De l`intérêt du ménage pour la démographie de la famille
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1. op rations de collecte plus l g res que les recensements sont plus adapt es pour essayer de mieux appr hender la complexit et la diversit de l organisation familiale En milieu urbain notamment o les familles accueillent souvent des parents venus du village p ur des raisons fort diverses enfants confi s pour la scolarisation aides familiales jeunes la recherche d un emploi il convient par exemple de proc der un recueil et une codification plus d taill s des liens de parent afin de pouvoir savoir qui sont r ellement ces autres parents Il appara t galement fort int ressant de pouvoir rendre compte du ph nom ne de non co r sidence des conjoints et enfants qui concerne de nombreuses familles dans les villes africaines Y ET CRTReRTOoAvRS Q had Can Du 0 Q Y V A X Y AF X S98vu u s sep J u sz d uou uwy SWUH D y Q 2007 p eums eqow uonerndod ej ap sasdne arpnbug 9191 maj g urwoy un juo mb s eupw S10 SUR STOW ne SRN JUu red p su r Sa SNO juBiuasaid ourureBe1 n agi CRE tr EE i RENE RAC PANNES con DA y mT ETRIE a A dd A T se 2 CRI TE SET D PET E AE SLR LPS SEE CPE CRT dA Taat ah CES PRE te PS TT UT at et PSE CRE Ve Le RCE EE MAT Apa ERTEN E a he a ARS PEN NY 1e er an en V pes PE PS pi TENI RAR FX PT ee RSS A PT xy ESLI Eeo pi SRE OR ETES d aider mieux comprendre les ressorts des comportements d mographiques in2. EX NES A E a gid Tee T Fee g gt At at NT CS Cr an NS CSS 32 chef de m nage la part des autres parents tombe alors 6 5 Avec une codification qui indentifie galement les cousins les neveux avec leurs pouses et leurs enfants ainsi que les mar tres du chef de m nage il ne reste plus que 3 1 de personnes class es autre parent M Pilon 1989 La perte d information due une codification trop simplifi e appara t ici tr s clairement et montre quel point l interpr tation peut ensuite en souffrir Car savoir qui sont ces autres parents m me qu en partie n est pourtant pas sans int r t Savoir par exemple qu un m nage moba gurma comprend un ou plusieurs d pendants notamment des fils ou fr res du chef de m nage mari s avec leurs pouses et leurs enfants s av re tr s signifiant socialement Cela est en particulier de premi re importance pour le cycle de vie du m nage Si le mariage d un d pendant puis l agrandissement de sa famille entra nent un accroissement de la force de travail au sein du m nage groupe domestique cette situation constitue aussi un facteur de s paration et ce d autant plus dans un contexte O les d pendants revendiquent de plus en plus leur ind pendance conomique M Pilon 1989 Par ailleurs il est bien vident qu au plan des relations intra familiales la nature de celles ci sera fort diff rente selon qu un autre par
3. a non co r sidence et le recueil du lien de parent 1 AA Pour une prise en compte du ph nom ne de non co r sidence L une des critiques majeures qui sont faites au concept de m nage concerne le crit re de l unit de r sidence Celui ci Ke OT TRS n en S RTA ay A TOS PURE de Ces de Qu lee sm p ONA pte 90 CPC MALTE rs ni r A Los es Da ANT RE mA he T RA TA a EEA sn HET rx Z BAG res x u 3 TA Le nes p aies 2 Gi Es NPD RS AS er EAP EU SORTE BAIE Pom RM Fe SR SO ere LE Eh LT SUN Eee UE de SNS a Tee bp ZK va Abe A EE p tue aide at ane pas TAA OIE 4 Sra e Pe CEPTEN nr RE aptes REC ETS hs AA Pa 4 4 AT AE re tr ape LACS LPO V4 PRET F ata Aa ae te Wad TA LE Le 7 Moa f ae a Loire ea TA Lier ES t si TT PAS EAST LS FAURE US PR ER Pen CS TAUPE ES CPR TA te ST TT je RTE ere E PA mens A Tw S N RE a voit A a e E G 5 43 Te ARS re ete a SEA M GENIAN Pa En ue Rairi mo ah S LS et se ET Tel ces SE ES FR RE AT a EN Us S PENR sus LPS nt Ah DER TS me Len D ir SEAL Le n e 144 s Aita LR Or 1 Hd 3 ee si AE a SE PAPER 7 31 pose particuli rement probl me en milieu urbain Comme T Locoh 1990 l a bien mis en vidence pour la ville de Lom la non co r sidence des poux y est ph nom ne relativement fr quent que l union soit monogamiq
4. pr f rence par rapport au CM chef B la m re ne ale pie panie du ARE 3 A s de m nage mais il peut tre exprim par rapport un autre Br codification ignore cette informati CL F eie 3 membre de m nage Cela se fait partir des abr viations a ormation suivantes EP pouse FS fils FE fille PE p re Eora bar ailleur Le S vont se u ME m re FR fr re SR soeur AP autre parent etSP sans E notamment tous les ee ie de in Pfille lien de parent et en leur adjoignant le ou les num ro 4 frores Le deu du cher do dau TSF Adta Ss d ordre de l individu ou des individus de r f rence Les SRR La r alisati d 2 personnes telles que les oncles tantes cousin e s neveux ee rec P e DEEE CR bage Au E ensement de 1981 dans le nord du Togo nous a donn ni ces sont consid r es comme autre parent Hi 1 2 ne p je l occasion de proc der une re codification des liens de lt AA pour les individus des m nages enqu t s qui permet l HUE iter ce recla a S itai 2 D autres crits ont galement abord cette question entre 4 pr s d une a nee a e autres H Raulin 1975 H Le Bras 1979 M Garenne W de m nage se trouve dans 4 cat gorie autre parent 1981 B Lacombe et M J Lamy 1989 TE Consid rant les pouses et enfants des fils et fr res du at f So LCR EE 54 t RAR S k a peT a a E Vols Le ne j Pii PF D CALE A Ps RS ET PET AS ENS M
