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MANUEL D`UTILISATEUR DU MODÈLE PRODAIRE

1. Les activit s mentionn es entre 2 et 5 ci dessous sont pratiquement prises en charge par les managers de zone Ces activit s constituent galement le processus pour le manager de conna tre les populations de son unit d intervention et inversement pour les populations de conna tre leur manager L organisme d ex cution doit soutenir et diriger les managers de fa on pouvoir tablir la relation de confiance et la communication avec les populations 2 Pr sentation de l approche et des activit s aux populations Principalement il incombe aux managers de zone de pr senter la m thode et le contenu de vulgarisation aupr s des populations aux endroits ad quats pour leur rassemblement dans chaque fokontany A cette occasion la compr hension par les populations des messages suivants est importante Dans le cas du PRODAIRE les managers d butants sont r mun r s 220 000 MGA mois pour au moins 20 jours de travail effectif et les managers exp riment s 270 000 MGA 14 Le soutien est centr sur la transmission de diverses techniques relatives la conservation des sols et au d veloppement rural travers les formations A ces formations tous ceux qui le souhaitent peuvent participer Si possible les supports d information comme les DVD ou les photos y sont utilis s pour permettre aux populations d avoir l image r elle des activit s vulgariser ce qui fait accro tre leur int r t
2. 4 Collecte alevins Aman Travaux champ tres Rizi re R colte Pr paration Labour Semis Repiquage Travaux champ tres Tanety Saison des pluies asn Les populations ayant l intention de pratiquer les activit s apr s les formations mais manquant de fonds ont dans certains cas la possibilit de profiter des cadres du CSA et du FRDA Fonds R gional de D veloppement Agricole ou d emprunter le fonds aupr s des institutions bancaires Voir le chapitre 5 pour le d tail Les informations utiles pour les populations comme celles sur les formations ou sur l acc s au cr dit doivent tre ainsi transmises toutes les populations sans exception travers le syst me de vulgarisation du Mod le Suivant les principes et le processus montr s ci dessus le PRODAIRE finalement cibl en plus du reboisement et de la lutte contre les lavaka la fabrication du foyer am lior la culture du litchi et l levage de la carpe royale en tant qu activit s vulgariser dans les zones cibles aux environs du lac Alaotra Il est important de s lectionner ces activit s en consid rant suffisamment le calendrier des populations comme la saison agricole et en faisant attention ne pas accumuler les activit s de formation sur une p riode bien limit e Tableau 3 3 3 Deux exemples de la structure pour la mise en pratique du Mod le
3. en ne s lectionnant pas les participants et en visant la majorit de la population EE TE Prenons par exemple le cas du besoin en reboisement Dans le cadre des projets de reboisement en g n ral les zones destin es au reboisement sont d termin es au pr alable de mani re unilat rale par le projet et le reboisement est avanc en employant les ressources humaines de l ext rieur et en introduisant les plants galement de l ext rieur En revanche suivant les principes de PRRIE ce sont les populations locales ayant besoin du bois destin au bois de chauffe charbon qui produisent les plants et ensuite les mettent en terre en apprenant les techniques qu il faut par les personnes locales qui ont la connaissance sur ces techniques ce moment l la chance de l apprentissage des techniques est propos e tous les habitants titre gale Une 2 tape de PRRIE est aussi envisageable si n cessaire Celle ci consiste prendre des mesures d accompagnement ou de soutien suppl mentaires aux populations N anmoins cette tape n est pas planifi e d s le d but Principes suppl mentaires applicables Madagascar A Madagascar la propri t de terrain est principalement priv e si bien que la possession de terrain et la superficie de la propri t d pendent largement de la famille C est la raison pour laquelle dans le cas de la formation pour tous l objectif de l galit des chances ne peut pas
4. Alaotra Mangoro et Bongolava Communes cibles cit es ci dessus Sch ma 1 Communes actuellement cibl es et leurs alentours SAHAMAMY AMPARAFARAVOLA ANBOHIMANDROSO AMBATOMAINTY AMBOHITSI LAOZANA ANIME AMPITA DRIR TSIMO FERAMANGA NORD Da J AMBATON BRAZAKA Chapitre 1 Principes de l approche et l aper u du Mod le 1 1 Principes de l approche Le Mod le PRODAIRE est tabli conform ment aux 5 principes de PRRIE ci dessous sur lesquels ce Mod le est bas ainsi qu aux principes suppl mentaires en vue de son adaptation au contexte de Madagascar Ainsi ces 5 principes de PRRIE et les principes suppl mentaires pour sa mise en uvre Madagascar seront expliqu s clairement dans les paragraphes qui suivent Les 5 principes de PRRIE Le point clef pour la mise en uvre de PRRIE est l galit des chances La particularit des formations PRRIE r side ainsi dans la consid ration de cette notion comme r gle primordiale Cependant cela est limit l galit des chances et ne vise pas l galit des r sultats de tout le monde Ce point d voile le fait que PRRIE est tabli dans un point de vue bien r aliste La 1 tape de PRRIE est d marr e avec les formations au profit des populations locales Ces formations sont organis es localement en utilisant les ressources humaines disponibles localement en r pondant aux besoins locaux
5. chacun des participants de pr parer sa p pini re individuellement ou en groupe apr s la formation et galement de choisir l endroit o il va planter Dans le cadre du PRODAIRE tout le paquet des techniques pour le cycle complet du reboisement est transmis aux populations en 2 s ances de formation espac es Les principales esp ces d arbre cibles sont l eucalyptus le grevillea et le pin Le moringa a galement t introduit comme il est possible de le planter dans la cour de la maison d habitation des m nages Comme cet exemple le montre le nombre des b n ficiaires des formations a t multipli gr ce l introduction des esp ces d arbre int ressant tous les m nages quelle que soit la disposition du terrain L apport du Projet au moment de la r alisation des formations se limite aux techniques aux gaines destin es la production des plants ou les mat riaux pour la confection des alternatives ainsi qu aux semences D autres mat riaux et outils sont pr par s par les participants eux m mes 2 Formation sur la lutte contre les lavaka La particularit de la lutte contre les lavaka dans le Mod le PRODAIRE r side dans le fait que les lavaka cibl s ne sont pas choisis par l organisme d ex cution du Mod le mais l inverse par les populations qui transmettent les demandes de formation sur la stabilisation des lavaka distingu s par elles m mes Ces populations demandeuses sont celles qui sub
6. d abord aux populations ce moyen l aide des images r elles du DVD qui illustre le foyer am lior de mani re concr te et montrant la facilit d application par elles m mes En cons quence les populations ont r alis l opportunit r pondant leur besoin et gr ce la transmission de ces techniques travers les formations le foyer am lior a t rapidement vulgaris dans les zones cibles 2 Faire parvenir les formations aux populations ressentant le besoin Cependant ce ne sont pas toutes les populations des zones cibles qui souhaitent reboiser sur la pente Il existe des foyers qui ne poss dent pas de terre en pente ou encore des foyers qui en poss dent mais qui les utilisent d j pour d autres activit s Certains foyers n auraient pas l intention de reboiser malgr leur possession de terrain en pente disponible pour le reboisement A ce moment 42 l il faut trouver le moyen concret de cibler exactement les foyers ayant un besoin lev de reboisement de leurs terrains Cela consiste conduire la formation travers le syst me de vulgarisation du Mod le PRODAIRE et sur la base des 5 principes de PRRIE Le syst me de vulgarisation du Mod le PRODAIRE est tabli avec le principe de faire parvenir la formation dans toutes les localit s des zones cibles c est dire c est un dispositif qui touche tous les foyers ayant le besoin de reboisement de leurs terrains en pente Ce syst me
7. l am lioration du cadre de vie des populations Dans cette partie il est question d analyser pourquoi et comment ces effets sont produits en se r f rant aux particularit s du Mod le 1 Donner les moyens concrets permettant aux populations de r aliser les activit s qui r pondent leurs besoins Afin de vulgariser certaines activit s aupr s des populations il faut que ces derni res manifestent ou ressentent le besoin relatif ces activit s Puisque le Mod le PRODAIRE cible les zones d amont d grad es les populations de ces zones ressentent le besoin de reboiser leurs terres sur les pentes d grad es Dans l application du Mod le on ne fait que proposer aux populations le moyen concret qui r pond ce besoin travers les formations Une fois le moyen praticable obtenu les populations sont tout fait capables de d marrer les activit s avec leur propre initiative et il en r sulte par exemple des terrains rebois s observ s partout dans les zones cibles En ce qui concerne le reboisement le besoin et le moyen d y r pondre sont faciles comprendre m me pour les populations Ce n est pas le cas pour le foyer am lior qui est relativement difficile Devant la p nurie de bois de chauffe charbon les populations ressentent le besoin assez fort de r duire leur consommation Or ils n avaient pas d image concr te du moyen qui pourrait r pondre ce besoin C est pourquoi le PRODAIRE a montr
8. Le PRODAIRE utilise actuellement les ONG locales pour la mise en pratique de son Mod le dans la r gion d Alaotra Mangoro Ici selon ces exp riences les exemples concrets de la structure d application du Mod le ax e sur les ONG sont d montr s dans la premi re partie En outre En plus de ces activit s les formations sur les th mes suivants ont t organis es entre le d marrage du Projet et Avril 2014 le compostage en 7 jours l agriculture de conservation le mara chage la riziculture pluviale l aviculture et l levage de porc En outre la formation contre les feux de brousse est galement r alis e en collaboration avec la direction r gionale des for ts 20 l tablissement de la structure d application bas e sur les directions r gionales sera nouvellement tent dans une nouvelle r gion en 2015 Sur la base des r sultats de cet essai le contenu de la deuxi me partie 3 3 2 Mettre en valeur les organes administratifs et le syst me existant sera d sormais enrichi 3 3 1 Mettre en valeur les ONG locales Les zones cibles du Projet situ es aux environs du lac Alaotra sont compos es des zones des bassins versants en amont des cours moyens ainsi que des zones rizicoles en aval Les activit s de vulgarisation sont ainsi men es au profit d environ 20 milles foyers dans plus de 300 unit s de formation dispers es dans 45 fokontany qui se situent dans les 5 communes voisines Pendant la saison plu
9. ann e les mati res premi res sont ainsi diversifi es et le moyen de la mise en uvre des formations est perfectionn Pour les activit s ex le reboisement la production des foyers am lior s dont les effets sont rendus visibles travers la mise en pratique par de nombreuses populations dans une zone tendue afin de produire des impacts consid rables dans le domaine de la conservation des sols ou de la restauration environnementale les formations sont r alis es sur quelques ann es cons cutives et les efforts sont port s surtout pour accro tre le nombre des pratiquants De plus parmi les populations aux environs du lac Alaotra certaines ressentent une grande m fiance envers la vulgarisation du reboisement par le Projet et ce dernier ne peut pas esp rer leur participation active aux formations d s la 1 ann e Il est ainsi n cessaire d tablir d abord la relation de confiance avec ces populations et de promouvoir ensuite leur participation aux formations De mani re rem dier galement ce type de probl mes le PRODAIRE a organis la formation en reboisement pendant 3 ann es de suite 4 2 Comment mener le suivi apr s la formation Suite aux formations au profit des populations leurs activit s sont suivies sch ma 7 de fa on v rifier si elles pratiquent les techniques apprises pendant la formation ou pas et si elles rencontrent des probl mes quelconques lors de la pratique Ce sont les m
10. canisme assurant la durabilit des activit s men es par les populations 4 Structure pour la mise en pratique du Mod le afin de r aliser 1 2 et 3 En m me temps en vue de l adaptation du Mod le la situation de Madagascar le mod le a t simplifi galement pour la r duction du co t n cessaire sa mise en pratique et le perfectionnement de son rapport co t efficacit P riode d ex cution et Activit s principales Premi re phase f vrier 2012 mars 2015 Deuxi me phase avril 2015 mars 2017 ie phase Etablissement du Mod le et Activit s d information en vue de la diffusion du Mod le 2 phase Finalisation du Mod le et sa diffusion Sites du Projet Voir le Sch ma 1 1 Communes cibles initiales depuis 2012 Morarano Chrome Andrebakely Sud et Ampasikely dans la r gion d Alaotra Mangoro populations cibles 74 300 environ 2 Communes cibles d extension depuis 2014 Andilanatoby et Ranomainty dans la r gion d Alaotra Mangoro m nages cibles 4600 environ 3 Deux Communes cibles d extension depuis 2015 dans la r gion de Bongolava populations cibles 6 600 environ Organismes d ex cution de la partie malgache Minist re de l Environnement de l Ecologie et des For ts Minist re de l Agriculture et du D veloppement Rural Direction R gionale de l Environnement de l Ecologie et des For ts d Alaotra Mangoro et Bongolava Direction R gionale du D veloppement Rural d
11. de zone et ensuite la prise en compte de ces r sultats dans l tablissement ou la r vision du programme 4 Renforcement de capacit des managers de zone et des formateurs locaux L am lioration de la capacit des managers de zone et des formateurs locaux charg s de la vulgarisation est indispensable pour la mise en pratique du Mod le Ils doivent apprendre non seulement les techniques relatives aux contenus de la vulgarisation comme le reboisement mais aussi la technique de communication avec les populations et le savoir faire li l organisation des formations Notamment pour les managers de zone il est essentiel d inculquer leur r le pour l application du Mod le qui est de soutenir et de comprendre les populations en les consid rant comme acteurs principaux Simultan ment vu que les managers de zone sont charg s de la gestion des activit s de formation ou de soutien le renforcement de leur capacit en gestion constitue la clef pour la mise en pratique efficace du Mod le L organisme d ex cution doit planifier le renforcement de capacit des managers de zone travers toutes les occasions telles que la formation la r union la formation sur le tas et autres Il s agit de la capacit n cessaire pour atteindre de l objectif de l application du Mod le ex la vulgarisation des activit s de conservation des sols ainsi que de la capacit requise pour la r solution des probl mes rencont
12. de zone dans chaque commune cible et leur fournit des motos afin de faciliter leur mobilit Le nombre des unit s de formation prises en charge par un manager de zone diff re consid rablement entre le nombre minimum de 11 et le nombre maximum de 64 Cette diff rence s explique par les facteurs suivants la distance entre le fokontany o est bas le manager et ses unit s de formation la condition d acc s entre les unit s et l ordre de priorit de la zone par rapport aux autres Cette zone de priorit diff re suivant les objectifs de l application du Mod le Etant donn que la cible principale du PRODAIRE est la zone d grad e d amont sa zone de priorit est le bassin en amont et moyen plut t que celui en aval fm Groupe des Formateur Unit de I l Unit s de Manager Canaux I de zone lt gt d information local formation lu formation Sch ma 2 Syst me de vulgarisation du Model PRODAIRE 2 1 3 Unit d intervention et la strat gie de d veloppement En vue de l tablissement du syst me de vulgarisation l unit d intervention et la strat gie de d veloppement des activit s de vulgarisation sont d finies sur la base de l objectif dur e de la mise en pratique du Mod le de la dimension condition g ographique des zones cibles du budget et d autres param tres Unit d intervention L unit d intervention est consid r e comme l unit pour la mis
13. des pieds m res En tout environ 9 300 m nages de toutes les zones cibles ont appris des techniques quelconques travers les formations offertes par le PRODAIRE Tableau 6 R sultat des formations jusqu au moment de l tude Chiffres enregistr s entre le 1 ao t 2012 et le 30 avril 2014 Nombre de Nombre de participants Th mes de formation s ances 1 Reboisemen 1695 14 987 10 088 25 075 27 371 96 467 2 Lutte contre les lavaka 8 Production du foyer am lior 4 Production du litchi 5a Elevage des carpes royales 5b Production des alevins Autres 29 313 21271 50 584 10 sites de formation Th mes cit s dans la note de bas de page 4 10 L tude porte sur les 13 000 m nages r partis dans les 32 fokontany des 3 communes Morarano Chrome Andrebekaly Sud et Ampasikely de la r gion d Alaotra Mangoro 11 L tude ex cut e tait la combinaison de l tude par questionnaire individuelle aupr s des 915 m nages de 30 fokontany chantillonn s au hasard parmi les m nages sur la liste des habitants des zones cibles l tude sur les sites faisant l objet des 202 terrains rebois s appartenant 112 foyers de 29 fokontany et l tude de cas pour chaque th me principal de formation 39 6 1 2 Pratiques par les populations et leurs impacts suite aux formations 1 Activit s de conservation des sols 1 Activit s de reboisement Le tableau 7 montre la comparaison
14. es sont consid r es comme les occasions pour vulgariser les techniques en question aupr s de plus de personnes possibles et elles doivent ainsi tre ouvertes non seulement aux familles concern es mais aussi toutes les populations cibles Formation sur la pr paration de l tang enseigner la m thode de la r paration en cas d imperfection d une partie de la structure de l tang Formation sur la s lection des g niteurs organiser la formation sur la distinction entre les femelles et les m les le niveau de la maturit des g niteurs la m thode de mesure du poids et de 36 la taille etc l occasion par exemple du transport des g niteurs aux tangs cibles Formation sur la reproduction des g niteurs et la ponte enseigner la m thode de la reproduction dans l tang de ponte en d versant deux m les pour une femelle au moment de la saison de la ponte commen ant g n ralement vers le mois d octobre la m thode de la ponte sur la liti re appel e kakaban et celle de la collecte des ufs Formation sur l levage des alevins enseigner la m thode de l levage des alevins qui viennent d clore apr s la collecte des ufs et celle du transport des alevins pour la vente Consultations par les personnes ressources en cas de besoin 1 ou 2 fois entre les formations en s lection des g niteurs et la ponte puis 1 fois entre la formation sur la reproduction et celle sur l levage des a
15. grad es de Madagascar Afin d tablir le Mod le les essais et les erreurs ont t exp riment s sans cesse durant ces 3 derni res ann es dans le cadre de ce Projet En cons quence les m thodologies qui constituent les noyaux du Mod le ainsi que les savoir faire indispensables pour son application ont t accumul s De surcro t les effets engendr s par l application du Mod le ont t plus ou moins confirm s gr ce aux r sultats de l valuation d impact mi parcours men e en avril 2014 Dans ce manuel le Mod le PRODAIRE ainsi que la m thodologie de son application sont expliqu s de mani re compr hensible r sumant les exp riences durant la 1 phase du Projet En outre ce manuel sera r vis selon les circonstances au cours de la 2 phase du Projet qui d marrera en avril 2015 et la version d finitive du Manuel de l utilisateur du Mod le PRODAIRE est attendue en d cembre 2016 Lecteurs suppos s Les principaux lecteurs suppos s de ce manuel sont les utilisateurs du Mod le Madagascar c est dire les minist res leurs services d concentr s les collectivit s locales communes etc les bailleurs de fonds et leurs projets organismes d appui et agences d ex cution les ONG menant localement les activit s et autres chercheurs tudiants etc Plus largement le manuel est destin aux personnes engag es dans la planification et la mise en uvre des projets de
16. m me apr s la fin de leur intervention Il doit ensuite pr parer ces conditions pendant la mise en pratique du Mod le Si l obtention des mat riaux n cessaires pour la mise en uvre des activit s vulgaris es est difficile pour les populations par exemple il faut trouver le moyen par lequel les populations puissent s approvisionner sans appui externe des mat riaux n cessaires pour la poursuite de leurs activit s Dans cette partie tablissement de ce syst me est pr sent travers les exemples des activit s du reboisement et de l levage des carpes royales soutenus dans le cadre de la vulgarisation du PRODAIRE 1 Fournir les mat riaux requis pour la production des plants La semence et la gaine destin es la production des plants sont les mat riaux indispensables pour la continuation du reboisement par les populations locales Pour la semence le Projet a transmis aux populations la m thode de collecte des semences l occasion de la formation car il est difficile pour les populations locales de s approvisionner des semences au Silo national et que les semences des vari t s les plus demand es peuvent tre r colt es sur place dans les zones cibles La gaine destin e la production des plants ne circule pas beaucoup Madagascar et les populations ont une grande difficult les obtenir C est ainsi que les propositions suivantes sont faites en vue de leur fourniture permanente aux populations local
