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1. I occasionnel Comportement fr quent 3 Ne s applique Comportemen Comportement pas occasionnel fr quent 1 2 27 d autres probl mes de langage 1 2 3 28 l attention en criant ou en parlant sur Un LOMCIEV m 1 2 3 29 Malmene intimide les autres enfants 1 2 3 30 Console un enfant qui pleure ou qui est bOUle Verse eec cer eser cene coe et ere 1 2 3 DiStraM 6 iiec 1 2 3 32 Ne partage pas les jouets 1 2 3 33 Pleure facilement mens 1 2 3 34 Bl me les autres nr 1 2 3 35 Abandonne facilement 5 5055959 9 9 55 95 9559 1 2 3 36 Se propose pour aider nettoyer un d g t fait I quelqu un d autre rennes 2 3 37 Est sans gard pour les autres 1 2 3 38 Frappe mord donne des coups de pied aux DI 1 2 3 39 Est dans la lune 1 2 3 40 a t il d autres comportements importants signaler chez cet enfant 5 Depuis quand connaissez vous cet te enfant MERCI DE VOTRE COLLABORATION
2. BATES J E 1980 The concept of difficult temperament Merrill Palmer Ouarterly 26 4 299 319 BECKWITH L 1972 Relationships between infant s social behavior and their mother s behavior Child Development 43 397 411 BEHAR L STRINGFIELD S 1974 A behavior rating scale for the preschool Developmental Psychology 10 601 610 BOLWBY J 1975 Separation anxiety and anger attachment and loss Vol II Harmonds worth Eng Penguin BRETHERTON I 1978 Making friends with one year olds An experimental study of infant stranger interaction Merrill Palmer Quarterly 24 29 51 BRETHERTON I AINSWORTH M D S 1974 Responses of one years olds to a tranger in a strange situation Dans M Lewis et L A Rosenblum Eds The origins of fear pp 131 164 New York Wiley LAMB HWANG 1990 Inhibition its stability and correlates in sixteen to forty month old children Child Development 61 1153 1163 BRONSON B W 1972 Infant s reactions to unfamiliar persons and novel objects f jety f h in Chil lopment 37 3 serie no 148 BRONSON B C 1981 Toddler s behaviors with age mates Norwood NJ Ablex BRONSON G W PANKEY W B 1977 On the distinction between fear and wariness Child Development 48 1167 1183 BUSS A H PLOMIN R 1975 A tempcramental theory of personality New York Wiley BUSS A H PLOMIN R 1984 Temperament early developi
3. STOCKER C 1989 Behavioral genetics and emotionality Dans S Reznick Ed Perspectives on Behavioral Inhibition Chicago University of Chicago Press REZNICK S J GIBBONS J L JOHNSON MO McDONOUGH P M 1989 Behavioral inhibition in a normative sample Dans J S Reznick Ed Perspectives on behavioral inhibition pp 25 49 Chicago University of Chicago Press REZNICK S J J SNIDMAN N GERSTEN M BAAK K ROSENBERG A 1986 Inhibited and uninhibited children A follow up study Child Development 57 660 680 REZNICK 5 7 1989 Perspectives on behavioral inhibition Chicago The University of Chicago Press 315 pp 70 ROBINSON 1 REZNICK S J CORLEY 1992 The heritability of inhibited and uninhibited behavior twin study Developmental Psychology 28 6 1030 1037 ROTHBART M K 1981 Mesurement of temperament in infancy Child Development 52 569 578 ROTHBART 1989 Behavioral approach and inhibition Dans J S Reznick Ed Perspectives on behavioral inhibition pp 139 157 Chicago University of Chicago Press ROTHBART M K DERRYBERRY D 1981 Development of individual differences in temperament Dans M E Lamb et A L Brown Eds Advances in developmental psychology Hillsdale NJ Lawrence Erlbaum Associates RUBIN K H ASENDORPF J B 1993 Social withdrawal inhibition and shyness in childhood Co
4. interaction sociale Asendorpf 1991 Buss 1986 Le dernier groupe d enfants retir s est celui qui a un niveau lev d approche sociale et une faible motivation au retrait social Cela sugg re que ces enfants devraient tre plut t sociables mais leur production de comportements sociaux est inad quate La cons quence de leur incomp tence les am nent tre isol s par les pairs plut t que de s isoler eux m mes des pairs Rubin et al 1990 Rubin et ses coll gues ont observ que ces enfants ont plus tendance jouer de fa on solitaire sensorimotrice solitaire dramatique et manifester des comportements agressifs dans un groupe de pairs Il est possible que leur immaturit et leur agressivit les conduisent au rejet et finalement l isolement social Rubin et Asendorpf 1993 1 6 PROBL MES DE MESURE En consid rant les perspectives th oriques reli es l inhibition nous sommes en mesure de constater qu il y a peu d tudes d observation sur les aspects sociaux de l inhibition et surtout sur les contextes sociaux l int rieur desquels l inhibition est mesur e Majoritairement les tudes consid rent l inhibition partir d un index bas sur des temps d attente latence et non sur des profils sociaux d enfants face la nouveaut sociale Cela permet le d gagement d une vision dichotomique de 27 l inhibition inhib sociable sans pour autant faire r f rence aux comportements sociau
5. Clarke Snidman et Garcia Coll 1984 faisant r f rence des comportements de crainte de peur de timidit ou de m fiance De plus nombre d auteurs rapportent une stabilit temporelle de l inhibition d s la deuxi me ann e de vie de l enfant Kagan Reznick Snidman Gibbons et Johnson 1988 Deux grands courants th oriques tentent de d finir l inhibition comportementale D un c t la perspective biologique met l accent sur le fait que l inhibition identifi e comme un trait de temp rament constituerait une pr disposition g n tique Selon cette perspective cet aspect du temp rament serait pr sent d s la naissance de l enfant ou produit de la maturation et influencerait l organisme r agir aux v nements dans un sens particulier Daniels et Plomin 1985 D un autre c t la perspective d veloppementale sugg re que l inhibition chez les enfants serait non seulement reli e des caract ristiques du temp rament mais galement l exp rience sociale de ces derniers Selon cette approche interactionniste l inhibition envers les trangers est expliqu e par le temp rament de l enfant tandis que l inhibition sociale impliquant la fois des contextes sociaux familiers et non familiers s explique davantage partir de la maturit sociale mergeant d une situation sociale stable Asendorf 1993 Certains chercheurs s int ressent aux structures biologiques et physiologiques afin d expliquer la source de
6. d agression au cours de l enfance Rubin et Mills 1988 Selon Asendorpf 1990 1991 1993 les causes sous jacentes aux diff rents types de comportemerits solitaires proviennent de m canismes motivationnels d approche et d vitement Par exemple 1 sugg re qu il y a certains enfants pour qui la solitude est pr f r e l activit sociale Ces enfants peuvent tre plus orient s vers les objets que vers les personnes Rubin Maioni et Hornung 1976 et peuvent pr f rer demeurer seuls avec des jouets ou des livres Asendorpf caract rise ces enfants comme ayant une faible motivation l approche sociale mais pas 25 n cessairement une motivation lev e l vitement sociale Rubin et Asendorpf 1993 Les manifestations comportementales d une faible motivation l approche sociale sont davantage repr sent es au d but de l enfance par des activit s solitaires et exploratoires Rubin 1982 Rubin et ses coll gues r f rent ce type de jeu comme tant du retrait passif qui ne serait pas reli l inadaptation psychologique chez les jeunes enfants Sur le plan d veloppemental une faible motivation d approche sociale peut mener dans certaines circonstances un haut niveau d vitement social Un deuxi me type d enfant retir est celui qui aimerait s engager dans des interactions avec les autres mais qui pour certaines raisons est contraint de les viter sp cialement en pr sence de nou
7. int ressent au retrait social non pas en mettant l accent sur la signification des comportements de solitude ou du manque d interaction sociale durant l enfance mais plut t sur l importance des changes sociaux pour la croissance et le d veloppement normal Les recherches des ann es 1960 et 1970 ont utilis le construit d gocentrisme afin d expliquer pourquoi les plus jeunes enfants du pr scolaire apparaissent plus agressifs moins altruistes et moins coop ratifs que leurs pairs de l cole primaire Shantz 1983 De nos jours les psychologues affirment que les diff rences individuelles dans les comportements sociaux peuvent tre attribuables des d ficiences au niveau de la comp tence 1 comprendre les id es sentiments et intentions des autres et 2 consid rer les cons quences de ses comportements sociaux pour soi et pour les autres Dodge 1986 Rubin et Krasnor 1986 Selman 1985 Shantz 1983 Des consid rations th oriques supportent l hypoth se voulant que les interactions sociales et particuli rement celles impliquant les pairs contribuent fortement d velopper la pens e sociale Il est galement propos que le d veloppement de la pens e sociale devient une base essentielle dans la production de comportements sociaux adapt s Rubin et Asendorpf 1993 Cette conviction est fond e sur des recherches empiriques effectu es au cours des ann es 1970 Pendant cette p riode nombre de chercheu
8. l approche de la personne trang re latence s approcher de la personne trang re latence pleurer lors de l approche de la personne trang re latence la verbalisation durant le jeu libre latence verbaliser avec la personne trang re Kochanska 1991 approche retrait de la personne trang re proximit la m re interaction avec l adulte interaction appropri e confortable interaction m fiante h sitante inoccup spectateur transition joue L ensemble des indices Kappa pour ces trois tudes varient entre 75 et 85 79 Appendice 4 Questionnaire utilis la maternelle CONFIDENTIEL CODE QUESTIONNAIRE D VALUATION DU COMPORTEMENT L COLE PRIMAIRE ENFANT PR NOM COLE NOM DE L COLE ET MUNICIPALIT CODE PERMANENT CODE DE L ENFANT ENSEIGNANTE NOM ET PR NOM DATE drm E ANN E MOIS JOUR 1 Degr scolaire si classe sp ciale pr cisez s il vous pla t ci dessous PARTIE B Les nonc s qui suivent se rapportent au comportement possible d un enfant durant la classe Suivant votre connaissance de l enfant concern par cette tude encerclez le choix qui d crit le mieux son comportement au cours des six 6 derniers mois a Si l enfant manifeste r guli rement ou souvent le comportement d crit par l nonc encerclez le chiffre trois 3 intitul Comportement fr quent Si l enfant manifeste parfois ce comporteme
9. rationnalis la m fiance comme tant une augmentation de la latence avant le premier contact avec un objet non familier Schaffer Greenwood et Parry 1972 Schaffer affirme qu un changement important survenant au 9 mois n est pas tant le d but de r ponses d vitement chez l enfant mais plut t le d but de l inhibition initiale des r ponses d approche 1 3 PERSPECTIVES TH ORIQUES RELI ES L INHIBITION 1 3 1 Perspective biologique Certains chercheurs sugg rent que les facteurs biologiques g n tiques et ou pr nataux peuvent pr disposer certains enfants manifester des styles comportementaux chacune des extr mit s de la dimension de l inhibition Cette caract ristique pourrait tre abord e partir de dispositions constitutionnelles ou temp ramentales Buss et Plomin 1975 Thomas et Chess 1977 Rothbart 1981 Rothbart et Derryberry 1981 Les r sultats des recherches examinant les corr lats biochimiques et psychophysiologiques de l inhibition chez les nourrissons et les jumeaux tendent appuyer cette hypoth se Toutefois un petit groupe d enfants environ 10 sont influenc s par leur physiologie devenir extr mement inhib s et quelquefois m me en d tresse dans une plus large proportion d v nements similaires que d autres enfants Cependant la possibilit d une contribution biologique de ces comportements ne garantit pas une stabilit ind finie des profils d inhibition Reznick et a
10. sence d un adulte tranger discriminent les deux groupes l int rieur d une situation d valuation Kagan 1989 Les enfants initialement inhib s se tiennent plus fr quemment distance des autres enfants et ils ont moins tendance parler tant aux 16 autres enfants qu aux animatrices de la session Lorsqu observ s avec des pairs familiers la maternelle l ge de cinq ans et demi les enfants valu s inhib s 21 mois restent plus longtemps seuls regarder les autres enfants et sont moins longtemps en interaction sociale avec les pairs Broberg et al 1990 Un faible niveau de sociabilit ainsi qu un niveau lev d inhibition sont tous deux associ s des difficult s au niveau de l interaction avec les pairs Bronson et Pankey 1977 rapportent que la m fiance serait la source majeure des diff rences individuelles au niveau des r actions face aux pairs au d but de la seconde ann e Cependant la fin de la deuxi me ann e les styles de jeux en groupe de pairs sont le reflet des exp riences sociales valu es par ces derniers lesquels sont les seuls pr dicteurs significatifs de l orientation sociale trois ans et demi Hinde Stevenson Hinde et Tamplin 1985 rapportent que les enfants qui sont valu s par leur m re comme tant r serv s la maison ont tendance ne pas interagir avec les pairs lorsqu ils sont observ s l ge pr scolaire Garcia Coll et al 1984 rapportent ga
11. veloppementale La crainte des trangers merge autour de huit mois Sroufe 1977 et n implique pas de conscience de soi La crainte de l valuation sociale sous entend l valuation des autres soi vu par les autres et refl te une conscience de soi qui se d veloppe partir de 18 mois voir Lewis Sullivan Stanger et Weiss 1989 pour une d monstration empirique L inhibition face la non familiarit est un concept plus g n ral que la timidit envers les trangers parce qu elle inclut l inhibition envers des stimuli non sociaux non familiers Quoique les recherches de Kagan et son quipe sugg rent que les r actions des enfants extr mement inhib s soient aussi fortes lorsqu ils sont en pr sence d trangers que face une situation non famili re la consistance entre les situations sociales et non sociales nouvelles pourrait tre moins forte si l inhibition est tudi e en consid rant l ensemble de l chantillon plut t que ses extr mes Kochanska et Radke Yarrow 1992 Finalement la timidit envers les trangers apparait se d velopper d s le jeune ge elle est un trait mod r ment stable et d montre une consistance travers les contextes sociaux des partenaires Il apparait donc appropri pour Asendorpf 1993 d appeler cette cat gorie trait de timidit 19 1 5 3 Retrait social et isolement social 1 5 3 1 Perspective du d veloppement normal Plusieurs tudes d veloppementales s
