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G6.1 Méthodologie carboptimum - Enquête publique ligne 15 Sud

1. Figure 77 Part des consommations de diff rentes nergies dans le poste chauffage des b timents du secteur tertiaire entre 1990 et 2009 en France en de Mtep Source CEREN donn es mises jour en juin 2011 Pour d terminer l volution des r partitions des diff rentes nergies pour le chauffage dans le temps il est propos de se r f rer aux tudes du Commissariat g n ral du Plan et de l Observatoire de l Energie concernant les perspectives d volution des parts de march des nergies de chauffage La d finition de l volution des parts des nergies dans le chauffage dans le temps et ce pour le r sidentiel et le tertiaire fera l objet d un point d taill dans le rapport de Phase 2 Ainsi on obtiendra pour chaque ann e des kWh nergie consomm s pour le chauffage de l ensemble des surfaces du parc b ti dans le cas d un sc nario avec projet et dans le cas d un sc nario de r f rence Pour convertir ces kWh en t q CO les facteurs d missions d finis pour chaque ann e pour ces nergies seront utilis s La somme des t q CO mises par type d nergie permettra d obtenir le bilan global d missions de CO pour les deux sc narios pour le SP2 1 La diff rence entre ces deux bilans soulignera les variations des missions de CO cr es Sous Poste 2 2 Les co ts de maintenance et d op ration des VRD et des services publics qui desservent les b timents Les r ductions potentielles d mi
2. D oo RE a eT 2005 2006 2007 2008 oo aw O OE Emissions de C02 relatives au poste n 1 1 E EL EE 469 OE D tail des calculs pour le sous poste n 11 Lignes rouges valeurs des facteurs PURE UE UE NE __12020 2035 En Es PH es z ooo o O 225 mA SR d missions pour chaque ann e Es es Le Oo M 0 OOo FED 2102 2102 2102 2102 I Z ai l Coo ee 200 200 200 200 2 L outil convertit pour chaque ann e entre 2005 et 2050 ces valeurs annuelles en tonnes Lignes vertes resultat de la ER a quivalent CO par le biais de diff rents facteurs d missions re conversion de l input en kg ea dem mmmm CO via le facteur d missions a a FECbonusn il C bonus n 1 W01 1401 1401 101 A 5 E UE a ON a 1 i C S 2 4 D veloppement territorial IE T E D D Es ES 7143 7142 5 7142 5 Emissions de C0 relatives au poste n 11 INPUT D tails des calculs masqu s par d faut mais 5 CE LA 1 CE 1 LA 6 possibilit pour l utilisateur d afficher ces d tails ne 145 RESULTATS 146 3 Le bilan global des missions est calcul pour l enti ret du projet de d veloppement Presas ee me D territorial Il peut galement tre ventil par ann e ou par poste d missions Sous poste n 12 co ts de viabilisation des zones B Sous poste n 1 3 changement d utilisation des terrains lors cia de la construction des b timents _2 4 D veloppeme
3. z transport On peut citer notamment 0 13 33 51 62 73 86 99 11 12 14 17 28 44 57 67 0 2 9 9 5 4 3 9 0 gt La th orie hollandaise ABC qui vise l ad quation entre l accessibilit d un terrain par les EE E transports et le profil de mobilit des activit s qui s y installent De mani re th orique un zonage du territoire peut se dessiner de la mani re suivante Figure 43 Distance et temps de d placement par individu et par jour selon la densit humaine nette de r sidence Ile de France Sources d apr s EGT 1991 DREI et Densit Cit Les densit s urbaines et le d veloppement durable Le cas de l Ile de France et des villes nouvelles V Fouchier 1997 en zone o la desserte TC est tr s bonne sont implant es les entreprises forte concentration d emplois et ou attirant de nombreux visiteurs et dont les activit s ne d pendent pas de ne aaki l accessibilit routi re Le Z au CAS 2 CAS 1 dois en zone B localisation p ri centrale Urbanisation Urbanisation localisation sont implant es les activit s accueillant dense diffuse moins de personnes et qui n cessitent Vvard de cei d tre doublement desservies par les dis Figure 45 Sch ma de principe de la th orie ABC gt transports collectifs et par la route 2 D aiti Source Coh rence urbanisme transports quelques en zone C sont implant es les activit s oE an de bonnes pratiques de d
4. Air short Haul B Calculate CO Emissions from Road cenn 2008 em res fem a a e a Factor kilo litre tCO2 kilo itre tCO2 kilo litre tCO2 kilo litre tCO2 kilo litre tCO2 kI Yes 25 Sn Ve EN I E E Bud Enan Le Es EE 1 117 Factor Petrol __kiloHitre tCO2 kl Yes 2 22 C Calculate CO2 Emissions from Unit Kilometre Transport Quantity Emission Les Emiss 2008 2010 Factor tCO2 tCO2 tCO2 tCO2 es GE S otal iai Use i A a j N Quantity Emission Emiss 000 pkm kgCO2 p km Yes h eooo Ilas class B E Total OR ss Ps S Figure 50 Exemple de feuille de calcul issue de la m thodologie GHG Indicator de UNEP Autres types d outils de calcul Certaines m thodologies proposent des outils de calcul online C est surtout le cas lorsque l outil est destin des utilisateurs non exp riment s qui ne doivent introduire que des donn es r colt es au sein de leur entreprise ou organisation C est par exemple le cas de l outil de calcul Climate Action Registry Reporting Online Tool Climate Registry Figure 51 et du barom tre carbone des Contrats de D veloppement Territorial Energies Demain Caisse des D p ts Les possibilit s de modification des facteurs d missions ou d adaptation des situations sp cifiques sur ces outils sont pour la plupart assez restreintes Ces outils b n ficient de la protection des donn es sources uti
5. 2050 Les hypoth ses fortes de ce calcul sont les suivantes Pour l individuel la part de march de chaque nergie de chauffage volue de la m me mani re dans le neuf et dans le r nov hypoth se Stratec 2012 a part de march du gaz naturel progresse et volue de 8 sur la p riode 2005 2020 inversement la part de l lectricit diminue de 8 entre 2005 et 2020 le fioul le charbon et le GPL quasiment absents de la construction dans la p riode r cente diminuent progressivement et ont une part nulle en 2050 181 l am lioration nerg tique du parc r sidentiel francilien les enjeux socio conomiques IAURIF 2010 182 Projection tendancielle de la consommation d nergie des logements M Girault F Lecouvey CEREN 2001 183 Habitat Facteur 4 Etude d une r duction des missions de CO2 li es au confort thermique dans l habitat l horizon 2050 Les cahiers du club d ing nierie prospective nergie et environnement num ro 20 novembre 2010 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES le bois augmente l g rement et poss de le reste des parts des march s 8 en 2005 12 en 2050 Pour le collectif les m mes hypoth ses sont appliqu es exception faite du bois avec une part de march n gligeable d ici l horizon 2050 de l lectricit dont la part de march diminue davantage 15 entre 2005 et 2020 au profit du d v
6. En l absence de connaissance du sch ma logistique les facteurs d missions suppl mentaires ci apr s sont ajout s e Train europ en moyenne thermique et lectrique 27 gCO e t e Semi remorque 97 2 kgCO e t 3 4 8 Organisation du chantier 3 4 8 1 D placements des personnes Les missions associ es au transport des personnes travaillant sur le chantier sont d termin es partir Edition 20 juillet 2012 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 105 e Dela part des travailleurs en grands d placements e Dela part modale de la voiture particuli re pour les d placements domicile travail et les grands d placements hebdomadaires e Des distances parcourues pour les d placements domicile travail et les grands d placements hebdomadaires e Du taux d occupation des voitures particuli res Ces param tres permettent de d finir un facteur d missions global li aux d placements par personne et par jour puis de calculer les missions du poste D placements des personnes en le multipliant par le nombre de personnes travaillant sur les chantiers et la dur e des chantiers Le tableau ci dessous d taille les valeurs retenues par d faut pour ces diff rents param tres Distance moyenne au chantier 20 km O Part de la VP ns Taux d occupation des voitures Domicil
7. aux etudes et travaux realises par des bureaux qui ont d j realise un bilan des missions t EEEE P q J Amortissement des b timents o B a romsenenarmnnne de GES de leurs activit s Le calculateur offre 10 possibilit s d entr e Un bouton O O un derouleur la gauche du tableur permet de rendre visible les cases desires Un t moin Pour acc der chacun de ces postes il faut comme dE la droite du titre de l tude permet galement de visualiser directement si des donn es pr c demment tendre le d tail l aide du bouton ont t entr es dans le mod le utilis ou si l ensemble des cases sont vides non utilis d rouleur situe gauche du tableur ne SE RE Figure 122 Dans ce cas de figure l utilisateur doit pr ciser les activit s r alis es chaque ann e de l tude Il n y a donc pas de r partition automatique des missions 2011 2012 2013 2014 Surface des b timents m D rouleur FE immobilisation b timents kg q CO2 m gt 75S AU Etudes et ou travaux 1 3 ns Emissions annuelles t q CO2 0 Surface des parkings m i FE immobilisation des parkings kg q CO2 m T4210 4 21 Emissions annuelles t q CO2 Figure 122 Etudes et travaux prealables cas 1 Tot l missions d immobilisation Lorsque le d tail d une tude est d roul l utilisateur est invit introduire les donn es Unit s Donn es d entr e rac eurs R sultats d
8. diesel motor DE 2010 el generation mix DE 2010 base renewbility 2000 tra quarrying imarl DE 2010 ii q nonmetallic minerals cement Ld grid el DE distribution My 2010 processingicement raw materials DE 2010 nonmetallic mineralsichalky sandstone nonmetallic mineralsiclay bricks heat process cement oil heavy end energy 2010 2 heat process cement lignite end energy 2010 nonmetallic minerals clay bricks generic heat process cement coal end energy 2010 nonmetallic mineralsiclay mortar powder H zE 000 s LH EH SCHL nonmetallic minerals cement clinker DE 2010 i grid el DE distribution Lv 2010 nonmetallic minerals cement DE 2010 ki nonmetallic mineralsiclay plaster readymix ii 2000 1 nonmetallic mineralsiclay plaster mortar H 2000 nonmetallic mineralsiclay roofing tile 2000 HE nonmetallic mineralsiclay roofing tile Bieber 2 2000 nonmetallic minerals common reed plate 4 6 0 0 Input r f r au pouvoir calorifi Figure 52 Exemple de d composition d un processus en diff rents processus sous jacents avec le mod le GEMIS Cette m thodologie permet une analyse approfondie des r sultats mais ne contient que peu de facteurs d missions complets c est dire prenant en compte l ensemble des missions directes et indirectes 1 4 2 Consid rations sp cifiques 1 4 2 1 Energies du r seau Les nergies distribu es par un r seau comme l lect
9. les m2 du parc b ti avec et sans projet sur base des tendances de construction r novation d molition sp cifi es obligatoirement par l utilisateur pour 3 p riodes 2006 2012 2013 2012 2013 2020 2020 2035 les pourcentages suppl mentaires d immeubles collectifs construits r nov s pour ces 3 p riodes en supposant ce pourcentage constant au cours du temps les kilom tres de VRD nouveaux construits et les hectares ruraux consomm s chaque ann e partir du total sp cifi pour 2035 et selon le m me rythme que la construction des m r sidentiels et tertiaires nouveaux 4 7 6 L onglet facteurs_emissions Cet onglet regroupe dans une base de donn es les principaux facteurs d mission utilis s dans CarbOptimum num rot s de A M Les valeurs affich es dans l onglet facteurs_emissions sont issues de calculs effectu s dans une feuille masqu e appel e Calculs FE ADT Les valeurs retenues et les m thodes de calcul associ es ont fait l objet des pr c dents rapports de l tude Par mesure de pr caution il est fortement recommand de ne pas modifier les valeurs des cellules de l onglet facteurs emission Toutefois si l utilisateur souhaite affiner les valeurs annuelles d un ou de plusieurs facteurs d missions il peut effectuer ses nouveaux calculs dans la feuille Ca culs_FE_ADT la place des anciennes valeurs Les valeurs r sultantes des facteurs d missions se changent automatiquement dans l onglet
10. NOUVEAU GRAND PARIS S O C ete GRAND PARIS EXPRESS LE R SEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS du Grand Paris DOSSIER D ENQU TE PR ALABLE LA D CLARATION D UTILIT PUBLIQUE TRON ON PONT DE S VRES lt gt NOISY CHAMPS LIGNE ROUGE 15 SUD Soci t du Grand METHODOLOGIE D ELABORATION DE CARBOPTIMUM OUTIL DE CALCUL POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS Paris 2 R seau de transport public du Grand Paris m thodologie de calcul des GES Edition 20 juillet 2012 Soci t METHODOLOGIE D ELABORATION DE CARBOPTIMUM OUTIL DE CALCUL POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS du Fils z 24A MODINE GC AIO AEE RETEA 70 So M M a I re 24 5 Developpement COMICOPIO Re a ne rt 72 D 3 Phase 2 Identification des valeurs de r f rence en t q CO pour les diff rents postes et laboration de l outil de calcul des bilans 87 Pr ambule 5 3 1 R OOCOE T cuad 89 Rappel du contexte et des objectifs de l tude iii 7 3 2 Introduction aux facteurs d missions ss 89 D marche d ensemble s sussssssssnsunnnsnnnnsarnnrarnnrtnntnt rtnn ntan nunn nunn AANE An nE anunn annn an nanan nnne 7 3 3 Etudes et travaux pr alables la CONStrUCH ON essseerrseerrrurrrrurrrrurrreerenenrenerreeeo 90 3 3 1 Cas 1 tudes et travaux dont les mission
11. PHASE 2 90 Tableau 22 formule chimie dur e d vie moyenne erficaciie radiative et PRG des Tableau 23 Emissions de GES de services tertiaires Source 2011 Guidelines to Defra DECC s GHG Conversion principaux GES Source IPCC 2007 WG1 The physical science basis 2 10 2 Direct Global Warming Potentials Outre l quivalent CO une autre unit est couramment utilis e l quivalent carbone Il correspond la masse du carbone seul dans le compos CO La masse atomique du carbone tant gale 12 0107 et la masse mol culaire du CO tant gale 44 0099 12 0107 15 9994 x 2 le rapport entre les deux est de 12 0107 44 0099 0 2729 Une t q CO est donc gale 0 2729 t q C et l inverse une t q C est gale 3 6643 t q CO 3 3 Etudes et travaux pr alables la construction 3 3 1 Cas 1 tudes et travaux dont les missions de GES sont connues Dans le cas o les bureaux en charge des tudes et travaux pr alables sont en mesure de communiquer les missions de GES qu ils produisent les missions sont alors simplement ins r es telles quelles dans le bilan du projet Lorsque les bureaux ne connaissent que leurs missions annuelles la plupart des cas celles ci sont simplement distribu es de fa on quivalente entre l ensemble des activit s du bureau selon leur chiffre d affaire Aucun facteur d missions en tant que tel n est donc utilis dans le calculateur 3 3 2 Cas 2 tude
12. l valuation de la capacit d accueil des territoires aux AP E d finis par sc nario Sur base de cette d marche il est ainsi possible d estimer l volution des capacit s SHON d ici 2035 par sc nario d en d duire la capacit d accueillir les SHON n cessaires aux besoins des nouveaux habitants et des nouveaux emplois venir selon le sc nario de comparer l volution des capacit s SHON d ici 2035 des deux sc narios apr s absorption des surfaces n cessaires l accueil de la population et de l emploi nouveaux de traduire cette diff rence en termes architecturaux et urbains typologies de parcellaire hauteur moyenne des b timents construits Variation de la consommation des espaces ruraux etc Pour plus de pr cisions sur la m thode nous renvoyons nouveau le lecteur vers les parties de l tude d impact environnemental d di es ce sujet Le troisi me et dernier type d inputs concerne les inputs bonus Ces inputs sont optionnels et l utilisateur pourra s il le souhaite renseigner les cases suivantes Input bonus n 1 Pourcentage suppl mentaire de surfaces entre le sc nario avec projet et le sc nario de r f rence qui seront aux normes hautes performances nerg tiques label BEPAS b timent passif 22 Le coefficient d occupation du sol qui d termine la densit de construction admise est le rapport exprimant le nombre de m tres carr s de plancher hors uvre nette ou
13. 122 Objectifs r glementaires de consommations nerg tiques pour l existant c AL S a v le z A Objectifs Grenelle 1 parc existant dates clefs 2012 12 2020 38 2050 entre 70 80 Source Bilan Carbone appliqu au b timent Guide M thodoloaiaue ADEME CSTB 2010 Figure 108 Objectifs de consommations nerg tiques annuelles par m2 de r sidentiel et de tertiaire existant en nergie primaire kWhEP selon l volution de la R glementation Thermique en France d ici 2050 Source Stratec 2012 d apr s Bilan Carbone appliqu au b timent Guide M thodologique ADEME CSTB 2010 Evolution des facteurs d mission C et D au cours du temps kq eq C02 m SHON Figure 109 Evolution des facteurs d missions C et D au cours du temps Source Stratec 2012 sur base des r sultats du projet RAPPE R novation Architecturale Patrimoniale et Performance Energ tique SA HLM des CHALETS Toulouse LRA GRECAU L Floissac logiciel CO2CON 2008 Incertitudes relatives 50 Pour rappel le FE C et le FE D repr sentent les missions de CO cr es respectivement par la r novation d un m2 SHON de logement et d un m2 SHON de tertiaire Remarque dans la pr sente tude il est fait l hypoth se qu entre 2035 et 2050 les mouvements du parc b ti n auront plus un lien de cause effet avec le projet de r seau de transport public du Grand Paris Les mouvements du parc b ti
14. Cette question sujette la controverse n est que tr s peu abord e dans les m thodologies existantes Le guide m thodologique de la m thodologie Bilan Carbone est un des seuls aborder la question dans une section en annexe sur les principes d actualisation des missions mais ne pr conise pas l actualisation physique des missions L outil de calcul ne permet par ailleurs pas de prendre en compte un taux d actualisation des missions Le manuel d utilisation de la m thodologie des projets AFD reprend le texte de la m thode Bilan carbone et pr conise l utilisation d un taux d actualisation de valeur n gative la valeur de prise en compte des missions augmente avec le temps commun tous les projets AFD L outil de calcul permet de d finir une dur e de vie du projet et un taux d actualisation 1 4 2 7 Amortissements et retour sur investissement La logique d amortissement consiste r partir l impact li la constitution d un bien sur sa dur e d utilisation avant renouvellement ou r novation significative Les dur es ne sont g n ralement pas fix es par les m thodologies et laiss es l appr ciation de l utilisateur Lorsqu un projet permet de r duire les missions de GES la logique appelle mettre en regard les missions li es la constitution du projet par rapport au b n fice li sa fonctionnement Ce b n fice tant constitu des missions vit es moins les missions li es au foncti
15. Identification des sources Id alement pour valuer l impact d une activit sur les changements climatiques l ensemble des missions de GES induites devraient tre identifi es et int gr es dans le bilan Cependant cette d marche est difficilement r alisable m me l chelle de projets de taille mod r e car les flux sont g n ralement tr s nombreux et souvent difficiles quantifier Il s agit donc principalement dans cette tape d identifier les sources principales de GES qui sont susceptibles d influencer significativement le bilan global Il est galement important dans toute d marche d valuation du bilan de GES de pr ciser clairement le p rim tre inclus c est dire ce qui est pris en compte et ce qui ne l est pas en fonction des objectifs recherch s S lection de la m thode de calcul Pour estimer les missions correspondant un poste on a g n ralement recours des facteurs d missions FE qui permettent de convertir les donn es concernant le poste en missions de GES Les m thodes de calcul suivent donc g n ralement un sch ma global de type R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris La plupart des m thodologies proposent aux personnes qui r alisent les bilans des missions de GES des outils pratiques de calcul qui contiennent des facteurs d missions pr d finis Bilan Carbone GHG Indicator Defra G
16. PHASE 1 avanc e Dans l outil nous proposons donc de minorer le facteur d mission de base de 15 par rapport la situation moyenne actuelle en cas d utilisation d un syst me de roulement sur fer g eq CO2 PKO D O N j a Ear ON O OOOO N N ReAn e de conception Pneu Fer Figure 71 Emissions de GES relatives l nergie de traction des m tros Parisiens exprim es en g q CO2 par place offerte km L utilisation de technologiques avanc es permettrait quant elle de r duire la consommation nerg tique d approximativement 30 Nous proposons de prendre en compte une r duction de 25 des missions lorsque l utilisateur pr cise que des technologies avanc es seront utilis es Le facteur d missions variera finalement dans le temps en tenant compte de l volution des missions de GES n cessaires pour la production d lectricit voir 2 3 1 1 Notons que l nergie de traction est calcul e sur base de la consommation des m tros et inclut implicitement l nergie consomm e pour les diff rentes fonctions bord freinage chaleur ou froid etc Consommation en nergie des gares La consommation en nergie des gares des b timents d accueil du public et des b timents techniques maintenance consomment galement de l lectricit Cette consommation sera valu e sur base des surfaces d di es ces espaces L utilisateur devra donc pr ciser les surfaces des
17. Poste n 2 l exploitation des b timents Sous Poste 2 1 La consommation de chauffage des b timents Comme vu pr c demment Cf SP1 1 l urbanisation li e au r seau de transport public du Grand Paris est susceptible d entra ner un mouvement plus important de constructions de r novations et de d molitions reconstructions par rapport une volution au fil de l eau dans le cas d une situation 2035 sans projet Or comme la partie 1 de l tude a permis de le souligner la p riode de construction du b timent est le facteur d influence d terminant en ce qui concerne les consommations nerg tiques des b timents Les r ductions d missions de CO pour le SP2 1 seront calcul es pour un sc nario de projet par rapport un sc nario de r f rence et repr sentent les conomies annuelles en consommation de chauffage r alis es gr ce un taux de renouvellement accentu du parc b ti qui permet d am liorer globalement les performances nerg tiques du parc d ici l horizon 2050 Remarque s il est suppos ici que la mise en uvre du r seau de transport public du Grand Paris n influencera plus directement l volution du parc b ti apr s 2035 ce projet continuera g n rer les r ductions de consommations nerg tiques sur cette p riode gr ce l am lioration des performances nerg tiques des b timents construits ou r nov s avant 2035 dans un sc nario avec projet par rapport un sc nario de r
18. aux voyages et d placements sp ciaux et la consommation nerg tique des b timents Toutes les m thodologies ne permettent par contre pas de tenir compte de l amortissement des b timents et du mat riel utilis Pour ces missions seule la m thodologie Bilan Carbone apporte une solution ad quate pour le calcul des missions De m me la m thodologie Bilan Carbone est la seule qui propose dans son guide des facteurs d missions une s rie de valeurs macroscopiques qui permettent d valuer sommairement les missions de services tertiaires sur base du chiffre d affaire ou du temps de travail global Ces facteurs d missions seront particuli rement int ressants dans le cadre de l valuation des missions de GES li es au r seau de transport public du Grand Paris puisqu il ne sera pas possible d obtenir le bilan d missions de GES pour chacune des tudes r alis es R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris 1 4 3 2 Construction de l infrastructure 1 4 3 2 1 L outil Om ga TP voir annexes fiche 13 Issu de la F d ration Nationale des Travaux Publics FNTP cet outil s apparente une simplification du Bilan Carbone l chelle d un chantier de travaux publics Il comporte notamment les onglets suivants combustion sur site lectricit d placement de personnes fret fabrication de mat riaux gestion des d chets amort
19. cosyst mes peuvent g n ralement supporter un certain niveau de changements environnementaux sans subir de modifications majeures Par contre lorsque le seuil de tol rance est atteint les effets peuvent tre importants et soudains La figure ci dessous repr sente sch matiquement les principales influences et la hausse de temp rature moyenne laquelle elles d buteront 833 La valeur tut laire du carbone Commission pr sid e par Alain Quinet Centre d analyse strat gique 2009 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Exemples d incidences associ es la variation de la temp rature moyenne la surface du globe Les incidences varieront selon le degr d adaptation le rythme du r chauffement et le mode de d veloppement socio conomique Variation de la temp rature annuelle moyenne la surface du globe par rapport 1980 1999 C 0 1 2 3 4 5 C Augmentation des ressources disponibles dans les zones tropicales humides et mm mm mm mm mm mu mu mu mu mu mu mu auxhautes latitudes Diminution des ressources disponibles et accentuation de la s cheresse aux latitudes moyennes et dans leszones s semi arides des basses latitudes Exposition de centaines de millions de personnes un stress hydrique aCCrU mem mmm mmm muu mum mmm omm mm ms mu mu Jusqu 30 des esp ces es Ombreu ses extinctions expos es un risque d extinction a
20. du Grand Paris L tude de Jean Paul Hubert dans le contexte wallon constitue un autre exemple permettant de mieux comprendre en quoi la mobilit diff re selon les densit s urbaines Les deux conclusions principales de cette tude sont les suivantes t 1 1 L organisation de la mobilit ne diff re pas de mani re significative entre une zone urbaine p riurbaine ou rurale le mode de vie des individus et leurs besoins en d placements sont constants et l organisation de la journ e pour r aliser les activit s est la m me que l habitat soit rural p riurbain ou urbain 2 Ce qui diff re par contre c est la mani re dont cette mobilit se r alise En effet le degr d urbanisation change les conditions de la mobilit individuelle et quotidienne en rendant tel ou tel mode de transport plus pratique ou plus conomique comme en t moigne le tableau ci dessous total de la mobilit Indice km parcourus par mode Campane 05 11 jai o or 14 13 ir 10 o9 ea e pfe e e e e ee urbaine m e felele a a f o fel e urbain Tableau 3 Part relative de la mobilit totale r alis e en Belgique par les ensembles territoriaux Source Jean Paul HUBERT sur base des donn es Mobel 1999 2004 Op Cit Un indicateur sup rieur 1 signifie que l indicateur d une classe d habitants est sup rieur la moyenne sur l ensemble du territoire d tude et inversement relatif la f i nb Tram Voitur
21. en Ile de France De par sa nature le projet du R seau de transport public du Grand Paris vise am liorer la mobilit en Ile de France et induire un report modal de la route vers les transports en commun Ce report modal devrait permettre une r duction de l utilisation de la voiture particuli re et donc des missions qui en d coulent Une premi re approche de l effet de la mise en service du r seau de transport public du Grand Paris a d ailleurs montr que la mise en service des nouveaux tron ons va tendre les possibilit s de liaison entre deux points r duire les temps de parcours et r duire les co ts de transport entre certains points Un report modal important de la voiture particuli re vers le transport public estim de fa on prudente par l tude environnementale strat gique 18 000 voyages l heure de pointe du matin sera donc induit par le projet Composantes en jeu L impact du projet sur les missions de GES relatives la mobilit en Ile de France sera principalement constitu des composants suivants Le report modal de la route vers les transports en commun devrait induire une diminution des kilom tres parcourus par les v hicules particuliers Il y aura par cons quent une diminution des missions li es la consommation de carburant l amortissement et l entretien des v hicules Le fonctionnement du nouveau m tro va en contrepartie induire des missions de GES diverses q
22. exerc e dans les locaux et l nergie utilis e 3 colonne Les valeurs extraites du guide de l ADEME ont une incertitude associ e de 30 Par souci de simplification une pond ration de ces valeurs a t effectu e en tenant compte de la part des surfaces de chaque activit dans le parc immobilier tertiaire francilien derni re colonne Il faut rappeler que du point de vue nerg tique le secteur du tertiaire est globalement m connu et souffre d un d ficit de suivi statistique pour valuer les consommations nerg tiques et les missions de gaz effet de serre associ es Ainsi aucune valeur n a t trouv e dans la litt rature quant aux consommations moyennes de chauffage au GPL au bois au charbon et via le chauffage urbain Par cons quent c est la valeur maximale de consommation par m2 par nergie entre un logement individuel et un logement collectif construit entre 1999 et 2005 qui a t retenue Cf 4 derni res lignes du Tableau 80 L incertitude sur ces valeurs est par cons quent beaucoup plus importante Toutefois comme nous le verrons la part de ces trois nergies dans le mix nerg tique du chauffage des surfaces tertiaires est tr s faible et tend diminuer Cette incertitude aura donc un impact faible sur les missions de CO du poste consommation de chauffage 176 Ce Cepmax Comprend 5 postes de consommation chauffage refroidissement production d ECS clairage auxiliaires de chauffage
23. gal la valeur de FE A pour le r sidentiel ou de FE B pour le tertiaire pour l ann e consid r e moins un pourcentage de r duction qui sera d fini dans la phase 2 de l tude Concernant les facteurs d missions FE C et FE D sp cifiques la r novation il s agira d appliquer de la m me fa on un pourcentage de variation des valeurs annuelles des facteurs d missions A et B L volution de FE C et FE D dans le temps sera d crite par une courbe semblable celle de FE A et FE B En effet les co ts de r novation seront galement sujet un renforcement de la R glementation Thermique applicable dor navant la r novation et en parall le l am lioration des techniques de construction mises en uvre En ce qui concerne le facteur d mission FE E il permettra de calculer les missions de CO cr es par la d molition des b timents et celles cr es par le transport et l vacuation des d chets de cette destruction Comme les missions de CO issues du processus de destruction d un b timent repr sentent une part relativement faible par rapport celles li es sa construction de 1 3 1 il est propos d utiliser un facteur d mission commun tous les types d affectation de b timents par souci de simplification Ainsi il est fait l hypoth se que les missions seront uniquement influenc es par 104 Par exemple Peuportier B Life cycle assessment applied to the comparative evaluation of single
24. mission FE L permettra de donner un ordre de grandeur de l effet de cette variation de densit sur les teqCO mises par an par les employ s La d finition du facteur d missions FE M s appuie galement sur l tude du LEPUR La Figure 118 repr sente le nombre de kg CO2 mis sur un trajet domicile travail moyen en fonction de la mixit fonctionnelle nettet dans la zone Tout comme FE L FE M est consid r constant au fil des ann es FE M est gal la valeur correspondant la mixit fonctionnelle nette sp cifi e par l utilisateur multipli e par un nombre moyen de trajets domicile travail par employ et par an 442 Cf plus haut et par le nombre total d employ s 191 Pour rappel la densit d activit humaine nette repr sente le rapport entre le total de population et d emploi dans une zone sur l emprise au sol des surfaces urbanis es dans cette zone La m thode conseill e pour calculer cet input est d crite dans le guide de l utilisateur 122 Pour tenir compte des jours f ri s du t l travail des cong s etc 1 Source Structuration du territoire pour r pondre aux objectifs de r duction des missions des gaz effets de serre LEPUR Universit de Li ge 1 Pour rappel la mixit fonctionnelle nette constitue un ratio de diversit d occupation du sol partir d un maillage du territoire La m thode conseill e pour calculer cet input est d crite dans le guide de l utilisateur Edition 20 juillet
25. missions Les calculs pr alables rel vent de la d finition des sc narios d urbanisation dans une situation avec et sans projet c est dire la construction proprement parler des sc narios d occupation du sol avec ou sans projet et des hypoth ses sous jacentes densit localisation de la construction etc Cette tape fera l objet d un travail et de recommandations approfondis dans le cadre des tudes d impacts du r seau de transport public du Grand Paris Cet exercice s effectuera sur base des projections communales de population et d emploi dans une situation 2035 avec projet transmises par le Ma tre d Ouvrage et l aide de diff rentes hypoth ses spatialis es d am nagement du territoire impl ment es dans un outil de Syst me d Information G ographique Dans le cadre de la pr sente tude il ne s agit pas de d finir pr cis ment les hypoth ses et les limites m thodologiques de cet exercice mais bien de mettre disposition un outil qui permette de fournir des r sultats quantitatifs en t q CO issus des r sultantes des hypoth ses d occupation du sol pr d finies et qui seront les inputs gt de l outil En cela l onglet d veloppement territorial gt constituera un outil d aide la d cision pour tester de mani re quantitative les recommandations d usage du sol construites dans le cadre de la r alisation des tudes d impact et qui varieront dans l exercice La partie 0O d crit les grandes lignes
26. missions amonts c est dire celles li es l extraction au raffinage et au transport des carburants En ce qui concerne l estimation de ces am liorations nous utiliserons les m mes taux que ceux de l tude du Centre d Analyse Strat gique pr sid e par J Syrota sur les perspectives nerg tiques de la France Ces taux consid rent une am lioration de 0 3 0 45 par an de l efficacit nerg tique des proc d s industriels Nous retiendrons une volution de 0 3 par an partir de 2005 et donc une r duction de 13 5 des missions li es l extraction au transport et au raffinage des carburants entre 2005 et 2050 Evolution au cours du temps suite l int gration croissante de biocarburants Les biocarburants ou biofuels sont les carburants obtenus partir de mati res organiques non fossiles Ils proviennent donc de la transformation de biomasse principalement v g tale parfois animale ou m me bact rienne On distingue les biocarburants de premi re g n ration issus de cultures vocation strictement nerg tique colza tournesol ma s betterave palmier huile etc dont ont extrait le sucre l amidon ou l huile et les biocarburants de seconde g n ration issus Perspectives nerg tiques de la France l horizon 2020 2050 rapport de la commission Energie pr sid e par Jeau Syrota Centre d Analyse Strat gique 2007 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des
27. missions couvrent les champs 1 2 et 3 du GHG protocol Ils sont plus lev s que ceux pr conis s par l ADEME Une valuation pr liminaire des missions de GES produites par Stratec donne par ailleurs un ratio de 34 grammes de CO par euro de chiffre d affaire Ce ratio tient compte de l nergie consomm e des d placements domicile travail et des d placements sp ciaux des immobilisations et des intrants Le facteur d missions calcul sur base des activit s de Stratec 2010 correspond bien au facteur d missions issu du tableur bilan carbone pour les services faiblement mat riels Il para t donc relativement ad quat pour les tudes demandant peu de travail sur le terrain ainsi que pour le travail de gestion et de suivi du projet r alis par la SGP Il pourrait par contre sous valuer les missions li es des tudes n cessitant plus de travail de terrain et l utilisation de machines Guide des facteurs d missions V6 1 ADEME 2010 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris sp cifiques GPS th odolite Il est galement associ une incertitude lev e de l ordre de 50 Afin de garder une attitude prudente nous proposons donc de doubler ce facteur d missions et de retenir un facteur global 68 grammes q CO par euro Les tudes et travaux pr alables la construction de l infrastructure tant pour la plupar
28. missions li es la consommation de carburant chaine de production et combustion reprises dans le tableau ci dessous 114 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 du Fils T Poids lourds Consommation moyenne litres 100km 0 20 40 60 80 100 120 140 Vitesse km h Consommation moyenne litres 100km Figure 101 Relation entre la consommation de carburant des v hicules j a hi s ap TRR particuliers et leur vitesse calcul e gr ce au mod le COPERT 4 et selon les Vitesse km h hypoth ses de l tude environnementale strat gique du Grand Paris Biotope Stratec Burgeap 2010 Figure 103 Relation entre la consommation de carburant des poids lourds et leur vitesse calcul e grace au modele COPERT 4 et selon les hypoth ses de l tude environnementale strat gique du Grand Paris Biotope Stratec Burgeap 2010 Cette relation peut tre representee par la r gression polynomiale d ordre 4 suivante Cette relation peut tre repr sent e par la r gression polynomiale d ordre 4 suivante Consommation moyenne litres 100km 1 861107 x 5 941 10 x3 0 0072479 x2 Consommation moyenne litres 100km 1 4992 10 xt 4 45506 10 x3 0 0500812 x2
29. missions sont alors calcul es plus pr cis ment pour chacun des postes suivants R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Figure 124 D tails d un poste du cas 3 de l onglet sur les tudes et travaux pr alables la construction Chaque poste est trait de mani re sp cifique mais la structure reste g n ralement identique Pour des informations compl mentaires relatives la prise en compte des diff rents postes se r f rer au rapport de phase 2 Seule la prise en compte des consommations nerg tiques des b timents sur base des consommations r elles contient une subtilit particuli re de choix des unit s En effet il tait n cessaire de laisser l utilisateur le choix d entrer les donn es en litres ou en kWh pour la consommation de gaz naturel et de mazout Un menu d roulant est donc pr vu pour choisir les unit s voulues Le facteur d missions correspondant est automatiquement mis jour lorsque les unit s sont chang es Consommation kWh Facteur d missions kg acCO2 kwh Emissions kg q CO2 Consommation litres Facteur d missions kg aqCOP litres Emissions kg q dO2 Unit s possibles Menu d roulant Figure 125 Exemple de calcul avec choix des unit s des donn es d entr e Pour viter de d multiplier outrance les lignes du tableur seules trois possibilit s d entr e d tudes dont seules les activit s sont co
30. quivalent CO2 Source GIEC 2007 Bilan 2007 des changements climatiques rapport de synth se 1 1 1 4 Lutte contre le r chauffement du climat La mobilisation mondiale contre les changements climatiques a d but dans les ann es 90 notamment Rio de Janeiro en 1992 l occasion de la conf rence des Nations Unies sur l environnement et le d veloppement C est lors de cette conf rence qu a t adopt e la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques qui avait pour objectif de stabiliser les concentrations de GES dans l atmosph re un niveau qui emp cherait toute perturbation anthropique dangereuse du syst me climatique Bien que peu contraignante cette convention donna naissance en 1997 au protocole de Kyoto par lequel de nombreux pays industrialis s se sont engag s r duire leurs missions de GES Selon le protocole de Kyoto l Union Europ enne devait r duire globalement ses missions de 8 sur la p riode 2008 2012 par rapport au niveau de 1990 D autres conf rences notamment celle de Copenhague en 2009 et de Cancun en 2010 d finirent ensuite des objectifs suppl mentaires de mitigation des impacts sur le climat et de r duction des missions de GES 1 1 1 5 Positionnement de la France La France est particuli rement engag e dans la lutte contre les changements climatiques Afin de respecter ses objectifs de r duction des missions de GES elle s est dot e d un Plan National de Lutte
31. une occupation du sol qui se cr erait en fonction du d veloppement de l occupation du sol qui s effectuerait en Ile de France d ici 2035 dans une situation de r f rence sans projet et sans la population et les emplois suppl mentaires induits par ce projet La Figure 72 sch matise la m thodologie g n rale propos e pour le calcul de ces missions De mani re g n rale le bilan global des missions sera calcul pour l enti ret du projet de d veloppement territorial Il pourra galement tre ventil par ann e ou par poste d missions Ces postes d missions d crits et analys s dans la partie 1 de l tude sont rappel s au point 0O Cette partie justifie galement les composantes retenues pour le calcul des missions de ces postes d sign es ici par le terme valeurs de passage Les valeurs de passage seront calcul es par l outil ou par l utilisateur pour toutes les ann es comprises entre 2005 et 2050 sur base des donn es d entr e inputs gt encod es par l utilisateur L onglet d veloppement territorial gt convertira ann e apr s ann e ces valeurs de passage en t q CO par le biais de diff rents facteurs d missions Les facteurs d missions seront d finis en phase 2 sur base du travail de recherches bibliographiques et feront l objet d un guide d taill et r f renc de d finition des facteurs d missions Pour ce faire la partie O liste et d crit les diff rents facteurs d
32. vit es gr ce au projet Nous adoptons donc une approche conservatrice afin de ne pas inclure des impacts positifs non d montr s et qui pourraient tre sujet la controverse Bien qu il soit possible d utiliser d lib r ment des biocarburants avec des v hicules sp cifiques il semble peu probable que cette fili re ne se d veloppe de mani re importante dans les 10 20 prochaines ann es Les biocarburants sont par contre incorpor s progressivement dans les carburants traditionnels il est donc int ressant de prendre en compte cette incorporation dans le bilan des missions de GES En 2006 631 000 t de biodiesel et 235 000 t de bio thanol ont t mis la consommation en France soit respectivement 1 77 et 1 75 de la consommation fran aise de gazole et d essences En 2007 3 57 de la consommation fran aise de gazole et d essence provenait des biocarburants et en 2009 7 8 Les perspectives futures sont guid es par la directive 2009 28 CE sur la promotion des nergies renouvelables adopt e le 23 avril 2009 qui remplace les r gles pr c dentes directive 2003 30 CE par des objectifs contraignants pour les Etats membres La part de march des biocarburants sur le march des carburants destin s aux transports doit tre de 10 l horizon 2020 Il appara t donc qu il y aura une forte diminution de croissance dans les ann es futures par rapport celle observ e entre 2006 et 2009 70 Minist re
33. 100 kg m3 bourrage Edition 20 juillet 2012 du Grand irana gil Paris DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 Soci t du Grand Paris 97 Voussoir tCO e km Radier tCO e km Mortier tCO e km Tunnel tCO gt e km Tableau 35 Calcul du facteur d missions associ aux mat riaux n cessaires la construction d 1 km de tunnel Au final le facteur d missions associ aux mat riaux n cessaires la construction d un kilom tre de tunnel est de 14 754 tCO e Ce chiffre est valable pour les valeurs par d faut renseign es plus haut des param tres principaux du tunnel savoir e Les facteurs d missions des diff rents mat riaux FE FE et FE e Le diam tre int rieur du tunnel D e La largeur de la plateforme radier L e _L paisseur des voussoirs E e _L paisseur moyenne de mortier de bourrage Em Ces valeurs correspondent au gabarit d un tunnel pour m tro monotube Si le choix se portait vers un tunnel bitube il conviendra le cas ch ant de modifier dans l outil les valeurs du diam tre de l paisseur des voussoirs et de la largeur de la plateforme Le mode de calcul indiqu ci dessous sera en revanche identique Avec Vv Vr et Vm les volumes de voussoirs radier et mortier pour un kilom tre le facteur d missions d un kilom tre d
34. 28n01 ug 4alfipowu sod au y s np y 152 ZOD b u sindui s p UOISI3AUO9 ej nos jnjj 2 Je2IpUI 31431 e saajuasalid s nbsew s jnjj 2 suole p SIaIA S US312JJIP p 3 H 1 7s 1NOd jj uuo zdo aielueu spinsjesi ln J1dueined nb sases s s118 ug sUOISSILW9 p sasod s p jqwu su 1nod sze jns 1 s p 11042 Jnodinejesi l n u2lu811032811q0 J1dWus1 op anb sase2 s s18 ug VALEUR DE PASSAGE valeur de l input pour l ann e de calcul consid r e en cod e pr alablement par l utilisateur elle est convertie en teq CO2 travers le Facteur d Emission PIZOT 99IL EPTLOT ONIL EbIZOTO9EZ 000 r u azod ne saneras T09 ap suossa rt EbTLOT99TL s suoraa s4 rruanso nessanes to ap suosswg b jl E pu snvog 434 ts 0 TU 5NU0Q Q 34 LU SNU0Q J 34 pezotsos ez O6291409 2 98291096 Va _____ _9007 _Loo7 9007 so pr sente tude fonction de l ann e de calcul FACTEUR D EMISSIONS facteur de conversion en Teq CO2 issu de l analyse bibliographique ou calcul dans le cadre de la relatif un poste d missions de CO2 et une valeur de passage T 31S0Od 1V101 L SRASEGASRERE g j 149934449448 NOHS sW ued np puawaraanouay NOHS rw voronasuo enaa gn EE OSON 1 b moso smogs ip 7auouswess spi ua oidu s SUOISSIW9 p 34500 Jed 202 spsejjenuue suolssiwu
