Rapport de synthèse CERTIFICATION DES COMPTES DE L
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1. fr le risque de vider de leur substance les assouplissements en mati re de gestion introduits la fois par les textes r glementaires propres l INDH et les diff rents manuels de proc dures quand les fonctions op rationnelles administratives et comptables r alisation des op rations liquidation des d penses y aff rentes certification du service fait ne font qu une le risque d entamer la sauvegarde des actifs INDH du fait du regroupement des fonctions d achat de r ception des acquisitions INDH et celles de leur prise en charge en inventaire Aussi les r gles les proc dures et les normes mises en place par le syst me de contr le interne le cadre juridique permettent elles de garantir la fiabilit l exhaustivit ainsi que la r gularit des op rations financi res et comptables initi es dans le cadre de l INDH Il APPRECIATION DE LA FIABILITE DES ENREGISTREMENTS COMPTABLES ET DES ETATS FINANCIERS 1 La tenue des livres de la comptabilit des sous ordonnateurs Les diff rentes missions d audit constatent que globalement les sous ordonnateurs tiennent une comptabilit conforme au dispositif l gal en vigueur Il a t notamment relev que certains services sous ordonnateurs tiennent de plus en plus des fichiers informatiques pour la gestion comptable des op rations Cette pratique qui reste tr s louable ne saurait se substituer aux exigences de la r glementation Elle doit donc tre assuj2. alisation de projets dans le cadre du programme transversal sans qu ils ne soient soumis un appel projet ou une quelconque proc dure de s lection ou de validation par le CPDH concern X L examen des montages juridico financiers des conventions conclues dans le cadre du programme transversal r v le que le soutien financier de l INDH exc de parfois les seuils fix s par le manuel d appel projets 200 000 Dhs an projet et la contribution INDH qui ne doit pas d passer 70 de l enveloppe budg taire du projet sans qu il ne soit d montr le fort impact et l effet imm diat des projets s lectionn s 4 Partenariat avec les communes La participation des collectivit s locales dans la mise en oeuvre de lINDH suscite plusieurs remarques X Retard consid rable pris par plusieurs communes cr er les CAS de mise en uvre des ILDH X Adoption tardive par les assembl es d lib rantes des conventions de partenariat conclues dans le cadre de PINDH X Alimentation tardive et ou insuffisante des CAS en ressources n cessaires la mise en uvre des ILDH X D lais consid rables pris par certaines communes pour laborer les programmes d emploi des CAS ILDH Les visas les concernant ne sont intervenus qu au d but de l ann e 2007 X Prolongement des difficult s inh rentes la gouvernance des collectivit s locales PINDH du fait que les CAS ILDH font partie int grante des comptes administratifs e
3. lement aussi bien les d bats que les d cisions adopt es autre support de communication 2 Les Divisions d Action Sociale X Mettre jour l arr t fixant l organisation des pr fectures et provinces du Royaume pour y inclure la DAS en tant que structure nouvelle et r pondre ainsi un double objectif D une part tendre le syst me de motivation en vigueur aux responsables en fonction dans les DAS et d autre part d limiter clairement les attributions de ces entit s Renforcer la capacit de gestion des DAS en les dotant des moyens humains et mat riels ad quats 3 Le Contr le Interne Communiquer davantage sur Ja strat gie INDH et ses objectifs g n raux et op rationnels afin que cette initiative soit appr hend e de mani re uniforme par l ensemble des acteurs de d veloppement humain Identifier pour les 5 programmes INDH des objectifs sp cifiques chiffrables et mesurables et mettre en place des indicateurs pour rendre compte du degr d atteinte de ces objectifs X Identifier et coter des risques associ s aux processus INDH cartographie des risques et d ployer tous les niveaux les activit s de contr le pour ramener leur niveau des seuils acceptables eu gard aux objectifs trac s Am liorer le syst me d information mis en place en vue de Faciliter le pilotage des programmes INDH par des tableaux de bord int grer Donner plus d importance aspect suivi va
4. r t de quelques associations principalement celles charg es de la r alisation et la gestion des projets sans en tre le v ritable initiateur ou encore celles qui n ont pas t troitement associ es au processus projet X Des projets d levage caprin faute d encadrement appropri et de consultation en amont des populations cibles n ont pas produit tous les effets attendus impacts tr s r duits X Les projets AGR pourtant tr s porteurs en termes de d veloppement humain n arrivent pas toujours trouver la place qui leur choit du fait des complications li es la proc dure de s lection et de financement X La pr minence des projets d infrastructure des collectivit s locales financ s dans le cadre de l Initiative d tourne l INDH de ses v ritables objectifs savoir ponger les retards et les d ficits 14 Ce Ce Ole Ole Ole Ole Ole Cle Cle Ole Ole Cle Ole Oii Ole Ole Oi Oi Oi Oi Oi Ole Cle Ce m g EC NX CH cm CN CE co NX cm cm NX om com oc cm om com co cn cm comu CODO cn c en mati re de D veloppement Humain et cr er une dynamique sociale au niveau local Ces projets certes importants doivent tre pris en charge en priorit par les collectivit s locales ou en deuxi me ressort par l Etat travers les m canismes de partenariat et de subvention d j en vigueur X L inexploitation de certains projets en raison d une mauvaise programmation C est le cas par exemple
5. L examen de la mise en place et de la composition des organes de gouvernance tels que pr vus par les directives nationales r v le que le sch ma organisationnel est d ploy presque dans son int gralit et travers les diff rents chelons pr vus CRDH CPDH CLDH et EAC EAQ Toutefois certaines missions d audit soulignent que des quipes d animation communes quartiers n ont t constitu es que vers la fin de l ann e 2006 ou le d but de l ann e 2007 Le processus de diagnostic participatif a donc t men dans ces pr fectures et provinces sans l implication desdits organes surtout que leur apport aurait t tr s vraisemblablement d un grand concours au moment de la consultation des populations par une information de proximit tr s utile et partant favoriser une meilleure adh sion aux projets INDH Par ailleurs la r gle de l quilibre de repr sentation au sein des organes de gouvernance entre les diff rentes parties est globalement respect e Des exceptions sont cependant signal es Elles ont trait plus pr cis ment X au non respect des quotas de repr sentation des services ext rieurs et du tissu associatif X une prise en compte insuffisante de la dimension genre Ro emo cc co com cm co co oco cn co cm om com oco cm om com co cn cm comu oc cc cm En outre le surnombre qui pr vaut actuellement au niveau de certains CPDH et CLDH atteignant parfois les 40 au lieu des 15 pr vus par les manue
