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É tud es & D onnées Pénales

1. 4 RA H c du potenti erer peer 4 ACTIVITES ADMINISTRATIVES ET JUDICIAIRES 41 ACCUEIL DU PUBLIC PRISE DE PLAINTES x Ce o A Pen depens o ane A 412 Reception de d clarations de ma EI il 42 REDACTION PROCEDURES ACCIDENTS POR 420 R daction de proc dures accidents O 43 ACTIVITES PROCEDURALES LIEES AU CODE DE LA ROUTE WE UNE 430 Activit s proc durales li es au code de la route sauf AVP n Traitement des proc dures d enl vements c c 4 ACTIVITES PROCEDURALES A CARACTERE JUDICIAIRE TRAITEES AU SERVICE EA 440 TEnqu tes judiciaires suite plaintes ooo 441 Enqu tes judiciaires l initiative du service D l gations judiciaires Instructions de parquet commissions rogatoires Ooo Of 443 Ex cution d instructions OMP en P 45 POLICE TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE DANS LES LOCAUX DE POLICE pu Ln dan RU 450 SignalIsalonsauservie AO 7451 Autres activit s travaux techniques developpemensdephotos 452 Exploitation du fichier CANONGE ll ES AS 46 ENQU TES ADMINISTRATIVES ET DOSSIERS TRAITES AU SERVICE eessen 460 Enqu tes et dossiers caract re administratif 7 TENUE DES FICHIERS ET REGISTRES b V Sl 470 Expioationdesfichlers OOOO 471 Mise jour des registres FCE 4001 et MERCURE 1 5 SOUTIEN OPERATIONNEL DANS LES LOCAUX DE POLICE dl 51 ACTIVITES DE COMMAN
2. 16 OPERATIONS PARTICULIERES DE POLICE ROUTIERE Contr les de vitesse 17 STATIONNEMENT FOURRIERES 170 Verballsation des infractions au stationnement Enl vements de v hicules 18 PATROUILLES PORTEES DE CIRCULATION ROUTIERE Seet ees Patroullles de circulation automobiles 1 Patrouilles de circulation motocyclistes 182 Patrouilles de circulation autres moyens 19 MISSIONS DIVERSES DE CIRCULATION eege E E NORTE Escortes de transports exceptionnels RE D d i 2 POLICE GENERALE je En El 21 MAINTIEN DE L ORDRE SUR LA VOIE PUBLIQUE Maintien de Tordre sans renfort de forces mobiles Maintien de l ordre avec renfort de forces mobiles en r serve 212 Maintien de l ordre avec Intervention de forces mobiles en renfort 22 SERVICES D ORDRE BESSER 230 TServices d ordre Manifestations culturelles festives o TolWoriques A L Services d ordre Manifestations sportives NO 222 Services d ordre Elections TOO 223 Services dorre Eegenen 224 Services d ordre Voyages oes a 23 PATROUILLES PORTEES MOTORISEES 236 Patroulles en v hicules grand gabat C C 231 Patroullles en v hicules automobiles l gers 32 Pairoulles motocyalistes de surveillance g n ra lt 33 Palroulles en cyclomoteurs v lomofeurs ou scooters
3. 66 DIVERS Position d attente pauses 562 Autres Positions d attente disposition TOTAL DES HEURES FONCTIONNAIRES UTILISEES DISTRIBUTION HORAIRE DES EFFECTIFS P riode du au Unit Voie Missions Activit s administrat missions publique ou judiciaires de soutien 6h00 6h30 7h00 7h30 8h00 8h30 9h00 9h30 10h00 10h30 11h00 11h30 12h00 12h30 13h00 13h30 14h00 14h30 15h00 15h30 16h00 16h30 17h00 17h30 18h00 18h30 19h00 a 19h30 20h00 20h30 21h00 21h30 22h00 22h30 23h00 23h30 0h00 Oh30 1h00 2h00 2h30 3h00 3h30 4h00 4h30 5h00 5h30 u nnos ep suoissiuig seireroipnf no jesiumupe SOHANIY Bl S9UB SISSE p SUOISSIA M enbuqnd 810A E soJleuuomouo SP SIQUION sano saun 0049 ZO0Z S0 91 n 0049 Z00Z 90 9 NP POH d S31193333 S30 3s8IV3oH NOILNSIALSIQ DISTRIBUTION HORAIRE DES PATROUILLES P riode du au Unit Nombre d quipages pr sents sur la voie publique 6h00 7h00 7h30 8h00 8h30 9h00 9h30 10h00 10h30 11h00 12h00 12h30 13h00 13h30 14h00 14h30 15h00 15h30 16h00 17h00 17h30 18h00 18h30 19h00 1
4. RAF z Z z Temps Moyenne par du total consacr intervention Us ALARMES DANS ETABLISSEMENTS PUBLICS SBO Fausses alarmes dans tablissements bancaires Alarmes avec VAMA dans tablissements bancaires KE c Fausses alarmes la Banque de France A SF1 atarmes avec VAMA la Banque de France SPO Fausses alarmes dans tablissements de la Poste pam S1 Alarmes avec VAMA dans tablissements de la Poste L STO Fausses alarmes dans agences Tr sor Public L STi Alarmes avec VAMA dans agences Tr sorPubic nep EEE pco ad ja D clenchements d alarmes dans les Maisons d arr t SRO D clenchements d alarmes dans des locaux de police D clenchements d alarmes dans des tribunaux ou Cours d Appel SSO D clenchements d alarmes dans des Pr fectures Sous pr fectures ACCIDENTS DU TRAVAIL Accidents du travail corporels en entreprises aom Accidents du travail mortels en entreprises Accidents du travail corporels sur chantiers RENE TEM Accidents du travail mortels sur chantiers Reeg ALARMES DANS LOCAUX PRIVES VLO ID clenchements intempestifs d alarmes locales VL1 Alarmes locales avec effraction EXE Fausses alarmes soci t s de surveillance Alarmes soci t de surveillance avec effraction lVEHIGULESVOLES D couvertes de v hicules quatre roues vol s D
5. elllA enueo L JN Jnejoes ap 9xun LOL jeueusyed sioDesn sel Oe suoljejs 4 uoneomnuJtuo uoneunoj uennos jueureBeueq eAnensiulupe 8ojod jo Silqnd eijpio EIER eyunoesut 81 u09 emp Sites sep sio dui senejopn Seat uoisenssi UONUSADIJ seyun seine us 3593 np 3941 UNE ug FF NP epousd SIDIAYIS HVd 71740719 3SATVNV anomalvsis 3SATVNV d S 9 Q IHDOYAAV STINNOSY3d Saa IO TdWa d 1S31 TEST D EMPLOI DES PERSONNELS HE OCCUPAT E LA VOIE PUBLIQUE SERVICE Brigade P riode du h au J 4 h Dur e du test en heures Heures 96 du potentiel fonctionnaires utilis 1 POLICE DE LA CIRCULATION 11 INFORMATION ET EDUCATION ROUTIERE SEN 111 Information et ducation routi re 12 SORTIES D ECOLES Protection points d coles 13 SURVEILLANCE ET REGULATION A POINTS FIXES CONTROLES ROUTIERS 130 Survelllance et r gulation point fixe al Contr les routiers S j Contr les routiers sp cifiques poids lourds ou transports en commun sl E xz si 133 Contr les routiers avec la D D E 134 IContr les routiers avec les Douanes 135 Contr les routiers avec les Imp ts 14 CONSTATS D ACCIDENTS SUR LA VOIE PUBLIQUE Constats et protection des lleux d accidents mat riels 15 CONTROLES TECHNIQUES 150 Controles techniques de v hiouss O Campagnes clairage signalisation
6. la suite du d clenchement d une alarme g r e par un service de s curit priv 6 le motif de l intervention par appel d une police municipale l activit patrouille Toutes les t ches sont r parties partag es distribu es En soir e toutes les informations pour v rifications de gestion doivent tre rapport es au r f rent d ment d sign de la brigade Reste se demander comment le brigadier chef va s y prendre pour obtenir de ses troupes le bon remplissage de leur MCL Il dit s efforcer de les convaincre que pour les vols avec effraction par exemple en d pit des brisures du temps li es au roulement la MCI permet de retracer le parcours de suspects sur une p riode ou il se passe les m mes choses et aux m mes endroits information qui aura pu tre consign e par ceux qui taient sur une piste Il s efforce de convaincre que la MC constitue une m moire commune assurant la continuit d action de diff rents quarts lors des rel ves les agents ne sauraient jamais repartir de z ro sur la traque d un d lit Il insiste en outre sur le service qu elle rend aux coll gues des autres commissariats quand ils cherchent savoir si une personne qu ils ont sous la main est connue de nous vu que la MCI c est une bonne piste pour trouver des adresses Son propos fonctionne n anmoins comme une lecon bien pr par e d notant en r alit un investissement et un int r t assez faibles On le comprend d autant mieux qua
7. qui ne concerneraient pas v ritablement les services de l USP et le peu de motivation s investir dans l outil Un autre gardien de la paix de la m me brigade de roulement estime quant lui savoir appr hender l outil dans toutes ses dimensions depuis huit ans qu il s y confronte Il confirme le pr c dent t moignage en pr cisant que les brigades de roulement tant appel es tout faire y compris les prises de plainte le week end il faut assumer son r le d aide au remplissage de l outil pour les coll gues leur apprendre en cette occasion se montrer plus pr cis sur le rendu de leurs activit s personnelles au sein des diff rentes patrouilles Il ajoute que pour l activit recherche la MCI n a pas d utilit son niveau conc dant enfin que si les messages de valorisation en interne sur l am lioration des statistiques g n rales des activit s de la s curit publique sont insatiablement martel s ils ne constituent gu re un souci partag Un brigadier de la Bac de jour gardien de la paix depuis 12 ans la t te d une unit de 6 agents affecte un ton beaucoup plus incisif encore Avant d en arriver l objet de l entretien il se laisse aller un lamento qui colore l entretien d une profonde amertume Il d peint volontiers une situation organisationnelle catastrophiste ayant tendance d motiver sinon d moraliser les troupes La politique aux chiffres mise en musique par les chefs
8. 12 SORTIES D ECOLES 120 Protection points d coles 13 SURVEILLANCE ET REGULATION A POINTS FIXES CONTR LES ROUTIERS 130 Surveillance et r gulation point fixe 131 Contr les routiers 132 Contr les routiers sp cifiques poids lourds ou transports en commun 133 Contr les routiers avec la D D E 134 Contr les routiers avec les Douanes 135 Contr les routiers avec les Imp ts 14 CONSTATS D ACCIDENTS SUR LA VOIE PUBLIQUE 140 Constats et protection des lieux d accidents corporels 141 Constats et protection des lieux d accidents mat riels 15 CONTR LES TECHNIQUES 150 Contr les techniques de v hicules 151 Campagnes clairage signalisation 16 OPERATIONS PARTICULI RES DE POLICE ROUTIERE 160 Contr les d alcool mie 161 Contr les de vitesse 17 STATIONNEMENT FOURRIERES 170 Verbalisation des infractions au stationnement 171 Enl vements de v hicules 18 PATROUILLES PORT ES DE CIRCULATION ROUTIERE 180 Patrouilles de circulation automobiles 181 Patrouilles de circulation motocyclistes 182 Patrouilles de circulation autres moyens 19 MISSIONS DIVERSES DE CIRCULATION 190 Escortes sanitaires 191 Escortes de transports exceptionnels 2 POLICE GENERALE Nombre d index 49 21 MAINTIEN DE L ORDRE SUR LA VOIE PUBLIQUE 210 Maintien de l ordre sans renfort de forces mobiles 211 Maintien de l ordre avec renfort de forces mobiles en r serve 212 Maintien de l ordre avec intervention de forces mobiles en renfort 22
9. 47 TENUE DES FICHIERS ET REGISTRES 470 Exploitation des fichiers 471 Mise jour des registres FCE 4001 et MERCURE ZA 5 SOUTIEN OPERATIONNEL DANS LES LOCAUX DE POLICE Nombre d index 26 51 ACTIVITES DE COMMANDEMENT 510 Chef de poste 511 Chef de service d unit de quart de section de brigade chef du B O E 512 R unions de commandement 513 Participation au Comit Technique Paritaire d partemental Comit Hygi ne S curit 52 CENTRE D INFORMATION ET DE COMMANDEMENT TRANSMISSIONS 520 C I C activit radio RESCOM 521 Gestion des appels t l phoniques standard appels 17 53 GARDE DES LOCAUX DE POLICE ET GARDES A VUE 530 Garde des locaux de police 531 Surveillance des gardes vue et des chambres de s ret 532 Surveillance des locaux de r tention administrative 54 FORMATION SPORT TIR 540 Encadrement de s ances de tir 541 Entrainement au tir 542 Encadrement d activit s sportives 543 Activit s sportives 544 Autres formations dispens es 545 Autres formations recues 55 REDACTION DE RAPPORTS ET DE LA MAIN COURANTE INFORMATISEE 550 R daction de rapports administratifs 551 Saisie de la MCI sauf d clarations d usagers 56 AUTRES POSITIONS AU POSTE 560 Appel Prise de consignes Prise en compte restitution de mat riel 561 Position d attente pauses 562 Autres Positions d attente disposition 563 R serve MO au commissariat 57 ACTIVITES SPECIFIQUES DES UNITES CANINES
10. cet outil nous aide et nous prot ge Et je dirais que nous sommes d sormais lib r s des vieux dinosaures qui y taient r tifs on appartient une nouvelle g n ration de la s curit publique Si on veut orienter notre brigade dans telle ou telle direction OK c est le deal mais il nous faut disposer d une mention de service d cid e partir de l un de nos comptes rendus verbaux ou crits Nous ob issons aux desiderata de la commissaire mais en dehors de ca nous allons o notre intuition nous guide Gardien de la paix chef de la brigade VTT VIGO Le pr tendu tropisme vieux dinosaure galement de mise chez une capitaine dirigeant ailleurs l USP VP de MOTA resurgit comme en cho travers son t moignage Mes agents agissent sur des consignes tablies tous les matins partir de la MCI pour chaque brigade Je contresigne la mienne ils ont donc chacun leur feuille de route partir du registre des consignes r crites sur papier Je pense que la MCI reste un outil de contr le m me si mes jeunes coll gues de la brigade ne le voient pas ainsi Ils ne consid rent pas qu tre repris en permanence sur leurs erreurs de saisie soit une sanction personnelle ils pensent au contraire que cela met tout le monde galit sur les temps de pr sence alors qu autrefois la rancune tait de mise l gard des tra nards qui donnaient le sentiment aux plus scrupuleux de devoir compenser leur inertie J ai mo
11. des lectures trop court termistes des statistiques de la d linquance par l ONDRP et insista sur la n cessit de confronter les donn es de l index 4001 bien d autres sources de connaissances quantifi es long terme que ses propres enqu tes de victimes bisannuelles L ONDRP fut attaqu sur sa propension la r tention des donn es primaires Lequel s en d fendit en mettant en avant l attitude parfois m fiante de certains services de la police de la gendarmerie ou de l administration p nitentiaire dans la d livrance de leurs propres donn es brutes l ONDRP n ayant pas toujours lui m me d acc s direct aux bases de donn es anonymis es de la police et de la gendarmerie ne pouvait pas n cessairement d tecter les biais dans les commentaires et analyses produites Il admit volontiers que l index 4001 souffrait de bien des d fauts et que ses usages en avaient t largement d voy s avec le temps Tous les audit s ayant 39 converg vers l id e que l outil sous influence politique r troagissait n gativement sur l action des policiers et des gendarmes 29 la Commission admit de son c t que la pression politique aux r sultats avait provoqu des effets d ajustement chez les agents de la base dans les enregistrements statistiques destin s se prot ger Apr s ce moment de catharsis collective qui permit d aller plus loin que ce n avait t le cas lors de la commission Caresche Pandraud douze ans auparavant Ca
12. diff rentielle des faits de l index pour mieux contribuer la r solution de leurs enqu tes Il n est pas un outil de mesure de la performance des services puisque des faits r v l s lucid s sont inutiles Convenir de supprimer de l application du fichier STIC FCE l agr gat des IRAS qui en r sulte c est dire toute la proactivit li e la police des trangers et des usagers de drogues Il fait l objet de doubles regards sur les indexations d infractions d o des comptabilisations excessives et des comptabilisations provisoires Convenir de criminaliser le laxisme des Parquets et des BOE ayant failli cette mission commune en esp rant que sera r solue la trop grande autonomie d action de la s curit publique l gard des rubriques fourre tout en les faisant dispara tre des pratiques plut t que de devoir s en accommoder par paresse Il ne fait pas l objet d interconnexions avec les logiciels de la Justice Convenir d lucider les raisons des blocages id ologiques et techniques existant entre les services de la DCPJ et ceux de la Chancellerie afin de pouvoir rapidement les an antir et 40 retrouver une heureuse harmonie entre eux Il ne tient pas compte de ce que les motifs de non d p t de plaintes varient selon les types d infractions subies et de nombreuses raisons poussant une victime ne pas les r v ler Convenir d obliger toutes les victimes porter pl
13. droite apparait Finalement il est possible de s lectionner la fonctionnalit ajouter en cliquant dessus 2 Les boutons standards n VALIDER le contenu de la page ou de la fonctionnalit en cours e E ANNULER le contenu de la page ou de la fonctionnalit en cours AFFICHER la fen tre d aide en ligne E PASSER de la page en cours du mode de consultation celui de modification Pr sentation de la NMCI NMCI AFFICHER une Fen tre Dans certains cas la Fen tre peut mettre un certain temps s afficher car c est un appel sur le serveur principa qui est effectu eL CREER une nouvelle ligne vide dans un tableau Dans un arbre ce bouton permet de cr er une nouvelle racine dans l arbre A CREER une nouvelle feuille dans un arbre en dessous du niveau surlign l SUPPRIMER ou de rendre inactif une ligne surlign e dans un tableau Dans un arbre ce bouton permet de supprimer ou d inactiver l l ment surlign d RECUPERER un fichier PDF directement imprimable Si le navigateur contient l extension d Acrobat Reader le fichier s ouvrira directement dans le navigateur REVENIR la fonctionnalit ou la page pr c dente e ALLER la page suivante fait de uoler avec la souris d clenche cet affichage Ce dernier peut tre long appara tre car l information est demand e au serveur
14. du ou des fonctionnaires ayant proc d chaque intervention seront toujours mentionn s les signatures appos es tant g n ralement illisibles Toutes les fois que les affaires seront susceptibles de donner lieu l tablissement de proc dures les fonctionnaires devront tablir un rapport d taill des faits Mention des r f rences d un tel rapport sera port e sur la main courante la suite de l expos succinct 3 Dans les commissariats importants nominativement d sign s par des instructions sp ciales chaque intervention fera l objet d un rapport en triple exemplaire destin le premier au chef de la s ret ou au commissaire d arrondissement comp tent le second au commissaire de voie publique ou d faut au commandant du corps urbain le troisi me aux archives Les affaires dignes d int r t sont signal es au commissaire central le matin soit par le chef de la s ret soit par le commissaire de voie publique ou d faut le commandant du corps urbain Tous les rapports second exemplaire sont ensuite class s par journ e de vingt quatre heures puis reli s par semaine ou par mois selon leur volume pour constituer la main courante du poste central Cette facon de proc der pr sente le double avantage d associer en permanence les commissaires d arrondissement la vie de leurs secteurs et de doter les archives d une documentation suppl mentaire toujours utile L tablissement la fin de la main cour
15. mandat de sugg rer D sormais les services du ministre peuvent enterrer le rapport ce qui en France constitue de rares exceptions pr s une pratique dominante Et de fait il ne s est pas pass grand chose depuis 2013 en d pit de la satisfaction d avoir provoqu et gard la trace t l vis e et crite de certains intervenants inaudibles depuis dix ans sur les recommandations de cette commission Seule la suggestion technique n 12 du rapport de la Commission assortie des remarques du m moire de certains chercheurs du CESDIP sur les statistiques polici res rencontrent ici l int r t de notre tude sur la MCI Il tait sugg r la n cessit de multiplier les monographies sur les pratiques concr tes d enregistrement par les services de base et de pouvoir en estimer l impact sur les agr gations de donn es ce pour quoi nous plaidons depuis des ann es Ocqueteau 2008a et b et pourquoi nous tentons aujourd hui de r cidiver Notre objectif est en effet de reprendre nouveaux frais l entreprise en tirant notamment le bilan de celle qui fut conduite par l cole des Mines il y a pr s de vingt ans essayant d approfondir la compr hension des usages concrets actuels de la NMCI Nous en bornerons les contours de la faisabilit infra Mais auparavant il reste encore faire tat d une deuxi me excursion dans les critiques et recommandations des corps d inspection et organismes publics ayant t amen s rencon
16. 254 Z55 Z56 Z60 Z70 Z7 1 Z72 PARTENARIAT COMMUNICATION 29 index Participations des foires o salons Portes ouvertes tables rondes conf rences information dans les tablissements scolaires Autres campagnes d information Enseignement du code de la Route aux scolaires Conf rences s s curit routi re Actions de pr vention personnes ag es Information toxicomanie l cole primaire Information toxicomanie au coll ge information toxicomanie au lyc e Information toxicomanie l universit ou cole professionnelle Information toxicomanie enseignants parents d l ves Information toxicomanie travailleurs sociaux hospitaliers Information toxicomanie fonctionnaires autres que policiers R unions C C P D R unions C L S R unions G L T D R unions cellule de veille R unions avec l Education Nationale R unions avec les bailleurs sociaux R unions avec les transporteurs R unions avec les polices municipales R unions avec les travailleurs sociaux R unions avec les magistrats R unions avec les lus R unions de quartier Actions C L J Actions V V V Actions O P E TABLE DES MODES DE SAISINE DES AFFAIRES 001 002 003 004 005 006 007 008 009 010 011 999 11 index Appels 17 Appels t l phoniques R quisitions d usagers Initiatives des fonctionnaires Appels Pompiers Appels Gendarmerie Appels SAMU Appels Police Municipale Appels Taxis D clenchements t
17. 40 a zZ Z zz N zZ o Q S Exhibitions sexuelles Prostitution racolage Autres infractions aux moeurs R PERSONNES RECHERCHEES RAD Recherches D couvertes d ali n s disparus AP Recherches D couvertes de majeurs disparus Ouvertures de portes aux fins de recherches de personnes Recherches D couvertes de d tenus vad s Recherches D couvertes de mineurs disparus Recherches D couvertes de mineurs en fugue Recherches D couvertes de personnes ag es disparues D couvertes de personnes inscrites au FPR PZ D couvertes de personnes recherch es cadre enqu te judiciaire MA Fiches de mise en attention code sp cifique PAF RAF Avis famille E MF V P N 212 2 2 EU 3 0 lt gt S ALARMES DANS ETABLISSEMENTS PUBLICS Semasa SBO Fausses alarmes dans tablissements bancaires SB1 Alarmes avec VAMA dans tablissements bancaires 7 JL A F a F1 Alarmes avec VAMA la Banque de France ausses alarmes dans tablissements de la Poste pe EA ccr SP1 Alarmes avec VAMA dans tablissements de la Poste STO Fausses alarmes dans agences Tr sor Publie T1 Alarmes avec VAMA dans agences Tr sor Public SA0 D clenchements d alarmes dans les Maisons d arr t BERI BEA d o oro D clenchements d alar
18. D l gations judiciaires instructions de parquet commissions rogatoires Ex cution d instructions OMP 32 POLICE JUDICIAIRE POLICE TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE 0 262 Constatations avec recours ta police technique et scientifique 450 Signalsatonsauseice 264 signalisations de d tenus en tablissement p nitentiaire Exploitation du fichier CANONGE 33 POLICE JUDICIAIRE ACTIVITES TECHNIQUES Exploitation des fichlers j Mise jour des registres FCE 4001 et MERCURE 34 APPUI AU TRAITEMENT JUDICIAIRE LORS DE LA PROCEDURE POLICIERE 531 Surveillance des gardes vue et des chambres de s ret Conduites de G A V l h pital ou l U M J 340 Pr sentations magistrats d individus interpell s 1 350 Garde du d p t 35 APPUI AU TRAITEMENT JUDICIAIRE LORS DE LA PHASE JURIDICTIONNELLE 334 Reconstitutions judiciaires 342 Extractions de d tenus 4 4 ago Police des audiences Cour d Assises o 333 36 APPUI AU TRAITEMENT JUDICIAIRE POUR L EXECUTION DES SENTENCES Escortes du tribunal vers un tablissement p nitentiaire exl Conduites de d tenus l h pital cl 360 Garde de d tenus hospitalis s d Heures du potentiel fonctionnaires utilis _ 4 LUTTE CONTRE L INSECURITE ROUTIERE NET s 1 PREVENTION ROUTIERE pc ED RE e pr Con NEUES VENA ENTRADAS HERO EE EE EE a KEE o E
19. D autant que ces travaux continuaient d en r duire le champ la seule dimension de re construction du passage l acte des vrais ou des faux d linquants Pour les socio historiens de la police judiciaire il convenait surtout de s attacher suivre la trace d affaires judiciaris es par la police par le biais d une quantification de dossiers de toute unit bifurquant ou non dans l activit judiciaire du Parquet au vu des caract ristiques des mis en cause d o la th orisation des fili res p nales par Aubusson de Cavarlay 1987 Depuis la distinction heuristique entre saisine r active sur demande d une personne ou d une institution et saisine proactive l initiative de la police elle m me l institution polici re comme le l gislateur n eurent de cesse que de vouloir att nuer la port e de l autonomie ou de la passivit polici re en d coulant Pour sauver les apparences des modalit s de la rencontre l gale avec le Parquet depuis notamment la grande r forme dite de la pr somption d innocence 15 juin 2000 la normalisation du devoir d information du contr le de la garde vue et du d ferrement fit l objet d une plus grande curiosit de l institution De plus en plus d analystes s int ressaient la qualit de l information contenue dans les mains courantes au point que l Administration centrale finit par se persuader que des traces 19 H normalis es taient des aliments de quantification d ter
20. J F 2008 Les nuits de la main courante critures au travail Paris Stock 111 LAGRANGE H POTTIER M L ZAUBERMAN R ROBERT P 2004 Enqu tes de victimisation et statistiques de police les difficult s d une comparaison D viance et soci t 28 3 285 316 LASCOUMES P LE GALES P 2004 Gouverner par les instruments Paris Presses de science po LATOUR B 2005 Changer la soci t refaire de la sociologie Paris La D couverte LATOUR B 2012 Enqu te sur les modes d existence Paris La D couverte LAUZE F 2005 D pression l gale Nice d France Europe LE BOUILLONNEC J Y QUENTIN D 2013 Rapport d information en conclusion des travaux d une mission relative la mesure statistique des d linquances et de leurs cons quences Paris Rapport de l Assembl e nationale LEMAIRE 20112 Division du travail dans l institution polici re Ethnographie d un commissariat de s curit publique Th se de sociologie Universit Picardie Jules Verne Amiens LEMAIRE 2011b Itin raire des plaintes sous contr le gestionnaire La vie des id es 22 f vrier http www laviedesid es fr Itin raire des plaintes sous html LEMAIRE 2012 Les effets de la rationalisation du travail policier Pratiques d criture de tri et de traitement des plaintes in COTON C PROTEAU L dir Les paradoxes de l criture Sociologie des crits professionnels dans les institutions d enc
21. N anmoins une fois celle ci r cup r e elle reste sur le navigateur et appara t donc imm diatement jusqu au prochain changement de page SS CLOTURER la fiche courante sauf cas particulier du la fonctionnalit ANNULER la s lection du fichier renseign dans la colonne fichier du tableau des pi ces num ris es SE DECONNECTER de l application un nouvel l ment d un tableau ou d un arbre appara t crit en bleu sauf cas particulier du la fonctionnalit si un l ment est marqu comme inactif il est alors crit en rouge Pr sentation de la NMCI ta posant cette imagez het ERE DFPN NMCI La navigation travers les pages se fait en g n rale dans la NMCI de 3 mani res diff rentes e utilisation du menu description faite paragraphe 1 e utilisation des boutons e utilisation d un lien Les boutons suivants peuvent permettre de naviquer B dans le cas d un recherche par exemple ce bouton permet d afficher la liste correspondant au crit re E dans le cas d une cr ation d une fiche ce bouton peut ONE l accueil permet de revenir la fonctionnalit ou la page s TA e El permet de passer la page suivante L utilisation d un lien se fait partir d une liste ou d un arbre http iftocalhost NMCI 4 Liste des effectifs DUPONT 000121 Mo LI Dans cet exemple la s
22. de lecture de la nature de la r sistance au management des services par les outils moins li s aux classiques conflits de classes entre les chelons inf rieurs et sup rieurs qu la perte de valorisation interne d une image de virilit et de courage des BAC affrontant la violence de la soci t quand les bureaucrates resteraient au chaud bien l abri des dangers Les agents concern s assumaient encore parce qu ils y trouvaient leur comptant de motivation jusqu pr sent Relance Mais pourtant les BAC sont estim es par la population m me si elles sont souvent contest es non R action Vous parlez de notre image de lt bacqueux gt Pour s r mais nous on n est pas l pour tre aim s Seulement voil le probl me c est qu on a perdu pas mal de terrain et la main gt est pass e de l autre c t 8 Beaucoup de jeunes policiers ont baiss les bras Donc ton menagant si on veut reprendre des zones tr s difficiles il y aura du sang vers Pour arriver aux vrais trafiquants de drogue il faudra commencer par choper une quinzaine de vendeurs Or la justice demande qu on soit chirurgical OK mais on sait bien que S il n y a plus de violences urbaines comme celles de 2005 c est parce que les gros bonnets ont gagn C est eux qui leur ont dit d arr ter leurs conneries pour la bonne marche de leur business Bon cela dit vous comprenez bien qu il y a videmment plusieurs
23. judiciaire Le grand clivage c est la voie publique d un c t et le bureau de l autre ce qui ne recoupe pas forc ment la tenue et le civil Et la voie publique c est aussi bien de la police administrative que de la police judiciaire car depuis la polyvalence initi e par la r forme des corps et carri res de 1995 les gardiens de la paix peuvent faire des constatations Commissaire central CSP VIGO L extr me paradoxe auquel m ne la comparaison du t moin d avec ses homologues de la maison concurrente tient ses yeux en un v nement apparemment anodin qui lui a pourtant sembl d terminant il s agit des calculs de temps de missions dans la rue permis d sormais par la MCI les temps de pr sence sur 95 la voie publique TPVP Alors que la direction centrale de la s curit publique calculait nagu re de mani re fixiste les temps pass s par les agents sur la voie publique les diff renciant des autres s quences de temps imparties d autres t ches la direction de la gendarmerie nationale raisonnant de son c t en termes des taux de mission op rationnelle TMO semblait s en gausser Une crise survenue au sujet des lectures communes que l on devait en tirer l occasion d une r v lation de cette impossibilit par l ONDRP en 2011 conduisit la DCSP modifier les modalit s traditionnelles de sa propre lecture statistique des temps TPVP D sireuse de faire cesser le trop gros diff rentiel des
24. l alarmes Instructions hi rarchiques Compte rendu statistiques MAIN COURANTE INFORMATISEE GUIDE A L USAGE DE LA HIERARCHIE EVALUER LES PERFORMANCES POUR LES AMELIORER Troisi me partie Les tats d exploitation Architecture du module des tats statistiques Test d emploi des personnels Ev nements et interventions de police D clarations d usagers Activit s op rationnelles de pr vention de partenariat et de communication DCSP SD LEM ECA ARCHITECTURE DU MODULE DES ETATS STATISTIQUES DE LA MCI AVEC INDICATION DES PERIODES PREVISIBLES DE MISE A DISPOSITION 1 Test d emploi des personnels 1 1 R sultats d ensemble d cembre 2002 1 1 1 Tableau de bord synth tique 1 1 2 Graphe r partition du potentiel horaire th orique 1 1 8 Graphe analyse IGPN occupation de la voie publique 1 1 4 Graphe analyse DCSP approche strat gique 1 2 Analyse globale par services juin 2003 1 2 1 Approche IGPN 1 2 2 Approche DCSP 1 3 Analyse d taill e par services d cembre 2002 1 3 1 Approche IGPN 1 3 2 Approche DCSP 1 4 Distribution horaire des effectifs juin 2003 1 4 1 Etat 1 4 2 Graphique 1 5 Distribution horaire des patrouilles juin 2003 1 5 1 Etat 1 5 2 Graphique 2 Ev nements et interventions de police 2 1 Agr gats d cembre 2002 2 1 1 Etat synth tique 2 1 2 Etat d taill 2 1 3 Ev nements g n rateurs d
25. oriser les carts pour le cas ch ant les att nuer Les regards internes port s par les sociologues des organisations qui tentent d objectiver avec et sur les acteurs de la machine polici re les m canismes de sa modernisation de sa professionnalisation et de son efficacit au travail la main courante devenue informatis e coupl e l autre outil de connaissance statistique des crimes et des d lits de l tat 4001 constitue un bon exemple de cette entr e Les regards politiques commissions parlementaires et administratifs gestionnaires ou manag riaux corps d audit et d inspection internes sous traitance de missions techniques finalis es ont pour vocation diagnostiquer les d faillances de l organisation d ensemble par rapport ce que le politique demande la s curit publique d accomplir et d en proposer des solutions et rem des 26 27 II R explorer pratiques de saisie et utilisations de la MCI en s curit publique 1 Fiabiliser un outil statistique Une question lancinante taraude les personnels techniciens de l OND ONDRP qui furent enr l s d s 2004 par le minist re de l Int rieur puis les services du Premier ministre 2009 pour devenir le r ceptacle et les commentateurs analystes des diff rentes sources chiffr es des d linquances saisies par les polices celle de la fiabilit des donn es Car des l origine de l organisme les agents de cet Observatoire pouvaient a priori douter du
26. r el de toute police de proximit quelle que soit la facon dont les activit s d ilotage ont t labellis es au cours du temps par rapport ses objectifs affich s y compris dans les r ponses faites aux appels au 17 S agissant enfin de la fonction de coordination nous nous demanderons jusqu o la MCI aura t capable d infl chir les pratiques de la ville s curiser Aura t elle r pondu ces deux dimensions attendues 1 am liorer la coordination empirique du travail policier a t elle aid pr ciser les relations entre les diff rents services de la police d arrondissement et district aid constituer une arme de d fense de la part de commissaires ayant r pondre aux enqu tes et audits internes de l IGPN r pondu un objectif de coordination spatial entre corps des officiers et corps des gardiens et grad s 2 Mieux partager l information recueillie avec les acteurs de la ville pour provoquer une meilleure synergie avec des partenaires pour calmer le jeu faire taire des rumeurs d gonfler des conflits en justifiant voire en ren gociant les r elles pr sences polici res Aura t elle permis autrement dit de justifier de la redevabilit de la s curit publique aux diles la presse aux associations citoyennes aux syndicats locaux Les conditions de faisabilit d une nouvelle enqu te plus ind pendante avec le CNRS que ne le sont les classiques audits techniques habituels aya
27. seraient s il revenait aux agents commentant au t l phone leurs faits et gestes et positions en temps r el de les consigner leur retour Car les enregistreurs sont beaucoup plus scrupuleux dans la pr cision des renseignements demand s aux agents en op rations et leur retour La plupart des t moins interrog s dans les SIC ou aux BOE affectent soit un enthousiasme r el soit plus mitig sur les ventuels ou pr tendus progr s qu aurait permis l introduction de la MCI dans les services par rapport aux poques ant diluviennes Entre l id e et la conception de l utilit d une nouvelle application cens e am liorer et rendre le travail policier plus facile et sa r alisation pratique au quotidien le temps parait bien long Toute une palette d attitudes et d arguments se font entendre par lesquels s engouffrent et s expriment des messages de protestation Voici sur un ton tr s contrast deux t moignages antith tiques d officiers le premier concerne un agent lt converti gt p n tr de son r le de lt dragon En tant que capitaine de police je suis la fois le dragon et la ma tresse d cole car je dois duquer les troupes la MCI Mon r le est d accomplir une p dagogie permanente vers les gardiens de la paix de leur faire comprendre le plus qu apportent toutes les dimensions int gr es de l outil par rapport leur travail de voie publique les avantages de l interop rabilit radio avec les polices m
28. sujues eu 191 ynu ep e19ue6 eoyues ep JHUN ys f nof ep esgueb SOIUSS ep PUN es er 1nof ep jejousb soles ep SHUN ZSL ir mol ep IeJeu 5 sones ep AUN 15 o8 ei G JN mapos ep hun sob seuede se p JN mapes ap euur pol 9104 el JN mapes ep IUN OL seneQ ua een np eeuncj np epoueg ETAT SYNTHETIQUE DES DECLARATIONS D USAGERS Service brigade Secteur P riode du au ACCIDENTS LERTES bombes ECOUVERTES DE CADAVRES IFFERENDS XPLOSIONS LIENES UICIDES ET TENTATIVES BJETS PERDUS TROUVES NCENDIES RIMES ET DELITS ALADES UISANCES ET TROUBLES DE L ORDRE PUBLIC DEGATS eaux gaz AFFAIRES DE MCEURS PERSONNES RECHERCHEES LARMES DANS ETABLISSEMENTS PUBLICS ACCIDENTS DU TRAVAIL ALARMES DANS LOCAUX PRIVES VEHICULES VOLES APPELS FANTAISISTES z je vme e v gt T V TOTAL DES DECLARATIONS RECUES MOYENNE JOURNALIERE ETAT DES DECLARATIONS D USAGERS 64 Service brigade Secteur P riode du au du total A01 Accidents corporels de la route ss Accidents mat riels de la route A11 Accidents ferroviaires corporels A A12 Accidents ferroviaires mat riels Eg Accidents d a ronefs corporels NESSUN Accidents d a ronefs mat riels ca O Accidents fluviaux corporels Accidents fluviaux mat riels B ALERTES bombes Seat OEP ESPA DCD Colis
29. te on shoote On a une activit de v rifications surtout de ce qui est ou n est pas dans le th saurus et on regarde surtout le STIC Il devrait pouvoir tre am lior pour nous ce th saurus on devrait cr er quelque chose de sp cial pour la BSU l am liorer Par exemple comme on n entre pas dans les cat gories de VP on ne cr e pas d quipage pour nous alors que ca existe parfois Capitaine de police chef de la BSU CSP MOTA Sur le plan proc dural elle explique enfin comment la fiche extraite de la MCI est toujours annex e une affaire partant en proc dure C est le cas par exemple des femmes battues Elle explique pouvoir attester du nombre de fois o une personne s est plainte au service avant de se d cider porter plainte contre la personne qu elle se d cide d signer comme menagante La MC devient de plus en plus une pi ce de proc dure dans les litiges familiaux les contentieux d abandon de domicile conjugal de non repr sentation d enfant de fugue l inverse le Parquet peut nous aviser et nous conseiller de prendre la plainte alors que notre tendance aurait t d enregistrer une simple MC C est que de plus en plus souvent les avocats r clament ces pi ces ainsi que les compagnies d assurances D sormais le requ rant peut en garder la trace puisque c est un droit qui lui a t reconnu Avant on s y opposait on consid rait cela un peu comme notre secret Capi
30. 26 index 5 index 3 index R PERSONNES RECHERCHEES 11 index RAD Recherches D couvertes d ali n s disparus RAP Recherches D couvertes de majeurs disparus ROP Ouvertures de portes aux fins de recherches de personnes REV Recherches D couvertes de d tenus vad s RMD Recherches D couvertes de mineurs disparus RMF Recherches D couvertes de m neurs en fugue RVD Recherches D couvertes de personnes ag es disparues RPT D couvertes de personnes inscrites au FPR RPZ D couvertes de personnes recherch es cadre enqu te judiciaire RMA Fiches de mise en attention code sp cifique PAF RAF Avis famille s JALARMES DANS ETABLISSEMENTS PUBLICS 12 index SBO Fausses alarmes dans tablissements bancaires SB1 Alarmes avec VAMA dans tablissements bancaires SFO Fausses alarmes la Banque de France SF1 Alarmes avec VAMA la Banque de France SPO Fausses alarmes dans tablissements de la Poste SP1 Alarmes avec VAMA dans tablissements de la Poste STO Fausses alarmes dans agences Tr sor Public STI Alarmes avec VAMA dans agences Tr sor Public SAO D clenchements d alarmes dans les Maisons d arr t SRO D clenchements d alarmes dans des locaux de police SJO D clenchements d alarmes dans des tribunaux ou Cours d Appel SSO D clenchements d alarmes dans des Pr fectures Sous pr fectures T JACCIDENTS DU TRAVAIL 4 index TEC Accidents du travail corporels en entreprises TEM Accidents du travail mortels en entre
31. 570 Entretien alimentation des chiens 571 Entrainement des chiens 58 ACTIVITES GENERIQUES DE POLICE DE PROXIMITE AU SERVICE 580 R unions au service avec des partenaires institutionnels 581 R unions au service avec des usagers 582 R unions internes s CLS Comit de suivi PolProx 6 SOUTIEN LOGISTIQUE DANS LES LOCAUX DE POLICE Nombre d index 5 61 ACTIVITES DE GESTION 610 Activit s administratives 62 ACTIVITES TECHNIQUES ET DE MAINTENANCE 620 Activit s techniques et de maintenance informatique v hicules immobilier 63 ACTIVITES SYNDICALES ET SOCIALES 630 Activit s syndicales 631 Activit s sociales mutuelles correspondant social 69 SOUTIEN LOGISTIQUE DIVERS 690 R alisation de produits de communication 7 INDISPONIBILITES Nombre d index 14 71 CONGES 710 Cong s annuels 711 Cong s RTT 712 Cong s maternit et paternit 72 REPOS 720 Repos r cup rateurs suite permanences astreintes et d passements horaires 721 Repos de p nibilit sp cifique RPS 722 Cr dit f ri 73 MALADIES 730 Cong s maladie ordinaire 731 Cong s maladie suite blessures en service ou accident de trajet 732 Cong s longue maladie 74 AUTRES ABSENCES 740 Absences li es la m decine du travail don du sang 741 Absences suite convocations administratives ou judiciaires 742 Absences pour v nements familiaux 743 Gardes d enfants malades 744 Absences ill gales A
32. Ce policier travaille activement l laboration du difficile projet d un outil dit d aide la sectorisation et reconna t avoir essuy beaucoup d checs En avril 2009 plus de 10 CSP de VIGO d pendant de la DDSP sont n anmoins couvertes de sorte que gr ce aux statistiques d sormais objectiv es sur de nouveaux secteurs auparavant inconnus 30 de l activit auparavant perdue des brigades en ville auraient t retrouv s gr ce la nouvelle application Un progr s dans la transparence apparemment Depuis 2012 ce policier a int gr le service de contr le de gestion continue sur la MCI Il estimait qu en d cembre 2014 avec la derni re version du logiciel de sectorisation mis au point VIGO toute la s curit publique fran aise pourrait en tre d sormais quip e 100 Autrefois sur la MC papier on mettait un tampon pour montrer aux gens qu on avait fait quelque chose pour eux car pour eux pas de traces de ce qu ils nous avaient dit s il n y avait pas de tampon Aujourd hui oui la MCI est vraiment devenue un outil de pilotage de quelque chose c est certainement un progr s dans la transparence Mais ca n a pas emp ch qu il y a toujours du papier un imprim un papier une d claration sign e L dition du registre informatis sur du papier bien s r ca aide l officier faire des recherches plus facilement oui bien s r que c est un outil de pilotage Mais je pense que la marge de
33. Guillen CGPN B Antoine CDPN Rapport confidentiel sur le bilan qualitatif du protocole de r forme des corps et des carri res de la Police Nationale juillet 2013 37 Les statistiques issues de la MC peuvent tre prises en compte dans le dialogue de gestion pour les affectations de v hicules et de mat riel en particulier ibid 25 38 En tout tat de cause il est anormal que le MI ne puisse disposer d une image fid le de l activit de ses services Il est tout aussi anormal que les donn es transmises au Parlement dans le cadre de son contr le constitutionnel de l utilisation des deniers publics reposent sur une base aussi peu fiable id 25 44 diagnostiquer quelque chose elle reconnait pourtant que la MCI reste le principal outil de gestion par objectifs de la DCSP et se fend alors dans une note infrapaginale de premier int r t d un commentaire particuli rement logieux de cette direction qui laisse h las le lecteur sur sa faim Tout cela semble d sormais s inscrire dans de l histoire imm diate pour donner des gages au peuple de gauche Car le nouveau ministre de l Int rieur d s sa prise de fonction voulut faire ostensiblement entendre sa diff rence d avec la politique du chiffre d voy e de son pr d cesseur Que les choses soient claires mart le t il dans son discours aux cadres de la s curit le 19 septembre 2012 cette politique du chiffre je veux substituer une exigence
34. HORAIRE UTILISE 1 POLICE DE LA CIRCULATION POLICE GENERALE ASSISTANCES Heures du potentie ACTIVITES ADMINISTRATIVES ET JUDICIAIRES SOUTIEN OPERATIONNEL SOUTIEN LOGISTIQUE MISSIONS HORS LOCAUX DE POLICE dont VOIE PUBLIQUE MISSIONS DANS LES LOCAUX DE POLICE dont SOUTIEN Nombre de fonctionnaires sur la voie publique un instant T ooi T G N 2 ANALYSE STRATEGIQUE Heures fonctionnaires 96 du potentiel utilis 5 ORDRE PUBLIC ET POLICE ADMINISTRATIVE 6 MANAGEMENT FORMATION SOUTIEN ET COMMUNICATION A wN V8 TL ISHIN TINIO 0049 e Z0 S0 L ne 0049 Z00Z S0 S L np epousd 3NDIJO3HL 33IV3dOH TAILN3LOd NO NOILILYYd3Y Cbi 1V13 AT 2 S3ilislINOdSIGNI yr je39uob ales op gyun epebug ddn 991198 SIANNOSYAd S3G IO Ida Q LSL L L LVI 8 GL S3YHIVIDIONF YL T 13 S3ALLVHISININQV SIONVLSISSV S3liAllOV F 998 LE 31V43N39 39104 VITE JT3NNOHLLVH3dO NIILNOS S 69 Alt NOLL CHAT 3NDILSIDOT V13G 39104 N3LLDOS 9 pr 1e19u9B oies op eun peBug 0049 e Z0 S0 L ne 0049 e Z00Z S0 SE np epoued dd SMAJIS 3noriand 3IOA V1 3q NOILVdn220 Nd9I 3SATIVNV S I3NNOS I3d S3G IO 1dW3 Q 1S31 pP c 25 AOS S3YIVIDIANF SALIAILOV r L L 1V14 95 69 JY3LLNOY 3L YNNIISN
35. SERVICES D ORDRE 220 Services d ordre Manifestations culturelles festives ou faikloriques 221 Services d ordre Manifestations sportives 222 Services d ordre Elections 223 Services d ordre C r monies 224 Services d ordre Voyages officiels 23 PATROUILLES PORTEES MOTORISEES 230 Patrouilles en v hicules grand gabarit 231 Patrouilles en v hicules automobiles l gers 232 Patrouilles motocyclistes de surveillance g n rale 233 Patrouilles en cyclomoteurs v lomoteurs ou scooters 234 Patrouilles en train RER m tro ou bus 235 Patrouilles fluviales ou maritimes 236 Patrouilles en a ronef 24 PATROUILLES NON MOTORISEES 240 Patrouilles pedestres 241 Patrouilles en v lo 242 Patrouilles equestres 243 Patrouilles en roller ou autre moyen 25 ACTIVITES GENERIQUES DE PROXIMITE hors locaux de police 250 R unions avec partenaires institutionnels Mairies Education Nationale bailleurs transports 251 R unions avec les usagers r unions de quartier rencontres avec les associations 252 Actions de promotion de a Police Nationale d bats conf rences op rations carri res 253 Actions de communication finalit pr ventive toxicomanie personnes ag es 254 Prises de contact avec les usagers 255 M diation r solution de probl mes 256 Op rations Ville Vie Vacances CL 26 INTERPELLATIONS INTERVENTIONS CONSTATATIONS 260 Interpellations 261 Interventions de police secours sauf A V P 262 Constata
36. U 334 Patroullles en train RER m tro o bus 255 Patrouiles fluviales ou mames YY s C C 236 Patroulleeena rnel L ATROUILLES NON MOTORISEES P 4 atrouilles pedestres 41 Patrouilles en v lo 42 Patrouilles equestres Patrouliles en roller ou autre moyen NIN TJQ Clg 5 ACTIVITES GENERIQUES DE PROXIMITE hors locaux de police R unions avec partenaires institutionnels Mairies Education Nationale bailleurs transports 51 R unions avec les usagers r unions de quartier rencontres avec les associations Actions de promotion de la Police Nationale d bats conf rences op rations carri res Actions de communication finalit pr ventive toxicomanie personnes ag es Prises de contact avec les usagers M diation r solution de probl mes Op rations Ville Vie Vacances C L J NJ wi N N CO e N e 53 5 256 Ni m INTERPELLATIONS INTERVENTIONS CONSTATATIONS Interpellations Interventions de police secours sauf A V P 262 Constatations avec recours la police technique et scientifique onstatations sans recours la police technique et scientifique fgnalisations de d tenus en tablissement p nitentiaire rotection de traces et indices sur les lleux d une infraction 75 265 EE Q3 O lt o 1 Heures du potentlel