17. me de gestion n est pas un l ment de composition du Mod le en lui m me mais c est celui indispensable pour l application du Mod le 1 Syst me de vulgarisation en vue de la mise en uvre des formations au profit des populations et du suivi de leurs activit s 2 Contenu des activit s relatives la conservation des sols et au d veloppement rural vulgaris es travers le syst me de vulgarisation 1 3 M canisme assurant la durabilit des activit s men es par les populations 4 Structure pour la mise en pratique du Mod le afin de r aliser 1 2 et 3 En m me temps en vue de l adaptation du Mod le la situation de Madagascar le mod le a t simplifi galement pour la r duction du co t n cessaire sa mise en pratique et le perfectionnement de son rapport co t efficacit La partie suivante du chapitre 2 d crit le syst me de vulgarisation le contenu des activit s vulgariser ainsi que la structure pour la mise en pratique du Mod le 2 1 Syst me de vulgarisation Le syst me de vulgarisation est celui visant offrir tous les services aux populations comme la formation ou le suivi et le circuit d change des informations avec les populations Ce syst me de vulgarisation compos des 2 acteurs suivants est mis en place tout en respectant le principe de l galit et donc ind pendamment de la diff rence g ographique et sociale lors de la mise en uvre du Mod le Formateurs Loca
18. tre atteint sans pr parer au moins 1 th me de formation qui n a aucun lien avec la disponibilit de terrain ex terre cultiv e Parmi ce type de th me on peut citer entre autres le foyer am lior destin la cuisine qu on peut trouver dans toutes les familles et l arboriculture de petite envergure possible d tre r alis e sur un terrain de petite superficie Il est n cessaire de choisir les th mes apr s avoir saisi les besoins des populations de chaque zone et la demande au niveau du march etc Par ailleurs au moins pour les r gions des hauts plateaux centraux de Madagascar dont la grande partie souffre de la difficult d approvisionnement en bois de chauffe charbon cause de la disparition des v g tations des zones vallonn es et montagneuses et pour les r gions qui voient l apparition des lavaka les r gions o les populations reconnaissent suffisamment la n cessit de la lutte contre les lavaka les besoins en formation sur ces th mes sont d j remarqu s clairement et il n est pas n cessaire de les confirmer nouveau travers des tudes 1 2 Contexte de la naissance du Mod le Le Mod le PRODAIRE est bas sur l approche d velopp e connue sous le nom de PRRIE D veloppement Rural Participatif et Gestion de Ressources par des Formations Int gr es pour une galit des Chances dont l origine est le mod le d velopp par le projet PRODEFI Projet Communautaire de D
19. Dans la plupart des cas les populations revendiquent leur droit coutumier de propri t pour ces terrains Or ces droits ne sont pas assur s officiellement De nombreuses personnes montrent leur volont d obtention du certificat foncier dans le but d assurer leur droit de propri t Pour tre ligible au certificat foncier le terrain doit tre occup utilis ou mis en valeur C est pourquoi les populations songent utiliser leurs terrains en les reboisant par exemple et obtenir ensuite le certificat Ceci dit le syst me de la d livrance du certificat foncier a une influence certaine sur la motivation relative l assurance de la durabilit des activit s de reboisement Parmi les cas concrets certaines populations en reboisant leurs terres ont obtenu leurs certificats fonciers d livr s par le Guichet Foncier d Andrebekaly Sud de la r gion d Alaotra Mangoro C est ainsi que l appui la cr ation et l op ration des Guichets Fonciers favoriseront la durabilit des activit s de reboisement des populations N anmoins puisque l tablissement d un Guichet Foncier n cessite un investissement initial cons quent ce dernier n est pas jug efficace du point de vue de l analyse co t efficacit pour le mod le visant promouvoir la conservation des sols dans les zones d amont d grad es En revanche en ce qui concerne les Guichets Fonciers d j mis en place et op rationnels leur mise
20. agriculteurs souhaitant lever des alevins puis les pe vendre Dans ce cas l l agent ach te les alevins qu assoclation avec les producteurs et les revend un prix incluant les co ts des alevins du transport et de la formation en pisciculture ainsi que le b n fice de l agent Le certificat de la participation la i a formation compl ment des dossiers de demande Sch ma 11 Pratique de pisciculture par de financement aupr s de la BOA par le groupe les populations utilisant les agences des agriculteurs est d livr par les ONG sch ma 11 Pisciculiture en rizi re activites D apr s la valeur r elle des activit s piscicoles ex cut es gr ce l appui technique du PRODAIRE une carpe royale grandit en moyenne jusqu 400g en 150 jours d levage la rizi re et le taux de survie est de 80 De ce fait l levage de 500 alevins la rizi re fait en 150 jours 400 carpes royales pesant chacune 400g en moyenne Si le prix de vente de la carpe royale chez le producteur est estim 6 000 MGA par kilo le montant de la vente devient ce moment l 960 000 MGA 6 000 MGA kg x 0 4kg x 500 alevins x 0 8 960 000 MGA En supposant que le taux d int r t de la BOA pendant 5 mois est de 10 la somme du remboursement atteint 220 000 MGA laissant ainsi 740 000 MGA de b n fice net le taux de b n fice escompt arrive alors 77 Tableau 4 Calendrier et proc dure de la demande du financem
21. and Afforestation in Middle Shire Comit R gional d Orientation et d Allocation Centre de Services Agricoles Direction r gionale Food and Agriculture Organisation Fonds de D veloppement Agricole Fonds R gional de D veloppement Agricole Formateurs Locaux Institution de Microfinance Integrated Training Approach Japan International Cooperation Agency Minist re de l Environnement de l Ecologie et des For ts Minist re de l Agriculture et du D veloppement Rural Manager de Zone Organisation Non Gouvernementale Projet d Am lioration de la Productivit Rizicole sur les hautes terres centrales Projet Communautaire de D veloppement Forestier Int gr Projet de D veloppement de l Approche Int gr e pour Promouvoir la Restauration Environnementale et le D veloppement Rural D veloppement Rural Participatif et Gestion des Ressources par des Formations Int gr es pour une Egalit des Chances Unit de formation Specified Training Approach Pr face Objectif de ce manuel Le Projet de D veloppement de l Approche Int gr e pour promouvoir la Restauration Environnementale et le D veloppement Rural Morarano Chrome appel PRODAIRE a d marr en f vrier 2012 Il a pour objectif d tablir un mod le permettant de promouvoir de fa on int gr e la conservation des sols et le d veloppement rural Mod le PRODAIRE qui pourrait tre appliqu largement dans les zones d amont d
22. autour du rebord du lavaka pour planter des arbres v Mise en place des dispositifs anti rosifs pour ralentir la s dimentation en aval v Favorisation de la couverture v g tale existante l int rieur du lavaka b Etablissement d un programme de visite de suivi c Identification des Personnes Ressources potentielles pour la luttre contre le lavaka parmi les participants de la formation Dans l tape a les t ches sont allou es aux participants dans les diff rentes parties du lavaka trait Dans un premier temps il y a la partie en amont du lavaka la bordure du lavaka Il faut fixer en plantant des Personne Ressource Un resident qui poss de le savoir faire et l exp rience technique pour la lute contre le lavaka 3 Les dispositifs anti rosifs consistent des fascines d environ 70 cm de hauteur qui servent ralentir les sediments emport s par le ruisselement confectionn es avec les mat rixu locaux comme le bois rond bambous ou d autres arbustes 4 arbres croissance rapide Pour ce faire il est important d observer les alentours du lavaka pour identifier le type de v g tation qui y existe d j et favoriser leur d veloppement en les rajoutant et en ajoutant si n cessaires d autres v g tations disponibles sur les lieux Des esp ces telles que l acacia le grevillea le pin l eucalyptus et le m lia azedarach sont recommand es selon le besoin et leur disponibilit Ensuite en aval
23. composant le Mod le savoir le syst me de vulgarisation les contenus vulgariser et l organisme d ex cution ainsi que les pratiques sur le terrain li es ces l ments Dans ce chapitre l expos est centr sur l application du Mod le il est donc question d expliquer comment diffuser les activit s cibl es parmi les populations travers le syst me de vulgarisation en cherchant assurer une meilleure durabilit de ces activit s ainsi entam es par les populations La r ponse cette question est que c est gr ce de nombreuses s ances de formation et au suivi r gulier qu on arrive vulgariser et ancrer les activit s cibl es aupr s des populations 4 1 Comment organiser les formations L organisme d ex cution pr pare les formations et assure le suivi de leur mise en uvre selon la proc dure d taill e ci dessous et en se r f rant au plan annuel des formations pr sent dans le tableau 3 1 S lection des personnes ressources et choix de la forme de la formation Les personnes ressources remplissent le r le de formateur au moment de la formation des managers de zone et des formateurs locaux ainsi que le r le de conseiller technique aupr s des managers de zone Il faut donc identifier l avance les personnes ressources pour chaque th me de formation sur la base des informations donn es par le CSA au moment de l tude pr alable et des informations obtenues par les managers
24. de zone circulant dans toutes les zones cibles Les candidats personnes ressources sont par exemple le personnel technique des ONG et des institutions minist rielles concern es qui se trouvent aux environs des zones cibles ainsi que les populations qui ont d j acquis les techniques en question gr ce aux autres projets Le choix de la forme de formation signifie la d termination des personnes menant les formations au profit des populations Selon les principes du Mod le ce sont les formateurs locaux qui m nent les formations dans chaque unit de formation Or ils n arrivent pas des fois remplir le r le du formateur d s qu il s agit d un th me n cessitant un niveau de technicit plus lev Dans ce cas l ce sont les personnes ressources ou les managers de zone qui la technique requise est transmise par les personnes ressources qui m nent la formation Dans le cas du PRODAIRE les personnes ressources et les managers de zone ont form directement les populations pour les th mes suivants levage des carpes royales et production d alevins de la m me esp ce En ce qui concerne les formations en reboisement et en production du foyer am lior ce sont les formateurs locaux qui ont rempli le r le du formateur Quant la culture du litchi et la lutte contre les lavaka c tait les personnes ressources qui menaient au d but les formations aupr s des populations N anmoins les formateurs locaux s
25. entre le taux de pratique des activit s de reboisement pendant 3 ans avant le d marrage du PRODAIRE et le taux de pratique pendant 2 ans apr s son d marrage Pour la production des plants le taux de m nages pratiquant a doubl dans l ensemble des zones cibles Parmi les m nages participant aux formations environ 80 d entre eux ont produit des plants apr s la formation Quant au reboisement le taux de foyers pratiquant a augment de 20 dans l ensemble des zones cibles et parmi les foyers participant aux formations environ 80 ont pratiqu le reboisement suite aux formations Tableau 7 Evolution du taux de mise en pratique des activit s de reboisement dans les 3 communes Apr s le d marrage Avant le projet du Projet durant 3 ans durant 2 ans des M nages qui ont produit des plants 29 5 58 5 des M nages participant aux formations qui ont 34 7 773 produit des plants des M nages qui ont rebois 40 3 61 6 des M nages participant aux formations et qui 45 78 8 ont rebois En cons quence des activit s de reboisement par les populations 1 150 000 pieds ont t mis en terre pendant 2 ans Il en r sulte que chaque foyer au sein des zones cibles a plant une moyenne de 90 pieds De surcro t comme la plupart des esp ces d arbre sauf le moringa ont t rebois s sur les pentes on estime qu environ 550ha de surface en pente ont t plant s gr ce ces activit s
26. entre les managers de zone et les ONG La communication entre les managers de zone et les ONG est effectu e travers la r union organis e une fois par semaine le t l phone et le carnet de communication Ce carnet est gard dans les bureaux des ONG et employ par les managers de zones dans le but de rapporter les r sultats des formations et des suivis En profitant de ce carnet et de cette r union hebdomadaire les ONG suivent les activit s des managers de zone B Organisation et gestion des activit s de formation Les ONG g rent les activit s de formation men es par peu pr s 400 formateurs locaux tandis que chaque manager de zone quant lui suit les formations men es par 70 formateurs locaux en moyenne suivant les circonstances Les formations sont particuli rement concentr es au d but de la p riode pluviale pendant laquelle 700 s ances de formation peuvent tre organis es par mois La mise en uvre sans difficult de ce grand nombre de formations n cessite non seulement l am lioration de la capacit d organisation et de gestion des ONG mais aussi la standardisation et la simplification de la proc dure ou des documents relatifs la formation Il est donc indispensable 5 Th me de formation date d organisation et nombre des participants homme femme 23 pour le Projet de suivre les ONG de pr s et de leur donner les conseils ainsi que la direction appropri selon les circonstances C Am li
27. etc c Aupr s des populations et des agents de d veloppement au niveau communal constater leur besoin sur la base des informations recueillies en A et B Une tude de grande envergure n est pas forc ment imp rative pour d terminer les contenus vulgariser Il est simplement n cessaire de les choisir provisoirement sur la base d tude pr alable et simple compos e de A C mentionn s plus haut et en se r f rant aux principes 1 3 suivants Les th mes de formation sont ensuite choisis provisoirement et r alis s titre d essai sur une tendue limit e afin d observer la r action des populations apr s la formation et les probl matiques li es la mise en pratique de l acquis de la formation Sur la base de ces r sultats les contenus vulgariser sont enfin cibl s 1 Activit s relatives l am lioration du cadre de vie et du revenu qui peuvent tre pratiqu es par tous ind pendamment des moyens financiers Les activit s possibles pratiquer pour tous doivent remplir les conditions suivantes Ne n cessitant pas la propri t de terrain comme la terre cultiv e ou le terrain en pente Ne n cessitant pas norm ment de temps d nergie ou de fonds pour l obtention des mati res premi res n cessaires Dont la technique est simple pour pouvoir tre appliqu e m me par les analphab tes Trouver ce type d activit c est facile dire mais difficile faire comme on dit
28. le jardin car elle n exige pas de conditions particuli res de terrain terre cultiv e ou en pente etc 2 la riziculture irrigu e l levage du porc et l aviculture qui sont les activit s de subsistance de nombreux m nages de la zone 10 3 la pisciculture de la carpe royale qui est d j la sp cialit de la zone et la culture du litchi dont la potentialit peut tre reconnue en se r f rant aux conditions naturelles Les d tails de chaque type d activit s seront claircis dans le chapitre 3 2 3 Structure pour la mise en pratique du Mod le Bri vement on peut dire que la mise en pratique du Mod le signifie la mise en uvre des formations et des suivis aupr s des populations de la zones cible suivant les contenus des activit s diffus es travers le syst me de vulgarisation Parmi les organismes charg s de l application du Mod le on peut galement ajouter les organisations des populations ex l association coop rative l association d usagers de l eau outre les minist res de leurs services d concentr s les collectivit s locales les projets et les ONG Il arrive que l organisme d ex cution du Mod le ne soit pas le m me que celui qui fournit le fonds pour l application du Mod le Dans les pays en d veloppement comme Madagascar il est possible de supposer le cas de la mise en pratique du Mod le par les services d administration les ONG ou les bureaux d tu
29. men es par les populations en 2 ans Quant au moringa mis en terre en g n ral aux alentours de chaque foyer il contribue l am lioration nutritive gr ce ses feuilles comestibles Par ailleurs dans la campagne de reboisement de 2013 2014 environ 3 de foyers c est dire pr s de 350 parmi tous les foyers cibles ont vendu des plants des esp ces d arbre mentionn es dans le tableau 8 et ont en obtenu quelques revenus De plus une fois mis en production dans un proche avenir l eucalyptus et le grevillea contribueront la r solution du probl me s rieux qui est celui de la p nurie de bois de chauffe charbon dans les zones cibles Tableau 8 Evolution du nombre des pieds rebois s et de la superficie rebois e dans les 3 communes cibles Nombre de Superficies Campagne Esp ce pieds mis en rebois es terre ha Eucalyptus Robusta 479 696 239 85 Moringa 16 741 11 16 2012 13 Grevillea 20 486 8 19 Eucalyptus Robusta 529 541 264 77 Eucalyptus Citriodora 35 858 17 93 Moringa 27 244 18 16 2013 14 Grevillea 35 354 14 14 Pin 4 717 3 14 2 Lutte contre les lavaka Jusqu la fin Avril 2014 les formations ont t r alis es dans 27 sites Autrement dit les actions de stabilisation sont en cours pour les 27 lavakas Les r sultats de ladite tude d valuation d impact indiquent que parmi les 9 sites visit s dans les 8 sites les populations concern es poursuivent r guli rement les activit
30. motivation du c t des membres formant le syst me de vulgarisation particuli rement les formateurs locaux Dans le cadre des projets de vulgarisation l approche g n rale est de choisir d abord des agriculteurs mod les ou des leaders parmi les populations puis leur offrir les techniques vulgariser et les mat riaux n cessaires en leur attribuant le r le d agriculteur mod le dont la pratique sera ensuite copi e par le reste des populations Cette approche est bas e sur l hypoth se selon laquelle les techniques sont transmises naturellement aux populations environnantes partir de cet agriculteur mod le selon le syst me de t che d huile Or de nombreux cas montrent que ce type de vulgarisation de technique voit sa fin sans m me avoir transmis des techniques aux nombreuses populations environnantes pour la simple raison que la motivation de l agriculteur mod le vis vis du transfert actif des techniques aux autres populations est insuffisante Dans le cadre du Mod le PRODAIRE ce sont les formateurs locaux r sidant dans chaque unit de formation qui remplissent le r le d agriculteur mod le A ces formateurs le Projet offre une motivation vidente et tangible plus concr tement la r mun ration en fonction de volume de travail effectu pour la vulgarisation comme la formation ou le suivi En cons quence ces formateurs locaux qui les techniques sont transmises d abord ressentent une forte mot
31. oppositions durant ces 15 jours donne ta sentence arbitrale Commission de Reconnaissance Effecuer la visite de reconnaissance du terrain Tribunal de Premi re Instance Dans les 20 jours suivants l annonce de la sentence arbitrale l ooposant peut porter l affaire au Tribunal de Premi re Instance qui tranchera du jugement final Commune La Commune recevra les oppositions durant lesiS jours suivants la visite de reconnaissance Oppostioe s Maire D livrer le Certificat Foncier Sch ma 8 Les tapes de la d livrance du certificat foncier Source Elabor par l quipe du PRODAIRE partir de la loi n 2006 031 2 Utilisation du Fonds R gional de D veloppement Agricole FRDA et du Centre de Services Agricoles CSA La diversification des sources d appui financier concourt rendre les activit s des populations plus durables Dans cette partie le FRDA suppos tre l une de ces sources de financement et le CSA charg de soutenir l aspect technique du FRDA sont pr sent s FRDA Le FRDA constitue le fonds tabli dans chaque r gion par le gouvernement et subventionne les activit s du domaine agricole de l levage de la p che et galement de l agro cologie comme l activit de la conservation des sols Si le Mod le est appliqu e dans une r gion o le FRDA est install et op rationnel l utilisation de ce syst me assure une meilleure durabilit des activit s
