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Seconde Communication

1. Reconstitution restauration de l cosyst me du cordon dunaire et securisation de Nouakchott Mettre en place un dispositif d observation et de suivi Informer former et sensibiliser tous les acteurs impliques Restauration de la mangrove du parc national du diawling Les solutions propos es sont de loin moins co teuses que les impacts engendr s par les changements climatiques Au total trois projets ont t propos s Le premier projet est relatif la reconstitution restauration de l cosyst me du cordon dunaire et securisation de Nouakchott L estimation du co t global du projet est de cinq cent mille cinq cent dollars US 500 500 US Le rapport sur l valuation de l impact des changements climatiques en zone c ti re a montr que l inondation va affecter environ 48 de la population et plus de 37 des terres Nouakchott l horizon 2020 Ces dommages co teront en 2020 plus de 7 832 550 000 UM pour les routes bitum es de 1 137 989 034 000 UM 1 300 558 896 000 UM pour le b ti et le foncier 4 177 672 509 168 UM 98 265 922 888 000 UM Le second projet intitul Protection et restauration de la mangrove du parc national du diawling vise prot ger et restaurer la mangrove du PND former les agents des ONG dans la probl matique de la protection et la restauration de la mangrove du PND mettre en r seau les agents et leurs ONG sur la protection et la restauration de l
2. o l am lioration des donn es d activit o l am lioration des m thodes d estimation GPG du GIEC o l inventaire 2000 tient compte des quins et asins qui n ont pas t comptabilis s dans la CNI Le secteur des d chets Les GPG 2000 ont permis la r vision la baisse des missions dans ce secteur Le secteur de l nergie La mise en service du barrage de Manantali offrant un quota d nergie hydro lectrique la Mauritanie n a occasionn qu une faible diminution des missions Le secteur de changement d affectation des terres et de la foresterie l augmentation enregistr e en 2000 provient de l am lioration des donn es d activit Le GPG 2003 pr sente le secteur diff remment commencer par la d nomination Affectation des Terres et Changement d affectation des terres et de la foresterie la m thodologie et les donn es d activit s Ce secteur est analys s par ment conform ment aux lignes directrices ainsi le bilan global en 2000 du secteur de l ATCATF d gage une mission de 530 75 Gg Eq CO missions par Gaz de GES en 2000 Les trois gaz directs totalisent 98 des missions de la Mauritanie pour l ann e 2000 d autres gaz indirects sont pr sents avec cependant des quantit s minimes tel que les COVNM avec environ 1 CO 1 et le SOx et NOx par petites fractions de moins de 0 3 Ce c02 N20 Poe Le CH 68 avec 197 1206 Gg de CH 293 198 a 41
3. 6 1 2 Au plan du renforcement des capacit s humaines En mati re des besoins en renforcement des capacit s humaines identifi s 95 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 Plus de 60 ont jug n cessaire la formation des acteurs dans le domaine de l valuation de la vuln rabilit des diff rents secteurs socio conomiques du pays face aux impacts des CC En mati re d identification et d analyse des options d adaptation face aux CC plus 70 jugent n cessaire de suivre une formation En mati re d identification des nergies alternatives pour att nuer les missions de GES 40 ont estim utile la r alisation de formations Pour l am lioration des esp ces foresti res des modes de reproduction de reboisement et d am nagement des for ts 60 approuvent les besoins en renforcement des capacit s Le renforcement des capacit s des lus locaux et des collectivit s locales dans le domaine des CC est apparu chez S0 des interroger Plus de 95 trouvent n cessaire la formation permanente sur les nouvelles directives de pr paration des CN et sur les m thodologies et les bonnes pratiques d inventaire des missions de GES Environ 70 des acteurs interrog s estiment que la mod lisation climatique et manifestations r gionales des CC sont essentielles dans ce processus Les besoins de renforcement des capacit s de n gociation du pays est apparu chez
4. Au niveau de la demande les sous branches sont les m nages le transport la p che amp l agriculture et les mines Les projections pour les sous branches m nages et transport ont suivi la croissance de la population 2 4 pour les mines on a eu les donn es relatives aux objectifs de production de la Soci t Nationale des Industries Mini res SNIM Pour ce qui est de la 62 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 p che amp l agriculture il n y a d volution de la superficie qu au niveau de l agriculture mais elle reste n gligeable devant l immensit de la Zone Economique Exclusive ZEE r serv e la p che Growth 0 M nages L volution des m nages urbains va atteindre 76 7 l horizon 2030 en passant par 52 en 2015 objectif final du Cadre Strat gique de Lutte Contre la Pauvret CSLP Nous nous limiterons l volution de la consommation au niveau de l lectrification et la cuisson pour les deux sc narios Dans le sc nario de r f rence l lectrification en milieu urbain va atteindre 75 en 2011 uniquement cause des d veloppements projet s au niveau des centrales de la SOMELEC puis 85 en 2015 suite l aboutissement des projets du CSLP pour aboutir 98 l horizon 2030 En mileu rural l clairage va conna tre une r duction en 2015 de 16 2 par rapport l utilisation des bougies 50 au lieu 66 2 pour l ann e d
5. 02 00 2001 288000 2330 12000 34798 03 5 00 2002 288000 2715 12000 35559 04 00 2003 288000 2715 12000 39774 05 00 ___2004 288000 2812 12000 44452 06 00 Valeur d duite par taux d accroissement moyen kValeur estim e et entach e d erreur 1 6 2 2 Analyse des missions gaz par gaz Le CO est le seul gaz direct issu du secteur des proc d s industriels en Mauritanie provenant du sous module PRODUCTION DE METAL et notamment au niveau du sous secteur production de ferroalliage 2C2 L mission du CO est de 19 2 Gg de CO2 Le secteur va conna tre un grand d veloppement dans le futur proche avec l av nement d un grand projet de pelletisation vente de fer sous forme de pellettes d nomm El AO T Les missions des GES indirects sont domin s par les COVNM avec 44 74 Gg de COVNM provenant du sous module PRODUCTION ET UTILISATION DES DIVERS MINERAUX au niveau du sous secteur asphaltage des chauss es 2A6 Des faibles quantit s de dioxyde du soufre SO sont issues des fabriques de ciment 0 086Gg 1 6 2 3 Source cl sectorielle A Production de ferroalliage Cat gorie 2C2 du CUPR 1 Les donn es d activit s La seule unit de production de ferroalliage est la SAFA Soci t Arabe de Fer et de l Acier qui est une filiale de la Soci t Nationale Industrielle et Mini re SNIM La fonderie assure le modelage fusion montage d co
6. Cette cat gorie source est la deuxi me source cl du secteur nergie et elle repr sente 27 des missions globales du secteur avec 329 336 Gg Tableau 2 21 Emission des GES issus du transport routier en Gg 3 b Transport routier 314 033 0 034 0 003 3 304 10 074 1 933 Le sous secteur tant source cl doit faire objet des recherches approfondies pour la mise en place d un mod le de suivi permettant la ma trise de la collecte des donn es 111 Incertitudes La sous cat gorie source du transport routier a t recalcul e par d duction des quantit s de combustibles utilis es dans les sous secteurs de l agriculture et de l hydraulique Les donn es de cette sous cat gorie comportent celles d autres sous cat gories t l communication institutionnel informel dont les donn es ne sont pas disponibles Les incertitudes sont de l ordre de 7 alors que les recommandations du GIEC en mati re de bonnes pratiques les consid rent plus ou moins 5 pour les missions du CO iv Contr le de qualit AQ CQ Les donn es sont collect es aupr s de deux directions celle des approvisionnements des hydrocarbures au minist re charg de l nergie et la Direction G n rale de la Douane Les donn es relatives aux kilom trages aux consommations sp cifiques par v hicule tant inconnue cette source d information ne pouvaient tre consid r e fiable y Am liorations Il est recommand
7. missions au niveau des chappements des voitures La promotion et ou l introduction de voiture hybride 21 ans Le co t estim du projet s l ve 54 000 000 US 101 Seconde Communication Nationale sur le Changement Climatique de la Ma urta nie 2008 Option 2 Promotion des ampoules fluorescence en Mauritanie Intitul Titre du projet Localisation Secteur Domaine Type Justification Composante et activit s Objectifs Activit s R sultats attendus Mise en uvre Arrangements institutionnels Les risques et obstacles Indicateurs de valuation Promotion des ampoules fluorescence en Mauritanie Tout le territoire Mauritanien Energie Eclairage Att nuation Les missions r duites sont celles qui auraient d coul de la production de la quantit d nergie lectrique conomis e du fait du projet En l absence du projet les m nages auraient continu utiliser des ampoules incandescence selon le sc nario de r f rence en 2015 46 des m nages urbains continuerons utiliser les lampes incandescents La pratique courante qui consiste en l utilisation des lampes incandescence principalement et des lampes fluorescence de mauvaise qualit de fa on accessoire persisterait R duire la consommation d lectricit due l clairage pour un m me service rendu en Mauritanie Pour continuer assurer la couverture de la demande en nergie
8. nergie L entr e en service de l nergie hydro lectrique a contribu faiblement la r duction des combustibles fossiles consomm s et ce en d pit de l am lioration des donn es et des m thodes d estimation Le secteur de changement d affectation des terres et de la foresterie Les missions du secteur ont connues une l g re augmentation du fait de la seule utilisation de la m thodologie du GIEC 1996 r vis e Quand la m thodologie du GPG 2003 elle a non seulement chang les m thodes d estimation les param tres et les tableaux de calcul des missions du secteur mais aussi la nomenclature du secteur qui devient Affectation des Terres et Changement d affectation des terres et de la foresterie en lieu et place de changement d affectation des terres et de la foresterie Ce secteur est analys part conform ment aux recommandations des GPG 2003 Le bilan global des missions et des s questrations du secteur pour l ann e de r f rence 2000 est de 530 75 Gg Eq CO 1 5 3 Sources cl s d mission L inventaire des GES fait d couvrir que les sources cl s des missions pour l ann e de r f rence 2000 proviennent principalement des secteurs ATCATF agriculture et nergie qui totalisent eux seuls 99 des missions Pour l identification des sources cl s les nouvelles feuilles de calcul du GIEC utilisent le cumul ascendant par ordre de grandeur des missions jusqu un total de 95
9. savoir l ECHAMA et le HAD CM3 montrent une tendance nette la r gression dans la r gion du Brakna avec 4 8 de la normale de r f rence pour l horizon 2020 pour A2 et 5 5 pour B2 Le mod le ECHAMA qui repr sente la marge inf rieure est dans l ordre de l volution pr vue sur la base des donn es observ es d Ales 76 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 En appliquant la m me simulation dans la situation de l ECHAM 4 sur les sorties du Had CM3 les cons quences de cette r gression tant 6 S cheresses extr mes 8 s cheresses moyennes et 9 d ficits faibles Le secteur des for ts qui couvre 4 27 du territoire du pays est fortement vuln rable Ces for ts sont des formations ligneuses toutes densit s confondues Ceci porte la superficie foresti re un peu plus de trois millions et demi d hectares r partis entre les savanes claires les formations Acacia ainsi que les brousses arbustives et sont concentr es entre les isohy tes 150 mm et 650 mm Le pays compte 30 for ts class es couvrant une superficie de 48 000 ha dont la majeure partie est situ e le long du fleuve S n gal Il se trouve que les for ts accessibles pour satisfaire tant soit peu les besoins des populations ne repr sentent gu re plus de 600 000 ha dont 100 000 ha de gonakiers Acacia nilotica longeant le fleuve S n gal Ces derni res sont les plus denses du pays et sont expos es
10. Emissions des GES provenant des Site de D charge des D chets solides Syst mes d vacuation des eaux us es domestiques en Mauritanie Emissions des GES provenant des Eaux us es domestiques Production Annuelle des soci t s de p che Nouadhibou Emissions des GES provenant des eaux us es industrielles Capacit d emmagasinage du carbone des options de r g n ration Indicateurs des co ts de l efficacit pour la p riode de 40 ans pour la r g n ration Indicateurs des co ts de l efficacit pour la p riode de 40 ans pour la protection Donn es communes de l agriculture utilis e dans l estimation des missions sc narios Donn es du cheptel utilis dans l estimation des missions sc narios de ligne de base Estimation des tendances de l mission sc nario de ligne de base Q tr p y compris les p Variation des stocks pour l ann e 2000 en 103TM S Consommation apparente en 103TM S Evolution de la consommation du secteur d lectricit en 103TM Z o O S Evolution de la consommation du secteur minier en 108TM SS O Emission des GES issus de l Industrie Energ tique en G8 O O O oo Evolution de la consommation de secteur industriel en 103TM QA oS Emission des GES issus de l Industrie Energ tique en G8 o volution de la consommation du p trole lampant 103 TM Z gt SS Evolution de la consommation du gaz butane 103 TM S O Evolution consommation du secteur de l hydraulique rurale
11. Les sc narios du Mod le de Circulation G n rale MCG montrent que les baisses de pluies annuelles dans la Wilaya du Brakna par rapport la normale 1961 1990 varieraient entre 2 2 et 2 9 l horizon 2020 et entre 7 5 et 11 5 l horizon 2050 Les hausses de temp ratures annuelles dans la Wilaya du Brakna par rapport la normale 1961 1990 varieraient entre 1 1 C et 1 6 C l horizon 2020 et entre 0 3 C et 0 4 C l horizon 2050 Les incidences de l volution climatique sur les ressources en eau dans la Wilaya du Brakna seront plus fortes et plus fr quentes avec la prise en compte du changement climatique Les eaux de surface en l occurrence les r gimes des pluies et des d bits seront plus fortement et plus fr quemment perturb es avec des alternances de s cheresses s v res et d inondations brusques Sur le bassin du fleuve S n gal la crue en 2006 a t si faible que le barrage de Manantali et les autres stations hydrologiques en aval ont enregistr des volumes d eau tr s faibles En 2006 la faible hydraulicit observ e dans le bassin du fleuve a t ressentie dans la partie riveraine de la Wilaya du Brakna A la station de Bogh la hauteur maximale relev e a t de 4 73 m le 31 ao t A cette c te les plaines n ont pas t inond es Pendant la saison s che des p rim tres irrigu s ont connu des difficult s d approvisionnement en eau pour les cultures de contre sais
12. appliqu es facteur d mission par d faut en milieu tropical 10 ce conform ment aux lignes directrices du GIEC version r vis e 1996 FE 2 Tableau 4 18 Les missions de N20 issues de la culture des sols organiques sont de 8 89 Gg vi Les missions de N20 du sol issues du p turage des animaux Feuille de calcul 4 5 Feuille 3 sur 5 La quantit de fumier rejet par les animaux se fait directement sur les p turages et les parcours et ces d chets sont soumis aux effets des intemp ries soleil vent eau des pluies Le facteur d mission par d faut utilis est le facteur d mission FE3 du tableau 4 8 conform ment aux lignes directrices du GIEC version r vis e 1996 et suivant les recommandations du GIEC en mati re de bonnes pratiques et de gestion des incertitudes pour les inventaires nationaux Figure 4 7 Encadr 1 36 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 Les missions de N20 issues du p turage des animaux s l vent 9 4 Gg vii Les missions indirectes issues de NH3 et NOx atmosph riques Feuille de calcul 4 5 Feuille 4 sur 5 Elle d signe la quantit annuelle d azote contenu dans les engrais industriels fertilisant artificiel appliqu au sol utilis s en agriculture apr s ajustement pour la quantit volatilis e sous forme de NH et NOx En absence de donn es locales des valeurs par d faut utilis es la fraction de fertilisant
13. connu des pics importants la justification cette att nuation des missions pourrait tre attribu e la grande capacit d absorption du secteur 2 4 Incertitudes A Q C Q etexhaustivit Le niveau d incertitude dans cet inventaire est globalement lev malgr le caract re public des tablissements en charge de la gestion sectorielle et sources de base de toutes les donn es d activit s prises en compte Cette situation proc de des l ments suivants La qualit des donn es reste tr s modeste l exception de celle sur l nergie qui d passe largement le seuil pr vu par le guide des bonnes pratiques GPG et celles provenant du recensement de l ann e 2000 Les donn es sur l agriculture sont en g n ral estim es sur la base d enqu tes sectorielles c est aussi le cas pour les donn es sur la foresterie et sur l ATCATF Les donn es du secteur des d chets et des proc d s industriels sont aussi estim es mais fond es sur des observations in situ en l absence de donn es officielles Les facteurs d mission FE utilis s sont en g n ral par d faut et ne refl tent ni la r alit du terrain ni les sp cificit s du pays titre d exemple le facteur de croissance des for ts tropicales s ches dans le GPG 2003 ne distingue pas entre les sous cat gories de pr cipitations de 1500 mm et celles de moins de 400 mm Le FE des for ts rebois es ne fait pas non plus de diff
14. les besoins de renforcement des capacit s des acteurs et parties prenantes la mise en uvre de la CCNUCC Enfin un Chapitre 6 porte sur les contraintes et obstacles d ordres institutionnel technique et financier la mise en uvre de la CCNUCC en Mauritanie 1 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 CHAPITRE I CONTEXTE NATIONAL 1 1 PROFIL PHYSIQUE 1 2 1 Localisation G ographique et relief La Mauritanie est situ e entre le 14 degr et le 27 10 de latitude nord et entre 5 20 et 17 30 de longitude Ouest Le pays qui dispose d un littoral atlantique long de plus de 700 kms s tend sur une superficie de 1 030 000 km2 et est frontalier au nord avec le Sahara occidental et l Alg rie l est et au Sud est avec le Mali au sud et Sud Ouest avec le S n gal Les formes du relief appartiennent aux premi res res g ologiques que le temps a soumis l rosion Les plaines et les plateaux forment l essentiel de ce relief marqu par de faibles hauteurs l exception de la K dia d el Jiil avec 915 m et les plateaux de l Adrar et du Tagant o l altitude atteint par endroit 500 m Fig 1 1 Position et carte administrative de la Mauritanie RU SL de mi Royaume Bir Moghrein du Maroc Tiris Zemmour F Deirek eF ouerate Tichitt D Noua gik Mouadhibou f Adrar Quadane E E a S n gal idimakha 200 Miles La Maurita
15. les collectivit s ont ouvert des comptes pour assurer les entretiens et r paration des ouvrages la gestion de l environnement et des ressources naturelles est rationnelle Indicateurs de suivi 500 ha de terres agricoles s curis es et mises en valeur agricole valuation 25 paysans pilotes form s aux entretiens 8 de r duction de la pauvret 80 des redevances agricoles vers s Co t global 240000 US RIM PNUE 105 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 Mondations s cheresse Changement Climatique D gradations continues des terres Exode rural accru Atouts Pr servation des ressources naturelles ES Mise en place d un fond d entretiens et r parations Option 2 Conservation des terres d grad es par la r habilitation de petits ouvrages adapt s en zone semi aride dans la Commune d El Verae Wilaya du Brakna TITRE DU PROJET Conservation des terres d grad es par la r habilitation de petits ouvrages adapt s en zone semi aride dans la Commune d El Verae Wilaya du Brakna projet Justification Les s cheresses persistantes renforc es par le changement climatique ont contribu la d gradation du couvert v g tal des bassins versants Les fortes pr cipitations qui tombent directement sur des sols d nud s arrachent les couches arables cr ent des ravins sur le sol et des br ches au niveau des ouvrages v tustes digues barrages en terre etc ou mal ex c
16. levages p riurbains Camelins Dromadaire de l Aftout ou Brabiche et la race Rgueibi avec pratiquement les m mes aptitudes le camelin repr sente 99 2 de l levage transhumant et 0 8 de l effectif total en levage p riurbain o les femelles laiti res repr sentent 40 de l effectif total Petits Ruminants Ovins et Caprins Pour les ovins il existe la race maure poils ras la race maure poils longs et la race Peulh Pour les caprins on distingue la ch vre du sahel de la ch vre naine de l Est et la Goueira En g n ral Do 2 les ovins repr sentent 60 des effectifs des Petits Lo Ruminants soit pour l ann e 2000 environ 7 535 chameau r TERE 340 ovins et 40 de caprins soit 5 023 560 t tes pe Co Asins amp Equins Les asins et quins bien que non comptabilis s lors de la CNI ont un impact n gligeable Ils sont monogastriques et la fermentation ent rique est faible par rapport aux ruminants 32 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Maurntanie 2008 11 Recalcule des missions Les missions du M thane issues de la fermentation ent rique s l vent 181 Gg pour les esp ces animales asines et quines Ce chiffre reste sup rieur l estimation pour l ann e de r f rence 1996 lors de la CNI Ces missions repr sentent 92 des missions totales de M thane issues de l Agriculture Les ruminants occupent les premi res places dan
17. 363 24 Kg N an Sue la base de l application de l quation de niveau la conform ment aux lignes directrices du GIEC version r vis e 1996 tableaux 4 17 et 4 18 et aux recommandations du GIEC en mati re de bonnes pratiques Encadr s 1 figure 4 7 O Culture BF rendement grenier des c r ales Frac NCRBF fraction d azote dans la culture fixant l azote Chiffre 2 valeur par d faut qui convertit le rendement de la culture en biomasse totale de culture produite L apport d azote partir des r sidus de culture Cette partie n est pas estim e car les r sidus de cultures sont exploit s par les animaux et on note aussi une absence de br lage de ces r sidus comme d j indiqu Emissions d azotes issus des d chets animaux Le calcul est g n r par la feuille de calcul 4 1 suppl mentaire Les missions de N20 issues des champs agricoles sont de 3 81 Gg N20 an iv Les missions directes de N20 par le sol issues de la production animale L application volontaire sur les sols du fumier comme engrais n est pas une pratique courante dans les syst mes de production existants Donc cette partie n est pas estim e v Les missions de N20 issues des sols organiques Feuille de calcul 4 5 Feuille 2 sur 5 D apr s les statistiques de la DPCSE pour l ann e 2000 la superficie de sols organiques cultiv s s l ve 185 844 Ha En l absence de donn es locales les valeurs par d faut ont t
18. A o raspor lemouare E Trampi akren 1 Les donn es d activit s La SOMELEC assure le monopole de production d lectricit urbaine avec 93 6 Mw compos e de vingt centrales de marques vari es con ues pour produire de l lectricit en utilisant soit du gasoil pour les centrales de l int rieur 18 centrales soit du gasoil et du fuel lourd pour les centrales de Nouakchott et de Nouadhibou Les centrales ont au minimum 12 ans de vie et sont encore en service 19 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 La consommation des produits p troliers hors consommation SNIM comme indiqu dans le tableau ci dessous a connu une nette volution passant de respectivement pour le gasoil et le fuel de 13 5 et 26 2 23 5 et 24 2 au cours de la p riode 1995 2004 Tableau 2 6 Evolution de la consommation du secteur d lectricit en 10 Source statistiques de la consommation de la Somelec 2005 Le r seau hydro lectrique assure une interconnexion du r seau r gional au r seau du barrage de Manantali qui dessert les principales villes de la vall e Rosso Bogh et Ka di et la ville de Nouakchott depuis 2002 La Soci t Nationale des Industries Mini res SNIM reste le second op rateur dans le domaine de l lectricit urbaine Elle dessert les cit s ouvri res et divers besoins des villes de Zou rate et de F D rik gr ce une capacit de productio
19. G n ration des eaux us es domestiques Les eaux us es domestiques de Nouakchott Le premier mode d vacuation des eaux us es domestiques de Nouakchott est la latrine avec fosse arabe 59 83 ONS 2000 suivie de la cuvette ciel ouvert 15 65 La proportion de desserte du r seau vacuation se limite 5 le centre ville connu commun ment sou le nom de capitale Dans ces conditions il est tr s difficile de passer outre l estimation des eaux us es domestiques par la m thode par d faut des GL 1996 r vis s Tableau 2 38 Syst mes d vacuation des eaux us es domestiques en Mauritanie Type de toilette Nouakchott Autres villes 14 85 59 83 48 14 Cuvette seau 15 65 10 13 Pas de toilette 16 95 25 07 Source ONS 2001 47 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 Les eaux us es domestiques de Nouadhibou Le R seau d assainissement de Nouadhibou est install depuis 1964 l dessert la cit industrielle Cansado 8 de la ville Les eaux us es issues de ce r seau sont rejet es directement en mer apr s d cantation dans la station d puration du Port Les autres quartiers de la ville utilisent les fosses arabes et les cuvettes 11 Incertitudes Les sources d incertitude dans le calcul des missions de m thane des eaux us es domestiques proviennent De la d termination de la population urbaine De la fraction des eaux us es trait e
20. Les activit s d exploitation auront des impacts environnementaux et socio conomiques certains cause des risques li s aux v pollutions p troli res pendant le forage l installation des infrastructures de production et le transfert du p trole brut v rejets en mer des eaux de gisements extraits des d blais et des boues de forage durant les activit s de forage v interactions avec les chalutiers v missions des gaz effet de serre missions fugitives provenant des installations pendant la p riode d exploitation 1 4 1 Les avanc es en mati re d environnement La Mauritanie a fait des avanc es significatives dans le domaine de l environnement au plan des politiques et de ratification des engagements internationaux Il s agit principalement de l laboration et la mise en uvre du plan d action national pour l environnement PANE en 2006 Il y a lieu de signaler d autre part que le pays a sign des accords internationaux dans le domaine de l environnement au cours de la d cennie 1990 il s agit notamment de Tableau 1 1 Textes internationaux Accords trait s et conventions sur l environnement ratifi s Intitul s des textes Ratification Convention relative l utilisation de diluant en peinture Gen ve 1921 Trait interdisant les essais d arme nucl aire dans l atmosph re en plein air et sous mer Moscou 1963 Convention africaine sur la conservation de la nature et des res
21. action et d investissement RPTES 1999 et iv de la Strat gie nergie domestique en Mauritanie PREDAS Tableau 2 14 Consommation des combustibles ligneux en 10 T i Estimation des missions feuilles 3 de 16 et 4 de 16 Ce sous secteur repr sente 5 16 des missions de CO du secteur nergie soit 57 2 Gg de CO cette cat gorie est caract ris e par la forte mission des autres GES avec environ 2Gg de m thane CH 42 4 Gg de monoxyde du carbone CO Tableau 2 15 Emission des GES issus du R sidentiel amp m nages en Gg NMVOC 11 Les incertitudes Les incertitudes sur les donn es d activit s de ce sous secteur en application des recommandations du GIEC en mati re de bonnes pratiques sont valu es de 15 25 Il faut noter que la source d erreur provient des manques de donn es fiables sur le secteur de l informel entr es du S n gal qui n est pas cern e Il faut consid rer que l incertitude sur le sous secteur doit tre de l ordre de 10 iv Contr le de qualit AQ CQ Les diff rentes tapes suivies pour la pr paration du rapport ont donn lieu une discussion avec le groupe des experts et techniciens de la SOMAGAZ et du minist re de l agriculture Les r sultats ont t galement contr l s par le consultant international formateur de l quipe d IGES Les groupes lectrog nes utilis s par l Agence de l Eau Potable ANEPA pour le besoin de l ali
22. de 1 3 milliards USD 1 5 milliards USD et pour 2050 des pertes de 1 5 milliards USD 1 74 milliards USD En zone populaire ces pertes sont estim es en 2020 entre 3 6 milliards USD et 4 15 milliards USD et 2050 entre 4 8 milliards USD et 5 5 milliards USD Dans la communication nationale initiale sur les changements climatiques CNI les pertes occasionn es par les inondations sur le b ti sont estim es 3 956 milliards USD pour 2020 et 6 330 milliards USD l horizon 2050 Quant aux terres en zone r sidentielle de Tevragh Zeina les superficies risques sont de 2109 ha en 2020 et 2752 6 ha en 2050 soit un montant respectif administr de 73 millions USD et 96 millions USD En zone populaire les superficies perdues seront de 20 804 ha en 2020 et 42 148 7 ha soit un montant respectif administr de 9 5 milliards USD et de 36 5 milliards USD Les valeurs sp cul es des dites terres donnent pour la zone r sidentielle 45 65 milliards USD 155 212 milliards USD en 2020 et 59 58 milliards USD 202 573 milliards USD En zone populaire les dites valeurs sont de 270 182 milliards USD 3 649 24 milliards USD 4 2 6 Sant humaine La zone d tude est limit e la Capitale et la ville Rosso toutes deux dans le littoral Le climat peut avoir des impacts vari s sur l appareil respiratoire et jouer un r le majeur dans la distribution et la quantit relative des insectes vecteurs La diminution de la pluviosit est accompagn
23. du littoral et de la sant sur la base des sc narios i manio M climatiques retenus ainsi que l valuation des impacts potentiels des changements climatiques sur l environnement et sur le contexte SOCI0 CONOMIQUE R gons non 3 Enfin l identification et la proposition de mesures d adaptation pour les secteurs tudi s 71 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 P ES SC NARII CLIMATIQUES CTIONS DI 4 1 PROJE 4 1 1 Evolution des pr cipitations Les s ries chronologiques des pr cipitations en Mauritanie 1931 2000 enregistrent une forte variabilit temporelle Sur l chelle globale les pr cipitations connaissent une tendance vers la r gression sur l tendue du territoire mauritanien et en particulier dans les zones sah liennes Voir Carte Dans ce cadre et au cours de la m me p riode on observe un recul interannuel de moins 1 mm sur le nord et le centre du pays Celui ci augmente en allant vers le sud pour atteindre 8 mm dans l extr me sud Guidimagha Observ e de pr t l allure des donn es m me annuelles reste chaotique d une ann e l autre et ne montre aucune tendance sp cifique Exprim s en quantit les isohy tes dans le sud du pays de plus de 100 mm an ont subi un glissement d environ 200 Km vers le Sud d o la disparition du climat soudanien qui r gnait dans la r gion de Guidimagha et une partie de la va
24. e en exploitation de source propre hydro lectricit n a pas influenc le rythme d volution des missions xili Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 Le secteur de l affectation des terres des changements d affectation des terres et de la foresterie reste tributaire d une ann e l autre des effets Tendance des missions du ATCATF en Gg Eg CO2 directs des conditions climatiques singuli rement les pr cipitations pluviom triques La deuxi me moiti des ann es 90 fut marqu e par une abondance des pr cipitations et une corr lative bonne v g tation des prairies entrainant ainsi une forte 1995 1996 1997 Mde 1999 2000 2001 2002 2003 2004 s questration au cours de l ann e 1998 Les ann es 1995 2000 et 2001 marqu es par des missions la moyenne inf rieure 500 Gg d Eq CO et celles de 1999 2002 2003 et 2004 moins pluvieuses ont t plus mettrices en d pit d une plus faible extension des espaces de prairies Le taux d volution global de la p riode 1995 2004 du secteur ATCATF est le plus important de tous les secteurs 53 1 m me s il ne donne pas une id e pr cise sur la tendance de l volution interannuelle des missions La part des missions du secteur ATCATF reste mod r e par opposition aux secteurs de l Agriculture et de l Energie l exception des ann es exceptionnelles de 1999 et 2004 qui ont
25. e et les ratios qui sous tendent la consommation sp cifique des machines Ainsi l estimation des incertitudes sur les donn es de l agriculture tant de 15 celle du sous secteur p che repr sente 5 car les quantit s de combustibles livr es devraient servir enti rement la combustion iv Contr le de qualit AQ CQ Les donn es de base autres que les sources d nergie sont fournies par la Direction de la politique de coop ration et de suivi valuation charg e des statistiques agricoles au niveau du minist re de l agriculture et de l levage Ces m mes informations ont t confirm es par les syndicats agricoles UPAM FAEM FNAVAL Ces structures tablissent des fiches pour les engrais exon r s en fonction du nombre d hectares r alis s par le producteur 260 Kgs Ha r alis s et l administration oppose son visa apr s v rification sur le terrain Le minist re de la p che par le biais de la Direction de la p che artisanale qui s occupe des petites embarcations et la marine marchande qui s occupe du suivi des bateaux ont confirm les donn es relev es au niveau du minist re de l nergie Toutes ces informations ont t discut es et partag es avec le point focal de la CCNUCC en Mauritanie et valu es avec le consultant international formateur de l IGES v Am liorations Un meilleur suivi des campagnes agricoles par les services sp cialis s du Minist re de D veloppement Rural par
26. en 2004 contre23 en 2000 En milieu urbain le taux d utilisation du gaz butane est relativement important soit 62 8 alors qu il n est que de 16 2 en milieu rural Le recours au charbon comme source de combustible pour la cuisine repr sente 28 3 en milieu urbain L utilisation du gaz comme combustible de cuisine s est galement am lior e passant de 28 35 respectivement en 2000 et 2004 En revanche la pr sence d installations sanitaires ad quates gouts fosses septiques ou latrines reste quasiment inchang e 1 4 POLITIQUE EN MATI RE D ENVIRONNEMENT La fragilisation de l environnement naturel en lien avec les changements climatiques et l exploitation anthropique abusive constitue aujourd hui un d fi majeur susceptible d avoir des incidences n gatives sur les potentialit s de d veloppement du pays L ensemble de ces facteurs constitue une situation pr occupante dans la mesure o elle risque d tre accentu e par l volution des ph nom nes climatiques mondiaux dont la tendance est au r chauffement g n ral et aux risques d inondations des r gions c ti res de faible altitude Ainsi la situation du pays se traduit par les d fis environnementaux majeurs qui sont La d gradation tr s avanc e des ressources sylvopastorales en particulier le patrimoine forestier soumis aux effets de la s cheresse et l action anthropique abusive C est ainsi que la surexploitation des f
27. en 103TM O o Z o Z Consommation des combustibles ligneux en 103 oo Emission des GES issus du R sidentiel amp m nages en G8 _ o Consommation par activit conomique agricole 105 TM de gasoil SS Evolution de la Consommation du secteur de la p che en 103TM oS Emission des GES issus de l Agriculture Foresterie P che en G8 oS Etat du Parc automobile Evolution de la consommation du transport routier en 103 TM Emission des GES issus du transport routier en G8 S Evolution consommation du train 103 TM Emission des GES issus du transport ferroviaire en G8 S Consommation sp cifique L T S Evolution de la consommation domestique en 103 TM _R capitulative de donn es brutes des PT Emissions issues d autres sources des PI o Production des c r ales Repr sentation des superficies terrestres S Superficies foresti res estim es enha o O Superficie en ha des surfaces cultiv es o R seau national de transport o Occupation des terres par Wilaya o Emissions absorption des GES par sources pour l ann e de r f rence 2000 Z o Z o Page 10 20 20 20 22 O 2 1 23 7 23 7 23 7 25 7 26 O27 Coo ET 28 BE E EU __45 EURE A EE EE EU 59 BE E 60 6 66 EE Donn es du cheptel utilis dans l estimation des missions sc narios d att nuation Cumul du co t int r t du sc nario d att nuation compar au sc nario de r f rence sur la p riode 2000
28. gal et ses affluents d fluents C Coefficients d missions Les facteurs d mission de l inventaire ont t repris enti rement 3 1 3 D finitions des sc narios 3 1 3 1 Sc nario de base A R g n ration des terres d grad es Les terres d grad es resteront d grad es avec une faible densit de v g tation 20 t ha et une densit de carbone stable 70 tC ha Les co ts par hectare sont minimum 5 ha an li s principalement la pr sence suivi classique des organes de l Etat B Protection des formations foresti res Selon le sc nario de base les formations foresti res continueront tre d grad es par diff rentes formes d exploitation surp turage pr l vement de bois de chauffe et de bois de service et d boisement des fins agricoles Les co ts par hectare sont minimum 5 ha an li s principalement la pr sence suivi classique des organes de l Etat 3 1 3 2 Sc narios d att nuation A R g n ration des terres d grad es Les terres d grad es seront r g n r es par des esp ces croissance rapide avec un am nagement ad quat rotation r guli re 10 ans Le carbone s questr sera emmagasin dans la v g tation en croissance la biomasse en d composition les sols et les produits issus de bois Le co t 1000 ha an sera investi dans les trois premi res ann es pour la mise en d fens pr paration des sols le semis les plantations pour le reste de
29. gr de l agriculture 1rrigu e de la Mauritanie et le PDRC Programme de D veloppement Rural Communautaire avec la Banque Mondiale le PADEL projet de gestion parcours et le d veloppement de l levage avec la BAD La mise en application des conventions environnementales internationales ratifi es par la Mauritanie et de l arsenal juridique national qui lui est rattach s est traduite dans la Strat gie Nationale de D veloppement Durable SNDD et le Plan d Action National pour l Environnement PANE Ces deux documents strat giques constituent les instruments qui doivent permettre de planifier l ensemble des activit s en mati re de gestion environnementale et d orienter la prise de d cision politique sur les questions relevant du D veloppement durable En effet La SNDD fournit un cadre conceptuel g n ral qui int gre la fois les dimensions d ordre social conomique et environnemental C est ainsi qu elle se concentre la fois sur la logique du d veloppement durable sur la mise en exergue des enjeux au niveau national ainsi que sur la n cessit d articuler de fa on coh rente cet objectif avec le Cadre Strat gique de Lutte conte la Pauvret II CSLP 2 document de r f rence en mati re de d veloppement conomique et SO Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 social Du point de vue temporel cette Strat gie Nationale de D veloppement Durable repr
30. mis en uvre Ils sont principalement li s la diffusion des foyers am lior s l utilisation des sources d nergie propre l am lioration des rendements des quipements des cuissons l am lioration du rendement de la carbonisation du bois nergie la S curisation des approvisionnements en produits p troliers Projet de diffusion des foyers am lior s Projet appui au programme national de butanisation Projet am nagement de 300 000 ha de formations naturelles et de 30 000 ha de for ts class es Projet de diffusion des quipements photovolta ques Aucun de ses projets n est mise en uvre l exception de la d charge de Nouakchott C Description des projets MDP existants Le pays ne compte pas l tat actuel des projets MDP cependant que l ADER uvre dans son programme d lectrification rurale avec des moyennes propre l usage du photovolta que Les projets propos dans cette analyse d att nuation sont en totalit un potentiel des notes d id e de projet NIP voir des projets design document PDD de MDP pouvant attirer l attention des promoteurs locaux sur le potentiel MDP en Mauritanie 3 1 LE SECTEUR DE L ATCATF La capacit de s questration de ce secteur lui donne la premi re place en mission brute au niveau national L mission nette occupe le second rang des sources de l mission des GES avec 16 Les s cheresses des ann es soixante dix ont
31. rentes m thodes d vacuation vers des d potoirs p riph riques d pandage de d chets non organis s n1 contr l s Des campagnes de volontariat ont assur ces vacuations p riodiques et m me des interventions d autres acteurs comme compl ment des travaux la municipalit 43 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 1 6 5 1 Analyse des missions 1 Emissions par sources Les gaz issus du secteur des d chets en Mauritanie sont les gaz directs le m thane Fig 2 14 R partition des missions des CH et l h miox yde d azote N20 GES du secteur des d chets par source o ter ts Quand aux missions du dioxyde de carbone humains CO attribuables ce secteur elles ne sont 71 pas comptabilis es dans le secteur des d chets La source prise en consid ration pour le CO du secteur est l incin ration Cette activit n est pas pratiqu e en Mauritanie Les lignes directrices du GIEC GL 1996 r vis s et les recommandations en mati re de bonnes pratiques GPG2000 ainsi que les manuels de la CCNUCC 2006 ne donnent pas place des calculs des missions des gaz indirects et les pr curseurs d ozone le monoxyde de carbone CO les oxydes azoteux NOx les compos s volatiles organiques non m talliques NMVOC et le dioxyde de soufre SO2 Les missions du secteur sont provenant de trois cat gories sources dont deux sources cl s Les rejet
32. s renforcer les capacit s humaines du pays par rapport la probl matique des CC ont t organis s Depuis lors un ensemble d activit s comportant des mesures court moyen et long terme 5 4 1 1 Bilan des activit s de formation et de sensibilisation ant rieures Les activit s de formation et de sensibilisation pass es s adressaient des quipes op rationnelles devant r pondre des besoins imm diats d tude ou d analyse associ es des tapes de pr paration des communications nationales Dans le cadre de la communication nationale initiale CNI un soutien externe d ENDA TM a permis la formation des quipes d experts dans trois ateliers th matiques sur les modalit s de r alisation des inventaires des GES suivant les lignes directrices du GIEC 1996 r vis sur l analyse de l att nuation et sur l valuation de la vuln rabilit et l adaptation Dans le cadre du PANA deux ateliers ont t organis s sur le M canisme de d veloppement propre MDP et sur la vuln rabilit et les mesures d adaptation 92 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 Dans le cadre de la Phase IT d valuation des besoins technologiques deux autres ateliers visant le renforcement des capacit s ont t organis s Au cours de la SCN et suite un besoin exprim par les experts en mati re de bonnes pratiques dans les inventaires et d valuation des incertitud
33. sente une vision sur 10 ans et se retrouve ainsi cal e sur l horizon 2015 qui est celui vis par le CSLP et les Objectifs du Mill naire pour le D veloppement OMDSs Pour rendre ais s le d veloppement et le transfert de technologies propres il est important d avoir un r ceptacle qui sied o l on peut d velopper facilement des instruments l gaux et conomique appropri s La pr sente communication a examin les instruments existant dans l objectif de proposer des recommandations pouvant les am liorer sans aboutir une d cision finale Cette activit et une valuation et analyse plus approfondie des besoins technologiques doivent tre prioris es dans les prochaines communications nationales Un rapport national sur la recherche et l observation syst matiques a t labor dans cette communication traitant successivement Des programmes et activit s en cours et en perspective dans les domaines m t orologiques hydrologiques de recherche et observation du climat et Des programmes de suivi de la d sertification et de la qualit des cosyst mes ainsi que les autres indicateurs du changement climatique Une analyse des obstacles existants au d veloppement des syst mes d observation et de la recherche Une valuation du syst me courant d alerte pr coce des v nements climatiques extr mes i e temp ratures et pr cipitation extr mes s cheresses inondations coulements de boue
34. tre bas e sur des jugements d experts Dans le cadre de la r ponse nationale aux ventuelles situations d pid mies les actions suivantes sont pr vues savoir Le renforcement du syst me de surveillance pid miologique faire face aux effets n fastes du changement climatique travers la mise en place d un syst me d alerte pr coce qui permettra de surveiller les deux pathologies Nouakchott et Rosso Ce syst me aura pour but de collecter d analyser les informations en tenant compte du changement climatique L adaptation du syst me de riposte la vuln rabilit du secteur sant de Nouakchott et de Rosso au changement climatique Car le syst me de collecte de l information en Mauritanie est faible en effet l information recueillie est incompl te et ne permet pas son utilisation de fa on pr cise La cr ation d une cellule de collecte et d analyse des informations et le suivi de l impact biophysiques et socio conomiques du changement climatique sur les deux pathologies cibl es Cette cellule de collecte et d analyse des informations sanitaires et climatiques permet de pr voir rapidement si une pid mie de paludisme ou d IRA se pr pare mais aussi de pouvoir faire des tudes sur les effets du changement climatique sur les diff rentes pathologies La collecte de l information devra se faire tous les niveaux primaires secondaires et tertiaires Cette collecte sera mise en analyse pa
35. 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 0 494 0 378 0 305 0 435 0 522 0 376 0 327 0 270 0 195 0 280 0 253 5 T0 047 l 2 2 Source Minist re du D veloppement Rural I n y a pas de culture irrigu e et donc pas de consommation de gasoil La consommation des divers est de l ordre de 1 3 de celle du riz soit 50 1 Ha P che Le secteur de la p che joue un r le important dans l conomie mauritanienne Il g n re 30 000 emplois et participe pour plus de 25 des recettes du budget de l Etat et 12 au PIB En 2004 la flotte nationale industrielle compte d environ 453 navires dont 200 navires mauritaniens pratiquant principalement la p che des c phalopodes Quant la p che artisanale sa flotte est compos e d environ 4000 embarcations quip es de moteurs de puissance variant entre 40 200 CV et dont les prises sont destin es l approvisionnement du march de poissons frais L volution de la consommation en produits p troliers du secteur cf Tableau 2 14 qui est en relation troite avec la production toutefois les pics de consommation en gasoil entre 1995 et 1997 correspondent un effort de p che maximaliste a t relativement stable particuli rement D4 Seconde Communication Nationale sur le Changement Climatique de la Mauntanie 2008 entre 1998 et 2004 avec une moyenne annuelle de 62 000 TM de gasoil comprenant une infime quantit destin e aux beso
36. 2030 vili Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Maurntanie 2008 Page 10 20 20 N N N 22 23 23 N W N Nn N O 2 N I 24 N OO 39 P 40 A gt SO 47 48 48 4 O 59 65 73 77 W Liste des graphiques Tendance d mission du CH en Gg Tendance d mission du CO en Gg Tendance d mission du N20 en Gg 3 2 volution des missions du secteur de l agriculture en Mauritanie pour l horizon 2030 60 _3 5 Emissions des GES compar es des deux sc narios de r f rence et d att nuation 66 4 4 4 4 4 4 4 Variabilit interannuelle des pr cipitations annuelles en dixi me de mm Illustration du caract re al atoire des pluies en Mauritanie zone sah lo saharienne Projection l horizon 2050 des profondeurs des puits dans la zone Projection l horizon 2050 du nombre de cultivars de palmier dans la wilaya R seau hydrographique du Sud Mauritanien except le Karakoro 9 68 1 2 3 4 5 6 7 4 13 84 7 39 71 79 8I 8I AL A2 7 43 7 44 Nombre de cultivars de palmier dans la wilaya S 45 7 C Ar 7 AB Superposition de l volution du paludisme avec et sans changement climatique 84 Liste des figures N Page 1 1 Position et carte administrative de la Mauritanie O Z O O oo 2 7 21 Repr sentation des superficies terrestres 39 41 Variabilit interannuell
37. 3 1 4 1 R g n ration des terres d grad es i Carbone stock tC Malgr que la quantit du carbone stock ramen e l hectare ne varie pas dans les trois options capacit d emmagasinage du carbone elles r v lent un potentiel norme de s questration dans la mise en uvre de la r g n ration des terres d grad es Tableau 3 1 Capacit d emmagasinage du carbone des options de r g n ration sa 70 70 V g tation 79 79 79 7 Sc nario soa 80 f 80 80 d att nuation Ce potentiel devient plus important avec l augmentation de la superficie Sc nario de base ii Indicateurs des co ts de l efficacit pour la p riode de 40 ans Il ressort du tableau des indicateurs de l efficacit que le co t de la tonne de carbone s questr diminue avec la superficie alors la valeur actuelle nette des avantages reste constante pour toutes les trois options En effet pour l Option 1 1000 ha la tonne s questr e co te 4 7 pour l option 2 2500 ha la tonne co te 1 87 et pour l option 3 5000 ha la tonne ne co te que 0 93 Tableau 3 2 Indicateurs des co ts de l efficacit pour la p riode de 40 ans pour la r g n ration Valeur actuelle nette des 0 EL 1 m 0 e 1 0 LS 1 B avantages Avantage d la Bal 004 Bad 004 Bal 004 r duction du carbone atmosph rique BRAC Co t initial Valeur actuelle des co ts Cat 3 1 4 2 Protection des forma