37. aucune prise sur les v nements l enregistrement et la r daction des activit s se faisait au commissariat et non la SIC d o la n cessit pour les quipages d un retour au poste pour r diger la SIC ignorait tout de la MCI coupure tr s nette Ainsi la SSDP s occupait de la gestion du personnel et de la logistique le commissariat central de l v nementiel op rationnel le circuit de statistiques ne permettait pas d articuler les deux sph res A Aix en Provence le partage id al des t ches semblait plut t r alis de plus petite taille mieux adapt e aux fonctions de l outil Les quipages entraient la prise de service en d but de vacation la SIC tait tenue au courant par radio entre les v nements au fur et mesure mais le film des v nements tait moins pr cis de ce qu en savait d j le chef de service de ses changes verbaux permanents avec d autres acteurs La fonction statistique tait v cue comme un instrument de contr le maladroit et inefficace 24 par le commissaire Rotival plus tard surnomm le p re de la MCI le bon l ve avait cceur dans une strat gie de communication plut t missionnaire de leur montrer tout le spectre des usages possibles de la MCI selon des effets d int gration maximale Comment celle de Rouen s taient surtout fait sentir de fortes r ticences l gard des implicites du pilotage parisien critiqu comme uniquement int ress par les
38. circonscriptions renforts saisonniers 311 Missions hors circonscriptions M O ou S O ext rieurs 312 Autres missions hors circonscription 32 A AUTRE DIRECTION DE POLICE OU AUTRE ADMINISTRATION 320 Assistances la D C P A F 321 Assistances autres directions de police D C P J D C R G 322 Assistances autres administrations Finances Travail 323 Assistances officiers minist riels 324 Procurations lectorales 325 Participations des commissions administratives expulsions locatives 33 POLICE DES AUDIENCES RECONSTITUTIONS JUDICIAIRES 330 Police des audiences Cour d Assises 331 Police des audiences Cour d Appel 332 Police des audiences Tribunal Correctionnel 333 Police des audiences Tribunal de Police 334 Reconstitutions judiciaires 34 EXTRACTIONS ESCORTES PRESENTATIONS 340 Pr sentations magistrats d individus interpell s 341 Escortes du tribunal vers un tablissement p nitentiaire 342 Extractions de d tenus 343 Conduites de G A V l h pital ou l U M J 344 Conduites de d tenus l h pital 345 Escortes de personnes expuls es en France ou l tranger 35 GARDE DU DEP T 350 Garde du d p t 351 Garde du centre de r tention administrative 36 GARDE DE DETENUS HOSPITALISES 360 Garde de d tenus hospitalis s 37 ESCORTES DE FONDS 370 Escortes de fonds Banque de France 371 Autres escortes de fonds publics 372 Escortes de fonds priv s 38 GARDE DE B TIMENTS ADMINISTR
39. commissaire central H 1 commissaire de 1 commissaire central galement Officier district du Minist re Public F H 1 commandant 2 commandants H H 2 capitaines 1 capitaine 1 capitaine F H F 3 brigadiers chefs 1 brigadier 1 brigadier major 1 brigadier major de poste H H F H 3 brigadiers chefs 2H 1F 3 gardiens de la 1 gardien paix 4 gardiens de la paix VTT paix H H H 1 agent 1 psychologue 2 agents administratif H administratifs F F Voici comment se pr sente enfin le profil cologique de chacune des CSP tudi es partir de la reconstitution statistique locale qu en offre l outil lui m me compar aux donn es agr g es l chelon national Nous avons reconstitu ces profils partir des six grandes cat gories de l action des agents de la s curit publique actifs Tableaux et graphiques de l volution statistique des 6 postes d emploi de la s curit 54 publique dans les quatre circonscriptions de l enqu te fournis par la MCI sources reconstitu es minist re de l Int rieur DCSP Bureau de la MCI 1 POLICE DELA CIRCULATION Pourcentages sur disponibilit s 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 RUMU 2 00 1 75 1 70 1 83 1 79 2 06 2 02 1 97 MOTA 2 51 2 82 2 81 3 09 2 86 2 79 2 95 2 51 VIGO 3 11 2 94 2 77 2 55 3 12 2 44 2 6
40. cr dit accorder la qualit des statistiques disponibles sur les crimes et d lits si rien ne garantissait la d ontologie m me de la cueillette la base Chacun tait en droit de se demander si la confiance devait tre de mise l gard des fonctionnaires de police et de la gendarmerie saisissant les donn es de faits dont ils avaient connaissance et la facon dont ils s y prenaient pour agr ger les faits centralis s la DCPJ et la DGGN afin de les faire parler statistiquement voire les expliquer Que fallait il par exemple penser des taux de leurs lucidations partir des autres nomenclatures traditionnelles l outil tat 4001 qui r pertorie 107 crimes et d lits l exclusion des infractions routi res elles m mes aliment es par deux fichiers tr s diff rents l un de l autre le fichier JUDEX de la Gendarmerie nationale et le fichier STIC FE Statistiques du traitement des infractions constat es et des faits lucid s de la Police nationale en attendant leur fusion dans le nouveau fichier int gr dit du Traitement des Ant c dents Judiciaires Dans un contexte d optimisation des co ts et de pression politique aux r sultats dans la lutte contre le crime et les d sordres Mucchielli 2008 les d tracteurs les plus obstin s de la production administrative mensuelle et annuelle des statistiques polici res r duite l Index 4001 mirent globalement deux types d argumentations Les tenant
41. dans les locaux de police enqu tes administratives et dossiers trait s au service tenue de fichiers et registres Les activit s de soutien op rationnel dans les locaux de police 26 index divis s en 8 cat gories activit s de commandement centre d information et de commandement transmissions garde de locaux de police et gardes vue formation sport tir r daction de rapports et de la MCI autres positions au poste activit s sp cifiques des unit s canines activit s g n riques de police de proximit au service Les activit s de soutien logistique dans les locaux de police 6 index divis s en 4 cat gories activit s de gestion activit s techniques et de maintenance activit s syndicales et sociales soutien logistique divers Les indisponibilit s 14 index divis s en 4 cat gories cong s repos maladies autres absences e S agissant ensuite de la table des v nements r pertori s 224 v nements sont ventil s en 22 cat gories accidents 8 index alertes 5 index d couverte de cadavres 4 index diff rends 10 index explosions 5 index ali n s 2 index suicides et tentatives 4 index objets perdus trouv s 4 index incendies 6 index crimes et d lits 26 index malades 3 index nuisances et trouble l ordre public 26 index d g ts 5 index affaires de m urs 3 index personnes recherch es 11 index alarmes dans tablissements publics 12 index accidents du travai
42. dans toute organisation ayant montr suffisance des ph nom nes analogues avec incidente parfois n gative au d part de l innovation et notamment le discr dit g n ral d un outil inappropriable Mais ce n est pas v ritablement une antienne r pandue Les facilitateurs sont l dans toutes les CSP et sont incarn s par des agents plus g s cens s disposer de comp tences professionnelles h rit es et acquises sur d autres bases Pour autant se pose galement la question chez certains d entre eux quoi bon insuffler les savoirs acquis de l exp rience du terrain quand on est soi m me d sempar par la trop grande complexit technique de l outil au point de passer pour incapable d aider l utilisateur lambda qui ayant se coltiner aux cases du menu d roulant se d courage au moindre chec L ironie de la situation le dispute au burlesque du film culte dont une saillie est rest e dans toutes les m moires Ca 68 d pend Oui ca videmment on vous demande de r pondre par oui ou par non alors ca d pend ca d passe gt Ce qui tait comique dans ce film le para t beaucoup moins dans les nouveaux rapports de pouvoir qui s instaurent peu peu au sein des services par le biais d une informatisation rampante de toutes les activit s et de tous les savoirs pratiques via une MCI qui semble redistribuer l horizontale des anciens rapports de pouvoirs verticaux dont elle sape et fragilise le
43. de juge au tribunal de police de Z dont il d pend Ce qui le conduit s int resser de tr s pr s aux r glementations compliqu es de voirie depuis qu un accident mortel a d fray la chronique de sa ville un automobiliste ayant percut dans la rue un vieillard handicap en fauteuil moteur lectrique Hors les saisons touristiques la ville est surtout habit e par des personnes g es et la pression d linquante estim e tr s faible Pour ce commandant les liens d interconnaissance des habitants avec ses agents sont particuli rement troits ils vont de soi et leur bonne appr hension du tissu r gional semble beaucoup plus approfondie que partout ailleurs Par l effet du particularisme de la commune baln aire et de la ville voisine englob e par la CSP de MOTA et au vu de l effet des distances g ographiques importantes des agents pour rejoindre la pr fecture ou le tribunal l int gration de leurs temps de parcours et des probl mes logistiques aff rents constitue pour lui le premier des soucis gestionnaires Il est en effet amen d peindre le tableau de la CSP de MOTA comme tant soumise un constant travail de gestion et d ajustement de ressources humaines en miettes rendant particuli rement ardue la tenue des TPE exig e par la MCI Il montre par ailleurs comment une synth se d partementale des v nements signal s est effectu e tous les jours depuis les derni res 24 heures et de ceux qui proviennent des qu
44. de l outil Il est d ailleurs d crit comme l un des trois meilleurs informaticiens policiers concepteurs ou am liorateurs de l outil l origine de toutes ses am liorations sous la houlette du p re Rotival Le pr sent gardien de la paix ilotier en 1988 Paris explique s tre montr tr s t t int ress par go t personnel une boite d informatique qui entendait proposer des logiciels de travail la s curit publique Il est mut VIGO en 1990 Passionn d s 1992 par les projets de passage de la MC la MCI quand les premiers PC font leur apparition dans la police la MC est alors mise sous serveur DOS 1 serveur par arrondissement VIGO l poque il se voit progressivement confier la maintenance de tous les logiciels mis au point la DDSP De 1995 2008 on le charge de suivre l volution graphique de l application Oracle de la MCI elle restera en monoposte Version 5 jusqu en 2002 date laquelle une mutualisation des moyens est en th orie rendue possible entre tous les arrondissements de la ville l occasion de l arriv e de la Version 6 10 partir de 2008 avec des rubriques initiales inchang es de la N MCI exp riment e VIGO et X apparaissent de nouvelles rubriques qui vont permettre d int grer progressivement des applications sur les secteurs de la ville rest s invisibles l enjeu tant d associer de plus en plus troitement l application aux rues des secteurs couverts
45. de la Gendarmerie sur fond de comp tition la performance g n rale avec ce partenaire jug quelque peu d loyal Le t moin introduit propos des deux forces un argument li une diff rence organisationnelle de taille une extr me taylorisation des t ches aurait historiquement affect la s curit publique alors que ce ph nom ne n aurait jamais t pouss aussi loin au sein de l entreprise concurrente Les gendarmes tant suppos s savoir et pouvoir tout faire par eux m mes il n existerait pas en leur maison de r el souci d harmonisation de leurs outils ni de grandes discussions sur les priorit s leur accorder Alors que l extr me division du travail de mise au sein des brigades de police aurait engendr chez chacune de profondes divergences d appr ciation sur l utilit de la MCI et rendu d autant plus compliqu e la t che des chefs de service astreints les harmoniser D apr s le t moin les distinctions juridiques classiques don d coulait la nature du travail policier n auraient plus de grande pertinence depuis l informatisation des outils dans tous les services et la p n tration et l acc l ration des r formes incessantes la performance tort ou raison tous ces ph nom nes auraient d finitivement brouill les fronti res l gales et identitaires h rit es de l histoire En s curit publique la distinction pertinente aujourd hui ce n est plus entre police administrative et police
46. de service aurait t ce point pouss e qu elle aurait amen les germes d une destruction de la confiance minimale de la base l gard de hi rarchies de plus en plus indiff rentes aux hommes les yeux uniquement riv s sur les tableaux de bord de leurs r sultats chiffr s Dans le contexte actuel on en est arriv s un stade de rupture avec la hi rarchie il n y a plus de relations de confiance tous les outils venus d en haut sont percus comme ill gitimes la d fiance est partout ou alors on oublie qu il y a une hi rarchie Personnellement je ne suis pas contre la politique du chiffre car ca a t b n fique mais ca a t mal utilis Oui elle a m me eu des effets b n fiques pour les tra ne savates car beaucoup ne faisaient pas grand chose et c tait une honte Mais malgr tout la p dagogie scolaire a t mal faite force de nous demander de faire des lt cr nes gt durant des ann es qui ont certes calm les quartiers on a perdu de vue le qualitatif l esprit d investigation sur la voie publique Les effectifs ont tourn et ils n ont plus l instinct de recherche C est devenu tr s compliqu de faire travailler des policiers aujourd hui Pour vous dire la mentalit au sujet d un v nement s agissant de savoir ce qui s est pass Eh bien avant on vous disait comment faire mais aujourd hui on nous dit qu on peut plus le faire donc on le fera demain ou jamais Jusqu
47. der d autres communes du d partement on n a que 5 jours pour faire ce genre de recherches c est bien trop court Quand on recherche l identit des gens pour pouvoir les retrouver il nous faudrait des facilitateurs d acc s car on n a jamais les domiciliations notamment s il y a eu l intervention de police secours pr alable sur un accident Les renseignements sur nos prises de service sont closes apr s 24 heures c est bien trop court pour le renseigner or 15 minutes pr s je ne peux pas le faire il faudrait au moins nous laisser un d lai de 96 heures La MCI c est un reflet statistique de tout ce qui se passe dans les commissariats c est bien mieux que lt l tat 4001 des crimes et d lits mais il faudrait pouvoir croiser les deux bases compl mentaires en permanence or on ne le peut pas le d p t d une plainte en MC n a pas de valeur juridique mais les avocats peuvent les demander et ils incitent leurs clients porter plainte pour avoir une trace de justifications lors d un divorce ou d une garde d enfant et nous une fois de plus on se sent toujours plus manipul s On n a pas vraiment la ma trise de l outil il a des utilisations diff rentes on ne sait pas trop o ca va Capitaine Brigade des accidents CSP CATI 2 Au sein des Brigades de S ret Urbaine Les propos des agents du corps des officiers les inspecteurs de police et les officiers de paix d
48. des doublons pour garder le papier Brigadier chef CSP CATI Pour cette capitaine de police de MOTA qui officia comme inspecteur durant une dizaine d ann es en petite couronne parisienne puis la pr fecture de police puis en pays de Loire et enfin dans sa r gion natale l o nous la rencontrons la MCI est valu e comme un instrument peu pr s ma tris depuis son passage Tours en 2002 Elle d veloppe deux int ressantes comparaisons d usages de l outil selon les contextes o elle y fut confront e l un concerne des pratiques li es la taille des CSP o elle a exerc l autre aux diff rences d utilisation entre USP et BSU Pour l enqu te c est un outil tr s int ressant surtout Tours o on ne connaissait pas bien les gens alors que beaucoup de gens venaient d clarer des petits troubles de voisinage des petits litiges C tait une source de renseignements irremplacable Par comparaison MOTA cet aspect est tr s sous estim car il est tr s rare en pratique que l on convoque la partie adverse pour se faire une id e du litige qui risquerait de s envenimer Ici on prend le tout venant alors qu Tours on triait on anticipait sur les v nements Ici la diff rence de Tours on fait comme on le sent car on n a aucune pression du Parquet mais finalement on ne sait pas trop ce qu ils d cident car on n a pas vraiment de retours Capitaine de police BSU MOTA 80 Avant de diriger la BS
49. des mises en cause ext rieures de facon le cas ch ant pouvoir s en d fendre au vu de l appariement avec les donn es des services sociaux des mairies 25 mat riau susceptible d approfondir la respiration d une poque ou d un lieu dans les cat gories de l entendement de fonctionnaires qui furent symboliquement charg s de r guler les travers quotidiens contr ler pingler rassurer des populations urbaines turbulentes Les regards psycho sociologiques qui cherchent en elle une dimension de levier et de l gitimation pour une police agissant au bureau des plaintes sur les souffrances d une population plaignante et partant capable de s engager seule ou avec d autres dans des processus de r solution de leurs probl mes Ils se demandent dans le meilleur des cas quelles logiques poursuivent les publics qui se plaignent et portent plainte Les regards sociologiques qualitatifs et quantitatifs sur les diff rents tats et ressentis de la victimisation d une population et l lucidation des m canismes de plaintes et de non plainte aux agences de police puis de leurs transformations dans la machinerie p nale Regards auxquels s adjoignent d sormais des mises en perspective analytiques entre deux sortes de donn es quantitatives les donn es d enqu tes de victimisation et les donn es bureaucratiques routinis es des crimes et des d lits par les agences polici res afin d en mesurer et d en th
50. dress rent en typologies les auteures conclurent l existence de nouveaux effets d articulation ou de juxtaposition parmi les usagers de la nouvelle MCI Et cela en d pit du fait que les programmes informatiques mis au point l poque pr voyaient encore tr s peu d articulations entre les diff rents modules leurs concepteurs n ayant pens au d marrage qu trois sortes de destinataires la SIC qui alimentait les fiches v nements en temps r el les quipages qui commengaient tablir leurs rapports par radio ce qui devait en principe leur faire gagner du temps et rester plus longtemps en patrouille sur le terrain le BOE bureau d ordre et d emploi pour le traitement des donn es d emploi et les statistiques Quant l influence du contexte local elles montr rent comment il tendait plus ou moins son empire sur les marges de manceuvre adaptatives des agents Elles expliqu rent par exemple comment la DDSP de Marseille et la CSP d Aix la MCI restait un outil purement bureaucratique certes bien meilleur auxiliaire de la m moire que le registre papier mais sans impact r el puisqu il ne transformait virtuellement aucune des pratiques ant rieurement institu es16 Comment la CSP de Reims l poque site pilote d exp rimentation dirig 16 Marseille par exemple elles notaient une totale absence de coordination des trois diff rents p les le commissariat d arrondissement g rait le personnel sans
51. du potentiel fonctionnaires utilis 4 RELATIONS AVEC LES USAGERS ET PARTENARIAT E reni 11 RECUEIL DES DEMANDES INDIVIDUELLES ps 410 Lead panton 4411 Prise de plaintes au semice 412 Reception de d clarations de main courante 521 82 Prises de plaintes auditions d clarations de main courantes au domicile d usagers Gestion des appels t l phoniques standard appels 17 12 RECUEIL DES DEMANDES COLLECTIVES 251 R unions avec les usagers r unions de quartier rencontres avec les associations 581 R unions au service avec des usagers BORA 521 13 RESOLUTION POLICIERE DE PROBLEMES Interventions de police secours sauf A V P aided M diation r solution de probl mes EE 295 Plan O R S E C plan Neige alertes crues 14 RESOLUTION DE PROBLEMES DANS LE CADRE DU PARTENARIAT 250 R unions avec partenalres institutionnels Mairies Education Nationale bailleurs trans 1 580 R unions au service avec des partenaires institutionnels ETA R unions internes s CLS Comit de suivi PolProx ER du potentiel fonctionnaires utilis 2 PREVENTION ET DISSUASION DE LA DELINQUANCE m 1 PREVENTION GENERALE PAR PATROUILLES PORTEES MOTORISEES pM 230 Patrouilles en v hicules grand aberit 231 Patrouiles en v hicules automobiles l gers 180 Patrouilles de circulation automobiles poor R
52. ensemble de la s curit publique de sa trajectoire naturalis e qui entend rester avant tout subordonn e aux objectifs de la loi et de l ordre plut t qu des objectifs de pr vention des d sordres en r solution de probl mes avec partenariats Le constat en est banal mais il convient de noter que deux autres m canismes d inhibition ou de freins conjoncturels sont venus redoubler cet effet d auto isolement bien entretenu de la s curit publique d une part sa lutte opini tre contre l emprise de la Gendarmerie dans un contexte politique favorable leurs synergies par la mise en commun de leurs outils de contr le de lutte et de pilotage D autre part sa lutte contre certaines attitudes de la Justice laquelle manifeste des gestes d instrumentalisation de la s curit publique au sujet de l outil MCI dont elle n entend tirer un b n fice que dans sa capacit la mieux renseigner sur des fauteurs de troubles et surtout des auteurs surveiller car susceptibles de passer l acte plut t que de r v ler d inutiles signaux faibles sur les situations sociales risque Dans cet ordre d id es la MCI a permis de solutionner des contentieux de masse peu valoris s par la justice p nale relevant du contraventionnel et du domaine routier Mais au del elle n a pas su gagner ses lettres de noblesse aupr s des services du Parquet qui se plaignent r guli rement de la d gradation de la qualit des PV bien qu ils louchent d s
53. est un vrai casse t te la s curisation et l assistance des pompiers sy pr te fort mal d autant qu ils sont souvent arriv s avant nous sur le terrain Heureusement pour nous cette activit de gestion de police secours par le biais de l diction de la fiche du logiciel P gase a t d lest e sur un autre service plus centralis MOTA 3 Pour mieux justifier ces missions il aurait fallu inventer une case fourre tout mais ca n a pas t pr vu Quant aux recherches de la BSU on constate tous les jours que les noms patronymiques et l intitul des lieux effectu s lors des contr les ne sont jamais bien renseign s par les agents ils sont en g n ral truff s d erreurs d inexactitudes Du coup on a un r le de p dagogie permanent mais ca n entre que tr s lentement dans les pratiques Heureusement ici la SIC et au BOE on a le temps d aider les coll gues des patrouilles pr remplir leur MC pour leur faire gagner du temps au retour des 66 missions Ils y ont tous acc s quand ils le veulent l exception des ADS On n est plus dans la p riode ou ils r laient en vivant cette contrainte avec r ticence comme si la MCI tait un mouchard destin leur pourrir la vie Gardien de la paix adjoint au chef de poste du BOE CSP MOTA La part du jeu de la justification avant ou apr s coup est r elle Rien n indique ce stade que des failles dans la r alit du rapport des faits soit sup rieure ce qu elles
54. et de pouvoir quantifier le nombre des accidents de chacun des membres de la brigade ou de l ensemble de ses quipiers e Parmi les autres avantages procur s par l outil d aucuns y ajoutent une meilleure aisance comprendre et participer l effort d am lioration des probl mes de la circulation urbaine les informations remont es ce sujet renseignent sur des probl mes r currents de voirie d tect s lors des d placements des ilotiers p destres v t tistes ou des brigades motoris es D apr s les t moins rencontr s les agents auraient alors le sentiment de participer plus troitement l inflexion ventuelle des politiques d am nagement s curitaire de l espace urbain avec les diles Ils auraient galement l impression de guider la main des Parquets dans la n cessit de construire une s curit publique de contr les mieux cibl s et moins al atoires dans l espace public sur tel ou tel type de populations en justifiant beaucoup plus rigoureusement que nagu re des demandes de r quisitions ad hoc e Strat giquement ils reconnaissent enfin la MCI de leur avoir apport un avantage concurrentiel sur les gendarmes puisque nombre de CSP prennent le relais de nuit quand les brigades de gendarmerie avoisinantes ferment leurs portes 18 heures et Des consignes verbales doubl es de feuilles de route quotidiennes sur support papier 65 basculent les demandes des citoyens vers la SIC de la CSP local
55. et pouvoirs policiers sur les populations par le biais d instruments de connaissance confort s par 3 Par extension aux th ses de J Goody au monde policier on pourrait dire de sa propre literacy qu elle englobe l univers des crits policiers vaste somme d critures de textes de moyens de communication reposant sur une ma trise des comp tences et des savoirs originaux ces derni res se trouvent en tous sens interrogeables dans la mesure m me de leur r cursivit Avant d entrer dans le vif du sujet de l op rationnalisation de la pr sente tude il n est pas inutile de passer en revue les d couvertes de ceux qui s int ress rent avant nous cette source de connaissance polici re pour mieux justifier nos propres objectifs I Gen ses et apports des sciences sociales sur les mains courantes de police 1 Les regards historiens Tr s t t des agents de la police parisienne naissante prennent l habitude de m moriser pour eux m mes ou sur mandat l ensemble des v nements al atoires auxquels ils sont confront s Des historiens des mentalit s r cemment acquis aux traces tangibles laiss es par la gestion de l ordre urbain exhument progressivement des t moignages de valeur Arlette Farge et Laurent Turcot par exemple historiens r put s de la gestion des foules urbaines ont comment et publi dans un francais modernis le fascinant journal d un gardien en chef agissant sur les Champs lys es la fin
56. l administration et le monde de l analyse critique est d sormais renvoy ses utilit s et aux limites de ses positions C est que comme le soutenait un sociologue de l cole pragmatique fran aise dans le droit fil des travaux d Alain Desrosi res 1993 2008 2014 pour pouvoir tayer une critique fond e sur les chiffres encore fallait il admettre qu une instance institutionnelle quelconque exist t comme tre sans corps qui est d l gu e la t che de dire ce qu il en est de ce qui est Boltanski 2009 117 Autrement dit il est impossible de pr tendre fonder une connaissance critique de l volution en longue dur e des crimes et des d lits d une soci t par des m thodes qui n appartiendraient pas l tat sans les r f rer un tant soit 30 peu aux donn es standardis es de la bureaucratie polici re et judiciaire de cet tat Et c est tellement vident que les sociologues les plus reconnus et autoris s du champ p nal frangais finirent par se convaincre eux m mes de la n cessit d adosser les r sultats de leurs propres enqu tes ind pendantes aux r sultats de la collecte de ces administrations Robert et al 1999 Zauberman et al 2000 Lagrange et al 2004 Zauberman et al 2009 Robert Zauberman 2011 Tant t les enqu tes de victimes leur permettent d informer le style de vie et la rationalit limit e des populations plaignantes Carrasco et al 2011 ou des riverains Le Naour 2008 tan
57. la normalisation technicienne des outils de mesure de la s curit publique par voie de circulaires et notes de service d accompagnement internes demanderait tre encore approfondie Ocqueteau 2015 para tre l action publique tant d sormais de plus en plus souvent d cryptable chez les politistes l aune de son instrumentalisation g n rale Halpern et al 2014 42 Et s il est vrai que sauf erreur la seule innovation institutionnelle ayant r sult de toute cette litt rature sur les apports statistiques de la MCI la connaissance des administrations centrales r side dans la promulgation d un protocole cadre sign par le MI le MJ et le minist re des Droits des Femmes relatif au traitement des mains courantes et des proc s verbaux de renseignement judiciaire en mati re de violences conjugales joint une circulaire explicative du cabinet de la DGPN DGPN cab 14 99 D en date du 7 janvier 2014 47 III Op rationnalisation de l enqu te terrains protocole et recueil des donn es Il reste maintenant d gager quelques jalons essentiels utiles la pr sentation des quatre terrains enqu t s sur les usages et la production statistique locale de la MCI parmi l ensemble de ses usages possibles dans les services de s curit publique Le paradigme de lecture principalement mobilis reste celui d une sociologie de l instrumentation de l action polici re par un outil de pilotage et de management et de connaissan
58. leur commissariat Ils ont rendre des comptes permanents de l activit de leurs services aux directions centrales et notamment de la DCSP et aux Parquets Le regard top down apparemment plus distant de ces agents par rapport la MCI se manifeste g n ralement plus par des appr ciations de finalit s et d impact g n ral que dans le d tail concret de l efficience de la mise en ceuvre quotidienne La meilleure preuve de ce regard loign eut lieu lors de la premi re s ance de prise de contact avec la DCSP Paris dont le directeur du service cru bon de proc der avec nous une lecon de choses pr alable comme pour nous dicter la ligne politique nationale du moment l gard des attentes investies dans cet outil voir infra V1 1 63 IV Le nez dans le guidon les passeurs et les p dagogues de la MCI Pour que la mise en musique des outils informatiques disponibles soit une r alit tangible dans tous les commissariats justifiant l activit des uns et des autres il faut n anmoins qu un orchestrateur permanent veille la bonne ex cution de l ensemble Il faut que s op re un processus de passage de la conception loign e des dispositifs de pilotage leur int gration dans les pratiques r elles des agents d ex cution subordonn s C est au sein des bureaux d ordre et d ex cution dirig s par des chefs de poste travaillant en quarts de trois huit que s effectue l interface o transitent en permanence l
59. me division du travail dans les services de VIGO donnent une touche d sabus e au propos liminaire Le r sultat en serait profond ment insatisfaisant Donc VIGO on met qui on peut aux plaintes mais personne ne veut y aller Apr s trois heures le plaintier il a une t te grosse comme ca On prend des ADS ou des gardiens un peu n importe comment car nous on n a pas le choix Or bien s r que c est un peu sur eux que reposent aujourd hui les qualifications des infractions avant c tait aux vieux briscards en fait les inspecteurs proc duriers nagu re en civil que ca revenait mais il y a longtemps que ce n est plus le cas DDSP VIGO L vocation de la MCI arrive alors par un chemin d tourn comme s il avait fallu ce personnage en repr sentation officielle malgr les conditions de l entretien vacuer ce pr alable destin bien faire sentir un message en direction de Paris Le nouveau guide LRRPN d sormais en usage dans tous les commissariats du pays est dans 92 son collimateur C est un outil int ressant mais d usage bien trop complexe et au final tout fait d cevant affirme t il assumant l antienne g n ralement de mise dans les services celle de la relative d possession de l outil par rapport ses concepteurs les informaticiens Il les stigmatise comme trop peu au fait des contraintes juridiques auxquelles seraient par ailleurs astreints les fonctionnaires lors de la saisi
60. mission On lui reprocha notamment une ind pendance politique sujette caution la persistance d un lien trop privil gi avec les minist res de l Int rieur successifs Sarkozy Villepin Sarkozy Baroin Alliot Marie Hortefeux Gu ant et un rattachement lINHESJ sujet controverses La Commission proposa alors un nouveau positionnement de l Observatoire au sein du Commissariat G n ral la Strat gie et la Prospective des services du Premier ministre Depuis le d but de l ann e 2014 la d cision politique de cr ation d un SSM au minist re de l Int rieur et d une red finition du positionnement de l ONDRP se font attendre Mais il vaut de revenir sur le moment hautement symbolique de la discussion scientifique sur le fond des outils de mesures procur s par l index 4001 etla MCI sur la connaissance des d linquances lors des auditions devant la commission parlementaire On peut le consid rer comme un moment symbolique important de catharsis collective dans l objectif partag d en finir avec les d voiements ant rieurs dits de la politique du chiffre Il ressort de cette preuve que les utilisateurs de donn es appel s t moigner sur les chiffres de la d linquance firent tat de tr s nombreuses critiques et r criminations techniques l encontre de l index 4001 des crimes et des d lits et de ses instrumentalisations Chacun put s en donner coeur joie pour pointer l absurdit
61. nom d une raison de gestion strat gique simple ne pas laisser apparaitre en comparaison l effondrement des taux d lucidation mesure laissant alors la porte ouverte toutes les interpr tations aventureuses Observons plut t la complexit des justifications de trois types d acteurs selon qu ils sont l accueil et qu ils se saisissent des plaintes pour transformer des affaires en objets judiciaires pour les tribunaux de police Ce brigadier affect la direction du service d aide aux victimes de la CSP de MOTA est aid d un conciliateur de justice civile depuis ao t 2012 Gardien de la paix en petite couronne parisienne durant 12 ans il a regagn sa r gion natale MOTA o il a t successivement affect la BSU plaintes puis l USP plaintes enfin au Bureau des d clarations d usagers sans infractions I explique la troisi me cat gorie d affectation par ces cas de figure o la personne qui vient se plaindre ne veut pas mettre nomm ment en cause celui ou celle envers qui elle a de s rieux griefs faire valoir 49 C est ne pas vouloir comprendre que ces victimes ambivalentes ne correspondent aucun des paradigmes sociologiques dominants de leur quantification qui pr tendent puiser la compr hension g n rale des attitudes de plaintes par rapport aux victimisations Elles ne sont le plus souvent ni gouvern es par des habitus d agents domin s par leurs conditio
62. ou enveloppes suspects non ler CEDE D couvertes d engins aae eben Neutralisations d engins explosifs Bo SDA Alertes sur a ronefs code usage PAE 1 DECOUVERTES DE CADAVRES po EE MIENNE RS BEREN ENG CNA Morts naturelles D c s cause accidentelle AA E Diff rends familiaux D I F2 ENIRO sl TERSA PERS Litiges a s droit de l urbanisme habitation ER A AE AA El px OI Litiges commerciaux CH Litiges a s droit du travail Rixes sur voie lieux publics Diff rends entre usagers de la route Diff rends de voisinage Explosions dans tablissements publics xp MEN Eci Exploslonsdanscommeresouindusries kl px ERA ESE Explosions dans habitations Explosions de v hicules Explosions dans autres lieux Hospitalisations volontaires d ali n s O Hospitalisations d office d ali n s e SUCIDESETTENTATMES O C Goo OBJETS PERDUS TROUVES Pertes de documents officiels JAN Pertes d objets mobiliers JTR Objets trouv s INCENDIES H Incendies dans habitations IPO Feux de poubelles IVA K CRIMES ET DELITS KDV Di ATI Vols main arm e V3 Vols avec effraction KV5 griv leries P2 KF2 infractions la l gislation sur les stup fiants KF4 F6 F6 Ports ou d tentions d armes prohib es KR C E A Cl D lits de fuite KR3 Autres d lits rout
63. paix ne se rendent pas toujours compte en quoi c est utile tous les autres coll gues par ex pour lutter contre les VAMA les vols main arm e ou pour traquer des suspects dans les zones pavillonnaires ils ne sont pas tout seuls pour r soudre des probl mes de cette dimension Ils ont toujours tendance prendre l obligation de renseigner la MCI comme une contrainte une sorte de punition Du coup l outil est parfois pour ne pas dire souvent mal renseign truff de fautes d orthographe et si on leur fait des remarques l dessus ils se braquent et ils en restent ca On a beau leur expliquer que c est un bel outil ils sont r ticents ils se m fient Pour eux ca reste toujours une contrainte incompr hensible et notre niveau on n arrive pas toujours leur faire changer d id es Pour ma part je ne 5 Une m taphore pour dire que les trafiquants de drogue du milieu auraient gagn sur la police 78 vois donc pas d autres solutions que ce soit aux gros services PJ SD de valoriser leur travail que ca ne soit pas toujours au chef de la BAC de leur en faire l apologie Si des retours positifs de leur boulot taient plus souvent mis par les services les plus prestigieux ils seraient sans aucun doute mieux entendus par les gars Oui les services sp cialis s ont une responsabilit ils devraient plus souvent s expliquer sur l utilit collective des rubriques bien renseign es de la MCI tant sur l
64. pour y parvenir et cela dans toute l tendue du territoire du d partement La LPPRN3 a constitu un progr s ph nom nal Cela me permet d aller sur les bases de donn es de tous les services Je peux acc der tous les PV gr ce au site Intranet d partemental et les visualiser avec les logiciels d aide l enqu te de la cartographie des bases de donn es d identification des exploitations vid o DDSP CATI Enclin valoriser avec enthousiasme le potentiel ouvert par les outils de donn es interconnect es sa port e il sous estime dessein les activit s de pilotage et du contr le de l activit des agents permises par les TEP de la MCI Elles ne sont pas sa priorit Je ne regarde pas trop les TEP de la MCI la gestion des effectifs des missions op rationnelles des missions hors locaux investigations etc Pour moi tout ca c est de la rationalisation d effectifs L important c est que ce soit des activit s tracables Il est s r qu avec PEGASE on voit tr s bien comment les fiches ne sont pas remplies alors on leur laisse 24 heures pour le faire Mais pour moi la mission la plus importante c est la lutte contre la d linquance mon objectif prioritaire c est de faire baisser les d lits constat s avec la LRPPN3 DDSP CATI Pas plus qu il ne croit aux missions socio pr ventives de la s curit publique encore qu il ait conc d aux outils leur capacit fournir une meilleure connai
65. progressivement la question la fin des ann es 1970 par exemple Ren 10 Nous y reviendrons mais on peut d j se poser un certain nombre d interrogations ce sujet La g n ralisation de la pr plainte en ligne arr t e le 30 11 2011 est elle susceptible de provoquer un nouvel afflux de faits constat s par les services de police et de gendarmerie d faut d tre lucid s alors qu elle devrait permettre aux plaignants de prendre rendez vous pour ne pas attendre au guichet des plaintes une date et une heure pr cises Ceux qui ont initi cette r forme ont ils plut t tabl sur le fait que la proc dure all gerait des d marches administratives de d placement r put es inhibitrices l objectif gagnant gagnant tant alors au rendez vous Les uns soutiennent que cette proc dure ne devrait pas cr er de nouvelles incitations d poser plainte puisque les usagers seront n cessairement tenus de passer physiquement dans un commissariat D autres voient imm diatement se profiler un impact pervers sur les statistiques du travail des forces de l ordre puisque cette incitation m me non suivie d effets pratiques aurait une incidence gestionnaire sur les indicateurs globaux d efficacit Faute de distance il est en r alit impossible d en d cider pour le moment 18 L vy l issue de son enqu te sur les flagrants d lits L vy 1984 acclimate en France les cons quences d une th orisation am ricaine de
66. r pondre aux exigences de ceux qui doivent s y plier alors qu ils estiment n en avoir pas la vocation Mais ils en veulent surtout aux directions centrales qui cherchent uniformiser les performances de toutes les CSP sur des principes ne laissant aucune place leurs particularismes locaux ayant tendance confier l ergonomie des outils des informaticiens aveugles leurs propres contraintes Finalement les exigences de l outil lui m me en viennent tre mises en cause puisqu on n en comprend plus toujours les finalit s et parce qu elles renforceraient des tendances centrip tes mortif res de la division du travail policier elles dissoudraient progressivement les valeurs corporatistes de la maison commune dissolution l gard desquelles se d verse une nostalgie d faillante de la solidarit polici re au moins de la part des agents les plus g s Seul au sein des petites circonscriptions o les interconnaissances professionnelles et sociales sont solides et le personnel plut t heureux de sa condition le potentiel apport par l outil ma tris rencontre adh sion et enthousiasme les reproches rencontr s de ci de l n tant ni paralysants ni r dhibitoires 73 V Soumis r sistants et adapt s la MCI les gardiens et grad s Selon que l on appartient une brigade de la s ret urbaine BSU ou une Unit de S curit Publique USP le positionnement des gardiens et grad s l gard de la MCI di
67. rends de voisinage av r s gt je prononce des rappels la loi Par ailleurs on poursuit les injures Il se trouve qu au Parquet de CATI on ne poursuit pas les outrages contre les policiers donc l on s incline Bref je consid re la MC comme une v ritable pi ce conviction Cela dit on est oblig s de la fournir aux avocats qui la r clament de plus en plus souvent Agent administratif secr tariat OMP CSP CATI 53 Il est assez r v lateur que l incarnation des d cisions nonc es la premi re personne du singulier par cet agent atteste qu elles sont de facto pr empt es son propre niveau alors que l galement il appartient l OMP dont elle est l adjoint administratif d en d cider En l occurrence tout se passe comme si l aide la d cision l OMP poursuite allait conditionner la d cision d finitive au tribunal de police jugement Souci de rapidit gestionnaire sans aucun doute vu la masse annuelle voqu e des contentieux dans ce ressort Il reste assez d licat de dire s il est une pratique r pandue et institu e dans des circonscriptions de taille comparable bien qu on puisse ais ment le pr sumer pour peu que l agent en question soit r put comme un bon sp cialiste assurant la continuit du service public par del la rotation des OMP dans la CSP 85 Beaucoup de t moignages montrent une certaine forme de r sistance des gardiens et grad s jeunes et
68. reste rel verait de signalements de faits auxquels les gens ne veulent pas donner de suite en d posant plainte car ils sont ambivalents le domaine intrafamilial si difficile se rassure avec la MCI sic Mais c est surtout parce que la direction centrale n entendrait pas donner d instructions trop 90 rigides sur la politique suivre en ces domaines en dehors des d lais d intervention sur le 17 Police secours Il s ensuit que la fronti re de la demande implicite par rapport aux r ponses apporter est trop t nue Le t moin voque en restant dans le domaine ultrasensible de diff rends entre concubins la n cessit pour les services de ne pas trop s parpiller ou de se disperser dans leurs r actions en pr sence de disputes d insultes ou de violences Il reconnait qu un contr le hi rarchique est de mise pour normaliser la personne en danger et bien que les codes en soient r ducteurs l important est qu il en reste une trace de facon ce que la hi rarchie puisse normaliser la question avec le BOE son niveau De fait le chef de service au BOE est reconnu comme jouant un r le d interface central entre la plainte formelle et la plainte en main courante Les services saisis qui d coulent des d cisions prises restent l appr ciation des directions des CSP et sont alors valu s comme d pendant de la qualit de leurs concertations collectives S agissant des conditions de f licit attendues de l action s
69. s animaux dangereux RAGE ENSEM D lits de fuite Der Autres d lits routiers ERA a utres crimes ou d lits xixiZAIAIAIA 31S 3 A AIZXIA151512 2 A E Malades bless s sur la voie publique Malades bless s domicile M99 Malades bless s autre lieu Temps Moyenne par du total consacr intervention N NUISANCES ET TROUBLES DE L ORDRE PUBLIC won Tapagesdiumee OS j 02 03 Troubies de voisinage 13 ziziz E z12Z N CAD SENSE 2 30 N31 32 Jets de substances incendiaires N40 Divagations d animaux Sans domicile fixe N62 Autres contraventions au code de la route Neo ivresses publiques et manifestes 2 Rod os automobiles N98 Contraventions la police des transports ol DEGATS eaux gaz 500 inondations suite intemp ries ou crues Inondations suite fuites D g ts suite boulements ou effondrements Lo D gats suite intemp ries 0 AFFAIRES DE M URS Q01 Exhibitions sexuelles Prostitution racolage Q99 Autres infractions aux moeurs R PERSONNES RECHERCHEES ROP Ouvertures de portes aux fins de recherches de personnes RMD Recherches D couvertes de mineurs disparus RVD Recherches D couvertes de personnes ag es disparues RPT D couvertes de personnes inscrites au FPR RPZ D couvertes de personnes recherch es cadre enqu te judiciaire
70. saisie Un autre gardien de la paix chef de la brigade VTT de VIGO 11 agents volontaires depuis f vrier 2013 une nouvelle brigade cr e pour mieux lutter contre les vols avec violences valorise une unit prestigieuse avant tout autre consid ration Cherchant donner d abord une image flatteuse et gratifiante de son unit compos e de volontaires sportifs ayant d laiss les brigades motoris es il value la MCI comme un mal n cessaire de la bureaucratie relativiser Le v lo est un moyen tr s efficace pour pr venir la d linquance de vols violents il est silencieux mobile cologique et rapide non g olocalis Il nous permet de faire plus de flagrants d lits et surtout d entrer beaucoup plus facilement en contact avec les gens qui se sentent plus proches de nous d autant qu on a reconquis des quartiers ou la police n tait plus pr sente Les retours des gens sont bons On a bien conscience 74 que toute l information qu ils nous apportent l occasion de nos courses ne peut pas forc ment rentrer dans la MCI v nements On sait tr s bien qu elle ne peut pas tenir compte de ce qu on dissuade ou des retours de confiance imm diats de la population de m me que toutes nos interpellations ne peuvent pas y entrer non plus Mais je m en suis fait une raison et j en ai convaincu ma brigade au bout de trois jours Ce n est pas un outil de contr le non pas du tout ne le prenez pas ainsi Au contraire m me
