NOV. M - World Health Organization
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1. niques la R gion europ enne pouvait puissamment concourir au d veloppement et la stimulation de programmes contre le cancer dans d autres R gions moins favoris es cet gard et qu elle aurait un r le particuli rement utile jouer dans la formation de boursiers Dans les Am riques le Conseil directeur de L OPF a adopt sa XXIIIe r union en oc tobre 1975 une r solution demandant que soit tabli un syst me d information qui permette de suivre l chelon r gional les travaux collaboratifs de recherches pid miologiques fonda mentales et cliniques On peut mentionner cet gard le Programme d Information sur la Recherche canc rologique en Am rique latine LACRIP dont une des missions est de d finir des champs appropri s de recherches collaboratives sur le cancer En 1975 galement le Bureau r gional de l Afrique a accueilli une consultation sur le d veloppement des programmes contre le cancer au cours de laquelle il a t recommand que trois centres sous r gionaux du cancer soient homologu s par L OMS et qu un quatri me le soit ult rieurement La d signation officielle en 1976 comme centres r gionaux de lutte anti canc reuse de trois institutions respectivement situ es Dakar Ibadan Nig ria et Kampala traduit la prise de conscience de l importance grandissante que rev t le cancer au plan de la sant publique en Afrique Dans toute la R gion de l Asie du Sud Est on s est2. miologie du cancer et de carcinogen se environnementale Il produit des monographies scienti fiques sur les risques d induction du cancer pr sents dans l environnement publie des rapports sur les substances chimiques soumises des essais et rend compte d tudes sur l pid miologie du cancer et les cancers professionnels Ces travaux sont largement utilis s par les organismes professionnels et les pouvoirs publics dans l laboration de dispositions l gislatives 6 Strat gie et tactique de 1 OMS dans la planification et l ex cution d un programme Long terme contre le cancer 6 1 Le Centre a collabor avec les entit s suivantes 1 Diverses unit s du Si ge de l OMS Lutte contre la Pollution du Milieu et contre les Risques li s l Environnement Standardisation biologique Politique et Gestion pharmaceutiques Additifs alimentaires 2 Bureaux r gionaux de 1 OMS 3 Union internationale contre le Cancer Communaut conomique europ enne Organi sation europ enne de Recherche sur le Traitement du Cancer et de nombreuses organisations internationales 6 2 Dans l organisation de ses programmes de recherche le Centre applique les approches techniques expos es la page l4 du rapport du Directeur g n ral la Vingt Septi me Assembl e mondiale de la Sant l Il collabore de fa on extensive avec un grand nombre d organisations nationales et internationales de recherche contre le cancer y gt Documen
3. tendue de l organisation d activit s anticanc reuses et une des t ches de 1 OMS est d en faire b n ficier les pays en d veloppement Un r examen syst matique des donn es recueillies dans divers secteurs de l on cologie contribuera la r alisation de nouveaux progr s La strat gie g n rale du programme est de promouvoir des recherches appropri es et l exploitation de leurs r sultats ainsi que de favoriser l application d une approche rationnelle dans la pr vention le diagnostic et le traitement des tumeurs L OMS continuera de pr sider aux efforts d laboration d une m thodologie internationale harmonis e ainsi que de collaborer troitement avec diverses organisations intergouvernementales et non gouvernementales l oeuvre dans le domaine du cancer EB59 18 Page 9 ANNEXE PROGRAMME DU CENTRE INTERNATIONAL DE RECHERCHE SUR LE CANCER l Introduction Le rapport pr sent par le Directeur g n ral la Vingt Septi me Assembl e mondiale de la Sant sur la planification long terme de la coop ration internationale en mati re de recher che sur le cancer couvrait la totalit de ce champ de recherche et il est peu probable que la strat gie qui y tait expos e subisse des changements notables dans un avenir pr visible On assiste cependant dans de nombreux pays une inflexion des recherches vers la carcinogen se chimio environnementale et chimique plage d investigations o le Centre est sp cialeme
