complet - Science & Culture
Contents
1. Soyons attentifs Enfin il est vident aussi que les risques de d rives commerciales dans ce domaine sont tr s importants depuis la r colte des ovules partir des donneuses volontaires ou r mun r es jusqu la constitution des biobanques pour la conservation des ES issues de transfert nucl aire Glossaire 60 Discours de M Bernard RENTIER Recteur de ULg prononc le jeudi 30 mars 2006 lors de la s ance solennelle de remise des insignes de docteur honoris causa de l Universit de Li ge Aujourd hui l Universit honore des personnalit s qui se sont illustr es par leur excellence en recherche Nous vivons donc une journ e de f te de la recherche f te de l esprit et de l intelligence La recherche est un fleuron de l Universit C est sa sp cificit m me Nos enseignants sont faut il le r p ter des chercheurs qui enseignent Aujourd hui et contrairement la tradition parmi nos lus point de c l brit s m diatiques Celles ci ont certes leurs m rites et nous ne manquerons pas de reprendre ult rieurement la tradition accueillir et couronner toutes les personnalit s qui ont brill par leurs actions et conf rer l appartenance l Universit de Li ge des personnages remarquables voire exceptionnels Aujourd hui nous d cernons le dipl me de Docteur Honoris Causa des personnalit s reconnues internationalement pour leurs qualit s scientifiques Les2. BUREAU blid de la Sauveni re 25 1 4000 Li ge T l 04 223 39 98 Fax 04 222 19 13 O7 a FEDERALE 0800 14 200 mw WWW federale be Ares SU Aa Ee L assureur qui partage tout avec vous m me ses b n fices 51 ANN E NUMERO 401 MAI JUIN 2006 Bureau de d p t 4030 LIEGE 3 N ISSN 0773 3429 SOMMAIRE Chronique Science et Culture R MOREAU N LECOCQ Prochaine grande conf rence Le changement strat gique un nouvel art de vivre par J J WITTEZAELE Nos expositions 2006 Assembl e g n rale du 18 mai 2006 Cellules souches embryonnaires clonage reproductif clonage th rapeutique discussion et discernement bio thique V GEENEN Discours de M le Recteur B RENTIER lors de la remise des insignes de docteur honoris causa de ULg Le prix F SOMMER 2006 attribu F X N ve de M VERGNIES Haute Ardenne asbl Journ es Science et Nature 2006 M STREEL BULLETIN BIMESTRIEL publi gr ce l appui du Service des affaires culturelles de la Province de Li ge du Service g n ral Jeunesse et ducation permanente Direction g n rale de la Culture de la Communaut Fran aise LIEGE PROVINCE de l chevinat de la Culture et des Mus es de la Ville de Li ge Culture A S B L SCIENCE et CULTURE http www sci cult ulg ac be Institut de Physique B5 Sart Tilman B 4000 Li ge diteur responsable Herv Caps Institut de Physique B5 Sart Tilman 4000 Li ge CHRONIQUE S
3. En 1996 est paru le r sultat du premier clonage reproductif d un mammif re la fameuse brebis Dolly obtenue par reproduction asexu e La technique mise au point ant rieurement chez les amphibiens repose sur le transfert du noyau d une cellule somatique adulte dans un ovule cellule germinale femelle dont le propre noyau a t t En quelques heures le noyau transf r subit une reprogrammation qui lui permet de prendre le contr le du d veloppement embryonnaire jusqu au stade de blastocyste Celui ci est ensuite transf r dans l ut rus d une brebis porteuse et il poursuit son d veloppement jusqu obtention d un clone soit une brebis poss dant un patrimoine g n tique identique celui de la brebis adulte dont tait issue la cellule somatique A juste titre la publication de cet article a eu un immense retentissement m diatique N anmoins l auteur principal de ce clonage de reproduction le professeur lan WILMUT de l Institut Roslin en Ecosse n a eu de cesse d insister sur le taux lev d checs de la technique sur les anomalies qui apparaissent dans certains organes des clones obtenus et sur le vieillissement acc l r des animaux clon s Depuis le clonage de reproduction a t appliqu d autres esp ces animales comme la vache la truie et la souris Les essais de clonage reproductif de primates ont chou les chercheurs qui ont essay de comprendre les raisons de cet chec ont mis en
4. Sur un plan scientifique d abord les inconnues restent nombreuses L obtention de blastocystes issus d une transplantation nucl aire dans un ovule nucl est elle possible dans l esp ce humaine ou se heurtera t elle des barri res naturelles infranchissables Les ES d riv es de tels blastocystes pourront elles tre orient es convenablement vers le programme de diff renciation requis pour leur usage th rapeutique Les anomalies chromosomiques d tect es dans les blastocystes clon s chez les primates ne doivent elles pas inciter une certaine prudence avant d envisager une injection d ES humaines clon es A priori l usage de ces ES obtenues par transfert nucl aire ne se r duira t il pas aux maladies impliquant une zone topographique r duite de mort cellulaire maladie de PARKINSON infarctus myocardique diab te de type 1 Sur un plan sociologique ensuite un point important est la clarification des positions depuis quelques ann es La Communaut scientifique tout enti re rejette le clonage reproductif ainsi que l id e m me de l appliquer long terme Les quelques voix qui se sont lev es en sa faveur manaient de personnalit s d pourvues de bagage scientifique ainsi que d individus ou encore de sectes aux int r ts plus que douteux Force est d ailleurs de constater que la majorit de ces voix isol es se sont tues depuis de nombreux mois Le deuxi me point qui me
