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actes de la 5e journée

1. Pour la remise de ce prix je suis accompagn e de Mme Nathalie LORENTZ Directrice de la Division collectivit s de la Soci t Henry SCHEIN En effet la Soci t Henry SCHEIN est associ e ce prix et nous permet d avoir le plai sir de r compenser les laur ats avec un ch que Cette ann e exceptionnellement le Comit scientifique n ayant pu les d partager pour leur qualit a d cid d attribuer ce prix conjointement deux travaux Les Laur ates sont Mlles St phanie BOUVET GERBETTAZ et Annabelle TENEBAUM Mile St phanie BOUVET GERBETTAZ Je viens de terminer mon internat la Facult de Chirurgie dentaire de Nancy Ce travail a t r alis avec le service d Odontologie du CHR de Metz Thionville Nous avons men une tude sur la sant bucco dentaire de patients hospitalis s en unit de soins g riatriques unit de soins longue dur e US D L et service de soins de suite et de r adaptation S S S R au sein du CHR de Metz Thionville qui a permis une valuation aussi bien de l tat bucco dentaire que des diff rents besoins de ces patients en terme de soins L objectif tait l am lioration de la sant buccale des personnes g es institutionnalis es Mile Annabelle TENENBAUM Je viens d achever mes tudes la Facult de Chirurgie dentaire Paris V J ai suivi en parall le un DEA d thique m dicale et de m decine l gale l universit Paris V Mon travail de DEA portait s
2. tre satisfaits de l action et ont observ une bonne r ceptivit de la part des enfants Discussion Les r sultats montrent une progression r elle de l enfant surtout dans les domaines impliquant un apprentissage tenue de la brosse bilat ralit ce qui ne peut pas tre imput une volution natu relle de sa motricit Le support scolaire a re u un bon accueil Les limites ventuelles l extension de cette action en Grande Section sont contraintes concernant les locaux temps investir dans l action pour les enfants comme pour l quipe p dagogique n cessit d obtenir le consentement des familles 87 R sum s des posters Consommation de soins dentaires des plus de 65 ans Hauts de Seine tude exhaustive dans les M Folliguet E Bert J L Leroux B Trutt et al lService d Odontologie H pital Louis Mourier AP HP E CN AM S M AM LF Contexte Toutes les enqu tes de consommation de soins bucco dentaires montrent que le recours aux soins diminue avec l ge alors que les besoins augmentent L accroissement des besoins l ments suivants de soins tient aux augmentation de l ge d une population qui n a pas b n fici au cours de sa vie de mesures pr ventives augmentation des co morbidit s associ es qui accroissent le risque de pathologies bucco dentaires prise de m dicaments qui retentissent sur la sph re orale handicaps qui emp c
3. L valuation en sant publique bucco dentaire De la pratique la d cision Organis e par la Mission bucco dentaire Service de Sant publique du Conseil g n ral du Val de Marne et La Soci t fran aise des Acteurs de la Sant publique bucco dentaire Sous la pr sidence scientifique de Madame le Professeur Claudine BLUM BOISGARD M decin conseil national de la C A N A M amp Monsieur le Professeur Youssef HA KEL Doyen de la Facult de Chirurgie dentaire de Strasbourg Comit scientifique Docteur Sylvie AZOGUI LEVY U FR d Odontologie Universit Paris VII Docteur Eric Nicolas BORY Centre hospitalier Le Vinatier Bron 69 Docteur Yann BOURGUEIL I R D E S Docteur OMAR BRIXI S F S P Docteur Fabien COHEN M B D D IS Conseil g n ral du Val de Marne Docteur Jean Paul ESPI A S P B D Docteur Marysette FOLLIGUET U FR d Odontologie Universit Paris V Docteur Philippe HUGUES M B D D IS Conseil g n ral du Val de Marne Docteur Gr goire MOUTEL U FR de M decine Universit Paris V Monsieur Thierry ROCHEREAU R D E S Docteur Pierre RUFFAT A P H P Docteur Michel SIXOU U FR d Odontologie Universit Toulouse Colloque du 3 novembre 2005 AVANT PROPOS Pour sa cinqui me dition la Mission bucco dentaire du Val de Marne s est nouveau associ e la Soci t fran aise des acteurs de la Sant publique bucco dentaire ASPBD pour r aliser cet
4. coles Le but de ce travail a t d valuer la pr valence des ph nom nes de sant bucco dentaire pour les enfants des classes primaires de ces communes En 2004 les enfants de 8 9 et 10 ans 257 ont t soumis un examen dentaire une visite m dicale et un questionnaire portant sur la di t tique et les habitudes d hygi ne N ont t exploit es que les donn es provenant des enfants ayant compl t leur questionnaire N 177 La sant dentaire des enfants de 9 ans n 65 enfants a t compar e celles d une tude t moin r alis e dans le d partement du Nord l aide des m mes crit res cliniques Les r sultats du questionnaire ont t confront s aux donn es dentaires Le CAO 9 ans tait de 1 22 dents o 1 43 Le cod s levait 1 66 dents o 2 41 Les donn es de pr valence taient identiques aux r sultats de l tude t moin CAOD 1 22 dents o 1 60 Le taux O C est de 1 03 Laventie Fleurbaix et de 0 34 pour l tude t moin ce qui indique une meilleure prise en charge th rapeutique Laventie Fleurbaix p lt 0 05 Aucun enfant de 9 ans ni dans l tude ni dans les t moins n avait subi d extraction de dent permanente Pour l ensemble des enfants N 177 ni les indicateurs di t tiques utilis s ni la d claration du nombre des brossages quotidiens n taient cott l s au CAOD Comme l indice de plaque appara t li au CAOD p lt 0 02 ce r sultat
5. de certitude de ce que l on avance Ceci afin de toujours guider le praticien dans la d cision th rapeutique qu il a prendre face son patient car cette d cision lui appartient toujours La notion d autonomie n a pas disparu derri re la notion de r f rentiel La conf rence d expert est ce que nous faisions dans le pass Cela existe encore ce sont des r unions de vieux camarades C est l approche traditionnelle c est dire que des personnes qui sont jug es comp tentes sur un domaine vont se rencontrer discuter et mettre leur point de vue Certaines personnalit s vont parler plus fort que d autres Certains ont une reconnaissance li e diff rents crit res sociaux qui vont faire que leur parole sera d or justifi e ou pas Le charisme de certains prendra le dessus sur d autres r serv s et plus timides Il en sortira des avis d experts qui feront ensuite r f rence parce qu ils se transmettront de bouche oreille Voil ce qu taient un peu les anciennes conf rences Evaluation rep res et enjeux d experts Malgr tout l int r t que cela peut pr senter dans l histoire de la m decine et de l odontologie nous ne pouvons plus nous permettre cela aujourd hui Cette m thode g n re des conflits d int r ts puisque les experts sont forc ment impliqu s dans la recherche dans l in dustrie dans le public Les experts sont donc forc ment en conflit d int r t c est inh rent la notion d expe
6. ge et par nombre de dents Mat riel et m thode Notre population est compos e de 3 3 millions d adh rents et de leurs ayants droits de trois mutuelles de fonctionnaires sur le territoire national Parmi ceux qui ont consult leur chirurgien dentiste et qui ont un besoin en soins proth tiques certains ont proc d une analyse de devis par l interm diaire de Ligne Claire C est partir de la collecte de 37682 devis de proth ses amovibles du 1er Juillet 2002 au 30 juin 2005 que nous avons men cette tude R sultats 1 La demande est d j significative entre 31 40 ans En effet 4 18 des intentions de soins en proth ses amovibles se situent dans cette tranche d ge Elle est maximale entre 51 60 ans 30 37 des intentions de soins en proth ses amovibles 2 Fr quence des intentions de soins en proth ses amovibles par tranches d ge et par nombre de dents Proth ses amovibles de 1 5 dents l intention de soins d marre de fa on significative entre 31 40 ans Elle est maximale entre 51 60 ans La demande diminue ensuite progressivement avec l ge Proth ses amovibles de 6 9 dents on retrouve la m me tendance que pour les proth ses amovibles de 1 5 dents Proth ses amovibles de 10 14 dents la demande d bute de fa on significative entre 41 50 ans Les 51 60 ans sont la tranche d ge o l intention de soins reste la plus importante Pour les tranches d ge sup rieures
7. labor avec l aide de notre valuateur externe J essaierai de vous pr senter quelques r sultats puisque l action a commenc en janvier Nous en sommes un peu plus de 9 mois et les donn es n ont pas encore t trait es Nous aurons une premi re valuation interm diaire au 31 d cembre 2005 Ce protocole d valuation a fix trois buts principaux montrer que ce r seau am liore la prise en charge de la sant bucco dentaire des personnes g es d pendantes gr ce notamment aux quatre indicateurs m dicaux montrer que l action g n re un travail de r seau montrer son int r t et le r sultat des m thodes de travail et d valuation utili s es montrer le co t de l op ration la fois pour la prise en charge le co t des soins et dans le fonctionnement g n ral de la structure et de l unit mobile Un document a t r dig qui d taille les objectifs d valuation les crit res pour les d finir les indicateurs pour y parvenir et videmment les sources d information et les outils de recueil cr er et mettre en uvre Concernant l valuation de l am lioration de la prise en charge bucco dentaire des personnes g es le but sera naturellement de conna tre le nombre de personnes g es prises en charge On estime 1 500 le nombre de personnes qui pourront b n ficier de ce r seau Il s agira galement de d crire la population prise en charge l aide d u
8. table 2 Par ailleurs la fr quence des caries de l mail et de la dentine baissait avec l ge alors que celle des maladies parodontales augmentait avec l ge Ces tendances g n rales sont caract ristiques de l his toire naturelle des pathologies bucco dentaires chez un individu au cours de la vie La carie avec atteinte pulpaire tait plus pr sente chez les femmes 54 2 que chez les hommes 50 4 A l inverse les hommes sont significati vement plus touch s par les traumatismes dentaires 4 3 ou les maladies parodontales 15 5 que les femmes En lien avec ce r sultat 61 1 des femmes avaient significativement plus de motifs de consultation li s une douleur que les hommes 579 Par ailleurs les patients couverts par une assurance sant taient significativement moins touch s 35 4 par les caries avec atteintes pulpaires que les patients n ayant pas d assurance de sant 53 3 Enfin une proportion significativement plus grande de patients 60 8 des services non gouvernementaux but social consultait en raison d une carie avec atteinte pulpaire alors que cette proportion tait seulement de 51 6 et de 39 4 pour les patients qui consultaient les services de sant priv s ou publics La m me tendance a t trouv e en ce qui concerne les motifs de consultation li s la douleur Evaluation les pratiques Table 1 R partition des patients selon l age le sexe et le statut homme 48
9. tat de sant la morbidit la fonction orale les d terminants de la sant orale la structure du syst me de sant bucco dentaire les cons quen ces incluant la qualit de vie Plus de 600 donn es diff rentes ont t list es la suite de la deuxi me r union Grenade Pout la troisi me rencontre Nice il avait t demand aux membres du groupe de ramener le nombre d indicateurs 40 La m thodologie utilis e a t au moins pour moi avec un certain fondement statistique inhabituelle Elle a mis en uvre une s rie d exercices de classement par rang en pond rant chaque indicateur pour attribuer un score global et en analysant la confusion entre les indicateurs Je ne suis pas s r qu une autre m thodologie aurait donn des r sultats diff rents mais mes yeux le primordial a t l honn tet et l quit du processus Si un des membres avait eu le sentiment pour quelque motif que ce soit que son point de vue tait exclu du fait d un processus inique je pense que des probl mes seraient survenus 49 Evaluation les pratiques 50 Il faut aussi souligner que plusieurs indicateurs avaient d j t identifi s par d autres groupes travaillant pour le programme d indicateurs de sant comme la mixit ethnique de la population ou la structure socio conomique Ceux ci ont t retir s du rapport final bien que leur importance dans les indicateurs principaux orientant le groupe
10. travers une tude transversale descriptive ont valu les programmes d activit de promotion et de pr vention en sant bucco dentaire de 726 l ves scolaris s dans la ville d Antananarivo Madagascar Un questionnaire a t administr pour le recueil des donn es sociologiques tandis que la m thode R sum s des posters Pr vention en milieu scolaire et sant bucco dentaire valuation de programme d observation a t appliqu e pour les donn es pid miologiques Les activit s de pr vention dispens es effectivement dans les coles ont t recens es R sultats Les r sultats ont rapport que la pr valence de caries des dents temporaires tait de 67 8 et celle des dents d finitives de 66 5 Le nombre moyen de dents cao tait de 3 76 pour les dents temporaires et de 2 08 pour les dents d finitives La composante dc DC tait lev e mais une augmentation sensible de la composante do 0 04 et DO 0 11 a t not e si elle tait de 0 au d but du programme Un changement de comportement des l ves face la sant bucco dentaire a t observ la fr quence des consultations chez le dentiste a augment la connaissance en pr vention des maladies bucco dentaires s est am lior e Par ailleurs 50 des l ves avaient une hygi ne bucco dentaire consid r e comme moyenne sans tartre mais avec pr sence de mat ria alba Conclusion En d finitive l tude a montr une ef
11. valuation qui fait fuir tout le monde C est dommage car c est une action essentielle Mais la notion essentielle est instrumentale c est dire qu elle vise am liorer la qualit des soins mais les soins une client le tout autant que les soins rendus une population Nous butons ici sur les questions d acc s aux soins et les barri res sont nombreuses Financi res bien s r et en mati re de soins dentaires notre pays n est pas la pointe mais culturelles tout autant On oublie la derni re dimension qui est la dimension d mocratique J attends le jour o les probl mes de sant et la recherche des solutions m me d am liorer la sant notamment bucco dentaire de la population seront l objet de d bats autrement que sous la forme d changes d anath mes Au del du c t formatif en r f rence des normes de pratique il est int ressant d avancer sur le compl ment trop peu d velopp dans notre pays celui de la recherche valuative Cette derni re vise analyser par des m thodes scientifiques valides et reconnues les relations qui existent entre les diff rentes composantes d une intervention Plus sp cifiquement elle vise analyser la pertinence la logique la productivit les effets et le rendement ainsi que les relations entre l intervention et le contexte dans lequel elle se situe Analyse strat gique Dans un cabinet dans un service du Conseil g n ral ou l Assurance Maladi
12. Assistante hospitalo universitaire service d odontologie p diatrique U F R d Odontologie Universit de Rennes On parle d indicateurs et d valuation Je me situe avant l valuation C est tout simplement l acc s On sait tr s bien qu un enfant porteur de handicap par exemple un enfant trisomique a beaucoup plus de chances de d velopper des pathologies Ce n est pas la peine de faire un test g n tique pour savoir qu il a des besoins sp cifiques d une prise en charge pr coce On sait o ils sont Les dentistes sont 98 en lib ral Ils n ont pas le temps ni les disponibilit s pour s occuper de patients besoins sp cifiques Le secteur public est un peu d bord Le plus triste est de ne pas pouvoir valuer ces enfants qui sont en attente d une prise en charge On sait o ils sont et on sait ce qu il faut faire ma s il manque des moyens Le plus triste est de ne pas arriver encore l tape de l valuation C est un constat Pr Jean Michel CHABOT Ce que vous dites est quand m me un grand encouragement int grer le pius possible notre quotidien d exercice les quelques recueils de donn es qui nous permettent de savoir si ce qu on fait sert ou ne sert pas C est l vidence avec des politiques de redistribution en expliquant en justifiant qu on pourra couper un certain nombre de choses en montrant que le service m dical rendu est incertain et mettre en place d autres prestations Comme vous
13. Casablanca D partement de m decine sociale et pr ventive Facult de M decine Universit de Montr al Depuis de longues ann es au Maroc j ai eu d velopper des secteurs de pr vention et je me suis beaucoup int ress e la sant publique Nous tions il y a trois ans la veille d organiser et de mettre en place l Assurance Maladie obligatoire Cela m a stimul e pour approfondir mes connaissances et m inscrire un PHD la Facult de M decine de Montr al J ai choisi le Qu bec parce que son syst me de sant repose sur le principe de l Assurance Maladie universelle et gratuite assurant ainsi l quit face l accessibilit financi re de la population En arrivant j ai t surprise de constater que l Assurance Maladie est obligatoire universelle et gratuite pour le syst me de sant mais que les soins dentaires en sont exclus A l heure o les controverses sont nombreuses sur le financement public du syst me de sant et o de nombreuses voix s l vent pour stigmatiser les modalit s de financement public face au d ficit budg taire et aux contraintes conomiques les services de sant dentaire dont l organisation et la distribution rel vent du secteur priv sont eux cit s par les d fenseurs du financement priv comme un exemple au Qu bec Or l accessibilit aux soins dentaires est limit e ceux qui peuvent financi rement en assumer les co ts certains groupes qui b n fi
14. En second lieu je livrerai mon propre jugement sur le projet et les orientations choisies Bien que plusieurs b n fices en ont r sult en particulier la collaboration mentionn e pr c demment il y a aussi des imperfections Ces d fauts sont je pense partag s par nombre de grande structure politique dont la commission europ enne L un d entre eux fondamental a t mis en lumi re dans une critique du livre intitul l apr s guerre une histoire de l Europe depuis 1945 crit par Tony JUDT John GRAY qui enseigne la pens e europ enne la London School of Economics dans cette critique faisait le commentaire suivant la tentative de faire voluer le continent europ en vers une sorte d tat f d ral a cr les conditions d une semi paralysie des institutions europ ennes et presque un divorce entre les populations europ enne et leurs lites La question actuelle n est pas de savoir o va l Europe mais combien de temps elle peut tenir dans sa forme pr sente La forme que prendra l Europe dans le futur est floue et une des raisons majeures de cette incertitude est l incapacit des politiques tablir un change et un lien profonds avec les populations qu ils repr sentent Tout simplement essayer de d finir un ensemble d indicateurs est un pas en avant mais comme pour l id e de l Union Europ enne condition que les populations qui sont cens es b n ficier de cette proc dure partagent la visio
15. Evaluation les pratiques 56 Mme Caroline DUPRE Absolument Pr Claudine BLUM BOISGARD I me paraissait important d avoir votre avis sur ce point Un intervenant de la salle Je voudrais savoir combien il faut de temps pour r aliser un examen total sur un patient Mme Caroline DUPRE Sauf erreur de ma part cela prend en moyenne six buit minutes en fonction du patient qui rentre dans l examen de sant Le m me intervenant de la salle La saisie se fait elle la souris ou au clavier Mme Caroline DUPRE Tout s effectue la souris ce qui pr sente en plus un avantage en termes d hygi ne Le m me intervenant de la salle Cela peut se discuter Un intervenant de la salle Je voudrais savoir s il tait pr vu un calibrage des praticiens Vous dites qu ils ont t form s l utilisation du logiciel mais qu en est il des crit res pour d terminer s il y a carie ou autre Est ce que les praticiens ont t form s afin que tout le monde soit d accord sur ce que l on appelle carie ou autre Mme Caroline DUPRE Oui absolument Avant le logiciel BUCCODENT il existait en fait une feuille de marque que tous les chirurgiens dentistes remplissaient dans les Centres d examens de sant Is avaient donc d j l habitude de remplir ce genre de grille en mettant le nombre de caries de proth ses adjointes etc I y avait donc d j une d finition commune pour tout le monde Le logiciel BUC
16. au vu de la pr gnance de limmanence et de l actualit du sujet de choisir cette ann e comme th me pour sa journ e de sant publique dentaire celui de l va luation Nous souhaitions que soient abord es les questions essentielles qu est ce que l valuation quoi sert elle sur quoi repose t elle comment Cette journ e est plac e sous le patronage de la Haute Autorit de Sant dont le Directeur Monsieur Alain COULOMB nous adresse ses v ux de pleine r ussite et qui sera repr sent e par le Professeur Jean Michel CHABOT Nous remercions les pr sidents scientifiques les Professeurs Claudine BLUM BOISGARD et Youssef HA KEL ainsi que le Comit scientifique pour la qualit du programme Nous remercions galement le Conseil g n ral du Val de Marne partenaire de cette journ e de nous accueillir et nous savons qu il partage notre int r t pour ce th me puisqu il conduit des valuations sur les programmes de sant bucco dentaire qu il m ne Enfin et personnellement je remercie Fabien COHEN et Philippe HUGUES sans lesquels ces journ es ne pourraient s organiser et vivre Ouverture de la journ e 10 Daniel TOUSSAINT Conseiller g n ral d l gu la sant du Conseil g n ral du Val de Marne Bonjour toutes et tous et bienvenue pour cette journ e d changes en Val de Marne co organis e par le Conseil g n ral sous l impulsion du docteur Fabien COHEN et la Soci t fr
17. bucco dentaire comprend des chirurgiens dentistes 65 et des attach s de sant en odontostomatologie 131 La majorit de ce personnel est employ e par le Minist re de la Sant 60 des dentistes et 32 des attach s de sant sont concentr s Ouagadougou Tout le monde souhaite travailler dans la capitale Personne ne souhaite s tablir en brousse o les conditions de vie sont quand m me tr s compliqu es Evaluation les pratiques Objectifs de l tude La pr sente tude avait 2 objectifs principaux 1 Evaluer la demande en soins bucco dentaires des patients qui fr quentent les services dentaires Ouagadougou 2 Contribuer ainsi une meilleure compr hension de la capacit des services dentaires prendre en charge la demande en milieu urbain Ouest Africain M thodologie Les donn es ont t collect es dans 15 services dentaires sur les 22 en activit Ouagadougou de janvier d cembre 2004 Ces 15 services ont t choisis afin d avoir un chantillon repr sentatif de la diversit public priv non gouvernemental de l offre de soins dans la ville Comme aucun syst me d enregistrement standardis n existait dans les services concern s par l tude des rencontres de travail ont t organis es avec les responsables des services afin de produire un formulaire standard d enregistrement en routine des donn es partir des cahiers de consultation et des dossiers existants Ce formu
18. dentistes an Qu bec et ce depuis quelques ann es seulement dont un ministre mais qui est loin de pouvoir prendre des d cisions concernant la sant dentaire puisqu il est ministre de la faune Quels sont les l ments que je prends alors en compte pour le Maroc Et bien justement la n cessit de sensibiliser mes confr res et les tudiants de notre facult l importance de s impliquer politiquement Rien de concret ne sera r alis au Maroc si les dentistes ne s impliquent pas que ce soit travers leurs organismes professionnels et l nous sommes tr s loin en arri re puisqu il n existe pas encore d Ordre des dentistes et que c est quelque chose d important mettre en place mais galement au niveau des partis politiques des instances repr sentatives des parlements etc I faut essayer de faire r ellement du lobbying C est ainsi que l on r ussira mettre en place des politiques qui r pondront aux besoins de la population maro caine et qui nous permettront d avancer au niveau de la sant dentaire 45 EVALUATION LES PRATIQUES HYGIENISTE DENTAIRE UNE PROFESSION DE COLLABORATION PRINCIPALEMENT VOUEE A LA PREVENTION ET A L EDUCATION Johanne COTE Pr sidente de l Ordre des Hygi nistes den taires du Qu bec 46 Je suis hygi niste dentaire depuis plus de vingt sept ans et Pr sidente de l Ordre des Hygi nistes dentaires du Qu bec depuis huit ans Ma pr sentation sera br ve et
19. des tudiants devant tre prise en compte dans leur valuation l impact signifie que la facult de m decine ou d odontologie a pris l initiative de v rifier qu elle produit des praticiens en mesure de maintenir leur comp tence et en mesure de dispenser des soins aux groupes mal desservis Les institutions acad miques devraient tre r actives conscientes des priorit s de sant de la soci t Elles prendront ainsi l initiative de r agir de s adapter l volution des besoins des personnes et au changement du syst me de sant Les institutions comme n importe quel autre producteur de biens doivent tudier le march pour leurs produits finis et contribuer ainsi cr er les conditions favorables leur embauche en accord avec les attentes de la soci t ce que l on appelle la pro activit ou l anticipation En tant qu hospitalier universitaire je me sens concern par l valuation des pratiques profes sionnelles dans le cadre de l accr ditation des ta blissements de sant En particulier dans la deuxi me version sous la responsabilit de la Haute Autorit de Sant cr e le 1er janvier 2005 et qui s est substitu e l ANAES 13 Evaluation rep res et enjeux EVALUATION DES PRATIQUES PROFESSIONNELLES 14 Dans le manuel d accr ditation de la version 2 les r f rences 44 45 et 46 portent sur cette valuation des pratiques professionnelles Dans cette nouvelle version l a
20. des dentistes Fonctionnaires MS RAMQ NE E i 37 Evaluation rep res et enjeux 38 Cependant m me si la sant bucco dentaire n a pas t englob e dans cette Assurance Maladie obligatoire quelques ann es plus tard le gouvernement de la province du Qu bec a voulu instaurer quelques programmes de sant dentaire un programme pour les prestataires du revenu et un programme de chirurgie buccale financ s par le f d ral et la province et un programme pour les enfants financ uniquement par la province Ce dernier programme a d marr en 1974 en commen ant par la tranche d ge 0 7ans et devait s tendre d ann e en ann e jusqu aux enfants de dix huit ans Ce r gime assurait les services diagnostiques les radiographies les services de pr vention de restauration d endodontie ainsi que les soins de chirurgie buccale mineure et majeure Il a volu pour arriver en 1982 englober les enfants jusqu l ge de quinze ans Mais on assiste partir de 1982 des coupures des restrictions budg taires Ainsi en 1996 seuls les enfants de z ro neuf ans sont couverts par ce programme Ils ont droit un examen par an et aux soins d odontologie conservatrice Tous les autres services de pr vention d ducation l hygi ne bucco dentaire de traitement au fluor ne sont plus couverts Pour le programme concernant les b n ficiaires du revenu seuls les services pr ventifs d odonto l
21. les pratiques 73 Evaluation les pratiques EVALUATION D UNE EXPERIMENTATION DE PRISE EN CHARGE DE LA SANTE BUCCO DENTAIRE DES PERSONNES AGEES DEPENDANTES HEBERGEES EN EHPAD 74 Dr Julien LAUPIE Chirurgien dentiste Charg de Mission Union Fran aise pour la Sant Bucco Dentaire Responsable de l Unit d Odontologie G riatrique CHU de Nice Sur la r gion Ile de France deux enqu tes de la CPAM de Paris en 2001 et de la CPAM de l Essonne en 2002 avaient valu l tat de sant bucco dentaire des r sidants en EHPAD avec des r sultats assez catastrophiques En effet pr s de 90 des r sidants avaient besoin d une consulta tion dentaire 39 des personnes d pist es avaient au moins une dent extraire 42 des r sidants n avaient pas eu de consultation dentaire depuis au moins cinq ans Face ce constat l UFSBD en partenariat avec la CPAM de Paris a mont cette exp rimentation qui a t financ e par l URCAMIF sur le FAQSV par le Conseil r gional d Ile de France par la CPAM de Paris et l AG2R A la demande de l URCAMIF cette exp rimenta tion qui a d but en janvier 2005 est valu e avec l aide d un organisme d valuation externe GRES M diation Sant Ce projet s articule autour de trois axes former et sensibiliser les acteurs Nous avons organis des formations non seulement pour les chirurgiens dentistes qui vont travailler dans le r seau sur les soins bucco dent
22. professionnels ces d marches id ales Naturellement il vaut mieux que les donn es soient valides il vaut mieux qu elles repr sentent ce qu on veut valuer et pas autre chose il vaut mieux qu elles soient accessibles facilement mobi lisables et peu pr s fiables qu elles ne changent pas avec l ordre du temps Cela pose le probl me 15 Evaluation rep res et enjeux 16 de la g n ralisation et de la mise en routine de nos dossiers dans lesquels nous pourrons corriger les donn es de notre activit De l autre c t il y a des r f rences Existent elles Sont elles actualis es et adapt es Il y a probablement un travail faire sur la production la mise en uvre et l volution permanente de ces r f rences m dicales de fa on ce qu on ne s arrache pas les cheveux tous les trois ou quatre ans parce que les donn es ne sont plus actualis es Le quatri me point n est pas un point tactique mais un point de fond Beaucoup de professionnels de sant se livrent d j d une mani re implicite des d marches qui sont de l ordre de l valuation de leur pratique Une bonne partie du d fi qui nous est pos dans les deux ou trois ann es qui viennent est probablement de rendre visible de donner une formalisation ce que beaucoup d entre nous font d j et qui est de l ordre de l valuation des pratiques Mais en r alit il s agit d op rer une translation culturelle de fa on ce que ce q
23. puisables et qu aujourd hui nous avons de gros probl mes entre l augmentation technologique et les co ts limit s Il y a bien cette notion de contr le des co ts et de politique de sant derri re l EBM Bien videmment il faudra une m thode La m thode sera pid miologique et statistique pour essayer d analyser de comprendre et d en tirer les conclusions La question que nous pouvons nous poser est doit on traiter les malades comme des malades statistiques Y aura t il derri re chaque malade que nous devons prendre en charge des biais statistiques nous disant que sur une population il faut proc der de telle fa on Est ce ainsi que nous pouvons penser Nous allons essayer d apporter des pistes pour y r pondre Les bases fondamentales de cette nouvelle fa on de concevoir la m decine sont la pr minence des crit res de jugement cliniques la transparence et une m thodologie d analyse la plus rigoureuse possible La transparence sera omnipr sente sur toute la d marche on doit toujours pouvoir justifier tout ce que l on dit Ce n est pas parce que je vous le dis que j ai raison c est parce que je vais pouvoir le justifier et vous convaincre Vous m mes vous allez pouvoir faire le parcours pour v rifier ce que je dis Si vous ne pouvez pas le v rifier ce que je dis n a pas d int r t Il y aura des analyses quantitatives des effets Ce n est pas simplement un effet positif ou n gatif on peut mesurer
24. r alis e Les examens cliniques ont concern les 4 groupes d ge et les entretiens ont t r alis s aupr s des enfants de 12 ans et des adultes entre 35 et 44 ans R sultats A l ge de 6 ans 38 des enfants avaient des caries avec une pr valence plus importante en milieu urbain La pr valence et le degr de gravit de la carie dentaire pour les 3 autres groupes d ges s tablissaient des niveaux comparables ceux de nombreux pays africains Le nombre moyen de dents cari es DC constituait la part essentielle de l indice global DCAO et traduit un acc s quasi inexistant des soins dentaires L tat parodontal tait caract ris par des niveaux tr s lev s de saignements gingivaux et de pr sence de tartre d s le jeune ge et en particulier chez les personnes qui vivent en milieu rural Ces tats parodontaux traduisent des pratiques d hygi ne orale individuelle d ficientes La pr sente tude a aussi montr que le niveau des CAP en sant bucco dentaire tait faible Les connaissances sur les b n fices du fluor et l utilisation de p tes dentifrices fluor es taient tr s faibles et variaient significativement selon le lieu de r sidence et le sexe Le b tonnet frotte dents restait pour une majorit d individus l outil d hygi ne le plus utilis Les r sultats qui concernent les facteurs de risque socio d mographiques ont montr que c est le fait de vivre en ville chez les enfants de 12 an
25. re de jugement et la question est l une des bases fonda mentales L un des points les plus sensibles est la litt rature O va t on chercher les r ponses Dans la litt rature La litt rature est importante prolixe de qualit variable vous avez des qualit s remarquables de niveau de preuve lev et d autres qui sont m diocres Il y a ce qu on appelle la litt rature grise qui regroupe tout ce qui n est pas index r f renc et qui n a pas d impact fac tor ayant des niveaux de preuve tr s faibles des avis d experts Que faire de cela Doit on en tenir compte Doit on faire voluer des attitudes en fonction de ce niveau de litt rature On voit donc tout de suite la notion tr s importante de niveaux de preuve cette r f rence a t elle un niveau de preuve lev ou faible En fonction de cette pon d ration on va pouvoir en tenir compte ou non Pour l appr ciation de la qualit des donn es de ce niveau de preuve la m thodologie utilis e doit tre explicite Il faut toujours rendre des comptes de ce qu on a fait et de comment on l a fait On va comparer diff rentes proc dures de fa on galement explicite et enfin on va formuler des recommandations et cette formulation devra tre pond r e si c est un avis d expert c est une pond ration faible ou si c est un essai randomis un niveau de preuve lev Il faudra donc chaque fois pouvoir dire quelle est la force la pond ration et le degr