6. de contr le mises en uvre par les diff rents organes de gouvernance concourent de mani re globale Ce O Ole Ole Ole Ole Ole Cle Cle Ole Ole Cle Ole Oi Ole Ole CH Oi Ole Ole Cle Ole Cle Ce m g EC NX CH cm CN cm CN oco cm NX com om oc oc cm om com co cn cp cm oc cc c X la r alisation des op rations INDH et la protection des l ments de l actif acquis pour les besoins de cette Initiative X la conformit des op rations INDH aux lois r glements et aux proc dures sp cifiques PINDH telles que prescrites par les diff rents manuels la fiabilit des informations financi res et comptables retra ant l ex cution des diff rentes op rations INDH N anmoins les activit s de contr le interne particuli rement le suivi valuation quelque peu n glig es doivent constituer une priorit pour les diff rents organes de gouvernance afin de mieux ma triser la mise en uvre et l exploitation des projets INDH 2 Niveau 2 le contr le interne des administrations charg es de la gestion des diff rents programmes et actions de l INDH i Les DAS Bien que ne faisant pas syst matiquement partie des organigrammes des pr fectures et r provinces tels que fix s par la r glementation en vigueur les DAS ont r ussi en espace de deux ann es consolider davantage leur r le d acteur central de gestion des actions INDH tout en cherchant autant que possible des synergies avec l
7. de d penses Les diff rentes missions d audit enregistrent que l ensemble des r gies de d penses cr es pour les besoins de l INDH fonctionnent de mani re r guli re et tiennent correctement leur comptabilit N anmoins des d penses cons cutives la conclusion de conventions de partenariat avec certaines associations ont t r gl es par voie de r gie et pis encore en l absence de pi ces probantes qui tayent les op rations objet des conventions De m me des cas de paiements en d passement du plafond autoris ont t relev s Par ailleurs il est remarquer que certains sous ordonnateurs ne recourent pas aux r gies de d penses pour ex cuter les op rations dont ils ont la charge 4 La comptabilit du comptable de rattachement L examen des services des comptables assignataires montre que les op rations comptables sont r guli rement prises en charge et ex cut es dans les d lais impartis par la r glementation exception de certains cas au nombre tr s r duit et sans r el effet sur la mise en uvre de l Initiative de d passement des d lais de paiement 5 La comptabilit des partenaires INDH associations Les associations b n ficiaires des contributions de l INDH prennent rarement en charge en inventaire les mat riels acquis dans le cadre de cette Initiative et mis leur disposition pour les besoins des projets INDH qu elles g rent De m me ces associations continuent de teni
8. ours Royal adress la Nation par Sa Majest le Roi Mohammed VI Que Dieu L assiste le mercredi 18 mai 2005 ai l e l l i i E o e H l adoptant une action plus imaginative et plus r solue en direction du secteur informel i l j E l i E 0 f i Y 2 H i EC NX CH cm CN CE co NX co cm cm om oc oc cm om com co cn cm comu oc COED c En vertu du D cret n 2 05 1017 du 19 juillet 2005 relatif aux proc dures d ex cution des d penses pr vues dans le cadre du compte d affectation sp ciale CAS intitul Fonds de soutien l Initiative Nationale pour le D veloppement Humain notamment son article 13 et conform ment l instruction conjointe des Ministres de l Int rieur et des Finances n 82 du 9 mars 2007 l Inspection G n rale des Finances IGF et Inspection G n rale de Administration Territoriale IGAT ont proc d conjointement partir du 12 mars 2007 l audit des comptes des op rations du CAS INDH ex cut es au titre de l ann e 2006 par les diff rentes Pr fectures et Provinces du Royaume Cet audit r alis selon les normes d audit applicables aux missions de l IGF a pour objectifs de X Exprimer une opinion explicite sur la r gularit la conformit et la sinc rit des tats financiers retra ant les op rations effectu es dans le cadre de ce programme et pr par s cet e
9. ACCATION DES FROJE I9 ae des EE as date tes dress no 14 IX CERTIFICATION DES ETATS FINANCIERS nn nrs enr senneeuecnnecsnecnseceneenseeesseeusee 15 X RECOMMANDATIONS En dns nteniassdneneeausne EREE an denses uner ces ons 16 L Initiative Nationale pour le D veloppement Humain lanc e par Sa Majest Le Roi Que Dieu L assiste l occasion du Discours Royal du 18 mai 2005 constitue un r f rentiel strat gique pour le d veloppement social et la consolidation des acquis en mati re de d mocratie de d centralisation et de la promotion des conditions socio conomiques de la population vuln rable Cette initiative doit Se d cliner sous le signe de la citoyennet r elle et agissante et proc der d une d marche r solument novatrice et d une m thodologie d action qui allie ambition r alisme et efficacit et se traduise par des programmes pratiques bien d finis et int gr s Trois axes principaux lui ont ainsi t fix s Premi rement s attaquer au d ficit social dont p tissent les quartiers urbains pauvres et les communes rurales les plus d munies et ce par l largissement de l acc s aux quipements et services sociaux de base tels que la sant et l ducation l alphab tisation l eau l lectricit l habitat salubre l assainissement le r seau routier les mosqu es les maisons de jeunes et les infrastructures culturelles et sportives Deuxi mement promouvoir les activit s g n ratrices de revenus sta
10. CkS eeeeeeeeeeeecceccccccccccccccccccccccccccceeee 7 3 La comptabilit des r gies de d penses ssseessseseosooooosoosoooososososocoscsoococsccecscssesssesssssessssssssssssssssssso 8 4 La comptabilit du comptable de rattachement assassins stessesicssssesssnsssstesssss 8 5 La comptabilit des partenaires INDH associations sssaccssssssoccncssssccccecerssoccncesenssnccccccsssse 8 6 Examen de la fiabilit des tats Mancini esse bessocssosssonsedensoe st sseoesedes see esse seoesedeosossote 8 IV MISE EN PLACE ET CONSOMMATION DES CREDITS ccecce o L Tan Eole Rene Duo IPEP ORA TO TINTO OUTER O NUNO RR RR O DOENDO RS IE EEEE E 8 Ze Consommaon es CL S nn date done desde se E OET do nt dos ba ess E OE a ia te 9 ER Sa Sis Rs sise O E DRESS RENNES RE RSRS E SOR A 9 V EVALUATION DU PARTENARIAT AVEC LE TISSU ASSOCIATIF 9 DPartcnaracavec lets SOCIAL O CEO Sade en dada nn ec nsc se cest 9 Da ST EE TO e r r E 10 CC qo ce iu RD NR PROGRESSO RD RD NE DN RN 11 4 Partenariat avec LES COMMUNES rsssssssns sonne snsessovensessseee ee ones teen tes cotes tessseee sean 11 VI CONTROLE DE LA REGULARITE ET DE LA MATERIALITE DES D PENSES 12 le Eligibilite des CONS Programmi A en ds rt id ii dia 12 2 Passation des Commandes publiguUCS seisis irssr issis noces s so sado soc oc danses se etes ss see cases otessonsebessosss 12 ER NADIA Msn nsc ones PSA SEA ss ses itens ASSES dates ess RR RA ER 13 VI PA CONVE ROL NOR a DE SO DNS de Dao eo 14 VUL E V