5. re 2 m re 3 fr re 4 soeur 5 fils 6 fille 7 mari 8 pouse Cette m thode pr sente notamment l avantage de pouvoir diff rencier les filiations patrilin aire et matrilin aire et ainsi de mieux pr ciser la provenance familiale des personnes fr quemment accueillies par les m nages surtout urbains et habituellement class es comme autres parents C est une information pr cieuse pour tout tude portant sur l insertion des migrants et les fili res migratoires S inspirant de cette approche nous avons utilis dans le cadre d une enqu te r alis e Lom cit e plus haut une m thode qui permette en outre de recueillir d autres informations par ajout d un code suppl mentaire 0 Epouse ou enfant d un homme couple monogame Pour les autres individus indique que la personne de r f rence au lien g n alogique le plus proche fait partie du m nage MEN its 1 5 Ni me pouse d un homme polygyne ou enfant de la Ni me pouse et de son ni me mari 6 Enfant d une union ant rieure 7 Enfant n hors union r f rence au lien 8 indique que la personne de pas partie g n alogique le plus proche ne fait du m nage Ce syst me permet ainsi de diff rencier d une part les divers couples m re enfant s au sein d une union polygynique selon le rang de l pouse d autre part les couples m re enfant s relevant d une union monogamique de ceux des premi res p
6. tendu complet incomplet mais ne sont pas toujours bien explicit s parfois pas du tout Ou encore le meme terme est utilis selon des acceptions diff rentes Ne Conviendrait il pas de s entendre sur le sens d un certain nombre de termes Ce qui n emp cherait pas du reste que chacun puisse affiner sa typologie pour mieux rendre compte des particularit s f a E 3 e ea d n projet impliquant des chercheurs du CEPED ORSTOM de l URD de Lom et de l ENSEA d Abidjan gt a Edik aTa maet O a kd g CRAN RE ETS ef e a EP Mr over vs LI kel gt LERE 5 s VON E Eh a 0 LS 36 B Il est beaucoup d battu de la question de la nucl arisation de la famille en Afrique Faut il ou non consid rer comme nucl aires les m nages compos s d un homme polygyne de ses pouses et de leurs enfants Afin de comparer ce qui est comparable tout en gardant la sp cificit qu est la polygynie il faudrait que les typologies de m nages fassent syst matiquement la distinction entre les m nages nucl aires monogamiques et les m nages nucl aires polygyniques Rares sont les typologies qui consid rent l tat matrimonial des d pendants et en rapport avec leur lien de parent Cette information est pourtant d un int r t majeur pour l tude du cycle de vie familial Nous avons voqu pr c demment ce point avec l exemple de la soci t moba gurla du Nord Togo M me si la situation se pr sent
7. ation voqu es plus haut notamment de mieux conna tre les autres parents Ania y a AT a ac RE Le SR re Ar ST A q DE de Fr Sa Hess iy Da tr Fes peN TVA ASRA FEN OT rar is 9 CIEST oj sat ETES L EA S TES rie LM ES AE ee on aa FRA r z PRON EPA VE Sue Le AS la a yth SA zini a a Ha E r a H EAP RSR RES a ARR IE PEN E A 2 CARTE MECS D LEA AE LR a Ep LE ee LE e RER ETES ts 2 Bilan Reese Te SAT a RACE ASS Frs Fr k Hs Pts Nges s pin t ao aa RSi PS ex zal A Pg 2847 k TTCETE pi E ia RTS EEEO Hr a HA mes MARTEL TE UE S a De Nr F5 CE a Lac de Sr em art se f fees di g ev A Ey bar CR ARa A es LT Erik tir AR PA LEE aeg eu eue in DL 2 5 RENG rs es RE PACE Pa lt RE ER mm H tas Fe s 5 ka mette den tte 4 Se fee on ee tee DAS Nine RARES opt sas b AR Pre et ENCRES ec Ee 7 Lee si 33 Avec la collaboration de la Direction de la Statistique nous avons pu obtenir cette tabulation suppl mentaire en distinguant selon le sexe pour la Pr fecture de T ne au Nord Togo Elle permet d observer par exemple que parmi l ensemble des hommes non c libataires un sur quatre 245 n est pas chef de m nage et se trouve donc dans un statut de d pendant On r
8. bjectif de ces 1 Entre autres H Raulin 1975 H Le Bras 1979 T K Burch 1979 M Garenne 1981 M E Gruenais 1981 M Sala Diakanda 1988 nn Ha Ey AA Rs T 3 x H Faure Gi 1 ai en Ma 1 23 Le Su a it har 5 am Erse JET ue et Eren La pa Es tr A wga A Ck LA a g FETES q KT TUE Ar Pebe A vaste Er N e E a E Pla 3 28 3 Ce concept de m nage famille est il d ailleurs tant d pourvu de sens Qu au sein d une soci t des individus apparent s ou non se regroupent en un m me lieu pour y vivre au quotidien n est pas non plus un hasard et signifie bien quelque chose mais qu il convient en effet de d terminer cas par cas et de re situer ensuite par rapport aux autres niveaux structurant la soci t Le m nage famille du d mographe n est pas sans signification mais il n est qu un l ment interm diaire Du reste n est ce pas l son int r t en tant que lieu physique et social o s affrontent quotidiennement les logiques individuelles et collectives Utiliser le m nage famille ne veut pas dire que l on r duit la famille africaine la famille restreinte nucl aire En milieu rural africain la d finition du m nage g n ralement utilis e par les recensements et la prise en compte du niveau r sidentiel qu est la concession permettent bien de rendre compte dans de nombreux cas d une double r alit r sidentielle et co
