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Lutte et réponse aux violences sexuelles en République du

1. 533 25 74 afscf 2000 yahoo fr 678 72 69 attac_spd yahoo fr 668 14 94 capped_ouenze5 ya hoo fr 94 04 76 13 Caritas Dioc ses Brazzaville Pointe Noire Kinkala Nkayi Owando Ouesso Impfondo Prise en charge et accompagnement services socio conomiques pour les femmes micro cr dits pour petits commerces cr dits pour la production commercialisation agricole formation AGR Pool 14 CCFSI Caisse Communautaire des Femmes du Secteur Informel Pointe Noire Prise en charge et accompagnement services socio conomiques micro cr dit individuels ou collectifs Pointe Noire Mounoki Mouanga Michel gestionnaire d antenne Caritas Congo Milongo Aim Placide coordinateur des programmes Ngouma Jeanne responsable du programme de cr dits Caritas Brazzaville Moukouri Alain charg de projets Caritas Brazzaville Malonga Ferdinand coordinateur des petits projets Caritas Brazzaville Itoua Philom ne directrice bmichmouno yahoo fr 556 10 00 666 35 46 milosos yahoo com caritascongo yahoo fr 662 24 21 jeannengouma yahoo fr 551 30 72 667 93 04 553 87 64 ccfslitoua yahoo fr 15 CDHD Centre des droits de l Homme et du D veloppement Brazzaville 1 Pr vention Formation de formateurs en droits humains en particulier de la femme et de l enfant 2 Co
2. Structures de mise Lieux Types de services Partenaires en uvre d intervention et de personnel nationaux Organisations nationales et internationales 3 AFED Association Brazzaville Kayes Nkayi R seau de centres d coute Eglise vang lique du Femmes Evangile Djambala Owando et d orientation des femmes Congo Solidarit et enfants victimes de violations des droits 4 ANEP Association Nationale pour l Education Pr natale Pointe Noire Assistance psychologique pour les victimes de violence 2 psychologues SEP CNLS maire de Mvoumvou Minist re des Affaires Sociales Minist re de l Education 5 CEMIR Commission d Entraide pour les Migrants et R fugi s Brazzaville Loukoul la Service de counseling pour r fugi s victimes de violences sexo sp cifiques SEP CNLS 6 Centre d Accueil des Mineurs de Mvoumvou Pointe Noire Centre d coute pour enfants de la rue psychologue du Samusocial Congr gation des fils de l Immacul e Conception Samusocial Caritas Congo 7 Club R alit s et Perspectives Brazzaville Clinique juridique de Bacongo psychologue 8 Comptoir Juridique Junior Pointe Noire Centre d Ecoute des Femmes et Enfants victimes de violence psychologue DDPE DD Plan et Statistique du Kou lou DD Affaires Sociales et Famille AARREC 9 La Providence Pointe Noire Club des Jeunes pour l Education Sexuelle et
3. Formation de formateurs en droits humains Pointe Noire Centre d Ecoute des Femmes et Enfants Victimes de Violence 1 Prise en charge et accompagnement PEC juridiques par le Comptoir Juridique junior PEC m dicale accord avec ACBEF PEC psychologique accords avec le Club des jeunes pour l ducation sexuelle et sentimentale PEC sociale accords les Eglises catholique Christ Roi Saint Jean Bosco et vang lique Ti Ti 2 Pr vention sensibilisation par des concours de dessin descentes de proximit 25 CONADHO La Convention Nationale des Droits de l Homme Brazzaville 1 Prise en charge et accompagnement Assistance juridique R insertion psychosociale des femmes et enfants violent s 2 Pr vention Formation de formateurs pour la lutte contre les violences sexuelles et pour le respect des droits humains Mounthou Serge assistant aux programmes Barros Lilian Laurin coordinateur national des Cliniques juridiques Pointe Noire Mabiala Lambert responsable de la clinique juridique de Pointe Noire Kiyindou Nina responsable du Centre g Ecoute des femmes et filles victimes de violences Djolani Thomas pr sident CONADHO avocat la cour 523 02 97 dieuserge yahoo fr 662 22 07 comptoirjuridique y ahoo fr 559 23 29 cliniquejuridique pnr yahoo fr 537 92 64 ninakiyindou yahoo fr 551 20 94 c
4. Structures de mise en uvre Prise en charge juridique Lieux d intervention coute orientation r da Types de services Partenaires nationaux ction et d p t de la plainte ou m diation gratuite Partenaires internationaux 5 Comptoir Juridique Junior Brazzaville Pointe Noire Cliniques Juridiques Centre d Ecoute des femmes et enfants victimes de violence Pointe Noire DG PFIFD DDPF DD Affaires Sociales et Famille Minist re de la Justice et des Droits Humains Tribunal pour Enfant PNUD UNICEF R seau Juristes Solidarit France Banque Mondiale HCR au Kouilou 6 Humanico Les Humanitaires du Congo Prise en charge juridique Kinkala Clinique juridique PNUD et assistance judiciaire idem type pr c dent en plus se constituent partie civile 1 ADHUC Association pour les Droits de l Homme et de l Univers Carc ral Brazzaville D partement juridique NED Ambassade de Grande Bretagne 2 CDHD Centre des Droits de l Homme et du D veloppement Dolisie Avocat militant NED Ambassade de Grande Bretagne USAID 3 CONADHO Convention Nationale des Droits de l Homme Brazzaville D partement juridique USAID 4 OCDH Observatoire Congolais des Droits de l Homme Brazzaville Pointe Noire D partement juridique FSDH NED Agir Ensemble pour les droits de l Homme Commission Consultative des Droits de l Homm
5. Les premiers r sultats comptabilisent 163 victimes de violences sexuelles connues par les informants et 64 victimes identifi es et interview es Analyse diagnostique Les premi res tudes sur les violences sexuelles r alis es au Congo durant la p riode de conflits ont l norme m rite d avoir attirer l attention en mettant en lumi re non seulement l existence de violences sexuelles en particulier les viols comme arme de guerre mais aussi leur importance leurs caract ristiques et leurs cons quences ainsi que les types de structures de prise en charge existants au niveau clinique et communautaire et les strat gies de lutte contre ces violences Les r sultats des tudes suivantes d montrent clairement la persistance de violences sexuelles et en particulier du viol apr s la fin des conflits Mais ce ph nom ne est en mutation du point de vue de ses caract ristiques et il est devenu banal et banalis du point de vue des sanctions sociales et judiciaires effectivement appliqu es Et pourtant les traumatismes que ces violences provoquent chez les victimes sont toujours aussi graves Malgr le grand nombre d tudes existantes sur le sujet il est assez difficile d estimer l ampleur du ph nom ne des violences sexuelles au Congo En effet seules la premi re enqu te nationale 1999 2002 l enqu te de Pointe Noire 2006 et celle du Pool en cours d analyse donnent la proportion de victimes de violences s
6. SEP CNLS X OIL Congo Minist re de la Sant 12 Partenaires internationaux HCR OFID Fonds de D veloppement International de l OPEC MSF Samusocial International Commission Europ enne Chevron overseas Banque Mondiale FNUAP UNESCO ONUDC Ambassade de France OMS FNUAP UNICEF PNUD EMS Ai2D Hollande CUDA France Structures de mise Lieux Types de services Partenaires en uvre d intervention et de personnel nationaux Associations religieuses 1 Eglise Catholique du Brazzaville Points d coute dans 5 Eglise catholique du Congo Congo paroisses 1 1 Mouvement pour la vie 1 2 Pastorale de la Sant Pool Cellules d coute en trauma counseling dans les paroisses fait partie du r seau du projet R habilitation sociale et prise en charge des enfants traumatis s Eglise Catholique du Congo Minist re des Affaires Sociales 2 Eglise Evang lique du Congo D partement Sant Brazzaville Pointe Noire Inkou l PEC dans les centres de sant Eglise vang lique du Congo Minist re de la Sant Coordination VIH SIDA 3 Eglise Salutiste du Brazzaville Pointe Noire Psychologues dans les 4 Congo centres de sant 4 Eglise Kimbanguiste du Congo Brazzaville Gamboma Nkayi Cellules de l Association des femmes et des jeunes 5 Eglises du r veil 5 1 Minist re du Combat Spirituel Brazzaville Pointe Noire Cellu
7. eux prot gent de mani re plus large les droits de la femme et de l enfant L tat a non seulement le droit mais le devoir de prot ger les femmes et les filles partout y compris au sein de la famille Des projets de loi pour int grer les articles des deux conventions dans le cadre l gislatif national sont en cours d laboration Au niveau du recours judiciaire le parcours est le suivant une victime de violences sexuelles peut aller la police ou la gendarmerie et si c est un cas de viol ou d attentat la pudeur elle peut se rendre directement au Parquet de la R publique et s adresser au Juge d instruction dans le cas d adultes au Juge des enfants dans le cas de mineures ou encore au Procureur de la R publique Tous ces services 35 sont payants except dans le cas d une plainte port e directement devant le Procureur de la R publique La police et la gendarmerie qui ont le droit de mettre en garde vue le suspect durant 48 72 heures sont normalement oblig s de transmettre leur proc s verbal au procureur de la R publique afin que ce dernier ouvre l information s il s agit d un crime devant le juge d instruction ou le juge des enfants Ces juges peuvent ordonner le non lieu suivre pour absence d infraction ou de coupable le renvoi de l affaire devant le Tribunal Correctionnel s il s agit d un d lit ou encore la transmission du dossier au Procureur G n ral pr s de la Cour d A
8. l gard des Femmes et des Filles 4 AFED Association Brazzaville Kayes Nkayi Formation en AGR pour filles Eglise Evang lique du Institut Vie et Paix Femmes Evangile Djambala Owando m res d scolaris es couture Congo Solidarit confection de jus et poissons sal s 5 ASI Actions de Brazzaville Formation en AGR pour Caritas CAPPED Eglise Centre Culturel Fran ais 74 Structures de mise Lieux Partenaires Partenaires 1 Types de services en uvre d intervention nationaux internationaux 6 Association des Femmes Pointe Noire Formation en AGR petits AARREC R fugi es dans la Lutte contre la Pauvret commerces cuisine teinturerie teinture 7 Association des Femmes Seules Chefs de Famille Pointe Noire Formation en AGR couture soudure Congo Assistance AFJC Forum des Jeunes Entreprises Sporafrique Minoko Dietsman Congo Centre Culturel Fran ais UNICEF Panalpina 8 ATTAC3 Attaque contre la Drogue la Prostitution Infantile et le Sida Brazzaville Assistance sociale visite domicile AGR couture menuiserie p tisserie Alphab tisation DG PFIFD SEP CNLS CONADHO APTS R seau de Lutte contre le Sida Haut Commissariat l Instruction Civique et Education Morale FNUAP UNICEF Conseil International de lutte contre les stup fiants 9 CCFSI Caisse Communautaire des Femmes du Secteur Informel Pointe Noire Micro cr dit
9. l gard des femmes physiques sexuelles et psychologiques num re ses di verses formes au sein de la famille au sein de la collectivit en g n ral et la violence perp tr e ou tol r e par l Etat ou que celle ci se produise et identifie les groupes particuli rement vuln rables comme les petites filles les femmes appartenant des minorit s les femmes r fugi es les femmes migrantes les femmes vivant dans les zones rurales recul es les femmes sans ressources les femmes d tenues les femmes handicap es les femmes g es et les femmes dans les zones de conflit arm tat des lieux Cette r vision du cadre juridique en mati re de violences sexuelles indique clairement que des instruments nationaux relativement pertinents par rapport la situation actuelle existent pour prot ger la femme et de l enfant Tout d abord ils prennent en ligne de compte le type de violences sexuelles le plus r pandu au Congo savoir le viol Ensuite 1ls consid rent le jeune ge de la victime en dessous de 13 ans r volus et les liens d ascendance y compris l int rieur de la famille entre l agresseur et la victime comme deux circonstances fortement aggravantes Enfin la condamnation des agresseurs en grande majorit adultes est th oriquement assur e car les circonstances att nuantes ne concernent que les mineurs et l exemption de peines que les mineurs en dessous de 13 ans Les trois instruments internationaux quant
10. unicef amp s Lutte et r ponse aux violences sexuelles en R publique du Congo Analyse de situation V ronique Goblet Pr face Remerciements Cette analyse de situation sur la pr vention et la r ponse aux violences sexuelles en R publique du Congo est une initiative du Programme de Protection du bureau Unicef Congo Elle est le fruit d une recherche de plusieurs mois men e par V ronique Goblet consultante UNICEF pour le projet de lutte contre les violences sexuelles aupr s des tr s nombreux partenaires luttant contre cette probl matique qui persiste malgr le retour au calme apr s une d cennie de conflits La collaboration des partenaires de tous les domaines et secteurs actifs dans cette lutte a t fondamentale pour r aliser ce travail que nous esp rons utile pour chacun d eux Merci vous tous pour vos contributions et suggestions Nous adressons nos remerciements particuliers Monsieur Marius Biy k l responsable du programme Protection du bureau UNICEF au Congo et Madame Th r se Botaka directrice g n rale de la Promotion de la Femme qui ont t le moteur de ce travail Nous remercions aussi particuli rement l antenne UNICEF de Pointe Noire pour son soutien au niveau logistique et technique ainsi que l ACOLVF et le Centre d coute des femmes et filles victimes de violences du Comptoir Juridique Junior de Pointe Noire qui par leur travail quotidien sur le terrain ont norm ment facilit
11. Association Congolaise de lutte contre les Violences l gard des Femmes et des Filles 1 Collecte de donn es enqu tes sur les VS Brazzaville observatoire des violences l encontre des enfants et des femmes du Congo 2 Pr vention Sensibilisation de proximit bulletin de l observatoire OVEF formation de formateurs r seau de soutien aux VVS Pool Kinkala 3 Prise en charge et accompagnement services socio conomiques formation en AGR Brazzaville Moukolo Adel directeur des programmes Nk oua Fr d ric charg de la recherche suivi et valuation Pointe Noire Mousoungou Jean Pierre Coordinateur r gional Personnes ressources Ngoulou Micheline pr sidente ACOLVEF vice pr sidente du r seau de suivi de PEC des VVS 661 01 58 532 83 74 fnkeoua yahoo fr 553 19 25 jeanpierremoussoung ou yahoo fr Contact 558 32 59 michelinengoulou h otmail com 4 ADHUC Association pour les Droits de l Homme et l Univers Carc ral Brazzaville 1 Collecte de donn es enqu tes sur les femmes d tenues et r fugi s 2 Pr vention sensibilisation par des s minaires sur la protection et promotion des droits humains 3 Prise en charge et accompagnement assistance juridique et judiciaire avocat 5 AFED Association Femmes Evangile et D veloppement Brazzaville Kayes Nkayi Djambala Owando O
12. National Violences au Congo 53 Partenaires nationaux SEP CNLS Eglise vang lique du Congo coordination VIH SIDA Minist re des Affaires Sociales DRSR DGPOP Universit Marien Ngouabi CRESSHD DGRST DG PFIFD ULS DG PFIFD Gr polis UERPOD ACOLVEF Universit Marien Ngouabi Minist re de l Enseignement Sup rieur Partenaires internationaux Banque Mondiale FNUAP UNESCO ONUDC Ambassade de France UNICEF FNUAP Banque mondiale FNUAP 1 2 Observatoires Lieux de s x Structures de mise A Partenaires Partenaires en uvre recherche Th matique nationaux internationaux intervention 1 ACOLVF Brazzaville Observatoire des violences DG Promotion de la femme UNICEF l encontre des enfants et des et Int gration de la femme femmes au Congo au d veloppement mairies gendarmerie police Tribunal de Grande Instance 2 AFED Association Brazzaville Dolisie Kayes Observatoire des droits de la Eglise vang lique du PNUD Institut vie et Paix Femmes Evangile Nkayi Owando Djambala femme et de l enfant Congo Solidarit 3 Mairie Conseil Pointe Noire Observatoire de l Enfance Minist re des Affaires UNICEF Municipal Vuln rable pas encore Sociales Commission op rationnel Dioc saine Justice et Paix Alto police gendarmerie 4 DG des Affaires Sociales National Observatoire des droits de Minist re de la Sant des OCDH Gen ve
13. Th matique Partenaires nationaux Partenaires internationaux 10 Eglise vang lique du Congo D partement sant Coordination VIH SIDA Brazzaville 2005 Pointe Noire 2007 Gamboma Sibiti Dolisie 2008 Animateurs des 10 CASES pasteurs et vang listes form s sur le VIH SIDA Eglise vang lique du Congo Minist re de la Sant Minist re Fran ais des Affaires Etrang res ID Initiative D veloppement ASDI Agence de Coop ration Su doise pour le D veloppement International DEFAP F d ration Protestante de France Chr tiens et Sida France 11 FNUAP Congo National Politique nationale genre points focaux dans les Minist res DG PFIFD REFAMP R seau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires FNUAP UNIFEM 12 Forum des Jeunes Entreprises Pointe Noire Associations 40 de lutte contre le VIH SIDA APNI Association Pointe Noire Industriel Congo APEMF Association Professionnelle des Etablissement de Micro finance du Congo Total Minist re fran ais des Affaires Etrang res Chambres de M tiers et de P Artisanat France RAMPE R seau Africain d Appui la Micro et Petite Entreprise Ouagadougou Technologie pour le D veloppement SOS Faim Belgique Luxembourg CFSI Comit Fran ais pour la Solidarit Internationale Banque Mondiale PNUD BAD Banque africaine de D veloppement 13 MSF Hollande Pool
14. cette m me organisation a sign un protocole avec la Comptoir Juridique Junior de Brazzaville pour soutenir la prise en charge juridique des VVS ayant eu recours aux services des deux centres de r f rence Cependant l ann e suivante ce protocole a t annul car MSF n a pas trouv ce soutien juridique satisfaisant En effet cette clinique juridique ne pouvait pas proposer les services incontournables d apr s MSF France d un avocat du barreau pour la d fense des victimes au Tribunal La majorit des services existants offre seulement la prise en charge juridique Sept cliniques juridiques et quatre ONGs de d fense des droits humains offrent ces services Les cliniques juridiques cr es partir de mai 2002 avec le partenariat du PNUD pour mettre la disposition de la population des services de justice alternative appropri s se r partissent comme suit quatre Brazzaville une Pointe Noire une Dolisie et une Kinkala Les ONGs de d fense des droits humains se situent pour la plupart Brazzaville mais une d entre elles OCDH a une antenne Pointe Noire La prise en charge juridique comprend l accueil l coute l entretien l orientation l information la r daction et souvent le d p t de la plainte au tribunal Dans le cas du Comptoir Juridique Junior de Brazzaville et Pointe Noire elle inclut aussi la m diation pour les r glements l amiable et la documentation Cependant cette a
15. des courtisans insatisfaits 15 6 des anciens amis 13 7 des membres de la famille 10 4 ou des enseignants 3 3 qui pour arriver leurs fins ont utilis les menaces verbales 37 8 les tortures physiques 24 4 ou l argent 8 5 Ces violences ont t commises dans la rue 26 9 chez des amis 26 5 au domicile 24 1 ou cole 11 8 Environ une victime sur cinq a gard le silence sur les violences subies Mais quand elles en ont parl es elles se sont adress es de pr f rence leur m re Malgr les profondes cons quences occasionn es par ces violences sur la sant physique et mentale 70 9 la scolarit 54 et environnement social et familial 44 3 un peu plus d une victime sur deux a eu recours des structures de sant et ou de justice 18 7 ont port plainte aupr s d une structure judiciaire 16 9 ont t dans un centre de sant et 19 3 ont engag les deux types d action Le relativement faible recours la justice environ 38 s explique par la peur de repr sailles de la part des agresseurs la m connaissance et le faible niveau d application des lois Par contre un peu moins de la moiti des victimes a eu recours des structures communautaires telles que les glises 42 3 les groupes de pri re 14 1 les tradipraticien 14 1 et les ONGs 8 5 L assistance re ue a surtout t psychologique au moyen de pri res 35 et de conseils 39 Les
16. septembre 2006 Nkodia Alfred Etudes sur les violences sexuelles dans le Pool ACOLVE UNICEF octobre 2007 48 Nsonde L Prise en charge judiciaire des personnes victimes des violences sexuelles pr sentation lors du s minaire UNICEE ao t 2006 M voula Sirac Viols agressions sexuelles et VIH SIDA chiffres et r alit s dans Echanges n0 10 Novembre D cembre 2006 OMS HCR Gestion clinique des victimes de viol D veloppement de protocoles adopter avec les r fugi s et les personnes d plac es dans leur propre pays Edition r vis e Gen ve 2005 OVEF num ro 1 Bulletin d information de l observatoire des violences l encontre des femmes et des enfants ACOLVE Minist re de la Promotion de la Femme et de l Int gration de la Femme au D veloppement UNICEF 9 novembre 2006 R publique du Congo Rapport sur l application de la Convention relative aux droits de l enfant en R publique du Congo Brazzaville juillet 2006 Tour Moussa r alisateur Nous sommes nombreuses documentaire UNICEF Congo Les films du Crocodile 2002 UERPOD Rapport d tude sur la vuln rabilit de la fille et la femme au VIH SIDA et aux violences sexuelles Minist re de la Promotion de la Femme et de l Int gration de la Femme au D veloppement ULS SEP CNLS novembre 2005 UNHCR How to guide Sexual and gender based violence programme in Guinea Health and Community Development Section Janua
17. CICR Comit International de la Croix Rouge Pool CSS circonscriptions socio sanitaires de Kinkala Mindouli 3 CSI Centres de Sant Int gr dans CSS de Kinkala Matoumbou Madzia Kibouende 5 CSI dans CSS de Mindouli Massembo Loubaki Missafou Kimanika Kinkembo Kingouala PEC globale de tous les patients Minist re de la Sant 3 Eglise vang lique du Congo D partement Sant Coordination VIH SIDA Brazzaville Pointe Noire Inkou l 4 centres de sant PEC globale des s ropositifs et VVS Eglise vang lique du Congo Minist re de la Sant Minist re Fran ais des Affaires Etrang res ID ASDI DEFAP Chr tiens et Sida 65 Structures de mise Lieux Partenaires Partenaires Types de services i en uvre d intervention nationaux internationaux Prise en charge m dicale examen m dical certificat m dical m dicaments examens de labo gratuits 4 HBM H pital de Base Brazzaville Centre de r f rence pour la SEP CNLS Banque Mondiale de Mak l l k l PEC prise en charge des VVS victimes de violences sexuelles 5 HBT H pital de Base de Brazzaville Centre de r f rence pour la SEP CNLS Banque mondiale Talangai PEC des VVS 6 M decins d Afrique B tou Impfondo H pitaux paquet d activit s de lutte contre le VIH SIDA Minist res de la sant et de la Population SEP CNLS Forces de l ordre direction
18. Congo Pointe Noire 1 Prise en charge et accompagnement PEC m dicale consultation r f rence au CSI h pital de Ti Ti ou h pital A Sice PEC psychologique consultation PEC socio conomique formation AGR micro cr dits scolarisation d enfants de r fugi s 2 Pr vention sensibilisation de proximit par pairs ducateurs sur VIH SIDA violences sexuelles Personnes ressources Kombila Michel Roger superviseur Mak l Anderson charg des services communautaires Contact 623 44 20 aarrec pnr yahoo fr 553 29 90 andersonmakelek y ahoo fr 2 ACBEF Association Congolaise pour le Bien tre Familial Si ges Brazzaville Pointe Noire Antennes Dolisie Nkayi Djambala Owando Ouesso Kinkala Lout t Sibiti Mossendijo Ewo 1 Prise en charge et accompagnement PEC m dicale des VVS et s ropositifs 2 cliniques et 1 centre des jeunes Brazzaville 1 clinique et 1 centre des jeunes Pointe Noire Services socio conomiques formation en AGR 2 Collecte de donn es recherche op rationnelle sur sant sexuelle et de la reproduction genre SIDA viols 3 Pr vention Sensibilisation sur violence genre droits sexualit pr vention VIH SIDA dans m dias coles centres de sant Formation de formateurs leaders en genre Nom des Lieux et domaines structures d intervention 3 ACOLVE Brazzaville
19. Kindamba et Mindouli PEC m dicale des VVS 63 Structures de mise Lieux Th matique Partenaires Partenaires en uvre d intervention q nationaux internationaux 13 Serment Merveil Brazzaville Conseillers et prestataires de SEP CNLS Eglise Banque Mondiale FNUAP prise en charge psycho sociale pour les personnes affect es et infect es par le VIH SIDA vang lique du Congo coordination VIH SIDA Minist re des Affaires Sociales UNESCO ONUDC Ambassade de France 14 UNICEF Congo Brazzaville ao t 2006 Pointe Noire Ouesso Kinkala durant 2007 Standards de PEC des VVS DGPF R seau de Suivi dans la PEC des VVS UNICEF bureau r gional 64 3 Domaine de la prise en charge et de l accompagnement 3 1 Services m dicaux Congolaise pour le Bien Etre Familial centres des jeunes Sant ARIPS Agence R gionale d Information et de Pr vention du Sida Comptoir Juridique Junior Association des Personnes Vivant avec le VIH SIDA Structures de mise Lieux Partenaires Partenaires Types de services en uvre d intervention nationaux internationaux Prise en charge m dicale examen m dical certificat m dical m dicaments examens de labo gratuits 1 ACBEF Action Brazzaville Pointe Noire 2 cliniques mod les 2 SEP CNLS Minist re de la IPPF F d ration Internationale pour la Planification Familiale UNICEF FNUAP 2
20. Lutte contre la Pauvret Pointe Noire 1 Prise en charge et accompagnement services socio conomiques formation en AGR 2 Pr vention sensibilisation de proximit sur la pr vention du SIDA violences sexuelles 10 Association des Femmes Seules Chefs de Famille Pointe Noire 1 Prise en charge et accompagnement services socio conomiques formation en AGR couture alphab tisation 2 Pr vention sensibilisation par des pi ces th trales sur les violences domestiques et conjugales VIH SIDA 11 ATTAC3 Attaque contre la Drogue la prostitution infantile et le SIDA Brazzaville 1 Collecte de donn es enqu tes sur la prostitution infantile 2 Pr vention sensibilisation par des clubs anti drogue causeries d bats bulletins ATTAC3 articles de presse sur drogue prostitution infantile SIDA 3 Prise en charge et accompagnement Services psychologiques Services socio conomiques formation en AGR 12 CAPPED Caisse de Participation la Promotion des Entreprises et leur d veloppement Brazzaville Pointe Noire Prise en charge et accompagnement services socio conomiques micro cr dits solidaires Mukamusoni Marthe pr sidente Bayi Bwana Emilie tr sori re Makosso Pascaline pr sidente Nganga Elie pr sident Brazzaville Nkodia Mireille responsable des engagements 544 46 47 aarrec pnr yahoo fr 520 91 37
21. Sentimentale psychologue 71 Partenaires internationaux PNUD Institut Vie et Paix Banque Mondiale Unicef Enda Tiers Monde Chevron Texaco OMAEP organisation mondiale des associations pour l ducation pr natale ANEP Italie HCR FNUAP Ambassade des EU UNICEF HCR au Kouilou Structures de mise en uvre Lieux d intervention Types de services et de personnel Partenaires nationaux 10 M decins d Afrique B tou Impfondo H pitaux paquet de services dans le cadre de la lutte contre le VIH SIDA Minist res de la sant et de la Population SEP CNLS Forces de l ordre direction de la Soci t Likouala Timber 11 MSF M decins Sans Fronti res Hollande Pool Kindamba Mindouli 2 h pitaux 9 cliniques psychologues Minist re de la Sant 12 Samusocial Pointe Noire Un Centre Mobile d Aide qui fait des maraudes 2 travailleurs sociaux donnent une assistance d urgence et un suivi psychologique aux enfants des rues Municipalit de Pointe Noire Total E amp P Congo Burren Energy Socofran SNPC SDV 13 Serment Merveil Brazzaville Counseling pour enfants s ropositifs et orphelins du SIDA enfants maltrait s et toxicomanes SEP CNLS Eglise Evang lique du Congo coordination VIH SIDA Minist re des Affaires Sociales 14 Urgences d Afrique Brazzaville Pool Counseling aux VVS Centres de sant
