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Official Languages Langues officielles

1. Third Session Fortieth Parliament 2010 SENATE OF CANADA Proceedings of the Standing Senate Committee on Official Languages Chair The Honourable MARIA CHAPUT Monday March 29 2010 Issue No 2 First meeting on The application of the Official Languages Act and of the regulations and directives made under it Study on Part VII and other issues WITNESSES See back cover 48056 Troisi me session de la quaranti me l gislature 2010 S NAT DU CANADA D lib rations du Comit s natorial permanent des Langues officielles Pr sidente L honorable MARIA CHAPUT Le lundi 29 mars 2010 Fascicule n 2 Premi re r union concernant L application de la Loi sur les langues officielles ainsi que des r glements et instructions en d coulant tude de la partie VII et d autres enjeux T MOINS Voir l endos THE STANDING SENATE COMMITTEE LE COMIT S NATORIAL PERMANENT ON OFFICIAL LANGUAGES DES LANGUES OFFICIELLES The Honourable Maria Chaput Chair Pr sidente L honorable Maria Chaput The Honourable Andr e Champagne P C Deputy Chair Vice pr sidente L honorable Andr e Champagne C P and et The Honourable Senators Les honorables s nateurs Boisvenu Losier Cool Boisvenu Losier Cool Cowan Mockler Cowan Mockler or Tardif Seidman ou Tardif Seidman De Ban P C Tardif De Ban C P Tardif Fortin Duplessis Fortin Duplessis LeBreton P C LeBr
2. des donn es cette poque on a commenc r pondre aux demandes de gens qui voulaient des compilations sp ciales des tableaux complexes 2 36 Official Languages 29 3 2010 If someone requests the population of a region and then asks for the population of that region less one village if we do not use random rounding that person can deduce all of the characteristics of the people in that village So we use random rounding to avoid that sort of thing In general the effect is straightforward because if one cell is less than ten the figure randomly but taking into account its proximity to either ten or zero is rounded to ten or to zero It is independent In one table it can be ten and in another zero except that if it truly is zero it will always be zero All the other figures are randomly rounded Let us assume that in one cell we have the number 18 which will be rounded to 15 or to 20 It will be rounded to 20 with a probability equal to three out of five and to 15 with a probability equal to two out of five We ensure that it is done randomly and that if we recompile the same table there will be other variables to avoid problems of confidentiality The Chair If I understand correctly it is minimal There is little impact Mr Lachapelle There is little impact The Chair And what about the other factor the margin of error Mr Lachapelle There is a margin of error for the simple reason that the
3. on assiste une pouss e norme des allophones On pr voit que d ici 2031 c est d j pass 20 p 100 actuellement ce sera plus de 30 p 100 Il va de soi que les deux autres groupes vont diminuer en importance Cela ne veut pas dire que les langues fran aise et anglaise seront moins utilis es dans le domaine public dans les changes avec le gouvernement puisque les institutions essentiellement offrent des services en fran ais et en anglais Le s nateur Fortin Duplessis Cela m inqui te Dans un article que j ai lu on dit qu il n y a plus que 15 p 100 des nouveaux arrivants qui choisissent la langue fran aise Tous les autres choisissent la langue anglaise dans l autre partie du pays davantage vers les provinces de l Ouest il y a beaucoup d immigrants qui ne se donnent m me pas la peine d apprendre ni le fran ais ni l anglais Cela m inqui te Si vous tes pr occup je le suis aussi M Lachapelle Ce n est pas que je suis pr occup le sujet m int resse pour faire des projections essayer d y voir clair mieux comprendre les cons quences d une tr s forte immigration pour parer la d croissance d mographique Le s nateur Boisvenu J ai une question qui sera la plus emb tante de votre carri re sans doute la derni re plus emb tante mais je tenais vous la poser parce qu un d clin a une fin Il n y a pas de d clin observ sur de longues p rio
4. panouissement des minorit s L objectif poursuivi par l agence est il suffisamment important pour justifier une mesure n gative Oui La d cision de l agence est reli e une pr occupation r elle ou urgente celle du d clin du secteur de la p che et du transfert de l industrie de la transformation Il s agit effectivement d une pr occupation r elle puisque l institution f d rale doit pouvoir gouverner et jouir d un pouvoir discr tionnaire pour remplir son mandat 29 3 2010 Is there a rational link between the agency s decision to transfer its staff and its consideration of the decline in fisheries and the fact that processors had to move No And this is why It is normal and rational for the agency to want to consider the decline in fisheries because the agency wants to maximize its human resources according to its needs Nevertheless the number of positions is not changing It is simply a transfer from one region to the next The bilingual nature of these positions does not change either Managers in Blacks Harbour must travel to oversee the staff that was transferred At what cost The decision to transfer employees to one region rather than another is not rational because the agency was unable to demonstrate that there would be savings Is the prejudice caused to the minority in the Acadian Peninsula of minimal significance No The agency did not consider the number of remaining bilingual staff in its d
5. Les champions des langues officielles Statistique Canada diffusent un message annuel tous les employ s pour accro tre leur sensibilit aux besoins des communaut s de langues officielles minoritaire et pour inciter les employ s atteindre l objectif du plan d action de l agence que vous avez re u En juillet dernier le nouveau statisticien en chef M Munir Sheikh a transmis un message sur l avancement de l anglais et du fran ais dans la soci t canadienne Il a notamment invit les employ s mettre davantage l accent sur le volet linguistique lorsqu ils recueillent des donn es de sondage et galement accro tre la dimension de l chantillon avec l aide de nos partenaires dans des sondages importants pour les minorit s afin de permettre une analyse plus fine du point de vue des langues officielles En 2008 Statistique Canada a actualis l information dans son d pliant sur les langues qui a t largement distribu Je vais fournir des exemplaires de ce d pliant la greffi re Le d pliant contient des renseignements g n raux sur la disponibilit et l utilisation de donn es sur les minorit s de langues officielles Par ailleurs nous publions aussi de fa on r guli re de courts articles sur des sujets d int r t pour les communaut s minoritaires dans le Bulletin 41 42 de Patrimoine canadien Le DVD intitul Portrait des communaut s de langues officielles au Canada regroupe des
6. chers tudiants et tudiantes de cet excellent travail et de votre excellente pr sentation Je tiens aussi reconna tre le travail et le r le important de votre professeur le professeur Powers qui a su vous appuyer et vous diriger de si bonne fa on C est une excellente initiative J aimerais aussi vous dire quel point il me fait chaud au c ur de vous voir vous exprimer en fran ais avec tellement d aisance et d intelligence sur un sujet qui favorise l panouissement des minorit s de langues officielles au Canada Bravo Cela fait r ellement chaud au c ur Vous nous avez pr sent un document qui identifie de fa on tr s claire ce qu est une mesure positive ce qu est une mesure n gative et ce que l on peut consid rer comme tant des situations d omission d agir des exemples tr s concrets Vous nous avez parl tr s clairement de la port e de la partie VII et des relations de la partie VII avec d autres parties de la Loi sur les langues officielles J ai plusieurs commentaires et questions Je sais que le temps est limit Vous avez indiqu plusieurs reprises dans le document que des mesures n gatives pourraient constituer une atteinte minimale l panouissement des minorit s de langues officielles Selon vous qu est ce qui constitue une atteinte minimale Quels en seraient les crit res Mme Corriveau On a d velopp un exemple concret de l application d une mesure n gative dans
7. me une information importante dans le questionnaire abr g On a une question sur la langue maternelle qui est toujours l Les questions linguistiques au Canada sont des sujets tr s sensibles On pose la m me question mais dans deux contextes diff rents on obtient des variations dans les r ponses parce que les gens sont sensibles Par exemple on a beaucoup plus de r ponses multiples quand on pose la question sur 29 3 2010 childhood that you still understand We get many more multiple responses when we ask that question alone compared to when we ask it within a block of questions on languages The Chair If there are no further questions Mr Lachapelle I would like to thank you very sincerely It is always very interesting to listen to you Now that does not necessarily mean that I understand everything you have said and I will certainly reread the transcript of this committee meeting attentively Thank you very much congratulations on your retirement and good luck I wish you every success good health and thank you again Mr Lachapelle Thank you The committee adjourned Langues officielles 2 37 la langue maternelle Quelle langue avez vous apprise en premier lieu en famille dans l enfance et que vous comprenez encore On obtient beaucoup plus de r ponses multiples quand on pose cette question seule que lorsqu on la pose dans le contexte d un bloc de questions sur les langues La pr sidente S il
8. sidente de notre comit le s nateur Champagne Le s nateur Champagne Bonjour vous quatre Je vous remercie d tre l mais surtout d avoir accept le d fi que nous vous avons lanc en vous demandant de pr parer ce rapport Je suis membre de ce comit depuis maintenant cinq ans Et chaque fois que nous rencontrons des gens qui viennent de diff rents minist res ou institutions et qu on essaie de parler de mesures positives on voit les visages de tout le monde qui se transforment en point d interrogation en se demandant ce qu est une mesure positive J ai lu votre rapport du premier mot jusqu au dernier J y ai consacr mon dimanche apr s midi parce que j y suis revenue certains moments pour m assurer que j avais bien compris Finalement lorsqu on prend le texte officiel de la loi on peut plus facilement mon avis voir ce qu est une mesure positive Il y a mesure n gative intervention insuffisante ou omission vous lavez bien dit et la mesure positive est b n fique tangible et durable Finalement si on regarde le texte la question qu on pourrait peut tre se poser dans les diff rents minist res c est en agissant d une certaine mani re est ce que je favorise l panouissement de cette minorit Ou est ce que je nuis ou est ce que je n y change rien Si je suis oblig e de trouver une mesure positive c est que je vais vouloir aider l panouissement Vous mett
9. French In your document you refer to the duty to consult in light of the principle of substantive equality You focus greatly on the importance of the community aspect Maybe that would mean that cities like Kootenay British Columbia where there are two French language schools and a French cultural centre would be given special status as a bilingual area something it does not have today Mme Corriveau Je pense que oui et l exemple le plus concret de cela est survenu il y a quelques ann es alors que le gouvernement a d cid d abolir ou de r duire le programme de contestation judiciaire C tait un impact linguistique et selon nous l quivalent d une mesure n gative pour l panouissement des minorit s de langues officielles Si cette situation avait t analys e l aide des crit res num r s tout l heure nous aurions clairement pu d terminer que c est un impact linguistique au m me niveau qu un impact environnemental pour une communaut Le fait de perdre les ressources pour faire valoir un droit fondamental est un impact linguistique Le s nateur Losier Cool Vous r pondez ma prochaine question car je voulais un exemple d un tel impact linguistique Mme Roy Effectivement on pourrait d velopper des m thodes afin de mesurer l impact linguistique de nos minorit s de langues officielles Historiquement nous savons ce qu ont t les effets de l assimilation Les minorit s po
10. NVrRONSS Available from Disponible aupr s des PWGSC Publishing and Depository Services TPGSC Les ditions et Services de d p t Ottawa Ontario K1A 0S5 Ottawa Ontario K1A 0S5 Also available on the Internet http www parl gc ca Aussi disponible sur internet http www parl gc ca
11. Senator Champagne Welcome to the four of you I thank you for being here but I mainly thank you for having taken up the challenge we gave you in asking you to prepare this report I have been a member of this committee for five years now Each time we meet with people from the various departments or institutions and try to discuss positive measures it is as though there was a question mark on each person s face as to what a positive measure is I read your report from cover to cover I spent my Sunday afternoon on it because I had to reread some parts to make sure I had understood correctly Ultimately when we look at the official wording of the act I believe it is easier to determine what a positive measure is There is a negative measure insufficient action or failure to act as you have eloquently stated and positive measures which are beneficial tangible and sustainable In the end if we refer to the text departments should ask the following In acting in this way are we helping to enhance the vitality of this minority Or are we harming the minority or having no effect on it If we must find positive measures it is in order to enhance the vitality of these communities You focus greatly on communities on the community s side of things on how people should In fact I will get back to that I will keep a second question for the second round Clearly in an ideal world we would strive for genuine equality between
12. aimerais saisir l occasion de remercier ce comit de nous avoir invit s ce soir Le sujet que nous souhaitons aborder se rattache intimement la r alisation du mandat de ce comit puisque nous parlons d une mani re concr te de la possibilit qu un juge ou un fonctionnaire puisse faire la mise en application de la partie VII de la Loi sur les langues officielles Les institutions f d rales peuvent tre tenues de prendre des mesures positives si elles interviennent de fa ons insuffisantes ou si elles omettent de prendre des mesures positives Ces omissions 29 3 2010 number of reasons Some are well founded whereas others are not But what would be insufficient action We would suggest insufficient action occurs when a federal institution which is already involved in a particular area is unable to provide equal services in the minority and majority languages What do we refer to as a failure to act We suggest that federal institutions which are not involved in a particular area fail to act when they blatantly fail to take measures which enhance the vitality of official language minority communities For the purposes of our opening statement we will focus solely on the explanation of insufficient action Nevertheless if you do have any questions as to how to develop an analysis on the failure to act we would be pleased to discuss the matter in further detail So if you refer to page 38 of our report table G 1 2 provides
13. c est que les mesures prises soient proportionnelles tant la crise financi re qu l incidence sur les droits garantis la partie VII Deuxi me question existe t il un lien rationnel entre la mesure n gative de l institution f d rale et l objectif suffisamment important de cette mesure n gative Cela signifie que la mesure n gative utilis e ne doit pas tre arbitraire in quitable ou fond e sur des consid rations irrationnelles pour r aliser l objectif Au minimum la partie VII devrait servir de m canisme pour diminuer l incidence de d cisions in quitables ou arbitraires pour les minorit s de langue officielle Troisi me question est ce que la mesure n gative constitue une atteinte minimale l panouissement des minorit s de langue officielle Une mesure n gative ne devrait porter atteinte l panouissement des minorit s que dans la mesure o c est n cessaire la r alisation de l objectif de l institution f d rale En d autres mots une institution f d rale devrait poursuivre son objectif en prenant les moyens les moins attentatoires pour le r aliser En revanche si la mesure n gative porte atteinte l panouissement de la minorit elle n est pas minimale Pour conclure si l institution f d rale ne r ussit pas d montrer qu une d cision est suffisamment importante pour justifier une atteinte la partie VII dans ce cas la Cour f d rale pourra accorder une r para
14. community education and acceptance In paragraph 5 of section A 1 of the executive summary of your report you suggest a new direction for the commitment by federal institutions by encouraging greater emphasis on the community aspect Could you explain what you mean by that Mr L tourneau I think what is meant may also relate to Senator Boisvenu s question The promotion of the French language or the English language in a minority setting works well where government institutions learn from the community which is faced with confronts and works hard to address challenges daily We listed some examples especially in part E of our report I will draw your attention to paragraph 97 We list a few examples there are not many but they might help explain what we are proposing For example I would like to talk about cole Sainte Anne which I believe is in Nova Scotia There is a promotion aspect in the act creating this school that links it to the federal institution This allows it to become a cultural centre that has an influence directly on the federal institution The institution will learn from and relay what is happening and can have a positive impact while at the same time respecting provincial education obligations Campus Saint Jean the example I gave at paragraph 37 citation 32 began as an accord signed between Canada and Alberta to help promote French The promotion aspect is directly linked to Part VII of the Offici
15. count on their support particularly that of the Official Languages Secretariat of Canadian Heritage Thank you The Chair Thank you Mr Lachapelle We will now begin our round of questions with Senator Tardif Senator Tardif Mr Lachapelle thank you for being here today and I want to wish you a wonderful retirement also want to congratulate you because I see that the Official Languages Commissioner assessed Statistics Canada based on your performance with regard to the implementation of the Official Languages Act and in general you have received a rating from good to exemplary particularly with regard to Part VIL I see too that the fact that you conducted surveys of the official language communities could be a sign of positive measures and support for those communities Could you tell me if you have a relationship with the provincial governments and if so how you relate to the provincial governments to ensure the implementation of Part VII Mr Lachapelle In fact there are annual meetings with the provincial ministers responsible for promoting the official languages and in particular for francophone minorities outside Langues officielles 2 27 Je cite un des rapports du commissaire aux langues officielles rapport qui date d un an et demi Cette enqu te constitue une mesure positive en elle m me Celle ci a t rendue possible gr ce l appui et au soutien du Secr tariat des langues officielles et de plus
16. donn es du recensement de 2006 qui peuvent int resser les groupes de personnes appartenant des minorit s de langues officielles Ce DVD a t publi en mars 2009 apr s que nous avons fait des consultations aupr s des principaux utilisateurs des ditions pr c dentes sur la fa on dont nous pouvions am liorer le produit pour le rendre plus facile utiliser et accro tre son potentiel analytique En ao t 2009 nous avons publi l intention des utilisateurs sp cialis s de bases de donn es un document intitul Sources de donn es de Statistique Canada sur les minorit s de langues officielles Fran ais Patrimoine canadien a organis en janvier 2008 un symposium national sur la recherche dans le domaine des langues officielles Statistique Canada a particip son organisation et a contribu son succ s par des expos s g n raux et une participation active aux ateliers Ce fut une occasion de pr senter les tendances qui ressortent des donn es du recensement de 2006 et de celles de l enqu te posttransitaire sur la vitalit des minorit s de langue officielle donn es qui avaient t rendues publiques dans les deux cas un mois plus t t en d cembre 2007 29 3 2010 I want to quote from one of the Office of the Commissioner of Official Languages reports a report that was released a year and a half ago This survey is a positive measure in itself It was made possible thanks to the support and assista
17. francophones vivant en milieu minoritaire Se faire servir en fran ais par nos gouvernements ne constitue pas apr s tout qu une infime partie du quotidien pour la grande majorit des francophones qui ne s affairent pas cette offre de service C est pourtant ce qui oriente la grande majorit des revendications des groupes de pression On a constat aussi que les m dias avec lesquels nous nous associons ont un immense impact au quotidien Ces m dias accusent un retard lamentable du point de vue francophone et ne font l objet d aucunes revendications de la part de nos groupes de pression parties prenantes du statu quo de ces m dias Demander tre servi en fran ais sur un site web jour ne semble pas compter beaucoup Ces m mes actions produisent les m mes r sultats Ne faudrait il pas penser changer le cadre de r f rence si les francophones d sirent conserver leurs acquis et enregistrer des gains Il faudrait peut tre sortir des sentiers battus et penser faire davantage la promotion du fran ais plut t que celle du bilinguisme Qu en pensez vous M L ger Avec tout le respect que je vous dois je ne suis pas d accord avec la pr misse que les institutions f d rales ont un r le minime jouer dans l panouissement des communaut s minoritaires Ce principe est tir de l affaire Montfort o on reconna t que l h pital avait un r le immense jouer dans la 29 3 2010 in the fran
18. impact linguistique Mais ce moment l comment va t on le mesurer savoir s il est b n fique durable tangible Est ce qu un impact linguistique peut se mesurer comme un impact environnemental 2 22 Official Languages 29 3 2010 Ms Corriveau I believe so and the most concrete example of that arose a number of years ago when the government decided to abolish or limit the scope of the Court Challenges Program That has a linguistic impact and according to us amounts to a negative measure in the development of official language minority groups If this situation had been assessed in light of the criteria set out earlier we could have clearly determined that the linguistic impact was commensurate with what communities could feel in terms of an environmental impact The fact that communities have lost the resources they need to uphold fundamental rights amounts to a linguistic impact Senator Losier Cool You are answering my next question because I wanted to ask you for an example of this type of impact Ms Roy We could indeed develop methods to measure the linguistic impacts on our official language minority communities Historically we know what the effects of assimilation have been Minorities to use case law terms are in the best position to identify ways to address the challenges of assimilation and therefore to develop methods to measure linguistic impact We should refer to history knowing that some sit
19. institutions to ensure the implementation of Part VII as efficiently as possible Senator Mockler On the topic of positive measures could you share your comments on the new Language Rights Support Program I myself believe in modernizing our institutions which is replacing the Court Challenges Program Is this a positive measure Mr L tourneau That is a somewhat difficult question it has changed extensively since the last version some things have been changed With regard to positive measures it is not really a step further than what was already in place It has also changed in order to look at model cases There is a very good part of the program which is to seek out alternative ways of resolving problems which is encouraging But with regard to looking at model cases although we want to avoid as much as possible having to go to the courts and to ensure a positive culture under Part VII I am not convinced that we can talk about positive measures yet Senator Mockler Perhaps it is a matter of having the tools to ensure a balance Ms Corriveau Exactly The Chair Thank you Senator Mockler for having kept your comments brief La pr sidente Si vous aviez d autres id es ou d autres r ponses la question pos e par le s nateur Tardif vous pourriez faire parvenir vos r ponses la greffi re de notre comit qui les distribuera aux membres du comit Le s nateur Fortin Duplessis M lanie pouvez vou