11. ation surtout des services d concentr s de l Etat trouve son explication dans le niveau de d concentration atteint par notre Pays caract ris par une administration territoriale dirig e par des responsables sans v ritable pouvoir de d cision et sans moyens et par une inter minist rialit quasi absente vii EVALUATION DES PROJETS Les nombreux projets r alis s ou en cours se sont r v l s pertinents C est le cas notamment des projets de construction et ou d quipement de maternit s de foyers f minins de centres d accueil pour enfants sans abris de centres de formation en informatique et Internet pour enfants d munis et pour jeunes de centres de lutte contre l analphab tisme de complexes socio ducatifs pour personnes besoins sp cifiques Ces m mes projets se sont r v l s hautement productifs et fort impact Il en est de m me pour f les projets AGR qui portent sur la valorisation des produits de l arganier et du cactus sur l levage apicole et sur la poterie d Les projets d adduction et de distribution en eau potable au profit des populations rurales enclav es Enfin les principales remarques relev es par les missions d audit peuvent tre r sum es comme suit Les acteurs impliqu s dans la gestion des projets ne ma trisent pas toujours les diff rentes phases du cycle projet particuli rement la d finition des besoins et l exploitation apr s r alisation D sint
12. bles et d emplois tout en Troisi mement venir en aide aux personnes en grande vuln rabilit ou besoins sp cifiques pour leur permettre de s affranchir du joug de la pr carit de pr server leur dignit et d viter de sombrer soit dans la d viance soit dans l isolement et le d nuement extr me Pour ce faire et compte tenu de l impossibilit mat rielle d assurer une couverture exhaustive et concomitante de toutes les r gions et de toutes les cat gories il a t jug pertinent d adopter des crit res objectifs d urgence pour d terminer les b n ficiaires titre prioritaire Ainsi dans une premi re tape de son lancement l Initiative ciblera le renforcement de la mise niveau sociale de 360 communes parmi les plus pauvres du monde rural et de 250 quartiers pauvres en milieu urbain et p riurbain m dinas anciennes et bidonvilles o s vissent les manifestations les plus criantes de l exclusion sociale du ch mage de la d linquance et de la mis re Elle visera galement et de mani re progressive la mise niveau tant des capacit s que de la qualit des centres d accueil existants ou la cr ation de nouveaux centres sp cialis s m me d accueillir et de venir en aide aux personnes en situation de grande pr carit tels les handicap s les enfants abandonn s les femmes d munies sans soutien et sans abri les vagabonds les vieillards et les orphelins livr s eux m mes Extrait du Disc
13. ctifs de PINDH les projets r alis s diffusion des bonnes pratiques les modalit s de participation la r alisation de projets l ligibilit des projets et des porteurs de projets etc Labelliser les actions et projets r alis s dans le cadre de PINDH 5 Oo l e l E e f 0 E Oo i LU L e LU E 8 et ce afin de les impliquer davantage dans la mise en uvre desdites conventions l LU R LU l 0 E LU f amp E t 6 l L l l L l E o i EC NX CH cm CN co co NX cm cu XX om com oc cm om om co cn cpm COO oc cc c
14. des projets de creusement de puits compl tement achev s mais actuellement en souffrance du fait de l absence d quipement de pompage Il convient de noter que cette mission d audit conjoint a t essentiellement ax e sur la certification des comptes Elle sera relay e courant 2008 par une autre mission d audit de performance cette fois ci orient e vers l valuation des projets et de leurs impacts IX CERTIFICATION DES ETATS FINANCIERS Cette partie rend compte des opinions exprim es par les auditeurs sur les tats financiers tels qu labor s par les sous ordonnateurs et vis s par les contr leurs des engagements et les comptables assignataires Il est rappeler que l objectif de la mission d audit est la formulation d une opinion selon laquelle les tats financiers des programmes financ s par le CAS INDH clos au 31 d cembre 2006 sont conformes aux lois r glements et r f rentiels comptable qui leur sont applicables L audit ainsi r alis vise fournir une assurance raisonnable que les tats financiers susmentionn s sont r guliers et ne comportent pas d anomalies significatives L examen des 70 rapports d finitifs d audit a permis de mettre en vidence qu aucun refus de certification n a t enregistr par les auditeurs Toutefois 14 opinions de certification avec r serves ont t exprim es soit 20 des cas Les r serves ainsi exprim es ont t motiv es principalement par les consid ratio
15. e bons de commande X Des cas qui restent tr s limit s de fausse imputation budg taire X La pratique toujours pr sente des bons de commande de r gularisation Ce CH Ole Ole Ole Ole Ole Cle Cle Ole Ole Cle Ole Cle Ole Ole Ole Oi Ole Ole Ole Ole Cle Ce m g EC NX CH cm CN CN cc NX cm co com om co co cm om om co cn cm comu COO cc c x X Le recours abusif aux bons de commande pour r aliser des travaux de construction n cessitant en principe une d finition pr cise des besoins satisfaire clauses des prescriptions sp ciales et techniques Ce mode op ratoire ne permet pas en plus de faire jouer la responsabilit civile et p nale la fois de l entreprise et du ma tre d ouvrage en cas de survenance de probl mes mettant en danger la s curit des constructions et des personnes X Certaines op rations dont les montants d passent le plafond de 200 000 Dhs ont fait l objet de plusieurs bons de commande au lieu qu il soit fait recours l appel d offre seule proc dure qui travers la mise concurrence permet la transparence l conomie l efficience et l efficacit de la d pense publique X Le r glement de prestations d tudes et de contr le par bon de commande en absence de tout contrat clarifiant les missions r aliser et les modalit s de leurs liquidation et paiement d penses par voie de march s Fausse imputation budg taire de certains march s X Recours aux march s de