35. Classe affaires 0 022 0 235 0 235 0 491 0 011 0 103 0 103 0 213 Long courrier 0 022 0 238 0 238 0 498 0 033 0 355 0 355 0 748 130 Guide des facteurs d missions V6 1 ADEME 2010 Edition 20 juillet 2012 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 Soci t du Grand Paris 92 Tableau 26 Facteurs d missions du transport a rien Source Guide des facteurs d missions V6 1 ADEME 2010 Remarque ces facteurs n int grent pas les missions d amortissement ni de l entretien des avions La m thode Defra propose quant elle les missions suivantes Emissions Emissions Ta Total directes indirectes Emissions g q CO voy km 32 29 1699 109 28 court courrier 138 43 25 49 163 92 81 37 14 98 96 35 long courrier 235 96 43 46 279 42 325 46 59 94 385 4 Tableau 27 Facteurs d missions du transport a rien Source Guidelines to defra DECC s GHG Conversion factors Defra 2010 Remarque les missions ne prennent pas en compte les gaz hors Kyoto Les facteurs d missions totaux propos s par l ADEME sont plus lev s que ceux propos s par la m thode Defra Ceci provient principalement de l int gration des gaz hors Kyoto et notamment de la vapeur d eau produite par les avions en vol Nous nous sommes bas s sur les facteurs de la m thode Bilan Carbone Remar
36. Les bienfaits des biocarburants de premi re g n ration sont par ailleurs sujet de vives controverses i pour leurs effets pervers sur le prix des aliments et sur les crises alimentaires en raison de leur concurrence avec des produits agricoles alimentaires et ii pour les interrogations qui subsistent quant aux bienfaits r els en termes environnementaux La prise en compte des changements d affectation des sols pourraient notamment modifier grandement les r sultats de l tude de l ADEME voire potentiellement les inverser Par ailleurs leurs co ts de production sont lev s et leur potentiel de substitution de plus larges quantit s de carburants fossiles est limit Il est vrai que s il on accepte que l tre humain consomme actuellement plus que ce que la terre ne peut produire il en d coule que l utilisation de surfaces agricoles pour la 6 Les biocarburants accus s d exacerber la crise alimentaire Le Monde 14 04 2008 67 Analyses de Cycle de Vie appliqu es aux biocarburants de premi re g n ration consomm s en France Synth se ADEME 2009 68 N20 release from agro biofuel production negates global warming reduction by replacing fossil fuels Crutzen P J Mosier A R Smith K A Winiwarter W Atmospheric Chemistry and Physics 2008 6 Tracking the ecological overshoot of the human economy Wackernagel et al 2002 Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America Edition 20 ju
37. Oo kWh m2 an unite de surtace unite de surtace rapport 2005 j 400 E fonctionnement kg CO m 2 300 B construction E gt D 100 maison 0 passive 177 8 9 1 RT 2020 l 16 5 par rapport 2005 RT2005 maison p PP passive Tableau 75 Donn es chiffr es relatives aux Figure 105 Comparaison des missions de CO sur une deux typologies de logements mod lis s dans dur e de 80 ans par poste entre une maison d Ile de l tude REGENER Source Stratec 2011 France respectant les normes standards R glementation d apr s Projet europ en REGENER Analyse de Thermique 2005 et une maison passive Source Projet Cycle de vie des b timents B PEUPORTIER europ en REGENER Analyse de cycle de vie des Ecole des Mines de Paris 1995 1996 b timents B PEUPORTIER Ecole des Mines de Paris kq eq CO2 m SHON 1995 1996 Les hypoth ses utilis es pour le calcul de l volution du FE A du FE B et du FE F sont les Figure 106 Evolution des facteurs d missions A B et F au cours du temps Source Stratec 2012 sur base suivantes de Bilan Carbone appliqu au b timent Guide M thodologique ADEME CSTB 2010 et Peuportier B Life cycle assessment applied to the comparative evaluation of single family houses in the French context Energy and oo Building 2001 Incertitudes relatives FE A 42 FE F 21 FEB 45 e La valeur initiale des facteurs d missions A B et F pour les ann es comprise
38. R f rences Description 6 grands postes consid r s Logements construction entretiens le FE ne tient pas compte des diff rentes techniques de construction Consommation d nergie des logements Alimentation Autres biens de consommation quipement du domicile de la personne automobile etc D placements mobilit quotidienne mais aussi d placements lointains pour motifs personnels Services publics enseignement sant d fense et priv s banque coiffure etc Commentaires Avantages m thodologie de calcul dynamique du facteur d missions de l lectricit tr s d taill e Pour les autres facteurs d mission d tail des hypoth ses et utilisation d indice de robustesse niveau de fiabilit du facteur d mission Inconv nients facteurs d mission pour toute la France Fiche 10 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES INIES Base de donn es fran aise de r f rence sur les caract ristiques environnementales et sanitaires des produits de construction Minist re en charge du d veloppement durable et du logement Minist re SAN charg de la sant Minist re charg de la culture ADEME CSTB Z O INIES est la base de donn es nationale de r f rence sur les caract ristiques environnementales et sanitaires des mat riaux et produits de construction Elle met disposition des Fiches de D clarati
39. Source Contraintes nerg tiques et mutations urbaines Cahier de l IAURIF n 147 IAURIF 2008 Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du AT Une forte repr sentation des maisons individuelles en grande couronne Part des logements achev s avant 1975 Si la maison individuelle est sous repr sent e sur l ensemble de la r gion 30 en Ile de France contre 57 en France elle est toutefois tr s pr sente en grande couronne 67 du parc Cf Figure 10 Pd d Part des r sidences principales individuelles en 2003 A g A Te Datation des immeubles D vant 1800 D 1501 1850 D 1851 1914 DM 1918 1939 HR 1945 1967 E 155 i 17 Z_ moins de 50 RL ris A ous de 50 k O URF Nan Habit E 2 i iso E iio ie lots sans r sidences principales Figure 12 Part des logements achev s avant 1975 Figure 13 Datation des immeubles Paris intra muros en Ile de France Source Contraintes nerg tiques Source Consommations d nergie et missions de gaz et mutations urbaines Cahier de l IAURIF n 147 effet de serre li es au chauffage des r sidences principales gi IAURIF 2008 parisiennes APUR 2007 7 de rh 1 10km N PR SC C m 3 i 16 moins de 50 AS EN re fOO NE L inertie
40. annuelles Sa valeur devra tre d finie durant le travail de d finition des facteurs d missions pr vue en Phase 2 Poste n 3 la mobilit des individus influenc e par les formes urbaines La partie 3 2 5 3 du rapport de Phase 1 partie 1 a permis d insister sur l influence des formes urbaines sur les comportements de mobilit des individus qui y r sident qui y travaillent ou qui y circulent Sans rentrer dans les d tails pr c demment d velopp s rappelons toutefois qu en g n ral l augmentation de la densit de population et d emploi autour des n uds de transport en commun est un incitant au report modal vers les transports en commun l augmentation de la mixit fonctionnelle c est dire le rapprochement de l habitat de l emploi et ou des services coles h pitaux commerces permet de r duire les distances de d placement en favorisant les d placements de proximit L onglet d veloppement territorial gt ne calculera pas les variations d missions de CO cr es par la mobilit des individus puisque celles ci seront d j calcul es dans la feuille mobilit en Ile de France gt En effet comme nous l avons vu au 8 2 4 4 le mod le de trafic tient d j compte dans ses calculs de l influence de la mixit et de la densit sur le choix modal effectu par les individus et sur les distances parcourues Toutefois cette m thodologie de calcul pr sente deux limites la premi re c est
41. cessaires la construction d un kilometre de Xi FEX i m r 2 FFET X gt x m 2 cos p tranch e couverte est de 7 183 tCO gt e Ce chiffre est valable pour les valeurs par d faut renseign es plus haut des param tres Lp Dint Lp cos e e D 2 x sin m 2 cos 1 p Dint F2 xXEv 2x FIX FEm X m x 7 7 b Tranch e couverte Murs et dalle de couverture Le volume des murs et dalle de couverture d pend de leur paisseur Em et E4 de la hauteur de la tranch e H et de la largeur de la plateforme pr vue Lp R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES principaux du tunnel savoir e Les facteurs d missions des diff rents mat riaux FEmur FEu et FE e La hauteur de la tranch e H e La largeur de la plateforme radier L et son paisseur E e L paisseur des murs Emur e L paisseur de la dalle Ea Comme pour les tunnels ces valeurs correspondent au gabarit d une tranch e couverte double voie Si le choix se portait vers deux tranch es voie unique il conviendra le cas ch ant de modifier dans l outil les valeurs par d faut Le mode de calcul indiqu ci dessous sera en revanche identique Avec Va V et Vu les volumes de dalle radier et murs pour un kilom tre le facteur d missions d un kilom tre de tranch e couverte suit la formule suivante Edition 20 juillet
42. co Les gaz employ s dans les machines thermiques sont cependant tr s impactant en termes d effet de serre ces quelques dizaines de grammes correspondent par leurs effets plusieurs dizaine de kg voire plus de 100 kg de CO Les autres mat riaux composant l infrastructure ferroviaire les b timents ou le mat riel roulant n ont pas d changes de GES avec l atmosph re lors de leur mise en uvre ou utilisation un acier peut rouiller cela n affecte en rien l atmosph re E Amortissement des engins Les missions li es la fabrication des engins de chantiers peuvent tre amorties dans la m me logique que celle expos e pour les v hicules utilis s pour le transport des mat riaux Cette prise en compte est pertinente pour des machines massives et potentiellement con ues ou adapt es pour le chantier Le cas de tunnelier sera approfondir en ce sens F Gestion des d chets La gestion des d chets repr sente un enjeu auquel le grand public peut tre sensible Cependant les missions associ es ce poste sont souvent tr s inf rieures celles li es la production des mat riaux approvisionn s exception des plastiques incin r s 28 Laboratoire d Etude et de Recherche sur les Mat riaux Dossier technique sur la Carbonatation du b ton R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Les moyens mis en uvre pour g rer les d
43. d s janvier 2013 g n ralisation des logements basse consommation BBC et limite de 210kWh m2 an pour l existant r nov puis l horizon 2020 d veloppement des b timents neufs BEPOS et limite maximale de 150kWhep m2 an pour le r nov Les hypoth ses suivantes ont t fix es La part du chauffage au sein de ces 5 postes de consommation volue de la m me mani re que sur la p riode 2005 2009 0 6 an Les consommations actuelles de chauffage selon le type d nergie utilis e voluent toutes de la m me mani re elles diminuent en accord avec les objectifs de la RT et proportionnellement la part du chauffage au sein de ces 5 postes de consommation Ainsi l application de ces hypoth ses conduit En 2013 69 de consommation de chauffage pour le neuf et 18 pour le r nov par rapport la consommation moyenne de 2005 En 2020 100 de consommation de chauffage pour le neuf hypoth se consommation consid r e comme nulle et 45 pour le r nov et ce pour chaque nergie de chauffage consid r e 3 7 6 3 Evolution des consommations annuelles de chauffage des b timents tertiaires Les consommations moyennes actuelles de chauffage pour les surfaces tertiaires pr sent es au Tableau 81 sont extraites du guide des facteurs d missions de l ADEME Celui ci propose une m thode d estimation des consommations moyennes par m chauff s selon la nature de l activit
44. e de calcul par l ensemble du parc r sidentiel et tertiaire selon la consommation moyenne annuelle de chaque m2 fonction de son ge de sa typologie et de s il a t construit ou r nov 1 I multiplie l ensemble de ces kWh par un contenu moyen de CO que contient le kWh pour l ann e de calcul consid r e fonction du contenu CO de chaque nergie et du mix nerg tique Cf point suivant pour plus de d tails sur ces contenus CO 2 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES 3 7 7 Les op rations de maintenance et de r novation des VRD l exploitation des services publics dans les zones urbanis es missions de CO cr es d une part par la maintenance et les diverses op rations effectu es sur les VRD et d autre part par l exploitation des services publics qui desservent les zones d habitat et d activit Le calcul de FEK prend en compte premi rement l exploitation des services publics qui desservent les zones urbanis es en l occurrence le syst me de collecte des d chets et celui de distribution du courrier Pour cela les hypoth ses suivantes ont t fix es Emissions annuelles de CO2 pour l exploitation du service public Facteur d mission eme re PESENE du v hicules g q CO2 km l ann e Type de v hicules de service Service public Collecte des Poids lourd du courrier Total 111 02 kg q CO km an Tableau 82 Estim
45. elle les facteurs suivants RER 4 2 nd nd nd Emissions Emissions directes indirectes totales Tableau 65 Facteurs d missions d utilisation des bus Source Guidelines to Defra DECC s GHG conversion factors Defra 2010 Finalement le Carbon Trust propose un facteur d mission moyen pour l utilisation du bus de 135 1g q CO voy km g q CO voy km ES RER et Tramwa Les facteurs d missions issus des diff rentes m thodes sont assez coh rents et g n ralement M tro Londres plus lev s en province qu en zone urbaine cause du taux de remplissage plus lev en ville L tude du Predit est la plus d taill e et se base sur les donn es RATP Elle ressort donc comme la plus ad quate pour la situation du Grand Paris Le facteur d mission est l g rement plus lev que ceux propos s par le Bilan Carbone notamment car les facteurs prennent en compte l entretien des autobus et un taux de remplissage moins lev 14 8 contre 21 En se basant sur ces facteurs d missions et en les faisant varier selon les m mes hypoth ses que celles retenues pour les v hicules particuliers roulant au diesel am lioration des techniques industrielles diminution de consommation moyenne et introduction des biocarburants on obtient les facteurs suivants 2005 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050 Facteur d missions d utilisation de 4301 110 7 104 5
46. et de la part de mat riaux recycl s dans la production totale C est le choix m thodologique qui a t fait par RFF pour son calculateur carbone LGV facteur d missions de l acier de 600 kg q C par tonne Les graphiques ci dessous pr sentent les diff rents facteurs d missions disponibles dans plusieurs outils pour l acier et l aluminium ceux du Bilan Carbone bas s sur une recherche bibliographique relativement exhaustive ceux choisis par RFF et la FNTP pour leurs outils de calcul d missions et enfin ceux de l Universit de Bath qui compilent des donn es du Royaume Uni et de l Europe Facteur d missions de l acier 1200 1000 agog E Bilan Carbone fat 600 E inventory of Carbon amp Energy Uniw Bath 400 m EC LEV Rhin Rh ne 200 mOmega TP 0 Recycl Moyen 40 recycl pour Bilan Carbone Figure 61 facteurs d missions de l acier Facteur d missions de l aluminium 4000 3500 3000 3500 E Bilan Carbone r 2000 E inventory of Carbon amp Energy 1500 Univ Bath 1000 BEC LGV Rhin Rh ne 500 0 Recycl Moyen 40 recycl pour Bilan Carbone Figure 62 facteurs d missions de l aluminium Les facteurs d missions moyens dans le cas du Bilan Carbone ont t tablis par interpolation partir des facteurs d missions du neuf et du recycl pour 40 de mat riaux recycl s valeur observ e en Europe en ordre de grandeur pour l acier et l aluminium Cas
47. f rence Pour le calcul des variations des missions de CO pour le SP2 1 il est propos de consid rer uniquement l affectation des b timents et leur p riode de construction comme composantes des calculs Nous l avons vutt d autres caract ristiques urbaines ou architecturales influencent les besoins nerg tiques du b timent comme la compacit ou le taux de mitoyennet Par exemple il est admis aujourd hui qu un tissu urbain plus dense avec une forte proportion d habitat collectif n cessite en g n ral des techniques d isolation moins performantes qu un tissu diffus pour obtenir les m mes consommations de chauffage toutes choses tant gales par ailleurs Toutefois si ces b timents ont t construits durant une p riode identique apr s 1975 leur consommation annuelle en chauffage sera globalement identique quelles que soient leurs caract ristiques architecturales ou le tissu urbain dans lequel ils se situent car cette consommation doit respecter a minima les objectifs d finis par la R glementation Thermique en vigueur l poque de leur construction Cf Figure 75 En d autres termes si les composantes architecturales et urbaines ont une influence sur les missions de CO li es la construction de ces b timents Cf SP1 1 elles n en ont pas sur celles li es aux consommations de chauffage pour l exploitation des b timents r cents C est pourquoi elles n ont pas t retenues comme composantes de ca
48. francilien actuel Cf page 17 l application de la RT au neuf conduira plut t d apr s les estimations une consommation moyenne du parc en 2050 sup rieure 50 kWh m2 an Bien que nettement inf rieure la moyenne actuelle des b tis franciliens environ 250 kKWh m2 an cette valeur de 50 KWh m2 an reste loin des objectifs vis s par la d marche RT d o l enjeu d agir galement sur l existant C est d ailleurs l un des objectifs des nouvelles normes sur les r habilitations qui sont en cours d laboration 2Source Contraintes nerg tiques et mutations urbaines Cahier de l IAURIF n 147 IAURIF 2008 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Afin d encourager les entrepreneurs dans leurs projets de nouveaux labels nerg tiques ont t d velopp s au d but des ann es 90 et continuent d voluer Ils permettent notamment de mettre en avant une ambition nerg tique qui va au del du simple respect des exigences thermiques actuelles HPE Haute Performance Energ tique THPE Tr s Haute ou encore THPE EnR sont autant de labels qui permettent aujourd hui aux entrepreneurs de communiquer leurs ambitions nerg tiques Le d veloppement des certifications environnementales des b timents La labellisation environnementale certifi e par un organisme ind pendant est une d marche volontaire de la part des entrepreneurs Outre le fait
49. induites et vit es Emissions par ann e etcumul es induites et vit es Edition 20 juillet 2012 4 9 Onglet analyse r sultats Dans cet onglet sont repris les r sultats de l onglet synth se sous forme graphique On y retrouve le cumul des missions des diff rentes th matiques induites puis vit es ainsi qu une comparaison des missions induites ou vit es par chaque poste l horizon 2050 Voici titre d exemples ce qu il pourrait tre obtenu Les missions cumul es induites par th matique Emissions cumul es induites par th matiques t q CO E Developpementterritorial m Mobilit IDF E Fonctionnement infrastructure E Construction infrastructure E Etudes travaux pr alables 2011 2013 2015 2017 2019 2021 2023 2025 2027 2029 2031 2033 2039 2043 2045 2049 La comparaison des th matiques l horizon 2050 reprend le r sultat cumul des missions de 2005 2050 de chaque th matique Ici pr sentation de l origine de la valeur pour la mobilit IDF __2005 2006 2007 2008 2049 2050 Emissions globales tudes pr alables Emissions globales arrondies t q C02 E Etudes travaux pr alables E Construction infrastructure E Fonctionnement infrastructure m Mobilit IDF E D veloppement territorial 148 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION
50. influence d une part les besoins en surfaces En effet en moyenne un habitant a besoin d une surface habitable 30 m2 SHON hab plus importante qu un employ de bureau 20 m2SHON employ et un habitant d un immeuble collectif est g n ralement plus conome en surfaces 28 m2 SHON hab qu une personne vivant dans une maison individuelle 40m2 SHON hab d autre part les niveaux d isolation de l enveloppe du b timent W m2 K respecter qui diff rent selon sa nature Le choix et le volume des mat riaux mettre en uvre et les missions de CO induites seront fonction de ce crit re 3 Source Etude d valuation socio conomique dans le cadre de la pr paration du d bat public sur le Grand Paris Mission 3 mise en uvre de la m thodologie largie d valuation socio conomique Soci t du Grand Paris Direction R gionale de l Equipement de l Ile de France SETEC STRATEC novembre 2010 Source Contraintes nerg tiques et mutations urbaines Cahier de l IAURIF n 147 IAURIF 2008 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris La p riode de construction du b timent indique les objectifs de performances d isolation de l enveloppe atteindre en fonction de la R glementation Thermique applicable l poque de sa construction RT2000 RT2005 etc Elle conditionne donc la nature et le volume de mat riaux mettre en u
51. lassements domicile travail des employ s responsables de l entretien de l infrastructure En ce qui concerne les intrants divers nous utilisons le m me facteur que celui d finis pour les petites fournitures dans la section sur les Etudes et travaux pr alables la construction qui s l ve 366 g q CO euro Le renouvellement ponctuel de gros mat riel et les op rations lourdes de r novation sont quant eux comptabilis s de fa on identique la partie construction Ce poste ne devrait pas tre particuli rement important car la plupart des mat riaux ont une dur e de vie sup rieure aux 30 ans qui s parent la mise en service et l horizon 2050 RE EE L E de Total M carDuran CO gt km 8 1 litres 228 47 g eq CO km CO gt km 40 15 g q 3 6 Mobilit en Ile de France L impact du projet de r seau de transport sur la mobilit en Ile de France est inclus dans le bilan des missions de GES afin de prendre en compte le report modal de la route vers les transports en commun Ce report modal implique des changements d missions de gaz effet de serre dans deux volets distincts La diminution de l utilisation des v hicules particuliers des deux roues motoris s et dans une moindre mesure des poids lourds et en cons quence des missions qui en d coulent La redistribution des utilisateurs des transports publics sur le r seau bus tram m tro RER train pour plus d informations voir rapport de phase 1 parti
52. les missions induites par toutes les activit s de gestion de marketing de contr le de pilotage etc Ces missions concernent la plupart des postes mentionn s dans les tudes pr alables la construction de l infrastructure c est dire les trajets domicile travail des employ s les consommations nerg tiques des bureaux l amortissement du mat riel et de l immobilier le personnel travaillant au fonctionnement de l infrastructure agents de conduite agents de maintenance r gulateurs induisent des d placements quotidien pour se rendre leur travail et en repartir Les missions li es l entretien et renouvellement de l infrastructure L infrastructure ferroviaire les b timents et le mat riel roulant demandent un entretien continu tout au long de leur dur e de vie avec des consommations de pi ces d tach es de produits d entretien Des op rations plus importantes de r novation ou de renouvellement sont parfois aussi n cessaires L entretien courant r pond la m me logique que les consommables la maintenance est r alis e au fil du temps avec une certaine r gularit des budgets associ s Par cons quent la prise en compte peut se faire sur base des flux annuels approvisionn s sans amortir ceux ci Le renouvellement ponctuel de gros mat riels ou les op rations lourdes de r novation se distinguent de l entretien courant par le fait que ces op rations correspondent des budgets exceptionnels do
53. lioration progressive de l efficacit des moteurs et de la r duction de consommation de carburants Les facteurs d missions propos s par la m thode Bilan Carbone ont t estim s sur base d une consommation de 8 1 litres d essence 100km en moyenne pour la France et de 9 1 litres d essence 100km en moyenne pour la R gion Parisienne La consommation moyenne de diesel a quant elle t consid r e comme tant gale 6 8 litres 100km sans distinction France R gion Parisienne Ces consommations d finies sur base de donn es datant du d but des ann es 2000 sont relativement lev es par rapport aux am liorations techniques d j r alis es En effet comme le montre la Figure 93 la consommation moyenne des v hicules particuliers fortement chut La consommation moyenne des v hicules particuliers essence et diesel confondus ne s levait ainsi plus qu 6 81 litres aux 100 km en moyenne pour la France en 2008 pour un parc roulant r parti approximativement 60 40 entre voitures diesel et voitures essence respectivement Edition 20 juillet 2012 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 110 moyenne pour 2020 pour l ensemble du parc automobile fran ais il est donc probable que les mesures prises en France permettent de propager la tendance la baisse actuell
54. molies m sHon 0 0 0 Input n 3 Pourcentage d immeubles collectifs r sidentiels entre le sc nario avec projet et le sc nario de r f rence 2006 2013 2013 2020 2020 2035 construit m SHON 7 r nov es m SHON Input n 4 Longueur suppl mentaire de VRD construire pour les surfaces neuves entre le sc nario avec projet et le sc nario de r f rence Longueur pr vue km Input n 5 Diff rence de surfaces rurales consomm es pour l urbanisation en extension entre le sc nario de r f rence et le sc nario avec projet For t temp r e ha Terre cultiv e ha Tableau 19 inputs obligatoirement requis pour le calcul des missions de CO relatives au d veloppement territorial Source Stratec 2011 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Les valeurs de ces inputs seront issues de calculs pr alables effectu s par l utilisateur Ces calculs rel vent d un exercice de d finition d un sc nario d urbanisation dans une situation avec et sans projet Concr tement cet exercice d finira la construction proprement parler des sc narios d occupation du sol avec ou sans projet et des hypoth ses sous jacentes telles que la densit la localisation de la construction etc La m thodologie de calcul s inspire des travaux r alis s lors de l Evaluation Strat gique Environnementale du m tro du Grand P
55. rieure Bilan Carbone possibilit dans GHG Protocol ISO 14064 Cette pratique a cependant un inconv nient majeur en imputant tout le b n fice du recyclage au consommateur du recycl il n y a pas de valorisation pour la structure qui a mis ses d chets en recyclage Or le march du recyclage peut pour certains produits comme l acier l aluminium tre davantage limit par l offre de d chets recycler que par la demande de mat riaux issus de recycl Il peut donc para tre inappropri de valoriser le recyclage sur le mat riau la demande plut t que sur le d chet l offre L autre mani re consid re donc que c est parce que l on d cide de recycler les d chets d acier que l on permet de r duire les missions de GES li es l extraction de minerai et la production d acier Il est ainsi possible de valoriser le recyclage sur la gestion des d chets mis recycler plut t que sur l achat de recycl Cette possibilit est ouverte entre autres par le GHG Protocol ISO 14064 et ISO 14067 li e l empreinte carbone des produits qui laissent le choix de R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris valoriser le recyclage sur les d chets ou les mat riaux Le choix est exclusif la Valorisation n est r aliser qu une fois pour viter un double comptage Dans le cas de mat riaux recycl s ayant les m mes caract ristiques que des
56. s par les m thodologies Bilan Carbone et Defra sont reprises dans le Tableau 57 et le Tableau 58 Carburant combustion Carburant Amortissement amont PTAC g q CO2 v h km 3591 5t 5 1 6t 6 1 10 9t 21 1 32 6t 120 2 1138 5 1345 9 Tableau 57 Facteurs d mission d utilisation des poids lourds Source Guide des facteurs d missions V6 1 ADEME 2010 Charge Emissions directes Emissions indirectes Total Type PTAC Nu g q CO2 v h km 35 7 5t 590 8 113 9 704 7 Rigide 7 5 17t 748 7 143 6 892 4 971 9 186 5 1158 4 E E O __ _ rer 859 7 164 9 Articul 995 5 191 0 1186 4 Oo o OE Moyenne UK 898 8 172 4 1071 3 1024 6 Tableau 58 Facteurs d missions d utilisation des poids lourds Source Guidelines to Defra DECC s GHG conversion factors Defra 2011 correspond la proportion moyenne de la charge maximale utilis e R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES A nouveau les facteurs propos s par les deux m thodologies sont coh rents La m thode Defra propose un facteur moyen pour l ensemble du Royaume Uni qui pourra s av rer int ressant puisque notre m thodologie doit proposer un facteur d mission moyen pour tous les types de poids lourds Nous nous sommes n anmoins bas s sur les facteurs d missions de la m thode Bilan Carbone qui permettent de distinguer les missions li es l amortissement du v hicule l
57. seau du Grand Paris est avant tout un projet urbain social et conomique ambitieux qui vise unir les grands territoires strat giques de la r gion Ile de France tout en promouvant le d veloppement conomique durable solidaire et cr ateur d emplois de la r gion capitale Le projet de m tro n est qu un l ment d une vaste entreprise strat gique de d veloppement de la r gion d Ile de France et peut tre vu comme le syst me nerveux d une nouvelle organisation spatiale int grant les dimensions conomiques sociales et territoriales La sph re d influence du projet est donc particuli rement tendue non seulement au niveau g ographique des impacts sont attendus sur l ensemble de la r gion Ile de France et m me au del mais aussi au niveau des secteurs d activit s des impacts sont attendus sur la mobilit l conomie la d mographie l environnement La compr hension des influences et des enjeux multiples du projet sera pr pond rante pour une valuation ad quate et compl te du projet sur les missions de GES et par cons quent sur les changements climatiques 1 3 1 Objectifs du projet et impacts attendus Le projet du Grand Paris est issu d une r flexion prospective entreprise depuis plusieurs ann es et visant non seulement l am lioration de l offre de transport en Ile de France mais galement au d veloppement conomique territorial et durable Am lioration de l offre de transport Aujourd h
58. sont les suivants e Transport maritime vraquiers 3 2 gCO e t km e Train fran ais moyenne thermique et lectrique 17 5 gCO gt e t km e Train europ en moyenne thermique et lectrique 22 6 gCOe t km e Transport fluvial barges et p niches de capacit 1000t 40 gCO e t km e Semi remorque sur trajets nationaux et internationaux aller 80 de la charge utile 20t retour optimis selon moyenne fran aise 20 vide 81 gCO e t km e Semi remorque sur trajets locaux aller 80 de la charge utile 20t retour vide 118 gCO gt e t km La distance prendre en compte est la distance parcourue et non la distance vol d oiseau Ainsi Le Havre et Paris sont distants de 355 km par la Seine ou de 200 km par la route 3 4 7 2 Distances par d faut Lorsque les distances de provenance des mat riaux sont connues il convient de les prendre en compte A d faut nous proposons les sch mas suivants 3 4 7 2 1 D placements des volumes terrass s Les mat riaux excav s ou d blay s pour la construction des tunnels et tranch es peuvent tre d plac s de site en site ou vacu s vers des centres de stockage ou des centres d enfouissement techniques En l absence de donn es il sera consid r par d faut un d placement de ces mat riaux de 50 kilom tres en semi remorque facteur d mission de 118 gCOe t km La distance ainsi que le mode de transport resteront param trables dans l outil 3 4 7 2 2
59. une activit existante Dans leur forme initiale elles ne permettaient donc g n ralement pas une comparaison d taill e entre un sc nario de r f rence et un ou plusieurs sc narios de projets C est encore le cas pour les m thodologies GHG Protocol GHG Indicator Defra et pour la m thodologie Bilan Carbone g n rale qui sont principalement destin es valuer les missions d une activit ou d une entreprise existante La comparaison entre deux sc narios n cessite donc la r alisation de deux bilans s par s et une comparaison des r sultats l ext rieur de l outil de calcul Cependant certaines m thodologies ont progressivement t adapt es et proposent maintenant la comparaison automatique entre plusieurs sc narios La m thodologie Bilan Carbone adapt e aux territoires propose par exemple un outil de comparaison automatique entre diff rentes situations d un territoire L outil assez simple est un tableur Excel qui permet de mettre c te c te les r sultats de plusieurs bilans s par s Il est donc toujours n cessaire de r aliser deux bilans s par s correspondant deux situations diff rentes l outil ne permettant qu une comparaison num rique et graphique des r sultats voir Figure 53 Edition 20 juillet 2012 48 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 R duc
60. v Il existe aujourd hui une version sp cifique aux b timents tertiaires x EnerTer est la propri t d un bureau d tudes priv et n est pas accessible librement Une rencontre avec le bureau d tudes Energie Demain a t effectu e Toutefois les aspects m thodologiques de cet outil n ont pas pu tre approfondis 1 4 4 Conclusions Il existe plusieurs m thodologies qui permettent de prendre en compte certaines missions et consommations de GES induites par la mise en place du R seau de transport public du Grand Paris Ces m thodologies devront cependant tre combin es adapt es et d velopp es pour r pondre de mani re ad quate aux enjeux du projet Les principaux domaines qui devront tre d velopp s concernent Les mat riaux de construction plusieurs m thodologies permettent de prendre en compte les missions de GES li es l utilisation de mat riaux de construction et proposent diff rents facteurs d missions Cependant tant donn l envergure de l infrastructure et des travaux n cessaires il sera crucial de d finir plus pr cis ment les facteurs d missions li s aux mat riaux de construction La mobilit en Ile de France nouveau plusieurs m thodologies permettent d valuer les missions induites par les d placements en v hicules particuliers et en transports en commun Cependant ces m thodologies se basent sur des calculs simplifi s qui ne permettent pas de satisfaire la complex
61. veloppement durable en peu denses et dont le bon fonctionnement 3 e Loo Gain CO li la Europe Agence d urbanisme de la r gion 7 0 densification st phanoise Septembre 2004 d pend du niveau de desserte routi re O z c 0 3 600 KO pers Jr i O0 gt Le concept am ricain de transit oriented development TOD mis en uvre en Oregon 20 Pans Banlieue Villes Agglom rations le de F rance dans les ann es 80 ext neure nouvetes secondaires a Le TOD place notamment les arr ts et les POP stations de transport en commun au c ur de la vie du quartier Autour se concentre o Emissions li es g Emissions li es une densit radiocentrique de mixit au transport au b ti i l i i P urbaine sociale et fonctionnelle Fig II1 1 8 12 L id e est de faire des gares urbaines et de leurs abords imm diats des LS lieux de commerces et de services au Figure 44 Emissions de CO par personne en kg dans la R gion Ile de France en 1990 Source C Plateau les missions de gaz effet de serre des m nages selon les localisations r sidentielles gt SESP CEREN INRETS 2006 chiffres de 1990 w L Ai fi Commerces Drm conte aare b n fice des utilisateurs de transport en p ON commun mais aussi des non voyageurs 4 o R sidentiel faible densit Axe de transport en commun Figure 46 La station TC au c ur de la vie de quartier sch mas de principe Source 1000 Fri
62. 0 394328 x 13 06331 avec x vitesse en km h En appliquant cette quation chaque arc il 2 6528 x 82 977 avec x vitesse en km h est ainsi possible de calculer une consommation moyenne avec et sans projet sans avoir recours au mod le COPERT IV Le m me exercice peut tre fait pour les deux roues motoris et les poids lourds i i 3 6 2 Utilisation du r seau de transport public Deux roues motoris s Il s agit ici de tenir compte de la redistribution des voyageurs sur le r seau de transport en commun hors infrastructures du Grand Paris dont les missions sont calcul es par l onglet fonctionnement du m tro pour plus d informations voir rapport de phase 1 partie 1 83 2 4 Le r seau est constitu principalement des lignes de bus de tramways de m tros et du RER 3 6 2 1 Bus Plusieurs tudes proposent des facteurs d missions pour l utilisation des autobus Il est important de noter qu un param tre d terminant du facteur d missions est le taux de remplissage moyen qui peut varier de quelques pourcents dans les zones retir e 30 ou 40 dans les zones urbaines N w A A OO N co Ha Consommation moyenne litres 100km 0 20 40 60 80 100 120 140 La m thode Bilan Carbone propose les facteurs suivants Vitesse km h Emissions dues Emissions dues la Emissions Figure 102 Relation entre la consommation de carburant des deux Nbre max de Nbre moyen roues motoris s et de leur vitesse calcul e g
63. 000 E 400 000 Etant donn le faible taux de renouvellement du parc de logements francilien 0 25 les ES logements anciens construits avant 1975 repr senteront encore 50 du parc en 2030 et 43 i en 20501 Dans ce contexte les actions mener pour r duire les missions de CO du secteur a on a a a r sidentiel francilien et parvenir l objectif de r duction par 4 des missions de gaz effet de serre doivent donc s attaquer principalement la r habilitation du stock existant D ailleurs le m Maisons mAppartements projet de SDRIF incite les acteurs publics l am lioration des performances nerg tiques de Figure 11 L anciennet du parc de r sidences principales en Ile de France l existant mais sans toutefois pouvoir imposer d objectifs quantitatifs en mati re de r novation Source L am lioration nerg tique du parc r sidentiel francilien les enjeux socio conomiques IAURIF Energies Demain INSEE 2010 et de performance nerg tique a Ce 18 Source du paragraphe L am lioration nerg tique du parc r sidentiel francilien les enjeux socio conomiques IAURIF 2010 Source ADEME tableau de bord de l nergie en Ile de France 2010 17Source L am lioration nerg tique du parc r sidentiel francilien les enjeux socio conomiques Institut d Am nagement et d Urbanisme Source Contraintes nerg tiques et mutations urbaines Cahier de l IAURIF n 147 IAURIF 2008 de la r gion Ile de France IAURI
64. 2008 161 D velopp par ECOSPHERE plus d informations sur http www eosphere fr COCON comparaison solutions constructives confort html R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES 162 Pour plus de d tails voir notamment htt COMPTE _RENDU SA Chalets _RAPPE pdf Emissions de GES de diff rentes variantes constructives pour un b timent R 1 de logements sociaux 285m SHON E kg eq CO2 MSHON Neuf conventionnel R hab standard Figure 107 Emissions de GES la construction en kg eq CO2 m2 SHON de diff rentes variantes constructives pour un b timent R 1 de logements sociaux Source Stratec 2012 d apr s les r sultats du projet RAPPE R novation Architecturale Patrimoniale et Performance Energ tique SA HLM des CHALETS Toulouse LRA GRECAU L Floissac logiciel CO2CON 2008 D tails des b timents mod lis s configurations g om triques identiques Neuf conventionnel fondation en b ton parpaing laine V plaque de pl tre planchers b ton tuiles menuiserie en PVC R hab standard soubassement pur laine de verre plaque de pl tre planchers b ton tuiles menuiserie en PVC8 En consid rant que l op ration de d molition soit responsable de 7 des missions de CO du processus d molition reconstruction gt Cf point 3 7 2 page 120 nous retenons une diff rence de 23 entre les missions de CO d une op ration de r habilitation et c
65. 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 du Fils 140 E us 120 A S JR 100 4 SF 2 9 gt j 2 80 Es sy FX a CV 5 5 ha Seo E Historique k N m Projection 8 e x 40 L ee q T b 20 X A _ EER m h TFETEFEErFETERFEFERE g RR E RARES NRRAMERRARSS 5 Le E Ann es g in Figure 119 facteur d missions moyen fran ais de l lectricit S h source ADEME RTE 1 9 10 1 20 25 30 40 Mi xit fonctionnelle nette Figure 118 Evolution des missions de CO li es aux d placements domicile SEN on 195 travail par classe de mixit fonctionnelle nette Source Structuration du territoire En outre le facteur d mission tient compte des pertes en ligne estim es 8 Le facteur pour r pondre aux objectifs de r duction des missions des gaz effets de serre d missions global par kWh consomm est donc le suivant 2005 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050 DONNE LEPUR Universit de Li ge sencon 17 os 720 e52 esa ere se s80 562 sus Tableau 84 Facteur d missions de consommation d nergie lectrique du r seau de distribution 3 8 Energies 3 8 1 L lectricit Comme pr sent en d tails au
66. 3 1 1 du rapport de phase 1 partie 2 un facteur d mission 3 8 2 Essence et fioul moyen du r seau sera utilis Ce facteur d mission a t d fini par le rapport de l ensemble des missions annuelles du parc de production par l ensemble des missions de GES g n r es Cette En tenant compte de l insertion progressive des biocarburants dans l essence et le fioul diesel et d finition permet d avoir une vision prospective en int grant l volution des moyens de chauffage et de l am lioration des techniques industrielles de production tel que pr sent au production au cours du temps Les valeurs r centes du facteur d missions moyen fran ais 3 6 1 1 on obtient les facteurs d missions suivants varient entre 75 et 90 g de CO par kWh produit en sortie de centrale hors perte en ligne et de transformation Pour l volution d ici 2050 nous proposons de prendre les m mes hypoth ses que celles retenues dans le cadre du Bilan Carbone de la LGV Rhin Rh ne savoir un facteur d missions de l ordre de 60 g q CO kWh en 2020 qui est un chiffre pr visionnel RTE R seaux de Transport d Electricit et 50 g q CO kWh horizon 2050 hypoth se qui avait t formul e par l ADEME lors du travail avec RFF 2025 2030 kg q CO kg 3 741 3 538 3 495 3 452 3410 3 368 3 326 3 284 3243 3 202 3 471 3 276 3 237 3 198 3 159 3 121 3 082 3 044 3 006 2 968 Les missions correspondant
67. 350 300 250 200 150 100 50 En kWh m an avant 1915 de 1916 de 1949 de 1968 de 1976 de 1982 de 1990 de 1999 1948 1967 1975 1981 1989 1999 2005 maisons appartements Figure 75 La consommation conventionnelle des maisons et appartements par tranche d ge en kWh m2 an nergie finale pour le chauffage Source ENERTER 2005 Energie Demain INSEE in L am lioration nerg tique du parc r sidentiel francilien les enjeux socio conomiques IAURIF 2010 valeurs d finies par les diff rentes RT jusqu en 2035 permettront ainsi de caler la courbe d volution des deux facteurs FE I et FE J jusqu en 2050 courbe palier pas de temps de 5 ans L input bonus n 1 Cet input bonus d j pr sent au SP1 1 sera disponible pour l utilisateur et agira sur ce sous poste d missions Il s agit de la possibilit d introduire dans le parc des b timents nouveaux ou r nov s r sidentiels ou tertiaires construits en en haute performance nerg tique Pourquoi l int gration de cet input bonus Pour tester l introduction progressive dans le parc de b timents visant une ambition nerg tique qui va au del du simple respect des exigences thermiques en vigueur que les CDT pourraient encourager et ses effets moyen terme sur la r duction des missions de CO li es au chauffage Comment calculer ses effets sur les missions du sous poste dans
68. 98 3 944 89 8 85 2 80 7 76 4 721 l autobus urbain g q CO voy km Tableau 66 Facteurs d missions pour l utilisation de l autobus sur le r seau d Ile de France Stratec 2011 3 6 2 2 Tramways m tros et RER Les missions li es l utilisation du tramway du m tro ou du RER concernent principalement les missions dues la production d lectricit et d pendent donc largement du facteur d mission de production de l nergie lectrique Etant donn le facteur d mission du kWh lectrique 14 Conversion factors Carbon Trust 2010 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES particuli rement bas de la France voir phase 1 partie 2 8 2 3 1 1 il est donc attendu d obtenir une disparit plus importante entre les facteurs d missions provenant des diff rents pays La m thode Bilan Carbone propose des facteurs d missions issus de l tude du Predit sur les facteurs d mission des modes de transport urbains Dans le guide des facteurs d missions les auteurs remarquent que l tude se limite l nergie de traction l amortissement et l entretien du mat riel roulant Les missions li es la construction des infrastructures et l nergie hors traction chauffage ventilation ne sont par contre pas incluses hors ces postes peut tre particuli rement significatifs Les facteurs d missions sont les suivants Emissions Emissions dues
69. D tail d un rail piste et roulement et barre de guidage mont s sur blochet Une barre de guidage est g n ralement mise profit pour servir de troisi me rail en assurant la distribution lectrique le retour lectrique tant g n ralement assur par une mise la terre des rails Un quatri me rail peut cependant tre utilis pour ce retour On rencontrera donc g n ralement R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES e Soit un train sur rail avec cat naire et pantographe e Soit un train sur rail avec troisi me rail et frotteur e Soit un train sur pneu avec barres de guidage dont une servant de troisi me rail et frotteur 3 4 3 7 Pistes de roulement Les pistes de roulement permettent la circulation de rames sur pneus Elles sont associ es des barres de guidage pour le positionnement lat ral des rames Les pistes de roulement sont g n ralement des profil s en acier rapport s sur les traverses ou blochets cas des traverses bi bloc Cette solution permet de faciliter la maintenance et d assurer un bon taux de disponibilit de l quipement Le profil d une piste de roulement est assimilable un profil en H de largueur 30cm de hauteur 18cm soit l g rement sup rieur au rail de type Vignol 60kg ml de 17 2 cm de hauteur et d paisseur 15mm Son aire est de 112 5 cm soit une masse lin aire de 90 kg ml avec une densit de 8 t m Ces piste
70. DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 3 Soci t du Grand Paris La comparaison entre le cumul des missions induites et le cumul des missions vit es Comparaison entre missions induites et vit es E Emissions induites E Emissions vit es 4 10 Outil comparateur de sc narios Cet outil permet de comparer jusqu 4 scenarios de fa on simple car visuelle Tout d abord il faut disposer de 2 4 tableurs Bilan des missions de GES sp cifique au projet de R seau de transport public du Grand Paris Ces tableurs seront les sc narios comparer et doivent se nommer comme suit afin d tre reconnus et utilis s par l outil scenario 1 scenario 2 scenario _3 scenario 4 Enfin ces sc narios et l outil Analyse comparative des sc narios doivent se trouver dans un m me dossier La page d accueil home de l outil reprend les noms attribuer aux fichiers Edition 20 juillet 2012 149 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 3 Soci t du Grand Paris CarbOptimum Comparateur de sc narios Hon des fichiers renommer comme suit Bilan de sc nario 7 Bilan du sc nario 2 PA a O O Bilan de sc nario 3 Bilan du sc nario 4 LTRATEC ih je ES ICE dm
71. Electricit E GPL 0 O e s vS E Fioul N NAN o0 N O N N DO N mm O O N NN AN E Gaz naturel Ann e de construction r habilitation du b timent tertiaire tous usages confondus Figure 116 Estimation de l volution du mix nerg tique pour le chauffage d un b timent tertiaire neuf ou r habilit entre 2005 et 2050 Source Stratec 2012 d apr s les statistiques du CEREN 2005 2009 et les hypoth ses pour 2020 extraites de Consommation d nergie et missions de carbone du secteur tertiaire M GIRAULT sur base des donn es de producteurs d nergie du CEREN projection SES ENERDATA Remarque bien qu il soit suppos ici que la mise en uvre du r seau de transport public du Grand Paris n influencera plus directement l volution du parc b ti apr s 2035 le projet continuera g n rer les r ductions de consommations nerg tiques sur cette p riode gr ce l am lioration des performances nerg tiques des b timents construits ou r nov s avant 2035 dans un sc nario avec projet par rapport un sc nario de r f rence 3 7 6 6 R sultats missions annuelles de CO par unit de surface de b timents pour le poste de chauffage Sur base de toutes les hypoth ses pr sent es ci avant et des facteurs d missions de production de l nergie consomm e l outil effectue pour chaque ann e entre 2005 et 2050 les calculs suivants Il somme le nombre de kWh consomm s durant l ann
72. Emissions dues Emissions de traction l amortissement la maintenance totales Tableau 67 facteurs d missions d utilisation des transports en commun ferr s tramway m tro et RER Source Calcul des facteurs d mission des modes de transport en commun urbains Predit 2007 Ces facteurs d missions sont particuli rement bas en comparaison avec d autres facteurs propos s l tranger La m thode Defra propose par exemple les facteurs suivants directes indirectes totales Tableau 68 facteurs d missions d utilisation des transports en commun ferr s Source Defra Le Carbon Trust propose quant lui un facteur d mission de 77 3 g q CO voy km pour le tramway et 74 6 g q CO voy km pour le m tro Une tude r alis e pour la STIB soci t de transport public de Bruxelles value quant elle les missions du tramway 45 g q CO voy km et du m tro 30 g CO voy km Les diff rences importantes entre les facteurs d missions proviennent en partie du facteur d mission moyen par kWh de la France qui est 4 fois moins lev que le kWh moyen europ en approximativement 80 g q CO kWh contre 337 g q CO kWh Malgr a il semble que les facteurs d missions avanc s par l tude du Predit ont aussi t d finis sur base de facteurs d missions du kWh lectrique particuli rement bas 40 g q CO kWh En effet s il on proc de au calcul des missions par
73. Fonctionnement de l infrastructure 4 Mobilit en Ile de France 5 D veloppement territorial Des onglets suppl mentaires ont galement t int gr s pour pr senter les r sultats des bilans et pr ciser l ensemble des facteurs d missions utilis s Tous ces onglets sont accessibles directement en cliquant sur les liens pr vus au centre de la page d accueil ou en cliquant sur les onglets visibles en bas de la page Figure 120 135 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 3 du irana gil 4 3 Etudes et travaux pr alables la construction a D placements domicile lieu de travail des oom A ie 0 6 employ s meom mr Consommation nerg tique des b timents Intrants et consommables bureautiques L onglet concernant les tudes et travaux pr alables la construction permet la prise en compte de trois types de situations L D placements domicile lieu de travail des em TANT 1 Cas 1 Etud tt dont PO de GES i c d Amortissement du mat riel utilis Ru Cas 1 udes et travaux dont les missions de sont connues Ce cas correspon A gt a nergiigue debit rene ideas es d si Rd realic un bilan des mi j Voyages et d placements sp ciaux EE
74. France a engag une politique globale visant la r duction de ses missions de gaz effet de serre tous secteurs confondus Ses efforts ont d ailleurs port leurs fruits dans le secteur industriel qui a vu ses missions diminuer suite l application de fortes contraintes destination des industries Etant donn que le transport le r sidentiel et le tertiaire constituent les postes nerg tiques majeurs de la r gion et qu en plus ce sont les postes pour lesquels les acteurs publics ne sont pas encore parvenus diminuer significativement les missions ce sont eux qui sont au c ur des objectifs actuels de r duction En particulier Le secteur du b timent repr sente le principal gisement d conomies d nergie exploitable imm diatement Loi de programmation du 3 ao t 2009 relative la mise en uvre du Grenelle de l environnement L engagement r gional fait notamment partie des grands objectifs du Sch ma Directeur de la R gion le de France SDRIF dont le projet a t adopt en 2008 par le Conseil r gional qui promeut une ville plus compacte et plus dense pour r pondre non seulement aux urgences en mati re de logement mais aussi l accroissement des contraintes climatiques et nerg tiques L am nagement du territoire et sa planification n est pas le seul levier d action mais il est incontournable face l importance des enjeux et aux choix long terme qu il induit Evaluation
75. Grand Paris Tableau 2 Illustration de l influence du taux de mitoyennet sur la consommation du b timent comparaison de consommation pour le gaz et l lectricit en zone rurale et en zone urbaine selon la mitoyennet du b timent nombre de fa ades Source les co ts de la d surbanisation Th me 7 1 Chapitre V Approche environnementale des co ts de la d surbanisation Minist re de la R gion Wallonne CPDT Rapport final de la subvention 1999 2004 LES EMISSIONS DE GAZ A EFFET CE SERRE DES RESIDENCES PRINCIPALES Ca meN nT eFI ELH H Ordre de grandeur il faut savoir qu en moyenne les b timents tertiaires tout usage confondu consomment pr s de 220 kWh m an de plus que les logements soit pr s du double Toutefois il faut garder l esprit que le parc tertiaire est tr s h t rog ne en termes de performances nerg tiques dovennes commrunsks des mesons de GES dos r sines pps pour be Chauffe En kg eg COAT Mans di 25 kg ag COTE Boyama d s mis d GEE da OoOo de 29 A kge CEIT de t pour ie Hautai bJa Coin en IDF J3 bg eq Ci P f i ir Hu LE Le secteur tertiaire friand d lectricit D cezam k cor de 56 62 ko eg LT Somm MG 2006 EME HE DE M MH W Fioul domestique Figure 35 Moyennes communales des missions de GES des r sidences principales pour le M Ca naturel chauffage en kg eq CO m2 Source l am lioration nerg
76. L association des professionnels en conseil carbone APCC a d ailleurs point cette valeur incoh rente dans une note adress e l ADEME et au CSTB lt Le facteur d mission indiqu dans le guide sortie d usine correspond donc soit un b ton dos moins de 300 kg m soit le calcul comporte une coquille Nous retiendrons les valeurs suivantes pour les ciments et les b tons e Ciment portland Type I 0 99 kgCO e kg en accord avec la base INIES et les valeurs du Bilan Carbone e Ciment de type II X de Clinker 0 99 x X 95 Par d faut 80 de clinker pour un type II soit 0 834 kgCO e kg e 240 kgCO2e m3 pour un b ton C16 20 257 pour un b ton C20 25 271 pour un b ton C25 30 288 pour un b ton C28 35 317 pour un b ton C32 40 362 pour un b ton C40 50 et 400 pour un b ton C50 60 en accord avec les donn es issues de l universit de Bath en partenariat avec Carbon Trust et en coh rence avec les valeurs des ciments d finies ci dessus e Sila composition des b tons est connue le calcul du facteur d mission sera r alis avec les valeurs rappel es dans le Tableau 32 qui suit Facteur d mission kg m kgCO e kg Composant Ciment Type I 0 990 Ciment Type I Y 0 834 Sable et grave 2250 X Y 0 015 n gligeable TOTAL 2430 Tableau 32 calcul du facteur d mission de b tons dont la composition est connue e Ainsi le facteur d mission d un mortier de ciment 350 kg
77. Le facteur d missions du b ton neuf peut varier du simple au triple en fonction de ses caract ristiques proportion de ciment principalement A l aide de retours d exp rience litt rature et entretiens techniques trois ou quatre grandes cat gories de b tons seront d finies correspondant aux volumes les plus importants soit a priori le b ton pour les tunnels le b ton pour les b timents gares b timents techniques et le b ton pour les ouvrages d art La base de donn es INIES et la base de donn es de facteurs d missions de l Universit de Bath Inventory of Carbon amp Energy entre autres permettront d associer des facteurs d missions ces cat gories Cas des d blais remblais La grande majorit des voies ferr es sera creus e au tunnelier ce qui engendrera des volumes consid rables de d blais dont une partie fonction de la qualit des sols rencontr s pourra tre utilis e comme remblais sur les tron ons de surface Nous estimons que la quantit de remblais n cessaire devrait tre largement couverte par les d blais de bonne qualit des tunnels Le bilan des missions ne prendra donc pas en compte de l utilisation de carri res Les d blais non utilis s seront vacu s en d charge que l on consid rera dans la deuxi me couronne francilienne Les quantit s de liant hydraulique ajouter aux d blais r utilis s s lectionn s pour en minimiser l utilisation seront estim es la suite
78. PHASE 1 du Grand Paris Chiffres clefs Leviers Une tude r alis e par V Fouchier offre galement un graphique synth tique de l influence de la Les CDT constituent l encore les outils permettant d agir sur les leviers influen ant les missions densit et de la mixit de l emploi et de l habitat sur les distances et les temps de d placement en de GES dues aux d placements des individus Ile de France Concr tement les CDT pourraient gt D finir des Coefficient d Occupation du Sol COS adapt s l accessibilit des zones en transport en commun gt Promouvoir une mixit fonctionnelle et urbaine adapt e ce m me indicateur d accessibilit 100 gt D finir l affectation future des p rim tres d am nagement en fonction de l accessibilit des 30 terrains qui s y situent 80 Les conditions de d finition de ces trois leviers pourraient s inscrire dans une politique globale 70 d am nagement communal ou supra communal visant la coh rence urbanisme transport E L encart ci dessous pr sente quelques r f rences en la mati re sur lesquelles l laboration des i o CDT pourrait s inspirer c 30 Le lien entre la dimension occupation du sol forme urbaine et la dimension mobilit gt est 20 av r depuis les ann es 1980 C est cette poque que se sont d velopp s diff rentes politiques novatrices de planification du territoire permettant de prendre en compte le syst me de
79. PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 Soci t du Grand Paris 124 C t de section Masse Facteur hacteur R seaux a Mat riau par volumique d mission d missions kg eqCO km de voirie 4 880 6 2001 Tableau 78 Caract ristiques des mat riaux mis en uvre pour la construction des r seaux n cessaires la viabilisation des terrains par kilom tre de parcellaire et missions de CO induites Source Stratec 2012 Remarque faute de donn es sp cifiques aux facteurs d missions des r seaux de gaz de t l communication et d clairage public ceux ci n ont pas t consid r s voiriet kgCO2e kg 1 c ble en aluminium mm2 Electricit Evacuation et assainissement Canalisation eaux pluviales PVC eaux us es Soit un facteur d missions pour un kilom tre de lin aire de lotissement de 11 080 kg q CO km Ces missions repr sentent des co ts primaires et non la totalit des d penses engendr es par les viabilisations puisque g n ralement il est n cessaire de d velopper de nouvelles infrastructures pour relier l op ration au r seau charges secondaires Ainsi si l on consid re l ensemble des VRD construire pour la viabilisation d un kilom tre lin aire de parcellaire on obtient un facteur d missions FE H de 597 375 3 kg q CO km A noter que la construction de la voirie repr sente 98 de ces missions En ce qui concerne l estimation de l am liora
80. Provenance r gionale Ciment b ton mortier et mat riaux de carri re Cette cat gorie de mat riaux a la particularit d avoir une densit importante et de pouvoir tre sourc s localement En raison de leur faible valeur marchande par comparaison avec des m taux par exemple les sch mas d approvisionnements correspondent souvent un approvisionnement r gional Ainsi les facteurs d missions propos s par l universit de Bath dans sa base de facteurs d missions se basent pour le b ton sur la logistique suivante e Trajet routier de 38km pour les agr gats e Trajet routier de 100 km pour le ciment produit proximit des carri res de calcaire et d argile e Trajet suppl mentaire de 155 km pour le b ton produit hors site ou pour les l ments pr fabriqu s voussoirs Nous nous baserons sur ces valeurs par d faut lorsque la provenance du ciment et du b ton est inconnue Nous chercherons cependant pr ciser la provenance de cas mat riaux la tendance observ e sur le march tant de regrouper les sites de production Le fret g n r pour la production d un m tre cube de b ton frais ou pr fabriqu ou de mortier 300 kg de ciment 1800 kg d agr gats eau est dans ce cas de 0 3 x 100 1 8 x 38 2 4 x 155 x 0 118 55 5 kgCO e m de b ton ou mortier R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris La distance co
81. Toutefois cet outil temporaire n est pas totalement adapt aux objectifs de l outil vis pour la pr sente tude x Le tableur ne dispose que de tr s peu de champs possibles renseigner x C est un outil trop d taill et trop complexe plus adapt pour un diagnostic local qu une tude strat gique e Ener GES territoires Bretagne Pour accompagner les territoires l Etat l ADEME et le Conseil r gional de Bretagne se sont engag s dans la structuration d une base de donn es r gionale commune d valuation des consommations d nergie et des missions de gaz effet de serre L outil d velopp par Energies Demain et Zen Conseil est constitu d une base de donn es et est accessible via une interface web permettant aux collectivit s de g n rer des profils de consommations d nergie et d missions de gaz effet de serre de l chelon r gional la commune L outil est disponible sur Internet il est ludique et facilement compr hensible pour l utilisateur x Toutefois aucune indication n est donn e sur la m thodologie et les donn es utilis es derri re cet outil de calcul Edition 20 juillet 2012 52 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du Grand 1 4 3 4 2 Les outils d velopp s en interne par les bureaux d tude Si peu d outils sp cifiques aux m
82. apr s 2035 ne sont donc pas int gr s dans le calcul des missions de CO induites par le projet R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES 3 7 4 Le changement d affectation des espaces ruraux missions de CO cr es par le d stockage de la mati re organique contenue dans le sol et la v g tation d un hectare urbanis d une part et d autre part par les missions des ann es suivant cette urbanisation qui ne pourront tre vit s gr ce l utilisation de ces surfaces produire de l nergie renouvelable FE G permet partir de la diff rence annuelle d hectares ruraux consomm s par l urbanisation entre un sc nario avec et un sc nario sans projet de calculer les teq CO r sultantes de ces volutions de changement d occupation des sols Pour l ann e n d urbanisation du terrain le facteur FE G n est appliqu Celui ci correspond la quantit de CO lib r e suite au d stockage de la mati re organique contenue dans le sol et la v g tation de l hectare d espace rural qui est urbanis Pour la d termination de FE G n les chiffres publi s par le GIEC ont t utilis s Ceux ci sont repris dans la Figure 110 Contenu en carbone des for ts par hectare 1 600 1 400 1 200 1 000 800 B Biomasse E o Ea For ts temp r es Terres cultiv es Stock de carbone tCOz q ha Figure 110 Stocks de carbone contenus dans la biomasse et l
83. aux impacts induits du projet sur le d veloppement territorial seront toutefois calcul es dans l outil jusqu l horizon 2050 d une part par souci de coh rence avec les autres feuilles de calcul car le bilan global d missions de GES s effectuera cet horizon et d autre part car m me en tenant compte d une hypoth se conservatrice de non influence de l volution du parc b ti et de l urbanisation entre 2035 et 2050 le projet sera toujours responsable des r ductions de consommations nerg tiques sur cette p riode En effet ces r ductions seront g n r es gr ce l am lioration des performances nerg tiques des b timents construits ou r nov s avant 2035 et par les r ductions d missions de GES g n r es par les co ts de maintenance et d op rations des VRD et des services publics qui desservent ces b timents R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES La troisi me et derni re sp cificit de cet onglet est que l utilisateur aura la possibilit d int grer s il le souhaite des inputs bonus gt Ces donn es d entr e optionnelles permettront l utilisateur de voir l effet de certains leviers d action sur les missions de CO li es au d veloppement territorial Les leviers d action en question ne sont pas directement du ressort des pouvoirs publics et ne font pas partie int grante des strat gies d am nagement du territoire mais pourro
84. cadre du bilan carbone de la LGV Rhin Rh ne Rail Traverse e Tunnels la consommation en lectricit du tunnelier train et centrale de surface E Couche de d pend fortement du diam tre du tunnel souhait ainsi que du terrain rencontr voir a calage Figure 82 Pour les tunneliers existants que nous avons analys s la consommation varie te de 5 KWh par m excav dans un sol tr s tendre plus de 40 KWh par m dans le cas d une roche dure pour un diam tre de coupe de 10 m tres Nous proposons de retenir comme valeur par d faut 20 kWh par m excav valeur m diane des consommations des diff rents tunneliers que nous avons analys es et du m me ordre de grandeur que celle du tunnelier qui a creus le Duplex A86 dans le sous sol francilien 18 kWh par m donc dans des conditions qui devraient s approcher de celles rencontr es dans le cas du r seau de transport public du Grand Paris Figure 80 Tunnel Sch ma d une vue en coupe et dimensions prises en compte dans l outil conso kWh m3 omy 9 Q O O lt 3 e3 4 VU ne m Rail t Traverse 1 2 3 Duret du terrain 1 Sables 3 Gr s ayi Couche de calage Figure 82 Comparatif de l nergie consomm e par le tunnelier par m3 de terrain excav Source Burgeap 2011 Les volumes excav s ou d blay s d pendent principalement de la profondeur des ouvrages et de leurs dimensions ext rieures voir Figu
85. co t financier des tudes et travaux en utilisant un facteur d missions g n ral pour les tudes et services prest s par les entreprises Les facteurs d missions pour services tertiaires disponibles dans la litt rature ne sont cependant pas tr s nombreux Dans le guide des facteurs d missions de l ADEME l utilisation d un facteur d mission 110 g q CO par euro est pr conis e Ce ratio est calcul sur base de la consommation nerg tique et du chiffre d affaire des t l coms et de la poste en France et n est consid r comme valable que pour les services impliquant une infrastructure Le tableur de la m thode inclut par ailleurs un facteur d missions pour les services faiblement mat riel 36 g q CO La m thode Defra propose des facteurs d missions plus d taill s CH4 N20 HFCs PFCs SF6 Total GHG Product category ETE FA a NETON Kg a CO2 Kg a 20e ETNE q CO Kg q CO Kg q CO Kg q CO Post amp oasis 4816 00430 0430 0 0172 0172 0 0774 0 0103 0 0034 0 6192 telecommunications SER O a 0 2064 0 0258 0 0086 0 0086 0 0011 0 0006 0 2494 services Fe rue 0 3956 0 0602 0 0258 0 0086 0 0017 0 0009 0 4988 development E lEUIe 0 1462 0 0172 0 0086 0 0086 0 0007 0 0004 0 1806 other business activities Tableau 10 Emissions de GES de services tertiaires Source 2011 Guidelines to Defra DECC s GHG Conversion Factors for Company Reporting 1 0 86 Ces facteurs d
86. complexe car ce compos entre dans de nombreux cycles naturels qui sont influenc s par les concentrations pr sentent dans l atmosph re et par la temp rature du globe c est ce que l on appelle le feedback naturel sur les concentrations atmosph riques Par exemple une augmentation de la concentration atmosph rique en CO aura un effet stimulant sur la photosynth se Ainsi plus la concentration en CO sera grande plus la s questration du CO par la v g tation terrestre sera importante Par opposition la proportion de CO absorb e par les oc ans diminuera mesure que les concentrations augmenteront cause d une saturation de l effet tampon quilibre entre HCO HCO et HCO De m me l augmentation de la temp rature de l eau r duira la solubilit du CO8 Une tonne de CO mise aujourd hui pourrait donc tre plus ou moins vite r absorb e par la terre ou les oc ans qu une tonne de CO mise dans plusieurs ann es lorsque les concentrations atmosph riques et les temp ratures seront plus lev es Plusieurs programmes de recherche ont analys cette question mais dans l tat actuel des connaissances aucun accord sur la dur e de vie du CO n a encore t trouv L estimation de l volution de la dur e de vie du CO au cours du temps est particuli rement d licate pour plusieurs raisons D abord parce qu il n y a pas d accord sur la dur e de vie actuelle du CO Le rapport de l IPCC de 1990 sp cifiai
87. cutive au Grenelle 2 D cret 2011 928 doivent se fonder sur un facteur d missions national moyen sans possibilit de distinguer par producteur sp cificit du contrat renouvelable ou usage horo saisonnier 1 4 2 2 Puits et sources Les quantit s de GES prises en compte dans les calculs de bilan correspondent la contribution l accroissement de la concentration atmosph rique en GES plut t qu aux missions en tant que telles Il existe en effet des usages qui mettent des gaz effet de serre sans contribuer pour autant enrichir l atmosph re en gaz effet de serre car ils sont compens s par des flux d absorption quivalents Cette question concerne principalement les missions de CO issues de la consommation de mati res organiques feu de bois bio thanol En effet ce carbone est alors issu de la photosynth se ou de la consommation de produits v g taux issus de la photosynth se et donc de la transformation de CO en mol cules organiques Dans le cas du carbone organique deux cas de figure sont g n ralement consid r s Si les missions de CO partir de mati res organiques ne participent pas l accroissement des concentrations atmosph riques en CO c est dire si les missions sont contrebalanc es enti rement par la photosynth se ex gestion foresti re durable agriculture durable les missions ne sont pas prises en compte dans le bilan des missions de GES Par contr
88. d talement urbain a par cons quent continu jusque dans les ann es 1990 Limite d partementale 1 Ville Nouvelle hi amp roportuaires 5 Gare RER 1968 1975 Gare RER 1975 1982 Gare RER 1982 1990 Gare RER 1990 1999 Gare RER 1999 2008 V A Population 75 82 10000 et Moins on 5000 5000 3 2500 2500 0 2500 500 5000 000 10000 210000 et Plus 0 5 10 15 Kilometers Figure 7 Evolution des effectifs nets de population par commune entre 1975 et 1982 Source Mission d tude des l ments de l valuation socio conomique du r seau de transport du Grand Paris Lot 6 Etude r trospective sur l valuation des effets socio conomiques de la r alisation du RER de la r gion Ile de France Soci t du Grand Paris SETEC STRATEC Source principale Mission d tude des l ments de l valuation socio conomique du r seau de transport du Grand Paris Lot 6 Etude r trospective sur l valuation des effets socio conomiques de la r alisation du RER de la r gion Ile de France Soci t du Grand Paris SETEC STRATEC Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du irana gal Les r sultats principaux de cet talement urbain sont le desserrement de Paris intra muros en bleu sur la Figure 7
89. dans les tableaux r capitulatifs sont des arrondis des calculs Les totaux gt Tranch es couvertes pr sent s sont les arrondis de la somme des missions exactes et non pas arrondies gt Type 1 Param trage g n ral 4 4 1 4 Valeurs par d faut calcul es automatiquement Pour le poste quipements ferroviaires le calculateur ajuste automatiquement les valeurs par Figure 132 Identification des lignes masqu es d faut en fonction du nombre de kilom tres de voies simples ou doubles renseign plus haut dans le tableur par l utilisateur pour les diff rents types d infrastructures De m me le changement d usage des sols se voit affect par d faut une surface correspondant Un tableau au code couleur diff rent avec les valeurs non arrondies apparait lorsqu on utilise la aux infrastructures d finies en surface fonction afficher les lignes masqu es du tableur 4 4 1 5 V rification de coh rence CarbOptimum int gre pour certaines cellules de la colonne D des v rifications de coh rence permettant de mettre en garde l utilisateur contre une valeur renseign e inhabituelle en indiquant sous la cellule concern e un message l en informant e radier est plus large que le tunnel cette situation est IMPOSSIBLE Il osp aa e a Cie le aree Anar inla IF A mmal mair ratta citnatinn art mec e a mams QE 3 23 m Oe largeur par VOIE 44 M Mals cette SITUATION EST posse es drummnl eaaa mor Lasalle nes maire a A EE SR 3 waal aaa
90. de grande envergure tel que celui du Grand Paris qui induisent des impacts sur les transports ou sur l am nagement du territoire variables et prolong s dans le temps En effet de nombreux processus en jeu sont comme nous l avons vu fortement dynamiques Par exemple Les effets induits sur le d veloppement territorial et l urbanisme seront r partis dans le temps et se propageront tout au long de l existence de l infrastructure Les programmes de construction et de r novation de logements d buteront notamment avant l ouverture du m tro culmineront ensuite et s att nueront finalement progressivement dans le temps Les missions annuelles vit es gr ce au projet suivront donc priori une trajectoire logarithmique en forte croissance dans les premi re ann es puis de plus en plus stable au cours du temps Par opposition les missions provenant des v hicules particuliers et vit es gr ce au projet seront maximales dans les premi res ann es de mise en service du m tro puisqu au fur et mesure le parc automobile devrait voluer vers des v hicules plus conomes et consommant de plus en plus d nergies renouvelables Il para t donc peu r aliste de tenter de calculer comme cela a t fait pour d autres projets une quantit annuelle d missions de GES g n r e par la nouvelle offre de transport qui soit constante au cours du temps et de la comparer aux missions annuelles vit es galement constantes au
91. deux habitations n cessite une plus grande longueur de r seau n cessaire Exemple de ces variations Entre un parcellaire de 7 m tres de largeur a correspondant une urbanisation relativement compacte de maisons mitoyennes et Chiffres clefs un parcellaire de 30 m tres en front voirie b semblable celui que l on retrouve Le guide des facteurs d missions de l ADEME sur base de travaux du CNRS permet de dans une urbanisation de type p riurbain la diff rence de co ts de viabilisation ne on _ s l ve plus de 12 000 en faveur d un urbanisme compact Ce surco t d j souligner la diff rence entre les missions cr es par la construction de b timents selon son mentionn dans l Evaluation Strat gique Environnementale s exprime galement en affectation et selon deux types de mat riaux utilises termes de variations d missions de GES pour la construction des infrastructures li es au b ti neuf Construction m tallique Construction b ton _ Figure 30 Typologie de B timents agricoles done parcellaires rencontr s a en zone d urbanisation compacte et Garages amp b en zone d urbanisation diffuse mn meme in Source Halleux J M Tableau 1 kq quivalent carbone par m2 de b timent construit selon Lambotte J M et Bruck L l affectation du b timent et les mat riaux utilis s pour sa structure Source 2008 Etalement urbain et Guide des facteu
92. diam tre int rieur de 8 2 m tres un volume de voussoirs de 10 807 m Avec le facteur d missions par m du mat riau b ton arm C32 40 avec 150 kg de ferraillage par m par d faut soit un facteur d mission FE 0 622 tCO e m on obtient les missions associ es la fabrication des voussoirs n cessaires pour 1 km de tunnel Radier Le m me raisonnement est effectu pour le radier qui remplit le fond du tunnel de fa on obtenir une plateforme de largeur L fix e 7 4 m tres par d faut dans l outil ce qui donne 12 382 m de b ton par kilom tre Pour le calcul nous consid rons un b ton C25 30 avec 100 kg de ferrailles par m FE 0 474 tCO e m Mortier de bourrage La coupe d un tunnelier n tant pas nette un mortier de bourrage doit tre inject entre le sol et les voussoirs pour combler l espace vide et viter tout tassement de terrain ou mouvement des voussoirs Par hypoth se nous consid rons une injection de mortier uniforme de 20 cm tout autour des voussoirs soit un volume par kilom tre de 5 781 m La composition de ce mortier de bourrage est tr s variable et fonction du sol rencontr Cependant nous avons vu pr c demment que le facteur d missions variait peu en fonction de la composition Nous retenons donc par d faut un facteur d missions gal FE 0 375 tCO e m Facteur d mission tCO gt e m 0 622 Volume m km C32 40 0 474 C25 30 Eee Fers
93. du type de mati res extraites pour tre utilis e comme combustible b ches plaquettes D apr s l Inventaire Forestier National la production de bois est globalement pour la France de 5 3 m3 par ha ce qui correspond approximativement 4 4 tonnes par ha et par an poids humide Mais les nouveaux syst mes de production d di s sp cifiquement la production de biomasse peuvent produire jusque 10 20 tonnes de mati res s ches ha an Nous consid rerons que la production d un hectare de for t produira en moyenne 5 tonnes de mati res humides 40 humidit par ha et par an Cette valeur assez faible correspond un syst me de production non intensif car il est peu probable que toutes les surfaces en question soient converties en en cultures intensives Le contenu nerg tique de ces mati res est valu 2 8 MWh tonne Un hectare de for t permet donc la production de 14 MWh ha an Les chaudi res plaquettes ou granul s tant en expansion continuelle et leur rendement tant similaire de 75 90 ceux des chaudi res traditionnelles on peut consid rer que la quantit d nergie utile obtenue partir du bois nergie sera similaire celle provenant d une quantit de gaz de contenu nerg tique gal En posant l hypoth se que cette nergie non produite en cas d urbanisation des surfaces foresti res serait remplac e par l lectricit le gaz naturel et le mazout en proportions
94. e sera nettement moins sensible Emissions de constructions E annuelles Emissions annuelles de fonctionnement T amortissement Ce qui donne dans notre exemple avec une p riode d amortissement de 50 ans des missions annuelles comprises entre Z 4 5 6 e 6 38 4 soit 7 20 La valeur annuelle ainsi obtenue 50 50 pouvant alors tre compar e aux missions vit es ou la valeur par voyageur et par km pouvant tre compar e aux valeurs des autres modes de transports 1 4 3 Prise en compte des th matiques sp cifiques au Grand Paris 1 4 3 1 Etudes pr alables la construction Les composantes en jeu en ce qui concerne les missions li es aux tudes pr alables la construction peuvent tre prises en compte dans la plupart des m thodologies existantes Il s agit en effet principalement de toutes les missions relatives au fonctionnement des entreprises et bureaux d tudes d placements domicile travail consommation nerg tique des bureaux La majorit des m thodologies ayant t d velopp es initialement pour aider les entreprises valuer et r duire leurs missions de CO ce sont donc ces missions qui ont t s le plus souvent tudi es Les m thodologies les mieux adapt es sont probablement la m thode Defra le Bilan Carbone et le GHG Indicator Ces m thodologies permettent au minimum de calculer les missions relatives aux d placements domicile lieu de travail
95. e par les formes urbaines Pour rappel ces postes ont t retenus d une part parce que les missions de CO qu ils impliquent sont quantitativement importants d autre part parce qu il existe aujourd hui des marges de man uvre pour influencer positivement les missions de ces postes et enfin car le projet de r seau de transport public dispose par le biais des CDT de leviers d action pour profiter de ces marges de man uvre et influencer positivement les missions de ces postes Le bilan comparatif des missions de t q CO entre le sc nario d urbanisation test et un sc nario d urbanisation de r f rence s effectuera en tenant compte uniquement de ces 3 postes d missions et ce chaque ann e durant la p riode 2005 2050 Les missions annuelles de CO calcul es pour le Poste n 1 et le Poste n 2 seront la somme des missions des sous postes qui les composent Chacun de ces sous postes sera calcul par le biais d un ou de plusieurs facteurs d missions permettant de convertir une valeur de passage annuelle en tonnes quivalent CO Cf Figure 72 page 74 Le Tableau 12 page 75 liste les diff rentes Valeurs de passage en lignes retenues pour le calcul des missions annuelles des postes d missions en colonne et les facteurs d missions cases qui permettront la conversion en t q CO Les paragraphes suivants permettent de rentrer dans les d tails de ce tableau pour chaque sous poste d missions
96. et en d duire un facteur d missions en quivalents CO mis par unit d utilisation par exemple le nombre de kg de CO mis pour chaque kWh utilis en fonction du type de production R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris la derni re tape consiste quantifier chaque poste et calculer sur base des facteurs d missions le bilan global de l activit par exemple nombre de kWh utilis s valeur de r f rence par kWh tonne quivalent CO mis pour l utilisation d lectricit Le pr sent rapport s inscrit dans le cadre de la premi re tape de travail Le Grand Paris est un projet de tr s grande envergure qui aura de multiples impacts tal s sur plusieurs dizaines d ann es La m thode d valuation des missions de GES devra donc permettre de prendre en compte non seulement les missions induites par la construction de l infrastructure mais galement les missions ou consommations missions vit es qui seront induites tout au long de la dur e de vie de l infrastructure Les facteurs d missions devront donc permettre de prendre en compte les sp cificit s du projet et notamment sa dur e de vie prolong e Etant donn que les facteurs d missions peuvent tre assez variables par exemple les missions de GES induites par la production d une tonne de b ton dans une entreprise ne correspondent pas toujours aux m m
97. exploiter des donn es de diff rents niveaux de pr cision L outil de calcul proposera donc plusieurs entr es possibles en fonction des donn es disponibles L outil sera ainsi applicable l chelle globale mais aussi une chelle plus localis e en prenant en compte les missions et consommations de CO sp cifiques aux diff rents tron ons Les tableurs Excel seront constitu s d une s rie de feuilles de calcul relatives aux diff rents postes d missions aux facteurs d missions retenus et aux r sultats des bilans Les diff rentes feuilles constitutives seront principalement Une premi re feuille d crivant la structure et l organisation de l outil avec tous les renvois permettant de se diriger vers les feuilles d sir es voir Figure 55 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES irana gii du Grand Paris CarbOptimum Outil d analyse des missions de gaz effet de serre 1 Etudes et travaux pr alables la construction 2 Construction de l infrastructure Cliquer sur la 3 Fonctionnement de l infrastructure th matique 4 Mobilit en IdF d sir e 5 D veloppement territorial 6 Synth se des r sultats 7 Analyse des r sultats TRATEC y ICE Figure 55 page d accueil de l outil de calcul sp cifique au R seau de transport public du Grand Paris Les feuilles d encodage des informations par l utilisateur inputs Il y aura une feui
98. family houses in the French context Energy and Building 2001 10 gt Source The influence of construction materials on life cycle energy use and carbon dioxide emissions of medium size commercial buildings N P Fernandez July 2008 Edition 20 juillet 2012 Paris Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du Grand la surface SHON d truite Pour la d termination de ce facteur et son volution dans le temps on pourra se r f rer aux tudes de Peuportier sur l analyse du cycle de vie des b timents L input bonus n 1 A noter galement qu un input bonus sera disponible pour l utilisateur pour agir sur ce sous poste d missions en l occurrence l introduction de b timents nouveaux ou r nov s r sidentiels ou tertiaires construits en haute performance nerg tique Pourquoi l int gration de cet input bonus Car le rapport de partie 1 a permis de souligner les gains non n gligeables en termes d missions de CO que l introduction de b timents haute ou tr s haute performance nerg tique permettait de cr er moyen terme pr s de 100kWh m2 conomis s annuellement uniquement sur le poste de chauffage par rapport une maison standard Cf Figure 73 Toutefois l am lioration des performances nerg tiques des b timents engendre galeme
99. general reporting protocol que du point de vue sp cifique certaines th matiques production d lectricit power generation utility reporting protocol production de carburants oil and gas production protocol et production de ciment cement reporting Objectifs www theclimateregistry org et www climateregistry org LA Cible geographique O O O Am rique du nord Cible sectorielle Collectivit s Particuliers Territoires Domaines de pertinence des facteurs de conversion propos s Etude et travaux pr alables la construction de l infrastructure Facteurs li s la construction de l infrastructure indirectement Emissions li es au fonctionnement du m tro Evolution de la mobilit en Ile de France indirectement Facteurs li s au d veloppement du territoire Type de support Outil online et guides m thodologiques Explicatif des coefficients de conversion retenus R f renc Plus de 400 gouvernementales ex NY Power Authority Les guides d valuation des missions proposent des m thodologies assez compl tes surtout en ce qui concerne les th matiques sp cifiquement tudi es production de ciment de carburant et d lectricit Cependant les facteurs sont souvent adapt s la situation entreprises organismes et autorit s R f rences city of Seattle Levi Strauss amp Co Shell Commentaires nord am ricaine qui est as
100. il contribuera l am lioration de la qualit de vie notamment par la pr servation des espaces naturels et agricoles la prise en compte des risques naturels la r duction des pollutions et des nuisances Comme mentionn pr c demment le r seau de transport public du Grand Paris aura pour effet de diminuer la part relative de la voiture au profit des transports en commun La mise en uvre du m tro automatique devrait permettre un report modal de la voiture vers les transports publics estim au stade de l Evaluation Strat gique Environnementale pr sent e au d bat public 18 000 voyages l heure de pointe du matin l horizon 2035 Cette diminution du trafic routier devrait permettre de r duire les nuisances qu il provoque tous les niveaux bruit consommations nerg tiques et missions de GES pollutions atmosph riques Source Soci t du Grand Paris 2011 www societedugrandparis fr 1 3 2 Impacts attendus sur les missions de GES Sachant que la construction de ce m tro repr senterait a priori un investissement non n gligeable au niveau de son impact carbone il est primordial de pouvoir galement d terminer les r ductions de CO qui seront rendues possibles tout au long de la dur e de vie de l infrastructure et d valuer dans quelle mesure celles ci permettront de compenser l investissement important consenti au d part Les missions de GES induites par le projet seront tr s variables en
101. interne par des bureaux d tudes priv s et sont la plupart du temps sp cialis s sur un poste d mission particulier 1 4 3 4 1 Les outils au service des collectivit s e L outil GES SCoT voir annexes fiche 12 Suite aux travaux du Grenelle de l environnement la direction g n rale de l Am nagement du Logement et de la Nature du minist re en charge du d veloppement durable a confi au CERTU en liaison avec l ADEME le soin de mettre en place des outils d valuation des missions de gaz effet de serre dans les documents d urbanisme savoir les SCoT les PLU et les op rations d am nagement Ce travail a t conduit par les CETESs et le bureau d tudes Factor X sous la direction du CERTU Il a notamment donn lieu l laboration d un outil d aide la d cision pour l valuation des missions de GES de diff rents sc narios d am nagement du territoire dans le cadre de l laboration des SCoT l outil GES SCoT L analyse de cet outil appara t tr s pertinente dans le cadre de la pr sente tude puisque v GES SCoT est un outil de calcul qui englobe presque tous les postes d missions retenus dans la pr sente tude la consommation du b ti r sidentiel et tertiaire les actions sur le renouvellement du parc le changement d affectation des sols et le d placement des individus v il est adapt une chelle territoriale r gionale ou communale et n cessite des donn es d entr e plus ou moins d tai
102. l autre plus adapt e l chelle locale Dans la pr sente tude la seconde m thode sera pr conis e pour le calcul de l input bonus Elle consiste en un calcul de la mixit comme un ratio de diversit d occupation du sol partir d un maillage du territoire 100mx100m par exemplet En fait pour chaque maille de la zone tudi e il s agit de 123 Source Structuration du territoire pour r pondre aux objectifs de r duction des missions des gaz effets de serre LEPUR Universit de Li ge 124 Source Structuration du territoire pour r pondre aux objectifs de r duction des missions des gaz effets de serre LEPUR Universit de Li ge 15 Le maillage sera d finir durant les calculs pr alables effectu s dans le cadre des tudes d impact R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES calculer un indicateur de richesse relative de la diversit du tissu Celui ci correspond aux diff rents types d usages du sol que l on retrouve dans la maille en question La somme des indicateurs de richesse de chaque maille donne l indicateur de mixit fonctionnelle de la zone tudi e Concr tement pour calculer cet input l utilisateur pourra calculer l indicateur de richesse relative actuel l aide d un SIG A partir de cette valeur et en croisant les caract ristiques de l volution de l occupation du sol qu il aura d finies l horizon 2035 il pourra calculer la mix
103. l outil Comme pour le SP1 1 nous consid rons que cet input bonus sera li la mise en uvre de b timents passifs label BEPAS Cet input optionnel s il est sp cifi par l utilisateur influencera les facteurs de consommation FC I et FC J dans le sens o un b timent passif par d finition s auto suffit gt et ne consomme aucune autre nergie pour le chauffage que celle qu il produit au travers des nergies renouvelables Concr tement un FC I ou un FC J gal O sera appliqu au pourcentage de m2 de b timent passif sp cifi par l utilisateur Tableau 17 Consommation moyenne par m2 de fioul pour le chauffage selon la p p p nature de l activit tertiaire Source Guide des facteurs d missions Bilan Carbone Entreprises et Collectivit s version 5 0 ADEME janvier 2007 sur base des chiffres de l Observatoire de l Energie 2001 D autre part il s agira de r partir les kWh consomm s pour le chauffage calcul s pour une ann e selon le type d nergie utilis e Pour cela il est n cessaire de r partir le total des kWh calcul s pour les m2 r sidentiels en nergie finale pour le chauffage par type d nergie utilis e en calculer un facteur de consommation FC J pond r par la consommation conventionnelle Ensemble r Foa 12 f Buea e aan en nergie primaire d finie par la RT par type d nergie et le pourcentage annuel Aus d utilisation de cette nergie pour le c
