SPA CE - Chambre d`agriculture du Morbihan
Contents
1. Se projeter sur les b timents et mat riels porcins et avicoles du futur voil ce que la plate forme recherche et d veloppement du Space vous apporte cette ann e Elle s inscrit clairement dans l Agriculture Ecologiquement Intensive AEI Les pratiques et techniques pr sent es r pondent aux besoins de modernisation des ateliers de ces deux pro ductions tant en construction qu en r novation Notre ambition est de vous apporter des r ponses concr tes pour que vous puissiez anticiper sur les volutions venir L angle premier porte sur la performance des levages au sein des exploita tions sp cialisation collective comme les mater nit s collective taille des ateliers et en quipe ments au sein des exploitations Le volet nergie d pense importante dans ces levages est le 2e angle de la plate forme R amp D 2013 r duc tion des consommations nerg tique production d nergie Enfin la partie environnement sera ax e notamment sur la qualit et la pr cision des pandages de lisiers et fumiers Comme chaque ann e au c ur du Space la plate forme est avant tout un espace d informations et d changes techniques La pertinence des t moignages d le veurs et des techniciens des chambres d agricul ture alimentera votre r flexion sur l volution de vos levages porcins et avicoles Alors anticipons vers des b timents et quipements du futur Andr Sergent pr sident de la plate forme2. du d bit pendant 70 95 de ce m me temps de d chargement Pour la r partition transversale la largeur de projection d pend des caract ristiques physiques du fumier C est la raison pour laquelle les pandeurs peuvent tre certifi s pour 3 cat gories de produits les produits l gers tels que fumiers de volailles cat gorie 1 les produits interm diaires tels que composts ou fumiers pailleux cat gorie 2 et les produits lourds cat gorie 3 Attention les pandeurs ne seront pas forc ment certifi s pour tous les produits En effet certaines conceptions ne peuvent pas pandre toutes les cat gories de produits avec l homog n it exig e par la certification coefficient de variation lt 20 En lisier la qualit de r partition longitudinale est d j tr s satis faisante Mais la qualit de r partition transversale qui est g n ralement bonne d bit lev avec rampe ou enfouisseur peut se d grader rapidement lorsque le d bit se r duit faible consigne de dose ou effet de la fermeture progressive de vanne lorsque le DPA r gule lors des r ductions de vitesse d avancement Les doses minimales et maximales applicables avec une bonne r partition seront pr cis es pour chaque pandeur en fonction de la vitesse d avancement et du d bit sur le proc s verbal de certification et le manuel d utilisateur gt DOSSIER TERR 6 septembre 2013 La valeur Fertilisante du lisier mieux valori
3. Chupin a quip sa plate forme de stoc kage sol et murs p riph riques d un r seau de tuyaux en poly thyl ne qui ont t noy s dans le b ton Les murs et Le sol de la plate forme ont t isol s afin d viter les d per ditions de chaleur dans le milieu L eau du r seau monte en temp ra ture et est achemin e par un r seau souterrain isol en fonction des besoins de chauffage des animaux vers un ballon tampon situ dans le local technique du poulail ler L eau chaude ainsi pro duite alimente le plancher chauffant du b timent d levage Il s agit d un sol b tonn et isol quip de canali sations permettant la diffusion de la chaleur dans l ambiance du b timent Si la temp rature de l eau sortant du tas de compost n est pas suffisante pour satisfaire aux besoins de chauffage une chaudi re de rel ve utilisant une chaudi re gaz conden sation apporte le compl ment Le succ s de ce type de proc d de chauffage r side en partie dans la bonne isolation des mat La combustion des fumiers de volailles Une autre voie de valorisation des fumiers de volailles est celle de la combustion pour la production d nergie Cette technique fonctionne depuis plusieurs ann es dans des unit s industrielles aux Pays Bas et au Royaume Unis notamment Des d ve loppements l chelle de l exploitation d levage sont actuellement l tude Dans l id al nous pourrions envisager qu une partie du
4. se stabiliser pour obtenir un engrais ou un amendement organique Au final le com gt B timent de stockage et son r seau de r cup ration de la chaleur issue des tas de produits organiques postage se traduit par une perte de masse une transformation de la mati re organique une perte de carbone une concentration en certains l ments fertilisants et une r orga nisation de l azote Un produit haute valeur ajout e Le compost d un fumier de volailles seul devient alors un engrais organique norme NFU 42001 et en m lange avec un support carbon d chets verts par exemple c est un amendement organique norme NFU 44051 Ces produits normalis s sont alors utili sables en l absence de plan d pandage Leur richesse en l ments fertilisants est tr s int ressante sur le plan agronomique et galement sur le plan conomique m me si leur efficacit est diff rente de celle des engrais min raux car la min ralisation d un compost d pend fortement des conditions climatiques Leur concentration requiert d utiliser du mat riel d pandage adapt afin de respecter les doses agronomiques De la chaleur gratuite Durant la phase active de compostage la r cup ration de la chaleur d gag e par le produit en fermentation est d licate sous peine de stopper l activit microbienne Par contre durant la phase de maturation avant utilisation agronomique la chaleur produite par le tas peut tre valoris e M
5. tapis Associ e un abaque tel que le Cormireg cette vitesse maf tris e du tapis permettait une am lioration du r glage de la dose Concernant les pandeurs de lisiers qui sont galement propos s en haut de gamme avec un r glage direct la ma trise de la dose repose sur le temps de vidange et la vitesse d avancement connais sant la capacit de l pandeur et la largeur de travail Mais des sources d erreur importantes existent notamment si l utilisateur se fie la capacit du fait du taux de remplissage D s lors qu un DPA quipe l pandeur une confiance incondi tionnelle lui est accord e Pourtant ces dispositifs ne sont pas tous efficients l valuation Eco pandage v rifie la fiabilit du DPA Assurer une r partition r guli re L homog n it d pandage intra parcellaire peut tre affect e par le choix de largeur d pandage et le type de produit pandu en fumier Le gain de performance majeur des pandeurs de fumiers certifi s porte sur la r partition longitudinale Pour tre certifi s les pandeurs sont quip s de nouveaux dispositifs qui leur permettent de garder un d bit constant apr s l amorcage et quasiment jusqu la fin Les nombreux tests conduits la station des Cormiers ont montr avec les pandeurs classiques que la stabilit du d bit n tait obtenue que pendant 30 65 du temps de d chargement selon les produits Les pandeurs certifi s conservent une stabilit