12. 11 SAMEROFF A J SEIFER R ELIAS 1982 Sociocultural variability in infant temperament ratings Child Development 53 164 173 SAMEROFF A J CHANDLER M J 1975 Reproductive risk and the continuum of caretaking casualty Dans F K Horowitz M Hetherington s Scarr Salapatek et G Siegel Eds Review of child development research Vol 4 Chicago University of Chicago Press SCHAFFER H R 1974 Cognitive components of the infant s response to strangeness Dans M Lewis et L A Rosenblum Eds The origins of fear New Yord Wiley SCHAFFER H R GREENWOOD A PARRY M 1972 The onset of wariness Child Development 43 164 175 SCHLENKER B R LEARY M R 1982 Social anxiety and self presentation conceptualization and model Psychological Bulletin 92 641 669 72 SROUFE L A 1977 Wariness of strangers and the study of infant development Child Development 48 731 746 STEVENSON M B LAMB 1979 Effects of infant sociability and the caretaking environment on infant cognitive performance Child Development 50 340 349 STEVENSON HINDE 1989 Behavioral inhibition issues of context Dans J S Reznick Ed Perspectives on behavioral inhibition pp 125 138 Chicago University of Chicago Press STRAYER F F GAUTHIER R 1985 Concepts et m thodes Dans Tremblay M A Provost et F F Strayer Eds thologie et d veloppement de l enfant Par
13. Les comportements extr mes d inhibition sont g n ralement consid r s comme des pr curseurs du d veloppement de l inadaptation Kochanska 1991 De r centes tudes indiquent que les comportements extr mes d inhibition lors de la deuxi me et troisi me ann e de vie peuvent pr dire des comportements de retrait de crainte et d anxi t dans le d veloppement ult rieur Garcia Coll Kagan et Reznick 1984 Reznick Clarke Snidman et Garcia Coll 1984 Reznick et al 1986 Kagan Reznick et Snidman 1987 Kagan Reznick Snidman Gibbons et Johnson 1988 Kagan Reznick et Gibbons 1989 Thomas et Chess 1977 ainsi que des comportements de retrait de timidit et de passivit lors d interactions avec des pairs au cours de l enfance Kochanska et Radke Yarrow 1992 Il y a une pr servation mod r e des comportements d inhibition et de non inhibition dans un contexte non familier de 21 mois sept ans et demi Les r sultats de ces tudes longitudinales ont r v l que les diff rents styles de comportements sociaux des deux groupes d enfants inhib s et non inhib s se maintiennent jusqu la fin de l enfance pour environ 75 des enfants L inhibition et l absence d inhibition se g n ralisent galement dans un contexte cologique naturel Les enfants identifi s inhib s 21 mois se retrouvent plus isol s plus retir s et plus silencieux que les enfants non inhib s lorsqu ils sont observ s dans
14. d coliers qu b cois du niveau primaire Une tude transversale et longitudinale Th se de Doctorat in dite Universit du Qu bec Montr al LEARY M R 1986 Affective and behavioral components of shyness Dans W H Jones J M Cheed et S R Briggs Eds and treatment pp 27 38 New York Plenum Press LEWIS M SULLIVAN M W STANGER C WEISS M 1989 Self development and self conscious emotions Child Development 60 146 156 MACINTOSH N J 1974 The psychology of animal learning New York Academic Press McCALL R B EICHORN D H HOGARTY P S 1977 Transitions in early mental development nographs of th iety for R h in Chil Development 42 serie no 171 69 McGUIRE J RICHMAN 1986 The prevalence of behavioral problems in three types of preschool Journal of Child Psychology amp Psychiatry 27 455 472 MULLEN M SNIDMAN N KAGAN J 1993 Free play behavior in inhibited and uninhibited children Infant Behavior and Development 16 383 389 PLOMIN R EMDE R N BRAUNGART J M CAMPOS J CORLEY R FULKER D W KAGAN J RESNICK S J ROBINSON J ZAHN WAXLER C DeFRIES J C 1993 Genetic change and continuity from fourteen to twenty months The MacArthur Longitudinal Twin Study Child Development 64 1354 1376 PLOMIN R ROWE D C 1979 Genetic and environmental etiology of social behavior in infancy Developmental Psychology 15 62 72 PLOMIN R
15. du corps ou m me se d placer sans tre impliqu dans un jeu mais pouvant l tre dans une interaction Il peut amp tre passif face au jeu tout en tant en interaction avec sa m re 77 1_ total 5 min d fin APPENDICE 2 4 moi Grille d observation d but _ 40 20 Identification de l enfant _XYZ010187 Temps de la manipulation du ler objet 40 48 Latenee 28 sec _ Dur e de la t che Contexte Age de l enfant lors de la visite a oesssse Eee Ee ss RSR RSR IR k d d iad iad ind iad iad iad an g fawd ag a ang g am an emg a HHH N banal EO A A NS A NS LS Jr e TEE kA um u len NO u len Cv GE gl Je Je e e E Interaction sociale pe AAA Eo 2 NENNEN Proximit Activit ludique APPENDICE 3 78 Cat rogies utilis es pour l index d inhibition sociabilit de Kagan 1989 Calkins et Fox 1992 et Kochanska 1991 latence s loigner du parent latence toucher un premier objet de temps o l enfant est une distance d un bras du parent latence approcher la personne trang re dur e de proximit la m re latence interagir avec la personne trang re nombre de paroles spontan es Calkins et Fox 1992 proximit la m re durant jeu libre proximit la m re lors de
16. et son encadrement au cours de mon cheminement de ma trise titre de directeur de recherche Je tiens galement remercier Monsieur Andr Gagnon Madame Martine Cournoyer ainsi que Monsieur Jacques Naud professeurs au d partement des sciences du comportement pour leur disponibilit et leurs int r ts l gard de mon projet J exprime ma gratitude au Fonds FCAR pour leur soutien financier tout au long de mon cheminement de ma trise Je remercie les parents ehfants et enseignantes pour leur collaboration l int rieur du projet Enfin je d sire exprimer ma reconnaissance ma conjointe Sylvie qui de pr s ou de loin a su m offrir le support moral et affectif n cessaire la r alisation de ce projet Depuis plusieurs ann es les recherches sur le concept d inhibition sociale sont nombreuses Deux perspectives th oriques semblent se d gager de l ensemble de ces tudes soient la perspective biologique et la perspective d veloppementale Dans l ensemble ces tudes d montrent que l inhibition sociale en bas ge semble tre un bon pr dicteur de probl mes d inadaptation ult rieure en milieu scolaire Cette tude tente de faire le lien entre le concept d inhibition sociale valu partir d un index bas sur des temps d attente et une mesure d inhibition sociale d gag e des styles sociaux deux ans Elle vise galement identifier si l inhibition sociale des enfants en bas ge
17. exploratoire Les enfants peuvent tre seuls mais inoccup s ou observant les autres spectateur Au cours de la p riode pr scolaire entre l ge de trois et cinq ans la construction du jeu 24 solitaire se d crit comme adapt e D un autre c t le jeu solitaire fonctionnel et le jeu dramatique sont caract ris s comme immatures et parfois d rangeants Ces derni res formes de solitude ont t associ es des indices d inadaptation et de rejet par les pairs Rubin 1982 Les comportements de spectateur et inoccup ont t associ s l anxi t et la crainte Asendorpf 1990 Du milieu la fin de l enfance les facettes ou ph notypes de la solitude demeurent les m mes mais leurs significations changent Par exemple l ge de sept et neuf ans l mission de comportements solitaires et exploratoires observ e durant une p riode de jeux libres l int rieur d un groupe de pairs est associ e de l anxi t l auto valuation n gative de la comp tence sociale et au manque d acceptation par les pairs Rubin Hymel LeMare et Rowden 1990 Rubin et Mills 1988 Finalement les comportements qui semblent refl ter l adaptation et la comp tence durant la petite enfance risquent d obtenir une signification diff rente au milieu et la fin de l enfance Enfin les jeux solitaires sensorimoteurs et les jeux dramatiques ont t corr l s positivement avec des indices d impulsivit et
18. harmonise avec les attentes des parents peuvent influencer l interaction parent enfant Milliones 1978 Campbell 1979 Parce que les parents diff rent au niveau de leur tol rance envers un enfant extr mement inhib ou non inhib la stabilit long terme de ce comportement d pendra non seulement des changements internes chez l enfant mais aussi des attentes des parents et de l entourage qui demandent un changement Garcia Coll et al 1984 De plus ces m mes auteurs rapportent que les m res valuent leur enfant inhib comme tant moins capable de s adapter de nouvelles situations ainsi qu des restrictions sociales Ces enfants ont galement tendance se retirer d un nouvel v nement ou stimulus Enfin ils manifestent plus souvent des humeurs n gatives telles des pleurs cris ou chignements Bien que la d monstration de la stabilit de l inhibition se retrouve galement au niveau des valuations parentales Thomas et Chess 1977 les donn es sont susceptibles de refl ter des biais associ s aux caract ristiques maternelles d extraversion de psychopathologies de classe sociale et d ethnicit Bates 1980 Vaughn Deinard et Egeland 1980 Sameroff Seifer et Elias 1982 Bates 1980 rapporte que l valuation parentale met l accent sur les difficult s au niveau du temp rament du jeune enfant qui sont des construits personnels ayant une faible relation avec des observations objectives Quo
19. hh e ese 5 99 599 5595 69 5 599 669656 9 5 2102811800 01 1 1 1 6 7 2 2 Sujets TE ene 2 5 Instrumentation 2 3 1 P riode pr scolaire 2 3 2 P riode scolaire cai DA Proc dure ada 2 4 1 P riode pr scolaire tri 2 4 2 P riode scolaire iaa CHAPITRE RESULTATS A E te de 3 2 La p riode EE 3 2 1 L index d inhibition sociabilit 3 2 2 Caract ristiques sociales des enfants deux ans 3 2 2 1 Regroupement des caract ristiques sociales d lenfatib ertet sade ce t da paier eau 3 2 2 2 Regroupement des enfants sur la base des trois composantes sociales 3 3 La p riode scolaire mise en relation avec les profils sociaux en DAS Ape Nee 3 3 1 Aspects pr dictifs de l index d inhibition sociabilit et de la typologie sociale sur l adaptation sociale la maternelle Nk de ee ENN dE CHAPITRE IV DISCUSSION ET CONCLUSION ceesessssse se esee sesso sesion AAA AV DISCUSSION Cerere ere n di wales 4 2 Conclusion n i ENER sei R F RENCES times leg dE TIENI Lorie Ung Appendice 1 D finition des cat gories utilis es eese Appendice 2 Grille d observation sise Appendice 3 Cat gories u
20. l adaptation sociale plus long terme Cette tude s interroge sur une s rie de questions savoir 1 existe t il un lien entre l inhibition sociale des enfants deux ans et leur styles sociaux l int rieur d un m me contexte d observation en jeux libres en pr sence d une personne trang re 2 l inhibition sociale deux ans est elle reli e l adaptation sociale des enfants la fin de la maternelle 3 les styles sociaux des enfants deux ans sont ils reli s l adaptation sociale de ces derniers la maternelle CHAPITRE II M THODOLOGIE 30 2 1 INTRODUCTION La m thodologie utilis e pour cette recherche comporte deux volets le premier est reli l identification des profils d inhibition chez des jeunes enfants 24 mois dans un contexte quasi naturel en pr sence de la m re et d une adolescente trang re le second se centre plut t sur une valuation de l adaptation sociale de l enfant autour de six ans par l enseignante de maternelle 2 2 SUJETS La s lection des familles est effectu e partir d un sous chantillon faisant partie d une tude longitudinale men e par le Groupe de Recherche sur la Petite Enfance ayant d but au printemps 1989 Les familles ont t recrut s au moyen d annonces plac es dans les journaux locaux ainsi que par des affiches plac es dans diff rents commerces de la ville de Rouyn Noranda Les familles proviennent tous de la Municipalit R gionale de Co
21. objet ou un autre sujet mission gestuelle La personne peut ou ne pas tre dirig e physiquement ou visuellement vers l autre La m me mission est conserv e tant qu il n y a pas un intervalle d au moins 3 secondes avant une nouvelle mission ou une nouvelle mission dirig e vers un autre objet ou un autre sujet R ponse une mission verbale vocale ou non verbale La personne est dirig e vers l autre physiquement ou visuellement l exception peut ne pas tre orient e vers la personne Ex l enfant est pr s de la poubelle et la m re retourne vers la porte d entr e et les deux ont des changes verbaux il y a alors interaction L interaction prend fin lorsqu un intervalle d au moins 3 secondes s est coul sans change ou qu une nouvelle mission est orient e vers un autre sujet ou un autre objet L enfant joue avec la m re La m re peut ne pas tre impliqu e activement dans le jeu mais tre orient e physiquement ou visuellement vers l enfant elle est alors en jeu social avec l enfant tant qu elle n est pas orient e vers un autre objet que celui de l enfant L enfant doit tre impliqu avec des jouets L enfant joue seul il peut verbaliser ou vocaliser il n est pas orient physiquement ou visuellement vers la m re Cependant il se doit d tre orient vers son jeu On se r f re au jeu seulement l enfant ne fait rien pendant au moins 5 sec il est immobile il peut bouger la t te ou une partie
22. par ces auteurs Les dimensions de cette grille d observation sont d termin es partir d indices de proximit de jeu ludique d interaction et de latence qui sont par la suite subdivis es en sous cat gories voir Tableau ID 32 Tableau D Inventaire des caract ristiques comportementales DIMENSION INDI UR a Proximit sociale 1 contact 2 possibilit de toucher 3 impossibilit de toucher 4 approche 5 retrait b jeu ludique 1 solitaire 2 social 3 passif c Interaction sociale 1 mission verbale 2 mission non verbale 3 interaction d Latence 1 toucher premier objet 2 premi re mission de l enfant 3 premi re interaction de l enfant 4 proximit possibilit de toucher Voir appendice 2 pour une description d taill e de la taxonomie 2 3 2 P riode scolaire En ce qui concerne l valuation en milieu scolaire l instrument utilis est le Questionnaire d valuation des comportements de l enfant en milieu scolaire de Tremblay 1985 Ce questionnaire est une validation qu b coise tir e de la combinaison du Preschool Behavior Questionnaire Behar et Stringfield 1974 et du Prosocial Behavior Questionnaire Weir et Duveen 1981 et il est compl t par les enseignantes Il est utilis depuis plus de dix ans aupr s d enfants d ge 33 pr scolaire jusqu la deuxi me ann e du primaire afin d valuer les probl mes comportementaux Kinard et Reinherz 1984 Eriks
23. premi re mission une latence lev e entrer en interaction avec l adolescente une latence lev e s approcher de l adolescente peu de temps pass en possibilit de toucher celle ci peu de temps pass en jeu social avec l adolescente et beaucoup de temps pass en jeu passif avec cette derni re Le score moyen sur l index est de 00 avec un maximum de 2 94 et un minimum de 1 21 pour le contexte m re enfant adolescente Tableau Inter corr lations entre les indices d inhibition sociabilit Variables Corr lation Latence toucher premier objet RI Latence li re mission enfant Latence 11 interaction enfant 82 Latence tre en possibilit de toucher 49 Dur e en possibilit de toucher 69 Dur e en jeu social 89 Dur e en jeu passif 91 p lt 01 Les indices de dur e en jeu social ainsi que dur e 4 proximit ont t invers s dans la construction de l index d inhibition sociabilit La coh rence interne alpha de Cronback sur l ensemble des items composant l index est de 76 Une seule variable permettrait d augmenter faiblement la coh rence interne de l index 80 et c est latence tre en possibilit de toucher qui obtient une corr lation de 49 sur l index Cependant compte tenu du fait que cette variable contribue faiblement 39 diminuer la coh rence interne de l index et qu elle est incluse dans 18 construction de l index d inhibition de Kagan
