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Rapport - Université Libre de Bruxelles

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1. Il s agit d un risque g n ral qui concerne toutes les activit s de s curit Les facteurs intervenants Un d faut d clairage poste de travail zone de passage all e ou escalier peu ou pas clair s Un clairage blouissant lampe nue dans le champ visuel travail sur cran rayonnement du soleil Les mesures de pr vention Assurer une illumination suffisante et ad quate sur les postes de travail Privil gier l clairage naturel Permettre le r glage individuel de l clairage en fonction de la t che et de l op rateur Utiliser des lampes de poche Les effets sur la sant Les cons quences sur la sant d un mauvais clairage peuvent tre la fatigue des yeux soit par une sollicitation excessive des muscles ciliaires soit par l effet de contrastes trop forts sur la r tine la fatigue g n rale des maux de t te et du stress Une lumi re insuffisante et ou inad quate constitue par ailleurs un danger d accidents Page 68 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques B Risques biologiques Ces risques sont li s l exposition des travailleurs des agents biologiques c est dire des micro organismes des cultures cellulaires et des endoparasites humains susceptibles de provoquer des infections des allergies ou des intoxications Ces micro organismes peuvent p n trer l int rieur du corps humain par une plaie pa
2. CE du parlement europ en et du conseil 23 Garcia A et alii Op cit p 16 et p 19 Di Martino et alii Op cit Page 28 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Les mesures de pr vention Envoyer un message clair aux potentiels agresseurs et victimes la violence dans aucune de ses multiples formes n est accept e et ou tol r e D signer les actes inacceptables D signer une ou plusieurs personnes de confiance qui jouent le r le de premi re ligne dans l accueil et l aide aux victimes Mettre en place un dispositif de prise en charge et de remise au travail des victimes Sp cifier les obligations de la ligne hi rarchique dans la pr vention des situations envisag es Investiguer de mani re rapide et impartiale les faits Veiller ce que les plaintes ne fassent pas l objet de repr sailles Pr server la confidentialit des victimes et des harceleurs Informer et former les travailleurs sur les risques et sur les mesures de pr vention adopter C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques 3 2 2 Risques li s la manipulation d armes Les l gislations nationales qui r glementent le port d armes diff rent beaucoup d un pays l autre 24 Dans certains pays Danemark Irlande les Pays Bas et le Royaume Uni le port d armes feu par des agents de s curit est
3. Page 18 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques 3 1 Risques d riv s du contexte g n ral Par risque d riv du contexte g n ral nous faisons r f rence au contexte socio conomique dans lequel l activit de s curit s exerce La sph re de r f rence est donc le secteur ses principaux acteurs et leurs relations Dans la mesure o nous avons d j abord ces questions dans le chapitre pr c dent nous nous limiterons ici aux risques li s l intervention de l entreprise de s curit dans l entreprise utilisatrice et ceux li s l image du secteur et de la profession d agent de s curit 3 1 1 Risques li s l intervention de l entreprise de gardiennage dans l entreprise utilisatrice Il s agit principalement d un risque d interf rence un risque suppl mentaire s ajoutant aux risques propres l activit de chaque entreprise et s expliquant par la pr sence d installations de mat riel et d activit s de diff rentes entreprises sur un m me lieu de travail 1 Ce risque d interf rence est essentiellement un risque d accident li l intervention de l entreprise de s curit dans une entreprise utilisatrice Mais il constitue aussi un potentiel facteur de stress et de tension pour les agents de s curit dans la mesure o ils se trouvent dans des situations contextes de travail o ils peuvent ne conna tre ni les risques li s c
4. un inventaire des risques dans le secteur mais non une valuation des risques aux plans de leur dangerosit de leur probabilit Les risques sont donc en principe trait s sur un pied d galit sans donner plus d importance l un ou l autre Certains seront n anmoins davantage d velopp s que d autres en raison de leur complexit ou en raison de leur caract re le plus souvent invisible propri t s qui m ritent d apr s notre travail de terrain que l on s y attache quelque peu 1 Spaninks L Quinn L Byrne J Manuel europ en de formation professionnelle initiale en gardiennage et surveillance COESS UNI Europa C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques 1 La sant et la s curit au travail En guise de d finition op ratoire de la sant au travail nous nous sommes bas s sur une approche dynamique qui permet de d velopper une analyse critique non seulement des facteurs de risque mais aussi de la dynamique sociale dans laquelle s inscrivent les histoires de sant des travailleurs Selon cette approche La sant est un processus dynamique par lequel l individu se construit et chemine processus qui inscrit dans le corps de la personne les empreintes du travail des conditions de vie des v nements des douleurs du plaisir et de la souffrance de tout ce dont est faite une histoire individuelle dans sa singularit mais aussi c
5. Cette flexibilit a des incidences importantes sur les rythmes sociaux et familiaux des agents de s curit ainsi que sur la charge mentale et motionnelle incidences qui restent souvent non reconnues Le fait que la profession d agent de s curit soit socialement peu prestigieuse qu elle soit souvent associ e de mauvaises conditions de travail et d emploi et qu elle souffre d une mauvaise image rend difficile le processus de construction d une identit professionnelle positive Ceci a galement un impact n gatif sur le bien tre et sur la sant au travail des agents de s curit Les risques qui se rapportent aux atteintes directes l int grit physique des travailleurs b n ficient d une plus grande visibilit au niveau du secteur et donc d une plus grande attention que les risques li s la charge psychosociale stress charge mentale charge motionnelle et ceux qui d rivent de l organisation du travail Dans les discours que nous avons recueillis le souci s est clairement exprim que ces risques moins visibles fassent l objet d une plus grande attention de la part des responsables de la pr vention au sein des entreprises et soient pleinement int gr s dans les politiques qu ils ont pour mission de mettre en uvre Les risques traditionnels risque de chutes et glissades risques li s la circulation routi re risques physiques sont toujours d actualit et restent tr s fr quents Les mesures p
6. chauffage possibilit s de se d salt rer en eau potable r frig r e e Organiser le travail de fa on viter des situations de coup de chaleur ou d hypothermie Compenser les pertes en sel boire de l eau fr quemment Utiliser des v tements de travail appropri s pantalon pais chemise manches longues et ou gilet et anorak ou quivalent en hiver et pantalon l ger et chemise manches courtes en t Les effets sur la sant Les conditions inad quates que nous venons de mentionner peuvent provoquer de l inconfort et divers d rangements et malaises somnolence sensation de mal tre rhumes Page 67 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Dans une ambiance o la temp rature est tr s lev e l agent de s curit encourt le danger de se d shydrater d attraper une insolation d avoir une syncope et de subir des alt rations cutan es ou cardiaques Dans une ambiance o la temp rature est tr s basse le danger pour l agent de s curit est de souffrir d hypothermie et de rougeurs de la peau dans les parties les plus sensibles du corps doigts orteils nez et lobe des oreilles c Lumi re insuffisante ou inad quate Une bonne perception visuelle ne peut tre garantie que par un bon syst me clairage videmment le niveau optimal d clairage d pendra du type d activit et des caract ristiques du poste de travail
7. curit et la sant au travail Harc lement moral sur le lieu de travail Facts 23 21 Di Martino V et alii Op cit pp 18 23 Garcia A et alii Violences au travail Harc lement moral et sexuel Caract ristiques et cons quences sur les travailleurs f minins et masculins Ministere f d ral de l Emploi et du Travail Version Provisoire 2002 N 7 Page C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Les effets sur la sant Le harc lement moral peut provoquer entre autres du stress de la d pression de la perte d estime de soi un sentiment de culpabilit des phobies des troubles du sommeil et de la digestion des troubles musculo squelettiques etc L issue de ces processus morbides peut aller de la d pression jusqu au suicide en passant par une assu tude m dicamenteuse C Risques de harc lement sexuel On appelle harc lement sexuel la situation dans laquelle un comportement non d sir connotation sexuelle s exprimant physiquement verbalement ou non verbalement survient avec pour objet ou pour effet de porter atteinte la dignit d une personne et en particulier de cr er un environnement intimidant hostile d gradant humiliant ou offensant 22 Le harc lement sexuel sur les lieux de travail est une r alit dont les entreprises prennent de plus en plus conscience Un trait commun aux enqu tes2 sur le harc lement sexue
8. la consommation abusive d alcool et de tabac souvent soulev e par les diff rents acteurs du secteur Stress post traumatique Nous avons d j fait r f rence au stress r sultant d une exp rience traumatisante notamment suite des pisodes de violence sur les lieux du travail Les victimes du trouble de stress post traumatique TSPT ressentent des sympt mes intrusifs une d tresse psychologique intense avec r activation et des sympt mes d vitement vitement des lieux et des conversations rappelant le trauma de l irritabilit et des pertes de concentration Les agents de s curit atteints de ces troubles sont souvent en cong de maladie plus ou moins longs et ils r int grent le plus souvent le travail dans un tat persistant de fragilit motive Il est important que les victimes d agressions physiques puissent recevoir une aide psychologique si elles l estiment n cessaire et qu elles puissent b n ficier d un soutien motionnel lors de leur reprise de travail Le travail en contact avec le public clients usagers Moi je consid re qu une des grandes vertus que l on a en tant qu agent de s curit c est de faire face une agression physique ou une situation tendue et peu de temps apr s de r pondre de mani re polie une femme qui te demande une connerie Page 47 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Pouvoir passe
9. la violence peur panique fuite attaque que faire en cas de violence comment vivre l agression comment affronter psychologiquement un conflit les techniques d autod fense 18 Di Martino V et alii Op cit p 61 19 Ibid p 62 Page 25 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques B Le comportement et les attitudes des agents face la violence Un suivi r gulier des travailleurs fr quemment confront s des agressions physiques devrait tre assur par les entreprises afin de garantir non seulement un support psychologique mais aussi un soutien social B La prise en charge des victimes d agression Dans le cadre de notre travail de terrain nous avons pu constater que certaines entreprises ont pass des contrats avec des services externes de psychologues pour prendre en charge les agents victimes d v nements traumatisants Cette mesure ne semble pas g n ralis e l ensemble du secteur La possibilit de faire appel imm diatement ou quasi imm diatement des psychologues ou un soutien psychologique si la situation le demande nous semble une mesure de pr vention promouvoir afin d viter les effets traumatisants des agressions et les cas de stress post traumatique Le debriefing ou entretien individuel d coute men imm diatement apr s l agression permet de faire revivre l v nement dans tous ses d tails et
10. le du courrier colis valises Mais cela concerne aussi les agents qui lors de leurs rondes dans des h pitaux dans des centrales nucl aires pourraient p n trer dans des zones surveill es ou contr l es Les facteurs intervenants Les scanners les appareils rayons X appareils d fectueux utilisation inad quate Certains lieux de travail tr s sp cifiques comme au sein des h pitaux radiologie m dicine nucl aire des centrales nucl aires etc L agent un agent qui n aurait pas t form l utilisation des appareils de rayons X et ou inform des risques qu il encourt qui n aurait pas t inform des dangers existants lorsqu il p n tre dans des zones surveill es contr l es ni des mesures de pr vention adopter Les mesures de pr vention e Former les agents l utilisation des appareils rayons X et les informer des risques et des mesures de pr vention adopter Ne faire utiliser ces machines que par du personnel form Mettre proximit le manuel d instructions ainsi que la documentation relative la machine Contr ler les sources viter les fuites Utiliser des machines homologu es marqu es CEE Assurer les r visions p riodiques des appareils Eviter d introduire les mains dans le tunnel de radiation e Lors de leur permanence dans la zone radiologique respecter les dispositions et mesures appropri es 26 INRS Pr vention des risques li s l exposi
11. les agents de s curit ne b n ficient pas de droits de circulation autres que ceux qui s appliquent tout citoyen m me durant les interventions Les mesures de pr vention S assurer du bon tat du v hicule Entretenir p riodiquement les v hicules Disposer des accessoires obligatoires en cas de panne triangles outils pour changer les roues Organiser les d placements horaires temps de trajets itin raires tat de la m t o Tenir compte des al as de la circulation dans les programmes de travail R actualiser la formation du personnel sur la mani re de conduire en s curit respect du Code de la route former le personnel la conduite pr ventive e V rifier p riodiquement l aptitude m dicale des agents Ne pas conduire sous l effet de l alcool drogues m dicaments Ne pas faire usage du t l phone ou d autre moyen de communication pendant les temps de trajets sauf si l on dispose d un kit main libre e Respecter les r gles de circulation routi re les limites de vitesse les panneaux La nature des l sions La nature et la gravit des l sions peuvent tre tr s variables en fonction des caract ristiques des accidents L sions l g res blessures superficielles coups et traumatismes l gers L sions graves traumatismes et blessures graves La mort Page 60 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques
12. 2 3 3 Risques d riv s du poste de travail Par risques d riv s du poste de travail nous faisons r f rence aux risques li s l environnement physique dans lequel se d veloppe l activit de travail Dans la mesure o les agents de s curit travaillent souvent chez le client ces risques sont en rapport avec les activit s et les installations du client Il s agit surtout de risques li s la s curit du poste de travail et l environnement de travail tant donn que les risques repris dans cette cat gorie sont des risques classiques et pour lesquels les facteurs de risques ont d j t bien identifi s par la litt rature nous nous contenterons de les pr senter de mani re succincte En m me temps nous voudrions mettre en garde le lecteur par rapport l importance de ces risques Ce n est pas parce qu ils sont mieux connus et moins sp cifiques l activit de s curit qu ils sont moins dangereux et donc qu ils m ritent moins d attention Au contraire les statistiques sur les accidents montrent que des risques comme les chutes les glissades les coincements les accidents de circulation routi re sont tr s fr quents 3 3 1 Risques li s la s curit Les facteurs de risques li s la s curit sont tr s nombreux et il est important que l agent de s curit les connaisse bien pour sa propre s curit personnelle et int grit physique et pour celles des autres Parmi ses missions se trouve pr
13. D Risque lectrique Le risque d accident lectrique est souvent d termin soit par des machines ou des quipements d fectueux soit par une installation lectrique d faillante soit par des n gligences dans la manipulation Les accidents lectriques peuvent tre galement l origine d autres accidents des incendies et ou des explosions Il s agit d un risque g n ral qui concerne toutes les activit s de s curit Il existe deux types de risques li s l utilisation du courant lectrique le risque de contact direct contact avec une partie active sous tension d un circuit lectrique le risque de contact indirect contact avec la masse d un mat riel lectrique mise accidentellement sous tension Les facteurs intervenants Un conducteur nu sous tension et accessible armoires lectriques ouvertes c bles d t rior s Des prises rallonges en mauvais tat ou mal utilis s Des prises sans prise de terre Des machines du mat riel mal isol s ou prot g s Utilisation d appareils lectriques manipulation de prises de courant en contact avec l eau mouill es ou avec des mains mouill es Les mesures de pr vention Avant l utilisation d un appareil lectrique v rifier s il se trouve en bon tat V rifier l tat des c bles des rallonges et des prises Ne pas d brancher des appareils en tirant sur le cordon tirez sur la fiche en tenant de l autre main la prise murale Ne jamais touche
14. Il est d s lors tr s difficile d avoir une id e de l incidence et de la pr valence des maladies pathologies et l sions caus es par le travail dans le secteur car les donn es sont rares ou inexistantes en tout cas nous n avons pas eu acc s ces donn es Les maladies restent donc pour la plupart invisibles e donn es concernant le turn over Les donn es concernant le turn over sont parfois utilis es comme indicateurs de sant dans la mesure o il peut constituer un indice de conditions de travail difficiles Les donn es concernant le turn over au niveau du secteur existent m me si elles ne sont pas toujours tr s fiables et pr cises cela d pend beaucoup de la mani re dont il est calcul En tout cas dans le secteur tous les acteurs s accordent dire qu il est lev Les raisons le plus souvent voqu es pour l expliquer sont 5 les conditions de travail travail de nuit isolement ins curit de certaines interventions les difficult s de concilier la vie professionnelle avec la vie familiale des possibilit s de promotion limit es notamment bar mique des salaires peu attractifs surtout en d but de carri re le recours au licenciement pour absent isme dans un souci de fiabilit par rapport au client le mauvais management les difficult s du planning e donn es concernant l organisation de la pr vention acc s la surveillance de la sant couverture par des services de pr
15. La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Table de mati res REMERCIEMENTS 2 INTRODUCTION G N RALE 5 A Le but de l tude 5 B La d marche m thodologique 5 C Quelques consid rations pr alables 6 1 La sant et la s curit au travail 8 2 Le secteur de la s curit priv e 9 2 1 La situation g n rale du secteur en ce qui concerne la sant et la s curit au travail a 2 1 1 Les indicateurs de sant au travail 2 1 2 Un secteur fa onn et d termin par la relation prestation de service 13 A La sous traitance et la sant au travail 14 2 1 3 Un secteur de forte concurrence 16 2 1 4 Un secteur caract ris par la flexibilit et l atypicit 16 3 Les risques li s l activit de s curit 18 3 1 Risques d riv s du contexte g n ral 19 3 1 1 Risques li s l intervention de l entreprise de gardiennage dans l entreprise utilisatrice 19 3 1 2 Risques li s une identit professionnelle probl matique et une image du secteur plut t n gative 21 3 2 Risques propres l activit et ou l organisation du secteur 23 3 2 1 Risques de violence au travail 23 A Risques d agression physique 23 B Risque de harc lement moral 26 C Risque de harc lement sexuel 28 3 2 2 Risques li s la manipulation d armes 30 3 2 3 Risques caus s par des chiens 32 3 2 4 Risques li s l exposition aux rayonnements ionisants 34 3 2 5 Facteurs de risques
16. base lors de la r alisation de certains travaux soudage pergage L agent mauvaise connaissance du b timent m connaissance des proc dures suivre en cas d incendie mauvaise formation m connaissance des extincteurs de leur mode de fonctionnement 44 Spaninks L Quinn L Byrne J Op cit pp 56 61 Page 63 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Les mesures de pr vention Emp cher que les trois l ments la base du feu combustible oxyg ne et chaleur ne puisent se conjuguer Rechercher sans tarder l origine de toute fuite d huile ou autre liquide inflammable teindre toute machine en service qui n est pas utilis e ou qui doit tre mise hors tension et s assurer de son refroidissement D gager les appareils de chauffage obstru s par des v tements de travail ou tout autre objet inflammable et remplacer tout pare feu manquant Retirer les objets inflammables trouv s proximit d une source de chaleur et les placer en lieu s r V rifier tous les l ments du mat riel de lutte contre les incendies et les points d alarme incendie Respecter les interdictions de fumer Les effets sur la sant Les premiers dangers des incendies viennent des fum es et des vapeurs toxiques qui peuvent provoquer une asphyxie ou une intoxication l oxyde de carbone Lors des incendies le danger de br lures est tr s important Il exist
17. conflits de politique de communication de gestion du personnel de pr vention des risques etc 3 Au niveau des contraintes d organisation sur le lieu m me du travail Comment l quipe est elle g r e Quelle est l ambiance de travail Quelle est l autonomie donn e aux travailleurs Le client assume t il ses responsabilit s en mati re de sant et de s curit au travail etc L analyse du secteur s appuiera sur cette partition Celle ci interviendra galement lorsqu il s agira d identifier les facteurs de risques ainsi que les mesures de pr vention adopter Page 10 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques 2 1 La situation g n rale du secteur en ce qui concerne la sant et la s curit au travail 2 1 1 Les indicateurs de sant au travail Les politiques de pr vention se basent sur des donn es et des recherches qui rendent visible et appr hendable la nocivit des risques et qui donc d terminent les mesures pr ventives appropri es pour les supprimer ou les ramener des niveaux acceptables Or il existe un manque criant de donn es et un tr s faible niveau de la recherche dans le secteur de la s curit Il existe extr mement peu d tudes sp cifiques au secteur Pour aborder les risques de sant et de s curit qui concernent le secteur il faut se r f rer des tudes men es sur des professions proches policiers militai
18. curit priv e identification des risques b Temp rature degr d humidit et ventilation inad quats Que ce soit l int rieur d un b timent ou sur des postes de travail ext rieurs des conditions minimales doivent tre respect es en ce qui concerne la temp rature l humidit et la ventilation Ces conditions doivent tre tablies en tenant compte des sp cificit s du poste du travail du niveau d activit physique requis ainsi que des v tements de travail de l agent Les risques li s une temp rature un degr d humidit et une ventilation inad quats constituent des risques g n raux qui concernent toutes les activit s du secteur Les facteurs intervenants Air sain insuffisant Temp rature niveau d humidit et de circulation de l air inad quats Le travail dans les intemp ries en situation de forte chaleur ou de grand froid Une organisation du travail ne pr voyant pas les moyens n cessaires pour se prot ger ou lutter contre le froid ou la chaleur abris chauffage eau ou exposant trop longtemps les agents des conditions de temp rature inad quates L agent v tements de travail inappropri s Les mesures de pr vention e Pr voir si n cessaire la climatisation la ventilation le conditionnement et la d shumidification de l air Garantir un air sain en quantit suffisante dans les lieux de travail ferm s Prot ger les travailleurs qui travaillent dans les intemp ries abris