20. jean Lachapelle conseiller sp cial MM L ger et L tourneau et Mmes Corriveau et Roy font des pr sentations et r pondent aux questions 18 h 36 la s ance est suspendue 18 h 46 la s ance reprend M Lachapelle fait une d claration et r pond aux questions 19 h 31 la s ance est lev e jusqu nouvelle convocation de la pr sidence ATTEST La greffi re du comit Danielle Labont Clerk of the Committee 29 3 2010 EVIDENCE OTTAWA Monday March 29 2010 The Standing Senate Committee on Official Languages met this day at 5 07 p m to conduct a study on the application of the Official Languages Act and of the regulations and directives made under it Topic Study on Part VII and other issues Senator Maria Chaput Chair in the chair Translation The Chair Honourable senators I see a quorum and I call the meeting to order Welcome to the Standing Senate Committee on Official Languages I am Senator Maria Chaput from Manitoba chair of the committee To begin I would like to introduce the members of the committee present today Senators Mockler Fortin Duplessis Boisvenu Champagne Deputy Chair of the committee Seidman Losier Cool and Tardif During the 39th Parliament the Senate committee began a study on the application of Part VII of the Official Languages Act for the purpose of reviewing the action taken by federal institutions since the amendments made to the act in No
21. l ensemble des communaut s de langues officielles en situation minoritaire au pays M L ger Je ne connais pas tous les d tails de la Loi sur les langues officielles en Ontario mais si je me souviens bien d une pr sentation du commissaire Bilodeau l une des grandes pr occupations concernait les foyers exogames donc les mariages mixtes et l incapacit pr alable la modification pour tre en mesure des les comptabiliser videmment le crit re du r glement de la partie IV de la Loi sur les langues officielles f d rales c est la langue parl e la maison Il y avait quelque chose de similaire si je ne me trompe pas pour la Loi ontarienne C est justement un crit re qui ne comptabilise pas la plupart du temps les foyers exogames Les tudes publi es sur le sujet mentionnent que les foyers exogames auront tendance employer la langue majoritaire la maison Cela n emp che pas que les enfants ou un des deux conjoints peut parler la langue minoritaire Nous savons galement que le principe juridique nous dit que s il a la capacit m me rudimentaire parler la langue il devrait tre un b n ficiaire des droits linguistiques pr vus dans la loi qu elle soit ontarienne ou f d rale Donc oui c est une bonne id e de s inspirer de ce qui se fait ailleurs Des failles ont t illustr es par la jurisprudence canadienne dans la Loi sur les langues officielles f d rales Ce qui se fait en Onta
22. la communaut se reconnaissait et se rassemblait l h pital Il ne s agit pas seulement d un service mais d un moment cl dans la vie au cours duquel on est reconnu par une institution ayant un poids norme J irais m me plus loin Pour une communaut minoritaire l ultime reconnaissance est le fait que son gouvernement tout entier lui appartient et qu elle appartient aussi ce gouvernement Le fait de se faire servir par l ensemble des institutions f d rales sur une base quotidienne et r guli re en fran ais dans sa langue renforce ce sentiment On a alors un sentiment d appartenance son gouvernement plut t que d tre un citoyen de deuxi me classe On a alors le sentiment de ne pas devoir s assimiler pour travailler pour instruire ses enfants ou voyager travers le pays On peut alors affirmer c est mon pays aussi mon sens les institutions f d rales peuvent atteindre cet objectif Une excellente fa on de respecter la partie VII est de se soucier des services offerts au Canada en mati re de langues officielles M L tourneau J aimerais ajouter quelques mots Le s nateur Fortin Duplessis J aurais toutefois un petit commentaire La pr sidente Allez y Le s nateur Fortin Duplessis Je laisserai d abord M L tourneau s exprimer M L tourneau Je comprends o vous voulez en venir et je partage votre avis Les institutions f d rales nont pas elles s
23. la mise en uvre de la partie VII de la Loi sur les langues officielles et plus particuli rement les actions prises par les institutions f d rales depuis les modifications apport es la Loi en novembre 2005 Que le comit soit autoris tudier dans quelle mesure les Jeux olympiques et paralympiques et plus particuli rement la c r monie d ouverture ont refl t la dualit linguistique du Canada et consid rer le rapport du commissaire aux langues officielles ce sujet Que le comit soit autoris examiner la situation des communaut s anglophones du Qu bec et plus particuli rement les diff rents secteurs qui touchent au d veloppement et l panouissement de ces communaut s p ex le d veloppement communautaire l ducation la jeunesse les arts et la culture la sant Que le comit soit aussi autoris tudier les rapports et documents produits par le ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles le pr sident du Conseil du Tr sor et le commissaire aux langues officielles ainsi que toute autre mati re concernant les langues officielles Que les documents re us les t moignages entendus et les travaux accomplis sur la question par le comit depuis le d but de la premi re session de la trente neuvi me l gislature soient renvoy s au comit Que le comit fasse de temps autre rapport au S nat mais au plus tard le 31 d cembre 2010 et qu il conserve ju
24. many more multiple answers when our question on mother tongue is What was the first language you learned within the family during Dans le cas o une personne demande la population d une r gion et demande ensuite la population de cette r gion moins un village si on ne fait pas d arrondissement al atoire par soustraction cette personne peut obtenir toutes les caract ristiques des personnes de ce village C est donc pour viter ce genre de chose qu on fait de l arrondissement al atoire En g n ral l effet est simple parce que si une cellule est inf rieure dix le chiffre de fa on al atoire mais en tenant compte de sa proximit par rapport z ro et dix est arrondi z ro ou dix C est ind pendant Dans un tableau cela peut tre dix et dans l autre z ro sauf que si c est vraiment z ro ce sera toujours z ro Pour tous les autres chiffres ils sont arrondis de fa on al atoire Supposons que dans une cellule on a le nombre 18 on va l arrondir 15 ou 20 Il sera arrondi 20 avec une probabilit gale trois sur cinq et 15 avec une probabilit gale deux sur cinq Mais c est assur que ce soit de fa on al atoire et que si on recompile le m me tableau il y aura des variantes pour viter les probl mes de confidentialit La pr sidente C est minime si je comprends bien Cela joue tr s peu M Lachapelle Cela joue tr s peu La pr sidente Et pour l autre
25. n y a pas d autres questions monsieur Lachapelle je tiens vous remercier tr s sinc rement C est toujours tr s int ressant de vous entendre Maintenant de l dire que je comprends tout ce que vous avez dit je vais s rement relire attentivement les transcriptions de ce comit Merci beaucoup Bonne retraite bonne chance dans votre retraite Bon succ s bonne sant et merci beaucoup M Lachapelle C est moi qui vous remercie La s ance est lev e MAIL 5 POSTE Canada Post Corporation Soci t canadienne des postes Postage paid Poste pay Lettermail Poste lettre 1782711 OTTAWA If undelivered return COVER ONLY to Public Works and Government Services Canada Publishing and Depository Services Ottawa Ontario K1A 0S5 En cas de non livraison retourner cette COUVERTURE SEULEMENT Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Les ditions et Services de d p t Ottawa Ontario K1A 0S5 WITNESSES T MOINS University of Ottawa Faculty of Law Common Law Section Universit d Ottawa Facult de droit Section de common law Monick Corriveau Student Monick Corriveau tudiante Richard L ger Student Richard L ger tudiant Matthew L tourneau Student Matthew L tourneau tudiant M lanie Roy Student M lanie Roy tudiante Statistics Canada Statistique Canada R jean Lachapelle Special Advisor R jean Lachapelle conseiller sp cial Te
26. parlait tr s bien fran ais Je serais curieuse de revoir j ai probablement rempli votre questionnaire un moment ou un autre comment les questions sont formul es Par exemple la premi re langue parl e c est une chose Mais dans les cas de couples exogames c tait mon cas j ai lev mes deux enfants avec un p re anglophone Je leur parlais fran ais leur p re leur parlait anglais nous nous parlions en anglais mes enfants ont t lev s dans les deux langues constamment Je ne sais pas comment mon fils r pondrait la question aujourd hui quelle est la premi re langue que tu as parl la maison car les deux langues se parlaient constamment Je vous avoue que je suis tr s fi re des deux adultes parfaitement bilingues que j aurai ma table pour P ques Dans les cas des couples exogames qui parlent les deux langues la maison constamment o sont ils comptabilis s Ces jeunes qui ont peut tre parl l anglais mais qui parlent tr s bien fran ais maintenant o est ce qu ils sont comptabilis s et o seront ils comptabilis s quand eux aussi ils auront fond des familles Je m inqui te des questions qui vous font arriver des r sultats aussi tristes aussi d primants pour qui veut la survie et la vitalit de la langue fran aise au Canada M Lachapelle Le recensement canadien posait traditionnellement jusqu au recensement de 1961 deux questions Les deux question
27. re la plus efficace possible Le s nateur Mockler Lorsqu on parle de mesures positives est ce que vous pouvez me dire quels sont vos commentaires sur le nouveau programme d appui aux droits linguistiques pour ma part je crois la modernisation de nos institutions qui remplace le programme de contestations judiciaires Est ce que c est une mesure positive M L tourneau C est une question un peu difficile cela a beaucoup chang depuis la derni re version on a chang certaines choses Parlant de mesure positive ce n est pas vraiment un pas allant au del de ce qui tait d j en place Cela a aussi chang pour explorer des causes types Il y a un aspect du programme qui est tr s bon c est qu il cherche r soudre les probl mes de fa on alternative c est encourageant Mais parlant d examiner les causes types bien qu on veuille viter les tribunaux autant que possible et avoir une culture positive en vertu de la partie VIL je ne suis pas certain qu on puisse parler de mesure positive pas encore Le s nateur Mockler Il s agirait peut tre d avoir des outils pour avoir un quilibre Mme Corriveau Exactement La pr sidente Merci s nateur Mockler d avoir gard votre intervention si br ve 29 3 2010 On behalf of honourable senators I would like to thank you for your excellent work for your excellent presentations and the rigour you brought to your comments and your answ
28. reste que quelques minutes pour la deuxi me ronde des questions Je demanderais aux honorables s nateurs de s adresser une personne en particulier en lui posant des questions pr cises Je demanderais aux t moins de r pondre de la fa on la plus concise possible Le s nateur Champagne Monsieur L tourneau vous parliez de l Universit Sainte Anne en Nouvelle cosse Ils font vraiment leur part pour la francisation Ils accueillent chaque ann e de jeunes Louisianais qui viennent y parfaire leurs tudes en fran ais Dans votre texte on parle de ce devoir de consultation la lumi re du principe d galit r elle Vous mettez beaucoup l accent sur l importance du communautaire Cela ferait peut tre en sorte que des villes comme Kootenay en Colombie Britannique o il y a deux coles fran aises et un centre culturel fran ais obtiendrait le statut de coin bilingue qui lui est pourtant refus 29 3 2010 You were referring to working with hospitals That causes a conflict in terms of areas of jurisdiction because health is provincial but it would seem to me that if we were to speak to those people who established these schools and this francophone community centre we could take a positive step and give that area bilingual status be it at the post office or elsewhere What does focusing on the community side of things mean to you Mr L tourneau You have completely understood what we are proposing Wher
29. the anglophone minority in fact and should be held up as an example Legislation is important if what it serves to protect is important Your study is not a sociological or psychological study on the human behaviour of federal officials Le s nateur Fortin Duplessis Vous savez la situation n est pas la m me partout au pays Dans les petites communaut s o le nombre de personnes n est pas suffisant on ne retrouve pas de services en fran ais Il y a beaucoup d in galit travers le pays et la situation n est pas toujours rose M L ger En effet la possibilit d aller plus loin au niveau des services serait id ale Matthew a d ailleurs cit des exemples int ressants Le s nateur Fortin Duplessis Ces exemples sont tr s positifs Le s nateur Losier Cool Ma question fait suite vos r ponses Vous avez donn certains exemples et mentionn l h pital Montfort Dans votre r flexion dans vos recherches et lors de vos discussions avez vous r alis quel point notre avancement est d au fait que nous soyons all s devant les tribunaux On a d aller devant les tribunaux et rien ne nous a t donn D ailleurs vous en tes la preuve Je me souviens m tre battue pour les coles en fran ais pour que nous ayons nos coles et notre syst me d ducation vous l aurez sans doute appris dans vos classes de fran ais Cette question a t elle surgi dans vos r flexions M L ger Oui
30. usage du fran ais et de l anglais dans la soci t canadienne 29 3 2010 Section 41 2 states That every federal institution has the duty to ensure that positive measures are taken for the implementation of the commitments under subsection 1 Before going to the heart of the matter I would also just like to say that we have chosen to make our presentation in French but obviously we will be very happy to answer your questions in both English and French As concerns the persons entitled to benefits under Part VII we have proposed a more inclusive definition that helps to determine the situations in which a federal institution must take positive measures When a federal institution identifies beneficiaries under Part VII too narrowly it is countering that commitment and undermining the interests of linguistic minority communities in Canada the development of which is one of the objectives of Part VII Given the diversity and dynamism of these minority communities it is difficult to identify all beneficiaries under Part VII using a mathematical formula The Supreme Court of Canada has held that beneficiaries of language rights must be identified using qualitative rather than quantitative criteria The basic criterion for identifying beneficiaries that applies in language law is simply the ability to speak or use the language even at a rudimentary level Therefore to identify what community is affected by a federal institut
31. was a session with Justice Bastarache who told us about his personal experience Obviously we did not experience this ourselves but we are aware of the difficult fight for language rights The process before the courts took a long time A great many changes took place over the last 25 years and more Part VII may even be the end result of all that and may be a paradox in the sense that it asks officials to be responsible for taking positive measures before we need to go before the courts to ask for them and at the same time it is a powerful tool for legal action if they do not do this Senator Losier Cool That was the context behind my question leading me to Part VII I will get back to you with another question later on Ms Corriveau you had something to add Ms Corriveau My colleague summarized everything in fact Part VII is a way to proceed while avoiding having to go before the courts If it does not work the option to go before the Federal Court ultimately exists but the purpose is to provide officials with the tools they need to make enlightened decisions with some consideration for the impact these decisions may have on communities Part VII is mainly about that always remaining conscious of the impact decisions have on communities Senator Boisvenu Congratulation to our witnesses and welcome specifically to Ms Corriveau who lives in the most beautiful part of Canada She does a wonderful job of protecting the rights of
32. 0 des femmes transmettent leur langue maternelle aux enfants c est donc en plus du 1 5 qui est tr s en dessous du seuil de remplacement des g n rations La forte f condit tait le seul facteur tr s favorable au fran ais de fa on traditionnelle Parmi les autres facteurs la migration internationale ne l a jamais t puisque la proportion des immigrants de langue maternelle fran aise a toujours t faible et que les transferts linguistiques et les d placements entre des tierces langues se font beaucoup plus vers l anglais et c tait encore plus le cas dans le pass On s attend donc cette baisse et on s attend galement ce qu il y ait une baisse des effectifs dans les prochaines ann es Le d fi n est pas l Le d fi est de dire que lorsqu une population comme le Canada re oit un tr s grand nombre d immigrants depuis la fin des ann es 1980 depuis 20 ans on assiste une pouss e des allophones en nombre et en proportion preuve m me la proportion de la population de langue maternelle anglaise est en baisse rapide Et c est le cas des majorit s forc ment quand les migrations qui deviennent le principal facteur d accroissement sont le fait de populations qui n ont pas pour langue maternelle le fran ais et l anglais C est presque automatique Je me souviens d avoir crit des pages sur ce sujet il y a 30 ans Mais le d fi n est pas l Le d fi est d essayer de comprendre c
33. 9 3 2010 The Chair If you have other ideas or other answers to Senator Tardifs question you could send them to our committee clerk who will then distribute them to the committee members Senator Fortin Duplessis M lanie could you summarize for us the main conclusions of your research project Ms Roy The main findings of our research are that Part VII plays a much larger role in the Official Languages Act and consequently in order to take into consideration the objectives of the Official Languages Act Part VII must be applied in all parts particularly with regard to the provision of services The first conclusion is that Part VII plays a much broader role to the extent that it is important to identify the rights holders in a more flexible more inclusive fashion that is less mathematical Another conclusion is to provide an assessment model so not only a model that could be used for legal purposes but before we even get there a public servant or a federal institution should be able to obtain information on what we are trying to provide so as to be able to ensure the implementation of Part VII A third conclusion and I would add this in response to Senator Tardifs question is that I believe in order to be more efficient and faster that there needs to be collaboration among federal institutions not only with minority language organizations but also amongst themselves they must open a communications network among federal
34. a s Campus Saint Jean He is completing his second year of studies in the French Common Law Program at the University of Ottawa Next we have Ms Monick Corriveau Langues officielles 2 5 T MOIGNAGES OTTAWA le lundi 29 mars 2010 Le Comit s natorial permanent des langues officielles se r unit aujourd hui 17 h 7 pour faire une tude sur l application de la Loi sur les langues officielles ainsi que des r glements et instructions en d coulant Sujet tude de la partie VII et d autres enjeux Le s nateur Maria Chaput pr sidente occupe le fauteuil Fran ais La pr sidente Honorables s nateurs nous avons le quorum et je d clare la s ance ouverte Je vous souhaite la bienvenue au Comit s natorial permanent des langues officielles Je me pr sente le s nateur Maria Chaput du Manitoba pr sidente du comit Pour d buter j aimerais vous pr senter les membres du comit pr sents aujourd hui les s nateurs Mockler Fortin Duplessis Boisvenu Champagne vice pr sidente du comit Seidman Losier Cool et Tardif Au cours de la 39 l gislature le comit s natorial a entam une tude sur la mise en uvre de la partie VII de la Loi sur les langues officielles afin d examiner les actions prises par les institutions f d rales depuis les modifications qui y ont t apport es en novembre 2005 Lors de la derni re session ont t entendus les t moignages de repr sentants de 11
35. a schematical analysis of what we suggest The Official Languages Act applies in the case of federal institutions when the action on the part of the federal institution is harmful to the vitality of official language minority communities However in cases where there is insufficient action the following two questions would also be warranted The first question is to determine whether the federal institution is already involved in a particular area If it is then it would be deemed insufficient action It would be easier for an official or a judge to find that the federal institution in question is required to take positive measures if this given institution is already involved in a particular area as it would then simply be required to make changes to programs it already delivers The second question is to determine whether the effect or purpose of the insufficient action on the part of the institution significantly harms the vitality of official language minority communities so as to justify intervention under Part VII When the effect or purpose of the insufficient action will not significantly harm the vitality of official language minority communities no violation of Part VII will be established However where the effect or purpose of the insufficient action significantly harms the vitality of official language minority communities Part VII has been violated and the Federal Court may make the order it considers appropriate and just in t
36. age minority groups It was released in March 2009 following consultation with the main users of previous editions on how to improve the product to make it easier to use and to increase its analytical potential For specialized users of databases in August 2009 we released a document entitled Statistics Canada Data Sources on Official Language Minorities Translation In January 2008 Canadian Heritage organized a national symposium on official languages research issues Statistics Canada helped to organize it and contributed to its success through general presentations and active participation in the workshops This was an opportunity to present the trends that emerged from the Census 2006 data and those from the postcensal survey on the vitality of official language minorities Both sets of data were released in December 2007 both a month earlier de linformation utile pour l valuation et l laboration de programmes et de politiques en mati re de langues officielles au Canada Nous offrons notamment ces renseignements pour la mise en uvre et l valuation de la Feuille de route pour la dualit linguistique canadienne Nous profitons des diff rentes tribunes auxquelles nous sommes invit s pour renseigner les utilisateurs sur les sources de donn es disponibles et pour promouvoir l utilisation de donn es et de recherches quantitatives sur les langues officielles Nous offrons notre soutien et notre collaboration aux utilisateurs
37. ain de prendre marche vers l galit r elle et si oui c est la d cision prendre 29 3 2010 Mr L tourneau I personally am optimistic I think it requires a change in mindset and that is exactly what Part VII provides I believe minorities experience this they know what this mindset is This change involves seeking out all resources working together and building things because nobody else will do it for us In extreme minority settings that is often the only option If you need a music club community members are those who will come together to build it So that is the mindset What positive effect will my actions have Are they beneficial tangible sustainable Yes But the real focus is on the fact that the things we do are not simply procedural calculated they are not part of government operations but they have a genuine effect on the minority and can enhance it The simple fact of going to a Canada Post outlet and mailing a letter in French can sometimes be extraordinary And the more often it is done the more other people do it and that is how we will reach our goals I know many immigrants and majority group members who like to define themselves this way or speak the minority language It is a change in mindset I believe Ms Corriveau Actually the only thing I wanted to add to that and you were mentioning positive measures earlier on is that Part VII is proving that it works The Federal Court recently ga