26. sinistralit ont la possibilit de faire prendre en charge leur prime de responsabilit civile professionnelle par l Assurance Maladie jusqu 60 Les jeunes obst triciens qui s installent se voient proposer des primes d assurance maladie de l ordre de 20 000 par an Avoir une possibilit sous contrainte d engagement dans une proc dure d accr ditation des quipes ou des individus de voir sa prime de responsabilit civile prise en charge 60 c est dire environ 12 000 par an n est pas n gligeable comme politique de valorisation Les proc dures commencent tre quasiment matures Le deuxi me point est qu au cours de ces quinze derni res ann es nous ne nous sommes pas n cessairement facilit la t che En particulier les termes qui d finissent l valuation ou les m thodes ont souvent t pr sent s avec un exc s de complexit Tout cela a t positionn Evaluation rep res et enjeux quelquefois avec maladresse si on peut le qualifier ainsi avec des choses qui taient de l ordre de la douche froide Rappelons nous les RMO en 1993 quatre ann es apr s la cr ation de l ANDEM Quatre ann es apr s l ouverture de ce mouvement un dispositif sanctionnant a t appliqu aux professions de sant avec ce syst me de RMO qui est tomb en d su tude au bout de six mois Par ailleurs cela n avait pas forc ment que des mauvais c t s Enfin tr s rapidement nous tions pass s un
27. sit chez les enfants de 5 6 ans scolaris s en grande section de maternelle dans les coles publiques parisiennes et d autre part la description de l tat de sant dentaire des enfants en cours pr paratoire donc g s de six ans en moyenne L analyse a t faite d une part selon la r partition g ographique des coles par arrondissement et d autre part surtout selon un indicateur socio conomique qui est la r partition des coles en r seau d ducation prioritaire Enfin gr ce une collaboration avec l APUR l Atelier Parisien d Urbanisme nous avons r alis une cartographie des anomalies rencontr es Pour l tude de l ob sit nous avons cibl les enfants de grande section de maternelle parce que dans cette classe les m decins de sant sco laire interviennent syst matiquement dans le cadre d un examen de d pistage standardis Les don n es de poids et de taille sont syst matiquement not es ce qui permet le calcul de l indice de masse corporelle qui est le rapport du poids sur la taille au carr Ceci permet galement de rapporter cet 63 Evaluation les pratiques 64 indice aux courbes de r f rence qui d terminent la corpulence de l enfant Pour d finir l ob sit nous avons utilis les courbes fran aises dont les seuils sont utilis s par les m decins pour leurs interventions ult rieures Deux degr s d ob sit sont ainsi d finis chez l ob sit de degr
28. tendre le r seau une centaine de dentistes travers la province qui est tr s vaste Cr ation du r seau pilote Nous avons commenc par prendre l annuaire dentaire du Qu bec en s lectionnant au hasard 100 dentistes Nous leur avons envoy une lettre pour les inviter participer et nous avons tout de suite re u des r ponses favorables En fait nous avons recrut 11 personnes Nous leur avons donn un ordinateur une connexion Internet pen dant une ann e nous leur avons apport une petite formation sur le fonctionnement de l Internet des ordinateurs Certains d entre eux n avaient aucune comp tence dans ce domaine Nous avons galement cr un site Web l Universit McGill qui comportait deux sections une section recherches dans laquelle taient disponibles les questionnaires les r sultats de nos recherches une section discussions changes dans laquelle les dentistes pouvaient poser des questions faire des commentaires qui s adressaient tous et auxquels chacun tait invit r pondre Proc dure de recherche Tout d abord il a fallu identifier les th mes de recherche Au d but nous avons invit les dentistes participer des groupes de discussion en leur posant la question Qu aimeriez vous tudier Mais cela n a pas trop fonctionn Les dentistes n avaient pas trop d id es Au fond ce sont les deux chercheurs Paul ALLISON et moi m me qui avons choisi les th mes d
29. union la Haute Autorit de sant le jeudi 20 octobre avec les diff rents repr sentants de la profession Je retiendrais le point Ne pas n gliger les aspects politiques Nous avons largement d battu d valuation lors de notre rencontre La profession est enti rement d accord pour tablir des r f rentiels pour savoir dans quelle direction nous devons aller Mais tablir ces r f rentiels sur une base actuelle de prise en charge par la S curit sociale des soins dentaires pose un gros probl me technique On va 25 Evaluation rep res et enjeux 26 mettre au point un syst me qui est tr s bien du point de vue intellectuel mais qui fonctionnellement parlant ne peut pas tre pris en charge financi rement Je pose donc la m me question que je posais l autre jour n est ce pas le moyen par le biais de cette nouvelle odontologie factuelle de remettre en cause tout le syst me dentaire qui existe savoir le parcours sant du praticien On ne parle pas de cela dans l valuation des pratiques I faudrait cr er une nouvelle chirurgie dentaire qui nous permette de mettre vraiment en uvre ce que vous Proposez Financi rement parlant la S curit sociale ne peut pas financer la mise en uvre de vos propositions Comment allons nous faire Pr Jean Michel CHABOT Je ne voudrais pas donner le sentiment de botter en touche mais c est une question qu il faut poser l Assurance Maladie Ceci dit c est un m
30. v oui _ non _ oui L non Etat inflammatoire ou infectieux 7 oui _ non Probl mes de proth se v oui _ non C r valuer v r parer L lzy H d L 5 5 z Ww QUESTIONS Mme Caroline DUPRE Pr Claudine BLUM BOISGARD Je me demande si vous ne vous trouvez pas avec cet outil utilis dans les Centres d examens de sant un stade ant rieur l valuation Et vous l avez dit vous m me vous avez fait de l observation des tudes pid miologiques Donc je voulais quand m me rappe ler que l valuation consiste non seulement mesurer d crire un tat mais aussi le comparer soit des r f rentiels valid s soit un objectif que l on veut atteindre Vous venez de nous d crire un dispositif extr mement int ressant qui vous permettra de faire de l valuation mais il me semble que cela ne rel ve pas encore de ce que l on appelle l valuation des pratiques on l valuation de programmes de sant Qu en pensez vous Comme nous l avons dit il s agit bien d observation Pr Claudine BLUM BOISGARD D accord ma s je voulais que ce soit bien clair Mme Caroline DUPRE Nous n valuons absolument pas les pratiques des pra ticiens Pr Claudine BLUM BOISGARD Ni la pratique des praticiens ni un programme de sant C est le constat sur une population forc ment biais e mais toutes les populations ont des biais d un tat de sant bucco dentaire 55
31. 13 autres quartiers fort taux de ch mage sont touch s ainsi que 9 autres quartiers ch mage moindre Au total ce sont finalement 75 des quartiers fort taux de ch mage qui sont touch s par des taux d ob sit de degr 2 au moins sup rieurs 2 contre 38 des quartiers o le taux de ch mage est moindre Carte 3 Carte 3 Pr valence de l ob sit de degr 2 et taux de chomage Part des chomeurs dans la population active de plus de 15 ans plus de 15 de 13a15 de 11a 13 de9a1 moins de 9 Moyenne Paris 12 0 En qui concerne le d pistage bucco dentaire 74 des enfants sont indemnes de caries 19 ont entre 1 et 3 caries et 7 1 pr sentent 4 caries et plus Un peu plus du quart des enfants atteints pr sente donc une atteinte carieuse importante La diff rence entre les zones REP et non REP est une nouvelle fois significative avec 36 6 d enfants atteints en REP contre 21 6 d enfants atteints en zones non REP Surtout nous comptons dans les REP 13 4 d enfants avec une atteinte s v re contre 4 4 dans les zones non REP Donc parmi les enfants touch s en REP ce sont 36 des enfants qui pr sentent une atteinte s v re Pour la repr sentation cartographique les donn es de pr valence ont t rapport es sur les Plus de 4 d enfants touch s De 2 4 d enfants touch s 80 quartiers de Paris Nous constatons cette fois v ritablement une forte atteint
32. 2 n 6822 Tranches d ages 51 8 femme n 7343 Statut du patient Total nouveau ancien 55 7 n 7895 44 3 n 6270 100 0 n 14165 Table 2 R partition des motifs de consultation et de la demande en soins selon le sexe Sexe Motifs de consultation Homme Femme P Douleur 57 9 61 1 lt 0 01 n 2248 2565 Autres 42 1 38 9 lt 0 01 n 1633 1636 Demandes en soins Caries mail et dentine 17 7 17 5 ns n 661 713 Caries atteinte pulpaire 50 4 54 2 lt 0 001 n 1888 2208 Trauma dentaire 4 3 2 8 lt 0 001 n 162 113 Maladies paro 15 5 13 5 lt 0 05 n 581 549 Eruption 3e molaire BoF 3 8 lt 0 01 n 101 155 Maladies muqueuses 1 6 1 4 ns n 61 59 Autres 7 8 6 9 ns n 291 280 Discussion aussi qu une grande proportion de patients Nos donn es ont montr qu un large spectre de maladies bucco dentaires affectait les patients qui consultaient les services dentaires de la ville de Ouagadougou en 2004 Les r sultats sugg raient consultait pour des motifs li s une douleur essentiellement li e la pathologie dentaire La douleur est ainsi le principal moteur de consultation et la demande en soins d urgence est donc tr s forte Le recours intervient un stade 61 Evaluation les pratiques 62 tr s avanc de la maladie Les r sultats de cette tude sur la demande en soins dentaires Ouagadougou refl tent seulement la
33. Au moment o se m lent les manifestations du 60 me anniversaire de la cr ation de la S curit sociale et le vote du projet de loi de financement pour 2006 il n est pas inutile de rapprocher les nouvelles d penses la charge des assur s sociaux pour un montant de 1 6 milliards d euros et les 750 millions qui seront pay s par les entreprises Quant aux d penses de soins dentaires leurs prises en charges demeurent une exception dans l activit m dicale moins de 3 des d penses totales de l assurance maladie Cela a conduit le Pr sident de la Conf d ration Nationale des syndicats dentaires le 21 avril revendiquer en urgence du Gouvernement un v ritable plan de pr vention et de sant bucco dentaire A l chelle du d partement nous sommes anim s en permanence par la volont de faire avancer les principes de solidarit d universalit et de d mocratie sociale qui ont guid les fondateurs de la S curit sociale en 1945 Nous le faisons avec la volont d agir en partenariat avec l Education nationale la CPAM les professionnels de sant les collectivit s Ainsi nous sommes partie prenante du programme r gional ARCADE nous participons au comit de pilotage r gional et avec la CPAM nous revendiquons aupr s de la CNAM la mise en service d un 3 me camion dentaire pour pouvoir visiter annuellement toutes les coles l mentaires Nous sommes galement engag s dans plusieurs actions exp rimentale
34. CES dans leurs missions d examens de sant d ducation pour la sant et de recherche pid miologique Le CETAF a pour but de valoriser la place des CES au sein de la politique nationale de sant faciliter les actualiser am liorer et missions des CES travailler sur des programmes moyen ou long terme visant faire du r seau des CES la fois un outil de r f rence mais aussi une structure souple capable d intervenir rapidement aupr s des populations cibl es selon les orientations de la politique de sant Il a pour missions de laborer les Recommandations pour les examens p riodiques de sant d velopper des protocoles d valuation des tests e des proc dures en pr vention r aliser un tableau de bord de la sant des personnes examin es dans les CES organiser la formation interne des person nels des CES assurer une mission de conseil et de soutien pour les CPAM et les CES incluant la valorisation scientifique et technique Chaque ann e le CETAF centralise toutes les donn es recueillies dans les Centres d examens de sant dans une base unique RAIDE Recueil Annuel Informatis des Donn es 51 Evaluation les pratiques 52 Epid miologiques Cette base permet de r aliser de nombreuses tudes dans diff rents domaines dont la sant bucco dentaire Par exemple un rapport d tude sur la sant bucco dentaire des adultes g s de 3
35. Cela fait partie du travail de ce groupe de savoir comment diffuser comment communiquer Il faudra ensuite valuer le r sultat de cette mise en uvre de recommandations Il conviendra enfin de pr voir d s le d part la r actualisation des recommandations car une recommandation n est jamais fig e Il faut la faire vivre avec une fr quence de renouvellement tous les 2 ans 5 ans 10 ans Le travail d un groupe est un travail parfaitement institu pour essayer d am liorer la fa on dont nous travaillons La question de base est bien s r faut il des r f rentiels pour tout Nous venons de cette culture du non crit o la transmission de l information tait orale et l crit a commenc se d velopper Aujourd hui nous semblons aller vers le tout crit il faut que tout soit crit nous appliquons un livre de recettes C est ce qui semble tre la d rive de cette pratique EBM C est la fa on dont est diabolis l EBM par certaines personnes Nous oublions qu au centre de ce processus il y a un individu un patient L EBM n a absolument pas oubli la notion d individu la r flexion m dicale doit rester cen tr e sur l individu Celui ci ne doit pas s effacer derri re des livres de recettes Que vous ayez des guides est une chose mais la d cision reste sous la seule responsabilit du praticien C est ici qu on arrive aux limites d application de l EBM qui est donc restreinte par la qualit de la litt ra
36. De l valuation de l tat de sant orale d une population la planification programme de sant publique dentaire Application des m thodes OMS dans le Sud Ouest du Burkina Faso 8e 1 3 B Varenne S Ouattara P E Petersen l aide Udontologique Internationale Paris Minist re de la Sant Ouagadougou Burkina Faso 3 Organisation Mondiale de la Sant d un Unit sant bucco dentaire D partement de pr vention des maladies non transmissibles et de la promotion de la sant Gen ve Suisse Objectifs Cette tude avait pour but de constituer une base de donn es fiables et standardis es pour la mise en uvre d un programme de pr vention et de promotion en sant bucco dentaire Elle avait pour objectifs 1 d analyser l tat de sant bucco dentaire des enfants et des adultes en milieu rural et en milieu urbain 2 d valuer leur niveau de connaissances attitudes et pratiques en mati re de sant bucco dentaire et 3 d estimer l effet des facteurs de risque socio d mographiques et comportementaux potentiels sur leur tat de sant dentaire M thodologie Une technique de sondage stratifi e par grappes et des indicateurs socio pid miologiques pr conis s pat l OMS ont t appliqu s des ges et ou classes d ge de r f rence 6 ans n 424 12 ans n 505 18 ans n 492 et 35 44 ans n 493 Une formation des enqu teurs suivie de tests de calibration a t
37. En 2005 le PRIX SOHDEV PIERRE FABRE ORAL CARE a t cr pour encourager la recherche clinique en direction des personnes handicap es des personnes g es d pendantes et des personnes en situation de vuln rabilit et apporter une aide de jeunes chercheurs La vuln rabilit ne concerne pas seulement les personnes en situation de pr carit mais toutes les personnes m dicalement fragiles nous en avons longuement parl au cours de cette journ e Le Prix SOHDEV PFOC est destin galement favoriser le d veloppement de nouveaux th mes de recherche plus particuli rement dans une approche pluridisciplinaire et pluriprofessionnelle L valuation des travaux portera sur la qualit m thodologique des protocoles qui seront mis en place et leur originalit PRIX SUHDEV Je remercie particuli rement les membres du Conseil scientifique qui ont bien voulu accepter d valuer les travaux Cela surajoute leur travail mais leur r putation est tr s importante pour cautionner ce prix Dr Marc WATTS Directeur M dical Pierre Fabre Oral Care Pierre Fabre Oral Care est un laboratoire enti rement d di l univers bucco dentaire depuis de tr s longues ann es Depuis longtemps nous avons c ur d apporter une production scientifique de qualit qui d montre l int r t de notre laboratoire et de ses produits Nous sommes membres de l ASPBD depuis sa cr ation ainsi notre int r t pour le bucco denta
38. appris travers la notion de compagnonnage savoir la relation ma tre l ve relation que nous avons tous eue avec les gens qui nous ont form s Nous avons tous c ur de raconter l histoire d une personne qui nous a marqu au cours de notre parcours universitaire orient et donn une certaine passion Nous avons donc bas notre formation sur cette relation tr s forte affective o intervient souvent le charisme d un ma tre C est ce sur quoi s est fond e l odon tologie que nous avons apprise Nous nous identi fions d ailleurs souvent ce ma tre qui est pour nous une image que nous essayons de reproduire Aujourd hui les choses se compliquent car avoir une bonne connaissance de l tat de l art implique de conna tre une quantit de documents et de vues graphiques absolument monstrueuse Il est quasiment impossible pour un omnipraticien pour un clinicien d arriver assimiler lire analyser ce flot continu de litt rature qui nous assaille dans tous les domaines possibles et imaginables M me un universitaire dont c est pourtant la mission ne peut en assumer la charge Il en assume la charge dans des domaines tr s sp cialis s verticaux mais une connaissance horizontale est devenue de plus en plus difficile L autre l ment qui oriente vers un nouveau dispositif une conception diff rente de concevoir nos pratiques est la diversit des pratiques Ce qui m a surpris dans mes fonctions de responsa
39. brut de scolarisation est faible puisqu il s tablit 24 et l indice synth tique de f condit de 6 7 se situe parmi les plus forts au monde Le taux de mortalit est galement extr mement lev puisque sur 1 000 naissances 207 enfants d c dent avant l ge de 5 ans Le taux de mortalit maternelle est de 1 000 pour 100 000 naissances vivantes L tude porte sur Ouagadougou qui est la capitale du pays L volution de cette ville est assez caract ristique de ce qui se passe en milieu urbain en Afrique de l Ouest Il y a un peu plus d un si cle Ouagadougou tait un petit village Depuis 1970 la population double tous les 10 ans Nous assistons donc une croissance d mographique et spatiale exponentielle Aujourd hui la ville s tend sur 200 kilom tres carr s soit un peu plus que Paris intra muros et compte 1 2 million d habitants soit 10 de la population totale du pays Plus de 25 de la population de cette ville vit actuellement dans les zones p riurbaines essentiellement irr guli res de la ville Les autorit s et les moyens disponibles ont du mal faire face cette croissance ce qui induit une insuffisance d infrastructures urbaines r seaux d assainissement voirie avec une dichotomie de plus en plus visible entre ville r guli re et ville irr guli re Evidemment la cons quence en est une augmentation de la pauvret p riurbaine et des disparit s de sant Pour comprendre la
40. chose que Denis BOURGEOIS peut tre fier d avoir atteint Les principes premiers guidant le d veloppement ont t Exhaustivit tous les aspects du champ doivent tre couverts R pondre aux besoins de l utilisateur couvrir les principales priorit s de la com mission et des tats membres Evaluation les pratiques Etre innovant ne pas simplement tre un recueil de donn es courantes mais galement indiquer les besoins en d veloppement Utiliser les travaux existants Les efforts des institutions internationales avec comme principaux fournisseurs Eurostat et d autres services de la commission mais aussi l OCDE et l OMS Europe dans la d finition d indicateurs et de variables standards ont t mis en avant autant que possible Utiliser les r sultats des programmes de sant publique et des programmes de surveillance des tats de sant Les r sultats des tudes devraient tre inclus dans les donn es quand c est appropri A la suite de la r union de Lyon d autres rencontres se sont succ d es Grenade Nice et Paris chaque r union mais galement durant les p riodes de pr paration les s parant un travail consid rable a t fourni pour permettre au projet d avancer Le travail a progress travers les id es initiales jusqu la formulation d une longue liste d indicateurs regroup s en quatre cat gories principales Les quatre larges cat gories taient l
41. de sant et pourra ensuite tre utilis dans d autres structures La mise en place de BUCCODENT permettra une description plus compl te et plus pr cise de la sant bucco dentaire des consultants des Centres d examens de sant Au niveau indivi duel il permettra de faire un tat des lieux d ta blir les besoins en soins mais aussi de donner des conseils personnalis s aux consultants Au plan collectif il permettra de d velopper l information sut l tat de sant bucco dentaire de la population et son volution au cours du temps Il permettra aussi de valoriser cette information aupr s des professionnels des d cideurs et de la population g n rale Le logiciel BUCCODENT est d velopp pat le CETAF et est adapt l exercice et aux missions dans les Centres d examens de sant Il est interactif simple d usage personnalis et standardis Une aide et un contr le sont int gr s au logiciel pour faciliter son utilisation et le rendre plus fiable De plus ce logiciel est volutif et peut tre adapt des populations cibl es ou des tudes sp cifiques Le recueil est r alis dent par dent la fois pour les dents temporaires et permanentes avec diff rents codes choix multiples Le sch ma dentaire pr sent au chirurgien dentiste sur le logiciel BUCCODENT permet d avoir une vision imm diate de l tat bucco dentaire du consultant au fur et mesure que le chirurgien dentiste renseigne le coda
42. de maintenir une dimension humaine dans l utilisation de ces r f rentiels Evaluation rep res et enjeux ACCES AUX SOINS ET IMPACT DES INTERVENTIONS EN POPULATION Pr Pierre LOMBRAIL Directeur du laboratoire de Sant Publique et d pid miologie U FR de M decine Universit de Nantes J ai choisi de faire une mise au point simple en m appuyant sur les travaux qui font souvent r f rence en la mati re ceux des coll gues qu b cois en l occurrence l quipe d Andr Pierre CONTANDRIOPOULOS Il a t question de r f rentiels et d valuation professionnelle Une clarification consiste diff rencier l valuation normative fait on ce qu on est cens faire Et finalement sait on si souvent que cela ce qu on est cens faire Est on en situation de le faire Pas souvent de l valuation formative que les Qu b cois appellent souvent recherche valuative Evaluer c est porter un jugement un jugement c est un point de vue Un point de vue est forc ment situ Il est situ du c t de l Assurance Maladie qui nous repr sente tous Ce sont nos finances nous avons donc tous int r t ce que l Assurance Maladie rembourse les soins les plus fond s possibles Dans quelle condition c est autre chose Le point de vue de l usager est encore diff rent parce que l usager est multiple Les usagers que nous voyons dans le centre de soins dentai res dans lequel je suis viennent pour la m
43. des saignements gingivaux au brossage 45 des patients souffrent de s cheresse buccale Il y a donc un certain nombre d indicateurs de probl mes de sant gingivale chez ces patients Les chirurgiens dentistes conseils ont ensuite pos des questions aux patients examin s puis contact pour obtenir leur avis leurs chirurgiens dentistes traitants 1441 d entre eux ont r pondu D apr s les donn es d claratives les r sultats sont relativement divergents quant au motif de renoncement aux soins entre le ressenti des patients et celui des praticiens Dans le ressenti des patients la cause essentielle de renoncement aux soins est le renoncement des proth ses Alors que pour les praticiens les patients ont en premier lieu renonc des soins de parodontologie Cela peut signifier que les traitements de parodontolo gie ne sont pas encore compl tement int gr s dans l esprit collectif des patients au niveau de la demande de sant Des questionnaires aux patients diab tiques il ressort que 13 6 n avaient pas pr venu leur chirurgien dentiste qu ils taient diab tiques 504 n ont pas connaissance de l impor tance des soins bucco dentaires plus d un tiers ne consulte qu en cas d ur gence pr s des deux tiers des diab tiques de type 2 examin s n ont pu citer spontan ment leur taux d h moglobine AC alors qu il y avait eu l ann e pr c dente une campagne assez importante autour du chiffre
44. durant l ann e scolaire une s ance est r serv e l ducation la sant suivie d un brossage pour chaque enfant qui re oit un kit d hygi ne la seconde intervention permet de contr ler l acc s aux soins des enfants devant tre trait s R sultats Population 6 429 enfants r partis par tranche d ge en 36 75 de 6 ans 29 02 de 7 ans 7 62 de 8 ans 20 39 de 9 ans 5 58 de 10 ans et 0 64 de 11 ans I ya 47 3 de filles L examen dentaire a port sur 86 344 dents temporaires et 51 393 dents permanentes Les enfants indemnes repr sentent 76 6 ans 61 7 ans 53 9 ans et 45 10 ans Le d enfants trait s volue de 12 6 ans 37 10 ans Le CAO est de 0 052 6 ans 0 19 7 ans et de 0 76 10 ans Le crit re d valuation du besoin de soins en denture permanente est au minimum une dent cati e 6 22 d enfants ont besoin de soins ce qui correspond 670 dents permanentes cari es Conclusion Le programme ARCADE a d but en 2003 mais il existait d j un programme de pr vention dans certaines coles depuis plus de 10 ans Le besoin de soins moyen en France est de 30 40 nos r sultats dans le d partement des Hauts de Seine sont donc assez satisfaisants Cr dits photos Conseil g n ral du Val de Marne D partement du Val de Marne ONIG P LE PR VENTION ET ACTION SOCIALE En partenariat avec amp ZZasPBD ww Soci t Fran
45. f t reconnue Pour chacune des quatre cat gories une s rie d indicateurs de rang inf rieur a t d velopp e Pour le premier groupe 12 indicateurs ont t identifi s indicateurs pour contr ler la sant bucco dentaire des enfants et des adolescents indicateurs allant de la proportion d enfants qui se brossent quotidiennement les dents avec un dentifrice fluor la couverture des traitements otthodontiques Le second groupe a 18 indicateurs tels que la consommation quotidienne d aliments et de boissons la consommation de tabac et le contact dentaire dans les 12 derniers mois Le troisi me groupe sensiblement le plus large contient 5 indicateurs pour valuer les co ts de couverture du syst me de sant bucco dentaire le niveau de satisfaction de la qualit des soins re us et le niveau de satisfaction de la r mun ra tion fournie La derni re section comprend 5 indicateurs pour valuer la qualit de vie en sant bucco dentaire par exemple la douleur physique li e l tat de sant bucco dentaire les incapacit s psychologiques dues l apparence des dents Chaque indicateur est d taill dans un format standardis de 9 sections dont son titre sa raison sa d finition la d finition de tous les termes importants utilis s les sources o chacun peut trouver les donn es n cessaires les m thodes de recueil de donn es recommand es l utilisation des formats de pr sentation recommand s et les
46. galement d valuer le co t de fonctionnement du r seau et de l unit mobile de soins est elle pertinente avons nous d autres possibilit Pour communi quer quelques chiffres l unit mobile de soins est une structure qui co te en cr ation un peu plus de 200 000 Elle repr sente donc un investissement qui n cessite d tre valu pour d terminer si elle peut tre ou non reproduite Le but de cette valuation que nous sommes en train de mettre en place et dont les r sultats finaux sont attendus pour d cembre 2006 est d valuer l impact r el de cette exp rimentation son co t afin de valider notre mod le sp cifique de prise en charge de cette population et d essayer d en r aliser l extension d autres d partements C est galement de monter un dossier de financement de type dotation r gionale de d veloppement des r seaux pour p renniser le fonctionnement du r seau QUESTIONS Un intervenant de la salle Vous nous avez parl d une baisse et d une augmentation d un certain nombre d indicateurs Avez vous fait un tat des lieux avant Dr Julien LAUPIE Oui nous avons r alis un premier passage dans l tablissement pour valuer l tat de sant bucco dentaire avant la prise en charge Le m me intervenant de la salle Cela a donc t fait Evaluation les pratiques Dr Julien LAUPIE En r alit nous avons fonctionn selon les tablissements Nous n avons par exemp
47. la suite des pays anglo saxons et nordiques Ceux ci ont d velopp une autre politique avant nous bas e sur la pr vention alors que nous traitions le cas A l poque on nous disait qu il n y avait pas de budget de pr vention C tait vrai la S curit sociale ne b n ficiait pas de budgets de pr vention Cette derni re tait faite par les praticiens de mani re implicite au fauteuil on de mani re b n vole je l ai fait pendant une quinzaine d ann es dans les coles pour essayer de faire du d pistage et de l ducation au niveau des enfants Mais cela a un terme A pr sent nous ne pouvons plus compter sur les praticiens pour faire du b n volat Cette politique de pr vention s est donc mise en marche il y a peu de temps Par contre nous avons g rer deux cat gories d assur s sociaux D une part les assur s sociaux ancienne g n ration dont je fais partie qui n ont pas b n fici de la pr vention et qui on doit donner des r ponses des soins des remboursements en fonction de ce que j appelle la politique de la casse C est dire qu on r pare n ayant pas pr venu avant un certain nombre de cas Nous avons galement une nouvelle g n ration la g n ration qui na t actuellement qui doit tre prise en charge d s l cole maternelle de mani re ducative en se faisant assister des enseignants de conseils m dicaux qui peuvent aller de l tudiant en sixi me ann e au praticien en
48. le minist re des finances consid rent bien entendu qu il n y a aucune Evaluation rep res et enjeux priorit Ainsi la sant dentaire a une faible importance et ne repr sente pas une priorit au niveau de la population qui n a jamais fait de pression pour appuyer une telle couverture Le r le pr pond rant des politiciens nous semble donc important mettre en vidence Nous savons tous que les politiciens optent pour les d cisions qui sont les moins co teuses pour eux Of la couverture des services dentaires a un co t lev d autant plus qu il n y a aucune compensation financi re f d rale La province devait donc financer par elle m me les services dentaires De plus il n y avait pour les d cideurs politiques aucun b n fice puisque du fait de l absence de pression populaire syndicale et professionnelle l enjeu lectoral tait nul La p nurie de dentistes a t relev e uniquement par les d cideurs politiques sachant que ceux que nous avons interrog s taient les ministres de l poque qui nous ont r pondu qu il n y avait pas suffisamment de dentistes et qu il n tait donc pas question d assurer des services dentaires qui ne pouvaient tre rendus Les dentistes eux m mes ont d ailleurs repris cette explication Tableau 1 facteurs explicatifs de l exclusion des services dentaires de la couverture m dicale universelle Importance SD SG Pression Financement 4 P F P nurie
49. m decins des chirurgiens en l occurrence assez proches donc des chirurgiens dentistes taient ulc r s par l application de normes consid rant qu ils appliquaient chaque fois un traitement particulier un cas particulier Si on ne prend pas cela en compte on passe c t du sujet Lorsqu on parle d valuation normative on parle de r f rences de pratique Il y a bien d autres choses qui peuvent faire l objet de r f rences videmment elles ne sont peut tre pas toutes evidence based La recherche valuative vise non seulement am liorer ce qui a t produit par une intervention une action cela peut tre un soin individuel ou un programme de d pistage mais aussi comprendre comment et pourquoi L interaction soignant soign est un des param tres prendre en compte Une intervention sert faire quelque chose pour modifier le cours pr visible d un ph nom ne et corriger une situation probl matique L valuation n est pas une fin en soi c est un outil pour am lio rer le r sultat sanitaire de la situation La finalit est cognitive on vise simplement savoir ce qui se passe De mon point de vue on ne fait pas assez d enqu tes de pratique Sans enqu te de pratique il est assez difficile de savoir ce qui est modifier prioritairement de ce qui l est moins La dimension normative est la dimension pr gnante et comme on ne pr sente qu elle elle donne g n ralement une vision de l
50. partie merg e de l iceberg On peut en effet penser que la proportion des personnes qui n cessite des soins d urgence dentaires parmi la population g n rale est consid rable Les r sultats de la pr sente tude sont int ressants en vue de l identification de groupes de patients particuli rement vuln rables Ainsi les femmes semblaient tre le groupe de population le plus affect par les caries dentaires un stade avanc Ce groupe de patients d clarait souffrir dans une plus grande proportion de douleurs d origine dentaire lorsqu on le compare au groupe des hommes par exemple ou bien d autres groupes socioprofessionnels Enfin pour les femmes mais aussi pour les jeunes le co t des soins dentaires semblait tre le crit re majeur de choix de la structure En effet ces groupes de patients ont t retrouv s plus nombreux dans les services dentaires du secteur non gouvernemental but social r put s pour tre financi rement plus accessibles Quelles sont les implications en termes de sant publique Alors que la majorit des pays d Afrique de l ouest conna t des taux d urbanisation en tr s forte augmentation le besoin d un changement dans les r ponses apporter face aux pathologies dentaires en milieu urbain appara t urgent En effet m me si la plupart des maladies bucco dentaires n ont pas une incidence directe sur les taux de mortalit elles repr sentent un v ritable probl me de sant publi
51. pas tout fait form es qui faisaient cela sans tre encadr es Nous nous sommes retrouss les manches et assis tous ensemble pour r ussir trouver un terrain d entente C est une belle harmonie et cela fonctionne bien Il reste des choses changer modifier am liorer mais j ai pu mesurer en coutant les d bats en France tout le chemin que nous avions parcouru Je souhaite aux professionnels de la sant bucco dentaire fran ais d y parvenir leur tour car l hygi niste est un bel alli et un professionnel tr s pr cieux au plan de la communaut 47 Evaluation les pratiques LE PROJET D INDICATEURS DE SANTE ORALE DE L UNION EUROPEENNE refl te t il des d veloppements dans l union europ enne 48 Dr Paul BATCHELOR Maitre de conf rences D partement d pid miologie et de Sant publique Facult de M decine University college London Si certains d entre vous au regard du titre que j ai choisi peuvent se demander ce que recouvrira exactement cette communication j esp re qu la fin de la pr sentation tout deviendra vident En particulier si il y a un simple message sur lequel je voudrais mettre l accent il serait que bien que les objectifs les plus formels assign s au projet d indicateurs de sant orale europ en pourraient tre remis en question sur diff rents plans celui ci a g n r plusieurs avantages moins identifi s Entre autres ce qui n est pas le plus n gligea
