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Concours du second degré – Rapport de jury Session 2011

1. L exp rimentation dont nous venons de rendre compte fournit la preuve qu une politique relativement peu co teuse de communication en direction des parents d l ves permet de beaucoup mieux impliquer ces derniers dans la scolarit des enfants avec pour effets induits une baisse tr s sensible l absent isme une diminution des probl mes de discipline et m me une am lioration des r sultats scolaires dans une mati re aussi fondamentale que le fran ais Ces effets vertueux sont perceptibles non seulement au sein des familles les plus r ceptives aux informations en provenance du coll ge mais galement par effet d entra nement dans les classes dans le groupe des familles les moins investies celles que les politiques de communication des tablissements ne touchent jamais vraiment directement Ces r sultats devraient selon nous encourager les pouvoirs publics essayer d tendre ce type de politique un nombre plus important d tablissements tout en continuant d encourager de nouvelles exp riences Plusieurs questions importantes restent en effet pos es Comment faire en sorte que les effets rep rables en fin de sixi me persistent et s amplifient au cours des tapes suivantes de scolarit Comment adapter la communication des tablissements en direction des familles d l ves plus g s Comment mieux les sensibiliser aux probl mes d orientation Pour clairer rigoureusement ces questions il serait vi
2. A 191 OS PE EE BECH 1970 LA nee __ RE PS PE PE __ 198 B3 _ 6 5 2 __ 9 aAa 8 3S __ 66 A n __ 195 PE 1964 1 y CE 1963 148 y Aa A y 2 __ gt 4 _ a 1 TT __ 171 gt 1 CE 1960 1 PE TH __ 1957 1 1 0 1956 555 1 0 1952 5 gt 2 1 NDI I OI INI IRIBIO NDI I I OI 1 Nb admissibles Nb admis A 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 53 54 55 59 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 LA REUSSITE AU CONCOURS SELON LE SEXE BFEMME m HOMME Nb admissibles Nb pr sents Nb admis LA REUSSITE AU CONCOURS SELON LE DIPL ME Titre ou dipl me requis LA REUSSITE AU CONCOURS SELON LA PROFESSION Profession RD Nb admis admissibles pr sents 1 unes serve conan o o oo Sirens creuse _ ssm a 9 2 _ Ieper 1 AG NON TITULAIRE FONC TERRITORIALE AG NON TITULAIRE FONC TERRITORIALE 2 2 2 Lie ltr TERRITORIALE PERS FONCTION PUBLIQUE PERS FONCTION PUBLIQUE 6 6 3 D S 111 STAGIAIRE IUFM 2E DEGRE COL LY A 11 mn mmm 1 0 _ mmm ASSISTANT D EDUCATION CT CONTRACT ENSEIGNANT SUPERIEUR LA REUSSITE AU CONCOURS SELON L ACADEM
3. Comment le syst me ducatif fran ais a t il int gr ces concepts Quels sont les limites et obstacles cette int gration 3 Quel est le r le du de la CPE dans la mise en uvre de ces ducations dans l EPLE De quels outils dispose t il elle pour cela Quelles relations doit il elle entretenir avec les personnels enseignants dans ce cadre IDENTIFICATION DES DOCUMENTS Document 1 Rapport conjoint du Conseil et de la Commission sur l tat d avancement de la mise en uvre du programme de travail Education et formation 2010 18 janvier 2010 Extraits Document 2 Recommandation Rec 2003 8 du Comit des Ministres aux Etats membres sur la promotion et la reconnaissance de l ducation non formelle des jeunes Extraits Document 3 Classification Internationale Type de l Education CITE 1997 UNESCO Extraits Document 4 Articles D311 6 D311 9 du Code de l Education Document 5 Articles R421 44 et R421 47 du Code de l Education Document 6 Pratiques citoyennes des lyc ens dans et hors l tablissement scolaire Extraits l enqu te de la DEPP mars 2007 Document 7 Circulaire 2006 105 du 23 juin 2006 Note de vie scolaire Document 8 Logo UNSS Document 9 Circulaire n 2009 192 du 28 d cembre 2009 Exp rimentation d un livret de comp tences en application de l article 11 de la loi n 2009 1437 du 24 11 2009 relative l orientation et la formation professionnelle
4. La Sanction en ducation SUJET N 7 LE SOCLE COMMUN DES CONNAISSANCES ET DES COMP TENCES Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Haut Conseil de l Education RECOMMANDATIONS POUR LE SOCLE COMMUN 23 mars 2006 Le Haut Conseil de l Education conform ment la loi du 23 avril 2005 est charg de donner un avis sur le projet de d cret relatif au socle commun de connaissances et de comp tences la suite de la lettre du Ministre de l Education nationale de l Enseignement sup rieur et de la Recherche du 18 novembre dernier le Haut Conseil a examin les propositions de la commission anim e par le Directeur de l enseignement scolaire ainsi que d autres documents en particulier le projet de cadre de r f rence europ en de comp tences cl s pour l ducation et l apprentissage tout au long de la vie datant lui aussi de novembre 2005 II a galement proc d de nombreuses auditions 6 Proposition de recommandation du Parlement europ en et du Conseil sur les comp tences cl s pour l ducation et la formation tout au long de la vie pr sent e par la Commission des Communaut s europ ennes le 10 11 2005 COM 2005 548 final 2005 0221 COD Au terme de ces travaux pr liminaires le Haut Conseil soumet au Ministre des recommandations pour la r daction du projet de d cret relatif au socle sur lequel le Haut Conseil aura mettre un avis quand il en sera saisi
5. Mme V ronique SAMIRANT Conseiller principal d ducation Mme Catherine SANDMEIER Conseiller principal d ducation M Jacques SCHINDLER Conseiller principal d ducation M Nicolas SCHNEIDER Personnel de direction M Philippe SERIEYS Conseiller principal d ducation Olivier SERY Conseiller principal d ducation Mme Mich le SEYCHAL Personnel de direction Mme Virginie SPARTA Conseiller principal d ducation M Pierre Antoin STOCKINGER Conseiller principal d ducation Mme Myriam SUDRE Conseiller principal d ducation Mme Christine TAUZIN LAMY Conseiller principal d ducation Mme Jo lle Personnel de direction Jean Marie THERON Personnel de direction Mme Murielle THESEE Conseiller principal d ducation M G rard THIEBAUD Personnel de direction Mme Sandrine THOURON Personnel de direction Mme Annie TOUATI Personnel de direction Mme Merem TOUIDJINE Conseiller principal d ducation Mme Val rie TOURNADRE LONDICHE Conseiller principal d ducation Mile Laetitia TRUCHI Conseiller principal d ducation Mme Fran oise ULYSSE Conseiller principal d ducation Acad mie DE VERSAILLES Acad mie DE TOULOUSE Acad mie DE CAEN Acad mie DE PARIS Acad mie DE NANTES Acad mie DE BESANCON Acad mie DE STRASBOURG Acad mie DE PARIS Acad mie DE CRETEIL Acad mie DE ROUEN Acad mie DE CLERMONT FERRAND DE DIJON Acad mie DE VERSAILL
6. Acad mie DE LA GUYANE Acad mie DE MANCY METZ Acad mie DE NANTES Acad mie DE REIMS Acad mie DE ROUEN Acad mie DE CRETEIL Acad mie DE BORDEAUX Page 2 0 M Simon BORDAGE Conseiller principal d ducation M Claude BOSSU Inspecteur d acad mie Insp cteur p dagogique r gional Jacques BRAISAZ LATILLE Personnel de direction Mme Estelle BRIET Conseiller principal d ducation Mme Isabelle BROCHARD Personnel de direction M Amaud BROSSARO Personnel de direction Mme Sophie BRUNEL Conseiller principal d ducation M Jean Louis BUANNIC Personnel de direction M Amaud CADY Conseiller principal d ducation Mme Michelle CARDIN Personnel de direction M Christophe CAZE Personnel de direction M Serge CHAUVIN Personnel d direction M Michel CHESNE Personnel de direction Mme Christiane CHOCAT Conseiller principal d ducation Mme Martine CIBOIS Personnel de direction M Jean Ronan COADOU Inspecteur d acad mie Inspecteur p dagogique r gional Mme Florence COTTET Conseiller principal d ducation Mme Marie Alix COUCHY Conseiller principal d ducation M Matthieu COURT Conseiller principal d ducation Mme Laurence CUVELIER Conseiller principal d ducation Mme Val rie DAUTREVAUX Conseiller principal d ducation Mme Martine DELATTRE Conseiller principal d ducation M Xavier DELAUBERT Conseiller principal d ducation M Francis DELPEYRAT Personnel de direc
7. C est d ailleurs dans ce contexte que se situe l objectif de l cole de Jules Ferry travers l enseignement primaire fonder une r publique une fraternelle et indivisible a faite de valeurs universelles orient e vers le caract re mancipateur et galisateur du savoir l encontre de tous les particularismes r siduels Ce savoir est donc un bien public dispens par un pouvoir public et nouveau ext rieur aux parents La relation ducative est m me parfois invers e l cole faisant l enfant p n trer dans les familles le message qu elle d livre il y a deux visions de celles ci d une part le bon p re de famille ce fils de la R volution que la Lettre aux instituteurs demande de respecter de l autre la force obscure des paysans retardataires fils de la Contre R volution laquelle il convient les enfants pour les conduire la lumi re Cette histoire a sur les r alit s actuelles un triple effet e Tout d abord en termes d ancrage des r f rences et ceci d abord pour les enseignants si l instruction est con ue comme un bien public relevant la cat gorie politique elle doit tre diffus e en fonction de principes essentiels parce qu au fondement de la soci t cole publique la que et obligatoire sous le contr le objectivant de sp cialistes garants de son contenu Pour les plus engag s l actualisation de ce principe est permanente e Pour
8. L absence de r f rences et la difficult poser une probl matique caract risent les copies les plus faibles Les principes de base de l preuve de dissertation sont trop souvent n glig s absence de plan ou plan annonc non respect absence de conclusion d veloppement d sorganis voire confus Souvent l effort a t fait d aborder le sujet sous les aspects historique philosophique et sociologique mais ce sont les connaissances historiques qui l emportent dans un d veloppement long Les r f rences r glementaires sont absentes et le d cret de 2006 relatif la place des parents est ignor Les raisonnements sont limit s la situation socio conomico culturelle des parents l int gration des populations immigr es sans entrer dans l analyse de ce qu est la co ducation et des ph nom nes qui peuvent pervertir l cole consum risme d sacralisation Il est rarement fait r f rence au handicap et l inclusion des l ves handicap s la place r serv e leurs parents Le lien entre la qualit des relations Ecole familles et la r ussite scolaire n est pas suffisamment mis en avant Le r le des parents dans le processus d orientation est peu voqu La notion de service public est tr s rarement abord e et des entorses la la cit ont affleur s dans quelques copies C est un point sur lequel le jury n entend pas transiger Des candidats par une vision pessimiste de la situation act
9. R gis R my Serazin Pierre Vitali Christian Les Conseillers principaux d ducation Paris Puf 2000 Revault D Allonnes Myriam Le Pouvoir des commencements Essai sur l autorit Seuil 2006 de Singly Fran ois Les Adonaissants Pluriel 2006 Schnapper Dominique Qu est ce que la citoyennet Paris Gallimard 2000 Th lot Claude Pour la r ussite de tous les l ves Rapport de la commission nationale du d bat sur l avenir de l cole Paris La Documentation fran aise 2004 Toczek Marie Christine Martinot Delphine Le D fi ducatif Des situations pour r ussir Armand Colin 2005 Toulemonde Bernard coordonn par Le Syst me ducatif en France 3 me dition Paris La Documentation fran aise 2009 Van Zanten Agn s L Ecole l tat des savoirs Paris La D couverte 2000 Van Zanten Agn s L Ecole de la p riph rie Puf Le lien social 2001 Viau Rolland La Motivation en contexte scolaire DeBoeck Universit Paris Bruxelles 1997 Cette bibliographie attire l attention sur des questions essentielles pos es par l ducation dans le monde contemporain Elle n est en rien exhaustive La plupart des ouvrages r pertori s comportent eux m mes des bibliographies qui tendent le champ ouvert la r flexion des candidats ou pr cisent certains des th mes abord s Les candidats pourront en outre utilement consulter les revues ou publications telles que les Cahiers p dagogiq
10. ducation nationale et de la Jeunesse Tout ou partie des l ves de ces tablissements se voient remettre un livret de comp tences afin tout au long de leur parcours d enregistrer les comp tences acquises au titre du socle commun susmentionn de valoriser leurs capacit s leurs aptitudes et leurs acquis dans le champ de l ducation formelle et informelle ainsi que leurs engagements dans des activit s associatives sportives et culturelles Le livret retrace les exp riences de d couverte du monde professionnel de l l ve et ses souhaits en mati re d orientation L exp rimentation vise galement appr cier la mani re dont il est tenu compte du livret de comp tences dans les d cisions d orientation des l ves Lorsque l l ve entre dans la vie active il peut s il le souhaite int grer les l ments du livret de comp tences au passeport orientation et formation pr vu l article L 6315 2 du code du Travail Le Gouvernement remet au Parlement au plus tard le 30 septembre 2012 un rapport d valuation de la pr sente exp rimentation Annexe Cahier des charges pour l exp rimentation d un livret de comp tences L exp rimentation du livret de comp tences dans des tablissements volontaires du second degr coll ges et lyc es doit permettre le rep rage et la validation des comp tences non directement li es aux apprentissages scolaires et d finir les conditions d laboration d appropriation e
11. se prononcer sur les comp tences acquises lors de leurs mandats X fait son court renouveler partenariat avec la ville et l association pour le festival lyc en Faire un appel candidatures pour participation l atelier gt Musique faire aboutir partenariat avec l association locale LSR qui soutient les nouveaux groupes Possibilit s offertes aux lyc ens musiciens de participer la pr paration technique et logistique d un concert et ou d assurer apr s s lection certaines premi res parties gt FSE MDL s appuyer sur le CVL pour construire le passage du FSE une MDL 3 3 ANIMATION 3 3 2 JOURNAL LYCEEN Tirage semestriel 600 exemplaires 14 r dacteurs 11 illustrateurs et photographes permanents sous la houlette d une AED et d une CPE collaboration sur l ann e d une trentaine d l ves Formation des jeunes journalistes par le CLEMI Centre de Liaison de l Enseignement et des Moyens d Information cr ation d un groupe de travail sur pour faciliter les changes entre journalistes Participation au prix acad mique des journaux lyc ens 1 prix en 2008 et 2010 Journal scolaire retenu une deuxi me fois pour un article Presse l cole article r alis par les l ves sur un sujet impos et publi dans le journal r gional Liens accrus avec des journalistes professionnels et le service communication de la ville Support num rique ENT envisag pour 2010 2011 en plus du
12. La ma trise pr coce de r gles de comportement l Ecole qui est plus encore que par le pass un lieu essentiel de l apprentissage de la vie en soci t est donc fondamentale autant pour l acquisition des savoirs que pour l insertion dans la vie active et l exercice de la citoyennet D finition du socle Ce dont nul ne doit tre priv en fin de scolarit obligatoire Le socle correspond ce que nul n est cens ignorer en fin de scolarit obligatoire sous peine de se trouver marginalis ou handicap Gr ce au socle chacun pourra continuer se former tout au long de la vie et s adapter aux volutions de la soci t La mission premi re de l Ecole est de garantir tous les l ves la ma trise effective de ce socle qui constitue un engagement de la Nation envers la jeunesse Ce socle commun doit assurer une formation de qualit et non proposer un enseignement au rabais sans qu on perde de vue qu il concerne des jeunes de 16 ans au plus Il a pour ambition de tirer vers le haut ceux qui prouvent des difficult s comme de combler les lacunes que l on peut constater m me parmi ceux qui r ussissent L Ecole doit tenir compte de toutes les formes d intelligence compris l habilet manuelle et les autres possibilit s du corps c est d autant plus n cessaire que certains l ves peuvent ainsi se r v ler et r ussir Le socle n est pas le tout de l enseignement qui ne saurait se r sumer en garantir
13. gi s des apprentissages mais il est important qu ils ne se cantonnent pas ces seules comp tences Leur intervention sur la comp tence 1 ma trise la langue fran aise est tout autant requise Ainsi importe t il que le CPE fasse adopter le niveau de langue qui convient quand l l ve se situe dans une situation de dialogue et d changes Si l action du CPE se fait principalement en dehors du temps de classe son intervention doit donc privil gier l ducation non formelle formation des d l gu s animation ducative ou informelle recueil des exp riences de l l ve dans une dynamique de tutorat au cours d entretiens et mise en avant des potentialit s Ce dernier point est particuli rement important dans les situations de d crochage Le CPE doit impulser l engagement du jeune et contribuer inverser la tendance constat e dans le document 6 Le conseil des d l gu s des l ves le conseil de la vie lyc enne la maison des lyc ens ou le foyer socio ducatif le conseil p dagogique le CESC sont autant d instances qui doivent tre pilot es par le CPE pour les unes comme outils de formation l initiative et l autonomie ou dans lesquelles le CPE peut introduire une dimension ducative aux projets propos s pour les autres La veille culturelle en partenariat avec des enseignants et le professeur documentaliste peut tre assur e par le CPE pour favoriser l ouverture culturelle des l ves Les temps scola
14. lite d tenant la connaissance au d triment de la pr paration de chacun des membres d une population entrer dans la soci t son meilleur niveau Cela est encore vrai aujourd hui et ce constat fonde en partie la r forme du lyc e 1 L UNESCO le Conseil de l Europe et l Union europ enne ont introduit les concepts d ducation formelle d ducation non formelle et d ducation informelle Quels en sont les fondements Que visent ils Education communication organis e et durable destin e susciter un apprentissage Education formelle ducation enseignement dispens dans un cadre structur et mis en uvre dans des unit s dont c est la mission coles coll ges lyc es universit s Elle s int gre un curriculum progressif de programmes de r f rentiels et prend appui sur des modalit s des pratiques pr cises enseignement en classe en groupe en alternance Elle vise un public de jeunes apprenants Les enseignements constituent pour les publics auxquels ils s adressent des fondamentaux relativement au niveau dans lequel ces publics se situent Education non formelle des ducations des formations qui ne s inscrivent pas dans un curriculum mais qui prennent un caract re ponctuel ex programme d alphab tisation accueil des l ves immigr s Elle s accomplit dans les tablissements scolaires ex ducation la sant formation d adultes dans les GRETA ou en dehors pl
15. re suppose que des cahiers des charges pr cis soient tablis entre les tablissements scolaires et les partenaires associatifs D une mani re g n rale il manque souvent une coordination avec les diff rents partenaires possibles du syst me ducatif Une valuation est donc difficile faire et sans aucun doute il reste encore d finir une politique d ensemble Un mod le fran ais C est pourquoi un examen des politiques suivies dans les autres pays europ ens peut tre utile Les travaux du Conseil de l Europe permettent den prendre une vue commode La tendance est de donner l ducation la citoyennet une conception englobante puisqu il s agit le plus souvent de favoriser la participation la vie d mocratique de reconna tre les diversit s culturelles et de pratiquer la tol rance mais galement de permettre le d veloppement de la personnalit des l ves en cultivant leur potentiel De mani re plus volontaire qu en France l enseignement formel et l ducation informelle sont fortement li s L accent est mis sur l apprentissage coop ratif dans la vie des tablissements Les pays de culture anglo saxonne en effet accordent une grande importance la d centralisation des prises de d cision l organisation d mocratique des tablissements au d veloppement du partenariat avec les associations et les collectivit s locales Ces traits constituent pour l essentiel le mod le
16. tre valu s pour ces actions Pour Rayou l attitude des lyc ens proc de du cons quentialisme par le fait que leur adh sion des valeurs morales s op re en fonction des cons quences qu elles produisent Ce a cons quentialisme s exprime travers trois principes partag s par les lyc ens se d velopper librement soi m me cela le mod le de l l ve au centre leur convient bien respecter la r ciprocit entre pairs c est dire ne pas emp cher l autre de se d velopper Par exemple les lyc ens n prouvent pas de culpabilit tricher sauf si leur geste porte atteinte un ou plusieurs pairs ne pas mettre en tension le groupe des pairs C est en vertu de ce principe que beaucoup d l ves s emp cheraient d tre bons ou tr s bons en classe vitant ainsi de se d marquer du reste de la classe La fuite de l engagement des lyc ens n est pas une fuite de l engagement en soi mais plut t un refus d assumer les injustices scolaires voir supra Les lyc ens disent ainsi demi mot ne nous demandez pas de porter la responsabilit de la fragmentation de notre communaut en prenant des responsabilit s dans l tablissement Enjeux et limites de la d mocratie l cole Audigier 2007 pointe la grande ambigu t des attentes des adultes lorsqu ils invoquent les notions de d mocratie l cole ou dans l cole partag s qu ils sont entre la volont de reconna tre
17. unis en conseil des ma tres de cycle et dans les coles l mentaires priv es sous contrat par l enseignant ou l quipe p dagogique pr vue l article D 321 20 b Au coll ge et au lyc e par le professeur principal et dans les sections d enseignement g n ral et professionnel adapt ainsi que dans les tablissements r gionaux d enseignement adapt par l enseignant de r f rence de chaque division apr s consultation de l quipe p dagogique de la classe c Dans les centres de formation d apprentis pour les apprentis juniors par le tuteur mentionn l article D 337 166 et pour les autres apprentis encore soumis la scolarit obligatoire par un formateur d sign par le directeur du centre Article D311 9 Cr par D cret n 2007 860 du 14 mai 2007 art 1 JORF 15 mai 2007 Constitu au cycle des apprentissages fondamentaux le livret personnel de comp tences est transmis aux coles et tablissements dans lesquels est inscrit l l ve ou l apprenti jusqu la fin de la scolarit obligatoire 1 est remis ce dernier la fin de la scolarit obligatoire Document 5 Code de l Education Articles R421 44 et R421 47 Article R421 44 Modifi par D cret n 2010 99 du 27 janvier 2010 art 9 Le conseil des d l gu s pour la vie lyc enne exerce les attributions suivantes 1 Il formule des propositions sur la formation des repr sentants des l ves et les conditions d utilisation des fonds
18. 2 De nombreux pays entament des r formes en prenant explicitement pour r f rence le cadre des comp tences cl s Des avanc es sensibles ont t r alis es dans l adaptation des programmes scolaires Mais il reste beaucoup faire pour favoriser le d veloppement des comp tences des enseignants actualiser les m thodes d valuation et renouveler les modalit s d organisation de l apprentissage dans un milieu scolaire innovateur L un des principaux enjeux est de veiller ce que tous les apprenants b n ficient de m thodes novatrices y compris les plus d favoris s et ceux qui ont recours l EFP et la formation des adultes 3 La r alisation de l ducation et la formation tout au long de la vie gr ce l apprentissage formel non formel et informel ainsi qu une mobilit croissante continue d tre probl matique Les syst mes d ducation et de formation et notamment les universit s devraient s ouvrir davantage et mieux r pondre aux besoins du march du travail et de la soci t en g n ral Il convient d accorder une attention particuli re la cr ation de partenariats entre le monde de l ducation et de la formation et le monde du travail 2 2 Organisation de l apprentissage dans les coles des progr s restent accomplir Bien que les programmes voluent d une mani re g n rale cette volution ne suffit pas elle seule La strat gie bas e sur les aptitudes repose sur les aptitudes et le
19. 66 0 par rapport 59 0 ou collectives 41 1 par rapport 22 0 En dominante les lyc ens ont expos trois ou quatre motifs l appui de leur participation au moins une activit du secteur associatif ou assimil Tableau ol Aa Les motifs invoqgu s par les lyc ens l automne 2004 pour expliquer leur participation pass e aux activit s des associations clubs organisations ou mouvements de jeunes Proportions MOTIFS INVOQUE S les 1 197 lyc ens ayant r pondu spontan ment Go t prononc pour une activit particuli re Besoin de rencontrer d autres personnes hors du milieu familial Recours pr f rable ou indispensable une structure associative Pratique de longue date d une activit associative ou institutionnelle A Copains suivis dans la pratique d une activit 6 Encouragement parental dans la pratique d une activit l ext rieur Pratique d une activit plaisante sous l influence d un professeur passionn Le choix positif qui se porte vers une activit particuli re du fait d un go t prononc constitue le tout premier motif de participation par trois lyc ens sur quatre 74 4 1 s accompagne souvent du besoin de rencontrer d autres personnes trang res au mieu familial motif avanc par deux lyc ens sur trois 66 3 Dans plus d un cas sur deux 55 6 la pratique de l activit est li e intrins quement ou pr f rentiellem
