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ÉTUDE SUR L`ARME À IMPULSIONS ÉLECTRIQUES TASER

1. CHAMBRE DES COMMUNES CANADA ETUDE SUR L ARME A IMPULSIONS LECTRIQUES TASER Rapport du Comit permanent de la s curit publique et nationale Le president Garry Breitkreuz d put Juin 2008 39 L GISLATURE 2 SESSION Le President de la Chambre des communes accorde par la pr sente l autorisation de reproduire la totalit ou une partie de ce document a des fins ducatives et a des fins d tude priv e de recherche de critique de compte rendu ou en vue d en pr parer un r sum de journal Toute reproduction de ce document a des fins commerciales ou autres n cessite l obtention au pr alable d une autorisation crite du Pr sident Si ce document renferme des extraits ou le texte int gral de m moires pr sent s au Comit on doit galement obtenir de leurs auteurs l autorisation de reproduire la totalit ou une partie de ces m moires Les transcriptions des r unions publiques du Comit sont disponibles par Internet http www parl gc ca En vente Communication Canada Edition Ottawa Canada K1A 0S9 ETUDE SUR L ARME A IMPULSIONS ELECTRIQUES TASER Rapport du Comit permanent de la s curit publique et nationale Le president Garry Breitkreuz d put Juin 2008 39 L GISLATURE 2 SESSION COMITE PERMANENT DE LA SECURITE PUBLIQUE ET NATIONALE PRESIDENT Garry Breitkreuz VICE PRESIDENTS L hon Roy Cullen Penny Priddy MEMBRES L h
2. l A roport international de Vancouver quelques minutes apr s avoir recu deux d charges lectriques Taser administr es par des agents de la Gendarmerie royale du Canada GRC appel s sur les lieux de l incident suivant une plainte selon laquelle un homme se comportait de mani re excentrique La premi re d charge lectrique a t d ploy e moins d une minute apr s l arriv e des agents sur les lieux de l incident Cet v nement tragique a choqu la population du monde entier qui a t t moin des derniers instants de M Dziekanski par l entremise d une vid o amateur largement diffus e dans les m dias canadiens et internationaux la mi novembre Suite la diffusion de cette vid o qui a grandement branl la confiance du public envers la GRC plusieurs enqu tes publiques ont t lanc es dont celles men es par le commissaire Thomas R Braidwood a la demande du Solliciteur g n ral de la Colombie Britannique par le coroner Owen Court de la Colombie Britannique par la Commission des plaintes du public contre la GRC a la demande du ministre de la S curit publique par la GRC et par notre Comit qui le 22 novembre 2007 s est donn pour mandat d examiner les questions relatives aux circonstances qui ont conduit a la mort tragique de Robert Dziekanski en invitant des repr sentants de l Agence des services frontaliers du Canada de l administration de l A roport international de Vancouver et de la G
3. 16 3 Lacunes des services et de la formation en matiere de sant mentale et de dependance aux drogues Selon les informations recueillies par le Comite les policiers interagissent souvent avec des personnes qui souffrent de troubles mentaux et de toxicomanie Les r sultats d une tude r alis e a Vancouver indiquent que 31 p 100 des appels de service re us par le Service de police du district de Vancouver concernent des personnes atteintes de troubles mentaux Quoique les opinions taient partag es quant savoir si le recours au pistolet Taser est appropri dans des situations impliquant des personnes se trouvant dans un tat de d lire agit r sultant d une intoxication la drogue ou d une maladie mentale il ressort clairement des t moignages qu il importe de mieux former les policiers pour intervenir dans ce genre de situations de facon a r duire les affrontements Lors de sa comparution un repr sentant de la British Columbia Schizophrenia Society a not que la formation policiere en sant mentale offre aux policiers des m thodes reconnues pour d samorcer les situations tendues impliquant des personnes atteintes de maladie mentale Des t moins ont aussi fait valoir l importance pour les policiers de reconna tre les particularit s de certains troubles afin de s assurer que le pistolet Taser n est pas inutilement d ploy contre des personnes qui ne posent pas de dangers r els Au cours de nos audiences des
4. Si le MIGI a pour objectif de guider les agents de la GRC dans leurs interventions avec la population le modele reconnait n anmoins que la r action d un policier face a un v nement ne d pend pas seulement des consid rations tactiques et situationnelles mais aussi de sa perception de l v nement ce qui explique que les policiers ne r agiront pas n cessairement de la m me facon lorsque confront s a des situations semblables Lors de la visite du Comit au Quartier g n ral de la GRC les repr sentants ont not que la perception du danger est influenc e par plusieurs facteurs dont les caract ristiques physiques du policier et ses exp riences personnelles 12 Etant donn que la GRC consid re actuellement le pistolet Taser comme une arme interm diaire au m me titre que l a rosol capsique son utilisation ne pourrait tre justifi e dans les cas o un sujet qui ne pr sente aucun danger offrirait une r sistance passive a son arrestation Selon la classification actuelle son recours peut n anmoins tre justifi partir du moment o lagent d termine que l individu r siste activement son arrestation La politique de la GRC prevoit aussi un certain nombre de r gles et de proc dures a suivre avant et suite au d ploiement d un Taser Ces derni res ont trait notamment aux informations qui devront tre rapport es par l agent suite un d ploiement l entretien de larme et au t l chargement des donn
5. L agent a aussi obtenu le num ro de t l phone de Mme Cisowski II l a appel et lui a laiss un message sur son r pondeur aux environs de 23h 40 pour lui dire que son fils en avait termin avec les formalit s d immigration et tait maintenant pr t quitter l a roport 00 h 15 on a autoris M Dziekanski partir mais celui ci est rest dans la zone de contr le de l immigration jusqu 00 h 39 On lui a dit une deuxi me fois qu il pouvait quitter la zone de contr le des douanes et on l a accompagn jusqu la sortie Il tait 00 h 45 le 14 octobre 2007 lorsque M Dziekanski a finalement quitt la zone de contr le des douanes 00 h 46 les images capt es par les cam ras montrent M Dziekanski en train de d ambuler dans la zone d arriv e des voyageurs internationaux A 00 h 53 des images le montrent de nouveau en train d emprunter la porte de cette salle pour se diriger vers l aire d accueil de l a rogare A 00 h 54 il est aper u pr s d une cloison de verre dans une zone en construction pr s de la sortie de l a rogare Environ 20 minutes plus tard il lance ses bagages par dessus la cloison de verre et commence frapper violemment dans la porte de verre jusqu ce que quelqu un lui ouvre A ce moment l M Dziekanski tait visiblement agit Les deux premiers agents de la GRC sont arriv s sur les lieux 1 h 28 minutes 46 secondes Ils ont rapidement saut par dessus la cloison de verr
6. cardiaques dans la population en g n ral qui se situe entre 2 et 8p 100 Cela peut s expliquer par la grande proportion de morts subites en d tention li es au SDA 76 p 100 puisque cette statistique laisse entendre qu il y a une incidence importante de troubles cardiaques chez les personnes qui souffrent d une maladie mentale ou qui consomment des drogues illicites En fait le Comit a galement appris qu il est connu que les consommateurs de cocaine et de m thamph tamine souffrent de troubles cardiaques causes par leur consommation de drogue 3 Blessures subies D apres certains t moins une valuation de 962 applications du pistolet Taser sur le terrain a r v l que 99 7 p 100 des personnes n avaient subi aucune blessure ou que des blessures mineures ce qui laisse un taux de 0 3 p 100 pour les blessures moyennes ou graves Cette valuation prospective a t men e aupres de six organismes d application de la loi des Etats Unis et incluait tous les suspects qui avaient recu une d charge du pistolet Taser durant leur arrestation sur une p riode de deux ans allant de juillet 2005 a juin 2007 Parmi les 962 applications de Taser 743 n ont pas caus de blessures tandis que 216 ont caus des blessures l g res Les blessures l g res incluaient les l sions caus es par la perforation des flechettes des contusions des lac rations des blessures aux tissus mous des fractures et d autres blessures une pi
7. duire l utilisation du pistolet Taser lors des interventions polici res notamment en am liorant la reddition de comptes la GRC et la formation des agents en ce qui a trait aux interventions polici res impliquant des personnes souffrant de troubles divers tels des troubles bipolaires d autisme et autres troubles envahissants du d veloppement de schizophr nie et de d pendances aux drogues C ORGANISATION DU RAPPORT Le rapport se divise en deux parties La premi re fait tat des connaissances accumul es par le Comit en ce qui a trait a la technologie Taser a ses effets sur la sant et la s curit des sujets qui y sont soumis a son r le dans le travail policier et aux directives qui encadrent son utilisation a la GRC On y retrouve galement la r forme propos e par le Comit pour s assurer d une gestion plus transparente plus s curitaire et plus efficace de l arme a impulsions lectriques Taser La deuxi me partie porte quant elle sur la trag die ayant conduit la mort de M Robert Dziekanski le 14 octobre 2007 Elle contient un r sum des informations recueillies par le Comit lors de sa visite l A roport international de Vancouver de m me que les observations et recommandations du Comit en ce qui a trait l am nagement et aux services offerts dans les a roports internationaux du Canada PARTIE 1 EXAMEN DU PISTOLET TASER A APER U DE LA TECHNOLOGIE TASER Plusieurs t moins ont d cri
8. gachette Le mode a effet paralysant fonctionne sans cartouche cette derniere doit donc tre retir e si un agent d sire utiliser ce mode Apr s avoir active larme en enlevant le dispositif de s curit on l appuie avec une certaine pression un endroit de choix ou se trouvent des nerfs sensibles comme le nerf p ronier commun situ a la partie sup rieure de la jambe ou le nerf radial situ a la partie sup rieure du bras Chaque pression de la g chette envoie une d charge de cinq secondes toutefois l agent peut l arr ter en tout temps Le Comit a appris que lorsque ce mode est utilis le pistolet Taser n atteint pas le systeme neuromusculaire et par cons quent il ne cause pas une incapacit mais inflige une douleur Lorsque le pistolet Taser est utilis en mode sondes deux fl chettes barbel es fix es sur les c bles sont lanc es de la cartouche Dans ce mode le pistolet Taser peut tre utilis une distance de la cible pouvant atteindre jusqu 10 6 m tres ou 35 pieds Les deux fl chettes doivent tre pos es sur la peau ou sur le v tement de la personne pour que le courant puisse circuler Le Comit a appris que les fl chettes barbel es peuvent p n trer dans la peau sur une profondeur maximale de 0 89 cm et doivent tre retir es par des membres form s sur le terrain En outre le courant peut sauter un maximum cumulatif de seulement deux pouces C est dire que si les deux fl chettes sont appos
9. les services m dicaux et la surveillance l a roport notamment la mise en place d un 26 service d information a la clientele offert 24 heures sur 24 la pr sence sur place 24 heures sur 24 d une quipe m dicale d intervention et acc s un service d ambulance de m me que la pr sence 24 heures sur 24 d agents de s curit charg s d effectuer des patrouilles afin d assurer la s curit du public Selon les informations recues la zone s curis e des douanes et de l immigration o M Dziekanski a pass pr s de six heures sans raison apparente fait d sormais l objet d une patrouille toutes les heures L AVV a aussi inform le Comit de la mise en place d un syst me de sonorisation permettant aux personnes se trouvant dans la salle des douanes de diffuser des messages vers l aire d accueil r serv e au public Le Comit accueille favorablement cette d cision bien que nous estimons que des am liorations additionnelles s imposent afin d assurer que les communications entre l ensemble des pr pos s uvrant dans les comptoirs d information des zones publiques et ceux se trouvant dans les zones s curis es des a roports soient plus fiables et efficaces Rappelons que la m re de M Dziekanski et l homme qui l accompagnait ont tent sans succ s de retracer M Dziekanski notamment en communiquant avec un agent post dans lune des zones s curis es des douanes et de l immigration Les inqui tudes soulev es lors de
10. novembre 2007 la GRC compte 1 703 M26 et 1 077 X26 l chelle du Canada pour un total de 2 780 pistolets Taser En novembre 2007 la GRC comptait 1 808 formateurs et 9 132 de ses membres avaient recu la formation sur le maniement du pistolet Taser Taser International a d crit les pistolets Taser comme n tant pas des dispositifs de contrainte par la douleur mais plut t des outils causant l incapacit dans le but de neutraliser des personnes Toutefois des t moins ont indiqu au Comit que les pistolets Taser sont en fait des outils de contrainte par la douleur lorsqu ils sont utilises en mode a effet paralysant comme il est d crit ci dessous Les mod les M26 et X26 sont munis d une cartouche amovible a l avant et fonctionnent avec des piles AA A l arri re du pistolet Taser se trouve une entr e de donn es qui enregistre l heure et la date auxquelles larme a t activ e Le X26 plus r cent peut aussi tre utilis avec une cam ra Taser qui lorsqu elle est activ e enregistre le son et l image de chaque v nement En outre chaque cartouche est num rot e et si elle est d ploy e elle laisse plusieurs traces identifiables sur les lieux Le pistolet Taser peut tre utilis dans deux modes le mode a effet paralysant et le mode sondes Dans chaque cas il envoie une d charge lectrique de 50 000 volts avec un courant de deux a quatre milliamperes chaque fois que la gachette est actionn e ou qu on appuie sur la