38. al Languages Act seek out the communities where it is working and do what they can with that in place That is the community aspect because personally I have seen that it has worked best The Chair Is the Saint Jean agreement an example of a positive measure Translation Mr L tourneau Absolutely It meets the tests Senator Mockler You have made a wonderful presentation and I encourage you to continue with your work I must say that I am quite pleased to hear your comments Our communities are in good hands However we must constantly fight for our rights as they cannot be sold When I was a minister in New Brunswick I took part in updating the Official Languages Act an act which in 1988 allowed us to manage our own French schools in New Brunswick What do you think of the inclusive definition of the francophonie as set out by Ontario s French Language Services Commissioner Do you believe it would be possible to apply this definition There are governments at the provincial and federal Lorsque le juge Bastarache a t moign devant nous il a parl avec loquence de ces questions Il a conclu en disant qu il vaudrait peut tre mieux avoir moins de r glements et mettre davantage l accent sur la culture des collectivit s la sensibilisation et l acceptation Au paragraphe 5 de la partie A 1 du r sum de votre rapport vous proposez une r orientation de l engagement des institutions f d rales e
39. angue fran aise L aspect promotion est directement li la partie VII de la Loi sur les langues officielles recenser les collectivit s o a fonctionne et faire ce qu elles peuvent avec ce qui est en place C est l aspect communautaire parce que personnellement j ai vu que c est ce qui fonctionne le mieux La pr sidente L accord de Saint Jean constitue t il un exemple de mesures positives Fran ais M L tourneau Absolument Cela r pond aux crit res Le s nateur Mockler Vous avez fait une tr s belle pr sentation et je vous encourage continuer Je dois vous dire aussi que vos interventions me r jouissent Nos communaut s seront entre bonnes mains Toutefois nous devrons constamment lutter pour nos droits car ils ne sont pas vendables J ai particip alors que j tais ministre la modernisation de la Loi sur les langues officielles au Nouveau Brunswick loi qui en 1988 nous a permis d effectuer la gestion de nos propres coles en fran ais chez nous au Nouveau Brunswick Que pensez vous de la d finition dite inclusive de la francophonie labor e par le commissaire aux services en fran ais en Ontario Croyez vous qu il serait possible d appliquer cette d finition On parle des gouvernements la fois au provincial 29 3 2010 level that have various constitutional responsibilities do you believe this definition would apply to services offered by the federal govern
40. ante ne nuira pas de fa on importante l panouissement des minorit s de langues officielles aucune violation de la partie VII maura t tablie Par contre lorsque l effet ou l objet de l intervention insuffisante nuit de fa on suffisamment importante aux minorit s de langues officielles la partie VII aura t brim e et la cour f d rale pourra prononcer une ordonnance qu elle estime convenable et juste eu gard aux circonstances Comme Monick l a mentionn nous avons d velopp des exemples afin d illustrer davantage les trois situations que nous avons soulev es par cette analyse Donc nous parlons de mesures n gatives des interventions insuffisantes et des omissions d agir De nouveau nous tenons remercier les membres de ce comit C est vraiment un honneur et un privil ge de pouvoir t moigner devant vous J aimerais rappeler aux membres de ce comit que nous sommes pr ts r pondre aux questions dans les deux langues officielles Nous vous invitons poser des questions sur le contenu de notre rapport et de notre d claration d ouverture 2 12 Official Languages 29 3 2010 The Chair Thank you very much We will immediately move to questions I already have a number of senators who have indicated they have questions to ask So rest assured there are a number of questions that will be put to you The first question is from the deputy chair of our committee Senator Champagne
41. ations where these services could be used for the development of minorities in other words to accomplish the purpose of Part VII So here is an additional consideration The services are not simply there to play nice but rather to contribute to the development of minority communities This principle is recognized in law and in sociology For them to develop minorities need the support of strong institutions In my opinion that is how Part VII can enhance Part IV Senator Fortin Duplessis I join with other committee members to extend a warm welcome to you all I want to commend you on your diligent work You say in paragraph 35 page 16 of your excellent brief that federal institutions allow official language minorities in Canada to affirm their existence to come together to control their own destiny Part VII must meet these goals in concert with Part IV dealing with communications My question is somewhat more philosophical in nature but it goes right to the crux of the issue As you know the Official Languages Act will turn 41 this year These last 40 years have indeed shown that the demands made by francophone community leaders of their members their base to ask for services in French have led to the assimilation of many francophones in a minority setting Receiving government services in French is simply a small part of daily life for the vast majority of francophones who do not work in providing these services Yet that is t
42. au d but de notre travail on suivait le cours de droit linguistique avec le professeur Power puis on avait l volution des droits linguistiques au tout d but puis une s ance avec le juge Bastarache qui nous a parl de ses exp riences personnelles C est s r qu on ne l a pas v cu personnellement mais on est au courant de l volution ardue des droits linguistiques L volution devant les tribunaux a pris du temps Il y a eu beaucoup de changements dans les derni res 25 ann es sinon plus La partie VII peut m me tre l aboutissement de tout cela et peut m me tre un paradoxe dans le sens que c est un petit peu demander aux fonctionnaires de s occuper de prendre une mesure positive avant qu on ait besoin de le demander devant les tribunaux et en m me temps c est un outil percutant pour aller devant les tribunaux s ils ne le font pas Le s nateur Losier Cool C tait le cheminement de ma question qui m amenait la partie VII Je reviendrai sur une autre question plus tard Madame Corriveau vous vouliez ajouter cela Mme Corriveau Mon coll gue a vraiment tout r sum La partie VII est un moyen de proc der qui permet d viter le recours aux tribunaux Si cela ne fonctionne pas ultimement on peut aller en Cour f d rale mais on souhaite offrir aux fonctionnaires les outils n cessaires afin qu ils prennent cette d cision en connaissance de cause et qu ils puissent envisager les impacts qu e
43. authier Le mandat vise l tude de la mise en uvre de la partie VII de la Loi sur les langues officielles Par rapport ce mandat notre rapport tente d y r pondre en tenant compte des d veloppements r cents dans le domaine des droits linguistiques Il interpr te et applique les paragraphes 41 1 et 41 2 de la partie VII et fait l analyse de la force contraignante de la partie VII au regard de trois grands th mes les b n ficiaires de la partie VII de la Loi sur les langues officielles l engagement des institutions f d rales savoir s ils devraient mettre plus d accent sur le volet communautaire et comment la partie VII de la Loi sur les langues officielles pourrait tre appliqu e par les institutions f d rales et les tribunaux Vous avez votre disposition je crois notre rapport et sa traduction en anglais Il contient des notices biographiques d j mentionn es la page 2 un sommaire ex cutif la page 5 et des tableaux d analyse la toute fin que nous allons mentionner plus tard Je vais maintenant vous lire le libell de l article 41 de la partie VII qui fera l objet de la discussion d aujourd hui et qui se trouve la page 7 de notre rapport L article 41 1 nonce que Le gouvernement f d ral s engage favoriser l panouissement des minorit s francophones et anglophones du Canada et appuyer leur d veloppement ainsi qu promouvoir la pleine reconnaissance et l
44. avent c est quoi cette mentalit C est un changement d esprit c est d aller chercher toutes ses ressources de travailler ensemble et de b tir tout parce qu il n y a personne d autre qui le fera pour nous En extr me minorit c est souvent la seule option S il faut un club de musique ce sont les membres de la communaut qui vont s organiser pour le b tir Donc c est de penser comme a Qu est ce que mon action fait positivement Est ce qu elle est b n fique tangible et durable Oui Mais c est vraiment miser sur le fait que tout ce qu on fait ce n est pas juste une proc dure un calcul ce n est pas une fonction gouvernementale mais cela a un impact v ritable sur la minorit et cela peut enrichir Juste le fait d aller un bureau de Postes Canada et de poster sa lettre en fran ais parfois c est extraordinaire Et le plus que cela se fait le plus que cela attire d autre monde et c est ainsi qu on va y arriver Je connais beaucoup d immigrants qui sont arriv s ou d autres membres de la majorit qui aiment plus se d finir ou parler la langue de la minorit C est un changement de mentalit selon moi Mme Corriveau En fait tout ce que je voulais ajouter par rapport cela et vous mentionniez tout l heure les mesures positives d j la partie VII est en train de prouver qu elle fonctionne La cour f d rale r cemment nous a donn un exemple avec l af
45. cophone community There was discussion of the image that the community related to and around which it came together It went beyond simply service delivery it had to do with key turning points in the course of peoples lives where they felt recognized by an institution having enormous weight I would go even further For a minority community ultimate acknowledgement would be the fact that its government belongs to it and that it belongs to the government as well The fact that on a daily basis individuals can receive services from all federal institutions in French in their own language strengthens this feeling People then feel a sense of belonging towards their government rather than a feeling of being second class citizens People sense that there is no need for them to be assimilated in order to work to educate their children or to travel throughout the country People can say it is my country too To me federal institutions can meet this goal An excellent way to uphold Part VIT is to have concern for the services offered in official languages throughout Canada Mr L tourneau I would like to add a few words Senator Fortin Duplessis I do have a small comment to make The Chair Go ahead Senator Fortin Duplessis Perhaps I will allow Mr L tourneau to speak first Mr L tourneau I understand what you are saying and I share your views Federal institutions are not alone in playing this part However each and ev
46. d English better reflects the use of languages in the public sphere It is important to remember the drop in the ratio of French as a mother tongue This drop has long been identified and anticipated In the late 1970s I wrote a major publication with Jacques Henripin in which we predicted in a very simple way that the ratio of French as a mother tongue as a proportion would continue to decrease for one simple reason We have seen a very major change in Canadian demographics since the early 1960s We have seen a major drop in the fertility rate Langues officielles 2 29 donn es dont nous disposons et comment on peut les agencer quels sont les avantages et les inconv nients des diff rents agencements et souligner aussi le fait que les recensements canadiens souvent on ne le sait pas mais sont de tr s loin ceux qui comportent le plus d informations linguistiques dans le monde Nous avons sept questions linguistiques De nombreux pays n en ont qu une Aux Nations Unies on propose g n ralement aux pays qui souhaitent avoir une question linguistique une gamme de trois orientations Dans des variables types nous avons une question parfois deux parfois trois et parfois quatre Le s nateur Fortin Duplessis monsieur Lachapelle Soyez le bienvenu J aurais une question sur les projections Dans son tude sur la diversit de la population canadienne d ici 2031 Statistique Canada a manqu une occasion de jeter plu
47. d an opportunity to shed more light on the linguistic evolution of the country over the next 20 years It refers to ethnicities allophones visible minorities religious beliefs but why not then extrapolate projections on the evolution of French and English as a mother tongue Perhaps nobody asked for it Let us not forget that during the last census those with French as a mother tongue represented no more than 22 per cent of Canadians approximately 21 per cent if we use the definition of language most often spoken at home However this proportion has been falling for decades In 1961 more than 28 per cent of Canadians identified French as their mother tongue Then over 26 per cent identified French as the language most often spoken at home in 1961 We can expect another drop in 2011 This situation is to say the least a great concern and it warrants projections to be made to 2031 I would like to hear your comments on the lack of projections for the evolution of French and English as the mother tongues of Canadians by 2031 Mr Lachapelle The reason that we did not compile projections on mother tongues is that many people would have criticized them Mother tongues are considered an imperfect indicator of what makes up official language minorities official language groups We also need to consider that the first official language spoken a more complex variable used by the federal government that distributes allophones between French an
48. dans cette cat gorie anglais ou fran ais Pour cette portion tr s particuli re d allophones qui parlent leur tierce langue la maison ils les ont compil s moiti au fran ais moiti en anglais Dans les m nages mixtes que les gens mentionnent pour consid rer qu il s agit d un m nage mixte il faut qu un des membres soit d clar de langue maternelle Cette personne est comprise dans les francophones bien entendu L autre s il est mixte il est de langue maternelle anglaise il est de la communaut anglophone Quant aux enfants cela d pend essentiellement de leur langue maternelle La pr sidente Le temps passe et nous n avons plus tellement de temps Je suis originaire de l Ouest je nai pas l intention de mourir mes enfants et mes petits enfants non plus Lorsqu on consid re les petites communaut s de langue officielle en milieu minoritaire il semble que deux concepts viennent jouer encore plus fortement lors d un recensement et qu ils ont un impact plus prononc sur les petites communaut s J aimerais que vous m expliquiez ce que signifie l impact de l arrondissement al atoire Qu est ce que cela veut dire concr tement Il y a ensuite la marge d erreur sur le calcul Ces deux concepts jouent un r le Quel est leur impact Il est s rement plus prononc M Lachapelle L arrondissement al atoire est tr s faible Il a t introduit en 1971 pour pr server la confidentialit
49. des de 30 ou 40 ans qui n ont pas de fin Il y a une fin quelque part particuli rement lorsqu on parle de langues et lorsqu on parle de minorit s la page 8 du rapport qu on nous a remis les donn es du dernier recensement ne semblent pas annoncer de tr s bonnes nouvelles aux communaut s francophones en situation minoritaire Je pense l Ouest canadien en particulier Le Nouveau Brunswick est assez dynamique encore cause de la proximit du Qu bec mais aussi cause de la communaut francophone du Nouveau Brunswick qui est tr s dynamique avec un taux de croissance tr s faible et une utilisation du fran ais de moins en moins pr sent la maison quand pr voyez vous votre dernier recensement dans lequel l indice de la francophonie sera z ro dans l Ouest canadien M Lachapelle Des ph nom nes qui aboutissent z ro on n en conna t pas Le s nateur Boisvenu Ou du moins que ce soit t nu au point que a n ait plus d importance M Lachapelle Il n y a pas que l importance num rique Je suis d mographe je crois que c est une discipline importante et qu on traite de ph nom nes importants Mais il y a quand m me d autres fa ons d examiner la r alit Je suis g n ralement ouvert Le s nateur Boisvenu En dehors du c t folklorique que vont repr senter ventuellement ces communaut s un moment arrivera o si on n a pas d l ments dynamiques pour dynamiser et pro
50. duty to implement positive measures to enhance the vitality of the English and French minority language communities in Canada Many people wonder what a positive measure is within the meaning of Part VII It is a measure taken and implemented by a federal institution the effects of which are beneficial long term and tangible for official language minority communities The role of Part VII is to ensure that in their operations federal institutions take into account both of the linguistic communities they must serve Since 2005 there has been a legal remedy for violations of Part VII and that is the tool that I was telling you about How should it be used First two things the federal institution in question must comply with the definition stipulated in the Official Languages Act Next it must be determined that the government s action has a negative effect on the vitality of minority language communities What happens if a federal institution takes a negative measure A negative measure is the very opposite of the definition that I am just giving you Basically it is when a federal institution harms the vitality of minority language communities When it does so in our opinion it must justify its action and to do so it should answer three questions Is the objective sufficiently important to justify a negative measure The objective of the federal institution will be sufficiently important if it relates to a pressing or substantial conc
51. e de la f condit qui s est retrouv e un peu partout dans le monde il y a de nombreux pays d velopp s ou parties de pays d velopp s comme en Italie ou en Espagne o les taux de f condit sont si faibles bien inf rieurs ce que l on a qu ils vivent des ph nom nes de d croissance Comment s y adaptent ils Il y a le Pays Basque la Catalogne Ce n est pas seulement sur le plan linguistique En ce sens c est un d fi que tous les pays d velopp s ont surmonter faire face au vieillissement de la population Pour les minorit s c est souvent un d fi plus grand Je vous donne un exemple qui va dans votre sens en m me temps ce n est pas moi ou Statistique Canada d indiquer comment relever ce d fi mais c est un d fi le groupe d ge 45 49 ans n la fin des ann es 60 avait un effectif au recensement de 2006 pr s de trois fois plus lev au groupe d ge des 0 4 ans Il y a une chute norme reli e la baisse de la f condit Il y aura dans les prochaines ann es un d fi pour faire face au vieillissement de la population Ce d fi se retrouve au Qu bec de fa on plus att nu e dans de nombreux pays europ ens galement ou au Japon Donc ce n est pas un ph nom ne qui est propre aux minorit s C est un ph nom ne large mais c est un d fi et il faut mettre en place des exp riences des solutions tre ouvert galement ce qui se passe ailleurs pour essayer de trouv
52. e palier gouvernemental Presque tous les bureaux statistiques ont cette orientation Comme on doit faire de la collecte aupr s de l ensemble de la population on doit obtenir le soutien de toutes les Canadiennes et de tous les Canadiens en particulier quand on fait un recensement Tout le monde consid re que notre organisme doit tre tr s neutre sur ce plan Cela ne nous emp che toutefois pas de contribuer clairer la situation Par exemple pour la partie IV imm diatement apr s l adoption de la loi en 1988 je me souviens d avoir eu des rencontres personnelles avec le Conseil du Tr sor qui cherchait des informations sur comment du point de vue quantitatif on pourrait trouver une nouvelle d finition de francophone Parce qu l poque l ancienne loi de 1969 d finissait comme francophones les personnes de langue maternelle fran aise Cela d coulait des recommandations de la Commission Laurendeau Dunton cette poque le gouvernement f d ral tait pr occup d largir la d finition de francophone et d anglophone pour tenir compte du fait qu il y avait une croissance de la population de langue maternelle autre que fran aise et anglaise ce qu on appelle souvent les allophones afin de savoir quelle orientation prenait cette sous population quant aux services en fran ais ou en anglais Selon l id e de mettre en place une nouvelle d finition qui est devenue la premi re langue officielle parl e Stat
53. e presentations on national trends based on our data we are very happy to do so It is a way that we can hear a number of suggestions In my opinion these meetings where we are presented with results are a very effective way of operating We have closer ties with Ontario Quebec and New Brunswick Sometimes organizations call us and we speak with them to try to better understand their concerns In Ontario in particular we have followed the situation closely We have provided them with the data they need to be able to put in place what they call an inclusive definition of the francophonie Senator Tardif I fully recognize how important your work is With regard to this inclusive definition of the francophonie do you believe there is a connection between Part VII and Part IV in the sense that Part VII could be used to improve Part IV of the Official Languages Act with regard to communications and services Mr Lachapelle At Statistics Canada we must remain as neutral as possible with regard to policy We cannot either directly or indirectly comment on any policies at any level of government Nearly all statistics offices act similarly Since we are responsible for collecting data from all Canadians we must have the support of all Canadians particularly when we are conducting a census Everyone believes that our organization must remain neutral in this regard This does not prevent us however from helping to clarify the situation For examp
54. e there are institutions there are schools There will be students and also teachers who work in French If there is a post office other people can work bilingually We need to use our imagination and think for a moment that perhaps francophone immigrants might want to move to British Columbia if you take Kootenay as an example so why not direct them to the areas where there are francophone schools So yes building the community perhaps even helping them but not preventing these attempts that is what Part VII does Senator Champagne Enhancing the vitality You are quite right Senator Tardif The Commissioner of Official Languages stated that he was not impressed with the way in which the government is managing the implementation of this part of the act The response has been slow and minimalistic according to him What would it take for federal institutions and the government to ensure the implementation of your suggestions You indicated that it was a handbook with guidelines What is needed What is preventing us from ensuring full implementation of Part VII of the Official Languages Act Ms Corriveau Not meaning to sound trite but a dialogue a consensus on the way in which to proceed before making decisions a way of thinking things to think of automatically before making decisions That would already be a step in the right direction Mr L ger I think we agree on the same point It would have to do with the way in whic
55. ecision so as to continue offering services in both official languages pursuant to Part IV of the act Four jobs were lost in the peninsula one of the most economically disadvantaged regions in the country The outcome of the transfer is very significant and the agency could have at the very least transferred positions to another region in Shediac or to the peninsula where the needs were high The agency should have at least consulted with the minority before making its decision Senator Tardif Thank you Yes I had read that example Would the criteria then be consulting with the community before making a decision What is the relationship between Part IV and Part VII of the act Where do you find that Part VII must enhance the requirements of Part IV Mr L tourneau If you look at both parts it is clear that Part VII will have an impact on Part IV In this example it goes beyond the issue of offering services in the Acadian Peninsula or in New Brunswick For procedural reasons Part VII must enhance Part IV We believe that to be the case because as we have just shown the government s commitment is that it will consult because it has an obligation to do so under section 41 3 We believe this commitment goes a little further It will deal with this institution considering its interests and the general context and will ask to work more directly with it to find a beneficial solution which is tangible and sustainable for these francopho