9. ctes et dont la logique de logement dont tous les occupants habituels forment un constitution suit des r gles qui varient selon les soci t s m nage Pour ce dernier la d finition moyenne qui E et plusieurs niveaux de production et de consommation ressort des enqu tes et recensements r alis ss en Afrique S peuvent coexister au sein d une m me soci t M E Gruenais est que le m nage est un ensemble constitu par un petit Aa 1981 groupe de personnes apparent es ou non qui reconnaissent Hi l autorit d une seule et m me personne le chef de m nage ba Au bout du compte on peut tre amen conclure que nous vivent dans un m me logement prennent souvent leurs repas p avons bien l une illusion m thodologique fabriqu e par une en commun et subviennent en commun aux d penses ia technique de collecte comme concept pratique de collecte le courantes M Sala Diakanda 1988 Bien que pouvant parfois R m nage famille est op rationnel sa co ncidence avec une i r alit sociale et un v cu des individus est pure chance Il cir SR Le n As AA co ncider si le m nage ne comprend que des personnes Ca apparent es m nage et famille sont a priori deux notions R suffit de le savoir B Lacombe et M J Lamy 1989 Est ce distinctes non interchangeables la premi re englobant ne dire que la d mographie de la famille est dans un impasse l autre M sans issue Quel est l int r t d un comcept dont la 1 Sign
10. d duels elle doit d abordt ivi 40 la famille ire La d mographie de la famille a encore bien d autres voies d cr 5 pS eT g Hi Opu u 4 1 000 gt A m x OO Q Q i B gt BIBLIOGRAPHIE family demography a BURTCH T K 1979 Household and Population Index bibliographic essay vol 45 n 2 pp 173 196 DIRECTION DE LA STATISTIQUE 1981 Manuel d instructions aux agents recenseurs Minist re du plan et de la R forme Administrative Lom 34p M 1981 La taille des m nages en Afrique tropicale ORSTOM Section de d mographie document de travail n 12 Paris multigr 43p GARENNE GRUENAIS E 1981 Famille et d mographie de la famille en Afrique ORSTOM collectif de travail sur la famille document de travail N 1 Paris s52p GRUENAIS E 198 Les autre parents Parent et structure des m nages Brazzaville Congo ORSTOM Muligr 19p LACOMBE B LAMY M J 1989 Le m nage et la famille restreinte illusion m thodologique de la statistique et de la d mographie d enqu te Cahiers des Sciences Humaines vol 25 n 3 O0RSTOM Paris pp 407 414 LE BRAS H 1988 L enfant et la famille dans les pays de l OCDE OCDE Paris 219p LOCOH T 1988 L analyse comparative de la taille et de la structure des m nages Congr s Africain de Population vol 2 U I E S P Dakar 1990 Changement social et situations matrimoniales les nouvelles formes d uni
11. des ph nom nes d mographiques et de la dynamique d une population car constituant un l ment interm diaire entre les structures sociales et les individus qui les composent un milieu de vie o les exigences collectives et individuelles prennent forme concr te et quotidienne D Tabutin et F Bartiaux 1986 p 231 La d mographie de la famille se donne donc pour objectif d aider mieux comprendre mieux expliquer NN _ Un probl me de d finition se pose alors qu est ce que la famille Eo god a O E S E Lae 35 Pet ke ii E Pour l ethnoloque avant tout les membres d une m me famille reconnaissent entre eux des liens de parent et de mariage Mais ces liens d finissent galement des relations conomiques consommation production gestion du budget familial juridiques par exemple l h ritage hi rarchiques autorit du chef de famille etc M E Gruenais 1981 Ainsi d finie la famille renvoie des niveaux d organisation sociale et conomique tr s diff rents et ayant chacun leur r le au sein de la Soci t le clan le lignage le segpment de lignage l unit r sidentielle l unit biologique etc M Sala Diakanda 1988 Et cette situation se complexifie rapidement par la prise en compte et combinaison des r gles de r sidence et de filiation syst me de r gles la base de l ensemble des Strat gies de reproduction biologique culturelle et Social
12. donn es censitaires en d pit de leurs imperfections et de leurs limites Un gain appr ciable d informations peut tre obtenu par un recueil des liens de parent am lior tout en restant simple Il faut ensuite veiller ce que la richesse de l information collect e soit sauvegard e gr ce une codification ad quate Enfin une exploitation judicieuse et approfondie de ces donn es permet d enrichir sensiblement l analyse des structures familiales Mais nous l avons vu cela n cessiterait une certaine harmonisation des terminologies utilis es notamment propos des types de m nage nucl aire iargi afin de pouvoir comparer ce qui est comparable Parce que le m nage n est qu un reflet imparfait ou plut t n est qu un niveau interm diaire des structures familiales l analyse doit toujours veiller le resituer par rapport aux autres niveaux de la structure sociale Le m nage famille saisi travers l unit r sidentielle n est pas sans aucune signification mais il faut prendre garde de ne pas le consid rer pour ce qu il n est pas Aussi convient il d tre particuli rement prudent lors de toute comparaison de r sultats issus de sources diff rentes afin encore une fois de comparer ce qui est comparable La d mographie de la famille doit savoir s enrichir des apports de l approche anthropologique afin de ne pas occulter les particularit s tout en permettant une comparabilit des r sultats Les enqu tes
13. e diff remment selon les soci t s et les milieux de vie rural et urbain il est certain que l existence au sein d un m nage d un ou plusieurs noyaux familiaux autres que celui du chef de m nage est un l ment important de la vie familiale tant au plan social qu conomique Aussi serait il souhaitable que les typologies de menage rendent compte de cette r alit quand elle existe Ce point avait d ailleurs d j fait l objet d une recommandation de la part des Nations Unies pour les recensements de 1970 M Sala Diakanda 1988 Toutes ces remarques en forme de propositions n ont videmment pas la pr tention d avoir puis le sujet elles ne visent qu alimenter le d bat Faites propos des donn es de recensement elles valent galement pour les donn es d enqu te Mais la r alisation des enqu tes devrait pouvoir donner l occasion d aller plus loin dans l tude de la famille sachant que qui peut le plus peut le moins QUELQUES PROPOSITIONS POUR DES ENQUETES FUTURES Bien que limit es elles aussi par ces contraintes de temps et de co t et m me si elles n ont pas la famille pour objet principal d tude les enqu tes sont indiscutablement plus m me que les recensements de permettre la fois une observation plus fine et une analyse plus pouss e des r alit s familiales Le champ des possibilit s est vaste Notre propos va se limiter deux aspects la prise en compte du ph nom ne de
