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1. b le contexte de la gouvernance et c les moyens de subsistance et les opportunit s A partir de ces questions la mission en charge de d terminer le champ d application de l analyse a identifi des lacunes dans les connaissances relatives l incapacit du gouvernement r soudre les probl mes de privation et d exclusion sociale et a constat un manque de compr hension des facteurs l origine des strat gies de subsistance ax es sur l immigration Les priorit s en mati re de recherches suivantes ont ainsi t d termin es comme tant particuli rement pertinentes pour l ASP elles ont trait 1 la gouvernance et aux capacit s institutionnelles et 2 aux impacts sur la pauvret et les strat gies de subsistance La phase de d termination du champ d application durant laquelle les questions cl s ont t identifi es en m me temps que les lacunes en mati re de connaissances s est appuy e sur une importante quantit de donn es locales en termes de publications officielles et non officielles de bases de donn es d mographiques d tudes universitaires et d informations de presse Des Interviews ont galement t conduites avec les informateurs principaux au sein des institutions mentionn es ci dessus et des visites de terrain au nord et au sud de l quateur ont permis de rassembler encore plus d informations de valeur La m thode permettant l examen des deux priorit s principales est bas e sur l
2. quit distributionnelle Les partenaires du d veloppement se sont engag s r aliser des analyses en amont de la pauvret et des implications sociales des r formes de politique La Banque mondiale requiert par exemple que les documents des programmes concernant les op rations de d veloppement indiquent quelles sont les politiques qu elles appuient qui peuvent avoir des cons quences sur la pauvret et sociales significatives de pr senter en r sum ses principaux effets de m me que le syst me mis en place par l emprunteur pour y faire face Elle demande galement qu y soit d crit comment seront trait es les lacunes analytiques ou les d ficiences de l emprunteur avant ou pendant la mise en oeuvre Pr ts de politiques de d veloppement OP8 60 Des conseils techniques sur la fa on d entreprendre ce travail sont fournis dans la note d accompagnement Good Practice Note on PSIA pdf 184kb l AIPS concern e par les impacts distributionnels des politiques fournit un dispositif analytique de promotion de la croissance avec quit en traitant les probl mes de compromis et en identifiant les gagnants et les perdants des r formes de politique Consid rer cette relation dans le cadre de AIPS signifie que les valuations conomiques institutionnelles politiques et sociales doivent tre combin es de mani re effective pour comprendre aussi bien que possible les impacts distributionnels probables ou r els d
3. Seasonal calendars t C Reporting Source Messer amp Townsley 2003 Etape 3 Enregistrement des donn es Une quantit importante d informations peut tre g n r e au cours des recherches et l enregistrement des donn es obtenues grace aux diff rents outils devrait se faire au fur et mesure afin d viter les oublis et les impr cisions Il est recommand de passer en revue les conclusions intervalles r guli res d tudier les instructions concern es et d enregistrer les informations clefs et les enseignements tir s Ceci facilitera la production du profil communautaire final a la fin de la p riode de recherche et permettra d apporter les changements n cessaires au fur et a mesure que le processus progresse Les tableaux permettent de suivre et d ordonner les donn es collect es et aux quipes de recherche d identifier plus facilement les lacunes en la mati re Diff rents tableaux peuvent tre utilis s pour passer en revue et enregistrer les informations clefs concernant diff rents sujets par exemple les groupes sociaux et professionnels les institutions locales les moyens de subsistance etc et peuvent fournir des points de r f rence faciles pour les tapes suivantes du processus Les tableaux peuvent galement inclure des informations telles que celles concernant les membres de l quipe les outils m thodes et l informateur qui les a fourni qui peuvent tre utiles au cas o des
4. galement imposer des co ts de transaction plus lev s ou cr er les barri res l acc s dont certaines sont plus sensibles aux actions de politique que d autres Ces types de r formes auront le canal autorit en tant que canal principal et le canal acc s comme canal de support 4 Actifs Les changements de la valeur des actifs affecteront les dimensions revenu et hors revenu du bien tre Ceux ci peuvent tre dus des changements de niveau ou de rendement Les dotations en ressources comprennent le capital physique tel que le logement naturel tel que la terre l eau humain tels que l ducation les qualifications financier tel qu un compte d pargne et social tel que l adh sion des r seaux sociaux qui augmentent l acc s l information ou aux ressources Les changements de politique telles que la r forme fonci re les r allocations des d penses publiques ou en mati re de politique macro conomique peuvent avoir un impact direct ou indirect sur la capacit des personnes investir dans leurs actifs ou en maintenir les rendements 5 Transferts et imp ts Le bien tre est affect par les transferts qui peuvent prendre la forme de flux priv s tels que cadeaux et envois de fonds ou publics tels que subventions et imp ts Les finances publiques ont un impact direct sur le bien tre de groupes sp cifiques par les transferts comprenant les subventions les transferts cibl
5. http Awww worldbank org srm Ligne de temps The Forest Manager s Guide to Participatory Forest Management Module 3 The Participatory Process in Forest Management Disponible a http Awww fcghana com pfma_fao archive docs ref docs pfm manager quide module3 pdf 463 kb Planning and Development Department Government of the Azad Jammu and Kashmir 2004 Between Hope and Despair Pakistan Participatory Poverty Assessment Azad Jammu and Kashmir Report FAO http www fao org Participation tools Timelines html Marche par transect de Zeeuw H and J Wilbers 2004 PRA Tools for Studying Urban Agriculture and Gender Resource Centre on Urban Agriculture and Forestry RUAF Disponible http www ruaf org ruafpublications gender_tools pdf 813kb Integrated Approaches to Participatory Development IAPAD website focuses on sharing information on participatory mapping methodologies and processes www iapad org Transect mapping http Awww iapad org transect_mapping htm Rock F Ed 2001 Participatory Land Use Planning PLUP in Rural Cambodia Annex 11 Ministry of Land Management Urban Planning and Construction MLMUPC Cambodia Disponible a http www mekonginfo org mrc_en doclib nsf O BA7AA16ECF97B14247256BC90030DFF1 FILE Annex11 html The Forest Manager s Guide to Participatory Forest Management Module 3 The Participatory Process in Forest Management Disponible a http Awww fcghana com pfma_fao arch
6. i Elaboration de politiques op rationnelles appropri es relatives la participation du secteur priv dans le secteur de l eau et les pauvres ou concernant les tarifs et les pauvres est une t che difficile si on se base sur des moyennes nationales Cela d pend en effet de la disponibilit d alternatives locales et de la structure des partenariats actuels priv public qui existent dans des zones urbaines sp cifiques ii La participation du secteur priv dans le secteur de l eau peut impliquer de d finir les fronti res en termes de responsabilit pour ce qui concerne les secteurs urbains et p riurbains qui ne sont pas souvent v ritablement sp cifi es si l on se r f re aux enqu tes nationales sur les m nages iii Les caract ristiques sociales comme le niveau de coh sion sociale le temps pass dans la r sidence le niveau de responsabilit sociale et le capital social modulent les prix finaux et l acc s aux points d eau publics souvent ind pendamment des tarifs formels et ils peuvent donc avoir une influence significative sur l impact sur les pauvres iv Dans le contexte africain le march informel des services de l eau peut souvent tre plus grand que le march formel et ainsi les v ritables impacts des changements propos s eu gard la gestion ou aux tarifs affectent souvent les deux march s de fa ons diff rentes Ces particularit s ont une pertinence en termes d impacts ultimes sur les pauvr
7. t affect s dans leur bien tre diff rentes p riodes etc Ceci permettra de mieux comprendre le r le du risque dans la poursuite du progr s et pourquoi certains m nages individus restent dans la pauvret alors que d autres s y enfoncent et pourquoi d autres encore sont capables de se tirer hors de la pauvret tape 4 Utiliser l analyse pour am liorer la politique propos e Sur la base de l analyse ci dessus la pauvret et les impacts sociaux de la politique propos e afin de mieux g rer ce risque peuvent tre mieux valu s et les moyens d y faire face mis en vidence Examinez comment la politique propos e peut tre adapt e si n cessaire pour mieux contribuer la gestion du risque social r duction et mitigation du risque et strat gies d adaptation Le but de l analyse devrait tre d examiner comment la politique propos e pour des secteurs productifs comme l agriculture par exemple peut mieux contribuer la r duction mitigation du risque et aux strat gies d adaptation et les politiques de protection sociale adapt e pour soutenir les objectifs pro pauvres de croissance et contribuer de mani re plus g n rale a la gestion du risque social pour les groupes vuln rables Nom de l outil Analyse de sc nario p 187 Nom de l outil Outils pour penser p 189 to 193 Evaluation du risque social L Evaluation de risque social identifie en trois tapes les risques qui se
8. tat du secteur priv et des universitaires ont particip aux choix de la politique consid r comme une priorit et ont continu participer la collecte des donn es l analyse et aux recommandations de politique L quipe gouvernementale tait dirig e par l Unit de suivi de la pauvret du Minist re des finances et de la planification nationale MENP et le Minist re du d veloppement communautaire et social MCDSD et comprenait des repr sentants d autres minist res et organismes concern s Les organisations de la soci t civile CSO et des universitaires ont effectu le travail qualitatif Recherche participative sur la pauvret En outre les repr sentations locales de l UNICEF de la FAO de l OIT et d autres agences de l ONU ainsi que des organisations de coop ration bilat rale ont fourni des documents d information et ont particip aux discussions de groupes interviews et autres discussions L quipe de l AIPS a conduit toute une s rie de discussions de groupe des interviews structur es semi structur es et ouvertes Les d positaires d enjeux consult s provenaient de plus de 15 ministeres et agences avec 12 repr sentants des grandes entreprises 11 d ONG locales 5 d ONG internationales et 2 de syndicats repr sentant les exploitants agricoles et les petits agriculteurs et des autorit s traditionnelles Il faut y ajouter les repr sentants de plus de 11 organisations de bailleurs de fonds
9. En appliquant le cadre method data pr sent ci dessus Figure 5 4 l utilisation de m thodes mixtes dans l AIPS comme dans tout type de recherche il est important de distinguer l observation de l analyse dans les diff rentes traditions de recherche Dans le cadre de la collecte de donn es quantitatives nous cherchons des indicateurs mesurables de cas Scores sur des variables points de donn es et utilisons ensuite ces statistiques pour d crire les tendances centrales les variances et corr lations qui peuvent tre g n ralis es d chantillons populations Dans la collecte positiviste de donn es qualitatives nous cherchons les indicateurs mesurables de processus causaux dans un contexte donn puis nous utilisons ces observations pour identifier les patterns des relations causales qui peuvent tre g n ralis es dans de petits groupes ou des cas semblables Finalement dans la collecte de donn es interpr tatives qualitatives nous faisons des observations interpr tatives pour que le chercheur puisse comprendre le rapport entre les systemes de signification et leurs impacts dans un contexte donne Nous devrions reconnaitre ces differences et prendre avantage des qualit s des diverses traditions de recherche Alors que mixer les m thodes avec des strat gies it ratives ou combin es est utile nous devons rester conscients des diff rences en termes de m thodologie et ce que cela signifie quand nous essayon
10. Les effets indirects de la r forme sur d autres m nages de la r gion qui ne d pendent pas du th sont aussi importants Au Rwanda les m nages les plus pauvres ne travaillent pas dans le secteur du th leur source principale de revenu est habituellement le travail salari pour les m nages voisins Un secteur d importance clef est celui des organisations de cultivateurs Les associations et coop ratives des cultivateurs de th sont les seuls moyens pour les cultivateurs de tirer des avantages de la privatisation et d affirmer leurs droits Cependant bon nombre de ces organisations manquent d exp rience de financement et sont mal organis es et soutenues Il y a un risque que leurs droits soient n glig s une fois la privatisation r alis e s ils sont incapables de les affirmer ou en sont peu conscients Les strat gies ayant pour objectif l accroissement des flux d information concernant les prix les salaires les rendements l utilisation des intrants etc pour les cultivateurs sont d importance cruciale Il en est de m me du d veloppement et de l am lioration des syst mes d information pour le renforcement des capacit s des organisations de cultivateurs Les analyses ont permis d obtenir des informations sur les risques sociaux relatifs aux diverses options en mati re de privatisation ainsi que d identifier les contraintes et incitations a la concurrence et a la lib ralisation d un march du th fonctionnant
11. Sept personnes qui ont particip la premi re phase du QIM ont transmis les comp tences qu elles ont acquises en faisant fonction de formateurs et de facilitateurs Une critique adress e l approche est qu elle mobilise trop de ressources de la part d administrations publiques faibles Il a t sugg r que la recherche soit sous trait e aux organismes de recherche nationaux ou des ONG comme c est la pratique pour les PPA Pourtant plut t que de consid rer cette participation comme une pression sur des ressources limit es ont pourrait l appr hender comme moyen de renforcer les capacit s de ces administrations afin qu elles puissent mieux exercer leurs fonctions officielles ceci en les aidant mieux comprendre les besoins et priorit s de ceux qu elles sont cens es servir Alors qu il est vrai que la pr paration et la r alisation de la recherche sur le terrain pour le ColMPact n cessitent beaucoup de temps et de ressources l exp rience a montr que l acceptation et l appropriation des r sultats et recommandations de politique par les agents de l tat augmentent plus ils en sont responsables et plus ils comprennent les informations que l approche r v le Ces fonctionnaires nationaux qui ont particip la recherche sur le terrain et l analyse deviennent les avocats d vou s de la prise en compte des questions de pauvret dans leurs minist res respectifs et ont agit pour traduire les r sultats en act
12. The Intra household Disadvantages Framework A Framework for the analysis of Intra household Difference and Inequality CPRC Working Paper No 32 Disponible a http www chronicpoverty org pdfs KBNo32 pdf 416kb International Labour Organisation 1998 A conceptual framework for gender analysis and planning Available from harvrdfw htm Cadre analytique de Harvard Bolt V and K Bird 2003 The Intra household Disadvantages Framework A Framework for the analysis of Intra household Difference and Inequality CPRC Working Paper No 32 Disponible a http www chronicpoverty org pdfs KBNo32 pdf 416kb International Labour Organisation 1998 A conceptual framework for gender analysis and planning Available from harvrdfw htm Mappage institutionnel Diagramme de Venn RUAF 2004 PRA Tools for Studying Urban Agriculture and Gender Disponible a http www ruaf org ruafpublications html gender2 Sontheimer S et al 1999 Conducting a PRA Training and Modifying PRA Tools to Your Needs An Example from a Participatory Household Food Security and Nutrition Project in Ethiopia Disponible a http www fao org documents show _cdr asp url file DOCREP 003 X5996E X5996E00 HT M Rock F Ed 2001 Participatory Land Use Planning PLUP in Rural Cambodia Annex 11 Ministry of Land Management Urban Planning and Construction MLMUPC Cambodia Disponible a http www mekonginfo org mrc_en doclib nsf O BA7AA16ECF97B14247
13. d tre attentif ce qui suit e Yat il des tapes sans valeur ajout e e Yat il des inefficacit s de processus par exemple des retards retouches reworks rejets etc La plupart des processus sont connus pour avoir certains probl mes de boucles de retouche rework loops formels connus Cependant ils connaissent galement habituellement nombre de probl mes de boucles de retouche informels que l on ne peut identifier seulement en demandant qu est ce qui peut ne pas marcher chaque tape du processus e Quels sont les domaines qui fonctionnent comme pr vu et ceux dont ce n est pas le cas Quelles sont les r percussions e Yat il d importantes s parations de d cisions concernant l activit de travail e Yat il des tapes qui sont fr quemment r p t es e Yat il des responsabilit s partag es concernant les tapes impliquant plusieurs personnes e Y at il un exc s de points de contr le par exemple beaucoup de niveaux d approbation e Quelle valeur chaque activit ou tape ajoute t elle e Quels sont les b n ficiaires quels d positaires par exemple e Yat il des tapes qui peuvent tre combin es effectu es en parall le plut t que de mani re successive r alis es de mani re plus rapide ou limin es e Quels liens existent ils entre diff rentes tapes Il peut galement tre n cessaire et ou avantageux de poser des questions aux personnes im
14. etc de fa on ce que les faiblesses d une m thode soient explicitement compens es par les forces d une seconde La notion d objectivit est fondamentale pour la tradition empiriste et indique que les significations et les conditions de vie des sujets sont ind pendant de ces m mes sujets Servaes et Arnst et donc qu ils peuvent tre isol s mesur s et test s 6 valuer l incertitude et les risques qui se posent une r forme de politique Avec la recherche se focalisant sur les politiques il est particuli rement important de passer de l analyse de la pauvret celle des interventions en mati re de politique et leurs impacts probables sur la pauvret L valuation du risque section 6 1 est une r flexion de fin d exercice sur les incertitudes et les risques qui entourent les r formes de politique qui requiert d noncer clairement les suppositions faites concernant ces r formes et leurs impacts Une fois qu une AIPS a t r alis e il faut se demander jusqu quel point nous sommes s rs que les impacts pr vus se produiront et quelles sont les suppositions sur lesquelles nous basons nos pr dictions en mati re d impacts Les outils institutionnels politiques et sociaux pr sent s dans ce Livre source sont utiles non seulement parce qu ils permettent d explorer la dynamique de la pauvret mais aussi d identifier les risques aux niveaux macro m so et micro et qu ils fournissent des cons
15. gens comprennent ce dont il s agit et se sentent l aise avec l observation et que toute question de confidentialit est discut e Il est important d tablir des relations avec les gens car la pr sence d observateurs peut cr er quelques inqui tudes tape 3 Conduire l observation des participants Une fois que l acc s la permission ont t donn s et des relations tablies il est important de continuer interagir et s entretenir avec les gens Ceci aidera a lever les soup ons et r duire les possibilit s de sabotage de la recherche Il se peut galement qu il y ait des tests passer qui ne sont pas vidents un outsider Le chercheur doit couter et s engager dans des conversations Il est recommand de poser des questions et d interviewer les gens sur ce qui ne peut tre ais ment observ les ambigu t s ou ce qui n est pas facile comprendre Avec l observation des participants il est important d tre aussi impliqu que possible dans les activit s et la vie se d roulant dans les lieux tudi s Il est galement important de garder l esprit le but de la recherche et les informations qui doivent tre enregistr es Ce qui est enregistr d pendra des exigences de la recherche Certains ou la totalit des l ments suivants peuvent tre requis e Le lieu effectuez un r cit descriptif c est dire non interpr tatif du lieu par exemple la localit la pi ce l environneme
16. gime de propri t avec quit b n fices d investissement et en termes de bien tre social Parfois cependant la perspective de s curit d un r gime de propri t peut inciter des groupes d int r t plus puissants recourir l expropriation avec des cons quences r gressives pour les pauvres Deininger 2005 e Lorsque les contrats n existent effectivement pas Quand la r forme de politique est bas e sur des suppositions non test es au sujet de l efficacit institutionnelle ils peuvent avoir des effets de distorsion lors de la mise en oeuvre La r forme du march du travail par exemple est fond e sur une hypoth se concernant l inflexibilit des contrats de travail qui emp cheraient les entreprises de r agir rapidement aux conjonctures conomiques cause de l emprise de syndicats excessivement puissants Cependant si les tribunaux sont lents et corrompus ne donnant aucune r paration aux employ s cong di s l interdiction de licenciement peut tre la seule mani re de les prot ger contre les d cisions arbitraires des employeurs Rajan 2004 e Lorsqu il y a asym trie de l information La supposition que tous les d positaires poss dent l information n cessaire peut tre test e par l analyse institutionnelle au niveau m so La r forme de politique qui cr e de nouveaux ensembles de transferts ou des subventions par exemple peut engendrer des co ts de transaction plus lev s pour ces b
17. http www iisd org casl CASLGuide ParticipantObserver htm McMillan L Participant Observation Sociological Research Methods 1 Disponible a http Awww sussex ac uk sociology documents participant_observation rtf Research Methods Participant Observation Disponible a http Awww sociology org uk mpohome htm Indexation participative du risque Quinn C 2001 Risk Mapping in Semi arid Tanzania Review of Common Pool Resource Management in Tanzania Report Prepared for NRSP Project R7857 DRAFT http www york ac uk res celp webpages projects cpr tanzania pdf Annex7 pdf Smith K C Barrett and P Box 1999 Participatory Risk Mapping for Targeting Research and Assistance With an Example from East African Pastoralists Disponible http glcrsp ucdavis edu projects project_subpages PRMP_folder PRMPrpt3 html Mappage participatif du risque EIRD Estrategia Internacional para la Reducci n de Desastres International Strategy for Disaster Reductions Disponible a http www eird org ing varios folletocomunidades mapascomunidades htm ISDR 2002 Living with Risk A global review of disaster reduction initiatives Disponible a http www eird org publicaciones globalreview gring htm Calendrier saisonnier Sontheimer S et al 1999 Conducting a PRA Training and Modifying PRA Tools to Your Needs An Example from a Participatory Household Food Security and Nutrition Project in Ethiopia Disponible a http ww
18. interpr tatifs de la description bivari e ou multi variable de la situation moyenne l analyse sociale mal consid r e Le danger ici est que ce qui n est pas quantifiable devient sans importance alors que ce qui est mesurable et mesur devient ce qui est r el et ce qui compte Chambers 1995 8 En somme alors que les m thodes quantitatives produisent des donn es qui peuvent tre agr g es et analys es pour d crire et pr voir les relations la recherche qualitative peut aider les sonder et les expliquer Elle permet galement d expliquer les diff rences contextuelles relatives la qualit de ces relations Au contraire si la recherche qualitative met de c t de mani re inductive les relations et les patterns int ressants souvent tonnants et quelques fois contre intuitifs la recherche quantitative est alors en mesure de demander combien Et d tablir combien nous pouvons avoir confiance en ces hypoth ses de travail Cette relation it rative entre description et explication fournit la clef d une analyse d impacts efficace et robuste En promouvant diverses formes de m langeage mixing dans ce Livre source nous renfor ons la contribution des approches de recherche avec la recherche qualitative jouant un r le plus rigoureux dans l identification des erreurs ou des nigmes redonnant forme aux hypoth ses de travail et testant continuellement les r f rences normatives Booth et autres op cit 12
19. le l existence d une demande importante pour plus d informations qualitatives afin de compl ter l exercice de mappage un format tabulaire pourrait tre pr f rable une illustration graphique Un exemple de chaque type est pr sent ci dessous Les points retenir Le mappage politique est statique alors que le processus politique est hautement dynamique ainsi une carte politique peut tr s vite devenir p rim e avec un changement soudain de gouvernement Pour inclure une certaine dynamique une approche possible serait de proc der des mappages chaque ann e et de les suivre dans le temps Une autre possibilit serait de compl ter le mappage avec d autres outils qui peuvent mieux saisir les effets dynamiques tels que le mappage de processus Une attention particuli re devrait galement tre donn e au fait qu un mappage peut contenir une information sensible C est particuli rement vrai si le mappage r v le des alliances et des r seaux informels tude de cas de mappage politique R duire les tarifs l importation sur les aliments de base Le mappage politique peut utiliser nombre de formats diff rents adaptables aux exigences de l analyse L illustration ci dessous simule un contexte politique dans lequel un gouvernement propose une r forme permettant de r duire les taxes l importation sur les aliments de base La matrice rend explicite les r ponses probables ou r elles des diff rents acteurs de la r
20. les d penses pour le produit peuvent avoir un effet sur la capacit d une personne d acheter d autres marchandises effet de revenu L analyse de l quilibre partiel r pond ainsi un besoin th orique d un ensemble plus d taill d quations et de donn es afin de saisir l interaction entre plusieurs march s Les matrices de comptabilit sociale et l Analyse d quilibre g n ral calculable qui reconnaissent que pour certains changements majeurs de politique les interactions peuvent avoir des impacts sur l conomie dans son ensemble influen ant un large ventail de march s m me de niveau macro Ceci exige un mod le complexe avec beaucoup d quations et de donn es et Relier les mod les g n raux aux m nages macro et micro Afin de traiter la question des impacts distributionnels au niveau des m nages de nouvelles m thodes ont t d velopp es permettant d alimenter les donn es du niveau m nage avec les r sultats macro et m so des mod les pr sent s ci dessus Ceci permet de fournir bien plus de d tails sur les impacts relatifs en termes de revenu de diff rents groupes de m nages m me des m nages a titre individuel contribuant de ce fait aux objectifs de AIPS de comprendre les cons quences distributionnelles d une politique Source Poulsen 2004 2 1 3 laboration de politiques inclusives Favoriser la participation et l habilitation des d tenteurs d enjeux Avec le change
21. multiples vuln rabilit s qui affectent le plus s v rement les plus pauvres Une m thode visuelle pour montrer dans le temps la distribution des ph nom nes qui varient de fa on saisonni re par exemple les activit s conomiques les ressources la production les probl mes les maladies les migrations les ph nom nes naturels le climat etc Permet de nuancer l analyse des impacts des changements de politique en r v lant les variations saisonni res concernant la vuln rabilit et l acc s aux actifs et ressources Est utile pour comprendre le rapport entre les ph nom nes qui varient selon les saisons et les strat gies de vie Une m thode visuelle qui montre comment les gens divisent leur temps entre diff rentes activit s sur une p riode de 24 heures Permet de comprendre les impacts des changements de politique mise en oeuvre sur les horaires charges de travail utilisation du temps R v le les diff rences en termes d horaires et de charges de travail entre les individus appartenant diff rents groupes sociaux et diff rentes p riodes de l ann e et peut tre utilis pour examiner les impacts sociaux par exemple sur la sant et l ducation de diff rentes charges de travail Une m thode qui permet de montrer diagrammatiquement les causes les effets et les rapports entre les variables associ es au changement de politique la pauvret et au changement social Identifie les diff rences relatives a
22. s et les institutions ou les ensembles de r gles qui r gissent les politiques Dans cette section nous pr sentons les instruments et outils permettant d examiner l impact probable ou r el des r formes de politique section 5 1 aux niveaux m so et micro Le niveau micro a t d crit comme bo te noire caract ris par des processus de pauvret complexes et souvent non quantifiables L analyse sociale aux niveaux m so et micro va au del de la vision parfois m canique des m canismes de transmission qui mesurent 1 les changements des incitations du march aux r ponses des producteurs et ii augmentation des revenus des producteurs par rapport aux am liorations g n rales de la consommation et d autres dimensions du bien tre Les instruments et outils pr sent s ici nous permettent de diff rencier entre les gagnants et les perdants et d appliquer les th ories sur la mani re dont le changement de politique est susceptible d affecter la dynamique de la pauvret au niveau local L analyse sociale peut b n ficier des questions utilis es par les chercheurs dans l tude des canaux de transmission poss dant l impact distributionnel le plus puissant section 5 2 Une liste de ces questions est fournie dans le tableau 5 1 L l ment essentiel d une analyse rigoureuse des impacts est de diff rencier entre les caract ristiques sociales des individus et des groupes et d analyser les implications des dif
23. social redevances pour services rendus en Ouganda Strat gies Informelles Formelles Bas es Formelles Publiques Personnelles sur le march R duction du risque e Production moins e Normes du travail Source Adapt de Jorgensen et Van Domelen 2000 6 2 Scenarios a consid rer pour traiter l incertitude Dans I AIPS il peut y avoir plus d un contrefactuel possible et habituellement plus d un m lange d interventions consid rer pour r aliser les objectifs d sir s Ceci d pendra de ce qui est tudi ou propos Certaines r formes de politique se pr tent la consid ration de multiples sc narios d autres pas L AIPS relative Tchad coton par exemple a permis de prendre en compte un certain nombre de combinaisons de politiques adopter dans le cadre de la privatisation au sens large Par contre l annulation propos e des subventions accord es pour le carburant au Y men a suscit l adoption de politiques sp cifiques dans le cadre de l AIPS bien qu avec plusieurs options en termes de calendrier d limination graduelle de la subvention En plus d un certain nombre d options de politique diff rentes suppositions peuvent exister dans le cas de chaque option particuli re Ces suppositions se d terminent en testant les r sultats possibles de la politique en question Pour comparer ces diff rentes politiques et suppositions il est utile de d velopper un certain nombre de sc narios
24. te plusieurs reprises les maintenant encore plus dans la pauvret Elle ne permet pas non plus de savoir dans quelle mesure le maintien des redevances va contribuer supprimer la demande en mati re de soins de sant de la part des pauvres La d cision du gouvernement ougandais de supprimer les redevances et de rejeter en grande partie les m canismes de financement des m nages des services publics signifie aussi qu il faudra augmenter le budget de sant de l tat de mani re consid rable s il faut satisfaire la demande en croissance Source Yates 2004 Outils m thodes mixtes Un certain nombre de m thodologies existantes combinent les m thodes de mani re ajouter de la valeur aux plans analytique et empirique L Approche conomie des m nages de l ONG Save the Children et la M thode m nage individuel par exemple combinent diff rentes m thodes de fa on novatrice afin d examiner et pr senter l impact probable des chocs au niveau des m nages Le Suivi consultatif de l impact des politiques ColMPact est con u pour valuer l efficacit des programmes et politiques se concentrant sur la pauvret et pour de meilleurs r sultats ce suivi doit tre effectuer pendant ou peu de temps apr s la mise en oeuvre d une r forme afin d affiner les futurs plans d action ColMPact a t appliqu dans des formats divers en Jordanie au Malawi et au Kenya L valuation des consommateurs est un outil avec m thodes mixtes qu
25. tre reli s aux questions de droits d ducation et d aspiration d galit des salaires et de violence domestique Le cadre utilise une gamme d outils pour l analyse et la planification de ce qui suit e La division du travail au sein du m nage et de la communaut e Les besoins relatifs 4 la subordination de la femme vis a vis de l homme e Les diff rences en termes de genre relatives l acc s aux ressources et leur contr le et la prise de d cision e Le degr auquel les politiques programmes et projet traitent des besoins pratiques et strat giques selon le genre Les trois outils suivants sont particuli rement utiles pour analyser la division du travail selon le genre les besoins des femmes et leur acc s aux ressources et leur contr le Identification du r le selon le genre Etablit la carte de la division du travail selon le genre en posant la question qui fait quoi en utilisant des cat gories de r le triple du travail reproducteur productif et communautaire e Analyse des besoins selon le genre Analyse les besoins des femmes et des hommes en utilisant les cat gories des besoins pratiques et strat giques selon le genre e D sagr ge le contr le des ressources du m nage et la prise de d cision en posant la question qui d cide de quoi Etablit un lien entre r partition des ressources dans un m nage aux processus de n gociation Un ajout plus r cent au cadre en
26. valuatrices chercheuses participatives PER de m me que vingt quatre tudiants identifi s comme un groupe de clients dans les deux pays Pendant la formation les PER ont identifi les principales zones ou elles devront conduire des interviews approfondies de leurs pairs et ont d velopp des questionnaires pour interviews Les interviews et questionnaires ont t test s sur le terrain et des r visions ont t faites avant de proc der la collecte des donn es Pendant la collecte des donn es les PER ont t supervis es sur une base hebdomadaire Les PER ont identifi un petit chantillon de personnes entre 3 et 6 appartenant a leur r seau social pour les interviewer Chaque travailleuse de l industrie du sexe a conduit quatre interviews conversationnelles de trois quatre de ses pairs chacune qui a produit 220 t moignages Les tudiants ont conduit trois interviews conversationnelles de quatre a cing pairs chacun produisant 120 t moignages Il n a pas t demander directement aux personnes interview es de parler d elles m mes mais plut t de dire ce que d autres personnes comme elles ont pu faire ou dire Cela devait permettre de maintenir une certaine confidentialit tant donn la nature sensible du sujet trait Pendant les interviews les PER ont pris note de quelques mots clefs seulement afin de pouvoir se rappeler du contenu des interviews Les superviseurs ont questionn les PER toutes le
27. 5 2 ci dessous et d taill es dans le Nom de l outil Evaluation de la diversit et des moyens d existence 5 2 2 Analyse des moyens d existence durables Les concepts d actifs et de vuln rabilit ont t la base du d veloppement des cadres qui leurs sont li s en particulier d analyse des moyens d existence Scoones 1998 qui permettent d examiner les r ponses apport es aux v nements en termes de strat gies de vie adopt es Ces cadres collectivement appel s Approche moyens d existence durable sont a pr sent largement appliqu s sous diverses formes par les organismes de d veloppement et les ONG internationales L Approche moyens d existence durable voir la figure 5 2 est un cadre utile pour analyse des strat gies de vie bas es sur l investissement des concern s dans leurs actifs et leur utilisation en r action aux politiques institutions et processus qui affectent leurs vies et dans le contexte plus large de la vuln rabilit Cette approche reconnait que les pauvres ont recours a toute une gamme d actifs mat riels et non mat riels dans le cadre des multiples strat gies adopt es pour assurer le bien tre individuel ainsi que celui du m nage Mais les pauvres sont galement vuln rables aux chocs et autres v nements ext rieurs qui peuvent r duire leur acc s aux actifs Dans de nombreux cas ils sont forc es de r duire leurs actifs en y puisant pour pouvoir faire face un
28. AIPS pr sentant des cadres et outils utilisant des illustrations et des tudes de cas Le volume 2 offre une guidance plus d taill e et une illustration de l utilisation d outils sp cifiques ou concernant des domaines particuliers de bonnes pratiques Cette version CD ROM du Livre source y int gre des annexes par le biais d hyperliens et fournit des liens concernant les publications cit es dans le texte Cliquez sur les liens suivants pour acc der aux versions PDF des deux volumes Volume 1 pdf 616kb Volume 2 pdf 8 8mb Le volume 1 est organis comme suit La partie 2 pr sente AIPS et ses principaux objectifs et passe bri vement en revue les dix l ments n cessaires une bonne pratique pr sent s dans le Guide de l utilisateur de l AIPS de la Banque mondiale Banque mondiale 2003a Le reste du livre source est en quelque sorte guid par ces l ments et pr sente des conseils techniques trois niveaux d analyse tels que pr sent s dans le Tableaul 1 La partie 3 pr sente des outils pour l analyse au niveau macro du pays et du contexte des r formes La partie 4 d crit les outils d analyse des processus au niveau m so de mise en oeuvre des politiques La partie 5 pr sente des outils d analyse d impact au niveau m so et micro des r formes de politique La partie 6 montre comment cette analyse peut tre utilis e pour valuer les risques li s aux r formes de politique La partie 7 comprend
29. Elle a permis de rassembler des donn es gr ce 664 enqu tes socio conomiques sur les m nages 90 entrevues men es aupr s d informateurs principaux des discussions avec 32 groupes cibles et huit profiles de villes Apr s avoir men des analyses des d positaires d enjeux institutionnelles et des risques l tude a examin les impacts distributionnels de la r forme sur le bien tre des diff rents groupes en termes 1 d augmentations des tarifs 11 d acc s aux services de l eau et de l assainissement fournis par des entreprises publiques et priv es iii d appui aux pauvres par l interm diaire de subventions prenant la forme d un tarif minimal pour 20 litres par t te et par jour et d installation de compteurs et de raccordements gratuitement ou dont le co t est divis et r parti sur plusieurs factures iv de transfert des droits de propri t des actions de la compagnie des eaux aux collectivit s locales et ou v de changements en termes d emploi pour diff rents groupes Des membres du personnel de la Banque ont offert une formation de deux jours aux chercheurs locaux suivie de deux jours de pilotage L quipe a collabor troitement avec des repr sentants de l administration au niveau central et local du Minist re de l ajustement territorial et du tourisme des huit municipalit s des services publics de l eau et des repr sentants de la soci t civile et du secteur priv Les r sultats d
30. Encore une fois l analyse peut aller plus loin en examinant quelles femmes et quels hommes poss dent cet acc s et ce contr le et qu est ce que signifie en r alit l acc s et le contr le pour les analystes locaux qui fournissent les donn es L analyse des facteurs d influence devrait identifier la dynamique contextuelle qui affecte les diff rences de genre identifi es dans les outils activit s acc s et contr le ainsi que les contraintes externes et les opportunit s que l on pourrait devoir consid rer dans la planification des processus Points retenir Les outils sont relativement simples utiliser cela peut encourager une approche superficielle de remplissage de la collecte de donn es Il faut ainsi s assurer que les complexit s de la vie r elle au sein d une communaut sont reconnues et prises en compte L outil est mieux utilis en combinaison avec une gamme d autres outils si on veut viter une approche du haut vers le bas tude de cas Appliquer le cadre analytique de Harvard aux projets programmes et politiques Le cadre analytique de Harvard est con u comme outil de planification devant tre utilis l tape d identification des probl mes d un processus de planification avant que les interventions ne soient d termin es Cependant il peut aussi tre utilis l tape d valuation pour estimer les impacts potentiels d un projet ou d un programme Son utilit principale r side ains
31. analyse de sc nario donne aux d cideurs la possibilit 1 de pr tester la performance d une r forme de politique dans diff rentes situations plausibles permettant la cr ation de plans alternatifs 11 d valuer le degr d appropriation par les d positaires clefs de l agenda de la r forme iii d obtenir un appui pour l agenda de la r forme en incluant les d positaires d enjeux dans les discussions concernant les sc narios concevoir Les Outils pour penser sont un syst me de planification bas sur un logiciel que GTZ a utilis pour aider les personnes concern es par les r formes de politique en comprendre la structure et la dynamique en d finir les objectifs et priorit s valuer les sc narios alternatifs choisir une strat gie de r forme r alisable et valuer les risques qui se posent sa mise en oeuvre Comme pour l analyse de sc nario l outil permet aux participants de mettre en commun leur savoir avec l avantage compl mentaire d utiliser des graphiques illustratifs d une mani re qui leur permet de mieux comprendre une situation complexe ainsi que la port e et les options en termes de r forme Nom de l outil Analyse de sc nario Nom de l outil Analyse de sc nario Qu est ce L analyse de sc nario est un exercice participatif bas sur un processus facilit de brainstorming et la collecte rigoureuse de donn es pour explorer les questions soulev es durant le brainsto
32. au coeur de I Analyse en question Le concept de vuln rabilit plut t que de pauvret peut permettre de saisir les processus de changement o les gens deviennent plus ou moins vuln rables en raison de la s rie de chocs auxquels ils font face et la mani re dont ceux ci sont g r s L Analyse de vuln rabilit se concentre sur les causes et processus Elle peut aider comprendre pourquoi des changements sp cifiques se produisent ou sont susceptibles de se produire cause de l introduction d une certaine politique Elle aide galement pr ciser les politiques appropri es devant tre suivies Dans le cas o le choc est provoqu par une activit humaine il est possible de l liminer dans celui d un ph nom ne naturel ceci est moins probable Dans les deux cas le degr de vuln rabilit peut tre diminu en am liorant la capacit des individus et des groupes prendre des mesures efficaces d att nuation Les cadres de l Analyse de la vuln rabilit vont plus loin en montrant pourquoi certains groupes sont en mesure d investir dans les actifs et de les utiliser ainsi que de saisir les opportunit s qui se pr sentent gr ce aux r formes de politique alors que d autres ne le font pas Ces cadres d analyse permettent de consid rer les droits que les individus et les groupes sociaux poss dent eu gard aux biens et services et leurs r seaux sociaux la base de leur dotation en actifs Ces droits sont
33. au pauvres l acc s aux ressources mais seulement en changeant autonomie contre s curit Il s agit d examiner comment une intervention en termes de d veloppement renforce ces relations qui se fondent sur la solidarit la r ciprocit qui permettent d accroitre l autonomie des pauvres tout en affaiblissant celles de type in gal Concept 3 Analyse institutionnelle L approche reconna t que l in galit est reproduite par le biais de toute une s rie d institutions allant du niveau macro au niveau micro et n est pas limit e au m nage Quatre institutions clef li es entre elles sont utilis es l tat le march la communaut la famille parent qui produisent renforcent et reproduisent les relations sociales et par la m me les diff rences et in galit s sociales L approche permet d examiner comment une modification de politique ou de pratique dans le cadre d une institution affectera et provoquera des changements dans d autres institutions Demandez comment elles interagissent l une avec l autre et changent avec le temps Comment les politiques au niveau de l tat affectent les interventions au niveau du m nage ou communautaire et vice versa Comment une intervention ou un changement au niveau communautaire affecte le m nage Cing dimensions des relations sociales institutionnelles en corr lation sont identifi es afin d analyser qui fait quoi et qui sont les gagnants et les perdants e Les r gles q
34. certaines municipalit s pourrait g ner la mise en oeuvre de la r forme Des stations de radio locales couvrant des zones rurales sp cifiques sont contre la r forme Bien qu ils aient un pouvoir limit pour ce qui est des r sultats de la r forme les agriculteurs sont susceptibles de s engager dans une strat gie de violence qui pourrait s av rer fortement d stabilisatrice pour le gouvernement et n faste pour la r forme L int r t pour la r forme est une autre dimension prendre en consid ration Bien que l OMC soit en principe tr s en faveur d une r duction des taxes a l importation et ainsi obtenir une note lev e pour ce qui est du soutien l int r t de l organisation peut tre n gligeable s agissant d un petit pays en voie de d veloppement En raison du format tabulaire on peut facilement ajouter autant de texte que n cessaire dans chaque cellule Support Support Suppurt Robust Fragile Ideological Fohti al rtiri Cove ent ns Urban middle class Extemal AMIE Etematioal WTO donors Media Television Mot Lacalradig stations Soutien Soutien Soutien Opposition Opposition Opposition Opposition Opposition solide fragile id ologique gr ce par le biais par la par le anaux mobilisation de canaux d sobeis conflit limit s publique politiques sance Acteurs Politiques Parlement Gouvernement Municipalit s Municipalit s Petits Groupes agriculteurs Petits sociaux Classe moyenne dans cer
35. choc particulier dans d autres cas ils peuvent utiliser leurs actifs de mani re plus strat gique afin de maintenir et m me d am liorer leur situation de vie Le contexte de la vuln rabilit comprend les risques conomiques sociaux et politiques ou les v nements incertains qui affectent la vie quotidienne des gens Les perturbations naturelles peuvent inclure les risques de s cheresse d inondations ou de malaria alors que les celles de type conomique se manifestent souvent par des changements du co t du travail des biens ou des services Le risque social peut se manifester par les maladies transmissibles telles que le VIH SIDA par les conflits concernant les ressources ou par des pratiques culturelles qui excluent des groupes sociaux sp cifiques Le risque politique peut se manifester par le biais de certaines formes de coercition le client lisme politique la violence politique ou par des institutions politiques qui favorisent des individus ou des groupes sp cifiques par exemple par rapport au r gime de propri t ou d autres pratiques li es l attribution des ressources Ces v nements sont exprim s habituellement en tant que chocs v nements uniques tels que qu un licenciement ou un d sastre naturel tendances changements long terme tels que l migration ou relatifs au march du travail ou des cycles tels que les changements saisonniers climatiques ou les cycles politiques relatifs aux le
36. construction pour les zones sujettes des catastrophes naturelles Tableau 1 Strat gies et dispositions en mati re de gestion du risque social Same as p 183 Faire face au risque Vente d actifs e Vente d actifs e Transferts Assistance sociale immobiliers financiers e Subventions Emprunter de chez Emprunt e Travaux public les voisins bancaires Transferts intra communautaires charit Faire travailler les enfants D sinvestissement en capital humain Source J rgensen et van Domelen 1999 tape 3 Analyse de politique du risque social Une fois que les risques majeurs les groupes vuln rables les strat gies et dispositions de gestion du risque ont t identifi s on peut effectuer une analyse du changement de politique propos e pour examiner comment elle contribue la dite gestion ou l affaiblit Examinez par exemple jusqu a quel degr la politique propos e reconnait la protection sociale et les exigences relatives a la gestion du risque social et jusqu quel point elle peut tre modifi e pour tenir compte de ces consid rations D terminez s il en est les compromis entre croissance et protection sociale et comment cette politique pourrait tre adapt e pour satisfaire de fa on quilibr e ces deux exigences de la mani re la plus favorable aux pauvres D autres questions consid rer sont e Sur quels l ments de la structure de gestion du risque social la politique pourrait a
37. d chantillonnage sera bas sur plusieurs principes clefs et suivre un certain nombre d tapes C est ainsi qu il faudra a d terminer et clarifier les objectifs de l tude b produire une cadre d chantillonnage pr cis c choisir une taille appropri e pour l chantillon d choisir la bonne m thode d chantillonnage e fournir une justification convaincante de la proc dure de s lection de l chantillon Il existe de nombreux facteurs qui peuvent affecter les d cisions prises dans le cadre des tapes mentionn es ci dessus Les objectifs de l tude et la liste de contr le des facteurs doivent permettre de clarifier comment la population est stratifi e dans le cadre d un processus d chantillonnage hi rarchique ou plusieurs degr s La stratification permet une plus grande uniformit du cadre d chantillonnage L encadr 5 7 fournit des exemples des crit res utilis s pour stratifier des populations Le choix des crit res d pendra des objectifs et de la port e de l AIPS Une stratification de la population correctement r alis e favorise une recherche qui cible et explore les diff rences sociales et g ographiques par contraste avec les enqu tes sur les m nages qui cherchent a d voiler les impacts g n raux pour toutes les cat gories de la population La stratification peut tre d velopp e en utilisant la revue les informations sur le d veloppement social existantes comb
38. d veloppement n importe quel niveau contribuent la r alisation de ces objectifs au sens large Par exemple comment une politique donn e affectera la capacit d une personne participer pleinement aux d cisions qui auront un impact sur ses choix et opportunit s dans la vie Comment un programme affectera toutes les activit s qui contribuent au bien tre humain par exemple s occuper des autres ou tre concern par les questions d environnement etc R fl chissez en termes g n raux ces questions et incluez les activit s de non march Concept 2 Relations sociales Ceci fait r f rence aux rapports structurels dynamiques qui cr ent et reproduisent des diff rences syst matiques dans le positionnement de diff rents groupes de personnes Elles d terminent les r les responsabilit s demandes droits ressources et le niveau de contr le de leurs vies et celles d autres personnes Les relations sociales incluent les relations entre les sexes ainsi que celles de classe de race ethnique etc L approche sugg re que des relations sociales in gales produisent des relations in gales galement par rapport aux ressources demandes et responsabilit s et ont la pauvret pour r sultat Cependant les relations sociales les r seaux compos s de membres de la famille et d amis permettent galement beaucoup de pauvres de survivre Des rapports sociaux bas s sur le patronage et la d pendance peuvent fournir
39. de cas d crites dans le volume 2 Les noeuds dans un r seau peuvent tre des personnes groupes ou organisations Les liens dans un r seau sont les relations ou les flots entre les n uds ce peut tre des contacts sociaux des informations et connaissances de l influence de l argent l adh sion des organisions la participation des v nements sp cifiques ou de nombreux autres aspects des relations humaines Les acteurs les noeuds ne se comportent pas ou ne prennent pas des d cisions en tant qu individus hors du contexte social Leur comportement d cisions et actions sont ancr s dans des syst mes de relations sociales Les interventions en termes de d veloppement sont imbriqu es dans des r seaux sociaux d individus et d organisations formels et informels et leur but est d avoir une influence sur les vies des personnes au sein et hors de ces r seaux Une repr sentation en termes de r seau d un programme de d veloppement permet de mettre l emphase sur qui influence qui directement et indirectement et jusqu quel niveau de complexit Les repr sentations de r seau sont tr s modulables allant du local au global et peuvent inclure les structures formelles et informelles Nom de l outil Analyse des r seaux Analyse des r seaux mappage Proc dures et exemples Un r seau se compose de noeuds et de liens voir les tudes de cas d crites dans le volume 2 Les noeuds dans
40. de donn es discr tes et pr cises L objectivit des donn es concerne la mesure selon laquelle de multiples observateurs peuvent tre d accord sur un ph nom ne et est g n ralement contrast avec la subjectivit Ceci est r alis dans les sciences naturelles et conomiques en ne permettant pas que le chercheur influence le processus de recherche La triangulation m thodologique est largement reconnue comme principe de fonctionnement d enqu tes qualitatives et participatives fiables cause de la probabilit accrue d erreurs de non chantillonnage dans ce type de recherches Chambers 1994 Denzin 1970 identifie quatre types de triangulation pour la recherche sociologique i Donn es ceci implique explicitement de rechercher autant de sources de donn es diff rentes que possible concernant les m mes v nements analys s ii Investigateurs de multiples observateurs qualifi s form s peuvent aider surmonter les limitations ou les parti pris d un observateur unique iii Th orique ceci implique la formulation d une strat gie conception de la recherche permettant de tester diff rentes th ories pour expliquer un probl me commun en partant du principe qu une th orie fournira une explication plus ad quate qu une autre iv M thodologique ceci implique la tentative explicite d int gration de diff rents types de m thodes de recherches pour tudier un m me probl me cadre groupe
41. de faire des comparaisons avec d autres institutions ou organisations similaires etc tablir des priorit s concernant les questions probl mes qui ont t reconnus et identifier les processus qui leur sont associ s Certains processus peuvent tre communs plus d une question un probl me Choisissez le s processus mapp tape 2 D finir les objectifs du mappage de processus Une fois que le processus a t choisi d finissez les objectifs de la cartographie qui peuvent inclure de comprendre le d roulement des op rations d identifier les opportunit s d am lioration du processus d identifier et de r soudre les blocages ou les restrictions et l analyse et la r duction des risques Les objectifs d termineront les niveaux des d tails n cessaires dans la carte de processus qui pourraient aller des niveaux organisationnels au sens large jusqu aux petits d tails d un processus de travail Trois niveaux de cartographie sont g n ralement possibles selon les objectifs syst me niveau institutionnel traitement des macros macro processing et microtraitement par exemple traitement d une activit ou d une transaction sp cifique Une fois que les objectifs sont clairs d finissez le processus lui m me D terminez les points de d part et d arr t du processus les fronti res D terminez les intrants et les fournisseurs du processus Identifiez aussi les outputs du processus ainsi que leurs utilisat
42. de mani re ad quate Les r sultats obtenus grace l utilisation des outils qualitatifs doivent permettre la conception et l utilisation d une ligne de base et d une enqu te de suivi sur les m nages utilisant des donn es ex ante et ex post pour valuer l impact de la privatisation sur les indicateurs concernant le bien tre de diff rents groupes sociaux y compris les m nages qui d pendent du th et ceux qui n en d pendent pas R forme de l nergie du Y men tude de cas utilisant des m thodes combin es AIPS relative la r forme de l nergie du Y men En 2002 le gouvernement du Y men GOY a demand l ESMAP de r aliser une enqu te d taill e sur les m nages et l nergie et une valuation rapide participative PRA dont l objectif est d examiner quels changements en mati re de politique nerg tique pourraient contribuer la r duction de la pauvret au Y men L tude s est concentr e sur les politiques qui affectent directement les m nages c est dire principalement celles qui d terminent les prix la consommation de l lectricit et des produits p troliers Le renforcement des capacit s des d positaires d enjeux a constitu un l ment central du processus de l AIPS et de vastes consultations avec des repr sentants gouvernementaux et non gouvernementaux ont eu lieu durant l tude ESMAP L tude a d but avec un atelier de travail compos de 20 experts de minist res
43. de production etc en termes de capacit conomique de ce m nage et afin de produire des informations utilisables dans le cadre des interventions ou des politiques Informations qui peuvent galement fournir un cadre permettant la poursuite des recherches Alors que les HEA et les IHM sont techniquement similaires les diff rences incluent l chantillonnage al atoire des m nages et l utilisation des questionnaires individuels des m nages qui en plus des donn es sur les sources en mati re d alimentation de revenus et d penses permettent galement de collecter des informations d taill es sur la d mographie des m nages Les r sultats sont pr sent s en tant que revenu disponible net plut t que comme capacit des m nages d acqu rir de la nourriture tude de cas Impact des changements affectant le march global du caf sur les m nages pauvres en Ouganda L Approche conomie du m nage a t appliqu e toute une s rie de questions concernant la pauvret et le d veloppement Il s agit par exemple du paiement des services de base la fourniture de services ax e sur la demande les r ponses au VIH SIDA la pauvret urbaine la s curit en mati re de moyens de subsistance dans les zones rurales la conception de filets de s curit sociale la micro finance et l pargne et le cr dit Dans le cadre de l am lioration des politiques de d veloppement gr ce la r alisation d une AIPS ex ante l app
44. de qui a re u l information en provenance des agents CBD et a t influenc par eux Cependant il y a eu des limites la recherche dont une des raisons principales a t la nature transversale de l tude qui emp che la discussion de toute demande causale Il n a pas t possible de dire si les gens ont commenc utiliser le planning familial la suite et en raison de la communication avec les agents CBD ou si ceux qui ont communiqu avec eux leur taient en quelque sorte similaires et donc plus m me de pratiquer la contraception ind pendamment du programme communautaire but details of their concerns in the context of their or others family planning use were not well captured More in depth information could have improved the understanding of the relationship between concerns and knowledge found in these data En second lieu le questionnaire a permis de poser des questions sur les types de pr occupations que les r pondants avaient concernant diff rentes m thodes de planning familial mais les d tails de ces pr occupations dans le contexte de leur utilisation du dit planning familial ou celle d autres personnes n ont pas t bien saisis Une information plus d taill e aurait pu am liorer la compr hension du rapport entre pr occupations et connaissances que l on trouve dans ces donn es Troisi mement l analyse sociom trique de r seau requi re des donn es manant d un r seau complet de sorte que
45. donn es et ressources disponibles et des capacit s du client Cartographie statique et des processus Analyse des co ts de transaction Analyse de l habilitation M thodes participatives Au fur et mesure que de l exp rience est acquise l analyse peut produire des conseils plus sp cifiques et permettre de saisir comment la combinaison des cadres et des outils peut fonctionner le mieux pour un ensemble particulier de reformes 3 Comprendre le contexte du pays et des r formes Il existe une conscience croissante de la part des bailleurs de fonds internationaux des partenaires tatiques et de la soci t civile que les r formes de politique devraient tre bas es sur une meilleure compr hension des pays et des contextes des r formes Au niveau macro du pays et du contexte des r formes l analyse g n rale en amont du pays qui examine le paysage politique peut tre compl t e par une analyse plus sp cifique du contexte pour un type particulier de r formes Ici nous pr sentons des approches adopt es pour l analyse du pays Section 3 1 et d crivons un certain nombre d outils qui peuvent tre utilis s pour valuer les d positaires d enjeux et leurs int r ts au niveau macro Section 3 2 et pour examiner les institutions qui r gissent le contexte des r formes Section 3 3 3 1 Analyse du contexte du pays Analyse du pays Mieux comprendre le contexte du pays signifie tudier ce m lange de variab
46. du contexte de la r forme Analyse institutionnelle au niveau macro L analyse institutionnelle de niveau macro examine les r gles relatives l identification et la n gociation des th mes et secteurs de la r forme de politique Elle nous permet de comprendre les motivations pour la r forme et le contexte institutionnel qui vont influencer sa conception L analyse institutionnelle est essentiellement de type narratif En appliquant les m thodes d valuation des institutions politiques le d fi qui se pose est comment organiser l information pour la rendre utile et pour alimenter l analyse narrative Diverses m thodes peuvent tre appliqu es l analyse des contextes institutionnels pour la r forme de politique et nous en pr sentons deux l analyse de r seau un outil pour la r flexion strat gique et la nature des connexions institutionnelles dans le paysage politique et l analyse des co ts de transaction un outil d analyse en terme d conomie politique se concentrant sur la distribution in gale de l information Comprendre le processus de mise en uvre de politique Le deuxi me niveau o les TIPS sont appliqu s est le niveau m so de la mise en oeuvre des politiques L analyse du processus de mise en oeuvre nous permet d explorer comment pourquoi et dans quelles conditions une intervention de politique peut r ussir ou chouer gr ce une meilleure compr hension des processus la base de son succ s ou de
47. effets de second tour additionnels par le biais d autres canaux de transmission La description suivante des canaux de transmission r capitule les questions cl s ayant trait aux cinq canaux d crits dans le guide de l utilisateur de l AIPS et donne des d tails sur le sixi me bas sur la pr sentation faite ci dessus 1 Emploi Dans la mesure o un changement de politique affecte la structure du march du travail ou la demande pour du travail en particulier dans les secteurs qui emploient les pauvres travail non qualifi agricole et non agricole en milieu rural le bien tre des m nages faible revenu en sera affect Ces changements peuvent en inclure d autres tels que ceux de statut ayant trait l estime de soi ou l acc s au r seau social qui leur tour ont un impact sur l exclusion et la vuln rabilit sociales La transmission peut tre directe par exemple par la r duction des d penses dans le secteur public ou de nouvelles opportunit s d emploi ou indirecte par exemple par la croissance macro conomique la d pr ciation du taux de change ou la lib ralisation du commerce ou des march s et peut affecter les secteurs formels et informels de mani re diff rente y compris le travail ind pendant 2 Prix production consommation et salaires Les prix d terminent les revenus r els des m nages Les prix incluent le co t mon taire r el pay ainsi que les co ts d opportunit faire la queue