19. dans le secteur de la s curit priv e pp 11 et 12 Toute am lioration du secteur au plan de la sant et de la s curit demande des actions trois niveaux 1 Au niveau macrosocial constitu par l ensemble des r gulations de l emploi celles ci allant des contraintes macro conomiques pesant sur le march de l emploi jusqu aux institutions repr sentatives des travailleurs et des employeurs tant au niveau europ en comme national ce niveau il s agit de consid rer l ensemble des l ments qui constituent le contexte social conomique l gal etc dans lequel l activit de la s curit priv e se d veloppe Parmi les r gulations vis es citons p le m le celles qui concernent l emploi et le temps de travail l acc s la profession dans le secteur la concurrence entre les entreprises les relations entre les entreprises utilisatrices et les entreprises de s curit le poids des organisations syndicales au sein des entreprises et au niveau du secteur etc Ces l ments ont une incidence directe ou indirecte sur la sant et la s curit au travail 2 Au niveau de l entreprise au sens large c est dire au sens d un r seau incorporant des travailleurs de diff rents statuts et de diff rents tablissements ce niveau ci il s agit de consid rer entre autres la politique de l entreprise en mati re de concurrence de gestion des co ts de production de rentabilit de gestion des
20. dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Les mesures de pr vention e Former les agents au travail motif conna tre le r le des motions dans la vie professionnelle comprendre et contr ler ses propres r actions motionnelles dans le cadre du travail adapter sa fa on de communiquer au climat motionnel propre chaque situation e Informer les travailleurs des risques li s au travail motif et relationnel ainsi que sur les mesures de pr vention adopter e Analyser les exigences en termes de charge motionnelle de chaque poste activit de travail ainsi que les conditions physiques sociales et organisationnelles dans lesquelles le travail se r alise e Adapter le syst me de travail l agent de s curit en tenant compte de ses exp riences et de ses comp tences e Soutenir socialement et psychologiquement les agents soumis une charge motionnelle importante C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques 3 2 8 Risques sp cifiques des agents de s curit f minins Dans un secteur traditionnellement masculin les agents de s curit f minins constituent une minorit La proportion de femmes varie d un pays l autre mais d passe rarement 20 Nous avons estim pertinent de leur consacrer un point sp cifique pour deux raisons principales en vertu d une certaine division sexuelle du travail au niveau
21. dans tout ce qu il a g n r au niveau mental motions pens es sentiments vari s et forts Pr voir une proc dure d accompagnement et de prise en charge des victimes afin de limiter les cons quences psychologiques des agressions semble une mesure de pr vention absolument n cessaire Une telle prise en charge pourrait tre organis e au niveau de l entreprise ou du secteur En cas d agression b n ficier du soutien de l entreprise et notamment au plan juridique peut tre tr s important aussi Une circonstance violente peut en effet se retourner contre les agents eux m mes qui se trouvent parfois dans la position de devoir prouver qu ils ne sont pas sortis du cadre de leurs pr rogatives Ces situations g n rent beaucoup d incertitude et de stress chez les agents qui peuvent craindre de voir leur futur professionnel lourdement hypoth qu par de tels v nements Je me souviens encore de la derni re lettre qui m est arriv e des tribunaux J ai t l phon tout de suite ici son entreprise et ils m ont dit en fait c est un mineur de treize ans qui t a d nonc pour agression contre un mineur Et qu est ce qui s est pass je suis rest une semaine stress parce que je me disais que le juge allait me mettre en prison parce que j avais agress un mineur alors que c tait lui qui m avait agress et qu il tait tellement drogu qu il nous a fallu le tenir trois pour le ma triser Agent de s curit
22. de comit s paritaires en mati re de sant et de s curit connaissent moins d accidents en moyenne que les entreprises o la direction g re la s curit et la sant sans consultation ou participation des travailleurs 4 1 5 Information Selon la directive cadre l employeur a l obligation d informer les agents de s curit directement ou par l interm diaire de ses repr sentants des risques professionnels mais galement de toutes les mesures prises dans l entreprise pour affronter ces risques dans chaque type de poste de travail ou de fonction D apr s notre travail de terrain ce travail d information des agents sur les risques professionnels est loin de se faire de mani re syst matique 4 1 6 Formation Toujours selon la directive cadre chaque agent de s curit doit recevoir une formation la s curit et la sant au travail suffisante et ad quate compte tenu de son poste de travail et de sa fonction Cette formation aura lieu lors de l engagement d une mutation ou d un changement de fonction d un changement d quipement de travail et de l introduction d une nouvelle technologie En plus elle doit tre adapt e l volution des risques et l apparition de risques nouveaux et tre p riodiquement renouvel e si n cessaire 48 Reilly B Paci P Holl P Unions Safety Committees and Workplace Injuries dans British Journal of Industrial Relations 33 2 Juin 1995 Page 76 C S S ULB La san
23. des risques des r gles de s curit et des mesures de pr vention adopter Les mesures de pr vention e Informer des risques li s aux produits chimiques et des mesures de pr vention adopter e Lorsque le travailleur est en contact avec ces produits ne pas fumer veiller bien a rer les locaux et veiller une bonne hygi ne se laver les mains ne pas manger pendant l utilisation en contact avec ces produits Informer de toute anomalie les personnes responsables Les effets sur la sant Les cons quences des produits chimiques pour la sant d pendent beaucoup de leurs caract ristiques les produits toxiques tr s toxiques ou nocifs peuvent alt rer l ensemble de l organisme ou bien certains organes seulement poumons foie c ur nerfs Ils peuvent causer des atteintes profondes l organisme et m me la mort Certains de ces produits sont d finis comme canc rig nes et d autres comme mutag nes car ils peuvent entra ner des mutations g n tiques pouvant tre l origine de tumeurs canc reuses ou de probl mes de st rilit Page 70 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques les produits irritants peuvent provoquer une r action inflammatoire au contact avec la peau les muqueuses les yeux Ils provoquent des d mangeaisons des rougeurs des conjonctivites ou des inflammations des voies respiratoires les produi
24. du secteur Si l on trouve des femmes dans toutes les activit s du secteur transport de fonds surveillance statique patrouilles etc elles ont plut t tendance se concentrer dans des lieux comme les grands magasins les accueils r ceptions et sur des postes de travail o les fouilles superficielles sont n cessaires comme les a roports Ces postes sont souvent ceux qui requi rent un contact constant avec le public Les femmes sont donc davantage expos es au risque de subir des violences physiques et verbales au risque de stress et des probl mes li s au travail motif voir p 53 elles constituent une minorit dans un secteur traditionnellement masculin Une plus grande implication des femmes dans le secteur implique des changements au niveau du secteur lui m me et entre autres au plan de son image L image traditionnelle de l agent de s curit homme corpulent intimidant est ici mise en cause D apr s les t moignages que nous avons pu recueillir cette image machiste caract ristique du secteur est aujourd hui de plus en plus remise en question A cet gard le secteur serait parfois plus ouvert accepter des femmes que certains clients qui restent prisonniers d une certaine image de l agent de s curit de son r le Les lieux de travail et les politiques de pr vention doivent galement s adapter l entr e des femmes dans le secteur Cette adaptation concerne tout particuli rement Les vestiaire
25. et des allergies caus es par des bact ries des champignons des acariens et des virus C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques 3 2 4 Risques li s l exposition aux rayonnements ionisants La radioactivit est un ph nom ne naturel li la structure de la mati re Tous les corps sont compos s d atomes Certains de ces atomes sont instables et mettent des rayonnements Ces atomes instables radio l ments se transforment spontan ment en perdant de l nergie et reviennent ainsi progressivement un tat stable Ils mettent alors des particules dont le flux constitue un rayonnement porteur d nergie sp cifique du radio l ment qui l met Ces rayonnements sont dits ionisants car par leur interaction avec la mati re ils peuvent l ioniser c est dire lui enlever un ou plusieurs lectrons Le pouvoir d ionisation d un rayonnement d pend de sa nature et des nergies de chacune des missions Le transfert d nergie des rayonnements ionisants la mati re vivante est responsable des effets biologiques des ces rayonnements Cette ionisation affecte les cellules des tissus ou des organes expos s de sorte que les processus biologiques des cellules sont perturb s 26 Il s agit d un risque sp cifique certains postes de travail o des appareils de rayons X sont utilis s contr le d acc s a roports institutions publiques ou contr
26. et humains li s la r alisation de l activit de s curit aux prestataires c est dire aux entreprises de s curit La relation de service nous semble d terminante aussi bien pour d crire le secteur que pour analyser la pr vention des risques Selon la Directive Cadre 89 391 visant promouvoir l am lioration de la s curit et de la sant des travailleurs au travail l employeur ma tre d ouvrage le client et l employeur sous traitant l entreprise de s curit doivent e coop rer la mise en oeuvre des dispositions relatives la s curit l hygi ne et la sant compte tenu de la nature des activit s e coordonner leurs activit s en vue de la protection et de la pr vention des risques professionnels s informer mutuellement de ces risques e informer de ces risques leurs travailleurs respectifs et ou leurs repr sentants Page 13 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Par ailleurs l employeur ma tre d ouvrage le client prend les mesures appropri es pour que les employeurs des travailleurs des entreprises et ou tablissements ext rieurs intervenant dans son entreprise ou son tablissement re oivent conform ment aux l gislations et ou pratiques nationales des informations ad quates concernant les risques pour la s curit et la sant ainsi que les mesures et activit s de protection et de pr vention conc
27. et le d veloppement des plans de pr ventions D velopper davantage les formations en mati re de sant et s curit Informer de mani re plus syst matique les agents de s curit des risques professionnels qu ils encourent D velopper davantage la surveillance de sant en l articulant avec les valuations des risques afin que les examens m dicaux soient plus sp cifiques et en rapport avec les risques professionnels Utiliser les donn es issues de la surveillance de sant pour valuer les politiques de pr vention et pour mener des valuations des risques plus sp cifiques Les politiques de pr vention se basent d ordinaire sur des recherches et des donn es qui montrent et rendent appr hendable la nocivit des risques et qui de ce fait rendent possible la d termination de mesures pr ventives appropri es pour les supprimer ou les ramener des niveaux acceptables Or il existe un manque criant de donn es et un tr s faible niveau de la recherche dans le secteur de la s curit Le fait de ne pas disposer d indicateurs un tant soit peu fiables et valides entra ne un certain nombre de cons quences en mati re de politiques de pr vention une minimisation et ou une invisibilit de certains risques ceux pr cis ment pour lesquels nous ne disposons pas de suffisamment d informations une focalisation de la pr vention sur certains risques les risques traditionnels et d s lors une non prise en consid rat
28. identit professionnelle est souvent tr s mal v cue par les agents de la s curit Pour ce qui concerne la mauvaise perception que l opinion publique a du secteur les agents et les principaux acteurs du secteur se plaignent souvent du r le jou par les m dias Ceux ci ne pointeraient que les d rives ou l aspect n gatif de la profession en se faisant l cho des seuls comportements peu professionnels voire des seuls m faits de certains agents Ils ne montreraient que rarement la contribution du secteur l am lioration du climat g n ral de s curit Les agents de s curit font un tr s bon travail pour assurer la s curit dans les lieux publics tels que le m tro ou les centres commerciaux Et ils constituent dans la soci t actuelle une n cessit absolue pour pr venir et combattre la criminalit quotidienne Page 21 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Mais on ne ressent pas l appr ciation que l on m riterait de la part de la soci t On est plut t d peint comme une partie du probl me plut t que de la solution Et cela est stressant psychiquement pour les agents de s curit Tout le monde veut savoir qu on est utile et appr ci dans sa vie professionnelle Et cela n est pas le cas pour les agents de s curit qui sont soumis une propagande n gative continuelle dans les m dias D l gu de pr vention Les agents se plaig
29. li s l organisation du travail 36 A Double hi rarchie Double appartenance 36 B Le temps de travail 36 C Les plannings de travail 38 D La gestion du personnel 38 E La formation E F Le travail isol Page 3 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques 3 2 6 Risques li s la charge physique 40 A Les postures de travail 40 a Les postures assises 40 b Les postures debout 41 B Les manutention de charges 42 C Les d placements 44 D Le travail post et le travail de nuit 44 3 2 7 Risques li s la charge psychosociale 45 A Le stress li au travail 45 B La satisfaction et la motivation au travail 49 C La charge mentale 50 D La charge motionnelle 52 3 2 8 Risques sp cifiques des agents de s curit f minins 55 3 3 Risques d riv s du poste de travail 56 3 3 1 Risques li s la s curit 56 A Risque de chute glissades et tr buchements 57 B Risque de chocs heurts et coin ages 59 C Risque d accident de circulation routi re 60 D Risque lectrique 61 E Risque d incendie 63 3 3 2 Risques li s l environnement de travail 65 A Risques physiques 66 a Le bruit 66 b Temp rature degr d humidit et ventilation inad quates 67 c Lumi re insuffisante ou inad quate 68 B Risques biologiques 69 C Risques chimiques 70 4 La pr vention et son organisation 72 4 1 L organisation de la pr vention 7
30. pas les moyens de contraindre les clients coop rer si ceux ci n ont pas la volont de le faire Le sentiment pr vaut que ces obligations ont t tablies sans vraiment tenir compte de la nature de la relation prestation de service qui subordonne l entreprise de gardiennage l entreprise utilisatrice ou pour le moins limite grandement ses marges de man uvre Le 15 INRS Intervention d entreprises ext rieures Aide m moire pour la pr vention des risques ED 757 Paris 1998 p 4 Page 19 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques contexte de concurrence effr n e v cue au niveau du secteur vuln rabilise encore davantage cette position Des propositions ont t formul es par nos r pondants pour modifier la nature de ces relations essentiellement dans deux directions tendre et pr ciser davantage les obligations responsabilit s des employeurs donneurs d ordre afin de les contraindre collaborer effectivement avec les entreprises de s curit Cette proposition implique un travail l gislatif Pr voir des possibilit s de recours contre l entreprise cliente Les entreprises devraient pouvoir saisir l inspection du travail ou d autres instances et les dispositions r sultantes devraient avoir un caract re suffisamment g n ral que pour viter que le client ne se retourne vers d autres entreprises de s curit moins regardantes au plan de l
31. psychologique du management aux travailleurs en particulier au niveau du suivi des avis et des plaintes des travailleurs Ce manque de soutien est semble t il mettre en rapport avec le trop petit nombre d inspecteurs ou de superviseurs par rapport au nombre d agents et de clients Les inspecteurs sont souvent d crits comme souvent d bord s Un manque de comp tences du management dans des questions relatives la sant et la s curit valuation des risques ergonomie Des difficult s de contact des agents de s curit avec leur entreprise Les contacts avec l employeur ou les services administratifs de son entreprise sont souvent irr guliers et indirects Ils se font g n ralement par l interm diaire des inspecteurs Le manque de contacts directs peut avoir des implications sur la qualit de la communication et sur les transferts d information ou de documents Cette situation peut augmenter la sensation d isolement de l agent par rapport son entreprise E La formation Il faut augmenter la dimension sant et s curit dans la formation de base Et il faut aussi des formations sp cialement adapt es aux diverses t ches Si par exemple je dois effectuer des rondes dans une industrie chimique il faut que je sache quels sont les produits auxquels je peux ventuellement tre expos Si je suis gardien dans un Page 38 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identif
32. s Faire des exercices pendant les pauses pour favoriser la circulation sanguine Porter des chaussures ad quates qui ne modifient pas la forme du pied qui maintiennent le talon en place qui permettent de bouger les orteils qui sont confortables Les effets sur la sant Le fait de travailler debout r guli rement peut causer des douleurs aux pieds l enflure des jambes des varices des douleurs dans le bas du dos des raideurs articulaires de la nuque et des paules une fatigue musculaire g n ralis e et d autres probl mes de sant Une d g n rescence long terme des tendons et ligaments peut galement se produire B Les manutentions manuelles de charges Selon la directive europ enne qui tablit les prescriptions minimales de s curit et de sant relatives la manutention manuelle de charges on entend par manutention manuelle de charges toute op ration de transport ou de soutien d une charge par un ou plusieurs Page 42 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques travailleurs dont le levage la pose la pouss e la traction le port ou le d placement d une charge qui du fait de ses caract ristiques ou de conditions ergonomiques d favorables comporte des risques notamment dorso lombaires pour les travailleurs 30 Les risques li s aux manutentions manuelles de charges constituent des risques g n raux qui concernent tous les ty
33. s curit et la sant suffisante et ad quate compte tenu de son poste de travail et de sa fonction Cette formation doit avoir lieu lors de leur engagement d une mutation ou d un changement de fonction d un changement d quipement de travail et de l introduction d une nouvelle technologie D apr s les informations que nous avons pu recueillir cette formation ne serait pas dispens e de mani re syst matique F Le travail isol Le travail isol n est pas interdit selon les directives europ ennes mais en principe il doit tre subordonn une valuation de risques pr alable Si lors de l valuation de risques l on estime que la sant et la s curit de l agent ne peuvent pas tre garanties le travail isol devrait tre vit Si par contre l on estime qu il est possible il faut donner l agent de s curit toutes les garanties n cessaires pour qu il puisse tre en contact permanent avec son entreprise ou pour qu il puisse contacter son entreprise de mani re rapide en cas de probl me Malheureusement le travail isol est souvent d termin pour des raisons conomiques car le fait de mettre deux agents au lieu d un sur un poste travail a un impact conomique tr s important que les clients ne sont pas toujours pr ts assumer 29 Cortese V et alii Op cit pp 15 17 Page 39 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques 3 2 6 Risque
34. sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Les valuations des risques doivent essayer d aller au del de la prise en consid ration des risques traditionnels et des prescriptions minimales concernant les lieux de travail disposer de moyens de communication possibilit d avoir acc s des cabinets d aisance pour tenir compte des nouveaux risques risques de stress risques li s la charge psychosocial risques ergonomiques Tr s souvent ces risques ne sont pas assez pris en consid ration lors des valuations Les valuations des risques doivent tre men es de mani re plus syst matique sur les lieux du travail et doivent aboutir l laboration de plans de pr vention en coordination avec les clients Par la suite il faut assurer un suivi de ces plans afin de les modifier d s qu un changement susceptible d affecter la perception des risques intervient et afin de v rifier si les mesures prises sont ad quates Les valuations des risques doivent tre r alis es en tenant compte de toutes les sources d informations disponibles donn es ou informations provenant de la surveillance m dicale des travailleurs plaintes ou propositions des travailleurs donn es statistiques des accidents de travail et maladies professionnelles donn es statistiques concernant les taux d absent isme Lors des valuations des risques il convient de consulter et ou d assoc
35. ses sources les causes courantes d incendie les principes du feu ou de la combustion les formes de propagation du feu les classes d incendies par surface ainsi que les mesures prendre pour lutter contre un incendie Le risque d incendie est un risque g n ral qui concerne toutes les activit s du secteur mais sp cialement les activit s de surveillance les rondes et les patrouilles Les facteurs intervenants Des produits des substances combustibles accumulation de gaz par manque de ventilation stockage incorrect de produits ou de mati res combustibles source de chaleur proximit de produits combustibles Mauvais tat des installations et des appareils lectriques Certains lieux de travail dans lesquels ont t d pos s du mat riel inflammable des substances combustibles ou explosives Des machines ou quipements surchauff s Manque d entretien de la zone de travail et du mat riel poubelles pleines taches d huile ou de carburant sur le sol Syst mes de d tection du feu ou d alarmes inexistants ou en mauvais tat Extincteurs manquants d t rior s mal plac s insuffisants inad quats par rapport aux combustibles existants sur les lieux de travail mauvaise signalisation des extincteurs Escaliers et issues mal d gag s Mauvaise inexistence de signalisation d vacuation d urgence Des n gligences pr sence de fumeurs non adoption des pr cautions de
36. 2 Paoli P Merlli D 3rd European survey of working conditions European Foundation for the Improvement of Living and Working Conditions 2000 33 Burchell B Ladipo D Wilkinson F Job insecurity and work intensification London and New York Routledge 2002 p 63 Page 45 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Les relations conflictuelles au travail avec les coll gues avec les sup rieurs avec les clients ou les clients du client Les relations sociales de travail font r f rence aux rapports humains cr s par l organisation du travail Les agents de s curit d veloppent leur activit dans un environnement social de travail et ils doivent constamment se coordonner avec d autres personnes En fonction de la qualit des rapports entretenus avec les sup rieurs hi rarchiques les coll gues les clients ces relations peuvent ou non devenir une source de stress Pour mener bien cette coordination un climat de confiance est n cessaire Mais la confiance n est pas acquise de mani re instantan e il faut du temps une certaine stabilit au niveau du collectif de travail et des espaces et moments de convivialit Dans la mesure o le secteur est caract ris par des taux de rotation du personnel tr s importants beaucoup de changements interviennent au niveau des collectifs de travail des travailleurs quittent le secteur d autres ne s impliquent