5. res celui de l assurance de d boucher sur une application satisfaisant les priorit s de la prospective on comprend que dans ces conditions Thomson n aurait jamais d couvert l lectron Le Paradoxe de l innovation Dans le domaine appliqu le vrai processus d innovation qui est celui que les pouvoirs subsidiants attendent ne peut provenir que de deux circonstances le choc des disciplines qui par le caract re interdisciplinaire apporte des combinaisons de sciences diff rentes donc une grande originalit limpr visibilit car les r sultats inattendus sont les plus f conds C est ainsi qu on en arrive ce que j appellerai le paradoxe de l innovation Plus les applications d une recherche sont impr visibles plus les chances qu elles soient innovantes sont grandes et plus les chances qu une telle recherche soit convaincante et donc financ e sont faibles En d autres termes la vraie innovation celle des sauts de progr s est impr visible et elle a peu de chances de jamais na tre d une recherche subventionn e Impliquer les pouvoirs subsidiants les autorit s publiques dans la d fense de la recherche fondamentale c est avant tout leur fournir les informations permettant de l valuer et non pas leur faire miroiter des applications illusoires Les applications viendront impr vues d une recherche fondamentale innovante Le gouvernement peut jouer un r le bien plus utile s
6. cell mass Propagation in culture Pluripotent embryonic stem ES g cells genetically matched to the patient Fig 2 Illustration de l obtention d un blastocyste et de cellules souches embryonnaires ES Le noyau d une cellule somatique adulte donor cell est isol et transplant dans un ovule oocyte pr alablement nucl Apr s application d une stimulation par champ lectrique la reprogrammation du noyau transplant lui permettrait de contr ler l volution vers un blastocyste Les ES seraient ensuite isol es partir de la masse cellulaire interne inner cell mass et propag es en culture Comme ces ES sont g n tiquement identiques au patient leur usage th rapeutique apr s injection ce dernier ne se heurterait pas au rejet immunologique et les ES transplant es seraient parfaitement tol r es par le syst me immunitaire du patient d origine 58 Discussion et discernement bio thique La prise de position dans le vaste d bat qui s est ouvert autour des prospectives d utilisation des ES des fins th rapeutiques requiert que l intervenant avance visage d couvert Je pr cise donc que je suis chr tien et que j ai t duqu dans la religion catholique qui est toujours la mienne Les l ments de l analyse que je livre ici sont donc impr gn s la fois par mes convictions religieuses et par mes connaissances scientifiques de biologiste du d veloppement
7. il comprend les enjeux de la recherche fondamentale en optimisant son fonctionnement et en veillant la transparence de son valuation Formons ensemble aujourd hui devant les m rites remarquables de nos nouveaux docteurs honoris causa des v ux pour que dans notre r gion dans notre pays et ailleurs on comprenne bien que la vraie ressource les vrais gisements sont chez nous dans la mati re grise et la cr ativit Esp rons que l on comprenne que l innovation source d essor 68 conomique social et culturel ne se d cr te pas mais qu elle appara t l o on ne l attend pas cependant toujours l o on est pr t la d celer l o la formation et l exp rience pr parent les esprits s en saisir comprendre son potentiel et l exploiter au mieux C est ce terrain l qu il nous faut cultiver Il est dans nos universit s dans nos acad mies et c est bien ce terreau l qu il faut fertiliser Conclusion du discours du Professeur Michel PIGEON Recteur de l Universit Laval au Qu bec La savoir la connaissance est une chose merveilleuse parce que jamais v ritablement achev e Le savoir est fluide impr cis fuyant Plus on s en approche plus on en voit toute la complexit Le savoir bouge il n est jamais totalement construit totalement solide m me dans un domaine aussi mat riel que le b ton La qu te du savoir ne nous laisse jamais au repos et c est le sens m