11. rement les recommandations de la CPPCGRC et recommande la GRC de restreindre les situations dans lesquelles le recours au pistolet Taser pourrait tre autoris et ce jusqu ce que des tudes scientifiques ind pendantes d montrent clairement que son d ploiement ne pr sente pas de risque d raisonnable pour le sujet Le Comit est aussi d avis que cette modification de la politique est un l ment essentiel au r tablissement du lien de confiance entre le public et la GRC Enfin le Comit note que la version du MIGI adopt e par la GRC en d cembre 2007 ne distingue plus les armes impact et les armes interm diaires Selon nous cette distinction est importante et devrait retrouver sa place dans le MIGI Le lecteur int ress comparer les deux versions du MIGI peut consulter l annexe D du pr sent rapport 20 Commission des plaintes du public contre la GRC Utilisation de l arme impulsions Al la GRC Rapport int rimaire d cembre 2007 p 2 14 la lumi re de ces consid rations Recommandation 1 Le Comit recommande la GRC de restreindre l usage du pistolet Taser en le classifiant d ici le 15 d cembre 2008 comme une arme impact plut t qu une arme interm diaire de sorte que son utilisation ne soit autoris e que dans les situations o le sujet a un comportement violent ou pr sente une menace de mort ou de l sions corporelles graves pour l agent lui m me o
12. s pour le maniement du Taser le nombre et la nature des incidents au cours desquels le pistolet Taser a t d ploy le type d utilisation d monstration mode sonde ou mode paralysant etc le nombre de plaintes re ues de m me que les blessures li es son utilisation et le nombre de d c s survenus peu apr s le d ploiement d un Taser 27 Commission des plaintes du public contre la GRC Utilisation de l arme impulsions Al la GRC Rapport int rimaire d cembre 2007 p 2 21 6 Lacunes de la surveillance civile des activites de la GRC Bien que l tude du Comit mait pas port sp cifiquement sur les questions de surveillance civile des activit s de la GRC la trag die qui a donn naissance a cette tude est croyons nous troitement reli e a cette question importante Rappelons que l incident a fortement branl la confiance du public envers la GRC confiance il faut dire d j branl e par divers v nements malheureux impliquant la GRC qui ont fait l objet de diverses enqu tes dont certaines ont r v l des probl mes de responsabilisation de gouvernance et de culture au sein de l organisation La n cessit de mettre sur pied un organisme de surveillance civile des activit s de la GRC qui serait dot de vastes pouvoirs dont celui de d cider de l information qui lui appara t n cessaire pour s acquitter de son mandat et de contraindre tout organisme ou repr sentant f d ral provinc
13. tention li s l utilisation du pistolet Taser ou d autres m thodes d emploi de la force ou encore sur les d c s qui ne sont li s aucune de ces m thodes d intervention En outre il n existe pas actuellement de base de donn es dans lesquelles seraient vers es les donn es portant sur l utilisation du pistolet Taser et toutes les autres m thodes d emploi de la force Ces donn es sont n cessaires la r alisation d une analyse approfondie et peut tre la d termination du lien de causalit ou son infirmation Le Comit estime que le Centre canadien de la statistique juridique de Statistique Canada est bien plac pour entreprendre la t che de cr er et de g rer les bases de donn es n cessaires A la lumi re de ces consid rations Recommandation 10 Le Comit recommande que le Centre canadien de la statistique juridique de Statistique Canada soit mandat pour cr er et g rer une base de donn es nationale sur les d c s en d tention ou lors d une arrestation comprenant minimalement la m thode de contention utilis e l autorit impliqu e et le contexte de l incident comme la pr sence de troubles mentaux ou l usage de drogues Recommandation 11 Le Comit recommande que le Centre canadien de la statistique juridique de Statistique Canada soit aussi mandat pour cr er et g rer une base de donn es nationale sur le recours au pistolet Taser et aux autres m thodes de contention 5 Probl m
14. 18 19 21 22 25 26 32 est d pos Respectueusement soumis Le pr sident Garry Breitkreuz d put 95
15. ces changes n ont pas t transmises aux autres agents post s dans les diff rentes sections de la zone s curis e Lors de cette conversation partir de la ligne t l phonique sp ciale de l immigration se trouvant dans la zone publique un agent aurait simplement r pondu la personne qui accompagnait Mme Cisowski que M Dziekanski ne se trouvait pas dans la zone d inspection secondaire de l immigration Cette information aurait d tre transmise aussit t dans les autres zones s curis es de fa on retracer M Dziekanski d autant plus que personne ne devrait rester aussi longtemps dans la zone s curis e de l a roport En cons quence Recommandation 14 Le Comit recommande que l Agence des services frontaliers du Canada de concert avec les administrations a roportuaires internationales du Canada mette en uvre un syst me susceptible de faciliter la communication entre le personnel uvrant dans les zones s curis es et dans les zones publiques des a roports internationaux du Canada Ce syst me doit permettre des personnes se trouvant dans l aire d accueil ou dans les zones s curis es des a roports de retracer des passagers tout en respectant la protection des renseignements personnels et la s curit des passagers Lors de sa visite l a roport le Comit a aussi t inform d un autre changement important envisag par ASFC qui permettrait a l ASFC de s assurer que personne ne reste trop longtemps
16. d claration douani re Cet agent affirme lui aussi que M Dziekanski transpirait abondamment et pr cise qu il tait tr s p le Ayant constat que M Dziekanski n avait 29 Larry Berg Paul Levy et Michael O Brien Preliminary Report on the Circumstances of the Death of Robert Dziekanski at Vancouver International Airport on October 14 2007 6 d cembre 2007 Disponible en anglais seulement 23 pas bien rempli sa fiche de d claration les agents l ont aid a trouver une fiche dans sa langue c est a dire en polonais qu il a ensuite remplie M Dziekanski a franchi la LIP a 16 h 09 et un agent de ASFC l a ensuite dirig vers la zone d inspection secondaire des douanes Une fois qu ils ont franchi la LIP les passagers doivent r cup rer leurs bagages enregistres dans la grande salle des carrousels a bagages zone des douanes et de rimmigration situ e au del de la LIP Plut t que de r cup rer ses bagages et de se diriger vers la ligne d inspection secondaire des douanes M Dziekanski est rest dans la zone des carrousels a bagages de 16h 09 a 21 h 30 Bien que cette zone contr l e par les douanes fasse l objet d une surveillance constante au moyen de cam ras M Dziekanski est demeur hors du champ des cam ras pendant au del de cinq heures Ce jour l de nombreuses cam ras taient obstru es ou teintes en raison de travaux de construction Les repr sentants de AAV ont dit au Comit qu plusie
17. dont celui de d cider de information qui lui appara t n cessaire pour s acquitter de son mandat et de contraindre tout organisme ou repr sentant f d ral provincial municipal ou priv a produire des documents et a temoigner 33 Recommandation 14 Le Comit recommande que l Agence des services frontaliers du Canada de concert avec les administrations a roportuaires internationales du Canada mette en ceuvre un systeme susceptible de faciliter la communication entre le personnel ceuvrant dans les zones s curis es et dans les zones publiques des a roports internationaux du Canada Ce systeme doit permettre a des personnes se trouvant dans l aire d accueil ou dans les zones s curis es des a roports de retracer des passagers tout en respectant la protection des renseignements personnels et la s curit des passagers Recommandation 15 Le Comit recommande l Agence des services frontaliers du Canada de mettre sur pied un logiciel de contr le de rapprochement qui permettrait de suivre les passagers internationaux partir du premier point de contr le de la zone s curis e des douanes soit la ligne d inspection primaire jusqu la sortie de la zone Recommandation 16 Le Comit recommande l ensemble des administrations a roportuaires internationales du Canada de s assurer d un nombre suffisant d appareils t l phoniques dans les a rogares donnant acc s des services d interpr tati
18. du Comit permanent de la s curit publique et nationale l adresse suivante http cmte parl gc ca cmte CommitteePublication aspx Sourceld 240307 17 par du personnel infirmier lors d interventions impliquant des personnes atteintes de troubles mentaux Selon les informations communiqu es au Comit de telles quipes r ussissent fr quemment persuader la personne malade de recevoir de laide volontairement En cons quence Recommandation 6 Le Comit recommande que dans la mesure du possible la GRC fasse appel du personnel de soutien psychiatrique lorsqu elle pr voit intervenir aupr s d une personne souffrant d une maladie mentale ou d une toxicomanie Enfin le Comit sait que la prestation de services de sant ainsi que la formation des professionnels de la sant rel vent de la comp tence provinciale Il estime cependant que deux avenues tout le moins s offrent au gouvernement f d ral pour r soudre les questions li es la formation de professionnels de la sant mentale et la prestation de services Premi rement la Commission de la sant mentale du Canada qui se d finit elle m me comme un agent catalyseur en mati re de r forme des politiques sur la sant mentale et d am liorations dans la prestation des services pourrait cr er un m canisme facilitant la collaboration entre les gouvernements et les fournisseurs de services de sant mentale afin d accro tre le no
19. es A titre d exemple on peut y lire que dans les cas o les circonstances tactiques le permettent l agent doit aviser la personne que le pistolet Taser sera d ploy en disant Police ne bougez plus sinon vous allez recevoir une d charge lectrique de 50 000 volts La politique tablit galement que l utilisation r p t e ou continue du pistolet Taser comporte des dangers pour le sujet et doit par cons quent tre vit e Il est dit au paragraphe 3 1 3 que l agent ne doit pas utiliser AI de fa on r p titive ou pendant plus de 15 20 secondes la fois moins que les circonstances ne dictent le contraire Selon la politique les agents doivent tout mettre en uvre pour ma triser le sujet le plus t t possible pendant l utilisation d une Al en mode sondes On y mentionne galement que les personnes en tat de d lire agit n cessitent une assistance m dicale Lorsqu une immobilisation est jug e n cessaire pour contr ler une personne en d lire la politique pr cise que l agent doit envisager l utilisation du pistolet Taser en mode sondes On y mentionne que cette m thode peut tre la fa on la plus efficace de ma triser la personne en tat de d lire Paul E Kennedy estime que cette disposition sugg re aux policiers de la GRC de recourir au pistolet Taser afin que la personne puisse recevoir un traitement m dical Elle impose selon lui un trop lourd fardeau aux policiers qui
20. l ext rieur du bureau d accueil de limmigration pour communiquer avec un agent de l ASFC de la zone d inspection secondaire de l immigration qui il a mentionn que cela faisait cinq heures que lui et son pouse attendaient l arriv e du fils de cette derni re qui souhaite tre admis au Canada titre de nouvel immigrant On leur a dit alors que personne dans la zone d inspection secondaire ne correspondait la description donn e de M Dziekanski Environ 10 minutes apr s avoir parl l agent en question le rapport int rimaire de AVV mentionne qu ils sont retourn s 30 Ibid Le Comit s est aussi fait dire qu il ne faut pas perdre de vue la question de la protection des renseignements personnels lorsqu on examine le probl me qui se pose lorsque vient le temps d informer des gens qui se trouvent dans la zone de contr le des douanes que quelqu un les attend dans la zone ouverte au public 24 au comptoir d information pour parler un agent du service la clientele Les pr pos s lui ont fait savoir que personne ne correspondait a la description de M Dziekanski dans la zone de contr le de l immigration et qu ils ne savaient pas trop ce qu il leur restait faire maintenant Il est difficile d tablir clairement a quelle heure ils ont quitt l a roport mais Mme Cisowski aurait apparemment d clar aux journalistes tre partie aux environs de 22 heures Entre temps soit vers 21 h 30 des images capt es pa
21. le SDA mais ils se servent plut t de son observation pour chercher les causes sous jacentes que ce soit un trouble psychiatrique l utilisation de drogue le sevrage aigu ou plusieurs de ces l ments ensemble Le Comit a appris que si cette affection n tait pas trait e elle pouvait entra ner un taux de mortalit de 20 p 100 On a dit au Comit que le SDA est une urgence m dicale et qu il est important que la personne recoive rapidement des soins m dicaux Toutefois les membres ont appris que dans cet tat pour que la personne obtienne l aide m dicale dont elle a besoin elle devait premi rement tre neutralis e Des t moins ont avanc qu en pr sence de d lire agit il est important de dissiper la situation le plus t t possible avec le pistolet Taser afin de r duire au minimum les d c s en d tention d autres ont indiqu que l utilisation du pistolet Taser sur des personnes en tat de d lire agit pouvait provoquer une crise cardiaque D apr s une liste dress e a partir des reportages m diatiques et d une recherche ind pendante 326 d c s en Am rique du Nord sont survenus suivant l utilisation du Taser dont 20 au Canada Toutefois cette statistique ne permet pas elle seule de d terminer qu il existe une relation de cause effet entre l utilisation du pistolet Taser et le d c s D autres statistiques doivent tre prises en compte pour d terminer un lien de cause effet dont le nombre total d