4. tiologique des rayonnements ultraviolets dans le m lanome Le Centre collaborateur OMS pour l Evaluation des M thodes de Diagnostic et de Traitement du Cancer de l Appareil g nital f minin ovaire URSS a organis deux tudes cliniques des tin es valuer d une part les r sultats de la chimioth rapie apr s chirurgie radicale et chirurgie non radicale d autre part la contribution des m thodes cytologiques au diagnostic pr coce Il s agit maintenant d informatiser les donn es 800 cas ont d j t entr s en ordinateur pour analyse ult rieure De nouveaux centres collaborateurs OMS ont t mis sur pied en 1976 pour l tude clinique du cancer de la vessie Su de et du cancer du col ut rin Bulgarie Il va d autre part tre cr sous peu des centres pour le cancer du poumon et le cancer du c lon Dans le domaine de la radiom decine l OMS appuie des programmes en mati re de radio th rapie de m decine nucl aire et de physique m dicale Un r seau conjoint AIEA OMS de labo ratoires a t tabli en vue d am liorer la dosim trie clinique en radioth rapie Un nouveau projet sur l optimisation des cures radioth rapiques a t entrepris en 1976 Dans la ligne du programme extensif concernant la Classification histologique interna tionale des Tumeurs l OMS a publi en 1975 et en 1976 des manuels sur le typage histologique des tumeurs de l appareil g nital f minin des tumeurs de l intestin et des tu
5. butants on peut mentionner ceux qui visent perfectionner les m thodes de traitement des tumeurs en accro tre l efficacit les rationaliser et les rendre plus s lectives ainsi qu mobiliser les d fenses de l orga nisme immunoth rapie Des succ s consid rables sont enregistr s depuis quelques ann es dans le traitement du sarcome ost og nique de la leuc mie aigu chez les enfants de la maladie de Hodgkin du m lanome du cancer du sein et de quelques autres types de tumeurs L organisation d activit s anticanc reuses une meilleure planification des ressources mat rielles et humaines l engagement d actions de formation l tablissement de registres etc sont autant de mesures qui devraient favoriser indirectement la r duction de la mortalit par cancer 3 Coordination des activit s canc reuses au sein de 1 OMS Etant donn la pluralit des disciplines impliqu es il serait impossible une seule unit administrative ou un seul programme de l Organisation de couvrir tous les aspects du probl me Pour coordonner les diverses activit s conduites par l Organisation dans le domaine du cancer il a t cr sous la pr sidence d un des Sous Directeurs g n raux une quipe interdiscipli naire o sont repr sent s douze unit s et plusieurs autres secteurs de programme Cette for mule outre qu elle permet aux membres du personnel qui s occupent du cancer de se r unir r gu li rement facilite
6. causent une perte conomique de pr s de 18 milliards de dollars par an Or les ravages du cancer ne doivent pas se mesurer uniquement en termes mon taires En frappant tant de personnes la fleur de l ge le cancer prive l humanit des enrichissements qu elles auraient pu apporter son patrimoine culturel artistique ou scientifique Le cancer est la premi re cause de d c s chez les femmes de 30 54 ans et dans les pays d velopp s la seconde chez les enfants de 1 15 ans Si dans les pays en d veloppement d autres probl mes de sant urgents ont jusqu ici obscurci le p ril canc reux et compliqu l appr ciation de la situation existante il n est pas douteux qu avec la ma trise grandissante des maladies transmissibles et l allongement de l esp rance de vie le cancer va l aussi s imposer de plus en plus l attention Malgr ce qu ont de sombre les faits et les chiffres voqu s ci dessus le climat en onco logie est l optimisme Les gu risons compl tes se comptent par centaines de milliers Le programme de longue haleine contre le cancer a pour but ultime de r duire la mortalit Plusieurs approches s offrent pour parvenir ce r sultat EB59 18 Page 3 Des mesures de prophylaxie active consistant notamment renoncer aux habitudes nocives telles que celle de fumer ou de chiquer du tabac ou liminer les canc rog nes des ambiances de travail et de l environnement g n ral permettraien