56. eived in 2006 shortly after the amendment to Part VII supported by the late Senator Jean Robert Gauthier The mandate is to study the application of Part VII of the Official Languages Act As concerns this mandate our report seeks to respond to it taking into account recent developments in the area of language rights It interprets and applies sections 41 1 and 41 2 of Part VII and examines the binding authority of Part VII in the context of three major themes the beneficiaries of Part VII of the Official Languages Act commitment by federal institutions namely by determining whether they should place greater emphasis on the community aspect and how Part VII of the Official Languages Act could be applied by federal institutions and courts I believe that a copy of our report and its English translation was distributed to you It contains biographical notes already mentioned on page 2 an executive summary on page 5 and analytical tables at the very end which we will come back to later I will now read you the wording of section 41 of Part VII which will be discussed today and which can be found on page 7 of our report Section 41 1 states that The Government of Canada is committed to enhancing the vitality of the English and French linguistic minority communities in Canada and supporting and assisting their development and fostering the full recognition and use of both English and French in Canadian society d Ottawa en
57. emple Il va de soi que vous n tes pas oblig d tre d accord avec mes propos M L ger Je ne dis pas que je ne suis pas d accord 2 18 Official Languages 29 3 2010 Senator Fortin Duplessis You know the situation differs from one part of the country to another In small communities where there are not enough francophones there are no French services There is a great deal of inequality throughout the country and the situation is not always rosy Mr L ger Indeed the option to go further with the services would be ideal Matthew in fact referred to some interesting examples of this Senator Fortin Duplessis These examples are very positive Senator Losier Cool My question follows up on your responses You have provided a number of examples and mentioned the Montfort Hospital In your thought process your research and the discussions you had have you realized to what extent the strides we have made are due to the fact that we have gone before the courts We had to go before the courts and fight for everything we got In fact you yourselves bear witness to that I remember having to fight for French schools for us to have our own schools and our own educational system you may have learnt that in your French classes Did this issue arise for you Mr L ger Yes at first we were taking Professor Power s language rights course then there was the evolution of language rights from the start and then there
58. eneficiaries Our role is to say what data we have francophones l ext rieur du Qu bec En g n ral quand on nous demande de faire des pr sentations sur des tendances nationales tir es de nos donn es on y va tr s volontiers C est notre m thode d entendre beaucoup de suggestions C est l occasion de ces rencontres qu on nous pr sente des r sultats ce qui me para t une fa on tr s efficace de proc der On a des liens plus suivis avec l Ontario le Qu bec ainsi que le Nouveau Brunswick certaines occasions des organismes nous t l phonent et nous changeons avec eux pour essayer de mieux conna tre quelles sont leurs pr occupations Pour l Ontario en particulier on a examin la situation de tr s pr s On leur a fourni les donn es n cessaires pour qu ils puissent mettre en place ce qu ils ont appel la d finition inclusive de francophone Le s nateur Tardif Je reconnais tout fait l importance de votre travail Dans cette d finition inclusive de la francophonie croyez vous qu il y a un lien entre la partie VII et la partie IV dans le sens que la partie VII pourrait servir bonifier la partie IV de la Loi sur les langues officielles sur les communications et les services M Lachapelle Statistique Canada nous devons garder la plus grande neutralit l gard de toutes les politiques Nous ne pouvons nous prononcer sur aucune politique de mani re directe ou indirecte quel que soit l
59. er des inspirations Comme je vous le dis pour notre part nous essayons de pr senter le portrait et galement d tre ouverts d autres points de vue Le s nateur Boisvenu Mais vous n tes pas optimiste M Lachapelle Je suis de nature tr s optimiste vous ne pouvez pas vous imaginer quel point Le s nateur Boisvenu Il faut l tre la veille de la retraite Le s nateur Champagne Monsieur Lachapelle bonsoir Moi je serais parmi les tr s optimistes et je vous avoue que j ai beaucoup de difficult avec les assertions de mon coll gue tout l heure Je me pose aussi beaucoup de questions quant aux questions que Statistique Canada pause Vous dites que personne n a autant de diff rentes questions quant la langue parl e pourtant on voit par exemple en ce moment en Alberta ou en Colombie Britannique la 29 3 2010 to learn French I am concerned about the francophones in Quebec who are not learning English and who are going to have problems because they do not speak both languages A few months ago I was travelling to Victoria on Vancouver Island and the little plane I was on was full of young people who had just spent a month in France I asked them some questions and they all spoke French very well I would be curious to see I have probably filled out your questionnaire at some time or other how the questions are worded For example the first language spoken is one thing But f
60. ern It should be noted that a federal institution s budgetary considerations alone should not justify violation of the commitment to enhancing the vitality of linguistic minority communities but we do have to be realistic Let us use the image of a scale which can swing from one side to another Ideally we seek to balance the scale One could imagine that a financial crisis might be so severe that federal institutions would be forced to take remedial measures even if those measures violated the commitment to support the vitality of minority language communities as codified in Part VII Langues officielles 2 9 m canismes les plus susceptibles de faire chec l assimilation Les exemples qui illustrent cela sont nombreux Je serais heureux d en parler durant la p riode des questions Toute d marche vers l galit r elle devrait inclure une collaboration avec la minorit Nous croyons que toute institution f d rale qui interagit avec les minorit s linguistiques devrait r orienter sa politique pour adopter un devoir de collaboration vers le communautaire Monick Corriveau tudiante Universit d Ottawa Facult de droit Section de common law Madame la pr sidente bonjour Je suis originaire d East Angus au Qu bec Si on compare la Loi sur les langues officielles un coffre outils la partie VII repr sente un nouvel outil essentiel pour promouvoir l panouissement des langues officielles Il faut souli
61. ers As you can tell the honourable senators would continue asking you questions but we are short of time So on their behalf I want to thank you very much and I want to particularly thank your professor Mr Mark Power who in my opinion guided you quite aptly because you have made a very personal contribution a contribution about your life experience as well as a group contribution So thank you very much and good luck in the future We will suspend the meeting for a few minutes and we will resume with the next witness The committee suspended The committee resumed The Chair Honourable senators we will continue our meeting As you know the committee is currently studying the implementation of Part VII of the Official Languages Act and various federal institutions We now have with us a representative of Statistics Canada Mr R jean Lachapelle Special Advisor on demolinguistics who will speak to us about the status of the implementation of Part VII within his organization in addition to telling us about the results of various studies recently published in by Statistics Canada on official languages Sir the committee thanks you for having accepted our invitation to appear I now invite you to begin your remarks and senators will then ask questions R jean Lachapelle Special Advisor Statistics Canada Madam Chair I would like to thank you for having invited us I am appearing before you as an official on demoling
62. ery opportunity to express themselves in their own language is precious to minorities As my colleague pointed out it is important to feel that one s language is valued Part VII in fact aims to value the minority language I agree with the fact that there needs to be a change in the frame of reference We note that some francophone communities are more subject to assimilation than others I would not hesitate particularly in the presence of Senator Tardif to refer to the success of the Saint Jean campus in Edmonton The Saint Jean campus works very well thanks to its community Federal institutions like post offices census offices and Statistics Canada offices play a part in this community but its success goes even further Every time measures are taken people cooperate and examine the situation In our document we referred to an example of a government project to promote French teaching in Alberta The project targeted the Saint Jean campus to have it play an active role The focus was on linguistic duality rather than on bilingualism All that it takes is to create well integrated spaces that operate and allow the minority language to flourish Senator Fortin Duplessis I had a short answer for Mr L ger You have given us a good example Clearly you do not have to agree with my comments Mr L ger I am not saying that I disagree Langues officielles 2 17 communaut francophone On parlait de l image selon laquelle
63. eton C P or Comeau ou Comeau Ex officio members Membres d office Quorum 4 Quorum 4 Published by the Senate of Canada Publi par le S nat du Canada Available from Public Works and Government Services Canada Disponible aupr s des Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Publishing and Depository Services Ottawa Ontario K1A 0S5 Les ditions et Services de d p t Ottawa Ontario K1A 0S5 Also available on the Internet http www parl gc ca Aussi disponible sur internet http www parl gc ca 29 3 2010 Langues officielles 2 3 ORDER OF REFERENCE Extract from the Journals of the Senate Wednesday March 24 2010 ORDRE DE RENVOI Extrait des Journaux du S nat le mercredi 24 mars 2010 The Honourable Senator Chaput moved seconded by the Honourable Senator Mahovlich That the Standing Senate Committee on Official Languages be authorized to study and to report on the application of the Official Languages Act and of the regulations and directives made under it within those institutions subject to the Act That the Committee be authorized to study the state of the implementation of Part VII of the Official Languages Act particularly the action taken by federal institutions following the amendments to the Act in November 2005 That the Committee be authorized to study the extent to which the Olympic and Paralympic Games and in particular the opening ceremony reflected Canada s linguistic dual
64. eules ce r le Toutefois chaque occasion de s exprimer dans sa langue est pr cieuse pour les minorit s Comme mon coll gue l a soulev il est important de sentir que la langue est valoris e La partie VII cherche justement valoriser la langue de la minorit Je suis d accord avec le fait que le cadre de r f rence doit changer On constate que certaines communaut s francophones sont plus affect es que d autres par l assimilation Je n h siterai pas particuli rement en pr sence du s nateur Tardif citer le succ s Edmonton du campus Saint Jean Le campus Saint Jean fonctionne tr s bien gr ce sa communaut La pr sence des institutions f d rales telles les bureaux de poste les bureaux de recensement Statistique Canada joue un r le dans cette communaut mais le succ s tient plus encore Chaque fois qu une mesure est prise on collabore et on examine la situation Dans notre document on cite l exemple d un projet gouvernemental qui visait promouvoir l enseignement du fran ais en Alberta Ce projet ciblait le campus Saint Jean pour jouer un r le actif La promotion devrait donc se faire en misant sur la dualit linguistique plut t que sur le bilinguisme Il suffit de cr er des espaces bien int gr s mais qui op rent et font vivre la langue de la minorit Le s nateur Fortin Duplessis J avais une courte r ponse aux propos de M L ger Vous nous avez cit un bel ex
65. ez beaucoup l accent sur les communaut s sur le communautaire sur comment les gens devraient En fait je vais y revenir je vais me garder une deuxi me question pour le deuxi me tour C est vident que l id al est d en arriver l galit r elle pour les communaut s qu elles soient minoritaires o qu elles soient Croyez vous qu on pourra y arriver Je pense que vous nous offrez de bonnes pistes Je trouve que c est un rapport extraordinaire et vous nous avez pargn les grands termes l gaux Ceux d entre nous qui ne sont pas avocats ont appr ci Pensez vous que si on r ussit faire en sorte que les gens des minist res ou des institutions lisent comprennent et agissent comme vous le sugg rez nous arriverons un jour l galit r elle Allez soyez optimiste M L ger J aimerais l tre Je ne peux pas dire que je suis pessimiste non plus mais on philosophait un peu sur le sujet et on se disait que ce qui est important au fond c est de savoir qu on marche quand la bonne direction Si on va dans la direction de l galit r elle on sait que la d cision prise est la bonne C est ce que cela dit en gros dans la partie VII que ce n est pas chaque d cision qui doit absolument atteindre l galit r elle sur le champ et cela ne doit pas tre la pr occupation principale de chaque institution de l atteindre dans les plus brefs d lais mais de savoir si la d cision qu on est en tr
66. f factors that need to be considered and they are sometimes difficult to predict The biggest problem may be that the regulations are too technical or static They attempt to identify rights holders once and for all and for everyone something which is not obvious I would say that to focus on exogamous homes is already a step in the right direction The Chair I would like to point out honourable senators that we have barely 15 minutes left Senator Losier Cool I would also like to congratulate you I applaud you for your vision I remember all the battles we have fought and I believe they may have served a purpose You are living proof of that I would like to get back to paragraphs 16 and 17 seeking to identify positive and negative measures You said that the purpose of a positive measure is for it to be beneficial lasting and tangible During a past meeting of our committee we discussed the issue of impact and you referred to linguistic impact Let us consider Environment Canada like an environmental impact there could be a linguistic impact that is felt But at that point how do we measure it as to whether it would be beneficial lasting and tangible Can linguistic impacts be measured in the same way as environmental impacts can Langues officielles 2 21 et au f d ral avec diverses responsabilit s constitutionnelles pensez vous que cette d finition s applique aux services offerts par le gouvernement f d ral
67. facteur soit la marge d erreur M Lachapelle Il y a une marge d erreur pour la simple et bonne raison que les questions linguistiques sont pos es dans ce qu on appelle le questionnaire complet qui comporte 50 questions Ce questionnaire complet est remis un m nage sur cinq Cela se fait depuis longtemps Il est possible que certains m nages n aient jamais re u le questionnaire complet Si vous avez re u le questionnaire complet vous vous en souviendrez parce qu il y a beaucoup de questions complexes sur les activit s et sur le revenu Le questionnaire abr g comporte tr s peu de questions et dans ce cas il diminue le fardeau de r ponses des Canadiens Les tudes ayant d montr que d ordinaire pour la plupart des applications un chantillon au cinqui me est suffisant Aux tats Unis c tait traditionnellement un chantillon au sixi me mais cela varie d un pays l autre en fonction des besoins et des traditions La pr sidente Est ce que la marge d erreur a tr s peu d impact M Lachapelle Tout d pend Si vous tes dans un petit village la marge d erreur existe Les gens m ont pos la question On leur a parl de cette question au moment o ils ont fait la r glementation En tant que statisticien il y a des possibilit s de tenir compte de cela puisqu on a une information une seulement On en utilise trois pour d finir la premi re langue officielle parl e mais on a quand m
68. faire Picard L affaire Picard vous tes un peu au courant pour la r sumer bri vement c est un ing nieur qui voulait demander un brevet le formulaire de demande de brevet tait seulement disponible dans la langue dont elle a t demand e Autrement dit si la demande est en anglais l information sur le brevet est en anglais La d cision Picard est venue un peu changer cela appliquer la partie VII Ils ont dit que dor navant toutes les demandes de brevet seront traduites dans les deux langues ou du moins l information essentielle c est dire le r sum des brevets sera disponible dans les deux langues C est une preuve d une mesure positive selon nous et c est une preuve que cela fonctionne Donc encore une fois comme Richard le disait je pense que c est un pas vers une galit r elle Le s nateur Champagne On veut que les gens le fassent de fa on positive et non pas parce qu ils risquent d avoir des ennuis s ils ne le font pas tant donn que c est justiciable La pr sidente Madame Roy aviez vous quelque chose ajouter pour r pondre la question du s nateur Champagne Mme Roy Pour ma part tant vraiment optimiste je partage les sentiments de Matthew C est vrai que la partie VII est un pas dans la m me direction Mes coll gues ont bien r sum les sentiments que nous partageons collectivement 2 14 Official Languages 29 3 2010 Senator Tardif I want to congratu
69. glish or French For example English around the country or outside Quebec has not dropped With regard to French in Quebec there is a traditional competition between French and English Those are the two major factors the drop in the fertility rate starting at the end of the 1950s which changed the landscape and the new transformation driven by international immigration starting at the end of the 1980s There is perhaps a third element one that helps to better understand the situation in Quebec there was a huge drop in the anglophone population due to migrational losses between approximately 1966 and 2001 But this phenomenon really slowed down between 2001 and 2006 All this needs to be examined and it requires in depth studies that have yet to be done We could have done something very simple but we would have been subject to very harsh criticism We need to put in place a very specialized research team either inside or outside Statistics Canada Ce n est pas particulier au Canada Cela s est trouv dans le monde entier dans les pays d velopp s et m me ailleurs maintenant Et cette baisse pour les francophones plus que pour les anglophones a t tr s lev e Par exemple pour les francophones de l ext rieur du Qu bec on avait en moyenne la fin des ann es 1950 cinq enfants par femme On est pass en 15 ans moins de deux Et maintenant c est 1 5 Et en plus l ext rieur du Qu bec en gros 70 p 10
70. gner que la partie VII n est pas n importe quel outil C est un outil sp cial fondamental indispensable et dont on devrait se servir Il faut savoir comment on devrait s en servir C est un peu ce qu on vous propose ce soir un genre de manuel d instructions Le libell de la partie VII pr cise qu une institution f d rale doit prendre une mesure positive pour favoriser l panouissement des minorit s de langue officielle Plusieurs se demandent qu est ce qu une mesure positive au sens de la partie VII Cela constitue une mesure prise et mise en application par une institution f d rale dont les effets sont b n fiques durables et tangibles pour les minorit s de langue officielle Le r le de la partie VII est de veiller ce que les institutions f d rales tiennent compte dans toutes leurs d marches des deux communaut s linguistiques qu elles doivent desservir Depuis 2005 il existe un recours judiciaire en cas de violation de la partie VII et c est ce que repr sente l outil dont je vous parle Comment s en sert on D abord deux choses il faut que l institution f d rale r ponde la d finition pr vue la Loi sur les langues officielles Ensuite il faut que l action du gouvernement nuise l panouissement des minorit s de langues officielles Qu arrive t il si une institution f d rale prend une mesure n gative Une mesure n gative est tout faire le contraire de la d finition que
71. gs into account when making decisions In some cases managers will have to set aside a positive measure that could be taken because there are other considerations they must contend with We did not meet with managers but we know their work is very complex and they have many obligations to weigh something we are not disregarding It would not be advisable to disregard that Are managers aware of the issue Part VII is brand new I would imagine they would like to have a tool at their disposal to weigh these considerations English Senator Seidman Thank you for the thoughtfulness and scholarship with which you addressed the subject this evening in your report Langues officielles 2 19 Ma premi re question travers les travaux que vous avez entrepris avez vous rencontr certains de ces gestionnaires Ma deuxi me question avez vous vu chez ces gestionnaires f d raux une sensibilit par rapport aux minorit s ou par rapport au contenu de votre projet Et ma troisi me question progressons nous ou r gressons nous par rapport cette sensibilit de nos gestionnaires f d raux respecter leur mandat de prot ger les minorit s culturelles ou linguistiques l int rieur de la mission de leur organisation Mme Corriveau Pour votre premi re question rencontrer les gestionnaires n tait pas n cessairement l objectif de notre travail Remarquez que cela aurait pu tre int ressant effectivement Quant
72. h things are done The main focus is a change in attitude a new way of proceeding asking questions before making decisions Just as is the case for environmental impact studies linguistic impact studies should be carried out to see what can be done to enhance the vitality of minority communities We need to change our way of thinking and acting in the decision making process It needs to be as fundamental as that Senator Tardif How can we ensure change in attitudes with regard to bureaucracy and the machinery of government Mr L tourneau Unfortunately we do not have public management training However a website identifies the offices providing French language services to the community An example that I thought of during research would be to have a data base of communities able to collaborate and develop policies more focused on specific needs a more attractive data base to identify the institutions that are doing a good job so as to help federal institutions dealing with the same issues Langues officielles 2 23 Vous parlez de collaborer avec les h pitaux L on a un probl me de juridiction la sant tant de juridiction provinciale mais il me semble que si on allait voir les gens qui ont fait ces coles et ce centre communautaire francophones on pourrait faire un acte positif et donner le statut de bilingue ce coin que ce soit au bureau de poste ou autre Qu entendez vous par mettre l accent sur le communautai
73. he circumstances As Monick mentioned we have developed examples to further illustrate the three situations we outlined in this analysis So we are referring to negative measures insufficient action and failure to act Again we want to thank the members of this committee It is both an honour and a privilege to testify before you I would like to remind members of the committee that we are prepared to answer questions in both official languages We would invite you to ask questions on the content of our report and on our opening statement Langues officielles 2 11 d agir ou ces interventions insuffisantes surviennent pour diverses raisons Certaines sont fond es alors que d autres ne le sont pas Mais qu est ce qu une intervention insuffisante Nous sugg rons qu une intervention insuffisante existe lorsqu une institution f d rale qui intervient d j dans un secteur donn est incapable de fournir des services dans la langue de la minorit de fa on gale ceux offerts dans la langue de la majorit Qu entendons nous par une omission d agir Selon nous une omission d agir existe lorsqu une institution f d rale qui n intervient pas dans un secteur donn omet carr ment de prendre les mesures qui favorisent l panouissement des minorit s de langue officielle Aux fins de notre pr sentation d ouverture nous nous tenons seulement l explication d une intervention insuffisante Par contre si vous a