14. e que tout groupe met en oeuvre pour transmettre la p o r ki g n ration Suivante maintenus ou augmentat s les pouvoirs Lis et privil ges qu il a lui m me h rit s P Bourdieu 1972 4 D Tabutin et F Bartiaux 1986 Aux diff rents niveaux en outre plus ou moins dispers s dans correspond une structure d autorit s de lieux de d cision plus ou moins concentr e et aux pouvoirs reg fa o 0 R S T 0 M Fonds Documentaire N Cpi 4D A 2i 3 gt Fe E Sans aucun doute la notion de famille recouvre une r alit F op rations de collecte n tait pas l tude de la famille sociale complexe M E Gruenais 1981 fes Jusqu aujourd hui la d mographie de la famille utilise 3 principalement comme donn es de base des informations La d marche ethnologique ou antrhopologique est bien adapt e Fe collect es d autres fins i pour rendre compte de cette complexit et de l importante E diversit de l organisation familiale travers le monde a Avec l int r t croissant des d mographes pour l tude de la Tel n est pas le cas pour la d mographie Enferm e dans sa de famille va se d velopper toute une critique du concept logique statistique d enqu te la d mographie de la famille e m nage famille dans les pays occidentaux et surtout dans ne peut consid rer tous les niveaux la fois Elle doit ia les pays en d veloppement utiliser des unit s d observation o
15. e ci ne repr sentait que 23 de l ensemble des m nages ce pourcentage passait 38 avec la prise en compte de la collat raux polygynie 29 taient largis des ascendants et autres parents non mari s pr s d un tiers 32 comprenait galement un ou plusieurs noyaux familiaux les d pendants ier LEO CE Lo ut mr tiea re ao Sr atri PE A Er EE 4 que Rte de Rae Le D e ir 3 Se JE DATOG J are dom Fret pare su S Ya RCI gt m 7 STAR PA SAS M biras CS ll Fee sr Fe The 44 le en RATER RTS te LM en ET se res deal ET Le ON RE LS SRE RE LS Sis Eu PS aa j A Pia og LEE ARTE ER LE Rte TES ti t ppe aate X Ure nt ii Si Fe eee ARS NS De RASE Se A en ES penge PE A i PAE RE TS EEIE Re PS ETS e iE aday ci SL 5 5 Lt nA ste Lee nus A hi 2 AS Jens Ki pla Pan TE e TETEP QE AU ALES A ETa nee Ce dr RES TT RA wgn Me x LATEA Biu AH 3 Pya sA papa MALE RE SAR prete atiis A LS Tr Zik ERA CVS 62 DAS 6 M Pe EL sR re Ed tu Ar at aa ta OMR En ETA R T PA X KA KE AA S atai al iata d z rt nintents itat Fa ort Ta 5 me LR r RE A nai r at HN PT RES eE t AT 14 c FRE PAS 29 nucl aire en incluant les situations de famille essentielleme
16. e recueil m me du lien de parent Les acquis des diverses tudes sur la famille devraient permettre de trouver un compromis satisfaisant L am lioration de la codification est videmment tr s d pendante du degr de d tail des informations collect es La proposition faite ci dessus en est un exemple Mettre au point un syst me de codification la fois simple de pratique et apportant davantage d informations doit tre possible Si non une autre solution est de r aliser apr s coup une re codification des donn es censitaires sur un chantillon de m nages lt Ce type d op ration est en cours sur les recensements du HE et de la C te d ivoire ce n est bien s r qu un pis aller Du Avant m me de pouvoir proc der ces am liorations l tude de la famille pourrait tre s rieusement enrichie par une exploitation plus judicieuse et plus compl te des donn es censitaires existantes Nous avons d j voqu plus haut des r sultats compl mentaires sortir qui prennent notamment en compte le statut familial des individus travers leur lien de parent au sein de leur m nage d appartenance Les r sultats publi s sur la structure des m nages qui pr sentent des typologies toujours construites sur la seule base du lien de parent posent tr s souvent le probl me de leur comparabilit Chacun sa typologie Les vocables ne manquent pas m nage ou famille nucl aire restreint largi
17. emarque par ailleurs que la cat gorie des autres parents est constitu e pour le sexe masculin pour plus des deux tiers 68 1 d enfants de moins de 12 ans plus pour le reste et dans un ordre d importance d croissant de 68 de c libataires de 29 d hommes mari s 5 sont polygynes de 2 de veufs et 1 de divorc s pour le sexe f minin pour moins de l moiti 45 d enfants de moins de 12 ans 5 pour le reste pr s des trois quarts 71 de femmes mari es puis de veuves 15 de c libataires 13 et enfin de divorc es 1 Ce suppl ment d informations bien que tr s incomplet permet d j d appr hender un peu mieux la cat gorie des autres parents et partant la diversit des structures familiales des m nages Proc der ce type d exploitation Compl mentaire des donn es censitaires du reste tr s simple il s agit de simples croisements de variables est en outre avec l outil informatique d un co t marginal tr s faible par rapport au co t global d un recensement En ce qui concerne la structure des m nages la typologie la plus fine apparaissant dans les r sultats publi s du recensement de 1981 est la suivante Chef de m nage CM enfants parents CM enfants parents sans lien CM enfants seuls Couple enfants seuls Couple enfants parents Couple enfants parents sans lien CM parents CM parents sans lien CM sans lien M nage d
