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Enquête Nationale sur la Sécurité Alimentaire des ménages ruraux

1. 17 Repartition des m nages par classe d ins curit alimentaire globale Oct 2014 Moins de 15 Tr s faible 15 29 9 Faible 30 39 9 Moyen 40 plus El v Donn es non disponibles Soudan Nig ria R publique Centrafricaine arrete The dan gnatons ampioyed and fe ponmemtaton of mater co Dafi Got daie SW Gbe Dascowvery RAD Do lat piy D POARTA Cf ay OPPGA ataa On M Mas Chotum WGS TOS part of atg Foa Payan oroen De me Haha Of ory Ours auos AFP Chad onip erior oy o arme ds aoter or concenmme be Mag GO dry VA CADA demetan Aa fonte O7 Dos nI DEN Li tebot de Noy 2014 Figure 6 Pr valence de l ins curit alimentaire globale population Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM 18 Repartition des m nages par classe d ins curit alimentaire sev re Oct 2014 esa wFP Ld Programme Alimentaire s Mondia wip ory r SISAAP Du faible au plus lev Figure 7 Pr valence de l ins curit alimentaire s v re population Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM 19 3 4 Des m nages affect s par la mauvaise distribution spatio temporelle des pluies Au cours de l enqu te il a t demand aux m nages de dire s ils avaient subi un choc au cours des six derniers mois 39 des m nages ont confirm avoir subi au moins un choc La s cheresse 15 les ennemis des cultures 5 les inondation
2. D cembre 2014 Donn es collect es en Octobre 2014 SISAAP Enqu te Nationale sur la S curit Alimentaire des m nages ruraux du Tchad ENSA Donn es collect es en octobre 2014 Rapport publi en d cembre 2014 Ce rapport a t labor et r dig par Salif Sow Conseiller Technique Principal SISAAP FAO salif sow fao org Ollo Sib VAM officer PAM ollo sibb wfp org Mahamat Allamine Ahmat Alhabo Statisticien SISAAP allamine_ alhabo yahoo fr Adoum Djamaladine Agro conomiste SISAAP adoum djamaladine yahoo fr Kississou Etienne National VAM officer PAM kississou etienne wfp org Allarabaye Madjioudal Food Security Monitoring Officer PAM allarabaye madjioudal wfp org Denis Mesngar GIS Senior Assistant PAM denis mesngar wfp org Rimtebaye Riangar VAM Assistant PAM rimtebaye riangar wfp org NGaro Brousse Chef de Service SIMPA DPAS ngarobrousse yahoo fr Boel Tinan CNNTA boeltinan gmail com Ont contribu la r daction de ce rapport Hashanty Oumar Cha b Coordonnateur SISAAP hassanty chaib gmail com Idriss Lalouche Kostam Expert GBD SISAAPMingueyambaye Naiban Nutritionniste SISAAP naibanfils yahoo fr Sartebaye Dobingar DPAS sartebayed yahoo fr Marianne Tinlot Expert S curit Alimentaire SISAAP FAO marianne tinlot fao oreg Programme Alimentaire Mondial Service de l Analyse de la S curit Alimentaire VAM en co
3. e par la vente des r coltes venir Par cons quent ces m nages resteront dans une situation alimentaire fragile m me s ils r alisent de bonnes r coltes L incidence s v rit du choc sur les moyens de subsistance est mesur e en calculant l indice simplifi de strat gie de survie La valeur de l indice varie entre 0 et 56 Sa moyenne est de 4 3 en octobre 2014 L cart type lev 8 8 confirme une situation alimentaire tr s h t rog ne dans le pays une forte disparit g ographique et entre groupes de moyens d existence de l ins curit alimentaire Par rapport la moyenne nationale l indice simplifi de strat gie de survie CSI est particuli re lev dans les r gions de Bahr El Gazal CSI 13 Kanem 13 et le Lac 11 indiquant que la situation alimentaire des m nages de ces r gions est tr s d grad e L analyse entre groupes de moyens d existence montre que certains groupes sont plus affect s que d autres Ainsi l on note que les m nages qui vivent de l levage et de la vente de ses produits d riv s ont t particuli rement affect s par la mauvaise distribution des pluies CIS 7 La soudure pastorale s tant prolong e jusqu en ao t 2014 cause des mauvaises conditions pastorales de l hivernage 2013 14 et l ass chement pr coce des marres qui a occasionn un d part pr coce des transhumants vers le Sud De plus le manque d eau ou les inondations ont affect la qualit des p
4. les deux Ennedi et le Lac A contrario dans les r gions de Moyen Chari et des Par ailleurs les travailleurs journaliers les pastoraux vente d animaux et de produits d levage et les m nages qui d pendent des dons sont naturellement les plus d pendants des march s Tableau 11 Principales sources des aliments consomm s par les m nages par r gion La production propre est une source importante de nourriture dans la plus part des r gions du Sud Mayo Kebbi Est 72 Mayo Kebbi Ouest 79 Moyen Chari 63 Elle l est moins dans les r gions du Sahel Bahr El Gazal 15 Lac 10 Kanem 4 Ce r sultat confirme que la campagne agricole est oa 15 85 0 moyenne bonne et h t rog ne dans le pays i 2 35 64 1 8 52 47 1 5 Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM 50 49 1 1 16 83 0 8 4 95 1 1 10 90 0 3 30 68 1 4 15 85 0 5 31 69 0 2 72 27 0 3 79 21 0 2 63 37 0 19 81 0 47 54 0 13 87 0 34 62 3 9 21 79 0 5 94 1 8 92 0 0 30 La d pendance des m nages ruraux tchadiens au march est tr s forte l achat sur le march est la principale source d acc s la nourriture y compris pour les c r ales de bases Par cons quent les march s jouent un r le cl dans la s curit alimentaire des m nages tchadiens 3 12 Part des d penses alimentaires en hausse par rapport 2013 L analyse montre que la part des d penses alimentaires par ra
5. nages ont consomm en moyenne 9 groupes d aliments sur 12 Tableau 3 Principaux aliments consomm s par les m nages au cours des derni res 24 heures Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM Toutefois l analyse indique une faible consommation de l gumineuses de prot ines animales et de lait d o la proportion relativement lev e de m nages appartement aux classes de consommation alimentaire pauvre et limite A la faveur des r coltes en cours les enfants prennent en moyenne 2 5 repas par jour contre 2 3 pour les adultes Dans les d partements fortement affect s par l ins curit alimentaires l on note une l g re baisse du nombre moyen de repas pris par jour par les enfants et les adultes Par exemple les d partements de Bahr El Gazal Nord et Kanem les adultes prennent deux repas par jour contre respectivement 2 1 et 2 4 chez les enfants Par ailleurs le nombre de repas pris par les enfants et les adultes est particuli rement bas Bahr Koh respectivement 1 9 et 1 4 L enqu te rev le une situation inqui tante dans les d partements de Nya et Pende o les enfants prennent moins de deux repas respectivement 1 8 et 1 7 contre 2 pour les adultes Ces r ductions du nombre de repas ou de la portion des adultes sont r v latrices de l ins curit alimentaire qui affecte des m nages ruraux 3 3 Pr valence l ins curit alimentaire stable par rapport 2013 en baisse par rapport 2009 L ins curit aliment
6. notamment les motos 11 sont relativement disponibles chez les m nages ruraux Les charrettes indispensables pour le transport des r coltes sont poss d es que par un m nage sur quatre Il en est de m me pour la bicyclette Par contre l enqu te indique que 53 des m nages poss dent un t l phone portable contre 41 en novembre 2013 indiquant une am lioration de la p n tration du t l phone portable dans les zones rurales du Tchad Bien entendu la possession de t l phone portable est in galement repartie dans le pays En effet les r gions de l Ennedi Est 78 et Ouest 76 et Hadijer Lamis 73 ont les taux les plus elev s de m nages qui poss dent un t l phone portable Dans les r gions les plus affect es par l ins curit alimentaire cette ann e le taux de p n tration du t l phone portable est relativement lev dans le Kanem 61 le Bahr El Gazal 43 et le Lac 41 En vue d tablir le niveau de riche des m nages l on a calcul l indice de richesse en tablissant une relation structurelle entre les biens durables poss d s par les m nages analyse en composante principale Puis des quintiles de richesse ont t tablies La proportion relative de tr s pauvres et pauvres est lev e dans les r gions de Bahr El Gazal du Kanem et du Lac Par ailleurs les d partements de Bahr El Gazla Nord 30 Mangalme 39 Wayi 39 Gueni 35 Kouh Ouest 39 La Nya 40 La Nya Pende 31 Monts
7. 0 5 0 0 0 0 5 1 88 0 2 0 1 1 4 0 0 0 0 0 1 6 2 7 0 7 0 0 5 9 0 1 0 0 0 0 3 4 19 372 26 5 11 8 6 0 23 3 0 8 5 2 78 Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM Pour les m nages qui ont pratiqu l agriculture la superficie moyenne emblav e est de 3 2 ha contre 3 9 ha en novembre 2013 Cette l g re baisse de superficies concerne principalement les r gions de Bahr El Gazal 0 8 ha contre 0 9 ha et le Lac 0 9 ha contre 1 9 ha Par contre dans la r gion de Wadi Fira fortement affect e par l ins curit alimentaire en 2013 la superficie emblav e est pass e de 1 9 ha 2 3 ha soit une hausse 0 4 ha Au cours de l enqu te il a t demand aux m nages s ils avaient pratiqu l agriculture cette ann e 78 des m nages ont r pondu par l affirmatif Toutefois dans les r gions du Kanem 48 Lac 43 et Bahr El Gazal 46 une proportion relativement lev e de m nages n aurait pas cultiv cette ann e L analyse d sagr g e indique que les d partements de Wadi Bissam 61 et le Nord Bahr El Gazal 53 seraient les plus touch s par cette situation Les paysans qui ont pratiqu l agriculture cette ann e s attendent une compagne moyenne presqu identique celle de l ann e derni re 35 des agriculteurs jugent la campagne 2014 meilleure que 2013 14 la jugent pareille que 2013 et 51 pensent qu elle sera pire que 2013 Le niveau des stocks des m nages est particuli rement faible dans les r gions de Bahr
8. 7 dans les r gions concern es 6 4 6 3 80 1 9 notamment le Kanem et le Bahr El 3 9 4 2 0 9 10 Gazal En effet dans ces r gions une 5 2 6 1 3 7 14 proportion importante de m nages 6 2 7 7 3 6 12 pratique habituellement l levage 3 2 3 1 7 1 17 Kanem 82 et le Bahr El Gazal 80 ee na h LA II s agit d un levage de type SE L Fe 2n s dentaire seuls respectivement 5 sd sa ns chi et 2 des m nages pratiquent la Le 2e SA EE transhumance dans les r gions de A TE _ me Bahr El Gazal et Kanem Pour tout le 7 ne Pp e Tchad seuls 3 des m nages leveurs 10 7 10 3 30 3 TA pratiquent l levage de type transhumant tandis 97 sont des s dentaires La contribution de l levage la s curit alimentaire est vidente En effet les m nages affect s par l ins curit alimentaire s v re ne poss dent que 6 UBT contre 11 UBT chez ceux en s curit alimentaire 37 4 Cinq messages cl s de l ENSA 1 Les efforts du Gouvernement et de ses partenaires pour lutter contre l ins curit alimentaire portent des fruits la pr valence l ins curit alimentaire globale a t divis e par deux entre novembre 2011 et octobre 2014 passant de 42 20 Ces efforts doivent se poursuivre car le nombre de personnes affect es par l ins curit alimentaire demeure lev en raison de l accroissement naturel de la population 2 L analyse a permis d estimer 2 4 millions de personnes en ins curit alimentaire glob