6. Des handicaps qu il Faudra lever L aviculture fran aise est tr s diver sifi e l image de sa gastronomie mais comment expliquer son d clin alors qu elle tait leader en Europe ily a quelques ann es seulement R glementations fran aises parti culi rement contraignantes co t du social TVA r gles environne mentales et sanitaires complexes difficult s des industriels fran ais r percuter la grande distribution les hausses du co t de production multiplicit des r f rences produits g n rant des surco ts gestion des stocks packaging sont autant de raisons qui p nalisent notre fili re avicole fran aise Cela se r percute par une perte de parts de march une r duction des volumes de production et des fer metures d levage avec pour effet PERFORMANCE DOSSIER a induit la situation que connaissent certains outils d abattage et de transformation surdimensionn s et dans l incapacit d absorber leurs co ts fixes Le constat est alarmant puisque plus de 40 des poulets consom m s en France sont en effet import s et que parall lement en 15ans peine la production de dindes a t divis e par 2 Des ateliers plus grands et plus sp cialis s La probl matique de la fili re est complexe et tous les acteurs de l aval l amont doivent travailler l am lioration de la comp titivit Concernant le maillon levage les efforts doivent porter principa leme
7. accorde la licence Les construc teurs licenci s peuvent ensuite pr senter des gammes d pan deurs qui seront certifi s apr s avoir subi des essais de perfor mances et satisfait aux exigences du r f rentiel de certification La certification sera soumise audits et v rifications dans le temps gt Par qui a t construit le r f rentiel de certification Le r f rentiel a t pr par avec tous les constructeurs volon taires des repr sentants des utilisateurs savoir lus des chambres d agricultures entrepreneurs responsables de Cuma Les pouvoirs publics ont t consult s gt O se d roulent les essais pr alables la certification Ils se d roulent sur le Cemob banc d essai d IRSTREA situ Montoldre dans l Allier cours des 5 derni res ann es Ces pandeurs comportent de nom breuses options telles que r gulation DPA commande micropro cesseur et pneumatiques tr s largement dimensionn s ajoutons les pendillards et les enfouisseurs s il s agit de lisier En ce qui concerne ces derniers l investissement d passe couramment les 100 000 T pour les grosses capacit s Lorsque les niveaux d quipement atteignent ce prix n est il pas l gitime pour l acheteur d exiger que les performances de son investissement sont v rifi es et coh rentes De plus les gains escompt s sur l conomie d azote justifie de faire ce choix qui sera largement compens par les r duc tions de pertes e
8. concentration gazeuses avec la perspective d am liorer les performances Des r sultats attendus multiples Produire plus Porcs R duire la consommation d intrants Aliment Engrais azot Pr server l environnement Diminution des rejets d ammoniac et de GES Capture et exportation du phosphore Assurer la viabilit conomique et sociale Co ts et gains potentiels animales de diminuer les missions d am moniac et de gaz effet de serre la concen tration des l ments fertilisants dans une fraction solide qui peut tre export e hors plan d pandage apr s compostage Les Facteurs de r ussite La r ussite du syst me implique une pose impeccable des modules de fond de fosse IL est important de soigner les jonctions entre les plaques pour limiter les risques de blocage des racleurs La conception du racleur transversal doit tre optimale et vi ter notamment les angles trop aigus Il est n cessaire de garantir une bonne tan ch it au niveau de la sortie des racleurs pour limiter les entr es d air parasites pouvant perturber les animaux Enfin il est Important de s assurer de l absence de zones de d p t de solide dans la salle Aurore Loussouarn P le porc des chambres d agriculture de Bretagne Am lioration du sanitaire et des performances R duction de l indice de consommation Effluents plus riche en N ammoniacal Diminution des rejets d ammoniac et de pro toxyde d
9. dont certains seraient d di s au d mar rage et d autres l engraissement appara t comme une voie d ave nir int ressante pour am liorer la productivit cono miser les ressources nerg tiques favori ser la m canisation l organisation du tra vail ainsi que la ges tion environnementale des levages C est un sch ma qui trouve faci lement sa place dans des levages existants en agrandissement de l atelier Dans ce cas le b timent d di au d marrage des din donneaux devra tre performant sur le plan nerg tique et suffisamment quip en mat riel pour satisfaire les besoins de volailles Christian Nicolas P le avicole des chambres d agriculture de Bretagne TeRR 6 septembre 2013 A DOSSIER PERFORMANCE SE Ambiance performance environnement les atouts du raclage en V L vacuation Fr quente des d jections des porcheries participe l am lioration des conditions sanitaires dans les salles Le raclage avec s paration de phase dans le b timent mis au point la station des chambres d agriculbures de Bretagne Guern vez permet de s parer directement dans le b timent les urines et les F ces La s paration rapide limite la formation d ammoniac dans la porcherie Le solide r cup r concentre 90 du phosphore 55 de l azote et 45 du potassium excr t par les porcs Les enjeux sont multiples une meilleure ambiance dans la salle sani taire