71. sur la totalit des temps d investissements annuels le poste 7 dit des temps d indisponibilit s 60 il fait ressortir en moyenne nationale des temps morts autour d un tiers de l activit g n rale Une tendance nationale la baisse des temps morts s est n anmoins fait sentir sur les huit derni res ann es ce qui peut s expliquer de deux fagons une meilleure ma trise globale des temps d indisponibilit s dans une conjoncture de relative stagnation d effectifs et une plus grande efficacit de la politique de rationalisation co ts b n fices induits Les plus hauts scores des indisponibilit s affectent MOTA et CATI ils se sont l g rement accrus en 2012 MOTA inexplicable et ont diminu plus significativement CATI Les activit s de police g n rale tableau et graphique 2 les plus chronophages et les plus diversifi es consomment un tiers des nergies nationales Elles offrent une allure diachronique peu pr s stable MOTA se d marque toutefois nettement de la moyenne ce que confirment les tableau et graphique 5 elle atteste la pr sence d une CSP plus autosuffisante et autonomis e que les autres Comptant moins sur des ressources ext rieures investie sur des t ches beaucoup plus vari es elle se montre capable de distribuer les activit s de ses fonctionnaires dans de multiples directions Bonne tout faire ou tout le monde sait tout y faire ce trait entendu la direction central
72. travail 48 188 208 MONJARDET D OCQUETEAU F dir 2004 La police une r alit plurielle Probl mes politiques et sociaux n 905 Paris la Documentation fran aise MOUHANNA C 2011 La police contre les citoyens Nimes Champ social MOUHANNA C ACKERMANN W 2001 Police judiciaire et magistrats Une affaire de confiance Paris la Documentation fran aise MUCCHIELLI L 2008 Le nouveau management de la s curit l preuve d linquance et activit polici re sous le minist re Sarkozy 2002 2007 Champ p nal Penal field En ligne Vol V http champpenal revues org 3663 DOI 10 4000 champpenal 3663 OCQUETEAU F 2006 Mais qui donc dirige la police Sociologie des commissaires Paris A Colin OCQUETEAU F 2007 Les indicateurs de performance en s curit publique Nouveaux Regards 39 26 31 OCQUETEAU F 20082 La s curit publique l preuve de la LOLF l exemple de la DDSP de Seine et Marne et de la CSP de Coulommiers 2006 2007 Paris CERSA ron o OCQUETEAU F 2008b Qu est ce qu un service de s curit publique rentable in OND dir La criminalit en France 2008 Paris d du CNRS 149 162 OCQUETEAU F 2012 Une machine retraiter les outils de mesure du crime et de l ins curit l Observatoire National de la D linquance Droit et Soci t 81 447 471 OCQUETEAU F 2014 Organisation s polici res s Criminologie com en ligne OCQUETEAU F
73. une comp tence apprise sur le tas et par les stages de perfectionnement Bien entendu il subsistera toujours avant la phase m me d encodage des donn es une part de subjectivit li e la consistance d une affaire signal e et comme depuis toujours une importante d perdition d informations sur les donn es et les suites de l affaire elle m me l occasion de sa prise en charge d finitive par les organes judiciaires ult rieurs La premi re trace d uniformisation nationale de la main courante remonte la mythique circulaire n 3630 du 29 novembre 1963 visant moderniser le fonctionnement des services laiss en jach re depuis 194123 Cherchant normaliser tous les registres papier et fichiers existants de l poque elle aborde entre autres le registre de la main courante 59 63 en dissociant diff rents cas de figure possibles les MC tenues au poste de police au service des permanences des grandes villes par les gardiens des d tenus hospitaliers et les divers autres locaux de r tention Voici comment tait cens tre tenu le premier d entre les registres au poste de police On trouve en germe dans ce document l essentiel de la doctrine et des modalit s allant gouverner la mati re durant cinquante ans y compris au sein de la MCI C est le livre journal tenu dans tout commissariat et poste de police par le chef de poste et sur lequel les agents de tous grades relatent succinctement m
74. vitables occasions de tricher dans le m me temps devenues particuli rement traqu es sinon de plus en plus objets de redevabilit Car les audits et inspections internes sous la pression des m dias ce sujet se sont multipli es Les notes de services sur la m thodologie suivre en mati re de recueil des donn es mises par la DCSP tant de plus en plus imp ratives il existe n anmoins toujours des particularismes locaux faisant varier les taux d affaires signal es et lucid es Chaque agent enregistreur des BOE nominalement identifi par un code personnel doit pouvoir rendre compte tout moment de la collecte aux sup rieurs hi rarchiques directs aux services du Parquet mais surtout aux inspections 21 Cf Circulaire du 3 f vrier 2013 sur l application des codes LRPPN hors 107 index dit Codes Q LRPPN 22 Pour un examen local d taill des r sultats cf Ocqueteau 2008a 33 de contr le impr vues de l Inspection G n rale de la Police Nationale ou de l Inspection G n rale des Services la Pr fecture de police de Paris Ces inspections sont d ailleurs assez convaincues de la mauvaise qualit des enregistrements elles ont certes tendance les d noncer conform ment leur mandat mais ne pas n cessairement se prononcer sur les cons quences qu induirait un redressement de la barre Cet apprentissage progressif de chaque agent dont on va montrer comment il s est progressivement institu est li
75. 112 L tat n olib ral ment il Chanstique et statistiques de police Terrain Revue d ethnologie de l Europe 57 66 81 DIDIER E 2011b lt Compstat gt Paris initiative et mise en responsabilit polici re Champ p nal Penal field En ligne Vol VIII http champpenal revues org 7971 DIEU F MIGNON P 1999 La force publique au travail deux tudes sur les conditions de travail des policiers et des gendarmes Paris l Harmattan DOUILLET A C DE MAILLARD J ZAGRODSKY M 2014 Une centralisation renforc e par le chiffre Les effets contradictoires des indicateurs chiffr s dans la police nationale en France Politique et Management Public 4 paraitre DUBET F 2002 Le d clin de l institution Paris Seuil DUBOIS V 2010 La vie au guichet Paris Economica 3 ed DUFRESNE D 2008 Mediapart r v le le tableau de bord strat gique de la pr fecture de police de Paris Journal Mediapart en ligne http www mediaprt fr journal france 280508 mediapartrevele le tableau de bord strategique de la prrefecture de police de 28 mai DUPONT B 2014 Private security regimes conceptualizing the forces that shape the private delivery of security Theoretical Criminology 18 3 263 281 110 DUPONT B OCQUETEAU F 2013 Nouveaux regards sur les m tiers de la S curit Introduction Criminologie 46 2 5 13 DUPUY F THOENIG J C 1985 L administration en miettes Paris
76. 2012 Les signalements des usagers dans la main courante informatis e de la police nationale en 2011 642 650 GUILLANEUF J 2013 Les signalements des usagers dans la main courante informatis e de la police nationale en 2012 en ligne fiche th matique n 16 HUGER L GUIOT M 2010 Les signalements des usagers dans la main courante informatis e en 2009 560 569 3 Documentation juridique et administrative par ordre chronologique 29 novembre 1963 Minist re de l Int rieur DGSN Circulaire n 3630 Rubrique n 30 Registre de main courante 59 63 30 mai 1991 DCPU Note n 006865 sur l automatisation des registres dans les commissariats de police 24 f vrier 1995 Arr t autorisant la cr ation dans les commissariats de police d un traitement automatis du registre dit de main courante 5 juillet 2001 DGPN D cret n 2001 583 sur le Syst me de Traitement des Infractions Constat es STIC ao t 2004 DCSP SD REM Main courante informatis e M mento de la gestion des d clarations d usagers 20 d cembre 2005 Arr t autorisant la cr ation d un traitement automatis d informations nominatives d nomm main courante informatis e des CLI permettant la tenue informatis e de la MCI des centres de liaison interr gionaux 20 novembre 2006 DGGN D cret n 2006 1411 sur le syst me JUdiciaire de Documentation et d EXploitation de la Gendarmerie Nationale JUDEX 29 octobre 2008 D c
77. 2015 Comment produit on de la s curit publique au minist re de l Int rieur par le biais des circulaires in KOUBI G SLAMA S dir La grammaire juridique des circulaires administratives Paris Berger Levrault para tre 114 OCQUETEAU F FRENAIS J VARLY P 2002 Ordonner le d sordre une contribution au d bat sur les indicateurs du crime Paris La Documentation fran aise OGIEN A 1995 L esprit gestionnaire une analyse de l air du temps Paris EHESS PICHON P OCQUETEAU F 2010 Une m moire polici re sale le fichier STIC Paris Jean Claude Gawsewitch d REISS A Jr BORDUA D J 1967 Environment and organization a perspective on the police in D J BORDUA ed The police six sociological essays New York John Willey and sons 28 40 REY A dir 2000 Le Robert dictionnaire historique de la langue francaise Paris Le Robert 3 d ROBERT P ZAUBERMAN R 2011 Mesurer la d linquance Paris Presses de science po ROBERT P ZAUBERMAN R POTTIER M L LAGRANGE H 1999 Mesurer le crime entre statistiques de police et enqu tes de victimation 1985 1995 Revue francaise de sociologie 40 2 255 294 ROTIVAL J OCQUETEAU F 2006 Les enjeux de la g n ralisation de la main courante informatis e Entretien avec Jacques Rotival commissaire divisionnaire chef du bureau de l expertise et de l valuation des performances DCSP Les cahiers de la s curit int rie
78. 3 2 90 CATI 0 63 0 68 0 65 0 83 0 90 0 96 1 43 1 47 National 3 51 3 62 3 68 3 57 3 49 3 33 3 48 3 36 POLICE DE LA CIRCULATION 4 0 3 5 emm 3 096 7 mu RUMU 2 5 e E E r JMOTA 2 0 Le l EI EES Se i H caT 1 0 National A 0 0 I E 5 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 55 2 POLICE G N RALE Pourcentages sur disponibilit s 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 RUMU 128 68 30 71 33 65 33 07 34 95 35 87 32 74 32 84 MOTA 37 73 39 79 37 02 38 73 38 74 37 62 36 01 36 13 VIGO 23 99 25 98 27 45 25 03 30 22 28 06 28 88 28 87 CATI 29 72 29 95 30 34 28 64 27 37 29 95 32 88 32 77 National 28 81 30 58 31 07 30 74 30 74 30 52 30 53 30 45 4596 4096 3596 3096 2596 2096 1596 1096 596 0 POLICE G N RALE 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 mmm RUMU E JMOTA VIGO EJ CATI National 56 3 ASSISTANCES Pourcentages sur disponibilit s 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 RUMU 3 77 6 3 82 4 20 4 84 396 3 72 445 4 22 MOTA 2 336 2 99 294 3 27 3 09 2 32 2 67 2 67 VIGO 8 58 9 39 8 70 7 89 681 594 554 5 50 CATI 12 21 11 71 12 553 13 90 13 51 12 26 7 3 7 26 National 5 98 5 84 5 85 5 553 5418 495 495 4
79. 33 Information toxicomanie l universit ou cole professionnelle 34 Information toxicomanie enseignants parents d l ves nformation toxicomanie travailleurs sociaux hospitaliers nformation toxicomanie fonctionnaires autres que policiers R unions C C P D R unions C L S R unions G L T D R unions cellule de veille ES A0 4 2 R unions avec l Education Nationale R unions avec les bailleurs sociaux R unions avec les transporteurs R unions avec les polices municipales R unions avec les travailleurs sociaux R unlons avec les magistrats R unions avec les lus R unions de quartier Actions C L J Actions V V V Actions O P E 55 56 60 tnitn e or end 4 e A o tn iolje 71 Z72 75
80. 85 ASSISTANCES 14 13 12 11 10 9 8 1 6 5 4 3 2 1 0 mmm RUMU EIMOTA VIGO EF CA TI National 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 57 4 ACTIVIT S ADMINISTRATIVES ET JUDICIAIRES Pourcentages sur disponibilit s 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 RUMU 3410 33 54 33 65 31 65 29 73 28 91 31 18 32 45 MOTA 20 15 20 03 22 89 24 32 26 48 28 28 30 54 28 61 VIGO 2455 23 15 23 20 24 42 23 44 23 74 24 50 24 76 CATI 30 20 29 36 26 87 27 10 28 50 26 42 28 24 29 02 National 25 41 2494 25 09 25 42 26 04 26 49 26 73 26 90 3596 3096 2596 2096 1596 10 5 0 ACTIVIT S ADMINISTRATIVES ET JUDICIAIRES 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 mmm RUMU E JMOTA VIGO EJ CATI National 58 5 SOUTIEN OP RATIONNEL DANS LES LOCAUX DE POLICE Pourcentages sur disponibilit s 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 RUMU 22 95 22 12 20 17 22 43 23 55 24 08 24 80 23 72 MOTA 27 01 26 88 27 28 27 15 24 57 23 00 23 32 25 69 VIGO 25 77 24 72 24 25 24 89 22 61 25 90 25 16 25 09 CATI 22 35 22 81 22 20 22 11 22 50 22 63 22 96 21 87 National 24 53 23 85 23 57 23 99 23 63 23 74 23 79 24 05 3096 2596 2096 1596 1096 596 0 SOUTIEN OP RATI
81. 9h30 20h00 20h30 22h00 22h30 23h00 23h30 0h00 1h00 1h30 a 2h00 2h30 3h00 3h30 4h00 5h00 5h30 gy e E e Q Qu o Nombre moyen d quipages op rationnels un instant T 46 E at VR PEREA ki D Aan amp ES A toutes Unit s Yat KE E GR Avg ETAT 1 5 2 SUE CG RER 9 Sep Yo e O L cO M CN Q e e tO e cO pto uv lt cO c ce e Q LO O LU ke oO Q jo D a DISTRIBUTION HORAIRE DES PATROUILLES Y e CN sonysuoo seDedinbo p o1quioN amp 8 ETAT SYNTHETIQUE DES INTERVENTIONS DE POLICE Service brigade Secteur P riode du au Temps Moyenne par 96 dutotal consacr intervention ESSE ALERTES bombes ZP C DECOUVERTES DE CADAVRES I 1 DIFFERENDS I d EXPLosONS 4 4 i 4 4 j NE NN NUMEN SUICIDES ET TENTATIVES 0 0 0 J OBJETS PERDUS TROUVES n 1 Sege o INCENDIES NUISANCES ET TROUBLES DE L ORDRE PUBLIC f ace c DEGATS eaungaz O 1 1 AFFAIRES DE M URS 1 j PERSONNES RECHERCHEES ALARMES DANS ETABLISSEMENTS PUBLICS o ol RE U s ns ll y j ACCIDENTS DU TRAVAIL ALARMES DANS LOCAU
82. ATIFS PROTECTION DE PERSONNALITES 380 Gardes de pr fectures sous pr fectures 381 Gardes du palais de justice 382 Gardes de minist res ou d autres difices institutionnels 383 Gardes d ambassades ou de consulats 384 Gardes de domiciles de personnalit s protections de personnalit s 385 Gardes d difices religieux 39 ASSISTANCES DIVERSES 390 Port de plis 391 Autres assistances 4 ACTIVITES ADMINISTRATIVES ET JUDICIAIRES Nombre d index 16 41 ACCUEIL DU PUBLIC PRISE DE PLAINTES 410 Accueil planton 411 Prise de plaintes au service 412 Reception de d clarations de main courante 42 REDACTION PROCEDURES ACCIDENTS 420 R daction de proc dures accidents 43 ACTIVITES PROCEDURALES LIEES AU CODE DE LA ROUTE 430 Activit s proc durales li es au code de la route sauf AVP 431 Traitement des proc dures d enl vements 44 ACTIVITES PROCEDURALES A CARACTERE JUDICIAIRE TRAITEES AU SERVICE 440 Enqu tes judiciaires suite plaintes 441 Enqu tes judiciaires l initiative du service 442 D l gations judiciaires instructions de parquet commissions rogatoires 443 Ex cution d instructions OMP 45 POLICE TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE DANS LES LOCAUX DE POLICE 450 Signalisations au service 451 Autres activit s travaux techniques developpements de photos 452 Exploitation du fichier CANONGE 46 ENQU TES ADMINISTRATIVES ET DOSSIERS TRAITES AU SERVICE 460 Enqu tes et dossiers caract re administratif
83. DEMENT 50 Chefdepose C C C C a t t a C s Ca Chef de service d unit de quart de section de brigade chef du B O E 512 R unions de commandement 513 Participation au Comit Technique Paritaire d partemental Comit Hygi ne S curit 52 CENTRE D INFORMATION ET DE COMMANDEMENT TRANSMISSIONS 520 C 1 C activit radio RESCOM i 521 Gestion des appels t l phoniques standard appels 17 53 53 3 32 o ARDE DE LOCAUX DE POLICE ET DES GARDES A VUE Garde des locaux de police Surveillance des gardes vue et des chambres de s ret Surveillance des locaux de r tention administrative ala KSE 54 FORMATION SPORT TIR 40 Encadrement de s ances de tir 41 Entrainement au tir 42 Encadrement d activit s sportives 543 Activit s sportives 4 Autres formations dispens es Autres formations re ues Ni REDACTION DE RAPPORTS ET DE LA MAIN COURANTE INFORMATISEE 50 R daction de rapports administratifs 51 Saisie de la MCI sauf d clarations d usagers GA ai O Cr on 6 AUTRES POSITIONS AU POSTE Appel Prise de consignes Prise en compte restitution de mat riel Position d attente pauses Autres Positions d attente disposition R serve MO au commissariat O 563 57 ACTIVITES SPECIFIQUES DES UNITES CANINES 570 Entretien alimentation des chiens 571 Entra nement des chiens 58 ACTIVITES GENERIQUES DE POLICE DE P
84. E DEE EEN EES E EE ER 2 REPRESSION DES INFRACTIONS AU CODE DE LA ROUTE ENEE IDA O 132 Contr les routiers sp cifiques poids lourds ou transports en commun 15s comrblesrouberssveclaD E 4 4 4 c r PO 184 Controles routiers avec les Douanes CP 435 Controles routiers avec les Imp ts 150 Controles techniques de v nicules ao ce a Z l vei Controles de vitesse 7430 Activit s proc duralos li es au code de la route saut AVP gt 7170 Verbafisation des infractions au stationnement 71 Enievemente de v niculas OOOO E 431 Traitement des proc dures d enlavements 3 TRAITEMENT DES ACCIDENTS DE VOIE PUBLIQUE Constats et protection des lieux d accidents corporels ne gt Constats et protection des lieux d accidents mat riels ERE R daction de proc dures accidents Heures du potentiel fonctionnaires utilis 5 ORDRE PUBLIC ET POLICE ADMINISTRATIVE MES 51 MAINTIEN DE L ORDRE ro 210 Maintien de l ordre sans renfort de forges mobles 211 Maintien de l ordre avec renfort de forces mobiles en r serve ll l L 12 Maintien de l ordre avec intervention de forces mobiles en ere 503 R serve MO au commissariat 52 SERVICES D ORDRE E 220 Services d ordre Manifestations culturelles festives ou folkloriques gt 221 Services d ordre Manifestations sportives ERRATA EE TEE 223 services d ordre C r monie
85. EN RES N 232 lPatrouilles motocyclistes de surveillance g n rate Patrouilles en cyclomoteurs v lomoteurs ou scooters 234 Patrouilles en train RER m tro ou bus 235 Patrouilles fluviales ou maritimes 236 Patrouilles en a ronef 22 PREVENTION GENERALE PAR PATROUILLES NON MOTORISEES 243 23 OPERATIONS SPECIFIQUES DE PREVENTION DE LA DELINQUANCE Actions de communication finalit pr ventive toxicomanie personnes ag es Op rations Ville Vie Vacances C L J 24 DISSUASION Op rations de s curisation des transports en commun Op rations de s curisation VIGIPIRATE 277 Autres op rations anti criminalit du poteatiel utilis Heures fonctionnaires 3 ACTIVITES JUDICIAIRES EE 31 POLICE JUDICIAIRE INVESTIGATIONS ET PROCEDURES C jJ 283 Surveiances d individus ou de v hicules suspect 276 Plan REX panda o O 260 interpellations a aua 263 Constatations sans recours la police technique et selentifique RER EES 265 Protection de traces et indices sur les lieux d une infraction 440 Enqu tes judiciaires suite plaintes Enqu tes Judiciaires l initiative du service DENS 280 Enqu tes administratives et judiciaires hors locaux de police 281 Ex cution de mandats et notifications domicile je gt P BA tM
86. Fayard BEL E 2005 Main courante in AUBOUIN M TEYSSIER A TULARD J dir Histoire et dictionnaire de la police du Moyen ge nos jours Paris Bouquins R Laffont 756 FASSIN D 2011 La force de l ordre une anthropologie de la police des quartiers Paris Seuil FEDERICI F de 2008 Flagrants d lits sur les Champs lys es 1777 1791 Paris Mercure de France introduction d A Farge et L Turcot FOUCAULT M 1973 2013 Lecon du 28 mars 1973 in FOUCAULT M La soci t punitive Cours au Coll ge de France 1972 1973 Paris EHESS Gallimard Seuil 229 251 GATTO D THOENIG J C 1993 La s curit publique l preuve du terrain le policier le magistrat le pr fet Paris IHESI L Harmattan GAYET VIAUD C 2014 Le lien civil en crise Bruxelles Yakapa be GOODY J 2007 Pouvoirs et savoirs de l crit Paris La Dispute GOUDRIAAN H WITTEBROOD K NIEUWBEERTA P 2006 Neighborhood characteristics and reporting crime effects of social cohesion confidence in police effectiveness and socio economic disadvantage British Journal of Criminology 46 4 719 742 HALPERN C LASCOUMES P LE GAL S P dir 2014 L instrumentation de l action publique Paris Presses de science po IMPINI J F 2013 Un mensonge d tat l imposture s curitaire Paris Michalon KITSUSE J L CICOUREL A V 1963 A note on the use of official statistics Social problems 11 2 131 139 LA
87. I 1 Z2HiNOO 3LLIYT v 9 9 2t ott 3oONVnONI ia3d SALLVHLSINHAQOVY Y1 30 NOISVSSIO 39 7104 13 98d 34040 S 13 NOLLN3A3 sd Sis 2 956 92 8 S NOILVOINNNAO9 13 lVIHVNaluvd NALLNOS fNOLLVINSO 13 SH39vSN s31 LN3INSOVNVIN 9 23AV SNOILV I38 L Lf epub saines op gyun epeBug 00u9 e z0 S0 L ne 0049 Y Z00Z S0 1 NP 3POLISG ddh IIMS aNOJIDJLVYLS 3HOOUddY dS90 3SA IVNV S T3NNOS I3d S3G IO Ida d LSL eujueo NUN 19 ynu ep elguab aguas 9p PUUN ys er nof ep je19ug6 solas ap JHUN es zr anof op je19ugD souues ap gun cst Lp nof ep je3eueb aoJAJas ap PUUN LS oe el S JN Jnapeas ap JUUN SOL saneda sal y JN napas ap JHUN FOL 8104 el JN napas ap JHUN EOL 10 TEA IN n lo s ep HUN ZOL eij enue2 IN Jnej2es ap SHUN LOL u nnos ap seJieioipn no SOUPISISSE P SUOISSIUI jenstuiupe SZYJA Y SUOISSIIN Seu sie sap siojdua sainay ua 158 np sama Pp n Q e tt np epousd S3OIA33S 3 Vd 3178019 3SATVNV 34noriand 310A VI 30 NOLLVANIIO N d 91 3H90YddV S13NNOS I3d Sad lO 1dW3 d 1S31 96 96 926 xnejo j KCL aujues 9yur 19 ynu ep elguab ales ep JHUN PS er nof ep esgueb eses ep ayun EGL er Jnof ep e1gueb so alas op JUUN ZGL Lr 1nof ep je19u96 soues ap au LGL oe el JN nappes ep eun SOL se1jedo sel y JN 1n232es ep LUN t0L 19104 2l JN Inazoes ep 9yun 04 10 P EA Z IN Jnajoss ap IYUN ZOL
88. JACCIDENTS A01 A02 A11 A12 A21 A22 A31 A32 TABLE DES EVENEMENTS 8 index Accidents corporels de la route Accidents mat riels de la route Accidents ferroviaires corporels Accidents ferroviaires mat riels Accidents d a ronefs corporels Accidents d a ronefs mat riels Accidents fluviaux corporels Accidents fluviaux mat riels B JALERTES bombes 5 index BAB BCD BDE BCS BDA Fausses alertes la bombe Colis ou enveloppes suspects non explosifs D couvertes d engins explosifs Neutralisations d engins explosifs Alertes sur a ronefs code usage PAF JDECOUVERTES DE CADAVRES 4 index CCR CNA CSU CAC D JDIFFERENDS DFO DF1 DF2 DF3 DHA DCO DTR DPU DUR DVO E JEXPLOSIONS EPU ECI EHA EVE ELA F JALIENES FOO F01 Homicides volontaires Morts naturelles D c s cause suspecte D c s cause accidentelle 10 index Diff rends familiaux Diff rends entre poux concubins Diff rends a s garde des enfants Abandons de domicile familial Litiges a s droit de l urbanisme habitation Litiges commerciaux Litige a s droit du travail Rixes sur voies lieux publics Diff rends entre usagers de la route Diff rends de voisinage 5 index Explosions dans tablissements publics Explosions dans commerces ou industries Explosions dans habitations Explosions de v hicules Exptosions dans autres lieux 2 index Hospitalisations volontaires d ali n s Hos
89. N fut apparemment l une des premi res manifestations tangibles des nouvelles inflexions politiques affich es Les plaintes recues par la police et la gendarmerie sont cens es permettre ult rieurement de produire des statistiques de d lits et de crimes constat s pour la premi re fois acte ayant t pris que l ancien guide m thodologique de 1972 de la qualification des crimes et des d lits commun aux deux forces venait d tre rajeuni dans le cadre de la mise en ceuvre des nouveaux environnements informatiques NS2I d sormais structur s autour de deux logiciels de r daction des proc dures LRP au sein de la gendarmerie LRPGN et de la police LRPPN Pour autant il est clair que tant que n existera pas de r el contr le de leur enregistrement synergique et qu une fonction ad hoc d di e ne sera pas vraiment instaur e ce sujet les m mes causes continueront produire les m mes effets Dix recommandations nouvelles sont alors commun ment adress es aux forces de police et de gendarmerie On remarquera que si elles ne sont en rien r volutionnaires l emprise des nouveaux logiciels mis au point doit au moins les guider Les contr leurs de gestion n auraient plus d sormais pour t che que de r soudre la compl mentarit des instruments de recueil entre deux forces ayant eu tendance chacune de son c t poursuivre isol ment ses logiques d enregistrement au point qu une lecture globale des statistiques tait
90. ONNEL DANS LES LOCAUX DE POLICE 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 mmm RUMU MOTA VIGO EE CATI National 59 6 SOUTIEN LOGISTIQUE DANS LES LOCAUX DE POLICE Pourcentages sur disponibilit s 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 RUMU 8 52 8 07 6 63 6 17 6 02 5 36 481 481 MOTA 10 25 7 48 7 06 3 45 4 26 5 98 4 52 4 40 VIGO 14 01 13 82 13 63 15 23 13 80 13 92 13 29 12 88 CATI 4 90 5 49 7 42 7 42 7 22 7 79 6 96 7 61 National 11 76 11 18 10 74 10 75 10 93 10 97 10 51 10 39 SOUTIEN LOGISTIQUE DANS LES LOCAUX DE POLICE 16 14 12 10 8 6 4 2 0 E RUMU E JMOTA VIGO EJ CA TI National 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Le croisement des quatre circonscriptions enqu t es avec les r sultats fournis par les 6 tables des emplois des personnels de la MCI l chelon national permet de H mettre jour des particularit s d investissements diff rentiels dans chacune d entre H elles Les diff rences sont imputables leurs tailles respectives aux d fis bureaucratiques internes et l environnement externe de chacune ce que nous v rifierons au cours du d cryptage de l enqu te La part des temps d indisponibilit s des fonctionnaires y a t neutralis e poste 7 Notons cependant que calcul diff remment des 6 autres postes autrement dit
91. ROFSKI S D WEISBURD D 2007 Making sense of Compstat a theory based analysis of organizational change in three police departments Law and Society review 41 1 148 188 ZAUBERMAN R ROBERT P POTTIER M L 2000 Risque de proximit ou risque li au style de vie Enqu tes et valuation de la s curit publique Les cahiers de la s curit int rieure 42 193 220 ZAUBERMAN R ROBERT P N VANEN S DIDIER E 2009 L acteur et la mesure Le comptage de la d linquance entre donn es administratives et enqu tes Revue francaise de sociologie 50 1 31 62 116 2 Donn es statistiques de la MCI nationale et de la MCI Pr fecture de Police dans les rapports annuels de l Observatoire National de la D linquance et des R ponses P nales de 2007 2014 La criminalit en France Paris ditions CNRS ou en ligne sur le site OND RP du M I BENAZRINE R 2007 Les signalements des usagers dans la main courante informatis e en 2006 376 379 BENAZRINE R 2008 Les signalements des usagers dans la main courante informatis e en 2007 526 531 BESSON J L 2009 Les signalements d usagers enregistr s dans la main courante informatis e de la pr fecture de Police en 2008 231 246 BESSON J L 2010 Les signalements enregistr s dans la main courante informatis e de la pr fecture de Police en 2009 542 558 BESSON J L 2011a Les signalements enregistr s dans la main courante informatis e de l
92. ROXIMITE AU SERVICE R unions au service avec des partenaires institutionnels 581 R unions au service avec des usagers 582 R unions internes s CLS Comit de suivi PolProx 6 SOUTIEN LOGISTIQUE DANS LES LOCAUX DE POLICE in e 62 ACTIVITES TECHNIQUES ET DE MAINTENANCE 4 620 Activit s techniques et de maintenance informatique v hicules Imrnobilier E 3 ACTIVITES SYNDICALES ET SOCIALES 631 Activit s sociales mutuelles correspondant social 69 SOUTIEN LOGISTIQUE DIVERS SERA 690 R alisation de produits de communication Activit s syndicales eegen a e E du potentiel fonctionnaires utilis 7 INDISPONIBILITES 4 AUTRES ABSENCES 740 Absences li es la m decine du travail don du sang Absences suite convocations administratives ou judiciaires Absences pour v nements familiaux REDE 743 Gardes d enfants malades 744 Ee INDISPONIBILITES 7 POTENTIEL HORAIRE UTILISE 1 2 3 4 5 6 Heures du potentiel fonctionnaires utilis HEURES DE VOIE PUBLIQUE 1 2 HEURES HORS LOCAUX DE POLICE 1 2 3 HEURES DANS LES LOCAUX DE POLICE 4 5 6 Nombre moyen de fonctionnaires sur la voie publique instant T TEST D EMPLOI DES PERSONNELS d C C S P T E version 2 25 04 2002 SERVICE Brigade P riode du l h au 4 4 h Dur e du test en heures Heures
93. Reiss et Bordua 1967 tablissant une distinction fondamentale appel e la c l brit il faut m thodologiquement d partager le champ des activit s de la police en activit s proactives et r actives pour tudier les cons quences p nales induites par les diff rents circuits de d rivation longs ou courts de contentieux ult rieurement trait s sur des populations au d part diff remment pr sum es suspectes par la police L vy 1987 Dans cette perspective une poque o la r forme des corps et des carri res n a pas encore vu le jour le s rieux du travail de r daction du proc s verbal des inspecteurs constitue une pi ce majeure de leur distinction d avec les autres agents de police du commissariat Le recueil de d position des plaintes en main courante reste alors totalement ignor L vy 1985 D autres sociologues Barberger Damamme 1981 avaient montr cette poque en suivant les diff rentes destin es d un contentieux sp cifique tel que les vols comment se distinguait une d linquance apparente connue de la police mais pas n cessairement trait e par la justice d une d linquance r elle connue des seules victimes par rapport de la d linquance l gale La rh torique journalistique du chiffre noir et du chiffre gris qui s ensuivit relay e par le discours normatif des juristes firent alors perdre beaucoup de temps dans l approfondissement de la connaissance du travail policier g n ral
94. S PERTURBANTS E F2 infractions la l gislation sur les stup fiants ENS N13 stockages de stup fiants 02 Q10 Prostitution racolage N70 Stationnements irr guliers de nomades Ivresses publiques et manifestes Eee xi O E NOO Tapages diurnes Tapages nocturnes 03 Troubles de voisinage Perturbateurs ind sirables Sans domicile fixe N62 V hicules abandonn s sur la voie publique Ee TOTAL DES DECLARATIONS RECUES MOYENNE JOURNALIERE e 81snpul euoz OGL segs jeue suonejejosp ep d L I na np epousd Su3ovsn ad SNOILV3V 193G Saa A TIANSNIN 13 dnOIHdV3SO39S NOLLILSVd3 H 1j 9 el OpZ S reujsnpur 9uoz 051 eutjoo El OCL oU e3ueo 00L sagskjeue siften D suoneielo9p ep ad L ff NB j j hp SPOLISA eXaovsn d SNOILVNv 103a 30 3HarivNainof L3 afnioiHdV39039 NOLLILHVd3H 98 ei Ovc Se s 11ed se QEZ 1910 t OCC 10 p EA 91017 eut e ep OVZ 00 ejeusnpur euoz OS oouge oous oour e ooye e 00uz e Eu cour ap ooue ep oouz ep 0041 ep Loun ep joguet ep jooucc e e LO o D ep o0uLz ep 00407 Sp 00461 SP 00481 SP e jeuisnpur euoz DEL uoje al O L uod e EL eutljoo e 0ZL Si 813499 00L ooug ep aou ep 00U8 9P seosAjeue sieBesn p suoneJejoep ep d 00481 e o04Z QOU9L gou
95. U cet autre officier tait rest l USP de la m me CSP durant un an Elle explique que la coutume locale avait institu une gestion des plaintes d volue aux coll gues du GAJ Groupe d Appui Judiciaire auxquels avait t confi le soin de renseigner la MCI et de se f liciter de la division du travail qui en avait r sult Nous finalement dans nos enqu tes la BSU on la renseigne tr s peu la MCI En revanche on l utilise beaucoup Car pour nous c est plut t une m moire du hors proc dure Je me demande comment on a pu s en passer avant avec tous les renseignements dont on dispose sur les gens leurs adresses et les num ros de t l phone Capitaine chef de la BSU CSP MOTA Apr s avoir montr l utilit de la MCI en tant que m moire hors proc dure elle est amen e en d finir une autre finalit une meilleure connaissance interne du travail de ses coll gues de l autre brigade et prendre sur elle le fait que la MCI ne serait pas vraiment adapt e la BSU Elle explique alors comment la MCI pourrait avantageusement tre am lior e sur un plan gestionnaire pour les directions centrales dans le but d atteindre une meilleure connaissance du travail des BSU par rapport celle des USP Apparemment les rubriques concernant la sienne seraient tellement grossi res qu il n y aurait aucune difficult pratique les renseigner Chaque matin la prise de service dans tous les services d enqu
96. Une tude sur les usages de la main courante informatis e en s curit publique Fr d ric OCQUETEAU 2015 n 115 CESDIP Centre de Recherches Sociologiques sur le Droit et les Institutions P nales Unit Mixte de Recherche CNRS UMR 8183 Hier gt pdit Spang Immeuble dison 43 boulevard Vauban F 78280 GUYANCOURT R PUBLIQUE FRANCAISE 33 0 1 34 52 17 00 amp 33 0 1 34 52 17 17 QIT El http www cesdip fr MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES LIBERT S www justice gouv fr UNIVERSIT DE VERSAILLES ST QUENTIN EN YVELINES ISBN 2 9073 70 80 4 3 Sommaire Introduction 5 I Gen ses et apports des sciences sociales sur les mains courantes de police 9 1 Lesregards historiens 9 2 Leregard des sociologues contemporains g n ralistes 15 3 Un regard de sociologie des sciences sur la naissance de la MCI 22 II R explorer pratiques de saisie et utilisations de la MCI en s curit publique 27 1 Fiabiliser un outil statistique 27 2 Parcourir l histoire administrative d un outil de mesure de l ordre et du d sordre 31 III Op rationnalisation de l enqu te terrains protocole et recueil des donn es 47 IV Le nez dans le guidon les passeurs et les p dagogues de la MCI 63 V Soumis r sistants et adapt s la MCI les gardiens et grad s 73 1 Au sein des Unit s de S curit Publique 73 2 Au sein des Brigades de S ret Urbaine 78 3 Aux bureaux des plaintes et de leurs satel
97. X PRIVES APPELS FANTAISISTES 5 lt 0 2 0 o 2 x X Temps Moyenne par consacr intervention TOTAL DES INTERVENTIONS TRAITEES MOYENNE JOURNALIERE ETAT DES INTERVENTIONS DE POLICE Service brigade Secteur P riode du au EE EES EE al EisuNaa A02 pe mE EE AE AM permepeer pr n T EES Eire E a DEE Accidents d a ronefs corporels BEEN x See Accidents d a ronefs mat rlels Accidents fluviaux corporels A32 Accidents fluviaux mat riels B ALERTES bombes WOES Fausses alertes la bombe Colis ou enveloppes suspects non explosifs parv BDE D couvertes d engins explosifs E Neutralisations d engins explosifs x uj Alertes sur a ronefs code usage PAF DECOUVERTES DE CADAVRES NEED Homicides volontaires o mi CNA Morts naturelles EAS D c s cause suspecte CAC D c s cause accidentelle SE SUE EU BENIN Diff rends familiaux E Diff rends entre poux concubins lic DF2 Diterorde ara garde deg entants e oc v DE Dra abandona de de famia WEE DHA Litiges js droit de l urbanisme habitation pp DEENEN DEN D ONSE a DTR Litiges a s droit du travail Rixes sur voles lieux publics DUR Diff rends entre usagers de la route Diff rends de voisinage g EXESUGS 5 EE PU Expiosions dans tablissements dek Feci Explosions dans com
98. a Pr fecture de police en 2010 592 619 BESSON J L 2011b Les mains courantes sur les territoires du Grand Paris une autre approche des faits connus de la DSPAP Paris ONDRP Grand Angle n 25 BESSON J L 2012 Les signalements enregistr s dans la main courante informatis e du Grand Paris en 2011 652 709 BESSON J L 2013 Les signalements enregistr s dans la MCI du Grand Paris en 2012 en ligne fiche th matique n 17 BESSON J L 2014 Les signalements enregistr s dans la main courante informatis e du Grand Paris en 2013 en ligne site minist re de l Int rieur BONVOISIN V 2010 Les appels pour diff rends conjugaux enregistr s par le 17 Paris en 2008 et 2009 606 611 BONVOISIN V 2011 Les appels pour diff rends conjugaux enregistr s par le 17 Paris en 2010 664 670 117 BONVOISIN V 2012 Les appels au 17 Police secours pour diff rends conjugaux enregistr s par la direction de la s curit de proximit de l agglom ration parisienne DSPAP en 2011 772 783 BONVOISIN V 2013 Les appels au 17 Police secours pour diff rends conjugaux enregistr s par la direction de la s curit de proximit de l agglom ration parisienne DSPAP en 2012 en ligne CLAIS M 2014 Les appels du 17 police secours pour diff rends conjugaux enregistr s par la Direction de la s curit de proximit de l agglom ration parisienne en 2013 en ligne GUILLANEUF J
99. a plus que des lt administratifs gt pour g rer la MCI le service du BOE est percu comme beaucoup moins l gitime par les coll gues gardiens de la paix Et cela risquera de tendre les rapports entre les agents dans nos services Jusqu pr sent les gardiens de la paix sont toujours venus plus facilement vers moi qui les aide dans leurs d marches de saisie J ai constat qu ils n osaient pas aller vers les administratifs avec lesquels ils ne partagent rien leur retour de missions Brigadier chef au BOE CSP CATI Et de fait une autre agente administrative recrut e par concours en poste depuis 10 ans dans le m me service accomplit un travail de routine comme r f rent Geopol Cet agent v rifie chaque jour que les cong s et indisponibilit s des quelques 200 agents de la CSP de CATI tous secteurs confondus soient correctement entr s dans la base de saisie Elle concentre son contr le sur les oublis et les diverses anomalies d tect es dans les traces de la gestion individuelle de la carri re de tous ses coll gues Elle confirme indirectement les craintes de sa coll gue petite bureaucrate certainement peu pay e assur e d un travail alimentaire ennuyeux et pr caire elle n entretient aucun contact avec le public au commissariat et ne cherche aucun contact avec les op rationnels La division du travail est pouss e suffisamment loin pour que cet agent laisse chapper les termes d une condition domin e et subie da
100. abilit et la r pression des ins curit s par le biais d un meilleur pilotage des effectifs sur les points chauds de l environnement Enfin la MCI aurait une troisi me utilit elle aiderait dit on les enqu teurs de la police judiciaire mieux lucider des affaires avec l aide d autres sources pour une meilleure mise en cause de suspects par les Parquets En effet les Parquets peuvent demander les consulter tout moment et dans certaines proc dures les avocats exiger de s en faire remettre des copies Quant au citoyen lambda faire une d claration de main courante revient pour lui faire consigner une dol ance ayant un caract re de plainte un agent de l tat dans un commissariat de police ou aupr s du fonctionnaire d une brigade de gendarmerie qui re oit un PV de renseignement judiciaire sans toujours savoir que les cons quences juridiques et institutionnelles de sa d claration peuvent tre diff rentes ici les faits relat s sont consign s dans un compte rendu de service l dans un registre de main courante Or il est plus facile de dissuader le citoyen dans un service de gendarmerie si on lui explique que sa d claration part imm diatement au Parquet comme c est en principe le cas dans les services de Gendarmerie tandis que dans un commissariat de police on peut aussi le dissuader mais en s y prenant autrement On peut lui expliquer la diff rence entre le d p t d une main courante qui n engag
101. adrement Rennes PUR 67 83 LE NAOUR G 2008 La qualification de plaintes de riverains en savoirs utiles une g om trie variable in LE BIANIC T VION A dir Action publique et l gitimit s professionnelles Paris LGDJ 48 223 239 L VY R 1984 Pratiques polici res et processus p nal le flagrant d lit Paris CESDIP L VY R 1985 Scripta manent la r daction des PV de police Sociologie du travail 4 408 423 L VY R 1987 Du suspect au coupable le travail de police judiciaire Gen ve M H Masson 112 L VY R OCQUETEAU F 1987 Police performance and fear of crime the experience of the left in France between 1981 and 1986 International Journal of the Sociology of Law 15 259 280 LIPSKY M 1980 Steet level bureaucraty dilemnas of the individual in public services New York Russel Sage foundation L PEZ L 2007 Faire du chiffre pour exister Les gendarmes et les policiers au principe des statistiques judiciaires 1875 1914 Histoire et mesure 22 2 75 101 L PEZ L 2014 La guerre des polices n a pas eu lieu Gendarmes et policiers coauteurs de la S curit publique sous la Troisi me R publique 1870 1914 Paris PUPS LORIOL M BOUSSARD V CAROLY S 2006 L gitimit professionnelle et construction de la figure de l usager le cas des policiers sur la voie publique in LE BIANIC T VION A dir Action publique et l gitimit professionnelle Paris LGDJ
102. ainte directement au commissariat ou en ligne d faut de quoi on les punira pour absence de coop ration avec la police Il n offre pas d index suffisamment d taill s Convenir de demander tous les utilisateurs de bien vouloir expliquer aux services de la DCPJ les trous combler ce sujet en cons quence de quoi on les obligera en tenir compte Il ne rend pas assez compte de l impact des modifications l gislatives Convenir de demander au l gislateur d arr ter de criminaliser le moindre risque tout va ce qui a pour cons quence de ne faire que gaver un outil qui n en peut plus et de parachever sa longue agonie C est un v ritable fourre tout qui pr sente des index aliment s par des unit s de comptes diff rentes et sp cifiques Convenir d interdire aux l phants de s asseoir sur des chaises pour n avoir pas confondre leurs pattes et de faire en sorte que chacun d eux ne fasse qu ob ir l ind pendance de son utilit respective Cet index ne parle que des infractions vues et relev es par la seule activit des services de police et de gendarmerie et de rien d autre Convenir de lui agr ger toutes les autres sources institutionnelles de comptabilisation des risques incriminables issus de l ensemble du champ du droit p nal administratif dans la mesure o l apparent d sint r t de la DCPJ pour le sujet n est pas justifiable Convenir de reconstruire l index 4001 des crim
103. ais tr s clairement leurs diligences au fur et mesure qu ils les auront exerc es ainsi que les faits plainte et d marches qui les auront d termin es de jour comme de nuit A l issue de leur service les fonctionnaires y mentionneront galement les contraventions r gl es par amendes forfaitaires au m me titre que les autres contraventions L heure exacte de tous les faits consign s sera port e lisiblement en marge du registre Un trait horizontal est tir la fin de la journ e Ce registre sera vis chaque jour par le chef de service qui veillera ce que les renseignements consign s par ses subordonn es soient aussi pr cis que possible pour permettre la poursuite ou la recherche des 3 Ce document de 107 pages est sign de L Berthonmeyrie alors sous directeur des Polices urbaines pour le compte du Directeur G n ral de la S ret Nationale Je tiens remercier Jean Marc Berli re de m en avoir fourni une photocopie le site Legifrance et l intranet du MI tant h las d faillants ce sujet Les italiques sont dans le texte 34 d linquants Lors de l apposition de ce visa une br ve mention indiquera dans une colonne observations la suite r serv e chaque affaire En outre tous les incidents survenant au poste de police notamment en ce qui concerne les crous et les gardes vue donneront lieu des comptes rendus qui seront transcrits sur ce document Les nom pr nom et unit
104. aissances a t il du destin des informations rapport es cela m int resse de savoir ce que les directions vont en faire et ce qu on va me nous demander d en faire cela ne m int resse pas trop je m en remets aux directions qui ont une vue plus large Essayer de dissocier gt Ce qu on en pense nous entre coll gues exemples d instrumentalisation de r sistance de d fiance ventuelles ou de couverture gt Ce que j en pense moi avec mon chef de service quand on discute des suites et des anticipations sur le monde ext rieur exemples D apr s l exp rience ant rieurement acquise observer si l outil est utilis peu pr s de la m me fa on ne pas proposer moins bien ou mieux utilis ici Pareil Si mieux pourquoi Se lui demander si on met suffisamment profit dans le commissariat et avec les autres partenaires les renseignements contenus dans la MCI pour am liorer le climat g n ral de la ville ou du secteur couvert Si oui ou non pourquoi Exemples Se lui demander si les renseignements apport s dans l alimentation quotidienne de la MCI peuvent constituer des risques Non et si oui pour qui sans le sugg rer explicitement essayer de sonder s il s agit d un risque pour l agent lui m me ou pour des publics lesquels sympathiques ou hostiles qui se plaignent ont peur r lent se d tournent de la police vont voir ailleurs se taisent etc Se lui demander ce qu on devra
105. alit s de la derni re application de la MCI Je dirais qu elle est plus conviviale on va plus vite Les mecs qui l ont concue se sont bien fait plaisir mais pour le policier de base c est une autre paire de manches On y trouve beaucoup de choses c est un super outil mais il faudrait quand m me simplifier la saisie C est sans doute une super banque de donn es mais il aurait fallu prendre le temps de l accompagner de plus de p dagogie Commandant de police chef de la BSU CSP VIGO Nous avons remarqu que la radicalit des critiques pro ou anti tait g n ralement de mise dans les grandes circonscriptions de s curit publique o la division du travail permettait aux chelons interm diaires de la police d adopter des discours plus incisifs Ils sont renvoy s la singularit de leur positionnement tampon au sein de la hi rarchie et d autre part au besoin de se d marquer des petits g nies et illusionnistes irresponsables de l informatique de l autre On voit mieux se red finir les jeux de r les et de pouvoir au sein des commissariats et les raisons susceptibles de les expliquer les agents dou s pour l informatique sans cesse appel s la rescousse pour trouver des solutions techniques facilitant les saisies de la plupart des agents de la base sont tendanciellement v cus comme menagant la l gitimit de l encadrement hi rarchique traditionnel Rien de surprenant ce constat la sociologie de l innovation
106. ante d un r pertoire alphab tique o sont inscrits les nom et pr noms des personnes concern es ainsi que le num ro de la page o figure le compte rendu est facultatif et laiss l appr ciation du chef de service car il constitue ind niablement une lourde t che dans les commissariats des grandes villes Durant les ann es 1970 la question des fichiers nominatifs susceptibles de porter atteinte la vie priv e fut l origine de la cr ation de la CNIL Alors que l on s appr tait passer la vitesse sup rieure dans le processus de modernisation des outils policiers gr ce leur informatisation la CNIL fut invit e se prononcer sur le projet de cr ation d une MCI dans la police dans les ann es 1990 La MCI avait t exp riment e localement depuis 1990 par la DCSP de sorte que sur pi ce la CNIL put donner son imprimatur dans un avis du 8 f vrier 1994 C est un arr t publi le 24 f vrier 1995 sign de Claude Gu ant et Serge Faletti alors DGPN et DACG qui donna le feu vert de la cr ation dans tous les commissariats de police d un traitement automatis du registre dit de main courante En son article 1 il nonce d une mani re tr s lapidaire sa triple fonctionnalit Est autoris e la cr ation dans les commissariats de police sous l appellation Main courante d un traitement automatis du registre officiel dit de main courante dont la finalit est d une part de g rer