104. la consommation d nergies fossiles il convient donc de tenir compte dans le bilan des missions de GES des missions annuelles qui ne pourront pas tre vit es suite la transformation de surfaces agricoles en surfaces urbaines Pour calculer les missions qui ne pourront tre vit es nous devons analyser les quantit s de biocarburants qui auraient pu tre produites par hectare de surface et puis calculer les missions vit es en utilisant ces biocarburants plut t que des carburants fossiles Selon l ONIGG les rendements pour une culture destin e aux biocarburants sont de 1 45 tonnes de biodiesel ha an et de 3 32 tonnes de bio thanol ha an Ceci est coh rent avec les valeurs pr sent es par l ADEME et reprises dans le tableau ci dessous Culture pour biodiesel t EMHV ha t P OTAEN E A poau tian Col T EMHV ha moyen 0 Tournesol 096 Z 125 U O Culture pour bio thanol Betterave 5 76 Oo BE o f PE O 3 58 Tableau 16 Rendements de la production de biocarburants par culture et en moyenne pour la France Sources Analyses de Cycle de Vie appliqu es aux biocarburants de premi re g n ration consomm s en France Biocarburants 2010 Quelles utilisations des terres en France 2007 Office National Interprofessionnel des Grandes Cultures ONIGG Sur base des valeurs du tableau s il on consid re une r partition entre les cultures d di es la production de biodiesel et celles d d
105. la production de biomasse peuvent produire jusque 10 20 tonnes de mati res s ches ha an Edition 20 juillet 2012 Soci t du Grand Paris DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 123 Il est consid r ici que la production d un hectare de for t produira en moyenne 5 tonnes de mati res humides 40 humidit par ha et par an Cette valeur assez faible correspond un syst me de production non intensif car il est peu probable que toutes les surfaces en question soient converties en cultures intensives Le contenu nerg tique de ces mati res est valu 2 8 MWh tonne Un hectare de for t permet donc la production de 14 MWh ha an Les chaudi res plaquettes ou granul s tant en expansion continuelle et leur rendement tant similaire de 75 90 ceux des chaudi res traditionnelles il est consid r que la quantit d nergie utile obtenue partir du bois nergie sera similaire celle provenant d une quantit de gaz de contenu nerg tique gal En posant l hypoth se que cette nergie non produite en cas d urbanisation des surfaces foresti res serait remplac e par l lectricit le gaz naturel et le mazout en proportions similaires celles de la r partition actuelle entre ces nergies pour le chauffage des habitations approximativement 16 mazout 51 gaz
106. largeur front de voirie et profondeur des parcelles influencent les distances de d placement n cessaires aux v hicules des services Il faut savoir que pour des constructions passives il est possible de couvrir tous les publics desservant les b timents distribution du courrier ramassage des poubelles besoins nerg tiques chauffage et autres de b timents de 5 tages rien qu avec nettoyage l nergie capt e du soleil sur la surface des toits 35 ae 20 xE _ 2 2 E 3 g m F g LE Fr E Fi ial A 8 a kii z i a 3 E i E E l conventional passe solar Fi ra 15 E L1 gt L2 j Figure 34 Illustration de l influence de la largeur des parcelles sur les distances de d placement li es aux services publics Source Stratec 2011 L o t Se a En 5 410 15 20 25 30 35 40 sbstruction an degree orientation obstructio gle degrecs Chiffres clefs Figure 32 Influence de l orientation d un logement Figure 33 Influence de l obstruction en sur les sur ses besoins en chauffage de variation des aeai Ban P aA Ta A e Les maisons individuelles consomment relativement plus d nergie pour le chauffage que les besoins Source Energy and the city density augmentation des besoins Source Energy an e l Aa buildings and transport K STEEMERS Cambridge city density buildings and transport K STEE
107. le budget pr visionnel du projet du Grand Paris Pour permettre un affinement futur de l valuation des missions de GES nous proposerons un inventaire plus d taill identique celui d velopp dans la partie tudes et travaux pr alables la construction Emissions li es l entretien et au renouvellement de l infrastructure En ce qui concerne l entretien courant un facteur d missions global sera d fini par unit de surface pour chaque type de b timents et par unit de longueur du m tro Nous valuerons les missions sur base du nombre de personnes affect es l entretien et sur base du budget pr visionnel Le facteur d missions tiendra compte des d placements domicile travail du personnel du mat riel utilis et des intrants Le renouvellement ponctuel de gros mat riel et les op rations lourdes de r novation seront pr cis s et comptabilis s de fa on identique la partie construction Ce poste ne devrait pas tre particuli rement important car la plupart des mat riaux auront une dur e de vie sup rieure aux 30 ans qui s parent la mise en service et l horizon 2050 2 4 4 Mobilit en Ile de France Dans le processus d estimation de l impact carbone un mod le de transport s av re tr s pr cieux pour valuer les effets syst miques des mesures envisag es qu il s agisse des impacts directs des modifications des infrastructures de transport des impacts indirects de localisation de l habitat et des act
108. le nombre de m tres cubes susceptibles d tre construits par m tre carr de sol Source premier alin a de l article R 123 10 du Code de l urbanisme Edition 20 juillet 2012 85 Paris Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du Grand 2006 2013 2013 2020 2020 2035 logement individuel construit m SHON logement collectif construit m SHON logement collectif et individuel r nov es m SHON Surfaces tertiaires construit m SHON r nov es m SHON Input bonus n 2 Densit humaine nette Densit humaine nette dans le sc nario avec projet Densit humaine nette dans le sc nario de r f rence P E ha urbanis P E ha urbanis Input bonus n 3 Mixit fonctionnelle nette Mixit fonctionnelle dans le sc nario avec projet Mixit fonctionnelle dans le sc nario de r f rence Input bonus n 4 Emploi en Ile de France Emploi en Ile de France nombre d empl 0 O Tableau 20 inputs bonus du calcul des missions de CO relatives au d veloppement territorial Source Stratec 2011 L indicateur de densit d activit humaine nette population et emploi rapport s aux superficies urbanis es plut t que l indicateur de densit brute total des surfaces consid r es a t privil gi pour l input bo
109. leviers comportements individuels d ordre socio conomique permettant d influencer les Les CDT tant les instruments du projet du Grand Paris destin s la mise en place de mesures d am nagement du territoire de mesures incitatives r glementaires ou fiscales ils constituent l encore les outils permettant d agir sur ces deux types de leviers Concernant la premi re famille de leviers les CDT pourraient gt Limiter l talement urbain en pr servant le plus possible les espaces vierges de la construction nouvelle et en d finissant les p rim tres d urbanisation dans le tissu urbain existant D finir des Coefficient d Occupation du Sol COS relativement lev s qui permettront d atteindre des densit s importantes pour les nouvelles constructions Promouvoir des programmes de construction d immeubles collectifs au d triment de maisons individuelles D finir des r gles de construction favorisant des taux de mitoyennet importants D finir des objectifs de performance nerg tique atteindre pour les futurs programmes de construction r novation allant au del des exigences r glementaires en vigueur par exemple en promouvant la certification environnementale des nouveaux b timents Cela permet ainsi de favoriser des isolations plus performantes et des besoins en chauffage moindre mais galement de promouvoir le recours l utilisation des nergies renouvelables dans les b timents Inciter l augm
110. lt amem o l l uM vit es Graph etudes amp travaux Nom des fichiers renommer comme suit Bilan du sc nario 1 scenario 1 Bilan du sc nario 2 Bilan du sc nario 3 Bilan du sc nario 4 scenario 4 Si la comparaison ne se fait qu entre deux ou trois sc narios il convient alors de placer des sc narii vides valeurs z ro reprenant le num ro des sc narios non utilis s scenario 4 et ventuellement scenario _3 Ce fichier vide est fourni R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Une fois les fichiers renomm s afin qu ils soient compatibles avec l outil ouvrir le comparateur et mettre jour les valeurs Pour cela l ouverture du fichier cliquer comme ci dessous Options de s curit Microsoft Offi ER x Affichage Donn es R vision Insertion Mise en page Formules Renvoyer la ligne auton i Calibri Ju fa aE ga Coller Pa G 8 Ex A E B kad Fusionner et centrer i f Presse pa T4 La mise jour automatique des liens a t d sactiv e Si vous choisissez de l activer votre ordinateur risque de ne plus tre s curis N activez pas ce contenu sauf si vous tes certain que la source du fichier est fiable Chemin d acc s au fichier C Users fbedel Desktop essai C803 comparatif xlsx Police Ga Alignement f feminem ri s cu
111. m de ciment portland 1800 kg m de sable est de 375 kgCO e m La densit d un mortier est plus faible que celle d un b ton De la chaux peut galement tre employ e dans un mortier le dosage tant effectu en substitution du ciment Le facteur d mission de la chaux 1 1 kgCO2 kg tant proche de celui du ciment nous g n raliserons le facteur d mission de 375 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES kgCO e m l ensemble des mortiers de ciment mortiers de chaux et mortiers b tards mixte ciment et chaux 3 4 1 3 B ton arm Pour le b ton arm nous tenons compte d un acier faible technicit dont le facteur d mission est inf rieur l acier standard L tude LGV Rhin Rh ne propose un facteur d mission pour l acier de 1100 kgCOe t Ce qui correspond un taux de recycl de 100 L universit de bath propose de majorer le facteur d mission du b ton hauteur de 77 kgCO e t de b ton pour chaque 100 kg de ferraillage par m de b ton Cela correspond un facteur d mission pour l acier employ de 1900 kgCO e t Nous jugeons cette proposition plus r aliste compte tenu que cela revient un taux de recycl l g rement sup rieur 60 Nous simplifierons cette r gle en raisonnant en volume de b ton plut t qu en masse et en lin arisant En tenant compte de la diff rence de densit entre un b ton et un b ton arm il convient d ajoute
112. mat riaux Gr ce un syst me de hi rarchisation des processus elle permet l valuation des Commentaires missions li es des processus complexes par addition de tous les processus sous jacents Le bilan final d un processus peut alors tre d compos entre toutes les missions primaires qui sont induites La d finition de diff rents sc narios permet galement la comparaison entre plusieurs solutions ou situations de projet Fiche 6 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES The Climate Registry Protocol The Climate Registry The Climate Registry est une organisation issue de la collaboration entre de nombreux tats nord am ricains Etats Unis et Canada qui a pour objectif de rassembler dans une m me base de donn es les bilans d missions de CO d un maximum d entreprises et d organismes du territoire Cette base de donn es rassemble de nombreuses initiatives manant des tats membres dont le California Climate Action Registry Les sites web du Climate Registry et du California Climate Action Registry permettent aux entreprises et aux organismes d valuer leurs missions de CO et de les reporter dans le registre des missions Bien que l outil de calcul online soit principalement destin l introduction des donn es dans le registre les sites proposent galement de nombreux guides d valuation des bilans d missions tant du point de vue g n ral
113. mat riaux n cessaires pour la construction de chaque type de b timents voies ouvrages et de d finir un facteur d mission l unit au kilom tre ou au m tre lin aire associ Si ce niveau de d tails n est pas encore disponible au moment de la r alisation du bilan des missions des l ments types seront d finis avec la Soci t du Grand Paris A nouveau la construction de l infrastructure se d roulera sur un p riode relativement courte inf rieure 10 ans Les am liorations technologiques qui pourraient augmenter l efficacit nerg tique des travaux ne devraient pas influencer les missions de plus de quelques pourcents Cette variation tant largement inf rieure au degr d incertitude sur les facteurs d missions de la construction nous proposons de garder des facteurs d missions constants au cours du temps 2 4 2 5 Mesures d accompagnement La construction de l infrastructure peut faire l objet de mesures directes relatives la configuration du m tro et la conduite du chantier et permettant de limiter les missions de la phase Il peut s agir par exemple d int grer la duret des terrains rencontr s dans les crit res d analyse permettant de d terminer les portions de voies enterr es ou non et dans la d finition du trac d finitif des sections On pense galement la gestion des d blais r utilisation ou vacuation et l optimisation de l acheminement et de l vacuation des mat ria
114. mat riaux vierges il n est pas toujours possible de les distinguer De plus la question suivante se pose lorsque la demande est sup rieure l offre cas majoritaire sur le march du recycl acier aluminium pourquoi distinguer la structure qui approvisionne du recycl de celle qui approvisionne un mat riau vierge En effet dans ce cas la demande de recycl n influe pas sur le volume du recyclage et il n est pas n cessaire de distinguer les facteurs d missions On peut alors se limiter un facteur d missions moyen qui prend en compte le taux de recycl constat sur le march global Cette approche est de plus en plus utilis e dans les tudes LGV par exemple et prend le contrepied la tendance de la tra abilit et pr cision totale Cette m thode a le m rite de simplifier la collecte d information Dans le cas de mat riaux issus partiellement de recycl le facteur d missions prendre en compte est la combinaison de celui du vierge et du recycl 100 affect e de la proportion de vierge et de recycl Dans le cas du bilan d missions de GES du R seau de transport public du Grand Paris le recyclage pourrait avoir une influence consid rable principalement par rapport l utilisation de mat riaux recycl s lors de la construction 1 4 2 5 Comparaison de sc narios La plupart des m thodologies ont initialement t con ues pour fournir une photo instantan e des missions li es
115. missions g n rales de l tude Pour prendre en compte les missions l utilisateur doit au minimum introduire les missions globales de l tude ainsi que l ann e de d marrage et l ann e de fin de l tude La r partition se fait alors quitablement entre les diff rentes ann es de r alisation Dans le cas o l utilisateur d sir r partir les missions diff remment il peut pr ciser le pourcentage du total mis chaque ann e Cette r partition n est prise en compte que lorsqu elle est compl te somme 100 Figure 123 Etudes et ou travaux 1 1 non utilis CO SU somme 2005 2050 2005 R artition Par d faut annuelles Pr cis e oo Jy des missions Retenue 100 0 7 0 0 Emissions annuelles t g CO2 A jAnn e de d marrage JAnn e de fin Emissions de GES totales t g CO2 R partition des missions R sultats Donn es de base sp cifique annuels Figure 123 Exemple du d tail des missions concernant une tude pr alable la construction dont les missions totales sont connues 2 Cas 2 Etudes et travaux dont les missions et les activit s pr cises ne sont pas connues Les missions sont alors valu es sur base du co t financier des tudes et travaux en utilisant un facteur d missions g n ral par euro L entr e des donn es se fait de la m me mani re que dans le cas 1 Cas 3 Etudes et travaux dont les activit s pr cises sont connues Les
116. missions qu il s agira d int grer dans la feuille d veloppement territorial gt En anticipation de la phase suivante la partie O propose d s aujourd hui l utilisation de diff rents facteurs 101 COPERT IV European Environmental Agency http www emisia com copert General html 102 AjrParif est en mesure avec ses propres outils d estimer les missions de GES de a circulation automobile sur bases de donn es de v hicules x km v hicules l gers et camions et des vitesses moyennes issus du mod le de transport Edition 20 juillet 2012 73 Paris Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du Grand 1 d missions extraits d tudes r centes en France o l tranger Pour les facteurs d missions pour lesquels des valeurs ne sont pas publi es la mani re dont ceux ci seront calcul s dans la phase 2 est d crite La feuille d veloppement territorial gt poss de toutefois trois sp cificit s par rapport aux autres onglets de calcul de l outil Bilan GES qu il est important de garder l esprit La premi re c est que les inputs n cessaires aux calculs des missions de CO requi rent diff rents calculs pr alables pour l utilisateur Le calcul et l encodage de ces inputs par l utilisateur permettra l outil de convertir ces inputs en tonnes quivalent CO via les facteurs d
117. ml Cat naire 39 1 kgCO e mi gCO e ml rigide TNE ne PE SONA gCO2e ml Tableau 40 Calcul du facteur d emissions associ aux mat riaux n cessaires la fabrication de cat naire gCO gt e mi Tableau 41 Calcul du facteur d missions associ aux mat riaux n cessaires la fabrication des 3 4 3 10 Appareils de voie cables Pe Pour 10 c bles le poste c blage implique les missions de 9 91 tCO e par km de voies ferr es Les appareils de voie d signent l ensemble des dispositifs de branchement entre les voies ou JL g p iq 2 P aiguillages traverses ou croisements traverses jonction simple ou double ainsi que les taquets d arr t taquets d railleurs et appareils de dilatation PROSESE 3 4 3 12 Synth se voie quipements Les taquets et appareils de dilatation n entrainent pas de supplements significatifs sur les masses y T de materiels install s Nous les n gligerons donc En ajoutant aux r sultats des trois types de voies trait es pr c demment tunnel tranch e L bron ement t diff rents t de aavalla ennei a e er couverte et voies ceux des divers quipements nous obtenons les facteurs d missions globaux a a a Aa 0 3 gt ah pour les mat riaux mis en uvre dans le cadre de la construction des voies suppl mentaire d aiguilles de c ur de croisement de contre rails sur des traverses renforc es EE DIISUISrOES Scnemanquement AE correspond a doublement des quipements mis e
118. n cessaires pour respecter des normes de plus en plus restrictives 119 12 Source Stratec 2012 sur base de la litt rature sp cialis e notamment March d exportation dans le secteur de l habitation occasions et contacts en France Soci t d habitation Qu bec 2004 133 Pour rappel 48 millions de m2 de bureaux et 7 millions de m2 de commerces de plus de 300m2 soit un rapport de 87 13 Source Contraintes nerg tiques et mutations urbaines Cahier de l TAURIF n 147 IAURIF 2008 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES 135 T est fait l hypoth se qu aucun progr s en termes d missions de CO ne sera apport aux techniques de construction du b timent d ici 2035 156 Voir notamment Peuportier B Life cycle assessment applied to the comparative evaluation of single family houses in the French context Energy and Building 2001 Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 du Fils T 800 Evolution des facteurs d mission A B et F au cours du temps Emissions de CO Variation par 700 Consommation o O 600 g d molition Maison moyenne annuelle IEA la Popper ada RT 2012 Q PET construction par r f rence par 3 3 0 500 g r novation mod lis e de chauffage t d it d i 3 o par
119. objectifs l tude suit un ch ancier d compos en deux volets Phase 1 Approche m thodologique sp cifique de la m thode de bilan carbone au projet de R seau de transport public du Grand Paris Phase 2 D finition des r f rences en t q CO pour chaque tape du projet et laboration de l outil de calcul des bilans 7 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des GES Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PREAMBULE du nil T 8 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des GES Edition 20 juillet 2012 Soci t du Grand Paris 1Phase 1 Approche m thodologique d valuation du bilan des missions de gaz effet de serre sp cifique au projet du R seau de transport public du Grand Paris Paris Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du irana gil Objectifs de la phase 1 La phase 1 consiste en une analyse bibliographique des r sultats des recherches portant sur les bilans de gaz effet de serre des infrastructures de transport et de d veloppement territorial ainsi que des outils m thodologiques existants tant en France qu l tranger en mati re d es
120. on peut donc conclure que les dommages caus s par une tonne de CO mise d pendent de trois processus i l augmentation des concentrations induite par l mission de CO processus encore mal connu et difficilement mod lisable ii l augmentation de la temp rature engendr e par la hausse de la concentration atmosph rique en CO processus qui s att nue au fur et mesure que les concentrations augmentent et iii les dommages engendr s par la hausse de temp rature processus qui s intensifie au fur et mesure que les concentrations augmentent Dans l tat actuel des connaissances il semble donc que la solution la plus ad quate est de consid rer de mani re gale une tonne de CO mise aujourd hui et une tonne de CO mise dans le futur Le taux d actualisation physique des missions sera donc consid r comme nul 2 4 Prise en compte des th matiques sp cifiques au Grand Paris 2 4 1 Etudes pr alables la construction Les nombreuses tudes et travaux pr paratoires la construction de l infrastructure repr senteront au total plusieurs pourcents du budget total de la mise en place de l infrastructure et devront tre pris en compte dans le bilan des GES Les tudes et travaux pr paratoires seront multiples et vari s et il n est pas r aliste de pr coniser la r alisation d un bilan des missions de GES pour chacun d entre eux La m thodologie proposera donc trois niveaux de calculs selon la connaiss
121. ont t d finies de fa on croissante dans le temps La valeur tut laire propos e par la commission pr sid e par Alain Quinet volue ainsi fortement au cours du temps et passe de 32 en 2010 200 en 2050 Lors de l valuation socio conomique long terme d un projet d infrastructure de transport tenant compte du taux d actualisation public de 4 propos par le rapport Leb que sur base duquel la valeur tut laire du carbone t d finie la valeur d une tonne de CO ne variera alors que tr s peu dans le temps voir Figure 66 80 Hotelling H 1931 The economics of exhaustible resources Journal of Political Economy 39 137 175 81 La valeur tut laire du carbone Commission pr sid e par Alain Quinet Centre d analyse strat gique 2009 82 Rapport du groupe d experts pr sid par Leb gue D 2005 R vision du taux d actualisation des investissements publics Commissariat g n ral du Plan Edition 20 juillet 2012 63 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 Valeur tut laire d une tonne de CO2 n O pa gt 2 n Fe gt OU gt a Valeur d une tonne de CO2 actualis e 2010 LL LLL ATILELLLLL Lis LL LL 0 2010 2020 2030 2040 2050 Ann es Figure 66 Evolution de la valeur tut laire du carbone Commission pr sid e par Alain Quinet au cour
122. par kilom tre fret compris et pour un diam tre de tunnel qui doit tre sensiblement plus large En reprenant notre calcul avec un diam tre int rieur sup rieur 12 m tres une plateforme plus large 8 5 m tres et des R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES voussoirs un peu plus pais 0 45 m tre nous obtenons un facteur d missions pour un kilom tre de tunnel double voie quip de 20 300 tCO e hors fret poste qui devrait faire cro tre les missions d environ 10 Les deux m thodes de calcul donnent donc des r sultats du m me ordre de grandeur 3 4 4 Gares et b timents Un guide est propos par l ADEME et le CSTB sur le contenu carbone des b timents Ce guide emploie les facteurs d missions d finis par le Bilan Carbone y compris le facteur d mission du b ton 209 kgCO e m incoh rent avec le un dosage de ciment indiqu de 300 kg m Une compilation d tudes sur des b timents structure b ton nous renseigne sur les missions associ es Facteurs d missions de batiments structure b ton E KgCO2e m2 SHON O BC V6 1 BC V6 1 BC V6 1 BCO2 Ing ECIC Sint o Commerce Loisir Bat Immeuble Immeuble Immeuble Industriel b ton b ton b ton Figure 87 facteurs d missions de b timents structure b ton Le facteur d mission surfacique lev du b timent industriel s explique par une grande hauteur sous plafond Le facteur d mission
123. part d avoir une vision clair e sur l ensemble des flux de GES induits par le projet afin d identifier les opportunit s de r duction de ces flux et d autre part d valuer l impact global du projet sur les changements climatiques Pour atteindre ces objectifs il para t n cessaire d adopter une approche globale permettant de prendre en compte l ensemble des missions directes et indirectes et donc d valuer non seulement les missions dont le projet est responsable mais aussi les missions que le projet n cessite ou induit sans tre directement l auteur Il s agit donc d une approche globale similaire celle pr conis e par la m thodologie Bilan Carbone et celle du GHG Protocol de champ 3 voir partie 1 8 4 1 1 Tout comme dans le Bilan Carbone la m thodologie propos e s aligne donc au maximum avec la r alit physique et inclut les missions d s que le niveau des connaissances scientifiques le permet Ainsi en plus des GES repris dans le protocole de Kyoto CO2 CH4 N20 ChHmFp CnFan 2 SF les gaz de l accord de Montr al la vapeur d eau stratosph rique les C O V et les NO seront int gr s lorsque cela sera possible R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris L influence des diff rents GES sur le r chauffement du syst me climatique de la plan te varie selon les propri t s radiatives de ces gaz et de leur dur e de vie
124. ponctuellement contr les conduite de t ches r solution de blocages Les d placements associ s tant davantage ponctuels ils sont g n ralement moins optimis s nombre de personnes par voiture Facteurs d influence Le principal facteur qui d terminera l importance des missions de GES induites par la construction de l infrastructure sera l ampleur des travaux r aliser Les variables d terminantes seront donc la longueur du m tro le nombre de gares et la configuration adopt e a rienne au sol souterraine en tranch e couverte souterraine en tunnelier De mani re moins importante les choix relatifs au d roulement des chantiers pourront influencer le bilan global Ces choix concernent par exemple les mat riaux de construction type origine recycl ou non et la r utilisation des d blais sur site ou les m thodes d vacuation par camions par voie d eau Leviers Il sera possible de minimiser les missions de GES induites par la construction de l infrastructure en optimisant les caract ristiques du m tro et en favorisant les possibilit s de conduite de chantier les moins missives Emissions li es aux changements d usage du sol 2 Bilan Carbone est une m thodologie issue de l ADEME Edition 20 juillet 2012 27 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PH
125. portant sur cette th matique 3 4 5 Quais Les quais r alis s dans le cadre de gares souterraines sont consid r s dans les surfaces pris en compte dans la SHON Les mat riaux b tons tant similaires ceux de la structure du b timent on consid rera en premier ordre que l habillage int rieur restreint des gares compense le surplus de mat riaux li aux contraintes physiques et aux volumes des quais Lorsque r alis s en ext rieur les quais sont int grer de mani re suppl mentaire En consid rant l tude Bilan Carbone de la LGV Rhin Rh ne un double quai de part et d autre des voies de circulation mesurant chacun 5 5m x 120m aura un impact de 150 tCO e pour les mat riaux de r hausse leur traitement et mise en uvre le rev tement de quai et les bordures 3 4 6 Fabrication des rames Les missions de gaz effet de serre du poste Fabrication des rames d pendront principalement de la masse des rames choisies et des mat riaux les constituant L tude sur les syst mes de transport r alis e dans le cadre du d bat public sur le m tro de rocade Arc Express http Wwww debatpublic arcexpress org docs etudes Etude systemes transport setec xelis 23815 SET T 009 A pdf nous renseigne sur les caract ristiques des m tros des diff rents producteurs dans le cas de cette tude Ansaldo Breda Bombardier Siemens et Alstom Nous pouvons en retirer que R seau de transport public du Grand Paris M thodolo
126. pour le neuf et 43 pour le r nov par rapport la consommation moyenne de 2005 En 2020 a 100 de consommation de chauffage pour le neuf consommation de chauffage consid r e comme nulle et 61 pour le r nov et ce pour chaque nergie de chauffage consid r e 172 Ce Cepmax Comprend 5 postes de consommation chauffage refroidissement production d ECS clairage auxiliaires de chauffage de refroidissement d ECS et de ventilation 180 Source Consommation d nergie et missions de carbone du secteur tertiaire M GIRAULT sur base des donn es de producteurs d nergie du CEREN projection SES ENERDATA Cette baisse s effectue au profit notamment de l lectricit sp cifique et de la climatisation Edition 20 juillet 2012 127 Paris Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 du np 3 7 6 4 Evolution du mix nerg tique pour le chauffage des logements Le calcul du mix nerg tique pour le chauffage r sidentiel se base sur Les valeurs actuelles pour le r sidentiel francilien r sultantes d une mod lisation du parc francilien men e par Energies Demain pour le compte de l IAURIF en 2010 Cf Figure Les hypoth ses d volution du mix nerg tique pour le chauffage dans le parc de logements en France l horizon 2020 ou 2050 auxquelles s a
127. principalement d termin e par le nombre et l tendue des gares ainsi que la longueur des lignes de m tro non souterraines Il est int ressant de noter que l emprise au sol des chantiers et de l infrastructure du m tro sera relativement minime par rapport l impact du m tro sur l urbanisation qui sera trait plus en d tails dans la suite de ce document Chiffres clefs Contenu en carbone des for ts par hectare EM Biomasse E Soi T cy Q 9 o fa Q G v D x O 2 u For ts tropicales For ts temp r es For ts bor ales Terres cultiv es moyenne des for ts s ches et humides pond r e par leur surface Source GIEC 2000 Figure 22 Stocks de carbone contenus dans la biomasse et le sol selon le type d occupation du territoire Source GIEC 2000 Un terrain compl tement construit ne supportera aucune v g tation donc aucune biomasse et le sol ne contiendra qu une quantit n gligeable de mati res organiques Le passage d un hectare de terrain agricole vers un hectare construit correspondra donc approximativement 300 t q CO mis R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Comme mentionn pr c demment les surfaces affect es par la construction de l infrastructure m me seront relativement minimes par rapport aux impacts attendus sur l urbanisation Les leviers concernant l emprise au sol des chan
128. r f rer aux chiffres de la Figure 73 ci dessous exprim s en kWh ep m2 an issus des travaux du projet europ en REGENER Electricit Eau ch fr Chauffage D molition kWh ep m2 an R novation Construction RT2005 maison passive Figure 73 Comparaison de l nergie primaire par unit de surface consomm e sur une dur e de 80 ans entre une maison d Ile de France respectant les normes standards R glementation Thermique 2005 et une maison passive Source Projet europ en REGENER Analyse de cycle de vie des b timents B PEUPORTIER Ecole des Mines de Paris 1995 1996 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Ce facteur sera ensuite multipli par le total des surfaces construites ou r nov es en passif Sous Poste 1 2 Les co ts de viabilisation des zones urbanis es SP 1 2 Pour rappel les missions li es aux travaux de viabilisation repr sentent les investissements initiaux de construction des voiries et r seaux divers eaux us es lectricit t l phone etc n cessaires l extension des zones d habitat et d activit s tertiaires Comme nous l avons vu CF Phase 1 partie 1 page 50 les missions de GES cr es par ces co ts de viabilisation sont fonction de la longueur des infrastructures construire ainsi que des techniques de construction mises en uvre pour raccorder le nouveau b ti au r seau existant Dans la m thodologie de
129. r pondent la possibilit de d finir ses propres b tons si les typologies g n riques ne permettent pas une approche assez fine Ces b tons aux Le r sultat global des missions associ es aux diff rents l ments du tron on tudi est pr sent caract ristiques sp cifiques sont d finir par l utilisateur dans l onglet de base de donn es dans les derni res lignes de l onglet construction Un tableau r capitulatif et un histogramme pr sentent pour chaque poste d missions et chaque type d infrastructures les missions de GES B ton kgCO e m calcul es B tons d finis par l utilisateur Utilisateur1 Utilisateur2 Utilisateur3 Utilisateur4 F__ _ G H i N__ e PpP Q 1206 R capitulatif Global des missions Tunnels par Cu cages d art Equipements B timents quais et ganisation du tunnelier a riens ferroviaires voirie chantier Km de dble voie 180 0 SE Energie d blais et 34600 o Oo o o 235 B tons ciments 2660000 o RE RE DR Utilisateur1 M taux o o DRE RE RE Utilisateur2 Chaux J Oo o O E S G C e _ _ J C A J 2733000 o O o nmo _ O O0 U UO O 0 U UOO m 0 Utilisateur3 Utilisateur4 ransport et fret 273 000 Changement usage d O 2 960 000 TOTAL Par km de dble voie 14100 o0 __o __ 14 000 Armature en ferraillage pour 100 kg m3 18 600 Figure 129 Vue de l onglet de base de donn es possibilit de d finition des b tons sp
130. ralement cette client le est constitu e de la population habitants salari s etc distance de marche pieds des stations d o l importance de la densit urbaine proximit des arr ts de transports en commun Concr tement en intensifiant gt Hubert J P 2004 Mobilit urbaine p riurbaine rurale en Belgique o sont les diff rences CST N 45 2004 Part de la population belge Campagne 22 Marge urbaine 40 Noyau urbain 38 Source Jean Paul Hubert sur base des donn es Mobel 1999 2004 Op Cit d apr s l enqu te Mobel 1999 Edition 20 juillet 2012 39 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 les p les de g n ration de d placement proximit des stations on accentue le report modal vers les transports en commun Habiter ou travailler pr s d une gare a donc un impact favorable sur l usage des transports collectifs et conduit une diminution des kilom tres parcourus en voiture et ce d autant plus qu on se situe en p riph rie Ainsi le principe de densifier autour des gares comme il est pr vu dans le cadre du pr sent projet est propice l augmentation de l usage des transports collectifs et aura une influence sur les missions de CO des v hicules particuliers L exemple de Paris intra muros Paris intra muros le maillage de m tro d
131. rents types ou exprim es dans des unit s diff rentes Le probl me de conversion entre les diff rentes unit s dans lesquelles pourraient tre exprim es les valeurs d entr e sera trait au fur et mesure dans les diff rentes th matiques Le tableau ci dessous reprend cependant quelques facteurs de conversion g n raux permettant de traiter diff rentes unit s nerg tiques qui pourraient survenir p riodiquement travers la plupart des th matiques abord es dans la suite de ce rapport 4 1868 10 11630 1200 1 00024 10 2 388 10 2 777810 2 8610 2 389 10 kWh 3 6 10 860 05 3 1 8 333 10 3 4965 10 8352 85 3 967 10 4186 0 0011627 1 197 10 Tableau 21 Facteurs de conversion entre les diff rentes unit s nerg tiques couramment utilis es Sources crois de Guide des facteurs d missions V6 1 ADEME 2010 et Guidelines to Defra DECC s GHG Conversion Factors for Company Reporting Defra amp DECC 2011 L influence des diff rents GES sur le r chauffement du syst me climatique de la plan te varie selon les propri t s radiatives de ces gaz et de leur dur e de vie dans l atmosph re En effet plus un gaz r fl chi les rayons infrarouges vers la terre et plus il perdure dans l atmosph re plus son impact sur le r chauffement du climat est important Afin de pouvoir tenir compte de l ensemble des gaz effet de serre et de pouvoir exprimer le bilan en une seule valeur globale il a
132. rer rana E 53 3 7 1 La construction des b timents r sidentiels et tertiaires 118 2 2 2 Proc dure de calcul et facteurs d M SS ONS ssssssssssrnnssssrrrrrrrssrrrrrrrsssrrrrernns 53 3 7 2 La d molition des b timents r sidentiels et tertiaires sssssssssrrrrrrrsrrrrrrnns 120 2 2 3 Type d outil de calcul ssssssssssnnrnnnsssnrrrrnrrssnrrrrrrnsnnrrrnnnsnnnrrrrrsnnnrrrrrnnnnrrrrnnns 54 3 7 3 La r novation des b timents r sidentiels et tertiaires 121 2 3 Considerations SD CITIQUES 22222 ae care eda nat dense data cb e Erdin 55 3 7 4 Le changement d affectation des espaces ruraux 122 7 OS E E 55 3 7 5 Les op rations de viabilisation des zones urbanis es 123 2 3 2 Recyclage et valorisation nerg tique des d chets 59 3 7 6 Les consommations de chauffage des b timents r sidentiels et tertiaires 124 2 3 3 Amortissements et retours sur investissement issus 60 3 7 7 Les op rations de maintenance et de r novation des VRD l exploitation des 2 3 4 Comparaison des SC NArIOS rss sens ess rss ess nn sn ssesesesesnnnus 61 services publics dans les zones urbanis es VV 129 233 Auala desem SONS a a a 62 3 7 8 La mobilit des individus influenc e par les formes urbaines 130 2 4 Prise en compte des th matiques sp cifiques au Grand Paris 65 3 8 D ee 131 2 4 1 Etudes pr alables la construction snssssiiieerrrreeenneeeiiirr 65 Od OCR ae D on
133. s g q CO2 v h km g gt 50 Q 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 vitesse en km h Figure 100 Emissions de CO2 en fonction de la vitesse et du parc automobile pour un v hicule l ger moyen selon COPERT IV Source S tra 2009 Emissions routi res de Tableau 61 Emissions de GES relatives la consommation de carburant des 2 roues motoris s cha ne de polluants atmosph riques production du carburant et combustion Ces missions excluent donc les missions dues l amortissement des v hicules L utilisation directe des r sultats issus de COPERT IV en termes de consommation totale de carburant n est donc pas ad quate N anmoins l utilisation du mod le permet de quantifier 2005 l influence relative du projet sur la consommation de carburant En calculant la consommation totale ainsi que les distances parcourues totales en situation de r f rence et en situation de projet il est ainsi possible de d terminer le ratio HUE OMIG SEL 863 0 790 2 742 8 695 5 666 2 630 9 596 4 562 5 529 4 496 9 g q CO par km Tableau 62 Facteurs d missions relatifs la consommation de carburant des poids lourds cha ne de production du carburant et combustion Ces missions excluent donc les missions dues l amortissement l des v hicules Influence du projet sur _ C7 Dap _ Consommation moyenne avec la consommation de C D C onsommation moyenne sans PE i s F
134. s entre les sc narios avec et sans projet voluera galement proportionnellement cette courbe 126 Forman R T T 1995 Land Mosaics The Ecology of Landscapes and Regions Cambridge University Press Cambridge UK 127 Hypoth se bas e sur la th se Evaluation conomique d une infrastructure de transport en milieu urbain Le cas du tramway T2 Val de Seine E Boucq 2004 Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du Grand Paris 86 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 Soci t du Grand Paris 3 Phase 2 Identification des valeurs de r f rence en t q CO pour les diff rents postes et laboration de l outil de calcul des bilans DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 Soci t du Grand Paris 89 3 1 Introduction Dans la phase 2 de cette tude il s agira principalement de d velopper le calculateur qui permettra de proc der l analyse pr cise du bilan des missions de GES du projet de R seau de transport public du Grand Paris Ce calculateur devra pouvoir prendre en compte l ensemble des enjeux importants d un tel projet tr
135. similaires celles de la r partition actuelle entre ces nergies pour le chauffage des habitations 110 Bio Intelligence Service 2008 Elaboration d un r f rentiel m thodologique pour la r alisation d ACV appliqu es aux biocarburants de premi re g n ration en France ADEME MEDAD MAP ONIGC IFP 111 Guide des facteurs d missions v6 1 ADEME 2010 112 Le bois nergie ADEME www ademe fr midi pyrenees a_2_02 html R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris approximativement 16 mazout 51 gaz 33 lectricit on obtient alors un total de 2 58 tonnes q CO vit es Il ne faut pas oublier de d duire de ces missions vit es les missions n cessaires la transformation et au transport du bois nergie qui s l vent 204 kg q CO calcul partir du facteur d missions 14 6kg q CO MWh Au final on obtient donc 2 38 tonnes q CO vit s par hectare et par an gr ce la non suppression de surfaces foresti res Utilisation des surfaces agricoles pour la production de biocarburants La production de biocarburants est limit e par les surfaces agricoles disponibles pour leur culture On peut donc consid rer que toutes les surfaces pr alablement agricoles qui seront transform es en surfaces urbanis es repr sentent une diminution des quantit s de biocarburants pouvant tre produits La soci t tant d pendante de
136. sp cifique aux gaz effet de serre qui a men au d veloppement du calculateur Toutes les hypoth ses qui ont t retenues ainsi que les facteurs d missions qui sont utilis s dans le calculateur sont galement explicit s en d tails dans ces rapports Dans tous les onglets un code couleur a t respect Les cellules grises correspondent aux valeurs entrer par l utilisateur les cellules rouges pr sentent les facteurs d missions et les cellules vertes pr sentent les r sultats des calculs en kg ou t q CO Figure 121 Les cellules laiss es blanches sont quant elles des cellules de calculs interm diaires ou des cellules de l gende Figure 120 Page d accueil du calculateur Le guide pratique de l utilisateur associ l outil de calcul fait suite ces rapports et a pour objectif principal d expliquer et d illustrer comment utiliser l outil Il ne s agit donc pas d un guide th orique d taillant les raisons de la prise en compte des diff rents postes d missions ou la fa on de d limiter le p rim tre de l tude mais plut t d un guide pratique expliquant comment entrer les donn es dans le calculateur et visionner les r sultats Pour toutes les questions th oriques nous renvoyons l utilisateur vers les trois rapports pr c dents 2006 2007 2008 2009 2010 21 lt 4 L gende valeurs entrer Surfaces utilis es m Consommation moyenne kWh m an 121
137. t r alis e nous n avons pas encore vu l outil sur cet aspect Comme la grande majorit des m thodes les coefficients n voluent pas dans le temps et la grille de calcul ne permet pas d actualiser les valeurs dans le temps Fiche 14 160 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS ANNEXES du Grand Paris 161 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012
138. timent Guide M thodologique ADEME CSTB 2010 page 53 118 Edition 20 juillet 2012 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 FE g n rique moyen en kq eq CO2 m2 SHON Incertitude relative calcul e par l ADEME en Solution constructive Structure Structure Structure Structure Structure acier beton monomur Structure l ossature i mixte bois voile terre brique porteur cuite Maison 107 170 individuelle 25 50 205 25 eli a administratif j commer Tableau 74 kg quivalent CO par m2 SHON construit selon la typologie du b timent et les mat riaux utilis s pour sa construction Source Facteurs d missions b timent g n riques extraits de Bilan Carbone appliqu au b timent Guide M thodologique ADEME CSTB 2010 Remarque les b timents g n riques mod lis s sont conformes aux standards de l ancienne RT 2010 savoir une consommation par unit de surface de l ordre de 150 KWh m2 an Soci t du Grand Paris programmation relative la mise en uvre du Grenelle de l Environnement publi e en ao t 2009 Deux dates clefs sont retenir 2012 les nouveaux b timents doivent respecter a minima la norme basse consommation c est dire une consommation d nergie primai
139. transport L utilisateur a ainsi la possibilit d adapter l outil aux donn es dont il dispose pour chaque tron on n Toutes les donn es d entr e n cessaires aux calculs sont regroup es sur trois colonnes 4 4 1 Onglet Construction A DES asa o y e F e n 1 1 k L m Nn o 4 4 1 1 Un bloc de calcul par type d infrastructures 1 Construction de l infrastructure CarbOptimum traite successivement de haut en bas les diff rents types d infrastructures 2 ferroviaires rencontr s sur le tron on tudi les quipements ferroviaires les b timents et enfin EE l organisation du chantier A chaque l ment trait correspond un bloc de calcul ES gt Type 1 8 Param trage g n ral Nous avons donc IE 2015 j 11 e 3 blocs de calcul pour les tunnels permettant d envisager 3 types de tunnels E diff rents N E e 3 blocs de calcul pour les tranch es couvertes permettant d envisager 3 types de i tranch es couvertes as 8 20 e 1 bloc de calcul pour les sections de surface 07 7 a a P g 18 e 1 bloc de calcul pour les quipements ferroviaires dE e 1 bloc de calcul pour les b timents et voiries e 1 bloc de calcul pour l organisation du chantier Figure 127 Vue du sous bloc Param trage g n ral du tunnel Type 1 La pr sentation des blocs se fait par des groupements de lignes qu il est possible de e La colonne D rassemble les cellules modifiables par l util
140. utiis identifi es pr c demment c est dire 00 R capitulatif 1 L nergie de traction 2 La consommation en nergie des gares et des b timents techniques 3 Les activit s de gestion de pilotage d entretien courant r r 112 Variations dans l utilisation des non utilis 4 Le renouvellement et les op rations lourdes de renovation modes de transport en commun Pour chacun de ces postes plusieurs niveaux de d tails sont pr vus L utilisateur y acc de a RR eni comme pr c demment en utilisant les boutons d roulant situ s la gauche du tableur AURAS SNS gio paie AS k ongiet MOoNte En Te de Prange La structure g n rale est nouveau la m me que dans l onglet tudes et travaux pr alables ee POEST a l Le tableur inclut donc ces deux volets dans des cadres distincts Notons tout de m me une sp cificit du calcul des missions dues l nergie de traction sans conna tre la consommation pr cise du m tro pour lequel l utilisateur peut pr ciser le nombre de places offertes par rame de m tro Lorsque cette valeur est diff rente de la valeur par d faut 112 la consommation moyenne de la rame par km parcouru est automatiquement modifi e 140 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT P