20. 9 87 13 16 400 4 62 7 1998 450 14287 8809 61 66 11 946 10 74 12 08 400 4 62 7 1999 450 14175 8830 62 29 113 902 10 21 12 03 450 511 2000 470 13872 8884 64 04 105 964 10 80 12 03 470 5 29 7 2001 500 13778 8404 61 02 10 7 1030 12 25 11 98 500 5 95 2002 600 12247 8490 69 32 105 1186 13 97 121 600 7 06 2003 600 12877 8331 64 60 111 1168 14 90 11 95 600 7 20 7 2004 380 12551 8013 63 84 117 861 10 73 12 78 380 4 75 2005 415 14238 7860 55 20 115 906 11 53 10 89 415 4 99 2006 200 13898 6812 49 01 129 476 6 99 13 24 200 2 94 2007 200 12154 6214 51 13 107 497 8 125 200 321 2008 200 9949 4636 46 60 111 497 10 72 129 200 4 31 2009 200 8930 4575 51 2 117 474 10 42 12 61 200 4 37 7 Nombre de postes Concours externe BARRE ADMISSION 20 500 ALES Fa Be Pepe tre QE KE IEEE y 1995 1996 1997 1998 1999200020012002200320042005200620072008200920102011 RATIO Admissibles pr sents RATIO Admis pr sents ele ES nr 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 LA REUSSITE AU CONCOURS SELON L AGE naissance EE 1978 B BE d 1976 15 o S 5 1975 e 2 T 1972 JL 28 S S
21. Aa Les raisons invoqu es par les lyc ens l automne 2004 pour expliquer leur non participation pass e et venir aux activit s des associations clubs organisations ou mouvements de jeunes Proportions Proportions les 1 485 lyc ens les 281 lyc ens qui seuls ayant r pondu spontan ment auraient d r pondre gt Emploi du temps scolaire peu compatible gt Travail faire hors classe tr s prenant Activit solitaire qui passionne informatique etc gt Aucune envie gt Activit s exclusivement scolaires au lyc e gt lt Activit de groupe ind pendante S Activit r mun r e S Activit encadr e par un adulte hors association XX Non souhait parental La hi rarchie des raisons par leurs fr quences associ es est la m me dans les deux sous ensembles d l ves Les raisons majeures qui freinent puissamment la participation des activit s se d roulant dans un contexte associatif ou assimil sont constitu es par le caract re la fois peu compatible et prenant des activit s purement scolaires ou de celles qui sont men es en solitaire telles l informatique qui absorbent une grande partie du temps et font blocage de six huit lyc ens sur dix les mettent en avant Deux autres raisons pr sentent une singularit l absence d envie de faire partie d une association ou d un club ainsi que le fait d associer le lyc e des activit s exclusivement scolaire
22. Il s agit surtout de se r f rer au d cret du 28 juillet 2006 relatif aux parents d l ves aux associations de parents d l ves et aux repr sentants de parents d l ves s applique aux coles et aux tablissements du second degr d s la rentr e 2006 Pour la premi re fois le r le et la place des parents l cole sont reconnus dans le Code de l ducation et leurs droits sont garantis Il s agit bien de faire des parents des membres part enti re de la communaut ducative d velopper les liens et le dialogue entre l institution scolaire et les familles sont les conditions n cessaires d une ducation coh rente d une orientation r ussie et d un fonctionnement plus serein des tablissements Issu d une large concertation unanimement approuv par les partenaires sociaux le d cret relatif aux parents d l ves aux associations de parents d l ves et aux repr sentants de parents d l ves institutionnalise louverture de l cole aux parents Les mesures sont entr s en application d s la rentr e 2006 dans les coles les coll ges et les lyc es Les trois points forts du nouveau d cret sont gt gt gt La garantie les droits des parents le suivi de la scolarit par les parents implique que ceux ci soient bien inform s des r sultats mais galement du comportement scolaire de leurs enfants Au del l appr hension par les parents des grands enjeux du syst me ducatif notamment celui du socl
23. Les partenariats avec la Ville essentiellement son service jeunesse sont riches de nombreux projets sont men s en collaboration sous l impulsion des CPE et en r ponse aux demandes des repr sentants des l ves Le proviseur dirige l tablissement depuis 2004 L agent comptable et la proviseure adijointe ont pris leurs postes en septembre 2010 Aucune r union de l quipe de direction largie ne s est tenue cette ann e scolaire 90 enseignants et 2 professeurs documentalistes exercent dans ce lyc e L quipe est relativement stable Deux postes d infirmi res sont implant s l assistante sociale vient dans l tablissement deux demi journ es par semaine Le service de la vie scolaire est plac sous l autorit de trois CPE en poste depuis huit ans au minimum dans ce lyc e Ces trois derni res se repartissent le suivi des classes et des l ves Quinze assistants d ducation compl tent l quipe plus de la moiti d entre eux sont des n o recrut s D s mi septembre les CPE mettent en place un dispositif d j prouv d informations et d changes sur le th me des diff rentes lections lyc ennes Cependant malgr l ampleur des actions entreprises et ce pour la premi re fois depuis 1999 o un CVL avait t mis en place titre exp rimental aucun l ve ne fait spontan ment acte de candidature au CVL Apr s rappels des ch ances lectorales et informations r it r es en classe par les professeurs pri
24. Mme Catherine BABIC Personnel de direction Mme Isabelle BACKES Personnel de direction Mme Catherine BAVEREZ Personnel de direction M Xavier BAYLE Conseiller principal d ducation M Miloud BEN AMAR Conseiller principal d ducation M Laurent BENGUE Personne de direction Mme Salima BENKHERQUF ALOUACHE Conseiller principal d ducation Mile Nadia BENZAAMA Conseiller principal d ducation M Christian BERREHOUC Personne de direction M Patrick BERTHELOT Personne de direction Mme Brigitte BILLARD Conseiller principal d ducation Mme Caroline BILLARD MAES Conseiller principal d ducation Mme Mich le BLAKELY Inspecteur d acad mie inspecteur p dagogique r gional Mme BLESSIG Personnel de direction M Patrice BLEUNARD Personnel de direction M Didier BLONDEL Inspecteur d acad mie Inspecteur p dagogique r gional Fabrice BLONDEL Conseiller principal d ducation M Bruno BOBKIEWICZ Personnel de direction M Laurent BOIREAU Personnel de direction Acad mie DE CRETEIL Acad mie D AMIENS D ORLEANS TOURS Acad mie DE CAEN Acad mie DE MONTPELLIER Acad mie DE NICE Acad mie DE DIJON Acad mie DE NICE Acad mie DE BESANCON Acad mie D AIX MARSEILLE Acad mie DE REIMS Acad mie DE MONTPELLIER Acad mie D AMIENS Acad mie DE CRETEIL Acad mie DE REIMS Acad mie DE CRETEIL Acad mie DE NANTES Acad mie DE PARIS
25. Trois constats M me si l Ecole obtient des r sultats satisfaisants voire excellents pour plus de la moiti des l ves notre pays selon les valuations internationales des syst mes ducatifs se situe seulement dans une position moyenne De nombreux jeunes sont exclus des savoirs de base 150 000 sortent chaque ann e du syst me ducatif sans aucune qualification soit environ 20 d une classe d ge 15 des l ves en fin de 3 n ont aucune ma trise des comp tences g n rales attendues la fin du coll ge auxquels s ajoutent pr s 30 qui ont des difficult s importantes Cette situation a des cons quences graves sur le niveau g n ral de formation de la Nation d terminant pour l avenir de notre pays comme sur les conditions d acc s et de r ussite dans l enseignement sup rieur En outre les enfants de milieux d favoris s connaissent plus l chec que les autres et l Ecole n assure pas non plus la promotion des meilleurs d entre eux l galit des chances n est pas r alis e Enfin si l Ecole lieu par excellence de la transmission de la connaissance et de la culture doit donner l envie de savoir ainsi que le plaisir d apprendre ensemble elle doit aussi pr parer les l ves se comporter en personnes responsables La violence l cole et au coll ge qui commence par les incivilit s est inacceptable qu elle s exerce contre d autres l ves ou contre des adultes notamment des professeurs
26. aux fondamentaux un accompagnement l int rieur de l Ecole tudes surveill es tutorat acc s aux livres internet la culture II faudra aussi offrir aux professeurs une formation initiale et continue adapt e l enseignement efficace du socle et faire conna tre les pratiques p dagogiques qui r ussissent 4 2 2 Commentaires L preuve d entretien est nouvelle dans sa forme et les candidats n y taient pas v ritablement pr par s Annexe de l arr t du 28 d cembre 2009 Dur e de la pr paration deux heures dur e de l preuve quarante minutes expos quinze minutes entretien avec le jury vingt cinq minutes coefficient 3 L preuve prend appui sur un document d une trois pages propos par le jury de source et de nature diverses tudes travaux de recherche textes officiels etc et portant sur une grande question de politique ducative g n rale Elle comporte un expos suivi d un entretien avec le jury Le candidat doit d montrer qu il a r fl chi la dimension civique et sociale des m tiers de l enseignement et de l activit professionnelle qu il souhaite exercer qu il mesure les finalit s et les enjeux de l ducation et de la fonction de conseiller principal d ducation dans le cadre d un tablissement public local d enseignement Au cours de l entretien le candidat pourra faire tat de son exp rience dans le domaine de l ducation dans le cadre scolaire ou da
27. d admission et que l autre moiti tait pour la quasi totalit engag e dans finalisation du dipl me comme le permet la r glementation De l avis g n ral du jury les prestations des candidats admissibles aux preuves orales t moignaient positivement de cette nouvelle exigence en termes de niveau de dipl me La qualit des prestations tient aussi beaucoup la qualit de la formation et l investissement personnel des candidats Toutefois le risque de formatage est r el fabriquant des r ponses toute faites et occultant la personnalit des candidats Les meilleurs candidats sont ceux qui ont su rester eux m mes au cours des diff rentes preuves En conclusion nous ne pouvons que rappeler l importance de s inscrire dans un cadre rigoureux de pr paration Un niveau lev de connaissances sur le syst me ducatif et une culture g n rale solide alli s au bon sens et au pragmatisme sont des ingr dients pour la r ussite d un concours difficile 2 El ments statistiques CONCOURS EXTERNE DE CONSEILLERS PRINCIPAUX D EDUCATION BILAN DES SESSIONS DE 1995 A 2011 BARRE CANDIDATS CANDIDATS CANDIDATS CANDIDATS RE INSCRITS PRESENTS PRES INSC ADMISSIBLES De ADMIS 1995 400 10863 7686 70 75 11 25 815 10 60 11 22 375 4 88 1996 400 12295 8239 67 01 102 1369 16 62 11 77 400 4 85 7 1997 400 13395 8655 64 61 105 854
28. de France 2002 Lahire Bernard La Raison scolaire Pur 2008 Leli vre Claude Les Politiques scolaires mises en examen onze questions en d bat Paris ESF 2008 Lieury Alain Fenouillet Fabien Motivation et r ussite scolaire Dunod 2006 Minist re de l ducation nationale L Id e r publicaine aujourd hui Guide r publicain Paris Sc ren CNDP Delagrave 2004 Maurin ric La Nouvelle Question scolaire Paris Seuil 2007 Meuret Denis Gouverner l cole Paris Puf 2007 Millet Mathias et Thin Daniel Ruptures scolaires Puf Le lien social 2005 Mons Nathalie Les Nouvelles Politiques ducatives Paris Puf 2007 Morin Edgar Les Sept Savoirs n cessaires l ducation du futur Seuil 2000 Obin Jean Pierre Les tablissements scolaires entre l thique et la loi Hachette ducation 2005 Pasquier Dominique Cultures lyc ennes la tyrannie de la majorit Autrement 2005 Pena Ruiz Henri Qu est ce que l cole Folio 2005 Perrenoud Philippe M tier d l ve et sens du travail scolaire Paris ESF 2004 Picquenot Alain et Vitali Christian coordonn par De la vie scolaire la vie de l l ve CRDP de Bourgogne 2007 Prairat Eirik La Sanction en ducation Puf Que sais je 2009 Rayou Patrick Faire ses devoirs enjeux cognitifs et sociaux d une pratique ordinaire Pur 2010 Reboul Olivier La Philosophie de l ducation Paris Puf Que sais je 2000
29. de la seule acad mie de Cr teil durant l ann e scolaire 2008 2009 la Mallette des parents dont l exp rimentation est tendue cette rentr e tout le territoire national suite la mise en uvre de la circulaire 2010 106 du 15 juillet 2010 BOEN n 29 du 22 juillet 2010 Il est possible d acc der la version int grale de ce rapport ainsi qu son synopsis partir du site internet de la fondation www parisschoolofeconomics eu Les principales conclusions de ce rapport ont permis d attester partir d un chantillon que le surcro t d implication induit chez les familles s est traduit par une am lioration tr s sensible du comportement des enfants moins d absent isme moins d exclusions temporaires moins d avertissements en conseil de classe plus grande fr quence des distinctions lors du conseil de classe f licitations encouragements Un l ment important relev par l tude est galement le constat que les changements de comportement des l ves directement touch s par l intervention ont galement influ sur leurs camarades de classe L impact de cette politique bien qu elle ne touche directement qu une petite fraction des parents d l ves s est donc 2 Association d tablissements d enseignement sup rieur et de recherche prenant la forme d une personne morale de droit priv but non lucratif soumises aux r gles relatives aux fondations reconnues d utilit publique1 11 s agit d un st
30. des lyc ens ne se sentent pas reconnus dans leur tablissement une part importante de leur vie n est pas prise en compte En r action ils cloisonnent la vie scolaire des autres sph res de leur existence vie familiale et vie amicale Les jeunes savent fort bien changer de comportement en passant d une sph re l autre et viter que les r gles de l une n interf rent dans l autre Selon Rayou si la plupart des lyc ens ne veulent pas ou plus se pr senter aux instances de repr sentation c est qu ils estiment que les enseignants ne les y l gitiment pas et que certains sujets restent tabous D autre part la participation jouit d une mauvaise r putation chez les lyc ens ceux qui s engagent passant pour des collabos Ainsi peut on assister des lections de d l gu s associant par exemple l l ve le plus dr le et l l ve le plus sage les lyc ens manifestant l leur fa on squatter l institution en prenant contre pied les attentes du syst me scolaire Les lyc ens ne sont pas pour autant une bof g n ration Ils s engagent volontiers dans l humanitaire Le programme Envie d agir par exemple aide les jeunes de 11 30 ans qui souhaitent s impliquer dans un projet solidarit internationale de proximit d animation sociale et culturelle de d veloppement durable de cr ation d entreprise S ils sont pr ts s y investir les lyc ens ne cherchent pas
31. et collectif Dans ces trois domaines l action ducative du conseiller d ducation et du conseiller principal d ducation implique le dialogue avec les parents ou toutes personnes qui assument des responsabilit s l gard de l adolescent collaboration n cessaire en vue de permettre ce dermer de se prendre en charge progressivement s ensuit que le conseiller d ducation et le conseiller principal d ducation doivent tre associ s tout ce qui concerne la vie de l l ve et son devenir haison avec les parents rapports avec les autres tablissements information et orientation formation continue rapports avec les milieux sociaux et professionnels relations avec les anciens l ves La circulaire de 1982 est en cela explicite et elle donne toute l gitimit pour intervenir dans la formation de l l ve organisation des meilleures conditions de vie individuelle et collective et d panouissement individuel collaboration n cessaire avec les parents en vue de permettre l l ve de se prendre en charge progressivement comp tence 7 du socle initiative et autonomie association tout ce qui concerne la vie terme particuli rement fort ici car peut toucher l intimit et le devenir de l l ve L accompagnement individualis le tutorat sont autant de modalit s dont doivent s emparer le CPE pour la formation des l ves La d finition des comp tences 6 et 7 du socle en fait des acteurs privil
32. exerce les missions suivantes 1 I contribue l ducation la citoyennet 2 pr pare le plan de pr vention de la violence 3 propose des actions pour aider les parents en difficult et lutter contre l exclusion 4 11 d finit un programme d ducation la sant et la sexualit et de pr vention des comportements risques Le comit d ducation la sant et la citoyennet est r uni l initiative du chef d tablissement ou la demande du conseil d administration Document 6 Pratiques citoyennes des lyc ens dans et hors de l tablissement scolaire Dossier Insertion Education et Soci t n 184 Direction de l Evaluation de la Prospective et de la Perfomance DEPP mars 2007 Extraits B La participation des activit s ou l engagement ventuel dans le secteur associatif b n volat volontariat et suivi d une formation extra scolaire compris Sont consid r es dans ce paragraphe toutes les activit s supposant une organisation collective auxquelles les lyc ens participent l int rieur de leur tablissement scolaire en dehors g n ralement dans le secteur associatif Sont comprises les activit s men es titre b n vole ou relevant du volontariat lequel peut se d rouler dans un contexte national voire international ainsi que les formations extra scolaires qu il est possible d entreprendre et qui sont conduites souvent sous l gide de grandes associations L
33. l ve et son respect des dispositions du r glement int rieur dans des proportions gales par exemple pour une note comprise entre 0 et 20 l assiduit est not e sur 10 et le respect du r glement int rieur galement sur 10 Dans chacun de ces deux domaines l volution de l l ve doit tre prise en consid ration Ainsi en cas d am lioration en cours de trimestre la note peut tre relev e par rapport l application stricte du bar me 3 2 La participation de l l ve la vie de l tablissement ou aux activit s organis es ou reconnues par l tablissement et l obtention des attestations L engagement de l l ve tel qu il est d fini au 2 3 ci dessus peut tre valoris par l attribution de points suppl mentaires Il en est de m me le cas ch ant de l obtention des attestations scolaires de s curit routi re et de l attestation de formation aux premiers secours L attribution de points suppl mentaires ne saurait cependant avoir de caract re automatique Elle demeure soumise l appr ciation du notateur qui peut v rifier la qualit de l engagement de l l ve 4 L attribution de note Le chef d tablissement recueille d une part les propositions du professeur principal qui doit consulter au pr alable les membres de l quipe p dagogique de la classe et d autre part l avis du conseiller principal d ducation Il fixe ensuite la note qui sera communiqu e au conseil de classe Cette no
34. le sujet abord sont limit es et que la dur e de l expos s est trop souvent situ e en de a des vingt minutes propos es La seconde partie de l preuve permet d entrer en conversation avec le jury Il faut donc aussi savoir faire preuve de r activit aux questions qui sont pos es et t moigner d une culture g n rale large La r f rence l exp rience professionnelle quand elle est sollicit e ne saurait se limiter un nonc de t ches assur es l s agit ici d extraire des missions ou des sujets abord s les comp tences exig es pour le m tier de CPE et de les valoriser aupr s des membres du jury On est donc loin de r ponses convenues que des candidats ont servies mais bien dans la dynamique d un entretien de recrutement qui am ne les membres du jury tous personnels de direction ou CPE s interroger l gitimement s ils acceptent le candidat dans l quip ducative laquelle ils appartiennent L int r t de l l ve et l ducation au service de l l ve l ment de ses apprentissages doit tre constamment pr sent l esprit des candidats L expression orale doit tre soign e et le vocabulaire adapt la fois l objet du texte propos et celui du professionnel de l ducation ou aspre devenir le candidat Cela n a pas t le cas chez les candidats ayant obtenu des r sultats faibles Le manque de ma trise des notions abord es et l expression d un engagement ou d une projection insuff
35. les l ves comme sujets de droits et le souci de l ordre scolaire En France les r sistances restent fortes tant de la part des acteurs ducatifs que des responsables politiques et la crainte des d bordements l emporte souvent sur la confiance Les r formes pourtant bien r elles intervenues depuis dix ans en mati re de vie scolaire portent la marque de ces r sistances dans la mesure o elles se sont concentr es sur des dispositifs institutionnels sur lesquels les adultes peuvent garder la ma trise droit d association des lyc ens repr sentation des lyc ens dans les conseils introduction des heures de vie de classe Faut il alors s tonner que ces r formes soient rest es davantage inscrites dans les textes que dans la r alit qu elles apparaissent aux lyc ens comme parcimonieuses trop formelles trop loign es de leurs int r ts Audigier confirme l observation que l ECJS reste tonnamment loign e voire indiff rente aux initiatives dispositifs et occasions cens es mettre en uvre la participation civique des l ves la vie de leur tablissement En outre le chercheur d plore que la notion de d mocratie l cole r f re trop souvent une conception soci tale de la d mocratie au d triment de sa dimension politique Elle vient alors surtout servir l apprentissage du vivre ensemble et le maintien de l ordre scolaire n gligeant un travail sur la construc
36. les gouvernements des Etats membres a r affirment que l ducation non formelle constitue aujourd hui une dimension fondamentale du processus d apprentissage tout au long de la vie et travaillent par cons quent pour le d veloppement de normes efficaces de reconnaissance de l ducation non formelle comme l ment essentiel de l ducation g n rale et la formation professionnelle b soutiennent la cr ation et l utilisation d un portfolio europ en comme outil de description destin recenser les exp riences les comp tences et les connaissances r sultats de l apprentissage acquises dans le cadre de l ducation non formelle en ayant l esprit l exemple du Portfolio des langues europ ennes c promeuvent l galit des chances pour tous les jeunes en particulier les groupes de jeunes socialement d favoris s en cr ant des conditions d acc s quitables l ducation non formelle afin de d velopper pleinement ses potentialit s en mati re de r duction des in galit s et d exclusion sociale d encouragent activement les exp riences novatrices d ducation non formelle en soutenant la production et la diffusion d une documentation pertinente sur la pratique les m thodes de formation et les acquis de l ducation non formelle e mettent en place des mesures de soutien aux initiatives en mati re d ducation non formelle qui encouragent l engagement et la contribution des jeunes la promotion des
37. lyc ens 2 est obligatoirement consult a Sur les questions relatives aux principes g n raux de l organisation des tudes sur l organisation du temps scolaire sur l laboration du projet d tablissement et du r glement int rieur ainsi que sur les questions de restauration et d internat b Sur les modalit s g n rales de l organisation du travail personnel de l accompagnement personnalis des dispositifs d accompagnement des changements d orientation du soutien et de l aide aux l ves des changes linguistiques et culturels en partenariat avec les tablissements d enseignement europ ens et trangers et sur l information relative l orientation aux tudes scolaires et universitaires et aux carri res professionnelles c Sur la sant l hygi ne et la s curit sur l am nagement des espaces destin s la vie lyc enne et sur l organisation des activit s sportives culturelles et p riscolaires Le vice pr sident du conseil des d l gu s pour la vie lyc enne pr sente au conseil d administration les avis et les propositions ainsi que les comptes rendus de s ance du conseil des d l gu s de la vie lyc enne qui sont le cas ch ant inscrits l ordre du jour et peuvent faire l objet d un affichage dans les conditions pr vues l article R 511 7 Article R421 47 Cr par D cret n 2008 263 du 14 mars 2008 art V Le comit d ducation la sant et la citoyennet
38. parents dont les enfants sont les plus menac s par l chec D autres difficult s se retrouvent chez les familles d origine trang re Il reste pourtant que gr ce ces derniers s ouvrent aussi des perspectives originales constructrices d une nouvelle relation parents cole celle d une cole fabriquant de la parentalit et qui pour peu que les enseignants soient disponibles assume bien ce r le conforme sa vieille mission qui est de r ancrer la R publique ceux qui en apparaissent les plus loign s C est l intention de ces parents qu ont t b ties par les quipes ducatives des initiatives originales et int ressantes Parce qu ils sont peu pr sents dans les associations la relation directe de ces parents avec l tablissement est fondamentale l inverse les parents dipl m s et bien int gr s socialement sont souvent ceux dont les enfants ont leur tour les meilleurs r sultats scolaires L volution sociale et g ographique en fait les parents des lyc es de centre villeS Tous les proviseurs de ces lyc es soulignent la pression qu exercent ces parents Conscients d offrir l cole ses meilleurs atouts de lui garantir des taux de r ussite enviables ils s estiment en droit d valuer sans cesse la qualit du produit scolaire qui leur est offert 115 n h sitent pas le soir refaire les cours leur mani re avec le danger de saper les fondements de l autorit du ma tre Ces parents son
39. question de politique ducative g n rale Elle comporte un expos suivi d un entretien avec le jury Le candidat doit d montrer qu il a r fl chi la dimension civique et sociale des m tiers de l enseignement et de l activit professionnelle qu il souhaite exercer qu il mesure les finalit s et les enjeux de l ducation et de la fonction de conseiller principal d ducation dans le cadre d un tablissement public local d enseignement Au cours de l entretien le candidat pourra faire tat de son exp rience dans le domaine de l ducation dans le cadre scolaire ou dans un autre cadre 4 2 1 Deux exemples de sujets SUJET N 24 L AUTORITE Document extrait d Eirick Prairat autorit et respect en ducation le portique 11 2003 L espace scolaire contemporain est travaill par une tension que l on peut r sumer de la fa on suivante l adolescent est de plus en plus souvent pens dans une sorte d loignement anthropologique puisqu il est tout sauf un adulte miniature il y a une culture jeune une mode jeune un langage jeune et dans le m me moment il est d fini dans une tr s forte proximit politique l adulte comme en t moignent la d claration des droits de l enfant ou encore les droits des lyc ens dans la l gislation scolaire actuelle L enfant est appr hend la fois comme semblable et diff rent Il nous faut alors penser de mani re corr lative une posture ducative qui assume et so