107. arge et notamment de l INAVEM qui les aiguille vers les AVAD associations d aide aux victimes de d linquance Psychologue CSP VIGO Ce r le d agent participant un circuit de d rivation de plaintes pour des solutions alternatives jug es au commissariat comme ne relevant pas n cessairement du p nal est somme toute clairement assum Et il concerne plut t les urgences de prises en charge civiles Dans ces conditions quoi peut bien servir la MCI au psychologue Sur les probl matiques conjugales elle me sert quotidiennement ce sujet j ai le pouvoir de m autosaisir et en tant que primo intervenant et de diligenter des actions En effet il faut une pr sence incarn e tr s rapidement dans certains contextes Donc j observe tous les jours le contenu de l int gralit de la MC de la veille ici peu pr s 40 faits puis je rep re ce qui concerne des violences familiales ou des probl mes signal s dans les familles Je m y concentre demande en savoir plus et me constitue ma religion sur l volution r currente de ces situations probl mes Oui oui je suis un utilisateur tr s r gulier de la MCI je fais passer le message que les 51 die A EN n L espace manque ici pour approfondir ce point Il faudrait au moins voquer le r le d cisif jou dans les ann es 1980 1990 par Luc Rudolph dans cette innovation 32 D apr s le Gouvernement des travaux engag s en 2008 entre l administration et les rep
108. ariat 2 r duit la fonction du lieutenant en poste une simple activit administrative de codage dans sa pr paration au travail du commissaire 3 r orient le travail du commissaire et des officiers vers une recherche de rentabilit de la bonne plainte devant conduire une interpellation Lemaire 2012 104 d innovations rapides cens es apporter plus du confort l ensemble des fonctionnaires Elle a d montr quel point les pr tendues innovations dont personne son niveau local n assimile l ensemble de leurs finalit s ultimes susciteront encore longtemps de la r sistance tant qu elles n auront pas t assimil es par le collectif entier La MCI a contribu att nuer la fronti re symbolique entre la tenue et le civil qui recoupait largement dans les mentalit s ant rieures les bureaucrates inactifs des agents de terrain actifs ou op rationnels m me si elle a d motiv bien des nergies avant de d montrer par elle m me en quoi elle pouvait les remotiver La MCI n a en revanche que tr s mal permis de favoriser les rapprochements de la police locale avec ses publics au sein notamment de pratiques quotidiennes de problem solving dans la rue avec des partenaires En effet la r sistance en ouvrir le contenu la curiosit du public local est rest e une attitude d fensive partag e par l administration de l int rieur dans son entier La MCI n a pas permis de faire d vier l
109. arts de nuit MOTA et son satellite apr s la r ception des plaintes et le traitement STIC en temps r el Il montre comment le fruit de tout ce travail pr alable conduit l unit dispatcher les t ches de la journ e la BSU ou l USP Il s attarde longuement sur la gestion des renforts de r servistes mobilis s pour des temps limit s aux moments de bourre lors des v nements estivaux et sportifs de la ville d plorant les nombreux pr l vements mal anticipables de son personnel par le tribunal pour des extractions ou des gardes statiques particuli rement chronophages Il signale en outre les modalit s concr tes positives de mise en ceuvre et de codification des points fixes et la fermet de sa politique des contr les routiers Quant la pression locale des 56 Voir supra note 1 page 6 99 d linquances celle que l on s attend en g n ral se voir expliqu e et traduite par les instruments elle lui parait tellement faible que cet objectif lui semblerait totalement rater sa cible s il avait d tre son investissement premier MOTA les vrais probl mes de d linquance sont en r alit des probl mes de circulation et de voirie cog r s avec la Gendarmerie chappant en grande partie au fichier STIC qui ne prend sens que dans son alimentation de l tat 4001 des crimes et des d lits et ignorerait les contentieux routiers ces informations sont en revanche bien pr sentes dans la MCI La
110. atifs techniciens de la s curit publique gendarmes y compris 69 000 agents La comptabilisation du code emploi par la NMCI en exclut toujours les agents en tenue 54 l poque le minist re tait dirig par Manuel Valls et la direction de la s curit publique par le pr fet Claude Balland 89 de la PAF police aux fronti res et les agents du maintien de l ordre CRS et des Gardes mobiles Elle permettrait n anmoins compte tenu de l int gration progressive des gendarmes sous la tutelle du minist re de l Int rieur depuis 2009 de raisonner quantitativement par le biais d une codification de tables de concordance d emploi sur les disponibilit s des deux forces dites de s curit publique ce qui d apr s lui tait encore impensable il y a encore cinq ans S agissant de la direction du vecteur sujet objet l quipe actuelle du t moin tente d afficher quelques autres certitudes notamment sur l interfacage sic de l outil avec le tissu local Si la pr sence de la police au sein des CLSPD est valoris e et de plus en plus codifi e la MCI n aurait cependant vocation tre utilis e en tant qu instrument pour communiquer avec les lus C est un outil qui doit rester usage endog ne Il apporte certes une connaissance mieux fond e localement partir des traces du sentiment d ins curit des justiciables ou des riverains comme une sorte de bruit de fond local qui n est jamais le m me n
111. ation des outils de mesure policiers sur la criminalit locale ou sur la r solution des probl mes Au sujet du Compstat am ricain par exemple un outil qui fut import en France Didier 2011b les explorations les plus significatives sur les changements dans le management organisationnel de la police am ricaine qu il a occasionn s et sur les impacts de son environnement voir respectivement Weisburd et al 2003 et Willis et al 2007 Parmi bien d autres Dupuy et Thoenig 1985 Dubois 2010 Weller 1999 Spire 2005 20 facon les rendre compatibles avec les cadres r glementaires et politiques de s curit d finies par le sommet Monjardet 1996 89 Mouhanna 2011 Ainsi les pratiques les initiatives et les d cisions de la police aupr s aux prises avec le terrain autrement dit son agir discr tionnaire au guichet ou dans la rue se trouverait de plus en plus souvent encod dans des rapports selon des rubriques pr tablies De Valkener et Francis 2007 29 pr cisent notamment ceci cette mise en rubriques ou codification que soit dit en passant l informatisation actuelle ne fait que renforcer consiste en une op ration qui transforme l ensemble des activit s initiatives ou inactivit s et non initiatives des subordonn s en un petit nombre de t ches codifi es Il s agit de faire entrer un nombre infini et ind fini de pratiques dans une s rie limit e de rubriques distinctes Or la bureaucratisat
112. ation permanentes en dehors des indicateurs de gestion chiffr s au sujet de ce que font et rapportent du terrain les gardiens et grad s par rapport la connaissance et la v rification qu en ont les chefs de service Loriol et al 2006 2008 Boussard et al 2008a 2008b Lemaire 2011a 2011b 2012 Il appara t que les niveaux d encadrement interm diaires les brigadiers chefs lieutenants et capitaines hors brigades de police judiciaire sont les mandants constants du ch que en gris Brodeur 2003 Ils auraient plut t pour vocation de rendre compte de la bonne ex cution des missions de contr le et d interpellations donn es sur le terrain tout en en retranscrivant en retour le sens dans les cat gories de l entendement sup rieur des lites loign es d partageant ainsi les acteurs de l encadrement imm diat en habiles et en innocents Nous en savons d sormais assez au sujet des apports de la sociologie des organisations la police pour comprendre en quoi l informatisation pouss e des outils propres au bon management des forces de la s curit publique professionnalis es repose nouveaux frais la question des m canismes de l autonomisation du travail ext rieur et int rieur d pendante d une organisation complexe telle que la police Nous avons vu qu une tradition sociologique acad mique bien tablie restait travers e par des 15 Cette m taphore recycl e a t emprunt e John March le sociologue des organi
113. aux ex cutants comment il combattait ses propres incertitudes sur la bonne direction du vecteur de l action des sujets fonctionnaires par rapport l objet MCI ou de l action de l objet par rapport aux sujets en insistant par contraste sur ses certitudes enfin comment il portait un jugement de valeur sur la qualit de cette construction relationniste en terme de conditions de f licit S agissant du redoublement de l action l quipe actuelle entend prendre ses distances d avec l quipe pr c dente et de faire ex cuter le travail de la NMCI sans la pression politique ant rieure stigmatis e par le vocable de politique du chiffre la part de l agr gat des IRAS affaires lucid es leur d tection ayant t d sormais vacu e des statistiques La douceur doit d sormais pr valoir et l emporter sur la brutalit et l autoritarisme La NMCI est reconnue comme un outil de pilotage d terminant dans le domaine de la s curit publique ob issant deux finalit s principales d abord la n cessit pour l tat d valuer ses services par des indicateurs chiffr s de gestion des ressources humaines disponibles d autre part de mieux connaitre la d linquance pour la mieux combattre Au d part le p rim tre de ce service tait born par le souci de mieux conna tre le travail de la tenue du seul corps des gardiens et des grad s Par la suite il s est tendu tous les agents actifs administr
114. blissait une continuit temporelle dans l activit des diff rentes brigades se succ dant tour de r le Elles montr rent que les diff rents agents enqu t s ne s accordaient pas sur les finalit s de la MCI dans la mesure o cet outil restait encore l h ritier de deux types de 23 fichiers antith tiques d une part le fichier dit des v nements qui avait remplac l antique registre de la main courante accoupl au registre dit origine des demandes et des suites donn es tenu de son c t par les agents de la SIC Salle d information et de commandement D autre part le fichier des activit s retracant les consignes sur diff rents emplois du temps des agents roulement des patrouilles et activit individualis e pour produire des statistiques homog n isantes alors baptis es FOCUS v rifiables par la seule IGPN La lecture simultan e de ces deux fichiers non interconnect s chaque matin tait en principe cens e donner au commissaire ou son adjoint une meilleure palpation de l atmosph re ambiante d un secteur ou d une ville Les auteures mirent l hypoth se que cet appariement informatis de sources papier l origine tr s diff rentes les unes des autres allait produire des articulations nouvelles dans la repr sentation du travail policier lui m me leurs repr sentations de la d linquance et de l ins curit et des liens entre les deux l issue de chaque monographie des sites visit s qu elles
115. ce de l environnement que diff rents agents de l organisation locale de la s curit publique entretiennent effectivement avec l outil MCI Il est le fruit des interactions de leurs faits et gestes quotidiens avec les diff rents publics demandeurs plaignants contr l s interpell s et avec les chelons hi rarchiques internes Il ressort moins de l analyse du syst me d action concret crozi rien que d une sociologie pragmatique issue de la th orie de l acteur r seau pris dans les modes d existence des tres et des objets consid r s comme des lt actants gt Callon et al 2001 Akrich et al 2006 Latour 2005 2012 Dans l utilisation de ce paradigme s associe un objet technique anodin vis es proc durales gigantesques des tres charg s de l duquer tout en s duquant son contact Autrement dit l objectif est de tenter de faire ressortir dans l tude le contexte le probl matisation du traducteur les points de passage de leur convergence les investissements de forme l implication des interm diaires et celles de leurs porte parole Dit plus simplement encore en nous inspirant de ce paradigme nous essaierons d apporter de nouveaux l ments de v cu et d assimilation de l informatisation de la MCI dans certains segments de trois modalit s d articulation et d hybridation d gag es par l enqu te de l cole des Mines de 1995 S agissant par exemple de la fonction d attribution autrement d
116. chef de poste au BOE CSP MOTA L adjoint de cet agent un ancien de la BAC locale qui travailla nuitamment durant 17 ans avant de rejoindre le BOE en accord avec ce constat global ajoute un l ment plus significatif sur le v cu de la mise en ajustement des troupes par rapport aux exigences du rendu des v nements de la nuit Il s essaie valuer les routines auxquelles sont soumis les quipages de nuit par rapport une typologie de faits r currents li s aux tranches horaires sp cifiques comme si l implicite des ajustements des comptabilit s horaires li es aux respirations urbaines locales nocturnes devait provoquer des ajustements permanents la marge difficilement compatibles avec les cases institu es Notre BAC de nuit bosse de 19 3 heures du matin En dehors de l intervention classique sur les diff rends de voisinage je dirais que chez nous de 19 21 heures c est plut t de l assistance police secours pour la petite d linquance li e aux moments de fermeture des commerces De 1 heure 2 heures du matin l attention est surtout focalis e sur la fermeture des bars le risque pour nos agents du fait qu on est une petite circo tant qu ils soient trop vite connus et rep r s et du coup lt loupent leurs missions sous entendu des flagrants d lits Nos missions d assistance partir des ordres donn s suite aux appels du 17 ne sont pas moins faciles g rer justifier les temps consacr s ca
117. commissaire chef de la Direction de la S ret D partementale de VIGO un agent issu du concours interne faisant tat de 31 ans d anciennet dans la police la t te de 500 fonctionnaires a cette distance que lui conf re une m moire historique H nostalgique n tant pas parvenue s adapter aux transformations g n rales de la s curit publique par le biais de son informatisation progressive Cette dimension de relative d possession colore la plupart de ses propos les plus inspir s une fois conc d es les r ponses st r otyp es aux questions techniques Elle en oublie m me les diff rences entre MCI et NMCI qui a fait pourtant l objet VIGO d une exp rimentation depuis 2009 Or la 6 version du logiciel de la NMCI a entendu cr er une ergonomie diff rente et beaucoup plus souple 7 Mais ce t moin montre plut t sa diff rence d senchant e face l appauvrissement que le nouvel outil aurait engendr dans les services au regard de la vie qu incarnait nagu re le vrai face face avec le public Le syntagme les gens tr s pr sent dans cet entretien qui englobe uniment plaignants citoyens et usagers bien en chair attesterait qu ils auraient progressivement disparu de l horizon au profit des dossiers statistiques 57 Propos confirm par un policier tr s t t tomb dans la marmite de la conception informatique t moin essentiel puisque depuis son origine il aurait suivi de tr s pr s l volution
118. cortes d trangers hors fronti re Op rations de police dans les trains Op rations de police dans les R E R Op rations de police dans les tramways Op rations de police dans les m tros Op rations de police dans les bus Op rations de police dans les gares SNCF Op rations de police dans les stations de RER Op rations de police dans les stations de tramways 2 2 2 lt lt lt lt lt lt OD Cn 09 09 c3 DIa N Oo h N lt lt NI EEE e ojo mio viziaz olo opm 9 vi ojo z 2 lm aja D C o EIE SE oio aja DIS 3 3 min a s nja eo e c ftp 1 AE oio 2i2 mn aia pic uc AE vil S 4 Aot 4 x E 4 4 lt lt No SES c 50 Recherches de stup fiants par unit s canines echerches de personnes par unit s canines lan REX ORSEC ORSEC neige p rations fun raires cution de consignes diss oio OoO 2 o o 98 Y99 REVENTION PARTENARIAT COMMUNICATION 01 Participations des foires ou salons Portes ouvertes tables rondes conf rences nformation dans les tablissements scolaires Z04 Autres campagnes d information Enseignement du code de la Route aux scolaires 11 Conf rences s s curit routi re 20 Actions de pr vention personnes ag es big EE oo Cet NIN EEN 7 nformation toxicomanie l cole primaire 31 Information toxicomanie au coll ge Z32 Information toxicomanie au lyc e
119. couvertes de v hicules deux roues moteur vol s W03 D couvertes de v hicules mis en surveillance pue m ceni X APPELS FANTAISISTES Interventions sans suite absence de faits en cours ou pass s X02 Ap els fantaisistes aux fins de guet apens AFP Temps Moyenne par consacr intervention TOTAL DES INTERVENTIONS TRAITEES OR ENDE MOYENNE JOURNALI RE 1 ETAT DES INTERVENTIONS DE POLICE PORTANT SUR DES EVENEMENTS GENERATEURS DU SENTIMENT D INSECURITE Service brigade Secteur P riode du au Moyenne par Nombre du total consacr intervention 1 ATTEINTES AUX PERSONNES KP2 PU KP1 Injures menaces 2 ATTEINTES CRAPULEUSES AUX BIENS Vo va v KVS KV1 Vols 3 ATTEINTES GRATUITES AUX BIENS ncendies dans tablissements publics EP Incendies dans commerces industries TAO D gradations de biens autres que v hicules KDM EVE Dv KDV D gradations de v hicules SS AAA S RENE je o eege 4 COMPORTEMENTS DANGEREUX 30 Cousdefeu f f fff i nfractionsa sanimauxdangereux o C l z Oooo pire Wee ee Divagations d animaux Ka z BEER F N12 33 Jets de substances incendialres 82 N90 Rod os automobiles z e z T4 55 5 COMPORTEMENTS INQUIETANTS LEAR Fausses alertes la bombe A E p BCD Colis ou enveloppes susp
120. ct ep 00UL y ep oouo ep oous 9P 0048 ep 00UZ 9P 0049 SP K segsAjeue suogueAIejuip d L fi n rt np epousd 3ot1Od 34 SNOILN3AS3ANI S3G 33IVHOH 13 3n00lHdVH9039 NOLLILLYUVdA3Y Types d v nements K CRIMES ET DELITS o 8 5 o KZ o o E 2 e 0 o D e ES REPARTITION HORAIRE DES EVENEMENTS toutes Unit s P riode du 01 05 2002 au 31 05 2002 ETAT 2 2 4 SjuouiaugA9 p 1quioN MIN EE DEEN REA S E O IA D eme FE CEA E E E A O E E A A AA PIES 205 DURO A ee E wama A he CR As eujueo eyun ZOL El Zee OS e li AA Pew 000 EL 2i or A nu ep ere SOUS ep PUN par Hou qup SSES cu ol er nol ep sust epes ep IUN ESL Lco EA AS A A o OE Deg KEE DEER r jno ep eeuef epes ap GUN ZS E A A mace ce Ecce GE Le nof ap je1eugb eojies ep ap LS Ecc peque ize E euch Gest S IN jnejses ep ANUN SOL EE DEEG EE Mee RS uM eee EE Ree saseda sel y IN 1ne1o6s ap SJUN G t Wee ur etre pe SO ra EP P s Ge103 ef IN Anejos ep eyun 0 pe eile TEN SEE A CN op IPA Z IN aneges ep SHUN ZOL b c p O A A A E E A SS E i EES el enu o IN Jnelo s op SHUN LOL vous ep long ep ooue ap oouz ep 00u ep oouo ep oouez ep oouzz ep joouLz ep 00u0c ap 00461 ep 0048 ep eujuea PUUN ZAL jJ res E 1 O ynu ep je1eueb soles ep aun ys hcec cid er nof ep e3eugB alles ep e
121. de l Ancien R gime Ferdinand de Federici de Federici 2008 Un tel document atteste mieux que tout autre de ce que le geste de m morisation des v nements survenus sur le territoire dont ce gardien de la paix militaire avait la charge du contr le constituait une habitude d j ancienne D embl e s en impr gner on comprend comment ce t moignage informait sur deux composantes inextricablement li es il rendait n cessairement compte de la m moire objectiv e de l atmosph re du p rim tre du contr le autant que de la latitude de pouvoir et d action de l agent charg d y pr venir et r primer les troubles Acteur et scripteur de la mise en ordre d un territoire g ographique donn de Federici pr figurait une attitude qui n allait cesser de se rationaliser d tre rationalis e par la suite tout au long des XIXe et XXe si cles Un colloque savant tenu Paris en 2004 et Caen en 2005 sur les m moires policiers Milliot 2006 montra comment de la fin du XVIIIe au Second Empire le genre des crits policiers exhum s des archives travaill s par la concurrence de la presse professionnelle fut marqu par une tendance g n rale de la police se recentrer sur la formalisation de son empirisme a police crit pour normer ses propres pratiques empiriques elle crit pour codifier ce qui ne l est pas par la loi et elle revendique une sorte de monopole sur les crits administratifs qui sont cens s organiser la tra
122. de la pr vention situationnelle etc Il est imp ratif que ce travail qualitatif soit valoris par le biais de r unions publiques de travaux de conseil d expertise gt en r f l analyse de Jacques de Maillard dans un groupe de travail du 12 mai 2011 43 Dans un registre analogue le Conseil National des Villes s est pench un an plus tard sur les relations police population 3 conduisant une r flexion n cessitant de passer d une police d ordre une police au service du citoyen Dans ses propositions d am lioration de la qualit du service de police figure le besoin de mieux prendre en compte les victimes et les auteurs en apprenant mieux communiquer avec eux 28 proposition ayant conduit le CNV prescrire cinq suggestions suivre lors de tout d p t de plainte courter les d lais d attente s adjoindre au besoin le concours d associations ou de personnes volontaires pour aider le plaignant traduire et crire mettre disposition des outils d information dans le but d aider le citoyen dans le d p t de sa dol ance favoriser la d position des mains courantes les d clarations de perte ou de vols les lettres plaintes informatis es commer ants ou les demandes d acc s la fourri re depuis le domicile mettre en place un syst me de suivi personnalis des courriers adress s aux services de police ou des dossiers en cours CNV 2013 Dans une veine beaucoup plus mordante une r cen
123. de la seconde guerre mouvement qui rend p rilleux chez les lites politico administratives toute id e de d centralisation de la s curit publique ou de pens e sur les finalit s de vrais assemblages pratiques avec de nouvelles forces de s curit Dupont Ocqueteau 2013 Dupont 2014 3 Un regard isol de sociologie des sciences la naissance de la MCI Depuis 1995 le processus de g n ralisation national de la MCI dont le principe fut arr t d s l ann e 1990 sembla rel guer les vieux registres papier dans une re ant diluvienne Le d partement de la Recherche et des tudes de l IHESI au minist re de l Int rieur d alors accompagna ce mouvement de modernisation L vy Ocqueteau 1987 en confiant l cole des Mines une enqu te pionni re sur la mise en place du nouvel instrument dans diff rents services de police M adel Akrich 1996 Akrich M adel 1996 Ces deux sociologues enqu t rent dans 12 commissariats de 1995 1996 apr s avoir d laiss le fichier STIC FCE jug par elles l poque insuffisamment m r pour faire l objet d une tude circonstanci e quant ses usages Elles scrut rent en revanche syst matiquement trois des principales fonctions manifestes attach es la nouvelle MCI la dimension qui justifiait l activit la hi rarchie et au public celle qui enregistrait dans un espace quasi juridique des faits ext rieurs l activit polici re et celle qui ta
124. de s curit pour tous les Francais Que les choses soient claires les indicateurs statistiques demeureront un outil de pilotage et d valuation pour vous m me vis vis de vos services comme pour moi votre gard Mais ces indicateurs seront revus et affin s afin de sortir des travers voqu s Ils seront compl t s par les interventions de r gulation des diff rends recens s en main courante afin de mieux refl ter le travail que m nent sous votre autorit gendarmes et policiers Enfin les chiffres ne seront pas utilis s sans pr cautions m thodologiques pour vous clouer au pilori au cours de s ances m diatiquement trop d monstratives pour tre efficaces Lors de ses voeux la Gendarmerie nationale trois mois plus tard le 8 janvier 2013 il s envole nouveau Les efforts accomplis devront s accompagner d une refonte de nos outils statistiques et d une transparence totale Nos concitoyens doivent conna tre la r alit des chiffres de la d linquance c est une exigence d mocratique Finalement dans une conf rence de presse dix jours plus tard il enfonce ce clou Je pose d finitivement l acte de d c s de cette politique qui a parfois consist travestir la r alit Lequel n engagea sur le moment que ceux qui voulurent bien y croire 39 Par exemple y est il expliqu le Test d Emploi des Personnels TEP a t d velopp par l IGPN aux fins d valuer quantitativement et qualitativem
125. des d sordres et du policing local On classera les t moins en deux cat gories les hauts fonctionnaires superviseurs d un territoire d partemental ou d une norme CSP et les autres des commissaires n 1 ou n 2 comme ils se nomment parfois dans le nouveau sabir import de l entreprise ou des chefs de petites CSP Mais avant cela rappelons comment le chef d orchestre national Paris au Bureau MCI de la DCSP un commissaire divisionnaire ayant succ d Jacques Rotival depuis la constitution du nouveau minist re de l Int rieur issu des lections pr sidentielles de 2012 a cru devoir 88 nous pr senter sa conception nationale des attendus de la MCI laquelle est tout entier d vou son service 1 Une d claration de politique g n rale en direction centrale Sans le savoir le nouveau commissaire en charge de la gestion MCI la DCSP qui nous recoit dans son bureau le 26 mars 2013 pour acc der notre demande d ouverture de terrains locaux s est cru tenu un exercice d valuation pr alable de l action de son service Il a offert alors une parfaite illustration empirique de la th orie en acte de l acteur r seau ANT qui rend compte de l alliance de l humain du non humain et du discours Dans sa propre construction relationniste des faits Latour 2012 ce fonctionnaire a d montr comment l action de ses services tait redoubl e par les feuilles de route mandats et ordres donn s
126. devenue totalement impossible sous peine de devoir commenter des chiffres aberrants DGPN et DGGN ont t invit es mutualiser les m thodologies d enregistrement de contr le des donn es de restaurer la convergence entre les tables de concordance du LRPPN et du LRPGN d obliger les fonctionnalit s du LRPPN faire l objet d une phase de validation hi rarchique pour l enregistrement de la plainte d op rer un contr le approfondi de la cha ne d enregistrement des plaintes dans les commissariats de la capitale et par sondage dans les CSP de la petite couronne On d couvrit en outre que cette mission d inspection s tait livr e un v ritable travail statistique national en examinant l volution des codes K autrement dit les ratios des d clarations d usagers rapport es celles des faits de la d linquance constat e Sur la m tropole la mission montra que ce ratio avait 40 GA M Rouzeau J C Sintive IGPN C Loizeau A Savin IGGN C Loron INSEE I Kabla Langlois Rapport n 13 051 13 027 01 sur l enregistrement des plaintes par les forces de s curit int rieure juin 2013 41 l annexe 20 du Rapport tome 2 ibid 67 68 Les calculs furent effectu s sur 19 DDSP englobant plus de 400 000 habitants Pour la PP Paris et les trois d partements de la petite couronne voir 69 46 progress en s curit publique de 7 6396 19 9996 en 2012 Dans la mesure o la MCI rec le de nombreuses d clarat
127. diciaire de documentation et d exploitation LOLF Loi organique relative aux lois de finances LRPGN Logiciel de r daction des proc dures de la gendarmerie nationale LRPPN Logiciel de r daction des proc dures de la police nationale MC Main courante MCI Main courante informatis e MEC Mis en cause MEFI Minist re des Finances MI Minist re de l Int rieur MJ Minist re de la Justice NMCI Nouvelle main courante informatis e NMP Nouveau management public OMP Officier du minist re public OND Observatoire national de la d linquance OND ONDRP Observatoire national de la d linquance et des r ponses p nales ORDCS Observatoire r gional de la d linquance et des contextes sociaux PAF Police aux fronti res PC Personal computer PJ Police judiciaire 123 PN Police nationale PP Pr fecture de Paris PV Proc s verbal PVE Proc s verbal lectronique RESCOM Messagerie lectronique du r seau Intranet du minist re de l int rieur RG Renseignements g n raux RGPP R vision g n rale des politiques publiques RH Ressources humaines SAMU Service d aide m dicale urgente SAV Service d aide aux victimes SD S ret d partementale SDIG Sous direction de l information g n rale SIC Salle d information et de commandement SSDP Services sociaux d partementaux polyvalents SSM Service statistique minist riel STIC Syst me de traitement des infractions con
128. e 33 ans de carri re dans la m me circonscription d abord secr taire administrative mont e en grade apr s avoir r ussi le concours de gardien de la paix tient des propos destin s la d marquer de deux cat gories d agents les coll gues gardiens de la paix en voie publique et les agents administratifs non policiers Elle revendique d avoir toujours fait du bureau mais insiste pour justifier son appartenance la maison police qui constitue pour elle une vidente source de satisfaction sinon de fiert Son port de l uniforme qui n est pas obligatoire le prouve suffisamment Elle explique prendre son service tous les matins au sein du BOE sans les contraintes des quarts de ses coll gues de terrain l chelon interm diaire entre le terrain et l interne Elle note que les anciens gardiens de la paix n ont pas t vraiment duqu s la MCI mais qu force de c toyer les machines elle est parvenue sur le tas se rendre compte que ce n tait pas inaccessible gr ce l aide apport e par les petites formations recues lui ayant permis d y parvenir Elle valorise certains des potentiels de l outil qu elle domine et ma trise comme si c tait pour elle l occasion de d biter une lecon bien apprise Tout enti re l apologie de l outil elle insiste particuli rement l instar de ses homologues des BOE sur l am lioration de la dimension gestionnaire des ressources humaines qu aurait apport l outil Elle voq
129. e de leur propre travail Ayant apparemment mis la charrue avant les b ufs le rapport co t efficacit attendu de l outil et du logiciel ne serait pas autant au rendez vous que celui esp r au point m me qu il serait devenu contre productif Prenez la qualification des vols le LRRPN n est pas adapt Il aurait d abord fallu examiner comment la plainte est concr tement prise en main courante et ensuite commencer faire des programmations pour simplifier et penser ceux qui doivent l alimenter En r alit on n a fait que complexifier notre proc dure et pour le flic riv sur son ordinateur cette MCI est devenue contre productive Parce qu avec le LRPPN les proc dures se sont consid rablement alourdies On a calcul qu en termes de gains de productivit sur la vitesse d emploi cela s tait traduit par une heure de plus par proc dure en moyenne DDSP VIGO N anmoins pour ne pas laisser une image trop d faitiste la tonalit g n rale ce bref expos pr par calibr et tr s directif tenu par del l enqu teur en direction de mandants invisibles le t moin inspecteur g n ral ach ve pour lui m me son envol e par cette note tonalit plus optimiste comme une incantation Quand m me quand m me s il est bien appliqu il faudra voir ce que ca donne avec Cassiop e compatibilit avec le suivi judiciaire il venait de s emporter sur le fait que les voyous taient syst matiquement remi
130. e de saisie permet de faciliter la saisie de la date et de l heure en autorisant que des chiffres et crivant automatiquement les slashs comme le montre l image ci dessus Des raccourcis ont t cr s afin de faciliter la saisie w i a Pr sentation de la NMCI DFPN NMCI e l appui de la barre espace permet de rentrer le chiffre de la date heure du jour l endroit ou se situe le curseur dans le i champ date ou heure e l appui de la fl che droite du curseur permet de faire la m me chose que la barre espace mais uniquement si le caract re situ au niveau du curseur est vide e l appui sur la touche de suppression lt Suppr gt efface le champ complet e l appui sur la touche de tabulation alors que le champ n est pas fini de saisir rempli les vides avec les chiffres de la date heure du jour d Les Popups Une popup est un cran apparaissant par dessus un autre et reste seul actif II permet de t l charger des informations compl mentaires du serveur afin de faciliter des choix ou des fonctionnalit s WO 1 7 0 Ajout d un v D LJ NMckake utilisateur gt L exemple ci dessus propose de s lectionner une origine de cr ation d v nement parmi une liste Il faut alors s lectionner un l ment de la liste et valider ce choix La popup disparait alors et le choix fait pr c demment apparait dans la page de l v nement Ces trois boutons permettent
131. e du management par les outils la n cessit de faire diminuer la pression sur les agents bien plus que l interrogation sur ses finalit s Ceux qui conceptent le terme est prononc avec m pris ne vont pas la rencontre de ceux qui ont la science de la r alit au quotidien cet autre avec une emphase d lib r e On nous cr e des logiciels qui nous 67 font chier et comme il n y a pas de pilote dans l avion ca devient d lirant cette obligation permanente de s adapter tout seul des choses syst mes qui se modifient tout le temps On subit tout ca c est pas normal Par exemple une soci t inventrice du logiciel d application sur les pr visions de service nous explique nous ce qui doit tre rempli pour qu on puisse v rifier ensuite si nos propres objectifs ont t atteints On a perdu un temps fou avec les agents pour leur expliquer un truc aussi aberrant Le concepteur priv inventeur de cet outil n est pas celui qui g re la mise en place du logiciel d application vous imaginez comme c est facile g rer Commandant de police chef de la SIC CSP VIGO D autres agents plus contraints encore par la hi rarchie s autorisent une moindre virulence ils n en sont pas moins parcourus de sentiments mitig s Dans leurs propres valuations de l outil ils oscillent pour la plupart d entre eux en raisonnements oui mais les arguments dubitatifs donnant la tonalit g n rale Les qu
132. e indique une niche provinciale plut t s cure c est dire sans d fis particuliers exigeant d y mettre au point des actions prioritaires recourant des sp cialisations plus pointues Un autre indice de l isolat et de l autonomie de MOTA est confirm par les tableau et graphique 3 dits des activit s polici res d assistance bien plus sous investi que la moyenne Elle e d marque de la CSP de CATI plus investie dans les activit s d assistance que la moyenne nationale sur les cinq premi res ann es de la p riode en effet les investissements policiers y ont occup une nergie deux fois plus importante Une chute significative sur les deux derni res ann es s y est amorc e la suite probable d une politique interne ayant conduit en d tourner les agents au point d avoir rejoint la moyenne tendancielle CATI se d marque en outre de la moyenne par un net sous investissement dans le poste 1 dit de la circulation routi re beaucoup plus significativement que dans les autres CSP tudi es Les quatre pr sentent n anmoins toutes une allure de CSP sous investies sans que l on puisse expliquer o et par rapport quelles CSP plus surinvesties elles s opposeraient CATI d colle n anmoins les deux derni res ann es ce qui autorise 61 mettre une hypoth se des activit s d assistance en diminution auraient pu se reporter sur des activit s li es la circulation routi re On observe enfin dans la CSP de RUMU un s
133. e la nouvelle quipe dirigeante Laquelle chargea rapidement une commission parlementaire d tablir un diagnostic inform sur la mesure statistique de la d linquance et de se prononcer sur les cons quences tirer de l existence de l ONDRP Le Bouillonec Quentin 2013 Fallait il doter le minist re de l Int rieur d un Service Statistique Minist riel SSM l instar de bien d autres minist res puisque celui ci en tait jusqu ici d pourvu et si oui quelles solutions proposer sur l avenir de l ONDRP De multiples auditions eurent lieu ce sujet l Assembl e nationale Et au terme d un bilan s v re de la mesure statistique des d linquances et de leurs cons quences douze ans apr s le rapport dit Caresche Pandraud dit en 2003 la commission rendit ses conclusions La principale d entre 29 Sur les statistiques produites par les appels au 17 Police Secours la suite de diff rends familiaux une source d alimentation importante de la MCI voir V Bonvoisin 2010 2011 2012 2013 M Clais 2014 30 Note de service n 1018 du 27 juin 2011 38 elles fut de proposer au gouvernement la cr ation d un SSM au minist re de l Int rieur C est alors que les choses commenc rent se compliquer pour l avenir de l ONDRP dont le travail ne fut pas pargn par cette commission parlementaire En effet quoique globalement appr ci il fut pingl de multiples reprises comme ayant largement failli sa
134. e la police rien et le d p t formel d une plainte contre X qui liera les protagonistes la Justice Dans tous les cas la d marche de faire enregistrer une plainte dol ance par la police n est jamais anodine puisque toute d claration d un citoyen peut n anmoins g n rer des poursuites p nales par le biais des articles 226 10 CP d nonciation calomnieuse et 441 1 CP faux en criture Les donn es disparates fournies par cet trange outil de bric et de broc sont une m moire devenue incontournable pour la police d aujourd hui D autant que cette m moire ancestrale des mains courantes dont on s efforcera de retracer la gen se agit avec beaucoup plus de force que jadis et nagu re l re de l informatisation du monde Pour une clarification de Service Public fr l gard des usagers plaignants Qu est ce qu une main courante et quelle diff rence avec une plainte http vosdroits service public fr particuliers F11182 xhtml Durant longtemps les deux fichiers STIC et MCI vivaient leur autonomie dans l ignorance l un de l autre L un le STIC tait g r par le syst me Cheops et devait tre expurg tous les six mois l autre la MCI par le logiciel devenu LRPP3 depuis 2011 Ils ne sont th oriquement pas interconnect s mais des exemplaires des fiches papiers des deux sont constamment sollicit s et nul ne peut savoir dans quelles proportions certaines ne demeurent pas conserv es discr t
135. e nagu re et des grad s OPJ enr l s au service des enqu tes se d marquent assez nettement de ceux des USP Leur vocation est apparemment mieux d finie au sein des services et les ventuels troubles identitaires professionnels beaucoup moins accus s Ce qui est assez facile comprendre si le lt coeur du m tier gt 79 de la police se r sume la n cessit d attraper les criminels et les voyous avec ou sans la b n diction des magistrats c est que l usage d instruments comme la MCI ou l tat 4001 des crimes et des d lits aliment par le fichier STIC renforce cette vocation et en facilite l idiosyncrasie p nale Une fois cette explication donn e la vocation de la MCI reste valu e comme d un maniement l g rement probl matique m me au sein des BSU depuis notamment qu une r forme de 2007 a permis ces unit s de fonctionner en bin me avec certains USP pour un temps limit les DJDA d l gation judiciaire d l gation administrative nouvelle mouture de l ex dispositif des UAAJ unit s d assistance administrative et judiciaire Comme en t moigne ce brigadier chef de CATI ancien flotier motoris se consacrant aujourd hui des activit s de recherche et d enqu te le brouillage qui a r sult de cette r forme a bel et bien eu des cons quences pratiques d licates Apr s avoir c d au discours moderniste du progr s de la mise en informatique de la MCI lt Je suis tr s satisfait de l outil MCI en ter
136. e ou centrale dont ils d pendent Mais au del de cet unanimisme sur les am liorations de l organisation procur es par la MCI les critiques ne sont jamais loin et en fissurent assez rapidement le bel ordonnancement de la fa ade vertueuse d s lors que l on passe de la comparaison th orique la pratique au quotidien L un des premiers lamentos assez cosm tique pour ainsi dire est li au proc s de lourdeur du syst me de capitalisation des informations recueillies une pesanteur qui ralentit ce qu il tait cens r soudre par le biais des normes de standardisation nationale tellement dulcor es qu ils ne voient jamais tellement le rapport des innombrables rubriques remplir avec le ressenti local des agents de base qui cherchent s manciper des activit s routini res Finalement le ressenti de la contrainte informatique ou de la contrainte papier est peu pr s la m me Ce que je lui reproche la MCI c est la lourdeur des rubriques renseigner et notamment celle des temps d intervention sur le terrain d avoir remplir le temps des activit s les plus routini res surveillance des points cole surveillance de certains b timents tableau des points fixes et op rations ponctuelles durant les vacances scolaires par exemple Tout cela tait cens casser les routines mais cette activit a fini par devenir une routine elle m me dans la mesure ou ce sont des activit s r guli res Gardien de la paix
137. e service de mettre en sc ne le roman de sa propre trajectoire professionnelle Ocqueteau 2006 53 82 Le regard jet sur la main courante informe autant son lecteur sur les particularismes de la s curit publique locale qu il lui permet de se mettre en sc ne dans une ego histoire bien dans l air du temps crite sous des aspects flatteurs puisque puis e une source fonction administrative en principe inaccessible au commun Dans la journ e dix plaintes dont neuf contre X pratiquement inexploitables galement une douzaine de mains courantes Je les parcours et je les d couvre car la Crime Paris nous ne prenions jamais de main courante suivent 10 extraits desdites mains courantes puis un coup d il sur le registre des r quisitions du 17 Police secours enfin ce qui arrive son personnage dans ses balades en ville durant la coupure du d jeuner Et puis il y a ceux qui m crivent viennent me voir m appellent m apostrophent m me l heure du d jeuner car ils souhaitent que je r agisse Je dois tre le gardien incorruptible qui prot ge leur petit bonheur Ils veulent que je sois fort omnipr sent vertueux dur magnanime envahissant Ils ont tous kidnapp mon image mon temps libre et mes pens es furtives Ils m enferment dans leur ghetto et me connectent de force la ville Ils veulent me domestiquer Je ne dois pas m avachir Je suis cens tout conna tre tout ressentir tout pressentir et t
138. ects non explosifs Individus v hicules suspects 6 COMPORTEMENTS PERTURBANTS OHIO he KF2 infractions la l gislation sur les stup fiants stockages de stup fiants ES N02 Eno Stationmemente ragulers de nomades MANTILLA UNI CA AE S uo e TEE mo e a KA DT TERRA EE CH e s peo pl N62 V hicules abandonn s sur la voie publique Temps Moyenne par consacr intervention TOTAL DES INTERVENTIONS TRAITEES MOYENNE JOURNALIERE mer oel e1 OYZ Jo P 87 OIZ euro el 02 seos Apeue suogueAlsyurp ed L ft ng j j np epolied 30110d 34 SNOLLN3AMHSLNI sad 3TI3QSN3lW 13 3noiHdV319039 NOILLENVd38 ajjeusnpul 9uoz Os UOIIPA Op pod al oet eutoo e oct IHA erus DOL soas eue suonu AJ lui p ad L At MB J np epousd 30110d 3d SNOLLN3ASLNI 30 IYIMIVNINMOS 13 3INDIHAVHDO39 NOLLLLHVd3H 2e 9 OP sejjede sel OCZ x 3910j 8j Occ Jop JPA STOLZ eure1 e ep 2vZ 002 ajeujsnpur euoz ps Uuol A 8 Oy pro a O pod ej pel Wapsi e ei esque 00L 910 8 0ZZ Jop IEA 97 OLZ mad A El seueda sel 0 z Ooo Oo aulsi e ap OvZ 0DZ a e 14ysnpul euoz SL UO IBA 9l Ov pod e GEL SA enue 00L 00u84 e speit lloouz ep o0uor ep ooys ep joOur ap OOuEt SP oou
139. eil Il est n cessaire de disposer d un compte utilisateur et d un mot de passe afin de se connecter la Nouvelle Main Courante Informatis e identifiant Mot de pas Pr sentation de la NMCI 1 Le menu Le passage d une fonctionnalit l autre s effectue via le menu situ en haut de chaque cran C NACI 2 0 0 z List des consignes r centes JOStPH 000069 Windows li lot Registre Durante Emplo du temps Statistiques Gestion des tables dition Gestion de l v nement P y Ajouter Gestion de l affaire P Rechercher Mention de service PF Dernier v nement parcouru D claration du public F Derni re liste parcourue Consigne gt Tableau de Bord Accueil du public F Evenements trait s Quitter DFPN NMCI A G n ralit s un des Sous menus uu s s Un sous menu EE avec une Meche sur la droite indique la pr sence d un autre sous menu de celui ci Le fait de pass la souris dessus en permet l affichage Un sous menu sans fl che sur la droite indique une fonctionnalit Un clic dessus avec la souris permet d afficher la page correspondante II suffit de passer sur le menu avec d ais Souris pour en activer l affichage Dans l exemple ci dessus en passant sur la partie du menu Registre main courante le sous menu du dessous apparait Ensuite en passant sur le sous menu Gestion de l v nement le sous menu de
140. en Alors que la demande sociale de s curit publique charge les policiers et les gendarmes d un devoir statistique r ciproquement de quelle facon l exercice de ces professions informe t il la collecte des chiffres se demande Laurent L pez 2014 p 357 voir aussi L pez 2007 dans un beau livre d di aux coauteurs de la s curit publique sous la IIIe R publique Ayant eu l astucieuse id e de comparer les statistiques du crime enregistr es par le Compte G n ral de la Justice aux effectifs militaires et policiers r pertori s durant les m mes ann es il montre comment l ardeur des deux institutions justifier leur actions par des donn es chiffr es sur le front du crime engendra un gonflement des affaires transmises au Parquet Avec l apparition des Brigades mobiles de Clemenceau les enjeux auraient chang selon lui l objectif n tant plus seulement de faire du chiffre mais du bon chiffre id 368 Toutes choses tant gales par ailleurs on pourrait se demander si la cr ation des BAC surdimensionn es dans la France du d but des ann es 1970 n aurait pas produit des effets pervers identiques ceux produits par l apparition des Brigades du Tigre sur les donn es de la criminalit enregistr e D apr s L pez en effet le volume des brigades mobiles aurait de loin d pass la criminalit qu elles taient cens es r sorber Il se demande in fine si leur cr ation n aurait pas eu pour objet de ruiner la croi
141. ent les misions accomplies et de v rifier la coh rence entre d une part la distribution horaire et journali re des effectifs et d autre part la r partition temporelle des ph nom nes d ins curit Les diagnostics r alis s permettent le cas ch ant d envisager des adaptations structurelles visant am liorer le fonctionnement des services changements d horaires ou de cycles de travail par exemple Cette exploitation de la MCI conforte donc le commandement en termes de pilotage de communication interne et de dynamisation des effectifs l occasion du d veloppement du contr le de gestion un TEP strat gique a t labor partir d une quantification des missions de police sur la base de six agr gats tandis que plusieurs indicateurs MCI op rations de maintien de l ordre services d ordre assistance la justice interventions trait es servent de supports la d termination des effectifs d partementaux de fonctionnement annuel EDFA mais aussi aux actions men es aux fins de r duire ces contingences La DCSP a labor des r f rentiels nationaux d emploi des effectifs qui permettent des comparaisons entre les TEP des services territoriaux et les moyennes nationales note 38 14 45 Un an plus tard un nouveau rapport de l IGA en deux tomes cibl sur l enregistrement des plaintes par les forces de s curit int rieure associant pour la premi re fois dans les annales fran aises l INSEE l IGPN et la DGG