48. enjeux Mappage politique macro et micro Procedures et exemples L objectif de base d une carte politique est de r duire une r alit complexe a un diagramme bidimensionnel Le syst me politique est caract ris par des processus multiples des ordres du jour cach s des luttes pour le pouvoir impliquant une multitude d acteurs diff rents op rant a diff rents niveaux Temps mat riel et qualifications n cessaires Le mappage politique macro ou micro est bas sur l analyse produite par d autres outils qualitatifs tels que les revues de la litt rature en la mati re des interviews d informateurs cl s et des discussions avec des groupes cibles Ces outils sont n cessaires pour identifier les principaux acteurs d une r forme donn e Il sont galement utiles pour recueillir suffisamment d informations permettant la cr ation d une carte o les acteurs sont plac s l un par rapport l autre Les chercheurs pour mener bien ce travail devraient tre exp riment s dans l utilisation des techniques qualitatives et l analyse des relations de type politique Une fois l information obtenue l exercice de mappage n cessite en soi tres peu de temps Les chercheurs impliqu s dans la collecte des donn es devraient aussi de pr f rence tre impliqu s dans l exercice de mappage Approche possible tape 1 Identifier les dimensions Les dimensions du mappage doivent tre adapt es l objectif de l analyse Les
49. enjeux du processus L encadr A pr sente les d positaires de grande importance pour l activit mais dot s d une faible influence Ceux ci n cessitent une attention particuli re lors de la conception et de la mise en oeuvre des politiques pour s assurer que leur participation est garantie et leurs int r ts prot g s L encadr B pr sente les d positaires de grande importance pour l intervention de politique qui peuvent galement influencer de mani re significative son impact Dans la mesure du possible les responsables des politiques devraient d velopper de bonnes relations de travail avec ces d positaires afin de r duire les risques pour la r forme L encadr C montre les d positaires qui pr sentent une faible priorit et influence Bien qu il puisse tre n cessaire de quelque peu les impliquer et les contr ler ils sont peu susceptibles d tre le centre du processus de r forme de politique e L encadr D montre les d positaires poss dant une grande influence qui peuvent affecter les r sultats du processus de r forme de politique mais dont les int r ts ne sont pas la cible de l intervention Ces d positaires peuvent bloquer miner ou biaiser la conception ou la mise en ouvre des politiques et pourrait donc constituer un risque destructeur killer risk Matrice relative l importance l influence Grande importance Grande importance Faible influence Grande influence A B Cc
50. es et de groupes cibles Exercices de Calendriers Calendriers des Diagrammes classification saisonniers v nements de Venn Obtenir plus d informations d taill es sur les groupes institutions r gles et coutumes Identifier les combinaisons d activit s constituant le gagne pain Identifier les r pondants pour une enqu te plus d taill e Comprendre les processus historiques et les changements saisonniers D velopper le profil communautaire Validation oe Notification Source Messer amp Townsley 2003 Consult with community leaders and key informants Community mapping w Validate information from community mapping M observe resource use social and economic groups livelihood activities institutions wm identify rules and regulations Semi structured Focus group Key informant interviews interviews interviews tools for use during semi structured and focus group interviews Ranking Venn diagrams exercises m oct more detailed information on groups institutions rules and customs m identify combinations of livelihood activities m identify respondents for more detailed investigation i w understand historical processes and seasonal changes J discuss purpose of investigation E identify social and economic groups key concams m establish general picture of community identify and locate key resources social and economic groups livelihood activities institutions
51. et les co ts encourus cause des comportements de recherche de rente Les changements de prix affecteront la fois la consommation et les d cisions d allocation des ressources Du c t de la consommation les politiques d accroissement des taxes l importation ou mon taires inflationnistes qui suscitent une augmentation des prix des biens ou des services consomm s par le m nage auront un effet n gatif direct sur son bien tre Les producteurs seront galement affect s par des politiques qui causent des changements relatifs des prix de leurs produits ou des intrants Les changements de salaire affecteront les acheteurs et les vendeurs nets de travail de mani re diff rente et les politiques qui changent les prix relatifs induiront des variations la fois dans la demande et dans l offre 3 Acc s Le bien tre sera affect par l acc s aux biens et services Ceci se fera gr ce l acc s aux march s et centres de services ou l am lioration de la qualit et de la r activit des fournisseurs publics ou priv s de services Les politiques peuvent affecter l acc s directement en am liorant les infrastructures ou celle des services qui leur sont li s ou indirectement en liminant les contraintes auxquels font face des m nages ou des groupes particuliers Les normes ou les r gles structurelles ou culturelles telles que les restrictions la mobilit des femmes ou leurs droits la propri t peuvent
52. et les femmes avec une concentration sur leur acc s aux ressources et leur contr le leurs charges de travail et sur les r gles sociales plus g n rales qui influencent les r les des diff rents sexes et leurs relations Nom de l outil Cadre analytique et audit selon le senre de Moser Same as p 111 Nom de l outil Cadre analytique de Harvard Same as p 122 Nom de l outil Approche en termes de relations sociales Same as p 129 Outils M thodes mixtes et tudes de cas Alors que les m thodes quantitatives g n rent des donn es qui peuvent tre agr g es et analys es pour d crire et pr voir les relations la recherche qualitative permet d analyser et d expliquer les diff rences contextuelles relatives leur qualit Par contre si la recherche qualitative engendre inductivement des relations int ressantes souvent tonnantes quelque fois contreintuitives la recherche quantitative est alors en mesure de demander combien et d tablir jusqu quel point nous pouvons utiliser ces hypoth ses de travail Cette relation it rative entre la description et l explication fournit la clef d une analyse d impacts efficace et robuste Dans cette section nous avons d crit les Outils m thodes mixtes existants qui peuvent tre utilis s efficacement pour l analyse de la pauvret et des impacts sociaux Nous avons galement r sum plusieurs tudes de cas AIPS o l on a ont appliqu les m thodes de recherch
53. et sociales en outre des variables d mographiques Les enqu tes sur les m nages r alis es dans le temps avec le m me chantillon de m nages peuvent produire des donn es longitudinales de panel qui sont tr s utiles pour suivre les changements et impacts long terme des r formes de politique M thodes contextuelles A l encontre des m thodes de la recherche non contextuelle les m thodes contextuelles sacrifient l ampleur de la couverture et la g n ralisabilit statistique afin d examiner en profondeur les questions dont il s agit m thodes contextuelles Il s agit ici de comprendre les dimensions de la pauvret ou autre au sein du contexte social culturel conomique et politique d un secteur g ographique ou social donn Booth et autres 1998 52 La recherche contextuelle utilise des m thodes de recherche plus inductives y compris les techniques ethnographiques telles que l observation directe et les interviews de participants Les chercheurs produisent ainsi des donn es qualitatives relatives aux processus de cause effet complexes et souvent non quantifiables ainsi qu aux institutions sociales et pratiques culturelles informelles Par l observation directe les chercheurs peuvent obtenir des donn es qualitatives concernant les relations sociales les pratiques culturelles les activit s de subsistance et le niveau et la distribution des ressources communautaires autant d informati
54. exemple les interviews semi structur es les discussions de groupe les interviews d informateurs clefs et la revue des donn es secondaires Les outils choisis devraient tre s quenc s de mani re logique pour pouvoir cr er progressivement un profil communautaire Le diagramme suivant Figure X comprend un ordre possible mais il faut savoir tre souple et adapter l approche choisie la fois au contexte local et aux besoins de la recherche et au fur et mesure que de nouvelles informations ou situations apparaissent Figure 1 S quencement possible des outils m thodes pour l tablissement de profils communautaires Consultation discuter l objectif de l enqu te Des leaders identifier les groupes sociaux et conomiques les Communautaires pr occupations principales et des informateurs cl s Mappage communautaire fournit une pr sentation g n rale de la communaut identifier et situer les principales ressources les groupes conomiques et sociaux les moyens de subsistance les institutions Transects valide l information du mappage communautaire observe l utilisation des ressources les groupes sociaux et conomiques les activit s li es aux moyens de subsistance les institutions identifie les r gles et r glementations Interviews Interviews Interviews semi structur es des groupes cibles des informateurs cl s Outils utiliser durant les interviews semi structur
55. forme La rang e sup rieure d crit les diff rents types de soutien ainsi que l opposition identifi s en utilisant des m thodes qualitatives On peut utiliser les m mes cat gories pour le soutien et l opposition ou comme c est le cas dans le mappage ci dessous choisir diff rentes cat gories pour le soutien et l opposition Les cinq cat gories ayant trait l opposition se concentrent sur les canaux grace auxquels celle ci peut tre exprim e alors que les trois cat gories relatives au soutien d crivent la nature de celui ci La premi re colonne liste le groupe de d positaires qui ont t identifi s et dans ce tableau les m dias ont t inclus en tant qu acteur additionnel compar l illustration graphique Le gouvernement est plac dans le coin gauche sup rieur avec un soutien solide pour la r forme La t l vision qui appartient l tat devrait galement fournir un soutien vigoureux la r forme On s attend ce qu un soutien plus mod r et plus fragile pour la r forme soit apport par la classe moyenne urbaine les bailleurs de fonds internationaux et plusieurs journaux ind pendants Ici le soutien la r forme peut tre affect plus facilement par les chocs externes ou des r sultats inattendus L opposition peut se mat rialiser par le biais de nombreux canaux Le parlement et les municipalit s locales oeuvrent principalement par le bais de canaux politiques bien que l administration de
56. gestion publique du service Les impacts seront aussi compar s en relation avec la ligne des base diff rentes p riodes avant et apr s la participation du secteur priv L AIPS a t r alis e par une quipe multidisciplinaire de chercheurs locaux et de membres du personnel de la Banque avec l appui financier de l UNDP L tude a suivi l approche m thodes mixtes et a b n fici des donn es obtenues gr ce 664 enqu tes socio conomiques sur les m nages 90 interviews d informateurs clefs 32 discussions de groupe et 8 profils de villes L tude a int gr les analyses des d positaires institutionnelle et des risques afin de mieux comprendre les impacts distributionnels de la r forme sur le bien tre de diff rents groupes en termes de i augmentations tarifaires ii acc s aux services de l eau et de l assainissement fournis par une entit publique et priv e iii l appui aux pauvres via des subventions sous la forme de 20 litres par personne jour et la connexion installation de compteurs soit gratuitement ou dont le co t est r parti dans le temps iv le transfert des droits de propri t des actions de l office de l eau aux collectivit s locales et ou changements de la situation de l emploi de diff rents groupes Le personnel de la Banque a fourni une formation de deux jours aux chercheurs locaux suivis de deux journ es de pilotage de projets L quipe a collabor troitement avec des fonctionn
57. impossible ou est singuli rement inadapt particuli rement s il implique la n gation de l acc s certains avantages essentiels une partie de la population Dans certains cas 1l peut tre possible de d terminer des zones g ographiques comme population t moin mais qui ne seront pas affect es par la mise en oeuvre de la r forme voir Encadr 2 5 Encadr 2 4 Pourquoi une valuation du contrefactuel est elle importante Pour une bonne valuation de l impact marginal de la r forme de politique Afin de convaincre les autres de l impact distributionnel d une politique d intervention Dans le contexte de politiques de rechange ou de m thodes de mise en uvre elle contribue d terminer laquelle est pr f rable Elle peut permettre d tablir si une politique fonctionne mieux pour certains sous groupes plut t que pour d autres Source Adapt de Purdon et al 2001 Encadr 2 5 tude de cas Consid rer le contrefactuel dans le cadre de la r forme AIPS du secteur de l eau d Albanie 2 2 2 Identifier les canaux de transmission Le trace les contours d un cadre pour les canaux de transmission grace auxquels les politiques peuvent produire des impacts distributionnels D finir les canaux de cette mani re rend plus clair les suppositions inscrites dans AIPS de la r forme de politique c d la mani re dont un changement de politique produit des impacts Cing canaux sont identifi s dans le Gu
58. l analyse sur la mani re dont la r forme de politique et les changements institutionnels et en termes de processus qui l accompagnent peuvent affecter directement les pauvres en changeant progressivement ou r gressivement le niveau d influence et d acc s aux ressources et indirectement en influen ant le contexte de la vuln rabilit en r duisant ou augmentant le risque et la vuln rabilit L Approche moyens d existence durables pdf 276kb a t largement utilis e dans l analyse des niveaux m so et micro Le PNUD par exemple recommande son utilisation dans les recherches L approche SL comprend une gamme d outils qualitatifs et participatifs pr sent e dans la section 5 2 ci dessous L approche SL a cependant t critiqu e pour tre trop concern e par la question du changement et l analyse au niveau micro Ainsi des m thodes ont t d velopp es pour utiliser cette approche afin d analyser plus explicitement les dynamiques macro m so et micro Khanya 2000 par exemple a d velopp et appliqu une m thode de recherches de transect vertical en tant qu l ment d une tude sur les moyens de subsistance en milieu rural allant du niveau communautaire au niveau macro en passant par diff rents niveaux m so o les chercheurs consid rent divers stades constitu s par les services et les aides fournis par le gouvernement en utilisant une combinaison d ateliers et d interviews d informateurs
59. l autre Limitez un groupe de discussion deux ou trois id es ou questions principales Les questions doivent tre ouvertes courtes et claires Rappelez vous cependant que leur ordre peut devoir changer pendant la discussion II faut tre souple cet gard Lorsque possible il peut tre prudent d inclure plus t t dans le guide les questions de recherche importantes Suivez le guide lorsqu il s agit de poser des questions g n rales et ouvertes Donnez la possibilit et assez de temps aux analystes locaux pour exprimer leurs opinions et faire part de leurs exp riences Lorsque n cessaire il faut demander des informations compl mentaires Essayez de maintenir la discussion concentr e sur le sujet mais permettez aux analystes de pouvoir l orienter vers de nouvelles voies si cela est appropri au sujet trait Ceci peut permettre de mettre en vidence des informations nouvelles qui peuvent tre incorpor es dans des guides utiliser dans de futurs groupes de discussion Passez en revue le guide apr s la discussion et faites les changements n cessaires concernant le contenu ou l ordre des questions aux fins d am lioration des discussions suivantes Etape 4 Achever la discussion Quand la discussion vient son terme naturel ou que le temps imparti est sur le point de s achever demandez s il y a autre chose que les analystes veulent discuter V rifiez de nouveau que les analystes locaux savent quoi les inform
60. la dimension temps montrant comment les interventions peuvent tre con ues pour att nuer ou m me r duire la probabilit du risque plut t que de simplement aider les gens faire face un v nement destructeur La gestion du risque social permet aux individus m nages ou communaut s sociales g ographiques de g rer leurs actifs afin de e r duire la probabilit du risque par exemple gr ce une production pr sentant moins de risques ou la migration e att nuer l impact d un v nement particulier souvent en diversifiant les strat gies ou gr ce une assurance ou e faire face aux cons quences d un choc souvent par le d sinvestissement les ventes d actifs ou en empruntant Le Cadre de gestion du risque social permet aussi de comprendre l interaction entre strat gies formelles et informelles visant la r duction de la pauvret afin que les d cideurs puissent concevoir des interventions qui les compl tent au niveau local plut t que de les saper Comprendre la vuln rabilit en termes de gestion du risque social permet aux d cideurs et praticiens de concevoir des interventions marchandes et non marchandes afin d appuyer et d am liorer la gestion informelle du risque Le contenu de ce cadre est r sum dans le tableau 5 3 et est appliqu l tude de cas d abolition des redevances pay es par l utilisateur en Ouganda Tableau 5 3 Strat gies et dispositions en mati re de gestion du risque
61. les informateurs clefs et entre les interviewers Assurez vous de la fiabilit des sources crites des observations faites et de toute autre exp rience relat e Une fois les donn es v rifi es utilisez la description comme ligne de base partir de laquelle comprendre l impact probable de tout changement dans le contexte conomique sur l conomie alimentaire qui pourrait se produire en raison d une modification de politique ou de sa mise en oeuvre D finissez les transformations pr vues dans le contexte conomique qui peuvent se r aliser en raison d un changement de politique ou de la mise en uvre changement de programme Les changements peuvent affecter n importe laquelle des sources normales de revenu des m nages ou le contexte conomique au sens large dont ils d pendent pour r aliser des changes par ex le changement du prix d une denr e produite ou consomm e par le m nage ou une combinaison des deux Une s rie de calculs peut tre faite pour tudier de mani re syst matique les effets probables d un changement de politique sur l conomie des m nages en termes la fois de type et de taille Ceci est plus facilement r alis en utilisant un tableur spreadsheet ou en utilisant le logiciel RiskMap qui permet de faire des calculs multiples rapidement ainsi que de d velopper divers sc narios en utilisant une gamme de valeurs ou il existe une incertitude au sujet de l importance de certaines variable
62. mise jour du mod le Dans le m me temps la revue de la litt rature s est poursuivie L AIPS a utilis une approche m thodes mixtes avec s quencement et combinaison des donn es qualitatives et quantitatives Le PPR a produit des donn es qualitatives et quantitatives et a t r alis dans 10 communaut s et quatre agro zones Ces donn es ont t compl t es par d autres qualitatives longitudinales produites gr ce une r plique d tude ethnographique repeat study du village de Kefa avec des r sultats compar s l tude r alis e il y a 25 ans consid r e comme ligne de base Le mod le m nage rural utilis pour l analyse tait un mod le stylis de m nages ruraux petits propri taires pr par pour l valuation de la pauvret en Zambie de 1994 Il s agit d un mod le de programmation lin aire single period linear programming qui permet d valuer les habitudes de cultures des petits agriculteurs Le mod le combine les donn es du recensement informations sur la composition des m nages exploitation des terres activit s economiques des donn es socio anthropologiques emploi du temps distribution du travail selon le genre pour diff rentes activit s etc avec des budgets agricoles pour diff rentes cultures afin de g n rer les variables conomiques d int r t caract ristiques de la production agricole revenus des m nages prix de r f rence de la terre et du travail Le mod
63. n ficiaires qui ne poss dent pas l information n cessaire pour acc der ces avantages Le but de l analyse institutionnelle au niveau m so est de comprendre ces r gles du jeu qui facilitent la mise en uvre des r formes de politique Nous pr sentons ci dessous les outils qui peuvent tre utilis s pour l analyse institutionnelle de mise en ceuvre des politiques Le mappage organisationnel implique trois tapes analytiques en s quences ou de mani re ind pendante le mappage statique institutionnel l analyse de processus et le mappage de processus voir la Figure 4 1 Figure 4 1 Static Mapping Process Mapping identify ani Trace case Map out the place actors in effect flows in dynamics md a spatial map key processes relations between actors between actors Examples Examples Examples Chad cotton Chittagong port Chad cotton Figure 4 1 Mappage statique Analyse de processus i Mappage de processus Identifie et Met jour les relations Effectue le mappage place les acteurs cause effets entre acteurs de la dynamique et des sur une carte spatiale dans les processus cl s relations entre acteurs Exemples Exemples Exemples Coton Tchad Port de Chittagong Coton Tchad 5 Comprendre les impacts des r formes de politique Nous avons pr sent pr alablement les outils d analyse du processus de mise en oeuvre des r formes de politique avec une emphase sur les int r ts des d positaires impliqu
64. participants aux discussions a t fait en consultation avec les leaders et les personnels locaux de vulgarisation afin de tenir compte des diff rences concernant la stratification sociale et conomique la diversit ethnique et en termes de moyens de subsistance et de genre Parmi les 10 march s unitaires ADMARC 6 taient propos s la fermeture et 4 devaient continuer fonctionner Pour les 6 premiers les interviews ont t conduites dans des villages appartenant la zone d influence de march s saisonniers ferm s alors qu il s est av r qu il n y a eu aucun march unitaire n a t ferm durant les cinq derni res ann es tant donn la nature qualitative de l tude il faut faire preuve de circonspection concernant la g n ralisation des r sultats de l tude Premi rement il a t not que les perceptions concernant la fermeture des march s ne pouvaient tre limin es en filtrant les effets d autres facteurs qui ont affect les performances d ADMARC En outre l tude a t r alis e dans le contexte de la famine qui a frapp le Malawi et l Afrique du sud en 2001 2002 et les appr ciations de certains petits agriculteurs ont pu tre influenc es par cette situation De plus l tude s est concentr e sur dix sites parmi les nombreux march s que l ADMARC poss de dans tout le pays et n a ainsi permis de comprendre que de mani re g n rale le fonctionnement des syst mes de marketing agricole du M
65. plus lev e sont Taiz et Ibb La PRA a permis une consultation directe des communaut s de neuf localit s pour comprendre les patterns d utilisation de l nergie Douze quipes compos es de quatre chercheurs chacune ont conduit des discussions de groupes s par s pour les hommes et les femmes et des interviews approfondies d informateurs clefs compos s d hommes et de femmes de scheiks de leaders communautaires de repr sentants lus de propri taires de magasins de fournisseurs d nergie d enseignants et de travailleurs de sant Un mappage g ographique et de la pauvret ainsi qu une analyse des d positaires et l observation des participants ont t r alis s L approche a permis aux chercheurs d observer les comportements relatifs l utilisation de l nergie et d obtenir des explications de la part des utilisateurs quant aux choix qu ils poss dent pour ce qui concerne les sources et les fournisseurs d nergie L approche a galement permis d examiner les attitudes des utilisateurs par rapport aux choix auxquels ils sont confront s leur niveau de satisfaction des services d nergie qu ils peuvent obtenir et ce qu ils souhaiteraient voir changer L utilisation de l nergie par des institutions communautaires telles que les centres m dicaux les coles et bureaux municipaux a aussi t examin e La PRA a d abord t r alis e pour la conception du questionnaire d enqu te sur les m nages dans le cadre de celle
66. principaux qui sont li s constituer une structure f d rale d concentr e avec des lections multipartites s attaquer au probl me de la culture et des capacit s de la fonction publique et proc der la lib ralisation de l conomie planifi e avec privatisation progressive et introduction de syst mes pluriels dans de nombreux domaines Ces processus ont t repris la suite de la crise politique et conomique provoqu e par la guerre entre l thiopie et l rythr e de la fin des ann es 90 Le gouvernement met actuellement en uvre un deuxi me programme de d veloppement quinquennal con u pour accro tre la productivit agricole am liorer l infrastructure rurale encourager l investissement priv et poursuivre les politiques sectorielles macro conomiques appropri es Sur le papier la R publique f d rale d mocratique d thiopie RFDE est une conf d ration avec toutes les pouvoirs r siduels et la souverainet attribu s aux tats r gionaux nationaux ERN Dans la pratique cependant il y a trois entraves cette d centralisation l exigence constitutionnelle que la prise de d cision politique des ERN se fasse en conformit avec les normes f d rales la centralisation de l laboration des politiques combin e a un manque de capacit s r gionales et le contr le financier central des subventions f d rales qui constituent la plus grande partie de leur budget L EPRDF s est d velopp p
67. probl mes ou des contradictions surgiraient lors des tapes suivantes Le tableau X est un exemple d enregistrement des informations sur les institutions locales Tableau 1 Exemple de feuille d enregistrement de donn es concernant les principales institutions locales Source Messer amp Townsley 2003 Il est recommand de changer le format du tableau pour les besoins sp cifiques de la recherche et de l information Le but est d avoir une m thode d enregistrement syst matique des informations fournies par les analystes locaux Les r sultats qui ont t syst matiquement enregistr s peuvent alors tre facilement utilis s et analys s lors de la pr paration du profil communautaire final tape 4 Valider les r sultats Il est important de v rifier et valider les informations obtenues grace au processus participatif de collecte et d analyse des donn es avec les membres de la communaut et les analystes locaux Ceci peut tre fait lors de r unions communautaires au sens large ou au cours de petites discussions de groupe durant lesquelles il sera possible de comparer les diverses interpr tations concernant les informations rassembl es de la part des analystes locaux Ceci peut galement permettre d appr hender comment les interpr tations des personnes locales diff rent l une par rapport l autre et par rapport aux analystes ext rieurs Lorsqu il y a de s rieuses divergences de vues les raisons devraien
68. projets vers les programmes de secteur et l appui au budget au centre du fonctionnement de l tat cette compr hension sera essentielle pour am liorer l efficacit et minimiser l abus des ressources en provenance de l aide Source Duncan Macmillan et Simutanyi 2003 Nom de l outil Analyse du pouvoir SIDA Limitations Le concept de pouvoir est contest ainsi plusieurs tudes du m me pays au m me moment r alis es par des personnes diff rentes peuvent produire des r sultats tr s diff rents Lorsque des questions complexes et difficiles rechercher sont incluses l analyse peut se concentrer sur celles qui sont le plus famili res que l on retrouve dans la plupart des mod les et ou exemples par exemple les institutions politiques et d tat et le droit plut t que des probl mes plus difficiles concernant les politiques relatives la pauvret Si le pouvoir et la pauvret ne sont pas syst matiquement li s des questions telles que la culture politique existante et la volont politique des acteurs principaux d all ger le fardeau des pauvres peuvent tre laiss es de cot L analyse doit tre suffisamment focalis e afin d tre d taill e et op rationnellement utile References et Vaughan S and K Tronvoli 2003 The Culture of Power in applications Contemporary Ethiopian Political Life La culture du pouvoir dans la vie politique ethiopienne contemporaine Sida Studies No 10 Stock
69. question est l Outil d audit selon le genre Moser 2005 qui d crit les impacts de l int gration selon le genre en prenant en compte les trois concepts suivants e Evaporation Lorsque les bonnes intentions en termes de politique ne sont pas suivies dans la pratique e Invisibilisation Quand les proc dures de suivi et d valuation ne permettent pas de documenter ce qui se passe sur le terrain e R sistance Lorsque des m canismes efficaces bloquent l int gration selon le genre avec une opposition essentiellement politique et bas sur les relations de pouvoir li es au genre plut t que sur des contraintes proc durales technocratiques Le Cadre analytique de Harvard Le Cadre analytique de Harvard est une approche conceptuelle simple permettant de d crire et d expliquer les r sultats diff rentiels en termes de genre March et autres 1999 Le cadre permet aux chercheurs e d tablir la carte concernant le travail et les ressources des hommes et des femmes dans une communaut en mettant l accent sur les principales diff rences existantes d tablir la carte relatives aux facteurs qui influencent les diff rences de genre li es aux activit s et quant l acc s aux ressources et avantages et leur contr le et e d examiner les impacts diff rentiels du changement affectant les hommes et les femmes la suite de la mise en uvre d une politique ou d un projet Comme pour
70. qui est dit pendant ou de pr f rence apr s la conversation Approche possible L approche suivante est un exemple g n ral qui peut tre adapt au contexte local aux appr ciations des analystes locaux et aux objectifs Etape 1 Choisir les analystes locaux La m thode utilis e d pendra du but et des besoins de la recherche La s lection des analystes locaux peut tre faite par chantillonnage dirig ou m me au hasard Une autre m thode de choix utilis e est de demander aux interviewers de choisir un petit nombre personnes de leur propre r seau social tape 2 Introductions et explications L interviewer devrait commencer par se pr sentant et demander la personne locale si elle souhaite parler avec lui Expliquez le but de l interview et pour quoi l information obtenue sera utilis e Si n cessaire un sujet ou une question d int r t peuvent tre mentionn s des le d but tape 3 Conduire une interview conversationnelle L interview prend la forme d une conversation libre Il peut y avoir certaines questions clefs dont l interviewer souhaite parler mais les r ponses aux questions devraient guider la poursuite de la conversation Il est recommand de tenir les discussions dans un lieu pratique et confortable o les interruptions peuvent tre vit es Il peut tre appropri ou n cessaire de fournir des rafra chissements ou des gardes d enfants aux analystes L interviewer devrait avoir une bon
71. rechercher des informations dans les sources secondaires avant d entreprendre la recherche primaire Ici le principe m thodologie adapt e l objectif s applique s il y a des donn es collect es partir de sources qui existent dans des contextes directement comparables il n est pas n cessaire d en rassembler plus encore Cette forme de collecte de donn es s applique galement au niveau du pays et du contexte de la r forme lorsqu on consid re le niveau m so de la mise en uvre de politique et dans l valuation des impacts distributionnels aux niveaux m so et micro Les d cideurs appr cient g n ralement d utiliser les premi res donn es mais pas de modifier les conclusions ou valuations ainsi la robustesse des preuves secondaires rassembl es est importante La m thode de revue syst matique peut permettre de d terminer les impacts possibles d une initiative de politique en e Elaborant des questions auxquelles on peut donner des r ponses e Recherchant les questions pertinentes et autres l ments probants e Produisant un r sume de ce que les l ments indiquent Une valuation rapide des donn es probantes entreprise sur une p riode de 8 a 12 semaines permet de fournir une image complete de la litt rature disponible concernant un domaine de politique donn qui est suivie d une compilation de certaines des conclusions principales qui en r sulte Ces conclusions peuvent tre organis
72. rendus dans le secteur des soins de sant primaire en Ouganda en se concentrant sur l acc s et les r sultats en mati re de sant 1Y compris la randomisation et la r p tition le pr l vement d chantillons al atoire pour r duire le parti pris et l extension de la taille de l chantillon particuli rement durant les premi res tapes pour am liorer la pr cision des inf rences voir Barahona C et S Levy op cit Un PPA est un instrument pour l inclusion des opinions des pauvres dans l analyse de la pauvret et la formulation de strat gies pour la r duire grace a des politiques publiques Norton et autres 2001 3 Ceci est un avantage comparatif particuli rement important car de nombreuses enqu tes sur les m nages les consid rent comme unit s uniques d analyse Nom de l outil M thode de revue syst matique Nom de l outil M thode de revue syst matique Qu est ce La revue syst matique est un outil permettant de compiler et d valuer la recherche effectu e sur un sujet d int r t de mani re rigoureuse Alors que les revues traditionnelles sont souvent s lectives comprenant seulement des tudes facilement disponibles ou qui soutiennent certaines positions les revues syst matiques utilisent les m mes principes m thodologiques de rigueur analytique trouv s dans Encadr 5 4 Liste de contr le Dimensions qualitatives et quantitatives de l analyse de la pauvret et des impacts so
73. rents membre d une communaut per oivent les organisations et les acteurs la fois au sein de la communaut en termes de prise de d cision d accessibilit et de services et hors de la communaut en termes de participation d accessibilit et de services Mappage institutionnel Une m thode visuelle d identification et de repr sentation des perceptions des institutions clefs formelles et informelles et des individus au sein et hors d une communaut leurs relations avec diff rents groupes sociaux ainsi que l importance qu ils poss dent pour ces groupes Utile pour comprendre les ensembles de relations sociales qui agissent comme m diateur pour ce qui concerne la transmission d un changement de politique Mappage de la mobilit Une repr sentation visuelle des mouvements des individus au sein M thodes mixtes et hors de leur communaut Identifier les questions et probl mes qui se posent li s la mobilit et l acc s aux ressources socialement diff renci s par exemple la terre l eau les services de sant et d ducation l information le capital la prise de d cision etc La mobilit socialement diff renci e au sein et hors d une communaut peut indiquer des niveaux de libert de richesse d habilitation et de droits qui diff rent Les cons quences de la mobilit socialement diff renci e pour diff rents groupes sociaux leurs m nages et moyens d existence L int gration d approche
74. represents natural capital the natural resource stocks from which resource flaws useful for livelihoods are derived e g land water wildlife biodiversity environmental resources Source DFID 2000 Figure 5 2 Le cadre des moyens de subsistance durables ACTIFS MOYENS D EXISTENCE CONTEXTE DE LA VULNERABILITE Chocs Tendances Saisonnalit Q Influence amp acc s POLITIQUES INSTITUTIONS et PROCESSUS STRATEGIES DE VIE sant qui est importante pour tenter diff rentes strat gies de vie RESULTATS MOYENS D EXISTENCE Plus de revenus Am lioration du bien tre R duction de la vuln rabilit Am lioration de la s curit alimentaire Utilisation plus durable de la base NR repr sente le capital humain les qualifications les connaissances aptitude au travail et la repr sente le capital physique les infrastructures de base transport abris eau nergie et communications et les quipements de production et moyens permettant au gens de gagner leur vie S repr sente le capital social les ressources sociales r seaux appartenance des groupes relations de confiance acc s aux institutions sociales plus importantes qu utilisent les gens pour leurs moyens de subsistance repr sente le capital financier les ressources financi res disponibles pargne cr dit envois de fonds pensions et qui permettent diff rentes options quant aux moyens de subsistanc
75. s de revenu et les initiatives de protection sociale et la politique fiscale qui peut tre plus ou moins progressive quant son impact distributionnel La politique fiscale a des effets distributionnels directs dans la mesure o les ressources ou le revenu d un m nage sont impos s Les r gimes d imp t r gressif accablent de mani re disproportionn e les m nages les moins bien lotis et les subventions peuvent parfois tre tout simplement mal orient es ou capt es par les non pauvres Les transferts priv s jouent galement un r le significatif entre les zones urbaines et rurales et les envois de fonds des travailleurs immigr s Les transferts ill gitimes ou ill gaux tels que l argent pour protection peuvent galement avoir des effets distributionnels significatifs 6 Autorit Ceci concerne les changements concernant le pouvoir et les structures et processus qui r gissent les fonctions formelles et informelles des institutions publiques Ce canal peut fonctionner au niveau macro par ex la r forme de la fonction publique au niveau m so par ex la d centralisation de l autorit administrative et m me au niveau micro par ex en r orientant les prestations sociale des hommes vers les femmes Ce canal encourage l analyse de l impact possible sur les acteurs tatiques et les citoyens ainsi que des changements de comportements et interactions en mati re de prise de d cision qui r sultent de nouveaux aligne
76. seulement si des pressions efficaces peuvent tre exerc es par les citoyens par le biais entre d autres du parlement des m dias ou des organisations de la soci t civile La d pendance de la Zambie l gard de l aide signifie que les bailleurs de fonds sont tr s influents dans les sph res politiques et conomiques et au sein de la soci t civile Cependant les perspectives que de telles pressions soient appliqu es et de mani re soutenue restent un probl me Du c t positif la soci t civile bien qu encore limit e s est d velopp e en termes d extension et d efficacit au cours des 15 derni res ann es le parlement o si gent des repr sentants de plusieurs partis montre des signes de vigueur les d bats publics ouverts se sont intensifi s la campagne anti corruption b n ficie d un certain appui populaire certaines des entreprises d tat qui ont servi d instrument du client lisme ont t privatis es la presse et les radios ind pendantes sont plus nombreuses quoiqu encore fragiles et la cour supr me a la possibilit de cr er des pr c dents pour de futures redditions de comptes Cependant certains facteurs de changement potentiel sont faibles et ou s affaiblissent Le client lisme continue de dominer la vie politique et il est difficile d viter la cooptation le secteur priv formel manufacturier en particulier s est contract affaiblissant sa position pour pouvoir faire
77. son chec L analyse de la mise en oeuvre des politiques implique de mieux comprendre leurs effets concrets Ceci signifie comprendre les institutions de niveau m so le r le des co ts de transaction et les relatifs pouvoirs de n gociation qui influencent les transactions et le processus d cisionnel dans le cadre du contexte institutionnel de mise en oeuvre des politiques C est ainsi que nous discutons des outils permettant de comprendre le processus de mise en oeuvre des politiques en examinant les suppositions concernant les d positaires d enjeux et les institutions impliqu s dans l ex cution des politiques gr ce l analyse des d tenteurs d enjeux au niveau m so afin de tester les suppositions faites au sujet des int r ts des acteurs sociaux et l analyse institutionnelle au niveau m so pour valuer les suppositions relatives aux r gles sociales orientant la mise en oeuvre des politiques Nom de l outil Matrices pour l analyse des d tenteurs d enjeux Same as p 49 and following pages Nom de l outil Mappage politique macro et micro Same as p 64 and following pages Nom de l outil Analyse du champ de forces Nom de l outil Analyse du champ de forces Qu est ce L analyse du champ de forces est une m thode explicative qui permet d offrir une vue d ensemble des d positaires clefs qui appuient ou s opposent des r formes particuli res La m thode peut fournir une vue d ensemble des pr
78. sp cifique relative au contexte d un type particulier de r forme Nous pr sentons ici des approches adopt es pour l analyse du pays et d crivons un certain nombre d outils qui peuvent tre utilis s pour l analyse des d tenteurs d enjeux et l analyse institutionnelle au niveau macro Comprendre les impacts des r formes de politique Dans cette section nous pr sentons les cadres et outils permettant d examiner l impact probable ou r el des r formes de politique au niveaux m so et micro Le niveau micro caract ris par des processus de pauvret complexes et souvent non quantifiables a t d crit comme une bo te noire L analyse sociale au niveaux m so et micro va au dela des visions quelques fois m caniques des m canismes de transmission qui mesurent i les stimulants de production du march qui changent et ii l augmentation des revenus des producteurs faisant suite aux progr s r alis s en termes de consommation et d autres dimensions du bien tre Les cadres et les outils pr sent s ici nous permettent de diff rencier entre les gagnants et les perdants et d appliquer les th ories permettant d appr hender comment le changement de politique va avoir un impact sur la dynamique de la pauvret au niveau local Nom de l outil Analyse sociale du pays Banque mondiale R sum d tude de cas 1 R sum d tude de cas 2 same as p 36 amp 37 Nom de Poutil Statistiques DS Banque mondiale
79. statique et une carte de processus Les donn es utilis es ont t collect es dans le cadre d un processus it ratif d interviews semi structur es et ouvertes d informateurs clefs et de groupes de discussion Les manuels organisationnels et organigrammes existants ont aussi constitu des sources premi res d enqu te Le mappage statique a consist en un organigramme qui a permis de mapper les processus d cisionnels formels informels la d signation la distribution l appropriation les transferts et l information Quatre organisations ont t analys es en produisant un mappage statique pour chacune i Coton Tchad l entreprise parastatale responsable de la production du coton et de sa commercialisation au Tchad ii l organisation d agriculteurs iii les institutions du secteur public iv les transporteurs Les quatre cartes statiques ont t con ues de mani re tablir des corr lations ceci dans le but de mettre en avant les points formels d intersection des ressources clefs d cision argent informations au sein et entre les diff rentes organisations o les d cisions sont elles prises sur des points communs o les paiements sont ils transf r s o les informations essentielles sont elles partag es Cet exercice a naturellement conduit l utilisation de l outil analytique suivant le mappage de processus Le mappage de processus a permis d identifier les r gles du jeu formelles et informell
80. to high availability Unewe if High tarifflocal Bulog domestic perform rice farmers income of would rice prod podofrice based fanwers encourage Self on Agu high wages sufficiency prod Min of lo tariff None Java should price stable Efficient Sustain Low price fornce Pio free market High but Phoning to maintain diversifrout benefitta economy resource ability of allied within declining w rice of rice poor foo allocation diversity community Influence is prices available removes WE waning distortion Farmers will lant high yield crop Ministry Low prices No Mo rice crease Flexibility Better Farters will Shortage of Prices and wages Stabilized lower econ high fin Finance amp for rice tarif will purchase toplanthigh resource suffer in tice no self price ofbasic High but less so Ministry help poor power price crops allocation short tem sufficiency needs lower than Economy people leas Enploy BULOG dependent ment proke on govt Key players Policy Objective Argument Benefits Constraints Transmission Interests Degree of tational channel influence Explicit Informal Short Medium Long term Short Medium term term term term Min Trade Notanff Lower efficient lowpmice Macro econ No power to Low price fornce industri prices medium less than Industry more direct resone ease benefit en
81. transmission qui mesurent i les stimulants du march qui changent en fonction des r ponses des producteurs et ii l augmentation des revenus des producteurs en raison des am liorations g n rales de la consommation et d autres dimensions du bien tre Les cadres et les outils pr sent s ici nous permettent de diff rencier entre les gagnants et les perdants et d appliquer les th ories sur la mani re dont le changement de politique peut avoir un impact sur la dynamique de la pauvret au niveau local Analyse institutionnelle de niveau m so Les institutions peuvent tre d finies comme des ensembles de r gles qui r gissent le comportement individuel et collectif Les institutions peuvent tre formelles syst mes juridiques droits de propri t m canismes d ex cution ou informelles li es aux pratiques culturelles et aux normes sociales Les institutions orientent et influencent le comportement dans diff rents domaines de la vie quotidienne celui de l Etat administrant la justice les processus politiques et la fourniture de services le domaine du march r gissant le cr dit le travail et les biens et le domaine soci tal r gissant les comportements communautaires et familiaux Au niveau m so de la mise en oeuvre des politiques les institutions agissent en m diatrices et faussent en quelque sorte les impacts pr vus sociaux et sur la pauvret des r formes de politiques Le but de l analyse institutionne
82. tre utile d avoir diff rents niveaux dans la carte et de ne d tailler qu un domaine sp cifique de processus la fois Il est recommand de d terminer quelle charte utiliser et commencer par esquisser un avant projet du processus D finissez les fronti res et concentrez vous sur les intrants extrants tapes des activit s activity steps points de d cision facilitateurs enablers et fonctions D veloppez des brouillons et r visez les souvent au fur et mesure du d veloppement de la carte Les notes Post it sont utiles pour d velopper la carte Il est recommand de les coller sur une grande feuille de papier ou un tableau blanc copieur et de les d placer ou de les jeter au fur et a mesure du d veloppement de la carte La carte devrait inclure des phrases concises pour chaque tape du processus indiquant ce qui ce produit quand et par qui combien de temps cela prend comment cela se produit et pourquoi Inscrivez ceci de gauche droite de haut en bas et assurez vous que les intrants et extrants sont plac s l un sous l autre Les cartes sont souvent con ues sans l aide d un logiciel mais ceci peut tre tr s avantageux pour des processus plus complexes et pour une documentation et une communication permanentes Etape 5 Analyse des processus dans un mappage de processus Une bonne analyse est essentielle pour qu un mappage de processus puisse tre utile Pour ce faire il est recommand
83. un r seau peuvent tre des personnes groupes ou organisations Les liens dans un r seau sont les relations ou les flots entre les noeuds ce peut tre des contacts sociaux des informations et connaissances de l influence l argent l adh sion a des organisations la participation a des v nements sp cifiques ou de nombreux autres aspects des relations humaines Les acteurs les noeuds ne se comportent pas ou ne prennent pas des d cisions en tant qu individus hors du contexte social Leur comportement d cisions et actions sont ancr s dans des syst mes de relations sociales Les interventions en termes de d veloppement sont imbriqu es dans des r seaux sociaux d individus et d organisations formels et informels et leur but est d avoir une influence sur les vies des personnes au sein et hors de ces r seaux Une representation en termes de r seaux d un programme de d veloppement permet de mettre l emphase sur qui influence qui directement et indirectement et jusqu quel niveau de complexit Les repr sentations de r seau sont tr s modulables allant du tr s local au global et peuvent inclure les structures formelles et informelles Approche possible L approche suivante est un exemple qui peut tre adapt au contexte local aux intentions des analystes locaux et aux objectifs de la recherche tape 1 Identifier le r seau et d finir les objectifs La premi re tape consiste identifier le r seau a
84. une br ve conclusion Bien que l AIPS se concentre sur les politiques l approche et les outils dont il s agit ici peuvent galement tre utilis s pour les valuations de plans programmes et m ga projets Tableau 1 1 Power Analysis Country Social Aralssis Stakeholder Analysis Matices Network analysis Transaction cost analwis Stakeholder Analysis Matrices Force field analvsis Static manning Vulnerabilitvanalvsis Livelihoods analvsis Contextual methods Non contextual rethods Mixed methods Contexte du pays Analyse du pouvoir Analyse sociale du pays z Questionnaire sur la gouvernance Facteurs de changement Niveau macro Conditions du pays et contexte des r formes Contexte des r formes Matrices d analyse des parties prenantes Analyse de r seau Mappage politique Analyse du co t des transactions Analyse m so des Matrices d analyse des parties prenantes Analyse des forces parties prenantes Mappage politique micro en pr sence Analyse TIPS Niveau m so x Mise en oeuvre des politiques Niveau m so institutionnel Cartographie Cartographie des processus Tra age des processus Cadre analytique pour Analyse de vuln rabilit Analyse des modes de subsistance l valuation d impact Analyse du genre Analyse de l habilitation Niveau micro Impact des r formes de politique M thode de collecte des M thodes contextuelles M thodes participative
85. utilis s pour stratifier les populations Niveau du revenu consommation pauvret quilibre des environnements rural urbain Zones agro cologiques Groupes moyens de subsistance p che levage etc Niveau de stratification socio conomique Groupes socioculturels et linguistiques distingu s en fonction des ensembles de droits et des opportunit s Niveau d acc s aux march s Niveau d infrastructure de transport et acc s Niveau de l infrastructure sociale Niveau de l ins curit alimentaire malnutrition Questions sp cifiques d exclusion sociale et culturelle par ex les enfants de la rue Niveau de mon tisation de l conomie rurale Questions de conflit d ins curit humaine Source Adapt de Norton et autres 2001 5 3 3 Donn es robustes Atteindre la fiabilit Au del des questions soulev es dans le protocole d chantillonnage particuli rement le besoin de consid rer un compromis entre l ampleur et la profondeur de l analyse il reste le d fi consid rable de d montrer que les informations sont fiables et objectives La fiabilit des informations dans les sciences naturelles et conomiques peut tre d finie comme la mesure selon laquelle l utilisation r p t e des m mes instruments fournit des mesures similaires Les donn es quantitatives produites par des instruments d enqu te standards sont rendues fiables par l utilisation de questions ferm es qui g n rent des unit s
86. y a une s paration claire entre description interpr tation et jugement L approche d crite ci dessus est un guide tr s g n ral il faut donc tre flexible et s adapter aux contextes et n cessit s locaux Il est n cessaire galement de se tenir pr t tout changement de plan Nom de l outil Interview conversationnelle Interview conversationnelle Proc dures et exemples Same as p 154 to p 159 Nom de l outil Discussion de groupe Nom de l outil Discussion de groupe FGD Qu est ce Une discussion organis e avec des buts sp cifiques des structures une p riode de temps d termin et des proc dures par des groupes homog nes sur un sujet d int r t A quoi sert il Comprendre les perceptions locales concernant un sujet particulier Sontheimer S et al 1999 Conducting a PRA Training and Modifying PRA Tools to Your Needs An Example from a Participatory Household Food Security and Nutrition Project in Ethiopia R aliser une formation PRA et les modifier en fonction des besoins Exemple du projet participatif s curit alimentaire et nutrition des m nages en Ethiopie Disponible a http www fao org documents show_cdr asp url_file DOCREP 003 X5996E X5996E00 HTM Discussion de groupe Proc dures et exemples Temps mat riels et qualifications n cessaires Le temps n cessaire une discussion de groupe avec des analystes locaux est d environ une heure et demie au maximum deux heur
87. 003 2 8 C est ainsi que e Le jargon utilis peut tre intimidant pour beaucoup e La qualit de l analyse d pend de celle des informations rassembl es et utilis es e Les matrices peuvent simplifier de mani re exag r e des situations complexes e Les appr ciations utilis es pour placer les d positaires dans une matrice sont souvent subjectives Plusieurs avis en provenance de sources diff rentes seront souvent n cessaires pour confirmer ou nier l appr ciation e Le travail d quipe peut tre alt r si les diff rences plut t que les points communs entre les groupes dans une activit donn e sont exag r es e Essayer de d crire les gagnants et les perdants ainsi que pr voir les conflits et int r ts cach s peut conduire s ali ner certains groupes puissants Nom de l outil Matrices d analyse des d positaires d enjeux Nom de l outil Matrices d analyse des d positaires d enjeux Qu est ce L analyse des d positaires d enjeux est une m thodologie syst matique qui utilise des donn es qualitatives pour d terminer les int r ts et l influence de diff rents groupes par rapport une r forme quoi sert il Bien que l analyse des d positaires puisse tre r alis e pour n importe quel type de r forme elle est particuli rement adapt e Temps mat riaux et qualifications requis Les interviews des informateurs principaux peuvent prendre jusqu une heure L ana
88. 20 communaut s rurales choisies par chantillonnage dirig dans l intention de d terminer l effet combin de la fermeture des march s et de la r duction des activit s de vente d ADMARC Un rapport de synth se comprenant les r sultats des trois diff rentes tudes a t produit et une tude sociale relative la r forme de l ADMARC a t entreprise pour le compl ter L tude a t r alis e dans la zone d influence catchment area de 10 march s unitaires ADMARC avec 2 communaut s chacun L emplacement des march s d ADMARC a t choisi par chantillonnage dirig sur la base de leur loignement et de leurs caract ristiques dominantes concernant les moyens de subsistance pour couvrir la diversit existante en termes de crit res r gionaux et g ographiques ainsi que de syst mes agricoles et d autres crit res sociaux et culturels Les raisons du choix de march s loign s sont la supposition que les services de marketing fournis par l ADMARC seraient plus utiles dans les zones o l infrastructure est faible car les commer ants priv s sont peu cens s y op rer Les dix sites poss dent un secteur agricole assez diversifi en termes de type de b tail et de cultures mais aussi un nombre significatif d activit s non agricoles La production alimentaire de base ne diff re pas radicalement d un site l autre tous produisant du mais ainsi que d autres cultures alimentaires telles que les arachide
89. 256BC90030DFF1 FILE Annex11 html MekonglInfo is an interactive system for sharing information and knowledge about participatory natural resource management NRM in the Lower Mekong Basin www mekonginfo org http www fao org participation Planning and Development Department Government of Azad Jammu and Kashmir 2004 Between Hope and Despair Pakistan Participatory Poverty Assessment AJK Report Cycle de vie Mountain Voices website presents oral testimony of people living in mountain and highland regions in ten countries Disponible a www mountainvoices org Panos Oral Testimony Programme webpage With links to the Oral Testimony Manual Disponible a http www panos org uk global projectdetails asp ProjectID 1030 amp ID 1004 Analyse de r seau Borgatti S Social Network Analysis Instructional Web Site Disponible a http www analytictech com networks htm Davies R 2003 Network Perspectives In The Evaluation Of Development Interventions More Than Metaphor Disponible http www mande co uk docs nape pdf 1 8mb Freeman L viewed 18 01 05 The Study of Social Networks Disponible http www insna org INSNA na_inf html International Network for Social Network Analysis website Disponible a http Awww insna org Krebs V 2005 An Introduction to Social Network Analysis Disponible a http www orgnet com sna html viewed 18 01 05 NHS 2001 Knowledge Management Social Netwo
90. D Faible importance Faible importance Faible influence Grande influence Source DFID 2003 Tools for Development A Handbook for those engaged in development activity 2 4 Etude de cas 1 Analyse des d positaires dans l AIPS relative la r forme fonciere en Zambie Dans le cas de cette AIPS les interviews des d positaires ont constitu la base de leur mappage dynamique sur le continuum impact influence Ce mappage a compl t l analyse institutionnelle AIPS en fournissant une vue d ensemble claire des acteurs impliqu s dans la r forme fonci re ainsi que de leurs positions et de leur pouvoir Les d positaires d enjeux cl s ont t identifi s et class s par cat gorie en quatre groupes Organismes gouvernementaux secteur priv bailleurs de fonds et soci t civile voir le tableau ci dessous Pour pouvoir situer les d positaires sur un graphique bidimensionnel l analyse doit permettre de mieux comprendre leurs caract ristiques et comment la r forme les affecterait puisque ceci influence leur appui r sistance et leur participation la r forme Ainsi l tude a pu r v ler en premier lieu les impacts risques influences et perceptions de chaque groupe individuel de d positaires et a par la suite permis d tablir un diagramme de leurs rapports la r forme L information sur les impacts et les risques potentiels a t bas e sur un travail qualitatif et quantitatif ainsi que sur plusieurs intervie
91. L analyse des sc narios nous aide aussi tester la robustesse des impacts du changement de politique que nous avons pr dits Dans de nombreux cas particuli rement dans le cadre d une AIPS r alis e avant les r formes il est difficile d estimer de mani re pr cise l impact d une intervention en comparaison une situation ou aucune intervention n est faite En outre m me si les objectifs d une politique particuli re ont t r alis s 1l est tr s difficile apr s la r forme d tablir si la politique en question en est responsable d autres facteurs y compris d autres initiatives de politique peuvent l tre Ainsi nous devons mesurer ce qui ce serait produit sans intervention c est dire le contrefactuel ou cas de base Des structures analytiques peuvent donc tre appliqu es tant au sc nario contrefactuel qu au x sc nario s avant pendant ou apr s de changement de politique Ce n est que de cette mani re que nous pouvons commencer valuer la dimension et la nature de l effet marginal du changement de politique Une valuation r aliste des options qui s offrent un gouvernement dans tout contexte sp cifique peut constituer le cadre du sc nario Envisager des options et les examiner permet aux d cideurs de mieux comprendre les diverses actions qu ils peuvent conduire Le processus qui consiste consid rer plusieurs sc narios est bas sur les donn es produites dans le cadre des
92. Nom de l outil Facteurs de changement DFID same as p 38 to 31 Nom de l outil Analyse du pouvoir same as p 41 to 44 Nom de l outil Questionnaire sur la gouvernance GTZ same as p 44 to 46 Nom de l outil Matrices d analyse des d tenteurs d enjeux same as p 49 to 62 Nom de l outil Mappage politique macro et micro same as p 64 to 72 Nom de l outil Analyse de r seau same as p 75 to 83 Nom de l outil Analyse des co ts de transaction same as p 85 to 89 Analyse du contexte du pays Analyse du pays Mieux comprendre le contexte du pays signifie tudier ce m lange de variables h rit es et en volution de type politique conomique et social qui influencent les agendas de politique et le changement Des analyses de pays peuvent tre r alis es en utilisant la litt rature secondaire avec en outre peut tre des interviews d informateurs principaux et une tude plus approfondie des donn es d enqu te existantes Dans cette section nous d crivons des approches utilis es pour les analyses de pays adopt es et financ es par la communaut des bailleurs de fonds Ces approches comprennent l Analyse sociale du pays de la Banque mondiale les Facteurs du changement de DFID l Analyse du pouvoir de SIDA et le Questionnaire sur la gouvernance de GTZ Analyse du contexte de la r forme Analyse des d tenteurs d enjeux au niveau macro Un d positaire d enjeu
93. Observation Disponible a http www arches uga edu bvagt observe Forestry Commission 2004 Involving People in Forestry Toolbox Direct Observation Disponible a http www forestry gov uk pdf tboxdirectobservation pdf 1 5mb Rauterberg M Userfit Tools Direct Observation Disponible a UF Tdirectobservation pdf 74kb Roche C 1999 Impact Assessment for Development Agencies Learning to Value Change Oxfam London Fox N 1998 Trent Focus for Research and Development in Primary Health Care How to Use Observations in a Research Project Trent Focus Disponible a http www trentfocus org uk Resources How 20to 20Use 20Observations pdf 211kb USAID 1996 Using Direct Observation Techniques USAID Center for Development Information and Evaluation Disponible a http Awww usaid gov pubs usaid_eval ascii onaby208 txt Evaluation de la diversit et des moyens de subsistance Brocklesby M A and Action Aid Bangladesh 2002 Diversity and Livelihoods Assessment Fieldwork Guide London DFID Analyse des agents du changement GRC Exchange website Disponible http www grc exchange org g themes politicalsystems drivers html Duncan A H Macmillan and N Simutanyi 2003 Zambia Drivers of pro poor change an overview Short version Oxford Policy Management Ltd Oxford UK Disponible a http www grc exchange org docs DOC48 pdf 251kb Analyse du genre Bolt V and K Bird 2003
94. S El ment 1 Poser les bonnes questions Le choix des questions pour l AIPS est influenc par la dimension et l orientation de la lutte contre la pauvret et les impacts sociaux anticip s l importance assign e ce probl me dans lagenda politique du gouvernement le choix du moment et l urgence de la politique ou de la r forme sous jacente et le niveau du d bat national concernant cette derni re l ment 2 Identifier les d positaires d enjeux L analyse les concernant permet d identifier les personnes groupes et organisations qu il est important de consid rer lorsqu on examine les impacts sur la pauvret et sociaux des r formes l ment 3 Comprendre les canaux de transmission L impact anticip d un changement de politique se manifeste par le biais de cinq canaux de transmission principaux emploi prix production consommation et salaires acc s aux biens et services actifs et transferts et taxes l ment 4 Evaluer les institutions Les institutions d terminent le cadre dans lequel les r formes de politique peuvent affecter des d positaires d enjeux au sein du gouvernement du secteur priv et de la soci t civile Les institutions sont les cadres principaux o les d positaires d enjeux interagissent les uns avec les autres l ment 5 Rassembler les donn es et les informations valuer les donn es disponibles ainsi que les besoins en la mati re et planifier la p riodisation de leurs col