32. place dans le lavaka Pareillement pour la pisciculture les associations des populations ont t form es afin d obtenir le fonds n cessaire pour la pratique suite aux formations selon les conditions exig es par l institution de micro finance Autrement dit dans ces exemples le Mod le PRODAIRE ne vise pas l organisation des populations mais leur offre des motifs pour s organiser 3 Multiplication des d bouch s des produits Pour l essai du Mod le PRODAIRE dans la r gion d Alaotra Mangoro les contenus vulgariser comme les produits de rente sont s lectionn s en consid ration des besoins du march Cependant le domaine du Mod le ne contient pas l acquisition ou la multiplication des d bouch s au moment o les produits cibl s se multiplient gr ce la vulgarisation La culture de grande chelle comme celle des produits de rente et l exploitation du circuit des march s ext rieurs de la zone n cessitent l tablissement ou l acquisition de la cha ne des valeurs La vision selon laquelle les professions formant cette cha ne les professions de circulation de transport de distribution de vente en d tail etc seraient mises en place principalement par les populations locales cibles du Mod le PRODAIRE n est pas r aliste Cette mise en place constitue en effet un facteur ext rieur pour appuyer la production des produits de rente men e par les populations C est pourquoi le Mod le PRODAIRE
33. pour la mise en uvre des formations ne sont pas volumineux il est possible de les passer chaque formateur local au moment de cette formation Les activit s 4 et 5 mentionn es ci dessous sont men es dans chaque unit de formation par les formateurs locaux avec le soutien des managers de zone et g r es par l organisme d ex cution 4 Fixation de la date et du lieu de la formation ainsi que la transmission de ces informations aux populations La date l heure et le lieu de la formation men e dans chaque unit de formation sont d finis suite la discussion entre le formateur local et les populations Conform ment au principe selon lequel la formation doit viser la majorit de la population la date et l heure permettant le rassemblement de nombreuses personnes sont fix es en consultant les populations Le lieu de la formation est fix automatiquement pour certains th mes savoir la formation en marcottage du litchi l emplacement des pieds m re et celle en pisciculture l emplacement de l tang d levage Quand il s agit de la formation qui peut tre pratiqu e tous les endroits le choix est port sur l endroit facile apercevoir et fr quenter par les populations afin d veiller leur int r t Le formateur local annonce la date l heure et le lieu fix s son manager de zone et si le transport de mat riaux est requis le manager de zone et l organisme d ex cution arr
34. profit contribuera assurer la durabilit des activit s de reboisement et l appui leur fonctionnement est prise en compte si n cessaire Aussi la collaboration avec des Guichets Fonciers peut devenir une option efficace mais uniquement pour ceux qui sont en service 30 M canisme de l assurance du droit de propri t par le Guichet Foncier a Type du terrain et l objet de la d livrance du certificat foncier Selon la loi N 2005 019 les terrains de Madagascar sont divis s en 5 cat gories suivantes 1 Priv s Titr s PT 2 Propri t Priv e Non Titr e PPNT 3 Terrain Domanial TD 4 Domaine Publique DP et 5 Terrain g r par des lois sp cifiques TGLP Parmi ces terrains l objet de la d livrance du certificat foncier par le Guichet Foncier est celui de la cat gorie 2 Pour que le terrain dans cette cat gorie soit admis il faut qu il soit occup utilis ou valoris article 34 de la loi N 2005 019 b Proc dure pour la d livrance du certificat foncier Les tapes suivre pour la d livrance du certificat foncier sont pr sent es dans le sch ma 8 Demandeur Soumettre une demande aupr s du Guichet Foncier Staff du GF In ligible V rifier l ehgibilit de la demange partir du PLOF La demande va tre rejet e Eligible Opposition s Commune Commune Afficher la demande pendant 15 jours La Commune Pr sident du Conseil Communeal recevra les
35. r seau de communication visant toutes les populations est mis en place et les formations sont organis es au profit de toutes les populations locales la participation tant facultative Le Projet ne choisit pas pr alablement ni les endroits destin s au reboisement ou la lutte pour la conservation des sols ni les populations qui sont cens es participer comme pratiqu g n ralement dans les programmes de gestion de bassins versants La particularit r side dans le fait que le Projet encourage et soutient les activit s men es par l initiative des populations locales en leur apportant la stimulation sous forme de formation Du fait que le contenu des activit s et les endroits destin s au reboisement sont d termin s par les populations locales de chaque zone on observe les particularit s suivantes le niveau lev d implication des populations locales vis vis des activit s cibl es les intrants de l ext rieur limit s ainsi que la forte durabilit des activit s des populations Ces facteurs conduisent un rapport co t efficacit relativement lev pour les organismes d ex cution comme les organes administratifs Par ailleurs les zones qui n cessitent le plus des activit s de conservation des sols ne sont pas toutes couvertes C est le cas des terrains dont les propri taires sont absents Il y a aussi les cas ventuels de difficult s qui d passent la technique des populations Il est ainsi conseill
36. rend donc possible la mise en uvre de la formation laquelle tous ceux qui le souhaitent peuvent participer conform ment l un des 5 principes de PRRIE Du moment que la formation est organis e dans toutes les zones cibles les foyers percevant le besoin en reboisement y participeront dans leur localit Etant donn que ces foyers pratiquent volontairement le reboisement apr s la formation le reboisement sur les pentes s effectue fr quemment et rapidement partout dans les zones cibles La m me logique peut tre appliqu e la lutte contre les lavaka L organisme d ex cution n a pas besoin de conduire des tudes sur les sites des lavaka que les populations souhaitent stabiliser Il suffit de diffuser l information selon laquelle l organisme d ex cution appuie les populations souhaitant lutter contre les lavaka travers le syst me de vulgarisation qui est un r seau d information entre les populations et l organisme d ex cution Ensuite la demande d appui manant des populations ressentant le besoin relatif est transmise l organisme d ex cution et ce dernier leur fournit les moyens concrets de lutter contre les lavaka en organisant les formations leur profit Il est donc important et essentiel pour l organisme d ex cution de faire comprendre toutes les populations le fait que tous ceux qui le veulent peuvent participer la formation et qu elles obtiennent temps le
37. s d entretien et de suivi apr s la formation en faisant le reboisement suppl mentaire aux environs des lavaka ou mettant en place des dispositifs anti rosifs suppl mentaires entre autres Dans ces sites les populations impliqu es reconnaissent bien l efficacit des mesures techniques prises contre l coulement des sols de lavaka qui leur ont t transmises durant la formation On a galement constat qu une fois convaincues de ces effets positifs les populations se mettent continuer la lutte contre les lavaka par leur propre initiative Un autre impact essentiel de la formation sur la lutte contre les lavaka r side dans le point selon lequel la formation a aid de nombreuses populations qui ne savaient pas jusqu ce moment l que les lavaka peuvent tre contr l s r aliser que l largissement de ces lavaka mena ant leur vie peut tre frein par eux m mes L acquisition de cette connaissance a suscit l implication active des populations dans la lutte contre les lavaka comme illustr dans l exemple de la demande des populations au Projet pour l organisation des formations contre les lavaka ou l exemple de cette lutte par les populations m mes sans demander d appui ext rieur 2 Activit s de d veloppement rural 1 Production du foyer am lior Parmi tous les m nages des zones cibles seulement 1 9 d entre eux avaient l exp rience en production du foyer am lior avant le d marra
38. servi d un cahier de correspondance dans la r gion Alaotra Mangoro dans lequel toutes les demandes de formation de la part des r sidents sont enregistr es et transmises au Manager de zone via le Formateur Local Toutefois po S Photo 1 Une Personne ressource l outil pour la transmission des demandes dans le cadre de votre projet Me o paN P observant un Lavaka doit tre mis jour et adpat toute circonstance Apr s la r ception des demandes de formation la prochaine tape consiste identifier le lavaka traiter Le Manager de zone la es Personne s Ressource s et le Formateur Local identifient les victimes du lavaka en informant la population locale de la visite du lavaka o tout le monde est invit participer Ensuite ils visitent ensemble le site du lavaka pour valuer les d g ts enjeux et observer la situation des lieux Par la m me occasion la Personne Ressource va lister les mat riaux n cessaires pour la formation en donnant la priorit ceux accessibles eux alentours du lavaka La Personne Ressource va donner la connaissance technique n cessaire lt POINTS gt Simplifier et clarifier la proc dure de demande de formation par la population locale Identifier les victimes d un lavaka Visiter le lieu du lavaka avec les victimes pour valuer les d g ts et observer la situation des lieux Lister les mat riaux n cessaires priorisant ceux qui sont di
39. vis vis de ces activit s En outre les populations sont inform es de la nomination d un formateur local pour chaque activit charg des t ches d crites dans le tableau 2 Par exemple si le reboisement et le foyer am lior sont les techniques diffuser un formateur local est nomm pour le reboisement et un autre pour le foyer am lior Les conditions n cessaires pour tre formateur sont l int r t aux activit s ainsi que l esprit volontaire Il est important de montrer clairement d s le d but aux populations la r gle selon laquelle m me apr s la nomination d un formateur local si la personne ne remplit pas son r le une autre sera nomm e sa place 3 D termination des unit s de formation et l identification des candidats formateurs locaux Les unit s de formation et les groupes d unit s de formation sont d termin s selon les informations de la part des populations collect es pendant ladite pr sentation et la condition g ographique ainsi que l acc s dans l unit d intervention Principalement l unit de formation englobe l tendue dans laquelle un formateur local arrive circuler pied en visitant chaque foyer Cependant en cas de l existence de certaines restrictions pour la transmission des informations savoir la diff rence de l ethnie ou encore de la classe sociale il est n cessaire de d terminer l unit de formation en tenant compte de la conditio
40. L amont du bassin versant tant s rieusement d grad manque de terre fertile et la population n a pas les moyens de travailler sur de tels sols moins de rajouter des investissements comme les engrais Par ailleurs la degradation des bassins versants entraine des crues inondations s cheresses et s dimentations en aval avec des effets n fastes sur la production agricole Il s av re ainsi crucial de lutter contre ces lavaka afin d am liorer les moyens de subsistance de la population vivant dans ces zones D apr s cette historique ce manuel pour la lutte participative contre le lavaka a t d velopp en annexe du manuel d utilisateurs du mod le sur la base des experiences dans la r gion Alaotra Mangoro Les objectifs du manuel tant de vous aider g rer un projet sur la stabilisation de lavaka ci apr s d nomm votre projet en i vous aidant comprendre les objectifs et la m thodologie pour la vulgarisation des techniques de lutte contre les lavaka et ii assurant la p r nnisation de telles activit s par la population locale La vulgarisation des activit s de lutte contre les lavaka ainsi que la p r nnisation des ces activit s peuvent tre r alis es principalement travers des formations dispens es la population locale ainsi qu au suivi de leurs activit s suivant les cinq principes suivants de PRRIE Participatory Rural Development and Resource Management by Integrated Training for Equal Op
41. Le PRODAIRE vulgarise la culture du litchi et du moringa aux environs du lac Alaotra Pour la culture du litchi les deux m thodes a et b susdites ont t adopt es c est dire en plus de la transmission de la technique de la production des plants par le marcottage la distribution des plants du litchi est r alis durant les formations Quant la culture du moringa elle a t vulgaris e uniquement avec la m thode a selon laquelle le Projet a transmis la technique de la production des plants en distribuant les semences gaines aux participants lors de la formation Selon l explication ci dessus l introduction des activit s possibles tre pratiqu es par tous a permis l organisme d ex cution du Mod le de mettre en place les r seaux d information qui couvrent toutes les populations dans les zones cibles 2 Activit s d j pratiqu es dans la zone cible par de nombreuses populations qui ressentent le besoin d am lioration de leurs techniques Ces activit s sont facilement identifi es au moment des tudes pr alables A et B mentionn es plus haut car elles constituent l industrie principale de la zone cible du Mod le Il est donc bien probable que d autres projets ou organismes m nent d j des actions de soutien dans ces domaines Vu le besoin lev en am lioration technique pour ces activit s les techniques mieux adapt es ou perfectionn es ont t recherch es par d autres organismes mais
42. MEEF MinAgri DR MANUEL D UTILISATEUR DU MOD LE PRODAIRE Ebauche de la 1 e version Projet de D veloppement de l Approche Int gr e pour promouvoir la Restauration Environnementale et le D veloppement Rural Morarano Chrome PRODAIRE Table des mati res Pr fac AT DR re nn D A NT A EAA A E E AR Reon i Aper u du Projet PRODAIRE eeeeeeeeeeseereereesserrerrersresrsrrereensenteneesustutentennsrstneensenteneesnennea iii Chapitre 1 Principes de l approche et l aper u du Mod le 1 1 1 Principes d l approche e o e a a a E N N E 1 1 2 Contexte de la naissance du Mod le siens 2 F3 Particularit du Mod le Dites del mur nn aa a ea da ialen 3 Chapitre 2 El ments de composition du Mod le et structure pour sa mise en pratique 5 2 1 Syst me d vulgarisation norrena EEEE AE TAREE A E E 5 2 1 1 Unit de formation et la disposition des formateurs locaux seseererrerrerrrereerrr 6 2 1 2 Disposition des managers de Zone sisi 6 2 1 3 Unit d intervention et la strat gie de d veloppement sssessssreerersrrerrrrsrrrrerssrsrrerses 7 2 2 Contenu des activit s vulgariser sis 8 2 2 1 Activit s pour la conservation des sols 9 2 2 2 Activit s pour le d veloppement rural ss 10 2 3 Structure pour la mise en pratique du Mod le 11 Chapitre 3 Pratique par le PRODAIRE 13 3 1 Comment tablir le syst me de vulgarisation 7 13 3 3 Deux ex
43. R qui exercent l activit de vulgarisation aupr s des populations suivant leur Termes de R f rence Faire le recrutement de nouvelles ressources humaines r sidant dans l unit d intervention en question pour assurer la fonction de manager de zone 13 L activit de vulgarisation sera facilit e si ce sont les agents de d veloppement existants qui sont employ s puisque la communication et la relation de confiance avec les populations des zones cibles ont t probablement d j consolid es En revanche ils assurent galement leur travail dans la commune ou aupr s des institutions minist rielles concern es si bien que dans la plupart de temps ils ne sont pas capables de travailler pleinement comme manager de zone Leur r mun ration est ainsi d termin e en fonction du volume de travail qu ils effectuent en tant que manager S il s agit des managers nouvellement employ s il est possible de les faire travailler plein temps au titre de manager avec la r mun ration correspondante plus lev e N anmoins ils doivent commencer avant la mise en place du syst me de vulgarisation par l tablissement de la relation de confiance avec les populations des zones assign es ce qui constitue le d savantage Le PRODAIRE a recrut un des manager s de zone pour chaque commune Il les a choisi travers l examen des dossiers l interview et l examen pratique suivant les crit res fix s comme s
44. activit s des populations Le Mod le PRODAIRE suppose l ex cution des activit s principalement avec le fonds vers pendant une dur e bien d termin e de la part du gouvernement ou des bailleurs Il est videmment souhaitable que ces activit s des populations se poursuivent m me apr s la conclusion de ce fonds C est la raison pour laquelle l organisme d ex cution du Mod le doit pr parer le syst me pour soutenir la p rennisation des activit s des populations en plus de l activit principale de mise en uvre des formations et du suivi dans l application du Mod le Cette partie du manuel est consacr e la pr sentation des 2 syst mes suivants qui contribuent l am lioration de la durabilit des activit s des populations Utilisation des syst mes existants savoir le syst me l gislatif les politiques et les subventions Syst me de fourniture sur une base conomique des mat riaux n cessaires pour les activit s des populations 5 1 Utilisation des syst mes existants 1 D livrance du certificat foncier par le Guichet Foncier Le certificat foncier d livr par le Guichet Foncier pourra assurer la durabilit des activit s des populations dans le sens o il suscite leur motivation pour le reboisement L aper u du syst me relatif la certification fonci re est synth tis dans la page suivante La plupart des terrains de la zone d amont cible du Mod le ne sont pas enregistr s
45. alahany Manajanyfandraharam potoan nytantsahaarymandrindranyasaarak izany Manajanyfombaamam panaony Manajasymihainonyheviny 5 M ijerynylavitrezakahatrany Tsymiononafotsinyamin nyasaankehitriny fa mitsinjoindrindranyaoriana Miezakamandraysymanatsaranytraikefarehetraavyamin nytetikasaahafahanamano hynyasaaorian nyfahataperan nytetikasa Miezakamanatratranyfahaleovan tenaara bola ho fanohizananyasaaorian nyfahataperan nytetikasa mitadynyfombarehetrahampiroborobonyfidiram bolan ny ONG Mametrakasahadynyrafitraifotonyho amin nyalvitrezakaamin nyal lan nyfampiofananany Personnesressources
46. ales et les contraintes comme le budget M me apr s la d termination du circuit de transmission des informations le fonctionnement de ce circuit doit tre suivi en v rifiant si les informations arrivent jusqu aux populations et r vis au besoin 2 Gestion des activit s de formation Compar d autres projet de vulgarisation uvrant dans une superficie et un nombre de population cible identiques ceux du mod le PRODAIRE l tendue g ographique couverte par la formation ainsi que le nombre de s ances de formation et de ressources humaines d ploy es sont plus consid rables dans le cas de l ex cution du Mod le PRODAIRE Par cons quent la gestion des ressources humaines du mat riel du budget et des informations devient essentielle pour le bon d roulement des activit s de formation et de suivi Puisque le montant du budget total pour l ex cution du Mod le est en g n ral fix si la d pense li e cette gestion s accro t le budget attribu aux services pour les populations diminuerait au m me degr Cela explique la n cessit d efforts pour les organismes d ex cution de diminuer le co t de la gestion des activit s Ceci pourrait se faire par exemple par l emploi des ressources humaines locales dont le frais de service est moindre par rapport au personnel tranger ou venant de la capitale ou encore par la simplification de la formule et de la proc dure n cessaires de gestion La v rifica
47. anagers de zone et les formateurs locaux qui sont les principaux responsables en menant ensemble le suivi aupr s des populations dans le but de Appuyer les activit s des populations en leur donnant des conseils qui compl tent les techniques informations transmises pendant les formations ou en proposant des solutions aux probl mes rencontr s Collecter les informations qui permettent d examiner la n cessit des nouveaux intrants pour la promotion et l implantation des activit s cibl es V rifier si les informations relatives aux formations parviennent toutes les populations Renforcer les capacit s des formateurs locaux par les managers de zone travers la mise en uvre du suivi ensemble Promouvoir la communication entre les managers de zone les formateurs locaux et les populations pour tablir la relation de confiance Le suivi est men de fa on r guli re Sa fr quence est d termin e selon la mobilit des managers de zone et le nombre des unit s de formation qui leur sont assign es Dans le cadre du PRODAIRE chaque manager prend en charge environ 35 unit s de formation en moyenne et visite chaque unit au moins une fois par mois L organisme d ex cution doit amener les managers de zone bien assimiler les points suivants Ne pas se concentrer sur des personnes pr cises mais ouvrir la conversation avec la majorit possible des populations y compris celles qui ne participent pas aux format
48. angent le moyen de leur transport La transmission des informations sur les formations aux populations constitue un travail 26 important des formateurs locaux Les moyens leur disposition sont tels que d crits dans la partie 2 c est dire 1 coller des affiches aux endroits qui sont vus par le plus possible des populations 2 distribuer tous les foyers des coupons invitations de participation aux formations 3 annoncer en faisant du porte porte ou 4 annoncer aux endroits publics o se rassemblent de nombreuses personnes comme le march ou l glise Juste apr s le d marrage des activit s dans une nouvelle zone les moyens 2 et 3 permettent d aboutir fond pour transmettre les informations sur la formation aux populations L tablissement du syst me de communication entre les formateurs locaux et les populations est ainsi promu Pr paration des mat riaux de formation par les formateurs locaux Les mat riaux pris en charge par les populations sont pr par s avec leur formateur local dans l unit de formation Ces mat riaux sont ceux disponibles sur place savoir les mati res premi res la terre la sable l argile le bois etc et les outils simples le tamis la marmite l outil agricole etc Mise en uvre des formations au profit des populations Comme d crit jusqu ici la formation au profit des populations est la formation laquelle tous ceux qui le so