142. ent d immenses responsabilit s Cet agent de 34 ans gardien de la paix est entr dans la police en tant qu ADS int gr par le concours interne a essuy ses premi res armes dans la r gion Centre puis la PAF du Pas de Calais durant 4 ans Sa trajectoire l a finalement rapproch des siens la CSP de MOTA o il exerce depuis quatre ans Il explique comment la MCI n est adapt e qu la seule s curit publique par contraste avec son caract re totalement inop rant la Police aux Fronti res ou parmi les CRS Toute la nuit durant il entre dans la MCI les v nements signal s par radio de ses coll gues de la BAC 10 minutes ou un quart d heure avant leur retour au bercail Il guide distance les quipes d ilotiers sur transmissions de fugues ou partis constater la trace d un d lit signal Il scrute les bonnes concordances des temps entre les fiches v nements qui lui reviennent et les fiches d initiative les gardiens ayant tendance jouer sur l impr cision des deux cat gories Or ils se feraient souvent pi ger par les hi rarchies cause de l impr cision de leurs horaires Il reconnait que la p dagogie partout institu e ce sujet oblige les agents dissocier dans le temps de la patrouille nocturne les deux types d activit s un d fi de gestion quasiment prom th en quand il s agit de d partager dans une quipe ce qui revient telle activit ou telle autre alors que les deux sont discontin
143. ent les m mes que celles de son anc tre de 1995 avec cependant des changements plus significatifs 1 Faciliter le traitement des d clarations des usagers et v nements trait s par les services de police pour assurer une meilleure efficacit des interventions 2 Faciliter la direction op rationnelle des services de police et de leurs agents ainsi que le contr le de l valuation de leur activit 3 Am liorer la qualit de l accueil du public 4 Produire des statistiques sur l activit des services L avis d autorisation de la CNIL engendra cette fois ci beaucoup plus de r ticences Il vaut la peine de s y attarder dans la mesure o il refl te assez bien les traces d un trouble de l opinion publique depuis notamment la cr ation avort e du fichier EDVIGE 2008 et l moi des parlementaires sur l extension infinie des fichiers nominatifs de police dans leur potentiel de d cuplement des atteintes aux libert s sous pr texte d efficacit s curitaire Benisti Batho 2011 26 La CNIL alors dirig e par un parlementaire de l UMP Alex T rk T rk 2011 s inqui ta de la multiplication des 2 Dix ans plus tard en 2005 cette source de m morisation est devenue tellement utile l administration que le directeur g n ral des douanes et droits indirects du MEFT obtient du gouvernement le 20 d cembre 2005 un arr t de cr ation d un traitement automatis d informations nominatives dit MCI des Centres de lia
144. er 2008 27 Elle tenta enfin de se rassurer sur le caract re facultatif de l information donn e aux personnes concern es par un v nement trait d en recevoir un r c piss estimant que le caract re oral de l information rendue pouvait leur tre restitu sur simple demande La commission consid re que l effectivit de cette information orale pourrait s av rer al atoire dans le cadre du traitement des v nements par les agents de la police nationale notamment dans le cadre de leurs interventions quotidiennes Par cons quent elle recommande une vigilance accrue quant l effectivit de l information par affichage dans les parties accessibles au public des locaux de police Avis CNIL 5 mai 2011 Voil une anticipation bien frileuse du d bat qui allait rebondir deux ans plus tard au sein du nouveau gouvernement Hollande Sous la pression des syndicats de police une proposition mise lors du passage de Manuel Valls au minist re de l Int rieur fut explicitement rejet e Il s agissait du droit de reconnaitre tous les citoyens interpell s et contr l s dans la rue la possibilit de recevoir un r c piss portant nom et matricule de l agent objet lieu et horaire du contr le effectu La CNIL soutint le bien fond de ce rejet et se r signa avec la garantie que tout plaignant dans tous les cas de figures qu il d pose en main courante qu il soit une personne concern e par un v nement trait par les ser
145. ervice exposait l extension de l application tableaux de bord aux tats statistiques de la NMCI Accompagn e de 9 pages d annexes elle dressait les diff rents mod les d tats MCI int gr s sous l application non seulement les tests d emploi des personnels TEP 131 mais aussi l tat relatif aux v nements tat 212 aux d clarations tat 312 le tout assorti d un tableau synth tique combinant les trois tableaux cf Annexe 1 Ils sont cens s tre disponibles le 10 de chaque mois L objectif affich est de pallier pour le moment l absence d infocentre statistique consacr la MCI sur le territoire en le faisant ressembler celui dont dispose la pr fecture de police produit par le tableau Compstat Dufresne 2008 Didier 2011b en rapport avec l infocentre contr le de gestion de la DCSP au rang duquel figurent les renseignements extraits des bases MCI La nouvelle application interconnect e propos e doit permettre aux DDSP et aux DSP d analyser plus finement l volution de l activit des services plac s sous votre responsabilit notamment dans la perspective de la mise en ceuvre de la r forme du patrouilleur L arriv e de la gauche et d un nouveau ministre de l Int rieur aux affaires en mai 2012 a paru rebattre certaines cartes Les critiques mises de longue date par les consommateurs de statistiques criminelles l encontre les outils disponibles taient apparemment parvenues aux oreilles d
146. es directions de police D C P J D C R G Assistances autres administrations Finances Travail FE 391 Autres assistances Si N 2x 43 fonctionnaires utilis 6 MANAGEMENT FORMATION SOUTIEN ET COMMUNICATION O 61 MANAGEMENT a Hl EES Lo Cher de service d unit de quart de section de brigade chet du BOE 1 MALETIN DEE E13 Participation au Comit Technique Paritaire d partemental Comit Hygi ne S ourt SERA E Dees 560 Appel Prise de consignes Prise en compte restitution de mat riel Activit s syndicales 631 Activit s sociales mutuelles correspondant social 2 FORMATION See a es E raval TET ee CUELA EE E E Activit s sportives Autres formations regues CTIVITES TECHNIQUES ET ADMINISTRATIVES 3 A Activit s administratives 550 R daction de rapports administratifs Saisie de la MCI sauf d clarations d usagers C I C activit radio RESCOM o 20 Activit s techniques et de maintenance informatique v hicules immobilier 570 Feri lentreirement des as 64 COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE o Actions de promotion de la Police Nationale d bats conf rences op rations carri res o 690 R alisation de produits de communication DE 65 COMMUNICATION INFORMELLE Prises de contact avec les usagers o
147. es en conflit soient remplis le mieux possible Au besoin si ce n est pas tr s clair je me fais expliquer oralement ce qui s est pass Psychologue CSP VIGO Les agents qui composent le secr tariat administratif de l Officier du minist re public un statut d volu tant au commissaire central de VIGO qu au commissaire adjoint de CATI ou au commandant de MOTA jouent un r le capital d aide la d cision dans ce service part en CSP Car il s agit l inverse de transformer certaines des plaintes recues en MC en affaires pr p nales ce qui atteste videmment d un r el m canisme d instrumentalisation de la Justice par la police locale Comment s en effectue et s en justifie le ressort Les comp tences d attribution de la secr taire administrative de la CSP de CATI 40 ans de pr sence et en poste depuis 12 ans au secr tariat de l OMP pour seconder le commissaire actuel titulaire sont ses yeux une charge de lourde responsabilit La comp tence g ographique de la juridiction de cet agent s tend en effet aux 38 communes sur les 196 que compte le d partement ce qui l am ne tre en liaison constante avec 18 policiers municipaux et les agents des 10 brigades de gendarmerie de l ensemble des communes de l agglom ration du chef lieu du d partement Cet agent reconnu par ses coll gues comme la m moire vivante du commissariat est galement estim e de tous les substituts du Parquet de l agglom ration et des av
148. es et des d lits en le grossissant de l apport de la MCI c est dire en lui adjoignant des donn es non p nales infra p nales et contraventionnelles et routi res L index 4001 est trop peu en phase avec les MCI Mettre de l ordre dans l inventaire des arguments id ologiques scientifiques et techniques et des int r ts d fendus par chacun vis vis de qui il est facile d ironiser aurait pourtant t de bonne m thode Or c est au politique d en d cider Nous nous permettrons simplement d insister sur le profond d couragement que suscitent ces apparentes formes de discussions publiques au sein de commissions parlementaires dont le mandat politique vise tout autre chose qu apporter de la lumi re dans l obscurit des conflits d int r t entre utilisateurs de donn es secondaires gestionnaires politiques et analystes plus ou moins enr l s Une conf rence de consensus autorisant de vrais face face entre producteurs analystes techniciens et utilisateurs scientifiques des gens qui n ont aucune habitude de se parler directement aurait sans doute t une solution infiniment plus satisfaisante pour la d mocratie repr sentative En effet un rapport parlementaire apparemment novateur qui multiplie les points de vue sur un sujet en faisant semblant de leur accorder un gal int r t ne vaut que par les suites institutionnelles que le commanditaire de l Ex cutif lui a implicitement donn 41
149. es flux d information d arriv e verbaux t l phoniques et lectroniques et d o repartent les consignes ex cuter pour les uns et les autres Selon la taille des commissariats l agent qui dirige le Bureau d Ordre et d Ex cution BOE et qui centralise les appels du 17 se tient toujours proximit de la SIC Salle d information et de commandement Il s agit d une salle o comme dans une ruche tous les agents d barquent et repartent tout instant et notamment les gardiens de la paix et autres lotiers revenant de mission ext rieure parce qu ils doivent y alimenter la MCI sur les ordinateurs pr vus cet effet justifiant de leurs missions ext rieures La SIC du commissariat VIGO est dirig e par un commandant assist d un capitaine partout ailleurs les BOE sont tenus par des brigadiers chefs ou des gardiens de la paix qui se relaient en quarts ces agents ayant d j fait leurs preuves sur le terrain ils restent d sormais l abri des murs en tenue ou en civil en soutien de leurs coll gues dans la rue Concr tement la MCI permet aux agents de la SIC et du BOE qui se vivent comme les v ritables administrateurs et chevilles ouvri res de la maitrise d ouvrage de s assurer d une meilleure gestion des troupes par rapport aux ressources C est un enjeu d investissement gratifiant plus important que tout le reste et notamment le travail de compilation des remont es d informations sur l environnement criminog ne de
150. es v hicules que sur les individus de chaque unit Brigadier chef BAC de jour CSP CATI la brigade des accidents une ancienne pervenche en 2002 devenue par la suite gardien de la paix affect e la brigade des accidents apr s avoir offici dans plusieurs services du d partement met dans la foul e du pr c dent une suite de dol ances et de plaintes sur tous les dysfonctionnements possibles lui paraissant reli s l outil Elle voque d abord les diverses modalit s de gestion de la plainte il y a quatre modalit s de saisine nonce t elle m caniquement la d nonciation anonyme l interpellation en flagrant d lit la plainte formelle l instruction parquet c est tout Ce n est apparemment pas le droit proc dural qui l int resse mais plut t la n cessit de critiquer ses d voiements qui entravent la recherche de sa propre excellence professionnelle la tonalit de l entretien montrant qu elle en serait apparemment priv e Au sujet des objectifs de la MCI elle d ploie tout trac tout ce qu il serait bon de perfectionner voire de r former en profondeur car ses yeux tout irait de travers la coordination des acteurs essentiels une bonne synergie ne serait pas au rendez vous Les enqu tes sur domiciliations des individus recherch s sont difficiles parce que les parquets nous donnent des adresses erron es Quand on a des interpellations dans un ressort voisin et qu il faut acc
151. euvre Son approche syst mique de la s curit publique tr s socio des orga parait ma tris e par une pratique quasiment th oris e de tous les points du d bat public auquel ce commissaire a t confront et dont il a assimil les r surgences concr tes dans la direction de ses propres services Il s attarde sur ce qu il a progressivement percu des changements organisationnels de la police au fur et 94 mesure de la mont e en gamme de l informatisation des outils de mesure de l activit des troupes par rapport aux d sordres ses yeux la MCI ne fut pas con ue comme un outil de pilotage des ressources humaines au d part ce n est qu avec le temps qu elle le serait devenue La MCI je l ai connue sous sa version DOS et avant sur les registres papier Les choses taient plus simples c tait un recueil d v nements non p naux vraiment pas un outil de pilotage Et quand ce n tait pas p nal vrai dire ca ne servait pas grand chose de la police administrative Mais depuis vingt ans progressivement elle a pris un aspect fonctionnement et forc ment elle a commenc mettre en valeur les dysfonctionnements du service au point que c en est devenu obsessionnel pour tout le monde Commissaire central CSP VIGO Un autre fil rouge important de son argumentation est tir pour contextualiser des outils de la s curit publique dans un besoin de diff rencier ou d en d marquer les usages de ceux
152. facons d appliquer la loi Mais chez nous on aime bien se victimiser alors que franchement on ne nous emp che pas vraiment de travailler hein Mais il faut quand m me admettre que les coll gues ont chang Et il faudra toujours des bourrins comme nous dans la police on a trop tendance oublier que la police c est aussi des kilos de muscles la force publique c est pas des brindilles et des fifilles Or au sujet des tests pass s en BAC on n a plus de boxe ni de GTPI Brigadier chef de BAC CSP CATI Apparemment tout fout le camp Certainement conscient d tre all trop loin ce m me grad de la BAC remont et en verve cherche ensuite att nuer la duret de ses propos apr s avoir partag l amertume de la condition de ses troupes et s tre laiss aller au ressenti collectif d une d gradation g n rale du climat en prenant quelque distance Un autre pan de son discours se colore alors apr s un spectaculaire virage 180 d une large concession au credo dominant Le baume qu il essaie de r pandre sur la plaie est sans aucune commune mesure avec l investissement motionnel dont il a fait montre auparavant qui visait pourfendre les discours mollients des hi rarchies interm diaires et sup rieures La MCI sert dresser un tat des lieux de ce qui s est pass la nuit les vols de voiture les agressions quand c est bien renseign ce qui n est pas toujours le cas Car les gardiens de la
153. fonctionnaires utilis 7 PATROUILLES ET OPERATIONS ANTI 270 Patrouilles anti d linquance 271 lOp ratlons de contr le d identit 72 Op rations anti vols main arm e O A H U 73 Op rations Tranquillit Vacances O T V Op rations de s curisation des transports en commun 275 Op rations de s curisation VIGIPIRATE 276 Plan REX plan 543 277 Autres op rations anti criminalit DELINQUANCE NIN 8 ENQU TES SURVEILLANCES EXECUTION DE MANDATS hors locaux de police 280 Enqu tes administratives et judiciaires hors locaux de police 281 Ex cution de mandais et notifications domicile 282 Prises de plaintes auditions d clarations de main courantes au domicile d usagers 283 Surveillances d individus ou de v hicules suspects 29 ACTIVITES DIVERSES DE POLICE GENERALE 290 Contr le des marchands ambutants Contr le des professions r glement es brocanteurs taxis armuriers Contr le des hotels garnis et d bits de boissons Op rations fun raires Op rations nomades 295 Plan O R S E C plan Nelge alertes crues ES 3 Heures 96 du potentiel fonctionnaires utilis 31 A AUTRE CIRCONSCRIPTION AUTRE SERVICE DE SECURITE PUBLIQUE ac 310 Missions hors circonseriptions renforts saisonniers TT Missions hors circonscriptions M O ou 5 0 ext rieurs Autres missions hors circonscription 21
154. gonfle souvent les col res et d dramatise les probl mes par la seule coute des gens Qu il en soit conscient ou non le policier de la base joue continuellement un r le de catalyseur psychologique qu il n y a pas lieu de minimiser id 165 Vingt ans plus tard le sociologue Franck Sanselme 2005 2007 entreprend son tour de d pouiller six mois de mains courantes v nements janvier juin 2004 aupr s de Brigades Anti Criminalit et de surveillance nocturne de la circonscription d Xland Il concentre son regard sur les 30 9396 du contenu de l information relative des interventions sur des actes a priori non d lictueux Il met en sc ne la nature de la demande sociale de police principalement li e des diff rends conjugaux et intra familiaux des offenses de voisinage contenues dans des nuisances pour tapages 17 nocturnes ou bien encore des demandes d assistance psychiatrique ou des signalements de fugues Et explique comment les signalants ont tendance instrumentaliser ces unit s leurs divers int r ts de clients usagers bien plut t que de citoyens Contrairement Jacqueline Bernat de Celis Sanselme analyse ce ph nom ne comme la traduction concr te des effets pervers des r formes des polices de proximit s curitaires sic de la premi re d cennie des ann es 2000 On ne peut s emp cher d y voir une tendance manifeste l instrumentalisation des populations par les r formes s curita
155. h ories manag riales import es de l entreprise priv e sans trop se soucier alors de savoir comment la greffe allait prendre Arriv s aux manettes avec d innombrables outils leur disposition et dont ils se servent dans une p riode de rar faction des ressources humaines dont ils disposent ils vivent leur condition de techniciens sup rieurs gestionnaires comme de plus en plus indissociables de leurs outils ils innovent et s interrogent avec pragmatisme dans une organisation dont ils ont conscience que les fonctionnaires sont de plus en plus troitement d pendants des outils et les outils de plus en plus d pendants de la conscience professionnelle de ceux qui les alimentent C est tout le paradoxe et la difficult de leur position mieux renseigner sur les contraintes du tissu et de l organisation locale les hi rarchies centrales avec moins de ressources humaines disponibles pour enrichir la connaissance g n rale du centre par le biais d outils informatis s de quantification toujours trop standardis s 3 De l encadrement sur les troupes Consid rons trois autres cas de figures de commissaires selon qu ils ont acquis de la bouteille ou sont plut t frais moulus de l Ecole et observons les diff rences de leur regard sur la MCI au sein de leurs CSP respectives RUMU la jeune commissaire qui dirige la CSP insiste surtout sur les objectifs de la qualit des renseignements fournis par la MCI eux m mes pens s en rela
156. histoire Rotival Ocqueteau 2006 217 Il aurait sans doute pu ajouter que le temps de la r forme au pas de charge ayant t ch rement compt il n tait sans doute pas envisageable que ses effets novateurs pussent se faire sentir aussi rapidement dans les pratiques polici res D autant que ironie de l histoire ce n est qu en 2002 l occasion de l impulsion de la LOLF vot e l unanimit en ao t 2001 sous un gouvernement socialiste puis de la RGPP de 2007 vot e sous un gouvernement conservateur que certaines des utilit s de la MCI commenc rent se laisser beaucoup mieux entrevoir au sein des administrations centrales Ce ne furent certainement pas les enjeux d une meilleure connaissance des demandes de la population la police qui l emport rent mais la perspective d un meilleur pilotage des ressources humaines disponibles qui firent son succ s politique Pour le comprendre il convient de rappeler rapidement quelles furent les principales tapes de son dification progressive en donnant voir l arri re fond du contexte politico administratif ayant dict la n cessit de raffiner les techniques de saisie de l information Alors qu il fut toujours pr sent aux m dias et la soci t civile comme un outil en phase avec les dol ances des populations locales son dification informatique ob issait une r alit beaucoup plus prosaique la n cessit de faire face aux restrictions budg taires des ressources hu
157. i m me eu beaucoup de mal m approprier la MCI car je m y suis mise trop tardivement et n ai pas t bien form e j ai d apprendre sur le tas j ai encore des r ticences comprendre toutes les subtilit s des menus d roulants mais une chose me para t s re maintenant la MCI nous prot ge Et l dessus je partage compl tement l avis de notre commandant elle nous prot ge contre des all gations mensong res de la municipalit qui s en prend la pr sence ou de l absence de nos agents sur tel ou tel probl me signal Pour ca au moins la MCI nous donne la possibilit de d mentir des rumeurs de la ville celles qui mettent en cause les agissements des n tres telle ou telle heure dans tel ou tel endroit au vu des faits enregistr s dans la MCI donc pour ca au moins ca a constitu un grand progr s Je pense un exemple r cent o on a pu prouver et d mentir la municipalit l aberration des rumeurs que faisait courir un mythomane rumeurs que la municipalit relayait quant notre pr tendue absence d intervention Capitaine de police chef USP VP en fin de carri re CSP MOTA CATI o nous avons interrog un nombre plus important et diversifi d agents les gardiens et grad s offrent une palette d investissements plus diversifi s l gard de la MCI se p n trer de leurs propos il ne semble pas que l effet CSP ait r ussi homog n iser les positions bien au contraire le marqueur socia
158. ialiste technicien de la MCI la DCSP sut bien mieux aplanir chez les diff rents interlocuteurs rencontr s l anxi t li e aux ventuelles critiques mises sur le fonctionnement r el de l outil notamment VIGO et CATI Avant de nous laisser conduire notre guise nos entretiens on doit reconnaitre cet agent d avoir su d samorcer et r soudre avec un sens p dagogique remarquable les objections techniques liminaires soulev es par rapport aux bonnes pratiques et ses adaptations n cessaires aux ressources et d fis locaux Il fallut donc composer avec cette contrainte mais nous n avions pas d autre choix que d en assumer l inconfort car le contrat de d part tait clair par rapport au plaidoyer d une demande de savoir ext rieur au sujet des usages de la MCI c est ca ou rien c est prendre ou laisser Voici le contenu explicite et implicite du m mo de la grille des entretiens semi directifs laquelle nous avons soumis les agents des divers grades questionn s sur leurs utilisations et usages de la MCI au cours de l enqu te Caract ristiques des agents interrog s Identification du sexe de l ge de l anciennet dans la PN description du style de l agent apr s coup ex bavard ferm ayant du plaisir ou du d plaisir parler de ce sujet ou de s en manciper rapport distant ou int ress cet instrument quotidien pourquoi etc Sonder dans chaque CSP plusieu
159. iers K98 Autres crimes ou d lits MVP Malades bless s sur la vole publique M01 Malades bless s domicile M99 Malades bless s autre lieu Ka Ai h A AA AAA AJA A gt o6 du total N NUISANCES ET TROUBLES DE L ORDRE PUBLIC Tapages diurnes pound Tapages nocturnes peso Raves parties Troubles de voisinage rc red Perturbateurs ind sirables u 11 individus v hlcules suspects al 12 stockages d armes ou de substances incendiaires 13 stockages de stup fiants 21 Troubles l hygi ne ou la salubrit 01 02 04 EN N ZZ Z N N N 23 D p ts d immondices 30 Coups de feu 31 Jets de p tards 32 Jets de projectiles Jets de substances incendiaires Divagations d animaux 50 Sans domicile fixe 60 Infractions au stationnement avec verbalisation N61 Infractions au stationnement avec mise en fourri re 62 V hicules abandonn s sur la voie publique N63 Autres contraventions au code de la route 70 Stationnements irr guliers de nomades N80 Ivresses publiques et manifestes Rod os automobiles N98 Contraventions la police des transports Nuisances diverses ol DEGATS eaux gaz Inondations suite intemp ries ou crues inondations suite fuites D g ts suite boulements ou effondrements D g ts suite intemp ries Fuites de gaz z
160. ieu ouvert centre d h bergement pour SDF maternit service d alcoologie 7 La m taphore du gardien de la paix appara t pour la premi re fois sous la plume d mile de K ratry ph m re pr fet de police en 1870 Les gardiens de la paix se substituent en 1871 aux anciens sergents de ville 8 Que nous distinguons la suite de la c l bre tripartition de D Monjardet des deux autres polices la police de souverainet et la police criminelle Monjardet 1996 Monjardet Ocqueteau 2004 Ocqueteau 2014 dans la mesure o nous la croyons au moins dans la France du XXI si cle dot e d une valeur heuristique encore tr s f conde 13 Des historiens de renom ont galement cherch le pittoresque et le folklore des mains courantes en fouillant les archives de la Pr fecture de Police cette source ayant t pour eux un v ritable terrain de chasse Pensons notamment cet historien m diatique qui eut acc s par autorisation sp ciale ces fameux registres pour mettre en sc ne les trouvailles de ses propres vagabondages archivistiques au milieu des innombrables convulsions de Paris des deux guerres et de l entre deux guerres Miquel 1997 Nous ne nous attarderons pas sur les p pites qu il en a pu en tirer mais nous saluons n anmoins l ouvrage dans la mesure o il expose le corpus critique sur lequel il s est appuy pour justifier son entreprise Pierre Miquel pr sente en effet un tat raisonn de 80 s ries continues
161. ines en ligne BOUSSARD V LORIOL M CAROLY S 2008b La patrouille la rencontre de ses usagers enjeux de cadrage du travail policier sur la voie publique in LE BIANIC T VION A dir Action publique et l gitimit s professionnelles Paris LGDJ n 48 161 175 BRODEUR J P 2003 Les visages de la police Montr al PUM CALLON M LASCOUMES P BARTHE Y 2001 Agir dans un monde incertain Essai sur la d mocratie technique Paris Seuil CARESCHE C PANDRAUD R 2003 Rapport sur la cr ation d un observatoire de la d linquance Paris la Documentation francaise CARRASCO V CHAUSSEBOURG L CREUSAT J 2011 Les d terminants du d p t de plainte le type d agression subie devance de loin les caract ristiques de la victime conomie et statistiques 448 449 107 127 109 DATA LORRAINE 2009 Le grand truquage Comment le gouvernement manipule les statistiques Paris La D couverte DEMONQUE P MONJARDET D Th or me de Demonque 1994 Lettre blanche de P nombre n 5 http www penombre org 105 10 html DESROSI RES A 1993 La politique des grands nombres Histoire de la raison statistique Paris La D couverte DESROSI RES A 2008 L argument statistique vol 2 Gouverner par les nombres Paris Presses de l cole des Mines DESROSIERES A 2014 Prouver et gouverner Une analyse politique des statistiques publiques Paris La D couverte Zones DIDIER E 20
162. ion aidant il devint manifeste que codifier les t ches polici res en les d composant une une revient n cessairement filtrer l information de la base mise la disposition de la hi rarchie Certaines le sont a priori mais bien d autres le sont a posteriori et c est le cas de tout ce qui ressort des v nements impr vus dans la rue Les l gislateurs et les l gistes qui peuplent les directions centrales ont beau jeu de vouloir codifier au plus pr s les activit s de la police vocation judiciaire pour lutter contre les effets d arbitraire induits par ces ph nom nes d autonomie de l action des agents de premi re ligne ils ne parviennent pas enrayer l immense domaine de la police administrative ni d ailleurs toujours celui de la police vocation judiciaire Ainsi que l ont bien montr des sociologues du Centre de Sociologie des Organisations la police n est pas le bras op rationnel de l autorit judiciaire Mouhanna Ackermann 2001 Une codification tatillonne des t ches r duit certes en les parcellisant la plupart des pratiques r elles c est une banalit de le dire Elle a surtout pour effet de l gitimer leur quivocit leur opacit et leurs ambiguit s Vouloir rigidifier toujours plus les r gles pour les adapter aux injonctions de la l galit politique et technique ne ferait que renforcer des comportements de fuite ou de z le Ne pas le faire ou tol rer qu il en aille autrement conduirait prendre
163. ion de l action publique Paris Presses de science po 193 236 BENISTI J A BATHO D 2011 Rapport d information sur la mise en ceuvre des conclusions de la mission d information sur les fichiers de police Paris Journal Officiel de la R publique Francaise Assembl e nationale Rapports 108 BERNAT DE CELIS J 1983 Police et victimisation r flexions autour d une main courante Archives de politique criminelle 6 147 168 BEZES P 2009 R inventer l tat les r formes de l Administration francaise 1962 2008 Paris PUF BLANCHARD E 2008 Encadrer des citoyens diminu s La police des Alg riens en r gion parisienne 1944 1962 Th se d histoire Dijon Universit de Bourgogne BLAZY J P 2014 Rapport d information sur la lutte contre l ins curit sur tout le territoire Paris Assembl e nationale n 2311 BOLTANSKI L 2009 De la critique Pr cis de sociologie de l mancipation Paris Gallimard BOUCHER M 2010 Les intern s du ghetto Ethnographie des confrontations violentes dans une cit impopulaire Paris L Harmattan BOUCHER M 2012 Portrait d un policier de la brigade anti criminalit dans une cit ghetto fran aise Champ p nal Penal field En ligne Vol IX http champpenal revues org 8214 DOI 10 4000 champpenal 8214 BOUSSARD V LORIOL M CAROLY S 20083 Les policiers de voie publique et l injonction faire du chiffre Soci t s contempora
164. ion par les chefs de service En principe le blocage de l enregistrement quotidien de la MCI par les ordinateurs s op re toutes les 24 heures l exception de certaines rubriques laiss es ouvertes 48 heures voire 96 heures maximum et la prescription est de cinq ans Quant au fichier STIC non seulement sa purge se fait encore attendre car sa mise en lecture simultan e avec le fichier JUDEX dans le TAJ l heure o nous crivons n est toujours pas effective Comment et l occasion de quelles circonstances l ancienne main courante MC en usage depuis plus d un si cle dans les mondes policiers est elle devenue la main courante informatis e MCI que nous connaissons aujourd hui Pourquoi en avoir fait un outil devenu ce point indispensable Ayant absorb pendant des d cennies de l v nementiel tout venant un v nementiel trop disparate et bien peu normalis recourir au contenu des registres de main courante tenus par habitude semblait en effet tre devenu une corv e inefficace voire inutile tant en pr vention qu en r pression On continua n anmoins faire vivre ces registres en les alimentant au jour le jour au cas o ils pussent toujours offrir des p pites insoupconn es red couvrir plus tard Une r gle d or de toute police veut en effet que chaque unit laisse les propres traces apparemment inutiles de son travail l institution laquelle elle n entend jamais rien oublier de l activit de ses
165. ions non p nales la mission pr cisa que les variations extr mes constat es ne devaient pas affoler En guise d apaisement elle formula ce sujet deux interpr tations int ressantes d faut d tre audacieuses soit l indice d une accoutumance des services l usage de la main courante et d un recueil plus syst matique des d clarations surtout dans les petits d partements o la pression quotidienne est moins forte sur les fonctionnaires charg s de l accueil 41 soit un effet pervers engendr par un souci d exhaustivit le seul ratio de codes K 22 des faits constat s en 2012 dans la DDSP de Meurthe et Moselle n est pas forc ment r v lateur d une volont de dissimulation mais parfois au contraire d un souci d exhaustivit dans la transcription des formalit s d accueil du public idem 42 Bref inertie dans les d partements tr s peupl s ou exc s de z le dans les d partements moins peupl s tout pouvait tre sujet une interpr tation plut t bienveillante Nous avons tendance y voir l effet d une nouvelle prudence interpr tative quand la responsabilit et l autorit de l INSEE dont les comp tences ont t mobilis es durant la mission parlementaire ont apparemment pes Apr s ce tour d horizon il apparait que la MCI constitue bien l aliment premier des autres fichiers de police judiciaire voire de tous les autres mais surtout de l index 4001 sii Une histoire de la rationalisation et de
166. iques de lutte contre la d linquance graphique Arti res 2013 Il montre comment une certaine police se serait efforc e de 1871 1918 notamment de traquer des critures et inscriptions suspectes sur tous les supports possibles Le policier doit devenir un lecteur actif pour d crypter les indices dans les crits qu il croise outre les sc nes qu il observe pour pr venir le d sordre La police scientifique du premier tiers du XX si cle aurait quant elle enclench un nouveau mod le d efficacit lentame de son processus de scientifisation en r orientant son action de l gitimation autour de la traque des fraudeurs plut t que des scripteurs P Arti res laisse imaginer qu apr s la Lib ration l crit aurait commenc s effacer au profit de l image et de l enregistrement ce que nous aurons discuter mais on peut donner cr dit cette vue une fois que l on aura dit comment le fichier Canonge institu d s 1950 a c d le pas l identification des suspects par la photographie sur les descriptions manuscrites Pour d crire la fois le contenu et la mat rialit des 15 documents convoqu s en cet ge d or de la police de l criture Arti res a effectu un sondage sur les mains courantes du commissariat du 13 arrondissement de Paris couvrant un lustre ann es 1895 1900 Il y recherche la fois des crits suspects qui auraient t trouv s et rapport s mais aussi la facon dont ils auraient fa
167. ir 96 le justifier Car quand un policier a dit oui aux gens dans la rue ou au bureau des plaintes il y a retranscription et attente d une suite pour tout le monde S il ne donne pas de trace de suivi de l v nement consign il y a un risque pour lui Donc la MCI du c t des gens ca leur donne confiance car d poser une plainte c est le signe que l affaire est bien prise en compte Du coup on demande l agent d avoir ce sujet un r flexe ou une r flexion deux niveaux 1 comment dois je my prendre l gard des furieux avec lesquels je dois pratiquer le judo absorber l nergie pour les calmer teindre leur incendie il me faut faire une plainte ce qui les laisse sortir calm s 2 mais aussi comment bien caler mes questions pour savoir quel est exactement le probl me de la personne dans sa plainte est elle oui ou non vraiment en danger Est elle dans un tat de vraie ins curit Comment puis je m assurer de ses motivations r elles Commissaire central VIGO Les commissaires de s curit publique d aujourd hui ceux du moins situ s au milieu de leur carri re professionnelle ont assur ment beaucoup volu en tant que managers dans leurs interrogations pratiques depuis le portrait g n ral vieillissant que nous en avions dress au tout d but des ann es 2000 Ocqueteau 2006 2007 Ils ne font plus partie de cette g n ration d apprentis commissaires que l on gavait de t
168. irection de la CSP CSP CSP zonale ou DDSP et les agents de l ex cution op rationnels dans la hi rarchie verticale plus encore ils jouent un r le d interface horizontale entre tous les acteurs r seau ext rieurs qui d pendent de la circonscription qu il s agisse de la population appelant le 17 de ses porte parole politiques ou associatifs des services d urgence pompiers du Parquet ou bien encore des agents de la Gendarmeries ou des polices municipales En second lieu V on se familiarisera avec les valuations li es au ressenti des agents op rationnels de terrain du corps des gardiens de la paix et des grad s brigadiers chefs et majors ou des couches inf rieures du corps des officiers capitaines que l on consid re comme les ex cutants de mise en uvre de la 62 s curit publique au quotidien Et cela dans leurs rapports probl matiques ou sereins avec la MCI C est un regard bottom up qui parcourt cette seconde entr e La troisi me VI rendra compte du regard des concepteurs et des pilotes de la s curit publique patrons ou chefs de service directeurs d partementaux commissaires commandants fonctionnels pour qui la MCI repr sente un outil de management de pilotage et de connaissance de l environnement parmi d autres Ce sont proprement parler les acteurs politiques de l entreprise qui orchestrent le sens de sa marche g n rale au sein de leur circonscription ou de
169. ires de proximit Une d l gation qui s effectue sur le registre id ologique de l auto responsabilisation citoyenne et qui peine en fait dissimuler une d rive vers la policiarisation des probl mes sociaux id 2007 8 28 Cette prise de position critique relativement d connect e de son enqu te nos yeux conduit l auteur pingler la d ficience des forces de l ordre dans leur lutte contre la d linquance Il cherche autrement dit vouloir rendre en retour leurs sph res d action plus autonomes ou moins brouill es qu elles le seraient entre d un c t assistance sociale conjugale ou psychiatrique et de l autre r pression de la d linquance id 8 27 L auteur en arrive cette conclusion surprenante pour justifier la n cessit de desserrer l tau de la pure instrumentalisation citoyenne de la police et de la d symbolisation destructrice qui en r sulte dans un univers n o lib ral d usagers citoyens consommateurs de s curit passifs La meilleure traduction institutionnelle du m canisme de d symbolisation et de d responsabilisation git peut tre dans la d cision politique de 2008 d instituer un m canisme de pr plainte en ligne entre une victime et la police sans avoir m me besoin de la rencontrer physiquement S agissant des informations contenues dans les mains courantes et de leur lien ventuel avec le destin des PV judiciaires toute une autre tradition sociologique s est accultur e
170. isinage KP1 Injures menaces ATTEINTES CRAPULEUSES AUX BIENS pr SB1 lAlarmes avec VAMA dans tablissements bancaires Alarmes avec VAMA la Banque de France Alarmes avec VAMA dans tablissements de la Poste Bip 2 x guo T1 Alarmes avec VAMA dans agences Tr sor Public Vols main arm e sauf tablissements financiers Vols avec violences Vols avec effraction VL1 Alarmes locales avec effraction 272 2 212 Alarmes soci t de surveillance avec effraction Vols de v hicules Vols la roulotte 3 ATTEINTES GRATUITES AUX BIENS Incendies dans tablissements publics ICI Incendies dans commerces industries Incendies autres lieux IPO Feux de poubelles D gradations de biens autres que v hicules E KDM D gradations de mobilier urbain See KE Explosions de v hicules ERU SES E 2 A Incendies de v hicules KDV D gradations de v hicules 4 COMPORTEMENTS DANGEREUX N30 Coups de feu Infractions a s animaux dangereux Divagations d animaux zt A Ports ou d tentions d armes prohib es Stockages d armes ou de substances incendiaires ER C Jets de projectiles Jets de p tards Rod os automobiles Jets de substances incendiaires COMPORTEMENTS INQUIETANTS DERE Fausses alertes la bombe Colis ou enveloppes suspects non explosifs Eee Individus v hicules suspects e OMPORTEMENT
171. ison interr gionaux accept par le visa pr alable de la CNIL L objectif en est certes beaucoup plus restreint mais il s agit bien de d cupler l efficacit des renseignements et de l action Le but est en effet de faire correspondre tous les messages mis par les unit s de terrain de la DGDDI en direction des CLI les demandes de consultations des bases de donn es auxquelles les CLI et les agents de la branche surveillance ont acc s et les autres part aux r ponses qui leur sont apport es La fonction d archivage devient fondamentale puisque les consultations sont autoris es durant deux ans Mieux encore en 2013 2014 la popularit de la NMCI est devenue telle qu une demande de pilotage des services des minist res de la Justice et des Droits de la femme en mati re de violences conjugales en a fait le vecteur avec les PV de renseignements de la Gendarmerie d un protocole partenarial interminist riel in dit circulaire du 7 janvier 2014 26 Cf D lib ration 2011 125 du 5 mai 2011 en demande d avis n 1464868 36 finalit s d un m me traitement susceptible de nuire leur caract re d termin tout en reconnaissant que la finalit globale s inscrive dans le suivi de l activit des services de police la connaissance de l environnement criminog ne tant pass e la trappe Elle se f licita en revanche des interconnexions permises par la nouvelle application du traitement PEGASE r gie par l arr t du 21 janvi
172. it puis sous celle de Stefan Lolivier un administrateur de l INSEE depuis 2012 atteintes aux biens vols et destructions d gradations atteintes volontaires l int grit physique crapuleuses non crapuleuses sexuelles menaces et chantages d linquance astucieuse Les autres indicateurs de l activit proactive des services de police et unit s de gendarmerie furent consid r s part dans la rubrique dite des IRAS Infractions Relevant de l Activit des Services prouvant assez que la critique scientifique des donn es bureaucratiques avait fini par porter ses fruits au sein de l administration qui admit n y voir qu un produit direct de l activit d enregistrement du travail de ses agents sur les d linquances et non point de la criminalit sui generis Quant au d nombrement des mis en cause des mis en garde vue et des crous objet de singuliers combats techniques avec l administration de la Justice ult rieure de prise en charge il fut d cid de les pr senter dans des rubriques part Ocqueteau 2012 Ce que les hi rarchies polici res appellent depuis la cr ation de l ONDRP sous tutelle des services du Premier ministre le respect des r gles de d ontologie de la collecte des chiffres des crimes et des d lits s apparente au besoin pressant de trouver des solutions techniques permanentes pour tenter de porter rem de aux accusations de fraudes dans les saisies Chacun dans le monde de
173. it faire ou d cider pour am liorer l utilisation personnelle et collective de la MCI si elle parait n tre pas utilis e de mani re optimale Se lui demander si les donn es d activit s issues de la MCI peuvent tre un outil de n gociation avec l chelon sup rieur DDSP de moyens suppl mentaires ou de maintien des moyens existants v hicules hommes Voici maintenant les caract ristiques actuelles de la MCI telle qu elle demande tre remplie dans tous les services de s curit publique voir l int gralit de l Annexe Dans le justificatif donn la 6 version de son informatisation MCI version 6 10 la nouvelle MCI doit faciliter l enregistrement des v nements quotidiens 51 visant am liorer l ensemble national des tats statistiques des 415 circonscriptions de s curit publique remont s la hi rarchie par la voie manuelle La m thodologie de suivi initi e par les consignes officielles de recueil de l information concerne trois dimensions une table de donn es de gestion sur les emplois des personnels une table des v nements et l origine des modalit s de saisine e S agissant d abord de la table de l employabilit des personnels elle se subdivise en 7 grandes cat gories d activit s les activit s de police routi re 22 index divis s en 9 cat gories information et ducation routi re sorties d coles surveillance et r gulation points fixes et contr les ro
174. it l objet d une description mat rielle ou d une transcription textuelle Il montre que certes il est possible de mieux comprendre la valeur attribu e aux objets ayant t l origine d une perte mat rielle signal e ou bien de sentir par exemple l ambiance d un lieu et le contexte au sujet de lettres laiss es proximit de son acte par un suicid Mais cet historien avoue aussi un peu d cu au terme de sa qu te qu cette poque et ce stade avec un tel outil e regard policier n est jamais parvenu superposer les deux op rations d am lioration de son travail Arti res id 76 Ce qui est certain c est que les mains courantes pluch es par cet historien n ont jamais permis de r v ler par elles m mes et elles seules un retour informatif sur le destin ult rieur de l information qui y avait t consign e Il semble qu ce sujet un processus de rationalisation administratif se soit op r apr s l acte d tatisation de Vichy en 1941 ayant donn naissance la police nationale Dans sa th se d di e la police des Alg riens de 1944 1962 l historien Emmanuel Blanchard explique avoir exploit diff rentes sources archivistiques et notamment les r pertoires analytiques du commissariat de la Goutte d Or Paris des registres de m me forme que les registres de main courante remplis chaque jour par les brigadiers de permanence dans les commissariats de quartier o taient consign es en quelq
175. it les comp tences red finies aux fonctionnaires en tenue et aux hi rarchies saisies dans les nouvelles modalit s de gestion des diff rentes brigades nous chercherons montrer comment la MCI a permis de redistribuer certaines formes de sp cialisation et de pouvoir certains agents selon leurs comp tences Nous montrerons en quoi la MCI constitue une nouvelle dimension de leur management local sur laquelle pr tendent s appuyer les chefs de service en les confrontant d autres indicateurs statistiques Et comment le pilotage des troupes par cet instrument de gestion aura procur de meilleurs gains d efficacit 48 pour la police Aust Purenne 2010 Didier 2011b quitte ce que le pilotage en ait t recentralis Douillet et al 2014 S agissant ensuite de la fonction de repr sentation attribu e l outil MCI nous aurons nous demander comment se sont concr tement mises en place au sein de son appareillage rationalis deux de ses dimensions majeures d une part les r cits m moires des interventions des corps urbains et le partage des activit s v nements entre eux d autre part comment s est tablie leur compl mentarit avec d autres fichiers le fichier STIC FCE notamment pour mieux lire l ins curit et les d linquances environnementales en tant que malaises sociaux pr venir dans leur survenue possible ou juguler dans leurs manifestations tangibles Nous aurons comprendre l impact