37. 3 4 1 1 L valuation des risques au travail 73 4 1 2 La coordination coop ration entre employeurs 74 4 1 3 Les services de protection et de pr vention 75 4 1 4 La consultation et la participation des travailleurs 76 4 1 5 L information 76 4 1 6 La formation 76 4 1 7 La surveillance de sant 77 CONCLUSION 78 BIBLIOGRAPHIE 81 Page 4 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Introduction g n rale A Le but de l tude L tude s inscrit dans le cadre du dialogue social europ en dans le secteur de la s curit priv e et elle est motiv e par le besoin de pr venir au mieux les risques de sant et de s curit sur les lieux du travail Ses objectifs sont de Contribuer d velopper le dialogue social aux niveaux europ en national et de l entreprise sur les questions relatives la sant et la s curit au travail Contribuer la pr vention des risques en mati re de sant et de s curit en d terminant les causes de ces risques et en posant les bases d un outil d information sensibilisation augmentant la prise de conscience des diff rents acteurs du secteur et notamment des travailleurs en la mati re Contribuer la professionnalisation du secteur en donnant les moyens d augmenter et d am liorer les comp tences et aptitudes du personnel de la s curit priv e dans le domaine de la s curit et de la sant Cont
38. B Risques de harc lement moral L on entend par harc lement moral sur le lieu de travail un comportement r p t et anormal dirig contre un employ ou un groupe d employ s et g n rant un risque pour la sant et la s curit qui peut se manifester par des agressions aussi bien verbales que physiques Page 26 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques mais aussi par des actes plus subtils tels que la m sestimation du travail d un salari ou l isolement social 20 Lorsqu il s agit d aborder la question du harc lement moral au travail deux d rives tr s fr quentes sont viter Celle qui consiste interpr ter toute situation conflictuelle au travail entre coll gues entre un agent et son sup rieur entre un agent et le client etc comme du harc lement moral Le harc lement moral a fait l objet de nombreuses d finitions mais dans toutes ces d finitions trois dimensions servent distinguer le harc lement moral de tout autre type de violence au travail d abord la r p tition et la persistance de l action ensuite les effets toujours n gatifs d vastateurs et destructeurs sur la personne cible et finalement la volont de nuire de la part du des harceleur s Dans la mesure o de plus en plus de pays de l UE commencent dicter des l gislations sp cifiques sur le harc lement moral au travail cette distinction est im
39. Fonds des Accidents du Travail ou quivalent Les cas de harc lement moral et sexuel d apr s les informations que nous avons pu recueillir existent aussi comme dans tout secteur d activit s Il est n anmoins difficile d tablir l ampleur de ces probl matiques car les donn es sont rares Cependant pour toute une s rie de raisons li es aux caract ristiques organisationnelles du secteur ces risques pourraient tre importants A Risques d agression physique Pour des raisons videntes le risque d agression physique dans le secteur est fort important m me si a priori il est difficile d valuer ce risque en termes de probabilit et de dangerosit Les situations dans lesquelles les agressions physiques se produisent sont en effet tr s diverses D apr s les statistiques sur les accidents de travail le nombre d accidents li s des agressions physiques est important et en forte hausse L importance du ph nom ne est Pa ye 2 W ly C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques confirm e par plusieurs tudes fqui situent le personnel de la s curit parmi les groupes professionnels les plus expos s aux agressions physiques Ces agressions constituent un risque inh rent la profession et donc concernent tous les agents de s curit N anmoins certains postes de travail seraient plus expos s la violence physique que d autres comme ceux qui i
40. LB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques horaires atypiques horaires d cal s ou post s de nuit le week end des horaires de repas et de sommeil irr guliers Les perturbations de la sant li es une atteinte la dignit et l estime de soi les brimades au travail le d ni de la souffrance le rejet de l individu toutes ces atteintes psychologiques menacent la sant des personnes selon des modalit s nouvelles Si traditionnellement les risques dont il est le plus souvent question se rapportent aux atteintes directes l int grit physique des travailleurs aujourd hui et sans que ces derniers deviennent moins importants nous constatons un accroissement des risques li s l hypersollicitation et aux atteintes la dignit des travailleurs Pour ces raisons ces risques devraient faire l objet d une plus grande attention de la part des responsables de la pr vention au sein des entreprises et devraient tre pleinement int gr s dans les politiques qu ils ont pour mission de mettre en uvre 2 Le secteur de la s curit priv e Le secteur de la s curit priv e est un secteur en pleine expansion Les raisons de cette expansion sont d j bien connues l accroissement du sentiment d ins curit dans la soci t en g n ral et donc de la demande de s curit de la part des entreprises des institutions publiques et des particuliers le
41. LIGNE B3 4000 RELATIONS INDUSTRIELLES ET DIALOGUE SOCIAL CENTRE DE SOCIOLOGIE DE LA SANTE LA SANTE ET LA SECURITE DANS LE SECTEUR DE LA SECURITE PRIVEE IDENTIFICATION DES RISQUES NOVEMBRE 2003 Lorenzo MUNAR SUARD sous la direction de Guy LEBEER x e europa x z al YA Co ESS Centf de sociologie x Confederation of de las n European Security Services y C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Remerciements Nous voudrions remercier ici les partenaires sociaux aux niveaux europ en et national qui se trouvent la t te de ce projet Nous remercions pour leur attention et leur ouverture celles et ceux qui nous ont fourni les donn es informations documents explications d une r alit complexe Les travailleurs et leurs repr sentants les d l gu s de pr vention les d l gu s de base et les permanents r gionaux nationaux Les employeurs et leurs repr sentants Les conseillers de pr vention et ou les responsables de sant et de s curit au niveau des entreprises Nous voudrions exprimer toute notre reconnaissance aux travailleurs et travailleuses qui ont accept de nous livrer leurs exp riences i Ce rapport de recherche concerne une action qui a fait l objet d un soutien financier de la part des Communaut s europ ennes dans le cadre de la ligne B3 4000 Page 2 C S S ULB
42. a pr vention videmment de telles mesures requi rent d une part des concertations pr alables entre les partenaires sociaux du secteur et d autre part des actions sur les plans institutionnel politique et l gislatif Il faut galement pr ciser que ces situations ne concernent pas que les entreprises de s curit mais toutes les entreprises prestataires de services Page 20 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques 3 1 2 Risques li s une identit professionnelle probl matique et une image du secteur plut t n gative Il s agit de la probl matique du retentissement de l image plut t n gative du secteur et de la profession sur le bien tre de l agent de s curit M me si on peut discuter de la pertinence de pr senter cette probl matique sous les esp ces d un risque il nous semble n anmoins important de pointer cette question car s il est un l ment qui se d gage nettement des entretiens men s dans les diff rents pays c est l image plut t n gative du secteur et donc des agents de s curit une image qui p se beaucoup sur l identit professionnelle et l estime de soi Une identit professionnelle n gative op re comme un puissant facteur de destruction de la sant Ces difficult s semblent relever d une part de la profession elle m me de ses caract ristiques et de son volution r cente et d autre part de la mauvaise perc
43. a sant des agents de s curit Des instances nationales charg es de la sant et la s curit au travail ont d velopp des fiches pratiques ou des guides pour aider les entreprises ma tre d ouvrage et les entreprises sous traitantes se concerter en mati re de pr vention des risques 4 1 3 Les services de protection et de pr vention Selon la directive cadre l employeur doit d signer un ou plusieurs travailleurs responsables des activit s de protection et de pr vention des risques professionnels et ceux ci doivent disposer du temps n cessaire pour faire face leurs obligations Lorsque les comp tences dans l entreprise sont insuffisantes pour organiser ces activit s de protection et de pr vention l employeur doit faire appel des comp tences ext rieures l entreprise Une des critiques r currentes dans le secteur est le fait que souvent ces responsables de la pr vention au niveau des entreprises n ont pas assez de moyens et notamment de moyens temporels pour faire face toutes leurs obligations Dans ces conditions il est tr s difficile de mener des politiques de pr vention avec assez de garanties de succ s Tous secteurs d activit confondus les services de pr vention dans ses diff rentes modalit s sont souvent per us comme une imposition comme une sorte d imp t payer par les entreprises pour s aligner sur la loi 47 Ces services sont donc cr s mais pas vraiment int gr s au sein des entreprise
44. ail tu dis Non Et tu r agis mal parce que ton tat d me a chang Et parfois tu r agis mal sur quelqu un qui n a rien voir qui a t gentil Et c est pour cela que les agents de s curit nous avons une mauvaise image Agent de s curit Cette charge motionnelle a des cons quences non seulement sur la sant motionnelle et affective des agents mais aussi sur la qualit des services offerts Les agents sont parfaitement conscients de ne pas toujours fournir un service un travail de qualit et leur identit personnelle en souffre Souffrance redoubl e par l image que le public leur renvoie d eux m mes et qui n est pas bonne non plus Une tude a bien montr combien le comportement et les attitudes des agents de s curit en contact avec le public changent du fait de ce type de travail Ainsi pour ce qui concerne les r actions motionnelles certains agents de s curit ont dit voir leur empathie diminuer et tre plus irritables et hypersensibles Le travail sur ces postes aurait donc un retentissement sur leurs attitudes et modes de comportement en g n ral 39 Spaninks L Quinn L Byrne J Op cit p 80 40 Soares A Au c ur des services les larmes au travail dans Pistes Paroles de m tier Volume 2 n 2 p 4 41 Jarnefjord U Changes in attitudes and behaviour among wardens security guards in public environments UNI D va O ul Ww C S S ULB La sant et la s curit
45. ains aspects du travail Si ces possibilit s existent bel et bien pour certains postes activit s de travail dans le secteur c est loin d tre le cas dans d autres activit s Les travailleurs ont l impression d y faire un travail monotone routinier et qui est tr s peu stimulant et valorisant pour eux Une d motivation certaine s installe alors La satisfaction et la motivation ont un impact sur le bien tre des travailleurs et sur leur sant psychique et physique Par exemple l on sait que la relation entre la motivation et la fatigue est inverse c est dire que la r alisation d une t che activit avec peu de motivation est accompagn e de l apparition rapide de sympt mes de fatigue Au contraire quand la motivation est grande la fatigue ne peut tre ressentie que quand celle ci a atteint un niveau lev parfois m me proche de l puisement Donc le seuil de la sensation de fatigue est tr s diff rent selon la motivation des travailleurs et les nergies qu ils sont pr ts mobiliser La satisfaction et la motivation au travail peuvent donc tre des puissants op rateurs de construction de la sant Les mesures de pr vention e Veiller ce que les droits conomiques et sociaux des travailleurs et les conventions collectives soient respect s e Am liorer les perspectives futures des travailleurs en tablissant des plans de carri re qui associent la qualification et le progr s professionnel e Promouvoir la forma
46. an de visualisation 90 679 CEE Protection des travailleurs contre les risques li s l exposition des agents biologiques au travail Directive 93 88 CEE modifiant la directive 90 679 CEE 92 58 CEE Prescriptions minimales pour la signalisation de s curit et ou de sant au travail 92 85 CEE Mise en oeuvre de mesures visant promouvoir l am lioration de la s curit et de la sant des travailleuses enceintes accouch es ou allaitantes au travail 93 104 CEE Directive concernant certains aspects de l am nagement du temps de travail 96 29Euratom du conseil du 16 mai 1996 fixant les normes de base relatives la protection sanitaire de la population et des travailleurs contre les dangers r sultant des rayonnements ionisants Page 84 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques 98 24 CEE Protection de la sant et de la s curit des travailleurs contre les risques li s des agents chimiques sur le lieu de travail 2002 CEE Directive du parlement europ en et du conseil modifiant la directive 76 207 CEE du Conseil relative la mise en oeuvre du principe de l galit de traitement entre hommes et femmes en ce qui concerne l acc s l emploi la formation et la promotion professionnelles et les conditions de travail Pag 85 da O
47. ation la gestion des conflits et du stress apprendre g rer les situations difficiles avec les clients les usagers et apprendre g rer le stress inh rent ces situations afin de contr ler les ventuelles r actions motionnelles e Ne pas laisser l agent victime ou t moin d un acte de violence seul durant les heures suivant un incident apporter un aide psychologique l agent informer des faits les autres travailleurs afin d viter les rumeurs e Former certains travailleurs l coute et au soutien des personnes victimes d agression 16 Di Martino V Hoel H Cooper G L Pr vention du harc lement et de la violence sur le lieu du travail Dublin Fondation europ enne pour l am lioration des conditions de vie et de travail 2003 p 37 17 Agence europ enne pour la s curit et la sant au travail La violence au travail Facts n 24 Page 24 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Les cons quences pour les victimes La nature et la gravit des l sions peuvent tre tr s variables en fonction des caract ristiques des agressions L sions l g res blessures superficielles coups et traumatismes l gers h matomes griffures L sions graves traumatismes et blessures graves n cessitant une intervention chirurgicale ou entra nant un risque vital pour la victime Lamort Outre ces l sions les agressions physiques peu
48. ations de charge mentale inad quate par exc s ou par d faut peuvent avoir des cons quences n gatives pour la sant tension stress sentiment de monotonie fatigue mentale fatigue g n rale La fatigue mentale et nerveuse est en g n ral associ e l absent isme de courte dur e fatigue douleurs de type musculo squelettique maux de t te troubles digestifs Elle peut avoir galement des cons quences sur le plan motionnel 37 Dejours Ch Souffrance en France La banalisation de l injustice social Paris Seuil 1998 pp 36 38 Page 51 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques irritabilit tristesse et sur le plan comportemental consommation d alcool tabac agress1vit D La charge motionnelle La charge motionnelle concerne les r actions motionnelles subies quand on travaille dans des circonstances et conditions non id ales ou pergues comme inadapt es Elle fait galement partie du travail relationnel o la perception des motions des autres et la ma trise des siennes sont essentielles pour mener bien le travail 38 Lors de notre travail de terrain nous avons pu recueillir diverses r actions de travailleurs que l on pourrait placer dans le registre des r actions motionnelles En voici quelques unes le sentiment d injustice face aux meilleures conditions de travail dont b n ficieraient d autres coll gu
49. ce dans le secteur est reconnue tr s forte et il est souvent avanc que les march s de services de s curit priv e sont attribu s l offre la moins ch re le moins disant et non la meilleure le mieux disant c est dire celle qui garantit un service de qualit et de bonnes conditions de travail ainsi que le respect des conventions collectives de la l gislation du travail et des obligations et responsabilit s en termes de pr vention des risques et de sant au travail La concurrence d loyale qui se signale lors de l attribution des march s nuit l image du secteur amateurisme pratiques ill gales etc et a un impact n gatif sur la sant des travailleurs du secteur Elle est formellement condamn e par les partenaires sociaux du secteur qui ont notamment publi pour la pr venir un guide pour l attribution des march s Les acteurs du secteur s accordent sur le fait qu une sensible am lioration du secteur en termes d image de conditions de travail et de professionnalisation n aura pas lieu tant que les r gles du jeu ne seront pas clairement tablies Nous pouvons donc d j avancer que la premi re mesure de pr vention en mati re de sant et de s curit se situe pr cis ment ce niveau au niveau du secteur 2 1 4 Un secteur caract ris par la flexibilit et l atypicit Dans un secteur caract ris par la tr s forte concurrence et par la variabilit et la relative impr visibil
50. cis ment celle de rectifier dans les limites de ses responsabilit s et ou de signaler les insuffisances d tect es au regard de l hygi ne et de la s curit sur les lieux du travail afin de pr venir les accidents et de pr venir et d tecter les incendies et les inondations Pour ce qui concerne les risques li s la s curit une s rie de mesures de pr vention d ordre g n ral sont d application en toutes circonstances et rel vent de la responsabilit des agents de s curit R aliser une inspection des lieux Identifier les risques potentiels Mettre en place les mesures de pr vention pertinentes Informer Communiquer toute anomalie ou incident aux personnes responsables Les risques li s la s curit sont les suivants Risque de chute glissades et tr buchements E Risque de chocs heurts et coin ages lt Risque d accident de circulation routi re lt Risque lectrique v Risque d incendie Page 56 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques A Risque de chutes glissades et tr buchements Selon des statistiques sectorielles et des statistiques propres certaines entreprises une proportion importante des accidents de la profession sont li s la circulation dans l tablissement de l entreprise utilisatrice soit l int rieur soit l ext rieur des b timents Il s agit surtout de chutes d
51. communes qui ont attir notre attention Ceci risque de produire chez le lecteur l impression d tre face un secteur homog ne au niveau europ en ce qui est loin d tre le cas Le cadre de r f rence l gislatif du rapport est constitu par les directives europ ennes notamment celles qui concernent la sant et la s curit au travail Ces directives tablissent essentiellement des principes g n raux de pr vention auxquels doivent se conformer les r glementations nationales Pour des raisons videntes nous ne pouvons pas prendre en compte les dispositions particuli res adopt es par chaque tat Le secteur de la s curit priv e recouvre des activit s diversifi es que l on peut regrouper en trois grands segments 1 la surveillance et la protection des biens des immeubles et des personnes 2 le transport de fonds et de valeurs et 3 l installation et l entretien de syst mes de s curit Dans le cadre de ce projet nous nous sommes focalis s sur le premier segment celui ci comprend des activit s tr s diverses la surveillance statique de centres commerciaux bureaux grandes surfaces et magasins etc la d tection du vol l talage les contr les d acc s la surveillance de manifestations expositions etc les interventions apr s alarme la surveillance avec des chiens les patrouilles la protection de personnes etc Page 6 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit p
52. cteur dans les relations entre les clients et les entreprises de s curit l entreprise tierce engag e par le client pour g rer ses relations avec ses diff rents sous traitants nettoyage s curit maintenance etc Les entreprises de s curit n ont pas parfois comme interlocuteur direct le client mais une autre entreprise ce qui complique consid rablement toute coordination ou coop ration et complexifie les responsabilit s de chacun A La sous traitance et la sant au travail Les tudes qui portent sur les effets de la sous traitance sur la sant et la s curit des travailleurs avec tout ce qu elle peut impliquer en termes de modification des rapports sociaux sur les lieux du travail transfert des risques etc sont encore limit es et sont pour la plupart des tudes de cas Ce manque d tudes s explique en partie par la difficult d avoir acc s des donn es syst matiques sur les accidents de travail et les maladies professionnelles des travailleurs sous traitants en g n ral Nonobstant cela le peu d tudes quantitatives qui existent montrent une corr lation positive entre la suraccidentalit et les travailleurs ext rieurs Ce constat est Page 14 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques confirm par les tudes de cas f Il existe une tude qui a pr cis ment analys la question des effets de la sous traitance sur la sant Nous po
53. curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Le guide d entretien a t labor partir de la litt rature portant sur le secteur de la s curit priv e et il a t valid lors d entretiens tests Le guide fut le m me pour les entretiens individuels et les entretiens collectifs En parall le l tude sectorielle il a t proc d une revue de la litt rature 2 Deuxi me phase Un workshop a t organis Bruxelles dans le but de mettre en perspective les r sultats obtenus lors de la premi re phase du projet Des experts repr sentants des travailleurs et des employeurs en provenance d Italie d Irlande et d Allemagne ont discut ces r sultats partir de leurs exp riences et situations nationales propres Le but de ce workshop a t de s assurer d une repr sentativit minimale des r sultats de l enqu te et de garantir leur pertinence sur le plan europ en 3 Troisi me phase La derni re phase du projet a consist dans l analyse des informations recueillies lors de l tude sectorielle et du workshop et la r daction du rapport final Ce rapport a t soumis pour validation aux partenaires sociaux europ ens CoESS et UNI Europa qui chapeautent le projet C Quelques consid rations pr alables Ce rapport est le r sultat d une tude dans laquelle plusieurs pays europ ens ont t impliqu s Lors de nos entretiens ce sont surtout les tendances
54. de l organisation du travail que ce soit au niveau du secteur de l entreprise ou du poste de travail Il est impossible dans le cadre de ce rapport de livrer une analyse exhaustive de l impact des caract ristiques organisationnelles du secteur sur le bien tre des agents Nous retiendrons essentiellement celles de ces caract ristiques qui ont merg de fa on significative de nos entretiens sur le terrain A Double hi rarchie double appartenance La relation de sous traitance place les agents de s curit dans une situation bien particuli re Ils doivent r pondre de leur travail devant une double hi rarchie d un c t ils doivent satisfaire aux exigences professionnelles impos es par leur employeur de l autre ils doivent r pondre aux demandes du client En principe les devoirs et les obligations de chaque acteur le client l employeur l agent de s curit sont clairement tablis Mais sur le terrain la relation de sous traitance peut entra ner une confusion dans les r les les obligations et les responsabilit s de chacun Fr quemment les travailleurs ont le sentiment d tre la merci de cette double hi rarchie de cette confusion dans les responsabilit s C est th oriquement au conseiller en pr vention de votre soci t de trouver une solution ensemble avec le client et l ils se renvoient la balle Parce que chez nous on dit mais non c est au client de trouver des mesures et le client il dit moi je n