40. rapports d activit du service de la vie scolaire 2008 2009 2009 2010 et d un document de travail des CPE relev du nombre d absences des l ves octobre 2010 lyc e X gt Indicateurs non chiffr s issus du projet d tablissement p riode 2008 2011 Climat Dans leur immense majorit les l ves sont agr ables et entretiennent avec leurs enseignants des rapports emprunts de courtoisie r ciproque Les quipes p dagogiques sont tr s stables et d une grande richesse humaine et professionnelle climat serein contribue la r ussite des l ves On notera galement le dynamisme du et la richesse de ses propositions et de ses projets Politique culturelle Un lyc e est un lieu d apprentissage mais il se doit galement d tre un lieu de culture Dans le cursus d un adolescent le lyc e marque la derni re tape avant des tudes sp cialis es nous avons donc le devoir de permettre nos l ves d acc der une culture g n rale la plus large possible mais aussi de leur donner les moyens de parfaire une v ritable culture tout au long de la vie C est pourquoi nous nous attachons promouvoir l offre la plus diversifi e et la plus large possible Th tre Cin ma Courts m trages Actions diversifi es Intervenants ext rieurs Voyages et appariements deng Par son dynamisme et son rayonnement le CDI contribue grandement la richesse de la politique culturelle de l
41. tablissement Le CVL para t le lieu privil gi pour l mergence de projets leur mise en forme leur suivi et leur valuation Le journal du lyc e est un excellent relais pour ces informations En conclusion le fonctionnement de l tablissement est satisfaisant et il remplit sa mission il ny a donc pas lieu de modifier radicalement la politique du lyc e et de nombreuses actions particuli rement dans le domaine culturel peuvent tre reconduites En revanche il subsiste des zones perfectibles adaptation la clase de 2 sch ma de l orientation sant et citoyennet Extraits du rapport d activit Vie Scolaire 2008 09 3 ACTIONS VIE SCOLAIRE 3 1 ACCOMPAGNEMENT DES ELUS ELEVES 3 1 1 LE CONSEIL DE LA VIE LYCEENNE Nous avons recens 21 candidatures c est dire 42 l ves chaque candidat titulaire se pr sentant imp rativement avec un suppl ant 15 en 2006 Tous ont r alis une profession de foi Les lections ont t dans la mesure du possible organis es sur le temps libre des l ves avec un taux de participation de 88 7 938 votants sup rieur aux taux de participation acad mique 61 41 et national en hausse avec 54 54 Cette ann e un l ve de terminale L du lyc e a t lu au Conseil Acad mique des d l gu s pour la Vie Lyc enne CAVL Cela favorise l information et la communication des travaux du CAVL aux lyc ens des r unions de bassin inter CVL se sont ga
42. tirage papier gt Document de travail des CPE relev du nombre d absences des l ves octobre 2010 Evolution et Composition des absences du 12 au 22 octobre 2010 900 341 329 314 600 f 290 291 248 Pl 500 283 400 Be 300 A 200 271 100 Ae Nb d l ves de 250 abs E Nb d l ve de 1 re abs 12 oct 13 oct 14 cct 15 01 18 0 19 0 210 0 21 23 0ct Nb d l ves de Term abs E Nb d tudiants abs 4 3 2 Principales faiblesses rencontr es la paraphrase induisant de r elles difficult s prendre de la distance par rapport au dossier Alors que les questions pos es dans le dossier ont pour objectif de guider les candidats certains ne se sont pas appuy es dessus s loignant ainsi de la probl matique abord e nombreux expos s ont manqu de pr cisions et de clart laissant appara tre des discours trop g n ralistes ou d veloppant des visions id alistes voire utopiques du m tier Des candidats ont du mal d gager une probl matique largir le champ de la r flexion poser des hypoth ses et trouver des r ponses pertinentes Le catalogue d actions tient parfois lieu de solutions sans qu on ait fait le lien avec la situation propos e Quand les cas propos s exposaient la posture prise par un CPE des candidats ont rencontr s des difficult
43. tous la ma trise L Ecole doit offrir les moyens chaque l ve de d velopper toutes ses facult s Penser le socle en termes de comp tences Pour le Haut Conseil il faut mettre l accent sur la capacit des l ves mobiliser leurs acquis dans des t ches et des situations complexes l Ecole et dans la vie le socle doit donc tre pens en termes de comp tences La notion de comp tences figure d j dans nos instructions officielles en particulier pour l enseignement des langues vivantes trang res et le Brevet informatique et internet Cette approche qui se g n ralise parmi les pays d velopp s a t adopt e dans le projet de cadre de r f rence europ en des huit comp tences cl s pour l ducation et l apprentissage tout au long de la vie qui doit tre prochainement soumis au Parlement europ en et au Conseil de l Union europ enne Chaque comp tence est d finie dans ce cadre comme une combinaison de connaissances d aptitudes et d attitudes on pr f rera le terme de capacit celui de aptitude ne serait ce que parce qu aptitude d signe d abord une disposition naturelle A titre d exemple la comp tence en langue trang re comprend des connaissances vocabulaire grammaire prononciation et orthographe la capacit utiliser correctement ces connaissances dans des situations concr tes suivre une conversation crire une lettre et une attitude g n rale fa
44. tout au long de la vie extraits Document 1 CONSEIL DE Bruxelles le 18 janvier 2010 25 01 L UNION EUROPEENNE en 5394 10 EDUC 11 SOC 21 NOTE du Conut de l ducation au Comit des repr sentants permanents 1 partie Conseil n doc pr c 17561 09 EDUC 188 SOC 765 n prop Cion 1589709 MIGR 180 SOC 687 COM 2009 640 final Objet Rapport conjoint du Conseil de la Commission sur l tat d avancement de la mise en uvre du programme de travail Education et formation 2010 Adoption du rapport 1 INTRODUCTION L ducation et la formation sont au c ur de l agenda de Lisbonne faveur la croissance et de l emploi et jouent un r le essentiel dans l action qui sera men e dans ce contexte l horizon 2020 La cr ation d un triangle de la connaissance efficace form par l ducation la recherche et l innovation et l action en faveur d une am lioration des comp tences de tous les citoyens sont d terminantes pour la croissance et l emploi ainsi que pour l quit et l inclusion sociale La r cession conomique accro t encore le poids de ces enjeux long terme Les sources de financement publiques et priv es subissent d importantes contraintes des emplois sont d truits et ceux qui sont cr s requi rent souvent des comp tences diff rentes et plus lev es Les syst mes d ducation et de formation devraient par cons quent s ouvrir davantage et mieux r pondre
45. tresse La relation parents cole a t refond e par les bouleversements n s au cours des ann es soixante d une mutation dont r sulte ce qui peut tre qualifi de mod le V R publique et qui pr sente deux caract ristiques majeures massification d mocratisation d une part qui fait de tous les Fran ais des parents d l ves mergence d autre part par le biais du contrat d association d une alternative d enseignement priv peu pr s accessible toutes les familles 1 1 LA MASSIFICATION amp L ORGANISATION D UN SYST ME D ENSEIGNEMENT PRIV CONTRACTUEL 1 1 1 La massification Le poids des volutions du mod le familial La constante ne peut plus tre le syst me ducatif la logique doit tre radicalement invers e la constante devient l l ve et la variable la r ponse de l institution S agissant de la relation des parents et de l cole publique ou priv e on ne peut occulter l analyse des changements sociologiques et comportementaux qui ont modifi profond ment les attentes des familles cons quence importante de la d mocratisation a t galement de diversifier fortement les parents qui viennent l cole chacun avec sa propre histoire scolaire Une minorit d entre eux a si mal v cu sa scolarit qu elle reporte sur les tudes de ses enfants ses propres refus Revenir l cole est alors souvent revivre des moments tr s difficiles Quelles relations b tir avec ces
46. une question non r solue Ceci ne remet pas toutefois en cause les grandes tendances des politiques d ducation la citoyennet les fondements de cet enseignement les droits de l homme la recherche d une participation active et responsable des l ves dans la vie quotidienne des tablissements mais pose des probl mes r els qui sont l objet de r flexions dans chaque pays Finalement le mod le fran ais n appara t pas exceptionnel en Europe Au fil des d cennies il acquis les diff rentes dimensions que retrouve certes dans des proportions distinctes dans les autres pays europ ens Il n est videmment pas tonnant que le caract re formel y soit plus important qu ailleurs compte tenu de la force des disciplines dans notre enseignement scolaire Il est regrettable mais non surprenant que l ducation civique ne soit pas nettement li e la vie scolaire Les dispositifs dans les diff rents degr s et les niveaux scolaires se sont additionn s sans que jamais jusqu pr sent une coh rence d ensemble n ait t pens e nationalement Pourtant depuis maintenant presque deux d cennies une r flexion approfondie s est men e sur la nature de ce que doit tre une ducation civique de notre temps pour assurer le passage d un savoir national aux valeurs d un vivre ensemble La conscience a t prise clairement qu il faut unir fortement des valeurs des savoirs des comportements D
47. 000 La strat gie de Lisbonne n e du Conseil europ en pr c demment voqu veut que l Europe devienne l conomie de la connaissance la plus comp titive et la plus dynamique au monde capable d une croissance conomique durable accompagn e d une am lioration quantitative et qualitative de l emploi et d une plus grande coh sion sociale Pour r aliser cette ambition la Commission s est dot e d un outil appel m thode ouverte de coordination Trois objectifs sont fix s accro tre la qualit des syst mes d ducation et de formation s agit entre autres de veiller de consacrer un effort particulier l acquisition des comp tences de base qui doivent tre actualis es afin de correspondre aux volutions de la soci t la connaissance s agit galement d am liorer l aptitude des citoyens lire crire et calculer notamment en ce qui concerne les technologies de l information et de la communication les comp tences transversales apprendre apprendre travailler en quipe etc faciliter l acc s de tous l ducation et la formation Le mod le social europ en de coh sion sociale doit pouvoir permettre tous les citoyens d acc der aux syst mes d ducation et de formation formels non formels en facilitant notamment le passage d une fili re d ducation une autre par ex de la formation professionnelle l enseignement sup rieur et ce de la petite enfance l ge adul
48. 10 Extension du dispositif la Mallette des parents BOEN n 29 du 22 juillet 2010 2 Circulaire n 2009 095 du 28 juillet 2009 Extension de l op ration exp rimentale Ouvrir l Ecole aux parents pour r ussir l int gration BOEN n 31 du 27 ao t 2009 gt gt gt Circulaire n 2010 146 du 23 septembre 2010 Reconduction et extension de l op ration Ouvrir l cole aux parents pour r ussir l int gration BOEN n 38 du 21 octobre 2010 CONCLUSION Un dispositif comme la Mallette des parents est dans ses objectifs tr s r v lateur de grandes volutions sociales conomiques culturelles auxquelles l cole ne pouvait se soustraire Bien au contraire le service public d ducation semble tre le principal vecteur d une coh sion sociale tant recherch e et de la coh rence des solutions rechercher pour assurer chaque jour une meilleure galit des chances La mise en uvre du livret personnel de comp tences comme les r formes des voies professionnelles g n rales et technologiques s inscrivent bien dans la perspective de r pondre aux volutions de la soci t et des enfants qui sont porteurs de son avenir avec toujours ce souci dor navant de mieux associer leurs parents 3 1 3 Commentaires Globalement les connaissances sont expos es de fa on scolaire et la r flexion est souvent superficielle Un expos de savoirs ne peut pas remplacer une r flexion construite autour d une probl matique bien pos e
49. 3 vous r pondrez la question suivante Entre maintien de la paix scolaire dans le cadre du code de l Education et prise en compte des revendications des lyc ens quelles sont les marges d initiatives et les responsabilit s du CPE Situation Le lyc e X est situ dans la deuxi me ville du d partement en nombre d habitants 19 000 hbts et proximit de la capitale r gionale II accueille 1056 l ves il dispose de deux fili res technologiques une dans le domaine tertiaire STG l autre dans le domaine industriel arts appliqu s ainsi que de trois s ries du baccalaur at g n ral ES L S Le lyc e compte aussi une STS design d espace et vient d ouvrir une premi re ann e du dipl me des m tiers dat en Animation globalement 45 tudiants Par ailleurs le lyc e poss de des sections sportives tennis de table judo handball f minin p le espoir et masculin L tablissement dispose d un internat 107 places Les l ves viennent de l ensemble de l acad mie voire au del en raison du recrutement en sections sportives et en arts appliqu s Ce lyc e est attractif aussi les demandes de scolarisation ne peuvent tre toutes satisfaites Il jouit d une bonne r putation du fait d un taux de r ussite aux examens sup rieur aux moyennes acad miques et nationales d un cadre tr s agr able d un climat d tablissement serein d une vie lyc enne dynamique et d une offre culturelle et sportive toff e
50. 860 du 14 mai 2007 art 1 JORF 15 mai 2007 Le livret personnel de comp tences est tabli pour chaque l ve selon un mod le national fix par arr t du ministre charg de l ducation nationale Il permet l l ve ses parents repr sentants l gaux et aux enseignants de suivre la validation progressive des connaissances et comp tences du socle commun d fini par l annexe la section premi re du chapitre II du titre 11 du livre ler de la partie r glementaire du code de l ducation Article D311 7 Cr par D cret n 2007 860 du 14 mai 2007 art 1 JORF 15 mai 2007 Le livret personnel de comp tences comporte 1 La mention de la validation du socle commun de connaissances et de comp tences pour chacun des paliers la fin du cycle des apprentissages fondamentaux pour ce qui rel ve de la ma trise de la langue fran aise des principaux l ments de math matiques et des comp tences sociales et civiques la fin de l cole primaire et la fin du coll ge ou de la scolarit obligatoire pour chacune des sept comp tences du socle commun de connaissances et de comp tences 2 Les attestations mentionn es sur une liste d finie par arr t du ministre charg de l ducation nationale Article D311 8 Cr par D cret n 2007 860 du 14 mai 2007 art 1 JORF 15 mai 2007 Le livret personnel de comp tences est renseign a A l cole l mentaire publique par les enseignants du cycle r
51. Concours du second degr Rapport de jury Session 2011 Concours externe du certificat d aptitude aux fonctions de conseiller principal d ducation Rapport de jury pr sent par Claude Bisson Vaivre Pr sident de jury Les rapports des jurys des concours sont tablis sous la responsabilit des pr sidents de jury Sommaire 1 Consid rations g n rales sisi 3 2 EE Ee E 5 Les preuves d admissibilit sise 11 3 1 ER En Le EE 11 e PES AZ 12 3 1 2 l ments de corrig 12 3 1 3 Commentaires EE 19 3 2 La e ei lee E 110 19 3 2 1 Consid rations g n rales 19 20 3 2 9 Elements Q 38 324 00040 ug 43 4 Les preuves d admission sesaka 45 4 1 Remarque g n rale sise 45 4 2 Premi re preuve d admission l entretien 45 4 2 1 Deux exemples de 46 EIERE EES 48 45 o EEE Ee 50 0 l E Ee 50 4 3 2 Principales faiblesses rencontr es 60 ANNEX E 62 Programme et bibliographie session 2012 62 Compositon dU JUP a nn ENRE EENE 64 1 Consid rations g n rales La session 2011 a inaugur les nouvelles modalit s d un concours qui se d nomm
52. ES Acad mie D ORLEANS TOURS Acad mie BESANCON Acad mie DE REIMS Acad mie DE TOULOUSE Acad mie DE CRETEIL Acad mie DE ROUEN Acad mie DE STRASBOURG Acad mie DE VERSAILLES Academie DE PARIS Acad mie DE CLERMONT FERRAND Acad mie DE CRETEIL Acad mie DE BORDEAUX Page 8 9 M Gr gory VAJS Acad mie DE BESANCON Conseiller principal d ducation M Yann VALENTINI Acad mie DE LYON Conseiller principal d ducation M Etienne VAUTIER Acad mie DE LYON Personnel de direction Sergio VELHO Acad mie VERSAILLES Personnel de direction Mme Maryse VIARD Acad mie D ORLEANS TOURS Conseiller principal d ducation M Bernard VINCENT Acad mie DE CRETEIL Personnel de direction Article 2 La directrice g n rale des ressources humaines est charg e de l ex cution du pr sent arr t Paris le 26 octobre 2010 Pour le ministre de l ducation nationale porte parole du gouvernement et par d l gation le sous directeur du recrutement AAA Phiippe SANTANA Page 9 9
53. IE Code AIX MARSEILLE 42 35 24 pos eus f amona nr e EE ET EE mes EE ER EE mem nn 2 o Joen m e fo o emnon ET ET ENT Tm CS VERSAILLES 3 Les preuves d admissibilit La session 2011 vu l introduction des nouvelles modalit s du concours pr vues l arr t du 28 d cembre 2009 D finition des preuves annexe 1 de l arr t du 28 d cembre 2009 1 Dissertation portant sur une ou plusieurs questions relatives l ducation et la formation des jeunes L preuve fait appel aux connaissances acquises en sciences humaines en histoire et sociologie de l ducation en psychologie de l enfant et de l adolescent en philosophie de l ducation et en p dagogie Elle prend en compte galement la connaissance qu ont les candidats des grands enjeux de l ducation et des volutions du syst me ducatif Dur e cinq heures coefficient 3 2 Composition partir d un dossier compos de documents r cents d origines et de statuts vari s notamment de nature juridique administrative ducative ou p dagogique l preuve permet d appr cier les connaissances des candidats sur le syst me ducatif son organisation administrative et p dagogique son fonctionnement et ses volutions sur le fonctionnement d un tablissement scolaire du second degr ainsi que sur les aspects administratifs et juridiques de la vie scolaire les proc dures et les e
54. MINNE Conseiller principal d ducation M Jean Luc MIRAUX Inspecteur g n ral de l ducation nationale Acad mie DE VERSAILLES Acad mie DE VERSAILLES Acad mie DE CRETEIL Acad mie DE CAEN Acad mie DE PARIS Acad mie DE ROUEN Acad mie VERSAILLES Acad mie DE PARIS Acad mie DE CAEN Acad mie DE NANCY METZ Acad mie DE RENNES Acad mie DE STRASBOURG Acad mie DE REIMS Acad mie DE BESANCON Acad mie DIJON Acad mie DE ROUEN Acad mie D AMIENS Acad mie BORDEAUX Acad mie DE LILLE Acad mie D AIX MARSEILLE Acad mie DE VERSAILLES Acad mie DE RENNES Acad mie DE LILLE Acad mie DE TOULOUSE Acad mie DE PARIS Page 6 9 Mme Rachel MISCHLER Conseiller principal d ducation Mme Val rie MORAND Personnel de direction M Lahsen MRIQUAH Personnel de direction Mme Djamila MAKIB Conseiller principal d ducation Mme Gladys NURY Conseiller principal d ducation M Ga tan ODIAUX Personnel de direction M Marc ORTOLANI Personnel de direction Mme Isabelle OSSEMOND Conseiller principal d ducation Jean No l PALLEZ Personnel de direction Mme Claire PELISSON Personnel de direction Mme Marie Laure PELTIER Conseiller principal d ducation M Bemard PENFORNIS Conseiller principal d ducation Mme Inspecteur d acad mie Inspecteur p dagogique r gional M Vincent PHILIPPE Personnel de di
55. NCY METZ Acad mie DE BESANCON Acad mie DE CAEN Acad mie DE RENNES Acad mie DE CRETEIL Acad mie DE CAEN Acad mie DE LILLE Acad mie DE CLERMONT FERRAND Acad mie DE VERSAILLES Acad mie DE LA GUYANE Acad mie DE REIMS 5 9 M Serge LE CALVEZ Personnel de direction Mme Marianne LE FUSTEC Conseiller principal d ducation Mme Patricia LE GALLOUDEC Personnel de direction M Christian LE GOFF Personnel de direction Mme Brigitte LE PENVEN OUVAL Conseiller principal d ducation M Herv LEBARQUE Personnel de direction M Philippe LEBOUL Personnel de direction Mme Marie Ange LECHAT Personnel de direction Mme Martine LEFILLIATRE Personnel de direction Mme Pascale LEMAITRE Personnel de dir ction M Philippe LENDORMY Conseiller principal d ducation Mme Bernadette LIGNAC Conseiller principal d ducation M Abdelbasset Conseiller principal d ducation Mme Viviane MAGNIN FEYSOT Personnel de direction M Dominique MANIERE Conseiller principal d ducation Jean Louis MARCHAL Personnel de direction Mile Isabelle MARIAGE Conseiller principal d ducation Didier MARMOT Personnel de direction M David MARTINACHE Conseiller principal d ducation Mme Maria MARTINO KEUSCH Personnel de direction Mme Annie MENARD Conseiller principal d ducation M Jacques MEYNIEL Personnel de direction Mme Odile MILLUY Personnel de direction Mme Nathalie
56. RDI Conseiller principal d ducation M Jo l GIBERT Inspecteur d acad mie Inspecteur p dagogique r gional M Sylvie GOUTEYRON Conseiller principal d ducation Mme Barbara GREGOIRE Conseiller principal d ducation M Jacques GROS Personnel de direction Mme Nicole GUIDICELLI Personnel de direction Mme Mich le HARTMANN Conseiller principal d ducation Mlle Anne Val rie HIERNAUX Conseiller principal d ducation M Ivan HUART Conseiller principal d ducation Mme Brigitte HUSSENOT DESENONGES Conseiller principal d ducation M Jean Fran ois INVERNIZZI Conseiller principal d ducation Wiliam JONOT Conseiller principal d ducation M Roger KEIME Inspecteur d acad mie p dagogique r gional Mme Martine KERBER Personnel de direction M David KOESTEL Conseiller principal d ducation M Eric KOLODZIEJCZYK Personnel de direction Mme Chnistelle LACHAUD Conseiller principal d ducation M Olivier LAGAHUZERE Personnel de direction Mme Louise LATOUCHE Conseiller principal d ducation Mme Elisabeth LAURAIN Personnel de direction Acad mie DE PARIS Acad mie DE CLERMONT FERRAND Acad mie DE BESANCON Acad mie DE DIJON Acad mie DE GRENOBLE Acad mie DE TOULOUSE Acad mie DE LYON Acad mie DE LYON Acad mie DE ROUEN Acad mie DE NICE Acad mie DE LYON Acad mie DE STRASBOURG Acad mie DE GRENOBLE Acad mie DE PARIS Acad mie DE NA
57. ace du milieu associatif dispositifs de r ussite ducative Elle s adapte aux publics aux besoins aux environnements Education informelle ducation qui s affranchit du formel et qui s acquiert dans les actes courants de la vie La lecture d un journal la s ance de cin ma constituent des l ments qui contribuent l ducation informelle Elle se d roule tout au long de la vie mais n entre pas dans un cadre r gul Dans sa mise en uvre elle ne se r f re aucune chelle si ce n est l chelle des valeurs sociales dans lesquelles volue l individu Elle n est pas une ducation consciente ex ante Elle le devient ex post quand l apport est constat voire valu Ces l ments peuvent tre d velopp s partir des documents 1 2 et 3 F Dubet M Duru Bellat Antoine V r tout Les soci t s et leur cole Ed Seuil ao t 2010 L ensemble des ces concepts prennent sens dans le trait de Lisbonne 2000 sur l Europe de la connaissance et vise valoriser l individu dans une soci t complexe et globalis e doc 1 Elles ouvrent l ducation au champ de l exp rience et donne sens au principe de formation tout au long de la vie Elle rend l individu acteur de sa formation ducation informelle et le place dans la dynamique d ducation permanente Combin es ces notions peuvent alimenter un portfolio europ en et visent la valorisation des comp tences doc 2 Leur prise en compte dans un
58. acteurs associatifs en premier lieu les associations compl mentaires de l enseignement public et celles de jeunesse et d ducation populaire seront sollicit es ainsi que les acteurs du monde professionnel en lien notamment avec les services d concentr s de l tat en charge de la jeunesse ou de l insertion 4 La prise en compte du livret dans le processus d orientation La valorisation des comp tences acquises prend tout son sens dans la construction par le jeune de son parcours de formation et d orientation dans la perspective de son insertion professionnelle Le livret de comp tences doit permettre au jeune de dresser l tat des lieux de sa situation de se fixer des objectifs et de se donner les moyens pour les atteindre Il doit galement permettre aux jeunes d valuer son propre parcours de prendre conscience de ses comp tences et de l importance de les valoriser pour son orientation 3 2 3 El ments de corrig Si la nature de l preuve est proche cette ann e le th me et une partie des documents propos s sont en rupture avec ceux composant le dossier lors des sessions pr c dentes En effet les notions abord es sont entr es par la porte europ enne Bien que l ducation soit de la comp tence des tats membres des objectifs concrets futurs ont t fix s aux syst mes d ducation et de formation nationaux conform ment au mandat donn par les conclusions du Conseil europ en de Lisbonne des 23 et 24 mars 2
59. ance des acquis de l ducation non formelle constitue un enjeu important de l exp rimentation La participation d acteurs ext rieurs est donc indispensable d s la phase d laboration des projets La qualit du partenariat entre l tablissement et ces acteurs constitue un crit re important d appr ciation du projet Le projet peut tre labor une autre chelle que celle de l tablissement et concerner par exemple les tablissements qui travaillent en r seau voire un bassin d ducation En particulier les projets qui pr sentent une continuit coll ge lyc e seront valoris s lors de la s lection des projets Le ministre de l ducation nationale porte parole du Gouvernement Luc Chatel Le haut commissaire aux solidarit s actives contre la pauvret haut commissaire la jeunesse Martin Hirsch Le ministre de l Alimentation de l Agriculture et de la P che Bruno Le Maire Annexe Article 11 de la loi n 2009 1437 du 24 novembre 2009 relative l orientation et la formation professionnelle tout au long de la vie L exp rimentation d un livret de comp tences partant de l valuation de l acquisition du socle commun de connaissances et de comp tences d fini l article L 122 1 1 du code de l ducation est engag e pour les l ves des premier et second degr s jusqu au 31 d cembre 2012 dans les tablissements d enseignement volontaires d sign s par arr t conjoint des ministres charg s de l