18. ements nous avons vu qu il n est pourtant pas sans int r t pour l tude de la famille condition de le prendre pour ce qu il est un des niveaux de l organisation familiale et de savoir l analyser Alors l Union pour l Etude de la Population Africaine ne pourrait elle pas saisir l occasion de ce colloque qu elle organise autour du th me de la famille pour aller au del du constat et faire des propositions concr tes en vue d am liorer l tude de la famille partir des donn es de recensement A la lumi re de l exemple togolais pr sent plus haut et qui n est s rement pas un cas isol la r flexion mener pourrait s articuler autour de ces trois tapes d un recensement que sont la collecte avec le recueil du lien de parent la codification saisie et enfin l exploitation des donn es Un recensement est une op ration tr s lourde et qui co te cher La collecte de toute information suppl mentaire risque de demander plus de temps et donc d entra ner un surcro t de co t La question est de savoir si il est possible de collecter mieux tout en restant pratique et sans occasionner une perte de temps La m me remarque vaut pour la phase de codification Un premier sc nario partir de l exemple tsgolais consisterait ne rien changer au recueil du iien de parent mais par contre en modifier la cod ficszion L enqu te r alis e dans le Nord Togo montre que pr s d un tiers des m nages comprenn
19. ence varie 1 Sien RS selon les cas mais l int r t n est jamais nul IL est 2 PE 1 OUa nere nest pius indispensable de veiller toujours re situer le m nage dans dans le m nage l ensemble de la structure sociale et d tre tr s prudent 3 EP 1 lors des comparaisons entre plusieurs recensements 4 FS 1 X 3 Au vu de ces propos la r flexion sur la d mographie de la 7 za f x 5 famille devrait tre men e dans deux directions D une part 7 FR 1 voir ce qui pourrait tre fait partir de donn es d j 8 Ep 7 existantes et collect es dans un objectif autre que l tude 9 AP 1 de la famille D autre part s interroger sur ce qui i pourrait tre fait dans le cadre de nouvelles op rations de A A noter que collecte autres que le recensement que dans tous les cas on ne peut tre not P re M re Fr re Soeur ou Autre Parent que soit par rapport au CM soit par rapport l poux ou l pouse Direction de la Statistique 1981 LES DONNEES EXISTANTES SUR LA FAMILLE CONSTAT ET Er PROPOSITIONS D AMELIORATION Pour la codification des informations recueillies les instructions sont les iv Tous les recensements de la population et de nombreuses suivantes enqu tes d mographiques recueillent dans le questionnaire de ia Si chef d Q Q F e m base le lien de parent de chaque individu au sein de son ne A nage inscrire r Conjoint poux pouse m nage Mais cette information est avant
20. ent est l pouse d un fils de chef de m nage ou leur enfant l pouse d un fr re ou leur enfant L tude de la famille demande que l on puisse non seulement identifier si possible tous les individus la composant mais aussi conna tre la r partition des statuts familiaux d finis par le lien de parent au sein du m nage pour une population donn e quelle est la la proportion des pouses des chefs de m nage des pouses des d pendants des d pendants masculins non c libataires des enfants du chef de m nage des autres enfants de qui sont ils Puis de mettre en rapport le statut familial des individus avec leurs caract ristiques socio d mographiques ge sexe situation de r sidence tat matrimonial ethnie niveau d instruction activit Comme le note T Locoh 1988 on ne pourra certes pas r pondre toutes ces questions avec les seuls r sultats des recensements mais bon nombre d entre eux en Afrique rec lent d ores et d j des donn es n cessaires pour produire de tels r sultats Il suffirait d un effort suppl mentaire de publications de tableaux Tel est le cas du recensement de 1981 au Togo bien qu un volume entier de r sultats soit consacr aux m nages aucun tableau ne prend en compte la variable lien de parent Or le simple croisement de celle ci telle qu elle a t saisie avec l tat matrimonial permettrait d j de pallier en partie les insuffisances de sa codific
21. ent au moins un noyau familial relatif un d p ndant essentiellement un fils ou un fr re Fe LR REED ue EU AN yii an mal Det TAAR TA DRESS AN CEE LT OA LEE ET EE 14 DER AR NE ET En z Ce ces ASTM ra E EE eE Fi 1e TA 2 HE GRR 24 3 PRES ue Longs ap TT ms dame fe RON PCT en Er mt HA ER s 2m Route ii gt nes ES pi 5 mets ras Eds Len SE TEARM E Baw 1 240 ii Te DT 4 4 T an 2 pA Cy r l t 0 os nee LA a REA TRS EE C Le As GATE CAP Ste CS ts Ter ME Nate PEELEN sine n Aea i E ES HU HSE ai ARE sn a sr Pa Cd re lt 2 S 2 AL CORRE lt sr Ci CS e yF tt SR Ge t Tet e LR ARS r E e ERT AnA at L A Hs Car D T p p 47 Cd FAR gere Bts HT HE DA gt ip 35 du chef de m nage Sans vouloir g n raliser ce r sultat onpeut avancer que la pr sence de fils ou fr res mari s avec femme s et enfants au sein d un m nage est une situation relativement fr quente en Afrique Une am lioration de la codification des liens de parent consisterait alors ajouter quatre codes afin d identifier les pouses et enfants des fils et fr res du chef de m nage Le gain d information ainsi obtenu serait dans de nombreux cas appr ciable sans pour autant vraiment compliquer la t che des codificateurs Le second sc nario viserait affiner l