55. des crasements des chocs des mauvaises postures Tr s souvent elles sont la source de probl mes ou de douleurs dorso lombaires Les manutentions manuelles et les postures de travail constituent tr s souvent la source d une fatigue physique et ou de l sions corporelles des blessures coincements crasements 30 Directive 90 269 CEE Page 43 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques heurts des fractures et surtout des l sions musculo squelettiques comme des probl mes de dos des douleurs et des malaises dans les membres inf rieurs jambes pieds Il faut noter au passage que les probl mes musculo squelettiques sont provoqu s par des causes diverses physiques charge physique psychosociales stress li es aux individus sexe ge style de vie et li es l organisation du travail manque de formation information C Les d placements Les d placements surtout pied dans le cadre des rondes peuvent galement constituer une charge physique importante surtout en raison des distances parcourir en raison des caract ristiques des installations et de la zone surveiller en raison enfin des temps allou s pour ces d placements et des temps de repos D Le travail post et le travail de nuit Dans la mesure ou le travail post et le travail de nuit ont une incidence sur les temps de repos sur l alimentation et sur le sommeil i
56. des entreprises mais tr s souvent ces informations ne sont pas trait es ou regroup es au niveau sectoriel e donn es concernant des expositions des facteurs de risque Ces donn es existent surtout au niveau des entreprises r sultats de leurs valuations des risques malheureusement elles ne sont presque jamais syst matis es au niveau sectoriel e donn es concernant l tat de sant accidents du travail maladies professionnelles autres pathologies absent isme etc 4 Vogel L sous la direction de La sant des femmes au travail en Europe des in galit s non reconnues Bruxelles BTS 2003 Page 11 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Les donn es concernant les atteintes la sant reposent en partie sur les indicateurs traditionnels que sont les accidents de travail et les maladies professionnelles Les donn es sur les accidents de travail sont les plus facilement disponibles car il existe l obligation l gale de les d clarer Ces donn es existent au niveau de l entreprise et parfois au niveau du secteur Dans le cadre de cette tude nous avons largement tenu compte de ces donn es lors de l identification des principaux risques du secteur Pour ce qui concerne les maladies professionnelles dans les six pays impliqu s dans le projet il n existe pas de maladie professionnelle reconnue au niveau du secteur de la s curit priv e
57. des m tiers dans le secteur des services le stress dramaturgique est plus accentu 0 Face des clients usagers personnes abusives agressives impolies les agents de s curit doivent garder leur calme et parfois le sourire ce qui implique d envoyer une injonction paradoxale leurs corps un premier message destin le mobiliser pour r pondre l hostilit un second qui l inhibe Le travail de l agent de s curit demande une gestion des motions un travail motif c est dire la compr hension l valuation et la gestion de ses propres motions ainsi que des motions d autrui Le travail constitue ainsi une charge motionnelle tr s importante souvent minimis e qui peut avoir un impact important sur la stabilit motionnelle et affective de l agent et donc sur son bien tre Cette charge motionnelle il faut galement la consid rer avec d autres dimensions du travail comme la charge ou la fatigue physique Apr s neuf dix heures de travail debout un poste de contr le d acc s o il a vu d filer des centaines de personnes et r pondu autant de questions etc il est tr s difficile l agent de s curit de rester courtois poli Quand cela fait dix heures que tu es devant une porte en voyant passer des gens si un te dit quelque chose un peu de travers ou s il n est pas sympa avec toi 7h00 tu ne dis rien tu laisses passer mais 17h00 quand il te reste encore une demi heure de trav
58. e plain pied et de chutes de hauteur Il s agit d un risque g n ral qui concerne surtout les activit s de surveillance statique rondes et patrouilles de surveillance Les facteurs intervenants L tat des sols il peut tre conditionn par un ensemble de caract ristiques inh rentes et de circonstances de nature augmenter les risques de chutes et de glissades sols rendus glissants par les produits de nettoyage par les conditions climatiques sols glissants par nature sols carrel s ou en marbre sols irr guliers ou in gaux marchepied trottoir sol inclin sols d fectueux trou dalle descell e Des obstacles fixes ou provisoires des c bles des machines des objets divers caisses outils machines meubles Un clairage insuffisant surtout dans les escaliers et les voies de passage emp chant d appr cier des surfaces glissantes ou des objets dans le chemin Des escaliers mal clair s sans rampe avec une pente trop importante avec des nez de marches cass s ou glissants Une mauvaise voire une absence de signalisation des zones dangereuses croisements zones avec d nivellation passages Des chaussures inadapt es chaussures ouvertes semelles sans relief us es sales Les situations d urgence lorsque l agent de s curit doit courir lors d une intervention L agent de s curit lui m me courir sans justification faire les rondes sans allumer les l
59. e trois degr s de profondeur de la br lure le premier degr qui correspond une atteinte superficielle peau rouge chaude gonfl e le deuxi me degr qui est caract ris par l apparition de cloques remplies de liquide le troisi me degr qui correspond la br lure compl te de la peau qui est marron fonc stri e de raies noires et qui n est plus douloureuse Les br lures sont une plaie comme une autre il faut donc s assurer que l on est bien vaccin contre le t tanos Les incendies peuvent galement entra ner la mort Page 64 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques 3 3 2 Risques li s l environnement de travail Dans cette cat gorie de risques figurent les atteintes qui r sultent de l exposition aux risques physiques tels que le bruit le froid aux risques chimiques tels que des gaz et autres produits dangereux et aux risques biologiques tels que des micro organismes des cultures cellulaires et des endoparasites humains Il s agit de risques dont la plupart ne sont pas inh rents l activit de gardiennage mais plut t li s l activit r alis e par l entreprise cliente ou la nature et aux caract ristiques de ses installations Avant de passer en revue ces diff rents risques nous voudrions rappeler ici quelques prescriptions minimales concernant les lieux de travail prescriptions qui doivent tre respect es afin de
60. en ai rien fa c est votre personnel Alors on est entre les deux et c est le ping pong D l gu de pr vention Une autre caract ristique du secteur est le fait qu il n est pas rare que l agent de s curit d veloppe un sentiment d appartenance l entreprise cliente Cette situation peut avoir des cons quences sur son identit professionnelle et personnelle B Le temps de travail Le temps de travail n est pas le m me dans les diff rents pays de l UE 28 N anmoins et malgr les diff rences nationales celui ci est en gros un temps de travail atypique par des horaires de nuit et de week end par le travail post par des longues journ es de travail par un nombre d heures de travail hebdomadaire mensuel suppl mentaires qui peut tre tr s important surtout dans certains pays Parmi les cons quences du temps de travail sur la sant des travailleurs nous voudrions pointer deux probl matiques Les troubles digestifs les troubles du sommeil et la fatigue Les fonctions biologiques de l tre humain suivent un cycle d environ vingt quatre heures Ce cycle est appel cycle circadien ou cycle de jour nuit Le travail post et le travail de nuit 28 Cortese V et alii Op cit pp 27 29 Page 36 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques dans la mesure o ils impliquent une d synchronisation par rapport ce cycle sont la base de
61. en partie parce qu il y a des attentes du client C est la m me chose avec le public autour qui voit une personne en uniforme et qui s attend ce qu elle r agisse et intervienne Agent de s curit L ambiguit du r le3 est d finie comme l absence de clart sur le r le de l individu au travail sur les objectifs r aliser et sur l tendue de ses responsabilit s A priori et selon la loi les agents de s curit ont avant tout un r le pr ventif dissuasif et ils n ont pas plus de droits qu un simple citoyen N anmoins dans le cadre de leur travail on leur demande souvent d aller au del de leur r le et de leurs responsabilit s et de poser des actes pour lesquels ils ne disposent d aucune l gitimit Cette r alit cr e des tensions et peut devenir une source de stress non n gligeable 34 Stora B Le stress Paris PUF collection Que sais je 1999 p 16 Page 46 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Les reprises du personnel la subrogation L incertitude li e la r attribution d un march cr e galement beaucoup d ins curit En cas d attribution du march une autre entreprise les agents de s curit ne savent pas s ils vont tre repris par la nouvelle entreprise et quelles conditions ou s ils resteront avec leur employeur actuel et donc quel sera leur nouveau poste de travail Ces tensions sont d autant plus impo
62. ent tre de nature tr s diverse ce sont les fractures douleurs blessures entorses contusions griffes bleus y va O Ur O C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques C Risque d accident de circulation routi re Les accidents de circulation routi re li s au travail peuvent tre des accidents du travail en mission c est dire survenant au cours des d placements exig s par le travail ou des accidents sur le trajet entre le lieu de travail et le lieu de r sidence Les statistiques des accidents de travail au niveau du secteur montrent qu il s agit bien d un risque important Il s agit d un risque g n ral qui concerne tous les agents qui se rendent au travail en v hicule et d un risque sp cifique certaines activit s de surveillance patrouilles intervention apr s alarme Les facteurs intervenants Des v hicules en mauvais tat L environnement mauvaises conditions m t orologiques circulation pendant la nuit mauvaise visibilit le trafic forte densit de circulation bouchons La situation les contraintes de d lai une intervention Le chauffeur utiliser le GSM la radio ou tout autre moyen de communication en conduisant conduire fatigu ou sous l effet de l alcool de m dicaments le non respect du code de la route Il faut rappeler qu en g n ral sauf peut tre exception dans l un au l autre pays
63. ent minimis s dans le secteur L investissement mental r alis par les agents reste souvent invisible peu ou pas reconnu Cette absence de reconnaissance fait probl me car la reconnaissance n est pas une revendication marginale de ceux qui travaillent Bien au contraire elle appara t comme d cisive dans la dynamique de la mobilisation subjective de l intelligence et de la personnalit dans le travail De la reconnaissance d pend le sens de la souffrance Lorsque la qualit de mon travail est reconnue ce sont aussi mes efforts mes angoisses mes doutes mes d ceptions mes d couragements qui prennent sens Toute cette souffrance n a donc pas t vaine 37 Dans le m me temps la reconnaissance de ces efforts et de la souffrance qui y est li e peut conduire au d ni de l investissement au travail et poser galement probl me en termes de bien tre au travail Les mesures de pr vention e Former les travailleurs aux risques en termes de charge mentale ainsi qu aux mesures de pr vention adopter e Analyser les exigences en termes de charge mentale de chaque poste activit de travail ainsi que les conditions physiques sociales et organisationnelles dans lesquelles le travail se r alise e Adapter le syst me de travail l agent de s curit en tenant compte de ses exp riences et ses comp tences e Reformuler le contenu du travail en rendant l activit t che plus stimulante Les effets sur la sant Les situ
64. ention sur certains risques normalement les risques traditionnels qui sont pr cis ment les plus visibles et d s lors une non prise en consid ration d autres risques soit parce qu ils sont plus complexes car plusieurs facteurs interviennent et qu il est donc difficile d tablir des liens de causalit soit parce qu ils ont des effets long terme soit parce que les atteintes sont peu sp cifiques et que le lien avec le travail est difficile d montrer Une meilleure pr vention n cessite donc un plus haut niveau de connaissances et une am lioration quantitative et qualitative des donn es disponibles au niveau du secteur Il s agit d une question de volont de coordination et de recueil d informations 2 1 2 Un secteur fa onn et d termin par la relation prestation de service Le secteur de la s curit priv e se caract rise par le ph nom ne de la sous traitance De nos jours un nombre croissant d entreprises ont tendance sous traiter la fonction de la s curit qui ne fait pas partie de leurs m tiers de base Elles font donc de plus en plus appel des entreprises sp cialis es dans ce domaine et cela principalement pour les raisons proclam es Diminuer les co ts recentrer l activit de son entreprise sur son m tier principal et pour des raisons qui le sont bien moins transf rer les risques associ s l activit de s curit transf rer les contraintes et les al as techniques temporels
65. ents tant donn la diversit et les caract ristiques organisationnelles de chaque activit service de s curit certains des risques cit s sont partag s par l ensemble des agents et d autres ne concernent que certains postes de travail tr s sp cifiques Les risques sont en principe trait s sur un pied d galit sans donner plus d importance l un ou l autre m me s il y en a qui ne concernent qu un nombre tr s limit d agents ou bien qui constituent un danger d accident ou d atteinte la sant plut t faible Certains risques seront pr sent s de mani re assez succincte et d autres seront davantage d velopp s en raison de leur plus grande complexit 3 2 1 Risques de violence au travail La violence au travail peut se manifester sous diverses formes violence verbale ou insultes menaces violence physique occasionner des blessures porter des coups exhiber des armes ou donner l impression d tre en possession d armes discriminations de personnes sur base de la race de la couleur de la peau de l origine ethnique du caract re sexuel ou de la religion harc lement sexuel harc lement moral Nous nous bornerons dans ce rapport aux agressions physiques au harc lement moral et au harc lement sexuel Les agressions physiques sont fr quentes dans le secteur et dans la mesure o elles constituent des accidents de travail sont souvent recens es dans les statistiques des entreprises et du
66. eption que l opinion publique a du secteur Quelques commentaires peuvent tre mis propos de la responsabilit de la profession Malgr tous les efforts d am lioration et de professionnalisation du secteur celui ci reste encore trop souvent associ de mauvaises conditions d emploi et de travail La profession d agent de s curit reste peu attrayante et est toujours rang e parmi les professions les moins prestigieuses Certains postes de travail se caract risent par des taux de rotation tr s lev s Cette caract ristique a un impact n gatif sur la qualit des services et donc sur l image de la profession Dans certains pays les entreprises ont du mal recruter du personnel pour faire face la demande Cette carence du recrutement est parfois si importante que les crit res de s lection du personnel deviennent tr s souples Cet tat de fait a galement un impact sur la qualit du produit offert et donc sur la confiance des clients l gard des services de s curit priv e et le prestige de la profession Autre l ment important l attitude des clients Dans la s curit statique les clients exigent de plus en plus des agents qu ils assument une quantit de t ches qui au d part ne rel vent pas de la s curit Les entreprises et les agents se voient souvent contraint assumer ces t ches reprises ou non dans le cahier de charge sous peine de perdre le march Cette incertitude au plan de l
67. ernant tant l entreprise et ou l tablissement en g n ral que chaque type de poste de travail et ou de fonction doit s assurer que les travailleurs des entreprises et ou tablissements ext rieurs intervenants dans son entreprise ou son tablissement ont bien re u des instructions appropri es en ce qui concerne les risques pour la s curit et la sant pendant leur activit dans son entreprise ou tablissement Dans les faits cette coop ration et cette coordination entre employeurs sont loin d tre videntes et cela pour diverses raisons les exigences contradictoires des clients vis vis des entreprises de s curit qui leur imposent d une part tre excellentes sur le plan de la sant et de la s curit poss der des certifications sp cifiques etc et d autre part de composer avec des conditions conomiques et organisationnelles qui rendent impossible toute politique s rieuse en mati re de sant au travail le fait que le client fait appel aux entreprises de s curit pr cis ment pour transf rer les risques li s l activit de s curit et la gestion de ceux ci et pour cette raison m me ne se montre pas tr s collaborateur avec l entreprise de s curit la relation commerciale qui lie les employeurs entre eux et qui fait que l entreprise de s curit est souvent dans une situation tr s d licate pour exiger quoi que soit du client surtout dans un contexte de forte concurrence l apparition d un tiers a
68. ertains lieux de contr le d acc s Les postures de travail assises et les risques de sant qui y sont li s sont principalement d termin s par les dimensions du poste de travail trop exigu pas d espace suffisant r serv aux jambes l quipement de travail basique chaise table repose pieds repose mains inad quat l organisation du travail les t ches r aliser le temps allou pour r aliser les t ches le temps de repos etc sont autant d l ments qui peuvent d terminer la fr quence et le maintien de certaines postures de travail Page 40 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques le travailleur ses mauvaises habitudes de travail le fait qu il n adapte pas l quipement de travail ses caract ristiques anthropomorphiques ses mauvaises habitudes posturales dos l g rement fl chi travailler avec les mains sur des plans diff rents inclinations lat rales du tronc Les mesures de pr vention Former les travailleurs l ergonomie posturale R duire les mauvaises habitudes posturales Disposer d un cran de bonne qualit Disposer d un clavier inclinable de surface mate avec des touches suffisamment contrast es et lisibles e Disposer d une chaise stable garantissant la mobilit requise pour le travail r aliser avec le dossier assise et hauteur r glables Veiller ce que l cran so
69. es le sentiment d impuissance et un certain d sarroi par rapport des conditions d emploi et de travail dont on ne voit pas qu ils pourraient changer dans le futur proche le sentiment de peur face aux potentielles agressions que l on pourrait subir la sensation que ce n est pas normal de devoir r aliser des t ches qui ne rel vent pas des comp tences d un agent de s curit ou de devoir faire le travail dans des conditions jug es non id ales la sensation de mener une vie anormale en d calage avec la plupart des autres travailleurs le sentiment d tre isol n ayant que des contacts pars irr guliers avec l entreprise et sans un vrai soutien de sa part le sentiment que l on ne pourra pas tenir longtemps avec ces horaires avec ces conditions de travail avec ce train de vie le sentiment que les efforts que l on r alise pour mener bien le travail ne sont pas reconnus valoris s le sentiment que les conditions de travail ne sont pas assez bonnes et que les risques que l on encourt sont trop importants par rapport au salaire le sentiment de d couragement par rapport l opinion publique qui ne valorise pas leur travail qui n est pas consciente du travail de l agent de s curit et de son apport la cr ation d un climat de plus grande s curit A c t de ces r actions motionnelles que l on pourrait qualifier comme n gatives ou de revendicatives nous avons pu galement recue
70. es situations ni les mesures de pr vention adopter ni les responsabilit s des interlocuteurs qui ils ont faire Ce risque d interf rence repose sur deux ordres de m connaissance la m connaissance par l une des entreprises des risques de l autre entreprise et la m connaissance des risques li s la co activit Lorsque dans un m me environnement de travail se trouvent impliqu s des travailleurs d entreprises diff rentes les relations et les rapports de travail se complexifient et peuvent compliquer la coordination des activit s cause de l enchev trement des niveaux de responsabilit s et de contr le de la s curit Un risque de d sorganisation peut en r sulter avec ce que cela peut impliquer en termes d accidents d ambiguit des t ches Dans de telles circonstances un effort doit donc tre fait au niveau des entreprises pour partager les informations et se mettre d accord sur les t ches et responsabilit s respectives La collaboration du client dans la politique de pr vention est fondamentale Les clients ont le pouvoir d influencer positivement ou n gativement les conditions de travail des agents de s curit et ils d terminent en grande partie les politiques de pr vention men es par les entreprises de s curit L impression de beaucoup d acteurs interview s est que les obligations responsabilit s de l employeur donneur d ordre restent assez vagues et que les entreprises de gardiennage n ont
71. es du rapport La sur sous charge de travail voir pp 50 51 Le manque de soutien de la part des sup rieurs hi rarchiques voir p 38 Les horaires de travail voir pp 36 38 Les difficult s pour concilier la vie professionnelle avec la vie priv e voir p 37 Le travail isol voir p 39 La double hi rarchie la double appartenance voir p 36 Le stress est tr s souvent consid r comme une question minemment subjective extr mement complexe et donc tr s difficile d finir Il faut bien admettre que ce ph nom ne est plus complexe traiter que les risques dits traditionnels physiques chimiques lectriques etc N anmoins il nous semble qu il est possible de pr venir le stress li au travail ou d y r pondre efficacement D ailleurs aussi bien au niveau europ en qu au niveau national des strat gies et des lignes d action ont d j t mises en place dans le domaine de la sant et de la s curit au travail Les mesures adopter n ont en gros pas de secret on peut pr venir ou neutraliser le stress li au travail en repensant les postes par exemple en vitant une charge de travail excessive en am liorant le soutien social en r compensant normalement les efforts d ploy s et bien entendu en adaptant les conditions professionnelles physiques aux capacit s aux besoins et aux attentes normales des travailleurs 35 Levi L Manuel d orientation sur le stress li au travail Pime