95. Terres de Madagascar ou existait un programme communautaire actif de planning familial fonctionnant depuis six ans environ l poque de l enqu te Deux agents CBD travaillaient Mandrosohasina depuis le d but du programme et vendaient des pr servatifs des suppositoires spermicides et des pilules contraceptives tout en r f rant les clients l h pital pour d autres m thodes contraceptives L tude a consid r le village en tant que r seau ferm et l agent CBD comme agent de diffusion interne Elle tait concern e par trois questions e Est ce que des agents CBD sont situ s de mani re centrale dans les r seaux de communication du village c d sont ils contact s dans les r seaux plus souvent que d autres membres des dits r seaux e Est ce que les individus qui communiquent directement avec un agent CBD ont un niveau de connaissances et d utilisation des m thodes modernes de planning familial plus lev que d autres villageois e Est ce que les individus avec acc s aux sources d informations hors du village ont un niveau de connaissances et d utilisation du planning familial plus lev que ceux qui n ont pas de sources d informations ext rieures L information a t collect e gr ce un questionnaire structur couvrant les caract ristiques d arri re plan background characteristics l exp rience en mati re de planning familial la compr hension de la nature du planning familial des
96. Volume 1 Un cadre conceptuel Le volume 1 du Livre source offre une vue d ensemble conceptuelle des l ments constitutifs de l analyse institutionnelle politique et sociale de l AIPS Le volume 1 est organis comme suit La Partie 1 pr sente le Livre source expliquant qu il est con u pour r pondre a un besoin per u chez les praticiens dans la r alisation de leurs activit s d appui en mati re d analyse institutionnelle politique et sociale et pour constituer un compl ment aux conseils fournis dans la Boite outils conomiques existante de la Banque mondiale Bourguignon et da Silva 2003 La partie 2 pr sente l AIPS et ses principaux objectifs et passe bri vement en revue Le Guide de l utilisateur de l AIPS de la Banque mondiale Banque mondiale 2003a Cette partie 2 se concentre sur trois domaines importants pour une AIPS de qualit qui consiste construire le contrefactuel et identifier les canaux de transmission ainsi que les impacts directs et indirects des r formes de politique En plus des cinq canaux de transmission identifi s par le Guide de l utilisateur ce Livre source en pr sente un sixi me pour les cas o l autorit comprenant le pouvoir les structures et processus est directement transform e gr ce aux r formes de politique notamment celles ayant trait la fonction publique la d centralisation ainsi qu d autres similaires de type institutionnel Le reste du L
97. a carte de score identifie diff rentes composantes et activit s d une strat gie d int gration du genre d une institution colonne une identifie les composantes et les activit s associ es plus en d tail colonne deux et fournit une valuation de leur mise en uvre dans le contexte d audit selon le genre colonne trois Des consid rations m thodologiques importantes dans le processus d audit selon le genre signifient qu il faut pr ciser les d finitions avant de commencer un audit d velopper un cadre conceptuel coh rent assurer la coh rence interne entre diff rents outils m thodologiques et les indicateurs qui leur sont associ s et requis diff rents niveaux et tapes de l audit et reconna tre que le d veloppement de tels outils m thodologiques est un processus it ratif dans lequel les r sultats inductifs sur le terrain sont tout aussi importants que les approches pr d finies et les indicateurs Le tableau 4 fournit une illustration de la carte de score d audit selon le genre produite dans le cadre d un audit selon le genre r alis entre juillet et octobre 2004 pour valuer les politiques strat gies et activit s du bureau du Malawi du D partement du d veloppement international du Royaume Uni DFIDM quant l int gration des questions de genre L audit a t replace dans le contexte g n ral politique conomique et social en relation aux questions de genre du Malawi II comprend le Document d
98. a cr ation d une fonction publique plus professionnelle contribuera s parer le personnel du politique et cr e des incitations pour une gouvernance fond e sur des r gles donnant au membres de cette fonction publique une plus grande autonomie par rapport aux politiciens Les syst mes de gestion des performances peuvent inclure des sanctions pour les fonctionnaires fournissant de mauvais services publics Ceci peut susciter la cr ation de processus d cisionnels qui permettent d am liorer les performances par exemple pour satisfaire les besoins des groupes faibles ou d exclus et r duire la recherche de rentes et d autres comportements nuisibles Le canal peut tre compl t par d autres canaux en abaissant le co t effectif des services publics grace une diminution des pots de vin canal des prix ou en am liorant la fourniture et la gamme des services canal d acc s De m me pour la r forme juridique qui par exemple afin que les populations autochtones et pauvres d Am rique latine puissent b n ficier du droit une carte d identit transforme l autorit en s attaquant un aspect de l exclusion sociale Il s agit de plus que l acc s aux biens et services Cette r forme change tout le syst me des droits de ce groupe social et agit comme un moyen parmi d autres pour r duire les pr judices dont il souffre En tant que porteurs de cartes d identit les membres de ce groupe gagnent un statut et une re
99. a m thode de revue syst matique permet de d terminer les impacts possibles des initiatives de politique en formulant des questions auxquelles il est possible de r pondre en r alisant des recherches appropri es et en produisant un r sum des faits probants et des enseignements en tirer La recherche sociale primaire utilise toute une gamme de m thodes ethnographiques pour une compr hension en profondeur de ph nom nes complexes Par l observation directe les chercheurs sont en mesure d obtenir des donn es qualitatives concernant les relations sociales les pratiques culturelles les moyens de subsistance et le niveau et la distribution des ressources communautaires qui alimenteront l analyse des impacts possibles L observation des participants est une m thode permettant de collecter les donn es qui n cessite que le chercheur participe aux activit s de la communaut pour tablir une plus grande confiance afin d obtenir des informations plus d taill es et de comprendre les causes et les effets de la pauvret ainsi que les questions distributionnelles qui y ont trait Les interviews conversationnelles permettent au chercheur d explorer d une fa on ouverte et flexible la dynamique la base des transmissions du niveau macro au niveau micro et de cr er un climat o les personnes interrog es ne sont pas influenc es par la pr sence de leurs pairs ou par des acteurs plus puissants au sein du groupe Les discussions de grou
100. a mani re dont il peut changer Les bailleurs de fonds et les partenaires du pays effectuent et demandent pr sent certaines formes d analyses de pays afin de comprendre le contexte historique et son importance pour le changement futur Les exemples r cents incluent une tude des facteurs li s l conomie politique de l Ukraine d apr s l ind pendance Mueller 2002 et du Gabon Mueller 1999 qui influencent les efforts de r forme de politique Des analyses de pays de ce type peuvent tre r alis es en utilisant la litt rature secondaire avec en outre peut tre des interviews d informateurs principaux et une tude plus approfondie des donn es d enqu te existantes Dans cette section nous pr sentons et illustrons des approches pour les analyse de pays adopt es et financ es par la communaut des bailleurs de fonds Celles ci incluent Analyse sociale du pays de la Banque mondiale les Facteurs du changement de DFID I Analyse du pouvoir de SIDA et le Questionnaire sur la gouvernance de GTZ Nom de l outil Analyse sociale du pays Banque mondiale Nom de l outil Analyse sociale du pays ASP tude de cas 1 Analyse sociale de l quateur Lors de la d termination du champ d application de l Analyse sociale ASP de l quateur trois ensembles de questions transdisciplinaires ont merg comme tant d importance particuli re a la pauvret les risques et la vuln rabilit
101. a mise en ceuvre des politiques e L analyse au niveau m so des d positaires d enjeux section 4 1 pour tester les suppositions au sujet des int r ts des acteurs sociaux et e L analyse institutionnelle au niveau m so section 4 2 pour tester les suppositions au sujet des r gles sociales r gissant la mise en ceuvre des politiques 4 1 Analyse des d positaires d enjeux au niveau m so Alors que l analyse des d positaires d enjeux au niveau macro voir ci dessus met l emphase sur les d positaires cl s ceux qui sont le plus a m me d influencer les r sultats d une intervention celle au niveau m so se concentre sur les d positaires secondaires C est dire tous les autres individus ou groupes avec un enjeu un int r t ou jouant un r le interm diaire dans l activit ce niveau de la mise en uvre des politiques l analyse des d positaires aide comprendre la relative importance et l influence de diff rents groupes d int r t et acteurs et le r le que chacun pourrait jouer dans le processus de mise en oeuvre 4 2 Analyse institutionnelle au niveau m so Comme cela a t discut ci dessus les institutions peuvent tre d finies comme des ensembles de r gles qui r gissent le comportement individuel et collectif Les institutions peuvent tre formelles les syst mes juridiques droits de propri t m canismes de mise en oeuvre ou informelles li es aux pratiques culturelles et aux no
102. a r duction de la pauvret Ceci est r sum dans le tableau 5 2 Cependant si nous faisons la promotion de l avantage comparatif des m thodes participatives pour produire des donn es num riques dans ces domaines nous devons galement accorder une certaine attention aux questions thiques tr s r elles et potentiellement dangereuses mises en avant et traiter leurs implications m thodologiques Ceci comprend les questions de substitutions possibles dans les proc dures d echantillonage l appropriation des donn es et la tendance de la recherche positiviste vouloir contr ler de mani re professionnelle les synth ses de l information la tension entre m thodes de normalisation qui r duisent et confirment une r alit sociale complexe et les m thodes ouvertes de recherche qui examinent la diversit et la complexit et le probl me qui leur est li de l quilibre entre recherche extractive et recherche habilitante Un code de conduite pour la recherche participative a t d velopp par le Parti Numbers Network du Royaume Uni et est inclus dans le Volume 2w Tableau 5 2 Outils participatifs pour l analyse de la pauvret et des impacts sociaux aux niveaux m so et micro M thode Valeur 1 Caract ristiques de la pauvret incidence et distribution Profil communautaire Une pr sentation g n rale d une communaut comprenant des informations sur une large gamme de facteurs par exemple les particulari
103. a recherche qualitative et la triangulation avec diff rents types de consommateurs et les vendeurs de march formels et informels afin de comprendre comment les prix sont transmis ou pas du secteur formel vers l informel On peut alors analyser les facteurs qualitatifs quant aux niveaux des prix le capital social le type de voisinage les r seaux informels pour d terminer l impact distributionnel des changements de tarifs ou dans la fourniture de services Cette m thodologie a t mise en oeuvre pour examiner les r formes de politique au Mozambique la privatisation des services de l eau et les augmentations tarifaires au Lesotho secteurs de l eau et de l lectricit en Zambie alimentation en eau et au Ghana tarifs de l lectricit La m thode est utile dans le contexte africain pour des services comme l eau o les services formels n atteignent qu une minorit de la population urbaine et o les augmentations tarifaires r elles peuvent d pendre tant des institutions qui les mettent en place que des m thodes informelles de fixation des prix dans le march secondaire de l eau Keener et Ghosh para tre Les m thodes et les donn es ont t combin es efficacement dans les AIPS et des tudes similaires Les tudes de cas suivantes pr sent es dans le Volume 2 et r sum es ici d montrent la valeur ajout e descriptive et analytique des m thodes mixtes Elles concernent e Le Malawi Le contex
104. aires de niveaux central et local du Minist re de l ajustement territorial et du tourisme les huit municipalit s les services publics de l eau et les repr sentants de la soci t civile et du secteur priv Les r sultats de base de l AIPS soulignent la n cessit d ajustements sous la forme d un s quencement et d un rythme diff rents de la r forme Par exemple les am liorations de la qualit du service et le ratio de collecte devraient constituer les conditions pr alables des augmentations tarifaires progressives Les services publics ne peuvent pr sent se permettre des am liorations du service sans augmenter d abord les tarifs mais les clients sont incapables ou ne veulent pas payer ces augmentations sans une am lioration perceptible du service En outre dans les villes du projet de la Banque avec des services publics g r s par le priv l AIPS souligne la n cessit d acc l rer l ach vement du programme d installation de compteurs avant d augmenter nouveau les tarifs Ceci permettrait aux groupes de pauvres et de personnes vuln rables de profiter pleinement du tarif pr f rentiel que le projet a pr sent et d appuyer le recouvrement des co ts du service puisque de nombreux consommateurs non pauvres sont pr ts payer des tarifs plus lev s pour de meilleurs services et une consommation contr l e par un compteur Pour les villes avec des services g r s par l tat AIPS propose de mettre en oeuv
105. alawi Il faut ajouter que tr s peu d interviews des commer ants priv s ont t r alis es en raison de leur grande mobilit Les r sultats des interviews et discussions de groupe ont indiqu que les petits et les gros commer ants priv s ont progressivement remplac l ADMARC en tant qu acheteurs vendeurs des produits agricoles particuli rement dans les march s avec une infrastructure bien d velopp e Les gros commer ants ont t peu nombreux et sp cialis s principalement en produits agricoles commercialisables Les petits commer ants non agr s ou petits Vendeurs ont par ailleurs t nombreux constituant un canal d achat et de vente pour le ma s accessible dans les zones rurales Ce sont ces petits vendeurs qui ont dans une certaine mesure combl les lacunes laiss es par l ADMARC dans la fourniture de services de vente fiables et efficaces Le retrait de l ADMARC ne semble pas avoir t compens par une augmentation quivalente des activit s du secteur priv aboutissant une baisse g n rale de la concurrence et de l efficacit des organisations de marketing Au contraire l effet imm diat a plut t t une structure de march plus concentr e tandis que celui de la fermeture de march s a t une diminution de la rentabilit de la petite agriculture avec une augmentation des d penses de transaction pour les agriculteurs et des marges plus lev es pour les commer ants En somme les ma
106. antes sont la centralit de degr la centralit d interm diarit et la centralit de proximit La centralit de degr mesure l activit du r seau par le nombre de connexions directes qu un noeud poss de Les noeuds avec le plus de connexions directes d autres sont des connecteurs ou concentrateurs hubs Cependant il est galement important d examiner o m nent ces connexions et comment elles relient les noeuds qui seraient autrement d connect s plut t que le nombre de connexions directes seulement La centralit d interm diarit value ou se trouve les noeuds en termes de leur emplacement parmi les autres Les noeuds avec un degr lev d interm diarit ont un niveau d influence lev sur ce qui circule dans un r seau lls peuvent avoir un r le puissant dans le r seau mais peuvent galement constituer une faiblesse importante s ils chouent interrompant les flots entre d autres noeuds La centralit de proximit mesure le degr auquel les liens directs et indirects permettent un noeud d acc der rapidement tous les autres noeuds dans un r seau Les noeuds avec une proximit lev e ont des voies courtes vers tous les autres et peuvent souvent tre en bonne position pour surveiller les flots au sein des r seaux et percevoir ce qui s y produit D autres questions poser dans le cadre de l analyse de r seaux peuvent tre e Quel est le degr de connexion qu un noe
107. aper No 32 Disponible a http www chronicpoverty org pdfs KBNo32 pdf 416kb International Labour Organisation 1998 A conceptual framework for gender analysis and planning Available from harvrdfw htm Matrice gestion du risque social DFID undated New Directions for Agriculture in Reducing Poverty Risk and Vulnerability Disponible a http dfid agriculture consultation nri org theme3 theme3 htm Farrington J 2004 Social Protection and Livelihood Promotion in Agriculture Towards Operational Guidelines Draft Paper for OECD Povnet Disponible a http dfid agriculture consultation nri org maillists risk and vulnerability msg00006 html Holzmann R undated Presentation at The Asia and Pacific Forum on Poverty Disponible http www adb org Poverty Forum powerpoint Auditorium ABC R Holzmann PPT Jorgensen and van Domelen 1999 Helping the Poor Manage Risk Better The Role of Social Funds Paper presented at the IADB Conference on Social Protection and Poverty February 4 5 1999 Siegel P B 2001 Viewing Microinsurance as a Social Risk Management Instrument Social Protection Discussion Paper Series No 116 Social Protection Unit Human Development Network World Bank Disponible a http wbIn0018 worldbank org HDNet hddocs nsf 65538a343139acab85256cb70055e6ed a7b1652d942e959f85256a9c004c92c9 FILE 0116 pdf World Bank updated 28 1 05 World Bank Social Risk Management Group website Disponible a
108. artir des mouvements marxistes tudiants de la fin des ann es 60 et d but des ann es 70 Sa conception pr f r e de la d mocratie est bas e sur la participation collective communale bas e sur un consensus forg par la discussion men e partir du haut par l organisation d avant garde En fait l EPRDF n a jamais sembl d vou la cause du pluralisme pour le pluralisme mais a compris depuis longtemps le potentiel politique d une coincidence d int r ts entre les populations rurales tirant b n fice du d veloppement socio conomique et l appui donn un parti tat consid r responsable de tels avantages Il a ainsi t r ticent l apparition de concurrents soit pour ce qui est de la r partition des postes gouvernementaux partis d opposition ou pour la distribution d autres ressources et services O N G glises etc Il continue tre r ticent s engager dans le dialogue avec les tenants de perspectives politiques alternatives incitant l exclusion et le conflit plut t que la concurrence saine tant donn la faiblesse des partis d opposition et la puissante dominance de l tat central il semble probable que les principaux agents du changement continueront dans un avenir pr visible tre le leadership du parti r gnant Source R sum partir de Vaughan et Tronvoli 2003 Questionnaire sur la gouvernance GTZ applications plusieurs pays pilotes en 2005 Plus d informations concernant le que
109. ations en mati re de production de th sont transmises Le mappage institutionnel a t bas sur un mappage statique et un mappage de processus comme d crit ci dessous Le mappage statique a illustr la structure des propri t s agricoles l quilibre entre les institutions publiques et priv es et comment les cultivateurs et les coop ratives ont ravitaill les usines Il a permis de mettre en vidence l importance des cultivateurs qui fournissent les deux tiers des feuilles de th ainsi que la mani re dont ils interagissent avec chaque propri t Le mappage de processus a permis d identifier les r gles formelles et informelles et les r glementations relatives au secteur du th ainsi que d tablir un lien entre ressources et activit s et de mettre en vidence les contraintes goulots d tranglement et incitations concernant la production de th Ce mappage a t r alis pour deux usines Pfunda et Mulindi La premi re est directement impliqu e dans la culture du th et la seconde d pend des cultivateurs ind pendants L Analyse des d positaires et institutionnelle a produit de nombreux r sultats dont quelques uns sont d crits ci dessous L analyse doit se concentrer sur les ouvriers les cueilleuses de th les cultivateurs et leurs m nages Les plus pauvres et les plus vuln rables parmi ceux ci sont les ouvriers qui effectuent le travail non qualifi et re oivent les salaires les plus bas du secteur
110. ations seront utilis es Demandez leur de r fl chir sur les avantages les inconv nients et le potentiel analytique de l outil Remerciez les pour leur temps et leurs efforts Etape 5 Analyser les donn es des discussions de groupe La discussion est enregistr e par l observateur personne charg e de prendre des notes si possible en utilisant un magn tophone ou un magn toscope si les analystes locaux sont d accord mais des notes crites devront galement tre prises La production d un rapport crit pr cis n cessite des comp tences il est recommand d utiliser des feuilles similaires a celle du guide des questions pour que les r ponses puissent tre not es c t des questions principales L analyse des donn es en provenance des discussions de groupe peut tre faite divers niveaux selon les objectifs et les exigences de la recherche Les donn es peuvent tre analys es th matiquement ou en codant des mots clefs et en utilisant des progiciels pour tudier syst matiquement les commentaires faits durant les discussions de groupe afin de produire des donn es quantitatives sur le contenu des dites discussions Cependant il faut faire preuve d attention en produisant des donn es quantitatives de discussions de groupe et en appr cier les limites Points retenir Des bonnes comp tences en mati re de facilitation sont essentielles L approche d crite ci dessus est un guide tr s g n ral savoir tre so
111. au a montr que lorsque le nombre d heures de service formelles augmentent les prix informels d clinent et vice versa Ainsi un des b n fices indirects du contrat de gestion affermage peut tre mesur en termes de nombre d heures de service en augmentation et probablement en prix informels plus bas Les r sultats de la recherche ont t pr sent s a de nombreux d positaires d enjeux et au parlement et ont jou un r le dans la d cision de continuer a impliquer le secteur priv De plus une des premi res offres du consultant pour le traitement des zones p riurbaines g n ralement les bidonvilles les plus pauvres du Mozambique a recommand de les entourer d une barri re avec le secteur priv ne couvrant que les zones urbaines principales En outre les pr f rences des consommateurs pour ce qui est des am liorations de la qualit et du service ont t int gr es dans le contrat de gestion et d affermage Les recherches en consommation ont conduit au rejet de cette proposition Apr s deux ans de gestion priv e et d affermage une deuxi me valuation a t effectu e pour d terminer les effets sur les prix tant formels qu informels en tant qu indicateur clef d impact g n ral Au Lesotho l appr ciation des consommateurs a t utilis e d abord comme ligne de base pour une r forme impliquant un contrat de gestion priv relatif l eau en milieu urbain et de nouveau cinq ans plus tard pour valuer
112. audit selon le genre a pour objectif de d crire les impacts de l int gration des consid rations de genre en utilisant trois concepts l vaporation lorsque les bonnes intentions en mati re de politique ne sont pas mises en pratique l Invisibilisation lorsque les proc dures de suivi et d valuation ne rendent pas compte de ce qui se produit r ellement dans la pratique ou sur le terrain et la r sistance lorsque des m canismes efficaces emp chent l int gration des consid rations de genre a cause d une opposition de type politique bas e sur des relations de pouvoir entre hommes et femmes plut t que sur des contraintes proc durales technocratiques Les audits participatifs selon le genre sont de plus en plus per us comme importants au fur et mesure que s accro t la conscience du r le central que la structure organisationnelle et la culture jouent dans la conception et la mise en oeuvre des politiques programmes et projets sensibles au genre Les audits selon le genre soulignent l importance de l examen des syst mes et processus au sein des institutions afin de mesurer jusqu quel point ils sont au niveau des valeurs partag es et des objectifs en termes de genre pour lesquels ils ont t con us Les audits peuvent tre utilis s pour recommander les politiques strat gies et activit s appropri es pour les institutions et les organisations tenant compte des politiques d int gration des quest
113. base baseline year refl te les conditions habituelles en termes de production et d changes que l on trouve dans la zone ainsi que la mani re dont les gens y vivent D finir une ann e de base permet de faire des comparaisons lorsque les conditions sont sensiblement diff rentes de celles habituelles Bien qu il peut ne jamais y avoir une ann e absolument normale dans la pratique il peut y avoir des ann es o la vie des gens y compris ce qui compte pour eux comme la production des cultures la mortalit du b tail le prix de la nourriture des cultures et du b tail ainsi que les offres d emplois se d roule g n ralement sans impr vus Dans les zones o les revenus des m nages varient consid rablement d une ann e l autre par ex dans les zones semi arides o la production agricole peut tre d ficitaire quatre ann es sur dix il est possible de r pondre aux exigences de consommation en trois ans et produire un large exc dent durant les trois autres ann es il peut tre n cessaire de choisir un certain nombre d ann es et d en faire la moyenne pour d finir une ann e normale D crivez chaque conomie alimentaire en agr geant les donn es concernant la fa on dont les m nages appartenant diff rentes cat gories de richesse obtiennent leur nourriture et leurs revenus Il peut tre n cessaire de prendre un chantillon de m nages partir de la population des m nages de chaque zone un chantillo
114. bleau 1 similaire au profil des activit s dans le cadre analytique de Harvard mais il faut s assurer que les trois cat gories de travail productif reproducteur et communautaire sont comprises Tableau 1 Exemple de profil d activit s pour le cadre de Moser Adapt de March C I Smyth M Mukhopadhyay 1999 Outil 2 Analyse des besoins selon le genre Partir de l id e que les femmes ont diff rents besoins que les hommes tant donn leur triple r le et leur position subalterne dans beaucoup de soci t s permet d valuer les besoins des hommes et des femmes en utilisant les cat gories des besoins pratiques et strat giques Les besoins pratiques selon le genre sont ceux qui si ils sont satisfaits facilitent l exercice des activit s courantes des femmes Ils sont une r ponse aux n cessit s imm diates dans un contexte particulier et sont g n ralement caract re pratique par exemple la fourniture de l eau une formation sp cifique ou des opportunit s de g n rer des revenus pour pourvoir aux besoins du m nage Leur satisfaction cependant ne constitue pas un d fi la division existante du travail selon le genre et la position subalterne des femmes Les besoins strat giques selon le genre existent en raison de la position sociale subalterne des femmes et s ils taient satisfaits permettraient aux femmes de transformer les d s quilibres en termes de pouvoir existants entre hommes et femmes Les bes
115. bon and Government s Commitment to Reform unpublished paper December L conomie politique du Gabon et l engagement du gouvernement en faveur de la reforme Narayan D ed 2002 Empowerment and Poverty Reduction A Sourcebook Washington D C The World Bank Habilitation et reduction de la pauvret Un livre source North D C 1990 Institutions Institutional Change and Economic Performance Cambridge Press Syndicate of the University of Cambridge Institutions changements institutionnels et performances conomiques Norton et al 2001 A Rough Guide to PPAs Participatory Poverty Assessment An Introduction to theory and practice London Overseas Development Institute Une bauche de guide pour les PPA Evaluation participative de la pauvret Une introduction la th orie et la pratique Sen A 1997 Editorial Human Capital and Human Capability in World Development 25 12 1959 1961 Editorial Capital humain et capacit s humaines Jones S 2002 PSIA Pilot Studies Literature Review and Framework Unpublished Paper Etudes pilotes AIPS Examen de la litt rature Steele P 2002 Poverty social impact analysis PSIA and integrating poverty environment issues Draft note for discussion 15 October Analyse des impacts sociaux et sur la pauvret AIPS et int grer les question d environnement et de pauvret Projet de note pour discussion Purdon et al 2001 Re
116. bres Cette m thode permet de repr senter les ressources et les caract ristiques et de montrer graphiquement la signification qui leur est attach e Concerne le classement de diff rents individus m nages ou communaut s selon des crit res de bien tre d velopp s localement R aliser de tels exercices pour les communaut s ainsi que pour les m nages ou les individus illustre la signification des facteurs et actifs qui affectent la pauvret au niveau des communaut s groupes ou m nages Une m thode visuelle permettant de montrer les diff rents actifs ressources et les liens entre eux Elle est utile pour comprendre les diff rences entre les actifs de divers groupes sociaux pour tablir une ligne de base en mati re d actifs qui peut tre utilis e pour examiner les strat gies de subsistance diversification et les opportunit s et les contraintes relatives l accroissement des actifs d tenus et pour tudier les impacts possibles du changement ou de la mise en uvre des politiques sur les actifs de ces diff rents groupes sociaux Permet d identifier dans le temps les tendances et les changement en termes de pauvret Tr s important pour trianguler ces informations avec les revues secondaires les interviews et les donn es d enqu te pauvret et strat gies de vie l ment capital pour identifier les questions cl s et d terminer pourquoi les changements se produisent partir des perspectives de d
117. c s aux ressources qui en contr le l utilisation et les avantages b n fices qui en r sultent Profil d acc s et de contr le Acc s Contr le Femmes Hommes Femmes Hommes Ressources Terres Equipement Travail Argent en esp ces Education formation Autres Avantages Revenu ext rieur Propri t des actifs Besoins essentiels nourriture v tements logement Education Pouvoir prestige politique Autres Source March C Smyth M Mukhopadhyay 1999 Outil 3 Outil facteurs d influence Dressez un diagramme des facteurs ou d terminants pass s et actuels qui sont la base ou qui influencent directement les types d activit s l acc s et le contr le identifi s dans les deux premiers outils On devrait consid rer un certain nombre de domaines en corr lation o divers facteurs influents pourrait se trouver y compris e Normes et hi rarchies sociales communautaires par ex famille communaut s pratiques culturelles et croyances religieuses e Conditions d mographiques e Structures institutionnelles et administratives e Situation conomique g n rale par ex niveaux de la pauvret caract ristiques de distribution des revenus termes des changes internationaux et infrastructure e v nements politiques internes et externes e Param tres juridiques e Formation et education e Attitude de la communaut par rapport aux travailleurs en d veloppement Consid rez le type d impact
118. caines tabliront des liens avec les communaut s pauvres et leurs institutions Et comment les bailleurs de fonds peuvent ils tablir des liens Figure 1 Repr sentation r seau des relations de d tenteurs d enjeux dans un projet TIC multi pays Q AMSPA o HigtweayMrica s CoExpyva CAInce 7 PC ce 9 4 t F i er EA N S N fi Ne F NWON N P RINAF ne pur TinoJomes Fe onm De bre lt Ws ar j om Si AVA NG _ rosrra Vin aim 1d Panos 7 Loe ee N f en F0 Ai Lishens adams gt ener onog OneWorld oe JenethentAiler A i pr k e 7 don wa d N e a Ses gvald HE f ever Milson Strydom 7 ne N jiBute Associanes y ua bad i iba f a _ Ati re D i Munki_Munethi_Sunmrrt _ Strategie s yeic Poter_Bonjomin_Open_t nowledge_Network ke Butch af ds CN NedButcher d 7 d N sin ENDA o PA IN o A pe f yom Connectivay _ Africa Industry Canada oo osisa AT a 2 Source Davies 2003 3 3 2 Analyse des co ts de transaction L Analyse des co ts de transaction est un outil d analyse d conomie politique qui se focalise sur la distribution in gale de l information L outil est le plus appropri pour les r formes du secteur public ou les privatisations pour lesquelles il peut aider identifier les contraintes potentielles dans la conception et la mise en uvre des r form
119. ces Document de travail du FMI Washington Scoones I 1998 Sustainable Rural Livelihoods a Framework for Analysis Working Paper 72 Brighton Institute of Development Studies Moyens de subsistance ruraux durables une structure pour l analyse document de travail 72 Brighton Institut d tudes du d veloppement Vaughan S and Tronvoli 2003 The Culture of Power in Contemporary Ethiopian Political Life Sida Studies La Culture du pouvoir dans la vie politique thiopienne contemporaine tudes SIDA White H 2002 Combining Quantitative and Qualitative Approaches in Poverty Analysis in World Development 30 3 Combiner les approches quantitatives et qualitatives dans le cadre de l analyse de la pauvret D veloppement dans le monde 30 3 Wilson I M 2000 Sampling and Qualitative Research Theme Paper for DFID project on Integrating qualitative and quantitative approaches in socio economic survey work Disponible 4 www reading ac uk ssc Echantillonnage et recherche qualitative tude th matique pour le projet DFID sur l Int gration d approches qualitatives et quantitatives dans le travail d enqu te socio conomique Disponible www reading ac uk ssc World Bank 2003a A User s Guide to Poverty and Social Impact Analysis Washington D C The World Bank Banque mondiale 2003a Guide pour l analyse de la pauvret et des impacts sociaux Washington D C Banque m
120. ces en termes de pouvoir et d int r ts Au niveau m so les outils pr sent s permettent de mieux comprendre les r gles et mesures d incitation qui jouent un r le dans la mise en oeuvre des r formes de politique exprim es la fois en termes de mesures fond es sur les prix et de cultures organisationnelles et normes sociales moins pr visibles Aux niveaux m so et micro les structures et les outils contribuent une meilleure analyse des impacts distributionnels des r formes de politique en identifiant les gagnants et les perdants et en expliquant la dynamique de la pauvret au niveau local Finalement le livre source fournit des conseils pour l valuation des risques un processus de fin d exercice important pour pr voir les impacts des diff rentes r formes possibles sur la r duction de la pauvret tout en mettant en vidence les risques et les incertitudes qui leurs sont li es Le livre source souligne le fait que ces outils sont les plus efficaces lorsqu ils sont int gr s dans des m thodologies multidisciplinaires d valuation des impacts sociaux et sur la pauvret Les outils pr sent s sont bas s sur des cadres m thodologiques et analytiques qui diff rent des outils conomiques habituels mais ajoutent une valeur empirique et une profondeur analytique l analyse conomique En promouvant ce livre source nous soutenons l argument que l analyse des politiques consiste faire plus que privil gier des m th
121. che utiliser Il est recommand de commencer par d velopper une liste de contr le initiale des questions probl mes cl s Cette liste devrait tre consid r e uniquement comme un point de d part laquelle on peut ajouter d autres l ments tout au long du processus Les questions probl mes pourraient inclure par exemple e Ressources Quelles sont les principales ressources naturelles disponibles au sein de pour la communaut Qui les utilise et quand O se trouvent elles e Moyens d existence Quelles sont les diff rentes activit s permettant aux m nages de gagner leur vie Qui est impliqu dans ces activit s e diff rencier par groupe social et conomique Combien de personnes et de m nages en d pendent Quand et o se d roulent elles e Structure communautaire Combien de personnes et de m nages vivent dans la communaut Quelle est la composition en termes de genre et la structure d ge de la communaut Quels groupes sociaux conomiques ethniques et culturels en font partie Comment ces groupes sont ils d finis Ou vivent les diff rents groupes sociaux economiques ethniques et culturels e Institutions locales Quelles sont les organisations associations formelles Quelles sont les r gles r glementations et coutumes Qui est affect par elles et comment e Infrastructure communautaire Quels sont les services disponibles dans la communaut transport nergie alimentation en
122. chesse La roue des actifs Calendrier des v nements Cycle de vie 2 Dynamique de la Interviews semi structur es caract ristiques des tablissements humains ainsi que les principaux probl mes et possibilit s li s ces derniers L outil peut permettre de comprendre les impacts des changements de politique sur les l ments physiques les ressources et moyens de subsistance et la triangulation des donn es rassembl es grace a d autres outils Une m thode visuelle qui permet de montrer l emplacement relatif des m nages et la distribution de diff rents groupes sociaux ou groupes de m nages ainsi que la structure sociale et les institutions d un secteur Elle peut tre utilis e pour montrer les donn es relatives la disposition des villages l infrastructure la d mographie les groupes ethnolinguistiques les mod les de sant la richesse etc identifier diff rents groupes sociaux en utilisant des crit res localement d finis et valuer la mani re dont les actifs sont distribu s parmi les groupes sociaux La m thode peut aider comprendre les impacts potentiels des changements de politique sur diff rents groupes sociaux au sein d une communaut Une m thode permettant de montrer l information concernant l occurrence la distribution l acc s aux ressources et leur utilisation la topographie les tablissements humains et les activit s d une communaut selon la perspective de ses mem
123. ciaux Nom de l outil Observation directe USAID 1996 Using Direct Observation Techniques Utiliser les techniques d observation directe USAID Center for Development Information and Evaluation Disponible a http www usaid gov pubs usaid eval asci pnaby208 txt Observation directe proc dures et exemples Temps mat riels et qualifications n cessaires Le temps exig pour l observation directe d pend beaucoup des besoins de la recherche et des personnes ou de la communaut observ es Obtenir plus de d tails exigera probablement plus de temps Un magn toscope peut tre utile pour enregistrer les discussions et les activit s mais il faut s assurer que les personnes observ es ont donn leur consentement son utilisation Du papier ou des feuilles de notation et des stylos seront n cessaires pour noter ce qui est observ Les observateurs doivent tre capables d enregistrer avec exactitude leurs observations et tre aussi objectifs que possible Approche possible L approche suivante constitue un exemple g n ral qui peut tre adapt au contexte local aux appr ciations des analystes locaux et aux objectifs de la recherche tape 1 Choisir les sujets d observation Les m thodes de choix des sujets d observation directe sont vari es et d pendent des besoins et de l objectif de la recherche Il se peut que seuls certains individus au sein d une communautaire doivent tre observ s ou que to
124. cl s semi structur es afin de d terminer les diff rences entre la politique telle qu exprim e sur le papier et la politique telle qu elle est mise en oeuvre Voir l encadr 5 3 Figure 5 2 The Sustainable Livelihoods Framework LIVELIHOOD ASSETS VULNERABILITY context g 4 POLICY os 208 INSTITUTIONS SHOCKS s N Influence and TRENDS 1B i PROCESSES SEASONALITY P EEE 7 LIVELIHOOD STRATEGIES LIVELIHOOD OUTCOMES More income Increased well being Reduced vwlnerability Improved bod curity More sustainable use of NRbase 3A3IH9Y OL YSCHO NI Where H represents human capital the skills knowledge ability to labor and good health important to the ability to pursue different livelihood strategies P represents physical capital the basic infrastructure transport shelter water energy and communications and the production equipment and means that enable people to pursue livelihoods S represents social capital the social resources networks membership of groups relationships of trust access to wider institutions of society upon which people draw in pursuit of livelihoods F represents financial capital the financial resources which are available to people whether savings supplies of credit or regular remittances or pensions and which provide them with different livelihood options and N
125. clefs de groupes de femme et du monde universitaire Cet atelier a approuv la port e de l tude et l approche analytique Apr s que le travail sur le terrain relatif l enqu te sur les m nages ait t achev l quipe a tenu une r union avec des repr sentants des minist res des collectivit s locales et des soci t s d nergie durant laquelle le programme de travail et le cadre de l analyse conomique et financi re ont t pr sent s Les r sultats ont t discut plus tard avec le groupe L quipe a pr sent les r sultats de ses recherches durant les multiples r unions de groupe Il s est tenu dans ce cadre une r union d analyse des d positaires d enjeux avec des repr sentants de l Etat et de la soci t civile parrain e par DFID Une autre r union s est galement tenu avec des repr sentants de l tat et de la soci t civile pr sid e par l unit de suivi de la PRSP pour discuter les impacts distributionnels des subventions en mati re d nergie L tude finale a t pr sent e lors de diverses r unions afin de fournir des recommandations de politique concr tes qui pourraient tre incluses dans l tude L AIPS utilise une approche s quenc e avec m thodes mixtes o l valuation participative a inform la conception d une enqu te sur les m nages et a compl t l analyse quantitative L analyse qualitative de l nergie appliqu e pour les communaut s pauvres et revenu moye
126. condaire concernant les politiques et les programmes de l tat en mati re d agriculture de d veloppement rural et urbain et de fourniture des services de base e Interviews d taill es des principaux d cisionnaires pour comprendre les hypoth ses du gouvernement la base des politiques les opportunit s et les contraintes li es leur mise en uvre et leurs r sultats e Interviews d taill es de ceux qui mettent en uvre les programmes pour comprendre les hypoth ses du gouvernement qui ont pr sid leur conception les opportunit s et les contraintes relatives leur mise en oeuvre et leurs r sultats e Analyse quantitative des ressources en commen ant par les villes du centre pour s orienter vers les villes secondaires en se basant sur des donn es statistiques d j disponibles pour mieux comprendre la fourniture de services par l tat e Recherche qualitative dans 6 villes secondaires en utilisant les cadres d analyse des moyens de subsistance pour obtenir des informations sur les strat gies de vie l impact sur la coh sion sociale les relations de genre la jeunesse et les attentes des gens vis vis de l tat Nom de l outil Facteurs de changement DFID Nom de l outil Analyse des facteurs de changement DFID applications exchange org g_ themes politicalsystems drivers html Duncan A H Macmillan and N Simutanyi 2003 Zambia Drivers of pro poor change an overview Short version Ox
127. connaissance qu ils ne poss daient pas auparavant Ils ont maintenant le droit de faire des demandes pour recevoir une certaine assistance de la part de l tat des pr ts etc et l obligation de respecter divers exigences telles que la fourniture de rapports sur leurs activit s et en mati re fiscale au cas ou ils d cideraient par exemple de cr er une affaire En plus un des vecteurs de la r forme juridique est la reconnaissance que l ind pendance du pouvoir judiciaire structures et la transparence processus sont essentiels au fonctionnement des march s et pour l acc s des pauvres la justice Il est important d insister ici qu en pr sentant un nouveau canal nous n entendons pas signifier que les cinq canaux existants sont conomiques par nature et que le sixi me est social Au contraire le sixi me canal compl te et enrichit la liste actuelle de m canismes de transmission Bien que certains de ces canaux se pr tent davantage l analyse conomique plut t que sociale les impacts de ces canaux peuvent tre tudi s en s appuyant sur divers outils d analyse institutionnelle politique et sociale Le choix des canaux les plus appropri s pour analyser aussi bien les y premiers impacts que ceux qui suivent prendra invariablement en compte le contexte Selon la nature de la r forme il faudra prendre en compte le contexte social conomique et institutionnel de la r forme En outre il y aura tr s probablement des
128. connaissances d taill es le concernant et les r seaux permettant d obtenir des conseils g n raux et de discuter du planning familial Quatre interviewers qualifi s ont fourni ce questionnaire tous les hommes et femmes d ge reproducteur dans le village ainsi qu au mari de toute femme g e de moins de 50 ans L information concernant les liens de communication des r pondants du village a t obtenue gr ce aux questions suivantes e qui parlez vous ici dans le village de Mandrosohasina quand vous avez une grande d cision prendre dans votre vie ou quand vous avez besoin d un conseil au sujet d un probl me Pouvez vous citer le nom de quatre personnes e Avez vous parl a quelqu un ici a Mandrosohasina des fa ons d viter la grossesse Si oui pouvez vous nommer quatre personnes a qui vous avez parl L influence sur les connaissances et les attitudes en mati re de planning familial et son utilisation grace a la communication avec des personnes hors de Mandrosohasina a t d termin e en demandant e Avez vous parl quelqu un hors de Mandrosohasina des fa ons d viter la grossesse Si oui pouvez vous nommer quatre personnes qui vous avez parl L analyse de r seaux inform e par des test chi deux et l analyse de r gression multiple a t utilis e pour savoir si la communication des r pondants avec les agents CBD et le lieu de leur partenaire de discussion ont t associ s le
129. ctions Les v nements peuvent affecter les gens aux niveaux micro de l individu et du m nage m so de la communaut et macro national L approche SL Sustainable Livelihoods Moyens d existence durables permet de mapper les actifs des individus ou des groupes dans un pentagone d actifs comprenant les cing groupes d actifs cl s naturels physiques sociaux humains et financiers Dans ce cadre l aptitude des gens d agir de mani re strat gique en faisant des pr l vements ou en investissant dans ces actifs pour faire face des v nements externes exog nes et internes endog nes d terminera leurs revenus pour assurer leur subsistance L approche SL examine galement les mani res dont les droits dont b n ficient les gens affectent leur bien tre reconnaissant que les pauvres ont besoin de politiques et d institutions qui favorisent les efforts qu ils d ploient pour am liorer leur vie Le cadre de l approche favorise l analyse des processus gr ce auxquels les pauvres tablissent des relations avec ces institutions et pour se faire entendre et participer aux d cisions qui affectent leur vie L approche SL suppose que les pauvres d butent avec peu d actifs Ils sont donc plus vuln rables aux chocs ainsi qu aux tendances et cycles et leur capacit b n ficier des institutions de march et de non march sont plus faibles Adopter une approche SL pour l AIPS permet de concentrer
130. cussion Approche possible L approche suivante est un exemple qui peut tre adapt pour convenir au contexte local aux vues des analystes locaux et aux objectifs de la recherche Etape 1 Choisir les analystes locaux La m thode la plus commune de choix des analystes locaux pour une discussion de groupe est celle de l chantillonnage r solu D terminer quels sont les groupes de population clefs qui peuvent avoir des vues diff rentes sur le sujet de la discussion Ceci peut signifier de cat goriser les populations par caract ristiques par exemple l ge le genre le revenu l appartenance ethnique etc et ou d identifier les groupes sp cifiques pertinents par exemple les ch meurs les agriculteurs des hautes terres les chefs de m nage femmes etc Une fois que les groupes de population clefs ont t d termin s on peut alors le choisir les analystes locaux partir de l chantillon de la sous population c est dire les personnes appartenant au groupe de population clef II faut expliquer aux analystes locaux l objet de la discussion et leur demander s ils sont int ress s y contribuer Les groupes devraient comprendre entre six et douze analystes locaux Dans le cas d une population totale importante il peut tre n cessaire d avoir plus d un groupe de la m me sous population De grands groupes peuvent tre plus difficiles contr ler et il faut s assurer que tous les analystes locaux peuvent ap
131. d int gration des questions de genre Identifiez les indicateurs quantitatifs ou qualitatifs appropri s en fonction desquels les progr s en termes d int gration des questions de genre peuvent tre valu s Un examen des questions de genre par un expert en la mati re en provenance du pays ou l audit est r alis fournit une base importante pour un audit selon le genre et une vue d ensemble des questions de genre appropri es concernant non seulement les relations de genre mais galement le point focal sp cifique de l audit Toute une s rie d interviews et de discussions de groupes par exemple concernant les questions de genre int grer et prioritaires devraient tre entreprises diff rentes tapes d un audit et constituer sa composante principale Un examen complet de la documentation les interviews et discussions de groupe peuvent constituer une source importante et d taill e d informations empiriques ainsi qu une base pour la triangulation avec d autres sources de donn es L tude qualitative est compl t e par un examen d taill avec des visites de terrain pour se rendre compte de la r alit accro tre la richesse de l audit et obtenir des informations qui peuvent mettre en exergue les limites la documentation crite pass e en revue ou qui la contredire Durant les visites de terrain des consultations du personnel du projet ou du programme peuvent tre r alis es ainsi que des interviews des d po
132. de Harvard tableau 3 Tableau 3 Exemple de matrice d analyse du contr le des ressources et de la prise de d cision PROFIL D ACCES ET DE CONTROLE Acces Contr le Femmes Hommes Femmes Hommes Ressources Fonci res Equipement Travail Cash ducation formation Autres Avantages Revenu ext rieur Propri t d actifs Besoins de base nourriture v tement logement ducation Pouvoir politique prestige Autres Source March C Smyth M Mukhopadhyay 1999 Outil 4 Plan pour quilibrer le triple r le Examiner comment une politique un programme ou un projet affecteront les r les que les femmes jouent S assurer que toutes t ches travaux et responsabilit s assum es par les femmes sont consid r es la concentration sur un seul r le peut conduire adopter des hypoth ses peu r alistes sur les autres r les Se demander comment les charges de travail pourraient augmenter pour n importe lequel de ces trois r les Se demander galement si les changements concernant la charge de travail relative un r le particulier affecteront d autres r les assum s par les femmes Se demander comment les femmes quilibreront leurs r les lorsqu une politique un programme ou un projet sont mis en uvre Se demander enfin comment les changements de politique dans un domaine donn affecteront le r le des femmes dans d autres domaines Outil 5 valuer les objectifs des interventions Cet outil es
133. de Chittagong 9 sept Alsop R and N Heinsohn 2005 Measuring Empowerment Structuring Analysis and Framing Indicators Policy Research Working Paper 3510 February Washington D C The World Bank Mesurer l habilitation Structurer l analyse et fournir un cadre aux indicateurs Document de travail 3510 relatif la recherche en mati re de politique f vrier Washington D C Banque mondiale Appleton Simon and David Booth 2001 Combining Participatory and Survey based Approaches to Poverty Monitoring and Analysis Background Paper for Workshop held in Entebbe Uganda 30 May 1 June 2001 London ODI Combiner les approches participatives et celles ax es sur les enqu tes pour le suivi et l analyse de la pauvret Document d information pour l atelier tenu a Entebbe Ouganda du 30 mai au ler juin 2001 Londres ODI Barahona C and S Levy 2002 How to generate statistics and influence policy using participatory methods in research Statistical Services Centre Working Paper University of Reading November Comment produire des statistiques et avoir une influence en mati re de politique en utilisant des m thodes participatives dans la recherche Document de travail des services statistiques Universit de Reading novembre Booth D J Holland J Hentschel P Lanjouw and A Herbert 1998 Participation and combined methods in African poverty Assessment Renewing the agenda Social Devel
134. de ces facteurs sur la distribution des activit s et sur l acc s et le contr le les opportunit s qu elles pourraient offrir et les contraintes qu elles pourraient pr senter Bien que cela ne doive pas n cessairement tre pr sent dans le format matriciel il peut s av rer plus commode de le faire Source Adapt de March C Smyth M Mukhopadhyay 1999 Outil 4 Liste de contr le pour l analyse du cycle de projet Il s agit d une s rie de questions clefs permettant d examiner une proposition de projet ou une intervention a partir d une perspective selon le genre en quatre tapes du cycle du projet Etape 4 Achever le processus V rifiez de nouveau que les analystes locaux savent ce a quoi les informations seront utilis es Demandez aux analystes de r fl chir sur les avantages les inconv nients et le potentiel analytique de l outil Remerciez les analystes locaux pour leur temps et leurs efforts tape 5 Analyse utilisant les outils du cadre analytique de Harvard L analyse des informations enregistr es dans les outils devrait d buter en identifiant quelles activit s sont effectu es par quel groupe d hommes ou de femmes Cependant il peut tre important d aller plus loin en d terminant par exemple quelles femmes ou quels hommes r alisent une tache quand et en combien de temps Les donn es du profil d acc s et de contr le montrent qui a acc s aux ressources et avantages et leur contr le
135. de grandes aires g ographiques et avec d importants chantillons de population L enqu te par chantillonnage est r alis e gr ce une m thodologie d ductive la quatri me dimension dans l encadr 5 4 con ue pour produire des donn es quantitatives qui peuvent tre statistiquement analys es Le but est de mesurer agr ger mod liser et pr voir les comportements et relations bas s sur ce qui peut tre observ et v rifi de mani re ind pendante Les enqu tes sur les m nages utilisant une base de sondage nationale g n rent des donn es qui permettent de comparer les impacts probables ou r els dans le temps sur des populations diff rentes Ces enqu tes permettent de choisir une base de sondage traitement et groupe de r f rence comparables pour l valuation de la pauvret et de l impact social par rapport au contrefactuel Les enqu tes sur les m nages r alis es dans les pays en d veloppement comprennent g n ralement ce qui suit e Les Enqu tes multi sujets telles que l Enqu te sur la mesure des niveaux de vie LSMS et l Enqu te prioritaire Priority Survey L enqu te LSMS couvre habituellement 2 000 5 000 m nages l Enqu te prioritaire est similaire l enqu te LSMS mais poss de un questionnaire plus court et couvre g n ralement un chantillon de m nages plus grand 8 000 e Les Enqu tes d mographiques et de sant DHS Il s agit ici d enqu tes sur les m nages re
136. de la recherche sur le terrain L analyse des politiques aide aussi s assurer que les r sultats de la recherche sur le terrain sont li es aux interventions de politique La participation des d positaires d enjeux et l orientation de la demande comme concentration de la recherche sur le terrain est assur e lorsque les d cideurs identifient les lacunes en termes d informations qu ils voudraient voir combler et choisissent les domaines d investigation Au Malawi l Analyse de politique comprend quatre boucles de communication entre l institution d accueil le Minist re de la planification conomique et du d veloppement et d autres d positaires aux niveaux national et de district Cette it ration assure la pertinence et l acceptation des domaines d investigation choisis comme tant les plus importants pour le d bat national sur la pauvret l poque Un tel investissement suscite une plus grande appropriation des r sultats de la part des d positaires d enjeux nationaux et un engagement discuter les recommandations concernant l laboration des politiques Les m thodes participatives de collecte de donn es permettent de mettre en exergue le savoir les vues et les opinions des personnes locales lors de la recherche sur le terrain Une enqu te ouverte non directive sur les questions de pauvret comme dans les classiques valuations participatives de la pauvret PPA est combin e avec des interrogations cibl es sur
137. de pr t de la part des agriculteurs Les gens ont aussi des routines qu ils suivent et les p riodes d observation devraient refl ter ceci de mani re appropri e La longueur de la p riode d observation doit galement tre consid r e Les observateurs doivent pouvoir se concentrer et peuvent avoir besoin de pauses r guli res pour maintenir le haut niveau de concentration n cessaire Il est recommand d tre aussi discret que possible lors de l observation de ne pas attirer l attention en prenant des notes ou des photographies car ceci pourrait provoquer un changement des comportements des actions ou des processus observ s tape 4 Terminer l observation Quand la p riode d observation est termin e v rifiez de nouveau que les personnes observ es savent ce quoi les informations obtenues seront utilis es et clarifiez toute question relative la confidentialit Remerciez les pour leur temps et leurs efforts tape 5 Analyser les donn es obtenues partir de l observation directe Les ressources et le temps n cessaires l analyse des donn es brutes en provenance des observations directes varient en fonction de ce qui est observ par exemple le comportement les activit s les objets physiques etc le degr de d tail des informations enregistr es et la m thode d enregistrement Il peut tre appropri par exemple de simplement compter les fr quences et les dur es pour diff rentes cat gories d
138. de stress Il peut s agir par exemple de mesures con ues pour r duire les risques concernant le march du travail tel que le risque de ch mage les maladies pouvant atteindre les cultures l am lioration de services de sant pr ventifs ou des normes de construction dans des zones susceptibles aux tremblements de terre Les strat gies de r duction des risques mises en oeuvre par les m nages ou les individus peuvent cependant s av rer tr s co teuses et m me contribuer a accro tre la pauvret en termes de revenus par exemple si des cultures r sistantes aux maladies mais faible rendement sont cultiv es Les strat gies de r duction des risques doivent aussi pouvoir concerner un v nement d favorable avant qu il ne se produise Cependant elles sont con ues pour r duire l impact potentiel d un v nement d favorable plut t que la probabilit de son occurrence Les strat gies de r duction peuvent inclure par exemple que des m nages assemblent des risques non corr l s en utilisant des m canismes d assurance informels ou formels des strat gies de diversification par exemple en termes de sources de revenus ou de cultures cultiv es des m nages ou individus conomisant de l argent par pr caution ou en stockant de la nourriture en pr vision d un v nement m t orologique d favorable Les strat gies d adaptation sont celles con ues pour all ger l impact d un v nement d favorable une fois q
139. des m rites co ts et implications des diverses options et combinaisons de politiques Nous devons en premier lieu essayer de mod liser des alternatives dans un syst me de contribution concentrique comme indiqu plus haut dans le diagramme Pour des d tails bien diff renci s et pour en m me temps d politiser les discussions les options sont rendues comparables gr ce l application de crit res qui devraient s appliquer toutes les politiques du secteur examin es efficacit redistribution caract ristiques financi res et administratives qui devront tre examin es Les crit res eux m mes sont justifi s gr ce des variables mesurables ou indicateurs qui peuvent tre utilis s pour la mod lisation des aspirations divergentes ou le suivi ex post des r sultats L anneau ext rieur d indicateurs tant donn la m trique et les estimations communes concernant les lignes de bases ou les tests de performance montre les performances attendues par puce bullet Toutes les puces qui contribuent au niveau suivant composent la performance des crit res scann s Ainsi les politiques dont le score est le plus lev eu gard aux performances attendues fourniraient une contribution plus lev e la r duction de la pauvret En compensant les diff rences entre les crit res par exemple un score lev pour l galit et un score moindre pour l administration peut tre retrac S il est utilis comme outil de
140. des politiques et suppositions diff rentes il est utile de d velopper un certain nombre de sc narios Des techniques sp cifiques peuvent tre utilis es pour faciliter ce processus d identification de sc narios afin d valuer le risque et l incertitude relatifs la reforme de politique L analyse de sc nario est un exercice participatif bas sur un processus facilit de brainstorming r flexion en commun ainsi que sur la collecte rigoureuse de donn es pour analyser les questions mises en avant lors du dit brainstorming et la conception de trois ou quatre sc narios plausibles de r forme L analyse de sc nario permet aux d cideurs i de pr valuer la performance d une r forme de politique dans le cadre de diff rentes situations plausibles avec la possibilit de concevoir des plans alternatifs ii d valuer le degr d appropriation de lagenda d une r forme de la part des d positaires clefs iii d obtenir un appui pour l agenda de la r forme gr ce l inclusion des d positaires concern s dans les discussions concernant les sc narios afin d obtenir une compr hension partag e des probl mes cl s Les Outils pour penser sont un syst me de planification bas sur un logiciel que GTZ a utilis pour permettre aux personnes concern es d positaires d enjeux de comprendre ensemble la structure et la dynamique d une reforme de politique de d finir les objectifs et les priorit s de la r forme d valu
141. diff renci e en tant qu opposition l gale qui soutient fermement les r gles du syst me politique et opposition anti syst me qui s oppose non seulement la politique en question mais galement la mani re dont les d cisions sont prises Les groupes sont plac s sur la carte en fonction tout d abord de leur soutien ou opposition au r gime puis de la relation de leur agenda politique avec celui du dit r gime en pla ant sur le c t gauche de la carte les groupes qui sont plus progressistes interventionnistes et ou gauchistes Dans ce second cas s agissant d une dimension consid r e tr s subjective et contextuelle le but est de s parer visuellement ces groupes qui ont peu en commun id ologiquement et sont peu susceptibles de former des coalitions ou le travailler ensemble La carte est lue en consid rant i le degr de soutien au r gime la coh sion des groupes assurant ce soutien et ses caract ristiques en termes de concentration et ii l opposition au r gime sa taille et sa composition son niveau d intensit et d engagement et toute alliance importante en formation Plus les acteurs sont group s au milieu de la carte autour du gouvernement pour ce qui concerne une r forme donn e plus le gouvernement aura de pouvoir et de stabilit pour mettre en oeuvre la r forme Avoir des acteurs dispers s de chaque c t du gouvernement ne peut que produire un environnement politique instable