141. 0000 of of 1210000 6720 0 of 6720 Mat riaux Mortier_ 390000 0 of 390000 2170 of of 21 H eaii nn i Radier 1060000 0 0 1060000 58790 0 0 587 Afin de pourvoir r aliser des op rations sans induire d erreurs il est n cessaire de conserver les D blais 13500 ol 0 135000 zi 0 o T valeurs non arrondies Ainsi pour chaque tableau en valeurs arrondies est present un tableau Transport Voussois 05500 of of 95500 530 of o 53 en valeurs non arrondies Ce tableau non arrondi est masqu en dessous du r capitulatif Ces moie e a e o 5 nts B ton du radier 34900 oj of 34900 194 19 lignes masquees se manifestent par des numeros de ligne manquants T BEST NC e ET E EE Mat riauxMortier Transport B ton du radier TOTAL 2960 000 ol oj 2960000 _ 16500 oj of 16500 Emissions pour le tunnel m1 180km Emissions par km de tunnel dble voie m1 180km 180km p Emissions par km de tunne dble voie m1 180km 1 400 000 1 200 000 m 2 Okm 1 000 000 m 2 0km 800000 600000 m 3 0km E Global 400000 200000 0 E 3 0km I Voussoirs Voussoirs E Pr e w n J w t W B ton du radier Creusement Voussoirs Voussoir Manutention des d blai B ton du radier Figure 133 Affichage des lignes masqu es Manutention des Mat riaux Transport Mat riaux Transport Les missions pr sent es
142. 05 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050 kg q CO m an Consommation d lectricit 111 88 7 9 17 7 5 7 2 7 0 hors chauffage U 48 1 480 47 9 47 8 47 7 47 6 47 4 473 47 2 471 naturel chauffage et ECS Tableau 24 Facteurs d missions de consommation nerg tique des b timents L utilisateur pourra galement pr ciser la consommation moyenne des gares pour le chauffage en fonction de la qualit de l isolation thermique Fuite de climatisation par d faut le tableur consid re que les bureaux sont localis s en France m tropolitaine dans une zone de climat relativement temp r et qu ils ne b n ficient pas d un syst me de climatisation L utilisateur peut cependant pr ciser en cas contraire le pourcentage des surfaces utilis es ayant recours la climatisation Les missions de GES seront alors comptabilis es par unit de surface de bureau selon un facteur g n ral d fini sur base d une puissance des climatiseurs de 50W m2 En valuant les pertes gr ce l outil sp cifique du Bilan Carbone et en consid rant l utilisation d un gaz HCFC R22 et une dur e de vie moyenne du climatiseur de 10 ans on obtient une valeur de 4 1 kg q CO m2 an 3 3 3 3 Intrants et consommables bureautiques Ces missions sont particuli rement vari es et difficiles comptabiliser Elles correspondent principalement dans le cas des tudes relatives au projet du Grand Paris la petit
143. 1 147 4 9 Onglet analyse r sultats nsc ennssceneneeenens 148 4 10 Outil comparateur de sc narios ss secs seen meeemmeeemmeesneeennes 148 5 Annexes 151 4 R seau de transport public du Grand Paris m thodologie de calcul des GES Edition 20 juillet 2012 Soci t du Grand Paris Pr ambule Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PREAMBULE du nil T 6 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des GES Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PREAMBULE du cils Rappel du contexte et des objectifs de l tude Dans la continuit de l Evaluation Strat gique Environnementale du m tro du Grand Paris et suite au d bat public qui s est d roul entre le 1 octobre 2010 et le 31 janvier 2011 le sch ma d ensemble du r seau de transport public du Grand Paris a t vot l unanimit du Conseil de surveillance de la Soci t du Grand Paris le 26 mai 2011 puis publi par d cret du 24 ao t 2011 au Journal officiel de la R publique fran aise En vue de pr parer les dossiers r glementairement requis dans le cadre des diff rentes enqu tes publiques la Soci t du Grand Paris a lanc diff ren
144. 1 seront la somme des missions li es aux constructions aux r novations et aux d molitions qui s effectueront sur le parc b ti d ici 2035 par rapport un sc nario de r f rence Remarque entre 2035 et 2050 il est fait l hypoth se que les mouvements du parc b ti n auront plus un lien de cause effet avec le projet de r seau de transport public du Grand Paris Les variations des missions de CO sur le SP1 1 entre les sc narios avec et sans projet seront donc nulles entre 2035 et 2050 Pi Le total des surfaces construites r nov es ou d molies d ici Construction des TTAR 2035 sera calcul pr alablement par l utilisateur Cf point 0 et SR pour chaque ann e entre 2005 et 2035 soit par l utilisateur soit automatiquement par l outil Cf point 2 4 5 4 Ainsi on Valeur Chantier des b timents de passage obtiendra pour l ann e de calcul la diff rence de m2 SHON construits r nov s ou d truits On sait en effet que des fourchettes d missions de CO diff rentes sont valables pour ces mouvements de parc b ti et par type d affectation logement bureaux etc des surfaces construites ou r nov es La R glementation Thermique en vigueur l ann e de construction ou de r novation du b timent laquelle celui ci devra se conformer va d finir des niveaux d isolation de l enveloppe atteindre minima qui diff rent selon l affectation du b timent Un autre input sp cifiera gal
145. 121 121 121 121 121 121 Consommation d l ctricit Consommation kwh 0 0 0 0 0 0 0 pa r luti isateu r hors usages thermiques Facteur d missions kg q CO2 kWh E0092 0085 0 079 0 076 0 082 0 081 0 079 Emissions kg q CO2 0 Calculs Consommation moyenne kWh m an 202 202 202 202 202 202 202 lt k Z Je Consommation de gaz naturel Consommation kwh 0 0 0 0 0 0 0 nte rm ed lalres z z z r chauffage et eau chaude sanitaire Facteur d missions kg aco2 kwh 0 241 0 241 0 240 0 240 0 240 0 240 0 240 Facteurs 4 2 Presentation g n rale de l outil Emissions g gcon 0 o o o o o o de a emissions Emissions totales kg q C02 0 0 0 0 0 0 lt 4 R sultats Emissions totales t q CO2 0 0 0 0 CarbOptimum consiste en un tableur Excel simple constitu de plusieurs onglets de calculs inter li s n al _ F Figure 121 Illustration du code couleur La structure des onglets est identique a celle utilis e tout au long de l tude et s par e en 6 th matiques Except pour des changements structurels de l outil l utilisateur ne doit donc modifier que les cases grises des onglets th matiques Les facteurs d missions repris dans les cases rouges 1 Etudes et travaux pr alables la construction proviennent tous des onglets facteurs emissions et bd_ construction et ne doivent tre modifi s 2 Construction de l infrastructure que dans ces derniers 3
146. 15 soit une croissance annuelle moyenne de 1 par an contre 0 8 par an l chelle de la France Le transport le r sidentiel et le tertiaire les postes nerg tiques majeurs d Ile de France L augmentation de la consommation nerg tique r gionale s explique en grande partie par la croissance continue du secteur des transports premier poste de consommation nerg tique 44 soit 10 75 Mtep Cf Figure 5 L intensit du trafic a rien due la pr sence de deux a roports internationaux ainsi que la part importante du trafic routier expliquent que le bilan nerg tique des transports p se davantage en Ile de France qu l chelle du pays Le deuxi me poste de consommation est le secteur r sidentiel avec plus de 7Mtep consomm es en 2005 dont 60 par les habitats collectifs L importante quantit de bureaux commerces si ges sociaux en Ile de France explique que le secteur tertiaire repr sente quant lui le 3 poste de consommation 4 75 Mtep soit 19 du bilan nerg tique r gional Cf Figure 5 Entre 2000 et 2005 les secteurs r sidentiel et tertiaire ont vu leurs missions de gaz effet de serre augmenter respectivement de 8 et de 5 La diff rence de rigueur climatique entre l hiver 2000 particuli rement doux et l hiver 2005 explique entre 3 et 4 de cette augmentation DM industrie DM R sidentiel et tiaire Agriculture E Transports le de France 0 4 B 48 Total
147. 2012 98 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 FEtranch e FEd x Vd FEr x Vr FEmur x Vmur D o en d composant les volumes partir des dimensions principales vues ci dessus on obtient FEtranch e 1000 x FEmur x 2 x Emur x Ht Ed FEd x Ed x Lr 2 x Emur FEr x Er x Lr 3 4 2 2 Autres Ouvrages d Art L tude r alis e par R seau Ferr de France l ADEME et la SNCF recense les constituants de plusieurs typologies d ouvrages d art Nous n avons pas identifi d autres sources bibliographiques sur l impact carbone de telles infrastructures Cette tude r alis e dans le cadre de la LGV Rhin Rh ne int gre la production des mat riaux constituant l ouvrage ainsi que le fret associ leur approvisionnement Les facteurs d missions qui en manent sont les suivants e Viaduc bi poutre m tallique pile b ton tablier b ton 23 000 tCO e km 2 voies e Viaduc pile acier remplissage b ton tablier b ton 24 000 tCO e km 2 voies e Pont rail 2 voies 350 tCOe Unit e Pont route 420 tCO e Unit e Saut de moutons 2 570 tCO e Unit 3 4 2 3 Plateforme de surface Le facteur d missions associ la construction de voies ferroviaires en surface comprend le poste Energie li e au terrassement gt et le poste Mat riaux gt chaux util
148. 24 6 Mtep France 2 24 43 Total 160 6 Mtep Figure 5 Part des diff rents secteurs dans la consommation d nergie francilienne et fran aise en 2005 Source ADEME tableau de bord de l nergie en Ile de France dition 2010 janvier 2010 Par ailleurs la consommation d nergie du secteur de l industrie est en forte diminution en lien avec le ph nom ne de d sindustrialisation de la r gion en cours depuis plusieurs ann es 7 Le transport a rien et le transport routier repr sentent respectivement 50 et 48 de l ensemble des consommations nerg tiques dans le secteur des transports franciliens en 2005 Les 2 restants se r partissent entre le ferroviaire et le fluvial Source Tableau de bord de l nergie en Ile de France ADEME 2010 8 Le secteur tertiaire d signe l ensemble des activit s de service qu ils soient marchands ou non marchands destination des particuliers et des entreprises Source Plan R gional pour le Climat Livre vert tat des lieux des enjeux climatiques juillet 2010 Edition 20 juillet 2012 16 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 Le p trole majoritaire Etant donn que le secteur des transports et celui du r sidentiel et du tertiaire constituent les 2 postes majeurs de consommation nerg tique en Ile de France ce sont les produ
149. 250 200 1 1 d 50 4 o m m m D D D aii A w a w A S A A D D NN SNS SE S S Figure 92 consommations moyennes des gares de m tro Cor ennes 1999 2000 Source Hong W amp Kim S A study on the energy consumption unit of subway stations in Korea Building and Environment 2004 137 Metro automatique et conomie d nergie Siemens 2009 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES En tenant compte de l volution des missions de GES li s l utilisation d lectricit et de gaz naturel au cours du temps voir 8 3 8 on obtient les facteurs d missions suivants 2005 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050 Kg q CO m an Consommation d lectricit 116 10 2 9 2 8 2 7 8 7 5 7 3 7 1 hors chauffage aa a 39 8 39 7 39 6 39 5 394 39 3 39 2 39 1 39 0 39 0 naturel chauffage et ECS Tableau 47 Facteurs d missions de consommation nerg tique des b timents En ce qui concerne le chauffage des gares nous proposons de ne consid rer son utilisation que pour les b timents a riens Les gares souterraines sont en effet g n ralement gard es temp rature gr ce l nergie du sous sol L utilisateur doit donc pr ciser la proportion des surfaces a riennes et souterraines Pour les b timents a riens l utilisateur peut galement pr ciser la consommation moyenne des gares pour le chauf
150. 33 lectricit on obtient alors un total de 2 58 tonnes q CO vit es Il ne faut pas oublier de d duire de ces missions vit es les missions n cessaires la transformation et au transport du bois nergie qui s l vent 204 kg q CO calcul partir du facteur d missions 14 6kg q CO MWh Au final on obtient donc 2 38 tonnes q CO vit s par hectare et par an gr ce la non suppression de surfaces foresti res 2 L utilisation des surfaces agricoles pour la production de biocarburants La production de biocarburants est limit e par les surfaces agricoles disponibles pour leur culture Il est consid r que toutes les surfaces pr alablement agricoles qui seront transform es en surfaces urbanis es repr sentent une diminution des quantit s de biocarburants pouvant tre produits Pour calculer les missions qui ne pourront tre vit es les quantit s de biocarburants qui auraient pu tre produites par hectare de surface doivent tre analys es pour ensuite calculer les missions vit es en utilisant ces biocarburants plut t que des carburants fossiles Selon l ONIGG les rendements pour une culture destin e aux biocarburants sont de 1 45 tonnes de biodiesel ha an et de 3 32 tonnes de bio thanol ha an Ceci est coh rent avec les valeurs pr sent es par l ADEME et reprises dans le tableau ci dessous Proportion de la production Culture pour biodiesel t EMHV ha t 2 T EM
151. A REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 2 3 5 Actualisation des missions Les grandes infrastructures de transport public induisent une quantit importante d missions de GES en phase de conception et de construction Ces missions sont ensuite progressivement compens es tout au long de la dur e de vie de l infrastructure qui s tale g n ralement sur plusieurs d cennies Dans une telle situation il est int ressant d analyser comment les missions de demain doivent tre compar es avec les missions d aujourd hui Il s agit donc de r pondre la question suivante une tonne quivalent CO mise lors de la construction est elle quivalente une tonne conomis e lors du fonctionnement du m tro dans 10 20 ou 50 ans Si la r ponse est non il faut alors d finir un taux d actualisation des missions qui permette de comparer les missions dans le temps Cette question de l quivalence dans les bilans d missions entre une tonne de CO mise aujourd hui et une tonne de CO mise dans 10 ans peut para tre similaire celle de l volution de la valeur tut laire du carbone dans le temps qui a fait l objet de nombreuses recherches et discussions tant en France un important travail de recherche t fait ce sujet par la commission pr sid e par Alain Quinet qu l tranger Il est cependant crucial de bien diff rencier l approche adopt e dans le cadre de la d finition d
152. ASE 1 Composantes en jeu Les terrains ont un contenu en carbone qui varie selon leur utilisation d une part la partie arienne biomasse est directement impact e par l affectation des terrains d autre part les sols ont un contenu carbone pouvant tre tr s significatif d pendant directement de la biomasse qui les alimente Ainsi le changement d utilisation des terrains peut conduire un appauvrissement ou un enrichissement de leur contenu carbone En outre le remplacement de surfaces agricoles ou de surfaces bois es par des surfaces urbanis es supprime leur utilisation potentielle pour la production de biocarburants ou de mati res combustibles b ches plaquettes Les surfaces naturelles s apparentent en effet des usines cologiques de production d nergie renouvelable qui non seulement immobilisent une quantit de carbone mais produisent aussi continuellement de la biomasse pouvant tre export e pour la production d nergie renouvelable Il convient donc de tenir compte lors d un changement d affectation des sols des missions annuelles qui pourront o ne pourront plus tre vit es cause de l augmentation ou de la diminution de la production de ces mati res combustibles Facteurs d influence La mise en place des chantiers et la construction de nouvelles gares et de lignes de m tro au sol ou en a rien entraineront un changement d affectation de certaines surfaces L tendue de ces surfaces sera
153. ATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 Donn es d entr es L tape de g n ration attraction n cessite comme donn es d entr es des hypoth ses sur la localisation et l volution de la population et des activit s population population active emplois emplois commerciaux emplois tertiaires emplois dans les loisirs places tudiantes Donn es de sortie Cette tape produit pour chaque zone de trafic le nombre de d placements mis et attir s un jour moyen selon les motifs suivants domicile travail travail gt domicile domicile gt achats aff perso achats aff perso gt domicile bas travail et non bas domicile domicile loisir loisir domicile Une d sagr gation suppl mentaire en captif et non captif est r alis e posteriori ce qui donne au total 16 cat gories Etape 2 Distribution Ensuite tape de distribution le mod le g n re l ensemble des relations entre les zones de trafic soit la matrice des couples de d placement origine destination Cette matrice repr sente une image des d placements tous modes la pointe du matin Son analyse permet de donner des indications sur les tendances en termes de d placements entre grands territoires Cela permet par exemple de v rifier si les d placements de p riph rie p riph rie sont en augmentation et si Paris intra muros est toujours le p le d attraction principal A ce stade aucune information n est encore disponible concerna
154. DE REFERENCE D ICI A 2050 Teq CO Somme des missions annuelles jusqu en 2050 Figure 72 Structure g n rale de la feuille d veloppement territorial gt Source Stratec 2011 74 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 75 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 2 4 5 2 Calcul des missions annuelles de chaque poste d missions valeurs de passage et facteurs d missions propos s Pour rappel les trois postes d missions de gaz effet de serre li s au d veloppement territorial retenus sont Poste n 1 P1 la construction des b timents r sidentiels ou tertiaires des voiries et des r seaux divers Pi comporte comme sous postes o la fabrication l acheminement et l utilisation des mat riaux pour le chantier des b timents SP 1 1 o les co ts de viabilisation des zones urbanis es SP 1 2 o le changement d utilisation des terrains lors de la construction des b timents SP 1 3 Poste n 2 P2 l exploitation des b timents qui comporte comme sous postes o la consommation de chauffage des b timents SP 2 1 o les co ts de maintenance et d op ration des VRD et des services publics qui desservent les b timents SP 2 2 Poste n 3 P3 la mobilit des individus influenc
155. EMIS Ces facteurs d missions peuvent cependant tre modifi s par l utilisateur si des valeurs plus ad quates sont disponibles Collecte des donn es Les donn es collect es doivent permettre de quantifier tous les postes d missions identifi s En fonction du type d activit tudi les donn es collecter peuvent tre assez sp cifiques ou plus g n rales De m me la p riode de temps sur laquelle les donn es doivent porter peut s tendre sur quelques jours ou semaines pour des activit s limit es dans le temps sur un an pour l analyse annuelle des missions d une entreprise ex m thode Defra ou sur plusieurs ann es pour des projets long terme ex m thode AFD voir Fiche 3 page 154 Calcul des missions C est la derni re tape de l valuation du bilan de GES En utilisant l outil de calcul s lectionn les missions correspondant aux diff rents postes d missions sont valu es et additionn es pour obtenir le bilan global d missions de GES de l activit Etapes ult rieures de v rification et d analyse de l incertitude L valuation des missions de GES induites par une activit est un processus complexe entach de nombreuses incertitudes Ces incertitudes peuvent tre scientifiques les missions de GES induites par de nombreux processus sont encore peu connues et les facteurs d missions ne permettent qu une estimation grossi re des missions ou li es aux erreurs d estima
156. Environnementale du projet de Sch ma Directeur de la R gion Ile de France septembre 2008 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Dans ses orientations ce sch ma fixe un objectif de r duction des missions de GES en le de France par quatre d s 2030 objectif plus ambitieux que celui adopt au niveau national qui vise une r duction par quatre l horizon 2050 et ce notamment gr ce un objectif de modernisation du parc immobilier de bureaux et de logements Ces enjeux sont galement d clin s dans le Plan de d placements Urbains d Ile de France l Agenda 21 et le Plan Climat r gional en cours d laboration Toutefois le secteur du transport routier reste une autre cible favoris e aujourd hui par les acteurs publics premi rement parce que les efforts publics sur la r duction des nuisances atmosph riques et sonores du trafic routier sont plus facilement perceptibles par la population l chelle locale que ceux effectu s sur le b ti ensuite car le taux de renouvellement du parc automobile est tr s rapide comparativement au parc b ti Il est donc plus facile d obtenir des r sultats probants court ou moyen terme sur la r duction des consommations nerg tiques enfin parce que l utilisation de la voiture n est pas seulement associ e dans l esprit de la population aux probl matiques environnementales mais galem
157. F 2010 18 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 19 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du irana gil Les perspectives d volution du parc r sidentiel face la crise du logement Depuis plus d une quinzaine d ann es les volumes annuels de construction sont nettement inf rieurs aux besoins et la p nurie de l offre en logements s est accentu e face la pression de la demande R sultat une hausse spectaculaire du prix des loyers dans le march du logement francilien surtout dans Paris intra muros et en Petite Couronne qui a accentu la migration de certaines cat gories de m nages en particulier les classes modestes et moyennes en p riph rie o le prix du foncier est g n ralement moins lev renforc les disparit s territoriales t fait appara tre de nouvelles formes d habitat pr caires 12000 Ea tiers budget c logement 30 28 L a a S 27 D 10000 transports di 26 2 5 da 20 E 6000 pA 47 A D 0 4000 5 logement 27 transports Paris Banlieue 1 Banlieue 2 Banlieue 3 Paris Banlieue 1 Banlieue 2 Banlieue 3 Figure 15 Parts du budget des m nages en ou en francs consacr aux transports et au logement
158. Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES NPK B Humidit mod r e exposition CEM II A LL 280 possible au gel NPK E type 2 Alternativement humide et sec CEMI NPK C Type1 Alternativement humide et sec CEM II A LL exposition possible au gel Alternativement humide et sec i exposition possible au gel NPK LEYDER exposition possible au sel de C30 37 d vergla age Alternativement humide et sec NPK G type3 exposition possible _au gel exposition lev e possible au sel de d vergla age Tableau 29 typologie des b tons les plus fr quents Ainsi les ciments employ s dans les b tons sont de qualit diff rente et les proportions diff rent Un rapide calcul avec l exemple du NPK E met en vidence la pr pond rance de l impact du ciment dans les missions du b ton rs Facteur d mission Emission kg m kgCO gt e kc kgCO gt e m Tableau 30 Calcul d un facteur d mission de b ton C25 30 NPK E Dans ce cas le ciment repr sente 91 des missions du b ton Il convient de noter que les ciments de type II sont moins riches en clinker que les ciments de type I Composant D signation principaux Te Portland 95 100 5 II A S 80 94 6 20 Portland au laitier II B S 65 79 21 35 Portland au calcaire II A L 80 94 6 20 II B L 65 79 21 35 IT A III B 5 35 36 95 Ciment de haut fourneau Tableau 31 typologie des ciments Edition 20 juillet 2012 DEF
159. HV ha moyen Tournesol _ 0 96 125 Z _ dini Culture pour Taano e Proportion de la production T ethanal ha bio thanol a moyen a 3 58 2 992 Tableau 76 Rendements de la production de biocarburants par culture et en moyenne pour la France Sources t Analyses de Cycle de Vie appliqu es aux biocarburants de premi re g n ration consomm s en France Biocarburants 2010 Quelles utilisations des terres en France 2007 Office National Interprofessionnel des Grandes Cultures ONIGG Sur base des valeurs du tableau si l on consid re une r partition entre les cultures d di es la production de biodiesel et celles d di es au bio thanol similaire celle de la France 163 Guide des facteurs d missions v6 1 ADEME 2010 164 Le bois nergie ADEME www ademe fr midi pyrenees a_2_02 html 165 Guide des facteurs d missions V6 1 ADEME 2010 166 Biocarburants 2010 Quelles utilisations des terres en France 2007 Office National Interprofessionnel des Grandes Cultures ONIGG R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES respectivement 87 et 13 des surfaces 1 hectare permet donc la production de 1 11 tonnes de biodiesel et 0 47 tonnes de bio thanol par ann e de culture On peut consid rer par ailleurs que ces cultures ne peuvent repr senter que deux tiers des utilisations de la rotation agricole la troisi me ann e pouvant tre utilis e pour la jach r
160. INITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 Soci t du Grand Paris 94 Les composants ajout s au clinker laitier calcaire cendres sont des sous produits ou des d chets de l industrie dont le facteur d missions peut tre pris pour nul Le guide ADEME des facteurs d missions indique que ces additifs tels que du gypse des cendres volantes du laitier de haut fourneau sont des sous produits contenu en carbone nul ou des produits de carri re tr s faible contenu en carbone Sur la base d un facteur d missions du ciment de type I 0 99 kgCOe kg 95 de clinker on obtient pour un ciment de type II 80 de clinker un facteur d mission de 0 834 kgCOe kg Avec ces valeurs de ciment nous trouvons un facteur d missions variant de 263 326 kgCO e m pour un b ton C25 30 NPK A et NPK E et un facteur d mission de 280 346 kgCO e m pour un b ton C30 37 NPK C et NPK G Ces facteurs d missions sont coh rents avec l ensemble de ceux cit s plus haut et tir s de la litt rature l exception de la valeur INIES de 209 kgCO e m Ce facteur d missions est actuellement discut car cens correspondre d une part un b ton C25 30 avec une teneur minimale en ciment de 280 kg m d autre part un b ton 170 kg de ciment par m guide des facteurs d missions ADEME
161. ION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 du Grand Paris aucune r glementation contraignante n tait encore entr e en vigueur pour limiter les 2005 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050 missions de CO les normes EURO 5 et 6 prises en compte dans le mod le se limitant issi ue al siaa d ne Se Me 198 8 180 8 164 9 149 7 129 8 116 2 103 4 97 6 91 9 86 4 des restrictions sur les emissions de polluants directement nefastes pour la sante Ainsi g q CO v h km les missions moyennes d un v hicule moyen en 2007 sont sensiblement gales aux Eas S S E Tableau 60 Emissions de GES relatives la consommation de carburant des v hicules particuliers chaine emissions d un v hicule de m me cylindr e construit en 2025 Figure 100 de production du carburant et combustion Ces missions excluent donc les missions dues l amortissement des v hicules Emissions CO en fonction de la vitesse VL 2005 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050 5 350 D 300 Cette correction peut tre appliqu e de mani re identique aux deux roues motoris s et aux 250 2007 poids lourds dont les missions li es la consommation de carburant sont reprises dans les gt 200 8 2015 tableaux ci dessous 5 a 150 2020 o5 100 2025 Emissions d utilisation des deux roues motoris
162. IS ANNEXES Indicateur ECO Climat TF1 Carbone 4 INSEE Service de l Observation et des Statistiques Organisme SOES C est une m thodologie mise au point pour calculer une estimation du bilan carbone du m nage fran ais moyen c est dire toutes les missions directes et indirectes en France ou Objectifs l tranger qui d coulent de sa consommation Cet indicateur exprim en q CO personne mois est pr sent mensuellement sur la cha ne TF1 Le bureau d tudes Carboned4 s occupe de le mettre jour http Www carbone4 com fr actualites eco2climat Cible g ographique France m tropole Outre mer Cible sectorielle outil informatif pas op rationnel Domaines de pertinence des facteurs de conversions propos s Etude et travaux pr alables la construction de l infrastructure Facteurs li s la construction de l infrastructure non Emissions li es au fonctionnement du m tro non Evolution de la mobilit en Ile de France Facteurs li s au d veloppement du territoire Territoires des Bien r f renc et d taill Les coefficients sont principalement coefficients de extraits de la m thode Bilan Carbone de l ADEME ou alors conversion retenus estim s par Carbone 4 sur base d tudes sp cialis es M thodologie sp cifique une campagne de communication pas de port e op rationnelle Type de support Explicatif
163. L Evaluation Strat gique Environnementale a permis de souligner que la mise en uvre du r seau de transport public du Grand Paris et des mesures d accompagnement adapt es permettrait des gains d missions de CO non n gligeables qui se traduiraient sous les formes suivantes au niveau de la forme urbaine du b ti en lien avec la densification du r sidentiel et du tertiaire qui induit des besoins notamment en infrastructures de desserte VRD au niveau des performances nerg tiques du b timent l urbanisation li e au projet est l occasion d entra ner un mouvement important de r novations et de d moblitions reconstructions Ce renouvellement du parc b ti va donner lieu des b timents nerg tiquement plus performants Nous verrons par la suite que ces gains compensent largement les co ts nerg tiques induits par la construction de nouveaux b timents au niveau des effets induits de l usage du sol sur la mobilit des franciliens une strat gie d am nagement incorporant densit et mixit urbaine autour de nouveaux n uds d une infrastructure TC d envergure devrait encourager un raccourcissement des trajets terminaux et un report modal vers les transports en commun Dans les parties suivantes les principaux l ments du travail bibliographique effectu sont repris Ils permettent de d crire de mani re th orique et l chelle micro b timent ou quartier en quoi les impacts attendus du m tro en termes d
164. La loi n 2010 597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris a confirm la n cessit d une action forte en faveur du logement et renforc l objectif de construction en le fixant 70 000 logements par an 18 Source Sch ma Directeur de la R gion Ile de France adopt le 25 09 2008 En 2005 la moyenne de surface habitable n cessaire pour un francilien tait de 32m2 SHON En 2030 elle sera d apr s les estimations de 36m2SHON Source Contraintes nerg tiques et mutations urbaines Cahier de l IAURIF n 147 IAURIF 2008 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Le parc tertiaire en hausse Les surfaces affect es aux activit s tertiaires ont progress de 20 entre 1990 et 2010 Aujourd hui elles repr sentent 190 millions de m2 en Ile de France Un quart de cette surface est constitu de bureaux soit 48 millions de m2 tandis que les tablissements commerciaux avec une surface sup rieure 300 m2 repr sentent 7 millions de m2 Les bureaux un parc constamment r habilit En 2005 l Ile de France compte 48 millions de m2 de bureaux dont 52 de surfaces neuves ou restructur es depuis 1985 Le parc de bureaux a doubl sa capacit d accueil depuis trente ans au rythme d un million de m2 construit annuellement pour l essentiel en extension du b ti existant Les restructurations jouent donc un r le majeur et leur rythme tend s accroitre En effet le r
165. Le plafond en dessous duquel il est consid r que le surco t peut tre absorb par le fonds d arbitrage a t fix dans ce cas 40 euros la tonne quivalent CO vit e R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris De nombreux flux de carbone seront li s directement au fonctionnement de l infrastructure de transport Il s agit notamment de la consommation d nergie de traction du m tro de l nergie n cessaire au fonctionnement des gares des missions de GES li s l entretien de l infrastructure et des m tros etc L outil de calcul prendra en compte les diff rentes composantes en jeu identifi es dans la partie 1 de ce rapport de mani re successive dans des cadres s par s Nous passons donc en revue ci dessous ces diff rentes composantes et la fa on dont elles pourront tre prises en compte 2 4 3 Fonctionnement de l infrastructure L nergie de traction n cessaire au mouvement des m tros L nergie n cessaire pour la traction pourra tre valu e de deux fa ons diff rentes en fonction des informations disponibles Dans le premier cas l utilisateur devra pr ciser la consommation lectrique attendue C est la solution que nous pr conisions et qui permettrait la plus grande pr cision en particulier pour ce qui concerne les technologies utilis es En effet la consommation nerg tique des m tros est un poste strat gique da
166. Le taux de mitoyennet et le pourcentage d immeubles collectifs ont deux effets principaux Tout d abord ils influencent les pertes nerg tiques dues aux d perditions du b timent En effet un fort taux de mitoyennet et un pourcentage lev d immeubles collectifs permettent une diminution des surfaces d perditives des b timents une r duction de la surface de l enveloppe due la compacit et une r duction du nombre de fa ades d perditives v A V lt horizontal ranger en bande deux ou trois habitations ou b timents de bureaux permet de r duire d environ 10 15 les d perditions par l enveloppe gt Cf Figure 28 page 32 v En vertical gt le gain nerg tique sur les d perditions travers les parois croit progressivement en fonction de la hauteur d un rez de chauss e un R 1 ou un R 2 le gain s l ve respectivement de 20 30 Au del de R 3 il se stabilise tr s rapidement moins de 40 v Au final Si l on repr sente les gains engendr s par une augmentation de la compacit globale du tissu en fonction du nombre d tages et du nombre de mitoyennet s on s aper oit qu un am nagement de b tis en bande de longueur assez r duite et de deux tages environ suffit pour minimiser les d perditions par les parois L exemple de Paris intra muros Paris intra muros consommait en 2005 19 de l nergie utilis e dans les logements franciliens Pour
167. MERS logements collectifs En Ile de France lt elles affichent une moyenne de consommation 2003 Cambridge 2003 conventionnelle li e au chauffage de 205 kWh m2 an Les logements collectifs affichent des consommations de 150kWh m2 an Cette variation est due en grande partie l influence de la mitoyennet Pour simplifier En milieu urbain l exploitation des apports externes est plus difficile du fait des obstructions et parce qu il n est pas toujours possible de privil gier les orientations optimales pour les b timents compte tenu du b ti environnant existant Par contre si l exploitation des apports du soleil devient une priorit de l urbanisme futur l nergie solaire pourrait jouer un r le primordial dans la balance nerg tique du nouveau b ti Par ailleurs la mitoyennet la compacit et la hauteur des b timents sont des variables urbaines avec lesquelles il est possible de minimiser les d perditions des enveloppes permettant ainsi d obtenir des b timents nerg tiquement performants 4 Source L am lioration nerg tique du parc r sidentiel francilien les enjeux socio conomiques IAURIF 2010 35 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du
168. O gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du Grand 1 des LGV Les valeurs r centes du facteur d missions moyen fran ais varient entre 75 et 90 g de CO par kWh produit en sortie de centrale hors perte en ligne et de transformation Pour l volution d ici 2050 nous proposons de prendre les m mes hypoth ses que celles retenues dans le cadre du Bilan Carbone de la LGV Rhin Rh ne savoir un facteur d missions de l ordre de 60 g q CO kWh en 2020 qui est un chiffre pr visionnel RTE R seaux de Transport d Electricit et 50 g q CO kKWh horizon 2050 hypoth se qui avait t formul e par l ADEME lors du travail avec RFF Les facteurs d missions correspondants sont repr sent s graphiquement ci apr s Concernant les valeurs historiques certaines ann es n ont pas pu tre trouv es ce qui explique les ruptures dans la courbe 140 120 a a co oO gCO2e kWh SR a V a be S Historique Projection D N oO 2041 2044 2047 2050 Figure 57 facteur d missions moyen fran ais de l lectricit source ADEME RTE La prospective concernant le contenu carbone de l lectricit l horizon 2050 est un exercice p rilleux vu les incertitudes portant sur la fili re nucl aire et sur l volution du parc thermique Notons galement la grande variabilit possible court terme sur le contenu carbone moyen
169. ODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 111 4 Introduction des v hicules lectriques et hybrides dans le parc automobile L introduction des v hicules lectriques et hybrides devrait permettre de r duire la consommation de carburants au profit de l nergie lectrique Les hypoth ses d volution des ventes de v hicules lectriques et hybrides ont t reprises de l tude du CGDD sur les perspectives et l analyse des co ts avantages des v hicules lectriques Les hypoth ses retenues des ventes de v hicules hybrides et lectriques sont de 7 6 en 2016 30 en 2020 et 35 en 2025 avec donc un ralentissement de croissance des ventes important entre 2020 et 2025 et un plafonnement aux alentours de 35 En consid rant le renouvellement du parc automobile progressif et une dur e de vie moyenne des v hicules de 10 15 ans on peut estimer que la proportion du parc roulant constitu e de v hicules lectriques et hybrides passera de 0 en 2010 7 en 2020 20 en 2025 et 35 en 2040 puis restera inchang e jusque 2050 La majorit de ces v hicules tant des v hicules hybrides selon les hypoth ses de la m me tude ces v hicules parcourent 50 des km gr ce l nergie lectrique on consid rera que 30 des distances parcourues par le parc roulant lectrique et hybride seront r alis es l aide de carburan
170. ON DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 m thodologie de calcul des missions de GES sp cifique la mobilit permettant de prendre en compte toute la chaine de production et d acheminement des carburants ainsi que l amortissement des v hicules Nous pourrons cependant nous baser sur les diff rents mod les existants pour d velopper notre m thodologie 1 4 3 4 D veloppement territorial De mani re g n rale il existe peu de m thodologies ou d outils permettant de prendre en compte d un point de vue op rationnel ou strat gique l ensemble des th matiques nerg tiques li es au d veloppement territorial et ce une chelle tendue comme celle de la commune ou de la r gion Depuis quelques ann es toutefois certainement devant l imp ratif climatique et nerg tique et en vue des volutions l gislatives et r glementaires qu induiront les objectifs port s par le Grenelle de l environnement sur les politiques d am nagement du territoire des outils d aide la d cision sont en cours de d veloppement Ceux ci auront pour vocation de guider les choix op r s par les collectivit s dans leur politique de d veloppement territorial et d am liorer l articulation entre les choix en mati re d urbanisme et la maitrise des missions de gaz effet de serre Toutefois aujourd hui la majorit des outils existants ont t d velopp s en
171. ONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du Are 1 1 1 1 2 La prise de conscience Les concentrations des diff rents GES pr sents dans l atmosph re influencent l importance de l effet de serre Or depuis la r volution industrielle au milieu du 18 si cle l utilisation comme combustible de larges quantit s de bois de charbon de p trole et de gaz naturel ainsi que les changements importants d utilisation du sol ont conduit une augmentation importante de GES surtout du CO du CH et du N20 dans l atmosph re terrestre pouvant laisser craindre un impact majeur sur le climat En 1988 suite une augmentation des vidences d un r chauffement du syst me climatique mondial l Organisation M t orologique Mondiale WMO et le Programme des Nations Unies pour l Environnement UNEP ont mis en place un Groupe d Experts Intergouvernemental sur l Evolution du Climat IPCC afin d tudier les possibilit s de changements climatiques et de l influence potentielle des activit s humaines Ce groupe d experts a depuis lors publi plusieurs rapports dont les plus importants en 92 95 2001 puis 2007 en faisant l tat des connaissances sur le sujet Plusieurs milliers de scientifiques ont travaill sur ces rapports qui se fondent sur une quantit tr s importante de documents scientifiques et repr sentent actuellement la r f rence incontest e en ce qui concerne le
172. PR D ____12020 2035 m sHON Input n 2 Actions sur le parc b ti dans le sc nario avec projet par rapport l volution du parc b ti dans le sc nario de r f rence _____12006 2013 2013 2020 2020 2035 Surface r sidentielles construit mn SHON 0 0 J 0 rr nov es 2 SHON 0 0 0 d molies m sHon 0o 0 0 2006 2012 2012 2020 2020 2035 Surfaces tertiaires construit m SHON O o0 0 r nov es m SHON 0o 0o O d molies ro SHON 0 0 0 gt Voici la structure d taill e du parc b ti dans le sc nario avec projet selon les hypoth ses d finies ci dessus m SHON 50 50 lt 1949 m SHON 1949 1974 m SHON 1975 1981 m SHON 1982 1998 m SHON 1999 2005 m SHON 2006 2013 m SHON Oooo S O 2013 2020 m SHON 0 12020 2035 m SHON RS RE 2006 2012 m SHON C E E 2012 2020 m SHON EE RE ____12020 2035 m SHON EE Figure 111 Aper u de la feuille de calcul d veloppement territorial gt inputs sp cifiques la structure d taill e du parc b ti pour l ann e de calcul consid r e Source Stratec 2012 Edition 20 juillet 2012 Paris Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 du Grand FE I permet de conve
173. T PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 100 M Facteur Quantit kg U Mat riau d mission Source g kgCOe kg Tire fond 2 0 580 Acier Ces Ecolnvent 2 0 F Semelle PEHD 0 500 PEHD 1 92 Bilan Carbone Ecolnvent 2 0 Attache Nabla 0 700 Ecolnvent2 0 OU Attache Vossloh 0 590 Ecolnvent2 0 Nabla 7 9 kKgCO e U Vossloh 9 0 kKgCO e U Tableau 39 Calcul du facteur d missions associ aux mat riaux n cessaires la fabrication d un syst me de fixation Nous retiendrons la valeur de 8 5 kgCOe par syst me de fixation soit 17 kgCOe pour les deux syst mes de fixation d une traverse ou encore 28 3 kgCOe ml pour une voie raison d une traverse tous les 60 cm 3 4 3 5 Rail La masse standard d un rail est de 60 kg au m tre lin aire Pour deux rails et un facteur d missions de l acier de 2 2 kgCOe par kg d acier on obtient un facteur d mission des rails de 264 tCO e km pour une seule voie 3 4 3 6 Cat naire et troisi me rail Dans le cas de trains sur rails la distribution lectrique est assur e par une cat naire situ e au dessus de la voie ou par un troisi me rail situ entre les deux rails porteurs ou l ext rieur de ceux ci Lorsque les trains sont sur pneus les rails restent pr sents mais ne sont pas utilis s pour le fonctionnement quotidien Des barres de guidage sont dispos es de part et d autre des pistes de roulement sauf cas d un rail de guidage central pr Figure 86
174. UBLIC DU GRAND PARIS PHASE 3 141 Distances parcourent sans projet v hicules km Distances parcourent avec projet v hicules km Distances induites ou vit es v hicules km Facteur d missions kg q CO2 v h kry 0239 0234 0 231 0 228 0 223 0 221 0 217 Emissions totales induites ou vit es kg q CO2 Le 0 o o 0 o o Emissions totales induites ou vit es t q CO2 o 0 0 o Impacts sur les distances parcoures 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Conso moy avec proiet consommation moy sans eroe Pal Impact sur la consommation moyenne litres 100km 0 0 0 0 00 00 Impact sur la consommation totale litres 00 0 0 0 0 00 Facteur d missions kg q CO2 1 2806 2773 2739 2 700 Emissions induites ou vit es kg q CO2 Impact sur la consommation moyefhe litres 100km 00 0 0 Impact sur la consommation totfie litres 00 0 0 kg q CO2 I 2760 2752 Emissions induites ou fit es kg q CO2 1 C Impacts sur la lt consommation moyenne Impact sur la consomation moyenne kWh km 0 0 00 Impact sur la cons mmation totale kwh 0 0 0 0 Facteur d missns kg q CO2fkwh 0 079 0 076 Emissions ing ites ou vit es kg q COZ Ensemble du parc Emissigfs induites ou vit es totales Emis fons induites ou vit es totales Ratio de consommation Distances parcourues avec et sans p
175. a Sa1IeIpauajUI s e NS Y 1e 0 snos auSi suolssituae p esod snos 1ed 03 ps jj nuue sUoIssIWe sjalued sze ns y OSOZ 32 SO0Z eus s uue sa sajnojinod 1apoaus 10012 mb SIONS P IJA IP OULUPIS f tn mn an sahaamaan amaa nedinaesi n enbsjeuuondo snuoq sindulI y Sa 2 Insu3 5 z a z OSOZ 42 S00Z 21102 seeuue Mme 27 Es i ess et oeoa a se segnozinod uo 1 es 1 N AE 722 CS E 2 s E a 1ed u w 110 2e31 q0 1 p09u NOR nu vonNou gt Q al e sanduI G Sa SaUBI S212lWW91d4 Nn Eal kolka EIP CALCULS PREALABLES n cessaires aux calculs des inputs effectu s en amont de pouvoir sp cifier la valeur de chaque input pour toutes les ann es entre 2005 et 2050 la partie suivante pr cise les d marches effectuer les donn es r colter ainsi que les calculs r aliser pour renseigner ces inputs en pr cisant leurs conditions de validit INPUT encod s par l utilisateur dans les cases modifiables du tableur unit sp cifi e dans l onglet INPUTS r f rence et projet donn es obligatoires rentrer par l utilisateur gt caract ristiques r sultantes du sc nario d urbanisation dans une situation de r f rence sans projet gt caract ristiques r sultantes du sc nario d urbanisation dans une situation avec projet de m tro du Grand Paris gt diff rentiel entre les r sultats d un sc nario avec projet et les resultats d un sc nario sans proje