72. fficaces et si l valuation des risques conclut leur n cessit e Laver imm diatement de mani re soigneuse les parties du corps ayant t en contact avec du sang et ou des fluides corporels Les effets sur la sant Il existe le risque d infections virales et bact riennes telles que le VIH l h patite ou la tuberculose Page 69 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques C Risques chimiques Le risque d tre expos des produits dangereux ne constitue pas un risque inh rent la profession n anmoins le risque peut exister sur certains lieux de travail en raison des activit s de l entreprise cliente Ce risque concernerait plus sp cifiquement les activit s de surveillance et les rondes Toute une s rie des produits chimiques toxiques nocifs irritants et corrosifs peuvent tre dangereux pour la sant En fonction de leurs caract ristiques de la mani re dont ils entrent dans le corps par inhalation par ingestion par contact avec la peau et l il par contact avec une blessure ouverte et de la quantit absorb e ils peuvent alt rer plus ou moins gravement la sant Les facteurs intervenants Produits toxiques tr s toxiques ou nocifs selon leur degr de toxicit Produits irritants Produits corrosifs Mauvaise condition de stockage des produits Locaux mal a r s L agent un agent qui ne serait pas inform
73. garantir un environnement de travail sain et s r aux agents de s curit Un air sain en quantit suffisante Une temp rature ad quate pour l organisme ni trop lev e ni trop basse Une lumi re naturelle suffisante et ou des dispositifs permettant un clairage artificiel ad quat Des vestiaires s par s ou une utilisation s par e des vestiaires pour les hommes et pour les femmes Des cabinets d aisance s par s ou une utilisation s par e des cabinets d aisance pour les hommes et les femmes L existence d une signalisation de s curit et ou de sant au travail Une installation lectrique s re Des dispositions pour combattre l incendie et si besoin est des d tecteurs d incendie et des syst mes d alarme Des portes pouvant s ouvrir de l int rieur sans aide sp ciale Des portes et portails m caniques fonctionnant sans risque d accident Un clairage suffisant la lumi re artificielle des lieux de travail l air libre lorsque la lumi re naturelle ne suffit pas Si des travailleurs sont employ s des postes de travail ext rieurs ces derniers doivent tre dans la mesure du possible am nag s de telle fa on que les travailleurs o soient prot g s contre les influences atmosph riques et si n cessaire contre la chute d objets o ne soient pas expos s des niveaux sonores nocifs ni une influence ext rieure nocive par exemple gaz vapeurs poussi res o puisse
74. gressif ou inad quat avec le chien Les mesures de pr vention e Les ma tres chiens devront avoir suivi les formations obligatoires et tre en possession du certificat requis Les chiens auront t d ment dress s Les chiens qui ne sont plus aptes soit par leur nature devenue trop agressive soit parce que leur performance n est plus de qualit ne seront plus utilis s Veiller bien nourrir bien loger dans des chenils propres et bien tenus les chiens Veiller ce que toutes les exigences requises en mati re de vaccination d hygi ne des chiens soient remplies e Si les chiens sont employ s par diff rents ma tres chiens des mesures seront prises pour qu un langage de commandement commun soit utilis e Les obligations en ce qui concerne l utilisation de laisses et de museli res seront respect es e Prot ger les blessures pour viter la p n tration de micro organismes dans le corps 25 Weber T Op cit p 38 Pa Uy ye 32 o C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Respecter une hygi ne de base ne pas manger boire ou fumer sans se laver les mains Les effets sur la sant Les chiens peuvent provoquer des l sions l g res comme des blessures superficielles traumatismes l gers griffures bleus et des l sions graves comme des traumatismes des morsures ls peuvent aussi provoquer des maladies suit des infections
75. gs Berufsgenossenschaft Wach und Sicherungsdienstleistungen Dienstanweisungen f r Wach und Sicherungst tigkeiten November 1999 VINSA Seguridas Gu a b sica de Prevenci n de Riesgos Laborales Vogel L sous la direction de La sant des femmes au travail en Europe des in galit s non reconnues Bruxelles BTS 2003 Vogel L La surveillance de sant dans les directives et recommandations communautaires document non publi Weber T A comparative overview of legislation governing the private security industry in the European Union Birmingham ECOTEC 2002 Weber T Selecting best value A manual for organisations awarding contracts for private guarding services COESS UNI Europa 1999 Les directives europ ennes 86 188 CEE du Conseil du 12 mai 1986 concernant la protection des travailleurs contre les risques dus l exposition au bruit pendant le travail 89 391 CEE Mise en oeuvre de mesures visant promouvoir l am lioration de la s curit et de la sant des travailleurs au travail 89 654 CEE Prescriptions minimales de s curit et de sant sur les lieux de travail 90 269 CEE Prescriptions minimales de s curit et de sant relatives la manutention manuelle de charges comportant des risques notamment dorso lombaires pour les travailleurs 90 270 CEE du Conseil du 29 mai 1990 concernant les prescriptions minimales de s curit et de sant relatives au travail sur des quipements cr
76. ication des risques centre commercial j ai besoin de savoir comment communiquer avec les gens que faire au cas o quelqu un aurait un malaise cardiaque ou un accident Ce qui veut dire que les agents de s curit doivent recevoir une formation qui tienne compte de l environnement dans lequel le gardien doit voluer La formation doit tre adapt e aux diverses missions D l gu de pr vention La formation professionnelle initiale ou continu e dans les diff rents pays de l UE est fort contrast e 22 Pour ce qui concerne la formation sp cifique en sant et s curit celle ci diff re galement beaucoup d un pays l autre mais toutes les informations recueillies indiquent qu un effort devrait tre fait pour am liorer la situation am liorer la formation de base et la sensibilisation des travailleurs aux questions relatives la sant et la s curit au travail am liorer la prise en consid ration non seulement des risques classiques comme les risques li s la s curit mais aussi des nouveaux risques stress harc lement moral Non seulement des risques inh rents la profession mais aussi de ceux qui rel vent des clients de leurs activit s et de leurs installations am liorer la formation en gestion de conflits am liorer les savoirs et les comp tences du management en mati re de sant et de s curit Selon la directive cadre chaque agent de s curit doit recevoir une formation la
77. ier toutes les personnes pr sentes sur le lieu de travail afin de s assurer que les dangers sont identifi s Interroger les travailleurs occup s l activit valu e constitue un moyen rapide et souvent plus s r de conna tre la situation Dans les valuations des risques les agents de s curit et ou leurs repr sentants doivent tre associ s et consult s et tre tenus inform s des conclusions Il est important de rappeler que les valuations des risques les plans de pr vention ne constituent pas un but en soi le but n est pas de s aligner formellement sur la loi mais l instrument pour la promotion de la sant des travailleurs Il est fondamental qu il existe la base une volont r elle et un engagement concret des employeurs pour la r alisation de ces valuations de risques et l laboration des plans de pr vention 4 1 2 La coordination coop ration entre employeurs Nous avons d j signal comment l intervention des entreprises de s curit chez un client ajoute aux risques propres l activit de s curit les risques li s aux interf rences avec l activit du client Afin de minimiser les risques face ces situations la directive cadre pr voit qu il y ait une coordination coop ration et information mutuelle entre les employeurs Malgr les lacunes et le caract re un peu vague de ses prescriptions la directive cadre offre n anmoins l organisation de la pr vention entre les diff rents empl
78. illir des sentiments positives de bien aimer son travail de travailler dans des bonnes conditions de voir son travail reconnu Ce discours est pleinement conforme au caract re ambivalent du travail tant t source de plaisir et de reconnaissance tant t source de souffrance et de contrainte Pour certains postes le travail des agents est avant tout un travail relationnel qui est aussi associ une charge motionnelle importante Dans ses relations avec le public l agent de s curit doit en permanence veiller donner une bonne image Il doit tre accessible employer constamment un langage ch ti toujours projeter une image professionnelle 38 D Hertefelt H Op cit pp 46 47 y va O Un N C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques afficher une attitude agr able et polie se montrer amical mais pas familier tre efficace mais pas empress 3 Cette exigence constante de devoir donner une bonne image de soi a t d finie dans la litt rature comme le stress dramaturgique c est dire le stress li la pr sentation de soi et aux diff rentes strat gies utilis es pour contr ler la pr sentation d autrui Une certaine dose de stress dramaturgique est in vitable dans toute activit professionnelle mais dans certains m tiers qui demandent du travail motif ainsi qu une plus grande manipulation de l apparence comme c est le cas
79. in d un m me pays en raison de facteurs comme la dimension des entreprises la pr sence syndicale etc 4 1 4 La consultation et la participation des travailleurs Les employeurs doivent consulter directement les agents de s curit et ou consulter leurs repr sentants et donc permettre leur participation dans le cadre de toutes les questions touchant la s curit et la sant au travail Selon la directive cadre ces consultations doivent porter entre autres sur toute action pouvant avoir des effets substantiels sur la s curit et la sant l exploitation et la nature des informations relatives l valuation des risques particuliers la conception et l organisation de la formation de tous les travailleurs la s curit et la sant La pr vention des risques est l affaire de tous et elle demande donc la participation et la consultation de tous ceux qui composent l entreprise La possibilit pour les travailleurs d tre repr sent s collectivement ainsi que d tre consult s et de participer pour les questions de sant au travail est galement tr s in gale entre pays de l UE Une fois de plus c est dans les grandes entreprises du secteur que cette participation et cette consultation sont les mieux organis es Il semble vident que si la pr vention est l affaire de tous il est n cessaire d impliquer davantage les travailleurs et leurs repr sentants Des tudes ind pendantes montrent que des entreprises disposant
80. interdit Dans les autres pays il est autoris et il existe toute une s rie de dispositions respecter en mati re de licence formation et d entreposage des armes En g n ral l usage d armes feu est limit certaines activit s postes de travail principalement au transport de fonds la surveillance d installations militaires ou d int r t national et la protection de personnes body guard Les accidents provoqu s par des armes feu peuvent survenir suite un tir accidentel au ricochet de balles et l exposition des fragments ou des particules de mati re surtout lors des exercices de tir Les accidents sont plut t rares et sont souvent provoqu s par des n gligences ou par un manque de formation mais ils peuvent s av rer mortels Il s agit d un risque sp cifique au secteur et il concerne surtout les activit s de body guard de transport de fonds et de surveillance statique sur certains postes de travail sp cifiques Les facteurs intervenants L arme en mauvais tat d t rior e mauvais fonctionnement mal entretenue Les munitions en mauvais tat p rim e d t rior e Des cabines de tir inad quates L environnement conditions climatiques et environnementales inad quates tat irr gulier du sol superficie d appuie instable Un port d armes incorrect tui inappropri arme ins curis e Des conditions de stockage incorrectes temp rature et cond
81. ion d autres risques soit parce qu ils sont plus complexes tant donn le nombre de facteurs qui y interviennent et la difficult d tablir des liens de causalit soit parce qu ils ont des effets long terme soit parce que les atteintes sont peu sp cifiques et que leur lien avec le travail est difficile d montrer Une meilleure pr vention n cessite donc un plus haut niveau de connaissances et une am lioration quantitative et qualitative des donn es au niveau du secteur Page 80 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques BIBLIOGRAPHIE ABSU GROUP 4 S curit de base VCA pour operationnel Agence europ enne pour la s curit et la sant au travail La violence au travail Facts n 24 Agence europ enne pour la s curit et la sant au travail Harc lement moral sur le lieu de travail Facts n 23 Alexanderson K stlin P Work and Ill health among women and men in Sweden dans Marklund St ed Worklife and Health in Sweden 2000 Swedish Work Environment Authority Arbetslivinstitutet Estocolme 2001 Beyen St COBELGUARD Psychosociale belasting van de bewakingsagent 2002 Branchearbejdsmilj radet for service og tjenesteydelser Branchevejledning om Vagters arbejdsmilj 2001 Burchell B Ladipo D Wilkinson F Job insecurity and work intensification London and New York Routledge 2002 CoESS UNI Europa Code de condu
82. it des flux de client le les entreprises de s curit se trouvent confront es plusieurs injonctions rester comp titives tre rentables et avoir la capacit de s adapter leurs clients et la variabilit de leurs demandes Pour ce faire elles ont opt pour un mode d organisation du travail qui est marqu par la flexibilit Un mod le de flexibilit que nous pourrions d finir comme dual dans la mesure o il repose sur une opposition entre les travailleurs du noyau et les travailleurs relevant de formes d emploi plus atypiques Ce mod le a t bien d crit par P Simula 13 On est en pr sence d un systeme dual qui conjugue un march primaire install dans la dur e et un march secondaire beaucoup plus volatile La r gle institu e du turn 10 Ibid p 6 11 Weber T Selecting best value A manual for organisations awarding contracts for private guarding services CoESS UNI Europa 1999 12 Cette organisation du travail bas e sur la flexibilit n est pas une sp cificit au secteur de la s curit priv e La flexibilit est une caract ristiques commune aux activit s de service en g n ral 13 Gadrey G Nouvelle conomie nouveau mythe Paris Flammarion 2000 pp 98 104 Page 16 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques over concerne surtout les t ches les moins qualifi es et pargne en grande partie les autres pers
83. it perpendiculaire aux fen tres e Disposer d assez d espace pour permettre des changements de position et une certaine libert de mouvements e Veiller ce que le plan de travail soit la bonne hauteur Faciliter le confort postural en r servant assez d espace aux jambes Disposer les l ments manipuler et ou utiliser dans une aire de travail facilement accessible Veiller ce que le haut du moniteur soit au niveau des yeux Maintenir l cran propre Faire r guli rement une interruption avec changement d activit de posture si possible R aliser des exercices pendant les pauses pour favoriser la circulation sanguine Les effets sur la sant Le travail assis prolong peut causer des douleurs musculaires dans la partie sup rieure du dos aux paules aux bras li es l adoption de mauvaises postures de travail devant les crans ou les moniteurs Il peut galement provoquer des faux mouvements des coincements Dans le cadre de notre tude ces postes de travail assis ont t associ s aussi des probl mes li s au travail s dentaire maux du bas du dos troubles circulatoires des jambes et des probl mes d ob sit b Les postures debout Les postures debout sont fr quentes dans les contr les d acc s ou sur les postes de travail de la surveillance statique La position debout est naturelle chez l homme et donc en principe ne pose pas de probl me de sant particulier Mais le fait de tra
84. ite et d thique pour le secteur de la s curit priv e 2003 CoESS UNI Europa Les enjeux et les r sultats du dialogue social europ en dans le secteur de la s curit priv e 2002 Cortese V Dryon Ph Valkeneers A S curit Priv e et Organisation du Travail Approche th matique et transversale TEF ULB 2003 Cortese V S curit priv e Organisation du travail SPOT TEF ULB UNI Europa CoESS 2003 CRAM du Nord Est L accueil des entreprises de surveillance Guide de pr vention n 7 Daubas Letourneux V Th baud Mony A L organisation du travail et sant dans l Union europ enne Fondation europ enne pour l am lioration des conditions de vie et de travail Luxembourg Office des Publications Officielles des Communaut s europ ennes 2002 Davezies Ph Recherche en Ergonomie et Sant Actes du colloque Recherche et Ergonomie Toulouse f vrier 1998 Davezies Ph volutions des organisations du travail et atteintes la sant Contribution au s minaire interdisciplinaire Nouvelles organisations du travail CNAM Paris 1997 Dans revue Travailler n 3 de Arguer M I Carga mental de trabajo fatiga INSHT NTP 445 Dejours Ch Souffrance en France La banalisation de l injustice social Paris Seuil 1998 Page 81 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques D Hertefelt H La mesure de la charge
85. itions d humidit inad quates stockage des armes avec les munitions manque de s curit L agent mauvaise manque de formation comportements imprudents agissant sous l effet de l alcool de drogues ou de m dicaments non utilisation ou mauvaise utilisation de l quipement de protection individuelle 24 Weber T A comparative overview of legislation governing the private security industry in the European Union Birmingham ECOTEC 2002 pp 35 37 Page 30 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Les mesures de pr vention Utiliser des armes de bonne qualit et veiller ce qu elles soient toujours en bon tat R aliser des tests psychotechniques p riodiques et des pratiques de tir r guli res Assurer la maintenance des armes par du personnel sp cialis Stocker les armes dans des endroits ad quats Former les agents l utilisation des armes Utiliser les EPI requis lunettes et bouchons d oreille La nature des l sions La nature et la gravit des accidents peuvent tre diverses L sions l g res blessures superficielles griffures br lures L sions graves blessures importantes atteintes des organes vitaux La mort Page 31 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques 3 2 3 Risques caus s par des chiens L utilisation de chiens pour des ac
86. l men es dans les diff rents pays de l UE est que ce ph nom ne est plus courant dans les professions dominance masculine que dans les professions o les proportions d hommes et de femmes sont plus quilibr es Dans la mesure o le secteur de la s curit est un secteur typiquement masculin avec une minorit de femmes le harc lement sexuel pourrait s y av rer un risque tr s important Selon ces m mes enqu tes les victimes de harc lement sexuel pr senteraient certaines sp cificit s d mographiques et socioprofessionnelles Les personnes jeunes entre 20 et 40 ans de sexe f minin c libataires ou divorc es avec un niveau d tudes inf rieur sont plus nombreuses rapporter des faits de harc lement sexuel En ce qui concerne les facteurs socioprofessionnels les personnes avec une anciennet au travail inf rieure cinq ans travaillant dans des organisations de plus de 50 personnes et ayant un contrat dur e d termin e sont plus expos es subir du harc lement sexuel Les effets sur la sant Sur le plan psychologique le harc lement sexuel peut provoquer du stress de l anxi t de la d pression tats de nervosit sentiments de d sespoir d impuissance de col re Sur le plan de la sant physique le harc lement est associ des troubles du sommeil et de la digestion des maux de t te des naus es l hypertension en fait la symptomatologie associ e au stress 22 Directive 2002
87. llations et les utiliser correctement Page 72 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Signaler imm diatement l employeur ou aux responsables toute situation de travail pr sentant un danger grave et imm diat pour la s curit et la sant ainsi que toute d fectuosit dans les syst mes de protection Concourir toutes les t ches impos es par la r glementation de s curit et apporter leur soutien l employeur pour permettre d assurer un milieu et des conditions de travail sans risque pour la s curit et la sant Par ailleurs la directive cadre tablit toute une s rie de prescriptions sur lesquelles nous voudrions nous attarder bri vement L organisation de la pr vention L valuation des risques au travail La coordination coop ration entre employeurs Les services de protection et de pr vention La consultation et la participation des travailleurs L information La formation La surveillance de la sant 4 1 L organisation de la pr vention Dans le cadre de ses responsabilit s l employeur doit prendre les mesures n cessaires pour la protection de la s curit et de la sant des travailleurs y compris les activit s de pr vention des risques professionnels d information et de formation ainsi que la mise en place d une organisation et de moyens n cessaires 4 1 1 L valuation des risques L valuation de
88. ls conditionnent aussi directement ou indirectement la charge physique du travail voir pp 36 37 Page 44 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques 3 2 7 Risques li s la charge psychosociale La charge psychosociale sur le lieu de travail est un concept g n ral qui comporte plusieurs dimensions 3 Dans ce rapport nous nous focaliserons tout particuli rement sur le stress li au travail la motivation et la satisfaction au travail la charge mentale la charge relationnelle A Le stress li au travail Le stress au travail constitue un probl me d importance croissante en Europe Selon la troisi me enqu te europ enne sur les conditions de travail 2000 3 le stress serait apr s les douleurs dorsales le probl me de sant li au travail le plus important en Europe Plus concr tement 28 des travailleurs europ ens se plaignent de souffrir du stress et les travailleurs de la s curit n y chappent pas Les d finitions sur le stress au travail sont nombreuses Elles s accordent cependant pour consid rer le stress comme un tat per u comme n gatif qui s accompagne de plaintes ou dysfonctionnements au niveau psychique physique et ou social Un certain consensus se d gage galement propos des causes du stress un d s quilibre entre les exigences du poste et les ressources c est dire le fait que les travailleurs ne sont pas e
89. miques Remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l est pas du tout ou qui l est moins Planifier la pr vention en tenant compte de la technique de l organisation du travail des conditions de travail des relations sociales et de l influence des facteurs ambiants au travail Prendre des mesures de protection collective avant des mesures de protection individuelle Donner les instructions appropri es aux travailleurs pour assurer leur s curit et leur sant au travail Comme nous l avons d j signal lorsque dans un m me lieu de travail les travailleurs de plusieurs entreprises sont pr sents les employeurs doivent coop rer la mise en oeuvre des dispositions relatives la s curit l hygi ne et la sant pp 13 14 En ce qui concerne les travailleurs ceux ci ont galement une grande responsabilit quant la sauvegarde de leur sant et de leur s curit ainsi que celles de leurs coll gues ou des personnes concern es par leurs actions et leurs missions de travail Ainsi ils doivent prendre soin d eux et des autres conform ment la formation et aux instructions re ues de leur employeur Les obligations des travailleurs Utiliser correctement les machines les appareils les outils les quipements de transport etc Utiliser correctement l quipement de protection individuelle mis leur disposition Laisser en place les dispositifs de s curit propres aux machines et aux insta
