Est-il possible de rendre moins contraignante l`économie réelle
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1. du d veloppement L conomie de march repose sur le principe g n ral de la libert des prix et de la concurrence Or dans le march il peut exister en plus des pratiques pernicieuses ou d loyales relevant de la comp tence judiciaire des pratiques qui faussent la concurrence et ce quels que soient l activit ou le statut public ou priv des op rateurs En effet le progr s technique et conomique et les strat gies des entreprises dans un contexte de globalisation de l conomie ne sont pas sans effets sur les march s nationaux Au contraire 1l peut en d couler des ph nom nes qui limitent la concurrence les ententes illicites les abus de position dominante les prix abusivement bas les concentrations conomiques les cartels et d autres pratiques discriminatoires D o la n cessit de l analyse et de la r gulation du fonctionnement de la concurrence sur les march s Ajout SbslaiNl de Kuly ot BY say gb Joull h Le march ne peut concourir l efficacit conomique que si des r gles de droits garantissent aux op rateurs particuli rement les PME Petites et Moyennes Entreprises la libert de fixer leurs prix d acc s au march et la protection contre l abus de position dominante D o la n cessit de moyens garantissant un bon fonctionnement du march Parmi ces moyens on peut citer une politique de la concurrence bien d finie assortie d une institution de r gulati2. production de richesse Cette repr sentation de la dynamique d entreprise variabilit flexibilit visibilit nous para t plus r aliste Ajout SbslaiN de GlulRale ot BY say get Soul h Le d veloppement r aliste exige l chelle de l entreprise une adaptation efficace aux changements dans le processus de production de la richesse r alit id es d bats actions et de maintien de cette production applicabilit viabilit vitalit Cette vision fait ressortir trois facteurs d terminants pour une compr hension saine de la r alit du d veloppement l homme l environnement naturel et le march Le r alisme dont il est question exige un int r t particulier pour l approche qualitative du d veloppement afin de mieux r pondre aux besoins des populations Cette approche face la complexit de la r alit repose sur les ressources humaines et non naturelles qui sont garantes d un d veloppement innovant et autonome synonyme d une adaptation culturelle aux changements L indispensable r le de l Etat pour r guler le march La dynamique de la libre entreprise qui nous rappelle l expression d Adam Smith laisser faire laisser passer o la r gulation de l activit conomique est beaucoup plus r alis e par le march que par l Etat qui garderait un r le d accompagnement et de contr le des entreprises n est pas susceptible de mieux r v ler la r alit
3. 95 HEWITT DE ALCANTARA Cynthia Du bon usage du concept de gouvernance in La gouvernance in Revue internationale des sciences sociales n 155 mars 1998 HIRST Paul THOMPSON GRAHAME F Globalization in question the international economy and the possibilities of governance Cambridge Malden Polity press Blackwell publishers 1997 KOOIMAN J Modern governance New government society interactions Londres Sage 1993 LEPAGE Corinne La n cessit d une gouvernance mondiale in Dirigeants ORAN R Young International governance Protecting the environment in a stateless society Ithaca Cornell University press 1994 MARCH James G OLSEN Johan P Democratic governance New York The Free press 1995 Mondialisation et gouvernance mondiale in Probl mes conomiques n 2611 2612 7 14 avril 1990 PAGDEN Antony La gen se de la gouvernance et l ordre mondial cosmopolitique selon les Lumi res in Revue internationale des sciences sociales n 155 mars 1998 RHODES R A W The new governance governing without government in Political studies 44 4 1996 ROSENAU James N CZEMPIEL Ernst Otto Governance without government order and change in world politics Cambridge Cambridge University press 1992 SENARCLENS Pierre de Gouvernance et crise des m canismes de r gulation internationale in La gouvernance in Revue internationale des sciences sociales n 155 mars 1998 Revue Global governance vol 1 n 1 hive