49. au sein de l unit et de permettre toutes les personnes qui le souhaitent d acc der et participer aux formations C est la raison pour laquelle au moment de la d termination de l unit de formation il est possible de diviser un secteur ou un quartier c est dire une zone d habitation contenant de nombreux m nages en plusieurs unit s de formation ou de former une unit en regroupant les m nages de diff rents secteurs alors m me que les circonscriptions existantes comme le fokontany ou le secteur seraient prises en consid ration Dans certains cas un hameau bien loign des autres qui contient peu de m nages moins de 10 par exemple constitue une unit de formation ind pendante et les formateurs locaux y sont s lectionn s comme dans d autres unit s Le groupe des unit s de formation est une unit permettant de faciliter le partage des informations parmi les formateurs locaux C est un regroupement des unit s de formation l int rieur de l tendue o un formateur local peut circuler pied en une seule journ e Parmi les formateurs locaux d un groupe d unit s de formation l un est s lectionn pour tre charg d information pour chaque groupe Il transmet les informations de la part du manager de zone aux autres formateurs locaux du m me groupe Ce groupe devient galement l unit de rencontre en cas de convocation des formateurs locaux par le manager de zone Le nombre d un
50. ciblant les activit s autonomes des populations locales n englobe pas l acquisition ou l largissement des d bouch s En revanche l utilisation des syst mes existants pour l am lioration de la durabilit des activit s des populations ainsi que l tablissement d un syst me permettant la fourniture des mat riaux n cessaires ces activit s sur une base conomique rentrent dans le domaine du Mod le 4 R forme des cadres institutionnels Comme d crit dans le chapitre 4 le Mod le PRODAIRE envisage l largissement et l am lioration de la durabilit des activit s men es par les populations en utilisant les syst mes existants savoir le syst me l gislatif les politiques ou le syst me de subventions Dans la pratique du Mod le il est possible d analyser le cadre institutionnel et d informer les populations travers le syst me de vulgarisation sur la m thode d utilisation efficace de ce cadre mais non pas de r former le cadre m me De plus bien que l on propose la mise en pratique efficace du Mod le par l utilisation de syst mes existants on n envisage pas de r viser ces syst mes existants pour une meilleure application du Mod le Par exemple m me si la pr sence des agents de d veloppement au niveau communal est un l ment indispensable pour le d veloppement efficace du Mod le on ne vise pas promouvoir la mise en place de ce dispositif dans l ensemble du pays travers l a
51. cit d organisation des formations ainsi que de leur esprit de volontariat Si n cessaire la pratique avec les candidats est r p t e plusieurs fois Comme mentionn plus haut un formateur local est choisi pour chaque activit c est dire par exemple qu un des candidats sera choisi comme formateur en reboisement et un autre pour le foyer am lior 15 5 Attestation des formateurs locaux L attestation des formateurs locaux s lectionn s travers les pratiques se fait par crit En m me temps ce r sultat de la s lection est annonc aux populations de l unit de formation Les populations sont inform es galement que le soutien aux activit s relatives au reboisement ou au foyer am lior est d sormais men principalement par les formateurs locaux pour les th mes respectifs En outre les formateurs locaux sont r mun r s en fonction du nombre des formations suivis mis en uvre N anmoins le montant est fix un prix convenable en soulignant que c est une activit bas e sur l esprit de volontariat w G e yn g W amp VUVEUVUU CONEY N 5 S N IN A N A IN TN AN A A 2 F V V A V y Dow UU AA J wW EE Commune Unit a d innervation pmm m Groupe des 8 Formateur u Unit de i Unit ds pra Canaux local onto de ezone gt d information Sch ma 5 Syst me de vulgarisation du PRODAIRE Unit d intervention consti
52. conservation des sols men es par les populations 31 CSA Le CSA est une ONG install e dans chaque district et remplit le r le d interm diaire entre les agriculteurs et les fournisseurs du service Ses fonctions principales tant a b c d e Mise en relation en tant qu interm diaire des demandes des agriculteurs et des offres de services r pondant ces demandes Etude sur les sources du fonds relatif l offre de services Appui aux agriculteurs pour le contrat le suivi et l valuation relatifs l offre de services Appui des agriculteurs la proc dure des demandes et contribution au perfectionnement des services Offre des informations aux agriculteurs Concernant la relation avec le FRDA quand les agriculteurs ind pendants ou group s au niveau de la commune ou du district demandent la subvention au FRDA ils doivent passer par le CSA Ce dernier est charg des activit s savoir le conseil en cas de demande de subvention au FRDA par les groupes des agriculteurs l tude pr alable des dossiers de demande d pos s et l appui la s lection des fournisseurs de services Flux de travail du FRDA et du CSA Le flux de travail du CSA et le processus du versement du FRDA sont montr s dans le sch ma 9 Source FRDA CROA A Rapport Approbatidn y DR A Approbation Demande y Demande Paiement Paysans Grou
53. d veloppement savoir les agents gouvernementaux des pays en voie de d veloppement le personnel ou les experts des organismes d appui le personnel des ONG entre autres Structure de ce manuel Ce manuel est compos d un ouvrage principal structur par 6 chapitres et de l annexe Dans le chapitre 1 les principes de l approche adopt e au cours de l tablissement du Mod le et l aper u de ce Mod le PRODAIRE sont pr sent s Dans le chapitre 2 les deux composants principaux du Mod le qui sont le syst me de vulgarisation et le contenu des activit s diffuser avec ce syst me ainsi que la structure pour la mise en pratique du Mod le sont expliqu s Le chapitre 3 montre comment r aliser chaque l ment mentionn dans le chapitre pr c dent en se basant sur les exp riences r elles du Projet PRODAIRE Le chapitre 4 d crit comment mener des activit s de vulgarisation travers la mise en pratique du Mod le Dans le chapitre 5 le syst me garantissant la durabilit des activit s des populations apr s la vulgarisation est clairci La lecture entre les chapitres 2 et 5 permettra en effet la compr hension de la proc dure concr te d application du Mod le Dans le dernier chapitre 6 le processus de production des effets du Mod le est clarifi apr s la pr sentation quantitative et qualitative des r sultats et des mesures d impacts du Mod le L annexe est compos e d un recueil de donn es et d
54. de formateurs FdF La formation en cascade est la forme la plus appropri e pour transf rer les connaissances techniques depuis un Formateur externe jusqu au niveau du Fokontany puis la population locale lt POINTS gt Impliquer les Personnes Ressources potentielles dans chaque tape de la formation comme une formation sur le tas Mettre en place dans chaque site une des Personne s Ressource s capable s de conduire la formation dans le futur Annexe 2 Code de conduite FITSIPI PITONDRANTENA MANAGER DE ZONE 1 Miezaka manatsara ny fomba fiasa al lan ny a b c d Fifampiresahana sy fanelanelanana ONG ny FL sy ny tantsaha Famporishinina sy fanomezana torohevitra Fandinihina sy famantarana ny fomba amam panaon ny tantsaha Fitadiavam bahaolana amin izay olana mety hitranga 2 Manaja sy mihaino ny tantsaha a b c d e f Tsy manome tsiny azy raha misy tsy fetezan javatra eny ifotony Tsy manome tsiny raha sendra tsy tanteraka ny fifanarahana Tsy mibaiko ny tantsaha fa manaja kosa ny fanapahan keviny sy ny fahalalahany Manaja ny fandraharam potoan ny tantsaha ary mandrindra ny asa arak izany Manaja ny fomba amam panaony Manaja sy mihaino ny heviny 3 Miezaka hatrany manatsara ny fifampitokisana sy ny fifandraisan ny tantsaha sy ny FL amin ny al lan ny a Fanamamafisana hatrany ny traikefan ny FL mandritra ny dinika mitokana atao a
55. de formation et de suivi tout en respectant le besoin et le souhait des populations De mani re renforcer cette capacit des managers de zone ces derniers sont dirig s par les managers ex cutifs des ONG travers la formation sur le tas 3 3 2 Mettre en valeur les organes administratifs et le syst me existant Actuellement le PRODAIRE est sur le point d essayer dans une nouvelle r gion la structure d application du Mod le ax e sur ses directions r gionales du d veloppement rural ainsi que des for ts en utilisant les agents de d veloppement dispos s aux communes Les avantages de l application du Mod le par les organes administratifs peuvent tre suppos s comme suivent M me apr s l arr t de l appui financier de l ext rieur l largissement des activit s de vulgarisation ainsi que le suivi des activit s des populations sont possibles r aliser en tant que t ches qui leur sont attribu es Dans les r gions o les agents communaux de d veloppement sont relativement denses le Mod le peut tre mis en pratique avec la m me m thode et la m me structure d application ce qui promet l expansion facile du Mod le Dans cette partie les exemples illustr s seront synth tis s apr s avoir d marr l essai dans la nouvelle r gion et acquis certaines exp riences et connaissances 24 Chapitre 4 Application du Mod le Les deux chapitres pr c dents ont port sur les l ments
56. de planifier en combinant les mesures n cessaires pour couvrir une grande surface par le Mod le PRODAIRE avec des mesures compl mentaires bas es sur l approche ordinaire dans des zones pr cises par exemple Le tableau 1 de la page suivante montre la comparaison entre le projet ordinaire et le Mod le PRODAIRE en prenant l exemple de projet de gestion des bassins versants En outre le syst me pour la mise en uvre des formations du PRODAIRE ne vise pas seulement le reboisement ou la conservation des sols mais aussi des domaines vari s comme d autres activit s de production les activit s pour l am lioration de vie ou les activit s d ducation des adultes La particularit primordiale du Mod le PRODAIRE r side dans son autre aspect relatif l tablissement de l infrastructure sociale en vue du d veloppement local Il peut tre appliqu aux programmes de d veloppement dans des domaines divers L utilisation du Mod le PRODAIRE comme m thode de fourniture de service administratif au profit des populations dans plusieurs domaines pourrait devenir le moyen de maximiser le rapport co t efficacit des programmes de d veloppement local Tableau 1 Diff rence entre le projet ordinaire de gestion des bassins versants et le Mod le PRODAIRE Gestion ordinaire des bassins Mod le PRODAIRE versants seen tu s des bassins Gestion des bassins et la lutte pour os ae p la conservation des sols possibles Objectif pr c
57. de qui obtiennent des fonds de la part de bailleurs Pour ces derniers ce manuel servira de Termes de R f rence qui seront propos s aux organismes d ex cution du Mod le Les r les de l organisme d ex cution du Mod le sont synth tis s ci dessous Ils ont t identifi s sur la base du principe du Mod le qui est d assurer l acc s de toutes les populations aux services comme la formation et en vue d atteindre l objectif du Mod le qui est de promouvoir la conservation des sols et le d veloppement rural L organisme d ex cution mentionn ici signifie celui disposant du budget et de l objectif d fini de l application du Mod le et ayant le pouvoir d cisionnel lors de cette application dans le but de remplir les r les 1 5 d crits ci dessous 1 Transmission des informations aux populations De fa on assurer l acc s de toutes les populations aux services comme la formation les populations doivent conna tre l existence et la n cessit de ces services C est la raison pour laquelle l organisme d ex cution est confi la transmission des informations relatives aux services aupr s de toutes les populations de la zone cible travers le syst me de vulgarisation Il d termine le moyen de la transmission des informations en employant les managers de zone et les formateurs locaux en choisissant les occasions et les m dias utiliser tout en consid rant les conditions g ographiques soci
58. du lavaka le ruissellement de s diments doit tre frein puis ralenti Afin de r duire le flux d eaux de pluie qui emporte les d bris vers les rizi res et les terrains de culture en aval il est indispendable d installer les dispositifs anti rosifs appel s aussi fascines le long du canal Ces fascines seront confectionn es avec des mat riaux disponibles localement et leur structure ressemble une murrette de 70cm de hauteur Habituellement des bois ronds ainsi que des gaulettes sont utilis s Il est galement fortement recommand d utiliser des bambous ou d autres arbustes locaux Gr ce la forte teneur en eau des coulements la pousse de ces arbustes sera favoris e et ils finiront par se dresser comme un mur contre les alluvions Enfin l int rieur du lavaka les principales actions qui suivent consistent favoriser le d veloppement de la v g tation existante fertiliser le sol planter par semis direct des graines susceptibles de pousser m me dans un environnement s v re planter des plantes fixatrices comme le bananier et la sisale Toutes ces actions doivent tre combin es pour atteindre l objectif cit plus haut Dans la plupart de cas il n est pas possible de r aliser toutes ces actions en une seule journ e cause de la grande taille des lavaka Ainsi la formation consiste surtout la fois une demonstration et l encouragement des participants combiner la format
59. e en place du syst me de vulgarisation compos de manager de zone et de formateurs locaux Elle correspondra par exemple la division administrative telle que la commune ou le fokontany et la division g ographique comme le bassin versant En principe un manager de zone est affect pour chaque unit d intervention et il g re les activit s de vulgarisation de cette unit Si la commune est d finie comme unit d intervention il est possible de donner le r le de manager de zone aux conseillers existants dans la commune Strat gie de d veloppement des activit s de vulgarisation Il s agit de la question sur la m thode du d veloppement des activit s de vulgarisation soit en couvrant toute la zone cible d s le d but soit en proc dant une extension graduelle dans la zone de vulgarisation re Dans le cas de la 1 strat gie comme les unit s de formation sont d finies en m me temps dans toutes les unit s d intervention de la zone cible le nombre des formateurs locaux est assez important d s le commencement A cet effet l affectation de plusieurs managers de zone peut s av rer n cessaire pour g rer ces formateurs locaux dans une vaste unit d intervention Telle strat gie peut tre adopt e par les projets qui ciblent des zones limit es avec un budget solide pour obtenir des r sultats d termin s court terme En revanche la 2 strat gie selon laquelle les activit s de vulgarisat
60. e partie du bassin cens tre particuli rement prot g Partout o les populations m nent les activit s de production Chapitre 2 El ments de composition du Mod le et structure pour sa mise en pratique Le noyau du Mod le PRODAIRE est fond sur une m thode de vulgarisation efficace qui favorise la conservation des sols et le d veloppement rural tout en tirant l initiative des populations locales Selon cette m thode les activit s sont centr es sur les formations organis es suivant les 5 principes de PRRIE et sur le suivi permanent apr s les formations Autrement dit il s agit du Mod le qui vise promouvoir de fa on int gr e la conservation des sols et le d veloppement rural dans les zones cibles travers Des formations massives destin es aux populations qui leur offrent l occasion de commencer les activit s de conservation des sols et de d veloppement rural Des suivis qui assurent l ancrage de ces activit s aupr s des populations Le Mod le contient en plus l laboration du cadre dans lequel l extension et la continuit des activit s des populations sont soutenus Les l ments de composition du Mod le sont d crits ci dessous dans les points 1 3 La m thode de vulgarisation noyau du Mod le est compos e du syst me de vulgarisation et du contenu des activit s vulgariser Le point 4 montre la structure pour la gestion des activit s li es aux 1 3 Ce syst
61. emples de la structure pour la mise en pratique du Mod le 20 3 3 1 Mettre en valeur les ONG locales ss 21 3 3 2 Mettre en valeur les organes administratifs et le syst me existant 24 Chapitre 4 Application du Mod le 25 4 1 Comment organiser les formations 25 4 2 Comment mener le suivi apr s la formation 28 Chapitre 5 Syst me garantissant la durabilit des activit s des populations 30 5 1 Utilisation des syst mes existants iieri taniri tene E ECEE EE 30 5 2 Fournir les mat riaux n cessaires en passant par les march s locaux 35 Chapitre 6 Efficacit du Mod le 39 6 1 R sultats concrets et les impacts de la mise en pratique du Mod le seneeeneernereen 39 6 1 1 Participation des populations aux formations 39 6 1 2 Pratiques par les populations et leurs impacts suite aux formations 40 6 2 M canisme permettant d engendrer les r sultats 42 6 3 Domaine auquel le Mod le peut tre appliqu et ses limites ssseseseerrerrrrerrrrrerrrersre 44 Annexe 1 Manuel pour les activit s de stabilisation participative de lavaka 2 Code de conduite en malagasy BF BOA COVAMS CROA CSA DR FAO FDA FRDA FL IMF ITA JICA MEEF MinAgriDR MZ ONG PAPRiz PRODEFI PRODAIRE PRRIE UF SPA Liste des Abr viations Bailleurs de fonds Bank Of Africa Community Vitalization
62. enforcement r gulier et ou la r paration des fascines et ii la plantation continue la fois au rebord du lavaka et aussi le long du passage du ruissellement des d bris lt POINTS gt V rifier les effets des actions de stabilisation de lavaka sp cialement apr s le passage des pluies Suivre la maintenance r guli re du lavaka par les participants de la formation y l Photos de Fascines 7 P rennisation de l approche Votre projet comme tout autre a une fin Ainsi la p rennisation des activit s de lutte contre le lavaka repose enti rement sur le niveau d int gration des concern s m me des plus vuln rables Dans ce sens la disponibilit locale de Personne s Ressource s est d une importance capitale M me apr s le d part de votre projet ces Personnes Ressources locales peuvent assister les concern s continuer les activit s de lutte contre le lavaka sur le long terme Il est galement important de transf rer les techniques simples aux Personnes Ressources potentielles identifi es durant les formations en les faisant participer toutes les tapes successives de la formation Cela les aidera acqu rir les techniques am liorer leurs capacit s dans tous les aspects y compris la mobilisation sociale Il est galement conseill de laisser la possibilit ces personnes ressources de conduire le plus de formations possibles apr s avoir re u la formation
63. ent de la BOA pour les activit s piscicoles LISTEN Octobre Novembre D cembre Janvier F vrier Mars a Mai Juin a Contact d autres paysans pour Devenir j membres da l association Elaboration du statut ot du r glement int risur pr a D p t de la demande F inscirption en tant qu assoctation aupr s du District Particpation ts formation swr ta technique de pisciculture et r ception du certbfhcat Senmrision de la demande de financement Le Bank of Africa D blocage du fonds pr t p La BOA Aandmageentmrt do La r side puur la riz pisciculture vt d versement des aluvins Chovage des abovins de carpe rergadar Motsson du riz R colte des carpes royales 4 r node d levage des poissans 150 jours 34 Le tableau 4 montre le calendrier de ladite proc dure de la pisciculture Ce qui doit attirer l attention est le fait que la p riode de ponte de la carpe royale n arrive qu une fois par an d octobre d cembre et si elle est rat e il faut attendre un an Ainsi la proc dure doit tre commenc e au moment opportun permettant de laisser suffisamment de marge pour recevoir le financement de la BOA 5 2 Fournir les mat riaux n cessaires en passant par les march s locaux L organisme d ex cution du Model doit d abord clarifier les conditions permettant davantage la vulgarisation et la poursuite des activit s par les populations