90. mpliquent un contact avec le public surveillance dans les grandes surfaces commerciales ou les n uds de communication stations de m tro gares d tection du vol l talage Les facteurs intervenants Certaines caract ristiques du lieu de travail isol fort anim noeuds de communication surfaces commerciales ne disposant pas de syst me de s curit Les possibilit s de communication imm diate ou rapide avec d autres personnes des coll gues la police son entreprise Les caract ristiques du poste de travail travail isol poste de nuit jour en contact avec le public Les agresseur s d linquants clients usagers leur nombre leurs caract ristiques physiques le fait qu ils soient sous l effet de l alcool de drogues leur niveau d agressivit et de violence le fait qu ils soient arm s ou pas L agent sa formation et son exp rience pour g rer ces situations ses r actions son exc s manque de confiance Les mesures de pr vention e Tenir compte des mesures de s curit physique portes cod es verrouillage des entr es e viter le travail isol et lorsque cela s av re impossible maintenir assurer un contact rapide avec l agent e Former les travailleurs la gestion des situations conflictuelles formation la d tection pr coce des agresseurs potentiels identifier les comportements et les signes annonciateurs d une agression et form
91. n 564 2000 INRS Intervention d entreprises ext rieures Aide m moire pour la pr vention des risques ED 757 Paris 1998 INRS Pr vention des risques li s l expositions professionnelle aux rayonnements ionisants Dossier 2003 Jarnefjord U Changes in attitudes and behaviour among wardens security guards in public environments UNI Legault M J Violence aupr s des femmes dans les secteurs d emploi non traditionnellement f minins et indemnisation Pistes Vol 3 No 1 mai 2001 Levi L Manuel d orientation sur le stress li au travail Piment de la vie ou coup fatal Luxembourg Commission europ enne 2000 Page 82 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Mayhew Cl Quinlan M Bennett L The Effects of Subcontracting Outsourcing on Occupational Health and Safety Sydney UNSW studies in Australian Industrial Relations n 38 Paoli P Merlli D 3rd European survey of working conditions European Foundation for the Improvement of Living and Working Conditions 2000 Prevent Travailler avec des entreprises ext rieures Fiche d action 3 PROSEGUR Prevenci n de riesgos laborales Servicios de vigilancia Puesto de vigilante de seguridad PROSEGUR Departamento de Formaci n Prevenci n de riesgos laborales Formaci n de prevenci n en el rea de vigilancia y servicios Reilly B Paci P Holl P Unions Safety Committees a
92. n mesure de r pondre aux exigences pos es par leur situation de travail D terminer les sources de stress dans le secteur de la s curit demanderait une tude sp cifique Nous nous limiterons ici rendre compte des sources les plus habituellement cit es au cours du travail de terrain que nous avons men Donc sans aucune pr tention l exhaustivit voici d une mani re tr s sommaire quelques unes des sources de stress le plus souvent cit es par les acteurs du secteur Le sentiment d ins curit au travail La notion d ins curit au travail fait r f rence au sentiment de pr carit et de vuln rabilit ressenti par les travailleurs On d finit ainsi l ins curit au travail comme le sentiment subjectif des agents de s curit non seulement face la possibilit de perdre leur emploi via des licenciements en raison de l impossibilit de concilier la vie professionnelle avec la vie priv e etc mais aussi et surtout face la perte ou l rosion d une s rie de conditions de travail valoris es par les travailleurs les possibilit s de faire carri re au sein de l entreprise les marges d autonomie pour r aliser le travail de bons horaires de travail le fait d avoir de bonnes relations avec le client le fait de travailler dans une bonne quipe etc 31 D Hertefelt H La mesure de la charge psychosociale sur le lieu de travail en Belgique dans BTS Newsletter n 19 20 Septembre 2002 pp 45 46 3
93. nc entre autres un v ritable risque de d sorganisation sur les lieux de 6 Goudswaard A sous la direction de New forms of contractual relationships and the implications for occupational safety and health Luxembourg Office for Official Publications of the European Communities 2002 p 7 7 Mayhew CL Quinlan M Bennett L The Effects of Subcontracting Outsourcing on Occupational Health and Safety Sydney UNSW studies in Australian Industrial Relations n 38 pp 17 25 8 Sortais M Savoir passer d une obligation de moyens une obligation de r sultat dans Arseg Info n 49 1996 9 Th baud Mony A L industrie nucl aire Sous traitance et servitude Paris Inserm E D K 2000 p 6 Page 15 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques travail avec ce que cela peut impliquer en termes d accidents quant la d finition et l ambigu t des t ches ou encore sur la coordination du travail etc 4 La flexibilit temporelle alt re profond ment les conditions de vie personnelles et familiales des travailleurs sous traitants 10 5 La suraccidentalit d j mentionn e chez les travailleurs temporaires ou sous traitants par rapport aux travailleurs permanents du client est due entre autres leur manque d exp rience et de formation ou d information en mati re de risques et de pr vention 2 1 3 Un secteur de forte concurrence La concurren
94. nd Workplace Injuries dans British Journal of Industrial Relations 33 2 Juin 1995 Rodrigo F Presentation dans Hacer lo que hay que hacer y hacerlo bien III Foro ISTAS de Salud Laboral La gesti n de la salud y seguridad en el trabajo Palma de Mallorca 27 29 Noviembre 2002 SECURITAS Arbetsmilj handbok 13 maj 2003 SEGURISA Formaci n de vigilantes de seguridad de SEGURISA Simula P Pr carit et relation al atoire au travail le cas des agents de s curit priv e CEREO n 3 Septembre 2000 Soares A Au coeur des services les larmes au travail dans Pistes Paroles de m tier Volume 2 n 2 Sortais M Savoir passer d une obligation de moyens une obligation de r sultat dans Arseg Info n 49 1996 Spaninks L Quinn L Byrne J Manuel europ en de formation professionnelle initiale en gardiennage et surveillance COESS UNI Europa Stora B Le stress Paris PUF collection Que sais je 1999 p 16 Th bayd Mony A L industrie nucl aire Sous traitance et servitude Paris Inserm E D K 2000 UGT Comisi n Ejecutiva Confederal de UGT Gu a para la Prevenci n de Riesgos Laborales Sector de la Seguridad Privada VBG Verwaltungs Berufsgenossenschaft Wach und Sicherungsdienstleistungen Infektionsschutz fir Besch ftigte Januar 2002 Page 83 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques VBG Verwaltun
95. nent galement du contact avec le public Ils disent tre souvent confront s au regard m prisant ou r probateur du public lorsqu ils interviennent vis vis d un malfaiteur lors qu ils contribuent pr cis ment s curiser les lieux publics Face aux m dias et face aux regards r probateurs du public les agents se sentent d courag s Ils ont le sentiment que leur travail reste mal compris et peu valoris La responsabilit de cette mauvaise image retombe sur le secteur dans son ensemble Que ce soit au niveau du secteur des partenaires sociaux ou des entreprises la prise d initiatives pour am liorer l image du secteur et de la profession s impose Il semble que ces initiatives devraient se donner pour objectifs de faire mieux conna tre le r le jou par le secteur dans la soci t rendre le secteur plus transparent et am liorer sa visibilit projeter une meilleure image du secteur en r agissant aux informations et opinions fausses ou confuses qui apparaissent dans les m dias Page 22 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques 3 2 Risques propres l activit et ou l organisation du secteur Par risques propres l activit et ou l organisation du secteur nous faisons r f rence ce que l on appelle souvent les risques inh rents aux activit s de s curit par rapport aux risques li s l activit ou aux installations des cli
96. nnes par heure r pondre au t l phone se concentrer sur des moniteurs de surveillance prendre des d cisions de mani re rapide sans D va O 107 A C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques avoir toutes les informations requises se montrer ferme sans tre impoli donner une bonne image de soi L ensemble de ces t ches demande de traiter beaucoup d informations et d enclencher des processus cognitifs comme le raisonnement la solution de probl mes la compr hension l interpr tation Cet accomplissement peut tre associ au danger de saturation mentale Le probl me inverse peut galement se poser Par exemple sur certains postes de nuit o l agent est seul pour surveiller les installations du client la charge de travail est en principe beaucoup moins exigeante et parfois m me tr s peu stimulante Cette sous charge mentale peut avoir des effets aussi n gatifs pour la sant que la surcharge mentale Lorsque l activit ou la t che ne demande aucun ou peu d effort mental les agents de s curit doivent r aliser un effort pour demeurer attentifs veill s et concentr s Ces situations activit s sans beaucoup de stimuli peuvent provoquer de la somnolence de la hypovigilance et une diminution de la capacit de r action qui est associ e la monotonie Les effets de la surcharge comme de la sous charge mentale de travail nous semblent souv
97. nt de la vie ou coup fatal Luxembourg Commission Europ enne 2000 p vil Page 48 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques B La satisfaction et la motivation au travail La satisfaction et la motivation au travail sont en rapport avec la satisfaction d une s rie de besoins psychosociaux e de besoins extrins ques la t che La s curit de l emploi des conditions de travail favorables une r mun ration quitable etc sont autant de besoins dont la rencontre peut favoriser le sentiment de satisfaction au travail Par contre l ins curit de l emploi des conditions de travail p nibles une r mun ration jug e insuffisante et qui demande de r aliser des heures suppl mentaires pour disposer de salaires jug s d cents par les travailleurs le fait d avoir des perspectives de carri re tr s limit es les difficult s pour concilier le travail avec ses responsabilit s familiales et domestiques etc tous ces l ments contribuent la morosit d un secteur e des besoins intrins ques la t che Pour que les travailleurs soient motiv s au travail la satisfaction des besoins extrins ques la t che est une condition n cessaire mais pas suffisante Il faut encore que les travailleurs aient des possibilit s d apprendre d am liorer leurs comp tences professionnelles de prendre des initiatives au travail de pouvoir traiter soi m me cert
98. nt rapidement quitter leur poste de travail en cas de danger ou puissent rapidement tre secourus o ne puissent glisser ou chuter Le fait que les agents de s curit soient des salari s d une entreprise diff rente de celle dans laquelle ils travaillent ne change rien leur droit pouvoir b n ficier d un environnement de travail qui pr sente les caract ristiques que nous venons de signaler 45 Directive europ enne 89 654 Page 65 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques A Risques physiques Les risques physiques tels que le bruit la chaleur le froid le manque de lumi re un degr d humidit inad quat une mauvaise ventilation de l air et la potentielle exposition des rayonnements ionisants doivent tre galement pris en consid ration dans toute valuation des risques car ils sont la base d accidents de maladies et de malaises divers a Le bruit Le bruit constitue un environnement habituel des postes de travail La plupart du temps il ne constitue pas un risque de perte de capacit auditive mais peut quand m me provoquer des atteintes importantes l ou e Le bruit constitue un risque g n ral qui concerne toutes les activit s du secteur Les facteurs intervenants Le bruit ambiant sur les lieux de travail bruit des installations du b timent bruit des machines de l quipement de bureau bruit produit par les personnes
99. ollective par l influence des multiples logiques au c ur desquelles elle s ins re 2 Cette approche de la sant au travail permet d appr cier les strat gies que d veloppent les travailleurs du secteur pour g rer la contradiction constamment pr sente entre sant et productivit ainsi que les cons quences de cette contradiction pour leur sant Lors des entretiens que nous avons conduits le caract re ambivalent du travail par rapport la sant tait fort pr sent tant t puissant op rateur de construction de la sant tant t puissant destructeur de la sant Quand c est l ing niosit et la reconnaissance qui l emportent le travail peut tre une source de bien tre ou d mancipation pour le travailleur mais quand ce sont les contraintes et les souffrances relations sociales de travail conflictuelles manque de reconnaissance etc le travail devient ali nant et stressant En g n ral l impact du travail sur la sant s analyse principalement en fonction de risques d termin s Par exemple les agents de s curit font face des agressions physiques travaillent la nuit travaillent seuls etc Donc dans le travail d valuations des risques ceux ci se pr sentent de mani re s rielle et ind pendante Dans la r alit cependant les risques sont troitement imbriqu s Ce qui devrait impliquer le d veloppement de politiques de pr vention fond es sur une meilleure prise en compte de la nature plurifacto
100. onctuelles et plut t prescriptives mises en place pour faire face aux risques traditionnels semblent devoir laisser la place une autre conception de la pr vention plut t Page 79 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques plurifactorielle dans laquelle on tient compte de la gen se et de la complexit des atteintes la sant au travail En ce qui concerne les politiques de pr vention men es par les entreprises du secteur et toujours en nous basant sur notre mat riel de recherche celles ci devraient entre autres Avoir un caract re plus global et ne pas s orienter vers la pr vention des seuls accidents de travail mais de toutes les atteintes la sant S int grer et ou s articuler avec les autres politiques mises en place au sein de l entreprise politiques de formation du management de communication du personnel des relations de travail Associer davantage et effectivement tous les acteurs et instances comp tents dans le domaine de la sant au travail au sein des entreprises employeurs conseillers de pr vention repr sentants des travailleurs travailleurs d une part et les services internes et externes de pr vention d autre part Doter de plus de moyens les services internes de pr vention pour qu ils puissent mener de mani re plus syst matique des valuations des risques sur les lieux m me du travail et assurer le suivi
101. onnels La flexibilit quantitative est segment e ou s gr gative Elle r duit les contraintes d adaptabilit fonctionnelle et facilite l ancrage des permanents dans un cadre d emploi stabilis dot de ses rep res et de ses marques d identit professionnelle En d pit du recours massif au march externe du travail l activit se structure autour d un personnel plut t stable qui en forme le noyau C est lui qui est porteur de la continuit des savoirs et des savoir faire constitutifs du m tier de l entreprise 14 A cette flexibilit quantitative qui r pond la volont de pouvoir r pondre tr s vite aux fluctuations de la demande recours des contrats dur e d termin e des int rimaires il faut ajouter la flexibilit par rapport au temps de travail heures suppl mentaires stand by temps de travail atypique horaires de nuit et de week end Et la flexibilit au niveau des t ches r aliser par les travailleurs qui doivent pouvoir s adapter tout moment aux besoins des entreprises afin de coller leurs demandes vari es et impr vues Les entreprises comptent ainsi de plus en plus sur l initiative de leurs travailleurs Elles font appel leur autonomie leur capacit ajuster leur travail ces demandes Cette sollicitation permanente demande un investissement physique consid rable et une mobilisation des ressources cognitives motionnelles de plus en plus importante de la part des travailleu
102. oyeurs les quelques balises suivantes La r alisation d une valuation des risques dans laquelle le client et l entreprise de s curit sont impliqu s A priori le client doit disposer d j d une valuation des risques sur ses activit s 1l s agit donc pour l entreprise de gardiennage d valuer les risques li s son activit au sein de l entreprise cliente et pour les deux parties d envisager ensemble les risques d interf rence ou li s leur co activit Ces actions doivent aboutir la mise en place d un plan de pr vention Page 74 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques La formation et l information des agents de s curit par les employeurs sur tout ce qui pourrait concerner leur sant et leur s curit Il s agit d informations formations sur les risques et les mesures de pr vention adopter et sur les instructions proc dures suivre en cas d mergence etc La mise sur pied d une structure de communication entre employeurs afin d assurer le suivi de leur collaboration inspections et ou r unions p riodiques r unions chaque fois que des modifications variations au niveau du poste activit de travail ont lieu La consultation des instances personnes responsables de la sant et de la s curit au niveau des entreprises CCPT d l gu s de pr vention avec le but de les associer la pr vention et la promotion de l
103. par la foule L attitude du travailleur face au bruit si le travailleur ne se pla t pas au travail il sera plus sensible au bruit ou en tout cas il percevra le bruit comme plus d rangeant La t che le bruit sera d autant plus d rangeant s il interf re avec la t che ou bien si celle ci est particuli rement complexe Les d tonations des munitions lors des exercices de tir Les mesures de pr vention Identifier la les sources de bruit Limiter ou r duire les bruits la source Promouvoir l adoption d habitudes de comportements de travail peu bruyants Port de bouchons d oreille Port d un casque lors des exercices de tir Utiliser correctement les EPI Signaler toute d fectuosit ou inconfort des EPI Informer les personnes responsables de toute anomalie concernant le bruit sur les lieux de travail Les effets sur la sant Les atteintes que le bruit peut provoquer sur l ouie d pendent du niveau du bruit ainsi que de la dur e d exposition Les effets du bruit peuvent par ailleurs tre tres divers C est la raison pour laquelle il est difficile de pr voir l impact qu il peut avoir sur une personne ou groupe de personnes Les effets les plus courants du bruit consistent en des alt rations physiologiques maux de t te perte de capacit auditive ou m me la surdit et psychologiques manque de concentration nervosit Page 66 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s
104. pas vraiment ils ne sont que de passage des rempla ants restent peu de temps ou bien sont inexp riment es jeunes int rimaires parfois inconscients des risques etc Si l on ajoute ces l ments le fait que beaucoup de travailleurs se plaignent de leurs conditions de travail et d emploi et ou qu il n y a pas beaucoup de solidarit entre coll gues tout simplement parce qu il n y a pas souvent le temps de nouer des relations de confiance on comprend ais ment que les relations sociales entre coll gues peuvent devenir une importante source de stress La gestion du d calage entre le travail prescrit et le travail r el Dans le secteur de la s curit des instructions de travail d taill es sont prescrites qui pr cisent la nature et la fr quence des op rations Dans la r alit de tous les jours ce travail prescrit est n anmoins constamment modifi en raison des impr vus et des injonctions suppl mentaires manant de certains clients Ces t ches qui non seulement ne sont pas reprises dans les cahiers de charges mais aussi parfois ne rel vent pas m me de la comp tence des agents La gestion de ce d calage et notamment de ces demandes suppl mentaires peut devenir une source de tension pour les agents de s curit L ambiguit du r le le conflit de r les et l exercice de la responsabilit Assez souvent a arrive de faire plus que ce qui est dans les pr rogatives d un agent de s curit et c est
105. pes d activit mais tout particuli rement les activit s de surveillance statique et les rondes Les facteurs intervenants Les caract ristiques de la charge une charge trop lourde trop grande encombrante difficile saisir en quilibre instable L effort physique requis un effort trop important demandant un mouvement de torsion du tronc entra nant un mouvement brusque de la charge Les caract ristiques du milieu un espace libre insuffisant un sol in gal ou instable Les exigences de l activit des distances trop grandes d l vation d abaissement ou de transport des efforts physiques sollicitant notamment le rachis Le travailleur un travailleur inapte physiquement ex cuter la t che en question une inad quation des v tements des chaussures ou d autres effets personnels port s par le travailleur Les mesures de pr vention Garder le dos bien droit fl chir les genoux et faire supporter le travail par les jambes carter l g rement les pieds Tenir l objet solidement pleines mains Soulever l objet les bras tendus vers le bas aussi pr s possible du corps viter de tourner votre corps lors du levage du port et de la pose d objets D placer vos pieds pour tourner Les effets sur su la sant Les manutentions manuelles peuvent constituer un risque de blessures et dans certaines conditions de maladies professionnelles cons cutives des efforts physiques
106. portante car le fait d tre consid r comme tant harcel moralement ou pas peut avoir des implications tr s diff rentes sur le plan juridique et de la prise en charge Celle qui consiste analyser les cas potentiels de harc lement moral en termes individuels en termes d incompatibilit s entre personnes ou groupes de personnes Il se peut parfaitement bien qu un d saccord ou une m sentente entre personnes soit la source d un probl me de harc lement moral mais le plus souvent c est bien d autres circonstances qui se trouvent son fondement De nombreuses tudes ont ainsi montr une corr lation entre l incidence du harc lement moral et certaines caract ristiques organisationnelles propres l entreprise une organisation du travail bas e sur la flexibilit une mauvaise ambiance de travail des relations conflictuelles entre coll gues face auxquelles des mesures ne sont pas prises une confusion des conflits au niveau des responsabilit s hi rarchiques un style de gestion autoritaire un management et des rapports sociaux d shumanis s des mauvais rapports entre les travailleurs et la hi rarchie certaines strat gies de gestion du personnel gestion par la peur par la destruction de l identit des collectifs de travail Rappelons que quelle que soit la cause du harc lement moral c est l entreprise de trouver une solution Elle ne peut pas s abstenir d agir 20 Agence europ enne pour la s
107. pr coce des atteintes la sant et donc d viter des dommages plus graves Mais elle peut galement avoir une dimension collective l utilisation des donn es issues de la surveillance de sant pour le compte de l valuation des risques Dans le cadre de la surveillance de sant il faudrait semble t il proc der de mani re plus syst matique la r alisation d tudes caract re 49 Vogel L La surveillance de sant dans les directives et recommandations communautaires document non publi Page 77 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques pid miologique et d autre nature dans le but d identifier les causes des atteintes la sant dans le secteur Ces donn es et informations devraient constituer des indicateurs de base pour l laboration des politiques de pr vention ainsi que pour valuer leur efficacit Malheureusement ce ne serait pas pratique courante dans le secteur Page 78 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques CONCLUSION En guise de conclusion nous voudrions mettre en exergue les principaux enseignements de cette tude Le secteur de la s curit priv e se caract rise par le ph nom ne de la sous traitance La relation de service nous semble d terminante aussi bien pour d finir le secteur que pour analyser les risques que l on y court Les entrep