9. appartenant la classe de consommation alimentaire pauvre est globalement stable entre novembre 2011 et octobre 2014 passant de 14 13 Par ailleurs l ins curit alimentaire affecte chaque ann e notamment durant la p riode de soudure une proportion importante de m nages ruraux Toutefois des progr s importants ont t accomplis par le pays dans la lutte contre l ins curit alimentaire En effet la proportion de personnes en ins curit alimentaire globale est pass e de quarante deux pourcent vingt un pourcent entre novembre 2011 et novembre 2013 soit une baisse de moiti Malheureusement ces progr s sont entrav s par la pauvret des zones rurales DPAS DSA Direction de la Production Agricole et des Statistiques Tchad octobre 2014 8 46 7 des m nages vivent en dessous du seuil de pauvret Ces m nages pauvres rencontrent des probl mes d acc s conomique une nourriture riche suffisante et vari e Toute comme l ins curit alimentaire la malnutrition aigu chez les enfants de moins cinq ans est pr occupante En juillet ao t 2013 l enqu te SMART a indiqu une pr valence de la malnutrition aig e globale GAM de 13 6 chez les enfants de moins de cinq ans A la m me p riode en 2014 la m me enqu te montre que les taux de GAM sont sup rieurs quinze pourcent seuil d urgence dans dix d partements de la zone sah lienne De plus dans douze autres d partements le taux de la GAM est
10. aux aliments sans pouvoir en corriger ou liminer les conditions sous jacentes L indice de strat gies de survie est un indicateur de substitution de l acc s aux aliments et peut r v ler la s v rit des strat gies auxquelles les m nages ont recours pour faire face des d ficits dans leur consommation alimentaire Le CSI est calcul sur la base de strat gies alimentaires de survie et des poids de s v rit standard 45 TABLEAU 12 MODULE REMPLI SUR LE SCORE SIMPLIFIE DES STRATEGIES DE SURVIE Score fr quence Lors des 7 derniers jours si vous n avez pas eu Poids assez manger ou assez d argent pour acheter Frequence universel de la nourriture combien de fois avez vous d S v rit X poids Score de fr quence a Manger des aliments moins appr ci s moins 5 1 5 chers b Emprunter de la nourriture ou d pendre de l aide 2 2 4 d amis ou de parents c Limiter la taille des portions au repas 7 1 7 d R duire la consommation des adultes en faveur pa 3 6 des enfants e R duire le nombre des repas pris par jour 5 1 5 Somme des totaux 27 Score total du m nage CSI simplifi pour chaque strat gie 6 3 Classes d ins curit alimentaire et seuils de conservation des indicateurs en quatre cat gories mn me Acceptable Consommation Couverture des kcal p d lt 2100 kcal p d lt mean alimentaire besoins kcal p d 2 2100 kcal p d 2 mean MDER 2100 kcal p d lt M
11. de Lam 30 Mont Illi 32 Kimiti 47 et Dar Tama 32 concentrent les proportions les plus lev es de tr s pauvres Tableau 13 Quintiles de richesse par r gion 19 32 24 17 8 SISAAP PAM ms ds si css Ind pendamment de leur ci Le SR aR e localisation g ographique les mu mi 1e ui femmes sont les plus touch es par 2 B BA ik sie la pauvret L analyse indique 32 21 s WA ie des chefs de m nages femmes sont 28 32 T tr s pauvres contre 17 chez les 28 16 14 20 02 chefs de m nages hommes Par 29 13 17 20 22 contre 23 des chefs de m nages 22 21 18 19 21 hommes sont dans la classe des tr s 20 17 14 22 27 riches contre seulement 10 des 5 10 15 25 46 chefs de m nages femmes 16 20 21 20 23 Nonobstant quand les femmes 19 24 26 23 9 savent lire et crire elles peuvent 9 26 20 29 16 acqu rir de la richesse deux fois 39 31 18 6 6 plus que les analphab tes 19 des 20 14 16 20 31 femmes alphab tis es sont dans la 23 28 18 20 12 classe des tr s riches contre 9 9 15 32 21 23 chez les femmes analphab tes 13 17 25 23 22 Aucun changement n est observ sur les in galit s entre hommes et femmes par rapport novembre 2013 34 L analyse montre que les 20 des m nages les plus pauvres sont caract ris s par une faible possession de biens productifs En effet ils ne poss dent que 7 9 UBT contre 13 8 UBT pour les m nages les pl
12. des m nages Mars Gouvernement SISAAP dans les d partements affect s fortement affect s Novembre 2015 et partenaires par l ins curit alimentaire e Organiser une enqu te sur la s curit alimentaire des Octobre 2015 Gouvernement SISAAP m nages ruraux tchadiens et partenaires 39 6 Annexes 6 1 Termes de r f rence Contexte te justification D une mani re g n rale l ins curit alimentaire au Tchad est li e aux facteurs socio conomiques manque de d bouch s inappropriation d une politique agricole qui se manifeste par un manque de moyens de production et une insuffisance de facteurs de production aux al as climatiques d ficits pluviom triques r currents et inondations et l ins curit dues aux troubles politiques Les productions agricoles locales principales sources de nourriture ne parviennent pas couvrir de mani re ad quate les besoins alimentaires des populations A cela s ajoute l inefficacit des syst mes de transferts inter r gionaux des denr es alimentaires qui limite la r gularit des approvisionnements dans plusieurs r gions du pays notamment les zones structurellement d ficitaires de la bande sah lienne Les conflits arm s au Darfour en RCA et l int rieur du Tchad ont provoqu un afflux massif de personnes l int rieur du pays augmentant ainsi la pression sur les disponibilit s alimentaires Depuis 2005 les enqu tes nationales sur la s curit alimen
13. e en 2009 Il ressort que la proportion de m nages de consommation alimentaire pauvre a baiss de trois points de pourcentage passant de 16 13 De m me en 2009 25 des m nages appartenaient au groupe de consommation alimentaire pauvre contre 13 en octobre 2014 soit une baisse de douze points de pourcentage En octobre 2014 la consommation alimentaire des m nages est particuli rement pauvre dans les r gions de Wadi Fira 31 Batha 26 Kanem 22 et Mayo Kebbi Ouest 20 Dans ces r gions la consommation d aliments riches notamment les prot ines animales le lait et les l gumineuses est faible Par exemple dans la r gion de Wadi Fira les m nages n ont consomm des prot ines animales que trois jours sur sept contre cinq jours chez en moyenne au niveau national De m me la consommation de l gumineuses ol agineux est quasi existante Par contre la consommation alimentaire est particuli rement riche et vari e dans les r gions de l Ennedi Est 95 Chari Baguirmi 93 et Logone Occidental 90 Tableau 1 Groupes de consommation alimentaire par r gion L analyse d sagr g e de la consommation alimentaire montre des disparit s intra r gionales importantes En Pauvre Limite Acceptable j effet la carte ci dessus montre que des proportions 16 9 75 mA 26 7 67 lev es de m nages de consommation alimentaire 2 3 93 pauvre vivent dans les d partements de Biltine 44 et 12 16 72 j
14. effriter en cas de choc Le march du travail journalier notamment agricole se contracte en p riode de r colte lorsque la production agricole n est pas abondante l o les r coltes ne sont pas bonnes les travailleurs agricoles journaliers manquent d opportunit de travail 24 L analyse indique que tous les autres groupes de moyens de subsistance sont touch s artisanat CSI 5 vente de produits agricoles CSI 4 petit commerce de produits non alimentaires CSI 5 commerce de produits alimentaires CSI 3 salariat CSI 2 etc Ce r sultat confirme que la mauvaise distribution spatio temporelle a un impact sur tous les secteurs conomiques La fragilisation du secteur primaire se transmet l ensemble de l conomie des m nages 3 8 Stocks alimentaires moyens faibles Tableau 8 Niveau des stocks alimentaires superfice emblav e par r gion 0 8 0 0 12 8 0 0 0 0 0 1 1 3 54 3 1 2 3 4 9 0 1 0 1 1 5 4 1 95 3 0 7 1 2 9 1 4 0 1 1 8 6 6 88 2 6 5 1 0 9 0 2 0 1 5 4 4 4 98 3 5 1 8 3 1 1 8 1 0 0 7 4 2 84 1 0 0 0 13 0 0 0 0 0 0 1 1 2 52 0 9 0 0 0 4 19 5 0 0 0 0 1 7 57 3 4 11 8 2 1 1 2 3 6 0 4 4 4 72 2 9 101 3 16 6 2 8 12 3 0 0 5 2 88 4 8 8 6 4 2 0 8 4 2 0 3 6 2 80 3 5 85 3 24 7 0 7 53 5 0 8 7 0 97 5 4 62 4 14 8 70 6 3 6 1 1 8 6 97 11 5 19 9 8 8 7 5 1 7 0 1 7 6 72 2 0 1 9 8 7 0 2 0 0 0 0 6 3 92 6 8 4 3 0 6 3 3 3 1 16 6 6 8 97 1 9 75 4 6 2 0 7 0 0 0 2 3 3 92 3 9 20 2 15 4 5 0 342 0 0 3 5 9 84 2 3 0 3 52 3
15. ne S par e Divorc e 10 10 79 repr sentent que 0 4 des chefs C libataire 7 32 61 de m nage Masculin 13 13 75 F minin 12 13 75 L analyse montre que les 13 13 75 m nages dirig s par un chef de m nage plus g diversifient moins les aliments consomm s De m me le fait de savoir lire crire favorise la consommation d aliments vari s et riches Les m nages dirig s par un veuf ou une veuve varient difficilement leur consommation alimentaire Par contre ceux qui disposent d une main d uvre abondante du fait de la polygamie varient d avantage leur consommation alimentaire Les m nages sont dirig s principalement par des hommes 82 Toutefois l enqu te r v le une proportion lev e de femmes chefs de m nages dans les r gions de Sila 46 Kanem 33 Lac 32 Bahr El Gazal 29 Ces r gions sont parmi celles o l on rencontre les proportions les plus lev es de m nages ayant une consommation alimentaire pauvre et limite 12 3 2 Capacit s conomiques limit es des m nages acc der des aliments vari s i i Score de diversit alimentaire des m nages Oct 2014 i D O BS Figure 3 Score de diversit alimentaire m nage nombre d aliments consomm s Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM 13 Les r coltes en cours contribuent la diversification des aliments consomm s par les m nages en effet au cours des derni res 24 heures les m
16. nourriture 3 6 Des m nages encore sous l effet de la soudure pr coce et longue de 2013 2014 Par ailleurs pour beaucoup de m nages la soudure pass e a t pr coce et longue par cons quent ils ont commenc manger des r coltes immatures 11 indiquant que ces m nages vivent une situation de crise Des m nages victimes des fontes de semis ont mang les semences restantes 8 Ceux qui n ont pas une bonne r colte ne peuvent pas envoyer leurs enfants l cole 5 et r duisent les d penses consacr es l ducation indiquant peu d enfants notamment les filles seront scolaris s Les leveurs vendent leurs animaux d stockage 13 Cette strat gie est appliqu e principalement dans l ensemble des d partements de Wayi 47 Nord Kanem 45 et du Nord Kanem 45 Chez les agro pasteurs l effet imm diat d une mauvaise r partition des pluies est la perte de la production c r ali re pluviale N ayant pas assez de r coltes pour se nourrir et changer sur les march s des m nages 21 ont prioritairement emprunt de l argent 25 ou de la nourriture 21 Ceux qui disposent encore d une pargne mon taire l ont d pens e 15 Pour r pondre aux besoins alimentaires imm diats des m nages sacrifient les d penses pour les soins de sant 10 ce qui explique en partie la proportion relativement lev e de d c s du chef de m nage ou d un membre important 6 L analyse i
17. pour une meilleure adaptation sur le terrain Cette pr paration vise une connaissance approfondie du contenu des questionnaires et le respect des r gles qui s imposeront cette activit L chantillon des m nages est choisi de telle mani re que les r sultats de l enqu te soient repr sentatifs au niveau des r gions administratives et des zones d conomie alimentaire Il portera sur environ 8 921 m nages r partis dans 61 d partements administratifs La m thodologie de l chantillonnage des m nages proc dera d un sondage probabiliste deux degr s avec comme unit primaire les villages et comme unit secondaire les m nages dans les villages retenus Le choix des m nages se fera de fa on al atoire et syst matique A travers les interviews les informations suivantes seront obtenues le capital humain l agriculture les sources de revenus les niveaux des stocks alimentaires la consommation alimentaire les d penses les chocs subis et les m canismes d adaptation des m nages La collecte des donn es sur le terrain sera effectu e par les enqu teurs qui sont les agents du Minist re de l Agriculture et de l Environnement et des enqu teurs ayant d j travaill pour le PAM dans les valuations ant rieures Tous les enqu teurs seront pr alablement form s pendant deux jours sur le contenu du questionnaire les techniques d interview et la manipulation du Personal Digital Assistant PDA Les donn es recu