10. du b timent d levage du Futur appliqu cette Fois au porc et la volaille Trois angles ont t retenus la performance des levages l nergie et l environnement Avant go t des quatre jours de d bats et d changes sur la plate forme ce dossier pose quelques grandes pistes de solutions pour l levage demain La plate forme Recherche et D veloppement se situe en hall 4 Ce rendez vous est une initiative des chambres d agriculture de Bretagne en lien avec le Space avec les partenaires suivants Itavi lfip Coop de France ouest FRCuma chambres d agriculture des Pays de Loire a PERFORMANCE Surveiller enregistrer piloter communiquer le b timent d levage du futur sera intelligent Depuis quelques ann es les nouvelles technologies investissent le quotidien des agriculteurs GPS Smart phone DAC robot de lavage sont autant d quipements t moignant des avanc es sur le sujet Les entreprises innovent r guli rement et le Space est l occasion de Faire d couvrir aux visiteurs les nouveaut s L histoire a montr que si certaines innovations sont rest es sans lendemain d autres sont au contraire devenues incontournables Avec une main d uvre salari e de plus en plus cons quente il est important de pou voir s curiser et optimiser le travail R duire la p nibilit ou l astreinte li es certaines t ches est un enjeu fort pour maintenir l attractivit des m tiers d levages Augmenter
11. l levage des b timents est basse consommation d nergie En atteignant les seuils de consommation BEBC amp l conomie d ner gie atteinte est de 212 000 kWh soit 14800 d lectricit 0 07 kWh pour un surco t de 97 000 Pour que les b timents soient nergie positive il faut produire 113 000 kWh d ner gie renouvelable Avec 900 m de panneaux photovolta ques la recette annuelle serait de 14 000 pour un investissement de 180 000 Economies d nergie et surco t d investissement Ainsi le surco t du passage des b timents en BEBC serait amorti en 6 5 ans et le pas sage en BEBC s amortirait en 12 8 ans soit une moyenne de 10 ans et ce sans aucune subvention autre que le tarif de rachat de l lectricit photovolta ques Les conomies d nergie auraient gale ment pour cons quence une diminution de la puissance souscrite et donc du co t de l abonnement EDF gt gt Le surco t l investissement est plus lev pour les stades chauff s DOSSIER TeRR 6 septembre 2013 L augmentation du prix de l lectricit co terait 6 500 de plus par an En prenant le m me exemple si l levage de 300 truies n tait pas BEBC sa fac ture d nergie s l verait 22 800 an en moyenne sur la base de 0 07 kWh Or avec l augmentation programm e du prix de l lectricit autour des 0 09 kWh court terme c est 6 500 de cha
12. levage naisseur engraisseur hors fabrique d aliment la ferme et station de traitement se pr sente comme suit Le chauffage et la ventilation repr sentent les deux postes les plus consommateurs d nergie avec 85 du total Le poste clairage est en troisi me position avec 7 suivi de pr s par l alimentation 4 Ce dernier poste est l g rement sous estim en raison de l utilisa tion importante de l alimentation manuelle au sein de l chantillon Le poste autre se repr sente les consommations des moteurs des pompes de forage et de lavage du moteur du brasseur lisier DOSSIER R partition des consommations lectriques par poste gt O alimentation A p gt clairage 7 autres 4 lt chauffage 46 ainsi que celle des appareils lectriques bureau IL intervient pour 4 dans la consommation totale ventilation IL ressort de ce graphique qu un leveur voulant r duire ses 39 consommations d nergie devra agir prioritairement sur le chauf fage et la ventilation de ses b timents Quels sont alors les stades physiologiques concern s Post sevrage et engraissement les stades les plus consommateurs 30 quarantaine R partition des consommations nerg tiques par stade physiologique Les stades physiologiques sur lesquels il est Important d agir sont le post sevrage l engraissement et la maternit qui repr sentent eux trois 85 de la consommatio
13. R amp D des chambres d agriculture de Bretagne amp d vi Uii lOp VERS DES BATIMENTS amp MAT RIELS DU FUTUR N B timents porcins et avicoles Anticipons La plate Forme recherche et d veloppement du Space est depuis deux d cennies le point de convergence de l agriculture en devenir celle qu imaginent agriculteurs techniciens constructeurs organisations professionnelles les uns et les autres osant prendre le risque de sortir des sentiers battus Leur objectif n est pas de vouloir avoir raison avant bout le monde et encore moins de donner des le ons de pertinence Non on est l pour changer laborer des th ories susceptibles de modifier tel ou tel point de blocage dans les pratiques et dans les esprits L initiative de ce rendez vous annuel revient aux chambres d agriculture de Bretagne et aux quipes d di es la recherche d veloppement en lien direct avec les professionnels Pour m moire les plate Formes des ann es pass es ont port sur les outils num riques au service de l agriculture sur la production d nergie sur l exploitation ou encore sur l int r t des changes de parcelles entre agriculteurs autant de th mes d anticipation au moment o ils ont t abord s ici avant de trouver leur place au quotidien sur dans l exploitation parfois bien au del des attentes Cette ann e et pour la seconde ann e la plate forme recherche et d veloppement abordera le th me
14. S ia gt Surface de contact entre le sol et la roue Manuels d utilisation mise en route et Formation renforc s Les manuels utilisateurs fournis par les constructeurs sont assez complets pour ce qui concerne les r gles de s curit et l entretien Mais les conseils de r glages sont g n ralement pauvres voire inexistants Les pandeurs certifi s seront livr s avec des tableaux de r glages et des indications plus p dagogiques C est aussi dans cet esprit que la certification impose une mise en route syst ma tique et la proposition d une formation permettant l utilisateur d utiliser son mat riel en les valorisant au mieux Les pandeurs certifi s plus chers Tout d pend d o on part Un volume consid rable de fumiers et lisiers est pandu par les prestataires de services entrepreneurs de travaux agricoles et cuma avec tracteur et chauffeur Pour ces utilisateurs r aliser les pandages de mani re professionnelle a conduit une mont e en gamme tr s forte des quipements au Certification co pandage en questions gt Qui pourra proposer des pandeurs certifi s la vente co pandage est ouvert tous les constructeurs C est la vo lont des acteurs du projet depuis le d part gt Comment est d livr e la certification Une licence peut tre accord e tous les constructeurs candi dats apr s avoir fait l objet d un audit par Aucert organisme de certification C est Aucert qui