22. le rapport du Sous comit consultatif permanent en emploi de la force intitul Analyses et recommandations pour une pratique polici re qu b coise sur l utilisation du dispositif impulsions Le pr sent rapport fait le point sur les connaissances accumul es par le Comit tout au long de son examen du Taser Quoique les t moins que nous avons rencontr s ont quelquefois soutenu des positions diff rentes et m me contradictoires quant l utilit et l usage actuel des pistolets Taser tous s entendaient pour dire que la trag die impliquant M Dziekanski a raviv les inqui tudes par rapport la s curit du pistolet Taser et s rieusement branl la confiance du public envers la GRC Afin d viter que cette relation de confiance entre le public et la GRC ne se d t riore davantage le Comit estime que la GRC doit r agir imm diatement en remaniant sa politique sur l arme impulsions de fa on ce que son utilisation ne soit justifi e que dans les situations o le sujet a un comportement violent ou repr sente une menace de mort ou de l sions corporelles graves Cette restriction imm diate est n cessaire compte tenu des incertitudes qui persistent quant aux effets de cette technologie sur la sant et la s curit des sujets qui y sont soumis et de la p nurie de recherches ind pendantes r vis es par des pairs dans ce domaine Le Comit exhorte aussi la GRC a mettre en ceuvre des m thodes pr ventives afin de r
23. mati re de sant mentale et de d pendance aux drogues 17 4 Lacunes des connaissances sur la s curit du pistolet Taser et raret des recherches ind pendantes 19 5 Probl mes d imputabilit et de transparence uuuusnnnns nennen 20 6 Lacunes de la surveillance civile des activit s de la GRC 22 vii PARTIE 2 INFORMATIONS RECUEILLIES A LA ROPORT INTERNATIONAL DE VANCOUVER in 23 A LA VISITE DE LA ROPORT INTERNATIONAL DE VANCOUVER 23 B LE VOYAGE TRAGIQUE DE M DZIEKANSKI nennen 23 C CHANGEMENTS APPORTES PAR L ASFC ET L AVV DEPUIS L INCIDENT ET RECOMMANDATIONS DU COMITE EN CE QUI A TRAIT A LAMENAGEMENT ET AUX SERVICES OFFERTS DANS LES A ROPORTS INTERNATIONAUX DU CANADA 26 CONCLUSION T Aranna a Jo ais 29 LISTE DES RECOMMANDATIONS serres 31 ANNEXE A LISTE DES T MOINS rrrererevevrvrrrrrerererereverererrereresevevererrerereseserevererersesenen 35 ANNEXE A SUITE LISTE DES T MOINS D PLACEMENT L A ROPORT INTERNATIONAL DE VANCOUVER serres 37 ANNEXE B LISTE DES M MOIRES sers 39 ANNEXE C GENDARMERIE ROYALE DU CANADA rennes 41 ANNEXE D MOD LE D INTERVENTION POUR LA GESTION D INCIDENTS PONG ees len RE O Masset heal A Sie A EN 53 PROCES VERBAL a 55 viii _ TUDE SUR L ARME IMPULSIONS ELECTRIQUES TASER INTRODUCTION A CONTEXTE DE L ETUDE ET MANDAT DU COMIT Le 14 octobre 2007 M Robert Dziekanski est d c d
24. n ont pas de formation en m decine Cela dit lorsque les circonstances le permettent la politique encourage l agent a contacter les services m dicaux d urgence avant de d ployer larme Les t moignages recueillis pendant l examen tendent d montrer que la politique de la GRC sur le pistolet Taser est plus souple que celle en vigueur dans d autres services policiers canadiens particuli rement au Service de police de Toronto Dans ce service le d ploiement du pistolet Taser n est justifi que lorsque le sujet a un comportement violent ou encore pr sente des risques pour lui m me les policiers ou le public D PR OCCUPATIONS SOULEV ES ET PROPOSITIONS DE R FORMES Les sections qui suivent discutent des principales lacunes soulev es dans le cadre de notre examen en ce qui a trait l encadrement du pistolet Taser a la GRC la formation des policiers la recherche la transparence et l imputabilit On y pr sente galement les recommandations que nous formulons afin d y rem dier 18 D claration pr vue dans la Politique sur l arme impulsions de la GRC 19 Pr sident de la Commission des plaintes du public contre la GRC T moignages 5 mars 2008 13 x 1 La politique de la GRC relativement l utilisation du pistolet Taser est trop permissive Les t moins rencontr s par le Comit ont soutenu des positions diff rentes en ce qui a trait aux situations qui selon eux justifieraient le reco
25. s curit du pistolet Taser et d autres m thodes d emploi de la force A la lumi re de ces consid rations Recommandation 8 Le Comit recommande que le gouvernement du Canada encourage les trois conseils subventionnaires f d raux les Instituts de recherche en sant du Canada le Conseil de recherches en sciences naturelles et en g nie du Canada et le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada financer des recherches scientifiques sur la technologie Taser de m me que des recherches comparatives sur les m thodes de recours la force Recommandation 9 Le Comit recommande que le gouvernement du Canada commande des tudes scientifiques ind pendantes sur l utilisation s curitaire du pistolet Taser et invite les auteurs faire para tre les r sultats de leurs tudes dans des publications sp cialis es 26 Dans ce contexte le terme scientifique est employ au sens large et comprend toutes les disciplines 19 En plus de la recherche scientifique que le Comit juge n cessaire pour d terminer si le pistolet Taser peut tre utilis en toute s curit nous voudrions souligner le besoin de statistiques pertinentes Le Comit a entendu des t moins dire qu un lien de causalit ne pouvait tre tabli statistiquement entre les d c s li s au pistolet Taser et l utilisation de celui ci parce qu il ny a pas de bases de donn es dans lesquelles seraient vers es les donn es sur les d c s en d
26. s assurer que l Al est exp di e l armurier principal la Division D p t pour r paration ou remplacement Voir l art 4 du chap 6 du MAF 7 5 3 si l Al est exp di e pour des essais ind pendants dans le cadre d une enqu te suivre les m mes modalit s d exp dition Voir l art 4 4 du chap 6 du MAF 8 T l chargement des donn es 49 8 1 Generalites 8 1 1 Les personnes suivantes sont qualifi es pour effectuer le t l chargement des donn es de l AI les instructeurs entraineurs en maniement des armes impulsions l armurier de la GRC et toute autre personne qualifi e d sign e par IOREC 8 1 2 Suivre le m me processus d exp dition voir l art 4 4 du chap 6 du MAF si l Al est exp di e express ment pour une enqu te sur l utilisation de l Al ou pour l enregistrement annuel des donn es et la remise de l horloge interne au temps moyen de Greenwich 8 2 Division 8 2 1 laborer un syst me pour t l charger et enregistrer les donn es de toutes les AI de la division au moins une fois par ann e 8 2 2 S assurer que l horloge interne de l Al est remise au temps moyen de Greenwich exact au moins une fois par ann e 9 Essais ind pendants d Al 9 1 Le Centre canadien de recherches polici res CCRP proc de des essais ind pendants d une Al dans les cas suivants 9 1 1 une personne a t gri vement bless e ou est d c d e par suite du recours une for
27. t moins ont fait valoir par exemple que la probabilit est grande qu un comportement li l autisme ou a d autres troubles mentaux soit mal interpr t par la police Au cours de notre examen la GRC n a pas vraiment abord la question de la formation destin e aux cadets de la Division d p t et aux agents de la GRC en ce qui trait ces questions importantes Cela tant dit la lumi re de ces consid rations Recommandation 5 Le Comit recommande a la GRC d ameliorer la formation de ses agents relativement aux probl mes de sant mentale et de toxicomanie La GRC devrait s assurer que la formation offerte aux agents reflete les r sultats des recherches ind pendantes dans ce domaine particulierement en ce qui a trait a la relation entre les troubles de sant mentale la toxicomanie et le recours au pistolet Taser Pendant sa visite de l a roport international de Vancouver le Comit a t inform d un programme en vigueur depuis environ 30 ans a Vancouver appel Vancouver Car 87 Ce programme de prestation conjointe de services pr voit l accompagnement de policiers 22 John E Gray Ph D membre du conseil d administration de la Soci t de schizophr nie de la Colombie Britannique BCSS T moignages 4 juin 2008 23 D claration d ouverture de John E Gray Ph D membre du conseil d administration de la Soci t de schizophr nie de la Colombie Britannique BCSS Disponible sur le site internet
28. 6 3 1 S assurer que les membres sous ses ordres sont au courant des directives nonc es dans le pr sent chapitre 6 3 2 S assurer que l ensemble initial regu contient une Al quatre cartouches op rationnelles deux blocs piles entierement charg s un manuel d instructions un boitier noir et un tui 6 3 3 Tenir un registre de contr le pour chaque Al distribu e au service en enregistrant I heure la date et le nom de chaque membre qui a re u une Al 6 3 4 Garder un bon approvisionnement d Al d tuis r glementaires de cartouches op rationnelles et de piles de rechange 7 Entretien et contr le 7 1 G n ralit s 7 1 1 L AI est une arme prohib e L Al et ses cartouches doivent tre prot g es conform ment au Reglement sur les armes a feu des agents publics 7 1 2 Le membre qui utilise une Al doit se d faire en toute s curit des cartouches consomm es 7 1 3 Les sondes consomm es doivent tre plac es dans un contenant a d chets biom dicaux 7 1 4 Le membre doit porter l Al dans un tui approuv par la GRC voir l ann 17 7 1 du c t non dominant oppos au pistolet 7 1 5 En ce qui concerne l utilisation du M26 une temp rature de 200C voir l art 7 2 3 3 7 2 Piles 7 2 1 Mod le X26E 7 2 1 1 Le X26E fonctionne l aide d un bloc piles num rique BPN propre au mod le 7 2 1 2 Remplacer le BPN lorsque l affichage num rique indique une dur e de vie en pourcent
29. Canada par l entremise de la Strategie en matiere de ressources humaines en sante et la Commission de la sant mentale du Canada se penchent sur le manque de services psychiatriques et de programmes de toxicomanie Recommandation 8 Le Comit recommande que le gouvernement du Canada encourage les trois conseils subventionnaires f d raux les Instituts de recherche en sant du Canada le Conseil de recherches en sciences naturelles et en g nie du Canada et le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada a financer des recherches scientifiques sur la technologie Taser de m me que des recherches comparatives sur les m thodes de recours a la force Recommandation 9 Le Comit recommande que le gouvernement du Canada commande des tudes scientifiques ind pendantes sur l utilisation s curitaire du pistolet Taser et invite les auteurs a faire paraitre les r sultats de leurs tudes dans des publications sp cialis es 32 Recommandation 10 Le Comit recommande que le Centre canadien de la statistique juridique de Statistique Canada soit mandat pour cr er et g rer une base de donn es nationale sur les d c s en d tention ou lors d une arrestation comprenant minimalement la methode de contention utilis e l autorit impliqu e et le contexte de l incident comme la presence de troubles mentaux ou l usage de drogues Recommandation 11 Le Comit recommande que le Centre canadien de la statistique ju
30. R Organisations et individus Date Le Comit s est rendu a l a roport international de Vancouver les 3 et 4 avril 2008 dans le cadre de son tude sur l arme impulsions lectriques et y a rencontr les t moins suivants Agence des services frontaliers du Canada 2008 04 03 Brian Flagel directeur ex cutif Yvette Monique Gray directrice Administration de l a roport international de Vancouver Paul Levy vice president Op rations Michael O Brien vice president Secr taire general Gendarmerie royale du Canada Gregg Gillis caporal Expert du recours a la force Annie Linteau constable Communications strat giques Al Macintyre commissaire adjoint Rendall Nesset Inspector Operations Officer Doug Wright sergent chef A titre personnel 2008 04 04 John C Butt expert conseil Pathfinder Forum Christine Hall m decin d urgence Cameron Ward avocat Soci t schizophr nique de la Colombie Britannique John Gray membre du Conseil Association des libert s civiles de la Colombie Britannique Murray Mollard directeur ex cutif 37 ANNEXE B LISTE DES MEMOIRES Organisations et individus Administration de l a roport international de Vancouver Association des libertes civiles de la Colombie Britannique Butt John C Campbell Pat Gendarmerie royale du Canada Gouvernement de l Ontario Hall Christine Kosteckyi Walter Payeur Bernard Savard Pierre Soci
31. Rapport int rimaire d cembre 2007 p 2 10 T moignages 27 f vrier 2008 Actuellement tous les policiers de la GRC et des autres corps policiers ne sont pas autorises a utiliser cette arme intermediaire Quoique le Comit n a pas pu examiner les politiques en vigueur dans l ensemble des services policiers canadiens les t moignages entendus laissent entendre que la situation varie d un service a un autre A titre d exemple le Comit a t inform que seuls les superviseurs et les policiers des unit s d interventions sp ciales au Service de police de Toronto sont autoris s a utiliser un pistolet Taser tandis qu a la GRC certains agents de premi re ligne le sont La politique sur l arme impulsions en vigueur la GRC pr voit que seuls les membres qualifi s et les instructeurs accr dit s qui ont r ussi le cours de maniement des armes impulsions ou le cours de maniement des armes impulsions pour instructeur peuvent l utiliser Contrairement aux armes feu les pistolets Taser ne sont pas assign s aux agents de la GRC Pour l obtenir les membres doivent signer un registre Pendant son examen le Comit a aussi pris connaissance du fait qu il n existe aucun standard national en ce qui a trait aux circonstances pouvant justifier le d ploiement du Taser bien qu un certain nombre de services policiers y compris la GRC ont particip entre 1999 et 2000 l laboration de lignes directrices pour le r
32. a GRC Incident Management Intervention Model Mod le d intervention pour la gestion d incidents OFFICER PRESENCE PRESENCE DE L AGENT DEATH or GRIEVOUS BODILY HARM MORT OU LESIONS CORPORELLES GRAVES ASSAULTIVE AGRESSION ACTIVE RESISTANT RESISTANT The officer continuously assesses risk and applies the necessary intervention to ensure public and policy safety L officier value continuellement les risques et applique la forme d intervention convenable afin d assurer la s curit du public et des services policiers version 11 03 08 53 Mod le d intervention pour la gestion d incidents en vigueur avant d cembre 2007 Proposed Restrictions on Incident Management Intervention Model Restrictions propos es concernant le Mod le d intervention pour la gestion d incidents OFFICER PRESENCE PRESENCE OF L OFFC ER Examples of Actual Usage Exemples d utilisation r elle RESISTANT RESISTANT Recommended Restrictions Restrictions recommand es Current RCMP Policy Politique actuelle de la GRC Source Commission des plaintes du public contre la GRC Utilisation de l arme impulsions AI la GRC Rapport int rimaire d cembre 2007 Commission for Public Complaints Against the RCMP RCMP Use of the Conducted Energy Weapon CEW Interim Report December 2007 54 PROCES VERBAUX Un exemplaire des proc s verbaux pertinents s ances n 13
