Évaluation du trouble déficit de l`attention / hyperactivité
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1. valuation du trouble d ficit de l attention hyperactivit Par le docteur Claude Jolicoeur p dopsychiatre Montr al 1994 2000 1 CLINIQUE 2 QUESTIONNAIRE PR LIMINAIRE DES PARENTS 3 CRIT RES DIAGNOSTIQUES DU TROUBLE D FICIT DE L ATTENTION HYPERACTIVIT Trouble d ficit de l attention hyperactivit Tda h La quatri me version du DIAGNOSTIC AND STATISTISCAL MANUAL OF MENTAL DISORDERS manuel diagnostique et statistique des d sordres mentaux Dsm IV chez l enfant l adolescent ou l adulte provient de l AMERICAN PSYCHIATRIC ASSOCIATION Apa La derni re en date le Dsm IV est publi en 1994 avec une version r vis e le Dsm IV R ou Dsm IV Tr en juillet 2000 In anticipation of the fact that the next major revision of the DSM i e DSM V will not appear until 2010 or later i e at least 16 years after DSM IV a text revision of the DSM IV called DSM IV TR was published in July 2000 The primary goal of the DSM IV TR was to maintain the currency of the DSM IV text which reflected the empirical literature up to 1992 Thus most of the major changes in DSM IV TR were confined to the descriptive text Changes were made to a handful of criteria sets in order to correct errors identified in DSM IV In addition some of the diagnostic codes were changed to reflect updates to the ICD 9 CM coding system adopted by the US Government Source Psycho web Cette classification Dsm se renouvelle tous les 102. Wppsi OU WECHSLER INTELLIGENCE SCALE FOR CHILDREN Wisc ou l adulte wESCHLER ADULT INTELLIGENCE SCALE Wais pour une meilleure com pr hension du Tda h m me s il s agit d un syndrome multiples variables Les nouvelles ver sions Wisc 2002 incorporent davantage l valuation des fonctions ex cutives La motivation du Tda h demeure tr s fluctuante en dehors des zones d int r t surtout dans les mati res verbales et abstraites Le plus souvent les habilet s non verbales l emporteront d embl e sur l activit verbale avec des carts toujours surprenants Il peut falloir d une trois heures au lieu de 60 90 minutes pour administrer correctement un Wisc un enfant Tda h en fonction de sa condition impr visible et changeante La version Wisc abr g e pourra durer la moiti de ce temps C Jolicoeur pour le texte original article t l charg sur http www platon dys org page 4 4
3. duire de la confusion et du manque de fiabilit des statistiques qui en r sulteront Mais l histoire de la psychiatrie provient autant de la sp culation philosophique que de l observation et les classifications encore en t moignent Si l Inconscient existait il serait logique de parler n vrose qui se d finit comme un conflit pulsionnel hors du champ d observation Sinon il faut se contenter d observer le sympt me dans son apparition sa fr quence sa morbidit C Jolicoeur pour le texte original article t l charg sur http www platon dys org page 1 4 4 Trouble d ficit de l attention hyperactivit selon le Dsm IV Au moins six de ces sympt mes sur l inattention l hyperactivit ou l impulsivit se produisent avant l ge de 7 ans et persistent sur une dur e minimale de 6 mois un degr qui correspond mal au d ve loppement de l enfant 1 l inattention L enfant a souvent ne parvient pas pr ter attention aux d tails ou fait des fautes d tourderie dans les devoirs scolaires le travail ou d autres activit s b a souvent du mal soutenir son attention au tra vail ou dans les jeux c semble souvent ne pas couter quand on lui parle personnellement d souvent ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas mener terme ses devoirs scolaires ses t ches domestiques ou ses obligations profes sionnelles sans gard au comportement d opposition ni l inc
4. l id al tant que l un et l autre puissent va rier en fonction des besoins internes et des v ne ments externes Quantit et qualit auraient tou jours un rapport d inversion Ce qui reste le plus constant dans le Tda h davan tage que l agitation l impulsivit ou le manque d at tention c est la difficult d organisation dans le temps au niveau des t ches de routine et non de loi sir la tendance vivre le moment pr sent sans souci du lendemain Mais l encore tout peut varier pour le type an xieux il y a surtout propension hyperfocaliser l a C Jolicoeur pour le texte original article t l charg sur http www platon dys org page 2 4 venir ou le pass s emp chant de v rifier dans le pr sent en hypofocale comme dans l anxi t de s paration Le temp rament compte dans la mani festation des sympt mes Plus l enfant grandit plus l agitation diminue sans pour autant que l impulsivit ou l inattention suivent le m me cours L opposition fait partie int grante du syndrome Pour toutes ces raisons le diagnostic doit s tablir par l histoire clinique l anamn se et le jugement d un professionnel d exp rience sur le sujet 5 LES DIVERSES CHELLES CONNERS PARENTS CONNERS PROFESSEUR E S Il s agit d une compilation purement anecdotique comme plusieurs autres du m me type genre du Paul Gadow ou m me Jolicoeur etc provenant de l observation courante en