22. au niveau national en rendant disponibles en temps utile des informations pertinentes pour un meilleur ciblage des actions de plaidoyer ducation sensibilisation et planification La strat gie utilis e pour collecter l information a t la cr ation d une s rie de points focaux au niveau communautaire et institutionnel Actuellement les points focaux communautaires incluent 57 ULPV 23 unit s de lutte et de pr vention des violences dans les quartiers les plus risques de 4 arrondissements de Brazzaville ce qui correspond respectivement 19 ULPV Mak l k l AI 7 Ouenz AS 10 Talangai A6 et 21 Mfilou A7 Le choix des secteurs risques repose sur les 4 indicateurs suivants une forte concentration de populations de d bits de boisson de petits march s de nuit et de maisons inhabit es ou inachev es Les points institutionnels comprennent 16 points focaux en milieu sanitaire Mak l k l Talangai Moungali plateau des 15 ans Mfilou 35 dans les commissariats d arrondissements et le commissariat central de la police et enfin le juge d instruction au TGI Tribunal de Grande Instance de Brazzaville Le responsable de chaque point focal rempli des fiches d identification qui sont collect es en th orie tous les mois en pratique tous les six mois Il est pr vu dans une seconde phase d ouvrir des points focaux communautaires dans les 3 arrondissements de Brazzaville non encore couvert
23. conventions qui fixent pour tous les pays les normes permettant d assurer le respect des droits de la femme et de l enfant en g n ral la protection sp ciale de la femme et de l enfant contre les violences sexuelles en particulier Aujourd hui au Congo de nombreuses structures travaillent pour la lutte contre les violences sexuelles dans les domaines de la pr vention de la collecte de donn es et ou de la prise en charge m dicale psychologique juridique judiciaire et socio conomique Cependant ces structures travaillent rarement en collaboration et personne ne sait donc r ellement qui fait quoi comment et o Il s est donc av r crucial pour l UNICEF afin d assurer l efficacit et la pertinence de son projet de lutte contre la violence l gard des enfants et des femmes de r aliser une analyse de situation des violences sexuelles au Congo Deux activit s parall les ont t men es pour r aliser cette analyse de situation d une part une revue documentaire des enqu tes r alis es au Congo et des instruments l gaux nationaux et internationaux pertinents 10 pour la probl matique des violences sexuelles d autre part l laboration d une cartographie des partenaires dans tous les secteurs publics priv s et les domaines impliqu s par cette probl matique La revue documentaire devait nous aider faire un tat des connaissances sur l ampleur les caract ristiques et l volution du ph nom ne des vio
24. de la Soci t Likouala Timber HCR OFID Fonds de D veloppement International de OPEC 7 MSF M decins Sans Fronti res Hollande Pool Kindamba Mindouli 2 h pitaux Kindamba Mindouli 9 cliniques support de Kindamba Kil b Moussia Vindza Louholo Missam 1 amp 2 support de Mindouli Kindamba Ngouedi Louengo Loulombo prise en charge m dicale de tous les patients Minist re de la Sant 8 Samusocial Pointe Noire Pointe Noire Un Centre Mobile d Aide faisant des maraudes soins m dicaux d urgence donn s par deux m decins aux enfants des rues Municipalit de Pointe Noire Total E amp P Congo Burren Energy Socofran SNPC SDV clinique Gu nin Samusocial International Commission Europ enne Chevron overseas 66 Structures de mise Lieux T d Partenaires Partenaires en uvre d intervention YDES SET nationaux internationaux Assistance m dicale 1 CHU Centre Brazzaville Service de gyn cologie Minist re de la sant Hospitalier Universitaire obst trique 2 La Providence Pointe Noire Centre m dical d orientations consultations et soins 3 Urgences d Afrique Brazzaville Voungouta Louingi 2 centres de sant OMS FNUAP UNICEF PNUD EMS A 2D Hollande CUDA France 67 3 2 Services juridiques et judiciaires Partenaires internationaux HCR Structures de mise Lieux P Part
25. des Femmes et des Filles Brazzaville Pointe Noire Pool en cours Observatoire des violences sexuelles DG Promotion de la femme et Int gration de la femme au d veloppement PFIFD Minist re de la justice Croix Rouge Congolaise Groupe National des Femmes Parlementaires du Congo UNICEF FNUAP OMS PAM PNUD Femmes Africaines Solidarit Ambassade des EU Institut Vie et Paix 3 AFJC Association des National Application des peines aux 50 DG PFIFD Minist re de la FNUAP PNUD Femmes Juristes du Congo Lieux de auteurs de violences sexuelles Justice et des Droits Humains Structures de mise en 3 Partenaires Partenaires recherche Th matique 3 i uvre nationaux internationaux intervention 4 Attac 3 Attaque contre la Brazzaville Prostitution infantile DG PFIFD SEP CNLS ENUAP UNICEEF Drogue la Prostitution CONADHO APTS R seau Conseil International Infantile et le Sida de Lutte contre le Sida Haut de lutte contre les Commissariat l Instruction stup fiants Civique et Education Morale 5 CDHD Centre des Droits Brazzaville Droits successoraux NED National de Homme et du prostitution Endowment for D veloppement Democracy Ambassade de Grande Bretagne USAID 6 CEAJ Centre d Ecoute et d Assistance Juridique de Talangai Impfondo en cours Pointe Noire pr vu fin 2007 Violences sexuelles et violence contre les veuv
26. donn es sensibilisation 4 Politique nationale laboration et mise en uvre d un plan d action national contre la violence et la maltraitance pr paration et laboration de la politique nationale de r duction de la vuln rabilit des adolescents au VIH SIDA Brazzaville Biy k l Marius Charg du programme protection Malonga Mireille assistante la protection Goblet V ronique consultante pour le projet de lutte contre les violences sexuelles Inana Martin Charg du programme VIH SIDA Pointe Noire Engambe Th r se responsable de l antenne Pointe Noire 661 00 06 mbiyekele unicef org 556 16 55 mmalonga unicef org 636 63 39 verogoblet yahoo com 81 50 24 minana unicef org 55666 70 tfengambe yahoo fr 3 ONGs et organisations internationales alphab tisation rescolarisation Lieux et domaines Personnes Nom des structures 3 Contact d intervention ressources 1 ASI Actions de Brazzaville Bodin Julie 545 42 29 Solidarit Prise en charge et accompagnement services socio conomiques coordinatrice bodin_julie25 Internationale pour filles mineures vuln rables formation en AGR micro cr dits yahoo fr 2 CICR Comit International de la Croix Rouge Pool Circonscriptions socio sanitaires de Kinkala et Mindouli Prise en charge et accompagnement PEC m dicale des VVS dans les CSI de Kinkala Matoumb
27. en otage par les rebelles contr lant la zone Ensuite de retour Brazzaville en avril 1999 lorsque les forces gouvernementales ont repris le contr le de la ville et ont promis d assurer la s curit des civils pour leur retour le long de corridors humanitaires Cependant tant dans le Pool que sur le chemin du retour il n y eu ni aide alimentaire ni aide m dicale et les conditions de s curit n ont jamais t assur es La population civile de retour Brazzaville se trouvait donc non seulement dans un tat sanitaire grave nutritionnel et m dical mais aussi compl tement traumatis e par les graves violences subies viols ex cutions sommaires privations Les femmes et les filles semblent avoir particuli rement souffert de violences sexuelles sur le chemin du retour dans ces corridors tristement surnomm s corridors de la mort En f vrier 1998 deux ONGs internationales IRC Comit International de Secours et FICR F d ration Internationale de la Croix Rouge arriveront pour essayer de porter secours aux victimes Celles ci lanceront des campagnes de sensibilisation sur les violences sexuelles et organiseront des activit s de prise en charge des victimes de violences sexuelles Le FNUAP le Gouvernement travers la Direction G n rale de la Population et l UNICEF signeront dans la foul e un protocole d accord pour faire des enqu tes sur la probl matique et offrir une prise en charge psycholo
28. individuel ou collectif Minist re de l Int gration de la Femme au D veloppement 10 CAPPED Caisse de Brazzaville Pointe Noire Micro cr dit solidaire Forum des Jeunes SOS Faim UE Participation la Dolisie Ouesso Entreprises Promotion des Entreprises et leur D veloppement 11 Caritas Congo Dioc ses Brazzaville Micro cr dit Eglise Catholique du Congo IPHD International Pointe Noire Kinkala Formation en gestion de Partnership for human Nkayi Owando Ouesso petits commerces friperie Development Impfondo poissons sal s beignets l gumes 75 Structures de mise en uvre Lieux d intervention Types de services Partenaires nationaux Partenaires internationaux 12 Centre d Accueil des Mineurs de Mvoumvou Pointe Noire Rescolarisation Formation en AGR Foyer d h bergement pour enfants des rues gar ons R insertion familiale Congr gation des Fils de l Immacul e Conception Samusocial Caritas 13 Centre Madre Morano des S urs Sal siennes Pointe Noire Mpaka Rescolarisation Formation en AGR Foyer d h bergement pour filles tr s vuln rables R insertion familiale Minist re de la Justice Minist re des Affaires Sociales Caritas Congo Maison m re de la Congr gation des S urs Sal siennes 14 Cercle de Recherche Pointe Noire Mpaka Formation en AGR couture SEP CNLS Forum de
29. loi num ro 1 63 du 13 janvier 1963 n autorise pas les ch timents corporels et ou la peine de mort pour les infractions commises par les enfants A titre d exemple les articles 685 686 qui assure la protection de l enfance d linquante en instituant des juridictions pour enfants avec une proc dure sp ciale des mesures ducatives et l article 708 alin a 2 qui stipule que si un mineur de plus de 13 ans r volus a encouru la peine de mort des travaux forc s perp tuit ou la d portation il est condamn une peine de 10 20 ans d emprisonnement Cinqui mement la Loi Portella num ro 18 60 du 16 janvier 1960 qui pour pr venir les violences interdit aux enfants de moins de 16 ans de sortir sans tre accompagn s de leurs parents partir de 20 heures de fr quenter les bars cin mas dancings Au niveau des instruments de droits internationaux adopt s par l Organisation des Nations Unies il existe deux conventions ratifi es par la R publique du Congo pour prot ger la femme et l enfant contre les violences sexuelles La premi re est la Convention sur l Elimination de toutes formes de Discrimination l Egard des Femmes 1979 L article 1 d finit la discrimination l gard des femmes comme toute distinction exclusion ou restriction fond e sur le sexe qui a pour effet de compromettre ou de d truire la reconnaissance la jouissance ou l exercice par les femmes quel que soit leur s
30. nal article 317 Par contre le faible taux de VIH SIDA s explique par le fait qu il correspond dans la plupart des cas uniquement aux r sultats de la premi re s rologie En effet les victimes n tant pas oblig e de revenir apr s six mois ne font que tr s rarement la deuxi me s rologie t moignage du docteur de r f rence HBT Toutefois malgr la gravit de ces cons quences maximum une victime de viols sur deux se rend dans une structure de sant Les services de prise en charge globale des victimes de violences sexuelles ne sont pas nombreux A Brazzaville il y a les h pitaux de base de Talangai et de Mak l k l qui drainent la plupart des VVS cherchant une assistance m dicale A titre indicatif entre 2000 et 2005 1458 VVS ont t prises en charge dans ces 2 h pitaux et le nombre de victimes prises en charge a t en nette augmentation de 109 personnes en 2000 588 en 2005 UERPOD 2005 p 25 Un peu plus de la moiti de ces victimes se sont pr sent es dans un d lai de 72 heures apr s l agression et 2 d entre elles test es pour le VIH SIDA se sont r v l es s ropositives Soixante deux enfants n s du viol ont t enregistr s MSF France rapport annuel 2005 La haute fr quentation de ces 2 h pitaux dans le cas de violences sexuelles s explique par le 30 fait que entre 2000 et 2005 le programme MSF France a mis en place respectivement dans chacun de ces 2 h pitaux un centre de
31. pourrait servir de chef de file et de point de r f rence pour la formation de formateurs dans tous les aspects de la lutte contre les violences sexuelles l gard de la femme et de l enfant Cependant il faudrait l aider se dynamiser au plus vite amp Au niveau des agences onusiennes le FNUAP et l UNICEF sont les 2 agences onusiennes cl s dans le domaine de la collecte de donn es et de la pr vention en relation aux droits de la femme et de l enfant Il serait bon que ces agences travaillent en partenariat plus troit et d signent un 3 Dorraine de la prise en charge et de l acconmpagnement 29 Les services list s ci dessous sont pr sent s par ordre d importance d croissante en relation aux types d assistance recherch s par les victimes de violences sexuelles 3L Services n dicaux Etat des lieux Selon les enqu tes les rapports de MSF France ainsi que la base de donn es et le bulletin de l OVEF les violences sexuelles en particulier le viol provoquent de s rieuses cons quences sur le plan de la sant pour la plupart des victimes Celles ci peuvent souffrir de d chirures vaginales environ 20 d MST entre 15 et 25 de blessures corporelles environ 10 de grossesse non d sir e environ 10 et de VIH Sida environ 3 Le taux relativement lev de grossesse non d sir e peut s expliquer par le fait que l avortement m me suite un viol est ill gal au Congo Brazzaville Code p
32. responsable de la coordination VIH SIDA de l Eglise Evang lique du Congo et de l ACBEEF amp Une collaboration inter agence qui r unirait le gouvernement la soci t civile et le secteur priv est donc primordiale L Eglise Evang lique travers sa Coordination VIH SIDA doit en tout cas tre un partenaire cl vu l ampleur du point de vue g ographique du nombre de patients et du nombre de services et la qualit reconnue des services offerts Il en de m me pour la Commission Europ enne En effet celle ci est en train d laborer dans le cadre de la consolidation de la r conciliation post conflit un projet dont une des deux composantes se rapporte la prise en charge des victimes de violences sexuelles Cette opportunit n est donc pas n gliger 32 Services juridiques et judiciaires Synth se de la revue du cadre l gal De mani re g n rale la Constitution de la R publique du Congo garantit l galit devant la loi entre les hommes et les femmes et entre les personnes de nationalit congolaise et les trangers De mani re sp cifique pour prot ger la femme et l enfant contre les violences sexuelles il existe les dispositions l gales suivantes Premi rement la loi no 8 98 du 31 octobre 1998 ses articles 1 9 d finissent et r priment le g nocide les crimes de guerre et les crimes contre l humanit Deuxi mement le Code p nal datant de 1910 mais amend en 1946 et 1948 dans sa
33. ropositifs dans ses centres de sant de Mayangui et Bacongo ouverts Brazzaville depuis deux ans et son nouveau centre de Pointe Noire ouvert depuis mai 2007 Ti Ti Cette prise en charge globale inclut tous les services m dicaux et des services psychologiques et spirituels Elle s adresse toute personne concern e par le VIH SIDA et non pas seulement aux fr res vang listes A titre indicatif pour montrer l ampleur des services offerts par la Coordination VIH SIDA 657 personnes s ropositives re oivent aujourd hui une prise en charge globale dans le centre m dical de Mayangui Il y a aussi le SAMU SOCIAL Pointe Noire qui depuis un an offre des soins d urgence m dicaux et psychologiques aux enfants des rues dans son Centre Mobile d Aide CMA Ce centre qui fait des maraudes cinq nuits sur sept identifie les enfants des rues dans le besoin Les plus jeunes et les plus faibles de ces enfants sont r guli rement victimes de viols perp tr s par des grands de leur groupe ou par des hommes adultes ext rieurs au groupe Parmi les services d assistance m dicale qui fonctionnent avec un personnel form dans l accueil des VVS mais dont les services sont payants quoique souvent moins chers que dans les autres structures m dicales priv es et publiques on compte le service de gyn cologie obst trique du CHU Brazzaville les 2 centres de sant d Urgences d Afrique Brazzaville et Voungouta Pool et
34. sexuelles Brazzaville dans Cahiers Sant vol 15 no 1 pp 31 35 f vrier mars 2005 Bivihou J Batsimba M J Contribution l am lioration du cadre juridique de protection de l enfance au Congo Minist re de la Justice et des Droits Humains Secr tariat G n ral la Justice Direction de la Protection L gale de l Enfance Brazzaville ao t 2003 Clinique Juridique Junior Manuel d utilisation des cliniques juridiques PNUD Mars 2003 Clinique Juridique de Pointe Noire Rapport sp cifique sur l exp rimentation du ph nom ne de prostitution des femmes et enfants dans la ville de Pointe Noire 2003 2005 Comptoir Juridique Junior 2005 47 Daho Emmanuel Universit Marien Ngouabi Violences sexuelles au Congo Nord cas de Djambala Gamboma Owando Etoumbi Ouesso Impfondo Minist re de la Fonction Publique R formes administratives et de la Promotion de la Femme FNUAP avril 2002 Direction de la Protection L gale de l Enfance Collecte des donn es et propositions des indicateurs sp cifiques aux enfants en conflit avec la loi Minist re de la Justice Secr tariat G n ral la Justice Octobre 2006 Goma Maniongui C Bemba P F Etudes sur l application des peines l encontre des auteurs de violences sexuelles Minist re de l Agriculture Elevage Peche et Promotion de la Femme FNUAP Association des Femmes Juristes du Congo AFJC mars 2003 Lindsey Charlo
35. sur les violences au Mboungou Victor chef du 556 48 45 Ngouabi facult des Congo les glises du r veil Brazzaville d partement de psychologie vmboungou i yahoo fr Leris ANES Bangui M lanie assistante 664 88 32 812 humaines en sociologie professeur 810 d partements de d anthropologie melaniebangui psychologie yahoo fr anthropologie et sociologie Non CES Domaines d intervention RRQ Contact structures ressources 5 Services m dicaux BRAZZAVILLE Prise en charge et accompagnement Matoko Carmel m decin 620 62 89 5 1 H pital de base de PEC prise en charge m dicale examen certificat m dicaments unit gyn co obst trique carmelstella Talangai HBT centre de ARV IST yahoo fr prise en charge PEC des Oyombo Sophie 660 21 66 victimes de violences PEC psychologique diagnostic suivi gyn cologue m decin de sexuelles VVS r f rence pour VVS Keti Am d e psychologue 666 29 58 de r f rence pour VVS 5 2 H pital de base de Prise en charge et accompagnement Miakassissa Valentine 663 61 81 Mak l k l HBM centre PEC m dicale examen certificat ARV IST chef de service SMI membre de PEC des VVS du r seau de suivi de PEC des VVS Miz l C lestine Sage 525 7471 femme de r f rence pour VVS PEC psychologique diagnostic suivi Loup Samuel 578 37 33 psycchologie de r f rence pour VVS Loufouma Jean 582 77 7
36. 0 psychologues de r f rence pour VVS PEC sociale conseils orientation pour formation AGR Ganga R gina assistante 551 90 60 social de r f rence pour VVS Nom des P Personnes O tree Domaines d intervention eco ec Contact 5 3 CHUB Centre Prise en charge et accompagnement Oyere Moke Paul 527 78 31 Hospitalier Universitaire de Services m dicaux examen certificat ordonnances gyn cologue service de oyerepe yahoo fr Brazzaville gyn cologie obst trique Services psychologiques diagnostic suivi Dzalamou Michel 661 30 74 psychoth rapeute clinicien au micheldzalamou service psychiatrique yahoo fr membre du r seau de suivi de PEC des VVS Services sociaux assistance mat riels formation AGR Soeur Ana infirmi re 545 15 51 alphab tisation soins m dicaux et scolarisation des enfants n s du service p diatrique soins viol intensifs couvent Javouhey LIKOUALA Prise en charge et accompagnement Youndouka Jean Mermoz 538 69 98 5 4 Hopital de B tou PEC m dicale examen certificat ARV IST coordinateur de programmes jm_youndouka et d Impfondo M decins d Afrique yahoo fr PEC psychologique diagnostic suivi Zoueke Charles charg des 539 53 56 PEC sociale conseils formation en AGR services communautaires au zoueke unhecr HCR org PEC juridique judiciaire HCR M decins Afrique 6 SEP CNLS 1 Pr vention sensibilisation su
37. 03 sur quinze dossiers de viols dont 14 de mineures de 3 17 ans arriv s au Parquet via la clinique juridique du Comptoir Juridique Junior trois sont rest s chez le Procureur avant instruction et trois autres chez le juge en attente d ouverture d une instruction trois dossiers ont t couverts pour l instruction mais pour l un d eux il y a eu non pr sentation de la partie civile et pour l autre non pr sentation de l avocat de la partie civile cinq dossiers ont t clos pour l instruction parmi lesquels quatre sont en attente d une suite chez le procureur et un pour lequel le procureur a pris une ordonnance de non lieu pour un certificat m dical contest lors d une contre expertise ayant eu lieu cinq mois plus tard finalement un dossier tait dans les mains de l avocat des plaignants Aujourd hui il n existe pas en R publique du Congo de prise en charge juridique et judiciaire compl tement gratuite pour l ensemble des victimes de violences sexuelles Seules les VVS r fugi es dans le pays b n ficient d un tel service gr ce au soutien direct du HCR Auparavant MSF France a offert cette prise en charge gratuite pour certaines victimes C tait en 2002 dans le cadre du programme de prise en charge globale des VVS dans les centres de r f rence des h pitaux de base de Talangai et Mak l k l la plainte de vingt victimes mineures a t soutenue au niveau de la justice par une avocate militante En 2003
38. 05 81 46 88 558 52 76 627 73 66 papamapassa yahoo fr 520 60 85 553 50 85 GENDARMERIE Brazzaville Colonel Mouniouba Commandant des services judiciaires gendarmerie centrale Colonel Abia commandant de la r gion de Brazzaville gendarmerie nationale Pointe Noire Lieutenant Kouebe Martial Commandant de compagnie adjoint de la gendarmerie territoriale Adjudant chef Nzambi Saturnin Commandant de la brigade de recherche de la gendarmerie territoriale 523 42 00 658 41 43 554 58 37 520 89 85 Nom des s Personnes Domaines d intervention Contact structures ressources 3 Mairie Brazzaville Brazzaville 1 Collecte de donn es registres fiches observatoire ACOLVE Kamara Solange 2de 551 36 69 668 des maires d arrondissements chefs de quartiers adjointe maire de 31 16 Brazzaville 2de vice sanbrazza 1 2 Pr vention sensibilisation de proximit sur les enfants et jeunes pr sidente conseil municipal yahoo fr vuln rables d partemental Pointe Noire Pointe Noire 1 Collecte de donn es observatoire de l enfance vuln rable Bouty Viaudo Roland 6642571 maire 2 Pr vention sensibilisation sur la traite maltraitance aux enfants Goma Carel protocole du 650 10 00 maire gomadembi yahoo fr Poity Marcel conseiller 650 14 30 culturel 4 Universit Marien Collecte de donn es m moires de ma trise
39. 1 centre d coute pour les femmes r fugi es Poto Poto Centre Nazareth de la Cath drale 6 ACOLVEF l Observatoire des Violences l gard des femmes et des filles e ULPV Unit s de Lutte et de Pr vention des Violences 57 points focaux dans 4 arrondissements de Brazzaville soit 19 Mak l k l 7 Ouenz 10 talangai et 21 Mfilou e CPA Commissariats de Police d Arrondissements 8 points focaux soit un commissariat dans chacun des arrondissements de Brazzaville plus un au commissariat central du d partement de police judiciaire e Brigades de gendarmerie 5 points focaux soit 1 Talangai 1 Ouenz 1 Poto Poto 1 Bacongo Direction Nationale et 1 Mak l k l e CSI Centres de sant int gr s 4 points focaux soit celui d Emeraude Talangai celui du Plateau Moungali celui de Diata Mak l k l et le CSI 7 Mfilou 7 R seau de trauma counseling Ecoles primaires 8 points d coute soit 1 Mak l k l cole Angola Libre 1 Bacongo cole Joseph Nk oua 1 Poto Poto cole de la Poste 2 Moungali coles 31 D cembre 1969B et CEG 8 Mars 1 Ouenz cole des 3 Martyrs 1 Talanga cole du Fleuve Congo 1 Mfilou cole 30 Octobre Eglises 11 points d coute soit 3 Poto Poto cath drale du Sacr Coeur Sainte Anne du Congo glise orthodoxe 2 Mak l k l glise vang lique Notre Dame des Apotres de Nsangolo
40. 5 Moungali Sainte rita de Moukondo Arm e du Salut de Moukondo glise Kimbanguiste du Plateau des 15 ans glise Cit des Rois glise Lassy du Plateau des 15 ans et 2 Bacongo Saint Pierre Espace Jarrot CAS circonscriptions d Action Sociale 7 points d coute soit 1 point dans chaque arrondissement lt Structures existantes pour l identification l coute la r f rence des victimes de violences L gende O AFED Points d coute O ACBEF CSI Eglise vang lique CSI Mouvement pour la vie Points d coute CEMIR Centre d coute ACOLVF ULPV Centres m dicaux d arrondissement Brigades de gendarmeries R seau trauma counseling Ecoles primaires Eglises O O L x Commissariats de police L CAS Circonscriptions d action sociale
41. 9 668 64 65 jocemill yahoo fr 666 93 12 gmaniongui yahoo fr 7 ANEP Association Nationale pour l Education Pr natale Pointe Noire cole Moukongo Mvoumvou Mahouata 1 Pr vention sensibilisation sur VIH Sida sexualit et responsabilit parentale en milieu scolaire et extrascolaire 2 Prise en charge et accompagnement services psychologiques consultations 8 APTS Association Panafricaine Thomas Sankara Brazzaville Pointe Noire Makoua Ouesso Campagnes de lutte contre le SIDA IST et violences sexuelles Pr vention Sensibilisation Formation de formateurs pairs ducateurs en VIH SIDA IST violences sexuelles Dolisie Prise en charge et accompagnement clinique Juridique assistance juridique information sensibilisation correctionnelle TGI Brazzaville pr sidente du r seau de suivi de PEC des VVS Katoukoulou L ontine P lagie avocate membre du r seau de suivi de PEC des VVS Pointe Noire Tchignoumba Sylvie Pr sidente de l antenne de Pointe Noire Koubikani Agn s pr sidente Mouanda Brigitte psychologue Cephas Ewangui pr sident 677 16 38 551 37 74 Ipkatoukoulou yahoo fr 520 85 76 653 55 53 553 40 58 agnes_koubikani hotmail fr anepcongo hotmail com 559 62 90 668 72 76 apts congo voila fr 9 Association des Femmes R fugi es dans la