4. Ajout SbslaiN de Kuly ot BY say gb doi h Est il possible de rendre moins contraignante l conomie r elle Quelques l ments de r ponse Benyoucef BENZOHRA benzohrab yahoo fr Facult des sciences conomiques Universit de Khemis Miliana Introduction L conomie r elle est une expression employ e pour d signer l activit conomique en dehors de sa partie sp culative c est dire hors de la finance et de la bourse Patrick Viveret Elle se caract rise par la cr ation de valeur ajout e r elle repr sent e par l activit relative aux entreprises aux salari s et aux op rations d achat et de vente de biens r els L conomie virtuelle ou financi re elle se limite l action d acheter ou de vendre les valeurs des biens et de les faire fructifier C est le cas d une personne qui ach te le droit d acheter un habitat et le revend avant m me d y avoir habit Il appara t donc que l conomie r elle est plus contraignante que l conomie financi re Cette derni re dans les pays industrialis s s est totalement d tach e de l conomie r elle et aujourd hui on rentabilise plus ses avoirs par la sp culation c est dire que l on travaille plus sur l argent qui n est apr s tout qu un moyen L conomie tourne ainsi vide et aboutit au r gne des rentiers Parmi les cons quences de ce ph nom ne de largent pour et par l argent on ass
5. D Y La th orie de la r gulation l tat des savoirs 1995 CARLTON D PERLOFF J Economie industrielle 1998 COMMISSION DE LA GOUVERNANCE GLOBALE Notre voisinage global Gen ve 1995 CULPETER Roy PESTIEAU Caroline Development and global governance Conference proceedings May 2 1995 Ottawa Canada Ottawa International development research centre North South institute 1996 Debreu G Th orie de la valeur Paris Dunod 1966 DESAI Meghnad REDFERN Paul Global governance Ethics and economics of the world order Londres Pinter 1995 FALK Richard On humane governance towards a new global politics Cambridge Polity press 1995 11 Ajout SbslaiNl de Kuly ot BY say get dgl oll GREGOIR S et LAROQUE G La place des stocks dans les fluctuations conjoncturelles Annales d conomie et statistique n 28 1992 GREGOIR S et LENGLART F Un nouvel indicateur pour saisir les retournements de conjoncture Economie et Statistique n 314 1998 GORDENKER Leon WEISS Thomas NGOs the UN and global governance London Lynne Rienner publishers 1996 GROOM A J R POWELL Dominique From world politics to global governance A theme in need of a focus in Groom A J R et Margot Light Contemporary international relations a guide to theory Londres Pinter 1994 pp 81 90 HELD David Democraty and the global order From the modern state to cosmopolitan governance Cambridge Polity press 19
6. ation des cadres impliqu s visant syst matiquement l quit et la Ajout SbslaiNi de Kuly ot VI say get dgl h r gulation sociale Dans ce sens les cinq principes cardinaux de la gouvernance sont la transparence la fiabilit l esprit d ouverture et l tat de droit La gouvernance d entreprise ou de toute autre institution est l ensemble des organes et r gles de d cision d information transparence et de surveillance permettant aux ayants droits et partenaires d une institution de voir leurs int r ts respect s et leurs voix entendues dans le fonctionnement de celle ci La Gouvernance propose de s interroger sur les questions fondamentales visant un changement durable des pratiques manag riales traditionnelles et recouvre trois types d inflexions par rapport aux m thodes traditionnelles de direction 1 Un effort de rationalisation qui vise r duire la part d incertitude et d al as inh rents toute action collective d marche strat gique plus affin e plus grande rigueur dans l laboration des choix et une valuation syst matique des effets des actions engag es 2 Une meilleure prise en compte de la diversit des p les multiples de pouvoirs permettant de d velopper des proc dures d changes de concertation et de n gociation entre ces p les d influences 3 Une volont de d velopper des strat gies de participation pour impliquer les int ress s dans l laborati
7. ation vers le consensus La bonne gouvernance doit assurer la m diation entre des int r ts divergents afin d atteindre un consensus large sur ce qui constitue le meilleur pour le groupe et le cas ch ant sur les politiques et les proc dures quit Tous les hommes et toutes les femmes ont l opportunit d am liorer ou de maintenir leur niveau de bien tre Efficacit et efficience Les proc dures et les institutions doivent r pondre aux besoins tout en faisant le meilleur usage possible des ressources Responsabilit politique Les d cideurs au niveau des gouvernements dans le secteur priv et dans les organisations de la soci t civile ont des comptes rendre au public et aux partenaires institutionnels Cette responsabilit varie en fonction de l organisation et selon que la d cision est interne ou externe l organisation Vision strat gique Les dirigeants et le public ont une perspective large et long terme en mati re de bonne gouvernance et de d veloppement humain avec un sens aigu de ce qu exige Ajout SbslaiN de Kuly ot BY say gb Soul h un tel d veloppement Cette perspective est ancr e dans une compr hension des complexit s historiques culturelles et sociales L thique conomique L conomie est souvent accus e d tre a thique pour ne pas dire totalement immorale La concurrence pure et parfaite est d cri e et sert de point d appui cette d noncia