5. sur la th se sp cifique de son auteur la r silience la d pression ou la ca rence infantile primaire g n ralement en dehors des situations cliniques de consultation o 1 imma turit temp ramentale comme le d ficit attention nel l impulsivit la fabulation tient une plus grande place que dans une population estudiantine cou rante Dans le Rorschach par exemple l on dispose d une dizaine de plaques tache d encre d allure bizar ro de qui pourraient favoriser en principe la mani festation de la dynamique motionnelle de la d pression la schizophr nie La th orie date de la p riode freudienne des ann es 1920 o l on postulait un noyau inconscient n vrotique ou psychotique la base de la maladie mentale dont le refoulement sinon le morcellement constitue la principale pierre d assise Dans le Tda h par contre il s agit davantage d une dimension maturationnelle et cognitive o le manque d inhibition et l impulsivit jouent un tr s C Jolicoeur pour le texte original article t l charg sur http www platon dys org page 3 4 grand r le Un test projectif peut devenir une cala mit pour les parents en particulier comme il ar rive encore souvent si l on interpr te de fa on n vrotique c est dire de l inconscient ce qui se passe davantage au niveau de l impulsion et du manque de contr le Voir des monstres sadiques dans une tache multi forme d
6. potential users should be sessitive to gender issues in using DSM IV based scales with girls C est une fa on polie d indiquer qu il faut recommen cer l identification des crit res d valuation du Dsm IV aux grilles de cotation fond s sur ce dernier Au niveau clinique c est une v rit courante que la fille ou le gar on int rioris ne cote presque pas au Dsm IV ou les diverses chelles comme le Conners On s loigne de plus en plus de la notion d hyperki n sie primaire Pour les tests de Conners il ne faut pas h siter consulter le site http www mhs com o l on re trouve les versions originales et les traductions officielles Le manuel d instructions donne les princi paux param tres dont les chelles de standardisation absolument essentielles qui relati visent toutes les donn es en fonction de l ge du sexe Sans ces standards les donn es initiales peuvent servir la sensibilisation g n rale au plus mais ne signifient rien de concret car elles ne se corr lent pas l ensemble des autres enfants L informatisa tion rendra la t che plus facile Tout achat exige toutefois un titre professionnel 6 LES TESTS PROJECTIFS INTERPR TATION INDIVIDUELLE Ce genre d valuation demeure tr s al atoire puis qu elle se base sur une projection subjective la fois du patient et ensuite du professionnel Toute standardisation subs quente ne pourra jamais limi ner l a priori originel fond
7. ans environ depuis les ann es 1950 et se distingue de celle de l ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT Oms la dixi me version de la CLASSIFICATION INTERNATIONALE DES MALADIES Cim10 ou INTERNATIONAL CLASSIFICATION DISEAES Icd 10 jug e trop subjective et interpr ta tive par l Apa Effectivement la Cim10o inf re davantage les psychopathologies partir d un mo d le conceptuel alors que le Dsm se limite la des cription des sympt mes sans autre exigence que la base des recherches statistiques Malgr des rappro chements progressifs et substantiels la philosophie du diagnostic diff re et nourrit les animosit s d coles de pens e en particulier les approches psychanalytico psychiatriques intuitivo d ductives et neuro cognotivo psychiatriques objectivo fac tuelles Une autre diff rence notable puisque la Cim ne permet qu un seul diagnostic principal dit axe 1 o par exemple le trouble d opposition disquali fie d embl e un TDA H au m me niveau quand les deux conditions portant coexistent et se nourrissent Toutefois m me aux tats Unis la Cim 10 est la classification reconnue au niveau de l administration gouvernementale THE NATIONAL CENTER FOR HEALTH srarisrics Nchs pour codifier les mortalit s comme au Qu bec pour la facturation m dicale la collecte gouvernementale alors que parall lement le Dsm de l Apa fait r f rence au niveau clinique et recherche D o l on peut d