42. Homme PNUD UNICEF Caritas France Missio Muenchen Allemagne 18 Comptoir Juridique Junior Cliniques juridiques Centre d Ecoute des femmes et des enfants victimes de Brazzaville Pointe Noire Violences faites aux femmes et aux enfants DG PFIFD Minist re de la Justice et des Droits Humains PNUD UNICEF R seau Juristes Solidarit France Banque Mondiale violence 19 Croix Rouge National VIH SIDA IST SEP CNLS M decins d Si ge des F d rations de la Congolaise VIH SIDA IST sant de Afrique ACBEF RENAP Croix Rouge et Croissant Brazzaville la reproduction chez les Minist re de la Sant et Rouge d Afrique centrale prostitu es filles libres Affaires Sociales Cameroun Croix Rouge fran aise FNUAP OMS 19 Eglise Catholique Brazzaville Sant de la femme Eglise Catholique du Congo Raoul Fouillereau Enfant Mouvement pour la Vie France 20 Eglise Catholique Paroisse Saint Jean Bosco Pointe Noire Ti Ti VIH SIDA et valeurs humaines Manuels UNICEF Cameroun 58 Structures de mise en uvre Lieux d intervention Cadre et outils Partenaires nationaux Partenaires internationaux 21 Eglise Evang lique du Congo d partement sant coordination VIH SIDA Brazzaville Pointe Noire Gamboma Inkou l Plateaux Pr vention VIH SIDA et violences contre les jeunes D pliants journal Echange
43. IDA et aux Int gration de la femme au cornelie_adounga violences sexuelles ULS Unit de Lutte contre le Sida d veloppement pi yahoo fr 3 Pr vention sensibilisation sur les violences sexuelles Dzoma Marie Magloire 581 73 14 VIH SIDA sant sexuelle et de la reproduction Coordinateur ULS mag_johm yahoo fr 4 Prise en charge et accompagnement services socio Mampouya Anne Marie 559 79 69 conomiques formation en AGR activit s g n ratrices de D D Pointe Noire pour la amkouka revenus pour jeunes filles vuln rables Promotion de la Femme yahoo fr Dzalamou Eus be D D 554 37 10 82 Nom des P Personnes ures Domaines d intervention eco ce Contact 1 2 Minist re de l Action National Sita Raymond Directeur 624 60 99 Sociale et de la Famille 1 Prise en charge et accompagnement services psychologiques national du projet sitaraymond quipe nationale de trauma counseling R habilitation yahoo fr psychosociale et prise en charge des enfants traumatis s 1 3 Minist re de la Justice 1 Collecte de donn es statistiques sur base des notices Tribunal Mekoyo Paul Secr taire 558 14 67 et des Droits Humains de Grande Instance ou TGI fiches de l observatoire des violences g n ral l encontre des enfants et des femmes au Congo de l ACOLVF Biviou Joseph Directeur de 570 23 38 la protection l gale de dpleprojuju 2 Prise en charge et accompagnement services juri
44. a 5 Eglises Domaines Personnes Nom des structures n Contact d intervention ressources 1 Eglise catholique du Carrascosa Coso Andr s 81 55 80 Congo Nonce Apostolique nonapcg yahoo com 1 1 Mouvement pour la vie Brazzaville 1 Prise en charge et accompagnement Services psychologiques points d coute dans 5 paroisses Soeur Ana infirmi re pr sidente 545 1551 PEC m dicale et scolaire pour enfants n s du viol Dzalamou Michel 661 30 74 PEC socio conomique formation en AGR micro cr dits psychoth rapeute pr sident micheldzalamou alphab tisation des VVS adjoint yahoo fr 2 Pr vention sensibilisation en sant 1 2 Pastorale de la sant Pool Ntari Benoit responsable 545 09 44 Prise en charge et accompagnement services psychologiques national cellules d coute et trauma counselling dans les paroisses 1 3 Paroisse Saint Jean Pointe Noire Ti Ti Olaverri Miguel cur de 525 11 71 Pr vention sensibilisation des jeunes et adultes au VIH SIDA et la paroisse directeur de la olaverrim Bosco aux valeurs humaines communaut Sal sienne yahoo fr Nom des structures PIERRE Fons Contact d intervention ressources 2 Eglise vang lique a Un UE 551 00 38 du C Coordinateur du LRU d partement sant 2 1 D partement de la Brazzaville Pointe Noire Gamboma Inkou l Brazzaville Sant Coordinatio
45. abdjolani yahoo fr aconadho yahoo fr 26 Coop rative des Femmes Handicap es du Congo Pointe Noire Prise en charge et accompagnement services socio conomiques formation en AGR 27 Croix Rouge National Congolaise Pr vention sensibilisation sur le VIH SIDA et IST Brazzaville 1 Pr vention sensibilisation contre le VIH SIDA et IST pour par les filles libres formation de filles libres sur le VIH SIDA IST sant de la reproduction 2 Prise en charge et accompagnement services socio conomiques formation en gestion d AGR micro cr dits 28 Espace Jarrot Brazzaville Prise en charge et accompagnement des enfants des rues gar ons services socio conomiques rescolarisation r insertion familiale formation en AGR 29 FEFCO Si ge Brazzaville Antennes Oyo Mindouli Owando Ewo F d ration des Enfants et des Femmes du Congo Madingou Ouesso Pointe Noire 1 pr vention sensibilisation sur VIH SIDA 2 Prise en charge et accompagnement services socio conomiques formation en AGR micro cr dits rescolarisation 30 Forum des Jeunes Entreprises Brazzaville Pointe Noire Prise en charge et accompagnement services socio conomiques formation en gestion AGR en milieu urbain et peri urbain Joelle Emmanuelle pr sidente Nganga Jean Baptiste point focal SIDA formateur national Boteya Lambert chef de projet du r seau des fi
46. ace Jarrot Brazzaville le foyer des s urs sal siennes et le Centre d Acueil des Mineurs de Mvoumvou Pointe Noire Le Mouvement pour la Vie de l glise Catholique du Congo offre aussi ces services pour les femmes victimes de violences sexuelles qui sont tomb es enceintes et ont d cid de garder leur enfant Recommandations amp Pour am liorer effectivement la r insertion socio conomique des personnes les plus vuln rables il serait utile tout d abord de bien cibler les personnes prendre en charge en s assurant qu il s agit bien de personnes particuli rement vuln rables La liste de crit res de vuln rabilit labor e par MSF France pourrait servir de point de d part pour une premi re s lection Cependant un enqu te sociale est conseiller pour confirmer la validit de ce premier choix En effet il semble que les services de r insertion socio conomique ne prennent pas toujours en charge des personnes r ellement vuln rables Il faudrait ensuite essayer de diversifier au maximum les types d AGR et de petits m tiers et toujours faire une tude de march pr alable leur mise en uvre pour voir dans quelle mesure ceux ci peuvent tre rentables Finalement il semble utile que les ONGs s occupant de formation en AGR ou petits m tiers facilitent l installation de leurs tudiants en les dotant d un kit de d part ou en leur donnant l information et les contacts n cessaires pour trouver des micros c
47. acit de tous ces efforts nous recommandons que les personnes recevant cette assistance soient mieux cibl es des personnes effectivement vuln rables et que les AGR propos es soient moins st r otyp es du point de vue du genre plus diversifi es et fassent l objet d une tude de march pr alable pour tudier leur rentabilit Une collaboration pourrait se faire entre ses ONGs pour grouper les formations similaires et faciliter la recherche de financement Il est donc clair que les interventions existent et qu elles sont multiples pour lutter et r pondre aux violences sexuelles Nous pensons que l tape suivante devrait tre la pr paration d un plan d action national ce qui favoriserait la collaboration si cruciale et pourtant quasi inexistante entre agences et secteurs Nous pensons utile dans un premier temps de r aliser un projet d exp rimentation pilote Brazzaville avant tout passage l chelle nationale Introduction La R publique du Congo dont la capitale est Brazzaville se situe au centre de l Afrique cheval sur l quateur Elle est entour e de la Centrafrique et du Cameroun au nord et nord ouest de l enclave de Cabinda au sud de la R publique d mocratique du Congo l Est et du Gabon l ouest Sa superficie est de 342 km2 Elle poss de une population approximative de 3 200 000 habitants Cette population est concentr e dans les villes 66 et dans le sud du pays 80 en particulier Bra
48. ancement de l action d avocats pour faire avancer et aboutir les proc dures Un partenaire potentiellement cl pour ce soutien est la Commission Europ enne travers son projet d Appui l tat de droit en cours d laboration Une des composantes de ce projet est la subvention de structures nationales travaillant avec les femmes et les minorit s ethniques pour un meilleur acc s des personnes les plus vuln rables la justice Ce projet aiderait donc entre autres l activation du syst me congolais du Pro Deo amp Au niveau des services de police et de gendarmerie qui offrent souvent une m diation payante pour les r glements l amiable il serait utile de former leurs agents sur la mani re de bien recevoir les victimes de violences sexuelles ainsi que sur l importance de donner une r ponse rapide et ad quate qui respecte le syst me l gal c est dire pas de r glements l amiable mais une r f rence automatique des plaintes au Parquet amp Au niveau du tribunal pour favoriser des services plus ad quats et rapides il faudrait duquer et sensibiliser les juges et tous les autres magistrats d abord sur la mani re de traiter avec respect les victimes de comprendre l urgence de leur cas et d arr ter de les victimiser en les rendant responsables des pr judices subis ensuite sur la n cessit de reprendre la tenue r guli re des sessions criminelles quasi inexistantes depuis la fin de la guerre
49. bles scolaris s d scolaris s et non scolaris s s lectionn s sur la base du volontariat dans les quatre arrondissements de Pointe Noire L information a t collect e en deux temps l aide de deux questionnaires ferm s le premier pour identifier les victimes de violences et le second pour interviewer les victimes identifi es soit 62 7 de l chantillon total Les violences subies par les victimes des filles en majorit entre 14 et 17 ans c libataires 00 2 filles m res dans 18 des cas et ayant atteint le niveau secondaire 65 4 incluent les violences sexuelles viol battue pour refus de rapports sexuels mariage forc mariage pr coce inceste tentative de viol obligation d avoir des rapports sexuels introduction d objets dans les orifices g nitaux pers cution pour refus d avoir des rapports sexuels prostitution les abus sexuels attouchement dans les parties g nitales harc lement sexuel et les violences morales humiliation utilisation de langage grossier Dans un peu plus de la moiti des cas 57 6 ces agressions n ont eu lieu qu une fois Cependant quand ces agressions sont multiples elles peuvent aller jusqu se r p ter dix fois 57 4 des enfants ont t violent s par un seul agresseur 15 8 par deux et 10 9 par trois agresseurs Les agresseurs des hommes surtout entre 24 et 30 ans sont dans plus de 80 des cas connus des victimes Ils sont des voisins du quartier 27 5
50. borer ou r orienter un projet de d veloppement comme celles d ATTAC3 la Commission Dioc saine Justice et Paix le Comptoir Juridique Junior Serment Merveil et UNICEF Elles sont aussi parfois ponctuelles et rapides type article de presse pour r pondre un probl me chaud de l actualit comme celles r alis es par des associations li es aux Droits de Homme telles que l OCDH et le 12 CDHD Finalement il y a des recherches pures r alis es dans le cadre de th ses de ma trise de l universit de Marien Ngouabi pour le d partement de psychologie et qui traitent de divers aspects de la violence au Congo Celles ci sont list es dans la cartographie par type d activit s mais ne feront l objet d aucun commentaire Pour plus de d tails vous pouvez consulter les organisations correspondantes Sur les violences sexuelles proprement dites nous avons identifi s 14 tudes r alis es en situation de conflit et post conflit Ces tudes qui couvrent une ou plusieurs localit s du pays surtout Brazzaville s chelonnent de 1999 nos jours La plupart sont des tudes assez g n rales sur la probl matique des violences sexuelles caract ristiques causes cons quences pr vention Cependant trois d entre elles s int ressent sp cifiquement aux cot s juridique et judiciaire de la probl matique La plupart de ces recherches sont pr sent es sous forme de document crit mais deux d entre ell
51. bservatoire des droits de la femme et de l enfant 1 Collecte de donn es identification des victimes 2 Pr vention sensibilisation dans glises ONGs chefs de quartiers villages sur genre et quit succession VIH SIDA mariage 3 Prise en charge et accompagnement services psychologiques coute et orientation des victimes Brazzaville Prise en charge et accompagnement services socio conomiques formation en AGR pour filles m res d scolaris es 6 AFJC Association des Femmes Juristes du Congo Brazzaville 1 Pr vention Politique nationale genre plaidoyer r vision code p nal famille 2 Prise en charge et accompagnement services juridiques Centre d Aide et d Assistance Juridique Brazzaville Pointe Noire Pr vention sensibilisation de proximit sur droits humains violence faites aux femmes et aux filles l cole maison traite des enfants Moke Loamba pr sident de l ADHUC et de la platteforme du Comit des Droits de r Homme Loubaki Chanel avocate assistante juridique Ngouma Jeanne secr taire g n rale Nkaya Loubaki Brigitte coordinatrice de l Observatoire Milandou Jocelyne Pr sidente nationale Brazzaville Goma Maniongui Christine secr taire g n rale AFJC pr sidente de la 2 me chambre 521 54 07 adhuc_congo yahoo fr 665 04 03 662 24 21 jeannengouma yahoo fr afed podfe voila fr 521 74 9
52. bunal de Grande Instance TGI de Brazzaville et 12 par le 3 me cabinet d instruction au TGI de Brazzaville L Observatoire des Droits de la Femme et de l Enfant AFED Cet observatoire a t mis en place en 2004 par l AFED une ONG appartenant l Eglise Evang lique du Congo dans le cadre du projet de Renforcement des initiatives de promotion des droits de la femme et des droits de l enfant Il a t cr e suite une tude de besoins r alis e en 2003 par l AFED au niveau des diff rentes paroisses de l Eglise Deux si ges ont t ouverts Brazzaville Sangolo et Talangai et cinq antennes respectivement Dolisie Kayes Nkayi Djambala et Owando L objectif de cet observatoire est de contribuer la r duction de la violation des droits de la femme et de l enfant sur base du Code de la Famille Congolaise La strat gie de l observatoire comprend deux phases durant la premi re phase 2004 2006 des campagnes de sensibilisation ont t lanc es dans les glises ONGs quartiers et blocs des localit s sur les 4 th mes suivants genre d veloppement et droits de la femme succession droits de la femme et VIH SIDA et enfin mariage civil Depuis 2007 des centres d coute et d orientation des 24 femmes et enfants victimes de violation de leurs droits ont t ouverts dans les paroisses s lectionn es Les animatrices de ces centres sont en cours de formation avec un sp cialiste en dro
53. bzv yahoo fr 544 11 87 528 76 62 c_e a _ j2004 caramail com c_e_a_jcentre yahoo fr 532 64 04 528 57 64 628 57 64 mierpoo yahoo fr 18 Centre d accueil des mineurs de Mvoumvou Pointe Noire Prise en charge et accompagnement des enfants des rues gar ons Services socio conomiques formation en AGR scolarisation r insertion familiale pour enfants des rues gar ons Services psychologiques Centre d coute pour enfants des rues 19 Centre Madre Morano des s urs sal siennes Pointe Noire Mpaka Prise en charge et accompagnement des filles tr s vuln rables Services socio conomiques rescolarisation formation en AGR r insertion familiale pour filles tr s vuln rables 20 Cercle Culturel pour Enfants Pointe Noire 1 Information Sensibilisation pi ces th trales chansons conf rences traite des enfants violences domestiques VIH SIDA 21 Cercle de Recherche des Jeunes Filles M res Pointe Noire Mpaka 1 Pr vention sensibilisation sur le VIH SIDA descentes de proximit pour jeunes filles m res 2 Prise en charge et accompagnement services socio conomiques formation en AGR pour jeunes filles vuln rables 22 Club R alit s et Perspectives Brazzaville Clinique juridique de Bacongo cath drale 1 Prise en charge et accompagnement Services juridiques et assistance judiciaire favorise
54. ces bas es sur le genre Nous avons ensuite des ONGs de d veloppement comme ACOLVF ANEP CEAJ la clinique juridique de Bacongo MSF Hollande La Providence et Serment Merveil qui offrent les services d un psychologue consultant leur si ge Ces services sont g n ralement gracieusement offerts Nous avons enfin l AFED qui a commenc offrir des services psychologiques informels gratuits travers un r seau de 6 cellules d coute situ es respectivement Brazzaville 2 Kayes 1 Nkayi 1 Djambala 1 et Owando 1 Les animatrices de ces cellules sont en cours de formation avec un sp cialiste en psychologie le psychoclinicien du CHU et un autre en droits humains L AFED a labor un manuel tr s didactique pour aider ces animatrices dans leur tache d coute et de r f rence aux autres services comp tents Pointe Noire le SAMU SOCIAL offre des services psychologiques d urgence mais aussi un suivi psychologique pour les enfants de la rue en tat traumatique souvent suite des viols identifi s lors de maraudes avec leur Centre Mobile d Aide La Maison d coute du Centre d Acueil des Mineurs de Mvoumvou Pointe Noire offre aussi une aide 40 psychologique de premi re main pour les enfants de la rue dans le besoin Finalement au niveau des glises du Congo la plupart d entre elles offrent des services psychologiques informels La plus active dans le domaine des violences sexuelles est c
55. ces sexuelles 26 OCDH Observatoire Congolais des Droits de l Homme Brazzaville Pointe Noire Ouesso Owando Impfondo Dolisie Droits humains Journal Lumi re NED FSDH Agir Ensemble pour les Droits de l Homme France Commission Consultative des Droits de P Homme France 27 Samusocial Pointe Noire Enfants de la rue Bulletin trimestriel Kokutana Municipalit de Pointe Noire Total E amp P Congo Burren Energy Socofran SNPC SDV Samusocial International Commission Europ enne Chevron overseas 28 Serment Merveil Brazzaville Enfants maltrait s VIH SIDA drogue Pi ces de th tre SEP CNLS Eglise vang lique du Congo coordination VIH SIDA Minist re des Affaires Sociales Banque Mondiale FNUAP UNESCO ONUDC Ambassade de France 29 Urgences d Afrique Brazzaville Pool Violences sexuelles VIH SIDA SEP CNLS X OIL Congo Minist re de la Sant OMS FNUAP UNICEF PNUD EMS A 2D Hollande CUDA France 60 2 2 Formation de formateurs Congolaise pour le Bien Etre Familial Sant ARIPS Agence R gionale d Information et de Pr vention du Sida Association des Personnes Vivant avec le VIH SIDA Structures de mise Lieux A Partenaires Partenaires Th matique en uvre d intervention nationaux internationaux 1 ACBEF Action Brazzaville Pointe Noire Leaders en genr
56. culteurs et d leveurs Ce forum est associ avec la CAPPED pour l acc s aux micros cr dits La Croix Rouge congolaise propose aussi des formations en gestion de petits m tiers en particulier pour les filles libres du r seau qu elle soutient Brazzaville Deux types de micro cr dits sont g n ralement propos s les cr dits 43 individuels ou collectifs solidaires De mani re g n rale les montants sont tr s petits et s chelonnent entre 5 000 et 250 000 CFA Ils sont remboursables dans un temps de 1 6 mois avec un taux d int r t pouvant varier entre 0 5 et 6 Seules les deux ONGs partenaires du HCR M decins d Afrique et AARREC font du micro cr dit visage social c est dire un cr dit non remboursable Les circuits de micro cr dit incluent des associations polyvalentes comme Caritas la Croix Rouge Congolaise FEFCO ASI le Mouvement pour la Vie et Serment Merveil mais aussi des organisations sp cialis es telles que la CAPPED install e Brazzaville et Pointe Noire et la CCESI Caisse Communautaire des Femmes du Secteur Informel situ e Pointe Noire Finalement certaines des ONGs cit es plus haut s occupent aussi de re scolarisation alphab tisation et r insertion familiale Ces services sont surtout offerts par des ONGs s occupant des enfants des rues ou d enfants tr s vuln rables au sein de leur famille telles qu ASI Serment Merveil le foyer de maman Nkodia et l esp
57. dans respectivement 26 4 et 16 5 des cas Moins de 50 des victimes ont b n fici d une prise en charge 30 des victimes ont consult un m decin mais seules 20 ont b n fici d un traitement 6 6 ont consult un psychologue mais seules 5 8 ont re u un traitement et 5 1 ont eu recours la justice Les victimes recourent tr s peu la justice par r signation 30 cause de l absence de parents pouvant porter plainte 15 6 par peur de repr sailles de la part des agresseurs 15 6 et par respect des coutumes 10 4 Celles ci pensent que si les agresseurs sont rarement condamn s c est parce que les droits des enfants sont m connus 30 les autorit s n appliquent pas les lois 27 8 et parce qu il est interdit un enfant de porter plainte contre ses parents 11 11 2006 septembre Nk oua Fr d ric Etude sur l exploitation sexuelle des enfants Pointe Noire ACOLVF UNICEF Cette tude galement r alis e aupr s de mineurs mais cette fois Pointe Noire identifie l ampleur et les caract ristiques non pas de l exploitation sexuelle des enfants comme titr mais bien de toutes sortes de violences sexuelles et morales Il y a donc ici un r el probl me au niveau de l objectif de l tude L chantillon totalise 327 enfants 326 filles de 9 17 ans 18 vuln rables enfants de la rue enfants travailleurs filles m res prostitu es orphelins et non vuln ra
58. de quartiers form s en gestion du stress depuis l ann e 1999 Ce r seau inclut une quipe dans chaque d partement du pays et de nombreuses cellules d coute Brazzaville et dans le Pool Ces cellules sont implant es dans des coles primaires glises de toutes confessions et circonscriptions d action sociale CAS Le r le de chaque cellule est d accueillir couter et conseiller les victimes et si n cessaire de les r f rer pour une psychoth rapie l un des 10 psychocliniciens du si ge du projet situ Brazzaville Le r seau compte aussi deux psychocliniciens Pointe Noire Une grande majorit de ces psychocliniciens sont des hommes Depuis 1999 plus de 15 000 victimes ont re u une assistance en trauma counseling Nous avons visit quelques unes de ces cellules d coute Brazzaville Elles sont toujours op rationnelles mais n cessiteraient une dynamisation et une am lioration de leur coordination surtout pour les r f rences Au niveau des organisations nationales et internationales except les glises nous avons tout d abord les trois ONGs partenaires du HCR c est dire l AARREC M decins d Afrique et le CEMIR qui offrent respectivement des services psychologiques Pointe Noire B tou et Impfondo et Louloul la et Brazzaville Ces services qui suivent le protocole du HCR dans le domaine incluent la consultation et un suivi gratuits pour les r fugi s victimes de violen
59. de victimes directement identifi es par elles m mes L chantillon total comprend une crasante majorit de filles un seul gar on fait partie de cet chantillon entre 9 et 17 ans Cependant ces victimes toutes des filles appartiennent tellement de types de violences diff rentes violences sexuelles abus sexuels et violences morales prostitution mariage forc mariage pr coce harc lement sexuel que ces donn es peuvent difficilement tre compar e celles sur des victimes de viols presque exclusivement Ce taux lev de victimes connues est tr s probablement surfait par rapport la r alit En effet les victimes ainsi comptabilis es peuvent l tre par plusieurs informants la fois Celles ci peuvent aussi appartenir d autres localit s que celles de l chantillon ou avoir d m nag de localit De plus cette connaissance peut tre une rumeur et non une r alit Par contre le taux tr s faible de victimes identifi es et interview es est s rement en de de la r alit car comme il s agit d un sujet tabou et sensible provoquant la honte surtout quand il s agit de violences l int rieur de la famille beaucoup de victimes ne sont pas sures que la confidentialit sera assur e et donc pr f rent ne pas se d voiler Une autre explication est sans doute li e la m connaissance que les violences au niveau conjugal peuvent tre des violences sexuelles et qu el
60. dique l enfance yahoo fr assistance et judiciaire d p t et suivi de la plainte chez le Samba Armand Jocelin 664 79 38 procureur de la R publique le juge des enfants ou le juge Directeur des affaires d instruction du TGI criminelles Sola Sabine juge des 536 48 69 enfants TGI Brazzaville Nsonde L onard juge 664 73 60 d instruction du TGI Brazzaville 1 4 Minist re de la 1 Collecte de donn es enqu tes rapports annuels Bitemo Michel DG 667 87 13 Population Population michel_bitemo 2 Coordination du programme genre yahoo fr Nom des f Personnes Domaines d intervention Contact Structures ressources 2 S ret S curit 1 Prise en charge et accompagnement services judiciaires POLICE enregistrement de la plainte enqu te garde vue r f rence au Brazzaville nationale police gendarmerie parquet 2 Collecte de donn es Brazzaville pour l observatoire ACOLVF au niveau central d partemental arrondissements Colonel Koua Michel chef de service d partemental de la police judiciaire Colonel Bouzock Fr d ric Chef de service de administration finances instruction du Commissariat Central membre du r seau de suivi de PEC des VVS Pointe Noire Colonel Guiele Jean Bernard chef de service d partemental de la police judiciaire Colonel Nzaou Tchikati Jean Roger Commissaire central de la ville de Pointe Noire 662 91
61. e 69 3 3 Services psychologiques Structures de mise Lieux Types de services Partenaires Partenaires en uvre d intervention et de personnel nationaux internationaux Structures publiques 1 CHU Centre hospitalier Brazzaville Service psychiatrique Minist re de la sant OMS Universitaire psychoth rapeute clinicien 2 HBM H pital de Base Brazzaville Centre de PEC pour VVS SEP CNLS Banque Mondiale de Mak l k l psychologue 3 HBT H pital de Base de Brazzaville Centre de PEC pour VVS SEP CNLS Banque Mondiale Talangai psychologue 4 Projet R habilitation Brazzaville Pool Animateurs du r seau de DG de l Action Sociale et UNICEF psychosociale et prise en cellules d coute en trauma de la famille charge des enfants counseling dans les coles traumatis s glises et communaut s National Points focaux dans chaque r gion Organisations nationales et internationales 1 AARREC Agence Pointe Noire Counseling 2 assistants HCR d Assistance aux Rapatri s et R fugi s au Congo sociaux 2 ACOLVF Association Congolaise de Lutte contre les Violences l gard des Femmes et des Filles Brazzaville Psychologue DG PFIFD Minist re de la justice Croix Rouge Congolaise Groupe National des Femmes Parlementaires du Congo UNICEF FNUAP OMS PAM PNUD Femmes Africaines Solidarit Ambassade des EU Institut Vie et Paix 70
62. e et droits SEP CNLS Minist re de la IPPF F d ration Internationale pour la Planification Familiale UNICEF FNUAP 2 ACOLVF Association Congolaise de Lutte contre les Violences l gard des Femmes et des Filles Brazzaville Kinkala Pointe Noire Equipes de gestion points focaux de l Observatoire Brazzaville Animateurs dans la PEC des VVS dans le Pool Animateurs du Centre d coute des femmes et enfants victimes de violences Pointe noire DG Promotion de la femme et Int gration de la femme au d veloppement PFIFD Minist re de la justice Croix Rouge Congolaise Groupe National des Femmes Parlementaires du Congo UNICEF ENUAP OMS PAM PNUD Femmes Africaines Solidarit Ambassade des EU Institut Vie et Paix 3 AFED Association Femmes Evangile Solidarit Brazzaville Kayes Nkayi Djambala Owando Animateurs des centres d coute et d orientation des femmes et enfants victimes de violation des droits Eglise vang lique du Congo PNUD institut Vie et Paix 4 APTS Association Panafricaine Thomas Sankara Brazzaville Pointe Noire Makoua Ouesso Pairs ducateurs en VIH SIDA IST et violences sexuelles SEP CNLS Minist re de la Justice et des Droits humains Minist re de la Sant Minist re de la Coop ration Solidarit et Actions Humaines UNICEF PNUD FNUAP Centre Canadien pour les Initiatives Locales Co