15. arois verticales U lt 0 60 et des soubassements U lt 0 90 Le choix des mat riaux isolants pour les b timents avicoles devra prendre en compte leurs caract ristiques de r sistance au feu et l humidit aux d g ts des rongeurs et des insectes et la pression lors des lavages La mise en uvre des mat riaux isolants au moment de la construction du poulailler requiert beaucoup de rigueur de la part des inter venants afin d viter les ph nom nes de ponts thermiques et les d fauts d tan ch it Une atten tion particuli re doit tre port e aux jonctions entre les diff rents l ments du b ti structure et isolants Lorsque le poulailler est clair naturellement il est imp ratif d isoler les fen tres afin de limiter les d perditions thermiques double vitrage et volets obtu rateurs la r ception des travaux il est recommand d effectuer une thermographie du b timent par cam ra infra rouge afin de rep rer les d fauts d isolation ventuels et d y rem dier surfacique La gestion du couple chauffage ventilation est fondamentale Alors qu une maison d habitation requiert une temp rature de 19 20 degr s et un renouvellement d air tr s faible quasi constant notre b timent d levage doit satisfaire des besoins qui sont tr s volutifs selon l ge des volailles La conduite d un poulailler basse consom mation d nergie demande de la pr cision et il est inutile de co
16. ation et de meilleures perfor mances Le fumier produit par l atelier avicole sera pour partie valoris en pandage et l exc dent alimentera une chaudi re bio masse qui nous permettra d tre autonome sur le poste chauffage de nos poulaillers Par ailleurs nos 2 nouveaux poulaillers seront construits selon le cahier des charges BEBC B timent d Ele vage Basse Consommation Les toitures de ces 2 nouveaux poulail lers recevront des panneaux pho tovolta ques et ces b timents pro duiront plus d nergie qu ils n en consommeront concept BEBC INFO Le Gaec de Saint Dou 5 UTH 226 ha production laiti re et 3960 m en dindes gt Jean Michel Choquet producteur de dindes au Gaec de Saint Dou Tr dion dans le Morbihan Dans ce contexte IL est permis de penser que le d veloppement de nouveaux poulaillers se fera l image du r cent d veloppement de nos voisins allemands plus faci lement par des agrandissements d levages existants que par des cr ations L augmentation de la taille des le vages et Le renforcement de la sp cialisation conduisent une plus grande efficacit Pour autant le mod le ne peut pas tre unique et les exploitations mixtes continue ront d avoir leur place Une coque et des quipements performants Un poulailler pour tre perfor mant sur le plan nerg tique doit tre particuli rement bien isol et tanche Certains mat riels tels q
17. azote de 50 par rapport une por cherie sur lisier stock Capture de 90 du phosphore dans la phase solide Exportation facilit e de la phase solide hors plan d pandage apr s compostage Surco t en b timent neuf 100 place de porc l engrais Int r t conomique par le gain possible sur les performances animales La fraction solide a galement un fort potentiel m thanog ne essais men s Guernevez DOSSIER NERGIE TeRR 6 septembre 2013 EE Energie en b timents porcins connaitre ses consommations pour mieux les ma triser Avec plus de 75 d nergie consomm e d origine lectrique la production porcine est fortement concern e par l augmentation annonc e des tarifs de l lectricit via la commission de r gulation de l nergie Les leviers d actions sont multiples pour r duire les consommations et n cessaires pour maintenir la comp titivit des levages A ce jour la Fili re porcine poss de des r f rences solides sur le niveau de consommation d nergie des levages permettant de cibler les postes de d penses les plus importants 983 kWh par truie pr sente par an chez les naisseurs engraisseurs Pour les levages naisseurs engraisseurs qui repr sentent aujourd hui pr s de 90 des truies en France la moyenne observ e s tablit 983 kWh par truie pr sente et par an pour le chauffage la ventilation l clairage et l alimentation tous stades physiologiques c
18. els sont les leviers action ner pour tendre vers des b timents BEBC voire BEBC gt Les 3 zones climatiques permettent de pond rer les r f rences E ME gt B timent d levage nergie positive Engraissement et gestantes l conomie sur la ventilation 90 des consommations d nergie de l en graissement et des gestantes sont li es la ventilation C est donc sur ce poste que l conomie doit se faire pour atteindre le seuil BEBC Deux solutions existent aujourd hui et permettent d atteindre les objectifs du BEBC Il s agit soit de mettre en place des ventilateurs conomes soit de choisir la ventilation centralis e Ces deux techniques offrent une r duction des consommations d au moins 65 Zones climatiques TERR 6 septembre 2013 Post sevrage et maternit l conomie sur le chauffage Avec 80 de l nergie consomm e en post sevrage et en maternit le chauffage est le poste sur lequel les conomies d ner gie doivent tre r alis es pour atteindre le seuil BEBC Contrairement la ventilation de nombreuses solutions coexistent et per mettent d atteindre largement l objectif fixe Il est possible de citer Les niches pour por celets les changeurs de chaleur l isolation les pompes chaleur les trappes de freinage automatique Construire un b timent basse consomma tion est une tape d autant plus importante que les choix techniques peuven
19. fumier issu d une bande de vo lailles puissent servir chauffer la bande suivante Toutefois les fumiers de volailles sont consid r s comme des d chets et la validation des chaudi res qui les accepte raient comme combustible se heurte aux exigences tr s fortes sur les rejets atmos ph riques impos es aux incin rateurs de d chets Ces contraintes imposent la mise en uvre de filtres et de m canismes so phistiqu s donc couteux qui rendent ces appareils conomiquement non viables l chelle de l exploitation dans le contexte actuel L une des solutions pour permettre l acc s des levages de volailles cette technologie consiste changer la classifi cation des fumiers de volailles en la faisant passer de d chet combustible A ce titre une exp rimentation est pr vue partir de la fin de l ann e sur un levage du Morbihan quip d une chaudi re construite sp cifi quement pour la combustion de fumiers de volailles tout en limitant les rejets gazeux G rard Amand ltavi 33 Composition d un compost de Fumier de poulet seul en kg tonne N 21 P2O5 17 K20 34 riaux et la coh rence de la r gulation Pour une temp rature d eau de 35 C en entr e dans le plancher chauffant on obtient 30 C en ambiance et la temp rature de l eau au retour est de 30 C Install e depuis novembre 2012 l conomie r alis e par le syst me est estim e 25 Cette technique tout fait nouvelle e