8. semble encore plus fondamental concerne l identit m me du blastocyste provenant d un transfert du noyau d une cellule somatique dans un ovule pr lev chez une donneuse et pr alablement nucl 59 Il ne s agit pas ici de la cr ation d un embryon qui r sulte par d finition de la f condation d un gam te femelle par un gam te m le dans le cadre d un acte d amour avec un projet parental sous jacent Le terme d embryon ne peut s appliquer dans le cadre d une technique d ing nierie cellulaire qui ne recourt pas la fusion de deux gam tes sexuels distincts en dehors de tout projet parental Evoquer la crainte d une porte ouverte vers le clonage de reproduction me semble galement abusif partir du moment o le transfert intra ut rin d un tel blastocyste est interdit peut tre de fa on encore plus explicite qu aujourd hui Une nouvelle terminologie ovasome clonozygote cellules souches humaines issues de transfert nucl aire NTS est de plus en plus envisag e pour d signer ce qui est une r alit pour certaines esp ces animales mais qui n est encore qu un concept pour l esp ce humaine Et pour conclure je me permets de poser cette question mes yeux essentielle le recours cette nouvelle terminologie n est il pas le seul moyen de justement prot ger l embryon et de ne pas traiter en chose r ifier cette entit r elle dont est issue toute personne
9. v g taux et autres organismes microscopiques retenus entre les tiges et les feuilles des mousses dans les Hautes Fagnes collecte d chantillons sur le terrain pr paration des r coltes examen au microscope et sur cran Avec Jean Claude Bussers et Ren Schumacker 2 jours de 2x3 heures les samedis 23 et 30 septembre 71 Les v g taux fossiles du D vonien 380 millions d ann es de la Gileppe Datation de couches tr s anciennes par les v g taux et les spores fossiles contenus dans la roche caract ristiques principales et examen au microscope Avec Philippe Gerrienne Philippe Steemans et Maurice Streel 2 jours de 2x3 heures les samedis 7 et 14 octobre Traces des activit s humaines dans les Hautes Fagnes depuis l poque romaine R seau routier anciennes fronti res pratiques agro pastorales toponymie l gendes Analyse de cartes et de documents anciens au laboratoire Avec Serge Nekrassoff 2 jours de 2x3 heures les samedis 21 et 28 octobre Tarif Prix par deux journ es indissociables 20 personne dont 5 personne payables l inscription Inscriptions Soit au bureau de Haute Ardenne pr s de l entr e du sentier didactique de la Pole r la Station scientifique des Hautes Fagnes Mont Rigi Route de Botrange 137 4950 Waimes Soit par virement au compte Fortis Banque Malmedy de Haute Ardenne 248 0083027 25 Nombre maximum de participants par th me entre 15 et 25
10. CIENCE ET CULTURE Notre prochaine grande conf rence ne pas manquer Dans le grand amphith tre de l Institut de Zoologie Quai Van Beneden 22 Li ge Le mercredi 17 mai 20 heures LE CHANGEMENT STRAT GIQUE UN NOUVEL ART DE VIVRE Une approche strat gique du changement de comportement par Jean Jacques WITTEZAELE Psychoth rapeute sp cialiste de l cole de Palo Alto et directeur de l Institut Gregory Bateson PAF 3 pour les tudiants 1 Entr e gratuite pour les membres de Science et Culture Docteur en psychologie psychoth rapeute et co fondateur de l I G B Jean Jacques WITTEZAELE est l ve de Paul Watzlawick John Weakland et Dick Fisch avec qui il a collabor pendant plus de 3 ans Repr sentant du M R I pour l Europe francophone il est aussi associ de recherche au MR de Palo Alto Sp cialiste des travaux de Gregory Bateson il est auteur et co auteur de nombreux livres et articles et notamment de A la recherche de l cole de Palo Alto et de L homme relationnel aux ditions du Seuil Charg de cours l universit Paris X de Nanterre ainsi qu l cole de th rapie strat gique d Arezzo en Italie il pratique la th rapie br ve depuis plus de 20 ans Notre secr tariat se tient votre disposition pour tout compl ment d information ce sujet et pour les r servations ventuelles amp 04 366 38 85 fax 04 366 33 34 ou email rogermoreau hotmail com 53 As
11. E ET L AUTOMOBILE Tous les d tails para tront dans les num ros 402 et 403 de ce bulletin 54 CELLULES SOUCHES EMBRYONNAIRES CLONAGE REPRODUCTIF CLONAGE THERAPEUTIQUE DISCUSSION ET DISCERNEMENT BIOETHIQUES par Vincent GEENEN Directeur de Recherches au FNRS et professeur d Embryologie l ULg Centre d Immunologie Institut de Pathologie CHU B23 4000 Li ge Sart Tilman tat objectif de la question Notre connaissance des premiers stades du d veloppement embryonnaire a beaucoup progress au cours des derni res ann es mais des zones d ombre importantes persistent Dans l esp ce humaine au 5 jour apr s la f condation l embryon qu on appelle ce moment blastocyste est compos d un petit nombre de cellules multipotentielles les cellules souches embryonna ires ou ES Elles sont entour es par le trophoblaste dont d rivera le placenta Fig 1 C est le blastocyste qui s accole l ut rus maternel et qui s y implante Un d ficit d implantation du blastocyste explique une grande partie des checs de f condation in vitro FIV Trente pour cent seulement des embryons obtenus par FIV et transf r s dans l ut rus parviendront se d velopper jusqu au terme de la grossesse Cellules multipotentielles ou Cellules souches embryonnaires ES Sac vitellin primitif Trophoblaste Figure 1 Sch ma d un embryon au 5 jour apr s la f condation blastocyste 55 a Le clonage reproductif