64. es D ailleurs l achat et la distribution des gaines par les administrations ou par les bailleurs du fonds ne sont pas consid r s comme option car m me si cette m thode s av re efficace dans la zone cible pendant la dur e des projets elle n assure pas la fourniture stable sur le long terme Proposition structure permettant la circulation des gaines destin es la production des plants La structure permettant la circulation des gaines contient 2 fonctions La premi re fonction de distribution consiste passer la commande des gaines aux fabricants et les transporter jusqu aux zones cibles La deuxi me fonction est la vente des gaines aupr s des populations des zones cibles Il est souhaitable que la 1 fonction soit assur e par les commer ants existants qui traitent des mat riaux agricoles A Madagascar la commande aux fabricants des gaines est rendue possible seulement avec une quantit de commande relativement grande et un paiement anticip aux fabricants De ce fait les organismes ou les individus n arrivent pas remplir la fonction de distributeur moins qu ils aient la capacit d investissement et la cr dibilit d un certain degr On n exclut pas la possibilit de donner aux ONG la fonction de distributeur mais cela ne serait pas raisonnable vu leur caract ristique selon laquelle elles ne sont pas essentiellement des organismes investissant avec leur propre capital Par ailleurs pour les comme
65. espectivement mis en place Or le mal fonctionnement du suivi des activit s des populations et de la transmission des informations cause des raisons suivantes a t identifi l existence de nombreux hameaux ind pendants et parfois loign s au sein du Fokontany le r seau complexe de communication entre les acteurs d l intervention des animateurs au niveau du Fokontany C est la raison pour laquelle le Projet a pass au syst me 2 niveaux compos du Manager de Zone ex Animateur de Commune et du Formateur Local ex Agriculteur Leader Le poste de l animateur au niveau de Fokontany a t supprim De plus ces Formateurs Locaux ne sont plus choisis suivant la division administrative mais suivant la r partition des hameaux et des populations Autrement dit l tendue facile tre acc d e par un Formateur Local a t d finie comme unit de formation En outre les Formateurs Locaux habitants dans les unit s de formation rapproch es ont t regroup s dans le groupe d unit s de formation afin d assurer une communication plus fluide Cette unit n est que le groupe permettant la communication fluide entre les Managers de Zone et les Formateurs Locaux Ainsi l unit de formation mentionn e ci dessus fonctionne comme l unit dans laquelle les formations sont organis es au profit des populations 1 3 Particularit du Mod le Selon le Mod le PRODAIRE le
66. estim 500 En supposant le prix d achat d un alevin de carpe royale 200 MGA la somme n cessaire pour l achat de 500 alevins est de 100 000 MGA Si on ajoute le prix de fumier destin l am nagement de l tang dans la rizi re et le prix de la nutrition additive donner aux poissons lev s avant leur r colte le frais de l levage en rizi pisciculture monte jusqu 200 000 MGA Comment obtenir cette somme de l investissement initial qui semble difficile pour les petits agriculteurs Ici le moyen pour les agriculteurs appuy s par le CSA de b n ficier du financement par la BOA est d crit Demande de cr dit toup T a EO Financement Le micro cr dit destin aux paysans la BOA est de 2 types le financement individuel et le financement pour les p D marrage des Pisciculture en rizi re associations paysannes Avec le premier activit s type la BOA exige des garanties en mobiliers et immobiliers comme les Sch ma 10 Activit de la pisciculture des terrains les mat riels roulants voiture ou populations tirant profit du CSA et de la BOA tracteur La BOA recommande le deuxi me car aucune garantie mat rielle n est requise pour fournir du financement aux petits agriculteurs Les agriculteurs souhaitant obtenir le financement destin aux groupes doivent se regrouper en associations compos es d au moins 4 membres En se regroupant ils doivent tablir entre autres un statu
67. evenu qui peuvent tre pratiqu es par tous ind pendamment des moyens financiers 2 Activit s d j pratiqu es dans la zone cible par de nombreuses populations qui ressentent le besoin d am lioration de leurs techniques 3 Activit s relatives la fabrication des produits qui peuvent devenir les sp cialit s de la zone et engendrer ainsi des impacts conomiques L activit de type 1 est indispensable la mise en uvre du Mod le PRODAIRE En effet ce type d activit devra toujours tre compris dans la liste des activit s vulgariser Ceci dit l organisme d ex cution du Mod le choisit au moins une activit que tous les m nages de la zone cible sont capables de pratiquer non tributaire de la situation conomique du m nage ou de son patrimoine notamment foncier et la vulgarise ensuite en tant qu activit pour le d veloppement rural L activit de type 2 constitue la source principale du revenu des populations de la zone cible et le besoin de l am lioration de sa productivit est largement reconnu Le type3 indique une activit de la fabrication des produits qui sont d j connus comme sp cialit s de la zone ou qui pourraient le devenir Dans la zone du lac Alaotra ci joints des exemples de chaque type d activit s 1 la fabrication du foyer am lior qui ne n cessite pas de d pense pour les mat riaux ni un niveau lev de technicit ainsi que l arboriculture fruiti re praticable dans
68. fet un arbre fruitier plus ou moins nouveau pour ces zones En fait 57 3 des m nages des zones cibles souhaitent l achat des plants de litchi et 70 m nages ont d j commenc la vente Aux environs du lac Alaotra la p riode de la r colte des fruits diff re de celle des autres r gions de Madagascar si bien que la production des fruits du litchi poss dera l avantage pour sa vente Dans quelques ann es quand les arbres du litchi plant s commencent produire des fruits ces derniers deviendraient la sp cialit prometteuse de la r gion 3 Elevage des carpes royales Le nombre de participants cette formation est nettement moindre par rapport aux participants des autres formations en raison du petit nombre de sites Pourtant malgr les conditions restreintes pour 41 la pratique des activit s la pr paration des tangs ou de la rizi re la n cessit de nourrir etc 30 4 de participants aux formations ont pratiqu cet levage Parmi les foyers de toutes les zones cibles 4 0 le pratiquent et plus de 80 d entre eux sont arriv s r colter Le volume des poissons r colt s varie entre 1 seau au minimum et 50 seaux au maximum ce qui fait 5 3 seaux en moyenne pour les foyers comptant le volume par seau Pour les foyers comptant par poisson ce volume varie entre 15 poissons au minimum et 1 200 au maximum ce qui fait 207 en moyenne Le total de la vente par foyer est entre 500 MGA au minimum et 1 600 000 MGA au ma
69. ge du PRODAIRE contre 20 5 au moment de l tude d valuation d impact mi parcours S il s agit des participants aux formations sur ce th me 41 8 d entre eux fabriquent le foyer am lior apr s les formations En cons quence le nombre de foyers am lior s produits suite aux formations dans les zones cibles a augment jusqu environ 4 900 Les impacts de l utilisation du foyer reconnus par les populations sont les suivants R duction du volume de bois de chauffe charbon utilis r duit jusqu la moiti au moins Conservation de la chaleur par le foyer pour une dur e plus longue Am lioration de la condition d habitation gr ce la r duction de la fum e Perfectionnement de la s curit dans la cuisine Am lioration du cadre de vie due la diminution du temps et de l effort d pens s pour la recherche de bois de chauffe eo sp Par ailleurs il y a des cas o les populations am liorent ou inventent m me diverses formes de foyers adapt s diff rents usages et certains arrivent m me les vendre 2 Production du litchi Suite aux formations en marcottage du litchi 2 240 m nages ont produit des plants du litchi avec le marcottage et plant environ 7 700 pieds du litchi dans toutes les zones cibles du Projet L impact des formations en marcottage du litchi consiste en l augmentation de l int r t g n ral sur la culture du litchi parmi les populations Le litchi tait en ef
70. hi susceptibles d tre utilis s pour le marcottage Or plus tard la distribution des plants du litchi a commenc afin d assurer l galit d opportunit aux populations des zones sans pieds m res La culture du litchi a ainsi 2 aspects qui sont 3 la sp cialit de la r gion et 1 l activit qui peut tre pratiqu e par tous De nombreuses activit s des cat gories 2 et 3 ne peuvent pas tre pratiqu es par tous puisque certaines d entre elles n cessitent des ressources comme le terrain ou le fonds Pourtant m me pour les formations sur ces activit s il faut s efforcer d accueillir tout le monde qui veut y participer sans s lectionner des participants et en distribuant les informations sur les formations toutes les populations au sein de l unit de formation 19 Tableau 3 Exemple du plan d ex cution des formations Ann e 2014 Mois f Feb Mar Apr May Jun Jul Aug Sep Oct Nov Dec Formation 1 Reboisement 1 Production des plants 2 Repiquage dans la gaine 2 Stabilisation des lavaka 1 Sensibilisation l aide de DVD 2 Stabilisation des lavaka 3 Arboriculture fruiti re litchi 1 Pr paration marcottage 2 Marcottage 3 Plantation 4 Foyer am lior Kamado 5 Pisciculture production d alevins 1 Pr paration des bassins 2 Elevage g niteurs 3 Reproduction
71. i que de l opportunit egale de recevoir la formation 2 Explication aux personnes int ress es par le Formateur Local ou le Manager de zone Dans cette tape le Formateur Local ou le Manager de Zone discute avec les personnes qui sont int ress es par la lutte contre le lavaka et leur rappelle qu elles ne sont pas les seules tre affect es Il s agit d impliquer et faire collaborer tous les concern s qui sont touch s par le lavaka m me s ils habitent loin de la zone du lavaka Ils ont ensemble int r t collaborer car la responsabilit de la maintenance du site du lavaka apr s la formation donn e par le Projet retombera sur eux Le Formateur Local ou le Manager de zone leur expliquera galement que votre projet va utiliser les mat riaux disponibles localement et l appui de la part de votre projet consiste uniquement aux instructions techniques lt POINTS gt Expliquer la n c ssite d impliquer tous les concern s pour participer ensemble la lutte contre le Lavaka Expliquer l utilisation des ressources disponibles localement pour la stabilisation de lavaka 3 R ception des demandes de formation et ciblage de Lavaka La population locale int ress e cit e plus haut va soumettre votre projet une demande de formation Votre projet doit simplifier le plus possible la proc dure de demande de formation et bien l expliquer la population cible Le PRODAIRE s est
72. il reste dans certains cas la vulgarisation aupr s des populations Dans ce cas l de telles activit s peuvent tre exclues des activit s vulgariser par le Mod le PRODAIRE En revanche on peut mettre en pratique le Mod le d une fa on compl mentaire sous la forme de la collaboration avec d autres organismes Cela consiste par exemple la diffusion des techniques d velopp es par ces organismes travers le syst me de vulgarisation du Mod le Pour le PRODAIRE les techniques de la riziculture irrigu e n ont pas fait l objet de la vulgarisation au d but puisque le PAPRiz Projet d Am lioration de la Productivit Rizicole sur les Hautes Terres Centrales de Madagascar de la JICA appuie ce domaine dans les m mes zones Cependant aujourd hui ces 2 projets travaillent en collaboration et essayent d employer les r seaux d information avec les populations tabli par le PRODAIRE en vue de la vulgarisation des techniques de la riziculture irrigu e d velopp es par le PAPRiz De surcro t concernant les techniques am lior es de l aviculture et de l levage du porc les manuels ont t d j labor s gr ce l aide fran aise et leurs contenus ont t ainsi transmis largement aux populations travers le syst me de vulgarisation du PRODAIRE 3 Activit s relatives la fabrication des produits qui peuvent devenir les sp cialit s de la zone et engendrer ainsi des impacts conomiques La diff
73. inguer des producteurs des alevins 3 L agent revendeur des alevins n est pas forc ment l ONG il peut s agir d individus ou de groupes remplissant les fonctions mentionn es ici 37 Tableau 5 Moyens d achat des alevins et exemples de prix aben Vente en passant par l Agent vente Vente directe par le Vente en passant par A E E A N T producteur l Agent pagn TARL m acc s au cr dit Conditions Achat individuel ou Achat en groupe form avec g group aupr s de au moins 4 pisciculteurs sb sn l Agent Livraison chez les acheteurs Conditions rod cleurs Livraison chez les Formation en pisciculture de l achat g oa omeharo du acheteurs aupr s de ces acheteurs avec l arg Prise en charge certificat de la participation ESA ARS SE erauteque du du frais et du d livr par Agent E a risque du transport Prise en charge du frais et du p des alevins par risque du transport des l Agent alevins par l Agent Prix unitaire estim de 200 MGA 300 MGA 350 MGA l alevin 38 Chapitre 6 Efficacit du Mod le 6 1 R sultats concrets et les impacts de la mise en pratique du Mod le Le PRODAIRE met en pratique son Mod le c est dire les formations et les suivis aupr s des populations depuis le mois d Ao t 2012 En Avril 2014 une tude d valuation d impact mi parcours dans les 3 communes dans lesquelles le Projet lance ses activit s d s le d but a t entrep
74. ion pratique aux explications th oriques Dans les cas exceptionnels o la formation pourrait tre termin e en une journ e le formateur doit insister sur la n cessit de maintenance r guli re par les participants lt POINTS gt Conduire les actions anti rosives en amont en aval et l int rieur du lavaka Faciliter l implication active de tous les participants la formation Insister sur la n cessit de maintenance r guli re par les participants Sc nes de formation 6 Suivi La lutte contre le lavaka en elle m me n est pas une activit ponctuelle mais n cessite des suivis et actions continus Il y a deux points essentiels v rifier i les effets des actions entreprises pour la lutte contre le lavaka durant la formation et ii la conduite d une maintenance r guli re par les participants de la formation Pendant la saison de pluie les fascines install es seront remplies de d bris voire enterr es en dessous Aussi elles doivent faire l objet d un suivi r gulier particuli rement apr s le passage de la pluie afin d assurer qu elles fonctionnent correctement De la m me mani re il faut v rifier les arbres plant s autour et l int ieur du lavaka La maintenance r guli re par les participants de la formation constitue l autre point verifier Il est n cessaire de v rifier l implication volontaire des participants dans i le r
75. ion s tendent progressivement en multipliant au fur et mesure le nombre des unit s de formation est ad quate pour une vulgarisation long terme abord e par les organes administratifs les services ou les collectivit s d concentr s par exemple avec un budget restreint mais une pr sence permanente Au moment de l tablissement du syst me de vulgarisation il est plus pratique de combiner ces 2 strat gies en appliquant l une des deux suivant la densit de population ou la condition g ographique des unit s d intervention Par exemple dans les unit s d intervention dont la population est peu dense et dont les fokontany et les hameaux sont difficiles d tre acc d s le nombre des unit s de formation est augment progressivement d une ann e l autre Dans d autres endroits les unit s de formation sont form es la fois De plus la combinaison des 2 strat gies est possible galement pour le cas de la zone cible tendue qui englobe un district ou une r gion enti re par exemple Autrement dit c est la m thode selon laquelle un manager de zone est d abord affect pour chaque unit d intervention de la zone cible et ensuite la portion couverte par des activit s de vulgarisation c est dire les unit s de formation est accrue au fur et mesure dans chaque unit d intervention 2 2 Contenu des activit s vulgariser Il s agit concr tement des activit s vulgariser aupr s des
76. ions 6 R 2 ETIES a ss Plus d un cro t que le Projet confisquera la terre rebois e s ils participent aux formations ex cut es par le Projet produisent les plants avec les mat riaux distribu s et les plantent 28 Ne pas collecter les informations unilat ralement mais couter attentivement l opinion des populations pour les comprendre En cas de probl me laborer avec les formateurs locaux les solutions possibles Concernant les probl mes qu ils n arrivent pas r soudre rapporter l organisme d ex cution et demander leur conseil L organisme d ex cution re oit r guli rement le rapport des managers de zone pendant les r unions et par t l phone sur la situation des activit s des populations et sur les probl matiques Ces informations sont rassembl es et analys es au niveau de l organisme d ex cution et les moyens n cessaires pour l am lioration sont ensuite appliqu s Le suivi constitue galement l occasion pour l organisme d ex cution de g rer les activit s des formateurs locaux en passant par les managers de zone et de r mun rer ces formateurs en fonction du volume de travail assign chaque formateur Unit s de Suivi des activit s des populations par MZ et FL formation Sch ma 7 Syst me du suivi UF Unit de formation MZ Managers de zone FL Formateur local BF Bailleurs de fonds 29 Chapitre 5 Syst me garantissant la durabilit des
77. is et la lutte pour la conservation des sols d tre abord es par les populations cibles dans une vaste zone Principale zone de production prot ger Zone assez vaste de rizi res dot e des canaux d irrigation d envergure Zone rizicole de petites dimensions comme les bas fonds qu on retrouve partout Madagascar D marcation des zones cibles de la conservation des sols Bassins pr cis sans prise en compte des propri t s fonci res des populations locales et de leurs lieux d habitation Zones relatives la propri t fonci re et avec relation d int r t de chaque habitant Agent de 7 Formateurs locaux qui sont choisis D pendant des animateurs i d veloppement a nin parmi les populations locales et qui d ext rieur technique sont form s Populations des bassins pr cis Populations ou celles capables de mener les Toute la population locale dans une cibles activit s de la conservation des vaste tendue sols au sein des bassins pr cis Proc dure de la mise en uvre Mise en uvre suite la planification d taill e de la gestion des bassins Commenc e par l organisation des formations massives et anonymes non s lectives et ouvertes tous au profit des populations Le plan d taill n est pas pr par l avance mais des mesures flexibles sont prises en vue des r sultats conformes aux objectifs du projet Zones d intervention Un
78. issent certains d g ts caus s par les lavaka cibl s si bien qu au moment de cette demande elles d tiennent d j la motivation en mati re de la lutte contre les lavaka Il s agit en effet du point important pour cette lutte men e sur l initiative des populations De surcro t la probabilit de suivi et de maintenance continus apr s la formation s accro t gr ce la d monstration des techniques simples dispens e ces populations subissant les d g ts caus s par le lavaka En outre il est indispensable de transmettre les techniques de la lutte pratique avec les mat riaux qui sont disponibles aux alentours des lavaka cibl s afin de faciliter l entretien post formation La proc dure pour l organisation de la formation sur ce th me est d taill e dans l annexe 1 2 2 2 Activit s pour le d veloppement rural Les activit s vulgariser aupr s des populations diff rent selon l objectif de l application et la zone cible du Mod le N anmoins les crit res du choix des activit s pour le d veloppement rural peuvent tre d termin s en tenant compte des principes du Mod le PRODAIRE qui accorde son importance l galit d acc s aux nouvelles techniques et connaissances travers la formation pour toutes les populations de la zone cible et l int r t et le besoin des populations Ces crit res sont les suivants 1 Activit s relatives l am lioration du cadre de vie et du r
79. it s de formation comprises dans un groupe des unit s de formation varie en fonction de la condition d acc s entre les unit s Dans le cas de l exemple de la pratique par PRODAIRE le nombre moyen de m nages par unit de formation est de 62 pour un nombre maximum de 203 et un nombre minimum de 04 Quant au nombre moyen d unit s de formation par groupe des unit s de formation c est de l ordre de 03 04 Son nombre maximum est 07 et son nombre minimum 01 2 1 2 Disposition des managers de zone Les managers de zone sont les acteurs cl du syst me de vulgarisation et les pivots de la transmission des informations qui relient les populations les formateurs locaux et les organismes d ex cution Comme le montre le tableau 2 leurs r les principaux consistent soutenir les formateurs locaux ainsi qu les g rer Du fait de leur t che importante consistant visiter les unit s de formation pour l appui et la gestion des formateurs locaux le nombre d unit s dont un manager est responsable est fortement d pendant de la condition g ographique de la zone cible et de la mobilit du manager Afin de faciliter la communication avec les populations qui est primordiale pour la mise en place du syst me de vulgarisation les personnes s lectionn es comme manager de zone doivent bien conna tre la situation naturelle et sociale de sa zone d intervention les habitants de la zone par exemple Tableau 2 R les des for