7. ont abouti cette importante conclusion que le d pistage EB59 18 Page 7 cytologique contribuerait abaisser la mortalit et la morbidit par cancer du col L OMS appuie des tudes cytologiques au Ghana et Ha ti Elle soutient par ailleurs des tudes cliniques concernant notamment la chimioth rapie du cancer du foie Ouganda les m thodes d valuation des r sultats directs du traitement de plusieurs types de tumeurs Italie et les traitements restaurateurs du cancer de l oropharynx Inde 8 Services de lutte anticanc reuse Les travaux de normalisation des registres hospitaliers du cancer ont abouti leur terme en 1976 et ont t suivis de la publication d un manuel d instructions Il est actuellement propos un syst me d enregistrement hospitalier des cas de cancer qui convienne aux pays tant d velopp s qu en voie de d veloppement Parmi les divers pays dans lesquels 1 OMS s emploie favoriser l implantation de ce syst me on peut signaler le Cameroun la Hongrie le Lib ria le Malawi le Pakistan le P rou la Pologne la Tch coslovaquie le Togo et la Tunisie Il a t tabli un programme OMS relatif un syst me d enregistrement des effets lointains du traitement des tumeurs France Inde URSS L OMS pr pare un r pertoire recensant les facult s et autres tablissements qui assurent une formation en oncologie Vers la fin de 1975 l OMS a parrain Moscou conjointement avec l Institut i
8. plus important du Centre couvre les programmes nonc s en A i v et vii x et B i iv d tection identification d termination du r le et pro tection l gard des canc rog nes pr sents dans l environnement naturel et culturel tude de groupes de population haut risque et faible risque canc reux dans le rapport pr sent par le Directeur g n ral en 19742 Ces activit s visent non seulement toutes les principales localisations canc reuses mais aussi les substances chimiques et autres agents consid r s comme sp cifiquement canc rog nes en cas d exposition professionnelle ou environnementale Outre la mise disposition des services de son centre d change d informations pid miolo giques le CIRC soutient activement le seul programme ordinatis mondial existant sur la morbi dit canc reuse Cancer incidence in Five Continents Volume III IARC Scientific Publications N 15 Eds J Waterhouse P Correa C S Muir amp Jean Powell Centre international de Recherche sur le Cancer 1976 sous presse Directory of On Going Research in Cancer Epide miology 1976 Centre international de Recherche sur le Cancer Lyon et Centre allemand de Recherche sur le Cancer DKFZ Heidelberg 1976 Un des grands programmes de recherche du Centre porte sur les canc rog nes chimiques IARC Monograph Series on the Evaluation of the Carcinogenic Risk of Chemicals to Man Volumes 1 11 Centre international de Reche
9. reusSe ssl dass ds crade ssse cts ed os oo ess css si 7 9 Collaboration avec d autres organismes internationaux sesoosoueessecsee 7 10 CONCLUSION 55 sc essieu dec ste A Soie d s ssds deosd ec 8 Annexe Programme du Centre international de Recherche sur le Cancer 0 0 9 EB59 18 Page 2 ts Introduction Par sa r solution WHA28 85 l Assembl e mondiale de la Sant priait le Directeur g n ral de poursuivre l laboration d un programme international de recherche sur le cancer pour favo riser la collaboration internationale et coordonner les efforts des organisations nationales internationales intergouvernementales et non gouvernementales Elle priait en outre le Directeur g n ral de faire r guli rement rapport sur l avancement du programme au Conseil ex cutif et l Assembl e mondiale de la Sant Deux th mes fondamentaux se d gagent des r solutions pertinentes de la Vingt Sixi me de la Vingt Septi me et de la Vingt Huiti me Assembl e mondiale de la Sant Le premier est que le probl me est beaucoup trop complexe pour tre ma trisable par une campagne intensive de br ve dur e d o la n cessit d efforts syst matiques de longue haleine pour lucider l tiologie de la maladie et les m canismes de la canc rogen se pour am liorer les m thodes de prophylaxie de diagnostic pr coce et de traitement ainsi que les moyens de r adaptation des sujets atteints de cancer enfin pour renforc