176. a AlLOk C4AF Ca Al Fe O Les pores du b ton r sultant de l eau r siduelle de sa mise en uvre constituent des surfaces privil gi es pour l attaque du ciment par le CO atmosph rique On assiste alors une re carbonatation CaO CO CaCO qui constitue une absorption de CO atmosph rique Cette absorption reste limit e elle d grade par ailleurs les qualit s du b ton et entraine le gonflement des fers et l clatement du b ton lorsque les fers sont atteints Elle est fortement variable d un b ton l autre de l exposition aux intemp ries de la temp rature Elle est maximale pour une humidit relative comprise entre 60 et 80 Au del de 80 la cin tique diminue rapidement pour atteindre des valeurs extr mement faibles lorsque les pores sont satur s d eau La cin tique de carbonatation est faible tr s faible lorsqu un b ton est immerg ou lorsqu il est plac dans un environnement tr s sec gt La variabilit de ce ph nom ne et la petite importance des flux devant ceux li s la production du ciment font qu aucune m thode identifi e ne le prend en compte Les fuites de gaz frigorifiques de groupes froids climatisation des bases vie Les masses de fluides s chappant des groupes froids climatisation pompe chaleur sont infimes quelques dizaines de grammes par an pour un groupe de 1 kWfrigo quivalent la climatisation d un pr fabriqu de 15m type Alg
177. a cha ne de production du carburant et la combustion du carburant Pour obtenir un facteur d missions d utilisation des poids lourds pour une cat gorie unique la d finition se base sur un camion de taille moyenne dont le poids total autoris en charge PTAC se situe entre 11 et 19 tonnes Selon les hypoth ses retenues dans la m thode Bilan Carbone la consommation moyenne de ce type de v hicule s l ve 29 6 litres 100km et l amortissement du v hicule correspond 75 5 g q CO par km parcouru En faisant varier ces valeurs afin de tenir compte de l am lioration de l efficacit nerg tique des processus industriels de l int gration progressive du bio diesel et de la r duction de la consommation moyenne r alis e gr ce l arriv e de nouvelles technologies selon les m mes hypoth ses que celles retenues pour les v hicules particuliers roulant au diesel on obtient les facteurs d missions suivants 2005 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050 Utilisation des PL 2385 8646 816 0 767 6 737 1 7008 665 1 6301 595 8 5622 g q CO par km Tableau 59 Facteurs d missions d utilisation des poids lourds d fini sur base d un v hicule de PTAC compris entre 11 et 19 tonne Le facteur d missions en 2005 est donc l g rement sup rieur au facteur d missions moyen propos par la m thode Defra 1071 3 g q CO km mais reste coh rent 3 6 1 2 Prise en compte de la vitesse de
178. ales sur toute sa dur e de vie est de l ordre de 15 pour les b timents visant de tr s hautes performances nerg tiques cette proportion peut atteindre 20 25 de la consommation nerg tique sur sa dur e de vie Ces fourchettes sont valables pour les diff rents b timents r sidentiel ou tertiaire Leviers Contrairement la construction du m tro et des gares annexes qui sera fortement contrainte par des crit res de desserte topographiques ou encore techniques la construction des logements et des b timents tertiaires pr vue dans le projet b n ficie elle d une marge de man uvre plus importante quant la localisation des nouveaux b timents et les techniques employ es pour leur construction Les Contrats de D veloppement Territorial CDT dont l laboration est du ressort des parties prenantes du projet du Grand Paris constituent des outils r glementaires permettant de profiter de cette marge de man uvre et d influencer par le biais des contrats d am nagement les conditions de r alisation des constructions l chelle communale et supra communale En cela les CDT constituent des outils permettant d agir sur les leviers de r duction des missions franciliennes de GES li es la construction des b timents Ces leviers peuvent tre Limiter l talement urbain en pr servant le plus possible les espaces vierges de la construction nouvelle et en d finissant les p rim tres d urbanisation dans le
179. am nagement du territoire peuvent tre sources de r duction des missions de CO durant le cycle de vie des b timents construction et exploitation La partie 1 3 2 5 1 page 31 s attarde tout d abord sur les effets de la forme urbaine sur les missions de CO li es la construction des b timents Puis les effets de la forme urbaine sur les missions li es l exploitation des b timents sont trait s dans la partie 1 3 2 5 2 page 33 Enfin la partie 1 3 2 5 3 page 37 pr sente les effets de la forme urbaine sur les missions de CO li es aux d placements des individus Edition 20 juillet 2012 31 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 1 3 2 5 1 Les missions de CO li es la construction des b timents des voiries et des r seaux divers Composantes en jeu Les missions de GES li es la construction d un b timent r sidentiel ou tertiaire sont la somme des missions directes li es la r alisation des chantiers des b timents et des missions indirectes li es la fabrication l acheminement et l utilisation des diff rents mat riaux constituant ces b timents r sidentiels ou tertiaires Ce sous poste a d j t expliqu plus en d tails dans la partie construction de l infrastructure Pour rappel les missions induites sont fonction en particul
180. ance pr cise ou non des missions une 22 Mendelsohn R O et al 1998 Country specific market impacts of climate change Climate Change 45 553 569 Tol R S J 2002 Estimates of the damage costs of climate change part II dynamic estimates Environmental and Resource Economics 21 135 160 Nordhaus W D et Boyer J G 2000 Warming the world The economics of the greenhouse effect Cambridge Edition 20 juillet 2012 66 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 repr sentation sch matique de la feuille de calcul est repr sent e en Figure 56 Les trois m thodes de prise en compte des missions sont d velopp es ci dessous Cas 1 tudes et travaux dont les missions de GES sont connues Dans le cas o les bureaux en charge des tudes et travaux pr alables sont en mesure de communiquer les missions de GES qu ils produisent les missions seront alors simplement ins r es telles quelles dans le bilan du projet Lorsque les bureaux ne connaissent que leurs missions annuelles la plupart des cas celles ci seront simplement distribu es de fa on quivalente entre l ensemble des activit s du bureau selon leur chiffre d affaire Cas 2 tudes et travaux dont les missions de GES et les activit s pr cises ne sont pas connues Les missions seront alors valu es sur base du
181. ani re d interpr ter les r sultats Le pr sent rapport fait suite aux rapports de phase 1 partie 1 et 2 Il constitue galement une donn e d entr e des tudes d impact environnemental auxquelles il sera annex Partie 1 Guide des facteurs d missions 3 2 Introduction aux facteurs d missions Pour estimer les missions de GES correspondant une consommation o une activit la m thode de calcul aura recours des facteurs d missions FE Les facteurs d missions sont des coefficients multiplicateurs qui permettent de convertir les donn es r colt es par l utilisateur en unit d missions de GES dans notre cas en tonnes quivalent CO La m thode de calcul suit donc le sch ma global suivant Donn es de l activit x Facteur d missions Emissions de GES R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Les facteurs d missions convertissant les donn es techniques introduites par l utilisateur en quivalent carbone ils d terminent les donn es d entr e n cessaires ainsi que les unit s dans lesquels ces donn es devront tre exprim es La s lection des facteurs d missions devra donc se faire de fa on strat gique afin de rendre l obtention de donn es sur les diff rents postes d missions la plus ais e possible Dans certains cas il sera n cessaire de d finir plusieurs facteurs d missions permettant de convertir des donn es d entr e de diff
182. ant les caract ristiques des nouveaux b timents hauteur coefficient d occupation du sol COS architecture etc N Lez Limite d partementale Ville Nouvelle hr A roportuaires Gare RER 1968 1975 Gare RER 1975 1982 Gare RER 1982 1990 Gare RER 1990 1999 e Gare RER 1999 2008 V A Population 99 08 h 0000 et Moins 10000 5000 5000 2500 Len 30 0 2500 500 5000 000 10000 210000 et Plus 0 10 15 Kilometers Figure 8 Evolution des effectifs nets de population par commune entre 1999 et 2008 Source Mission d tude des l ments de l valuation socio conomique du r seau de transport du Grand Paris Lot 6 Etude r trospective sur l valuation des effets socio conomiques de la r alisation du RER de la r gion Ile de France Soci t du Grand Paris SETEC STRATEC R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Aujourd hui une m tropole compacte et une grande proportion d espaces verts et agricoles L Ile de France contient aujourd hui 18 de la population fran aise sur seulement 2 12 000 km2 de l emprise du territoire national La r gion pr sente une occupation bien structur e On observe de mani re sch matique au centre Paris et ses immeubles d habitat collectif tr s dense tout autour la petite couronne occup e par un m lange d habitat collectif et r sidentiel relativemen
183. anticipation de la seconde phase le rapport de Phase 1 partie 2 a galement propos une fa on de calculer ces facteurs d missions et de le faire voluer dans le temps voire m me parfois pr conis l utilisation de diff rentes valeurs extraites d tudes r centes en France ou l tranger La Phase 2 s attache aujourd hui d tailler davantage les m thodes de calculs effectu es et lister les sources utilis es pour la d termination de chaque facteur d missions de l onglet d veloppement territorial Les calculs des diff rents facteurs d missions sont effectu s dans une feuille masqu e de l outil l onglet Calculs _FE_DT possibilit d afficher l onglet dans l outil La liste de l ensemble des facteurs d missions est galement reprise dans l onglet facteurs emissions dans le point d veloppement territorial Edition 20 juillet 2012 irana gil Sous Poste de passage Variation des surfaces r sidentielles neuves entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence Variation des surfaces tertiaires neuves entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence Variation des surfaces r sidentielles r nov es entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence Variation des surfaces tertiaires r nov es entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence Num ro du poste d missions P1 Construction des b timents des voiries e
184. aphique France Europe avec adaptation Cible sectorielle Infrastructures ferroviaires Collectivit s EE A ES PS Domaines de pertinence des facteurs de conversions propos s Etude et travaux pr alables la construction de l infrastructure Facteurs li s la construction de l infrastructure Emissions li es au fonctionnement du m tro Evolution de la mobilit en Ile de France indirectement Facteurs li s au d veloppement du territoire Type de support logiciel de calcul sous format Excel Explicatif des coefficients de En cours d tude voir commentaires conversion retenus R f rences LGV Rhin Rh ne Grand Projet Ferroviaire du Sud Ouest Suite un entretien t l phonique avec RFF 7 11 2011 nous sommes en attente de r ception des l ments techniques de leur part Le rapport final de l tude est en cours de validation par l ADEME aussi RFF ne pourra nous transmettre que la partie relative la construction de l infrastructure A la vue des l ments dont nous disposons l heure actuelle cette m thodologie est tr s compl te de par le p rim tre d tude 3 phases conception construction et exploitation et maintenance de par les facteurs d missions adapt s la Commentaires construction d infrastructures ferroviaires cr ation de facteurs d missions lin aire pour plusieurs types de viaducs tunnel mono tube Une pr sentation de variante a
185. appartements z a E lectricit W Bois W Fioul domestique M Autres Figure 36 La consommation conventionnelle des maisons et appartements par tranche d ge en kKWh m2 an nergie finale pour le chauffage Source ENERTER 2005 Energie Demain INSEE in L am lioration nerg tique du parc r sidentiel francilien les enjeux socio conomiques IAURIF 2010 Figure 38 Part des diff rents produits nerg tiques dans la consommation de l habitat en 2005 Source ADEME tableau de bord de l nergie en Ile de France dition 2010 janvier 2010 Contraintes nerg tiques et mutations urbaines Cahier de l IAURIF n 147 IAURIF 2008 36 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 37 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 Leviers Il existe ainsi comme pour le poste construction des b timents de nombreux leviers permettant d influencer les missions de GES li es l exploitation des b timents Ce sont en fait deux principales familles de leviers qui ressortent Premi rement des leviers agissant sur les formes urbaines architecturales et techniques du b ti en phase construction et qui permettent d obtenir des b n fices nerg tiques sur le court ou le moyen terme Deuxi mement des
186. ar classe de mixit fonctionnelle nette Source Structuration du territoire pour r pondre aux objectifs de r duction des missions des gaz effets de serre LEPUR Universit de Li ge Remarque 1 pour la mixit contrairement la densit il n y a pas d effet de seuil observ Remarque 2 peu d tudes existent sur les d placements individuels li s d autres motifs domicile cole domicile commerces etc que le travail mais il est g n ralement admis que la mixit a une influence moindre sur ces trajets cette influence restant toutefois importante L influence majeure des variables socio conomiques ne pas oublier Si depuis plusieurs d cennies l influence des formes urbaines sur la mobilit des individus a t d montr e de nombreuses tudes ont galement soulign la n cessit de prendre en compte les caract ristiques socio conomiques de la population dans l tude des d placements STEAD notamment a effectu ce travail en int grant une dimension suppl mentaire la relation traditionnelle occupation du sol forme urbaine mobilit les variables socio conomiques D apr s les calculs de r gression effectu s sur des donn es d enqu te mobilit l chelle de la Grande Bretagne les caract ristiques socio conomiques ont davantage d influence sur les comportements de mobilit que les caract ristiques de l occupation du sol les premi res expliquent environ 50 des variations de
187. aris Soci t du Grand Paris 2009 2010 Ces travaux ont t affin s par la suite pour les besoins de l Evaluation socio conomique Soci t du Grand Paris 2010 et seront approfondis dans le cadre de l tude d impact environnemental du r seau de transport public du Grand Paris Pour plus de d tails nous renvoyons donc le lecteur vers les parties de l tude d impact environnemental d di es ce sujet L ensemble de la d marche de cet exercice s appuie sur la construction de structures d urbanisation permettant de d finir un niveau d augmentation potentielle du COS appel ACOS pour un type de surface constructible donn urbain construit urbain ouvert rural selon sa localisation et la situation tudi e l horizon 2035 avec ou sans projet Les hypoth ses de construction densification qui en d coulent sont ensuite impl ment es dans une bo te outils bas e sur l utilisation d un Syst me d Information G ographique De mani re g n rale l approche m thodologique utilis e est bas e sur trois hypoth ses fortes l volution de la population P et de l emploi E l horizon 2035 transmise par la ma trise d ouvrage a conversion de ces AP E en ASHON les hypoth ses d application des ACOS sur le mode d occupation du sol actuel Les deux premi res hypoth ses permettent d estimer les besoins en SHON n cessaires l accueil des P E par sc nario La troisi me hypoth se est sous jacente
188. arket impacts spnesas Nordhaus output 8 6 C 13 8 Nordhaus population Percent loss in GDP per capita d 13 Tol output 13 14 Tol equity 14 Figure 70 Estimation des dommages induits par les changements climatiques en pourcentages du PIB GDP en fonction de la hausse moyenne des temp ratures Sources a IPCC 2001 b Stern 2007 a mod le de Mendelsohn estimation des impacts pour seulement 5 secteurs l agriculture la foresterie l nergie l eau et les zones c ti res mod le de Tol estimation des impacts pour une plus grande vari t de secteurs marchands et non marchands y compris sur la mortalit humaine en ne tenant pas output et en tenant equity compte de la r partition quitable entre les populations mod le de Nordhaus inclut les impacts sur une grande vari t secteurs marchands et non marchands y compris les co ts li s aux catastrophes induites en ne tenant pas output et en tenant equity compte de la r partition quitable entre les populations b le mod le diff rencie la prise en compte des impacts sur les secteurs marchands et les secteurs non marchands selon deux diff rents sc narios le sc nario baseline climate gt sc nario de base conforme aux impacts attendus par le third assessment report de l IPCC et le sc nario high climate sc nario tenant compte de feedbacks intensifiant les impacts Du point de vue environnemental
189. as des combustibles fossiles D autre part une fraction de l lectricit produite dans les centrales est dissip e en ligne et lors des transformations de voltage par effet joule Ces pertes en ligne repr sentent 7 10 sur un r seau moderne En synth se les missions li es l nergie consomm e sur le chantier peuvent tre class es de mani re suivante Emissions directes sur site Emissions directes hors site Combustion a Extraction transport et pots d chappement raffinage Combustibles fossiles fioul gaz Electricit provenant Production de l lectricit Production de l lectricit s perdue en ligne du r seau consommee Chiffres clefs On constate une grande vari t de conception de tunnelier li e principalement la duret du terrain Les terrains rencontr s imposent des outils de coupe des vitesses de rotation et des vitesses d avance diff rentes De plus certains tunneliers permettent de travailler en continu avec une pose des voussoirs en m me temps que la coupe d autres travaillent par avanc es successives Cette diversit rend difficile de d finir des chiffre cl s pour l nergie consomm e selon que les donn es disponibles consid rent uniquement l nergie consomm e par la t te de coupe par le train total ou allant jusqu inclure la pose de voussoirs Nous nous sommes attach s consid rer la puissance totale absorb e Les calculs r alis s pour tabli
190. ations des missions de CO mises par l exploitation des services publics par kilom tre de parcelle Source Stratec 2012 sur base de Les surco ts des services publics collectifs li s la p riurbanisation les r seaux d infrastructures et les services de desserte L Br ck SEGEFA mars 2000 et des facteurs d missions pr sent s dans la partie Mobilit des individus gt Le calcul de FE K tient compte deuxi mement des missions de CO li es l exploitation et l entretien des r seaux et des voiries ainsi que des missions li es la r novation et au renouvellement de ces VRD Les op rations d entretien des VRD sont r currentes et r guli res alors que celles de r novation ont un caract re plus exceptionnel et irr gulier De plus les missions de CO cr es par l exploitation et l entretien des VRD apparaissent d s l installation d une nouvelle canalisation ou infrastructure alors que les op rations de r novation n interviennent g n ralement qu apr s un certain nombre d ann es Les missions annuelles li es l exploitation et l entretien des VRD ont t fix es par d faut 5 des missions li es leur construction De plus il a t consid r que les missions li es la r novation des VRD taient gales 20 des missions dues leur construction En tenant compte de la dur e de vie typique de chaque VRD 3 colonne du Tableau 83 ainsi que de la fr quence des trava
191. ations o l espace disponible est une denr e rare C est pourquoi on peut s attendre en l absence de mesures restrictives d usage du sol sc nario au fil de l eau gt un report naturel des besoins de nouvelles constructions vers les franges Edition 20 juillet 2012 30 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 urbaines p riph riques et une consommation progressive des espaces ruraux de seconde couronne et des r gions limitrophes au profit d un paysage d habitat pavillonnaire Ce ph nom ne d talement urbain gt est aujourd hui connu pour engendrer de multiples externalit s n gatives La d surbanisation est en effet synonyme i d une augmentation de la consommation des espaces agricoles et naturels et d une pression sur les cosyst mes et la biodiversit ii d une augmentation des distances parcourues et des missions de gaz effet de serre dues aux migrations alternantes en voiture et ii d une modification de la morphologie et de la localisation du b ti L Evaluation Strat gique Environnementale a permis de souligner que la mise en uvre du r seau de transport public du Grand Paris sc nario avec projet gt est une condition pour le succ s d un am nagement du territoire favorisant la densification de l habitat et des activit s autour des futures gares g
192. ature DGALN du Minist re en charge du D veloppement Durable CERTU Organisme F d ration Nationale des Travaux Publics FNTP Z O Organisme ADEME Ma trise d uvre Factor X Outil de calcul simplifi permettant des personnes non Objectifs exp riment es de r aliser un bilan d missions de GES d un chantier GES SCoT est un outil d aide la d cision pour l valuation des missions de GES de diff rents sc narios d am nagement du territoire dans le cadre de Objectifs l laboration des SCoT L outil cible les th matiques pour lesquelles le SCoT peut avoir un impact ou disposer de leviers d actions pour r duire les emissions de SES ie Site web http www fntp fr Description plus d taill e http WwWww developpement durable gouv fr IMG 2FMarseilleCERTU pdf Cible France l chelle d application des SCoT r gionale supra g ographique communale de travaux publics France Cible g ographique Cible sectorielle Collectivit s PS PS AS PE Collectivit s Territoires Cible sectorielle Etude et travaux pr alables la construction de l infrastructure non Emissions li es au fonctionnement du m tro non Domaines de pertinence des facteurs de conversions propos s Evolution de la mobilit en Ile de France non Etude et travaux pr alables la construction de l infrastructure Tableur Excel gt Facteurs lies la
193. avec leur fr quence et leur temps de parcours Pour le r seau routier les voiries de niveau sup rieur sont mod lis es avec leur capacit A ces r seaux sont associ s des algorithmes de choix d itin raire qui permettent de calculer une probabilit de choisir un itin raire plut t qu un autre en fonction principalement du temps de parcours y compris le temps d attente et de marche pour le mod le de transport public mais galement du prix Dans le cas du r seau routier les temps de parcours sont bien videmment fonction de la congestion la relation est exprim e par ce que l on appelle des courbes Vitesses d bit Donn es d entr es Les donn es d entr e sont les matrices de d placement par mode issues de l tape 3 par cat gorie pour la pointe du matin et du soir et les caract ristiques des r seaux Donn es de sortie Les donn es de sortie des affectations sont principalement des statistiques de fr quentation des r seaux voyageur km voyageur heure mo ont es descentes aux arr ts nombre de correspondances temps de marche temps d attente vitesses par tron on de voirie flux de voyageurs v hicules par tron on de voirie L int r t de la mod lisation 4 tapes Le processus de mod lisation montre que la fr quentation des r seaux est une variable hautement d pendante des nombreux param tres d entr e du mod le qui tentent de caract riser le r el L tape 1 de
194. b timents d di s aux diff rentes fonctions Un facteur d mission par type de b timent regroupant l clairage le chauffage et la ventilation sera d fini par d faut En ce qui concerne le chauffage nous proposons de ne consid rer son utilisation que pour les b timents a riens Les gares souterraines sont en effet g n ralement gard es temp rature gr ce l nergie du sous sol L utilisateur devra donc pr ciser la proportion des surfaces a riennes et souterraines Pour les b timents a riens l utilisateur pourra alors galement pr ciser la qualit de l isolation thermique En ce qui concerne la consommation et les fuites de climatisation nous consid rerons par d faut que les b timents n auront pas recours la climatisation En cas contraire l utilisateur pourra pr ciser les surfaces en question Paris Le futur m tro avec ou sans pneus France Soir 2010 www francesoir fr pratique transport paris futur metro avec ou sans pneus 58370 html Metro automatique et conomie d nergie Siemens 2009 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Emissions induites par les activit s de gestion de marketing de contr le de pilotage etc Les donn es susceptibles d tre disponibles sur ce poste au stade de l tude d impact sont modestes Nous proposons donc de prendre en compte ces missions sur base des d penses pr vues dans
195. besoins en SHON n cessaires l accueil des P E par sc nario La troisi me hypoth se est sous jacente l valuation de la capacit d accueil des territoires aux AP E d finis par sc nario Sur base de cette d marche il est ainsi possible d estimer l volution des capacit s SHON d ici 2035 par sc nario d en d duire la capacit d accueillir les SHON n cessaires aux besoins des nouveaux habitants et des nouveaux emplois venir selon le sc nario de comparer l volution des capacit s SHON d ici 2035 des deux sc narios apr s absorption des surfaces n cessaires l accueil de la population et de l emploi nouveaux de traduire cette diff rence en termes architecturaux et urbains typologies de parcellaire hauteur moyenne des b timents construits variation de la consommation des espaces ruraux etc Et ainsi de calculer les valeurs des 5 inputs n cessaires aux calculs 202 x Le coefficient d occupation du sol qui d termine la densit de construction admise est le rapport exprimant le nombre de m tres carr s de plancher hors uvre nette ou le nombre de m tres cubes susceptibles d tre construits par m tre carr de sol Source premier alin a de l article R 123 10 du Code de l urbanisme R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Les inputs bonus intervenant dans les calculs d missions de CO li es au d veloppement territorial Po
196. bleau ci dessous Les facteurs d missions correspondant chacune de ces donn es d entr e sont facilement disponibles par exemple dans les bases de donn es de Bilan Carbone et plut t consensuels Edition 20 juillet 2012 68 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 7 3 Volumes terrass s ratio de consommation par m Km de tunnel par type de terrain ratio de consommation tunnelier associ Nombre de bases vies ratio de consommation lectrique par base vie Consommations nerg tiques sur chantier Tonnage des mat riaux utilis s par kilom tre de voies Tonnage des mat riaux utilis s par gare SMR CDR SMI Tonnage de mat riaux utilis s pour les centres de maintenance Tonnage de mat riaux par m tre lin aire d ouvrage d art pont tunnel viaduc Nombre de gares Kilom tres de voies M tres lin aires d ouvrage d art Fabrication des mat riaux Provenance des mat riaux et mat riels Modes de transport d acheminement et distance par mode Nombre de transfert du mat riel entre chantiers Modes de transport pour le transfert du mat riel Distance entre chantier Mee Carbonatation si possible tonnage de b ton donn es Fabrication Proc d s i Ms Nombre de bases vies climatis es Transport des mat riaux et du mat riel Volume de d chets par type D chets Desti
197. bles ne permet pas des investissements importants qui pourraient engendrer une diminution importante des missions Pour ces raisons nous consid rons que l am lioration maximale gr ce des mesures d encouragement d un travail peu metteur en GES permettrait une r duction de 5 des missions totales L utilisateur pourra pr ciser si de telles mesures seront adapt es dans quel cas les missions seront minor es de 5 3 4 Construction de l infrastructure Le chapitre ci apr s d taille les sources et justifications des facteurs d missions employ s dans le calculateur Ces facteurs d missions s appuient sur la bibliographie disponible au moment de la r daction de ce rapport Des contacts ont t tablis avec diff rents tablissements 133 ferroviaires pour b n ficier de leur retour d exp rience et valider les ratios employ s 3 4 1 Mat riaux majoritairement rencontr s 3 4 1 1 M taux Comme vu dans le rapport de phase 1 la r gle de d finition des facteurs d missions se base sur les taux de recycl s moyens constat s Le taux moyen de recycl dans l acier produit est de 47 dans le march fran ais source Eco Emballages le taux de recycl de l aluminium est de 40 sur la march europ en source Association Fran aise de l Aluminium celui du cuivre sur ce m me march de 41 source Centre d information du cuivre laitons et alliages Les facteurs d missions ainsi obtenus sont les su
198. c ni par la r glementation thermique ni par un CDT Nous proposons donc de calculer la valeur initiale des facteurs d missions A et B en se basant sur les pourcentages moyens des diff rents mat riaux qu on retrouve actuellement dans les structures des logements des bureaux des commerces etc Ces pourcentages permettraient de calculer une valeur actuelle pond r e du facteur d missions Quant l volution des facteurs d missions A et B dans le temps elle aura la forme d une courbe croissante par palier En effet la r glementation thermique RT se renfor ant tous les ans par la mise en application d une nouvelle RT nous proposons que les missions de CO cr es par la construction d un m2 SHON volue proportionnellement aux objectifs de la RT en vigueur Il s agira galement appliquer un facteur d amortissement cette courbe en supposant que les techniques de construction seront de moins en moins missives La lecture des tudes de Peuportier sur l analyse du cycle de vie des b timents et sur l nergie grise des b timents permettra de d terminer l volution de ces valeurs dans le temps Par ailleurs la partie 1 de la phase 1 avait permis de souligner l influence de la part d immeubles collectifs dans les surfaces construites sur les missions de CO induites variation de la quantit de mat riaux mis en uvre Afin de tenir compte de cette valeur de passage il est donc propos d appliquer un facteur d mission FE F
199. c nario de r f rence d ici 2035 Cf point O pour la m thodologie de calcul propos e l utilisateur A de passage partir de l la densit et la mixit seront calcul es ann e par ann e et constitueront les valeurs de d tude entre un sc nario passage VP X et VP XII Cf point 2 4 5 4 pour le avec projet et un sc nario de or calcul de ces valeurs annuelles Indice de performance nerg tique moyen kg d q CO par trajet 50 100 150 200 250 Variation de la densit humaine nette sur la zone Densit d activit humaine nette populationtemploihaurbanis Figure 78 Evolution des missions de CO li es aux d placements domicile travail par classe de densit Source Structuration du territoire pour r pondre aux objectifs de r duction des missions des gaz effets de serre LEPUR Variation de la mixit Universit de Li ge fonctionnelle nette sur la Remarque apr s 2035 ces variations n volueront zone d tude entre un plus et seront gales la valeur encod e pour 2035 ii sc nario avec projet et un z sc nario de r f rence T E 3 1 n Fi s 29 P1 Poste d missions de CO relatif au d veloppement territorial n 1 D j e 224 i SP1 1 Sous poste n 1 relatif au Poste d Emissions n 1 d missions de CO S T A i i Eu Ve VP I Valeur de passage n l valeur de l input pour l ann e de calcul consid r e p
200. c est dire les valeurs de passage retenues et les facteurs d missions int grer dans le calcul R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Num ro du sous poste d missions Num ro du poste d missions P1 P2 P2 Exploitation des Exploitation des Construction des b timents des voiries et des r seaux divers A ne b timents b timents Changement d occupation des sols Mobilit des individus influenc e par les formes urbaines Sous Poste SP1 1 Valeur de passage Co ts de viabilisation Chantier des b timents Variation des surfaces r sidentielles neuves entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence Variation des surfaces tertiaires neuves entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence Variation des surfaces r sidentielles r nov es entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence Variation des surfaces tertiaires r nov es entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence Num ro de Variation des surfaces la valeur de VP v d truites entre un sc nario avec projet et un sc nario de passage proj na r f rence Pourcentage suppl mentaire d immeubles collectifs VP VI construits en sc nario avec projet par rapport au sc nario de r f rence Parc r sidentiel par p riode de construction en 2035 dans VP VII nus un sc
201. calcul du futur outil nous proposons d inclure la longueur des VRD construire et non pas les techniques de construction car il sera tr s difficile au niveau des tudes d impact de d finir pr cis ment quelle technique sera mise en uvre pour la construction de chaque kilom tre de VRD construit d ici 2035 Sous cette hypoth se les variations d missions de CO pour le SP1 2 entre un sc nario de projet et un sc nario de r f rence seront calcul es partir de la diff rence de kilom trage de nouveaux VRD construire pour les surfaces neuves entre ces deux sc narios P1 Construction des b timents des voiries et des r seaux divers Valeur de passage Co ts de viabilisation Variation de la longueur de VRD construite pour les surfaces neuves entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence P1 Poste d missions de CO relatif au d veloppement territorial n 1 SP1 1 Sous poste n 1 relatif au Poste d Emissions n 1 d missions de CO VP I Valeur de passage n 1 valeur de l input pour l ann e de calcul consid r e prise en compte pour le calcul des missions du poste en question FE A Facteur d Emission relatif l influence de la Valeur de Passage concern e sur le poste d missions de CO donn n A La diff rence entre les kilom tres de VRD construire dans le cas d un sc nario avec projet et dans le cas d un sc nario de r f rence sera calcul e pr alablem
202. carburant NE Remarque l utilisation du mod le COPERT IV n est pas toujours ais e et prend en compte non seulement la vitesse de parcours mais galement de nombreux param tres tels que la Avec Cap consommation totale de carburant avec r E projet temp rature moyenne la longueur moyenne des trajets et la composition du parc automobile Dap distances ou projet Pour les utilisateurs qui ne voudraient pas utiliser ce mod le nous avons valu la relation entre ma A la consommation de carburant et la vitesse moyenne sur base des hypoth ses de temp rature de longueur moyenne des trajets et de parc automobile utilis es dans le cadre de l valuation environnementale strat gique Biotope Stratec Burgeap 2010 Cette relation est repr sent e On obtient ainsi une valeur qui sera inf rieure 1 dans le cas o le projet induit une diminution dans la figure ci dessous de la consommation moyenne en carburant et sup rieure 1 dans le cas o le projet induit une augmentation de la consommation moyenne en carburant Lorsque cette valeur est pr cis e dans la feuille de calcul les missions totales li es l utilisation des v hicules sont corrig es afin de tenir compte des missions induites ou vit es gr ce l augmentation ou la diminution des consommations en carburant Cette correction ne se fait pas sur les missions li es l amortissement des v hicules et prend donc en compte uniquement les
203. cateur de mixit fonctionnelle de la zone tudi e Concr tement pour calculer cet input l utilisateur peut calculer l indicateur de richesse relative actuel l aide d un SIG A partir de cette valeur et en croisant les caract ristiques de l volution de l occupation du sol qu il aura d finies l horizon 2035 il peut calculer la mixit fonctionnelle dans le sc nario avec et sans projet Comment calculer la valeur de ces inputs ann e apr s ann e entre 2005 et 2035 Pour calculer les valeurs annuelles de ces inputs il faut se r f rer une courbe d volution du parc b ti au fil du temps afin de r partir les surfaces suppl mentaires construites r nov es ou d molies d ici 2035 avec projet sur chaque ann e entre aujourd hui et 2035 La difficult majeure de cet exercice r side dans le fait que cette volution sera intimement li e aux dates de mise en application des CDT qui aujourd hui sont encore incertaines Il est toutefois possible de retenir 4 hypoth ses fortes pour construire cette courbe d volution 5 par souci de simplification on peut supposer que les rythmes de construction de r novation et de d molition reconstruction suivront la m me courbe d volution et ce de la m me mani re pour les surfaces r sidentielles et tertiaires 6 il est consid r que les CDT rentreront en vigueur en m me temps que la mise en service de chaque tron on du m tro qui traverse ces territoires Il y aura
204. ccru dans le monde entier Blanchissement accru Bjanchissement dela Tr s forte mortalit des mma mmu mma mmu mmm mmm un mn mu des coraux plupart des coraux coraux Tendance de la biosph re terrestre devenir une source nette de carbone car ECOSYSTEMES TE m 40 0 des cosyst mes sont touch s Risque croissant de modification des aires de r partition des esp ces et de feux incontr l s x Modification des cosyst mes due l affaiblissement mm de la circulation m ridienne oc anique incidences n gatives complexes et localis es sur les petits propri taires les agriculteurs Ru pratiquant une agriculture de subsistance et les p cheurs Tendance la baisse du rendement Baisse du rendement de PRODUCTION des cultures c r ali res aux basses latitudes toutes les cultures c r ali res aux Tendance la hausse du rendement de basses latitudes certaines cultures c r ali res aux mms Baisse du rendement des cultures latitudes moyennes et lev es c r ali res dans certaines r gions Augmentation des d g ts provoqu s parles Cres mm mmm mmm mmm mmm mum mm GUN UN GUN GUN UN ON ON o Ou mn mu es et les temp tes Pertes d environ 30 des zones humides m mm mm mm mm mm mu c ti res de la plan tes Des millions de personnes suppl mentaires m mm mm m m mn mn expos es des inondations c ti res chaque ann e Aggravation des cons quences de la malnutrition et des maladies diarh iques cardio
205. ce Service 2008 Ces valeurs repr sentent les missions de CO lib r es en une fois lors de la lib ration du carbone par d stockage de la mati re organique contenue dans le sol et la v g tation et seront prises en compte dans le calcul pour l ann e n d urbanisation du terrain Pour les ann es suivantes n 1 n 2 etc il conviendra d ajouter les missions annuelles qui ne pourront tre vit es gr ce l utilisation de ces surfaces pour produire de l nergie renouvelable biocarburants et bio combustibles Utilisation des for ts pour la production d nergie renouvelable Le remplacement de surfaces bois es par des surfaces urbanis es lib re du carbone par d stockage de la mati re organique contenue dans le sol et la v g tation mais supprime galement l utilisation potentielle de ces for ts pour la production de mati res combustibles b ches plaquettes La for t s apparente en effet une usine cologique de production d nergie renouvelable qui non seulement immobilise une quantit de carbone mais produit galement continuellement de la biomasse pouvant tre export e pour la production de chaleur par combustion Il convient donc de tenir compte des missions annuelles qui ne pourront tre vit es cause de la diminution de production de ces mati res combustibles La quantit de mati re combustibles export es annuellement par hectare de for t est tr s variable en fonction de l esp ce et
206. ces de la ligne 14 du m tro parisien et des prolongations des autres lignes pour les b timents techniques partir des caract ristiques des b timents les plus r cents d j mis en uvre sur le r seau de la RATP pour les ouvrages d art partir des donn es de la litt rature et en particulier des recueils de statistiques concernant la construction des ouvrages d art du Service d tudes Techniques des Routes et Autoroutes recueils qui donnent pour une ann e donn e le nombre le type et la port e des ouvrages d art en particulier ferroviaires Fret Si aucune indication n est donn e au sujet des modes de transport utilis s pour approvisionner les chantiers des entretiens techniques avec RFF et la RATP devraient permettre de r aliser une analyse des parts modales observ es dans les travaux r cents d infrastructures ferroviaires par exemple prolongation des lignes de m tro de la RATP renouvellement des voies du Transilien D chets Le poste D chets concernera principalement les d blais non r utilis s pour la plateforme La localisation des d charges pour d blais en Ile de France permettra d valuer les distances parcourues pour leur vacuation et la faisabilit ou non d utiliser les voies navigables Transport de personnes Pour le poste transport de personnes il est certain que les distances et parts modales exactes ne seront pas connues Cependant des chiffres moyens sur ce type de grands travaux d
207. che de lecture n 3 GDF Enerbat Plans Climats Territoriaux Diagnostic et bilans nerg tiques territoriaux Description C est un mod le discret bottom up gt construit sur une base de donn es d taill e compilant les informations thermiques et les caract ristiques architecturales relatives 30 millions de logements de l Hexagone et l chelle communale les surfaces r serv es au tertiaire Source recensement de la population INSEE 99 Le logiciel calcule pour chaque logement et pour l ensemble des surfaces tertiaires communales ses consommations nerg tiques pour le chauffage l ECS et la cuisson en fonction de ses caract ristiques morphologiques et techniques son occupation et sa localisation Avantages R f rences Commentaires Base de donn es que l on peut facilement mettre jour dynamique Mod le discret les sp cificit s de chaque b timent sont pris en compte pas d aggr gation Regroupe l essentiel des variables entrant en jeu dans les consommations nerg tiques du b timent en phase exploitation Concerne galement les b timents tertiaires Inconv nients __ Payante Ne prend pas en compte les co ts li s la construction Fiche 9 du Grand Paris Edition 20 juillet 2012 crana ggl 158 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PAR
208. chets et les missions li es l incin ration sont prendre en compte Dans le cas de recyclage Valorisation mati re des d chets une r gle de coupure doit tre d finie pour ne pas prendre en compte deux fois un m me poste lors la production des mat riaux approvisionn s issus de recycl et lors du recyclage des d chets issus du chantier aboutissant la production de mat riaux recycl s Dans le cas de valorisation nerg tique suite la combustion des d chets il y a production d une quantit d lectricit et ou de chaleur qui est ensuite exploit e Le fait de valoriser l nergie issue de la combustion ne change rien aux missions qui ont physiquement lieu compar un scenario de combustion sans valorisation Certains r f rentiels comme le Bilan Carbone propose une quantification des missions dites vit es gt correspondant aux missions qui auraient t g n r es pour produire cette m me quantit d lectricit ou de chaleur par les moyens conventionnels Ces missions n tant pas additionnelles elles ne sont pas d duites du bilan global G Transport des personnes Les personnes travaillant sur le chantier s y rendent et en repartent quotidiennement Des trajets plus longs peuvent galement avoir lieu pour les personnes habitant loin et se rendant dans la r gion du chantier pour des p riodes classiquement hebdomadaires Des personnes gravitent autour du chantier et y interviennent
209. cifiques nt a B tons ciments a M taux a Chaux amp Autres mat riaux B Transport et fret B Changement usage des sols Tunnels par Tranch es Ouvrages d art Sections de Equipements B timents quais Organisation du tunnelier couvertes a riens surface ferroviaires et voirie chantier 1970 moa Construction BDD 4 Figure 131 Vue du r capitulatif global des missions de GES calcul es pour un tron on 138 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 3 du Grand Paris Compte tenu du degr de pr cision des facteurs d mission qui varie de quelques carburant R capitulatif des missions tunnels par tunnelier missions directes plus de 10 pour les missions hors site la pr sentation des r sultats Emision ECO LUS 2 0m 3 0km Somme e 2 0m 3 0km Global est r aliser avec deux ou trois chiffres significatifs au maximum Pour viter les interpr tations on rusement 160 o o 1670 o 0 erron es les valeurs sont affich es avec un nombre limit de chiffres significatifs Ce nombre de e e Manutention des d blais 16800 ol 16800 a o o 4 chiffres est param trable dans le tableur Voussoirs 121