22. eptuels et pratiques li s aux informations disponibles sur la structure des m nages en Afrique ainsi qu son analyse Congr s Africain de Population Vol 2 U I1 E S P Dakar familiales et Tiers Monde Les 17 20 TABUTIN D et BARTIAUX EF 1986 Structures structures sociales dans le familles d aujourd hui Colloque de Gen ve sep 1984 AIDELF N 2 pp 231 243 TE t A E aI AE L ou LOT 127 LR ET LA CRE PRE MEN mt cumin MUR ce US l t F i t f t F
23. ifiance sociale serait al atoire Une premi re remarque est e l utilisation de ce concept A mae a E ee Re l mergence de E FSU Ceux l m mes qui critiquent juste titre le concept de d mographie de la famille Il a t con u au sein des 4 m nage famille des d mographes conviennent que la soci t s occidentales par les statisticiens et d mographes KN a de la famille n a pas la ae de vouloir Ste a A A Re a S a d fini A ee un a a Si a j e meak P compter et saisir les individus sans omission ni double ne SR on ue e ETT et Paaa a i ien m me le voudrait elle elle ne le pourrait pas e MANS compte lors des recensements et enqu tes Le crit re de ns gt i d mographe travaillant sur la famille doit donc savoir r sidence et la r f rence id ologique la famille occidentale restreinte nucl aire ont t d terminants dans i rester modeste dans son analyse de la famille tre prudent cette construction du concept m nage famille De fait Aa Les compare SAnS E TA OnnA LEE due e TEREE mest NES qu un l ment de l ensemble de la structure sociale chaque pays disposant d un appareil statistique a finalement produit des donn es sur la famille de par la Simple logique du travail de ses statisticiens et d mographes porr coiiecter les donn es d mographiques on recueillait aussi cette information B Lacombe et M J Lamy 1989 p 409 Mais il faut le rappeler l o
24. l individu La gestion du patrimoine foncier comme le fonctionnement du syst me matrimonial sont sous le contr le des chefs de clan et de lignage La conclusion d un mariage est l affaire avant tout du groupe lignage et Clan qui d cide pour l individu Mais en d pit des r gles que s est donn e la soci t Chacun son int r t et sa logique de comportement Par exemple certains conflits matrimoniaux naissent de d cisions divergentes entre chefs de m nage et chefs de lignage Et les individus concern s peuvent encore avoir d autres projets matrimoniaux diff rents de ceux des a n s Sous l influence des facteurs ext rieurs la soci t moba gurma nouvelles valeurs culturelles conomie marchande se manifeste une tendance une revendications certainement de plus en plus affirm e d une autonomie de d cision des individus par rapport leurs a n s et des chefs de m nage vis vis des chefs de clan et de lignage Le m nage oba gurma tel qu il est appr hend par le Re OnT pas une illusion m thodologique il est ien Signifiant socialement sans pr tendre pour autant j 30 31 refl ter la r alit familiale dans sa totalit et toute sa ii Quelques exemples complexit Si cet exemple n est certainement pas g n ralisable pour toutes les soci t s et tous les recensements il ne constitue pas non plus une exception La Numero d ordre i nature et le degr de signifiance de pertin
25. mbre de m thodes ont t mises au point l occasion des diff rentes enqu tes pour recueillir plus finement les liens de parent et partant mieux d crire les Structures familiales M Sala Diakanda 1988 Il serait fort int ressant et utile d en faire une synth se critique et ce deux niveaux d une part comparer les m thodes de recueil et codification des liens de parent d autre part confronter les r sultats obtenus en ce qui concerne la distribution des liens de parent identifi s et les typologies de m nages propos es a probl me est en fait de parvenir concilier anthropologie de la parent et la d mographie de la aa Dans le cadre d une enqu te men e Brazzaville a adopt e une m thode de collecte et d analyse qui inspire _ largement d une r flexion emprunt e 4 is ce que nous avons fait dans le cadre d une tude o d mographique de la communaut mobagurma r sidant Lom i A mais les donn es sont en cours de saisie au moment de r daction de ce texte l anthropologie sociale et qui permet de mieux cerner la r alit de ces autres parents tout en fournissant les moyens d tablir une typologie des m nages plus adapt e M E Gruenais Cette m thode consistait recueillir pour chaque individu son lien g n alogique pr cis par rapport au chef de m nage codifi partir des huits relations primaires de parent et de leurs combinaisons 0 chef de m nage 1 p
26. mms i ie PS P AF AVRIL 199T t N EEES PEA SES AAE ER IED PLA SE R tr ESA An be RE aa Taa ve ET y o n O d j A st 20 A NA EA lt re ie ana R RRRS A A R RS A ee FRS Re RRAN ne RIRES AT LT OPEN ES SARA A PR EA Volume 2 Communications spontan es Spontaneous papers LA 2p te ee SIP QD TS Lee eu a FE TI S CRE p5 CLASS Sa _ Fa w e es D t O z i i t i r l Union NCUr tude Unn IN Afncan g de la Population Africaine Pamatin Studies i g dames i K i zA l Cr EP Du d organisation l espace FC n sp cifiques sociaux politiques conomiques et religieux DE L INTERET DU MENAGE POUR LA DEMOGRAPHIE DE LA FAMILLE Marc PILON La d mographie de la famille est n e d une prise de conscience de l insuffisance de l approche d mographique classique qui ne s int ressant qu aux individus se r v lait inappropri e pour rendre compte de l influence des autres niveaux de la structure sociale sur les comportements d mographiques des individus Une d mographie se voulant explicative ne peut se contenter d observer et d analyser les ph nom nes d mographiques au seul niveau individuel Aujourd hui et particuli rement pour les pays en d veloppement un large consensus se fait pour consid rer que la famille occupe une position strat gique pour la compr hension et l explication