20. itaire Ainsi l alimentation de pr cision se d veloppe en maternit sur la base de sondes ou bague magn tique dans l auge Celles ci permettent d optimiser les plans d alimentation selon des courbes pr d finies Ces technologies permettent une distribution pr cise selon les besoins des truies et le maintien de l auge propre De plus elles simplifient la gestion des refus et offrent la possibilit d alertes en cas de sous consommation L enjeu d un travail sur l alimentation de pr cision en engraissement est encore plus grand compte tenu de la part de cette derni re dans le co t de revient Avec 75 d nergie consomm e d origine lectrique et l augmentation importante des tarifs dans les ann es venir les technologies permettant de r duire les consomma tions lectriques sont en pleine expansion Des niches quip es de capteurs infra rouge mesurant la temp rature de peau des porcelets pour adapter le chauffage se d veloppent aujourd hui en post sevrage et maternit Ce m me capteur install en maternit l arri re de la truie d clenche la mise en route de la lampe la naissance du premier porcelet Si l objectif est d adapter le chauffage au besoin r el des animaux il est aussi de maintenir la truie dans un confort thermique voisin de 18 20 C Enfin l clairage intelligent avec capteurs d intensit lumineuse merge galement dans les b timents Ces capteurs adaptent l clairage artificiel selon la lumi re du jo
21. la productivit du travail est galement une cl du maintien de la rentabilit conomique des exploitations Les entreprises innovent pour r pondre ces enjeux Ainsi en maternit des syst mes de surveillance et de d tection des mise bas se d ve loppent Des quipements de type cam ra avec analyse d images d tectent le d marrage de la mise bas et comptent le nombre de porcelets n s l leveur ou son salari peuvent tre alert s par Smart phone Les entreprises innovent galement pour faciliter le blocage des porcelets Ainsi l leveur peut saisir l heure laquelle il souhaite r aliser les soins Quelques dizaines de minutes avant le syst me de blocage se modifie pour laisser entrer mais pas sortir les porcelets Les pockets et tablettes modifieront en profondeur la saisie et la consultation des don n es En effet il deviendra possible de modifier les courbes d alimentation ou de saisir les naissances depuis la maternit sans saisie interm diaire sur des fiches ou des ardoises Avec toutes les donn es accessibles l leveur pourra consulter l historique de la truie les r sultats des bandes pr c dentes ou internet Ces volutions sont permises par baisse des co ts d identification lectronique individuelle et le d veloppement de nouveaux supports C est le cas par exemple des tablettes tactiles durcies r sistantes aux conditions d ambiance d levage R duire les co ts alimentaire nerg tique et san
22. n totale La part identifi e autres correspond ici aux consommations nerg tiques annexes c est verraterie gestantes y 8 dire celles concernant l clairage des couloirs lhomog n isation 1 p maternit 22 du lisier les pompes de lavage et de forage autres 6 lt nurserie engraissement post sevrage 27 26 Des leviers d actions variables selon les stades physiologiques En post sevrage et en maternit les actions sont mener autour du chauffage qui repr sente pr s de 80 du total des consommations En engraissement priorit sera donn e la ventilation O O R partition des consommations nerg tiques par poste et par stade physiologique pajis hauffage sola L 5 clairage D DE D D alimentation 5 alimentation 1 alimentation 1 clairage 6 D ventilation ventilation chauffage ventilation 10 15 16 90 En conclusion ces r f rences permettent d identifier clairement les postes Les plus consommateurs et cibler les actions mettre en place Refaire Le point sur ses pratiques gestion du couple chauffage ventilation respect des d bits minimums recommand s puis investir dans des quipements conomes en nergie changeur pompe chaleur niche constituent des tapes cl s vers la perfor mance nerg tique des levages de porcs bretons chauffage 81 Fr d ric Kerg
23. ncevoir une coque perfor mante sur le plan thermique si la gestion du mat riel de chauffage et de ventilation n est pas optimis e Cette pr cision ne peut tre obtenue autrement que par l automatisation et la commande par informatique des diff rents organes de gestion de l ambiance Les boitiers de r gulation permettent d optimi ser les r glages limitent les interventions manuelles qui requi rent une forte pr sence de l leveur et permettent de r ali ser des conomies d nergie en adaptant le niveau de fonctionnement du chauffage et de la ventilation aux besoins r els des Exemples de mat riaux isolants utilisables en toiture pour atteindre le seuil BEBC en production de volailles de chair Le coefficient de transmission U la quantit de chaleur qui traverse en une heure un mat riau d une surface d un m pour une paisseur donn e et ceci pour une diff rence d un degr entre les deux Paces Il s exprime en W m2K et plus il est Faible et plus le pouvoir isolant du mat riau est lev volailles Les bo tiers de nouvelle g n ration m morisent galement les consommations d nergie gaz et lectricit Ces relev s de consommation associ s aux enreqgis trements des para m tres d ambiance permettent de mieux comprendre le fonc tionnement du pou lailler et les nom breux facteurs qui inter agissent sur les consommations d nergie partir de ces informations il devient alors