74. he focus of the vast majority of the demands made by advocacy groups We have also noticed that the media we deal with have a huge effect on a daily basis These media lag woefully behind when it comes to francophones and are not feeling the pressure brought to bear by our advocacy groups which fact allows them to continue with the status quo Asking for French services on an up to date website does not count for much This action leads to the same results Should we not change the frame of reference for francophones to keep their gains and make progress Perhaps we should think outside the box and focus more on promoting French than bilingualism What do you think Mr L ger With all due respect I disagree with the premise according to which federal institutions have a minimal role to play in fostering the development of minority language communities This principle comes from the Montfort decision where it was determined that the hospital had a major role to play devrait r pondre ou la vocation du bureau Mais c est quand m me assez restreint Par ailleurs des tribunaux ont d j reconnu que le r glement qui identifie les b n ficiaires de la partie IV n est pas assez agressif Il est arriv quelques reprises que le r glement de la partie IV qui identifie les b n ficiaires n ait pas rempli son objectif La partie VII ne parle pas seulement des situations o la demande est importante elle parle de celles o ces
75. ient prises des mesures positives pour mettre en uvre cet engagement Juste avant de me lancer dans le vif du sujet je tiens galement vous aviser que nous avons choisi de faire notre pr sentation en fran ais mais que nous sommes bien s r pr ts r pondre tant aux questions en anglais qu en fran ais En ce qui concerne les b n ficiaires nous proposons d adopter une d finition plus inclusive des b n ficiaires de la partie VII permettant de mieux identifier les situations dans lesquelles une institution f d rale doit instaurer des mesures positives Lorsqu une institution f d rale identifie les b n ficiaires de droits linguistiques de mani re trop restrictive elle mine ou minera l engagement favoriser l panouissement des minorit s soit l objectif de la partie VII tant donn la diversit et le dynamisme de ce que sont les communaut s minoritaires une identification math matique aura de la difficult cerner tous les b n ficiaires de la partie VII La Cour supr me du Canada affirme que l identification des b n ficiaires de droits linguistiques doit se faire selon des crit res qualitatifs plut t que selon des crit res quantitatifs ou math matiques Le crit re de base de l identification des b n ficiaires en droit linguistique c est tout simplement la capacit de parler ou d utiliser la langue et ce m me un niveau absolument rudimentaire Donc pour identifier quelle comm
76. ieurs minist res et organismes f d raux y compris le Commissariat aux langues officielles En plus de la publication initiale qui s intitule Les minorit s prennent la parole R sultat de cette enqu te diffus e en d cembre 2007 nous avons pr sent de tr s nombreux expos s sur ces diff rentes facettes dans des assembl es ou des r unions scientifiques Statistique Canada n est pas financ pour ses activit s relativement aux langues officielles par la Feuille de route pour la dualit linguistique canadienne Nous avons n anmoins obtenu un appui financier long terme du secr tariat des langues officielles de Patrimoine canadien pour le soutenir dans ses activit s d analyse de planification et d valuation Pour des projets particuliers comme l enqu te sur la vitalit des minorit s de langue officielle il nous faut un appui financier des minist res et organismes f d raux int ress s Il en va de m me pour les tudes analytiques approfondies Ainsi gr ce la demande et au soutien financier de Sant Canada nous avons pu mener une tude intitul e Professionnels de la sant et minorit s de langue officielle au Canada 2001 et 2006 Celle ci fut diffus e en avril 2009 La contribution proactive de Statistique Canada la mise en uvre de l article 41 de la Loi sur les langues officielles repose donc sur le soutien financier des minist res et organismes f d raux financ s par la Feuille de ro
77. ion s decision the linguistic majority and minority must be considered to be two substantively equal communities and they must be served based on their respective needs In the same vein a federal institution may violate its obligation to take positive measures by failing to fully play its supportive institutional role with regard to minority communities Federal institutions enable the minority language communities of Canada to affirm their existence to come together and to control their destiny This is a legal principle drawn from the Montfort case Part VII could also require that a federal institution provide services to official language minority communities that are threatened by assimilation or ignored by recent immigrants or that would be considerably larger if exogamous households were taken into account Here I am referring to services and there is a link with Part IV that deals expressly with services and that has its own method of identifying beneficiaries I will close here but that is just a brief overview of the topic I invite you to broach the question in greater detail Matthew L tourneau student University of Ottawa Faculty of Law Common Law Section Madam Chair it is a great honour for me as well to speak before you today and I would like to thank you for the opportunity Langues officielles 2 7 Ensuite l article 41 2 nonce Qu il incombe aux institutions f d rales de veiller ce que so
78. ionnelle parce que l agence n a pas t en mesure de d montrer une conomie r elle L atteinte la minorit de la p ninsule acadienne est minimale Non L agence ne tient pas compte dans sa d cision du nombre d employ s bilingues restants pour lui permettre d offrir un service dans les deux langues officielles conform ment la partie IV Quatre emplois sont perdus dans la p ninsule l une des r gions les plus conomiquement d favoris es au pays Les cons quences de la mutation sont normes et l agence aurait pu tout le moins d m nager des postes dans une autre r gion Shediac ou dans la p ninsule o on en avait vraiment besoin L agence aurait d tout le moins consulter la minorit avant de prendre sa d cision Le s nateur Tardif Je vous remercie Oui j avais lu l exemple Le crit re ce point serait il la consultation aupr s de la communaut avant de prendre une d cision Quel est le lien entre la partie IV et la partie VII Comment en arrivez vous au fait que la partie VII doit bonifier les exigences de la partie IV M L tourneau Ici en regardant les deux parties il est clair que la partie VII va avoir un impact sur la partie IV Dans l exemple donn c est plus qu une question d offrir un service dans la p ninsule acadienne ou au Nouveau Brunswick Pour des raisons proc durales la partie VII doit bonifier la partie IV Nous pensons que c est le cas puisque com
79. istique Canada a pr par une publication qui a servi au Conseil du Tr sor pour faire une consultation Mais dans cette publication nous avions pr sent une gamme de d finitions pour tre bien s rs que le Conseil du Tr sor en choisirait une qui ne serait pas celle de Statistique Canada C est ainsi que la premi re langue officielle parl e a t d finie de fa on g n rale par nous en utilisant l ensemble des donn es qui taient disponibles cette poque En ce sens cela a t utilis dans le r glement pour mettre en uvre la partie IV Quant la partie VII certains ont mentionn que pour les b n ficiaires on pourrait consid rer une d finition diff rente des langues officielles Notre r le consiste dire quelles sont les 29 3 2010 and how we can group that data what are the advantages and disadvantages of doing things differently and also highlighting the fact that Canadian censuses are by far the ones with the most linguistic data in the world There are seven questions on language In many countries there is only one At the UN countries that so wish are usually encouraged to include one question on language a range of three options In model surveys we have one question sometimes two sometimes three and sometimes four Senator Fortin Duplessis Welcome Mr Lachapelle My question concerns projections In its study on the diversity of the Canadian population by 2031 Statistics Canada misse
80. ity and to examine the report of the Commissioner of Official Languages on this matter That the Committee be authorized to study the realities of English speaking communities in Quebec particularly the various aspects affecting their development and vitality e g community development education youth arts and culture health That the Committee be authorized to study the reports and documents of the Minister of Canadian Heritage and Official Languages the President of the Treasury Board and the Commissioner of Official Languages and any other subject concerning official languages That the documents received evidence heard and business accomplished on this subject by the Committee since the beginning of the first session of the 39th Parliament be referred to the Committee That the Committee report from time to time to the Senate but no later than December 31 2010 and that the Committee retain all powers necessary to publicize its findings until June 30 2011 The question being put on the motion it was adopted L honorable s nateur Chaput propose appuy e par l honorable s nateur Mahovlich Que le Comit s natorial permanent des langues officielles soit autoris tudier afin d en faire rapport Papplication de la Loi sur les langues officielles ainsi que des r glements et instructions en d coulant au sein des institutions assujetties la loi Que le comit soit autoris examiner l tat de
81. je viens de vous donner Essentiellement c est lorsque l institution f d rale nuit l panouissement des minorit s de langues officielles Lorsqu elle le fait elle devrait le justifier selon nous Pour y arriver elle devrait r pondre trois questions Est ce que l objectif poursuivi est suffisamment important pour justifier une mesure n gative L objectif poursuivi par l institution f d rale sera suffisamment important s il se rapporte une pr occupation r elle ou urgente Il faut noter que les consid rations budg taires d une institution f d rale ne devraient pas justifier elles seules une atteinte l engagement de favoriser l panouissement des minorit s de langues officielles mais il faut quand m me tre r aliste Prenez l image d une balance elle peut pencher d un c t comme de l autre Id alement on cherche un quilibre Il est possible d imaginer qu une crise financi re soit tellement grave que les institutions f d rales seraient pouss es prendre des mesures correctives et donc porter atteinte l engagement de favoriser l panouissement des minorit s qui est codifi la partie VII 2 10 Official Languages 29 3 2010 The condition here is that the measures taken must be proportional both to the financial crisis and to their impact on the rights guaranteed by Part VII Second question Is there a rational connection between the negative measure taken b
82. language institutions that already do this and do it well Minority language communities are best suited to identify the mechanisms Je suis franco albertain et mon village natal Saint Paul est situ 200 kilom tres au nord est d Edmonton Mon village est historiquement caract re francophone et ma famille y r side depuis cinq g n rations L bas toute institution f d rale est importante pour prot ger la langue fran aise tant les bureaux de poste que toute autre institution J ai tudi en fran ais Edmonton au campus Saint Jean l o le s nateur Tardif tait doyenne il y a quelques ann es J aimerais d abord vous parler des concepts de demandes importantes et de vocation du bureau retrouv s au paragraphe 21 de la Charte canadienne des droits et libert s et la partie IV de la Loi sur les langues officielles et son r glement Aujourd hui ces concepts utilisent des calculs et des seuils math matiques pour identifier les b n ficiaires de la Loi sur les langues officielles Or nous partageons la vie avec ceux qui modifieraient ces concepts afin de les rendre plus conformes avec l engagement du gouvernement envers les minorit s linguistiques du Canada Pour notre part nous sugg rons que l valuation de la demande importante se calcule en ayant davantage recours l analyse contextuelle c est dire que la demande pour des services tels qu offerts par Postes Canada pa
83. late you dear students for this excellent work and for your excellent presentation I also want to acknowledge the work and important part your professor Professor Power played in supporting you and providing you with such good direction This is an excellent initiative would also like to tell you that I find it heartwarming to see you expressing yourselves in French with such ease and eloquence on a subject relating to fostering the development of official language minority communities in Canada Bravo It is really heartwarming You have shown us a document which quite clearly identifies positive measures negative measures and situations we could consider omissions very concrete examples You discussed the scope of Part VII and its relation with other parts of the Official Languages Act quite clearly I have a number of comments and questions I know our time is limited You have indicated on a number of occasions in your document that negative measures could undermine the development of official language minorities In which way What would be the criteria Ms Corriveau We developed a concrete example of the application of a negative measure in the criteria I referred to earlier on If you will allow me I can give you an example of what that could be In Forum des maires de la p ninsule acadienne canadienne v Canada Food Inspection Agency you have one example In New Brunswick the Food Inspection Agency transferred fou
84. le with regard to Part IV immediately after the act was passed in 1988 I remember personally meeting with Treasury Board which was looking for information on how quantitatively a new definition of the word francophone could be found Because at that time the old act from 1969 defined francophones as individuals whose mother tongue was French This was based on the recommendations of the Laurendeau Dunton Commission At the time the federal government was concerned about expanding the definition of francophone and anglophone to take into consideration the fact that there was an increase in the number of people whose mother tongue was neither French nor English what we often call allophones in order to determine whether this subpopulation would seek services in French or English Based on the idea of adopting a new definition which became the first language spoken Statistics Canada prepared a publication that Treasury Board used during consultations But in that publication we had presented a range of definitions in order to be certain that Treasury Board would pick one that was not Statistics Canada s definition That is how the first language spoken was defined in general by us through the data available at that time To that end it was used in the regulations on the implementation of Part IV With regard to Part VII some people said that a different definition than the one used for official languages could be considered for b
85. le crit re que je vous ai num r tout l heure Si vous permettez je peux vous donner un exemple de ce que cela pourrait avoir l air L affaire Forum des maires de la p ninsule acadienne canadienne c Canada l Agence d inspection des aliments offre un exemple Au Nouveau Brunswick l Agence canadienne d inspection des aliments a transf r quatre postes d inspecteurs saisonniers de son bureau de Shippagan situ au nord est vers son bureau de Shediac au sud est mais la gestion des employ s a t confi e au bureau de Blacks Harbour qui lui est situ au sud ouest L agence pr tendait que le transfert tait n cessaire en raison d abord du d clin des p ches et du transfert des produits de la p che vers les usines de transformation du sud est de la province Si je reprends l analyse du d but bri vement l agence effectivement constitue une institution f d rale au sens de la Loi sur les langues officielles La d cision de transf rer des ressources humaines nuit elle l panouissement de la minorit de la p ninsule acadienne Oui La d cision de l agence d liminer des postes bilingues dans la p ninsule acadienne a un effet n faste parce que les possibilit s d emploi sont particuli rement pr caires dans la p ninsule acadienne en raison de la faiblesse de l conomie Cette d cision nuit donc au statut et l usage des deux langues officielles dans la p ninsule et donc nuit l
86. linguistic questions are asked in what we call the long form which contains 50 questions The long form is sent to one in five households This has been done for a long time It is possible that some households have never received the long form If you have received the long form you will remember it because there are a number of complex questions on activities and on income The short form has very few questions and as a result it diminishes Canadians respondent load Studies have shown that normally for most applications one sample out of five is sufficient In the United States it is traditionally one sample out of six but it varies from country to country according to their needs and traditions The Chair Does the margin of error have very little impact Mr Lachapelle It depends If you live in a small village the margin of error exists People have asked me about that We discussed this issue with them when they were drafting the regulations As statisticians we have ways of taking that into account because we have a single piece of information We use three in order to define the first official language spoken but we nevertheless have important information in the short form The question on mother tongue is always there Linguistic issues are always very delicate subjects in Canada We ask the same question but in two different contexts and we get variations in the answers because people are aware For example we have
87. lle aura sur la communaut La partie VII c est surtout cela toujours avoir conscience de l impact d une d cision sur la communaut Le s nateur Boisvenu Je f licite nos t moins et leur souhaite la bienvenue plus particuli rement Mme Corriveau qui habite la plus belle r gion du Canada Elle prot ge tr s bien sa minorit anglophone d ailleurs et elle devrait tre cit e en exemple Une loi a de l importance si ce qu elle a prot ger est important Votre tude n est pas une tude sociologique ou psychologique du comportement humain des gestionnaires f d raux 29 3 2010 My first question is the following In the work that you have undertaken have you met with some of these officials My second question Did you sense that these federal officials were sensitive to minorities or to the thrust of your project My third question Are we moving ahead or moving backwards in terms of our federal officials sensitivity to carrying out their mandate to protect cultural and linguistic minorities in the context of their organization s mission Ms Corriveau To respond to your first question it was not necessarily our objective to meet with officials That said it could have been interesting indeed As to whether we are moving forward or backwards we maintain a positive outlook I do not feel the government is close minded in terms of the provision of French services Sometimes you have a goal but you do not kn
88. me on vient de l illustrer l engagement du gouvernement veut dire qu il va consulter parce qu il a une obligation de consulter au paragraphe 41 3 Selon nous l engagement va un peu plus loin Cela va viser cette institution en tenant compte de ses int r ts et du contexte et demandera de travailler plus directement pour en venir une solution b n fique tangible et durable pour ces francophones qui vont perdre leur emploi et qui vont subir les effets de cette mesure n gative non seulement conomiquement mais aussi dans le contexte de la langue Cette mesure n gative va nuire la langue l panouissement et l obligation de la partie VII Nous croyons que dans les calculs de la partie IV cela ne serait pas assez pour adresser cet engagement Donc les deux travaillent de pair M L ger La partie IV elle m me parle des services Elle traite les services un peu plus froidement que la partie VII ne le ferait On se demande tout simplement si le bureau en question ou l institution f d rale a une demande importante laquelle il 2 16 Official Languages 29 3 2010 still somewhat limited Furthermore courts have found the regulations identifying the beneficiaries under Part IV to not be aggressive enough On some occasions the regulations under Part IV identifying the beneficiaries did not meet their objectives Part VII not only addresses situations where there is significant demand it also refers to situ
89. ment to all official language minority communities in the country Mr L ger I do not know the Ontario Official Languages Act in detail but if I recall based on a presentation from Commissioner Bilodeau one of the main concerns was exogamous households in other words mixed marriages and the inability to account for their numbers before the change was made Obviously the test for Part IV regulations in the federal Official Languages Act is the language spoken at home I think there was something similar in the Ontario act I believe Most often exogamous homes are not accounted for under this test Studies that have been published on the subject point to the fact that exogamous homes tend to use the majority language That does not prevent the children or one of the two spouses from speaking the minority language We also know that the legal principle indicates that even if there is limited capacity to speak the language individuals should benefit from language rights as provided in the act be it in Ontario or at the federal level So yes it is a good idea to draw inspiration from what is done elsewhere Failures have been pinpointed in Canadian case law when it comes to the federal Official Languages Act What is done in Ontario is a possible source of inspiration and we should also take into consideration recent immigrants who may not yet have chosen a language or who may be members of one community or the other There are a number o
90. mercie de fa on tout fait particuli re votre professeur M Mark Power qui vous a mon avis habilement dirig s car vous y avez apport une contribution personnelle une contribution en termes de votre exp rience de vie et ensuite une contribution collective Alors merci beaucoup et bon succ s Nous suspendons la s ance pour quelques minutes et nous reprendrons avec le prochain t moin La s ance est suspendue La s ance reprend La pr sidente Honorables s nateurs nous reprenons notre r union Comme vous le savez le comit tudie pr sentement la mise en uvre de la partie VII de la Loi sur les langues officielles au sein des diverses institutions f d rales Nous accueillons maintenant un repr sentant de Statistique Canada M R jean Lachapelle conseiller sp cial au sujet des donn es des langues officielles qui nous parlera de l tat de la mise en uvre de la partie VII au sein de son organisation en plus des r sultats de certaines enqu tes concernant les langues officielles publi es par Statistique Canada r cemment Monsieur le comit vous remercie d avoir accept l invitation compara tre Je vous invite prendre la parole et les s nateurs suivront avec des questions R jean Lachapelle conseiller sp cial Statistique Canada Madame la pr sidente c est moi qui vous remercie de nous avoir invit s Je comparais devant vous titre de responsable du dossier d mo linguistiq