24. types d enfants sur les trois composantes sociales Figure 5 Distribution des trois types d enfants sur les caract ristiques comportementales reli es chaque composante sociale vi 4644969966 DT 39 43 47 48 CHAPITRE I CADRE TH ORIQUE 1 1 INTRODUCTION Les chercheurs s int ressant l tude de l inhibition sociale se voient constamment confront s des probl mes de paradigme Les courants th oriques traitent du concept d inhibition sur un plan biologique social ou d veloppemental faisant ainsi r f rence aux structures physiologiques ou g n tiques au temp rament au concepts de crainte de peur de m fiance ou de timidit La diversit des d finitions de l inhibition chez les enfants d coule donc de la pluralit des paradigmes abordant ce concept La pr sente tude se propose de faire un tour d horizon des principales perspectives th oriques traitant de l inhibition sociale l ge pr scolaire ainsi qu l ge scolaire en abordant les concepts de timidit de retrait et d isolement social ainsi que la solitude chez les enfants La probl matique de l inhibition sociale chez les jeunes enfants a fait l objet de plusieurs tudes depuis les deux derni res d cennies Parmi ces recherches la majorit des auteurs s entendent sur le fait que l inhibition comportementale est une dimension importante du temp rament Kagan et Moss 1962 Buss et Plomin 1984 Kagan Reznick
25. C comme tant inhib s La figure 4 offre une repr sentation graphique du profil social de chaque type d enfants Pour faciliter la compr hension visuelle des r sultats le graphique est 47 pr sent sous la forme typologique Les enfants inhib s se distinguent nettement des deux autres groupes d enfants sur deux des trois composantes soit la sociabilit et l inactivit Ils sont donc moins actifs que les enfants du type B moins sociables et plus inactifs que les enfants du type et En ce qui concerne les enfants du type ils sont moins actifs que ceux du type B plus sociables et moins inactifs que les enfants du type C Ce type d enfants est interpr t comme Sociable Quant aux enfants du type ils sont plus actifs que ceux du type et plus sociables et moins inactifs que ceux du type C Ces enfants sont du type enfant Actif Ces r sultats nous permettent de bien visualiser les caract ristiques sociales de chaque type d enfants Sociable ms Actif ns ee Type Inhib ACTIVIT SOCIABILIT INACTIVIT p lt 001 Figure 4 Distribution des trois types d enfants sur les trois composantes sociales Cependant il nous appara t important d approfondir l aspect comportemental de ces styles sur chaque composante sociale afin de donner un sens clinique la pr sentation des r sultats ce niveau nous pr sentons la figure 5 le profil 48 comportemen
26. J B 1991 Development of inhibited children s coping with unfamiliarity Child Development 62 1460 1474 ASENDORPF J B 1992 A Brunswikean approach to trait continuity Application to shyness Journal of Personality 60 1 54 77 ASENDORPF J B 1993 Abnormal shyness in children Journal of Child P 1 Psychiatry 34 7 pp 1069 1081 63 ASENDORPF J B 1993b Social inhibition a general developmental perspective Dans H C Traue et J W Pennebaker Eds Emotion inhibition and health Hillsdale NJ Lawrence Erlbaum Associates ASENDORPF J B 1993 Beyond temperament A two factorial coping model of the development of inhibition during childhood Dans K H Rubin et J B Asendorpf Eds Social withdrawal inhibition and shyness in chilhood Hillsdale NJ Lawrence Erlbaum Associates ASENDORPF J B 1992 A Brunswikean approach to trait continuity application to shyness Journal of Personality 60 1 53 77 ASENDORPF J B MEIER G H 1993 Personality effects on children s speech in everyday life Sociability mediated exposure and shyness mediated reactivity to social situations f nali 191 1 4 6 1072 1083 ASENDORPE J B VANAKEN M A G 1992 Correlates of the temporal consistency of personality patterns in childhood Journal of Personality 59 4 689 703 BAUMRIND D 1967 Child care practices anteceding three patterns of preschool behavior Genetic Psychology Monographs 75 43 88
27. Retrait mission verbale mission non verbale Interaction sociale Jeu social Jeu solitaire Passif Touche il y a contact lorsqu une partie du corps de l enfant touche l autre personne ou inversement Il peut y avoir mouvement en m me temps que contact Il faut que le contact soit significatif et volontaire ex si l enfant accroche le bras de sa m re accidentellement il n y a pas contact si la m re pose sa main sur la t te de son enfant il y a contact Lorsqu il y a une distance d un bras de l enfant et de l autre personne environ la distance du diam tre de la table ronde dans la salle de jeu L enfant peut se d placer l int rieur de cette cat gorie en autant qu il ne change pas de proximit Au del de la distance d un bras de l enfant et de l autre personne L enfant peut se d placer dans cette cat gorie en autant qu il ne change pas de proximit Mouvement indiquant le passage entre la possibilit de toucher au contact ou de l impossibilit de toucher et la possibilit de toucher Mouvement indiquant le passage entre le contact et la possibilit de toucher ou la possibilit de toucher et l impossibilit de toucher mission verbale ou vocale La personne peut ou ne pas tre dirig e physiquement ou visuellement vers l autre La m me mission est conserv e tant qu il n y a pas un intervalle d au moins 3 secondes avant une nouvelle mission ou une nouvelle mission dirig e vers un autre
28. UNIVERSIT DU QU BEC RAPPORT DE RECHERCHE PR SENT L UNIVERSIT DU QU BEC EN ABITIBI T MISCAMINGUE COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MA TRISE EN EDUCATION M Ed par BRUNO B GIN LES COMPORTEMENTS D INHIBITION SOCIALE EN BAS GE COMME INDICE DE PR DICTION DE L ADAPTATION SOCIALE DE L ENFANT EN D BUT DE SCOLARISATION D CEMBRE 1994 Ce rapport de recherche a t r alis l Universit du Qu bec en Abitibi T miscamingue dans le cadre du programme de ma trise en ducation extensionn de l UQAR l UQAT 2181 THEQUE C gep de l Abitibi T miscamingue Universit du Qu bec en Abitibi T miscamingue Mise en garde La biblioth que du C gep de l Abitibi T miscamingue et de l Universit du Qu bec en Abitibi T miscamingue a obtenu l autorisation de l auteur de ce document afin de diffuser dans un but non lucratif une copie de son ceuvre dans Depositum site d archives num riques gratuit et accessible tous L auteur conserve n anmoins ses droits de propri t intellectuelle dont son droit d auteur sur cette uvre ll est donc interdit de reproduire ou de publier en totalit ou en partie ce document sans l autorisation de l auteur REMERCIEMENTS Je d sire remercier sinc rement Monsieur Marcel Trudel Ph D professeur au d partement des sciences du comportement et directeur du Groupe de recherche en petite enfance de l Universit du Qu bec en Abitibi T miscamingue pour son support
29. abilit dans les tendances d approche de six mois et demi 13 1 2 mois alors que l inhibition comportementale valu e partir de la premi re manipulation d un objet ne d montre aucune stabilit travers cette p riode Ces recherches effectu es dans une perspective d veloppementale sugg rent que les tendances d approche et l inhibition comportementale pourraient tre impliqu es dans les r actions des enfants face des situations de d fi ainsi qu de nouveaux stimuli durant cette p riode pr coce Ces diff rences individuelles sont maintenues pendant la p riode o l inhibition comportementale apparait en d veloppement Rothbart 1989 Plusieurs tudes ont constamment d montr qu autour de huit mois les enfants commencent montrer des r actions de crainte envers un adulte tranger voir Horner 1983 Sroufe 1977 Contrairement aux th ories se r f rant la contribution du temp rament de l enfant Bolwby 1975 sugg re que la crainte de l tranger est troitement associ e la s curit affective tabli avec la figure d attachement primaire La valeur adaptative de cette relation est incontestable 14 Bolwby 1975 Bretherton et Ainsworth 1974 Cette peur des trangers voir Bretherton et Ainsworth 1974 ou la m fiance des trangers Sroufe 1977 s appliquent toutefois uniquement aux contextes sociaux Ainsi cette perspective met davantage l accent sur le r le de la figure d attach
30. ainsi que de comportements 15 passifs au niveau des interactions avec des pairs non familiers que l inhibition non sociale Finalement Kagan Reznick et Gibbons 1989 mentionnent que la pr servation des comportements de non inhibition est meilleure que celle des comportements d inhibition Cependant la pr servation des comportements d inhibition est meilleure pour les gar ons que pour les filles Par ailleurs les enfants inhib s ont une moins bonne qualit de jeu avec les pairs et la maison ils ont plus de difficult s jouer seuls en l absence de la m re Ces derniers semblent avoir plus de difficult s s adapter des milieux de garde externes Cependant l inhibition n est pas directement affect e par les exp riences de garde des enfants Broberg Lamb Hwang 1990 1 4 ADAPTATION SOCIALE AU COURS DE LA P RIODE PR SCOLAIRE Un index d inhibition tr s sensible peut tre d velopp pour les enfants de quatre ans lorsqu ils rencontrent un pair non familier de m me ge et de m me sexe dans une situation de jeux en pr sence des deux m res L enfant inhib demeure plus longtemps proximit de sa m re reste silencieux et n initie aucun jeu avec l autre enfant Reznick et al 1986 Kagan 1989 Cependant autour de cinq et six ans ce contexte dyadique est moins valide parce que beaucoup d enfants ont appris comment interagir avec un seul enfant non familier cet ge les comportements en pr
31. ane de l ensemble des sujets lors de la classification des groupes Les enfants actifs en bas ge sont per us par leurs enseignantes comme tant les plus d rangeants comparativement aux enfants sociables per us comme tant les moins d rangeants et les moins inattentifs Quant aux enfants inhib s ils se d marquent des sociables en tant per us comme les plus inattentifs dans leur classe de maternelle L aspect pr dictif des styles sociaux deux ans apporte un compl ment aux travaux de Tremblay 1985 concernant le d veloppement de l inadaptation chez des enfants d ge scolaire Ce dernier a d montr que les enfants qui pr sentent des comportements d rangeants en d but de scolarisation et une certaine hyperactivit comportementale taient plus risque de d velopper l adolescence des comportements d viants reli s la d linquance Ce constat s av re important pour les chercheurs s int ressant au ph nom ne d inadaptation dans le but de mettre sur pied des programmes de pr vention avant l entr e l cole 4 2 CONCLUSION L approche longitudinale pr conis e par cette tude permet de mieux documenter le cheminement d veloppemental des enfants en bas ge concernant leur adaptation long terme En fait malgr les divergences th oriques entourant l aspect de continuit et de discontinuit Emde et Harmon 1984 dans le d veloppement des enfants nos r sultats sont en faveur d une certaine continui
32. ans une perspective du d veloppement atypique est associ un d sordre de surcontr le v g Lewis et Miller 1990 ou un probl me internalis Achenbach et Edelbrock 1981 De plus le retrait social est contrast avec l agression comme l une des deux dimensions majeures les plus couramment identifi es en ce qui concerne les troubles de comportements durant l enfance v g Moscowitz Schwartzman et Ledingham 1985 Parker et Asher 1987 Le manque d interaction sociale constitue un crit re de diagnostic de psychopathologie du DSM 21 III R v g d sordre d ajustement impliquant le retrait d sordre de personnalit vitante 1 5 3 3 La confusion dans les classifications sociom triques La litt rature dans le domaine de la sociom trie r v le que les termes suivants ont souvent t interchang s retrait social isolement social l enfant n glig et l enfant rejet au plan sociom trique timidit inhibition et r ticence sociale Rubin et Asendorpf 1993 Depuis les ann es 1970 les recherches utilisant des proc dures sociom triques ont contribu augmenter la confusion autour de la d finition des concepts d enfants retir s n glig s ou isol s Ainsi il est difficile de d terminer si l isolement social est issu des caract ristiques individuelles ou des contraintes de groupe Pourtant les tudes observationnelles permettent de distinguer les enfants isol s et retir s au niveau des inte
33. appelons ici que ce type d enfants comprend 80 des enfants identifi s inhib s l index d inhibition sociabilit Quant aux enfants de type Actif et Sociable ils se distinguent sur la variable impossibilit de toucher les enfants actifs passant plus de temps en impossibilit de toucher En ce qui a trait la composante SOCIABILIT Figure 5c les enfants Sociables se distinguent des deux autres types d enfants sur deux des trois variables en passant plus de temps en possibilit de toucher ainsi qu en interaction Concernant la dur e en jeu social les enfants Sociables se distinguent uniquement des Inhib s en passant beaucoup plus de temps que ces derniers en jeu social Quant aux enfants Actifs ils passent galement plus de temps que les Inhib s en possibilit de toucher ainsi qu en jeu social Ils ne se distinguent cependant pas des Inhib s sur la dur e en interaction Les analyses typologiques ont permis de faire ressortir un type d enfants qui ne pouvait tre identifi partir de l index d inhibition sociabilit En effet chez les enfants non inhib s deux groupes se d gagent formant ainsi deux types d enfants ayant des profils sociaux diff rents Quant aux enfants inhib s qu ils soient valu s partir de l index ou sur la base de la typologie sociale 8096 d entre eux conservent un 50 style inhib peu importe la m thode utilis e De plus une analyse discriminante permet de confirm