52. plus faibles de l incidence de la maladie parodontale sur le diab te Cependant il faut retenir l tude parue en janvier 2005 dans Diabetes Care et r alis e par SAREMI et al qui ont suivi pendant onze ans une population d Indiens Pima aux Etats Unis Ces Indiens pr sentent la particularit d avoir une pr valence du diab te extr mement importante Sur un suivi de 11 ans il a t montr que les sujets avec une parodontite s v re avaient 3 2 fois plus de risque de mortalit d origine cardiaque ou r nale que les sujets sans parodontite ou avec une parodontite mod r e L atteinte parodontale est donc un marqueur de 69 Evaluation les pratiques 70 risque mais ce n est pas encore le lien tabli entre la maladie parodontale et le diab te Les objectifs de l tude URCAM ont t de d terminer la proportion de patients ayant un suivi bucco dentaire l tat bucco dentaire de ces patients les raisons pour lesquelles ce suivi n est pas toujours r alis et de d crire les pratiques professionnelles dans le cadre du traitement En Ile de France la population des diab tiques a t isol e partir de la consommation d antidiab tiques oraux et d insuline Nous avons relev une population de 206 206 diab tiques trait s ce qui repr sentait 2 2 de la population prot g e Les tudes de pr valence actuelles tournent plut t autour de 2 5 ou 3 mais il y a un certain nombre de diab tiques qui ne sont
53. r pondant ainsi une demande pr cise et sensible de la population Mais cette strat gie n exclut pas une attention prioritaire donner des approches r solument pr ventives qui s adressent la population dans son ensemble Ainsi des efforts pourraient tre men s afin que par exemple l accessibilit une p te dentifrice fluor e de qualit soit une r alit En effet l apport journalier de fluor reste le moyen le plus efficace d s l enfance de lutter contre la principale pathologie orale qu est la carie dentaire QUESTIONS Un intervenant de la salle Je voudrais vous poser une question concernant le secteur traditionnel Existe t il un secteur traditionnel dentaire La demande en soins ne s adresse t elle pas d abord ce secteur traditionnel Quelles sont les implications de la recherche en soins dentaires aupr s de ce personnel ventuellement Dr Beno t VARENNE I existe en effet un secteur traditionnel Une tr s bonne tude est sortie tr s r cemment r alis e par le docteur Hadissa TAPSOBA qui essaye justement de d crire toutes les possibilit s Car on sait que la prise en charge traditionnelle passe souvent par des m dicaments traditionnels donc un ensemble d herbes de plantes et de pr parations qui peuvent tre assez efficaces Quand j ai dit pr c demment que 50 des gens recourent l autom dication la moiti s adresse la m decine traditionnelle travers les d coction
54. rabilit mesures sociales qui ne rel vent pas de sa comp tence L id e de souverainet d autonomie et d ind pen dance continue d ailleurs notamment au Qu bec et m me aujourd hui jouir d une grande popularit Le gouvernement du Canada a offert de payer 50 pour les politiques sociales pour se donner une certaine l gitimit et faciliter l int gration des provinces au sein de la f d ration canadienne De plus les arrangements institutionnels favorisent aussi certaines prises de d cisions par les politiciens Ainsi le parti au pouvoir la fin des ann es 1960 minoritaire a d pour se maintenir au pouvoir et tre en mesure de gouverner recourir au soutien du petit parti n od mocrate qui avait lui des positions sociales d mocrates Ainsi l Assurance Maladie universelle a pu tre mise en uvre au Canada et au Qu bec La vuln rabilit s explique galement par cette m me th orie dans la mesure o la province du Qu bec pour affirmer sa comp tence juridictionnelle et d velopper l id e de souverainet a mis en place des programmes sociaux dont les programmes dentaires s lectifs rep res et enjeux 39 Evaluation rep res et enjeux Ces programmes non soumis au f d ral peuvent tre touch s la moindre occasion d s qu il y a un probl me conomique et que les contraintes budg taires n cessitent une diminution des d penses de l tat Et ce d autant plus quand il n y a
55. radioth rapie et seulement 7 apr s radioth rapie Ces chiffres sont inf rieurs ceux observ s dans la litt rature et ceux calcul s dans ce m me CAC dans les ann es 1970 L incidence de l ORN calcul e 5 ans apr s radioth rapie est de 1 8 La qualit de vie ne peut tre que le r sultat d une prise en charge multidisciplinaire o l impact m dico psycho esth tico social de la sph re orale ne peut tre minor Jeanne Rasoamananjara Tatamo 1 0 5 TM Universit de Mahajanga Madagascar Contexte Epid miologiquement Madagasacar la pr valence de la carie dentaire chez les enfants scolaris s est relativement lev e 6 ans 85 des enfants souffrent de carie dentaire 12 ans le nombre moyen de dents CAO est de 3 1 Telle fut la situation avant l instauration des activit s de pr vention dans les coles primaires malgaches bas es essentiellement sur l instruction l hygi ne bucco dentaire la super vision du brossage dentaire quotidien l utilisation de dentifrice fluor Objectifs L int r t de ce travail r side dans le fait qu il permet d valuer la situation actuelle des activit s de pr vention en sant bucco dentaire des enfants scolaris s dans les coles publiques d Antananrivo Plus sp cifiquement l objectif est de donner un aper u de l tat bucco dentaire de ces l ves apr s quelques ann es d activit de promotion de la sant orale M thodologie Les auteurs
56. se d roulera en deux volets Dans un premier temps je voudrais expliquer en quoi consiste ma profession au Qu bec comment elle s ex cute et ensuite dire galement quelques mots de l valua tion puisque nous faisons galement des valuations dans notre pratique La profession d hygi niste dentaire existe au Qu bec depuis 1975 Elle est ins r e dans le Code des professions C est donc une profession reconnue et r glement e Au d but nous tions 32 Aujourd hui nous sommes plus de 4 000 Le ratio dentiste hygi niste au Qu bec est quasiment de un pour un car on compte 4 200 dentistes pour 4 050 hygi nistes dentaires Notre formation est tr s importante C est une formation de trois ans post secondaire Nous avons huit coles au Qu bec qui la d livrent et qui sont capables de former chaque ann e une moyenne de 250 hygi nistes dentaires A l heure actuelle comme dans beaucoup d endroits nous sommes au Qu bec en manque d hygi nistes dentaires et nous constatons une p nurie Il faut donc informer car la demande est tr s forte La majorit des hygi nistes dentaires du Qu bec soit 85 travaillent dans des cabinets dentaires priv s donc en collaboration troite avec les dentistes Les hygi nistes dentaires qui travaillent en cabinets dentaires priv s ex cutent entre autres la prise de radiographies dentaires le d tartrage et tout ce qui touche la pr vention et l ducation prophylaxie ap
57. soi n est pas tenable Nombriliste il enferme dans un rapport d go sme insupportable Inscrit dans un rapport l autre dans un contexte de s curit sociale solidaire et non dans un contexte de jungle ce souci de soi et de l autre fait sens Ainsi l ducation pour la sant devient elle un enjeu de socialisation et d mancipation Dans une approche ducative constructive l valuation est une d marche qui prend du sens Qu elle soit int gr e participative formative qu importe Ce qui importe c est la finalit dans laquelle elle s inscrit C est le sens qu elle a ou peut prendre pour les protagonistes qui s en soucient En l occurrence ce qui importe c est les gens et les professionnels soucieux de leur sant dentaire et plus globalement de leur sant non comme une fin en soi mais comme une composante et un support d aspirations de vie et de cr ativit L valuation en ducation pour la sant bucco dentaire est une r alit inscrite dans les pratiques professionnelles et dans les volutions tendancielles Les professionnels et de plus en plus de patients en t moignent La question n est pas dans l interrogation de la n cessit mais fondamentalement dans les choix de conception dans lesquels on s inscrit 35 Evaluation rep res et enjeux ANALYSE DES POLITIQUES PUBLIQUES DENTAIRE AU QUEBEC 36 Pr Souad MSEFER D partement de p dodontie et de pr vention Facult de M decine dentaire
58. sommes donn les moyens ou pas parce que ce groupe est plus r ceptif ou pas Il y a plusieurs raisons qui entrent en r sonance qui sont interd pendantes et qu il faut essayer de comprendre L objectif de l valuation n est pas de d cerner des bons points encore qu il faille d cerner des bons points On d cerne trop souvent uniquement des mauvais points Si on commen ait par d cerner des bons points cela se passerait bien Mais qu on d cerne des bons ou des mauvais points la limite l enjeu n est pas l Si nous voulons tous progresser il faut comprendre pourquoi certains m ritent des mauvais points et d autres des bons points C est de cette valuation dont nous avons besoin DEBAT Dr Nicolas LEBLANC Directeur m dico social dans une plate forme mutua liste m decin sp cialis en sant publique Je suis toujours tr s int ress par l av nement de la m decine et de la dentisterie bas es sur les faits Vous avez dit que cela am liorait la morbidit et la qualit de vie des malades en g rant mieux l information produite de part le monde et que cela permettait de mieux allouer les ressources Tout cela dans un dispositif o les acteurs qui dispensent l EBD b n ficient peu de formations en continu Le chantier reste construire il me semble d o l importance de la formation initiale Vous nous avez dit aussi que les avis d experts sont des avis faible niveau de preuve comme nous le savons da
59. sur les traumatismes dento maxillaires au cours des pratiques sportives M thodologie Apr s un rappel des r sultats nous pr senterons le cadre de l enqu te sa pr paration son d roulement et son int r t Les donn es g n rales et sportives relev es au cours de ce travail sont identiques celles de l tude de r f rence ge sexe taille poids niveau scolaire indices de pratique sportive port de protection dento maxillaire type et les raison du non port de telles protections Les donn es dentaires sont classiquement les dysmorphoses les classes d Angle le nombre de dents cari es la pr sence de facettes d usure le bruxisme Les traumatismes sont d finis par des crit res de localisation de type d importance R sultats Les r sultats quelque peu discordants avec les r sultats pr c dents montrent la toute relativit de la n cessit de protection dento maxillaire dans l exercice du hand ball R sum s des posters Evaluation de l action men e en grande section dans 15 coles parisiennes par la CPAM de Paris en 2004 2005 A Sisso N Caparros D Brunel N Paul C Saintier F Marchand Buttin F Toury LPD I CPAM de Paris Contexte L Institut de Prophylaxie Dentaire Infantile en continuit avec ses actions de pr vention bucco dentaire sur l est parisien a introduit en 2004 2005 une exp rience de brossage en maternelle en collaboration avec le service de sant
60. syst me de sanction Apr s cela le fait d engager des professions dans des dynamiques de progr s non sanctionnantes devient d une cr dibilit un peu incertaine Nous ne nous tendrons pas sur la complexit terriblement exag r e avec laquelle tout cela a t entour combien de d bats plus ou moins st riles sur la qualit n a t on pas assist ces dix derni res ann es Nous nous disions que la qualit est impossible d finir encore moins mesurer que tout cela est extr mement complexe et qu il faut faire des tudes tr s pouss es pour commencer avoir le droit d en parler Si nous admettons que les professionnels de sant ont quelque chose dire pour d finir la qualit si nous admettons que les patients ont galement leur mot dire pour d finir ce qu est la qualit en sant si nous admettons que les gestionnaires et les financiers ne sont pas des gens exclure d une partie de la d finition de la qualit nous arrivons tr s bien nous entendre et nous pouvons avancer d une mani re assez pragmatique Le troisi me point concerne la d finition de l valuation Evaluer n est jamais que comparer des donn es des d marches id ales Par un luxe de vocabulaire on appelle ces d marches id ales recommandations guide lines r f rentiels standards Ce ne sont que des complications de vocabulaire En r alit l valuation n est que de la comparaison de donn es de l activit des
61. t valu s ou du moins de facon interm diaire Pr Claudine BLUM BOISGARD Cette question sur le paiement l acte n est pas si facile Je voudrais revenir galement sur une question pos e par la salle tout l heure sur les relations entre politique et valuation I me semble que le paiement l acte n est pas une bonne mani re de poser le probl me Le vrai probl me doit tre pos comme vous l avez expos de mani re technique Paiement l acte ou paiement forfaitaire c est un probl me de choix de syst me de sant Le paiement l acte est actuellement revendiqu et le syst me dans lequel nous vivons aussi bien dans le domaine dentaire que m dical est le choix des professionnels Je crois que l valuation ne peut pas r pondre la question 27 Evaluation rep res et enjeux 28 En revanche l int rieur de tous les syst mes il faut utiliser l valuation bon escient Quand tout l heure vous avez parl des relations entre les professionnels l Assurance Maladie et l valuation cela me para t effectivement une bonne question Je voudrais donc dire que nous avons beaucoup avanc ces derni res ann es I est apparu aux professionnels et aux responsables de l Assurance Maladie que l valuation du service m dical rendu et attendu c est dire les crit res d efficacit de b n fice risque d impact de sant publique auxquels nous devons r pondre pour tout m dicament dispositi
62. utiliser les r f rentiels pour ce qui est appel en jargon m dicaliser la liquidation c est dire rembourser au regard de r f rentiels qui seront non seulement m dico administratifs comme l AMM des m dicaments ou les actes de la nomenclature mais aussi des processus ou des proc dures recommand s par la Haute Autorit en Sant Nous n avons donc pas encore pris la mesure du r le que donne cette loi d Assurance Maladie d ao t 2004 l valuation dans notre syst me de sant et de protection sociale Je terminerai en rappelant que nous sommes dans un cadre financier contraint voire tr s contraint dans le domaine des d penses remboursables par l assurance maladie Mais m me s il n tait pas contraint il faudrait de toute mani re faire des choix L valuation avec son am lioration en tant que m thode l am lioration de ses fondements et de sa transparence permettra effectivement de prendre des d cisions de plus en plus fond es Pr Youssef HA KEL Doyen de l UF R d Odontologie Universit de Strasbourg Le th me de cette journ e d actualit est riche Il serait pr tentieux de dire que tous les aspects seront abord s par les conf renciers n anmoins plusieurs points seront clait s et d battus lors des discussions En pr ambule j aborderai l valuation m dicale travers mes fonctions et mon exp rience en tant qu expert valuateur l INSERM Cela concerne trois do
63. 1 l adulte correspond au surpoids qui l ob sit de degr 2 qui correspond l ob sit l ge adulte 348 coles taient concern es En fait 318 coles ont t visit es pour des raisons de probl mes d effectifs des m decins en sant scolaire Cela repr sentait pour Paris un effectif de 15 596 l ves sur les 16 985 attendus Il y a eu galement une perte d information en raison de la qualit du remplissage de la fiche qui tait une fiche avec reproduction carbon e L tude a port donc r ellement sur 11 516 enfants ce qui repr sente un taux d exhaustivit de 68 sur Paris et de 74 dans les coles visit es N anmoins la r partition des coles entre les zones REP et non REP avec 27 8 en zone REP est proche du pourcentage attendu Il en est de m me pour le ratio filles gar ons avec 51 de gar ons L ge moyen des enfants dans cette classe est de cinq ans et sept mois Le d pistage bucco dentaire a port sur les enfants scolaris s en CP donc g s de six sept ans C est un d pistage r alis syst matiquement sur Paris par les chirurgiens dentistes soit de l UFSBD soit de la CPAM de Paris selon les arrondissements Quel que soit l organisme qui r alise ce d pistage un protocole commun d examen est utilis avec un examen dent par dent L atteinte carieuse a t estim e en retenant avec 2 degr s de gravit trois indicateurs les enfants indemnes les e
64. 1999 qui proposait une valuation des pratiques volontaires Les politiques de valorisation de ces efforts suppl mentaires consentis par la profession taient quasiment nulles et les proc dures permettant de d velopper cela taient pour le moins exp rimentales Quelques ann es plus tard en 2005 la profession reste sinon en opposition au moins attentive et m fiante mais cela se retrouve dans tous les pays de l OCDE en particulier ceux qui ont mis en place des syst mes de formation et d valuation obligatoires La m fiance et les craintes des professionnels restent au premier plan Cette profession est in galement motiv e et a aujourd hui le sentiment d une surcharge de son activit qui naturellement ne favorise pas l engagement dans des mesures d valuation souvent per ues comme un surcro t de travail et de contrainte Notre dispositif l gislatif est en place Dans la loi de sant publique qui est sortie juste quelques jours avant la loi portant r forme de l assurance maladie au mois d ao t 2004 est tr s clairement stipul e pour l ensemble des professions de sant article 98 et suivants l obligation pour chaque institution type faire figurer leur attestation de formation continue ou d valuation des pratiques Pour l aspect financier l article 16 de la loi de r forme de l Assurance Maladie pr voit que des m decins qui s engagent dans des proc dures d valuation de pratiques et de signalement de la
65. 4 DEBAT Dr Michel SIXOU Une question Christophe BEDOS propos de l argent de la recherche Est ce qu il pense vraiment que l argent est un probl me dans la recherche ou est ce plut t le sujet qui est un probl me L id e qui est derri re est la suivante Quand il n y a pas d argent pour la recherche n est ce pas plut t parce que la question n est pas pertinente ou pas soci tale qu elle n a pas d int r t on qu elle n int resse pas les financeurs Ne faut il pas retourner le probl me chercher des sujets qui seront financ s parce qu ils vont int resser la soci t Si l on n est pas financ n est ce pas justement parce que la question n est pas opportune an moment o on la pose Pr Christophe BEDOS Je crois que vous avez donn la r ponse en posant la question C est de cette mani re que fonctionne la recherche en Am rique du Nord Nous soumettons nos projets de recherche des agences et en fonction des priorit s de la qualit des projets les recherches sont ou non financ es Il y a donc une question de priorit de pertinence des recherches Mais cette recherche de financement demande beaucoup de travail Cela me prend quasiment un tiers de mon temps Dr Michel SIXOU Mais c est plus un probl me votre niveau L tude pilote est magnifique mais un moment donn vous z SA avez dit qu il faut des chercheurs Donc ce n est plus un probl me de financement de la recherche mais
66. 5 44 ans a t r alis partir d un chantillon de 384 530 personnes examin es entre 1999 et 2003 Nous savons tous que les maladies bucco dentaires sont des probl mes majeurs de sant publique en raison de leur co t de leur pr valence et de leurs effets en termes de douleur de d ficience fonctionnelle et de d t rioration de la qualit de vie La sant bucco dentaire fait partie int grante de l tat de sant g n ral pourtant aujourd hui les donn es sur la sant bucco dentaire en France sont insuffisantes et parcellaires C est pour cette raison qu il nous est apparu n cessaire de faire voluer notre recueil en mettant en place une observation permanente de la sant bucco dentaire Pourquoi Parce qu il est n cessaire de conna tre l tat de sant des populations pour laborer et valuer les politiques de sant mais aussi parce que cela repr sente un enjeu pour les d cideurs les chirurgiens dentistes et les acteurs de sant Mais comment r aliser cette observation permanente Gr ce un nouvel outil de recueil de donn es le logiciel BUCCODENT Celui ci permettra d toffer les donn es d j disponibles dans la base RAIDE mais galement rendra possible des tudes et recherches plus pouss es Ainsi des facteurs de risque pourront tre identifi s afin de mettre en place des actions de pr vention adapt es Dans un premier temps ce logiciel sera l usage des Centres d examens
67. 61 70 ans 71 80 ans la demande reste forte Elle est plus lev e que pour les proth ses de 1 5 dents et de 6 9 dents m me si elle d cro t au fur et mesure de l avanc e en ge Apr s 81 ans la demande est plus faible que pour les 41 50 ans Conclusion Notre tude montre que les proth ses amovibles ne concernent pas uniquement les personnes g es En effet plus de 50 des intentions de soins concernent les 31 60 ans 52 11 exactement Les hypoth ses causales des pathologies l origine de la perte des dents chez l adulte doivent tre tay es par des tudes compl mentaires qui permettront de mener des campagnes de pr vention bucco dentaire pertinentes 89 R sum s des posters Sant dentaire d enfants ayant b n fici d une intervention de di t tique M Weissenbachl N Gabard A Devillers J Declercq C Meaux 0 artisl C Cl ment l UFR d Odontologie Universit Henri Poincar Nancy P UFR d Odontologie Universit Lille 2 Afin d instaurer de saines habitudes alimentaires pour l ensemble de leur population des programmes de di t tique ont t mis en place en 1992 Laventie Fleurbaix 62 deux communes totalisant 2364 habitants Gr ce cette intervention les familles volontaires ont b n fici d une valuation de leurs habitudes di t tiques et de conseils Des programmes scolaires d ducation di t tique ont t r guli rement dispens s dans les
68. 7 afin que les patients diab tiques s approprient justement ce taux d h moglobine AIC D apr s les chirurgiens dentistes interrog s 14 ne savaient pas que leurs patients taient diab tiques dans 96 des cas c est par le patient que les praticiens sont inform s de l existence du diab te plus de la moiti des patients ayant consult b n ficient d un suivi r gulier plus de la moiti des patients ayant consult pr sentent une maladie parodontale les plans de traitement initialement pr vus ont pu tre compl tement r alis s dans plus de la moiti des cas Evaluation les pratiques Les r sultats de cette tude ont montr que la sant bucco dentaire des patients diab tiques pourrait tre am lior e en agissant sur trois axes Informer et sensibiliser les professionnels de sant et les patients diab tiques En ce qui concerne la sensibilisation des professionnels de sant nous avons adress des plaquettes d information chaque m decin g n raliste et endocrinologue chaque chirurgien dentiste et stomatologue de la r gion Ile de France Nous avons vu que la principale sensibilisation devait tre faite aupr s des m decins g n ralistes pour que soit prise en compte dans le plan de traitement global la sant dentaire du patient diab tique Des plaquettes l intention des patients ont galement t envoy es aux praticiens pour qu ils puissent les remettre leurs
69. BUCCODENT Ee se ta Seren Ea d ___ BF E c EER C1 Entrate avec espace CO CO D Obtuse D EA 1 Proth se conjointe LA CD D Proth se adine OD pois Lu en D SISENE Ce Ce CS EN EN CI O Ce 6 Ce ON EE ER Ea c o enim tA la F 3 j y C Esate sans espace CO E_ IX Piee A CEE Cm 0 lo E ER 210 CE E image 2 BUCCODENT ___ 102004 pereme paml f PROTHESES ADJOINTES Age de la derni re proth se maxillaire M 1an Clt 4ans C1539an CU 10ansst mandibulaire 1an V 1 4ans C 5 9 ans CU 10 anset PROTHESES ADJOINTES Degr d usure de la proth se maullane IGENE O IEGE C Bj meyernr gO Morte E mandibulaire aucune l g re moyenne importante Proth ses adjointes A Etat dents 2 Etat dents 1 Consultations PROTHESES ADJOINTES Tenue de la proth se more Ne ec iler Eies Iree a mandibulaire C avec colle V sans cole C corecte V insut sans g ne C insuf avec g ne PROTHESES ADJOINTES Degr de satisfaction maxillaire C pas satisfait V peu satisfait satisfait _ tr s satisfait mandibulaire passatistat _ peu satisfait TV satisfait tr s satisfait MOTIF D ABANDON DE PROTHESE maxillaire C g ne v perte mdibulairi ai O 53 Evaluation les pratiques 54 image 3 15 ans ES Ait 2 LESIONS DES MUQUEUSES oui _ non FREQUENCE de BROSSA
70. CODENT permet aujourd hui d avoir un recueil plus homog ne et plus d taill Pr Claudine BLUM BOISGARD Pour aller dans le m me sens que la pr c dente question par quelles structures quels professionnels les indicateurs sont ils valid s Mme Caroline DUPRE Le logiciel BUCCODENT a t valid par les chirurgiens dentistes des Centres d examens de sant exp rimentateurs qui taient au nombre de 9 Pr Claudine BLUM BOISGARD Pour ainsi dire c est un consensus d experts Un intervenant de la salle Comment allez vous r cup rer les donn es des cabinets lib raux Mme Caroline DUPRE Nous n en sommes pas encore la La convention est justement en cours mais le logiciel BUCCODENT permet de r cup rer un fichier texte qui est ensuite tr s facile utiliser sous forme Excel on autre Pr Youssef HAIKEL Je trouve que ce logiciel apporte norm ment C est un outil extraordinaire quand on voit la population qui est concern e N anmoins certains indicateurs devraient certainement tre am lior s et surtout valid s Je prends l exemple car j ai eu le privil ge d valuer ce travail avant son dition du probl me concernant le fait que vous n avez pas le droit d avoir des gestes invasifs C est une limite vous ne pouvez pas faire une radiographie ou sonder une poche parodontale car il s agit d un geste invasif qui comporte des risques Par cons quent vous ne pouvez pas avoir d indicateur Pr cis c
71. De 17 19 ans ils sont 24 3 en 2004 contre 10 en 1999 avoir b n fici d un BBD Un impact des dispositifs de pr vention sur la r alisation des soins pr coces dans les communes o fonctionne un dispositif de pr vention le pourcentage de consommants est gal au double de la moyenne d parte mentale Conclusions 1 La prise en charge de la sant bucco dentaire des jeunes de moins de 20 ans est en progr s sur l Ile de France par un recours plus important la pr vention et aux soins pr coces 2 Le programme ARCADE a atteint son ler objectif d harmonisation Les promoteurs d actions de pr vention ont parfaitement adh r aux crit res de qualit exig s et la volont de coh rence l chelle de la r gion 3 En devenant p renne ARCADE esp re atteindre son 2 me objectif de g n ralisation de la pr vention bucco dentaire particuli rement dans les zones de pr carit 4 Le programme continue d voluer avec des audits de suivi du fonctionnement des dispositifs labellis s et une incitation et une aide la mise en place de r seaux de sant pour am liorer l offre de soins aux enfants 1 2 N Razanamihaja P E Petersen l Universit de Mahajanga Madagascar Universit de Copenhague Danemark OMS Gen ve En 1996 les r sultats d une enqu te nationale sur l tat de sant bucco dentaire de la population malgache ont r v l que 85 des enfants g s de 6 ans souf
72. GE tous les jours C irr gulier _ iamais Hygi ne Proth ses adjointes Etat dents Al Etat dents 1 Consultations SAIGNEMENTS _ oui non Les conseils interviennent en toute derni re partie Certains doivent tre remplis par le chirurgien dentiste comme l apport de fluor le panoramique dentaire ou l tat inflammatoire D autres sont d duits de l examen dentaire mais sont modifiables par le chirurgien dentiste Il s agit par exemple de la position des dents de sagesse Les 6 derniers conseils sont d duits de l observation et ne sont pas modifiables par le chirurgien dentiste image 4 La cr ation du logiciel BUCCODENT a commenc en septembre 2004 En janvier 2005 les Centres d examens de sant sont entr s dans l exp rimentation Ils ont ainsi contribu affiner le logiciel et le rendre le plus proche de la pratique clinique La d cision a t prise de former tous les praticiens dentistes des Centres d examens de sant au logiciel BUCCODENT de septembre d cembre 2005 Durant cette formation apr s un expos th orique les dentistes utilisent eux m mes le logiciel gr ce des exemples concrets sous l il attentif des formateurs PLAQUE BACTERIENNE absente peu tendue tendue tr s tendue GINGIVITE Mabsente peu tendue tendue tr s tendue TARTRE v absent peu abondant abondant tr s abondant HYGIENE PROTHESE ADJOINTE correcte _ ins
73. WEBER lors des 9 mes assises nationales hospitalo universitaires en 2005 Strasbourg Cette boussole est constitu e de quatre points cardinaux pr sent s sur deux axes un axe qualit quit et un axe pertinence efficience La qualit est la priorit dans les soins de sant indi viduels qui n est pas toujours en ad quation avec l quit qui est une sant pour tous et un acc s garanti la population La pertinence c est la prio rit dans les choix des actions et l efficience est le meilleur usage des ressources disponibles pour dispenser un service donn La responsabilit d une institution peut se mesurer par rapport aux quatre crit res qui sont recherch s dans les domaines de responsabilit de l institution savoir l enseignement la recherche et le service Evaluation rep res et enjeux Par service nous entendons la formation continue et les enseignements aux autres professionnels de sant Il est possible de b tir une grille de responsabilit sociale qui int gre l volution des pratiques en trois phases planification action et impact la planification est la conception d un programme p dagogique mis jour un rythme appropri pour mettre l accent sur la dispense des soins aux groupes mal desservis l action signifie l expo sition des tudiants tout au long de leur cursus diverses occasions d ap prentissage d exercice des soins aux groupes mal desservis la performance
74. aires adapt s cette population mais galement au sein des tablissements sur l hygi ne bucco dentaire pour le personnel soignant et encadrant infirmi res aides soignantes auxiliaires etc valuer les besoins en soins des r sidants mais aussi leurs conditions d acc s aux soins coordonner la prise en charge afin de faciliter l acc s aux soins Quatre objectifs m dicaux chiffr s ont t fix s qui consistent r duire au 31 d cembre 2006 de 30 les d p ts mous sur les dents et les proth ses des r sidants de 50 le nombre de dents cari es de 20 le nombre de dents r siduelles et de racines extraire de 30 le nombre de dents manquantes non remplac es Pour mettre en uvre cette op ration l UFSBD et la CPAM de Paris ont cr un r seau de sant dot d une cellule de coordination Quinze tablissements de type EHPAD ont rejoint ce r seau avec des conventions Il y a de fait une r partition des charges entre la CPAM et l UFSBD hauteur de la moiti environ des tablissements en convention pour chaque organisme 33 chirurgiens dentistes ont adh r ce r seau pour participer animer et r aliser la prise en charge et pour am liorer les conditions d acc s aux soins Une unit mobile de soins sp cialis e a t cr e le BuccoBus qui va au contact des tablissements pour permettre la r alisation des soins Le protocole d valuation a t
75. aise des Acteurs ww de la Sant Publique Bucco Dentaire Conception et r alisation de la couverture Script LASER Conception et r alisation des pages int rieures Virginie Capuano Impression Grenier Ao t 2006
76. an aise des Acteurs de la Sant publique bucco dentaire repr sent e par sa Pr sidente le Professeur Nadine FOREST Cette ann e marque le 5 me anniversaire de cette initiative pour laquelle je veux remercier par avance toutes et tous ceux qui ont contribu son organisation et qui feront tout au long de la journ e un certain nombre de communications Il est important que nous puissions ensemble partager commentaires et r flexions sur nos pratiques pour mieux les valuer pour mieux agir au service de nos concitoyens Dans le journal Connaissance du Val de Marne d avril dernier le docteur Fabien COHEN soulignait que a carie n tait pas une fatalit en s appuyant sur les r sultats obtenus sur dix ans 78 des enfants de 6 ans indemnes de caries contre 60 dix ans auparavant et 66 2 11 ans contre 53 2 Toutefois Fabien COHEN soulignait que a carie restait une maladie an caract re social prononc Cette vidence traverse notre politique gouvernementale en mati re de pr vention et de soins avec l ambition d atteindre les objectifs dans les cinq prochaines ann es de l OMS d acc s la sant bucco dentaire pour toutes les familles Val de Marnaises Le nouveau programme d partemental en uvre depuis 2002 largi aux coll giens et lyc ens fait la d monstra tion de son efficacit par le soutien et la n participation grandissante des acteurs de terrain des collectivit s locales
77. appr hend es par la consommation de certaines sp cialit s pharmaceutiques actes dentaires sp cialistes r alisant ces actes Taux de recours aux soins c est le nombre d assur s ayant b n fici d au moins une prestation pendant la p riode donn e nombre total d assur s de plus de 65 ans R sultats La synth se des r sultats sera faite au cours de l t Conclusions Le besoin de soins dentaires dans la population g e est objectivement important mais il ne consti tue pas une priorit Il est donc important de met tre en uvre une politique de sant publique pour cette population politique qui doit s adresser aussi bien aux personnes vivant domicile qu celles qui sont en institution R sum s des posters Observation de la fr quence des intentions de soins en proth ses amovibles par ge et par nombre de dents C Allouc N Leblanc J F Tripodi Ligne Claire Rillieux la Pape 69 Contexte et objectifs Les campagnes de pr vention bucco dentaires r alis es chez les enfants semblent avoir montr leur efficacit Qu en est il chez les adultes Cette tude a pour objectif partir de notre base de donn es de devis dentaires analys s du deuxi me semestre 2002 jusqu au premier semestre 2005 d tudier la r partition des proth ses amovibles selon l ge Nous avons ga lement observ pour la m me p riode la fr quence des intentions de soins en proth ses amovibles par