63. e la s lection des informants l laboration d instruments de collecte de donn es et les techniques qualitatives de collecte de donn es telles que les groupes focaux histoires de vie interviews en profondeur et observation participante 22 L2 Olsen atoires tat des lieux Quatre observatoires li s aux violences l gard de la femme et ou de Penfant ont t identifi s Parmi ceux ci un se trouve Brazzaville OVEF un Pointe Noire Mairie et deux au niveau national AFED ULS Seul l observatoire de Brazzaville OVEF et un des deux observatoires nationaux AFED sont op rationnels La DG des Affaires Sociales a planifi l ouverture d un observatoire sur les droits de l enfant dans les prochains mois L OVEF Observatoire des Violences l gard des Enfants et des Femmes du Congo ACOLVF Cet observatoire a t cr e en ao t 2005 par l ACOLVE en partenariat avec l UNICEE dans le cadre du projet de Lutte et pr vention des violences sexuelles au Congo Il fait suite la mise en place de la base de donn es relative l exp rience de l ACOLVE dans la prise en charge des victimes de violences entre 2000 et 2003 Il est op rationnel depuis d cembre 2005 Brazzaville comme exp rience pilote pour ensuite passer l chelle nationale L objectif de cet observatoire est de contribuer la r duction de la pr valence des violences l gard des enfants et des femmes
64. e r f rence les appelle En effet seul ce dernier est dans le centre entre 8H et 14h A HBM par contre l quipe a continu assurer le service mais bient t le m decin de r f rence va partir la retraite Le probl me de continuit des services se posera donc prochainement Les services m dicaux offerts par les deux centres se r sument maintenant un examen m dical un certificat m dical et une ordonnance pour les m dicaments et les analyses de laboratoire Souvent les victimes doivent m me payer la copie du formulaire pour le certificat m dical et les gants du m decin pour l examen m dical Les ARV antir troviraux qui devaient enfin tre disponibles gratuitement partir de janvier 2007 dans la pharmacie de ces 2 h pitaux ne le sont toujours pas pour les VVS Il en r sulte que la consultation des VVS dans ces deux centres va d sormais en d croissant on compte aujourd hui une moyenne de 10 consultations par mois par h pital pour presque exclusivement des viols de mineures de moins de 13 ans par quelqu un de la famille ou un proche locataire voisin Ce sont les m res qui am nent leur enfant Dans la r gion de la Likouala B tou MSF France en partenariat avec IRC International Rescue Committee a mis en place en 2004 un centre de prise en charge similaire ceux de Talangai et Mak l k l Ce centre qui cible les r fugi s est install dans l h pital de B tou Il est aujourd hui
65. e soit valide Notons que le certificat m dical peut provenir de n importe quel m decin mais que le tribunal qui poss de son propre m decin agr ment a le droit de contester n importe quel certificat m dical L autre co t prohibitif est celui provenant des services d un avocat comp tent et d termin ce qui est indispensable pour que la plainte ventuellement aboutisse et pour limiter l agressivit morale des juges et magistrats face aux victimes Un syst me de Pro Deo obligation de l tat de prendre en charge gratuitement la d fense par un avocat du barreau des plus d munis pour les aider se faire entendre au niveau des tribunaux existe au Congo mais ce syst me n a jamais fonctionn L autre r alit du syst me judiciaire congolais est le fait que tr s peu de plaintes aboutissent la condamnation des agresseurs Ce rare aboutissement des plaintes s explique par les nombreux traitements l amiable qui annulent les dossiers par la tenue irr guli re des sessions criminelles en th orie 4 fois par an mais quasi inexistantes depuis la guerre et par l attitude des magistrats qui font tra ner les dossiers tous les niveaux et d clarent facilement le non lieu Quand une condamnation est prononc e elle l est donc la plupart du temps par contumace car entre temps l agresseur a disparu vu que la d tention pr ventive ne peut d passer plus de 15 jours Goma Maniongui 2003 C est pourquoi les familles des
66. elles le contenu des formations un r pertoire pour faciliter la r f rence et des outils de communication Troisi mement l exp rimentation des diff rents axes de travail du cadre de r f rence Quatri mement l valuation de l exp rience pilote Cinqui mement l laboration d un plan national sur la base des le ons apprises lors de la phase exp rimentale Quant aux activit s r aliser elles devraient toujours assurer des services de qualit dans tous domaines impliqu s dans la lutte et la r ponse aux violences sexuelles au niveau de la collecte de donn es en am liorant les m canisme de surveillance des indicateurs relatifs aux violences sexuelles 46 Au niveau de la pr vention en organisant des campagnes de sensibilisation et ou de formation formelle ou non formelle pour tous les types d acteurs impliqu s savoir les communaut s surtout les enfants et adolescents les professionnels travaillant sur le terrain dans les domaines de la sant du l gal du psychologique et de la r insertion socio conomique les journalistes et les fonctionnaires des minist res impliqu s Au niveau de la prise en charge et de l accompagnement en mettant en place un r seau de r f rence des victimes de violences sexuelles et en am liorant et si n cessaire en augmentant les capacit s des professionnels concern s Au niveau de la coordination du suivi et de l valuation en laborant et coordonnant la mi
67. elles n aboutissent que rarement la condamnation des agresseurs entre 5 et 7 des plaintes enregistr es qu elle pr serve la coh sion du groupe social et vite la honte sur les familles Cette coutume malheureusement banalise les violences sexuelles car elle favorise l impunit et la r cidive des agresseurs Cependant il y a lieu d tre prudent car ces informations sur les violences sexuelles sont seulement des indications sur le ph nom ne Elles ne peuvent en aucun cas tre consid r es comme repr sentatives au niveau du pays et m me de la localit En effet l chantillon total par cat gories par localit de chacune de ces tudes a t choisi la convenance et non au hasard Ce choix peut s expliquer par la sensibilit du sujet et l absence d un recensement r cent de la population ainsi que de donn es sur le nombre de victimes potentielles dans chaque localit Ces informations sont aussi prendre avec r serve du point de vue de la validit car l ensemble de ces recherches pr sente de r elles faiblesses m thodologiques Ces derni res se situent tout d abord au niveau de l chantillon le choix des localit s arrondissements ou quartiers n est jamais justifi et les quotas de personnes interviewer par localit et l int rieur de chaque localit ainsi que de personnes interviewer par cat gories que ce soit du point de vue du sexe de la fonction ne sont jamais
68. emmes et de jeunes travers des cellules et antennes d coute et de pri re Le pasteur aussi re oit toutes les personnes n cessitant une aide dans le domaine Recommandations amp Les services psychologiques formels sont bien l vidence concentr s Brazzaville On compte plus de dix psychocliniciens offrant des services de qualit pour la prise en charge des victimes de violences Brazzaville soit au niveau hospitalier soit au niveau du si ge du projet de trauma counseling du Minist re de la Sant des Affaires Sociales et de la Famille Ce nombre semble relativement satisfaisant pour Brazzaville vu le relativement faible recours par les victimes de violences sexuelles une assistance psychologique formelle Cependant pour les autres localit s importantes du pays en particulier Pointe Noire les services psychologiques formels sont quasi inexistants Il serait donc utile d am liorer la couverture g ographique de ces services en formant des psychocliniciens pour qu ils puissent recevoir ad quatement les victimes de violences sexuelles Pour la s lection de ces professionnels nous recommandons de donner la priorit aux femmes pour des raisons avant tout de confiance En effet la plupart des sp cialistes actuels sont des hommes alors que les victimes sont en toute grosse majorit des femmes dont les traumatismes sont li s leur intimit en tant que femme ou fille De plus parce que les victimes de violences
69. enaires s Types de services en uvre d intervention nationaux Prise en charge juridique et judiciaire coute orientation r daction d p t suivi et d fense gratuite de la plainte 1 HCR Congo National Services pour r fugi s Minist re de la justice et des Droits Humains 2 M decins d Afrique Prise en charge juridique Impfondo B tou coute orientation r da Services pour r fugi s Minist res de la sant et de la Population Minist re de la Justice SEP CNLS Forces de l ordre Direction de la Soci t Likouala Timber ction et d p t de la plainte ou m diation gratuite 1 AFJC Association des Femmes Juristes du Congo Brazzaville Pointe Noire Centre d aide et d assistance juridique DG PFIFD Minist re de la Justice et des Droits Humains Socotrans 2 APTS Association Dolisie Clinique juridique Minist re de la Justice et des Panafricaine Thomas Droits humains Sankara 3 CEAJ Centre d Ecoute Brazzaville Centre d coute et Minist re de la Justice et des et d Assistance Juridique d assistance juridique de Droits humains de Talangai Talangai Projet SOS violences faites aux femmes 4 Club R alit s et Brazzaville Clinique juridique de Perspectives Bacongo 68 HCR OFID Fonds de D veloppement International de l OPEC FNUAP PNUD Total Zeta PNUD Ambassade de France FNUAP PNUD Ambassade des EU
70. enfin le centre m dical de la Providence Pointe Noire Il est clair qu Pointe Noire il y a peu de centres de prise en charge ou d assistance m dicale des VVS en comparaison Brazzaville En effet la probl matique de violences sexuelles tait probablement moins aigue durant la guerre car la ville a t largement pargn e par les conflits Cependant aujourd hui Pointe Noire n est pas en reste Il semble que certains types de violences sexuelles sont en train de miner la ville en particulier l exploitation sexuelle sur mineurs Recommandations De cet tat des lieux ressort clairement l urgente n cessit d am liorer l accessibilit aux services de sant pour les VVS cherchant une assistance m dicale Cela implique d tudier les moyens d offrir une r elle prise en charge des VVS 24 heures sur 24 avec un service de qualit et des m dicaments de base et autres intrants gratuits amp Pour une mise disposition des intrants il serait utile de revoir les protocoles d accords avec les pourvoyeurs actuels pour que l approvisionnement soit respect en temps utile ou alors chercher d autres alternatives d approvisionnement amp Pour offrir un service de qualit il est n cessaire de renforcer du point de vue du nombre au niveau de chaque structure existante le personnel m dical form dans la prise en charge des victimes de violences sexuelles Au niveau des deux centres de r f rence dans les h pitaux de Ta
71. ensibilisation il serait utile que le mat riel existant sur les violences sexuelles et bas es sur le genre soit r pertori valu et si n cessaire actualis ou am lior travers le travail collectif d un chantillon d associations concern es et de repr sentants des communaut s locales Cela permettrait bien sur de ne pas r pliquer inutilement les efforts et de favoriser la coordination et collaboration entre les diff rents partenaires mais surtout d laborer des outils plus adapt s aux pratiques coutumes et croyances de la population cible ce qui augmenterait leur efficacit et leur appropriation par les communaut s 2 2 Fonmslion de fonmmaieurs 28 La majorit des structures identifi es forment des formateurs sur la probl matique des violences sexuelles dans un cadre plus large tel que la pr vention des IST et du VIH SIDA ACBEF ANEP ATTAC3 APTS M decins d Afrique Urgences d Afrique AARREC Cercle Culturel pour les Enfants Cercle de Recherche pour les Jeunes Filles M res Eglise Evang lique Coordination VIH SIDA la protection des droits de la femme et de l enfant ADHUC AFED AFJC CDHD Commission Dioc saine Justice et Paix Serment Merveil OCDH Comptoir Juridique Junior la sant de la Reproduction ACBEF CEAJ FEFCO La providence ANEP Cercle Culturel pour les Enfants Mouvement pour la Vie la protection de l quit entre hommes et femmes AFED AFJC et l am lioration de la qua
72. ent des capacit s des intervenants en mati re de collecte d analyse et utilisation des donn es la collecte analyse et production de donn es sous forme de rapports d pliants et autres supports ducatifs de communication la disponibilit d une base d argumentation pour un plaidoyer soutenu contre le VIH SIDA et les violences sexuelles l exploitation l analyse et la publication de donn es de routine sur les violences sexuelles l organisation de s ances de restitution et la proposition d axes prioritaires d intervention susceptibles de r duire la vuln rabilit de la femme et de la jeune fille face au VIH SIDA et aux violences sexuelles Afin de mieux adapter ses strat gies et activit s la r alit la premi re activit de cet observatoire a consist en une tude sur la vuln rabilit 25 de la femme et de la jeune fille au VIH SIDA et aux violences sexuelles Brazzaville 2005 L observatoire sera mis en uvre sous la responsabilit de la DGPF Son cadre op rationnel comprendra des structures publiques et priv es ainsi que des ONGs et associations uvrant dans les diff rents domaines connexes Recommandations Il existe actuellement de nombreuses structures qui collectent d j des donn es sur les violences l gard des filles et des femmes Ce sont bien s r les 2 observatoires op rationnels mentionn s ci dessus ACOLVF et AFED Ce sont aussi 2 r seaux de cellules d coute le premi
73. ependant l glise Catholique du Congo travers son Mouvement pour la Vie Ce Mouvement a mis en place un r seau de cellules d coute dans 5 paroisses de Brazzaville savoir Saint Pierre Claver Saint Kisito le CIO Centre Inter dioc sain des Oeuvres Sainte Marie de Ouenz et Sainte Rita de Moukondo Ce r seau fonctionne de la m me mani re que les autres r seaux du point de vue du r le des cellules et de la r f rence Ses animateurs ont t form s par un des psychocliniciens du CHU et r f re donc lui pour le suivi psychologique et la s ur Ana pr sidente du Mouvement pour le suivi spirituel La Pastorale de la Sant de l glise catholique poss de aussi des cellules d coute dans le Pool elles font partie du r seau du projet de r habilitation sociale et prise en charge des enfants traumatis s L glise vang lique du Congo travers sa coordination VIH SIDA est aussi tr s active au niveau du counseling dans ses centres de sant de Brazzaville Pointe Noire et Inkou l Ce service est offert gracieusement dans le cadre de la prise en charge globale des personnes s ropositives L glise Salutiste du Congo offre une assistance psychologique gratuite au niveau de ses 4 centres de sant de Brazzaville et Pointe Noire Quant l glise Kimbanguiste du Congo et aux glises du R veil elles procurent une aide psychologique et spirituelle gratuite le plus souvent au niveau des groupes de f
74. er r seau li l glise catholique est celui du Mouvement pour la Vie Il couvre cinq paroisses de Brazzaville Saint Kisito Sainte Marie de Ouenz Saint Pierre Claver le CIO Centre Interdioc sain des uvres et Sainte Rita de Makondo Le second r seau est un r seau de trauma counseling mis en place par le projet de r habilitation psychosociale et de prise en charge des enfants traumatis s soutenu par le Minist re des Affaires Sociales Les cellules de ce deuxi me r seau couvrent Brazzaville et le Pool A Brazzaville il existe 7 cellules dans les CAS Circonscriptions d Action Sociale 8 dans les coles et 11 dans les glises et dans le Pool 12 dans les CAS 10 dans les coles et 6 dans les glises Les structures existantes pour la collecte de donn es sur les violences sexuelles et bas es sur le genre sont ensuite des centres de sant Il y a les trois centres de la coordination VIH SIDA de l Eglise Evang lique du Congo Brazzaville Mayangui et Bacongo et de Pointe Noire Mpaka et les quatre centres pour adultes et jeunes de l ACBEE galement r partis Brazzaville Plateau des 15 ans et Pointe Noire Ti Ti Ces structures sont enfin les centres d coute du CEMIR l ONG partenaire du HCR pour la prise en charge des r fugi s Brazzaville Centre Nazareth de la Cath drale PotoPoto L koul la et Impfondo amp Pour am liorer l actuelle couverture de la collecte de donn es sur l identification d
75. ers retenus dans les postes de police ou gar s au Parquet des convocations payantes des demandes d argent aux parties par les magistrats pour des contre expertises fantaisistes ou des frais de transport des abus de pouvoir lenteur et laxisme dans la proc dure absence de mesures contraignantes en cas de non pr sentation des t moins ou de l inculp le r gime de libert provisoire non appliqu et l agressivit des juges qui mettent les victimes sur le banc des accus s Cependant la pr sence d un avocat limite les obstacles et les pressions sur les victimes et leur famille et facilite l avanc e de la proc dure Apr s huit mois sept dossiers sur dix ont d pass le stade de l instruction Le syst me judiciaire fonctionne donc quand m me malgr les difficult s 3 2002 MSF France Etude sur les r glements l amiable Cette tude est aussi une tude de cas qui a port sur 20 cas de r glements l amiable dont 18 seulement sont exploitables Elle examine la pratique et le contenu des r glements l amiable propos s aux victimes dans les commissariats pour voir s il s agit d une pratique qui offre une r elle alternative la plainte judiciaire pour la victime Les r sultats mettent tout d abord en lumi re le fait que le r glement l amiable en cas de viol n est pas l gitime car ce genre de r glement bas sur le droit coutumier congolais ne peut se faire dans le cas de crimes Cependant tant
76. es et orphelins recensement PNUD Ambassade de France FNUAP 7 CHU Centre Hospitalier Brazzaville CHU Violences sexuelles Minist re de la Sant OMS Universitaire service de gyn cologie obst trique 8 Comptoir Juridique Junior Pointe Noire Prostitution des femmes et Forum des Jeunes Entreprises PNUD Clinique Juridique Pointe enfants Noire 9 Gr polis Groupe de Pointe Noire Exploitation sexuelle des DG population SEP CNLS UNICEF Recherches et d Etudes sur les Politiques sociales enfants 10 OCDH Observatoire Congolais des Droits de l Homme Pointe Noire Travail des enfants de la rue les droits humains en milieu scolaire NED FSDH Agir Ensemble pour les Droits de l Homme France Commission 51 Consultative des Droits de P Homme France 52 Structures de mise en Lieux de recherche Th matique uvre intervention 11 Serment Merveil Brazzaville Maltraitance domestique VIH SIDA drogue en milieu scolaire 12 UERPOD Union pour National Violences sexuelles au Congo l Etude et la Recherche sur la Population et le D veloppement vuln rabilit de la fille et la femme au VIH SIDA et aux violences sexuelles 13 UNICEF Congo Pool Brazzaville Pointe Noire Enfance vuln rable T raite des enfants Violences sexuelles tudes documentaire Nous sommes nombreuses 14 Universit Marien Ngouabi
77. es sont des documents audiovisuels films 1 1999 novembre Bingoly Liworo G DGOP Yila Boumpoto M Universit Marien Ngouabi Libali B UERPOD et al Violences Sexuelles en situation de conflit au Congo le cas de Brazzaville Minist re de la Sant Solidarit et Action Humanitaire DGPOP Direction de la Recherche et de la Sant de la Reproduction FNUAP UNICEF 2001 juin Ngoulou J DGOP Yila Boumpoto M Universit Marien Ngouabi Libali B UERPOD et al Violences sexuelles en situation de conflit au Congo Sud cas de Dolisie Kinkala Nkayi Pointe Noire Sibiti Minist re de la Sant Solidarit Aide Humanitaire FNUAP 2002 avril Daho Emmanuel Universit Marien Ngouabi Violences sexuelles au Congo Nord cas de Djambala Gamboma Owando Etoumbi Ouesso Impfondo Minist re de la Fonction Publique R formes administratives et de la Promotion de la Femme FNUAP Cette tude nationale r alis e durant la p riode de conflit l a t en trois phases 1999 pour Brazzaville 2001 pour la r gion m ridionale et 2002 pour la r gion septentrionale L chantillon total est de 8051 gar ons et filles de 10 ans et plus Il inclut 4890 personnes de Brazzaville 2075 du sud et 1086 du nord du Congo La m thodologie utilis e est celle de l enqu te communautaire tout d abord au niveau des m nages l aide d un guide d entretien semi ferm pour identifier les victimes ensu
78. es victimes de violences sexuelles Brazzaville il serait bon d tudier les possibilit s de mettre en r seau les structures existantes ci dessus mentionn es au lieu de cr er de nouvelles structures dans les 3 arrondissements non encore couverts par l OVEF Une carte de Brazzaville localisant les diff rents points focaux de ces structures au niveau de chaque arrondissement de la ville nous montre l avantage d un tel r seau tant du point de vue de la couverture g ographique que de la couverture intersectorielle et inter agence pour l identification des filles et femmes victimes de violences Annexe 3 Il semble utile aussi d aider l observatoire de l ULS devenir op rationnel Brazzaville en l invitant participer au moins de mani re partielle en ce qui concerne les violences sexuelles au r seau ci dessus propos amp Pour op rationnaliser un tel r seau il faudrait tout d abord se mettre d accord sur les types de violences qui feront l objet de collecte de donn es seulement les violences sexuelles ou alors toutes les violences bas es sur le genre physiques sexuelles psychologique Il faudrait ensuite pr voir les modalit s pr cises de la collaboration et laborer ensemble des outils uniques pour la collecte indicateurs fiche format e d identification des victimes m thodes et p riodicit du relev des fiches pour pouvoir servir de syst me d alerte standards l analyse et la diffusion des donn es Les
79. et Int gration de la femme PAM PNUD Femmes les Violences l gard des communautaire au d veloppement PFIFD Africaines Solidarit Femmes et des Filles Bulletin OVEF Minist re de la justice Ambassade des EU Institut Croix Rouge Congolaise Vie et Paix Groupe National des Femmes Parlementaires du Congo 4 ADHUC Association National Droits des d tenues Union Europ enne jusqu en 2001 NED Ambassade de Grande Bretagne 55 Structures de mise en uvre Lieux d intervention Cadre et outils Partenaires nationaux Partenaires internationaux 5 AFED Association Femmes Evangile D veloppement National Droits de la femme et de l enfant D pliants manuel Eglise vang lique du Congo PNUD Institut vie et Paix 6 AFJC Association des Femmes Juristes du Congo Centre d Aide et d Assistance juridique Brazzaville Pointe Noire Droits des femmes face la violence traite des enfants DG PFIFD Minist re de la Justice et des Droits Humains Socotrans ENUAP PNUD Total Zeta 7 ANEP Association Nationale pour l Education pr natale Pointe Noire VIH SIDA sexualit et parent responsable SEP CNLS maire de Mvoumvou Minist re des Affaires Sociales Minist re de l Education Banque Mondiale Unicef Enda Tiers Monde Chevron Texaco OMAEP organisation mondiale des associations pour l ducation pr natale ANEP Ital
80. et d scolaris es soutenues par Urgences d Afrique qui apprennent respectivement la soudure et la maintenance informatique Ces formations peuvent durer entre 3 semaines et 2 ans selon la difficult des sp cialit s et les capacit s des l ves Elles sont parfois gratuites et quand elles sont payantes le prix est g n ralement tr s mod r car il est calcul pour couvrir tout juste les frais de mat riel et le salaire du formateur Les associations proposant des services gratuits incluent les 2 ONGs partenaires du HCR savoir M decins d Afrique pour les r fugi s de B tou et Impfondo et l AARREC pour les r fugi s de Pointe Noire ainsi que les associations li es une glise comme AFED le Mouvement pour la vie et les groupements de femmes des glises Kimbanguistes et du r veil Les services favorisant la mise en place et le fonctionnement d AGR et de petits m tiers dont les plus courants sont la vente au march de friperie pagnes beignets fruits ou l gumes offrent g n ralement une courte formation en gestion de petites entreprises parfois pr c d e d une alphab tisation et souvent coupl e avec l acc s un micro cr dit L ONG phare dans le domaine de la formation en gestion de petites et moyennes entreprises est le Forum des Jeunes Entreprises Ce forum poss de un si ge Brazzaville et une antenne Pointe Noire Actuellement Pointe Noire il est en train de former des associations d agri
81. et de la Famille l enfant en projet Affaires Sociales et de la Famille 5 ULS Unit de lutte National Observatoire de r duction de DGPF Banque mondiale PNUD contre le Sida la vuln rabilit de la femme et de la jeune fille au VIH SIDA et aux violences sexuelles pas encore op rationnel MSF France 54 2 Domaine de la pr vention 2 1 Sensibilisation Congolaise pour le Bien Etre Familial Dolisie Nkayi Djambala Owando Kinkala Lout t sibiti Mossendjo Ewo genre VIH SIDA Documentaire pi ces de th tre d pliants Sant ARIPS Agence R gionale d Information et de Pr vention du Sida Association des Personnes Structures de mise Lieux Cadre ecoute Partenaires Partenaires en uvre d intervention nationaux internationaux 1 AARREC Agence Pointe Noire VIH SIDA Violences Association des Femmes HCR d Assistance aux Rapatri s sexuelles r fugi es dans la Lutte et R fugi s au Congo contre la Pauvret 2 ACBEF Action Brazzaville Pointe Noire Violences bas es sur le SEP CNLS Minist re de la IPPF F d ration Internationale pour la Planification Familiale UNICEF FNUAP pour les Droits de l Homme et de l Univers Carc ral r fugi es Vivant avec le VIH SIDA 3 ACOLVF Association Brazzaville Pr vention des violences DG Promotion de la femme UNICEF FNUAP OMS Congolaise de Lutte contre sexuelles au niveau
82. exuelles connues par rapport au nombre total de personnes interview es Il s agit respectivement de 48 60 et 40 de l chantillon total Cependant ces pourcentages ne sont pas comparables cause des diff rences sexe et ge dans les cat gories d informants composant l chantillon total De plus ils sont prendre avec beaucoup de r serves pour diverses raisons tout d abord parce qu aucun de ces chantillons n est repr sentatif cf d tails plus bas Ensuite parce que dans le cas de l enqu te nationale les 48 de victimes correspondent une 20 estimation indirecte par rapport au nombre de victimes de viols d clar es connues par les informants filles et gar ons de plus de 10 ans avec une nette priorit donn e aux filles Enfin parce que parmi ces victimes connues environ 15 d entre elles seulement ont pu tre identifi es et interview es ce qui correspond 7 de l chantillon total Dans l enqu te du Pool le m me processus d estimation a t r alis pour identifier le nombre de victimes connues Le pourcentage des victimes de violences sexuelles en particulier de viols identifi es et interview es correspond 40 par rapport aux victimes connues et 16 par rapport l chantillon total quant lui compos uniquement de filles et femmes de plus de 10 ans Par contre dans l tude de Pointe Noire les 60 de victimes correspondent au pourcentage