16. ensemble des structures administratives territoriales en charge de la mise en uvre de l INDH Cependant certaines DAS continuent d accuser quelques faiblesses qui alt rent leur efficacit notamment X les personnes ressources sont insuffisantes en termes d effectif de profils et de capacit ex cuter des t ches d une certaine ampleur et d un caract re novateur le manque de moyens mat riels rend difficile la mission des DAS particuli rement lorsqu il s agit du suivi in situ des diff rents projets d s lors que leurs moyens de mobilit restent insuffisants compte tenu de l loignement et de l parpillement des sites trait s dans le cadre de PINDH la coordination d ficiente avec les autres divisions pr fectorales ou provinciales impliqu es dans le programme INDH X Les relations encore confuses avec les CLDH et les EAC Q se traduisant par un d ficit de communication synonyme parfois d incompr hension il Les CPED De mani re globale le contr le exerc par les CPED s av re satisfaisant exception de cas minimes de d passement des d lais de visa au demeurant sans incidence sur le d roulement des Op rations iii La s paration des t ches Ce principe de bonne gestion fait toujours l objet de remarques telles que relev es par les missions d audit et qui peuvent tre r sum es ci apr s X En l absence de manuels de proc dures le contour encore peu pr cis des attribu
17. es enjeux que repr sente l INDH dont la mise en uvre ne doit souffrir d aucune tergiversation et moins encore de d lais Ainsi leur effort d engagement ne d passe gu re les 20 des cr dits d l gu s 3 Effet levier L INDH a permis de diversifier ses sources de financement en drainant par effet levier d importantes ressources Ce constat positif qui t moigne de l attrait de l Initiative demeure cependant tr s variable selon chaque pr fecture ou province et selon les diff rents programmes consid r s Les montants ainsi mobilis s exc dent parfois 60 des ressources allou es aux op rations INDH toutes sources de financement confondues v EVALUATION DU PARTENARIAT AVEC LE TISSU ASSOCIATIF 1 Partenariat avec le tissu associatif De mani re globale les associations ne sont pas bien inform es des opportunit s offertes par PINDH ses enjeux et moins encore de ses m canismes de mise en uvre Cette situation est cons cutive un d ficit de communication de sensibilisation et d information en direction du tissu associatif Ceci est d autant plus vrai qu il concerne plus particuli rement les petites associations qui constituent la dominante de ce tissu De plus les associations qui se sont manifest es dans le cadre de cette initiative bien que jouissant d une exp rience appr ciable accusent souvent des difficult s li es la faiblesse de leurs ressources humaines et mat rielles et leur capac
18. ettie des r gles prudentielles qui concourent l int grit des syst mes informatiques et la fiabilit des informations comptables et financi res Par ailleurs certaines missions d audit ont assist ou invit les services comptables sous ordonnateurs compl ter les registres de constatation des droits des cr anciers qui en l tat ne permettent pas de d gager une situation fid le des engagements effectu s au titre de l exercice sous revue cause de l absence de quelques mentions obligatoires Enfin les sous ordonnateurs n observent pas toujours les d lais d ordonnancement et de mandatement fix s dans le cadre de l INDH 2 Sur le plan de la comptabilit mati re et de la gestion des stocks Malgr les efforts d am lioration consentis par les services gestionnaires la tenue de la comptabilit mati re et la gestion des stocks continuent d accuser certaines faiblesses rappel es ci apr s X les livres d inventaire r glementaires ne sont pas syst matiquement tenus les fiches de stocks lorsqu elles existent ne permettent pas toujours de retracer l historique des mouvements de stocks X La tra abilit des acquisitions INDH est rendue difficile du fait de l absence d tiquetage propre ou de tout autre signalement permettant leur identification en tant que telles Ce Ce Ole Ole O Ole Ole Cio Co Ole Cle Ole Oi Ole Ole Cle Oi Ole Ole Ole Ole Cle Ce m 3 La comptabilit des r gies
19. ffet par et sous la responsabilit des gestionnaires en charge des cr dits Abppr cier la fiabilit du dispositif de contr le interne et du syst me d information S assurer de l ligibilit des d penses et du respect des mesures d assouplissement et de bonne gouvernance au regard des crit res sp cifiques PINDH X Proc der par sondage la v rification de la mat rialit des r alisations et s assurer de leur conformit aux pi ces crites aux r gles de l Art et aux sp cifications techniques des projets X Evaluer impact des r alisations du programme INDH par rapport aux attentes des populations cibles travers les preuves et les diligences mises en uvre dans le cadre des travaux d audit la mission a relev plusieurs observations qui concernent aussi bien les structures de gestion que les diff rents aspects de conception de validation et d ex cution des projets inscrits dans le cadre du programme 2006 FONCTIONNEMENT DES ORGANES DE GOUVERNANCE L analyse du sch ma de gouvernance a port sur l appr ciation du fonctionnement des diff rents organes CRDH CPDH CLDH EAC EAQ travers notamment X L examen de la conformit de leur composition avec les directives nationales X La revue du fonctionnement de ces organes et des modalit s d exercice de leurs attributions 1 Examen de la conformit de la composition des organes de gouvernance avec les directives nationales
20. il les retards cumul s pour concr tiser tant les actions en cours que celles projet es Par ailleurs ces d lais s ajoutent encore ceux mis par certains sous ordonnateurs ventiler les masses de cr dits globalis s sur les diff rentes rubriques budg taires Ils peuvent atteindre parfois plus de quatre mois apr s la transmission des ordonnances de d l gation Cette situation ne manque pas de g n rer en fin d exercice une suractivit des services comptables rattach s aux sous ordonnateurs qui s efforcent d ex cuter la majeure partie des engagements et des missions dans des d lais tr s r duits et avec un risque r el d alt ration de la qualit des projets engag s exigeants par ailleurs en termes de pr paration tudes appel concurrence examen des offres etc Enfin les mesures r glementaires en termes de d lai impos es aux gestionnaires dans le but d imprimer une cadence soutenue la mise en uvre de l INDH sont improductives compte tenu des difficult s rencontr es au niveau de la mobilisation des cr dits 2 Consommation des cr dits A l exception de certaines pr fectures et provinces qui affichent des taux d engagement d notant d une capacit d absorption et de consommation des cr dits tr s satisfaisante d passant le seuil de 70 les autres peinent encore utiliser les cr dits qui leur sont d l gu s et porter ainsi leur effort d engagement des valeurs acceptables compte tenu d