8. es th ories de la r gulation ont t formul es pour faire avancer l analyse r aliste du capitalisme dans sa phase ult rieure celle qualifi e de fordiste par les th oriciens de la r gulation eux m mes M thodologie Notre analyse de la notion d conomie r elle proc de l tude de deux aspects de la r alit conomique la variabilit de l environnement et la flexibilit de l entreprise Nous tenterons Ajout SbslaiNi de Kuly ot VI say get dgl h d tudier cette variabilit travers les deux l ments de base de toute activit conomique et que sont l entreprise et le march Quant la flexibilit des entreprises elle sera clair e par l importance des notions de bonne gouvernance et d thique I Le ph nom ne de variabilit de l environnement La n cessit d une vision r aliste du concept d entreprise Les mod les de d veloppement efficaces sont des mod les conomiques plus r alistes c est dire bas sur des m canismes permettant l adaptation avec les contraintes de l environnement qui est en perp tuels changements La mise en application de ces mod les met ces derniers en confrontation avec la r alit et ses implications d o la n cessit du recours permanent aux r formes afin de proposer de nouveaux mod les donc de nouvelles solutions aux contraintes de la r alit La notion de d veloppement est n cessairement li e au concept de l ent
9. iste la r duction du nombre de salari s Ajout SbslaiN de Kuly ot BY say get dgl h Probl matique Economies r elle et financi re sont intimement li es L tape qui suit la transaction financi re c est la r utilisation de ces fonds dans l conomie r elle Il est d licat de scinder les deux aspects Par contre nous pouvons observer un d crochage entre les deux sph res lorsque l une des deux cro t plus vite que l autre L quilibre d pend compl tement de la capacit de certains acteurs conomiques mobiliser de l pargne et d autres pouvoir l investir pour favoriser le d veloppement conomique La question que nous nous posons dans cette analyse est comment r duire l effet des contraintes qui p sent sur l investissement afin de favoriser l conomie r elle Hypoth ses Nous avons retenus comme hypoth se de raisonnement la notion de r gulation face au ph nom ne de variabilit de l activit conomique Selon Samir Amin le capitalisme comme tout syst me vivant est fond sur un ensemble de contradictions qu il surmonte sans cesse pour tout le temps historique de son existence sans bien entendu les supprimer Le fa onnement des forces sociales des m canismes et des institutions qui lui permettent de surmonter quelques unes de ses contradictions constitue dans un lieu et un temps particuliers ce qu on peut appeler le mod le concret de sa r gulation L
10. mplexit de la r alit du d veloppement serait l adaptation culturelle aux changements la flexibilit et pour ce faire ce sont les ressources humaines et non naturelles qui constituent les forces d terminantes du d veloppement lorsqu elles sont autonomes et innovantes Cette repr sentation qui devrait se retrouver l chelle de l entreprise permettra une meilleure connaissance de la nature des processus d cisionnels et donc une meilleure production des richesses dans le sens de la ma trise du temps dans le parcours id e d bat action La vision beaucoup plus qualitative du d veloppement bas e sur le concept de l entreprise cr atrice de richesses dans un contexte variable serait une approche r aliste du d veloppement combinant applicabilit viabilit et vitalit des projets d investissement Cette approche consid rant donc la fois l homme l environnement naturel et l entreprise et donc le march serait plus r aliste Le march et la mondialisation de l conomie de march mettent en valeur davantage la notion de variabilit de l environnement de l entreprise et de flexibilit de cette derni re L accroissement de cette variabilit signifie une r duction de la visibilit pour les projets d investissement donc la n cessit pour l entreprise d acqu rir une flexibilit donc s int grer davantage son environnement r el afin de saisir toutes les opportunit s du march et garantir la