24. nt sur le parc de b timents En effet 60 des poulaillers bre tons ont plus de 20 ans La surface gt d levage avicole pour demain moyenne de nos poulaillers est inf rieure celle observ e chez nos voisins europ ens 1200 m contre 2 000 m en Allemagne Enfin la taille de nos levages est gale ment plus faible 1700 m contre 4000 5000 m2 ce qui rend plus difficile la m canisation et l auto matisation Face ce constat le maillon levage doit se moderni ser et accompagner la mutation Un lan de r novation s est op r depuis 5 ans sous l impulsion des aides publiques plan de per formance nerg tique contrat de plan tat r gion et avec l appui des organisations de production La relance des constructions se heurte cependant un manque de rentabilit de la fili re aux difficul t s r glementaires et environne mentales et des difficult s d ac ceptabilit soci tale gt DOSSIER le projet 2 poulaillers suppl mentaires de 1700 m Nous avons en projet de d mar rer les dindonneaux dans les 2 nouveaux poulaillers et d en transf rer une partie dans les 3 poulaillers existants vers l ge de 4 semaines En adaptant les b timents les quipements le plan alimentaire et les pratiques sanitaires aux deux stades phy siologiques le potentiel g n tique des animaux sera mieux exprim La productivit annuelle devrait tre am lior e par une meilleure rot
25. onfondus Avec une moyenne de 20 4 porcs produits par truie par an la consommation nerg tique s tablit ainsi 48 KWh porc pro duit et 0 42 kWh kg de poids vif Le graphique pr sente la r partition de la consommation moyenne selon la source d nergie Il est noter que sur le total de 983 kWh l lectricit repr sente 747 kWh soit les trois quarts de l nergie utilis e D R partition de la consommation moyenne par type d nergie fioul gaz chaudi re 3 yY p gt fioul groupe lectrog ne 13 lt lectricit 76 Source tude URE Ademe 2007 Les moyennes ci dessus sont prendre avec pr caution compte tenu de la disparit observ e entre les levages Avec un rapport de 1 3 entre les extr mes les marges de progr s sont encore nombreuses dans certains levages Cette dispersion sugg re avant tout de r elles potentialit s en terme d conomies d nergie pour au moins 30 des levages ce qui justifie la n cessit d identifier les leviers d actions les plus pertinents Dispersion des consommations nerg tiques dans les levages naisseurs engraisseurs 30 effectifs de l chantillon 1000 500 790 1250 1250 1500 750 1000 500 1500 consommation en KWh truie an TeRR 6 septembre 2013 Chauffage et ventilation 85 de l nergie consomm e La r partition des consommations lectriques par poste dans un
26. ou or noir Les vertus agronomiques des composts de Fumier de volailles sont connues mais chauffer un poulailler partir de la chaleur du compost est moins ordinaire C est pourtant ce que M Chupin producteur de poulets en Maine et Loire a mis en place sur son exploitation en r alisant la clef 25 d conomie sur le poste chauffage de son poulailler Le compost serait il le Putur or noir de nos exploitations La technique du compostage Le compostage du fumier de volailles seul ou en m lange avec des d chets verts est un processus de fermentation a robie Deux conditions doivent tre r unies pour que l activit microbienne se mette en place Le produit doit tre suffisamment humide environ 50 et il doit tre a r par retour nement m canique ou par a ration forc e IL est galement possible d utiliser des complexes bact riens pour ensemencer le fumier Tr s rapidement l activit micro bienne provoque une l vation de la temp rature au sein du tas qui peut ainsi atteindre en quelques jours 65 70 C La r glemen tation impose d ailleurs une temp rature minimale de 50 C pendant 42 jours o de 55 C pendant 15 jours afin de garantir l hygi nisation du produit Cette premi re phase dite active dure 6 semaines Avant que le compost ne soit utilisable une deuxi me p riode de 6 semaines est n ces saire Cette phase dite de maturation va permettre au compost de se refroidir et de
27. ourlay p le porc et Michel Marcon lfip DOSSIER NERGIE TeRR 6 septembre 2013 B timent d levage basse consommation d nergie et nergie positive La rar Faction des ressources nerg tiques et la r cente prise de conscience des enjeux environnementaux nous conduisent modifier notre comportement L objectif de la France est de r duire de 20 les missions de gaz effet de serre et parall lement de produire 20 d nergie renouvelable De 45 50 d conomies d nergie D finition d un b timent nergie positive BEBC C est le pari relev par les b timents d le vage basse consommation les BEBC d ve lopp s par les chambres d agriculture et les instituts techniques Pour tre qualifi de BEBC un b timent d levage doit respecter une obligation de moyens avec un objectif de r sultats Le b timent dit nergie posi tive BEBC devra quant lui avoir une basse consommation d nergie et compen ser les consommations d nergie restantes par la production d nergie renouvelable en lien avec le b timent d levage Par la r no vation des b timents on doit aussi obtenir des b timents BEBC Une obligation de moyens pour un objectif de r sultats Les BEBC doivent respecter une obligation de moyens avec un objectif de r sultats Ainsi il s agit de proposer un b timent d le vage qui permet de ne pas d passer priori
28. pos sible de modifier certains r glages et de r duire la facture nerg tique Un changeur de chaleur air air r cup re une partie des calories rejet es du b timent par la venti lation en p riode de chauffage pour limi ter les apports d nergie n cessaires au maintien des conditions d ambiance sou hait es L enqu te r alis e en 2012 par les chambres d agriculture de Bretagne et des Pays de Loire et l Itavi aupr s des leveurs utilisateurs d changeurs de chaleur a mis en vidence une conomie de gaz moyenne de 30 de 20 50 selon les mod les le dimensionnement les caract ristiques du b timent et le pilotage L utilisation de r cu p rateurs de chaleur g n re en contrepartie une augmentation de la consommation lec trique de 7 en moyenne IL est possible de prolonger la d marche du BEBC en compensant les consomma tions d nergie restantes par une produc tion d nergie renouvelable en lien avec le b timent d levage et m me aboutir un bilan positif Lorsqu un poulailler produit plus d nergie qu il n en consomme il peut tre qualifi comme en porc de b timent d levage nergie positive BEBC correspond Fr d ric Kergourlay p le porc et Christian Nicolas p le avicole Michel Marcon lfip L paisseur des panneaux de mousse de polyur thane couramment employ e dans le secteur avicole est 50 mm U 0 438 TeRR 6 septembre 2013 NERGIE s a Compost