33. age 46 inf rieure a 20 p 100 7 2 1 3 Les BPN dont la dur e de vie est inf rieure 20 p 100 peuvent tre utilis s pour la formation 7 2 1 4 Se d faire du BPN lorsqu il atteint 1 p 100 ATTENTION L utilisation continue 0 p 100 peut endommager l AI 7 2 2 Modele M26 7 2 2 1 tant donn les besoins particuliers du M26 en source d nergie seules les piles approuv es par la GRC peuvent tre utilis es Voir l art 7 2 4 2 Voir galement l ann 17 7 2 pour conna tre la m thode de recharge des piles 7 2 2 2 L indicateur d tat des piles du M26 n est qu un voyant indicateur de mise en marche lorsqu on l utilise avec des piles NiMH Un test d tincelles est la seule m thode fiable approuv e pour valuer l tat des piles NiMH et la fonctionnalit de PAI 7 2 3 Pr cautions relatives au mod le M26 7 2 3 1 Veiller ce que les piles soient toujours bien charg es en particulier par temps extr mement froid 7 2 3 2 viter d exposer le M26 des temp ratures inf rieures 100C pendant des p riodes prolong es 7 2 3 3 200C ou une temp rature inf rieure porter dans la mesure du possible l Al et les cartouches un endroit chaud ou sous sa pelisse 7 2 4 P riode de refroidissement des piles du mod le M26 7 2 4 1 Ne pas faire fonctionner l Al plus de dix fois de suite Lorsqu on utilise l Al de fa on r p titive il faut pr voir une pause d
34. agents de la GRC taient d avis que les fl chettes ne sont pas assez longues pour envoyer le courant une profondeur suffisante dans le corps pour avoir un effet sur le c ur Une tude r cente publi e dans le Journal de l Association m dicale canadienne en mai 2008 et port e l attention du Comit a rappel que dans trois tudes on avait pratiqu la stimulation cardiaque par matraque lectronique sur des porcs La stimulation toutefois comme il est soulign dans l tude n est pas la m me chose que l induction de l arythmie En outre les auteurs de l tude ont conclu que comme le Comit l a entendu durant son tude d autres recherches faites sur des sujets humains sont n cessaires pour r soudre les contradictions entre les constatations th oriques et exp rimentales divergentes Le Comit a aussi t inform d une tude am ricaine fond e sur l analyse de 37 rapports d autopsie disponibles sur un total de 75 d c s li s au Taser De ces 37 cas on a indiqu qu un nombre disproportionne de personnes souffrant de troubles cardiaques comme une coronaropathie ou une myocardiopathie avaient succomb en d tention 54 p 100 C est un pourcentage beaucoup plus lev que l incidence de tels troubles 6 Kumaraswamy Nanthakumar et al Cardiac Stimulation with High Voltage Discharge from Stun Guns Journal de l Association m dicale canadienne vol 178 n 11 pp 1451 1457 traduction
35. ains nues l a rosol capsique aussi connu sous le terme poivre de Cayenne le b ton ASP et le pistolet Taser Les policiers rencontr s par le Comit taient tous d avis pour dire que le pistolet Taser comporte de faibles risques pour les personnes qui re oivent les d charges lectriques Certains ont rappel au Comit qu une valuation de 962 applications du pistolet Taser a r v l que 99 7 p 100 des personnes n avaient subi aucune blessure ou que des blessures mineures Selon les policiers rencontr s le pistolet Taser offre aussi l avantage de r duire les risques de contracter des maladies transmissibles par le sang en leur permettant de ma triser un sujet distance Actuellement le pistolet Taser est une arme de recours la force mise la disposition dun certain nombre de policiers au Canada Selon le pr sident de la compagnie Taser International 160 services de police canadiens auraient recours cette technologie Nous savons qu en novembre 2007 la GRC disposait de 2 840 pistolets Taser tandis que le Service de police de Toronto en poss de environ 500 Le Comit n a toutefois pas t en mesure de d terminer le nombre pr cis de pistolets Taser en circulation dans les milieux policiers du Canada tant donn l absence d une banque de donn es nationale sur le Taser 8 T moignages 30 janvier 2008 9 Commission des plaintes du public contre la GRC Utilisation de l arme impulsions Al la GRC
36. ans les meilleurs d lais aux Services de sant 8 2 5 Dans la mesure du possible se rendre dans les plus brefs d lais l h pital pour transmettre ses observations au personnel des services de sant pour s assurer que l information a bien t relay e 3 2 6 S il y a un signe de toxicomanie saisir la substance comme pi ce conviction 4 Exposition volontaire 4 1 Seuls les candidats qui suivent le cours de maniement des Al ou le cours de maniement des Al pour instructeur peuvent participer l exercice d exposition volontaire l Al men par un instructeur en maniement des armes impulsions NOTA Ne permettre aucun membre du public de participer un exercice d exposition volontaire l Al 44 5 Assistance apr s l utilisation 5 1 Informer l individu qu il a subi une d charge lectrique et que les effets seront court terme 5 2 S assurer que l individu re oit des soins m dicaux si une r action inhabituelle se produit ou que l on croit qu il souffre 5 3 Si PAI a t utilis e en mode sondes le membre titulaire d un certificat de secourisme valide peut retirer les sondes Il n est pas n cessaire de faire examiner l individu par un professionnel de la sant moins qu une sonde ne se soit log e dans une partie sensible du corps p ex l oeil ou l aine ou que l tat physique de l individu ne justifie les soins m dicaux 5 4 Retirer la sonde de l individu de fa on po
37. arde applicable l Al La d claration faite par un membre avant d utiliser l Al Police ne bougez plus sinon vous allez recevoir une d charge lectrique de 50 000 volts 2 2 mode effet paralysant Appuyer ou placer une Al actionn e des endroits d sign s sur une personne permettant ainsi le transfert de l nergie lectrique cette derni re 2 3 mode sondes Utiliser une Al actionn e en projetant ou en d chargeant deux sondes lectriques munies de petites barbelures qui se fixent aux v tements ou la peau de la personne permettant ainsi le transfert de l nergie lectrique cette derni re 2 4 utilisation de I AI 2 4 1 La mise en garde applicable PAl voir l art 2 1 a t lanc e une personne que FAI ait t actionn e ou non 41 2 4 2 L Al a t actionn e sans mise en garde 2 4 8 L Al a t retir e de son tui et utilis e pour maitriser une situation que la mise en garde applicable l Al ait t lanc e ou non 2 5 cartouche op rationnelle Une cartouche approuv e par la GRC des fins d utilisation op rationnelle ou de formation sauf la formation par sc narios 2 6 cartouche de formation La cartouche de tir de simulation bleue approuv e par la GRC pour la formation par sc narios 2 7 d lire Etat d excitation mentale et physiologique extr me caract ris par une agitation extr me une hyperthermie une hostil
38. ation du Taser 7 coulement de sang dans le nez Enfin des t moins ont affirm au Comit qu il fallait d abord d montrer que le pistolet Taser tait s r avant de continuer de l utiliser tandis que d autres ont fait remarquer que toute m thode d immobilisation comporte un risque et que ce qu il importe c est d explorer fond le risque en question et de d terminer si le risque est raisonnable C LE PISTOLET TASER ET LE TRAVAIL POLICIER Le m tier de policier est hasardeux maintes reprises on a dit au Comit qu une situation a priori calme peut vite d g n rer en violence Le policier doit donc constamment valuer les risques afin d appliquer la m thode d intervention convenable pour assurer la s curit du public et celle des policiers Dans tous les cas la force utilis e doit tre juste et raisonnable tel que pr vu au paragraphe 25 1 du Code criminel Cette disposition pr voit que l agent d application de la loi doit utiliser le degr de force minimale pour ma triser le sujet et assurer la s curit d autrui Les services de police canadiens et la GRC en particulier disposent de divers outils et techniques qui les habilitent faire respecter les lois et assurer la s curit du public et des services policiers Lorsque le sujet refuse de coop rer et que la communication avec ce dernier est improductive les policiers peuvent avoir recours des m thodes de contention diverses telles des techniques m
39. bas un angle de huit degr s Cela veut dire une tendue de 13 pouces tous les sept pieds de distance entre larme et la personne B PROBL MES DE SANT ET BLESSURES CONNEXES Les t moignages entendus par le Comit au chapitre de la sant et de la s curit peuvent se diviser en trois cat gories qui sont r sum es ci dessous 1 Morts subites en d tention La discussion relative la sant et la s curit et l utilisation du pistolet Taser a port principalement sur les morts subites en d tention appel es galement morts subites imm diatement apr s une contention Le Comit a appris qu entre 1998 et 2007 il y a eu en Ontario 40 d c s en d tention dont cinq la suite de l utilisation du Taser Bien que les t moins aient affirm au Comit que la GRC d posait un rapport crit pour chaque cas de mort subite en d tention le Comit a galement appris qu actuellement il n y avait pas de syst me au Canada qui permettait de verser ces rapports dans une base de donn es Par cons quent la pr tention que le taux de morts subites en d tention est rest essentiellement inchang depuis le d but de l utilisation des pistolets Taser ne peut pas encore tre confirm e On a dit au Comit qu aucun lien direct n avait t tabli entre le pistolet Taser et une mort subite De plus d aucuns ont fait remarquer que les morts subites en garde vue ont t signal es pendant des d cennies sinon des si c
40. ce meurtri re l Al ayant t inefficace ou ayant mal fonctionn 9 1 2 les blessures graves ou la mort d un membre sont directement ou indirectement attribuables au mauvais fonctionnement d une Al 9 1 3 tout incident o il est dans l int r t public ou dans l int r t du membre de d terminer l tat de fonctionnement d une Al 9 2 Les essais sont men s aux frais de la division 9 3 L AI doit tre emball e et exp di e conform ment l art 4 4 du chap 6 du MAF l adresse suivante Centre canadien de recherches polici res Conseil national de recherches Immeuble M 55 1200 ch Montr al 90 Ottawa ON K1A OR6 References e Morrison A et Saddler D Death of a psychiatric patient during physical restraint Excited delirium acase report Medicine Science and Law vol 41 no 1 2001 p 46 50 e Colombie Britannique Office of the Police Complaints Commissioner Taser Technology Review Final Report num ro de dossier 2474 avril 2005 e Manojlovic et autres pour l Association canadienne des chefs de police 22 ao t 2005 Examen des armes a impulsions Centre canadien de recherches polici res rapport technique TR 01 2006 e Code criminel Date de cr ation 2008 01 07 Mise a jour Date de r vision 2008 05 51 i ANNEXE D MODELE D INTERVENTION POUR LA GESTION D INCIDENTS A LA GRC Modele d intervention pour la gestion d incidents MIGI en vigueur l
41. d emploi claires et strictes semblables celles en vigueur pour les armes feu assorties de restrictions sans quivoque quant aux d charges multiples 2 Lacunes dans la formation des policiers au maniement du Taser On nous a dit que les cadets de la Division d p t ne re oivent pas une formation complete sur le maniement du Taser bien que la GRC nous ait inform s qu elle esp re offrir une telle formation dans un avenir rapproch Selon les informations recueillies par le Comit les agents de la GRC autoris s utiliser un pistolet Taser ont d suivre et r ussir un cours de 16 heures s chelonnant sur deux jours Au cours de cette formation plusieurs themes sont abord s dont la technologie Taser les effets connus des d charges sur les 15 systemes nerveux central moteur et sensoriel le delire agite la politique de la GRC et l entretien de larme Les instructeurs doivent quant a eux r ussir une formation de 32 heures s chelonnant sur quatre jours Cette formation ressemblerait beaucoup a celle destin e la formation pour les utilisateurs tout en mettant l accent sur l enseignement La politique de la GRC pr voit que la certification pour le maniement de l arme a impulsions Taser est valide pendant trois ans Pour renouveler leur accr ditation les agents doivent suivre une formation suppl mentaire de quatre heures Le Comit n a pas examin en d tail le contenu de la formation sur le maniement du pistole
42. dans les zones s curis es des a roports internationaux du Canada sans raison valable Le Comit est d avis que ASFC doit aller de l avant avec la cr ation d un logiciel de rapprochement permettant de suivre le cheminement des passagers internationaux dans les zones s curis es des a roports internationaux Un syst me de ce genre en vertu duquel les passeports et autres documents pourraient tre scann s au premier point de contr le permettrait ASFC de veiller ce que personne ne reste trop longtemps dans les zones s curis es des a roports internationaux 27 Recommandation 15 Le Comit recommande l Agence des services frontaliers du Canada de mettre sur pied un logiciel de contr le de rapprochement qui permettrait de suivre les passagers internationaux a partir du premier point de contr le de la zone securisee des douanes soit la ligne d inspection primaire jusqu a la sortie de la zone M me si des services d interpretes en 170 langues sont accessibles sur appel a l A roport international de Vancouver et l taient au moment de l incident le Comit a convenu avec les repr sentants de AAV qu il a rencontr s que d autres am liorations s imposent cet gard en particulier en ce qui a trait la visibilit des appareils t l phoniques partir desquels il est possible d obtenir des services d interpr tation au sein des a roports en cas de besoin Reconnaissant l importance de la communication entre