21. it de gestion encore perfectible Cette situation soul ve plus d une question quant la p rennit des projets confi s aux associations dans le cadre du J A partenariat surtout lorsqu ils sont exigeants en termes de ma trise d ouvrage d entretien de maintenance et aussi en frais de roulement pour assurer l exploitation des projets dans des conditions acceptables g EC NX CH cm CN CE co oco cm cm XX om cm oc cm om com co cn cm comu oc cc c Ces aspects combien essentiels ne sont pas toujours pris en consid ration puisque X la s lection et la validation des projets mettent l accent uniquement sur l examen des pi ces appuyant la demande de financement et qui ne renseignent pas toujours de mani re fid le sur la capacit r elle des associations et le degr de risque qu elles pr sentent solvabilit r gularit de la gestion comptable et administrative questions li es l thique etc le processus de conclusion des contrats ne pr voit pas toujours une phase de dialogue concertation m me de d gager une vision commune du projet de mieux appr hender les capacit s et la volont r elle des associations r aliser le projet et enfin de clarifier les engagements mutuels attendus des parties aux contrats droits de l Etat sur les fonds INDH b n ficiant aux associations en cas de survenance de probl me X les contrats de partenariat tels que conclus abordent en priorit les co
22. les C est le cas notamment des frais de mission indemnit s de d placement et billets d avion vers s par Agence de D veloppement des Provinces du Sud ses cadres en d placement Prise en charge dans le cadre de conventions avec les associations des salaires de leur personnel qui travaillent dans des centres construits et quip s dans le cadre de l INDH X Financement d un projet d am nagement de deux centres polyvalents Ce projet imput sur le programme de lutte contre l exclusion sociale en milieu urbain appara t en d phasage par rapport aux objectifs recherch s par l INDH eu gard sa localisation et la sp cificit de la population cibl e X Financement d un am nagement d espaces r cr atifs au profit des adh rents de clubs clubs de tennis de p tanque et club des fonctionnaires X Acquisition de v hicules au profit de certaines communes rurales et la prise en charge sur les fonds INDH de leur frais de carburant x Imputation sur le Programme Urbain de certains projets situ s dans des zones non cibl es x Certains projets de construction sont r alis s en violation de la l gislation et de la r glementation en mati re d urbanisme des lors qu ils ne sont pas autoris s par les autorit s comp tentes X Engagement de travaux d am nagement d espaces verts sur des terrains dont la situation fonci re n est pas apur e 2 Passation des commandes publiques D penses par voie d
23. ls risque d alourdir inutilement le processus de validation et de d cision en transformant ces instances en forum de d bat les d tournant ainsi de leurs missions premi res Enfin la nomination par les pr sidents des CRDH et CPDH des membres permanents desdits comit s n est pas toujours formalis e par des arr t s gubernatoriaux 2 Revue du fonctionnement de ces organes et des modalit s d exercice de leurs attributions De mani re g n rale le fonctionnement des diff rents organes de gouvernance est satisfaisant compte tenu des directives nationales Les missions d audit soulignent en sus des actions de formation des membres des CLDH et des EAC Q au demeurant tr s utiles importance de l effort entrepris pour communiquer autour des valeurs et principes de l INDH Quelques dysfonctionnements mineurs continuent n anmoins de subsister Ils concernent Les CPDH et CLDH qui continuent de fonctionner en l absence de r glements int rieurs clarifiant les modalit s du d roulement de leurs travaux a Les CLDH et EAC Q qui tiennent rarement leurs travaux avec constance et r gularit Les PV sanctionnant les travaux de certains CRDH CPDH CLDH et de leurs comit s techniques ne restituent pas toujours de mani re fid le les options d battues et les motifs x justifiant les choix op r s et les projets rejet s X les CPDH qui continuent d adopter des projets n manant pas des CLDH arguant parfois l i
24. luation indicateur d activit et de performance Int grer les informations relatives aux op rations r alis es dans le cadre des CAS ILDH Etablir un manuel d utilisateur et des protocoles de renseignement du syst me garantissant son int grit et la fiabilit des donn es Affiner l organisation du travail notamment par Une s paration des t ches plus effective Elaboration des fiches descriptives de postes de travail pour les structures impliqu es dans la mise en uvre de l INDH Former les cadres des pr fectures et provinces sur l utilisation des diff rents manuels INDH Ce O Ole Ole Ole Ole Ole Cle Cle Ole Ole Cle Ole Oi Ole Ole CH Oi Ole Ole Cle Ole Cle Ce m 16 e Oii Oii Ole Ce Oii Cle Ole Ce Oi Oii Ole Oii OCO Cle Ce Ce Ri em cc co cm cm cm co oco cm cm com om oco oc cm om om co cn cpm comu oc cc cm 4 La programmation X Inviter les sous ordonnateurs proc der la ventilation des cr dits entre les rubriques des diff rents programmes dans les d lais impartis X Pr voir les frais d tudes et de contr le pour les projets qui le n cessitent sur les cr dits des programmes auxquels ils se rattachent 5 L appel projet X Clarifier davantage la notion projets fort impact social abord e dans le manuel d appel projet en des termes quivoques en arr tant des crit res de choix renvoyant sur la triptyque Efficience Efficacit et Economie Fonder le
25. mpertinence des propositions de ces derniers par rapport aux objectifs fix s par l INDH X les CPDH qui sollicitent des associations pour porter des projets entrant dans leur secteur d activit et pour lesquels elles n ont pas postul l occasion des appels projet X les CPDH qui persistent fonder leurs choix particuli rement le rejet des projets sur des consid rations plut t subjectives du fait de l absence de m canismes de s lection clairs et transparents X Les CLDH qui ne valident pas les projets laissant cette t che aux assembl es d lib rantes des communes X Les CPDH et les CLDH qui ne donnent pas la mission de suivi valuation toute importance qui lui revient Il APPRECIATION DE LA FIABILITE DU CONTROLE INTERNE Les diff rentes missions d audit ont pu relever que les assouplissements dont b n ficient les gestionnaires en charge de PINDH n ont pas eu globalement d incidence n gative significative sur la fiabilit l exhaustivit et la r gularit des op rations de PINDH Par ailleurs l appr ciation de la fiabilit du syst me de contr le interne a t effectu e essentiellement travers deux niveaux 3 Niveau 1 le contr le exerc par les organes de gouvernance 3 Niveau 2 le contr le interne des administrations charg es de la gestion des diff rents programmes et actions de PINDH 1 Niveau 1 le contr le exerc par les organes de gouvernance Les activit s