27. nomique de l organisation familiale Prenons l exemple de la population moba gqurma du Nord Togo D apr s le manuel d instruction aux agents recenseurs lors du recensement du Togo en 1981 un MENAGE ordinaire est un ensemble de personnes apparent es ou non partageant les m mes repas reconnaissant l autorit d un m me individu appel CHEF DE MENAGE et dont les ressources ou d penses sont g n ralement communes Elles habitent le plus souvent sous le m me toit dans la m me cour ou la m me concession et la concession se compose de b timent s ou g n ralement usage construction s cl tur s ou non plusieurs d habitation et pouvant abriter un ou m nages Direction de la Statistique 1981 Pour la soci t moba gurma ces deux d finitions et leur application sur le terrain correspondent bien une r alit la fois r sidentielle conomique et familiale Le m nage d signe plus pr cis ment le groupe de personnes qui travaillent sur les m mes champs collectifs et tirent leur nourriture quotidienne des m mes greniers collectifs une fois assur leur devoir vis vis du groupe peuvent cultiver un champ personnel pour leur propre compte Ce m nage prenant le sens de groupe domestique comprend rarement des personnes non apparent es et d passe tr s souvent le cadre de la famille nucl aire occidendale couple avec ou sans enfants d apr s une enqu te r alis e en 1985 cell
28. nt de fils ou de fr res du chef polygynie m nage M Pilon 1989 La concession d signe la naag terme moba l unit r sidentielle form e d un ensemble de constructions habituellement en banco avec un toit de chaume de forme ronde et aux usages divers d habitation pour les greniers pour les animaux dispos es circulairement autour d une cour et reli es entre elles par un muret Une case vestibule comprenant deux ouvertures remplit une fonction sociale et religieuse elle abrite certains a utels d di s aux anc tres on y re oit les visiteurs et on y tient les r unions de famille Chaque concession est entour e d un espace cultiv plus ou moins grand ce qui produit un paysage agraire marqu par un habitat habituellement tr s dispers Une m me concession peut abriter plusieurs m nages les chefs de m nages sont le plus souvent des fr res ou encore un p re et son fils Chaque m nage occupe alors une partie de la concession un muret peut mat rialiser la s paratisr et poss de sa case vestibule ainsi que ses propres greniers collectifs Au sein de cette soci t le m nage concession constitue bien un niveau interm diaire de l organisation familiale le lieu principal de la production et de la consommation des biens ainsi que celui de la production biologique Ces deux niveaux m nage et concession ne sont videmment pas les seuls cadres de r f rence les seuls lieux de d cision pour
29. ons Lom Etudes Togolaises de Population n 15 Unit de recherche D mographique Lom pp 1 33 LOCOH T 1989 Enqu te socio d mographique chez les Moba Gurma Nord Togo vol 2 Caract ristiques et volution des m nages ORSTOM Lom muligr 125p PILON M 1975 Commentaire socio ethnologique Noire Madagascar Comores D mographie compar e vol 8 t II DGRST Paris 1967 1 re dition en 1975 RAULIN H a De Pf oat er VE ARDS a ne aa lost a 0x kasap ti rs TES Pr A Afrique va HE x MAT MA M vg L Y n x E s i RAPE LR AARE g Don EATE E Lt Tr FE nie 3 Er i 3 P r pen F kd a EC Po Le QE a E R s ons E Rd y Le CS Re STE PA Rs RPC 4 EC TN A rte enr E Re irika LE RCE a MAT ji e TAT NES A aN p PAE b 4 ms et ER CPP AD AA TENE AA AA LA CE wm An EET OET ER Tiir sjans ai Pide gt pign E Shy A ne 4 Re ENT 4 The ET etre EARE Le me US fe Hs 3 Mosa LR ET a Sn gi Le p apa EN ERSS RA T i AiE a Pei s P j er ir er PET RCE RE EC AAS LEE re KECE et 2 a De 74 eo gt sor TEET EE E ETI EET Nu SERRE nan er r Sr na dia ha ta pN gt ASE Enr STARS FRET us NE TRS En ci PATEAT TEN EES ER E EE ME Dh Tes rart FAT ee SALA DIAKANDA M 1988 Probl mes conc
30. ouses Pour les enfants dont au moins un des parents est pr sent dans le m nage il permet galement d identifier ceux issus d une union ant rieure et ceux n s hors union Le diagramme ci joint montre tous les liens de parent recueillis au moins une fois lors de l enqu te pour les m nages d au moins deux personnes qui ont un homme leur t te Eyes FR Me Etes moe Sr ne mere D re r e ut s PEE DRAE A RE TEN n FE AT R Et not Gen ei ee ie 4 Ta e UN E AANER SE A RE FC dE dt k 5 H je k Lu pee ESA Fie ya Y e CA he EE ou T PEETA ten Les S Di da D UM date a dt Persami anaiai mul tou ant rar der site tes ER na et geste TEETE bre sn 2 mh ta ag oren PETN KA ter dre ya Riy i ae Frs a EURE pra 2 i ES ET CRT PR ES ET er i EE AE E TRA KEET aii Atuar ad TA ia AER nt P Se at erh iya A LS a Aa i E nds Me EN GUISE DE CONCLUSION Le m nage famille observ au niveau de l unit r sidentielle pr sente de nombreuses insuffisances mais son Caract re op rationnel lui assure n en pas douter encore un bel avenir surtout pour les recensements Or ceux ci constituent indiscutablement la premi re source de donn es utilis e par les d mographes de la famille A la suite d autres auteurs d j cit s nous avons voulu montrer nouveau la richesse d analyse potentielle contenue dans les