29. ppent les micro organismes Le support peut tre ensemenc par des boues de station d puration par exemple ou non Le d veloppe ment microbien se faisant naturel lement Le mat riau employ pour le garnissage est d origine naturelle copeaux de bois L action biologique des micro orga nismes repose sur leur capacit utiliser le substrat des mol cules organiques et ou min rales pr 9 Les r sultats attendus colonne garnissage air traiter porcherie F gt Sch ma du biofiltre 1111111 Cr ation d n biofilm la Surfac d s c p aux d bois d gradant les polluants sentes dans l air extrait de la por cherie pour la r alisation de leur m tabolisme en a robiose c est dire avec de l oxyg ne Il pr sente l avantage d tre peu s lectif vis vis de la charge polluante traiter En effet il peut abattre des gaz basiques et acides ou encore des gaz effet de serre De plus il r duit tr s fortement l mission de particules vers l air ext rieur Pour un bon onctionnement du biofiltre IL faut maintenir le taux d humidit du biofiltre constant par humidifi cation pr alable ou par arrosage intermittent Mais aussi apporter de l eau une source de carbone et d azote de l nergie et des l ments min raux Les conditions de r ussite Pour traiter tout l air de la porche rie ce syst me doit tre coupl une ventilation avec extraction cen t
30. ralis e Les quipements adapt s pour des chemin es d extraction individuelles sont ce jour peu d velopp s pour un co t propor tionnellement plus lev Sol ne Lagadec P le porc des chambres d agriculture de Bretagne TERR 6 septembre 2013 E NVIRONNEMENI DOSSIER a a La certification des pandeurs Le gisement d engrais de Ferme est tr s important dans les r gions d levage de l ouest de la France Leur bonne valorisation agronomique et conomique passe par une application pr cise des pandages permises par les avanc es techniques dont b n ficient les pandeurs Ces progr s des pandeurs de Fumiers et lisiers certifi s avec la marque co pandage vous sont pr sent es dans cet article Affichez la dose l pandeur l applique TRANS A n i y D S p s a d gt Commande affichage digital de la vitesse de tapis Cormireg fumier NORE en tha DOSE EPA TESSE DU TAPIS en mm km h 1 5 m min gt Commande consigne de dose D j propos en haut de gamme par quelques constructeurs et notamment sur les pandeurs de lisier le r glage direct de la dose est imp ratif sur les pandeurs certifi s Depuis 2002 des pandeurs sont livr s avec une commande affichage digital de la vitesse de
31. rges sup pl mentaires qui viendraient s ajouter la facture de l exploitation Rappelons qu un leveur qui construit un b timent d levage aujourd hui le construit pour 25 ans Il est donc important de ne pas oublier que l nergie sera bien plus ch re long terme 25 ans Malgr des temps de retour sur investissements actuelle ment peu attractifs le b timent g n rera des revenus suppl mentaires par la vente d lectricit et conomisera de l nergie bien au del des dix ans d amortissement des surco ts Pour un b timent BEBC en volailles de chair Les r f rences de consommation d ner gie acquises depuis 2006 ont permis de rep rer les principaux postes de d pense et d valuer les conomies potentielles La r duction des consommations passe notam ment par le chauffage qui repr sente lui seul 80 des consommations d nergie en volailles de chair De gros carts de consom mation li s aux pratiques aux techniques de production mises en uvre ainsi qu au diff rentiel de productivit entre levages sont observ s 3 leviers pour tendre vers le BEBC en production de volailles de chair Le seuil BEBC ne peut tre atteint que si l isolation du poulailler est parfaitement ma tris e Le cahier des charges fixe ainsi des coefficients d isolation respecter La toiture qui repr sente 70 de la surface des parois est l l ment Le plus important du b timent U lt 0 40 suivi des p
32. s e Les pandeurs certifi s seront n cessairement quip s d enfouis seur ou de rampe pendillards en vue de localiser le lisier au plus pr s des racines de la culture L application la rampe pendillards permet de r duire ces pertes 30 50 tandis que l application l enfouisseur peut les r duire moins de 5 Au prix de l azote de synth se n cessaire pour compenser les pertes cela repr sente une conomie importante Limiter le tassement des sols Des charges atteignant plus de 15 20 tonnes l essieu se ren contrent de plus en plus fr quemment Le sol notamment en cours d hiver est incapable de supporter de telles charges sans r duire consid rablement sa porosit et perdre une part de sa fertilit Les efforts support s par le sol avec de telles charges se r percutent plus de 0 6 m tre voire jusqu 1 m tre de profondeur Inutile de pr ciser qu il est impossible de rem dier de tels impacts Les pandeurs certifi s ont une charge l essieu qui ne d passe pas 13 tonnes ce qui est par ailleurs une limite r glementaire pour la circulation routi re Le tassement peut aussi tre superficiel C est Le tassement visible Les pandeurs certifi s sont quip s de pneumatiques permettant de limiter la pression d interface PI 1 5 bars entre le sol et la roue PI poids sur la roue divis par la surface de contact entre le pneumatique et le sol tt m TNT x a 2 E ni N SPELET E
33. st une premi re en France Elle n cessite des pr dispositions particuli res de l exploitation production de fumier en quantit suf fisante station de compos tage b timent d levage proximit de la zone de stoc kage notamment pour que l investisse ment soit pertinent Une attention particuli re et beaucoup de rigueur sont n cessaires respect des mesures de bios curit r gularit du renouvellement en produit organique r gu lation et surveillance Christian Nicolas et Dylan chevalier Chambres d agriculture de Bretagne et Pays de Loire DOSSIER ENVIRONNENIEN Le TERR 6 septembre 2013 Traiter l air des porcheries par biofiltrabion La pr servation de l environnement peut passer par l installation de biofiltre sur les porcheries Il pr sente galement un int r t social puisqu il permet une meilleure insertion de l levage dans son territoire notamment vis vis des biers qui peuvent tre sensibles la question des odeurs issues des porcheries La technique du biofiltre consiste traiter l air qui sort de la porcherie l aide d un support sur lequel se d veloppe des micro organismes participant la r duction des pol luants Ce traitement vise r duire de 80 90 les missions d ammo niac NH compos odorant issus des b timents d levage porcins Le biofiltre est compos d une colonne de garnissage remplie d un support sur lequel se d ve lo