83. fait pas seulement sur les violences sexuelles comme Brazzaville mais sur toutes les formes de violence l gard de la femme et de l enfant Les plus courantes sont les violations des droits des veuves et orphelins l abandon d enfant par le p re les coups et blessures et les violences sexuelles Cependant entre 2000 et 2005 une autre ONG MSF France a t particuli rement impliqu e dans la lutte contre les violences sexuelles Pour sensibiliser l ensemble des acteurs sur cette probl matique elle a lanc en 2003 l occasion de la Journ e de la Femme une grande campagne appel e Tika Bika viol Viol je dis non Cette campagne qui a eu une grande visibilit au niveau de Brazzaville a utilis de nombreuses techniques de sensibilisation telles que les banderoles sur tous les axes routiers les autocollants le th tre de rue et l animation musicale avec entre autres une chanson sur le viol compos e par Zao dans de nombreux quartiers de chaque arrondissement de la ville Elle en outre fait l objet de nombreuses communications dans la presse congolaise MSF France rapport annuel 2003 Except pour l ACOLVF qui cible sp cifiquement les violences 27 sexuelles les activit s de sensibilisation entreprises par les ONGs se font le plus souvent dans le cadre d une sensibilisation au VIH SIDA et ou aux droits humains A Pointe Noire cette sensibilisation est li e en particulier aux probl mes des en
84. fants de la rue et de la traite infantile Commission Dioc saine Justice et Paix Samusocial Au d part cette sensibilisation s adressait surtout aux communaut s mais aujourd hui elle s adresse tout autant aux d cideurs des structures publiques et priv es tous les niveaux et dans tous les secteurs justice sant ducation qu aux m dias Les strat gies les plus fr quentes et les plus populaires de sensibilisation sont actuellement les descentes visites de proximit Les animateurs organisent des causeries d bats dans les glises ONGs coles quartiers ou blocs populaires ou alors font du porte porte Croix Rouge Congolaise ou encore prennent contact avec les travailleuses du sexe dans les maisons de passe et les invitent passer leur si ge pour plus d information Croix Rouge Congolaise Les autres strat gies incluent la formation ou utilisation de clubs de jeunes AFED ATTAC3 les cours ou conf rences les consultations cliniques juridiques les journ es d activisme DGPF FEFCO les contacts avec les m dias la publication de bulletins Commission Dioc saine Justice et Paix ACOLVE ATTAC3 CEAJ OCDH Samusocial Eglise Evang lique du Congo coordination VIH SIDA et l organisation de tribunes Commission Dioc saine Justice et Paix ou de concours de dessin Comptoir Juridique Junior Centre Culturel pour Enfants Les outils de communication les plus souvent utilis s sont le
85. gences Onusiennes 3 ONGs et organisations intemationales 4 ONGs et organisations nationales 5 Eglises Ame 3 Structures edistantes Brazzaville pour l identification l coute et la r f rence es victimes de violences seuelles et bas es sur le genre liste et carte 5 R sum Le probl me des violences sexuelles est un probl me mondial qui a commenc mobiliser l opinion publique il y a plusieurs d cennies En R publique du Congo ce probl me a seulement t mis en lumi re depuis 1998 apr s cinq longues ann es de conflits arm s Des enqu tes soutenues par le gouvernement et des organisations internationales ont alors commenc tre r alis es dans diff rentes localit s du Congo afin de d terminer les caract ristiques des violences sexuelles leur ampleur leurs causes et cons quences et les moyens de pr vention Quelques enqu tes se sont aussi adress es au probl me de la p nalisation des agresseurs Malgr de grandes faiblesses m thodologiques qui limitent de mani re g n rale la validit et la repr sentativit des donn es en particulier du point de vue de l ampleur du ph nom ne les quatorze tudes identifi es nous permettent de constater la persistance des violences sexuelles dans la p riode post conflit mais aussi l volution du ph nom ne Utilis es comme arme de guerre durant les conflits les violences sexuelles en g n ral les viols en particulier touchent aujourd hui des f
86. gique pour les victimes de violences sexuelles En avril 1999 MSF France arrivera Brazzaville pour valuer la situation et porter secours aux d plac s La fr quence lev e des violences sexuelles en particulier de viols l gard des femmes et des filles les am nera mettre en place un programme de prise en charge globale de ces victimes en soutien au programme national de prise en charge de ces personnes MSF est intervenu d s mai 1999 au Centre Sportif lieu de regroupement des d plac s revenu du Pool puis partir de mars 2000 l h pital de Mak l k l et enfin depuis janvier 2003 l h pital de Talanga Dans la p riode post conflit les agences publiques et priv es nationales et internationales ont continu affluer pour lutter et r pondre aux violences sexuelles car bien que la situation soit devenue plus stable except dans le Pool ou l urgence continue les violences sexuelles ont persist Le probl me des violences sexuelles n est aucunement propre au Congo Ce probl me qui concerne en particulier les femmes et les filles touche avec plus ou moins de s v rit le monde entier Il compromet non seulement la sant des victimes mais galement la paix et le d veloppement des pays Pour pr venir ce triste ph nom ne l Organisation des Nations Unies ONU qui a toujours d fendu l galit des sexes a commenc adopter depuis trois d cennies plusieurs d clarations et
87. glise 39 Les services proposant une aide psychologique formelle ou informelle sont tr s nombreux Nous avons recens plus de 25 sites dans les structures publiques les organisations nationales et internationales et les associations religieuses Dans les structures publiques tout d abord au niveau des h pitaux il y a Brazzaville deux hommes psychocliniciens au service psychiatrique du CHU et trois autres hommes psychocliniciens dans les centres de r f rences pour la prise en charge des victimes de violences sexuelles HBM 2 et HBT 1 Ces services comprennent la consultation psychologique le suivi l aide de diverses techniques de psychoth rapie et si n cessaire l usage de m dicaments psychiatriques HBM et HBT ces services font partie du paquet de services gratuits du centre de prise en charge globale des VVS La consultation psychologique y est presque aussi lev e que la consultation m dicale En effet comme les locaux de consultation de chacun de ces services sont mitoyens les victimes passent automatiquement d un local l autre dans un ordre dict par la disponibilit du personnel Toujours dans les structures publiques il existe au niveau du minist re de la Sant des Affaires Sociales et de la Famille un r seau mis en place par le projet de R habilitation sociale et prise en charge des enfants traumatis s Celui ci est anim par plus de 1300 instituteurs agents pastoraux et chefs
88. hodologique par exemple la p riode que couvre la recherche n est pas mentionn e a l avantage d tre la premi re et la seule recherche existante sur l application des peines pour les auteurs de violences sexuelles Les donn es ont t collect es l aide d une fiche format e aupr s de 24 institutions recevant les plaintes postes de police et de gendarmerie 16 maison d arr t Parquet et autres institutions de justice Brazzaville 15 institutions Pointe Noire 5 institutions et Owando 4 institutions Sur les 382 plaintes enregistr es 252 sont arriv es au Parquet et autres institutions de justice La majorit de ces plaintes portait sur le viol 77 2 des cas surtout individuel 84 des cas Les autres plaintes portaient sur l attentat la pudeur 12 les tentatives de viol 5 2 et les incitations la d bauche 3 1 Les victimes en majorit mineures 75 et alphab tis es niveau d instruction entre le primaire et le premier degr du secondaire admette recourir peu la justice par honte manque de confiance en elles m mes et en la justice et peur du chantage par les agresseurs mais aussi parce qu elles pr f rent recourir au r glement l amiable Les agresseurs en majorit civils 78 et connus des VVS 67 justifient leur comportement avant tout par le mauvais comportement des femmes 75 et ensuite par l usage de drogues et d aphrodisiaques et le r glement de comp
89. ie 8 APTS Association Panafricaine Thomas Sankara Brazzaville Dolisie SIDA IST violences sexuelles droits de la femme D pliants SEP CNLS Minist re de la Justice et des Droits humains Minist re de la Sant Minist re de la Coop ration Solidarit et Actions Humaines UNICEF PNUD FNUAP Centre Canadien pour les Initiatives Locales Coop ration Belge 9 Association des Femmes R fugi es dans la Lutte contre la Pauvret Pointe Noire VIH SIDA violences sexuelles AARREC ACBEEF Centre d Ecoute des Femmes et des Filles Victimes de Violence HCR 56 Structures de mise en uvre Lieux d intervention Cadre et outils Partenaires nationaux Partenaires internationaux 10 Association des Femmes Seules Chefs de M nage Pointe Noire Violences domestiques et conjugales VIH SIDA Pi ces de th tre Congo Assistance AFJC Forum des Jeunes Entreprises Sporafrique Minoko Dietsman Congo Centre Culturel Fran ais UNICEF Panalpina 11 ATTAC3 Attaque Brazzaville Prostitution infantile DG PFIFD SEP CNLS FNUAP UNICEF Conseil contre la Drogue la SIDA drogue CONADHO APTS R seau International de lutte contre Prostitution Infantile et le de Lutte contre le Sida Haut les stup fiants Sida Bulletin ATTAC3 Commissariat l Instruction Civique et Education Morale 12 CDHD Centre des Brazzaville Dr
90. ie ou priv es ONG et glise Nous recommandons pour am liorer la couverture g ographique et l efficacit de ces instruments qu ils fonctionnent de mani re partielle ou totale en r seau Nous recommandons aussi que ce r seau d observatoires collabore avec les nombreux r seaux d coute psychologique qui sont en premi re ligne pour l identification des victimes Nous proposons qu un projet pilote de ce type soit mis en place Brazzaville et fasse ses preuves avant d tre reproduit Pointe Noire et puis l chelle nationale La premi re tape pour op rationnaliser ce r seau sera de voir si la collecte de donn es se fera uniquement sur les violences sexuelles ou alors sur les violences bas es sur le genre physiques sexuelles et psychologiques L tape suivante sera l laboration d outils communs tels que la fiche d identification des victimes Pour pr venir les violences sexuelles de tr s nombreuses structures offrent des services de sensibilisation et de formation de formateurs La plupart du temps ces deux types d actions sont r alis s dans un cadre plus large en particulier la pr vention du VIH SIDA et le respect des droits humains La strat gie la plus utilis e pour les campagnes de sensibilisation est la descente de proximit et pour la formation de formateurs la formation de pairs ducateurs Ces actions s adressent tant aux professionnels aux d cideurs aux journalistes qu aux communaut s Nous
91. illes de plus en plus jeunes 60 de mineures dont une sur trois a moins de treize ans Les agresseurs sont le plus souvent des personnes connues des victimes et m me dans 20 des cas appartenant la famille Les traumatismes occasionn s par ces violences touchent le bien tre physique mental et social de la plupart des victimes Cependant ces derni res cherchent relativement peu d assistance ext rieure et quand elles recourent un service c est presque exclusivement suite aux viols environ une sur deux a recours un service m dical une sur trois un service juridique ou judiciaire une sur quatre un service psychologique et moins d une sur cinq un service socio conomique Par contre les services d coute li s aux glises semblent sollicit s par une victime sur deux Si d autres enqu tes devaient tre r alis es nous recommandons qu elles traitent de probl mes plus sp cifiques sur lesquels l information manque comme l exploitation sexuelle infantile les violences sexuelles l encontre des enfants des rues ou des peuples autochtones et des techniques qualitatives de collecte de donn es soient utilis es pour compl ter les donn es quantitatives existantes Pour la collecte de routine de donn es sur les violences sexuelles au Congo il y a diff rents observatoires des droits de la femme et de l enfant port e nationale ou d partementale mis en place par des structures publiques gouvernement mair
92. it humain et un autre en trauma counseling Michel Dzalamou du CHU et du Mouvement pour la Vie Elles sont charg es de recevoir couter et donner des conseils aux victimes et ensuite de les r f rer si n cessaire une autre structure qu elle soit spirituelle juridique m dicale sociale psychologique ou conomique Pour les aider recevoir les victimes AFED a pr par un manuel qui inclut le sujet des violences l gard des femmes et des filles L Observatoire de l Enfance Vuln rable Mairie de Pointe Noire Cet observatoire a t mis en place en 2006 par la mairie de Pointe Noire en partenariat avec la Commission Dioc saine Justice et Paix Alto UNICEF la police la gendarmerie et le Minist re des Affaires sociales Il est une r ponse au plaidoyer de la Commission Dioc saine Justice et Paix pour la lutte contre la traite des enfants Il n est cependant pas encore op rationnel L Observatoire de R duction de la Vuln rabilit de la Femme et de la Jeune Fille au VIH SIDA et aux Violences Sexuelles ULS Cet observatoire national bien que cr e en 2002 par PULS Unit de Lutte contre le Sida de la DGPF Direction G n rale de la Promotion de la Femme n est pas encore op rationnel en tant qu observatoire Son objectif g n ral est de contribuer la r duction de la vuln rabilit de la femme et de la jeune fille au VIH SIDA et aux violences sexuelles Ses objectifs sp cifiques sont le renforcem
93. ite au niveau individuel l aide d un questionnaire ferm pour les victimes de violences sexuelles identifi es Le questionnaire s int resse l ampleur aux caract ristiques causes et 13 Les r f rences des tudes identifi es sur les violences sexuelles au Congo sont pr sent es ci dessous par ordre chronologique Chaque r f rence est accompagn e des r sultats les plus marquants de l tude cons quences des violences sexuelles du viol en particulier ainsi qu aux types de recours utilis s par les victimes et les moyens de lutter contre les violences sexuelles Ce type d enqu te et d outils servira de mod le tant au niveau du fond que de la forme pour la plupart des enqu tes post rieures sur le sujet Les r sultats majeurs de cette tude nationale nous informent sur le nombre de victimes de viols d clar es connues par les informants Ce chiffre correspond pr s de 50 de l chantillon total savoir 3917 personnes dont 1745 Brazzaville 1675 dans le sud et 497 dans le nord du pays En revanche le nombre de victimes de viols identifi es et interview es est au total de 569 personnes dont 295 Brazzaville 143 dans le sud et 131 dans le nord du Congo Le nombre total de ces victimes correspond respectivement 15 des victimes d clar es connues et 7 de l chantillon total Les lieux les plus risqu s sont Brazzaville Mak l k l Bacongo et puis Mfilou au sud Nka
94. ituation matrimoniale sur la base de l galit de l homme et de la femme des droits de l homme et des libert s fondamentales dans les domaines politique conomique social culturel et civil ou dans tout autre domaine La recommandation g n rale no 12 1989 invite les Etats inclure dans leurs rapports p riodiques des renseignements sur la violence exerc e contre les femmes et sur les mesures qu ils prennent 34 pour liminer cette violence La recommandation no 19 1992 d finit la violence fond e sur le sexe comme la violence exerc e contre une femme parce qu elle est une femme ou qui touche sp cialement la femme La seconde convention est la Convention relative aux Droits de l Enfant 1989 qui s engage dans les droits relatifs la protection s engage prot ger l enfant contre toute forme d exploitation sexuelle et de violences sexuelles y compris l exploitation des fins de prostitution ou de production de mat riel pornographique article 34 Ces diff rents types d exploitation sexuelle des fins commerciales sont d finis de fa on plus pr cise dans le Protocole facultatif la CDE 2000 Le Gouvernement a adopt le premier avril 2005 puis transmis au Parlement le projet de loi autorisant l adh sion ce Protocole facultatif Un autre instrument important adopt par l ONU est la D claration sur l Elimination de la violence l gard des femmes qui d finit les violences
95. l survivre Pourtant moins d une victime sur six semblent recourir un service social ou de r insertion socio conomique Cet extr mement faible recours un service social ou de r insertion socio conomique peut s expliquer par la m connaissance des structures qui rendent ces services ou peut tre par leur acc s relativement difficile car en tout cas ces structures ne manquent pas Nous avons r pertori 30 ONGs et associations travaillant dans ce type de prise en charge ou accompagnement pour les personnes les plus vuln rables telles que les filles m res d scolaris es prostitu es orphelines victimes de violences et les enfants des rues Ces structures proposent le plus souvent des activit s de formation en AGR activit s g n ratrice de revenus et ou des services favorisant la mise en place et le bon fonctionnement de ces AGR ou de petits m tiers savoir le micro cr dit et la formation en gestion de petites entreprises Quelques rares ONGs proposent aussi la l alphab tisation et la r insertion familiale re scolarisation Du temps de MSF France le service social faisait partie int grante du 42 paquet de services de prise en charge des victimes de violences sexuelles dans les centres de r f rence de HBM et HBT Ce service incluait une permanence d accueil d information et d orientation des visites domicile des valuations sociales et des aides mat rielles sp ciales pour les plus vu
96. l Eglise C ur de J sus Brazzaville Dolisie Pointe Noire Nkayi Formation en AGR pour les femmes couture broderie cuisine 20 Espace Jarrot Brazzaville Rescolarisation Formation en AGR Foyer d h bergement pour enfants des rues gar ons R insertion familiale Eglise Evang lique du Congo ASI 77 Structures de mise en uvre Lieux d intervention Types de services Partenaires nationaux Partenaires internationaux 21 FEFCO F d ration des Femmes et des Enfants du Congo Brazzaville Pointe Noire Impfondo Ouesso Ewo Owando Mindouli Oyo Madingou Formation en AGR p tisserie couture broderie restauration teinturerie savonnerie mara chage fabrication d aliments pour le b tail de jus de confiture de farine am lior es fumage du poisson Micro cr dit Rescolarisation DGPFIFD Minist res de l Elevage et Agriculture du Plan et Economie DG r gionale de l alphab tisation et enseignement Eglises Catholique et Evang lique du Congo Mairie Centrale de Brazzaville PNUD PAM UNICEF MSF France Ambassade de France UE HCR FAO IPHD 22 Forum des Jeunes Entreprises Brazzaville Pointe Noire Formation en gestion d entreprises associations d leveurs mara chers sp cialistes en cultures vivri res Pointe Noire APNI Association Pointe Noire Industriel Congo APEMEF Associatio
97. l identification et la prise de contact avec les structures partenaires Finalement c est toutes les femmes et enfants de la R publique du Congo que nous adressons notre pens e car c est les risques qu ils encourent ou ont encouru qui ont inspir cette recherche con ue comme un premier pas vers la coordination de toutes les nergies existantes pour diminuer et puis radiquer le probl me des violences sexuelles au Congo Liste des sigles Les sigles utilis s dans ce travail sont trop nombreux pour en faire une liste ci joint Nous vous prions de consulter la liste exhaustive dans les annexes 1 et 2 Ces annexes correspondent la cartographie des partenaires respectivement par domaines d intervention et par types de structures A l int rieur de chaque cat gorie les partenaires sont pr sent s par ordre alphab tique Table des mati res R sum Introduction Analyse diagnostique et recommandations selon les domaines d interventions L Collecte de donn es 11 Enqu tes 12 Observatoires 2 Pr vention 2 1 Sensibilisation 2 2 Formation de formateurs 3 Prise en charge et accompagnenent 3 1 Services m dicaux 3 2 Services juridques et judiciaires 3 3 Services psychologiques 3 4 Services socio cononiques Conclusion Bibliographie Annexes Ame L Cartographie des partenaires selon les donaines d interventions Annee 2 Cartographie des partenaires selon les types de Structures 1 Structures publiques 2 A
98. la priorit pour les plaintes des VVS dans les sessions criminelles Services psychologiques consultation d un psychologue 2 Pr vention sensibilisation sur toutes les formes de violence Scholastique Liliane conseill re sociale Molasso Mon nguba Donatien Desire Coordinateur du centre d accueil Louna Emmanuel coordinateur du centre d coute S ur Philom ne en charge du centre de formation professionnelle Nkounkou Joel directeur Nzouba Jacqui pr sident coordinatrice Kimbembe Yvonne pr sidente de la clinique juridique de Bacongo avocate g n rale au parquet de la Cour Supr me 556 6131 586 49 02 633 46 10 597 1441 cficcam yahoo fr 539 08 32 529 71 98 539 28 15 cercle culturel _enfan t yahoo fr 534 58 01 crjim_60 yahoo fr 521 94 13 magistratkimbmb200 7 yahoo fr 23 Commission Dioc saine Justice et Paix Pointe Noire 1 Collecte de donn es enqu tes sur la traite des enfants observatoire sur l enfance vuln rable 2 Pr vention sensibilisation des autorit s population par des descentes de proximit tribunes gazette 24 Comptoir Juridique Junior Brazzaville Pointe Noire Les Cliniques Juridiques 1 Prise en charge et accompagnement services juridiques documentation assistance m diation appui PME 2 Pr vention Sensibilisation par des visites de proximit
99. langa et Mak l k l la formation pourrait cibler les sages femmes car leur horaire de travail faciliterait la permanence jour et nuit amp La formation du personnel de sant devrait inclure les standards de qualit de la PEC m dicale les techniques d interview utiliser avec des victimes de violences sexuelles et un r pertoire mis jour r guli rement des services existants dans la localit que ce soit dans le domaine de la prise en charge ou accompagnement m dical psychologique juridique judiciaire ou socio conomique et cela afin de pouvoir informer et conseiller les victimes pour une ventuelle r f rence Pour am liorer les standards de qualit de la PEC des VVS il s av re primordial de revoir et actualiser les protocoles utilis s sur le terrain par le personnel m dical Il y en a deux celui de l OMS HCR et celui de MSF France Le travail sur ces protocoles a timidement commenc en ao t 2006 lors d un premier s minaire organis par l UNICEF Brazzaville avec des sp cialistes de chaque domaine impliqu dans la PEC des VVS Cependant il semble qu un travail pr alable est n cessaire pour pr parer un draft de protocole m dical qui pourrait ensuite tre soumis aux participants des autres s minaires pr vus cette ann e Pointe Noire Kinkala et Owando Ce travail pr alable devrait r unir au minimum deux professionnels de sant utilisant respectivement un des protocoles cit s plus haut ainsi que des
100. le 2 Pr vention sensibilisation sur la sexualit dans les coles h tels militaires glises Pointe Noire Ndala Bikoumou Gildas Octave responsable d antenne Maman Nkodia directrice du foyer Nk oua Fr d ric membre chercheur Yetila Daniel coordinateur Malanda Herman Pr sident Promoteur 94 71 32 666 26 12 ndalagil yahoo fr 556 20 28 532 83 74 fnkeoua yahoo fr 522 82 83 malgano2 yahoo fr 533 3001 hermanmalanda yahoo fr 35 Malaki Development Pointe Noire Prise en charge et accompagnement services socio conomiques formation en AGR 36 M decins d Afrique Likouala B tou 1 Prise en charge et accompagnement PEC m dicale PEC psychologique travers des clubs d coute PEC juridique et judiciaire PEC socio conomique formation en AGR micro cr dits visage social 2 Collecte de donn es enqu tes 3 Pr vention sensibilisation de proximit Brazzaville Prise en charge et accompagnement services m dicaux 2 centres de sant int gr s Moungali Talangai 37 OCDH Observatoire Congolais des Droits de l Homme Brazzaville Pointe Noire Ouesso Owando Dolisie Impfondo 1 Collecte de donn es enqu tes sur le travail des enfants de la rue les droits humains en milieu scolaire 2 Pr vention sensibilisation sur les droits de l homme de la fem
101. lences sexuelles ainsi que sur la pertinence des lois existantes pour d fendre les victimes et punir les agresseurs et leur degr d application L objectif de la cartographie tait d identifier les partenaires et d valuer l efficacit de leurs actions Nous avons commenc le travail d identification Brazzaville puis Pointe Noire car ces deux villes du point de vue d mographique sont les plus importantes du Congo Pour identifier les partenaires la technique de la boule de neige a t utilis e c est dire que nous sommes partis des structures connues pour avoir d j collabor avec l UNICEF qui elles m mes nous ont recommand leurs partenaires et ainsi de suite Ce travail d identification a t tr s long parce qu il s agissait d un vrai travail de d tective Nous avons identifi pr s de cent trente structures publiques et priv es ce qui ne constitue pas une liste exhaustive des partenaires mais bien une des partenaires les plus actifs importants ou mobilis s dans la lutte et la r ponse aux violences sexuelles au Congo Pour valuer les actions des partenaires c est la technique de l entrevue directe qui a t s lectionn e L information requise a t la suivante les domaines et lieux d intervention les types d activit s les outils utilis s les partenaires nationaux et internationaux ainsi que les personnes ressources et leurs contacts Cette information a t compl t e souvent
102. les de d livrance des la CIIEMC et JCC 5 2 Eglises R hoboth Brazzaville Cellules de pri re antennes d coute dans 6 glises 5 3 Eglises du C ur de J sus Brazzaville Pointe Noire Dolisie Nkayi Cellules et cha nes de pri re 73 Partenaires internationaux Raoul Fouillereau Enfant Minist re Fran ais des Affaires Etrang res ID ASDI DEFAP Chr tiens et Sida 3 4 Services socio conomiques d Assistance aux Rapatri s et R fugi s au Congo commerces teinturerie cuisine couture Micro cr dits Structures de mise Lieux Toscane Partenaires Partenaires en uvre d intervention yP nationaux internationaux 1 AARREC Agence Pointe Noire Formation en AGR petits HCR 2 ACBEF Action Congolaise pour le Bien Etre Familial Brazzaville Pointe Noire Formation en AGR couture coiffure SEP CNLS Minist re de la Sant ARIPS association des Personnes vivant avec le VIH SIDA IPPF UNICEF FNUAP Solidarit Internationale jeunes filles mineures vuln rables couture p tisserie coiffure m canique auto Micro cr dit Alphab tisation Rescolarisation Evang lique du Congo Coordination VIH SIDA CHU Espace Jarrot Bissita paroisse Croix Rouge Congolaise 3 ACOLVEF Association Brazzaville Formation en AGR couture DGPFIFD Congolaise de Lutte contre tricotage tissage napperon les Violences