10. WORLD HEALTH ORGANIZATION EB59 18 ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT 20 octobre 1978 CONSEIL EXECUTIF Cinquante neuvi me session Point 18 3 de l ordre du jour PLANIFICATION A LONG TERME DE LA COOPERATION INTERNATIONALE DANS LA RECHERCHE SUR LE CANCER Rapport de situation du Directeur g n ral La Vingt Huiti me Assembl e mondiale de la Sant avait pri le Directeur g n ral de faire r guli rement rapport au Conseil ex cutif et L Assembl e mondiale de la Sant sur l volution de la planification long terme de la coop ration internationale en recherche canc rologique Le pr sent document r capitule les activit s men es par le Si ge et les R gions depuis mai 1975 L approche interdisciplinaire suivie par l Orga nisation refl te la complexit du probl me du cancer Table des mati res Pages 1 INCTOQUELION Lis anses s da dot sise da ee ee et tdi dede ed aid es 2 Le Position actuelle du probl me et regards sur l avenir osssesssssseusee 2 3 Coordination des activit s anticanc reuses au sein de l OMS s s 3 4 Activit s r gionales ss ridna tbk soso res ossesec veus scseusesce 3 5 Recherche fondamentale esccocsocassecassosocosooooososoosoaoososococsoocsoooono 4 6 Recherche sur la canc rogen se environnementale ssessseessosoacosecosososooseoo 5 7e Recherche clinique s0 00s0s 00000000s00sososcsccocsoeocsseuseces 6 8 Services de lutte anticanc
11. ations cli niques d un certain nombre de donn es exp rimentales Parmi les points examin s figuraient les suivants abords chronobiologiques de la th rapeutique anticanc reuse possibilit s de recours aux chalones dans le traitement des tumeurs contribution des r cepteurs hormonaux au pronostic de l hormonoth rapie implications cliniques de quelques param tres de cin tique cellulaire En octobre 1975 un groupe scientifique OMS a fait le point des connaissances sur le probl me des adjuvants immunologiques Il a examin la question sous divers angles et en parti culier au point de vue de la possibilit d utilisation de ces substances dans le traitement des tumeurs l i S rie de Rapports techniques OMS N 595 1976 EB59 18 Page 5 Le Centre collaborateur OMS de R f rence pour les Antig nes sp cifiques de tumeurs URSS a poursuivi ses investigations sur la nature des cellules g n ratrices d alpha foeto prot ine et sur le d veloppement d une auto immunit contre cette prot ine Le Centre OMS de Recherche et de Formation en Immunologie de Singapour a rapport d im portantes observations immunologiques et immunog n tiques faites sur des sujets atteints de cancer du foie et du rhinopharynx On pr pare actuellement un r pertoire des laboratoires engag s dans des recherches de biologie mol culaire sur les tumeurs pour faciliter la communication dans ce domaine 6 Recherches sur la canc rogen se environ
12. attach stimuler l laboration de plans nationaux de mise en place de programmes anticanc reux int gr s dans le syst me de sant existant Un accord de base a t conclu entre 1 OMS et le Gouvernement de l Inde pour la cr ation de onze centres r gionaux du cancer Le cancer figurait avec les maladies chroniques du foie l ordre du jour de la session 1976 du Comit consultatif r gional de la Recherche m dicale En 1975 a t convoqu dans la R gion du Pacifique occidental un groupe de travail auquel dix pays taient repr sent s sur l organisation d un programme int gral de lutte contre le cancer Ce groupe de travail est consid r pour l instant comme un tableau d experts r gional informel 5 