43. e dix minutes afin d viter tout dommage interne 7 2 4 2 Ces piles ne peuvent tre achet es que chez M D Charlton Voir l ann 17 7 2 7 2 5 Soin des piles du mod le M26 7 2 5 1 On ne peut utiliser que les piles AA autoris es suivantes indiqu es en ordre de pr f rence Taser International pile NiMh 44700 rechargeable et Eveready Energizer ACCU pile NiMh rechargeable de 2100 mA ou plus 47 une charge compl te au fil du temps Lorsqu elles sont inutilis es les piles NiMh perdent 1 p 100 ou plus de leur charge par jour a la temp rature ambiante 7 2 5 3 Ne pas charger en m me temps l Al et un bloc piles distinct sur le m me chargeur 7 2 5 4 Pour s assurer que les piles NiMh de l Al peuvent recevoir une charge complete il faut les conditionner lorsqu on les recoit et les vider compl amp tement tous les six mois selon les instructions du fabricant 7 2 5 5 Acheter ces piles par l entremise du distributeur agr de Taser M D Charlton en raison de la construction particuli re de la pile et afin de satisfaire aux exigences du Taser 7 2 5 6 Au regu d une nouvelle Al et tous les six mois par la suite recharger les piles trois fois de suite Retirer les piles ou l Al du chargeur lorsque le voyant vert indique que les piles sont compl tement charg es Attendre cing secondes puis r ins rer les piles ou l AI dans le chargeur et r p ter une troisi me fois R p ter ces tapes lorsque les pi
44. e et ont ordonn l homme de se calmer Deux autres agents de la GRC sont ensuite arriv s en 25 renfort et les quatre agents se sont alors demand si M Dziekanski n tait pas en possession d un couteau par la suite ils se sont rendu compte qu il s agissait d une agrafeuse A 1 h 28 minutes 56 secondes un des agents de la GRC a d ploy son pistolet Taser Sur les s quences vid o on entend M Dziekanski crier et 1h 29 minutes 10 secondes un agent s agenouille pres de lui pendant qu un autre tente de le maitriser Une ambulance est appel e et on v rifie les signes vitaux de M Dziekanski a plusieurs reprises On a constat que M Dziekanski tait inconscient a 1 h 36 et une ambulance est arrivee peu de temps apres Au cours de sa visite a l A roport international de Vancouver le Comit n a pas obtenu de d tails de la GRC concernant cet incident puisque l affaire fait l objet d une enqu te criminelle L agent de la GRC a rappel au Comit dans son t moignage que la cause du d c s n avait pas encore t communiqu e De plus les membres de l quipe m dicale d intervention d urgence appel e sur les lieux lors de la trag die n ont pas temoigne devant nous C CHANGEMENTS APPORTES PAR L ASFC ET L AVV DEPUIS L INCIDENT ET RECOMMANDATIONS DU COMITE EN CE QUI A TRAIT A L AMENAGEMENT ET AUX SERVICES OFFERTS DANS LES AEROPORTS INTERNATIONAUX DU CANADA D entr e de jeu il importe de noter q
45. e la fa on la plus efficace de ma triser la personne 43 NOTA L Al en mode a effet paralysant est principalement un moyen de contrainte par la douleur 3 2 4 Si l on soup onne qu une personne est en proie au d lire tablir dans la mesure du possible une strat gie d intervention avant d utiliser l Al qui comporte la participation des Services m dicaux d urgence SMU 3 2 4 1 Une strat gie d intervention optimale devrait comporter ce qui suit 8 2 4 1 1 les SMU doivent tre pr sents avec les membres 3 2 4 1 2 s assurer qu il y a suffisamment de membres sur les lieux pour maitriser rapidement la personne afin de minimiser l incidence de la confrontation physique NOTA L Al seule n est pas cens e tre un dispositif de contrainte 3 2 4 1 3 un membre utilise l Al 3 2 4 1 4 bien immobiliser les bras et les jambes pendant l utilisation de l Al 3 2 4 1 5 poser du mat riel de contrainte approuv 8 2 4 1 6 retirer le sujet de la position couch e d s qu il a t ma tris lorsqu il est s curitaire de le faire 8 2 4 1 7 si les SMU ne sont pas sur les lieux et que le sujet devient soudainement silencieux et cesse de r sister on doit faire venir les SMU et prendre les dispositions n cessaires pour la RCR 8 2 4 1 8 tant donn que le d lire est une urgence m dicale tous les sujets doivent tre transport s par les SMU dans la mesure du possible et confi s d
46. e pistolets Taser d ploy s application sur le terrain le nombre total de morts subites en d tention de m me que le nombre de d c s en d tention sans que le pistolet Taser n ait t utilis La GRC a indiqu qu elle pr voyait mettre en format lectronique ses rapports sur les d c s en d tention et tablir une base de donn es centrale pour ces rapports Un tel syst me faciliterait sans aucun doute l extraction de ces autres statistiques n cessaires l tablissement d un lien de cause effet Plusieurs t moins ont fait remarquer que m me si la m thode d immobilisation avait chang au fil des ans les caract ristiques des personnes qui d c dent en d tention n ont pas chang Ils affirment par cons quent que l enqu te devrait porter principalement sur les caract ristiques des personnes et non pas exclusivement sur la m thode d immobilisation En fait une th orie a t avanc e qui pourrait expliquer qu il continue d y avoir des d c s en d tention quelle que soit la m thode utilis e pour immobiliser la personne Selon cette th orie les personnes sous l empire du syndrome du d lire agit ont des niveaux lev s d adr naline et de potassium dans le sang Le Comit a appris que des niveaux lev s de l une ou l autre de ces substances peuvent tre dangereux et provoquer de larythmie bien que ensemble elles puissent avoir un effet protecteur sur le c ur Lorsque le d tenu devient puis c
47. e qui peut co ncider avec la fatigue r sultant de son immobilisation son niveau de potassium tombe brusquement alors que son niveau d adr naline reste lev En cons quence l effet protecteur ne joue plus et la personne pourrait succomber l effet toxique de l adr naline son c ur s arr tant soudainement de battre 2 Effets sur le c ur Puisque le pistolet Taser envoie de l lectricit dans tout le corps un vaste d bat s est tenu pendant l examen du Comit savoir s il peut provoquer une crise cardiaque a la suite d une arythmie On a dit au Comit que les autopsies ne r v lent ni sil y a eu arythmie cardiaque ni si le courant lectrique a travers le corps part les marques de br lure qui peuvent tre laiss es sur la peau En outre d apr s certains t moins la production d une fibrillation ventriculaire un rythme cardiaque inefficace par le pistolet Taser n est probable que lorsque les fl chettes sont plac es de fa on encadrer le c ur du moins en ce qui concerne les animaux puisque cette th orie n a pas t document e chez l humain Aucune fibrillation ventriculaire na encore t document e lorsqu une flechette ou les deux sont plac es sur les membres ou sur l abdomen Cela tant dit on s entend g n ralement pour dire que plus l impulsion est pr s du c ur plus le risque de troubles cardiaques est grand Lors de la d monstration du pistolet Taser au Quartier g n ral de la GRC les
48. ecours aux divers outils et techniques dont disposent les policiers pour ma triser un sujet Le Cadre national de l emploi de la force CNEF a t approuv par l Association canadienne des chefs de police en 2000 Selon les propos du sergent Bruce Stuart de la GRC si tous les services de police n ont pas n cessairement recours a ce cadre ils s en servent tout de m me comme guide et utilisent un mod le semblable 1 L encadrement du pistolet Taser a la GRC Le pistolet Taser a t autoris par la GRC en d cembre 2001 Lors de son introduction cette arme interm diaire tait present e comme une arme moins mortelle pouvant servir a maitriser les suspects qui r sistaient a leur arrestation avaient un comportement combatif ou encore repr sentaient un danger pour eux m mes ou autrui Suite a une modification de la politique en 2004 les agents de la GRC ont pu justifier le recours cette arme pour ma triser des sujets qui pr sentaient un comportement r sistant passif ou une cat gorie de comportement sup rieure notamment une r sistance active un comportement combatif ou un comportement susceptibles de causer la mort ou des blessures graves Des exemples d utilisation du pistolet Taser par des agents de la GRC impliquant des personnes qui refusaient de fa on passive de coop rer avec la police sans toutefois pr senter un danger pour elles m mes ou pour autrui ont d ailleurs t r v l s au fil du temp
49. endarmerie royale du Canada ainsi que d autres int ress s notamment des particuliers t moigner devant lui ce sujet B DEMARCHE DU COMITE Du 30 janvier au 28 avril 2008 le Comit a fait appel a des experts en m decine en g nie biom dical et en thique pour discuter des effets du pistolet Taser sur la sant et la s curit des sujets qui y sont soumis de la recherche dans ce domaine et du r le de cette arme dans le travail policier la liste compl te des t moins qui ont comparu devant notre Comit figure annexe A et la liste des m moires l annexe B Il a aussi recueilli les 1 Les expressions arme a impulsions lectriques arme a impulsions dispositifs a impulsions pistolet lectrique pistolet Taser ou simplement Taser sont utilis es de fagon interchangeable tout au long du rapport 2 Conform ment l article 108 2 du Reglement Proc s verbaux du Comit 22 novembre 2007 temoignages du pr sident de Taser International fournisseur des armes a impulsions lectriques utilis es par la GRC et par les autres corps policiers canadiens du directeur ex cutif du Centre canadien de recherches policieres CCRP de la GRC des services de police de Vancouver et de Toronto du Coll ge de police de l Ontario des pr sidents de la Commission des services policiers de Toronto et de la Commission des plaintes du public contre la GRC et du commissaire aux plaintes contre
50. es d imputabilit et de transparence Tout au long de notre examen des t moins ont exprim des inqui tudes quant la fa on dont la GRC rend compte de ses actes au public Des t moins ont aussi relev des exemples d montrant le manque de transparence de la GRC Etant donn que les services de police sont investis de pouvoirs extraordinaires des t moins ont not qu ils se doivent de rendre compte la population qu ils servent de la fa on dont ils utilisent ces pouvoirs Les membres du Comit s entendent d ailleurs pour dire qu en tant que service de police national la GRC se doit de respecter des normes de transparence et d imputabilit encore plus lev es 20 Actuellement la politique r gissant l utilisation du pistolet Taser exige que les agents fassent rapport leur superviseur chaque fois qu ils ont recours leur arme La politique exige par ailleurs que les blessures et les troubles m dicaux caus s par le pistolet Taser soient consign s dans le dossier Un formulaire doit d ailleurs tre rempli par l agent apr s chaque utilisation Or pendant notre tude aucune analyse des rapports d incidents nous a t fournie par la GRC A l instar de plusieurs des t moins rencontr s le Comit trouve inadmissible que la GRC n ait pas rassembl et analys de donn es sur le pistolet Taser depuis son introduction en 2001 afin d en valuer l efficacit Dans son rapport int rimaire Paul Kennedy a fermement cr
51. es sur un v tement qui est plus d un pouce de la peau le courant n atteindra pas 4 Il est noter que le rapport int rimaire de la Commission des plaintes du public contre la GRC Utilisation de l arme impulsions Al la GRC 11 d cembre 2007 fait mention de 2 840 dispositifs la personne et il se perd par dissipation dans le v tement Ainsi plus la distance augmente entre la fl chette et la peau de la personne plus la tension qui frappe cette personne diminue Un autre facteur a examiner est l tendue entre les flechettes Plus la distance augmente entre les flechettes plus la masse musculaire touch e par le courant augmente Le courant suit la voie de la moindre r sistance entre une fl chette et l autre ce qui cause la contraction incontr l e des muscles situ s entre les fl chettes Cette neutralisation des muscles par la prise en charge du syst me neuromusculaire fait habituellement tomber la personne au sol Toutefois des t moins ont affirm aux membres du Comit que l incapacit ne dure que le temps que le pistolet Taser est d ploy On nous a dit g n ralement de ce mode qu il est incapacitant mais certains ont fait valoir que la d charge cause aussi une douleur consid rable L tendue entre les fl chettes est d termin e par la distance entre l agent et la personne Lorsque le courant est d clench la fl chette du haut se d place droit devant et la fl chette du bas se d ploie vers le
52. fectuant un t l chargement des donn es on obtient les renseignements sur l utilisation de l Al qui assurent la responsabilisation et qui peuvent tre utiles une enqu te 3 Utilisation 3 1 G n ralit s 3 1 1 LAI doit tre utilis e conform ment la formation en maniement d Al et aux principes du Mod le d intervention pour la gestion d incidents MIGI Voir galement le chap 17 1 8 1 2 Avant d utiliser l Al lancer dans la mesure du possible la mise en garde applicable l Al Voir l art 2 1 3 1 3 L utilisation r p t e ou continue de lAl peut tre dangereuse pour le sujet Ne pas utiliser PAI de fa on r p titive ou pendant plus de 15 20 secondes la fois moins que les circonstances ne dictent le contraire voir le MIGI 8 1 4 Tout mettre en oeuvre pour ma triser le sujet le plus t t possible pendant l utilisation d une Al en mode sondes moins que les circonstances ne dictent le contraire voir le MIGI 3 1 5 En ce qui concerne les limites du mod le M26 par temps froid voir l art 7 3 3 2 D lire 3 2 1 Tous les membres doivent se familiariser avec les signes communs de d lire indiqu s l art 2 7 3 2 2 Les personnes qui sont en proie au d lire ont besoin de soins m dicaux mais elles doivent d abord tre immobilis es 3 2 3 Lorsqu on envisage des moyens d intervention dans les cas de d lire l utilisation de l Al en mode sondes peut tr