11. nt entre ce qui est estim bon ou la vis e t l ologique et ce qui s impose comme obligatoire Par rapport d autres disciplines notamment la philosophie et la sociologie et par rapport la morale l thique conomique est la fois plus pratique elle prend la forme d une qualit marchande plus positive elle observe plus qu elle ne prescrit et plus large l thique n est pas vertueuse en relevant des habitudes De nos jours cette thique conomique sur le plan pratique r appara t en force dans la gestion des entreprises et le monde financier des normes a priori se multiplient afin de prouver la bonne gouvernance des entreprises et des institutions municipalit s r gions gouvernements Le rating thique devient un exercice particuli rement pris L thique en vient justifier la politique conomique en particulier de nouvelles formes de taxation au nom de l cologie de la finance du social L conomie a d velopp un ensemble de r f rences associant conomie et thique Elle a ainsi constitu une thique conomique et une conomie thique L thique conomique a 10 Ajout SbslaiNl de Kuly ot BY say gb dgl h trait aux m urs en conomie observ es ou suppos es dans ce dernier cas elle pose des hypoth ses thiques et en tire les cons quences sur les outils de la th orie conomique pr f rences march vote plan que se passe t il en cas d as
12. on de la concurrence et dot e de textes sp cifiques du droit de la concurrence Aussi les principes et les r gles qui contribuent la loyaut du jeu de la concurrence dans la pratique doivent tre suffisamment identifi es de sorte favoriser une meilleure transparence des march s d o plus d efficacit dans la lutte contre les imperfections et les barri res l acc s aux diff rents march s Un droit une politique et une autorit de r gulation de la concurrence constituent ensemble des cl s dans les d marches de r forme du fonctionnement du march L objectif tant d uvrer un environnement o la r gle serait la concurrence et l exception les comportements anti concurrentiels Cela favorise l entrepreneuriat et donc la cr ation de richesses Le ph nom ne de flexibilit de l entreprise La bonne gouvernance conomique La gouvernance concerne le droit de regard sur les organismes par ceux qui les ont missionn s Le crit re essentiel d une bonne gouvernance tant que les m canismes de fonctionnement de l institution soient organis s de fa on viter que les int r ts des mandat s agents prennent le pas sur ceux de leurs mandants principaux cela dans un esprit de d mocratie La bonne gouvernance suppose la promotion d une culture de la concertation de la transparence dans la prise de d cision et la participation d acteurs qui se fassent confiance dans la valoris
13. on des d cisions en les associant la construction des choix collectifs En r sum qui dit Gouvernance dit effort pour d gager un consensus ou obtenir le consentement ou l assentiment n cessaire l ex cution d un programme dans une enceinte ou de nombreux int r ts divergents entrent en jeux Les ingr dients de la bonne gouvernance selon le Programme des Nations Unis pour le D veloppement PNUD sont Participation Tous les hommes et toutes les femmes doivent participer l laboration des cisions directement ou par le biais d institutions interm diaires l gitimes qui repr sentent Ajout SbslaiN de Kuly ot BY say get dgl h leurs int r ts Pareille participation se fonde sur la libert d association et d expression ainsi que sur la capacit de participer de mani re constructive Respect de la l galit Le cadre l gal doit tre juste et permettre l application impartiale des lois notamment celles relatives aux droits de l homme Transparence La transparence se fonde sur le mouvement libre de l information Les proc dures les institutions et l information doivent tre accessibles directement tous les int ress s et l information doit tre suffisante pour permettre de comprendre et de surveiller les proc dures et les institutions Capacit de s adapter Les institutions et les processus doivent r pondre aux besoins de toutes les parties prenantes Orient
14. pondent une r f rence vers laquelle l action conomique doit mener L analyse conomique est construite pour ce faire sur le concept d optimum Ce dernier est d finit par Debreu 1966 comme un tat r alisable auquel aucun autre tat r alisable n est pr f r Cet tat est pr f r tout autre parce qu il n est plus possible Ajout SbslaiN de Kuly ot VI say get Joull h d am liorer la satisfaction d un quelconque consommateur membre de cette conomie sans r duire celle d au moins un autre Cette notion d optimum est souvent critiqu e parce qu elle se r f re la notion d efficacit Comme le souligne Bernard 1985 tant qu il est possible d accro tre la satisfaction d un quelconque de ses membres sans r duire celle d aucun autre la soci t n a manifestement pas puis toutes ses possibilit s de satisfaire les individus qui la composent de ce point de vue elle n est pas pleinement efficace Ainsi l optimum est une sorte de maximum de rendement social pour utiliser une expression de M Allais 1943 Du concept d optimum optimum de Pareto d coule le principe d unanimit Pareto unanimit La pratique conomique diff rencie thique et morale malgr le fait qu tymologiquement communs ils d signent le m me objet savoir les m urs La diff rence entre thique et morale est approfondie par Paul Ricoeur 1990 s appuyant sur Aristote et Ka