26. nanc Si la mise en uvre des op rations de partenariat reste globalement satisfaisante il n en demeure pas moins que d importants retards sont signal s Ils sont dus essentiellement fe l imputation de la contribution INDH sur les cr dits d engagement ce qui hypoth que la r alisation des projets conclus dans le cadre du partenariat jusqu la consolidation des cr dits 4 A la r ticence de certains CPDH verser les contributions financi res contractuelles dans les d lais fix s par les conventions Mm Au retard pris par les services d concentr s de l Etat respecter leurs engagements contractuels vis vis des associations f la difficult de certaines associations honorer leurs engagements contractuels particuli rement la mobilisation de leur quote part financi re ou son quivalent et ce malgr le versement de la contribution INDH Enfin les avanc es multiples et encourageantes r alis es jusqu ici en mati re de partenariat avec le tissu associatif ne sauraient occulter l ampleur de la t che incombant aux DAS aux diff rents services d concentr s de l Etat aux collectivit s locales et aux organes de gouvernance de l INDH pour accompagner et aider les associations mieux ma triser le cycle projet depuis l aide la formulation jusqu l exploitation 2 S lection de projets En r gle g n rale l identification le financement et la r alisation des projets sont men s confo
27. ns suivantes X Non respect de la r glementation r gissant les march s publics Non respect des dispositions des manuels de proc dures aff rents PINDH X Manque de rigueur dans la tenue de la comptabilit Ro em cc co cm cm cm co oc cm cm XX om com oc cm om om co cn cm comu oc cc cm X RECOMMANDATIONS Les principales mesures pratiques d am lioration propos es par les diff rentes missions d audit portent sur les volets suivants I Les organes de gouvernance X Parachever l difice organisationnel de PINDH en constituant l o elles font encore d faut les quipes d animation X Reprendre la composition des organes de gouvernance en veillant au respect des quilibres entre les diff rentes sensibilit s typologie dimension genre etc et en limiter le nombre des membres 15 X Impliquer davantage les quipes d animation dans tout les processus INDH surtout ceux qui impliquent une action de proximit X Clarifier le fonctionnement des organes de gouvernance par adoption syst matique de r glements int rieurs fixant entre autres la p riodicit observer pour les travaux desdits organes X D ployer le syst me motivation pr vu au b n fice des membres de ces quipes par l diction des textes r glementaires appropri s X Porter la connaissance du grand public par tout moyen appropri les rendus des travaux des organes de gouvernance affichage des PV qui doivent retracer fid
28. nsid rations financi res quotes parts financi res qui prennent le dessus sur les aspects juridiques et techniques d lais voies de recours en cas de litige modalit s de suivi etc pas moins aussi d terminants pour la mise en uvre des projets Le suivi de la mise en uvre des conventions de partenariat n est pas appr hend sa juste valeur ce qui incite certaines associations en transgresser les termes Le cas le plus significatif concerne une association qui a d tourn la convention de son objet en proc dant l acquisition sur fonds INDH de deux appartements au lieu de l am nagement de son centre d accueil Ensuite et en absence d un syst me d int ressement m me de permettre aux associations haut potentiel d expertise d tre pr sentes sur plusieurs r gions du Royaume notamment celles o le tissu associatif local est tr s r duit les CPDH continueront solliciter les m mes associations pour porter les projets INDH Par ailleurs il a t constat que le d blocage des tranches de la contribution financi re INDH n est pas syst matiquement subordonn la pr sentation par les associations de rapports d avancement pour contr le et validation Certaines contributions ont m me t d bloqu es d s le d marrage des projets objet du partenariat en int gralit et en une seule fois rendant ainsi vaine toute mesure de contr le quant leur utilisation effective aux fins du projet fi
29. p ao o ao O O ao cao ao e o ROYAUME DU MAROC E T RTE EN EITI initiative Nationale pour le D veloppement Humain MINISTERE DE VINTERIEUR MINISTERE DES FINANCES o ET DE LA PRIVATISATION I INSPECTION GENERALE DE L ADMINISTRATION TERRITORIALE INSPECTION GENERALE DES FINANCES Rapport de synth se CERTIFICATION DES COMPTES DE L EXERCICE 2006 Rabat D cembre 2007 AR Sa Majest le Roi Mohammed VI que Dieu l Assiste Ro em NX co cm cm cm co oco cm co com om com oc cm com com co cn cm comu oc cc c gi l f l o f Impr gne de la culture de l valuation et i de la n cessit pour tous les acteurs d tre i comptables de leurs actes dans l exercice de leurs fonctions culture que Nous entendons voir ancr e dans la gestion de la chose i publique Nous nous donnons rendez vous l dans les trois ann es qui viennent pour faire l valuation des r sultats de cette nouvelle Initiative et mesurer les changements positifs et l palpables qui en auront d coul dans la vie des citoyens i f L L E Extrait du Disc ours Royal adress la Nation par Sa Majest le Roi Mohammed VI Que Dieu Vassiste le mercredi 18 mai 2005 Ro em NX co cm cm cm co oco cm co com om com oc cm com com co cn cm comu oc cc c Avertissement Le pr sent rapport de synth se a t labor au vu des 70 rapports d finitifs tels qu labo
30. processus de s lection des projets sur une grille de notation qui prend en consid ration aussi bien les aspects li s au projet propos que ceux ayant trait expertise au savoir faire l thique l exp rience et aux moyens propres du porteur de projet 6 Le partenariat Renforcer la capacit de gestion des associations partenaires par des actions de formation Accompagner les porteurs de projets par un encadrement technique appropri XX x Sensibiliser les associations par des actions de Formation Information sur la n cessit du respect des dispositions l gales et r glementaires en mati re m de tenue de comptabilit et d inventaire m d obligation d ouvrir un compte bancaire d di exclusivement au projet INDH X Interpeller les partenaires sur la n cessit d honorer leurs engagements notamment financiers dans les d lais impartis en vue d assurer la r ussite des projets X Privil gier les conventions de partenariat pr voyant des apports financiers des porteurs de projets 7 La convergence Prendre une circulaire du Premier Ministre invitant les services d concentr s de l Etat et les tablissements publics s impliquer davantage dans la mise en uvre de PINDH amp La communication Renforcer les actions de communication l adresse des populations et du tissu associatif L laboration d un plan de communication par province et pr fecture informant et rappelant entre autres les obje