12. ait si vous me dites que la transformation de l atome g n rera un jour de l nergie vous me racontez des sornettes Si Rutherford lui m me n a pu pr voir l nergie nucl aire extractible du noyau qu il avait d couvert un jury de s lection de projets de recherche pourrait il faire mieux Qui aurait pu pr voir les supraconducteurs chauds les fuller nes ou le World Wide Web Faraday semblait pr voir les applications de l lectricit ou en tout cas sa rentabilit taxable mais en 1867 neuf ans apr s sa mort des scientifiques britanniques d claraient II ne semble pas y avoir de raison de croire que l lectricit puisse tre utilis e comme une source d nergie pratique Dans la m me veine Thomas Watson le cr ateur d IBM d clarait en 1947 67 qu un seul ordinateur pourrait r soudre tous les probl mes impliquant des calculs scientifiques et il ne pr voyait aucun autre usage pour les ordinateurs Il est impossible aux chercheurs de pr dire m me propos de leur propre discipline et c est pour cela que les gouvernements doivent financer la recherche fondamentale en premier lieu Il est probablement impossible et potentiellement dangereux d essayer de r partir les cr dits affect s la science en fonction de l utilit conomique qu on imagine pouvoir en retirer Lorsqu on sait qu en Grande Bretagne il est maintenant demand aux Conseils de la recherche de compter parmi leurs crit
13. couvertes dans ce cas On peut galement citer l invention par hasard de la superglue peu apr s la guerre ou encore l utilisation des fum es de superglue pour r v ler les empreintes digitales d couverte due au pur hasard Trois chercheurs ont re u le prix Nobel de chimie en 2000 pour leur d couverte de plastics conducteurs d lectricit apr s qu ils eussent suivi les recommandations erron es d un manuel d instructions qui leur fit incorporer un produit chimique dans une recette de fabrication une concentration mille fois sup rieure ce qu elle devait tre D autres d couvertes ou inventions majeures furent le r sultat d un accident ou d un hasard le t l phone la vaccination la p nicilline le viagra le velcro le t flon le verre de s curit les substituts de sucre et le poly thyl ne Mais comme le disait Pasteur Dans le champ de l observation le hasard ne favorise que l esprit bien pr par Et Fleming ne disait rien d autre avec un sens l gant de la formule 66 L esprit insuffisamment pr par ne peut voir la main tendue de l opportunit Les travaux de Harold Varmus prix Nobel en 1989 pour comprendre le cancer du sein ont conduit des progr s majeurs dans la compr hension du d veloppement du cerveau Ceux de Robert Weinberg sur le cancer du cerveau ont largement contribu la compr hension du cancer du sein Julius Comroe disait joliment que le chercheur c
14. de cette recherche que se d veloppe la technologie Il existe donc une diff rence essentielle entre recherche fondamentale et recherche appliqu e diff rence li e tout simplement leurs objectifs respectifs Recherche et d veloppement A c t de la recherche fondamentale et de la recherche appliqu e la recherche qui vise l am lioration d un produit ou d un proc d est elle non plus de la recherche proprement parler mais du d veloppement Le d bat reste ouvert sur le point de savoir si le d veloppement est l affaire des universit s ou celle des entreprises Le caract re imm diat de la valorisation du d veloppement en argent sonnant et tr buchant pousse de plus en plus les universitaires s en saisir a rapporte Et l int r t de pouvoir d montrer l utilit concr te de la science qu ils subventionnent pousse les responsables politiques favoriser par ordre d croissant de pr f rence le d veloppement la recherche appliqu e la recherche fondamentale orient e et enfin la recherche fondamentale non orient e Un continuum Certes les fronti res entre ces activit s intellectuelles ne sont pas nettes particuli rement en raison du fait que les m mes chercheurs peuvent parfois s engager dans plusieurs types d activit s de recherche parfois m me malgr eux Par ailleurs une m me recherche peut tre class e dans l une ou l autre cat gorie selon les objectifs du chercheur p
15. fruit du hasard mais encore fallait il que ce hasard soit saisi au bond par le chercheur et transform en observation utile Dans les mains de n importe qui ces petits miracles n auraient pas t reconnus et jet s aux ordures C est le cas de Charles Goodyear qui pendant cinq ans essaya de trouver une utilit au caoutchouc handicap jusque l par le fait qu il fondait la chaleur et devenait dur et cassant au froid C est par accident qu une nuit de 1839 il laissa tomber un morceau de caoutchouc impr gn de soufre sur la plaque m tallique de sa cuisini re br lante et vit qu il ne fondait pas et qu apr s avoir t r cup r il tait encore solide et souple la fois Il le laissa ensuite au froid hivernal toute la nuit et au petit matin il avait toutes les propri t s de ce que nous appelons aujourd hui un pneu Goodyear avait ainsi invent la vulcanisation et allait pouvoir lancer l industrie du pneu laquelle il laissa son nom Malheureusement Goodyear mourut dans la mis re d pouill de son invention g niale et m me de son nom L se pose le probl me de la valorisation de la recherche des d couvertes et des inventions et du respect de la propri t intellectuelle Le n opr ne fut galement invent par accident suite une fausse man uvre d un assistant de laboratoire et c est dans ce m me laboratoire que dix jours plus tard les fibres de nylon furent invent es on devrait presque dire d