18. vidence un impact n gatif de ces chocs sur les revenus tir s de l agriculture vivri re pluviale 70 et l levage 14 qui sont leurs deux principaux moyens d existence Sur une chelle d un cinq tr s faible tr s lev l impact de ces chocs est jug lev tr s lev par environ 60 des m nages Environ 50 des m nages ne pourraient pas se r v ler se remettre tout seul de ce choc Les r gions du Kanem et de Bahr El Gazal sont les plus affect es par les ruptures prolong es des pluies Des m nages ont t affect s par des inondations dans les r gions de Sila et de Salamat De ce paragraphe ci dessus l on peut conclure que la mauvaise r partition spatio temporelle des pluies s cheresse par l inondation par ci est le principal choc subi par m nages Les ennemis de cultures et les pizooties n en sont g n ralement des cons quences L enqu te indique que cette mauvaise r partition des pluies est r currente et affecte environ un m nage sur trois chaque ann e L enqu te r v le que les pastoraux 26 les mara chers 21 et les travailleurs agricoles journaliers sont les plus affect s par la mauvaise distribution des pluies En effet la mauvaise r partition des pluies affecte la disponibilit en eau en p turage et la demande de main d uvre les travaux agricoles Par ailleurs en raison de la r currence de la mauvaise distribution des pluies les agriculteurs rencontrent des d
19. 0520 FCFA Nonobstant dans les r gions du Lac 36 Kanem 22 Sila 45 et Wadi Fira 56 le revenu mensuel moyen a baiss La hausse de l offre de la main d uvre journali re entraine une baisse du revenu total moyen de onze pourcent chez les travailleurs journaliers De m me l augmentation de la disponibilit de b tail occasionne une baisse de douze pourcent des revenus tir s de cette activit Ces baisses de revenus fragilisent n cessairement la situation alimentaire des m nages En effet l enqu te r v le une corr lation n gative entre l ins curit alimentaire et le revenu des m nages les principaux indicateurs de la s curit alimentaire s am liorent avec le niveau de revenu Par cons quent l on peut dire que la faiblesse des revenus est une cause majeure de l ins curit alimentaire chez les m nages ruraux tchadiens Les revenus mensuels moyens sont en baisse dans les r gions de Wadi Fira Sila Lac et Kanem Le revenu mensuel moyen du travail journalier a baiss de 11 par rapport 2013 Le niveau faible des revenu est une cause majeure de l ins curit alimentaire chez les m nages ruraux tchadiens Tableau 10 Corr lation ins curit alimentaire score de consommation alimentaire score de diversit alimentaire et revenu moyen mensuel Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM 29 La pr valence de l ins curit alimentaire est faible chez les m nages qui disposent de revenus le
20. 4 2015 s est caract ris e par un d but difficile En effet les premi res pluies utiles sont arriv es relativement tard La campagne agricole s est effectivement install e la mi juillet Des pluies abondantes ont t enregistr es entre juillet et octobre 2015 Toutefois il convient d indiquer que dans certaines r gions du pays notamment dans le Sahel Ouest Kanem Bahr El Gazal Lac et une partie du Moyen Chari les pluies ont t particuli rement mal distribu es dans le temps et dans l espace L eau tant le talon d Achille de l agriculture tchadienne la mauvaise distribution spatio temporelle des pluies affecte n gativement la production agricole La production c r ali re totale est estim e 2 669 653 tonnes soit une tr s l g re hausse de deux pourcent par rapport la campagne agricole 2013 2014 Compar e la moyenne quinquennale la production c r ali re de la campagne agricole 2014 2015 a enregistr une hausse de neuf pourcent Ces chiffres globaux masquent d importantes disparit s interr gionales En 2014 2015 la production c r ali re de la zone sah lienne est estim e 1 905 428 tonnes contre 764 225 tonnes dans la zone soudanienne Dans la premi re zone elle est en hausse de vingt six pourcent tandis que la zone soudanienne enregistre une baisse de cinq pourcent par rapport la moyenne quinquennale de production c r ali re Dans la zone sah lienne par rapport la moyenne quin
21. 7 10 83 Batha Est 31 22 12 66 0 O o z RA p esy De plus les d partements de Wayi 27 Bahr Koh 4 9 87 27 Batha Ouest 27 Abdi 25 Fitri 24 Ouara 9 7 84 24 Nord Kanem 24 Lac Lere 24 Assoungha 12 21 67 TT DE ED 23 et Djourouf Al Hamar 23 Iriba 21 et Bahr El 18 8 74 Gazal Nord 20 plus d un m nage sur cinq appartient S un cn au groupe de consommation alimentaire pauvre 4 7 89 13 26 61 8 12 80 31 25 45 y re T Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM 9 19 72 13 13 75 En plus des disparit s g ographiques l enqu te montre que la consommation alimentaire est in galement distribu e entre les diff rents groupes socio conomiques i Analyse Globale de la S curit Alimentaire et de la Vuln rabilit au Tchad mai 2009 11 Tableau 2 Groupes de consommation alimentaire selon les caract ristiques socio d mographiques du chef de m nage Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM DORE CT EE See CE L ge des chefs de m nages varie lt 35 11 12 77 entre 15 et 100 ans L ge 36 45 14 13 74 m dian est de 40 ans Les chefs 46 13 14 73 de m nages sont pour la plus Non 15 13 73 part mari s et monogames Oui 9 12 79 63 Toutefois 28 des chefs Mari monogame 13 12 75 de m nages sont des polygames Mari polygame 13 14 73 tandis que 9 sont veufs 9 et Veuf ve 13 14 73 s par s 2 Les c libataires
22. 80 FCFA et 12500 FCFA pour les d partements de Bahr El Gazal Nord et Bahr El Gazal Sud Gr ce aux valeurs moyennes des d penses alimentaires mensuelles per capita l on a d gag des quintiles les pauvres quintile tr s faible sont les plus importants notamment dans les r gions de Guera et les deux Mayo Kebbi Ce r sultat confirme galement la situation observ e en novembre 2013 Les quintiles les plus lev s riches sont dans les deux Ennedi plus de 60 des m nages appartenaient la quintile tr s lev e des d penses alimentaires per capita Structure des d penses mensuelles courant des m nages Lait produits laitiers 3 Alcool eau de boisson 3 Autres dep alimentaires il EI cit clai Communications ectricit clairage eau 4 1 Poissons viandes ufs volailles 12 Frais de mouture Non Alimentaires nn 13 Combustibles un 1 Transport 3 L gumineuses ol agineuses 3 Tabac cigarette 1 P tes alimentaires 3 Tubercules 3 Figure 10 Structure des d penses mensuelles des m nage Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM 31 Tableau 12 Quintiles des d penses alimentaires per capita Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM Les quintiles les plus lev s riches sont dans les deux Ennedi plus de 60 des m nages appartenaient la quintile tr s lev e des d penses alimentaires per capita La possession d animaux d levage exprim e
23. DER nerg tiques MDER 2100 kcal p d gt MDER uvret Situation actuelle total exp lt 100 total exp lt 100 ma seuil de pauvr t seuil de pauvr t Statut des revenus 50 65 65 75 2 75 Strat gies d urgence Strat gies de Perte de biens subsistance base stress sur les moyens d existence n v 5 Oo d Me G 4 0 DT Strat gies de crise R sume de la consommation Chaque m nage est class dans un groupe base sur une moyenne simple alimentaire des indicateurs de consommation disponibles convertis en chelle de 4 Chaque m nage est class dans un groupe sur la base de la moyenne des revenus and des indicateurs de moyens d existence Chaque m nage est class dans un groupe sur la base d une moyenne Classe d ins curit alimentaire simple de l indicateur r sum de consommation alimentaire et de celui sur les strat gies d adaptation R sum des strat gies adaptation Indicateurs r sum s 46
24. El Gazal et Kanem les stocks s puiseront d s janvier 2015 La soudure pourrait tre pr coce dans ces r gions 25 Les r coltes attendues devraient couvrir les besoins alimentaires des m nages durant 5 2 mois Toutefois la dur e de couverture de stocks alimentaires est particuli rement basse dans les r gions de Bahr El Gazal 1 3 mois Kanem 1 2 mois et Lac 1 7 mois Dans la r gion du Lac le niveau des stocks c r aliers des m nages pourrait s am liorer avec les cultures de d crue L analyse spatiale d sagr g e montre que dans les d partements de Bahr El Gazal Nord 0 8 mois Bahr El Gazal Sud 1 7 mois Bahr El Gazal Ouest 1 5 mois Kanem 1 8 mois Nord Kanem 0 6 mois et Wadi Bissam 1 5 mois les stocks alimentaires des m nages s puiseront d s le mois de janvier 2015 26 4 Niveau de stocks c r aliers des m nages en nombre de mois Oct 2014 ot a Cu 204 9 mois M 50859 mois ea LA 6 mois et plus 105 0 210 ana aa e e lt a 3 Figure 9 Dur e moyenne des stocks alimentaires nombre de mois Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM 27 3 9 Sources de revenu globalement stables L agriculture et l levage sont les principales activit s conomiques des m nages ruraux tchadiens En effet les m nages vivent principalement de la vente de leurs propres productions agricoles 51 et de la vente des produits de l levage 13 Compar e l ann e derni re
25. MATION ALIMENTAIRE ssessesessessssecscsececsecsesecscsececsecseoecsesecsesecsececsesecseosesecseseseesesee 44 D IUDICE MOYEN DE STRATEGIE DER sirarieirii nE AE 45 6 3 CLASSES D INSECURITE ALIMENTAIRE ET SEUILS DE CONSERVATION DES INDICATEURS EN QUATRE CATEGORIES ssssesessessssecseseceesesse 46 Tableau 1 Groupes de consommation alimentaire par r gion inner 11 Tableau 2 Groupes de consommation alimentaire selon les caract ristiques socio d mographiques du chef de m nage 12 Tableau 3 Principaux aliments consomm s par les m nages au cours des derni res 24 heures 14 Tableau 4 Population affect e par l ins curit alimentaire par r gion inner 14 Tableau 5 Pr valence de l ins curit alimentaire selon la principale source de revenu 16 Tableau 6 Proportion de m nages endett s par r gion in rrrnnnennnrenenrnenenennenenennnenennnenenennnnnes 21 Tableau 7 Proportion de m nages ayant appliqu des strat gies de survie alimentaire au cours des sept derniers jours 24 Tableau 8 Niveau des stocks alimentaires superfice emblav e par r gion inner 25 Tableau 9 Revenu moyen mensuel par source de revenir eneenennenenennenenennnnnes 29 Tableau 10 Corr lation ins curit alimentaire score de consommation alimentaire score de diversit alimentaire et FEV RUEMO ER MIO RSR de E db le ee de E E M 29 Tableau 11 Principales sources des aliments consomm s par les m nages par r gions 30 Tableau 12 Quintiles des d penses alimentai