78. ar le minist re de la sant ni les services sociaux Les gens doivent payer Nous nous sommes galement inform s de la satisfac tion quant au travail effectu par l hygi niste dentaire lors du nettoyage Nous avions pos la m me question lors d un sondage en 1998 et 90 des personnes interrog es s taient d clar es satisfaites En 2004 le taux de satisfaction a augment 95 de la population sond e s est dite satisfaite et tr s satisfaite des soins re us lors du nettoyage effectu par une hygi niste dentaire Nous avons galement demand quel tait le niveau de confiance dans le travail des hygi nistes dentaires Le taux de confiance est tr s fort hau teur de 93 quand il s agit d effectuer nettoyage d tartrage prophylaxie Le taux de confiance est de 65 au niveau de la pr vention et de 54 au niveau de la radiographie Enfin 90 de la population appr cient la mani re dont les hygi nistes dentaires sensibilisent l importance de la sant bucco dentaire Nous intervenons largement et plusieurs niveaux autant aupr s des enfants que des personnes g es des adolescents c est vraiment notre force L hygi niste dentaire est vraiment l pour la pr vention l ducation et avec ces chiffres on mesure qu au Qu bec cette profession est reconnue et appr ci e Maintenant cela semble simple mais il y a trente ans cela ne l tait pas Nous avions nous aussi des assistantes qui n taient
79. argent pour les financer D autres programmes notamment les programmes d assurance m dicaments taient eux fortement appuy s par la population mais aussi par les compagnies pharmaceutiques Le programme d assurance m dicaments a donc lui t mis en place et d velopp Une autre raison galement voqu e est l absence de lobbying des dentistes En 1970 la profession dentaire tait faiblement organis e et ne disposait pas encore d une association professionnelle forte capable de d fendre ses points de vue Ce n est qu partir de 1970 que l ACDQ a vu le jour L Ordre des dentistes lui m me n est devenu un ordre professionnel qu apr s l adoption du Code des professions en 1970 Auparavant c tait un Coll ge des dentistes Pendant toute la p riode tudi e il y a eu des conflits entre l Ordre et l Association chacun voulant avoir des pr rogatives pour d fendre la sant dentaire et la profession Enfin le d sint r t de la population pour la sant dentaire est manifeste Nous avons pu le v rifier lors des entretiens effectu s aupr s des repr sentants sociaux en particulier syndicaux qui nous ont expliqu que m me quand on leur proposait un plan d assurance priv e les adh rents ne s y int ressaient pas ne voulaient pas y souscrire C est ce qui explique que seuls 36 de la population disposent d un plan d assurance priv e et peuvent donc acc der des services den taires couverts par l assuranc
80. articuli re des traitements de parodontie Ensuite pour l ensemble des autres traitements la seule diff rence est qu il y a un meilleur remboursement pour les patients diab tiques puisqu ils peuvent tre pris en charge au niveau de leurs traitements dentaires avec exon ration du ticket mod rateur En termes d accessibilit la prise en charge est donc un peu meilleure Mais apr s la probl matique reste exactement la m me que celle de la prise en charge globale des soins dentaires Je ne l ai pas pr cis mais c est en Seine Saint Denis que l on trouve l plus de patients diab tiques Par rapport l tude qui vient d tre pr sent e sur l ob sit on se retrouve dans la m me probl matique avec des questions d acc s aux soins avec des prises en charge CMU qui existent aussi pour un certain nombre de patients sachant que la CMU ne couvre pas tout non plus La question de l acc s aux soins m me si elle est peut tre un peu moins importante persiste donc Mais pour les patients diab tiques l acc s aux soins ne se limite pas aux probl mes dentaires Il y a aussi les probl mes de pieds d yeux pour lesquels des r seaux et des programmes nationaux ont t mis en place justement pour pallier toutes ces difficult s de prise en charge Un intervenant de la salle J avais une question concernant l information que les patients ne donnent pas aux praticiens Je voulais savoir si c tait suite la question du pra
81. ations les plus courantes sont des valuations de pratiques d hygi ne l chelle individuelle ou l chelle des groupes organis s Le milieu scolaire est le milieu privil gi parce que public captif L valuation des pratiques bucco dentaires est de plus une r alit avec ce qui est nouveau une exp rience qui se construit des r f rentiels qui sont d finis une culture qui s installe A l instar des autres professions les professionnels du bucco dentaire parmi les plus avertis se sont mis en route Le colloque o nous sommes en est une des vitrines les plus loquentes Dans ces pratiques de soins la place de l ducation 33 Evaluation rep res et enjeux 34 pour la sant est dans les discours de plus en plus reconnue voire exhort e Dans les faits cette place est contrari e et ni e par les logiques en place Parmi celles ci la r mun ration l acte est une entrave objective l volution des pratiques professionnelles Dans les centres dentaires mutualistes que je connais un peu les chirurgiens dentistes les assistantes dentaires doivent ob ir la logique de l acte parce que c est l acte qui fait vivre le centre D s que l on veut initier une autre forme d activit s ances ducatives individuelles ou collectives ou tout simplement prendre le temps de la relation se r unir en quipe ou inter venir l ext rieur se posent de prosa ques ques tions Qui paye l ducation pou
82. bjectifs fix s par les professionnels d EHPAD et les chirurgiens dentistes que nous avons interrog s qu attendaient ils de nous sont ils satisfaits de notre d marche Le troisi me volet de notre valuation est celui de l aspect conomique de l action Cette action b n ficie en effet d un budget de fonctionnement assez lourd Ce qui implique d valuer le contenu et le co t de la prise en charge bucco dentaire le co t en volume d actes en co t des actes videmment le montant de remboursement mais aussi le nombre de forfaits r alis s Car comme nous sommes dans un fonctionnement de type r seau nous avons cr des actes exp rimentaux non inscrits la nomenclature avec notamment trois actes particuliers une consultation sp ciale personne g e d pendante qui se monterait 40 au lieu de 20 avec un questionnaire rem plir et deux forfaits de soins sp cialis s l un sur le nettoyage d tartrage des proth ses amovibles et le marquage par une puce lectronique afin de favoriser l entretien et l hygi ne dans les tablissements et l autre de rebasage des proth ses amovibles car nous nous sommes rendus compte que nous avions affaire une population d j appareill e plus de 50 par une proth se amovible mais qui n cessite une adaptation Un forfait rebasage en m thode directe a donc t cr Il s agit donc d valuer le co t de ces forfaits et leur utilisation bien entendu
83. ble CCPPRB est de voir quel point dans des domaines qui semblent des domaines traditionnels de soins deux tablissements hospitaliers peuvent 17 Evaluation rep res et enjeux 18 prendre en charge la maladie de fa on diff rente Pour une pathologie parfaitement diagnostiqu e avec une symptomatologie tr s claire deux CHU de r putation vont avoir deux approches de technique de chirurgie de prise en charge m dica menteuse totalement diff rentes En fonction de la g ographie de l endroit o vous tes vous serez pris en charge et trait s diff remment Qui est meilleur Chacun est persuad qu il travaille du mieux possible qu il apporte le meilleur service Nous n avons aucune id e de qui est le plus efficace Nous retombons donc sur la n cessit de l valuation la n cessit d valuer nos pratiques m dicales Tout cela pose les bases de quelque chose de nouveau qui semble de plus en plus vident Nous avons tous entendu parler de cette EBM Evidence Based Medicine Sa traduction fran aise est difficile On parle de m decine factuelle de m decine bas e sur des faits prouv s Une de ses volont s est de permettre une meilleure utilisation de l information Evidemment la prise en charge individuelle du patient reste omnipr sente mais il y a galement une notion de prise en charge collective de sant publique et de meilleure utilisation des ressources financi res puisqu elles ne sont pas in
84. ble le projet a donn jour un large r seau d individus venant de diff rents pays et pr sentant ce qui est important des exp riences et comp tences vari es et de plus il a aid assurer le maintien du dentaire dans l agenda europ en Je voudrais galement souligner les efforts remarquables de Denis BOURGEOIS qui a r uni le groupe et sans qui il n y aurait pas eu de projet Denis avec son style inimitable a conduit le projet terme en respectant le calendrier et le budget un l ment que ceux qui travaillent Bruxelles pourraient peut tre prendre en consid ration Depuis ma derni re pr sentation nombre de changements majeurs sont survenus dans la politique europ enne Au del de l augmentation du nombre d tats membres le plus important a t la non ratification par certains pays de la constitution europ enne la suite des r sultats des r f rendums en France et aux Pays Bas plusieurs autres pays ont suspendu les r f rendums pr vus Cette absence de ratification limite l autorit de l Union europ enne dans les domaines des taxes de l emploi du social et de la sant les pouvoirs de d cision restant dans les mains des tats membres Dans ces secteurs la commission europ enne peut seulement encourager des coop rations entre les tats Ma pr sentation comportera trois parties La premi re portera sur la m thodologie et les r sultats du projet d indicateurs de sant orale europ en
85. bler ces mesures g n riques d actions plus sp cifiques vis vis de publics plus vuln rables Analyse logique Une fois qu on a identifi la cible sait on vraiment ce qu il faut faire G n ralement dans ce pays comme partout les professionnels du soin envisagent la composante soignante c est dire l acte technique r alis e sur un mode interindividuel C est l que la majorit des r f rentiels de pratique s applique Bien entendu ce sont des r f rentiels cliniques Mais si nous revenons la question pr c dente mesures g n riques et ou mesures sp cifiques qu est ce qui nous dit la nature de l intervention Sur quel niveau de preuve pouvons nous nous appuyer pour construire une intervention m me de rattraper certaines des in galit s de sant bucco dentaire Nous sommes bien sur un r f rentiel clinique individuel si certains ont plus de besoins il faut probablement les prendre en charge de mani re particuli re Mais nous sommes aussi sur un r f rentiel populationnel comment rentrer en contact avec ceux qui en auraient le plus besoin et Evaluation rep res et enjeux qui sont comme par hasard ceux qui ont le plus de difficult l utiliser pour des raisons culturelles La culture n est pas seulement li e la couleur de peau c est simplement l appartenance un milieu social o d un c t il est normal de souffrir et d un autre il n est plus normal de souffrir Les conditi
86. c Nous avons donc eu des suivis de recherche longitudinaux Pendant une ou deux semaines les dentistes faisaient un suivi de certains traitements de certains patients de certains cas Nous avons galement eu des questionnaires sur l organisation et la gestion du cabinet sur le profil des client les sur le stress au quotidien l impact du stress sur la pratique des dentistes la gestion des rendez vous Enfin nous avons aussi fait des sondages par exemple propos du SRAS A l poque c tait la panique particuli rement au Canada puisque Toronto tait un foyer infectieux et a enregistr une trentaine de d c s Les gens n osaient plus aller chez le dentiste chez le m decin l h pital Du coup nous avons tr s rapidement fait un questionnaire sur le SRAS que nous avons envoy aux dentistes Nous leur demandions si les patients leur posaient des questions propos du SRAS si les dentistes portaient des masques filtrants s ils taient au courant des directives de l Ordre des dentistes Comme sondage nous avons galement r alis des questionnaires sur les relations entre le dentiste et son patient Prenons comme exemple de questionnaire celui sur le blanchiment des dents qui n est pas v ritablement un th me de sant publique mais dont nous pensions qu il pouvait int resser les pra ticiens Pour chaque patient auquel le dentiste recomman dait un blanchiment il devait cocher une case A la fin de la semain
87. ccent est mis sur l valuation et particuli rement sur l valuation du service m dical rendu et des pratiques professionnelles Cela offre la possibilit aux CHRU de valoriser leurs comp tences distinctives dans ce domaine savoir les comp tences acquises du fait de leur situation de recours et de r f rence et d autre part de leur mission d enseignement et de recherche Pr Jean Michel CHABOT Chef du service d valuation des pratiques pro fessionnelles Haute Autorit de Sant Je vais essayer de susciter le doute sur plusieurs choses de l ordre de la mise en place de cette valuation des pratiques professionnelles qui va s appliquer mais qui en r alit s applique d j l ensemble des professions de sant Je pr senterai cela en six points principaux Le premier point r pond aux propos commun ment entendus disant que toutes ces affaires de formation permanente de formation continue ou d valuation des pratiques qui sont quand m me tr s cousines sont un peu assimilables l arl sienne on en parle beaucoup mais le dispositif se met toujours en marche avec des rat s ou au moins avec des lenteurs ou des retards En r alit consid rant l ampleur de l volution qui est faite cela va plus vite qu on ne veut bien l imaginer On aura en moins de quinze ans institu dans ce pays les bases d un syst me de formation et d valuation permanente dans un cadre l gal et r glementaire port dans une larg
88. ce de d nutrition est sup rieure 50 La litt rature s est souvent employ e faire saillir une relation entre d nutrition et sant bucco dentaire mais elle s est toujours confront e aux difficult s d un trop grand nombre de facteurs prendre en compte et au manque de discernement entre d nutrition exog ne et endog ne M thodologie Apr s une pr sentation du groupe hospitalier et de la population nous voquerons les diff rents outils notre disposition pour valuer l tat bucco dentaire et le statut nutritionnel Dans un second temps nous pr ciserons les l ments retenus pour l tude sp cifique de Sainte P rine Ne seront retenus pour cette tude que le sch ma dentaire la d termination de l efficacit masticatoire et l indice d Eichner et pour l valuation de l tat nutritionnel la taille la variation de poids l albumin mie la CRP selon certaines conditions la transthyr tine Le d roulement de cette enqu te consiste en un suivi de cohorte pendant un an avec 4 passages 4 mois d intervalle Les aspects thiques seront voqu s ainsi que les b n fices directs pour les patients Etude sur les traumatismes dento maxillaires dans trois clubs de hand ball du d partement de Seine Saint Denis 86 F Laborde V Muller A Szwarc J C Tavernier Carle Villa U F R d Odontologie Universit Paris V Contexte Cette enqu te fait suite l tude de Tavernier Tardivon
89. cient d une couverture tatique et enfin ceux qui ont une assurance priv e certainement pas les plus nombreux puisqu ils sont moins de 36 Evidemment la sant bucco dentaire s en ressent et le Qu bec occupe une position peu flatteuse dans ce domaine 14 des Qu b cois g s de 35 44 ans ont perdu toutes leurs dents naturelles et 58 de ceux qui ont plus de 65 ans sont dans le m me cas Ce taux d dentation est encore plus DE SANTE marqu chez les populations d munies selon le travail r alis par BRODEUR en 1995 et en 2000 L objet de notre recherche porte sur l analyse des politiques publiques en sant dentaire Nous nous int ressons plus particuli rement l exclusion des soins dentaires de l Assurance Maladie universelle et la mise en uvre et la vuln rabilit des programmes de services dentaires s lectifs La m thodologie est une recherche qualitative qui s tend sur la p riode 1970 1996 et repose sur des entretiens semi structur s avec les acteurs du champ d int r t que sont les d cideurs politiques les fonctionnaires des minist res de la sant les professionnels et les repr sentants sociaux Notre tude se base galement sur des sources secondai res et primaires rapports de commissions m moires l gislations et publications officielles ainsi que sur l analyse de la presse crite qu b coise francophone qui permet d valuer la r action de la population et nous
90. conforte l id e que l enseignement de l hygi ne orale reste un message primordial dans un programme de pr vention scolaire L ost oradion crose un enjeu de sant publique bucco dentaire 90 J Burban MY Louis 5 d Chaperon M Sixou E Rogier Barbosa U F R d Odontologie Toulouse C A C Baclesse 14000 Caen 39 5 P Univ Rennes l 35000 Rennes L ost oradion crose ORN de la mandibule est une complication majeure d une radioth rapie dans le traitement du cancer des Voies A ro Digestives Sup rieures VADS Sa fr quence est de 5 10 Ce risque moyen soul ve de nombreuses questions La qualit de vie est la probl matique principale Son appr hension peut se faire travers une prise en charge bucco dentaire En ce sens un protocole odontologique a t mis en place courant 1999 dans le Centre Anti Canc reux CAC de Caen L objectif de cette tude r trospective est de d crire par une approche pid miologique une population atteinte d un cancer des VADS risque d ORN L chantillon est la population ayant re u une radioth rapie au niveau de la sph re oro faciale en 2000 Les variables recueillies sont issues des dossiers L analyse statistique a t faite sur SPSS La survie 5 ans est inf rieure 30 Les d lais observ s dans ce CAC r v le l int gration de la sant bucco dentaire dans le parcours de soins Seuls 28 des patients ont eu au moins une extraction avant
91. de formation des Centres d examens de sant CETAF Saint Etienne Pas vraiment car comme Caroline DUPRE f a dit nous avons en fait beaucoup de populations pr caires qui rentrent dans nos obligations de d pistage Au contraire donc nous couvrons une population relativement importante justement dans la pr carit parmi ceux qui ne consultent pas les cabinets dentaires 57 Evaluation les pratiques EVALUATION DE LA DEMANDE EN SOINS DENTAIRES A OUAGADOUGOU BURKINA FASO Quelles impliquations pour la sant publique en milieu urbain Ouest Africain 58 Dr Beno t VARENNE UR 178 Conditions et Territoires d Emergence des Maladies Institut de Recherche pour le D veloppement IRD Ouagadougou Burkina Faso Cette tude est une composante d un programme de recherche men par l IRD sur les disparit s socio spatiales de sant Ouagadougou Le programme a t initi en 2002 en partenariat avec le Minist re de la Sant et l Institut de Recherche des Sciences de la Sant du Burkina Faso La pr sente tude a b n fici de l appui m thodologique du d partement des maladies chroniques et de la promotion de la sant de l OMS Gen ve Le Burkina Faso est un pays de treize millions d habitants avec un indice de d veloppement humain faible qui le positionne 175e sur les 177 pays class s 45 de la population vit avec moins de 1 par jour ce qui est le seuil de pauvret mon taire absolu Le taux
92. de masse critique de chercheurs pour mener terme votre recherche C est tout de m me un frein Pr Christophe BEDOS On peut la trouver Mats par exemple nous avions dans ce cas pr cis un budget de 75 000 soit environ 50 000 Nous avions une personne temps plein Nous avons achet des ordinateurs des connexions Internet Aux Etats Unis un projet de ce type va naf tre bient t dans l Etat de New York et le budget est de 75 M Je crains que nous ne soyons pas capables de rivaliser sur ce plan Pr Nadine FOREST En fait vous dites qu il faut chercher de l argent Mais je crois que c est justement l valuation cette recherche d argent Le probl me qui se pose est celui des d cideurs et des valuateurs Qui sont ils et leur valuation est elle pertinente C est pour cela que le probl me se pose en France au niveau de la recherche nous en parlions tout l heure TI faut que l valuation soit tr s ouverte et qu elle ne soit pas localis e au niveau d un pays Si le pays est restreint on le sait bien on tombe toujours sur les m mes avec des int r ts particuliers ce qui est humain et normal Il faut donc une grande ouverture de l valuation Pr Christophe BEDOS En Am rique du Nord ce sont les pairs qui valuent les projets de recherche Chaque chercheur value donc le ou les projet s des coll gues I est certain que des priorit s sont mises au niveau gouvernemental mais chaque perso
93. des devis transversaux longitudinaux et les dentistes ont particip de mani re tr s satisfaisante Seuls 3 des questionnaires n ont pas t compl t s en g n ral cause des p riodes de vacances Et les r sultats taient valides Notre assistante de recherche a pass une semaine dans les cabinets dentaires effectuer une collecte de donn es parall les pour v rifier que les r sultats co ncidaient Sur le plan technologique nous avions beaucoup de retard Nous ne sommes que des chercheurs en sant publique et nous n avions aucune comp tence particuli re Nous avons utilis Internet qui fonctionne tr s bien mais galement des questionnaires papiers qui n taient pas au fond tr s pratiques Il y a maintenant plein d outils extraordinaires qui transmettent les donn es via Internet On pourrait donc utiliser et exploiter ce potentiel l avenir En termes de ressources humaines les dentistes ont trouv leur participation peu contraignante m me s ils passaient environ une demi heure une Evaluation rep res et enjeux heure par semaine sur ce projet Ils ont jug les r sultats utiles m me si nous avons t un peu d us sur ce point nous pensions qu ils utiliseraient davantage les r sultats Le point le plus important pour eux tait la possibilit de se d cloisonner d changer de comparer leurs r sultats avec ceux de leurs coll gues C est un point int ressant Les chercheurs ta
94. deux chercheurs en sant publique et nous sommes partis de deux constats En premier lieu nous manquons de donn es sur les pratiques professionnelles nous manquons de donn es en g n ral sur les techniques L approche de la dentisterie bas e sur les vidences les donn es probantes a beaucoup de limites car nous manquons de donn es le traitement A est il meilleur que le traitement B Quelle est la dur e de vie de tel mat riau d obturation Quelle est la satisfaction des patients dans telle situation clinique En second lieu les dentistes taient plut t int ress s par la possibilit de participer des recherches Il y a quelques ann es nous avions fait un sondage aupr s des dentistes du Canada qui montrait qu un quart d entre eux taient plut t dispos s participer des recherches un quart h sitant et la moiti restante oppos e Nous nous sommes donc dit que potentiellement la moiti des dentistes seraient int ress s pour participer des recherches des degr s divers Nos objectifs court terme taient donc de lancer d abord un projet pilote Nous avons voulu inviter 10 dentistes montr alais participer Nous voulions les relier par le biais de l Internet collecter et analyser des donn es de recherche pendant une ann e puis valuer le fonctionnement et la faisabilit d un tel r seau Nous en sommes aujourd hui l valuation du fonctionnement La phase suivante consisterait
95. deux classiques La r f rence au patrimoine recouvre surtout les influences g n tiques largement voqu es diff rentes poques sans compter les vrais et faux d bats entre l h r dit l inn l acquis Nous ne nous y attarderons pas Ce qui par contre fait consensus c est l hygi ne l hygi ne du milieu de l eau l hygi ne bucco dentaire l hygi ne di t tique etc C est aussi au fur et mesure que la probl matique des soins s est pos e Les professionnels en soins bucco dentaires ont au fur et mesure adopt la strat gie des soins pr coces comme strat gie pr ventive secondaire ou tertiaire Le fait est que le monde bucco dentaire a finale ment reconnu que d pister pr cocement des infections et des affections permettait d viter des complications plus grandes La probl matique du soin pr coce du soin appropri s est pos e en bucco dentaire aussi fortement qu ailleurs Et ce en d pit du manque d int r t de la sant publique et du d sint r t des politiques de sant L environnement un p le complexe On peut repr senter dans un grand p le les environnements pour r f rer aux conditions socio conomiques et culturelles au statut socioprofessionnel l accessibilit l offre de soins et de pr vention aux pratiques professionnelles Quand on parle d environnements il importe de parler de tous les environnements sans occulter la vie professionnelle la vie socia
96. donc pas du tout le choix d une valuation normative qui aurait vis identifier et liminer des d viants Au contraire il a t fait le choix de cette valuation formative de mani re d placer l ensemble des pratiques vers l excel lence Le sixi me et dernier point porte sur les neuf conseils de l minent Docteur BERWICK qui pr side la fois l Institut de M decine aux Etats Unis sorte d acad mie de m decine et l institut qui pilote la politique d am lioration de la qualit des soins Les neuf conseils qui figurent dans un petit papier du BMJ d Avril 2004 consistent simplifier l am lioration de la qualit n a pas vocation tre compliqu e attacher toute l importance souhaitable la notion d quipe tre pragmatique mesurer quand il s agit de limiter les aspects organisationnels au strict minimum ne pas n gliger les aspects politiques aider les patients jouer un r le aller vite commencer maintenant diffuser et s tendre continuellement surtout ne pas se plaindre Evaluation rep res et enjeux RECOMMANDATIONS REFERENTIELS ET CONFERENCES DE CONSENSUS les nouvelles bases d une odontologie factuelle Dr Michel SIXOU Responsable du D partement de Sant Publique U F R d odontologie Universit de Toulouse Le sujet que je vais traiter traduit un changement profond des paradigmes et des bases fondamentales sur lesquels no
97. donne des indications propos des d bats au sein de la soci t qu b coise Une absence de couverture m diatique indique un faible int r t de la soci t qu b coise vis vis de la question Elle s appuie enfin sur une revue de la presse professionnelle positions et r actions au niveau des journaux de la profession que ce soit l Ordre ou l Association des dentistes Au pr alable il est important de souligner que la sant est de comp tence juridictionnelle provinciale selon la constitution canadienne adopt e par l acte de l Am rique du Nord Britannique en 1867 Pourquoi y a t il eu exclusion des services dentaires de la couverture universelle Nous avons relev plusieurs facteurs explicatifs l importance donn e la sant dentaire par rapport la sant g n rale la pression de la population le financement province f d ral la p nurie de dentistes Ces facteurs sont appr ci s diff remment par les d cideurs politiques les fonctionnaires les dentistes et les repr sentants sociaux L importance de la sant dentaire est cit e par l ensemble comme tr s faible pour ne pas dire inexistante sauf par les fonctionnaires du minist re de la sant qui ont eux essay de sensibiliser les d cideurs politiques l tat de sant bucco dentaire de la population qui tait ce moment l particuli rement d grad En revanche les fonctionnaires du Conseil du Tr sor qui repr sentent
98. e Tableau 2 Politiques Contraintes budg taires Financement provincial Programme concurrent Assurance m dicament dentistes D sint r t population Dans notre discussion nous avons essay de comprendre les fondements historiques et les processus d laboration des politiques publiques Nous avons eu recours aux sciences politiques et en particulier la th orie du n o institutionna lisme historique qui a t d velopp e par Peter HALL et qui montre le r le de l institution et des arrangements institutionnels dans les d cisions politiques Cette th orie a galement t utilis e par MATONI pour l tude de l impact du f d ra lisme canadien et des arrangements institutionnels dans l laboration des politiques sociales de com p tence provinciale On constate que si l Assurance Maladie universelle a t adopt e au Qu bec c est parce qu elle a d abord t recommand e et adopt e par le Canada qui a offert ce financement frais partag s 50 50 pour les services m dicaux qui comprennent l ensemble des services fournis au niveau des h pitaux et des m decins La sant dentaire quant elle s exer ant en exer cice priv non hospitalier n a pas t concern e par le financement frais partag s Et bien entendu cela n a pas pu tre int gr Pourquoi le f d ral a t il pris ces positions ces Fonctionnaires Evaluation facteurs explicatifs de vuln
99. e l analyse strat gique est un point de vue l gitime comme tous les autres L Assurance Maladie n a d ailleurs pas que cette fonction de payeur mais aussi une fonction critique sur ce qui est rembours L analyse strat gique vise d terminer la pertinence de l intervention et sa raison d tre En clair elle renvoie des choix de priorit Est ce qu on identifie bien la cible Les dentistes sont assez bien plac s avec les enqu tes assez exemplaires et embl matiques de l UFSBD du Conseil g n ral du Val de Marne ou de celui de Seine Saint Denis Ces enqu tes montrent que globalement la sant bucco dentaire dans le pays s est am lior e mais cela montre tout autant qu il y a des poches de r sistance il y a une petite partie de la population qui cumule les probl mes de sant dentaire La question qui se pose donc est d arbitrer entre deux types de mesures D une part des mesures g n riques qui visent accompagner ce mouvement largement d l am lioration de nos conditions de vie mais aussi d acc s aux soins dentaires je peux le conc der L am lioration de la sant c est un peu les m decins et beaucoup le reste D autre part des mesures sp cifiques Le d bat se situe donc entre les mesures g n riques et ou les mesures sp cifiques Si nous voulons maintenant am liorer la situation de mani re significative nous ne pouvons plus compter seulement sur les mesures g n riques Il faut aussi dou
100. e mesure par la profession Il s agit de professions qui sont pour beaucoup d entre elles issues d une formation lib rale L ambiance g n rale de la formation dans nos facult s est une ambiance que l on peut qualifier volontiers de lib rale dans le sens universitaire du terme Ajoutons cela que sur l ensemble des quinze professions de sant il y en a une majorit qui est de statut d exercice lib ral M me si ce statut a subi quelques effritements au cours des cinquante derni res ann es il reste quand m me un statut lib ral les m decins en particulier mais pas seulement eux rappelant assez volontiers que leur pratique est toujours r gul e sur les principes nonc s dans la chatte de la m decine lib rale dont on ne se souvient pas toujours qu elle date de 1927 Prendre quinze ans pour que ces professions de sant de culture lib rale de statut lib ral participent et mettent en uvre un dispositif de formation permanente obligatoire et une valuation des pratiques est vraiment la moindre des choses Si on se projette en 1995 la profession tait plut t en opposition et plut t craintive sur ce dossier Elle ne savait pas trop comment s y prendre Le dispositif l gislatif tait en d but d laboration comme en t moigne les deux ordonnances d avril 1996 qui le portaient en partie L organisation tait en d veloppement les m decins ayant ouvert une petite porte partir du d cret de d cembre
101. e recherche et construit des questionnaires que nous avons ensuite soumis aux dentistes pour approbation Certains ont fait des commentaires pour que nous changions les th mes ou que nous les modifiions un peu Apr s approbation les questionnaires ont t envoy s aux dentistes qui collectaient les donn es au fauteuil dentaire pendant environ deux semaines Ils transf raient leurs r sultats chaque semaine entre le vendredi soir et le mardi matin La plage de saisie des donn es avait volontairement t choisie tr s courte pour pousser les dentistes et voir si c tait faisable ou pas Nous analysions les donn es McGill et nous renvoyions aux dentistes les r sultats des recherches en les invitant les commenter et participer En l espace d une ann e nous avons envoy 19 questionnaires sur des th mes tr s divers Je dois Evaluation rep res et enjeux d abord pr ciser que mon int r t de recherche est la pauvret le ph nom ne de la pauvret de l acc s aux services Je m ne beaucoup de recherches sociologiques de recherches qualitatives L j ai compl tement chang mes perspectives et oubli mes th mes favoris Paul ALLISON s int resse quant lui beaucoup au cancer Nous avons essay d identifier des th mes qui pouvaient int resser les praticiens Nous avons fait des recherches sur l valuation des effets court terme et long terme des traitements l anesth sie les couronnes et
102. e Mont e en charge du programme 42 dispositifs labellis s entre juillet 2003 et juin 2005 sur l ensemble des d partements de l Ile de France e Taux de couverture au 30 juin 2005 Label I 28 Label IES 61 Label IDES 19 e La synth se r gionale partir des fiches d va luation des dispositifs montre La formation de nombreux relais l utilisation d outils p dagogiques pertinents t performants la mobilisation d quipes pluri disciplinaires La concentration de l atteinte carieuse chez les enfants des populations d favoris es CAO mixte moyen en CM sup rieur 2 en ZEP contre 1 1 5 hors ZEP Le doublement du de recours aux soins apr s un 2e d pistage en classe passant de 30 40 apr s les relances du ler passage plus de 70 apr s le 2 me passage e Evolution 1999 2004 de la consommation dentaire Une consommation dentaire en augmenta tion de 0 5 8 5 points selon les tranches d ge qui traduit un r el changement de comportement des assur s par rapport au suivi bucco dentaire des jeunes Trois facteurs peuvent avoir jou un r le dans cette am lioration le contexte g n ral la CMUC les dispositifs de pr vention Une structure de consommation plus orient e vers les actes pr ventifs parmiles jeunes ayant consult on observe une nette augmentation de ceux qui ont b n fici de consultation et une diminution des actes techniques soins et chirurgie