38. 391 900 1182900 21999 11 960 000 1 433 700 1 206 600 O 186 800 840 600 538 700 EE 202 nmw seso 12030 E2003 ESS 1673400 1 305 000 S 2005268600 eao o o o 2s row m sso OO ooo Source Direction de l Elevage TDBase 1 0 Elevage 2006 360 740 900 900 700 i 0 0 500 500 400 900 700 900 600 600 La wilaya du Hodh El Gharbi est situ e dans le sud est de la Mauritanie entre les latitudes 15 20 et 17 40 Elle fait partie de la zone agro sylvo pastorale du pays climat semi d sertique sec Durant les 9 mois de l ann e souffle l aliz continental harmattan La courte saison de pluie est marqu e par la p n tration de la mousson avec une grande irr gularit de cette derni re La distribution des pluies est totalement al atoire dans le temps et dans l espace Les mod les des pr cipitations pour la zone du Hodh El Gharbi signalent une diff rence de valeurs entre l ECHAM4 et le Had CM3 L ECHAM4 propose notamment une faible augmentation des pr cipitations de l ordre de 2 l horizon 2020 et de 4 en 2050 77 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 Le recul de la saison des pluies et la diminution de la pluviosit sont associ s une augmentation des fr quences des s cheresses et un r tr cissement de la p riode de retour de ses s cheresses Ces facteurs de pression sur le milieu ph
39. 40 des enqu t s Quant la ma trise des m canismes de financement ciblant les CC et en particulier le FEM et le MDP plus de 50 ont exprim le besoin 6 1 3 Besoins en renforcement des capacit s li s la mise en uvre de la CCNUCC L identification des besoins en renforcement des capacit s nationales dans les domaines en relation avec la mise en uvre de la CCNUCC et de son protocole sera men e en analysant les constats formul s par les personnes ressources interview es relatifs aux attitudes connaissances comp tences lacunes contraintes et demandes dans ces domaines A la lumi re des r sultats des interviews les lacunes qui ressortent le plus et qu il va falloir chercher combler pour atteindre le niveau de renforcement de capacit s souhait permettant une mise en uvre optimale de la CCNUCC et de son protocole Une lacune d ordre g n ral est ressortie clairement lors des entretiens Il s agit de chercher d velopper et renforcer les capacit s des op rateurs des diff rents groupes cibles en vue d int grer sur le terrain les pr occupations et les opportunit s de la CCNUCC dans les projets de d veloppement socio conomiques En effet nos interlocuteurs estiment que l essentiel des actions de renforcement sectoriel devra se faire par le biais d activit s directement op rationnelles appliqu es la probl matique des CC dans les diff rents domaines Les besoins en renforcement des capacit s s
40. A L offre dans le secteur de l nergie La biomasse nergie est constitu e par le couvert forestier qui reste cependant mal connu les derniers inventaires forestiers remontent aux ann es 80 Selon les diverses sources l essentiel des formations ligneuses se trouve au sud de l isohy te 150 mm occupant ainsi une superficie de 4 387 000 ha 3 de la superficie du territoire national dont 3 785 000 Ha de formations arbustives 525 000 Ha de formations arbor es claires et 77 000 Ha de formations arbor es denses Les recherches p troli res ont permis de mettre en vidence d importants gisements parmi lesquels le champ p trolier de Chinguetti 120 millions de barils de p trole et celui de Banda 85 milliards de m3 de gaz L exploitation du champ Chinguitty a commenc en F vrier 2006 avec une production journali re de 75 000 barils Bien entendu cette activit n a pas t prise en compte dans la collecte des donn es et les estimations missions car les ann es couvertes par l tude ont t limit es celles de 1995 2004 Cette p riode est ant rieure la mise en exploitation p troli re Les r serves de tourbes situ es dans les d pressions inter dunaires de T kane et de NDiago sont estim es 5 3 millions de m3 Les tests de laboratoires r alis s cet effet pour la valorisation de ce produit sous forme de combustible domestique de substitution au charbon de bois ont r v l l existence
41. CP8 qui r it re le recours aux lignes directrices de 96 r vis issues de la d cision 10 CP 2 une am lioration de la qualit de l expertise dans le domaine des CC qui a gagn en exp rience avec la pr paration du PANA et de la Phase 2 pr paratoire Quant aux donn es d activit s de faibles variations ont t enregistr es tous les niveaux Les inventaires des missions de GES pr sentent beaucoup de lacunes 99 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 insuffisance de donn es dans les diff rents secteurs coefficients de conversion et facteurs d mission qui ne sont pas propres aux conditions climatologiques locales manque de bases de donn es pour les institutions participant aux inventaires difficult s d acc der des donn es et informations fiables des entreprises priv es des secteurs restent non couverts par les premiers inventaires manque harmonisation de formats de collecte de donn es etc Un atelier de formation compl mentaire sur les directives 17 CP8 a t organis pour rem dier aux faiblesses de l quipe de l IGES notamment en mati re de bonnes pratiques en inventaire L absence d un cadre permanent assurant la continuit du processus de r alisation de la collecte des donn es et de la pr paration des inventaires des GES a t une faiblesse ayant eu pour premi res cons quences de nouvelles difficult s de
42. Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 3 3 3 3 Contribution des options technologiques aux r ductions des missions Au niveau des m nages partir de 2015 l vitement d aux projets d att nuation se chiffre 150 Gg d quivalent CO tendance qui se poursuit jusqu 2030 voir courbe ci dessous Fig 3 6 Contribution les options technologiques EE E aux r ductions des emissions m nages Eeference Million Kilogammes z300 j f f j z000 002 2004 006 200 2010 012 2014 2016 20185 z z20 z 2Z2 L LUS z025 2030 L impact du projet de butanisation maintenu durant 14 ans partir de 2009 est visible sur la production du charbon de bois qui devient n gligeable en l an 2025 voir courbe d missions production de bois ci dessous Fig He Comt ibhintion dde la PAROI S Otto Sc na io d benua oamnm aus r ductions des emissions Feberen e Milion kilogrammes 2000 zoo 2004 z006 2005 2010 maiz z0i 2016 2018S z020 2022 EH CES Z025 ZOO Au niveau du secteur des mines on voit que l vitement essentiellement d l efficience et l introduction d quipements et de techniques orient s vers l conomie nerg tique se chiffre environ 70 Gg d q CO en 2015 pour atteindre 280 million de kg d q CO en 2030 voir courbe ci dessous Fig 3 8 Comribition du secteur minier Sc nario d att nuation aux r ductions des missions Reference
43. D chets solides CH en Gg_ N OenGg PRP Total en Gg Eq CO Site de Sa de D chets solides 0 431 O 0 a 9 056 IV Am liorations pr vues Cette cat gorie source cl a b n fici d une meilleure source de donn es sur la population notamment le r sultat du recensement de l ann e 2000 Cependant pour les autres param tres les donn es quantitatives pr cises font d faut parmi lesquels le taux de g n ration des d chets solides m nagers la mise en d charge la fraction COD C Les eaux us es domestiques 1 Les donn es d activit Pour cette cat gorie de source non cl la quantit de d chets organiques dans le pays constitue la donn e d activit Le total des d chets organiques TDO est fonction de la population et de la production de d chets par personne Le TDO est exprim sous forme de demande biochimique en oxyg ne kg de DBO an suivant l quation 5 10 des GPG 2000 TDO P Dam O TDO Total des d chets organiques kg de DBO an P Population 1 000 personnes Ddom Composant organique d gradable kg de DBO 1 000 personnes an Donn es de la population Les donn es de la population restent celles de Nouakchott et de Nouadhibou utilis es dans le chapitre pr c dent d chets solides Composant organique d gradable Ce dernier est celui propos par d faut dans les GL 1996 r vis es tableau 5 6 du manuel de r f rence qui est de 37 g de DBO personne jour
44. Nouakchott cordon dunaire ii la mise ne place d un dispositif d observation pour la s curisation des secteurs de la ville tablis dans des zones inondables et iii la protection et la restauration de la mangrove du Parc National du Diawlineg Le co t global de trois projets d adaptation a t valu 1 2milloins USD En mati re de sant les mesures d adaptation sont relatives i au renforcement du syst me de surveillance pid miologique ii l adaptation du syst me de riposte iii la cr ation d une cellule de collecte et iv l analyse des informations et la capacitation de la population L valuation du budget est de 1 2millions USD V AUTRES INFORMATIONS VISANT LES OBJECTIFS DE LA CCNUC 5 1 DEVELOPPEMENT ET TRANSFERT TECHNOLOGIQUE Pour rendre ais s le d veloppement et le transfert de technologies propres il est important d avoir un r ceptacle qui sied o l on peut d velopper facilement des instruments l gaux et conomiques appropri s La pr sente communication a examin les instruments existant dans l objectif de proposer des recommandations pouvant les am liorer sans aboutir une d cision finale Cette activit et une valuation et analyse plus approfondie des besoins technologiques doivent tre prioris es dans les prochaines communications nationales 5 2 RECHERCHE ET OBSERVATION SYST MATIQUE Un rapport national sur la recherche et l observation syst matiques a t labo
45. adaptation comporte deux axes i la gestion int gr e des ressources en eau en zone aride pour une protection durable de xix Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 l agriculture oasienne et ii la capacitation des acteurs impliqu s de Tawaz et Chinguetti dans la collecte et l utilisation de l eau Le budget pour la r alisation de ces actions s leve 1 3millions USD Dans le secteur de la foresterie trois projets d adaptations savoir i l am nagement participatif et durable des for ts class es d grad es des wilayas du Trarza et du Brakna ii la cr ation de ceintures vertes de protection autour des villages riverains des for ts class es et iii le d veloppement d activit s g n ratrices de revenus au profit des villages riverains des for ts class es L valuation des co ts des projets d adaptation a t estim e 23millions USD Pour le secteur de l eau deux projets portant sur i la Promotion de technologies et pratiques adapt es de lutte contre l rosion hydrique en zone semi aride dans la Commune de Dionaba et ii la conservation des terres d grad es par la r habilitation de petits ouvrages hydrauliques adapt es en zone semi aride dans la Commune d El Verae Ces projets d adaptation sont valu s 0 6 million USD Le secteur c tier comporte trois projets d adaptation relatifs i lla pr servation des d fenses naturelles de
46. artificiel appliqu sur le sol qui se volatilise Frac GASES est repr sent e dans le tableau 4 17 La fraction totale de fumier qui se volatilise Frac GASM par le tableau 4 17 et le facteur d mission FE4 est donn par le tableau 4 18 ce conform ment aux lignes directrices du GIEC version r vis e 1996 et suivant les recommandations du GIEC en mati re de bonnes pratiques et de gestion des incertitudes pour les inventaires nationaux Figure 4 7 Encadr 1 Les missions indirectes de N20 issues de NH et NOx s l vent 0 6 Gg N20 an vili Les missions indirectes issues de l pandage Feuille de calcul 4 5 Feuille 5 sur 5 En absence de donn es locales des valeurs sont utilis es par d faut La fraction d azote qui s infiltre dans le sol Frac Leach est repr sent e dans le tableau 4 17 et le facteur d mission FES est donn par le tableau 4 18 ce conform ment aux lignes directrices du GIEC version r vis e 1996 et suivant les recommandations du GIEC en mati re de bonnes pratiques et de gestion des incertitudes pour les inventaires nationaux Figure 4 7 Encadr 1 Les missions de N20 issues de l pandage se sont lev es donc 4 55 Gg N20 an E Br lage des r sidus agricoles dans les champs 4F i Donn es d activit s Il y a lieu de pr ciser que le br lage des r sidus de cultures et d autres d chets agricoles n est pas une pratique courante dans le pays Pour les cultures c
47. artificielle et de croisement en milieu des parcours Les unit s auront pour charge la conservation des semences l ins mination l organisation des tourn es les fichiers de suivi de l isom risation et de la sant animale Ces unit s assureront la communication l information la sensibilisation la vulgarisation le suivi et les relations avec les leveurs Suivi de la collecte du lait des parcours par promoteurs laitiers et comparer au lait des syst mes en stabulation Subvention aux Associations d leveurs pour leur int gration au dispositif du projet Ces associations assureront la collecte des donn es aupr s des r seaux R sultats attendus doser R duction de la pression animale moins d animaux entretenir pour le m me niveau de production R duction des missions des GES travers le d stockage des effectifs et via la r duction du volume de carbone du lait des parcours Pr servation des ressources naturelles moins de pression sur les parcours S curit alimentaire Capacitation des institutions de recherche v t rinaire Mise en uvre Cette op ration concernera La bande agro sylvopastorale sah lienne Est dans un premier Arrangements temps Le projet rel vera de la Direction de l Elevage avec la collaboration du CNERV institutionnels des organisations d leveurs et les promoteurs priv s Il durera cinq ans Difficult s li es au contr le des progr s g n tiques dans les syst mes d leva
48. avalanches etc et des m thodes de pr vision saisonni re comprenant une identification des insuffisances des obstacles et les exigences de d veloppement Quoique le rapport mentionne l existence de quelque capacit en mati re de recherche et observation syst matique il indique aussi le besoin en renforcement institutionnel et technique particuli rement dans le domaine de La formation en recherche et observation syst matique La collecte et l analyse des donn es Le perfectionnement et la formation pratique sur le suivi du climat et l tablissement d un syst me d alerte rapide sur les v nements climatiques extr mes L activit d observation syst matique du climat en Mauritanie a t longtemps confi e l ASECNA pour les besoins de la s curit a ronautiques En 1994 elle fut d l gu e la Soci t des A roports de Mauritanie SAM dans le cadre du mandat de gestion des a roports de l int rieur C est en 2006 que fut cr er la premi re institution m t orologique d nomm e Office National de la M t orologie ONM La mission principale de l ONM est de Regrouper toutes les activit s m t orologiques au niveau national Mettre en place un syst me d observations fiables Pallier aux insuffisances des moyens de mesures et de t l communication des donn es Fournir les avis et bulletins m t o n cessaires pour assurer la s curit des personnes et des biens ainsi que p
49. bonne pratique en mati re de r paration au niveau de nos garages ainsi que l introduction de combustible moins polluants laboration de textes r glementaires limitant l importation de v hicules usag s ges tat Mise en place d un centre national de visite technique et de formation des garagistes aux bonnes pratiques en mati re de r paration et aux techniques de limitation des missions Encouragement et promotion des v hicules de transport en commun Programme de sensibilisation sur le secteur des transports les r sultats de la mise en oeuvre du projet portent essentiellement sur la r duction de la consommation des hydrocarbures dans le secteur du transport ce qui aura pour cons quence la limitation des missions des GES et l ancrage d une technicit orient e vers la limitation des missions au niveau chappements du parc roulant du pays Le projet est en ad quation avec Cadre Strat gique de Lutte Contre la Pauvret am liorer le niveau de satisfaction des besoins sociaux tel que la sant et l ducation Le projet est aussi en phase avec le Plan d Action National de l Environnement travers sa contribution la protection de l environnement local et de l environnement global La r alisation de ce projet entra nera les effets suivants L conomie de l usage des hydrocarbures au niveau du transport terrestre L ancrage la visite technique et des techniques de limitation des
50. br ches du cordon dunaire R alisation d tudes de faisabilit du colmatage des br ches Colmater les br ches par des mat riaux et des techniques appropri s R aliser des tudes techniques de faisabilit de la restauration de l cosyst me de la dune c ti re Stabiliser et reboiser le cordon dunaire Identifier les mati res de formation des agents des ONG sur la probl matique du cordon dunaire et la s curisation de Nouakchott D velopper des modules de formation pour ONG Former les agents des ONG sur la probl matique du cordon dunaire et de la s curisation de Nouakchott et leur mise en uvre Former les agents des ONG dans les techniques d information ducation et communication du public sur la probl matique du cordon dunaire et la s curisation de Nouakchott et sa mise en uvre Suivre et valuer l encadrement des populations sur la probl matique du cordon dunaire et la s curisation de Nouakchott et leur mise en uvre par les ONG Identifier les probl matiques du cordon et de la s curisation de Nouakchott pour la mise en r seau des ONG Identifier les ONG int ress es pour leur r seautage Former des adh rents aux r seaux d ONG par probl matique du cordon dunaire et la s curisation de Nouakchott Le projet sera pilot par une structure l g re multisectorielle qui sera dirig e par un comit regroupant l ensemble des secteurs impliqu s dans la mise en uvre du projet Le suivi prendra l
51. collecte des donn es une rallonge des dur es la qualit des donn es Elles ont entra n galement une perte en capital d expertise et en ma trise des op rations d IGES Les tudes d att nuation ont par exemple souffert de d un manque de documentation sur les logiciels et m thodologies d analyse des att nuations des missions de GES la faiblesse des capacit s des experts nationaux mener terme des analyses compl tes sur les co ts avantages des options technologiques propos es Un atelier de formation compl mentaire sur l analyse de l att nuation a t organis pour rem dier cette lacune Les tudes de vuln rabilit et d adaptation aux changements climatiques ont t bas es sur des sc narios de changements climatiques tablis l aide du mod le Had CM3 et dont la r solution de 2 5 latitude sur 3 75 de longitude est jug e faible Elles n ont couvert que quelques secteurs et devraient dans certains cas tre affin es Faiblesse des capacit s des experts nationaux pour mener des analyses fiables sanctionn es par des mod lisations sectorielles ou m me des analyses multicrit res de qualit S agissant du renforcement des capacit s 1l subsiste encore beaucoup de besoins pour atteindre une meilleure ma trise des m thodes et outils qui sont r guli rement revus et am lior s La seconde communication nationale a ouvert la voie un chantier pharaonique de besoin en ren
52. consommation des hydrocarbures dans le secteur des transports ce qui aura pour cons quence la limitation des 200 2004 200 20l 2016 2020 z024 2025 65 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 missions des GES Le co t estim de ce projet programme est de 54 millions de dollars Ces mesures permettront l augmentation des muni bus promotion transport en commun au d triment des autres types de voitures d usage ainsi qu une r duction annuelle de l intensit nerg tique de 0 5 par rapport au sc nario de r f rence Le r sultat du sc nario d att nuation est donn par la figure 3 4 3 3 3 R sultats 3 3 3 1 Emissions Les missions des GES compar es des deux sc narios de r f rence et d att nuation sont donn es par la figure ci dessous Fig 3 5 Emissions compar es des GES des sc narios de r f rence et d att nuation 2000 2002 200 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018 2020 2022 2024 2026 2028 2040 3 3 3 2 Co t d att nuation des missions Le tableau qui suit montre le cumul du co t int r t du sc nario d att nuation compar au sc nario de r f rence sur la p riode de 2000 2030 Tableau 3 10 Cumul du co t int r t du sc nario d att nuation compar au sc nario de r f rence sur la p riode de 2000 2030 Sc nario d att nuation Cost of Saved Carbon U S Dollar Tonne C Eq 1 602 295 609 70 66 Seconde
53. d am liorer la m thodologie adapt e pour la collecte des donn es en mettant en synergie les efforts des pays de la sous r gion pour la diss mination de facteurs d mission adapt s aux fins de limitation des effets des incertitudes sur les missions F Transport ferroviaire 1A3 c du CUPR 1 Donn es d activit s La Mauritanie dispose d une ligne de chemin de fer longue de 704 km reliant Zouerate Nouadhibou Appartenant la SNIM elle assure l acheminement de la production de fer Pour le pr sent IGES les statistiques de la SNIM ont t mises contribution source jug e fiable il s agit du cumul de la consommation journali re des trois types de locomotives utilis es par le train GM CC BB aussi bien pour le transport du fer que pour les dessertes Cf Tableau 18 Les locomotives GM General Motors sont sp cifiquement affect es au transport min ralier et les locomotives CC Alsthom pour les autres usages Tableau 2 22 Evolution consommation du train 10 ru 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Source Ratio technico conomique de la SNIM d partement 500 2006 11 Estimation des missions feuilles 3 de 16 et 4 de 16 Le sous secteur repr sente 6 9 des missions de CO du secteur nergie soit 76 Gg de CO Tableau 2 23 Emission des GES issus du transport ferroviaire en Gg 3 e transport ferroviaire 76255 0005 ooo1 1248 1040 0206 27 Secon
54. dans le domaine des CC ce niveau il y a lieu de signaler titre d exemple que la conduite des tudes d att nuation de vuln rabilit et d adaptation rel vent de comp tences beaucoup plus proches de celles des institutions de recherche ONG OE que de celles de l administration centrale 6 2 1 Les besoins de formation en MDP des op rateurs conomiques Les principaux besoins de renforcement des capacit s des op rateurs conomiques pour leur permettre d am liorer la ma trise du processus de montage de projets MDP ont t exprim s comme suit 100 dans le domaine de la conception la formulation laboration de PDD et le suivi de projets MDP 100 sur les questions de contours d approbation de validation et d enregistrement des projets MDP ainsi que les m thodologies de v rification et de certification 100 dans le domaine de l information pour trouver des financements aux projets MDP sur le march du carbone les avis sont partag s sur le besoin de disposer de connaissances pour les tudes financi res taux de rentabilit interne d lai de r cup ration valeur actuelle nette cash flows g n r et r alisation du plan de suivi 6 2 2 Les besoins de formation en MDP des consultants et des bureaux d tudes Pr s de 98 des consultants et des bureaux d tudes nationaux d clarent avoir des lacunes pour concevoir et formuler des projets MDP laboration de PDD Dans leur grande majo
55. de formation et de sensibilisation relatives au MDP Le M canisme de D veloppement Propre MDP qui constitue un axe majeur de coop ration entre les pays d velopp s et ceux en d veloppement repr sente depuis 2005 une th matique de 93 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 formation prioritaire pour la Mauritanie En effet il est primordial de ma triser les r gles et proc dures r gissant ce m canisme de flexibilit qui avec l entr e en vigueur du Protocole de Kyoto constituera le principal canal de transfert de ressources financi res et de technologies propres entre le Nord et le Sud En pr paration l entr e en vigueur de ce nouveau m canisme de financement deux ateliers d information ont t organis s au profit des institutions tatiques des industriels et des ONG concern s par ce nouveau m canisme de financement Le but tait de pr parer ces diff rents acteurs la mise en uvre de cet instrument de coop ration internationale Les th mes trait s ont port sur i les changements climatiques et le MDP et i les crit res d ligibilit des Projets MDP Un premier atelier de formation ciblant les institutions gouvernementales a t organis en 2005 IT a port sur les modalit s d identification et de d veloppement de projets pouvant acc der aux m canismes de financement li s la CCNUCC et au Protocole de Kyoto dont principalement le M can
56. de la balance commerciale du pays par une accumulation en devises due au cr dit carbone qui se chiffrerait 1 602 295 610 US voir tableau cumul co t int r t La cr ation d emplois La r g n ration des formations foresti res Et la diminution de la consommation nerg tique au niveau du transport Les courbes comparatives des deux sc narios montrent loquemment l impact sur la consommation mission au niveau des diff rents sous secteurs 3 3 4 Les options politiques Les options politiques s articulent autour de r formes institutionnelles et strat gies suivantes Au niveau du cadre institutionnel le Gouvernement a engag plusieurs r formes visant am liorer le cadre institutionnel et r glementaire de certains segments du secteur de l nergie 68 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 C est ainsi que les Minist res en charge de l nergie et de l environnement ont entrepris des am nagements structurels visant soit assurer le r le de la r gulation et la coordination des activit s ou soit encourager la participation du secteur priv la gestion et au financement des activit s Au niveau de la r glementation plusieurs textes ont t mis en place relatifs d une part aux accords et conventions internationaux et d autre part aux lois et r glements internes et pour ne citer que ceux ci il s agit de 1 Ordonnance 2002 05 du 28 mars 2002
57. de proc der des mesures d accompagnements qui garantissent la r ussite des projets propos s Nous en proposons La campagne de sensibilisation au niveau des diff rents intervenants dans le secteur des transports f d rations techniciens vendeurs 69 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 70 Les subventions destin es aux familles les plus d munies quant l acquisition initiale des lampes fluorescentes investissement initial important La distribution gratuite des bonbonnes gaz butane au niveau des m nages ruraux et faible revenu Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 CHAPITRE IV VULN RABILIT ET ADAPTATION DES SECTEURS CL S INTRODUCTION La vuln rabilit des pays sah liens aux changements climatiques m rite plus d attention et d tudes scientifiques afin de d terminer les menaces sur les tablissements humains et les syst mes socio conomiques afin de pr coniser des mesures d adaptation aux changements climatiques adapt s au contexte national En Mauritanie la communication initiale a montr la forte vuln rabilit du pays aux changements climatiques cause de la fr quence et l intensit des s cheresse l avanc e du d sert la fragilit du cordon dunaire le long du littoral face la mont e du niveau de la mer la forte d pendance du secteur agricole et d levage de l eau le ri
58. des sc narii 3 2 3 R sultat Bilan du potentiel d att nuation des GES 3 3 SECTEUR DE L NERGIE 3 5 1 Analyse de l att nuation 3 3 2 D finitions des sc narios 3 3 3 R sultats 3 3 4 Les options politiques 3 3 5 Classement des options d att nuations CHAPITRE IV 4 1 CHAPITRE V AUTRES INFORMATIONS VISANT LES OBJECTIFS DE LA CCNUCC 42 ANALYSE DE LA VULNERABILITE DES SECTEURS CLES 4 3 ADAPTATION DES SECTEURS CLES DE L ECONOMIE 4 3 1 Agriculture en zone oasienne 4 3 2 Secteur de l eau au Brakna 4 3 3 Secteur des for ts au Brakna et au Trarza 4 34 Littoral 4 3 5 Secteur de l levage au Hodh El Gharbi 4 3 6 Secteur de la sant humaine 5 1 POLITIQUES ENVIRONNEMENTALES 5 2 DEVELOPPEMENT ET TRANSFERT TECHNOLOGIQUE 5 3 OBSERV ATIONS SYST MATIQUES DU CLIMAT 5 3 1 22 5 4 EDUCATION FORMATION ET SENSIBILISATION DU PUBLIC Bilan des activit s de formation et de sensibilisation 5 5 INT GRATION DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AUX PROGRAMMES ET PLANS DE DEVELOPPEMENT DURABLE 5 4 1 Le r seau d observation Participation dans le domaine de la recherche 5 6 INFORMATION ET RESEAUTAGE 5 7 RENFORCEMENT DES CAPACITES 6 1 1 Au plan institutionnel 6 1 2 Au plan du renforcement des capacit s humaines 6 1 5 Besoins en renforcement des capacit s li s la mise en uvre de la CCNUCC 6 2 1 Les besoins de formation en MDP des op rateurs conomiques 6 2 2 Les besoins de formation en MDP des
59. diminuent tout au long de la p riode 40 ans Les options d att nuation de protection des formations foresti res sont meilleures que celles de r g n ration des terres d grad es F ligne de base att nuation 3 2 Le secteur de l agriculture 18 000 16 000 La m thodologie d analyse de l att nuation consiste g n rer des 7900 s ries de donn es d activit s travers les 12 000 tendances actuelles sur la base des 10 000 strat gies sectorielles pour le sc nario 8 000 de base et de calculer les missions 6000 d coulant de ces donn es 7 Le d fi principal des autorit s nationales Ce SA Su a Mauritaniennes est d assurer la s curit alimentaire Or la diminution du potentiel agro pastoral provoqu par une variabilit climatique intense et des cosyst mes fragiles a conduit les agriculteurs mettre en exploitation des sols particuli rement sensibles l rosion De m me les leveurs ont t amen s surexploiter les parcours pastoraux notamment autour des points d eau et zones de concentration des animaux Mettant l accent sur la maximisation de la production l att nuation des missions issues du secteur est difficile car la production ne couvre qu environ 50 des besoins Malgr cela il est envisageable d agir sur le rythme d augmentation des missions par la rationalisation des modes de production La m thodo
60. disparition des for ts dans les dix prochaines ann es D j toutes les formations de la vall e du fleuve ainsi que certaines for ts class es ont disparu du fait soit de l homme ou de la s cheresse es Il Fr m L iL L1 ml eu T ILI il T m r E Coefficients d missions Les coefficients d missions utilis s sont pris respectivement au niveau du logiciel LEAP sur 1 la similitude des technologies dans la sous r gion ou ailleurs 11 ou par d faut Il y a lieu de constater qu il ny a souvent pas d missions associ es aux technologies employ es en Mauritanie et m me pour celles employ es dans la sous r gion 3 3 2 D finitions des sc narios 3 3 2 1 Sc nario de ligne de base Il s agit du sc nario de d veloppement du pays qui se passerait sans tenir de l aspect changement chmatique Ce sc nario repose sur l hypoth se selon laquelle le gouvernement mettra en uvre toutes les strat gies nonc es dans le cadre de la lettre de politique nerg tique des secteurs de l eau et de l nergie adopt e en 1998 Ce sc nario projette une hausse importante de la demande nerg tique qui se traduira par 1 accroissement annuel moyen de 10 sur les produits p troliers 11 la structure des centrales d lectricit restera inchang e mais se d veloppera pour faire passer le taux de desserte de l ordre de 22 en 2000 75 en 2011 in les nergies renouvelables augmenteraie
61. donn es du MEP ni au niveau de la Soci t Mauritanienne d Entreposage des Produits P troliers Dans ce contexte les experts ont t amen s apr s discussion avec les responsables Air Mauritanie et de la Marine Marchande effectuer des enqu tes de consommation qui ont permis de constater que Pour le transport maritime La consommation est quasi nulle cause du niveau lev des prix des hydrocarbures par rapport aux autres ports d une part et la non diversification des produits disponibles d autre part Quant l aviation La consommation domestique d Air Mauritanie et de l arm e tant connue avec pr cision le reste a t affect aux soutes internationales soit 16 000m3 IV Consommation apparente La consommation apparente est obtenue partir de la formule suivante Consommation apparente Production Importation Exportation Variation stock Soutes internationales Tableau 2 5 Consommation apparente en 10 TM Produits Production Importation Exportation Soutes Variation de Consommation Internationales stock apparente Gasoil 0 228 649 o oors 3 94 224 7 Fol O0 8722 0 0 _ 35 83 700 Essence 0 f 26187 0 0 0 177 26 010 K ros ne 0 20630 0 157 0746 4184 Gazbutane 0 17 340 0 0 _ 054 17300 P trole 0 020 0 J 0o 0 0 22 TOTAL o 380723 5n 8755 356263 en 2000 la Mauritanie ne produis
62. e de la progression du paludisme de plus en plus fr quent suite au flux des patients de l int rieur du pays Quant aux maladies li es l ORL ils B Voir rapport de l expert secteur c tier pour la m thodologie de calcul 14 JUSD equivaut 229 Ouguiya amp 2 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 seront directement influenc s par l augmentation de la fr quence des litho m t ores suite l ass chement et la d gradation du couvert v g tal Devant cette situation 1l n est pas trange d avoir une forte pression sur les services du secteur de la sant provenant des autres zones du pays en particulier pour les pathologies tudi es En ce qui concerne l impact local des facteurs climatiques sur ce secteur 1l sera tr s limit dans le sud du littoral Les principaux indicateurs de sant montrent que l esp rance de vie est de 51 3 ans un taux de mortalit de 16 pour 1000 naissances vivantes le taux de couverture sanitaire avoisine les 75 dans un rayon de 5 kilom tres mais tr s mal repartie selon les r gions Le profil pid miologique du pays montre que trois principales maladies sont dominantes Celles ci rapport es au plan r gional montre que les profils sanitaires de Nouakchott et Trarza sont domin s par les deux principales pathologies cit es Tableau 4 3 Principales pathologies de la zone de Nouakchott et Trarza national Infections respiratoires aigu s 23
63. es la CCNUCC et au PK CNCC GE CC AND MDP Afin de r aliser cet objectif ces comit s devraient avoir une existence organique et juridique officialis e La participation ces comit s devrait tre au plus haut niveau en cherchant assurer une p rennit de pr sence de leurs membres Ceci contribuerait dans l imm diat faciliter la collecte et la validation des donn es n cessaires la r alisation des tudes des CN et terme permettre l int gration des questions relatives aux CC dans les pr occupations nationales de d veloppement socio conomique Par ailleurs les membres de ces comit s devraient tre int gr s dans des r seaux internationaux afin d avoir la possibilit d changes permanents d informations avec leurs homologues dans les autres pays Ce besoin en renforcement est particuli rement pressant pour le CNCC qui doit avec le GE CC jouer un r le important dans la pr paration et validation des tudes n cessaires l laboration des CN futures L ach vement de la SCN montre qu il va falloir consolider galement et rapidement le CNCC qui est le v ritable organe de coordination entre les diff rents d partements et organismes d cideurs pour lui permettre de jouer pleinement son r le dans la mise en uvre de la CCNUCC Sur le plan de la formation les aspects directs ayant trait la r alisation des tudes et travaux des CN sont o formation permanente sur les nouvelles directives de
64. et du Brakna ont beaucoup souffert de l insuffisance de la pluviom trie cons cutive aux changements climatiques caract ris s par des s cheresses cycliques sans pr c dent qui ont ass ch les for ts favoris l rosion hydrique et ou olienne et appauvrit les populations riveraines qui tiraient des substantiels de l exploitation de ces cosyst mes aujourd hui menac s de disparition Domaine Foresterie Dur e Le projet sera ex cut en 4 phases de 5 ann es chacune Objectifs L objectif principal de cet am nagement est la r cup ration du potentiel d grad et l adaptation des formations ligneuses au stress hydrique cr e par les changements climatiques Activit s e Elaboration des plans d am nagement rebornage mat rialisation des limites inventaires cartographie tude cologique et formulation du plan d am nagement Mise en uvre du plan d am nagement d limitation du nouveau parcellaire mise en d fens avec grillage remplacement du grillage apr s 10 ans plantations d enrichissement et entretien des pare feux p rim traux Suivi et contr le de l ex cution des plans d am nagement Appui aux structures charg es des for ts R sultats attendus Restauration des cosyst mes des for ts class es des deux wilayas Indicateurs de Les impacts du projet seront appr ci s travers le taux de couverture des zones valuation d grad es et la r g n ration naturelle Pour les besoins
65. facteurs par d faut conform ment aux recommandations du GIEC en mati re de bonnes pratiques encadr 1 de la figure 4 4 et aux lignes directrices du GIEC pour les inventaires des gaz effet de serre version r vis e 1996 Tableaux 4 6 et 4 7 L excr tion d azote par an est l g rement sup rieure celle constat e lors de la CNI Elle s l ve 299 190 889 80 Kg N an Pour l assurance qualit et le contr le de qualit l incertitude l exhaustivit et les am liorations pr vues dans cette cat gorie source sont d j trait s dans la pr c dente qui utilise les m mes donn es C Riziculture 4C 1 Donn es d activit s Le potentiel irrigable en Mauritanie est estim 135 000 Ha alors que la surface brute am nag e est d environ 42 180 Ha pour une superficie nette de 37 718 Ha en ma trise totale d eau Cette superficie est repartie entre des petits moyens et grands p rim tres tandis que le mode de gestion fait ressortir les p rim tres collectifs coop ratifs et les p rim tres individuels priv s Environ 17 983 Ha ont t mis en valeur en 2000 soit 35 966 Ha de superficie de riz produit pendant les campagnes agricoles hivernale et de contre saison Une submersion des p rim tres pendant une p riode continue de trois mois favorise le d veloppement du riz et ce gr ce une nature du sol homog ne et argileuse presque dans toute la vall e du fleuve S n gal ii M thodologie et
66. grande partie de l industrie transformation du poisson tourisme construction etc du commerce et des autres infrastructures soc10 conomiques 1 L option sans projet a pour risques Une augmentation du nombre de br ches et leur largissement Un accroissement de la fr quence de rupture du cordon littoral Une augmentation des risques d incursions marine L inondation des quartiers tablis dans la zone de l Aftout Sebkha El Mina Tevragh Zeina Riyad Une occupation irrationnelle de l espace c tier Utilisation accr e de mat riaux de construction non adapt s et d am nagement de zones risques La paralysie de l activit conomique Le rapport sur l valuation de l impact des changements climatiques en zone c ti re a montr que l inondation va affecter environ 48 de la population et plus de 37 des terres Nouakchott l horizon 2020 Ces dommages co teront en 2020 plus de 34 203 275 USD pour les routes bitum es de 4 969 384 427 USD 5 679 296 489 USD pour le b ti et le foncier 18 243 111 393 USD 429 108 833 572 USD 11 L option avec projet a les impacts suivants pargner les pertes en vie humaine et animale Identifier et colmater les br ches du cordon dunaire S curiser les infrastructures socio conomiques dans les secteurs risques Reconstituer l cosyst me du cordon littoral Eveil de la dimension environnementale et changements climatiques chez les populations
67. h mioxyde d azote dans le secteur des d chets Les missions issues de cette cat gorie sont estim es 0 179 Gg de N20 Feuille de calcul 6 4 de l annexe le tableau suivant dresse les caract ristiques de cette MISSION Tableau 2 36 Emissions des GES provenant des rejets humains CH en Gg_ N OenGg PRP Total Eg CO en Gg Rejet Humains o g 0 173 53 731 V Am liorations pr vues Donn es sur les activit s G n ration de l information sur la consommation de la prot ine ainsi que les conditions de nitrification et de d nitrification Facteurs d mission de GES Les valeurs adopt es pour les FE ont une grande influence sur les r sultats de l inventaire En attendant que des valeurs des FE sp cifiques la Mauritanie ou la sous r gion soient tablies l IGES a utilis les valeurs par d faut fournies par les GL 1996 r vis s B D chets solides 1 Les d charges conditions m thanog ne et FCM Les visites de terrain taient l unique moyen d valuation des d charges A ce sujet les constatations suivantes ont t faites Aucune d charge contr l e selon les conditions des GL 1996 r vis s et les GPG 2000 n existe en Mauritanie En utilisant un terreau gradu pour mesurer la profondeur des sites et prendre des chantillons pour l analyse au laboratoire la plus grande profondeur tait enregistr e Nouakchott et Nouadhibou avec une moyenne avoisinant 3 5 m Pour
68. la rotation Pour le reste de la p riode un co t de la maintenance et du suivi pour les activit s de protection est assur Les co ts sont rabaiss s 10 comme taux d actualisation La valeur des produits obtenus des terres d grad es comme le bois de feu et les produits non forestiers est estim e 20 ha an Les trois options d att nuation sont Option 1 1000 ha an Option 2 2500 ha an Option 3 5000 ha an B Protection des formations foresti res La protection des formations foresti res sera assur e gr ce une bonne mise en d fens et un am nagement ad quat rotation r guli re 10 ans Le carbone s questr sera emmagasin dans la v g tation en croissance la biomasse en d composition les sols et les produits issus de bois Le co t 500 ha an sera investi dans les trois premi res ann es pour la mise en d fens et les travaux d am nagement Pour le reste de la p riode un co t de la maintenance et de suivi pour les activit s de protection est assur Le taux d actualisation est de 10 Les trois options d att nuation sont Option 1 1000 ha an Option 2 2000 ha an Option 3 10 000 ha an 55 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 3 1 4 Pr sentation des r sultats et analyses Les r sultats fournis par le mod le concernent le bilan du carbone et le tableau de bord pour l analyse conomique et financi re des options retenues
69. lectrique en Mauritanie m me pendant les pics de demande l tat Mauritanien doit opter d agir sur la consommation lectrique en promouvant le remplacement des ampoules incandescence par des ampoules fluorescence La SOMELEC l ADER et l APAUS seront chacune dans sa zone de comp tence charg es de distribuer ces lampes des prix subventionn s gr ce aux revenus carbone Le remplacement des lampes incandescence de puissance 60 watts par des lampes fluorescence de 8 watts dur e de vie sup rieure 8000 heures pouvant r sister aux variations de tension du r seau et offrant au moins la m me luminosit que les lampes incandescence La r alisation de ce projet entra nera les effets suivants 1 la diminution de la facture nerg tique du pays dans son ensemble avec un impact positif sur la balance commerciale du pays avec une conomie des devises 11 l all gement du co t de l clairage des m nages 11 la cr ation d emplois au niveau des agences pour assurer la distribution des lampes basse consommation et iv l incitation des m nages non encore abonn s une utilisation accrue de l lectricit en raison de la baisse des co ts Aucune r glementation en Mauritanie n impose l utilisation des lampes fluorescence au niveau des m nages Bien que l nergie constitue un secteur important dans la strat gie nationale de lutte contre la pauvret la sant et l ducation dem
70. les villes de l int rieur une profondeur maximale est enregistr e Kiffa avec une profondeur moyenne de 0 5 m Les facteurs affectant la g n ration de CH en particulier les facteurs physiques ne sont pas r unis dans les d charges des villes de Mauritanie l exception de Nouakchott et de Nouadhibou il Incertitudes Les sources d incertitude provenant des missions de CH dans le secteur des d chets mis en d charge sont li es Aux erreurs commises lors de l valuation des taux de production des d chets ces taux sont valuer partir de la m thode enqu tes De la fraction de carbone biod gradable De la d termination de la population urbaine De la fraction de d chets mis en d charge Des param tres de calcul de la m thode par d faut Assurance de la qualit et contr le de la qualit AQ CQ 46 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 Le contr le de la qualit des donn es est fait suivant les proc dures du tableau 8 1 des GPG 2000 en collaboration avec les institutions sources des donn es 11i Recalcule Le m thane mis par les d chets solides en Mauritanie pour l ann e 2000 tait de 0 431 Gg Cette mission provient totalement de la sous cat gorie des SDDS non am nag s le tableau suivant dresse les caract ristiques de cette mission Tableau 2 37 Emissions des GES provenant des Site de D charge des
71. missions annuelles de GES en Mauritanie ont accus hormis ATCATF une augmentation nette d environ 1437 13 Gg 27 78 au f m me moment o la population du pays n a augment 5 errez i 5500 que de 21 98 Ce diff renciel trouve son explication sw dans l am lioration des conditions de vie de la population 3500 3000 T T T T T T r r r i Cette augmentation n tait pas r guli re d une ann e OR RE l autre en raison des facteurs suivants ED en Gg Eq CO2 Les donn es d activit s varient avec les conditions climatiques et anthropiques pour satisfaire les besoins de la population Un P N J Les activit s att nuantes de l mission demeurent un faible niveau d influence 2 3 1 Part des GAZ dans l volution des missions Sur la p riode 1995 2004 les gaz directs ont t les principaux metteurs des GES avec plus de 95 dont 43 issus du CH4 36 du CO et 21 du N20 Ce classement s explique par l effet de l importance de la succession des ann es plus ou moins Evolution par gaz directe en Gg Eq CO2 arros es de 1995 2001 et les besoins volutifs en source d nergie dans un pays o 50 de la population n ont pas encore acc s l lectricit et les moyens de transport en commun restant la fois d risoires et combin s un besoin pressant en consommation des combustibles fossiles CH4 43 Il faut noter que malgr son rang la
72. par une importante conomie de bois de pr s de 413 000 tonnes sur la p riode et assurerait ainsi la pr servation de pr s de 83 000 ha de formations foresti res Le projet est en ad quation avec Cadre strat gique de Lutte contre la Pauvret am liorer le niveau de satisfaction des besoins sociaux tel que la sant et l ducation Le projet est aussi en phase avec le Plan d Action National de l Environnement travers sa contribution la protection de l environnement local et de l environnement global La r alisation de ce projet entra nera les effets suivants Le ralentissement de la demande sur le bois et charbon de bois La pr servation des formations foresti res augmentation de s questration du carbone 21 ans Le co t estim du projet s l ve 5 252 000 US 103 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 Secteur de l Agriculture Option 4 Appui l am lioration g n tique des races animales locales pour minimiser la vuln rabilit des syst mes de production d levage aux effets n gatifs des changements climatiques Intitul Titre du projet Appui l am lioration g n tique des races animales locales pour minimiser la vuln rabilit des syst mes de production d levage aux effets n gatifs des changements climatiques Localisation La bande agro sylvopastorale sah lienne sud et est Secteur levage Agrobusiness Domai
73. partie ouest et nord est de Tevragh Zeina sera inondable en particulier la zone comprise entre l oc an l axe routier Nouakchott Nouadhibou et autour de l emplacement du nouvel a roport Riyad la zone urbanis e actuellement le long de l axe routier de Rosso sera en grande partie affect e d s 2020 Les superficies inondables pourraient augmenter si le d veloppement de la commune se poursuit le long de l axe routier ou entre celui ci est l oc an Quant la ville de Nouadhibou le sc nario sc nario A2 ASF l l vation du niveau de la m re serait de 5 8 Cm l horizon 2020 la zone inondable concernera la zone portuaire du Pan et de l EBRP l a roport et une grande partie des espaces urbanis s situ s dans des positions topographiques basses A l horizon 2050 l l vation du niveau de la m re serait de 15 5 cm sc nario A2ASF le p rim tre urbain inondable va augmenter et une vaste zone inondable va se former partir de la baie de Cansado au point de couper la p ninsule en deux en isolant la zone industrielle du sud port min ralier p trochimique fig 4 10 A l horizon 2050 soit apr s une augmentation de 15 5 cm du niveau actuel de la mer des perturbations importantes pourront survenir notamment au niveau des aires prot g es En effet des pertes de terres flots et bancs par exemple seront observ es Fig 4 11 et 4 12 hauts fonds pouvant tre influenc s par une l vation de plus d
74. pour les petits ruminants 2 pour les camelines et 3 pour les bovins Z bus Fa 4 Z bus Maures Z bus peulhs Z bus peulhs Ann es Maures F Je Ovin caprin Camelins as non laitiers laitiers non laitiers 2010 561 913 608 739 390 482 423 022 1 2274 418 8 182 945 1 499 935 2020 755 164 818 094 524 775 568 506 19 993 734 13 329 156 1 828 413 2030 1 014 877 1 099 450 705 253 764 025 32 567 686 21 711 790 2 228 825 Dans cette perspective augmentation des missions des GES est in vitable et elle suivra un tau de croissance annuelle de 3 7 donnant lieu un doublement des missions en 2020 voir le triple en 2030 tableau 9 193 9399 5 1442 0 2480 4 9763 5 667 45 266 758 7 409 0 181485451 4 156 7 980 30 375 822142 11 054 0 277332467 6 483 11 440 5 538 910 16 801 0 353 8 209 16 710 18 59 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 3 2 2 2 Sc nario d att nuation du secteur de l agriculture L option d att nuation retenue pour le secteur de l agriculture porte sur Am lioration g n tique des races locales de bovins et petits ruminants Le but principal de la mise en uvre de tel projet est l am lioration de la production animale Faisant partie des objectifs de la strat gie du d veloppement national ce projet est int grable dans les priorit s du PIP il a t d j propos dans le cadre du programme nationale des changements climatiques en tant que pro