31. p rationnelles facilement ai rep rables dans l espace et de taille pas trop lev e des E Sans reprendre notre tour ce d bat auquel de nombreux ensembles tels que le lignage et le clan dont la taille E crits ont d j t consacr s rappelons seulement peut fr quemment d passer la centaine voire le millier JE l essentiel des critiques Utiliser le crit re r sidentiel d individus souvent dispers s dans l espace ne peuvent ea de nature extra famille pour appr hender la famille limite r pondre ce crit re d op rationalit Il faut en outre AR s rieusement l tude de la r alit familiale D un c t on pouvoir comparer donc travailler sur une des E peut cohabiter sans tre apparent notamment en milieu unit s universelle s galement pertinentes dans toutes pa urbain de l autre on peut tre apparent et vivre les soci t s ce qui n est pas le cas ps s par le ph nom ne de non co r sidence des conjoints et des Quel s niveau x de l organisation familiale la d mographie t enfants encore d pendants est relativement fr quent dans les consid re t elle dans ses travaux E villes fricaines et en cas de polygynie T Locoh 1990 c Par ailleurs l unit r sidentielle ne co ncide pas G n ralement les d mographes entendent par famille F forc ment avec les unit s de production et de consommaticr l ensemble des personnes apparent es vivant dans un m me E pouvant elles m mes tres distin
32. tout collect e dans Eu Fils lilje H un but pratique pour aider l identification des personnes CT appartenant au m me m nage et non comme variable en vue de 4 l analyse de la structure des m nages de ce fait l information est souvent pauvre son analyse tout autant M Sala Diakanda 1988 Ce constat doit cependant tre nuanc propos des informations de base si au bout du compte l analyse s av re presque toujours tr s succinte ce n est pas forc ment par manque de donn es On pourrait faire beaucoup plus avec les informations effectivement collect es L exemple du dernier recensement r alis au ne Togo en 1981 permet d illustrer les diff rents aspects de se ce constat nous avons d j donn plus haut la d finition du P re m re Fr re soeur g Autres parents dl Sans lien de parent 4 Non d clar tr P dut apii Rire af r pass FAR L a te y Oo Gui CU No ba A2 de ARTE PS ee Ayr SR RTE er at sn PA RES ee mor Lol IAS ttai Ean Attention le lien de parent est obligatoirement exprim par rapport au chef de m nage L agent recenseur a par exemple inscrit EP 4 pouse du n 4 qui est le fils du CM pour la femme n 5 vous devez alors inscrire 6 autre parent pour cette derni re a CA ue Ris m nage alors utilis e HE Alors qu i i EVE e le m 3 D apr s les instructions aux agents recenseurs le lien de a a e S parent est d termin de
33. ue ou polygynique elle l est assur ment davantage dans le second cas Cette r alit est occult e syst matiquement par toute op ration de collecte appr hendant les m nages au niveau de l unit r sidentielle Toute femme mari e vivant avec ses enfants mais s par ment de son mari dans un autre logement un autre quartier une autre ville au village va alors tre consid r e comme chef d un m nage distinct de celui de son mari et sans qu il soit possible de les relier Il faudrait pouvoir appr hender la double r alit de cette situation familiale d une part distinguer le m nage r sidence form d une femme et de ses enfants d autre part lors du passage dans le m nage du mari enregistrer cette pouse et les enfants vivants avec elle comme tout autre membre du m nage avec toutes les caract ristiques individuelles mais en les notant s par s pour la situation de r sidence Ce syst me implique donc un double enregistrement des femmes et enfants concern s par cette situation familiale Seule une enqu te peut permettre de l appliquer En appr hendant ainsi le caract re multir sidentiel d une partie des m nages urbains cette approche devrait permettre de mieux comprendre d autres d terminants de l organisation familiale et d en saisir les diverses implications propos du recueil et de la codification du lien de parent Avec le d veloppement de la d mographiqie de la famille un certain no
34. une personne Autres types Apparamment tr s d taill e avec le distinction de dix types de m nage cette typologie comporte beaucoup d impr cisions qui ne permettent gu re de rendre compte de la r alit et de la diversit des structures familiales et rendent difficile 34 une comparaison avec des r sultats relatifs d autres populations Il est notamment regrettable que ne soient pas distingu s les m nages de type nucl aire selon l acception occidentale un couple monogame avec ou sans enfants non mari s Au bout du compte force est de constater l importante perte d information entre la phase du recueil du lien de parent des individus et celle de la sortie des r sultats Certes ce constat n est pas nouveau il est r p t ici et l de colloque en congr s il est m me fait des propositions m thodologiques T Locoh 1988 Puis chacun rentre chez soi Il ne fait aucun doute comme le notait M Sala Diakanda 1988 lors du dernier Congr s Africain de Population que la d mographie de la famille ne peut cependant jouer le r le attendu d elle si aucun effort de r flexion soutenue n est fait sur les probl mes conceptuels et pratiques auxquels on se bute aussi bien au niveau de l observation qu celui de l analyse des r alit s sociales tudi es le m nage et la famille En d pit des nombreuses et non moins justifi es critiques faites l encontre du concept m nage utilis dans les recens
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