108. psychosociale sur le lieu de travail en Belgique dans BTS Newsletter n 19 20 Septembre 2002 Di Martino V Hoel H Cooper G L Pr vention du harc lement et de la violence sur le lieu de travail Dublin Fondation europ enne pour l am lioration des conditions de vie et de travail 2003 Gadrey G Nouvelle conomie nouveau mythe Paris Flammarion 2000 Garcia A et alii Violences au travail Harc lement moral et sexuel Caract ristiques et cons quences sur les travailleurs f minins et masculins Minist re f d ral de l Emploi et du Travail Version Provisoire 2002 Goudswaard A sous la direction de New forms of contractual relationships and the implications for occupational safety and health Luxembourg Office for Official Publications of the European Communities 2002 HSA Health and Safety Guidelines for Employers Employees and Clients in the Security Industry HSE Use of contractors joint responsability HSE Working Together Guidance on Health and Safety for Contractors and Suppliers Hery M Besoins de recherche en sant au travail pour les salari s d entreprises de sous traitance interne dans Pistes Vol 4 No 1 mai 2002 ILO Interantional Hazard Datasheets on Occupation Officer security INHST Gesti n Preventiva de Contratas Prevenci n Trabajo y Salud Ficha Pr ctica n 25 2003 INHST Sistema de gesti n preventiva procedimiento de contratas Nota T cnica de Prevenci
109. questions li es aux conditions physiques de travail dans un autre point pp 66 68 nous nous focaliserons ici sur les exigences au niveau de la t che La r alisation de t ches de traitement d informations exige de l agent de s curit de e l attention Que l on songe aux agents qui lors de leurs rondes doivent tre attentifs tout ce qui ne marcherait pas ou serait anormal Cette t che demande de diriger et de focaliser la perception de chercher des informations et de les trier etc e la concentration Que l on songe aux agents qui doivent focaliser leur attention d une mani re prolong e sur des crans ou des moniteurs centrales de s curit centrales d alarme sur des p riodes de temps importants e la coordination Parfois l attention doit se focaliser sur diff rents l ments et ou personnes en m me temps pour pouvoir r agir vite un impr vu ce qui implique de convertir des informations en des conduites de r action La charge mentale des t ches r aliser d pendra aussi d autres l ments comme la responsabilit de l agent vis vis de ses coll gues le s client s la dur e de l activit heures de travail pauses le danger possibilit s d agressions Dans le secteur on retrouve des activit s postes de travail qui exigent des investissements mentaux tr s diff rents Par exemple dans certains poste de contr le d acc s les agents devront identifier plusieurs dizaines de perso
110. qui concerne l ensemble des agents de s curit ou bien certaines activit s en particulier Nous avons galement choisi de mettre l accent sur les mesures de pr vention Celles ci se situent trois niveaux diff rents secteur entreprise et poste de travail Les risques seront toujours pr sent s sauf exception selon le m me sch ma D abord une br ve introduction la nature du risque Ensuite une analyse des facteurs intervenants et une pr sentation des mesures de pr vention adopter Et enfin une explication des effets de la r alisation du risque sur la sant Les risques du secteur seront ordonn s selon les cat gories suivantes Risques d riv s du contexte g n ral Risques li s l intervention de l entreprise de gardiennage dans l entreprise utilisatrice Risques li s une identit professionnelle probl matique et une image du secteur plut t n gative Risques propres l activit et ou l organisation du secteur Risques de violence au travail Risques li s la manipulation d armes Risques caus s par des chiens Risques li s l exposition aux rayonnements ionisants Facteurs de risques li s l organisation du travail Risques li s la charge physique Risques li s la charge psychosociale Risques sp cifiques des agents de s curit f minins Risques d riv s du poste de travail Risques li s la s curit Risques li s l environnement de travail
111. r cran le bruit les agents biologiques l am nagement du temps de travail travailleurs de nuit Mais leur champ d application en tout cas pour ce qui concerne le secteur de la s curit priv e est quelque peu incertain L orientation communautaire est h sitante entre les mesures de surveillance de sant obligatoires celles qui apparaissent comme une facult que doit mettre en oeuvre le travailleur individuel et celles qui seraient li es d une mani re ou d une autre l valuation des risques de l employeur 49 Nous avons d j signal les carences du secteur en donn es chiffr es Cette remarque vaut galement pour la surveillance de sant Des entretiens nous avons n anmoins pu extraire quelques informations g n rales en cette mati re Il semblerait que la surveillance de sant ne se fasse pas de mani re syst matique Ici encore la situation varie beaucoup d une entreprise l autre Les examens m dicaux auxquels sont soumis les agents de s curit sont tr s souvent des examens standards La valeur et la port e de ces examens sont limit es car la m decine du travail n a de signification que si elle s appuie sur les r sultats de l valuation des risques professionnels auxquels les salari s sont expos s De l l importance d organiser une surveillance m dicale sp cifique en fonction des r sultats de l valuation des risques Dans sa dimension individuelle la surveillance de sant permet la d tection
112. r d une situation l autre cela veut dire que tu as atteint un tel point que tu peux faire face n importe quoi Mais cela produit un stress qui se cumule et qui doit bien sortir par quelque part Agent de s curit Le travail en contact avec le public peut tre une source de stress en raison des potentiels risques d agression verbale ou physique mais aussi en raison de la n cessit obligation pour l agent de plaire au client ou son personnel et de rester toujours poli courtois voir p 33 Les stress li aux interventions Si je suis charg d intervenir lors d alarmes je me demande devant quoi je vais arriver Est ce la femme de m nage qui a oubli d teindre l alarme ou quoi Est ce qu il y a un voleur Dans un grand magasin lorsque mon appareil de recherche sonne parce que le personnel me cherche je suis bien entendu stress Est ce que c est un voleur l talage ou ont ils besoin que j aide une vieille dame en fauteuil roulant Agent de s curit Les agents de s curit vivent des p riodes de relative tranquillit de routine entrecoup es souvent de fa on brutale par des p riodes de grande tension psychologique Ils sont parfois amen s intervenir sans avoir la moindre id e des probl mes qu ils vont rencontrer Cette tension sera pr sente jusqu ce que l agent arrive sur les lieux et value la situation et la nature du probl me D autres sources de stress sont analys es dans d autres parti
113. r les muqueuses par une morsure d animal ou des blessures d aiguille Ils peuvent galement tre inspir s ou aval s Il s agit d un risque inh rent la profession qui concerne les agents qui se trouvent en contact avec le public contr le d acc s surveillance de manifestations Dans la mesure o nous avons d j trait plus haut les risques caus s par les chiens nous nous limiterons ici aux risques li s au contact avec les personnes Les facteurs intervenants L agresseur l usager le client le bless ou malade Les situations dans lesquelles les agents peuvent tre expos s des agents biologiques sont diverses du fait d une blessure occasionn e par une agression physique impliquant un contact avec du sang et autres liquides de l agresseur morsure blessure Lors du contact permanent de l agent avec des malades milieu hospitalier Lors du contact fortuit de l agent avec une personne malade l occasion d un sauvetage par exemple La qualit de l air dans des ambiances int rieures L agent la m connaissance par l agent des bonnes mani res de r agir en cas de conflits et notamment des mesures de pr vention prendre en cas de contact avec du sang et ou des fluides corporels Les mesures de pr vention e Former et informer les travailleurs par rapport aux risques biologiques qu ils encourent e Vacciner les travailleurs expos s aux agents biologiques quand il existe des vaccins e
114. r un interrupteur une prise de courant ou un appareil lectrique avec des mains mouill es viter toute forme de bricolage ne jamais r parer ou remplacer un c ble d fectueux Ne pas surcharger les circuits en multipliant les fiches sur une m me prise Assurer le raccordement lectrique l aide de socles et prises strictement compatibles Page 61 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques La nature des l sions Le risque lectrique peut entra ner des cons quences dangereuses comme L lectrisation d charge lectrique re ue par le corps engendrant une t tanisation des muscles pouvant entra ner la chute de la victime L lectrocution l lectrisation entra nant la mort par arr t cardiaque Des br lures cutan es br lures sur les zones ayant t en contact avec le courant lectrique La gravit des l sions est en rapport avec d autres facteurs comme l intensit de la d charge lectrique la dur e du contact la capacit de r action de la personne etc Page 62 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques E Risque d incendie Les fonctions de l agent de s curit comportent celle de pr venir et de d tecter les incendies Les agents de s curit sont donc cens s avoir acquis lors de leur formation certaines connaissances de base concernant les incendies
115. res et s y r f rer des tudes plus g n rales portant sur plusieurs secteurs d activit s En ce qui concerne les donn es Leur origine est tr s variable valuations par les travailleurs eux m mes d clarations effectu es par l employeur donn es recueillies par des services de pr vention ou l inspection du travail enqu tes quantitatives etc En g n ral les indicateurs en sant au travail sont donc construits partir de donn es tr s diverses e donn es concernant les conditions de travail au sens large secteur professions et les caract ristiques de l emploi type de contrat etc Pour ce qui concerne ces donn es la plupart des pays de l UE m nent des enqu tes nationales sur les conditions de travail Il est malheureusement parfois tr s difficile de disposer de ces donn es ventil es par secteur ou par profession et parfois quand il est possible l chantillon est trop petit et donc pas tr s repr sentatif Les statistiques sont de m me fr quemment regroup es par branches d activit et il est d s lors difficile d avoir des informations pr cises sur le secteur de la s curit priv e Les donn es concernant les caract ristiques de l emploi sont a priori plus facilement disponibles en particulier celles se rapportant au type de contrat CDD DDI temps plein temps partiel etc Ceci varie beaucoup d un pays l autre Normalement ces informations peuvent tre tir es des bilans sociaux
116. ribuer la d finition d une s rie de conditions n cessaires pour assurer le bien tre au travail des travailleurs du secteur B La d marche m thodologique Le projet a t structur en trois phases 1 Premi re phase Une tude sectorielle en vue de d terminer in situ les risques de sant et de s curit a t men e en Espagne en Su de et en Belgique En collaboration avec les partenaires sociaux nationaux deux entreprises ont t choisies par pays une grande et une moyenne ou petite Dans chaque pays des entretiens approfondis ont t men s avec deux types d interlocuteurs Au niveau du secteur Les membres des organisations nationales repr sentatives des employeurs et des travailleurs Au niveau des entreprises Les employeurs ou des personnes d sign es par eux des deux entreprises choisies par pays Les employ s d sign s par l entreprise pour organiser la pr vention des risques et pour veiller la s curit et la sant des travailleurs conseillers de pr vention membres du comit pour la pr vention et la protection au travail ou quivalent etc Les d l gu s d l gu s de pr vention deux ou trois personnes des entreprises choisies par pays Les travailleurs des entreprises choisies Les travailleurs ont t rencontr s en groupe Un 8 travailleurs ou deux groupes de 4 5 travailleurs en fonction des possibilit s pratiques C S S ULB La sant et la s
117. rielle des atteintes la sant au travail Les probl mes de sant au travail ne constituent pas un bloc homog ne Ph Davezies3 identifie trois modes diff rents d atteinte la sant par le travail Les atteintes directes l int grit du corps surtout par les facteurs physico chimiques ces atteintes r sultent de l exposition des risques physiques tels que les chutes les produits toxiques mais aussi le bruit la chaleur ou le froid excessif etc L hypersollicitation ces atteintes sont dues un usage inappropri ou excessif des hommes et des femmes au travail L exemple type est constitu par les pathologies musculo tendineuses d hypersollicitation et par les formes d usage du temps de travail horaires anormaux d passant largement la dur e l gale hebdomadaire du travail les 2 Daubas Letourneux V Th baud Mony A L organisation du travail et sant dans l Union europ enne Fondation europ enne pour l am lioration des conditions de vie et de travail Luxembourg Office des Publications Officielles des Communaut s europ ennes 2002 p 5 3 Davezies Ph Evolutions des organisations du travail et atteintes la sant Contribution au s minaire interdisciplinaire Nouvelles organisations du travail CNAM Paris 1997 Dans revue Travailler n 3 et Recherche en Ergonomie et Sant Actes du colloque Recherche et Ergonomie Toulouse f vrier 1998 p 173 Page 8 C S S U
118. rises font appel des entreprises de s curit pour diminuer les co ts et recentrer leur activit sur leur objet principal Mais galement pour des raisons moins proclam es comme de transf rer une entreprise de s curit les risques les contraintes et les al as techniques temporels et humains li s l activit de s curit Ceci explique notamment le manque de collaboration des entreprises utilisatrices dans la pr vention des risques Il semble absolument n cessaire aujourd hui de modifier et ou pr ciser au plan l gal les responsabilit s obligations respectives des deux employeurs l employeur donneur d ordre et l entreprise de s curit Une politique de pr vention qui veut se donner un minimum de garantie de succ s est difficile envisager sans la collaboration des clients La forte concurrence dans le secteur et le fait que les march s sont souvent attribu s l offre la moins ch re le moins disant et non la meilleure le mieux disant celle qui garantit de bonnes conditions de travail ainsi que le respect des conventions collectives de la l gislation du travail et des obligations et responsabilit s en termes de pr ventions des risques et de sant au travail a un impact n gatif sur la sant des agents de s curit L organisation du travail est bas e sur la flexibilit que ce soit par le temps de travail par le type de contrat ou par le type d investissement qui est demand aux travailleurs
119. risques de d rives juridiques mais elle produit galement des effets sur les agents stress et intensification du travail mais aussi en termes d identit professionnelle C est toute une conception et toute une philosophie de la s curit qui se trouve branl e 2 Les entreprises sous traitantes les ind pendants et les petites entreprises semblent donner moins d importance la sant au travail que les entreprises moyennes et grandes Elles auraient moins tendance tablir des plans de pr vention mener des valuations des risques ou former et informer leurs travailleurs dans ce domaine Par ailleurs la repr sentation syndicale est inexistante ou tr s limit e Les minimums requis par la l gislation en mati re de sant et de s curit au travail ne sont que rarement respect s Si les grandes entreprises comptent des repr sentants syndicaux et mobilisent des ressources mat rielles et humaines pour faire face leurs responsabilit s en mati re de pr vention des risques il n est pas toujours de m me des moyennes et petites entreprises ceci soul verait par ailleurs la question de la concurrence d loyale 3 La sous traitance contribue souvent g n rer une situation dans laquelle la complexit et l enchev trement des niveaux des responsabilit s et de contr le de la s curit tendent brouiller les r gles et les contraintes en la mati re donc faire obstacle leur mise en pratique Il existe do
120. rit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques e Assurer la surveillance m dicale pour d tecter le manque d adaptation des travailleurs au travail de nuit ou post e Organiser le travail de mani re faciliter la conciliation entre la vie priv e et la vie professionnelle des agents e Organiser le travail en tenant compte des probl mes li s au travail de nuit et au travail post plus de temps de repos entre journ es de travail ou lors des changements de postes C Les plannings de travail Dans un secteur bas sur la flexibilit comme le secteur de la s curit il est parfois difficile sur certains postes activit s de travail de pr voir les plannings de travail plusieurs mois ou semaines l avance Cette difficult est encore augment e par l absent isme et le taux de rotation lev Mais une meilleure gestion des plannings de travail pour que les travailleurs puissent organiser un tant soit peu leur vie priv e et ou se pr parer aux changements de postes est une revendication r currente dans le secteur D La gestion du personnel La gestion du personnel et la culture organisationnelle peuvent varier beaucoup d un pays l autre d une entreprise PME l autre multinationale Malgr ces variations des critiques convergentes ont merg de nos entretiens qui concernent le management Un style de gestion de commandement souvent autoritaire Un manque de soutien social
121. riv e identification des risques Dans le cadre de ce travail nous allons parler de l agent de s curit mais il faut bien pr ciser que sous ce terme l on ne recouvre pas la m me r alit dans les diff rents pays de l UE Nous nous baserons ici sur la d finition de l agent de s curit qui est donn e dans le Manuel europ en de formation professionnelle initiale en gardiennage et surveillance Toute personne r mun r e pour ex cuter une ou plusieurs des fonctions suivantes Pr vention ou d tection d intrusion d entr e ou d activit non autoris e d acte de vandalisme ou de violation de propri t priv e Pr vention ou d tection de vol pr judice malversation d tournement ou recel d objet d argent de titre de valeur de document Protection des personnes contre les dommages corporels Respect et application des l gislations des r glementations des mesures et pratiques tablies pour la lutte contre le crime Signalement et appr hension des contrevenants Rapports sur les incidents et appels Vu les particularit s du transport de fonds il a t convenu par les partenaires sociaux de ne pas l inclure dans le cadre de cette tude Ce rapport constitue le mat riel de base partir duquel un Manuel europ en de formation en sant et s curit au travail en gardiennage et surveillance sera labor Cette tude consiste en l identification des risques c est dire que son but a t de proc der
122. rs pour mener bien leur travail Ainsi que ce soit par le temps de travail par le type de contrat ou par le type d investissement qui est demand aux travailleurs le secteur se caract rise par la flexibilit Celle ci a des incidences importantes sur les rythmes sociaux et familiaux des agents de s curit ainsi que sur la charge mentale et motionnelle incidences qui restent souvent non reconnues 14 Simula P Pr carit et relation al atoire au travail le cas des agents de s curit priv e dans CEREQ n 3 Septembre 2000 p 13 Page 17 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques 3 Les risques li s l activit de s curit Nous avons choisi de pr senter les risques li s l activit de s curit autour de trois grandes cat gories Les risques d riv s du contexte g n ral Les risques propres l activit et ou l organisation du secteur Les risques d riv s du poste de travail Dans un premier temps nous avons envisag de pr senter les risques par activit poste de travail d tection du vol l talage patrouilles mais vu les particularit s de chaque sous secteur et les limites du rapport finalement nous avons adopt un crit re de pr sentation plus g n ral Ainsi nous pr senterons les risques partir des trois cat gories susmentionn es et nous pr ciserons pour chacun d eux s il s agit d un risque
123. rtantes que l incertitude se prolonge souvent de plusieurs mois encore une p riode propice la circulation de toutes sortes de rumeurs qui ins curisent davantage les travailleurs Le sentiment de peur surtout face aux risques d agressions On s habitue la peur et on ne lui donne plus l importance qu on devrait parce qu on la vit tous les jours Tu n y penses plus parce que si tu y penses tu ne vas pas travailler Agent de s curit Certains travailleurs ont peur soit en raison de leur solitude soit en raison des situations de travail auxquelles sont confront s et qui comportent des risques d agression soit en raison des exp riences traumatisantes qu ils ont v cues ant rieurement et qui n ont pas t compl tement surmont es Il est difficile d estimer le nombre d agents qui vivent avec ce sentiment ou qui l ont v cu l un ou l autre moment de leur carri re Ce sentiment est extr mement pr sent dans le secteur et il demande qu on lui accorde une attention particuli re et ce d autant plus qu il est rarement explicit par les travailleurs Ceux ci mettent en effet souvent en place des m canismes de d fense de n gation refoulement de ce sentiment car son v cu explicite impliquerait l impossibilit de travailler Ce sentiment de peur constitue une source d anxi t permanente pour ceux qui le vivent Par ailleurs il peut tre associ la probl matique du pr sent isme et constituer une explication partielle
124. s ils restent souvent un peu ext rieurs sans vraiment s enraciner dans le fonctionnement des entreprises Les entreprises du secteur de la s curit priv e ne sont pas trang res ce ph nom ne non plus 46 En Espagne Nota T cnica de Prevenci n 564 Sistema de gesti n preventiva procedimiento de contratas INHST 2000 Prevenci n Trabajo y Salud Ficha Pr ctica n 25 Gesti n Preventiva de Contratas INHST 2003 En France L accueil des entreprises de surveillance Guide de pr vention n 7 CRAM du Nord Est Intervention d entreprises ext rieures Aide m moire pour la pr vention des risques INRS ED 757 En Belgique Fiche d action 3 Travailler avec des entreprises ext rieures Prevent En Irlande Health and Safety Guidelines for Employers Employees and Clients in the Security Industry HSA etc Au Royaume Uni Use of contractors A joint responsability HSE Working Together Guidance on Health and Safety for Contractors and Suppliers HSE 47 Rodrigo F Presentation dans Hacer lo que hay que hacer y hacerlo bien UI Foro ISTAS de Salud Laboral La gesti n de la salud y seguridad en el trabajo Palma de Mallorca 27 29 Noviembre 2002 Pag 75 ga O C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Par ailleurs l on sait que la couverture des entreprises de s curit par des services de pr vention est tr s in gale entre pays de l UE et au se