34. ases of childhood shyness Science 240 167 171 KAGAN J REZNICK S J SNIDMAN N 1986 Temperamental inhibition in early chidihood Dans R Plomin et J Dunn Eds The study of temperament Changes continuities and challenges pp 53 65 Hillsdale N J Lawrence Erlbaum Associates KAGAN REZNICK S J SNIDMAN N GIBBONS J JOHNSON M O 1988 Childhood derivatives of inhibition and lack of inhibition to the unfamiliar Child Development 59 1580 1589 KAGAN J SNIDMAN N 1991 Infant predictors of inhibited and uninhibited profiles Psychological Science 2 40 44 68 J SNIDMAN N HENDLER J GREENE S M NUGENT J K 1991 Predicting inhibited and unhibited behaviour The rish Journal of Psychology 12 248 262 KAGAN J SNIDMAN N REZNICK S 1989 The constructs of inhibition and lack of inhibition to unfamiliarity Dans D S Palermo Ed Coping with uncertainty Behavioral and developmental perspectives Hillsdale NJ Lawrence Erlbaum Associates KOCHANSKA 1991 Patterns of inhibition to the unfamiliar in children of normal and affectively Mothers Child Development 62 250 263 KOCHANSKA G RADKE Y ARROW M 1992 Inhibition in toddlerhood and the dynamics of the child s interaction with an unfamiliar peer at age five Child Development 63 325 335 LaFERT P 1992 La nature et le d veloppement de la structure affiliative dans les classes
35. colaire ne s entendent pas sur la d finition des statuts d enfants retir s n glig s et isol s Il serait alors difficile pour des enseignantes de d gager ces types d enfants l int rieur de leur classe De plus lorsque nous voulons tablir des pr dictions entre les comportements sociaux en bas ge et les statuts sociom triques en milieu scolaire les enfants inhib s devraient tre associ s l isolement social Pourtant l tude de Caron Vitaro et Buisson 1994 d montrent que les statuts sociom triques ont peu de validit cologique puisque les diff rents statuts sociaux ne sont pas stables travers diff rents contextes sociaux cet effet il appara t plus appropri l heure actuelle de concevoir l inadaptation partir d une approche individuelle lorsqu on s int resse l aspect pr dictif des comportements sociaux en bas ge en fonction du ph nom ne d inadaptation sociale en milieu scolaire 1 5 4 La solitude chez les enfants Depuis plusieurs ann es nombre de chercheurs ont sugg r que les comportements solitaires pouvaient tre observ s dans diff rents contextes et pour diff rentes raisons v g Asendorpf 1990 Rubin 1982 Rubin et Mills 1988 Par exemple partir des premiers travaux de Moore Evertson et Brophy 1974 Rubin 1982 fait la distinction entre l activit solitaire tant a immature sensorimotrice et r p titive jeu fonctionnel b constructive c dramatique et d
36. cune des trois composantes identifi es la figure 2 Ainsi 62 des enfants font partie du type 22 des enfants composent le type B et 16 des enfants forment le type C Suite cette classification nous avons effectu une analyse multivari e de la variance MANOVA sur les trois composantes en fonction des trois types et ce afin 45 de d terminer les composantes qui distinguent les trois types d enfants sur un plan multivari ce niveau les r sultats de l analyse nous permettent de conclure que les composantes distinguent les types d enfants F 6 54 32 91 p 000 Une analyse discriminante permet de distinguer les types d enfants sur la combinaison des variables qui composent les fonctions discriminantes Deux fonctions sont alors identifi es la premi re fonction incluant les composantes SOCIABILIT et INACTIVIT permet d expliquer 83 de la variance totale X2 86 1 di 6 p 0000 la deuxi me fonction incluant la composante INACTIVIT explique quant elle 17 de la variance totale X2 26 4 dl 2 p 0000 De fa on g n rale le type A se distingue du type B F 3 27 29 07 p 0000 et du type C F 3 27 61 51 p 2 0000 Le type B se distingue galement du type C F 3 27 22 93 p 0000 Ces r sultats confirment l aspect distinct des types d enfants sur chacune des composantes sociales Afin d identifier quels types d enfants contribuent le plus aux diff rences globales sur les c
37. e que les typologies sociales d termin es partir de contextes semi naturels en jeux libres se r v lent un meilleur pr dicteur de l adaptation sociale des enfants en milieu scolaire que l unique index d inhibition sociabilit Ce dernier ne permet pas de distinguer les deux groupes sur les mesures d adaptation la maternelle Ces r sultats sugg rent que l inhibition sociale chez les jeunes enfants est particuli rement affect e par l exp rience sociale de ces derniers diminuant ainsi la force de pr diction de l index d inhibition sociabilit chez les enfants qui est rappelons le majoritairement constitu d indices de temps d attente Cependant les r sultats bas s sur les styles sociaux sont en quelque sorte plus prometteurs ce niveau la d marche analytique utilis e pour d gager des profils sociaux est innovatrice en ce sens qu elle est peu utilis e en psychologie de l enfant puisqu elle d borde des cadres traditionnelles d analyses La technique de regroupement hi rarchique permet d enrichir l information recueillie en d gageant des types d enfants sur la base de leurs caract ristiques comportementales L accent est mis davantage sur l aspect qualitatif des donn es plut t que sur l aspect quantitatif Ainsi les types d gag s l aide de ces analyses sont issus des diff rences entre les 59 enfants selon des caract ristiques comportementales et non de crit res statistiques comme la moyenne ou la m di
38. ement prioritairement la m re dans l tablissement de la s curit affective Van Ijzendoorn Tavecchio Goossens Vergeer et Swaan 1983 En plus de l ge de l enfant la nature de la situation en pr sence vs absence de la m re la maison ou en contexte de laboratoire les caract ristiques de l tranger pair adulte f minin ou masculin etc ainsi que le comportement de l tranger approche sensible ou intrusive influenceront la r action de l enfant Harmon Morgan et Klein 1977 Bien que des diff rences interindividuelles existent au niveau de l intensit au d but et pendant cette r action de crainte elles sont identifi es de facon universelle chez les enfants de toutes les cultures Au cours de la prime enfance la crainte des trangers varie sur un continuum allant de simples r ponses n gatives au pleurs intenses Les r ponses n gatives deviennent par la suite de moins en moins perceptibles L enfant manifeste alors souvent un m lange de comportements d approche et de crainte Bretherton et Ainsworth 1974 Greenberg et Marvin 1982 Ces comportements ambivalents envers les trangers illustrent bien le conflit d approche retrait qui s apparente la timidit Asendorpf 1989 et qui pourraient expliquer l mergence de comportements d inhibition chez les enfants en bas ge Pour Kochanska et Radke Yarrow 1992 l inhibition sociale serait un plus fort pr dicteur d inhibition subs quente de timidit
39. er les r sultats obtenus en d gageant pour les enfants inhib s et non inhib s sur l index une seule fonction discriminante incluant les composantes SOCIABILIT ACTIVIT et INACTIVIT X2 37 2 dl 3 p lt 001 Ainsi les enfants non inhib s obtiennent des scores faibles sur la composante INACTIVIT lev s sur la composante SOCIABILIT et mitoyens sur la composante ACTIVIT Quant aux enfants inhib s ils sont lev s sur INACTIVIT faibles sur la SOCIABILIT et faibles sur ACTIVIT Par cons quent l absence de distinction entre la composante ACTIVIT et les deux autres sur les fonctions discriminantes peut tr s bien s expliquer par le fait que les enfants de types Sociable et Actif sont identifi s sur l index d inhibition sociabilit comme faisant partie du groupe d enfants non inhib 3 3 La p riode scolaire mise en relation avec les profils sociaux en bas ge Cette section des r sultats devrait nous permettre d valuer la validit pr dictive de l index d inhibition sociabilit et de la typologie sociale des enfants en bas ge par rapport l adaptation sociale plus long terme soit en d but de scolarisation Rappelons qu approximativement quatre ans s parent les deux valuations Dans un premier temps une analyse descriptive des quatres composantes d adaptation en milieu scolaire voir tableau VI nous permet de constater qu il y a beaucoup de variabilit intra groupe d gag e du questionna
40. es faibles De la maternelle la fin de l cole primaire Rapport de recherche au Conseil Qu b cois de la Recherche Sociale CQRS Montr al Groupe de Recherche sur l Inadaptation Psychosociale chez l enfant Universit de Montr al TREMBLAY R E 1985 Le questionnaire d valuation des comportements au pr scolaire QCEP Manuel d utilisation Groupe de recherche sur l inadaptation psycho sociale chez l enfant Montr al Ecole de psycho ducation TRUDEL M 1988 Perspective bio sociale sur le temp rament durant la prime enfance Th se de doctorat in dite Universit du Qu bec Montr al VAUGHN B E DEINARD A EGELAND B 1980 Measuring temperament in pediatric practice Journal of Pediatry 96 510 514 VAUGHN B E MARTINO D 1988 Age related Q Sort correlates of visual regard in groups of preschool children Developmental Psychology 24 589 594 74 YOUNGER A J DANIELS 1992 Children s reasons for nominating their peers as withdrawn passive withdrawal versus active isolation Developmental Psychology 28 5 955 960 ZIMBARDO 1977 Shyness What it is what to do about it Reading MA Addison Wesley APPENDICES 76 APPENDICE 1 D finition des cat gories utilis es pour l observation des profils sociaux des enfants PROXIMIT Contact Possibilit de toucher Impossibilit de toucher Approche
41. eux ans n 32 Indices sociaux Moyenne cart type Proximit dur e en contact sec 2 2 6 6 dur e en possibilit de toucher sec 224 2 62 5 dur e en impossibilit de toucher sec 63 2 59 6 fr quence d approche 1 9 2 3 fr quence de retrait 3 1 3 5 Interaction fr quence d mission de l enfant 10 0 8 3 dur e en interaction sec 56 7 53 3 Activit ludique dur e en jeu solitaire sec 30 1 26 3 dur e en jeu social sec 164 3 76 3 dur e en jeu passif sec 105 6 80 2 i En r f rence aux moyennes obtenues sur certaines caract ristiques comportementales des enfants nous observons dans l ensemble qu il y a beaucoup de variations dans les donn es ce qui pourraient tre attribuables aux diff rents styles d enfants tels les inhib s et les non inhib s Les analyses ult rieures permettront de d finir plus pr cis ment ces types d enfants sur la base de leurs caract ristiques comportementales L utilisation de donn es de fr quence et de dur e implique au pr alable une standardisation en cotes z pour chaque variable en ramenant la moyenne z ro et l cart type un 42 3 2 2 1 Regroupement des caract ristiques sociales de l enfant Nous nous int ressons en cette phase analytique la v rification des variables comportementales reli es l enfant permettant de d gager une typologie des profils sociaux La technique d analyse utilis e pour d gager ces profils est bien diff rente de celle
42. fants en situation de nouveaut sociale L index d inhibition sociabilit se base presqu uniquement sur des temps d attente afin d identifier les comportements d inhibition et de non inhibition chez les enfants Cette classification dichotomique est plus ou moins pertinente si l on veut traiter l inhibition sur la base de styles sociaux De plus cette m thode ne permet pas d exploiter la richesse des observations effectu es aupr s des enfants Dans le but d exploiter les donn es de fa on plus qualitative nous sommes en mesure de nous interroger sur l aspect pr dictif de l index d inhibition sociabilit en rapport avec une typologie d enfants bas e sur les regroupements des caract ristiques comportementales de ces derniers en situation de nouveaut sociale 3 2 2 Caract ristiques sociales des enfants deux ans Avant de comparer l index d inhibition sociabilit avec les typologies sociales des enfants il importe de tracer un portrait descriptif de l ensemble des caract ristiques comportementales de l enfant l int rieur du contexte m re enfant adolescente voir tableau IV Ainsi les enfants sont en possibilit de toucher dans une proportion de 70 du temps en interaction dans 20 du temps et en jeu social 41 dans 50 du temps Les enfants maintiennent dans l ensemble une bonne proximit sociale et sont socialement actifs Tableau IV R sultats descriptifs sur les caract ristiques sociales des enfants d
43. ib envers des personnes ou v nements non familiers est mod r ment stable travers le temps Certains th oriciens rapportent qu il y a une pr servation plus robuste des caract ristiques de la personnalit apr s six ans soit apr s l entr e l cole Kagan et Moss 1962 partir d une tude longitudinale ces derniers d montrent que l inhibition la nouveaut est la seule variable comportementale parmi 15 autres caract ristiques durant les trois premi res ann es de vie de l enfant qui permet d obtenir un certain pouvoir pr dictif Ainsi les enfants tant extr mement inhib s durant les trois premi res ann e de leur vie sont plus socialement domin s par les pairs se retirent davantage des interactions sociales durant les trois ann es suivantes 13 vitent les activit s dangereuses se conforment aux directives des parents et manifestent peu de comportements d agression Les tudes de Bronson 1972 et Bronson et Pankey 1977 rapportent galement que les diff rences individuelles au niveau de 1 crainte face aux v nements nouveaux durant la seconde ann e sont reli es au degr de crainte dans les situations sociales trois ans et demi De plus un enfant ayant un niveau lev sur une chelle d initiation sociale durant la deuxi me ann e sera plus ouvert et plus courageux physiquement lorsqu il aura trois ans et demi Bronson 1981 Chez les plus jeunes Rothbart 1989 indique une st
44. inguer les deux groupes d enfants identifi s partir de l index deux ans F 4 20 34 p 85 Ces r sultats s av rent contradictoires avec ceux de Kagan 1989 et Asendorpf 1991 qui rapportent une 52 forte pr diction entre l index d inhibition sociabilit deux ans et l adaptation sociale des enfants l cole De plus des analyses de variance Univari es sur chacune des composantes de l adaptation en milieu scolaire ne r v lent aucune diff rence entre ces deux groupes d enfants Les composantes sociales deux ans d gag es partir de l analyse de regroupement hi rarchique cluster analysis fournissent un meilleur indice de pr diction sur les composantes de l adaptation l cole ce niveau l analyse multivari e de la variance MANOVA permet de distinguer les trois types d enfants sur ces composantes F 8 38 2 19 p 05 L analyse discriminante permet galement de d gager une fonction significative incluant les composantes D rangeant et Inattentif x2 14 85 dl 6 02 Cette analyse permet d expliquer 69 de la variance totale De facon g n rale les enfants Sociables se distinguent des enfants Actifs F 3 20 3 52 p 03 et des enfants Inhib s F 3 20 2 73 p 07 Afin d identifier quels types d enfants contribuent le plus aux diff rences nous pr sentons au tableau VII les r sultats des analyses de variance Univari es sur chacune des composantes de l adap