60. ans un ge du scepticisme o les institutions sont l objet le plus souvent d une crise de confiance largement partag e une ducation civique authentique ne doit pas tre le moyen d instrumentaliser les futurs citoyens une sorte de th rapie sociale elle doit permettre la reconnaissance de l l ve comme une personne responsable dans sa vie et au sein de la Cit Certes l cole ne peut rem dier seule aux probl mes de la soci t mais elle est d sormais le seul lieu o pendant plusieurs ann es les jeunes Fran ais peuvent se retrouver m me si les in galit s territoriales cr ent d j des diff renciations notables La mani re dont l cole s y prend et doit s y prendre pour remplir la mission qui lui est confi e de pr parer l exercice effectif de la citoyennet devrait tre une des pr occupations majeures des ducateurs Document 5 Service Vie Scolaire Ann e scolaire 2010 2011 PROC S VERBAL DES LECTIONS AU CONSEIL DES D L GU S POUR LA VIE LYC ENNE CVL 10 lyc ens lus par l ensemble des lyc ens de l tablissement pour un mandat de 2 ans au suffrage direct tablissement adresse Lyc e X Scrutin du jeudi 14 octobre 2010 Nombre de repr sentants lire 10 Nombre d lecteurs inscrits 1057 Nombre de votants 719 Bulletins blancs 12 Bulletins nuls 46 Suffrages valablement exprim s 661 Ont obtenu Ana s 1 STG M Laura 1STG Sarah 1 ES2 M Flo
61. ation ou d en traduire les aspects culturels D ailleurs quel que soit le pays consid r l interaction des traditions culturelles des coutumes locales et des conditions socio conomiques aboutit un concept d ducation propre ce pays et il serait inutile de vouloir imposer une d finition universelle Toutefois il est n cessaire aux fins de la CITE de d finir avec pr cision la port e et le champ d application des activit s ducatives 7 Dans le cadre de la CITE le terme ducation s entend de toutes les activit s volontaires et syst matiques r pondant des besoins d apprentissage Cela comprend ce que dans certains pays on appelle les activit s culturelles ou la formation Quel que soit le nom qu on lui donne il est admis que l ducation comporte une communication organis e et durable destin e susciter un apprentissage Les mots cl s de cette formulation doivent tre compris de la fa on suivante 8 COMMUNICATION relation entre deux ou plusieurs personnes comportant un transfert d informations sous forme de messages d id es de connaissances de strat gies etc La communication peut tre verbale ou non verbale directe face face ou indirecte distance et emprunter des voies et moyens divers 9 APPRENTISSAGE toute am lioration du comportement de l information du savoir de la compr hension des attitudes des valeurs ou des comp tences Le terme apprentissage doit donc tre p
62. atut juridique cr par la loi de programme pour la recherche de 2006 tendu au del de ses limites initiales En dernier lieu il a t galement constat qu il existe un impact sur certains r sultats scolaires en fran ais notamment pour les exercices les plus simples la port e des l ves faibles Mais dans l ensemble l effet de cette intervention sur les r sultats scolaires assez t nu Ce n est pas tr s surprenant dans la mesure o l intervention agit d abord sur les motivations et les comportements ce qui ne peut avoir d influence sur les r sultats scolaires qu plus longue ch ance D ou le constat final qui a d ailleurs justifi l extension au national de cette exp rimentation est qu on peut mettre en oeuvre des politiques volontaristes en direction des parents et que le difficile rapport de certains parents l cole n est pas une fatalit sociale 2 L exp rimentation de la Mallette des parents est donc un sujet d actualit d autant que outre la circulaire de mise en uvre et d organisation de juillet 2010 ce dispositif tait mentionn dans la circulaire parue en mars dernier de pr paration de la rentr e 2010 il tait alors pr cis que les op rations permettant d impliquer les parents dans les enjeux de l ducation et de l accompagnement de leurs enfants telles que la mallette des parents ou ouvrir l cole aux parents pour r ussir l int gration sont d velopp es 1 3 7 Ou
63. au n 1l 3b pr sente les r sultats par genre Tableau 11 36 Les raisons invoqgu es par les 7 485 lyc ens ayant r pondu spontan ment a l automne 2004 pour expliquer leur non participation pass e ei venir aux activit s des associations clubs organisations ou mouvements de jeunes en fonction du genre Jeunes filles 9 Jeunes gens RAISONS INVOQUE ES proportions calcul es sur celles proportions calcul es sur ceux qui ont r pondu spontan ment qui ont r pondu spontan ment Emploi du temps scolaire peu compatible Travail faire hors classe tr s prenant A Activit solitaire qui passionne informatique etc Aucune envie Activit s exclusivement scolaires au lyc e S Activit de groupe ind pendante Activit r mun r e A Activit encadr e par un adulte hors association Les Jeunes filles accordent beaucoup plus de poids la chose scolaire Interne ou externe l tablissement dans leur justification d une participation inexistante ou frem e par rapport leur souhait c est surtout le caract re prenant du travail hors classe qui les distingue de leurs camarades 75 2 par rapport 58 4 puis la perception du peu de compatibilit que comporte l emploi du temps scolaire 83 2 par rapport 73 4 Les jeunes gens se singularnisent une justification fond e sur les activit s non prises en charge par le secteur associatif qu elles soient solitaires
64. aux besoins des citoyens ainsi qu ceux du march du travail et de la soci t en g n ral La coop ration politique au niveau europ en dans les domaines de l ducation et de la formation apporte depuis 2002 un appui pr cieux aux processus nationaux de r forme de l ducation et elle a favoris la mobilit des apprenants et des professionnels dans toute l Europe Sur cette base et dans le respect de la comp tence des tats membres pour ce qui est de leur syst me ducatif le Conseil a adopt en mai 2009 un cadre strat gique pour la coop ration europ enne dans le domaine de l ducation et de la formation ci apr s d nomm EF 2020 Les tendances et les enjeux qui se d gagent sont les suivants 1 Une am lioration g n rale des r sultats en mati re d ducation et de formation s est dessin e dans l Union Cependant la plupart des objectifs de r f rence fix s pour 2010 ne seront pas atteints dans les d lais pour qui est de la ma trise de la lecture et de l criture un indicateur tout fait fondamental les r sultats sont m me en recul Des mesures nationales plus efficaces seront n cessaires pour atteindre ces objectifs La r cession conjugu e au d fi pos par la d mographie exacerbe encore l urgence des r formes qu il convient d engager tout en continuant d investir dans les syst mes d ducation et de formation pour faire face aux principales difficult s conomiques et sociales
65. aye Jean Paul coordonn par Le Conseiller principal d ducation de la vie scolaire la politique ducative Les Indispensables Berger Levrault 2009 Dubet Fran ois sous la direction de Ecole familles le malentendu Paris Textuel 1997 Dubet Fran ois L cole des chances Paris Seuil 2004 Dubet Fran ois Le Travail des soci t s Seuil 2009 Duru Bellat Marie et Van Zanten Agn s Sociologie de l cole Paris Armand Colin 1998 Forestier Christian et Emin Jean Claude Que vaut l enseignement en France Paris Stock 2007 Gardou Charles Fragments sur le handicap et la vuln rabilit Pour une r volution de la pens e et de l action Eres 2006 Gauchet Marcel La D mocratie contre elle m me Paris Gallimard 2002 Giordan Andr Souchon Christian Une ducation pour l environnement Vers un d veloppement durable Delagrave 2008 Glasman Dominique et Oeuvrard Fran oise sous la direction de La D scolarisation La dispute 2004 H ritier Fran oise Hommes femmes la construction de la diff rence ditions le Pommier 2005 Hil Olivier Le M rite et la R publique Essai sur la soci t des mules Gallimard Essais 2007 IGEN IGAENR Rapport Sorties sans qualification analyse des causes des volutions des solutions pour rem dier 2005 Jeammet Philippe sous la direction de Adolescences rep res pour les professionnels Paris La D couverte et Fondation
66. bliographie indicative AFAE ouvrage collectif Le Syst me ducatif fran ais et son administration 11 me dition Association fran aise des administrateurs de l ducation Paris 2008 Ballion Robert La D mocratie au lyc e Paris ESF 2000 Baub rot Jean La cit 1905 2005 Entre passion et raison Paris Seuil 2004 Baudelot Christian Establet Roger Quoi de neuf chez les filles Nathan 2007 Baudelot Christian et Establet Roger L Elitisme r publicain Seuil La R publique des id es 2009 Bautier Elisabeth Rayou Patrick Les In galit s d apprentissage Programmes pratiques et malentendus scolaires Puf ducation amp Soci t 2009 Blais Marie Claude Gauchet Marcel et Ottavi Dominique Conditions de l ducation Les Essais Paris Stock 2008 Bouvier Alain L tablissement scolaire apprenant Hachette 2001 Buttner Yann Maurin Andr Thouveny Blaise Le Droit de la vie scolaire Paris Dalloz 2 me dition 2003 ditions du Quand l cole est finie Premiers pas dans la vie active de la g n ration 2001 ED Marseille 2005 collection Enqu te g n ration 2001 Debarbieux ric La Violence en milieu scolaire T 3 Dix approches en Europe Paris ESF 2001 Debarbieux ric Les Dix Commandements contre la violence l cole Odile Jacob 2008 Delahaye Jean Paul Le Coll ge unique pour quoi faire Paris Retz 2006 Delah
67. croit souvent In Amel Mich le Etienne Richard amp Presse Marie Christine dir Apprendre et vivre la d mocratie l cole Amiens CRDP de l acad mie d Amiens e GUILLAUME Jean Claude amp VERDON Roseline 2007 Pratiques citoyennes des lyc ens dans et hors de l tablissement Paris Minist re de l ducation nationale de l Enseignement sup rieur et la Recherche Direction de l valuation de la prospective et de la performance Document 4 Extrait d un article L Ecole et l ducation civique BERGOUGNIOUX IGEN II y a cependant des fragilit s qui tiennent aux difficult s de cet enseignement i e l ducation civique pour lequel nombre de professeurs ne se sentent pas pr par s L introduction dans les preuves sur dossier des concours externes de recrutement des professeurs de l enseignement secondaire CAPES CAPEPS CAPLP2 d une r flexion sur la dimension civique de l enseignement demeure largement formelle Les instituts universitaires de formation des ma tres ne donnent pour le moment qu une place r duite aux modules d ducation civique De plus la place de l ducation civique dans les lyc es professionnels est plus restreinte que dans les lyc es g n raux et elle est absente dans les s ries technologiques en classe terminale ce qui n est gu re compr hensible Enfin l articulation se fait mal entre les approches p dagogiques effectu es en classe et les activit s ducati
68. ctionnent un apprentissage elle value aussi les progr s r alis s par l l ve tout au long de l ann e scolaire 1 Le champ d application La note de vie scolaire est attribu e aux l ves de la classe de sixi me la classe de troisi me compris aux l ves des classes de troisi me implant es en lyc e professionnel Elle s applique aux l ves des tablissements publics locaux d enseignement ainsi qu aux l ves des tablissements d enseignement priv s sous contrat d association 2 Le contenu L laboration de la note de vie scolaire est fond e sur quatre domaines 2 1 L assiduit de l l ve Il s agit de la participation de l l ve tous les enseignements pr vus son emploi du temps sous r serve des absences d ment justifi es par les personnes responsables conform ment aux articles L 131 8 et R 131 5 du code de l ducation Un l ve assidu obtient le nombre maximum de points attach s ce domaine Il s agit en effet de valoriser le respect du devoir d assiduit La ponctualit de l l ve pourra galement tre prise en compte 2 2 Le respect des autres dispositions du r glement int rieur Outre l assiduit l observation des dispositions qui figurent dans le r glement int rieur constitue le deuxi me l ment de la note de vie scolaire Un l ve qui respecte le r glement int rieur de l tablissement obtient la note maximum pr vue pour ce domaine 2 3 La participation
69. dans le cadre de son parcours Le renforcement de cet accompagnement plus individualis va de pair avec un effort sur la qualit et la disponibilit de l information accessible aux parents et l ves L objectif est de donner tous de fa on transparente toutes les indications qui leur sont utiles pour pr parer leurs choix d orientation portant non seulement sur le contenu des formations mais aussi sur le devenir des l ves qui s y sont d j engag s leurs d bouch s professionnels et leurs conditions d insertion cela doit s ajouter l information indispensable sur les places disponibles dans ces formations au moment o les l ves tablissent leurs candidatures de sorte qu ils puissent estimer concr tement leurs chances d admission et adopter ainsi une strat gie ouverte et adapt e de v ux Les dispositifs Mallette des Parents et Ouvrir l cole aux parents mais aussi des mesures telles que la cr ation des m diateurs de r ussite scolaire les actions au titre du Comit d Education la sant et la citoyennet sans oublier les possibilit s d sormais offertes par les Environnements num riques de travail acc s des parents au cahiers de texte aux notes possibilit d changer avec les professeurs et toute la communication que d veloppe le minist re l intention des parents guides en ligne publication d ouvrages Qu apprend t on 1 Circulaire 2010 106 du 15 juillet 20
70. de parents unique l UNAPEL union nationale des associations de parents de l enseignement libre dont il est important de noter qu elle a r sist toutes les tentatives de pluralit Elle appara t comme une force de r f rence beaucoup plus sp cifique que dans l enseignement public elle combine comme les associations du public un objectif de d fense du syst me public pour les unes priv pour l autre des demandes plus sp cifiques Les enseignants y sont peu pr sents et surtout peu visibles et influents Paradoxalement en cette absence l UNAPEL s instaure en force de proposition ducative qui peut fort bien visiter le domaine p dagogique voir ainsi le d bat sur l valuation au congr s de 2004 et proposer aux chefs d tablissement de nouvelles orientations Autour de ces approches a t formul e d s 1967 la notion de l tablissement comme communaut ducative L aspect religieux est tr s in galement pr sent il motiverait le choix de 10 15 des parents mais c est une r f rence permanente travers la notion de valeurs familiales la Charte des parents adopt e en 2004 est un document r v lateur ce sujet qui fonde ses approches sur les grands textes eccl siaux 11 2 LE DROIT DES PARENTS L COLE Les parents sont dor navant aux diff rentes chelles des membres de droit des instances de pilotage du syst me ducatif En donner une liste exhaustive n est pas ici le propos
71. de direction Mme Ginette EXBRAYAT Personnel de direction Mme Am lie FABREGA Conseiller principal d ducation Sylvain FAILLIE Personnel de direction Mme Elisabeth FERNANDEZ AMARA Personnel de direction Patrice FERREIRA Conseiller principal d ducation Vincent FEVRIER Personnel de direction Mme Virginie FLEURANT Canseiller principal d ducation Mme Laurence FOLCH DISTINGUIN Conseiller principal d ducation Mme Caroline FOURCADE Conseiller principal d ducation M Pascal FREUND Personnel de direction M Rachid FRIHMAT Personnel de direction Acad mie DE PARIS Acad mie DE DIJON Acad mie DE PARIS Acad mie DE VERSAILLES Acad mie DE BESANCON Acad mie DE PARIS Acad mie DE LYON Acad mie DE BORDEAUX Acad mie DE PARIS Acad mie DE LYON Acad rni DE NANCY METZ Acad mie DE CLERMONT FERRAND Acad mie DE TOULOUSE Acad mie DE CLERMONT FERRAND Acad mie DE LYON Acad mie DE GRENOBLE Acad mie DE NANTES Acad mie DE DIJON Acad mie DE LILLE Acad mie DE NANTES Acad mie DE ROUEN Acad mie DE CRETEIL Acad mie DE PARIS Acad mie DE STRASBOURG Acad mie DE VERSAILLES Page 4 9 Mme Marie GALERA Personnel de direction M Bertrand GARDETTE Conseiller principal d ducation M Yannick GARNIER Personnel de direction Bernard GARNY Personnel de direction Mile St phanie GEMIN Conseiller principal d ducation Mme St phanie GHERA
72. de l l ve la vie de l tablissement ou aux activit s organis es ou reconnues par l tablissement Il s agit par une d marche de valorisation de l engagement des l ves d encourager leur esprit de solidarit leur civisme et de d velopper leur autonomie Cependant une absence d engagement ne doit pas p naliser un l ve C est pourquoi cette valuation ne peut tre que positive Pour que cette d marche soit effective il importe que la communaut ducative accompagne et soutienne les l ves dans leurs actions Ainsi il est particuli rement souhaitable que les tablissements proposent valorisent et accompagnent les projets qui permettent aux l ves de s engager On distingue deux grands types d engagement la participation la vie de l tablissement et la participation aux activit s organis es ou reconnues par l tablissement Ces activit s peuvent concerner des projets l initiative des l ves ou de l tablissement La liste indicative ci apr s peut servir l laboration de note Au titre de la participation la vie de l tablissement exercice de fonctions de d l gu en qualit de titulaire ou de suppl ant dans une ou plusieurs instances de l tablissement e Au titre des activit s organis es par l tablissement participation active aux activit s du foyer socio ducatif de l association sportive ou de toute autre association ayant son si ge dans l tablis
73. demment bienvenu que de nouvelles exp rimentations soient mises en uvre et valu es selon un protocole aussi proche que possible de celui retenu pour la mallette des parents cole d conomie de Paris Quels effets attendre d une politique d implication des parents d l ves dans les coll ges Les enseignements d une exp rimentation contr l e Rapport pour le Haut Commissaire la Jeunesse janvier 2010 En vous appuyant sur vos connaissances historiques philosophiques et sociologiques ainsi que sur les d bats actuels et les r formes en cours vous exposerez les r flexions que suscitent pour vous les conclusions du pr sent rapport Vous insisterez en particulier sur l volution du r le et de la place des parents au sein de l cole au regard des missions d volues au service public d ducation 3 1 2 l ments de corrig 1 La citation partir de laquelle le sujet de la dissertation a t formul est extraite d un rapport de l cole d conomie de Paris PSE Paris School of Economics Cette fondation date de d cembre 2006 et est l une des premi res Fondations de Coop ration scientifique dont la cr ation a t rendue possible par la loi de programme n 2006 450 du 18 avril 2006 pour la recherche Le rapport a t labor l attention du Haut Commissaire la Jeunesse en janvier 2010 et portait sur ce qui n tait encore qu une exp rimentation dans une quarantaine de coll ges
74. dominant en Europe Mais les tudes et les d bats dans les colloques europ ens font appara tre plusieurs probl mes communs D abord l accent tend tre mis aujourd hui plus qu hier sur la n cessaire d finition de programmes qui apportent des connaissances Et l trois mani res existent pour faire appara tre l ducation la citoyennet soit en instituant une mati re distincte comme dans l enseignement secondaire fran ais soit en int grant les connaissances civiques dans d autres disciplines l histoire bien s r les sciences sociales ou encore la philosophie soit en d veloppant des th matiques transversales les combinaisons mixtes tant fr quentes Presque partout aussi les carts entre les intentions port es par les directives officielles et les pratiques r elles sont notables L ducation la citoyennet occupe partout une place secondaire par rapport aux disciplines Les heures allou es demeurent faibles Dans de nombreux pays elle a un statut non obligatoire Le risque du conformisme intellectuel ou du politiquement correct est fort La d mocratie scolaire trouve souvent ses limites m me dans les pays scandinaves o elle est le plus en honneur La participation demeure le fait de minorit s d l ves La formation initiale comme continue des enseignants appara t trop limit e L valuation non pas des l ves mais de l efficacit des politiques d ducation la citoyennet demeure
75. dre de l ducation formelle toutes les connaissances capacit s et attitudes acquises durant les enseignements au del des acquis disciplinaires ou durant les activit s ducatives organis es dans le cadre scolaire ainsi que les exp riences d ouverture europ enne et internationale et de mobilit individuelle ou collective r alisations participations et engagements que le jeune aura pu mener dans ce cadre d enregistrer l ensemble des comp tences acquises hors du cadre scolaire les connaissances capacit s et attitudes acquises dans le cadre associatif ou priv notamment familial ainsi que les r alisations participations et engagements que le jeune aura pu conduire de retracer les exp riences de d couverte du monde professionnel et de d couverte des voies de formation de recueillir les l ments qui concourent la connaissance de soi et alimentent la r flexion du jeune sur son orientation 11 est renseign par le jeune lui m me avec l appui de l quipe ducative ou de l adulte r f rent de l organisme associ l exp rimentation cf UU laboration du projet par les tablissements La d marche doit contribuer au d veloppement de l autonomie du jeune et en faire un acteur de son orientation Le livret doit ainsi tre le support d une orientation positive pour les jeunes et pourra tre utilis lors des phases d orientation L attention est attir e sur la n cessit de garantir que le livret puisse val
76. dre du projet d cole ou du comit d ducation la sant et la citoyennet Des actions de soutien la parentalit sont organis es en lien avec les f d rations de parents d l ves les associations et les R seaux d coute d appui et d accompagnement des parents REAAP Cette circulaire pr cise galement que si dans la classe le professeur assume la fois un r le p dagogique et un r le ducatif et que L autorit du professeur est le premier pilier d une vie scolaire r ussie il nnen demeure pas moins que les parents sont les premiers ducateurs de leurs enfants 115 sont donc dans leur relation avec l cole dans une situation de partenariat et de responsabilit Ces dispositions sont relier avec par exemple toutes les probl matiques relatives la pr vention contre l absent isme les incivilit s et les violences l exemplarit attendue de tous les adultes commencer par les parents 1 2 2 Ouvrir l cole aux parents et favoriser la coh rence des parcours de formation de leurs enfants Cela se traduit au travers de diff rents dispositifs que les candidats peuvent d velopper volont titre d exemples L orientation active Circulaire de Pr paration de entr e 2010 Le passeport orientation formation est pour chaque l ve l instrument personnel pour garder trace de ses acquis de ses exp riences et d couvertes 11 sert d appui aux activit s organis es
77. du renforcement de l innovation et de la cr ativit de la cr ation de partenariats et de la personnalisation de l apprentissage doit tre mieux exploit Les comp tences pour apprendre apprendre figurent galement dans de nombreux programmes mais les tablissements et les enseignants doivent tre davantage soutenus pour int grer syst matiquement ces comp tences dans les processus d enseignement et d apprentissage ainsi que pour diffuser la culture de l apprentissage dans l ensemble de l cole Les m thodes novatrices comme les plans d apprentissage personnalis s et l apprentissage fond sur l exploration et l exp rimentation peuvent tre particuli rement utiles pour ceux dont les exp riences scolaires ant rieures ont t n gatives ou marqu es par l chec De m me l enjeu de la transmission de comp tences sociales et civiques de l esprit d initiative et d entreprise et de la sensibilit culturelle consiste d passer l aspect des connaissances Les apprenants doivent avoir davantage de possibilit s de prendre des initiatives et d apprendre dans des coles ouvertes au monde du travail au b n volat au sport et la culture Ces comp tences sont fondamentales afin de d velopper les capacit s d innovation et d offrir des parcours d int gration aux apprenants issus de l immigration et ou de milieux d favoris s L ouverture des coles des activit s de sensibilisation en collaboration avec des employeurs d
78. e commun et la connaissance des parcours de formation constituent des atouts majeurs pour une meilleure r ussite des l ves Aussi le nouveau d cret garantit le droit des parents l information en instituant e des r unions chaque d but d ann e pour les parents d l ves nouvellement inscrits avec le directeur d cole et le chef d tablissement e des rencontres parents enseignants au moins deux fois par an dans les coll ges et lyc es l information sur l orientation est organis e chaque ann e dans ce cadre e une information r guli re destination des parents sur les r sultats et le comportement scolaires de leurs enfants e l obligation de r pondre aux demandes d information et d entrevues pr sent es par les parents e un examen des conditions d organisation du dialogue parents cole notamment l occasion de la premi re r union du conseil d cole et du conseil d administration gt gt gt la reconnaissance du r le des associations de parents d l ves le d cret reconna t ainsi l importance de leur r le en explicitant leurs droits e d informer de communiquer de disposer de moyens mat riels d action panneaux affichages ventuellement locaux e de diffuser des documents permettant de faire conna tre leur action e d intervenir pour les organisations repr sent es au Conseil sup rieur de l ducation au conseil acad mique et au conseil d partemental de l ducation nationale dans to