Recherche fondamentale L OMS porte l essentiel de son int r t sur l application pratique de quelques uns des r sultats de la recherche de base Avec l appui du National Cancer Institute des Etats Unis d Am rique elle a convoqu vers la fin de 1975 Milan Italie un symposium international pour l examen d une approche rationnelle de la synth se de pr parations anticanc reuses Ce symposium qui groupait des scientifiques de seize pays a formul diverses suggestions sur la mani re dont il conviendrait d utiliser notre connaissance des propri t s biochimiques et bio logiques des tumeurs pour r aliser la synth se d antimitotiques En 1976 l OMS a convoqu Oslo une conf rence charg e d analyser les applic
13. du potentiel canc rog ne des substances pharmaceutiques se poursuit dans le cadre des travaux de 1 OMS en mati re de s ret et d essai des m dicaments Enfin l OMS a continu d appuyer des tudes concernant la canc rog nicit de la foug re arborescente Pteridium aquilinum pour le b tail et les leuc mies virales du chat EB59 18 Page 6 Ta Recherche clinique Le nombre des centres collaborateurs OMS engag s dans l valuation des m thodes de diag nostic et de traitement de divers types de tumeurs a continu de s accro tre Il existe travers le monde 80 instituts qui participent aux programmes conduits par ces centres Vers la fin de 1975 le Centre collaborateur OMS pour L Evaluation des M thodes de Diagnostic et de Traitement du Cancer de l Estomac Japon a analys les possibilit s ouvertes par les nouvelles m thodes de diagnostic de ce type de cancer Il est parvenu la conclusion que les proc d s endoscopiques en particulier ceux qui font appel la gastrocam ra sont les seuls qui soient r ellement efficaces pour le diagnostic pr coce du cancer en question Le Centre collaborateur OMS pour l Evaluation des M thodes de Diagnostic et de Traitement du M lanome Italie a avec l aide d un grand nombre d instituts enregistr plus de 5000 cas tudi s Il a en cours plusieurs essais cliniques dont un sur l immunoth rapie non sp cifique Parmi les autres probl mes tudi s par le Centre figure le r le
14. ents dans l environnement Il a t cr au Canada en 1976 un Centre collaborateur OMS sur la Mutagen se environne mentale Toujours en 1976 L OIT le CIRC et 1 OMS ont tabli un Comit permanent conjoint des Cancers professionnels qui a comme point focal le Bureau de la M decine du Travail du Si ge de l OMS Celui ci conduit certaines tudes pid miologiques et recueille des renseignements sur l apparition de cancers professionnels Pour faciliter l ex cution principalement dans les pays en d veloppement d tudes pi d miologiques sur le cancer et les l sions pr canc reuses de la cavit buccale on a entrepris la r daction d un manuel sur la muqueuse buccale qui le moment venu sera prouv sur le terrain En ce qui concerne les virtualit s canc rog nes de certains additifs alimentaires et de certains constituants fortuits des aliments les activit s de l OMS peuvent grossi rement se classer comme suit 1 valuer les potentiels canc rog nes de produits chimiques d termin s tels que les nitrates les mycotoxines et les r sidus de pesticides 2 tudier des crit res d appr ciation des risques canc rog nes pour l homme 3 distribuer des renseignements aux autorit s sanitaires nationales 4 laborer des normes alimentaires des fins l gislatives 5 pr parer en collaboration avec la FAO un manuel sur La r duction de la contamination des aliments par les mycotoxines Par ailleurs l valuation