26. NN 931 888 86 626 9 SISAAP PAM SALAMAT 295 212 24 169 8 0 4 LOGONE OCCIDENTAL 823 920 54 734 7 0 3 ENNEDI OUEST 72 482 4 657 6 CHARI BAGUIRMI 691 647 34 260 5 0 3 TOTAL 11 854 555 2 419 018 3 6 14 dont 428 000 par l ins curit alimentaire s v re Pr valence de l ins curit alimentaire globale au Tchad m nages 50 41 42 42 40 n amp an z 22 21 20 20 10 0 CFSVA mai 2009 ENSA mars 2011 ENSA nov 2011 ENSA mars 2013 ENSA nov 2013 ENSA oct 2014 Figure 4 Evolution de l ins curit alimentaire globale 2009 2014 Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM L analyse temporelle indique que dans les ann es de crise comme en 2009 et 2011 au moins quarante pourcent des ruraux tchadiens sont affect s par l ins curit alimentaire Par ailleurs cette analyse montre que des progr s sont enregistr s dans la lute contre l ins curit alimentaire au Tchad la proportion de m nages affect e par l ins curit alimentaire globale a t divis e par deux entre novembre 2011 et la m me p riode en 2013 Les ann es 2013 et 2014 sont marqu es par des mauvaises distributions spatio temporelles des pluies il n y a pas eu de s cheresse comme en 2009 Mais l on note que l ins curit alimentaire affecte de mani re constante vingt pourcent des ruraux tchadiens depuis mars 2013 En d autres termes ind pendamment de la qualit de la saison agricole au moins 20 de
27. aire est d termin e en tablissant une relation structurelle entre le score de consommation alimentaire la part des d penses alimentaires dans des d penses total et l indice des strat gies de survie sur les moyens d existence La combinaison des deux derniers indicateurs traduit la capacit d acc s des m nages la nourriture R gions Population Population en Pr valence Pr valence totale en ins curit l ins curit l ins curit Les r sultats de l analyse des donn es 2014 alimentaire alimentaire alimentaire indiquent que 2 4 millions de SABAIE giona severe 2 ABUS 607 895 261 745 43 7 4 personnes sont en ins curit alimentaire globale 20 dont 428 000 EE o aiia ai l l KANEM 398 645 137 511 34 9 5 en situation d ins curit alimentaire A ETE per idy 3 7 s v re 3 6 Ces m nages font mn 584 071 189 748 32 15 7 galement face un d ficit de MMM 307 625 97 821 32 8 5 consommation alimentaire important MTs 518 701 164 604 32 18 0 Ils n arrivent pas couvrir leurs besoins MA 643 738 161 060 25 5 4 alimentaires minimum sans l assistance FAYE 128 305 31 343 24 2 5 ou l aide de parents amis TE ANUE 677 816 128 268 19 2 0 Tableau 4 Population affect e par ban TRES Lt Li l ins curit alimentaire par r gion hier rs sa mis _ MAYO KEBBI EST 926 440 125 799 14 2 5 MAYO KEBBI OUEST 674 960 78 294 12 0 4 MANDOUL 751 004 73 138 10 0 2 Source ENSA octobre 2014 HMrerce el A
28. aire face le Gouvernement et ses partenaires doivent se concertent pour mette en commun leurs efforts pour plus de synergie D ores et d j des actions urgentes doivent tre engag es pour viter que la situation alimentaire et nutritionnelle ne se d t riore davantage Pour ce faire les options de r ponses et recommandations suivantes sont propos es Recommandations P riode Acteurs e Faire des ventes prix subventionn s dans les D s mars 2015 Gouvernement ONASA d partements fortement affect s par l ins curit alimentaire o la pr valence gt 30 Distribuer des coupons alimentaires sans conditions D s f vrier 2015 Gouvernement ONASA dans les d partements fortement affect s par PAM et ONGs l ins curit alimentaire o la pr valence gt 30 Faire une tude des march s en lien avec la s curit F vrier 2015 Gouvernement SISAAP alimentaire des m nages et partenaires Faire des distributions alimentaires gratuites dans les Juin ao t 2015 Gouvernement ONASA d partements forment affect s par l ins curit PAM et ONGs alimentaire et o les conditions de march sont d favorables renforcer les activit s de cr ation d actifs productifs Toute l ann e Gouvernement ONASA pour soutenir la r silience des m nages PAM et ONGs e Proc der la distribution d intrants agricoles pour Gouvernement FAO augmenter les productions de contre saison ONGs e Faire le suivi de la situation alimentaire
29. ale 20 dont 428 000 en situation d ins curit alimentaire s v re 3 6 La situation se pr sente diff remment selon les deux grandes zones agro cologiques sah lienne et soudanienne En effet la majorit de ces personnes sont localis es dans la zone sah lienne particuli rement dans les d partements de Biltine 61 d Abdi 47 Djourouf Al Hamar 47 Assoungha 44 Kimiti 44 Nord Kanem 43 Wayi 40 Mangalm 39 Kanem 39 Batha Est 38 Ouara 38 Bahr El Gazal Sud 36 et Bahr El Gazal Nord 32 3 L acc s conomique limit la nourriture est le facteur pr dominant de l ins curit alimentaire dans les zones rurales du Tchad 4 La faible possession de biens productifs durables est une cause majeure de la faible capacit des m nages ruraux du Tchad se remettre des chocs environnementaux r currents 5 La dur e moyenne de couverture des besoins alimentaires par les stocks actuels des c r ales au niveau des m nages est tr s faible dans les r gions sah liennes particuli rement celles du Bahr El Gazal 1 3 mois Kanem 1 2 mois et Lac 1 7 mois Dans les deux premi res r gions la soudure va tre pr coce Les agro pasteurs et les travailleurs agricoles feront face une soudure plus prolong e 38 5 Recommandations Les chiffres fournis par l analyse sont assez loquents et dressent un tat de lieu alarmant et pr occupant pour certains d partements ou r gions Pour y f
30. consommation alimentaire important Ils n arrivent pas couvrir leurs besoins alimentaires minimum sans l assistance ou l aide de parents amis L analyse de l ins curit alimentaire globale au niveau des r gions bien que pertinent cache des disparit s importantes En effet l analyse d sagr g e r v le une situation alimentaire particuli rement pr caire dans les d partements de Biltine 61 d Abdi 47 Djourouf Al Hamar 47 Assoungha 44 Kimiti 44 Nord Kanem 43 Wayi 40 Mangalm 39 et Kanem 39 Aussi les r sultats montrent une situation alimentaire fragile dans les d partements de Batha Est 38 de Ouara 38 de Bahr El Gazal Sud 36 de Bahr El Gazal Nord 32 Par ailleurs l ins curit alimentaire s v re est pr pond rante dans les d partements de Wayi 28 Batha Est 22 Batha Ouest 15 et Nord Kanem 14 Au cours des entretiens organis s avec les m nages il leur a t demand de dire s ils avaient subi un choc au cours des six derniers mois De l analyse des r ponses 40 des m nages ont confirm avoir subi au moins un choc La s cheresse 39 les ennemis des cultures 13 les inondations 9 sont les principaux chocs subis par ces m nages Puis viennent les pizooties 7 les maladies chroniques 7 et le d c s du chef de m nage ou d un membre important 6 L analyse de ces chocs confirme la forte sensibilit des m nages ruraux tchadiens aux chocs environnementa
31. d indicateurs d accessibilit alimentaire selon le contexte des zones agro conomiques et le syst me de vie Enfin une analyse des differentes chocs et des moyens d adaptation des diff rents types de populations statuts d habitation sera effectu e et le niveau de s v rit d ins curit alimentaire des m nages sera determin Partenaires La r alisation de la pr sente enqu te est une initiative et une activit du PAM bureau pays du Tchad avec l appui de Bureau R gional du PAM Dakar Toutefois pour cette activit le PAM s est associ avec d autres agences du SNU au Tchad telles que la FAO et le Gouvernement de la R publique du Tchad travers le Minist re de l Agriculture et de l Environnement Le SISAAP travers la FAO a contribu financi rement et a assur la coordination technique de cette pr sente tude 43 Les donateurs exer ant au Tchad UE ECHO USA Coop ration Fran aise Coop ration suisse etc ainsi que les ONGs internationales et locales pourront bien participer cette op ration en apportant leurs contributions mat rielle ou humaines pendant les diff rentes tapes de cette valuation qui somme toute est d un int r t g n ral Dur e et calendrier d ex cution L enqu te est planifi e de telle mani re que le processus se d roule sur une p riode ne d passant pas quatre mois avec des phases successives suivantes R paration 8 semaines Collecte des donn es sur le
32. e vuln rabilit ant rieures et des rapports de missions d valuation portant sur les r gions concern es Les informations sur la s curit alimentaire et nutritionnelle sont disponibles travers les enqu tes et missions conduites ou en cours dans le pays EFSA CFSAM FEWSNET SIM ONDR ACF OXFAM ACTED rapports des partenaires et du gouvernement Une analyse approfondie de ces donn es existantes sera faite pour d terminer le gap en informations primaires collecter La collecte de donn es primaires sera faite aupr s des m nages et au niveau des villages chantillonn s eux m mes Les informations collect es seront compl t es et ou soutenues par les donn es secondaires disponibles ce qui permettra de faire de recoupements concordants avec la situation ant rieure et saisir l ampleur de la situation actuelle Trois m thodes diff rentes de collecte de donn es seront appliqu es un entretien en groupe de discussion focus groups avec les leaders d opinion chefs traditionnels responsables locaux personnes ressources ONGs etc des entretiens individuels avec les chefs de m nages ou leurs repr sentants obtenir des informations sur la vie des m nages et de s curit alimentaire pour les m nages et une entrevue avec les commer ants ou hommes d affaire des villages ou ou des villes des zones r gions visit es pour valuer l volution des prix et les syst mes d approvisionnement des marc
33. eececsesceesoeseeeo 20 3 5 DES MENAGES ENDETTES POUR ACHETER PRINCIPALEMENT LA NOURRITURE eessesseecoecoescesceccesceccoesoesceccesceecoeseesoeececsesseesoeseeeo 21 3 6 DES MENAGES ENCORE SOUS L EFFET DE LA SOUDURE PRECOCE ET LONGUE DE 2013 2014 nssseseseososeseseseososeseseseososssessosos 21 3 7 SEVERITE MARQUEE DE LA MAUVAISE DISTRIBUTION SPATIO TEMPORELLE DES PLUIES sessessessesceecoesoesceecesceecocscescesceccesceesoeseeeo 23 3 8 STOCKS ALIMENTAIRES MOYENS A FAIBLES mem runnin ann i aAA DRAKE a 25 2 9 SOURCES DE REVENU GLOBALEMENT STABLES diiiiiiiiiikk 28 3 10 REVENU MOYEN MENSUEL DES MENAGES EN HAUSSE PAR RAPPORT A 2013 A L EXCEPTION DES PASTORAUX DES PETITS COMMER ANTS ET DES TRAVAILLEURS JOURNALIERS sonia 29 3 11 ACHAT SUR LES MARCHES PRINCIPALE SOURCE DE NOURRITURE MEME EN PERIODE DE RECOLTE ssessessescesceecoeceesceececcesceesoeseeeo 30 3 12 PART DES DEPENSES ALIMENTAIRES EN HAUSSE PAR RAPPORT A 2013 euessssesssoecssosessosecssosessosesesosessocessseessseeeessesssseseeseeee 31 3 13 RESILIENCE DES MENAGES FAIBLE EN RAISON DE LA POSSESSION LIMITEE DE BIENS PRODUCTIFS esssessescescescoecoeseescesceesessoesoeseeeo 33 3 14 POSSESSION DU CHEPTEL ESTIMEE EN UNITE BETAIL TROPICAL EN HAUSSE sssessssecscosescoocescocesooeeessoeessocessseessseeeesoeeseseeecseeee 36 nn ni ou E PE S A IE E E EI ie E a EE EAA EE E EPE E E EE EE E N PR aa 0 1 TERMES DE REFERENCE reinii a 40 6 2 CONSTRUCTION DU SCORE DE CONSOM
34. eillies sur le terrain seront trait es avec le logiciel SPSS Au pr alable il sera effectu un nettoyage m ticuleux des donn es travers lequel les informations aberrantes seront identifi es rectifi es ou limin es ce qui permettra de faire des analyses statistiques suivant les indicateurs pr alablement d finis L approche utilis e pour l analyse de la s curit alimentaire est bas e sur le cadre analytique du Cadre Harmonis version 1 0 2014 42 Cadre analytique pour la Classification Facteurs contributifs de la S curit alimentaire Facteurs contributifs non sp cifiques la s curit alimentaire Vuln rabilit Exposition Susceptibilit et la R silience face des al as Sant maladie v nements sp cifiques ou conditions continues Eau rat gies relatives aux moyens d existence sources alimentaires et de aia tEpIES Perat moy Assainissement revenu adaptation et d penses eServices sociaux Autres Avoirs relatifs aux moyens d existence humains sociaux financiers physiques et naturels R troaction Dimensions de la s curit alimentaire Disponibilit Utilisation x 1 i 1err Production Acc s physique Pr f rences alimentaires 1 r sultats Aliments naturels ex Acc s financiers Pr paration alimentaire Consommation Cueillette et chasse Acc s social Pratiques de nutrition alimentaire R serves alimentaires Stockage des aliments March s S curi