75. pr paration des CN et sur les m thodologies et les bonnes pratiques d inventaire des missions de GES Le but recherch tant de permettre au pays d tre en conformit avec ces nouvelles directives et d int grer dans l inventaire des GES les nouvelles orientations adopt es par les GPG du GIEC Le meilleur moyen pour atteindre cet objectif est en plus des ateliers de formation de faire participer les diff rents groupes d acteurs aux travaux de pr paration des CN future o valuations de la vuln rabilit des diff rents secteurs socio conomiques du pays face aux impacts des CC impacts sur les ressources en eau sur l agriculture sur la for t sur les zones c ti res sur les syst mes cologiques sur l conomie sur le social et la sant etc Il s agit ici d affiner les valuations de la vuln rabilit des ressources en eau et de l agriculture face aux CC d une mani re plus pr cise que celle qui a t r alis e lors de la SCN et de mener des valuations r elles qui n ont pas encore t faites et notamment impacts sur le littoral avec identification des zones les plus vuln rables vis vis de l l vation acc l r e du niveau de la mer ainsi que sur la sant maladies respiratoires qualit de lair qualit des eaux etc o identification et analyse des options d adaptation face aux CC Il s agit ici d acqu rir les comp tences nationales capables de pr parer des strat gies de riposte cont
76. queue du classement des missions globales des gaz le N20 issu 90 du secteur de l agriculture marque toute l importance lui accorder au secteur du fait de cette volution 2 3 2 Part des secteurs dans l volution des missions 1995 2004 Les secteurs de l agriculture de l nergie et de la foresterie totalisent plus de 99 de l volution des missions globales en Mauritanie Ce proportion sectorielle d volution 1995 2004 chiffre ne tient pas compte de l ATCATF On note que le secteur de l agriculture participe lui seul pour 63 4 Foresterie alors que l ATCATF ne concours que pour 21 L importance de la r ussite du programme d extension du Agriculture reboisement au cours de la p riode 1995 2000 est Eu l origine de cette augmentation des missions globales du secteur de l affectation des terres et de la foresterie Le secteur de l nergie contribue par 14 5 dans l augmentation des missions globales travers l extension rapide du parc automobile national domin par la cat gorie de secondes mains Transport et l lectrification de quelques centres urbains industrie nerg tiques Les secteurs des proc d s industriels et des d chets ont faiblement contribu la croissance des missions globales avec respectivement de 0 1 et 0 6 3 Les cat gories source cl s sont en g n rale arbitraires des conditions climatiques 4 Le besoin en nergie estsi grand que l entr
77. relative aux activit s aval du secteur des hydrocarbures 11 D cret 2003 010 du 24 f vrier 2003 fixant la composition et les r gles de fonctionnement de la Commission Nationale des Hydrocarbures Gi La ratification de la Convention des Nations Unies sur les Changements Climatiques 1v Convention du 11 Mai 2000 entre le Gouvernement et l Agence de D veloppement de l Electrification Rurale et v D cret 2002 06 du 7 f vrier 2002 portant scission de la SONELEC en la Soci t Mauritanienne de l Electricit SOMELEC et la Soci t Nationale de l Eau SNDE Au niveau sectoriel la strat gie se fixe les objectifs suivants e Sous secteur de l lectricit urbaine L am lioration significative du taux d approvisionnement des populations dans les meilleures conditions de s curit et des prix compatibles avec le niveau de vie des m nages L acc l ration de l lectrification des zones urbaines non lectrifi es Le d sengagement de l Etat de toutes activit s op rationnelles au profit du secteur priv e Sous secteur de l lectricit rurale Mesures et mise en place d outils institutionnels pour favoriser La promotion l appui technique et financier ainsi que le suivi de l lectrification rurale La cr ation d umions ou coop ratives d lectrification dont les b n ficiaires prendront en charge la gestion des investissements et le recouvrement des co ts La consti
78. rence entre les ges des plantations qu partir de l chelle de 20 ann es alors que la croissance marginale des plantations de moins d une ann e peut tre plus significative en termes de quantit de biomasse que celle des plantations g es de plus de 10 ann es exemple du cas de l ann e 2000 Assurance qualit et Contr le de qualit Celle ci a t v rifi e par un contr le de qualit contradictoire bas sur les donn es issues des revues documentaires d tenues par les institutions sources d information et des entretiens avec les responsables de celles ci Les r sultats d inventaire de chaque rapport ont t contr l s r vis s quant c tait n cessaire puis valid s par les points focaux sectoriels apr s discussion avec les auteurs Sur cette base le recalcule a t effectu par le compilateur qui a v rifi point par point les d marches suivies et les conversions r alis es et ce secteur par secteur et selon chaque m thodologie adopt e Exhaustivit Les rapports d inventaire ont t soumis la validation des repr sentants des tablissements sources des donn es lors de rencontres organis es Les nouvelles estimations des missions des GES ainsi confirm es et pr sent es dans ce document de communication nationale annulent et remplacent toutes celles qui pr c dent XIV Seconde Communication Nationale sur le Changement Climatique de la Mauntanie 2008 IUT PORN EMI ON DES EMISSIONS
79. ruminants aura comme premier impact l am lioration de la productivit tout en r duisant les effectifs globaux des esp ces cibl es La mise en uvre d un tel projet r duirait le rythme de l volution des missions d environ 16 en 2030 soit une att nuation de l ordre de 2 754 891 Gg E CO fig Suivante Le cumul de cette att nuation pour la p riode 2010 2030 sera dans l ordre de 22778 Gg E CO L option d att nuation aura d autres impacts positifs sur l environnement savoir la r duction de la pression sur les ressources la p rennisation de la diversit biologique l am lioration des conditions de vie des exploitants du secteur des retomb es positives sur le plan macro conomique 3 3 Secteur de l nergie La m thodologie adopt e pour ce rapport d att nuation s est bas e sur i les donn es de l inventaire des Gaz Effet de Serre GES pour la s rie acanarios de r f rence t att nuntion temporelle 1994 2004 ii la me collecte compl mentaire des donn es pour r pondre aux niveaux d tails que requiert l arborescence iii et sur les avis d experts et de personnes ressources Trois mesures d att nuation ont t retenues dans le secteur i la promotion des ampoules fluorescence en Mauritanie ii lappui au programme national de butanisation et l conomie d nergie dans le secteur des transports Elles sont class es en fonction de
80. s questration 96 gr ce au patrimoine forestier L nergie avec 14 2 de l mission globale dont l industrie et transport 68 19 de lagriculture p che et foresterie 0 2 proc d s industrielles et 1 d chets 68 6 1 L industrie en Mauritanie se limite l extraction mini re etla mise en emballage 2 La premi re d charge contr l e a t am nag e en 2007 pour la ville de Nouakchott dont la mise en d charge n a d but qu en ao t 2007 xi Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 Les missions nettes dans le secteur de l affectation des terres des changements d affectation des terres et de la foresterie ATCATF se sont chiffr es 266 8 Gg en 2004 ces missions ont t comptabilis es part en raison des capacit s de s questration des for ts pour le CO2 Ainsi le calcul de l mission nette a t repris sans le ATCATF pour soustraire la s questration du CO par les for ts et r duire ainsi l mission globale de ce gaz dans l inventaire Malgr une grande capacit de s questration en particulier chez les prairies le secteur ATCATF est dans son ensemble metteur cause des zones humides En comparant les missions des secteurs en question aux r sultats de la communication initiale pour ces m mes secteurs il se d gage le constat suivant Au niveau du secteur de l agriculture l mission du secteur a doubl en 2000 suite
81. secteur 1l est pr vu de r aliser un recensement g n ral du cheptel Par cons quent cela pourra am liorer l estimation des missions dans les prochains inventaires B Gestion du fumier 4B 1 Donn es activit s La gestion des effluents d levage est fonction du climat qui est sec en Mauritanie et des pratiques d levage principalement extensives o le fumier est rejet tout au long des parcours Les donn es de l activit sont identiques celles de la pr c dente ii M thodologie et Recalcule des missions Deux gaz sont produits dans le syst me de gestion du fumier Il s agit des produits issus de la d gradation de ce dernier dans les conditions ana robies dela gestion du fumier L c5 5 il dE Z Le M thane Lorsque le fumier est stock dans les conditions 33 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 ana robies Ainsi seules des installations appropri es bassins fosses r servoirs sont capables de supporter les conditions ana robies Cependant le fumier d pos par les animaux et r pandu sur les parcours ne produit pratiquement pas de M thane Pour estimer les missions de CH imputables aux syst mes de gestion du fumier en l absence de donn es relatives aux caract ristiques du fumier et de facteurs d mission sp cifiques au pays la m thode de niveau 1 sera appliqu e avec l utihisation de facteurs d mission par d f
82. terres d grad es Option 3 5000 ha Option 2 2500 ha et Option 1 1000 ha 3 2 LE SECTEUR DE L AGRICULTURE La priorit des autorit s Mauritaniennes est d assurer la s curit alimentaire La situation de diminution du potentiel agricole et pastoral entra n e par une variabilit climatique intense et des cosyst mes fragiles a conduit les agriculteurs mettre en exploitation des sols marginaux particuli rement sensibles l rosion et les leveurs surexploiter les parcours notamment autour des points d eau et zones de concentration des animaux Mettant l accent sur la maximisation de la production l att nuation des missions issus du secteur est impensable en particulier que la production ne couvre qu environ 50 des besoins Malgr cela il est envisageable d agir sur le rythme d augmentation des missions par la rationalisation des modes de production 57 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 3 2 1 Analyse de l att nuation 3 2 1 1 M thodologie La m thodologie est bas e sur 1 l analyse de la ligne de base 11 l identification des options d att nuation et 111 sc nario national d att nuation v l valuation des r sultats i L analyse de la ligne de base travers une revue des donn es de base devant servir comme fondement de l volution sectorielle un rappel des axes strat giques du d veloppement d
83. une meilleure source de donn es sur la production du secteur de la p che locale Cependant pour les autres param tres les donn es quantitatives pr cises font d faut parmi lesquels le taux de g n ration des eaux us es le syst me d vacuation et de traitement la fraction COD 1 7 TENDANCE DES MISSIONS 1 7 1 Tendance par gaz Plus de 95 des missions de gaz directs participent dans l volution des missions des GES durant la p riode 1995 Fig 2 16 Tendance de CH4 Gg CHa e E E O EEEE 2004 Pour cela il sera 2509000 fait appel au PRP pour la 2000000 comparaison entre les 1592000 pu TT eee P 2001 2002 2003 2004 Le CH qui est essentiellement issu du secteur de l agriculture repr sente lui seul 43 de cette volution induite par la succession des ann es arros es de 1995 2001 Le rythme d augmentation du CH a t continu m me s il a baiss d intensit entre 2000 et 2002 suite une baisse marquante de pluviosit en 2002 le programme d urgence lanc pour la circonstance par le Gouvernement a permis aux populations de surmonter la catastrophe Le CO est le deuxi me GES dans cette augmentation suite aux besoins volutifs en source f Fig 2 19 Tendances d mission du COZ en Gg Fig 2 18 Tendance de s questration du CO2 en Gg Ea B a A c i A E la E A 49 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntani
84. voire une sp culation exag r e de la denr e Depuis la suspension de cette exon ration les quantit s ne cessent de diminuer Ainsi pour les besoins de l tude l IGES s est bas sur un ensemble d hypoth ses pour estimer la consommation du gasoil affect au secteur agricole pour la p riode 1995 2004 Il s agit de 1 superficies mises en valeur dont les statistiques sont collect es partir des donn es d enqu tes agricoles conduites chaque ann e par les services des statistiques agricoles du Minist re de D veloppement Rural 1 du nombre des quipements fournis par le m me d partement et 111 des consommations sp cifiques des mat riels et quipements collect es sur la base de l exp rience mauritanienne dans le domaine Cette approche a permis de donner une consommation moyenne de 150 L par Ha irrigu en riziculture 40 L environ pour le ma s et le sorgho contre 60 L jour pour la consommation moyenne des tracteurs pour la pr paration de sol raison de 6 Ha jour Quant la moissonneuse batteuse MB du riz elle consomme en moyenne 100 L jour en sachant que son rendement est de 4 Ha j environ jusqu en 1998 et depuis 1999 cette consommation est pass e 15 L Ha et cela est d au fait que le parc des moissonneuses batteuses a t renouvel Les r sultats figurent au Tableau 2 13 Tableau 2 16 Consommation par activit conomique agricole 103 TM de gasoil 1994 1995 1996 1997
85. vuln rables du pays 3 Ateliers r gionaux sur la prioritisation des secteurs vuln rables du pays Plus de 1200 personnes parties prenantes des diff rentes institutions susmentionn es ont particip ces rencontres Au regard de la SCN autant de rencontres et consultations ont t organis es en vue de conscientiser le public les op rateurs conomiques sur les enjeux de CC mais aussi les d cideurs sur l int gration de cette th matique dans les politiques et strat gies nationales de planification Mais au cours de cet exercice la Mauritanie a aussi particip plusieurs rencontres sous r gionales Pretoria et Dakar organis es par ENDA UNITAR et NCSP pour le renforcement des capacit s 5 4 1 3 Bilan des activit s de formation et de sensibilisation long terme Elles s adressent aux jeunes tudiants des coles des lyc es et des universit s Dans le cadre de la strat gie globale de formation long terme aucun outil didactique Introductif la probl matique des changements climatiques n a t r alis nos jours Un tel outil pouvant faire l objet d une sensibilisation des formateurs la probl matique des CC au profit des enseignants de l universit et des coles d Ing nieurs et de formation didactique Une fois mise en place comme cours cet outil permettra une p rennisation de l activit de sensibilisation et assurera son extension au grand public 5 4 1 4 Bilan des activit s
86. 1485451 4 156 7980 29931 2020 348 947 10 024 0 277 6 483 10545 5913 2030 456 766736 13 5924752 0 35255919 8 20893522 13955 286 Le graphe suivant donne une illustration du potentiel de r duction des missions dans le secteur de l agriculture en quivalent CO Fig 3 2 volution des missions du secteur de l agriculture en Mauritanie pour l horizon 2030 ligne de base att nuation 18 000 16 000 14 000 12 000 10 000 8 000 6 000 4 000 2000 2010 2020 2030 60 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 3 2 3 1 Co t de l att nuation L valuation de l att nuation est bas e sur le co t du projet et le cumul estim des missions vit es l horizon 2030 Sur cette base le co t du projet est de 2 850 000 US Le cumul des missions r duites l horizon 2030 est de 22778400 tonnes de CO Le co t de la tonne de CO 2850000 22778400 0 125 US pour la tonne de CO La tonne du CO sera valu e moins d un dollar 12 5 centimes en 2030 cette valeur sera de l ordre de 2 US la fin du projet 3 2 3 2 Impact environnementaux de la mise en uvre des options La mise en uvre du projet d att nuation aura un impact positif sur l environnement ainsi que la r duction de l effectif du cheptel pour all ger la pression sur les parcours Les programmes de gestion int gr s des parco
87. 200 750 700 6S0 6 O SE gig 450 40g 250 Milion kilogrammes 300 2g0 z200 z000 z 00 z z 0 4 20086 2O0 0S 2010 2012 2014 2016 2018 2020 SOLS 2024 SOLE 2 ES lt 3 La courbe Fig 3 10 sur les missions au niveau des transports terrestre se confond avec celle relative aux missions globales du pays ceci confirme le fait que les autres secteurs sont 67 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 n gligeables devant celui des transports Le barographe relatif la demande par secteur confirme lui aussi cette r alit Fig 3 11 Il en r sulte clairement que les autres secteurs sont n gligeables devant celui des transports terrestres Trillion Gigajodes Trillion Klograrnrres Fig 3 9 Contribution des options technologiques Sc nario d att nuation aux r ductions des missions Transport Reference e e M TI QUI OUI A OUT UT UT OU w D D no A Ta z000 2002 2004 z006 2008 2010 2012 2014 2016 2018 2020 2022 2024 2026 2028 030 Fag 00 Demande energetique Tinale par secte Trare port Pa ss enger N T a r prt F ei ht N E et ia k e P ahe A Fc et Scricidtre Scricidtre EE mages rs rma E r mages Rial DS Aines Pr ochation lectricit E ines Etr action mini res 3 3 3 4 Impacts macro conomiques Les projets att nuation auront des impacts macro conomiques positifs sur la population on peut en citer L am lioration
88. 39 193477 1600 9920 95709 126210 20484 33106 10500 212588 120248 5840 14465 10000 168818 Sources Enqu te aupr s de la DPCSE Direction de la Planification de Coop ration et du Suivi Evaluation d cembre 2006 111 Prairies La superficie des prairies depuis la fin de la derni re p riode de s cheresse a vari l g rement passant de l ordre de 400 000 500 000 km2 d apr s les statistiques de la DPNP et de la Direction de l levage iv Zones humides Les zones humides englobent des parties v g tation ligneuse r pondant aux crit res de classification des for ts des parties cultiv es d autres p tur es et d autres habit es La seule zone comptabilis e dans cette cat gorie est la zone inond e de mani re permanente et non permanente Cette superficie a t estim e dans une fourchette de 7200 7500 km2 pour la p riode 1990 2000 Cette estimation a t faite partir de plusieurs tudes men es dans ces zones connaissant une forte pression humaine et la p joration de la pluviom trie v Etablissements R seau routier et ferroviaire 2000 totalise 8652 km x 6 m largeur moyenne route soit 51 912 km2 Tableau 2 33 R seau national de transport 17575 7575 7759 7759 7891 7991 7991 8376 8394 8621 9144 OR iez f iez 200 IE TENTE IE 84 En terre un LT Pistes km T a90 a990 4990 2000 a961 a961 a961 a961 4961 2961 5240 Ch
89. 39 532 Gg Eq_ CO2 u o Le N20 27 avec 5 3550 Gg de N20 soit 1660 047 Gg Eq_ CO Le CO 3 soit 182 7687 Ge Sources cl s d mission Les sources cl s des missions en l an 2000 totalisant elles seules 95 des missions sont issues des trois secteurs de ATCATF Agriculture et Energie CH4 Enteric Neuf cat gories sources cl s ont t identifi es dont six Fermentation de l ATCATF totalisant environ 70 de l mission CO2GRG TET absolue et deux du secteur de lagriculture avec 23 et 32 une du secteur de l nergie avec 2 La cat gorie prairies restant prairies est apparue comme premi re source cl avec 32 des missions des sources cl s mais la fois comme puits L mission du co NOWRW ON 2 CO issue des zones humides est la deuxi me source cl Energy 6 Industries CO2FRF 2 2 2 xii Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 avec 23 Le CH issu de la fermentation ent rique en agriculture est la troisi me cat gorie source cl avec 16 Le sous secteur des zones humides est l origine de deux autres cat gories sources cl s d mission qui occupent respectivement la quatri me et la sixi me position CH avec 8 et N20 avec 6 La plupart des sources cl s d mission du pays sont tributaires des conditions climatiques 2 3 Tendances des missions de GES Entre 1995 et 2004 les
90. 400 1513400 2 P riode de s cheresse 1983 1299500 1299500 Cr ation de la SOMAGAZ Cr ation de la semaine de l arbre D cret 87 053 et premi res so Te ROD importations de Gaz de la SOMAGAZ 21995 435900 13662 449562 s 1996 434900 20864 455764 21997 433900 229575 456851 o 1998 432900 22951 455851 21999 431900 22957 454851 2000 430900 32867 463767 2001 429900 32867 462767 S 2002 428900 32867 461767 2003 427900 32867 460767 22004 426900 32867 459767 2005 425900 32867 4587671 S Donn es de lenqu te aupr s de la DPNP Direction de la Protection de la Nature et des Paysage SEE d cembre 2006 Les autres donn es sont estim es Cumul des superficies rebois es Fig 2 1 Repr sentation des superficies terrestres LS Eh 1 Royaume du Maroc C Prairies W Praines herbac es M 2 Foresti re I humides L Terres d nud es ULEDI 300 mm S n gal 39 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Maurntanie 2008 11 Terres cultiv es Tableau 2 32 Superficie en ha des surfaces cultiv es sr LUS 151057 34405 66656 4124 271128 137401 15940 f 14069 4254 196376 98 20484 2418 187657 99 88683 35280 24437 458 175256 DO 120708 49271 28457 1500 223754 0 138245 35011 11035 1553 207212 144305 22004 3643 99
91. 51 24 99 Diarrh es 12 38 10 09 Paludisme 10 09 14 4 6 24 La ville de Rosso capitale r gionale du Trarza plus 60 des habitants pauvres et 40 vivent en dessous du seuil d extr me pauvret La proportion de ch mage avoisine 39 de la population active L dification des barrages de Diama et de Manantali a modifi l environnement par le d veloppement de la culture irrigu e dans les am nagements hydro agricoles de la vall e ce qui ont favoris l apparition et ou l extension de parasitoses humaines li es directement ou indirectement au milieu hydrique Au niveau de la ville de Nouakchott capitale du pays les trois affections repr sentent elles seules 50 des causes de mortalit des enfants de moins de cinq ans 35 des enfants de plus de cinq ans et 32 des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition chronique et d insuffisance pond rale dont environ 17 et 10 sous leurs formes s v res Ce qui met en exergue la persistance d une situation nutritionnelle inqui tante aggrav e par les pisodes de la s cheresse L analyse du profil sanitaire de deux villes sans changement climatique et avec changement climatique montre la vuln rabilit des populations aux trois pathologies Le graphique montre une superposition des courbes avec une augmentation des cas des IRA avec changement climatique passera de 13 750 85 500 cas respectivement en 2020 et 2050 Alors que les nombres des cas d infe
92. 95 Par ailleurs le profil environnemental de la Mauritanie financ par l Union Europ enne et valid en mai 2007 vise aider le gouvernement et les partenaires au d veloppement mieux int grer les variables environnementales dans les d cisions strat giques et les programmations Les axes prioritaires retenus dans la SNDD visent asseoir la dimension transversale de l environnement travers 1 le renforcement du cadre institutionnel de gestion de l environnement et l am lioration des connaissances 11 l articulation des liens P E en favorisant l acc s durable des pauvres aux services de base que sont l nergie domestique l eau potable l eau facteur de production l assainissement liquide et solide et l habitat 11 la promotion de m canismes de gestion int gr e et participative des ressources naturelles m me de favoriser la prise en compte des int r ts divergents et la gestion des conflits v la mise en uvre des accords internationaux en mati re d environnement et v l identification de m canismes internes de mobilisation de ressources financi res pour la mise en uvre du PANE 11 Seconde Communication Nationale sur le Changement Climatique de la Ma urta nie 2008 CHAPITRE IL INVENTAIRE DES GAZ EFFET DE SERRE IGES INTRODUCTION La r alisation d un IGES figure parmi les principaux engagements de la Mauritanie vis vis de la Convention Cadre des Nations Unies s
93. 990 La situation s est m me l g rement d grad e pour le taux de mortalit infantile TMT qui est pass 116 o en 2004 contre 122 o en 1996 L indice de fertilit IF s est stabilis autour de 4 6 sur la p riode 2000 2004 Le taux de pr valence du VIH SIDA TPVIH chez les femmes enceintes est galement rest relativement stable aux alentours de 0 5 La couverture vaccinale reste en de des objectifs vis s dans les Objectifs du Mill naire pour le D veloppement OMD notamment en milieu rural en d pit de la hausse spectaculaire observ e entre 2000 et 2004 o elle a plus que doubl e passant de 31 9 79 La disparit par milieu est relativement importante 86 4 pour l urbain contre 74 1 pour le rural 1 3 5 L Acc s l Eau En 2004 le nombre de m nages ayant acc s l eau potable repr sente 52 contre 50 4 seulement en 2000 L approvisionnement partir de robinets int rieurs ne couvre que 18 9 en 2004 contre 15 en 2000 Alors que les puits avec ou sans pompe constituent la principale source en eau avec un taux de 39 4 en 2004 contre 45 en 2000 Les m nages approvisionn s par les revendeurs d eau repr sentent 20 en 2004 inf rieur 24 observ en 2000 La consommation d eau a volu la baisse passant Nouakchott de 40 litres jour en 1998 29 7 en 2003 Bien que l cart soit de 10 points entre saisons froide et chaude la consommation dans les quartiers pr caire
94. C et la SNIM au niveau de la ville de Zouerate Les villes du sud Ka di Bogh et Rosso et Nouakchott sont interconnect es au r seau hydraulique de l OMVS Le parc de production d lectricit comprend 26 centrales quip es de groupes lectrog nes de puissance variant entre 0 4 7 7 kW Ces groupes sont g n ralement de marques Man Dorman Caterpillar Sulzer Mirrless et Pielstick et leur ge moyen avoisine les 12 ans L an 2000 le r seau lectrique se composait de 445 km de lignes MT 838 km de lignes BT et 417 postes de transformation MT BT mixte et publique totalisant une puissance de transformation de 81 3 MVA Les r seaux MT sont trois conducteurs connect s en triangle et exploit s une tension 15 KV et 33 KV ligne alimentant le champ captant d Idini 60 km de Nouakchott Au niveau du transport routier le parc automobile a t estim en 1998 tude du plan directeur des transports 37 500 v hicules Ce parc qui comprend 32 de voitures utilitaires serait constitu de 86 de marque Mercedes Il est di s lis 80 avec un ge moyen de plus de 12 ans 63 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 Dans le domaine de l agriculture il existe cinq pratiques culturales en Mauritanie dont deux l irrigu e et l oasienne utilisent des techniques modernes tr s m canis es comprenant des motopompes diesel type VM ou LISTER de diverses cap
95. Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques 2005 Source MDRHE CTS 2005 et ECOLEX FAO 2007 1 4 2 Politique environnementale et perspectives Face l ampleur du probl me environnemental et l instar de nombreux autres pays touch s par la s cheresse et la d sertification la Mauritanie a exprim une volont politique ferme qui s est traduite travers 1 l laboration du plan national de lutte contre la d sertification suite la conf rence des Nation Unies tenue Nairobi en 1977 1 l adoption de la CCD en 1994 ini l laboration du PAN LOD et son adoption en 2002 1v l laboration et l adoption du PANE en 2006 et sa mise en coh rence avec le plan de d veloppement conomique et social v l laboration de la Strat gie Nationale de D veloppement Durable SNDD La politique nationale en mati re de gestion durable des for ts s est limit e jusqu pr sent la lutte contre la d sertification travers le Plan Directeur de Lutte contre la D sertification PDLCD approuv par le conseil des Ministres en sa session du 29 07 1987 et son Programme Multisectoriel de Lutte Contre la D sertification PMLCD au niveau national et r gional Pour ce qui concerne la protection de la nature la strat gie de la conservation de la nature SCN venue compl ter le PDLCD a t mise en place en 1987 et une Strat gie Nationale d Am nagement des For ts Class es a t labor e en 19
96. D mographique 3 1 2 PROFIL ECONOMIQUE 1 2 1 Le cadre macro conomique 4 1 2 2 Les objectifs macro conomiques 2006 2010 5 1 2 3 Contribution des Secteurs 5 1 3 7 1 3 1 Education et Alphab tisation 7 1 3 2 Emploi 1 3 3 La lutte contre la Pauvret 1 3 4 Le profil sanitaire 6 1 3 5 L Acc s l Eau S 1 3 6 L acc s l habitat et l assainissement 8 1 3 7 D acc s l nergie S 14 POLITIQUE EN MATI RE D ENVIRONNEMENT 9 1 4 1 Les avanc es en mati re d environnement 10 1 4 2 Politique environnementale et perspectives 11 CHAPITRE II INVENTAIRE DES GAZ EFFET DE SERRE IGES nnsssseeooesssssscceossssssec sesse 12 12 1 5 13 1 5 1 L intensit des missions 14 1 5 2 Comparaison des r sultats de SCN avec ceux de la CNI 14 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 1 5 3 Sources cl s d mission 1 6 1 6 1 Secteur de l Energie Secteur 1 UCUPR 1 6 2 Secteur des Proc dures Industrielles 1 6 3 Secteur de l Agriculture 1 6 4 Secteur d ATCATF 1 6 5 Secteur des d chets 1 7 1 7 1 Tendance par gaz 1 7 2 Tendance par secteur CHAPITRE III POLITIQUE D ATTENUATION 3 1 Idd Activit s accomplies 3 1 2 Analyse de l att nuation 3 1 3 D finitions des sc narios 3 1 4 Pr sentation des r sultats et analyses 19 Classement des options d att nuation 3 2 LE SECTEUR DE L AGRICULTURE 2 1 Analyse de l att nuation 322 D finition
97. DES GES Membre du groupe des PMA la Mauritanie fait partie des pays non annexe I de la CCNUCC dont les missions par t te d habitant sont de l ordre 2 4 t CO ann e de r f rence 2000 Par cons quent elle n est conform ment l article 4 paragraphes b c e et f de la Convention ni soumise une contrainte de stabilisation encore moins une rigueur d att nuation des MISSIONS Le premier souci du gouvernement Mauritanien est donc d am liorer les conditions de vie de la population via une augmentation de la production vivri re une valorisation des ressources naturelles et un acc s quitable aux services sociaux de bases Le programme qui suit pr sente les mesures sectorielles tendant la fois r duire les missions des gaz effet de serre tout en visant l am lioration des conditions de mieux tre des populations 3 1 Le secteur de l ATCATF La m thodologie a commenc par le choix du cadre d valuation d att nuation du secteur ATCATF Ce choix a port sur le logiciel COMAP Compr hensive mitigation assessment process Une fois le COMAP choisi commence la collecte des donn es Cette collecte a comport une phase documentaire et une 600 S nario de base recherche aupr s des 400 S nario d att nuation personnes ressources et des projets op rant dans le domaine La derni re phase est la phase d introduction de donn es dans le logiciel et de l analyse des r su
98. ES Les outils et l analyse de la mitigation Le processus et l analyse de la vuln rabilit et l adaptation Enfin la Banque Mondiale a particip travers son m canisme Carbone finance mechanism au renforcement des capacit s des experts sur le m canisme de d veloppement propre MDP Les r sultats de l tude men e sur les insuffisances en renforcement des capacit s des principales structures parties prenantes au projet de pr paration de la SCN montrent que 70 des structures souffrent d un probl me d ancrage le projet changement climatique n a pas chapp cette r gle L impact de cette instabilit a t l accroissement du besoin en renforcement des capacit s et ce dans tous les secteurs et th matiques VI RAI TN DN ET INSUFFISANCES ET BESOINS E RENFORCEMENT DES CAPACITES FINANCIERES ET TECHNIQUES Au cours de la mise en uvre des activit s de pr paration de la seconde communication nationale des difficult s obstacles et insuffisances ont apparu tant au niveau financier technique et nouveaux besoins Les ressources financi res et techniques accord es par le pays le FEM et certaines institutions multilat rales notamment le programme d appui du PNUD PNUE aux secondes communications nationales NCSP et la Banque Mondiale ont permis de mobiliser les moyens de pr paration du document de seconde communication nationale Mais le document de seconde communication nationale a galement
99. F missions absolues par cat gories en 2000 1 6 4 3 Les cat gories sources cl Sur la base de l mission absolue et de conversion des GES par les PRP le tri par ordre de grandeur par cumul ascendant de pourcentage jusqu au 95 de l mission du secteur nous permet de d signer ses cat gories source cl s Suivant cette r gle dans l ATCATPF Les sources cl s sont Prairies restant Prairies en absorption du CO avec 42 4 Zones Humides restant Zones Humides ZHZH dans l mission des gaz directes respectifs CO 30 8 CH 9 8 et N20 7 3 Terres Foresti res restant Terres Foresti res TFTE en absorption du CO avec 2 97 En effet le cumul de ces trois sous cat gories ne d passe pas 93 4 des missions globales mais en ajoutant la cat gorie suivante Terres converties en Terres foresti res qui est de 2 5 on totalise 95 Les cat gories sources du secteur CAFT sont donc Prairies restant Prairies en CO absorption Zones humides restant Zones humides mission en CO2 CH et N20 respectivement et Terres foresti res restant Terres foresti res en CO Absorption 1 6 5 Secteur des d chets La gestion et le traitement des d chets liquides est de la responsabilit des communes depuis 1987 Par manque de moyens les autorit s municipales n ont pu mener bien cette t che Pour cela les d chets r siduels constituent un probl me qui a pouss les autorit s recourir aux diff
100. GES issus de l Industrie Energ tique en Gg Evolution de la consommation de secteur industriel en 103 TM 1 A2 Emission des GES issus de l Industrie Energ tique en Gg Evolution de la consommation du p trole lampant 103 TM Evolution de la consommation du gaz butane 103 TM Evolution consommation du secteur de l hydraulique rurale en 103TM Consommation des combustibles ligneux en 103 T Emission des GES issus du R sidentiel amp m nages en Gg Consommation par activit conomique agricole 103 TM de gasoil Evolution de la Consommation du secteur de la p che en 103TM Emission des GES issus de l Agriculture Foresterie P che en Gg Etat du Parc automobile Evolution de la consommation du transport routier en 103 TM Emission des GES issus du transport routier en Gg Evolution consommation du train 103 TM Emission des GES issus du transport ferroviaire en Gg onsommation sp cifique L T Evolution de la consommation domestique en 103 TM R capitulative de donn es brutes des PI missions issues de la Production de ferroalliage missions issues d autres sources des PI Production des c r ales Repr sentation des superficies terrestres Superficies foresti res estim es en ha Superficie en ha des surfaces cultiv es R seau national de transport Occupation des terres par Wilaya Emissions absorption des GES par sources pour l ann e de r f rence 2000 Emissions des GES provenant des rejets humains
101. Pair Pr face Conform ment aux engagements et aux orientations du Gouvernement en mati re de d veloppement durable et faisant suite la D claration de Politique G n rale du Gouvernement la Mauritanie a proc d une meilleure int gration de l environnement dans les politiques publiques Le renforcement en ao t 2008 du Cadre Constitutionnel de gestion de l environnement a concr tis cette d marche Parall lement le Gouvernement vient de renforcer cette option par l approbation des documents strat giques de politique environnementale Cette d marche repr sente la pierre angulaire pour jeter d finitivement les soubassements d une bonne gouvernance environnementale en Mauritanie Le plan d action national pour l Environnement vise sur la base d un diagnostic de l tat et de la gestion de l environnement en Mauritanie tudier formuler et planifier l ensemble des actions n cessaires la mise en uvre d une politique environnementale conforme au concept du d veloppement durable Il s agit d un document plus d taill que le pr c dent dont 1l constitue le compl ment op rationnel Du point de vue des chelles temporelles consid r es la Strat gie Nationale de D veloppement Durable repr sente une vision d cennale et se retrouve ainsi cal e sur l horizon 2015 qui est celui vis aussi bien par le CSLP que par les OMD Cette importante tape de planification laquelle n
102. Quant au secteur de l levage 1l est pr vu une augmentation par palier 3 1 en moyenne annuelle entre 2006 et 2008 et 3 8 l horizon 2010 qui tient compte la fois des faibles volutions observ es dans un pass r cent mais aussi des effets attendus des actions prioritaires retenues dans la Lettre de politique sectorielle 1 2 3 6 Secteur des Services Enfin il est attendu une progression significative des services et des autres secteurs d pendants gr ce entre autres aux effets induits du secteur p trolier une croissance soutenue des services bancaires la poursuite de la dynamique dans le secteur des t l communications et des nouvelles technologies et l impact des politiques transversales de promotion du secteur priv 6 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 1 3 SECTEURS SOCIAUX 1 3 1 Education et Alphab tisation Les efforts consentis par le pays ont permis de r aliser un taux brut de scolarisation de 97 73 en 2006 contre 95 en 2005 avec un taux de participation des filles de 49 87 traduisant un taux brut de scolarisation sp cifique de 99 17 Les efforts financiers consentis en faveur du secteur sont pass s de 3 5 du PIB en 2000 et 4 1 en 2004 Toutefois les performances du secteur sont en de des attentes La productivit globale est de 1 6 ann e de scolarisation pour 1 du PIB contre 1 8 dans les pays africains membres de l IDA Cec
103. Recalcule des missions Pour l estimation des missions de M thane issues des rizi res inond es conform ment aux recommandations du GIEC en mati re de bonnes pratiques encadr 1 de la figure 4 9 et aux lignes directrices du GIEC pour les inventaires des gaz effet de serre version r vis e 1996 Tableaux 4 10 et 4 11 des valeurs par d faut ont t choisies facteur d chelle relatif des facteurs d mission pour les champs en inondation permanente un facteur de correction pour la 34 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 conversion des sols sans application d engrais organiques et enfin le facteur d mission de M thane par d faut Ainsi la riziculture en Mauritanie produit 7 Gg de M thane soit 3 des missions totales de CH imputables l Agriculture un peu plus que l estimation faite lors de la CNI 2 Cette l g re hausse peut tre entra n e par l augmentation des superficies du riz r colt 14 000 Ha pour la superficie cultiv e en 1996 o le facteur d intensification culturale 2 n a pas t pris en compte Il y a lieu toutefois d approfondir la recherche quant la connaissance de la texture du sol l influence du climat sur la culture du riz et sur la ma trise de la gestion de l eau Les missions de N20 r sultant de l utilisation d engrais base d azote pour la culture du riz va figurer dans la section suivante sur les
104. Ressources en Eaux Gestion Int gr des Ressources Naturelles de l Est Mauritanien Groupement National des Associations Agro sylvo Pastorales Deutsche Gesellschaft f r Technische Zusammenarbeit Gigawatt heure Hectare Information ducation Communication Institut Mauritanien de Recherche Oc anographique et des P ches Intergovernmental Panel on Climate Change Kilotonnes quivalent p trole Kilowatt heure Minist re des Affaires conomiques et du D veloppement Model for Assessment of Greenhouse gas Induced Climate M canisme pour un D veloppement Propre Minist re de D veloppement Rural et de l Environnement Minist re de l Education Nationale Mauritanienne d Entreposage des Produits P troliers Minist re de l Equipement et des Transports Minist re de l Hydraulique de l Assainissement Minist re de l int rieur des postes et t l communications Minist re des Mines et de l Industrie Minist re du P trole et de l Energie Minist re des P ches et de 1 conomie Maritime Minist re des P ches et de l Economie Maritime Minist re de la Sant et des affaires sociales Mati re S che Soci t alg rienne de raffinage Nouvelles Technologies de l Information et de la Communication Organisations communautaires de base Observatoire de D veloppement Humain Durable Organisation Mondiale de la M t orologie Organisation Mondiale de la Sant Organisation pour la mise en valeur du fleuve
105. S n gal Organisation non Gouvernementale Office National de M t orologie Office national de la statistique Organisation Socioprofessionnelle Plan Action National sur la Lutte Contre la D sertification Programme d Action National aux fins d Adaptation aux changements climatiques Programme d Action National pour l Environnement Programme de D veloppement Int gr de l Agriculture Irrigu e en Mauritanie Plan Directeur de Lutte Contre la D sertification Projet de Gestion des Ressources Naturelles Foresti res Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 PGRNP PIB PIP PLEMVASP PMA PME PNBA PND PNUD PNUE PRCM PREDAS PRG RIM SAGE SAM SCENGEN SDAGE SDAU SDSM SMH SNAT SNDD SNDE SNIM SOMAGAZ SONADER Te TCM Tep UICN UM MRO UN UNCACEM UNPM USAID V A ZEE US Symboles Chimiques CFC CH CO Eq CO CO COVNM HCFC HFC N20 NOx PFC SO SF Projet de gestion des ressources naturelles en zone pluviale Produit int rieur brut Programme d investissement public Projet de Lutte contre l Ensablement et Mise en Valeur Agro Sylvo Pastorale Pays les moins avanc s Petites et Moyennes Entreprises Parc National du Banc d Arguin Parc National Diawling Programme des Nations Unies pour le D veloppement Programme des Nations Unies Pour l Environnement Programme R gional C tier et Marin Programme R gionale pour la Promotion des Energ
106. Sur cette base neuf cat gories sources cl s ont totalis les 95 de l mission dont six du secteur de l ATCATEF totalisant environ 70 de l mission absolue deux au secteur de l agriculture avec 23 et une du secteur de l nergie avec 2 Comme l indique le tableau qui suit La cat gorie prairies restant prairies est apparue comme premi re source cl avec 32 des missions et comme puits mission du CO issu des zones humides est la deuxi me source cl avec 23 Le CH issu de la fermentation ent rique en agriculture est la troisi me cat gorie source cl avec 16 Le sous secteur des zones humides est l origine de deux autres cat gories sources cl s d mission occupant respectivement la quatri me CH 8 et sixi me position N20 6 Tableau 2 2 Sources cl s d missions en Mauritanie pour l ann e 2000 Secteurs Soussecteurs 7 Gaz ra co CO Prairies restants Prairies S questration ATCATF CH Terres Humides restants Terres Humides 1815 836 RE ET 15 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 ATCATF CO Terres converties en terres cultiv es 396 000 CO Emissions provenant de l Industries Energ tiques 391 829 Total 94 0 23 866 649 La plupart des sources cl s d mission du pays sont tributaires des conditions climatiques 1 6 1 Secteur de l Energie Secteur 1 UCUPR
107. T BESOINS EN FINANCES EN TECHNIQUE ET EN RENFORCEMENT DES CAPACITES Le processus de pr paration des communications nationales sur les changements climatiques en Mauritanie a montr des limites par rapport aux exigences des directives du GIEC malgr les efforts consentis par le pays Les progr s accomplis suite la communication initiale doivent tre consolid s et poursuivi afin d am liorer les futures communications Les principales faiblesses r sident sont d ordre institutionnels financiers et technique NEL Le D partement de l Environnement institution charg e de la mise en uvre de la CCNUCC a connu r cemment plusieurs changements dans son organisation institutionnelle d notant la volont du Gouvernent de mettre la question du changement climatique au centre des pr occupations politiques Ainsi le d partement a volu d une Direction un Minist re D l gu aupr s du Premier Ministre charg de l Environnement et du D veloppement Durable Malgr cette volution positive le processus a connu des retard imputables La mobilit de certains experts qui ont t nomm s des postes de hautes responsabilit s L ancrage institutionnel du projet Changement climatique qui a connu peu de stabilit entrainant un ralentissement in vitable des activit s du projet Une perte consid rable de fonds allou s aux op rations stricto sensu par le recrutement complaisant d experts sa
108. T0 Valeur actuelle des co ts 3 1 5 Classement des options d att nuation Les options de protection des formations foresti res sont meilleures que celles de la r g n ration des terres d grad es en terme des valeurs actuelles nettes des avantages qui sont n gatives dans la r g n ration positives pour la protection des formations foresti res Cela veut dire que les avantages diminuent pour les options de r g n ration des terres d grad es tout au long de la p riode des 40 ans et l inverse pour les options de protection En plus les valeurs actuelles des co ts sont plus faibles pour la protection des formations foresti res que pour la r g n ration des terres Ainsi que les quantit s de carbone s questr es sont plus importantes les co ts sont moindres et les avantages plus grands Ceci est d au fait que pr server l existant co te moins cher que de le laisser se d grader pour essayer de le r g n rer apr s Les options d att nuation sont en g n ral meilleures en termes de carbone s questr et d avantages pour les superficies les plus grandes Toutefois plus la superficie est grande plus les co ts initiaux sont importants m me si les valeurs actuelles des co ts diminuent tout au long de la p riode 40 ans Le classement est donc comme suit Protection des formations foresti res Option 3 10000 ha Option 2 2000 ha et Option 1 1000 ha R g n ration des
109. a mangrove du PND sensibiliser les diff rents usagers des zones humides sur leur valeur cologique et conomique ainsi que les impacts des changements climatiques sur cet cosyst me Les ressources affect es ce projet seront de trois cent huit dollars US 308 000 US Le troisi me projet relatf la mise en place un dispositif d observation et de suivi co tera quatre cent quarante mille dollars 440 000 US 4 3 5 Secteur de l levage au Hodh El Gharbi Il s agit des solutions spontan ment initi es par les populations pour r duire les effets n fastes des facteurs climatiques notamment ceux associ s la variabilit climatique inondation s cheresse p jorations climatiques retard de pluie ou pluie pr coce etc vague de froid Le choix de la strat gie proc de des pr occupations ci apr s parvenir une strat gie pertinente et adapt e assurer une plus grande efficience des actions et la p rennisation des r sultats Les axes suivants ont t retenus Gestion int gr e des parcours pour un mode adapt d levage semi intensif au Hodh el Gharbi Le type d levage g n ralement pratiqu est celui extensif caract ris par la mobilit S7 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 L levage semi intensif qui consiste une compl mentation alimentaire du cheptel travers la production fourrag re Ce syst me d levage r dui
110. a mangrove pour le r seautage des ONG sont identifi es Les ONG int ress es par diff rentes mati res de protection et de restauration de la mangrove pour leur r seautage sont identifi es La formation des r seaux d ONG par mati re sp cifique Indicateurs de Le projet sera pilot par une structure l g re comprenant un bureau de coordination et un valuation comit de pilotage regroupant l ensemble des secteurs impliqu s dans la mise en uvre du projet Le suivi prendra les caract res suivants Suivi de mise en uvre du projet par la coordination et le comit multisectoriel de pilotage Monitoring des activit s Suivi mi parcours du projet impliquant l ensemble des acteurs Arrangements Le projet sera mis en uvre conform ment aux dispositions de l ensemble des institutionnels engagements internationaux que la Mauritanie a sign dans les domaines de La biodiversit Les changements climatiques La lutte contre la d sertification La convention de RAMSAR Etc De m me les objectifs de d veloppement fix s dans le cadre strat gique de lutte contre la pauvret l horizon 2004 2015 le PANE l ANCR ainsi que la strat gie sectorielle de la p che et le SDAU de Nouakchott seront pris en compte Insuffisance de la coordination intersectorielle Faible implication des populations locales Difficult s de mobilisation des ressources financi res 112 Seconde Communication Natio
111. acit s des moissonneuses batteuses de type Ford et Class 4 cylindres ou Perkins 4 cylindres et des tracteurs de type Renault 6 cylindres Ford ou Massey Fergusson Il n existe pas de potentiel hydro lectrique propre Fig 3 3 L volution de la demande et des NT missions suivant le sc nario de r f rence mais le pays b n ficie de 15 de la production Popid aktion Kew Assumption lectricit en provenance du barrage de A eE n Manantali puissance install e de 200 MW et un es a j Be ra potential CO eq productible moyen annuel de 800 GWh dans le emand Energy demand final units cadre de l OMVS En 2004 Manantali a fourni 132 215 Mwh soit 40 de la production de la SOMELEC Le couvert forestier reste toujours mal connu Selon les diverses estimations la Mauritanie disposerait de 4 387 000 ha de for ts dont seuls 0 6 million d ha sont accessibles et sont utilis es pour satisfaire aux besoins des populations Actuellement le d boisement du couvert forestier se poursuit sans rel che un rythme insoutenable par les potentialit s disponibles On parle d une r gression moyenne d environ 10 000 ha an au cours des derni res ann es qui correspond un taux annuel de changement de moins de 2 7 FAO situation des for ts du Monde 2001 De ce PS yii fait si aucune action de d boisement ou de ss LE De pr servation n est entreprise on assisterait la 2000 20042008 2012 2016 2020 2024 2028