80. ivation pour transf rer aux autres populations qui se fait par le biais des formations Les techniques sont ainsi vulgaris es de fa on prompte m me parmi les populations de tous les coins Cette explication d montre que donner la motivation concr te aux membres composant le syst me de vulgarisation pour le transfert de techniques rend possible la diffusion des activit s cibles aupr s de nombreuses populations dans un d lai assez court 6 3 Domaine auquel le Mod le peut tre appliqu et ses limites Comme avanc plusieurs fois le Mod le PRODAIRE est un mod le permettant de promouvoir de fa on int gr e la conservation des sols et le d veloppement rural et dans les zones d amont d grad es et sa particularit r side dans la promotion de la pratique des activit s volontaires de nombreuses populations sur une vaste tendue Vu cet objectif on ne peut pas escompter les r sultats ci dessous travers l application du Mod le 1 Mise au point de nouvelles techniques Le Mod le PRODAIRE a pour but de vulgariser les techniques et les connaissances d j acquises et existantes s lectionn es comme contenus diffuser travers son syst me de vulgarisation Le d veloppement des contenus vulgariser n est pas donc inclus dans le Mod le Autrement dit la mise au point d une nouvelle technique ou d une nouvelle m thode p dagogique de transfert de techniques aux populations est hors du domaine du Mod le Pa
81. la critique est ais e l art est difficile Parmi les activit s r pondant ces crit res on propose la production du foyer am lior qui compl te l activit de reboisement en vue de la conservation des ressources foresti res Le Mod le PRODAIRE est un mod le appliqu Madagascar dans les zones d amont d grad es o le besoin en reboisement est fort et o la p nurie de bois de chauffe charbon est r ellement s rieuse partout Cela explique le besoin fort en foyer am lior qui am ne la r duction de la consommation du bois de chauffe charbon Le foyer d velopp par les volontaires japonais est fabriqu avec une technique relativement simple et les mat riaux comme la terre et l argile faciles obtenir m me par les populations les plus d munies des zones rurales La production du foyer am lior s av re significative pour l am lioration du cadre de vie des populations locales car ce foyer leur permet de r duire les d penses ou les efforts pour l acquisition de bois de chauffe charbon Quant l exemple de la pratique du PRODAIRE les formations ont t commenc es avec la production du foyer am lior qui attire l attention de nombreuses personnes et qui est facile r aliser Vu l int r t des populations vis vis du foyer la formation sur ce th me a galement pour but d tablir la relation de confiance avec les populations l occasion du d marrage des activit s dans les nouvel
82. les zones En m me temps que la diffusion du DVD sur le foyer am lior annex l approche du Mod le y a t pr sent e C est en effet pour donner aux populations une image du foyer afin de d clencher leur intention de suivre cette formation Quand la formation est r alis e en r pondant aux demandes des populations les effets suivants sont escompt s la contribution la pr paration des formations comme la fourniture des mat riaux la participation plus active aux formations ainsi que l augmentation du taux de mise en pratique apr s les formations La culture des arbres dont les fruits ou les feuilles sont comestibles ou utilisables pour le m dicament et autres constitue galement une activit possible pratiquer par la plupart des m nages Ce qui devient la probl matique ce moment l c est le moyen d obtention des plants Conform ment ses principes de l galit des chances le PRODAIRE a adopt une des deux m thodes suivantes pour la formation sur le th me relatif a Fournir des techniques et le minimum de mat riaux qui permettent tous les participants la production des plants b Distribuer les plants tous les participants durant la formation 17 Le choix entre a et b se fait en tenant compte de la technique de la production des esp ces choisies de son niveau de difficult de la disponibilit des plants de la taille des zones populations cibles du budget disponible et d autres
83. levins ou encore entre cette derni re et le transport pour leur vente Syst me de la fourniture des alevins Dans les 3 communes de la r gion d Alaotra Mangoro cible du Projet les producteurs des alevins ont t form s aux techniques mentionn es ci dessus Cette partie explique le syst me de la fourniture des alevins produits par les producteurs aux pisciculteurs fond sur les exp riences du Projet Dans cet exemple ce sont les ONG qui prennent le r le de l agent pour les producteurs des alevins et vendent les alevins aux agriculteurs ou aux groupes souhaitant commencer la pisciculture De plus conform ment la demande des pisciculteurs les ONG leur offrent la formation en pisciculture Ces pisciculteurs individuels ou en groupe ayant besoin d alevins ont en effet les 3 choix suivants a Acheter des alevins directement chez les producteurs b Acheter des alevins travers les agents et les avoir livr s chez eux c Former une association des pisciculteurs acheter des alevins travers les agents avec la formation pour avoir acc s au financement aupr s des IMF et les avoir livr s chez eux par les agents a est un moyen d achat d alevins pour les pisciculteurs qui les ach tent directement chez les producteurs en les visitant Les pisciculteurs peuvent obtenir les alevins aux prix plus bas Dans ce cas l le frais et le risque du transport des alevins jusqu leurs tangs piscicoles ou rizi re
84. mateurs locaux et des managers de zone Titre Fonctions Managers de zone Transmettre l information entre l organisme d ex cution et les populations des MZ unit s de formation UF assign es Organiser la formation des formateurs destin e aux formateurs locaux FL Appuyer la mise en uvre des formations dans chaque UF Mener le suivi direct des activit s des populations avec les FL Renforcer les techniques des FL sur le tas Assurer la gestion des FL y compris la s lection r vocation et paiement des indemnit s des FL Assumer un r le interm diaire entre les populations et les personnes ressources ou les organismes d appui et changer les informations concern es avec les populations Formateurs locaux Transmettre l information sur la formation ou d autres services aux populations de FL son unit de formation UF Mettre en uvre des formations dans son UF Collecter des informations relatives aux activit s des populations apr s la formation probl mes et bonne pratique et transmettre ces informations son manager de zone Mener les activit s de suivi renforcement suppl mentaire pour les populations apr s la formation Organismes d ex cution les entit s qui mettent en pratique le Model savoir les minist res leurs services d concentr s les collectivit s locales les projets les ONG et autres Le PRODAIRE travaille avec un ou plusieurs manager s
85. ment diff rent entre les institutions Mais s il s agit des affaires dont les b n fices d passent les int r ts elles peuvent faire l objet de financement des institutions bancaires et se poursuivre de mani re plus stable Dans l article 3 suivant les exemples illustr s des activit s de la pisciculture entam es par le PRODAIRE et r alis es gr ce l acc s au CSA et aux institutions bancaires sont trait s Il est n cessaire pour l organisme d ex cution du Mod le de collecter et comprendre les informations sur les m canismes du financement comme le FRDA et les institutions bancaires et donner ces informations aux populations de mani re ce que ces derni res puissent b n ficier des fonds fournis par ces institutions m me apr s son d part 3 Pisciculture r alis e gr ce l appui du CSA Exemple de l utilisation du CSA et de la BOA Cette section explique comment mener les activit s piscicoles avec l appui aux agriculteurs par le CSA et le financement d une institution bancaire plus pr cis ment la Bank Of Africa ci apr s d nomm e BOA Selon la FAO le nombre d alevins de carpe royale stocker pour l levage en rizi re est de 25 au maximum par are Dans les communes de la r gion d Alaotra Mangoro la superficie de la rizi re que poss de une famille agricole est d environ 20 ares en moyenne Le nombre appropri des alevins de carpe royale y lever est ainsi
86. mmunes assez peupl es pour d ployer les activit s de formation en cr ant nombreuses unit s de formation d s le d but afin de promouvoir la conservation des sols et le d veloppement rural dans toutes les zones cibles pendant la p riode du Projet Simultan ment pour les communes difficiles atteindre le Projet a choisi la strat gie selon laquelle les unit s de formation sont cr es progressivement partir des endroits relativement faciles tre acc d s vers les zones environnantes Les tapes suivre pour l tablissement du syst me de vulgarisation par l organisme d ex cution fond e sur les exp riences du PRODAIRE sont d montr es ci dessous Sch ma 4 Etablissement du syst me de vuigar sation 1 S lection et formation des managers de zone 2 Pr sentation de l approche et des activit s aux populations 3 D termination candidats formateurs locaux 4 Choix des formateurs locaux travers la pratique 5 Attestation des formateurs locaux Sch ma 4 Proc dure de l tablissement du syst me de vulgarisation 1 S lection et formation des managers de zone Un des manager s de zone est sont choisi s dans chaque unit d intervention au sein des zones cibles Les deux options suivantes peuvent tre consid r es pour cette occasion Attribuer le r le de manager de zone aux ressources humaines existantes ex l agent de d veloppement au niveau communal comme CD
87. n est relativement facile Il se peut que les boutiques traitant des mat riaux agricoles vendent les gaines avec leurs marchandises De plus les march s hebdomadaires r partis dans le pays font rassembler de nombreuses populations environnantes si bien que les gaines se vendront bien aux populations qui sont une fois inform es de leur disponibilit dans ces march s Dans ce cas l il n y a pas lieu de s inqui ter sur le transport et la distribution comme chaque agriculteur rapporte lui m me les gaines achet es au march jusqu sa localit En tenant compte de tous ces facteurs le choix le plus r aliste et sans difficult r side dans l option suivante identifier d abord les commer ants ou les entreprises qui peuvent devenir les distributeurs des gaines et ensuite les encourager les vendre par eux m mes soit directement au march local soit aupr s des magasins locaux qui les gaines sont vendues en gros 2 Fournir les alevins destin s la pisciculture Formation des familles de producteurs des alevins Aux alentours du lac Alaotra le besoin en levage des carpes royales prometteur comme industrie locale est tr s lev Pourtant la source locale d approvisionnement des alevins est limit e et la pisciculture n est donc pas vulgaris e malgr sa potentialit assez forte C est la raison pour laquelle le PRODAIRE porte ses efforts sur la formation de producteurs des alevins Puisque divers o
88. n sociale en plus de la condition g ographique En outre quand des inconv nients relatifs la transmission des informations ou la participation des populations aux formations sont constat s durant la mise en uvre des formations le cadre fix de l unit de formation ou du groupe d unit s de formation est modifi Quand les populations de chaque unit de formation sont inform es des activit s venir certains candidats formateurs locaux qui se portent volontaires ou qui sont recommand s par les habitants seront pr s lectionn s 4 Choix des formateurs locaux travers la pratique Afin de prendre la d cision sur le choix des formateurs locaux parmi les candidats ces derniers sont demand s de travailler r ellement en tant que formateur local afin que les managers de zone puissent observer et confirmer leur volont et leur mani re de travailler Plus concr tement les managers de zone les s lectionnent travers les pratiques sur le terrain suivantes la participation la formation des formateurs candidats la pr paration et la mise en uvre des formations destin es aux populations par les candidats pour chaque unit de formation ainsi que le suivi apr s la formation Cette s lection est bas e sur les opinions des populations et sur l valuation de la capacit en communication de chaque candidat de leur niveau d acquisition et de leur capacit de transmission des techniques de leur capa
89. ont actuellement form s formation en cascade sur ces deux techniques dans le but de les rendre capables de mener ces formations Ainsi les formateurs locaux sont habilet s conduire des formations de plus en plus diversifi es 2 Pr paration des mat riaux pour les formations Pour chaque th me de formation les mat riaux n cessaires sont d termin s en concertation avec les personnes ressources connaissant la technique et les managers de zone connaissant les sites Ce qui importe c est d employer autant que possible les mat riaux qui peuvent tre obtenus localement suivant les 5 principes de PRRIE Autrement dit le principe de la 25 r partition des mat riaux pr parer est ainside minimiser les mat riaux fournis par l organisme d ex cution et de fournir le maximum sur place par les populations Le partage des responsabilit s entre l organisme d ex cution et les populations est d termin suivant le principe susdit et en tenant compte de l orientation objectif budget de l organisme d ex cution de la condition naturelle de la zone et de la situation conomique des populations L exemple du PRODAIRE est illustr dans le document annex de recueil de donn es Selon les circonstances les affiches et les coupons d invitation aux formations cartes d invitation destin s tous les foyers ont t fabriqu s et parvenus aux formateurs locaux afin que ces derniers puissen
90. ontr e dans le sch ma 6 EM Manager principal Managers de zones PM Manager ex cutif Ac Responsable financier Sch ma 6 Sch ma du syst me d application du Mod le ax sur les ONG Manager principal Responsable de l ex cution et de la gestion de toutes les activit s relatives la mise en pratique du Mod le sur la base des Termes de R f rence et du plan financier d termin s par le Projet et les ONG Manager ex cutif Responsable de l organisation supervision des formations et du suivi sur terrain en appuyant g rant les activit s des managers de zone et des formateurs locaux qui constituent le syst me de vulgarisation Responsable financier Responsable de la gestion financi re comme celle du budget et des d penses relatifs aux activit s de formation et de suivi ainsi que l obtention gestion des mat riaux n cessaires pour les formations 22 Les fonctions requises pour la vulgarisation remplies sur les sites par ce personnel des ONG sont expliqu es ci dessous l aide des exemples concrets dans la r gion d Alaotra Mangoro A Transmission des informations aux populations Afin de rendre possible la transmission r ciproque des informations entre les populations et les ONG il faut que le manager de zone ait la mobilit n cessaire et que la communication entre les diff rents acteurs tels que les formateurs locaux les managers de zones et les ONG soit men e d une mani re ad quate
91. oration de la capacit des managers de zone et des formateurs locaux Les ONG renforcent constamment la capacit des managers de zone noyaux du syst me de vulgarisation puis ces managers renforcent leur tour la capacit des formateurs locaux sur le tas Comp tences demand es aux managers de zone Les objectifs du renforcement de la capacit des managers de zone sont les 3 suivants a Faire comprendre les principes du Mod le PRODAIRE et rendre possible de le pratiquer Puisque le Mod le PRODAIRE constitue une nouvelle approche pour les ONG le Projet a labor d abord le code de conduite du personnel des ONG ainsi que des managers de zone conform ment aux principes du Mod le ensuite les a laiss pratiquer et enfin l a mis jour en refl tant leurs opinions cf document annex 3 Selon les circonstances le Projet suit des fois le personnel des ONG et les managers de zone afin de v rifier s ils m nent r ellement leurs activit s en respectant le code de conduite b Faire apprendre les techniques relatives aux activit s vulgariser et rendre les formateurs locaux capables de les enseigner aux populations Des formations techniques sont organis es au profit des managers de zone Leurs techniques et connaissances continuent tre renforc es par le personnel des ONG ou par les ressources humaines concern es travers la formation sur le tas c Faire apprendre comment organiser et g rer les activit s
92. orian ny fanarahamaso ifotony Tsy fanapahan teny azy mandritra ny fiofanana na fivoriana iarahana amin ny tantsaha 4 Mijery ny lavitrezaka hatrany a Tsy mionona fotsiny amin ny asa ankehitriny fa mitsinjo indrindra ny aoriana y y y y J y Annexe 2 Code de conduite FITSIPI PITONDRANTENA MANAGER EXECUTIF MANAGER PRINCIPAL 1 Mametraka fifandraisana matotra amin ny MZ al lala ny a b C d Fanomezana sehatra hihainoana ny MZ Fanomezana torohevitra sy fanamafisana traikefa Fametrahana sehatra ifanakalozana mba hipetrahan ny fifampitokisana indrindra ho an ny fanapahen kevitra lehibe Fifampiresahana fanomezan danjany hevitry ny MZ 2 Manampy sy mitarikany MZ hahay hahaleotena a b Tsy tenenina azy foana ny tokony ho ataony sy ny mba anaovany izany Avela hisaina sy hiasa malalaka ny MZ mba hitady vahaolana amin izay olana mety ho sedrainy izany Omena fahalalahana ny MZ hanatsar ny ny traikefany Miezaka hatrany mametraka fitokisana ny MZ ka tsy manome tsiny fa kosa manampy azy hamantatra ny hadisoany mba hanitsiany izany 3 Mamantatra ny zavamisy eny ifotony a b Mandray mihaino ary mamakafaka ny tatitra avy amin ny MZ Midina ifotony rehefa misy liana izany 4 Manaja sy mihaino ny tantsaha a b Tsymanometsinyazyrahamisytsyfetezan javatraenyifotony Tsymanometsinyrahasendratsytanterakanyfifanarahana Tsymibaikonytantsaha fa manajakosanyfanapahan kevinysynyfahal
93. pes de Paysans CSA up Fournisseur de service Personne Ressource Sch ma 9 Flux de travail du CSA et le processus du versement du FRDA Elabor par l quipe du PRODAIRE partir de la brochure r dig e par le Minist re de l Agriculture sur le CSA et le FRDA ainsi que des interviews aupr s des coordinateurs du FDA du Minist re de l Agriculture et la direction r gionale du FRDA dans la r gion de Vakinankaratra Remarque Le CROA Comit R gional d Orientation et d Allocation est l organe de prise de d cision du FRDA au niveau r gional La DR Direction R gionale est la cellule d ex cution administrative du FRDA au niveau r gional Utilisation du FRDA ou des IMF La subvention du FRDA pourra tre utilis e m me pour certaines activit s des populations telles que la pisciculture ou l arboriculture vulgaris es dans le cadre du Mod le PRODAIRE Avec l emploi 32 ad quat du FRDA il est possible de vulgariser ou renforcer davantage ces activit s m me apr s la fin de la mise en pratique du Mod le Certainement la subvention du FRDA peut tre utilis e parall lement au Mod le pour r aliser plus de formations en pisciculture par exemple Pour les activit s g n ratrices de revenu cycle court comme la riziculture ou la pisciculture l utilisation des institutions bancaires et des institutions de microfinance est possible Les conditions de finance
94. populations en employant le syst me de vulgarisation susdit Puisque l objectif du Mod le PRODAIRE est la promotion de fa on int gr e de la conservation des sols et du d veloppement rural dans les zones d grad es les contenus de la vulgarisation peuvent tre class s en 2 cat gories ceux relatifs la conservation des sols et ceux Dans le cas de Madagascar certains r gions ou districts disposent de ressources humaines qui remplissent la fonction du conseiller au niveau communal appel CDR Conseiller de D veloppement Rural ou AVB Agent Vulgarisateur de Base relatifs au d veloppement rural Ici les crit res de la s lection des contenus des activit s sont pr sent s Sch ma 3 IU Pour promouvoir la conservation des sols et le d veloppement rural dans les zones d grad es Sch ma 3 Contenu des activit s vulgariser 2 2 1 Activit s pour la conservation des sols On note dans plusieurs r gions de Madagascar des probl mes communs relatifs la d gradation des zones montagneuses et la tendance la nudit de la terre due aux feux surexploitation foresti re ainsi qu l apparition de lavaka dans les zones d amont La fonction naturelle de la r tention de l eau et de la conservation des sols est ainsi perturb e provocant l inondation et la s cheresse l ensablement important des rizi res et des r seaux hydro agricoles en aval ou dans les bas fonds avec une influence n faste s
95. portunity R pondant aux besoins locaux Valorisant les ressources humaines et mat rielles locales Tenues localement Ouvertes tous A Re RE Visant la majorit possible de la population Le tableau ci dessous montre les sept tapes des activit s de stabilisation de lavaka dans le mod le PRODAIRE Lavaka est un mot malgache signifiant litt ralement trou utilis pour d crire de profondes excavations grossi rement ovo des aux parois tr s abruptes fa onn es dans les alt rites de roches cristallines et m tamorphiques par des eaux de ruissellement et des sous coulements Source Lavaka http fr wikipedia org wiki Lavaka 17 D cembre 2014 1 1 Information sur l id e de stabilisation de lavaka la population locale ainsi que l opportunit de recevoir la formation lt POINT gt Prendre les mesures n cessaires pour transmetre l information un maximum de gens possible ex Information du public durant les r unions ou assembl es g n rales au niveau local projection de DVD au village etc 2 Explication aux int ress s par le Formateur Local ou le Manager de Zone lt POINTS gt Expliquer la n cessit de rassembler toutes les parties prenantes les concern s pour stabiliser un JENENG Expliquer l utilisation des ressources disponibles localement pour l activit de stabilisation de lavaka 8 R ception des Demandes de formation sur la stabilisation de Lavaka lt POINTS g