103. e carieuse dans le Nord Est de Paris particuli rement prononc e C est particuli rement le cas pour le degr d atteinte de 4 caries ou plus qui est v ritablement concentr dans le Nord Est de la capitale De la m me mani re que pr c demment ces r sultats ont t mis en parall le avec le taux de ch mage Parmi les arrondissements qui comptent plus de 10 d enfants pr sentant 4 caries ou plus nous retrouvons 12 des 33 quartiers fort taux de ch mage Ce sont donc 39 des quartiers fort taux de ch mage qui sont concern s contre seulement 13 des autres quartiers Cartes 4 5 6 Evaluation les pratiques 68 Carte 6 Taux d enfants pr sentant 4 caries ou plus et taux de chomage Part des chomeurs dans la population active de plus de 15 ans plus de 15 de13315 de 11 a 13 de9a1 moins de 9 Moyenne Paris 12 0 En conclusion compte tenu de la jeunesse de la population tudi e l ob sit et l atteinte carieuse sont des probl mes de sant tr s fr quents avec respectivement 3 3 d ob sit de degr 2 et 7 7 d atteintes carieuses importantes Les repr senta tions cartographiques nous permettent de mieux visualiser ces ph nom nes connus La mise en parall le avec les indicateurs de pr carit montre une forte similitude dans la distribution m me si ce type d analyse ne permet bien videmment pas d tablir un lien direct Une nouvelle fois les in galit s sociales d
104. e il avait le nombre de patients qui il avait fait cette recommandation Il devait alors saisir ce chiffre sur le questionnaire Internet et nous recevions les donn es par la suite Il faisait de m me pour chaque patient auquel il blanchissait les dents ai Evaluation rep res et enjeux Questionnaire 6 V rifier bilit d ir des informati dat traitant Taai guat 3g Questionnaire utis du 27 janvier au 21 f vrier 2003 Blanchiment des dents Phase I Items Question sur Internet Pour chaque patient qui vous recommandez un blanchiment des dents pas n cessairement blanchi les dents ou vendu les produits cochez une case Pour chaque patient qui vous avez blanchi les dents ie r alis en cabinet cochez une case La deuxi me phase tait le suivi du patient Pour chaque patient auquel il avait effectu un blanchiment le dentiste indiquait le nom le num ro de t l phone et la date du traitement Deux semaines apr s le dentiste ou son assistante devait rappeler le patient et lui poser des Phase II Lilefstalstelrl slot 21 22 23 24 2 27 2 2 so ale e afsje z s ofw 2 questions Depuis votre traitement il y a deux semaines avez vous ressenti une douleur la dent trait e Etes vous satisfait des r sultats Il indiquait alors sur le questionnaire la r ponse oui ou non Suivi des patients Aux patients qui vous avez blanchi les dents veuillez poser c
105. e sant sont mises en vidence Avec la localisation nous visualisons mieux l int r t de concentrer davantage les efforts sur certains quartiers avec probablement la n cessit de programmes de pr vention plus actifs et d actions de proximit Il conviendrait d accro tre les efforts en direction des enfants les plus atteints Plus de 10 d enfants touch s ri De 5 10 d enfants touch s QUESTIONS Pr Claudine BLUM BOISGARD Je me disais en coutant votre communication et surtout la discussion et vos conclusions que cela militait en faveur d une prise en charge globale et que le parall le entre l ob sit et les probl mes de sant bucco dentaire montrait bien qu il fallait avoir une approche populationnelle et globale et ne pas trop s rier les probl mes ne pas s occuper que des dents on que de l ob sit Dr Catherine VINCELET Je pense que c tait effectivement l une des id es qui a motiv ce rapprochement M me si l ob sit est un ph nom ne plus diffus et galement plus r cent on ne peut donc pas mettre historiquement parlant les deux en parall le je pense n anmoins qu il faut effectivement v ritablement adopter une approche plus globale et non pas tre compl tement sectoris dans sa partie Evaluation les pratiques Pr Claudine BLUM BOISGARD C est tr s int ressant Votre taux de presque 10 correspond au taux actuellement connu partout Dr Cathe
106. eilleure information des soignants et des soign s 83 R sum s des posters La Sant bucco dentaire des jeunes franciliens de moins de 20 ans Des constats de l an 2000 aux chiffres de 2005 84 S Galtier P Albertini E Baillon Javon M C Pirlet Service m dical et C PA M du Val d Oise C N A M T S Contexte En 2000 URCAMIF a initi un programme de pr vention bucco dentaire cibl sur les 0 11 ans appel ARCADE et ayant pour objectif de soutenir une dynamique d ensemble en mutualisant les comp tences exp riences et ressources des acteurs locaux Pour garantir des pratiques de qualit de coh rence et de bonne utilisation des ressources un syst me de labellisation a t cr comportant des cahiers des charges pour 3 types de labels selon l ge des enfants cibl s Les choix d Arcade sont l harmonisation des niveaux d action la coh rence des messages et des pratiques un temps de dialogue suffisant avec chaque enfant les relances aux parents pour le recours aux soins En 2005 un premier bilan de la mise en place d ARCADE peut tre r alis Mat riel et m thodes Tableau de suivi des labellisations nombre de dispositifs de familles et d enfants concern s Indicateurs de moyens humains mat riels Indicateurs de r sultats indices carieux et recours aux soins apr s d pistage Mesure de la consommation dentaire partir des bases informatiques de l Assurance Maladie R sultats
107. ements associ s leur degr d autonomie ainsi que leurs dol ances Un examen clinique de la cavit buccale a permis de mesurer l hygi ne bucco dentaire et le niveau d inflammation gingivale le nombre de dents pr sentes et leur tat ainsi que la pr sence de proth ses et leur adaptation R sultats Nos donn es descriptives sont coh rentes avec les autres enqu tes et nos r sultats refl tent les tendances d crites L tat de sant bucco dentaire de cette population est tr s pr occupant puisqu il reste en moyenne 9 7 dents par sujet que 30 des pensionnaires ont besoins de soins et 50 d extractions Une personne sur trois est dent e totale Ces chiffres sont comparables aux donn es de l tude men e dans l Essonne en 2000 ainsi que celle men e en 2004 dans la r gion de Poitou Charentes Ces r sultats sont inqui tants compte tenu de l incidence des foyers infectieux sur l tat de sant g n ral de personnes d j affaiblies D autres investigations sont conduire pour optimiser la prise en charge globale de ces patients Conclusion L influence de la perte d autonomie sur la sant bucco dentaire de ces patients est patente Les besoins pr occupants en termes de sant bucco dentaire de cette population sugg rent la mise en place de mesures sp cifiques et notamment l instauration d une consultation syst matique pour chaque admission dans un service de g riatrie 81 R sum s des posters
108. en France ressemble un peu la notre au d part il y a trente ans les dentistes taient d bord s par tout le c t curatif car dans leur formation l importance est principalement donn e au diagnostic au d pistage et au curatif Pour les hygi nistes dentaires la principale pr occupation est celle de la pr vention J ai entendu que les dentistes en France manquaient de plages horaires pour s occuper de la pr vention C tait aussi le cas au Qu bec il y a trente ans Notre profession n est donc pas en concurrence avec les dentistes ni au Qu bec ni dans les autres pays Nous travaillons v ritablement en collaboration avec eux Nous ne disposons pas de cabinets avec pignon sur rue mais sommes int gr es des cliniques dentaires aupr s des dentistes selon notre r glementation qui veut que nous travaillions sous la supervision d un dentiste Au niveau de l valuation il est galement important pour nous de mesurer la mani re dont notre profession est appr ci e et d ajuster nos pratiques en cons quence En effet chacun doit revenir de temps en temps la case d part et se demander s il fait son travail ad quatement si la population est bien desservie si elle est satisfaite des prestations aussi si elle conna t bien la profession Nous avons pour notre part effectu deux sondages Le premier sondage a t men en 2001 aupr s de personnes g es autonomes r sidant dans des centres d h ber
109. ers cela qu il faut s orienter si on veut d jouer les contraintes financi res Sans cela nous n arriverons pas nous en sortir Dr Ariane EID Chirurgien dentiste responsable du p le valuation la Mission bucco dentaire du Conseil g n ral du Val de Marne Je travaille sur l valuation du programme de pr vention Nous mettons en place chaque fois que nous avons de nouvelles actions des sites pilotes pour pouvoir valuer l effet de nos actions sur la population Nous sommes confront s un gros probl me ces valuations co tent tr s cher Je voulais conna tre votre avis Jusqu o doit on aller dans l valuation sur les populations au niveau d un d partement Malheureusement nous n avons pas de r f rences ce type d valuation n est pas conduit an niveau national Nous savons que nous allons dans le bon sens Nous appliquons des actions que nous pensons positives Mais l valuation a un co t important Pr Pierre LOMBRAIL La r ponse est politique bien videmment I n y a pas de bonne r ponse technique vous le savez mieux que moi vu les responsabilit s que vous avez Votre intervention permet cependant de souligner plusieurs choses Votre objectif est d am liorer les indicateurs de sant Les indicateurs de sant ne se mesurent pas seulement au cabinet du praticien mais sur une base de population videmment avec des gens qui savent faire des examens donc on recourt aux m mes praticiens mais dan
110. es deux questions 2 semaines apr s le traitemen E 1 Depuis votre traitement de blanchiment il y a deux semaines avez vous ressenti de la douleur la dent trait e 2 tes vous satisfait des r sultats du traitement Nom du patient Num ro de Date du t l phone traitement Date du Impossible Douleur rejoindre ON ON suivi Satisfait Par la suite nous avons envoy aux dentistes des commentaires du type 21 patients ont eu un traitement de blanchiment 21 patients ont t rejoints donc 100 de succ s Ou encore 71 d entre eux n ont pas ressenti de douleur 81 taient satisfaits des r sultats obtenus Nous avons pens que ce genre de donn es encourageait les dentistes participer la collecte et que leur interpr tation pouvait ensuite leur tre utile dans leur pratique quotidienne Il est peut tre int ressant d informer les patients avant un traitement que les gens ressentent des douleurs ou ont une sensibilit dans 29 des cas ou encore qu en g n ral les patients sont contents apr s un blanchiment des dents Cela part du principe d essayer de mieux informer les patients Evaluation L valuation porte sur trois th mes la recherche et le transfert de connaissances la technologie et les ressources humaines les personnes qui ont particip au r seau En termes de recherche nous avons effectu 19 tudes qui ont tr s bien fonctionn Nous avons utilis
111. es pratiques et des d cisions Les points les plus importants que je note et qui me paraissent tre un peu une grille d analyse des projets d valuation sont les suivants Premi rement toujours dire l valuation pour quoi faire Pour d cider pour am liorer Et il y a l quelque chose de fondamental car l valuation ne consiste pas seulement mesurer c est v ritablement comparer ce que l on veut faire ou ce que l on doit faire La seconde question apr s celle fondamentale de l valuation pour quoi est quelle valuation Est ce que l on value un programme une politique Est ce que l on value une strat gie qu elle soit pr ventive ou curative Est ce que l on value la pratique des professionnels Est ce que l on value des structures de soins Les m thodes viennent ensuite en fonction du domaine et du point de vue duquel on se place est ce que l on value des processus ou est ce que l on value des r sultats Surtout et c est important cette journ e aborde le probl me des outils qui viennent aider l valua tion Une fois que l on sait pourquoi on value ce que l on veut valuer se pose en effet la question des outils utiliser C est tout le domaine des r f rentiels les conf rences de consensus la m thode fond e sur les faits probants sur les preuves scientifiques mais galement des indicateurs quantitatifs ou des indicateurs plus qualitatifs Do
112. est assez rare de mesurer cela et quand nous le mesu rons nous avons des surprises Il existe diff rents niveaux d valuation d effica cit L efficacit th orique c est en laboratoire est ce que cela marche ou pas L efficacit 23 Evaluation rep res et enjeux 24 clinique c est quand nous prenons des gens volontaires pour participer un essai th rapeuti que Cela peut se faire aussi en dentaire Avec ces gens est ce que j arrive faire le soin que j ai pr vu et obtenir le r sultat clinique c est dire la correction de leur probl me de sant La r ponse est g n ralement oui L o le b t blesse c est qu on confond tr s g n ralement cette efficacit clinique avec l efficacit d utilisation pour plusieurs raisons La premi re est que les malades qui participent aux essais cliniques sont de bons malades qui n ont pas d autre maladie par ailleurs qui sont pr ts suivre ce qu on leur propose Dans la vraie vie les malades sont en plus malades ils ne sont pas seulement insuffisants cardiaques ils sont aussi diab tiques ou hypertendus Ils sont un peu plus g s que ceux qui participent aux essais cliniques et ont d j plus de difficult s de compr hension ou d observance Les docteurs ne savent pas tr s bien ce qu ils font chez eux Autant nous avons des r f rentiels assez pr cis sur l efficacit des m dicaments dans une situation mono pathologi que autant quand le
113. ez le patient Apr s nous n avons pas pos la question de savoir s il avait ou non pos la question au patient c est certain mais probablement Mais le patient a t il bien pris en compte ce qu tait le traitement parodontal qui lui a ventuellement t propos car c est bien l que r side la principale diff rence Nous ne sommes pas all s jusqu ce niveau de pr cision dans notre questionnement Mais quand nous avons demand aux praticiens quels soins ils avaient d renoncer ils ont cit en premier les traitements de parodontie Pr Claudine BLUM BOISGARD Pour pr ciser car c est important quand vous avez fait cette enqu te tait ce propos de cas particuliers on avez vous demand au praticien de dire dans sa pratique quel tait son ordre de renoncement pour les patients diab tiques Dr Fran ois DUFOUR Non il s agissait de cas particuliers le questionnaire concernait le patient qui avait t examin par le chirurgien dentiste conseil Un intervenant de la salle Une question sur l acc s aux soins dentaires des patients diab tiques sur l accessibilit financi re Ces patients ne renoncent ils justement pas parce qu ils ont payer ces soins avez vous des l ments sur ces questions Dr Fran ois DUFOUR La probl matique est strictement la m me que pour les patients non diab tiques De toute fa on en ce qui concerne l acc s aux Soins nous avons vu la probl matique p
114. f rence de consensus nouvelles bases d une odontologie factuelle Acc s aux soins et impact des interventions en population D bat L valuation en ducation pour la sant bucco dentaire en fait on doit on en faire peut on en faire Analyse des politiques publiques de sant dentaire au Qu bec D veloppement et valuation d un r seau de recherche impliquant des dentistes reli s par Internet D bat 11 14 17 2l e5 31 36 40 44 SOMMAIRE Pr Nadine FOREST Pr sidente de la Soci t fran aise des Acteurs de la Sant publique bucco dentaire Mr Daniel TOUSSAINT Conseiller g n ral d l gu la Sant du Conseil g n ral du Val de Marne Pr Claudine BLUM BOISGARD M decin Conseil national de la CANAM Pr Youssef HA KEL Doyen de la Facult de Chirurgie dentaire de Strasbourg Pr Jean Michel CHABOT Chef du Service d Evaluation des Pratiques professionnelles Haute Autorit de Sant Dr Michel SIXOU Responsable du D partement de Sant publique U F R d odontologie Universit de Toulouse Pr Pierre LOMBRAIL Directeur du Laboratoire de Sant publique et d Epid miologie U F R de M decine Universit de Nantes Dr Omar BRIXI M decin et enseignant de sant publique Conseiller m dical aupr s des mutuelles de France Pr Souad MSEFER D partement de p dodontie et de pr vention Facult de M decine dentaire Casablanca D partement de m decine soc
115. f on acte doit tre le fondement des d cisions pour dire si un produit un dispositif un acte doit tre rembours ou pas par la collectivit D o l int r t d avoir l impact de sant publique que nous avons voqu tout l heure Cette d marche et cette m thode mise en uvre qui l a t progressivement est maintenant la m thode de r f rence utilis e par la Haute Autorit en sant pour d finir ce qui devrait tre remboursable Si des nouveaux actes remplissent des crit res de ce type ont un service m dical rendu on attendu suffisant ils doivent tre propos s un remboursement Mais survient alors le probl me politique comme vous l avez dit sur lequel l valuation ne permettra pas de d cider m caniquement Prendre en charge ou pas un acte le substituer un autre en tenant compte des ressources dont nous disposons du service m dical rendu en le comparant aux moyens pouvant tre utilis s si nous remboursons ce nouvel acte est une d cision politique Effectivement on revient ce que vous avez dit I faut tout remettre plat on au moins remettre plat plusieurs dispositions actes ou proth ses rembours s on pas I faut bien cerner la place de l valuation IL y a apr s un choix politique Vous avez bien vu que pour les m dicaments il y a ce que dit la Haute Autorit sur le service m dical rendu et les choix des politiques Je ne trouve pas cela choquant Ce qui est important est d av
116. ficacit du programme de pr vention en milieu scolaire Madagascar bien qu il reste encore beaucoup faire Le renforcement des activit s de ce programme s av re n cessaire 91 R sum s des posters Programme bucco dentaire r gional chez les jeunes franciliens r sultats sur un d partement Hauts de Seine France en 2003 92 A Veille Finet J C Tavernier C Vostoff M Pouzol M Folliguet C PA M 92 Service pr vention bucco dentaire U F R Odontologie Paris 5 CE RE P Service odontologie de l H pital Louis Mourier Contexte D velopper un programme ARCADE de la r gion Ile de France dans le d partement des Hauts de Seine pour l am lioration de l tat bucco dentaire des enfants de 0 11 ans par mise en place de labels de pr vention selon les ges label I Information de 0 2 ans label IES Information Education la sant de 3 5 ans label IDES Information D pistage Education la sant de 6 11 ans Mat riels et m thodes Dans le d partement des Hauts de Seine un partenariat associe plusieurs organismes facult d odontologie caisse primaire d assurance maladie comit d hygi ne et de sant bucco dentaire pour r aliser cette action sanitaire et sociale qui porte sur le label IDES 3 praticiens calibr s examinent les enfants r partis sur 39 coles dans 10 villes du d partement Ils effectuent un d pistage lors d un premier passage puis 2 visites compl mentaires
117. fraient de caries dentaires Chez les enfants de 12 ans l indice CAO tait l un des plus lev s de la zone Afrique avec 3 1 DCAO La mise en place d un programme exp rimental de promotion et de pr vention s av rait urgente Il s agissait d une intervention communautaire qui n cessitait l application d une strat gie de recherche pid miologique valuative visant d terminer l efficacit ou l impact d un programme La population cible de cette exp rience tait les enfants scolaris s Nous avions suivi deux cohortes d coliers de classe pr paratoire g s de 5 Gans s lectionn es de fa on pragmatique incluant tous les l ves d une m me classe Ont t choisies deux coles primaires de situation socio conomique similaire dont l une tait l cole pilote et l autre l cole t moin M thodologie de recherche Avant le programme Temps 1 et apr s 3 ans d exp rimentation Temps 2 nous avions fait 1 une analyse de la connaissance et des habitudes de sant des parents et des instituteurs tous deux consid r s comme personnes cl s de ce programme R sum s des posters Exp rimentation de programme de promotion de sant et de pr vention en milieu scolaire Madagascar 2 un examen clinique tous les l ves ont t examin s cliniquement et l indice scao tait utilis pour mesurer l tat de sant des dents Tandis que pour l tat parodontal nous n avions not que la pr sence de
118. ge des dents saine cari e obtur e proth se adjointe conjointe etc En plus du sch ma dentaire diff rents domaines sont explor s les habitudes de consultation chez les praticiens les proth ses adjointes les habitudes d hygi ne les signes de maladies parodontales l orthodontie l articulation temporo mandibulaire et des conseils personnalis s image 1 Prenons l exemple des proth ses adjointes dans le cas o le logiciel BUCCODENT rep re des pro th ses port es ou non le jour de l examen Dans les deux cas il pose des questions communes pour tous les porteurs Par contre certaines questions ne sont pos es qu aux porteurs de proth ses actuels Dans le cas o le consultant a d j port une proth se mais ne la porte pas le jour de l exa men le logiciel BUCCODENT demande au chi rurgien dentiste le motif d abandon de la proth se du consultant image 2 Pour ce qui concerne la partie hygi ne du logiciel BUCCODENT le chirurgien dentiste renseigne l tendue ou l abondance de la plaque bact rienne du tartre de la gingivite Dans le cas o le consultant a une proth se adjointe le chirurgien dentiste doit renseigner l hygi ne de celle ci Les ventuelles l sions des muqueuses sont not es Ensuite le chirurgien dentiste demande au consultant la fr quence et le rythme de ses brossages ainsi que la pr sence ou non de saignements image 3 Evaluation les pratiques image 1 ARLON
119. gement Par le biais des hygi nistes dentaires des seize r gions administratives du Qu bec nous avons envoy des questionnaires aux personnes g es Nous en avons recueillis plus de 1 200 Une des pr occupa tions tait les conditions de sant bucco dentaire de cette client le Plus de 17 des personnes qui ont r pondu avouaient souffrir de douleurs aux gencives 29 d entre elles d claraient galement rencontrer beaucoup de difficult s mastiquer Or nous savons tr s bien que si la mastication n est pas correcte la sant g n rale s en ressent 75 des personnes qui ont t interrog es en centre d h bergement voulaient recevoir une hygi niste dentaire pour des soins et des conseils de pr vention Parmi ces 75 48 auraient souhait la recevoir une fois par an et 18 plus d une fois par an Enfin 57 des personnes g es ayant r pondu connaissaient l importance du lien entre la sant g n rale et la sant bucco dentaire Le deuxi me sondage que nous avons effectu est plus r cent puisqu il remonte octobre 2004 Evaluation les pratiques Nous avons effectu un sondage t l phonique par le biais d une firme sp cialis e aupr s du grand public Nous avons donc atteint tous les groupes d ge Dans ce sondage plus de 68 de la population mentionnait avoir eu un nettoyage de dents il y a au moins un an Et ce alors que les soins d hygi ne dentaire au Qu bec ne sont pas pris en charge p
120. hent une hygi ne orale correcte n cessit de recours une tierce personne peu dispos e aux soins de bouche non form e Freins au recours aux soins a difficult s de d placement mobilit acc s aux structures taux de remboursement des proth ses m absence de besoin ressenti a absence de politique d incitation aux soins De plus les r sultats d enqu tes sur l tat dentaire et proth tique ne concernent pratiquement que les personnes institutionnalis es car il est difficile d organiser des enqu tes domicile Les seules donn es notre disposition concernent la cohorte Paquid et les donn es dentaires Paquident Objectifs Estimer la consommation de soins dentaires des patients g s de 65 ans et plus r sidant domicile dans les Hauts de Seine M thodologie Etude transversale r alis e partir des donn es issues de la base de remboursement du r gime g n ral pour l ann e 2004 Ces donn es sont recueillies de fa on totalement anonymes tant vis vis des patients que des professionnels de sant Population cible personnes g es de 65 ans et plus affili es au r gime g n ral de l assurance maladie L objectif est de conna tre les caract ristiques de cette population d tablir un tat des lieux de leur consommation de soins dentaires et de les comparer avec les non consommants Variables recueillies caract ristiques de la population co morbidit s
121. iale et pr ventive Facult de M decine Universit de Montr al Pr Christophe BEDOS D partement de Sant Publique Facult de M decine dentaire Universit McGill Montr al EVALUATION LES PRATIQUES Hygi niste dentaire une profession de collaboration principalement vou e la pr vention et l ducation Le projet d indicateurs de sant orale de l Union Europ enne refl te t il des d veloppements dans l Union Europ enne Mise en place de l observation de l tat de sant bucco dentaire dans les Centres d examens de sant Evaluation de la demande en soins dentaires Ouagadougou Burkina Faso Quelles implications pour la sant publique en milieu urbain Ouest Africain Evaluation de deux indicateurs nutritionnels ob sit et atteinte carieuse chez les enfants de 5 6 ans scolaris s Paris en 2002 2003 Soins bucco dentaires chez les patients diab tiques en lle de France Etude de l URCAM d le de France Evaluation d une exp rimentation de prise en charge de la sant bucco dentaire des personnes g es d pendantes h berg es en EHPAD REMISE DU PRIX FRAN OISE ROTH PR SENTATION DU PRIX SOHDEV R SUM S DES POSTERS 46 48 5l 58 63 69 74 78 19 80 Mme Johanne COTE Pr sidente de l Ordre des Hygi nistes dentaires du Qu bec Dr Paul BATCHELOR Ma tre de conf rences D partement d Epid miologie et de Sant publique Facult de M dec
122. ienne Les Centres d examens de sant et leurs antennes au nombre de 110 g ographiquement r partis en France m tropolitaine et Guadeloupe r alisent chaque ann e environ 600 000 examens p riodiques de sant Ces examens sont ouverts aux assur s du r gime g n ral de l Assurance Maladie et leurs ayants droits Depuis l arr t trimestriel du 20 juillet 1992 qui en d finit les missions les examens p riodiques de sant sont propos s en priorit aux personnes inactives de plus de 16 ans demandeurs d emploi personnes pr ou retrait es personnes expos es des risques mena ant leur sant Ce qui n exclue pas les autres assur s de l examen de sant L examen de sant est modul selon l ge le sexe les risques et le suivi m dical habituel Les donn es recueillies sont des donn es administratives cliniques para cliniques de biologie et de mode de vie Les CES s adressent prioritairement aux personnes ayant t expos es des risques professionnels au cours de leur vie active aux personnes en situation de pr carit qui constituent 1 3 de la population g n rale et aux personnes g es qui repr sentent 1 6 de la population g n rale Le Centre technique d appui et de formation des Centres d examens de sant CETAF a t cr le 25 avril 1994 l initiative de la Caisse nationale de l Assurance Maladie des travailleurs salari s CNAMTS pour accompagner les Centres d examens de sant
123. ient galement satisfaits puisque nous pensons que les donn es sont publiables Il y a peu d quivalent dans la litt rature sur les th mes que nous avons trait s Le probl me est la taille de l chantillon trop faible 11 dentistes ce n est pas beaucoup Deux semaines de collection de donn es ce n est pas beaucoup non plus Mais ce n tait pas non plus le but Le probl me tait galement que le projet tait condens en termes de temps Nous n tions que deux pour r aliser 19 questionnaires en une ann e sur des sujets qui ne nous taient pas familiers Cela a donc repr sent beaucoup de travail En conclusion le r seau est un succ s mais il faudra l avenir si l on veut l tendre mieux exploiter les techniques les ressources technologiques obtenir une masse critique de chercheurs pour r partir les t ches afin que chaque chercheur puisse laborer un questionnaire sur le th me qu il conna t bien obtenir une masse critique de dentistes Les dentistes ont peu chang sur le site Web sur la zone de discussion Ils taient int ress s mais 11 personnes c est peu Pour qu un d bat s instaure il faut beaucoup de monde former les dentistes la recherche S ils taient davantage sensibilis s la recherche il est probable qu ils auraient sugg r des th mes de recherche Le probl me majeur reste n anmoins celui du financement 43 Evaluation rep res et enjeux 4
124. ine University college London Mme Caroline DUPRE Statisticienne Centre technique d Appui et de Formation des Centres d examens de sant Cetaf Saint Etienne Dr Beno t VARENNE UR178 Conditions et Territoires d Emergence des Maladies Institut de Recherche pour le D veloppement Ouagadougou Burkina Faso Dr Catherine VINCELET M decin pid miologiste D partement de Sant publique U F R de M decine Xavier Bichat Universit Paris VII Dr Fran ois DUFOUR Chirurgien dentiste conseil Chef de Service Echelon local du Service m dical de Seine Saint Denis C N A M T S Dr Julien LAUPIE Chirurgien dentiste Charg de Mission Union Fran aise pour la Sant Bucco Dentaire OUVERTURE DE LA JOURNEE Pr Nadine FOREST Pr sidente de A S P BD Si l valuation a mis du temps se d velopper dans notre paysage fran ais depuis une dizaine d ann es elle s impose progressivement comme un l ment incontournable et une constante de l activit en sant Les derni res lois de sant loi sur les droits des malades et la qualit du syst me de sant et loi de sant publique int grent un volet valuation Toute nouvelle proc dure se fonde sur une valuation et s accompagne d une obligation d valuation comme c est le cas par exemple pour les r seaux de sant qui doivent dans leur d finition pr voir une valuation externe ou pour un sujet d actualit la formation continue troitement
125. insuffisance masticatoire et pr sence de gingivite L indice CAO est la somme des dents cari es absentes obtur es ou remplac es par des proth ses adjointes ou conjointes Les dents absentes sont la somme des dents absentes non remplac es et des proth ses adjointes L insuffisance masticatoire est mesur e par la pr sence de moins de 5 couples molaires pr molaires en antagoniste Les r sultats sont stratifi s par sexe et situation de pr carit Les m thodes statistiques utilis es sont des calculs de moyennes et de pr valences Les r gressions logistiques analysent les relations entre les indicateurs dentaires et les facteurs de risque potentiels ge CSP r gion alcool tabac L volution des indicateurs dentaires est tudi e entre 1999 et 2003 R sultats Certaines modalit s des facteurs explicatifs augmentent significativement le risque de mauvais tat bucco dentaire fumeur buveur ouvriers plaque bact rienne tartre abondant Par exemple tre fumeur est li une augmentation du risque d avoir plus de 4 dents absentes OR Hommes Fumeur pr caire Non fumeur non pr caire 2 24 2 15 2 33 L abondance du tartre est associ e la pr sence de gingivite OR Tartre tr s abondant Pas de tartre gt 20 Les personnes en situation de pr carit ont plus de risques que les non pr caires d avoir une des pathologies dentaires Ainsi pour l insuffisance masticatoire chez les hommes OR Pr cai
126. ire va du patient sur le fauteuil jusqu sa dimension de sant publique Il tait donc tout fait normal que nous soyons partenaires de ce genre d exp rimentation de ce genre de programme et c est donc tout fait naturellement que nous accompagnons SOHDEV pour ce qui sera probablement l un des grands d fis de la sant bucco dentaire dans tous les sens du terme dans ce 21 me si cle le soin aux personnes g es et aux personnes d pendantes en g n ral 79 RESUMES DES POSTERS La sant bucco dentaire dans les Centres d examens de sant chez les adultes de 35 44 ans 80 C Dupr R Gu guen E Roland Centre technique d appui et de formation des Centres d examens de sant Cetaf Saint Etienne Introduction Les maladies bucco dentaires peuvent tre qualifi es de probl mes de sant publique majeurs en raison de leurs co ts de leur pr valence et de leurs effets en terme de douleur de d ficience fonctionnelle et de d t rioration de la qualit de vie L objectif est de rechercher les facteurs de risque d un mauvais tat de sant dentaire des adultes re us dans les Centres d Examens de Sant M thodes L tude porte sur 527 906 adultes de 35 44 ans examin s entre 1999 et 2003 dans les Centres d Examens de Sant examen bucco dentaire complet r alis par un dentiste Cinq indicateurs bucco dentaires sont analys s indice CAO absence de dents pr sence d au moins une carie
127. ite que ce que l on constate dans ces deux d partements De mani re g n rale ce qui domine du point de vue de l ducation pour la sant c est une focalisation sur l hygi ne et sur les soins pr coces On distribue des brosses dents on incite les gens se brosser les dents on fait des efforts pour les inciter faire des diagnostics pr coces des visites de d pistage des bilans bucco dentaires L Assurance Maladie prend de plus en plus en charge un peu mieux les bilans bucco dentaires chez les jeunes beaucoup moins les soins de conservation et de r paration L essentiel des actions d ducation la sant dans le bucco dentaire selon les valuations que nous avions effectu es ou consult es l poque taient focalis es sur l hygi ne bucco dentaire et les soins Sauf que plus notre connaissance s largit plus on comprend qu il n y a pas que ces deux dimensions qui influent sur la sant bucco dentaire Que ce qui est souvent int ressant pour influer sur une r sultante c est de comprendre et d agir sur les interrelations entre diff rents facteurs La question nutritionnelle La question nutritionnelle est l un des facteurs qui me para t d terminant et que l on ne prend pas suffisamment en consid ration Et m me quand elle est abord e c est le plus souvent en termes d informations et de conseils Comme si les gens qui ont de mauvais choix alimentaires doivent cela uniquement au fait qu ils Evalua