16. hamps gravitationnels diff rents En 1952 Felix Bloch et Edwards Mills Purcell sont couronn s par le prix Nobel de physique pour leur th orie de la r sonance magn tique nucl aire une d couverte th orique dont ils ne peuvent indiquer d application imm diate Ce sont Paul Lauterbur et Peter Mansfield qui appliqueront cette th orie l imagerie m dicale et recevront le prix Nobel de m decine en 2003 Plus de 60 millions d analyses par r sonance magn tique nucl aire sont r alis es chaque ann e En 1928 Fleming observe que des moisissures contaminant par hasard ses bo tes de cultures de bact ries sont entour es d un halo transparent sans bact ries I d couvre l antibiose mais n en fait rien sinon des tudes fondamentales de microbiologie Ce n est qu en 1940 que Florey et Chain isolent la p nicilline ce qui conduira son exploitation commerciale A la fin des ann es 70 l tude de virus d oiseaux inducteurs de cancers a permis d identifier des r cepteurs membranaires particuliers 25 ans plus tard est n le Glivec premi re mol cule anticanc reuse capable de bloquer sp cifiquement l activit enzymatique de ce type de r cepteur et d arr ter la prolif ration cellulaire canc reuse L tude de bact ries thermophiles se d veloppant dans les sources d eau chaude ne pr sentait a priori aucun int r t pratique mais un int r t fondamental celui de comprendre comment les enzymes de ces bact rie
17. hanceux est celui qui cherche une aiguille dans une botte de foin et y trouve la fille du fermier II faut arriver persuader les gouvernements qui ont compris l int r t de la recherche dans la comp tition conomique que publier ses d couvertes pour les rendre librement accessibles la communaut internationale est la bonne m thode celle qu ont choisie les pays d velopp s sans recherche fondamentale il ny aura pas d innovation donc pas de recherche appliqu e Les sauts quantiques du progr s sont impr visibles Qu est ce qui est pr visible Les futurologues se sont toujours lourdement tromp s L un d entre eux pr tendait vers 1890 qu en 1925 les rues de Paris seraient englouties sous un m tre de crottin de cheval Il n avait pas pu imaginer le changement radical qui aurait lieu dans le domaine des transports avec l automobile un v ritable saut quantique du progr s Toutes les grandes inventions et les grandes d couvertes ont repr sent des sauts quantiques de progr s et n ont g n ralement pas t accomplies avec l intention de r aliser ce progr s l Parfois le chercheur ressent confus ment que son travail va servir quelque chose de grand Ainsi Faraday qui Gladstone demandait quoi pourrait bien servir l lectricit r pondit avec une incroyable clairvoyance un jour sir vous pourriez la taxer Mais ce n est pas toujours le cas le d couvreur du noyau atomique Rutherford dis
18. hommes que nous honorons aujourd hui sont des chercheurs qui ont consacr et consacrent l essentiel de leur temps la recherche et plus particuli rement une recherche fondamentale sur des ph nom nes et m canismes naturels J emploie dessein le terme de recherche fondamentale pour bien sp cifier qu il s agit d une recherche qui vise une meilleure connaissance une meilleure compr hension des choses qui nous entourent ou qui nous composent une recherche qui vise r pondre des questions g n rales et qui satisfait une curiosit C est une activit but cognitif Recherche fondamentale ou appliqu e Cette recherche fondamentale peut tre non orient e et se laisser porter par le hasard des circonstances C est rare voire exceptionnel car peu conforme au fonctionnement de l esprit humain qui est gouvern par sa curiosit et son d sir de comprendre La recherche tout en restant fondamentale peut tre orient e vers un but 61 d fini un objectif qui peut tre tout simplement la r ponse des questions On parle alors de recherche fondamentale orient e Mais d s le moment o la recherche vise une application particuli re elle devient recherche appliqu e Elle n en perd ni sa noblesse ni son int r t mais le processus mental qui l anime est l g rement diff rent La recherche appliqu e est l art d appliquer le savoir scientifique des probl mes pratiques C est partir