45. ion comportementale selon al 1989 ainsi que Reznick 1989 survient surtout durant les premi res minutes o l enfant fait 34 face la nouveaut sera donc possible l int rieur de ces contextes de tracer un profil d enfant inhib et non inhib en se basant sur les proc dures d analyses de Calkin et Fox 1992 et Kochanska 1991 selon des contextes relativement similaires Cependant seul le contexte m re enfant adolescente sera utilis pour les fins d analyses puisque l objectif principal de cette tude est davantage centr sur les toutes premi res r actions des enfants face une personne trang re L accord inter observateur obtenu se situe au dessus de 80 Il est noter que les enfants n taient pas familiers avec les exp rimentateurs Pour ce faire les bandes vid o sont d cod es voir feuilles de d codage Appendice 2 de facon continue sur une p riode de 300 secondes La construction de la taxonomie de d codage des comportements d inhibition appendice 1 a t fortement inspir e des travaux de Kagan 1989 Kochanska 1991 et Calkins et Fox 1992 pour tre par la suite l g rement modifi e afin qu elle puisse tre applicable nos contextes d observation Les donn es recueillies sont par la suite informatis es et compil es l aide d un programme sp cialement congu en Think Pascal par Jacques Naud 1993 Le fichier de donn es contenant la compilation des ob
46. ique cette possibilit demeure controvers e il est possible que l amplitude de la relation entre les descriptions parentales des enfants et les observations directes par des observateurs impartiaux puisse varier avec la qualit sp cifique du comportement et la position de l enfant sur la dimension Par cons quent l valuation parentale pourrait tre plus valide pour les enfants aux extr mit s de la dimension Il y a de fortes similarit s conceptuelles entre le construit d inhibition comportementale de Kagan Reznick et Snidman 1986 et le construit d approche retrait de Thomas et Chess 1977 Ces derniers d finissent gt l approche retrait comme la nature de la r ponse initiale un nouveau stimulus Thomas et Chess 1977 L approche inclut l expression d affect positif et d approche motrice alors que le retrait est associ l expression d affect n gatif et du retrait moteur ou de l loignement d un objet Comme dans le construit d inhibition comportementale l approche retrait repr sente une seule dimension de variabilit avec l approche accompagn e d affect positif un p le et le retrait accompagn d affect n gatif l autre p le Rothbart 1989 Cependant il y a deux diff rences majeures entre le construit d inhibition comportementale et celui de l approche retrait D abord la conceptualisation de Thomas et Chess 1977 fait presqu uniquement r f rence au retrait actif tandis que Kagan Rez
47. ire La composante Inattentif ainsi que Anxieux sont les deux composantes il y a le plus de variabilit chez les sujets Les coefficients alpha pour chaque composante sont tr s acceptables et se situent entre 71 et 91 voir section 2 3 2 Dans un deuxi me temps l index d inhibition sociabilit ainsi que les composantes sociales 51 sont mis en relation avec les composantes de l adaptation scolaire Troisi mement une analyse multivari e de la variance MANOVA ainsi qu une analyse discriminante sur les composantes d adaptation scolaire en fonction des groupes identifi s partir de l index ainsi que des composantes sociales permettront de d terminer l aspect pr dictif de ces mesures sur l adaptation des enfants en d but de scolarisation Tableau VI R sultats descriptifs sur les quatre composantes d adaptation l cole pour l ensemble des sujets n 25 COMPOSANTES Moyenne adaptation l cole D rangeant 0 24 30 Anxieux 0 51 46 Inatentif 045 62 Prosocial 3 3 1 Aspect pr dictif de l index d inhibition sociabilit et de la typologie sociale sur l adaptation sociale la maternelle L utilisation de l index d inhibition sociabilit comme d terminant de l adaptation sociale des enfants la maternelle s av re un tr s mauvais pr dicteur En effet une analyse multivari e de la variance MANOVA sur les quatre composantes de l adaptation la maternelle ne permet pas de dist
48. is Stock THOMAS A CHESS S 1977 Temperament and development New York Brunner Mazel THOMAS A CHESS S BIRCH H 1970 The origins of personality Scientific American 223 102 109 THOMAS A CHESS S BIRCH H HERZIG M E KORN S 1963 B ioral indivi ity in early childh New York New York University Press TREMBLAY R E 1991 Aggression prosocial behavior and gender Three magic words but no magic wand Dans D Pepler et K Rubin Eds The development and treatment of aggression Hillsdale NJ Lawrence Erlbaum Associates TREMBLAY R E DESMARAIS GERVAIS L GAGNON C CHARLEBOIS P 1987 The Preschool Behavior Questionnaire Stability of its factor structure 73 between cultures sexes ages and socioeconomic classes International Journal of Behavioral Development 10 467 484 TREMBLAY R E LeBLANC M SCHWARTZMAN A E 1988 The predictive power of first grade peer and teacher rating of behavior Sex differences in antisocial behavior and personality at adolescence Journal of Abnormal Child Psychology 16 571 583 TREMBLAY R E VITARO F GAGNON C PICH C ROYER 1992 A prosocial scale for the preschool behavior questionnaire Concurrent and predictive correlates International Journal of Behavioral Development 15 227 245 TREMBLAY R E ZHOU 1990 Le d pistage des difficult s d adaptation sociale chez les gar ons de milieux socio conomiqu
49. l 1986 Les travaux de Thomas et Chess et de leurs collaborateurs partir du New York Longitudinal Study Thomas Chess Birch Herzig et Korn 1963 Thomas Chess et Birch 1970 Thomas et Chess 1977 mettent en vidence la contribution des diff rences individuelles au niveau du temp rament afin d expliquer les r actions des enfants face de nouvelles circonstances ainsi qu de nouvelles personnes Lorsque d fi s de cette fa on certains jeunes enfants deviennent silencieux cessent leur activit ou se dirigent vers une personne famili re D autres enfants ayant des habilet s intellectuelles ainsi que des ant c dents sociaux comparables ne changent pas leurs comportements en cours et peuvent m me approcher la personne ou l objet non familier Broberg Lamb et Hwang 1990 Des corr lations mod r es ont t rapport es entre l valuation parentale de l inhibition et l observation des comportements d inhibition Selon Garcia Coll Kagan et Reznick 1984 cette dimension temp ramentale de l inhibition la nouveaut devrait tre conceptualis e l int rieur d un mod le transactionnel du d veloppement des enfants inhib s Sameroff et Chandler 1975 pouvant ainsi mettre jour un profil sp cial de r ponses parentales qui diff re de celui obtenu chez les enfants non inhib s Bell 1971 Les perceptions parentales du temp rament de l enfant et le degr avec lequel ce profil de temp rament s
50. l Interaction sociale Sociabilit Figure 2 Regroupement hi rarchique sur la base des variables comportementales Suite ces regroupements de variables nous avons effectu une analyse de coh rence interne alpha de Cronbach sur chacune des trois composantes dans le but de v rifier la valeur de ces regroupements Les r sultats font voir une bonne consistance interne Activit alpha 75 Inactivit alpha 81 et Sociabilit alpha 74 Soulignons que les variables dur e en contact et dur e en jeu solitaire ont t exclues des analyses puisqu elles taient faiblement correl es l une ou l autre des composantes et leur indice alpha tait en dessous de 40 3 2 2 2 Regroupement des enfants sur la base des trois composantes sociales partir de ces trois regroupements de variables nous avons r alis une analyse de regroupement hi rarchique avec les m mes conditions sur la base des trois regroupements de variables sociabilit activit inactivit afin d identifier des types d enfants qui partagent une homog n it de profils sociaux voir Figure 3 Chaque composante est constitu e de la moyenne des caract ristiques comportementales s y rattachant Code des sujets 5 9 24 25 4 17 11 15 13 19 14 26 7 32 1 Figure 3 Regroupement hi rarchique des enfants sur la base des trois composantes sociales La figure 3 nous permet de visualiser le nombre d enfants s associant cha
51. le telle qu valu e partir de l index puisse tre d terminante de l adaptation sociale des enfants en d but de scolarisation Soulignons cet effet en accord avec Asendorpf 1993 que les travaux de Kagan portent uniquement sur les groupes extr mes d un chantillon de la population repr sentant ainsi 10 15 des enfants observ s Les effets rapport s par ce dernier diminuent consid rablement lorsque l ensemble de l chantillon est consid r dans la d marche analytique 57 Les r sultats d gag s partir de l index d inhibition sociabilit d montrent une forte pr diction des comportements sociaux face aux enfants inhib s pour la m me p riode d observation Ainsi 80 des enfants inhib s sur l index se retrouvent l int rieur du type Inhib ce niveau l index d inhibition est assez coh rente avec les typologies sociales en ce qui concerne les enfants inhib s Cependant concernant les enfants sociables et actifs l index ne permet pas de distinguer ces groupes Ces r sultats sont en fait conformes la litt rature puisque l index d inhibition sociabilit est utilis e partir d une vision dichotomique de l inhibition Malheureusement cette vision de l inhibition sociale ne rend pas suffisamment compte de la r alit sociale des enfants sur le plan longitudinal Sans nier l apport consid rable des travaux de Kagan et ses collaborateurs concernant le concept d inhibition sociale nous sommes en
52. le d une continuit dans le d veloppement des enfants entre la p riode pr scolaire et scolaire mettant ainsi l accent sur le d pistage pr coce des comportements inadapt s afin de mieux pr parer ces enfants vivre la transition entre le syst me familial et le syst me scolaire TABLE DES MATIERES Liste des tableaux in AS nano ati is Liste des figures si inside ee CHAPITREI CADRE E 1 2 1 Composantes de l inhibition 555550 0 599595 1 3 Perspectives th oriques reli es l inhibition 1 3 1 Perspective biologique E 1 3 2 Perspective d veloppementale 1 4 Adaptation sociale au cours de la p riode pr scolaire 1 5 Adaptation sociale au cours de la p riode scolaire 1 5 1 Reconceptualisation de l inhibition l ge scolaire 1 5 2 Concept de timidit Lao did 1 5 3 Retrait social et isolement social 1 5 3 1 Perspective du d veloppement normal 1 5 3 2 Perspective du d veloppement atypique 1 5 3 3 La confusion dans les classifications sociom triques 1 5 4 La solitude chez les enfants eese 1 6 Probl mes de Mestre rena RV ee 1 7 Objectifs et questions de recherche eese CHAPITRE II METHODOLOGIE eeeeeeeeasse eee hhe
53. lement que seuls les enfants inhib s au niveau des r ponses des situations nouvelles le sont galement en interaction avec les pairs quatre et 5 1 2 ans les enfants pr c demment inhib s attendent plus longtemps avant d initier un jeu font moins d approches envers un enfant non familier et demeurent plus longtemps pr s de leur m re lorsqu ils sont dans une salle de jeu non famili re d un laboratoire Reznick et al 1986 1 5 ADAPTATION SOCIALE AU COURS DE LA P RIODE SCOLAIRE 1 5 1 Reconceptualisation de l inhibition l ge scolaire 17 Les travaux et Moss 1962 rapportent que les enfants inhib s durant les trois premi res ann es pr sentent une forte timidit sociale entre six et dix ans Les donn es de l quipe de Rubin et al 1989 et Rubin Hymel Mills et Rose Krasnor 1991 sugg rent que le retrait social surtout la solitude passive des enfants de la maternelle et de deuxi me ann e est un facteur pr dictif de probl mes internalis s estime de soi n gative solitude d pression en quatri me et cinqui me ann es Les travaux de l quipe de Kagan Garcia Coll Kagan et Reznick 1984 Kagan Reznick et Gibbons 1989 pr voient galement des probl mes ult rieurs de m sadaptation pour les enfants qui sont tr s inhib s deux et trois ans 1 5 2 Concept de timidit D un point de vue motivationnel le comportement de timidit suscite un conflit d approche retrait Asend
54. leur classe de maternelle cinq ans et demi Gersten 1986 Ces r sultats d montrent que chaque style de comportement pr dit th oriquement des profils d enfants distincts Une majorit d enfants timides deviennent doux et socialement vitants dans un contexte social non familier tandis qu une majorit d enfants sociables deviennent plus 12 bavards et d veloppent plus d interactions avec les pairs et les adultes Kagan et al 1988 Pour l quipe de Reznick er al 1989 les enfants extr mement inhib s 20 et 32 mois ont plus tendance avoir t classifi s inhib s 14 mois mais les extr mement non inhib s 20 et 32 mois ont obtenu des classifications plus variables 14 mois De plus les corr lations sont plus lev es entre l inhibition 14 et 32 mois qu entre 20 et 32 mois Une premiere explication serait attribuable au fait que les m mes v nements sont pr sent s 20 mois ils sont donc moins nouveaux et moins pertinents pour l valuation de l inhibition Une seconde possibilit est que la p riode de 20 mois en est une de r organisation psychologique majeure McCall Eichorn et Hogarty 1977 Kagan 1981 et que les comportements manifest s durant cette p riode sont davantage transitoires et s av rent de plus pauvres pr dicteurs du d veloppement futur que les mesures d inhibition 14 mois Pour Garcia Coll et al 1984 la tendance comportementale tre extr mement inhib ou non inh
55. mentales utilis es lors de l observation La plupart des recherches traitent le concept d inhibition en se basant surtout sur des approches quantitatives cet effet il a t d montr que l inhibition sociale chez les enfants est fortement d termin e par les pr dispositions biologiques et par leurs exp riences sociales Asendorpf 1993 Cependant la plupart des tudes sur l inhibition sociale se d roulent l int rieur de divers contextes d observation et utilisent des m thodologies exp rimentales Ces tudes ont tendance conceptualiser l inhibition sociale partir d indices de latence en cr ant un index d inhibition sociabilit Cette recherche permet de mieux op rationnaliser certains indicateurs comportementaux afin de mieux comprendre ce qu est l inhibition l int rieur d un contexte de nouveaut sociale Par exemple la bonification de la composante proximit en y ajoutant des indicateurs d approche et de retrait permet d identifier l initiateur du changement de proximit qui s av re fondamental lors de l observation des enfants en situation de nouveaut sociale La composante interaction sociale a t raffin e en y ajoutant les indicateurs d mission pouvant ainsi d terminer l initiateur de l interaction sociale Ainsi sur l ensemble du temps pass en proximit un enfant faisant peu d approche et beaucoup de retrait peut se distinguer d un autre faisant beaucoup d approche et peu de retrai