128. l Sabatier Toulouse Cette pr sentation est le compte rendu d un travail de th se encadr dans le d partement L odontophobie toucherait 5 de la population mais ce chiffre est incertain car l attitude d vitement domine Cette phobie sp cifique repr sente un v ritable handicap invisible pour les patients dont la sant bucco dentaire se d t riore La description du patient odontophobe permet de comprendre et d valuer la probl matique R Curien H Moizan lp partement d Odontologie CHR de Metz Thionville CHS de Jury Les Metz Les patients en milieu psychiatrique s av rent vuln rables sur le plan bucco dentaire par leur pathologie et par un traitement entra nant une baisse du flux et du pH salivaires Cette tude dresse un tat des lieux de la sant bucco dentaire des patients du CHS de Jury les Metz et valuera les relations entre celle ci et les th rapeutiques psychotropes Mat riel et m thode Etude statistique de l tat de sant bucco dentaire CAO proth ses mis en relation avec le nombre de psychotropes et le pH buccal R sultats L hygi ne bucco dentaire est irr guli re dans 59 32 des cas L indice CAO est de 16 36 Dans la majorit des cas les proth ses adjointes sont absentes ou inadapt es On observe galement des abrasions par bruxisme des mylolyses des morsures muqueuses et des l sions li es aux infections mycosiques Le pH buccal est en moyenne de 6 1 R su
129. l effet reproduire cette mesure et comparer l effet des traitements de r f rence ou placebos Il faut toujours avoir une notion de mesure d o d ailleurs un probl me concernant les crit res s lectifs On a des chelles de valeurs analogiques Par exemple il est difficile d valuer la douleur et d am liorer la prise en charge de la douleur Cela existe mais est difficile Enfin il faut pouvoir appr cier l application des options retenues ce qui veut dire qu il faut pouvoir mesurer et valuer ce qu on met en uvre Il faudra toujours travers ces d marches avoir une possibilit de retour du r sultat de l action obtenue Quelles sont les bases de cette m thodologie Les limites de l EBM sont li es aux sujets trait s qui sont toujours des sujets importants Il y a beaucoup de domaines m dicaux que l on va qualifier de non vitaux secondaires qui ne seront pas ptis en charge par l EBM car celle ci ne peut pas r pondre toutes les questions Que fait on alors Retombe t on dans l empirisme L EBM a donc une limite Ensuite les crit res de jugement peuvent tre tr s pr cis et il y a une importance d ad quation entre les crit res de jugement et la question pos e Lorsqu on value des protocoles de recherche on value des m thodologies on se rend compte que souvent le crit re de jugement utilis ne r pond pas pr cis ment la question Cette qualit m thodologique d accord entre le crit
130. ladies C est aussi une vuln rabilit importante qui je pense pourrait faire l objet de d veloppements Nous avons dans le domaine de la parodontologie des tests g n tiques notamment un test qui s appelle PST qui permet de voir certaines pr dispositions d velopper des maladies des gencives tr s invalidantes Le deuxi me sujet que je voudrais aborder est le probl me du paiement l acte qui est un facteur ayant tendance provoquer des d rives dans notre syst me de sant Je pense qu partir du moment o on a la possibilit d valuer un profil de risque on a peut tre aussi la possibilit de d velopper un syst me de paiement par pathologie ou par capitation Je voulais savoir ce que chacun en pensait Nous avons pu avec notre r seau de sant donner envie la S curit Sociale en tout cas l URCAM d Ile de France de financer cette exp rimentation bas e sur le paiement forfaitaire annuel Pr Pierre LOMBRAIL Je vais vous faire une r ponse rapide puisque j ai t interpell le premier Loin de moi l id e d opposer la vuln rabilit g n tique la vuln rabilit socio conomique les deux se compl tent Je ne suis pas un sp cialiste de la question Je sais simplement qu elle est extr mement complexe dans les maladies m dicales sur lesquelles je suis un pen plus document Il y a beaucoup attendre en mati re de recherche clinique et d efficacit th orique ou d essais de l am
131. laire d enregistre ment une fois finalis a t diffus et utilis dans tous les services impliqu s dans l tude Les informations contenues dans ce formulaire d enregistrement comprenaient le nombre total de patients par jour le statut des patients nouveau patient si premi re visite ou ancien patient le sexe l ge l ethnie l emploi la zone de r sidence le motif de consultation le diagnostic clinique le traitement effectu et la pr sence ou non d une couverture sanitaire Le motif de la consultation et le diagnostic clinique n ont t relev s que chez les nouveaux patients Toutes les autres variables ont t relev es pour tous les patients nouveaux et anciens Pour un service donn dans le cas o le nombre de patients mensuel d passait 100 N gt 100 la collecte des donn es tait effectu e sur 100 patients lignes tir s au sort Dans le cas contraire N lt 100 les informations taient collect es sur tous les patients Une fois les donn es collect es les motifs de consultation ont t class s selon 2 cat gories douleur ou autres 59 Evaluation les pratiques 60 Les diagnostics cliniques ont t class s en 7 cat gories 1 carie de l mail et de la dentine 2 carie avec atteinte pulbaire 3 traumatisme dentaire 4 pathologie parodontale 5 probl me d ruption de la dent de sagesse 6 pathologies des muqueuses 7 autre L analyse statistique des d
132. le le cadre physique etc Il va falloir en particulier regarder comment se cumulent les facteurs de protection ou les facteurs de risque du point de vue de ces composantes regroup es dans le g n rique environnements La sph re subjective de plus en plus incontournable Enfin dans un nuage insaisissable la sph re subjective telle que caricatur e par certains quantitativistes Sans c der au r ductionnisme de certains courants nord am ricains qui fantasment sur l individu et l image de soi on ne saurait l inverse sous estimer la place de la subjectivit dans le v cu et dans la sant bucco dentaire Tenir compte des perceptions des repr senta tions des croyances des appr hensions est tout aussi important que la qualit de la denture ou les soins qui y contribuent Nombre de professionnels de la sant bucco dentaire savent quel point la dimension subjective est importante Sans verser dans les conceptions qui ram nent tout la psychologie il faut reconna tre que pour prendre soin de ses dents il importe de s aimer un tout petit peu n tre pas enferm dans la logique de la survie avoir un lendemain Que de patriciens n ont entendu leurs patients leur rappeler vertement une dure r alit Il faudrait que je m aime trois fois plus juste pour tre en mesure de lire ou entendre le devis que vous me faites Comment voulons nous qu une personne fragilis e par des checs en s rie des exclu
133. le pas fait toutes les phases A donc le planning est d cal Nous avons d j r alis une valuation des besoins dans certains tablissements et d j mis en place la coordination de la prise en charge ef nous allons d buter l valuation dans d autres tablissements A chaque fois dans chaque tablissement nous valuons les besoins et les conditions d acc s aux soins avant de mettre en place la coordination de la prise en charge afin d avoir une donn e instantan e de cet tat de sant Un intervenant de la salle Y a t il un taux de refus de ces personnes g es ce genre de prise en charge Dr Julien LAUPIE Au d but nous avons connu 80 de refus de non r ponse des familles dans certains tablissements Nous avons eu tr s pen de refus directs sign s mais plut t des difficult s obtenir l autorisation C tait le cas dans les deux premiers mois du projet Actuellement dans les derniers tablissements qui nous ont rejoints nous sommes plut t des taux de 60 70 80 de participation des r sidants au projet 77 78 REMISE DU PRIX FRANCOISE ROTH Pr Nadine FOREST Il est naturellement tr s agr able d avoir cette charge de remettre le prix Fran oise ROTH qui encourage les tudiants dans une d marche de Sant publique Ceci me permet d avoir une pens e mue pens e permanente et qui me suit maintenant dans ma vie pour Fran oise que nous regrettons un peu plus chaque jour
134. le faites remarquer tr s justement dans plusieurs cas les services qui devraient tre rendus ne le sont pas par une distribution relativement inad quate Le seul moyen de montrer l inad quation de ces distributions est de regarder ce qu on fait et l utilit de ce qu on fait Vous nous encouragez donc d velopper l valuation Pr Youssef HA KEL Ceci dit dans nos CHU nous pourrons faire valoir ces activit s sp cifiques au niveau de nos directeurs g n raux Concernant par exemple la sph re ORL quand il y a chirurgie li e des cancers il y a des proth ses maxillo faciales dont le financement n est pas pr vu Il y a des h pitaux avec des directeurs qui ont pris la d cision de financer ces activit s dites sp cifiques A partir du moment o on arrive localiser ces patients qui ont des besoins sp cifiques il n y a pas de raison qu ils ne soient pas pris en charge dans un cadre hospitalier public et que les financements qui vont avec ne puissent pas tre trouv s Il faut pr parer un dossier et l argumenter Pr Pierre LOMBRAIL C est quand m me une vraie question Pour travailler dans un petit h pital de province je sais que les responsables du centre de soins dentaires sont confront s un manque de recette li une insuffisance de la tarification L autre difficult qui a t point e est que ces malades particuli rement vuln rables nous les retrouvons beaucoup l h pital Il y a n ces
135. les services du secteur public 22 5 Une part significative des femmes 45 5 ont consult aupr s des services non gouvernementaux but social alors que le secteur priv tait plus fr quent par les hommes 38 6 Des tendances ont t not es par rapport la r partition des patients par secteur de soins plus les patients taient g s plus ils s adressaient aux cliniques du secteur priv Une proportion significative des personnes 53 2 r sidant en p riph rie de la ville consultait pr f rentiellement aupr s des services non gouvernementaux but social Enfin les services dentaires non gouvernementaux but social avaient une proportion de nouveaux patients significativement plus lev e 45 8 que le secteur priv 29 9 et que le secteur public 24 3 Pour l ensemble des services impliqu s dans l tude les 3 diagnostics les plus fr quents taient par ordre d importance carie avec atteinte pulpaire 52 4 puis carie mail amp dentine 17 5 et enfin maladies parodontales 14 5 Ainsi les maladies carieuses repr sentaient pr s de 70 de la demande totale en soins et 60 des motifs de consultation taient li s une douleur Plus pr cis ment 79 5 des caries avec atteinte pulpaire 70 7 des pro bl mes d ruption 3e molaire et plus de 61 des maladies des muqueuses et des traumatismes dentaires taient associ s une dol ance li e la douleur
136. li e l valuation de la qualit des pratiques professionnelles Aucun domaine de la sant aucun acteur de la sant professionnel structure institution aucun acte action programme produit proc dure ou strat gie de sant n y chappe L valuation n est pas une simple mesure un simple constat mais a comme objet dans un objectif sanitaire l am lioration des pratiques et des d cisions Elle vise en premier lieu l am liora tion de la prestation du syst me de sant et de ses acteurs aux usagers qui sont aussi les citoyens qui doivent pouvoir b n ficier du meilleur acc s aux moyens de la sant et de la plus grande qualit des soins de sant Il est vident que les contraintes financi res mat rialis es entre autres par les d ficits r currents de l assurance maladie ne sont pas trang res cette volution et imposent une recherche de pertinence et d efficacit rapport es un crit re de co t posant aussi bien le probl me du service m dical rendu que de fa on plus abrupte et discut e la notion de priorisation Cette valuation s appuie sur le d veloppement de m thodologies et d outils C est le cas par exemple pour la qualit des pratiques professionnelles avec le concept de l evidence base dentistry qui sera d velopp dans une des interventions de la formulation de r f rentiels recommandations ou conf rences de consensus Il est apparu important pour l ASPBD
137. lioration de nos connaissances g n tiques qui permettront de cibler des interventions sur des groupes particuliers Il n en demeure pas moins que vous ne l verez pas les questions suivantes qui sont celles de l efficacit de l utilisation dans la vraie vie et encore plus de l efficacit pobpulationnelle Que nos connaissances progressent dans ce domaine je serais le premier m en f liciter Que nous soyons capables d en faire le meilleur usage tout reste encore faire pour organiser le syst me un des intervenants a l ch le mot tout l heure pour faire b n ficier ceux qui en ont le plus besoin des actions pertinentes que la recherche clinique aura identifi es comme telles Nous avons beaucoup de travail avant de passer de la recherche fondamentale la recherche clinique et l efficacit effective des soins pour chacun Je me r jouis ensuite que vous fassiez tat de la propension de l Assurance Maladie ne pas tre seulement un p re fouettard ma s aussi partici per l am lioration des connaissances et y compris en tant capable de financer certaines exp rimentations Dr Michel SIXOU Concernant le test PST pour r pondre la question du d pistage des sujets risque de d velopper des Evaluation rep res et enjeux pathologies parodontales c est un tr s bon exemple L id e est extraordinaire d finir dans une population un groupe risque de d velopper une pathologie chronique
138. m s des posters Phobies dentaires description et prise en charge Un moyen particulier d valuation du trouble est d taill l chelle d anxi t face aux soins dentaires de N L Corah Les diff rentes possibilit s de prise en charge sont ensuite voqu es en comparant les attitudes de diff rents pays La conclusion porte sur la question de l galit de chance face l acc s aux soins valuation de l influence des psychotropes 15 Rouchiche S bergmann E Gerard Discussion L indice CAO est sup rieur celui de la population g n rale et s expliquerait par une difficult de prise en charge de ces patients la pr carit et les troubles salivaires On objective en effet un pH plus bas que la moyenne Il existe une relation statistique entre l indice CAO et le nombre de psychotropes re us L hyposialie est responsable de mycoses buccales et nuit l adh rence des proth ses Les traitements psychotropes en particuliers les neuroleptiques sont responsables d effets extrapyramidaux entra nant des morsures buccales et un bruxisme Conclusion Cette tude met en vidence un besoin en soins curatifs domin s par la proth se et les extractions la n cessit d un renforcement de l hygi ne bucco dentaire et de la pr vention ou palliation de l hyposialie et des dyskin sies Il serait donc souhaitable qu une organisation sp cifique soit mise en place assurant un suivi r gulier et une m
139. maines la recherche et la formation qui ne seront pas abord es dans ce colloque et l valuation des pratiques professionnelles qui sera trait e mais dont je parlerai bri vement au niveau des CHRU D une mani re g n rale la recherche est une des activit s humaines les plus valu es L valuation en mati re de recherche a t au c ur des d bats des tats g n raux de la recherche suite au mouvement des chercheurs du printemps 2004 Elle est consid r e comme n cessaire la conduite des projets c est un outil de pilotage strat gique de d cision et d adaptation permanente La qualit de la recherche est intimement li e tant la qualit des soins dispens s aux malades qu la qualit de la formation dispens e aux professionnels et aux futurs professionnels Elle est ce titre un marqueur d excellence Je vous renvoie au livre blanc de la recherche m dicale en odontologie que j ai coordonn et qui est sur le site de la conf rence des doyens en odontologie ou sur celui de la facult de Strasbourg Cependant des questions restent pos es en ce qui concerne la recherche l valuation est elle toujours fiable est elle faite de mani re ind pendante transparente rigoureuse et surtout reproductible d un comit d expert l autre La question sur la m thodologie utiliser est bien videmment primordiale L utilisation des bases de donn es bibliom triques et la notion de facteur d im
140. maladie qui n est pas seulement un payeur mais en th orie une partie de la d mocratie sanitaire souhait e par le l gislateur au lendemain de la Lib ration Cela ne peut que conforter ceux qui comme le Dr Michel Sixou souhaite cr er les bases nouvelles d une Odontologie factuelle Dans ce contexte il tait bon aussi de s interroger sur nos propres prati ques en mati re d ducation pour la sant ce que nous a permis le Dr Omar Brixi Le Qu bec est devenu au fil des ans un invit incontournable Cr teil avec cette ann e trois invit s le Professeur Christophe Bedos pour l Universit McGill le Professeur Souad Msefer pour l Universit de Montr al et Mme Johane Cote Pr sidente de l Ordre des Hygi nistes Dentaires Tous trois ont mis en valeur l exp rience et la continuit d action de la sant publique qu b coise dans ce domaine Dans ces actes vous trouverez ces interventions mais aussi celles de tous les autres participants qui ont su faire vivre ces probl matiques par leurs pr sentations C est donc avec plaisir que nous mettons entre vos mains ce document et vous invitons d s pr sent retenir la date de la prochaine journ e qui se tiendra Cr teil le 9 novembre 2006 Dr Fabien COHEN Coordinateur de la Mission bucco dentaire du Val de Marne OUVERTURE DE LA JOURNEE EVALUATION REPERE ET ENJEUX Ouverture Evaluation des pratiques professionnelles Recommandations r f rentiels et con
141. mension ne soit occult e mais claire au contraire l intrication des cons quences et la compr hension des causes dans leurs relations et hi rarchies forc ment complexes Examiner par exemple la couverture des soins a un lien avec les recours l accessibilit les pratiques les habitudes Tous ceux qui ont fait des tudes savent tr s bien le poids des situations conomiques et la mani re dont fonctionne le remboursement Les statistiques que nous avons montrent qu un tiers des soins est rembours par l assurance maladie obligatoire un tiers par les compl mentaires dont principalement les mutuelles et un tiers par les m nages Les derni res mesures qui se profilent visent encore modifier cette structure dans un sens d favorable aux m nages bas revenus Sans compter qu on est encore dans la logique du remboursement de la r paration moins dans la reconstruction et trop peu dans la pr servation Il est vrai que cette derni re est la moins ais e et la plus d pendante d une politique sociale toute autre La r forme profil e par Mr YAHIEL ouvrait la voie une s rieuse reconsid ration des logiques troites Ne sommes nous pas en train de payer au fond un prix plus lourd m me en termes financiers sans les b n fices escompt s par cette r forme aussi longuement r fl chie et concert e que rapidement renvoy e aux oubliettes S ouvrir la dimension subjective Nous ne pourrons pas avancer si nous
142. n de ceux qui la d veloppent Le projet d indicateurs de sant orale europ en est un l ment du programme de surveillance des tats de sant de la commission europ enne dont les principaux objectifs sont de mesurer les volutions l int rieur de la communaut europ enne valuer les actions et les programmes en population fournir aux tats membres une information sanitaire pertinente permettant de faire des comparaisons internationales et de donner des supports leurs politiques nationales de sant L obtention de ce projet a t due la mise en uvre de projets pr c dents de collaboration europ enne incluant des projets de sant orale dans le cadre de DG 12 et DG 13 par exemple le programme Biomed et l existence de pratiques de travail en collaboration travers par exemple l OMS Les partenaires comprenaient des universitaires des responsables de sant publique dentaire et des membres de grandes organisations sp cialis es comme l association europ enne de sant publique dentaire La premi re rencontre du groupe de projet s est tenue Lyon en septembre 2003 Lors de celle ci la proc dure d identification d un ensemble d indicateurs indispensables en sant orale a t d finie Cette proc dure est bien plus complexe qu il n appara t au premier abord Avec un tel ventail de personnes chacune amenant ses propres pr f rences intellectuelles un grand sens de la diplomatie est requis
143. n questionnaire valuer les caract ristiques sociod mographiques le degr de d pendance sur un chantillon de 300 r sidants on constate majoritairement des scores de d pendance tr s lev s GIR 1 et 2 et une majorit de femmes d terminer quelles sont les pathologies principales en grande majorit soit presque 40 dans ces EHPAD la maladie d Alzheimer valuer l tat bucco dentaire le recours aux soins ou les habitudes de recours aux Evaluation les pratiques soins ces derni res ann es et aussi analyser la perception subjective avec les attentes la mani re dont le brossage l hygi ne est appr hend les souhaits et enfin analyser l orientation en fonction de la typologie du r seau En effet la suite d une premi re valuation nous avons labor une typologie en trois grands groupes Groupe 1 les patients qui n ont pas besoin de soins bucco dentaires Groupe 2 les patients ayant besoin de soins bucco dentaires qui peuvent tre r alis s soit dans un cabinet dentaire lib ral soit dans le buccobus Groupe 3 les patients dont l tat de sant g n ral la d pendance et l tat de sant bucco dentaire n cessitent une prise en charge sp cialis e hospitali re L valuation devra d terminer les freins et obstacles l inclusion dans ce r seau exp rimental Le premier frein que nous avons d ores et d j valu est le probl me des tuteurs difficult c
144. nc pourquoi quelle valuation quel type d va luation et surtout avec quels outils Et ce de mani re tre tr s explicite sur la m thode d va luation Tl Evaluation 12 rep res et enjeux Enfin j voquerai le contexte Il y a eu deux lois fondamentales en 2004 La loi sur la politique de sant publique du 9 ao t 2004 qui a d fini 100 objectifs des plans Prioritaires lesquels la sant bucco dentaire n est probablement pas suffisamment mise en exergue Cette politique de sant publique pr sente l int r t d tre valu e de donner lieu des objectifs quantifi s et des indicateurs destin s valuer la mani re dont on les atteint I y aura galement tout un volet d valuation sur la pertinence du choix des objectifs et des plans d actions prioritaires et ce sera une opportunit pour la sant publique dans le domaine bucco dentaire d tre peut tre plus pr sente I est utile de faire du La seconde loi est la loi lobbying pour d Assurance Maladie du 13 ao t faire passer ses 2004 C est un texte tr s projets quand ambitieux aux multiples facettes on est convaincu dont nous retenons en rapport de leur int r t avec le programme que la qualit est au c ur du dispositi if et qui dit qualit dit qu il faut savoir la mesurer Second point important parmi tant d autres l Assurance Maladie veut rembourser ce qui est scientifiquement valid I y a donc un objectif d
145. ne travaillons pas sur la question des repr sentations au moins dans le domaine de l ducation pour la sant Sur le fond l ducation pour la sant travaille pour l essentiel la nature des repr sentations L homme n est pas rationnel L homme est un tre de croyances d incoh ren ces La compr hension des m andres de l humain et donc des modalit s de jonctions passe par l analyse des repr sentations collectives et individuelles et par la prise en compte de l image de soi Un enfant malmen n est pas un enfant qui aura envie d aller chez le dentiste Sinon il va souffrir et m me faire souffrir le dentiste Mais si c est un enfant attentif lui m me parce que ses parents ont le temps d tre attentifs lui parce que leurs parents leurs grands parents l ont t Choisir entre les approches Sur le fond nous ne pouvons pas d battre de l valuation sans d battre des diff rentes approches qui traversent le champ de l ducation pour la sant De ce point de vue deux approches en ducation pour la sant s offrent nous quand on prend le temps de regarder l essentiel Une ducation pour la sant normative au sens de il y a des r gles il y a des normes il y a des mod les des r f rentiels Vous en entendez parler tout le temps dans les termes du genre il ne faut pas fumer il ne faut pas boire il ne faut pas avoir de comportements sexuels erratiques il ne faut pas manger n impo
146. nfants D autre part plus les ronds sont fonc s plus les pr valences sont lev es Cette carte montre bien le caract re relativement pr serv de l Ouest parisien alors que les quartiers du Nord Est de Paris sont particuli rement touch s Bien que les effectifs soient relativement faibles le quatri me arrondissement au centre de Paris est galement concern par une pr valence lev e avec pr s de 14 d enfants en ob sit Carte 1 La cartographie de l ob sit de degr 2 montre peu pr s la m me distribution avec des pr valences tr s lev es galement observ es dans le Nord Est de Paris Nous pouvons galement noter des pr valences lev es dans le Sud et dans trois quartiers de l Ouest parisien Carte 2 Evaluation les pratiques 66 Il nous a paru int ressant de mettre en parall le ces r sultats avec la cartographie de la pr carit en particulier celle du taux de ch mage dans les diff rents quartiers parisiens Ainsi 33 des 80 quartiers parisiens repr sent s comptent plus de 11 de ch meurs Si nous nous int ressons aux quartiers dans lesquels il y a plus de 4 d enfants en ob sit de degr 2 nous retrouvons 12 de ces 33 quartiers dans lesquels le taux de ch mage est important 9 quartiers qui connaissent des taux de ch mage plus bas sont galement concern s Si nous ajoutons sur cette carte les quartiers dans lesquels plus de 2 d enfants sont en ob sit de degr 2
147. nfants ayant entre une et trois caries les enfants ayant quatre caries et plus En mati re de d pistage bucco dentaire on obtient un taux d exhaustivit tr s satisfaisant de 93 5 30 2 des enfants sont scolaris s en REP et nous comptons un total important sur une g n ration de 15 687 enfants tudi s Nous avons observ une ob sit pour 1 099 des 11 516 enfants tudi s soit une pr valence de 9 5 L ob sit de degr 1 concerne 718 enfants soit 6 2 L ob sit de degr 2 qui marque un stade de gravit concerne 381 enfants soit 3 3 de la population tudi e Donc plus du tiers des enfants atteints pr sentent d s cet ge de cinq six ans une ob sit que l on peut qualifier d importante Nous notons des taux significativement sup rieurs en REP avec globalement 11 8 d enfants pr sentant une ob sit en REP contre 8 7 en zones non REP Pour l ob sit de degr 2 les taux sont particuli rement importants en REP puisque 4 5 des enfants sont touch s contre 2 9 en zones non REP La cartographie est pr sent e par quartier administratif chaque arrondissement de Paris ayant t divis en quatre secteurs Pour les repr sentations plus les ronds ont un diam tre lev et plus les effectifs tudi s sont importants de l ordre de plus de 700 enfants pour les plus gros une dizaine pour les plus petits les arrondissements dans le centre de Paris comptant relativement peu d e
148. nn es probantes Mais ce n est pas facile Evaluation rep res et enjeux Dr Beno t VARENNE URI78 Conditions et Territoires d Emergence des Maladies Institut de Recherche pour le D veloppement Ouagadougou Burkina Faso Ma question s adresse au professeur Souad MSEFER A travers l exp rience qu elle a acquise sur le mod le qu b cois je voulais savoir en quoi elle sera en mesure de faire des propositions pour le Maroc et la soci t marocaine Pr Souad MSEFER D abord je pense qu il est extr mement int ressant de voir Souvent on part avec des id es pr con ues sur les syst mes de sant qui existent travers le monde mais galement sur la fa on de choisir et nous avons tout l heure voqu l analyse des d cisions politiques l laboration des processus politiques le r le de chacun des acteurs est ce la profession sont ce les politiques on encore la pression sociale et populaire qui sont les plus importants A partir des l ments que j ai pu tudier au Qu bec je me rends bien compte que le r le pr pond rant appartient aux politiques La faille si l on peut dire que j ai galement not e au Qu bec et qui explique cette fragilit cette vuln rabilit des programmes c est l absence de lobbying des dentistes l absence d implica tion politique des dentistes qui ne sont finalement absolument pas pr sents dans les rouages politiques Jusqu pr sent on compte uniquement deux lus
149. nne qui value respecte un code d thique par exemple pour viter les conflits d int r t Le processus est donc tr s transparent Les valuateurs se r unissent au sein des Comit s et changent Dr Herv MOIZAN Praticien hospitalier Service d Odontologie CHR de Metz Thionville J ai une question poser au professeur BEDOS Vous savez qu en France la recherche clinique est extr mement encadr e Je voulais savoir si dans votre projet vous avez rencontr des obstacles par rapport aux Comit s d thique de la recherche an Qu bec qui sont assez virulents ou si au contraire ils vous ont faci lit le travail Pr Christophe BEDOS Effectivement nous avons fait une demande et sommes pass s par les Comit s d thique qui nous ont donn l autorisation Cela dit c est assez complexe surtout si l on demande aux patients de participer de compl ter des questionnaires C est un sujet pineux Mais cela s est bien pass pour le projet pilote nous n avons pas eu trop de probl mes Dr Olivier HAMEL Assistant hospitalo universitaire D partement de Sant publique U F R d Udontologie Universit de Toulouse J ai observ avec une grande satisfaction l apparition de la psychologie m dicale dans les interventions en d but de s ance car c est un peu l un de mes dadas Je crois qu effectivement comme Michel SIXOU l a expliqu pour l thique nous essayons Toulouse d impliquer nos tudiants
150. ns ce domaine Quels sont les travaux faits par les universi t s aujourd hui pour faire en sorte que la formation initiale soit robuste et que cette culture soit apprise Je sais que dans certaines universit s m dicales les th ses sont remplac es par des lectures critiques d articles ou par ce type de dispositif Sent on aujourd hui dans les universit s odontologiques ce vent de la dentisterie factuelle Dr Michel SIXOU La question fondamentale est effectivement la formation initiale En ce qui nous concerne sur Toulouse nous avons effectu un virage important an niveau de la formation il y a de cela cinq ans Les cours magistraux dans la Sous section sant publique pid miologie l gislation et thique ont qua siment disparu au profit de quelques s minaires qui am nent des travaux personnels travaux personnels sur publications on bases de donn es avec tous les outils d analyse critique Ce sont en fait les tudiants qui vont chercher l information et se rendre compte qu ils en ont finalement toute l aptitude Ils sont guid s cela demande un travail beaucoup plus actif de la part des enseignants parce que c est plus compliqu g rer Mais c est plus passionnant parce que l tudiant d couvre il devient curieux acteur et s approprie tout cela Quand vous ne lui apportez pas la r ponse et que Evaluation rep res et enjeux vous lui dites d aller chercher une fois qu il a cherch et pr sent il
151. nt suffisamment reli e aux condi tions de vie et aux conditions de sa prise en charge En somme la lecture qui f che le moins La sant buccodentaire L hygi ne Un rappel de pr caution Permettez moi en pr ambule de la probl matique g n rale de l valuation de rappeler une des pr cautions que connaissent tous ceux qui ont travaill en valuation l exigence d tre au clair avec l objet Que veut on valuer Le choix des m thodes n ayant de sens que par rapport l objet tant la m thodologie la plus appropri e d pend avant tout de la nature des probl mes examin s du contexte de l valua tion Ce rappel pour nous pr munir contre une ten dance pr occupante en valuation celle de privi l gier le d bat m thodologique sur le d bat de une r sultante Les soins jN pe Sant buccodentaire La sph re subjective 31 Evaluation rep res et enjeux 32 fond L objet de l valuation ses contextes la ou les finalit s d abord les choix de m thodes les plus appropri es ensuite La sant buccodentaire une r sultante L exploration des d terminants en sant buccodentaire largi au fur et mesure notre compr hension des facteurs et des sph res qui l influent Nous proposons d examiner et de commenter l organigramme ci avant sans s arr ter sa pr sentation fig e qui peut laisser croire une vision quelque peu m caniste Le patrimoine l hygi ne
152. ntes sensibilit s C est cette pluralit et cette repr sentativit de gens qui ne sont pas forc ment du domaine qui en fera la richesse et l int r t Il va donc y avoir un groupe de travail nomm Ce travail sera corrig par un groupe de lecture en particulier dans les RPC puis reviendra au groupe de travail avec des syst mes d valuation C est donc toute une m canique qui permettra d viter la pr pond rance d un leader d opinion d faut des anciens syst mes 19 Evaluation rep res et enjeux 20 Comment vont ils travailler La base reste la recherche documentaire On ne pourra donc pas trouver de r ponses des questions pour lesquelles il n y a pas eu d avanc e significative ou de publication niveau de preuve lev L un des gros probl mes de l odontologie est que lorsque nous faisons l valuation de la litt rature interna tionale les papiers qui sont qualifi s niveau de preuve lev sont excessivement rares La plupart seraient class s dans des niveaux de preuve faibles Un r f rentiel ne peut donc pas donner plus qu il n existe dans la litt rature m me s il existe des m thodes d analyse qui permettent d am liorer un peu cela s m ta analyses Une synth se de la litt rature en valuant son niveau de preuve sera donc la premi re chose faire pour formuler des recommandations La m thode devra tre parfaitement expliqu e et transparente Il faudra diffuser cette information