15. er les services oncologiques Le second est que l ex cution du programme incombe pour l essentiel aux organismes natio naux le r le de 1 OMS tant de coordonner les efforts de standardiser la m thodologie de faire le point de la situation dans diverses branches de l oncologie d assurer des services d information et de concourir la formation de personnel 2 Position actuelle du probl me et regards sur l avenir Probl me universel le cancer n pargne aucun pays Or l OMS n a de donn es de mortalit canc reuse que pour un nombre restreint de pays qui repr sentent seulement 27 de la popu lation mondiale Ces renseignements lui font d faut pour 132 pays ou r gions sur 189 cependant que les statistiques de morbidit canc reuse dans plusieurs autres parties du globe sont sujettes caution Toutefois une extrapolation des chiffres existants permet de penser qu il se produit chaque ann e travers le monde quatre millions et demi de morts par cancer et six millions de nouveaux cas Le taux de l talit lev de nombreuses formes de cancer et l accroissement r gulier sinon acc l r de la morbidit canc reuse totale infligent un immense fl au l humanit aux pays et aux familles Le cancer frappe deux familles sur trois dans les pays d velopp s En Europe on estime 14 millions le nombre d individus qui seront morts du cancer pendant la pr sente d cennie Aux Etats Unis d Am rique les d c s par cancer
16. l change rapide de renseignements pertinents Ce m canisme de coordination a t tendu au niveau r gional par la convocation de r unions annuelles de conseillers r gionaux pour le cancer en 1974 Gen ve en 1975 Copenhague et en 1976 Washington D C consacr es l examen des programmes r gionaux et la discussion des plans d activit s futures Ge Activit s r gionales Au cours de la p riode biennale 1975 1976 les activit s relatives au cancer se sont in tensifi es dans toutes les R gions et actuellement chaque bureau r gional a un conseiller pour le cancer La R gion de la M diterran e orientale a cr des centres de r f rence r gionaux pour les cancers rev tant une importance particuli re dans l aire de son ressort cancer de la vessie tumeurs si geant la t te et au cou cancer de l oesophage lymphomes cancers du sein et du col ut rin Le lymphome intestinal particuli rement r pandu dans la R gion de la M diterran e orientale a fait l objet d une attention sp ciale qui s est notamment concr tis e par la convocation dans la R gion et au Si ge de r unions consacr es ce probl me EB59 18 Page 4 Comme on l a vu plus haut la r union annuelle de 1975 des conseillers r gionaux pour le cancer s est tenue au Bureau r gional de l Europe IL y a t soulign qu avec ses vastes ressources en personnel qualifi en technologie en capacit de recherche et en moyens tech
17. meurs des tissus h matopot tiques et lympho des Des ouvrages analogues sont en cours de pr paration relati vement au typage histologique des tumeurs des testicules des tumeurs de l estomac et de l oesophage des tumeurs des voies respiratoires sup rieures des tumeurs de l oeil et des organes annexes Le National Cancer Institute des Etats Unis d Am rique a continu de fournir en 1975 et en 1976 un appui consid rable pour acc l rer ce travail Le programme de standardisation de la nomenclature cytologique pour le cancer est en voie d ach vement Un des programmes dont la conduite est assur e par le Si ge de l OMS concerne l identi fication et l valuation des alt rations pr canc reuses En 1976 des progr s notables ont t r alis s dans la classification des tats pr canc reux de la cavit buccale et du foie Un centre collaborateur charg de d finir les l sions pr canc reuses du tube digestif a t cr en 1976 En avril de la m me ann e l OMS a organis une r union sur l immunoth rapie du cancer qui a examin les possibilit s d application de cette th rapeutique aux tumeurs solides L Or ganisation soutient des recherches sur L immunodiagnostic et l immunoth rapie du cancer en Autriche au Cameroun en France en Iran au Royaume Uni en Suisse et en Tch coslovaquie L OMS a convoqu l automne 1975 une r union charg e de reconsid rer le probl me du cancer de l ut rus Les participants