112. ait pas de p trole brut consommation en gasoil du bac de Rosso cf transport fluvial Fig 2 3 Emission de CO2 en Gg 1 6 1 2 Analyse des missions gaz par gaz L exploitation des r sultats du logiciel du GIEC montre que le CO est le gaz le plus important avec 99 82 des gaz directs et 93 95 de la totalit des GES mis par le secteur pour l ann e de r f rence 2000 Transport routier Transport a rien D t d Eod T 2 m ET Se T AaricutureF oresterieP c 18 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 A Gaz directs CO CH N20 Le CO Les r sultats de l inventaire permettent de d celer l importance des missions du CO du sous secteur du transport avec 402 94 Gg transport routier 314 Gg transport Fig 2 4 Emissions de CH4 en Gg E Industries ferroviaire 76 Gg transport a rien 12 94 AE 0 00 sus Gg du sous secteur de l industrie nerg tique ds manufacturi res avec 392 Gg l agriculture foresterie p che 7 ROBI peoi Fore Sterner eCe avec 220 Gg o R sidentiel Malgr sa r cente introduction 2000 gs j P a routier l hydro lectricit devra influer positivement nos la diminution des missions du sous secteur crrnviaire L industrie nerg tique est parmi les six premi res cat gories sources Le CH Il est mis par le sous secteur r sidentiel ou la combustion lair libre et est en terme de valeur d mi
113. almiers dans la zone Atar l horizon 2038 et une r duction exponentielle des cultivars de la zone de Chinguetti De m me l analyse des syst mes de cultures mara ch res montrent un recul du nombre d esp ces cultiv es d une dizaine en 1960 elles ne que 4 en 2006 et dans des zones de grandes productions comme Tawaz ou Loudeye les paysans se limitent la culture de la carotte et accessoirement l oignon Pour les cinq derni res ann es la production des carottes constituaient 95 de la production mara ch re de la zone toutes Moughataa confondues Du point de vue de l ensablement les ann es de s cheresse de 1970 1980 ont eu comme cons quence la d t rioration quasi compl te du couvert v g tal base d Aristida pugens gramin es sauvages stabilisant les dunes Ainsi Chinguetti l ensablement est per u par les populations comme une fatalit Les personnes enqu t es estiment que le mouvement de sable est in luctable Selon cette enqu te la vitesse de l accumulation des sables a touch non seulement les habitations et les palmeraies 74 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 mais aussi la batha qui selon eux avait une profondeur de plusieurs m tres et qu actuellement elle se trouve au m me niveau que les habitations moins de 2 m S1 l ampleur des impacts biophysiques est importante et la tendance n gative de ses effets se confirme les im
114. am lioration significative en milieu rural alors qu elle s est l g rement d t rior e en milieu urbain En d pit de cette volution positive la pauvret reste toujours un ph nom ne rural voir fig 1 4 59 des ruraux vivent en dessous du seuil de pauvret contre 28 9 des urbains En milieu rural la pauvret a diminu d environ 11 points dans la zone du fleuve et seulement de 2 5 points dans la zone aride Fig 1 4 Evolution des indices de pauvret selon le milieu de r dence entre 2000 et 2004 enti FMational i he 5 Autres viles Rs A RE EE EE A i Houakchott r A E E Wa Rural autre PEZZA DB L CES T Te G itim 1 T i Bural teuve PR RER L analyse en terme d extr me pauvret confirme l importance des disparit s entre la zone rurale aride 61 et dans la zone du fleuve 16 Alors que le milieu rural p se 60 en termes de population il renferme 75 de la population pauvre du pays 7 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 1 3 4 Le profil sanitaire Le taux de couverture sanitaire du pays dans un rayon de 5kms avoisine les 67 Le profil pid miologique du pays en 2004 est caract rise par la persistance de niveaux lev s de mortalit un TMI de 78 un TMI de 116 et un TMM de 747 pour 100 000 Les diff rents indicateurs de sant ont globalement stagn Ainsi l enqu te EMIP 2003 2004 montre que le TMIJ a peu volu depuis 1
115. ama large de 20 km Le littoral s tend entre les 16 et 21 degr s de latitude nord La c te s tire sur plus de 700 km du Sud au Nord avec une succession d cosyst mes atypiques des r gions d sertiques Le delta ou bas delta 16 02 et 16 34 N avec son climat sah lien ayant une nuance littorale Il est situ sur l isohy te 300 mm et subit annuellement une crue du fleuve faisant jouer cette r gion en aval du barrage de Diama sa fonction d estuaire o subsiste une relique de familles de mangroves Dans sa partie amont du barrage une r serve importante d eau est retenue pour r guler le niveau d eau dans le fleuve pour les multiples usages et besoins domestiques et industriels des pays L Aftout es Saheli 16 34 et 18 06 N est une longue d pression l arri re du cordon littoral parsem e de lagunes et de sebkha s parant l erg du Trarza de l oc an La grande plage de Nouakchott Mharrat 18 06 et 19 02 N caract ris e par la faiblesse des pr cipitations et l irr gularit de la structure du cordon dunaire favorisant par endroit les transgressions marines Les grands ensembles dunaires Ce sont les anciens ergs observ s pr c demment et qui se terminent l Ouest dans le bassin s n galo mauritanien Ils sont le domaine de l aridit pluies rares et v g tation tr s r duite 1 2 2 Caract ristiques du Climat La Mauritanie est d sertique plus de 70 seule la parti
116. angements institutionnels Indicateurs de suivi valuation Dur e Ressources financi res Appui au programme national de butanisation Tout le territoire Mauritanien Energie Cuisson Att nuation Les missions r duites sont celles qui auraient d coul de la production de la quantit d nergie conomis e du fait du projet En l absence du projet les m nages auraient continu utiliser le bois et le charbon de bois en cuisson le sc nario de r f rence en 2015 chiffre ces utilisations 9 de m nages pour le charbon de bois et 25 de m nages pour le bois ceci en milieu rural voir le LEAP R duire la consommation du bois et du charbon de bois en cuisson pour laisser la place l usage du gaz butane au niveau de tous les m nages en Mauritanie Ce programme comprend les composantes suivantes 1 extension de la capacit d enf tage de Nouakchott et de Nouadhibou respectivement de 20 000 tonnes et de 3 500 tonnes par an 11 construction de mini centres de 500 tonnes chacune dans les autres villes 111 achat de cinq citernes pour l approvisionnement des centres et mini centres sur l tendu du territoire v acquisition et renouvellement de bouteilles et v subvention de l acc s l utilisation du gaz en milieu rural les r sultats de la mise en uvre du projet portent essentiellement sur le ralentissement de la croissance de la demande du charbon de bois Celui ci se traduirait en effet
117. anie 2008 Table des Mati res LISTE DES TABLEAUX nn VIII LISTE DES GRAPHIQUES gt nnnnnrnrnrnrnrnrneneeenenee IX LISTE DES FIGURES annees IX R SUM ANALYTIQUE enr rerenermenerneese eoseee X CONTEXTE NATIONALE X HBINVENTAIRE DES GAZ A EFFET DE SERRE IGES XI 2 4 Les missions totales de GES nxi 2 2 Les missions de GES par secteur XI 2 7 Tendances des missions de GES xiii 2 3 1 Part des GAZ dans l volution des missions xiii A 2 Part des secteurs dans l volution des missions 1995 2004 xiii Incertitudes A Q C Q et exhaustivit xiv m 3 1 Le secteur de l ATCATF XV 3 2 Le secteur de l agriculture Xvi 3 3 Secteur de l nergie xvii AVULNERABILITE ET ADAPTATION XVII 4 1 Vuln rabilit sectorielle xvii 4 2 Strat gie d adaptation XiX AUTRES INFORMATIONS VISANT LES OBJECTIFS DE LA CCNUCC XX 5 1 DEVELOPPEMENT ET TRANSFERT TECHNOLOGIQUE XX 2 RECHERCHE ET OBSERVATION S YST MATIQUE XX 2 2 DUCATION FORMATION ET SENSIBILISATION DU PUBLIC xxi 5 4 INT GRATION DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AUX PROGRAMMES ET PLANS DE DEVELOPPEMENT DURABLE xxi 5 5 INFORMATION ET RESEAUTAGE xxi 5 6 RENFORCEMENT DES CAPACIT S xxii YACONTRAINTES ET INSUFFISANCES ET BESOINS EN RENFORCEMENT DES CAPACITES FINANCIERES ET TECHNIQ U ESRR 22 INTRODUCTION 1 CHAPITRE I CONTEXTE NATIONAL 2 LL PROFIL PHYSIQUE enneeee 2 1 2 1 Localisation G ographique et relief 2 1 2 2 Caract ristiques du Climat 3 1 2 3 Profil
118. araitre 3 l horzon 2050 hler 4 m 4 3 Km ECE Er 4 Progeclkon UTA Glate 155 Same ri O arer bpograp Mauss c er hydrodogquer don es G PS m es are ral 16 Fig 4 12 Cartes des zones inondables du Parc National de Diawling et de la r serve du Chat Boul 1830 120 Limites d aires prot g es ma one inondable l horizon 2020 sc nario ATLAS Fi Zone inondable l horizon 2020 sc nario B2 ME S one inondable l horizon 2050 mEau retenue par le barrage de Diamma Cours d eaux her Frojestion O T hi Clarke 18850 Sources cartes topograhiques donn es PS images satellites 16530 1620 L rosion c ti re sera aggrav e notamment sur le littoral de Nouakchott o les modifications morphologiques sont d j appr ciables g Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 Les changements climatiques devraient influer sur tous les aspects de la diversit biologique Ainsi le rel vement du niveau moyen de l oc an entrainera un rel vement du niveau moyen de la nappe phr atique Dans ce cas l Avicennia arbre pneumatophores meurt parce que la limite entre milieu a robie et milieu ana robie a t relev e entra nant des conditions insupportables pour la racine proximale De m me le risque d extinction des phoques moines du Cap Blanc augmentera en raison de leur effectif r duit et de leur habitat limit Par ailleurs les p ch
119. aro sah lienne Toutes ces options cherchent inverser la tendance actuelle orient e plut t vers la d gradation Les options de protection des formations foresti res sont meilleures que celles de la r g n ration des terres d grad es En effet les valeurs actuelles nettes des avantages des options de r g n ration sont n gatives alors qu elles sont positives pour la protection des formations foresti res Cela veut dire que les avantages diminuent pour les options de r g n ration des terres d grad es tout au long de la p riode des 40 ans alors qu elles augmentent pour les options de protection des formations foresti res Il faut ajouter cela que les valeurs actuelles des co ts sont plus faibles pour la protection des formations foresti res que pour la r g n ration des terres voir tableaux ci dessous Les XV Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 quantit s de carbone s questr es sont plus importantes les co ts sont moindres et les avantages plus grands Ceci est d au fait que pr server l existant co te moins cher que de le laisser se d grader pour essayer de le r g n rer apr s Les options d att nuation sont en g n ral meilleures en termes de carbone s questr et d avantages pour les superficies les plus grandes options 2 et 3 Toutefois plus la superficie est grande plus les co ts initiaux sont importants m me si les valeurs actuelles des co ts
120. as chose facile du fait de la disparit de l information statistique du sous secteur des combustibles ligneux Les valuations varient largement d une source l autre Le bilan nerg tique pour l ann e 2000 est bas sur les interpr tations et les estimations des experts nationaux et internationaux sp cialistes du domaine des combustibles ligneux experts de l tude ESMAP et RPTES Sur cette base la production nationale d nergie primaire constitu e essentiellement du bois nergie serait 392 700 TEP et la consommation totale de 554 600 TEP Cette consommation se r partit comme suit entre les diff rents secteurs d activit m nages 267 100 TEP industrie et mines 84 800 TEP sans la production d lectricit de la soci t mini re p che agriculture for t 72 100 TEP transport 129 500 TEP et hydraulique 1 100 TEP La contribution des diff rentes ressources nerg tiques est de 39 6 pour le gasoil suivi du bois et du charbon de bois La part des nergies oliennes et solaires est n gligeable La strat gie du d veloppement du secteur de l nergie mise en uvre actuellement est la r sultante des dispositions contenues dans la D claration de Politique pour le D veloppement des Secteurs de l Eau de l nergie et de l Assainissement adopt e par le Gouvernement en septembre 1998 Cette d claration avait fix des objectifs qui s articulaient autour des grandes L intensification part
121. aut conform ment aux recommandations du GIEC en mati re de bonnes pratiques encadr 1 de la figure 4 3 et aux lignes directrices du GIEC pour les inventaires des GES version 1996 Tableaux 4 4 et 4 5 Le calcul des missions de CH imputables la gestion du fumier s l ve 9 Gg des missions totales de M thane issu de l Agriculture Il est clair que le niveau d mission est tr s faible car il ne devient important que s1 le fumier est stock dans les conditions ana robies Le potentiel de production d pend fortement de la mani re dont les d chets sont g r s En cons quence le fumier laiss s cher dans les parcours se d compose en pr sence oxyg ne minimisant ainsi la production de M thane Le Protoxyde d Azote Il est produit dans le cadre du processus de d nitrification du fumier lorsque celui ci est stock ou appliqu sur le sol En Mauritanie le syst me d levage extensif pr domine o les animaux sont soumis une mobilit p riodique sur de grandes distances Le syst me de syst me de gestion du fumier est celui relatif aux aires de p turages et paddocks excluant les autres syst mes ana robie syst me liquide stockage des solides et parcs secs Par cons quent ne seront calcul es que les missions de N 0 imputables aux aires de p turage et paddocks avec la m thode de niveau 1 car l absence d informations sur la quantit de fumier produite par animal et l utilisation des
122. aut des GL 1996 r vis s valeur fournie dans les manuels pour l Inde pays mergeant Le choix final dans ses trois taux a t pour celui de la FAO Les donn es de la population La population de la Mauritanie est de 2 508 159 habitants selon les r sultats du recensement de la population 2000 ONS 2001 Les autres composantes Les autres composantes de cette quation sont prises par d faut comme le sugg re les directives GL 1996 r vis es Ces composantes sont relatives au facteur d mission et la fraction de prot ines que repr sente l azote il Incertitude Les sources d incertitude sur les missions de l h mioxyde d azote provenant des rejets humains proviennent des Donn es d activit cette source d incertitude est relative aux donn es de la population et la consommation de prot ines Donn es par d faut cette source d incertitude est relative la fraction de prot ines que repr sente l azote Quant au FE les GPG 2000 chapitre 4 lui donne une fourchette de 50 45 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 iii Assurance de la qualit et contr le de la qualit AQ CQ Le contr le de la qualit des donn es est fait suivant les proc dures des GPG 2000 tableau 8 1 en collaboration avec les institutions sources des donn es IV Recalcul Pour l ann e 2000 les rejets humains sont l unique source d mission d
123. chage grenaillage et de traitement thermique apr s finition La production de la SAFA est de 12000t an tonnes par an depuis 2000 avant c est dire entre 1980 et 1999 elle produisait 10000t an tonnes par an La production d acier de fonderie 20 de la fonte 20 acier au mangan se et 60 des aciers faiblement alli s est destin e satisfaire les besoins du groupe SNIM en pi ces d usure sabots de frein pour locomotives wagons et lames de bulles Le lit de fusion est constitu en g n ral de ferraille tout venant rails rebuts chutes t les et du retour de fonderie Le four r alise des proc d s des coul es des temp ratures lev es environ 1600 C pour l acier et 1400 C pour les fontes 1 Estimation des missions feuilles 4 de 11 La production totale est fix e 12000 T de fonte par an donnant lieu une mission de 19 2 Gg de CO Tableau 2 27 Emissions issues de la Production de ferroalliage 2 Q 27 Cat gories sources d mission du CO CH N gt 0 NOx CO NMVOC secteur des PI 30 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 iii Incertitudes L unique source d incertitude r side dans l utilisation des facteurs par d faut en absence des donn es sur la quantit d agents r ducteurs utilis s correspondant au ferromangan se dont 1l reste v rifier la conformit iv Contr le de qualit AQ CQ Les donn es ne peuvent tre obte
124. cier la r gularit d une chronique pluviom trique sont tr s lev s Ils varient entre 0 30 et 0 70 Le couvert v g tal est peu fourni et les ressources en eau sont limit es Les r sultats du recensement g n ral de la population r alis en 2000 montrent que la population de la Mauritanie est de 2 508 159 habitants Le pays a connu une forte s dentarisation et un exode anarchique vers le centre urbain durant la p riode 1977 1988 et principalement au profit de Nouakchott Nouadhibou et Zou rate avec des taux de croissance d mographique respectivement de 9 47 8 71 et 3 4 La population est jeune avec 43 5 de moins de 15 ans et 54 moins de 20 ans avec une l g re diff rence selon le sexe en faveur des hommes La population g e de 60 ans ne d passe pas 5 Les objectifs macro conomiques d finis dans le Cadre Strat gique de Lutte contre la Pauvret CSLP 2006 2010 visent i porter le taux de croissance du PIB 8 4 par an en moyenne sur la p riode 2006 2010 ii ramener le taux d inflation de 6 2 en 2006 5 l horizon 2010 iii contenir le d ficit budg taire hors dons autour de 10 du PIB en moyenne annuelle sur la p riode iv porter l horizon 2010 le d ficit courant hors transferts officiels 6 du PIB et v porter les r serves 3 7 mois d importations en fin de p riode L incidence de pauvret mon taire a recul globalement de 4 3 points sur la p riode 2000 2004 passant
125. communication nationale qui placera cet objectif au premier plan L acc s et l usage de la technologie de l information comme l internet ont t essentiels pour l change efficient et le partage de l information tant l int rieur qu l ext rieur du pays Le r seautage de l information a t une importante composante du projet dans la diss mination et l acquisition de l information sur les changements climatiques notamment par le biais des r seaux suivants mailman owner climatechangeafrica org discuss ghgnetwork org _mailman bounces mediaterre org Africa Adapt Net Advisory Board Tom Mitchell T Mitchell ids ac uk _newsletter request acccaproject org owner uneproamedia unep org mailing request napa pana org _ htip www kepa uoa gr PROMITHEAS2_index htm etc L objectif majeur vis tait de renforcer la connaissance scientifique de l expertise du pays en O4 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 mati re de changement climatique en promouvant les changes et consultation des autres travers ces r seaux d information Dans la d finition bien comprise de l Agenda 21 et la d cision 2 CP 7 de la Conf rence des Parties la Convention la Mauritanie a fait appel dans le cadre du renforcement de la capacit de ses experts la compr hension du Guide des Bonnes Pratiques en mati re d inventaire des GES gr ce au concours d u
126. conomique sont toutes le long du littoral La vall e du fleuve S n gal renferme le seul point d eau permanent du pays et la zone sud est est la zone sah lienne vocation agro sylvo pastorale tandis que la zone Nord est climat saharien vi Autres terres Cette cat gorie concerne exclusivement au niveau national les terres de la zone saharienne du nord du pays Les r gions administratives avec une densit de moins de 1 habitant par kilom tre carr sont consid r es comme des terres d nud es et non exploitables Il s agit de la r gion de l Adrar du Tiris Zemmour et de l Inchiri Cette superficie est de 31 675 260 015 215 300 506 980 km2 Cette superficie constitue la moiti de la superficie du pays occup e par des dunes de sable incultes et ne portant aucune forme de v g tation 1 6 4 2 Analyse des missions Tableau 2 35 missions absorption des GES par sources pour l ann e e de r f rence co foresti res 1018 0 0026 0 0002 0 0034 0 0708 res cultiv es ala8 71846 2 0 0456 0 0006 0 0135 0 2834 Total 2902 86 5166 4 3606 0 0169 0 3542 A missions par gaz Le CO Cette partie a t trait e selon les recommandations du GIEC en mati re de bonnes pratiques GPG 2003 et selon les cat gories et sous cat gories identifi es Elle a donn les r sultats suivants pour l ann e de r f rence 2000 i Absorption du CO Fig 2 11 Absorbtion par cat gorie du CO2 en 2000 L absor
127. consultant international formateur de l quipe A Evaluation des superficies L valuation des superficies des diff rentes cat gories et des sous cat gories a port sur les ann es 1990 et 2000 Les terres foresti res comptent deux sous cat gories les for ts naturelles et les terres rebois es La diminution des for ts naturelles est due au fait que ces for ts sont p tur es et on y pr l ve du bois de feu et du charbon de bois pour les besoins nerg tiques des populations On y pr l ve galement du bois de service pour la construction des abris et pour diff rents autres besoins de la population Les reboisements sont prot g s et ne connaissent pratiquement pas de r gression en termes de superficie qui est donc cumul e sur toute la p riode consid r e Les terres cultiv es se partagent en di ri walo bas fonds contr l s d crue irrigu et oasis Les sous cat gories font l objet d une variation annuelle due principalement la fluctuation de la pluviom trie Les prairies concernent les zones v g tation vivace ne rentrant pas dans la cat gorie des terres foresti res et les zones v g tation temporaire constitu e d esp ces annuelles qui d pendent de la pluviom trie galement Les zones humides ont t partag es en zones inond es de mani re permanente et celles inond es de mani re temporaire Les tablissements portent sur les habitats humains et le r seau routier et ferroviaire alor
128. consultants et des bureaux d tudes 6 2 3 Les besoins de formation en MDP des acteurs institutionnels CHAPITRE VI CC VI Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 yil Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Maurntanie 2008 99 99 99 101 101 105 105 CE 4 o 2 N mn mn Viol uain anl AIU SOIN N pi P DIDID I Dai NIN N ni NIN DDR KIN ID N N EN a adi d a LR ID IR N N O N U9 N U9 CN Ww U9 Y D N U pP majl U9 on D W ON AT i U WW uw DS DID IDD ID DIR O ID IR IR IR CS UC UC L O 00 JI IIS u u OO ANR EE VDO na A gt wN Liste des tableaux Accords trait s et conventions internationaux ratifi s par la Mauritanie sur l environnement Tableau 17 CP8 synth tisant l mission de la Mauritanie en 2000 Sources cl s d missions en Mauritanie pour l ann e 2000 Importation des produits p troliers en 103TM y compris les productions de la raffinerie Variation des stocks pour l ann e 2000 en 103TM Consommation apparente en 103 TM Evolution de la consommation du secteur d lectricit en 103 TM Evolution de la consommation du secteur minier en 103TM Emission des
129. ctif dans son ensemble iii une perte de la biodiversit tant pour le palmier que pour les cultures associ es XVII Seconde Communication Nationale sur le Changement Climatique de la Mauntanie 2008 Cette vuln rabilit a eu pour cons quence la d croissance substantielle du revenu et sa d structuration le d peuplement tendanciel de la wilaya et l accentuation de la pauvret en particulier des groupes les plus vuln rables femmes qui basculeront de la pauvret l extr me pauvret Le secteur forestier est apparu assez vuln rable L analyse de la matrice de vuln rabilit montre que le nombre de s cheresses extr mes 8 et moyennes 7 influent n gativement sur les for ts class es et notamment sur les groupes cibles qui n ont d autres alternatives que la survie puisque l indice d exposition montre que l impact des changements climatiques dans la zone des for ts class es du Trarza et du Brakna a pour principales cons quences La baisse des revenus provenant de l exploitation foresti re l aggravation du d ficit c r alier de ces groupes qui exploitent des enclaves l int rieur des for ts class es La r duction de la production v g tale utilis e par le cheptel et la faune sauvage qui a tendance dispara tre totalement de la zone Ainsi si rien n est fait dans le court terme la situation continuera s aggraver d ici 2020 pour devenir irr versible au del de 2050 Le secteur de
130. ctions respiratoires attendus sans changement climatique en 2020 et 2050 Nouakchott et Rosso passeraient respectivement de 68 016 74 824 et 25 846 28 433 cas L analyse de la corr lation entre les IRA et les pr cipitations pluie et la temp rature et compte tenu des pr visions du climat futur Il ressort que le nombre de cas d IRA pourrait augmenter et atteindre des proportions non n gligeables voire m me avoir une tendance la prolif ration Cela pourrait par cons quent constituer de nouvelles formes de menaces pour la population nationale et en particulier chez les enfants et les femmes qui seront les plus touch s et les plus vuln rables dans l ensemble des r gions si des mesures ad quates pour att nuer les effets des ces changements ne sont pas prises 83 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 Graphique 4 13 Evolution des IRA avec et sans changements climatiques 520000 420000 320000 a a sans CC 220000 Avec CC 120000 20000 SSD 8 8 8 SP SP PS TS D PP PP 9 La superposition des courbes montre une augmentation des cas d IRA de 85 500 cas en 2050 avec changement climatique par rapport une augmentation de 13 750 cas sans changement climatique toujours en 2050 Pour le cas du paludisme La corr lation entre le paludisme et la pluie ou plut t la pr sence des flaques d eaux stagnantes faisant suite aux
131. d un taux tr s lev de cendres riches en soufre ne respectant pas les normes environnementales de mise en exploitation Le gisement olien de la Mauritanie est consid rable particuli rement dans le littoral avec des vitesses moyennes annuelles d environ 8 m s contre 5 m s l int rieur du pays La capacit d exploitation est estim e environ 7643 9 KW m2 an Quant au solaire l ensoleillement reste caract ris par une dur e moyenne de 8 heures jour et une nergie incidente oscillant entre 3 25 et 6 Kwh n jour Le barrage de Manantali offre un potentiel de 800 GWh d nergie hydro lectrique dans le cadre de l OMVS soit environ 15 de la production du barrage B La demande dans le secteur de l nergie Le bilan nerg tique du pays est constitu plus de 80 de combustibles ligneux traditionnels d origine foresti re suivis des produits p troliers Selon les statistiques de la Cellule de la Ma trise de l Energie la consommation primaire en 2005 s levait 451 000 tep avec 87 de combustibles ligneux 9 pour le gaz butane 3 4 pour l lectricit 0 4 pour le p trole lampant et 1 de l nergie renouvelable 16 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 1 6 1 1 M thodologie L tablissement d un inventaire exhaustif des quantit s de chaque type de combustible et des estimations des missions des GES dans chaque acti
132. d grad le secteur malgr une politique de restauration et d am nagement des formations naturelles qui avaient enregistr des r sultats plus ou moins mitig s 3 1 1 Activit s accomplies Pour faire face la d gradation g n ralis e des ressources naturelles renouvelables terrestres le Gouvernement a labor depuis les ann es 80 le Plan Directeur de Lutte Contre la D sertification PD LCD qui donne les articulations fondamentales dans une d marche int gr e de lutte contre la d sertification Les orientations du Plan sont formul es de mani res op rationnelles dans le Programme Multisectoriel de Lutte Contre la D sertification PMLCD qui traite des for ts en g n ral et des for ts class es en particulier Le cadre d intervention pour leur am nagement est d fini par la Strat gie Nationale pour l Am nagement des For ts Class es SN AEC En outre la prise en compte de l environnement s est caract ris e au cours des derni res ann es par la promulgation de plusieurs lois et d crets dont on peut citer e Le Code de l Environnement loi 2000 045 du 26 Juillet 2000 e Le Code Forestier 1997 e Le Code de la Chasse et de Protection de la Nature Loi 97 007 du 20 Janvier 1997 e Le Code Minier et ses textes d application Loi 99 013 du 27 Juin 1997 e Le Code Pastoral Loi 2000 044 e Le Code de l eau Ordonnance n 84 1444 du 4 Juillet 1986 e La Loi sur la r organisation fonci re et doman
133. d gradation du couvert v g tal des bassins versants Les fortes pr cipitations qui tombent directement sur des sols d nud s arrachent les couches arables et cr ent des ravins Dans ces conditions les superficies agricoles s amenuisent les rendements chutent Eau de surface continentale 4 ans d marrage pr vu en 2008 Pertinence Am lioration des conditions de vie des populations Gestion rationnelle de la ressource R duction des pertes en vies humaines et des biens dues aux catastrophes li es au changement climatique Objectifs L objectif global du projet vise am liorer la s curit alimentaire des populations par la mise en culture d une superficie de 500 ha travers la promotion de technologies et pratiques adapt es pour les cultures sous pluie en zone semi aride et pour un effectif de 2 500 personnes dans la Commune de Dionaba Activit s D marrer la phase pr paratoire Organiser les campagnes de sensibilisation et de mobilisation des populations Lancer les tudes Organiser des sessions de formation des acteurs R aliser les ouvrages pr vus suivant les r gles de l art Organiser les mise en valeur des terres dans le respect du calendrier cultural Organiser des missions de suivi et valuation R sultats attendus la s curit alimentaire des populations b n ficiaires est renforc e l incidence de la pauvret rurale est r duite les populations ont ma tris la technique de construction et les entretiens
134. d placement des personnes et des biens en Mauritanie Il assure plus de 5 des changes Le pays dispose de deux a roports internationaux et une dizaine d a roports secondaires dont les lignes int rieures sont assur es par des avions de deux types d avion les F 28 puis des ATR 42 raison d une ou de deux fr quences hebdomadaires par a roports l exception de celui de Nouadhibou La consommation en produits p troliers se d veloppe avec la desserte du pays par plusieurs compagnies a riennes Air France Tunisie Air Royale Air Maroc Air S n gal etc et du d veloppement du tourisme Toutefois la part du trafic domestique assur par Air Mauritanie et l arm e nationale Tableau 20 reste n gligeable Les donn es relatives l aviation civile tiennent compte de celles relatives aux services militaires Tableau 2 25 Evolution de la consommation domestique en 10 Source statistiques Air Mauritanie Direction commerciale N AFTEC 2005 consommaticien de l arm e confidentielle incluse i Estimation des missions feuilles 3 de 16 et 4 de 16 Le transport a rien est une cat gorie source non cl dont les missions repr sentent 1 1 des missions du CO du secteur soit 12 94 Gg de CO2 Les missions sont r alis es partir des donn es du k ros ne sur la base des informations recueillies aupr s du minist re charg de l nergie et de PONS 28 Seconde Communication Nationale surle Changemen
135. de 51 46 7 soit une baisse d environ l point par an Ce recul s est accompagn par une baisse plus accentu e des indicateurs d carts la profondeur 20 7 et la s v rit 28 2 Dans le domaine de l emploi le pourcentage des personnes en ge d activit g s entre 15 et 64 ans est de 54 9 de la population du pays Ce taux est plus lev en milieu urbain qu en milieu rural 59 8 contre 51 5 Le taux d activit au sein de la population g e entre 15 et 64 ans s l ve 59 2 avec des disparit s importantes Il se situe 81 9 de la population masculine alors qu il est seulement de 39 1 pour les femmes L acc s aux services de base montre que les efforts consentis par le pays ont permis de r aliser un taux brut de scolarisation de 97 73 en 2006 contre 95 en 2005 avec un taux de participation des filles de 49 87 traduisant un taux brut de scolarisation sp cifique de 99 17 Dans le domaine de la sant le taux de couverture sanitaire du pays dans un rayon de 5km avoisine les 70 Le profil pid miologique du pays en 2004 est caract ris par la persistance de niveaux lev s de mortalit un TMI de 78 o un TMIJ de 116 o0 et un TMM de 747 pour 100 000 En 2004 le nombre de m nages ayant acc s leau potable repr sente 52 contre 50 4 seulement en 2000 L approvisionnement partir de robinets int rieurs ne couvre que 18 9 en 2004 contre 15 en 2000 Alors que les puits avec ou san
136. de Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 li Incertitudes Les donn es du sous secteur sont les plus fiables et leur incertitude d coulerait essentiellement des facteurs d mission En effet le relev des consommations des locomotives est tenu de mani re journali re sur base de d claration la pompe Ce type d information ne souffre pas d irr gularit car seules les locomotives peuvent y acc der et leur consommation sp cifique voir tableau de la sous section b 11 04 est un t moin juste et v rifiable A ce niveau les incertitudes ne sauraient d passer 2 iv Contr le de qualit AQ CQ La a t v rifi e pour les autres ann es et 1l ressort de cela une constante Pour avoir une meilleure appr ciation de la consommation sp cifique des locomotives 1l est recommand d analyser la consommation sp cifique sur la base d une s rie temporelle cf Tableau 2 24 Tableau 2 24 Consommation sp cifique L T a D OU Qt On 0 130 Source SNIM D partement Chemin de fer y Am liorations Les donn es d activit s de cette cat gorie sont pr cises et ne sugg rent pas d am liorations particuli res Par contre les facteurs d mission doivent tre am lior s pour limiter les incertitudes 1 6 1 4 Sources non cl s du secteur A Transport a rien 1 A 3a du CUPR 1 Donn es d activit s Le transport a rien constitue apr s le transport routier le deuxi me mode de
137. de biodiversit la r duction des productions agricoles au sein des enclaves en for t la d gradation des sols suite l rosion hydrique et ou olienne et enfin l appauvrissement des populations riveraines Les options d adaptations porteront sur L am nagement participatif et durable des for ts class es d grad es des wilayas du Trarza et du Brakna expos es aux effets pervers du climat A travers la r alisation des activit s suivantes L laboration du Plan d Am nagement La Mise en uvre du Plan d Am nagement Le Suivi et le Contr le de l Ex cution du Plan d Am nagement Le co t estimatif de ces am nagements qui constituent un projet majeur sur 16 526 793 USD sur une p riode de 4 ans La Ceintures vertes de protection autour des villages riverains des for ts class es soumis l aridit du climat par les reboisements villageois seront entrepris sur 20 ha par village soit une superficie totale 2600 ha Les activit s et co ts estimatifs des reboisements sont de 5 929 912 USD Le d veloppement d activit s g n ratrices de revenus au profit des villages riverains des for ts class es affect s par les effets n gatifs des changements climatiques travers la r alisation des activit s en se basant sur les exp riences des projets de d veloppement intervenant dans la zone des for ts class es les principales activit s g n ratrices de revenus Les co ts estimatifs des activi
138. des missions totales de GES d origine anthropique en Mauritanie est de 27 78 pour la p riode 1995 2004 d passant ainsi le taux cumul volution de la population nationale pour la m me p riode 21 98 Cela traduit en partie l augmentation sensible des missions par personne passant de 2 24 t en 2000 2 41 t en 2004 1 5 EMISSIONS DES GES EN 2000 Sans tenir compter du secteur de l affectation des terres du changement dans l affectation des terres et de la foresterie ATCATF les missions totales de GES en Mauritanie exprim es en quivalent de CO Eq CO2 en 2000 totalisent 5624 348Gg dont 1170 656 Gg proviennent de la combustion des combustibles fossiles Le tableau de synth se 17 CP8 ci dessous recommand par les lignes directrices r sume ses missions par gaz et par source voir tableau 2 1 Tableau 2 1 tableau 17 CP8 synth tisant l mission de la Mauritanie en 2000 1 319 839 61 6164 erg 56 4961 5 9156 NA 11117 8705 56 4961 5 9156 NA 1391 8289 con n 46 0246 EE En 4032273 0 0393 0 0036 4 6072 11 1325 DE es 2 A A A A 0 0779 0 0260 NA N 0 0012 0 0004 0 1249 0 0062 0 0031 m 276 7898 5 2794 JNE NE NE N E NE NE NE _ booo NE sn N N N NA NA N N 6 P P oa 7 SEN S Sur la base des r sultats d inventaire issus des communication initiales des pays cit s utilis s par d faut avant la parution des
139. des Nations Unies de lutte contre la d sertification dans les pays prouv s par une grave s cheresse et ou d sertification 1996 particuli rement en Afrique Paris Trait d interdiction compl te des essais nucl aires 1996 10 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 The African Nuclear Weapon Free Zone Treaty Cairo 1996 Convention sur l interdiction de 1 emploi du stockage de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction 1997 Oslo Convention sur la conservation des esp ces migratrices appartenant la faune sauvage Bonn 1998 Convention sur le commerce international des esp ces de faune et de flore sauvages menac es d extinction Washington 1973 et amend e 1998 Bonn en 1979 CITES Trait international sur les ressources phytog n tiques pour l alimentation et l agriculture Rome 2001 Protocole de Cartagena sur la pr vention des risques biotechnologiques relatif la Convention sur la diversit biologique 2004 Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants POPs Stockholm 2004 Amendement au Protocole de Montr al relatif des substances qui appauvrissant la couche d ozone 2005 Convention de Rotterdam sur la proc dure de consentement pr alable en connaissance de cause applicable a certains produits chimiques 2005 et pesticides dangereux qui font 1 objet d un commerce international Protocole de Kyoto la
140. dra les caract res suivants Suivi de mise en uvre du projet par la coordination et le comit multisectoriel Monitoring des activit s Suivi mi parcours du projet impliquant l ensemble des acteurs Co t global 440 000 US Arrangements Le projet sera mis en uvre conform ment aux dispositions de l ensemble des engagements institutionnels internationaux que la Mauritanie a sign dans les domaines de la biodiversit des changements climatiques de la lutte contre la d sertification de la convention de RAMSAR Etc De m me les objectifs de d veloppement fix s dans le cadre strat gique de lutte contre la pauvret l horizon 2004 2015 le PANE l ANCR ainsi que la strat gie sectorielle de la p che et le SDAU de Nouakchott seront pris en compte Manque de ressources humaines Difficult s de mobilisation des ressources financi res 113 Seconde Communication Nationale sur le Changement Climatique de la Mauntanie 2008 id GEF
141. du littoral en particulier La sensibilisation des entrepreneurs et des tacherons l utilisation de techniques appropri es de construction en zone risques Domaine Adaptation Dur e Le projet s ex cutera sur une p riode de cinq ans Pertinence Il s agit de la protection la reconstitution et de la restauration du cordon dunaire en divers endroits de la c te de Nouakchott pour faire face aux ventuelles l vations du niveau de la mer en relation avec les changements climatiques Par ailleurs 1l permettra de s curiser la ville de Nouakchott en prot geant plus de 47 de la population et 38 des terres Nouakchott ainsi que le potentiel industriel et les autres activit s conomiques implant es le long de cette partie de la c te Objectifs Identifier et colmater les br ches du cordon dunaire Reboiser le cordon dunaire avec des esp ces locales adapt es 109 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 Activit s Indicateurs de valuation Co t global Arrangements institutionnels Former les agents des ONG dans la probl matique du cordon dunaire et la s curisation de Nouakchott Mettre en r seau les agents et leurs ONG sur la probl matique du cordon dunaire et la s curisation de Nouakchott Sensibiliser et informer 80 des populations de Nouakchott sur les dangers et les moyens de protection en cas de rupture du cordon dunaire Inventorier les
142. du suivi le projet conna tra des revues mi parcours et finale ainsi que des audits des visites de terrain et l laboration de rapports trimestriels et annuels Partenariat Le projet sera ex cut par la Direction de la Protection de la Nature au sein du Minist re D l gu aupr s du Premier Ministre charg de 1 Environnement Le projet sera ex cut par la Direction de la Protection de la Nature au sein du CE Minist re D l gu aupr s du Premier Ministre charg de L Environnement Option 4 Ceintures vertes de protection autour des villages riverains des for ts class es du Trarza et du Brakna soumis l aridit du climat Titre du projet Ceintures vertes de protection autour des villages riverains des for ts class es du Trarza et du Brakna soumis l aridit du climat Moughataas de Rosso 20 villages R Kiz 30 villages et Bogh 80 villages Justification Les villages riverains des for ts class es ont t fortement affect s par les effets conjugu s de la s cheresse et de la d sertification cons cutive l insuffisance et la mauvaise r partition de la pluviom trie Les besoins en produits forestiers bois de chauffe cueillette bois de service fourrage etc ont d sertifi autour des villages cr ant des aur oles de d sertification et obligeant les villageois parcourir des dizaines de kilom tres pour s approvisionner en produits forestiers indispensables Aussi les vi
143. e IT NVENTAIRE DES GAZ A EFFET DE SERRE IGES L inventaire des gaz effet de serre GES figure parmi les principaux engagements de la Mauritanie vis vis de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques CCNUCC Il d crit les sources anthropiques nettes missions et les puits absorptions de GES pour l ann e de r f rence 2000 et analyse les tendances relatives aux missions et les incertitudes qui s y rapportent pour la p riode de 1995 2004 conform ment aux lignes directrices de la CCNUCC 2 1 Les missions totales de GES LL sectoriel en Mauritanie 1994et 2000 En Mauritanie les missions totales de GES exprim es en quivalent de CO Eq CO ont t en 2000 de 5618 1 Gg soit 2 24 Tonne d Eqg CO habitant Ce chiffre ne tient pas compte du secteur de l affectation des terres du changement dans l affectation des terres et de la foresterie ATCATF 2 2 Les missions de GES par secteur Les missions totales de GES reparties entre les secteurs sources pr sentent la situation suivante _ L agriculture repr sentant 65 6 de l mission Emission par secteur en 2000 globale repartie entre le m thane 70 et 27 d h mioxyde d azote Foresterie L affectation des terres et la foresterie CATF avec pi 16 ce secteur est consid r comme puits par ses us missions n gligeables par rapport ses capacit s de
144. e 2008 d nergie dans un pays o 50 de la population n ont pas encore acc s l lectricit et les moyens de transport en commun sont de plus en plus individualis s La consommation des combustibles fossiles et la r g n ration du patrimoine forestier en particulier avec la multiplication des efforts de reboisement font que le CO occupe la deuxi me place avec 36 de l volution globale des missions en Mauritanie La croissance de ce gaz explique pour l essentiel l volution des missions du secteur Fig 2 24 Tendance d mission du H20 Fig 2 21 Tendance des missions nettes de l ATCATF en Gg Eq C02 2500 2000 1500 1000 00 T B i 4 3 A D La multiplication des sources et la d pendance totale du pays des ressources combustibles ont marqu l offre nerg tique par des ruptures fr quentes dans l approvisionnement du march local selon le gr du march international et du pouvoir national d achat Quand l absorption du CO provenant totalement du CATPF elle a t en croissance r guli re avec n anmoins une nuance rythm e par le niveau de plantations La diversit des sources et la d pendance totale du pays des ressources combustibles ont entrain des ruptures fr quentes dans l approvisionnement du march local caus es par le march international et le pouvoir d achat Quand la s questration du CO provenant en totalit du CATF elle a t en cro
145. e cf annexe a t remis et envoy par courriel l ensemble de l chantillon Cependant le taux de r ponse avoisine les S0 ce qui a conduit le compl ter par des interviews afin de disposer de r ponses pouvant servir de base d analyse Les besoins en renforcement des capacit s des acteurs et parties prenantes ont t class s selon les constats d ordre institutionnel ou d ordre de capacitation des ressources humaines ci apr s tablis 6 1 1 Au plan institutionnel Les besoins d coulent incidemment des lacunes ou insuffisances ci apr s num r es le mangue de reconnaissance juridique et de clart de fonctionnement des structures mises en place pour la coordination et le suivi des actions li es la CCNUCC chez plus de 70 des personnes interrog es Cela a entra n une faiblesse dans la mobilisation des acteurs autour de la question CC 60 ont jug que le manque de moyens humains et financiers de l UCP CC n a pas permis cette Unit de remplir pleinement son r le de gestion et de Suivi des nombreuses questions li es la CCNUCC et au Protocole de Kyoto en particulier dans les domaine du MDP et de la synergie avec les AME et les autres projets et programmes de d veloppement du pays 60 ont jug le niveau de concertation insuffisant entre les diff rents acteurs Le manque d apprentissage des processus de travail intersectoriel et interdisciplinaire est ressorti chez 90 des enqu t s
146. e 15 Cm du niveau marin l horizon 2050 lots pouvant tre fortement influenc s suite l l vation de plus de 15 Cm du niveau marin 79 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 Fig 4 9 Cartes des zones inondables de Nouakchott HDLLEE AXE E A ones d incursions marines potentielles E Actie socio econoom igue infrastructures PH Infrastructures portuaires FN Grands axes routiers Lo Limites de la wille en 2008 BE er Zone inondable horizonc 2020 Scenarion AZ ZASF Zone inondable horizon 2020 Scenario BB2M ES Zone inondable horizon 2050 JHHHH H HALER 1 J 1 2 Km a s Projection UTM W GS B4 Sources D ennees topographigues donnees GPS A7 A ma Limites de la ville l horizon 2020 sc nario A2ASF l horizon 2020 fsc nario B2 MES l horizon 2050 rm Projection U T hd Clarke 1820 Sources C artes topographiques artes hydrologiques donn es GPS Image Landsat Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Maurntanie 2008 Fig 4 11 Cartes des zones inondables du Parc National du Banc d Arguin 16 A limites du Farc Banc d Arguin AA oute one inondable Fhorizon 2020 sc nario AZ ZASFJ EZ one inondable Fh orizon 2020 sc nario BR2M ES Zone inondable fhorizon 2050 a Hauts fonds pouvant disparaitre l horzon 2050 ca llots pouvant d p
147. e Ould Ewbek e Lemina mint Mouhamedou e NDongo Abdarrahmane e BERB consulting Bureau e Malainine e Oumar Fall e Courbaly Zeidane e Mohamed Abdallahi Ould Selm Sarr Djibril e _ Dahmoud O Merzoug e Mohamed Abdel Jellil O Houeibib e Sidaty Ould Dah e Demba Marico e Mohamed Lemine O Aboye e Sidi Ould Mohamed Lemine e Dr Abdarrahmane Ould Limam e Mohamed Lemine O Amar e Thiam Aboubakry e Dr Doumbia Baba e Mohamed Ould Amar Baye Fall Coordinateur des Communications Nationales sur les Changements Climatiques Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 ACE ADER ADU AGRHYMET AME ANCR ANEPA APAUS APE ASECNA BOD BRAC CC CCC CCD CCUNCC CDB CdP CHN CILSS CMECD CNED CNERV CNI CNRADA CNRE COD COMAP CRED CSA CSLP CTED CUN DA DAPL DAR DARH DATAR DBHU DCE DCL DE DE MPE DEAR DECE DENV DGCL DH DHR DMG DMM DPCSE DPNP DPS DRCI Acronymes Analyses Co ts Efficacit Agence de D veloppement de l Electrification rurale Agence de D veloppement Urbain Centre R gionale d Agro Hydro M t orologie Accord Multilat ral sur l Environnement Auto valuation Nationale pour les Capacit s Renforcer Agence Nationale de l Eau Potable et de l Assainissement Agence de Promotion de l Acc s Universel Articulation Pauvret Environnement Agence de S curit de la Navigation a rienne en Afrique Biochemical Oxygen Demand Demande Biol
148. e des pr cipitations annuelles 71 48 Carte des zones inondables du littoral Mauritanien 79 49 Cartes des zones inondables de Nouakchott 80 410 Cartes des zones inondables de Nouadhibou 80 411 Cartes des zones inondables du Parc National du Banc d Arguin 81 Cartes des zones inondables du Parc National de Diawling et de la r serve du Chat Boul 81 N mil l 1 8 9 ix Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Ma urta nie 2008 R SUM ANALYTIQUE CONTEXTE NATIONAL Le profil g ographique de la Mauritanie pr sente des formes de relief se rapportant aux premiers temps g ologiques rabot es par l rosion Les paysages sont caract ris s par la monotonie des plateaux tabulaires et des immenses tendues caillouteuses ou sableuses Il se distingue par un relief peu lev avec des altitudes qui se situent g n ralement autour de 500 m l exception de la Kedia d Idjil qui culmine 915 m Au plan isoclimatique la Mauritanie est d sertique 70 seule la partie m ridionale du pays re oit des pr cipitations sup rieures 300 mm an et les temp ratures sont en moyenne sup rieures 25 C Le climat est saharien au nord et sah lien au sud et globalement chaud et sec Il est sous la d pendance des variables latitudinales et l influence de la mer Pour l ensemble du territoire l instabilit interannuelle est grande Les coefficients de variation qui permettent d appr