56. mesure de nous questionner sur la validit de leurs r sultats aupr s d un chantillon d enfants non s lectionn puisque leurs travaux sont effectu s uniquement partir des groupes extr mes De plus le contexte utilis lors de l observation des comportements appara t fondamental lorsque l on s int resse l inhibition sociale ce niveau malgr une certaine divergence au plan m thodologique entre les tudes sur l inhibition et la pr sente recherche nous obtenons des profils similaires la litt rature en ce qui concerne l index d inhibition sociabilit La diff rence majeure de cette tude en rapport avec les autres est caract ris e par l utilisation d un sch me quasi exp rimental contexte semi naturel o la personne trang re ainsi que la m re n ont aucune directive particuli re respecter face aux comportements de l enfant 58 L enfant est ainsi observ dans un contexte plus naturel Toutefois les recherches traitant de l inhibition sociale utilisent davantage des devis exp rimentaux en contr lant les agirs de la m re et de la personne trang re envers l enfant ce qui tend diminuer la validit cologique de ces profils Dans un sens la pr sente tude a une valeur cologique plus vidente puisqu l ge de deux ans il est fr quent dans la vie de l enfant d tre pris en charge par une jeune gardienne Les r sultats obtenus partir de cette tude nous permettent de conclur
57. mt M R C de Rouyn Noranda L ge moyen des m res est de 26 ans t 3 3 et celui des p res est de 28 ans t 3 6 Concernant le revenu annuel 40 des familles ont un revenu de 45 000 et plus 33 ont un revenu annuel se situant entre 35 000 et 44 999 et 27 ont un revenu de 34 000 et moins La presque totalit des familles 91 sont de type nucl aire La premi re cueillette de donn es s est effectu e lorsque les 32 enfants 15 filles et 17 gargons avaient en moyenne 24 mois voir Tableau I Quatre ans plus tard 25 familles 13 filles et 12 gar ons sont retrac es et acceptent de participer une nouvelle cueillette de donn es en milieu scolaire La cueillette de donn es est 31 effectu e vers la fin de l ann e scolaire 1992 93 dans les classes de maternelle de la Commission Scolaire Rouyn Noranda L ge des enfants se situe autour de six ans lors de l valuation l cole Tableau 1 chantillon des enfants ayant particip l tude Pr scolaire Scolaire N Age mo N N coles N enseignantes Gar ons 17 22 347 12 718 273 7 9 Filles 15 25 5 3 48 13 74 4 3 41 8 10 32 _ 248 348 25 732 335 9 12 2 3 INSTRUMENTATION 2 3 1 P riode pr scolaire L inventaire des caract ristiques comportementales est bas sur les travaux de Kagan 1989 Kochanska 1991 et Calkin et Fox 1992 voir Appendice 3 pour une description plus d taill e des cat gories utilis es
58. nceptual and definitional issues Dans K H Rubin et J B Asendorpf Soci 1 wal inhibition an in chil Hillsdale NJ Lawrence Erlbaum Associates RUBIN KH ASENDORPF J B 1993 Social withdrawal inhibition and shyness inchildhood Hillsdale NJ Lawrence Erlbaum Associates RUBIN K H HYMEL S LeMARE L J ROWDEN L 1989 Children experiencing social difficulties Sociometric neglect reconsidered Canadian Journal of Behavioral Science 21 94 111 RUBIN K H HYMEL S MILLS R S L ROSE KRASNOR L 1991 Conceptualizing different pathways to and from social isolation in childhood Dans D Cicchetti et S Toth Eds The Rochester Symposium on Developmental Psychopathology Vol 2 Internalizing and externalizing xpressions of dysfunction Hillsdale NJ Lawrence Erlbaum Associates 71 RUBIN K H MILLS R S L 1988 The many faces of social isolation in childhood nsultin inical hol 6 916 924 RUSSEL D CUTRONA C E JONES W H 1986 A trait situational analysis of shyness Dans W H Jones J M Cheek et S R Briggs Eds Shyness Perspectives on research and treatment pp 239 249 New York Plenu Press RUTTER M 1985 Resiliency in the face of adversity Protective factors and resistance to psychiatric disorder British Journal of Psychiatry 147 598 611 RUTTER M 1967 A children s behaviour questionnaire for completion by teachers preliminary findings lof Child P Psychi 8 1
59. ndre les comportements des enfants en utilisant une perspective biologique environnementale et sociale n est pas une approche facile Les travaux de Kagan sugg rent que les facteurs g n tiques et neurophysiologiques sont d terminants des r actions comportementales de l enfant de quatre mois face de nouveaux stimuli Le profil des comportements moteurs et de pleurs chez des enfants de quatre mois sp cialement s il est extr me peut dominer les autres facteurs tels les styles parentaux dans la formation actuelle de l enfant et ult rieurement au niveau des r ponses comportementales face la nouveaut Lorsque les enfants ont s adapter des v nements nouveaux leurs comportements peuvent tre d crits sur un continuum d approche d exploration ou de plaisir face au nouveau stimulus versus retrait inhibition timidit crainte ou m fiance Kochanska 1991 Ces diff rences individuelles au niveau des r ponses la nouveaut ont t consid r es comme des caract ristiques de temp rament importantes refl tant une augmentation de la recherche d attention La tendance l approche retrait pourrait tre consid r e comme une qualit d un style comportemental individuel de l enfant tant les comportements spontan s courageux ouverts que prudents attentifs et r serv s face la nouveaut peuvent caract riser un meilleur ajustement de l enfant 11 1 3 2 Perspective d veloppementale
60. ne incertitude caus e par les v nements nouveaux qui ne peuvent tre int gr s facilement La d finition op rationnelle de l inhibition est pr sent e en termes de comportements sp cifiques l int rieur de contextes pr cis Pour Stevenson Hinde 1989 l inhibition comportementale r f re aux r actions comportementales initiales de l enfant des personnes objets contextes non familiers ou des situations de d fis 1 2 1 Composantes de l inhibition L inhibition le retrait et la peur d montr s par les enfants lors d une situation sociale nouvelle sont g n ralement reconnus comme des formes de crainte ou de m fiance mais peuvent galement tre per us comme de la timidit Daniels et Plomin 1985 Jones Briggs et Smith 1986 d finissent la timidit comme une tendance r pondre de fa on plus intense avec de l anxi t une conscience de soi et une r ticence dans une diversit de contextes sociaux Ainsi une personne manifestant un degr lev de timidit exp rimentera plus de curiosit au niveau de la surveillance visuelle qu une personne faible sur ce trait ind pendamment du niveau de menace de la situation En consid rant le d veloppement pr coce de l inhibition l approche motrice chez les enfants la recherche de Schaffer et ses coll gues sur le d veloppement de la m fiance Schaffer Greenwood et Parry 1972 Schaffer 1974 s av re importante Schaffer a op
61. ng personality traits Hillsdale NJ Lawrence Erlbaum Associates CALKINS S D FOX N A 1992 The relations among infant temperament security of attachment and behavioral inhibition at twenty four month Child Development 63 1456 1472 CARON J VITARO F BUISSON J 1994 Stability of sociometric status in 2 different social contexts Canadian Journal of Behavior ience 26 1 21 40 65 CASPI A ELDER G H Jr BEM D J 1988 Moving away from the world Life course patterns of shy children Developmental Psychology 24 824 831 CLARKE STEWART K A UMEH B J SNOW M E PEDERSON J A 1980 Development and prediction of children s sociability from 1 to 2 1 2 years Developmental Psychology 16 290 302 DANIELS D PLOMIN R 1985 Origins of individual differences in shyness Developmental Psychology 21 118 121 EMDE RN HARMON RJ 1984 Continuities and discontinuities in development New York Plenum Press FOWLES D C 1987 Application of a behaviral theory of motivation to the concepts of anxiety and impulsivity Journal of Research in Personality 21 417 435 FULLARD W McDEVITT S C CAREY W B 1978 Toddler temperament scale Philadelphia Temple University Department of Educational Psychology Type script GARCIA COLL C KAGAN J REZNICK S J 1984 Behavioral inhibition in young children Child Development 55 1005 1019 GERSTEN M 1986 The contribution
62. nick et Snidman 1986 r f rent aussi bien au retrait actif l enfant se retire volontairement d une situation ou d une personne trang re qu la non approche passive l enfant demeure sur place il n effectue aucune approche et aucun retrait dans leur construit d inhibition comportementale La seconde distinction implique chez Kagan et al 1984 que l inhibition comportementale r f re principalement aux r ponses extr mes la nouveaut tandis que Thomas et Chess voient l approche retrait comme une dimension continue Kagan et al 1986 mettent l accent sur l importance de consid rer seulement les 10 des individus situ s aux extr mes face aux r actions la non familiarit comme tant repr sentatifs de l inhibition comportementale chez les enfants am ricains Thomas et Chess consid reraient ces comportements comme repr sentant davantage les extr mes d une distribution continue Reznick et al 1989 L argumentation quant aux influences g n tiques appliqu es aux deux composantes de temp rament inhib non inhib serait renforc e si des profils physiologiques coh rents taient associ s chacun de ces deux types Or les deux groupes de temp rament diff rent dans la r action de leur syst me nerveux sympathique Les enfants inhib s poss deraient un syst me nerveux sympathique plus r actif auraient plus de tensions musculaires et maintiendraient un niveau de concentration de cortisol salivaire hormone as
63. nous avons d cid de la conserver afin d tre le plus coh rent possible avec les tudes dans le domaine Cet index permet donc de d gager deux groupes d enfant soit les inhib s et les non inhib s Parmi les 32 enfants observ s en laboratoire 16 ont t identifi s inhib s dans le contexte m re enfant adolescente frequence point m dian sl 1 1 0 0 1 4 7 5 4 1 4 1 0 2 1 0 o 0 D 2 0 0 sen Frequence des sujets Figure 1 Distribution des sujets sur la base des cotes z obtenus sur l index inhibition sociabilit Les r sultats de la figure 1 d montrent que l index d inhibition sociabilit permet de distinguer deux groupes d enfants Les scores lev s font r f rence l inhibition et les plus faibles sont associ s des caract ristiques de non inhibition Des cinq enfants identifi s inhib s deux se situent l extr me de la distribution 40 tandis que les trois autres ont des scores plus mod r s Ces premiers r sultats confirment ceux obtenus par Kagan et al 1989 appuyant une conception dichotomique ou cat gorique de l inhibition De plus ce pourcentage d enfants inhib s s apparente aux r sultats rapport s par Kagan et al 1989 Enfin aucune distinction de sexe ne se d gage de l ensemble des r sultats Ces r sultats s av rent int ressants mais ils exploitent peu l aspect comportemental du r pertoire des en
64. nt encerclez le chiffre deux 2 Comportement occasionnel Si l enfant ne manifeste jamais un tel comportement encerclez le chiffre un 1 Ne s applique pas b En valuant chaque nonc ne tenez pas compte de vos r ponses aux autres questions essayez de ne pas vous laisser influencer par des impressions g n rales lorsque vous valuez des aspects particuliers du comportement de l enfant c M me si cela peut vous para tre difficile il est important de r pondre chaque nonc N encerclez qu un seul chiffre pour chacun des nonc s Ne s applique Comportemen Comportement pas occasionnel fr quent 1 2 3 1 Tr s agit e toujours en train de courir et sauter Ne demeure jamais en place 1 2 3 2 Essaie d arr ter une querelle ou une dispute entre les enfants 1 2 3 3 Remue continuellement se tortille ne sait pas comment se tenir sans bouger 1 2 3 4 D truit ses propres choses ou celles des A Seed 1 2 3 5 bat avec les autres enfants 1 2 3 6 Invite un enfant qui se tient l cart se joindre son groupe de jeu 1 2 3 7 N est pas tr s aim e des autres enfants 1 2 3 8 Essaie d aider un enfant qui s est bless 1 2 3 81 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 21 22 23 25 Ne s appliq
65. nt la p riode pr scolaire c est dire autour de deux ans lors de la premi re visite de l enfant dans notre salle d observation sur l index d inhibition sociabilit ainsi que sur les typologies sociales La deuxi me partie pr sente les r sultats obtenus concernant l aspect pr dictif de l inhibition sociale en bas ge sur l adaptation sociale la fin de la maternelle 3 2 LA P RIODE PR SCOLAIRE La pr sentation des r sultats pour la section pr scolaire vise r pondre au premier objectif de recherche qui consiste faire le lien entre l inhibition sociabilit des enfants en bas ge et leurs styles sociaux en pr sence d une personne trang re 3 2 1 L index d inhibition sociabilit Se basant sur les travaux de Calkins et Fox 1992 une mesure d inhibition comportementale est calcul e pour chaque enfant en standardisant la somme des variables d j standardis es se r f rant au comportement de l enfant lors de la visite au laboratoire deux ans latence toucher un premier objet latence la premi re mission envers l adolescente latence la premi re interaction avec l adolescente latence tre en possibilit de toucher de l adolescente dur e en possibilit de toucher de l adolescente dur e en jeu social et dur e en jeu passif voir tableau IIT Les comportements d inhibition font r f rences une latence lev e toucher un 38 premier objet une latence lev e effectuer une
66. of temperament to behavior in natural contexts Ph D dissertation Harvard University Graduate School of Education GERSTEN M 1989 Behavioral inhibition in the classroom Dans J S Reznick Ed Perspectives on behavioral inhibition pp 71 91 Chicago University of Chicago Press GREENBERG M T MARVIN R S 1982 Reactions of preschool children to an adult stranger A behavioral systems approach Child Development 53 481 490 66 GRAY J A 1982 The neuropsychology of anxiety An enquiry into the functions of the septo hippocampa system Oxford Oxford University Press HAGEKULL B BOHLIN G 1994 Behavioral problems and competences in 4 year olds Dimensions and relationships International Journal of Behavioral Development 17 2 311 327 HARMON R J MORGAN G A KLEIN R P 1977 Determinants of normal variation in infant s negative reactions to unfamiliar adults Journal of Child Psychiatry 16 670 683 HINDE R A STEVENSON HINDE J TAMPLIN A 1985 Characteristics of three to four year olds assessed at home and their interactions in preschool Developmental Psychology 21 130 140 HORNER I M 1983 On the formation of personal space and self boundary structures in early human development The case of infant stranger reactivity Developmental Review 3 148 177 ISARD C E 1977 Human emotions New York Plenum Press ISARD C E HYSON M C 1986 Shyness as a discre