31. r gularisation synonyme d atteinte aux r gles de la concurrence ce propos il a t relev que certains ma tres d ouvrage ont ordonn le commencement des travaux alors que la proc dure d appel la concurrence qui les concerne n a toujours pas abouti la d signation d un attributaire X De mani re g n rale les CPS n abordent pas la d finition des besoins avec toute la rigueur requise Il s ensuit des modifications des programmes de travaux et des difficult s de suivi sur les plans technique et administratif des projets La proc dure d appel la concurrence n est pas toujours correctement appliqu e lorsqu il s agit des lettres circulaires relatives aux appels d offres restreints qu il faut adresser par lettres recommand es avec accus s de r ception X Laxisme de certains services sous ordonnateurs quant il s agit de mesures prendre pour contraindre les attributaires de march s respecter leurs engagements contractuels notamment les d lais Commencement des travaux sur ordre de service avant approbation des march s Les dossiers d appels d offres ne sont pas toujours transmis aux membres de la commission d appels d offres dans les d lais prescrits par la r glementation Ex cution de travaux suppl mentaires sans conclusion d un avenant Cas des contrats d architectes Certains contrats d architectes ont t conclus post rieurement la passation des march s de const
32. r s par les auditeurs communiqu s aux administrations concern es et apr s qu il a t tenu compte quand il y avait lieu des r ponses fournies En cons quence le contenu de ce rapport n engage que la responsabilit des auditeurs seuls habilit s pour juger de la suffisance des proc dures d audit appliqu es et des preuves obtenues aux fins d exprimer leur propre opinion sur les tats financiers Ro emo NX co cm cm co co oco cm cm com om com oc cm om om co cn cm comu oc cc cm Sommaire I FONCTIONNEMENT DES ORGANES DE GOUVERNANCE sus 4 1 Examen de la conformit de la composition des organes de gouvernance avec les directives CALE NON a TES A DEDE RS DECORAR RR ANE SRA RAR RSA E TAT 4 2 Revue du fonctionnement de ces organes et des modalit s d exercice de leurs attributions 5 I APPRECIATION DE LA FIABILITE DU CONTROLE INTERNE 5 1 Niveau 1 le contr le exerc par les organes de gouvernance eeeeeeeeeeeeeeeeeececcecceccccccccccccceccccceceeee 5 2 Niveau 2 le contr le interne des administrations charg es de la gestion des diff rents programmes et achons de INDE sscsssseaonsenssescsedsssonssenssscecenns 6 HI APPRECIATION DE LA FIABILITE DES ENREGISTREMENTS COMPTABLES ET DES LAPS PNA N OR A ENEE EAE Den RD URI DR DR A E 7 1 La tenue des livres de la comptabilit des sous ordonnateUrS eeeeeeeeeeeeeeccccccccccccccccccccccccccccccccceee 7 2 Sur le plan de la comptabilit mati re et de la gestion des StO
33. r leur comptabilit sous une forme sommaire ce qui n a gu re facilit l audit des projets et op rations r alis s sous leur responsabilit Par ailleurs et contrairement aux exigences r glementaires certaines associations partenaires au lieu de proc der louverture d un compte bancaire exclusivement d di au projet INDH se sont simplement content es d utiliser leurs comptes courants ordinaires pour r aliser les op rations dont elles ont eu la charge pr textant que les conventions de partenariat ne pr voient pas une telle disposition Des associations ont m me proc d au r glement sur les fonds INDH de certaines op rations en recourant la pratique de ch ques libell s au porteur L obligation d archivage et de conservation des pi ces justificatives des d penses r alis es sur les fonds INDH n est pas syst matiquement respect e par les associations b n ficiaires Ces zones de fragilit relev es au niveau des associations retenues comme partenaires sur la base du seul crit re d expertise dans des domaines pr cis s expliquent principalement par l insuffisance de leur capacit de gestion faiblesse de l encadrement et la m connaissance du cadre r glementaire sp cifique l INDH 6 Examen de la fiabilit des tats financiers Les tats financiers tablis par les sous ordonnateurs et vis s par les contr leurs des engagements de d penses et les comptables assignataires donnent dans la plupart de
34. rm ment aux proc dures pr vues pour chaque programme INDH Certaines provinces ont m me 10 r alis leur diagnostic territorial participatif avec l appui et l assistance de l Agence de D veloppement Social d marche qui les pr pare pour envisager l tape de la planification strat gique participative Par ailleurs le processus de s lection des projets p tit encore de nombreuses insuffisances qui ne sauraient masquer les avanc es substantielles enregistr es jusqu ici 3 Appel projet Les associations tardent manifester leur int r t ces appels du fait d un manque d information susceptible de les clairer tant sur les proc dures suivre que sur les opportunit s qu offre le programme en question Quand elles le font leurs propositions de projets sont rarement financ es et ce au d triment d op rations d infrastructure manant des collectivit s locales Cette conception restrictive a permis ces derni res dans certaines pr fectures et provinces de jouer un r le de premier ordre exposant ainsi ce programme au risque de son instrumentalisation par les diles locaux des fins de gestion de leur lectorat ou encore celui de d naturer PINDH en transformant ses ressources en des subventions d quipement des collectivit s locales Par ailleurs le processus de s lection tel que mis en uvre ne permet pas d une part de cibler les meilleures associations pr sentant les garanties en
35. ruction X Des prestations d tudes et de ma trise d uvre ont t ex cut es avant l approbation des contrats les concernant Imputation erron e des d penses concernant les tudes architecturales pour les projets de construction absence d une vision int grant la fois les aspects li s aux tudes au contr le et la ma trise d uvre contraint les sous ordonnateurs recourir de plus en plus aux ressources du programme transversal particuli rement celles de la ligne Formation et Assistance technique pour couvrir les d penses li es aux prestations pr cit es alors qu elles concernent des op rations r alis es au titre des autres programmes INDH Cette fa on de proc der risque terme si ces pratiques se multiplient davantage de d tourner le programme transversal de ses objectifs initiaux notamment celui de renforcer l ing nierie sociale et de cr er une asym trie budg taire entre programmes contraire au cadrage de PINDH 3 Mat rialit L ann e 2006 tant celle de la mise en place des organes de gouvernance et de l tablissement des Initiatives Locales de D veloppement Humain dans un cadre participatif largi il convient de noter que l objectif principal de l audit conjoint a essentiellement port sur la certification des comptes afin de s assurer de la bonne gestion des deniers r serv s l INDH Les r sultats y aff rents sont pr sent s au 8 IX relatif la certification des