149. e m ridionale du pays re oit des pr cipitations sup rieures 300 mm an et la temp rature avoisine une moyenne sup rieure 25 C adoucie par la pr sence de l aliz maritime On y distingue globalement trois types de climat un climat tropical sec de type sah lo soudanais caract ris par huit mois secs dans l extr me sud du pays pluviom trie sup rieure ou gale 400 mm un climat subd sertique de type sah lo saharien au centre caract ris par une forte amplitude thermique et une pluviosit comprise entre 200 et 400 mm un climat d sertique de type saharien au nord caract ris par une pluviosit inf rieure 200 mm an Le pays rec le dans son littoral une multitude de baies Saint Jean Arguin L vrier les Tidra Toufet Arguin caps Tafarit Tagarit et affleurements Elmounane Aguilal 1 2 3 Profil D mographique Selon les donn es du recensement G n ral de la population et de l Habitat RGPH r alis en 2000 la population tait chiffr e 2 508 159 habitants et est estim e en 2006 plus de 3 millions d habitants 3 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 Structure de la population il mr E il ic LL e en nr ne ce acte ff NH LE 0 0 HN E 0 S 10 15 0 S a 58 g 4 4 g 14 1 244 4 34 A M Groupe d ges Source ONS Le taux d accroissement naturel est de 2 4 et la densit
150. e par rapport la plus part des pays non annexe 1 5 2 Comparaison des r sultats de SCN avec ceux de la CNI Les missions totales des secteurs compar es aux donn es de la communication initiale CNI du pays d gagent les constats suivants Au niveau du secteur de l agriculture ue en Mauritanie 1994et 2000 l mission du secteur a doubl en 2000 d principalement l augmentation des effectifs du cheptel cons cutive la succession des ann es pluvieuses 1995 2000 d une part et l am lioration des m thodes d estimation par rapport la CNI introduisant des directives de bonnes pratiques GPG 2000 Notons aussi que l actuel IGES tient compte des quins et Asins ainsi que de l mission des sols non inclus dans la CNI 6000 5000 4000 3000 2000 1000 0 Fig 2 2 Emissions compar es CNI amp SCN 14 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 Le secteur des d chets Les GPG 2000 ont permis la r vision la baisse des missions dans ce secteur en clarifiant le processus physique de la fermentation du compost dans les d charges contr l es o la majeur partie des SDSM en Mauritanie ne r pondent pas aux normes de ce processus Estim 86 Gg Eq CO en 2000 l mission du secteur des d chets repr sente moins du quart de son estimation de 1994 chiffr e 374 9 Gg Eq CO Le secteur de l
151. e participation nationale avec un appui de la communaut internationale A Justification du choix des secteurs tudi s L inventaire national des GES a montr que les secteurs de l nergie de l agriculture et de l ATCATF sont l origine de 98 des missions des GES en Mauritanie La recherche du potentiel d att nuation se limitera ces trois secteurs dans le cadre de ce travail Il existe dans ces trois secteurs plusieurs options techniques mesures administratives institutionnelles et politiques envisageables avec des b n fices sur le plan environnemental socio conomique et favorables au climat Toutefois le niveau de d veloppement du pays fait que la plupart de ces techniques politiques et mesures ne sont pas parfois totalement adapt es aux exigences du changement climatique Ainsi cette analyse d att nuation se limitera des propositions qui tiennent compte des r alit s nationales et qui ont des chances d tre accept es par les diff rents acteurs concern s B Evaluation de la mise en uvre des mesures d att nuation de la CNI La communication initiale avait propos sur base du potentiel de l att nuation et pas sur les possibilit s de l tat une panoplie de projets d att nuation comptants Dans le domaine agricole Projet de gestion rationnelle des parcours co t 50 Millions de dollars US Projet de valorisation de la production rizicole 20 Millions dollars Projet de tran
152. e plus de 50 des palmiers sur une superficie de 10 000 ha et produit galement plus d un tiers de la production nationale de mara chage A cela s ajoute la conjugaison de multiples facteurs dont les effets de la s cheresse de l ensablement de la perte de la biodiversit et de l enfouissement de la nappe En l absence de suivi de la nappe les r sultats sur 90 ans les ann es correspondent des anomalies caract ris es par des s cheresses ayant eu des impacts sur la production montrent un enfouissement progressif qui s est acc l r partir des ann es 1969 Cet enfouissement varie selon les Moughataa 14 m Atar 2 m Aoujeft 3 m Chinguetti et 1m Ouadane Fig 4 3 Evolution de profondeur des puits dans la Wilaya Fig44 N ombre de cultivars de palmier 25 wilaya 20 15 10 5 E 0 m Ki k d T Or Ee DORE profondeur __ a i amp n Oo O cultivars Moy mobile sur 2 p r D d T GE CC qN 1917 19360 2000 2006 Moy mobile sur 2 p r NCCH nombre de o NOR PE PR A RL OPUS OS 3 9 9 9 3 A K 9 N Ann s p riode L analyse comparative montre que l effort d exhaure est tr s important Atar par rapport aux autres Moughataa de l Adrar depuis l av nement de l introduction des motopompes en r ponse la s cheresse de 1973 Il est important de s int resser la biodiversit du palmier ma
153. e r f rence et une diminution de 16 par rapport l utilisation des lampes k ros ne des fins d clairage gr ce l am lioration du niveau de vie des m nages CSLP Au niveau de la cuisson en milieu urbain les projets de butanisation vont porter l usage du gaz naturel 76 en 2015 ce qui se s accompagne par une diminution de la consommation du bois 11 et du charbon de bois 9 Cette m me butanisation en milieu rural va aboutir 13 d utilisation de gaz butane en 2015 et aux diminutions de 18 de l usage du bois et de 4 du charbon de bois Transport L volution au niveau des transports a suivi la croissance de la population et a t caract ris e par une augmentation tous les niveaux sauf au niveau du transport par camion qui est une tendance d laiss e La raison est toujours l am lioration du niveau de vie due au CSLP et l exploitation p troli re C Projections des niveaux d intensit s nerg tiques Ces projections ne connaissent pas de grands changements car il s agit de consommation annuelle par m nage Leur variation suit l am lioration du niveau de vie des m nages d essentiellement aux efforts de l tat dans le cadre strat gique de lutte contre la pauvret et l exploitation p troli re dans le pays D Description des technologies et des ressources nerg tiques La production d lectricit en milieu urbain est assur e par deux producteurs la SOMELE
154. e surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 p troli res revenant de droit l Etat devrait atteindre environ 82 6 millions US en 2006 pour atteindre 163 6 millions US en 2010 En termes de valeur ajout e le PIB r el du secteur devrait se situer 23 1 milliards UM en 2006 et cro tre ensuite suivant un taux moyen de 25 2 par an sur la p riode 2007 2010 1 2 3 2 Secteur B timents et Travaux Publics La croissance devrait galement b n ficier de la poursuite d un niveau lev d activit dans le secteur des B timents et Travaux Publics 7 9 par an L hypoth se semble r aliste compte tenu des moyennes enregistr es sur la p riode 2001 2004 15 1 par an et du portefeuille de nouveaux projets d investissements dans les secteurs des transports du d veloppement urbain et du d veloppement rural 1 2 3 3 Secteur des P ches Une bonne tenue des secteurs traditionnels d exportation est galement attendue Ainsi la p che devrait confirmer la reprise observ e en 2005 et conna tre une croissance de 4 8 par an gr ce la poursuite des mesures de contr le et d am lioration de la qualit ainsi qu l extension des aires de d barquement Aussi le secteur serait impuls notamment par le d senclavement de la zone c ti re et son implication sur le transport des produits halieutiques 1 2 3 4 Secteur des Mines Dans le secteur des mines la SNIM devrait toucher les dividendes du programme d
155. ements Le projet sera ex cut par la Direction de la Protection de la Nature au sein du Minist re D l gu aupr s du Premier Ministre charg de L Environnement Le projet sera ex cut par la Direction de la Protection de la Nature au sein du mee Minist re D l gu aupr s du Premier Ministre charg de L Environnement Option 5 D veloppement d Activit s G n ratrices de Revenus AGR au profit des villages riverains des for ts class es affect s par les effets n gatifs des changements climatiques Titre du projet D veloppement d Activit s G n ratrices de Revenus AGR au profit des villages riverains des for ts class es affect s par les effets n gatifs des changements climatiques Justification Les villages riverains des for ts class es tiraient l essentiel de leurs besoins partir de l exploitation des produits des for ts et se procuraient parfois des revenus substantiels en vendant une partie de ces produits Or ces for ts se sont consid rablement d grad es suite aux effets des changements climatiques aux d frichements abusifs et la course effr n e la carbonisation par des exploitants trangers aux villages Cette situation a mis la majorit des villageois dans un tat d extr me pauvret obligeant des hommes et m me des femmes quitter les villages pour chercher du travail ailleurs Foresterie Lutte contre la D sertification et la Pauvret Le projet sera ex cut en 1 seule p
156. emins de ferm 661 661 61 661 61 661 661 697 697 67 en Sources Enqu te aupr s de la DTP DBGR Direction des TP Division Bureau de Gestion Routi re d cembre 2006 S1 on suppose que le district de Nouakchott est enti rement occup par des habitants 120 km2 correspond 4 651 habitants soit 38 habitants au km2 Il suffit de diviser donc la population de chaque wilaya par 38 pour obtenir la superficie occup e par wilaya et additionner celle ci au niveau des wilayas du pays pour calculer la superficie occup e par les villes et villages voir tableau suivant 8 2 2 Terres proches du fleuve S n gal mais qui ne sont jamais inond es 9 2 2 2 o 2 Terres se rencontrant au niveau du lit majeur du fleuve S n gal et qui passe une p riode de l ann e sous les eaux 40 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 Tableau 2 34 Occupation des terres par Wilaya Wilayas _ Superficies occup es km il CO CO 21215638 O ooo oons S 6500 DE DE D ooo o oO OO o r 4676 28 OO PS Les agglom rations humaines dans ce pays occupent 4 du territoire national dont 93 dans le sud et le long du littoral du pays Cette situation est expliqu e par la r partition des ressources naturelles du pays En effet le littoral renferme une importante ressource halieutique Les principales villes du pays Nouakchott capitale politique et Nouadhibou capitale
157. engag s dans ce processus de pr paration de la seconde communication nationale j adresse ici ma sinc re gratitude Il ne fait aucun doute que les r sultats obtenus dans les limites des trois ann es pr vues sont le fruit de la pers v rance et l abn gation de toute cette masse critique d intellectuels et de praticiens Et le succ s reconnu la Mauritanie par la communaut internationale par la voix du Secr taire Ex cutif de la Convention lors de son discours d ouverture du segment minist riel de la COP14 MOP4 Poznan en Pologne en D cembre 2008 est une reconnaissance de la performance ainsi accomplie par tous Il m choit ici l honneur de reconnaitre tout le m rite qui revient en particulier au Ministre charg de l Environnement je veux nommer Dr Mohamed Ould Ahmed Salem qui par son intransigeance sur le calendrier des op rations et son implication personnelle aux activit s cl turant le projet a vit la coordination un d bordement dans le temps imparti Je pr sente ci apr s la liste de tous ceux qui ont particip la pr paration de cette communication nationale qui je pr sente mes sinc res compliments e _Abdallahi Ould Baba e Dr Moulaty Moulaye e Mohamed Ould Hamza e Abdarrahmane Ould Imam e Dr Wagu Bocar e Mohamed Ould Jiddou e Ahmed Salem Ould Abderraouf e Fah Ould Brahim Jiddou e Mohamed Yahya O Lafdal e Ainina Ould Abdel Jellil e Hacen Ould Ewbek e Mokhtar Ould Ramdane e Alioun
158. er au maximum pour pouvoir en affiner la prochaine valuation Toutes ces missions de CH et de N20 provenant des sols terres agricoles sont 1influenc es par les pratiques d irrigation les variables climatiques la temp rature et le taux d humidit des sols 37 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 1 6 4 Secteur d ATCATF 1 6 4 1 M thodologies La m thodologie a consist dans un premier temps la collecte des donn es relatives l valuation des superficies ensuite dans un deuxi me temps au calcul des absorptions missions et leur analyse selon les Recommandations en mati re de bonnes pratiques sur le secteur ATCATF 2003 Les incertitudes sur le secteur ATCATEF sont cause du fait que tous les facteurs d mission et absorption sont pris par d faut En l absence de donn es nationales fiables et suffisantes 1l a t fait recours aux estimations ce qui n a pas permis de disposer de facteurs d mission et absorption fiables Les incertitudes sont estim es dans une fourchette de ou 50 L exhaustivit est une des conditions requises pour l assurance de qualit et le contr le de qualit AQ CQ L exhaustivit a souffert ici d un manque de donn es d activit Il s agit notamment des stocks de carbone de la mati re organique morte et des sols Toutefois AQ CQ dans le cas d esp ce a t qualifi e de bonne par le sp cialiste
159. eries et les ressources halieutiques subiront les effets adverses des changements climatiques travers la perturbation des biotopes de certaines esp ces et la rar faction de certains peuplements Cela pourra se traduire par une chute de la croissance conomique une perte importante en devise diminution des exportations un accroissement du taux de ch mage L inondation cons cutive l l vation du niveau marin aura des impacts certains sur la biodiversit des parcs en particulier parmi les esp ces effectif r duit ou habitat limit telles que les phoques moines du Cap Blanc Ces mammif res marins tr s sensibles constituent l une des derni res populations d une esp ce qui compte parmi les plus menac es de la plan te L extr me vuln rabilit de la zone c ti re va fortement affecter la croissance conomique d un pays o le littoral est le principal p le de d veloppement L valuation socio conomique des impacts des changements climatiques montre que les valeurs conomiques menac es se chiffrent plusieurs milliards USD Celle c1 n a t faite que pour le b ti les terres et les routes bitum es cause du manque de donn es Ainsi les calculs ont donn pour les routes bitum es 166 65 Km pour 2020 et 251 74 Km pour 2050 soit un montant respectif de 34 millions USD et 51 22 millions USD Pour le b ti en zone r sidentielle Tevragh Zeina l estimation basse donne pour 2020 des pertes
160. es Elle devra galement p renniser la sant de l environnement dont d pend consid rablement la qualit du cadre de vie de nos populations qui faut 1l le rappeler restent au centre des consid rations des pouvoirs publics et des pr occupations des n gociateurs et hommes de la science des changements climatiques et ce conform ment aux principes universels de d veloppement durable L occasion m est galement offerte pour saluer sa juste importance le soutien financier et l accompagnement qu ont manifest nos partenaires dans le cadre de l laboration du pr sent document strat gique Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 Je tiens enfin interpeller toutes les parties prenantes la question environnementale administrations collectivit s locales soci t civile et communaut des bailleurs de fonds en vue de cr er les passerelles n cessaires pour que synergie pr voyance et citoyennet soient les mots clefs pour une mise en uvre efficiente des dispositions de la pr sente strat gie S 1l a t cr en 1988 par POMM et le PNUE suite la prise de conscience du probl me pos par le changement climatique l chelle du globe le GIEC qui a pour mission intervalles r guliers d valuer les informations existantes d ordre scientifique technique et socio conomique n cessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques li
161. es l int r t d un renforcement de capacit pour la mise niveau du groupe d experts sur les nouvelles m thodes rig es de la d cision 17 CP8 a t ressenti et un atelier de formation a t organis en cons quence Trois autres ateliers th matiques ont t galement organis s couvrant Les nouvelles m thodes de r alisation des inventaires L analyse de l att nuation L valuation de la vuln rabilit et l adaptation Un atelier additif de formation sur le guide de bonnes pratiques du GIEC en mati re des inventaires avec l appui du NCSP 5 4 1 2 Bilan des activit s de formation et de sensibilisation moyen terme Elles s adressent des d cideurs charg s d laborer des politiques de d veloppement et aux membres de groupes de travail th matiques charg s de la d finition des programmes et des moyens Au total les activit s suivantes ont t r alis es Ateliers de sensibilisation du public sur les changements climatiques 2 Ateliers nationaux des d cideurs sur la probl matique des changements climatiques 2 ateliers de niveau r gional de sensibilisation du public dans chaque chef lieu de Wilaya 2 ateliers de formation de points focaux r gionaux dans chaque chef lieu de Wilaya 2ateliers de concertation sur les besoins et choix technologiques 5 ateliers de restitution des r sultats des tudes th matiques 3 Ateliers de consultation sur les secteurs et r gions
162. es caract res suivants Suivi de mise en uvre du projet par la coordination et le comit multisectoriel Monitoring des activit s Suivi mi parcours du projet impliquant l ensemble des acteurs L estimation du co t global du projet est de quatre cent cinquante cinq mille dollars US 455 000 US auquel on doit rajouter 10 d impr vus soit un total de cinq cent mille cinq cent dollars US 500 500 US Le projet sera mis en uvre conform ment aux dispositions de l ensemble des engagements internationaux que la Mauritanie a sign dans les domaines de La biodiversit Les changements climatiques La lutte contre la d sertification La convention de RAMSAR Etc De m me les objectifs de d veloppement fix s dans le cadre strat gique de lutte contre la pauvret l horizon 2004 2015 le PANE l ANCR ainsi que la strat gie sectorielle de la p che et le SDAU de Nouakchott seront pris en compte La fixation des sables du cordon peut freiner les changes s dimentaires entre la dune la plage et l avant plage Risque technique sur le choix du mat riel s dimentaire pour le renforcement du cordon Difficult s de mobilisation des ressources financi res 110 Seconde Communication Nationale sur le Changement Climatique de la Ma urta nie 2008 Option 7 Protection et restauration de la mangrove du parc national du Diawling Titre du projet Protection et restauration de la mangrove du parc national du Diawl
163. es d grad es avec comme proc d leur mise en d fens accompagn e d un certain nombre de mesures techniques permettant leur r g n ration crochetage clayonnage semis direct ensemencement a rien plantation La zone concern e se situe dans la zone sah lienne et saharo sah lienne 30 000 000 Ha soit le 1 3 de la superficie totale du pays soumise la d sertification s cheresse coupe de bois surp turage rosion hydrique et olienne et dont la densit du couvert arbor n exc de pas 10 La superficie d grad e disponible pour la r g n ration est estim e environ 1 10 de la zone sah lienne et saharo sah lienne soit 3 000 000 Ha B Protection des formations foresti res Cette option d att nuation porte sur la conservation des formations foresti res encore dans un bon tat Il sera proc d leur mise en d fens accompagn e d un certain nombre de mesures 54 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 r glementaires et techniques permettant leur r g n ration La zone concern e se rencontre un peu partout dans la zone sah lienne et saharo sah lienne Les cosyst mes forestiers pr sentent une densit du couvert arbor exc dant 10 avec une superficie sup rieure 0 5 Ha Les arbres doivent tre capables d atteindre une hauteur minimum de 5 m maturit in situ Cette cat gorie concerne essentiellement les zones humides du pays fleuve S n
164. es qui p sent sur l environnement marin doivent pour leur part constituer une autre source de pr occupation avec les risques de d gradation de l environnement Il s agit des zones humides de la r gion c ti re Banc d Arguin et Diawling qui se distinguent par la richesse de leur biodiversit et qui constituent un remarquable espace de sauvegarde du patrimoine faunistique national et international Le Banc d Arguin a un r le vital dans le maintien des p cheries tant donn qu il constitue une fray re essentielle pour la reproduction des esp ces halieutiques Les impacts des am nagements hydro agricoles dans la vall e du fleuve S n gal Les incidences n gatives de ces am nagements se manifestent travers la prolif ration des plantes aquatiques typha dans les installations hydrauliques canaux la d gradation physico chimique des sols salinisation alcalinisation en lien avec l absence ou l insuffisance de leur drainage et la d t rioration de l environnement sanitaire des O Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 populations se traduisant par l apparition et la recrudescence de certaines maladies li es l eau paludisme bilharziose maladies diarrh iques ver de Guin e La mise en exploitation du champ p trolier Chinguitty en zone offshore se situe 80 km des c tes mauritaniennes dans une zone inclusive du Parc National du Banc d Arguin
165. est estim e 2 9 personnes au km La population est jeune avec 43 5 de moins de 15 ans et 54 moins de 20 ans avec une l g re diff rence selon le sexe en faveur des hommes voir fig 1 2 ci dessus La population g e de 60 ans ne d passe gu re 5 Les projections sur la base des donn es du recensement g n ral de 2000 montrent que la population atteindra pr s de 3 3 Millions d ici 2010 alors qu elle tait de moins de 1 8 millions en 1988 La population urbaine conna tra galement une croissance rapide Cf fig 1 3 ci apr s Hg1 5 Projection de la population l horizon 2010 OO O0 s500 000 000 000 S500 000 Population totale 000 00 Fop ulation urbaine gt 00 000 nn o Wilaya Nouakchott 000 00g s00 000 E 200 4 ann es Au cours des trois derni res d cennies la Mauritanie a connu un mouvement migratoire tr s important par suite des effets de la s cheresse Ces mouvements migratoires intercensitaires se sont caract ris s par une forte acc l ration de l urbanisation durant la p riode 1977 1988 au profit de Nouakchott Nouadhibou et Zou rate avec des taux de croissance d mographique respectivement de 9 47 8 71 et 3 4 7 5 1 2 1 Le cadre macro conomique Les objectifs fix s dans le Cadre Strat gique de Lutte contre la Pauvret CSLP pour la p riode 2001 2004 visaient 1 un taux de croissance 7 par an 11 un taux d inflation 2 4 111 un d f
166. et changements climatiques chez les populations du PND Objectifs Prot ger et restaurer la mangrove du PND Former les agents des ONG dans la probl matique de la protection et la restauration de la mangrove du PND Mettre en r seau les agents et leurs ONG sur la protection et la restauration de la mangrove du PND Sensibiliser les diff rents usagers des zones humides sur leur valeur cologique et conomique ainsi que les impacts des changements climatiques sur cet cosyst me Activit s D limiter la zone d intervention D finir et mettre en uvre la technique de restauration de la mangrove R aliser des plants de mangrove Renforcer la protection de la mangrove par la mise en place de banques de donn es fiables Identifier les mati res de formation des agents des ONG sur la probl matique de la protection et la restauration de la mangrove du PND D velopper des modules de formation pour ONG Former les agents des ONG dans la probl matique de la protection et la restauration de la mangrove du PND et leur mise en uvre Former les agents des ONG dans les techniques d information ducation et communication du public dans la probl matique de la protection et la restauration de la mangrove du PND et sa mise en uvre Suivre et valuer l encadrement des populations dans la probl matique de la protection et la restauration de la mangrove du PND et sa mise en uvre par les ONG Identifier les mati res de protection et de restau
167. eurent les secteurs prioritaires qui drainent la quasi totalit des moyens limit s de l Etat Le pourcentage de la population qui vit dans en de du seuil de pauvret est sup rieur 45 Aussi bien que l achat d une lampe fluorescence puisse constituer un investissement rentable 1l n en demeure pas moins que l investissement initial co t de la lampe fluorescente de bonne qualit 15 20 fois plus cher constitue une barri re insurmontable pour ces populations d munies La r alisation de ce projet entra nera les effets suivants la diminution de la facture nerg tique du pays dans son ensemble avec un impact positif sur la balance commerciale du pays avec une conomie des devises l all gement du co t de l clairage des m nages cr ation d emplois au niveau des agences d ex cution pour assurer la 102 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Ma urta nie 2008 Dur e Ressources financi res distribution des lampes basse consommation l incitation des m nages non encore abonn s une utilisation accrue de l lectricit en raison de la baisse des co ts 7 ans renouvelable une fois soit 14 ans 15 millions US Option 3 Appui au programme national de butanisation Intitul Titre du projet Localisation Secteur Domaine Type Justification Composante et activit s Objectifs Activit s R sultats attendus Mise en uvre Arr
168. f pour une int gration de la dimension changement climatiques dans le v cu En Mauritanie depuis la ratification de la CCNUCC des efforts consid rables ont t entrepris dans ce sens travers la formation et la sensibilisation sur les diff rents aspects des CC au profit des acteurs publics priv s et soci t civile 5 4 INT GRATION DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AUX PROGRAMMES ET PLANS DE DEVELOPPEMENT DURABLE Pour faciliter l int gration des Changements climatiques dans le syst me de planification nationale et de d veloppement durable du pays il tait fondamental d accro tre la connaissance des planificateurs et d cideurs des impacts sur le quotidien conomique de tout un chacun En particulier les r sultats d valuation de la vuln rabilit des diff rent secteurs de l conomie et les strat gies sectorielles d adaptation celles ci ont t port s l information des planificateurs des diff rent minist res au cours d un atelier d un jour Des insuffisances notoires demeurent dans ce cadre pour hisser le changement climatique au m me niveau et titre que la lutte contre la pauvret Et c est seulement lorsque cet objectif sera atteint que le d veloppement durable peut tre planifi et c est probablement la troisi me communication nationale qui placera cet objectif au premier plan 5 5 INFORMATION ET RESEAUTAGE L acc s et l usage de la technologie de l information comme l internet ont t essentie
169. f initial du CSLP tait respectivement de 2 4 et 3 7 d inflation en 2001 et 2004 Les diff rents facteurs qui ont d termin cette volution sont li s concomitamment aux chocs agro climatiques aux fluctuations du taux de change Ouguiya Euro aux politiques budg taire et mon taire expansionnistes et la flamb e des cours internationaux du p trole Pour l ensemble de la p riode le niveau moyen des r serves officielles brutes hors compte p trolier est rest tr s faible oscillant entre 0 4 et 1 4 mois d importations soit un niveau tr s loign de la cible d finie par le CSLP 6 4 mois l horizon 2004 pour l objectif r vis 1 2 2 Les objectifs macro conomiques 2006 2010 La mise en exploitation des gisements p troliers devrait propulser la croissance en raison de son impact direct sur les agr gats macro conomiques et de ses effets induits sur les autres secteurs de l conomie Des marges de financements importants devraient tre d gag es gr ce 1 aux recettes p troli res 11 la consolidation des programmes de coop ration avec les partenaires au d veloppement 11 aux nouvelles initiatives visant l annulation de la dette multilat rale et iv l am lioration des performances du syst me fiscal Le programme conomique pour asseoir une croissance forte cr atrice d emplois r ductrice de pauvret a t bas sur les objectifs macro conomiques suivants 1 porte
170. finis par le Gouvernement Sur la base des taux d volution d gag s travers les deux tapes pr c dentes des s ries chronologiques de donn es d activit s ont t tablies en vue de recalculer le sc nario de ligne de base Les facteurs d mission utilis s dans le sc nario de base sont ceux utilis s dans l inventaire Le mode de calcul est celui des inventaires suivant la d cision 17 CP8 i L identification des options d att nuation Cette identification passe par une pr sentation des options d att nuation potentielles par gaz Eu gard aux axes strat giques d finis par le Gouvernement une seule option est consid r e ligible Les autres options demandent d accorder plus d importance au secteur de la recherche li Sc nario national d att nuation Le sc nario l att nuation est valu avec la m me proc dure que celui de ligne de base La seule diff rence est d introduire l impact de la mise en uvre des options d att nuation sur les donn es des activit s iv valuation des r sultats Cette valuation consiste a compar entre les deux sc narii de ligne de base et d att nuation 3 2 1 2 Hypoth ses et donn es de base La croissance du secteur constitue la premi re orientation strat gique d coulant logiquement de l objectif global de l am lioration des conditions de vie de la population La forte incidence des al as climatiques sur l agriculture a entra n une situa
171. forcement de capacit s par la formation la sensibilisation et l int gration aux sch mas r gionaux des changements climatiques appuy s par la communaut internationale Sans cette action int gr e de mise en place d organes permanents de mise jour d harmonisation et de collecte des donn es ayant trait aux changements climatiques aux deux chelles nationale et r gionale les communications ult rieures subiront les m mes sorts que les pr c dentes 100 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 ANNEXE I Secteur de l nergie esures d Att nuation lle des projets M Option I Economie d nergie dans le secteur des transports Intitul Titre du projet Localisation Secteur Domaine Type Justification Composante et activit s Objectifs Activit s R sultats attendus Mise en uvre Arrangements institutionnels Indicateurs de valuation Dur e Ressources financi res Economie d nergie dans le secteur des transports Mauritanie Energie Transport routier Att nuation Les missions dans ce secteur sont tr s importantes La prolif ration d importations et de ventes de voiture secondes mains en provenance essentiellement d Europe ne fait qu accentuer cette tendance fortement mettrice de GES R duire la consommation nerg tique au niveau du transport terrestre introduire le concept de visite technique et de
172. ge Direction de l nergie Direction de l Environnement et de l Am nagement Rural Direction de l Evaluation et du Contr le environnemental Direction de l Environnement Direction G n rale des Collectivit s Locales Direction de l hydraulique Direction des Hydrocarbure raffin s Direction des Mines et de la G ologie Direction de la Marine Marchande Direction des Politiques de la Coop ration et du Suivi Evaluation Direction de la Protection de la Nature et des Paysages Direction de la Protection Sanitaire Direction de la R glementation et des Conventions Internationales Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 DRFV EPCV ER FAO FEM FIT FMT FORPROT FST G LE C GCM GES Gg GIEC GIRE GIRNEM GNAP GTZ GWh ha IEC IMROP IPCC Ktep Kwh MAED MAGICC MDP MDRE MEN MEPP MET PAN LCD PANA PANE PDIAIM PDLCD PGRNF Direction de la Recherche Formation Vulgarisation Enqu te permanente sur les conditions de vie nergie Renouvelable Food and Agricultural Organization Fond pour l Environnement Mondial Front Intertropical F d ration Mauritanienne du Tourisme Forest Protection Facult des Sciences et Techniques Groupe Intergouvernemental d Experts sur l volution du Climat Global Circulation Model Gaz Effet de Serre Giga gramme 10 tonnes Groupe d experts Intergouvernemental sur l volution du Climat Gestion Int gr e des
173. ge en cas de s cheresse en raison de sa mobilit mais reste particuli rement vuln rable par rapport l acc s aux services sociaux de base Il a t constat un recul tr s net de ce syst me au profil du syst me transhumant voire s dentaire Toutefois le syst me li l agriculture devient vuln rable vis vis des ressources pastorales qui se sont amenuis es cause de la pression et devient une source de tension avec les autres utilisateurs de l espace naturel Aussi en raison des s cheresses les revenus issus de l agriculture ne permettant pas d viter la vente d animaux d o l impossibilit de reconstituer le capital productif dans un d lai raisonnable suite la d capitation du cheptel par les leveurs les plus vuln rables De ce fait un important exode rural a t engag suite la d capitation des troupeaux en raison de la d t rioration de la capacit financi re des propri taires C est alors que la tendance la s dentarisation des populations rurales amorc e avant la crise climatique des ann es 1970 s est amplifi e au cours des s cheresses de 1984 1985 4 2 5 Zone du Littoral La zone c ti re mauritanienne situ e entre 16 et 21 nord est longue de plus de 720 kms Elle est fortement vuln rable aux changements tant sa position d interface entre l hydrosph re l atmosph re et la lithosph re Le littoral concentre les principales villes du pays capital admini
174. ge semi Les risques et obstacles extensil Modification de la perception de la valeur des esp ces et des races Difficult de s lection massale et de compagnonnage initial par les leveurs et promoteurs laitiers Un besoin de gestion plus rigoureuse de la ferme 15 A f i Dans le mali et des individus issus de cette exp rience sont import dans la zone du projet sous l appellation locale MISSE 104 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 Difficult initiale de mesurer le taux de carbone du lait des parcours Niveau de production et de productivit des animaux Niveaux de sant animale Niveau de production de carbone vit e Niveau de pression sur les ressources Indicateurs de suivi valuation 5 ans aaa 2 850 000 US Ressources financi res Annexe II Portefeuille des projets Mesures d Adaptation DOMAINE EAUX DE SURFACE Option I Promotion de technologies et pratiques adapt es de lutte contre l rosion hydrique en zone semi aride dans la Commune de Dionaba Wilaya du Brakna TITRE DU PROJET Promotion de technologies et pratiques adapt es de lutte contre l rosion hydrique en zone semi aride dans la Commune de Dionaba Wilaya du Brakna Structure ayant initi le Unit de Coordination Changement Climatique projet Justification Les s cheresses persistantes renforc es par le changement climatique ont contribu la
175. hase de 5 ann es Objectifs Les objectifs vis s par ces Activit s G n ratrices de Revenus AGR sont les suivants 1 la cr ation d emplois et de revenus stables 11 La r duction de la pression sur les ressources naturelles 11 La fixation des populations dans leurs terroirs 1V Le d veloppement du savoir et savoir faire des populations Activit s e Mara chage e Elevage intensif e P che pluviale e Cueillette e Confection de nattes Exploitation de la paille e Boucherie Aviculture e Vente de Gaz Butane Indicateurs de Les impacts du projet seront appr ci s travers la capacit d absorption des valuation cr dits par les b n ficiaires et la rentabilit de l activit entreprise Pour les besoins de suivi le projet conna tra des revues mi parcours et finale ainsi que des audits des visites de terrain et l laboration de rapports trimestriels et annuels Arrangements Institutionnels Le projet sera ex cut par le Minist re D l gu aupr s du Premier Ministre charg de l Environnement conjointement avec le Minist re Charg de la Lutte Contre la Pauvret Les risques et obstacles sont principalement li s la non mobilisation des ressources financi res n cessaires et l absence d un dispositif de gestion des fonds de fa on rentabiliser les activit s 108 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 DOMAINE ZONE C TI RE Option 6 Reconstit
176. i est en partie d aux faibles capacit s de gestion et de pilotage du syst me ducatif dans son ensemble Le taux d alphab tisation est pass de 57 2 en 2000 57 5 en 2004 chez les groupes d ge plus de 15 ans 1 3 2 Emploi La population active 15 et 65 ans repr sente 54 9 de la population du pays Ce taux est plus lev en milieu urbain qu en milieu rural 59 8 contre 51 5 Il se situe 81 9 de la population masculine alors qu il est seulement de 39 1 pour les femmes L analyse du ch mage selon l ge indique que celui ci est un ph nom ne qui affecte largement les jeunes En effet le ch mage d cro t avec l ge et ceci ind pendamment du sexe et du milieu de r sidence Ainsi 69 des actives femmes g es entre 15 et 24 ans et 50 8 des hommes du m me ge sont au ch mage La cat gorie 50 65 ans affiche un taux de ch mage relativement faible de 6 chez les hommes et 5 3 chez les femmes Le taux de ch mage affich chez les urbains est plus lev que celui des ruraux avec respectivement des taux de 35 4 et 30 2 1 3 3 La lutte contre la Pauvret L incidence de pauvret mon taire a recul globalement de 4 3 points sur la p riode 2000 2004 passant de 51 46 7 soit une baisse d environ 1 point par an Ce recul s est accompagn par une baisse plus accentu e des indicateurs d carts la profondeur 20 7 et la s v rit 28 2 La situation de pauvret a connu une
177. iale de 2002 53 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 Plusieurs projets et programmes concernant la lutte contre la d gradation des terres la protection et la r g n ration des cosyst mes naturels et la gestion durable des ressources naturelles renouvelables terrestres ont t ex cut s et d autres sont en cours d ex cution dans la zone sah lienne et saharo sah lienne du pays Il s agit notamment du projet GIRNEM Gestion int gr e des ressources naturelles de l Est mauritanien avec la coop ration allemande le PGRRE Projet des gestion rationnelle des ressources foresti res avec la coop ration fran aise le PDIAIM Projet de d veloppement int gr de l agriculture irrigu e de la Mauritanie et le PGRNP Projet de gestion des ressources naturelles de la zone pluviale avec la Banque Mondiale le PADEL projet de gestion parcours et le d veloppement de l levage avec la BAD La situation nationale malgr cet effort reste pr occupation avec une tendance vers une d t rioration accrue du milieu comme le pr sente l inventaire national des GES Devant cette situation 1l y a une n cessit de prendre en compte d autres consid rations notamment celles relatives aux changements climatiques afin d atteindre des performances meilleures en mati re de d veloppement socio conomique 3 1 2 Analyse de l att nuation L analyse de l att nuation a pour but de p
178. ibles quantit s et sont issus de cette cat gorie avec 0 016Gg de CH et 0 003 cg de N20 ll Les incertitudes Les incertitudes sur les donn es nerg tiques dans les pays comme la Mauritanie et en application des recommandations du GIEC en mati re de bonnes pratiques sont de l ordre de 5 10 En effet m me si les structures SOMELEC et SNIM font un relev syst matique des sources d nergie livr es il demeure vident que cela ne traduit pas du tout les donn es de combustion l exemple de la consommation des v hicules utilitaires des structures en charge de la gestion des industries nerg tiques qui est comptabilis e sur les r sultats de la combustion des centrales lectriques 20 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 IV Contr le de qualit AQ CQ Au niveau de cette cat gorie de source toutes les consommations des centrales ont t prises en compte dans les estimations des missions Les estimations ont t fournies pour tous les gaz directs et indirects les missions issues des combustibles des soutes internationales ont t r pertori es dans la section pour m moire A noter que la source des informations relatives aux sources d nergie est la m me au niveau de la MEPP qu au minist re charg de l nergie et PONS y Am liorations Les donn es de cette cat gorie source sont assez fiables mais n cessitent une am lioration qui con
179. icit des transactions courantes 14 7 du PIB en 2004 iv un d ficit budg taire 3 lPhorizon 2004 et v des r serves ext rieures 6 mois d quivalent importations de biens et services La croissance conomique sur la p riode 2001 2004 avait atteint un taux moyen de 3 7 en termes r els ce qui est en dessous des pr visions initiales du CSLP 6 par an sur la p riode Donn es du CSLP 2006 2010 MAED 2006 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 Cependant les r sultats obtenus pour 2003 et 2004 5 6 et 5 2 ont t voisins des pr visions r vis es du CSLP 5 8 La croissance conomique a t tir e au cours de cette p riode par les secteurs des BTP 15 1 en moyenne sur 2001 2004 des transports et t l communications 14 7 Ces deux secteurs ont contribu globalement pour pr s de 14 la formation du PIB sur la p riode La part du secteur des mines dans le PIB est pass e en dessous de la barre des 12 tandis que l agriculture n a contribu qu hauteur de 3 3 A contrario la progression de la production int rieure a t affect e par les contre performances de l agriculture 8 2 des secteurs des industries manufacturi res 4 1 et dans une moindre mesure des mines 1 6 et de l levage 1 1 L inflation a connu un d rapage important sur la p riode avec un taux moyen annuel estim 7 2 or l objecti
180. iculture s l ve 5667 451 Gg Eq CO r partie essentiellement entre la fermentation ent rique 68 les sols agricoles 28 la gestion de fumier 3 et la riziculture 1 Le m thane CH occupe la premi re place des gaz issus du secteur avec 72 de l mission suivi d h mioxyde d azote N20 28 les autre gaz sont rares et facultatifs comme le CO et le NOx qui sont li s au br lage des r sidus 1 6 3 2 Cat gories sources A Fermentation ent rique 4A 1 Donn es d activit s Les effectifs sont estim s sur la base des chiffres issus des campagnes de prophylaxie du cheptel auxquels ont t appliqu s les param tres zootechniques valu s au cours des diverses enqu tes et pond r s en fonction de l importance num rique relative des diff rents syst mes d levage II existe diff rentes esp ces et races d animaux d levage en Mauritanie qui contribuent aux activit s d missions de CH parmi lesquelles les bovins les Z bus Maures les Z bu Peulh les Camelins les petits ruminants et les asins et Equins Bovins Z bu Maure il repr sente 59 870 840 t tes des effectifs totaux 1 476 000 t tes dont les femelles laiti res repr senteraient 48 418 000 t tes Quant au Z bu peulh il repr sente 41 605 160 de l effectif total 1 476 000 t tes dont 48 de laiti res 290 477 Une partie n gligeable des femelles laiti res issues des troupeaux transhumants est utilis e dans les
181. ielle consiste un contr le r gulier des animaux durant les p riode de reproduction pour vit qu ils se m lent d autres male vagabonds 61 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 orientations suivantes 1 lib ralisation des importations des produits p troliers 11 retrait progressif de l tat des activit s de commercialisation des produits p troliers iii ma trise des co ts d approvisionnements des produits p troliers iv fixation de prix des diff rents produits nerg tiques leurs co ts conomiques et v promotion des autres sources nerg tiques Le secteur de l nergie lui seul repr sente 14 2 de ces missions reparties comme suit 34 industrie nerg tique 34 transport et 19 des sous secteurs de l agriculture p che et foresterie 3 3 1 Analyse de l att nuation 3 3 1 1 M thodologie Pour la mise en uvre des sc narios de mitigation dans le secteur nergie il a t employ le logiciel LE AP Le LEAP est un logiciel qui requiert en amont non seulement la constitution d une base de donn es mais aussi de faire la planification nerg tique Une de ses particularit s est sa capacit d int grer les param tres conomiques et environnementaux pour les analyses futures des impacts sur l environnement des activit s d nergie Ainsi pour obtenir des r sultats plusieurs tapes ont t franchies L tablis
182. ies Domestiques et Alternatives au Sahel Potentiel R chauffement Global R publique Islamique de Mauritanie Sch mas d Am nagement et de Gestion des Eaux Soci t des A roports de Mauritanie SCENario GENerator Sch mas Directeurs d Am nagement et de Gestion des Eaux Sch ma Directeur de l Am nagement Urbain Site de D charge des D chets Solides M nag res Soci t Mauritanienne des Hydrocarbures Sch ma national d Am nagement du territoire Strat gie Nationale de D veloppement Durable Soci t Nationale de l Eau Soci t nationale industrielle et mini re Soci t mauritanienne du gaz Soci t Nationale de D veloppement Rural Tonne carbone Tableaux Climatologiques mensuels Tonnes quivalent p trole Union Mondiale pour la Nature Unit mon taire nationale Ouguiya Universit de Nouakchott Union Nat des Coop ratives Agricoles de Cr dit et d Epargne en Mauritanie Union Nationale du Patronat de Mauritanie United States Agency for International Development Vuln rabilit Adaptation Zone conomique Exclusive Dollar des tats Unis Chlorofluorocarbure M thane Dioxyde de Carbone Equivalent CO2 Monoxide de Carbone Compos s Organiques Volatiles Non M thaniques Hydro chlorofluorocarbure Hydrofluorocarbure H miox yde d Azote Oxydes Azote Hydrocarbure Per fluor Dioxyde de Soufre Hexafluorure de Soufre Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Maunt
183. ilisation du public sont les l ments fondamentaux de renforcement des connaissances sur les aspects de changement climatique En effet l Article 6 a de la CCNUCC invite les pays parties de promouvoir et faciliter au niveau national et si possible aux niveaux sous r gional et r gional et en conformit avec la r glementation national et selon les capacit s respectives a Le d veloppement de la mise en uvre de programmes d ducation et de sensibilisation du public sur les changements climatiques et leurs impacts b L acc s du public l information sur le changement climatiques et ses impacts c La participation du public au traitement du changement climatique et ses impacts mais aussi aux strat gies de r ponse et d La formation du personnel scientifique technique et de gestion La Mauritanie a entrepris l ensemble des activit s ci dessus en insistant sur a Les programmes d ducation et de sensibilisation du public aux diff rents niveaux national et r gional b Le site Web en langue fran aise www pcc mr d volu aux activit s de changement climatiques pour le renforcement des capacit s humaines scientifiques techniques et institutionnelles La dimension ducation information et sensibilisation est incontournable pour une meilleure appropriation du ph nom ne changements climatiques Cette dimension agit sur les comportements des individus et des op rateurs publics et priv s pour un comportement positi
184. ina l estimation basse donne pour 2020 des pertes de 1 3 milliards USD 1 5 milliards USD et pour 2050 des pertes de 1 5 milliards USD 1 74 milliards USD En zone populaire ces pertes sont estim es en 2020 entre 3 6 milliards USD et 4 15 milliards USD et 2050 entre 4 8 milliards USD et 5 5 milliards USD Dans la communication nationale initiale sur les changements climatiques CNI les pertes occasionn es par les inondations sur le b ti sont estim es 3 956 milliards USD pour 2020 et 6 330 milliards USD l horizon 2050 Quant aux terres en zone r sidentielle de Tevragh Zeina les superficies risques sont de 2109 ha en 2020 et 2752 6 ha en 2050 soit un montant respectif administr de 73 millions USD et 96 millions USD En zone populaire les superficies perdues seront de 20 804 ha en 2020 et 42 146 7 ha soit un montant respectif administr de 9 5 milliards USD et de 36 5 milliards USD Coh rence au niveau des valuations en et UM des ann es de r f rence parit de r f rence ann e de base et techniques d actualisation Les impacts des changements climatiques sur les populations et l conomie mauritanienne pourront tre att nu s par la mise en uvre des mesures d adaptation au niveau des secteurs tudi s dans les meilleurs d lais 4 2 Strat gie d adaptation L adaptation aux risques des changements climatiques du secteur de l agriculture oasienne en Adrar est multidimensionnel A cet effet la strat gie d
185. ing Structure ayant initi le Unit de Coordination Changement Climatique projet Justification Le Parc National du Diawling la R serve de Chat TBoul la for t de Mo dina et les les qui constituent des zones centrale de la r serve de biosph re transfronti re du bas delta du fleuve S n gal font une unit cologique fortement menac e par la s cheresse et les changements climatiques d une mani re g n rale L analyse de la situation de la mangrove du PND montre une r gression alarmante de la diversit biologique cons cutivement la s cheresse et aux autres effets des changements climatiques La productivit des bassins de p che de N Thialakh dans le Parc du Diawling a consid rablement diminu Les reliques de la mangrove qui constituent un habitat pour les c phalopodes montre le niveau de d gradation tr s pouss e Par ailleurs cette zone vient d tre nomm e par l UNESCO comme r serve transfronti re de biosph re ce qui fait d elle un cadre propice de coop ration pour la protection et la restauration de la mangrove 1 L option sans projet a pour risques d gradation continue de la mangrove perte accrue de biodiversit perte de la productivit des bassins de p che 11 L option avec projet a les impacts suivants Protection et restauration de la mangrove Protection et restauration de la biodiversit associ e la mangrove Eveil de la dimension environnementale