35. en UBT contribue am liorer les revenus de ces m nages Gr ce ces revenus per capita plus lev s ces m nages consacrent une part plus importante des d penses alimentaires chaque membre Les m nages appartenant la quantile de d penses alimentaires tr s lev e ont une consommation alimentaire plus diversifi e vari e et riche Ils appliquent les strat gies de survies alimentaires les moins s v res 32 3 13 R silience des m nages faible en raison de la possession limit e de biens productifs 4 A Gd Proportion des m nages dans le quintile pauvre Oct 2014 roo i 1700 1 00 1200 toro Figure 11 Quintile de pauvr t m nages Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM 33 Au cours de l enqu te il a t demand aux m nages de lister et num rer les biens durables en leur possession La possession de ces biens durables par les m nages permet d appr cier leur niveau de bien tre et partant leurs capacit s r sister des chocs futures r silience Les r sultats de l enqu te montrent que la plus grande majorit des m nages disposent de biens usage domestique notamment les moustiquaires 94 les ustensiles de cuisines 91 les couvertures 78 et les matelas 71 Par contre les biens usage conomique sont relativement peu poss d s des m nages En effet seuls 1 des m nages poss dent une voiture De m me les autres moyens de transport m canis
36. es bananes etc Fruits Viandes poissons fruits de mers escargot ufs Prot ines animales 5 r r 1 g Se r f rer au manuel d utilisateur sur le score de consommation alimentaire du PAM Food consumption analysis Calculation and use of the food consumption score in food security analysis WFP February 2008 44 Laits Produits laitiers Produits laitiers 5 Condiments pices Condiments ne Des tudes de cas dans plusieurs pays ont permis d tablir des seuils standards pour identifier diff rents niveaux de consommation Score de consommation alimentaire SCA Profil de consommation Pauvre gt 35 Acceptable Toutefois Exceptionnellement ces seuils sont ajustables en cas d habitudes alimentaires sp cifiques La m thodologie ci dessus d crite est le r sultat d une recherche action et de ce fait est volutive Un partenariat est d velopp avec les instituts de recherche comme IFPRI et des universit s comme Tufs University en vue de son am lioration progressive 6 3 Indice moyen de strat gie de survie Il est calcul sur la base de strat gies alimentaires de survie et des poids de s v rit standard Les strat gies ne doivent pas tre remises dans le contexte de chaque pays ou r gion il mesure le m me ensemble de comportements en utilisant des poids universels Les individus ou les m nages pour compenser ou d passer l adversit les difficult s ou l incapacit d acc der
37. h s 41 Les informations manant des groupes de discussion focus groups aideront situer de mani re globale les probl mes sp cifiques des populations des diff rentes zones En particulier les discussions de groupes permettront d identifier les sources de revenus la provenance des denr es alimentaires les strat gies pour att nuer les chocs et dans une certaine mesure d avoir une indication sur les groupes les plus vuln rabilit l ins curit alimentaire Les entretiens en focus groups seront tenus dans chaque village chantillonn Au niveau des m nages Les m nages seront choisis dans le village retenu de fa on al atoire et syst matique La collecte des donn es dans les m nages sera faite travers un questionnaire portant sur les aspects de la s curit alimentaire de mani re globale Ce questionnaire sera administr aux chefs de m nages ou toute autre personne adulte dans le m nage pouvant donner les renseignements demand s Les interviews fourniront des informations ci dessous le capital humain l agriculture les sources de revenus les niveaux des stocks alimentaires la consommation alimentaire les d penses les chocs subis par les m nages et les m canismes d adaptation des m nages La collecte des donn es sera effectu e par les agents des services pourvoyeurs des informations du dispositif d alerte pr coce Avant leur d ploiement sur le terrain ces agents seront suffisamment pr par s
38. iat des Refugi s Ces afflux de populations augmentent la pression sur l ensemble des ressources notamment sur l eau et la terre La concentration du b tail des r fugi s et ou des transhumants dans certaines r gions du Sud accentue les conflits agriculteurs leveurs ou leveurs leveurs ECOSIT Ill 2011 3 R sultats de l tude 3 1 Vingt six pourcent des m nages ont une consommation alimentaire pauvre et limite R partition des m nages dans le groupe de consommation alimentaire pauvre et limite Oct 2014 Moins de 15 Fate 15 29 9 Moyen 120 49 9 Elev 50 plus Tr s lev Figure 2 Groupes de consommation alimentaire pauvre et limite m nages Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM 10 La consommation alimentaire des m nages est mesur e par deux principaux indicateurs le score de consommation alimentaire SCA et le score de diversit alimentaire m nage SDAM L enqu te r v le que les m nages sont quitablement repartis entre les groupes de consommation alimentaire pauvre 13 et limite 13 En novembre 2013 respectivement 9 et 18 des m nages avaient une consommation alimentaire pauvre et limite Par cons quent l on conclue que la consommation alimentaire des m nages est stable par rapport novembre 2013 Par ailleurs la consommation alimentaire des m nages peut tre compar e par rapport l enqu te de r f rence sur la s curit alimentaire organis
39. ie par leur pond ration universelle r duire la portion de repas 1 consommer les aliments les moins pr f r s 1 r duire la consommation des adultes 3 emprunter les aliments l argent chez des voisins amis 2 r duire le nombre de repas par jour 1 sont les strat gies consid r es dans le calcul de l indice de strat gie de survie simplifi La valeur de l indice des strat gies de survie varie entre 0 et 56 Sa moyenne est de 4 3 en octobre 2014 contre 4 en novembre 2013 L cart type lev 8 8 confirme une situation alimentaire tr s h t rog ne dans le pays forte disparit g ographique et entre groupes de moyens d existence de l ins curit alimentaire Tableau 7 Proportion de m nages ayant appliqu des strat gies de survie alimentaire au cours des sept derniers jours 46 53 37 26 23 22 19 Par rapport la moyenne eo Re 27 11 25 12 12 nationale l indice simplifi de 37 28 19 16 12 strat gie E SUVE CSI est me ee sg T E particuli rement lev dans 50 56 57 50 53 les r gions de Bahr El Gazal 55 53 57 46 50 CSI 13 Kanem 13 et le Lac 33 17 19 18 25 11 indiquant que la 18 8 17 8 15 situation alimentaires des 12 5 12 9 12 m nages de ces r gions est la 1 1 1 0 1 z z O o O O O plus d grad e 1 0 1 0 1 4 2 5 4 4 8 6 8 7 7 22 22 17 14 16 41 45 38 31 26 33 17 24 21 30 Source ENSA oct
40. ifficult s pour le calage du cycle des cultures Par cons quent l enqu te r v le que 13 des m nages agricoles sont affect s par des pluies insuffisantes L analyse des r sultats de l enqu te montre que la mauvaise distribution des pluies affecte aussi les autres secteurs de l conomie rurale telle que le commerce 17 l artisanat 15 et m me le transport 6 Pour faire face ce choc les m nages ont d velopp un large ventail de strat gies Les strat gies de d adaptation utilis es dans cette analyse doivent tre comprises comme toute nouvelle fa on pour les m nages de combiner leurs avoirs biens capacit s activit s pour se procurer de la nourriture ou de l argent pour acheter la nourriture 20 3 5 Des m nages endett s pour acheter principalement la nourriture L endettement une strat gie courant des m nages ruraux du Tchad Au cours des six derniers mois 49 des m nages ont contract une dette soit deux points de pourcentage de moins qu en novembre 2013 52 Tableau 6 Proportion de m nages endett s par r gion Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM Une proportion lev e des m nages ont contract 80 93 une dette dans les r gions de Bahr El Gazal 80 50 85 Kanem 80 et Lac 79 indiquant que ces m nages 57 56 rencontrent des difficult s satisfaire leurs besoins 50 74 de base En effet l enqu te r v le les m nages 61 71 o O s endettent principalement
41. ire comprise entre 40 et 61 Dans dix autres d partements Kanem Dar Tama Mangalm Ouara Batha Est Bahr El Gazal Sud Batha Ouest Bahr El Gazal Nord Dababa Iriba plus de 30 des personnes sont affect es par l ins curit alimentaire globale L ins curit alimentaire affecte principalement les m nages dont les sources de revenus sont instables notamment les travailleurs journaliers 37 vente de produits de chasse cueillette 29 aide dons 28 les maraichers 22 les agriculteurs 20 et les leveurs 19 Tableau 5 Pr valence de l ins curit alimentaire selon la principale source de revenu 16 Par ailleurs 24 des m nages dirig s par des femmes sont affect s par l ins curit alimentaire contre 20 dirig s par des hommes L analyse ci dessus se r f re l ins curit alimentaire aig e Par cons quent il est pertinent de comprendre les chocs qui ont affect les m nages Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM R partition des m nages par classe d ins curit alimentaire globale R gion Oct 2014 QUES ON a as Libye L gende 2A Moins de 15 Tr s faible L 15 29 Faible D 30 49 Moyen E Plus de 50 Elev Donn es non disponibles Nig ria R publique Centrafricaine 220 Mayo Ke Cameroun Kilom tres Figure 5 Pr valence de l ins curit alimentaire globale population Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM
42. la proportion de m nages qui vivent de la vente de leurs propres productions a baiss de dix points de pourcentage passant de 61 51 Cette baisse est importante dans les r gions du Logone Occidental 86 58 de Mandoul 88 62 Moyen Chari 88 57 et Moyo Kebbi Est 90 58 Cette baisse li e aux mauvaises conditions agro climatiques corrobore les baisses de la production c r ali re observ es cette ann e par rapport la moyenne des cinq derni res ann es dans la plupart de r gions du Sud du pays Par contre l on note une augmentation de cinq points de pourcentage des m nages qui d pendent de la vente des produits d levage 8 13 confirmant que la vente d animaux d levage est la fois une source de revenu et une strat gie d adaptation en temps de crise De plus l enqu te r v le que le travail agricole journalier 7 est une activit pratiqu e par une proportion relativement importante de m nages ruraux tchadiens L analyse spatiale indique que cette activit occupe une part importante des m nages dans les d partements de Djourouf Al Hamar 32 de Biltine 27 Wayi 24 Bahr El Gazal Sud 23 et de Gu ra 21 Ces m nages sont fortement expos s aux al as climatiques qui peuvent r duire les opportunit s de travail comme cette ann e Compar e l ann e derni re la proportion de travailleurs journaliers a augment de deux points de pourcentage passant de 5 7 Cette aug