19. me de la vie Il faut vivre sa vie jusqu au bout dans cette qu te sans fin C est mon sens un des meilleurs moyens d tre vraiment heureux kkkxx xx Dis moi et j oublierai Montre moi et je me souviendrai Implique moi et je comprendrai ILTF Kong Fu Zi 551 479 av J C Le prix litt raire parisien Fran ois SOMMER 200 2 attribu F X N ve de M vergnies lt 69 Notre ami Fran ois Xavier N VE vient de se voir d cerner un prestigieux prix litt raire fran ais pour son ouvrage Les Animaux de la Bible Paris Le Gerfaut 2005 couronn par le Prix Fran ois SOMMER 2006 cat gorie jeunesse de litt rature de chasse amp de nature Il en est l auteur sous le nom de plume d Olivier CAIR H LION Le mus e de la Chasse et le prix Fran ois Sommer Grand chasseur sp cialiste de la chasse et du safari Fran ois SOMMER avait re u le prix de l Acad mie Fran aise pour son livre La Chasse Imaginaire en 1969 Il avait en effet publi de nombreux livres sur le sujet dont La Chasse et l amour de la nature 1973 Avec son pouse Jacqueline il avait fond en 1964 le Mus e de la Chasse et de la Nature au 60 rue des Archives 75003 Paris Ce mus e est d sormais abrit dans l H tel de Gu n gaud dans le Marais c t de la c l bre place des Vosges un b timent historique construit par Fran ois MANSART 1598 1666 admirablement restaur et adapt pour accueillir un de
20. nous ne pouvons imaginer qu elle ait pu conduire la d couverte des rayons X Non les rayons X sont le r sultat d une recherche en science pure visant d couvrir quelle est la nature de l Electricit Thomson ajoutait que la science appliqu e m ne l am lioration de vieilles m thodes tandis que la science pure conduit de nouvelles m thodes et que la science appliqu e conduit aux r formes la science pure aux r volutions et les r volutions qu elles soient politiques ou scientifiques sont des v nements puissants pour peu que l on soit du c t du gagnant Aujourd hui 73 des documents cit s dans les brevets industriels ont t publi s en tant que textes de science publique c est dire dans leur immense majorit des articles de recherche fondamentale r dig s par des chercheurs fondamentalistes La fronti re entre les diff rentes sortes de recherche n est pas ais e d limiter Doit elle m me l tre Le recherche est un continuum et chacun de ses aspects est aussi honorable aussi utile aussi n cessaire Il n est donc pas indispensable d utiliser des termes diff rents A condition que s duit par son versant le plus appliqu en raison de ses 65 retomb es plus imm diates on n oublie pas le versant le plus fondamental sans lequel la source d application va immanquablement se tarir Le jeu du Hasard Un certain nombre de d couvertes ont galement t le
21. our prendre un exemple na f mais illustratif l observation des toiles est de la recherche appliqu e si elle vise am liorer la navigation nocturne mais de la recherche fondamentale si elle vise comprendre mieux le fonctionnement du syst me solaire Et ce d bat sur le fondamental et l appliqu on le trouve d j chez Platon 62 qui dans la R publique nous rapporte ce dialogue Et maintenant dit Socrate l astronomie sera t elle la troisi me science Cest mon avis r pond Glaucon car savoir ais ment reconna tre le moment du mois et de l ann e o l on se trouve est une chose qui int resse non seulement le laboureur et le pilote mais encore et non moins le g n ral Et Socrate de r pliquer Tu m amuses en effet tu sembles craindre que le vulgaire ne te reproche de prescrire des tudes inutiles Le produit de la recherche fondamentale est une information pr sent e sous forme de publication Il ne lui est pas impos d impliquer automatiquement un potentiel d application L int r t culturel lui seul ou m me le myst re de ce qui en sera peut tre fait un jour suffit A cet gard la r ponse de Bob Wilson le premier directeur du Laboratoire Fermi aux Etats Unis une question d un comit du Congr s est clairante On lui demande Quelle sera la contribution de votre laboratoire la d fense des Etats Unis Aucune r pond il si ce n est q
22. ouvrent l lectron Les bobines d induction des v hicules moteur n ont pas t invent es par des chercheurs d sireux de motoriser le transport Ceux ci ne seraient sans doute jamais tomb s sur les lois de l induction 63 Elles avaient t trouv es par Faraday de nombreuses d cennies auparavant et il n tait pas la recherche d une application particuli re Les ondes lectromagn tiques n ont pas t d couvertes dans le souci de mettre au point de meilleures communications Elles ont t trouv es par Hertz qui s int ressait avant tout la beaut de la physique et basait ses travaux sur les consid rations th oriques de Maxwell La th orie des nombres consid r e il y a 20 ans peine comme l une des moins applicables des branches des math matiques a permis le d veloppement de la cryptologie aujourd hui majeure en informatique des r seaux M me un domaine aussi abstrait et sot rique que la relativit g n rale d Einstein a produit ses retomb es le syst me de positionnement global GPS qui donne instantan ment la position et l altitude avec une pr cision effarante o qu on se trouve sur la plan te en est une Ces syst mes comparent les signaux horaires re us de diff rents satellites o sont embarqu es des horloges atomiques d velopp es pour des recherches visant v rifier la pr diction d Einstein que les horloges mesurent le temps diff remment dans des c