186. ins du transport maritime et 12 000 TM d essence Tableau 27 Evolution de la Consommation du secteur de la Caa en 10 TM Esene 5 m eo 4 76 m oa o m5 a Source Direction de l Approvisionnement 2005 1i Estimation des missions feuilles 3 de 16 et 4 de 16 Cette cat gorie source cl repr sente 19 des missions globales du secteur soit 226 483 Gg dont 219 258 Gg de CO soit 96 95 des missions du sous secteur Les missions proviennent essentiellement des sources mobiles du sous secteur et sont compos es des machines agricoles et des bateaux de p che En effet les missions dues aux sources mobiles du sous secteur repr sentent 95 19 des missions de ces derniers soit 215 59 Gg Tableau 2 18 Emission des GES issus de l Agriculture Foresterie P che en Gg NMVOC 219 586 0 016 0 002 3 457 2 872 0 574 0 000 111 Les incertitudes La collecte des donn es de cette cat gorie source a t estim e essentiellement sur la base des opinions des experts pour le sous secteur de l agriculture En effet les recommandations des Bonnes Pratiques pr voit la difficult de s parer le combustible utilis par les quipements fixes de celui utilis dans les machines mobiles et en raison des facteurs d mission diff rents pour les gaz autres que le CO provenant de ces deux sources l IGES a privil gi la prise en compte des donn es empiriques relatives la superficie enclav
187. investissement engag depuis plusieurs ann es en atteignant l objectif d exportation de 13 millions de tonnes par an tout en continuant profiter de cours internationaux soutenus Entre 2009 et 2010 la capacit d exportation mini re annuelle devrait tre port e environ 14 millions de tonnes gr ce la mise en exploitation du nouveau port min ralier en eau profonde et l extension de la capacit de la centrale lectrique de Zouerate de 40MW Parall lement une production de 30 000 tonnes de cuivre pur et de 2 000 tonnes d or par an devrait tre attendue des mines de cuivre d Akjou t Parall lement la mise en exploitation des mines d or de Tasiast devrait aboutir une production annuelle de 4 000 tonnes Sur cette base le secteur devrait passer d une croissance en termes r els mod r e 1 6 sur 2001 2004 une progression assez soutenue de sa valeur ajout e 9 7 par an 1 2 3 5 Secteur de l agriculture et de l levage Les secteurs d activit dominants dans les zones rurales devraient par ailleurs enregistrer un nouveau dynamisme sous r serve que des al as climatiques r p t s ne viennent pas contrarier les effets des politiques mises en uvre Le sc nario table ainsi sur une croissance de 4 7 par an en moyenne dans l agriculture la faveur notamment de l ex cution d un programme d investissement sectoriel ax sur l am lioration des conditions de vie des populations en milieu rural
188. ion Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 niveau des mers aura pour cons quence une exposition de grandes superficies de terres ainsi que les infrastructures qui y sont implant es aux risques d inondations Tableau 4 1 l vation du Niveau en Cm Sc nario SRES A2 gauche Sc nario SRES B2 droite 4 2 1 Agriculture en zone Oasienne La r gion de l Adrar est situ e dans la zone de moins de 100 mm de normale pluviom trique Les activit s agricoles sont bas es sur l irrigation et se concentrent dans les oueds A l instar de la sous r gion la zone de l Adrar a connu la r gression des pluies mais plus mod r ment avec 8 durant la p riode de r f rence 7961 1990 Ainsi une hausse des temp ratures d environ 0 1 C combin une r duction de pluviosit de 5 en 2020 et d environ 10 en 2050 augmenterait la vuln rabilit du secteur oasien C est alors que la motorisation de l exhaure fond e sur l irrigation partir d une nappe phr atique a conduit une surexploitation de celle ci se traduisant par la salinisation des eaux et ou l puisement de certains points d eau Une baisse importante de la pluviosit sera vraisemblable selon les mod les MCG de l ordre de 6 4 7 3 l horizon 2020 et de 15 7 en 2050 selon le mod le ECHAM4 et plus mod r ment dans Had CM3 On note une forte vuln rabilit de la zone oasienne en particulier en Adrar qui renferm
189. iques du secteur de l agriculture oasienne en Adrar est multidimensionnel Les mesures envisag es devront permetre la mise en place un m canisme fiable de collecte des donn es sur l volution de l ensablement ainsi que celle de l enfouissement de la nappe ces derni res decennies et son impact n gatif sur l conomie locale S4 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 La strat gie d adaptation aux risques des changements climatiques du secteur de l agriculture oasienne en Adrar repose sur une approche de r solution consensuelle de probl mes et d appropriation des acquis La strat gie d adaptation comporte deux axes Gestion int gr e des ressources en eau en zone aride pour une protection durable de l agriculture oasienne travers la r alisation des activit s suivantes la collecte des donn es m t orologiques le d sensablement manuel interne des palmeraies le reboisemnt des sources d apport de sable la collecte des donn es hydraulogiques sur la zone de Tawaz le realisement de forage d injection Capacitation des acteurs impliqu s de Tawaz et Chinguetti dans la collecte et l utilisation de l eau travers la r alisation des activit s suivantes la formation sensibilisation des acteurs impliques _ l appui pour l achat moyens d exhaure adapt s Lutte contre l ensablement massif Chinguetti Protection des cultivar
190. ironnementales en relation directes ou indirectes avec ces efforts notamment en mati re de changements climatiques ITALES 5 1 POLITIQUES ENVIRONNEMEN Les mesures de politiques environnementales prises par le pays remontent aux ann es 80 pour faire face la d gradation g n ralis e des ressources naturelles renouvelables terrestres Dans ce cadre le Gouvernement a labor le Plan Directeur de Lutte Contre la D sertification PDLCD qui donne les articulations fondamentales dans une d marche int gr e de lutte contre la d sertification Les orientations du Plan sont formul es de mani res op rationnelles dans le Programme Multisectoriel de Lutte Contre la D sertification PMLCD Par cons quent la prise en compte de la dimension environnementale s est caract ris e au cours des derni res ann es par l adoption d un arsenal juridique Lois codes et d crets riche et vari touchant aux domaines de l environnement de la foresterie de la chasse et de la protection de la nature des mines du pastoralisme de l eau de la r organisation fonci re et domaniale Plusieurs projets et programmes concernant la lutte contre la d gradation des terres la protection et la r g n ration des cosyst mes naturels et la gestion durable des ressources naturelles renouvelables terrestres ont t ex cut s et d autres sont en cours On note parmi ces programmes et projets le PDIAIM Projet de d veloppement int
191. is aussi celle du mara chage Le palmier dattier pr sente trois vari t s caract ris es par la pigmentation du fruit rouge jaune et 73 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 vert renfermant chacune plusieurs cultivars Actuellement la vari t rouge repr sente plus de 80 dans la zone d tude particuli rement le cultivar Ahmar Selon l Etude des v g taux cultiv s et races d animaux lev s en zone aride cas des oasis r alis e pour le projet CDB MAU en 1998 37 des cultivars de palmiers ont disparu et 22 sont en voie de disparition L tude montre que 46 des cultivars jaunes ont disparu 16 sont en voie de disparition contre respectivement 5 5 et 21 7 pour la vari t rouge Les valeurs de l indice d aridit pour les p riodes 1931 1970 et 1970 1984 sont respectivement 7 2 et 5 6 Il est conclure sur la base de ce qui pr c de que la zone est tr s aride et qu il y a une tendance l aggravation de l aridit si l on compare les p riodes consid r es L analyse de la tendance de la profondeur montre que cette nappe est de plus en plus profonde pour l ensemble de la zone mais particuli rement la zone d Atar Tawaz L enfouissement au cours des 25 derni res ann es a atteint plus de 50 comparativement aux 25 ann es pr c dentes La tendance montre que la profondeur moyenne des puits dans la localit de Tawaz qui av
192. isme pour le D veloppement Propre MDP Son objectif tait de Doter ses institutions de l information et des outils leur permettant de tirer profit des opportunit s offertes par les m canismes de financement pr vus dans le cadre de la CCNUCC et de son PK D gager quelques id es de projets dans les secteurs prioritaires susceptibles d tre ligibles au financement dans ce cadre et qui seraient labor s pour tre pr sent s aux bailleurs de fonds En 2007 le second atelier est organis au profit des institutions public et priv les aspects techniques du MDP ont t d battus Pour faciliter l int gration des Changements climatiques dans le syst me de planification nationale et de d veloppement durable du pays il tait fondamental d accro tre la connaissance des planificateurs et d cideurs des impacts sur le quotidien conomique de tout un chacun En particulier les r sultats d valuation de la vuln rabilit des diff rent secteurs de l conomie et les strategies sectorielles d adaptation doivent ont t port s l information des planificateurs des diff rent minist res au cours d un atelier d un jour Des insuffisances notoires demeurent dans ce cadre pour hisser le changement climatique au m me niveau et titre que la lutte contre la pauvret Et c est seulement lorsque cet objectif sera atteint que le d veloppement durable peut tre planifi et c est probablement la troisi me
193. issance r guli re avec n anmoins une nuance rythm e par le niveau de plantations Le reboisement vise lutter contre l ensablement et prot ger les tablissements humains 1l constitue pourtant la principale source de l accroissement de la s questration au moment o les for ts accusent une forte r gression et o l abandon Terres converties en prairie ou terres foresti res ne concerne que la partie irrigu e bien restreinte Toutefois les superficies rebois es sont sources de contestation entrainant une incertitude non n gligeable La part du N20 reste avec 21 un peu plus modeste dans l volution des missions globales or il est de 90 issu du secteur de l agriculture ce qui confirme l importance du secteur dans l volution Le rythme d augmentation de N20 est rest presque stable pendant toute la p riode Contrairement aux autres GES le COVNM avec 1 2 de cette volution a enregistr une baisse consid rable L abondance des pluies dans la deuxi me moiti des ann es 90 et le bon d veloppement herbac des prairies expliquent en grande partie l volution de la s questration de l ann e 98 et les missions des ann es 1995 2000 et 2001 sont rest es inf rieures 500 Gg d Egq CO2 Quand aux ann es peu pluvieuses de 1999 2002 2003 et 2004 il a t enregistr le taux d extension des prairies le plus faible et par cons quent les plus fortes missions Le taux d volution gl
194. jet d adaptation PANA Argument ici par sont potentiel de r duction des missions en vue d avoir une pertinence cher les d cideurs nationaux A Implantation du projet Le projet sera implant dans la zone agro sylvo pastorale sah lienne de l est du pays r put e pour sa vocation de principale zone d levage du pays B Impact du projet sur les effectifs du cheptel La mise en uvre de tel projet aura comme premier impact l am lioration de la productivit tout en r duisant les effectifs globaux des esp ces cibl es Le tableau 9 pr sente les estimations de projection des effectifs sur cette base Constatons que l estimation des camelins n a pas fais l objet de modification tableaux 8 amp 10 Z bu Z bu 3 Ann es Maure Maure non in pan iia pe uih Ovin caprin Camelins M re laitier non laitier laitier laitier 2010 561 913 608 739 390 482 423 022 12 274 418 8 182 946 1 499 936 2020 679 648 736 285 472 298 511 656 17 994 361 11 996 241 1 828 413 2030 811 902 879 561 564 203 611 220 26 054 149 17 369 433 2 228 826 3 2 3 R sultat Bilan du potentiel d att nuation des GES L volution des missions avec la mise en uvre du projet d att nuation aura un taux annuel de 3 au lieu de 3 7 dans le sc nario de ligne de base r duisant ainsi le rythme d volution des missions entre les deux sc nari d environ 16 l horizon 2030 tableau 11 CO Gg Eg CO 2000 2010 266 758 7 409 0 18
195. kchott et NDB et les autres fonctionnent uniquement H 18 pour les raisons suivantes Insuffisance des ressources humaines moins de trois observateurs par station Manque d instruments de mesure aucune station n est en mesures de couvrir l activit d observation Insuffisance des moyens allou s pour les activit s m t orologiques prise en charge des heures suppl mentaires et des heures de nuit l ge moyen tr s lev des agents 1 4 du personnel est la retraite le manque de motivation des agents 5 3 1 2 Le r seau d observation oc anique La Mauritanie ne dispose pas de r seau d observation oc anique un bateau de recherche est disponible au niveau de l Institut Mauritanien de Recherche Oc anographique et de P che pour faire des pr l vements p riodiques Tableau 5 1 Pr visions de l observation oc anographique l horizon 2011 5 3 2 Participation dans le domaine de la recherche La Mauritanie ne dispose pas pour le moment de programmes de recherche en mati re des changements climatiques cependant une direction de la climatologie et du d veloppement a t cr e l Office National de la M t orologie Elle a pour mission principale d assurer le contr le et le traitement des donn es climatologiques et de d velopper la recherche dans le domaine du climat La direction de la climatologie et du d veloppement consacre ses efforts actuellement pour l installatio
196. l exploitation des fins de charbon pour satisfaire une grande partie des besoins des centres urbains en charbon de bois La seule tude d valuations du potentiel date des ann es 1981 Depuis il n y a pas eu r ellement de couverture par photos a riennes ou images satellitaires pouvant difier sur les nouvelles superficies r ellement occup es par les formations foresti res L analyse de la sensibilit montre que le nombre de s cheresses extr mes 8 et moyennes 7 qui influent n gativement sur les for ts class es et notamment sur les groupes cibles aura comme cons quences la baisse des revenus provenant de l exploitation foresti re l aggravation du d ficit c r alier de ces groupes qui exploitent des enclaves l int rieur des for ts class es la r duction de la production v g tale utilis e par le cheptel et la faune sauvage qui a tendance dispara tre totalement de la zone Cette situation constitue des facteurs mena ant pour la pr servation du potentiel forestier existant et la survie des populations vivant dans ces zones 4 2 4 Secteur de l Elevage au Hodh El Gharbi Le secteur de l levage constitue une des principales sources vitales de l conomie et occupe plus de 70 de la population rurale table au 4 2 Tableau 4 2 volution du cheptel en Mauritanie 1995 9 839 728 1 274 183 1 114494 7 19965 10 332 000 1 312 000 1 137 000 LL NE 2 o oo 1998 11391300 1
197. l levage constitue une des principales sources vitales de l conomie et occupe plus de 70 de la population rurale Il y a encore deux d cennies les leveurs pratiquaient un type d levage extensif mais les s cheresses successives ont eu comme cons quence une s dentarisation massive r sultant d un exode rural important ayant d structur l essentiel des anciens syst mes de production Ainsi la diminution du potentiel pastoral entra n e par les changements climatiques avec l augmentation des besoins de la population a conduit les leveurs surexploiter les parcours notamment autour des points d eau et zones de concentration des animaux Au Hodh El Gharbi le recul de la saison des pluies et la diminution de la pluviosit sont associ s une augmentation des fr quences des s cheresses et un r tr cissement de la p riode de retour de ses s cheresses A cela s ajoute une hausse des temp ratures provoquant ainsi plus d vaporation r duisant l efficacit des pluies et grandissant le besoin en eaux Les changements climatiques auront des impacts sur les m canismes physiologiques des animaux sur la recrudescence des maladies animales etc Les ressources en eau sont quant elles tr s d pendantes des pluies en particulier les eaux superficielles Les incidences de l volution climatique sur les ressources en eau dans la Wilaya du Brakna seront plus fortes et plus fr quentes avec la prise en compte du changemen
198. l importance de leurs missions de GES les autres secteurs sont n gligeables en terme d missions devant celui des transports 1 T T T 2000 2002 200 2006 20086 2010 2012 2014 2016 2018 2020 2022 2024 20126 Z028 2040 Au niveau de la d termination des missions Il a t constat qu il n y a pas souvent de facteur d mission associ aux technologies employ es en Mauritanie et dans la sous r gion Il faudra donc dans ce contexte mettre en synergie les efforts des laboratoires de la sous r gion en vue de d terminer les valeurs des coefficients d mission adapt s aux diff rentes technologies nationales IV MUAA DE A NII VD 0 La Mauritanie de par sa position g ographique et son niveau de d veloppement socio conomique est tr s vuln rable aux impacts des changements climatiques en particulier au niveau de ses secteurs conomiques cl s de l conomie nationale 4 1 Vuln rabilit sectorielle L cosyst me oasien est tr s sensible aux variations climatiques sur les 90 derni res ann es pour lesquelles une anomalie climatique a t enregistr e dans la zone Cette sensibilit se caract rise par i un enfouissement spectaculaire de la nappe tendanciel et variable suivant les moughataa et qui s est accentu ces 25 derni res ann es et dont la tendance l aggravation se confirme ii un ensablement massif tendanciel et variable suivant les moughataa entra nant la d t rioration du syst me produ
199. ll e du fleuve S n gal Cette r gression comme le prouve la figure ci dessous est le r sultat d une succession des ann es d ficitaires s cheresses qui sont de plus en plus fr quentes Aleg Bogh Kiffa Nouakchott IE EN PT VIT RS En TR AM ANAA N Ua A UNI A M a NN CRT aa IRAVA AP En utilisant la normale comme base de comparaison la typologie montre que le d ficit par rapport la normale de la p riode de r f rence aboutit des s cheresses extr mes avec un d ficit de plus de 40 de la normale des s cheresses moyennes avec un d ficit entre 20 et 40 et un faible d ficit de moins de 20 4 1 2 Evolution des temp ratures L volution des temp ratures minimales montre une tendance la hausse plus marqu e dans le sud du pays une grande influence des facteurs de position sur la qualit de l observation et une plus grande capacit de conservation du rayonnement terrestre Quant l volution des temp ratures maximales elle montre une tendance la hausse plus mod r e que celle des temp ratures minimales et une influence des facteurs de for age radiatif sur la premi re 4 1 3 Evolution des niveaux de la mer Le sc nario d l vation du niveau marin est bas sur le sc nario d mission SRES et pr voit une augmentation de 5 8 Cm 15 5 Cm pour les horizons 2020 et 2050 Une telle l vation du K Cf rapport expert climat 72 Seconde Communicat
200. llages sont actuellement la merci de l rosion hydrique et notamment olienne qui se manifeste et l par des formations dunaires qui menacent gravement l existence m me des villages et partant tout 107 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 EE le potentiel conomique de la zone Foresterie Biodiversit et Lutte contre la D sertification Le projet sera ex cut en 2 phases de 5 ann es chacune Objectifs Les objectifs vis s par la r alisation de ces ceintures vertes de protection sont les suivants 1 la restauration participative des esp ces foresti res dans les zones d grad es autour villages 11 La r duction de la pression sur les for ts class es i1 La sensibilisation des populations riveraines des for ts class es sur les effets n gatifs de la d sertification induits par les changements climatiques Activit s e Plantation d esp ces foresti res locales et introduites 20 ha village e Gardiennage simple 1 gardien villageois par site de 20 ha R sultats attendu Protection des villages riverains des for ts class es S Indicateurs de Les impacts du projet seront appr ci s travers le taux de reboisement et de valuation r ussite au niveau de chaque site Pour les besoins du suivi le projet conna tra des revues mi parcours et finale ainsi que des audits des visites de terrain et l laboration de rapports trimestriels et annuels Arrang
201. logie d analyse de l att nuation consiste g n rer des s ries de donn es d activit s travers les tendances actuelles sur la base des strat gies sectorielles pour le sc nario de base et de calculer les missions d coulant de ses donn es La mise en uvre de l unique mesure d att nuation Am lioration g n tique des races locales de bovins et petits ruminants aura un impact de r duction des effectifs du cheptel cibl et les nouvelles s ries serviront pour le calcul des missions issues du secteur pour le sc nario d att nuation Sc nario de base L estimation des superficies irrigu es s est bas e sur les objectifs fix s par ce programme d urgence L estimation de la consommation d engrais azot s est tir e de l inventaire national des GES de la SCN Les projections des donn es de l levage se basent sur les perspectives d volution des effectifs de l inventaire pour la p riode 1995 2004 avec 5 pour les petits ruminants 2 pour les camelins et 3 pour les bovins Dans cette perspective l augmentation des missions des GES est in vitable et elle suivra un taux de croissance annuelle de 3 7 donnant lieu un doublement des missions en 2020 voir le triple en 2030 XVI Seconde Communication Nationale sur le Changement Climatique de la Ma urta nie 2008 Sc nario d att nuation La mise en uvre de l option d att nuation Am lioration g n tique des races locales de bovins et petits
202. ls pour l change efficient et le partage de l information tant l int rieur qu l ext rieur du pays Le r seautage de l information a t une importante composante du projet dans la diss mination et l acquisition de l information sur les changements climatiques notamment par le biais des r seaux suivants mailman owner climatechangeafrica org discuss ghgnetwork org mailman bounces mediaterre org Africa Adapt Net Advisory Board Tom Mitchell T Mitchell ids ac uk s newsletter request acccaproject org xxi Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 owner uneproamedia unep org mailing request napa pana org _ htip www kepa uoa gr PROMITHEAS2_index htm etc L objectif majeur vis tait de renforcer la connaissance scientifique de l expertise du pays en mati re de changement climatique en promouvant les changes et consultation des autres travers ces r seaux d information 5 6 RENFORCEMENT DES CAPACIT S Dans la d finition bien comprise de l Agenda 21 et la d cision 2 CP 7 de la Conf rence des Parties la Convention la Mauritanie a fait appel dans le cadre du renforcement de la capacit de ses experts la compr hension du Guide des Bonnes Pratiques en mati re d inventaire des GES gr ce au concours d un Consultant international mais aussi d un autre et par Enda Tiers Monde pour les th matiques suivantes Processus et outils d IG
203. lt lt sols agricoles gt gt D Sols agricoles 4D 1 Donn es d activit s L agriculture est une activit traditionnelle en Mauritanie Fortement influenc e par la pr sence de l eau elle est par cons quent tr s localis e l Est et au Sud Est du pays et le long du fleuve S n gal La production agricole rel ve de cinq grands syst mes de cultures suivants le syst me pluvial ou de Di ri sur sol meuble sableux tributaire du r gime des pluies le syst me de culture derri re barrages et bas fonds le syst me de d crue naturelle ou contr l e le long du fleuve S n gal le syst me oasien l agriculture irrigu e Les sols produisent naturellement du N20 la suite du processus microbien de nitrification et de d nitrification ii M thodologies et recalcules des missions par sous cat gorie Le choix de la m thode a t fait conform ment aux recommandations du GIEC en mati re de bonnes pratiques encadr s 1 de la figure 4 7 et suivant les tapes d inventaire conform ment aux lignes directrices du GIEC pour les inventaires des gaz effet de serre version r vis e 1996 Les missions de NO peuvent tre li es l utilisation des engrais organiques ou non organiques la fixation biologique de l azote ainsi qu au retour de r sidus de cultures dans les champs ou la production animale iii Les missions directes de N20 imputables aux champs agricoles La
204. ltats obtenus et la finalisation du rapport d att nuation 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018 2020 2022 2024 2026 2028 2030 _ 2032 2034 2036 2038 2040 Densit de carbone totale tC ha Plusieurs projets et programmes concernant la lutte contre la d gradation des terres la protection et la r g n ration des cosyst mes naturels et la gestion durable des ressources naturelles renouvelables terrestres ont t ex cut s et d autres sont en cours d ex cution dans la zone sah lienne et saharo sah lienne du pays Il s agit notamment du projet GIRNEM Gestion int gr e des ressources naturelles de l st mauritanien avec la coop ration allemande le PGRRF Projet des gestion rationnelle des ressources foresti res avec la coop ration fran aise le PDIAIM Projet de d veloppement int gr de l agriculture irrigu e de la Mauritanie et le PGRNP Projet de gestion des ressources naturelles de la zone pluviale avec la Banque Mondiale le PADEL projet de gestion parcours et le d veloppement de l levage avec la BAD Les mesures d att nuation retenues dans la pr sente tude sont au nombre de six trois pour la r g n ration des zones d grad es des parties sah lienne et saharo sah lienne du pays voir carte de la Mauritanie ci dessus et les trois autres pour la protection des formations foresti res encore en bon tat de la m me zone sah lienne et sah
205. mentation des populations en eau potable sont techniquement fiables et leur consommation ma tris e environ 40 L J y Am liorations Les donn es de cette cat gorie peuvent tre am lior es par un renforcement des capacit s des structures sur le mode de suivi et de collecte des donn es adapt es Quant aux facteurs d mission il faut mettre en synergie les efforts des pays de la sous r gion pour d terminer les bons en vue de limiter les incertitudes qui leur sont associ es 23 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 D Avgriculture Foresterie P che 1A4c du CUPR 1 Les donn es d activit s Agriculture On distingue trois syst mes d agriculture notamment la culture pluviale ou de Di ri la culture irrigu e et la culture oasienne La culture irrigu e et celle oasienne utilisent des techniques modernes d irrigation par des motopompes diesel type VM ou LISTER deux cylindres quip es de pompes m caniques roues de capacit s vari es Quant aux travaux agricoles 1l est fait recours un parc important de moissonneuses batteuses de type Ford et Class 4 cylindres ou Perkin 4 cylindres pour la r colte et des tracteurs de type Renault 6 cylindres Ford ou Massey Fergusson pour la pr paration des sols La politique adopt e par le Gouvernement dans les ann es 90 qui a consist l exon ration du gasoil affect ce secteur avait favoris une consommation
206. n Consultant international mais aussi d un autre et par Enda Tiers Monde pour les th matiques suivantes Processus et outils d IGES Les outils et l analyse de la mitigation Le processus et l analyse de la vuln rabilit et l adaptation Enfin la Banque Mondiale a particip travers son m canisme Carbone finance mechanism au renforcement des capacit s des experts sur le m canisme de d veloppement propre MDP Les r sultats de l tude men e sur les insuffisances en renforcement des capacit s des principales structures parties prenantes au projet de pr paration de la SCN montrent que 70 des structures souffrent d un probl me d ancrage le projet changement climatique n a pas chapp cette r gle L impact de cette instabilit a t l accroissement du besoin en renforcement des capacit s et ce dans tous les secteurs et th matiques L examen des principales lacunes en renforcement des capacit s a t r alis sur base d une mini enqu te aupr s des principales parties prenantes de CCNUCC Cette enqu te a utilis deux m thodes celle d interview et un questionnaire aupr s des personnes ressources Ce chapitre pr sente l analyse des r sultats de l enqu te et propose les besoins de renforcement des capacit s qui en ressortent Il faut noter qu il s agit d une mini enqu te au pr s de quatre vingt acteurs comme parties prenantes dans le processus changement climatique Le questionnair
207. n de 98 4 Mwh provenant de trois centrales suivantes la centrale des Guelbs compos e de 4 moteurs GMT de type B550 18 de 14 1 Mwh chacun et 2 moteurs Sulzer de type 16 ZAV40S de 10 2 Mwh chacun la centrale de K dia compos e de 2 moteurs Murlees de type KVSSI2 de 2 2 Mwh chacun et la centrale de Nouadhibou compos e de 4 moteurs SULZER de type 6ZAL40S de 4 3 Mwh chacun La consommation en produits p troliers est fortement li e la production du minerai de fer de l ordre de 11 4 millions de tonnes depuis plusieurs ann es avec une volution un rythme moyen annuel de 2 L volution soutenue du fuel s explique par l ouverture des zones d exploitation Guelbs MHaoudat qui n cessitent un besoin important en nergie Tableau Au Evolution de la consommation du secteur minier en 10 TM Source Direction des Approvisionnements 2005 La production lectrique du monde rural est quant elle assur e par une agence de d veloppement de l lectrification rurale ADER cr e en 2001 pour la promotion de l lectrification rurale il Estimation des missions feuilles 1 de 16 et 2 de 16 Le sous secteur nerg tique repr sente 392 Gg de CO soit 33 4 des missions du secteur d nergie il est la deuxi me source cl de l inventaire apr s celui des transports Tableau 2 8 Emission des GES issus de l Industrie Energ tique en Rs NMVOC D autres gaz directs et indirectes existent en fa
208. n du logiciel CLIDATA et la construction d une banque de donn e chmatologique fiable m me de satisfaire les besoins du pays en mati re de recherche sur la variabilit du climat et les changements climatiques Cette banque de donn e permettra galement l laboration des sc narn climatiques et l am lioration des mod les de pr vision m t orologique O1 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 Une timide tentative de recherche d marrer ses derni res ann es l universit de Nouakchott mais elle reste loin des objectives du pays en mati re de recherche dans le domaine du climat et des changements climatiques 5 4 EDUCATION FORMA L ducation la formation et la sensibilisation du public sont les l ments fondamentaux de renforcement des connaissances sur les aspects de changement climatique En effet l Article 6 a de la CCNUCC invite les pays parties de promouvoir et faciliter au niveau national et si possible aux niveaux sous r gional et r gional et en conformit avec la r glementation national et selon les capacit s respectives e Le d veloppement de la mise en uvre de programmes d ducation et de sensibilisation du public sur les changements climatiques et leurs impacts f L acc s du public l information sur le changement climatiques et ses impacts g La participation du public au traitement du changement climatique et ses impacts mais aus
209. nale sur le Changement Climatique de la Ma urta nie 2008 Option 8 Mettre en place un dispositif d observation et de suivi du littoral mauritanien Titre du projet Mettre en place un dispositif d observation et de suivi du littoral mauritanien Structure ayant Unit de Coordination Changement Climatique initi le projet Justification Face la fragilit du littoral mauritanien il est important que sa gestion soit bas e sur le concept de gestion durable Le d veloppement de ses zones et les changements climatiques observ es l chelle mondiale imposent la prise en compte des limitations des cosyst mes naturels et de concilier et d int grer les exigences des divers secteurs dont la survie d pend de ces syst mes Il appara t ainsi qu une connaissance scientifique solide et un suivi rigoureux de l volution du littoral mauritanien sont n cessaires pour pr server ses ressources naturelles et surtout pour harmoniser et rationaliser les politiques de son am nagement 1 L option sans projet a pour risques M connaissance de la dynamique c ti re Augmentation des risques associ s aux changements climatiques D g ts majeurs sur les ressources Pertes en vies humaines La paralysie de l activit conomique 11 L option avec projet a les impacts suivants Epargner les pertes en vie humaine et animale S curiser les infrastructures socio conomiques dans les secteurs risques Suivi de l
210. ne Am lioration g n tique Type Augmentation de la production R f rence au PIP D veloppement de l levage L levage dans cette zone est exclusivement transhumant Le faible potentiel des races Justification locales produire 1 5 litre de lait en moyenne par jour ne permet pas une bonne rentabilit de l levage surtout si la situation climatique aggrave la productivit des espaces pastoraux Le niveau de production est imputable en partie au faible niveau g n tique des animaux mais aussi l alimentation de ces derniers L exp rience de croisement avec des races plus productives et r sistantes aux stress climatiques a eu lieu dans la sous r gion donnant une productivit de 4 5 litres par jour Cette exp rience va assurer une bonne rentabilit du cheptel tout en favorisant un d stockage des effectifs ayant comme impact direct une r duction sensible des missions des GES Composante et activit s Am lioration de la production laiti re et de viandes par l am lioration du Objectifs potentiel g n tique des bovins camelins et petits ruminants Adapter l animal producteur pour minimiser sa vuln rabilit au changement climatique Activit s Cr ation d un centre de s lection et de suivi de g niteurs dans la zone du projet Ce centre sera charg de la s lection des g niteurs de la collecte de semences du conditionnement et de la conservation des produits Cr ation de 12 unit s d ins mination
211. ne CH4 Au sein des autres gaz directs que le CO2 le m thane CH4 pr sente la plus grande quantit mise Cette derni re provient 99 de la cat gorie Zones humide restant Zones humides lors de la fermentation de la mati re organique sous l eau qui totalise 86 48 Gg de CH sur un total d mission du secteur de 86 52 Gg du CH4 Des faibles quantit s de N2O sont mises galement par les cat gories Terres foresti res restant Terres foresti res 0 0026 Gg et Prairies restant Prairies 0 0456 Gg lors des incendies et de l utilisation du bois et du charbon de bois comme combustible m nager Exprim en valeur r elle les missions du m thane sont de faible quantit par rapport aux chiffres du CO r el Pour avoir une id e sur l importance du m thane dans les missions des GES l IGES a eu recours au PRP qui permet de faire la comparaison entre les missions des diff rents GES Le PRP du m thane selon le troisi me rapport du GIEC GIEC 2001 est de 21 L mission du m thane en quivalant CO est de 1816 85 Gg Eq CO ce qui repr sente 20 52 de l mission du sous secteur des Zones humides et 7 de l mission globale absolue de la Mauritanie iv Emissions du N20 Le total d mission du N20 du secteur ATCATF pour l ann e 2000 est de 4 361 Gg Provenant de la cat gorie Zones humides restant Zones humides 99 8 De faibles quantit s de N20 sont mises galement par les cat go
212. nie peut tre subdivis e en six r gions naturelles Les plateaux du Zemmour au Nord sont constitu s de gr s et de calcaires du bassin de Taoudenni Les p n plaines tr s plates Y ti Amsaga jalonn es de monticules isol s comme la Kediet el Jill qui est un norme bloc de quartzites riche en minerai de fer et qui constitue la premi re ressource exportable du pays Dans la partie occidentale on trouve des ergs 2 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 orient s Nord est Sud est Erg Iguidi El hamami Azefal et Akchar Ces plaines correspondent la zone o le socle est granitique et atteint le niveau du sol dorsale Regueibat Trab El Hajra ou r gion de la pierre qui regroupe du Nord au Sud l Adrar le Tagant et l Assaba La partie Sud constitue le prolongement des Mauritanides Les parties hautes sont form es de gr s et quartzite et forment des falaises tr s abruptes La Majabat al koubra est une zone d sertique difficile d acc s elle s tend de l Adrar au Tagant dans la partie Est du pays Les Hodhs vastes cuvettes occupant tout le Sud Est du pays ils son limit s au Nord par les Dhar de Tichit de Oualata et de Nema et au centre desquels se trouve le massif de l Affol et dans leur partie nord l Erg de l Aoukar Les plaines occidentales ou l Erg du Trarza appartenant au bassin s n galo mauritanien forment la vall e alluviale du fleuve ou Chem
213. ns rendement au projet 7 2 AU PLAN FINANCIER Le budget de 405 000 US allou par le FEM la pr paration de la seconde communication a connu une l g re augmentation par rapport celui de la communication initiale Toutefois certaines actions importantes ayant apparu lors du processus n ont pu tre entreprises faute de budget Ainsi un effort de mobilisation de la participation des partenaires au d veloppement pour appuyer le processus aurait du tre amorc Il est noter que les seuls appuis ext rieurs accord s au projet de pr paration de la seconde communication ont t re u du programme conjoint GEF UNDP UNEP du NCSP qu a contribu l organisation d un atelier de renforcement des capacit s sur le Guide des Bonnes Pratiques de l IGES En effet le NCSP a cofinanc les charges d un consultant international pour permettre son d placement en Mauritanie afin de dispenser ce compl ment de formation Au plan comptable le budget du programme a subi une forte fluctuation du taux de change du dollar US avec l ouguiya ainsi un l ger d ficit s est produit par rapport aux pr visions en Ouguiya 7 3 AU NIVEAU TECHNIQUE La seconde communication nationale se distingue de la communication initiale par une am lioration des outils de pr paration des communications nationales des parties non Annexe I par la mise en place de nouvelles directives GPG 2001 et du GPG ATCATF 2003 en addition de la d cision 17
214. nt des rejets humains 44 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Ma urta nie 2008 1 6 5 3 Les cat gories sources cl s A Emissions indirectes de N20 dues aux rejets humains 1 Les donn es d activit Pour estimer la quantit totale des missions de N20 provenant des rejets humains l aide de la m thode des Lignes directrices du GIEC l IGES a utilis l quation ci dessous conform ment aux GPG 2000 EQUATION 4 39 des GPG 2000 N O S N Prot ines Population FracPRA FE O NO S N missions de N20 provenant des rejets humains kg N O N an Prot ines la consommation de prot ines annuelle par habitant en kg prot ines personne an Population nombre population nationale FracPRA Fraction de prot ines qui repr sente l azote par d faut 0 16 kg N kg prot ine GL 1996 r vis s vol 3 chapitre 4 tableau 4 19 FE Facteur d mission par d faut 0 01 GL 199 r vis s vol 3 chapitre 4 tableau 4 18 La consommation de prot ines annuelle par habitant Il n existe pas de statistiques propres la Mauritanie sur le taux de consommation de la prot ine par t te d habitant Les donn es dans la documentation proposent d autres taux Le taux de 24 34 Kg an donn par le Professeur A DOH comme moyenne pour la sous r gion de l Afrique de l ouest en d pit de la diff rence des modes de vie Le taux de la FAO FAO 2004 Le taux par d f
215. nt r guli rement pour repr senter 40 au niveau de l clairage en milieu rural en 2015 64 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 3 3 2 2 Sc narios d att nuation Le sc nario d att nuation vise la mise en uvre de projets de d veloppement acc s sur la conservation et la protection de l environnement par la r duction d mission de GES Ainsi au niveau du secteur de l nergie nous retenons les options d att nuations suivantes Option 1l Promotion des ampoules fluorescence en Mauritanie Objectif R duire la consommation d lectricit due l clairage pour un m me service rendu en Mauritanie R sultat attendu Le remplacement des lampes incandescence de puissance 60 watts par des lampes fluorescence de 8 watts dur e de vie sup rieure 8000 heures pouvant r sister aux variations de tension du r seau et offrant au moins la m me luminosit que les lampes incandescence La r alisation de ce projet entra nera les effets suivants 1 la diminution de la facture nerg tique du pays dans son ensemble 11 l all gement du co t de l clairage des m nages 111 la cr ation d emplois et iv la baisse des co ts de l lectricit Le projet vitera sur sa dur e de vie de sept ans 318864 tonnes de CO donc s il sera reconduit une fois il aboutira l limination de l utilisation des ampoules incandescence au profi
216. nues qu au niveau de la SAFA 1 6 2 4 Sources sectorielles non cl s Trois sources non cl s d mission sont des sources de gaz indirect savoir Asphalte pour le rev tement des chauss es Production de ciment et Alimentation et boisson Tableau 2 28 Emissions issues d autres sources des PI a sources d mission du secteur Fe a 1 Cement Production 6 Road Paving with ASpal o o oo ame 0 2 Food and Drink Co toto toto os 0 1 6 3 Secteur de l Agriculture L exode rural au cours des deux d cennies derni res a boulevers les modes d levage fortement extensif et a provoqu une s dentarisation massive r sultant un exode rural important Les changements climatiques ont entra n la diminution du potentiel agricole et pastoral et l augmentation des besoins de la population a conduit les agriculteurs mettre en exploitation des sols marginaux particuli rement sensibles l rosion d une part et la surexploitation des parcours par les leveurs autour des points d eau et zones de concentration des animaux d autre part Il n y a jamais eu de recensement du cheptel seules des estimations ont t tablies par les services de l Elevage et confort es par des tudes de terrain pour servir de base de dressage d une s rie chronologique des effectifs du cheptel par r gion Tableau 2 29 Production des c r ales _ iai sculati P l Les statistiques officielles du cheptel mentionn es
217. obal de la p riode 1995 2004 du secteur ATCATEF est le plus important de tous les secteurs 531 m me s il ne donne pas une id e sur l volution inter annuelle de l mission La part en mission nette du secteur ATCATE reste mod r e par rapport aux secteurs de l Agriculture et de l nergie sauf durant les ann es exceptionnelles de 1999 et 2004 la raison cela r side dans ses facult s singuli res de s questration 50 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 1 7 2 Tendance par secteur Fig 2 22 proportion sectorielle d soldtion 1995 2004 Les secteurs de l agriculture l nergie et de la foresterie totalisent plus de 99 de l volution de l mission en Mauritanie ce chiffre ne tient pas compte de l affectation des terres du changement Agriculture dans l affectation des terres et de la foresterie 63 4 ATCATF Foretene 1 7 2 1 Secteur de l Agriculture Dans le secteur de l agriculture l abondance cons cutive la succession des ann es pluvieuses a donn lieu une augmentation sensible du cheptel qui a favoris l expansion des industries laiti res et de boucheries l levage p riurbain Malgr le recul sensible de l agriculture irrigu e le secteur demeure le pr curseur de l volution des missions avec 63 4 1 7 2 2 Le secteur des CATF L expansion des activit s de reboisement dans les ann es 1995 2000 a
218. ochimique en Oxyg ne Benefit of Reducing Atmospheric Carbon Changements climatiques Cost of Conserved Carbon Convention to Combat D sertification Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques Convention sur la Diversit Biologique Conf rence des Parties Centre Hospitalier National Comit Inter Etats de Lutte contre la S cheresse au Sahel Cellule de Ma trise des Energies et Combustibles Domestiques Conseil National pour l Environnement Centre National d levage et de Recherche V t rinaire Communication Nationale Initiale sur les changements climatiques Centre National de Recherche Agricole et de D veloppement de l Agriculture Centre National des Ressources en Eau Chemical Oxygen Demand Demande chimique en Oxyg ne Comprehensive Mitigation Assessment Process Comit R gional Environnement et D veloppement Commissariat la S curit Alimentaire Cadre Strat gique de Lutte conte la Pauvret Comit Technique pour l Environnement et le D veloppement Communaut Urbaine de Nouakchott Direction de l Agriculture Direction des Aires Prot g es et du Littoral Direction de l Am nagement Rural Direction de l Am nagement des Ressources Halieutiques Direction de l Am nagement du Territoire et de l Action R gionale Direction du B timent de l Habitat et de l Urbanisme Direction du Contr le Environnemental Direction des Collectivit s Locales Direction de l Eleva
219. oin du sous secteur industriel Ces missions repr sentent environ 3 87 des missions globales du secteur de l nergie Cf tableau 2 10 Tableau 2 10 Emission des GES issus de l Industrie Energ tique en Gg Sous secteur NMVOC 2 Industrie manufacturi re et de construction 46 025 0 001 0 000 0 125 0 006 0 003 0 000 ui Les incertitudes Les recommandations du GIEC en mati re de bonnes pratiques tableau 2 6 estiment les incertitudes du sous secteur 15 20 L encore 1l se confirme par le fait qu au niveau des entreprises des industries manufacturi res les donn es ne sont pas jour ce qui nous a conduit faire des extrapolations pour confirmer les donn es du service de PONS 21 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Ma urta nie 2008 iv Contr le de qualit AQ CQ Les facteurs d missions n cessaires pour la d termination des missions de CO sont ceux par d faut tableau 1 2 des lignes directrices du GIEC version r vis e de 1996 manuel simplifi et ceux n cessaires la d termination des missions des gaz autres que le CO issues de la combustion par cat gorie source sont ceux propos s par le manuel de r f rence du GIEC vol II Les v rifications relatives l assurance et au contr le de qualit des informations ont t faites avec le service charg des approvisionnements du Minist re de l nergie y Am liorations Cette cat g
220. oisinait les 15 m en 2005 serait de 42 m tres l horizon 2050 alors que la profondeur moyenne des puits dans la Wilaya qui avoisinait les 10 m tres en 2005 serait de 24 m tres l horizon 2050 Fig 4 5 Projection l horizon 2050 des profondeurs des puits Fig 46 Tendance de l volution du nombre dans la Wilaya de cultivars dans la wilaya et chinguettietatar m N C M m C CH 2 CINCAT 500 ES Moy mobile sur S 2 p r NCM y 44 1 Lin aire So S NC CH sirnani p riode PMW profondeur moyenne des puits dans la wilaya NCM nombre moyen de cultivars de palmiers dans la wilaya PMT profondeur moyenne des puits Tawaz NCCH nombre moyen de cultivars de palmiers Chinguetti NCAT nombre moyen de cultivars de palmiers Atar Par ailleurs la perte de la diversit biologique se traduirait par l appauvrissement de la diversit biologique de la zone en g n ral avec la disparition des esp ces de c r ales bl et orge de certaines Moughataa mais aussi celle de certains cultivars de palmiers dattier en 1960 on comptait 69 cultivars contre 47 en 2000 et 15 en 2006 Pour le palmier 46 des cultivars jaunes ont disparu 16 sont en voie de disparition contre respectivement 5 5 et 21 7 pour la vari t rouge L analyse des projections de l volution du nombre de cultivars de palmier l horizon 2050 en figure 4 6 montre une nette r gression en g n ral et une quasi disparition des p
221. ommun Es 25 500 Camionnettes 60 Camions lourds EE Baa OT 600 Essence 20 7 Age gt 12 ans Age lt 12 ans Mercedes autres types 4 o S Age gt 1 an 100 gt 5880 Age lt 1 an lt 2 TOTAL Source cf Etude du plan directeur des transports 1998 Le r seau routier Le r seau routier du pays compte en 2004 10 300 km dont 2 424 de routes bitum es 982 km de routes en terre et 7 200 km de pistes Le d veloppement du r seau est confront de nombreuses difficult s relatives l ensablement permanent des routes le manque de moyens financiers pour le d veloppement et l entretien La consommation en hydrocarbures L estimation de la consommation en gasoil du secteur des transports routiers a t difficile cause du manque de donn es fiables et coh rentes au niveau des diff rentes structures concern es Transport Douane ONS Face cette situation l IGES a tabli des hypoth ses et extrapolations bas es sur des param tres tels les immatriculations les caract ristiques du parc automobile ainsi que le r seau routier afin de reconstituer l historique pour la p riode 1995 2004 ce qui a permis de dresser le tableau 2 20 ci apr s relatif la consommation du secteur rar 2 20 Beien a la consomme on du DE routier en 10 TM LL ES 26 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Maurntanie 2008 1 Estimation des missions feuilles 3 de 16 et 4 de 16
222. on sont g n r es par la base de donn es TDbase 1 0 Riz 76200 Elevage d velopp e par le Centre R gional 24910 AGRHYMET avec l appui de consultants nationaux 13651 Les productions agricoles demeurent largement Mil 1100 rythm es par les conditions climatiques caract ris es Haricot 90 par des niveaux pluviom triques variables conduisant parfois des s cheresses ep PE Es Les syst mes de production sont bas s sur plusieurs types d agriculture de bas fonds de d crue irrigu e et agriculture en sec ou de di ri Les principales Agricultura productions c r ali res concern es sont r sum es i pre dans le tableau ci contre Hle Source DPCSE 2000 31 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 Pour l assurance et le contr le des donn es collect es les acteurs sollicit s et les structures visit es ont eu conforter la d marche et v rifier les informations pour une ultime validation Cependant ces structures dans leur majorit manquent de donn es document es la limite les informations disponibles sont approximatives voire quelque fois absentes d o l utilisation pr conis e des facteurs d missions par d faut conform ment aux lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux des gaz effet de serre version r vis es 1996 1 6 3 1 Analyse des missions L mission globale du secteur de l agr