43. les zones affect es la soudure des agriculteurs commencerait alors deux mois plut t juillet habituellement De ce qui pr c de l on est en droit de se demander quelles seraient les actions adapt es pour r pondre aux besoins alimentaires des m nages A priori l assistance alimentaire en nature para t tre la principale option 5 de r ponse dans les zones les plus affect es Toutefois les programmes de transferts mon taires coupons alimentaires argent sont fortement recommand s cette option est renforc e par les strat gies de survie appliqu es qui sont tourn es vers le march d pendance au march d pense alimentaire lev e emprunt d argent ou de nourriture L enqu te indique que les chocs climatiques sont r currents ils arrivent chaque ann e pour un grand nombre de m nages De ce fait il para t plus pertinent de pr parer les communaut s rurales faire face en renfor ant la r silience des m nages Repartition des m nages par classe d ins curit alimentaire globale Oct 2014 Mons de 15 Tr s faible 15 29 9 Faible 30 39 9 Moyen 40 plus Elk v CA Donn es non disponibles 170 Kilom tres Soudan Nig ria Cameroun Figure 1 Ins curit alimentaire globale par d partement population Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM 2 Contexte et justification Au Tchad du fait de la remont e tardive du front intertropical la campagne agricole 201
44. llaboration avec la FAO Tchad et le Minist re de l Agriculture et de l Environnement SISAAP Programme alimentaire mondial des Nations Unies PAM Si ge social Via C G Viola 68 Parco de Medici 00148 Rome Italie Toutes les informations sur le service de l Analyse de la S curit Alimentaire VAM et les rapports en format lectronique sur http www wfp org food security ou wfp vaminfo wfp org Pour plus d informations contacter Lauren Landis Directrice Repr sentante du PAM lauren landis wfp org Hassanty Oumar Chaib Coordinateur National du SISAAP hassanty chaib gmail com Salif Sow Conseiller Technique Principal SISAAP FAO salif sow fao org Peter Musoko Directeur Adjoint du PAM peter musoko wfp org William Nall Chef de Programme du PAM william nall wfp org a AREP AARE EEE TEE E AIOE ARAE A PEA AAE A A E AEA AAE A I AIETAN 2 CONTENT er ote a O eaa POP de Te NE anaa aaa a 3 1 VINGT SIX POURCENT DES MENAGES ONT UNE CONSOMMATION ALIMENTAIRE PAUVRE ET LIMITE sesssssssosssosssosssesssoseseesseseseesoseoo 10 3 2 CAPACITES ECONOMIQUES LIMITEES DES MENAGES A ACCEDER A DES ALIMENTS VARIES ssssesssosescosesesosessocessseecsseesesseeseseseeseeee 13 3 3 PREVALENCE A L INSECURITE ALIMENTAIRE STABLE PAR RAPPORT A 2013 EN BAISSE PAR RAPPORT A 2009 sssssssssssssssssssssssss0 14 3 4 DES MENAGES AFFECTES PAR LA MAUVAISE DISTRIBUTION SPATIO TEMPORELLE DES PLUIES essesssesoesoesceccescoecoeseeso
45. mentation de la main d uvre journali re est marqu e dans les r gions de Sila 8 25 Wadi Fira 8 16 Lac 11 14 Dans les r gions de Kanem et de Bahr El Gazal l offre de la main d uvre journalier est stable 7 8 des m nages Dans les zones rurales du Tchad les m nages combinent plusieurs sources de revenu En plus de l agriculture pluviale et de l levage les m nages pratiquent le petit commerce 11 l artisanat 5 le mara chage 3 Seuls 0 7 des m nages n ont pas men d activit au cours des six derniers mois 28 3 10 Revenu moyen mensuel des m nages en hausse par rapport 2013 l exception des pastoraux des petits commer ants et des travailleurs journaliers Tableau 9 Revenu moyen mensuel 167 297 103265 62 par source de revenu i O Source ENSA octobre 2014 dii ai n _190 SISAAP PA 174 442 197671 12 232 910 209127 11 144 488 115600 25 Au cours des six derniers mois le 192 105 157158 22 revenu moyen par m nage est 194 276 250677 22 estim 170520 FCFA 134 773 65126 107 105 398 117851 11 comme j Massa P les en pren D m nages dirig s par des hommes 8 18 p l 233 911 181982 29 gagnent environ deux fois plus que aia 83 908 66228 27 ceux dirig s par une femme 184 32 498 15605 108 314 FCFA pour les hommes contre 170 520 121 450 40 107449 pour les femmes Compar 2013 le revenu mensuel moyen a augment de 40 passant de 121450 FCFA 17
46. n juin dans une grande partie de la zone sah lienne Les pluies se sont effectivement install es partir de mi juillet puis elles ont t plus r guli res et abondantes jusqu en octobre La production brute c r ali re pr visionnelle de la campagne agricole 2014 2015 est estim e 2 669 653 tonnes 1 soit une hausse d environ 9 par rapport la moyenne quinquennale C est une production moyenne bonne avec des disparit s inter et intra r gionales importantes Ces disparit s laissent entrevoir des zones de vuln rabilit plus ou moins larges Afin d identifier ces zones de vuln rabilit le SISAAP la FAO et le PAM ont conjointement financ l enqu te nationale sur la s curit alimentaire UNICEF le CNNTA et les directions techniques du Minist re de l Agriculture et de l Environnement ont mobilis 87 enqu teurs Ces derniers ont enqu t un chantillon al atoire de 6 949 m nages r partis dans 63 d partements sur les 67 que compte le Tchad En fait quatre d partements des r gions de Tibesti et de Borkou n ont pas t visit s cause des difficult s d acc s Les donn es ainsi collect es sont repr sentatives de l ensemble de la population des d partements visit s Les r sultats de l ENSA d octobre 2014 indiquent que 2 4 millions de personnes sont en ins curit alimentaire globale 20 dont 428 000 en situation d ins curit alimentaire s v re 3 6 Ces m nages font galement face un d ficit de
47. ndique que ces m nages tr s affect s par la mauvaise distribution des pluies envoient certains de leurs membres mendier 4 vendent leur parcelle 3 ou vendent leurs femelles vaches reproductrices 5 Ces strat gies de survie sont particuli rement s v res et caract risent des m nages en situation d urgence L analyse indique qu en cette p riode de r colte les m nages affect s par la mauvaise r partition spatio temporelle des pluies sont en situation de stress En effet un m nage sur trois utilise au moins une strat gie de survie de stress contre 19 qui utilisent des strat gies d urgence Enfin seuls 7 des m nages recourent des strat gies d urgence L incidence s v rit du choc sur les moyens de subsistance est mesur e en calculant l indice simplifi de strat gie de survie 22 3 7 S v rit marqu e de la mauvaise distribution spatio temporelle des pluies 2 g S m Indice de strat gie d adaptation et de survie des m nages Oct 2014 3 0 0 7 22 0 O N 1 9 L 2 3 nn Figure 8 Indice simplifi moyen de strat gie de survie Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM 3 0 0 0 23 3 0 0 4 3 0 0 9 22 00 20 00 18 00 16 0 0 Du plus faible au plus lev Donn es non disponibles 12 00 10 00 8 0 0 L indice simplifi de strat gie de survie CSI est obtenu en multipliant la fr quence d application de cinq strat gies de surv
48. njointe d valuation des r coltes octobre 2014 4 m nages ont prioritairement emprunt de l argent 25 ou de la nourriture 21 Ceux qui disposent encore d une pargne mon taire l ont d pens 15 Par ailleurs pour beaucoup de m nages la soudure pass e a t pr coce et longue par cons quent ils ont commenc manger des r coltes immatures 11 indiquant que ces m nages vivent une situation de crise Des m nages victimes des fontes de semis ont mang les semences restantes 8 Ceux qui n ont pas une bonne r colte ne peuvent pas envoyer leurs enfants l cole 5 et r duisent les d penses consacr es l ducation indiquant peu d enfants notamment les filles seront scolaris s Pour r pondre aux besoins alimentaires imm diats des m nages sacrifient les d penses pour les soins de sant 10 ce qui explique en partie la proportion relativement lev e de d c s du chef de m nage ou d un membre important 6 L analyse indique que parmi les m nages tr s affect s par la mauvaise distribution des pluies il y a des m nages qui envoient certains des leurs membres mendier 4 qui vendent leur parcelle 3 ou qui vendent leurs femelles Vaches reproductrices 5 Ces strat gies de survie sont particuli rement s v res et caract risent des m nages en situation d urgence Pour acheter de la nourriture 65 des m nages ont contract une dette Cette dette est g n ralement rembours
49. ntaire et analyser les risques et chocs conjoncturels chroniques auxquels les m nages sont les plus expos s et leur capacit d adaptation ou leurs strat gies de survie laborer des sc narios sur les six prochaines mois pour pr voir l volution de la situation de la s curit alimentaire et nutritionnelle et D finir les types d assistance alimentaire et non alimentaire pour sauver des vies et pour renfonrcer les moyens de subsistance et capacit de r silience aux chocs des m nages et des communaut s vuln rables M thodologie La m thodologie adopt e pour la r alisation de cette valuation suit la proc dure du manuel r vis d Evaluation de la S curit Alimentaire en Situation d Urgence Elle vise valuer la s curit alimentaire des m nages juste apr s la campagne agricole pluviale 2014 2015 Les donn es seront collecet es de mani re alimenter le Cadre Harminis de la s curit alimentaire Cette approche offre en effet l opportunit de renforcer la collaboration entre le PAM et SISAAP et l ensemble des services pourvoyeurs d information en lien avec la s curit alimentaire Les donn es collect es permettront de repondre aux besoins d information n cessaires pour la programmation des diff rentes interventions envisag es L analyse des donn es secondaires sera faite travers une revue compl te des donn es et rapports existants relatifs aux campagnes agricoles et les autres tudes d
50. obre 2014 15 13 13 11 10 SISAAP PAM 15 8 10 9 13 12 2 8 6 9 De plus dans ces r gions de Kanem Bahr El Gazal et Lac une proportion lev e de m nages appliquent des strat gies d gradantes comme emprunter de la nourriture et r duire les quantit s des repas des adultes au profit des enfants L analyse entre groupes de moyens d existence montre que certains groupes sont plus affect s que d autres Ainsi l on note que les m nages qui vivent de l levage et de la vente des produits d riv s ont t particuli rement affect s par la mauvaise distribution des pluies CIS 7 En effet l ass chement pr coce des marres a occasionn un d part pr coce des transhumants vers le Sud De plus le manque d eau ou les inondations ont affect la qualit des p turages Par endroit la pression augmente sur le p turage encore disponible Le mauvais embonpoint des animaux qui en r sulte concourt une d pr ciation de leur valeur mon taire La baisse des prix des animaux alors que le niveau des prix demeure lev rode le pouvoir d achat de ces m nages pastoraux et transhumants Les mauvaises conditions agro climatiques augmentent la pr carit des couches socio conomiques les plus fragiles Les m nages qui vivent des dons et du travail agricole journalier recourent le plus aux strat gies de survie alimentaires Les premiers d pendent de la g n rosit et de la solidarit qui peuvent rapidement s