36. s cas une image fid le des critures comptables et des documents justificatifs annex s Quelques cas d inexactitude des informations notamment comptables et qui restent d une ampleur insignifiante ont t signal s IV MISE EN PLACE ET CONSOMMATION DES CREDITS 1 Mise en place des cr dits Telle qu observ e actuellement la mise en place tardive des cr dits les derni res d l gations de cr dits ont eu lieu en octobre 2006 risque d entamer la d termination et l lan des gestionnaires et acteurs charg s de la mise en uvre de PINDH Elle est galement en contradiction avec la conception dont cette Initiative proc de et qui consiste apporter des r ponses ad quates et urgentes aux attentes des populations vuln rables Ce Ce Ole Ole Ole Ole Ole Cle Cle Co Ole Cle Ole Cle Ole Ole Cle Oi Ole Ole Cle Ole Cle Ce m r e Oii Oii Oi Ce Oii Oii Ole Ce Oi Cle Ole Oii OCO Cle Ce Ce g EC NX CH cm CN co co NX cm cm cm om cm oc cm om om co cn cm comu oc cn c Cette question unanimement relev e par les missions d audit repr sente un enjeu d efficacit ror r fe tant il est vrai qu aucun traitement ad quat n y a t r serv pour clarifier cette situation qui si elle vient perdurer aura irr m diablement des r percussions sur le triangle Co t D lais Qualit et partant affecter l enthousiasme suscit par l INDH aupr s des populations qui ne voient pas d un bon
37. t donc victimes du votesanction des assembl es d lib rantes souvent motiv par des consid rations politiques VI CONTROLE DE LA REGULARITE ET DE LA MATERIALITE DES DEPENSES 1 Eligibilit des actions programm es De mani re globale les op rations r alis es sont ligibles au financement INDH des lors que celles ci sont conformes aux valeurs principes et crit res retenus pour cette Initiative N anmoins l impr cision des p rim tres des programmes INDH actions populations et territoires cibl s identit des acteurs programmes et projets fait que ceux ci ne sont pas toujours appr hend s de mani re claire et uniforme par tous les services de programmation rattach s aux sous ordonnateurs En cons quence le champ reste propice des interpr tations multiples et parfois divergentes sur la corr lation op rer entre la nature des actions engager et leur programme de rattachement Il en d coule de fr quentes erreurs de programmation qui se traduisent le plus souvent par le financement soit d actions sans rapport avec leur programme d imputation soit encore d op rations compl tement in ligibles Les cas suivants sans pr tendre l exhaustivit sont cit s titre d illustration X Utilisation des cr dits du programme transversal pour quiper certaines DAS en quipement informatique et en mobilier de bureau X Prise en charge de frais certes li s la r alisation de certains projets mais non ligib
38. tats financiers Ro emo cc co cm cm cm co oco cm cm com om cm oc cm com com co cn cp comu oc cc cm Aussi le contr le de mat rialit fera t il partie de la mission d audit de performance projet e en 2008 Toutefois les observations suivantes peuvent tre formul es L examen de certains march s n goci s tr s fr quents par ailleurs montre que les choix retenus ne sont pas toujours les meilleurs en termes d conomie prix Paiement d ouvrages ex cut s dans l irrespect des prescriptions techniques des CPS vii LA CONVERGENCE La mise en uvre des programmes INDH continue de souffrir de l insuffisance de convergence des programmes sectoriels avec ceux de l INDH L absence d une vision int gr e conjugu e une faible implication des services d concentr s de l Etat et des Etablissements Publics encore confin s dans des approches sectorielles ob rent lourdement l Initiative en g n rant un gap d efficacit et d efficience La mutualisation des moyens concept tant pr n par l INDH tarde se traduire dans les faits Autant donc de zones de fragilit rappel es de fa on r currente dans les rapports d audit Ceci reste d autant plus vrai pour les projets caract re technique confi s des porteurs de projets et dont le suivi de la r alisation n cessite imp rativement le concours des repr sentations des d partements minist riels comp tents Il y a lieu de pr ciser que la faible implic
39. termes de capacit de gestion et d expertise n cessaires la r alisation des projets pour lesquels elles postulent Il conduit d autre part rejeter des projets port s par des associations ayant des id es tr s valables et une expertise confirm e pour des motifs li s simplement la forme du dossier accompagnant la demande de financement Ledit processus conduit parfois au financement de projets port s par des associations qui se r v lent par la suite incapables soit de les r aliser soit de les g rer conform ment aux obligations conventionnelles Il faut aussi souligner que certains CPDH n observent pas les mesures de transparence pr vues par la proc dure de s lection En effet au lieu d valuer les propositions de projets sur la base d une grille pr tablie ces CPDH continuent de fonder cette valuation sur l examen de l exhaustivit num rique des pi ces des dossiers de pr sentation des projets telles qu exig es par l avis d appel projet Cet examen certes n cessaire mais non suffisant ne constitue incontestablement pas le meilleur moyen pour assurer aux travaux des CPDH toute l objectivit et l efficacit requises En sus des consid rations pr cit es des contraintes exog nes notamment d ordre politique pr sident parfois aux choix op r s adoptions et rejets Ce constat est d autant plus vrai qu il concerne l ensemble des programmes Enfin il y a lieu de citer les cas suivants X La r
40. tions des trois divisions DAS DBM et DT en charge de la mise en uvre des actions INDH est de nature g n rer des risques susceptibles de compromettre l atteinte des objectifs de d lais et de qualit assign s l Initiative L absence de fiches descriptives des postes de travail ou de tout autre syst me permettant de d finir les t ches aff rentes chaque poste demeure une remarque r currente au niveau de toutes les pr fectures et provinces Ce Ce Ole Ole Ole Ole Ole Ceia Ole Ole Cle Ole Cle Ole Ole Ole Oi Ole Ole Ole Ole Cle Ce m g EC NX CH cm NE CN co NX cm NX cm om com oc OEO om com co cn cm comu CODO cn c x Ro em cc co com cm cm co oco cm cm com om co com cm om com co cn cm comu oc cc c X Le d s quilibre dans la r partition des charges de travail entre les postes des diff rentes divisions assurant la mise en uvre de l INDH g n re des cumuls de t ches parfois incompatibles et l apparition de goulets d tranglement dans la cha ne de travail synonymes de retards et de blocage X Le cumul de t ches incompatibles fait courir aux op rations INDH le risque d alt ration de l information physique comptable ou financi re lorsque le poste de saisie pour alimenter le syst me d information se confond avec le poste de validation Ceci explique en partie les nombreuses erreurs qui ont pu tre relev es au niveau des diff rents tats de suivi du syst me d information INDH
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