223. on chaude En 2007 les inondations observ es dans la Wilaya du Brakna proviennent du haut bassin car Bakel la hauteur d eau maximale instantan e lue l chelle a t de 10 33 m le 04 Septembre Dans la Wilaya du Brakna plusieurs plaines d inondations ont t submerg es par les eaux en Septembre 2007 La c te maximale instantan e lue l chelle de Bogh a t de 7 78 m le 22 septembre Les superficies inond es avoisinent 6 000 ha dont 3 000 ha sont contigus au Casier Pilote de Bogh CPB Compte tenu de la superficie inond e le CPB devra faire recours au pompage pour drainer les eaux des rizi res et effectuer la moisson la p riode optimale car le retrait des eaux de la crue sera lent 75 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 3NIYHI h Capitale du pays 5 Capitale r gionale o Capitale d partement Localit Boutilimit m Cours d eau permang Cours d eau temporai Figure 4 7 le r seau hydrographique du Sud Mauritanien except le Karakoro Les incidences des changements climatiques sur les eaux souterraines sont multiples et vari es On peut en citer les propri t s de l infiltration au dessus des aquif res les concentrations du CO et les dissolutions des carbonates la qualit des eaux letarissement pr coce des nappes l ensablement plus rapide des infrastructures la r duction des d bi
224. ont implant es aux risques d inondation L rosion c ti re sera galement aggrav e notamment sur le littoral de Nouakchott o les modifications morphologiques sont d j appr ciables Les changements climatiques vont influer sur tous les aspects de la diversit biologique L extr me vuln rabilit de la zone c ti re va fortement affecter la croissance conomique d un pays o le littoral est le principal p le de d veloppement Les principaux indicateurs de sant montrent que l esp rance de vie est de 51 3 ans un taux de mortalit de 16 pour 1000 naissances vivantes le taux de couverture sanitaire avoisine les 75 dans un rayon de 5 kilom tres Le profil pid miologique du pays montre que trois principales maladies sont dominantes les IRA le Paludisme La superposition des courbes montre une augmentation des cas d IRA de 85 500 cas en 2050 avec changement climatique par rapport une augmentation de 13 750 cas sans changement climatique toujours en 2050 L valuation des impacts des changements climatiques montre que les valeurs conomiques menac es se chiffrent plusieurs milliards USD Celle ci n a t faite que pour le b ti les terres et les routes bitum es cause du manque de donn es Ainsi les calculs ont donn pour les routes bitum es 166 65 Km pour 2020 et 251 74 Km pour 2050 soit un montant respectif de 34 millions USD et 51 22 millions USD Pour le b ti en zone r sidentielle Tevragh Ze
225. or ts pour les besoins agricoles nerg tiques et pastoraux aboutit un d boisement annuel quivalent 70000 ha le rythme annuel de reboisement restant en de de 5000 ha Par ailleurs la satisfaction des besoins nerg tiques n cessite l utilisation de plus d un million de m tres cubes de bois par an alors que le volume d accroissement annuel des for ts n est que de l ordre de 100 000 m ce qui fait que la consommation de bois est dix fois sup rieure ce que les for ts peuvent produire L extraction des sables marins et coquillages servant la construction et aux b timents favorise la mobilit des sols et la constitution des dunes Ainsi le sable marin pr lev grande chelle et sans contr le pendant des dizaines d ann es constitue une menace pour le cordon dunaire du littoral notamment au niveau de Nouakchott provoquant des risques d inondation des quartiers de la capitale notamment ceux situ s en dessous du niveau de la mer Les probl mes pos s en mati re d assainissement en particulier dans les grands centres urbains notamment Nouadhibou et Nouakchott constituent des d fis majeurs en mati re d environnement La situation est d autant plus inqui tante que dans la plupart des cas les plans d urbanisation n int grent pas comme il se doit la dimension environnementale et que les strat gies en mati re de gestion des d chets urbains font souvent d faut Il faut noter que les menac
226. orie est une source cl et regroupe un ensemble de sous cat gories identifiables par nature d activit Ces sous cat gories doivent dor navant tre suivies ind pendamment pour faciliter la collecte de leurs donn es un renforcement des capacit s est jug n cessaire pour l am lioration des futurs inventaires C R sidentiel les m nages 1A4b du CUPR 1 Les donn es d activit s Le p trole lampant Il est actuellement utilis principalement pour les besoins d clairage Sa consommation cf Tableau 2 9 a volu entre 1995 et 2004 d environ 800 TM avec cependant des irr gularit s en 1996 2002 et 2004 qui sont des ann es de mise en ex cution des travaux routiers La baisse continue de la demande est le fait de l volution progressive de l lectrification rurale et urbaine et de l intervention d autres sources d nergies photovolta que olienne bougies Par ailleurs on observe que l usage du p trole dans la satisfaction des besoins de r frig ration et de cuisson reste n gligeable Tableau 2 11 volution de la consommation du p trole lampant 10 rm Source Direction de l approvisionnement 2005 Le gaz butane La SOMAGAZ est l op rateur principal de la fili re gaz butane dont le principal objectif est la satisfaction des besoins en nergie de cuisson pour la pr servation du couvert v g tal Les donn es disponibles montrent que la consommation a t presque doubl e en
227. our rentabiliser les activit s socio conomiques du pays tablir une base de donn es climatologiques fiables tudier les variabilit s du climat et des changements climatiques L observation hydrologique rel ve de la Direction de l Am nagement Rural elle est presque absente en Mauritanie Les seules stations existantes sont install es en 2008 par l OMVS le long du fleuve S n gal et ses affluents Les donn es hydrologiques remontent au d but de la p riode coloniale Elle ne couvre que grands Oued du pays et en particulier l Oued Ketchi au Brakna 90 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 5 3 1 Le r seau d observation 5 3 1 1 R seau d observation terrestre Il est compos de 13 stations synoptiques et une centaine de postes pluviom triques La collecte des donn es est centralis e centre national de m t orologie de Nouakchott Les stations climatiques sont soit ferm es par manque d instruments m t orologiques soit utilis es par la SONADER pour ses activit s locales Les observations en altitude sont arr t es depuis 1993 par manque de produits fongibles Il s agit des observations effectu es N ma Kiffa Tidyikdja Atar et Bir Moghrein Ces stations sont r pertori es par PONM parmi les stations du syst me mondial d observations syst matiques du climat Parmi les 13 stations en activit deux fonctionnent comme des centres principaux Noua
228. ous sommes arriv s repr sente sans nul doute la cons cration ultime et l gitime des efforts incessants ayant t consentis en amont dans le but d laborer valider et r actualiser ces documents qui sont d une importance capitale pour la gestion environnementale elle m me v ritable pr requis pour un d veloppement durable laboration minemment participative et transversale avec le concours de plus d une centaine d experts nationaux et internationaux couvrant largement toutes les th matiques environnementales ainsi qu une vingtaine d ateliers de sensibilisation impliquant l ensemble des administrations concern es Notre pays se dote ainsi travers l adoption et la publication de la Seconde Communication Nationale sur les changements climatiques d un troisi me instrument avec le Plan d Action National pour l Environnement et la Strat gie Nationale de D veloppement durable de politique et de gestion environnementale irrempla ables et tant attendus aussi bien par les autorit s en charge de l environnement que par les partenaires bilat raux et multilat raux Cela tant la mise en uvre de ces outils strat giques de gestion demeure l objectif escompt tous les niveaux de d cision environnementale Cette mise en uvre passera toutefois par l imp ratif de f d rer les efforts de toutes les parties prenantes dans le but d inverser la tendance actuelle d amenuisement de nos ressources naturell
229. out en r alisant un travail de qualit Le document qui suit a t soumis l examen du Gouvernement qui l a accept dans sa forme actuelle Pour l internaliser et l riger en instrument de politique un travail plus approfondi reste r aliser et c est ce que mon D partement se chargera de suivre dans les prochaines semaines En tout tat de cause les r sultats d inventaire des GES obtenus l tat de la vuln rabilit au changement climatique des secteurs cl s et r gions sensibles du pays ont permis la formulation de strat gies d att nuation et d adaptation concert es avec les parties prenantes M me si chaque mauritanien et chaque mauritanienne tait conscient de la n cessit de se pr parer faire face ces ph nom nes climatiques il est vident qu un besoin de capacitation sur le plan financier et technique se fait davantage ressentir C est pourquoi j en appelle la coop ration multilat rale pour que les besoins prioritaires exprim s par les populations rurales et articul s ici en fiches de projets soient pris en consid ration pour financement Ministre D l gu aupr s du Premier Ministre Charg de l Environnement et du D veloppement Durable Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Maurntanie 2008 Avant propos La pr paration de la Seconde Communication Nationale a t un exercice entrepris sous les auspices de la Convention Cadre des Nations Unies
230. p cifiques la CCNUCC exprim s par nos interlocuteurs sont g n ralement en relation avec la pr paration de la Seconde Communication Nationale SCN Dans ce sens le renforcement des capacit s humaines techniques et institutionnelles du pays en vue d int grer les pr occupations li es aux changements climatiques dans les priorit s nationales et sectorielles de d veloppement Ce renforcement devra servir les actions d j initi es afin de compl ter et am liorer les tudes de vuln rabilit et adaptation ainsi que l valuation du potentiel d att nuation des missions en GES dans les prochaines Communication Nationales Outre les actions d accompagnement couvrant la recherche l observation syst matique la formation l ducation la sensibilisation le renforcement des capacit s l information et le d veloppement des r seaux De m me le projet relatif la pr paration des CN contribuera asseoir un cadre institutionnel durable et favoriser l int gration des pr occupations li es aux CC dans les plans de d veloppement sectoriels 96 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 Dans ce cadre les besoins en renforcement de capacit s qu il faut satisfaire pour mener bien ces tudes et travaux portent principalement sur Sur le plan institutionnel il y a lieu tout d abord de consolider les comit s nationaux mis en place pour la coordination et le suivi des actions li
231. pacts socio conomiques sont quant eux particuli rement n gatifs C est ainsi qu au cours des derni res d cennies le potentiel productif a subi une nette r gression tant au niveau du nombre de palmiers qu au niveau de la qualit du rendement Les palmiers pour la plupart ont t d cim s ou ensabl s L accumulation du sable rend le sol st rile et cr e souvent des litiges fonciers car les limites ne sont plus d finies Ces conditions rendent difficiles la reprise de l activit phoenicicole dans le cas o les conditions climatiques redeviennent plus favorables Certains exploitants ont essay de reprendre l activit mais les co ts trop lev s et le rendement encore tr s faible ont d courag beaucoup d entre eux Par ailleurs la zone renferme un important potentiel culturel et social En effet elle renferme trois cit s d importance culturelle mondiale Ouadane Chinguetti et Azougui Ces cit s ont t vid es de la quasi totalit de leurs habitants et leur patrimoine d grad A titre d exemple la ville de Chinguetti est class e patrimoine de l humanit depuis 1996 par l UNESCO 4 2 2 Secteur de l Eau au Brakna La wilaya du Brakna est situ e entre 16 12 18 42 Nord et 12 30 15 Ouest dans le sud ouest du pays sur le fleuve S n gal Le secteur de l eau constitue le bien conomique et environnemental le plus pr cieux pour du pays affect par une aridit implacable
232. par source Le format de ce tableau est conforme celui pr conis par le GIEC tel que recommand par la Conf rence des Parties de la Convention Le chapitre 3 s appesantit sur les politiques d att nuation principalement dans les trois principaux secteurs identifi s par l inventaire national des GES comme tant l origine de 98 des missions du pays l issue de chaque analyse du secteur et de son niveau d mission le chapitre propose des options d att nuation telles que identifi es et discut es avec les parties prenantes Le chapitre 4 pr sente quant lui un tat d valuation de la vuln rabilit de chacun des secteurs et cosyst mes tudi s tout en proposant un portefeuille de projets d adaptation Ces secteurs et cosyst mes sont le secteur de l agriculture en zone oasienne le secteur de l eau dans le Brakna le secteur des for ts de l cosyst me fluvial le secteur de l levage en zone aride l cosyst me du littoral et le secteur de la sant Le Chapitre 5 pr sente les diff rentes initiatives mauritaniennes associ es l tat de mise en uvre de la CCNUCC Ces initiatives portent sur les insuffisances ou besoins recens s pour am liorer les communications nationales futures le syst me d observation du climat et de transfert technologique les aspects ducation de formation et de sensibilisation communication du public
233. permis d tablir la liste des contraintes et insuffisances rencontr es lors de la mise en uvre du projet de pr paration mais aussi fournir une liste de nouveaux besoins portant sur les am liorations possibles des futures communications nationales Parmi ces nouveaux besoins figurent a La recherche la collection et lactualisation r guli re de l information au niveau national sur les besoins technologiques et requ tes de projets b L tablissement et le d veloppement de liaisons avec les agences et institutions nationales et internationales dans le domaine du transfert technologique c S curiser la durabilit des projets dans l esprit d atteindre l objectif ultime de la Convention xxii Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Ma urta nie 2008 INTRODUCTION La Mauritanie a ratifi la CCNUCC sur les changements climatiques en tant que pays non Annexe 1 de la Convention Par cons quent le pays est tenu par l article 12 de la Convention Cadre de r aliser une Communication nationale devant contribuer la lute contre les changements climatiques Le pays a labor et adopt au niveau interminist riel la communication initiale en 2001 en tant qu instrument de politique dans le domaine des changements climatiques Cette Communication avait fix la vision du pays pour les d cades suivantes en termes de r ponse aux impacts des changements climatiques d une part et avait d termin la re
234. pluies est vidente De m me la modification de laire de distribution g ographique et de l incidence des maladies transmission vectorielle en effet les r gions qui n taient pas favorable la prolif ration du paludisme comme le nord du pays le deviendra suite au r chauffement pr vu Graphique 4 14 Superposition de l volution du paludisme avec et sans changement climatique Evolution du paludisme en Mauritanie SCC Avec CC 1200000 1000000 800000 600000 200000 Le graphique montre que le nombre de cas de paludisme en situation sans changement climatique avoisinera les 40 000 cas en 2020 et 125 632 cas en 2050 Alors qu avec changement climatique Nouakchott ce nombre serait de 15 997 et 23 740 en 2050 Avec Changement climatique en 2020 les cas de paludisme sont estim s 20859 en 2050 49645 A Rosso sans changement climatique en 2020 Nous pr voyons 24486 et 36337 cas en 2050 et avec changement climatique les cas attendus sont de 31927 en 2020 et 75987 en 2050 4 3 ADAPTATION DES SECTEURS CL S DE L CONOMIE Les impacts des changements climatiques sur les populations et l conomie mauritanienne pourront tre att nu s par la mise en uvre des mesures d adaptation au niveau des secteurs tudi s dans les meilleurs d lais 4 3 1 Agriculture en zone oasienne Le probl me de l adaptation aux risques des changements climat
235. propuls le secteur de l affectation des terres et de la foresterie hauteur de 21 de contribution l augmentation des MISSIONS 1 7 2 3 Le secteur de l nergie Le secteur de l nergie a contribu dans l augmentation des missions hauteur de 14 5 travers l accroissement rapide du parc national d automobile en g n ral de seconde main Transport et l lectrification de quelques centres urbains industrie nerg tiques 1 7 2 4 Les secteurs marginaux Les secteurs des proc d s industriels et des d chets ont faiblement contribu la croissance des missions en raison d augmentations respectives de 0 1 et 0 6 CHAPITRE III POLITIQUE D ATTENUATION Introduction La Mauritanie fait partie des pays non annexe I de la CCNUCC dont les missions par t te d habitant sont de l ordre 2 4 tonnes E CO ann e de r f rence 2000 Par cons quent le pays n est soumis aucune contrainte de quota conform ment l article 4 paragraphes b c e et f de la Convention Par ailleurs le pays fait face des probl mes socio conomiques parmi les quels une croissance de l exode rural avec une forte dynamique des populations vers les villes un taux de ch mage lev 32 5 en 2004 un taux de pauvret de 48 selon l EPCV de 2004 une faiblesse du tissu industriel et agro forestier une fragilit des cosyst mes La priorit du Gouvernement Ma
236. ption totale du CO dans le secteur ATCATF est estim e 9098 83 Gg pour l ann e 2000 soit 59 du CO absolu du secteur essentiellement s questr e par les cat gories suivantes Prairies 1846 2 Gg de CO provenant de la 41 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 cat gorie Prairies restant Prairies qui repr sente Fate ATCATF Emission du CP pa cd gurie en 86 de la s questration OO Terres foresti res 1018 Gg de CO soit 11 reparti presque quitablement entre les Terres 2Hrezt FH forestiers restant Terres forestiers avec 6 et les croi Terres converties en Terres Foresti res 5 tablissements humains avec 234 6245 Gg de CO soit 3 provenant de la cat gorie Etablissements restant Etablissements 1 Emissions du CO2 Zones humides 5682 Gg de CO issu de la cat gorie des Zones humides restant Zones humides qui totalise 92 de l mission du secteur Terres cultiv es 514 8 Gg de CO soit 8 repartis entre Terres Cultiv es restant Terres Cultiv es 2 et Terres converties en Terres Cultiv es 6 Les Autres terres Cette cat gorie est repr sent e par les terres d sertiques d nud es qui restent d pourvues de toutes plantes Toutefois le secteur est globalement s questreur du CO 2902 Gg de CO du fait de l importance des superficies des prairies poussant chaque ann e selon les quantit s de pluies re ues it Emissions du M tha
237. quantit totale de fertilisant artificiel Fsn a t calcul e par l quation suivante conform ment aux lignes directrices du GIEC version r vis e 1996 Fsn Nfert x 1 Frac GASE O Nfert utilisation totale de fertilisant dans le pays Kg N an Frac GASF fraction de la quantit totale de fertilisant artificiel azot mis sous forme de NOx NH3 Kg N Kg N La quantit totale de fertilisant artificiel utilis e en 2000 d apr s les services comp tents du Minist re du D veloppement Rural est de 6 030 000 K et la fraction de la quantit totale de fertilisant artificiel azot mis sous forme de NOx NH3 0 1 Kg NH3 N NOx N K52 est donn e par le tableau 4 17 lignes directrices du GIEC version r vis e 1996 Donc Fsn 6030000 x 1 0 1 5 427 000 Kg N an 35 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 Le facteur d mission est celui par d faut conform ment aux recommandations du GIEC en mati re de bonnes pratiques Encadr s 1 figure 4 7 L apport total d azote dans les cultures fixant l azote Fbn Les rendements fluctuent norm ment mais la moyenne pour les c r ales s tablit 547 kg ha en syst me pluvial 744 kg ha en culture derri re barrage 763 kg ha en culture de d crue et 4t ha en culture irrigu pour le riz D o un total de 6054 Kg Ha Fbn 2 x Culture BF x Frac NCRBF Equation 5 Fbn 2 x 6054 x 0 03
238. r dans cette communication traitant successivement Des programmes et activit s en cours et en perspective dans les domaines m t orologiques hydrologiques de recherche et observation du climat et Des programmes de suivi de la d sertification et de la qualit des cosyst mes ainsi que les autres indicateurs du changement climatique Une analyse des obstacles existants au d veloppement des syst mes d observation et de la recherche Une valuation du syst me courant d alerte pr coce des v nements climatiques extr mes i e canicules pluies torrentielles s cheresses inondations coulements de boue etc et des m thodes de pr vision saisonni re comprenant une identification des insuffisances des obstacles et les exigences de d veloppement Quoique le rapport mentionne l existence de quelque capacit en mati re de recherche et observation syst matique il indique aussi le besoin en renforcement institutionnel et technique particuli rement dans le domaine de La formation en recherche et observation syst matique La collecte et l analyse des donn es Le perfectionnement et la formation pratique sur le suivi du climat et l tablissement XX Seconde Communication Nationale sur le Changement Climatique de la Mauntanie 2008 d un syst me d alerte rapide sur les v nements climatiques extr mes 5 3 DUCATION FORMATION ET SENSIBILISATION DU PUBLIC L ducation la formation et la sensib
239. r ali res sorgho ma s mil haricot les r sidus sont stock s ou soit consomm s par les animaux qui envahissent les champs la fin de la r colte sur base contractuelle ou libre acc s Le br lage des r sidus de la riziculture est exclu du fait de l essor que prend la vente de la paille de riz qui est destin e l alimentation du b tail notamment dans les grands march s N anmoins une infime partie des d chets des rizi res ou de la paille peuvent tre br l s pour prot ger les p rim tres am nag s contre la divagation des animaux Par cons quent les missions issues du br lage des r sidus de cultures c r ali res n ont pas t estim es conform ment aux recommandations du GIEC en mati re de bonnes pratiques figure 4 6 Enfin les services des Eaux et For ts attestent de l inexistence de br lage de la savane pour l usage agricole dans les cosyst mes de la Mauritanie d o la non estimation des missions de CH et de N20 conform ment aux recommandations du GIEC en mati re de bonnes pratiques figure 4 5 Les missions totales de N20 issues des sols agricoles sont repr sent es par la somme des missions des diff rentes missions de N20 calcul es qui s l ve 23 Gg Il convient de noter que les missions issues des sols agricoles n ont pas t estim es lors de la CNI A cet effet il est imp ratif de suivre cette pratique relativement mettrice de N20 et de la document
240. r le groupe de la cellule en utilisant les donn es du centre de m t orologie A partir de ces informations certaines tudes plus approfondie sur l volution des deux pathologies et leur vuln rabilit actuelle et future La Capacitation de la population faire face aux effets n fastes des changements climatiques A travers le volet communication et sensibilisation sur le changement gg Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 climatique est pris en compte par ce projet informant la population aux risques ventuels du changement climatique La strat gie de mise en uvre des options sera entreprise selon les principes de la participation active des diff rents acteurs impliqu s la population impliqu e les d cideurs politiques implication de l office national de m t orologique int gration du minist re de la sant implication du personnel m dical Les b n ficiaires directes de cette strat gie sont sans aucun doute les populations vuln rables de la ville de Nouakchott et de Rosso Le co t de la mise en uvre des ces options d adaptation est valu 1 2 millions de dollar pour une p riode 3 ans CHAPITRE V AUTRES INFORMATIONS VISANT LES OBJECTIFS DE LA CCNUCC La Mauritanie a engag des efforts colossaux d passant de loin ses obligations pour la mise en uvre de la Convention Par cons quent ce chapitre pr sente les politiques programmes et mesures env
241. r le taux de croissance du PIB 8 4 par an en moyenne sur la p riode 2006 2010 11 ramener le taux d inflation de 6 2 en 2006 5 l horizon 2010 111 contenir le d ficit budg taire hors dons autour de 10 du PIB en moyenne annuelle sur la p riode iv porter l horizon 2010 le d ficit courant hors transferts officiels 6 du PIB et v porter les r serves 3 7 mois d importations en fin de p riode 1 2 3 Contribution des Secteurs Sur la p riode 2006 2010 il est attendu un taux de croissance conomique moyen de 8 4 par an soit plus du double de celui observ au cours de la p riode 2001 2004 La contribution des secteurs cet objectif est attendue comme suit 1 2 3 1 Le secteur p trolier L exploitation p troli re sera le premier moteur pour tirer la croissance Selon le profil d exploitation d gag au cours de l ann e 2006 la production devrait se situer environ 42 000 barils par jour sur la p riode 2006 2008 mise en valeur du gisement Chinguitty puis atteindre partir de 2009 un niveau moyen de 75 000 barils par jour entr e en production des gisements Thiof et Tevet Le volume cons cutif annuel de barils vendus devrait ainsi passer de 11 5 millions en 2006 environ 27 millions en 2010 Avec une hypoth se mod r e d un cours oscillant entre 50 et 60 US le baril la valeur totale des recettes d exportations 5 Seconde Communication National
242. ration de la mangrove pour la mise en r seau des ONG Identifier les ONG int ress es pour leur r seautage Former des adh rents aux r seaux d ONG par probl matique 111 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Ma urta nie 2008 R sultats attendus Les peuplements de mangrove ont t d limit s Des p pini res de mangrove ont t pr par es Des plantations de mangrove ont t r alis es Des mesures de protection et de suivi de la mangrove sont r alis es Des mati res et des modules de formation des agents des ONG dans la probl matique de la protection et la restauration de la mangrove du PND sont identifi s et d velopp s pour eux m mes et le public Les agents des ONG sont form s dans la probl matique de la protection et la restauration de la mangrove du PND et leur mise en uvre Les agents des ONG sont form s sur les techniques d information ducation et communication du public dans la probl matique de la protection et la restauration de la mangrove du PND et sa mise en uvre Les ONG sont quip es et appuy s dans l encadrement des populations dans la probl matique de la protection et la restauration de la mangrove du PND et sa mise en uvre L encadrement des populations dans la probl matique de la protection et la restauration de la mangrove du PND et leur mise en uvre par les ONG est suivi et valu Des mati res de protection et de restauration de l
243. re les effets adverses des CC o am lioration des esp ces foresti res des modes de reproduction de reboisement et d am nagement des for ts o introduction d esp ces et vari t s de culture et d arboriculture adapt es aux conditions climatiques et p dologiques des diff rentes r gions agricoles du pays o renforcement des capacit s des lus locaux et des collectivit s locales dans le domaine des CC o mod lisation climatique et manifestations r gionales des CC L implication dun grand nombre de chercheurs universitaires des facult s et coles d ing nieurs et des cadres de PONM cot de leurs homologues trangers dans des r seaux de recherche scientifique l chelle internationale constitue le meilleur moyen pour atteindre cet objectif de renforcement Il faut toutefois se garder l esprit de ne pas tomber dans le pi ge de renforcement de capacit s ax uniquement sur les travaux li s la pr paration des communications nationales car si on 97 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 concentre tous les efforts sur cet aspect caract re tr s centralis on risque d oublier un grand nombre d acteurs dans le processus de renforcement des capacit s ONG collectivit s locales centres de recherche op rateurs conomiques Il faut veiller ce que ces acteurs soient pr sents et actifs lors des r flexions sur les strat gies nationales et orientations
244. rge des camions la pose des perr s et le gabionnage pour la construction des digues La main d uvre non qualifi e sera de 10 du montant global soit 24000 US La conservation des terres d grad es par la r habilitation de petits ouvrages hydrauliques adapt es en zone semi aride dans la Commune d El Verae Wilaya du Brakna L objectif global du projet vise am liorer la s curit alimentaire des populations par la mise en culture d une superficie de 800 ha travers la r habilitation de petits ouvrages hydrauliques adapt s pour les cultures en zone semi aride et pour un effectif de 4 000 personnes dans la Commune d El Verae g5 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 Le co t total du projet de conservation des eaux et des sols s l verait 320000 US pour le confortement de petits ouvrages hydrauliques en terre pour permettre la mise en valeur agricole d environ 800 ha derri re barrages sur une p riode de 4 ans Le co t de la main d uvre s l verait environ 10 du montant global soit 32000 US 4 3 3 Secteur des for ts au Brakna et au Trarza Pour les cosyst mes des for ts class es des Wilaya du Trarza et du Brakna et les populations riveraines de ces cosyst mes trois options seront envisag es permettant aux ressources ligneuses et aux populations riveraines de s adapter aux effets du changement climatique qui se caract risent par la perte
245. ries Terres foresti res restant Terres foresti res 0 0002 Gg et Prairies restant Prairies 0 0007 Gg lors des incendies et de l utilisation du bois et du charbon de bois comme combustible m nager 42 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 Comme dans le cas du m thane les donn es r elles d mission d h mioxyde d azote N20 ne refl tent pas la r alit de sa grandeur comme GES sans l utilisation du PRP qui est dans le cas de N20 de 310 L mission d h mioxyde d azote pour l ann e 2000 en Mauritanie en quivalant CO est de 1351 78 Gg ce qui repr sente 15 27 de l mission du sous secteur des Zones humides et 5 3 de l mission globale absolue de la Mauritanie y Autres GES Les GES indirects sont les Oxydes d Azote NOx et le Monoxyde du Carbone CO Ces gaz sont mis par les cat gories Terres foresti res et Prairies lors des incendies et de l utilisation du bois et du charbon de bois comme combustible m nager Toutefois les quantit s de ces gaz NOx CO sont faibles voir n gligeables car le NOx totalise pour l ann e 2000 0 017 Gg et le CO 0 35 Ge TRES M me si elles ne sont pas obligatoires les nouvelles lignes directrices de la CCNUCC sur l tablissement des rapports incitent les Parties non vis es par l Annexe I ne fournir des renseignements sur les Vo ZKZ NEO Te GES indirects Fig 2 13 ATCAT
246. rit 90 100 ils d sirent recevoir des formations de perfectionnement de leurs cadres leur permettant d am liorer la ma trise du montage de projets MDP notamment dans les aspects 70 la conception et la formulation 100 Proc dure d approbation de validation et d enregistrement d un projet MDP 95 Recherche d information pour trouver des financements aux projets MDP sur le march du carbone 100 M thodologies de v rification de certification d enregistrement des UCRESs 6 2 3 Les besoins de formation en MDP des acteurs institutionnels Les membres du Conseil National MDP notent le besoin de perfectionnement afin de permettre aux cadres nationaux d am liorer la ma trise de la formulation et du montage de projets MDP Ainsi plus de 80 des personnes interrog es souhaitent conna tre les contours du processus d approbation de validation et d enregistrement d un projet MDP et les modalit s de financements de ces projets sur le march du carbone Relativement la question de suivi de projet MDP 90 des personnes interrog es d sirent disposer d outils n cessaires ce sujet Alors que 80 d entre eux veulent galement b n ficier d une mise niveau dans le domaine des m thodologies de v rification de certification d enregistrement et d mission des UCRES OS Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 CHAPITRE VI CONTRAINTES ET INSUFFISANCES E
247. roposer des mesures de ralentissement de la tendance actuelle de cette d gradation par gt la mise en uvre d actions appropri es de protection des formations foresti res encore en bon tat for ts class es de la vall e du fleuve en zone sah lienne et saharo sah lienne voir carte de la Mauritanie ci dessus visant la stabilisation des stocks de carbone existants et l augmentation des puits de s questration de carbone gt La cr ation de nouveaux reboisements par la r g n ration des zones d grad es de la partie sah lienne et saharo sah lienne du pays 3 1 2 1 M thodologie Le mod le COMAP Comprehensive Mitigation Assessment Process a t choisi comme outil d valuation des options d att nuation des GES pour mesurer la contribution du secteur forestier dans cet effort d att nuation La d marche adopt e consiste l laboration d un sc nario de base et un sc nario d att nuation avec comme ann e de base 2000 et l horizon de projection 2030 Les r sultats obtenus sont pr sent s et analys s 3 1 2 2 Hypoth ses et donn es de base Les options d att nuation retenues dans la pr sente tude portent sur la r g n ration des terres d grad es et la protection des zones foresti res L tude proc dera galement une valuation de la biomasse en vue d appr cier l offre et la demande A R g n ration des terres d grad es L option d att nuation porte sur la r g n ration les terr
248. s Des param tres de calcul de la m thode par d faut Les incertitudes sur ces param tres sont indiqu es au tableau 5 2 des GPG 2000 in Assurance de la qualit et contr le de la qualit AQ CQ Le contr le de la qualit des donn es est fait suivant les proc dures du tableau 8 1 des GPG 2000 en collaboration avec les institutions sources des donn es iv Recalcule Les r sultats de l introduction des donn es obtenues dans les feuilles de calcul ont donn une faible quantit d mission de m thane par les eaux us es domestiques en Mauritanie pour l ann e 2000 soit 0 091 Gg Feuille de calcul 6 2s4 de l annexe Le tableau suivant dresse les caract ristiques de cette mission Tableau 2 39 Emissions des GES provenant des Eaux us es domestiques Total en CHienGg MO en Ge Gz E O Eaux us es domestiques 0 091 0 21 1911 v Am liorations pr vues Cette cat gorie source cl a b n fici d une meilleure source de donn es sur la population notamment le r sultat du recensement de l ann e 2000 Cependant pour les autres param tres les donn es quantitatives pr cises font d faut D Les eaux us es industrielles 1 Les donn es d activit En ce qui concerne la quantit des eaux us es produite par tonne de produit de p che en m3 Tonne les GPG 2000 proposent au tableau 5 4 un intervalle de 8 18 m3 Tonne Pour le taux propre la Mauritanie l IGES a pri
249. s l nergie La proportion des m nages branch s un r seau d clairage lectrique est pass e de 22 en 2000 24 en 2004 avec un avantage net pour les plus riches 47 Au niveau national la principale source d clairage pour les m nages reste n anmoins la torche 51 2 tandis qu en milieu urbain 57 6 des m nages utilisent l lectricit en 2004 contre 49 en 2000 Dans la capitale ce taux atteint 62 5 alors qu il s l ve 64 6 Nouadhibou et plus de 89 1 Zouerate La consommation annuelle d lectricit en 2004 en Mauritame est de 55 KWEH Habitant parmi les 15 derniers pays sur le continent contrairement aux nombres d abonn s au t l phone mobile pour lequel elle se situe dans les dix premi re places 8 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 En ce qui concernant l clairage la proportion des m nages branch s au r seau lectrique est pass e de 22 en 2000 pr s de 24 en 2004 r sultat d essentiellement l volution positive enregistr e dans le milieu urbain En mati re de combustibles de cuisine le gaz constitue pour 35 des m nages le principal combustible utilis pour la cuisine contre 28 en 2000 Ce taux se situe 35 1 pour les plus riches contre 12 3 pour les plus pauvres Le bois reste la premi re source d nergie pour la cuisine avec 44 6 48 en 2000 tandis que le charbon de bois repr sente encore 19 1
250. s Gazra et Kebba est comparable celle enregistr e dans certains quartiers lotis moyen revenu Le prix de l eau dans les quartiers non lotis se situe autour de 1 280 UM le m selon les saisons soit plus de 10 fois le prix pay par les abonn s au r seau de la Soci t Nationale de Distribution de l Eau SNDE En milieu rural l approvisionnement en eau se fait dans des conditions d hygi ne pr caires dans la mesure o environ 12 seulement s alimentent partir d une source s curis e 1 3 6 L acc s l habitat et l assainissement Plus des trois quarts des m nages sont propri taires du logement qu ils occupent situation qui s est stabilis e sur la p riode 2000 2004 Par ailleurs en d pit des efforts visant la viabilisation des quartiers notamment Nouakchott un tiers des m nages mauritaniens vit encore dans un habitat pr caire logement en tente baraque ou case Cette proportion est de 13 pour le milieu urbain contre 46 8 pour le milieu rural Relativement aux types de toilettes 37 2 des m nages disposent d un syst me d vacuation sanitaire avec des modalit s de chasse d eau ou de latrines avec fosses septiques En effet l utilisation des robinets int rieurs est de 29 5 en milieu urbain contre 13 9 en milieu rural En outre ce mode d approvisionnement est relativement lev en Inchiri et au Trarza mais tr s faible au Hodh Charghi et au Guidimagha 1 3 7 L acc
251. s au changement climatique de cerner plus pr cis ment les cons quences possibles de ce changement et d envisager d ventuelles strat gies d adaptation et d att nuation est apparu aujourd hui comme un organe important pour la gestion de l environnement futur La contribution de chacun de ses groupes a permis de conclure 1 Qu aujourd hui Beaucoup de syst mes naturels sur tous les continents et dans la plupart des oc ans seront affect s par les CC r gionaux et par les changements de temp rature en particulier avec des manifestations diverses et diversifi es Certains effets des changements climatiques sur les syst mes humains apparaitront 2 Les impacts futurs auront lieu sur les ressources en eau les cosyst mes la production foresti re et agricole les syst mes littoraux et la sant 3 plus long terme certains v nements climatiques grande chelle pourraient potentiellement provoquer des impacts de tr s grande ampleur 4 Des impacts r gionaux seront observ s notamment en Afrique 5 Des solutions d adaptation seront plus que n cessaires parce que la vuln rabilit aux changements climatiques pourrait tre amplifi e par la pr sence d autres stress climatiques Devant un tel r sultat alarmant tabli par ces minents sp cialistes du GIEC les dirigeants de la Mauritanie se sentent encore plus qu inquiets face au danger qui menace aujourd hui la plan te et partant d
252. s en voie de disparition du syst me oasien Diversification du syst me de cultures maraich res Tawaz Am lioration du syst me de cultures sous palmiers Chinguetti La mise en uvre de la strat gie d adaptation aux risques des changements climatiques du secteur de l agriculture oasienne en Adrar permettra la cr ation de 5 postes permanents et plus de 8000 ouvriers jour Elle permettra par ailleurs d injecter plus de 131 000 USD dans l conomie locale ce qui aura une incidence significative sur la lutte contre la pauvret dans les zones concern es 4 3 2 Secteur de l eau au Brakna Les mesures d adaptation pr vues sont La Promotion de technologies et pratiques adapt es de lutte contre l rosion hydrique en zone semi aride dans la Commune de Dionaba Wilaya du Brakna L objectif global du projet vise imm diatement am liorer la s curit alimentaire des populations par la mise en culture d une superficie de 2 500 ha par travers la construction de 200 digues d pandage de crue par la promotion de technologies et pratiques adapt es pour les cultures sous pluie en zone semi aride et pour un effectif de 12 000 personnes dans la Commune de Dionaba Le co t total du projet s l verait 240 000 US pour la r alisation de digues d pandage de crue pour permettre la mise en valeur agricole d environ 500 ha sur une p riode de 4 ans La population participera au d litage la collecte et cha
253. s et de gestion des incertitudes pour les inventaires nationaux GIEC 2000 Les recommandations du GIEC en mati re de bonnes pratiques pour l affectation des terres les changements d affectation des terres et la foresterie GIEC 2003 L inventaire r alis a t soumis l examen de plusieurs experts sectoriels ind pendants du secteur priv et du milieu universitaire ainsi que l expert international charg de la formation et du suivi de l IGES Le travail d estimations des missions et des absorptions des GES directes en Mauritanie a port sur CO2 CH4 N20 Conform ment aux lignes directrices de la CCNUCC sur les rapports des Parties non vis es l Annexe I le travail contient des estimations des GES indirectes comme les NOx le CO et les COVNM de m me que les SOx Le pr sent chapitre repr sente une synth se de la version d finitive de l inventaire des GES Pour plus de d tails il sera possible de consulter le document d inventaire qui comporte outre une partie analytique tous les tableaux chiffr s pr sent s selon le format pr conis par le Groupe Intergouvernemental d Experts sur le Climat GIEC Le rapport d inventaire a t plac sur le site web du programme changement climatique de la Mauritanie au m me titre que le rapport de la pr sente seconde communication L inventaire des GES est appel faire l objet d une actualisation annuelle selon une approche dynamique et volutive e
254. s humains avec plus de 77 Les d charges des d chets solides municipaux pour environ 13 Quand aux eaux us es cette cat gorie est une source non cl repr sentant environ 10 Fig 11 1 6 5 2 Emissions par gaz i Le m thane Le CH est le premier gaz mis en termes d unit s d origine avec 777 tonnes mises en 2000 Par ordre d importance et en termes d quivalent CO le CH occupe la seconde position avec 20 6 Gg E CO soit 27 64 des missions totales du secteur Fig 2 15 R partition des Les missions de CH sont essentiellement dues missions du m thane issu des la gestion des d chets solides notamment aux d chets d charges des d chets solides avec 431 tonnes de CH repr sentant 55 47 des missions Les eaux us es totalisent 346 tonnes soit 44 53 des missions de CH la majeure partie de ces derni res missions provient des eaux us es industrielles avec 32 82 Les eaux us es domestiques occupent avec 91 tonnes moins du tiers des missions eaux us es figure 2 15 ci contre i L h mioxyde d azote Le N20 est le dernier gaz mis par ordre d importance en termes d unit s d origine avec 173 tonnes mises en 2000 Cependant en raison de son pouvoir radiatif sup rieur aux autres gaz 1l se situe en premi re position en termes d quivalent CO avec presque les trois quarts des missions du secteur 53 7 Gg ou 72 36 Les missions de N20 sont totalement provena
255. s l mission avec 32 suivi les chameaux pour 28 et enfin les vaches et les petits ruminants totalisent 35 La production de M thane chez les asins et quins est rest e tr s faible 6 Gg et 5 Gg par rapport celle ayant lieu dans le rumen iii AQ CQ Pour le contr le de la qualit des donn es les informations utilis es ont fait l objet d une comparaison minutieuse avec les sources et le document a t soumis aux diff rents tablissements travaillant sur la question y compris la soci t civile GNAP pour la v rification de l exactitude des estimations iv Incertitude Il faut souligner que ces donn es recueillies partir de sources officielles ont t revues et soumises lecture contradictoire par les responsables des structures comp tentes L incertitude li e aux donn es de l activit reste tr s lev e comme dans toutes les donn es bas es sur des chantillons cette derni re tant estim e dans l ordre de 20 En l absence d une information plus fiable l IGES a d lib r ment opt pour l utilisation de cette information en attendant l organisation d un recensement g n ral du cheptel v Exhaustivit Le niveau d exhaustivit reste conditionn au recensement g n ral ce qui sous entend la dose de doute volontairement tol r e dans l estimation des missions du secteur vi Am liorations pr vues Dans le cadre du programme quinquennal du d veloppement du
256. s pompe constituent la Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 principale source en eau avec un taux de 39 4 en 2004 contre 45 en 2000 Les m nages approvisionn s par les revendeurs d eau repr sentent 20 en 2004 inf rieur 24 observ en 2000 o Plus des trois quarts des m nages sont propri taires du logement qu ils occupent situation qui s est stabilis e sur la p riode 2000 2004 Par ailleurs en d pit des efforts visant la viabilisation des quartiers notamment Nouakchott un tiers des m nages mauritaniens vit encore dans un habitat pr caire logement en tente baraque ou case Cette proportion est de 13 pour le milieu urbain contre 46 8 pour le milieu rural e Les politiques en mati re d environnement la fragilisation de l environnement naturel en lien avec les changements climatiques et l exploitation anthropique abusive constitue aujourd hui un d fi majeur susceptible d avoir des incidences n gatives sur les potentialit s de d veloppement du pays e La Mauritanie a ratifi plusieurs conventions internationales et mis en uvre plusieurs strat gies ayant trait la protection de l environnement L ensemble de ces facteurs constitue des mesures visant r duire les risques li s l volution des ph nom nes climatiques mondiaux dont la tendance est au r chauffement g n ral et aux risques d inondations des r gions c ti res de faible altitud
257. s que la cat gorie Autres terres n a concern que les terres d nud es dunes de sables et rochers sans couverture v g tale La simplification suivante a t adopt e toutes les terres converties en terres foresti res l ont t partir de la cat gorie autres terres En effet les reboisements concernent essentiellement la lutte contre l ensablement travers des ceintures vertes autour des agglom rations urbaines B Repr sentation des superficies terrestres La collecte de donn es a port sur six cat gories d utilisation des terres conform ment au document Recommandations du GIEC en mati re de bonnes pratiques pour le secteur CAFT 38 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 Tableau 2 30 Repr sentation des superficies terrestres Cat gories Sous cat gories Restant terres foresti res Terres foresti res Terres converties en terres foresti res er Restant terres cultiv es Terres cultiv es HE Terres converties en terres cultiv es a Restant prairies Prairies Terres converties en prairies Restant Zones humides Zones humides Terres converties en terres inond es Restant tablissement Etablissements Terres converties en tablissements Autres terres Terres converties en autres terres 1 Terres foresti res Tableau 2 31 Superficies foresti res estim es en Ha Terres foresti res E T 1982 1513
258. secondes communications nationales 13 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 ES LS NE 19 2000 NA NA NA NA NA NA NA sms NA NA NA 0186 Na NE NE NE NE NE NE NE e NE NE NN Un jp 193 9399 5 1442 0 2480 4 9763 NA NA EU UN 1512827 EU OU nn haz 000 T A ooo EN boo e NA S A 500 a w e _ e e 02370 00069 02480 49763 Na es E LUE Ne LE LE eras 00000 00164 00001 00041 01439 O T ES 44 0000 a a N Aa D EE E A d O J144 01793 NE__ NE__ NE___ NE__ 11264 M NE nt D 03460 01793 NE ue NE O ae e eoo a NE NE__ N E___ NA_ NE __ NE__ NE__ NE_ M NE pl oo _ J 1 5 1 L intensit des missions Le calcul de l intensit de l mission est tabli ici sur la base de l utilisation du niveau de l mission par personne au lieu du ratio mission par unit du PIB o le PIB apparait comme un param tre tr s peu significatif et biais surtout dans les pays en voie de d veloppement Ainsi en Mauritanie l mission par habitant en 2000 est de 2 24 tonnes Eq CO dont 0 46t Eq CO personne seulement provenant des combustibles fossiles L intensit r elle des missions li es la combustion des combustibles calcul e en Kg CO par personne montre que la responsabilit de la Mauritanie est limit e par rapport un pays de l annexe I qui se d nombre par l unit de tonne et m m