34. t tre inter d pendants Par exemple la mise en place d une ventilation centralis e en engraisse ment peut permettre la r alisation d un laveur d air L eau de celui ci pourra ensuite tre utilis e pour installer une pompe chaleur 900 m de panneaux photovolta ques Pour tre nergie positive Le b timent basse consommation doit compenser les consommations d nergie restantes par la production d nergie renouvelable Ainsi plus il y aura d conomie d nergie r ali s e lors de l tape BEBC plus facile et moins co teux sera le passage en b timent nergie positive En prenant le cas d un levage naisseur engraisseur de 300 truies et en respectant les seuils de consomma tions BEBC l levage consommera encore 112 000 kWh Pour compenser ce niveau de consommation il faudrait compter en Bretagne plus de 900 m de panneaux photovoltaiques 14 800 d conomie et 14 000 de recettes Prenons l exemple d un levage naisseur engraisseur de 300 truies dont l ensemble DOSSIER Objectif pour un b timent BEBC en porc r duction de 40 50 des consommations d nergie Le tableau met en vidence qu il faut r duire de 40 les consommations d nergie pour les b timents accueillant des stades physiologiques chauff s et de 50 pour les autres Objectifs de r sultats pour tre qualifi BEBC en production porcine avant pond ration selon la zone climatique ou se situe
35. t le maintien de fertilit des sols Pierre Havard et Fr d ric Gauthier Chambres d agriculture de Bretagne Un Innov Space Depuis 2000 de nombreux pandeurs de lisiers et fumiers ont fait l objet de mesures sur le banc d essais de la sta tion des Cormiers Apr s une phase de constat des perfor mances la station des Cormiers a t associ e au projet de recherche Ecodefi conduit par IRSTEA et associant de nombreux partenaires dont des constructeurs et visant produire un guide d co conception des pandeurs l inten tion des bureaux d tude La certification co pandage est l aboutissement pratique sur le terrain de ce travail de re cherche La distinction de la certification co pandage par les Innov Space met en lumi re le travail collaboratif r alis entre constructeurs recherche et utilisateurs pour le plus grand int r t de ces derniers
36. ue les changeurs de chaleur ou un clairage basse consommation per mettent d aller encore plus loin dans le sens des conomies Mais la conduite d un poulail ler basse consomma tion d nergie requiert de la pr cision et il est inutile de concevoir une coque performante sur le plan thermique si la gestion du mat riel de chauffage et de ventilation n est pas optimis e Cette pr cision ne peut tre obtenue autre ment que par l automatisation et la commande par informatique des diff rents organes de gestion de l ambiance Parall lement les leveurs aspirent faciliter et all ger leur travail Cela passe par l automati La sp cialisation des b timents dont certains seraient d di s au d marrage et d autres l engraissement apparait comme une voie d avenir int ressante TeRR 6 septembre 2013 sation de certaines t ches tel que le paillage mais galement par certains outils ou mat riels plus technologiques tel le pesage auto matique des volailles ou encore la gestion distance par internet des boitiers de r gulation S parer les stades physiologiques en levage de dinde G n ralement en France les dindes m les et femelles sont lev s dans le m me b timent du premier jour jusqu 12 semaines pour les femelles et 18 semaines pour les m les avec peu de pos sibilit d adaptation des instal lations au cours de l levage La sp cialisation des b timents
37. un seuil de consommation d nergie fix sur la base des r f rences des consommations de l ann e 2009 Par exemple une maternit avec une consommation d nergie de 540 kWh place sera consid r e comme BEBC Pour les volailles de chair l objectif est de ne pas d passer la consommation de 65 kWh m an Le BEBC doit aussi mettre gt nergie renouvelable solaire olien biomasse m thanisation les animaux dans le meilleur environnement et confort afin qu ils expriment leur plein potentiel en terme de performances Le kilowattheure kWh exprim en nergie finale est l unit de r f rence pour l expres sion des objectifs atteindre pour tre quali fi BEBC Le b timent d levage se distingue des habitations BBC qui utilisent un kWh en nergie primaire Un coefficient u de correction permet de prendre en compte la diversit climatique Quelle que soit la zone climatique au del de 1000 m d altitude p 1 2 Il convien dra de multiplier les seuils vis s pour tre BEBC par ce coefficient pour conna tre la valeur de consommation maximale du BEBC de la zone Ainsi pour une place de maternit le seuil est de 540 kWh place en Bretagne il est de 648 kWh place dans l Est ou au dessus de 1000 m d altitude et de 410 kWh place dans le Sud ouest Le poste nergie dans les productions avi coles et porcines est de plus en plus lev Dans le contexte conomique et nerg tique d aujourd hui qu
38. ur p n trant dans le b timent Outre les conomies d nergie c est galement le confort de l leveur qui est ici en jeu avec la possibilit de zoner l clairage aux endroits privil gi s des interventions Pour tre bien valoris es ces technologies doivent tre intuitives afin de faciliter le rem placement Elles ne doivent pas tre un facteur de stress suppl mentaire pour l leveur notamment gr ce une hi rarchisation des alarmes De nombreuses informations seront disponibles Il sera important de les valoriser facilement dans la conduite de l levage Fr d ric Kergourlay P le porc des chambres d agriculture de Bretagne Quel mod le L aviculture Fran aise se trouve un carrefour A l chelle mondiale nos co ts de production plus lev s que ceux d Am rique du Sud constituent un handicap de comp titivit pour exporter sur les pays tiers Ce diff rentiel avait t partiellement compens par les restitutions mais la source est d sormais tarie La Fili re est galement chahub e par nos voisins les plus proches Belgique Pays Bas Allemagne Plus comp titifs ces pays ne sont plus nos clients mais sont devenus des Fournisseurs Dans ce contexte tourment Faut il inventer un nouveau mod le d levage Le salut de la Fili re n cessitera certainement des remises en question et des efforts de la part de l ensemble des acteurs de amont laval TeRR 6 septembre 2013
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