153. ogie conservatrice de chirurgie et de proth se acrylique sont couverts L endodontie n est pas couverte De plus il faut avoir b n fici de plus de six mois de cette assistance publique pour pouvoir b n ficier des services dentaires A c t de ces programmes de services curatifs on a essay de mettre en place une politique de pr vention notamment avec la fluoration de l eau Une loi a t adopt e en 1974 pour recommander aux municipalit s de fluorer les eaux de consommation moyennant un financement des municipalit s Mais un moratoire est venu la geler en 1978 Aujourd hui seuls 16 de la population au Qu bec ont acc s l eau fluor e En 1990 un programme public de services dentaires pr ventifs a t mis en place bas sur l ducation en hygi ne bucco dentaire et l application topique de fluorure et r alis par des hygi nistes Nous avons donc vu que des programmes avaient t mis en uvre et qu ils avaient connu une forte coupure tout au long des ann es Quels sont les facteurs explicatifs de cette vuln ra bilit des programmes dentaires Ce sont en premier les contraintes budg taires qui sont r guli rement cit es par les diff rents acteurs interview s et particuli rement ceux du Conseil du Tr sor pour lesquels il n y avait aucune discussion possible Il fallait absolument couper au niveau des programmes dentaires Le financement tant uniquement provincial il y avait encore moins d
154. oir la transparence et de conna tre le niveau de l valuation Nous esp rons an maximum que tout va converger pour que le panier de biens et de services remboursables soit un panier de produits et de services dont la preuve a t faite partir de m thodes fond es sur les preuves Nous esp rons qu on pourra progressivement dans l int r t de nos patients qui sont nos assur s et avec l argent de l Assurance Maladie qui est notre argent tous avoir une vraie concordance entre ce qui est utile pertinent et d int r t de sant publique et ce que l on peut rembourser Je suis d accord avec vous il faut faire le m nage Il faut sortir ce qui n est pas int ressant en mati re de service m dical rendu Le paiement l acte on le paiement forfaitaire doivent tre mon avis consid r s sous l angle de l incitation r aliser une fois qu on est persuad qu il faut aussi accompagner l appropriation l impl mentation de nouveaux actes I faut effectivement une vraie discussion pour savoir comment nous allons rembourser une strat gie complexe qui n est pas un acte isol mais une prise en charge globale I me semble qu il est int ressant de se poser la question du dispositif global dans lequel nous allons prendre en charge la strat gie et donc rembourser le professionnel de sant et se poser les questions du reste charge pour l assur Un intervenant de la salle J avais cru comprendre que plus on valuait plu
155. oiti d entre eux de couches de la population d favoris es Ces personnes n ont pas les m mes repr sentations des soins que la majo rit du public de ce colloque Ce ne sont pas exac tement les m mes conditions de prise en charge que celles que l on rencontre dans un cabinet de ville o on prend aussi ce type de patients mais pas dans les m mes proportions 2l Evaluation rep res et enjeux 2r Le nouveau continuum va de la recherche l valuation je commencerai malgr tout par l valuation normative et j avancerai vers la recherche valuative Je n aborderai pas la recherche non valuative qui est pourtant essentielle dans l objet qui nous occupe J ai voqu la sp cificit de certains publics Finalement qu en connaissons nous Quelles sont leurs repr sentations Ces repr sentations de la sant ou du soin vont conditionner leur plus ou moins bonne participation aux projets que nous avons pour eux Prendre en compte ces caract ris tiques est au moins aussi d terminant pour le r sultat final que toutes les recherches cliniques que nous sommes amen s faire L valuation normative cherche appr cier chacune des composantes de l intervention en fonction de crit res et de normes Les docteurs auxquels j assimile volontiers les dentistes n aiment pas trop les normes Aujourd hui encore j ai lu un article qui disait combien les infirmiers adoraient et taient rassur s par la norme quand les
156. olument n cessaire de donner une part importante aux chirurgiens dentistes dans la prise en charge globale du patient diab tique 71 Evaluation les pratiques 72 QUESTIONS Pr Claudine BLUM BOISGARD Je ferai comme commentaire votre pr sentation que je me r jouis que l on puisse montrer la place que peut tenir l Assurance Maladie dans le domaine de l valuation en apportant des informations Et vous aviez commenc par cela la mesure de la r alisation d un acte compar une recommandation de l ANAES constitue de fait une v ritable valuation puisque l on peut dire que vous aviez 70 des patients qui n avaient pas en l acte recommand d examen bucco dentaire L autre remarque que je ferai est que cela permet d avoir une discussion sur le r le du m decin traitant et montre que la communication entre m decin traitant chirurgien dentiste traitant et patient pourrait tre am lior e Un intervenant de la salle Juste une question concernant la discordance entre les r ponses effectu es par les patients sur le renoncement aux soins et celles des praticiens Est ce le praticien qui renonce faire des soins parodontaux qui ne les propose pas aux patients ou est ce le patient qui renonce ce qu a propos le praticien Dr Fran ois DUFOUR Non ce n est pas le patient qui renonce ce qu a propos le praticien c est le praticien qui a estim qu il n a pas pu faire un traitement parodontal ch
157. oncernant la maladie parodontale Que peut on voir sans radio ni sondage I y a donc des choses int ressantes et d autres Mme Caroline DUPRE Je crois que nous n en sommes qu au d but de la d marche Pr Youssef HAIKEL Absolument il faudrait aller beaucoup plus loin Pr Claudine BLUM BOISGARD C est le premier stade donc une observation un moment donn avec comme vous venez de le dire ses limites I faudra ventuellement utiliser ce centre et ces indicateurs pour faire vraiment des valuations par tir de strat gies ou de d pistages Si vous voulez bien entendu faire de l valuation Mme Caroline DUPRE I est pr vu normalement de faire des tudes dans des domaines bien particuliers ce moment l on fouil lera les indicateurs Mais pour le tout venant on a d j une liste assez exhaustive des indicateurs que l on peut recueillir dans ce style de structures On ne peut pas demander n importe quoi alors que l on n est pas ins tall pour Un intervenant de la salle Ma question porte sur toute la partie de la population qui va vous chapper savoir ceux qui ne consultent pas du tout ni en cabinet lib ral ni en centre de sant Avant de pr senter un tat bucco dentaire de la popu lation je crois que toute une partie de celle ci relative ment importante va manquer Evaluation les pratiques Dr Edith ROLAND Chirurgien dentiste conseiller Centre technique d appui et
158. onn es t r alis e sous le logiciel SPSS 13 0 pour Windows Les comparaisons entre les proportions ont ensuite t effectu es par le test du Khi2 avec l emploi de la correction de Bonferroni dans le cas o des tests multiples taient pratiqu s R sultats Les donn es collect es comprenaient 55 4 de nouveaux patients et 44 6 d anciens patients Aucune diff rence selon le sexe n a t trouv e entre les nouveaux et les anciens patients Un plus grand pourcentage de femmes 51 8 a eu recours une consultation compar aux hommes 48 2 Les patients appartenaient majoritaire ment la classe d ge 15 44 ans quelque que soit le sexe 71 9 36 des patients taient des tudiants ou des coliers et constituaient ainsi la cat gorie socioprofessionnelle la plus repr sent e suivie par les employ es du secteur priv 21 1 et les m nag res 15 9 Seulement 11 2 des patients b n ficiaient d une assurance de sant leur permettant d tre rembours s de leurs frais Parmi les personnes qui b n ficiaient d une assurance 34 6 taient des employ s du secteur priv 33 4 des tudiants ou coliers et 10 8 des cadres sup rieurs table 1 Vers quelle structure se dirigent les patients Dans la limite de notre chantillon les structures non gouvernementales but social constituaient le type de structure dentaire le plus utilis 41 5 suivi par les structures dentaires priv es 36 et enfin
159. onoscopie selon le contenu des termes de cet ABUS C est un projet port par la profession il y a donc de grandes chances que cela aboutisse Nous ne d sesp rons pas qu un millier d endoscopistes fassent leurs colonoscopies et produisent des donn es en application du contenu de cet AcBUS avant le milieu de l ann e 2006 Par voie de cons quence ils vont b n ficier de mesures de financement attribu es par l Assurance Maladie j en viens au c ur de votre question Nous voyons bien que si le syst me n est pas fonctionnel dans son ensemble il y a d ores et d j des choses qu on peut mettre en relation La bonne pratique m dicale dans le cadre en l esp ce AcBUS est quelque chose qui s accompagne de compl ment de financement pour les professionnels Non seulement ce n est pas incompatible mais cela fonctionne d j potentiellement ou partiellement Dr St phane PEREZ Chirurgien dentiste Paris membre du bureau du r seau GIPS Le r seau GIPS est une association de dentistes qui s occupent de maladies parodontales Je voudrais poser une question qui s adresse l ensemble des intervenants Vous avez parl Monsieur LOMBRAIL de vuln rabilit D apr s ce que j ai compris la vuln rabilit que vous envisagez est une vuln rabilit socio conomique Je voulais attirer votre attention sur le probl me de la Dr disposition g n tique ou du risque personnel qu ont certaines personnes pour d velopper certaines ma
160. ons financi res et l accessibilit des soins dentaires videmment probl matiques dans ce pays sont galement consid rer L analyse logique est finalement assez compliqu e Nous n avons pas besoin seulement de la r f rence clinique mais aussi de r f rences sur les meilleures modalit s de mise en uvre Analyse de productivit L analyse de la productivit est de savoir si on a travaill au meilleur prix C est une question essentielle mais ce n est pas la question la plus compliqu e aussi je ne d velopperai pas Analyse des effets Une des questions les plus cruciales est l analyse des effets Prenons l exemple des actions de d pistage Pendant longtemps la question qui se posait tait sommes nous capables de d pister la majo rit du groupe d ge que nous visons La r ponse est de plus en plus oui Mais ceux que nous avons le plus de mal d pister sont ceux qui ont les caract ristiques sociales faisant qu ils ont les besoins les plus importants par rapport la moyenne du groupe Si vous passez cette difficult d analyse des effets en mati re de d pistage la question est de savoir si on arrive mettre ces enfants d pist s dans un pro cessus de soin qui am ne corriger effectivement la situation dans laquelle ils se trouvent La ques tion n est pas seulement d arriver d pister les enfants qui ont une carie mais ceux qui en ont quatre voire plus et surtout de les soigner C
161. ontacter les familles obtenir les autorisations Il y a aussi une multiplicit de documents obligatoires puisqu il nous faut une autorisation de la CNIL pour les donn es le consentement de participation au r seau le consentement d autorisation de r alisation des soins etc Tous ces documents qui s accumulent avec la n cessit de consulter chaque fois les familles constituent donc un v ritable obstacle cette inclusion On retrouve videmment dans cette valuation les quatre indicateurs m dicaux choisis Nous avons essay de rechercher les facteurs facilitant ou limitant la mise en place des protocoles d hygi ne dans les EHPAD En effet il existait d j un protocole dans 20 environ des EHPAD qui n tait pas forc ment mis en place M me quand nous avons particip la cr ation d un protocole nous nous sommes rendus compte qu il y avait au d but des blocages Nous avons essay de comprendre d o ils venaient et comment nous pouvions travailler dessus 75 Evaluation les pratiques 76 Nous avons ensuite recherch les modifications de comportement des soignants en r f rence nos objectifs m dicaux Nous avons valu la m thode de travail pour cette prise en charge individuelle c est dire le fait de faire une valuation des besoins de l acc s aux soins avant de coordonner la prise en charge avec un outil sp cialis le BuccoBus Et ce afin de voir si cet outil est efficace
162. ouvement d ampleur qui va prendre beaucoup de temps Dr Alain LEBOURHIS Justement je disais l autre jour que nous avions quinze ans pour remettre le syst me dentaire en place Il y a eu tellement de retard qu on ne peut pas le mettre en place en deux ou trois ans avec n importe quelle convention Pr Jean Michel CHABOT Je ne pense pas que ce soit l objectif de qui que ce soit Dr Alain LEBOURHIS Tout fait Si nous voulons donc faire quelque chose dans ce sens il faut mettre toutes les cartes sur table pour recommencer le syst me z ro Pr Jean Michel CHABOT Oui En revanche je ne pense pas sortir du cadre de mon propos en vous rappelant ce qu on appelle des AcBUS c est dire des accords de bon usage des soins On peut tr s bien imaginer des AcBUS qui n ont pas une grande texture m dico scientifique Mais d s lors qu ils ont cette texture cette mati re qu ils touchent cette bonne red finition des pratiques et des trajectoires de patients ils sont parfaitement le support l valuation des pratiques professionnelles Je vais prendre un exemple dans le milieu m dical stricto sensu car c est mon actualit pour l instant Vous savez qu il y a un AcBUS sur la colonoscopie qui semble assez fond m dicalement et scientifiquement Un des projets sur lesquels nous travaillons actuellement est la mise en route rapide de l engagement d un grand nombre d endoscopistes lib raux sur la pratique de la col
163. pact des revues constituent des outils dont les limites sont bien connues aujourd hui Dans ce contexte la recherche hospitali re et universitaire a du mal trouver sa place dans la nouvelle gouvernance de la T2A Les discussions actuelles portent sur les activit s de recherche retenir qui pourront figurer dans les Missions d Int r t G n ral des Etablissements savoir les MIGAC leur financement et les indicateurs pour leur d termination Les fronti res sont difficiles pour certaines activit s l interface entre recherche et innovation entre management et recherche Cela l est galement pour la participation aux activit s de sant publique d pid miologie ou d valuation dans l organisation et la prise en charge du malade ou dans le domaine de la recherche observation nelle qui value les strat gies diagnostiques et th rapeutiques Ces types de recherche ne rentrent pas dans le cadre de la loi HURIET L valuation des facult s de m decine et d odontologie est un enjeu majeur pour garantir une formation de qualit pertinente et efficiente pour mieux r pondre aux besoins et attentes des personnes mais aussi pour devenir des partenaires actifs dans l laboration du futur syst me de sant Cette valuation s inscrit dans un processus global qui vise r pondre ad quatement aux besoins de sant individuels et collectifs Un mod le de boussole de sant a t pr sent par le professeur Jacques
164. pas de coalition d appui pour d fendre les programmes en place Pour ce qui est de la sant dentaire et des services dentaires il n existe pas justement de coalition d appui ni de la part de la profession dentaire ni de celle des repr sentants sociaux pour lesquels la sant dentaire ne repr sente pas une priorit Tant que la sant dentaire n aura pas pris suffisamment d importance au sein de la population les politiques publiques de sant dentaire resteront fragiles et seront la premi re cible des compressions budg taires Ce travail est encadr par les professeurs Andr Pierre CONTANDRIOPOULOS et Jean Marc BRODEUR que nous remercions vivement Il a t r alis gr ce au soutien du groupe de recherche interdisciplinaire en sant GRIS et au programme d analyse et valuation des interventions en sant ANAEIS et au fonds de recherche en sant du Qu bec FRSQ DEVELOPPEMENT ET EVALUATION D UN RESEAU DE RECHERCHE IMPLIQUANT DES DENTISTES RELIES PAR INTERNET 40 Pr Christophe BEDOS D partement de Sant Publique Facult de M decine dentaire Universit McGill Montr al Je vais pr senter un r seau de recherche mis en place en 2002 Montr al et qui impliquait des dentistes en pratique priv e et des chercheurs Toutes ces personnes taient reli es par Internet A l origine de ce projet il y a deux chercheurs Paul ALLISON de l Universit McGill et moi m me Nous sommes tous les
165. pas encore soign s ou de diab tiques qui s ignorent Cette population des b n ficiaires diab tiques est plus g e que la population prot g e Ceci devra tre pris en compte dans tous les l ments de comparaison que nous voudrons faire par exemple sur les indices de morbidit L analyse des traitements m dicamenteux montre que l insuline seule repr sentait 13 8 des traitements l association insuline et antidiab ti ques oraux 5 3 et les antidiab tiques oraux seuls 80 9 Sachant que le diab te de type 2 volue ensuite vers la prise d insuline on retrouve l ordre de grandeur habituel de 90 de diab te de type 2 et 10 de diab te insulinod pendant L tude du recours aux soins dentaires a t faite sut 17 mois Le r sultat de 35 6 de l tude ENTRED portait sur douze mois Nous avons en fait essay de d terminer sur une dur e un peu plus longue s il y avait une diff rence importante Il existe effectivement une diff rence mais peu substantielle puisque nous passons 42 de recours soit toujours largement en de des recommandations de l ANAES Mais nous constatons tout de m me que la population des b n ficiaires diab tiques va plus souvent consulter que la population prot g e qui a consult 35 6 dans cet intervalle de 17 mois Il ne faut cependant pas oublier le facteur ge qui intervient aussi Pour les soins dentaires la population des b n ficiaires diab tiques recourt pl
166. patients diab tiques et amorcer un dialogue autour de la n cessit de ce suivi bucco dentaire L URCAM d Ile de France est aussi pr sente au sein du salon du diab te qui se tient actuellement l espace Charenton et auquel 8 000 9 000 patients assistent chaque ann e Faciliter l acc s aux traitements m dicale ment n cessaires Les soins parodontaux ne sont pas pris en charge pat l assurance maladie dans leur plus grande majorit C est la collectivit nationale et l une de ses manations que sont les pouvoirs publics qui d finissent la liste des prestations prises en charge pat l assurance maladie Depuis la loi du 13 ao t 2004 il y a eu une r forme majeure dans cette d finition notamment avec l intervention de la Haute autorit de sant qui met un avis sur les propositions de prise en charge d actes et de traitements Ce constat que nous avons fait va donc participer la r flexion sur l opportunit de faire voluer la prise en charge des traitements bucco dentaires des patients diab tiques Favoriser l int gration des soins bucco dentaires dans les r seaux de sant diab te Les r seaux de sant permettent des d rogations tarifaires Mais il s agit galement et surtout de permettre l int gration des chirurgiens dentistes dans la prise en charge globale du patient diab ti que et c est bien ce que nous avons identifi comme la principale difficult dans cette tude savoir qu il est abs
167. peut donner les limites de ce qu il a pr sent qui lui semblait enthousiasmant il ouvre les yeux Le probl me c est que vous le faites douter et un tudiant n aime pas douter J estime qu en tant qu enseignant quand je laisse partir quelqu un qui doute je suis rassur Quand on laisse partir quelqu un avec trop de certitudes je suis tr s inquiet Nous avons doubl ce dispositif de formation initiale par des formations de 3 me cycles Nous avons cr il y a cinq ans un D U de recherche clinique Nous attendons tout de cette formation Aujourd hui sont mis en place les M1 et les M2 de la r forme LMD dans lesquels la th matique o nous sommes fortement impliqu s est l pid miologie et la recherche clinique de statistiques C est omnipr sent tout le cursus est en place Les premi res g n rations d tudiants form s cela sortent Ils sont en fin de parcours dans les parcours de docteur d universit donc ils arrivent II faut simplement le temps d initier un tel changement profond C est vraiment une r volution On ne peut pas imaginer comment seront les pratiques de demain Je n arrive pas savoir comment cela sera Je pense simplement que c est positif Pr Youssef HA KEL Pour aller dans le m me sens il faut arriver un moment donn mesurer l impl mentation de ces formations Dr Alain LEBOURHIS Pr sident de la F d ration des Syndicats Dentaires Lib raux du Val de Marne Nous avons eu une r
168. plication de scellements de fissures applications topiques de fluor Les d partements d hygi ne dans les cabinets dentaires priv s au Qu bec sont donc majoritairement compos s d hygi nistes dentaires C est la force de notre profession c est la force de notre formation En plus de recevoir une formation sur tout ce qui touche l hygi ne dentaire nous recevons galement des formations sur la communication la psychologie la nutrition la sant com munautaire Nous comptons galement des hygi nistes dentaires qui travaillent en sant communautaire soit environ 350 au Qu bec Les hygi nistes dentaires qui travaillent en sant dentaire publique sont sous la supervision de trente dentistes conseils Les dentistes conseils veillent l application d un programme national dit par le gouvernement par le minist re de la sant et les hygi nistes dentaires s assurent de pouvoir l appliquer Elles travaillent majoritairement aupr s des enfants d ge primaire elles sont tr s pr sentes dans les garderies les centres de la petite enfance dans les coles primaires Suite une valuation elles peuvent appliquer des agents fluor s quand elles rep rent des enfants risque selon des crit res tablis par le minist re Cette profession existe dans plus de dix neuf pays au monde Nous sommes donc beaucoup d hygi nistes dentaires dans le monde C est une profession qui est appr ci e Il semble que la situation
169. que en raison de leur forte pr valence et de leur impact sur l individu et la soci t dans son ensemble Par ailleurs le co t de la prise en charge clinique de ces pathologies repr sente une charge consid rable que tr s peu de pays peuvent se permettre Depuis des d cennies et en particulier dans les pays d Afrique francophone les syst mes de soins dentaires ont t pens s et organis s selon le mod le de prise en charge des pays industrialis s Aujourd hui l urbanisation galopante l explosion d mographique et les profonds changements socio conomiques en cours requi rent des approches alternatives de celles adopt es jusque l Les exp riences en cours dans certains pays pourraient tre appliqu es avec succ s et anticiper ainsi le fardeau annonc des maladies bucco dentaires Plus concr tement la prise en charge des soins d urgence bucco dentaires pourrait tre int gr e dans les plans annuels des districts sanitaires Ainsi les formations sanitaires pourraient assurer travers le r seau des dispensaires une prise en charge de l urgence odontologique en focalisant sur le soulagement de la douleur Des personnels auxiliaires bien form s et supervis s par des chirurgiens dentistes pourraient prendre en charge ces activit s en mettant un accent particulier en direction des groupes cibles vuln rables Ces activit s contribueraient par ailleurs am liorer limage des services de soins en g n ral en
170. qui est difficile contr ler traiter sur le long cours et qui g n rera un handicap cons quent dans les ann es venir L id e est donc int ressante Maintenant que vaut le test Le test PST est un test de pr diction de ce risque I y a des dizaines d articles internationaux concernant ces tests Mais quand on soumet ces tests au niveau de preuve ils sont tous rel gu s un niveau de preuve trois Ce sont des tests fondamentaux les id es sont int ressantes on va d terminer le polymorphisme g n tique d une interleukine dont la force de relation avec la pathologie est tr s faible C est une pathologie multifactorielle L id e est donc extraordinaire mais la r alisation n a pas d fini aujourd hui un grand int r t dans ce test Il y a toute une d marche intellectuelle qui plait aux praticiens qui vont utiliser ce test parce qu ils ont le sentiment d tre sur la bonne voie Mais en termes de valeur pr dictive ce test n a pas d int r t C est donc un leurre Voil exactement un cas o nous sommes dans l empirisme Nous sommes tr s loin de l EBM Cela fait partie des combats que nous menons pour loigner le praticien de ce genre de gadgets Ce sont des gadgets il ne s agit pas de m decine C est donc un cas int ressant 1 y aura t t on tard des solutions des approches mais elles ne sont pas encore performantes C est la voie suivre mais il ne faut pas se jeter sur ce genre d outils qui n ont pas
171. r f rences utiles En conclusion je ferai quelques commentaires sur le projet Il y a un grand ventail d tats membres dans l Union Europ enne et la sant est un concept tr s marqu culturellement La question cl se poser comme sugo r e par Gray dans mes remarques pr liminaires est quelle sera la nature future de l Union Europ enne Il existe d j l OMS qui a d velopp des m thodologies standardis es de recueil de donn es sur les niveaux cliniques des pathologies le personnel la consommation voir m me les co ts Cependant tous les pays ne les utilisent pas En Grande Bretagne il y a 5 ans nous avons suivi une m thodologie unique de collecte des donn es sut la carie chez les enfants sur l ensemble du territoire R cemment la m thode a t abandon n e en Irlande du Nord modifi e au Pays de Galles et en Angleterre vers une forme tr s diff rente ce qui rend toute comparaison longitudinale difficile alors que cette proc dure de recueil de donn es tait renforc e en Ecosse Pourquoi Peut tre que la raison principale en est que sans une volont politique aucune quipe de sp cialistes m me brillante ne peut forcer les gens recueillir les donn es Nous pouvons nous demander pourquoi 40 indicateurs et pas 45 ou 20 La r ponse semble tre que c tait le v u de l Union Europ enne A mon avis ceci constitue une erreur moins que la population de chaque tat membre ne se sen
172. r la sant qui paye la pr vention qui paye le temps que l on prend avec quelqu un en situation difficile Malgr ces entraves une volution tendancielle L valuation des pratiques professionnelles entre de plus en plus dans les faits Tous ceux qui pratiquent l valuation savent que s ils ne s emparent pas de cette volution de fond la confection des r f rentiels des protocoles et des m thodologies se fera en dehors d eux Les risques sont plus grands qu y pr valent en d finitive soit des logiques administratives et bureaucratiques soit des logiques lucratives Qu on ne s tonne pas ensuite d tre enferm dans des valuations sanctions ou m dico administratives L comme ailleurs il vaut mieux s emparer des volutions plut t que de les subir Prendre en compte plusieurs d terminants Ne faudrait il pas en ducation pour la sant une valuation qui prenne en compte les d terminants li s l hygi ne aux soins dans leurs relations avec les environnements sociaux conomiques et la sph re subjective On gagnerait m me si ce n est pas le plus facile tenir compte de plusieurs composantes l hygi ne le suivi et la qualit des soins les choix alimentaires et leurs contextes la qualit de l eau l image de soi la culture familiale et sociale du rapport aux soins dentaires Etat bucco dentaire offres pratiques et demandes mais aussi accessibilit et recours aux soins sans qu une di
173. re Non pr caire 1 86 1 78 1 94 Pour la gingivite seule les pr caires et non pr caires sont peu diff rents Conclusion Les indicateurs de sant dentaire sont li s des facteurs socio conomiques d habitudes de vie ou d hygi ne dentaire Cette tude montre l int r t de la mise en place d un observatoire de la sant bucco dentaire dans les Centres d Examens de Sant permettant de mettre en relation la sant bucco dentaire avec le mode de vie l tat de sant et de proposer des d cisions adapt es R sum s des posters Sant bucco dentaire et g riatrie tude de patients hospitalis s dans une unit de long s jour S Bouvet Gerbettaz H Moizan E Gerard D partement d Odontologie CHR de Metz Thionville Contexte Les personnes g es institutionnalis es d pendantes pr sentent des tats dentaires tr s pr occupants Les diff rentes affections bucco dentaires peuvent mener la d socialisa tion de la personne et la d nutrition responsable de troubles m taboliques Objectifs Une tude conduite par le d partement d Odontologie du CHR de Metz Thionville permet de r aliser un tat des lieux de la sant bucco dentaire des patients hospitalis s dans les centres de long et de moyen s jour de ce CHR Mat riels et m thodes Pour la partie concernant l tat de sant g n rale de ces pensionnaires diff rents param tres ont t tudi s pathologies et leurs trait
174. retraite ou de toutes les bonnes volont s pour participer ce cycle de formation d incitation citoyenne du patrimoine g n tique avec lequel on est n A partir de ce moment on pourra d gager des moyens suffisants long terme pour traiter la maladie traiter la vuln rabilit g n tique et en m me temps la vuln rabilit socio conomique Nous pourrons d gager des moyens normes plut t que de jeter de l argent par les fen tres pour pratiquer la n gligence Quand dans un cabinet on me dit ce n est pas un luxe je commence faire un cours d ducation civique mes patients Je ne suis pas d accord pour dire que ce n est pas un luxe que la S curit Sociale ne rembourse pas les couronnes J essaye de dire que la couronne peut tre une question n cessaire mais dans 40 50 des cas les proth ses dentaires que nous faisons sont dues la Evaluation rep res et enjeux n gligence Ce sont des soins qu on pourrait mettre dans un autre volet de facon faire une politique constructive au niveau des soins dentaires Dans ce domaine on pourrait impliquer la CCAM Nous parlions tout l heure de la CCAM Comme le disait le repr sentant de la Haute Autorit l autre jour si on consid re qu un acte rend un service m dical valable on le prend en consid ration mais si le patient n a pas suivi son parcours pr vention avant dans les nouvelles g n rations on fait sauter la banque comme au casino C est v
175. rine VINCELET Absolument Ce qui tait un peu original dans ce tra vail c tait la mise en parall le avec la repr sentation cartographique SOINS BUCCO DENTAIRES CHEZ LES PATIENTS DIABETIQUES EN ILE DE FRANCE Etude de l URCAM d Ile de France Dr Fran ois DUFOUR Chirurgien dentiste conseil Chef de Service Echelon local du Service m dical de Seine Saint Denis CN AMITS En 1998 la Conf rence nationale de sant d finissait comme une de ses priorit s une meilleure prise en charge du diab te En 1999 l Agence nationale d accr ditation et d valuation en sant l ANAES mettait une recommanda tion le suivi annuel du patient diab tique doit comporter un examen de la bouche et des dents En 2004 un constat fait par l tude ENTRED en Ile de France tude charg e de suivre l volution de l tat de sant d un chantillon repr sentatif de 10 000 patients diab tiques montrait que seulement 35 6 des patients diab tiques ont au moins une consultation dentaire annuelle Il y a donc un d calage entre la recommandation de l agence officielle l ANAES et le constat fait par l tude ENTRED en Ile de France Il y a eu de nombreuses tudes men es sur la sant parodontale des patients diab tiques et une recherche de relation entre pathologies parodontales et diab te Si nous avons des preuves assez importantes de l incidence du diab te sur la maladie parodontale les preuves sont actuelle ment
176. rt Il faut donc les d clarer pour qu on puisse identifier quel moment l expert peut d raper Le charisme des personnes peut vous convaincre tr s facilement parce qu elles ont une force de persuasion Il y a aussi les leaders d opinion On a vu des pol miques cr es uniquement pour cr er la pol mique c est dire que le sujet n tait pas important il fallait faire scandale Dans le domaine des anti infectieux et de la bact riologie on a vu des conf renciers proposer des antibioth rapies associant trois mol cules pour traiter des pathologies qui se r glent habituellement par mono antibioth rapie tout simplement pour faire un effet de manche Il existe de multiples formes de r f rentiels Vous avez les recommandations pour la pratique clinique qui sont les plus classiques les conf ren ces de consensus les consensus d experts les manuels d accr ditation les r f rences m dicales opposables Les deux derni res ne nous concernent pas directement Les trois premi res sont omnipr sentes dans notre pratique odontologique Comment vont s laborer ces r f rentiels Ils ont une m thodologie type ils ont une organi sation transparente Il y a tout d abord un promoteur un organisateur qui sera l origine de cela Il nommera un responsable de comit pr sident qui d finira les diff rents experts qui composeront ce comit sachant que ce comit associera des experts de diff rents domaines de diff re
177. rte quoi n importe comment etc Le tout videmment fond sur l illusion de l homme vertueux un homme largement arros de culpabilit et donc s rieusement soumis Cette illusion d une ducation pour la sant omni probante tente de faire diversion par rapport une autre fa on de penser et de faire une ducation pour la sant qui porte celle que l on n gocie avec les gens avec soi m me avec ses propres repr sentations avec son quipe avec son institution que l on tricote avec les conditions du r el Il n y a pas plus d hommes vertueux que d hom mes coupables ou irresponsables L homme r el n est il pas plut t tortueux et l homme ver tueux un tre illusoire fantasm Un tre r el capable du meilleur et du pire selon les lieux les temps les circonstances N est on pas en train de comprendre que la seule ducation pour la sant qui fonctionne est celle qui traite de l homme r el ins r dans les r alit s Evaluation rep res et enjeux Que l ducation pour la sant est une proposition et qu en tant que telle elle se construit et se n gocie avec les personnes concern es entre les parties impliqu es Une ducation pour la sant d mancipation est une construction d lib r e Car que serait la pr vention et dans ce cadre l ducation pour la sant si ce n est un souci de soi d autant plus l gitime qu il s inscrit dans un souci de l autre Le souci de soi pour