210. citement l nergie consomm e pour les diff rentes fonctions bord freinage chaleur ou froid etc 3 5 2 Consommation en nergie des gares et des b timents techniques Les missions de GES li es la consommation nerg tique des gares des b timents d accueil du public et des b timents techniques maintenance peuvent tre valu es sur base des consommations estim es des diff rentes nergies lectricit gaz fioul ou lorsque celles ci ne sont pas connues sur base des surfaces d di es ces espaces Dans le cas d une valuation bas e sur les estimations des consommations nerg tiques les facteurs d missions appliqu s sont identiques ceux d finis dans la partie D veloppement territorial 8 3 7 Pour l valuation partir des surfaces les missions sont valu es sur base des consommations moyennes des b timents d di s aux diff rentes activit s Selon l ADEME la consommation d lectricit moyenne hors usages thermiques chauffage et eau chaude sanitaire pour les b timents commerciaux s l ve 126 KWh m2 an La consommation nerg tique n cessaire au chauffage et l eau chaude pour les commerces sur base d une utilisation de gaz naturel et en tenant compte du coefficient climat de l IdF est par ailleurs de 16 7kWh m2 an Ces consommations correspondent relativement bien aux consommations d taill es des gares de m tro Cor ennes u1 kWh m2 an O O 350 300
211. comporte comme sous postes o la fabrication l acheminement et l utilisation des mat riaux pour le chantier des b timents SP 1 1 les co ts de viabilisation des zones urbanis es SP 1 2 le changement d utilisation des terrains lors de la construction des b timents SP 1 3 Edition 20 juillet 2012 Soci t du Grand Paris Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 3 du Grand Paris Poste n 2 P2 l exploitation des b timents qui comporte comme sous postes 9606 a o la consommation de chauffage des b timents SP 2 1 nn o INPUT o les co ts de maintenance et d op ration des VRD et des services publics qui desservent les b timents SP 2 2 Poste n 3 P3 la mobilit des individus influenc e par les formes urbaines poste optionnel non int gr dans le bilan global des missions li es au d veloppement territorial Input n 4 Longueur suppl mentaire de VRD construire pour les surfaces neuves entre le sc nario avec projet et le sc nario de r f rence La feuille de calcul est adapt e toute aire g ographique Des sc narios de d veloppement territorial tant l chelle r gionale que communale peuvent ainsi tre test s Attention a a toutefois ce que les p rim tres g ographiques soient constants entre l
212. cons quences qui d passera en ampleur tout ce que les degr s pr c dents auront amen Une hausse des temp ratures moyennes d un degr se produisant aujourd hui engendrerait donc des impacts sur l environnement d une amplitude moins importante que la m me hausse de temp rature se produisant dans 20 ans lorsque les temp ratures seront plus lev es La question de l valuation quantitative des impacts induits par les changements climatiques ainsi que de leur volution au cours du temps a suscit beaucoup d int r t durant les derni res ann es De nombreux travaux de recherche ont d ailleurs tent de d finir le co t social du carbone la plupart du temps en traduisant les impacts en valeurs mon taires Ces travaux posent videmment de nombreuses questions puisqu ils n cessitent une analyse quantitative d une multitude de probl mes conomiques sociaux et environnementaux Il est par exemple d licat d estimer la valeur d une vie humaine et de la comparer avec la disparition d une esp ce ou avec l alt ration d un cosyst me Les valeurs r sultantes peuvent galement varier de mani re tr s importante en fonction des impacts inclus dans l analyse et de la prise en compte des nombreuses incertitudes qui subsistent sur les impacts attendus particuli rement l chelle de plusieurs d cennies Les deux rapports les plus complets en ce qui concerne l volution des co ts marginaux au fur et mesure que les t
213. consommation itre foum 1 LA LA Part des volumes d plac s pellet s apres 50 transport R sultats interm diaires Volume d blay par km m 117 700 Volume pellet apr s transport par km 58 850 m Consommation nerg tique par km 176 550 litres fioul Tableau 34 Consommation nerg tique pour le creusement d une tranch e Donn es d entr e NI D O e oO U1 gt Les facteurs d missions de l lectricit et des carburants d finis dans le rapport de la phase 1 et repris au 3 8 permettent partir de ces r sultats interm diaires d obtenir les missions g n r es par le creusement d un kilom tre de tranch e et de tunnel R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES 421 2 Mat riaux Le calcul des missions li es aux mat riaux utilis s pour la construction des tron ons souterrains se fait partir des dimensions des ouvrages diam tre paisseurs des voussoirs qui permettent de d finir les volumes n cessaires a Tunnel Voussoirs Le volume de voussoirs est d termin partir du diam tre int rieur des tunnels Din et de l paisseur des voussoirs E Les retours d exp riences dans la litt rature font tat d paisseur de voussoirs de 35 50 cm pour des diam tres int rieurs de 7 10 m Nous retiendrons donc comme valeur par d faut une paisseur de 40 cm ce qui donne pour 1 kilom tre de tunnel de
214. construction de l infrastructure Exemple de questionnement En li F ti td t __ USAGE DE L HABITAT NEUF missions li es au fonctionnement du metro us ar ne s pincas denaii PE PE CE HE he ns CE LA de logements collectifs Evolution de la mobilit en Ile de France Ty pe d e S u p po rt E construire en p les urbains de logements individuels Veuillez indiquer la r partition de logements construire au sein construire en p les Facteurs li s au d veloppement du territoire urbains de logements collectifs de l armature urbaine p le urbain et espace p ri urbain et rural de logements individuels dans l espace p ri urbain et rural Facteurs li s au d veloppement du territoire gement et par type de territoire qe Type de support Tableur Excel Explicatif des YP PP coefficients de Outil pas encore diffus ce stade d avancement de l tude Explicatif des La majorit des facteurs d mission sont issus du Bilan Carbone SONVENEIEN FERA coefficients de Certains facteurs d missions suppl mentaires viennent enrichir conversion l outil en particulier sur les mat riaux de construction Source retenus Eurobithume Colas Phase d exp rimentation durant l ann e 2011 avec des collectivit s R f rences CETES de Lyon de l Ouest de l Est Normandie Centre Nord Picardie du Sud Ouest Avantages R f rences Entreprises de travaux publics C est un o
215. contre le Changement Climatique puis d un Plan Climat qui d finissent les actions mettre en uvre Elle est d ailleurs un des seuls pays qui a r ussi respecter les objectifs qui lui avaient t assign s suite au protocole de Kyoto revenir entre 2008 et 2012 un taux d mission similaire celui de 1990 La France qui devrait selon ses engagements europ ens r duire ses missions l horizon 2020 de 14 par rapport 2005 fait figure d exemple gr ce aux objectifs exigeants et aux leviers d actions d finis dans le Grenelle de l environnement La loi n 2009 967 du 3 ao t 2009 de programmation relative la mise en uvre du Grenelle de l environnement dite Grenelle 1 gt consacre notamment l objectif propos par la loi d orientation sur l nergie en pr voyant de diviser par quatre les missions de CO d ici 2050 Pour atteindre cet objectif il est clair que tous les secteurs de l conomie devront tre mobilis s voir Figure 3 Edition 20 juillet 2012 13 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 Autres transports 1 8 Industrie manufacturi re Transport routier 24 6 20 2 Transformation d nergie 12 4 Agriculture sylviculture R sidentiel tertiaire 21 2 19 8 Figure 3 Emissions de GES par secteur en France m tropolitaine Source Emissions dan
216. core pour le compte de l ADEME L ADEME a transf r les droits de la m thode l Association Bilan Carbone ABC en octobre 2011 Cette m thode n est pas d di e la construction d infrastructures mais son caract re g n rique et adaptable permet de l utiliser dans ce cadre v Bas e sur un principe de transparence l ensemble des ratios d missions ainsi que les lignes m thodologiques sont en libre t l chargement depuis le site de l ADEME v Une fonction de totalisation de plusieurs bilans permet de r aliser un diagnostic multi p rim tre conception construction fonctionnement par exemple voire totalisation de totalisation permettant de descendre un niveau de d tail par corps d tat ou par phase du chantier au sein du p rim tre construction selon une logique arborescente x L outil n tant pas d di la construction d infrastructure les facteurs d missions associ s ce domaine sont peu nombreux et ne permettent pas une distinction fine des diff rents mat riaux Par ailleurs des domaines tr s document s gestion des d chets recyclage et recycl d placement de personnes ne peuvent tre pris en compte avec une grande pr cision dans le cadre de cet exercice 1 4 3 2 5 Le calculateur LGV RFF SNCF ADEME voir annexes fiche 14 R alis lors de l tude carbone de la LGV Rhin Rh ne sous le triple portage RFF SNCF et ADEME ce calculateur prend en compte la r alisation de la ligne ferroviaire e
217. cours du temps La logique d amortissement implique par ailleurs de fixer arbitrairement la dur e de vie des infrastructures Or dans le cas des ouvrages d art et des infrastructures de transport la dur e de vie consid r e s tend g n ralement sur plusieurs dizaines d ann es souvent 50 ou parfois 100 ans Bien que ces dur es de vie ne soient pas irr alistes pour une infrastructure de l importance du Grand Paris il n en reste pas moins qu il est impossible de pr voir les missions qui seront vit es gr ce au m tro l horizon 2120 Nous proposons donc d adopter une m thode diff rente qui consiste prendre en compte les missions au moment m me o elles se passent Selon cette approche continue on pourra donc valuer pour chaque ann e les missions induites et les missions vit es par le projet depuis les tudes pr paratoires jusqu l horizon 2050 L horizon 2050 qui correspond approximativement 25 ans de fonctionnement appara t comme la limite pour laquelle il est possible de pr voir relativement pr cis ment les impacts sur les missions de GES Le suivi au cours du temps des missions induites par le projet et des missions vit es par le projet permettra de faire appara tre le nombre d ann es n cessaires pour que les missions vit es atteignent les missions induites ainsi que les tendances volutives plus long terme La comparaison de diff rents sc narios de projet permettra ga
218. crit res vont d finir le nombre de KWh m2 annuels consomm s en nergie de chauffage constants entre l ann e de construction r novation du b timent jusqu sa fin de vie l ann e de calcul elle va influencer le nombre de kg eq CO mis par chaque kWh consomm selon le mix nerg tique du moment et le contenu CO de chaque nergie de chauffage Concr tement la d finition de FE I et celle de FE J sont bas es sur 3 hypoth ses fortes 1 L volution des consommations annuelles de chauffage pour le neuf et le r habilit en parall le des objectifs de la RT 2 L volution du mix nerg tique pour le chauffage 3 L volution des facteurs d missions des nergies de chauffage Cf point 3 8 page 131 Ces hypoth ses sont d crites dans les pages suivantes 3 7 6 1 Consommations annuelles de chauffage pour les logements existants La d finition des consommations annuelles de chauffage pour le parc r sidentiel existant i e avant 2005 ainsi que la r partition individuel collectif gt pour le parc de logement existant s appuient sur les r sultats d un travail de mod lisation du parc francilien men par Energies Demain pour le compte de l IAURIF en 2010 4 Issus de l utilisation d un mod le discret construit sur une base de donn es d taill e du parc b ti francilien informations thermiques caract ristiques architecturales mix nerg tique pour le chauffage etc les consommations r sultantes son
219. cul es Fabrication des mat riaux Les tonnages de mat riaux par kilom tres de voies seront tablis gr ce aux chiffres de la litt rature et des entretiens techniques aupr s d experts La composition d une voie ferr e est assez constante et les quantit s moyennes de mat riaux n cessaires galement Seront donc valu s les tonnages sur un kilom tre lin aire R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris 1 du b ton n cessaire au sout nement des tunnels de la plateforme partir des paisseurs des couches pos es et des mat riaux utilis s habituellement pour les voies en tunnel et en surface b ton remblai couche de forme sous couche des traverses partir de la masse de b ton d une traverse et du nombre de traverse par kilom tre a priori 1666 sur les tron ons SNCF mais valider lors d un entretien technique avec la RATP des rails a priori 60 kg d acier par m tre chiffre valider aupr s des experts consult s des cat naires et des r seaux de t l communication ce qui permettra de d finir un facteur d missions associ la construction d un kilom tre de lignes En l absence de donn es concernant les gares les b timents techniques et les ouvrages d art les quantit s de mat riaux n cessaires leur construction seront estim s pour les gares partir des retours d exp rien
220. cul des missions de GES Emissions totales Emissions indirectes Emissions directes Tableau 54 facteurs d missions d utilisation des deux roues motoris s Source Guidelines to Defra DECC s GHG conversion factors Defra 2011 Les deux m thodologies pr sentent nouveau des r sultats relativement similaires Les facteurs d missions de la m thode Bilan Carbone ne tenant compte que des missions de combustions ils ont t corrig s pour y inclure les missions de la cha ne de production du carburant et de l amortissement des v hicules Pour les missions de la cha ne de production les valeurs ont t reprises de la r flexion du 83 1 2 de la phase 1 partie 2 Pour les missions d amortissement des v hicules faute de mieux elles seront consid r es comme repr sentant une proportion similaire celles calcul es pour l utilisation de voitures 15 des missions totales Ainsi les facteurs initiaux retenus sont Consommation Amortissement CO v h km Cyclomoteur Doo 0125 141 5 24 9 166 4 Tableau 55 facteurs d missions initiaux d utilisation des deux roues motoris s consommation de carburant et amortissement Sources consommation de carburant Guide des facteurs d missions V6 1 Ademe 2010 amortissement calculs Stratec 2012 missions de combustion et de la cha ne de production de carburant Ces facteurs d missions voluent par ailleurs dans le temps selon le
221. d entreprises par les collectivit s ou par les particuliers La m thode a la particularit de proposer un d tail tr s pr cis de toutes les missions li es au processus tudi et de pouvoir servir comme outil d aide la d cision gr ce un syst me de comparaison de diff rentes situations Elle est fonction des r f rences choisies mais globalement tr s internationale La majorit des r f rences sont allemandes mais il y a galement de nombreuses r f rences provenant des autres s europ ens d Australie des USA Cible g ographique pay Cible sectorielle Collectivit s Particuliers Territoires Domaines de pertinence des facteurs de conversion propos s Etude et travaux pr alables la construction de l infrastructure Facteurs li s la construction de l infrastructure Emissions li es au fonctionnement du m tro Evolution de la mobilit en Ile de France indirectement Facteurs li s au d veloppement du territoire Type de support Logiciel ex cutable sous Microsoft Windows Explicatif des coefficients de D taill conversion retenus R f rences Non pr cis es M thodologie tr s compl te qui permet une analyse d taill e des flux de CO li s un grand nombre de processus de transport de consommation nerg tique ou de production de diff rents mat riaux et produits Elle tient compte et se base sur l enti ret du cycle de vie des
222. d entretiens techniques avec la RATP ou Cofiroute par exemple qui pourront nous renseigner sur la qualit des terrains creus s aux tunneliers en Ile de France 2 3 2 2 Valorisation nerg tique des d chets La tr s grande majorit des d chets issus de la construction et du fonctionnement des infrastructures seront des d chets inertes pour lesquels n tant ni combustibles ni fermentescibles la question de la valorisation nerg tique ne se pose pas Par cons quent l outil ne prendra pas en compte la possibilit de valoriser nerg tiquement les d chets produits 74 Dossier technique du LERM Laboratoire d Etudes et de Recherches sur les Mat riaux www lerm fr 7 Information sur l Impact Environnemental et Sanitaire www inies fr R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris La logique d amortissement consiste r partir l impact li la construction d un bien sur sa dur e d utilisation Elle s applique relativement bien l valuation des missions de GES induites par la mise en place d infrastructures de transport de petite ou moyenne taille comportant une phase de construction d finie dans le temps et dont les missions dues au fonctionnement et l entretien de l infrastructure sont constantes dans le temps 2 3 3 Amortissements et retours sur investissement Cette approche est cependant beaucoup moins bien adapt e des projets
223. dans l atmosph re En effet plus un gaz r fl chi les rayons infrarouges vers la terre et plus il perdure dans l atmosph re plus son impact sur le r chauffement du climat est important Prise en compte des diff rents GES et unit de r f rence L influence des diff rents GES sur le r chauffement du climat est donc compar e gr ce leur Pouvoir de R chauffement Global PRG Le PRG n est le rapport entre le for age radiatif sur une dur e de n ann es engendr par kg de gaz et la m me grandeur par kg de CO Le CO a donc t choisi par convention comme gaz de r f rence pour la comptabilisation dans les bilans d missions Le PRG du CO est par cons quent toujours gal 1 quel que soit le nombre n d ann es consid r Plus le PRG d un autre gaz est lev plus l effet de serre engendr sur n ann es par le rel chement d un kg de gaz dans l atmosph re est important En g n ral les m thodologies sont fond es sur les PRG 100 ce qui correspond donc comparer l impact d un kg de gaz par rapport un kg de CO sur une dur e de 100 ans L unit de calcul est alors l quivalent CO C est l unit que nous adopterons dans le cadre de la pr sente tude Les valeurs de dur e de vie d efficacit radiative et de PGR 100 sont donn es pour les principaux GES dans le tableau ci dessous Efficacit radiative W m PRG 100 ail ppob ICE de Co 1 4 x 10 carbone M thane CH4 3 7 x 10 Oxyde nitr
224. de refroidissement d ECS et de ventilation 177 Source statistiques CEREN Cette baisse s effectue au profit notamment de l lectricit sp cifique et de la climatisation 178 Cf partie 1 de la phase 1 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Moyenne sur le Moyenne pond r e par les surfaces en IDF KWh m 2 an Energie de chauffage Affectation Bureaux moyennes toutes surfaces i Commerces toutes surfaces Gaz naturel i Enseignement tous niveaux Sant toutes activit s Bureaux moyennes toutes surfaces A Commerces toutes surfaces Fioul f Enseignement tous niveaux Sant toutes activit s Commerces toutes su rfaces parc fran ais kWh m an 194 7 156 2 186 3 118 8 147 4 272 8 216 7 264 8 177 1 321 2 119 3 86 2 114 2 84 7 113 4 101 3 Electricit 1 ensemble tertiaire ensemble tertiaire ensemble tertiaire ensemble tertiaire Sources 234 1 96 7 Bureaux moyennes toutes surfaces a3 Enseignement tous niveaux OOOO O Sant toutes activit s RE 237 7 1 Guide des facteurs d missions Bilan Carbone Entreprises et Collectivit s version 5 0 ADEME janvier 2007 sur base des chiffres du CEREN 1990 2003 sur base des donn es de l Observatoire de l Energie 2001 et du CEREN 1990 2003 Valeurs corrig es en fonction d un coefficient de correction sp cifique la zone climatique H1 La consommation lectrique moy
225. de l Agriculture de l Alimentation de la P che de la Ruralit et de l Am nagement du Territoire http agriculture gouv fr la politique francaise de 71 Rapport annuel 2008 de la France la Commission Europ enne dans le cadre du suivi de la directive europ enne 2003 30 CE dans Guide des Facteurs d Emissions V6 1 ADEME 2010 72 Union Fran aise des Entreprises P troli res http www ufip fr R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Proportion de la consommation fran aise de gazole et d essence provenant des biocarburants C D pam O Q O nn am 2005 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050 Figure 59 Evolution observ e et tendancielle de la proportion de la consommation fran aise de gazole et d essence provenant des biocarburants La ligne continue relie les donn es observ es la ligne pointill e repr sente la tendance venir la plus probable et repr sente les objectifs europ ens pour 2020 Source Stratec 2011 Cette diminution de croissance s explique notamment par les surfaces agricoles limit es pouvant tre utilis es pour la production de biocarburants par les impacts controvers s sur l environnement et par les craintes grandissantes relatives aux cons quences sur le prix des aliments Le ministre Borloo en charge de l Ecologie a d ailleurs exprim la volont de la France de faire une pause dans les bi
226. dent la construction approximativement entre 2010 et 2018 il ne semble pas n cessaire de faire voluer le facteur d missions dans le temps 3 3 3 Cas 3 tudes et travaux dont les activit s pr cises sont connues Les missions seront alors calcul es plus pr cis ment pour chacun des postes identifi s pr c demment 3 3 3 1 D placements domicile lieu de travail des employ s Le principal facteur qui influencera la quantit d missions de GES li es aux d placements domicile lieu de travail est le mode de d placement de ces employ s pied en v lo en transports en commun ou en v hicule particulier Au minimum l utilisateur doit pr ciser le nombre d employ s en quivalents temps plein utilisant les diff rents modes de transport voiture particuli re deux roues motoris bus tramway m tro RER train ou modes doux Le nombre de jours de travail annuel moyen est consid r gal 210 et la longueur moyenne du trajet domicile travail gale 15km en voiture particuli re ou en train et 8 5km pour les autres transports en commun Lorsque les distances parcourues sont connues l utilisateur peut galement les entrer dans le calculateur Dans les deux cas les facteurs d missions par voyageur km des diff rents modes de transport sont repris directement du volet mobilit en Ile de France voir 3 6 12 Valeurs d finies d apr s les r sultats des tudes INRETS et INSEE repris dans le guide
227. des facteurs d missions V6 1 ADEME 2010 Edition 20 juillet 2012 Soci t du Grand Paris DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 Soci t du Grand Paris 91 3 3 3 2 Consommation nerg tique des b timents chauffage et lectricit Les missions peuvent tre valu es sur base des surfaces de bureaux utilis es m2 ou sur base des consommations r elles des diff rentes nergies gaz naturel lectricit mazout bois ou chauffage urbain Tous les facteurs d missions ont t directement repris du volet D veloppement territorial voir 3 7 Pour l valuation sur base des surfaces les missions ont t valu es sur base des consommations moyennes des b timents d di s aux tudes et travaux Selon l ADEME la consommation d lectricit moyenne hors usages thermiques chauffage et eau chaude sanitaire pour les bureaux commerciaux s l ve 121 kWh m2 an La consommation nerg tique n cessaire au chauffage et l eau chaude pour les bureaux sur base d une utilisation de gaz naturel et en tenant compte du coefficient climat de l IdF est par ailleurs de 202 kKWh m2 an En tenant compte de l volution des missions de GES li s l utilisation d lectricit et de gaz naturel au cours du temps voir 8 3 8 on obtient les facteurs d missions suivants 20
228. developpement_territorial Attention les valeurs initiales ne sont pas remises par d faut Toute modification des valeurs des facteurs d missions entra ne la perte de celles ci R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris 4 8 Onglets synth se et analyse r sultats Ces deux onglets permettent d avoir la fois une vision globale du projet au fil du temps mais aussi un aper u par th matique Il n y a pas saisir de donn es dans ces onglets Onglets concern s 4 8 1 Onglet synth se L onglet synth se reprend et compile les donn es obtenues dans les diff rentes feuilles th matiques Les r sultats y sont repris par th matique de fa on globale et par ann e mais aussi de fa on g n rale avec le cumul des missions de chaque th matique au cours des ann es Emissions par th matique Emissions piobtales tudes Er siatles Rea OT MIRE Emissions picbases arrondies tba CC mia toh Emissions globales Emissions par ann e etcumul es Emissions globales as moe awor os so no Emissions INCUNTES piobates emissions ETES gotas iaca o l e De D 06 Lo _ o Emissions t s cumul s teg 02 EG GG Em ssions INDUITES globales j g cal MITARUTS Babiora INGUITES pichli mronditi igina Imi Empsions phobales tudes cr slables a CO CRE Emme piaite SO ig CO r a cod SON Emissions globales
229. distances parcourues par personne tandis que les derni res n en expliquent qu un tiers Cette conclusion a d ailleurs t valid e par d autres tudes sur ce sujet D apr s STEAD les variables socio conomiques clefs permettant d expliquer les d placements de mani re significatives sont le taux de motorisation des m nages la proportion d actifs et le statut socioprofessionnel du chef de m nage M me si les variables socio conomiques sont en parties li es la forme urbaine exemple en g n ral le salaire moyen par m nage diff re selon la taille des villes elles ne seront pas directement modifi es par la mise en uvre du projet de transport public du Grand Paris En tout cas les variables socio conomiques ne constituent pas un levier pour les am nageurs du Grand Paris pour agir sur les missions de CO des d placements des franciliens Il faut cependant garder l esprit qu elles ont une influence non n gligeable sur les d placements gt Relationships between land use socioeconomic factors and travel patterns in Britain STEAD D 2001 Transport and reduced energy consumption What role can urban planning play HICKMAN R BANISTER D 2007 Densities urban form and travel behavior GORDON I 1997 Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS
230. dre le contact entre le syst me de Height of centre of rail base h 135 mm fixation et le rail Selon la vitesse cela peut g n rer des claquements et d grader les syst mes a de fixation et traverses De plus lorsqu une rame est en acc l ration ou d c l ration on peut Standard application Main track sleeper observer un d placement longitudinal du rail sur la traverse incompatible avec les techniques de Can be used with third rail rails de grande longueur Figure 83 Caract ristiques d une traverse bi bloc Rheda MRT Source Railone Aussi des syst mes de fixation comportant une certaine lasticit ont t con us pour conserver le contact avec le rail lors du passage d essieux 7 Ed Yossloh SSES Pandarol Fastclih Figure 84 Sch ma d une traverse bi bloc B440 Source SATEBA Pour le calcul du facteur d missions associ une traverse nous nous sommes bas s sur les caract ristiques de la traverse Rheda MRT Volume Masse Fact litre U Mat riau volumique d mission Source kg li Beton POTE C50 60 Bilan Figure 85 exemples de syst mes de fixation du rail sur traverse Armature Aci 12 75 2 2 Carbone o m tallique eigr r r EcoInvent Ces syst mes ont plusieurs points communs une semelle en poly thyl ne haute densit ou en 2 0 caoutchouc assure le plus souvent l assise du rail sur la traverse deux pi ces m talliques flexibles r alisent une prise sur la pa
231. du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Factors for Company Reporting 1 0 86 Ces facteurs d missions couvrent les champs 1 2 et 3 du GHG protocol Ils sont plus lev s que ceux pr conis s par l ADEME Une valuation pr liminaire des missions de GES produites par Stratec donne par ailleurs un ratio de 34 grammes de CO par euro de chiffre d affaire Ce ratio tient compte de l nergie consomm e des d placements domicile travail et des d placements sp ciaux des immobilisations et des intrants Le facteur d missions calcul sur base des activit s de Stratec 2010 correspond bien au facteur d missions issu du tableur bilan carbone pour les services faiblement mat riels Il para t donc relativement ad quat pour les tudes demandant peu de travail sur le terrain ainsi que pour le travail de gestion et de suivi du projet r alis par la SGP Il pourrait par contre sous valuer les missions li es des tudes n cessitant plus de travail de terrain et l utilisation de machines sp cifiques GPS th odolite Il est galement associ une incertitude lev e de l ordre de 50 Afin de garder une attitude prudente nous proposons donc de doubler ce facteur d missions et de retenir un facteur global 68 grammes q CO par euro Les tudes et travaux pr alables la construction de l infrastructure tant pour la plupart r alis s sur la p riode relativement courte pr c
232. du b ton Le b ton issu de la d construction des b timents et ouvrages d art peut servir apr s tri et concassage de ressources en granulats Ces granulats recycl s sont utilis s en quasi totalit pour Edition 20 juillet 2012 60 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 des usages routiers en particulier dans les couches de fondation L utilisation de granulats recycl s dans la fabrication de b ton en est ses balbutiements Des tudes sont actuellement en cours pour pr ciser les utilisations possibles des granulats recycl s dans les diff rents types de b tons et valuer le nombre de recyclages successifs qui peuvent tre op r s sur les mat riaux de d molition Les premiers r sultats ont montr que les b tons utilisant une partie de granulats recycl s sont poreux avec des valeurs de perm abilit deux fois plus lev es que celles des b tons de granulats naturels et que leurs propri t s physiques et m caniques d croissent mesure que le taux de granulats recycl s augmente dans la composition L utilisation de granulats recycl s ne semble donc pas possible pour la fabrication des b tons relativement techniques des infrastructures du r seau de transport public du Grand Paris Par cons quent les calculs d missions se feront partir des facteurs d missions du b ton neuf
233. du champ Emissions E moyennes g Comparatif nergies la roue g qCO2 M J qCO2 M fossile g qCO2 M 2 Diesel 96 0 B Comparatif nergies aCO2 MJ fossile g e qC02 MJ Biodiesel Origine Emissions du champ la roue g qCO2 M J 37 02 Essence 101 8 Tableau 9 Cultures d origine et facteurs d missions des biocarburants en France Sources origines Biocarburants 2010 Quelles utilisations des terres en France 2007 Office National Interprofessionnel des Grandes Cultures ONIGG Emissions Analyses de Cycle de Vie ACV appliqu es aux biocarburants de premi re g n ration consomm s en France ADEME 2010 Les diff rences entre les missions moyennes provenant des biocarburants biodiesel et bio thanol et des nergies fossiles seront utilis es pour tenir compte de l int gration progressive des biocarburants au cours du temps 2 3 2 Recyclage et valorisation nerg tique des d chets 2 3 2 1 Mat riaux recycl s L utilisation de mat riaux recycl s peut tre prise en compte de diff rentes fa ons dans un bilan d missions Le b n fice en termes d missions de GES du recyclage peut tre comptabilis en amont de l utilisation dans la logique d une valorisation du choix la construction d un mat riau recycl plut t que neuf en aval de l utilisation la gestion des d chets mis recycler dans la logique d une valorisation de la volont de recycler le mat riau en fi
234. du parc de logements et l enjeu du parc existant pus de 50 aP zi Dan G des Mods T AURIF Wisiourif Ho itet p ER Aujourd hui nous sommes loin du rythme de construction intense de la p riode des grandes jee ee si PAR RUES r novations urbaines l Ile de France est la r gion fran aise qui construit le moins Cf Figure IAURIF 2008 on 14 Plus pr cis ment le territoire francilien se caract rise par une baisse de la construction dans l individuel et une stagnation dans le collectif 75 000 Le r sidentiel un parc ancien 65 000 Les logements franciliens datent pour la plupart 72 d avant 1975 p riode du choc p trolier 55 000 et de l entr e en vigueur de la premi re r glementation thermique Cf page 20 voire d avant 1949 30 A Paris intra muros cette proportion s l ve 83 Or avant 1975 les b timents 45 000 taient g n ralement construits avec des mat riaux peu isolants ou des techniques d isolation beaucoup moins performantes qu aujourd hui Il en r sulte des b timents d pensiers en nergie 35 000 qui cr ent notamment des besoins en chauffage importants 25 000 1 400 000 1200 000 E 1000000 Figure 14 Construction annuelle de logements en Ile de France de 1988 z 2005 Source Sch ma Directeur de la R gion Ile de France adopt le e 800 000 25 09 2008 DREIF Sitadel logements commenc s calculs IAURIF o 600
235. du projet n est pas le cas cette m thode n est donc pas adapt e aux besoins de l tude Le facteur d mission horo saisonnier selon le profil d usage chauffage hivernal clairage usage intermittent usage en base nous parait adapt pour tenir compte des moyens mobilis s l chelle du r seau C est d ailleurs une des approches qui a t retenue dans le cadre des bilans d missions de GES rendus obligatoires suite au Grenelle 2 d cret n 2011 829 Si cette d finition est applicable l heure actuelle il est cependant tr s d licat de d finir les valeurs correspondantes dans 20 ans ces facteurs sont tr s li s l volution du parc de production et aux technologies de r gulation effacement smart grid On pr f rera donc en d finitive le calcul par facteur d mission moyen du r seau l autre approche possible dans les bilans d missions de GES rendus obligatoires par le d cret n 2011 829 Ce facteur d mission est d fini par le rapport de l ensemble des missions annuelles du parc de production par l ensemble des missions de GES g n r es Cette d finition permet d avoir une vision prospective en int grant l volution des moyens de production au cours du temps C est galement cette approche qui a t retenue par RFF dans le cadre des bilans d missions Edition 20 juillet 2012 56 Paris Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE C
236. e du mat riel lectronique nous proposons de prendre en Edition 20 juillet 2012 67 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 compte les missions en suivant le facteur d missions propos par l ADEME concernant le mat riel informatique en g n ral Ce facteur permet la conversion en missions de GES de l utilisation de mat riel informatique sur base des d penses pour l acquisition du mat riel Voyages et d placements sp ciaux Etant donn la grande variabilit du nombre de d placements et des modes de transport favoris s par les diff rents bureaux l utilisateur devra pr ciser le nombre de voyageur km parcourus par mode de transport voiture bus train TGV ou avion Amortissement des b timents L amortissement des b timents et des parkings sera pris en compte sur base des superficies utilis es m2 Le facteur d missions sera valu sur base d une construction de bureaux en b ton et de parking pour une dur de vie moyenne de 40 ans Comme voqu pr c demment nous avons retenu de ne pas faire varier les facteurs d missions dans le temps La majorit des tudes se d rouleront en effet sur un laps de temps assez court compris entre 2010 et 2018 Les variations attendues sur cette p riode sont donc faibles 2 3 pourcents maximum et largement inf rieures au de
237. e photo instantan e des missions li es une activit existante elles ne permettent g n ralement que peu ou pas la prise en compte du facteur temps Bien que certaines m thodologies permettent une analyse ann e par ann e des missions et une comparaison automatique des r sultats annuels comme par exemple la m thodologie GHG Indicator illustr e dans la figure ci dessous aucune ne permet la d finition de facteurs d missions voluant au cours du temps Pourtant il est vident que pour des projets ayant une dur e de vie de plusieurs dizaines d ann es les missions de GES par unit d utilisation de certains postes volueront consid rablement R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris GHG Emission Profile Over Time 2006 2007 2008 2003 2012 2014 2015 Figure 54 Exemple de comparaison ann e par ann e des r sultats d un bilan de GES r alis avec la m thodologie GHG Indicator Dans le cadre de l valuation de bilan de GES induits par des projets ayant une telle dur e de vie la mani re dont les missions de demain seront compar es aux missions d aujourd hui constituera un galement un l ment crucial Il s agit donc de r pondre la question suivante une tonne quivalent CO mise lors de la construction est elle quivalente une tonne conomis e lors du fonctionnement du m tro dans 10 20 ou 50 ans
238. e d huile gt et radiale en doigts de gant gt A cela s est ajout e partir des ann es 1960 la mise en uvre de deux politiques publiques majeures qui ont accentu davantage l expansion progressive des formes urbaines en p riph rie d une part le maillage progressif du r seau routier et d autre part la mise en place du RER tous deux tant des r seaux essentiellement radiaux et centr s sur Paris Le d veloppement de ces r seaux a d un c t accompagn l talement urbain des m nages et de l autre rendu possible le d veloppement de p les d emplois importants comme La D fense En 1965 face l accentuation constat e du ph nom ne d talement urbain la troisi me politique mise en application a t de construire des villes nouvelles Celles ci avaient pour objectif de canaliser la croissance d sordonn e constat e en absorbant une partie de l augmentation d mographique et des emplois Mais si elles ont atteint en partie leurs objectifs en accueillant une partie de la croissance d mographique francilienne elles ont absorb 27 de la croissance de la population et de l emploi entre 1965 et les ann es 90 elles n ont pas r ussi emp cher une croissance diffuse de l urbanisation de la p riph rie Cet effet induit n a pas pu tre contr l tant donn qu l poque il n existait pas ou tr s peu d outils r glementaires permettant d agir sur l expansion des zones urbaines Le ph nom ne
239. e par exemple et donc qu un hectare permettrait de produire en moyenne 0 74 tonne de biodiesel et 0 31 tonne de bio thanol par an Ceci correspond en quivalent nerg tique 0 58 tonne de diesel fossile et 0 19 tonne d essence fossile En comptant comme nous l avons vu que le biodiesel permet une r duction de 67 5 des missions par rapport au diesel et le bio thanol une r duction de 63 6 par rapport l essence et en reprenant les missions totales estim es pour l utilisation de carburants 3 741 kg q CO kg essence et 3 471 kg q CO kg diesel on obtient un total de 1 82 tonnes q CO ha an d missions qui auraient pu tre vit es 3 7 5 Les op rations de viabilisation des zones urbanis es missions de CO g n r es par la construction des VRD pour un kilom tre lin aire de lotissement n cessaire l extension des zones d habitat et d activit Le manuel d utilisation de l outil Bilan Carbone Territoire pr conise diff rents facteurs d missions relatifs la construction des voiries et des parkings Ces facteurs d missions sont fonction de la largeur et de la longueur des infrastructures routi res de la cat gorie de voie ainsi que de la structure utilis e Cat gorie Structure de la voie routi re de voie semi ciment bitumeux RE rigide Tableau 77 kg q C m2 voirie construite selon la cat gorie de voirie et sa structure Source guide d utilisation de l outil Bilan Carbone Te
240. e si les missions de CO partir de mati res organiques ne sont pas contrebalanc es enti rement par la photosynth se ex d forestation appauvrissement du sol et participent donc l accroissement des concentrations atmosph riques en CO les missions sont alors partiellement ou enti rement prises en compte dans le bilan des missions de GES Cette question ne concernera que de fa on minime le r seau de transport public du Grand Paris car il n y aura pas de recours direct des mat riaux s questrant des gaz effet de serre Elle s appliquera cependant l utilisation croissante de biocarburants 1 4 2 3 Valorisation nerg tique des d chets Les d chets combustibles ou fermentescibles peuvent tre valoris s en produisant de la chaleur et ou de l lectricit Il est alors possible de quantifier les missions qui auraient t g n r es par 8 Source AIE 2008 gt Source producteur concern 2008 60 Source RTE 2009 61 Source Etude ADEME EDF RTE 2007 Edition 20 juillet 2012 47 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 les moyens conventionnels pour produire cette m me quantit de chaleur et ou d lectricit Cette quantit correspondante d missions est dite vit e c est autant d missions qui n auront pas tre g n r es de mani re su
241. e 1 1 3 2 4 3 6 1 Utilisation des v hicules particuliers des deux roues motoris s et des poids lourds En ce qui concerne l influence de l infrastructure sur l utilisation des v hicules particuliers des deux roues motoris s et des camions deux niveaux de pr cisions sont propos s l utilisateur Le premier niveau concerne les tudes ne disposant pas des donn es de vitesse de parcours sur les diff rents arcs du r seau ou les tudes qui pour une raison ou une autre ne d sirent pas 138 Valeurs d finies d apr s les r sultats des tudes INRETS et INSEE repris dans le guide des facteurs d missions V6 1 ADEME 2010 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES utiliser le mod le COPERT 4 d estimation des missions de polluants par le trafic routier Dans ce cas l utilisateur peut simplement d duire les missions de gaz effet de serre mises ou vit es gr ce au projet sur base de la diff rence de v hicules kilom tres parcourus annuellement Le deuxi me niveau concerne les tudes qui disposent des r sultats vitesse d bit d un mod le de trafic et qui utilisent le mod le COPERT 4 pour estimer les missions de polluants du trafic routier L utilisateur doit dans ce cas entrer une information suppl mentaire dans le calculateur et pr ciser le rapport entre la consommation de carburant moyenne valu e gr ce au mod le COPERT 4 pour les situations avec et sa
242. e RER et de bus est tr s fin de telle sorte que les parisiens ont g n ralement un ou plusieurs arr ts de transport en commun distance de marche pieds Par cons quent les acc s ces p les se font g n ralement pied en v lo ou en bus C est pourquoi les missions de CO des parisiens li s leur transport quotidien sont beaucoup plus faibles que la moyenne r gionale et nationale Toutefois si la densification a des effets significatifs sur le choix modal des habitants elle ne suffit pas elle seule r duire limiter les d placements individuels Elle doit notamment tre combin e une mixit des usages et des fonctions qui influence les distances de d placement La mixit fonctionnelle en question La mixit des fonctions urbaines c est concr tement rapprocher l habitat de l emploi des commerces et ou des services Le LEPUR a labor deux approches pour mesurer cette mixit 1 Calculer une chelle globale le rapport entre le nombre d emplois et le nombre d habitants Plus ce rapport tend vers 0 5 plus la mixit fonctionnelle est importante Calculer l chelle locale un indicateur de richesse relative qui correspond la vari t de types d usage du sol diff rents qu on retrouve dans un rayon pr d fini Plus celui ci est lev plus la mixit fonctionnelle est importante La mixit des fonctions urbaines permet de r duire les distances de d placement et de fav
243. e Travail D placements des Nombre d AR par semaine 1 personnes Part des travailleurs en grands d placements Part de la VP pour le retour hebdomadaire Grands d placements Taux d occupation des voitures Retour hebdomadaire Distance moyenne Retour hebdomadaire Nombre d AR par semaine Tableau 45 Hypoth ses concernant les d placements de personnes Le march de l emploi en Ile de France est a priori suffisamment toff pour que la grande majorit des personnes travaillant sur le chantier du m tro puissent venir de la R gion C est pourquoi nous prenons pour la part des travailleurs en grands d placements une valeur assez basse de 20 mais une distance Domicile Travail plut t lev e de 20 km elle est de 14 7 km en moyenne au niveau national Par ailleurs la valeur de la part de la voiture particuli re pour le Domicile Travail correspond au chiffre de l Enqu te Nationale Transport D placements 2008 ENTD 2008 pour les travailleurs habitant en Grande Couronne Le taux d occupation des voitures 1 1 est la valeur de r f rence ADEME pour les trajets pour motif travail Enfin tant donn l offre ferroviaire en R gion Parisienne nous consid rons que la moiti uniquement des grands d plac s retourne chez eux en fin de semaine en voiture La distance moyenne de ce retour 400 km permet d englober les grands march s d emplois hors Ile de France Nous prenons galement comme hypoth se que les personne
244. e Voiture population Marche V lo Train km Temps d placem metro passager conducteur z ents 1 2 1 0 D apr s le Tableau 3 on remarque que dans les noyaux urbains la forte densit en moyenne 4 000 hab km d apr s la m thode utilis e par l auteur diminue d environ un tiers les distances parcourir elle favorise alors l utilisation des transports en commun et de la marche en zone rurale l utilisation de la voiture est pr dominante C est pourquoi m me si les ruraux parcourent plus de kilom tres en g n ral leur rapport budget temps est gal aux r sidents des deux autres ensembles territoriaux les habitants des zones p riurbaines sont les principaux utilisateurs du train et du v lo Remarque attention il est important de souligner que ces indicateurs sont rapport s la part de la population belge habitant dans chacune des zones Or en Belgique la morphologie urbaine est diff rente de celle de la zone du Grand Paris La densit de population y est globalement plus faible sauf peut tre le long de la dorsale wallonne qui structure la r gion d Est en Ouest Les r sultats des tudes pr c dentes ont permis de souligner l influence du niveau d offre en transport en commun fr quence confort etc sur le choix modal des individus Mais l offre est directement li e la demande c est dire au nombre de passagers potentiels desservis par une ligne de transport en commun G n