23. s 64 peuvent fonctionner haute temp rature Aujourd hui toute la biologie mol culaire moderne repose sur l amplification de ADN un proc d qui a valu son inventeur Kari Mullis le prix Nobel de Chimie en 1993 et n a t rendue possible que gr ce l existence d une polym rase thermo r sistante isol e de ces bact ries exceptionnelles Il n est sans doute pas un exemple d innovation du vingti me si cle qui ne soit ainsi redevable la recherche scientifique de base souvent l insu du d couvreur original La diff rence entre science fondamentale et science appliqu e a t parfaitement expos e par J J Thomson le d couvreur de l lectron dans un discours de 1916 Par recherche en science pure disait il alors j entends la recherche faite sans id e d application dans le domaine industriel mais seulement dans le but d tendre notre connaissance des Lois de la Nature Je donnerai juste un exemple de l utilit de ce genre de recherche exemple qui est apparu au premier plan lors de cette guerre je veux parler de l utilisation des rayons X en chirurgie particuli rement pour l extraction des balles Comment cette m thode a t elle t d couverte Elle n a pas r sult d une recherche en science appliqu e visant trouver une meilleure m thode pour localiser les projectiles chez les bless s Une telle recherche aurait pu aboutir par exemple des sondes am lior es mais
24. s mus es de la Chasse et de la Nature les plus beaux et exemplatifs du monde entier puisqu il contient de la documentation et des troph es exceptionnels de toute la plan te et de tous les climats Le Prix Fran ois SOMMER couronne chaque ann e un ouvrage repr sentatif de la connaissance ou de la passion de la Chasse ou de la Nature Le 6 d cembre 2006 en l H tel de Gu n gaud Paris c est donc notre ami Fran ois Xavier N VE qui a re u ce prix dans la cat gorie Jeunesse Heureux pour lui et fiers pour notre asbl comme pour Li ge tout enti re nous l en f licitons et ceci d autant plus que nous savons qu il n est pas chasseur du tout Il ne s en est d ailleurs pas cach le moins du monde aux personnes qui lui ont remis le prix Et plusieurs lui ont confi Nous non plus Monsieur La question n est pas l Les chasseurs sont souvent de fins connaisseurs des animaux et des passionn s de la nature Vous et nous aussi Ce sont ces qualit s notamment que nous avons distingu es dans votre ouvrage optimiste et plein d entrain 70 HAUTE ARDENNE asbl JOURNEES SCIENCES ET NATURE 2006 Avec le soutien de la Division Nature et For t DGRNE de la R gion Wallonne Le T tras lyre dans les Hautes Fagnes suivis et actions L avifaune associ e au t tras lyre esp ce parapluie Avec Pascal Poncin Christine Keulen et Mich le Loneux 2 jours de 2x3 heures les samedis 29 avril rende
25. selon les activit s Acceptation dans l ordre des inscriptions Horaire De 10h 13h et de 14h 17h sauf indications contraires Rendez vous au bureau de Haute Ardenne sauf indications contraires apporter le repas de midi Renseignements compl mentaires au bureau de Haute Ardenne tous les jours entre 10 h et 16 h T l 080881746 ou 080 448858 ou e mail haute ardenne skynet be Voir aussi notre site http geocities com hauteardenne Les expos s se feront en fran ais Most of the courses however might be also commented in English Einige Kurse auch mit deutschen Kommentaren m glich Le Le ei 72
26. sembl e G n rale Tous les membres de Science et Culture en r gle de cotisation 2006 sont cordialement invit s l Assembl e G n rale de notre asbl qui se tiendra le 18 mai 2006 17h30 Boulevard d Avroy 53 Li ge Ordre du jour Lecture pour approbation du P V de l A G du 26 05 2005 Compte rendu des activit s en 2005 Comptes de r sultats de l asbl pour l ann e 2005 Pr sentation du projet d activit s pour 2006 Budget 2006 pour les pi tons et pour les automobilistes rue Eug ne Isaye n 2 parking par le porche AAAAA CESI Li ge Nos expositions 2006 Avec le soutien de la R gion Wallonne depuis le 20 avril et jusqu au 12 mai les s ances de d monstrations sur le th me SCIENSATIONS NOS SENS EN SCIENCES se d roulent dans d excellentes conditions devant des professeurs et l ves de 14 15 ans ravis de constater que les sciences peuvent tre aussi attrayantes Bien entendu en cette p riode de l ann e les d placements hors de coles sont plus difficiles r aliser qu en octobre mais les r actions tr s positives qui nous sont adress es nous inciteront probablement reproposer cette trentaine d exp riences au d but 2007 Pour prendre date Du 2 au 29 octobre 2006 nous proposerons aux professeurs et l ves du troisi me degr de l enseignement secondaire des exp riences de physique et de chimie spectaculaires sous les titres MOUVEMENTS ET COLLISIONS et LA CHIMI