96. pplication du Mod le 45 Manuel d utilisateurs du mod le PRODAIRE Annexe 1 Manuel pour les activit s de stabilisation participative de lavaka Introduction Le Projet de d veloppement de l Approche Int gr e pour le D veloppement Rural et la Restauration Environnementale Morarano Chrome ci apr s d nomm PRODAIRE a commenc en F vrier 2012 avec pour objectif d tablir un mod le applicable grande chelle ci apr s d nomm le Mod le PRODAIRE pour promouvoir le d veloppement rural int gr et la conservation des sols dans les zones en amont d grad es Madagascar Pour tablir le mod le le PRODAIRE a mis en uvre diverses activit s dans la R gion Alaotra Mangoro au cours des trois derni res ann es a d velopp une m thodologie et a accumul le savoir faire pour la mise en pratique du mod le PRODAIRE Le manuel de l utilisateur pour le mod le PRODAIRE ci apr s le Manuel d utilisateurs est con u pour pr senter aux utilisateurs la m thodologie de mise en oeuvre avec des conseils pratiques Parmi les activit s du PRODAIRE la stabilisation de lavaka fait partie des plus importantes pour la conservation des sols dans les zones d amont d grad es de Madagascar En effet il est de constat que l rosion par les lavaka est celle qui touche le plus les bassins versants dans les regions cit es plus haut causant souvent des d g ts importants aux communaut s environnantes
97. r ants qui r assortissent d j les mat riaux agricoles et qui les vendent leur implication dans le ravitaillement ou la circulation des gaines ne serait pas tellement difficile si le besoin en gaine peut tre constat Concernant la 2 fonction celle de la vente 2 options peuvent tre consid r es comme moyen de l tablissement du r seau de vente la vente aux march s locaux les gaines sont achet es individuellement par les agriculteurs visitant ces march s ou l tablissement du circuit de distribution jusqu chaque localit les gaines y sont apport es et vendues en r ponse aux demandes regroup es des habitants de la localit 35 Quand l option de la vente au sein de chaque localit est mise en pratique l tablissement du r seau de circulation des gaines jusqu chaque localit est indispensable Pendant que le syst me de vulgarisation du PRODAIRE fonctionne il est possible de distribuer et vendre les gaines l aide de son r seau et de ses ressources humaines comme les formateurs locaux N anmoins le maintien de ce r seau n est pas assur apr s le d part du PRODAIRE De surcro t la circulation des gaines jusqu toutes les localit s engendre des co ts suppl mentaires comme le frais de transport ou la marge interm diaire ce qui fait que l tablissement de ce syst me n est pas forc ment facile Par ailleurs avec l option de la vente aux march s locaux la pr paratio
98. r s sur terrain De ce point de vue l organisme d ex cution doit ainsi d terminer le moyen et le degr du renforcement de leur capacit 5 Coop ration avec d autres tablissements et avec les syst mes existants La collaboration avec d autres tablissements ou les syst mes existant contribue l largissement des activit s des populations et leur p rennisation L organisme d ex cution a pour r le de faire une tude sur ces syst mes et ces tablissements afin de clarifier comment les populations pourraient en profiter et de transmettre ces informations aux populations des zones cibles 12 Chapitre 3 Pratique par le PRODAIRE Ici la m thode de l tablissement du syst me de vulgarisation et de la d termination des contenus vulgariser dont les principes sont expliqu s dans le chapitre pr c dent sera pr sent e en se fondant sur les exp riences obtenues par PRODAIRE dans la r gion d Alaotra Mangoro De surcro t l tablissement en cours de la structure pour la mise en pratique du Mod le dans cette r gion principalement ax e sur les ONG locales sera galement d crit en d tail 3 1 Comment tablir le syst me de vulgarisation Dans le cas du PRODAIRE c est la commune qui constitue l unit d intervention et au moins un manager de zone a t affect chaque commune Comme strat gie de d veloppement le Projet a mis en place plusieurs managers de zone dans les grandes co
99. r et mesure que l int r t des populations vis vis des activit s en question s accro t et que leur demande en formation se manifeste fortement Aux environs du lac Alaotra o le PRODAIRE m ne ses activit s ce sont l levage de la carpe royale et la culture du litchi qui ont la potentialit en tant que sp cialit s de la zone Concernant la premi re la formation pilote en pisciculture a t organis e dans plusieurs zones o certaines populations poss dent des tangs d levage ou arrivent les pr parer par eux m mes Bien que l int r t des populations en pisciculture s accroisse rapidement apr s la formation le Projet a abouti la conclusion selon laquelle la probl matique majeure rencontr e durant la vulgarisation est la fourniture stable des alevins De ce fait le Projet a d cid d appuyer leur production et organis les formations sur les techniques concern es condition que les b n ficiaires pr parent des tangs appropri es la production des alevins par eux m mes En vue de vulgariser davantage ces activit s partir de la production des alevins jusqu l levage de la carpe de taille demand e au march la collaboration avec les institutions bancaires a t exp riment e comme expliqu e dans le chapitre 5 Quant la culture du litchi comme d crit ci dessus les formations ont t au d but organis es uniquement dans les zones o se trouvent les pieds m res du litc
100. r exemple le d veloppement perfectionnement des techniques sylvicoles ou les recherches d veloppement relatifs la production des semences foresti res ne sont pas couverts par le Mod le Le fait que les connaissances et les techniques quelconques vulgariser existent d j autant que les ressources humaines capables de les enseigner dans les zones cibles constitue la condition pr alable de l application du Mod le 2 Organisation des populations et am lioration de leur capacit organisationnelle Le Mod le PRODAIRE ne vise pas former des organisations paysannes ni renforcer la capacit organisationnelle des populations cibles de sorte que la mise en place de groupements ou d associations des populations ne peut pas tre attendue avec l application du Mod le De plus 44 l existence des organisations des populations ne figure pas parmi les conditions pr alables pour sa mise en pratique N anmoins comme le Mod le met l accent sur le besoin ressenti par les populations et leur initiative l organisation des populations peut tre appuy e si les populations elles m mes jugent indispensable de s organiser pour la pratique des activit s vulgaris es Par exemple dans la lutte contre les lavaka il y a des cas o les populations s organisent spontan ment apr s la formation Ils partagent des r les au sein du groupement et proc dent volontairement au suivi et la maintenance des installations mises en
101. rence entre les activit s 3 et les activit s 2 est telle que les premi res ne sont pas largement vulgaris es malgr leur potentialit tandis que les deuxi mes sont d j largement pratiqu es par les populations dans les zones cibles La potentialit signifie ici l accomplissement des conditions savoir a les techniques de la production d j tablies b la demande constat e dans le march des zones cibles ou des grandes villes et c la production appropri e du point de vue de l cosyst me agricole des zones cibles Cette cat gorie d activit s est vaguement cibl e pendant les tudes pr alables A C N anmoins la diff rence des activit s 2 il est difficile de juger chez les populations le besoin et la possibilit de r aliser ces activit s cause du nombre limit des populations qui les pratiquent d j Ainsi pour cette cat gorie d activit s la vulgarisation dans toute l tendue cible n est pas envisag e d s le d but Seules les formations pilotes sont organis es dans les zones o certaines populations pratiquent d j les activit s en question et o les conditions et outils de production n cessaires pour leur pratique sont en place Ces pilotes permettent de v rifier le degr de mise en pratique par les populations ainsi 18 que l tendue de leur demande de formation Selon les r sultats la mise en uvre des formations dans une large tendue est enfin examin e au fu
102. rganismes d aide y compris la FAO ont fait des efforts pour vulgariser la technique de production des alevins de la carpe royale on peut supposer qu il y a des personnes ressources form es cette technique dans les zones cibl es pour l application du Mod le Les conditions n cessaires pour la production des alevins de la carpe royale sont d crites ci dessous Parmi toutes les populations des zones cibles l organisme d ex cution recrute travers le syst me de vulgarisation les familles souhaitant produire des alevins suite la pr sentation de toutes ces conditions La famille poss de ou g re des tangs utilisables dont la structure est adapt e la production des alevins Il s agit de l tang des g niteurs au moins 2 tangs de 10m x 10m de celui de ponte 1 de 5 5m x 5 5m et de celui d alevinage environ 2 L tang se situe l endroit permettant la fourniture de l eau propre pendant toute l ann e La famille est capable de nourrir correctement les g niteurs pendant toute l ann e _ Ilest souhaitable que la famille ait l exp rience en pisciculture L tape suivante consiste tablir un syst me qui rend possible d organiser les prochaines formations suivies des consultations par les formateurs s lectionn s parmi les personnes ressources de la zone au profit des familles qui d sirent et qui remplissent lesdites conditions Les formations et les consultations men
103. rise de fa on valuer quantitativement et qualitativement les impacts obtenus des activit s du Projet jusqu cette date La m thode et les r sultats de cette tude sont pr sent s dans le livre annex de recueil de donn es Sur la base de cette tude les r sultats concrets et les impacts obtenus de l application du Mod le sont synth tis s dans le pr sent souschapitre D ailleurs ces r sultats ne cessent d voluer au del de la p riode d tude Autrement dit il s agit des r sultats des activit s de reboisement pendant 2 ans et des autres activit s pendant 1 an 6 1 1 Participation des populations aux formations Comme montre le tableau 6 jusqu la fin Avril 2014 plus de 3 000 s ances de formation ont t organis es et le nombre des participants monte jusqu plus de 50 000 au total Selon les r sultats de l enqu te par sondage men e l occasion de l tude d valuation d impact mi parcours le taux de m nages ayant particip aux formations du PRODAIRE parmi tous les m nages cibles est de 72 Notamment en ce qui concerne les formations effectu es dans toutes les unit s de formation celles en reboisement et en foyer am lior le taux de participation des m nages est de 60 2 et 47 5 respectivement Quant la formation sur le marcottage du litchi 31 6 de tous les m nages y ont particip malgr la limitation des zones cibles pour cette formation li e la disponibilit
104. rmations d un th me fixe sont organis es pendant quelques ann es successives a Viser l implantation certaine des techniques au niveau des populations ou transmettre graduellement les techniques sur un th me donn en les diversifiant ou en les perfectionnant b Modifier le contenu des formations et ou le moyen de leur mise en uvre conform ment aux probl matiques et aux besoins des populations identifi s pendant le suivi apr s les formations de la 1 ann e c Envisager l accroissement du nombre des populations pratiquant les techniques sp cifi es dans une large zone d Vulgariser les activit s qui n cessitent relativement du temps pour acqu rir la confiance des populations 27 Dans les zones cibles aux environs du lac Alaotra le PRODAIRE a organis la formation en reboisement pendant 3 ann es de suite en vue de l assimilation effective des techniques par les populations Afin de diversifier les esp ces d arbres et les techniques durant cette p riode le nombre des esp ces trait es a t accru et les techniques de la r colte des semences et de la production des gaines alternatives ont t introduites partir de la 2 ann e suivant les demandes des populations Quant la formation en production du foyer am lior le taux de mise en pratique plus lev apr s la formation est envisag sur la base des probl matiques identifi es suite la formation de la 1 ann e Dans la 2
105. s de la formation sur la stabilisation de Lavaka dans le mod le PRODAIRE 2 1 Information de la population locale sur l id e de stabilisation de lavaka ainsi que l opportunit de recevoir la formation Il s av re tr s compliqu pour une personne trang re d identifier les personnes concern es par un lavaka sans norm ment de temps et de co ts parce que la propri t des zones environnant le lavaka est assez complexe Madagascar Le mod le PRODAIRE rel ve ce d fi en informant tous les paysans de la r gion cible de l id e de lutte contre le lavaka ainsi que de l galit des chances pour la formation afin qu eux m mes s identifient parmi les concern s pour stabiliser un lavaka Par cons quent il est essentiel de prendre des mesures efficaces pour transmettre l information autant de personnes que possible dans la zone cible Parmi ces mesures seraient la divulgation d informations lors des r unions locales au niveau des fokontany ou encore la diffusion d un DVD sur votre projet sur la lutte contre le lavaka Justement cet effet il est important de reconna tre et de garder l esprit les limites de ces activit s de sensibilisation et d ducation parce que les populations locales reconnaissent d j le lavaka comme une menace s rieuse pour leurs terres agricoles lt POINT gt Prendre les mesures n cessaires pour informer le maximum de personnes possible de l id e de lutte contre le Lavaka ains
106. s informations sur la tenue de la formation dans leur localit Les formations peuvent ainsi parvenir jusqu aux populations ressentant le besoin et ensuite apr s les formations celles ci commencent les activit s sous leur propre initiative Dans ce cas l le taux de pratique ainsi que la durabilit des activit s sont am lior s 3 Laisser aux participants le choix relatif la pratique apr s les formations Bien que les populations souhaitent reboiser nombreuses d entre elles h sitent le faire sur un terrain commun ou par groupe c est dire le reboisement en dehors de leurs patrimoines fonciers En effet le droit de propri t des arbres rebois s n est pas vident pour ces cas et les populations ont ainsi du mal saisir la motivation pour le reboisement Aussi le Mod le PRODAIRE donne la libert aux populations de choisir la forme de leur pratique suite aux formations savoir la pratique individuelle ou en groupe selon l objectif et la motivation En ce qui concerne la production des plants la majorit des populations pr f re installer leurs p pini res individuelles dans leurs jardins domicile ou c t des terrains pr vus pour le reboisement en vue de faciliter la maintenance des p pini res et le transport des plants N anmoins dans les hameaux de petite taille o la relation entre les m nages est troite on pratique galement la p pini re commune Quant au reboisement la plupart des pop
107. s sont pris en charge par les acheteurs C est la forme d achat ad quate aux pisciculteurs r sidant aux environs de l tang d alevinage de producteur b constitue en revanche la forme d achat pour les pisciculteurs qui sont capables d acheter des alevins avec leurs propres fonds et qui r sident relativement loin des producteurs Les pisciculteurs ach tent individuellement ou en groupe des alevins de ces producteurs r sidant plus ou moins loin en passant par les agents Le frais et le risque du transport des alevins jusqu leurs tangs ou rizi res appartiennent ces agents Cette somme d pens e par l agent et celle de leur b n fice sont ainsi ajout es au prix unitaire de l alevin c est enfin la forme d achat pour les pisciculteurs qui songent obtenir le financement des IMF pour l achat des alevins etc et qui r sident relativement loin des producteurs des alevins Dans ce cas l au moins 4 pisciculteurs se regroupent pour former une association Comme mentionn plus haut ils peuvent b n ficier du financement des IMF destin leur groupe avec le soutien des agents comme le CSA ou l ONG et arrivent acheter des alevins et d autres mat riaux piscicoles La d pense effectu e par l agent et le b n fice sont ainsi ajout s au prix unitaire de l alevin 8 Les agriculteurs levant les alevins de la carpe royale jusqu la taille commercialis e est appel e pisciculteurs pour les dist
108. selon les circonstances Exemples pratiques du PRODAIRE a Mobilit du manager de zone Etant donn que les managers de zone remplissent le r le central dans la transmission des informations aux populations des zones cibles le Projet assure leur mobilit en leur pr tant des motos Ces managers ont pour t che de visiter les unit s de formation assign es au moins 1 fois par mois afin de communiquer directement avec les populations Chaque manager est responsable de 5 fokontany en moyenne ce qui fait environ 35 unit s de formation Le parcours de la moto par mois et par manager est de 120 km en moyenne b Communication entre les formateurs locaux et les managers de zones Certaines unit s de formation au sein des zones cibles comme les hameaux loign s ne sont pas couvertes par le r seau t l phonique C est pourquoi le contact des managers de zone avec les formateurs locaux se fait directement face face De plus ces deux acteurs emploient des carnets de communication gard s chez les formateurs locaux surtout quand ces derniers sont absents lors de la visite de son manager Sur ce carnet les dates pr vues des formations le rapport sur les r sultats des formations les dates des visites des managers de zone pour le suivi sont not s entre autres Cela permet en effet la confirmation des derniers messages des deux c t s chaque visite des managers de zone chez les formateurs locaux c Echange des informations
109. soin particulier de chaque zone cette ITA demande plus de peine que la derni re SPA Vu que COVAMS a pour objectif global de d velopper ses activit s sur une grande superficie le Projet a adopt SPA dont le rapport co t efficacit est meilleur que celui d ITA et a men continuellement ses activit s Quant au PRODAIRE tant donn le constat fait par l tude pr alable selon laquelle le besoin des populations locales en reboisement est fort les formations en production de plants et en reboisement sont r alis es d s le d but du projet en tant que formation en cascade conforme SPA Simultan ment plusieurs th mes ont t trait s au d but en tant que formations la demande conform ment ITA Or au fur et mesure que la situation des alentours du lac Alaotra zone cible est identifi e le PRODAIRE a pass d ITA SPA ciblant les th mes sp cifiques qui sont prometteurs et qui sont fortement demand s par les populations ex foyer am lior lutte contre lavaka litchi Par ailleurs concernant l laboration de la structure de mise en uvre des formations l l ment de composition du Mod le le Projet a d abord adopt le syst me 3 niveaux selon lequel pour chaque unit administrative c est dire 1 la commune 2 le fokontany et 3 le secteur hameau l int rieur du Fokontany Animateur de Commune 1 Animateur de Fokontany et l Agriculteur Leader sont r
110. sponibles proximit du lavaka cibl Cette activit est effectu e par la personne resource qui va donner la formation 4 R union de pr paration Le formateur c d la Personne Ressource va tenir une reunion de pr paration avec les concern s Cette reunion pr paratoire comprend i l explication de l historique de la lute contre le lavaka ii le compte rendu de la visite du lavaka iii le partage des responsabilit s entre votre projet et la population locale et iv la d cision d une date pour la formation C est l tape decisive pour confirmer la volont r elle de la population locale continuer ou pas les activit s de lutte contre le lavaka tenant en compte divers facteurs telle que la disponibilit des ressources n cessaires lt POINTS gt Donner une historique de la lutte contre le lavaka avec le projet ses objectifs et l approche Donner un compte rendu de la visite des lieux du lavaka cibl D finir les responsabilit s de votre projet et de la population locale Fixer une date pour la formation laquelle tous les concern s seront pr ts avec les mat riaux n cessaires 5 Mise en oeuvre de la formation Apr s la reunion pr paratoire la Personne Ressource ira conduire la formation l endroit du lavaka traiter La formation consiste aux activit s suivantes a Distribution des t ches suivantes parmi les participants v Mise en place de trous
