration du capital A ce point de l investigation il n est pas possi ble de pr ciser si les revenus dans le secteur non structur sont un niveau de subsistance ou non La r ponse cette question CEREN de deux facteurs la d finition du secteur non structur jus qu ici nous ne nous sommes pr occup s que de la d finition donn e par les auteurs des enqu tes examin es Il conviendra de revenir ult rieurement sur ces d finitions mais on insistera ici sur le champ plus ou moins large des concepts utilis s le niveau des revenus des m nages les enqu tes budget consommation permettent elles de d terminer le niveau de revenu des m nages dont le chef au dont un membre est entrepreneur ou salari du secteur non structur Permettent elles par ailleurs de d finir un seuil de pauvret ou de subsistance XX Sources de donn es sur l emploi sources de Comptabilit Nationale enqu tes sp cifiques sur le secteur non structur enqu tes budget consommation Dans nombre de pays de telles enqu tes n existen
11. insi tay e devra tre clairement pr sent e comme hypoth se n ces sitant une v rification empirique On ne veut pas ici d argumentation abstraite dont le caract re p remptoire vite en g n ral d avoir en d montrer le bien fond il ne devra donc pas suffire de pr ten dre que telle th se ou telle m thode de collecte est fond e sur le dualisme pour viter d aller plus avant dans son examen le probl me n est pas ici de savoir si telle th se est dualiste ou marxiste mais si elle a t ou non d montr e empiriquement et de fa on con vaincante e ORSTOM AMIRA vez EE Q _ JU ORSTOM D partement H Conditions d un d veloppement ind pendant ECONOMIES EN TRANSITION Concepts analyses m thodes d investigation J CHARMES _ Ph COUTY CI ROBINEAU
12. la formation du Produit National L inventaire de ces m thodes est un exercice per mettant d approcher de fa on critique les Comptes Nationaux Etant donn que ces m thodes contrairement ce qui se fait de plus en plus couramment dans le domaine de l emploi ne sont g n ralement pas codifi es ni crites leur relev syst matique ressort d une certaine mani re l enqu te anthropologique l instar de ce qui a t fait en C te d Ivoire une telle investigation pourrait reve nir aux statisticiens ou aux assistants techniques en poste et pour rait prendre la forme d un questionnaire syst matique envoy aux services de la Comptabilit Nationale sur le mod le de ce qu avait tent le service de Coop ration de l INSEE sur le champ beaucoup plus large de l laboration des Comptes Nationaux D une fa on g n rale les Comptes ne distinguent pas entre le secteur non structur et le secteur moderne le relev des m thodes sp cifiques ne fournit donc pas imm diatement l estima tion du secteur non structur dans les Comptes Nationaux Il convient donc de dresser parall lement branche par branche les donn es sta tistiques disponibles sur le secteur moderne fournies selon les pays par les enqu tes industrielles les d clarations statistiques et fiscales etc C est en comparant ces donn es avec les esti mations globales des Comptes que l on pourra faire ressortir le sol de comptable comparer avec l
13. matique des diverses sources d information disponibles est une orientation majeure permettant d clairer d un jour nouveau les ph nom nes de l emploi du sous emploi et du ch mage Sans doute les variations dans les concepts d finitions nomenclatures m tho des d observation et champs d investigation rendent elles difficiles de telles comparaisons Mais cet obstacle une fois surmont on s aper oit que les modalit s d appr hension des ph nom nes peuvent en tre radicalement modifi es et les m thodes de pr vision et de planification consid rablement am lior es L appr hension directe par voie d enqu tes ou indirecte par l analyse comparative du secteur non structur pose des probl mes tout aussi d licats de d finition et de champ d inves tigation 29 S il existe de nombreuses d finitions du secteur non structur en particulier lorsqu elles sont tablies a posteriori sur la base d une pluralit de crit res en revanche les d finitions empiriques a priori destin es d terminer le champ de l investiga tion partent en g n ral toutes du m me principe appartiennent au secteur non structur toutes les activit s non agricoles qui ne res sortissent pas du secteur moderne c est dire qui ne sont pas couvertes par les statistiques d entreprises statistiques d enqu tes ou administratives Parfois ce principe revient un crit re de taille nombre d emplois mais le plus souvent il s agit d un crit