103. les peuvent tre trait es en dehors de la famille En effet les coutumes normalisent et banalisent souvent les violences conjugales car la femme est consid r e comme la propri t de l homme Elles renforcent de plus l id e que les probl mes familiaux doivent rester et se traiter seulement l int rieur de la famille Les violences sexuelles et plus sp cialement les viols constituent un ph nom ne en mutation Contrairement ce qui se passait durant la guerre depuis la fin des conflits il y a une pr valence de plus en plus nette d agresseurs civils connus des victimes entre 50 et 80 des cas et qui dans environ 20 des cas ont m me un lien de parent avec elles Les victimes sont en toute grosse majorit des filles de plus en plus jeunes environ une victime sur deux est mineure et une sur quatre a moins de 13 ans et duqu es environ une victime sur deux a atteint le niveau secondaire Les agressions dans le cas de mineures ont un peu plus tendance se r p ter peu pr s un cas sur deux et tre perp tr es par une seule personne dans environ 60 des cas Elles ont lieu de pr f rence au domicile ou dans d autres lieux priv s et ou familiers des victimes Les agresseurs justifient leur acte avant tout par le mauvais comportement des femmes mais aussi par la m connaissance de la loi la pauvret et l abus de pouvoir Les traumatismes provoqu s par ces violences sexuelles sont s rieux pour la g
104. lit des services de sant CICR MSF Hollande Seule l ONG ACOLVF organise des formations sp cifiques sur la lutte et la r ponse aux Recommandations chef de file pour chacun des domaines d appui technique violences sexuelles La strat gie la plus utilis e est la formation de pairs ducateurs au niveau communautaire Cependant le FNUAP pour son programme genre travaille travers des points focaux au niveau des minist res et UNICEF pour son projet de lutte contre les violences sexuelles travers un r seau de suivi de la PEC prise en charge des VVS Ce r seau compos de 5 sp cialistes des diff rents secteurs impliqu s dans la r ponse aux violences sexuelles secteurs m dical juridique et judiciaire psychologique socio conomique a t mis en place en ao t 2006 lors d un s minaire qui s est d roul Brazzaville sur les standards de PEC des VVS Ce r seau n est cependant toujours pas op rationnel pour des raisons avant tout d administration et de logistique amp Ces formations bien que souvent adress es un m me public et traitant d un sujet similaire sont rarement coordonn es ce qui implique un redoublement inutile d efforts et des d penses inconsid r es Il serait bon de r fl chir ensemble avec les diff rents partenaires impliqu s sur les moyens de promouvoir une collaboration effective et efficace Une possibilit est le r seau de suivi de la PEC des VVS il
105. llecte de donn es enqu tes sur droits successoraux discrimination positive femme prostitution 3 Sensibilisation plaidoyer causeries d bats sur les violences l gard des femmes avec mutuelles et associations de femmes 16 CEAJ Centre d Ecoute et d Assistance Juridique Brazzaville Talangai 1 Prise en charge et accompagnement Services juridiques assistance projet SOS violences faites aux femmes ligne verte 24h 24 enqu tes assistance judiciaire gt ouverture pr vue en t 2007 au Plateau des 15 ans Services psychologiques consultation avec un psychologue 2 Pr vention sensibilisation de proximit journal Mibeko prospectus sur le viol Impfondo Pointe Noire 1 Collecte de donn es recensement des personnes victimes de violence en cours Impfondo pr vu en t 2007 Pointe Noire 2 Prise en charge et accompagnement services juridiques projet SOS violence faites aux femmes ouverture fin 2007 17 CEMIR Commission d Entraide pour les Migrants et R fugi s Brazzaville Loukoul la Prise en charge et accompagnement Services psychologiques counseling Services socio conomiques formation en AGR Ekaba Alexis directeur adjoint Bowao Rebecca coordinatrice nationale Batamio Herman secr taire g n ral Mi r Paulin repr sentant coordinateur des projets 530 86 58 548 63 52 alekaba yahoo com cdhd
106. lles libres Likibi Raphael directeur d partemental Brazzaville Likibi Joseph coordinateur Mankassa Julienne coordinatrice nationale Brazzaville Mazelot Jean Gilbert responsable administratif des ressources humaines 553 31 22 Jjoemmanuelle yahoo fr 583 54 67 jbngangal yahoo fr 547 24 99 bodels yahoo fr 588 04 30 530 30 40 raphaellikibi1 yahoo fr 556 51 23 556 03 86 aubainefefco yahoo fr 521 65 48 fjecbrazza yahoo fr Pointe Noire Pr vention Formation de formateurs en gestion de projets pour 40 associations de lutte contre le VIH SIDA 31 Foyer de maman Nkodia dite la maman des mamans Brazzaville Prise en charge et accompagnement des enfants des rues mixte Services socio conomiques rescolarisation r insertion familiale 32 Gr polis Groupe de Recherches et d Etudes sur les Politiques Sociales Brazzaville Collecte de donn es appui la documentation des exp riences sur la situation des enfants vuln rables au Congo 33 Humanico Les Humanitaires du Congo Kinkala Prise en charge et accompagnement clinique juridique 34 La Providence Pointe Noire 1 Prise en charge et accompagnement Services m dicaux 1 centre m dical d orientation consultations soins Services psychologiques counseling par le Club des Jeunes pour l ducation sexuelle et sentimenta
107. ln rables s lectionn s selon les crit res de vuln rabilit et de d clenchement d une action sociale labor s par MSF France Bilan annuel 2003 p 28 Cette organisation internationale avait aussi soutenu en partenariat avec le PNUD la cr ation en 2002 Brazzaville de l association FEDES Femmes d Esp rance qui avait pour but d assister les personnes victimes de violences sexuelles Trente victimes avaient t r ins r es socio professionnellement au cours de l ann e MSF France bilan annuel 2003 p 26 Depuis le d part de cette ONG en ao t 2005 il n y a plus vraiment de prise en charge sociale dans les deux centres de r f rence de Brazzaville A HBT il n y a plus d assistante sociale A HBM il y en a toujours une mais son travail se r sume faire la permanence pour l accueil l information et l orientation des victimes vers l une ou l autre formation en AGR Les types d AGR propos es pour les formations aujourd hui sont presque toujours les m mes et fortement st r otyp es du point de vue du genre C est ainsi que les filles vuln rables apprennent presque toujours la couture la broderie la coiffure la cuisine le tricotage ou le ssage Parfois elles apprennent aussi le s chage du poisson la fabrication de jus ou le mara chage Il existe cependant quelques exceptions comme les filles mineures soutenues par ASI et Serment Merveil qui apprennent la m canique et deux groupes de filles orphelines
108. lus connues l gard des femmes sont les rapports sexuels forc s 33 1 la domination et l inf odation de la femme 15 6 les coups et blessures 14 2 les brutalit s et agressions 10 7 et la maltraitance et les tortures morales y compris les menaces injures et sorcellerie 9 2 Certaines de ces formes de violence sont approuv es par les coutumes congolaises Dans le cas du harc lement sexuel et de l attentat la pudeur il appara t clairement que les d finitions empiriques sont multiples et ne correspondent pas souvent aux d finitions conventionnelles Au niveau des structures de pr vention les informants distinguent celles qui sont traditionnelles comme la famille 43 les chefs de quartiers 22 1 et les glises 4 3 et celles qui sont publiques telles que les ONG congolaises 34 2 et les services de s curit 31 6 Quant aux structures de prise en charge connues elles incluent les services de sant 28 5 les ONGs internationales de sant assistance pr vention et lutte contre les victimes de violences sexuelles VVS 16 8 les ONGs nationales d aide assistance et d veloppement 15 services juridiques et judiciaires 12 5 et les glises 4 4 Les obstacles consid r s majeurs pour la lutte contre les violences sexuelles sont l absence ou la faiblesse des structures publiques sp cialis es 14 l inexistence de m canismes traditionnels 8 3 et la d valorisation ou d consid
109. me par des descentes de proximit conf rences de presse 3 Prise en charge et accompagnement services juridique et judiciaire r daction d p t et suivi de la plainte constitution en partie civile pour les plus d munis Bongolo Ntalamy Yolande pr sidente Youndouka Jean Mermoz coordinateur des programmes Boueya Christian administrateur des programmes Brazzaville Bouka Owoko Roger directeur ex cutif Mavanga Bakala Jean Gabriel responsable des ressources op rations logistique responsable int rim du d partement d action judiciaire 665 27 70 development malaki makongo org 538 69 98 jm_youndouka yahoo fr amabrazza yahoo fr 675 37 76 551 34 50 ocdh brazza voila fr 530 68 60 mavgaby yahoo fr 38 Samusocial Pointe Noire Prise en charge et accompagnement des enfants des rues gar ons Services m dicaux d urgence mobiles Services psychologiques d urgence mobiles Services socio economiques insertion familiale 39 Serment Merveil Brazzaville 1 Collecte de donn es recherches op rationnelles sur la maltraitance domestique VIH SIDA drogue en milieu scolaire 2 Pr vention sensibilisation par le th tre les films les clubs 3 Prise en charge et accompagnement Services psychologiques counseling pour enfants maltrait s s ropositifs toxicomanes Services socio conomiques f
110. n Professionnelle des Etablissement de Micro finance du Congo Total Minist re fran ais des Affaires Etrang res Chambres de M tiers et de l Artisanat France RAMPE R seau Africain d Appui la Micro et Petite Entreprise Ouagadougou Technologie pour le D veloppement SOS Faim Belgique Luxembourg CESI Comit Fran ais pour la Solidarit Internationale Banque Mondiale PNUD BAD Banque africaine de D veloppement 23 Foyer de maman Nkodia dite la maman des mamans Brazzaville Rescolarisation Foyer d h bergement pour enfants des rues mixte R insertion familiale 78 79 Structures de mise Lieux Partenaires Partenaires 1 5 Types de services i en uvre d intervention nationaux internationaux 24 HBM H pital de base Brazzaville Assistance sociale de Mak l k l orientation conseils pour la formation en AGR 25 Malaki Development Pointe Noire Formation en AGR couture coiffure Malaki Ma Kongo DD Promotion de la Femme Comptoir Juridique Junior 26 M decins d Afrique B tou Impfondo Formation en AGR pour r fugi s Micro cr dit visage social Minist res de la sant et de la Population SEP CNLS Forces de l ordre direction de la Soci t Likouala Timber HCR OFID Fonds de D veloppement International de OPEC 27 Serment Merveil Brazzaville Formation en AGR pour enfants maltrait
111. n 1 Prise en charge et accompagnement Mbouyou Daphtone Chef 551 00 38 VIH SIDA PEC m dicale pour s ropositifs 2 centres de sant Brazza du d partement de sant Bacongo Mayangui 1 Pointe Noire Mpaka 1 Inkou l Bilombo Bruno 551 11 00 Plateaux Services psychologiques counseling des s ropositifs 2 Pr vention Sensibilisation des jeunes orphelins enfants vuln rables ASI Espace Jarrot par les animateurs des CASE Cellules d Action contre le SIDA dans l Eglise 10 Brazza 10 Pointe Noire 3 Gamboma sur la pr vention du SIDA et des violences sexuelles Sensibilisation des structures publiques Onusiennes ONGs nationales et internationales par la revue bimestrielle Echanges Formation des pasteurs vang listes et animateurs des CASE en counseling et arguments th ologiques tiologie usage du pr servatif coordinateur VIH SIDA responsable du pole pr vention communication r dacteur en chef de Echanges Lundkvist Perolof Coordinateur homologue VIH SIDA co responsable du pole accompagnement pastoral Nkounkou Rock responsable adjointdes CASE Pointe Noire Samba Sandrine superviseur du Centre de sant Pointe noire bill6 1063 yahoo fr echanges_eec yah oo fr 547 42 11 527 00 42 590 32 26 3 Eglise Salutiste du Congo quartier g n ral territorial Brazzaville Pointe N
112. n certificat m dical et des ordonnances Quelques autres structures proposent une assistance payante mais moindre co t Nous recommandons d tudier les possibilit s d augmenter et am liorer les capacit s de prise en charge des victimes de violences sexuelles travers la formation du personnel soignant et la mise disposition des intrants Au niveau juridique et judiciaire le cadre l gislatif national semble relativement pertinent quoique r duit pour r pondre aux nouvelles caract ristiques prises par les violences sexuelles au Congo Cependant les agresseurs sont rarement condamn s pour des raisons li es avant tout au syst me judiciaire comme les nombreux r glements l amiable et le co t prohibitif du d p t de plainte et de suivi du dossier Il n existe pas de prise en charge juridique et judiciaire des victimes de violences sexuelles except pour les r fugi s mis sous la protection du HCR Les sept cliniques juridiques existantes au Congo offrent et les quatre principales ONGs de d fense des droits humains offrent seulement des services juridiques accueil coute entretien information orientation r daction et d p t de la plainte Les ONGs de d fense de droits humains se constituent aussi partie civile pour les victimes Cependant aucune de ces structures n offrent les services d un avocat ce qui est indispensable pour l aboutissement des plaintes Pour renforcer les capacit s de protection des droit
113. n plan d action national inexistant jusqu ici s impose donc Les objectifs de ce plan doivent absolument int grer les trois domaines cl s de la lutte et de la r ponse aux violences sexuelles c est dire la collecte de donn es la pr vention et la prise en charge et accompagnement des victimes Quant aux strat gies elles doivent n cessairement promouvoir et renforcer les partenariats entre agences ainsi que l approche multisectorielle Cela est crucial pour assurer l efficacit et la p rennit de la mise en uvre Pour pr parer ce plan national nous sugg rons de travailler dans un premier temps Brazzaville car c est la ville qui regroupe le plus d habitants et qui poss de d j quelques structures de r f rence pour la lutte et la r ponse aux violences sexuelles Si ce projet pilote donne des r sultats satisfaisants on pourrait alors passer l chelle nationale Les prochaines tapes de ce processus devraient donc inclure premi rement la pr paration d un cadre de r f rence pour l harmonisation des actions de collecte de donn es pr vention et prise en charge et accompagnement des victimes de violences sexuelles Brazzaville Le r le de chef de file pourrait tre jou par un des minist res concern s ou encore un r seau d acteurs des diff rents secteurs et domaines Deuxi mement la r alisation d outils de base tels que des standards de qualit pour la prise en charge des victimes de violence sexu
114. oire Nkayi Dolisie Loua Prise en charge et accompagnement Services m dicaux 3 centres de sant Brazza 1 Pointe Noire Services psychologiques Assistance socio conomique aide mat rielle Mamete Gr goire coordinateur du service sant 537 10 30 mamete__ngou vya hoo fr Domaines Personnes Nom des structures Contact d intervention ressources 4 Eglise Kimbanguiste Brazzaville Gamboma Nkayi Itoua F lix responsable 528 40 87 du Congo centre d accueil et administratif Prise en charge et accompagnement Services m dicaux centre de sant de Mikalou Services socio conomiques formation en AGR ferme agricole Services psychologiques cellules de l AFKT Association des Femmes Kimbanguistes et AJKI Association des Jeunes Kimbanguistes national 5 Eglises du R veil du Congo 5 1 Minist re du Combat Spirituel Brazzaville Pointe Noire 5 1 1 CIFMC Communaut Prise en charge et accompagnement services psychologiques Maman Ndonga 509 31 87 671 55 Internationale des Femmes travers des cellules de d livrance responsable du CIFMC 00 Messag res du Christ 5 1 2 JCC Jeunesse Prise en charge et accompagnement services psychologiques Chr tienne Combattante travers des cellules de d livrance 5 2 Eglise R hoboth Brazzaville 6 glises Pointe Noire Brazzaville Prise en charge et accompagnement service
115. oits de la femme NED Ambassade de Grande Droits de l Homme et du Bretagne USAID D veloppement 13 CEAJ Centre Brazzaville Sexualit maternit DG PFIFD FNUAP PNUD Ambassade d Ecoute et d Assistance Juridique de Talangai Impfondo Pointe Noire fin 2007 pr coce D pliants journal Mibeko de France 14 Cercle culturel pour Enfants Pointe Noire Violences domestiques traite des enfants VIH SIDA Pi ces de th tre chansons Congo Assistance Association Congolaise pour la Solidarit des Villes Jumel es Centre Culturel Fran ais UNICEF Lyc e Fran ais 15 Cercle de Recherche pour les Jeunes filles M res Pointe Noire Mpaka VIH SIDA SEP CNLS Forum des Jeunes Entreprises Halte sida Espoir Association des Femmes tradi th rapeutes Congolaise ARIPS USAID 57 Structures de mise Lieux Partenaires Partenaires z Cadre et outils A en uvre d intervention nationaux internationaux 16 Club R alit s et Brazzaville Toutes formes de violence Ambassade des EU Perspectives Clinique Juridique de Bacongo 17 Commission Dioc saine Justice et Paix Pointe Noire Traite des enfants prostitution infantile Gazette sur l radication de la traite des enfants Minist re des Affaires Sociales Eglise Catholique du Congo mairie de Pointe Noire Alto RPDH Rencontre pour la Paix et les Droits de l
116. op ration Belge 61 Structures de mise Lieux f f Partenaires Partenaires Th matique en uvre d intervention nationaux internationaux 5 CDHD Centre des Brazzaville Leaders en droits de la NED Ambassade de Grande Droits de l Homme et du D veloppement femme et de l enfant Bretagne USAID 6 CICR Comit International de la Croix Rouge Pool CSS circonscriptions socio sanitaires de Kinkala et Mindouli PEC m dicale des VVS Minist re de la Sant 7 CONADHO Convention Nationale des Droits de P Homme Brazzaville Acteurs cl s dans la lutte contre les violences sexuelles Droits humains USAID 8 Comptoir Juridique Junior Brazzaville Pointe Noire Leaders en droits humains sp cialement de la femme et des enfants DG PFIFD Minist re de la Justice et des Droits Humains PNUD UNICEF R seau Juristes Solidarit France Banque Mondiale 9 Croix Rouge Congolaise Brazzaville R seau de 30 prostitu es form es en pair ducateurs pour la lutte contre le VIH SIDA IST grossesse pr coce non d sir e SEP CNLS M decins d Afrique ACBEF RENAP Minist re de la Sant et Affaires Sociales Si ge des F d rations de la Croix Rouge et du Croissant Rouge d Afrique Centrale Cameroun Croix Rouge fran aise CTA FNUAP OMS 62 Structures de mise en uvre Lieux d intervention
117. ormation en AGR r insertion familiale micro cr dits 40 UERPOD Union pour l Etude et la Recherche sur la Population et le D veloppement Brazzaville Collecte de donn es enqu tes sur les violences sexuelles Pointe Noire Neuila George directeur de l antenne d partementale du Kouilou C ron Solenn directrice Makaya Julien administrateur g n ral Libali Benoit directeur UERPOD assistant du repr sentant FNUAP Mafoukila Constance chercheuse UERPOD charg e du programme genre FNUAP 674 50 95 renzobo yahoo fr 626 13 77 samusocial pn gmail com 536 79 86 626 62 03 makjuler yahoo fr serment_merveil ya hoo fr 554 78 40 556 48 42 hbali unfpa org 522 76 57 mafoukila unfpa org Nkodia Alfred 571 84 39 chercheur UERPOD nkodiaalfred yahoo fr 41 Urgences Brazzaville Pool Voungouta district Louingui Tafaro Colleht Anne 675 95 98 666 72 d Afrique 1 Prise en charge et accompagnement pr sidente 27 Assistance m dicale 2 centres de sant anne_tafaro Assistance psychologique consultations dans les centres de sant yahoo fr Assistance socio conomique formation en AGR micro cr dits urgences_afrique ya pour coop ratives enregistrement des enfants l tat civil hoo fr 2 Pr vention sensibilisation aux violences sexuelles et au VIH Sid
118. orte aux donn es conjointes de 17 l ACOLVE et des centres de prise en charge de Talangai et de Mak l k l en 2000 il y a eu 109 cas en 2001 190 cas en 2002 279 cas en 2003 259 cas en 2004 264 cas et en 2005 588 cas Les circonstances des viols subis par les victimes g es dans 52 des cas de moins de 18 ans et dans 21 des cas de moins de 13 ans ont volu au fil des ann es Durant la guerre ces crimes taient surtout perp tr s dans des lieux publics par des hommes en armes tandis qu aujourd hui ils le sont de plus en plus dans des lieux priv s ou familiers de la victime quartier parcelle cellule familiale par des agresseurs qu elles connaissent Les agresseurs justifient leur acte par le mauvais comportement des femmes 32 5 l abus de pouvoir 14 7 la m connaissance des lois 18 9 la pauvret 16 5 et la faiblesse du statut social des femmes 9 8 10 2006 janvier ACOLVF UNICEF Etude sur le ph nom ne des violences l encontre des enfants Brazzaville Cette tude r alis e dans le quartier 3 de Poto Poto un quartier regroupant une forte communaut trang re de l Afrique de l Ouest est la premi re au Congo ciblant uniquement les mineurs victimes de violences sexuelles Une de ses grandes limites est de n avoir comptabilis que les jeunes s tant d voil s comme victimes ce qui ne nous permet pas d avoir une id e de l ampleur du ph nom ne dans cet arrondis
119. ou Madzia Kibouend et Mindouli Massembo Loubaki Missafou Kimanika Kinkembo Kingouala Barumbanze B atrice d l gu e sant 582 30 97 81 12 08 brazzaville brz icrc org 3 MSF Hollande M decins Sans Fronti res Pool Kindamba et Mindouli 1 Prise en charge et accompagnement PEC m dicale des VVS l hopital de Kindamba et ses cliniques de support de Kil b Moussia Vindza Louholo Missam 1 amp 2 et l hopital de Mindouli et ses cliniques de support de Kindamba Ngouedi Louengo Loulombo Assistance psychologique par les relais communautaires 2 Pr vention sensibilisation sur VS par les relais communautaires Haugen Flermoe Kristin coordinatrice m dicale 667 46 01 86 06 14 msfh roc medco field amsterd am msf org 4 Union Europ enne Pool en projet Pr vention sensibilisation Prise en charge et accompagnement infrastructures formation du personnel de sant Wastelain Laurent charg de programmes De Wolf Yves projet Appui l Etat de Droit Humblot Odile charg e des services sant 81 31 34 555 12 09 laurent wastelain ec europa eu 519 85 23 yves dewolf ec euro pa eu 521 74 00 odile humblot ec eu ropa eu 4 ONGs et organisations nationales Nom des structures Lieux et domaines d intervention 1 AARREC Agence d Assistance aux Rapatri s et R fugi s au
120. outils du CEMIR r cemment actualis s et adapt s au Congo Brazzaville pourraient servir de point de d part pour ce travail collectif Il en est de m me pour les outils de l OVEE mais seulement apr s une valuation de terrain sur leur op rationnalit et efficacit Il faudrait aussi pr voir des formations pour tous les animateurs de ce r seau afin d am liorer leurs capacit s d utilisation de ces outils Il faudrait finalement d finir un syst me de suivi et d valuation des actions entreprises amp Si cette exp rience pilote d un r seau de structures intersectorielles et inter agence pour la collecte de donn es sur les violences sexuelles et ou bas es sur le genre donne de bons r sultats Brazzaville on pourrait utiliser le mod le pour un passage chelle d abord Pointe Noire et puis au niveau national 26 2 Donraine de la pr vention 2L Sensibilisation tat des lieux Il existe un grand nombre d ONGs et associations travaillant dans le domaine de la sensibilisation sur les violences sexuelles et les violences bas es sur le genre Nous en avons r pertori vingt huit Les deux ONGs cl s pour la sensibilisation dans ce domaine sont actuellement Brazzaville l ACOLVE travers son observatoire OVEE et Pointe Noire le Comptoir Juridique Junior travers son centre d coute des femmes et enfants victimes de violence Il est bon de souligner qu Pointe Noire la sensibilisation ne se
121. par celle d un prospectus sur la structure ou un des projets et parfois par un compte rendu ou un rapport gracieusement mis notre disposition par le partenaire Le pr sent rapport est le fruit de l analyse de toute l information collect e dans ces sources primaires et secondaires Le coeur de ce rapport est une analyse diagnostique accompagn e de recommandations par domaines d intervention dans la lutte contre les violences sexuelles Les diff rents domaines ont t regroup s sous trois domaines principaux savoir le domaine de la collecte de donn es qui inclut les enqu tes et les observatoires le domaine de la pr vention comprenant la sensibilisation et la formation des formateurs et finalement le domaine de la prise en charge et de l accompagnement dont les sous domaines sont pr sent s par ordre d croissant de recours par les victimes de violences sexuelles Il s agit du m dical du juridique et judiciaire du psychologique et du socio conomique Afin que ce travail soit le plus pratique et op rationnel possible pour tous les partenaires uvrant dans la lutte contre les violences sexuelles 11 l information principale recueillie sur les structures identifi es est pr sent e sous forme de deux tableaux en annexes Le premier tableau organise ces structures par ordre alphab tique selon leur domaines d intervention alors que le second le fait aussi par ordre alphab tique mais selon les types de struc
122. pliqu s Les agresseurs sont donc rarement p nalis s De nombreuses structures publiques et priv es travaillent d j dans la lutte et la r ponse ce triste ph nom ne que ce soit au niveau de la collecte de donn s l aide d enqu tes ou de mise en place d observatoires au niveau de la pr vention travers des campagnes de sensibilisation ou des formations de formateurs ou au niveau de la prise en charge et de l accompagnement m dical juridique judiciaire psychologique et ou socio conomique des victimes de violences sexuelles Cependant ces structures souffrent g n ralement de d ficiences institutionnelle technique et ou financi re De plus leurs activit s sont peu pour ne pas dire pas coordonn es Il existe cependant de r elles opportunit s pour une r ponse la probl matique des violences sexuelles d une part la soci t civile est relativement active mobilis e et organis e en particulier au niveau des glises d autre part le Minist re de la Promotion de la Femme et de 45 l Int gration de la Femme au D veloppement a int gr la lutte contre les violences sexuelles parmi leurs priorit s enfin des organismes de coop ration internationale comme la Commission Europ enne et diff rentes agences onusiennes comme le FNUAP et UNICEF sont dispos es mettre ou continuer mettre des ressources techniques et financi res pour lutter et r pondre ces violences La pr paration d u