67. omposantes nous avons effectu des analyses de variance Univari e sur les trois composantes en fonction des trois types d enfants en utilisant un test post hoc Duncan Le tableau V pr sente les r sultats de cette analyse 46 Tableau V Analyses de variance sur les trois composantes en fonction des trois types d enfants COMPOSANTES Type A Type B Type C F 20 5 Activit 0 39 1 144 0 06B 20 7 Sociabilit 0 44B 0 23B 1 444 67 7 Inactivit 0 444 0 10B 1 880 34 9 Index inhibition sociabilit 035B 027B 1 734 22 4 p lt 001 Duncan A B4C p lt 05 Les r sultats de l analyse de variance permettent d identifier quels types d enfants contribuent le plus fortement aux effets globaux sur les composantes sociales ainsi que sur l index d inhibition sociabilit Ainsi sur la composante ACTIVIT seuls les enfants du type B se distinguent des deux autres avec un score plus lev En ce qui concerne la composante SOCIABILIT ce sont les enfants du type C qui se distinguent des deux autres avec un score inf rieur Par rapport la composante INACTIVIT les trois types d enfants se distinguent entre eux avec un score plus faible pour le type A un score mitoyen pour le type B et un score plus lev pour le type C De plus nous constatons que parmi les cinq enfants du type C quatre d entre eux sont identifi s inhib s sur l index Ces r sultats nous permettent d identifier les enfants du type
68. on Sroufe et Egeland 1985 Rubin Moller et Emptage 1986 Tremblay Desmarais Gervais Gagnon et Charlebois 1987 Hagekull et Bohlin 1994 Cet outil permet d identifier les comportements d rangeants 13 items alpha 90 anxieux 5 items alpha 71 inattentifs 4 items alpha 91 et prosociaux 10 items alpha 86 partir de 39 items valu es sur une chelle de 0 2 0 ne s applique pas 12 comportement occasionnel et 2 comportement fr quent L instrument d montre une bonne validit externe dans l identification des probl mes d adaptation sociale aupr s d enfants du pr scolaire la deuxi me ann e Hoge Meginbir Khan et Weatherall 1985 Rubin er al 1986 2 4 PROC DURE 2 4 1 P riode pr scolaire Les bandes vid o des 32 enfants sont d cod es partir de trois contextes d observation Ces contextes sont 1 jeux libres m re enfant 20 min 2 jeux libres m re enfant adolescente 20 min une adolescente non famili re entre dans la pi ce et s int gre au jeu de l enfant pendant que la m re remplit un questionnaire dans la m me pi ce 3 jeux libres enfant adolescente 10 min la m re quitte la pi ce et laisse l adolescente seule avec l enfant Une adolescente a t choisie parce que le contexte s apparente une situation courante de la vie l adolescente joue le r le d une gardienne Les cinq premi res minutes de chacun des contextes sont retenues pour le d codage puisque l inhibit
69. orpf 1989 1990 Un enfant est motiv approcher les autres mais cette tendance d approche est inhib e par une tendance simultan e d vitement Comme les conflits d approche retrait surviennent chez plusieurs enfants lorsqu ils rencontrent des pairs non familiers ceux ci arr tent de jouer et observent les pairs Plus tard ils s engagent dans des jeux en proximit et ils int grent rapidement l activit des partenaires Asendorpf 1993b Les enfants extr mement timides sont caract ris s par une tendance stable et forte d vitement dans des situations sociales particuli res tendance d vitement interagit simultan ment avec une tendance d approche produisant de longues phases de comportements ambivalents e g observer les autres distance comportements d oscillation h sitant proximit d un groupe de pairs compromis 18 comportemental engagement dans le silence jeu parall le ou r solution de conflit par un retrait calme vers un jeu solitaire Asendorpf 1991 Au plan motionnel les enfants timides tendent viter les autres parce qu ils les craignent La timidit est une forme particuli re de crainte dans des situations sociales Les recherches sur la timidit adulte ont identifi deux types diff rents de crainte qui peuvent tre appliqu s aux enfants la crainte des trangers et la crainte de l valuation sociale Cette diff rence prend tout son sens dans une perspective d
70. pf 1993 Le retrait social est une classification comportementale qui ne devrait pas porter confusion avec l ensemble des classifications sociom triques De plus le retrait social ne devrait pas tre confondu avec le terme isolement social L enfant peut s isoler lui m me du groupe de pair ou il peut tre isol par le groupe Le retrait social est caract ris par le fait que l enfant demeure distance du groupe de pairs tandis que l isolement est caract ris par le fait que le groupe demeure distance de l enfant Rubin et Asendorpf 1993 Sur le plan empirique les chercheurs ont d montr que les indices de retrait du groupe de pairs est significativement associ aux indices d isolement sp cialement vers la fin de l enfance v g Hymel et Rubin 1985 Rubin et Mills 1988 Cependant les valuations et les observations de l agressivit sont significativement associ es l isolement induit par les pairs Coie et Kupersmidt 1983 Dodge et al 1984 Il apparait clair que le retrait social se d finit davantage comme de la solitude Afin de clarifier ce qu est le retrait social il importe de faire la distinction entre les diff rentes composantes du retrait social telles le retrait passif l inhibition et la timidit Rubin et Asendorpf 1993 23 la lumi re des tudes sociom triques effectu es depuis les 25 derni res ann es nous constatons que les sp cialistes des groupes d enfants en milieu s
71. pr vil gi e lors de la cr ation de l index d inhibition sociabilit qui ne tenait pas compte de l ensemble des caract ristiques comportementales manifest es par l enfant Dans l analyse par regroupement hi rarchique cluster analysis nous utilisons la mesure des distances euclidiennes mesures de diff rences entre les variables sur la base des sch mes comportementaux de l enfant et la m thode Ward Notons que cette technique d analyse multidimensionnelle n a jamais t utilis e dans 18 litt rature sur l inhibition De cette analyse trois regroupements de variables sont identifi s voir Figure 2 Signalons que plus les relations dans le dendrogramme entre les variables sont fortes plus les lignes correspondantes s associent rapidement Le premier regroupement met en vidence les variables reli es l activit de l enfant envers l adolescente incluant les tentatives de l enfant entrer en contact avec l adolescente ce regroupement est nomm Activit le deuxi me regroupement fait ressortir l association entre les deux variables reli es des comportements d inhibition ce regroupement est interpr t comme de I Inactivit le troisi me regroupement se compose des variables faisant r f rence la sociabilit chez l enfant ce regroupement est identifi comme la Sociabilit 43 Approche Activit Retrait Emission sociale Imposs toucher Jeu passif Inactivi t Poss Toucher Jeu socia
72. ractions v g Asher Markell et Hymel 1982 Ces sp cifications ont amen les chercheurs inf rer une quivalence entre les statuts sociom triques et leurs corr lats comportementaux Les enfants rejet s ou non aim s seraient plus agressifs tandis que les n glig s seraient plus retir s Rubin et Asendorpf 1993 Cette quation du statut de n glig au plan sociom trique et du retrait comportemental lorsque mise en parall le avec les recherches rapportant que ces enfants diff rent rarement sur des mesures comportementales d inadaptation donne davantage de poids aux hypoth ses cliniques traditionnelles stipulant que les enfants retir s socialement ne repr sentent pas un groupe risque de difficult s ult rieures Deux visions mettent en valeur cette position Premi rement les recherches empiriques actuelles supportent la vision selon laquelle l enfant qui 22 interagit rarement avec les pairs est sociom triquement n glig En effet il y a une vidence grandissante sugg rer qu avec l augmentation de l ge les enfants ayant t d crits comme passifs s dentairement solitaires sont plus enclins tre activement rejet s plut t que passivement n glig s par les pairs Deuxi mement la voie du retrait social est g n ralement analys e sans r f rer la r putation des pairs Le retrait social r f re plut t l action de demeurer seul de ne pas interagir avec les autres Rubin et Asendor
73. rs ont tent d tablir un lien empirique entre les interactions avec les pairs les comp tences langagi res et le d veloppement de comportements socialement adapt s et inadapt s Ainsi on a pu d montrer 20 exp rimentalement que les changes verbaux et non verbaux contribuent une att nuation de la pens e gocentrique La relation entre un faible niveau de langage et des comportements inadapt s au plan social a galement t d montr e partir des travaux exp rimentaux publi s dans les ann es 1970 Chandler 1973 De plus les recherches ont d montr que la comp tence langagi re pourrait tre am lior e par l entremise des exp riences d interaction avec les pairs particuli rement les exp riences impliquant le jeu de r le ou le sociodrame ces derniers favorisent la capacit de se repr senter le point de vue d autrui La qualit de la communication verbale tend faciliter la manifestation de comportements prosociaux Iannotti 1978 et contraindre l apparition des comportements agressifs Chandler 1973 1 5 3 2 Perspective du d veloppement atypique Un autre aspect des tudes sur le retrait social concerne le d veloppement atypique Le terme retrait social est utilis dans la plupart des volumes traitant de la psychologie clinique ou anormale v g Achenbach 1982 Quay et Werry 1986 Rosenberg Wilson Maheady et Sindelar 1991 Wicks Nelson et Israel 1989 Le concept du retrait social d
74. s av re un bon pr dicteur de l adaptation sociale de ces derniers l int rieur de leur classe de maternelle quatre ans plus tard Au total 17 gar ons et 15 filles dont l ge moyen est de 24 mois ont t observ s en situation de jeux libres en pr sence de leur m re et d une adolescente trang re Les observations vid o sont faites en contexte de laboratoire et portent sur des indices de latence explorer les jouets la proximit 1 m re l activit ludique et les interactions sociales Le d codage de type continu s chelonne sur une p riode de 300 secondes La grille d observation est inspir e des travaux de Kagan 1989 Kochanska 1991 et Calkins et Fox 1992 En ce qui concerne les mesures en milieu scolaire 12 gar ons et 13 filles dont l ge moyen est de 73 mois ont t retrac s afin de participer la poursuite de l tude cet effet les enseignantes ont r pondu un questionnaire QCEP Tremblay 1985 visant identifier les comportements d rangeants anxieux inattentifs et prosociaux chez les enfants L analyse des r sultats permet d identifier une certaine relation entre l index d inhibition sociabilit et le style social des enfants inhib s Toutefois le style social des enfants en bas ge s av rent un meilleur pr dicteur que l index d inhibition sociabilit en ce qui concerne l adaptation sociale la maternelle Les r sultats sont discut s sous l ang
75. s comportements d inhibition chez les enfants et ce tout en conservant une vision d veloppementale Kagan et Moss 1962 Kagan et al 1984 Kagan et al 1988 D autres chercheurs ont centr leurs int r ts sur les interactions des enfants avec des personnes trang res excluant les r actions des stimuli sociaux inanim s Beckwith 1972 Bretherton 1978 Stevenson et Lamb 1979 partir de cette perspective les comportements d inhibition et de non inhibition sont vus comme les p les d un continuum de sociabilit 1 2 PROBL ME DE D FINITION Dans leur d finition de l inhibition Kagan et al 1988 mettent l accent sur les r actions initiales des enfants des v nements nouveaux sp cialement envers des personnes non famili res notant que l enfant typiquement inhib est lent explorer un nouvel environnement et a tendance se retirer des nouveaux stimuli tout en demeurant plus longtemps proximit du parent Reznick Kagan Snidman Gersten Baak et Rosenberg 1989 Quelques chercheurs ont utilis les termes r serv Daniels et Plomin 1985 Hinde Stevenson Hinde et Tamplin 1985 ou non sociable Stevenson et Lamb 1979 Clarke Stewart Umeh Snow et Pederson 1980 pour r f rer des comportements reli s l inhibition quoique l ensemble de ces termes r f re des d finitions similaires La d finition th orique de l inhibition selon Reznick al 1986 fait r f rence u
76. servations est ensuite transf r au logiciel de traitement statistique Statistical Package for Social Sciences SPSS pour la suite des analyses 35 2 4 2 P riode scolaire Dans un premier temps le consentement des parents ayant particip au projet est obtenu par l entremise d un contact t l phonique Deuxi mement le consentement des directions d coles est galement obtenu par t l phone Enfin les enseignantes des enfants cibles sont sollicit es et inform es par t l phone de l objectif du projet Celles ci ont toutes accept de participer la cueillette de donn es Un rendez vous est fix pour chaque enseignante dans leur classe de maternelle respective afin de compl ter le questionnaire propos Lors de la rencontre l valuateur est pr sent afin de r pondre aux questions de l enseignante concernant l instrument d valuation Le questionnaire est laiss l enseignante qui nous le retourne par la poste ou le laisse la r ception de son cole Toutes les rencontres se sont effectu es entre la premi re et la deuxi me semaine du mois de juin 1993 par le m me valuateur Nous sommes ainsi assur s que les enseignantes connaissent bien les enfants qu elles valuent Finalement les donn es sont informatis es et trait es l aide du logiciel SPSS CHAPITRE R SULTATS 37 3 1 INTRODUCTION Le chapitre r sultat comporte deux parties la premi re est consacr e aux r sultats obtenus penda
77. soci e au stress physiologique plus lev Kagan Snidman Hendler Greene Nugent 1991 De plus des tudes ont galement t effectu es aupr s de jumeaux monozygothes et h t rozygothes Les jumeaux ont t observ s 14 et 21 mois en situation de laboratoire impliquant des situations non famili res Les r sultats d montrent que l aspect h r ditaire des comportements d inhibition cet ge explique approximativement 60 de la variance totale Kagan et al 1991 Tous les enfants autour de huit et neuf mois traversent une phase de d veloppement l int rieur de laquelle ils commencent d montrer des comportements d inhibition face des objets et des situations non famili res Kagan et Snidman 1991b Ces comportements demeurent relativement stables durant l enfance Kagan Reznick et Snidman 1988 Les enfants de quatre mois pr sentant un haut niveau d activit motrice et une fr quence lev e de comportements de pleurs des stimuli non familiers d montrent plus d inhibition la nouveaut apr s le 9 mois Kagan et Snidman 1991b De plus Kagan et son quipe ont mesur les diff rences physiologiques ainsi que les traits physiques qui se distinguent significativement entre les groupes de comportements extr mes Selon Kagan et al 10 1991 il est fortement sugg r que ces comportements soient influenc s par la physiologie et les caract ristiques g n tiques de l enfant Compre