53. ial municipal ou priv produire des documents et t moigner a t soulev e dans le second rapport du commissaire Dennis O Connor charg de la Commission d enqu te sur les actions des responsables canadiens relativement Maher Arar de m me que dans celui dirig par David Brown intitul Une question de confiance Rapport de l enqu teur ind pendant sur les all gations concernant les r gimes de retraite et d assurances de la GRC Le Comit est conscient que le gouvernement a d j entre les mains les recommandations se trouvant dans les rapports du commissaire Dennis O Connor et de David Brown Nous estimons l instar de ces derniers que la cr ation d un tel organisme investi de vastes pouvoirs est essentielle au r tablissement de la relation de confiance envers la GRC Recommandation 13 Le Comit recommande au gouvernement du Canada de reconna tre urgence de la situation en pr sentant a la Chambre des communes le plus rapidement possible un projet de loi tablissant un organisme de surveillance civile des activit s de la GRC Cet organisme doit tre mandat pour r viser syst matiquement toutes les activit s de la GRC y compris les lignes directrices et l usage relativement l emploi de la force et pour traiter les plaintes impliquant des membres de la GRC Il doit aussi tre investi de vastes pouvoirs dont celui de d cider de l information qui lui appara t n cessaire pour s acquitter de son
54. ilieux scientifiques parce que les morts subites en d tention sont extr amp mement rares et que par cons quent elles ne sont pas percues comme un probleme m dical urgent La recherche se fait donc dans le milieu policier et les r sultats sont publi s dans des revues qui ne font pas l objet d examens par les pairs La n cessit d effectuer des recherches pour d terminer la s curit du pistolet Taser tait une opinion partag e par les t moins rencontr s par le Comit Ces derniers ont informe le Comit que deux obstacles s rigent actuellement contre le progr s le financement et le manque de mobilisation de la part des chercheurs A l instar des t moins rencontr s le Comit estime qu il est essentiel d encourager la recherche ind pendante dans ce domaine ainsi que la publication de leurs r sultats dans les p riodiques sujets a l examen par les pairs Le Comit reconnait que des tudes scientifiques sur la s curit du pistolet Taser sont n cessaires Il est aussi conscient qu il faut maintenant amener des chercheurs scientifiques et m dicaux s int resser ce sujet Le Canada dispose de trois principaux conseils subventionnaires pour la recherche Ce sont les Instituts de recherche en sant du Canada le Conseil de recherches en sciences naturelles et en g nie et le Conseil de recherches en sciences humaines Le Comit invite ces organismes ind pendants solliciter des propositions pour l examen de la
55. immigrants transitent chaque ann e par l A roport international de Vancouver L a roport est am nag en fonction de trois types distincts de passagers vols int rieurs vols transfrontaliers et vols internationaux De m me le traitement r serv aux passagers est diff rent selon qu ils partent ou qu ils arrivent et leurs d placements sont troitement contr l s Comme M Dziekanski est arriv sur un vol international le Comit a eu l occasion de se familiariser avec les diff rents contr les que doivent normalement franchir les passagers des vols internationaux leur arriv e B LE VOYAGE TRAGIQUE DE M DZIEKANSKI M Dziekanski est arriv l a roport 15h 12 le 13 octobre 2007 A son arriv e comme tous les passagers des vols internationaux l A roport international de Vancouver M Dziekanski devait d abord franchir la ligne d inspection primaire LIP Selon l AAV M Dziekanski s est dirig vers la LIP environ 20 minutes apr s louverture des portes de l avion dans lequel il prenait place Un agent du service la client le ASC se rappelle l avoir vu pendant qu il attendait en file parce qu il s est arr t tout pr s de lui Selon la description faite par l agent M Dziekanski le regardait droit dans les yeux et de grosses gouttes de sueur perlaient sur ses tempes Un autre agent se rappelle lui aussi avoir vu M Dziekanski se rendre a un comptoir d information ou sont gard es les fiches de
56. iser sa politique sur le pistolet Taser afin de pr voir des r gles d emploi claires et strictes semblables celles en vigueur pour les armes feu assorties de restrictions sans quivoque quant aux d charges multiples Recommandation 3 Le Comit recommande la GRC de modifier sa formation sur le maniement du pistolet Taser de fa on mettre davantage l accent sur les risques potentiels de d c s et de blessures que peut entra ner le recours au pistolet Taser et les lacunes des connaissances dans ce domaine Recommandation 4 Le Comit recommande que la GRC modifie sa politique en instaurant l exigence du renouvellement de l accreditation en maniement du pistolet Taser au moins tous les deux ans 31 Recommandation 5 Le Comit recommande a la GRC d ameliorer la formation de ses agents relativement aux problemes de sant mentale et de toxicomanie La GRC devrait s assurer que la formation offerte aux agents reflete les r sultats des recherches ind pendantes dans ce domaine particulierement en ce qui a trait a la relation entre les troubles de sant mentale la toxicomanie et le recours au pistolet Taser Recommandation 6 Le Comit recommande que dans la mesure du possible la GRC fasse appel a du personnel de soutien psychiatrique lorsqu elle prevoit intervenir aupres d une personne souffrant d une maladie mentale ou d une toxicomanie Recommandation 7 Le Comit recommande que Sant
57. it une force et une endurance exceptionnelles sans fatigue apparente Morrison et Sadler 2001 2 7 1 Le d lire est une urgence m dicale qui peut tre provoqu e par la consommation de stimulants une maladie psychiatrique ou une combinaison des deux Les sujets peuvent pr senter les sympt mes ou les comportements suivants 2 7 1 1 se d v tir 2 7 1 2 comportement bizarre et violent 2 7 1 3 courir dans une rue a grande circulation 2 7 1 4 hyperactivit 2 7 1 5 agressivit 2 7 1 6 fracasser des objets en particulier des fen tres et du verre 2 7 1 7 ne pas r agir la pr sence ou l intervention verbale d un policier 2 7 1 8 paranoia extr me 2 7 1 9 cris incoh rents paroles inintelligibles cris d animaux 2 7 1 10 comportement de fuite 2 7 1 11 soul vement de la paupi re les yeux sont tellement ouverts que le blanc des yeux est compl tement visible 2 7 1 12 force inhabituelle 42 2 7 1 13 insensible a la douleur 2 7 1 14 aptitude a r sister a nombre de policiers pendant une p riode prolong e 2 7 1 15 avoir trop chaud hyperthermie 2 7 1 16 transpiration abondante ou aucune transpiration 2 8 t l chargement des donn es R cup rer les renseignements enregistr s dans le Taser M26 ou le Taser X26E sur son utilisation au moyen de la fonction de port de donn es en connectant le port de donn es un ordinateur En ef
58. itiqu la GRC cet gard Le d faut de recueillir de rassembler ou d analyser comme il se doit ses propres donn es suppose que la GRC est incapable par sa propre inertie d tablir des liens avec les recherches externes sur l utilisation de Al la GRC Six ans apr s l ajout de FAI l arsenal de la GRC il n existe aucune analyse exhaustive ni m me superficielle rapidement utilisable permettant la Commission d effectuer cet examen Cette n gligence d note que la GRC a t incapable de mettre en uvre des processus de responsabilisation syst mique comme la pr sentation de rapports destin s au public et ne peut pas valuer les effets que les modifications apport s la politique au fil du temps ont eus sur l utilisation de lAl la formation ou la protection des policiers et du public En r alit l utilisation de l AI a t lib ralis e sans une analyse r fl chie compl te ou un plan strat gique ce qui constitue une lacune capitale dans la gestion et la surveillance de l Al la lumi re de ces consid rations Recommandation 12 Le Comit recommande la GRC de pr senter dans son rapport annuel au Parlement des donn es sur le recours au pistolet Taser et les autres techniques de recours la force La GRC devra s assurer minimalement que les d tails suivants en ce qui a trait l utilisation du pistolet Taser se retrouvent dans son rapport annuel le nombre d agents accr dit
59. la police de la Colombie Britannique Le 31 mars 2008 le Comit a t invit au Quartier g n ral de la GRC afin d assister a une d monstration du pistolet Taser et de se familiariser avec le Modele d intervention pour la gestion d incidents MIGI en vigueur a la GRC Le Comit s est ensuite rendu a Richmond en Colombie Britannique afin de prendre connaissance du lieu ou s est produit l incident qui a conduit la mort tragique de M Dziekanski et de recueillir les propos des repr sentants de l Aeroport international de Vancouver de l Agence des services frontaliers du Canada ASFC et de la GRC Le Comit a galement profit de sa pr sence a Richmond pour recueillir les t moignages de John Gray membre du conseil de la Soci t schizophr nique de la Colombie Britannique de Murray Mollard directeur ex cutif de l Association des libert s civiles de la Colombie Britannique de l avocat Cameron Ward de m me que pour changer une seconde fois avec les experts en m decine John C Butt et Christine A Hall Enfin le Comit a recueilli les temoignages de la m re de M Dziekanski Mme Zofia Cisowski et de son avocat Walter Kosteckyj de m me que ceux de la m re et de la s ur de Robert Bagnell d c d en 2004 suite deux d charges lectriques administr es par des agents de police de Vancouver mesdames Riki Bagnell et Patti Gillman Le Comit a galement consult des tudes sur la question notamment
60. les et ne constituent pas un ph nom ne strictement associ l utilisation du Taser Les membres du Comit ont appris 5 Le d c s en d tention d signe une mort subite et inattendue alors que la personne d tenue est immobilis e ou sous la garde de policiers que le nombre de deces a la suite d une bagarre avait diminu dans les ann es 1960 a l poque o des m dicaments antipsychotiques sont devenus accessibles et qu il a commenc augmenter de nouveau au milieu des ann es 1980 avec la mont e de la consommation de coca ne La hausse ces derni res ann es de la consommation de m thamph tamine a galement aggrav le probl me Des t moins ont avanc que le taux de morts subites en garde vue est rest inchang apr s que le pistolet Taser a commenc tre utilis mais aucune statistique ne confirme cette affirmation Plusieurs t moins ont parl du syndrome du d lire agit SDA et ont indiqu qu il s agissait d un facteur de risque de morts subites en d tention Le SDA a t d crit comme un continuum de caract ristiques ou de sympt mes observables il ne s agit pas d un diagnostic m dical selon lequel une personne adopte certains comportements cause d une maladie mentale ou de l utilisation d une substance illicite Les personnes qui sont en sevrage alcoolique aigu ou qui sont atteintes de Delirium tremens DT peuvent galement afficher un SDA Les m decins ne d crivent pas formellement
61. les passagers qui ne peuvent s exprimer dans les deux langues officielles du Canada Recommandation 16 Le Comit recommande l ensemble des administrations a roportuaires internationales du Canada de s assurer d un nombre suffisant d appareils t l phoniques dans les a rogares donnant acc s des services d interpr tation en cas de besoin Enfin quoique les repr sentants de ASFC nous aient inform s que les cam ras install es dans la zone s curis e de l a roport international de Vancouver servent a des fins d information et non de surveillance ses repr sentants ont r pondu par l affirmative aux observations des membres du Comit qui ont not qu il y aurait peut tre lieu d accro tre l utilisation faite des s quences vid o aux fins de la surveillance Cette surveillance serait rendue possible en affectant quelqu un pour surveiller en temps r el les images capt es par les vid os ou encore en mettant au point un syst me d alarme informatis Le Comit encourage l ASFC poursuivre ses r flexions cet gard Enfin le Comit accueille favorablement la d cision de l ASFC qui a depuis l incident install des cam ras additionnelles dans la zone de contr le des douanes et de l immigration de l a roport 28 CONCLUSION Le Comit a bon espoir que la mise en oeuvre des recommandations formul es dans ce rapport contribuera au r tablissement du lien de confiance entre le public et la GRC et permet
62. les sont plat ou que des probl mes de piles surviennent Voir l ann 17 7 2 7 2 5 7 Si les probl mes persistent apr s que les piles ont t conditionn es retourner l Al les piles et le chargeur l armurier pour inspection et r paration 7 3 Limites du mod le M26 et des cartouches par temps froid 7 3 1 100C ou des temp ratures plus froides le M26 peut mal fonctionner ou ne pas fonctionner du tout 7 3 2 ou presque 200C les limites suivantes ont t observ es 7 3 2 1 la d tente est rigide il faut donc tirer tr s fort pour faire fonctionner l arme 7 3 2 2 une capacit d utilisation r duite 7 3 2 3 la distance de d ploiement est limit e 15 pi ou 4 5 m au maximum 7 8 2 4 un d lai de une deux secondes dans le tir des cartouches 7 3 2 5 le passage rapide d un endroit froid un endroit chaud peut causer le givrage du viseur laser 7 8 3 Le X26E n a pas les m mes limites que le M26 7 4 Cartouches op rationnelles et cartouches de formation 48 21 pieds de long pour utilisation op rationnelle avec les armes a impulsions M26 et X26E NOTA Il s agit d une nouvelle version de la cartouche de tir TASER standard approuv e no 34222 qui n est plus disponible La cartouche no 34222 est toujours approuv e et sera limin e par attrition 7 4 2 Cartouches de formation Les cartouches de tir de simulation bleue TASER no 44205 fils de nylon non conducte