176. judiciaires d placements sur instruction de la pr fecture de Police par exemple ou sur commission rogatoire d un juge d instruction ou pour pr ter main forte d autres agents et aux pompiers Elles r v lent enfin la longue litanie d identit s d ment contr l es Quant aux grands v nements ils sont rapport s sur le m me plan que la multitude des petits faits qui sont pourtant significatifs car ils annoncent ou suivent les drames Les mains courantes font au total les d lices des journalistes rubricards ou fait diversiers outre qu elles sont parcourues chaque jour par les commissaires d sireux de bien connaitre leur quartier La main courante est bien gibier d Histoire et m rite une attention toute particuli re histoire de terrain et terrain de chasse pour l historien 27 Mais contrairement ce qu affirme Pierre Miquel elles ont moins long nous dire sur l volution des mentalit s dans le si cle 28 que sur les mentalit s polici res l gard de leur propre gestion de la mise en ordre du si cle Et c est bien ainsi qu il convient de les comprendre aujourd hui comme nous le montrerons Dans l histoire tr s pointue de la police judiciaire des critures l historien Philippe Arti res a montr plus r cemment comment sur un si cle entre 1852 1954 avait merg apr s bien des h sitations l gislatives les figures du policier lecteur et du d linquant scripteur renversant les perspectives au sein des prat
177. l 4 index alarmes dans locaux priv s 4 index v hicules vol s 3 index appels fantaisistes 2 index activit s op rationnelles 48 index pr vention partenariat communication 29 index e S agissant enfin des 11 modalit s de saisine possibles des affaires elles se ventilent en saisines par appels au 17 autres appels t l phoniques r quisitions d usagers initiatives des fonctionnaires appels pompiers appels gendarmerie appels SAMU appels police municipale appels taxis d clenchements t l alarmes instructions hi rarchiques comptes rendus statistiques Voici comment se pr sentent encore les caract ristiques diff renciatrices des 4 CSP de l enqu te ainsi que les agents qui y furent interrog s Pr cisons que dans la 52 mesure ou les terrains de l enqu te effectu e au cours de l ann e 2013 et d but 2014 hors pr fecture de police de Paris n goci s et autoris s sous conditions par la DCSP demeur rent une contrainte assez forte la repr sentativit des interlocuteurs t moins ne fut pas toujours au rendez vous dans les deux circonscriptions de province MOTA et VIGO et les deux de la grande couronne parisienne RUMU et CATI enqu t es Seule la CSP de VIGO fit l objet d un changement accept sur les quatre propos es par la DCSP au d triment de la suggestion d une agglom ration de taille analogue Au sein de chaque CSP rencontr e il ne fut pas toujours possible de recueillir le t moig
178. l d terminant des investissements et des valuations de chacun reste la place assign e par l organigramme dans la hi rarchie associ e l exp rience professionnelle ant rieurement acquise dans la trajectoire personnelle Les r actions d apparent r alisme et de neutralit l gard d un outil dont il importe de s accommoder position des grad s diff rent des r actions plus pidermiques d agacement voire de protestation li es d apparentes frustrations professionnelles plus profondes parmi les diff rents gardiens de la paix La MCI devient une occasion de d verser un mal tre plus g n ral On n en avait pas jusqu pr sent soupconn l utilit cathartique alors qu elle permet d vacuer col re et ressentiment li s ce qui ressemble des mis res de position Pour ce brigadier chef de la brigade de roulement de jour depuis 2012 d tenteur d un BTS informatique et gestion avant d entrer dans la police comme gardien de la paix 75 en 2001 et tre devenu brigadier depuis 2008 le roulement invite la polyvalence Sa brigade fonctionne en 4X2 avec 18 fonctionnaires dont font partie 2 brigadiers chefs et 5 ADS chaque prise de service il explique comment le lt chef de poste gt g re la fonction de chacun pour la journ e l activit patrouille chef d intervention appel 17 gestion v nement avec le nom du requ rant clairement identifi une n cessit si une intervention est demand e
179. lAssistances autres directions de police D C P J D C R G 336 Police des audiences CourdAssses T C O C 351 Police des audiences Courd Appe Y 332 Police des audiences TrbunalComeclonne 333 Police des audiences Tribunal de Polos 334 Reconsilulons udidalres rem sl 340 Pr sentations magistrats dindividus mepel s C TI 341 Escortes du tribunal vers un tablissement partenaire 42 Extractions de d tenus e EC RENE D A w O Conduites de CG AV l h pital ou l U M J 344 Conduites de d tenus l h pital 345 Escortes de personnes expuls es en France ou l tranger 35 GARDE DU DEPOT 350 Garde du d p t Garde du centre de r tention administrative 37 ESCORTES DE FONDS Escortes de fonds Banque de France RS 371 Autres escortes de fonds publics ET te A Escortes de fonds priv s 38 GARDE DE B TIMENTS ADMINISTRATIFS PROTECTION DE PERSONNALITES 38 Gardesdepr fecures souspr fedures TT 58 Gardes du palais de justes C aY lC CW T 387 Gardes de minist res ou d autres Eessen rr 383 Gardes W ambassades oudeconsuals AA 384 Gardes de domicile de personnalit s protections de personnalit s 39 ASSISTANCES DIVERSES Port de plis Autres assistances 372 a
180. la CSP Partout au sein des BOE avons nous eu affaire des arguments de justifications flatteurs sur la fonction d interface assortis de variations locales singularisantes Six types de justifications vertueuses sont revenues au cours des entretiens conduits dans les quatre CSP 64 e La MCI est d abord percue comme un bon outil de gestion des ressources humaines gr ce aux tests d emplois des personnels TEP 31 et TEP 32 int gralement recalcul s dans les services chaque fin de mois Le souci statistique est devenu une composante accept e de redevabilit aux hi rarchies tous les agents des BOE en ont int gr la contrainte bien qu elle soit la moins valoris e de toutes Il s agit surtout de pouvoir tout moment r pondre aux demandes des chefs de service relatives l tat du potentiel horaire th orique PHT de chacune des brigades le tableau des pr sences des effectifs sur voie publique constituant une demande assez lancinante L outil sert galement rendre compte des variations statistiques des faits et des v nements rapport s en temps quasi r el gr ce aux tabulations qui voluent au gr des consignes quotidiennes donn es aux fonctionnaires chacune de leur prise de quart matin midi et soir 5 Une autre de ses finalit s pratiques assum es est surtout de faire apparaitre aux chefs de service la nature des al as de l approche du terrain des agents missions d ilotages de transferts
181. le chef de radio au poste qui a pris connaissance de tous les appels de la veille regarde ce que les coll gues ont crit et d cide de d l guer une patrouille Un appel de la SIC 95 par exemple engendre l tablissement d une fiche partir de l application PEGASE une fiche qui permet de g rer leurs activit s en temps r el Je me concerte avec mon coll gue chef de poste du matin rel ve les renseignements qui doivent me parvenir dans l apr s midi Je dispache les patrouilles ce sujet La MCI est vraiment tr s utile Elle nous donne des informations sur le comportement de telle ou telle personne informellement signal e Son int r t majeur est de pouvoir r pondre des appels d autres commissariats qui nous questionnent sur des mis en cause ailleurs pour savoir ce que l on a dans notre STIC Les gendarmes sont aussi tr s demandeurs Notre base leur apporte des donn es sur les lieux d habitation des personnes qu ils ont interpell es lors de leurs interventions et dont ils ont relev l adresse du domicile Cela dit j ai un regret c est que la MCI ne soit pas interconnect e nationalement et du coup il faut passer par d autres circuits plus longs pour pouvoir r pondre aux demandes Mais d apr s ce qu on nous dit ce serait techniquement impossible Brigadier chef de poste au BOE CSP RUMU Au BOE de la CSP de CATI compos de deux op rationnels et de deux administratifs la brigadi re ch fe 55 ans en pr retrait
182. le risque de se voir terme confront d autres d rives par l effet d une trop grande autonomisation non contr l e des agents Pour autant il apparait que la l gitimation de l action polici re dans la rue s institue par le fait que les sup rieurs loign s sont oblig s sauf exception de tenir pour vraie ou fiable l information du terrain d s lors qu elle a t d ment codifi e par elle Quant au guichet des plaintes quand les effets politiques d une pression aux 14 C est nous qui soulignons 21 r sultats deviendrait trop forte et les exigences d efficacit des plus incertains les chelons subordonn s seraient invinciblement conduits dissuader les plaignants obstin s selon de multiples proc d s nier l existence de l infraction r orienter le plaignant ailleurs mentionner en MC des faits qui devraient faire l objet d un PV etc Matelly Mouhanna 2007 60 69 Dans la r alit des m canismes de l autorit verticale il est non moins vraisemblable que se joue plut t une forme d interm diation permanente sans doute moins s duisante que la th orie de l involution des buts mais vraisemblablement plus proche de la r alit Depuis le d marrage de la grande r forme des corps et des carri res de 1995 stabilis e dix ans plus tard en 2004 les cartes du pouvoir se sont redistribu es au sein des circonscriptions de s curit publique m me s il se joue toujours de la discussion et de la n goci
183. lement les uns les autres hybrid leurs savoir faire les a rendus d pendants et plus solidaires l gard de ses modes op ratoires Elle a permis des agents interm diaires de l encadrement au sein des SIC et des BOE d asseoir une l gitimit perdue dans un nouveau r le celui du contr le et de la p dagogie des remont es d informations des brigades pour une meilleure ma trise et fiabilit de l information au service d une gestion interne des ressources humaines disponibles plus quilibr e et plus juste La MCI a ressoud les int r ts des gardiens et grad s des CSP contre les directions centrales par trop soucieuses de standardiser les pratiques de saisie statistiques ind pendamment des particularismes locaux et distendu plus encore les liens hi rarchiques internes d avec le corps de conception et d encadrement des commissaires Elle les a galement ressoud s contre l emprise des informaticiens f rus 58 partir de l ethnographie d un commissariat dans une enqu te r cente lodie Lemaire selon un constat analogue au n tre a n anmoins durci cette composante Elle a montr comment la MCI en tant que support de l action polici re avait t r duite une approche conforme la culture du r sultat ayant r parti les attributions de chacun de la facon suivante 1 certes diminu l arbitraire du plainteux pour viter les vices de proc dure mais en ayant r duit son travail une t che de secr t
184. les v nements de mani re chronologique pour faciliter ensuite les recherches op rationnelles et la production de statistiques d autre part de permettre une gestion nominative du personnel en fonction des r gles d emploi en vigueur 35 Un utile m mento relatif la gestion des d clarations des usagers fut d livr par la DCSP en ao t 2004 aux agents des SIC visant leur pr ciser les standards les proc dures de contr le et les conseils utiles pour viter les anomalies de remplissage d tect es l chelon central Il tait apparu l usage que maints secteurs n taient pas enregistr s de sorte que la fiche de d clarations n tait pas comptabilis e Mais aussi que le module de d clarations d usagers n avait pas vocation servir de registre des plaintes fonction exclusive du fichier STIC FCE Un fait doit tre trait soit en plainte soit en d claration d usager jamais des deux mani res la fois En revanche une d claration d usager peut d boucher ult rieurement sur une proc dure judiciaire s Le 22 juin 2011 enfin et surtout le m me Claude Gu ant alors chef du Cabinet du ministre Brice Hortefeux avant de devenir lui m me ministre signe l arr t d autorisation de traitements automatis s de donn es caract re personnel d nomm s nouvelle main courante informatis e NMCI L g rement moins lapidaire que le pr c dent il nonce ses finalit s dans l article 1 Ce sont apparemm
185. les espoirs des citoyens sur les utilit s r elles d un tel outil ne soient pas sujets trop de malentendus 106 107 BIBLIOGRAPHIES 1 G n ralit s AKRICH M M ADEL C 1996 Coordination et organisation l informatique aux prises avec la police in C M ADEL V RABEHARISOA dir Repr senter hybrider coordonner Paris cole des mines 3 14 AKRICH M CALLON M LATOUR B dir 2006 Sociologie de la traduction textes fondateurs Paris Mines Paris Tech ALLARIA C MUCCHIELLI L RAQUET 2014 Rapport sur le diagnostic local de s curit commune d Aubagne et de la Penne sur Huveaune Aix Marseille Les rapports de recherche de l ORDCS n 4 ARTIERES P 2013 La police de l criture l invention de la d linquance graphique 1852 1945 Paris La D couverte AUBUSSON DE CAVARLAY B 1987 Les fili res p nales tude quantitative des cheminements judiciaires Paris CESDIP D viance et contr le social n 43 AUST J PURENNE A 2010 Piloter la police par les indicateurs D viance et soci t 34 7 28 BARBERGER DAMAMME C 1981 De la criminalit apparente Th orie et pratique partir de trois ann es de rapports journaliers des polices urbaines du Rh ne Th se de doctorat Lyon Universit de Lyon 3 BAUDOT P Y 2014 Le temps des instruments pour une socio histoire des instruments d action publique in HALPERN C LASCOUMES P LE GAL S P L instrumentat
186. lites 80 VI Distants et d marqu s de la MCI les pilotes de la s curit publique 87 1 Une d claration de politique g n rale en direction centrale 88 2 Du pilotage distanci chez les hauts fonctionnaires territoriaux 91 3 De l encadrement sur les troupes 96 Pour conclure Ce qu a faitla MCI la s curit publique 103 BIBLIOGRAPHIES 107 GLOSSAIRE 121 ANNEXES 125 Introduction La pr sente tude se propose d explorer les appropriations polici res de la main courante informatis e MCI principal outil de connaissance des plaintes et de pilotage des policiers dans la gestion des d sordres urbains par la s curit publique de la France d aujourd hui Il appara t que cet instrument de gestion et de connaissance du travail r el de la s curit publique a fait l objet de peu d investigations critiques de la part de la recherche au moment o la sociologie de l action polici re et des outils d valuation des performances des politiques de s curit b n ficie d une attention administrative m diatique et acad mique soutenue Blazy 2014 Or en ne r duisant l essentiel de l attention et des attentes publiques qu aux r sultats statistiques de la police judiciaire envers les crimes criminels et des d lits d linquants par le biais du fameux tat 4001 lequel exclut les contraventions contrevenants aliment par les fichiers STIC et JUDEX l opinion publique clair e se condamne m conna tre des facettes a
187. maines c est dire la d croissance des recrutements dans la fonction publique tout en optimisant son efficacit g n rale 2 Parcourir l histoire administrative d un outil de mesure de l ordre et du d sordre Quand on s enfonce dans les r glementations g n rales et sp cifiques balisant le trajet historique de la main courante papier la main courante informatis e jusqu ses usages les plus contemporains on assiste un apparent raffinement et une adaptation permanente de l outil par les voies r glementaires internes pour briser les r sistances ne pas vouloir s y adapter afin de rendre les comportements policiers conformes aux attendus politiques de la haute administration relais Il est clair que dans tout service de police ou unit de gendarmerie administrations rationalisant crimes et d lits dans son p rim tre sp cifique existent des r gles informelles pour r sister des injonctions susceptibles de brider l autonomie 32 des agents du collectif au travail Parmi les agents enregistreurs dans les bureaux d ordre et d emploi capitalisant les donn es statistiques utiles dans chaque circonscription de s curit publique il existe des normes de moins en moins officieuses de volume et de rendement auxquelles les fonctionnaires de police doivent se soumettre imp rativement Ocqueteau 2007 Sous l empire de la LOLF et de la RGPP ils ont tablir la rentabilit des affaires rapport es par leurs c
188. mais ce fut l une occasion manqu e Le commissaire Rotival explique surtout la non mobilisation de la MCI par le fait qu elle n tait pas encore m re l poque se souvenant plut t tropisme de tout agent de tout commissaire exp rimentateur promu en direction centrale de son avortement pour des raisons strictement organisationnelles La r forme police de proximit n avait pas pris appui sur la MCI Elle aurait pu fonctionner avec donc bien avant mon arriv e la DCSP en 2001 C est sans doute dommage qu il n en ait pas t ainsi car d s 1997 1998 il aurait t tout fait possible de se dire mais au fait nous disposons d un outil qui fonctionne tant bien que mal ne pourrait on pas en optimiser le fonctionnement pour valuer la mise en ceuvre de cette nouvelle politique Le fait est que cette occasion a t manqu e Q Parce qu on n y a pas pens ou parce qu on n y a pas cru R Je crois qu il y a eu un peu de tout cela Non sans ironie on s tait un peu trop dispers sur des probl mes de structures et d organisation tait il raisonnable que l administration 31 centrale aille dire aux responsables de la circonscription de Nice combien il devait y avoir de secteurs dans leur ville On peut se poser la question et consid rer que pousser les feux sur des syst mes d information permettant un suivi effectif des quartiers aurait probablement t plus pertinent Mais on ne va pas refaire l
189. manceuvre tait plus grande auparavant Depuis 31 ans de service effectu s dans la police j ai vu deux choses se produire la fois j ai vu diminuer l attente ou l espoir du citoyen vis vis de Dieu et en m me temps comment on a progressivement d responsabilis la base en lui apprenant saisir des donn es sur les demandes des gens Parce que la MCI c est un outil qui doit rendre compte d une performance par rapport aux gens rires Or il n y a pas de code pr vu dans la MC pour saisir le temps d coute des gens et de compr hension de leurs dol ances Commissaire issue du concours interne chef division CSP VIGO Les t moignages loyalistes des pilotes locaux de la s curit publique adh rent comme par n cessit au credo de la DCSP Le souci de quantification statistique de tous les aspects de la s curit publique reste une concession faite leurs missions manag riales la diff rence des pr occupations de leurs subordonn s Mais la quantification statistique des remont es des probl mes du terrain dans un objectif de diminution des probl mes n est jamais tellement valoris e au niveau local ni m me un souci sauf peut tre chez les deux directeurs d partementaux de l enqu te La police leur appartenant ils se vivent toujours peu ou prou comme les chefs d orchestre d une entreprise ayant pour finalit ultime de la rendre la plus l gitime et en osmose avec les besoins de s
190. merces ou Industries gt L Explosions dans habitations A Explosions de v hicules Mo MENOS Explosions dans autres lieux Hospitalisations volontaires d ali n s ER Hospitalisations d office d ali n s ESA 50 dutotal consacr intervention Tentatives de suicide auteurs majeurs o al G01 Tentatives de suicide auteurs mineurs CES Suicides auteur majeurs EEG G11 Suicides auteur mineurs OBJETS PERDUS TROUVES DESEE LR entend due M PERE a ea DEER JON Pertes d objets moblllers por eal Sl Objets trouv s IEP Incendies dans tablissements publics Incendies dans commerces industries Ss ER Incendies dans habitations NE HER HICE IPO Feux de poubelles IVA incendies de v hicules Incendies autres lieux DV D gradations de v hicules EMEN FkpB D gradalons de biens autres que vehiculos _ D gradationsdemobileruben DT Tas p Fkvolvols maimamm e sauf tabissemensfmanders GEREENT EE NEU KE EE EEN ALARTE RA V5 Vols la roulotte e oi CICAD EN ASE V7 P1 injures menaces KF2 infractions la l gislation sur les stup fiants l L KES infractions la l gislation sur les professions r glement es Infractions la l gislation sur le travail MES kes ventas a la sawvate _ ll F6 Ports ou d tentions d armes prohib es Mic Infractions a
191. mes dans des locaux de police D clenchements d alarmes dans des tribunaux ou Cours d Appel 580 D clenchements d alarmes dans des Pr fectures Sous pr fectures ACCIDENTS DU TRAVAIL TEC Accidents du travail corporels en entreprises a Accidents du travail mortels en entreprises ies el TVC Accidents du travail corporels sur chantiers Accidents du travail mortels sur chantiers ALARMES DANS LOCAUX PRIVES PERSE VLO D ctenchements intempestifs d alarmes locales JL Vit Alarmes locales avec effraction 4 4 4 O vvo D couvertes de v hicules quatre roues vol s W02 D couvertes de v hicules deux roues moteur vol s D couvertes de v hicules mis en surveillance X APPELS FANTAISISTES Interventions sans suite absence de faits en cours ou pass s X02 Appels fantaisistes aux fins de guet apens AFP TEM TOTAL DES DECLARATIONS RECUES MOYENNE JOURNALIERE H i ETAT DES DECLARATIONS D USAGERS PORTANT SUR DES EVENEMENTS GENERATEURS DU SENTIMENT D INSECURITE Service brigade Secteur P riode du au du total 1 ATTEINTES AUX PERSONNES O KP0 Coups et blessures Violences ou outrages agent investi d une mission de service public Xo2 Appels fantaisistes aux fins de guet apens AFP PI lt II FIIIH I E Rixes sur voies lieux publics DVO Diff rends de vo
192. mes de temps gagn C est beaucoup plus facile de chercher des renseignements que ca ne l tait du temps de la MC papier l ordi est un meilleur moyen et plus s r c est la MC carte bleue il n en reste pas moins que le petit souci annonc se transforme apparemment en gros souci On a bascul vers une police administrative tatillonne au point que si vous oubliez une virgule vous ne vous y retrouvez plus Il faut remplir tous les onglets en prise de service patrouilles d activit s gestion etc ca nous prend un temps fou tout remplir Et puis on ne sait pas toujours quoi mettre et o notamment les lt postes de pli voil une occupation de voie publique et pourtant ca ne rentre pas dans le calcul de la cat gorie des TOVP taux d occupation de voie publique Pourquoi Parce que si c tait consid r comme tel il faudrait justifier d effectifs suppl mentaires donc on peut toujours tre plus tatillons que le LRPPN de la MCI elle m me part ca moi je ne vois pas l utilit de remplir cette activit dans la rubrique J estime que ce sont des ex cutions de mandat et ca n a aucune incidence sur le reste la BSU d sormais DJDA ce qui m importe surtout c est de chercher comment je vais optimiser mon temps de r daction en moins de 5 minutes Or mon job premier c est quand m me d arr ter les criminels recherch s Avec la MCI m me s il y a eu des progres ind niables je vois bien qu on a recr
193. minants l entr e dans le circuit de distribution de tout destin ult rieur d un fait ou d une affaire a priori anodine Il fallut n anmoins attendre au moins dans l re francophone une accumulation de nouvelles connaissances venues de l analyse strat gique au sein de la sociologie des organisations Gatto Thoenig 1993 Thoenig 1994 et surtout les travaux pionniers de Dominique Monjardet Monjardet 1996 relay s par des socio criminologues canadiens Brodeur 2003 et belges de Valkener Francis 2007 pour donner beaucoup plus d paisseur au travail concret d une police en tenue ayant vocation garder la paix dans la d pendance d un univers organis des plus complexes Or sans la compr hension de cet arri re plan g n ral introduit par les paradigmes de la sociologie des organisations et des professions Ocqueteau 2014 il serait rest bien d licat de juger de l impact des pratiques polici res r elles en s curit publique depuis l introduction des nouvelles technologies informatiques dans le travail policier et de son pilotage concret notamment Rappelons bri vement quels furent les apports et les suites de la d couverte et de la th orisation de l autonomie polici re en repartant de la c l bre m taphore de l inversion hi rarchique ou de l involution des buts Depuis les travaux pionniers de Lipsky sur les street level bureaucrats Lipsky 1980 maintes fois valid s par des recherches empiriques
194. mm SSL j BERE EEN zr nof ep JeeueB soles ep an ZSL es TES p E Lr mof ep e1guab souas ep eiuf Ls HEN Oo oe el G 4N 1nejoes ep ayun GOL nie soueds sal p JN 1ne3oes ep JHUN VOL LL A i 19104 IN Inajoes ep SPUN EOL _ j LL SA 10 P IEA Z IN 1n ppo s ep eur ZOL p C E Bees Le Een s s gue suoueAIejuLp edit ANSPSS n np epousd SNOLLN3ASALNI SIO LNANALIVUL NA 398VHO NI SALINA SAISINES DES EVENEMENTS DELAIS MOYENS DE PRISE EN COMPTE DES DEMANDES P riode du au Unit Type de saisines Type d v nements Tranches horaires de 6h00 7h00 de 7h00 8h00 d lais moyens entre saisines et arriv es sur les lieux Nombre Pourcentages d interventions assur es de 6h00 9h00 de 3h00 6h00 de 6h00 18h00 de 18h00 6h00 DELAIS MOYENS ENTRE LES SAISINES ET LES ARRIVEES SUR LES LIEUX D EVENEMENTS nements D DIFFERENDS 9 e 5 o wel Unit s N e a Et e La e T G N e e n Hi Q vt e o o 3 2 k ka n v e Type d Type de saisines toutes ETAT 2 3 3 S JIEULIOUOSLIOJ sep s Ap niul PO sepedioumjg Jod sjeddy 800 suonpisinb 00 900 v00 Seuisies op sad Ye ne SALINN YVd NOILILYYd J SIN3W3N3 A3 S3Q S3NISIVS
195. moins jeunes au devoir de s duquer par eux m mes pour rendre compte la MCI de leur travail au quotidien Mais les explications de ces attitudes r ticentes divergent selon les appartenances aux brigades et aux exp riences de passage des unes aux autres Au sein des BSU o les contraintes r dactionnelles sont beaucoup plus faibles on va jusqu se payer le luxe de proposer des raffinements l outil pour le rendre plus fid le la vari t de t ches standardis es par trop st r otyp es l inverse au sein des USP o les contraintes de redevabilit sont infiniment plus labor es et pouss es se manifestent des lignes de clivage plut t contre intuitives L ambivalence psychologique l gard de ces contraintes ne tient pas tant un louable et vertueux effet reconnu de rep rage des r calcitrants au travail qui les mettrait mieux en vidence que nagu re et contribuerait de la sorte cr er un apparent effet d galisation des troupes Elle tient plut t aux effets de d classements symboliques induits perceptibles chez ce qui apparait aux agents des USP comme des changements de priorit attendus par les directions pilotes la traque du voyou par go t de la chasse ne semblerait plus autant valoris e qu elle ne l tait nagu re depuis que l adaptation ou la non adaptation des uns et des autres aux contraintes de l outil informatique les d partagerait au sein m me de leurs unit s Rares demeurent encore cet gard le
196. n 48 LORIOL M BOUSSARD V CAROLY S 2008 La l gitimit de l action polici re et les contacts avec la population face aux r formes r centes de la s curit publique in J M BERLI RE C DENYS D KALIFA V MILLIOT dir M tiers de police tre policier en Europe XVIII XX si cle Rennes PUR 275 302 MATELLY J H MOUHANNA C 2007 Police des chiffres et des doutes Regard critique sur les statistiques de la d linquance Paris Michalon MATHIEU B 2009 Tripatouiller les statistiques la sale manie du gouvernement Journal l Expansion http www lexpansion com economie tripatouillerles statistiques la sale manie dugouvernement 179980 html M ADEL C AKRICH M 1996 Polices et technologies informatiques Nouveaux traitements de l information et gestion de l activit Paris CSO Mines et IHESI ron o MILLIOT V 2006 crire pour policer les m moires policiers 1750 1850 in MILLIOT V dir Les m moires policiers 1750 1850 critures et pratiques polici res du Si cle des Lumi res au Second Empire Rennes PUR 15 44 MIQUEL P 1997 La main courante les archives indiscr tes de la police parisienne 1900 1945 Paris A Michel 113 MONJARDET D 1996 Ce que fait la police sociologie de la force publique Paris La D couverte MONJARDET D 2006 Comment appr cier une politique polici re Le premier minist re Sarkozy 7 mai 2002 30 mars 2004 Sociologie du
197. n Livre Blanc sur la s curit publique publi en 201233 r dig par des hauts fonctionnaires de la police et de la gendarmerie s est attach r fl chir l valuation d indicateurs interm diaires repr sentatifs de l action des services de police et des unit s de gendarmerie r sumant ainsi les objectifs possibles des valuations du travail de la s curit publique capacit d initiative fr quence d lucidation qualit des proc dures pr sence sur la voie publique r activit lors des appels des citoyens qualit du renseignement comportement lors des interventions accueil dans les commissariats ou des brigades de gendarmerie relations avec la population id 17 Soucieux d am liorer les indicateurs de performance en ces domaines ce Livre blanc explique qu il ne lui parait pas que les statistiques disponibles parviendront jamais elles seules rendre compte des fonctions de contact protection avec les publics les plus vuln rables pourtant jug s particuli rement r ceptifs aux liens directs tablis avec eux Il propose alors la cr ation d un nouvel indicateur de performance d di la mesure de l investissement des forces de s curit comme levier de communication int ressant pour les autorit s id 63 Et puisque l inscription des structures partenariales demande tre inscrite dans le concret les forces publiques tant reconnues comme ne pouvant pas tout faire elles seules se profile alors le be
198. nage souhaitable de l ensemble des agents repr sentatifs des strates des commissariats D autant qu il nous fallut composer avec la relative d sorganisation des services li e notre pr sence au d part percue tort ou raison comme un possible audit interne t l guid de Paris En d pit de ces biais le recueil de 33 t moignages sollicit s sur les repr sentations usages et contraintes de la MCI dans l organisation et le travail quotidien des quatre CSP nous a n anmoins permis une approche et un contr le corrects d une diversit optimale des t moignages de fonctionnaires Voici comment leurs caract ristiques se pr sentent par le sexe le grade et la position statutaire actuelle dans l organigramme hi rarchique Pr cisons que l anciennet du parcours ant rieur dans la police en g n ral et dans la CSP enqu t e n apparait pas ici Ces donn es ne seront mobilis es que si elles permettent d clairer un d veloppement particulier RUMU MOTA VIGO CATI 58 400 hab 25 000 hab 859 000 hab 53 000 hab CSP district CSP DDSP et CSP CSP et DDSP 1 Zone de Entretiens district Entretiens S curit octobre 2013 1 Zone de mars 2014 Prioritaire s curit Entretiens prioritaire juillet 2013 Entretiens d cembre 2013 1 commissaire F 1 commandant 1 directeur 1 directeur chelon fonctionnel d partemental d partemental galement Officier H H du Minist re Public H 1
199. nal des villes CRS Compagnie r publicaine de s curit CSP Circonscription de s curit publique DACG Direction des Affaires criminelles et des Gr ces DCPJ Direction centrale de Police Judiciaire DCRI Direction centrale du Renseignement Int rieur aujourd hui DGSI direction g n rale de la s curit int rieure DCSP Direction centrale de la s curit publique DDSP Direction d partementale de la s curit publique DGDDI Direction g n rale des douanes et des imp ts indirects DGGN Direction g n rale de la gendarmerie nationale DGPN Direction g n rale de la police nationale DJDA D l gation judiciaire D l gation administrative DST Direction de la S ret du Territoire EDFA Effectif d partemental de fonctionnement annuel 122 GAJ Groupe d appui judiciaire GTPI Gestes et techniques professionnels d intervention IGA Inspection g n rale de l administration IGGN Inspection g n rale de la gendarmerie nationale IGPN Inspection g n rale de la police nationale IHESI Institut des hautes tudes de la s curit int rieure INAVEM Institut national d aide aux victimes et de m diation INHESJ ONDRP Institut national des hautes tudes de s curit et de justice Observatoire national de la d linquance et des r ponses p nales INSEE Institut national de la statistique et des tudes conomiques IRAS Infractions r v l es par l action des services JUDEX Syst me ju
200. nd de sa version des choses le t moin est amen voquer pourquoi le nouveau dispositif des pr plaintes en ligne d sormais g n ralis n est pas encore entr dans les m urs de MOTA 4 ou 5 occurrences se seraient pr sent es depuis 2011 R sultat les gens sont venus au commissariat l heure prescrite et une seule pr plainte aurait tourn en MCI En fait on prend t l phoniquement un RV avec le plaignant en ligne on lui assure qu il n attendra pas qu il sera pris l heure que nous aurons convenue car c tait ca l id e de d part Ca peut se comprendre pour les grosses circos Mais ici chez nous les gens pr f rent venir nous voir Brigadier chef du SAV CSP MOTA Et comme s il avait fallu apporter une nouvelle preuve tangible toutes ces consid rations au moment de cet entretien nous avons t t moin d une petite sc ne assez distrayante La directrice d une agence immobili re du quartier tait venue se plaindre pour le compte d un de ses propri taires qui ne parvenait pas faire entendre raison son locataire de devoir payer ses arri r s Notre brigadier alert par la r ceptionniste agent administratif du secr tariat en civil de la pr sence de la 83 directrice lui demanda de faire patienter la personne Nous tions presque g n par cette situation qui nous donnait penser que notre entretien dans le bureau du brigadier tait bien plus important pour lui que de rece
201. nd le t moin ajoute que sa brigade ne fait pas de recherches multicrit res sur l outil cette t che tant laiss e la brigade d investigation BSU Finalement on comprend travers ce t moignage toute l ambiguit des r les professionnels au sein desquels se d battent aujourd hui les grad s des USP qui se livrent des activit s de surveillance g n rale et disposent de gardiens de la paix certifi s APJ capables d amener des affaires pr contentieuses alors que l enqu te n est pas proprement parler 6 Un enjeu conflictuel souvent douloureux Une traduction de ce conflit latent a recu des commencements de r ponse quand le l gislateur d cida que les alarmes dites intempestives se soldant par une intervention de police st rile ou fausse alerte feraient l objet d une p nalit dont la facturation reviendrait l administration Ce dispositif aurait eu pour effet de faire chuter les occasions de d tourner la police de ces t ches indues mais surtout de faire diminuer les bonnes occasions d interpeller des suspects En effet la coop ration des clients des soci t s de t l surveillance priv e avec les agents de police serait bien moins souvent au rendez vous qu elle ne l tait nagu re 47 Etl on se surprend se demander si le t moin ne confond pas la MCI avec le contenu du fichier STIC 76 de leur ressort D o la propension afficher sur les autres coll gues des utilit s
202. ns d existence et ou par les tactiques des porte parole qui les aident se plaindre ni par des comportements cognitifs bas s sur un calcul rationnel des co ts et des b n fices de leur plainte la police comme ont cherch le d montrer Goudriaan et al 2006 cit s par Carrasco et al 2011 110 plus lev s seraient les gains anticip s attach s au d p t de la plainte et plus bas en seraient les co ts affirment ils plus la victime serait incit e porter plainte 50 Ce sont l des cat gories indig nes famili res de son cru 82 Dans les hypoth ses en revanche o la victime s est d cid e porter plainte contre personne d sign e ce service peut la convoquer sur r quisition Cet agent explique avoir toujours pr f r par temp rament tre au service des plaintes plut t qu en VP rires la diff rence de maints de ses coll gues qui lt pr f rent la rue gt il consid re cette activit de bureau comme tr s valorisante elle est un autre m tier de contact avec la population une composante n glig e du travail policier avec les victimes On a souvent affaire des contentieux de violences l g res et si elles nous paraissent trop graves on renvoie les affaires sur les UM On traite les affaires d insultes sur facebook qui nous sont rapport es on les signale la MC des affaires de violences scolaires et pour y voir clair on peut tre amen s con
203. ns du contr le des fichiers d ant c dents du minist re de l Int rieur Rapport de la CNIL r unie en s ance pl ni re juin 2013 IGA IGPN IGGN INSEE Rapport sur l enregistrement des plaintes par les forces de s curit int rieure 2 tomes juillet 2013 MI IGA IGPN Rapport sur le bilan qualitatif du protocole de r forme des corps et carri res de la police nationale 7 janvier 2014 DGPN Circulaire sur le protocole cadre relatif au traitement des mains courantes et des PV de renseignement judiciaire en mati re de violences conjugales 31 janvier 2014 DGPN DCSP Instruction de commandement sur l application du protocole cadre au traitement des MC et PV de renseignement judiciaire en mati re de violences conjugales 5 f vrier 2014 Instruction de commandement sur la lev e de doute faite aux t l surveilleurs 120 121 GLOSSAIRE ADS Adjoints de S curit ANT Actor Network Theory ou Th orie de l acteur r seau AS Assistante sociale AVAD Association d aide aux victimes de d linquance BAC Brigade anti criminalit BOE Bureau d ordre et d emploi BS Bulletin de service BSU Brigade de s ret urbaine CJ Casier judiciaire CLI Commission locale d information CLSPD Conseil local de s curit et de pr vention de la d linquance CNIL Commission nationale de l informatique et des libert s CNRS Centre national de la recherche scientifique CNV Conseil natio
204. ns une maison dont le fonctionnement d ensemble la d passe et ne l int resse pas vraiment Il faut pr sent rendre un hommage particulier cet homme tout faire du petit commissariat de MOTA qui garde presque seul la maison quand tous les agents administratifs et les directions ont lev le camp 18 heures et une fois que les nuiteux ont t dispatch s et son partis en vadrouille Cet agent veille trois nuits de suite et se repose les quatre suivantes partir de 18 heures il tient le standard et accueille les ventuels usagers plaignants Il dispose de l aide d un ADS la nuit pour les ventuels gard s vue Il g re les RESCOM contr le le flux des armes sur le registre ad hoc dans la mesure o il est le seul d tenteur responsable de la cl du coffre aux armes de service Il devient en quelque sorte le gestionnaire et consignateur universel de tout ce qui se passe d s lors que la municipalit se met en repos Cet agent tout faire doit conna tre les fondamentaux de la MCI et savoir g rer lui seul l ensemble des registres papier qui lui ont surv cu enregistrer les plaintes de la nuit les raccordements avec les quipes et 71 g rer les gard s vue se montrer infaillible quand les agents du BOE viennent prendre sa rel ve aux aurores et ont pr parer la d cision du commissaire l occasion du briefing rituel matinal apr s Tel jet sur les v nements saisis la nuit Sur lui reposent apparemm
205. nsparence sociale Milliot 2006 39 En conclusion des actes du colloque l historien Xavier Rousseaux en 4 D s 1777 la promenade des Champs lys es tait devenue un lieu ouvert au public et le directeur des B timents du roi appointa un gardien en chef assist de six fusiliers et d un dogue Natif des Grisons de 1777 1791 Ferdinand de Federici soldat suisse d vou la monarchie fran aise fut amen r diger 417 rapports attestant d un lieu de m moire perturb autant que celle d une poque de Federici 2008 10 r sonance avec les pr occupations des sociologues actuels posa quatre des questions qui les taraudent Rousseaux 2006 De quoi essayait on de se souvenir alors dans ces M moires si ce n tait d abord d pingler les d rives du pass afin de d fendre le projet d une meilleure facon de pratiquer l art de policer Il s agissait ensuite de se donner de meilleurs moyens d agir en reliant le monde urbain au monde rural ancestral voire pour s curiser les relations mouvement es au sein des villes accueillant des populations rurales Mais encore de mieux comprendre au nom de qui et qui ob ir le citoyen allant devenir progressivement la figure au nom de laquelle une nouvelle source de l gitimit allait naitre pour faire contrepoids aux injonctions des deux mar tres d en haut la Justice et l Arm e id 315 Et enfin pour se doter d instruments de savoirs th oriques et pratiques destin
206. nt t prement n goci es et finalement autoris es par la DCSP le 26 mars 2013 nous est chu le soin de choisir les CSP conform ment notre souhait de les voir contrast es selon des tailles et des contextes criminog nes Les quatre CSP anonymis es propos es furent 49 syst matiquement enqu t es durant l t et l automne de l ann e 2013 et de l hiver 2013 2014 Nous y avons interrog dans la mesure des possibilit s 33 acteurs pertinents de la hi rarchie locale dont nous avons saisi les qualit s et fonction en remplissant une fiche de renseignement peu pr s identique leur sujet et en les soumettant une m me grille d entretiens semi directifs Pr cisons qu une aide la fois pr cieuse et biais e fut mise notre disposition par la DCSP en la personne d un accompagnateur d tach suppos ment facilitateur ce qui nous placa dans un dilemme particulier D une part ce fonctionnaire fut une aide ind niable pour faciliter tous les contacts sur place et au besoin relayer le message selon lequel il ne s agissait en aucun cas d une inspection ou d un audit de Paris mais bien d une enqu te CNRS sans a priori sur l utilit de ses r sultats pour la DCSP Sa pr sence suscita au d part comme nous nous y attendions de la m fiance et des discours contraints au moins RUMU et MOTA puis de la confiance au fur et mesure qu un deuxi me agent de remplacement un lieutenant de police r put sp c
207. ntes de r ponses du public au guichet seraient devenues de plus en plus fortes et les contr les du Parquet sur la qualit des proc dures via les PV transmis tr s intrusifs D autre part les directions centrales au vu d une meilleure tracabilit des faits et gestes de tous les agents et des services se montreraient quant elles de plus en plus tatillonnes et inquisitrices Le faisceau de ces nouvelles contraintes associ es aurait irr m diablement endommag la noblesse du m tier de commissaire manager en s curit publique au point d en avoir affaibli le pouvoir La MCI serait devenu un outil risqu pour le commissaire juge lui m me On est pass d un outil qui expliquait les utilisations polici res sans r f rences par exemple une intervention sur un diff rend de voisinage non p nal un outil risque puisqu on a fini par le concevoir comme une MCI judiciaire vu que la soci t voudrait judiciariser les moindres violences conjugales par exemple Je ne d plore pas forc ment cette tendance mais je sais que ca nous rend plus faillibles quand les v nements s empilent car il y a de plus en plus de contr les de l autorit judiciaire sur les d rapages ce sujet Du coup on est obs d par le d faut d un traitement appropri au moindre v nement signal Il y a comme une n cessit qui pousse ce que nos interventions l ext rieur soient adapt es sur mesure nos d cisions internes et pouvo
208. ocats En poste depuis 40 ans CATI elle dit r sister devoir prendre sa retraite Voici comment elle explique son travail et marque son empreinte sur le service en liaison avec la MCI On poursuit peu pr s 70 000 affaires par an On a en charge la gestion de tous les PV et PVE proces verbaux lectroniques et s il y a des contestations des contrevenants sur les amendes adress es Rennes o elles sont centralis es ca revient chez nous Dans cette hypoth se il appartient l OMP de lt se positionner gt et on a trois solutions on classe on rejette la contestation ou on d cide de prendre l affaire Nous sommes particuli rement fermes dans notre politique assum e de dissuasion sur les contentieux routiers car il importe de frapper les gens au porte monnaie c est la seule politique qui permet d obtenir des r sultats On s occupe galement de la poursuite des impay s Au vu de la MC quand on constate des probl mes signal s de bruits nuisances cela nous int resse de savoir quand o et dans quelles conditions ca s est mal pass pourquoi ca a commenc s envenimer ou a mal tourn alors je regarde les noms puis s agissant des r quisitions qui peuvent s ensuivre je les compare avec les faits rapport s au fichier STIC J ai la possibilit d acc der en outre au B1 du CJ en fait une possibilit l gale d volue l OMP 3 Dans l hypoth se o il y a des diff
209. oll gues travaillant dans la rue ou au guichet des plaintes au moment de l enregistrement des faits contraventionnels d lictuels et criminels signal s La charge de travail journali re des agents enregistreurs est le plus souvent distribu e par le brigadier chef de l unit qui r gule le flux des proc dures enregistrer en leur laissant le soin de trier les faits allant ressortir des crimes et des d lits de l index 4001 avec la possibilit de cat gories r siduelles quand l incertitude est trop forte sur la qualification d un fait relevant du p nal et du non p nal un dilemme qui tait nagu re r solu par la norme coutumi re consacr e Toute unit tant logiquement amen e anticiper les jugements de sa rentabilit par les chelons hi rarchiques sup rieurs en estimant par elle m me le degr de z le ou de faiblesse de sa performance g n rale elle le fait au regard des r sultats des autres circonscriptions d un d partement Et c est ainsi que se r pand subrepticement une mani re de pression au conformisme d r alis par un nouveau partage des r gles du jeu entre les CSP dont les chiffres et leur maniement sont virtuellement devenus les arbitres entre comp titeurs leur insu La pression politique d sormais int rioris e par toutes les directions centrales la rentabilit est devenue particuli rement forte en s curit publique Monjardet 2006 Matelly Mouhanna 2007 Mucchielli 2008 et les in
210. on tissu local Plus le pilote dans les organigrammes endosse un r le politique plus il se montre distant de la gestion au quotidien plus il borne son horizon aux tableaux de bord et divers indicateurs sans trop se soucier des RH Plus il encadre ses troupes au quotidien plus il se montre sensible aux RH et plus il attache de l importance la gestion quotidienne de la MCI Aucun des pilotes rencontr s ne s est toutefois aventur au cours de cette enqu te faire part d un impact d cisif de son action politique sur le front du recul de l ins curit ou de la d linquance L excellence revendiqu e et valoris e dans son propre r le ressort d abord d un souci d efficience des outils de mesure par rapport la gestion des RH sur laquelle les acteurs tentent de prouver qu ils les rationalisent par une constante p dagogie d adaptation collective Sauf dans les petites CSP ils paraissent sceptiques quant au retour d efficacit des outils au moins dans les termes de l entendement m diatico politique des directions centrales qui restent obs d es par les r sultats globaux la baisse des politiques chiffr es de la s curit S ils se soucient de contr ler court terme ce qu ils impactent localement en termes de dissuasion ils restent d munis en termes de retours de satisfaction et de confiance de leur action de police administrative 101 et judiciaire g n rale C est le revers de la m daille l ga