123. plus rapide efficace et moins co teux ce type de r glement se pratique couramment Il constitue une nouvelle source de conflit pour la victime car c est l int r t du groupe ou de la famille plus que celui de la victime qui prime En effet le r glement l amiable est souvent demand dans les cas de viols commis l int rieur d une famille 5 cas sur 18 pour viter la honte sur cette famille Sinon c est le plus souvent l agresseur qui demande le r glement l amiable 10 cas sur 18 et quand c est la famille de la victime qui le demande 3 cas sur 18 c est pour obtenir le paiement des soins m dicaux par l agresseur Les policiers trouvent un avantage financier dans la majorit des cas Le niveau de r paration destin la victime d pend beaucoup des moyens de l agresseur C est pourquoi le montant de l indemnisation peut varier entre 10 000 et 650 000 CFA Cependant en pratique ces montants ne sont souvent que partiellement ou pas du tout vers s 13 cas sur 18 En effet le versement du premier tiers de la somme pr vue pour le r glement est souvent effectu par l agresseur la famille de la victime en pr sence de la police laquelle re oit en m me temps une somme d argent pour les tractations qu elle a effectu es Mais les versements ult rieurs sont rarement faits la victime ou sa famille Les victimes se sentent donc g n ralement insatisfaites de la proc dure 14 cas sur 18 tout d abord parce
124. pour que les lois soient appliqu es en temps utile enfin sur la n cessit de remettre jour le code p nal pour prendre en compte d autres comportements pr judiciables tels que le harc lement sexuel le viol conjugal la p dophilie la pornographie et le tourisme sexuel infantile amp Un travail sur les protocoles utilis s sur le terrain pour la prise en charge juridique et judiciaire des VVS s impose donc pour pr parer de telles formations Les deux r f rences dans le domaine sont le HCR et les cliniques juridiques Pour uniformiser et actualiser ces standards il serait bon que ces deux structures le PNUD l agence onusienne cl dans ce domaine ainsi que des responsables de la police de la gendarmerie et du Parquet travaillent en collaboration 3 3 Services psychologiques 38 tat des lieux Les violences sexuelles cr ent des traumatismes profonds sur le plan psychologique pour la plupart des victimes en particulier suite un viol Plus de 70 de celles ci avouent souffrir de stress plus ou moins aigu d anxi t de d pression de tendance au suicide de sentiment de haine et ou de sentiment d inf riorit Ces traumatismes sont d autant plus aigus que les victimes ont t agress es par quelqu un de leur famille ou ayant de l autorit sur elles car la confiance est d finitivement bris e D autres circonstances aggravantes incluent l agression au domicile de la victime l indiff rence rencontr e pa
125. ppel s il s agit d un crime Ce dernier pr pare la deuxi me instruction de l affaire par la Chambre d accusation puis le jugement par la Cour Criminelle Le jugement peut se solder par une relaxe un acquittement une condamnation une peine de prison une condamnation payer des dommages int r ts la victime Malgr l existence de ces dispositifs juridiques et judiciaires il semble qu environ une victime sur trois seulement porte plainte et selon MSF France Rapport annuel 2003 dans le cas de mineures une personne sur deux La toute grande majorit des victimes qui portent plainte est pour cause de viols car celui ci est consid r comme un crime Le lieu de d p t de la plainte est principalement le poste de police ou de gendarmerie le plus proche Les raisons commun ment invoqu es pour expliquer ce relativement faible recours la justice ont tendance responsabiliser les propres victimes honte peur de repr sailles de la part des agresseurs difficult s financi res et surtout m connaissance de leurs droits Cependant il semble que si les victimes h sitent porter plainte c est pour deux raisons majeures li es non leur personne mais aux r alit s du syst me judiciaire Cette premi re r alit est le co t prohibitif tout d abord du d p t de la plainte la police ou la gendarmerie et puis au tribunal sans compter les frais engag s pour obtenir un certificat m dical afin que la plaint
126. pr cis s l avance Ensuite au niveau des instruments de collecte de donn es ils sont ferm s ou semi ferm s et donc limitent la d couverte de tout l ment nouveau non attendu du ph nom ne De plus ils utilisent des termes reprenant les cat gories conventionnelles internationales li es aux violences sexuelles en particulier au niveau de la typologie des violences mais sans donner de d finitions claires et pr cises Ces termes ne peuvent donc pas tre compris de mani re questions auraient du tre ouvertes pour permettre aux informants de s exprimer avec leurs propres mots Malheureusement cela n a pas t le cas Enfin ces informations sont relativement superficielles car elles sont issues avant tout de donn es quantitatives qui nous donnent des nombres et pourcentages ce qui nous fournit des indications sur les caract ristiques et l ampleur des violences sexuelles mais ne nous aide pas comprendre la persistance de ce ph nom ne apr s la guerre et son similaire par les populations locales Les instruments auraient du faire volution l objet d un test du point de vue de la terminologie ou alors les Recommandations La revue documentaire de ces tudes nous a permis d appr cier la quantit d information quantitative existant sur les principaux aspects des violences sexuelles et cela au niveau des localit s les plus importantes du pays y compris dans le Pool cette r gion en phase d
127. prise en charge globale m dicale psychologique et sociale et compl tement gratuite des VVS et des enfants n s du viol A Mak l k l ce centre a t install en mars 2000 et Talangai en janvier 2003 Chacun de ces centres est situ un peu l cart des autres services de l h pital La prise en charge des VVS consistait en des soins m dicaux urgents li s au traumatisme la r daction d un certificat m dical la pr vention des MST la pr vention de la grossesse quand la victime arrivait dans un d lai inf rieur 72heures un traitement prophylactique HIV et la pilule du lendemain Malheureusement depuis le retrait de MSF France en juin 2005 et malgr la passation de main au SEP CNLS en partenariat avec la Banque Mondiale pour s curiser le financement de l accueil des VVS il n y a plus vraiment de prise en charge m dicale des VVS dans ces 2 structures Dans le meilleur des cas il s agit d une assistance m dicale En effet des probl mes d approvisionnement en m dicaments et en mat riel m dical et administratif ont surgi tr s rapidement apr s le d part de MSF France De plus HBT le m decin de r f rence est parti la retraite quelques mois plus tard et il n y a pas eu de rel ve officielle jusqu en mars 2007 Aujourd hui deux m decins travaillant respectivement dans les services de gyn cologie obst trique et de sant materno infantil offrent leur service aux VVS quand le psychologue d
128. qu elles re oivent rarement l argent promis ensuite parce qu elles ne se sentent pas en s curit tant donn que l agresseur reste impuni et continue leur faire subir des pressions et humiliations 4 2002 d cembre Mafoukila C M UERPOD Kouanga P CH UERPOD Enqu te relative aux connaissances attitudes et pratiques sur les violences faites aux femmes y compris le harc lement sexuel et l attentat la pudeur en R publique du Congo Minist re de l Agriculture Elevage P che et Promotion de la Femme DGPFIFD FNUAP Cette tude r alis e Brazzaville Pointe Noire Dolisie Nkayi Ouesso Sibiti Djambala Owando Ewo et Impfondo diff rent des 15 autres tudes car outre la traditionnelle identification des connaissances sur les structures de pr vention et de prise en charge des victimes de violences elle cherche comprendre les carts potentiels existants entre les d finitions conventionnelles internationales et locales empiriques des violences faites aux femmes Les donn es ont t collect es par des enqu tes communautaires l aide d un questionnaire ferm pour la population cible et d un guide d entretien ouvert pour les institutions sp cialis es L chantillon pour la population cible comprend 1622 filles et gar ons de 10 ans et plus Les r sultats n ont pas indiqu d normes diff rences entre les localit s ni entre les sexes Les formes de violences les p
129. r dits Dans ce sens une collaboration entre ONGs s av rerait utile pour changer les expertises en mati re de formation et de sources de micro cr dits amp Une r f rence importante en ce qui concerne les standards de prise en charge socio conomique des victimes de violences est MSF Plusieurs agences onusiennes dont le PNUD et le FNUAP sont aussi actives dans le domaine de la r insertion socio conomique des groupes les plus vuln rables Il serait utile de s lectionner un chef de file onusien et de travailler avec les ONGs cl s pour uniformiser et actualiser ces standards 44 Conclusion La pr sente analyse d montre clairement la persistance de violences sexuelles aujourd hui Mais ces violences ont mut depuis la fin des conflits pour passer d armes de guerre des violences banalis es li es davantage la sph re domestique Ce lien avec la famille est une des raisons majeures pour lesquelles le ph nom ne reste toujours tabou les victimes cherchent relativement peu une assistance ext rieure qu elle soit m dicale juridique judiciaire psychologique ou socio conomique et la collectivit et l tat ne se sentent pas concern s Les victimes sont en majorit mineures et de plus en plus d enfants en dessous de treize ans sont touch s Il existe des instruments l gislatifs relativement pertinents par rapport la situation actuelle Cependant ils sont rarement ou alors tr s tardivement ap
130. r vu par l article 331 et des travaux forc s perp tuit dans les cas pr vus par l article 332 Finalement l article 334 punit toute personne qui embauche entra ne ou entretient m me avec son consentement une personne m me majeure en vue de la prostitution ou la livre la prostitution ou la d bauche d un emprisonnement de 6 mois 2 ans et d une amende de 400 000 4 000 000 de CFA Mais dans les cas de d lit l gard d un mineur avec contrainte et si l auteur est porteur d une arme poss de n importe quel ascendant sur la victime ou a des fonctions li es au maintien de l ordre public la peine sera un emprisonnement de 2 5 ans et une amende de 1 000 000 10 000 000 CFA Troisi mement le Code de la famille en sa loi num ro 0073 84 du 17 octobre 1984 l article 128 stipule que l homme avant 21 ans r volus et la femme avant 18 ans r volus ne peuvent contracter mariage N anmoins le procureur de la R publique peut accorder des dispenses pour des motifs graves L article 130 autorise cependant le mariage pr coce lorsqu il y a consentement des p re et m re ou d faut de la personne qui selon la loi a autorit sur l enfant Les articles 328 et 329 assure la protection de l enfance en danger physique et moral lorsque la sant la s curit la moralit ou l ducation d un mineur sont compromises ou insuffisamment sauvegard es Quatri mement le Code de proc dure p nale en sa
131. r le VIH SIDA Malalou Edmond charg de 531 68 69 Secr tariat d Etat la r ponse du secteur sant au edmondmalalou Permanent Centre 2 Prise en charge et accompagnement services m dicaux VIH Sida yahoo fr distribution de m dicaments et mat riel administratif pour VVS National de Lutte contre le Sida financ s par la Banque Mondiale 2 Agences Onusiennes Nom des structures Domaines d intervention 1 Banque Mondiale 1 Collecte de donn es enqu tes pour observatoire ULS 2 Prise en charge et accompagnement services m dicaux m dicaments et mat riel administratif pour VVS 2 FNUAP 1 Collecte de donn es sur la prostitution et la sexualit maternit pr coce enqu tes documentaire cartographie 2 Pr vention Politique Nationale genre Sensibilisation aupr s des d cideurs et de proximit bulletins ATTAC3 et Mibeko Formation de formateurs laboration du document de la Politique Nationale genre 3 Prise en charge et accompagnement services socio conomiques formation en AGR Personnes ressources Ibrahim Midou repr sentant Dackam Richard repr sentant Mafoukila Constance Charg e du programme genre Contact 663 19 69 mibrahima worldbank or 530 23 81 810 380 dackam unfpa org 522 76 57 mafoukila unfpa org 3 HCR Brazzaville Pointe Noire Likouala B tou Impfondo Louko
132. r les victimes dans leur demande de reconnaissance d attention et de soin et finalement une grossesse pour des filles mineures dans des conditions sociales difficiles MSF France Bilan annuel 2003 pp 43 44 Les victimes de violences sexuelles semblent recourir 2 grands types de services psychologiques les services formels et les informels Les services psychologiques formels sont g n ralement offerts par des psychocliniciens dans des structures publiques ou priv es Ces services sont relativement peu utilis s et en g n ral beaucoup moins que les services m dicaux A titre indicatif selon les enqu tes de 2006 sur les violences sexuelles Pointe Noire et Brazzaville environ 1 victime sur 2 a consult un centre de sant et 1 victime sur 4 a consult un psychologue Parmi les victimes qui ont vu un psychologue moins de la moiti semblent avoir re u un traitement ou un suivi Les services psychologiques informels sont principalement offerts par les associations religieuses Selon l enqu te de 2006 Pointe Noire presque la moiti des victimes de violence recourent aux glises et groupes de pri re L importance de ce recours pour les VVS peut se comprendre par le fait que la plupart d entre elles attribuent leur malheur une mal diction divine ou la sorcellerie De plus elles se sentent souill es par l agression Elles ont donc besoin avant tout de pri res et de purification ce qu elles re oivent l
133. rande majorit des victimes Ces traumatismes sont multiples au niveau m dical il y a souvent des l sions vaginales et des risques de VIH SIDA IST et grossesse non d sir e au niveau psychologique le stress la d pression l angoisse et les ph nom nes d addiction qui en r sultent sont l gions et au niveau social comme les victimes sont souvent rendues coupables de leur malheur elles sont critiqu es marginalis es et m me parfois rejet es par leur famille ou leurs proches Il peut s ensuivre des troubles ou m me l abandon au niveau 21 scolaire ou au niveau du travail C est ainsi que certaines victimes mineures quittent l cole et se retrouvent dans la rue Les victimes de violences sexuelles recourent relativement peu des structures de prise en charge Et parmi celles qui y recourent c est quasi exclusivement suite un viol Une victime sur deux environ va chercher de l assistance au niveau des services m dicaux et ou au niveau communautaire surtout aupr s des glises Par contre moins d une victime sur trois a recours la justice que ce soit au niveau des commissariats de police de gendarmerie ou du parquet L arrangement l amiable surtout au niveau des familles et dans le cas de violence intrafamiliale est cependant une pratique tr s courante La popularit de cette coutume bien qu en principe ill gitime pour les crimes s explique par le fait que les plaintes sont co teuses qu
134. ration des femmes 6 8 5 2002 Tour Moussa r alisateur Nous sommes nombreuses UNICEF Congo Les films du Crocodile Ce documentaire r alis la fin de la p riode de conflits traite du viol comme arme de guerre dans la r gion du Pool Il allie archives du temps de la guerre 1998 2002 et t moignages de quatre femmes ayant t victimes de viols Celles ci expliquent les circonstances cons quences et causes des violences qu elles ont subies durant la guerre Le film pr sente aussi des interviews d un psychoth rapeute une assistante sociale un juriste et une avocate la cour Une petite s quence a t tourn e l ACOLVF 6 2002 ACBEF FNUAP Le poids du viol 2 cassettes vid o 2h Il s agit aussi d un film sur le viol r alis la m me p riode que le pr c dent C est l histoire fictive de deux jeunes filles scolaris es victimes de viol en sortant de l cole Pointe Noire Ce film ducatif raconte surtout l histoire d une des deux jeunes filles en montrant toutes les tapes suivies par la victime et sa famille pour surmonter le drame 7 2003 mars Goma Maniongui C AFJC Bemba P F AFJC Etudes sur l application des peines l encontre des auteurs de violences sexuelles Minist re de l Agriculture Elevage P che et Promotion de la Femme FNUAP Association des Femmes Juristes du Congo AFJC Cette tude malgr son extr me faiblesse m t
135. recommandons une collaboration entre ces structures au niveau des ressources humaines et des outils de travail selon la population cible ou la th matique Les services offerts pour la prise en charge et l accompagnement des victimes de violences sexuelles sont de quatre types m dical juridique et judiciaire psychologique et socio conomique Au niveau m dical les structures proposant des services de prise en charge gratuits sont les centres de r f rence des h pitaux de Talangai et Makal k l Brazzaville et de l h pital de B tou mis en place par MSF France mais repris respectivement par le SEP CNLS et M decins d Afrique l ONG partenaire du HCR les hopitaux et cliniques de Mindouli et Kindamba dans le Pool pris en charge par MSF Hollande les centres de sant int gr s de Mindouli et Kinkala galement dans le Pool soutenus par la Croix Rouge Internationale les quatre cliniques de l ACBEPF r parties entre Brazzaville et Pointe Noire et finalement les quatre centres de sant de la coordination VIH SIDA de l glise vang lique du Congo Ces structures normalement d livrent des certificats m dicaux apr s examen des victimes font les tests n cessaires et fournissent gratuitement les m dicaments curatifs et pr ventifs n cessaires Cependant dans les h pitaux de base de Talangai et Mak l k l la situation s est d grad e apr s le d part de MSF France et les services offerts se limitent maintenant u
136. rtance la famille les services sociaux et les glises Ces services sont appr ci s car ils offrent des pri res une coute des conseils et parfois une prise en charge m dicale et ou des dons mat riels Pour lutter et pr venir les violences sexuelles les informants proposent par ordre d importance la lutte anti drogue le renforcement des textes juridiques prot geant les femmes la sensibilisation sur les m faits du viol et la r ducation des auteurs de viols 2 2002 MSF France Etude sur les parcours judiciaires des victimes Cette tude est une tude de cas sur le parcours judiciaire de 10 dossiers de plaintes pour viol sur des filles mineures de moins de 13 ans Ce parcours suivi par une avocate la Cour durant huit mois a pour objectif d identifier les potentielles entraves pressions et menaces rencontr es par les victimes aux diff rentes tapes de la proc dure de plainte contre un viol Les donn es r colt es montrent clairement que les victimes font face de tr s nombreux obstacles dans la marche de la proc dure Ces 14 derniers incluent des menaces la victime ou sa famille par les familles de violeurs et m me parfois par certains magistrats la lib ration anticip e du violeur par les agents de police contre une petite somme d argent des propositions d arrangement l amiable par les forces de police des frais al atoires aux diff rents stades de la proc dure les dossi
137. ry 2001 UNHCR Standard operational procedures for prevention and responses to sexual and gender based violence in refugee Asylum seekers communities in Republic of Congo First draft Brazzaville June 2006 UNICEF La violence domestique l gard des femmes et des filles3 dans nocenti Digest no 6 2000 UNICEF Profiting from abuse An investigation into the sexual exploitation of our children New York 2001 UNICEF Rapport pays sur la violence contre les enfants et Rapport pays sur l exploitation sexuelle et commerciale des enfants R publique du Congo Minist re de la Justice et des Droits Humains octobre 2004 49 Annexes Arme I La cartographie des partenaires par donrasnes d intervention 1 Domaine de la collecte de donn es 1 1 Enqu tes _ Lieux de Structures de mise en R Partenaires Partenaires recherche Th matique i uvre i nationaux internationaux intervention 1 ACBEF Action Congolaise Brazzaville Pointe Noire Sant sexuelle et de la SEP CNLS Minist re de la IPPF F d ration pour le bien tre Familial reproduction violence et Sant ARIPS Agence Internationale pour la genre documentaire Le R gionale d Information et de Planification poids du viol Pointe Noire Pr vention du Sida Association des Personnes vivant avec le VIH SIDA Familiale UNICEF EFNUAP 2 ACOLVF Association Congolaise de Lutte contre les Violences l gard
138. s Eglise vang lique du Congo Minist re de la Sant Minist re Fran ais des Affaires Etrang res ID Initiative D veloppement ASDI Agence de Coop ration Su doise pour le D veloppement International DEFAP F d ration Protestante de France Chr tiens et Sida 22 FEFCO F d ration des Femmes et des Enfants du Congo Brazzaville Pointe Noire Impfondo Ouesso Ewo Owando Mindouli Oyo Madingou VIH SIDA sant sexuelle et de la reproduction DGPFIFD Minist res de l Elevage et Agriculture du Plan et Economie DG r gionale de l alphab tisation et enseignement Eglises Catholique et Evang lique du Congo Mairie Centrale de Brazzaville PNUD PAM UNICEF MSF France Ambassade de France UE HCR FAO IPHD 23 La Providence Pointe Noire Sant sexuelle et sentimentale pour coles h tels militaires Journalistes glises Celtel Mikidou Femme Bar TGV 24 M decins d Afrique B tou Impfondo Violences sexuelles VIH SIDA Minist res de la sant et de la Population SEP CNLS Forces de l ordre direction de la Soci t Likouala Timber HCR OFID Fonds de D veloppement International de OPEC 59 Structures de mise en uvre Lieux d intervention Cadre et outils Partenaires nationaux Partenaires internationaux 25 MSF M decins Sans Fronti res Hollande Pool Kindamba Mindouli Violen
139. s curit chez elles Cela pourrait tre des centres d h bergement ou tout autre moyen qui loigne les victimes de leurs agresseurs pour un temps plus ou moins long Cela est particuli rement crucial aujourd hui car le domicile autrefois un lieu de s curit devient de plus en plus un lieu de terreur et de violence amp Au niveau des standards de qualit dans le domaine de la prise en charge et de l accompagnement psychologique les structures cl s sont le HCR MSF AFED et le Mouvement pour la Vie Un travail collectif pour uniformiser et actualiser ces standards s impose L UNICEE qui a d j commenc la formation dans ce domaine pourrait servir de chef de file 34 Services SOCIO CONONMIQUES 41 tat des lieux Selon les r sultats des enqu tes plus de la moiti des victimes de violences sexuelles reconnaissent l impact des agressions subies sp cialement des viols sur leur environnement social et familial Ces cons quences peuvent inclure au niveau scolaire l abandon l chec et ou le changement d cole au niveau du travail des d t riorations dans les rapports professionnels ou l arr t momentan ou encore d finitif des activit s au niveau de la famille et des proches le changement de quartier ou l abandon du domicile les railleries les critiques ou la marginalisation le mariage pr coce et ou forc la prostitution et le rejet de la part du partenaire Beaucoup de femmes violent es ont donc du ma
140. s m canique auto menuiserie t lerie lectricit de b timent gar ons couture broderie coiffure p tisserie m canique filles Micro cr dit Alphab tisation R insertion familiale des enfants des rues SEP CNLS Eglise Evang lique du Congo coordination VIH SIDA Minist re des Affaires Sociales Banque Mondiale FNUAP UNESCO ONUDC Ambassade de France 28 Urgences d Afrique Brazzaville Pool Formation en AGR pour filles d scolaris es et vuln rables soudure maintenance informatique Micro cr dits pour coop ratives agricoles Enregistrement l tat civil SEP CNLS X OIL Congo Minist re de la Sant OMS FNUAP UNICEF PNUD EMS A 2D Hollande CUDA France 80 des enfants Ame Z La cartographie des partenaires par types de Structures 1 Structures Publiques Kouilou pour la Promotion de la Femme Nom des Personnes Domaines d intervention Contact structures ressources 1 Minist res 1 1 Minist re de la Politique nationale genre Botaka Th r se DG 551 58 23 Promotion de la Femme et 1 Commission de r vision du code p nal et de la famille Promotion de la femme Lbotaka2002 de l Int gration de la yahoo fr Femme au D veloppement 2 Collecte de donn es enqu tes observatoire de r duction de la Adou Corn lie DG 556 05 86 vuln rabilit de la femme et de la jeune fille au VIH S
141. s USAID pour les Jeunes Filles broderie tricotage coiffure Jeunes Entreprises Halte M res h tellerie p tisserie sida Espoir Association des h tellerie h bergement Femmes tradi th rapeutes accueil Congolaise ARIPS 15 Coop rative des Pointe Noire Formation en AGR couture Lions Club Caritas PNUD Femmes Handicap es du Congo broderie couture camisole coiffure 16 Croix Rouge CSngolaise Brazzaville Moungali Poto Poto Formation en gestion de petits commerces au march Micro cr dits SEP CNLS M decins d Afrique ACBEF RENAP Minist re de la Sant et Affaires Sociales Si ge des F d rations de la Croix Rouge et du Croissant Rouge d Afrique Centrale Cameroun Croix Rouge fran aise CTA FNUAP OMS 76 Structures de mise Lieux Partenaires Partenaires 1 Types de services en uvre d intervention nationaux internationaux 17 Eglise Catholique du Brazzaville Formation en AGR pour Eglise Catholique du Congo Raoul Fouillerau Enfant Congo Mouvement pour la Vie fille et femmes vuln rables couture broderie savon p tisserie Micro cr dit Alphab tisation pour VV Scolarisation pour enfants n s du viol France 18 Eglise Kimbanguiste Brazzaville Gamboma Nkayi Formation en AGR couture coiffure cuisine broderie Ferme agricole Eglise Evang lique de RDC 19 Eglises du r vei
142. s d pliants illustr s ACBEF Eglise Evang lique du Congo Coordination Merveil ACBEF Centre Culturel pour Enfants Associations des VIH SIDA ou non CEAJ sur le viol mais aussi des documentaires Femmes Seules Chefs de m nage et des chansons Centre Culturel ou fictions ACBEF SEP CNLS des pi ces de th tre Serment pour Enfants Zao Recommandations amp Vu le grand nombre d ONGs uvrant dans le domaine de la sensibilisation sur les violences sexuelles et bas es sur le genre il serait bon en premier lieu de favoriser la coordination de tous ces efforts ce qui permettrait d am liorer leur efficacit et efficience La coordination pourrait se faire par types de th matique trait e par types de strat gie utilis e ou par types de population cible Vu les circonstances actuelles des violences sexuelles au Congo il semble particuli rement crucial de commencer sensibiliser tous les acteurs publics et priv s nationaux et internationaux sur leur responsabilit et leur r le par rapport aux violences domestiques largement consid r es jusqu ici comme relevant exclusivement de la sph re familiale amp Une fois mis en place ce r seau devrait tre en contact r gulier avec le r seau de collecte de donn es sur les victimes de violences sexuelles et bas es sur le genre afin que les actions de sensibilisation puissent r pondre en temps utile l volution de la situation amp Enfin au niveau des outils de s