91. minist res et organismes f d raux des organismes porte parole des communaut s francophones et anglophones du commissaire aux langues officielles ainsi que d un ancien juge la Cour supr me du Canada Le comit s natorial voulait en apprendre davantage sur les progr s observ s et les initiatives nouvellement mises en place en faveur du d veloppement des communaut s minoritaires de langues officielles et de la promotion de la dualit linguistique Pour alimenter sa r flexion le comit s natorial a demand un groupe d tudiants de la facult de droit de l Universit d Ottawa de venir t moigner propos d un projet de recherche portant sur l analyse de la mise en uvre de la partie VII Le projet a t men sous la direction du professeur adjoint Mark Power qui a contribu plus d une quinzaine de dossiers devant la Cour supr me du Canada dont plusieurs portaient sur les droits linguistiques Le comit a le plaisir d accueillir quatre tudiants de la Facult de droit Section de common law en fran ais de l Universit d Ottawa afin de nous pr senter leur projet de recherche Il s agit tout d abord de M Richard L ger tudiant de troisi me ann e du programme qui est originaire de Caraquet au Nouveau Brunswick Il d tient un baccalaur at en sciences politiques et conomie de l Universit de Moncton il y a ensuite Matthew L tourneau originaire de Saint Paul en Alberta M L to
92. n favorisant un plus grand accent sur le communautaire Pouvez vous expliquer ce que vous voulez dire par cela M L tourneau Le sens de ce passage a peut tre un lien avec la question du s nateur Boivenu La promotion de la langue fran aise ou de l anglais dans un environnement minoritaire fonctionne bien lorsque les institutions gouvernementales tirent des le ons de la collectivit laquelle est confront e aux d fis et travaillent fort pour les relever quotidiennement Nous avons pr sent des exemples surtout dans la partie E de notre rapport J attire votre attention au paragraphe 97 Nous dressons la liste de quelques exemples ils sont peut tre peu nombreux mais ils pourraient aider expliquer ce que nous proposons Par exemple j aimerais parler de l cole Sainte Anne qui je pense se situe en Nouvelle cosse Il y a un aspect de promotion dans la loi portant cr ation de cette cole qui la lie une institution f d rale Cela lui permet de devenir un centre culturel qui influe directement sur l institution f d rale L institution obtiendra de l information et relaiera les renseignements sur ce qui se passe de mani re avoir une incidence positive tout en respectant les obligations provinciales en mati re d ducation Le campus Saint Jean exemple que j ai pr sent au paragraphe 37 citation 32 a vu le jour dans le cadre d un accord sign entre le Canada et l Alberta en vue de promouvoir la l
93. nce of the Official Languages Secretariat and several federal departments and agencies including the Office of the Commissioner of Official Languages In addition to the initial publication Minorities Speak Up Results of the 2006 Survey on the Vitality of Official Language Minorities released in December 2007 there have been many presentations dealing with its various aspects in meetings or scientific conferences Statistics Canada does not receive funding for its official languages activities out of the Roadmap for Canada s Linguistic Duality We have nevertheless been provided with long term funding from Canadian Heritage s Official Languages Secretariat to support it in its analysis planning and evaluation activities For specific projects like the survey on the vitality of official language minorities we require financial assistance from interested federal departments and agencies The same applies to in depth analytical studies For example at the request of Health Canada and thanks to the financial assistance that department provided we conducted a study entitled Health Care Professionals and Official Language Minorities in Canada 2001 and 2006 This was released in April 2009 Statistics Canada s proactive contribution to the implementation of section 41 of the Official Languages Act therefore depends on the financial support of federal departments and agencies that are funded by the Roadmap We have always been able to
94. nes who may lose their jobs and feel the effects of this negative measure not only economically but also from a language standpoint This negative measure will strike a blow against the language its development and obligations under Part VII We believe that according to the calculations in Part IV it would not be sufficient to deal with this commitment So both work together Mr L ger Part IV itself refers to services It deals with services more coldly than Part VII would The concern is simply whether there is significant demand that the office or federal institution in question should meet or it refers to the office s nature But it is Langues officielles 2 15 Existe t il un lien rationnel entre la d cision de l agence de transf rer ses employ s et son objectif de tenir compte du d clin du secteur de la p che et du d placement de lindustrie Non Voici pourquoi Il est normal et rationnel que l agence souhaite tenir compte du d clin du secteur des p ches parce que l agence veut maximiser ses ressources humaines selon ses besoins Pourtant le nombre de postes ne change pas C est tout simplement un transfert d une r gion l autre Le caract re bilingue des postes non plus Les gestionnaires Blacks Harbour doivent voyager pour s occuper des employ s qui ont tout simplement t transf r s quel co t La d cision de muter les employ s dans une r gion plut t qu une autre n est pas rat
95. ngue officielle les groupes de langue officielle et qu il faut consid rer d ailleurs la premi re langue officielle parl e qui est une variable plus complexe utilis e par le gouvernement f d ral et qui r partit les allophones entre le fran ais et l anglais et constitue une variable qui tient mieux compte de l usage des langues dans la sph re publique Il faut se rappeler la baisse de la proportion de la langue maternelle fran aise Elle est connue depuis longtemps et est pr vue depuis longtemps J ai crit un gros ouvrage avec Jacques Henripin la fin des ann es 70 dans lequel nous avons pr vu de fa on tr s simple que le poids de la langue maternelle fran aise sa proportion allait continuer de diminuer pour une raison simple Nous avons assist un changement absolument majeur dans la d mographie canadienne au d but des ann es 1960 On a assist une chute norme de la f condit 2 30 Official Languages 29 3 2010 This situation is not unique to Canada This is occurring throughout the world in developed countries and now even elsewhere And this drop is very significant for francophones even more than for anglophones For example for francophones outside Quebec women had on average 5 children at the end of the 1950s In 15 years this went to less than 2 It is now 1 5 Furthermore outside Quebec approximately 70 per cent of women pass their mother tongue to their children so on
96. nt rieur 29 3 2010 That is an issue I find particularly interesting You are right in the sense that we are seeing a considerable increase in the number of allophones Their numbers today have reached 20 per cent and we expect that the proportion will exceed 30 per cent by 2031 Of course the size of the two other groups will decrease That does not mean that the use of French and English will decrease in public life in our interactions with government because our institutions basically offer services in French and English Senator Fortin Duplessis That concerns me I read an article that stated that only 15 per cent of newcomers choose French The others all choose English in the rest of the country particularly in the western provinces many immigrants do not even bother to learn either French or English I am concerned by that If you are worried then so am I Mr Lachapelle It is not so much that I am worried the issue is of interest to me as the subject of projection work in order to clearly see and better understand the consequences of large scale immigration as a way to alleviate demographic decline Senator Boisvenu I have a question that will probably be the most difficult of your career no doubt the latest in a series but I do have to ask it because every decline leads to an end No decline observed over long periods say 30 or 40 years fails to come to an end At some point there is an end somewhe
97. omment va voluer non seulement la population selon la langue maternelle et selon la langue parl e la maison c est les informations que l on a mais comment elle va voluer dans la sph re publique Et dans la sph re publique on le voit quand on prend la premi re langue officielle parl e o on essaie de r partir les allophones entre le fran ais et l anglais Par exemple il n y a plus de baisse de l anglais l chelle du pays ou l ext rieur du Qu bec Et quant au fran ais au Qu bec c est la concurrence habituelle entre le fran ais et l anglais Ces deux grands facteurs chute de la f condit partir de la fin des ann es 1950 a transform le paysage puis nouvelle transformation pouss e de l immigration internationale partir de la fin des ann es 1980 Il y a peut tre un troisi me l ment mais qui aide mieux comprendre la situation qu b coise norme pouss e des pertes migratoires de la population anglophone entre environ 1966 et 2001 Mais c est un ph nom ne qui s est beaucoup att nu entre 2001 et 2006 Il faut revoir tout cela et cela demande des tudes extr mement approfondies qui n ont pas encore t faites On aurait pu faire quelque chose d extr mement simple mais on aurait fait l objet de critiques tr s dures Il aurait fallu mettre sur pied une quipe de recherche particuli re et cela se fera soit l ext rieur de Statistique Canada soit l i
98. oncrete measure to weigh and this gets back to my image of the scales on the one hand the need for federal institutions to govern and on the other the importance of the commitment to foster the development of minorities This is why Part VII is a special instrument which is fundamental and indispensable in our view and which we should be making use of I will briefly explain the origins of our analysis It draws inspiration from an analysis that has been used by the Supreme Court since 1986 These are new tests which no one has raised in matters of official languages I will not expound upon the analysis although I would be pleased to answer any questions you may have on the matter In fact we have prepared concrete examples of the enforcement I am suggesting this evening We would be pleased to answer any questions you may have M lanie Roy student University of Ottawa Faculty of Law Common Law Section Madam Chair I would like to take this opportunity to thank the committee for inviting us this evening The subject we wish to address relates directly to this committee s mandate as we are addressing concrete ways in which judges or officials may ensure the application of Part VII of the Official Languages Act Federal institutions may be required to take positive measures if they take insufficient action or fail to take positive measures These failures to act or this insufficient action would arise for a La condition ici
99. or exogamous couples that was my situation I raised my two children with an anglophone father I spoke French to them their father spoke English to them and he and I spoke English together so my children were raised hearing both languages constantly I do not know how my son would answer that question today What is the first language you spoke at home because we were constantly speaking both languages I can tell you that I am very proud of the two perfectly bilingual adults who will be sitting at my table at Easter How do you count exogamous couples who speak both languages at home Those young people may speak English but today they speak French very well so which category are they in and which category will they be in when they start their own families I am concerned about questions that yield results that are so sad and depressing for anyone who cares about the survival and vitality of the French language in Canada Mr Lachapelle Until 1961 the Canadian census just asked two questions They were by and large kept and others were added What were those two questions They began with the 1901 census and they have changed little since The first question was do you know French and English well enough to carry on a conversation There was a choice of four answers French only English only English and French neither English nor French By and large that was the case in all censuses for a century it was more or le
100. ourd hui et je tiens vous remercier 2 8 Official Languages 29 3 2010 I am a Franco Albertan and my hometown St Paul is 200 kilometres northeast of Edmonton My village is historically a francophone one and my family has lived there for five generations In that area all federal institutions are important to protect the French language post offices for instance and all other institutions I studied in French in Edmonton at the Saint Jean campus where Senator Tardif was dean a few years ago I would first like to speak to you about the concepts of significant demand and nature of the office which can be found in section 21 of the Canadian Charter of Rights and Freedoms and in Part IV of the Official Languages Act and its regulations Today these concepts use mathematical calculations and thresholds to identify persons who are entitled to benefits under the Official Languages Act We live alongside those seeking to amend these concepts in order to make them more compliant with the government s commitment to Canada s linguistic minorities We would argue that significant demand must be assessed by referring more to the context that is demand for services such as those offered by Canada Post for example The demand would be considered to be significant in communities that have linguistic minority institutions such as cultural centres or schools In addition significant demand would be con
101. ow how to go about achieving it Sometimes people simply need an additional tool Perhaps this additional tool is Part VII in that it asks that one consider the real needs of the two communities we have to serve Mr L tourneau Through my research I noticed that a number of initiatives had already been taken within many institutions There is the Bulletin 4142 and analytical grids which were created to help with the implementation of Part VII What we are suggesting today goes beyond that We are proposing a change in mindset not simply an additional procedure Things need to change so there may be progress everywhere In some communities progress has been made in a number of areas I have also seen how the effects of assimilation are being felt in St Paul The culture is still there in my family we are still singing the same beautiful songs but less and less French is being spoken Honestly there have been improvements in some areas and setbacks in others Mr L ger It is true that we did not meet with the managers Ultimately it was legal work of which we will spare you the details but the focus would be on the work of managers It is not about burdening them with tons of obligations regarding concern for minorities First we establish requirements then as Monick expressed earlier on there comes a point where there is an obligation to act It is not so much about the manager s other obligations but rather about taking these thin
102. owth How do they deal with that Think of the Basque Country or Catalonia It does not only affect language In that sense this is a challenge that all developed countries must overcome dealing with an aging population For minorities the challenge is often greater I will give you a pertinent example It is not up to me or to Statistics Canada to tell you how to meet this challenge but it is a challenge nonetheless According to the 2006 census there were almost three times more Canadians aged 45 to 49 born in the late 1960s than Canadians aged 0 to 4 So there has been a massive decline because of the drop in the birth rate The challenge in the coming years will be to cope with this aging population Quebec is facing this challenge to a lesser extent than many European countries and Japan So it is not a phenomenon that is specific to minorities It is a broader phenomenon but it remains a challenge and we must experiment with different solutions and be open to what is being done elsewhere to try and find some inspiration As I said our job is to try and provide an overview and also to be open to other viewpoints Senator Boisvenu But you are not optimistic Mr Lachapelle You have no idea how very optimistic I am by nature Senator Boisvenu You have to be when you are about to retire Senator Champagne Good evening Mr Lachapelle I am also a great optimist and I must say that I have a good deal of difficulty with the s
103. presentations and answered questions At 6 36 p m the committee suspended At 6 46 p m the committee resumed Mr Lachapelle made an opening statement and answered questions At 7 31 p m the committee adjourned to the call of the Chair ATTEST PROC S VERBAL OTTAWA le lundi 29 mars 2010 6 Fran ais Le Comit s natorial permanent des langues officielles se r unit aujourd hui 17 h 7 dans la salle 9 de l difice Victoria sous la pr sidence de honorable Maria Chaput pr sidente Membres du comit pr sents Les honorables s nateurs Boisvenu Champagne C P Chaput Fortin Duplessis Losier Cool Mockler Seidman et Tardif 8 Aussi pr sentes Marie ve Hudon analyste Service d information et de recherche parlementaires Biblioth que du Parlement et Francine Pressault agente de communications Direction des communications du S nat galement pr sents Les st nographes officiels du S nat Conform ment l ordre de renvoi adopt par le S nat le mercredi 24 mars 2010 le comit commence son tude concernant l application de la Loi sur les langues officielles ainsi que des r glements et instructions en d coulant tude de la partie VII et d autres enjeux T MOINS Universit d Ottawa Facult de droit Section de common law Richard L ger tudiant Matthew L tourneau tudiant Monick Corriveau tudiante M lanie Roy tudiante Statistique Canada R
104. r s pas chang depuis un si cle Le s nateur Champagne Il faudrait repenser certaines des questions pour s assurer que nous ayons une id e claire des francophones qui parlent encore la langue et savoir quelles r gions du pays on pourrait d clarer r gions bilingues pour viter de voir ce qu on a vu cette semaine Kootenay o il existe deux coles fran aises et un centre culturel mais o rien ne se fait en fran ais Il est dommage que vous partiez la retraite Avec l exp rience que vous avez vous pourriez sugg rer des questions et aider les institutions gouvernementales et les diff rents minist res trouver les mesures positives adopter pour favoriser l panouissement et en arriver l galit r elle entre le fran ais et l anglais dans notre beau grand pays Le s nateur Losier Cool a tombe bien parce que ma question fait suite celle du s nateur Champagne En ce qui concerne la premi re langue officielle parl e je crois que m me le commissaire aux langues officielles et la F d ration des francophones voudraient revoir ce questionnaire Tout comme le s nateur Champagne je d plore le fait que vous partiez la retraite Mais peut tre aurez vous dans le futur un statut de consultant qui vous ferait rencontrer ces groupes Je reviens sur la d finition inclusive de la francophonie Vous avez dit tout l heure que vous avez travaill avec l Ontario Est ce que cette d finition pou
105. r seasonal inspector positions from its office in Shippagan northeastern New Brunswick to Shediac in southeastern New Brunswick but staff management was transferred to the Blacks Harbour office in southwestern New Brunswick The agency claimed that the transfer was needed first of all because of a decline in fisheries and the moving of fish products to processing plants in southeastern New Brunswick If I refer to the initial analysis briefly the agency is considered a federal institution within the meaning of the Official Languages Act Does the decision to transfer human resources undermine the development of the minority in the Acadian Peninsula Yes The agency s decision to eliminate bilingual positions in the Acadian Peninsula has a negative effect because job opportunities are particularly precarious in the Acadian Peninsula because of its weak economy The decision therefore infringes upon the status and use of both official languages in the peninsula and therefore undermines the development of minorities Is the agency s goal important enough to justify negative measures Yes The agency s decision is related to a genuine or urgent concern that of the decline in the fisheries sector and of the change in location of processing plants It is indeed a genuine concern because the federal institution must be able to govern and enjoy discretionary authority to fulfil its mandate Le s nateur Tardif Je tiens vous f liciter
106. r exemple la demande serait importante dans les communaut s dot es d institutions de la minorit telles que des centres culturels ou des coles De plus il y aurait une demande importante dans les communaut s minoritaires qui sont menac es par l assimilation et ce surtout parce que le taux d assimilation peut tre augment lorsqu il y a omission d agir une intervention insuffisante ou la prise de mesures n gatives par une institution f d rale l gard de la minorit Nous proposons ensuite l id e que la vocation du bureau devrait identifier les bureaux qui appuient l panouissement de la minorit de fa on b n fique tangible et durable Cette identification refl te la r alit que certaines institutions f d rales sont de v ritables points d accueil pour les minorit s et encourage l usage de la langue minoritaire particuli rement en r gion rurale Par exemple tout bureau de recrutement militaire au Canada qui offre ses services dans les deux langues officielles favorise la minorit en la consid rant comme tant une communaut tout fait gale la majorit C est ainsi que le bureau f d ral dessert les communaut s selon leurs besoins respectifs Cet exemple est conforme notre d finition des b n ficiaires de la Loi sur les langues officielles ainsi qu au principe juridique d galit r elle Enfin nous appuyons la th se que l engagement du gouvernement en
107. re M L tourneau Vous avez enti rement saisi ce que nous proposons L o il y a des institutions il y a deux coles Il va y avoir des l ves mais aussi un corps professoral qui travaille en fran ais Sil y a un bureau de poste d autres gens pourront travailler de fa on bilingue Il faut faire preuve d imagination et se dire qu il y a peut tre des immigrants francophones qui veulent s installer en Colombie Britannique pour l exemple de Kootenay alors pourquoi ne pas les diriger l o il y a des coles fran aises Donc b tir une communaut peut tre les aider mais ne pas emp cher ces tentatives c est ce qu est la partie VII Le s nateur Champagne Favoriser l panouissement Vous avez bien raison Le s nateur Tardif Le commissaire aux langues officielles a affirm ne pas tre impressionn par la fa on dont le gouvernement g re la mise en uvre de cette partie de la loi La r ponse a t lente et minimaliste selon lui Que faudrait il sur le plan des institutions f d rales et du gouvernement pour assurer la mise en uvre de vos suggestions Vous avez indiqu que c tait un manuel d instruction de directives Que faut il Quels sont les l ments manquants pour assurer la pleine mise en uvre de la partie VII de la Loi sur les langues officielles Mme Corriveau Je ne veux pas faire d esprit de bottine mais je dirais un dialogue un consensus sur une fa on de proc der avan
108. re especially with regard to languages and minorities On page 8 of the report that we were given the latest census data do not seem to be very good news for francophone communities in minority situations I think that is true particularly for western Canada New Brunswick is still quite vibrant because of its close proximity to Quebec but also because the francophone community in New Brunswick is very dynamic although it has a very weak growth rate and its members are less and less inclined to use French in the home When do you forecast that the census figures for francophones in western Canada will reach zero Mr Lachapelle We do not see declines that reach zero Senator Boisvenu Or the point of insignificance Mr Lachapelle There is only statistical significance I am a demographer I think it is an important field of study that deals with significant phenomena However there are other ways to look at reality I am generally open minded Senator Boisvenu Aside from the folkloric element that those communities will eventually represent the time will come when if we do not find ways to revitalize and protect those communities with the support of government officials who will make it their mission to do so the number of francophones will eventually dwindle to next to nothing even in everyday reality Langues officielles 2 31 C est un sujet qui m int resse personnellement beaucoup Vous avez raison en ce sens qu