211. ontre courant d un souci peu partag au sein de ses quipes Je trouve la MCI beaucoup plus riche que le STIC ce dernier tant un outil beaucoup plus restrictif du point de vue des renseignements qu il nous apporte Lors de notre scolarit l ENSP quand on a abord les deux bases on nous a expliqu avoir affaire avec le premier un outil de pilotage majeur Et durant nos stages en circonscription on s est vite rendu compte que la MCI tait en effet le premier Bien s r toutes les bases ont leur utilit y compris pour le suivi des temps de travail effectifs de nos agents on a t galement initi s Geopol mais la MCI reste notre niveau le premier outil Commissaire issue du concours externe CSP RUMU la question de savoir si la saisie de l information statistique au sein des outils de pilotage sa disposition pourrait galement tre concue dans une strat gie de contr le hi rarchique sur la qualit voire la productivit g n rale de son service en le comparant d autres des r sultats attendus comme il en allait la DDSP chez le pr fet ou la DCSP elle r pond Non cela ne m est jamais venu l esprit Expliquant enfin son propre investissement au quotidien elle valorise l action de certains de ses agents du SAV qui permet de mettre en avant les interactions de son commissariat avec les publics gr ce aux ressources allou es dont elle reconnait avoir la chance de disp
212. ormais sur son potentiel de r v lations dans le domaine de la conflictualit intrafamiliale qu il leur revient de p naliser ou de civiliser La MCI a surtout suscit de multiples convoitises parmi l ensemble des agents de pr vention et travailleurs sociaux pench s sur le sort de certaines victimes ambivalentes Au vu d une 105 nouvelle division du travail qui se r pand l int rieur des services de s curit publique ceux ci pressentent une source de connaissance tr s novatrice et peut tre avec elle de publiciser leur propre lutte contre des drames sociaux dont ils seraient mieux en mesure d en quantifier et qualifier l tendue Ce faisant la MCI serait en train d apprendre aux nouveaux travailleurs sociaux comment coordonner leurs propres savoirs avec les contraintes internes de son alimentation journali re par les policiers Ainsi donc la MCI constitue un magnifique r v lateur de la capacit d un outil survivre aux p rip ties de l histoire de ses usages tr s vari s et de sa capacit d adaptation aux temps pr sents Baudot 2014 L imagination d bordante au sujet de ses multiples finalit s virtuelles a accompagn anticip ou adapt l expansion de son informatisation et de ses interconnexions Il resterait ce que des d bats d mocratiques plus sereins moins confisqu s et mieux inform s au sein de forums ad hoc sur ses potentialit s polici res et sociales r elles soient mieux organis s afin que
213. oser Il faut dire qu on a la chance d avoir sur RUMU une assistante sociale et un psychologue et deux r f rents coh sion gt qui sont deux officiers la retraite L un d entre eux avec 20 ans d exp rience de terrain est devenu un vrai sp cialiste des femmes battues Il a un r el discernement dans la n cessit de d m ler la nature des diff rends intrafamiliaux Avec eux oui c est certain on fait un vrai travail de partenariat pour anticiper les d gradations possibles des situations J ai appris chaque matin au suivi des d clarations d cider d orienter certaines affaires vers une m diatrice AS ou le psychologue Commissaire CSP RUMU MOTA cette petite CSP est dirig e depuis trois ans par un commandant l chelon fonctionnel Le contexte local donne l impression d une ville o le temps s est arr t et qui s anime de mani re saisonni re Le bon management des troupes 65 98 agents tous corps confondus est la pr occupation principale du t moin qui ach ve sa carri re dans sa r gion natale comme beaucoup de ses agents apr s avoir longtemps fait ses preuves en petite couronne parisienne RUMU et en direction centrale la DCSP l poque o l on g n ralisait le Compstat la PP et o se mettaient en place les liens de connexion informatiques entre la MCI et le fichier STIC56 Sa deuxi me casquette d OMP explique largement un tropisme l galiste li sa fonction
214. ou discontinues de mains courantes recouvrant les 80 lots de Paris id 1997 371 374 Il estime que 79 quartiers sont repr sent s dans les archives examin es durant la premi re partie du si cle les deux guerres mondiales et allant parfois au del de 1950 28 Il montre que seules 7 s ries sont vraiment compl tes toutes les autres comportant des lacunes et recouvrant des p riodes tr s variables Il s interroge sur ces lacunes sans trop s y attarder y aurait il une possible malignit de l administration dans la perte de certaines s ries qui aurait donn l ordre d expurger les s quences peu reluisantes ou bien faut il attribuer aux discontinuit s constat es la preuve d une longue indiff rence ce type de documents ayant t longtemps consid r comme n gligeable et partant destructible Faute de charbon observe t il les po les Godin se nourrissaient encore abondamment de ces registres apr s 1944 Remarquons qu ces poques l la l galit de la conservation n tait pas encore une pratique d fendue par les historiens vigilants d aujourd hui contre vents et mar es et puisque la dur e des documents administratifs limit e cinq ans tait alors la doctrine qui permettait de se d faire d archives trop encombrantes id 28 il fallut bien s accommoder de la mati re restante Pour cet ardent d fenseur de ces archives les mains courantes constituent une source irremplacable pour appr hender la facon dont le
215. ouris en passant sur un lien se transforme en une main avec le doigt point Un clic sur ce lien permet d afficher l cran de d tail correspondant la s lection gt Pr sentation de la NMCI o DFPN NMCI b L aide en ligne Lorsque le bouton d aide en ligne est cliqu un nouveau navigateur ou un nouvel onglet est ouvert L aide en ligne s affiche alors Si l aide en ligne avait d j t ouverte pr c demment et que l onglet ou le navigateur correspondant n avait pas t ferm l aide se r affiche alors dans cette ancienne fen tre et il n est pas possible de le faire s afficher automatiquement Donc si quelques secondes apr s le clic l aide n apparait pas il faut chercher parmi vos diff rentes fen tres de navi gateurs ou parmi vos onglets si l aide n y est pas pr sente c Le calendrier et les champs date et heure Cette image repr sente un champ date un bouton pouvant faire appara tre un calendrier et un champ heure SE SC Donna REB 12 Lp 1 E Cette image est un SIS d un i calendier Le champ date et le champ heure a un masque de saisie correspondant ce qui est indiqu sous chaque champ Par exemple jj mm aaaa correspond deux chiffres pour le jour suivi d un slash signe divis puis de deux chiffres pour le mois suivi d un slash puis de 4 chiffres pour l ann e Le masqu
216. ous isoler en plus c est un bon outil de communication avec les gendarmes un outil de recherche formidable gr ce aux interconnexions avec le STIC notamment qui nous permet de mieux identifier les personnes recherch es les mis en cause etc Moi ici je me sens bien en phase avec tout ca j aime la nuit et je suis pr s des miens Gardien de la paix chef de poste de nuit CSP MOTA 72 Plus les CSP sont d mesur es plus la division des t ches y est pouss e plus compliqu es et ingrates peuvent apparaitre les t ches bureaucratiques revenant aux postes d di s la gestion quotidienne des ressources humaines et mat rielles plus augmente la n cessit d apprendre de force tous les agents de s adapter aux exigences de la MCI Les p dagogues qui s vissent notamment la SIC et au sein des BOE chapeautant des brigades de grande ou moyenne envergure sont tiraill s par des pulsions contradictoires au regard d exigences toujours au bord de les d passer eux m mes Certains vivent d autant plus mal la tension qui les oppose aux concepteurs d un outil de plus en plus complexe et pr cis qu il est cens am liorer les rouages de l organisation d ensemble pour la moderniser et l adapter au monde sans qu on ait eu toujours le loisir de se l approprier Ces agents se sentent surtout d fi s dans leur pouvoir symbolique par ceux qui la base les renvoient leurs propres incomp tences de pilotes de l outil quand ils ont
217. out punir la l galit incarn e faite homme Commissaire je suis l image du p re un peu s v re et fouettard magnanime parce que puissant vigie qui scrute l horizon de jour comme de nuit Surtout de nuit F Lauze D pression l gale 2005 45 49 Pour l observateur d aujourd hui toute main courante de n importe quel service d aide s inscrit dans un genre particulier qui la situe dans la constellation des critures 12 mineures des critures de l urgence des critures du non lieu La 2008 6 Tout service d aide fait tat d v nements qui n auraient pas vocation avoir de suite des v nements destin s l oubli ou demeurer secrets Or y regarder de pr s ces documents qui survivent aux pratiques sont souvent des descriptions brutes manier en tant que telles D apr s Jean Frangois La elles demandent tre consid r es ou reconnues comme des traces de l homme au travail engageant la fois des mondes professionnels et personnels M me si de l ext rieur on en comprend mal l utilit op rationnelle imm diate elles sont cependant souvent v cues par les scripteurs comme des critures de d compression capables de d samorcer des crises internes Le fait de relater des incidents r p titifs constituerait alors pour ce sociologue une modalit de l action au travail rarement percue la main courante aussi peu normalis e soit elle aiderait en effet leurs r dacteurs travailleurs sur autr
218. performances de visibilit des deux polices sur la voie publique au profit de la Gendarmerie les actions de communication politique sont devenues strat giques dans la n cessit de se mesurer la rivale plut t que d viter sa concurrence On s est fait acculturer par les gendarmes avec le TMO qu on a import chez nous l occasion du changement de majorit pr sidentielle de 2012 la DGPN s est confront e avec la DGGN et s est r pandu la DCSP le concept de TMO pour mettre fin ses critiques acerbes En m lant les tats des TEP 131 orient s Voie Publique et des TEP 132 des tats strat giques on proc de d sormais des modalit s de calcul diff rentes Nous tions depuis des lustres moins de 8 de taux de pr sence sur la voie publique aux alentours de 696 avec le TMO on est pass 67 Avouez que c est quand m me un peu plus vendeur non rires Commissaire central CSP VIGO Un dernier point de l argumentation am ne le m me commissaire lucider ce qu en termes de strat gie organisationnelle la MCI aurait restructur dans l art d initier les rapprochements de la police avec ses diff rents publics La pression la judiciarisation des v nements auquel le t moin se montre d autant plus sensible qu il est galement magistrat d l gu au tribunal de police OMP aurait conduit deux effets pervers D une part elle aurait engendr de nouveaux risques pour le travail policier car les atte
219. pitalisations d office d ali n s 6 SUICIDES ET TENTATIVES Go G01 G10 G11 Tentatives de suicide auteurs majeurs Tentatives de suicide auteurs mineurs Suicides auteur majeurs Suicides auteur mineurs 3 JOBJETS PERDUS TROUVES JPO JAN JDV JTR 1 INCENDIES IEP ICI IHA IPO IVA ILA Pertes de documents officiels Pertes d animaux Pertes d objets mobiliers Objets trouv s Incendies dans tablissements publics Incendies dans commerces industries Incendies dans habitations Feux de poubelles incendies de v hicules Incendies autres lieux K cRIMES ET DELITS KDV KDB KDM KDT KPO KP1 KP2 KF1 KF2 KF3 KF4 KFS KF6 KR1 KR2 KR3 K98 D gradations de v hicules D gradations de biens autres que v hicules D gradations de mobilier urbain Tags j Vols main arm e Vols Vols avec violences Vols avec effraction Vols de v hicules Vols la roulotte Vols l talage griv leries Coups et blessures Injures menaces Violences ou outrages agent investi d une mission de service public Infractions la l gislation sur le s jour en France Infractions la l gislation sur les stup fiants Infractions la l gislation sur les professions r giement es Infractions la l gislation sur le travail Ventes la sauvette Ports ou d tentions d armes prohib es Infractions a s animaux dangereux C E A C E D lits de fuite Autres d lits ro
220. plusieurs interventions informelles de la police Elle pointait sans le savoir une difficult qui allait devenir un d fi d interpr tation statistique parmi les bureaucrates du minist re de tutelle la complexit d un raisonnement trop simpliste sur la nature du diff rentiel statistique des faits signal s par une victime ne souhaitant pas apparaitre comme telle versus des faits lucid s par la police Elle chercha surtout d montrer et expliquer les diff rents ressorts de l activation polici re et de son inertie l gard de ces victimes Deux domaines de l autonomie relative de la police ressortaient ainsi de cette plong e l allure de la gestion des diff rends entre personnes l occasion d un rapport fortuit visite d habitants d un quartier provoquant la convocation d un adversaire d sign tait tr s loign e de l allure concernant les diff rends touchant aux relations de famille Beaucoup plus sensible la solidarit sociale contenue dans certaines r ponses polici res cette auteure valorisait dans l interlocuteur policier sa capacit viter certaines catastrophes humaines Pr figurant la pratique ult rieure d en appeler des travailleurs sociaux au sein des commissariats pour seconder les plaintiers ou plainteux aux guichets elle soulignait une dimension importante du travail r el de la police Nous avons pu observer le souci des r dacteurs de la MC de contribuer apaiser les tensions Il d
221. pr sent la tendance tait plut t de dire OK on va la faire quitte habiller un peu les faits Mais pourquoi en est on arriv cette situation C est que la vague des anciens qui auraient naturellement d monter en BSU n est pas mont e On a affaire aujourd hui une g n ration de jeunes APJ qui ne comprennent pas que le boulot de dehors n est pas ce qui est crit Or quand on n a rien se mettre sous la dent il faut bien mettre quelque chose quand m me pour justifier ce qu on fait Mais eux non Leur attitude peut se comprendre d ailleurs ici on a affaire un tribunal intransigeant qui retoque et annule pas mal de nos PV ou de nos proc dures On avait peut tre satur l ensemble du syst me en remontant tout ce qu on faisait en police administrative transform e en police judiciaire donc peut tre qu ils les substituts du Parquet se vengent quelque part c est logique mais ce qui est d sastreux c est qu ils ne voient pas quel point ca provoque de la d motivation g n rale Brigadier chef de BAC CSP CATI 77 Une derni re dimension de cet entretien entrem le des projections de r les valorisants et notamment les valeurs identitaires propres la plupart des agents des BAC s opposant des consid rations paperassi res que l on voudrait mettre sur le m me plan alors qu on ne serait pas entr s en BAC pour devenir des bureaucrates Cette dimension donne une autre cl
222. prises TVC Accidents du travail corporels sur chantiers TEM Accidents du travail mortels sur chantiers V JALARMES DANS LOCAUX PRIVES 4 index VLO D clenchements intempestifs d alarmes locales VL1 Alarmes locales avec effraction VVO Fausses alarmes soci t s de surveillance Vi Alarmes soci t de surveillance avec effraction w VEHICULES VOLES 3 index WO1 D couvertes de v hicules quatre roues vol s W02 D couvertes de v hicules deux roues moteur vol s WO D couvertes de v hicules mis en surveillance X JAPPELS FANTAISISTES 2 index XO1 Interventions sans suite absence de faits en cours ou pass s X02 Appels fantaisistes aux fins de guet apens AFP Y acrivirEs OPERATIONNELLES YO1 YO2 YO3 Y04 Y05 Y06 YO7 YO8 OZ Y10 Y11 Y12 Y13 Y14 Y15 Y16 Y20 Y21 Y22 Y23 Y24 Y25 Y26 Y30 Y31 Y32 Y33 Y34 Y35 Y36 Y37 Y38 Y39 Y40 Y41 Y42 Y43 Y44 Y45 Y46 Y47 Y48 Y49 Y50 Y51 Y60 Y98 Y99 Contr les de d bits de boissons Contr les d h tels Contr les de salles de jeu ou de spectacles Contr les sur la presse Contr les de travail clandestin sur chantiers Contr les de travail clandestin dans ateliers de confection Contr les de travail clandestin dans commerces industries Contr les de travail clandestin dans d bits de boissons Contr les d a ronefs ou de navires Contr les de vitesse Contr les d alcool mie Contr les routiers Contr les avec douanes Contr le
223. propres services De fait ces documents quels qu en soient les supports mat riels s inscrivent dans une longue histoire du compte rendu syst matique d une police toujours soupconneuse envers les populations sous son contr le et envers elle m me qui se rassure par l crit en relatant tout v nement anormal anomalie ou perturbateur Or quelque chose malheur est bon puisque ces traces d critures polici res de plus en plus normalis es constituent bel et bien une litt ratie literacy part enti re Goody 2007 qui fait le miel des historiens travaillant sur archives historiens des mentalit s comme historiens des institutions d ordre ou de remise en ordre D s les ann es 1970 Michel Foucault avait montr comment l ge classique la surveillance administrative des populations avec ses instruments propres tait devenue une n cessit pour tous les pouvoirs ayant d bouch sur un certain nombre de savoirs savoirs de gestion d enqu te et d inquisition polici re Le philosophe avait montr comment ce savoir pouvoir au cours du XIX si cle avait transform tout agent administratif en agent de constitution du savoir dot d instruments de plus en plus raffin s d abstraction et permis l closion d une ouverture des appareils de pouvoir des foyers de savoir de plus en plus autonomes Foucault 1973 2013 Implications gigantesques pour scruter la gouvernementalit s curitaire contemporaine o les savoirs
224. que soit l information dont ils disposaient sur la construction des indicateurs et de leurs limites et notamment sur ce qu ils ne permettaient pas de dire ils eurent tendance conforter le mythe complotiste selon lequel il existerait une v rit de la d linquance que tous les politiciens auraient des raisons plus ou moins avouables de cacher au peuple Ils se donn rent alors pour mission de l en alerter et de r tablir l quilibre de la v rit arrach e en se focalisant uniquement sur les diverses modalit s de pression ou des techniques de fraudes sur les statistiques officielles du haut d une rh torique quelque peu justici re manipulations douteuses artificialisme fraudes et bidouillages Cette posture fut abondamment document e par la suite en ce sens Data Lorraine 2009 Mathieu 2009 questionn s par Didier 2011a et b elle n expliquait cependant pas les raisons de la persistance et du besoin de disposer de statistiques polici res fiables si possible tant donn le syst me des contraintes institutionnelles au sein duquel il exercait lui m me son activit la position de l Observatoire National de la D linquance restait des plus malais es ce sujet En l absence d un Service statistique minist riel digne de ce nom il ne pouvait que botter en touche et se cramponner entre autres son mandat celui de rationaliser de mettre en sc ne et de commenter le plus rigoureusement possible les donn es des direc
225. r sentants des psychologues ont permis la publication de la circulaire du 31 janvier 2011 par le DGPN Dans la r ponse une question crite d un parlementaire en 2013 le ministre explique ceci Cette instruction a revaloris la r mun ration grille indiciaire identique celle des attach s avec augmentation du bas de grille et cr ation d un douzi me chelon revalorisation du r gime indemnitaire de 10 en 2011 permettant l octroi aux psychologues de la police d une indemnit de risques et de suj tions sp ciales de 268 euros bruts mensuels Elle a galement pr vu l am lioration des conditions d emploi en particulier gr ce l harmonisation du r gime du temps de travail 39 heures hebdomadaires pour l ensemble des psychologues de la police quelle que soit leur affectation et octroi aux agents contractuels en fonction dans les services de s curit publique d un temps formation individualisation recherche consacr la supervision clinique de chaque praticien d j accord aux agents affect s dans les autres services d emploi Elle a galement permis la reconnaissance d un droit la mobilit prioritaire pour les psychologues d j en fonction ainsi que la prise en compte pour le calcul de leur anciennet des services effectu s en qualit de vacataire avant leur engagement sur contrat cf Journal Officiel R ponse question crite d Andr Chassaigne n 17478 du 26 mars 2013 3374 84 faits et les personn
226. rd de l attitude du public ne pas savoir ce qu il pense se paie par une sourde r sistance de tous les instants aux instrumentalisations ext rieures de l environnement sur l action quitte laisser entendre que l on se soucie prioritairement des pr occupations de ce public 102 103 Pour conclure Ce qu a fait la MCI la s curit publique D passant la vue ancestrale de la main courante comme registre de consignation quotidienne des incidents de la vie urbaine sans vocation p nale nous avons clair les facettes plus insoupconn es d un outil devenu un authentique et incontournable instrument de la s curit publique Depuis son informatisation en 1995 et sa g n ralisation dans les services de police la n cessit d alimenter et de se servir de la main courante informatis e MCI sont devenues des r flexes qui se sont progressivement enracin s au point qu aucun fonctionnaire de police ne pourrait imaginer pouvoir vivre sa vie professionnelle sans jamais les avoir prouv s Ce qu a produit depuis vingt ans l informatisation de la main courante c est avant tout d avoir soud autrement les policiers de la s curit publique locale les uns avec les autres et d avoir produit entre eux un nouveau mode d existence plus en phase avec l environnement interne et ext rieur La MCI a redistribu les rapports de pouvoirs au sein des services de s curit publique Elle a recoordonn des agents s ignorant g n ra
227. resche Pandraud 2003 les recommandations de la Commission Le Bouillonnec Quentin 2013 aboutirent comme il tait pr visible l accouchement d une souris En resteront les arguments d ploy s par les uns et les autres sourds les uns aux autres dont il est permis ici de tirer l implicite des conclusions politiques que chacun aurait pu formaliser de ses propres arguments engag s Arguments critiques sur l lt tat 4001 et ses usages rep r s dans le rapport Le Bouillonnec Quentin 2013 Radicalisation des rem des logiques aux critiques formul es Les modifications des r gles d enregistrement cens es am liorer l index et les innovations techniques provoquent de plus en plus d anomalies Convenir de ne plus jamais toucher aux r gles d enregistrement ni de chercher lui apporter d innovations technologiques pour am liorer le confort des agents de saisie charg s de sa fabrique L outil n offre pas de visions sur la pr vention des commissions d infractions Convenir d aller chercher ailleurs s il n existerait pas d autres sources quantifi es au sujet de ce que l action polici re aurait dissuad et de voir comment on pourrait quantifier les omissions pour les ajouter aux commissions Il offre des faits non pond r s en fonction de leur gravit n cessaire la r solution de l enqu te Convenir d obliger les services de la police judiciaire pond rer par eux m mes la gravit
228. respectivement de restaurer la taille d origine de la popup d agrandir sur toute la fen tre du navigateur la popup de fermer la popup en d clenchant l annulation de son contenu et en retournant sur l cran appelant nse s Pr sentation de la NMCI gt DFPN NMCI C est le bouton B qui permet l affichage d une popup en g n ral mais elle peut tre galement d clench e par un champ Dans l image ci dessus le champ permet de saisir un code Lorsque l on sort du champ avec un appui sur le bouton tabulation ou avec la souris le code saisi est envoy au serveur pour v rification Si le code est bon le champ derri re bouton est rempli avec des donn es suppl mentaires comme le montre les deux images suivantes Si le code n est pas reconnu un message d erreur apparait suivi de la popup qui permet alors la s lection d un vrai code champ Pr sentation de la NMCI MAIN COURANTE INFORMATISEE GUIDE A L USAGE DE LA HIERARCHIE EVALUER LES PERFORMANCES POUR LES AMELIORER Deuxi me partie Les tables de la MCI Table des emplois Table des v nements Table des modes de saisine des affaires DCSP SD LEM ECA TABLE DES EMPLOIS DES PERSONNELS 1 POLICE ROUTIERE Nombre d index 22 11 INFORMATION ET EDUCATION ROUTIERE 110 Piste mobile de pr vention routi re 111 Information et ducation routi re
229. ret n 2008 1109 sur le traitement de donn es pr plainte en ligne PPL 118 24 f vrier 2010 DCSP tat major Sous direction valuation Prospective et Affaires internationales Focus hebdomadaire de la s curit publique La main courante informatis e outil de pilotage des services de la s curit publique bilan annuel 2009 27 janvier 2011 D cret n 2011 110 de cr ation du LRPPN Logiciel de r daction des proc dures de la police nationale anciennement Ardoise 5 mai 2011 CNIL D lib ration 2011 125 portant avis sur un projet d arr t relatif la mise en ceuvre d un traitement de donn es caract re personnel d nomm N MCI demande d avis n 1464868 22 juin 2011 Arr t portant autorisation de traitements automatis s de donn es caract re personnel d nomm s nouvelle main courante informatis e 24 juin 2011 DGPN DCSP Note de service de rappels m thodologiques relatifs la MCI le d lai moyen d intervention sur appel 17 27 juin 2011 DGPN DCSP Note de service sur l extension de l application tableaux de bords aux tats statistiques de la main courante informatis e octobre 2011 Livre blanc sur la s curit publique http www uja fr Le Livre blanc sur la Securite Publique remis officiellement au Ministre de l Interieur_a2541 html 21 d cembre 2011 Rapport d information sur la mise en ceuvre des conclusions de la mission d information sur les fichie
230. rie de soi m me A contrario pour quels faits consid re t on que la saisie est inutile Quels renseignements concrets de sa propre action sur envers les faits rapporte t on Contr le de la mise en forme des faits consign s dans la MCI agent contr leur ou superviseur Qui contr le la saisie ou bien de qui contr le t il la saisie Par fonction et obligation de mise en forme Qui Quand Pourquoi Quelles sont les conditions mat rielles de saisie seul sur un poste propre sur un poste collectif dans un cadre parfois bruyant etc Utilit pour qui les renseignements port s sur la MCI doivent ils tre utiles et prioritaires valuation d efficacit op rationnelle Quelle est la finalit op rationnelle de la saisie Si objectif de tri et de rationalisation des faits pour rentabilisation un stade ult rieur Pourquoi Comment Quand Indications pr cises sur les modalit s de compr hension d interd pendance et de gestion de la MCI locale du fichier STIC FCE g n ral et le cas ch ant de l tat 4001 du Parquet Quelle compl mentarit avec les autres outils d analyse ou de renseignement dont on dispose valuations du r le de l outil MCI par l exp rience de l agent lui m me Se lui demander ce que devient l information contenue dans la MCI je n en sais rien je ne cherche pas le savoir vs autres Se lui demander quelles sont les anticipations subjectives de l action quelles conn
231. rs agents repr sentatifs de chaque corps plusieurs gardiens de la paix et grad s au moins un officier le commissaire et ou 43 Ce questionnaire fut plusieurs reprises techniquement amend partir des observations de deux lieutenants de police du lt d partement S curit gt de l ONDRP INHES avril 2013 50 adjoint un ou deux administratifs gestionnaires S assurer de leur grade et fonction actuels essayer d identifier la position de l agent dans l organigramme leur affectation actuelle et sa dur e et affectation souhait e et probable dans un futur proche leurs affectations ant rieures dans l unit dur e et exp rience dans le type de mission leurs affectations ant rieures ce commissariat lieux et dates tailles dur e et exp riences Rapports actuels effectifs des agents interrog s avec la MCI Exp rience et familiarisation ant rieures avec l outil OUI NON Principales utilisations de l outil MCI Alimentation des faits dans la MCI se montrer tr s pr cis sur ces aspects techniques qui peuvent sembler r barbatifs obtenir des appr ciations objectives Quand rapporte t on un fait ou des faits p riodicit qui le rapporte t on lien de subordination hi rarchique formel et liens informels Comment concr tement rapporte t on ces faits d crire les diff rents processus de n gociation r els Quels faits ext rieurs rapporte t il prioritairement essayer de savoir ce qu on t
232. rs de police pr sent par J A Benisti et D Batho Journal Officiel Assembl e nationale 20 d cembre 2012 DGPN DCSP Note de service sur la g n ralisation de la pr plainte en ligne arr t du 30 novembre 2011 calendrier d ploiement et m thodologie STIC FCE 31 janvier 2013 DGPN DGPAF Note de service n 20 sur les nouvelles modalit s de recueil statistique d coulant des dispositions relatives la retenue pour v rification du s jour G n ralisation de l outil informatique PAFISA guide utilisateur et notice technique 22 mars 2013 DGPN DCSP Note de service n 47 Rappel du principe de guichet unique pour la r ception des plaintes rappel note du 10 11 2003 et circulaire du 14 3 2001 apr s la d cision du d fenseur des droits du 17 d cembre 2012 23 mars 2013 DGPN DCSP Note de service n 51 sur la mise en uvre de la nouvelle pr sentation des statistiques de la d linquance et de l activit des services de police Tableau r capitulatif des diff rents agr gats 6 mai 2013 DGPN DCSP Note de service n 74 sur la mise en place d un dispositif de soutien en pr vention situationnelle 21 d cembre 2013 Manuel d utilisateur IDL SPM S O L O N EPG 13 f vrier 2013 DGPN DCSP Note de service sur l application des codes LRPPN hors 107 index codes Q LRPPN rappel note DCPU 6865 du 30 mai 1991 et tables des codes Q LEPPN 119 13 juin 2013 CNIL Conclusio
233. s moderniser l institution soit en se distinguant dans le corps lui m me soit en le promouvant pour l gitimer sa place dans la concurrence des institutions d tat elles m mes Le dispositif de savoir pouvoir qui s institue progressivement dans les pratiques polici res par le biais de l instrument de la main courante trouve son origine s mantique dans les ann es 1842 1846 au sein de l image qui consiste alors tenir la rampe d escalier o l on pose la main d o allait d couler le maincourantier l employ tenant la main courante Rey 2000 1258 La g n ralisation de cette pratique polici re consistant tenir la rampe autrement dit tenir registre des v nements peut tre situ e dans un document apparaissant aux d buts de la Troisieme R publique lequel sera progressivement normalis dans une routine Un registre journalier appara t partout sur lequel sont class s par un num ro d ordre tant les d clarations des personnes qui se rendent aux commissariats que les remarques et constatations effectu es par les agents au cours de leurs patrouilles ou sorties des l ments factuels Un sujet qui va pr occuper le pr sent rapport Remarquons tout de suite que des historiens d aujourd hui parfaitement au fait de l actualit la plus contemporaine se montrent capables de projeter les d bats politis s du moment chiffres et forces de l ordre sur des s quences anciennes montrant qu on n invente jamais ri
234. s lotiers lt instruisirent gt jadis et nagu re sur l ensemble de la vie publique Le suivi de leurs activit s est un enseignement de premi re source pour l Histoire en 1997 ajoute t il les rapports sont encore quelquefois r dig s la main selon des mod les pr cis avec le m me souci du d tail exact id 24 Ce sont des instantan s de rue sans souci apparent 9 S inspirant d Eug ne Sue dans un chapitre pr cis ment intitul Les mis res et les myst res de Paris l auteur montre comment la lt ma trise de la rue gt ne passe pas seulement par une ma trise politique de l ordre public mais bel et bien aussi par une action qui purge de la rue des ind sirables limine du paysage parisien ceux que l on ne pouvait pas int grer les vagabonds apr s les mendiants les camelots sans papier les vendeurs du petit commerce illicite les souteneurs et leurs filles non contr l es les voyous des quartiers chauds les voleurs de tout poil de la petite criminalit qui s appuyait sur un milieu souterrain de revendeurs receleurs h teliers de la p gre id 150 151 14 d exactitude absolue un t moignage brut de l Histoire Il voit d abord dans l origine des r dactions le r sultat d une n gociation avec les plaignants venus au poste Il montre ensuite la connaissance produite l ext rieur du poste autrement dit le fruit des rondes accomplies chaque jour Elles ob issent aussi des remont es plus
235. s t moignages des bons l ves soucieux de justifier de l adaptation aux deux n cessit s la reconqu te du territoire et l adaptation un outil protecteur et galisateur Quant la symbolique de la fonction de r ception des plaignants aux guichets au sein des tr s grosses circonscriptions la fonction est v cue comme un pensum par le plus petit commun d nominateur commun de l institution au point qu il faille faire appel des sp cialistes p riph riques au sein des plus petites unit s elle reste au contraire un marqueur capital de la confiance accord e par une population sa police locale La MCI reste enfin un outil infiniment utile ceux des OMP qui remplissent leur r le de passeurs de masse dans leur participation l exutoire infra ou pr p nal de la plainte vou e au jugement des contraventions du tribunal de police une vocation restant encore trop souvent insoupconn e dans les d bats politis s sur les politiques du chiffre 86 87 VI Distants et d marqu s de la MCI les pilotes de la s curit publique Mis en face d un outil tel que la MCI tout patron de commissariat de s curit publique pose n cessairement un regard r flexif et distanci sur ses utilit s pratiques laissant ses subordonn s le soin d en d cortiquer et d en expliquer le moteur ses principes de fonctionnement concrets Chaque pilote de la s curit publique digne de ce nom se sent d abord conduit jus
236. s OP AS 224 Services d ordre Voyages officiels 190 101 Escortes de transports exceptionnels OI 370 JEscortes de fonds Banque de France OO Y Fari Autres escortes de fonds publies Car JEscortes de fonda peiv s ICY 4 GARDES STATIQUES 261 Gardes du palais de justiee OO 382 Gardes de minist res ou d autres difices institutionnels Css Gardes dambassades ou de consulats 34 Gardes de domiciles de personnalit s protections de personnalit s 7 ses Gardes d cifices regex OO L 55 POLICE DES ETRANGERS Garde du centre de r tention administrative WVIWGSESII Surveillance des locaux de r tention administrative Escortes de personnes expuls es en France ou l tranger 6 POLICE ADMINISTRATIVE 290 Contr le des marchandsambuans 291 Contr le des professions r glement es brocanteurs taxis armurers 292 293 Assistances officiers minist riels m I 460 lEnqu tes et dossiers caract re administratif Procurations lectorales 425 Participations des commissions administratives expulsions locatives 7 ASSISTANCES A D AUTRES SERVICES OU ADMINISTRATIONS DRE 310 Missions hors circonscriptions renforts saisonniers 11 Missions hors circonscriptions M O ou SO ext rieurs Mo x 12 Autres missions hors circonscription ISE 20 Assistances la D C P A F NES Assistances autr
237. s avec D D E Contr les avec Imp ts Contr les avec D R I R E M O sans forces mobiles en renfort M O avec forces mobiles en r serve M O avec intervention des forces mobiles Voyages officiels sans forces mobiles en renfort Voyages officiels avec forces mobiles en renfort Services d ordre sans forces mobiles en renfort Services d ordre avec forces mobiles en renfort Pr sentations magistrat Escortes vers maison d arr t apr s pr sentation Extractions de d tenus Police d audience Escortes de personnalit s Escortes de transports de fonds Escortes de transports exceptionnels Escortes de manifestations sportives Escortes d trangers la fronti re Escortes d trangers hors fronti re Op rations de police dans les trains Op rations de police dans les R E R Op rations de police dans les tramways Op rations de police dans les m tros Op rations de police dans les bus Op rations de police dans les gares SNCF Op rations de police dans les stations de RER Op rations de police dans les stations de tramways Op rations de police dans tes stations de m tro Op rations de police dans les stations de bus Recherches de stup fiants par unit s canines Recherches de personnes par unit s canines Plan REX ORSEC ORSEC neige Op rations fun raires Ex cution de consignes 48 index Z JPREVENTION Z01 Z02 Z03 Z04 Z10 Z11 Z20 Z30 Z31 Z32 Z33 Z34 Z35 Z36 Z40 Z41 Z42 Z43 ZO Z51 252 Z53
238. s du combat politicien soutenaient que les chiffres tant toujours 18 Le traitement des ant c dents judiciaires TAJ encadr par les articles R 40 23 R40 34 du CPP devait remplacer le STIC 12 227 766 fiches y concernent des personnes mises en cause au 4 juin 2013 et le JUDEX 2 600 000 fiches le 31 d cembre 2013 Une inspection de la CNIL ayant montr que la suppos e purge de ses fiches ill gales Pichon Ocqueteau 2010 entreprise par le minist re depuis 2009 n avait port aucun fruit cinq ans plus tard le gouvernement d cida de se donner une ann e suppl mentaire pour rendre le TAJ op rationnel en suivant les recommandations de la CNIL CNIL 13 juin 2013 Il devrait entrer en vigueur au cours de l ann e 2015 1 Que l on trouve dans les rapports annuels de l INHESJ ONDRP La criminalit en France dit s par les d du CNRS depuis 2007 28 falsifiables de la base au sommet chaque ministre de l Int rieur soucieux de d montrer que sa politique de s curit de fermet tait plus payante que celle de ses pr d cesseurs et qu il avait virtuellement en mains tous les moyens pour exercer une pression sur leurs services afin de d montrer que les chiffres globaux de la d linquance baissaient significativement gr ce son action Demonque Monjardet 1994 Matelly Mouhanna 2007 Impini 2013 Une deuxi me attitude plus radicale encore fut celle d une minorit de journalistes opposants quelle
239. s en libert par les Parquets puis se ravisant enfin on n est quand m me pas chez Bourdin ca pourrait tre un sacr super syst me pour la s curit publique DDSP VIGO Ind niablement les finalit s de la MCI facilit es par la mise au point du logiciel LRPPN fait uniquement partie ses yeux d un outillage ayant vocation mieux lutter contre la criminalit Sa vocation pr judiciaire ne fait pour lui aucun doute et l emporte sur tout le reste L attitude du DDSP de CATI ex DDSP d Avignon un commissaire divisionnaire fonctionnel de 54 ans en charge d en superviser les 14 circonscriptions est assez conforme aux pr suppos s du propos pr c dent Il voque certes la MCI comme un bon outil de pilotage des troupes mais ses yeux son utilit principale est d tre crois e avec la 3 version du LRPPN notre bible gt Pour lui aussi la s curit publique reste une affaire de lutte contre le crime et une meilleure efficacit polici re dans ce domaine sera au rendez vous quand l int gration administrative de tous les outils technologiques disponibles aura permis la s curit publique de le faire reculer telle une ligne Maginot Or non seulement les interconnexions possibles des donn es apportent une connaissance approfondie en temps r el de l tat de la criminalit locale elles seraient 93 de surcroit un pr cieux moyen pour mieux saisir intellectuellement leur lien avec les actions engag es
240. s et quantitatifs se situent et raisonnent au sein m me de l univers de l institution Les regards historiens qui cherchent en elle un 17 Il s agissait plut t l poque d une p tition de principe vis e de communication ext rieure plut t qu une interrogation sur les pratiques r elles puisqu on n tait qu l aube de la mise en place Son slogan de l poque tait la MCI c est une machine de guerre en passe de faire passer la police dans l re moderne plus encore de transformer la bureaucratie repr sent e en v ritable monde productif Selon ses laudateurs qui semblaient avoir t pr alablement brief s tous les niveaux dans ce commissariat la MCI allait augmenter la productivit des services enfin rendus la voie publique elle allait repr senter le travail r el des policiers sur le front de l ins curit de l environnement d autant que l outil allait pouvoir tre plus ais ment appari et lu avec le fichier des statistiques criminelles dit du STIC FCE Elle allait donner un meilleur contr le des brigades par l effet d une r orientation mieux cibl e de leur travail par rapport leur environnement ext rieur au jour le jour par semaine par mois en mobilisant des crit res homog nes tout le long de la chaine hi rarchique jusqu l IGPN Surtout elle allait assurer une meilleure coordination de la repr sentation de l action polici re dans la ville par la v rification de la v racit des dol ances et
241. s s dimentations historiques Les agents op rateurs des BOE affect s aux probl mes de gestion et de logistique pour peu qu ils aient connu lt l re ancienne gt et la lt nouvelle gt ont souvent coeur de d crire les progr s percus en termes de confort et de n cessit de rendre des comptes d autant que l enjeu de s curisation g n rale du travail des agents g olocalisation des v hicules de sortie participe de cet effort collectif Pour cette r cente recrue de la police ADS puis gardien depuis 5 ans comme op rateur radio d une SIC cette affectation a t v cue comme une rapide promotion Ce jeune bureaucrate fait alors montre d intenses efforts pour gagner l estime de ses coll gues patrouilleurs Il leur pr m che et facilite leur travail de compte rendu vu que la plupart d entre eux abominent cette paperasserie oblig e m me si le caract re rituel de la critique ne saurait trop illusionner Pour moi c est un outil de travail totalement rentr dans nos pratiques quotidiennes Je suis d une g n ration pour qui c est un r flexe naturel La MCI c est une m moire totalement indispensable qui nous fait gagner du temps des papiers et des PV surtout au sujet des diff rends familiaux En temps r el au maximum dans les 8 heures on sait tout des suites donn es aux affaires D autant que pour le suivi de l entr e dans la base je suis souvent amen remplir moi m me la MCI d apr s ce q
242. sations am ricain et ses tudes sur le leadership l occasion d une monographie consacr e la DDSP de Seine et Marne et de la CSP de Coulommiers saisie par les indicateurs de la LOLF lors de sa mise en pratique au cours des ann es 2006 2007 Ocqueteau 2008a 2008b Contra Matelly et Mouhanna 2007 qui estiment au contraire que la pression aux indicateurs chiffr s gt aurait conduit un affaiblissement structurel des n gociations interm diaires au sein des circonscriptions de s curit publique et des brigades de gendarmerie 22 coles contradictoires au sujet de la lecture des plaintes de la population li es aux politiques de rapprochement des polices sur leur terrain et notamment l gard du r le des lotiers Christian Mouhanna en a parfaitement r sum l esprit Mouhanna 2011 118 119 il y aurait d une part ceux qui estiment que les ilotiers ne doivent jamais prendre les plaintes et dol ances des habitants pour argent comptant restant ma tres de les ignorer au nom d une possible instrumentalisation inadmissible les d tournant de leurs missions version Sanselme De l autre ceux qui estiment que les llotiers et les plaintiers jouent un r le prioritaire d urgentistes et de m diateurs valoriser version Bernat de Celis Comme toujours une bonne part de v rit r side dans cet ind cidable dans un mod le o la professionnalisation est all e de pair avec la centralisation de la police au sortir
243. soin de mettre en ceuvre une strat gie collective progressiste de r solution de probl mes Une nouvelle finalit est alors reconnue la MCI partager des informations sous synth se des tendances tir es de la MCI li es la d tection des signaux pr curseurs d une d gradation de la physionomie d un quartier et g n ralisation du suivi pr vu par la loi de 2007 relative la pr vention de la d linquance id 22 23 33 Livre Blanc sur la s curit publique t l chargeable sur http www uja fr Le Livre blanc sur la Securite Publique remis officiellement au Ministre de l Interieur a2541 html 34 y est notamment pr cis ceci lt Se pr sentant sous la forme d un trigramme d nomm APC actions de protection et de contact et recensant un certain nombre d objectifs fix s annuellement par l autorit administrative ce marqueur permettrait d tablir pr cis ment d une ann e sur l autre l volution de l implication des directions de s curit publique et des groupements de gendarmerie dans leur mission essentielle de r gulation sociale Cet indicateur pourrait comprendre plusieurs variables telles que le pourcentage de victimes de violences intra familiales ayant effectivement t mises en relation avec un travailleur social le pourcentage des interventions dans la sph re familiale ayant fait l objet d une proc dure le nombre de consultations de s ret r alis es par les correspondants dans le cadre
244. ssance de la demande populaire de s curit il ne croit une police de pr vention renseign e par des signaux de d gradation de l environnement qu ils pourraient apporter Le pragmatisme gestionnaire li aux outils et tableaux de bord l emporte et demeure circonscrit la rentabilit d une conception r pressive de la s curit publique Je vois l avenir dans le futur couplage de la MCI avec PEGASE qui g re d j les alertes du 17 Ce sera l aboutissement du processus une population qui nous appelle on saura exactement comment on y a r agi Quant vos signaux faibles qui annonceraient une d gradation de la situation des quartiers je veux bien mais enfin s ils sont faibles et qu on ne voit pas de r elles d gradations augmenter vous imaginez bien que je ne peux pas me permettre de mettre des effectifs l o il ne se passe rien avec pour seul objectif qu une situation ne se d grade pas plus Non moi je dois agir sur le sentiment d ins curit des gens et ca doit tre corr l quelque chose de plus dangereux DDSP CATI Le commissaire central de VIGO 46 ans divisionnaire 38 donne quant lui le parfait exemple d un intellectuel converti aux innovations du NMP Il est non seulement capable de faire tat de sa bonne distance d appr ciation d avec les outils de pilotage par les indicateurs chiffr s que d expliquer sa parfaite connaissance des rouages de leurs utilit s et difficult s de mise en c