79. e d sormais concours du certificat d aptitude aux fonctions de conseiller principal d ducation Cette nouvelle d nomination s accompagne de conditions red finies pour acc der aux preuves puisque d sormais le dipl me de r f rence permettant de se pr senter est le dipl me de master In vitablement ces conditions expliquent en partie une forte diminution des inscriptions au concours 3945 contre 7969 la session 2010 qui marquait galement une poursuite de la baisse des inscriptions engag es quatre ans plus t t Une autre explication peut tre galement trouv e dans une modification profonde du calendrier qui avance de pr s de trois mois les preuves d admissibilit pour les placer aux premiers jours de novembre en d but d ann e universitaire C est peut tre aussi un l ment qui fonde l cart consid rable entre le nombre d inscrits et le nombre de pr sents aux preuves d admissibilit 1374 seulement soit 34 83 des inscrits Ce ph nom ne est sans pr c dent et marque une rupture Pourtant le nombre de postes ouverts tait en hausse de 10 par rapport l ann e pr c dente se portant 275 Avec les 55 postes ouverts au concours interne 5 par rapport 2010 ce sont 330 postes de CPE qui taient propos s Dans ces conditions on pouvait craindre que le pourvoi de tous les postes se fasse au d triment du niveau et de la qualit des laur ats La barre d admission s tablissant 11 43 rejoint des n
80. e p dagogique qu ils consid rent comme r serv au coeur de leur identit professionnelle les questions que leur posent l gitimement les parents sur les objectifs les contenus et les pratiques de l enseignement que re oivent leurs enfants Dans le premier degr ce questionnement est per u d autant plus mal par les enseignants que la pr sence physique des parents leur proximit avec l cole est plus grande et que l attente de a r sultats que les parents pensent tre en mesure d valuer est plus pr cise et plus directe Bien loin d tre des partenaires les parents et en particulier les parents de niveau socioculturel lev sont alors suspect s de vouloir contr ler et juger la prestation professionnelle de l enseignant et d exiger une efficacit en termes de r ussite scolaire de leur enfant Cette attitude les apparente des consommateurs d cole ayant fait pour leur enfant les bons choix ducatifs en mati re d orientation de suivi scolaire d investissement scolaire et culturel de la famille et attendant en retour une offre p dagogique de qualit La connaissance qu ont de l cole ces parents inform s et tr s conscients des enjeux scolaires sociaux et professionnels d une excellente scolarit et d autant plus anxieux plus demandeurs vis vis des enseignants rend paradoxalement le dialogue difficile trop charg qu il est de part et d autre d affects et de repr sentations antag
81. e scolaire les proc dures et les enjeux de l orientation les questions p dagogiques tre conseiller principal d ducation c est tre au contact direct de r alit s sociologiques et sociales de jeunes qui les expriment au travers de comportements qui parfois bousculent les valeurs Sur cet aspect le terme ducation en r f rence aux valeurs du syst me global dans lequel s inscrit l EPLE qualifie le m tier Les r ponses aux questions de la composition doivent faire appara tre cette dimension la fois au sein de l entit interne vie scolaire comme en interaction avec les membres de la communaut ducative enseignants parents et par extension partenaires ducatifs ext rieurs de fa on r pondre la nature syst mique de l ducation nationale gt Sur la forme Comme le dossier la composition s organise autour de questions qui structurent la production du candidat Cela n a pas t pris en compte pour l valuation cette session mais il est souhaitable que la probl matique g n rale soit introduite par quelques lignes et fassent l objet d une conclusion m me br ve Il n existe pas de rapports de notes qui ne se soumettent pas cette contrainte relative Chaque question attend une r ponse structur e et des paragraphes identifi s reli s entre eux par des transitions contribuant la clart du propos et la pertinence des id es un niveau bac 5 peut plus se contenter de r pons
82. ent une structure associative D autres motifs existent moins r pandus partag s par un peu plus de quatre lyc ens sur dix ayant trait aux habitudes prises ou aux influences amicales ou familiales l int rieur du lyc e la pr sence de professeurs tr s actifs dans une discipline artistique par exemple th tre dessin etc peut tre l origine d une pratique devenue r guli re pour certains l ves 17 9 des lyc ens ayant particip au moins une activit en 2003 2004 Le tableau n Il4b pr sente les motivations existantes selon qu on est jeune fille ou Jeune homme parmi les lyc ens qui se sont exprim s spontan ment Tableau n 1l 4b Les motifs invoqu s par les 1 197 lyc ens ayant r pondu spontan ment l automne 2004 pour expliquer leur participation pass e aux activit s des associations clubs organisations ou mouvements de jeunes selon le genre Jeunes filles Go Jeunes gens G i MOTIFS INVOQUES proportions calcul es sur celles proportions calcul es sur ceux qui ont repondu spontan ment qui ont repondu spontan ment 26 Go t prononc pour une activit particuli re Besoin de rencontrer d autres personnes hors du milieu familial 3 Recours pr f rable ou indispensable a une structure associative Pratique de longue date d une activit associative ou Insttutionnelle Copains suivis dans la pratique d une activit Encouragement parental dans la pratique d une ac
83. ervice d ordre pour que les lyc ens qui le souhaitent puissent acc der librement dixit aux deux bureaux de vote chacun tant tenu par deux surveillants Des lyc ens en profitent pour regagner les cours d autres m contents font irruption dans les classes 11h00 apr s de multiples interventions des surveillants l EMS des CPE tout est plus calme dans et hors tablissement Le balai des lecteurs escort s continue midi premier constat d un incident dans le d roulement du vote un lyc en se pr sente avec sa carte d identit quelqu un d autre d j marg sa place Le proviseur en est imm diatement inform 17h00 le scrutin est clos Personne ne se pr sente pour le d pouillement Les CPE demandent au proviseur de les recevoir elles redisent l inanit la situation qualifient de simulacre ces lections et soulignent qu aucun autre personnel du lyc e ne s est int ress ce jour au d roulement du scrutin Il est noter que les lections des personnels au conseil d administration se sont d roul es ce m me jour sans difficult D cision est finalement prise de reporter au lendemain le d pouillement des votes en faisant appel des l ves et des professeurs Le vendredi seront d clar s lus 10 candidats 8 d entre eux ont activement particip au mouvement de contestation lyc enne Depuis d but novembre sur le panneau d affichage CVL les documents pr sentant les po
84. es br ves qui tiennent davantage de l exercice trous que du d veloppement organis m me s il est r parti sur plusieurs questions auxquelles il importe de r pondre s par ment et attendu Enfin cela vaut aussi pour la dissertation la ma trise de la langue est essentielle et le jury continuera inlassablement n exprimer aucune tol rance en la mati re Les faiblesses de plus en plus nombreuses en syntaxe orthographe vocabulaire grammaire sont pourchass es et sanctionn es cette session 7 de la note globale taient consacr s la forme et la ma trise de la langue Compte tenu du constat fait nous monterons cette partie de l valuation un niveau sup rieur et il n est pas exclu que nous d passions 10 Le m tier de CPE est un m tier de communication et ce qui se con oit bien doit clairement dans un langage compr hensible par tous et notamment par les correcteurs Cela n a pas t le cas dans bien des copies 3 2 2 Sujet EDUCATION FORMELLE DUCATION NON FORMELLE ET DUCATION INFORMELLE En vous appuyant sur les documents contenus dans ce dossier vous r pondrez aux trois groupes de questions suivantes de fa on argument e et en illustrant d exemples concrets 1 L UNESCO le Conseil de l Europe et l Union europ enne ont introduit les concepts d ducation formelle d ducation non formelle et d ducation informelle Quels en sont les fondements Que visent ils 2
85. es organisations de jeunesse des acteurs culturels et la soci t civile est un facteur important cet gard SEI 5 Enseignement et formation professionnels Document 2 CONSEIL DE L EUROPE COMITE DES MINISTRES Recommandation Rec 2003 8 du Comit des Ministres aux Etats membres sur la promotion et la reconnaissance de l ducation non formelle des jeunes adopt e par le Comit des Ministres le 30 avril 2003 lors de la 838e r union des D l gu s des Ministres Le Comit des Ministres conform ment l article 15 b du Statut du Conseil de l Europe Eu gard aux objectifs du Conseil de l Europe dans le domaine de la jeunesse et dans le domaine de l ducation Eu gard la D claration finale adopt e par la 5e conf rence des Ministres europ ens responsables de la jeunesse Bucarest 27 29 avril 1998 en particulier la r f rence l ducation non formelle ainsi qu la D claration finale de la 6e Conf rence Thessalonique 7 9 novembre 2002 Eu gard la Recommandation 1437 2000 de l Assembl e parlementaire sur l ducation non formelle Consid rant l exp rience et les r alisations du secteur de la jeunesse du Conseil de l Europe en mati re d ducation non formelle notamment les travaux du Comit directeur europ en pour la jeunesse CDEJ et le Symposium sur l ducation non formelle tenu au Centre europ en de la jeunesse Strasbourg du 12 au 15 octobre 2000 Eu gard la Recomma
86. es raisons donn es pour expliquer la non participation pass e en 2003 2004 et pr vue en 2004 2005 des lyc ens de telles activit s seront abord es en premier puis en second les motivations qui fondent leur participation voire leur engagement Alors m me que la question de l absence d engagement civique ou de participation des activit s type associatif ne s adressait qu aux lyc ens n ayant rien entrepris 2003 2004 et d pourvus d intention de le faire durant l ann e de terminale beaucoup d l ves ont exprim des r ponses tandis que la cible correspondait en effet un l ve sur dix environ 10 9 les r pondants repr sentent plus de la moiti de l ensemble 1 485 lyc ens soit 57 9 de l ensemble Il faut sans doute interpr ter cette diff rence par le d sir de faire tat m me lorsqu on a particip au moins un type d activit s des contraintes qui p sent couramment sur la vie extra scolaire Par souci de restitution de l ensemble des r ponses lesquelles ont une valeur intrins que le tableau pr sentant les r sultats se fonde la fois sur la totalit des lyc ens qui ont fourni au moins une raison puis sur ceux d entre eux qui auraient d tre les seuls r pondre voir le tableau I 3a En dominante les lyc ens ont indiqu trois ou quatre raisons l appui de leur non participation totale ou seulement partielle des activit s du secteur associatif ou assimil Tableau ol
87. et non formelle cf rep res pour mieux s orienter http www eduscol education fr file Orientation 38 7 reperes orientation 123387 pdf La validation des acquis de l exp rience contribue prendre en compte l ducation informelle dans la certification La volont de favoriser voire de valoriser l engagement des l ves est affirm e note de vie scolaire et textes sur l engagement lyc en BO du 26 ao t 2010 Des limites rencontr es Structurellement parlant les r sultats du syst me ducatif fran ais ne sont pas la hauteur des attentes et marquent le pas depuis plusieurs ann es par rapport aux autres syst mes ducatifs europ ens On pourrait alors consid rer qu il y a ici une raison suffisante pour inverser les pratiques d enseignement Il n en est rien car chacun se r fugie derri re l autre derri re les cycles situ s en amont de celui dans lequel on enseigne Des courants p dagogiques consid rent que l cole ne transmet que des connaissances La formation des enseignants et leur recrutement se sont toujours appuy sur la ma trise d une discipline et non sur la discipline dans un syst me complexe La monovalence est rarement la r gle dans les autres syst mes ducatifs Le cloisonnement des disciplines fait obstacle la transversalit des apprentissages L opposition est marqu e l introduction de l approche par comp tences Des savoirs avant tout consid rant que savoir faire et savoir tre doive
88. fili re de rel gation L volution de chaque l ve comp tence par comp tence pourrait appara tre dans un document qui le suivrait tout au long de sa scolarit L l ve disposera ainsi de rep res incontestables qui contribueront d velopper une juste confiance en soi Une comp tence est ma tris e ou ne l est pas elle l est quand l l ve r ussit de fa on r p t e un certain nombre d valuations Il ne peut y avoir de compensation entre des comp tences qui doivent tre acquises par tous et dont la ma trise sera valu e par des outils nationaux A chaque palier tous les l ves doivent poss der les l ments correspondants du socle les l ves qui n y seraient pas parvenus b n ficieront de soutiens appropri s l ann e suivante Le Dipl me National du Brevet sera r nov pour permettre notamment l valuation du socle dont certains l ments n cessiteront une valuation continue Puisque la Nation s oblige donner tous la ma trise du socle des dispositifs de formation seront pr vus pour ceux qui malgr tout ne le ma triseraient pas lors du Brevet ou qui quitteraient le syst me ducatif 16 ans avant la fin de e classe de 3 Pour que le socle ne reste pas lettre morte La ma trise effective du socle par tous les l ves imposera l Ecole un certain nombre d obligations notamment une valuation des m thodes d apprentissage une r flexion sur les volumes horaires consacr s
89. formul es l origine Les acquis restent mesurer dans une chelle qui va de 20 3 Quel est le r le du de la CPE dans la mise en uvre de ces ducations dans l EPLE De quels outils dispose t il elle pour cela Quelles relations doit il elle entretenir avec les personnels enseignants dans ce cadre Circulaire n 82 482 du 28 octobre 1982 extraits Les responsabilit s des conseillers principaux et conseillers d ducation s inscrivent dans la perspective de 1 mission ducative de l tablissement scolaire tout adulte membre de la communaut scolaire quelque titre que ce soit participe cette mission par les responsabilit s qu il exerce p dagogie administration entretien gestion documentation orientation animation culturelle etc L ensemble des responsabilit s exerc es par les conseillers d ducation et les conseillers principaux d ducation se situe dans le cadre g n ral de la vie scolaires qui peut se d finur ainsi placer les adolescents dans les meilleures conditions de vie individuelle et collective et d panouissement personnel Interlocuteurs privil gi s chaque fois qu il est question de l orgamsation et du d roulement de 1 vie quotidienne notamment en ce qui concerne les rythmes scolaires 115 orgamisent la vie collective hors du temps de classe en troite liaison avec la vie p dagogique de l tablissement Ils assument les contacts avec les l ves sur le plan individuel
90. iller le chef d tablissement dans la mise en place d une politique ducative ou d actions caract re ducatif Elle vise en outre appr cier au travers notamment de ses propositions d action la bonne connaissance que le candidat poss de du syst me ducatif de l tablissement et des missions des acteurs de la vie scolaire Le jury appr ciera l aptitude du candidat argumenter et soutenir les propositions et les initiatives qu il entend promouvoir Deuxi me partie interrogation portant sur la comp tence a Agir en fonctionnaire de l Etat et de fa on thique et responsable pr sentation n exc dant pas dix minutes entretien avec le jury dix minutes Le candidat r pond pendant dix minutes une question partir d un document inclus dans le dossier qui lui a t remis au d but de l preuve question pour laquelle il a pr par les l ments de r ponse durant le temps de pr paration de l preuve La question et le document portent sur les th matiques regroup es autour des connaissances des capacit s et des attitudes d finies pour la comp tence d sign e ci dessus dans le point 3 les comp tences professionnelles des ma tres de l annexe de l arr t du 19 d cembre 2006 L expos se poursuit par un entretien avec le jury pendant dix minutes Cette preuve est compos e de deux parties distinctes la seconde prenant appui sur un document inclus dans le dossier La premi re partie not e
91. ion premi re l cole de faire partager aux l ves les valeurs de la R publique Ces valeurs sont transmises par tous les personnels et durant tout le temps scolaire et p riscolaire L article 32 de la loi qui a ins r dans le code de l ducation un article L 332 6 relatif au dipl me national du brevet a institu une note de vie scolaire Les l ments constitutifs et les modalit s d attribution de cette note ont t d finis par le d cret n 2006 533 du 10 mai 2006 qui a modifi le d cret n 96 465 du 29 mai 1996 relatif l organisation de la formation au coll ge et le d cret n 87 32 du 23 janvier 1987 relatif au dipl me national du brevet et par l arr t du 10 mai 2006 La pr sente circulaire a pour objet de pr ciser les conditions de mise en uvre de ces textes L apprentissage de civilit et l adoption de comportements civiques et responsables constituent des enjeux majeurs pour le syst me ducatif La note de vie scolaire s inscrit dans cette d marche ducative qui concerne toute la scolarit au coll ge Elle devient une composante part enti re de l valuation des l ves y compris pour l obtention du dipl me national du brevet Elle contribue donnant des rep res aux l ves faire le lien entre la scolarit la vie scolaire et la vie sociale Elle est destin e valoriser les attitudes positives vis vis de l cole et vis vis d autrui Comme toutes les notations qui san
92. ionaux de l alimentation de l agriculture et de la for t Le Pr sident de la R publique a exprim lors de son discours pour la jeunesse du 29 septembre 2009 son souhait de voir les jeunes disposer d un livret de comp tences qui valorisera leurs comp tences leurs acquis dans le champ de l ducation formelle et informelle ainsi que leurs potentialit s leurs engagements et qui les aidera ainsi mieux r ussir leur orientation L article 11 de la loi relative l orientation et la formation professionnelle tout au long de la vie cf annexe pr voit l exp rimentation d un tel livret de comp tences pour les l ves du premier et du second degr dans les tablissements d enseignement volontaires Cette exp rimentation est conduite sous la forme d un appel projets organis par le haut commissariat la jeunesse en lien avec les autorit s acad miques I Le livret de comp tences exp rimental Le livret de comp tences exp rimental est au service du jeune l ve ou apprenti de l tablissement exp rimentateur Il lui permet de valoriser ses acquis de mieux s auto valuer et de conduire une r flexion plus clair e sur ses choix possibles d orientation L implication personnelle du jeune et celle de sa famille sont ainsi pr pond rantes pour l efficacit de la d marche et de l outil Le livret de comp tences exp rimental doit permettre au jeune d enregistrer l ensemble des comp tences acquises dans le ca
93. ires et les espaces constituent des opportunit s ou des terrains d apprentissages que doivent saisir les CPE accueil l entr e de l tablissement et r gles de politesse actions ducatives au moment des repas actions ducatives l internat travail avec les professeurs d EPS notamment dans le cadre de l UNSS Le livret de comp tences et surtout le livret du livret de comp tences exp rimental constituent des outils que le CPE doit ma triser L quipe des assistants d ducation est un levier incontournable pour mener bien un v ritable projet ducatif qui vise les comp tences du socle commun et la formation des l ves au del du coll ge Un plan de formation des assistants d ducation doit donc tre propos par les CPE en vue des objectifs vis s et int gr s au projet global de l tablissement Le CPE de par son positionnement et sa mission ducative peut favoriser la chute des cloisonnements entre disciplines C est en participant lui m me ou les AED des projets IDD actions culturelles qu il contribue la formation de l l ve Son apport au conseil de classe n est pas suffisant car trop ponctuel La participation du CPE aux r unions d quipes p dagogiques en fait un acteur ducatif in vitable Les l ments qu il d tient sur l l ve sont port s la connaissance des enseignants et notamment du professeur principal pour que soit mis en place un v ritable suivi individualis de l l
94. isants dans les fonctions de CPE en sont souvent la cause Nous ne pouvons que recommander aux candidats de porter une attention particuli re la pr paration de cette preuve notamment en ce qui concerne l approche formelle et la qualit de l expression orale 4 3 L preuve sur dossier D finition de l preuve arr t du 28 d cembre 2008 Annexe 1 Epreuve comportant deux parties 14 points sont attribu s la premi re partie et 6 points la seconde Dur e de la pr paration trois heures dur e totale de l preuve une heure coefficient 3 Premi re partie soutenance d un dossier suivie d un entretien avec le jury pr sentation n exc dant pas vingt minutes entretien avec le jury vingt minutes La premi re partie de l preuve prend appui sur un dossier n exc dant pas huit pages relatif une situation professionnelle concr te ressortissant la fonction de conseiller principal d ducation suivi d un entretien avec le jury Elle est destin e valuer la capacit du candidat analyser une situation mettant en jeu notamment l ducation d un ou plusieurs l ves d une classe d un niveau etc d gager une probl matique formuler des hypoth ses et proposer des modalit s d action pertinentes Elle permet de mesurer les capacit s du candidat analyser et g rer des situations pratiques et d appr cier son sens des responsabilit s Elle permet d valuer son aptitude conse
95. ispens dans le syst me des coles des coll ges des universit s et des autres tablissements ducatifs formels Il constitue normalement une chelle continue d enseignement plein temps destin aux enfants et aux jeunes commen ant en g n ral entre cinq et sept ans et se poursuivant jusqu 20 ou 25 ans Dans certains pays ses chelons sup rieurs sont constitu s de programmes organis s alternant emploi et enseignement scolaire ou universitaire temps partiel ces programmes sont d sign s dans ces pays par l expression de syst me dual ou par des formulations quivalentes Enseignement non formel Toute activit ducative organis e et durable qui ne correspond pas exactement la d finition de l enseignement formel donn e ci dessus L enseignement non formel peut donc tre dispens tant l int rieur qu l ext rieur d tablissements ducatifs et s adresser des personnes de tout ge Selon les sp cificit s du pays concern cet enseignement peut englober des programmes d alphab tisation des adultes d ducation de base d enfants non scolaris s d acquisition de comp tences utiles la vie ordinaire et professionnelles et de culture g n rale Les programmes d enseignement non formel ne suivent pas n cessairement le syst me d chelle et peuvent tre de dur e variable Document 4 Code de l Education Articles D311 6 D311 9 Article D311 6 Cr par D cret n 2007
96. ite notamment d ouverture aux autres Dans cet esprit et sans exclusive les valuations du Programme international de suivi des acquis PISA sont des r f rences utiles car elles fournissent une chelle compl te des niveaux d exigence et s appuient souvent sur des situations de la vie r elle Pas de socle sans valuation ni rattrapage dans le contenu est indissociable d une exigence dans l valuation l Ecole a une obligation de r sultats effectifs et v rifiables Des paliers seront d finis dans la ma trise du socle Le texte pr cisera le niveau attendu chaque palier pour chaque l ment de comp tence retenu notamment la fin de l cole primaire et bien entendu la fin de la scolarit obligatoire Il ne faut pas attendre la fin de l cole primaire pour l acquisition des bases des fondamentaux lecture criture calcul Entre deux paliers on respectera les diff rences dans le rythme d apprentissage des l ves La progression des l ves qui auront ma tris plus t t les l ments correspondants du socle ne doit pas tre ralentie les apprentissages seront individualis s comme cela se fait depuis toujours avec des r sultats satisfaisants dans les classes niveaux multiples l cole primaire C est plusieurs fois an qu auront lieu une appr ciation des acquis et un rep rage des difficult s permettant d organiser soutien efficace fond sur les besoins sans
97. itude et attitudes Les programmes ont t adapt s cf article D122 2 du code de l ducation Les formations caract re professionnel ont t construites autour de r f rentiels et notamment de r f rentiels m tiers qui d terminent des comp tences attendues Plus que le label lyc e des m tiers c est la d marche pour l obtenir et le conserver qui illustre l introduction des concepts dans le syst me ducatif fran ais Les partenariats avec le monde du travail et les entreprises ont t encourag s et d velopp s La place de l alternance dans la formation a augment 22 semaines sur 3 ans L apprentissage a t largement promu Dans la voie professionnelle l accent a t mis sur la transversalit en d gageant notamment des heures d enseignement g n ral en relation avec l enseignement professionnel 152 heures La transversalit se rencontre galement au coll ge IDD en classe de 5 et au lyc e TPE en classe de 1 re L incitation d velopper des projets transversaux va galement dans ce sens A titre d exemple les classes th mes ou projet en sont l illustration L individualisation des parcours pour mieux orienter fonde la r forme du lyc e mais pas seulement Le coll ge est invit travailler l accompagnement personnalis Le parcours des m tiers et des formations PDMF dans sa construction comme dans ses objectifs fait coexister ducation formelle informelle