78. t sur 16 plan social en ce qui a trait 1 p riode de d veloppement de la petite enfance l enfance Bien que le nombre de sujets l tude soit relativement restreint et que le contexte d observation ne couvre que les cinq premi res minutes de rencontre de l enfant avec une personne trang re nous pouvons quand m me obtenir un certain pouvoir de pr diction entre les typologies sociales deux ans et l adaptation sociale de ces m mes enfants la maternelle Il est donc important de favoriser une poursuite de ce type d tude afin d augmenter la validit de ces r sultats Bien entendu l apport de cette recherche au niveau pr ventif est relativement important puisque nous sommes en mesure d identifier d s l ge de deux ans quels styles d enfants sont les plus risques de d velopper des probl mes d inadaptation quelques ann es plus tard Ainsi dans le domaine de l ducation l accent pourrait davantage tre mis sur le d pistage des enfants risque de d velopper des probl mes d inadaptation et ce bien avant que l enfant ne d bute l cole Enfin il est inhabituel pour le monde scolaire de s int resser des indices de pr diction pr coce La transition entre le monde pr scolaire et scolaire des enfants m rite d tre tudi e plus en profondeur Les r sultats de cette tude ne font que soulever l ampleur du ph nom ne Lorsque nous observons que les enfants inhib s deux ans de
79. t De plus un enfant 56 passant beaucoup de temps en interaction sociale peut se distinguer d un autre s il initie peu ou beaucoup l interaction en fonction de la fr quence de ces missions Aucune tude jusqu pr sent ne s est interrog e sur l importance d une telle distinction lors de l op rationnalisation des concepts reli s l inhibition sociale Dans l ensemble les r sultats de cette tude d montrent qu l int rieur d une situation de nouveaut sociale en pr sence d une adolescente trang re certains enfants demeurent h sitants et m me craintifs face aux approches et invitations de l adolescente Lorsqu valu s sur l index d inhibition sociabilit ces enfants se d marquent des autres faisant ainsi partie du groupe d enfants inhib s cet effet et ce malgr l absence d un protocole exp rimental nos r sultats confirment ceux de Kagan 1989 Kochanska 1991 et Calkin et Fox 1992 d montrant que l inhibition sociale peut tre d termin e partir d un index se basant principalement sur des temps d attente Toutefois cet index permet de distinguer seulement deux groupes d enfants soit les inhib s et les non inhib s Dans l optique d utiliser ces r sultats comme base de pr diction de l adaptation sociale ult rieure des enfants la maternelle partir d une mesure d inhibition sociale l index de s av re trop contraingnant puisqu il est difficile de penser que l inhibition socia
80. tal des trois types d enfants sur chacune des variables formant les composantes m M Sociable PRS e hive a m hom wa pe weng paren ACTIVITE INACTIVITE Approche Retrait Emission imposs Toucher Jeu Passif Poss Toucher interaction Jeu social Figure S Distribution des trois types d enfants sur les caract ristiques comportementales reli es chaque composante sociale Cette partie des r sultats est fort int ressante puisqu elle explique de fa on plus d taill e le positionnement des trois types d enfants sur chaque variable constituant les trois composantes obtenues partir du regroupement hi rarchique Ainsi sur la composante ACTIVIT Figure 5a seuls les enfants de type Actif se 49 distinguent des deux autres en faisant plus de retraits et d missions sociales que les deux autres groupes Concernant la fr quence d approche les enfants de type Actif se distinguent uniquement de ceux de type Sociable Il n y a d ailleurs aucune distinction entre les enfants de type Sociable et ceux de type Inhib sur cette composante En r f rence la composante INACTIVIT Figure 5b nous sommes en mesure de constater que les enfants de type Inhib se d marquent de fa on consid rable des deux autres types d enfants en passant beaucoup de temps en impossibilit de toucher ainsi qu en jeu passif R
81. tation la maternelle Tableau VII Analyse de variance sur les quatre composantes d adaptation la maternelle COMPOSANTES Sociable Actif Inhib F n 15 n 7 n 3 D rangeant 0 10B 0 444 0 31 4 49 Inattentif 0288 061 1 084 2 53 Anxieux 0 51 0 63 0 33 0 42 Prosocial 0 60 0 73 0 63 0 31 p lt 10 pc 05 Duncan AzBzC p lt D 53 Nous constatons que les enfants Actifs deux ans sont per us comme tant plus d rangeants par leurs enseignantes de maternelle Ils se distinguent des enfants Sociables qui obtiennent un score plus faible sur cette composante Quant aux enfants Inhib s ils ne se distinguent pas des Sociables et des Actifs au niveau des comportements d rangeants Cependant les enfants Inhib s sont valu s par les enseignantes comme tant plus inattentifs que les enfants Sociables cette composante les enfants Actifs ne se distinguent pas des enfants Sociables et Inhib s Les autres composantes anxieux et prosocial ne permettent pas de distinguer les trois types d enfants CHAPITRE DISCUSSION ET CONCLUSION 55 4 1 DISCUSSION Cette tude a permis d clairer davantage la perspective th orique de l inhibition sociale Malgr l abondance de la litt rature sur ce concept peu d tudes ont valu l inhibition sociale sur une base qualitative permettant ainsi de d gager des styles d enfants en tenant compte de l ensemble des caract ristiques comporte
82. te emotion Dans W H Jones J M Cheek et S R Briggs Eds Shyness Perspectiv treatment pp 147 160 New York Plenum Press VAN IJZENDOORN M H TAVECCHIO L W C GOOSSENS F A VERGEER M M SWAAN J 1983 How B is B4 Attachment and security of dutch children in ainsworth s strange situation and at home Psychological Reports 52 683 691 JONES W H GRIGGS S R SMITH T G 1986 Shyness Conceptualization and measurement Journal of Personality and Social Psychology 51 629 639 KAGAN J 1981 The second year Cambridge Mass Harvard University Press 67 KAGAN J 1989 Temperamental contributions to social behavior American Psychology 44 668 674 KAGAN J 1989 The concept of behavioral inhibition to the unfamiliar Dans J S Reznick Ed Perspectives on behavioral inhibition pp 1 22 Chicago University of Chicago Press KAGAN J MOSS H A 1962 Birth and maturity A study in psychological development New York Wiley KAGAN J REZNICK 5 CLARKE C SNIDMAN N GARCIA COLL C 1984 Behavioral inhibition to the unfamiliar Child Development 55 2212 2225 KAGAN 3 REZNICK S J GIBBONS J 1989 Inhibited and uninhibited types of children Child Development 60 838 845 KAGAN J REZNICK S J SNIDMAN N 1987 Physiology and psychology of behavioral inhibition Child Development 58 459 473 KAGAN J REZNICK S J SNIDMAN N 1988 Biological b
83. tilis es pour l index d inhibition sociabilit de Kagan 1989 Kochandka 1991 et Calkins et Fox 1992 Appendice 4 Questionnaire utilis la maternelle 42 43 50 51 54 55 59 61 76 TI 78 LISTE DES TABLEAUX Tableau I chantillon des enfants ayant particip l tude Tableau Inventaire des caract ristiques comportementales Tableau Inter corr lations entre les indices d inhibition sociabilit Tableau IV R sultats descriptifs sur les caract ristiques sociales des enfants deux ans Tableau V Analyses de variance sur les trois composantes en fonction des trois types d enfants iaa nd Ee nat Tableau VI R sultats descriptifs sur les quatre composantes d adaptation l cole pour l ensemble des sujets EEN Tableau Analyses de variance sur les quatre composantes d adaptation la maternelle 31 32 38 41 51 52 LISTE DES FIGURES Figure 1 Distribution des sujets sur la base des cotes z obtenues sur l index inhibition sociabilit ENNEN Figure 2 Regroupement hi rarchique sur la base des variables comportementales Figure 3 Regroupement hi rarchique des enfants sur la base des trois composantes Ir MSc Figure 4 Distribution des trois
84. ue ainsi qu l examen de l volution des comportements et des structures sociales De plus pour la majorit des thologistes les observations en milieu naturel sont un pr requis l exp rimentation qui une fois r alis e permet la formulation de 1 STRAYER F F GAUTHIER 1985 Concepts et m thodes Dans Tremblay Provost et F F Strayer Eds Ethologi vel ment de l enfant Paris Stock p 45 28 questions de recherche et d hypoth ses de travail beaucoup plus structur es Trudel et Strayer 1983 Par cons quent l tude de l inhibition observ e sous cet angle pourrait contribuer am liorer la qualit de l information recueillie afin d augmenter la validit cologique du concept d inhibition sociale et ventuellement d apporter une red finition conceptuelle de l inhibition sociale 1 7 OBJECTIFS ET QUESTIONS DE RECHERCHE Cette tude tente de faire le lien entre l inhibition sociale des enfants en bas ge et leurs styles sociaux en pr sence d une personne trang re De plus elle vise mettre en relation l inhibition sociale ainsi que les styles sociaux des enfants avec une mesure d adaptation sociale de ces m mes enfants la fin de la maternelle partir d un chantillon d enfants ayant particip une tude longitudinale sur le d veloppement de l enfant cette recherche vise approfondir les connaissances sur l aspect d veloppemental de l inhibition et sur
85. ue Comportemen pas 1 Inquiet te Plusieurs choses l inqui tent 1 A tendance travailler seul e dans son coin Plut t solitaire nn 1 Irritable Il elle s emporte facilement 1 A l air triste malheureux se pr s des AMIS ne on ee eo ease 1 des tics 1 Se mord les ongles ou les doigts 1 Aide spontan ment ramasser des objets qu un autre enfant a chapp s esses D sob issant e eeeeeeeeee 9999 5 55 559 5 1 A une faible capacit de concentration Ne peut pas maintenir longtemps son attention sur une m me chose nr eese eene 1 Saisit l occasion de valoriser le travail d un enfant moins habile eese 1 Tendance avoir peur ou craindre les choses nouvelles ou les situations nouvelles 1 Montre de la sympathie pour un enfant qui commis une erreur secececesersceccececesseseeceeessesres 1 Tend tre un peu trop m ticuleux se s attache trop aux d tails nn 1 Dit des mensonges eccscsssscecscescersseseecaceseeres 1 Offre d aider un enfant qui a de la difficult dans une t che en classe esee rs 1 A mouill uriner ou sali d f quer sa culotte AT col nn acosta 1 Aide un enfant qui se sent malade 1 B gaie lorsqu il elle parle
86. velles situations Ce conflit d approche retrait peut mener des compromis comportementaux tels l observation des autres distance ou de r dage autour du groupe avant de se diriger vers le groupe de jeu Le comportement solitaire de ce type d enfant tant au prise avec un conflit int rioris n est pas caract ris par le d sint r t passif et la construction du jeu solitaire mais plut t par la crainte sociale Ce groupe d enfants peut tre repr sent comme inhib face la nouveaut sur le plan comportemental ou timide Rubin et Asendorpf 1993 La cause premi re de l inhibition sociale de la timidit ou de la crainte pourrait tre d termin e par des dispositions biologiques des enfants Kagan 1989 Toutefois parce que ces enfants passent la plupart de leur temps distance du groupe de pairs ils peuvent tre d crits par certains comme retir s socialement mais uniquement l int rieur de nouvelles situations Il est possible que les exp riences 26 initiales d interaction de certains de ces enfants s av rent n gatives v g ils peuvent tre intimid s ou taquin s ou que leur crainte sociale initiale est renforc e par des parents trop directifs ou surprotecteurs Il est important de noter que la timidit ou la crainte face la nouveaut sociale peut galement provenir des valuations ou de la perception des valuations n gatives v g l enfant est ignor ou rejet par les autres durant l
87. viennent plus inattentifs la maternelle il s av re important de s arr ter sur le fait que ces enfants ont un risque lev de d velopper des difficult s s rieuses d apprentissage Quant aux enfants actifs en bas ge qui deviennent les plus d rangeants la maternelle il serait possible de favoriser une meilleure transition pour ces enfants entre la maison et l cole ou la garderie et l cole afin de minimiser le risque d inadaptation comportementale R F RENCES 62 R F RENCES ARCUS D MCCARTNEY 1989 When baby makes four family influences in the statility of behavioral inhibition Dans J S Reznick Ed Perspectives on behavioral inhibition pp 197 218 Chicago University of Chicago Press ASENDORPF J B 1986 Shyness in middle and late childhood Dans W H Jones J M Cheek et S R Briggs Eds treatment pp 91 103 New York Plenum ASENDORPF J B 1989 Social inhibition and its development New York London Springer ASENDORPF J B 1989 Shyness as a final common pathway for two different kinds of inhibition Journal of Personality and Social Psychology 57 3 481 492 ASENDORPF J B 1990 Development of inhibition in childhood Evidence for situational specificity and a two factor model Developmental Psychology 26 721 730 ASENDORPF J B 1990 Beyond social withdrawal shyness unsociability and peer avoidance Human Development 33 250 259 ASENDORPF
88. x de ces enfants De plus les recherches sur l inhibition mettent l accent sur les contr les exp rimentaux permettant ainsi de d gager un indice pr cis d inhibition sociale chez les enfants Cependant les contr les exp rimentaux ont malheureusement peu de validit cologique L inhibition mesur e dans de tels contextes ne refl te pas la m me r alit que si elle tait valu e l int rieur d un contexte naturel ou semi naturel avec le minimum de contr le exp rimental Face ce probl me il appara t tr s pertinent d aborder l tude de l inhibition avec une approche thologique particuli rement lorsqu on s int resse la probl matique de l adaptation sociale chez les enfants Le choix de cette approche est justifi par le fait qu elle s int resse au r pertoire comportemental de l enfant dans un contexte le plus naturel possible pour ensuite d crire les gestes sociaux partir d une taxonomie comportementale L thologie s inscrit dans une perspective plus bio sociale du probl me o les d terminants sont autant sociaux que biologiques L observation syst matique en milieu naturel de vie permet une description d taill e qui constitue la base empirique n cessaire l identification des structures comportementales l tude de ces structures dans une perspective causale et fonctionnelle l analyse des modifications qualitatives et quantitatives de ces activit s dans une perspective ontog n tiq

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