109. rio c est une des inspirations possibles puis il faudrait aussi tenir compte des immigrants r cents qui n ont peut tre pas encore choisi une langue ou qui pourraient faire Partie d une communaut ou d une autre Il faudrait tenir compte d une multitude de facteurs parfois difficiles pr voir Le plus gros probl me c est peut tre que le r glement est trop technique ou statique Il essaie d identifier les b n ficiaires une fois pour toutes puis pour tout le monde et ce n est pas vident Je dirais que de se pr occuper des foyers exogames est un d j un pas dans la bonne direction La pr sidente J aimerais vous faire remarquer honorables s nateurs qu il nous reste peine 15 minutes Le s nateur Losier Cool Je vous f licite mon tour J applaudis votre vision Je me rappelle toutes ces luttes que nous avons faites et je crois qu on ne l a pas fait pour rien Vous en tes la preuve Je voudrais revenir sur les paragraphes 16 et 17 alors qu on essaie d identifier ce qui est une mesure positive ou ce qui n est pas une mesure n gative Vous avez dit que les objectifs d une mesure positive taient qu elle soit b n fique durable et tangible Nous avons d j lors d une autre r union du comit parl d impact et vous avez parl d impact linguistique Prenons l exemple du minist re de l Environnement suite un impact environnemental du f d ral on pourrait avoir un
110. rrait s appliquer ailleurs au Canada M Lachapelle Essentiellement l Ontario a mis en place une d finition dite inclusive et nous avons fourni les donn es En Ontario certains taient pr occup s par le fait qu ils utilisaient seulement la langue maternelle pour d finir les francophones 29 3 2010 They wanted to be inclusive and broaden the definition to include individuals whose mother tongue was neither French nor English and who have some knowledge and connection with French What they did by bringing about this change is exactly what the federal government had done in the late 1980s They adopted our way of compiling data How do we do it Individuals are considered francophone as the result of three factors a person would answer a question on knowledge of official languages by saying he or she could only speak French only speak English and for those who state that they speak both French and English there would be an assessment of the mother tongue So a bilingual person whose mother tongue is French is always classified as a person who only speaks French By that method therefore many people are not classified Particularly individuals whose mother tongue is something other than French or English and who speak their own language at home First of all if people speak English at home they are put on the English side If they speak French at home they are put on the French side If they always speak their third lang
111. s 2 35 Ils voulaient tre inclusifs et largir la d finition pour y inclure essentiellement les personnes de langue maternelle autre que fran aise et anglaise qui ont une certaine connaissance et une certaine proximit avec le fran ais Ce qu ils ont fait en apportant ce changement c est exactement ce que le gouvernement f d ral avait fait la fin des ann es 1980 Ils ont adopt notre mani re de compiler ces donn es Comment les compile t on On consid re une personne francophone en trois temps une personne qui a indiqu la question sur la connaissance des langues officielles qu elle pouvait parler seulement le fran ais qu elle parle seulement l anglais et pour les personnes qui d clarent parler anglais et fran ais on va examiner la langue maternelle Donc une personne bilingue de langue maternelle fran aise est toujours class e comme une personne qui ne parle que le fran ais Ensuite suivant cette m thode bon nombre de personnes ne sont pas class es En particulier ce sont des personnes de langue maternelle autre que fran aise et anglaise et qui parlent leur propre langue la maison Dans un premier temps s ils parlent l anglais la maison ils sont plac s du c t anglais S ils parlent le fran ais la maison ils sont plac s du c t fran ais Et s ils parlent toujours leur tierce langue mais qu ils ont une connaissance du fran ais et de l anglais ils sont maintenus
112. s ont t sensiblement maintenues par la suite et on en a ajout d autres Quelles taient ces deux questions Cela a commenc au recensement de 1901 puis il y a eu un peu de variations La premi re question tait connaissez vous assez bien le fran ais et l anglais pour soutenir une conversation Et on offre quatre possibilit s de r ponse fran ais seulement anglais seulement anglais et fran ais ni anglais ni fran ais On fait sensiblement cela tous les recensements depuis un si cle c est peu pr s la m me question Cela a peu chang depuis 1971 C est la question sur la connaissance la capacit de parler ce qu on appelle souvent le bilinguisme officiel On a une question traditionnelle qui se retrouve d ailleurs l article 23 de la Charte et dont la d finition se retrouvait dans la premi re Loi sur les langues officielles celle de 1969 sur ce qu on appelle la langue maternelle Au Canada on a une d finition un peu curieuse par rapport aux standards internationaux mais qui tient notre histoire Chaque pays a son histoire On demande quelle langue avez vous apprise en premier lieu la maison dans l enfance et que vous comprenez encore Et on accepte lesr ponses multiples On ne les accepte pas depuis toujours car videmment quand c taient des agents recenseurs qui faisaient du porte porte ils s assuraient semble t il qu il n y ait qu une r ponse mais depuis au moin
113. s de lumi re sur l volution linguistique du pays au cours des 20 prochaines ann es On y parle d ethnies d allophones de minorit s visibles de confessions religieuses mais pourquoi alors ne pas avoir extrapol des projections pour l volution du fran ais et de l anglais comme langue maternelle Il me semble que personne ne Pait demand N oublions pas qu au dernier recensement les personnes de langue maternelle fran aise ne repr sentaient plus que 22 p 100 de la population canadienne environ 21 p 100 si on se fie la langue la plus souvent parl e la maison Or cette proportion est en chute depuis des d cennies En 1961 plus de 28 p 100 des Canadiens se disaient de langue maternelle fran aise Apr s cela plus de 26 p 100 identifiaient le fran ais comme langue la plus souvent parl e la maison en 1961 On peut s attendre une nouvelle baisse en 2011 Cette situation est pour le moins tr s inqui tante et elle m riterait qu on fasse des projections jusqu en 2031 J aimerais vous entendre sur le manque de projection pour l volution du fran ais et de l anglais comme langues maternelles dans la population canadienne d ici 2031 M Lachapelle La raison pour laquelle nous n avons pas fait de projection par langue maternelle est que plusieurs auraient critiqu ces projections parce que la langue maternelle est jug e comme un indicateur imparfait de ce que constituent les minorit s de la
114. s le recensement de 1981 on accepte les r ponses multiples et les r ponses multiples sont donn es Les analystes font ensuite des r partitions pour essayer de maintenir la comparabilit dans le temps 2 34 Official Languages 29 3 2010 The trends I am referring to are based on that information the question has been included for a very long time If the question was changed there would have to be wide ranging consultations beforehand because we would not want to go against the definition in section 23 of the Charter Later questions were added at the recommendation of the royal commission The Laurendeau Dunton commission recommended adding a question about the language spoken most frequently at home Later other questions were added at the recommendation of the commission and of minorities For example the commissioner and the minority groups said that some people not Statistics Canada had interpreted the answers as meaning that when French was not spoken at home it had most often been abandoned So another question was added in 2001 What other languages do you regularly speak at home which gave a more complete picture of the situation Two other questions were added to the 2001 census about the language spoken at work the language spoken most often at work and other languages spoken regularly at work All that provides a fairly general overview of the situation As I have said some questions have hardl
115. s nous r sumer les principales conclusions de votre projet de recherche Mme Roy Les principales conclusions de notre travail de recherche sont que la partie VII joue un r le plus large dans la Loi sur les langues officielles et donc pour tenir compte des objectifs de la Loi sur les langues officielles il faut vraiment appliquer la partie VII dans toutes les parties notamment dans la prestation de services La premi re conclusion c est vraiment que la partie VII joue un r le plus large dans le sens qu il faut identifier les b n ficiaires de fa on plus flexible plus inclusive et moins math matique Une autre conclusion de notre travail est d offrir un mod le d analyse donc non seulement un mod le qui pourrait tre utilis sur le plan juridique mais avant que cela en arrive l un fonctionnaire ou une institution f d rale devrait pouvoir puiser de l information sur ce qu on tente de fournir de fa on pouvoir faire la mise en uvre de la partie VII Une troisi me conclusion et je voulais ajouter cela en r ponse la question du s nateur Tardif c est que je crois que pour tre efficace et moins lent il y parmi les institutions f d rales un devoir de collaboration non seulement avec les organismes des minorit s de langues officielles mais galement entre elles elles doivent ouvrir un r seau de communication entre institutions f d rales pour faire la mise en uvre de la partie VII de la mani
116. savoir si on progresse ou si on r gresse nous gardons un esprit positif Je ne sens pas une compl te fermeture d esprit de la part du gouvernement face l offre de services en fran ais Des fois on a cet objectif mais on ne sait pas comment s y prendre Peut tre qu on a simplement besoin d un outil suppl mentaire Cet outil est peut tre la partie VII pour prendre en consid ration les besoins r els des deux communaut s qu on a desservir M L tourneau J ai remarqu dans mes recherches que des initiatives avaient d j t prises l int rieur de bien des institutions Il y a le Bulletin 4142 ainsi que des grilles d analyse qui ont t mises de l avant pour tenter de respecter un peu plus la partie VII Ce que nous avons propos aujourd hui va au del de cela Il s agit de vraiment changer la mentalit et non pas d adopter une proc dure de plus Il faut que les choses bougent pour qu il y ait progression partout Le travail avance sur certains plans dans des communaut s J ai vu aussi comment Saint Paul les effets de l assimilation commencent se faire sentir La culture est toujours l dans ma famille on chante les m mes belles chansons mais on parle de moins en moins en fran ais Honn tement il y a progression par endroits mais r gression ailleurs M L ger C est vrai qu on n a pas rencontr des gestionnaires la base c tait un travail juridique et dont on
117. services peuvent tre utilis s pour favoriser l panouissement des minorit s donc accomplir l objectif de la partie VII On a donc une consid ration suppl mentaire Les services ne sont pas l uniquement par gentillesse mais pour contribuer au d veloppement des communaut s minoritaires Ce principe est reconnu juridiquement et sociologiquement Les minorit s pour se d velopper ont besoin de l appui d institutions fortes mon avis c est en ce sens que la partie VII peut bonifier la partie IV Le s nateur Fortin Duplessis Je me joins aux autres membres du comit pour vous souhaiter la plus cordiale bienvenue Je tiens vous f liciter de votre travail s rieux Vous dites au paragraphe 35 de la page 16 de votre excellent m moire que les institutions f d rales permettent aux minorit s de langue officielle du Canada d affirmer leur existence de se rassembler d avoir l impression de contr le sur leur destin La partie VII doit r aliser cela de concert avec la partie IV qui porte sur les communications Ma question est un peu philosophique mais elle va mon sens au c ur du probl me Comme vous le savez la Loi sur les langues officielles aura 41 ans cette ann e Ces 40 derni res ann es ont effectivement bien d montr que les demandes des dirigeants des communaut s francophones aupr s de leurs membres de leur base pour se faire servir en fran ais ont men l assimilation de beaucoup de
118. sidered to exist in minority language communities that are threatened by assimilation especially since this threat may increase where there is a failure to act insufficient action or the taking of negative measures by a federal institution with regard to the minority We further argue that the concept nature of the office should identify offices that support the development of minority language communities in a beneficial lasting and tangible way This identification reflects the reality that some federal institutions are truly points of first contact for minority language communities and encourages the use of the minority language particularly in rural regions For example any military recruiting office in Canada that offers services in both official languages enhances the vitality of the minority community by considering it as being substantively equal to the majority community This is how a federal office serves communities according to their respective needs This example complies with our definition of beneficiaries under the Official Languages Act as well as with the legal principle of substantive equality Finally we support the concept that the government should engage with minority language communities by collaborating more with the communities and minority language institutions in order to meet their specific needs and especially to effectively counter assimilation Federal institutions must collaborate with minority
119. squ au 30 juin 2011 tous les pouvoirs n cessaires pour diffuser ses conclusions La motion mise aux voix est adopt e Le greffier du S nat Gary W O Brien Clerk of the Senate 2 4 Official Languages 29 3 2010 MINUTES OF PROCEEDINGS OTTAWA Monday March 29 2010 3 Translation The Standing Senate Committee on Official Languages met this day at 5 07 p m in room 9 of the Victoria Building the Chair the Honourable Maria Chaput presiding Members of the committee present The Honourable Senators Boisvenu Champagne P C Chaput Fortin Duplessis Losier Cool Mockler Seidman and Tardif 8 In attendance Marie ve Hudon Research Analyst Parliamentary Information and Research Service Library of Parliament and Francine Pressault Communications Officer Senate Communications Directorate Also in attendance The official reporters of the Senate Pursuant to the Order of Reference adopted by the Senate on Wednesday March 24 2010 the committee proceeded with its study on the application of the Official Languages Act and of the regulations and directives made under it Study of Part VII and other issues WITNESSES University of Ottawa Faculty of Law Common Law Section Richard L ger Student Matthew L tourneau Student Monick Corriveau Student M lanie Roy Student Statistics Canada R jean Lachapelle Special Advisor Mr L ger Mr L tourneau Ms Corriveau and Ms Roy made
120. ss the same question It has changed a little since 1971 There was a question about comprehension and the ability to speak what is often referred to as official bilingualism There is a traditional question which is in section 23 of the Charter and the definition of which was contained in the first Official Languages Act of 1969 which deals with what we call one s mother tongue Canada has a bit of a strange definition compared with other countries but it reflects our history Each country has its own history The question is which language did you learn as a child at home and still understand We accept multiple answers This was not always the case of course because when census officials went door to door they had to make sure the respondent gave only one answer But since the 1981 census multiple answers are accepted and given The analysts then break down the answers to establish comparisons over time Langues officielles 2 33 quantit d coles d immersion qui existent o les jeunes viennent apprendre le fran ais Pour ma part je m inqui te pour les francophones du Qu bec qui n apprennent pas l anglais et vont avoir un probl me parce qu ils n auront pas la dualit linguistique Derni rement il y a quelques mois je m en allais Victoria sur l le de Vancouver et le petit avion tait rempli de jeunes qui venaient de passer un mois en France Je suis all leur poser des questions et tout le monde
121. suite vient Mme Monick Corriveau originaire d East Angus au Qu bec Apr s avoir pass neuf ans comme journaliste l crit la radio et la t l vision dont huit pour la Soci t Radio Canada Mme Corriveau a entrepris des tudes de droit l Universit d Ottawa Maintenant en deuxi me ann e et faisant partie de la premi re cohorte du programme de droit canadien elle aura compl t un dipl me de common law et de droit civil la fin de ses tudes Enfin Mme M lanie Roy n e Timmins dans le nord de l Ontario Elle a obtenu un baccalaur at s arts en psychologie et en sciences politiques de l Universit de l Alberta Elle termine sa troisi me ann e au programme de common law en fran ais l Universit d Ottawa J invite maintenant les tudiants prendre la parole tour de r le et les s nateurs suivront avec des questions Richard L ger tudiant Universit d Ottawa Facult de droit Section de common law Madame la pr sidente membres du comit je vous remercie au nom du groupe de nous recevoir ce soir C est un honneur que peu d tudiants ont la chance d avoir et nous sommes tr s reconnaissants de figurer parmi les t moins prestigieux que le comit la chance d entendre Le rapport que nous avons crit tente de r pondre au mandat du comit qu il a re u en 2006 peu apr s la modification de la partie VII soutenue par le regrett s nateur Jean Robert G
122. t ger ces communaut s pour avoir des gestionnaires dans le domaine gouvernemental qui vont s en faire aussi une mission ventuellement le nombre va devenir presque absent et ce m me pour la r alit quotidienne 2 32 Official Languages 29 3 2010 Mr Lachapelle British Columbia and Alberta have seen their numbers of francophones increase through significant immigration Clearly the times when French Canadians left Quebec to settle the West and create entire francophone villages are over Those structures gradually eroded Francophones today are living in the major cities But when you visit those places you see activities taking place there is a definite vitality We mentioned the Saint Jean campus here You have to look at what is being done efforts are being made to try and create a neighbourhood around the campus that is francophone or at least more francophone than normal Efforts are being made everywhere You are correct there are also marked trends but we have to try to bring them together Statistics Canada has produced data It is true that in demographic terms and I am used to this the data is not always encouraging And not only for francophone communities As to the drop in birth rates that we see around the world you know there are a number of developed countries such as Italy or Spain or parts of them where the birth rates are so low much lower than ours that they actually have negative gr
123. t de prendre des d cisions sur une fa on de r fl chir sur des r flexes avoir avant de prendre une d cision Ce serait d j un pas dans la bonne direction M L ger Je pense qu on s entend sur la m me chose Ce serait la fa on de le faire Il s agit surtout de comprendre que c est un changement d attitude une nouvelle fa on de proc der c est de se poser la question avant de prendre la d cision Comme les tudes d impact environnemental faire une tude d impact linguistique pour voir ce qu il faut faire pour favoriser l panouissement des minorit s Il faut changer la fa on de penser et d agir dans le processus d cisionnel Il faut que cela aille aussi profond ment que cela Le s nateur Tardif Comment arrive t on faire changer une attitude sur le plan de la bureaucratie et de l appareil gouvernemental M L tourneau On n a malheureusement pas une formation en gestion publique Toutefois un site web identifie les bureaux qui desservent la communaut en langue fran aise Un exemple qui m est venu l esprit au cours des recherches ce serait d avoir une base de donn es des communaut s qui seront en mesure de collaborer et de d velopper les politiques plus ax es sur les besoins particuliers une base de donn es plus int ressante trouver les institutions qui font bien leur travail et aider les institutions f d rales prises dans les m mes choses 2 24 Official Languages 2
124. take advantage of numerous forums to which we are invited to inform users about available sources of data and to promote the use of quantitative data and research on official languages We offer users our support and cooperation The champions of official languages at Statistics Canada send an annual message to all staff to raise their awareness of the needs of official language minorities communities and to invite them to help achieve the objective of the agency action plan that you have received Last July the new Chief Statistician Mr Munir Sheikh sent a message on the advancement of English and French in Canadian society Among other things he invited employees to increase emphasis on the linguistic dimension when gathering data in surveys and also to increase sample size with the support of our partners in surveys important for minorities to enable a refined analysis from an official language lens In 2008 Statistics Canada updated information in its brochure on language that has been widely disseminated I will provide copies of this brochure to the clerk The brochure offers general information on the availability and use of data about official language minorities We also regularly publish short articles on subjects of interest to minority communities in Canadian Heritage Bulletin 41 42 The DVD entitled Portrait of Official language Communities in Canada is a compilation of data from the 2006 Census of interest to official langu
125. tatements made by my colleague earlier I am also wondering about the questions that Statistics Canada asks You state that no country asks as many different questions about the language spoken But right now in Alberta or British Columbia there are a great many immersion schools where young people go M Lachapelle En Colombie Britannique et en Alberta ce sont des provinces o le nombre de francophones a augment cause des apports migratoires importants Il est certain que nous ne sommes plus dans la p riode du Canada fran ais historique o a eu lieu le peuplement de l Ouest et o les gens arrivaient du Qu bec et cr aient un village enti rement francophone Tout cela s est lentement d mantel Les gens sont dans les grandes villes Mais quand vous allez dans ces endroits vous voyez des activit s un dynamisme certain On a parl ici du campus Saint Jean Il faut voir ce qui se fait des efforts sont faits pour essayer de cr er un quartier francophone ou un peu plus francophone que la moyenne autour de ce campus Il se fait des efforts partout Vous avez raison il y a des tendances lourdes galement mais il faut essayer de marier les deux Statistique Canada a produit des donn es C est certain que de fa on d mographique j ai t habitu cela on pr sente des donn es qui ne sont pas toujours r jouissantes Pas seulement d ailleurs pour les communaut s francophones Vous savez que concernant cette chut
126. the communities be they minority communities or anything else Do you think we will reach this goal I think you are providing us with some good solutions I find your report extraordinary and we did not have to deal with lofty legal terminology Those of us who are not lawyers appreciate that Do you believe that if we can ensure that officials in departments and institutions read understand and act as you suggest we will one day reach full equality Come on be optimistic Mr L ger I would like to be I do not want to say that I am a pessimist either but we were pondering the subject and we determined that what is important in the end is knowing we are headed in the right direction If we are headed towards genuine equality we know that we are making the right decisions That is essentially what we find in Part VII not every decision must absolutely lead to genuine equality forthwith and it does not have to be the sole concern of each institution to reach this goal as soon as possible but it is important to know whether the decisions that are being made lead us toward genuine equality or not and if they do those are the right decisions La pr sidente Merci beaucoup Nous allons passer imm diatement aux questions et j ai d j plusieurs noms de s nateurs qui ont indiqu qu ils ont des questions vous poser Donc n ayez aucune inqui tude vous recevrez plusieurs questions La premi re question sera pos e par la vice pr