142. dimensions les plus utilis es sont celles du pouvoir et du soutien la r forme comme dans les deux exemples pr sent s ci dessous mais d autres dimensions peuvent galement tre ajout es Dans certains cas il pourrait tre utile d avoir l int gration dans la soci t sur un axe afin de d terminer comment les diff rents acteurs canalisent leur opposition soutien Une faible int gration sociale indiquerait que l opposition le soutien ne se manifestent pas n cessairement par le biais des institutions politiques formelles mais plut t par la violence la corruption ou l tablissement d institutions informelles contre productives De telles activit s qui sont externes au processus politique troitement d fini pourraient avoir des impacts significatifs sur les r sultats attendus de la r forme D terminer les tapes durant lesquelles l opposition aux r formes serait la plus s rieuse pr sente galement un int r t Dans un tel cas la dimension pourrait le moment o les diff rents acteurs sont les plus capables de poser un risque la r forme dans la phase de conception de n gation politique ou dans la phase de mise en uvre La dimension relative au pouvoir pourrait galement cacher beaucoup de disparit s internes qui ne peuvent tre expos es qu en incluant l aspect coh sion interne Le gouvernement par exemple est l acteur le plus puissant pour ce qui concerne la mise en oeuvre de la r forme mais d autres tud
143. du risque est une r flexion de fin d exercice sur les incertitudes et les risques qui entourent la r forme de politique qui nous oblige rendre transparentes les suppositions que nous faisons au sujet des reformes de politique et leurs impacts Une fois que nous avons r alis une AIPS nous devons nous demander jusqu quel point nous sommes convaincus que les impacts pr vus se produiront et sur quelles suppositions nous basons nos pr dictions Dans cette section nous d crivons le r le que l valuation du risque social peut jouer en utilisant les donn es et l analyse AIPS pour identifier et mapper les risques pour la r forme de politique Nous d crivons ensuite comment en consid rant divers sc narios pour faire face aux incertitudes nous pouvons choisir l option de politique la plus m me de produire les r sultats souhait s Nom de l outil Gestion du risque social Nom de l outil Matrice de gestion du risque social SRM Qu est ce Un cadre conceptuel d analyse des sources de vuln rabilit Comment la soci t g re les risques et les co ts et b n fices relatifs des interventions publiques concernant le bien tre des m nages Le cadre lie les concepts de protection social l agenda au sens large de r duction de la pauvret en se concentrant sur Gestion du risque social Proc dure et exemples La gestion du risque social peut se faire tant avant qu apr s qu un risque se produit Le
144. e N repr sente le capital naturel les souches environnementales d o proviennent les ressources n cessaires aux moyens de subsistance eau terres faune sauvage biodiversit ressources environnementales Source DFID 2000 Nom de l outil tude des moyens de subsistance durables Encadr 5 3 Liste de contr le L Analyse ax e sur le genre et les dix l ments n cessaires une bonne AIPS 5 2 3 Analyse du genre Le genre est une variable cl pour comprendre les impacts diff rentiels des r formes de politique et devrait tre enti rement int gr dans le cadre conceptuel de l AIPS Encadr 5 3 L in galit des genres demeure importante et constitue une barri re au d veloppement et a la r duction de la pauvret Les droits aux avoirs diff rent norm ment entre hommes et femmes dans diff rents contextes et m me lorsque les femmes ont acc s aux actifs avoirs elles sont le moins m me d en avoir le contr le car elles sont souvent marginalis es ou exclues de l tat du march et des institutions sociales qui r gissent leurs vies Les disparit s de genre tendent tre plus grandes dans les pays communaut s et m nages bas revenus Il est bien sur essentiel de consid rer d autres l ments qui viennent compliquer les diff rences bas es sur le genre Les variables sociales telles que la race l appartenance ethnique la caste ou l ge peuvent tre des pr dicteurs s
145. e Acteurs cl s Objectifs des politiques Justificatio Avantages Contraintes Canal de transmission rationnelle IExplicite Informel Court terme Moyen BULOG ifs lev s augmentation i de la production locaux des du riz accro t le importations production profit des objet de locale agriculteurs dumping Dept de Tarifs lev f Performandes Revenus Maintient Le riz est plus Long terme Auto contr le du riz suffisance N a pas le contr le de la politique de l conomie en mati re de contreband Court terme Ind termin Tarifs ont moins forck plus lev s pour obligatoire la main d uvre Cr ation avantages pour d un march les agriculteurs noir Moyen terne Prix lev s salaires l agriculturd encouragent bas es plus des revenug disponible Incitation la productid lev s plus lev s des salaires de riz Production pour les pour les plus lev s Auto agricole producteurs agriculteurs incertaine Suffisance de riz Min de la Pas de tariff Aucun Java devrait Bas prix Economie Une allocation Durabilit Bas prix du planificatio diversifier sa b n ficient stable La efficiente des de la diversit riz maintenir production aux pauvre nourriture es ressources r duit es distorsions Les agriculteurs bas prix hors riz disponible du riz vont planter des cultures haut rendement Minist re Bas prix pou N
146. e travail existant et sur une analyse primaire additionnelle Trois missions de conseils passeront en revue des sujets sp cifiques en utilisant des donn es primaires e Relations sociales institutions et gouvernance e Diversit ethnique pauvret et opportunit s conomiques e Migrations internationales et nationales L ASP tablira galement des liens avec d autres activit s op rationnelles et tudes analytiques de la Banque dont les th mes compl tent l analyse sociale du pays au sens large Il s agit i d une AIPS concernant la r forme de la protection sociale ii d une Evaluation de la pauvret en quateur iii d une analyse de l environnement habilitant pour la soci t civile iv d un examen de portefeuille CDD v d un examen des d penses publiques et vi de la strat gie de d veloppement rural de l quateur propos e par la Banque Du point de vue quatorien les r sultats devraient permettre d appuyer la Strat gie nationale de r duction de la pauvret et les r formes de secteur propos es Pour la Banque l ASP permettra de fournir des informations pour l examen a mi parcours de la SAP concernant les politiques et les pr ts d investissement Etude de cas 2 Analyse sociale du Y men L objectif au sens large de l Analyse sociale ASP du Y men est d examiner les facteurs qui contribuent l inclusion exclusion de groupes socio conomiques sp cifiques les processus qui renfo
147. e et sociale de la vie L analyse institutionnelle est bas e sur la compr hension que ces r gles formellement construites ou incorpor es de mani re informelle dans les pratiques culturelles agissent comme m diateur et d forment parfois fondamentalement les impacts attendus des r formes de politique L analyse politique concerne la structure des rapports de pouvoir et les int r ts tablis des diff rents d positaires d enjeux qui affectent la prise de d cision et les r sultats distributionnels L analyse politique est tablie sur la reconnaissance que les int r ts politiques sont a la base des d bats relatifs l laboration des politiques et aux r formes conomiques contestant ainsi les suppositions concernant la nature technique des dites politiques L analyse sociale concerne les rapports sociaux qui r gissent l interaction diff rents niveaux organisationnels y compris les m nages communaut s et groupes sociaux L analyse sociale se fonde sur la compr hension du r le des normes sociales et culturelles dans les relations existantes au sein et entre les groupes d acteurs sociaux avec des implications sur le degr d inclusion et d habilitation de groupes sociaux sp cifiques Ce Livre source pr sente des outils permettant de comprendre les dimensions institutionnelles politiques et sociales de la conception et de l ex cution de politiques qui auront un impact sur la pauvret et l quit dist
148. e l observation directe Dans l observation directe l observateur ne s implique pas dans la situation observ e ou valu e L observateur enregistre simplement ce qu il voit ou entend et cela peut tre fait en utilisant un ou plusieurs des moyens suivants e Les guides d observation qui fournissent un espace pour enregistrer les observations e Des feuilles d enregistrement de donn es ou des listes de contr le pour enregistrer les observations par exemple les options oui non ou les chelles d valuation pour indiquer l tendue ou la qualit de quelque chose e Les notes de terrain pour enregistrer les observations telles qu elles apparaissent dans un style narratif et descriptif e Des photos prises par des photographies et ou des bandes vid o particuli rement utiles pour les activit s qui sont tr s physiques Le niveau de d tail quant ce qui est enregistr devrait tre tabli l avance L observation peut tre compl tement non structur e et les observateurs enregistrent toutes leurs impressions pendant l observation Alternativement les contraintes de temps et en termes de ressources peuvent signifier que l observation doit tre s lective observer par exemple seulement quelques activit s v nements ou ph nom nes qui sont les plus importants pour l tude Dans ce cas il pourrait tre plus utile que l observation soit plus structur e et que les v nements soient enregistr s et group s comme appa
149. e le lien avec une discussion future sur le suivi entre les participants sur la m me base e l organisation de groupes de r flexion y compris sur la prise de d cisions dans des situations complexes 6 2 3 Analyser l impact de chaque sc nario par rapport au contrefactuel Utiliser les cat gories de la section concernant le contrefactuel et chercher tablir le meilleur quilibre possible entre des objectifs contradictoires Pour chaque sc nario il faut identifier e les avantages et les inconv nients e comment les impacts attendus et r els des sc narios de politique peuvent tre compar s en expliquant les divergences significatives qui peuvent tre caus es par des probl mes de mise en oeuvre y compris le manque de ressources et le manque de clart des r gles le manque de choix rationnel et avec elle l influence des pratiques politiques et culturelles des diff rents groupes e les actions n cessaires administratives institutionnelles etc permettant de r pliquer aux r actions n gatives aux changements par ceux en mesure de r pondre prenant plus particuli rement note des activit s visant poser des entraves et les comportements de recherche de rentes ou d autres distorsions e d autres mitigations n cessaires pour traiter tout impact n gatif court terme sur le bien tre des groupes de pauvres et vuln rables e les m canismes de suivi et d valuation qui pourraient tre utilis s p
150. e les organismes au sein du secteur et les canaux de transmission par le biais desquels ils sont affect s L analyse institutionnelle a t utilis e pour obtenir une compr hension d taill e de la structure institutionnelle et contractuelle du secteur du th ainsi que les r gles formelles et informelles ainsi et les contraintes et incitations L analyse des d positaires devait permettre d identifier et de comprendre grace l tablissement de profils profiling tous les acteurs du secteur y compris ceux qui peuvent affecter la r forme et ceux qui sont n gativement ou positivement affect s par elle L analyse de chaque d positaire identifi est bas e sur quatre l ments i influence sur la r forme ii niveau de soutien la r forme iii participation la r forme iv impact probable de la r forme Le d positaire clef a couvert des groupes et organisations de producteurs des travailleurs salari s des propri taires et gestionnaires de plantations et d usines des investisseurs des organismes et institutions d tat des organisations non gouvernementales et des bailleurs de fonds Les objectifs sp cifiques de l analyse institutionnelle ont t i d illustrer les r gles formelles et informelles du secteur du th et les normes et pratiques concernant la production le transport la pr paration et la vente du th ii d identifier les canaux de transmission par lesquels les contraintes et les incit
151. e mixtes Outils m thodes mixtes Un certain nombre de m thodologies existantes combinent les m thodes d une mani re qui ajoute une valeur analytique et empirique L approche Economie du m nage de Save the Children Fund et la M thode m nage individuel Individual Household Method par exemple combinent diff rentes m thodes d une fa on novatrice afin d examiner et pr senter l impact probable de chocs au niveau des m nages L outil Suivi consultatif de l impact des politiques ColMPact est con u pour valuer l efficacit des politiques et programmes qui se concentrent sur la pauvret et doit tre appliqu durant ou peu de temps apr s la mise en oeuvre d une r forme pour de meilleurs r sultats ceci afin d affiner les futurs plans d action ColMPact a t appliqu dans des formats divers en Jordanie au Malawi et au Kenya L Evaluation des consommateurs est un outil m thodes mixtes qui combine des donn es sociales mapp es spatialement avec des informations sur la volont et la capacit de payer et sur les pr f rences des consommateurs afin de d terminer l impact distributionnel des changements tarifaires ou relatifs la fourniture de services Cette m thodologie a t utilis e pour les r formes des politiques au Mozambique privatisation des services de l eau et augmentations des tarifs au Lesotho secteurs de l eau et de l lectricit en Zambie approvisionnement en eau et au Ghana tarifs lectriq
152. e strat gie pour la r duction de la pauvret PRSP du gouvernement du Malawi sa politique nationale en mati re de genre et la structure institutionnelle associ e de son Minist re responsable le Minist re du genre du bien tre de l enfance et des services communautaires MOGCWCS Ses recommandations devaient permettre au DFIDM d aider le gouvernement du Malawi GoM et la soci t civile r aliser les MDG du pays Tableau 4 Carte de score d audit selon le genre Source Moser 2005 Nom de l outil Cadre analytique de Harvard TDG 1997 Gender in Energy Training pack Le Genre et les questions d nergie Documents de formation Technology and Development Group University of Twente Netherlands Disponible http www energia org pubs papers tdg q e manual htm Cadre analytique de Harvard Proc dure et exemples Approche possible tape 1 Choisir les analystes locaux Le cadre est con u pour la collecte des donn es au niveau des m nages ou communautaire La proc dure d chantillonnage utilis e pour choisir les analystes locaux devrait refl ter les besoins de la recherche tape 2 Introductions et explications Le facilitateur devrait commencer en se pr sentant et en expliquant soigneusement et clairement les objectifs de la recherche tout en sp cifiant l outil utilis Il faut s assurer que l analyste local comprend et est l aise avec ce qui va tre discut tape 3 Utiliser les o
153. eau march s vulgarisation en milieu rural sant ducation etc Qui a acc s ces services Combien co tent les redevances pour les utilisateurs e Histoire communautaire Depuis combien de temps la communaut existe t elle et comment a t elle t fond e Quand les diff rents groupes sociaux conomiques ethniques et culturels se sont ils install s au sein de la communaut Comment la communaut a t elle chang au cours des ann es et qu est ce qui a caus ces changements Source Messer amp Townsley 2003 ll peut tre appropri d impliquer des membres de la communaut ou des informateurs clefs dans l identification des probl mes essentiels Ceci pourrait tre fait gr ce des interviews d informateurs clefs ou des discussions de groupe avant de d marrer le travail de terrain Une fois qu une liste initiale des questions sur lesquels il faudra se concentrer a t tablie des m thodes outils appropri es et les sources des donn es peuvent tre identifi s Etape 2 Choix et s quencement des outils Un grand nombre d outils et de m thodes peuvent tre utilis s pour collecter des donn es pour cr er un profil communautaire utile Ces outils peuvent tre de type participatif par exemple le mappage des ressources communautaires la marche par transect les calendriers saisonniers les calendriers des v nements les diagrammes de Venn les exercices de classement etc les interviews par
154. effectu par l entreprise contractante et ii Le probl me de l antis lection o l acteur le gouvernement poss dant des informations de mauvaise qualit est oblig d agir en premier pour tablir des relations contractuelles Les compagnies d assurance sont confront es des co ts de transaction substantiels en essayant de d finir les primes pour les assureurs individuels dus un acc s biais l information l assureur a plus d informations sur lui m me que sur la compagnie Dans le contexte de la r forme l antis lection peut se produire quand les entreprises priv s font des offres pour des contrats avec des prix des niveaux insoutenables Les liens forts entre cette approche et l conomie institutionnelle signifient que les relations sociales sont comprises dans le cadre de la rationalit limit e les gens agissent rationnellement dans un environnement imparfait d informations asym triques Ainsi alors que l analyse des co ts de transaction est un outil utile pour identifier certaines oppositions dans les relations contractuelles avant la mise en uvre de la r forme l outil seul ne peut constituer une analyse en d conomie politique Le poids donn l information asym trique bien que pertinent est trop dominant pour par lui m me permettre de traiter efficacement les question sociales traditionnelles Les co ts de transaction sont un facteur important dans la d termination des relations de pouvoi
155. eils importants sur la mani re de concevoir et de modifier des politiques permettant d y faire face Dans cette section nous discutons le r le que peut jouer l valuation des risques dans l utilisation des donn es AIPS et leur analyse afin d identifier et dresser la carte des risques pour les r formes de politique Nous examinons ensuite comment l analyse de sc nario peut nous aider choisir l option de politique qui est la plus m me de conduire au r sultat d sir section 6 2 L importance d une bonne strat gie de communication est aussi not e afin d assurer compr hension et soutien pour ce qui concerne la politique choisie 6 1 Evaluation du risque social Nous avons discut ci dessus les mod les sociaux et abord le concept de vuln rabilit pour comprendre les impacts en termes de pauvret des changements de politiques en tant que risques pour cause de r forme Nous pouvons aussi appliquer le concept de risque lorsqu on examine les dangers qui se posent une mise en oeuvre couronn e de succ s des politiques ou les risques a la r forme Ceux ci sont des risques que nous ne pouvons pas contr ler mais qui devraient tre reconnus d une mani re transparente Une fois ces risques identifi s il faut aller au del de l AIPS pour adopter des strat gies de gestion du risque qui font partie du processus de dialogue sur les politiques Le Guide de l utilisateur de AIPS Banque mondiale 2003a ca
156. ements durant les discussions avec les groupes cibles en utilisant des tableaux papiers et des esquisses de matrices Les principaux acteurs identifi s le long de l axe vertical ont t dans ce cas des administrations des fonctionnaires influents des bailleurs de fonds externes tels que l USAID et la Banque mondiale des universitaires des d fenseurs influents de la politique des groupes de citoyens et des O N G L axe horizontal a permis en premier lieu de cat goriser les positions vis vis de la politique de chaque acteur principal gr ce aux objectifs explicites et implicites de la dite position suivi du raisonnement la base de cette position Les deux encadr s qui suivent dans la matrice identifient les avantages et les contraintes de la position dans les court moyen et long termes Viennent ensuite les questions relatives la mani re dont la position vis vis de la politique sera mise en uvre et quel ensemble d int r ts ou de convictions la position repr sente La conclusion concerne le degr d influence de l acteur en question La matrice a montr que les positions pro et anti tarif n taient pas aussi polaris es qu on l a cru en expliquant le raisonnement qui a pr sid leur adoption Ceci a permis de d terminer un certain espace de man uvre Les objectifs de politique informels les ensembles de convictions et la raison officielle des positions ont permis de mieux comprendre pourquoi les organismes
157. ent s dans ce Volume L information relative chaque outil est fournie par ordre alphab tique pour faciliter l utilisation Bien que nous consid rons ces liens comme utiles vous tes pri s de noter que la Banque mondiale et DFID n endossent pas de sites externes Calendrier de 24 heures Sontheimer S et al 1999 Conducting a PRA Training and Modifying PRA Tools to Your Needs An Example from a Participatory Household Food Security and Nutrition Project in Ethiopia Disponible http Awww fao org documents show_cdr asp url_ file DOCREP 003 X5996E X5996E00 HT M RUAF 2004 PRA Tools for Studying Urban Agriculture and Gender Disponible a http www ruaf org ruafpublications html qender2 The Forest Manager s Guide to Participatory Forest Management Module 3 The Participatory Process in Forest Management Disponible a http www fcghana com pfma fao archive docs ref docs pfm manager quide module3 pdf www iied org PLA Notes Roue des actifs Coady International Institute 2004 Operationalizing an asset based approach at the community level Disponible a http www tessproject com products seminars amp training seminar 20series Assets_Materials Mathie and Cunningham ppt Synergos 2002 Asset Based Community Development workshop Disponible a http Awww synergos org events abcd2002 Questionnaire sur les m nages au niveau communautaire Buck N J Ermisch and S Jenkins 1995 Choosing a longitudinal su
158. er des sc narios alternatifs de choisir une strat gie de r forme r alisable et d valuer les risques se posant sa mise en oeuvre Comme pour l analyse de sc nario ces outils permettent aux participants d assembler leurs connaissances avec un avantage compl mentaire qui consiste utiliser des graphiques visuels de mani re permettre une compr hension commune d une situation complexe ainsi que la port e de la r forme et les options en la mati re Directives institutionnelles Cette section fournit des informations de base relatives l approche AIPS et comprend des directives institutionnelles sur la mani re dont elle est appliqu e par la Banque mondiale et DFID Le Guide pour l analyse des impacts sur la pauvret et le social User guide to poverty and social impact analysis d crit la structure conceptuelle pr sente dix composantes d une bonne pratique et fournit une vue d ensemble d outils et de techniques conomiques et sociaux qui peuvent tre utilis s pour l AIPS Les directives institutionnelles pour l AIPS relatives aux op rations de la Banque mondiale sont fournies dans une large mesure via Banque mondiale OP 8 60 Pr ts de politique de d veloppement World Bank OP 8 60 Development Policy Lending En outre une note ayant trait aux meilleures pratiques explique en d tail comment Il AIPS sert de base analytique a un DPL Meilleures pratiques de la Banque mondiale en mati re de politi
159. es v Les subventions sont souvent pass es d un groupe de consommateurs a l autre de mani re informelle en Afrique et ainsi le caract re durable des tarifs et des subventions peut tre mieux compris gr ce une analyse financi re de l utilit int gr e et it rative plut t qu en calculant uniquement le co t d une subvention donn e un groupe discret Bien que son application varie selon les pays les composants clefs et les principales tapes d une valuation des consommateurs impliquent de i Construire un mod le financier ou utiliser celui d une utilit qui existe d j pour montrer les co ts des services et les tarifs concernant diff rents groupes et sous groupes de consommateurs en supposant des am liorations pour cause de tarifs plus lev s et ou de gains d efficacit suite a la participation du secteur priv Ce mod le sert int grer de mani re interactive les feedbacks de la recherche d appr ciation des consommateurs concernant leur r action probable aux prix pratiqu s Les valuations de premier ordre des tarifs exig s afin de proc der des am liorations ou la participation du secteur priv sont alors int gr es dans des enqu tes sur le terrain sur la volont et la capacit de payer pour des niveaux diff rents de service et concernant la qualit qui comprennent des questions sur les pr f rences en termes de gestion des utilit s publique ou priv e ii R aliser ou util
160. es II devrait suffire pour explorer en profondeur toutes les questions appropri es Il faut garder l esprit que les analystes locaux peuvent ne pas disposer de beaucoup de temps II est conseill de ne pas essayez de faire tra ner une discussion si elle est parvenue sa fin naturelle avant le temps pr vu et que les analystes estiment qu il n y a rien plus ajouter Le groupe de discussion consistera en un facilitateur un observateur personne charg e de prendre des notes et des analystes locaux Le facilitateur et l observateur personne charg e de prendre des notes devront avoir une bonne connaissance des principes la base des discussions de groupe ainsi que dans leur utilisation pratique Le facilitateur devra tre en mesure de maintenir la discussion concentr e sur le sujet et emp chez que certains individus ne dominent la discussion L observateur personne charg e de prendre des notes devrait tre capable d enregistrer exactement ce qui est dit durant la discussion et de faire des observations quant la participation et au comportement des analystes ou de membres du groupe par exemple y a t il des analystes qui ne disent rien ou une personne qui essaie de dominer la discussion Un magn tophone peut tre utile pour enregistrer la discussion mais il faut s assurer que les analystes locaux ont donn leur consentement son utilisation Du papier et des stylos seront n cessaires pour noter ce qui est dit pendant la dis
161. es Il a tabli un lien entre les ressources par exemple l argent le coton les intrants et les informations et les activit s t ches explicites et implicites Le but a t de rendre explicite les processus d cisionnels les ressources les flux et les activit s et d identifier des goulots d tranglement et les contraintes ainsi que les opportunit s de changement Utilisant le mappage statique comme point de d part le processus de mappage a r alis le tra age des flux principaux d informations de l argent du coton des intrants et des d cisions dans chaque organisation et entre organisations L analyse s est concentr e sur les relations entre Coton Tchad les organisations d agriculteurs les transporteurs et les institutions du secteur public concern es par le coton Un objectif final important du processus a consist en l identification des moyens motivations et m canismes pour vaincre les obstacles et transformer les goulots d tranglement en opportunit s de changement Gr ce au mappage du mouvement des ressources essentielles informations intrants argent et coton qui entrent dans la production de coton le mappage organisationnel a pu identifier les principales contraintes qui se posent au d veloppement telles que l absence de march s priv s pour les ressources et les intrants de production du coton le manque de transport et d infrastructure de communication les inefficacit s organisationnelles pr sentes par
162. es par exemple le mappage micropolitique pourraient indiquer un fort degr d h t rog n it et de conflit en son sein pouvant poser un risque s rieux la r forme Une dimension suppl mentaire peut quelques fois tre obtenue en changeant la taille de l observation en tenant compte par exemple du pouvoir tape 2 Identifier les d positaires d enjeux L identification initiale des d positaires sera souvent bas e sur la litt rature secondaire et de mani re empirique Cependant l identification des acteurs est un processus it ratif o les interviews des acteurs identifi s initialement par les d positaires pourraient conduire le chercheur inclure d autres acteurs ou groupes qui ont t n glig s durant les tapes pr paratoires Les acteurs qui pourraient influencer ou tre influenc s par la r forme propos e devraient tre class s par cat gorie dans diff rents groupes Brinkerhoff et Crosby sugg rent de grouper les d positaires selon les cinq cat gories suivantes acteurs du gouvernement acteurs externes multinationales bailleurs de fonds ONG internationales ambassades trang res etc secteurs sociaux ouvriers urbains populations autochtones femmes petits agriculteurs etc partis politiques et groupes de pression syndicats associations professionnelles glises etc mais d autres cat gories peuvent tre ajout es en se basant sur les donn es disponibles et l objectif de l analyse Da
163. es sur la base des co ts de transaction Alors que les outils existants d valuation institutionnelle et de Mappage organisationnel se concentrent sur la mani re dont les relations de pouvoir influencent l ordre du jour politique et la lutte pour les ressources et l influence l Analyse des co ts de transaction se base sur le fait que l incertitude et l information sont in galement distribu es parmi les agents acteurs La structure des encouragements la base de tous les processus d cisionnels au sein des entreprises priv es gouvernements ONG etc est d termin e par cette distribution de l incertitude et de l information Ainsi les relations de pouvoir ne sont pas consid r es comme allant de soi dans cette approche mais sont expliqu es en termes de co ts de transaction cr s par une distribution in gale de l information pour tablir des relations contractuelles Certaines des questions cl s trait es dans Analyse des co ts de transaction sont i Le probleme Principal Agent o le principal souvent le gouvernement engage l agent une entreprise priv e pour r aliser une t che sp cifique fourniture d un service mais o l acc s in gal l information peut changer la relation de pouvoir existant et ainsi saper la r forme L expertise en fourniture de services par exemple existe chez l entreprise priv e et le gouvernement fait face des co ts de transaction significatifs pour valuer le travail
164. es ainsi que la possibilit de repenser de mani re fondamentale la r forme de modifier le choix du moment ou l ordonnancement de la politique ou l introduction de mesures compensatoires ou compl mentaires afin d en att nuer les impacts n gatifs ou de renforcer ceux de type positif Souvent le processus m me de production de donn es probantes pour l AIPS en r unissant les personnes concern es diff rents niveaux pour participer aux ateliers d analyse des d positaires d enjeux et d autres formes d valuation ax e sur le groupe cr e des espaces institutionnels additionnels de discussion sur le changement de politique Parfois cependant lorsque par exemple l analyse de politique pr c dant la r forme est tr s sensible mettre l emphase sur les processus de l AIPS sera moins appropri ou devra tre effectu avec soin 2 2 l ments de m thodologie de I AIPS Le Guide de l utilisateur de l AIPS Banque mondiale 2003a pdf 884kb pr sente dix l ments d une bonne AIPS Voir Encadr 2 3 Ce Livre source se base sur ces l ments en introduisant des outils d analyse institutionnelle politique et sociale Nous nous concentrons ici sur trois domaines importants qui fondent une AIPS solide il s agit de construire le contrefactuel et d identifier des canaux de transmission ainsi que les impacts directs et indirects des r formes de politique Encadr 2 3 Les dix elements d une bonne AIP
165. es combin es L AIPS relative a la r forme des march s agricoles du Malawi Depuis la fin des ann es 1980 les march s agricoles du Malawi ont connu plusieurs r formes Les prix des produits et entrants agricoles ont t lib ralis s ainsi que les services de commercialisation des dits produits pour permettre la participation du secteur priv L office national de d veloppement agricole et de commercialisation Agricultural Development and Marketing Corporation ADMARC a t restructur a vendu bon nombre de ces actifs et a entam la fermeture de certains de ses march s peu lucratifs Les artisans de ces r formes ont esp r que le secteur priv intervienne une fois que l tat se soit retir mais cela ne s est pas toujours r alis ainsi et les performances d ADMARC ont continu se d t riorer en d pit des r formes Ceci a encourag certains acc l rer la privatisation d ADMARC elle m me un processus qui n cessiterait plus de fermetures de march s L AIPS a permis d tudier l impact probable de ces mesures sur les groupes faibles et vuln rables du Malawi L AIPS utilise des m thodes mixtes parall les et est bas e sur trois rapports pr sentant la toile de fond Deux de ces rapports sont de type quantitatif utilisant des techniques conom triques pour valuer l importance de l ADMARC sur le bien tre des m nages et l autre est de type qualitatif bas sur une recherche effectu e dans
166. es de march sont att nu es quant leurs impacts par les r ponses comportementales des acteurs institutionnels et personnes affect es L AIPS est une forme d analyse parmi plusieurs autres qui consid rent les impacts possibles du changement de politique ou de r glementation L valuation de l impact sur l environnement en particulier a longtemps constitu une pratique standard chez les bailleurs de fonds et les organismes gouvernementaux pour ce qui concerne les projets L Evaluation environnementale strat gique voir Encadr 2 2 d place l analyse vers les aspects strat giques les politiques plans et programmes se concentrant d abord sur l environnement naturel mais de plus en plus galement sur les climats sociaux et conomiques Alors que les divers types d analyse peuvent tre focalis s sur des questions diff rentes ils ont en commun une s rie de suppositions concernant notre capacit expliquer comprendre pr voir et contr ler notre environnement L AIPS utilise une gamme de qualifications communes l analyse d impacts ordinaire mais se concentre sur le bien tre en termes comparatifs de diff rents groupes sociaux en particulier ceux qui risquent le plus de subir les impacts des politiques Une AIPS couronn e de succ s tend poss der les trois caract ristiques suivantes 1 Elle permet de promouvoir l utilisation d un ventail plus grand d arguments dans l laboration des pol
167. es en utilisant une carte des donn es probantes qui montre quelle analyse est disponible et quelles opinions ont d j t discut es Il est important de distinguer information opinion et jugement particuli rement tant donn que l valuation de la r forme de politique est souvent motiv e par un parti pris id ologique Des efforts devraient tre faits dans le cadre de la revue de la litt rature pour tablir un r sum quilibr des l ments probants et pour les interpr ter objectivement cet gard White 2002 fait une distinction utile entre l analyste des donn es qui recherche l interpr tation la plus conforme aux donn es et l explorateur de donn es qui sait ce qu il recherche et continue sa qu te jusqu ce qu il trouve L objectivit pour la m thode de revue syst matique n cessite de pr ciser la source et le parti pris des donn es probantes la qualit de la recherche et l examen par les pairs des donn es inscrites dans la carte des donn es probantes utilis e L exp rience en mati re d valuation rapide des donn es probantes indique que celles qui sont n gatives sont sous d clar es et qu une repr sentation d form e de l opinion peut tre g n r e Phil Davies GCSRO pers com M thodes non contextuelles La recherche non contextuelle utilise sp cifiquement les enqu tes aupr s d un chantillon al atoire comme m thode principale de recherches Ces enqu tes sont effectu es sur
168. es initiatives en mati re de politiques L valuation conomique utilise toute une s rie d outils pour estimer les co ts et les avantages de ces initiatives voir Encadr 5 2 L analyse institutionnelle politique et sociale compl te l analyse conomique en utilisant en grande partie des outils qualitatifs analytiquement solides pour comprendre la nature des relations sociales politiques et institutionnelles qui structurent la mise en oeuvre et l impact des politiques Encadr 5 2 Expos g n ral Mod lisation conomique des impacts directs et indirects des r formes de politique Les mod les des impacts directs tendent a se concentrer sur le court terme cherchant identifier ceux qui ont subi directement les impacts du changement de politique et jusqu quel degr avant qu ils ne soient en mesure d effectuer eux m mes des changements L analyse de l incidence tudie les donn es principales pour identifier qui habituellement au niveau des m nages est expos au changement de politique et peut galement s int resser aux effets moyens et marginaux sur les concern s Les cartes de la pauvret montrent la distribution spatiale de la pauvret travers le pays et peuvent tre combin es avec les cartes des services et infrastructures pour montrer les impacts sociaux et spatiaux des politiques L valuation de la fourniture de services publics mesure l efficacit des d penses publiques et de la four
169. es options pr f r es face aux critiques et possiblement en pr sence de repr sentants de la soci t civile impliqu s dans le processus signifiera discuter les cas respectifs de mani re beaucoup plus convaincante car il devient vident que l estimation d alternatives en mati re de politiques n est pas seulement une question de point de vue politique ou une fonction imm diate des loyaut s des minist res concern s L acceptation d un compromis peut tre bien plus possible si les choix sont rendus comparables gr ce des crit res et variables compr hensibles et acceptables par les parties impliqu es Les estimations n cessairement diff rentes des corr lations et le parti pris des uns envers les autres ou les autres crit res de diff rents minist res peuvent ainsi tre visualis s pour montrer les compromis possibles et rendre les implications plus claires Les deux parties b n ficient d assistance non seulement pour mieux pr senter leurs arguments mais aussi pour comprendre plus clairement les raisons du minist re oppos L acceptation d un compromis devrait tre facilit e dans la mesure o les crit res et les variables qui en constituent la base sont consid r s comme points communs L approche devrait ainsi permettre de faciliter e l adoption d un consensus sur les crit res g n raux applicables afin d tre compar s e leur justification grace des r sultats attendus mesurables e de fair
170. es prix du caf grimpaient jusqu aux niveaux pr c dents l effondrement des prix en 2000 2001 ceci n aurait pas un impact substantiel sur le revenu net disponible de la majorit des m nages actuellement au dessous du seuil concernant le niveau de vie d fini dans l tude Celle ci a galement montr que si l investissement dans la production permettant d occuper certains cr neaux du march pourrait am liorer les revenus en provenance du caf des niveaux plus lev s de richesse ont t r alis s seulement par les m nages qui ont eu acc s l emploi salari Le caf n a pas fourni un moyen de sortir de la pauvret et en fait les projets destin s occuper certains cr neaux du march n ont pas b n fici aux m nages les plus pauvres ils ont cependant b n fici aux m nages revenu moyens Ceci soul ve un certains nombre de questions relatives divers aspects des politiques adopt es particuli rement concernant le rapport entre le prix du caf et la r duction de la pauvret Source Seaman J Petty C et J Acidri 2001 5 3 2 Donn es repr sentatives Protocole d chantillonnage Bien que le but premier de la recherche qualitative n est videmment pas de r aliser le degr de repr sentativit d une enqu te sur les m nages il est possible gr ce un chantillonnage con u avec soin de r aliser un niveau de g n ralisabilit qui va au del des communaut s choisies Un bon protocole
171. es recherches relatives la ligne de base de l AIPS sugg rent de changer le s quencement et la cadence des r formes Par exemple des am liorations de la qualit du service et du ratio de recouvrement devraient constituer une condition pr alable l augmentation progressive des tarifs Actuellement les services publics ne peuvent se permettre des am liorations de leurs services sans augmenter d abord les tarifs Cependant les clients sont incapables ou peu dispos s payer ces augmentations sans am liorations videntes des dits services En outre dans les villes du projet de la Banque o les services publics sont g r s par le priv l AIPS sugg re d acc l rer l ach vement du programme d installation des compteurs avant d augmenter les tarifs Ceci permettrait aux groupes faibles et vuln rables de tirer pleinement profit du tarif minimal que le projet offre et de permettre un recouvrement des co ts tant donn que nombre de consommateurs non pauvres sont dispos s payer des tarifs plus lev s pour de meilleurs services ainsi que pour une valuation de leur consommation par compteur Pour les villes avec des services publics g r s par l tat l AIPS sugg re de mettre en application le d cret sur la redevance d assainissement accompagn e de campagnes de sensibilisation et de la collecte d une redevance d utilisation et d acc l rer la fusion des services de l eau potable et de l assainissemen
172. essions qui s exercent en faveur ou contre le changement quoi sert il La m thode qui consiste placer les d positaires sur un continuum selon leur position par rapport la r forme fournit une vue d ensemble rapide du climat politique entourant celle ci Gr ce l identification de d positaires clefs et une valuation de leur influence potentielle sur la conception et la mise en oeuvre de la r forme elle peut tre utilis e en tant qu outil premier dans le cadre d une analyse d conomie politique plus g n rale Que nous dit il L outil permet de dresser la carte des d positaires selon leur position vis a vis de la r forme L analyse des champs de force inclut galement une quantification de la force d opposition ou de soutien la r forme Nom de l outil Mappage organisationnel Mappage de processus proc dures et exemples Approche possible L approche suivante constitue un exemple de la mani re dont un processus peut tre mapp le processus tel quel pour tre adapt au contexte local aux appr ciations des analystes locaux et aux objectifs de la recherche Etape 1 Choisir le processus pour le mappage Identifiez les domaines ou il peut exister des probl mes ou des lacunes pour ce qui est des op rations ou de la fourniture de services Pour les fournisseurs de service par exemple il peut tre utile d utiliser des cartes de rapport de citoyen le feedback des membres du personnel et ou
173. et antagonique quant la mise en oeuvre de la r forme qui d pend galement de l engagement et de la coop ration de l opposition Un probl me qui se pose avec le mappage politique est le manque de dynamisme avec une carte politique unique que l on pourrait comparer un instantan En combinant une s rie de cartes dans le temps les analystes de processus peuvent commencer appr cier la dynamique politique Brinkerhoff et Crosby 2003 165 Nom de l outil Mappage politique macro et micro Nom de l outil Mappage politique macro et micro Qu est ce Le mappage politique est un outil permettant d organiser des informations concernant le paysage politique de mani re illustrative Le mappage macropolitique fournit une analyse des alliances politiques au niveau macro national ou par secteur alors que le mappage micropolitique fournit des informations plus d sagr g es sur le paysage politique m so et micro Les outils peuvent tre utilis s comme point d entr e pour une analyse plus d taill e d conomie politique quoi peut il Le mappage politique peut tre utilis pour illustrer les tre utile concentrations du soutien au gouvernement Que nous dit il L outil permet d illustrer la distribution et la nature du soutien ou de l opposition au gouvernement pour ce qui concerne une r forme donn e Outils Mappage micropolitique analyse des forces en pr sence compl mentaires analyse des d positaires d
174. et de 5 institutions recherche et universitaires cette tape initiale la plupart des interviews ont t faites avec des hauts fonctionnaires des cadres du secteur priv et des leaders syndicaux Les discussions de groupe ont t r alis es au sein des organisations avec des membres du personnel technique et op rationnel de m me niveau pour viter l influence de la hi rarchie Les membres du personnel de terrain et de celui bas Lusaka ont t interview s s par ment Dans la plupart des cas le personnel bas Lusaka tait de haut niveau et probablement avec des relations politiques Les membres du personnel international et local des organisations internationales ont souvent t interview s s par ment Parall lement aux consultations l quipe a pass en revue la litt rature en la mati re Une partie essentielle de cette revue a concern l analyse de 10 ans de travail de Recherche participative sur la pauvret PPR dans les 6 communaut s d j tudi es par des universitaires zambiens Des donn es au niveau du groupe ont t collect es importantes comme point de d part Simultan ment l quipe a utilis les derni res donn es d enqu te sur les m nages disponibles pour r ex cuter un mod le de formulaire r duit des d penses des m nages ruraux afin de tester les corr lations de la pauvret Bas sur tout ce qui est mentionn ci dessus l quipe a analys trois r formes celle de
175. et du taux de change barri res tarifaires et non tarifaires taux de change R forme agricole limination des prix administr s changement des subventions et des taxes nationales limination des offices de commercialisation R forme fonci re distribution aux paysans sans terre ou passage de lois r gissant le droit la propri t relatives l change ou l h ritage des terres R forme du march du travail l gislation sur le salaire minimum Encadr 2 2 L Evaluation environnementale strat gique EES d identifier et de traiter les dimensions les effets et les cons quences environnementaux et aussi de plus en plus les aspects sociaux et conomiques associ s des politiques plans et programmes Les objectifs sont de s assurer que les consid rations environnementales sont effectivement incorpor es dans la prise de d cision strat gique lors de l tape formative et sont ainsi m me de l influencer que les liens entre les facteurs environnementaux sociaux et conomiques sont mieux compris et trait s et qu ainsi les r sultats des politiques plans et programmes puissent mieux contribuer au d veloppement durable avec r duction de la pauvret Source Adapt de Steele 2002 2 1 1 laboration de politiques fond es sur des donn es probantes d fier les politiques ax es sur les groupes d int r t Les nouvelles approches relatives la gestion de politique soulignent l im
176. et faire en sorte que l exp rience en mati re d AIPS ne soit pas confin e aux bailleurs de fonds seulement Plus sp cifiquement il est con u pour remplir un vide per u dans le domaine des conseils en mati re d analyse institutionnelle politique et sociale et doit compl ter ceux pr sent s dans le Guide de utilisateur de l AIPS Banque mondiale 2003a pdf file 664 kb les traductions fran aise espagnole et russe de ce document sont disponibles sur le site web de AIPS de la Banque mondiale Ce guide favorise une approche multidisciplinaire et fournit des m thodes et outils conomiques et sociaux ainsi que la Boite outils conomiques de la Banque mondiale Bourgignon et da Silva 2003 Le Livre source peut galement tre utilis pour compl ter les notes r forme par r forme de I analyse conomique de l AIPS publi es par la Banque mondiale Au sens g n rique l expression analyse sociale comprend ce qui est d crit dans le Livre source en tant qu analyse institutionnelle politique et sociale Ce sont trois champs d analyse qui se chevauchent d riv s de disciplines diff rentes se concentrant sur les r gles et les relations qui constituent le fondement des r sultats des r formes et les influencent L analyse institutionnelle concerne les r gles du jeu que les gens d veloppent pour r gir le comportement et l interaction de groupe dans les sph res politique conomiqu
177. et interviews individuelles Disponible http www iisd org casl CASLGuide ParticipantObserver htm McMillan L Participant Observation Sociological Research Methods 1 Observation des participants M thodes de recherche sociologique Disponible http www sussex ac uk sociology documents participant_observation rtf Research Methods Participant Observation M thodes de recherche Observation des participants Disponible a http www sociology org uk mpohome htm Observation des participants Proc dures et exemples Temps mat riels et qualifications n cessaires La p riode de temps exig e pour l observation des participants d pend beaucoup des besoins de la recherche et des personnes ou de la communaut observ es Cependant la recherche utilisant l observation des participants se fait souvent sur le long terme Elle peut n cessiter des visites multiples au cours d une longue p riode de temps Du papier et des stylos seront n cessaires pour noter ce qui est observ Des magn toscopes cam ras et ou des dictaphones pourraient aussi tre utiles pour enregistrer les discussions et les activit s il faut cependant s assurer que les personnes observ es ont toutes donn leur consentement pr alable Les observateurs doivent tre capables d enregistrer leurs observations avec exactitude et tre aussi objectifs que possible Ils ont aussi besoin de poss der des comp tences sociales et de n gociat
178. et un d bat public La participation de repr sentants d ONG et de fonctionnaires au PPR a permis une plus grande appropriation et cr dibilit Les d positaires d enjeux consult s initialement et en particulier les d positaires clefs concernant les trois r formes analys es ont t revisit s et ont eu la possibilit de faire des commentaires et de participer la formulation des recommandations de politique L AIPS a eu un impact sur les op rations de la Banque les r sultats ayant t utilis s pour le M morandum conomique du pays la Strat gie d assistance pays la Strat gie de d veloppement du secteur agricole et les valuations de la pauvret Les r sultats ont aussi t utilis s par le FMI et DFID pour leur dialogue de politique avec le gouvernement L tude a eu un impact sur le dialogue au sein du pays la soci t civile et le gouvernement ayant utilis les r sultats dans le cadre de leurs d bats et aux fins de planification Source World Development article Contact Abebe Adugna aadugna worldbank org lle mod le du m nage analyse une p riode de 12 mois d sagr g e par activit s mensuelles la Plupart des m nages de petits propri taires tirent la plus grande partie de leur revenu d activit s d agriculture certains de ces changements trouvent leur origine dans les r formes de politique des ann es 1990 tandis que d autres proviennent de facteurs externes comme les conditions des march s
179. eurs Identifiez les principales activit s qui se d roulent entre les points de d part et d arr t du processus tape 3 Collecter les donn es Les donn es sont collect es durant deux tapes du processus de mappage au d but et pendant l analyse Trois m thodes de base sont g n ralement utilis es pour ce faire l autoproduction de donn es par des quipes ou des individus les interviews individuelles et de groupes et l observation L autoproduction de donn es est probablement la fa on la plus facile et la plus rapide de cr er une carte Cependant le niveau de connaissances d un individu est g n ralement limit et les cartes de processus sont d velopp es de mani re plus efficace par une petite quipe repr sentant tous ceux qui sont impliqu s dans les processus concern s Cette approche devrait tre compl t e par l observation du d roulement du processus et l examen des manuels des politiques et des proc dures D autres personnes impliqu es dans le processus de quelque fa on que ce soit devraient revoir la carte Des interviews individuelles de personnes directement et indirectement impliqu es dans le processus permettent d obtenir des informations utiles pour cr er la carte Des interviews de groupes un chantillon ou la totalit dont les membres sont impliqu s dans le processus peuvent permettre d accroitre la participation des d positaires du processus dans l exercice de mappage En interviewa
180. f rences sociales pour la dynamique et les r sultats de la pauvret Diff rents groupes sociaux ont diff rents niveaux de pouvoir Ils poss dent galement diff rents types de choix d influence et de droits avec des implications pour leur bien tre dans le cadre des r formes de politique Le tableau 5 1 fournit une liste de contr le des variables ou cat gories sociales qui peuvent distinguer les individus et les groupes qui sont pr sent s sur un continuum allant d attribu r alis Toutes les communaut s sociales et g ographiques sont un certain degr divis es et in gales Tableau 5 1 Liste de contr le du continuum sur la diversit Attribu gt gt lt lt M lang gt gt lt lt R alis Age Citoyen Langage Caste Natif du pays Immigrant ducation Groupe ethnique Religion Id ologie Sexe Invalidit Profession gagne pain Genre Affiliation politique R gime foncier Syndicalisation Urbain Rural Source Adapt de World Bank 2003b En outre des in galit s de bien tre conomique de statut social et de pouvoir entre les diff rents m nages il y a g n ralement de grandes diff rences entre les hommes et les femmes les personnes d ge diff rent et les divers groupes ethniques ou sociaux Ceci peut se refl ter dans l application des instruments mentionn s Il y a galement des implications pour ce qui est de l appr hension de l in galit bien qu il soit impor
181. famille alors que les lois ou normes peuvent limiter leur acc s aux services qui pourraient les aider dans cette fonction Les restrictions relatives l acc s la propri t d actifs de la part des femmes et la mauvaise qualit de leurs droits de propri t peuvent aussi r duire leur capacit d att nuation des risques Les enfants m les ou femelles peuvent galement tre retir s de l cole si un choc en termes de revenus du m nage se produit ce qui les rend vuln rables un tel risque Identifiez au sein des principaux groupes sociaux les individus m nages communaut s aux niveaux r gional et national qui peuvent n cessiter des approches diff rentes tape 2 Identifier les strat gies et dispositions ayant trait la gestion du risque Identifiez pour diff rents groupes vuln rables les strat gies adopt es ou possibles qui pourraient tre utilis es pour faire face ces risques Examinez les m langes de strat gies possibles en mati re de risques r duction mitigation et adaptation et les dispositions pouvant tre prises informelles personnelles formelles ax es sur le march et formelles publiques Ces informations peuvent tre pr sent es dans une matrice voir le tableau 1 ci dessous Les strat gies de r duction ou de pr vention des risques sont celles mises en oeuvre avant que les dits risques ne se produisent Elles sont con ues pour r duire la probabilit d un choc d favorable ou
182. flots de r seau peuvent tre con us et hi rarchis s Le r seau peut aussi tre mapp nouveau plus tard pour valuer tous les changements qui se seraient produits tude de cas Utiliser l analyse de r seaux pour comprendre les programmes communautaires dans les Hautes Terres de Madagascar Les programmes utilisant la distribution communautaire CBD des services du planning familial ont eu un succ s mitig quant l am lioration de l adoption et des taux d utilisation du dit planning familial en Afrique sub saharienne L efficacit a g n ralement t mesur e au niveau global en comparant les niveaux de conscience du planning familial et son utilisation avant et apr s le lancement d un programme ou tous les deux ans p riode de protection achet e par la population Ceci peut montrer l efficacit d un programme mais ne permet pas souvent de mesurer des facteurs importants pour comprendre pourquoi les programmes communautaires r ussissent ou chouent L analyse de r seaux peut aider a d terminer si et comment les programmes communautaires r alisent leurs objectifs en se concentrant sur des processus et des interactions au niveau communautaire pour examiner l influence sociale et les aspects ducatifs de l adoption du planning familial En 1999 159 femmes et hommes d ge reproducteur sur un total de 189 ont t interview s dans un village appel Mandrosohasina dans la r gion centrale des Hautes
183. force clean govt agi declining opn indirect allocation pressure trade costs to on Wage indust demand s less politics Min Peoples Contradi None ow food low price less burden on high mowe than Welfare ctory price for benefit them Iin of Planning high and poor poor sorme sy ro low tan influence on tariff setting Activist High None protectagn higher high price rise increase maybe political No has noallies consultants tarf prod rural wage productivity wages ambition Increase lowers in agi sector product poverty vitybefore indust rialise Economist Low Econ high price Low price Increased Academic based medium some academics taiif principles bad forpoor helps poor consumpti on theory and access to minister net cons on data and media USAID Hotaif Trade inpas Cheap Stabilize Market not policy Lik Mnof fiee track high can block WBIMF liberal welfae of price price efficiency makers Flanning wually informal ADB isation world Helps Better high price poor resource leads to allocation black market HKTI High Bwiness Higher Benefit Higher not part of see Bulog low bt vocal produers taff interest prices famers productivity govemment GO protects farmers Governor of Ban Fopulist rotect Greater Higher Expusion of Un Blockages at Election 2004 Access to media East Java Imports Rent farmer sales of incomes for rice enforcibile ports customs and politicians seeking interests domestic farmers production riv
184. ford Policy Management Ltd Oxford UK Disponible http www grc exchange org docs DOC48 pdf tude de cas Analyse des facteurs de changement Zambie Au d but de l ann e 2003 une Analyse des facteurs du changement a t entreprise en Zambie afin de contribuer avec d autres analyses la pr paration du Plan d assistance pays du DFID qui constitue un guide pour les activit s de cet organisme en Zambie pour les quelques ann es venir La priorit explicite a t pour cette courte p riode de temps d identifier les principales caract ristiques d un ensemble large et complexe de sujets politiques sociaux et conomiques plut t que d examiner n importe lequel de ces themes dans le d tail Certains des r sultats de l analyse sont bri vement r capitul s ci dessous L analyse a montr que bien que la Zambie a r ussi viter la guerre civile et la r pression au cours des 20 30 derni res ann es ses r alisations en termes de r duction de la pauvret sont mauvaises avec les indicateurs principaux du bien tre humain et les revenus par habitant en baisse Bien que l analyse a permis de constater l existence d un certain potentiel des individus agissant seuls ou collectivement ainsi que du secteur priv pour conduire le r tablissement conomique et renverser ces tendances ceux ci restent neutralis s par des contraintes d un autre ordre dont bon nombre portent sur les performances du gouve
185. forme 4 Comprendre le processus de mise en oeuvre des politiques Le deuxi me niveau o les TIPS sont appliqu s est le niveau m so de la mise en uvre des politiques L analyse du processus de mise en uvre nous permet d explorer comment pourquoi et sous quelles conditions une intervention de politique peut ou ne peut pas fonctionner gr ce une meilleure appr hension des facteurs m canismes et processus contextuels contribuant son succ s ou son chec L analyse de la mise en uvre des politiques n cessite de mieux comprendre la fa on dont les politiques ont un impact dans la r alit Ceci signifie de comprendre les institutions de niveau m so le r le des co ts de transaction et de la force relative de n gociation qui r gissent les transactions et la prise de d cision dans le contexte institutionnel de la mise en uvre des politiques L analyse des processus de politique est tr s contextuelle parce qu elle ne cherche pas g n raliser au del du contexte dans lequel on op re C est pour cette raison que les m thodes qualitatives sont particuli rement importantes car elles permettent au chercheur d tudier des questions choisies en profondeur et dans le d tail Ici nous examinons les outils qui nous donnent la possibilit de comprendre le processus de mise en uvre des politiques nous permettant de tester des suppositions sur les d positaires d enjeux et les institutions impliqu s dans l
186. gard il est important que le ColMPact ne soit pas consid r comme un exercice unique mais plut t comme un processus se fondant sur les connaissances et l exp rience acquises De la m me mani re que le feed back des b n ficiaires est canalis vers le sommet en trois tapes au niveau national les r sultats sont renvoy s vers la base une fois le rapport officiel publi des pr sentations et des discussions sont tenues aux niveaux national et des districts et des invitations sont faites aux communaut s impliqu es dans la recherche sur le terrain De telles boucles de communication permettent de renforcer les liens entre les 3 niveaux de d veloppement clefs au sein du Syst me gouvernemental en cr ant des partenariats horizontaux et verticaux et en permettant de compl ter le cycle d apprentissage de la conception de politiques ax es sur les faits probants Pour faciliter la diss mination les informations sont adapt es aux diff rentes audiences Au Kenya un rapport national version populaire du rapport les instructions de politique et une s rie de prospectus comprenant les r sultats clefs pour chaque secteur sont produits en anglais et en Kiswahili pour les prospectus Toute cette documentation est accessible au public sur un site Web Le ColMPact met en vidence trois autres principes qui aident mieux utiliser la recherche pour fournir des conseils de politique et expliquer quelques unes des diff rences par rappo
187. gestion du risque les chemins de performance respectifs montrent les domaines sources de pr occupation sur lesquelles une strat gie devrait se concentrer Dans l exemple ci dessous les performances en mati re de placement sont lev s en termes d impact sur l emploi crit res d efficacit mais faibles pour ce qui est de l impact redistributif bien que le ciblage re oive un score tr s lev et le financement ainsi le score est en g n ral bien en dessous de la moiti du maximum Dans le processus arm nien le groupe de travail du PRS a en fait introduit la proposition dans la Strat gie afin d liminer progressivement certaines mesures passives concernant le march du travail et utiliser les ressources pour des politiques actives alternatives pour tre mise en oeuvre par la suite par des organisations du secteur priv Non sans surprise la proposition a recueilli des objections au sein du minist re Dans le processus de n gociation bilat ral qui a suivi chaque partie a le plus souvent mis en avant ses propres valuations ou projections pour signifier l impact plus lev de ses options pr f r es respectives et dans certains cas ne se souciant pas m me de justifier ses choix de politique Apr s que les deux minist res aient envoy des d l gu s pour faciliter les consultations et r unions de prise de d cision o les politiques en question sont discut es dans le d tail utilisant des crit res ayant fa
188. grais l utilisation de la terre la productivit et le bien tre Ceci a permis d informer l analyse des impacts directs et indirects potentiels Le PPR et les donn es rassembl es bon escient au niveau national ont permis d informer l analyse institutionnelle et des d positaires L quipe AIPS a collabor avec celles r alisant d autres tudes au m me moment et a tir b n fice d une enqu te de l IFC concernant le climat d investissement ainsi que du mappage de la pauvret fait pour le PVA valuation de la pauvret et de la vuln rabilit et d une valuation des b n ficiaires faite pour ZAMSIF Fonds d investissement social de la Zambie Les donn es rassembl es et les r sultats du mod le ont fourni un m lange utile d informations Les donn es qualitatives ont permis une compr hension d taill e de la situation des diff rentes zones rurales de la Zambie alors que le mod le m nage a fourni des valuations quantitatives des avantages et des co ts des changements stylis s de politique des investissements des technologies et des pratiques en mati re de culture sur les revenus des m nages ruraux repr sentatifs la r partition du travail l utilisation des intrants et les terres cultiv es La contribution au dialogue de politique a t significative les donn es tant accessibles a tous les d positaires d enjeux Le processus de collecte des donn es lui m me a suscit une prise de conscience