98. iveaux rencontr s dans des sessions ant rieures au cours des 15 derni res ann es Il est vrai que les preuves orales ont contribu ce maintien car comme par le pass les preuves crites sont discriminantes et exigeantes Pour la dissertation la moyenne de l preuve est de 8 39 1374 copies corrig es Pour la composition la moyenne est de 8 43 1340 copies corrig es Ces r sultats sont un peu sup rieurs ceux enregistr s pr c demment Toutefois la moyenne obtenue par les admissibles la dissertation est de 12 19 13 58 en 2010 et de 11 57 12 25 pour l tude de cas en 2010 la composition Soucieux de ne pas entamer la qualit du recrutement le jury a fix la barre d admissibilit 9 1 autorisant ainsi 559 candidats passer les preuves orales nombre ramen 552 du fait que 7 candidats ne remplissaient pas les conditions exig es pour l inscription apr s v rification par les services rectoraux Ainsi 40 17 de ceux qui avaient compos aux preuves crites taient autoris s poursuivre le concours et le taux de pression se pla ait 0 5 soit 1 poste pour 2 admissibles Les preuves orales ont connu des r sultats tr s proches de la session pr c dente La moyenne de l ensemble des deux preuves se situe 11 25 11 66 en 2010 et pour les seuls admis cette moyenne est de 14 11 14 87 L preuve d entretien pr sente une moyenne 11 59 pour l ensemble et 14 40 pour les admis La mo
99. l gt Toutes les actualit s actualit 25 ao t 2010 p 4 Document 3 Extrait du Dossier d actualit du service de Veille scientifique et technologique INRP Quelle vie scolaire pour les l ves A n 49 novembre 2009 en ligne http www inrp fr vst LettreVST 49 novembre 009 php p 5 Document 4 Extrait d un article L Ecole et l ducation civique BERGOUGNIOUX La revue de l inspection g n rale MEN Existe t il un mod le ducatif fran ais pages 54 60 n 3 septembre 2006 p6 Document 5 Proc s verbal des lections au CVL octobre 2010 lyc e X p7 Document 6 Indicateurs issus du projet d tablissement p riode 2008 2011 extraits des rapports d activit Vie Scolaire 2008 2009 2009 2010 et d un document de travail des CPE relev du nombre d absences des l ves octobre 2010 lyc e X p 8 gt Questions Premi re partie Vous tes CPE dans le lyc e X 1 Quelle analyse de la situation livrez vous au proviseur le 14 octobre avant l ouverture des bureaux de vote Quelles propositions lui faites vous 2 Apr s ces lections comment valuez vous la situation globale de l tablissement 3 long terme quelles mises en uvre de la participation des l ves au lyc e privil giez vous Quels objectifs poursuivez vous Quelles collaborations vous semblent elles n cessaires Pour quels apprentissages de la citoyennet Deuxi me partie En vous appuyant sur le document n
100. lement tenues dans le lyc e Cet lu si ge galement au CNVL Nous pouvons d ores et d j souligner que la premi re ann e est souvent consacr e l laboration de projets que le CVL pourra conduire plus avant l ann e prochaine mais le groupe d lus nouvellement constitu a pleinement assur le suivi des actions entreprises par le Extraits du rapport d activit service de la vie scolaire 2009 10 3 ACTIONS VIE SCOLAIRE 3 1 ACCOMPAGNEMENT DES ELUS ELEVES 3 1 1 LE CONSEIL DE LA VIE LYCEENNE fe PROJETS REALISES gt Troisi me dition de X fait son court atelier de programmation conduit avec un professionnel choix de courts m trages dont certains sont des productions des l ves d Arts Appliqu s Dispositif Passeurs d images collaboration avec la ville Z S ance publique et gratuite de projection au cin ma municipal 250 entr es Rappel projet lanc en 2007 par le CVL Bonne couverture m diatique cette ann e participe la construction de l image du lyc e l ext rieur gt Participation des lyc ens des actions de solidarit Sidaction T l thon qui a mobilis toutes les classes du lyc e autour d un jeune l ve malade parrain de cette dition gt Accueil d associations but humanitaire expositions films interventions dans les classes Organisation de moments festifs concerts au lyc e journ e du Ridicule noter que le projet de soir e de fin d a
101. les choisir leur cole et en fait les partenaires quasi fondateurs l tablissement sous contrat tire son existence du besoin des familles qui y inscrivent leurs enfants D s lors elles peuvent aussi voter avec leurs pieds et retirer leur enfant en cas d insatisfaction Les familles ont ainsi entre leurs mains le devenir de l tablissement La sp cificit de l tablissement d enseignement priv na t de la rencontre entre une proposition pr existante et l adh sion des familles qui S y reconnaissent Mais le contrat tacite ce niveau suppose que la source de satisfaction soit pr serv e par un maintien des principes et une adaptation de leur application c est la base m me du projet ducatif qui passe tr s vite de l implicite l explicite formalisation favoris e par l existence d un riche patrimoine de traditions ducatives des ordres enseignants La contrepartie du droit au choix est l obligation de paiement de frais de scolarit ce qui cr e plus moins explicitement un mode de relation sp cifique Les parents deviennent les gestionnaires m mes du syst me Il faut ajouter que depuis une vingtaine d ann e la solidarit des parents joue souvent au travers de l instauration de frais de scolarit dont le niveau est tabli en fonction du revenu fondement de l id e d une communaut ducative solidaire Le mode de participation des parents se fait aussi de fa on sp cifique au travers d une association
102. les parents et en termes de m moire l cole publique et la que de Jules Ferry est l id al m me en fonction duquel on lit le d clin d un syst me scolaire qui ne saurait plus rien enseigner parce que ses ma tres seraient d pourvus des qualit s morales de leurs pr d cesseurs Le statut de Jules Ferry en statue du Commandeur est r v lateur Il n est pas douteux qu il faille y ajouter depuis vingt ans dans la soci t urbaine un effet de patrimonialisation chacun recherchant ses racines on transforme en mus es et en lieux de m moire ces coles rurales o sont p riodiquement organis es des sessions du certificat d tudes e Enfin Te extra territorialit de l cole et une certaine id e de la cit sont toujours tr s largement consid r es comme porteuses d un id al de progr s et de lib ration ainsi que d un savoir mancipateur qui pr serve l l ve le maintenant loin des instances conomiques et du profit ali nant La prise de distance avec les entreprises en particulier rel ve d une culture sans cesse ressourc e qui nous diff rencie des pays partenaires europ ens o l cole est fond e sur la tradition inverse notamment par la place que tient l apprentissage Mais pour les parents comment conjuguer cela avec l enjeu d insertion et d entr e dans la vie active qu ils assignent d sormais l cole Il LES NOUVEAUX ENJEUX DE L COLE LE MOD LE V R PUBLIQUE Id e ma
103. lles le jeune pourra valoriser son livret de comp tences au del de sa scolarit dans le cadre de son insertion professionnelle ou pour rem dier une situation de d crochage Ill Mise en uvre de l exp rimentation dans les tablissements volontaires laboration du projet par les tablissements Le projet mobilise l ensemble de la communaut ducative conseil p dagogique quipes p dagogiques parents l ves conseil de vie lyc enne comit d ducation la sant et la citoyennet associations partenaires de l tablissement scolaire Pour l laboration du projet et pendant la phase d exp rimentation les chefs d tablissement organisent et coordonnent la relation avec les partenaires ext rieurs collectivit s territoriales associations partenaires associations de jeunesse et d ducation populaire partenaires de la relation cole entreprise missions locales chambres consulaires et organisations professionnelles 15 veillent galement associer les jeunes de l tablissement et les repr sentants des parents d l ves d s la phase d laboration du projet et de d finition du livret exp rimental de mani re permettre son appropriation et leur engagement dans la d marche La participation des associations et acteurs institutionnels impliqu s dans les politiques de soutien l engagement et aux initiatives de jeunes et ayant d j une exp rience dans le domaine de la reconnaiss
104. n dans les contextes hors de la classe tudes internat etc Organisation des espaces de vie scolaire Collaboration avec les professeurs et notamment le professeur documentaliste L valuation Sociologie L cole et la soci t La violence et les formes de ruptures scolaires L int gration des populations immigr es Les probl matiques de mixit sociale L cole et les familles Le rapport au savoir Les discriminations Histoire de l ducation L volution des institutions scolaires en France depuis la R volution Philosophie L ducation questions des finalit s et des valeurs La citoyennet Connaissance du syst me ducatif Le syst me ducatif et son organisation g n rale administrative et p dagogique ses r sultats ses volutions en cours Les valeurs de l cole L organisation des tablissements scolaires du second degr structures personnels instances Le projet d tablissement Le droit dans les tablissements scolaires Les aspects juridiques li s la fonction de CPE La profession de conseiller principal d ducation ses origines et son volution Les grands d bats d actualit sur l ducation Le socle de connaissances et de comp tences Les programmes de l enseignement secondaire L accueil des l ves besoins sp cifiques particuliers handicap s primo arrivants etc Les enjeux de l orientation Bi
105. n de r gles de comportement et leur mise en uvre rel ve de d marches collectives qui impliquent l ensemble des adultes de l tablissement Cela se joue d abord dans la classe o le professeur assume la fois un r le p dagogique et un r le ducatif Les actions d velopp es pour am liorer la tenue de classe peuvent donc constituer un levier pour la mise en place d un projet ducatif partag au sein d un tablissement Un DVD sur ce sujet sera diffus largement la rentr e Les chefs d tablissement pourront par ailleurs proposer le renforcement des r glements int rieurs afin qu y soit clairement affirm e l autorit des professeurs qui est au del d eux m mes celle de l institution scolaire et de l tat L autorit du professeur est le premier pilier d une vie scolaire r ussie qui suppose elle m me l implication de tous les adultes de l tablissement 1 4 Acc l rer le d veloppement du num rique l cole 1 5 Renforcer la politique de sant et la pratique du sport 2 Les priorit s par niveau Document 2 Extrait du site internet du MEN R forme du lyc e la vie lyc enne simplifi e et renforc e Actualit 25 08 10 La r forme du lyc e s applique d s la rentr e 2010 Elle fait voluer positivement les modalit s d expression des lyc ens Pour arriver ce r sultat la r forme s appuie sur 2 ann es de travail du conseil national de la vie lyc enne CNVL Les textes qui orga
106. ncipaux ou les professeurs d ECJS Education Civique Juridique et Sociale apr s rencontres informelles avec les jeunes lors des pauses m ridiennes 18 candidatures sont enregistr es au 4 octobre Les professions de foi sont r dig es et port es la connaissance des lecteurs Le 12 octobre faisant cho un mouvement social national en cours des lyc ens bloquent partiellement l acc s au lyc e Les quipes de direction et vie scolaire sont mobilis es les propos sont centr s sur le rappel des r gles de s curit et surtout du code de l Education Le lendemain le sc nario est identique Toutefois 11 l ves scolaris s en classes de premi re et de terminale se signalent aupr s de l quipe de direction en tant que repr sentants du blocus Sept d entre eux sont candidats au CVL Aucune revendication particuli re n est exprim e aucune assembl e g n rale n est demand e Tous s engagent ne pas bloquer les acc s le lendemain pour que le scrutin se d roule normalement Le jeudi matin d s 7h30 il est impossible d entrer dans le lyc e 7h45 la tension monte les discussions deviennent houleuses entre le proviseur et les lyc ens contestataires des bousculades s ensuivent Le proviseur fait rapidement appel l quipe mobile de s curit EMS acad mique d cide de maintenir les lections Certains lyc ens majoritairement repr sentants du blocus demandent alors participer un s
107. ndation Rec 2002 6 du Comit des Ministres aux Etats membres sur les politiques de l enseignement sup rieur en mati re d ducation tout au long de la vie Eu gard aux activit s men es depuis 1999 par le Conseil de l Europe dans le domaine de l ducation la citoyennet d mocratique et la Recommandation Rec 2002 12 sur ce th me adopt e par le Comit des Ministres Consid rant le r le important accord l ducation non formelle dans le processus de Lisbonne et dans le d bat actuel sur l apprentissage tout au long de la vie au sein de l Union europ enne ainsi que dans Le Livre blanc de la Commission europ enne Un nouvel lan pour la jeunesse tenant compte de la coop ration en cours entre le Conseil de l Europe et l Union europ enne dans ce domaine Convaincu que l apprentissage tout au long de la vie a un r le important jouer pour r duire les in galit s et l exclusion sociale et pour promouvoir la participation active dans la vie d mocratique et que l ducation non formelle peut contribuer assurer toutes les connaissances et capacit s dont les jeunes ont besoin pour r ussir dans les soci t s contemporaines Convaincu au vu des transformations sociales et culturelles dues l mergence d conomies et de soci t s fond es sur le savoir en Europe et dans le monde de la n cessit de mobiliser tout le potentiel d apprentissage disponible chez les enfants et les jeunes 1 Recommande que
108. nisent la vie lyc enne ont t modernis s pour donner plus d autonomie aux lyc ens dans les tablissements Objectif donner plus de responsabilit s aux l ves qui le souhaitent mieux former ceux qui s engagent au service des autres et d velopper les initiatives lyc ennes Des lections plus simples des CVL renforc s la rentr e les modalit s d lection au conseil de la vie lyc enne CVL qui intervient dans chaque lyc e sur des questions li es la vie de l tablissement changent Elles sont simplifi es Les 10 repr sentants lyc ens sont tous lus au suffrage universel direct pour 2 ans par l ensemble des l ves de l tablissement Tous les l ves sont lecteurs et ligibles Le CVL est renouvel par moiti tous les ans pour assurer la continuit de ses travaux Ses attributions sont renforc es Il est obligatoirement consult sur l accompagnement personnalis la restauration et l internat les dispositifs d accompagnement des changements d orientation les changes linguistiques et culturels en partenariat avec des tablissements trangers Ces attributions s ajoutent celles sur l utilisation des fonds de vie lyc enne la formation des lus l organisation des tudes l laboration du r glement int rieur l information relative l orientation l organisation d activit s p riscolaires ou l am nagement des espaces destin s la vie lyc enne D velopper l engagement et la prise de re
109. njeux de l orientation les questions p dagogiques Elle vise galement mesurer pertinence de la conception qu ont les candidats de la fonction de conseiller principal d ducation de ses responsabilit s ducatives et de son positionnement dans et hors de l tablissement scolaire notamment dans le domaine du pilotage de la vie scolaire de la mise en uvre du projet de vie scolaire et de la ma trise des fonctions de r gulation et de m diation dans l tablissement Dur e cinq heures coefficient 3 3 1 L preuve de dissertation Cette preuve est d sormais d une dur e de 5 heures et est affect e d un coefficient En mobilisant les comp tences acquises dans les domaines indiqu s dans le programme du concours elle a pour objectif d appr cier la capacit du candidat construire un discours raisonn et coh rent autour d une question qui rel ve de l ducation et de la formation des jeunes qui constitue un enjeu du syst me ducatif et traverse son fonctionnement ou induit ses volutions Si c est une preuve exigeante quant au niveau de connaissances attendu c est une forme d exercice classique que connaissent ou devraient bien conna tre les candidats qui parvenus un niveau d tudes bac 5 ont tous eu s y confronter plusieurs fois dans leur propre formation Des l ments de corrig s sont propos s autour desquels des d veloppements des argumentations peuvent tre labor s 3 1 1 Sujet
110. nn es d tudes pour les terminales na pas abouti faute d investissement de la part des lus et malgr les attentes des l ves d j deux soir es organis es en 2008 et 2009 la journ e d guis e dite Journ e du Ridicule qui marque rituellement en juin le dernier jour de pr sence au lyc e de tous les l ves a eu lieu pour la 9 me fois cons cutive mais certains comportements perturbateurs et excessifs ont entach pour la premi re fois la manifestation PROJETS CONSTRUITS pour 2010 2011 gt Pr paration des lections au CVL 2010 Constat les lections se d roulant tous les deux ans il est souhaitable d largir le dispositif d information en heure de Vie de Classe aux classes de premi re voire de terminale d autant plus que les textes officiels de r f rence changent De plus les lus titulaires cette ann e suppl ants l ann e pr c dente sont tous en classe de terminale D o la n cessit d anticiper la transition Dispositif pr conis information syst matique sur la composition et les attributions du CVL pour les classes de seconde et premi re en Heure de Vie de Classe et si possible pour les terminales Co animation anciens lus CVL CPE support vid o privil gier Informer les enseignants des changements r glementaires pour qu ils puissent r pondre eux aussi aux questions des l ves Maintenir un affichage attractif avec t moignages d anciens lus ayant quitt le lyc e et invit s
111. ns un autre cadre Alors que jusqu la session pass e l entretien n tait pr c d d aucun temps de pr paration proposant de partir d un texte la session 2011 a introduit un temps de pr paration de deux heures et organis la prestation du candidat autour de deux temps un expos partant du texte d une dur e de 15 minutes suivi d un entretien avec le jury d une dur e de 25 minutes La particularit qui a pu constituer une difficult pour certains candidats tient au fait qu aucune question n tait pos e sur le texte laissant au candidat le choix de l entr e mais aussi la pertinence de celle ci En r alit le texte doit tre consid r comme un pr texte la discussion qui va suivre en tant un point de d part et non le seul sujet Cependant il est clair que le texte et la probl matique qu il pose exigent des connaissances solides de la part des candidats qui doivent tre mobilis es pour assurer un expos clair et pr cis ordonn pour capter l int r t du jury C est finalement une preuve difficile car exigeante en termes de savoirs et d argumentation et dans la ma trise de la communication orale En effet dans la premi re partie le candidat est seul livr lui m me sans autres objectifs que ceux qu il se sera donn au cours de la pr paration L analyse montre que le temps de pr paration n a pas toujours t bien utilis mais comment l utiliser efficacement quand les connaissances sur
112. nt prendre appui sur des connaissances solides C est la raison pour laquelle les paliers 1 et 2 mettent beaucoup l accent sur les connaissances dans le livret de comp tences De fait l ducatif et les comp tences 6 et 7 sont peu cern s Ces derni res comp tences sont abord es avec difficult s La comp tence 6 est d termin e essentiellement partir de connaissances civiques L enseignement en transversalit est difficile mettre en uvre et par voie de cons quence l valuation galement La mise en ouvre du B2i en est l illustration L valuation est le plus souvent confi e au professeur de technologie parfois au professeur documentaliste alors qu elle devrait tre partag e par tous les enseignants Elle est souvent ponctuelle alors qu elle devrait tre un processus continu Nombreuses sont les voix qui s l vent pour pr ciser que l cole ne peut valuer que ce qui est enseign ou aborder dans le cadre scolaire strict On ne peut valuer que ce que l on a enseign entend on parfois Ce qui exclut d embl e l ducation non formelle et en partie l ducation informelle Bien que s ouvrant largement sur leur environnement les tablissements scolaires d veloppent trop peu des activit s de sensibilisation en collaboration avec des employeurs des organisations de jeunesse des acteurs culturels et la soci t civile tout au moins ces activit s sont elles consid r es comme p riph riques et non pas con
113. ogique 1 politiques ducatives mises en uvre COMMENT S EST CONSTRUITE L COLE Id e ma tresse L histoire de l ducation un pouvoir public ext rieur aux parents Diff rents aspects et ou notions abord es ci apr s peuvent faire l objet de d veloppements Source Rapport 2006 057 D s l origine que l on peut faire remonter par exemple la Renaissance il appara t que l volution de ce qui fondera le syst me ducatif traduit la volont de l cole de soustraire l enfant sa famille en substituant la transmission d apprentissages familiaux et traditionnels un corpus de connaissances et de contenus qui lui est propre et dont elle n a pas rendre compte sa justification venant d ailleurs et surtout de plus haut titre d exemple les coll ges j suites sont des lieux ferm s o les contacts de l enfant avec la famille sont les plus r duits possibles pour viter les interf rences C est alors que se forge l id e d une soustraction au milieu familial qui d l gue enti rement la fonction ducative l institution scolaire l enfant devient l l ve le terme est du XVIl si cle faut noter que les bouleversements politiques qui s op rent partir de la R volution ne changent pas fondamentalement la donne ils la renforcent m me et finissent par placer la question du r le respectif de l cole et des parents dans l ducation au c ur m me du d bat politique t
114. ois sous la direction de Ecole familles le malentendu Paris Textuel 1997 e Maurin Eric La nouvelle question scolaire Paris Seuil 2007 e Duru Bellat et Van Zanten Agn s Sociologie de l cole Paris Armand Colin 1998 gt gt gt Marie DURU BELLA L inflation scolaire Coll La r publique des id es Seuil 2006 S ajoutent e d cret n 2006 935 du 28 juillet 2006 relatif aux parents d l ves aux associations de parents d l ves et aux repr sentants des parents d l ves et sa circulaire d application Circulaire n 2006 137 du 25 ao t 2006 Le r le et la place des parents l Ecole BOEN n 31 du 31 ao t 2006 e et surtout le rapport n 2006 057 d octobre 2006 des inspections g n rales sur La place et le r le des parents dans l Ecole dont la connaissance par un candidat pouvait tre pour ce sujet d un tr s grand avantage 4 Quel plan laborer pour cette dissertation il s agit bien de proposer un plan qui n est pas un plan type car les candidats ont pu imaginer diff rentes formulations qu il convient d appr cier par leur coh rence et leur pertinence Le tout est de v rifier qu un candidat n ait pas choisi de simplement d cliner dans ses parties les questions pr sentes dans la citation du rapport de l Ecole d conomie de Paris ni qu il ne s en soit tenu qu au dispositif de la Mallette des parents gt Trois parties de colorations diff rentes 1 historique 1 sociol
115. on selon une d marche de projet Dans chaque acad mie les d l gu s acad miques la vie lyc enne DAVL sont les interlocuteurs des lus lyc ens et mettent en place des actions de formation destination des l ves engag s Document 3 Extrait du Dossier d actualit de la VST Quelle vie scolaire pour les l ves A Participation d mocratique et repr sentation Une autre enqu te nationale r alis e pour la DEPP par Guillaume et Verdon 2006 interroge cette fois les pratiques citoyennes des lyc ens dans et hors de l tablissement Des lyc ens peu enclins s engager pour l cole Comme cela a t soulign par de nombreux auteurs les droits qui ont t accord s aux l ves depuis quinze ans suite des mobilisations lyc ennes ont t per us comme des r ponses politiques plut t que la satisfaction de r elles revendications des int ress s C est le cas en particulier des textes qui pr voient la repr sentation des lyc ens dans les Conseils de vie lyc enne aux niveaux des tablissements des acad mies et de la nation Ce point est encore confirm par Patrick Rayou lors d une s ance du s minaire De la culture commune au socle commun organis par l INRP en mai 2009 Pour Rayou le principe de l l ve au centre et les p dagogies participatives ont d velopp chez les jeunes un besoin d expressivit auquel l cole ne conc de que peu de place La plupart
116. on stagiaires ouvert au titre de la session 2011 Vu les propositions du pr sident du jury Article 1 Le jury du concours externe de recrutement de Conseillers principaux d ducation est constitu comme suit pour la session 2011 Pr sident M Claude BISSON VAIVRE Acad mie DE PARIS Inspecteur g n ral de l ducation nationale Vice Pr sident M Pierre Jean VERGES Acad mie DE 2 Inspecteur d acad mie Inspecteur p dagogique r gional Secr taires G n raux Mme Christiane Adjoint Acad mie DE VERSAILLES Conseiller principal d ducation M Philippe BALLE Acad mie DE VERSAILLES Inspecteur d acad mie inspecteur p dagogique r gional M Anthony KERIGNARD Adioint Acad mie DE VERSAILLES Conseiller principal d ducation Mme Dominique NATTA Adjoint Acad mie DE VERSAILLES Personnel de direction Membres du jury M Jean Christophe ABBA Acad mie DE POITIERS Personnel de direction Mme Nathalie AGASUCCI Acad mie DE RENNES Conseiller principal d ducation M Giocchino ALBRIZIO Acad mie DE MONTPELLIER Conseiller principal d ducation Page 1 9 M Philippe ALCH URROUN Personnel de direction M Eric ALEXANDRE Personnel de direction M Jean Marie AMEL Personnel de direction M Thierry ARNOUX Inspecteur d acad mie Inspecteur p dagogique r gional Mme M lanie ATTENON Conseiller principal d ducation M Philippe AUDIBERT Conseiller principal d ducation