51. poss dent les m nages vendent les animaux pour acheter la nourriture La possession de b tail exprim en UBT est in galement repartie dans le pays En octobre 2014 la moyenne nationale est de 10 7 UBT soit une hausse de 2 UBT par rapport novembre 2013 indiquant une augmentation du cheptel dans le pays En effet entre avril et octobre 2013 la moyenne nationale de possession de b tail est pass e de 10 3 UBT 10 7 UBT Cette augmentation est le fruit conjugu de l accroissement naturel du b tail et des limitations des exportations vers les pays voisins confront s des crises politico militaires En fait entre avril et octobre 2014 l augmentation du cheptel est particuli rement lev dans les r gions frontali res notamment le Logone Oriental 80 le Logone Occidental 73 l Ennedi Est 68 Ennedi Ouest 61 le Kanem 60 et le Bahr El Gazal 57 L augmentation importante dans les deux Logones confirme les difficult s d exportations du b tail vers la R publique Centrafricaine Tableau 14 Variation UBT au cours des six derniers mois par r gion Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM o 102 n T n De toute vidence cette 53 6 0 28 4 2 augmentation du cheptel dans des 4 9 2 9 5 1 25 r gions o les pluies n ont pas t 88 8 6 22 9 19 bien reparties conduit au surp turage 8 0 7 1 61 0 34 et la pression sur les ressources en 9 3 7 4 73 7 32 eau la soudure pourrait tre pr coce 2 8 2 9 14 3
52. pour acheter la nourriture 30 a i n a 72 91 65 et les frais de sant 13 Compar e i 47 41 novembre 2013 la proportion de m nages qui F x 39 36 s endettent pour acheter la nourriture a augment de pers re huit points de pourcentage passant de 57 65 37 34 L achat de nourriture est la principale raison de 37 27 l endettement des m nages de Bahr El Gazal 93 14 44 Lac 91 et Kanem 90 Compar es novembre 39 71 2013 ces proportions ont particuli rement augment 40 65 dans ces trois r gions En novembre 2013 57 des Se 8 42 43 m nages du Kanem avaient contract une dette pour j g 43 71 acheter la nourriture contre 68 et 63 iei 63 74 respectivement pour le Lac et Bahr El Gazal mer aa 49 65 Pr s de la moiti des m nages a contract une dette au cours des six derniers mois Dans 65 des cas l argent emprunt a servi l achat de nourriture En effet L acc s la nourriture pour le m nage est la premi re priorit des m nages 53 puis viennent l acc s au cr dit et les intrants agricoles La priorit pour la nourriture est marqu e dans les r gions de Bahr El Gazal 93 Kanem 93 Lac 88 et Batha 81 Les d partements de Wadi Bissam 98 Bahr El Gazal Nord 96 Kanem 96 Wayi 95 Bahr El Gazal Sud 93 Fitri 93 et Nord Kamen 90 sont les d partements o les m nages s endettent presqu exclusivement pour acheter la
53. pport aux d penses mensuelles courantes est lev e En effet en octobre 2014 87 des d penses mensuelles courantes sont consacr es l achat de nourriture contre 77 en novembre 2014 Cette hausse de la part des d penses alimentaires dans les d penses courant doit tre mis en lien avec la hausse susmentionn e du revenu total des m nages 40 par rapport 2013 De ce fait les m nages ont surtout augment la part des d penses consacr es au sucre et aux prot ines animales 12 en octobre 2014 contre 9 en novembre 2013 La part des d penses courant consacr es l achat de c r ales 27 est stable par rapport l ann e 26 La valeur moyenne des d penses alimentaires mensuelles par t te est estim e 8375 FCFA contre 7291 FCFA en novembre 2013 Cette valeur devrait servir de r f rence pour fixer le co t minimum des transferts mon taires en faveur des m nages lors de la mise en uvre des programmes de cash and voucher Ce montant varie d une r gion l autre et l int rieur du m me d partement Par exemple la valeur moyenne des d penses alimentaires mensuelle per capita est de 10500 FCFA 8959 FCAF 7760 FCFA et 5400 FCFA respectivement dans les r gions de Bahr El Gazal Kanem Sila et Guera Dans la r gion du Kanem il conviendrait de transf rer mensuelle en moyenne par personne 9050 FCFA dans le d partement du Kanem contre 8800 FCFA au Nord Kanem De m me dans le montant du transfert pourrait varier entre 102
54. quennale la production c r ali re en 2014 2015 est baisse de quatre vingt sept pourcent quarante neuf pourcent trente sept pourcent vingt un pourcent et dix neuf pourcent respectivement dans les r gions du Kanem Sila Wadi Fira Salamat et Lac Dans la zone soudanienne des baisses particuli rement importantes de la production c r ali re sont enregistr es dans les r gions de Moyen Chari 81 Mayo K bbi Ouest 63 Dans la Tandiil o la production de riz recule la production c r ali re est en baisse de 28 par rapport la moyenne des cinq derni res ann es L analyse des donn es ci dessus confirme une campagne agricole moyenne bonne Bien que la production c r ali re nationale soit en hausse des pertes importantes sont enregistr es dans les greniers du pays Par ailleurs pour ce pays sah lien peupl de treize millions d habitants r partis sur de 1 3 million de kilom tre carr les besoins c r aliers sont importants l Organisation des Nations Unies pour l Alimentation et l Agriculture FAO et le Comit Inter Etats de Lutte contre la S cheresse au Sahel CILSS estime 159 Kg la consommation moyenne annuelle de c r ales par t te Comme cette ann e 202 2 Kg personne an la production c r ali re brute nationale ne couvre que partiellement les besoins alimentaires De plus l alimentation d une part lev e de m nages est pauvre et peu vari Ainsi l on note que la proportion de m nages
55. ratifs et couvrira environ 8921 m nages contre 3960 pour les enqu tes pr c dentes La recherche de la repr sentativit de cette valuation une chelle d sagr g e va engendrer une amplification des efforts sous tous les aspects ce qui aura une implication directe sur le co t 40 Objectifs L objectif global envisag par l enqu te est de collecter des informations pour appr cier la s curit alimentaire des m nages leur niveau de vuln rabilit et d finir les crit res de ciblage des b n ficiaires pour l intervention en faveur des personnes en ins curit alimentaire D une mani re sp cifique l enqu te va permettre de collecter de nouvelles donn es de terrain pour Analyser la situation alimentaire courante qui pr vaut dans les r gions et les diff rentes zones d conomie alimentaire Estimer le nombre de personnes en l ins curit alimentaire en indiquant leur localisation g ographique et leur profil socio conomique Analyser la situation des march s travers la revue des donn es secondaires disponibilit s alimentaires prix approvisionnement fonctionnement des march s et termes de l change D terminer les causes de l ins curit alimentaire et analyser les contraintes actuelles auxquelles les m nages sont confront s en fonction de leur statut socio conomique par rapport leurs moyens d acc s la nourriture et aux revenus D terminer la gravit de l ins curit alime
56. res per capitaines 32 Tableau 13 Quintiles de richesse par r gion nnnnrnrrnenneennnenennnnenennnenenenneneenennenenennenenennnnnes 34 Tableau 14 Variation UBT au cours des six derniers mois par r gion inner 37 Figure 1 Ins curit alimentaire globale par d partement population nn 7 Figure 3 Score de diversit alimentaire m nage nombre d aliments consomm s nn 13 Figure 4 Evolution de l ins curit alimentaire globale 2009 2014 nn 15 Figure 5 Pr valence de l ins curit alimentaire globale population nn 17 Figure 6 Pr valence de l ins curit alimentaire globale population nn 18 Figure 7 Pr valence de l ins curit alimentaire s v re population sn 19 Figure 8 Indice simplifi moyen de strat gie de SUrVIe LL rrnrrnenernenenenennenenennenenennnnenenenneneenennenenennenenennennes 23 Figure 9 Dur e moyenne des stocks alimentaires nombre de mois nee 27 Figure 10 Structure des d penses mensuelles des M Nage s s srsrssrsrrsrsrssrenrnrnrnnrnnnnnnnnnnnrnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn nannaa 31 Figure 11 Quintile de pauvr t M NageS naar eme amusante 33 Figure 12 Possession du cheptel UBT rers a a eTa NEAS EEEa eE EST aaao ETSE aai 36 1 R sum ex cutif La campagne agricole 2014 2015 est caract ris e par une installation tardive des pluies dans la zone sah lienne et une mauvaise r partition spatio temporelle des pluies jusqu e
57. s 4 sont les principaux chocs subis par ces m nages Puis viennent les pizooties 3 les maladies chroniques 3 et le d c s du chef de m nage ou d un membre important 3 L analyse spatiale indique que les m nages ont t principalement affect s par des ruptures prolong es des pluies dans les r gions de Bahr El Gazal 52 Kanem 49 et le Lac 31 Dans la r gion de Bahr El Gazal les d partements de Bahr El Gazal Ouest 60 et Nord 51 sont les plus affect s par la mauvaise distribution spatio temporelle des pluies Dans la r gion voisine du Kanem les d partements du Nord Kanem et de Kanem plus d un m nage sur deux est affect par la rupture prolong e des pluies De plus dans les d partements de Abtouyour r gion de Guera et Bahr El Gazal Sud r gion de Bahr El Gazal l enqu te r v le que deux m nages sur cinq sont affect s par l insuffisance des pluies Par ailleurs dans certaines r gions du pays des m nages ont du faire face des inondations En effet dans les r gions du Lac 18 Mayo Kebbi Ouest 14 et de Salamat 13 les inondations ont caus des d g ts des cultures chez des m nages Trois d partements ont t particuli rement affect s par ces inondations Mamdli Lac Lac Lere Mayo Kebbi Ouest et Bahr Azoum Salamat L analyse de ces chocs confirme la forte sensibilit des m nages ruraux tchadiens aux chocs environnementaux Les discussions avec les m nages mettent en
58. s ruraux tchadiens demeurent en ins curit alimentaire A travers le pays l ins curit alimentaire est in galement distribu e En octobre 2014 la pr valence de l ins curit alimentaire globale est lev e 30 40 des personnes affect es par l ins curit alimentaire dans cinq des r gions de la zone sah lienne notamment Wadi Fira Sila Ouaddai Kanem Lac Bahr El Gazal et Batha Par ailleurs les r gions de Lac 18 et Batha 15 sont caract ris es par des pr valences particuli rement lev es de l ins curit alimentaire s v re L analyse de l ins curit alimentaire globale au niveau des r gions bien que pertinente cache des disparit s importantes En effet l analyse d sagr g e r v le une situation alimentaire particuli rement pr caire dans les d partements de Biltine 61 Abdi 47 Djourouf Al Hamar 47 Assoungha 44 Kimiti 44 Nord Kanem 43 Wayi 40 Mangalm 39 et Kanem 39 Aussi les r sultats de l ENSA d octobre 2014 montrent une situation alimentaire fragile dans les d partements de Batha Est 38 de Ouara 38 de Bahr El Gazal Sud 36 de Bahr El Gazal Nord 32 Par ailleurs l ins curit alimentaire s v re est pr pond rante dans les d partements de Wayi 28 Batha Est 22 Batha Ouest 15 et Nord Kanem 14 15 W gt d partements Biltine Abdi Djourouf Al Amar Assoungha Nord Kanem Wayi ont une pr valence de l ins curit alimenta
59. sup rieur dix pourcent Ces r sultats confirment une situation nutritionnelle pr caire notamment dans la zone sah lienne du pays Le Tchad est un lot de paix dans une r gion tourment e Les troubles cr es au Nig ria par les adeptes de la secte de boko haram ont provoqu un afflux des populations de ce pays vers Tchad environ deux milles personnes r fugi es dans la r gion du Lac Tchad Face cette menace le Gouvernement du Tchad a ferm ses fronti res avec le Nig ria Cette fermeture de fronti re limiterait les exportations de b tail Les effets de la crise du Nig ria sur le Tchad sont de moindre envergure comparativement aux cons quences de la crise que traverse la R publique Centrafricaine RCA En effet depuis la prise de Bangui par les rebelles de la SELEKA en mars 2013 des combats fratricides d chirent la RCA Les attaques contre les populations civiles notamment celles d origine tchadienne ont caus des mouvements importants de populations vers le Sud du Tchad En mai 2014 l Office International de la Migration OIM a enregistr 97 609 personnes retourn es au Tchad dont 80 799 install es au Sud du Tchad Ces retourn s s ajoutent 90 645 r fugi s centrafricains install s depuis 2003 dans les r gions de Logone Oriental Moyen Chari Salamat et Mandoul En plus des r fugi s centrafricains le Tchad accueille 359 719 r fugi s venus du Soudan et install s l Est mai 2014 Haut Commissar