245. ssance des chiffres du crime avant m me de s attaquer aux malfaiteurs id 369 Une interpr tation au moins m diter 11 ne donnant pas lieu des poursuites judiciaires explique douard bel pour qui le d risoire et le tragique se c toient troitement bel 2005 756 De fait il s est agi longtemps d un brouillon fonction pr judiciaire un registre chronologique tenu si possible sans blancs ni ratures dont tout moment les mentions pouvaient tre retranscrites par proc s verbal cit dans Bernat de Celis 1983 147 Autrement dit se d veloppa une source de connaissance endog ne la corporation polici re amen e trier par elle m me les l ments de son environnement en distinguant ce qui ne regardait personne d autre qu elle m me de ce qui avait pour vocation tre connu des autorit s judiciaires Si cette source crite fait aujourd hui le miel des historiens et des sociologues sp cialis s elle est encore consid r e cette poque comme source n gligeable et certains commissaires issus des services de la prestigieuse police judiciaire du Quai des Orf vres de retour en s curit publique provinciale la regardent encore aujourd hui avec une condescendance amus e plus d ailleurs pour en extraire un folklore pittoresque qu autre chose deux si cles de distance tout comme Federici au XVIII si cle les deux composantes de l usage de cet outil de papier permettent encore tel ou tel chef d
246. stat es STIC FCE Syst me de traitement des infractions constat es Faits constat s et lucid s STIC FE Syst me de traitement des infractions constat es Faits lucid s TAJ Traitement des ant c dents judiciaires TEP Test d emploi des personnels TMO Taux de mission op rationnelle TOVP Taux d occupation de voie publique TPTV Temps de pr sence sur la voie publique UAAJ Unit d assistance administrative et judiciaire UMJ Unit m dico judiciaire UMP Union pour un mouvement populaire USP Unit de s curit publique UVP Unit de Voie publique 124 125 ANNEXES Pr sentation de la MCI derni re version Tables des emplois des v nements et des modes de saisine 126 DFPN NMCI I PRESENTATION La Main Courante Informatis e Version 6 10 actuelle est destin e aux fonctionnaires de la DSCP Elle reprend le c ncept du livre de consignes disponible dans les commissariats permettant ainsi un enregistrement au fil de l eau des v nements de la journ e Elle permet galement de suivre l activit des fonctionnaires au travers d un emploi du temps pr vu l avance et qui est corrig au fil du temps afin de refl ter la r alit Elle offre aussi un ensemble d tats permettant d avoir une vue statistique locale d une circonscription g r e par une MCI Version 6 10 Ainsi la remont e d informations la hi rarchie ne se fait que par voie manuelle Page d accu
247. statistiques plut t que par les dimensions du travail local effectif Comment enfin tant la CSP de Gennevilliers qu celle d Antony communes de la petite couronne francilienne la MCI tait consid r e autant comme outil de traitements statistiques que comme outil de commandement sur le terrain ce qui ne contentait pas forc ment les utilisateurs Gennevilliers on critiquait surtout la composante contr le de l activit des policiers Antony plut t celle d outil de suivi des v nements Ces cas de figure interm diaires entre les deux polarit s extr mes aucun changement vs maximum de changement auguraient de l intuition selon laquelle un pilotage des troupes par une rationalisation des donn es de la collecte tait n anmoins jug pertinent pour mieux mesurer l activit voire l impact des services et la gestion des v nements dans la cit Toutefois notaient encore les sociologues sans hybridation de ces statistiques avec d autres outils de connaissance l apport de la MCI resterait faible au sujet de la connaissance locale du terrain De cette plong e g n rale au sein des sciences humaines pench es sur cet instrument apparemment incontournable de l action de s curit publique se d gagent cinq cat gories de regards et de probl matisations possibles les trois premi res cat gories de regards qualitatifs ou quantitatifs demeurent exog nes ext rieurs l institution les deux autres qualitatif
248. t O e 3 e D E a gt gt e o m CH 3 e 5 a o o 2 Ei de jeu ou de spectacles ontr les sur ia presse avail clandestin dans ateliers de confection industries lt lt lt lt lt lt O91 N O 01 P lt lt lt sl OH olololololoiolololo ojorojojoilorojoljo 2 3 231 25 51I23I23 I231l 2 EAESdEAEAEAEAEAEAE S Sj S S S St Sj Sj 0 cICOioiopioicoioioijc NIAI AJNA aO a mizcialajajiaiajoajao amp giai s oio o o sleisisioloaizi i DD NIN E eta o cic lt e pjoj2 2 3 E Slololole Go O j A D aeo l a sleleis EE 515 aja e Dim c aC 9 alo eo 2 AE amp 3 91o ajo E oig m gio o E e alcool mie lt Contr les avec D D E Contr les avec Imp ts Contr les avec D R i R E M O sans forces mobiles en renfort M O avec forces mobiles en r serve M O avec intervention des forces mobiles i 23 Voyages officiels sans forces mobiles en renfort 24 Voyages officiels avec forces mobiles en renfort 25 Services d ordre sans forces mobiles en renfort 26 Services d ordre avec forces mobiles en renfort 30 Pr sentations magistrat Escortes vers maison d arr t apr s pr sentation Extractions de d tenus Police d audience 34 Escoartes de personnalit s 35 Escortes de transports de fonds 36 Escortes de transports exceptionnels 37 Escortes de manifestations sportives 38 Escortes d trangers ia fronti re Es
249. t t d informer les conduites diff rentielles de renvoi et de plus en plus souvent de montrer ce sur quoi devrait se concentrer une police plus l coute de la rugosit des relations sociales opposant les usagers tendus par des formes d intol rance l alt rit Robert Zauberman 2011 156 sans d ailleurs trop se prononcer sur la question de savoir dans quelle mesure la souffrance engendr e par les menaces verbales de la rue dans la d gradation des rapports de la civilit ordinaire Gayet Viau 2014 devrait relever de la gestion de la seule s curit publique Les savoir faire dans le recueil normalis localement des statistiques des crimes et d lits y compris par les techniques d informatisation des anciennes mains courantes permettraient certes de bien mieux approcher la criminalit apparente que ce n tait le cas autrefois Mais les instruments d di s cette connaissance servaient surtout dans le contexte n o lib ral gestionnaire Ogien 1995 o ils apparurent et se d velopp rent optimiser les ressources humaines disponibles pour mieux contrer les manifestations les plus probl matiques des d sordres urbains Aux dires de Jacques Rotival l un des commissaires les mieux inform s de la constante am lioration de l outil sur la premi re d cennie du XXIe si cle la MCI aurait sans aucun doute pu jouer un r le important lors de la mise en place de la r forme dite de police de proximit 1998 2001
250. t grad de la hi rarchie polici re Ja MCI c est d abord le plaintier La MCI n est pas le probl me du plaintier c est le plaintier qui pose probl me La condition de cet agent est reconnue de prime abord comme tant aux prises avec l une des missions les plus ingrates qui soient cause d un incessant turn over dans le poste li l impossibilit de les y fid liser de les professionnaliser au sein d unit s d bord es par 300 400 plaintes par jour Le signal qui consiste s enrober dans la condition de l agent le plus d muni a pour fonction de signifier une solidarit impuissante face au probl me calamiteux de gestion des RH en s curit publique notamment VIGO La s curit publique sera toujours le tiers tat qui porte sur ses paules le clerg et la noblesse de la police Le t moin reprend une distance conforme son grade et se donne voir comme le r formateur qui aurait eu cceur avec toutes les directions centrales d infl chir les images et les pratiques internes ce sujet Or les multiples tentatives destin es trouver des moyens de professionnaliser les agents l coute des plaignants auraient avort depuis 20 ans cause du principe de r alit qui revient sans cesse le manque constant de ressources allou es par l tat Et parce que sa propre DDSP n a rien voir avec les petits commissariats o tout le monde fait tout le constat de la d motivation patente li e l extr
251. taine de police chef de la BSU CSP MOTA 3 Aux bureaux des plaintes et de leurs satellites C est essentiellement sur l aspect symbolique de la rentabilit de la s curit publique que se cristallisent la plupart des attentes des citoyens et se focalisent la discussion des criminologues qui veulent savoir ce que sait la police pour finalement s en d tourner vu la d ception induite Allaria et al 2014 Qu est ce que la MCI peut 81 nous dire des plaintes des victimes au guichet du commissariat quand cette dimension est prise au GAJ l ancienne d nomination du Service d Aide aux Victimes SAV L information quantitative que les plaintiers apportent la MC reste relativement d cevante pour peu que notre enqu te permette d en juger En effet les cat gories dans lesquelles ils raisonnent sont incluses dans le produit du travail statistique mieux connu du public les donn es sont largement normalis es exploit es et r guli rement publicis es par l ONDRP Ce qui est en revanche beaucoup moins connu ce sont les ressorts de motivation et d organisation des agents qui gravitent autour des plaignants victimes dont les sociologues ont souvent d duit de leur travail d enregistrement qu ils poursuivraient un unique objectif celui de dissuader autant qu il tait possible de porter plainte chez des lt clients gt ambivalents pour ne pas faire d mesur ment gonfler les statistiques du crime Et cela au
252. te mission de l IGA et de l IGPN portant sur un enjeu beaucoup plus loign que celui dont il est ici question 6 s est servi du providentiel indicateur de pr sence effective sur le terrain calcul sur la base de la MCI pour le juger stable mais de fiabilit tr s discutable 24 Cette mission d inspection a observ que de 2005 2011 le taux d engagement sur le terrain tait demeur dans une fourchette stable entre 38 et 4196 alors que des entretiens men s mirent en lumi re des pratiques qui contribuent alt rer la sinc rit des donn es renseign es Tout s est donc pass pour cette inspection comme si une tendance annuelle globale stable mentait parce que des t moignages concordants rendaient suspects ses yeux d autres objectifs locaux concr tement recherch s par les producteurs la base Voici comment fut pingl e la diff rence de saisie dans des codes correspondant davantage aux objectifs du service qu la r alit de l activit ou telles que la comptabilisation abusive de certaines phases d activit 37 Et la mission s en indigne vertueusement sans pour autant s appesantir sur les solutions imaginer pour qu il en aille autrement Prisonni re comme beaucoup des rares outils disponibles pour 35 CNV Note sur l am lioration des relations Police Population et la red finition des missions de s curit publique 15 novembre 2013 36 MI IGA et IGPN B Fitoussi IGA M Becq Giraudon IGA S
253. tifier le p rim tre de ses attributions proportion de la surface de sa fonction pour mieux laisser entendre la part qu il estime devoir accorder cet outil particulier parmi la vaste panoplie de la bo te outils sa ma trise Plus la taille de la circonscription dirig e est grande plus s accro t la surface professionnelle du patron de la CSP les deux tant en principe corr l s et plus se manifeste la tendance du t moin prendre de la hauteur Les consid rations sur les valuations des conditions de f licit de la MCI sont noy es dans des consid rations organisationnelles plus g n rales faute peut tre de le connaitre la perfection Chacun des acteurs rencontr s adopte un style d argumentation conforme sa trajectoire et ses projets le bon management de l entreprise police constituant un principe unificateur des diff rents discours tenus Le bon management du haut fonctionnaire de la s curit publique se d marque apparemment dans son aptitude d cr ter et imposer ses propres priorit s d action les instruments n tant pour lui que d utiles moyens d atteindre les fins poursuivies et consid r s comme sans grand int r t dans le cas contraire La MCI se pr sente donc comme un simple objet de pilotage essentiel ou accessoire et secondaire par lequel s tablit insensiblement selon les lieux d enqu te une hi rarchisation des priorit s sur le besoin de disposer de donn es quantifi es
254. tion et anticipation d avec les suites p nales ult rieures donn es aux v nements devenus affaires Son objectif prioritaire consiste d abord v rifier la nature ambivalente des d clarations des plaignants et de recadrer les renseignements fournis Elle a d cider de la d termination des fili res d orientation des plaintes selon qu elles rel vent plut t de 97 nuisances ou de troubles que de m canismes d accusations contre des personnes Elle a conscience de ne pas devoir se tromper ce sujet C est soit le tribunal de police soit l assistante sociale soit le m diateur Justifiant l int r t d un outil qui fait remonter la surface des renseignements de tous ordres et de toute nature elle est ainsi conduite voquer sa latitude d action de v rification et d authentification des op rations de pr s lection du BOE Car l exercice de contr le du travail des troupes comme on l a montr supra lui est pr dig r Il s agit de faciliter ses d cisions d orientation des v nements signal s lors de ces rituels du matin o chaque commissaire qui se respecte explique la feuille de route de chacun Mais ce n est pas ce que cette commissaire ci entend valoriser de son action Elle cherche avant tout justifier sa comp tence de chef d quipe par d autres l ments en voquant notamment ses r centes socialisation et conversion une MCI au service des publics conception dont elle admet qu elle va c
255. tions avec recours la police technique et scientifique 263 Constatatlons sans recours la police technique et scientifique 264 Signalisations de d tenus en tablissement p nitentiaire 265 Protection de traces et indices sur les lleux d une infraction 27 PATROUILLES ET OPERATIONS ANTI DELINQUANCE 270 Patrouilles anti d linquance 271 Op rations de contr le d identit 272 Op rations anti vols main arm e O A H U 273 Op rations Tranquillit Vacances O T V 274 Op rations de s curisation des transports en commun 275 Op rations de s curisation VIGIPIRATE 276 Plan REX plan 543 277 Autres op rations anti criminalit 28 ENQU TES SURVEILLANCES EXECUTION DE MANDATS hors locaux de police 280 Enqu tes administratives et judiciaires hors locaux de police 281 Ex cution de mandats et notifications domicile 282 Prises de plaintes auditions d clarations de main courantes au domicile d usagers 283 Surveillances d individus ou de v hicules suspects 29 ACTIVITES DIVERSES DE POLICE GENERALE 290 Contr le des marchands ambulants 291 Contr le des professions r glement es brocanteurs taxis armuriers 292 Contr le des h tels garnis et d bits de boissons 293 Op rations fun raires 294 Op rations nomades 295 Plan O R S E C plan Neige alertes crues 3 ASSISTANCES Nombre d index 34 31 A AUTRE CIRCONSCRIPTION AUTRE SERVICE DE SECURITE PUBLIQUE 310 Missions hors
256. tions centrales Ocqueteau 2012 Commission Le Bouillonnec Quentin 2013 Il aurait pu dans la foul e des diverses inspections et audits H internes cherchant v rifier les accusations de fraude dont les chiffres collect s faisaient pr tendument l objet la source contr ler la r gularit des modalit s d enregistrement des statistiques sur lensemble du territoire national dans des cat gories homog nes stables et faire redescendre une p dagogie utile pour pr venir les d rives ventuelles de la saisie Mais comme tel n tait pas leur mandat d origine 0 les techniciens commentateurs des chiffres de l OND finirent par valoriser la seule source alternative qu ils essayaient de ma triser par ailleurs les enqu tes bisannuelles 20 Sur ce point voir l audition de Ch Soullez in Commission Le Bouillonec Quentin 2013 29 de victimisation qui leur furent confi es la premi re d entre elles ayant d marr en 2007 Persistant commenter les volutions globales des crimes et des d lits l ann e 1995 fut d cr t e par ses commentateurs ann e de r f rence constante pour toutes les analyses statistiques des crimes et d lits et 1988 ann e de r f rence pour les contentieux li s aux vols simples De nombreuses tudes r trospectives furent conduites partir de trois grands agr gats rationalis s par l Observatoire sous la pr sidence d Alain Bauer 2004 2012 le directeur d un cabinet de conseil en s cur
257. tiplicit des partenariats sur lesquels elle s appuiera pour s occuper de la r solution de probl mes problem solving qui d borderaient la seule police Un r alisme qui ne se paie pas d illusions S il admet que dans l id al bien moins de policiers seraient n cessaires pour agir sur le sentiment d ins curit urbaine beaucoup plus de partenaires institu s pourraient en prendre le relais la r alit donnerait voir une autre image 55 SDIG sous direction de l information g n rale Elle est compos e de certains des agents des services de renseignements RG et DST qui furent revers s dans les services territoriaux de s curit publique la suite de la r forme de la DCRI de 2008 91 Les partenariats sont difficiles g rer parce qu ils connaissent une paup risation croissante La culture MCI qui entre dans les m urs gt en revanche c est la r alit d une part l adaptation progressive de tous un outil de contr le ou de pilotage interne contre les exc s de z le ou de sous z le des fonctionnaires et de protection de nos agents d autre part c est un outil d intervention sur signalement plainte et non plainte C est l avenir qui dira ce que tout cela aura produit Chef du bureau MCI DCSP 2 Dupilotage distanci chez les hauts fonctionnaires territoriaux Ainsi pour cet Inspecteur G n ral DDSP de VIGO dirigeant 4 700 fonctionnaires qui nous accueille en uniforme dans la symbolique du plus hau
258. trer de pr s ou de loin la MCI sur leur chemin Au vu d une foule d audits internes sondant les ventuelles d rives administratives des services soumis leurs contr les pour tenter d y porter rem de par des recommandations appropri es plus pragmatiques que v ritablement axiologiques on voit mieux pourquoi personne ne prendra jamais le risque d an antir des outils comme la MCI ou l index 4001 en d pit de leur faillite apparente C est que la source de connaissance statistique des crimes et des d lits n est qu une condition de l action politique sur ses finalit s ses conditions de f licit alors qu il en existe bien d autres autrement plus d terminantes Des outils con us par les m mes services servent renvoyer leurs fabricants et administrations gestionnaires leurs responsabilit s dans 31 Notamment Ph Robert et R Zauberman Les statistiques polici res M moire annex au Rapport de la Commission parlementaire 32 Une suggestion analogue se trouve dans un r cent diagnostic local de s curit de l ORDCS Allaria et al 2014 92 93 42 les dys fonctionnements pingl s depuis que l optimisation des ressources publiques co ts constants issues des normes du NMP nouveau management public est devenu l horizon ind passable de tous les services publics S agissant d une meilleure prise en compte de l efficacit polici re dans les strat gies de pr vention des d linquances de rue par exemple u
259. u on me signale du d roul de l intervention En fait je pr remplis la rubrique pour les intervenants sur place quand un CR compte rendu est donn la radio de facon aider les coll gues gagner du temps leur retour et pour qu ils n oublient pas de remplir le r sultat de leur intervention quand ca s est sold par un chec Gardien de la paix agent op rateur radio la SIC CSP RUMU Son successeur du quart un autre gardien de la paix chef de poste en rel ve de l apr s midi au BOE ajoute ce concert tous les b n fices indirects que la CSP retire de la centralisation des renseignements convergents redistribu s qui demande d y acc der Du coup un apprentissage au quotidien s op re progressivement l gard des rubriques les plus courues ce qui t moigne d une bonne anticipation de la hi rarchie des priorit s d action de la CSP par rapport ses usagers l externe l utilit des renvois d ascenseurs avec les autres coll gues et les gendarmes n est pas un enjeu n glig non plus Pour nous au BOE les trois rubriques d alimentations les plus importantes sont les activit s de patrouilles le r pertoire de recherche d un MEC mis en cause on est vigilants l dessus car il peut y avoir un regard de la CNIL et surtout de notre commissaire qui y est tr s sensible et le TEP qui permet de d terminer les d lais 69 d intervention sur appel au 17 Quand on a un appel du 17
260. u sentiment d ins curit 2 2 R partition dans le temps et dans l espace juin 2003 2 2 1 R partition g ographique et mensuelle 2 2 2 R partition g ographique et journali re 2 2 3 R partition g ographique et horaire 2 2 4 Graphe r partition horaire des v nements 2 3 Analyse manag riale juin 2003 2 3 1 Unit s en charge du traitement 2 8 2 D lais moyens de prise en compte 2 3 3 Graphe d lais moyens de prise en compte 2 3 4 Modes de saisine des v nements analyse par unit 3 D clarations d usagers 3 1 Agr gats d cembre 2002 3 1 1 Etat synth tique 3 1 2 Etat d taill 3 1 3 D clarations d v nements g n rateurs du sentiment d ins curit 3 2 R partition dans le temps et dans l espace juin 2003 3 2 1 R partition g ographique et mensuelle 3 2 2 R partition g ographique et journali re 3 2 3 R partition g ographique et horaire 3 3 Unit s en charge de la r ception des d clarations juin 2003 4 Etat des activit s op rationnelles de pr vention de partenariat et de communication d cembre 2002 TEST D EMPLOI DES PERSONNELS TABLEA D SYNTHETIQUE SERVICE Brigade P riode du h au h Dur e du test en heures 1 ANALYSE G P N OCCUPATION DE LA VOIE PUBLIQUE POTENTIEL HORAIRE THEORIQUE 1 Heures 96 du potentiel fonctionnaires th orique INDISPONIBILITES POTENTIEL
261. ue surtout un bon outil de pilotage op rationnel des effectifs de l unit retrac s dans le rendu de leurs v nements et des diverses manifestations ext rieures au sein desquelles ils voluent Quant aux usages statistiques de leurs activit s elle n voque que ceux qui sont sa port e les contr les des in disponibilit s av r es et pr visionnelles des agents un temps d tach s ou emp ch s pour des raisons diverses et vari es stages cong s maladies activit s de tirs plannings de chacun entrent dans la MCI jour apr s jour tous ces temps d indisponibilit s l gales sont scrupuleusement liss s la fin de chaque mois et statistiquement remont s la direction Elle se soucie surtout de ce qu adviendra la maison d s lors qu elle voit se profiler la perspective de son 70 remplacement par un agent administratif civil au lieu d un vrai policier au BOE Elle conjure l angoisse de cette tendance dominante qui consiste remplacer par un agent administratif civil voire un contractuel des t ches que le coeur de m tier n exigerait pas d plorant ce qui constituerait ind niablement ses yeux une perte de savoir faire pour la s curit publique g n rale Les coll gues administratifs destin s me remplacer ne vont pas au contact de la tenue qu ils soient des hommes ou des femmes le bon duo c tait l actif et l administratif travaillant main dans la main pour am liorer les rouages Quand il n y
262. ues et alternatives dans une m me s quence de temps Ce gardien de la paix a appris tout faire comme beaucoup de ses coll gues il voit dans la ma trise des diff rents outils de la s curit publique une condition indispensable pour renforcer la ma trise de ses savoir faire et comp tences dans les diff rents domaines de la s curit publique ses yeux une trop forte division du travail celle qu il a connue ailleurs ne lui aurait jamais permis d acc der cette situation id ale Le succ s du slogan small is beautiful est manifeste l panouissement personnel d un agent de police passe par la fiert d accomplir une fonction polyvalente Les outils trop pr cis mal renseign s cause de la moindre erreur de saisie une virgule manquante etc cela contribue faire annuler toute une proc dure noter un zeste de nostalgie pour le timbre amende par rapport l expansion du PVE Il y a bien trop de rubriques remplir et de t ches effectuer par rapport aux autres registres armes v hicules anomalies sur leur tat au retour tat des armements collectifs une r cente nouveaut l tat du parc des portatifs radios le registre des activit s des ADS qui diff re de celui des titulaires etc On nous charge la barque de plus en plus Mais moi je pense que la MCI reste un bon outil Il nous donne mieux conna tre et comprendre ce que vivent les coll gues il nous rapproche les uns des autres au lieu de n
263. ues mots les affaires ayant donn lieu poursuite Blanchard 2008 51 Ce qui aurait ouvert la voie deux types de documents ult rieurement g n ralis s et d sormais nettement diff renci s les registres de main courante traditionnels et les registres de plaintes ayant donn lieu PV 2 Le regard de sociologues contemporains g n ralistes Plus proche de nous une enqu te isol e de sociologie p nale conduite au d but des ann es 1980 Bernat de Celis 1983 eut ce m rite de mettre en relief les rapports entretenus par des policiers des personnes venues se plaindre de victimisations Pour ce faire l auteure d pouilla artisanalement deux registres de mains courantes de la maison de police d un arrondissement de Paris sur 13 mois Elle d comptabilisa m ticuleusement 16 949 plaintes ayant donn lieu des PV et 2920 annotations de 16 main courante sans PV Parmi ces derni res 200 annotations puis es sur un mois et au vu des suites qui leur furent apport es elle mit jour une diff rence de traitement informel entre deux cat gories d v nements des annotations de faits sans victime actuelle et des annotations touchant des rapports interpersonnels actuels Elle montra qu propos du corpus retenu des 200 annotations signalant des interventions informelles la suite de d clarations en main courante 156 concernaient des faits et des protagonistes identiques lesquels avaient suscit une ou
264. ui Dubet 2002 regroup s en collectifs discontinus se contr ler les uns par rapport aux autres garantir la continuit d action d un collectif dans la prise en charge d un quelconque probl me auquel ce collectif serait r guli rement confront Reste savoir si l on pourrait en dire autant sinon plus de la main courante polici re tant entendu que la police peut tre galement peupl e de travailleurs sur autrui certes d un genre un peu particulier En effet si la garde de la paix exige en th orie d aider ceux qui souffrent et se plaignent du mal que d autres leur font subir une composante du travail sur autrui elle se retourne souvent en imp ratif de mettre hors d tat de nuire l agent qui causerait ladite souffrance une composante exclusive de la police la diff rence de celle du travailleur social Le travail sur autrui consisterait faire cesser la cause ext rieure d une souffrance la personne du citoyen travail pour autrui Or cette tension implacablement v cue par tous les professionnels de la police du sommeil 8 constitue la source majeure des attentes collectives divergentes envers ce que fait et ce que devrait faire la police en tant qu agence reconnue d sormais comme monopolisant en principe l usage de la force 6 Jean Fran ois La rend compte de mains courantes dans divers espaces de travail l exception des services de police cit HLM lieu de vie pour handicap s service de mil
265. ujet objet autrement dit d un jugement de valeur de l action centrale sur le r el elles se d ploient selon deux plans d argumentation La premi re pr sente un aspect flatteur au travail de r duction de l incertitude du haut par les retours et suggestions innovantes de l chelon local Pour r duire les incertitudes sur les codes par ex le K98 de la NMCI on compte beaucoup sur le poids de la hi rarchie locale les cat gories fourre tout ne doivent surtout pas devenir la norme Imaginez que ca constitue 3096 de l ensemble et que les consignes restent floues ce sujet C est un r el souci donc nous on diminue l ind termination statistique en faisant attention ne pas d multiplier les codes pour viter d autres effets pervers On veut leur faire passer le message que chaque direction est cliente de sa NMCI d autant qu ayant r cup r les SDIG leurs informations locales s am liorent mais aussi qu elles n h sitent pas nous proposer d enrichir les codes actuels y compris sur les indisponibilit s On travaille g n ralement par exp rimentations d s que se pr sente une nouveaut int ressante du terrain et si ca marche on la g n ralise Chef du bureau MCI DCSP cet argument s ajoute la conviction selon laquelle terme une nouvelle culture de la MCI en marche finira par p n trer les m urs polici res de la base qui ne seront jamais d poss d es de leur emprise du terrain en d pit de la mul
266. ulle part Il s agit cependant toujours ses yeux d une mati re polici rement d duite quant la facon dont on vient la s curit publique au sein des zones de s curit prioritaires par les outrages et les rebellions partout au guichet ou au t l phone police secours et partout selon la facon dont on signale des faits des canaux officieux ou officiels Et ce sujet il reconnait que l incertitude reste forte Par cons quent la qualit de la saisie de l information doit ses yeux compenser les incertitudes sur les d clarations d usagers S agissant des forces et des faiblesses de la saisie de l information il admet que reste au policier remplir lui m me sa MCI avec les codes idoines de l tat 131 et que pour r duire cette incertitude il est n cessaire d op rer des v rifications permanentes de la concordance entre interventions effectu es et d clarations en retour de mettre l accent sur la connexion des lieux du nom et de la d claration du fonctionnaire une fois retranch es des statistiques les servitudes et missions p riph riques donn es chaque circonscription Quant la r duction de l incertitude sur les d clarations des usagers il la reconna t comme n cessairement beaucoup plus erratique puisque les leviers d action de la s curit publique sont bien moindres En dehors de la criminalit de flagrance intervention et de la criminalit d clarative signalement explique le t moin tout le
267. unicipales par exemple la meilleure connaissance des mis en cause au STIC avec la MCI les moyens de passer moins de temps sur place de mieux comprendre les motivations et r actions des interpell s et des contr l s les liens avec les r f rents scolaires ou autres la qualit de notre offre de service l coute des plaignants etc Mais voil je dispose de fonctionnaires in galement investis et il faut motiver tout le monde Je dois leur enlever de la t te la critique du flicage sic par l outil Ce qui n est qu une mani re pour eux de ne pas vouloir s adapter un nouveau code de conduite alors que ca leur faciliterait consid rablement la t che Je dois lever les obstacles techniques de la saisie qui les d motivent constamment Ma p dagogie c est un combat de tous les jours Ce qui est le plus difficile c est de les convaincre de se rem morer les lieux exacts et les temps d intervention Les piq res de rappel doivent tre constantes Capitaine de police CSP CATI Le second est d un opposant qui entend bien ne pas m cher ses mots non pas l gard des directions centrales mais plut t des concepteurs de l outil Ses arguments se divisent en deux principes de r alit s ce qu il pense des concepteurs et la facon dont il doit relayer concr tement les consignes d adaptation un outil pr tendument simplificateur Il s agit au demeurant d une complainte assez classique relev e ailleurs par la sociologi
268. ure 61 2 215 224 ROUSSEAUX X 2006 Les critures de police mise en perspective et r flexions th oriques in MILLIOT V dir Les m moires policiers 1750 1850 critures et pratiques polici res du Si cle des Lumi res au Second Empire Rennes PUR 307 320 SANSELME F 2005 Ce que l on demande la police la nuit six mois de mains courantes dans une ville fran aise Revue suisse de criminologie 2 20 33 SANSELME F 2007 L instrumentalisation de la force publique ce que l on demande la police la nuit Socio logos Revue de l association francaise de sociologie en ligne 2 2007 http socio logos revues org 310 SPIRE A 2005 trangers la carte l administration de l immigration en France 1945 1975 Paris Grasset 115 THOENIG J C 1994 La gestion syst mique de la s curit publique Revue francaise de sociologie XXXV 357 392 T RK A 2011 La vie priv e en p ril des citoyens sous contr le Paris O Jacob VALKENER de C FRANCIS V 2007 Manuel de sociologies polici res Bruxelles Larcier WEISBURD D MASTROFSKI S D MCNALLY A M GREENSPAN R 2003 Reforming to preserve Compstat and strategic problem solving in American policing Criminology and Public policy IL 3 421 456 WELLER J M 1999 L tat au guichet sociologie cognitive du travail et modernisation administrative des services publics Paris Descl e de Brouwer WILLIS J J MAST
269. urinvestissement dans les activit s administratives et judiciaires ce qui n est gu re surprenant une pression criminogene grave p se sensiblement plus fortement RUMU qu ailleurs mais il est surtout notoire que des activit s judiciaires particuli rement sourcilleuses sur le plan proc dural y sont beaucoup plus intensives et intrusives RUMU se d marque nettement sur ce poste par le surinvestissement au tiers du temps de ses fonctionnaires d di s alors que l volution nationale moyenne montre sur le poste des activit s proprement judiciaires des temps d di s au quart de l activit globale Pour pr senter les r sultats de l enqu te effectu e sur le terrain on a choisi d accorder une large place aux t moignages et appr ciations v cues et ressenties par les agents interrog s situ s dans toutes les strates des organigrammes Nous les avons organis s selon le principe de pr sentation suivant En premier lieu IV on se familiarisera avec les valuations des passeurs et des r gulateurs de l outil c est dire ces agents de police dont la mission quotidienne consiste centraliser trier enregistrer et r percuter l ensemble des informations re ues pour alimenter la MCI Ils jouent une fonction de coordination essentielle dans les Salles d Information et de Commandement SIC ou au sein des Bureaux d Ordre et d Ex cution BOE Non seulement ces agents se situent un chelon interm diaire entre la d
270. utiers Autres crimes ou d lits 4 index 4 index 6 index 26 index M MALADES MVP Malades bless s sur la voie publique MO1 Malades bless s domicile M99 Malades bless s autre fieu N NUISANCES ET TROUBLES DE L ORDRE PUBLIC NOO Tapages diurnes NO1 Tapages nocturnes NO2 Raves parties NO3 Troubles de voisinage NO4 Perturbateurs ind sirables N11 Individus v hicules suspects N12 stockages d armes ou de substances incendiaires N13 stockages de stup fiants N21 Troubles l hygi ne ou la salubrit N22 Pollutions N23 D p ts d immondices N30 Coups de feu N31 Jets de p tards N32 Jets de projectiles N33 Jets de substances incendiaires N40 Divagations d animaux N50 Sans domicile fixe N60 infractions au stationnement avec verbalisation N61 Infractions au stationnement avec mise en fourri re N62 V hicules abandonn s sur la voie publique N63 Autres contraventions au code de la route N70 Stationnements irr guliers de nomades N80 lvresses publiques et manifestes N90 Rod os automobiles N98 Contraventions la police des transports N99 Nuisances diverses o DEGATS eaux gaz O00 Inondations suite intemp ries ou crues O01 Inondations suite fuites O11 D g ts suite boulements ou effondrements O12 D g ts suite intemp ries O21 Fuites de gaz Q JAFFAIRES DE M URS Q01 Exhibitions sexuelles Q10 Prostitution racolage Q99 Autres infractions aux moeurs 3 index
271. utiers constats d accidents sur la voie publique contr les techniques op rations particuli res de police routi re stationnement fourri res patrouilles port es de circulation routi re missions diverses de circulation Les activit s dites de police g n rale 49 index divis s en 9 cat gories maintien de l ordre sur la voie publique services d ordre patrouilles port es motoris es patrouilles non motoris es activit s g n riques de proximit hors locaux de police interpellations interventions constatations patrouilles et op rations anti d linquance enqu tes surveillances ex cution de mandats hors locaux de police activit s diverses de police g n rale Les activit s d assistance 34 index divis s en 9 cat gories d autres circonscriptions et autres services de s curit publique d autres directions de police ou autres administrations police des audiences et reconstitutions judiciaires extractions escortes et pr sentations garde du d p t garde de d tenus hospitalis s escortes de fonds garde de b timents administratifs et protection de personnalit s assistances diverses Les activit s administratives et judiciaires 16 index divis s en 7 cat gories accueil du public prise de plaintes r daction de proc dure accidents activit s proc durales li es au code de la route activit s proc durales caract re judiciaire trait es au service police technique et scientifique
272. utrement plus int ressantes du travail de la s curit publique au del de la seule exploitation politico m diatique des fruits de sa chasse aux d linquants Parmi les instruments de mesure quantifi s des d linquances et des d sordres dont se sont progressivement dot es les administrations polici res par le truchement de fichiers g n raux ou particuliers l gaux ou occultes la MCI constitue depuis 1995 un outil de choix peu reconnu sa juste place C est qu elle se pr sente apparemment comme une sorte de fourre tout ob issant des finalit s et des usages tout fait contradictoires Ocqueteau et al 2002 En effet cet outil permet aussi bien de justifier la gestion au jour le jour du suivi des effectifs policiers notamment les interventions des patrouilles sur les v nements signal s et d tect s police administrative mais aussi d enregistrer des informations sur les situations pathog nes de la ville signal es par le canal du 17 ou au guichet des plaintes par les usagers police pr judiciaire ces deux dimensions crois es tant cens es favoriser une meilleure synergie entre la pr vention E J adresse mes remerciements aux coll gues du Cesdip relecteurs du contenu E Blanchard J de Maillard et C Mouhanna et pour la forme S Peaucellier et B Leconte J assume seul les erreurs qui subsisteraient dans le texte et bien videmment l ensemble des propos qui n engagent que ma seule respons
273. vari es sur le travail des agents au guichet le lieu commun selon lequel la hi rarchie commanderait et la base ex cuterait n est plus de mise pas plus dans l organisation polici re qu ailleurs de multiples reprises il a t abondamment prouv que le niveau policier sup rieur retranscrivait ou traduisait de facto les choix discr tionnaires des agents de la base de 11 La direction g n rale de la Gendarmerie Nationale eut longtemps beaucoup moins d tats d me ce sujet puisqu elle a toujours pr tendu ignorer chez elle la main courante En effet contrairement aux mains courantes de la police les carnets de d clarations sont n cessairement sign s par les victimes d actes de d linquance Fran ois Dieu et Paul Mignon 1999 ont n anmoins montr qu avant l informatisation ces documents d claratifs se chevauchaient avec d autres documents internes aux brigades le cahier de service ou coexistaient deux types de documents les pages journali res et les bulletins de service BS des documents int r t hautement discutable id 200 208 Quant leurs usages statistiques ces auteurs en montr rent le potentiel de fraude au point d avoir t surnomm s en interne petit menteur pour les bulletins de service et grand menteur pour le cahier de service id 220 232 12 Une exploration plus approfondie de la litt rature anglophone ce sujet montrerait une avanc e majeure de la r flexion au sujet de l impl ment
274. verge assez sensiblement Le principal vecteur de divergence ne provient pas tant des contraintes de l apprentissage collectif une reddition plus transparente des comptes du travail personnel de chaque agent que des anticipations de gratifications que chaque brigade peut en retirer Mieux encore qu aux chelons sup rieurs hors cat gorie des op rationnels le v cu de l adaptation l outil informe sur la nature des investissements identitaires des uns et des autres dans la police surveillance vs enqu te En d pit de l artifice repr sentations et valuations de l outil feront l objet de restitutions s par es 1 Au sein des Unit s de S curit Publique Un brigadier major de la CSP VIGO la t te d une brigade motoris e compos e d un effectif de 57 agents reconnait que la mise en place de la NMCI a exig beaucoup de temps et de patience afin de rassurer les agents et vaincre leurs r sistances avant qu ils n assimilent cette id e que l outil n tait qu un reflet de leur travail et uniquement cela pas autre chose qu il nous tait possible de revenir sur le contenu des fiches Pegase car elles n taient pas ferm es par l op rateur de la SIC non pour prendre en faute leurs erreurs mais parce qu il y avait toujours moyen de repr ciser les choses avec un peu de temps suppl mentaire qu on pouvait leur conc der pour leur permettre de revenir sur des erreurs ou des illogismes d tect s l occasion de leur propre
275. vices de la police nationale ou une personne accueillie dans un service pourrait obtenir la copie de sa d position partir du moment o il en formule rait la demande aupr s du service de police comp tent celui qui a recu la personne ou trait l v nement On laisse imaginer ce que peut bien vouloir signifier concr tement du point de vue des citoyens la personne concern e par un v nement la suite de la publication de cet arr t une avalanche de textes techniques usage interne vint compl ter le nouveau dispositif institu Une note de service de la DCSP fut par exemple adress e tous les DDSP28 noncant la m thodologie relative la 27 PEGASE est un acronyme signifiant Pilotage des v nements Gestion de l Activit et S curisation des quipages Mis en ceuvre au sein des SIC il est cens g rer les sollicitations t l phoniques au 17 et transmettre leurs missions sur les terminaux embarqu s dans les v hicules des patrouilles g olocalis s 28 Note de service technique n 1000 du 24 juin 2011 sign e du DCSP Jacques Fournier Elle rappelle le principe de calcul moyen d intervention partir de la n cessit d une saisie impeccable de l heure d arriv e sur les lieux s agissant du remplissage du compte rendu d intervention sur l onglet d tail du suivi 37 MCI li e aux d lais moyens d intervention sur appel du 1729 Une semaine plus tard une deuxi me note sign e du m me s
276. voir la directrice toutes affaires cessantes Or apr s avoir attendu quelques minutes sans r ponse la plaignante est apparemment repartie ce dont l informa la secr taire Conclusion du brigadier Bah c est pas bien grave elle reviendra je la connais bien elle n est pas loin c est une habitu e On imagine ais ment que par contraste au sein des tr s grosses circonscriptions de s curit publique la r ception des plaignants nerv s anxieux et exasp r s soit beaucoup moins valorisante la CSP VIGO un psychologue int gr au sein du service est d ailleurs affect cette unique mission Voici comment il explique sa pr sence L int gration de travailleurs sociaux et notamment de psychologues dans les services de police remonte une politique voulue par Sarkozy en 200651 En 2013 on a 50 psychologues affect s dans l ensemble des commissariats de police francais pour y accueillir des victimes voire former des policiers sur le terrain nous sommes 3 affect s VIGO Une circulaire du 31 janvier 20115 a red fini nos missions qui sont de travailler avec le soutien op rationnel pour les populations du public en d tresse Pour ma part je travaille en bin me avec une assistante sociale souvent l accueil on recoit des gens en d tresse pour des affaires d abandons de domicile conjugal notamment Notre r le consiste effectuer un diagnostic rapide pour les orienter vers les membres du r seau de prise en ch
277. voquer les jeunes En saison de juin ao t surtout on a souvent traiter des affaires de d gradations de v hicules des probl mes de voisinage li s aux soir es musicales aux animations des plages en effet les riverains viennent souvent se plaindre des sonos de la country music Quant au reste de l ann e ce sont toujours les m mes probl me qui reviennent les m mes cas sociaux de la ville On fait pas mal d instructions au Parquet gt la suite d accidents plus ou moins suspects survenus dans les h pitaux de la ville o l on va m me entendre des pensionnaires impotents On a des contacts r guliers avec le m decin l giste sur ces sujets brigadier chef au SAV CSP MOTA Une fois pass es en revue les particularit s du contexte influant sur la nature des affaires trait es et enregistr es en MCI MOTA cet agent value le ressenti de la MCI par ses clients D apr s lui il ne serait nullement v cu comme une alternative un d p t de plainte car si ici les gens viennent pour d poser plainte le plus souvent ils repartent avec une MC Et cette formule en dit implicitement long sur la strat gie locale visant apaiser des populations remont es contre des faits anodins plut t que de mettre l accent sur l hypoth se de tactiques d instrumentalisation de la police locale par certains publics ou bien encore par des consid rations gestionnaires endog nes Comme pour renforcer le bien fo
278. z ep loouel ep jooust ep loug ep jooyel ep JOOUCL 9p jOOH Y SP QouoL 9p 00US 9P ng j np epoued SY39VSN O SNOLLV3V 1030 S1G as v3oH 13 3n0IHdVH9039 NOILLILHVd3H ynu ep jejeugb asas ep eu YSL er inol ep eriguaB solas ep eyufy st ef 1nof ap ergueb souas ap PUN CL vf 1no ep jeJeue somes ep SHUN 15 281 31 4N Jnejoes ep eyur SOL sauede sel y JN 1081995 ep SHUN 0L 19104 EU JN 1n o s ep JHUN EOL 10 p IEA Z JN 4neyoes ep eur coL ej1A 91Jued IN 183985 ep JHUN LOLI 0041 e oouo ep loouez ep oouzz ep oguz ep oouoz ep 00U6L ep 00u81 9P inu ep peus soles ep euun ys er nof ep Ig19u B5 aomas ep au EGL ar nof ep je eue amp esas ep SHUN ZSL yp nof ep esgueb souas ep eur LGL 9e al S IN Jnejoes ep en SOL sesede sal y JN 1nejes op SUN POL 19104 21 IN 1ne 2es ep PUN EOL 20 p IPA Z JN 1n lo s ep SUN ZOL am eus L JN Jneyoes ap JUN LOL se9s jeue suoneiejoep ep ad Nepas j ne np epoued SY39VSN A SNOLLVNV1930 S3a NOLLd3938 V1 30 39WVHO NF SALINA ETAT DES ACTIVITES OPERATIONNELLES ET DES ACTIVITES DE PREVENTION PARTENARIAT ET COMMUNICATION Service brigade P riode du au Nombre ACTIVITES OPERATIONNELLES 01 02 03 0 0 0 0 0 09 a ronefs ou de navires 1 1 12 1 14 1 Q e 3 e tn a o a o zz o a Ei 2 LO t SG l

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