111. ste des ONG qui ont l exp rience de l ex cution des activit s de soutien au profit des populations dans le domaine de la conservation des sols et du d veloppement rural des zones cibles Le PRODAIRE a ainsi d cid de confier la mise en pratique du Mod le aux ONG locales et a mis en place la structure d application du Mod le ax e sur les ONG D apr s les exp riences du PRODAIRE et d autres projets de la JICA il est souhaitable d examiner la possibilit d utiliser les ONG pour la mise en pratique du Mod le si les zones cibles remplissent les conditions suivantes Le syst me de vulgarisation par des institutions administratives n existe pas ou ne fonctionne pas Les organes administratifs d concentr s les services d concentr s des minist res les collectivit s locales etc ne poss dent ni de Termes de R f rence relatifs la vulgarisation ni de ressources humaines n cessaires pour l application du Mod le Les ONG ayant des exp riences sur l offre de services aux populations comme la formation confi s par des organes administratifs ou des bailleurs de fonds sont pr sentes dans les zones cibles 2 Avantages et d savantages rencontr s dans l utilisation des ONG Avantages Quand le Mod le est pratiqu par les ONG les avantages suivants peuvent tre observ s par rapport l application du Mod le par les organes administratifs la diff rence des agences des minist res o
112. t Simplifier et clarifier la proc dure de soumission de la demande la population locale Identifier les victimes d un Lavaka Visiter le Lavaka avec ces victimes pour valuer les d g ts et observer la situation des lieux Identifier les mat riaux n cessaires en priorisant ceux qui sont disponibles proximit du Lavaka cibler 4 R union Pr paratoire lt POINTS gt Expliquer l historique tous les concern s Donner un feedback de la visite sur les lieux du Lavaka D finir les responsabili s de chaque partie appui de la part du projet et contribution des paysans D finir la date de la formation quand les mat riaux pour la contribution des concern s seront pr ts 5 Mise en oeuvre de la formation lt POINTS gt Ex cuter les actions diverses en amont en aval et l int rieur du Lavaka Faciliter l implication active des participants Insister sur la n cessit de maintenance r guli re par les participants 6 Suivi lt POINTS gt Suivre l impact des actions de stabilisation effectu es notamment apr s une saison de pluie Encadrer la maintenance r guli re du lavaka par les participants la formation 7 P r nnisation de l approche lt POINTS gt Impliquer des personnes ressources potentielles chaque tape de la formation formation sur le tas Mettre en place dans chaque site une personne ressource capable de donner la formation dans le futur Le processu
113. t avertir sans faute toutes les populations de la mise en uvre de formation en pr cisant le th me la date lieu etc Il appartient l organisme d ex cution d assurer le transport temps des mat riaux n cessaires dans chaque unit de formation Pour r duire le co t de la formation il faut chercher le moyen de transport le moins cher mais ad quat au type volume des mat riaux transporter et la situation d acc s aux unit s de formation Dans le cas du PRODAIRE par exemple des tracteurs ont t lou s aux chefs lieux de fokontany et parfois des v los ont t utilis s en plus du transport par les motos des managers de zone 3 Organisation des formations au profit des formateurs locaux Avant de donner la formation au profit des populations les formateurs locaux b n ficient d abord d une formation des formateurs au niveau de chaque groupe des unit s de formation par le manager de zone ou la personne ressource La notion que les formateurs locaux doivent comprendre c est que c est la pratique qui pr ne et non la th orie De plus la pratique avec les populations assure de mani re certaine la transmission des techniques De surcro t pendant la formation des formateurs on simule la formation conduire dans les unit s de formation en v rifiant les proc d s mat riaux n cessaires en plus de la transmission des techniques aux formateurs locaux Quand les mat riaux n cessaires
114. t et un r glement int rieur remettre au niveau du district Ces associations sont officielles au 7 Cela correspond 2 makazato 1 makazato 10 ares suivant l unit locale de superficie 33 moment o le bureau du district leur d livre un r c piss Le CSA de ce district appuierait les agriculteurs pour cette s rie de formalit s n cessaire leur institutionnalisation sch ma 10 Le groupe ainsi institutionnalis des agriculteurs re oit la formation en pisciculture men e par le formateur envoy par le CSA Si le groupe profite du syst me du FRDA une partie des frais de formation pourra tre couverte par ce fonds Les conditions d ligibilit demand es par la BOA tant l institutionnalisation de l association et la participation la formation le groupe des agriculteurs d pose le certificat de la formation et le r c piss du district aupr s la BOA avec la demande de financement C est la caution solidaire du groupe qui constitue la garantie de remboursement pour la BOA Chaque membre du groupe doit bien retenir ce point Exemple de la pisciculture avec les ONG en tant qu agents Par ailleurs dans les 3 communes de la r gion d Alaotra Mangoro cibles du PRODAIRE le esa tn syst me avec les agents interm diaires de ente a t abord En effet les ONG proposent en tant i qu interm diaires des producteurs des alevins la s formation au profit des familles groupes des s lt ar gt
115. tion des activit s de formation pour assurer le respect des principes de PRRIE est galement essentielle Plus particuli rement il faut bien retenir le fait que si on manque de saisir et 11 de porter attention aux r alit s des terrains l galit d acc s aux formations est menac e par divers facteurs 3 Suivi des activit s des populations De mani re promouvoir encore plus les activit s des populations initi es gr ce la formation l activit de suivi est essentielle Le suivi permet en m me temps d largir ces activit s et d am liorer leur durabilit Pour ce faire la mise en uvre d un cycle d actions dont les suivantes est n cessaire la collecte directe indirecte d informations aupr s des populations l analyse de ces donn es la mise en uvre des activit s suppl mentaires de renforcement vis vis des populations et la r vision du programme si n cessaire contenu ou p riode de la formation suivante etc Le suivi est men principalement par les managers de zone accompagn s des formateurs locaux Sa forme son contenu et sa fr quence sont d termin s en fonction du nombre de ces ressources humaines du budget disponible et des activit s de formation vulgarisers contenus de vulgarisation Il est important pour les organismes d ex cution de mettre en place le syst me qui leur permet d abord la transmission rapide des r sultats de suivi sur le terrain de la part des managers
116. tu e par une commune 3 2 Comment choisir les contenus vulgariser dans le domaine du d veloppement rural Les activit s dans le domaine de la conservation des sols vulgaris es par le Mod le PRODAIRE sont le reboisement sur terrain en pente et la lutte contre les lavaka En revanche les contenus vulgariser dans le domaine du d veloppement rural doivent tre choisis par l organisme d ex cution selon le but la zone cible et le budget de mise en pratique du Mod le Ici on explique la m thode de la d termination de ces contenus conform ment aux crit res de s lection 1 3 d crits dans le chapitre 2 Pour commencer on proc de une interview dont le contenu est d crit ci dessous de A C afin de saisir les informations pr alables sur l aper u potentialit des zones cibles ainsi que sur le besoin des populations entre autres a Aupr s des directions r gionales du d veloppement rural des for ts de l levage de la p che etc collecter les informations relatives la potentialit des zones cibles aux produits prometteurs au march aux probl matiques aux soutiens de la part des autres projets organismes etc 16 b Aupr s du Centre de Services Agricoles CSA v rifier le besoin des populations en formation nombre des demandes par th me etc les contacts de la part des commer ants par produit agricole l existence et l endroit des ressources humaines pour chaque domaine
117. u des autorit s locales les ONG n ont pas de limite ni par rapport aux domaines d activit s ni par rapport aux zones d intervention dans lesquelles elles offrent des services limite comme la division administrative C est pourquoi elles arrivent d velopper les activit s m me si celles ci englobent des domaines multiples comme le d veloppement rural ou une zone tendue sur plusieurs collectivit s locales Autrement dit elles arrivent d velopper les activit s sans tre influenc es par les limites relatives aux domaines zones cibler 21 La performance de l organisme d ex cution est facile contr ler Par exemple une des m thodes est de prescrire dans le contrat les r sultats et la performance attendus et si ces derniers ne sont pas atteints p naliser sous la forme de la r siliation du contrat avec ces ONG Les ressources humaines n cessaires conform ment la dimension d application du Mod le peuvent tre rapidement garanties D savantages Par rapport au cas de l application du Mod le par les organes administratifs les d savantages suivants peuvent tre observ s Le co t n cessaire l application du Mod le est plus lev L activit du suivi aupr s des populations se termine automatiquement quand l offre de fonds au profit des ONG voit sa fin 3 Structure et fonction pour la mise en pratique du Mod le par les ONG La structure de mise en pratique par les ONG est m
118. u manuel de la lutte contre les lavaka Dans le recueil les intrants n cessaires pour le d veloppement du Mod le ainsi que les effets engendr s par ce Mod le sont synth tis s Quant au manuel de stabilisation de lavaka il r sume la proc dure concr te de la lutte contre les lavaka sous l initiative des populations soutenue par le PRODAIRE Zone effondr e situ e aux versants qui devient la cause de l coulement du sol et la s dimentation en aval Aper u du Projet PRODAIRE Objectif Sp cifique du Projet Un mod le permettant de promouvoir de fa on int gr e la conservation des sols et le d veloppement rural dans les zones d amont d grad es est tabli Mod le PRODAIRE en bref Les l ments de composition du Mod le sont d crits ci dessous dans les points 1 3 La m thode de vulgarisation noyau du Mod le est compos e du syst me de vulgarisation et du contenu des activit s vulgariser Le point 4 montre la structure pour la gestion des activit s li es aux 1 3 Ce syst me de gestion n est pas un l ment de composition du Mod le en lui m me mais c est celui indispensable pour l application du Mod le 1 Syst me de vulgarisation en vue de la mise en uvre des formations au profit des populations et du suivi de leurs activit s 2 Contenu des activit s relatives la conservation des sols et au d veloppement rural vulgaris es travers le syst me de vulgarisation 1 3 M
119. uhaitent peuvent participer En se fondant sur ce principe les points suivants sont soulign s durant la mise en uvre de la formation Quand la plupart des populations ne sont pas disponibles pour assister la formation comme le cas d un d c s dans la zone la formation devra tre report e une autre fois Quand les personnes int ress es la formation sont trop nombreuses pour faire participer une formation les formations suppl mentaires devront tre planifi es Dans le cas de la premi re formation donn e par les formateurs locaux ou en cas de doute sur leurs capacit s les managers de zone interviennent pour les appuyer selon les circonstances N anmoins ce sont les formateurs locaux qui m nent en principe les formations destin es aux populations tandis que les managers de zone s en tiennent leur position d observateurs Devant les participants les managers ne doivent absolument pas faire des objections relatives aux techniques et aux niveaux techniques des formateurs locaux Ces managers doivent mesurer ses paroles et ses comportements qui peuvent veiller ventuellement la m fiance des populations vis vis des techniques des formateurs locaux L organisme d ex cution doit veiller au respect de ce principe par les managers de zone Mises en uvre des formations sur plusieurs ann es successives D s que l une ou certaines des conditions suivantes est sont remplie s les fo
120. uit a r sider dans la commune cible b pouvoir communiquer facilement avec les populations c avoir l intention de se consacrer au d veloppement local d tre g de 23 45 ans et e avoir fini au moins l enseignement secondaire A travers les formations ou sur le tas l organisme d ex cution renforce les capacit s techniques des managers de zone relatives aux activit s vulgariser ainsi que leur capacit en gestion organisation des activit s pour la vulgarisation Les points primordiaux de la formation au profit des managers de zone r sident dans leur compr hension de leur r le dans la mise en pratique du Mod le PRODAIRE qui est de soutenir et de comprendre les populations qui sont les acteurs principaux C est l organisme d ex cution qui doit conduire les managers pratiquer ce principe de base dans leurs activit s sur le terrain Dans ce but il est essentiel de synth tiser les r les remplir par le manager de zone dans les Termes de R f rence et de les leur indiquer clairement Vu le temps n cessaire pour changer la conscience l organisme d ex cution doit appuyer d une mani re permanente les managers dans la compr hension et l observation des Termes de R f rence susdits Afin de clarifier leur attitude aupr s des populations le PRODAIRE a d velopp le code de conduite indiqu dans le document annexe 3 et le rappelle aux managers lors des r unions ou d autres occasions
121. ulations souhaite galement la pratique individuelle sur les terrains en pente qui sont leurs propri t s Dans certains fokontany il y a quand m me des cas de reboisement sur un site commun tel qu une parcelle de l glise ou de l cole suite des discussions entre les populations Comme ces exemples le montrent les populations maintiennent leur motivation vis vis du reboisement tout en choisissant chaque occasion la forme la plus ad quate pour elles Si l organisme d ex cution choisit pr alablement la forme de pratique Ex reboisement communal ou en groupe et l impose aux populations leur motivation est affaiblie et la r alisation des activit s autonomes et durables par les populations ne peut pas tre attendue Le Mod le PRODAIRE accorde de l importance aux principes selon lesquels il n y a aucune condition remplir pour la participation la formation et la pratique apr s les formations est fonction de l initiative des populations Le respect de ces principes suscite leur motivation et les 43 conduit mener les activit s par elles m mes De ce fait le taux de pratique lev et la durabilit des activit s sont assur s apr s les formations 4 Provoquer la motivation n cessaire pour faire fonctionner le syst me de vulgarisation Dans la section 3 auparavant le moyen d inciter la motivation des populations est d crit La pr sente par contre d montre l importance de la
122. ur la production agricole Pour faire face ces probl mes communs il semble opportun de vulgariser les activit s de reboisement et de lutte contre les lavaka aupr s de nombreuses populations des zones de superficie tendue C est la raison pour laquelle le Mod le PRODAIRE vise particuli rement les 2 activit s d crites ci dessous le reboisement et la lutte contre les lavaka en tant que contenus de la vulgarisation dans le domaine de la conservation des sols 1 Formation en reboisement Les points importants de cette formation sont les 4 suivants Organiser les formations dans toutes les unit s de formation m me dans les zones situ es en aval o il n y a pas de terrain en pente Choisir les esp ces d arbre correspondantes l objectif de la conservation des sols du terrain en pente de la zone cible tout en consid rant les demandes de la part des populations Transmettre les techniques pour tout le cycle de reboisement commencer par la r colte des semences la pr paration des p pini res la production des plants et la mise en terre afin d assurer la continuation des activit s de reboisement par les populations m me apr s l arr t de l appui de la part des organismes d ex cution du Mod le Ins rer dans le contenu de la formation l emploi des alternatives la gaine destin e la production des plants ainsi que la fabrication des gaines avec des poly tubes en vinyle Laisser libre d cision
123. ux FL dont le r le principal est de mener les formations et le suivi au profit des populations Managers de Zone MZ qui ont pour t ches de soutenir les formations et le suivi men s par les FL et g rer ces derniers Ce sont les organismes d ex cution du Mod le qui mettent en place ce syst me de vulgarisation c est dire les minist res leurs services d concentr s les collectivit s locales les projets les ONG et autres 2 1 1 Unit de formation et la disposition des formateurs locaux La plus petite division g ographique du syst me de vulgarisation est d nomm e l unit de formation qui est une unit d ex cution des formations Au moins un formateur local est choisi parmi les populations de cette unit pour chaque th me de formation Une unit de formation regroupe des m nages au sein de l tendue dans laquelle un formateur local peut transmettre les informations aux autres m nages pied Le nombre de m nages que comprend une unit variera selon le type d agglom ration par exemple pour les habitations agglom r es ou pour les habitations dispers es et il sera ainsi suppos entre 10 200 Ce qui est important ici c est de d terminer les unit s de formation en consid rant les conditions naturelles la distance la disposition du terrain etc et sociales ethnie etc dans le but de transmettre temps les informations sur les dates et les contenus des formations tous les m nages
124. veloppement Forestier Int gr au S n gal 2001 2008 Durant la 2 phase du PRODEF l acc l ration des activit s du reboisement et du d veloppement local par les populations a t constat e bien que le nombre des villages cibles ait t limit 30 Cette acc l ration est due aux effets engendr s par les formations directes au profit des populations r alis es suivant les 5 principes de l approche PRRIE Ce r sultat a fait d marrer en 2007 le Projet de Dynamisation communautaire et de reboisement aux Shire central COVAMS au Malawi dont la m thode de vulgarisation est bas e sur PRRIE Au d but COVAMS adoptait comme le PRODEFI une approche dite l approche de formation int gr e Integrated Training Approach ITA selon laquelle diverses formations sont organis es apr s avoir v rifi dans chaque village les besoins des populations Or comme la plupart des populations locales des zones cibles de COVAMS ont accueilli favorablement la technique de la conservation des sols des terres cultiv es le Projet a labor une approche dite l approche de formation sp cifique Specified Training Approach SPA selon laquelle les th mes de formation sont fix s ceux efficaces et sp cifi s Quoique la tendance un taux lev de la pratique par les populations soit observ e la suite des formations suivant la premi re approche ITA puisque cela permet la compr hension sur le be
125. viale qui voit les formations r p t es en conservation des sols en reboisement etc 3 s ances de formation en moyenne sont organis es par mois et par unit de formation ce qui fait peu pr s 700 s ances par mois dans les zones cibles enti res Le PRODAIRE met en uvre ce grand nombre de s ances de formation ainsi que le suivi des activit s des populations en les confiant aux 2 ONG locales Autrement dit les organismes d ex cution du Mod le sont les ONG et le Projet ne fait que fournir le fonds et superviser les ONG 1 Conditions pr alables pour la mise en pratique du Mod le par les ONG Le syst me de vulgarisation commun l ensemble du pays n existe pas Madagascar et la situation de disposition des agents de d veloppement au niveau communal se diff rencie selon l tat financier et la volont de la commune ainsi que la pr sence de bailleurs de fonds Dans les communes de la r gion d Alaotra Mangoro o le PRODAIRE d veloppe son Mod le aucun agent communal de d veloppement n est affect en g n ral De plus cause de la condition financi re des communes qui est difficile l emploi de personnel charg des activit s de vulgarisation n est pas facile Les termes de R f rence des institutions homologues la direction r gionale des for ts et la direction r gionale du d veloppement rural ne contiennent pas d activit de vulgarisation aupr s des populations En revanche sur place il exi
126. ximum 380 000 MGA en moyenne De nos jours le nombre de poissons vivant dans les domaines d eau savoir le lac Alaotra les canaux ou les rizi res diminue consid rablement cause de la destruction environnementale ou de la surp che Dans ce contexte la nouvelle sur la r ussite de la production d alevins des carpes royales par les participants aux formations s est vite r pandue parmi les populations environnantes et l int r t la pisciculture a augment la fois dans les zones cibles Le nombre de personnes qui am nagent des tangs par leur propre initiative en souhaitant acheter des alevins est en train d augmenter m me si le Projet ne leur fournit aucun intrant D s que l approvisionnement en alevins est assur de mani re stable la pisciculture bas e sur l initiative des populations se d veloppera en tant qu industrie locale dans les zones autour du lac Alaotra 6 2 M canisme permettant d engendrer les r sultats Comme pr sent dans l article pr c dent au bout de deux ans d application de son Mod le le PRODAIRE voit maintenant les populations entamer et d velopper les activit s de conservation des sols et de d veloppement rural dans toutes ses zones cibles Il en ressort non seulement des r sultats concrets et mesurables comme le nombre de pieds rebois s de foyers am lior s fabriqu s de pieds du litchi plant s etc mais aussi des impacts relatifs au changement de la conscience et

MANUEL D`UTILISATEUR DU MODÈLE PRODAIRE

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