178. s c tait transparent et plus on diminuait la part politique d un choix plus on donnait justement le choix professionnel Effectivement il y a toujours une tape politique Mais cette tape politique doit tre normalement de plus en plus temp r e au fur et mesure qu on dispose de donn es professionnelles importantes Ce n tait pas le cas jusqu maintenant Est ce que les futurs choix politiques seront plus transparents an niveau professionnel qu ils ne l ont t jusqu maintenant Pr Claudine BLUM BOISGARD Je vous rejoins compl tement Plus nous avons d actes et d indicateurs qui d crivent la fois les pratiques et les r sultats plus le choix politique ne pourra se faire qu au plus pr s de ce que les professionnels ont montr Mais l arriv e partir du moment o nous sommes sous contrainte financi re vous reconnaitrez que dans le domaine de l Assurance Maladie nous le sommes bien il y a des d cisions qui seront politiques Les d cisions politiques ne sont pas que du c t des politiques avenue de S gur elles sont aussi au niveau des repr sentants des professionnels de sant Les d cisions politiques sont aussi l int rieur des syndicats et des repr sentants des professionnels Dr Alain LEBOURHIS Je vous remercie d avoir compris le sens de mon intervention tout l heure En France nous avons un probl me au niveau de la sant bucco dentaire Nous prenons le train en marche
179. s d autres contextes Malgr tout ce que Vous Savez COMME MOi pour g rer ces programmes dans la dur e une grande difficult que 29 Evaluation rep res et enjeux 30 nous avons est de faire le lien entre nos actions et les volutions de ces indicateurs de sant C est peut tre une prudence que nous pouvons rappeler Il faut essayer de d gonfler la baudruche m caniste qui laisserait croire qu on fait ce qui est indiqu un moment donn et donc dix ans apr s les r sultats seront an rendez vous Dans dix ans ce qui tait une vidence aujourd hui ne le sera peut tre plus demain en mati re de conduite tenir Ensuite il se sera pass tellement d autres facteurs intercurrents que relier les actions d aujourd hui aux r sultats de demain a toujours t tr s compliqu Evidemment je ne r ponds pas la question Vous tes dans une position de laboratoire Quelque part vous vous tes mise dans l obligation d valuer aussi bien que possible ce que vous faites pour savoir si vous le faites bien et si vous obtenez les effets escompt s surtout base de population Mon hypoth se de travail serait qu il faut s appuyer au maximum sur des donn es de la science qui permettent de nous asseoir avant tout sur des indicateurs de pratique et surtout des indicateurs d accessibilit aux bonnes pratiques dans l espoir que si la science a raison les r sultats seront au rendez vous Dr Elizena BARBOSA ROGIER
180. s dans le domaine de la petite enfance et de la jeunesse Je ne doute pas qu l issue de cette journ e nous puissions nouveau nous enrichir de vos pratiques pour de nouvelles d cisions d partementales EVALUATION REPERE ET ENJEUX OUVERTURE Pr Claudine BLUM BOISGARD M decin conseil national de la C A N A M Nous avons fait des progr s nous professionnels de la sant et de la sant publique depuis le d but des ann es 1970 o travers un programme de p rinatalit l valuation a t introduite dans les pratiques en France C est en effet ce moment l qu un programme de sant publique a t con u en m me temps que son valuation Depuis avec des hauts et des bas des r ticences et des enthousiasmes l valuation s est introduite dans tous les domaines des sciences et des pratiques m dicales au sens sant et a touch tous les professionnels Et l on voit bien dans le programme de cette journ e que nous avan ons dans une appropriation importante Je suis heureuse du programme propos parce que les conf rences balaient toute la probl matique de l valuation Surtout le titre choisi l valuation de la pratique la d cision me para t tr s important car cette journ e est ainsi plac e sous le signe de la dynamique et de l action Or il est important quand on fait de l valuation de conserver cette dynamique avec le cercle bien connu de l am lioration progressive d
181. s de plantes ou autres Il existe donc des choses La question a t pos e et il est vrai que les gens ont toujours un peu de mal dans le cadre de ce type d enqu tes dire qu ils sont all s avant chez le Evaluation les pratiques tradipraticien Par contre on sait qu il existe d autres pratiques qui sont certainement plus dangereuses et qui sont compl tement li es au milieu urbain On utilise par exemple de l acide de batterie dans le creux de la dent pour soulager une pulpite naissante ce genre de choses assez terribles Ensuite il existe des arracheurs de dents qui passent de porte en porte mais il n y en a a priori pas tant que cela non plus en capitale Apr s videmment c est autrement plus connu et pratiqu en milieu rural Mais il est vrai qu il y a peu de donn es et que c est aussi un sujet int ressant tudier EVALUATION DE DEUX INDICATEURS NUTRITIONNELS ob sit et atteinte carieuse chez les enfants de 5 6 ans scolaris s Paris en 2002 2003 Dr Catherine VINCELET M decin pid miologiste D partement de sant publique UFR de M decine Universit Paris VII Denis Diderot Cette tude a t r alis e en 2002 2003 la demande de la ville de Paris qui souhaitait mieux conna tre l tat de sant de ses jeunes enfants Nous nous sommes int ress s deux indicateurs d tat de sant nutritionnel avec comme objectif principal d une part la mesure de la pr valence de l ob
182. s il r pond aux attentes et aux besoins de cette population si l on peut l am liorer ou si d autres solutions sont envisageables Pour ce faire nous avons utilis un certain nombre de questionnaires aussi bien pour les chirurgiens dentistes que pour les personnels encadrants les familles les directeurs d tablissements Nous avons mis en place des r unions de coordination avec le m decin coordinateur de l tablissement pour favoriser la circulation de l information m dicale am liorer les conditions de prise en charge l int r t des protocoles d hygi ne sont ils adapt s bien suivis comment pourrait on encore les am liorer et essayer autant que faire se peut d valuer la satisfaction des personnes g es m me si l on a affaire un public de personnes d pendantes En ce qui concerne l valuation de la cr ation et de l animation de notre r seau le but est de valider l int r t de la cellule de coordination la mani re dont elle est organis e dont elle travaille dont elle r pond aux attentes des membres du r seau Il s agit galement d valuer les formations que nous avons organis es aussi bien destination des chirurgiens dentistes que du personnel sont elles pertinentes sont elles coh rentes avec les objectifs que nous nous tions fix s les outils de mise en place taient ils efficaces ont elles port leurs fruits Il s agit galement d valuer l apport du r seau en fonction des o
183. s qui est fortement associ une pr valence et un niveau de gravit lev s de la carie Chez les adultes ces m mes indices sont corr l s au fait de b n ficier d un niveau d ducation lev d tre fonctionnaire ou d tre de sexe f minin Conclusion Les r sultats de l tude soutiennent l hypoth se d une augmentation de la pr valence et de la gravit de l affection dans les groupes de populations urbaines sans distinction de classes sociales chez les enfants Dans ce contexte la priorit devrait tre donn e des approches pr ventives et promotionnelles plut t qu des strat gies curatives co teuses et peu efficaces La recherche action men e par le Minist re de la Sant du Burkina Faso et l AOI dans la zone de l tude s inscrit dans cette dynamique Elle consiste d velopper 1 un programme d ducation pour la sant en priorit en milieu scolaire accompagn de la mise en place d un r seau de distribution de p tes dentifrices fluor es accessibles financi rement 2 un programme de formation d infirmiers en vue de proposer aux populations rurales un paquet minimum d activit s en sant bucco dentaire cibl sur le soulagement de la douleur 3 un programme de formation des chirurgiens dentistes en sant Sant bucco dentaire et sant mentale chez une population de patients hospitalis s en secteur psuchiatrique 0 Hamel H P NGuyen Trong U F R d Odontologie Universit Pau
184. s situations deviennent poly pathologiques nos r f rences sont un peu plus floues C est peut tre une particularit m dicale par rapport l exercice dentaire Nous avons tou jours int r t et nous le faisons depuis peu v ri fier l efficacit d utilisation pragmatique qui est toujours en dessous de l efficacit clinique Ce que nous ne faisons pas suffisamment dans ce pays c est d valuer l efficacit populationnelle de nos interventions Quand mesurons nous notre capa cit au del des cabinets toucher ceux qui en ont le plus besoin et corriger leur probl me de sant Analyse du rendement Dans l analyse du rendement nous croisons la productivit et les effets Sommes nous conomes de nos ressources est ce que nous obtenons les meilleurs effets pour le minimum de ressources ou au moins pour les ressources que nous engageons est ce que nous obtenons autant d effet que nous pourrions l obtenir Analyse de l impl mentation La vie quotidienne enseigne qu il faut faire simple si nous voulons valuer mais en ayant conscience de la complexit du contexte d exercice dans lequel nous sommes amen s travailler Il s agit d essayer de comprendre pourquoi cela marche quelle que soit la nature de l intervention dans un contexte d termin et pas dans un autre pourquoi l valuation des pratiques professionnelles marche dans tel groupe professionnel et pas dans un autre C est parce que nous nous en
185. saignement et de tartre Comme activit s les l ves du groupe exp rimen tal se brossaient les dents l cole une fois par jour sous la surveillance des instituteurs et b n ficiaient d un programme d ducation pour la sant ainsi que leurs parents Les instituteurs ont t form s pour assurer des r les dans la transmission de messages de sant Evaluation Les r sultats du premier examen ont t compar s avec ceux de l valuation R sultats 0 70 SCAO 1 35 SCAO 0 65 SCAO P lt 0 01 Discussion L effet du programme a t une faible augmentation de nombre de surfaces CAO chez les l ves des coles exp rimentales et la diff rence tait significative au seuil de signification de 99 Les connaissances attitudes et pratiques des parents et des enseignants vis vis des maladies dentaires et de leur pr vention ont galement beaucoup volu 85 R sum s des posters Etat bucco dentaire et statut nutritionnel de la personne g e en institution Quelle importance doit on lui donner dans le ph nom ne de d nutrition Protocole d tude tabli pour le groupe hospitalier Sainte P rine Rossini Chardon Lagache Paris J C Tavernier M Folliguet K Agdern J Crepin C Gatti L Titon M Wolikow U F R d Odontologie Universit Paris V Contexte Les personnes g es hospitalis es ont un statut nutritionnel pr caire et des tudes pid miologiques montrent que la fr quen
186. scolaire de la ville de Paris Objectifs Evaluer l impact d une action en milieu scolaire sur l apprentissage des gestes de brossage Evaluer la faisabilit et la reproductibilit de cette action M thode La population concern e tait constitu e des enfants des classes de Grande Section de l est parisien Les coles constituant l chantillon ont t s lectionn es partir des donn es du d pistage en Moyenne Section Les 15 coles les plus atteintes ont t retenues L action s est d roul e en 4 tapes formation des relais scolaires par les chirurgiens dentistes passage des chirurgiens dentistes dans les classes pour une ducation bucco dentaire puis valuation individuelle des indicateurs retenus Hygi ne tenue de la brosse dents motricit et bilat ralit TO suivi d une d monstration de brossage mise en uvre d au moins 2 s ances de brossage hebdomadaire par l quipe p da gogique valuation 4 mois plus tard TI Parall lement au brossage un support p dagogi que ludique a t propos aux enseignants pour le travail en classe R sultats L chantillon comportait 15 coles soit 463 enfants pr sents aux 2 temps de l valuation L am lioration de la bilat ralit est importante 42 5 ainsi que celle de la tenue de la brosse dents 35 et de la motricit 28 5 22 questionnaires ont t retourn s par les enseignants Tous ont d clar
187. sions dans plusieurs sph res puisse se projeter et garder l estime n cessaire de soi pour faire attention ou s engager dans des soins longs co teux par moment douloureux La probl matique de l image de soi avec derri re naturellement celle du statut social est fondamentale On ne peut discourir dans l absolu sur la pr vention la sant si l on ne l incruste pas dans un contexte socioculturel conomique et subjectif La plupart des campagnes d ducation pour la sant vitent difficilement des approches r ductrices aboutissant de fait des effets de cul pabilisation et de stigmatisation Le message qui consiste dire aux gens prenez soin de vous quand tout tait fait pour les accabler et les d tourner de leur vie enti re et pas seulement de leurs dents est de pratique courante dans les campagnes que nous subissons Le plus cocasse a t dans certaines campagnes auxquelles nombre d entre nous ont particip ou assist la proposition de restaurer les dents des gens en recherche d emploi Il suffisait de r parer une bouche une denture pour que le march de l emploi s ouvre miraculeusement sur un poste sta ble bien pay dur e ind termin e Dans le Val de Marne et en Seine Saint Denis il y a deux approches et deux programmes sp cifiques particuli rement r fl chis Mais quand on regarde de mani re g n rale l ensemble des pratiques on a malheureusement une vision beaucoup moins constru
188. sit de r fl chir aux mesures qui feront que les malades rencontreront des praticiens et r ciproquement dans la configuration de la d mographie professionnelle que vous avez rappel e Evaluation rep res et enjeux L EVALUATION EN EDUCATION POUR LA SANTE BUCCO DENTAIRE en fait on doit on en faire peut on en faire Dr Omar BRIXI M decin et enseignant de Sant publique Conseiller m dical aupr s des Mutuelles de france Parler d valuation et d ducation pour la sant n est pas vident C est comme si l on additionne les difficult s d une pratique celles d une autre Nous savons quel point les entendements sur l valuation sont multiples et par moments diver gents Comme nous savons quel point se cristal lisent en ce moment de nombreux malentendus et conceptions propos de l ducation pour la sant Mais parler d valuation des pratiques ducatives autour des questions bucco dentaires est encore moins vident surtout si on est tent de ne pas en rester aux affirmations faciles La sant bucco dentaire n est pas suffisamment tudi e document e et explor e mon niveau certainement autour de moi le plus souvent Pourtant la sant buccodentaire est une question sanitaire importante et omni pr sente dans le quo tidien des gens La sant publique aux mains pro pres et aux id es g n reuses en fait la lecture la plus sommaire dans le meilleur des cas pid mio logique rareme
189. situation actuelle en mati re d offre de soins il faut revenir un peu sur les politiques de sant de ces derni res ann es En 1986 bien apr s la d claration d Alma Ata sur les soins de sant primaires l initiative de Bamako IB a instaur en Afrique sub saharienne le paiement des actes la strat gie de la gratuit des soins de sant avait en effet montr ses limites L IB toujours en application vise am liorer l ac c s de la population des soins de sant primaires essentiels avec pour contrepartie une participation financi re de la communaut afin d assurer un recouvrement des co ts et d augmenter l acc s aux m dicaments essentiels et g n riques L autre trait non n gligeable du syst me de sant au Burkina Faso est l absence de syst me de couverture sociale Enfin derni re caract ristique importante il y a eu dans les ann es 1990 la mise en place de programmes d ajustements structurels impos s l Cette communication a fait l objet d une publication en 2005 sous la r f rence Varenne B Msellati M Zoungrana C Fournet F Salem G Reasons for attending dental care services in Ouagadougou Burkina Faso Bulletin of the World Health Organization 2005 83 650 655 par le FMI et la Banque Mondiale qui ont encourag l initiative priv e dans les secteurs de la sant tout en limitant les investissements de l Etat dans les secteurs sociaux Aujourd hui en terme de bilan nous avons au Burkina Fa
190. so un taux d acc s de la population aux m dicaments essentiels et g n riques qui est pass de 20 80 C est une v ritable r ussite Par contre le taux de contact par habitant et par an avec les structures de soins demeure toujours tr s faible et s tablit 0 7 Le secteur public sanitaire est en pleine d liquescence cons quence quasi directe des politiques d ajustements structurels Il est noter que le secteur confessionnel historique ment tr s implant Ouagadougou depuis l arriv e des colons et des p res blancs tient toujours une place tr s importante en terme d offre de soins Il est constater enfin une explosion de l offre sanitaire priv e Au niveau dentaire la tendance est videmment identique L offre en soins dentaires dans la capitale est globalement meilleure en termes de ressources quipements et personnels que dans le reste du pays En 2005 24 services dentaires taient tablis Ouagadougou 14 structures de soins relevant du secteur priv 4 structures d pendantes du secteur public et 6 rattach es au secteur de sant non gouvernemental but social la plupart sous contrat avec l Etat En 2004 il y avait seulement 188 personnels de sant bucco dentaire investis dans une activit clinique au Burkina Faso A ce chiffre s ajoutent 8 autres dentistes impliqu s dans des responsabilit s administratives au niveau central du Minist re de la sant Le personnel soignant en sant
191. te impliqu e et partie prenante dans le processus je ne pense pas que le mod le europ en envisag par Bruxelles marchera Ce n est pas un processus du haut vers le bas Tr s peu d tats membres seront en mesure de fournir les donn es demand es pour tous les indicateurs et peut tre qu ils ne pourront jamais le faire La question que l on doit toujours se poser en premier est d o viennent les ennuis La collecte des donn es a un co t A moins que les avantages l emportent sur les co ts cela ne se fera pas et quels seront alors les b n fices Il se pourrait que des projets sp cifiques destin s comparer les co ts des soins bucco dentaires ou tablir les variations des habitudes de brossage donnent corps des donn es m me de susciter la volont politique n cessaire au changement bien plus que la pr sentation routini re de figures annuelles une banque de donn es Bruxelles Et c est le r el b n fice que le projet d indicateurs de sant bucco dentaire a apport en amenant les gens travailler ensemble sur des projets de collaboration ce qui est mon sens de loin plus productif plut t qu en d veloppant une nouvelle s rie d indicateurs Evaluation les pratiques MISE EN PLACE DE L OBSERVATION DE L ETAT DE SANTE BUCCO DENTAIRE DANS LES CENTRES D EXAMENS DE SANTE Caroline DUPRE Statisticienne Centre technique d appui et de formation des Centres d examens de sant Cetaf Saint Et
192. te Journ e Cr teil Je voudrais remercier vivement Mme le Professeur Claudine Blum Boisgard et Mr le Doyen Youssef Ha kel ainsi que tout le comit scientifique pour la qualit des travaux qui y ont t pr sent s Cette journ e de sant publique dentaire se tenait au moment o l Assurance maladie c l brait son 60 me anniversaire et la th matique choisie n en avait que plus de r sonance C est pourquoi on ne peut que se f liciter de la diversit des interventions qui ont pu ainsi balayer diff rentes probl matiques de l valuation Celle ci est au c ur de nos pratiques et ne devrait avoir d autres finalit s que de r pondre toujours mieux aux attentes de nos concitoyens des usagers comme des professionnels des institutionnels comme de la soci t Au moment o la formation continue devient obligatoire et o l valuation des pratiques professionnelles va devenir la r gle il nous revenait de bri ser les tabous et de r pondre aux questions souvent l gitimes que se posent tant les professionnels que les usagers sur les objectifs de ces valuations C est ainsi que nous avons particuli rement appr ci la pr sence de la Haute Autorit de Sant repr sent e par le Professeur Jean Michel Chabot avec qui l ASPBD souhaite poursuivre ce fructueux partenariat Cette valuation est d autant plus n cessaire qu acc s aux soins et impact des interventions sont aujourd hui de plus en plus analys s par l Assurance
193. ticien qu ils donnaient une information fausse ou bien si c tait simplement parce qu ils oubliaient ou qu ils ne savaient pas qu ils devaient informer Dr Fran ois DUFOUR Les 13 on 14 de patients qui ne disaient pas leur praticien qu ils taient diab tiques constituent l aussi des cas particuliers qu il faudrait traiter un par un On ne peut pas exclure par exemple le patient qui n a pas t soign parce qu il tait diab tique et qui ne souhaite plus en faire tat celui qui consid re que cela n a pas suffisamment d importance pour qu il faille en parler etc Du c t des praticiens on a retrouv exactement le m me score Nous nous sommes donc dit que c tait quand m me peu pr s la m me chose Mais c est bien le patient qui n a pas pr venu son praticien qu il tait diab tique On doit supposer que la question lui a t pos e Un intervenant de la salle Je voulais vous demander s il n y avait pas une possibilit de biaisage de l tude par le fait que vous avez interrog des chirurgiens dentistes g n ralistes qui n ont pas l habitude de faire d approche de traitement parodontal e Disposez vous d informations que l on peut rattacher ce non int r t vis vis de certains patients de ne pas proposer de traitement par manque peut tre de comp tences directes Dr Fran ois DUFOUR Je dirais que nous avons une image du d pistage paro dontal tel qu il existe Evaluation
194. ticiens l ignorent Les universitaires qui sont cens s transmettre des connaissances n utilisent pas beaucoup l outil que constitue le r f rentiel ne donnent pas la culture leurs tudiants d utiliser ces r f rentiels qui pourtant s appuient sur une m thode transparente Bien qu il soit vident que ces r f rentiels apportent beaucoup ils ne sont pas encore pass s dans notre culture Il s est pass quelque chose de tr s important ces derni res ann es Nous basculons vers quelque chose de nouveau Le r f rentiel bas sur un niveau de preuve constitue un outil pr cieux pour le praticien qui nous am ne vers ce qu on peut appeler une odontologie factuelle EBD Evidence Based Dentistry Mais il faut bien consid rer malgr tout que la relation qui existe entre un soignant et un soign est une relation bas e sur des valeurs humaines qu on ne peut pas s abriter derri re le r f rentiel que la d cision appartient au clinicien Un r f rentiel n est pas une norme il ne s agit pas d une normalisation Il s agit d une aide et la d cision revient toujours aux soi gnants avec cette relation soignant soign dans laquelle l apport de l thique donne une certaine dimension et permet peut tre d enlever le c t inhumain de la r gle C est la raison pour laquelle Toulouse nous nous sommes entour s d un groupe de r flexion thique travaillant en collabo ration avec le laboratoire de Christian HERVE pour essayer
195. tion rep res et enjeux ne sont pas inform s suffisamment ou correctement Quelle na vet d approche Qui plus est d cr t e scientifique alors que de nombreuses tudes men es avec soin ont montr la complexit des comportements humains et le faible impact de l information et de la rationalit cognitive Et pourtant la plupart des r f rentiels explicites ou implicites sont construits l dessus l information d termine les comportements la connaissance est la clef des conduites humaines Une occultation r v latrice L ducation pour la sant dominante est focalis e sur l hygi ne sur les soins et pas suffisamment sur les questions environnementa les Dans quelles conditions cette personne vit elle De quelle eau dispose t elle Peut elle se brosser les dents Mange t elle correctement Comment ach te t elle etc Sans compter la question de l aspect subjectif sur laquelle nous ne revenons pas Cette conception et ces pratiques ob issent une approche partielle et partiale Elles sont partielles parce qu elles ne touchent qu un certain nombre de facteurs de d termi nants Elles sont partiales parce que ce choix n est pas fortuit La conception et les pratiques de l valuation qui s en suivent se calent sur cette approche C est pour cette raison qu il faut discuter l objet et non pas s arr ter aux questions de m thodes si n cessaires et int ressantes soient elles Les valu
196. tr s t t sur ces questions de sciences humaines et sociales Sur la psychologie m dicale nous essayons comme l arr t de 1994 le pr voit en France d appliquer un programme Effectivement on ne peut pas motiver des tudiants qui seront de futurs chercheurs ou de futurs acteurs de soins ou de pr vention sans les sensibiliser ces questions Je serais tr s int ress de savoir ce qu il en est au point de vue du Corpus en psychologie m dicale Que se passe t il au Qu bec sur ces questions l Nous avons ici l impression que vous tes tr s en avance Sur NOUS Pr Christophe BEDOS Je ne suis pas certain que nous soyons trop en avance au Qu bec Personnellement j ai le sentiment de partir de z ro Nous cr ons les cours Je travaille sur de nou veaux cours pour mes tudiants comment faire pour les encourager lire la litt rature scientifique avoir une approche bas e sur des donn es probantes Ce n est pas facile Il y a quelques ann es nous avons essay de leur donner des cas particuliers en leur demandant de chercher dans la litt rature Puis nous nous sommes rendu compte que les donn es probantes taient rares Donc quand on suit le processus de COCHRANE et que les tudiants arrivent il n y a rien Ce que nous faisons c est que nous leur demandons d analyser des articles scientifiques de conna tre les statistiques les choses de base Et nous essayons naturellement de prendre ce virage vers les do
197. ture mais surtout par le fait que les questions soulev es par cette approche sont des questions fondamentales Il y a beaucoup de probl matiques qui ne seront jamais abord es et le praticien restera seul devoir prendre des d cisions face une litt rature exhaustive Il ne faut surtout pas prendre l habitude de se laisser soutenir par des r f rentiels dans sa pratique quotidienne Quel est l tat des r f rentiels en Odotonlogie Prenons par exemple l antibioth rapie en odontologie En quatre ans il y a eu les recommandations AFSSAPS les recommanda tions ANAES la conf rence de consensus un rapport de la CNAM qui a valu les pratiques d utilisation des antibiotiques en odontostomato logie et un dossier d un groupe de travail scientifique de l ADF Globalement le probl me de l antibioth rapie en odontostomatologie semble avoir t abord dans de nombreuses directions Y a t il une connaissance dans la population des praticiens de tous ces documents Cela a t il chang la fa on de faire Ces documents sont ils lisibles et transpa rents Je n en suis pas persuad Il y a un norme travail derri re des recommandations qui mon sens sont int ressantes Cependant elles sont d un acc s difficile Si vous listez ce qui existe en odontologie sur le site de l ANAES vous vous rendez compte qu il y a un norme travail de r f rentiel dans le domaine de l odontologie Encore une fois il est clair que les pra
198. uffisante _ tr s d fectueuse _ leucoplasie rougeurs morsures aphtes autres explorer RYTHME de BROSSAGE L matin _ midi _ midi soir l sor _ matin midi 2 inatin sou C matin midi soir BUCCODENT du CETAF Ils repartent de cette formation avec une version Cdrom du logiciel et un manuel d utilisateur complet leur permettant d utiliser d s le lendemain le logiciel dans leur Centre d examens de sant Ceci afin que d but 2006 le d ploiement du logiciel dans les Centres d examens de sant soit termin Les donn es pourront tre analys es d s 2007 Ainsi une v ritable observation de la sant bucco dentaire sera possible dans les Centres d examens de sant La population des Centres d examens de sant est 85 repr sentative de la population g n rale INSEE Cependant afin de disposer d un chantillon encore plus repr sentatif une collaboration est envisag e avec d autres partenaires qui recueilleront les donn es concernant certaines cat gories n ayant pas acc s aux examens p riodiques de sant telles que les agriculteurs les militaires les artisans commer ants etc ainsi que des populations d ge peu repr sent es dans certains Centres d examens de sant comme les enfants Evaluation les pratiques image 4 conses SYNTHESE Etat dents 2 Etat dents 11 Consultations Racine extraire Trouble de l quilibre occlusal
199. ui est fait de mani re implicite devienne dans une large mesure beaucoup plus explicite et rep rable de l ext rieur par quelqu un qui il viendrait l id e de demander des comptes dans le meilleur esprit Il est vident que plus nous pr viendrons dans le bon sens du terme nos tudiants en formation initiale de ce nouveau contexte professionnel de l valuation qui doit tre explicit mieux ce sera Il faut que les facult s et les instituts de formation s y mettent avec la plus grande des vigueurs de la mani re la plus positive de fa on bien indiquer aux tu diants que ce n est pas vexatoire que ce n est pas une diminution de la qualit de nos pratiques que d inspirer une bonne pratique ou une bonne m decine C est un message positif faire passer qui doit notamment tre port par les leaders de nos tablissements de formation et de pratique Le cinqui me point concerne le choix de la Haute Autorit depuis son installation fin 2004 d but 2005 d une valuation int gr e l exercice m dical et non d une valuation surajout e l exercice clinique C est donc le choix d int grer dans nos pratiques tous quelques l ments qui nous permettent de d velopper tr s simplement sans surcharge des pratiques valuatives C est un peu ce que les Anglo Saxons positionnent sous le terme de formative assessment valuation formative qui n est pas culturellement tr s tablie chez nous Ce n est
200. ur la relation entre les m de cins et les chirurgiens dentistes dans la prise en charge du patient dans le cadre d un r seau de sant En deux mots il s agissait d tudier la perception qu ont les m decins des probl mes bucco dentaires de leurs patients et celle qu ont les chirurgiens dentistes des probl mes de sant g n rale de leurs patients Ce travail a t effectu sut la base de questionnaires que j ai labor s aupr s de dentistes et de m decins PRESENTATION DU Dr Eric Nicolas BORY Chef du Service d Odontologie H pital Le Vinatier Bron 69 Pr sident de SUHDEV SOHDEV Sant Orale Handicap D pendance et Vuln rabilit est une unit de recherche clinique laquelle participent des chirurgiens dentistes des m decins de r ducation fonctionnelle des bio statisticiens des informaticiens des m decins de sant publique Cette unit d pid miologie clinique a t accr dit e par un r seau de recherche clinique le RECIF R seau d Epid miologie Clinique International Francophone lui m me en relation avec l INCLEN International Clinical Epidemiology Network sans doute le plus important r seau dans le monde pour mettre en oeuvre des tudes de recherche clinique dans les pays mergents et dans les pays d velopp s Depuis quelques ann es le laboratoire PIERRE FABRE est partenaire du programme de recherche SOHDEV et lui apporte un soutien logistique et financier
201. us aux centres de sant dans une proportion de 16 5 que la population prot g e o le recours est de 12 L une des explications possibles est que l organisa tion d un centre de sant polyvalent qui regroupe un certain nombre de sp cialit s m dicales constitue une premi re amorce de r seau et favorise l change pluridisciplinaire entre professions m dicales Globalement la part des actes re us par les b n ficiaires diab tiques repr sente 2 4 des actes dispens s la population g n rale prot g e alors qu ils repr sentent 2 2 de cette population Nous notons un peu plus d actes de chirurgie un peu plus d actes de proth ses mais la discussion n est pas simple puisque la population est plus g e Il n est donc pas illogique de retrouver plus d actes de chirurgie et de proth se Pour l analyse m dicale les chirurgiens dentistes conseils des trois r gimes de l assurance maladie en Ile de France ont examin 1 812 patients diab tiques soit 720 femmes et 1 092 hommes Nous retrouvons plus d hommes que de femmes ce qui est une particularit de la population diab tique Nous retiendrons de ces examens les constats qui ont les valeurs les plus fortes 594 des patients ont au moins une dent absente non remplac e 275 des patients ont au moins une dent mobile 44 9 des patients ont une inflammation gingivale 554 des patients ont du tartre 38 2 des patients ont signal
202. us travaillons Il s agit depuis dix ans d une volution forte vers de nombreuses recommandations et r f rentiels qui semblent transformer profond ment la fa on dont nous travaillons au quotidien C est de ce changement de base de travail dont je souhaite parler quels sont ses fondements pourquoi ces changements Nous venons de ce qu on appelle l art m dical Nous avons volu travers les conf rences d experts qui taient une volution de l art m dical pour aujourd hui n entendre plus parler que d une seule religion appel e l EBM Qu est ce que l EBM L EBM est elle v ritablement le fondement de la pratique de demain L EBM est l origine d une diversit de r f rentiels dont nous sommes aujourd hui inond s Comment les prendre en compte Faut il les suivre syst matiquement Quelles sont les limites de ces r f rentiels Comment prendre en charge un patient face la multitude des recommandations qui nous assaillent Voil les questions que je souhaiterais aborder D o venons nous L art m dical est d fini en cinq points Historiquement il nous faut reconna tre le besoin d un malade faire un bon diagnostic avoir une bonne connaissance de l tat de l art appliquer avec discernement au malade notion d thique tenir compte des caract ristiques cliniques Ce sont des l ments tr s positifs En quoi peut on am liorer cela C est la question de fond Nous avons

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