189. griculteurs de du logement 23 Banque mondiale FMI Zambie ZNFU 8 Conseils municipaux et de districts 24 DFID GTZ UE 31 ONG locales 9 Minist re de l agriculture et des 32 ONG internationales coop ratives 33 M dia 10 Minist re des travaux publics et des approvisionnements 11 Minist re du commerce et de l industrie 12 Minist re du tourisme de l environnement et des ressources naturelles 13 Minist re des finances 14 Parlement 15 Forces de police Minist re de l int rieur Fig XX La r forme fonci re telle que propos e par le gouvernement Haute Influence sur les d cisions Faible Avantages Appuie Dommages Oppose Neutre Effet de la reforme propos e Effect of proposed reform Etude de cas 2 Analyse des d positaires d enjeux dans l AIPS relative au tarif du riz en Indon sie Cette AIPS concernait les impacts sur la pauvret d une augmentation des tarifs du riz en Indon sie Le contexte de la r forme de politique tait largement caract ris par deux arguments oppos s e Les d fenseurs d une politique des tarifs du riz plus lev s ont argu du fait que des prix plus lev s impliquent des revenus plus lev s pour les agriculteurs et ouvriers ruraux e Les d fenseurs de l abolition des tarifs du riz ont argu du fait que les pauvres sont des consommateurs nets de riz qui souffriront en raison du prix lev du riz Dans le cas de l AIPS concernant l Indon s
190. holm Sweden R sum d tude cas Analyse du pouvoir Ethiopie Historiquement la culture sociopolitique dominante dans presque toute l thiopie a t celle d une soci t verticalement stratifi e et rigidement hi rarchique La socialisation favorise une compr hension des r les et des statuts assign s diff rents individus les marquant en tant que marginaux et priv s de droits civiques ou favoris s et dot s de pouvoirs habituellement sur la base de l appartenance ethnique du clan de la classe du genre de la richesse ou de l ge Ceci contribue une distribution du pouvoir non galitaire profond ment ancr e et r sistante au changement tant donn que l tat en thiopie continue d exercer un contr le tendu sur les principales ressources la question de l expansion et de l quit d acc s aux ressources et pouvoirs de d cision est plus critique qu ailleurs Cette question est quelque peu urgente puisque l in galit d acc s a t la cause premi re des conflits ayant agit le pays durant les d cennies d avant 1991 Le gouvernement actuel consid re la cr ation d une population instruite comme pr alable la d mocratisation d une culture sociopolitique hi rarchique Le Front d mocratique r volutionnaire des peuples d thiopie EPRDF est arriv au pouvoir en 1991 avec l engagement de d mocratiser et d centraliser l acc s aux ressources de l tat gr ce trois processus de r forme
191. hommes et femmes les politiques sp cifiques au genre tiennent compte des diff rences de genre pour viser les besoins pratiques des hommes et des femmes dans le cadre de la division existante entre eux des ressources et responsabilit s et les politiques distributives en fonction du genre qui ont pour but de transformer le type de distribution existant de cr er des rapports plus quilibr s entre les hommes et les femmes et concernent les besoins pratiques et strat giques selon le genre Examinez dans quelles cat gories se situent les interventions en termes de d veloppement Comment les politiques qui ne pr tent pas attention aux questions de genre peuvent voluer en politiques attentives aux questions de genre Quels probl mes pourraient tre consid r s en voluant vers des politiques distributives en fonction du genre Concept 5 Causes imm diates sous jacentes et structurelles Examinez les facteurs imm diats fondamentaux et structuraux la base des probl mes et leurs effets sur les diff rents acteurs impliqu s par rapport aux quatre types d institutions Ceci peut tre pr sent sous la forme d une matrice ou en tant que r cit tape 4 Achever le processus V rifiez encore que les analystes locaux avec qui vous avez parl savent ce a quoi les informations seront utilis es Demandez aux analystes de r fl chir sur les avantages et inconv nients ainsi que le potentiel analytique de l outil Remerciez
192. i combine des donn es sociales mapp es spatialement avec des informations sur la volont et la capacit de payer et sur les pr f rences des consommateurs afin de d terminer l impact distributionnel de changements tarifaires ou en mati re de fourniture de services Cette m thodologie a t utilis e relativement aux r formes de politique au Mozambique Privatisation des services de l eau et augmentations tarifaires au Lesotho secteurs de l eau et de l lectricit en Zambie alimentation en eau et au Ghana tarifs de l lectricit tudes de cas Les m thodes et les donn es ont t combin es efficacement dans les AIPS et des tudes similaires Les tudes de cas suivantes pr sent es dans le Volume 2 et r sum es ici d montrent la valeur ajout e descriptive et analytique des m thodes mixtes e Le Malawi Le contexte de politique de cette AIPS tait la privatisation propos e de la Compagnie de d veloppement et de marketing agricoles Agricultural Development and Marketing Corporation ADMARC e Le Rwanda Cette AIPS s est attach e la r forme du secteur du th dans ce pays avec deux composantes cl s Celles ci comprennent la lib ralisation par la privatisation de neuf de la dizaine des domaines d tat et la r organisation d une entreprise para tatique en tant qu organisme de r gulation du secteur OCIRTHE e Le Yemen Le contexte de politique de cette AIPS tait que le niveau existant de
193. i dans l valuation de la pauvret et des impacts sociaux Si le cadre est utilis l tape d valuation c est une m thode de v rification de la faisabilit du projet programme et que les conditions de base du succ s de sa mise en oeuvre sont r unies Par exemple s il existe une proposition d octroi d une terre bois e aux femmes dans une zone de terres incultes appartenant au village afin d en tirer du bois de chauffage alors les questions de savoir si les femmes ont le contr le de ce morceau de terre ont le temps d y planter des arbres ont le droit de vendre le bois en surplus et d en garder le produit doivent tre examin es Si la r ponse a n importe laquelle de ces questions est n gative alors la possibilit de succ s du projet ou programme s en trouve r duite moins que ces consid rations ne soient galement trait es Sources Module Four Gender Analytic Tools Overview Module quatre Pr sentation des Outils analytiques du genre Disponible Gender and Poverty Project Gender Analysis Tools Genre et projet pauvret Outils d analyse du genre Disponible Nom de l outil Approche en termes de relations sociales Approche en termes de relations sociales Proc dure et exemples Approche tape 1 Choisir les analystes locaux et les informateurs cl s La proc dure d chantillonnage utilis e pour choisir les analystes locaux ou les informateurs cl s devraient refl te
194. iation des consommateurs a t utilis e au Mozambique pour d terminer la capacit et la volont de diff rents consommateurs payer l eau et s ils pr f rent une gestion priv e ou publique de l utilit Elle a galement t utilis e pour valuer comment la politique tarifaire actuelle et celle propos e peuvent affecter les pauvres et pour recommander des indicateurs permettant de d terminer comment l introduction du secteur priv affecterait les consommateurs formels et informels pauvres et non pauvres et comment les zones p riurbaines devraient tre trait es dans le cadre de la gestion de l eau et des contrats de bail propos s l poque La recherche s est faite dans les 5 villes du Mozambique ou le secteur priv devait tre impliqu dans le cadre de contrats de gestion et d affermage et ou des changements des niveaux et de la structure des tarifs devaient s op rer Des enqu tes quantitatives sur les m nages significatives au niveau des banlieues par type de quartier avec des discussions de groupe approfondies l observation de bornes et des interviews d informateurs clefs ont r v l que le prix informel du march de l eau tait en grande partie fonction des prix formels et des quantit s disponibles et que dans certaines villes les vendeurs gagnaient des millions de dollars par an dans la revente d eau qui n taient pas investis dans le syst me L analyse localis e des prix et des quantit s d e
195. ib nsf 0O BA7AA16ECF97B14247256BC90030DFF1 FILE Annex11 html Cramb R A and T D Purcell 2001 How to Monitor and Evaluate Impacts of Participatory Research Projects A Case Study of the Forages for Smallholders Project CIAT Working Document No 185 Centro Internacional de Agricultura Tropical CIAT Cali Colombia Disponible a http www ciat cgiar org asia how to WHOLE PDF 487kb Part B Methods and Tools Experiences with a range of M amp E Techniques Disponible a http Awww ciat cgiar org asia how to PART_ B2 PDF 131kb Mishra P and G Mohany Social Maps and Geographical Transects Some recent Experiences in Orissa India PLA Notes IIED Disponible http www iied org sarl pla_notes pla_backissues documents plan 02205 000 PDF 410kb Duijnhower J 1998 Guidelines for Developing Baseline Studies Experiences from CARE Nepal Annex 1 Disponible a http Awww carenepal org Care nepal Library Baseline 86 PDF Annex annex1 pdf 58kb Kumala Sari and Pradipta Paramitha undated Participatory Monitoring of Sanitation The Case of Wotawati Hamlet Pucung Indonesia Disponible http www irc nl redir content download 8523 130404 file Wotawati 20case 20study pdf 734kb Approche en termes de relations sociales pour l analyse du genre Bolt V and K Bird 2003 The Intra household Disadvantages Framework A Framework for the analysis of Intra household Difference and Inequality CPRC Working P
196. ibue la faible scolarisation des filles Le p trole est disponible toute l ann e mais les prix varient selon les saisons dans les zones rurales particuli rement l o il n y a pas de routes toutes saisons Les m nages pauvres et tres pauvres font face a leur situation en se rendant sur les lieux ou ils peuvent acheter du p trole a meilleur march en empruntant de petites sommes aux voisins et en ramassant ou achetant plus de bois Les femmes ont exprim une forte aversion pour la cuisine au p trole expliquant que sa mauvaise odeur affecte le go t des aliments et cause des maux de t te Les personnes interrog es partout dans la zone de l tude ont galement d crit le p trole comme pr sentant un risque pour la s curit Les hommes aussi bien que les femmes ont indiqu que la qualit de la lumi re g n r e gr ce au p trole est mauvaise et insuffisante pour n importe quel type de travail la nuit Les parents se sont plaints que les enfants sont incapables d tudier ou de faire leurs devoirs avec un clairage fourni par une lampe p trole La r forme fonci re en Zambie tude de cas utilisant des m thodes combin es L AIPS relative la reforme fonci re en Zambie Cette tude a valu la pauvret et les impacts sociaux de la r forme agraire controvers e propos e par le Minist re des affaires fonci res Dans son Avant projet de politique fonci re Draft Land Policy le gouvernement a propo
197. iches et descriptives vitez d exag rer la r capitulation et l interpr tation en utilisant des citations pr cises afin de saisir perceptions exp riences motions etc telles qu elles ont t exprim es Les observateurs devraient aussi inclure leurs propres observations exp riences opinions et sentiments Les choses peuvent changer pendant la conduite de l observation des participants Soyez flexible et pr par changement de plans tape 4 Terminer les observations de participants Quand la p riode d observation s acheve v rifiez de nouveau que les personnes impliqu es savent quoi les informations obtenues seront utilis es et clarifiez toute question de confidentialit Remerciez les pour leur temps et leurs efforts tape 5 Analyser les donn es obtenues partir des observations des participants Les ressources et le temps n cessaires l analyse des donn es brutes des observations de participants varient consid rablement L analyse sera sp cifique un contexte particulier et ses r sultats ne peuvent g n ralement pas tre g n ralis s d autres situations Les points retenir Le chercheur peut tre immerg dans un certain cadre social pendant une longue p riode de temps tre accept par les membres de la communaut ou du groupe social est essentiel Les niveaux de participation et d engagement peuvent varier et n gocier un acc s continu est important Il faut s assurer qu il
198. ide de l utilisateur Pendant le d veloppement des TIPS et bas sur l exp rience acquise depuis que le guide a t produit on a essay de mieux comprendre ces canaux Quelques modifications mineures ont t ajout es aux cing canaux existants en affinant par exemple la notion d emploi pour y inclure d autres sources de revenu et celle de prix pour constituer plus que le prix pay au comptant Avec l exp rience grandissante en mati re d AIPS il est apparu qu un principe de fonctionnement important a la base du Guide de l utilisateur est que tout impact de premier tour de la politique de r forme qui merge et qui ne peut tre expliqu par un des canaux existants rend n cessaire ajout de canal canaux de transmission Lors de discussions avec des praticiens de l AIPS durant le d veloppement de ce Livre source il est apparu que cela tait en effet le cas d impacts tels que ceux num r s dans l Encadr 2 6 concernant les changements formels dans la gouvernance du secteur public ou les relations de pouvoir Essayer de forcer ces r formes dans les canaux existants a t consid r suboptimal le canal est devenu si large que sa validit analytique en a t sap e et m me dans ce cas leur int gration s est mal faite Alors que analyse ex ante est possible pour certaines de ces r formes les impacts d autres comme celles portant les num ros 4 et 6 dans l Encadr 2 6 se pr tent m
199. ie la mod lisation CGE a fourni les fondements conomiques de l laboration des politiques Pour d terminer les effets a court et moyen termes de la politique propos e sur la pauvret ce mod le utilise dix cat gories de consommateurs et producteurs de riz Cependant dans l environnement fortement politis caract risant l Indon sie la d mocratie fragile de l poque ces fondements n ont pas toujours constitu les facteurs d terminants des d cisions du gouvernement En plus de l vidence conomique fournie par ce mod le une matrice de d positaires d enjeux cl s a t cr e indiquant leurs positions concernant la politique les raisons de ces positions les int r ts la base de ces positions et le degr d influence de ces d positaires sur les dites d cisions voir le tableau 1 Ceci a permis d identifier les coalitions naturelles aux perspectives similaires les groupes d int r t les plus puissants et les plus influents et de cr er un environnement plus transparent et plus clair lorsque chacun a sembl avoir quelque chose dire qui semblait contradictoire Ceci a t r alis gr ce l analyse des d clarations de politique publi es documents officiels journaux tudes de donn es secondaires et en provenance d autres sources des interviews d informateur principaux et des discussions avec des groupes cibles Les informations recueillies ont t triangul es avant de proc der a des recoup
200. ieux l analyse ex post Avec ces types de r formes l esprit nous pr sentons ici un sixi me canal de transmission pour les cas o l autorit comprenant pouvoir structures et processus est directement transform e par les r formes de politique notamment par celles de la fonction publique la d centralisation et d autres de type institutionnel similaires Ces r formes ont souvent comme cons quence des changements dans la prise de d cision et de nouvelles formulations de droits devoirs incitations et sanctions qui leur tour influenceront le comportement du gouvernement et des citoyens Dans la sph re politique la r forme institutionnelle en Asie du sud par exemple a permis de garantir un tiers des si ges du gouvernement local aux femmes alors qu au Br sil les initiatives en mati re de gouvernance encouragent la participation dans la conception et la mise en uvre du budget local Dans la sph re sociale les relations de pouvoir changent lorsque les femmes comme en thiopie par exemple sont en mesure de tenir les hommes responsables gr ce la r forme du syst me judicaire ou en Roumanie lorsque des groupes appartenant certaines minorit s am liorent leur acc s aux informations sur leurs droits juridiques La r forme de la fonction publique est un exemple utile du fonctionnement du sixi me canal parce qu elle change directement les r gles d apr s lesquelles le personnel op re Par exemple l
201. iff rents d positaires Au niveau micro les interviews peuvent permettre d obtenir un compte rendu des exp riences v cues par diverses personnes relatives aux impacts pr vus fortuits d une Evaluation ethnographique et recherches par les pairs PEER Mappage du risque Calendrier saisonnier Calendrier de 24 heures Diagramme cause effets Matrice d valuation par score politique qui peuvent tre ordonnanc es gr ce des m thodes nombre N plus lev quantitatives et qualitatives plus repr sentatives Un outil participatif de recherches qualitatives communautaire ou ax e sur les institutions pour le suivi et l valuation qui utilise les principes de l ethnographie tels qu utilis s en anthropologie ainsi que les d veloppements r cents en mati re de techniques d valuation rapide La collecte de donn es est entreprise par les pairs des chercheurs qualifi s membres de la communaut ou de l institution cible Ceux ci conduisent des interviews conversationnelles avec leurs pairs qui sont auto selectionn s Bon pour comprendre le contexte de la vuln rabilit d lin ant les perceptions du risque diff rents niveaux et examinant les multiples risques et vuln rabilit s les plus vuln rables exp rimenteront des risques multiples et les vuln rabilit s concomitantes en raison d un changement de politique Le mappage du risque permet d identifier la covariance du risque et la co ncidence des
202. ihoods Study Bloemfontein Khanya May Directives pour r aliser une tude r gionale nationale sur les moyens de subsistance durables en milieu rural Levy S 2003 Are we targeting the poor Lessons from Malawi in PLA Notes 47 August Est ce que nous ciblons les pauvres Enseignements tir s du Malawi March C I Smyth and M Mukhopadhyay 1999 A Guide to Gender Analysis Frameworks Oxford Oxfam Un guide pour r aliser les cadres d analyse relatifs au genre Moore M 2003 Politics and the Drivers of Pro poor Change in Bangladesh Final Report to DFID Dhaka 28 february Politique et agents du changement pro pauvre au Bangladesh Rapport final a DFID Dhaka Moser C 2005 An Introduction to Gender Audit Methodology Its design and implementation in Malawi ODI Working Paper London Overseas Development Institute Une Introduction la m thodologie d audit de genre Sa conception et sa mise en oeuvre au Malawi Moser C 1993 Moser Caroline 1993 Gender Planning and Development Routledge London Planification et d veloppement du genre Mueller S 2002 A Strategy and Guidelines for the Assessment and Minimization of Political Risk with Examples from the World Bank in Ukraine Unpublished paper March Strat gie et directives d valuation et de minimisation du risque politique avec des exemples de la Banque mondiale en Ukraine Mueller S 1999 The Political Economy of Ga
203. illage ou un lieu plus grand o les gens trouvent du travail une zone administrative dans une autre r gion du pays ou m me un pays tranger Si les gens utilisent plus d un march d crivez l importance relative pour le m nage de chaque march Collectez les donn es sur les transferts non marchands et la redistribution entre les m nages nourriture b tail argent en esp ces et d crivez comment ils peuvent permettre aux m nages de r pondre leurs besoins dans des conditions o les revenus sont restreints Obtenez des valuations des revenus acquis gr ce des transferts non marchands faisant partie des revenus habituels des m nages Il peut galement tre n cessaire de collecter des donn es sur les aliments sauvages partir de plantes de la chasse ou de la p che et de les d crire ainsi que de d terminer quels m nages y ont acc s et les utilisent Examinez comment et quel point les m nages peuvent faire face une chute des revenus en d veloppant ces sources d alimentation Examinez les diff rences ou les changements saisonniers des niveaux et des sources de revenu Produisez un calendrier saisonnier d taill voir la page X pour montrer les diff rences en termes de nourriture et de revenus tout au long de l ann e p riodes o la nourriture et ou les revenus sont r duits etc Figure X R sum des tapes une quatre de l approche conomie des m nages Steps 1 amp 2 Define food eco
204. imenter l analyse narrative Diverses m thodes peuvent tre appliqu es l analyse des contextes institutionnels pour la r forme de politique et nous en pr sentons deux ci dessous l analyse de r seau et celle des co ts de transaction Tl y a ici une distinction importante entre les institutions qui fournissent les r gles et les organisations de type social politique ou conomique permettant d atteindre des objectifs communs gr ce ces contraintes institutionnelles North 1990 5 3 3 1 Analyse de r seaux L analyse de r seaux est un outil permettant de r fl chir de mani re strat gique quant la solidit et la nature des relations institutionnelles au sein du paysage politique C est une m thode de mappage visuel qui permet aussi de mesurer les relations et interactions entre un ensemble d acteurs entit s individus groupes organisations etc au sein d une communaut d un secteur d une industrie etc Elle se concentre sur la structure des relations entre acteurs entit s plut t que sur leurs attributs L outil permet de comprendre la structure organisationnelle et le fonctionnement des syst mes le comportement organisationnel les relations inter organisations le flot d informations les connaissances et les ressources Ces relations influent sur la prise de d cision et la n gociation relative la r forme de politique Un r seau se compose de noeuds et de liens voir les tudes
205. in es celles fournies par les informateurs clefs Wilson 2003 Ensuite en choisissant les sites de recherche les communaut s g ographiques et les unit s de recherche les groupes de population au sein des sites l chantillonnage fond sur la probabilit probability based ou chantillonnage al atoire est une m thode qui permet tout site et toutes personne d tre s lectionn s L avantage consiste ici en ce que les chercheurs ou num rateurs peuvent avancer que leur jugement personnel n a pas t utilis pour la s lection comme lorsque ces chercheurs favorisent les tudes de cas les plus int ressantes ou extr mes En bref tout en n essayant pas de r pliquer l ampleur des enqu tes sur les m nages l ordonnancement prudent de la stratification et de la randomisation gr ce des proc dures d chantillonnage hi rarchique ou multi tage parfois appel chantillonnage al atoire stratifi permet de faire des recherches contextuelles et approfondies qui g n rent des informations qualitatives et quantitatives propos de groupes repr sentatifs de populations plus larges Wilson 2005 L chantillonnage stratifi al atoire est une technique qui permet de diviser une population en diff rents groupes ou classes appel s strates et par la suite de constituer un chantillon au hasard partir de chaque strate Encadr 5 7 Liste de contr le Exemples de crit res
206. influenc s par des ensembles de r gles institutionnelles le sixi me canal de transmission de l AIPS pr sent dans ce Livre source qui r gissent la vie des gens Une analyse fondamentale robuste de la vuln rabilit est donc un diagnostic des opportunit s et des barri res relatives l exercice de ces droits Une analyse de vuln rabilit faisant partie de l AIPS a pour objet 1 de d terminer quels chocs les gens doivent faire face et leurs capacit s y r pondre 11 de savoir si une politique a permis de diminuer ou d augmenter l impact des chocs existants ou si elle a suscit l introduction de nouveaux et si elle a transform la capacit des gens y r pondre et iii de d terminer quels types de r ponses aux chocs suscit s par la politique en question sont manifestes chez diff rents groupes sociaux Les mod les sociaux pour l Analyse de la vuln rabilit ont t largement appliqu s dans le cadre de la recherche sur le terrain L par exemple a t d velopp pour am liorer la compr hension du rapport entre risque vuln rabilit et strat gies de subsistance dans diff rents contextes afin d am liorer les strat gies de d veloppement de r duction de la vuln rabilit Il existe toute une gamme de m thodes qualitatives et participatives utilis es dans l analyse de la vuln rabilit et des moyens d existences durables voir ci dessous Celles ci sont pr sent es dans la section
207. information obtenue va servir et clarifiez toute question relative la confidentialit Remerciez les pour leur temps et leurs efforts tape 5 Analyser les donn es obtenues la suite d une interview conversationnelle L analyse des donn es qualitatives obtenues la suite d interviews conversationnelles peut s av rer difficile L information obtenue est g n ralement tendue et peut couvrir un grand nombre de domaines et de questions diff rents La m thode utilis e pour l analyse d pend de l objectif des interviews conversationnelles Points retenir La sociabilit et de bonnes aptitudes conversationnelles sont essentielles L approche pr sent e ci dessus est un guide tr s g n ral il est recommand d tre souple et de s adapter aux contextes et besoins locaux de susciter une conversation libre et ouverte tude de cas Des interviews conversationnelles ont t r alis es dans le cadre de l approche valuation et recherche participative ethnographique Participatory Ethnographic Evaluation et Research PEER utilis e au Cambodge et Myanmar pour contribuer a la conception de programmes grace a une comprehension approfondie des clients et partenaires sexuels de travailleurs informels de l industrie du sexe Dix femmes travaillant a la promotion de marques de bi re et des serveuses karaok Cambodge ainsi que quinze travailleuses de l industrie du sexe Myanmar ont t form es en tant qu
208. inist res Alors que certains projets de r forme le plan d action d crit pr s de 300 projets l chelle gouvernementale sont bien compris et pr par s par les minist res projets souvent financ s par les bailleurs de fonds d autres ont suscit des d saccords entre le Minist re de l conomie et des Finances qui coordonne la PRS et les minist res concern s responsables de leur mise en oeuvre GTZ a t charg par le gouvernement arm nien d une AIPS concernant le secteur social o de nombreux projets de r forme sont cens s avoir un impact r el et imm diat sur le seuil de pauvret des retrait s des familles des ch meurs et des groupes ayant des besoins sp ciaux Les objectifs de la r forme et les mesures correspondantes faisant partie de la Strat gie du gouvernement et qui ont fait l objet d un accord sont pr sent questionn s quant leur ad quation assum e et les r sultats attendus pour la population cible L approche Outil de soutien la facilitation mod ration Le Minist re des Affaires Sociales d Arm nie dispose d j de politiques relatives au march du travail tant actives que passives et doit ainsi prendre en compte les compromis que toute d cision de politique sous contraintes financi res implique dans la r alit Comment l assistance technique grace a des outils de d veloppement de strat gie modernes peut elle faciliter la prise de d cisions et contribuer au consensus propos
209. institutions et individus en ont adopt certaines et quels sont leurs droits acquis De mani re inattendue nombre de positions adopt es par les ONG se sont av r es tr s semblables celles des grands propri taires fonciers cens s tirer b n fice d un environnement protectionniste avec des tarifs et des prix plus lev s du riz import le rendant en fait plus cher En conclusion la transparence qui a r sult de la matrice a signifi que les institutions et les individus peuvent tre tenus responsables de leurs positions Tableau 1 Matrice Int r t pour la politique de la part des acteurs cl s AIPS tarif du riz en Indon sie Key players Policy Objective Argument Benefiis Consirainis Transmission Interests Degree of rationale channel influence Explicit In Short Medium Long term Short Medium formal term term term term BULOG lughtanff source protect local stable rice Increase nice elf Dont have Tanffless high price higher Source of high linked to regulate of farmers mk produce sufficiency conbolof binding wages br labour income riling party imd imports finance fromirport domestic increase contol of rice policy Creation of benefit to farmers raising dumping pro famers econorny smuggling black market duction profitabilit A Dept Agric High tariff Its their Higher Minan Move rice None stated Political High less than Encomage job retums
210. internationaux les s cheresses fr quentes et l pid mie de VIH SIDA En cons quence les fermiers ont adopt de nouvelles technologies et des processus de production des taux diff rents La r forme du secteur de l eau de I Albanie tude de cas utilisant des m thodes combin es AIPS de l Albanie R forme relative la d centralisation et la privatisation du secteur de l eau L objectif tait ici de mesurer l impact distributionnel de la r forme du secteur de l eau et de l assainissement dont le but tait la fourniture d un acc s quitable a l eau salubre a des tarifs abordables utilisant deux mod les parall les d centralisation avec a gestion priv e et b gestion publique du service public de l eau La Banque mondiale offre son assistance au gouvernement gr ce au Projet eau municipale et eaux r siduaires Les impacts de la r forme sont per us comme affectant 35 38 environ de la population urbaine Le projet de d centralisation de la gestion du secteur d eau de la Banque mondiale est le premier en l Albanie Ainsi le gouvernement albanais et la Banque mondiale ont con u l AIPS pour d finir une ligne de base en valuant les perceptions des consommateurs b n ficiaires du service et leur degr de satisfaction a cet gard Ceci est r alis grace en tablissant une comparaison entre quatre villes du projet avec gestion priv e du service public et quatre autres b n ficiant d une
211. ion mondiale Prix mondiaux aux pauvres Meilleure FMI ADB lev s cr ent allocation des un march noir ressources Producteurs Tarifs lev s Int r ts Des Prix plus B n ficie aux Productivit Ne fait pas Voir Bulog HKTI des milieux lev s agriculteurs accrue partie du ONG d affaires prot gent les gouvernemen agriculteurs Gouverneur Interdiction Recherche Prot ge les Ventes plus Revenus plus La production de Inex cutable Blocages au niveau des de Java Est des populiste int r ts des importantes lev s pour riz s tend ports douanes importations de rentes des agriculteurs de riz local lagriculteurs de situation Int r ts Degr d influence Source de lev gr ce lev e Revenu de fonds pour parti au pouvoir Politique lev moins que tarif lev Bulog production locale de riz Favorable conomie de march alli communaut internationale BM lev mais influence en d clin Prix des besoins essentiels plus faibles stabilis s co lev moins lev que Bulog Prix industriels gouvernement propre Moyen moins qu agri en d clin Fardeau all g lev plus que Min de la planification Certains disent n a pas d influence sur fixation des prix Peut tre Pas d influence ambition n a pas d alli s politique Acad mique Moyen un certain bas sur th orie et d
212. ion Approche possible L approche suivante constitue un exemple g n ral qui peut tre adapt au contexte local aux appr ciations des analystes locaux et aux objectifs de la recherche tape 1 Choisir les sujets de l observation Les m thodes pour le choix des sujets de l observation des participants sont vari es et d pendent des besoins et de l objectif de la recherche La conduite efficace d une observation des participants au sein d une communaut ou d un groupe n cessite l obtention de la permission d acc der au lieu ou ils se trouvent L observation clandestine o les personnes observ es ignorent qu elles le sont posent des probl mes thiques et doit tre consid r e avec circonspection Une permission pourrait aussi tre exig e des personnes qui ne sont pas directement observ es par exemple celles qui se trouvent dans le m me emplacement ou zone ou de la part de celles qui poss dent l autorit et qui peuvent devoir donner la permission aux observateurs pour entrer dans un zone particuli re Dans certains cas une permission peut ne pas tre formellement n cessaire mais il peut tre appropri de prendre contact avec les leaders communautaires ou les anciens pour leur demander la permission tape 2 Pr sentations et explications Les observateurs doivent se pr senter aux personnes observ es et expliquer clairement le sujet et le but de l observation Il est recommand de v rifier si les
213. ion sont un facteur important dans la d termination des relations de pouvoir existantes mais il s agit d un l ment parmi beaucoup d autres R f rences et Powers J 2002 The World Bank and Poverty And Social Impact applications Analysis Considering A Transaction Cost Analysis Approach Analyse des co ts de transaction Proc dures et exemples Temps materiel et qualifications n cessaires Comme l indique l tude de cas ci dessous l analyse des co ts de transaction n cessite une quantit consid rable d informations d sagr g es et de connaissances contextuelles Celles ci proviennent de sources secondaires mais sont souvent compl t es par des interviews d informateurs cl s Une fa on d effectuer une analyse des co ts de transaction des conditions avantageuses est de mettre profit un mappage institutionnel existant L analyste doit conna tre les principaux concepts de l conomie institutionnelle et avoir une connaissance d taill e du secteur de la r forme Approche possible La premi re tape consiste examiner si les co ts de transaction des informations asym triques seront substantiels dans le cadre particulier de la r forme et d identifier les dispositions contractuelles possibles qui pourraient susciter une augmentation de ces co ts Si un exercice d analyse institutionnelle ou de mappage est r alis l analyse des co ts de transaction pourrait mettre profit ces exercices La de
214. ions de soutien potentielles peut donner une indication du niveau de l autorit que poss de le r gime peut donner des indications sur la capacit de mise en oeuvre de divers acteurs peut d tecter de nouvelles orientions en mati re de politique Afin de comprendre un paysage politique complexe une carte politique permet d en fournir une pr sentation de mani re simple en deux dimensions horizontale et verticale Comme le gouvernement est le lieu de la prise de d cision concernant la mani re dont seront distribu s les avantages la soci t il est toujours plac au centre de la carte L activit politique est orient e de mani re influencer le gouvernement dans ses d cisions de politique Les diff rents types d acteurs politiques sont organis s le long de l axe vertical en quatre sph res les acteurs externes y compris les bailleurs de fonds et les ONG internationales les secteurs sociaux y compris les groupes d int r t ax s sur un secteur industriel particulier ou une classe sociale les partis politiques cherchant influencer directement les politiques publiques gr ce aux instruments de pouvoir et les groupes de pression groupes d influence concernant certaines questions de politique Le but de l axe horizontal est d valuer le degr de soutien du gouvernement de la part de chaque groupe Ce soutien varie Il va du soutien essentiel au soutien id ologique ou mod r L opposition est
215. ions de genre dans les strat gies cadres institutionnels et activit s au plan national et pour recommander des moyens pratiques d am liorer la concentration sur l quit selon le genre des politiques et des programmes en cours et venir des plans et activit s de sorte qu elles s attaquent de mani re efficace la question des besoins et priorit s strat giques et pratiques des femmes d savantag es Un audit selon le genre comporte une valuation externe des objectifs de d veloppement de m me qu une valuation organisationnelle interne qui ensemble permettent d obtenir le contenu du document d audit Sa mise en uvre implique un certain nombre de techniques ou d outils m thodologiques sp cifiques au contexte qu il est utile d tablir avant de s engager dans un audit Bien qu il n y ait pas de m thodologie sp cifique pour effectuer un audit selon le genre le contexte et les besoins locaux devraient en constituer la base Les br ves directives suivantes sont des suggestions sur la mani re dont un audit pourrait tre r alis L objectif de politique et les strat gies associ es sp cifiques de promotion de l galit des sexes en fonction desquelles les questions de genre sont valu es ont besoin d tre clarifi s gr ce par exemple un examen des documents de politique existants Apr s cela en se basant sur ces sources documentaires on doit fournir une d finition sp cifique au contexte de la strat gie
216. ions de politique L exp rience du ColMPact peut tre utilis e pour identifier les liens entre les deux l ments importants de l AIPS c est dire l analyse d impacts et le dialogue de politique L exp rience du Kenya montre que la r alisation d un ColMPact dans sa totalit de la conceptualisation la fourniture de recommandations de politique dans un rapport national peut tre achev e en 6 mois et que la r ponse en termes de politique peut tre aussi rapide que la dur e d un cycle agricole L information n tant qu un param tre dans un processus de politique l tablissement d un lien de causalit clair entre les r sultats du ColMPact et les changements de politique est rarement possible Mais analys s dans leur contexte respectif d laboration des politiques les r sultats du ColMPact ont v ritablement influenc les changements de politique au Malawi et au Kenya Les recherches relatives au QIM 1 ont r v l que le logement a beaucoup plus d importance pour les pauvres au Malawi que ne le montre le Cadre de politique pour la lutte contre la pauvret Les recommandations ont propos l laboration d une politique nationale du logement rural qui a t lanc e en l an 2000 Les r sultats ont montr galement que la s curit alimentaire et le revenu mon taire ont diminu consid rablement dans tous les lieux o s est d roul e la recherche en raison de la perte d acc s aux engrais et aux march s apr s
217. ire AIPS sur le niveau macro en mettant l accent sur les deux questions suivantes e Privatisation la maximisation contre l quit Puisque l un des objectifs de la privatisation est de d placer le risque du secteur public vers le secteur priv AIPS doit tre ajust e aux diff rents probl mes qui peuvent se poser li s la s lection de l entreprise priv e Les documents d appel d offres doivent tre structur s de mani re ne pas appara tre comme essayant de compenser le risque pour l entrepreneur Dans le cas du sc nario de contrat de gestion les paiements fixes doivent tre li s aux paiements variables pour aider l agent r pondre aux objectifs du principal en termes de revenus plus lev s pour les producteurs de coton Dans le cadre d un accord de concession AIPS devra consid rer comment structurer l appel d offre pour attribuer des points non seulement sur la base des prix ce qui repr senterait pour le gouvernement une strat gie raisonnable de maximisation de la transaction mais galement pour des raisons techniques de poursuite de ses objectifs moyen et long termes e Privatisation n gociation du contrat avec un vendeur exp riment En gardant l esprit une des notions de base des march s concurrentiels que les acheteurs appr cient la concurrence alors que les vendeurs essayent de la limiter AIPS doit tre r alis e en tenant compte de la future structure du secteur La privatisation du
218. iser des enqu tes existantes sur la volont et la capacit de payer qui poss dent des chantillons substantiels constitu s dans les secteurs urbains et p riurbains afin de proc der une analyse d sagr g e Les enqu tes incluent souvent des modules revenus d taill s mais utilisent galement des donn s indirectes pour ceux qui se trouvent au sommet ou en bas de l chelle des revenus comme pour les d penses r currentes mensuelles pour des articles de luxe t l phones portables les types de logement qui peuvent tre li s des patterns existants dans les enqu tes nationales sur les m nages ou d autres indicateurs de vuln rabilit comme le nombre de repas manqu s par jour iii Effectuer un mappage spatial des secteurs urbains et p riurbains indiquant les niveaux relatifs la volont de payer la capacit de payer les pr f rences des consommateurs les services d eau existants les alternatives formelles et informelles les bornes standposts existantes et lesquelles fonctionnent et selon quelles dispositions en termes de gestion ainsi que les niveaux de coh sion sociale de criminalit de revenus si disponible et de prix pour chaque source d eau Ceci afin de cat goriser les quartiers en types discrets fournissant la base pour poursuivre l analyse et comprendre l h t rog n it ou l homog n it des quartiers permettant de comprendre si le ciblage g ographique est le plus appropri p
219. istance durables en milieu rural est une m thodologie de recherche qui applique le cadre Moyens de subsistance durables pour comprendre la dynamique de la pauvret et les strat gies en la mati re en utilisant des interviews et toute une gamme d outils participatifs Le Cadre d analyse du genre examine les r les et responsabilit s d termin s par le genre et les dimensions relatives au genre de l acc s aux actifs et ressources et par rapport la prise de d cision Nom de l outil Evaluation de la diversit et des moyens de subsistance same as Section 5 2 1 Nom de lPoutil Etude des moyens de subsistance en milieu rural Same as Section 5 2 2 Cadres pour l analyse du genre Le genre est une variable clef pour comprendre les impacts diff rentiels des r formes de politique et devrait tre pleinement int gr dans le cadre conceptuel de l AIPS L in galit des sexes reste aigu et est une barri re la r duction de la pauvret et la croissance Les droits l actif diff rent norm ment entre hommes et femmes dans diff rents contextes M me lorsque les femmes ont acc s aux actifs elles en contr lent souvent moins l utilisation Les trois outils d crits ici sont con us principalement pour la planification Ils constituent un jeu d outils conceptuels compl mentaire permettant de produire des donn es empiriques et d analyser l impact diff rentiel probable ou r el des politiques de r forme sur les hommes
220. it l objet d un accord les comparaisons sont devenues plus claires et les arguments compr hensibles La carte de score des Outils pour penser Thinktools permet diverses applications afin que les appr ciations des diff rents acteurs ou les dates fatidiques time horizons puissent tre mod lis es et compar es imm diatement Chaque crit re justifi gr ce un ensemble d indicateurs ou de variables contribue visiblement au score g n ral tout en montrant les valuations des performances individuelles Le poids relatif de toutes les contributions peut cependant tre chang dans l outil selon des consid rations strat giques politiques ou autres et peut ainsi refl ter les diff rentes priorit s et objectifs des fonctionnaires pr sents On pourra probablement toujours compter sur les fonctionnaires du minist re des Finances pour mettre l accent sur la n cessit d un financement sain alors que le personnel des minist res concern s du secteur social pourrait quant eux insister sur les aspects distributifs de la m me politique Conclusion Pendant les r unions mod r es de prise de d cision concernant les politiques l effet visible de l valuation par score sur le niveau des indicateurs ou en donnant un certain poids aux contributions individuelles aux divers crit res est une meilleure compr hension commune des performances attentes plus lev es au niveau r alisation des objectifs D fendre l
221. itiques ii Elle permet avec le travail analytique qui s y rapporte de mieux prendre en compte l quit distributionnelle dans le processus des politiques e en s assurant que les politiques ne sont pas jug es uniquement sur la base de l efficacit conomique globale et e en clarifiant les suppositions ou les th ories la base du rapport entre pauvret et d cisions en mati re de politique de r formes iii Elle favorise l laboration de politiques inclusives en fournissant des arguments que les d cisionnaires et autres d positaires d enjeux peuvent utiliser dans leurs discussions avec un large ventail d acteurs dans le cadre de processus existants ou en cr ation tels que les Documents strat giques pour la r duction de la pauvret PRSP Gr ce aux bons processus les arguments de AIPS sont incorpor s dans le dialogue de politique appropri localement transparent et contest 1 5 ae p y lt Les termes ex ante et ex post sont quelque fois utilis s pour indiquer avant ou apr s analyse mais nous vitons l utilisation superflue du latin dans ce Livre source Encadr 2 1 Vue d ensemble Questions de politique pouvant tre pertinentes pour l AIPS R forme de politique macro conomique et fiscale politique mon taire politique externe g n rale politique fiscale g n rale R forme des finances publiques politique de d penses politique des revenus R forme du Commerce
222. ive docs ref docs pfm manager quide module3 pdf 463kb Classement selon la richesse Rock F Ed 2001 Participatory Land Use Planning PLUP in Rural Cambodia Annex 11 Ministry of Land Management Urban Planning and Construction MLMUPC Cambodia Disponible a http www mekonginfo org mrc_en doclib nsf O BA7AA16ECF97B14247256BC90030DFF1 FILE Annex11 html Sontheimer S et al 1999 Conducting a PRA Training and Modifying PRA Tools to Your Needs An Example from a Participatory Household Food Security and Nutrition Project in Ethiopia Disponible a http www fao org documents show_cdr asp url file DOCREP 003 X5996E X5996E00 HT M The Forest Manager s Guide to Participatory Forest Management Module 3 The Participatory Process in Forest Management Disponible a http Awww fcghana com pfma_fao archive docs ref docs pfm manager quide module3 pdf 463 kb National Institute of Urban Affairs NIUA PLA Tools Disponible http www niua org newniuaorg cbis cbis_index htm http www niua org newniuaorg cbis _private wealth 20ranking pdf 542kb Jeffries D H Warburton K Oppong Nkrumah and E Fredua Antoh undated Wealth Ranking Study of Villages in Peri urban Areas of Kumasi Ghana Collaborative project between the Social and Economic Development Department Natural Resources Institute and the Statistical Services Centre The University of Reading Disponible a http www rdg ac uk ssc publications
223. ivement en faveur des m nages les plus pauvres l OMS et le minist re de la sant ont r alis une recherche participative avec des communaut s soigneusement chantillonn es Un classement selon la richesse effectu par des villageois a r v l que depuis l abolition des redevances le quartile le plus pauvre a utilis avec constance les centres de sant de l tat plus que tout autre groupe en 2002 le quartile le plus pauvre a utilis ces centres un taux de 0 99 visites par personne et par an tandis que pour le groupe le plus riche le taux tait 0 77 Il existe peu de donn es disponibles pour la p riode pr c dant l abolition des redevances mais le taux d utilisation moyen pour les mois de janvier et de f vrier 2001 tait respectivement de 0 52 et 0 42 L analyse des enqu tes sur les m nages de 1999 2000 et 2002 3 a confirm que les groupes les plus pauvres avaient accru plus que les riches leur utilisation des services de sant D autre part le taux d augmentation de la fr quentation des services hospitaliers pour les deux quartiles les plus pauvres taient le double de celui du groupe le plus riche L tude a conclu que ceci tait le r sultat direct de l abolition des redevances d utilisation car le nombre de ceux qui ont cit le co t comme tant la raison pour ne pas se rendre l h pital lorsque malade a diminu d environ 20 pourcent pour les trois quintiles en bas de tableau mais de beaucoup moins po
224. ivre source fournit des conseils techniques concernant trois niveaux d analyse tels que pr sent s dans le Tableau 1 1 La Partie 3 pr sente les outils n cessaires l analyse au niveau macro du pays et du contexte des r formes La Partie 4 d crit les outils utilis s pour l analyse des processus au niveau m so de la mise en uvre des r formes de politique La Partie 5 pr sente les outils d analyse de l impact des reformes de politique aux niveaux m so et micro La Partie 6 montre comment cette analyse peut tre utilis e pour valuer le risque li ces r formes de politique La Partie 7 comprend une br ve conclusion Une bibliographie incluant des r f rences utiles est fournie en fin de document 1 Introduction au Livre source Outils d Analyse Institutionnelle Politique et Sociale TIPS dans PAIPS L Analyse des impacts sur la pauvret et le social AIPS se r f re l analyse de l impact distributionnel qu ont les r formes de politique sur le niveau de vie ou le bien tre de diff rents groupes de personnes concern es tout en accordant une attention particuli re aux populations pauvres et vuln rables Ce Livre source fait partie d un effort collaboratif qui va en s amplifiant de la part d organismes internationaux et de leurs partenaires nationaux pour encourager et fournir des analyses d impacts sur la pauvret et le social plus syst matiques renforcer les capacit s au sein des pays
225. l impact de la politique qu on a continuer suivre sans avoir mis en uvre la r forme Dans la r gion productrice de cuivre de Zambie l appr ciation des consommateurs a aussi t utilis e avant l introduction d un contrat de gestion priv pour l alimentation en eau et la commercialisation des services publics locaux de l eau dans un autre ensemble de villes Ceci afin de d terminer si le co t d acc s au service public apr s l implication du secteur priv serait la port e de diff rents groupes de consommateurs bas moyens et revenus lev s et pour savoir qui les subventions actuelles b n ficient le plus En Angola la grande taille du secteur informel de l eau 40 et plus dans les zones urbaines a n cessit de s int resser non seulement aux prix formels en analysant le secteur mais aussi de comprendre comment les prix sont fix s dans le secteur informel Ainsi des interviews de chaque partie dans la cha ne d achat et de vente de l eau ont t r alis es y compris des centaines de marchands d eau priv s En outre l observation discr te a t utilis e aux points de collecte d eau en gros pour constater que la march de l eau par camion n est contr l par aucun monopole comme on l avait pr sum Les donn es spatiales concernant les prix de l eau les caract ristiques sociales l alimentation en eau existante ont alors taient mapp es et les quartiers cat goris s en divers types a
226. la lib ralisation du secteur agricole et des changements dans les politiques de cr dit Le programme Starter Pack a t introduit comme mesure d att nuation avant la saison des semences suivantes Les d couvertes QIM ont t utilis es dans la conception du programme et la formulation d une strat gie nationale de s curit sociale Dans les deux pays les r sultats du ColMPact ont fourni des informations permettant le diagnostic de la pauvret pour le Document de Strat gie de r duction de la pauvret Un guide pour les praticiens du ColMPact ainsi que des tudes de cas en provenance du Malawi et au Kenya sous disponibles www method finder de Les r f rences de tous les rapports documents et directives officiels sont galement list s ici Pour plus d informations pri re de contacter Sabina Schnell GTZ Social Protection Section sabina schnell gtz de Chris Pain GTZ Support to Decentralised Rural Development Programme Southern Province Zambia chrispain70 yahoo co uk Aues Scek GTZ Social Policy Advisory Services in Malawi aues scek gtz de Nom de l outil L appr ciation des consommateurs M thode d appr ciation des consommateurs Application et composants clefs La m thodologie d valuation des pr f rences des consommateurs implique les particularit s suivantes relatives la privatisation du secteur de l eau et la r forme tarifaire particuli rement dans le contexte africain
227. la propri t fonci re celle des subventions pour les engrais et celle concernant l infrastructure rurale En concevant la m thodologie l quipe avait l esprit non seulement la robustesse et l ad quation des outils mais galement i que les donn es compl mentent celles existantes afin qu elles puissent tre utilis es pour d terminer les patterns historiques et pour des objectifs allant au del de l AIPS ii que les m thodes soient telles qu elles puissent permettre de maximiser les capacit s locales de les renforcer lorsque n cessaire et d tre utilis es dans le pays dans le futur iii que l approche permette de maximiser la participation des d positaires d enjeux Ainsi l quipe a demand un PPR pour mettre jour le corps de donn es existant tout en tendant la port e de l AIPS L quipe a aussi demand la r alisation d une enqu te anthropologique pour mettre jour un ensemble de donn es anthropologiques longitudinales ethnographies Les deux tudes devaient permettre la mise jour d un mod le m nage rural con u sp cifiquement pour la Zambie et utilisant les donn es quantitatives existantes Toutes les tudes devaient fournir des informations pour les analyses institutionnelles des d positaires de sc nario et du risque Les interviews et les discussions de groupes avec des d positaires d enjeux clefs ont t pr vus pour tre r alis s apr s l ach vement des recherches et de la
228. la vie plus facile Comprendre comment des institutions sont cr es comment elles changent et influencent le comportement humain est donc essentiel pour appr hender comment et pourquoi les r formes de politique sont con ues et d velopp es Une analyse des institutions en termes de pouvoir montre que des r gles tendent se manifester pour soutenir l id ologie ou la vision du monde dominantes dans n importe quel contexte donn Le pouvoir peut tre utilis par ceux ayant le contr le des ressources et de l information de prendre des d cisions afin de contraindre les gens faire ce qu ils n auraient pas choisis de faire Ceci se fait parfois par la coercition ou la violence mais souvent plus subtilement en cr ant un consensus au sujet des r gles du jeu lequel permet de modifier ces r gles en faveur des puissants et d emp cher les gens de faire des choix critiques et inform s L analyse institutionnelle de niveau macro examine les r gles qui concernent l identification et la n gociation des th mes et secteurs de la r forme de politique Elle nous permet de comprendre les motivations pour la r forme ainsi que l architecture institutionnelle qui vont influencer sa conception Une analyse institutionnelle de ce type est essentiellement narrative En appliquant les m thodes d valuation des institutions politiques le d fi qui se pose consiste d finir comment organiser l information pour la rendre utile et pour al
229. le cadre de Moser le cadre de Harvard utilise toute une gamme d outils d analyse et de planification e Profil des activit s identifie les taches productives et reproductives pose la question de qui fait quoi e Profil acc s et contr le tablit une liste des ressources que les gens peuvent utiliser selon leur genre et de qui contrdle leur utilisation et les avantages qui leur sont associ s e Facteurs d influence dresse une carte des facteurs qui influencent les diff rences relatives a la division du travail a l acc s et au contr le selon le genre tels qu num r s grace aux deux outils pr c dents Approche en termes de relations sociales L objectif de l Approche en termes de relations sociales est d examiner les in galit s existantes selon le genre dans la distribution des ressources des responsabilit s et du pouvoir et d aider la conception de politiques et programmes qui permettent aux femmes d tre les agents de leur propre d veloppement March et autres 1999 L approche utilise des concepts plut t que des outils pour se concentrer sur les relations entre les gens et leur rapport aux ressources et activit s et comment celles ci sont retravaill es par l tat le march et les institutions sociales L approche utilise les concepts suivants e Le d veloppement comme moyen d am liorer le bien tre humain On consid re ici que le d veloppement est plus que l augmenta
230. le ne consid re que les revenus g n r s par des activit s agricoles la ferme Les choses ayant chang en Zambie depuis 1994 le mod le a eu besoin d tre mis jour Pour comprendre les diff rents changements viter les limitations des donn es quantitatives disponibles et mieux comprendre les dynamiques communautaires intra m nage et en termes de genre il a d abord t n cessaire d achever la recherche qualitative Le PPR a d but avant la saison des pluies et s est poursuivi durant la dite saison pour fournir des informations sur l utilisation du temps la distribution d actifs la division du travail l acc s aux march s et l information etc La recherche a couvert les communaut s des diff rents groupes ethniques agro zones avec des acc s diff rents aux march s routes et modes de vie L tude s par e de l endettement d un village o des donn es anthropologiques disponibles a fourni nombre de d tails concernant les mod les de culture march s locaux utilisation du temps et de l infrastructure co ts directs et indirects Utilisant le PPR et les donn es anthropologiques les auteurs du mod le m nage rural ont mis jour les sc narios et ont ensuite utilis les donn es quantitatives disponibles recensement enqu te sur les m nages statistiques agricoles et autres pour valuer les impacts des modifications de politique propos es sur le revenu la r partition du travail l utilisation d en
231. lectes dans l avenir est une partie importante de l AIPS y compris d en assurer la 1 Dans ce Livre source nous introduisons un sixi me canal r gles institutionnelles pr sent dans la Section 2 2 2 2 2 1 Construire le contrefactuel ou sc nario cas de base Nous avons indiqu quel point il est important de comparer les impacts d un changement de politique avec ce qui ce serait produit si aucun changement n tait r alis Ceci afin d valuer la dimension et la nature de l impact d une intervention relativement d autres sc narios de politique ou de ne rien faire du tout le contrefactuel Dans de nombreux cas cette comparaison peut tre tablie en prenant connaissance des crits et donn es disponibles sur le cas de base et les tendances l uvre dans le pays ou ailleurs dans des contextes similaires Cependant si la situation comparative fournie par la litt rature secondaire n est pas suffisamment claire alors une recherche primaire tablie sur la base de protocoles d chantillonnage et de mod lisations valides peut tre entreprise de mani re permettre une comparaison de l impact avec le sc nario cas de base Voir Encadr 2 4 Dans le contexte de la recherche exp rimentale l chantillonnage pour le contrefactuel implique souvent l utilisation de m thodes d essai contr l et randomis randomized control trial methods En fait ce processus de randomisation est souvent soit
232. lectives Ainsi la recherche participative favorise l habilitation de diff rents groupes de d positaires d enjeux Les m thodes participatives ne sont nullement limit es la production de donn es qualitatives voir la partie 2 de ce volume On peut mapper compter estimer comparer et donner une valeur aux nombres dans le cadre d une recherche participative produisant souvent des informations empiriques qu il est tr s difficile de saisir gr ce aux m thodes conventionnelles Chambers 2003 Les m thodes participatives permettent d tre rapide et efficace produisant des donn es de mani re opportune pour l analyse et l action bas es sur des donn es probantes Gr ce un chantillonnage et une triangulation robustes la recherche participative peut produire des donn es num riques repr sentatives comparables et g n ralisables comme dans l tude de cas d une valuation d impacts du Programme d intrants cibl s Targeted Inputs Programme du Malawi voir l encadr 5 5 Les outils utilis s pour l analyse participative de la pauvret et les impacts distributionnels peuvent tre cat goris s en trois domaines d analyse chacun avec son propre ensemble d outils pour 1 identifier les caract ristiques l incidence et la distribution de la pauvret 2 comprendre la dynamique de la pauvret et les strat gies de subsistance et 3 identifier les contraintes et opportunit s institutionnelles pour l
233. les h rit es et en volution de type politique conomique et social qui influencent les agendas de politique et le changement Les bailleurs de fonds en particulier reconnaissent pr sent que e Les exp riences et les le ons de l histoire d autres pays concernant le d veloppement et la r duction de la pauvret peuvent fournir des id es et des connaissances valides pour le d veloppement international Celles ci ils peuvent tre appr hend es et comprises dans le cadre de la situation dans laquelle se trouve un pays particulier e Les gouvernements de nombreux pays demeurent insensibles aux besoins des pauvres et peu int ress s r aliser les Objectifs du mill naire pour le d veloppement Des concepts tels que le manque de volont politique qui sont souvent utilis s pour d crire ces situations sont inad quats parce que bien qu ils identifient un probl me ils n expliquent pas la raison de ces checs et n aident pas identifier des solutions viables e Les conditionnalit s li es l aide au d veloppement et dont l objectif est de changer le comportement des gouvernements b n ficiaires sont des instruments mouss s et l efficacit de l aide augmente lorsqu elle supporte les efforts nationaux faisant de la situation locale le point de d part plut t que de tenter d appliquer des politiques pr con ues Ceci signifie donner une plus grande attention l analyse du contexte du pays et de l
234. les analystes locaux pour le temps et les efforts qu ils ont consacr s Points retenir L approche vise ce que les politiques et programmes soient con us de mani re ce que les femmes deviennent les agents de leur propre d veloppement 5 3 M thodologie de recherche pour l valuation des impacts Dans cette section nous discutons les diff rentes options relatives une m thodologie de recherche TIPS pour l valuation des impacts dans le cadre de l AIPS Un principe important guidant le processus de recherches est celui de la m thodologie adapt e l objectif fit for purpose methodology La conception de la recherche devrait permettre d identifier un exercice qui a les effets potentiels les plus m me de produire des arguments permettant d alimenter le d bat de politique concernant la r duction de la pauvret et qui stimule l appropriation de la r forme de politique c d une m thodologie qui est adapt e l objectif Il existe une grande confusion au sujet de la diff rence entre recherche qualitative et quantitative L Encadr 5 4 fournit un r sum des cinq dimensions de la recherche qualitative et quantitative dans I AIPS Les caract ristiques plac es a la gauche de chaque spectre sont plus qualitatives par nature alors que celles de droite sont plus quantitatives Kanbur 2003 1 2 Pour satisfaire les objectifs de ce livre source nous utilisons l instrument me
235. les effets des interventions de politique sp cifiques Cette approche permet galement de saisir la nature multidimensionnelle de la pauvret ainsi que les valuations des b n ficiaires relatives aux interventions de politique sp cifiques de mani re directe L analyse des donn es est effectu e en trois tapes cons cutives Premi rement les r sultats de l enqu te de 3 4 jours au sein de la communaut sont pr sent s celle ci pour v rification et discussion Les fonctionnaires du district administratif sont invit s une r union pour couter les pr occupations de la communaut et pour discuter si et comment les probl mes peuvent tre traiter Int gr s dans des rapports Field Site Reports les r sultats de toutes les enqu tes communautaires r alis es dans un district sont pr sent s aux minist res du secteur et aux comit s preneurs de d cisions au niveau des districts comme par exemple les Comit s de d veloppement de district Leur feed back permet de concevoir des recommandations et est inclus dans les Rapports de district Les r sultats pr liminaires au niveau national sont pr sent s aux divers d positaires qui formulent des recommandations de politique l attention des d cideurs nationaux L exp rience a montr que pr senter les recommandations d une mani re claire et pratique aux organismes publics concern s permet d tablir un pont entre dialogue de politique et recherche cet
236. les ne sont pas toujours disponibles Cependant ces impacts directs peuvent modifier certains droits gr ce d autres impacts indirects La perte d un travail gr ce la r forme du secteur public par exemple peut avoir des impacts sociaux indirects consid rables dans les contextes o les b n fices du travail fonctionnent comme une forme de s curit sociale en l absence de solides prestations sociales tatiques et d un march de l assurance priv e La perte de statut peut accro tre la pauvret de ceux qui sont affect s La perte d emplois dans le secteur public particuli rement dans les villes monoindustrielles peut galement mener la contraction de l conomie locale cr ant ainsi des effets de deuxi me tour En plus des changements affectant les ensembles de droits la plupart de ceux de politique auront galement comme cons quence des changements de comportement Ceux ci sont souvent pr cis ment les objectifs des changements de politique Ces derniers r sulteront en impacts indirects ou de second tour qui sont plus difficiles valuer L augmentation du prix d un bien par exemple peut conduire les consommateurs consommer moins ou rechercher des produits de substitution Les augmentations de prix peuvent pousser les consommateurs revenu moyen r duire leur consommation de biens et services moins n cessaires affectant ainsi la vie de groupes pauvres De m me les producteurs peuvent r duire l e