14. s d mographiques les statistiques d entreprises ont longtemps t n glig es Enqu tes et recensements statistique d origine administrative portant sur les entreprises et tablissements conomiques sont surtout utilis es en Comptabilit Nationale Parce que l exhaustivit de leur couver ture est rarement assur e ces sources sont faiblement exploit es en vue d clairer les probl mes de l emploi Lorsqu elles l ont t parce que certaines des informations ainsi collect es sont d une qualit nettement sup rieure statut branche d activit taille de l entreprise on s est rarement pr occup de faire le lien avec les donn es globales issues des Recensements de Population l ab sence de donn es sur le secteur informel ou non structur et l ar tisanat ne permettait d ailleurs pas d aller tr s loin en ce sens De ce fait les statistiques d emploi par branche d activit sont souvent tr s insuffisantes et il n est gu re possi ble de relier les donn es de population active avec les donn es de production ce qui constitue un handicap prohibitif pour le plani ficateur Enfin la r partition de l emploi selon la taille des entreprises et selon leur statut sont des l ments issus des sta tistiques d entreprises dont on per oit mieux aujourd hui l impor tance en mati re de d finition des politiques d emploi et d ad qua tion formation emploi En ce sens 11 est clair qu une analyse compara tive syst
15. secteur de subsistance et de l involution que ressort il des enqu tes en ce qui concerne le sous emploi et la productivit dans le secteur non structur Qu en est il du niveau des revenus salariaux et non salariaux et de leurs volutions les th ories du secteur de transition et du secteur interm diaire que sait on de l utilisation des revenus dans le secteur non structur Y a t il des exemples d accumula tion ou au contraire de st rilisation en d penses improductives les politiques l gard du secteur non struc tur ignorance n gation ou promotion Les enqu tes permettent elles de dresser un bilan des avantages et des inconv nients du laisser faire de la r glementation de l interventionnisme en mati re de promotion et d aide une derni re question en guise de conclusion pourrait tre la suivante si comme cela semble tre le cas il est possible de soutenir des th ses aussi diff rentes sur le secteur non structur est on certain de parler de la m me chose N est il pas n cessaire de revenir aux diverses d finitions utilis es dans la pratique afin d examiner la comparabilit des champs couverts par l investigation 42 La r gle du jeu propos e est la suivante il s agira d tayer toute th se pr sent e ou toute affirmation par des donn es empiriques dont on pr cisera toujours la fa on dont elles ont t collect es concepts champ m thode Toute affirmation non a
16. t pas ou fournissent des donn es insufisam ment pr cises pour l objet qui nous concerne D s lors l approche anthropologique peut jouer un r le d terminant pour la compr hension du secteur non structur Et m me si les enqu tes existent l clai rage qu elle donne peut permettre une meilleure appr hension et com pr hension des donn es statistiques macro conomiques 40 2 pproches anthropologiques du secteur non structur Les monographies de m tiers La recherche du quantitatif pour lui m me et dans des conditions de repr sentativit rarement probantes ou suffi santes a largement occult la recherche qualitative de type anthro pologique dans le domaine du secteur non structur Nous ne nous sommes int ress s jusqu ici qu aux enqu tes d j r alis es les moyens o l opportunit d en effectuer en vraie grandeur faisant sou vent d faut En revanche les monographies de m tiers proc dant par interview au magn tophone d un petit nombre d entrepreneurs consti tuent un domaine o la recherche de terrain est en principe accessi ble chacun et o des m thodologies personnelles peuvent tre mi ses en oeuvre de fa on originale Les interviews d artisans de la production et des services et de travailleurs des petits m tiers vendeurs de rues doivent tre r alis es dans la langue des int ress s C est parce que cette r gle de base n a pas t observ e que l on ne dispose que de tr s peu
17. tique les m thodes d estimation du secteur non structur dans les comptes nationaux Plus encore que dans le domaine de l emploi ces r gles ne sont pas codifi es ni crites et il s agira donc d en dresser l inventaire et les r sultats la mise en regard des deux d marches pr c den tes est l origine de la th se selon laquelle le secteur non struc tur est une poche de sous emploi o les activit s sont peu produc tives et faiblement r mun r es C est pourquoi un rapprochement s impose avec les donn es directement collect es par voie d enqu tes Th mes de recherche et de r flexion propos s dans le cadre du Groupe AMIRA 34 1 Approches macro conomiques du secteur non structur l l Les statistiques de l emploi et le secteur non structur On a coutume d analyser la situation de l emploi dans un pays partir des seules statistiques de m nages Recense ments de Population lorsque les questions sur l activit sont exploi t es Enqu tes par sondage aupr s des M nages lorsqu il en existe Ces sources permettent en g n ral une bonne connaissance relative de la population active occup e et en ch mage elles fournissent plus rarement la r partition par branche d activit Le m rite essen tiel de ces sources est d appr hender le ph nom ne dans sa totalit sinon dans son d tail et de servir ainsi de base pour les projec tions des planificateurs En regard de ces statistique
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