8. apacit de comprendre les consignes e a souvent du mal organiser ses travaux ou ses ac tivit s f souvent vite a en aversion ou fait contrec ur les t ches qui n cessitent un effort mental soutenu comme le travail scolaire ou les devoirs la mai son g perd souvent les objets n cessaires son travail ou ses activit s par exemple jouets cahiers de devoirs crayons livres ou outils Notes 1 Ne prendre le crit re en consid ration qu en raison de sa fr quence et intensit en regard des enfants du m me ge mental 2 Les crit res se classent par ordre d croissant d importance selon les donn es recueillies dans le cadre d essais men s dans l ensemble des tats Unis sur les crit res du DSM III R relatifs aux troubles du comportement 3 Ces crit res de comportement doivent s observer la fois dans le milieu familial et scolaire Ce crit re Commentaires Ces crit res qui permettent un d but de rationalisa tion dans le domaine du Tda h doivent servir l ap pr ciation g n rale sans toutefois devenir des r gles rigides L intensit d un seul sympt me peut en va loir plusieurs Cette version qui date de 1993 de vrait subir des modifications dans les prochaines an n es L attention et la concentration peuvent se concevoir dans le temps et l espace l un agissant en surface et l autre en profondeur Plus l attention s tend en sur face ou devient p riph rique m
9. encre noir n a rien de bien significatif pour l enfant Tda h puisqu il dit tout ce qu il pense dans le moment pr sent et l oublie l instant d apr s car il fonctionne au niveau de la pens e magique concr te et ludique M me un dessin Tda h reste peu r v la teur sinon des habilet s motrices et organisation nelles Comme de dire que l enfant voit un monstre dans son p re dans un dessin ou une tache d encre alors que ce m me enfant fabule change rapidement d id es et n a aucune conscience des cons quences de ses paroles long terme Les sp cialistes du Rorschach argumentent de la standardisation m ticuleuse et mille fois v rifi e par des experts C est sa base m me que l affaire tr buche car elle s appuie sur la th orie de l incons cient le propre de la psychanalyse qui ne peut avoir d applications dans le domaine du neurod veloppe ment L id e de l inconscient s appuie sur une abstraction mentale toute hypoth tique mais non pas sur l existence de la maturation neuronale du cerveau Le pire c est l utilisation des tests projectifs accom pagn s d interpr tations plus ou moins d inspiration analytique dans des expertises l gales qui d terminent le choix de l enfant vers un parent tut laire ou un centre d accueil 8 LES TESTS OBJECTIFS VALIDATION INDIVIDUELLE Il est courant d utiliser des valuations de nature ob jective pour l enfance WESCHLER PRE PRIMARY SCALE OF INTELLIGENCE
10. oins la concentra tion s intensifie en profondeur Et plus la concentra tion est profonde moins l attention peut s tendre en h souvent se laisse facilement distraire par des sti muli externes i a des oublis fr quents dans la vie quotidienne 2 l hyperactivit L enfant a remue souvent les mains ou les pieds ou se tortille sur son si ge b se l ve souvent en classe ou dans d autres situa tions o il doit rester assis c souvent court ou grimpe partout dans des situa tions peu ad quates chez les adolescents ou les adultes ce sympt me peut se limiter un sentiment subjectif d impatience motrice d a souvent du mal se tenir tranquille dans les jeux ou les activit s de loisir e et souvent sur la br che ou agit souvent comme s il tait mont sur ressorts f parle souvent trop 3 l impulsivit L enfant g laisse souvent chapper la r ponse une question non compl te h a souvent du mal attendre son tour i interrompt souvent les autres ou impose sa pr sence par exemple fait irruption dans les conversations ou dans les jeux reste al atoire un enfant introverti ou timide pourra exprimer davantage sinon exclusivement son Tda h en milieu familial un autre se stimule surtout avec les pairs du groupe ou en situation de contraintes CJ Source Diagnostic and Statistical Manual of mental disorders 1993 American Psychiatric Association surface
11. situations de vie la mai son l cole le groupe Plusieurs items sont r p titifs volont et cherchent identifier l opposition l an xi t l attention l hyperactivit l estime de soi qui sont les principales composantes du d ficit atten tionnel Le diagnostic ne peut se construire uniquement sur des anecdotes de comportement mais exige un juge ment clinique global car un seul l ment peut quivaloir plusieurs autres en intensit pure et seule l exp rience de l intervenant pourra en d terminer l importance On se rend bien compte maintenant par des tudes plus approfondies que le d ficit attentionnel serait nettement sous valu chez la fille par exemple comme le gar on int rioris Dans un article bien fourni du J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 42 9 September 2003 Ten Year Review of Rating Scales Scales V Assessing Attention Deficit Hyperactivity Disorder BRENT R Cozcerrr PH D Er Associ s une conclusion tonne Regardless of what normative group is chosen it is important to note that the majority of ADHD scales were based on DSM IV criteria that were primaly developed with males It is unclear whether items that were developed with males to tap the construct of ADHD are applicable for females some investigators have proposed that others descriptions might better tap this construct in females Ohan and Johnson 1999 Quinn and Nadeau 2002 For now
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