237. lle au niveau m so est de comprendre ces r gles du jeu qui influent sur la mise en oeuvre des r formes de politique Le Mappage organisationnel implique trois tapes analytiques qui peuvent tre utilis es de mani re s quentielle ou ind pendante pour analyser le contexte institutionnel de la mise en oeuvre des politiques le mappage statique institutionnel le tra age et le mappage de processus Cadres analytiques et applications Les cadres analytiques sociaux sont aujourd hui largement utilis s pour comprendre et expliquer les cons quences et les impacts de la pauvret Comme cela a t examin dans le Volume 1 les cadres qui incluent l Analyse de vuln rabilit l Analyse des moyens de subsistance durables l Analyse du Genre et l Analyse d habilitation sont des instruments analytiques utiles et compl mentaires pour valuer comment le changement de politique va avoir un impact sur les choix et strat gies possibles des individus et des groupes dans diff rents contextes Nous d crivons ici un certain nombre d applications des cadres analytiques sociaux L Evaluation de la diversit et des moyens de subsistance permet l inclusion des appr ciations des personnes locales dans l analyse du risque la vuln rabilit et les strat gies de subsistance pour y faire face et la formulation d interventions pour am liorer la qualit la diversit et le caract re durable de ces strat gies De m me l tude des moyens de subs
238. lyse en utilisant des exemples de r formes de politique pour illustrer l importance de l analyse des d positaires d enjeux Il est important que certains aspects de la r forme de politique d battue concernant la fois son contenu et sa mise en uvre en phases successives soient bien sp cifi s de sorte que l analyse des d positaires puisse tre nuanc e Pr senter et discuter de la privatisation du secteur de l lectricit par exemple est bien moins utile qu une discussion plus d sagr g e des options sp cifiques de politique dans le cadre de la r forme en g n ral Les tapes qui suivent sont r capitul es en figure 1 Figure 1 Ordonnancement de l analyse des d positaires d enjeux avec exemples Enum re et cat gorise les D crit et ou donne un gt Mappe les variables d positaires d enjeux score aux variables pour s lectionn es dans un chaque d positaire d enjeux sch ma bivari Exemple Exemple Tarif du riz Exemple R forme R forme fonci re en Indon sie matrice fonci re de Zambie de Zambie Int r ts pour les politiques matrice Influence Effet aux niveaux macro et m so tape 1 num rer et cat goriser les d positaires d enjeux Une fois les petits groupes constitu s et l objectif de l exercice expliqu les analystes peuvent utiliser des tableaux papiers flipcharts pour dresser une premi re liste des d positaires d enjeux class s par cat gorie Il est
239. lyse des d positaires conduite dans un atelier de travail en groupe n cessite une demi journ e a une journ e Ces m thodes peuvent tre triangul es pour accro tre la solidit de l analyse Travaillant avec les deux m thodes l interviewer facilitateur peut combiner des questions pr alablement pr par es avec la construction d une matrice graphique partir de tableaux papiers Les interviews et les ateliers de travail devraient tre conduits par un interviewer facilitateur qualifi avec une connaissance approfondie du pays et du contexte des r formes Approche possible L approche suivante est offerte a titre d exemple et peut tre adapt e au contexte local ainsi qu a la perception des choses des analystes locaux et des objectifs de la recherche Cette approche met l emphase sur le travail de groupe en tant qu l ment d un processus continu de dialogue sur la r forme S il existe des pr occupations concernant la sensibilit ou s il est tr s possible qu un groupe introduise un parti pris strat gique dans l analyse alors cette proc dure peut tre appliqu e ind pendamment avec des informateurs principaux sur une base individuelle Le parti pris peut tre r duit si une attention particuli re est donn e la composition des groupes dans chaque atelier de d positaires d enjeux Les participants sont divis s en groupes de travail de 4 6 personnes et sont inform s de leur r le dans l atelier et du but de l ana
240. ment davantage bas sur les statistiques produisant galement des informations sur les perceptions et opinions populaires connu en tant que Carte de rapport du citoyen Citizen s Report Card CiReCa Les deux approches ont t d velopp es en trois tapes a les r sultats du premier tour du KePIM ont t utilis s pour choisir les zones d enqu te pour le CiReCa b les m mes hypoth ses tir es de l analyse de politique KePIM ont t examin es et ont aid la conception du questionnaire c les m mes districts que dans le cadre d chantillonnage ont t utilis s pour la poursuite de l analyse des questions locales et pour expliquer les r sultats inattendus Les r sultats de ce travail ont t r unis dans un rapport final avec un ensemble de recommandations Troisi mement le renforcement des capacit s principalement des agents de l tat mais aussi du personnel de certaines ONG et des consultants locaux en mati re d analyse des impacts sur la pauvret est le troisi me principe clef du ColMPact Ceci est r alis gr ce une formation et de mani re plus importante encore l exposition aux probl mes traiter Dans le cadre de la premi re phase du QIM le plus r cent au Malawi 71 personnes ont t form es et ont pu appliquer l analyse de la pauvret dont 24 taient des agents de l tat au niveau national et 45 celui des districts avec galement des repr sentants locaux d ONG
241. ment en faveur de r formes de politique bas es sur des donn es probantes il existe une opportunit d adoption de cadres d laboration de politiques tels que les PRSP Ceci afin d am liorer l inclusivit et la participation dans le cycle de politique en s appuyant sur les donn es probantes de AIPS lorsqu on traite de mani re transparente avec tout un ventail d acteurs tatiques et non tatiques Il y a en quelque sorte une dimension morale la collecte de l information son interpr tation et l laboration de politiques Les m canismes de transparence et de responsabilit doivent de pr f rence inclure les pauvres pour les habiliter pour ce qui concerne les int r ts en comp tition et les alli s potentiels L AIPS comme corps d vidences ne sera effective que si elle s appuie sur un processus de politique transparent World Bank Good Practice Guide on Participation pdf 532kb DFID Good Practice Principles Note pdf 56kb Gr ce aux bonnes pratiques en mati re d AIPS l analyse de politique peut tre ancr e dans l laboration et la mise en oeuvre de strat gies nationales de r duction de la pauvret qui se fondent sur l habilitation en incluant de mani re transparente autant de d positaires d enjeux que possible y compris la soci t civile et les groupes directement affect s Pour les d positaires d enjeux et les bailleurs de fonds l AIPS fournit des donn es probant
242. ments des droits obligations incitations et sanctions Une analyse de deuxi me tour par ce canal pourrait galement explorer comment les individus et les groupes r agissent en d veloppant ou en diversifiant leurs strat gies de vie ou en changeant leur comportement sur la base du fait que le syst me est plus r actif et responsable Ces changements de comportement en affecteront d autres de mani re relative ou absolue qui ont trait au pouvoir et l influence Certains groupes peuvent chercher saper les nouvelles structures de prise de d cision ou les ensembles de droits en limitant leur mise en oeuvre ou en utilisant d autres moyens pour que d autres ne puissent jouir de leurs nouveaux droits Avec l exp rience la compr hension des canaux de transmission m nera in vitablement plus d am liorations Pour le moment cependant ce canal additionnel peut la fois remplir un vide th orique et r pondre un besoin pratique par rapport toute une s rie de r formes Il est important de noter que l ajout de ce canal de transmission ne supprime pas le besoin d analyse institutionnelle politique et sociale de second tour qui concerne les six canaux de transmission Nous abordons ces aspects plus longuement ci dessous Encadr 2 6 R formes impliquant des modifications de l autorit Gr ce l exp rience grandissante en mati re d AIPS le besoin d un canal additionnel s est fait ressentir pour un certai
243. mploi d un intrant particulier ou peuvent essayer de r percuter l augmentation des co ts sur les consommateurs qui devront payer des prix plus lev s Alternativement ils peuvent diminuer la production ce qui affectera leurs employ s et fournisseurs et ainsi de suite Ces effets li s sont beaucoup plus difficiles valuer et n cessitent des donn es et une mod lisation plus d taill es L exp rience acquise jusqu pr sent en mati re d AIPS montre que des r formes particuli res telles que celles concernant la d centralisation et certaines de type institutionnel ont des impacts directs de premier tour par le biais du canal de transmission relatif l autorit L AIPS concernant la d centralisation et la privatisation du secteur de l eau d Albanie par exemple montre que les changements des r gles de gestion d centralis e et ceux relatifs la r glementation de la fourniture de services conviennent un canal de transmission de premier tour de l autorit modifi e qui caract rise a la fois les rapports au sein du gouvernement et ceux entre le gouvernement local et les citoyens L impact de second tour est constat dans la r ponse de ceux affect s la fois dans leur comportement individuel et dans leurs rapports avec les autres Les cadres et les outils pr sent s dans ce Livre source sont con us pour aider l analyse institutionnelle politique et sociale de ces impacts de second tour Cet
244. n de neuf des dix entreprises publiques et r organisation de l entreprise para tatique OCIRTHE en tant que commission de r gulation du secteur Ces questions ont t trait es initialement dans le cadre d une analyse des d positaires et institutionnelle qui a fourni des explications d taill es de la structure institutionnelle et contractuelle du secteur du th Ces informations aideront la conception d une enqu te sur les m nages qui valuera l impact de la privatisation en relation avec des indicateurs de bien tre identifi s de diff rents groupes sociaux Une enqu te sur les m nages et l nergie et une valuation rapide participative PRA ont t r alis es simultan ment pour une AIPS relative la r forme du secteur de l nergie du Y men o le niveau des subventions pour le diesel n tait pas consid r fiscalement soutenable L objectif de l AIPS tait d examiner quels changements de politique devraient tre adopt s pour le secteur de l nergie afin de mieux contribuer la r duction de la pauvret dans le pays Le Gouvernement de Zambie a con u un avant projet de politique de r forme fonci re qui a suscit un certain d bat dans le pays quant ses impacts potentiels sur les m nages bas revenus Une AIPS relative cette r forme propos e a utilis une combinaison novatrice de donn es qualitatives et quantitatives pour valuer l impact sur la pauvret et social de la politi
245. n a permis de comprendre quelles sont les sources d nergie des pauvres comment ils acqui rent et quelles strat gies ils adoptent dans le cadre de conditions conomiques changeantes L analyse a galement permis d identifier les types d nergie qui am lioreraient leur bien tre Une enqu te sur les m nages et l nergie a t con ue en se basant sur ces informations et l analyse distributionnelle a permis de pr voir la nature et la mesure du changement distributionnel Le rapport final de l ESMAP Acc s l nergie pour la r duction de la pauvret au Y men constitue une synth se utilisant les donn es de la recherche qualitative et quantitative r alis e sur le terrain pour examiner les implications sociales et conomiques des diverses options de politique La synth se des deux m thodes n tait pas seulement contenue dans la conclusion du rapport mais les m thodes qualitatives et quantitatives ont t utilis es de mani re compl mentaire tout au long du dit rapport selon les sujets trait s L valuation participative rapide PRA a permis d obtenir des informations qualitatives et quantitatives sur les mani res dont l nergie est utilis e ainsi que pour faire face son insuffisance Elle a t r alis e dans quatre gouvernorats o la majorit des pauvres est concentr e Taiz Ibb Sana a et Hodeida 57 des pauvres du pays se trouvent dans ces gouvernorats et ceux qui poss dent l incidence de pauvret la
246. n et le mode de communication que les diff rentes personnes utilisent Enregistrez les termes utilis s pour tiqueter les diff rents types d individus organisations objets ou concepts qui les affectent e Communication non verbale langage du corps expressions du visage les formes usuelles et accept es de salutation e Documents collecter des documents tels que les manuels de politique les outils p dagogiques les minutes des r unions pour comparer la r alit existante sur le terrain avec l information document e e Ce quine se produit pas et les v nements inattendus enregistrez comment les gens r agissent e Enregistrez les changements de signification lorsque l observateur des participants est admis dans des milieux sociaux plus restreints en passant du statut d tranger outsider celui de membre puis d initi Il se peut qu il y ait plus d informations additionnelles enregistrer Collectez une grande vari t d informations de divers type et selon diverses perspectives Ceci peut faciliter le recoupement et la triangulation N essayez pas de vous rappeler des d tails bien que m moriser certaines informations peut tre n cessaire il est cependant recommand de prendre des notes de terrain pr cises et d taill es aussi rapidement que possible ainsi que des photographies vid os un dictaphone ou d autres moyens appropri s sont utiles ll est important que les notes d taill es soient r
247. n nombre de r formes que la Banque mondiale promeut 1 La r forme Le transfert des actifs sociaux des entreprises tatiques aux municipalit s Russie et autres conomies en transition Le canal de transmission permet aux municipalit s d exercer leur autorit sur ces 2 2 3 Identifier les impacts de premier et second tours L impact d une politique peut tre compar effet d une pierre jet e dans un tang Il y a un impact initial direct un claboussement mais les ondulations qui en r sultent auront des cons quences moins pr visibles au fur et mesure qu elles se d velopperont Plus ou moins de la m me mani re l impact direct initial d une politique peut susciter des r actions en cha ne d impacts secondaires et d autres qui suivront qui peuvent renforcer fausser ou diminuer l effet original du changement de politique Comme mentionn dans la description des six canaux de transmission les changements de politique peuvent avoir des impacts de premier tour et de second tour par le biais de ces canaux et sur les r sultats finals Les impacts de premier tour sont les effets imm diats d une politique comme par exemple une augmentation de prix qui r sulterait en une r duction du pouvoir d achat ou en l expansion de la couverture d un nouveau service Ces impacts tendent tre faciles mesurer Il n y a aucun changement comportemental assum et les donn es requises sont perceptibles si el
248. nalyser Au niveau macro par exemple ceci pourrait comporter un r seau de d partements et organismes gouvernementaux et non gouvernementaux qui sont li s ensemble d une mani re sp cifique par rapport un domaine donn de la r forme de politique Rassembler les l ments d appr ciation en provenance des informateurs cl s ainsi que les donn es secondaires afin de bien appr hender les besoins ou les probl mes sp cifiques Clarifier les objectifs la port e de l analyse et le niveau des comptes rendus requis Un grand ensemble de donn es d un grand r seau n cessitera plus de ressources pour le traitement et l analyse temps ressources informatiques ad quates etc ainsi il peut tre appropri selon le sujet de l analyse de mettre une limite un r seau en pla ant une fronti re par exemple un village un district urbain ou une ville Ceci cependant pourrait fausser les donn es jusqu un certain point mais peut tre n cessaire pour pouvoir les traiter et obtenir une analyse utile tape 2 Collecte des donn es La collecte des donn es pour l analyse d un r seau dans un contexte de d veloppement peut s appuyer sur des questionnaires tels que le celui sur la gouvernance mais d pend beaucoup des interviews des informateurs cl s pour identifier les relations liens et flots entre les acteurs et les organisations du r seau Il est n cessaire de s assurer que tous les r pondants sont au courant et c
249. ne connaissance du secteur dont il s agit L enregistrement de l interview peut tre fait sur un magn tophone apr s avoir obtenu le consentement de la personne interview e ou simplement en prenant note de quelques mots clefs en tant que rappel de ce qui a t dit Il est recommand de prendre un minimum de notes pendant l interview et de les parfaire apr s coup La m thode d pendra du contexte et des exigences de la recherche Dans certains cas il est possible qu il faille consid rer avec soin la mani re dont les questions sont formul es Par exemple lorsque le sujet de la conversation est particuli rement sensible il peut tre appropri de ne pas demander aux personnes interview es de parler directement d elles m mes mais plut t de ce que d autres personnes comme elles disent ou font Il est galement recommand de pr parer soigneusement les questions avant de les poser Les interviews conversationnelles permettent de clarifier les questions l attention des personnes interview es Encouragez les personnes interview es demander des clarifications quant aux questions pos es pour que l interviewer et l interview comprennent la m me chose Etape 4 Terminer la discussion Quand la discussion parvient a son aboutissement naturel ou que le temps que l analyste local entend consacrer l interview s ach ve il faut y mettre un terme V rifiez une nouvelle fois que l analyste local sait ce quoi l
250. ng a PRA Training and Modifying PRA Tools to Your Needs An Example from a Participatory Household Food Security and Nutrition Project in Ethiopia Disponible a http Awww fao org documents show_cdr asp url_ file DOCREP 003 X5996E X5996E00 HT M The Forest Manager s Guide to Participatory Forest Management Module 3 The Participatory Process in Forest Management Disponible a http Awww fcghana com pfma_fao archive docs ref docs pfm manager quide module3 pdf 463kb Suivi consultatif de l impact des politiques ColMPact has successfully applied in Malawi QIM and Kenya KePIM Further information about the approach and the experiences made can be found under www methodfinder net Interview conversationnelle Options 2004 Participatory Ethnographic Evaluation and Research Disponible http www mande co uk docs PEER 20flyer 20Options 20May 2004 pdf 161 kb See also for case studies http www options co uk te peer unit htm Sewell M The Use of Qualitative Interviews in Evaluation Disponible http www ag arizona edu fcs cyfernet cyfar Intervu5 htm World Bank Beneficiary Assessment Disponible a http www worldbank org participation beneficiaryassessment beneficiary assessment pdf Observation directe Rimkus L ed 2003 Traditional methods for collecting data In The San Francisco Food Systems Guidebook Disponible http www sftfc globalink org AttachG pdf 300kb Vagt Traor B 2003
251. ng social pour traiter la question de l utilisation du pr servatif par les partenaires a bas risque alors qu Myanmar ils l ont t pour donner de la mati re aux initiatives de programmation Les travailleuses de l industrie du sexe ont t tr s motiv es pendant tout le processus La nature participative de l approche et le d veloppement d une confiance mutuelle entre les PER et les superviseurs y a contribu L approche a aussi permis aux travailleuses de l industrie du sexe de s engager dans la conception la mise en oeuvre et le contr le des programmes Encadr 5 5 tude de cas valuation des impacts du Programme intrants cibl s du Malawi Nom de l outil Profil communautaire tablir le profil d une communaut proc dures et exemples Approche possible L approche possible suivante qui s inspire beaucoup de Messer et Townsley 2003 est un exemple g n ral qui peut tre adapt e au contexte local aux conceptions des analystes locaux et objectifs de la recherche Combiner ces tapes et m thodes peut tre fait de diff rentes fa ons selon le contexte sp cifique tape 1 Identifier les questions de la recherche et fixer les objectifs Les profils communautaires ne doivent pas produire des donn es sur chaque aspect d une communaut Le profil communautaire devrait fournir un point d entr e pour que les chercheurs puissent savoir o effectuer leurs recherches qui parler et quelle appro
252. ngement de politique Incidence Analyt average marginal Fever mappag f Direct Bebaveval modent anus Demand miyi eitenatng demand fose Hows models Multi market model Partial Eouilibrium 7 meme Social accountng matrces SAM General Equilibrium an Last par CO mob Macro Economic PowSat SimSip PREP __Masro Micro 12s Poverty analy macrseconsem arabe FACS arep nied macisecoustea model for poverty maly w IMBIPA Ruginesied CGE model wh Repieieaiative Houbo Approach Source Adapted rami op Manzur Notes Source Adapt partir des notes de Yoji Morizumi Encadr 5 2 Expos g n ral Mod lisation conomique des impacts directs et indirects des r formes de politique 5 2 1 Analyse de vuln rabilit L Analyse de la vuln rabilit s int resse la mani re dont les gens r agissent aux v nements ou aux chocs auxquels ils sont confront s qui affectent leur vie La vuln rabilit est accrue lorsque les gens confront s a des chocs ne parviennent pas a g rer leurs actifs afin de pr venir une d t rioration de leur bien tre ou de sombrer dans la pauvret Banque mondiale 2001 Nous pouvons dire qu un individu un m nage une communaut ou un groupe est vuln rable lorsqu il ne poss de pas les capacit s permettant de faire face un choc particulier L id e que la vuln rabilit est dynamique est
253. niture de services Elle comprend des enqu tes de suivi des d penses publiques et quantitatives de fourniture des services Toute une s rie de mod les sont disponibles pour les impacts indirects en intensifiant la complexit conceptuelle et la demande en mati re de donn es qui comprennent L analyse comportementale simple qui se concentre sur les changements imm diats de comportements en utilisant quelques variables cl s seulement assumant que toutes les autres sont constantes Une augmentation des prix de certains produits par exemple peut causer une importante r duction des quantit s achet es ainsi les changements concernant les d penses sont d termin s la fois par ceux des prix et de la quantit Pour calculer ceux ci on doit estimer la courbe de la demande pour le produit et l lasticit de son prix c d de combien la quantit demand e change lorsque le prix change L analyse de l quilibre partiel qui reconna t que l impact dans ce cas celui du changement de prix peut tre plus complexe Le mod le exigera un plus grand nombre d quations comportementales avec les variables et coefficients associ s II suppose toujours qu un grand nombre de variables sont constantes Le changement relatif la quantit de produits achet s peut avoir un impact sur la quantit d autres produits achet s c d de remplacement et compl mentaires n cessitant des estimations d lasticit crois e De m me
254. nnage al atoire stratifi peut tre appropri o ils existent en grand nombre En examinant les m nages il faut garder l esprit que la d finition d un m nage typique peut varier selon les diff rents contextes La d finition d un m nage utilis dans le HEA est un groupe de personnes qui travaillent ensemble comme unit de production et de consommation tablissez quelle unit sociale dans une soci t correspond le mieux cette d finition en demandant qui produit et consomme quoi Des interviews d informateurs clefs peuvent tre utiles dans ce cas Basez la description de l conomie des m nages sur les informations et les donn es concernant la production alimentaire des m nages le revenu en esp ces provenant de la vente de la production et de l emploi occup production alimentaire et animale change de travail nourriture sauvage artisanat etc les caract ristiques saisonni res en mati re de revenu les d penses pour la nourriture et les articles non alimentaires comme les taxes le carburant le remboursement de pr ts l ducation les soins de sant etc les actifs tels que les stocks de nourriture le b tail et l argent en esp ces les march s utilis s pour changer diff rents produits et le prix de tous les articles chang s Lorsque possible collectez des donn es sur les tendances plus long terme concernant la production et le revenu en esp ces Utilisez un format standard po
255. nomies and wealth categories describe the distribution for each popul ation Mmbh duniema Cemed sai Daiwa Daid Grasses Steps 3 amp 4 Obtain household data for a typical household for each wealth category link this data with contextual information e g access to wild foods markets non market transfers Min 201 Source coffood etc Dhin Oqa jpam Ree pima Methods of data collection are maz PO Mam Gaits mara standardi sed Wilh geug iune g agurea tape 1 amp 2 d finir les conomies alimentaires et les cat gories de richesse d crire la distribution de chaque population gt tape 3 amp 4 Obtenir les donn es concernant un m nage typique pour chaque cat gorie de richesse tablir le lien avec les informations contextuelles c d l acc s aux aliments sauvages aux march s aux transferts non marchands etc Les m thodes de collectes des donn es sont standardis es tape 5 Analyse Avant de commencer toute analyse assurez vous que toutes les informations collect es grace aux diff rentes m thodes ont t v rifi es V rifiez la fiabilit des donn es obtenues partir de diff rentes sources ou traitant de questions qui sont associ es Par exemple v rifiez la coh rence des informations obtenues gr ce aux interviews au sein d un m me groupe et d un groupe par rapport l autre V rifiez qu il y a accord entre
256. ns l exemple ci dessous une cat gorie suppl mentaire concernant les m dias a t incluse L tape qui suit consiste placer les acteurs identifi s sur la carte contenant les dimensions choisies La valeur des cartes politiques r side non pas dans les coordonn es num riques de chaque acteur mais dans leur placement l un vis vis de l autre en une illustration spatiale de leur relation Il est donc souvent pr f rable de donner chaque d positaire une description d une page et par la suite de d placer librement si l on peut dire les d positaires dans les dimensions choisies Cet exercice pourrait tre conduit ind pendamment par tous les membres de l quipe qui participe l analyse sociale pour discerner les chevauchements et pour discuter les raisons des divergences Les acteurs les plus importants devraient tre plac s en premier pour agir en tant que points focaux pour l exercice de mappage Dans le contexte de l AIPS le gouvernement sera souvent l acteur le plus important pour ce qui concerne la mise en uvre de la r forme Les autres acteurs devraient alors tre plac s en fonction du gouvernement et de chacun d entre eux Il sera souvent n cessaire de proc der des ajustements des positions au fur et mesure que l organisation et la population de la carte politique progresse Le format exact du mappage d pendra de l objectif de l analyse et du processus initial de mappage Si le processus r v
257. nt valuent comparent et donnent de la valeur en utilisant des chiffres durant la recherche participative produisant souvent des perceptions empiriques qui sont tr s difficiles saisir grace aux m thodes conventionnelles Les m thodes participatives sont souvent rapides et efficaces produisant des donn es d une fa on opportune pour l analyse et l action ax es sur des faits probants Gr ce un pr l vement d chantillons et une triangulation robustes la recherche participative peut produire des donn es num riques qui sont repr sentatives comparables et g n ralisables En conjonction avec les m thodes sociales pr sent es dans ce volume les outils utilis s pour l analyse participative de la pauvret et des impacts distributionnels peuvent tre cat goris s en trois domaines d analyse chacun avec son propre jeu d outils afin 1 d identifier les caract ristiques de la pauvret son incidence et sa distribution 2 de comprendre la dynamique de la pauvret et les strat gies relatives aux moyens de subsistance et 3 d identifier les contraintes institutionnelles et les opportunit s de r duction de la pauvret valuer les incertitudes et les risques pour la reforme de politique Avec la recherche qui se focalise sur les politiques il est particuli rement important de passer de l analyse de la pauvret l analyse des interventions de politique et leur impact possible sur la pauvret L valuation
258. nt Enregistrez le rapport des gens leur environnement physique tel qu ils le per oivent non pas comme le chercheur le conceptualise ou m me en fait l exp rience e L environnement humain et social les caract ristiques des sujets par exemple le genre l appartenance ethnique l ge les patterns la fr quence l orientation de l interaction et de la communication les comportements relatifs la prise de d cision par exemple qui l initie qui prend la d cision et quel est le type de communication utilis la fagon de communiquer e Les exp riences des gens dans des circonstances sociales diff rentes les significations ne peuvent tre valu es dans le cadre d un ensemble unique de circonstances parce qu elles lui sont sp cifiques e Les activit s et le comportement qui initie les activit s et comment Autres r actions verbales et non verbales des gens ce qui arrive chaque tape de l activit qui est impliqu qui est pr sent comment les gens communiquent entre eux e Les interactions Informelles et activit s non planifi es que se passe t il durant le temps libre non structur au cours d une activit programm e qui parle avec qui que font les gens e La Langue d terminer les concepts de vocabulaire est un l ment important de d observation des participants qui montre les significations intersubjectives de termes essentiels Enregistrez les formes du langage usit le jargo
259. nt les personnes impliqu es dans le processus il faut s assurer qu elles comprennent les objectifs de l exercice et ce a quoi il sera utilis L observation du processus devrait constituer un compl ment a l autoproduction de donn es et la production de donn es obtenues durant les interviews Lorsque possible ceci devrait impliquer de r aliser le processus Par exemple des d cideurs nationaux devraient passer une semaine avec les personnes qui mettent en oeuvre des politiques particuli res au niveau local ou des managers de haut niveau d un fournisseur de services devraient passer un certain temps sur le terrain avec un ing nieur de maintenance ou une journ e remplir des formulaires de demandes d achat Effectuer les diff rentes tapes d un processus permettra de g n rer des informations d une valeur inestimable pour obtenir une image pr cise de la r alit et comprendre ce qui se produit dans les faits tape 4 R aliser le mappage de processus Les cartes de processus utilisent des symboles standardis s pour montrer ce qui se produit dans un processus Plusieurs standards diff rents existent II faut donc v rifier lesquels sont adapt s la carte Cependant quel que soit le standard utilis il est pr f rable de garder le nombre de symboles diff rents dans une carte aussi bas que possible afin d viter la confusion Les cartes de processus peuvent devenir tres complexes tr s rapidement Il peut
260. odes approches ou donn es sp cifiques Une attention aux questions th oriques et une m thodologie rigoureuse mais adapt e aux objectifs sont les l ments essentiels d une politique de r duction de la pauvret ax e sur les faits probants L instrument AIPS fournit une occasion de renforcer et de tirer profit de ce pluralisme th orique et m thodologique Finalement 1l est important de r p ter que le succ s de toute AIPS peut tre mesur selon qu elle r alise ses objectifs de r duction de la pauvret et de conception de politiques ax es sur les faits probants et inclusives L AIPS en tant qu ensemble de faits probants n aura d influence sur les r formes de politique que comme v hicule pour le renforcement de appropriation des r formes et l am lioration de la conception des politiques en liant l analyse au processus de politique La recherche relative l AIPS doit tre incorpor e dans un processus de politique transparent et inclusif afin de pouvoir contribuer efficacement au dialogue et aux choix de politiques ax es sur des faits probants Bibliographie Ahmed A M Hassan and S Ladbury 2004 PSIA Bangladesh Idenitfying opportunities to improve efficiency in the trade and transport sectors A Study on Chittagong Port 9 September AIPS relative au Bangladesh Identifier les opportunit s d am lioration de l efficacit des secteurs du commerce et des transports Une tude du port
261. oins strat giques selon le genre sont sp cifiques au contexte mais peuvent inclure des questions telles que les droits l ducation l galit des salaires ou la violence domestique Une matrice simple telle que celle pr sent e ci dessous tableau 2 pourrait tre utilis e pour mapper et consigner par crit les besoins pratiques et strat giques Table 2 Exemple de matrice d valuation des besoins selon le genre EVALUATION DES BESOINS SELON LE GENRE Besoins pratiques des femmes Besoins strat giques des femmes Acc s aux semences plants e Organisation collective Bois de feu Droit de s exprimer e Besoins lies aux activit s de Comp tences en termes de reforestation et foresti re leadership et positions de leadership e Am lioration des fourneaux eu gard au projet ou la communaut e Marketing des produits en rotin ducation e Formation sp cifique e Travail remun r Source March C Smyth M Mukhopadhyay 1999 Outil 3 D sagr ger le contr le des ressources et la prise de d cision au sein du m nage Examiner les diff rences relatives au contr le et l acc s aux ressources en demandant qui contr le quoi qui d cide de quoi et comment Examiner les liens entre l allocation des ressources dans un m nage et les processus de n gociation Une matrice pourrait tre utilis e pour consigner les donn es semblables a celles du Profil d acc s et de contr le de l outil analytique
262. olume 1 Notes d orientation relatives aux principes de PAIPS Le volume 1 de ce livre source indique que l AIPS en tant qu ensemble de faits probants ne sera efficace que si elle fait partie d un processus de politique transparent Gr ce aux bonnes pratiques en mati re d AIPS l analyse de politique peut tre ancr e dans la formulation et la mise en oeuvre de strat gies nationales de r duction de la pauvret qui favorisent lappropriation en incluant d une mani re transparente autant de d positaires d enjeux que possible y compris la soci t civile et les groupes directement affect s Nous fournissons ici les liens des sites des bailleurs de fonds concernant les bonnes pratiques en mati re d AIPS le Guide des bonnes pratiques concernant la participation et les Bonnes pratiques relatives l utilisation de l AIPS dans l appui aux Op rations en mati re de politique de d veloppement de la Banque mondiale et AIPS Principes d une bonne pratique du DFID Comprendre le contexte du pays et de la r forme Il y a une prise de conscience accrue de la part des bailleurs de fonds internationaux et des partenaires au sein des gouvernements et de la soci t civile que la r forme de politique devrait tre bas e sur une meilleure compr hension des contextes du pays et des r formes Au niveau macro l analyse du pays effectu e en amont qui examine le paysage politique peut tre compl t e par une autre plus
263. omprennent ce qui est tudi et pourquoi L analyse de r seaux peut fournir une analyse visuelle et une analyse math matique des relations humaines Les matrices peuvent tre utilis es pour repr senter la structure du r seau en montrant les liens entre les acteurs entit s Elles sont compactes et donnent des descriptions d taill es des relations de r seau Elles peuvent galement tre utilis es pour collationner des descriptions textuelles d taill es de grands ensembles de relations individuelles cellule par cellule Les outils de mappage par ordinateur peuvent galement tre utilis s pour mapper visuellement le r seau Ils sont particuli rement utiles dans les cas de r seaux complexes et grande chelle et rendent les connexions plus facile visualiser et comprendre Les mesures math matiques des attributs des r seaux ont aussi t d velopp es Elles vont des mesures simples et intuitives aux mesures complexes Cependant on ne peut les ajouter l analyse dans tous les contextes et ceci devrait tre d termin au pr alable tape 3 Analyse de r seaux Un principe important pour comprendre les r seaux consiste valuer l emplacement ou la centralit des acteurs entit s en leur sein Ceci peut permettre d tablir l importance ou la pro minence des acteurs entit s dans le r seau et peut tre diff rent de l emplacement dans une hi rarchie ou un organigramme Trois mesures de r seaux import
264. on ainsi que de la vente et de la distribution des intrants tels que les semences les engrais le mat riel agricole etc pour la saison venir Interface est galement repr sent e au sein des quipes compos es de cinq membres pr sentes dans les villages pour estimer la qualit du coton produit les paiements de Coton Tchad tant bas s sur trois cat gories de qualit du coton haute moyenne et faible Coton Tchad rapporte que 98 du coton qu il re oit est de haute qualit et paye nterface en cons quence qui reverse l argent aux producteurs cependant les villages se plaignent que la qualit de leur production s est d t rior e cause de la faiblesse des techniques d chantillonnage et qu ils re oivent par cons quent en paiement un montant moindre de la part d nterface Ceci indique que l AIPS doit se concentrer sur un probl me Principal Agent potentiel associ ici deux questions D abord la composition quasi publique d nterface qui est en fait l instrument de vulgarisation de Coton Tchad devra tre repens e en termes de structures incitatives internes li es a son r le de v hicule d informations essentielles concernant les prix des mati res premi res et en sa capacit de contr leur de la qualit du rendement dans le cadre de sa fonction de payeur des d l gu s des villages producteurs de coton En second lieu la cr ation de canaux de communication directs devra tre consid r e entre Cot
265. on Pas de tarif du riz Augmentation Flexibilit Meilleure Les agriculteurs P nurie de Prix et salaires des finances le riz qui permettra du pouvoir pour planter allocation des souffriront riz pas amp Minist re d aider les d achat des cultures ressources dans le court q autosuffisan e de l conomi pauvres haut r ndement terme Emploi d pend moins Hu gouvernemen Minist re Pas de tarifs Co ts Allocation Bas prix Avantages Pas de Bas prix du riz du commerfe Commerc directs des ressources all gent la macro pouvoir et de indirects efficace pression conomiques d ex cutiof l industrie moins sur les lev s exigences pour indus salariales Moins de politique Min du auts et bas Aucun bien tre tarifs social contradic toires Consultants Tarifs lev fs Prot ge Productivit Des prix plus activistes production lev e dans lev s favorisent agricole lev s le secteur augmentation des Augmente la permettent agricole salaires Productivit de r duire la pauvret conomistes Bas tarifs Principes Prix lev s Bas prix Augmentation universitaires i conomiques mauvais pouf b n ficient de la les pauvres aux pauvres consommation USAID Pas de tarifs Lib ralisation Am lioration Bas prix Ptabilise les Efficacit du s Tel que minist re de la Banque du commerce du bien tre B n ficient march planificat
266. on Tchad son successeur et les organisations communautaires dans les r gions productrices de coton puisque les producteurs semblent tre chroniquement priv s des informations essentielles n cessaires la prise de d cisions ad quates eu gard la production en particulier pour ce qui est de l aspect intrants e Coordination et probl mes d action collective Ces probl mes sont i l acc s invariablement faible aux informations essentielles en particulier le prix des intrants ii une structure des paiements titre forfaitaire qui manque de transparence ili la disparit des structures de gouvernance et des incitations et iv le faible acc s aux sources de micro cr dit rural Ceci explique les problemes d action collective au niveau des villages et les dangers pos s a la coh sion sociale Les agriculteurs producteurs de coton pauvres ach tent leurs intrants chez nterface en d but de saison gr ce un cr dit accord au village ne produisant en principe rien pendant la saison bien qu en r alit ils revendent leur production ailleurs simplement pour pourvoir leurs besoins essentiels en autofinancement la fin de la saison lorsqu ils ne peuvent rembourser le village en est consid r responsable L AIPS devra se concentrer sur ces questions en m me temps que sur d autres dynamiques au niveau de la communaut afin de proposer des mesures d accompagnement essentielles au processus de r
267. ondiale World Bank 2003b Social Analysis Sourcebook Incorporating Social Dimensions into Bank Supported Projects Washington D C The World Bank Banque mondiale 2003b Livre source de l analyse sociale Incorporer les dimensions sociales dans les projets soutenus par la Banque Washington D C Banque mondiale World Bank 2001 World Development Report 2000 2001 Attacking Poverty Washington D C World Bank Banque mondiale 2001 Rapport 2000 2001 sur le d veloppement dans le monde S attaquer a la pauvret Washington D C Banque mondiale Volume IT Annexe des outils Le volume 1 a offert une vue d ensemble conceptuelle des l ments qui composent l analyse institutionnelle politique et sociale AIPS Le volume 2 fournit des conseils plus d taill s et une illustration de l utilisation d outils sp cifiques et de cadres analytiques pour l AIPS Ces outils sont group s selon trois niveaux d analyse pr sent es dans le Volume 1 Contexte du pays et de la reforme Processus de mise en uvre des politiques et les Impacts des r formes de politique En plus de ces trois niveaux d analyse le Volume 2 pr sente des outils permettant d valuer les Incertitudes et les risques relatifs aux reformes de politique Ce Volume comprend aussi des Notes d orientation relatives aux principes de l AIPS produits par DFID et la Banque mondiale Des liens pour chaque outil sont galement fournis dans le texte du V
268. onn es acc s aux minist re et m dias Libre change lev peut bloquer g n ralement informel Faible mais se fait entendre lections de 2004 Acc s aux medias et aux hommes femmes politiques Les 4 acteurs principaux impliqu s dans l laboration de politique 1 2 3 4 Minist re de l conomie bas tarifs Bulog tarifs lev s Minist re de l agriculture tarifs lev s Bappenas pas de tarifs 3 2 2 Mappage politique Alors que les matrices d analyse des d positaires d enjeux se concentrent sur le pouvoir l influence et la proximit des individus et groupes d int r t par rapport une r forme de politique particuli re le mappage politique met quant lui l emphase plus directement sur le paysage politique de la r forme en identifiant la nature et la force des opinions politico id ologique relatives un aspect donn e de la r forme Le mappage politique permet d identifier les acteurs politiques les plus importants et d illustrer dans l espace leurs relations entre eux concernant la conception et l ex cution de la politique Le mappage politique peut de ce fait atteindre plusieurs objectifs Brinkerhoff et Crosby 2002 164 peut fournir une repr sentation graphique de la viabilit politique d un r gime I peut fournir des indices a propos des vuln rabilit s du r gime peut d tecter l existence d alliances d opposition et des coalit
269. ons pour mener bien l analyse des impacts possibles de la r forme de politique L observation des participants est une m thode de collecte des donn es impliquant le chercheur qui participe dans des activit s communautaires afin d tablir un niveau de confiance plus lev et obtenir des informations plus d taill es ainsi qu une meilleure compr hension des causes et des effets de la pauvret et des questions distributionnelles la concernant La technique de l interview conversationnelle ou semi structur e permet au chercheur d examiner de mani re ouverte et souple la dynamique la base des transmissions du niveau macro au niveau micro et de cr er un climat dans lequel les r pondants ne sont pas influenc s par la pr sence de pairs ou d acteurs plus puissants qu on trouve g n ralement au sein des groupes M thodes participatives De m me que la recherche qualitative la recherche participative utilise des m thodes plus contextuelles et permet d obtenir des informations plus qualitatives et plus interpr tatives La philosophie la base de ces m thodes se manifeste par le respect des savoirs locaux et par la facilitation de l appropriation la production de donn es et l analyse au niveau local Chambers 1994 1997 Contrairement l observation et aux discussions individualis es dans nombre de recherches qualitatives la recherche participative se focalise sur la r flexion et l action publiques et col
270. opment Department Department for International Development Issues February Participation et m thodes combin es pour l valuation de la pauvret en Afrique Renouveler l agenda D partement du d veloppement international Issues f vrier Bourgignon F and L Pereira da Silva 2003 Evaluating the Poverty and Distributional Impact of Economic Policies Techniques and Tools Washington D C The World Bank Evaluer l impact sur la pauvret et distributionnel des politiques conomiques Techniques et Outils Washington D C Banque mondiale Brinkerhoff D and B Crosby 2002 Managing Policy Reform Concepts and Tools for Decision Makers in Developing and Transitioning Countries Bloomfield Kumarian Press G rer les reformes de politique Concepts et outils pour les d cideurs des pays en d veloppement et en transition Bloomfield Kumarian Press Carvalho S and H White 1997 Combining the quantitative and qualitative approaches to poverty measurement and analysis World Bank Technical Paper 366 Combiner les approches quantitatives et qualitatives pour mesurer et analyser la pauvret Banque mondiale document technique 366 Chambers R 1995 Poverty and Livelihoods Whose Reality Counts IDS Discussion Paper No 347 Brighton IDS Pauvret et moyens de subsistance Quelle est la r alit qui compte document de discussion IDS No 347 Brighton IDS Chambers R 1994 The origins and prac
271. oration du dit processus ainsi que les mesures qui peuvent tre prises dans ce sens Ceci devrait inclure de pr ciser quels sont les d positaires qui poss dent un contr le ou une influence sur le changement ainsi que les d fis auxquels ils auront faire face dans le cadre de l am lioration du processus Les r sultats du mappage de processus devraient tre distribu s tous les d positaires int ress s dans un format clair et compr hensible et dans la langue locale Les feedbacks de ces d positaires devraient tre incorpor s dans les documents finaux lorsque possible Points essentiels retenir Le mappage de processus tel quel montre ce qui se produit r ellement c est dire le processus r el Lorsqu un processus a t re con u la nouvelle carte montre ce qui devrait se produire dans l avenir tude de cas Mappage organisationnel de Tchad Cotton L AIPS s est attach e aux impacts distributionnels de la r forme de politique propos e comprenant la privatisation et la lib ralisation du secteur du coton du Tchad L objectif du Mappage organisationnel a permis d obtenir une vue d ensemble des structures institutionnelles formelles et informelles ainsi que des pratiques organisationnelles dans le cadre desquelles la r forme va se faire et d identifier les contraintes la r duction de la pauvret L analyse a t bas e sur deux instruments organisationnels distincts mais compl mentaires une carte
272. our ce qui concerne les pauvres iv Des discussions de groupe les interviews d informateurs clefs le tra age de la cha ne des ventes du secteur informel et l utilisation de la triangulation chaque tape permettent de d terminer les diff rentes mani res dont les prix sont fix s dans le dit secteur et comment ils sont transmis du secteur formel au secteur informel ainsi que la structure les sources et les prix du march agr g de l eau toutes les sources avec une concentration sur les sources les plus souvent utilis es par les pauvres v valuer quantitativement les gagnants et les perdants d un changement sp cifique de politique tarifaire tant pour les march s formel et informel vi R aliser une analyse institutionnelle concernant ces institutions mettant en oeuvre les politiques tarifaires et ou attribuant les contrats de location ou de gestion au secteur priv afin de comprendre comment ces politiques peuvent tre mise en uvre de mani re efficace Ceci signifie de prendre en compte les faits probants existants concernant la mani re dont les utilit s peuvent de mani re informelle rationner les heures d acc s au service ou la qualit pour les zones les plus pauvres tudes de cas Application en Afrique de la m thode Appr ciation des consommateurs L Appr ciation des consommateurs a t appliqu e dans un certain nombre de contextes de r formes de politiques en Afrique La m thode Appr c
273. our faciliter et guider la mise en oeuvre des politiques 6 2 4 Comparer et d terminer le sc nario pr f r En se basant sur l analyse de chaque sc nario il faut d cider lequel lesquels r pond r pondent le mieux aux objectifs exig s au moindre co t Ceci peut n cessiter de classer les options ou d effectuer une analyse co t avantage plus d taill e Il faudra ensuite fournir aux d cideurs une liste des priorit s recommand es en exposant clairement les crit res par rapport auxquels les priorit s ont t tablies 7 Conclusions Ce livre source pr sente une gamme d outils institutionnels politiques et sociaux permettant de comprendre la dynamique des r formes de politique aux niveaux macro m so et micro ainsi que pour valuer les incertitudes et les risques qui se posent elles Bien que les outils pr sent s ici puissent tre choisis de mani re s lective r aliser une analyse chaque niveau est essentiel pour une AIPS efficace Au niveau macro ces outils nous permettent de comprendre le contexte historique le climat politico id ologique les dimensions politico institutionnelles et la composition sociale et conomique du pays qui s engage r aliser des r formes de politique Le livre source fournit galement des conseils sur les contextes des r formes pr sentant les outils qui permettent d analyser les motivations pour les r formes la nature et la force de l opposition et les diff ren
274. pe permettent l analyse en groupe des ph nom nes processus et relations selon la perspective d un groupe social pr identifi Nom de l outil M thode de revue syst matique Same as p 147 Nom de l outil Observation directe Same as page 58 Nom de l outil Observation des participants Nom de l outil Observation des participants Qu est ce Une m thode permettant de collecter documenter et comprendre les donn es par l observation en tant que membre de la communaut ou de la population tudi e quoi sert il Permet de comprendre le monde social du point de vue du sujet ainsi que d exp rimenter et comprendre les valeurs la dynamique les relations internes les structures les conflits les besoin et les aspirations partir de l observation d actions plut t que de ne consid rer que les d clarations normatives de ce qui est Que dit il Permet de comprendre les valeurs relations structures et conflits a partir de l observation d actions Fournit des informations d taill es des comportements et raisonnements Informe sur ce qui se produit mais aussi ce que cela signifie que de faire partie d un groupe ou d une communaut Outils Interview conversationnelle compl mentaires essentiels de l observation des participants Disponible http jan ucc nau edu mid edr725 class observation Participant observation and individual interviews Observation des participants
275. pliqu es dans le processus concernant leurs exp riences ce propos par exemple les probl mes qu ils ont eus les domaines am liorer la mani re dont le processus peut tre modifier si et comment le processus peut tre r alis diff remment par diff rentes personnes s il existe des tapes inutiles etc Il est recommand d impliquer dans l analyse autant de d positaires que possible pour obtenir plusieurs perspectives diff rentes Il est important de comprendre pourquoi un processus ne fonctionne pas comme on l a pr vu et si des am liorations doivent tre faites tape 6 Ajustement fin du mappage de processus En tenant compte de l analyse qui a t faite la carte peut tre ajust e pour incorporer toute information nouvelle d couverte Il est recommand de s assurer que ces changements sont enti rement document s afin de savoir qui les a r alis et quand Si n cessaire et ou appropri r p tez l analyse l tape 5 pour ajustement fin du mappage de processus mais avec la participation de moins de d positaires c est dire des d positaires clefs dans le cadre du processus tape 6 Diss miner les r sultats Pr parez un r sum de l effort de mappage de processus qui mette en vidence tout probl me existant dans ce cadre faites des recommandations pour am liorer le processus et ou pour r aliser les objectifs originaux sp cifiez les indicateurs relatifs l am li
276. plus large sur l nergie L Enqu te sur les m nages et l nergie a produit des donn es quantifiables sur l lectricit et les diff rentes formes d nergie consomm es par les m nages les caract ristiques de leur fourniture et les prix pay s ainsi que leur destination particuli re partir d un chantillon de 3 540 m nages L analyse conomique et financi re a par la suite donn lieu un rapport combin avec une tude co t efficacit et indiquant les liens financiers macro conomiques et de politique utilisant les r sultats des enqu tes sur les m nages et l offre Le rapport s est concentr sur l impact distributionnel des politiques en mati re d nergie comme celles de subventions des produits p troliers La PRA a permis de mieux comprendre l utilisation de l nergie par les pauvres et ses principaux r sultats sont pr sent s ci dessous Trois seulement des douze localit s de l chantillon utilis pour les recherches sont connect es au r seau lectrique L lectricit est utilis e en premier lieu pour l clairage la t l vision et une certaine r frig ration par les m nages ais s et pauvres Dans les plaines et les zones c ti res elle est utilis e pour la ventilation ou la climatisation pendant les saisons chaudes Les tr s pauvres l utilisent principalement pour l clairage Les redevances de connexion pour l lectricit sont de 10 000 YR dans les zones rurales et 25 000 YR dans les
277. portance des donn es probantes des valuations appropri es et des bonnes analyses comme tant au centre de l laboration des dites politiques Des donn es probantes robustes permettent de prendre de meilleures d cisions de politique avec de meilleurs r sultats Au niveau national les politiques fond es sur des donn es probantes sont stimul es par des flots d informations opportunes et pertinentes Sans ces informations les d cisionnaires travaillent dans le noir Cependant l AIPS ne devrait pas tre promue na vement comme menant automatiquement l laboration de politiques neutres car fond es sur des donn es probantes Les donn es probantes se politisent rapidement entre les mains des d cisionnaires et autres groupes d int r t Celles ayant trait l AIPS peuvent inclure une analyse transparente des politiques et des structures de pouvoir existantes permettant ainsi d viter la mainmise de groupes d int r t et conduit la formulation de politiques plus inclusives avec des institutions plus responsables 2 1 2 La r duction de la pauvret dans l laboration des politiques le r le de l quit et de l efficacit L abandon des prescriptions universelles en mati re de r formes de politique pour des approches sp cifiques au contexte consolide les efforts continus d ploy s pour une laboration et une mise en ceuvre de politiques motiv es par des soucis de r duction de la pauvret et d
278. porter la contribution qu ils souhaitent librement Un ou deux individus peuvent aussi dominer des groupes plus petits II faut s assurer que bien que les groupes soient homog nes ils n incluent pas d analystes qui soient des amis proches car cela pourrait les emp cher de penser et de s exprimer de mani re ind pendante Etape 2 Pr sentations et explications En travaillant avec chaque groupe de discussion le facilitateur et l observateur personne charg e de prendre des notes devraient commencer par se pr senter et expliquer clairement le sujet et les objectifs de la discussion V rifiez que les analystes locaux comprennent et sont l aise avec ce qui va tre discut Etape 3 Faciliter la discussion de groupe Assurez vous que la discussion se tient dans un lieu pratique confortable o les interruptions peuvent tre vit es Il peut tre appropri ou n cessaire de fournir des rafra chissements ou des possibilit s de garde d enfants pour les analystes Le facilitateur peut utiliser un guide de l interview pour les orientations g n rales de la discussion qui peut indiquer les sujets et questions qui devront tre trait s durant la discussion mais qui ne devront pas tre trop strictement d finis ou sugg rer des r ponses possibles Il ne s agit pas l d un instrument d enqu te par exemple suivre la lettre Pensez aux questions qui m ritent des r ponses et essayez de proc der logiquement d un sujet
279. posent une mise en oeuvre couronn e de succ s des politiques i identification des suppositions quant a de ce qui devrait et ne devrait pas se produire pour qu une politique atteigne ses objectifs ii d termination de la probabilit que chaque supposition vas se r aliser et son importance pour la politique et iii adaptation de la politique a la lumi re des risques identifi s La structure de Gestion du risque social est particuli rement utile pour lier l valuation du risque l analyse de politique parce qu elle introduit la dimension temps montrant comment les interventions peuvent tre con ues pour att nuer ou m me r duire la menace du risque plut t que de simplement aider les gens faire face un v nement destructeur La Structure de gestion du risque social donne galement des indications sur l interaction des strat gies formelles et informelles pour la r duction de la pauvret afin que les d cideurs puissent concevoir des interventions qui compl tent plut t qu elles ne sapent les strat gies locales l Le Manuel de l utilisateur de l AIPS tablit 4 cat gories de risques risques institutionnels risques en termes d conomie politique risques exog nes et autres risques pays Sc narios consid rer pour traiter incertitude Il y a g n ralement plus d un m lange d interventions possibles consid rer dans le cadre d une AIPS afin de r aliser les objectifs d sir s Pour comparer
280. pr sentatifs au plan national avec de grands chantillons de 5 000 et 30 000 m nages Les enqu tes DHS fournissent g n ralement des donn es utiles pour toute une s rie d indicateurs de suivi et d valuation d impacts dans les domaines de la population de la sant et de l alimentation e Les Enqu tes sur l emploi Il s agit d enqu tes ax es sur les m nages permettant de g n rer des donn es sur la structure de l emploi et le montant des salaires li l ducation e Les Enqu tes rapides de suivi et de satisfaction des services Le Questionnaire unifi des indicateurs de d veloppement QUID Core Welfare Indicators Questionnaire CWIQ est une enqu te sur les m nages se basant sur des questionnaires structur s pour le suivi de la r alisation des objectifs de d veloppement utilisant des indicateurs avanc s tels que l accessibilit et la qualit des services Le QUID se caract rise par l emploi d chantillons au Ghana par exemple l chantillon concernait 15 000 m nages et de questionnaires courts ainsi que par la facilit de la collecte des donn es la rapidit de leur saisie et validation la simplicit de la notification de r sultats un noyau fixe de questions et la flexibilit des modules selon les besoins e Les Recensements de la population et des m nages Il s agit d enqu tes universelles mais qui sont conduites peu fr quemment comprenant certaines donn es conomiques
281. pression sur le gouvernement afin d am liorer la fourniture de biens publics la classe moyenne s est r duite le VIH SIDA et la pauvret contribuent au d sespoir de beaucoup de gens et contribuent r duire leur aptitude s engager dans des causes plus g n rales et favoriser une vision court terme En outre une grande partie de la population rurale a vu limiter ses pouvoirs cause de la faiblesse des liens urbains et industriels et gr ce un vide institutionnel d la quasi disparition la fin des ann es 60 et 70 des r seaux marchands de la fermeture au d but des ann es 90 de la plupart des coop ratives et des pr rogatives limit es des collectivit s locales En d pit de ces probl mes et de l incertitude au sujet des r sultats plusieurs points d entr e existent pour renforcer les forces qui peuvent soutenir le changement pro pauvres Il y a d abord les mesures de renforcement du contexte social politique et conomique par exemple en appuyant les efforts d ducation et d alphab tisation en am liorant le fonctionnement des march s de sorte qu ils soient plus inclusifs et avec moins de contraintes le statut de la sant publique et en renversant le d clin des niveaux de vie En second lieu il faut consid rer les mesures de soutien aux vecteurs particuliers du changement y compris les m dias la soci t civile les membres du syst me politique et de la fonction publique enclins aux r formes le
282. que propos e et a contribu un d bat bas sur des faits probants entre d tenteurs d enjeux La r forme du secteur de l eau propos e a pour but d am liorer l efficacit de la fourniture de services d assurer l acc s aux services d infrastructure de base et d am liorer le ciblage de la population bas revenus L AIPS relative la reforme du secteur de l eau a combin des donn es d enqu te et des interviews d informateur clefs ainsi que des discussions de groupe pour valuer les impacts distributionnels Les r sultats qui ont inclus une recommandation d am lioration de la qualit des services ainsi que le taux de recouvrement ont constitu des conditions des augmentations tarifaires graduelles et ont eu une influence sur le dialogue de politique entre la Banque le Gouvernement et les partenaires locaux sur la participation du secteur priv dans le secteur de l eau Une tude de type AIPS concernant les redevances d utilisateur dans le secteur de la sant de l Ouganda a examin l impact de leur abolition en se concentrant sur l acc s et les r sultats en mati re de sant En utilisant un s quencement prudent de m thodes de recherche et de donn es l tude a montr que la suppression des redevances rendait les services m dicaux plus accessibles aux pauvres Liens vers des sites externes Cette section fournit plus de r f rences et de liens vers des sites Web concernant les outils pr s
283. ques op rationnelles de d veloppement World Bank s Good Practices for Development Policy Operations Finalement DFID d crit son approche en termes de meilleures pratiques pour l AIPS dans la Note de bonnes pratiques Ressources Dans cette section nous fournissons des sources documentaires compl mentaires provenant d organisations et de r seaux qui ont travaill sur des th mes li s et utilis certains des cadres et outils pr sent s dans ce livre source Cette section sera tendue et mise jour lors des r visions futures du livre source Il s agit de e Diversity and Livelihoods Assessment Fieldwork Guide Pour plus d informations pri re de contacter Mary Ann Brocklesby maryannbrocklesby yahoo com e Guidelines for Undertaking a Regional National Sustainable Rural Livelihoods Study Pour plus d informations pri re de contacter Khanya khanya khanya mrc co za e A UNDP Guidebook for Field Projects Participatory Research for Sustainable Livelihoods Pour plus d informations pri re de contacter John Keith Rennie jrennie worldbank org e Participatory Research that Generates Numbers Guidelines and a Code of Conduct Pour plus d informations pri re de contacter Savitri Abeyasekera s abeyasekera reading ac uk or Jeremy Holland j d holland swansea ac uk e Bridging Research and Policy Insights from 50 Case Studies Pour plus d informations pri re de contacter Julius Court j cou