15. r 1995 SMOUTS Marie Claude Du bon usage de la gouvernance en relations internationales in La gouvernance in Revue internationale des sciences sociales n 155 mars 1998 VALASKAKIS Kimon Mondialisation et gouvernance Le d fi de la r gulation publique plan taire in Futuribles n 230 avril 1998 12
16. reprise Dans tout les pays o on observe un ph nom ne de d veloppement conomique cela est r v lateur de l existence d un r seau d entreprises de tailles diff rentes et en activit Dans ce sens l importance de la PME dans le d veloppement des conomies nationales n est pas d montrer La mondialisation de l conomie de march a entra n entre autre une variabilit croissante dans la valorisation des ressources dans l espace et dans le temps L adaptation cette h t rog n it se r alise de plus en plus par le recours au commerce mondial ce n est pas l Etat qui est r gulateur du d veloppement mais de plus en plus le march Cette situation qui conduit une baisse de visibilit pour les projets d investissement a fait que des gouvernements ont mis en place des possibilit s d accompagnement des PME par des structures sp cialis s cette action peut s inscrire dans un m canisme d conomie du risque ou de gestion du risque Ajout SbslaiN de Kuly ot BY say gb Joull h La confrontation entre le mod le de d veloppement con u pour r pondre des besoins quantitatifs globaux l gitimes et pressants de la soci t et les exigence propres chaque organisation devrait signifier le recours permanent aux r formes pour s adapter aux contraintes aux quelles fait face l entreprise Ainsi l entreprise con ue comme un syst me ouvert repr sente mieux la r alit du d veloppement La solution la co
17. sociation de la morale et de la rationalit R ciproquement l conomie thique pr tend se diff rencier de l conomie non thique par des normes ou des m thodes l thique de la discussion par exemple Conclusion La variabilit de l environnement et la flexibilit de l entreprise sont des contraintes majeures dans l conomie r elle mais des mesures caract re r gulateur sont susceptibles de les ma triser Sans remettre en cause les principes de l conomie de march l Etat et le chef d entreprise peuvent instaurer une nouvelle culture d entreprise travers des lois et des r gles qui feront merger de nouveaux comportements qui encouragent l activit conomique r elle A ce titre l homme les lois de la concurrence la bonne gouvernance et l thique conomique 2 sont des notions qui doivent alimenter d avantage la pens e de l activit conomique r elle Bibliographie ARDAJI J et TALLET F Le mod le DEREC d tection des retournements conjoncturels Manuel d utilisateur note n 225 G121 Insee 2005 ARCHIBUGI Dani le HELD David Cosmopolitan democraty An agenda for a new world order Cambridge Polity press 1995 AUBIN C et NOREL P Economie internationale faits th ories et politiques 2000 BASLE M DELORME R LEMOIGNE J L PAULRE B Approches volutionnistes de la firme et de l industrie th ories et analyses empiriques 1999 BOYER R SAILLAR
18. tion Le crit re d efficacit est rejet au nom des r gles de justice Or cette d nonciation si elle peut certes trouver des fondements son argumentation dans les exc s de certaines entreprises ne per oit pas r ellement les r gles sous jacentes la th orie conomique Ces r gles sont loin d tre a morales La th orie conomique propose au contraire un ensemble de r gles constitutives d une thique th orique On peut en fait consid rer que la th orie conomique donne la priorit au Bien sur le Souci d autrui et sur le Juste mais cela ne signifie pas une absence d thique Cette priorit correspond la place accord e au concept d optimum on peut citer l exemple des pratiques de la concurrence pure et parfaite Un bon m decin sera celui qui gu rit ses patients Et on consid re que certaines pratiques sont plus m me de r ussir une gu rison De m me un bon architecte est celui qui tablit des plans qui permettront de construire une maison agr able et solide et l aussi certaines pratiques sont consid r es comme n cessaires pour obtenir ce r sultat La th orie conomique propose le m me genre de raisonnement Le r sultat atteindre est l optimum il correspond au crit re du Bien Pour l atteindre des pratiques de r f rence existent se sont celles de la concurrence pure et parfaite L analyse conomique s efforce d tablir que certains crit res sont fondamentaux et corres
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