27. te cancers infarctus Cette voie a t explor e avec un certain succ s dans des mod les animaux de ces maladies mais son application se heurte l impossibilit actuelle d obtenir des blastocystes humains en suivant cette technique Parall lement des recherches explorent de plus en plus la possibilit d utiliser des cellules souches issues de sources ne passant pas par l obtention de blastocystes par transfert nucl aire Les sources de cellules souches adultes sont principalement le sang de cordon ombilical le sang lui m me mais surtout la moelle osseuse Que leur origine soit embryonnaire ou adulte les cellules souches ne se heurtent pas au probl me du rejet immunologique et elles seront parfaitement tol r es par le syst me immunitaire du receveur puisqu elles partagent le m me patrimoine g n tique C est videmment le b n fice th rapeutique de cette parfaite tol rance qui est recherch dans l usage des cellules souches adultes ou des ES obtenues par transfert nucl aire Pour des raisons videntes un tel b n fice n existe absolument pas dans l utilisation d ES provenant d embryons surnum raires issus de FIV 57 Patient with acquired sporadic or hereditary disease Donor cell Enucleated oocyte transfer Nuclear transfer construct 9 In the absence of fertilization oocyte is stimulated to divide to blastocyst stage Nuclear transfer blastocyst 27 Inner
28. u cause de lui a vaudra la peine de les d fendre Autant les pouvoirs subsidiants peuvent juger par eux m mes si les objectifs de la recherche appliqu e qu ils financent telles que l radication d une maladie ou l exploitation d une nouvelle source d nergie sont atteints et en tirer les cons quences il leur est beaucoup plus difficile de juger de la m me mani re la recherche fondamentale ou d en vanter les r sultats au grand public quelques exceptions pr s l o la soif de connaissances est partag e par tous comme dans le cas notoire de l astronomie par exemple ou encore de la m decine dans certains cas Et il est vrai que les exemples abondent de l apparition d applications immens ment connues dont l origine est une recherche fondamentale dont les propres auteurs n imaginaient m me pas le potentiel d application C est ainsi que l internet est une retomb e de la physique des particules le transistor de la th orie quantique des solides Les circuits de base des ordinateurs n ont pas t invent s par des gens qui cherchaient construire des ordinateurs mais bien par des physiciens nucl aires qui dans les ann es trente comptaient des particules De m me la domestication de l nergie nucl aire n a pas t mise au point par des gens qui cherchaient de nouvelles sources d nergie L industrie lectronique n aurait pu exister sans qu auparavant J J Thomson et H A Lorentz ne d c
29. vidence des anomalies chromosomiques majeures dans les blastocystes clon s de primates Ces monstruosit s chromosomiques illustrent l influence fondamentale des facteurs pig n tiques nucl aires et cytoplasmiques sur la reprogrammation du noyau transf r dans l ovule La reprogrammation nucl aire en quelques heures d un noyau somatique n quivaut pas la programmation nucl aire des gam tes qui prend des mois pour le gam te m le ou des ann es pour le gam te femelle La nature de ces facteurs pig n tiques est encore largement inconnue et leur contr le n est pas envisageable avant longtemps C est pour ces raisons que la communaut scientifique mondiale condamne de mani re absolue toute id e de clonage reproductif appliqu l homme et consid re comme un crime les tentatives propos es par des individus et des sectes aux motivations les plus suspectes 56 b Le clonage th rapeutique Le clonage th rapeutique est un terme ambigu et impropre qui a t propos par facilit pour d signer l utilisation des cellules souches multipotentielles d riv es de blastocystes humains obtenus selon la m me technique de d part savoir le transfert du noyau d une cellule somatique dans un ovule pr alablement nucl Fig 2 L id e sous jacente est d utiliser les capacit s de diff renciation multiple des ES ainsi g n r es pour r parer des tissus adultes malades maladie de Parkinson diab
30. z vous Tour de Botrange _et 6 mai rendez vous Mont Rigi 8h 30 Mise au point des derni res connaissances sur le Pav de Charlemagne Les fouilles de 2004 datation et reconstitution par la dendrochronologie la palynologie et la g ochimie visite du site de fouille d monstration au laboratoire Avec Marie H l ne Corbiau Fran ois De Vleeschouwer Patrick Hoffsummer Virginie Renson et Maurice Streel 2 jours de 2x3 heures les samedis 20 et 27 mai Le monde des araign es Anatomie fonctionnelle biologie quelques particularit s observations sur le terrain examen en laboratoire Avec Alphonse Radermecker 2 jours de 2x3 heures les samedis 12 et 19 ao t Bilan de 12 ann es de gestion des tourbi res hautes et des milieux semi naturels des plateaux des Hautes Fagnes et d Elsenborn 2 demi journ es d expos s en salle description des dispositifs de suivi et des techniques d analyses mis en place dans les diff rents milieux g r s et expos des r sultats sous forme d un montage videodata et 2 demi journ es d excursion Avec Philippe Frankard et Pascal Ghiette 2 jours de 2x3 heures les samedis 26 ao t et 9 septembre Les champignons de la haute Ardenne Reconna tre classer les champignons comprendre leur organisation Avec Gabriel Castillo et Thomas Gerards 2 jours de 2x3 heures le samedi 16 et le dimanche 17 septembre La vie microscopique dans les mousses de divers biotopes des Hautes Fagnes Animaux
Download Pdf Manuals
Related Search