284. quides cs6_kuma pdf 48kb
285. r f rence l analyse causale r alis e sur trois niveaux en fonction d un continuum allant des causes imm diates aux causes plus profondes et structurelles de l in galit des genres 1 Voir Kabeer 1994 Moser 1993 Nom de l outil Cadre analytique et audit selon le genre de Moser Nom de l outil Cadre analytique et m thodologie d audit participatif selon le genre de Moser Qu est ce Une m thodologie de planification utilis e pour l mancipation des femmes de leur subordination et la r alisation de leur galit et quit avec les hommes ainsi que leur habilitation A quoi sert il e Planification tous les niveaux des projets des politiques communautaire r gional applications Framework Framework for the analysis of Intra household Difference and Inequality Les D savantage au sein du m nage Un cadre d analyse des diff rences et in galit s intra m nage CPRC Working Paper No 32 Disponible http www chronicpoverty org pdfs KBNo32 pdf International Labour Organisation 1998 A conceptual framework for gender analysis and planning Organisation internationale du travail 1998 Cadre conceptuel pour l analyse et la planification selon le genre Disponible http www ilo org public english region asro mdtmanila training unit1 harvrdfw htm March C Smyth M Mukhopadhyay 1999 A Guide to Gender Analysis Frameworks Un guide des cadres d analyse selon le genre O
286. r existantes mais il s agit d un l ment parmi beaucoup d autres Nom de l outil Analyse des co ts de transaction Nom de l outil Analyse des co ts de transaction Qu est ce L analyse des co ts de transaction est un outil pour l analyse d conomie politique qui met l emphase sur l existence d informations asym triques dans les relations contractuelles quoi peut il L outil est le plus appropri pour les initiatives relatives aux r formes tre utile du secteur public ou concernant les privatisations o il peut aider identifier les contraintes en termes de co ts de transactions potentiels en amont pour les phases de conception et de mise en peuvent s lever jusqu 25 000 Limitations Les liens forts existants entre cette approche et l conomie institutionnelle signifient que les relations sociales sont comprises dans le cadre de la rationalit limit e les gens agissent rationnellement dans un environnement imparfait d informations asym triques Ainsi alors que l analyse des co ts de transaction est un outil utile pour identifier certaines oppositions dans les relations contractuelles avant la mise en uvre de la r forme l outil seul ne peut constituer une analyse en termes d conomie politique Le poids donn l information asym trique bien que pertinent est trop dominant pour par lui m me permettre de traiter efficacement les questions sociales traditionnelles Les co ts de transact
287. r les besoins de la recherche tape 2 Introductions et explications En interviewant les habitants locaux pour recueillir des donn es le chercheur devrait commencer par se pr senter en expliquant avec soin et clart les objectifs de la recherche et l outil utilis Il faudra v rifier que l analyste local comprend bien avec ce qui va tre discut et est l aise avec cela tape 3 Utiliser l approche relations sociales Le cadre utilise des concepts plut t que des outils pour analyser les questions pertinentes Il peut tre utilis pour examiner une institution particuli re afin de mettre en vidence comment l in galit des sexes se constitue et se reproduit dans certaines institutions ou tre appliqu de mani re plus large pour se concentrer sur plusieurs institutions dans un contexte particulier afin de pouvoir examiner comment les in galit s selon le genre et d autres se combinent gr ce l interaction entre diff rentes institutions ce qui conduit des situations o pr dominent des d savantages sp cifiques eu gard certains individus L approche comprend cinq concepts Concept 1 Le d veloppement comme moyen d am liorer le bien tre humain Le d veloppement est consid r ici comme tant plus que la croissance conomique et l am lioration de la productivit le bien tre humain concerne la survie la s curit et l autonomie des individus Examiner comment les interventions en termes de
288. r rapport ce qui se produit en r alit 6 2 2 Identifier les sc narios de r forme des politiques Il peut y avoir plus d une politique possible pour atteindre les r sultats d sir s et diff rentes fa ons de mettre en oeuvre chaque politique pour les obtenir La deuxi me tape concernant les sc narios th orise l impact souhait des diverses options en mati re de r forme de politique Les sc narios permettent des comparaisons entre ces diff rentes options et le contrefactuel Ils peuvent tenir compte des diff rents objectifs Les sources des sc narios peuvent inclure e les id es qui circulent dans le pays e lexp rience acquise ailleurs avec des politiques r formes de type similaire e les domaines identifi s comme au dessous ou au dessus influenc s par la politique actuelle Des techniques sp cifiques peuvent tre utilis es afin de faciliter ce processus d identification de sc narios pour valuer le risque et l incertitude dans le cadre des r formes de politique Ils incluent l analyse de sc nario et les Outils pour penser L analyse de sc nario est un exercice participatif bas sur un processus facilit de brainstorming de r flexion en commun la collecte rigoureuse de donn es pour examiner les questions soulev es durant le dit brainstorming et la cr ation de trois quatre situations futures plausibles des sc narios dans le cadre desquels une r forme sera r alis e L
289. rcent ou affaiblissent la coh sion au sein et parmi les groupes et les modalit s selon lesquels les institutions peuvent tre tenues responsables Dans le contexte du Y men ceci a n cessit de se concentrer sur les moyens de subsistance en analysant les trois th mes suivants e La mani re dont les caract ristiques des moyens de subsistance changent dans les villes secondaires et comment ceci affecte l acc s des diff rents groupes sociaux aux actifs et services e Les strat gies de vie dans les zones rurales tant donn que la pauvret se trouve pour la plupart dans les zones rurales o la base principale du gagne pain est l agriculture l analyse se concentre sur l acc s des ruraux aux actifs sur les institutions auxquelles les ruraux pauvres ont faire et sur les strat gies d adaptation en milieu rural e L alignement des politiques et investissements du gouvernement sur les strat gies des gens Ceci n cessite d examiner comment les politiques et les programmes du gouvernement sont li s aux questions d accumulation des actifs par les pauvres en milieu rural et urbain et les mani res dont ces politiques favorisent ou g nent l accumulation d actifs Ces trois th mes ont t identifi s partir des tendances et probl mes principaux auxquels fait face la soci t y m nite notamment ceux relatifs la transition d une conomie agricole l accroissement d mographique et l urbanisation rapide Les lacune
290. rch s ADMARC dans les zones rurales semblent avoir jou un r le important en tant que r seaux de distribution de ma s un prix abordable durant la basse saison et en p riode de famine en fournissant des prix de r f rence en tant une source fiable d intrants et en achetant les produits des agriculteurs M me pour les march s o les commer ants priv s sont particuli rement actifs notamment les march s de proximit le retrait des march s ADMARC peut avoir des cons quences n gatives pour la s curit alimentaire et l acc s r gulier aux intrants La r forme du secteur du th du Rwanda Etude de cas utilisant des m thodes combin es AIPS du Rwanda r forme du secteur du th Le th au Rwanda est cultiv principalement par de petits agriculteurs sur des superficies de moins de 0 25 hectares C est un des produits agricoles a forte intensit de main d oeuvre qui fournit un revenu mon taire r gulier aux agriculteurs et des opportunit s d emploi la population rurale Ainsi le secteur poss de un grand potentiel pour contribuer la r duction de la pauvret Le gouvernement a d cid d aller de lavant avec le processus de privatisation en commen ant par les usines de th de Pfunda et de Mulindi L AIPS a t r alis e faisant suite au dialogue avec le gouvernement dans le cadre du suivi et de l valuation du PRSP Cette analyse permet de s assurer que les r formes du secteur du th sont mises en oeuv
291. re afin de pouvoir r aliser une croissance conomique soutenue maximum et la r duction de la pauvret Un certain nombre de partenaires clefs ont t identifi s et impliqu s dans la conception et la pr paration de l AIPS Ils ont constitu par la suite le Comit de pilotage de AIPS qui a identifi les consultants locaux Apr s la cr ation de l quipe de l AIPS on a proc d la conception op rationnelle de l Analyse institutionnelle et des d positaires d enjeux Celle ci a permis de d crire le travail sur le terrain et les r sultats a accomplir Les consultations ont t bas es sur les m thodes d Evaluation rurale participative et ont impliqu des sessions de discussions de groupe ainsi que des interviews ouvertes d informateurs clefs Les d positaires ont t consult s a tous les niveaux de la base aux d cideurs au niveau national Le travail de terrain ou tous les producteurs de th identifi s ont t visit s a t a la base de l Analyse institutionnelle et des d positaires d enjeux L tude a utilis des outils qualitatifs de mani re s quentielle afin de produire les donn es n cessaires la conception de l enqu te de base pour l analyse quantitative Un examen des informations secondaires a t effectu pour identifier les structures du secteur et les probl mes cl s Les outils sociaux l analyse institutionnelle et des d positaires ont permis d valuer les acteurs concern s ainsi qu
292. re la loi sur les tarifs de l assainissement accompagn e par des campagnes de sensibilisation du public et la collecte des redevances d utilisation et d acc l rer la fusion des offices de l eau et de l assainissement L AIPS a un impact sur les op rations de la Banque particuli rement son Projet eau municipale et assainissement grace a la fourniture d informations d terminantes concernant le processus de r forme en cours et les perceptions et les attentes des autorit s et des diff rents groupes sociaux quant a la port e du projet ses objectifs et sa mise en oeuvre L AIPS constitue aussi un compl ment au programme de communication public du projet et l talonnage des performances relatives aux activit s du service public de l eau L AIPS aura galement un impact sur le dialogue de politique au sens large entre la Banque le gouvernement et les partenaires locaux et internationaux sur la participation du secteur priv dans le secteur en ce qu elle fournit une image compl te sur les progres de la r forme et les perceptions des d positaires respectifs grace aux mesures longitudinales des impacts dans le temps de la r forme par rapport a la ligne de base Contact Andreas Rohde Arohde worldbank org Redevances pour services de soins de sant primaires en Ouganda Etude de cas utilisant des m thodes combin es Abolition des redevances d utilisation des unit s sanitaires en Ouganda Le Processus d val
293. re o la population d pend principalement de l levage du b tail et une autre de la p che La division ne doit pas n cessairement se faire par zone g ographique Il peut y avoir deux groupes de personnes ou plus dans la m me zone g ographique avec des diff rences suffisantes dans leur conomie pour rendre une distinction n cessaire par ex deux conomies alimentaires ou plus peuvent co exister dans une m me zone g ographique Le nombre de zones ou de populations et le niveau de la distinction entre eux d pendront des objectifs de la recherche Lorsque le niveau de la subdivision est plus r duit la quantit de travail exig e pour d crire les conomies des m nages dans chaque zone augmente Proc der une subdivision et d terminer quel niveau le faire d pend des questions auxquelles la recherche essaie de r pondre par ex quel effet aurait une augmentation des prix du carburant sur les m nages dans la zone Il est recommand de ne pas subdiviser vers le bas s il n y a aucun avantage le faire en termes de recherche Les conomies alimentaires peuvent habituellement tre d crites en termes g n raux en utilisant des donn es secondaires et des informations en provenance d informateurs clefs Quelques questions qu il peut tre utile d examiner ce stade incluent Est ce que les gens produisent les m mes choses type de cultures d levage artisanat dans toute la zone Quel est le degr de similari
294. re sp cifique de la population Couverture g n rale de la population non contextuelle contextuelle Implication active de la population Implication passive de la population M thodologie d inf rence inductive M thodologie d inf rence d ductive Cadre g n ral des sciences sociales Instrument science conomique n oclassique et sciences naturelles Source Adapted from Kanbur 2003 1 Figure 5 4 L instrument method data METHODES Plus contextuelles Analyse participative Enqu te ethnographique Enqu tes longitudinales dans les villages Evaluations rapides DONNEES plus qualitatives plus qualitatives Module qualitatif du questionnaire de l enqu te Enqu tes sur les m nages et la sant Enqu tes pid miologiques Recensement national moins contextuelles 5 3 1 M thodes de collecte des donn es Revue de la litt rature secondaire La revue de la litt rature secondaire est une tape m thodologique essentielle pour tablir ce que nous savons d ja qui provient de la recherche sociale conomique et politique existante concernant les impacts distributionnels de d cisions de politique similaires prises dans des contextes comparables Ceci est particuli rement important dans le cadre des discussions qui pr c dent la prise de d cision en mati re de politiques et peut contribuer gagner du temps et moins d pendre de la recherche primaire Il est souvent plus appropri de
295. recherches relatives l AIPS Nous discutons plus bas la consid ration de diff rents sc narios 6 2 1 Identifier le contrefactuel ou sc nario de base La premi re tape est d identifier et analyser par cat gories appropri es secteur r gion revenu par cohorte sexe etc des variables pertinentes par exemple distribution des revenus consommation acc s aux biens et services emploi types d activit industrielle et commerciale exclusion sociale et capacit participer influence etc Il faudra identifier et analyser a Comment le syst me actuel fonctionne dans la r alit et quelles sont les tendances actuelles c est dire le contrefactuel Ceci est un exercice pratique bas sur les donn es secondaires existantes donn es administratives enqu tes sur les m nage et les activit s d affaires rapports etc et la collecte de donn es primaires enqu tes collecte participative de donn es valuations rapides etc Il s agit d analyser ce qui se produit en r alit Les donn es qualitatives fournissent un contexte aux donn es quantitatives Il peut souvent tre tr s utile d int grer des questions qui ne sont pas couvertes dans les donn es officielles et qui guident galement la conception des enqu tes b L influence de diff rents d positaires d enjeux actuels et potentiels et comment cette influence explique la nature du syst me actuel ce qui devrait se produire pa
296. recommand de proc der l tablissement des listes et a la cat gorisation des d positaires d enjeux par rapport a la r forme de politique avant d essayer de se mettre d accord sur une liste unique Ces d positaires peuvent tre list s dans un Tableau des d positaires d enjeux tel que montr ci dessous dans lequel les participants scorent comparativement chaque d positaire en fonction d une s rie de variables qui pourraient inclure e L influence le pouvoir d un d positaire de faciliter ou de pr venir la conception et la mise en oeuvre de r formes de politique e L importance la priorit accord e la satisfaction des besoins et int r ts de chaque d positaire DFID 2003 2 3 e L int r t le niveau d int r t per u que chaque d positaire a concernant la r forme de politique le long d un continuum allant de l engagement au statu quo louverture au changement e L impact le degr d impact que la r forme de politique a sur chaque d positaire e Le pouvoir le niveau de pouvoir coercitif que le d positaire doit poss der pour obtenir la conformit au processus de politique e Les ressources le niveau des ressources que les d positaires poss dent et peuvent mettre disposition du processus de politique e La l gitimit le degr de l gitimit de l int r t de chaque d positaire c est dire jusqu quel point les demandes du d positaire sont consid r es comme ju
297. res ce niveau est constitu habituellement par l examen de la litt rature secondaire voir la discussion sur l analyse de pays ci dessus combin des s ances additionnelles de remue m ninges brainstorming ou ateliers de travail avec un nombre restreint d informateurs principaux avertis Les analystes peuvent utiliser les matrices d analyse des d positaires d enjeux afin d en tablir une liste et repr senter graphiquement leur rapport au processus de politique Ces matrices peuvent tre utilis es pour repr senter graphiquement deux variables ou plus parmi les suivantes DFID 2003 Banque mondiale 2003b Brinkerhoff et Crosby 2002 e Le degr d impact que la r forme de politique aura sur eux e Le niveau de leur int r t pour une r forme de politique sp cifique e Le niveau de l importance qu ils donnent la satisfaction des besoins et int r ts de chaque d positaire d enjeux e Le niveau de l influence que poss de le d positaire d enjeux pour faciliter ou g ner la conception et la mise en oeuvre des politiques e Le niveau de pouvoir coercitif que le d positaire d enjeux doit poss der pour obtenir l acquiescement au processus de politique e Le niveau des ressources que les d positaires d enjeux poss dent et peuvent utiliser dans le processus de politique e Le degr de l gitimit de l int r t de chaque d positaire d enjeux c est a dire jusqu quel point les demandes du d posi
298. ributionnelle Ces outils sont pr sent s pour tre utilis s dans l AIPS mais peuvent tre galement appliqu s de mani re plus large dans l analyse des politiques Les m thodes et approches utilis es dans l AIPS ne sont pas nouvelles pas plus que la concentration sur les aspects distributionnels des interventions La premi re analyse d impact utilisant le titre AIPS a t r alis e dans le cadre d une s rie d tudes pilotes effectu es par la Banque mondiale et le DFID en 2002 L int r t pour la chose a cr de mani re relativement rapide En trois ans plus de 125 AIPS ont t entreprises dans plus de 60 pays Le Livre source est con u en premier lieu pour les praticiens qui r alisent des AIPS dans les pays en d veloppement Il ne cherche pas leur fournir des prescriptions mais favorise plut t une approche d monstrative concernant toute une gamme d outils et leur application Les outils en provenance d autres disciplines sont utiles pour l AIPS en particulier s ils sont fond s sur des donn es solides appuy es par une analyse qualitative et une compr hension contextuelle de qualit L7 AIPS permet l utilisation d un puissant m lange de m thodes tel qu illustr par les tudes de cas pr sent es dans ce Livre source Ce Livre source est divis en deux volumes Le volume 1 fournit une vue d ensemble des l ments qui composent analyse institutionnelle politique et sociale de l
299. rk Analysis National electronic Library for Health Disponible http www nelh nhs uk knowledge management km2 social_ network asp Steven Were Omamo and John Farrington 2004 Policy Research and African Agriculture Time for a Dose of Reality Natural Resource Perspectives Number 90 January 2004 Disponible http www odi org uk nrp 90 pdf 36kb Stoebenau K and T W Valente 2003 Using Network Analysis to Understand Community Based Programs Case Study from Highland Madagascar International Family Planning Perspectives Vol 29 No 4 December 2003 Disponible http www agi usa org pubs journals 2916703 html MandE News website http www mande co uk networks htm Observation des participants Rimkus L ed 2003 Traditional methods for collecting data In The San Francisco Food Systems Guidebook Disponible a http www sftfc globalink org AttachG pdf 300kb Roche C 1999 Impact Assessment for Development Agencies Learning to Value Change Oxfam London Vagt Traor B 2003 Observation Disponible a http www arches uga edu bvagt observe Participant Observation Disponible a http www2 chass ncsu edu garson pa765 particip htm Northern Arizona University 1999 Qualitative Research Module 3 Essentials of Participant Observation Disponible http jan ucc nau edu mid edr725 class observation Participant observation and individual interviews Disponible a
300. rmes de politique sur les hommes et les femmes Ceci en mettant l emphase sur l acc s aux ressources et leur contr le sur les charges de travail et sur les r gles sociales plus g n rales qui r gissent les r les et les relations de genre Le Cadre analytique selon le genre de Moser Moser 1993 Il s agit d une m thodologie de planification dont le but est l mancipation des femmes afin de mettre fin leur subordination et pour r aliser l galit et l quit des sexes et l habilitation des femmes Le cadre fait une distinction conceptuelle entre les besoins pratiques et strat giques li s au genre Les besoins pratiques sont ceux qui s ils sont satisfaits facilitent les activit s t ches courantes des femmes Ils sont une r ponse aux n cessit s imm diates dans un contexte particulier et sont habituellement de type pratique par exemple la fourniture de l eau les formations sp cifiques ou les opportunit s de g n rer des revenus pour le m nage Leur r alisation ne pose cependant pas un d fi la division du travail existante selon le genre quant la position subalterne des femmes Les besoins strat giques li s au genre existent en raison de la position sociale subalterne des femmes et s ils sont satisfaits permettent aux femmes et aux hommes de transformer les d s quilibres en termes de pouvoir selon le genre Les besoins strat giques li s au genre sont sp cifiques au contexte mais peuvent
301. rmes sociales Les institutions incitent l adoption de comportements sur lesquels elles ont une influence dans diff rents domaines de la vie quotidienne Alsop et Heinsohn 2005 comme le domaine de l tat administration de la justice processus politiques et fourniture de services le domaine du march r glementation du cr dit du travail et des biens et le domaine soci tal en r gissant les comportements de la communaut et de la famille Au niveau m so de la mise en uvre des politiques les institutions modifient l impact social pr vu des r formes Afin de comprendre les impacts distributionnels des r forme de politique nous ne pouvons pas assumer un mod le de march complet Rajan 2004 dans lequel chacun fonctionne sur la base d un ensemble de r gles quitables et transparentes soigneusement con ues au niveau macro Il y a un certain nombre de situations importantes dans lesquelles les dispositifs institutionnels au niveau m so vont changer ou alt rer la transmission de la r forme de politique pr vue surtout e Lorsque il n y a aucun m canisme efficace pour faire respecter les contrats Quand la r forme de politique cr e de nouveaux ensembles de droits de nouvelles incitations apparaissant qui encouragent les d positaires plus puissants ignorer les dispositions qui r gissent les contrats La r forme fonci re par exemple est souvent con ue pour assurer l acc s des pauvres un r
302. rming et la cr ation de trois quatre situations futures Nom de l outil Outils pour penser form s et exp riment s du Programme Thinktool de GTZS Limitations L outil est le plus efficace lorsque la question trait e implique un haut niveau de complexit et que le groupe de participants l atelier de travail poss de les informations n cessaires ainsi que le pouvoir de d cision R f rences et L outil a t utilis dans divers projets et plus d informations applications peuvent tre obtenues l adresse suivante GTZ Thinktool Program Klaus Reiter klaus reiter gtz de ouChristopher Mallmann D veloppement de la Strat gie PRSP AIPS en Armenie gtz prsp armenia cornet am tude de cas Utilisation des Outils pour penser dans le cadre de l AIPS relative au secteur social d Arm nie Outil de soutien la facilitation du d veloppement de strat gies et conseils au gouvernement en mati re d valuation comparative et de conception de politiques Pr sentation en cours Christopher T Mallmann Strategy Development Project GTZ Armenia Introduction Apr s l adoption de la Strat gie arm nienne de r duction de la pauvret PRS et le commencement de sa mise en oeuvre avec des plans d action sectoriels et apr s avoir obtenu un statut juridique gr ce un d cret gouvernemental des discussions techniques concernant les d cisions de mise en oeuvre ont t tenues au sein et entre m
303. rnement On ne peut compter sur ceux qui poss dent pouvoir et influence pour relever les d fis du changement pro pauvres comme par exemple accro tre la croissance conomique am liorer l acc s aux march s services et actifs habiliter les citoyens et renforcer les filets de s curit sociale Le syst me client liste a peut tre pu permettre d assurer la coh sion d une soci t complexe il a cependant co t cher en termes d occasions manqu es et de probl mes conomiques et politiques La croissance conomique a stagn et l conomie s est peine diversifi e les filets de s curit sociale ont failli les services publics de sant se sont d t rior s la corruption s est r pandue avec des effets politiques et conomiques n fastes les probl mes structuraux en mati re de finances publiques principalement li es la masse salariale de la fonction publique gr ce aux emprunts effectu s par le gouvernement ont eu comme cons quence des taux d int r t r els pr judiciables aux affaires et le gouvernement fait face une crise de l gitimit en raison de fraudes lectorales all gu es durant les lections de 2001 Le d veloppement et la r duction de la pauvret seront r alis s plus efficacement si des changements peuvent tre faits concernant les incitations et les contraintes qui r gissent le comportement de ceux qui poss dent pouvoir et influence Les changements n cessaires se produiront
304. roche conomie du m nage a t utilis e pour tudier l impact sur les m nages pauvres des changements de politiques commerciales tels que la r duction ou l abolition des droits d entr e sur les textiles dans une zone pauvre Nairobi Kenya o se trouvent des usines textiles et l accessibilit des services de base en identifiant l impact probable de l introduction de redevances d utilisation pour l approvisionnement en eau au Sri Lanka et le point au del duquel les m nages pauvres perdent les moyens d acc der l eau propre durant les bonnes et les mauvaises ann es En Ouganda une tude utilisant une adaptation de l approche conomie du m nage a t entreprise dans quatre sites pour examiner les impacts des changements relatifs au march global du caf sur la pauvret des m nages en tant qu l ment d un programme de recherche concernant quatre pays et financ par le DFID Le district de Mpigi dans le centre de Ouganda poss de trois types principaux d conomie alimentaire pastorale demi sec ax e sur la p che en climat de plaine et de culture du caf mid coffee growing Deux lieux ont t choisis dans la zone de culture du caf mid coffee l o le caf Robusta de moindre valeur est cultiv afin d obtenir des informations sur les options existantes en termes de production et d emplois pour les m nages dans cette zone de production raisonnablement bien int gr e l conomie au sens pl
305. rt aux PPA classiques Le premier a trait a l importance donn e I institutionnalisation de l approche dans la structure de conception de politiques nationales Des le d part ColMPact a t g r par des institutions gouvernementales qui se sont engag es soutenir et am liorer les politiques et programmes pro pauvres intersectoriels et sont en mesure de faire avancer cet agenda Au Malawi par exemple ColMPact est appel e QIM Suivi de l impact qualitatif et est g r par le Minist re de la planification conomique et du d veloppement Cette institution autrefois appel e le Conseil conomique national a labor en 1996 le Cadre de politique pour la lutte contre la pauvret et s appelle pr sent le secr tariat pour la Strat gie de r duction de la pauvret En deuxi me lieu le Col MPact est incorpor dans les syst mes de suivi existants et est un compl ment aux efforts de contr le quantitatif Le QIM est un instrument int gr dans le Syst me national de suivi de la pauvret depuis 1998 et a t adopt comme outil de suivi participatif de la Strat gie de r duction de la pauvret au Malawi en 2000 Le Gouvernement du Kenya a souhait obtenir des recommandations en mati re de politiques relatives la fourniture de services de vulgarisation en milieu rural et d acc s populaire au cr dit Dans une tentative de donner plus d ampleur et de profondeur l enqu te le KePIM a t compl t par un instru
306. rt odi org uk and John Young j young odi org uk e Tools for Policy Impact A Handbook for Researchers Pour plus d informations pri re de contacter Daniel Start dstart onetel com et Ingie Hovland ingiehovland yahoo co uk e Le guide de l utilisateur de Il AIPS est accessible partir des sites de DFID et de la Banque mondiale Cas Dans cette section six AIPS r centes sont r sum es pr sentant toute une gamme d approches permettant un s quencement et une combinaison efficaces de m thodes et de donn es Une AIPS relative a la Compagnie de d veloppement et de marketing agricoles du Malawi Agricultural Development and Marketing Corporation ADMARC in Malawi a examin les impacts possibles de la fermeture de march s sur les groupes de pauvres et de personnes vuln rables L analyse a utilis une combinaison de sources de donn es pour r v ler que ces march s g r s par l entreprise publique ont une fonction sociale en ce qui concerne la s curit alimentaire et l acc s aux intrants agricoles qui ne sera tr s probablement pas assum e par le priv L tude a recommand de retarder la privatisation jusqu ce que d autres institutions soient dans une position d assumer les fonctions sociales d ADMARC Une AIPS relative la r forme du secteur du th du Rwanda a permis de consid rer les impacts distributionnels de deux de ses composants clefs lib ralisation par privatisatio
307. rtenant une cat gorie discr te particuli re par exemple de comportement ou d action qui a t pr identifi e Les cat gories d pendent de l utilisation que l on veut faire des donn es avec de grandes cat gories utiles dans certains contextes et des cat gories plus r duites et d taill es utiles dans d autres Une observation plus structur e permet de r duire le degr de subjectivit et de faire des comparaisons plus valides lorsqu il y a plus qu un observateur Les feuilles d enregistrement devraient comprendre tout ce qui doit tre observe et contenir un espace pour enregistrer les observations Elles peuvent aider a standardiser le processus d observation et permettre une meilleure agr gation des donn es Il faut s assurer que tous les th mes importants sont couverts mais galement garder les formulaires aussi simples que possible et fournir l espace ad quat pour enregistrer des observations compl mentaires pour lesquelles des cat gories de r ponses n ont pas t d termin es Il faut aussi s assurer que tous les observateurs savent ce qu ils enregistrent ainsi que les crit res utiliser Il faut s assurer que le timing de l observation est appropri aux besoins de la recherche ainsi que pour les personnes observ es Par exemple une analyse impr cise peut r sulter du fait que les institutions de cr dit sont observ es hors de la saison de plantation quand elles re oivent moins de demandes
308. rvey design the issues Occasional Papers of the ERSC Research Centre on Micro social Change Paper 96 1 University of Essex Colchester Disponible a http www iser essex ac uk pubs occpaps pdf op96 1 pdf 188kb Dercon S 2004 Growth and shocks evidence from rural Ethiopia Journal of Development Economics 74 2004 309 329 Disponible a http are berkeley edu courses ARE251 2004 papers Dercon pdf 176kb Profil communautaire Messer N and P Townsley 2003 Local Institutions and Livelihoods Guidelines for Analysis Rural Development Division Food and Agriculture Organization of the United Nations Rome Disponible a http www fao org DOCREP 006 Y5084E y5084e00 HTM Module 3 Doing the community profile Disponible a http www fao org documents show_cdr asp url_file DOCREP 006 Y5084E y5084e06 htm Mappage des resources communautaires Integrated Approaches to Participatory Development IAPAD website focuses on sharing information on participatory mapping methodologies and processes www iapad org http www iapad org resource mapping htm http www iapad org two stage resource mapping htm Rock F Ed 2001 Participatory Land Use Planning PLUP in Rural Cambodia Annex 11 Ministry of Land Management Urban Planning and Construction MLMUPC Cambodia Disponible a http www mekonginfo org mrc_en doclib nsf 0O BA7AA16ECF97B14247256BC90030DFF1 FILE Annex11 html Sontheimer S et al 1999 Conducti
309. s Les donn es sont rassembl es durant la recherche peuvent devoir tre converties d unit s locales sacs boites etc en unit s standard kilogrammes litres etc L autre unit utilis e concernera largent en esp ce habituellement la devise locale Pour quilibrer le budget du m nage le revenu utilis pour l alimentation devra tre exprim en kilocalorie kcal Approche alternative Le Mod le intra m nage L approche Mod le intra m nage ntra Household Model IHM approach qui est en cours de d veloppement est une extension de l outil HEA con ue pour largir le champ des applications possibles Contrairement au HEA l IHM utilise les m nages individuels comme unit d analyse plut t que les m nages typiques d une cat gorie sp cifique de richesse Ceci permet de d velopper une analyse plus utile lorsque l impact d un changement de politique ou choc n affecte pas de la m me mani re tous les m nages d une conomie alimentaire par ex la perte de revenus pour cause de morbidit mortalit due au VIH SIDA Le but g n ral de l IHM est de mod liser un co t raisonnable la capacit des m nages dot s d un ensemble donn d actifs terres travail capital etc dans une zone conomique d finie d exploiter les options conomiques qui leur sont disponibles Il vise galement pr voir l impact du changement par ex quant l acc s au cr dit au travail r mun r aux extrants
310. s l enregistrement et la conversion de certaines terres sous le r gime de propri t coutumi re 94 des terres en Zambie sont sous ce r gime en terres appartenant l tat Cette mesure a t consid r e comme encourageant l investissement le d veloppement et la productivit grace l am lioration de la s curit de l acc s et des incitations qui doivent permettre une meilleure gestion des terres avec une augmentations des loyers et redevances L tude a permis de nourrir le dialogue de politique anim qui a fait suite la proposition et au nouveau CAS pro pauvres produit par la Banque mondiale Le PRSP de Zambie a identifi les probl mes inh rents au syst me foncier actuel dont l origine remonte avant l ind pendance De nombreuses tudes ont montr le lien entre le manque d acc s la propri t fonci re et la faible productivit du travail et des terres ainsi qu avec le manque d investissements et la vuln rabilit et la pauvret Les r formes pass es n ont pas t mises en oeuvre telles que con ues l origine en raison de controverses et d une certaine r sistance Les solutions consensuelles n ont pas eu les effets sur la r duction de la pauvret et le d veloppement conomique qu on attendait Ainsi on pouvait s attendre ce que la proposition de r forme 2002 suive le m me chemin caract ris par des conflits politiques et la r sistance au projet L AIPS a examin les impac
311. s concernant mineurs la question Bailleurs de fonds internationaux ONG internationales Municipalit s mini res R sidents Faible Travailleurs urbains ruraux Statu quo changement division 3 3 Analyse du contexte de la r forme analyse institutionnelle de niveau macro Les institutions des cr ations humaines sont les r gles de jeu d une soci t qui donnent forme et contraignent les interactions sociales et les choix individuels North 1990 3 Les institutions peuvent tre un ensemble de r gles telles celles qu on trouve dans une constitution un r gime r glementaire ou commercial un r gime politique ou qui r gissent les relations entre l ex cutif et le judicaire un syst me lectoral un syst me politique partisan un syst me de la fonction publique une communaut sociale ou g ographique Les r gles peuvent galement se manifester dans les mani res ordinaires habituelles de faire les choses Ce type d institutions informelles repr sentent les pratiques culturelles qui fa onnent les comportements et interactions sociales et comprennent les hi rarchies sociales les relations de client le et diverses formes de recherche de rentes Les institutions r duisent l incertitude en fournissant une structure la vie politique conomique et sociale de tous les jours En d autres termes les tres humains s imposent consciemment ou inconsciemment des contraintes afin de se rendre
312. s donn es M thodes non contextuelles M thodes mixtes 2 Une introduction l AIPS L Analyse des impacts sur la pauvret et le social AIPS a pour but de fournir un appui aux mesures de r duction de la pauvret par l adoption de meilleures politiques particuli rement mais pas exclusivement dans les pays faible revenu Elle est de plus en plus consid r e comme un l ment important des strat gies nationales de r duction de la pauvret et des programmes de pr t du FMI et de la Banque mondiale Dans cette section nous d taillons les objectifs de l AIPS et pr sentons les l ments principaux de la m thodologie utilis e en la mati re 2 1 Les objectifs de P AIPS L objectif principal de l AIPS est d valuer les effets distributionnels des r formes de politique en analysant les impacts sur le bien tre de diff rents groupes sociaux et de groupements selon les moyens de subsistance livelihoods groups Les pr occupations exprim es propos de la lenteur du rythme de r duction de la pauvret ont pr sid la cr ation de l AIPS A cela il faut ajouter les r actions aux impacts sociaux des Programmes d ajustement structurel et la reconnaissance que la pauvret et les aspects distributionnels sont influenc s par un large ventail de politiques m me lorsque celles ci ne sont pas directement orient es vers la r duction de la pauvret L AIPS produit des donn es probantes qui peuvent
313. s le manioc et les patates douces Cependant il y a des diff rences consid rables en termes de cultures commercialisables avec trois sites produisant du coton et le reste plut t du tabac et pour quelques m nages du soja et du paprika L tude qualitative a t con ue comme valuation ex post de l impact de la fermeture de certains march s ADMARC sur divers groupes sociaux Une s rie de m thodes de recherches qualitatives a t utilis e pour solliciter les r actions des m nages et d autres d positaires d enjeux Des discussions de groupe utilisant des m thodes d apprentissage participatives ont constitu le principal moyen de collecte des donn es Des interviews d informateurs clefs des sites choisis ont galement t r alis es Enfin des interviews semi structur es des d cideurs des institutions concern es ont aussi t conduites Pour chacun des 10 march s unitaires ADMARC des m thodologies d valuation participatives en milieu rural des discussions de groupe et des interviews d informateurs clefs ont t appliqu es dans deux villages Ceci a signifi qu un total de 20 villages a t inclus dans cette tude avec un total de 40 discussions de groupe la moiti avec des groupes de femmes 54 interviews semi structur es et 44 interviews d informateurs clefs 9 interviews de fonctionnaires d ADMARC 3 de commer ants priv s et 32 d autres informateurs clefs Le choix des personnes interview es et des
314. s subventions pour le diesel n tait pas consid r fiscalement soutenable Avec l adoption du PRSP des reformes de politique cens es r duire les subventions sont consid r es e La Zambie Cette AIPS a t r alis e avec pour objectif de mettre plus d emphase sur la r duction de la pauvret de la Strat gie d assistance de pays de la Banque mondiale concernant la Zambie avec une concentration sur la r forme fonci re e L Albanie Cette AIPS a permis d tudier les impacts possibles de la mise en oeuvre de la reforme du secteur de l eau en Albanie dont le but est l am lioration de l efficacit de la fourniture des services d assurer l acc s aux services d infrastructure de base et d am liorer le ciblage de la population bas revenus e L Quganda Cette tude a examin l impact de l abolition des redevances pour service rendu dans le secteur des soins de sant primaire en Ouganda en se concentrant sur l acc s et les r sultats en mati re de sant M thodes sociales l encontre des m thodes de recherche ax es sur les enqu tes les m thodes sociales sont principalement contextuelles Leur port e est limit e et elles ne permettent pas la g n ralisabilit statistique mais il est possible gr ce elles d examiner les questions probl mes abord s en profondeur Les m thodes sociales peuvent tre appliqu es la recherche tant secondaire que primaire En utilisant la litt rature secondaire l
315. s 1 2 semaines propos des interviews qu elles avaient conduites et en ont pris des notes d taill es Apr s la collecte des donn es un chercheur exp riment a interview les PER et a produit un rapport d taill Les notes produites par les superviseurs ont t utilis es en tant que donn es secondaires Les PER ont aussi effectu leur propre analyse et identifi les probl mes cl s les enseignements et les changements possibles apporter l outil Le processus a montr que les PER analphab tes taient capables de r aliser des interviews approfondies et de se rappeler avec acuit les d tails plus tard Les interviews conversationnelles conduites par les travailleuses de l industrie du sexe ont produit des informations d taill es sur l organisation sociale du travail sexuel y compris informel les structures du pouvoir la cat gorisation des partenaires clients et non clients l utilisation du pr servatif la sant et le comportement sexuel sans risque health seeking behavior Les interviews conversationnelles r alis es par les tudiants ont permis de collecter des donn es d taill es sur les r seaux sociaux et les groupes de pairs les comportements risque et les perceptions du risque les comportements sexuels et les classifications des partenaires sexuels la sant et le comportement sexuel sans risque Au Cambodge les r sultats ont t utilis s pour concevoir une campagne de marketi
316. s associations de professionnels ainsi que des grandes et petites entreprises les glises et peut tre aussi les chefs traditionnels Cependant tous les membres de ces groupes ne sont pas n cessairement favorables au changement pro pauvres Ainsi des valuations r alis es avec soin sont n cessaires pour pouvoir travailler avec eux Certaines de ces mesures particuli rement celles qui affectent l environnement du changement au sens large sont susceptibles d avoir des impacts plus long terme sur 10 20 ans alors que d autres en particulier celles qui affectent les vecteurs du changement peuvent avoir des impacts sur une p riode beaucoup plus courte Les bailleurs de fonds sont des vecteurs du changement particuli rement efficaces car ils ont une influence sur le syst me politique l conomie et la soci t civile de Zambie Les programmes d aide fournissent des ressources substantielles qui in vitablement sont int gr es dans le syst me client liste cr ant la fois des possibilit s et des responsabilit s pour ces bailleurs de fonds Ceux ci doivent au minimum reconna tre l ventail complet des impacts politiques sociaux et conomiques de leurs actions L efficacit en termes de d veloppement de programmes soutenus sera accrue gr ce une meilleure compr hension des incitations qui affectent le comportement des fonctionnaires avec lesquels ils traitent Dans la mesure o la gestion de l aide se d place des
317. s d utiliser des observations manant d une tradition donn e pour les inclure comme intrants inputs dans une analyse appartenant une autre tradition Les m thodologies existantes combinent les m thodes de fa on ajouter de la valeur aux plans analytique et empirique Le fonds Save the Children Approche conomie du m nage et M thode m nage individuel Household Economy Approach and Individual Household Method par exemple lie diff rentes m thodes de mani re novatrice afin d examiner et pr senter les impact probables des chocs au niveau du m nage Ceci est discut en d tail dans le Volume 2 Le Suivi consultatif de l impact des politiques Consultative Impact Monitoring of Policies ColMPact est con u pour valuer l efficacit des politiques et programmes qui se concentrent sur la pauvret et doit tre appliqu pendant ou peu de temps apr s la mise en oeuvre d une r forme pour servir aux futurs n gociations de politique ColMPact a t appliqu dans des formats divers en Jordanie au Malawi et au Kenya L valuation des consommateurs Consumer Assessment est une m thode mixte qui i mappe spatialement les indicateurs sociaux les indicateurs d acc s la qualit des services les prix formels et informels des services et les donn es socio conomiques ii combine ceux ci l information relative la volont et la capacit de payer et les pr f rences des consommateurs Ceci est alors combin l
318. s de politique Au Kenya ColMPact est connu en tant que KePIM Suivi participatif de l impact au Kenya et est g r partir du Minist re du plan et des finances Les organisations non gouvernementales comme Northern Aid Oxfam et Plan International ont t impliqu es dans la recherche sur le terrain l analyse des r sultats la formulation de recommandations en mati re de politique et la diss mination des informations a un large groupe de d positaires d enjeux KePIM a aussi b n fici du Programme de d veloppement du district de Kilifi pour la formation des chercheurs Une analyse des documents de politique combin e a une recherche effectu e sur le terrain constituent les deux piliers de l approche m thodologique bas s sur un ensemble de boucles de r troactions qui facilitent la transition de la recherche aux conseils en mati re de politique L analyse des documents permet d examiner si les politiques sectorielles ou nationales sont v ritablement focalis es sur la pauvret et dans quelle mesure les priorit s des pauvres telles qu elles apparaissent dans les PA sont prises en compte dans les documents de politique Elle permet en m me temps d identifier les indicateurs partir des documents de politique par rapport auxquels le succ s ou l impact des programmes et des projets peuvent tre valu s gr ce aux m thodes quantitatives La recherche documentaire permet le d veloppement d hypoth ses tester lors
319. s en mati re de connaissances ont t identifi es en particulier concernant les strat gies de vie et leur lien avec les migrations particuli rement vers les villes secondaires Les r sultats concernant les strat gies de vie et leur alignement sur les initiatives du gouvernement poss dent un int r t la fois pour le gouvernement le Document de strat gie de r duction de la pauvret de 2005 PRSP et pour la Banque Strat gie d aide pays 2005 La m thodologie a combin la recherche ayant trait la litt rature secondaire la collecte de donn es primaires gr ce des m thodes de recherches participatives avec les groupes cibles cl s agriculteurs pauvres et migrants des interviews cibl es approfondies et l analyse de donn es quantitatives d j disponibles En outre ASP s inspire galement beaucoup du travail d valuation sociale en cours Les tapes m thodologiques plus d taill es sont d crites ci dessous e Mission de d termination du champ d application pour identifier les principales questions sociales e Examen de la litt rature disponible pour identifier les lacunes en mati re de recherches e Analyse quantitative pour d terminer les caract ristiques de la croissance urbaine les opportunit s conomiques la dynamique de la pauvret l exode rural la disponibilit qualit des services etc e D finition des crit res de s lection des sites pour la recherche approfondie e Recherche se
320. s mesures ex ante de gestion du risque c est dire avant qu il ne se produise ont pour objectif de le pr venir si possible ou d en att nuer les effets c est dire r duire ses impacts n gatifs L approche qui suit est un guide pour s assurer que les implications potentielles des d cisions de politique par ex des changements propos s ou une mise en oeuvre relatives la protection sociale sont reconnues et prises en compte Les tapes propos es sont pour beaucoup celles de Farrington 2004 ainsi que celles du site Web de la Banque mondiale sur la Gestion du risque social et de Jorgensen et van Domelen 1999 mais devraient tre adapt es lorsque n cessaire aux contextes du pays ou de la politique concern e Approche possible Etape 1 Identifier les risques majeurs et les caract ristiques des personnes vuln rables Bien que ce ne soit pas une t che facile il est recommand de commencer en identifiant les risques majeurs qui se pr sentent Ils peuvent tre de type naturel par exemple des maladies des parasites attaquant les r coltes etc ou r sultant d activit s humaines tel qu un conflit et affecter les gens d une fa on indirecte idiosyncrasique ou tre corr l s entre individus covari s dans le temps r p t s ou avec d autres risques concentr s Les risques diff rent selon leur fr quence et l impact de bien tre par exemple catastrophique ou non catastrophique Afin de cat goriser
321. s ou les programmes abordent les questions de genre Quelle est l approche adopt e Outil 6 Impliquer les femmes et les organisations sensibles au genre dans la planification Il est recommand de d terminer a quel degr les femmes et les organisations sensibles au genre gender aware sont impliqu es dans le processus de planification Faire participer les femmes au maximum permettra d assurer que leurs besoins pratiques et strat giques r els sont inclus dans le processus de planification Examiner comment les organisations sensibles au genre et les individus peuvent tre directement impliqu s dans toutes les tapes de l analyse la mise en uvre tape 4 Achever le processus Il est recommand de v rifier encore que les analystes locaux avec lesquels vous avez parl savent quoi l information sera utilis e de demander aux analystes de r fl chir sur les avantages les inconv nients et le potentiel analytique de l outil de remercier les analystes locaux pour leurs efforts Les points retenir L objectif du cadre en question est la r alisation de l galit de l quit et de l habilitation l ments suppl mentaires M thodologie de l audit participatif selon le genre de Moser Alors que le cadre d analyse selon le genre de Moser est principalement un outil de planification destin a tablir la planification selon le genre en tant que telle une m thodologie compl mentaire r cente l
322. s qualitatives et quantitatives dans le cadre de la recherche en d veloppement peut induire des id es qu aucune m thode ne produirait par elle m me Rao et Woolcock 2003 Les m thodes contextuelles et non contextuelles peuvent tre combin es efficacement pour ajouter de la valeur l AIPS voir l Encadr 5 6 La recherche quantitative soutenue par les donn es d enqu te alimentant l analyse statistique poss de l avantage comparatif de pouvoir tablir ou r futer des propositions g n rales simples quant l impact causal et le changement covariant pour de grandes populations et avec un degr lev de confiance La recherche qualitative est not e par dessus tout pour son pouvoir explicatif et pour la richesse et la profondeur des informations qu elle produit Plut t que d utiliser la standardisation pour d crire la norme la recherche qualitative cherche a expliquer les differences En cherchant a comprendre la diversit et l interaction sociales au sein de groupes de population y compris les differences intra m nage la recherche qualitative permet d explorer la complexit et les r alit s multiples des soci t s et communaut s La recherche qualitative fournit quelques explications des processus sociaux et conomiques fortement contextuels qui sont mal compris ambigus ou sensibles par nature Sans ces explications les chercheurs d ductifs et les analystes de politique courent le risque de faire des sauts
323. s sociaux comme l appartenance de classe un genre ethnique ou s ils ont pour cause des in galit s sociales Par exemple qui poss de quel type emploi Il faut galement d terminer quel point et dans quelles circonstances diff rents groupes sociaux se m langent e Le pouvoir la distribution in gale des ressources et responsabilit s combin es a des r gles qui la promeuvent et la l gitiment a pour r sultat le fait que quelques acteurs institutionnels poss dent un contr le et une autorit sur d autres Examinez qui d cide de quoi et quels int r ts sont servis Concept 4 Politiques institutionnelles relatives au genre Les politiques sont class es selon le degr de reconnaissance des questions de genre et leur promotion Ils ne sont pas mutuellement exclusifs et l une peut tre pr curseur d une autre Les politiques qui ne pr tent pas attention aux questions de genre ne font aucune distinction entre les sexes et tendent a incorporer les parti pris existants souvent implicitement favorables aux hommes Les politiques attentives aux questions de genre reconnaissent les diff rences et les conflits entre les besoins des hommes et des femmes leurs int r ts et priorit s Ces politiques peuvent tre subdivis es en politiques neutres sur la questions du genre ne changent pas la distribution existante des ressources et responsabilit s ciblent les interventions en fonction des besoins pratiques des deux sexes
324. sation peut tre limit e dans des situations o les march s financiers sont relativement sous d velopp s ou lorsque les m nages ne peuvent obtenir un cr dit ou une assurance en provenance d institutions formelles de march parce que leur revenus sont peu s rs et ou parce qu ils ont peu d acc s l information Les dispositions publiques peuvent inclure la fourniture par l tat de programmes de s curit sociale qui peuvent tre obligatoires pour couvrir des risques tels que le ch mage la vieillesse les accidents du travail l incapacit le veuvage et la maladie La participation obligatoire a ces programmes peut permettre de surmonter les problemes d antis lection par exemple lorsque les individus avec des profils a risque bas vitent de participer des assurances de groupe cause des primes alors que les individus avec des profils a risque lev s unissent pour acc der aux remboursements Cependant les personnes qui b n ficient de ces dispositions publiques occupent souvent des emplois formels et sont peu nombreux dans les pays en voie de d veloppement D autres dispositions publiques pour aider les m nages faire face a un v nement d favorable incluent l aide sociale les subventions pour les produits et services de base et les programmes de travaux publics Le gouvernement peut aussi passer des lois pour am liorer les strat gies de pr vention par exemple en laborant des normes et r glements de
325. search Methods for Policy Evaluation Department for Work and Pensions Research Working Paper No 2 M thodes de recherche pour l valuation des politiques Document de travail No 2 du D partement de recherches sur l emploi et les retraites Rajan R 2004 Assume Anarchy Why an orthodox economic model may not be the best guide for policy in Finance and Development September Assumer l anarchie Pourquoi un mod le conomique orthodoxe ne peut tre le meilleur guide en mati re de politique Revue du FMI Finances et d veloppement septembre Rao V and M Woolcock 2003 Integrating Qualitative and Quantitative Approaches in Program Evaluation in Bourguignon F and L Pereira da Silva 2003 Evaluating the Poverty and Distributional Impact of Economic Policies Techniques and Tools Washington D C The World Bank Chapter 8 Int gration des approches qualitatives et quantitatives dans l valuation de programme dans Bourguignon F et L Pereira da Silva 2003 valuer l impact sur la pauvret et distributionnel des politiques conomique Techniques et uutils Washington D C Banque mondiale Chapitre 8 Robb C 2003 Poverty and Social Analysis Linking Macroeconomic Policies to Poverty Outcomes Summary of Early Experiences IMF Working Paper Washington IMF February Pauvret et analyse sociale Lier la politique macro conomique aux r sultats concernant la pauvret R sum des premi res exp rien
326. secteur du coton du Tchad signifiera tr s probablement pour un certain temps l tablissement d un monopole priv ou monopsone Une pr occupation premi re concerne le processus d appel d offres international et le contrat qui en r sulte entre le gouvernement et Coton Tchad d un c t et un investisseur priv de l autre tant donn l objectif d clar de la r forme par le gouvernement d augmenter les revenus des producteurs de coton il faudra prendre grand soin dans le processus de l AIPS de se garder des investisseurs potentiels pouvant utiliser leur exp rience pour renforcer d une mani re disproportionn e leur position de n gociation vis vis du gouvernement du Tchad qui leur permettrait de structurer un contrat qui fera assumer trop de risques aux producteurs de coton sous forme de prix la production plus bas Pr occupations au niveau micro Les acteurs au niveau micro sont les producteurs de coton les organisations d agriculteurs les transporteurs et une institution particuli re appel e Interface L analyse des co ts de transaction permet d informer en quelque sorte l AIPS sur le niveau micro en mettant l accent sur les deux questions suivantes e Paiements et assurance de la qualit le r le des interm diaires Une structure interm diaire nterface a t cr e par Coton Tchad et est charg e durant la p riode des moissons des paiements forfaitaires aux d l gu s des villages produisant du cot
327. sitaires premiers avec des discussions de groupe et l observation des participants par exemple lors des r unions et des rassemblements communautaires Les analyses co ts avantages en termes de genre sont utiles pour d fendre l galit des sexes du point de vue des affaires par opposition aux points de vue du bien tre social ou des droits de l homme en calculant quels sont les co ts suppl mentaires d une intervention et quelle conomie on peut faire L conomie peut alors tre compar e aux co ts afin d obtenir un b n fice net ou un co t net Cette valuation op rationnelle externe peut tre compl t e par une auto valuation organisationnelle interne qui se concentre sur les objectifs en termes de gestion de l int gration du genre dans une institution Les questionnaires d auto valuation sont les premiers parmi deux composantes de l auto valuation interne et couvrent les capacit s techniques l expertise selon le genre existante les comp tences et le renforcement des capacit s en termes d int gration des questions de genre dans les politiques programmes et projets et la culture institutionnelle prise de d cision institutionnelle et recommandations du personnel Pour analyser les donn es obtenues une carte de score d audit selon le genre gender audit scorecard fournit un outil m thodologique global permettant de synth tiser bri vement les r sultats d audit voir le tableau 4 L
328. sources et l emploi r mun r a constitu une portion lev e du dit revenu Des diff rences significatives sont cependant apparues entre les divers sites dans les deux sites de Mbale le caf est une source importante de revenus fournissant jusqu 10 pour cent du revenu total Mpigi les m nages ont diversifi leurs activit s en produisant du mairunge qat dans un site o cette production repr sente pour plus de 10 pour cent du revenu total mais dans l autre site la diversification production autre que de caf ne s est pas faite la m me chelle Les b n fices de la culture du mairunge sont sup rieurs ceux du caf et ainsi le premier site de Mpigi est relativement plus riche cause de cela L effet d un changement du prix du caf au niveau de la production sur le niveau de vie des m nages a t simul en utilisant un mod le arithm tique simple La chute du prix du caf a eu un impact significatif sur le revenu net disponible et le niveau de vie de certains m nages Ceci a t principalement le cas de Mbale pour les niveaux moyen et sup rieur des revenus et galement celui du site plus pauvre de Mpigi pour une large gamme de revenus l extr mit inf rieure de la distribution la chute s l ve environ 20 pour cent du co t calcul du niveau de vie minimum c d autour 5 000 ug SH De fa on g n rale la mod lisation utilisant l approche conomie du m nage indique que m me si l
329. st en mesure de l influencer positivement ou n gativement DFID 2003 2 1 ll y a trois types principaux de d positaires d enjeux bien qu en r alit la distinction ne puisse tre tr s clairement tablie e Les d positaires d enjeux cl s Ceux qui peuvent influencer de mani re significative ou sont importants pour le succ s d une intervention e Les d positaires d enjeux primaires Ce sont ces individus et groupes qui sont affect s par une intervention comme b n ficiaires positivement affect s ou perdants n gativement affect s e Les d positaires d enjeux secondaires Tous les autres individus ou groupes avec un enjeu ou un int r t ou jouant un r le interm diaire dans l activit Les d positaires d enjeux auront des niveaux d int r t des motivations ainsi que des niveaux de pouvoir et d influence diff rents Les d positaires d enjeux viennent du gouvernement de la soci t civile et du secteur priv Le but de l Analyse des d positaires d enjeux est d identifier leurs caract ristiques et int r ts ainsi que la nature et le degr de leur influence sur les r formes ou interventions existantes ou futures L analyse des d positaires au niveau macro se concentre en particulier sur les d positaires cl s ceux qui sont capables d influencer de mani re significative la conception la mise en oeuvre et les r sultats des r formes de politique Le contexte de l analyse des d positai
330. stes par d autres d positaires e L urgence l urgence qui devrait tre accord e aux demandes en concurrence de chaque d positaire DFID 2003 2 3 Source Adapted from World Bank 2003b and DFID 2003 Cat gories des D positaires Caract ristiques Influence Importance Int r t d positaires appropri s sociales Pouvoir Degr de priorit De l engagement g ographiques permettant des besoins et au statu quo organisationnelles de faciliter des int r ts l ouverture au ou d entraver changement les r formes Responsables Gouvernementaux Personnel de l organisme de mise en ceuvre B n ficiaires attendus Personnes affect es de mani re adverse Groupes d int r ts Organis s Organisations de la Soci t civile Bailleurs de fonds Autres d positaires d enjeux externes Source Adapt de World Bank 2003b et DFID 2003 Etape 2 Cr er un diagramme de donn es relatives aux d positaires d enjeux dans une matrice Une fois que ce tableau cat goris a t d velopp les participants peuvent cr er un diagramme concernant leur relation au processus de r forme sur divers formulaires d analyse bivari e des d positaires partir de variables list es et scor es En utilisant une matrice d Importance Influence le groupe ou le principal informateur peut par exemple identifier ces d positaires dans des encadr s A et B en tant que principaux d positaires d
331. stionnaire peuvent tre obtenues aupr s de Martha Gutierrez Armin K Nolting et sur Internet l adresse suivante www gtz de governance 3 2 Analyse du contexte de la r forme Analyse des d tenteurs d enjeux au niveau macro L analyse des d positaires d enjeux est tablie sur la reconnaissance que les r sultats de la prise de d cision sont une fonction des int r ts politico conomiques et id ologiques des personnes cl s concern es par les politiques Le but de l Analyse des d positaires d enjeux est d identifier leurs caract ristiques et int r ts ainsi que la nature et le degr de leur influence sur les politiques existantes ou futures les r formes ou interventions L objectif de l Analyse institutionnelle est de conna tre les organisations et institutions formelles et informelles qui constituent le contexte de ces politiques r formes ou interventions Le grand d fi qui se pose en essayant d valuer le paysage institutionnel des r formes de politique est qu il ya souvent bon nombre d acteurs diff rents ou d positaires d enjeux avec des int r ts et des interactions qui changent et voluent avec le temps Brinkerhoff et Crosby 2002 164 Un d positaire d enjeux est d fini comme tant un individu une communaut un groupe ou une organisation ayant un int r t pour les r sultats d une intervention soit parce qu il sera affect par elle de mani re positive ou n gative ou parce qu il e