143. s de la femme et de l enfant nous recommandons que le gouvernement int gre au plus vite dans les textes l gislatifs nationaux les mesures prescrites par les conventions internationales pertinentes savoir la Convention sur l Elimination de toutes les formes de discrimination l gard des femmes et la Convention relative aux droits de l enfant Pour renforcer et am liorer les capacit s d accompagnement l gal nous recommandons des formations et des sensibilisations tous les niveaux police et magistrats compris ainsi que l tude de moyens de financement d avocats pour d fendre les plaintes au tribunal Au niveau psychologique les victimes de violences sexuelles ont davantage recours aux services informels de parapsychologues qu aux services formels de psychologues Les services formels les plus utilis s Brazzaville sont ceux offerts par les centres de prise en charge des victimes de violences sexuelles dans les h pitaux de base de Talanga et Mak l k l En effet ils font partie d un paquet de prise en charge globale et la r f rence entre les diff rents services est automatique A Pointe Noire B tou Impfondo et Loukoul la ce sont les services offerts par le HCR travers ses ONGs partenaires Les services informels quant eux sont surtout offerts par les glises et groupes de pri re car les victimes recherchent avant tout purification et protection divine Les r seaux de l glise catholique Bra
144. s ont forc es par la force physique 47 ou en essayant de les attirer au moyen d argent 40 Un peu moins de la moiti des ces victimes ont eu recours un m decin 48 heures apr s le viol Les traumatismes que ces victimes ont subies ont t physiques 14 d infections g nitales et 2 contamin es par le VIH SIDA et psychologique d pression et mutisme 9 2005 novembre UERPOD Rapport d tude sur la vuln rabilit de la fille et la femme au VIH SIDA et aux violences sexuelles Minist re de la Promotion de la Femme et de l Int gration de la Femme au D veloppement ULS SEP CNLS Ce rapport constitue la premi re activit de l Observatoire de R duction de la Vuln rabilit de la Femme et de la Jeune Fille au VIH SIDA et aux Violences Sexuelles Pour plus de d tails sur cet observatoire voir section 1 2 Observatoires L information r colt e Brazzaville entre janvier et octobre 2005 provient d une revue documentaire des registres de structures publiques CSI CDAV laboratoires et priv es cabinets cliniques juridiques COGEMO et des rapports d ONGs et d agences des Nations Unies travaillant sur la probl matique Les donn es recueillies font appara tre clairement que les filles et femmes sont plus vuln rables que les hommes 34 contre 12 au VIH SIDA surtout entre 15 et 35 ans 82 Le recours aux services m dicaux en cas de viols est en nette augmentation depuis 2000 si on se rapp
145. s par l observatoire savoir Bacongo Poto Poto et Moungali Avant de commencer cette seconde phase il est indispensable de r aliser une valuation de terrain sur un chantillon de points focaux communautaires et institutionnels car l observatoire ne semble pas fonctionner de mani re optimale L valuation devra surtout porter sur la fiche d enregistrement types de violences indicateurs indispensables pr sentation la mani re dont les repr sentants des points focaux collectent l information passive ou active et la m thodologie de collecte des fiches p riodicit descentes sur le terrain de l quipe de gestion ou d p t centralis responsables Les r sultats des donn es recueillies sont publi s dans le bulletin semestriel de l OVEF Un seul num ro existe jusqu aujourd hui pour la p riode de d cembre 2005 juin 2006 Durant cette p riode 284 personnes violent es ont t recens es soit 62 9 pour viols 10 8 pour tentatives de viol 13 4 pour abus sexuels 9 5 pour inceste et 3 4 pour attentat la pudeur Les victimes sont en majorit mineures 58 2 des victimes entre 5 et 19 ans dont une sur trois en dessous de 14 ans Les agresseurs 78 2 inconnus des victimes ont majoritairement entre 21 et 35 ans et sont des civils non arm s 26 dossiers de viols sur 62 ont t transf r s par le commissariat central de police au Parquet Parmi ces 62 dossiers 40 ont t instruits par le Tri
146. s psychologiques travers des cellules de pri re antennes d coute relais Nd k Germain directeur responsable de l glise m re Poto Poto Mayongo Dieudon charg des affaires sociales 526 36 62 551 44 99 Domaines Personnes Nom des structures Contact d intervention ressources 5 3 Eglise C ur de Brazzaville Pointe Noire Dolisie Nkayi Brazzaville 521 85 84 J sus Prise en charge et accompagnement Services m dicaux clinique appui spirituel et m dical Services psychologiques travers des cellules et cha nes de pri res Services socio conomiques formation en AGR par les groupes de femmes et de jeunes Ivoutouyi Lucien anesth siste pasteur principal Ame Structures eistantes Brazzaville pour l identification l coute et la r f rence es victimes de violences sexuelles et bas es sur le genre 1 AFED 2 points d coute paroissiaux soit un Mak l k l Sangolo et l autre Talangai 2 ACBEF 2 CSI Centre de Sant Int gr Moungali Plateau des 15 ans 3 Eglise Evang lique Coordination HIV Sida 2 CSI dont 1 Moungali Mayangai et un Bacongo 4 Mouvement pour la vie 5 points d coute paroissiaux Saint Kisito Mak l k l Sainte Marie de Ouenz Ouenz Saint Pierre Claver Bacongo CIO Centre Interdioc sain des Oeuvres Poto Poto Sainte Rita de Mokondo Moungali 5 CEMIR
147. se en uvre des plans op rationnels au niveau de Brazzaville puis au niveau national et en suivant et valuant la mise en uvre des plans op rationnels annuels Bibliographie ACBEE FNUAP Le poids du viol film fiction 2002 ACOLVE Rapport de mise en place de la base de donn es relative l exp rience de l ACOLVF dans la prise en charge des victimes de violences p riode de 2000 2003 juillet 2005 ACOLVE UNICEF Etude sur le ph nom ne des violences l encontre des enfants Brazzaville UNICEF janvier 2006 Amnesty International CODESRIA Conseil pour le D veloppement de la recherche en sciences sociales en Afrique Surveiller et enqu ter en mati re de violence sexuelle Russel Press Basford 2001 ATTAC3 Enqu te sur les filles mineures prostitu es sous l emprise des prox n tes Brazzaville 2005 ATTAC3 Enqu te sur les conditions sanitaires les violences et les infections sexuellement transmissibles des enfants professionnelles du sexe Brazzaville 2007 Bingoly Liworo G DGOP Yila Boumpoto M Universit Marien Ngouabi Libali B UERPOD et al Violences Sexuelles en situation de conflit au Congo le cas de Brazzaville Minist re de la Sant Solidarit et Action Humanitaire DGPOP Direction de la Recherche et de la Sant de la Reproduction FNUAP UNICEF novembre 1999 Buambo Bamanga S F Oyere Moke P Gr koumou A L Et al Violences
148. section IV correspondant aux attentats aux m urs les articles 330 et 331 punissent l auteur de tout outrage public la pudeur d un emprisonnement de 3 mois 2 ans et d une amende de 4 000 48 000 CFA L acte impudique ou contre nature sur un individu de son sexe sera puni d une r clusion de 6 mois 3 ans Lorsqu il s agit d un attentat sans violence sur un enfant mineur de moins de 13 ans l auteur sera puni de la r clusion criminelle Si cet attentat a t tent ou consomm avec violence viol l auteur sera puni d une r clusion de 5 10 ans mais si elle a eu lieu sur un mineur de moins de 13 ans l auteur sera puni de travaux forc s temps 5 30 ans Dans la loi congolaise l attentat la pudeur d signe l ensemble d infractions qualifi es crimes ou d lits dont l l ment essentiel est un acte immoral d ordre sexuel auquel la victime personne de l un ou l autre sexe se trouve r ellement m l e L article 332 punit l auteur du crime de viol de travaux forc s temps Pour viol commis sur un mineur de moins de 13 ans accomplis l auteur subira le maximum de la peine des travaux forc s temps Le viol est d finit comme une p n tration sexuelle sur 33 la personne d autrui par violence contrainte ou surprise L article 333 sp cifie que si les coupables sont les ascendants de la personne sur laquelle a t commis l attentat la peine sera celle des travaux forc s temps dans le cas p
149. sement de Brazzaville 184 jeunes 134 filles 45 gar ons de moins de 18 ans s lectionn s sur la base du volontariat au sortir de leurs coles se sont identifi s comme victimes de violences Selon les r ponses un questionnaire semi ferm les formes de violence les plus courantes pour les filles sont le viol 46 4 dont 1 5 l int rieur de la famille les violences familiales 29 4 les mutilations sexuelles 10 le mariage pr coce 5 la grossesse pr coce 4 3 la prostitution 3 6 et l Internet et tourisme sexuel 1 4 Pour les gar ons les formes de violences les plus fr quentes sont les violences familiales 86 le viol 9 3 et l Internet et tourisme sexuel 4 7 Les victimes sont en majorit bien duqu es niveau secondaire premier degr 39 deuxi me degr 37 ne consommant pas de drogues et ayant d j eu des rapports sexuels 85 3 avant l agression Leurs agresseurs pour la plupart g s entre 30 et 49 ans sont de nationalit congolaise mari s professionnels commer ants agents de la force publique ou tudiants Les s quelles conserv es par les victimes de viols en particulier sont d ordre psychologique complexe d inf riorit et hyperexcitation dans respectivement 24 et 19 8 des cas sociale abandon des tudes abandon du foyer et discrimination ou stigmatisation dans respectivement 23 4 27 et 20 7 des cas et sanitaire IST et douleurs abdominales
150. sont le plus souvent r f r es par les parapsychologues des r seaux d coute communautaire il est absolument n cessaire de soutenir et renforcer les m canismes de r f rence entre les deux types de services afin que les cas traumatiques puissent recevoir une aide ad quate et rapide amp Les r seaux informels quant eux sont relativement nombreux et offrent une assez bonne couverture g ographique Il ne serait donc pas vraiment n cessaire de cr er de nouveaux r seaux mais bien d am liorer la qualit de leurs services d coute et de r f rence tout comme celle d identification des victimes car ces r seaux sont vraiment en premi re ligne dans ces trois domaines Une strat gie efficace serait donc de coupler les formations en collecte de donn es de qualit pour remplir ad quatement les fiches d identification des victimes avec les formations sur les techniques de base d interview de trauma counseling ainsi que sur les autres services existants dans la localit pour pouvoir r f rer les victimes si elles en expriment le souhait Les formations psychologiques devraient etre donn es par les psychocliniciens travaillant dans le domaine afin de favoriser la collaboration entre les deux types de services et donc une r f rence plus rapide et ad quate Outre les formations au niveau de la s curit des victimes il serait utile de proposer des solutions concr tes pour prot ger momentan ment les victimes qui se sentent en in
151. sous la responsabilit de M decins d Afrique l ONG partenaire du HCR pour la PEC des r fugi s Ce centre continue bien fonctionner M decins d Afrique est en train de mettre en place Impfondo un autre centre de prise en charge des victimes de violences sexuelles Dans le Pool MSF Hollande offre une prise en charge m dicale gratuite pour les VVS dans les h pitaux de Mindouli et Kimbamba et leurs 9 cliniques respectives de support Kimbamba Kil b Moussia Vindza Louholo Missam 1 amp 2 Mindouli Kindamba Noouedi Louengo Loulombo Il en est de meme pour le CICR avec les 8 CSI centres de sant int gr s qu ils soutiennent dans les CSS Circonscriptions Socio Sanitaires de Kinkala et Mindouli Les 3 CSI de Kinkala sont Matoumbou Madzia Kibouende et les 5 de Mindouli Massembo Loubaki Missafou kimanika Kinkembo Kingouala Parmi les autres structures qui offrent une prise en charge des VVS nous avons l ACBEF et la coordination VIH SIDA de l Eglise Evang lique du Congo L ACBERF offre gratuitement dans ses deux 31 cliniques respectivement pour les adultes et pour les jeunes de Brazzaville Plateau des 15 ans et ses deux autres cliniques de Pointe Noire Ti Ti examen m dical les soins m dicaux urgents le certificat m dical les analyses de laboratoire et les m dicaments pr ventifs dans la mesure des disponibilit s La coordination VIH SIDA propose une prise en charge globale des VVS et s
152. ssistance est relativement faible et 37 chaque ann e un peu moins sollicit e dans le cas des cliniques juridiques comme le prouve les statistiques annuelles des consultations de la clinique juridique de l AFJC de Brazzaville entre 2002 et 2006 ces consultations sont pass es de plus de 100 moins de 10 La raison majeure de cette d croissance semble tre le non accompagnement judiciaire L avantage des ONGs de d fense des droits humains par rapport aux cliniques juridiques est de se constituer partie civile pour le plaignant ce qui est une aide judiciaire pour la victime mais qui reste insuffisante pour l aboutissement de la plainte Les cliniques juridiques et les ONGs de d fense des droits humains sont conscientes de l importance des services d un avocat pour l aboutissement des plaintes C est pourquoi dans certains cas de VVS particuli rement vuln rables elles essayent de trouver des avocats militants qui acceptent de d fendre les victimes gratuitement ou pour une r mun ration minimale forfait Recommandations amp Au niveau des cliniques juridiques il est clair que les services de consultation fonctionnent au ralenti Pour booster ces services il faudrait que ces cliniques revoient leurs mandats et puissent offrir non seulement une assistance juridique mais aussi une assistance judiciaire Dans ce sens il est indispensable que les cliniques juridiques tudient les possibilit s de soutien et de fin
153. te Dans un peu plus de la moiti des cas l aboutissement des plaintes est ind termin Pour le reste dans 6 5 des cas l agresseur a t condamn le plus souvent par contumace pour des raisons telles que l irr gularit des sessions criminelles et l annulation des dossiers dus aux r glements l amiable dans 5 8 des cas il y a eu un r glement l amiable dans 11 5 des cas les dossiers ont t d f r s aux instances judiciaires comp tentes et finalement dans 19 1 des cas il y a eu d tentions provisoires tudes ou compl ment d enqu te 8 2005 f vrier mars Buambo Bamanga S F Oyere Moke P Gr koumou A L Et al Violences sexuelles Brazzaville dans Cahiers Sant vol 15 no 1 pp 31 35 Cette tude r trospective sur 6 ans 1998 2003 est bas e sur les cas de viols s tant pr sent s au service gyn cologique du CHUB Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville suite une r f rence de la police judiciaire Elle couvre donc une partie de la p riode de conflit et le d but de la p riode post conflit Mais la majorit des viols ont eu lieu en 1998 Les victimes g e en moyenne de 16 ans environ 70 des cas ont moins de 15 ans et poss dant un niveau socio conomique bas ont t agress es individuellement ou collectivement par des hommes de 24 ans en moyenne du m me niveau socio conomique 86 3 qu elles connus dans plus de la moiti des cas qui le
154. tte Les femmes face la guerre CICR Gen ve 2002 Locko Isaac Rapport de mission d valuation sur le fonctionnement des cliniques juridiques PNUD Brazzaville Juin 2004 MSF France Programme de prise en charge des victimes de violences sexuelles Brazzaville bilan annuel 2003 MSF France Etude sur le parcours judiciaires des victimes de violences sexuelles dans Bilan annuel 2003 pp 36 38 MSF France Etude sur les r glements l amiable dans Bilan annuel 2003 pp 38 41 MSF France Violences sexuelles soins et politique de lutte Colloque organis par MSF Brazzaville le 4 mars 2003 MSF France Programme de PEC des VVS rapport trimestriel d activit s Janvier Mars 2004 MSF France Programme de PEC des VVS rapport annuel 2005 Nations Unies CRC Comit des Droits de l Enfant 43 me session examen des rapports pr sent s par les Etats parties en application de l article 44 de la Convention Observations finales du Comit des Droits de l Enfant R publique du Congo 20 octobre 2006 Ngoulou J DGOP Yila Boumpoto M Universit Marien Ngouabi Libali B UERPOD et al Violences sexuelles en situation de conflit au Congo Sud cas de Dolisie Kinkala Nkayi Pointe Noire Sibiti Minist re de la Sant Solidarit Aide Humanitaire FNUAP juin 2001 Nk oua Fr d ric Etude sur l exploitation sexuelle des enfants Pointe Noire ACOLVF UNICEF
155. ture savoir les structures publiques les agences onusiennes les ONGs et organisations internationales suivies des nationales et enfin les glises du Congo Nous esp rons que ce travail favorisera la collaboration inter secteur et inter agence limitera la duplication des efforts et constituera un premier pas dans le processus d laboration consensuelle d un plan d action national pour lutter et r pondre de mani re plus efficace ad quate et pertinente au probl me persistant des violences sexuelles en R publique du Congo Analyse diagnostique et recommandations par domaines d intervention Les interventions ont t regroup es en trois grands domaines pr sent s dans l ordre suivant le domaine de la collecte de donn es le domaine de la pr vention et le domaine de la prise en charge et accompagnement L Donraine de la collecte de donn es LL Enqu tes et udes Synth se de la revue documentaire Il y a de nombreuses tudes se rapportant directement ou indirectement aux violences sexuelles Parmi les tudes traitant indirectement des violences sexuelles il y a celles sur la prostitution infantile la traite des enfants le travail des enfants de la rue la maltraitance domestique ou scolaire les violences faites aux veuves et orphelins l enfance vuln rable et le VIH SIDA Ces tudes r alis es par des organisations nationales ou internationales sont le plus souvent directement op rationnelles pour la
156. ul la 1 Pr vention sensibilisation de proximit consultations 2 Prise en charge et accompagnement PEC juridique judiciaire PEC m dicale 2 cliniques mobiles 3 centres et 18 postes de sant Likouala PEC psychologique clubs d coute PEC socio conomique formation en AGR Nom des structures Domaines d intervention 4 PNUD Prise en charge et accompagnement services juridiques cliniques juridiques de Brazzaville Pointe Noire Dolisie Kinkala Compaor Ousseni repr sentant Zou k Charles charg des services communautaires Personnes ressources Bahanda Emelyne responsable de l unit gouvernance et consolidation de la paix 522 45 49 compaore unhcr o rg 539 53 56 zoueke unhcr org Contact 559 19 86 660 85 76 emelyne bahanda undp org 5 UNICEF 1 Collecte de donn es Enqu tes sur les violences sexuelles la traite des enfants les groupes risques de VIH SIDA 2 Pr vention Formation de formateurs en standards de PEC des VVS pour la gestion de l observatoire ACOLVEF formation de pairs ducateurs et leaders communautaires pour pr venir le VIH SIDA Sensibilisation au VIH SIDA travers des clubs de jeunes campagnes porte porte tournois sportifs 3 Centre d aide et d coute des femmes et enfants victimes de violence Pointe Noire soutien pour PEC globale collecte de
157. urgence prolong e amp C est pourquoi si d autres recherches taient entreprises elles devraient traiter d un aspect sp cifique des violences sexuelles que ce soit sur un point probl matique pour le programme ou un point sous trait jusqu ici Cela pourrait tre sur d autres types de violences sexuelles que le viol perp tr sur les filles mais aussi les gar ons mineurs En effet comme nous le montre clairement les r sultats des enqu tes revues ci dessus les cas de gar ons victimes de violences sexuelles sont sous trait s sous report s et sous consid r s D autres recherches pourraient aussi traiter des diff rentes formes d exploitation sexuelles des enfants mineurs filles et gar ons ou encore de l exploitation sexuelle de certains types de population comme les enfants des rues ou les peuples autochtones Ces tudes pourraient tre prospectives ou la fois r trospectives et prospectives Elles devraient surtout utiliser des m thodes et techniques de collecte de donn es qualitatives En effet ces derni res qui compl menteraient les donn es quantitatives existantes pourraient nous aider mieux comprendre le pourquoi et le comment du ph nom ne et nous offrir des t moignages de victimes de violences sexuelles amp Cependant pour disposer de donn es qualitatives de bonne qualit il est n cessaire de former des chercheurs en m thodologie de recherche qualitative en particulier au niveau d
158. victimes pensent que pour lutter contre les violences sexuelles il faut surtout r primer les auteurs 23 1 et renforcer les textes juridiques prot geant les enfants 18 2 Pour terminer l tude a recens 25 prox n tes qui utilisent 21 gar ons et 121 filles 85 2 Les enfants victimes d exploitation sexuelle justifient la prostitution par la pauvret de leurs parents 50 et l absence de rigueur dans l application des lois 34 19 12 2007 octobre ACOLVEF UNICEF Evaluation de la situation des violences sexuelles dans le Pool Cette tude en cours d analyse est particuli rement int ressante deux points de vue d abord elle utilise des techniques autant quantitatives que qualitatives pour collecter les donn es Ensuite elle a t r alis e dans le Pool une r gion toujours en phase d urgence qui tait jusqu ici totalement inaccessible Pour collecter l information les chercheurs ont s lectionn la convenance un chantillon total de 400 filles de 10 ans et plus soit 100 personnes dans chacune des 4 localit s s lectionn es par la m thode de loterie auxquelles ils ont administr un questionnaire semi ouvert pour identifier les connaissances des informants et le v cu des victimes Dans les m mes localit s 16 groupes focaux form s respectivement de 6 8 jeunes hommes jeunes filles adultes hommes et adultes femmes ont t organis s soit 4 groupes focaux par localit
159. victimes pr f rent recourir directement aux r glements l amiable moins co teux plus rapides et plus efficaces En effet m me les r glements l amiable ont un co t pour les victimes et leur famille car bien souvent ces r glements sont arrang s avec l aide d un policier ou d un gendarme qui demande une r mun ration pour ses services de m diation Un exemple indicatif du faible aboutissement des plaintes m me quand celles ci se trouvent d j au Parquet est celui pr sent par un juge d instruction au Tribunal de Grande Instance de Brazzaville Nsonde 2006 en 2005 sur 2 cas d attentat la pudeur et 89 cas de viols arriv s au Parquet de la R publique 1 cas d attentat la pudeur et 24 cas de viols ont t re us au 3 me Cabinet d Instruction au Tribunal de Grande Instance de Brazzaville et 5 cas de viols ont t condamn s lors de l unique session criminelle de l ann e 2005 juin juillet Parmi ces cinq personnes condamn es quatre l ont t 30 ans de travaux forc s 36 avec mandat d arr t dont un l audience avec des dommages et int r ts qui r serve les droits des parties civiles et une 27 mois d emprisonnement ferme avec des dommages et int r ts de 5 000 000 CFA Nsonde 2006 Un autre exemple significatif mais cette fois pour montrer la lenteur des proc dures judiciaires est celui rapport par MSF France rapport annuel 2003 Brazzaville la fin de l ann e 20
160. yi puis Pointe Noire au nord Gamboma puis Owando Les viols ont t commis surtout dans les zones de guerre entre janvier et ao t 1999 Les victimes de viols identifi es et interview es ont dans 38 des cas 1507 personnes moins de 18 ans Elles sont en majorit congolaises 95 c libataires plus de 50 des cas alphab tis es plus de 90 des cas et sans ressources conomiques sures Elles ont subi dans plus de 80 des cas une seule agression Cette agression a t perp tr e sexe nu par un seul homme entre 41 et 54 des cas g entre 19 et 29 ans arm en uniforme militaire et drogu 50 Lorsque le viol tait collectif le nombre d agresseurs pouvait s lever plus de sept personnes Les cons quences de l agression pour les victimes se situent 3 niveaux au niveau de la sant surtout par des d chirures vaginales et des risques de grossesses non d sir es d IST et de VIH SIDA au niveau psychologique par de l agressivit une tendance au suicide et de la nervosit et au niveau socio conomique par des railleries la marginalit le rejet du conjoint l arr t du travail et les frais de prise en charge Les victimes ont recours un service m dical dans 55 58 des cas Elles se rendent surtout l h pital car la gratuit des m dicaments l coute et les conseils y sont appr ci s Une personne sur trois recoure des services communautaires qui incluent par ordre d impo
161. zzaville travers le Mouvement pour la vie et de l glise vang lique au niveau national travers l ONG AFED sont particuli rement actifs Un autre r seau anim par des parapsychologues est le vaste r seau national en trauma counseling du projet de r habilitation sociale et prise en charge des enfants traumatis s soutenu par le Minist re de la Sant des Affaires Sociales et de la Famille Les animateurs de ce r seau sont plus de mille trois cent ils coutent les victimes et dans les cas traumatiques les r f rent aux professionnels de l quipe de gestion du projet Brazzaville Pour augmenter les capacit s d accompagnement psychologique des victimes de violences sexuelles nous recommandons de favoriser la collaboration et la r f rence de tous ces r seaux Et comme ces r seaux communautaires sont aussi en premi re ligne pour identifier les victimes de violences sexuelles nous pensons opportun que ces r seaux cumulent les fonctions d coute de r f rence et de collecte de donn es Des formations et des outils sont laborer pour renforcer les capacit s de ces r seaux Finalement au niveau socio conomique les ONGs et associations qui offrent des services d assistance sociale formation en AGR formation en gestion de petits m tiers micro cr dits r insertion familiale rescolarisation et ou alphab tisation pour les femmes et les enfants vuln rables sont l gion Cependant pour augmenter l effic
162. zzaville et Pointe Noire C est une population tr s jeune si on sait que le pourcentage de personnes de moins de 15 ans s l ve 45 Elle est en outre largement scolaris e 90 L activit conomique est domin e par le secteur p trolier et l exploitation foresti re Du point de vue ethnique la population bantoue compos e de sept grands groupes ethniques est largement majoritaire Les peuples autochtones estim s 10 de la population totale sont regroup s dans les zones foresti res du nord Likouala et Sangha et du sud ouest L koumou du pays Chaque ethnie a sa langue maternelle mais il n y a que deux langues nationales le lingala et le munukutuba et une langue officielle pour l enseignement et l administration le fran ais Apr s plusieurs d cennies de colonisation fran aise depuis 1910 le Congo acc de l ind pendance en 1960 et devient une r publique De 1963 1991 le pays a connu un r gime parti unique option socialiste A partir de 1993 le Congo a souffert durant une d cennie de conflits arm s r p tition entre les forces gouvernementales et les milices rebelles ce qui a provoqu une situation d urgence chronique Lors des derniers pisodes de violences de la fin 1998 des d placements massifs de la population civile plus de 250 000 habitants ont eu lieu tout d abord de Brazzaville vers le Pool en qu te de refuge dans la for t tropicale mais cette population a t prise

Lutte et réponse aux violences sexuelles en République du

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