63. letin est disponible sur le site de la GRC l adresse suivante http www rcmp qrc gc ca ccaps cew bulletin om 478 f htm 16 Op cit 13 17 Politique sur larme impulsions de la GRC Manuel des op rations de la GRC partie 17 7 http www rcmp gre gc ca ccaps cew ops 17 7 f htm 11 Incident Management Intervention Model Mod le d intervention pour la gestion d incidents SITIONING REPOSITion DEATH or GRIEVOUS BODILY HARM CO OPERATIVE MORT OU LESIONS CORPORELLES GRAVES COOPERATIF ACTIVE RESISTANT RESISTANT The officer continuously assesses risk and applies the necessary intervention to ensure public and policy safety l officier value continuellement les risques et applique la forme d intervention convenable afin d assurer la s curit du public et des services policiers version 11 03 08 D entr e de jeu il importe de noter que le MIGI est un outil de formation qui repose sur le principe que la meilleure strat gie d intervention policiere consiste a utiliser la force minimale n cessaire pour maitriser le sujet et assurer la protection d autrui Selon le MIGI les agents doivent donc en tout temps privil gier la communication et la n gociation avec la population Lorsque cette technique est jug e insuffisante pour maitriser le sujet et assurer sa protection celle du policier ou du public l agent peut opter pour d autres methodes et techniques d intervention repr sent es dans le MIGI
64. mandat et de contraindre tout organisme ou repr sentant f d ral provincial municipal ou priv produire des documents et t moigner 28 Groupe de travail sur la gouvernance et le changement culturel la GRC R tablir la confiance rapport pr sent au ministre de la S curit publique et au pr sident du Conseil du Tr sor 14 d cembre 2007 p 11 22 PARTIE2 INFORMATIONS RECUEILLIES A L AEROPORT INTERNATIONAL DE VANCOUVER A LA VISITE DE L AEROPORT INTERNATIONAL DE VANCOUVER L enqu te du Comit I A roport international de Vancouver s est amorc e le 3 avril 2008 par des rencontres avec des repr sentants de l Administration a roportuaire de Vancouver AAV et de l Agence des services frontaliers du Canada en poste a l a roport Apr s avoir assist a des expos s sur l am nagement de l a roport et les proc dures en place pour contr ler le mouvement des passagers qui arrivent l a roport ou qui en partent le Comit a eu droit une visite guid e du circuit emprunt par M Dziekanski L A roport international de Vancouver a t d crit comme le deuxi me a roport international en importance au Canada derri re l A roport international Pearson Toronto Il accueille environ 16 5 millions de passagers par ann e 20 000 passagers par jour et il est le lieu de d part et d arrivee de quelque 275 200 vols et 27 500 personnes y travaillent Le Comit a appris que quelque 43 619 nouveaux
65. mbre de prestataires de soins de sant mentale aussi bien que d am liorer les services de sant connexes Deuxi mement la Strat gie de ressources humaines en sant est une initiative pancanadienne dans le cadre de laquelle Sant Canada travaille de concert avec les provinces les territoires et d autres importants organismes li s la sant afin d am liorer la planification et la coordination des ressources humaines du domaine de la sant Compte tenu des pr occupations en mati re de sant mentale et de toxicomanie qui ont t maintes fois soulev es par les t moins devant le Comit Recommandation 7 Le Comit recommande que Sant Canada par l entremise de la Strat gie en mati re de ressources humaines en sant et la Commission de la sant mentale du Canada se penchent sur le manque de services psychiatriques et de programmes de toxicomanie 24 L information concernant la Commission de la sant mentale du Canada est tir e du site Internet de la Commission http www mentalhealthcommission ca 25 L information concernant la Strat gie en mati re de ressources humaines en sant est tir e du site Internet de Sant Canada http www hc sc gc ca hcs sss hhr rhs strateg index fra php 18 4 Lacunes des connaissances sur la s curit du pistolet Taser et raret des recherches ind pendantes Le Comite a appris que la technologie Taser suscite actuellement peu d inter amp t pour la recherche dans les m
66. on Sue Barnes Colin Mayes Bonnie Brown Serge M nard Gord Brown Rick Norlock L hon Ujjal Dosanjh Eve Mary Thai Thi Lac Dave Mackenzie GREFFIER DU COMITE Roger Pr fontaine BIBLIOTHEQUE DU PARLEMENT Service d information et de recherche parlementaires Lyne Casavant Sonya Norris LE COMITE PERMANENT DE LA SECURITE PUBLIQUE ET NATIONALE a l honneur de pr senter son QUATRIEME RAPPORT Conform ment au mandat que lui conf re l article 108 2 du Reglement le Comit a tudi larme impulsions lectrique et a convenu de faire rapport de ce qui suit TABLE DES MATIERES INTRODUCTION Essens 1 A CONTEXTE DE L TUDE ET MANDAT DU COMIT 1 B D MARCHE DU COMIT 1 C ORGANISATION DU RAPPORT iii 3 PARTIE EXAMEN DU PISTOLET TASE Rosina a 3 A APER U DE LA TECHNOLOGIE TASER 3 B PROBL MES DE SANT ET BLESSURES CONNEXES nnnnnnnen 5 1 Morts subites en detenli nssssssssssssieen i 5 2 ENGS s r 16 COURS naa a i eai iA 7 SA ES EE ocre ne 8 C LE PISTOLET TASER ET LE TRAVAIL POLICIER 9 1 L encadrement du pistolet Taser la GRC rrrrrrnnnnnnnnrnnnnnrrrrrnnnnnnnrrrnnnnnnr 10 D PREOCCUPATIONS SOULEVEES ET PROPOSITIONS DE REFORME S te Nat RAS NA A ANA MMA Mare 13 1 La politique de la GRC relativement l utilisation du pistolet Taser est trop permissive Luse 14 2 Lacunes dans la formation des policiers au maniement du Taser 15 3 Lacunes des services et de la formation en
67. on en cas de besoin Recommandation 17 Le Comit recommande que le pr sident du Comit permanent de la s curit publique et nationale convoque une r union six mois apr s le d p t du pr sent rapport pour recevoir un rapport d avancement sur la mise en uvre de ses recommandations concernant la GRC 34 ANNEXE A LISTE DES TEMOINS Organisations et individus Date Reunion Centre canadien de recherches policieres 2008 01 30 Steve Palmer directeur ex cutif Taser International inc Tom Smith pr sident Coll ge de police de l Ontario 2008 02 25 Chris Lawrence instructeur Gendarmerie royale du Canada Richard Groulx sergent Section de l entra nement tactique Darrell LaFosse commissaire adjoint Services de police communautaires contractuels et autochtones Troy Lightfoot inspecteur Officier responsable du Plan op rationnel Bruce Stuart coordonnateur national sur le recours a la force Programme national sur le recours a la force Services de police communautaires contractuels et autochtones Vancouver Police Department Joel Johnston sergent d tat major Coordonnateur de la Colombie Britannique sur le recours a la force Service de police de Toronto 2008 02 27 Michael Federico officier sup rieur Surintendant d tat major Planification en personnel et mobilisation de la communaut Commission des services policiers de Toronto Alok Mukherjee pr sident Commission des plainte
68. ou susceptible de causer la mort ou des blessures corporelles graves Cette nouvelle politique bien qu elle ait pour cons quence de restreindre l usage du pistolet Taser a la GRC ne r pond pas aux inqui tudes soulev es dans le rapport int rimaire de la CPPCGRC La commission recommandait plut t la GRC de classifier le pistolet Taser comme une arme impact plut t qu une arme interm diaire de sorte que son utilisation ne puisse tre justifi e que dans les situations impliquant un sujet d montrant un comportement combatif ou repr sentant un danger de mort ou de l sions corporelles graves Lors de notre visite au Quartier g n ral de la GRC le commissaire William Elliot a inform les membres du Comit que la GRC est en d saccord avec cette recommandation de la commission Selon la GRC le pistolet Taser n est pas une arme a impact au m me titre par exemple que le baton ASP Les agents presents a la r union ont r it r les r sultats d une tude de cas qui a r v l que les risques de blessures graves li s au pistolet Taser taient minimes Selon l actuelle politique reproduite l annexe C du pr sent rapport l utilisation du pistolet Taser la GRC doit tre conforme la formation re ue par les agents en maniement de l arme impulsions Taser et aux principes du Mod le d intervention pour la gestion d incidents MIGI reproduit ci apr s 14 Ibid 15 Une copie du Bul
69. r les cam ras montrent M Dziekanski proximit d un carrousel bagages Celui ci s est ensuite approch de la sortie mais comme il n avait pas encore t d douan on l a redirig vers la zone d inspection secondaire des douanes aux environs de 22 h 45 Au moment de l examen du passeport un agent de ASFC s est rendu compte qu un visa d immigrant tait appos dans le passeport et n avait pas encore t trait L agent l a donc escort vers la zone de contr le de l immigration aux environs de 22h51 apr s avoir proc d a son d douanement C est l qu un agent a constat que M Dziekanski avait deux bagages enregistr s qu il n avait pas encore retir s du carrousel L agent a alors r cup r lui m me les bagages de M Dziekanski dans la zone de retrait des bagages et y a trouv ses documents d immigration Les bagages ont t fouill s et les agents ont soumis le passager aux formalit s d usage Il semble que ces formalit s ont pris plus d une heure alors que selon les renseignements recueillis par le Comit elles devraient normalement prendre une quinzaine de minutes en moyenne II se peut possiblement que le processus ait t ralenti du fait qu il a fallu obtenir des services d interpr tation en polonais Vers 23h30 un agent de ASFC a appel deux reprises la m re de M Dziekanski et l homme qui accompagnait l aide du syst me de sonorisation de la zone d arriv e des voyageurs internationaux
70. ridique de Statistique Canada soit aussi mandate pour cr er et gerer une base de donn es nationale sur le recours au pistolet Taser et aux autres methodes de contention Recommandation 12 Le Comit recommande a la GRC de presenter dans son rapport annuel au Parlement des donn es sur le recours au pistolet Taser et les autres techniques de recours a la force La GRC devra s assurer minimalement que les details suivants en ce qui a trait a l utilisation du pistolet Taser se retrouvent dans son rapport annuel le nombre d agents accredites pour le maniement du Taser le nombre et la nature des incidents au cours desquels le pistolet Taser a t d ploy le type d utilisation d monstration mode sonde ou mode paralysant etc le nombre de plaintes recues de m me que les blessures li es a son utilisation et le nombre de d c s survenus peu apres le d ploiement d un Taser Recommandation 13 Le Comit recommande au gouvernement du Canada de reconnaitre l urgence de la situation en pr sentant la Chambre des communes le plus rapidement possible un projet de loi tablissant un organisme de surveillance civile des activit s de la GRC Cet organisme doit tre mandat pour r viser systematiquement toutes les activit s de la GRC y compris les lignes directrices et l usage relativement a l emploi de la force et pour traiter les plaintes impliquant des membres de la GRC II doit aussi tre investi de vastes pouvoirs
71. rter le moins possible atteinte l intimit et la dignit de la personne et assurer sa protection et celle de l individu 5 5 En cas de blessure ou de troubles m dicaux apparents ou pr tendus dans la mesure du possible 5 5 1 en prendre note al 5 2 photographier toute blessure r elle ou pr tendue 5 5 3 obtenir une d claration 6 Rapports 6 1 G n ralit s 6 1 1 Chaque fois qu on utilise l Al en informer son superviseur dans les meilleurs d lais possibles 6 1 2 Consigner dans le dossier d enqu te toute blessure ou tous troubles m dicaux caus s ou qui auraient t caus s par lAl 6 1 3 Remplir la formule 3996 avant la fin du relais chaque fois qu on utilise I Al et en verser une copie dans le dossier op rationnel 6 1 4 S il y a lieu suivre les directives divisionnaires en mati re de rapports 6 1 5 Les exigences de rapport en mati re de sant et de s curit au travail sont nonc es au chap 3 du MST 6 2 Superviseur 6 2 1 Veiller ce que les membres soumettent la formule 3996 Examiner les formules aux fins 45 d assurance de la qualit 6 2 2 Pour faire des changements ou des ajouts apr s la presentation de la formule 3996 soumettre nouveau la formule en entier Le systeme liminera automatiquement l ancienne formule et la remplacera par la nouvelle Verser une copie de la formule r vis e dans le dossier op rationnel 6 3 Chef
72. s du public contre la 2008 05 03 Gendarmerie royale du Canada Paul E Kennedy pr sident 35 13 18 19 21 ANNEXE A LISTE DES TEMOINS Organisations et individus Date Reunion Commission des plaintes du public contre la 2008 05 03 21 Gendarmerie royale du Canada Michael P MacDonald directeur Politique strat gique et recherche Bureau du commissaire aux plaintes contre la police de la Colombie Britannique Dirk Ryneveld commissaire A titre personnel 2008 12 03 22 John C Butt expert conseil Pathfinder Forum Christine Hall m decin d urgence Bernard Lapierre thicien philosophe et charg de cours Ecole Polytechnique Universit de Montr al Pierre Savard professeur Ecole Polytechnique Universit de Montr al A titre personnel 2008 04 16 25 Riki Bagnell m re de Robert Bagnell Zofia Cisowski m re de robert Dziekanski Patti Gillman soeur de Robert Bagnell Walter Kosteckyj avocat Gouvernement de I Alberta 2008 04 28 26 Graeme Dowling m decin l giste en chef Bureau du m decin l giste en chef Gouvernement de l Ontario Andrew McCallum coroner superviseur r gional pour le secteur de l est de l Ontario Minist re de la S curit communautaire et des Services correctionnels de l Ontario Chambre des communes 2008 05 28 32 Stockwell Day ministre de la s curit publique 36 ANNEXE A SUITE LISTE DES TEMOINS DEPLACEMENT A L AEROPORT INTERNATIONAL DE VANCOUVE
73. s par la Commission des plaintes du public contre la GRC CPPCGRC Au dire 11 La politique r gissant larme impulsion lectrique la GRC se trouve au chapitre 17 7 du Manuel des op rations http www rcmp grc gc ca ccaps cew ops 17 7 f htm 12 Bruce Stuart coordonnateur national sur le recours la force Services de police communautaires contractuels et autochtones GRC 25 f vrier 2008 13 Paul Kennedy pr sident de la Commission des plaintes du public contre la GRC T moignages 5 mars 2008 Voir galement le rapport int rimaire de la Commission des plaintes du public contre la GRC Utilisation de l arme impulsions Al la GRC Rapport int rimaire d cembre 2007 p 2 10 de la CPPCGRC la politique de la GRC a volu sans que l organisation tienne compte suffisamment si tant est qu on en tienne compte des r alit s entourant l utilisation de arme par la GRC Le 7 janvier 2008 en r ponse au rapport interimaire d pos par le pr sident de la CPPCGRC Paul Kennedy sur le recours au pistolet Taser par les agents de la GRC la GRC a de nouveau modifi sa politique Le Bulletin du Manuel des op rations annongant la modification pr cisait qu compter d aujourd hui les membres ne doivent utiliser l arme impulsion Al en mode a sondes ou a effet paralysant que sur les personnes qui pr sentent un comportement r sistant actif ou une cat gorie de comportement sup rieure p ex combatif