18. ncer L Union internationale contre le Cancer UICC est l organisation non gouvernementale la plus active dans le domaine du cancer La participation traditionnelle de repr sentants de 1 OMS et de L UICC leurs r unions respectives contribue maintenir une collaboration troite et fructueuse entre les deux organisations Les activit s de Ll UICC ont notamment port en 1975 et en 1976 sur les points suivants Classification TGM des stades du cancer l essais th rapeutiques contr l s pid miologie de tumeurs choisies selon leurs taux d incidence sp cifiques rep rage et prise en charge de groupes haut risque actions de formation et ateliers Un r pertoire international des ta blissements de recherche et de traitement sp cialis s dans le cancer a t publi L UICC T tumeur G ganglions lymphatiques r gionaux M m tastases loign es EB59 18 Page 8 conduit le plus vaste programme de bourses d tudes en canc rologie du monde et un programme de publications de grande ampleur Par ailleurs 1 OMS a men des activit s en collaboration avec Ll AIEA l Organisation europ enne de Recherche sur le Traitement du Cancer le groupe chimioth rapie de la Commission du Cancer du Conseil d Assistance conomique mutuelle l Institut international d Analyse sys t mique appliqu e et l Acad mie internationale de Pathologie etc 10 Conclusion Un certain nombre de pays d velopp s ont acquis une exp rience
19. nementale Ce champ de recherche couvre l tiologie et l pid miologie des cancers dus des agents chimiques biologiques et radiologiques pr sents dans l environnement Correctement men es et suffisamment tay es les recherches en question d boucheront peut tre un jour sur des r sultats d cisifs qui permettront de pr venir et de combattre plus efficacement les cancers consid r s Le Centre international de Recherche sur le Cancer CIRC a d j concentr la quasi totalit de ses efforts et de ses ressources sur des tudes de ce genre et a acquis une exp rience consid rable de la coordination internationale en la mati re voir annexe De leur c t plusieurs bureaux et unit s du Si ge Lutte contre la Pollution du Milieu et contre les Risques li s l Environnement Additifs alimentaires M decine du Travail Sant bucco dentaire Pr paration pharmaceutique et Sant publique v t rinaire s int ressent de pr s la question Les crit res de salubrit de l environnement font l objet d un programme OMS dont un l ment important concerne la canc rog nicit d agents m sologiques sp cifiques L OMS s emploie d autre part am liorer les m thodes d investigation tant exp rimentale qu pid miologique des effets des facteurs du milieu sur la sant C est ainsi qu elle a convoqu Gen ve en 1975 un groupe scientifique sur les m thodes de surveillance continue des produits chimiques canc rog nes pr s
20. nt actif du fait qu elle se pr te particuli rement bien des efforts de d veloppement men s sous l im pulsion d un organisme international La pr sente annexe expose grands traits les secteurs de recherche qui ont t d velopp s par le Centre dans le cadre du plan international contre le cancer voqu dans le rapport du Directeur g n rall et conform ment la r solution GC 12 R1 du Conseil de Direction On se reportera au rapport annuel 1976 du Centre pour de plus amples d tails 2 Recherche fondamentale L quipement intellectuel dont il dispose au sein de son personnel et de son Conseil scientifique met le Centre en mesure d assurer l application rapide des nouvelles acquisitions issues de la recherche fondamentale qui sont pertinentes son programme concernant la carcino gen se d origine environnementale C est ainsi que par exemple il coordonne la technologie des essais pr liminaires in vitro pour la d termination du potentiel canc rog ne de certaines substances il value des tudes in vivo et il s emploie normaliser les techniques de labo ratoire appliqu es dans les tudes de terrain sur les canc rog nes de l environnement Screen ing Tests in Chemical Carcinogenesis IARC Scientific Publications N 12 Eds R Montesano H Bartsch amp L Tomatis Centre international de Recherche sur le Cancer Lyon France 1976 3 Recherche sur la canc rogen se environnementale Ce champ de recherche le