259. sement du bilan nerg tique sur la base des donn es de l inventaire des missions de GES pour la s rie temporelle 1994 2004 avec l ann e 2000 comme ann e de r f rence L laboration d un sch ma arborescent qui convient au pays selon les diff rents secteurs demandeurs d nergie La collecte compl mentaire des donn es pour r pondre aux niveaux de d tails que requiert l arborescence La saisie des donn es la v rification amp l analyse des r sultats et la r daction du rapport 3 3 1 2 Hypoth ses et donn es de base A Hypoth ses g n rales pour sc nario Les param tres macros voir Key Assomptions au niveau du LEAP ont t prix sur les donn es de l Office National des Statistiques ONS ils sont Le revenu Income 500 dollars Nombre de personne par m nage Household Size 5 personnes Taux de croissance du revenu Income growth rate 5 1 Nombre de m nages Households 502 m nages Taux de croissance de la population Pop Growth rate 2 4 L hypoth se des prix pour combustibles import s a t bas e sur la base de donn es relative aux ressources du Minist re de l Hydraulique et de l Energie B Projections des niveaux d activit s Les projections des niveaux d activit s ont t bas es respectivement sur 1 les donn es document es 11 sur les avis de personnes ressources exp riment es dans le secteur 111 et sur le jugement d experts
260. sformation de viande et lait 60 Millions de dollars Projet de fabrication d aliment b tail 30 Millions de dollars Projet de production d ufs et de poulets 30 Millions de dollars Projet de gestion rationnelle des eaux des rizi res 50 Millions de dollars Dans le domaine forestier Plusieurs autres mesures devront tre entreprises visant la r duction de la concentration de CO2 de mani re significative dans l atmosph re et renforcer le potentiel de s questration des gaz effet de serre par le biais des reboisements dela gestion rationnelle et de la conservation dela reforestation et de la r g n ration Dans le domaine des proc d s industriels Les am liorations qui peuvent tre apport es ce secteur concerneront essentiellement l efficacit nerg tique de certaines centrales thermiques cas de la SNIM Dans le domaine des d chets La mise en place de projet d att nuation La cr ation des d charges d enfouissement technique contr l es Nouakchott Projet d assainissement de la ville de Nouakchott 52 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 Dans le domaine de l nergie Un ensemble de projets programmes mettant en uvre des options de r duction des missions des GES tout en cherchant restaurer les quilibres macro conomiques et lever les obstacles structurels pour une croissance conomique durable ont t
261. si aux strat gies de r ponse et h La formation du personnel scientifique technique et de gestion La Mauritanie a entrepris l ensemble des activit s ci dessus en insistant sur c Les programmes d ducation et de sensibilisation du public aux diff rents niveaux national et r gional d Le site Web en langue fran aise www pcc mr d volu aux activit s de changement climatiques pour le renforcement des capacit s humaines scientifiques techniques et institutionnelles La dimension ducation information et sensibilisation est incontournable pour une meilleure appropriation du ph nom ne des changements climatiques Cette dimension agit en effet sur les comportements des individus et des op rateurs publics et priv s en les conscientisant les alertant et leur donnant les instruments d valuation de la probl matique du changement climatique et l occasion de l int grer dans le v cu quotidien et le futur En Mauritanie depuis la ratification de la CCNUCC des efforts consid rables ont t entrepris dans ce sens travers la formation et la sensibilisation sur les diff rents aspects des CC au profit des acteurs publics priv s et soci t civile 5 4 1 Bilan des activit s de formation et de sensibilisation Les activit s de sensibilisation et de formation sur les CC ont d but en Mauritanie avec la mise en uvre du Projet de la communication initiale C est ainsi qu en 1998 les premiers ateliers de formation destin
262. siste s parer les relev s des combustibles br l s par les centrales de ceux destin s d autres usages B Industrie manufacturi re et de construction 1A2 du CUPR i Les donn es d activit s Le secteur industriel est constitu essentiellement d industries extractives et manufacturi res qui regroupent environ 90 entreprises dont 70 sont en activit Le secteur dominant est celui de l agro alimentaire industrie du lait et ses d riv es les eaux min rales les p tes et la biscuiterie la minoterie et les aliments du b tail le raffinage d huile et la confiserie qui repr sente environ 40 des activit s suivi de l industrie chimique qui repose principalement sur la fabrication des produits entretien et d hygi ne Certaines de ces entreprises disposent soit de fours de r chauffage soit de chaudi res utilisant des produits p troliers pour la satisfaction de leur besoin propre en chaleur ou en lectricit La part des produits p troliers par rapport la consommation totale a volu de 0 5 en 1995 3 8 en 2004 comme indiqu dans le tableau ci dessous Tableau 2 9 Evolution de la consommation de secteur industriel en 10 rm 1A2 Source ONS 2006 i Estimation des missions feuilles 3 de 16 et 4 de 16 Les missions sont estim es 46 025 Gg de CO et sont issues essentiellement de la combustion des combustibles utilis s par les groupes lectrog nes et des buses de chauffage pour le bes
263. sources naturelles Alger 1968 Convention internationale sur l tablissement d un fonds international de compensation des dommages r sultant de la pollution des 1971 1976 hydrocarbures Bruxelles 1971 et le Protocole de 1976 Protocole amendant la Convention sur les zones humides d importance internationale sp cialement en temps qu habitat aquatique Paris Accord portant cr ation de l Organisation intergouvernementale d information et de coop ration pour la commercialisation des produits 1991 de la p che en Afrique Abidjan Eu Convention sur l interdiction du d veloppement de la production de l emmagasinage et de l utilisation des armes chimiques et de leur 1993 destruction Paris LE Acte constitutif du Centre pour les services d information et d avis consultatifs sur la commercialisation des produits de la p che dans les 1993 pays arabes Manama D Convention et Protocole de Vienne pour la protection de la couche d ozone Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques New York Convention sur la diversit biologique Rio de Janeiro Accord relatif la mise en uvre de la partie XI de la convention des Nations Unies sur les droits de la mer du 10 12 82 New York 1994 Accord pour la mise en uvre des dispositions de la convention des Nations Unies sur les droits de la mer du 10 D cembre 1982 relatives 1995 la conservation et la gestion des stocks halieutiques et poissons grands migrateurs New York Convention
264. sponsabilit de niveau mondial de la Mauritanie en tant que pays non metteur d autre part Conform ment aux lignes directrices du GIEC la Seconde Communication Nationale du pays est ici pr par e sur la base des directives principes et obligations de la CCNUCC Par cons quent le rapport est pr sent en sept chapitres Le Chapitre 1 pr sente le contexte National Mauritanien il permet au lecteur de situer le pays par rapport son profil g ographique climatique et d mographique Il permet galement de s informer sur les caract ristiques des secteurs et sur les pratiques et politiques ayant plus d interactions avec les changements climatiques Le chapitre 2 pr sente l inventaire national des missions et absorptions des gaz effet de serre GES directs en Mauritanie qui sont le CO2 le CH4 et le N20 Conform ment aux lignes directrices de la CCNUCC sur les rapports des Parties non vis es l Annexe I cet inventaire comprend des estimations des GES indirects comme le NOx le CO et les COVNM de m me que le SO Ce chapitre comporte trois grandes sections relatives aux missions des GES en 2000 les missions par Gaz et enfin les tendances des missions Dans ce chapitre aussi une section pr sente les m thodologies et recommandations destin es am liorer les prochains inventaires Ce chapitre comporte enfin un tableau d taill pr sentant les r sultats de l inventaire des gaz effet de serre par gaz et
265. sque de disparition des for ts et certaines faunes etc Le faible niveau de d veloppement du pays PMA n a pas permis de disposer de moyens n cessaires pour parer aux cons quences socio conomiques et environnementaux A cet effet les pouvoirs publics sont aujourd hui plus engag s la prise en compte de la dimension changement climatique dans les politiques de d veloppement Cela s est traduit par la cr ation d un Minist re d l gu aupr s du Premier Ministre Charg de l Environnement et du d veloppement durable Dans ce cadre l tude de vuln rabilit aux changements climatiques en Mauritanie pour la seconde communication pr sente l analyse des secteurs vitaux en se projetant l horizon 2020 et 2050 sur la base des scenarii afin de pr voir les cons quences socio conomiques et proposer des mesures d adaptation 2 L tude sur la vuln rabilit de la Mauritanie aux impacts des changements climatiques dans le cadre de la seconde communication a t men e sur la base des directives de la convention en tenant compte des contraintes sp cifiques au pays L tude s est d roul e en trois tapes 1 La premi re tape a consist au d veloppement des sc narii climatiques et socio conomiques pour la Mauritanie selon les mod les et directives du GIEC 2 La seconde phase a port sur l analyse de la vuln rabilit des secteurs de l eau de l levage de l agriculture en zone oasienne des for ts
266. ssion absolue plus importante que les autres sous secteurs Le N 0 Il n est pas tr s significatif m me si l on Fig 2 5 Emissions de N20 en Gg admet que le sous secteur r sidentiel y pr sente des missions plus importantes que celles du transport routier et celles des sources mobiles du sous secteur agriculture foresterie p che 0 003 B Les Gaz indirects CO NOx COVNM Le monoxyde de carbone CO repr sente 78 45 de l ensemble des missions des gaz indirects dont 58 73 sont issus de la combustion du sous secteur Briste nerg iques r sidentiel influence du gaz butane 14 de ces a E rites reufacur res missions sont dus au transport routier O gricuture Foreserie P che Les oxydes d azote NOx repr sentent 12 83 0 R sidentiel des missions globales des gaz indirects lib r s a Transport routier essentiellement par les sources mobiles du transport routier d une part et celles du sous secteur de l agriculture foresterie p che d autre part o Transport ferouare B Transat ren Le COVNM repr sente 8 72 des missions globales des gaz indirects et est issu sp cifiquement Fig 2 7 Bnissions Noren iy du gaz butane utilis dans le sous secteur r sidentiel et les sources mobiles de l agriculture et de la p che obehsires rerg liques ET Bhdisires reuladuriers 1 6 1 3 Sources cl s sectorielles ne Agrio urufForesi are Pith ORsick nel A Industries nerg tiques 1 A 1 du CUPR
267. strative et conomique et les infrastructures conomiques du pays port centrales lectrique industries etc ainsi que les parcs nationaux et r serves naturelles forte biodiversit Les cons quences des changements climatiques avec l l vation du niveau marin se traduiraient par une exposition de grandes superficies de terres fig 4 8 ainsi que les infrastructures qui y sont implant es aux risques d inondation La ville de Nouakchott se situe en majorit entre O et 4m IGN pour un niveau de Pleine Mer de Vive Eau de 2 16 IGN L extr me fragilit du cordon littoral qui prot ge la ville de la mer l exploitation anarchique de ce littoral et l am nagement d infrastructures inadapt es ont rendu le cordon littoral extr mement vuln rable et expose une partie importante de la ville un risque d inondation ou plus exactement de submersion r el 78 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 Les inondations cons cutives l l vation du niveau de la mer seront catastrophiques pour les communes riveraines de l oc an Ainsi la quasi totalit des zones urbanis es actuellement de Sebkha et EI Mina y compris les extensions pr vues seront inondables l horizon 2020 et 2050 fig 4 9 Fig 4 8 Carte des zones inondables du littoral Mauritanien Parc national du Diawling 17 16 15 NB Les fl ches rouges indiquent les zones les plus sensibles Toute la
268. sur les Changements Climatiques CCNUCC et gr ce au support financier accord par le Fonds de l Environnement Mondial FEM et travers l appui technique et orientation du Programme des Nations Unies pour l Environnement PNUE l agence de mise en uvre Le Minist re D l gu aupr s du Premier Ministre charg de l Environnement et du D veloppement Durable a t l agence d ex cution et tutelle de l unit de coordination des op rations li es la pr paration de la seconde communication nationale mais aussi du Charg de Mission et Point Focal de la CCNUCC qui en pr side le comit de pilotage et la Cellule des Changements Climatiques Plusieurs institutions ont particip aux diff rentes phases de pr paration de cette seconde communication nationale apportant ainsi la preuve du caract re participatif de l exercice 1l s agit Des minist res publics en charge des secteurs environnement agriculture levage p trole et nergie sant hydraulique industrie transport la m t orologie les collectivit s locales etc De la soci t civile Le patronat Universit de Nouakchott ONG organisations socioprofessionnelles les associations diverses syndicats ordre des ing nieurs etc Des partenaires la coop ration et au d veloppement dont le plus r gulier dans l accompagnement a t le Royaume d Espagne A tous les partenaires experts participants et d cideurs qui se sont
269. t climatique Les eaux de surface en l occurrence les r gimes des pluies et des d bits seront plus fortement et plus fr quemment perturb es avec des alternances de s cheresses s v res et d inondations brusques Les incidences des changements climatiques sur les eaux souterraines sont multiples et vari es On peut en citer les propri t s de l infiltration au dessus des aquif res les concentrations du CO et les dissolutions des carbonates la qualit des eaux le tarissement pr coce des nappes l ensablement plus rapide des infrastructures XVIII Seconde Communication Nationale sur le Changement Climatique de la Mauntanie 2008 la r duction des d bits d exhaure quipements non adapt s aux intemp ries pannes fr quentes la perturbation de l approvisionnement en eau et de sa distribution La zone du littoral En zone c ti re la position d interface entre l hydrosph re l atmosph re et la lithosph re rend fortement vuln rable cette zone Celui ci concentre les principales villes du pays capital administrative et conomique et les infrastructures conomiques du pays port centrales lectrique industries etc ainsi que les parcs nationaux et r serves naturelles forte biodiversit Les cons quences des changements climatiques avec l l vation du niveau marin se traduiraient par une exposition de grandes superficies de terres ainsi que les infrastructures qui y s
270. t s est estim 574 497 USD sur une p riode de 4 ans 4 3 4 Littoral L impact de l l vation du niveau marin et de la r gression pluviom trique se traduit par une fr quence plus grande des inondations et des s cheresses Celles c1 affecteront la fois le foncier et le b ti en particulier dans les quartiers riverains de l oc an les routes les ports et a roports les cosyst mes les acteurs locaux et les activit s Ces impacts n cessistent diff rentes actions d adaptation en particulier la s curisation des habitants et des infrastructures et la restauration des cosyst mes menac s La mise en place d une strat gie coh rente est n cessaire pour faire face aux impacts multidimensionnels des changements climatiques La vision strat gique s articule autour de la mise en uvre des mesures d adaptation aux changements climatiques travers la s curisation et la protection des ressources de la zone c ti re et la cr ation de capacit s nationales efficaces au plan individuel institutionnel et syst mique La strat gie d adaptation comporte deux axes principaux S6 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 Pr servation des d fenses naturelles de Nouakchott cordon dunaire et s curisation des secteurs de la ville tablis dans des zones inondables Prot ger et restaurer la mangrove du Parc National du Diawling Ces axes comportent les options suivantes
271. t Climatique de la Maurntanie 2008 111 Incertitudes Les donn es de cette cat gorie non source cl sont selon les recommandations du GIEC en mati re des bonnes pratiques de l ordre de 5 au maximum La source d nergie K ros ne en Mauritanie n est utilis e que par l aviation par cons quent l incertitude ne peut d passer 5 iv Contr le de qualit AQ CQ Les structures en charge de la gestion des donn es sont principalement Air Mauritanie Services Militaires ONS et le Minist re charg de l Energie Les donn es ont t visit es la m me origine y Am liorations Il serait utile d am liorer les capacit s de l expertise pour une meilleure ma trise de la collecte des donn es et surtout pour pr voir tous les th mes utiles pour la r alisation des inventaires 1 6 2 Secteur des Proc dures Industrielles 1 6 2 1 Aper u sur le secteur En Mauritanie le secteur des proc d s industriels est faiblement metteur de GES car la majorit des unit s existantes utilisent des produits semi finis dont les tapes impliquant des r actions chimiques fortement mettrices sont d j r alis es l tranger Cet inventaire a t exhaustif dans la mesure o toutes les institutions et entreprises nationales susceptibles d mettre selon le volume 2 des lignes directrices du GIEC ont t touch es par l enqu te Il s agit de Fabriques de ciments Entreprise Nationale d En
272. t consid rablement la transhumance augmente la production et la productivit des animaux Renforcement des capacit s d adaptation des organisations communautaires pastorales au risque li la d gradation du couvert v g tal au Hodh el Gharbi Les feux de brousse constituent une pr occupation majeure pour la gestion durable des ressources naturelles La gestion des feux consiste r aliser une vaste campagne de sensibilisation de tous les acteurs concern s pratiquer des pare feux et des haies vives ma triser les feux de brousse La mise en d fens consiste d limiter un territoire donn o les activit s humaines seront strictement r glement es notamment l interdiction des feux de brousse et les d frichements agricoles en vue de favoriser la r g n ration naturelle 4 3 6 Secteur de la sant humaine La vuln rabilit sanitaire des populations des villes de Rosso et Nouakchott aux pathologies tudi es par rapport aux changements climatiques n cessite la prise en compte des options d adaptation du secteur de la sant aux changements climatiques pour att nuer les impacts biophysiques et socio conomiques Le risque attribuable correspond la proportion de mortalit ou de morbidit qui pourrait tre vit e en supprimant l exposition au x facteur s de risque consid r s Toutefois en l absence des donn es pid miologiques n cessaires l estimation de ce risque attribuable peut
273. t de lampes fluorescence l horizon de 2023 Option2 Appui au programme national de butanisation Objectif Relancer la dynamique de butanisation du pays fin d atteindre l horizon 2015 et 2030 les r sultats du tableau ci dessous Tableau 3 9 Ralentissement de la croissance de la demande sur les combustibles ligneux Charbon de bois Bois Milieu urbain lectrifi 2015 O So 39 8 2030 100 0 Milieu urbain non lectrifi 2015 EC Ab 8 2030 2 Milieu rural 2015 20 2030 9 R sultat attendu les r sultats de la mise en uvre du Fig 3 4 L volution de la demande et des emissions suivant le sc nario d il projet portent essentiellement sur le ralentissement de la Eee Popdation Key Assumption croissance de la demande du charbon de bois Celui ci se E P k m J YAS Om p am traduirait en effet par une importante conomie de bois Global warming potential COZ eq Demand Erergy demand Aral units de pr s de 413 000 tonnes sur la p riode et assurerait ainsi la pr servation de pr s de 83 000 ha de formations foresti res Option 3 Economie d nergie dans le secteur des transports i Objectif R duire la consommation nerg tique au niveau du secteur des transports et introduction de combustibles moins polluants Indered Base Year R sultat attendu les r sultats de la mise en uvre du projet portent essentiellement sur la r duction de la
274. t selon la disponibilit de moyens n cessaires 12 Seconde Communication Nationale sur le Changement Climatique de la Mauntanie 2008 L inventaire est structur de mani re respecter les prescriptions des directives de la CCNUCC et ce titre est subdivis en cinq grands secteurs L nergie L agriculture Les Proc d s industriels L ATCATEF Et les D chets Le graphique ci contre montre que les Fig 1 Emissions par personne en T Eq CO2 missions de la Mauritanie sont estim es 5618 1 Gg E CO en 2000 repr sentant 2 24 tonnes par personne Ce niveau compar aux pays de la sous r gion montre quil est plus faible que l mission par personne dans les pays de l Union du Maghreb Arabe l exception du Maroc ainsi que dans les pays de l Afrique de l Ouest SENEGAL Mauritanie Au vu des r sultats la Mauritanie serait certainement classer au plus bas de l chelle des pays metteurs Les secteurs sources cl s des missions agriculture et ATCATE sont ceux li s l usage des ressources naturelles tributaires des conditions climatiques Selon la m thode de comparaison bas e sur les missions en CO par personne du secteur de l nergie la Mauritanie en 2000 est 0 46 t CO personne contre une moyenne mondiale de 4 1 t CO p et celle de l Afrique de 0 9 t CO p La croissance
275. thme annuel moyen de 3 6 s tablissant 380 730 tonnes en 2000 avec 60 de gasoil Ceci s est traduit par une facture p troli re tr s lev e 102 millions US en 2000 et une totale d pendance nerg tique La demande en gaz butane a presque doubl de 1995 2004 passant de 13 99 TM 26 62TM Cela traduit la politique du Gouvernement visant un effort de butanisation La conversion de certaines centrales en gasoil a permis d all ger la facture d essence Ainsi le volume des importations en ordinaire est pass 42 16 27 98 TM sur la p riode 1995 2004 tandis que les importations du gasoil sont pass es de 207 34 TM en 1995 318 66 TM en 2004 17 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 Tableau 2 3 Importation des produits p troliers en 10 TM y compris les productions de la raffinerie P trole 096 127 076 07 0 8 0 22 02 13 08 13 Source Direction Approvisionnement Minist re charg de l Energie 2006 ii Variations des stocks Les variations de stocks pour l ann e 2000 fournies par la Mauritanienne des Entreposages des Produits P troliers sont indiqu es dans le tableau ci dessous Tableau 2 4 Variation des stocks pour l ann e 2000 en 10 TM Source MEPP 2006 ll Soutes internationales La consommation des soutes internationales maritimes et a riennes n existe pas de fa on pr cise ni au niveau de la base des
276. tion alimentaire caract ris e par un d ficit moyen important de 67 avec des variations remarquables du taux de couverture des besoins c r aliers nationaux 42 en 2000 23 5 en 2004 Dans le cadre d une strat gie ax e sur la r duction de la pauvret l agriculture irrigu e tient une place sp cifique d une part parce qu elle rec le les plus fortes potentialit s de croissance du secteur rural d autre part qu elle est moins vuln rable aux al as climatiques Dans ce cadre les strat gies sectorielles de l agriculture basent sur l irrigu comme tant mode d adaptation plus s curis Cette tendance a t amplifi par la flamb r cente des prix sur l chelle mondiale d o le dernier plan d urgence qui a t lanc par le gouvernement l instar de nos voisin de la sous r gion Ce dernier tend vers l extension des superficies irrigu es avec comme objectif d atteindre les 30000 ha en 2012 et le double en 2020 Cette strat gie est d j lanc e avec la campagne agricole de 2008 avec un am nagement de 8000 ha de plus Cette intention faire face des obstacles de taille comme le manque du savoir et des semences adapt s La politique de l tat dans le secteur de l levage vise l am lioration 10 Groupe Consultatif des Experts du GIEC le CD Materials for the hands on training workshops 5g Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 d abr
277. tions foresti res 1 Le bilan du carbone Le bilan du carbone montre bien que la protection foresti re comme option de mitigation contribue de mani re significative l accroissement de la densit totale de carbone Fig 1 accroissement s expliquant par l augmentation de la densit du carbone dans la biomasse ainsi que dans le sol 1600 1400 1200 La densit de carbone diminue i dans le sc nario de base alors sad qu elle augmente dans le 600 S nario de base sc nario d att nuation 27 S nario d att nuation 200 0 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018 2020 2022 2024 2026 2028 2030 2032 2034 2036 2038 2040 Fig 3 1 Densit totale de carbone des options de protection des f d Densit de carbone totale tC ha formations foresti res 56 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 ii Indicateurs des co ts de l efficacit pour la p riode de 40 ans La valeur actuelle des co ts et des avantages de la tonne de carbone s questr e augmente avec la superficie alors que les avantages dus la r duction du carbone atmosph rique diminuent avec la superficie Donc les options de protection de superficies faibles pr sentent plus d avantages Tableau 3 3 Indicateurs des co ts de l efficacit pour la p riode de 40 ans pour la protection 9513 ha Avantage d la r duction annuelle du Co t initial
278. tivit s ont ouvert des comptes pour assurer les entretiens et r paration des ouvrages la gestion de l environnement et des ressources naturelles est rationnelle Indicateurs de 800 ha de terres agricoles s curis es et mises en valeur agricole valuation 40 paysans pilotes form s aux entretiens 12 de r duction de la pauvret 80 des redevances agricoles vers s Co t global 360 000 US RIM PNUE Mondations s cheresse Changement Climatique D gradations continues des terres Exode rural accru 106 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauritanie 2008 Atouts Pr servation des ressources naturelles Main d uvre disponible et mobilisable Conditionnalit s Respect des engagements par tous les acteurs Mise en place d un fond d entretiens et r parations DOMAINE foresterie Option 3 Am nagement participatif et durable des for ts class es d grad es des wilayas du Trarza et du Brakna expos es aux effets pervers du climat Titre du projet Am nagement participatif et durable des for ts class es d grad es des wilayas du Trarza et du Brakna expos es aux effets pervers du climat Localisation Moughataas de Rosso for ts class es de BouhajraetdeKeur Mour R Ki1z for ts class es de Gani M Barwadyy et Dioldi Bogh for ts class es de Tessem M Boyo Dar el Barka Olo ologo Silb Afnia Lopel et Ganki Justification Les for ts class es des wilayas du Trarza
279. tre 1995 et 2004 passant respectivement de 13 9 TM 23 6 TM Cf tableau ci dessous Tableau 2 12 Evolution de la consommation du gaz butane 10 TM Source Direction de l approvisionnement 2005 Secteur de hydraulique villageoise et pastorale Le pays fait face des s cheresses depuis 1973 ayant une incidence sur l approvisionnement en eau potable dans les zones rurales et semi urbaines Par cons quent les populations font recours l exploitation des eaux souterraines Aujourd hui la gestion technique et financi re des forages quip s est assur e soit par l ANEPA une agence nationale d eau potable et assainissement soit par des structures priv es communales et villageoises 22 Seconde Communication Nationale sur le Changement Climatique de la Ma urta nie 2008 Tableau 2 13 Evolution consommation du secteur de l hydraulique rurale en 10 TM Source base de donn es ANEPA 2006 estimation des experts Combustibles ligneux Les donn es existantes sur la consommation des combustibles ligneux destin s des fins nerg tiques sont vari es et parfois de tendance contradictoire Dans ce contexte l IGES a t amen reconstituer la consommation de ces combustibles Tableau 2 12 partir de quelques chiffres tir s de 1 l Enqu te consommation des nergies domestiques ESMAP 1990 11 du Rapport sur la d finition des l ments d une strat gie et des programmes d
280. tretien Routier ENER Direction des Travaux Publics Division Bureau de Gestion Routi re Soci t Arabe de Fer et de l Acier SAFA F d ration Mauritanienne des Boulangers FMB Fabriques de biscuits Fabriques de matelas Unit s et usines agro alimentaires Soci t s de s curit et services des sapeurs pompiers Statiques des douanes Bureau national ozone BNO Direction des mines et de l industrie F d ration nationale des industries Office national des statistiques ONS Soci t s d import export des gaz Fabriques d a rosol et de produits chimiques Les types d industries existantes sont 2A1 La production de ciment mission du gaz indirect SO2 en phase de brouillage du clinker 2A6 L asphaltage des chauss es 202 La production de ferroalliage 2D2 La production des aliments et boissons 2Fl1 R frig ration amp climatisation 2F2 A rosols 29 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 TABLEAU 2 26 R capitulative DES DONNEES BRUTES DES PI 1994 157276 1827 10000 20372 00 00 1995 175951 1827 10000 24125 00 00 1996 194626 1827 10000 23423 00 00 1997 213301 1862 10000 25694 00 00 1998 231976 1862 10000 28120 00 00 1999 250651 2090 10000 29157 00 00 ___2000 288000 2330 12000 33088
281. ts d exhaure quipements non adapt s aux intemp ries pannes fr quentes la perturbation de l approvisionnement en eau et de sa distribution 4 2 3 Le secteur des For ts au Trarza et au Brakna Les sc narios de r f rence sur la p riode 1961 1990 enregistrent de fortes r gressions de plus de 5 mm de variabilit inter annuelle pour la station de Bogh et de 2 mm Ales Cette situation est due la persistance des s cheresses durant les ann es 70 et 80 la r gression observ e durant la p riode de r f rence 1961 1990 montre des formes de 5 s cheresses extr mes 7 s cheresses moyennes et 8 ann es de faible d ficit avec 10 ann es de cumul sup rieur ou gal la normale Les r sultats issus des mod les choisis montrent une augmentation nette des temp ratures avec un l ger surplus pour le sc nario B2 A l horizon 2020 le mod le ECHAM4 pr voie une augmentation annuelle de 0 9 C pour A2 et 1 C pour B2 Cette augmentation n est pas quitable tout au long de l ann e la p riode estivale juin juillet Ao t enregistrera le maximum avec 1 C pour A2 et 1 2 C pour B2 suivi par le printemps Mars Avril Mai Les sorties du HAD CM3 sont mod r es par rapport celles de ECHAMA4 Elles pr voient une augmentation annuelle de temp rature de l ordre de 0 7 C pour A2 et de 0 8 C pour B2 l horizon 2020 Les donn es de pr cipitation suivant les mod les de circulation g n rale choisis
282. tution d un fonds d lectrification rurale pour les nouveaux investissements et le renouvellement des installations L mergence d entreprises priv es pour la fabrication des quipements et leur installation ou exploitation e Sous secteur des combustibles usage domestique L am lioration de la couverture des m nages en combustibles ligneux en favorisant l utilisation du GPL de mani re prot ger les ressources foresti res L laboration des strat gies long terme pour le renforcement et la protection du couvert v g tal am lioration des rendements nerg tiques de l utilisation du bois la r duction de la demande de combustibles ligneux en leur substituant le gaz butane et le p trole lampant La r forme l gislative et r glementaire pour garantir et assurer le contr le de l exploitation foresti re compte tenu des transformations du secteur de l nergie 3 3 5 Classement des options d att nuations Les options d att nuation sont class es en fonction de leur capacit att nuer les missions de GES C est ainsi que nos options ont t class es comme suit Option l Economie d nergie dans le secteur des transports Option 2 Promotion des ampoules fluorescence en Mauritanie Option 3 Appui au programme national de butanisation Du point de vue de l applicabilit et l acceptabilit sociale des options les trois options remplissent les crit res il convient cependant
283. u elles se basent seulement sur les d clarations th oriques La Mauritanienne Entreposage des Produits P troliers MEPP qui est une soci t anonyme charg e de la r ception et du stockage des produits p troliers liquides 1 Production et Importation La Mauritanie disposait d une raffinerie de premi re distillation cr e en 1979 pour traiter un million de tonnes de brut par an Remise en marche en 1985 en confiant sa gestion et son exploitation la Soci t alg rienne de raffinage NAFTAL elle n a pu fonctionner que par intermittence entre 1987 1999 Les bilans annuels de la p riode d exploitation de la raffinerie n ont pas pu tre collect s dans leur int gralit faute d archivage Par cons quent les semblants de bilans d approvisionnement durant la p riode d exploitation ont t reconstitu s partir des informations suivantes 1 les enl vements de produits finis au sortir de la raffinerie 1 les importations de produits finis et 11 les estimations de production de la raffinerie en partant du raffinage du p trole brut de l ann e d enregistrement et des rendements approximatifs des produits bruts d Hassi Messaoud A partir de 2000 l approvisionnement des produits nerg tiques a repos essentiellement sur l importation des produits p troliers et sur l hydro lectricit Ces importations en produits p troliers Tableau 2 3 ont volu entre 1995 et 2004 un ry
284. u sort r serv leurs concitoyens au territoire expos M me si ce r sultat n tait pas connu par la Mauritanie en 2005 lors du d marrage du processus de pr paration de la seconde communication nationale 1l est apparu au moment de la publication des diff rents rapports des groupes du GIEC en 2007 qu il tait imp rieux de s appliquer davantage dans les diff rentes tudes et de donner aux t ches de sensibilisation du public une fr quence encore plus marqu e et une dimension plus large La Mauritanie en ratifiant la convention en 1994 tait d j pr te d montrer sa volont de contribuer efficacement l effort mondial de lutte contre le r chauffement global de la plan te par la limitation de ses missions de GES et d appliquer les strat gies d adaptation et d att nuation qui apparaitront compatibles avec sa politique de d veloppement durable Aujourd hui plus que jamais elle est pr te relever de son c t les d fis pos s la pr paration de la seconde communication nationale en a t certainement un Au cours de ces trois ann es pass es la coordination du projet et les commissions compos es d experts mauritaniens appuy es par le Charg de la Coordination du Programme au PNUE n ont pas Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 l ch du lest elles se sont appliqu es du mieux qu elles peuvent pour la fois respecter la dur e pr vue t
285. un relev syst matique des superficies emblav es Associer la mise en place au niveau du Minist re de la P che d une unit charg e de l identification des diff rentes embarcations et des grands bateaux contribuerait mieux cerner les donn es et limiter ainsi les incertitudes Un renforcement des capacit s est jug n cessaire pour r aliser cet exercice 25 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 Les donn es des cat gories de sources de la combustion mobile 1A3 Les deux sous secteurs transport maritime et fluvial ne sont pas pris en consid ration dans cette cat gorie source pour les raisons suivantes 1 Concernant le transport maritime la consommation est n gligeable et d j prise en compte au niveau de la p che industrielle voir ci dessous 11 Relativement au transport fluvial les donn es concernent les soutes internationales ne peuvent b n ficier donc d une analyse identique aux autres sous cat gories Par cons quent nous l affichons pour m moire mais ses donn es se retrouveront dans ceux des soutes internationales feuilles de calcul 1 de 5 2 de 5 3 de 5 et 4 de 5 E Transport routier 1 A 3b du CUPR 1 Donn es d activit s Le Parc automobile L tude du plan directeur du transport r alis e en 1998 a montr la v tust du parc national automobile voir tableau Tableau 2 19 tat du Parc automobile Particuliers transport en c
286. ur les Changements Climatiques CCNUCC Un premier inventaire avait t lanc en 2001 lors de la pr paration de la Communication Initiale du pays sur les changements climatiques La r alisation de l inventaire dans le cadre de la pr sente seconde communication a t effectu e par un groupe d experts sectoriels nationaux appuy par un dispositif institutionnel d orientation compos essentiellement de responsables d autres secteurs cl s Au plan de son op rationnalisation IGES a d marr par une premi re phase de collecte et d harmonisation des donn es de recalcul des missions ainsi que de compilation des informations Cette phase a t suivie par une tape d analyse faisant recours aux instruments recommand s par les directives de la CCNUCC m thodologies proc dures d AQ CQ documentation estimation du degr d incertitude valuation des cat gories sources cl s et d analyse des tendances Ces instruments sont pour l essentiel Le manuel d utilisateur relatif aux directives pour l tablissement des communications nationales des Parties non vis es l annexe I de la Convention fond sur la d cision 17 CPS Le manuel du Groupe Consultatif des Experts GCE en communication nationale des Parties non annexe I 2006 Les Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz effet de serre version r vis e de 1996 Les recommandations du GIEC en mati re de bonnes pratique
287. uritanien est d am liorer les conditions de vie de la population travers une augmentation et un meilleur acc s aux produits alimentaires une valorisation des ressources naturelles et un acc s quitable aux services de base Dans ce cadre l augmentation des missions des GES est le caract re incontournable d coulant des programmes et plans de d veloppement sectoriels en Mauritanie Les priorit s nationales de maximisation de la production et de relever le niveau de populations tout en assurant que l conomie nationale limite sensiblement le potentiel d att nuation de GES 51 Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 La r ponse aux besoins de d veloppement comporte des risques de d gradation de l environnement si celle ci ne s accompagne pas des mesures d att nuation appropri es L opportunit qu offre la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques CCNUCC aux d cideurs politiques est d aider laborer des programmes et projets de d veloppement soucieux et respectueux de l environnement N anmoins 1l serait possible d envisager des options d att nuation des GES susceptibles d avoir des retomb es positives long terme Les mesures propos es visent conform ment la CCNUCC r duire non seulement les gaz effet de serre mais aussi promouvoir le d veloppement durable La mise en uvre de ses mesures doit faire l objet d un
288. urs peuvent faire l objet d autres strat gies dans le cadre de l occupation des terres ATCATF A titre d exemple l intermittence dans les circuits de transhumance et la mise en d fense des zone de germination 3 2 3 3 Mesures d accompagnement de la mise en uvre des options Plusieurs obstacles peuvent r duire les outputs du projet de l att nuation ou entraver sa mise en uvre cet effet il est recommand de prendre en compte les mesures suivantes 1 l intensification partielle des exploitations vis es par le projet ii la mise en place d une composante formation des quipes qui s en charge de choix massale et 111 la mise en uvre d une activit de sensibilisation et de vulgarisation des pratiques nouvelles 3 3 SECTEUR DE L NERGIE La Mauritanie se caract rise par un secteur moderne enti rement d pendant des produits p troliers totalement import s Le secteur traditionnel utilise principalement des combustibles ligneux ce qui provoque une forte pression de la consommation sur une ressource qui se rar fie La situation nerg tique de la Mauritanie s est beaucoup am lior e avec la d couverte au niveau du littoral d un important gisement p trolier et gazier estim respectivement 400 millions de barils et 60 milliards de m3 Cette situation pourrait modifier sensiblement le sch ma d approvisionnement du pays L tablissement du bilan nerg tique en Mauritanie n est p
289. ut s Dans ces conditions les superficies agricoles s amenuisent les rendements chutent et les collectivit s s appauvrissent Eau de surface continentale 4 ans d marrage pr vu en 2008 Pertinence Am lioration des conditions de vie des populations Gestion rationnelle de la ressource R duction des pertes en vies humaines et des biens dues aux catastrophes li es au changement climatique Moyens humains et mat riel Personnel cadres agents et populations mat riel de terrain et bureau Objectifs L objectif global du projet vise am liorer la s curit alimentaire des populations par la mise en culture d une superficie de 800 ha travers la r habilitation de petits ouvrages hydrauliques adapt s pour les cultures en zone semi aride et pour un effectif de 4 000 personnes dans la Commune d El Verae Activit s D marrer la phase pr paratoire Organiser les campagnes de sensibilisation et de mobilisation des populations Lancer les tudes Organiser des sessions de formation des acteurs R aliser les ouvrages pr vus suivant les r gles de l art Organiser les mises en valeur des terres dans le respect du calendrier cultural et Organiser des missions de suivi et valuation R sultats attendus la s curit alimentaire des populations b n ficiaires est renforc e l incidence de la pauvret rurale est r duite les populations ont ma tris la technique d entretiens et de gestion de l eau les collec
290. ution restauration de l cosyst me du cordon dunaire et s curisation de Nouakchott Titre du projet Reconstitution restauration de l cosyst me du cordon dunaire et s curisation de Nouakchott Structure ayant initi le Unit de Coordination Changement Climatique projet Justification Du Cap Timirist la fronti re avec le S n gal la c te mauritanienne est ourl e de plages sableuses que relayent vers l int rieur des sebkhas et des dunes littorales troites basses et faiblement v g talis es Dans la r gion de Nouakchott les sables du cordon littoral seule protection naturelle de la ville contre les incursions marines lors de fortes temp tes ont t surexploit s et le cordon dunaire a t fragilis en divers endroits Il pr sente alors de nombreuses br ches et fait l objet d am nagements presque sauvages qui ont fortement contribu sa fragilisation En arri re du cordon dans la d pression de l Aftout es Saheli des quartiers entiers s y sont d velopp s Sebkha EI Mina Tevragh Zeina Riyad Ces quartiers abritent une importante population et de nombreuses infrastructures socio conomiques dont certaines sont vitales pour le d veloppement du pays L occurrence des changements climatiques avec l l vation du niveau de la mer et son corollaire l inondation des terres basses auront des impacts majeurs sur la r gion c ti re de Nouakchott qui abrite plus de 25 de la population du pays une
291. vement et de la sant animale comme priorit visant l am lioration de la productivit sur une base quantitative et non qualitative 1 Projections des niveaux d activit s Les projections des niveaux d activit s ont t bas es sur les objectifs vis s par le programme d urgence pour l agriculture irrigu Cependant que les effectifs du cheptel pour la p riode 1995 2004 donnent des taux de croissance sont dans l ordre de 2 pour les camelines 5 pour les petits ruminants et de 3 pour les bovins 1 Coefficients d missions Les facteurs d mission et les tableaux de calcul de 17 CP8 de l inventaire ont t repris enti rement 3 2 2 D finition des sc narii 3 2 2 1 Sc narios de ligne de base L estimation des superficies irrigu es suivant le programme d urgence sera ma tris en fonction des objectifs fix s par ce programme Horizon Riziculture Riziculture Consommation des Production en milliers de tonne temporel single a ration engrais synth tique a ration multiple en tonnes 7 enha en ha 2 250 Source Projection sur la base des tendances donn es d activit de l inventaire des missions GES de la SCN L estimation de la consommation d engrais azot s est emprunt e l inventaire national des GES de la SCN Les projections des donn es de l levage se basent sur les perspectives d volution des effectifs de l inventaire pour la p riode 1995 2004 avec 5
292. vil gi l information disponible pour l ann e 1996 Tableau 2 40 Production Annuelle des soci t s de p che Nouadhibou S en 44385 46672 49076 51605 54264 57060 60000 62940 50325 51862 53937 Pour la quantit de compos s organiques d gradables les donn es sont par d faut des GPG 2000 du tableau 5 4 le COD pour traitement du poisson 2 5 AS Seconde Communication Nationale surle Changement Climatique de la Mauntanie 2008 11 Incertitudes Les sources d incertitude dans le calcul des missions de m thane des eaux us es industrielles proviennent des erreurs commises lors de l valuation de la production des eaux us es et des param tres de calcul de la m thode par d faut in Assurance de la qualit et contr le de la qualit AQ CQ Le contr le de la qualit des donn es est fait suivant les proc dures du tableau 8 1 des GPG 2000 en collaboration avec les institutions sources des donn es iv Recalcule L introduction des donn es obtenues dans les feuilles de calcul a montr que la quantit de m thane mis par les eaux us es industrielles en Mauritanie pour l ann e 2000 tait de 0 255 Gg Feuille de calcul 6 3s4 de l annexe Le tableau suivant dresse les caract ristiques de cette MISSION Tableau 2 41 Emissions des GES provenant des eaux us es industrielles ne T Ge T ND v Am liorations pr vues La cat gorie source cl a b n fici d
293. vit est r alis conform ment aux exigences des lignes directrices du GIEC et des bonnes pratiques L estimation des missions de CO contenues dans les combustibles utilis s dans les diff rents secteurs conomiques du pays s est bas e sur 1 les statistiques globales des importations productions variations des stocks et soutes internationales m thode de r f rence et 11 les statistiques d taill es sur la consommation finale au niveau de chaque activit conomique ou cat gories sources m thode sectorielle L analyse s est focalis e essentiellement sur les cat gories sources cl s Collecte des donn es La collecte des donn es a t effectu e aupr s de trois principales sources disposant chacune d une cat gorie de statistiques bien d termin e Il s agit notamment de La Direction des Hydrocarbures raffin s charg e de l Approvisionnement au Minist re charg de l nergie cette structure est charg e de centraliser synth tiser et diffuser toutes les donn es d importation et de consommation des produits p troliers liquides qu elle re oit de la MEPP d cret 078 2005 du 28 6 2005 La Direction G n rale des Douanes au Minist re des Finances cette structure est charg e d effectuer les contr les de la police conomique des fronti res de comptabiliser toutes les entr es et sorties des produits commercialis s Les donn es fournies par la Douane sont apparues peu fiables parce q
294. volution des cosyst mes Eveil de la dimension environnementale et changements climatiques chez les populations du littoral en particulier Objectifs Mettre en place un dispositif d observation et de suivi Activit s largissement de la couverture spatiale du r seau d observation m t orologique Installation d un r seau de mar graphes GPS diff rentiel Th odolite et Images satellitaires Quantifier les diff rents stocks de poissons Identifier les impacts des changements climatiques sur les diff rentes esp ces Installation d un appareillage de mesure la salinit et du battement du niveau de la nappe Suivi de la faune et de la flore Renforcement des capacit s des acteurs impliqu s R sultats attendus Un syst me d alerte pr coce sur les ph nom nes climatiques extr mes est mis en place L l vation du niveau de la mer est suivi Un dispositif de suivi de l rosion c ti re est mis en place Le suivi des stocks halieutique est effectu La pollution marine en relation avec les activit s industrielles et mini res est suivie L avanc e du front sal e est suivie et mesur e La biodiversit marine et c ti re Les capacit s des acteurs impliqu es sont renforc es Indicateurs Le projet sera pilot par une structure l g re multisectorielle qui sera dirig e par un comit suivi valuation regroupant l ensemble des secteurs impliqu s dans la mise en uvre du projet Le suivi pren
295. ysique viennent s ajouter un environnement fragilis par une diminution des pr cipitations de l ordre de 30 durant la p riode de r f rence A cela s ajoute une hausse des temp ratures provoquant ainsi plus d vaporation r duisant l efficacit des pluies et grandissant le besoin en eaux Cette situation se r percute sur la tendance des pluies sous forme d une r gression d ampleur forte d environ 5 6 mm de variabilit interannuelle En cons quence la station d A oun a enregistr durant la p riode de r f rence 5 s cheresses extr mes et 9 moyennes ainsi que 6 faibles d ficits Dans des conditions pareilles et suivant les modes d levages pratiqu s dans la zone le secteur sera fortement perturb Les conditions climatiques insolation aridit de l air temp rature intensit des vents perturbent ou facilitent l action des m canismes physiologiques qui concourent la r gulation thermique et qui r glent les activit s vitales des animaux savoir la faim la soif et la reproduction Cela a fait que les maladies animales constat es parasitaires et notamment carentielles voire les mis res physiologiques ont occasionn des pertes conomiques pour les leveurs les plus vuln rables Par ailleurs la hausse des temp ratures se traduira par une l augmentation du besoin d abreuvement en particulier pour les petits ruminants et les bovins En r gle g n rale le syst me nomade pr sente un avanta

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