74. staxis et une dent cass e Taser International d signe les br lures mineures et les abrasions caus es par les fl chettes qui font partie de la cat gorie des blessures l g res de marques caract ristiques Cette tude a galement r v l que deux personnes avaient subi des blessures moyennes contusion c r brale ecchymose du tissu c r bral et rhabdomyolyse d faillance rapide du tissu musculaire tandis qu une autre personne avait subi des blessures graves h matome pidural accumulation de sang entre le cerveau et le cr ne Bien que la relation entre la rhabdomyolyse et le pistolet Taser demeure incertaine les deux autres blessures auraient t inflig es par un traumatisme la t te apr s une chute Les auteurs ont indiqu qu il y avait eu deux d c s en d tention dans cette cohorte mais qu il avait t d termin que ces d c s n taient pas li s l utilisation dun Taser Selon les auteurs les r sultats de l tude confirment l hypoth se selon laquelle les organismes d application de la loi utilisaient les pistolets Taser de fa on s curitaire Il importe de noter que l tude ne comportait aucune statistique quant au taux de blessures ou au taux de d c s en d tention enregistr s sans qu il y ait eu d ploiement d un Taser S agissant de la situation qui pr vaut au Canada le Comit n a pas re u de statistique canadienne sur le taux de blessures en d tention li es ou non l utilis
75. t ontarienne de la schizophr nie Soci t schizophr nique de la Colombie Britannique Taser International inc Vani Jain 39 ANNEXE C GENDARMERIE ROYALE DU CANADA N voir aussi 1 G n ralit s Chapitre 17 7 1 Etuis approuv s 1 1 Seules les armes impulsions Al Taser M26 Chapitre 17 7 2 M thode de recharge SONP 3 il T M26 perfectionn mod le 44000 et Taser X26E Law ses ples du lencr Enforcement mod le 26012 ont t approuv es des fins Bulletin du Manuel des op rations Utilisation des armes impulsions Al d utilisation op rationnelle comme dispositifs d intervention pour ma triser les personnes et viter des blessures aux membres et au public NOTA Lorsqu un Taser M26 atteint sa dur e utile pr vue on le remplace par un Taser X26E On n ach te pas un nouveau Taser M26 1 2 Les autocollants jaunes fluorescents sur l Al visent la diff rencier du pistolet et ne doivent en aucun cas tre enlev s ni modifi s 1 3 Seuls les membres qualifi s et les instructeurs accr dit s qui ont r ussi le cours de maniement des Al ou le cours de maniement des Al pour instructeur peuvent utiliser l Al 1 4 Les membres d clar s aptes utiliser I Al doivent renouveler leur accr ditation tous les trois ans 1 5 La formation et le renouvellement de l accr ditation du membre en maniement d Al doivent tre enregistr s dans le SIGRH 2 D finitions 2 1 mise en g
76. t Taser a la GRC Il nous semble n anmoins que les changements de politique que nous proposons n cessitent un remaniement de la formation En cons quence Recommandation 3 Le Comit recommande a la GRC de modifier sa formation sur le maniement du pistolet Taser de fa on mettre davantage l accent sur les risques potentiels de d c s et de blessures que peut entra ner le recours au pistolet Taser et les lacunes des connaissances dans ce domaine l instar de la CPPCGRC nous estimons que le renouvellement de l accreditation tous les trois ans est insuffisant Le Comit appuie donc la recommandation de la CPPCGRC en demandant que le certificat d accr ditation ne soit valide que pour une p riode de deux ans Cela dit le Comit prend note de la d claration de l inspecteur Troy Lightfoot devant la Commission d enqu te men e par Thomas R Braidwood qui a inform le Commissaire que la GRC contemple la possibilit de modifier la politique en vigueur de fa on exiger le renouvellement de Paccr ditation tous les ans En cons quence Recommandation 4 Le Comit recommande que la GRC modifie sa politique en instaurant l exigence du renouvellement de l accr ditation en maniement du pistolet Taser au moins tous les deux ans 21 T moignages devant la Commission Braidwood 22 mai 2008 disponible en anglais seulement sur le site de la Commission l adresse suivante http www braidwoodinquiry ca transcripts php
77. t comment fonctionnaient les dispositifs a impulsions DAI et comment ils taient utilis s A quelques exceptions pres les t moins s entendent sur la description d un DAP Le Comit a appris que la technologie des DAI existe depuis plus de trente ans ils ont commenc tre utilis s par les forces de l ordre aux Etats Unis en 1974 Depuis sa mise en application au cours des ann es 1980 et jusqu au milieu des ann es 1990 le DAI n tait pas utilis comme outil de neutralisation mais plut t comme appareil de contrainte par la douleur La version pr c dente du DAI a t accueillie de fa on mitig e par les forces de l ordre Taser International s est tabli au milieu des ann es 1990 et fournit aux organismes d application de la loi du Canada des DAI mod le M26 depuis 1999 Le mod le X26 plus r cent lanc en 2003 mais commercialis en 2005 est actuellement le plus pris par les services policiers il est plus l ger et plus petit que ses pr d cesseurs 3 Il est question ici du d bat savoir s il faut d crire le pistolet Taser comme une arme non l tale une arme quasi l tale ou moins que l tale une arme offensive ou une arme non offensive ou s il s agit d un moyen de contraindre par la douleur ou d un outil de neutralisation L utilisation des deux mod les est approuv e par la GRC le M26 depuis d cembre 2001 D apres le Rapport sur les armes a impulsions et le syndrome du d lire aigu paru en
78. tra une gestion plus transparente s curitaire et efficace de larme a impulsions lectriques Taser Le Comit entend surveiller la mise en uvre de ses recommandations par la GRC En cons quence Recommandation 17 Le Comit recommande que le pr sident du Comit permanent de la s curit publique et nationale convoque une r union six mois apr s le dep t du pr sent rapport pour recevoir un rapport d avancement sur la mise en ceuvre de ses recommandations concernant la GRC 29 LISTE DES RECOMMANDATIONS Recommandation 1 Le Comit recommande la GRC de restreindre l usage du pistolet Taser en le classifiant d ici le 15 d cembre 2008 comme une arme impact plut t qu une arme interm diaire de sorte que son utilisation ne soit autoris e que dans les situations o le sujet a un comportement violent ou pr sente une menace de mort ou de l sions corporelles graves pour l agent lui m me ou le public Cette restriction ne devrait pas tre lev e avant que des recherches ind pendantes d montrent que le recours au pistolet Taser ne pr sente pas de risque d raisonnable pour le sujet Dans l ventualit o la GRC ne met pas en uvre cette recommandation avant le 15 d cembre 2008 le Comit s est entendu pour pr senter une motion la Chambre des communes exigeant un moratoire imm diat sur l usage du pistolet Taser la GRC Recommandation 2 Le Comit recommande la GRC de r v
79. u le public Cette restriction ne devrait pas tre lev e avant que des recherches ind pendantes d montrent que le recours au pistolet Taser ne pr sente pas de risque d raisonnable pour le sujet Dans l ventualit o la GRC ne met pas en uvre cette recommandation avant le 15 d cembre 2008 le Comit s est entendu pour pr senter une motion la Chambre des communes exigeant un moratoire imm diat sur l usage du pistolet Taser la GRC Dans l esprit de cette derni re recommandation le Comit estime que la GRC doit aussi revoir l ensemble de sa politique sur le pistolet Taser de fa on ce qu elle refl te davantage les dangers potentiels de cette arme et les lacunes des connaissances dans ce domaine Lorsque des doutes subsistent quant la s curit du Taser le Comit estime que la GRC se doit d tre prudente en interdisant clairement le recours au pistolet Taser moins que le sujet fasse peser un risque de mort ou de blessures graves Il y aurait lieu par exemple de revoir la section traitant du d lire agit afin de mieux refl ter les dangers potentiels du recours au Taser Il y aurait aussi lieu d ajouter une section sp cifique sur les autres personnes consid r es risques dont les toxicomanes les femmes enceintes et les personnes souffrant de maladie mentale En cons quence Recommandation 2 Le Comit recommande la GRC de r viser sa politique sur le pistolet Taser afin de pr voir des r gles
80. ue les informations recueillies l A roport international de Vancouver ne permettent pas au Comit de d terminer le r le du pistolet Taser dans le d c s de M Dziekanski Cependant le fait que seulement quelques secondes se soient coul es entre le moment ou les agents ont franchi la cloison de verre qui les s parait de M Dziekanski et le moment ou la premi re d charge d un pistolet Taser a t d ploy e nous inqui te norm ment Le Comit estime n anmoins que les t moignages recueillis I A roport international de Vancouver font ressortir des l ments importants consid rer en ce qui a trait l am nagement et aux services offerts dans les a roports internationaux du Canada afin d viter que des personnes comme M Dziekanski ne restent trop longtemps dans la zone s curis e des douanes sans raison apparente On a dit au Comit qu au moment du tragique incident des changements l infrastructure de l a roport taient d j en voie d tre adopt s Cela dit le d c s de M Dziekanski aurait pr cipit la mise en uvre d autres changements concernant les politiques et le personnel Depuis l incident le Comit a appris que ASFC a r vis ses protocoles et s est montr e plus proactive dans ses rapports avec les passagers qui pr sentent des signes d anxi t ou de confusion L AVV a elle aussi proc d a des changements importants dans le but d am liorer les services d information la client le
81. urs au pistolet Taser Si certains temoins ont exhort le Comit a recommander un moratoire jusqu a ce que des tudes ind pendantes confirment que l usage du pistolet Taser ne pr sente pas de risque d raisonnable pour le sujet d autres ont plut t recommand d en restreindre l utilisation tandis que d autres appuient la politique en vigueur la GRC Consid rant les pr occupations soulev es dans les tudes scientifiques les lacunes des connaissances dans ce domaine et la raret des recherches ind pendantes dont les r sultats auraient fait l objet d une revision par les pairs le Comit est convaincu que la politique en vigueur la GRC est trop permissive A l instar de Paul Kennedy pr sident de la CPPCGRC nous croyons que la politique de la GRC autorise l usage de larme plus t t qu il n est raisonnable de le faire Consid rant les incertitudes relativement la s curit du Taser le Comit estime que le d ploiement du pistolet Taser n est pas justifi contre un sujet qui r siste activement son arrestation sans toutefois tre combatif ou violent et pr senter des risques pour lui m me les policiers ou le public Cela tant dit le Comit est d accord avec la grande majorit des t moins pour dire que le pistolet Taser a sa place au sein des services policiers et qu il peut sauver des vies lors d interventions polici res qui auraient autrement impliqu l usage d une force l tale Le Comit appuie enti
82. urs de 21 pieds de long servent a la formation par sc narios Seuls les instructeurs en maniement des armes a impulsions ou les coordonnateurs divisionnaires de la formation peuvent acheter ces cartouches 7 4 3 Contr ler les cartouches op rationnelles Elles indiquent une date d expiration de cing ans 7 4 4 Si la cartouche op rationnelle n a pas servi depuis cing ans la remplacer imm diatement par une nouvelle 7 4 5 On peut utiliser des cartouches op rationnelles expir es pour la formation sauf pour la formation par sc narios 7 4 6 Une cartouche op rationnelle ne doit pas tre conserv e longtemps et port e dans le BPN du Taser X26E Les cartouches doivent tre rang es dans l tui cartouches ou dans le porte cartouches situ sur l tui 7 5 R paration ou remplacement 7 5 1 Conform ment au Code canadien du travail il faut marquer ou tiqueter les Al qui fonctionnent mal pour indiquer qu elles sont d fectueuses et qu elles doivent tre retir es du service 7 5 2 Le superviseur doit 7 5 2 1 s assurer que les Al d fectueuses sont retir es du service sont convenablement tiquet es et imm diatement exp di es une personne qualifi e d sign e par l officier responsable des enqu tes criminelles OREC pour effectuer le t l chargement des donn es de l AI Voir les modalit s d exp dition l art 4 4 du chap 6 du MAF 7 5 2 2 apr s le t l chargement des donn es
83. urs reprises au d but de l apr s midi et dans la soir e du 13 octobre la m re de M Dziekanski Mme Cisowski a parl un pr pos au comptoir d information Elle tait accompagn e d un homme et disait tre venue la rencontre de son fils qui arrivait de Pologne en qualit d immigrant Le pr pos leur a indiqu que les passagers sont parfois retard s la douane Le couple s est aussi adress un agent de service la client le 18 h 50 Cette fois la m re a fourni des renseignements vagues et n a pas pr cis que le passager tait son fils Selon les informations transmises au Comit elle ne connaissait ni le num ro de vol ni le nom du transporteur Aux environs de 19 heures Mme Cisowski a demand un agent de faire appeler M Dziekanski l interphone ce qui a t fait deux reprises entre 19 heures et 19h05 Le rapport pr liminaire de l AVV pr cise que l agent n a pas pr cis a Mme Cisowski que le message ne serait pas entendu dans la salle des douanes zone de contr le des douanes Lorsque Mme Cisowski lui a dit que le passager attendu immigrait au Canada l agent lui a dit qu il tait possible que le passager qu elle et son compagnon cherchaient se trouve dans la zone de contr le de l immigration Il leur a conseill de s adresser au bureau d immigration pour obtenir de l aide Selon AAV homme qui accompagnait Mme Cisowski s est servi de la ligne t l phonique sp ciale

ÉTUDE SUR L`ARME À IMPULSIONS ÉLECTRIQUES TASER

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