21. nterna tional d Analyse syst mique appliqu e une r union internationale sur l utilisation de syst mes d information pour assurer la coordination des recherches canc rologiques Les participants ont propos des m thodes pour la construction de mod les d information partir des donn es fournies par les tudes sur le cancer et ont soulign l importance du r le qui choit l analyse de syst mes en oncologie L enregistrement du cancer a franchi une tape importante en 1976 avec la mise sur pied d un syst me de codage normalis pour la morphologie et la topographie des tumeurs la Clas sification internationale des Maladies Oncologie CIM 0 Cela a t le fruit de plusieurs ann es de travaux men s en collaboration par le CIRC 1 OMS et de nombreux laboratoires et registres du monde entier Outre le recueil et la publication de donn es sur la mortalit par cancer l OMS a pour suivi l analyse d taill e des tendances de la mortalit pour des localisations canc reuses d termin es Des tudes sur la possibilit d tablir des statistiques de morbidit canc reuse sont en cours En 1976 1 OMS a convoqu Minsk URSS une r union consacr e l examen des syst mes de d claration des cas de cancer qui existent dans plusieurs grands pays 9 Collaboration avec d autres organismes internationaux L OMS a maintenu des relations de travail avec un certain nombre d organisations interna tionales qui s occupent du ca
22. rche sur le Cancer Le CIRC a d autre part organis des tudes pratiques de grande ampleur sur des virus ADN soup onn s d tre canc rog nes Il s emploie par ailleurs vigoureusement d ve Document A27 13 Document A27 13 page 10 EB59 18 Page 10 Annexe lopper l application des techniques pid miologiques y compris pour la surveillance continue des r sultats des essais d intervention 4e Recherche clinique M thodes de diagnostic Le Centre a entrepris certaines tudes concernant des indices biologiques du cancer et sa pr paration d alpha foeto prot ine a t agr e comme talon international par le comit comp tent de 1 OMS Traitement Le Centre value le risque pour l homme de m dicaments potentiellement canc rog nes Registres sp ciaux Le Centre fait office de secr tariat de l Association internationale des Registres du Cancer et collabore avec des registres sp ciaux concernant les malades hospitalis s ou les groupes haut risque 5 Services de sant anticanc reux Domaines sp ciaux de coop ration internationale Le Centre se tient en contact troit avec les Bureaux r gionaux de L OMS ainsi qu avec de nombreux organismes gouvernementaux et non gouvernementaux dans les domaines de son ressort Enseignement professionnel Le Centre a organis plusieurs programmes y compris des cours de formation pour d velopper les comp tences des professionnels en mati re d pid
23. t A27 13
24. t de mieux cerner le r le tiologique des facteurs du milieu qui sont l origine de la plupart des types de tumeurs Dans les pays d velopp s les deux tiers des tumeurs ne sont diagnostiqu es qu un stade o elles ont d j essaim et o la gu rison est extr mement difficile Le cancer du sein quoique se pr tant particuli rement bien l autodiagnostic n est dans la moiti des cas pas trait son d but L am lioration des proc d s de diagnostic et le d veloppement des m thodes de d tection pr coce permettraient de r duire la mortalit due cette forme de cancer Dans certaines parties du Canada du Royaume Uni des Etats Unis d Am rique et de l URSS le d pis tage cytologique et le diagnostic des tats pr canc reux ont contribu r duire de 40 60 au cours des vingt derni res ann es la morbidit et la mortalit par cancer du col ut rin Les m thodes cytologiques permettent de d celer les alt rations pr canc reuses du col dix ann es avant l apparition des sympt mes cliniques Le perfectionnement des proc d s immunologiques cytologiques endoscopiques biologiques et cliniques de diagnostic est un objectif important du programme contre le cancer L arsenal th rapeutique du canc rologue se compose de trois l ments principaux la chirurgie la radioth rapie et la chimioth rapie Parmi les efforts pouvant concourir l am lioration du pronostic dans les cancers tant avanc s que d
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