117. onistes Les parents se plaignent alors du manque de consid ration des enseignants leur gard estiment qu ils ne reconnaissent pas la qualit des pratiques ducatives et de socialisation qu ils font l effort de mettre en place au sein la famille afin de donner l enfant toutes ses chances Les enseignants pour leur part jugent intrusive ou inquisitrice la demande des parents estiment consum riste ou d essence lib rale leur rapport l cole service public dont ils exigent une prestation la hauteur de leurs attentes et de leur investissement et souhaitent voir r duits par l administration leur minimum r glementaire les changes parents professeurs La co ducation que les efforts conjoints du syst me ducatif et des f d rations de parents d l ves s efforcent de promouvoir fait ici l objet de deux conceptions antagonistes d une part celle des parents qui souhaitent l int gration au b n fice de leur enfant des fonctions assur es par les professeurs dans le projet ducatif et social qu ils ont formul et pr par pour lui d autre part celle des enseignants clairement dissociative qui voient dans les pratiques sociales et ducatives des familles une prop deutique et un gage de r ussite pour le travail scolaire mais qui estiment ne pas avoir s associer aux strat gies de scolarisation des familles Les enseignants souhaitent tr s majoritairement que les parents ayant fai
118. ont trait es de fa on in gale C est sans doute la premi re question qui a retenu le plus l attention des candidats qui l ont trait e en prenant appui parfois l exc s sur les documents du dossier Le d ficit de connaissances r elles et de r f rences bibliographiques est patent Par ailleurs il a t relev une confusion pr occupante entre le terme fondements et le verbe VISEr Les id es font peu l objet d un propos ordonn et laissent le sentiment d un catalogue et l vocation tient lieu d argumentation Les r ponses la deuxi me question ont r v l les limites des connaissances de trop nombreux candidats quant au fonctionnement du syst me ducatif fran ais dans le contexte europ en On a contenu l int gration des orientations europ ennes dans le d veloppement du socle commun l instauration du livret de comp tences et l instauration de la note de vie scolaire au coll ge sans avancer sur les r formes en cours tant au lyc e qu au LP La r f rence l individualisation des parcours pourtant au c ur de tous les dispositifs qui se mettent en place et inscrite sous diff rentes formes dans la loi du 23 avril 2005 est g n ralement absente comme le sont les r flexions en cours sur la politique d orientation les volutions du LP et du lyc e La r ponse la troisi me question a beaucoup d u Quand il n tait pas fait l impasse sur la circulaire de 1982 relative la mission du CPE c e
119. oriser les parcours de tous les jeunes compris ceux qui ne sont pas en situation de d velopper des activit s hors du cadre de l ducation formelle afin de favoriser l galit des chances dans les proc dures d orientation et dans la construction du parcours de formation et d insertion du jeune Ga Il Objectifs et champs de l exp rimentation L exp rimentation vise pr ciser les contenus du livret de comp tences comp tences acad miques comp tences transversales comp tences sociales engagements exp riences acquis ou men s dans le cadre des syst mes de formation de la vie associative ou de la vie priv e les m thodes de reconnaissance des engagements d valuation et de validation des comp tences acquises hors cadre scolaire en particulier dans le cadre associatif dans le cadre familial et priv dans le respect de la vie priv e et dans la limite des informations que le jeune et sa famille estimeront utiles de communiquer les modalit s de l accompagnement des jeunes particuli rement ceux dont l autonomie n est pas suffisante ainsi que ceux qui ont peu d activit s extra scolaires les conditions de l appropriation du livret par les jeunes les conditions favorables l implication des parents les modalit s de la prise en compte du livret de comp tences lors des conseils de classe et des proc dures d orientation d affectation ou d admission les modalit s selon lesque
120. rales de l accompagnement personnalis des dispositifs d accompagnement des changements d orientation et sur les questions de restauration et d internat Le vice pr sident du conseil des d l gu s pour la vie lyc enne est institu rapporteur des travaux avis et propositions du CVL aupr s du conseil d administration de l tablissement Enfin les modalit s d lection des CVL voluent pour conf rer davantage de l gitimit ses membres les dix repr sentants lyc ens seront d sormais tous d sign s au suffrage universel direct La responsabilisation des jeunes face aux risques est une pr occupation constante du minist re L ducation la s curit routi re effective l cole et au coll ge doit tre renforc e en lyc e g n ral et technologique et lyc e professionnel en prenant appui sur les partenariats existants une exp rimentation sera engag e la rentr e 2010 avec un panel d tablissements volontaires Les formations aux premiers secours doivent trouver un public plus large en particulier le certificat de pr vention et secours civiques de niveau 1 qui conf re son d tenteur la qualit de citoyen de s curit civile Plus g n ralement la g n ralisation d une culture de pr vention des risques de la vie courante contribuera lutter contre la surmortalit qui affecte les jeunes de 15 24 ans 1 3 4 R affirmer l autorit du professeur dans la classe L action ducative qui int gre la d finitio
121. ravers la question de la libert de l enseignement Sur ces bases le XIX si cle voit se d velopper un d bat essentiel dans lequel est abord e de fa on centrale la question du r le des familles C est ainsi que la R publique triomphante des ann es 1880 affirme la n cessit d un enseignement con u comme une instruction publique et son unicit permet la soustraction des enfants l influence de l glise ce qui concerne l enseignement primaire le d veloppement de l alphab tisation d une part de la scolarisation d autre part se traduisent apr s la Jor Guizot 1833 par une scolarisation de plus en plus syst matique de sorte qu en 1880 on est proche de la g n ralisation au moins en termes d inscription scolaire la fr quentation reste en effet encore tr s al atoire Elle n est compl tement acquise que beaucoup plus tard par le d veloppement des allocations familiales dans les ann es 1930 Longtemps encore l cole se heurte aux deux r ticences parentales que lui opposent les milieux les plus d favoris s elle prive les familles paysannes d une main d oeuvre pr cieuse celles ci ne voient gu re son utilit en termes de devenir et craignent m me qu elle ait des effets nocifs sur des enfants projet s dans un univers qui n est pas le leur Pour une partie surtout rurale de la soci t fran aise une absence de mobilit est la r gle par crainte de quitter le lieu o est sa place
122. rection M Pierre Yves PORTEJOIE Conseiller principal d ducation Mme Patricia POULIQUEN Conseiller principal d ducation Mme Sara QUERTINIER Conseiller principal d ducation M St phane RAGUENET Personnel de direction Mme Evelyne RAMOS Conseiller principal d ducation M Huques RAYS Conseiller principal d ducation M Jean Fran ois REMY Conseiller principal d ducation M Franck RENAUD Conseiller principal d ducation Mme Magali REYNIER Conseiller principal d ducation Mme Francine RICHARD Conseiller principal d ducation Mme Christelle RIOM Conseiller principal d ducation Acad mie DE STRASBOURG Acad mie DE PARIS Acad mie DE VERSAILLES Acad mie D AMIENS Acad mie DE GRENOBLE Acad mie D AMIENS Acad mie DE GRENOBLE Acad mie DE NANCY METZ Acad mie DE NANCY METZ Acad mie DE LYON Acad mie DE REIMS Acad mie DE RENNES Acad mie DE MONTPELLIER Acad mie DE CRETEIL Acad mie DE BORDEAUX Acad mie DE BORDEAUX Acad mie DE VERSAILLES Acad mie DE LILLE Acad mie DE PARIS Acad mie DE NANTES Acad mie DE PARIS Acad mie DE POITIERS Acad mie DE STRASBOURG Acad mie DE DIJON Acad mie DE CLERMONT FERRAND Page 7 9 Mme Colette RIOUFFRAIT Personnel de direction M Pierre RIVANG Inspecteur d acad mie Inspecteur p dagogique r gional Mme Kathy ROPERS DARET Conseiller principal d ducation Mme RUSCH Personnel de direction
123. rence 1ES2 Manon 1L2 H L a 1L2 Amel 1L1 T S bastien 2 10 Sophie TL2 J Luce 1L1 H l ne TAA M Ania 1STG Ma va TL1 Q Amandine 27 K vin TSTG Antoine 1STG Simon TES2 V Nicolas 1ES2 Alice TL2 Zo 153 Simon 752 M L a 2 4 Morgane 1L1 J Quentin 1L1 Guillaume TS3 C Thomas 751 Florian 1ES2 T Audrey 1ES2 Cl ment TL2 M Lucas 2 Quentin TES1 C Fanny 1L1 Alix 1AA D Pauline 1AA V Lucie 1L1 C Marie 1STG A A L M M M M D Simon TES2 V Nicolas 1ES2 D K vin TSTG Antoine 1STG T Quentin TES1 C Fanny 1L1 D Ma va TL1 M Florian 1ES2 H Alice TL2 C H l ne TAA B Amel 1L1 M Guillaume TS3 M Morgane 1L1 Q Amandine 2 7 T Audrey 1ES2 Zo 153 M 1STG T S bastien 2 10 C Thomas 7517 J Quentin 1L1 Conform ment la circulaire n 2010 128 du 20 ao t 2010 titre transitoire et afin d enclencher ce renouvellement annuel un tirage au sort d signe pour l ann e 2010 2011 parmi les 10 membres lus les cinq d entre eux qui ne si geront que pour un an Titulaires lus pour deux ans Titulaires lus pour un an D Simon T Quentin D K vin D Ma va M Florian Alice C H l ne Amel M Guillaume M Morgane Signature des membres du bureau Signature du Pr sident Date 18 octobre 2010 Document 6 Indicateurs issus du projet d tablissement p riode 2008 2011 extraits des
124. ris au sens le plus large il recouvre l ensemble des activit s visant apprendre et acqu rir un savoir faire il ne se limite pas au sens courant fran ais plus orient vers des activit s pratiques 10 ORGANIS E con ue pour se d rouler selon un sch ma ou un ordre conform ment des objectifs explicites ou implicites Cela implique l existence d un prestataire une ou plusieurs personnes ou un organisme qui met en place le cadre d apprentissage et une m thode d enseignement au travers desquels s organise la communication La m thode repose g n ralement sur une personne qui communique ou diffuse les connaissances et les comp tences afin de susciter l apprentissage mais elle peut galement tre indirecte inanim e par exemple un l ment d un logiciel un film une bande magn tique etc 11 DURABLE ce terme signifie que l exp rience d apprentissage se d roule dans la dur e et la continuit Il n est pas stipul de dur e minimale mais des minima appropri s seront indiqu s dans le manuel d utilisation 12 La CITE englobe l ducation initiale par laquelle passe l individu avant d entrer dans le monde du travail de m me que l ducation continue ou permanente de l individu sa vie durant s ensuit que aux fins de la CITE l ducation couvre un ventail de programmes et de types d ducation qui sont con us dans le contexte national tels l enseignement ordinaire l ducation des adultes les enseignemen
125. rtraits des deux autres lus sont syst matiquement vandalis s Document 1 Extrait du bulletin officiel n 11 du 18 mars 2010 encart n 2 Pr paration de la rentr e 2010 1 Cinq principes directeurs 1 1 Ma triser les fondamentaux et ancrer l ducation artistique et culturelle 1 2 Personnaliser les parcours scolaires 1 3 Responsabiliser les quipes et les l ves tous les niveaux 1 3 3 Rendre les l ves plus responsables Davantage qu aujourd hui l Ecole doit conduire les l ves adopter des attitudes et des comportements responsables tant pour eux m mes que pour la soci t dans laquelle ils voluent C est l un des axes de la r forme du lyc e qui vise impliquer les jeunes dans la vie quotidienne de leur tablissement La valorisation des prises de responsabilit des lyc ens et la possibilit qui leur est offerte de jouer un r le accru dans la vie de l tablissement r pondent des demandes l gitimes cet gard les Maisons des lyc ens peuvent constituer un vecteur d expression particuli rement adapt Lieux de dialogue de convivialit et d inclusion leur activit dans les domaines artistique culturel sportif humanitaire et citoyen sous la responsabilit des l ves doit tre encourag e Le renforcement des comp tences du conseil des d l gu s pour la vie lyc enne CVL participe de cette d marche Il doit d sormais tre obligatoirement consult sur les modalit s g n
126. s attitudes n cessaires la bonne application des connaissances sur le d veloppement d une attitude constructive l gard de la poursuite de l apprentissage ainsi que sur le d veloppement de l esprit critique et de la cr ativit Une telle d marche constitue un v ritable d fi sur le plan de l organisation de l apprentissage et d pend fortement des aptitudes des enseignants et des responsables d tablissement Sa concr tisation exige galement que les tablissements scolaires assument plus explicitement la responsabilit de la pr paration des l ves aux apprentissages futurs en tant qu objectif inh rent leur mission 2 2 1 Mise en pratique des comp tences cl s transversales De nombreux efforts sont mis en uvre pour quiper les coles en nouvelles technologies et pour veiller l acquisition des comp tences informatiques de base dans le cadre de la comp tence num rique Cela tant les comp tences informatiques sont de plus en plus acquises de mani re informelle par les jeunes tandis que des aspects comme l esprit critique dans l utilisation des nouvelles technologies et des m dias la conscience du risque ainsi que les consid rations d ordre thique et l gal ont t n glig s Au moment o les TIC prennent de plus en plus de place dans notre quotidien ces questions devraient tre explicitement abord es dans l enseignement et l apprentissage Le potentiel des nouvelles technologies en faveur
127. s ne se trouvent pas obligatoirement dans la bibliographie dite indicative Ainsi s il s agit de r pondre des questions il est requis de les argumenter par une r flexion qui convoque des concepts des l ments de recherche pour les inscrire dans une perspective de m tier Ce dernier point est essentiel car la composition doit aussi permettre de mettre en vidence le lien trop souvent ignor entre la recherche et l action Les premiers l ments tir s de la premi re session du concours r nov t moignent d un cart relativement important entre les r sultats obtenus aux preuves crites dont les r ponses prennent vite un caract re acad mique m me si des difficult s ce niveau apparaissent galement et les contenus des apports des candidats admissibles dans les interrogations orales Si on peut admettre que la dissertation soit une preuve plus r flexive la composition doit laisser entrevoir sinon voir le candidat dans son aptitude mobiliser les concepts th oriques pour les mettre au service de l ducation des jeunes comme de contribuer l exercice des missions de Il est important de rappeler la d nomination du m tier ambitionn conseiller principal d ducation Le terme conseiller est central et la composition dit contribuer la mettre en valeur pour tout ce qui concerne le fonctionnement d un tablissement scolaire du second degr auquel s ajoutent les aspects administratifs et juridiques de la vi
128. s pour faire la critique de la posture prise ou des choix op r s Le jury a souvent fait le constat que le temps imparti tant pour la pr paration 3 heures que pour l expos de la situation et de la mani re de 20 minutes a t insuffisamment utilis C est au cours de l entretien qu appara t le niveau de connaissances du candidat Ceux qui ont des notes faibles le doivent beaucoup des connaissances insuffisantes et la production de r ponses format es dans lesquelles le bon sens et le pragmatisme sont absents Le jury a appr ci la qualit de la formation suivie par nombre de candidats Globalement ceux l avaient les aptitudes requises la fois pour l preuve et pour les fonctions envisag es La deuxi me partie not e sur 6 Agir en fonctionnaire de l Etat de fa on thique et responsable Cette partie commune tous les concours de recrutement des personnels enseignants et d ducation a surpris plus d un candidat quant au positionnement attendu et plus d un membre du jury quant l apport du candidat Assur ment pour certains candidats le sens du mot thique les valeurs de la R publique les principes fondamentaux de l cole publique sont en devenir Certains candidats donnent le sentiment qu voquer ces valeurs et principes datent d une autre poque et ne font pas le lien entre les missions de l cole et ceux ci La la cit est mal comprise et des positionnements par rapport ce
129. s sont plus r pandus aupr s des l ves cibl s initialement par la question pos e qu aupr s de tous ceux qui se sont exprim s respectivement 48 0 au lieu de 37 8 et 41 3 au lieu de 31 8 Ce sont v ritablement elles qui font la singularit du sous ensemble de lyc ens qui n ont aucune pratique collective institutionnelle Il est important de noter que la pratique ind pendante d une activit de groupe ainsi que l existence d une activit r mun r e constituent des obstacles moins r pandus dans le groupe cible qu au total respectivement 20 3 au lieu de 30 2 et 14 2 au lieu de 26 0 dans une moindre mesure il en est ainsi du fait d avoir une activit encadr e par un adulte hors de toute association ou institution d enseignement 6 1 au lieu de 12 0 Les deux premiers motifs g nent donc plus le fait de pouvoir s investir davantage dans des activit s de type associatif ou bien de les diversifier comme on le souhaiterait que le fait m me de pouvoir entreprendre Ainsi le cas particulier de l activit r mun r e est int ressant les lyc ens qui l invoquent le plus comme frein leur participation des activit s associatives sont pourtant d j engag s dans des activit s qu ils voudraient sans doute voir plus d velopp es Le troisi me motif est moins r pandu cela tient probablement la nature des activit s engag es musique langues etc ou et leur caract re dispendieux Le table
130. sement implication dans des actions sant pr vention participation active des actions ducatives la s curit routi re tutorat envers de plus jeunes l ves e Au titre des activit s reconnues par l tablissement action envers les personnes g es ou handicap es action contre les discriminations participation une action de solidarit internationale action en faveur du d veloppement durable 2 4 L obtention de l attestation scolaire de s curit routi re et de l attestation de formation aux premiers secours L obtention de l attestation scolaire de s curit routi re de premier niveau ou de second niveau peut tre prise en compte Il est de m me de l obtention de l attestation de formation aux premiers secours cet gard les tablissements sont appel s mettre en uvre les formations destin es l acquisition de cette attestation conform ment aux dispositions du d cret n 2006 41 du 11 janvier 2006 3 L laboration de note La note de vie scolaire est labor e pour chaque trimestre partir de crit res objectifs par le chef d tablissement dans le cadre r glementaire rappel ci dessous 3 1 L assiduit de l l ve et son respect du r glement int rieur Un bar me d finit les crit res objectifs en fonction desquels les points sont attribu s Conform ment l arr t du 10 mai 2006 il doit prendre en compte l assiduit de l
131. sponsabilit des l ves Les modalit s de participation des lyc ens dans la vie de leur lyc e contribuent travers des moyens et des dispositifs pr parer les l ves leur vie de citoyen Des moyens d expression modernis s Les droits et libert s des lyc ens association r union publication et affichage sont renforc s les d lais d organisation des r unions ont t assouplis les axes forts du droit de publication sont rappel s libert de diffusion des publications internes l tablissement direction de publication par des l ves majeurs ou mineurs le droit d affichage est modernis il prend en compte les nouveaux moyens de communication internes aux tablissements et les nouveaux m dias radios web radios notamment Une meilleure formation des d l gu s La formation des d l gu s est totalement red finie Au programme une formation sur toute l ann e scolaire gr ce l action concert e d une quipe ressource emmen e par un conseiller principal d ducation et compos e de professeurs du gestionnaire des parents d l ves Des personnes ressources pour dynamiser la vie lyc enne Dans chaque lyc e des r f rents vie lyc enne sont pr sents pour dynamiser et p renniser la vie lyc enne Ces personnes volontaires soutiennent les projets port s par les l ves Ils ont pour objectif de d velopper l esprit d initiative Pour y arriver les fonds de vie lyc enne sont dispositi
132. st l habituelle liste des t ches et fonctions du CPE insuffisamment contextualis es que les correcteurs ont t soumis Les bonnes copies sont celles qui ont su organis le propos qui t moignent d un esprit de synth se des candidats et qui t moignent d une argumentation construite sur des connaissances solides Des correcteurs indiquent que ces bonnes feuilles sont l vidence celles de candidats ayant suivi une formation structur e 4 Les preuves d admission 4 1 Remarque g n rale Comme pour toute preuve orale la ma trise de la langue la forme utilis e le niveau et la qualit du vocabulaire constituent des l ments sur lesquels porte galement l valuation du jury Parce que la pratique de la langue orale est un outil de travail dans l exercice quotidien du m tier de le jury porte une attention particuli re la clart du propos et l appropriation des notions expos es travers de la pr cision du vocabulaire 4 2 Premi re preuve d admission entretien D finition de l preuve arr t du 28 d cembre 2008 Annexe Dur e de la pr paration deux heures dur e de l preuve quarante minutes expos quinze minutes entretien avec le jury vingt cinq minutes coefficient 3 L preuve prend appui sur un document d une trois pages propos par le jury de source et de nature diverses tudes travaux de recherche textes officiels etc et portant sur une grande
133. sur 14 Les objectifs sont clairs Se fondant sur un dossier pr sentant une situation professionnelle elle place le candidat dans la posture du CPE et attend de lui qu il agisse ou r agisse en se projetant dans les fonctions et les missions envisag es L expos d une part et l entretien d autre part doivent aborder les diff rentes facettes du m tier gestion de situations pratiques proposition d actions pertinentes conseils au chef d tablissement et la communaut scolaire animation de dispositifs d clinaison de la politique ducative de l tablissement au travers du pilotage du service vie scolaire Dans cette partie le jury doit appr cier les connaissances du candidat sur le syst me ducatif et le fonctionnement de l tablissement scolaire sa capacit contextualiser les r ponses et prendre la mesure des volutions en cours sa capacit se positionner dans la structure et son aptitude au travail en quipe relations avec les enseignants et liaison ducatif p dagogique son sens des responsabilit s et sa perception de l apport de l action des personnels d ducation aux apprentissages de l l ve 4 3 1 Exemple de sujet gt Liste des documents composant le dossier Document 1 Extrait du bulletin officiel n 11 du 18 mars 2010 Pr paration de la rentr e 2010 p 3 Document 2 Extrait du site internet du MEN R forme du lyc e la vie lyc enne simplifi e et renforc e Vie lyc enne gt Accuei
134. syst me d valuation et de valorisation de l apprenant vise notamment favoriser la mobilit des l ves et des tudiants r pondant au principe de libre circulation des hommes mieux r pondre aux besoins du march du travail et de la soci t en g n ral en pr parant mieux les jeunes l insertion mieux r pondre aux volutions et aux transformations du march du travail pr parant les jeunes la mobilit fonctionnelle L esprit d initiative l autonomie sont autant de comp tences qui contribuent l adaptation du jeune face aux changements socio conomiques et dans cet esprit ouvrir la voie l ducation tout au long de la vie 2 Comment le syst me ducatif fran ais a t il int gr ces concepts Quels sont les limites et obstacles cette int gration La rencontre des concepts et du syst me ducatif La loi d orientation et de programmation pour l avenir de l cole du 23 avril 2005 a introduit le socle commun de connaissances et de comp tences qu a concr tis le d cret du 11 juillet 2006 C est une avanc e majeure pour le syst me ducatif fran ais cependant une comp tence europ enne est absente de la liste fran aise apprendre apprendre Elle est pourtant essentielle Une autre a t transform e esprit d initiative et d entreprise en autonomie et initiative Chaque comp tence fait la synth se de connaissances capacit s notons que le cadre europ en parle d apt
135. t ce qu ils devaient faire et assum leur r le la maison les laissent exercer de fa on responsable et autonome leurs fonctions d enseignement dont seule leur hi rarchie p dagogique a pouvoir de juger 1 Les familles souhaitent assumer la seule gestion des rapports affectifs tandis que l cole se chargerait elle de la transmission du savoir et de la contrainte autoritaire qui lui est li e Fran ois de Singly La mobilisation familiale pour le capital social in Ecole familles le malentendu coord Fran ois Dubet Textuel 1997 2 Cf Robert Ballon les consommateurs d cole Stock 1982 1 2 LES PARENTS PARTENAIRES DE L COLE AU B N FICE DE LA R USSITE DE LEURS ENFANTS 2 1 Partenariat et responsabilit des diff rents acteurs La Circulaire de Pr paration de rentr e 2010 rappelle que Chaque cole et chaque tablissement veillera l implication des parents dans le suivi de la scolarit de leur enfant Pour ce faire les modalit s d accueil collectif et personnalis des parents doivent garantir leurs droits d information et d expression le droit de vote aux lections de leurs repr sentants aux conseils d cole et conseils d administration des EPLE tant le principal d entre eux Les repr sentants lus sont associ s aux d cisions d organisation de la vie scolaire incit s prendre part aux instances aux r unions institutionnelles et aux actions de pr vention organis es dans le ca