332. t L AIPS a un impact sur les op rations de la Banque particuli rement son Projet municipal de l eau potable et de l assainissement gr ce une certaine perspicacit dans l appr ciation du processus de r forme en cours et des perceptions et attentes des autorit s et des diff rents groupes sociaux quant sa port e ses objectifs et sa mise en oeuvre L AIPS compl te galement le programme de communication publique du projet et l talonnage des activit s du service public de l eau L AIPS aura galement un impact sur le dialogue de politique au sens large entre la Banque le gouvernement et les partenaires locaux et internationaux sur la participation du priv dans le secteur Ceci car elle fournit une image compl te des progr s de la r forme et des perceptions respectives des d positaires d enjeux gr ce ses mesures longitudinales des impacts de la r forme par rapport la ligne de base tablie dans le temps Contact Andreas Rohde Arohde worldbank org Tableau 2 1 Exemples de canaux de transmission qui se rapporte a des r formes de politique sp cifiques Tableau 2 2 Les outils TIPS applicables aux canaux de transmission Note Le tableau suivant montre l utilisation des outils d analyse des impacts pour diff rents canaux de transmission Le choix exact des cadres et outils analytiques d pendra du contexte du pays de la nature de la r forme du rapport du secteur l conomie des
333. t des m thodes de production et du timing Quel est le degr de similarit des intrants et du rendement Quel est le degr de similarit en termes de propri t de la terre de location et m tayage Est ce que les gens font commerce de produits similaires y compris en termes de quantit Etape 2 D finir les cat gories de richesse des m nages dans le cadre de chaque conomie alimentaire Dans chaque zone d conomie alimentaire il faut identifier les diff rentes cat gories de richesse que les personnes locales utilisent pour se d crire elles m mes ainsi que les unes et les autres II peut exister des termes locaux pr cis utilis s pour d finir diff rentes cat gories de richesse employez ces termes et leurs d finitions locales dans la recherche tablissez la distribution des m nages dans les cat gories de richesse d finies Des interviews d informateurs clefs et ou les analystes locaux utilisant des outils participatifs par ex le classement selon la richesse et le mappage social sont des m thodes qui peuvent tre utiles ce stade tape 3 D crire les m nages au sein des diff rentes cat gories de richesse Pour chacune des cat gories d finies concernant la richesse il faut d crire comment durant une ann e normale ou ann e de base un m nage typique appartenant chaque cat gorie obtient ses revenus ainsi que toutes diff rences entre m nages riches et m nages pauvres Une ann e de
334. t gorise 4 types de risque e Les risques institutionnels relatifs aux institutions du march et de non march o aucun chec n a t assum e Les risques en termes d conomie politique y compris le risque que des groupes d int r t puissants puissent saper les objectifs des r formes en bloquant la mise en oeuvre en saisissant les avantages ou en l inversant compl tement e Les risques exog nes y compris les risques de chocs li s l environnement externe comme les chocs naturels ou les crises conomiques r gionales et e Les autres risques pays y compris la menace d une amplification de l instabilit politique ou des tensions sociales L valuation du risque social implique de tester la probabilit de l invalidit de la r forme de politique Banque mondiale guide de l utilisateur du PSA 30 L valuation du risque social implique trois tapes 1 identifier les suppositions concernant ce qui devrait et ne devrait pas arriver afin qu une politique puisse r aliser ses objectifs ii prendre une d cision quant a la probabilit que chaque supposition se r alisera et son importance pour la politique iii adapter la politique la lumi re des risques identifi s Plus une supposition importante risque d tre invalide plus il y a de chances qu il faille modifier la politique Le cadre de Gestion du risque social est particuli rement utile pour l analyse de politique parce qu il introduit
335. t s et gestion environnementales naturelles les caract ristiques sociod mographiques les structures politiques et conomiques les institutions locales activit s conomiques et moyens de subsistance les installations communautaires de base et l organisation sociale Enqu te surles Un outil d enqu te adapt qui peut tre d velopp et appliqu m nages r alis e localement pour g n rer les informations n cessaires une ligne localement de base et au suivi des indicateurs de pauvret Si le module de l enqu te inclut des variables fondamentales qui s inscrivent dans les enqu tes nationales de type LSMS alors la repr sentativit des r sultats de l enqu te peut tre r trofit e aux donn es de l enqu te nationale Les r sultats peuvent alors tre incorpor s dans les donn es qualitatives permettant ainsi d obtenir des informations sur les raisons des changements et les diverses mani res dont les gens y r pondent Marche par transect Un outil simple pour d crire et designer l emplacement et la distribution des ressources les caract ristiques la configuration et les principales utilisations de la terre par rapport un transect donn II peut tre employ pour identifier et expliquer les relations de cause effets entre la topographie les sols la v g tation le type de culture et d autres activit s de production et les Mappage social Mappage des ressources communautaires Classement de la ri
336. t du ogframe Lors d une valuation ex ante des impacts sociaux et sur la pauvret les FGD ont pu tre utilis pour tudier leurs effets sur diff rents groupes de d positaires et les r sultats ont pu tre incorpor s dans la conception de programme ou de politique Source DFID 2002 Tools for Development A handbook for those engaged in development activity version 15 Outils pour le d veloppement Un guide pour ceux engag s dans des activit s de developpement DFID London Disponible http Awww dfid gov uk pubs files toolsfordevelopment pdf Outils participatifs La recherche participative comme la recherche sociale a tendance a utiliser des m thodes plus contextuelles et a produire des informations plus qualitatives et interpr tatives mais s y ajoute en quelque sorte un engagement philosophique compl mentaire important de respect des savoirs locaux et de facilitation de l appropriation et du contr le de la production et de l analyse des donn es Par contraste avec l observation et les discussions individualis es de beaucoup d enqu tes qualitatives la recherche participative se concentre sur la r flexion publique et collective et sur l action Ainsi la recherche participative peut susciter une certaine habilitation des diff rents groupes de d positaires Les m thodes participatives ne sont en aucun cas limit es la production de donn es qualitatives Les gens tablissent des cartes compte
337. t en tre tudi es et not es Points retenir En r alisant un profil communautaire il ne faut pas chercher expliquer ou d tailler tous les aspects de la situation du contexte d une communaut II faut se concentrer sur les domaines questions importantes pour la recherche et pour la communaut en utilisant une approche souple Encadr 5 6 Liste de contr le Combiner les approches qualitatives et quantitatives Un PPA est un instrument permettant d inclure les appr ciations des pauvres dans l analyse de la pauvret et la formulation de strat gies pour la r duire gr ce des politiques publiques Norton et autres 2001 Nom de l outil Approche conomie du m nage L approche conomie du m nage Proc dure et exemples L objectif de l Approche conomie du m nage HEA est de comprendre comment les m nages arrivent joindre les deux bouts dans des conditions normales et anormales Le HEA produit galement des budgets d taill s pour des cat gories d finies de m nages et des informations pr cises sur le montant du revenu des m nages la qualit de leur alimentation quelle part de la nourriture du m nage est faite de c r ales de produits animaux etc comment ceci varie quantitativement qualitativement et de fa on saisonni re dans un m me lieu et d un lieu l autre L approche g n rent galement des donn es sur les d penses non alimentaires tissu savon imp ts ducation sant e
338. t projet d approche Hentschel J 1999 Contextuality and Data Collection Methods A Framework and Application to Health Service Utilisation in The Journal of Development Studies 35 64 94 Contextualit et m thodes de collecte de donn es un cadre et une application utiliser pour les services de sant Holland J with J Campbell eds 2005 Methods in Development Research Combining Qualitative and Quantitative Approaches ITDG Publications London M thodes de recherche en d veloppement Combiner les approches qualitatives et quantitatives Jorgensen and Van Domelen 2000 Helping the Poor Manage Risk Better The Role of Social Funds in Lustig N ed Shielding the Poor Social Protection in the Developing World Washington DC Brookings Institute and IADB Aider les pauvres mieux g rer les risques Le R le des fonds sociaux in Lustig N Prot ger les pauvres Protection sociale dans les pays en d veloppement Kanbur R 2003 Q Squared A commentary on Qualitative and Quantitative Poverty Appraisal in Kanbur R ed Q Squared Qualitative and Quantitative Methods of Poverty Appraisal Delhi Permanent Black pp 1 21 Q carr Un commentaire sur l valuation qualitative et quantitative de la pauvret in Kanbur R ed Q carr M thodes qualitatives et quantitatives d valuation de la pauvret Khanya 2000 Guidelines for Undertaking a Regional National Sustainable Rural Livel
339. t utilis pour examiner comment les interventions de planification transforment la position subalterne des femmes D terminer le degr de satisfaction des besoins pratiques et ou strat giques selon le genre Il est recommand de garder l esprit l approche adopt e pour ce type d interventions Cinq approches qui ont domin la planification du d veloppement durant les derni res d cennies sont identifi es elles concernent e le bien tre le r le reproducteur des femmes est reconnu et l on cherche satisfaire leurs besoins pratiques par des subventions top down handouts e l quit 1 approche WID cherche assurer l quit pour les femmes dans le processus de d veloppement e la lutte contre la pauvret 2 approche WID une version att nu e de l approche quit e l efficacit 3 approche WID le d veloppement est r alis de mani re plus efficace gr ce la contribution des femmes e l habilitation l approche la plus r cente qui cherche habiliter les femmes gr ce une plus grande autosuffisance Les approches en mati re de politique ne sont pas mutuellement exclusives et peuvent se recouvrir partiellement dans la pratique L outil est principalement utilis pour d terminer quelle approche a t utilis e dans un projet un programme ou une politique Il peut galement tre utilis pour valuer les options futures II est important de se demander comment les politique
340. taines agriculteurs urbaine r gions ouvriers agricoles isol es sans terres Acteurs Externes Bailleurs de fonds OMC ONG internationaux internationales M dia T l vision La plupart des Stations de journaux de radio locales tude de cas de mappage micropolitique Lib raliser le secteur minier La carte ci dessous illustre l environnement micropolitique relatif la proposition du gouvernement de lib raliser l industrie mini re Reformer le secteur minier doit r duire les contraintes pesant sur les finances publiques et accro tre la productivit mais ce faisant elle g n re des gagnants et des perdants Le minist re de l conomie a propos au nom du gouvernement un plan de lib ralisation du secteur sur une p riode de dix ans et un mappage macropolitique pr liminaire indique un fort soutien a la r forme Cependant en d sagr geant l entit gouvernementale en une carte micropolitique des factions conflictuelles peuvent tre identifi es Dans l exemple ci dessous le puissant minist re des finances aurait souhait une r forme plus globale et une lib ralisation plus compl te sur une p riode de cinq ans tandis que le minist re du travail aurait voulu que les licenciements massifs inh rents la lib ralisation b n ficient d une approche plus prudente que celle propos e Toujours est il qu aucune des factions ne s oppose r ellement la r forme ce stade mais la tension r elle qui existe entre ces de
341. taire sont consid r es appropri es par d autres d positaires e L urgence qui devrait tre attach e aux demandes en concurrence de chaque d positaire d enjeux Il existe plusieurs versions de cet outil La matrice pour l analyse des d positaires d enjeux par exemple identifie les cat gories de d positaires au sein du gouvernement du secteur priv et de la soci t civile les classe selon leur pertinence par rapport au domaine de la r forme avec leurs caract ristiques leur int r t pour la r forme de politique favorables au statu quo ou au changement et le degr d influence qu ils ont sur le processus lev moyen ou faible La Matrice Importance Influence num re de la m me mani re les types de d positaires et la nature de leur int r t positif ou n gatif pour la r forme de politique et les organise dans quatre quadrants selon leur importance pour la r forme et leur influence sur elle La Matrice Int r t pour les politiques se concentre plus sp cifiquement sur les objectifs de politique des principaux acteurs au sein du gouvernement ainsi que sur les avantages et contraintes ventuels tels qu ils les per oivent et le degr d influence qu ils exercent Cet outil a t utilis dans l AIPS relative au tarif du riz en Indon sie d crite dans le volume 2 Les matrices d analyse des d positaires sont des outils utiles pour organiser l analyse mais doivent tre mani es avec pr caution DFID 2
342. tant ici de distinguer entre in galit s en termes d opportunit s et en termes de r sultats Les in galit s en termes de r sultats peuvent d couler du choix effectu librement par une personne habilit e dot e de pouvoir par ex de choisir de ne pas mener une vie mat rielle et une personne sans pouvoir disempowered qui ne b n ficie pas de choix par ex en termes d options pour ce qui concerne les moyens de gagner sa vie 5 1 Identifier les canaux de transmission equivalent to Section 2 2 2 5 2 Instruments analytiques pour l valuation des impacts Gr ce au Guide de l utilisateur de l AIPS des progr s ont t r alis s dans l application des mod les et outils conomiques pour d crire les impacts directs et indirects des politiques sur la mani re dont les gens gagnent leur vie voir galement Bourguignon et da Silva 2002 Les m thodes examin es dans le guide de l utilisateur sont pr sent es dans la Figure 5 1 et r sum es dans l Encadr 5 2 Les instruments analytiques sociaux sont pr sent largement utilis s pour tenter de comprendre et expliquer les r sultats et les impacts en termes de pauvret Ici nous examinons l Analyse de vuln rabilit l Analyse des moyens d existence durables l Analyse du genre et l Analyse de l habilitation en tant qu instruments appropri s pour le modelage social de l analyse des impacts Figure 5 1 Mod les conomiques de mesure des impacts du cha
343. tc Ceci est utile pour constituer un ensemble d informations de fond galement utile l analyse des moyens de subsistance pour le ciblage des pauvres et m me la conception de projet L approche d crite ci dessous s inspire beaucoup de Seaman et autres 2000 Approche possible Etape 1 D finir les zones et les populations des conomies alimentaires D finissez l conomie alimentaire ou les conomies d un groupe ou de plusieurs groupes de m nages pour qui l analyse est n cessaire Il s agit de tous les m nages d une zone g ographique o la plupart des m nages obtiennent leur nourriture et leur revenu en esp ces plus o moins de la m me mani re Dans le cadre d une tude locale petite chelle il peut y avoir seulement une conomie alimentaire mais une grande zone g ographique peut inclure plusieurs m nages de diff rents types Une population de m nages est un groupe d fini compos de m nages au sein d une conomie alimentaire Les zones d conomie alimentaire sont des divisions conomiques plut t qu administratives et peuvent ne pas correspondre aux fronti res administratives Pour d finir diff rentes conomies alimentaires divisez le domaine d tude en sous domaines avec des conomies semblables Par exemple il peut y avoir une zone o la population compte principalement sur la culture du riz bien qu ils peuvent galement avoir du b tail et ou d autres sources de revenu et une aut
344. te analyse recoupe souvent les divers canaux de transmission d montrant la n cessit d tudier l interaction des diff rents effets de premier tour Dans le Tableau 2 1 nous avons proc d au mappage des canaux de transmission avec les impacts de premier ordre sur une liste indicative mais non exhaustive de r formes de politique Dans le Tableau 2 2 nous avons effectu un mappage des outils d crits dans ce Livre source sur les canaux de transmission Nous avons soulign dans cette section que l inclusion d un sixi me canal de transmission sur l autorit ne remplace pas le besoin d analyse institutionnelle concernant les r formes pour lesquelles d autres canaux de transmission peuvent produire des effets de premier tour qui peuvent avoir un impact sur les institutions et les pratiques y compris les normes socioculturelles Un m lange de m thodes qualitatives et quantitatives en provenance de plusieurs disciplines peut tre utilis pour nous aider comprendre ces multiples impacts indirects Ce Livre source vise mieux faire comprendre le processus des AIPS et la gamme de m thodes qui peuvent tre utilis es Les sections suivantes vont pr sent exposer plus en d tail les diverses m thodes disponibles pour r aliser de telles analyses tude de cas utilisant des m thodes combin es AIPS de l Albanie R forme relative la d centralisation et la privatisation du secteur de l eau L objectif est ici de mes
345. te de politique de cette AIPS tait la privatisation propos e de la Compagnie de d veloppement et de marketing agricoles Agricultural Development and Marketing Corporation ADMARC e Le Rwanda Cette AIPS s est attach e la r forme du secteur du th dans ce pays avec deux composantes cl s Celles ci comprennent la lib ralisation par la privatisation de neuf de la dizaine des domaines d tat et la r organisation d une entreprise para tatique en tant qu organisme de r gulation du secteur OCIRTHE e Le Yemen Le contexte de politique de cette AIPS tait que le niveau existant des subventions pour le diesel n tait pas consid r fiscalement soutenable Avec l adoption du PRSP des reformes de politique cens es r duire les subventions sont consid r es e La Zambie Cette AIPS a t r alis e avec pour objectif de mettre plus d emphase sur la r duction de la pauvret de la Strat gie d assistance de pays de la Banque mondiale concernant la Zambie avec une concentration sur la r forme fonci re e L Albanie Cette AIPS a permis d tudier les impacts possibles de la mise en oeuvre de la reforme du secteur de l eau en Albanie dont le but est l am lioration de l efficacit de la fourniture de services d assurer l acc s aux services d infrastructure de base et d am liorer le ciblage de la population bas revenus e L Quganda Cette tude a examin l impact de l abolition des redevances pour services
346. thod data de Hentschel 1999 voir la Figure 5 4 et nous nous concentrons sur la premi re dimension de l encadr 5 4 en d clarant que les termes qualitatifs et quantitatifs devraient se r f rer sp cifiquement au type de donn es qui sont produites dans le processus de recherche La recherche quantitative produit des donn es sous forme de nombres alors que la recherche qualitative tend produire des donn es qui sont pr sent es sous forme de prose ou textuelle Toutes deux peuvent produire des donn es qui peuvent tre affich es sous forme graphique ou illustr e Afin de produire diff rents types de donn es la recherche qualitative et quantitative utilise diff rentes m thodes Il s agit du deuxi me spectre de l instrument de Hentschel Les m thodes qui sont appliqu es la population univers souvent un pays ou une r gion d un pays participant l analyse sont consid r es non contextuelles En revanche les m thodes appliqu es une localit un cas ou un cadre social sp cifiques pourraient tre d crites comme contextuelles Nous discutons ces diff rentes m thodes ci dessous Encadr 5 4 Liste de contr le Dimensions qualitatives et quantitatives de la pauvret et analyse des impacts sociaux Recherche plus qualitative lt lt lt lt lt lt lt lt gt gt gt gt gt gt gt gt gt gt Recherche plus quantitative Information non num rique Information num rique Couvertu
347. tice of participatory rural appraisal World Development 22 959 961 Les origines et la pratique de l valuation rurale participative D veloppement dans le monde 22 959 961 Chinsinga B et al 2002 TIP messages Beneficiary selection and community targeting agricultural extension and health TB and HIV AIDs Module 2 of the 2001 02 TIP Evaluation July 2002 Disponible www reading ac uk ssc Messages TIP S lection des b n ficiaires et ciblage des communaut s vulgarisation agricole et sant T B et VIH SIDA Module 2 de l valuation TIP de 2001 02 juillet 2002 Disponible www reading ac uk ssc Davies P 2003 The Magenta Book Guidance Notes for Policy Evaluation and Analysis Government Chief social Researcher s Office Cabinet Office London July Le Livre Magenta Conseils pour l valuation et l analyse de politique Bureau de recherches en sciences sociales de l Etat Londres juillet Denzin N 1970 The Research Act in Sociology London Butterworths Actes de la recherche en sociology Londres Butterworths DFID 2003 Tools for Development A Handbook for those engaged in development activity London DFID March Outils pour le d veloppement un manuel pour ceux engag s dans des activit s de d veloppement Hendrie B et al 2003 What Does Drivers of Change Mean for DFID A Draft Approach Paper London DIFD August Que veut dire agents du changement pour DFID Un avan
348. tion de la croissance conomique et de la productivit Le bien tre humain concerne la survie la s curit et l autonomie L analyse des impacts grace ce concept permet d examiner comment les interventions en termes de d veloppement quelque niveau que ce soit contribuent ces objectifs au sens large e Les relations sociales Il s agit de relations structurelles dynamiques qui cr ent et reproduisent les diff rences syst matiques dans le positionnement de diff rents groupes de personnes Ce concept contribue l analyse des impacts se concentrant sur la fa on dont une intervention en termes de d veloppement peut soutenir ce type de relations bas es sur la solidarit et la r ciprocit et permettant d accro tre l autonomie des pauvres tout en r duisant celles qui produisent ou maintiennent des relations in gales e L analyse institutionnelle Le concept consid re que l in galit est reproduite par toute une s rie d institutions allant du niveau macro au niveau micro Quatre clefs institutionnelles li es entre elles sont utilis es tat march communaut famille parent qui produisent renforcent et reproduisent les relations sociales et donc la diff rence et les in galit s sociales e Politiques institutionnelles selon le genre Neutres en termes de genre sp cifiques au genre redistributives selon le genre e Causes imm diates sous jacentes et structurelles Ceci fait
349. tous les liens possibles soient inclus Ceci n cessite une fronti re de la communaut clairement d finie Cependant la fronti re du village dans l tude peut ne pas tre exacte parce qu elle est bas e sur les descriptions des villageois et des chefs de village et comme beaucoup de fronti res n est pas bien fix e Cette limitation a pu affecter l inclusion de la totalit de la communaut villageoise dans les r seaux examin s ainsi que la distinction entre faisant partie ou ne faisant pas partie du village Source Stoebenau and Valente 2003 tude de cas Analyse de r seau d un projet de technologies de l information et de la communication TIC en Afrique La figure 1 montre un exemple de repr sentation temporaire de r seau des relations de d positaires d enjeux dans le cadre d un projet multi pays de technologies de l information et de la communications TIC en Afrique Les noeuds verts repr sentent les organisations africaines les noeuds bleus les consultants les noeuds rouges le gestionnaire de programme et DFID les noeuds jaunes les bailleurs de fonds et le noeud pourpre une quipe d valuation Les questions qui doivent encore tre r solues sont Quelles organisations africaines doivent tre inclues dans le r seau et combien d entre elles Combien de temps les consultants seront n cessaires pour tablir des relations avec le directeur de programme Comment les organisations afri
350. tout dans la structure verticale du secteur et un pouvoir de n gociation limit des organisations d agriculteurs Analyse des d positaires au niveau m so Alors que l analyse des d positaires de niveau macro voir ci dessus se concentre sur les d positaires clefs ceux qui sont le plus en mesure d influencer le r sultat d une intervention l analyse des d positaires au niveau m so examine la question des d positaires secondaires c est dire tous les autres individus ou groupes ayant un int r t ou un r le interm diaire dans l activit A ce niveau de mise en oeuvre de la politique l analyse des d positaires permet de comprendre l importance relative et l influence de diff rents groupes d int r ts et acteurs et le r le que chacun peut jouer dans ce processus Ainsi nous d crivons trois outils utilis s pour l analyse des d positaire de niveau m so les matrices pour l analyse des d positaires le mappage micropolitique et l analyse du champ de force Comprendre les impacts des r formes de politique Dans cette section nous pr sentons des cadres et outils pour l examen des impacts possibles ou r els des r formes de politique aux niveaux m so et micro Le niveau micro a t d crit comme une bo te noire caract ris e par des processus de pauvret complexes et souvent non quantifiables L analyse sociale aux niveaux m so et micro nous permet de d passer l approche parfois m canique des m canismes de
351. tre int gr es dans les cycles de politique selon qu il s agit d une analyse pr alable des impacts possibles de r formes sp cifiques d une analyse pendant la r forme ou d une analyse r alis e apr s les r formes L AIPS effectu e avant les r formes de politique peut informer sur le choix la conception et l ordonnancement des options alternatives en mati re de politiques Durant la mise en oeuvre le suivi d une r forme et de ses impacts permet de I affiner de reconsid rer le rythme l ordonnancement de ses dispositions institutionnelles ou d introduire ou renforcer des mesures d att nuation des effets Finalement une AIPS effectu e apr s la r forme de politique permet d en valuer les impacts distributionnels v ritables ce qui peut aider les analystes comprendre les effets possibles des futures r formes L AIPS peut tre appliqu e aux r formes de politique dans un certain nombre de domaines et secteurs voir Encadr 2 1 Certaines r formes telles que celles ayant trait la d centralisation ou au secteur public ont souvent des impacts directs qui se pr tent le mieux l analyse institutionnelle politique et sociale Cependant des outils d analyse institutionnelle politique et sociale peuvent tre utilis s pour les impacts indirects de types marchands et non marchands des r formes de politique en amont et en aval en raison de leur nature mais galement parce que les r form
352. ts potentiels du projet de reforme c est a dire de l enregistrement des terres l ajustement des loyers et l am lioration de la perception des imp ts l assignation de 30 des terres aux femmes minorit s ethniques et groupes vuln rables et le renforcement du Tribunal foncier L AIPS s est concentr e sur 1 la productivit et les revenus des petits propri taires l accessibilit la terre et les risques associ s l utilisation de la terre comme garantie de pr t ii l acc s aux terres par les agriculteurs des petits exploitants pour usage commercial des investisseurs trangers ili l acc s aux terres par les femmes minorit s ethniques et groupes vuln rables iv les possibilit s d am lioration de l acc s et pour une distribution plus quitable dans le cadre de la structure institutionnelle actuelle v le changement potentiel en termes de bien tre selon les diff rents sc narios relatifs la distribution des terres et iv la viabilit de la proposition actuelle de s attaquer aux probl mes qui se posent c est dire les propositions faites pour les r soudre ou pour en traiter les cons quences Les coordonnateurs de l tude ont essay d int grer l AIPS dans un processus participatif afin d en susciter l appropriation et les r sultats par la soci t civile les d cideurs et les bailleurs de fonds Des organisations de la soci t civile ainsi que des repr sentants des bailleurs de fonds de l
353. u il s est produit Elles peuvent inclure l pargne n gative l emprunt ou d pendre des transferts publics et priv s Lorsque les individus ou les m nages n ont pas assez conomis pour faire face des v nements d favorables r p t s ou catastrophiques ou si les m canismes d adaptation sont inefficaces par exemple les prix des actifs chutent rapidement en r ponse la vente par un grand nombre de personnes d actifs pour obtenir de l argent afin d acheter de la nourriture apr s un choc covari alors le gouvernement a un r le important jouer II joue galement un r le important dans les op rations de secours en cas de catastrophe ou en fournissant des services de sant aux personnes malades ll y a trois types principaux de dispositions en mati re de gestion du risque social pour traiter la vuln rabilit informelles ax es sur le march et de type public sur une grande chelle Ces dispositions jouent un r le important et vont probablement changer avec le temps Les dispositions informelles sont la source principale de gestion du risque pour une grande partie de la population mondiale Lorsqu il y a absence d institutions de march et de dispositions publiques d aide les m nages individuels r pondent aux risques en utilisant des dispositions informelles et personnelles Les dispositions ax es sur le march incluent les produits financiers offerts par des soci t s d assurance et des banques Cependant leur utili
354. uation participative de la pauvret de l Ouganda UPPAP a r v l la signification des chocs sanitaires sur la vuln rabilit des pauvres particuli rement dans les zones rurales Souhaitant s attaquer ce probl me qui a pris une grande importance lectorale en mars 2001 le Pr sident de l Ouganda a d cid d abolir les redevances d utilisation des unit s sanitaires publiques Les donn es par s rie de temps concernant les consultations externes ont montr que les effets combin s de la suppression des honoraires et de l augmentation de la fourniture de services de sant sont plut t tonnants avec une augmentation de 84 des dites consultations entre 2000 01 et 2002 03 Les taux d immunisation des enfants ont aussi augment de mani re radicale par exemple le taux de vaccination contre la DTC des enfants est pass de 48 84 entre 2000 2001 et 2002 03 Bien que les immunisations taient cens es tre gratuites avant la suppression des redevances l augmentation du taux d immunisation peut tre en partie attribu e l abolition des dites redevances Ceci parce que la plupart des immunisations ont lieu dans des unit s sanitaires et que les gens se rendent pr sent en nombre plus grand en raison de l abolition de la charge New Outpatient Attendances in Government of Uganda and Private Not for Profit Health Units Pour obtenir confirmation que l augmentation des consultations externes s est faite progress
355. ud tablit entre son groupe grappe imm diat e et d autres groupes grappes dans le r seau Ceux ci peuvent tre dans une bonne position pour combiner des influences et flots nouveaux franchissant les fronti res des groupes au sein de r seaux e Quel est le degr de connexion qu un noeud la fronti re d un r seau tablit avec d autres r seaux non mapp s e Que signifie la relation entre les centralit s de tous les noeuds pour la structure globale du r seau Est elle est domin e par quelques noeuds tr s centraux Que se produirait il si ces noeuds taient retir s ou endommag s Comment un r seau peut il tre rendu moins centralis ou moins vuln rable des points uniques de panne e Quels noeuds jouent des r les semblables dans un r seau e O y a t il des grappes dens ment connect es ou cliques Quels groupes dans le r seau sont ouverts ou ferm s aux autres e Ou sont les secteurs sans connexions entre les noeuds qui pourraient pr senter des opportunit s tape 4 Utiliser l analyse La carte de r seau produite et les probl mes et opportunit s mis en exergue pendant l analyse peuvent tre pass s en revue dans d autres interviews et ou ateliers de travail L analyse fournit une ligne de base Les effets potentiels des changements propos s peuvent tre valu s en fonction de cette ligne de base et ou les changements et interventions appropri s pour am liorer les connexions et les
356. ues Nom de l outil Approche conomie du m nage Same as Section 5 6 Nom de l outil CoIMPact ColMPact proc dures et exemples Le Suivi consultatif de l impact des politiques ColMPact est con ue pour valuer l efficacit des politiques et programmes se focalisant sur la pauvret Cette approche compl mente les outils AIPS se concentrant sur l analyse ex ante et ses r sultats sont meilleurs si elle est appliqu pendant ou peu de temps apr s la mise en oeuvre d une r forme ColMPact fournit une structure pour un processus et un cadre m thodologique pour faciliter l application de AIPS pendant la mise en oeuvre et le suivi des r formes particuli rement pour les futures r visions des Strat gies de r duction de la pauvret L approche a t d velopp e partir de l exp rience d un certain nombre de pays Jordanie Malawi Kenya avec l aide technique et financi re de l Agence allemande pour la coop ration technique GTZ Elle vise principalement les institutions d tat au niveau national ainsi qu celui des districts pour leur fournir des informations de mani re opportune sur l impact de leurs politiques sur les b n ficiaires cibl s afin de pouvoir les affiner Les principaux utilisateurs sont les fonctionnaires planificateurs et les sp cialistes des sciences sociales mais les organisations de la soci t civile ont un grand int r t dans les r sultats et s y r f rent durant les d bat
357. ui peuvent tre crites ou pas formelles ou informelles exprim es par le biais de normes valeurs lois traditions et coutumes Examinez comment les r gles facilitent ou constituent une contrainte eu gard aux activit s concern es comment celles ci sont effectu es par qui et qui en profite comment ces r gles changent et de quelle mani re e Les activit s qui peuvent tre productives distributives ou r gulatrices Examinez la question des activit s en demandant qui fait quoi qui obtient quoi et qui peut revendiquer quoi Par exemple est ce que des groupes sociaux particuliers entreprennent des t ches sp cifiques Est ce qu on attribue une valeur diff rente des activit s distinctes par exemple la garde d enfants ou la p che Si c est le cas pourquoi Sont elles r compens es diff remment Ceci renforce t il les in galit s e Ressources qui peuvent tre humaines par exemple le travail l ducation mat rielles la terre l argent ou intangibles les r seaux la bienveillance Examinez comment les institutions mobilisent et distribuent les ressources et comment cette distribution correspond aux r gles d une institution e Les personnes les institutions sont s lectives en termes de qui est inclus ou exclu qui re oit des ressources doit accomplir des t ches et assumer des responsabilit s et quelle est sa place dans la hi rarchie Examinez comment ces choix sont d termin s par des facteur
358. un risque comme majeur comparez son impact potentiel par rapport a diff rentes dimensions de bien tre Examinez comment les risques varient selon des facteurs comme l agro cologie l infrastructure les liens avec l infrastructure ax e sur le march et les institutions le march du travail le degr de segmentation du march l emplacement particuli rement en termes d acc s au march et de catastrophes naturelles potentielles et des r seaux sociaux Identifier les risques peut aussi tre fait en utilisant le mappage participatif de l index du risque et ou les sources de matrice des risques Examinez en m me temps qui est expos aux risques identifi s Ceci permettra galement de cat goriser un risque comme tant majeur ou pas Par exemple selon une perspective de gestion du risque un risque qui affectent uniquement les riches ne devrait pas tre consid r comme majeur si ceux ci peuvent s assurer contre lui Cependant un petit risque qui affecte les m nages pauvres devrait tre consid r comme majeur s ils ne peuvent s en prot ger Examinez les diff rences intra m nage et entre les sexes en termes de vuln rabilit et d exposition diff rents types de risque non assur convenablement par exemple les diff rences entre hommes et femmes enfants males et femelles veuves personnes g es etc Par exemple les femmes peuvent porter le principal fardeau consistant faire face aux chocs au sein d une
359. uple et s adapter aux contextes et besoins locaux Il faut viter de g n raliser et d attribuer les r sultats de discussions de groupe une population enti re Etude de cas Groupes de discussion pour la conception d interventions relatives au VIH SIDA Une quipe concevant des activit s ayant trait au VIH SIDA au Kenya a eu besoin de comprendre de mani re plus approfondie diverses questions et contraintes concernant l pid mie Ils ont conduit des discussions FGD avec des groupes cibles potentiels et des fournisseurs de service Les FGD ont t r alis s avec des personnes vivant avec le SIDA des jeunes des groupes fournissant des services de conseils et de test d autres offrant des soins de sant domestique des hommes d affaires et des chefs religieux Les groupes de discussion ont permis l quipe de prendre connaissance d informations de valeur quant aux probl mes opportunit s et contraintes li s au VIH SIDA et galement aux analystes locaux au sein des groupes de mieux conna tre les probl mes communs auxquels ils ont fait face et leurs solutions possibles Par exemple les groupes fournissant des services de conseils et de test font face des probl mes critiques quant la protection de la confidentialit de clients s ropositifs Ils ont pu changer des id es sur la mani re dont ces probl mes pourraient les trait s ce qui a t int gr dans la conception lors d un atelier de d veloppemen
360. uppl mentaires puissants de la vuln rabilit Le point crucial cependant est que le genre transcende toutes les autres variables sociales et devrait donc tre une pr occupation centrale de toute AIPS L analyse du genre dans le cadre de l AIPS relative l Initiative exportations strat giques de l Ouganda par exemple fournit une critique des politiques neutres du point de vue du genre et souligne la n cessit de prendre en compte l conomie du temps et de l effort Time and Effort Economy aux niveaux m so et micro dans les secteurs du caf et de la p che Les chercheurs ont utilis les tudes qualitatives existantes pour b tir des suppositions au sujet des impacts sous micro intra m nage en termes de genre dus aux changements de politique Ils ont argu du fait que les r ponses en termes d outputs qui sont moindres qu anticip s prise de d cision et r sultats pervers serait li aux d cisions rationnelles des femmes influenc es par les rigidit s de l organisation du travail et ayant pour r sultat l inefficacit allocative Ils en concluent que les femmes saboteront probablement une allocation plus efficace des t ches si elles ne peuvent pas contr ler les r sultats Les outils suivants sont con us principalement pour la planification Ils comprennent galement un ensemble d outils conceptuels pour g n rer des donn es empiriques et analyser l impact diff rentiel probable ou r el des r fo
361. ur enregistrer de mani re syst matique les donn es et les informations collect es tape 4 D crire le contexte conomique des m nages La description du contexte conomique dans lequel les m nages voluent devrait contenir toutes les informations n cessaires pour la fois comprendre leur acc s actuel existant aux revenus et l alimentation et les possibilit s d accro tre les dits revenus dans des conditions diff rentes D crivez le contexte conomique en termes de march s utilis s par les m nages pour changer diff rents produits et du travail les transferts non marchands de nourriture et de marchandises entre les m nages et la mani re dont ils varient dans des conditions diff rentes et la disponibilit de produits alimentaires et non alimentaires sauvages qui peuvent tre consomm s ou chang s contre de la nourriture Les march s constituent un lien entre l conomie alimentaire des m nages et l conomie au sens large Examinez comment les m nages utilisent le march pour g n rer des revenus dans le cadre des six secteurs g n raux suivants levage de b tail agriculture production non alimentaire bois de chauffage travaux manuels alimentation travail r mun r et travail ind pendant D crivez qui vend et ou ach te quoi et o D crivez le march le lieu o l change se produit et comment il fonctionne Les march s peuvent tre des localit s sp cifiques dans une ville ou un v
362. ur le quintile au sommet Deininger et 2004 Mpuga Ainsi gr ce un s quencement soigneux de m thodes et d analyses des donn es il est apparu que la suppression des redevances d utilisation a rendu les services m dicaux plus accessibles aux pauvres et ils ont par cons quent augment leur consommation de ces services En Ouganda la politique d exemption des redevances d utilisation des services de sant et les syst mes d assurance maladie communautaires n ont pas aid les pauvres pr venir ou g rer le risque de sant Cependant la suppression des redevances a constitu une mesure de protection sociale importante indiquant qu il faudrait lui donner beaucoup plus d attention dans la litt rature et les d bats relatifs la protection sociale Ceci n a cependant pas t le cas jusqu pr sent Le document phare de la Banque mondiale ayant trait la strat gie de protection sociale From Safety Net To Spring Board reconna t la fois les inconv nients de l assurance maladie communautaire et ceux de l exemption de redevances II note qu en Afrique Subsaharienne la meilleure fa on de g rer les risques se fera probablement gr ce au renforcement des services de sant de base Cependant Il est aussi pr conis de renoncer aux redevances pay e par les pauvres seulement lors des crises conomiques Cette approche ne reconna t pas que tomber malade constitue souvent une crise pour les pauvres qui se r p
363. urer l impact distributionnel de la r forme du secteur de l eau potable et de l assainissement qui vise fournir un acc s quitable l eau salubre des tarifs accessibles en utilisant deux mod les parall les la d centralisation des utilit s avec gestion a priv e et b publique La Banque mondiale fournit une assistance au gouvernement gr ce au Projet municipal de l eau et des eaux us es Municipal Water and Wastewater Project Les impacts de la r forme doivent affecter 35 38 environ de la population urbaine avec la d centralisation de la gestion du secteur de l eau qui constitue une premi re en Albanie gr ce au projet de la Banque C est ainsi que le gouvernement et la Banque mondiale ont con u une AIPS pour d finir une ligne de base en valuant les perceptions des consommateurs b n ficiaires et leur degr de satisfaction vis a vis de la fourniture du service Ceci est fait en comparant quatre villes du projet dot es d une administration priv e du service et quatre villes de contr le avec administration publique du dit service Les impacts seront galement compar s grace a la ligne de base a diff rentes p riodes avant et apr s la participation du secteur priv L AIPS a t r alis e par une quipe multidisciplinaire de chercheurs et de membres du personnel locaux de la Banque avec l assistance financi re du PNUD L tude a appliqu une approche utilisant des m thodes mixtes
364. urs connaissances et utilisation du planning familial Des sociogrammes ont t construits pour montrer les deux r seaux de communication du village g n r s partir des r ponses r seau de conseils et r seau planning familial ainsi que la position des agents CBD au sein de chacun La densit du r seau c d le nombre de liens divis par le nombre total possible de liens a t mesur e en m me temps que la centralit de degr c d le nombre de fois qu un individu a t nomm par d autres dans le r seau L analyse a montr que les deux agents CBD taient plac s de mani re tr s centrale dans le r seau planning familial du village et que l un d entre eux tait centralement situ dans le r seau g n ral recherche de conseils 35 pour cent des femmes et 19 pour cent des hommes ont communiqu directement avec un agent CBD au sujet du planning familial ou ont t indirectement li s un agent Les connaissances en mati re de planning familial taient li es au fait d avoir un lien direct ou indirect avec un agent CBD l utilisation d une m thode moderne de contraception tait associ e au fait d avoir discut du planning familial avec quelqu un hors du village ou dans le village et en communiquant directement avec un agent CBD L analyse de r seaux a permis d am liorer la compr hension de la mani re dont le programme communautaire fonctionne en permettant d examiner la question
365. us large Deux autres lieux ont t choisis dans le district de Mbale dans les hautes terres de l Est une r gion productrice de caf Arabica de premier plan faisant partie de la zone d attraction commerciale d une association de marketing de caf de sp cialit Deux conomies alimentaires distinctes existent Mbale caract ris es par la culture du caf de montagne 25 pour cent de la zone et la culture du coton dans les basses terres 75 pour cent de la zone Les donn es ont t collect es partir de sources secondaires d informateurs clefs et d interviews de m nages Dans tous les sites un chantillon repr sentatif de m nages a t d termin pour tre interview et les m thodes d conomie des m nages utilis es pour d crire et quantifier les composants des revenus et d penses des m nages y compris la production alimentaire et l emploi Les donn es ont permis de faire des comparaisons entre les revenus et le niveau de vie de diff rents m nages et entre les quatre lieux sur la base du revenu net disponible c d la part de revenu qui reste apr s que le m nage ait satisfait ses besoins alimentaires Les donn es concernant les d pense des m nages ont t galement utilis es pour tablir un niveau de vie minimum conforme aux Objectifs de d veloppement pour le mill naire Les m nages de tous les sites ont obtenu leur nourriture et leur revenu en esp ces partir d un large ventail de
366. utes les interactions et activit s de toutes les personnes dans un lieu particulier doivent l tre Effectuer une observation directe d une personne titre individuel ou d un groupe au sein une communaut de mani re efficace n cessite de pouvoir acc der son environnement Il faut donc obtenir la permission de le faire Le principe du consentement inform est critique lorsqu on utilise des m thodes d observation directe Une permission pourrait aussi tre n cessaire de la part de personnes qui ne sont pas directement observ es Par exemple de la part de personnes pr sentes sur les m mes lieux ou zone ou de d tenteurs de l autorit qui peuvent devoir donner leur permission aux observateurs pour acc der une zone particuli re Dans certains cas une permission peut ne pas tre formellement n cessaire mais il est plus appropri de la demander aux responsables communautaires ou aux anciens Etape 2 Introductions et explications L observateur ou les observateurs devrait se pr senter aux personnes observ es et expliquer clairement le sujet et les objectifs de l observation V rifiez que ces personnes comprennent ce dont il s agit et sont laise avec cela et que toutes les questions de confidentialit sont abord es L tablissement d un rapport avec elles est tr s important car la pr sence d observateurs peut g n rer une certaine inqui tude de la part des personnes observ es tape 3 Conduir
367. utils du cadre analytique de Harvard Le cadre comprend quatre outils pour collecter les donn es au niveau de la communaut et des m nages Il s agit de Outil 1 Profil des activit s Examinez toutes les activit s productives et reproductives r alis es au sein de la communaut ou du m nage et identifiez qui les effectue hommes femmes gar ons ou filles Le niveau des d tails enregistr s d pend des besoins de la recherche Notez le temps n cessaire pour chaque activit o elle est se fait et toute autre information pertinente L outil peut tre divis en d autres l ments relatifs l ge si cela s av re utile Adapt de March C Smyth M Mukhopadhyay 1999 Source Adapt de March C Smyth M Mukhopadhyay 1999 Afin de pouvoir r pondre la question de qui est impliqu dans les activit s communautaires et les r alise en plus de celles d ordre productif et reproductif l outil peut tre adapt pour inclure une troisi me cat gorie relative la participation communautaire par exemple participation aux r unions aux activit s religieuses aux loisirs aux autres activit s etc Ceci en outre des activit s productives et reproductives et peut tre ajout en bas de la matrice pr sent e ci dessus Outil 2 Profil d acc s et de contr le Identifiez les ressources utilis es pour r aliser les activit s list es dans le tableau profil des activit s Examinez qui a ac
368. ux minist res pourrait d g n rer lors de la mise en uvre La v ritable opposition ce stade provient du minist re de l conomie Le parlement n tant pas directement responsable envers les lecteurs pour les politiques mises en uvre a plaid pour des r formes plus radicales qui r soudraient une fois pour toutes les probl mes du secteur si seulement il avait assez de mandats D un autre c t on trouve les groupements politiques de d positaires d enjeux qui seront affect s de mani re adverse par la r forme syndicat des mineurs municipalit s mini res Ces deux oppositions sont susceptibles de se manifester jusqu la phase de mise en uvre et pourraient poser des risques l efficacit de la dite r forme La carte micropolitique r v le galement que la majorit des acteurs politiques consid rent que la politique propos e va trop loin ils sont cependant quilibr s par les acteurs en plus petit nombre mais plus influents qui se trouvent de l autre c t Oppositio The policy has Core Support The policyis Oppo ation T gone too far insufficient Eh 5 Ministry of Labor 3 3 Intemational donors ne Etemutional NGOs Urban residents A Status quo change division Opposition La politique est Soutien La politique est Opposition all e trop loin essentiel insuffisante Grande Minist re de l conomie Minist re des finances Parlement Minist re du travail Influence Syndicat de
369. ux rapports de cause effet de diff rents groupes sociaux R v le les relations entre les facteurs conomiques politiques sociaux et environnementaux Une m thode qui permet d analyser les options pr f r es et prioritaires en termes de moyens de subsistance des sous groupes de population en fonction de crit res sp cifi s plut t qu une description des strat gies de vie courantes Contribue la compr hension des impacts possibles des changements de politique sur les options et pr f rences relatives aux moyens de subsistance Matrice des droits Une m thode de repr sentation des perceptions socialement diff renci es des droits entitlements v ritables et pour comprendre en quoi elles sont diff rentes pour divers groupes d individus tels que les femmes et les hommes les m nages les plus pauvres les diff rents groupes ethniques etc Est utile pour identifier les liens possibles entre la capacit et les ressources qui permettent de r clamer des droits la capacit des individus de traiter le risque et la vuln rabilit et les impacts potentiels de mise en uvre ou de changement quant aux droits 3 Analysis institutionnelle Diagramme de Venn_ Une m thode visuelle d identification et de repr sentation des perceptions des organisations clefs formelles et informelles et des individus l int rieur et hors d une communaut ainsi que leurs relations et importance Permet de comprendre comment diff
370. uxi me tape est d tudier les rapports existants en termes de concepts analytiques principaux des probl mes Principal Agent de l antis lection d action collective et plus g n ralement les risques r sultant des informations asym triques L tude de cas ci dessous offre une illustration de cette analyse tude de cas AIPS relative au secteur du coton du Tchad Le secteur du coton du Tchad est organis principalement autour d une entreprise d tat verticalement int gr e Coton Tchad source de pr occupation car d ficitaire ayant eu faire face des termes de l change n gatifs sur plusieurs ann es avec des cours mondiaux du coton fibre en d clin Les co ts de transaction sont susceptibles d augmenter au sein de la structure de production essentiellement hi rarchique o les d ficiences informationnelles et en termes d incitations persistent L analyse des co ts de transaction suivante offre des suggestions sur comment structurer le raisonnement au sujet des co ts de transaction li s aux relations contractuelles et commence par placer les acteurs dans deux cat gories de base acteurs institutionnels macro et micro Pr occupations au niveau macro Les acteurs au niveau macro sont ces agences et organisations sectorielles comprenant Coton Tchad les organisations de vulgarisation agricole et les organismes de recherches et de r glementation L analyse des co ts de transaction permet d informer pour ainsi d
371. v nements qui ont t enregistr s sur un formulaire standard Cependant une analyse plus tendue des interactions enregistr es sur vid o n cessiterait plus de temps et des techniques diff rentes afin de fournir des informations de valeur Points a retenir L approche d crite ci dessus constitue un guide tr s g n ral il faut donc faire preuve de souplesse et s adapter aux contextes et besoins locaux Il est recommand de r duire la subjectivit lorsque n cessaire mais aussi d utiliser des observations subjectives lorsque possible et utile Nom de l outil Interview conversationnelle Interview conversationnelle Proc dures et exemples Temps mat riels et qualifications n cessaires Le temps n cessaire l interview varie beaucoup et d pendra du contexte et des besoins de la recherche ainsi que de la disponibilit de la personne interview e Il est recommand de pr voir assez de temps pour explorer toutes les questions qui surgissent ou sont importantes mais de ne pas essayer de poursuivre une discussion si elle est parvenue son aboutissement naturel avant la fin du temps imparti lorsque les analystes sentent qu il n y a plus rien discuter L interview ne devrait pas exc der 45 minutes Un magn tophone peut tre utile pour enregistrer la discussion mais il faut s assurer que l analyste local a re u le consentement n cessaire pour le faire Du papier et des stylos seront n cessaires pour noter ce
372. vec un certain nombre de groupes de discussion au sein de chacun d entre eux Pendant les discussions de groupe les quipes de recherche avaient leur disposition des donn es quantitatives sur les prix de l eau et les sources pour le quartier en question Les outils PRA ont t adapt s par un artiste et des membres d ONG locaux choisis de mani re concurrentielle Le mappage spatial des prix et d autres caract ristiques physiques a r v l que les prix les plus lev s sont pratiqu s dans les zones ou I troitesse des rues limitent l acc s des gros camions Ces prix ne seraient pas affect s par des am liorations de l alimentation en eau formelle dans le court terme et continueraient affecter les pauvres En outre les b n fices pour le secteur priv de l eau en Angola ont t valu s US 30 millions Suite la recherche il a t propos des alternatives court terme pour faciliter la fourniture d eau ces zones haute densit m thode permettant de remplir des camions citernes plus petits En outre les obstacles la r forme du syst me tarifaire ont t identifi s comprenant le partage des profits des bornes standposts avec les responsables politiques locaux 1 Extrait de Keener and Ghosh forthcoming Measuring consumer benefits from utility reform An exploration of consumer assessment methodology in Sub Saharan Africa 2005 LPADMARC du Malawi Etudes de cas utilisant des m thod
373. voir un impact par ex r duction informelle du risque adaptation au risque ax e sur le march etc Rappelez vous qu il peut y avoir d importants chevauchements et interactions entre diff rents l ments e Sila politique propos e aboutira ce que les d penses publiques soient prises en charge par le priv et quelles implications cela pourrait il avoir pour l quilibre entre protection sociale et croissance e Si en introduisant des dispositions de march ou publiques la politique propos e aura des cons quences n gatives pour les dispositions informelles par exemple l introduction de dispositions publiques comme celles d un programme alimentaire ou de travail qui aurait pour cons quence que des individus valides aptes able bodied abandonnent l assurance informelle et laissent ainsi sans assurance des individus moins aptes e Quelles mesures doivent tre prises afin d augmenter les r sultats positifs et r duire les implications n gatives de la politique propos e e Comment la politique propos e contribue aux strat gies multisectorielles de gestion du risque social e Quels groupes de gens ne seront pas affect s par les impacts positifs de la politique en termes de gestion du risque social et comment peut on y rem dier L analyse examine galement les flux des personnes et des groupes vers et hors de la pauvret comment ils ont t expos s aux chocs comment ils y ont fait face comment ils en ont
374. w fao org documents show_cdr asp url_file DOCREP 003 X5996E X5996E00 HT Mwww reflect action org The Forest Manager s Guide to Participatory Forest Management Module 3 The Participatory Process in Forest Management Disponible a http Awww fcghana com pfma_fao archive docs ref docs pfm manager quide module3 pdf 463kb http www fao org participation Brocklesby M A 2002 Chars Livelihoods Programme Design Diversity and Livelihoods Assessment Fieldwork Guide London DFID Mappage social Integrated Approaches to Participatory Development IAPAD website focuses on sharing information on participatory mapping methodologies and processes www iapad org http www iapad org social_ mapping htm Sontheimer S et al 1999 Conducting a PRA Training and Modifying PRA Tools to Your Needs An Example from a Participatory Household Food Security and Nutrition Project in Ethiopia Disponible a http www fao org documents show_cdr asp url file DOCREP 003 X5996E X5996E00 HT M The Forest Manager s Guide to Participatory Forest Management Module 3 The Participatory Process in Forest Management Disponible a http Awww fcghana com pfma_fao archive docs ref docs pfm manager quide module3 pdf 463kb Rock F Ed 2001 Participatory Land Use Planning PLUP in Rural Cambodia Annex 11 Ministry of Land Management Urban Planning and Construction MLMUPC Cambodia Disponible a http www mekonginfo org mrc_en docl
375. ws groupes cibles et r unions pour plus de d tails sur les m thodes voir l encadr xx Grace a ces outils il a t possible d tablir un diagramme des rapports des d positaires la r forme d une mani re dynamique en utilisant les dimensions influence effet comme principe d organisation Gorarpmant and State ageaachr Tha President Mialstry of Land Lan ds Tribunal The Jdciary Office of the Vice President biaistry of Legal Affair Mlaletry of Local Goverament and Houding The Ce and Ohrit Civil 80 ch ty The Chiefs Landess 7 Harders 2 fly CHHs Mnerity Ohak Ores ps 50 Zambia Matienal Farmers Uais a E te cal Naos Intera atia al NGOs 55 badh a Ol Arias ard Bla hary fuels mi Sapph biaistry of Commerce Trade and industry LE of Tourte pag oer and Materal Raveurces Mialeery of Fla ace Parilan aat Tha Polica Fe of th a aw bisistry a D positaires d enjeux cl s Gouvernement et organismes Secteur priv Soci t civile d Etat 1 Le Pr sident 16 Agriculteurs commerciaux 25 Les chefs 2 Minist re des affaires fonci res 17 Petits agriculteurs 26 Paysans sans terres 3 Tribunal foncier 18 Arpenteurs 27 P tres 4 Pouvoir judiciaire 19 Avocats juristes 28 FHH CHH 5 Cabinet du vice pr sident 20 Investisseurs trangers 29 Groupes ethniques minoritaires 6 Minist re de la justice Bailleurs de fonds 30 Syndicat national 7 Minist re des collectivit s locales et 22 US AID des a
376. x est d fini comme un individu une communaut un groupe ou une organisation poss dant un int r t dans les r sultats d une intervention soit parce qu il va tre affect positivement ou n gativement par ceux ci ou tant capable d influencer l intervention d une fa on positive ou n gative L analyse des d positaires est bas e sur la reconnaissance que les r sultats des processus d cisionnels sont une fonction des int r ts politico conomiques et id ologiques de d positaires clefs Le but de l Analyse des d positaires est d identifier leurs caract ristiques leurs int r ts et la nature et le degr de leur influence sur la politique existante ou future sur les r formes ou d autres interventions Les d positaires ont diff rents niveaux d int r t de motivations de pouvoir et d influence On les trouve au sein du gouvernement de la soci t civile et du secteur priv L analyse des d positaires au niveau macro se concentre en particulier sur les d positaires clefs ceux capables d influencer de mani re significative la conception la mise en oeuvre et les r sultats des politiques de reforme Les matrices d analyse des d positaires sont utilis es pour lister et repr senter graphiquement les dits d positaires ainsi que leur rapport au processus de politique alors que le mappage permet d identifier les forces et la nature des opinions d ordre politico id ologique relatives a une question de reforme Analyse
377. xfam Oxford Moser C 2005 An Introduction to Gender Audit Methodology Its design and implementation in DFID Malawi Une introduction la m thodologie d audit selon le genre Sa conception et sa mise en uvre DFID Malawi ODI London UK Cadre de Moser Proc dure et exemples Approche possible Etape 1 Choisir les analystes locaux La proc dure d chantillonnage utilis e pour choisir les analystes locaux devrait refl ter les besoins de la recherche tape 2 Introductions et explications En interviewant les personnes locales pour collecter des donn es le chercheur devrait commencer par se pr senter en expliquant soigneusement et clairement les objectifs de la recherche et la nature de l outil utilis V rifier que l analyste local comprend ce qui va tre discut et est la laise avec ces questions tape 3 Utiliser le cadre de Moser Le cadre comprend six outils Outil 1 Identification des r les selon le genre triple r le En utilisant les trois cat gories d activit s reproductives productives et de gestion communautaire community management il est recommand d tablir une carte du travail selon le genre en posant la question de qui fait quoi Pour chaque cat gorie Utiliser les trois cat gories permet de mettre en exergue le travail de gestion communautaire qui est souvent ignor ou n glig dans l analyse conomique Il est galement recommand d utiliser une matrice ta
378. zones urbaines La plupart des m nages pauvres et tr s pauvres des zones urbaines et rurales consid rent ces co ts comme des obstacles importants l acc s La PRA a permis de savoir que pour viter de payer des redevances de connexion lev es certains m nages pauvres des zones urbaines se connectent de mani re ill gale la ligne d un voisin Dans d autres cas certains m nages se connectent directement de mani re ill gale aux lignes haute tension Ils le font g n ralement pour viter de payer les frais de connexion Les personnes interrog es ont sugg r des paiements tal s tout au long de l ann e pour all ger cette charge Les m nages tr s pauvres des zones rurales d pendent le plus du bois pour la cuisson des repas riz rago ts th Les m nages urbains utilisent bien moins de bois que les familles rurales Plus un m nage est pauvre moins il consommera de repas et d nergie Les tr s pauvres dans les zones rurales cuisinent en moyenne une fois par jour La PRA a galement permis de constater que les femmes et les filles sont plus impliqu es que les hommes et les gar ons dans le ramassage du bois et d autres produits de la biomasse Dans les zones rurales ind pendamment de la cat gorie sociale les femmes et particuli rement les filles de 10 ans et plus sont responsables du ramassage du bois Les personnes interrog es ont r pondu que le ramassage pose des risques de blessures en terrain vallonn et contr

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