60. t des aliments Transport Acc s l eau Quantit amp qualit nutritionnelle Stabilit permanente R sultats pour la s curit alimentaire l mesur s directement ou inf r s partir des facteurs contributifs aaa a a a a a a aa Classification de la phase aigu Source Comit Technique du CH actuelle ou projet e adopt de l IPC2 septembre 2012 En effet l analyse des donn es sera focalis e sur les indicateurs n cessaires l interpr tation Elle devra permettre d appr cier la diversit et le degr des probl mes rencontr s par les populations des diff rentes zones pour parvenir l indentification des forces des faiblesses des opportunit s et surtout des risques Les conclusions permettront davantage d orienter les mesures prendre pour r pondre des ph nom nes ou situations particuliers qui se seraient d gag s En particulier l analyse sera orient e pour proposer des options de r ponses de m me que des strat gies et les crit res du ciblage fond e et raisonnable L analyse propos e sera bas e sur une approche int gr e des diff rentes composantes de la s curit alimentaire Elle consistera analyser d abord les indicateurs socio conomiques au niveau du m nage pour mieux appr hender les facteurs conditionnels de la s curit alimentaire Ensuite une analyse factorielle sera effectu e s par ment sur la consommation alimentaire des m nages et sur un groupe
61. taire r alis es conjointement par le Minist re de l Agriculture et le Programme Alimentaire Mondial ont permis de mettre en lumi re la complexit et le caract re persistant de cette ins curit alimentaire Le contexte actuel est marqu par beaucoup d volutions positives D abord la pr sence de l Etat s est renforc e dans tous les secteurs Le suivi de la s curit alimentaire s am liore avec la redynamisation du syst me d alerte pr coce SISAAP qui constitue une plate forme autour de laquelle tous acteurs impliqu s dans la s curit alimentaire se retrouvent En particulier le Cadre Harmonis organis deux fois par an est le principal outil de r f rence de l analyse de l ins curit alimentaire aigu au Tchad pilot par le Gouvernement A l occasion d une r union d change organis par le PAM au mois d Avril 2014 les diff rents acteurs de la s curit alimentaire ont rappel l ancrage institutionnel et le r le du dispositif national charg du suivi de la s curit alimentaire qu est le SISAAP Le point particulier des changes est que le SISAAP de par son mandat est la seule structure nationale en charge de la coordination de toutes les questions se rapportant la s curit alimentaire Il a t pr cis que les autres structures nationales de m me que les partenaires du gouvernement FAO PAM FEWS NET etc devront uvrer pour aider le SISAAP conduire efficacement ses activit s Les r sul
62. tats ou les produits obtenus par ces structures devront tre transmis au SISAAP pour une mise en coh rence La r union a propos que i les tudes de la s curit alimentaire r aliser dans l avenir par le PAM de m me que les tudes HEA int grent davantage les indicateurs utilis s par le Cadre Harmonis et ii les valuations soient repr sentatives des chelles plus petites que les r gions administratives notamment l chelle des d partements La d sagr gation des donn es pr sente l avantage de mieux cerner les r alit s au niveau des entit s administratives plus petites l chelle desquelles interviennent certains acteurs tels que les ONGs qui n ont pas la capacit de mener des activit s sur des grands espaces Cette nouvelle vision emm ne d sagr ger les strates g ographiques utilis es pour ses tudes ant rieures r gions administratives pour pouvoir assurer une repr sentativit l chelle des d partements administratifs Bien qu une CFSVA Comprehensive Food Security and Vulnerability Assessment soit projet e pour l ann e 2015 les exigences en besoins d informations sur la s curit alimentaire vont emmener le dispositif national de suivi de la s curit alimentaire r aliser une ENSA juste apr s les r coltes de la campagne agricole pluviale A la diff rence des celles ant rieurement r alis es VENSA r aliser en fin d ann e 2014 portera sur 61 d partements administ
63. terrain 2 semaines Analyse des donn es et r daction du rapport 4 semaines Pr sentation et validation du rapport 1 semaine Finalisation du rapport 1 semaine 6 2 Construction du score de consommation alimentaire Le score de consommation alimentaire est un indicateur composite utilis par le PAM comme indicateur proxy de la s curit alimentaire Il tient compte la fois de la diversit alimentaire de la fr quence de consommation des diff rents groupes d aliments ainsi que de leur relative importance en mati re nutritive La p riode de rappel porte sur les 7 derniers jours pr c dant l enqu te et l indicateur est calcul au niveau m nage La formule de calcul est la suivante Score a cerealeX cereale t iegmnseXlegmnse t alegXieg t A fruitX fruit anima animal t a Sucre sucre aiaitXiait t huile huile Avec ai Poids attribu au groupe d aliments x Nombre de jours de consommation relatif chaque groupe d aliments lt 7 jours Le tableau ci dessous donne les types d aliments consid r s leurs groupes correspondants ainsi que les poids qui y sont attribu s Types d aliments Groupes d aliments Pm Ma s mil sorgho riz pain beignets p tes alimentaires C r ales et tubercules 2 manioc ignames banane plantain autres tubercules Arachides L gumineuses haricot ni b pois lentilles etc L gumes feuilles L gumes et feuilles Fruits mangues orang
64. turages Par endroits la pression augmente sur le p turage encore disponible Le mauvais embonpoint des animaux qui en r sulte concourt une d pr ciation de leur valeur mon taire La baisse des prix des animaux alors que le niveau des prix de c r ales demeure lev rode le pouvoir d achat de ces m nages pastoraux et transhumants Les m nages qui vivent des dons et du travail agricole journalier recourent le plus aux strat gies de survie alimentaires Les premiers d pendent de la g n rosit et de la solidarit qui peuvent rapidement s effriter en cas de choc Le march du travail journalier notamment agricole se contracte en p riode de r colte lors que la production agricole n est pas abondante l o les r coltes ne sont pas bonnes les travailleurs agricoles journaliers manquent d opportunit de travail L analyse indique que tous les autres groupes de moyens de subsistance sont touch s artisanat CSI 5 vente de produits agricoles CSI 4 petit commerce de produits non alimentaire CSI 5 commerce de produits alimentaire CSI 3 salariat CSI 2 etc Ce r sultat confirme que la mauvaise distribution spatio temporelle a un impact sur tous les secteurs conomiques Dans certains d partements affect s la soudure pastorale pourrait commencer d s avril 2015 soit deux mois plut t que d habitude juin en ann e normale Les stocks c r aliers des m nages agricoles s puiseraient partir d avril dans
65. us riches Face au manque de nourriture les possibilit s de vendre des animaux sans toucher au noyau reproducteur sont limit es pour ces m nages pauvres De plus ils ne disposent quasiment pas de biens durables non productifs comme les charrettes qui sont pourtant indispensables pour le transport des r coltes dans les zones rurales du Tchad En raison de la faible possession de biens durables ces m nages pauvres sont particuli rement sensibles la perte de r colte caus e par la mauvaise distribution spatio temporelle des pluies Ces m nages sont d autant plus affect s qu ils tirent principalement leur subsistance du secteur primaire En effet l enqu te confirme que les travailleurs journaliers notamment agricole 36 et les agriculteurs 20 en plus du groupe de moyens d existence aide dons 40 sont repr sentatifs de la quintile tr s pauvres Ces groupes de moyens d existence sont galement les plus affect s par l ins curit alimentaire 39 3 14 Possession du cheptel estim e en Unit B tail Tropical en hausse Z 3 lt Unit B tail Tropical Oct 2014 E a OE woo Possession de b tails en UBT Du faible au plus lev LL Donn es non daponbies Figure 12 Possession du cheptel UBT Source ENSA octobre 2014 SISAAP PAM 36 Dans le contexte rural du Tchad la possession de biens notamment d animaux d levage est indispensable pour assurer sa s curit alimentaire s ils en
66. ux Les discussions avec les m nages mettent en vidence un impact n gatif de ces chocs sur les revenus tir s de l agriculture vivri re pluviale et l levage qui sont leurs deux principaux moyens d existence Sur une chelle allant de un cinq de tr s faible tr s lev l impact de ces chocs est class lev tr s lev par environ 60 des m nages Environ 50 des m nages ne pourraient pas se r v ler se remettre tout seul de ce choc En conclusion la mauvaise r partition spatio temporelle des pluies s cheresse par l inondation par ci est le principal choc subi par les m nages Les ennemis des cultures et les pizooties en sont g n ralement des cons quences ceux ci il faut ajouter les chocs socio conomiques impactant la source des revenus et de nourriture des m nages Pour faire face ces chocs les m nages ont d velopp un large ventail de strat gies Les strat gies de survie utilis es dans cette analyse doivent tre comprises comme toute nouvelle fa on pour les m nages de combiner leurs avoirs biens capacit s activit s pour se procurer de la nourriture ou de l argent pour acheter la nourriture Chez les agro pasteurs l effet imm diat d une mauvaise r partition des pluies est la perte de la production c r ali re pluviale N ayant pas assez de r coltes pour se nourrir et changer sur les march s les DPAS Direction de Production des Statistiques Agricoles mission co
67. v s En effet lorsque le niveau des revenus est lev les m nages ont acc s une gamme vari e de produits alimentaires sur les march s 82 des aliments consomm s au cours des sept derniers jours sont achet s sur le march contre 87 en novembre 2013 L enqu te r v le qu en cette p riode de r coltes 69 des c r ales de base consomm es par les m nages sorgho ma s mil sont achet s sur le march contre 31 tir s de la production propre L achat de c r ales sur les march s est pr pond rant dans les r gions Kanem les deux Ennedi et le Lac A contrario dans les r gions de Moyen Chari et des deux Mayo K bbi une part importante des c r ales consomm es est issue de leur propre production 3 11 Achat sur les march s principale source de nourriture m me en p riode de r colte La pr valence de l ins curit alimentaire est faible chez les m nages qui disposent de revenus lev s En effet lorsque le niveau des revenus est lev les m nages ont acc s une gamme vari e de produits alimentaire sur les march s 82 des aliments consomm s au cours des sept derniers jours sont achet s sur le march contre 87 en novembre 2013 L enqu te r v le qu en cette p riode de r colte 69 des c r ales de base consomm es par les m nages sorgho ma s mil sont achet s sur le march contre 31 tir s de la production propre L achat de c r ales sur les march s est pr pond rant dans les r gions Kanem

Enquête Nationale sur la Sécurité Alimentaire des ménages ruraux

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