136. t d utilisation du livret par les acteurs ducatifs et les jeunes afin que chaque jeune puisse identifier ses aspirations et son potentiel et les faire valoir dans la construction de son parcours de formation et de ses choix d orientation Kai 3 La reconnaissance des activit s et des engagements et l valuation des acquis La constitution d un livret de comp tences rel ve d une d marche faisant appel l apprentissage de l auto valuation par le jeune sans pour autant exclure la validation de comp tences elle est distincte de l valuation des r sultats scolaires L une des principales valeurs ajout es de l exp rimentation r side dans l identification de comp tences non acad miques susceptibles de faire l objet d attestations reconnues par le syst me ducatif et par les acteurs socio conomiques Une d finition des degr s d acquisition des comp tences retenues compr hension de la situation mise en uvre d activit s capacit d auto contr le et valuation capacit transf rer dans d autres situations favorisera la prise en compte de l valuation des comp tences dans le processus d orientation La participation d acteurs ext rieurs est indispensable d s la phase d laboration du projet Chaque projet doit s attacher d finir les conditions permettant la reconnaissance voire la validation sous le contr le m thodologique de l tablissement par des acteurs ext rieurs l ducation nationale les
137. t plus pr sents que d autres cat gories dans les associations On peut se demander si cette attitude n exprime pas de fa on plus explicite une attente plus g n rale fruit d une volution essentielle e L cole ne devient vraiment pour les parents l cole o ils ont toute leur place leur cole que s ils ressentent qu elle entretient les m mes liens qu eux avec leurs enfants e Les parents attendent aussi de l cole qu elle prenne en compte leur strat gie pour garantir l avenir de leur enfant Leur place dans les conseils de classe et leur investissement dans le processus d orientation en t moignent Cette approche prend depuis une quinzaine d ann es un tour nouveau du fait du r le accru des chefs d tablissement dans le processus final de d cision entre conseils de classe et commissions d appel 1 1 2 L organisation d un syst me d enseignement priv contractuel La loi du 31 d cembre 1959 va permettre la mise en place la discr tion des familles d un syst me d centralis d ducation Ce qu institue en effet la loi Debr c est la d l gation de la mission d ducation des tablissements qui s engagent par contrat respecter les r gles du service public en mati re d enseignement et conservent un droit l expression de leur identit travers le respect du caract re propre Le contrat d association avec l tat est sign au vu d un besoin scolaire reconnu qui fonde le droit des famil
138. te L ouverture des syst mes d ducation et de formation accompagn e d un effort pour rendre ces syst mes plus attrayants voire aussi adapt s aux besoins des diff rents groupes concern s peuvent jouer un r le important pour la promotion d une citoyennet active de l galit des chances et d une coh sion sociale durable l ducation et la formation sur le monde Cet objectif comprend d une part la construction de l espace europ en d ducation et de formation par la mobilit et par l enseignement des langues trang res d une part et le renforcement des liens avec le monde du travail de la recherche et de la soci t civile dans son ensemble d autre part Si les tats du nord de l Europe rencontrent moins de difficult s entrer dans cette dynamique c est parce qu ils fonctionnent dans un cadre plus ouvert sur leur environnement parce que l organisation du temps scolaire laisse davantage d espaces pour des activit s ducatives extra scolaires Par ailleurs les soci t s coh sives comme le sont les d mocraties du nord favorisent davantage la perm abilit des structures d apprentissage La France comme d autres syst mes ducatifs du sud rencontre plus de difficult s car elle a assis le fonctionnement de son syst me sur les connaissances et sur l valuation sommative de celles ci Illustration d une soci t peu le syst me ducatif fran ais a longtemps vis l mergence d une
139. te est port e au bulletin trimestriel de l l ve qui sera adapt dans sa forme en cons quence Elle est prise en compte comme les autres notes 5 La note de vie scolaire au brevet La note de vie scolaire est prise en compte pour l obtention du dipl me national du brevet dans les m mes conditions que les r sultats aux disciplines valu es en contr le en cours de formation Elle est la moyenne affect e d un coefficient 1 des notes de vie scolaire obtenues par l l ve chaque trimestre en classe de troisi me Vous voudrez bien me saisir sous le pr sent timbre des difficult s ventuelles d application de la pr sente circulaire Pour le ministre de l ducation nationale de l enseignement sup rieur et de la recherche et par d l gation Le directeur g n ral de l enseignement scolaire Roland DEBBASCH Document 8 Logo UNSS UNSS UNION NATIONALE DU SPORT SCOLAIRE Document 9 Livret de comp tences Exp rimentation d un livret de comp tences en application de l article 11 de la loi n 2009 1437 du 24 11 2009 relative l orientation et la formation professionnelle tout au long de la vie NOR MENE0901112C RLR 520 3 circulaire n 2009 192 du 28 12 2009 MEN DGESCO A1 2 Texte adress aux rectrices et recteurs d acad mie la pr f te et aux pr fets de r gion directrices et directeurs r gionaux de la jeunesse des sports et de la coh sion sociale aux directrices et directeurs r g
140. tion Mme Marie DELSIPEE Personnel de direction Acad mie DE PARIS Acad mie DE STRASBOURG Acad mie DE GRENOBLE Acad mie DE NICE Acad mie DE PARIS Acad mie DE NANCY METZ Acad mie DE DIJON Acad mie DE RENNES Acad mie D ORLEANS TOURS Acad mie DE CRETEIL Acad mie DE POITIERS Acad mie D ORLEANS TOURS Acad mie D ORLEANS TOURS Acad mie DE VERSAILLES Acad mie DE ROUEN Acad mie DE LA GUADELOUPE Acad mie DE NANCY METZ Acad mie DE BORDEAUX Acad mie DE VERSAILLES Acad mie DE BORDEAUX DE CRETEIL Acad mie DE LILLE Acad mie D ORLEANS TOURS Acad mie DE TOULOUSE Acad mie DE LILLE Page 3 9 M Eric DESPLAT Personnel de direction M G rard Inspecteur d acad mie Inspecteur p dagogique r gional Mme B atrice DUBOIS Personnel de direction Mme Lucile DUBGURDIEU Conseiller principal d ducation Mme Sylvie DUBOZ Personnel de direction Mme Agn s Conseiller principal d ducation Jean louis DUNAND Conseiller principal d ducation Patrick DUPRAT Inspecteur d acad mie Inspecteur p dagogique r gional Mme Fabienne DURAND Conseiller principal d ducation Mme Carine DURY Conseiller principal d ducation Mme Christine DUTOUR LANTZ Conseiller principal d ducation Mme Martine EMO Personnel de direction Mme B atrice ESTIVALE AUSSET Conseiller principal d ducation M Philippe ETLICHER Personnel
141. tion des concepts socio moraux dont le sens et les usages sont plac s sous la responsabilit des citoyens en relation avec les choix que font ces derniers a Audigier insiste enfin sur le fait que l exigence d mocratique p se en priorit sur les personnels d positaires d une autorit publique 1 rien de plus contre ducatif que de r p ter aux l ves la n cessit de respecter les valeurs et les lois alors qu ils observent que les d tenteurs d une parcelle plus ou moins grande de cette autorit publique agissent en contradiction avec elle Les enseignants aussi sont d positaires de cette autorit publique Dubet 2003 consid re que a la d marche d mocratique est la chose la moins naturelle qui soit et que ni les l ves ni les enseignants ne souhaitent spontan ment installer une vie d mocratique qui les oblige participer ce qui les concerne et se sentir responsables des r gles En revanche c est l autonomie qu aspirent les uns comme les autres pour pouvoir disposer d une sph re personnelle dans laquelle exister et s panouir de fa on plus authentique au sein de l cole Bibliographie extraits e _ AUDIGIER Fran ois 2007 Limites des analogies In Castincaud Florence amp Guyon R gis dir Des heures de vie de classe pour quoi faire Paris CRAP Cahiers p dagogiques e DUBET Fran ois 2003 L cole est bien plus vivante qu on ne le
142. tivit l ext rieur Pratique d une activit plaisante sous l influence d un professeur passionn Tandis que le besoin de rencontrer d autres personnes hors du milieu familial est plus fr quemment ressenti par les Jeunes filles entre pour beaucoup dans l explicitation de leur motivation 74 4 par rapport 57 6 le fait de vouloir suivre des copains dans la pratique d une activit est davantage le fait des jeunes gens 50 1 par rapport 35 8 L influence d un groupe de pairs semble plus d terminante pour eux que pour leurs homologues f minines tant t il s agit de s associer d autres dans la pratique d une activit collective hors de tout cadre associatif tant t il s agit de suivre des copains pour pratiquer une activit de type associatif Enfin m me si l influence d un professeur actif int rieur du lyc e dans la transmission d un go t et le d clenchement d une pratique constitue le motif le moins r pandu de tous il est un peu plus pr sent parmi les jeunes filles sans que l on sache vraiment si c est l incidence relationnelle la curiosit de l l ve ou la nature de l activit qui la diff rence Document 7 Note de vie scolaire CIRCULAIRE N 2006 105 DU 23 6 2006 L article L 111 1 du code de l ducation dans sa r daction issue de l article 2 de la loi du 23 avril 2005 d orientation et de programme pour l avenir de l cole dispose que la Nation fixe comme miss
143. tributions la formation des l ves D ailleurs ces activit s ne font que rarement l objet d une valuation globale encore moins d une valuation individualis e au niveau de chaque l ve Les enseignants ne sont pas pr par s rompre avec l h ritage culturel qui les a form s Ils s inscrivent dans une dynamique de reproduction La collaboration avec le CPE se fait surtout au niveau de la sanction et du respect de la r gle trop rarement au niveau de la connaissance de l l ve dans sa globalit et son individualit Le rapport Grosperrin met en avant l insuffisance de l accompagnement des enseignants l institution Les jeunes l ves fran ais s investissent peu en dehors du cadre scolaire tant le travail scolaire qui porte sur l acquisition de connaissances est exigeant en temps se fonder sur le document 6 La vie lyc enne mais on pourrait le dire tout autant de la vie coll gienne est insuffisamment d velopp e et l int gration de l engagement des l ves dans leur valuation individuelle est inexistante ou quasi inexistante gt Rapport d information N 2446 sur la mise en uvre du socle commun de connaissances et de comp tences au coll ge pr sent M Jacques Grosperrin d put Assembl e nationale avril 2010 Les outils d valuation n existent pas ou presque pas la note de vie scolaire introduit une nouvelle forme d valuation mais bien souvent ne r pond pas aux attentes
144. ts formel et non formel l enseignement initial la formation continue l enseignement distance l enseignement ouvert la formation permanente l enseignement temps partiel les syst mes duals les apprentissages les enseignements technique et professionnel la formation et l ducation r pondant des besoins sp ciaux Un glossaire provisoire figure en annexe au pr sent document 13 II s ensuit qu aux fins de la CITE l ducation exclut la communication qui n est pas destin e susciter l apprentissage Elle exclut galement diverses formes d apprentissage qui ne sont pas organis es Ainsi toute ducation suppose un apprentissage mais de nombreuses formes d apprentissage ne sont pas consid r es comme relevant de l ducation Par exemple l apprentissage fortuit ou al atoire qui est un sous produit d un autre v nement comme l id e qui se cristallise au cours d une r union est exclu car il n est pas organis c est dire qu il ne r sulte pas d une intervention planifi e destin e permettre un apprentissage GLOSSAIRE Cours Dans le cadre de la CITE un cours d signe une s rie planifi e d exp riences d apprentissage organis es sous les auspices d une institution l intention d un ou de plusieurs l ves et portant sur un ventail d termin de mati res et de comp tences Enseignement formel ou enseignement initial ou enseignement scolaire et universitaire ordinaires Enseignement d
145. tte notion qui fonde l cole publique fran aise ont l gitimement interpell des membres du jury N anmoins de nombreux candidats ont montr une parfaite ma trise de cette comp tence et ont t moign d un fort engagement dans la promotion des valeurs que portent l Ecole publique Des pistes retenir pour r ussir cette preuve Etre capable de prendre de la distance par rapport au cas propos de poser une probl matique et de l largir Enoncer un plan clair et coh rent et le respecter Proposer des r ponses adapt es et pertinentes en vitant le catalogue S affranchir de r ponses format es et laisser place au pragmatisme et au bon sens Etre capable d instaurer un v ritable dialogue avec les membres du jury en suscitant l int r t Avoir un niveau de connaissances lev et une bonne culture g n rale Savoir g rer ses motions Les membres du jury ont reconnu nombre de ses qualit s chez des candidats qui ont fortement investi la formation De l avis g n ral le niveau master est un atout ind niable pour exercer ce m tier exigeant ANNEXE Programme et bibliographie session 2012 Concours externe Le programme de la session 2011 est reconduit ainsi qu il suit Psychologie L adolescence la relation adulte adolescent et les relations entre adolescents P dagogie L aide l l ve dans son travail personnel L utilisation des technologies de l information et de la communicatio
146. uelle de l cole semblent loign s des qualit s attendues pour exercer les fonctions de CPE Dans tous les cas les propos efficaces ont t servis par un style agr able des phrases courtes et l emploi d un vocabulaire appropri Les meilleures copies font appara tre une r flexion probl matis e qui pose comme principe de base les missions du service public d ducation et l objectif d galit des chances Elles refl tent une pens e organis e proposent une argumentation solide qui fait la relation entre th orie et la pratique Elles t moignent d une solide culture et d une pr paration rigoureuse des candidats m me si un certain formatage est parfois visible L argumentation est nourrie de nombreux exemples et de r f rences bibliographiques mobilis es bon escient 3 2 La composition 3 2 1 Consid rations g n rales gt Surle fond Proche de la deuxi me preuve d admissibilit des sessions ant rieures appel e alors preuve sur dossier la composition am ne le candidat exploiter un ensemble de documents centr s sur une th matique li e au fonctionnement du syst me ducatif plus que sur une situation rencontr e ou v cue dans un tablissement scolaire La composition largit le d bat et l expos d id es S adressant des candidats dont le niveau universitaire se situe bac 5 l preuve ouvre sur une r flexion qui fait appel la th orie la recherche et des lectures dont les ouvrage
147. ues Administration et ducation revue de l Association fran aise des administrateurs de l ducation a ducation et devenir a ducation et management a Conseiller d ducation ainsi que les rapports annuels de l inspection g n rale de l ducation nationale publi s par la Documentation fran aise Les candidats pourront galement se reporter aux diverses publications textes officiels rapports dossiers documentaires donn es statistiques etc qui sont en ligne sur le site du minist re de l ducation http www education gouv fr et http www education fr portail de l ducation ainsi qu aux nombreux liens propos s par systemeduc fr publi par le CRDP de Poitiers Composition du jury ZS Minist re de l Enseignement GC Sup rieur et eg WEEN D ser R PUBLIQUE FRAN AISE Secr tariat g n ral Direction g n rale des ressources humaines Sous direction du recrutement Le ministre de l ducation nationale porte parole du Gouvernement Vu l arr t du 5 juillet 2010 autorisant au titre de l ann e 2011 l ouverture du concours exteme de recrutement de conseillers principaux d ducation stagiaires en vue de l obtention du certificat d aptitude aux fonctions de conseiller principal d ducation Vu l arr t du 19 mai 2010 nommant pr sident du jury du concours externe de recrutement de conseillers principaux d ducati
148. us les tablissements d enseignement publics gt gt gt un exercice facilit du mandat des repr sentants des parents les parents d l ves sont pleinement associ s la vie de l cole et de l tablissement scolaire notamment en participant par leurs repr sentants aux conseils d cole et aux diff rentes instances des tablissements scolaires S ajoutent leur participation autant aux CDEN CAVL mais galement au niveau national au Conseil de l ducation nationale ainsi qu de nombreuses commissions aux missions diverses gt Cependant la multiplicit de ces instances mise en regard des difficult s que peuvent rencontrer les associations concern es pour mobiliser leurs militants aboutit une assiduit incertaine des repr sentants de parents De m me la technicit des th mes voqu s conjugu e parfois aux particularit s du langage utilis ne laisse le plus souvent qu une place accessoire aux parents qui ont la possibilit de si ger L accumulation des lieux de partenariat n est donc pas forc ment synonyme d une r elle association des parents d l ves la d cision IL PRENDRE EN COMPTE LA DIVERSIT DES PARENTS ET FAVORISER L GALIT DES CHANCES DES ELEVES IL 1 UNE DIFFICULT MAJEURE L MERGENCE D UN CERTAIN CONSUM RISME SCOLAIRE Une difficult des relations parents enseignants na t de ce que fr quemment ces derniers ressentent comme une intrusion inacceptable dans le domain
149. utienne cette dialectique de l identit et de l alt rit II faut pas faire une lecture nostalgique de la crise de l ducation y voir le d but d un d clin ir m diable et en appeler un retour au statu quo ante La crise de l ducation est li e au choix de la d mocratie C est une crise structurelle comme l explique tr s justement Alain Renaut car elle d coule de notre choix m me des valeurs de libert et d galit Si l autorit respecte si l autorit g n re du respect elle appelle aussi dans les soci t s gagn es les valeurs d galit et de libert comme condition de son d ploiement l existence d une communaut respectueuse entre le ma tre et les l ves Dans cette perspective le respect doit tre entendu dans une acception minimale Aussi la voie ouverte par Patrick Pharo qui place son travail sous le signe d une sociologie s mantique nous semble tout fait pertinente Le respect crit il est une position pratique de la premi re personne qui consiste pour celle ci limiter sa libert d action de fa on ne pas porter atteinte la valeur minente qu elle reconna t une personne ou un objet qu une personne accorde un objet Eirick Prairat est Professeur de sciences de l ducation l Universit de Nancy 2 Il a publi aux Presses Universitaires de France Sanction et socialisation 2002 chez le m me diteur dans la collection Que sais je
150. valeurs telles que la citoyennet active les droits de l homme la tol rance la justice sociale le dialogue entre g n rations la paix et la compr hension interculturelle f engagent activement le secteur de l ducation non formelle c t des syst mes d ducation formelle et de formation professionnelle dans le d veloppement d un espace europ en commun pour l apprentissage tout au long de la vie g mettent profit les potentialit s de l ducation non formelle comme moyen compl mentaire de faciliter l int gration des jeunes dans la soci t en soutenant une participation accrue de ceux ci et notamment de ceux des pays en transition des programmes d changes europ ens appropri s h promeuvent le dialogue entre les acteurs de l ducation formelle et ceux de l ducation non formelle et encouragent une meilleure compr hension des diff rentes approches en mati re d ducation non formelle dans les diff rents pays europ ens j fassent de l ducation non formelle un l ment significatif des politiques nationales de jeunesse et de la coop ration europ enne dans ce domaine Document 3 Classification Internationale Type de l Education CITE 1997 UNESCO PORT E DE LA CITE 6 La CITE ne pr tend pas fournir une d finition compl te de l ducation encore moins imposer une conception normalis e sur le plan international de la philosophie des buts ou du contenu de l duc
151. ve Le tutorat explicitement pr vu dans la r forme du lyc e lui offre cette opportunit De m me son intervention dans l accompagnement ducatif au coll ge est un moyen d entrer dans le champ p dagogique notamment si le CPE et les AED s investissent sur l aide aux devoirs CONCLUSION Dans le syst me ducatif fran ais la sp cificit des missions du CPE constitue un levier remarquable pour introduire des formes nouvelles d ducation qui sans s affranchir du cadre de la classe enrichissent et compl tent l ducation formelle Cependant ce n est pas dans l individualit de sa fonction le CPE est souvent seul dans les petits tablissements que ce levier pourra produire des effets d envergure Le CPE doit prendre conscience qu c t d outils r glementaires ou construits localement il dispose d une quipe d assistants d ducation auxquels il lui incombe de donner r sonnance Faute de quoi il restera dans une mission comptable des absences sans intervenir sur l absent isme et dans un r le de surveillance sans assurer une mission de veille ducative 3 2 4 Commentaires Les remarques formul es pour l preuve sur dossier lors de sessions pr c dentes se retrouvent l identique dans la composition et la difficult se d tacher des documents la propension la paraphrase sont tr s souvent soulign es copier coller Trop de candidats semblent peu pr par s cette preuve d licate Les questions s
152. ves port e civique men es en dehors de l tablissement L essentiel de l ducation civique est assur par les enseignants Mais un partenariat tend se d velopper avec les diff rents repr sentants des pouvoirs publics en particulier les magistrats qui participent l information des l ves sur la justice la nationalit etc ou qui traitent des probl mes personnels et familiaux des l ves avec les personnels sociaux m dico psychologiques ou de sant avec les personnels de police ou de gendarmerie intervenant au sein de l cole titre d information et de pr vention ou l ext rieur au titre de la r pression Ce travail n est pas r gulier ni continu Mais il appara t de plus en plus n cessaire que l ducation civique puisse tre appuy e par des personnels qualifi s qui apportent leurs savoirs juridique m dical ou psychologique Les associations de parents d l ves sont n cessairement repr sent es dans l cole et elles participent statutairement aux conseils de classe et aux conseils d tablissement Elles prennent part aussi de nombreuses activit s parascolaires Mais les r ticences sont encore fortes pour entrer dans une r flexion g n rale et une activit pour l am lioration des comportements des l ves Elle se fait au coup coup sans politique d ensemble Il existe galement un partenariat avec les associations et les mouvements d ducation populaire Une collaboration r guli
153. vrir l Ecole aux parents 3 La probl matique du sujet porte bien videmment sur la relation des parents l cole mais dans une acceptation tr s large qui int gre la fois l histoire et l volution de cette relation au regard de celles de la soci t fran aise du syst me scolaire et des politiques ducatives mises en uvre et dont les expressions les plus abouties sont la n cessit d une plus grande individualisation des parcours de formation et l int r t fondamental attach l laboration du projet personnel de chaque l ve gt Si consid re la note du 1 juin 2010 de la DGRH fixant le programme des preuves du concours externe et du concours interne de recrutement de conseillers principaux d ducation CPE session 2011 BOEN sp cial n 7 du 8 juillet 2010 les indications th matiques et bibliographiques permettaient de trouver mati re aborder le sujet Outre les ressources r f renc es permettant une vision globale du syst me ducatif quelques ouvrages permettaient d approfondir certains d veloppements attendus titre d exemples e Baudelot Christian et Establet Roger L litisme r publicain Seuil La R publique des id es 2009 e Bautier Elisabeth Rayou Patrick Les in galit s d apprentissage Programmes pratiques et malentendus scolaires PUF Education amp Soci t 2009 e Delahaye Jean Paul Le coll ge unique pour quoi faire Paris Retz 2006 e Fran
154. yenne g n rale de l preuve de dossier est de 10 91 Elle est de 13 82 pour les admis re La candidate qui se classe 1 obtenu une moyenne g n rale de 18 3 1 Ges S Arr t du 31 d cembre 2009 fixant les dipl mes et les titres permettant de se pr senter aux concours externes et internes de recrutement des personnels enseignants des premier et second degr s et des personnels d ducation relevant du ministre charg de l ducation nationale Une approche sociologique des r sultats confirme les tendances observ es les sessions pr c dentes 4 candidats admis sur 5 sont des candidates Cette f minisation de la profession doit interpeller non pas dans l acc s des femmes aux fonctions de CPE mais dans cet loignement progressif de l galit homme femme dans l exercice dun m tier dont il faut veiller qu il n imprime pas une repr sentation sexu e dans l esprit des jeunes qui pourraient l envisager La tranche d ge 25 28 ans constitue un pic dans le recrutement et 60 des admis avaient 30 ans et moins au moment de leur inscription au concours Plus de la moiti des postes sont pourvus par des assistants d ducation et pr s des 2 3 des admis transforment une situation de contractuel AED contractuels du second degr surveillant vacataire ou ma tre auxiliaire en situation professionnelle stabilis e Nous notons galement que 50 des admis poss daient au moins le master au moment des preuves

Concours du second degré – Rapport de jury Session 2011

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