127. tion qu elle estime convenable et juste eu gard aux circonstances comme le pr voit le paragraphe 77 4 de la Loi sur les langues officielles Au contraire une demande pr sent e par la minorit de langue officielle la Cour f d rale qui ne franchirait pas les trois normes que je viens de vous expliquer serait tout simplement d bout e L objectif de l analyse est d offrir aux fonctionnaires f d raux et aux juges une fa on concr te de soupeser et je reviens mon image de la balance d une part l importance pour les institutions f d rales de gouverner et d autre part l importance de l engagement de favoriser l panouissement des minorit s Voil pourquoi la partie VII est selon nous un outil sp cial fondamental et indispensable dont on devrait se servir Bri vement je vais vous expliquer un peu d o vient notre analyse Elle a t inspir e d une analyse d j utilis e par la Cour supr me depuis 1986 Ce sont de nouveaux crit res que personne n a voqu s lorsqu il est question de langue officielle Je n irai pas en d tail sur l analyse cela me fera plaisir de r pondre ult rieurement vos questions D ailleurs nous avons pr par des exemples concrets de l application que je vous propose ce soir Nous serons donc heureux de r pondre vos questions plus tard M lanie Roy tudiante Universit d Ottawa Facult de droit Section de common law Madame la pr sidente j
128. top of the 1 5 that is far below the generation replacement threshold The strong fertility rate was the only factor that heavily favoured French speakers International migration has never been a factor since the proportion of immigrants speaking French as a mother tongue has always been low and language transfers and displacements among third languages are often much higher towards English this was even more true in the past So we expected this drop and we also expect that the numbers will drop in the future That is not the challenge The challenge is saying that when a country like Canada has been receiving a very high number of immigrants since the end of the 1980s some 20 years we are seeing an increase both in the numbers and the proportion of allophones As proof even the proportion of mother tongue speakers of English is quickly dropping This is what happens to majorities when migration becomes the main growth factor and migrants have neither French nor English as a mother tongue It is almost a given I remember writing pages on this subject 30 years ago But that is not the challenge The challenge is trying to understand how not only mother tongue populations and language spoken at home populations will evolve this is the information we have but also how it will evolve in the public sphere And in the public sphere we see this when we look at the first language spoken and we try to distribute the allophones into En
129. uage but have a knowledge of French and English they stay in that same category either English or French For the very specific group of allophones who speak a third language at home these people have been compiled as half French half English For households to be considered mixed as people have mentioned one of the members of a household must have identified French as the mother tongue That person would be counted as a francophone of course The other if the couple is mixed would have English as a mother tongue and belong to the anglophone community As to the children it essentially depends on their mother tongue The Chair Our time is running out I am originally from Western Canada I have no intention of dying nor do my children and grandchildren When you consider small official language minority communities it would seem that two concepts play an even greater role in a census and have a stronger impact on small communities Could you tell me the significance of random rounding What does that mean in concrete terms Then there is the margin of error in calculations These two concepts play a part What is their impact It must be more pronounced right Mr Lachapelle Random rounding is not much of a factor It was introduced in 1971 in order to maintain the confidentiality of the data At that time we had started responding to requests from people who wanted special compilations complex tables Langues officielle
130. uations are more likely to cause lasting problems for minorities Senator Losier Cool I would like to get back to your three tests to determine whether a measure is positive it has to be beneficial lasting and tangible Lasting to what extent Take for instance some seasonal activity It could be something to encourage the participation of language groups it is tangible we can see it It could be a bilingual mosquito festival It would be beneficial and it would sting But to what extent would it be lasting Must it always be lasting for it to be positive Ms Roy I do not believe so no I do not think things need to last eternally Language rights are quite malleable and flexible It is impossible to predict whether something could last forever In our analysis the lasting aspect of our definition of positive measures had to do with knowing that in some way the minorities benefiting from the positive measure initiated by the federal institution would be able to enjoy it over the long term The Chair We only have a few minutes left for the second round of questions I would ask honourable senators to ask specific questions of one specific person I would also ask witnesses to respond as concisely as possible Senator Champagne Mr L tourneau you were referring to Sainte Anne University in Nova Scotia They really are playing their part for the French language Every year they welcome young people from Louisiana who come to study in
131. ue Statistique Canada depuis 1984 Cela fait assez longtemps Je prendrai d ailleurs ma retraite demain Si je t moigne nouveau devant le comit ce sera un autre titre Le s nateur Losier Cool C est une belle fa on de finir votre carri re M Lachapelle Dans le cadre de ses activit s Statistique Canada contribue activement renseigner la population canadienne sur la situation des langues officielles au pays En collaboration avec des repr sentants du Secr tariat des langues officielles de Patrimoine canadien et d autres minist res et organismes cl s du gouvernement f d ral nous consultons r guli rement les utilisateurs de nos donn es tant au sein des communaut s de langue officielle en situation minoritaire que dans les universit s ainsi que dans les minist res et organismes des gouvernements f d ral provinciaux et territoriaux Traduction Statistique Canada travaille activement la collecte et la diffusion de statistiques sur les minorit s de langues officielles Gr ce au recensement et aux tudes de cas qui int ressent les minorit s de langues officielles comme l enqu te postcensitaire sur la vitalit des minorit s de langues officielles nous offrons 2 26 Official Languages 29 3 2010 evaluating and developing official language programs and policy in Canada We do this notably for the implementation and evaluation of the Roadmap for Canada s Linguistic Duality We
132. uistics at Statistics Canada where I have been since 1984 That is a long time I will be retiring tomorrow So if I testify before the committee in the future it will be wearing a different hat Senator Losier Cool This is a wonderful way to end your career Mr Lachapelle As part of its activities Statistics Canada works actively to inform Canadians about the situation of official languages in Canada In cooperation with representatives of the Official Language Secretariat of Canadian Heritage and other key federal departments and agencies we regularly consult the users of our data in official language minority communities and in universities as well as in federal provincial and territorial departments and agencies English Statistics Canada is actively involved in collecting and disseminating statistics on official language minorities Thanks to the census and case surveys of interest to official language minorities such as the post censal survey on the vitality of official language minorities we provide useful information for Langues officielles 2 25 J aimerais au nom de mes honorables s nateurs vous f liciter de votre excellent travail de la qualit de vos pr sentations et du s rieux de vos propos et aussi de vos r ponses Comme vous lavez vu les honorables s nateurs auraient pu continuer vous poser des questions mais le temps nous manque Alors en leur nom je vous remercie tr s sinc rement et je re
133. unaut est affect e par une d cision d une institution f d rale il faut consid rer la majorit et la minorit linguistique comme tant deux communaut s tout fait gales qu il faut servir selon leurs besoins respectifs Dans le m me sens une institution f d rale peut manquer son obligation de prendre des mesures positives en ne remplissant pas son r le d appui institutionnel aux minorit s Les institutions f d rales permettent aux communaut s minoritaires d affirmer leur existence de se rassembler et de contr ler leur destin e C est un principe juridique tir de l affaire Montfort La partie VII pourrait aussi exiger qu une institution f d rale fournisse des services des communaut s minoritaires qui se trouvent tre menac es d assimilation ou ignor es par les immigrants ou les immigrants r cents ou qui peuvent tre consid rablement plus grandes si on tenait compte des foyers exogames dans le calcul Ici je parle des services et il y a un lien avec la partie IV qui traite express ment des services et qui a sa propre m thode d identification des b n ficiaires Je vais terminer ici mais ce n est qu un bref survol du sujet Je vous invite aborder la question plus en d tail Matthew L tourneau tudiant Universit d Ottawa Facult de droit Section de common law Madame la pr sidente c est un grand honneur pour moi galement de prendre la parole devant vous auj
134. ur reprendre les termes jurisprudentiels sont les mieux plac es pour identifier les fa ons de contrer les d fis de l assimilation et donc pour d velopper des m thodes afin de mesurer l impact linguistique Il faudrait puiser dans l historique savoir que certaines situations sont plus aptes causer des probl matiques plus durables pour les minorit s Le s nateur Losier Cool Je reviens vos trois objectifs pour qu une mesure soit positive durable b n fique et tangible Durable jusqu quel point Prenons l exemple d une activit saisonni re Cela peut tre quelque chose pour encourager la participation des groupes linguistiques c est tangible on le voit bien Il peut s agir d un festival des maringouins bilingues Ce serait b n fique et a pique Mais quel point serait ce durable Faut il toujours que ce soit durable pour que ce soit une mesure positive Mme Roy Selon moi non Je ne suis pas certaine qu il faille que cela dure jusqu l infini Les droits linguistiques sont vraiment mall ables et flexibles Il est impossible de pr voir quelque chose qui serait ce point durable Dans notre analyse l l ment durable de notre d finition de mesure positive tait de savoir que d une mani re ou d une autre les minorit s vis es par la mesure positive seraient capables de b n ficier long terme de la mesure entreprise par l institution f d rale La pr sidente Il ne nous
135. urneau a compl t son baccalaur at s arts en fran ais au campus Saint Jean de l Universit de l Alberta Il ach ve sa deuxi me ann e d tudes du programme de common law en fran ais l Universit 2 6 Official Languages 29 3 2010 who is from East Angus Quebec After working for nine years as a print radio and television journalist including eight years with the CBC she entered law school at the University of Ottawa She is now in second year and is part of the first cohort in the Programme de droit canadien the Canadian Law Program and will have a diploma in common law and civil law when she completes her studies Last we have Ms M lanie Roy who was born in Timmins in northern Ontario She received a B A in psychology and political science from the University of Alberta She is completing her third year in the French Common Law Program at the University of Ottawa I would now ask the students to go ahead with their presentation and then the senators will follow with questions Richard L ger student University of Ottawa Faculty of Law Common Law Section Madam Chair members of the committee I would like to thank you on behalf of our group for welcoming us here this evening It is an honour that very few students have and we are very grateful to be among the prestigious witnesses that the committee hears from The report we have written seeks to respond to the committee s mandate which it rec
136. ute Nous avons toujours pu compter sur leur appui en particulier sur celui du secr tariat des langues officielles de Patrimoine canadien Je vous remercie La pr sidente Merci monsieur Lachapelle Nous d butons maintenant la p riode des questions avec le s nateur Tardif Le s nateur Tardif Monsieur Lachapelle merci d tre ici aujourd hui et je tiens vous souhaiter une heureuse retraite Je tiens aussi vous f liciter parce que je vois aussi que le commissaire aux langues officielles a fait l valuation de Statistique Canada sur votre rendement par rapport la mise en uvre de la Loi sur les langues officielles et de fa on g n rale vous avez une cote de bon exemplaire et surtout par rapport la partie VII Je vois aussi que le fait que vous ayez entrepris des tudes de recherche relativement aux communaut s de langue officielle pourrait tre un signe de mesures positives et d appui envers ces communaut s Pouvez vous me dire si vous entretenez une relation avec les gouvernements provinciaux et si oui comment vous entrez en relation avec les gouvernements provinciaux pour la mise en uvre de la partie VIT M Lachapelle En fait il y a des rencontres annuelles avec des ministres responsables au sein des gouvernements provinciaux sur la promotion des langues officielles et en particulier des minorit s 2 28 Official Languages 29 3 2010 Quebec In general when we are asked to mak
137. va passer les d tails mais la d marche qu on propose c est le souci du travail du gestionnaire Ce n est pas de lui lancer une tonne d obligations quant au souci des minorit s C est d tablir une obligation puis dans la d marche que Monick a expliqu e tout l heure il arrive une tape o il y a obligation de faire quelque chose Ce n est pas tant quelles sont les autres obligations du gestionnaire mais de quoi d autre le gestionnaire doit il tenir compte dans sa d cision Il y a des cas o il faudra ignorer la mesure positive qui pourrait tre prise parce qu il y a d autres consid rations dont il faut tenir compte On n a pas rencontr de gestionnaires mais on sait que leur travail est tr s compliqu et qu ils ont norm ment d obligations soupeser et on n ignore pas cela Ce ne serait pas s rieux d ignorer cela Les gestionnaires sont sensibilis s la question La partie VII est toute neuve J imagine qu ils aimeraient avoir un outil pour soupeser ces consid rations Traduction Le s nateur Seidman Merci de la pr venance et de l rudition avec laquelle vous vous tes pench sur le sujet ce soir dans votre rapport 2 20 Official Languages 29 3 2010 When Justice Bastarache appeared before us he spoke eloquently about these issues He concluded with the suggestion that perhaps there should be less regulation and more emphasis on the culture of the communities and
138. ve us an example of this in Picard You are already aware of the Picard case but to summarize briefly it is the case of an engineer who wanted to ask for a patent and the patent application form was only available in the language of the application In other words if the application is in English the information on the patent is in English The Picard decision changed things somewhat in application of Part VII They said that from now on all patent requests will be translated in both languages or at the very least the essential information will be in other words a summary of the patents will be available in both languages That is evidence of a positive measure we believe and proof that it is working So once again as Richard was saying I think it is a step towards genuine equality Senator Champagne We want people to do this in a positive way not because they may incur legal action The Chair Ms Roy did you have anything to add in response to Senator Champagne s question Ms Roy Personally as an optimist I share Matthew s opinion It is true that Part VII is a step in the right direction My colleagues have accurately expressed the feelings we all share Langues officielles 2 13 M L tourneau De mon c t je suis optimiste qu on peut y arriver Je pense que ce que cela prendrait c est un changement de mentalit et c est exactement ce qu est la partie VII Je pense que les minorit s le vivent s
139. vember 2005 During the last session we heard testimony from representatives of 11 federal departments and agencies organizations representing francophone and anglophone communities the Commissioner of Official Languages and a former justice of the Supreme Court of Canada The Senate committee s goal was to learn more about the progress observed and the new initiatives implemented to foster the development of official language minority communities and the promotion of linguistic duality To further its study the Senate committee asked a group of students from the Faculty of Law of the University of Ottawa to appear before the committee to give testimony on a research project dealing with the analysis of the implementation of Part VII This project was carried out under the supervision of Assistant Professor Mark Power who has contributed to over 15 cases brought before the Supreme Court of Canada many of which dealt with language rights The committee is pleased to welcome four students from the Faculty of Law French Common Law Section of the University of Ottawa who will be presenting their research project First we have Mr Richard L ger a third year student in the program who is from Caraquet New Brunswick He holds a B A in political science and economics from the Universit de Moncton Next we have Matthew L tourneau who is from St Paul Alberta Mr L tourneau completed his B A in French at the University of Albert
140. vers les minorit s doit se faire en collaborant davantage avec les communaut s et les institutions des minorit s linguistiques afin de respecter leurs besoins particuliers et surtout de contrer efficacement l assimilation Une institution f d rale doit collaborer avec les institutions de la minorit qui font d j cela et qui le font bien Les minorit s linguistiques sont les mieux plac es pour identifier les 29 3 2010 that are most likely to counter assimilation There are many examples of this and I would be pleased to mention a few of them during the question period Progress toward substantive equality must include collaboration with minority language communities We believe that any federal institution that interacts with minority language communities should redirect its policy to adopt a duty to collaborate with the community Monick Corriveau student University of Ottawa Faulty of Law Common Law Section Madam Chair good evening I am from East Angus Quebec If we compare the Official Languages Act to a tool box then Part VII represents a new tool that is essential to enhancing the vitality of official languages I must point out though that Part VII is not just any tool It is a special fundamental and indispensable tool that we must use but we must know how to use it So what we are offering you tonight is rather like an instruction booklet The wording of Part VII stipulates that several institutions have the
141. vez des questions par rapport comment d velopper une analyse portant sur des omissions d agir il nous fera un plaisir de discuter du sujet avec plus amples d tails Donc si vous tournez les pages du rapport la page 38 le tableau G 1 2 sch matise l analyse que nous proposons La Loi sur les langues officielles s applique lorsqu il est question d une institution f d rale et lorsque l intervention nuit l panouissement des minorit s de langues officielles Par contre dans les cas o il sera question d une intervention insuffisante il sera galement indiqu de poser les deux questions suivantes La premi re question est celle de savoir si une institution f d rale intervient d j dans un secteur donn Si l institution f d rale intervient d j nous parlons effectivement d une intervention insuffisante Il sera plus facile pour un fonctionnaire ou un juge de conclure que l institution f d rale en question sera tenue de prendre des mesures positives si cette institution f d rale intervient d j dans un secteur donn puisqu elle n aura donc qu modifier des programmes existants La deuxi me question est de savoir si l objet ou l effet de l intervention insuffisante de l institution f d rale nuit de fa on suffisamment importante l panouissement des minorit s de langues officielles pour justifier l intervention de la partie VII Lorsque l effet ou l objet de l intervention insuffis
142. y changed in a century Senator Champagne We will have to rethink some questions to find out how many francophones still speak French and which parts of the country should be declared bilingual to avoid situations like the one we discovered this week in Kootenay where there are two French schools and a cultural centre but where nothing happens in French It is unfortunate you are retiring Given your experience you could suggest questions and help government institutions and various departments find positive measures to adopt that would foster development and lead to genuine equality between French and English in our great and beautiful country Senator Losier Cool This is good timing because my question follows up on Senator Champagne s Regarding the first official language spoken I think that even the Commissioner of Official Languages and the F d ration des francophones would like to review this questionnaire Like Senator Champagne I find it unfortunate that you are retiring Perhaps in the future you could become a consultant and meet with those groups I would like to get back to the inclusive definition of francophones You said earlier on that you have worked with Ontario Could this definition apply elsewhere in Canada Mr Lachapelle Essentially Ontario created a definition that they called inclusive and we provided data In Ontario some people were concerned by the fact that francophones were defined solely b
143. y the fact that they used their mother tongue Les tendances dont je parle sont fond es sur des informations on a pos la question depuis tr s longtemps Si on changeait de question je peux vous dire qu on devrait faire de nombreuses consultations auparavant d autant qu on irait l encontre de la d finition qui se trouve l article 23 de la charte On a ensuite des questions qui ont t rajout es la demande de la commission royale d enqu te la suggestion de la commission Laurendeau Dunton c est une question sur la langue parl e le plus souvent la maison Et on a rajout la demande du commissariat et des minorit s d autres questions Par exemple le commissariat et les minorit s mentionnaient qu il y avait des interpr tations pas par Statistique Canada mais par d autres qui donnaient penser que lorsqu on ne parlait pas le fran ais le plus souvent on l avait abandonn Donc on a rajout une question en 2001 quelles sont les autres langues que vous parlez r guli rement la maison qui compl te mieux le portrait de la situation On a aussi ajout cette question du recensement de 2001 deux questions sur la langue utilis e au travail la langue utilis e le plus souvent au travail et les autres langues utilis es r guli rement au travail Tout cela nous donne un portrait assez g n ral de la situation Comme je vous le dis certaines des questions n ont peu p
144. y the federal institution and the sufficiently important objective of the negative measure This means that the negative measure used must not be arbitrary unfair or based on irrational considerations to achieve the objective At the very least Part VII should provide a mechanism for reducing the impact of decisions that are arbitrary or unfair to minority language communities Third question Does the negative measure constitute minimum impairment of the vitality of minority language communities negative measure should not impair the vitality of minority language communities unless and to the extent that such a consequence is necessary for the achievement of the federal institution s objective In other words a federal institution should use the least harmful means of achieving its objective However if the negative measure harms the vitality of the minority then it cannot be considered minimal In closing if the federal institution fails to show that a decision is of such significance as to justify a breach of Part VII in this case the Federal Court may grant such remedy that it considers appropriate and just in the circumstances as provided in section 77 4 of the Official Languages Act Conversely an application made by the official language minority before the Federal Court that failed to meet the three standards I have just set out would be simply disallowed The objective is to provide federal officials and judges with a c

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