125. s et les cabinets d aisance A nsi des vestiaires et des cabinets d aisance s par s ou une utilisation s par e doivent tre pr vus pour les hommes et pour les femmes Les v tements de travail Des v tements de travail adapt s la grossesse doivent tre pr vus La d coration des lieux du travail L affichage de pornographie pourrait porter atteinte la dignit et la sensibilit des agents f minins La protection de la maternit Que les femmes constituent une minorit dans le secteur augmente par ailleurs le risque de harc lement sexuel Des tudes montrent que les exp riences de harc lement sexuel sont plus courantes dans les professions dominance masculine que dans les professions o la proportion d hommes et de femmes est plus quilibr e Il est important que lors des valuations de risques et lors de la d finition des politiques en mati re de pr vention les risques plus sp cifiques encourus par les agents f minins soient pris en consid ration 42 Cortese V S curit priv e Organisation du travail SPOT TEF ULB UNI Europa CoESS 2003 43 Alexanderson K stlin P Work and Ill health among women and men in Sweden dans Marklund St ed Worklife and Health in Sweden 2000 Swedish Work Environment Authority Arbertslivinstitutet p 123 Pa tie Un Ur Je C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques 2
126. s li s la charge physique Tout travail implique une consommation plus ou moins importante d nergie en fonction de l effort requis L activation de la force n cessaire pour r aliser le travail demande la mobilisation des muscles Selon la mani re dont ceux ci se contracteront le travail sera consid r comme statique ou dynamique et aura des cons quences sp cifiques sur la sant de l agent de s curit Ces risques sont des risques g n raux qui concernent tous les agents de s curit quel que soit leur poste de travail Les facteurs de risques li s la charge physique sont principalement en rapport avec Les postures de travail forc es inad quates Les manutentions manuelles de charges Les d placements Le travail post le travail de nuit A Les postures de travail Pour ce qui concerne les postures de travail les deux les plus fr quentes dans le secteur ou en tout cas celles qui peuvent poser le plus de probl mes sont les postures assises et les postures debout en position normale En g n ral et dans la mesure du possible la tendance est alterner les postures mais sur certains postes l agent passe le plus clair de sa journ e de travail dans une m me position ou bien d bout ou bien assis a Les postures assises Les postures assises sont fr quentes dans les services impliquant la visualisation d crans ou de moniteurs comme les centres de contr le de s curit les centrales d alarmes et c
127. s risques est l tude syst matique de tous les aspects du travail susceptibles de causer des dommages corporels des moyens d limination des dangers et d faut des mesures de pr vention ou de protection prises ou prendre pour ma triser ces risques C est l valuation des risques professionnels qui va pr cis ment permettre l employeur de prendre les mesures n cessaires afin d assurer la s curit et prot ger la sant des travailleurs Nous n allons pas analyser ici les aspects pratiques de la mise en oeuvre des prescriptions des valuations des risques fix es par la directive cadre Nous voudrions simplement relayer ici une s rie de remarques critiques sur les valuations de risques telles que recueillies lors de l enqu te de terrain Les valuations de risques ne doivent pas seulement tre orient es vers la pr vention des accidents de travail mais vers la pr vention de toutes les atteintes la sant Les valuations de risques sur un mod le standard universaliste ne nous semblent pas r pondre l esprit de la directive cadre Ces valuations standard par poste activit de travail qui ne sont pas compl t es et ou contrast es par des valuations sp cifiques sur les lieux m mes du travail n ont tr s souvent qu un caract re formel Elles r pondent souvent la volont de s aligner sur la loi mais en termes de pr vention ont une valeur tr s limit e Pa tie O N W y C S S ULB La
128. t et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Dans la mesure o tout au long du rapport nous avons d j point le besoin d am liorer ces types de formation nous n allons pas revenir sur ces questions Nous voudrions tout simplement pointer que d apr s les informations que nous avons pu recueillir sur le terrain ces formations parfois n existent pas et quand elles existent elles ne se font pas de mani re syst matis e Encore une fois la situation d pend beaucoup d une entreprise l autre Nous avons eu acc s des documents de formation en pr vention produits par certaines entreprises qui sont de tr s bonne qualit et qui r pondent parfaitement aux exigences en mati re de formation 4 1 7 La surveillance de sant Selon la directive cadre des mesures sont fix es conform ment aux l gislations et ou pratiques nationales pour assurer la surveillance appropri e de la sant des travailleurs en fonction des risques concernant leur s curit et leur sant au travail Ces mesures doivent tre telles que chaque travailleur doit pouvoir faire l objet s il le souhaite d une surveillance de sant intervalles r guliers La directive cadre reste donc assez vague en ce qui concerne la surveillance de sant Plusieurs directives cit es dans ce rapport comportent des dispositions concernant la surveillance de sant Ces directives concernent les rayonnements ionisants le travail su
129. t priv e les risques professionnels sont importants Les normes minimales en mati re de sant et de s curit pour le personnel de la s curit priv e doivent au moins tre appliqu es dans toutes les entreprises du secteur afin de garantir la meilleure pr vention possible contre les risques professionnels Ces normes doivent tre r guli rement revues en concertation avec les partenaires sociaux et les autorit s comp tentes de mani re ce que la sant et la s curit des agents se trouvent assur es Code de conduite et d thique pour le secteur de la s curit priv e C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques La s curit du personnel La pr vention des risques professionnels est un des aspects les plus importants de l organisation du travail dans le secteur de la s curit priv e La formation est ici essentielle mais aussi la mise au point des techniques et des proc dures qui garantissent au maximum la s curit des travailleurs expos s des situations dangereuses C La minimisation des risques Tous les travailleurs du secteur doivent recevoir une formation appropri e aux meilleures pratiques dans le domaine de la sant et de la s curit de mani re diminuer les risques auxquels ils sont expos s et pouvoir contribuer la protection des personnes et des biens Les enjeux et les r sultats du dialogue social europ en
130. t seul pourquoi Parce qu l poque je n osais pas le dire mais je ne pouvais pas accepter une invitation parce que je ne savais pas si j allais travailler ce jour l et finalement plus personne ne vient chez toi et plus personne ne t invite Agent de s curit Les cons quences psychologiques et sociales de cette d synchronisation sont multiples comme le stress l isolement progressif l irritabilit des probl mes avec son conjoint divorces et sa famille des difficult s pour assumer ses responsabilit s familiales etc Par ailleurs le travail de nuit est souvent associ par nos interlocuteurs au risque de consommation abusive d alcool et ou de tabac et des probl mes de sant mentale notamment de d pression Les mesures de pr vention e Mettre la disposition des travailleurs leur planning de travail pour le mois les semaines venir suffisamment en avance que pour leur permettre d organiser leur temps de loisirs activit s relations sociales etc Organiser les postes en respectant au maximum les cycles du sommeil Promouvoir des syst mes alternatifs au travail post rotatif e Promouvoir des formules pour faire face aux impr vus et ne pas devoir faire appel aux travailleurs pendant leurs jours de cong ou leur temps de repos e Faciliter la possibilit de manger d une mani re quilibr e de manger chaud et de pouvoir disposer d assez de temps Page 37 C S S ULB La sant et la s cu
131. tion continu e surtout en lien avec l volution des m tiers de la s curit 36 de Arguer M I Carga mental de trabajo fatiga INSHT NTP 445 Page 49 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques e Introduire des changements au niveau des postes de travail afin de diversifier les t ches activit s et pour que celles ci aient un sens pour les travailleurs e Favoriser la rotation de postes O C La charge mentale La charge mentale fait r f rence l ensemble des tensions v cues par le travailleur inh rentes aux exigences mentales du travail processus de perception et de traitement des informations processus cognitifs de m morisation de raisonnement de recherche de solutions des probl mes etc videmment les comp tences et les capacit s personnelles formation confiance personnelle motivation pour faire face aux exigences mentales du travail ne sont pas les m mes chez tous les agents Par ailleurs la charge mentale peut varier d un poste l autre en raison des exigences de la t che des conditions physiques du travail bruit clairage conditions climatiques de facteurs sociaux et organisationnels structure de contr le de supervision et de communication au niveau de l entreprise ambiance de travail Puisque nous avons d j trait les questions li es l organisation du travail et que nous aborderons les
132. tions professionnelle aux rayonnements ionisants Dossier 2003 Page 34 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques e Respecter les panneaux de signalisation situ s dans les zones surveill es contr l es e Respecter les indications re ues lorsqu on circule au sein des zones surveill es contr l es Les effets sur la sant Les atteintes produites par les radiations ionisantes peuvent avoir un caract re h r ditaire effets sur les g n rations post rieures partir d un certain seuil d irradiation des effets court terme peuvent se produire qui sont li s des l sions cellulaires les tissus les plus sensibles en cas d irradiation sont les tissus reproducteurs les tissus impliqu s dans la formation des cellules sanguines rate moelle osseuse le cristallin de l il la peau Des effets al atoires peuvent galement survenir au sein d une population ayant subi une exposition identique et sans qu un seuil n ait pu tre d fini il s agit de cancers et certaines anomalies g n tiques mutations 27 27 INRS Pr vention des risques li s l expositions professionnelle aux rayonnements ionisants Op cit C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques 3 2 5 Facteurs de risques li s l organisation du travail Il s agit ici des risques de sant et de s curit qui r sultent
133. tivit s de s curit est permise dans tous les pays de l UE N anmoins des diff rences existent en ce qui concerne l obtention des licences pour devenir ma tre chien ainsi que les niveaux de formation requis 25 Les risques li s l utilisation de chiens sont sp cifiques au secteur et concernent surtout les ma tres chiens ainsi que les agents qui se trouvent int gr s dans des quipes travaillant avec des chiens L utilisation de chiens entra ne des risques d accidents morsures et des risques biologiques li s l exposition des agents biologiques c est dire des micro organismes des cultures cellulaires susceptibles de provoquer des infections des allergies ou des intoxications Ces micro organismes peuvent p n trer l int rieur du corps humain par une plaie par les muqueuses par une morsure d animal Ils peuvent galement tre inspir s ou aval s Les facteurs intervenants Le chien mal dress trop agressif malade avec un comportement erratique Mauvaise prise en charge du chien diff rents ma tres chiens pour un m me chien commandement diff rent en fonction de la personne mauvaises conditions de logement d alimentation et de surveillance de la sant des chiens vaccins visites p riodiques chez le v t rinaire Le ma tre chien pas form ou pas bien form en tant que ma tre chien ne respecte pas des r gles d hygi ne de base ne prend pas soin du chien a un comportement a
134. tout les activit s de surveillance statique rondes et patrouilles de surveillance Les facteurs intervenants Un espace de travail exigu dimensions insuffisantes mauvaise disposition du mobilier Les voies de passage trop troites encombr es avec des objets abandonn s avec des objets permanents mobilier Les portes coulissantes automatiques Les machines v hicules moteur mauvaise d limitation des zones de circulation v hicules ne disposant pas de moyens de signalisation ou d avertissement sonores lumineux Les manutentions manuelles de charges Les situations d urgence lorsque l agent de s curit doit courir lors d une intervention L agent de s curit lui m me courir sans justification faire les rondes sans allumer les lumi res par exc s de confiance ou de familiarit avec le b timent emprunter des raccourcis ou des voies de passage interdites ou non habilit es pour la circulation Les mesures de pr vention e Veiller r aliser une inspection visuelle des lieux de travail afin de d tecter les risques potentiels de chocs heurts et coin ages e Am nager son espace de travail le mieux possible afin de disposer de suffisamment de libert de mouvements D gager et clairer les passages Signaler toute anomalie ou toute situation ne respectant pas les r glementations La nature des l sions Les l sions provoqu es par les chocs heurts et coin ages peuv
135. toute une s rie de cons quences des alt rations des habitudes alimentaires les heures de repas se voient modifi es la qualit de la nourriture souvent se d grade on mange froid des sandwiches on mange vite on ne mange pas des heures r guli res Cela provoque des d s quilibres au niveau de la nutrition des troubles de la digestion et des probl mes d ob sit des alt rations du sommeil les heures de sommeil sont boulevers es la qualit du sommeil est moins bonne bruits lumi re et la quantit d heures de sommeil est souvent r duite une r duction du temps de r cup ration avec pour cons quence le danger d tre plus souvent fatigu des difficult s pour se maintenir veill sur son poste de travail avec pour cons quence un risque accru de commettre des erreurs et donc de subir provoquer des accidents Les difficult s pour concilier la vie priv e avec la vie professionnelle Le travail post ou de nuit a aussi une incidence sur la vie familiale et sociale de l agent Sa vie est d synchronis e par rapport sa famille et ses connaissances ses heures de repos ses heures de repas et son temps de loisirs ne co ncident pas avec ceux de ses proches Je pense mon cas qui n est certainement pas unique d ailleurs pendant toute la p riode o j ai travaill gauche et droite a a t une p riode d peu pr s quatre ans sur ce laps de temps vous finissez par vous retrouver tou
136. transfert de t ches relevant traditionnellement de la responsabilit des services publics de la s curit et surtout le processus d ext riorisation des activit s de s curit qui taient auparavant prises en charge directement par les entreprises elles m mes Ce processus d expansion a t accompagn par le d veloppent de nouveaux segments du march et par des changements importants au niveau de l organisation du travail Ces changements au niveau du secteur v cus de mani re un peu diff rente en fonction des particularit s nationales ont un impact sur le plan de la sant et de la s curit au travail Le secteur non sans difficult s se professionnalise ce qui implique entre autres des pr requis en termes de qualifications la mise sur pied de formations initiales ou continu es une reconnaissance de la formation par des organismes officiels etc Ce processus peut avoir des cons quences positives sur le bien tre des travailleurs Mais malgr ces efforts de professionnaliser le secteur celui ci est encore fortement associ de mauvaises conditions de travail et souffre d une mauvaise image C est la raison pour laquelle les conditions de travail et la pr vention des risques constituent des points importants dans l agenda des partenaires sociaux Le fait qu il soit fait fr quemment mention de ces points dans des publications et d clarations communes t moigne de cet int r t Dans certaines fonctions de la s curi
137. ts corrosifs peuvent exercer une action destructrice sur les tissus vivants peau Ils br lent la peau et les muqueuses et provoquent des l sions parfois tr s graves pouvant entra ner des cicatrices Page 71 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques 4 La pr vention et son organisation La directive cadre 89 391 CEE constitue la pierre angulaire de toutes les exigences en mati re de pr vention des risques sur les lieux de travail Cette directive d termine entre autres les obligations des employeurs et des travailleurs afin d am liorer la s curit et la sant au travail En ce qui concerne l employeur celui ci est oblig d assurer la s curit et la sant des travailleurs dans tous les aspects li s au travail et rien ne peut d charger l employeur de cette responsabilit Les obligations de l employeur On peut ranger parmi les obligations g n rales de l employeur viter les risques valuer les risques qui ne peuvent pas tre vit s Combattre les risques la source Adapter le travail l homme Il veillera ce que la conception des postes de travail l organisation les choix de mat riel et des produits et les proc dures att nuent la monotonie du travail en vue de r duire les effets de celle ci sur la sant Tenir compte de l tat de l volution de la technique ex machines appareils et outils ergono
138. umi res par exc s de confiance ou de familiarit avec le b timent emprunter des raccourcis ou des voies de passage interdites ou non habilit es pour la circulation D va O ul N C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Les mesures de pr vention e Veiller r aliser une inspection visuelle des lieux de travail afin de d tecter les risques potentiels de chutes et glissades V rifier le bon tat des protections et dispositifs antichute D gager les passerelles et les sols Emprunter les acc s con us cet effet clairer les passages Utiliser les lampes de poche Porter des chaussures antid rapantes et ad quates Agir avec pond ration m me dans les cas d urgence Signaler toute anomalie ou toute situation ne respectant pas les r glementations La nature des l sions Les l sions provoqu es par les chutes glissades et tr buchements peuvent tre de nature tr s diverse fractures douleurs blessures entorses contusions D 09 O Un 00 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques B Risque de chocs heurts coincages Ces chocs heurts et coingages ont lieu soit avec des objets fixes machines l arr t outils meubles etc soit avec des objets mobiles machines sur des zones de passage v hicules Il s agit d un risque g n ral qui concerne sur
139. uvons synth tiser ses r sultats de la mani re suivante 1 Les travailleurs sous traitants sont soumis une obligation de r sultats Les exigences sur ce plan sont d autant plus importantes dans des contextes de forte concurrence entre entreprises A priori l obligation la charge du prestataire de services en gardiennage et surveillance est une obligation dite de moyens c est dire s engager employer les moyens appropri s dans une t che accomplir Dans ce cas il n est pas anormal qu une diligence appropri e n aboutisse pas au r sultat recherch Le r sultat est al atoire et ne peut pas faire l objet m me de l obligation 8 Mais les donneurs d ordre accentuent de plus en plus leurs exigences et demandent des r sultats leur procurer un r sultat d termin et pr cis Que l on songe la fixation de d lais maximum d intervention partir du d clenchement d un syst me d alarme aux exigences impos es besoin de r sultats certains agents travaillant dans des surfaces commerciales en termes de d tection de vols l talage aux t ches et aux exigences li es ces t ches r aliser par certains agents de s curit statique qui a priori ne rel vent pas de la s curit etc Ces exemples illustrent suffisance cette tendance marqu e par le passage d une obligation de moyens une obligation de r sultats apparue dans le secteur Elle comporte des implications au niveau des assurances et entra ne des
140. vailler debout de mani re r guli re et pendant des laps de temps importants peut poser des probl mes de sant aux travailleurs Page 41 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Les postures de travail debout et les risques de sant qui y sont li s sont principalement d termin s par l organisation du travail temps des pauses nombre de pauses t ches r aliser le travailleur ses mauvaises habitudes posturales le rev tement du sol des planchers en m tal ou en ciment par exemple Les mesures de pr vention Former les travailleurs l ergonomie posturale Accorder aux travailleurs des p riodes de repos convenables e Pr voir une p riode d adaptation pour les travailleurs qui retournent au travail apr s une absence des vacances ou un cong de maladie afin qu ils reprennent graduellement le rythme de travail r gulier e Couvrir les planchers de ciment ou de m tal avec des tapis e Changer fr quemment de position de fa on ne conserver une m me position que pendant un court laps de temps viter de rester sans bouger trop longtemps Veiller maintenir une posture de travail correcte en respectant la forme naturelle de la colonne vert brale o paules l g rement vers l arri re o t te lev e avec le cou droit o ventre l g rement rentr pas crisp et les muscles de l abdomen l g rement contract
141. vent avoir d autres effets n gatifs sur la sant des travailleurs r action de stress et d t rioration g n rale de la sant bien tre psychologique r duit et risque accru de probl mes psychologiques effets cognitifs tels que des probl mes de concentration faible estime de soi _insatisfaction et d motivation envers le travail r action de peur stress post traumatique Pour ce qui concerne le stress post traumatique celui ci se manifeste par les sympt mes suivants v nement traumatique rev cu de fa on r p t e ou flash backs fr quents vitement persistant des stimuli associ s au traumatisme sentiment persistant d irritabilit soutenue pendant une longue p riode Par rapport aux agressions physiques nous voudrions aborder trois aspects compl mentaires qui nous semblent importants B La formation des travailleurs dans la gestion de conflits Dans les risques d agressions physiques interviennent un grand nombre de facteurs et la formation des agents en constitue un tr s important Une formation ou une meilleure formation en gestion de conflits est une revendication r currente au niveau du secteur car tr s souvent le travailleur ne peut tabler que sur son exp rience celle accumul e au fur des ann es ou celle de ses coll gues La formation devrait se baser sur des aspects comme la violence sa d finition et ses diff rentes formes ou manifestations les r actions
142. vention repr sentation des travailleurs dans le domaine de la sant et de la s curit formation sp cifique en sant et s curit etc Encore une fois des donn es existent au niveau des entreprises nombre de travailleurs ayant eu acc s la surveillance m dicale ayant suivi une formation en pr vention en sant et s curit mais elles sont rarement reprises au niveau du secteur Les donn es concernant l acc s aux dispositifs de pr vention et le fonctionnement de ceux ci sont assez parses Par ailleurs l on sait que la couverture des entreprises par des services de pr vention ainsi que la possibilit pour les travailleurs d tre repr sent s collectivement pour les questions de sant au travail sont tr s in gales entre pays de l UE et au sein d un m me pays en raison de facteurs comme la dimension des entreprises la pr sence syndicale le statut d emploi etc 5 Cortese V Dryon Ph Valkeneers A S curit Priv e et Organisation du Travail Approche th matique et transversale TEF ULB 2003 p 19 Page 12 C S S ULB La sant et la s curit dans le secteur de la s curit priv e identification des risques Le fait de ne pas disposer d indicateurs plus exhaustifs a des cons quences sur les politiques de pr vention une minimisation et ou une invisibilit de certains risques ceux pr cis ment pour lesquels nous ne disposons pas de suffisamment d informations une focalisation de la pr v

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