245. e applicable diff rentes chelles et constituer ainsi un v ritable outil d aide la d cision en mati re d missions de GES la disposition de la Ma trise d ouvrage et des acteurs du projet Objectifs de la phase 2 Afin de d velopper ce calculateur il faudra d abord d finir les facteurs d missions En d autres mots il s agira d valuer le nombre de tonnes quivalent CO associ es une unit de mesure pour chacune des consommations ou des activit s pouvant tre influenc es par une nouvelle infrastructure de transport et identifi es lors de la phase 1 de cette tude Cette d marche devra tre amplement justifi e et r f renc e dans un guide des facteurs d missions qui constituera la premi re partie de ce rapport Il faudra ensuite int grer ces facteurs d missions dans un tableur permettant de calculer les missions de GES correspondant aux diff rents postes Cette d marche aboutira l outil de calcul proprement parler qui constitue l objectif final de cette tude et sera annex sous format num rique au pr sent rapport La deuxi me partie de ce rapport consistera en un manuel de l utilisateur explicitant clairement la d marche suivre afin de r aliser correctement le bilan des missions de GES Dans cette partie il s agira de pr senter de mani re claire et concise la structure de l outil la mani re de proc der aux calculs des missions les donn es d entr e n cessaires ainsi que la m
246. e changement d utilisation des terrains lors de la construction SEE b timents Poste n 2 b timents Sous Poste 2 2 les co ts de maintenance et d op ration des VRD et des services publics qui desservent les b timents Poste _ n 3 mobilit des individus influenc e par les Sous Poste 1 3 le changement d utilisation des terrains lors de la construction des PAPIERS b timents Poste n 2 l exploitation des b timents vV v x V x Sous Poste 2 1 la consommation de J J chauffage des b timents l Sous Poste 2 2 les co ts de maintenance et formes urbaines d op ration des VRD et des services publics V V input bonus intervenant dans le calcul des missions du poste sous poste qui desservent les b timents x input bonus n ayant pas d effet sur le calcul des missions du poste sous poste Tableau 92 l intervention des inputs bonus dans le calcul des missions de CO2 de chaque poste et V input requis pour le calcul des missions du poste sous poste aeaa i ae sous poste d emissions intervenant dans le bilan global developpement territorial x input non requis pour le calcul des missions du poste sous poste Tableau 90 les inputs requis pour le calcul des missions de CO de chaque poste et sous poste d missions intervenant dans le bilan global d veloppement territorial o Der Remarque le poste n 3 permet une analyse de sensibilit optionnelle de l effet de la mixit et de la d
247. e da 131 24 2 Construction de l infrastructure 67 3 8 2 Essence et NIOUL ass iaereraiianensssarsiosdidreiasasesnesdidassst esta s eee o dedans diet 131 24 3 Fonctionnement de l infrastructure 2 69 Te AUTOS CHOSE 2 2 ed dd tn en 131 3 R seau de transport public du Grand Paris m thodologie de calcul des GES Edition 20 juillet 2012 Soci t METHODOLOGIE D ELABORATION DE CARBOPTIMUM OUTIL DE CALCUL POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS du nil 4 Guide de l utilisateur 133 4 1 LA 6 0 18 0 ano g PP ER EEEE E PEE EE EEEE TETEE EEE TT EE 135 4 2 Pr sentation g n rale de l outil sssesssssrnnnesurrrrnnnnnrnnrnrnnnnnnnrnnrnnnnnurrrrnnnnrrrrennns 135 4 3 Etudes et travaux pr alables la construction si iissssiissssssuus 136 4 4 Construction de l infrastructUre sssssssssrssnrurrnnrunrunrunrnnrnnrnnrnnrnnrnnrnnrnnrunrunrnnne 137 aAa OMC CONSO a D 137 A2 OAI DA CONSUETIONRS HE ane ae Da Dans dan nadia a ne A PEA TETEE CTO dates co caen EN 140 4 5 Fonctionnement ol MEO 2282888 dense cacao eee odeur b demie code oct 140 4 6 Mobilite en ed Frane ee 140 4 7 D vel ppement CFO a Na 141 4 7 5 L onglet developpement_territorial ss ssssccsceroneessunenesss 142 4 7 6 L onglet facteurs_emissions ss scccnnnnneeeeemmmuenuss 147 4 8 Onglets synth se et analyse T SUITAIS units seau cussdetteesossessonsteteesescesessceiges 147 AGT O SE a
248. e de gares et de leur configuration architecturale volume type de b timent profondeur de l ouvrage isolation etc la configuration technique du futur m tro vitesse commerciale technologie de roulement etc en ce qui concerne l nergie de traction n cessaire son fonctionnement le type et l origine des nergies utilis es Chiffres clefs Energie de traction m tro en Ile de France 123 g q CO v h km ou 4 1 g q CO voy km FPredit 2007 Calcul de facteurs d mission des modes de transports en commun urbains R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Maintenance et amortissement du mat riel roulant en IdF 61 g q CO v h km Consommation nerg tique tous usages de bureaux en m tropole 11 96 kg CO an m2 Leviers d action Faire varier le nombre de gares leur taille et leur efficacit nerg tique Choisir une configuration technique du futur m tro vitesse commerciale technologie de roulement etc qui minimalise l nergie de traction n cessaire son fonctionnement Pr voir une politique nerg tique favorisant l nergie faible taux d missions Construire des gares multifonctionnelles o peuvent tre int gr es d autres activit s commerces bureaux espaces culturels afin de renforcer les synergies et de partager les co ts de fonctionnement 1 3 2 4 Mobilit
249. e des missions E moyennes par kilom tre g bam Bi ae D gt nn 220 S a i Des 7 210 201 g en 1990 S 200 a ad ps 35 180 176 g en 2005 5 T O 170 1990 1995 2000 2005 2010 160 Ann es 150 140 Figure 93 Consommation unitaire moyenne des v hicules particuliers en France de 1990 2008 en litres au 100 km Source Minist re de l cologie du d veloppement durable des transports et du logement observations et statistiques La consommation d nergie et les missions polluantes li es aux d placements http www statistiques developpement durable gouv fr 2012 Cette diminution des consommations est due au renouvellement du parc automobile et l arriv e de v hicules plus faible consommation Le Parlement europ en et le Conseil ont en effet adopt un r glement 443 2009 visant atteindre un niveau moyen d missions de CO pour les v hicules vendus par chaque constructeur de 120g CO km en 2015 Sous l effet de la hausse du prix des carburants et de ces mesures contraignantes des progr s importants ont donc t r alis s faisant chuter les missions moyennes des voitures neuves de 176 g km en 1995 140 g km de CO en 2008 175 170 165 160 155 150 gCO km moyen 145 140 135 30 h 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 Figure 94 Emissions de CO2 moyennes des nouveaux mod les automobiles Comit des constructeurs fran ais d automob
250. e fourniture de bureau le papier les cartouches d encre etc Nous proposons de ne prendre sp cifiquement en compte que l utilisation de papier Le reste des intrants et consommables bureautiques pourront tre pris en compte en fonction des d penses des entreprises sp cifiques ces postes Le facteur d missions pour l utilisation de papier est de 1 32 kg q CO kg papier dans le Bilan Carbone et de 0 955 kg q CO kg papier dans la m thode Defra Ces facteurs sont donc proches et nous nous sommes bas s sur le facteur propos par le Bilan Carbone de 1 32 kg q CO kg papier R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Le facteur d missions pour la petite fourniture hors papier a t repris du Bilan Carbone 366 g q CO euro ainsi que le facteur d missions pour les consommables bureautiques 916 g q CO euro 3 3 3 4 Amortissement du mat riel utilis Ces missions sont aussi vari es que le mat riel utilis Pour ce qui est du mat riel informatique nous nous sommes r f r s aux facteurs propos s par l ADEME pour l utilisation de photocopieurs d ordinateurs et d imprimantes facteurs d missions par unit utilis e Emission d amortissement kg CO unit an Emissions de construction kg CO unit Dur e de PC cran plat Tableau 25 Facteurs d missions de conception et d amortissement du mat riel informatique Source G
251. e la valeur tut laire du carbone qui est une approche essentiellement socio conomique de celle adopter dans le cadre de l int gration des missions dans un bilan d missions de CO qui est une approche beaucoup plus environnementale des changements climatiques Point de vue socio conomique Les travaux qui ont t r alis s sur la valeur tut laire du carbone s inscrivent g n ralement dans le cadre des calculs socio conomiques d investissements publics Ces calculs ont pour objectifs d valuer la rentabilit des investissements pour la collectivit Pour pouvoir effectuer une telle valuation les co ts et b n fices financiers li s la construction et l exploitation doivent tre pris en compte ainsi que les co ts et b n fices non mon taires induits par ces investissements gains de temps s curit pollutions sonores et atmosph riques La prise en compte de l environnement et de la lutte contre le changement climatique s inscrit pleinement dans cette probl matique Les valeurs qui comme celle du carbone ne sont pas fournies directement par le march doivent alors tre valu es sur base des attentes de la soci t et sont alors dites tut laires Dans le cadre des valuations socio conomiques les flux financiers qui se produisent des dates diff rentes doivent tre actualis s pour permettre de les comparer les uns avec les autres L actualisation consiste pond rer les flux financ
252. e logement collectif dont production transport sur le valeur de E A chantier et mise en uvre des diff rents produits passage r f rence posant le b timent Pourcentage suppl mentaire d immeubles collectifs construits en sc nario avec projet par rapport au sc nario de r f rence La d finition des facteurs d missions relatifs la construction des surfaces r sidentielles FE A FE F ou tertiaires FE B se base tout d abord sur les facteurs d missions d finis par l ADEME dans son guide m thodologique pour le bilan carbone des b timents et repris dans le Tableau 74 ci dessous Ces facteurs d missions g n riques correspondent des ratios extraits de plusieurs retours d exp rience regroup s par typologie d ouvrage et par solution constructive fr quemment mise en uvre en France Ces facteurs d missions couvrent les phases de production de transport sur le chantier et de mise en uvre des mat riaux Ils font appel aux facteurs d missions des diff rents mat riaux mis en uvre lors de la construction notamment pour la structure et l enveloppe le partitionnement et le rev tement de sol Les facteurs d missions interm diaires de chacun de ces mat riaux sont repris en annexe du guide Parc r sidentiel par p riode de construction en 2035 dans un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence Parc tertiaire par p riode de construction en 2035 dans un VP VIII ie sc nario avec projet et un sc na
253. e production du fioul mais en d pend indirectement Cette notion sera tr s importante dans le cadre du projet de R seau de transport public du Grand Paris car de nombreux impacts notamment sur le d veloppement territorial seront induits par le projet sans que celui ci n en soit directement l auteur Id alement un bilan complet des missions de GES devrait inclure l ensemble des missions directes et indirectes induites par l activit tudi e Cependant cette d marche est difficilement r alisable m me l chelle de projets de taille mod r e car les flux sont g n ralement tr s nombreux et souvent difficile quantifier Il est donc important dans toute d marche d valuation du bilan de GES de pr ciser clairement le p rim tre inclus c est dire ce qui est pris en compte et ce qui ne l est pas Edition 20 juillet 2012 14 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 1 1 2 2 Objectifs d un bilan d missions de GES Outre l objectif r glementaire de la d marche pour certaines tudes d incidences la r alisation d un bilan d missions de GES permet d obtenir une vision clair e sur l ensemble des flux de GES induits par une activit C est donc avant tout un processus de r flexion sur tout ce que le projet implique en termes d missions de GES La quantification des missions dan
254. e progressive du rythme de construction r novation d molition partir de 2020 Toutefois cette hausse peut tre consid r e comme relativement faible 4 On suppose que l accroissement du rythme de construction r novation d molition du parc b ti d au projet aura des effets jusqu en 2035 Ces hypoth ses seront affin es lors de la Phase 2 de la pr sente d tude On peut d ores et d j souligner le fait que la d finition de cette courbe aura un r le important dans les r sultats des variations d missions de CO obtenus En effet comme vu pr c demment l acc l ration du renouvellement du parc a des effets tout au long du cycle de vie des b timents en phase construction elle engendre des missions de GES plus importantes tant donn que la d molition reconstruction ou la r novation n cessitent des techniques et des mat riaux plus d pensiers en nergie durant l exploitation du b timent elle permet une r duction des consommations puisque le b timent a une isolation plus performante du fait du caract re volutif de la r glementation thermique Ainsi plus les surfaces suppl mentaires construites avec projet seront cr es t t dans le temps plus t t la p riode de retour sur investissement sera atteinte Par ailleurs la variation annuelle du pourcentage d immeubles collectifs construits suivra cette courbe d volution La variation annuelle des longueurs de VRD construits et des espaces ruraux consomm
255. e que les bureaux sont localis s en France m tropolitaine dans une zone de climat relativement temp r et n ont pas recours la climatisation L utilisateur pourra cependant pr ciser en cas contraire le pourcentage des surfaces utilis es ayant recours la climatisation Les missions de GES seront alors comptabilis es selon un facteur g n ral bas sur la quantit moyenne de gaz s chappant des syst mes de climatisation par unit de surface de bureau _ Intrants et consommables bureautiques Ces missions sont particuli rement vari es et difficiles comptabiliser Elles correspondent principalement dans le cas des tudes relatives au projet du Grand Paris la petite fourniture de bureau le papier les cartouches d encre etc Nous proposons de ne prendre sp cifiquement en compte que l utilisation de papier Le reste des intrants et consommables bureautiques pourront tre pris en compte en fonction des d penses des entreprises sp cifiques ce poste Amortissement du mat riel utilis Ces missions sont aussi vari es que le mat riel utilis Pour ce qui est du mat riel informatique nous nous r f rerons aux facteurs propos s par l ADEME pour l utilisation de photocopieurs d ordinateurs et d imprimantes facteurs d missions par unit utilis e En ce qui concerne les outils sp cifiques th odolites GPS etc tant donn que la plupart de ce mat riel s apparente tout comme le mat riel informatiqu
256. e sol selon le type d occupation du territoire Source GIEC 2000 Pour les ann es suivant l urbanisation du terrain il convient de prendre en compte les missions annuelles qui ne pourront tre vit es gr ce l utilisation de ces surfaces pour produire de l nergie renouvelable biocarburants et bio combustibles C est pourquoi le facteur d mission FE G n est utilis pour les ann es n 1 n 2 etc Ce facteur prend en compte 1 L utilisation des for ts pour la production d nergie renouvelable Le remplacement de surfaces bois es par des surfaces urbanis es supprime l utilisation potentielle de ces for ts pour la production de mati res combustibles b ches plaquettes etc La for t s apparente en effet une usine cologique de production d nergie renouvelable qui non seulement immobilise une quantit de carbone mais produit galement continuellement de la biomasse pouvant tre export e pour la production de chaleur par combustion La quantit de mati re combustibles export es annuellement par hectare de for t est tr s variable en fonction de l esp ce et du type de mati res extraites pour tre utilis es comme combustible b ches plaquettes etc D apr s l Inventaire Forestier National la production de bois est globalement pour la France de 5 3 m3 ha ce qui correspond approximativement 4 4 tonnes ha an poids humide Mais les nouveaux syst mes de production d di s sp cifiquement
257. e suivant En ce qui concerne les v hicules moteur explosion uniquement nous consid rons donc un prolongement de la tendance actuelle jusque 2020 pour arriver une moyenne de 5 9 litres 100 km puis un l ger affaiblissement du taux de d croissance pour arriver 4 5 litres 100 km en 2050 la consommation moyenne diff renci e entre v hicules essence et v hicules diesel a t r alis e sur base d une consommation des v hicules diesel gale 84 des v hicules essence et d une r partition entre les deux types de v hicules suivant les projections de l INRETS jusque 2025 et constante entre 2025 et 2050 Essen Objectif Grenelle Moven Sa ba _ Diesel Consommation unitaire des VP litres 100km n 3 T T T T T T 1 1990 2000 2010 2020 2030 2040 2050 Ann e Figure 96 Consommation moyenne du parc automobile fran ais entre 1990 et 2008 et projections futures Graphique et projections Stratec 2011 consommation moyenne 1990 2008 Minist re de l cologie du d veloppement durable des transports et du logement observations et statistiques La consommation d nergie et les missions polluantes li es aux d placements http wWww statistiques developpement durable gouv fr 2012 142 Transport routier Parc usage et missions des v hicules en France de 1970 2025 INRETS 2004 Edition 20 juillet 2012 Soci t du Grand Paris DEFINITION D UNE METH
258. e sur les m mes postes que le p rim tre global du Bilan Carbone la diff rence r side dans les familles de gaz prises en compte e Le champ 1 du GHG Protocol ISO 14064 correspond au p rim tre interne du Bilan Carbone quant aux postes pris en compte si on assimile les moyens poss d s ou contr l s au site d tude Une diff rence restant cependant dans les familles de gaz pris en compte 1 4 1 2 Proc dure de calcul La proc dure pour valuer le bilan des missions de GES d une activit d une organisation d un produit ou d un territoire peut varier l g rement d une m thodologie l autre mais suit g n ralement le m me sch ma 1 Les postes importants d missions de gaz effet de serre li s l activit sont identifi s 2 Une m thodologie de calcul adapt e aux besoins et aux postes d missions identifi s est s lectionn e Les donn es relatives aux diff rents postes d missions sont collect es 4 La m thodologie de calcul est ensuite appliqu e pour valuer des missions de GES correspondant aux diff rents postes et en d river le bilan global de l activit d Identificationdes sources S lection de la m thodologie de lee s Collecte des donn es Calcul des missions v Figure 47 Etapes g n rales d une d marche de bilan des missions de GES Adapt de GHG Protocol for the U S Public Sector World Resources Institute 2010
259. e tunnel suit la formule suivante FEtunnel FEv X Vv FEr XVr FEmxVm D o en d composant les volumes partir des dimensions principales vues ci dessus on obtient Par d faut nous avons retenu une paisseur des murs de 0 4 m tre et de la dalle de couverture de 0 5 m tre La plateforme fait par d faut 7 4 m tres de large pour une hauteur de tranch e H de 7 m tres On obtient alors un volume de 9 300 m de b ton pour les murs et la dalle de couverture pour un kilom tre de tranch e Le b ton retenu pour le calcul est le m me que celui des voussoirs savoir du b ton C32 40 avec 150 kg de ferraillage par m FEuy FEnur FE 0 622 tCO gt e m Radier Le radier en b ton qui remplit le fond de la tranch e couverte a une paisseur fix e par d faut 40 cm soit un volume pour un kilom tre de 2 960 m de b ton avec FE 0 474 tCO e m 3 Mat riau d mission Sa ECS tCO e m Bilan Carbone Murs 5 200 rie 0 622 Eco nvent 2 0 ICE g Univ Bath Bilan Carbone 4 100 ne 0 622 Eco nvent 2 0 ICE g Univ Bath Facteur Volume Bilan Carbone Radier 2 960 rie 0 474 Ecol nvent 2 0 ICE g Univ Bath tCO2e km tCO2e km tCO2e km Tranch e couverte 7 183 tCO2e km Tableau 36 Calcul du facteur d missions associ aux mat riaux n cessaires la construction d 1 FEtunnel km de tranch e couverte 1000 Dint 2 REA Din Dint 2 Lp Dint Lp Le facteur d missions associ aux mat riaux n
260. ec projet et le sc nario de r f rence Longueur suppl mentaire de VRD construire pour les surfaces neuves entre le sc nario avec projet et le sc nario kilom tres A t ce iom tes Voici en quoi ces inputs bonus influencent le calcul d un ou de plusieurs sous postes Diff rence de surfaces rurales consomm es pour d missions l urbanisation en extension entre le sc nario avec projet et hectares le sc nario de r f rence Tableau 89 Liste des inputs obligatoires pour la feuille de calcul developpement_territorial Poste n 1 la construction des b timents r sidentiels ou Si l utilisateur souhaite s int resser aux missions de CO d un poste ou d un sous poste en tertiaires des voiries et des particulier il peut ne renseigner que les inputs n cessaires ce calcul Pour cela il est r seaux divers n cessaire de se r f rer au Tableau 90 afin de savoir quel s input s sont n cessaires pour Sous Poste 1 1 fabrication obtenir les r sultats souhait s l acheminement et l utilisation des mat riaux pour le chantier des b timents Sous Poste 1 2 les co ts Poste n 1 la construction des b timents viabilisation des zones urbanis es r sidentiels ou tertiaires des voiries et des r seaux divers Sous Poste 1 1 fabrication l acheminement et l utilisation des mat riaux pour le chantier des b timents Sous Poste 1 2 les co ts de viabilisation des zones urbanis es Sous Poste 1 3 l
261. elle d une construction neuve Cf Figure 107 ci dessus visant un objectif de 50kWh m2 an Par hypoth se ce ratio a t utilis pour le r sidentiel et le tertiaire Il a ainsi t appliqu aux valeurs de FE A et FE B correspondante afin de d terminer les valeurs respectives de FE C et de FE D Les calculs sont d taill s ci dessous FE C sokwh m2 an FE C 2050 0 77 FE A 50kWh m2 an 0 77 FE A 2013 0 77 170 8 131 5kg eq CO m2 SHON FE D 50kWwh m2 an FE D 2050 0 77 FE B 50KWh m2 an 0 7 7 FE B 2012 0 77 295 4 227 5kg eq CO2 m SHON Deuxi mement les hypoth ses utilis es pour le calcul des valeurs du FE C et du FE D dans les ann es futures sont similaires celles de FE A FE B et FE D pour plus d tails Cf page 120 Les valeurs annuelles de FE C et FE D suivent galement une courbe d volution croissante par palier en lien avec la mise en uvre progressive des objectifs de la loi Grenelle 1 sp cifiques aux b timents existants Les objectifs Grenelle 1 sont sch matis s la Figure 108 Quant aux valeurs annuelles de FE C et FE D qui en d coulent elles sont reprises sur le graphique de la Figure 109 page 122 www arpe mip com html files COLLOQUE LOGEMENT SOCIAL 2010 Edition 20 juillet 2012 Soci t du Grand Paris DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2
262. eloppement progressif de l nergie g othermique L Ile de France dispose en effet d un gisement important de g othermie profonde qui est suppos accro tre la part de march du chauffage urbain d ici 6 8 2050 7 4 v o 2 lt lt e v T n 2 bo pan v c O n v T L Q So E Charbon Chauffage urbain E Bois E Electricit B GPL E Fioul Ann e de construction r habilitation du logement individuel B Gaz naturel Figure 113 Estimation de l volution du mix nerg tique pour le chauffage d un logement individuel neuf ou r habilit entre 2005 et 2050 184 Source Habitat Facteur 4 Etude d une r duction des missions de CO2 li es au confort thermique dans l habitat l horizon 2050 Les cahiers du club d ing nierie prospective nergie et environnement num ro 20 novembre 2010 Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 du np N oO E Bois autres nergies consomm es par les r seaux de chauffage urbain g othermie d chets dans la consommation totale de chauffage du tertiaire UT O v k E E Electricit 5 po 2 40 2 B Gaz naturel T E 30 7 2 20 E GPL E Charbon Chauffage urbain 10 E Bois E Fioul 0 E Electricit 1990 1995 2000 2004 2005 2006 2007 2008 2009 E GPL An
263. ement aux entreprises de grande taille et aux gouvernements Cible g ographique Monde entier Objectifs Cible sectorielle Particuliers Collectivit s Territoires Oo yY X O V Domaines de pertinence des facteurs de conversion propos s Etude et travaux pr alables la construction de l infrastructure Facteurs li s la construction de l infrastructure Emissions li es au fonctionnement du m tro Evolution de la mobilit en Ile de France Facteurs li s au d veloppement du territoire Suite de tableurs sous format Excel sp cifiques aux diff rentes th matiques La m thodologie propose galement un grand nombre de protocoles crits destin s guider les entreprises et les gouvernements dans l valuation des missions de CO Ces documents font office de r f rence dans le monde entier et ont servi de base au d veloppement de la plupart des autres m thodologies Explicatif des coefficients de R f renc conversion retenus General Motors Holcim Dell KEA M thodologie couvrant un nombre restreint de secteurs mais de fa on d taill e Elle pourra donc tre utilis e notamment en ce qui concerne le transport les consommations nerg tiques et l utilisation des mat riaux suivants l aluminium l acier le ciment la chaux et le papier Les protocoles propos s indirectement partiellement Type de support permettront galement de d finir les lignes directr
264. ement des mati res combustibles b ches copeaux plaquettes Le facteur varie nouveau gr ce aux am liorations des techniques de production 0 3 des missions an Tableau 88 facteur d missions d utilisation de bois plaquettes foresti res pour le chauffage Source des facteurs d missions 2005 Guide des facteurs d missions V6 1 Ademe 2010 Finalement le facteur d missions du chauffage urbain est consid r comme gal 0 2 kg q CO KWh Ce facteur sera consid r comme constant dans le temps 1 Source perspectives nerg tiques de la France l horizon 2020 2050 rapport de la commission Energie pr sid e par J Syrota Centre d Analyse Strat gique 2007 19 1 Am lioration nerg tique du parc r sidentiel francilien les enjeux socio conomiques IAURIF PREBAT 2010 2 Habitat Facteur 4 Etude d une r duction des missions de CO2 li es au confort thermique dans l habitat l horizon 2050 Les cahiers du club d ing nierie prospective nergie et environnement num ro 20 novembre 2010 132 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 Soci t du Grand Paris 4 Guide de l utilisateur Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 3 du Grand Paris 4 1 Introd
265. ement le pourcentage d immeubles collectifs construits VP VI par rapport un sc nario de r f rence L augmentation du nombre d immeubles collectifs va permettre d obtenir des r ductions d missions de CO significatives lors de la construction du fait d une surface d enveloppe et donc de volume de mat riaux mettre en uvre moindre par rapport des b timents non mitoyens Variation des surfaces r sidentielles neuves entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence Variation des surfaces tertiaires neuves entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence Variation des surfaces r sidentielles r nov es entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence Variation des surfaces tertiaires r nov es entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence Variation des surfaces d truites entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence Pourcentage suppl mentaire d immeubles collectifs P1 Poste d missions de CO relatif au d veloppement territorial n 1 construits en sc nario avec projet par rapport au A SP1 1 Sous poste n 1 relatif au Poste d Emissions n 1 d missions de CO sc nario de r f rence VP I Valeur de passage n l valeur de l input pour l ann e de calcul consid r e prise en compte pour le calcul des missions du poste en question FE A Facteur d Emission relatif l influence de la Valeur de Passage co
266. ements des services publics qui desservent les b timents i Il est propos d utiliser la longueur des VRD Exploitation des construire pour les surfaces neuves comme valeur de e En ai passage du calcul des missions du SP2 2 repr sentative de l ensemble des facteurs d influence Valeur Co ts de maintenance et precites d op rations des de passage UDD A La diff rence entre les kilom tres de VRD construire dans le cas d un sc nario avec projet et dans le cas d un sc nario de r f rence sera calcul e pr alablement par l utilisateur l horizon 2035 Cf 2 4 5 3 et distribu e par l outil pour chaque ann e entre 2005 et 2050 Cf point 2 4 5 4 Cette diff rence par hypoth se n voluera pas entre 2035 et 2050 et sera gale la valeur encod e pour 2035 Variation de la longueur de VRD construite pour les surfaces neuves entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence P1 Poste d missions de CO relatif au d veloppement territorial n 1 SP1 1 Sous poste n 1 relatif au Poste d Emissions n 1 d missions de CO VP I Valeur de passage n 1 valeur de l input pour l ann e de calcul consid r e prise en compte pour le calcul des missions du poste en question FE A Facteur d Emission relatif l influence de la Valeur de Passage concern e sur le poste d missions de CO donn n A Un facteur d mission FE K permettra de convertir ces kilom tres en t q CO
267. emp ratures augmentent sont probablement ceux r alis s dans le cadre de l IPCC 2001 et dans le cadre de la revue de Stern 2007 sur l conomie des changements climatiques Dans ces rapports les impacts ont t valu s en termes de Produit Int rieur Brut mondial Figure 70 Les courbes r v lent l importance des impacts attendus mais aussi une acc l ration au fur et mesure que la temp rature augmente 8 Voir Tol et al 2005 pour une revue d une centaine d tudes Tol R S J 2005 The marginal damage costs of carbon dioxide emissions an assessment of the uncertainties Energy Policy 33 2064 2074 Third assessment report of the IPCC 2001 WG2 Impacts Adaptation and Vulnerability 2 Stern N 2007 The economics of climate change the Stern review Cambridge University Press R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris D Global mean temperature C above pre industrial 3 Global mean temperature C b 2 1 2 3 4 5 6 7 8 9 7 4 C 5 3 Baseline climate market impacts and risk of catastrophe 8 6 C 7 3 Percent of world GDP 9 Mendelsohn output N 10 High climate market impacts and risk of catastrophe Baseline climate market impacts and risk A of catastrophe and non market impacts 7 4 C 11 3 High climate market impacts and risk of catastrophe and non m
268. en jeu A Consommation nerg tique sur les chantiers La consommation d nergie sur les chantiers est le premier poste qui vient l esprit On y retrouve la consommation d lectricit approvisionn e depuis le r seau la combustion de diff rents carburants fioul pour les engins et groupes lectrog nes butane et propane pour des Edition 20 juillet 2012 24 Paris Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du Grand chariots utilisation d enrob s ou clairage L approvisionnement en lectricit sur le r seau se distingue de l utilisation de combustibles sur le chantier par le fait qu il n y a pas d missions de GES associ es sur le site mais qu elles sont d port es hors du site centrales lectriques Les missions induites par les consommations nerg tiques correspondent non seulement celles mises sur site mais aussi celles induites par la production et l approvisionnement de l nergie D une part les combustibles n cessitent d tre extraits transport s et pour la majorit trait s ou raffin s ce qui n cessite des moyens et une d pense nerg tique associ e en plus des missions li es aux combustibles torch re Ces missions sont qualifi es d amont et repr sentent en ordre de grandeur 10 des missions directes dans le c
269. ends of Oregon 40 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 41 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 1 3 2 5 4 Synth se des missions de CO li es au d veloppement territorial Les 3 postes d missions de gaz effet identifi s comme importants La construction des b timents des voiries et des r seaux divers qui comporte comme sous postes La fabrication l acheminement et l utilisation des mat riaux pour le chantier des b timents Les co ts de viabilisation des zones urbanis es Le changement d utilisation des terrains lors de la construction des b timents L exploitation des b timents qui comporte comme sous postes La consommation de chauffage des b timents Les d placements des services publics qui les desservent La mobilit des individus influenc e par les formes urbaines Les 10 leviers d action mettre en uvre dans les CDT Limiter l talement urbain en pr servant le plus possible les espaces vierges de la construction nouvelle et en d finissant les p rim tres d urbanisation dans le tissu urbain existant D finir des Coefficient d Occupation du Sol COS adapt s l accessibilit des zones en transport en commun Promouvoir une mixit fonctionnelle et urba
270. enne tait exprim e pour le chauffage et l ECS Elle a t recalcul e Stratec 2012 pour le chauffage selon la part que ces postes repr sentent dans la consommation totale du tertiair 2 utilisation des valeurs maximum pour le r sidentiel de la p riode 99 2005 Tableau 81 Estimations des consommations r elles de chauffage en kKWh m2 an pour l ensemble du parc de b timents tertiaires en Ile de France selon l nergie de chauffage utilis e Source Stratec 2012 sur base des sources pr cit es Comme pour le r sidentiel Cf page 125 l volution de la consommation de chauffage par unit de surface tertiaire est cal e sur les normes Cep max de la R glementation Thermique Les hypoth ses suivantes ont t fix es L volution de la part du chauffage dans le total des usages du tertiaire consommateurs d nergie est bas e les projections tendancielles r alis es par le SES en 2001 En 2005 cette part a t estim e 48 6 puis d apr s cette tude elle diminue progressivement 0 3 an pour atteindre une valeur projet e de 44 3 en 2020 Les consommations actuelles de chauffage selon le type d nergie utilis e voluent toutes de la m me mani re elles diminuent en accord avec les objectifs de la RT et proportionnellement la part du chauffage au sein de ces 5 postes de consommation Ainsi l application de ces hypoth ses conduit En 2012 78 de consommation de chauffage
271. ense nerg tique des logements L Ile de France un p le conomique fran ais et europ en majeur Avec 29 de la richesse nationale produite pour 20 de la population l Ile de France constitue un large march de l emploi et de consommateurs En 2007 le PIB de la r gion repr sentait 4 5 du PIB europ en gr ce en particulier la pr sence de nombreuses multinationales et une forte densit de si ges sociaux En 2010 la r gion comportait de 5 millions d emplois r partis dans pr s de 680 000 entreprises Ces emplois comprennent en partie les populations limitrophes Oise Eure et Loir etc Un p le tertiaire important L emploi salari et non salari se r partit au 31 d cembre 2007 comme suit services 72 commerce 14 industrie 10 construction 5 et agriculture 0 3 86 des emplois soit pr s de 4 7 millions d emplois sont donc dans la branche du tertiaire principalement des emplois de bureaux Cf Figure 4 Suivent le commerce et la sant 10 16 m Commerces 4 5 m Transports o Bureaux o Caf s H tels Restaurants m Sport Loisirs Culture m Enseignement m Sant 51 Figure 4 Emplois tertiaires par activit en Ile de France en 2005 Source Tableau de bord de l nergie 2005 ADEME ARENE L Ile de France est galement la premi re r gion industrielle de France plus de 47 000 tablissements malgr que ce secteur soit en forte di
272. ensit sur la mobilit des individus et des missions induites Ces missions ne sont pas comptabilis es dans le bilan final d veloppement territorial 200 Permet de calculer automatiquement la structure d taill e du parc b ti dans le sc nario avec projet par rapport au parc d fini pour la cs situation de r f rence 201 Pour plus de d tails sur l influence de ces inputs bonus se r f rer la phase 2 de la pr sente tude 145 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 3 Soci t du Grand Paris 146 4 7 5 3 Pr alables comment calculer ces inputs Les inputs n cessaires au calcul global des missions de CO li es au d veloppement territorial Les valeurs de ces inputs sont issues de calculs pr alables effectu s par l utilisateur Ces calculs rel vent d un exercice de d finition d un sc nario d urbanisation dans une situation avec et sans projet Concr tement cet exercice d finit la construction proprement parler des sc narios d occupation du sol avec ou sans projet et des hypoth ses sous jacentes telles que la densit la localisation de la construction etc Nous d crivons ici les grandes tapes m thodologiques de ces calculs pr alables La m thodol
273. ent aux accidents et la congestion ce qui priorise les actions sur le transport dans l agenda politique Remarque des mesures en amont portant sur le secteur du transport routier peuvent toutefois s av rer peu populaires dans la mesure o elles sont per ues comme trop restrictives pour la mobilit individuelle et o elles les actions ne sont pas suffisamment communiqu es au grand public avant leur mise en uvre 1 1 2 Calcul des bilans d missions de GES 1 1 2 1 Qu est ce qu un bilan d missions de GES Pour valuer l impact que peut avoir une activit sur les changements climatiques il faut pouvoir valuer l ensemble des missions de GES induites par cette activit Pour ce faire Il faut r aliser un bilan des missions engendr es par les processus qui sont n cessaires cette activit en tenant compte des missions directement li es l activit par exemple les rejets de CO provenant de la combustion de fioul de chauffage et des missions qui prennent place l ext rieur de cette entit mais qui sont n cessaires l activit par exemple les rejets de CO li s l extraction au raffinement et au transport du fioul de chauffage Il s agit donc d valuer non seulement les missions dont l activit est responsable mais aussi des missions que l activit n cessite ou induit gt sans en tre directement l auteur un syst me de chauffage n est pas responsable de la cha ne d
274. ent par l utilisateur l horizon 2035 Cf point 2 4 5 3 et d finie pour chaque ann e entre 2005 et 2035 soit par l utilisateur soit par l outil Cf point 2 4 5 4 Remarque entre 2035 et 2050 il est consid r que les nouveaux VRD construits et donc les nouveaux b timents que ces VRD alimenteront n auront plus un lien de cause effet avec le projet de r seau de transport public du Grand Paris Les variations des missions de CO sur le SP1 2 entre les sc narios avec et sans projet seront donc nulles entre 2035 et 2050 Le facteur d mission FE H permettra de convertir pour chaque ann e de calcul ces kilom tres de VRD nouveaux en t q CO Edition 20 juillet 2012 78 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 Le manuel d utilisation de l outil Bilan Carbone Territoire pr conise diff rents facteurs d missions relatifs aux missions li es la construction des voiries et des parkings Ces facteurs d missions sont fonction de la largeur et de la longueur des infrastructures routi res de la cat gorie de voie ainsi que de la structure utilis e de voie L TC6 115 60 37 Tableau 14 kg q C m2 voirie construite selon la cat gorie de voirie et sa structure Source guide d utilisation de l outil Bilan Carbone Territoire ADEME juin 2010 Ces facteurs doivent
275. entation des programmes de d moblitions reconstruction et de constructions pour augmenter le taux de renouvellement du parc b ti voir encadr page 37 Promouvoir une forme de nouveau b ti qui permette une exploitation optimale des apports solaires sur les toits Concernant la deuxi me famille de leviers les CDT pourraient gt Inciter les communes l instauration d incitations financi res primes pr ts taux int ressants etc afin d encourager les particuliers engager des travaux nerg tiques dans les b timents Inciter les communes encourager l instauration d un suivi des consommations nerg tiques des b timents et la diffusion de l information aux particuliers R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Zoom le levier augmenter le taux de renouvellement du Comme vu pr c demment l acc l ration du renouvellement du parc a des effets tout au long du cycle de vie des b timents 1 En phase construction elle engendre des co ts carbone plus importants tant donn que la d molition reconstruction ou la r novation n cessitent des techniques et des mat riaux plus d pensiers en nergie 2 Durant l exploitation du b timent elle permet une r duction des consommations puisque le b timent a une isolation plus performante du fait du caract re volutif de la r glementation thermique Cette r duction des co
276. entre 2005 et 2050 soit par l utilisateur soit par l outil partir des valeurs 2005 et 2035 Cf 8 2 4 5 4 pour la m thode de calcul Il est propos dans un but de simplification d utiliser les m mes facteurs d missions pour les m2 SHON d une m me tranche d ge et d une m me affectation qu ils soient en ou hors de l Ile de France Concr tement l onglet d veloppement territorial gt va calculer les missions de CO mises durant l ann e de calcul pour le chauffage des m2 SHON du parc b ti selon leur affectation et leur p riode de construction Le bilan global de ces missions annuelles va tre calcul d une part pour l ensemble des surfaces d un parc b ti d fini dans le cas d un sc nario avec projet et d autre part pour les surfaces d un parc b ti d fini dans un sc nario de r f rence La soustraction de ces deux r sultats permettra de quantifier les variations des missions de CO pour le SP2 1 Remarque 1 entre 2035 et 2050 la structure des parcs b tis dans un sc nario avec et sans projet sera identique celle d finie pour 2035 car il est suppos que la mise en uvre du r seau de transport public du Grand Paris n influencera pas directement l volution de ce parc apr s 2035 Remarque 2 les parcs b tis ainsi d finis pour chaque ann e repr senteront les surfaces totales n cessaires l accueil d un nombre d habitants et d emplois quivalent En d autres termes il est consid r q
277. er les missions de GES ne permettent pas dans leur tat actuel d tudier en d tails des projets d infrastructures de l envergure du r seau de transport public du Grand Paris et de prendre en compte l ensemble des impacts d un tel projet Les nombreuses recherches qui ont permis de d velopper ces m thodologies constituent cependant une base de donn es importante sur laquelle le d veloppement de l approche m thodologique sp cifique au projet de r seau du Grand Paris pourra s appuyer Il s agit donc dans cette deuxi me partie de d velopper une m thodologie sp cifique en combinant adaptant et compl tant les m thodologies existantes afin de r pondre de mani re ad quate aux enjeux du projet Sur base de l analyse des m thodologies existantes r alis e dans la partie 1 de la pr sente tude il s agit ici de d velopper les lignes directrices de la m thodologie sp cifique au projet de r seau de transport public du Grand Paris Celles ci sont d finies partir des consid rations g n rales des m thodologies d valuation des missions de GES puis s appuient sur des choix m thodologiques Ensuite les diff rentes th matiques sp cifiques au projet du Grand Paris sont pass es en revue et les modalit s de leur int gration dans l outil de calcul sont pr cis es 2 2 Consid rations g n rales 2 2 1 P rim tre du bilan L objectif du bilan des missions de GES du projet du Grand Paris est double Il s agit d une
278. erre remontent plusieurs d cennies mais ont t particuli rement ambplifi es par les travaux du groupe d experts intergouvernemental sur l volution du climat IPCC et la signature du protocole de Kyoto Depuis lors sous la demande des gouvernements de nombreuses recherches sur l valuation des missions de GES ont t entreprises Ces recherches ont permis d identifier les flux de GES provenant de diverses activit s et de d velopper des m thodologies de quantification des flux Citons notamment la m thode bilan carbone d velopp e par l Agence de l Environnement voir Fiche 1 page 153 et de la Ma trise de l Energie ADEME le Greenhouse Gas Protocol gt ou GHG Protocol voir Fiche 2 page 154 d velopp conjointement par la World Resources Institute et le World Business Council for Sustainable Development ou encore le GHG Indicator gt voir Fiche 4 page 155 d velopp par le United Nations Environmental Programme UNEP Ces recherches constituent une base de donn es tr s importante sur laquelle le d veloppement de l approche m thodologique sp cifique au projet de r seau du Grand Paris pourra s appuyer L objet de cette partie est donc d analyser les diff rents outils m thodologiques existants tant en France qu l tranger en mati re d estimation des missions de CO li es la r alisation d une infrastructure et ses effets induits 1 4 1 Consid rations g n rales Il existe ce jour un no
279. es coefficients de R f renc conversion retenus M thodologie d velopp e et approuv e par les Nations Unies et faisant office de r f rence internationale Elle couvre cependant principalement les consommations nerg tiques transport Particuliers Territoires indirectement indirectement Type de support Commentaires chauffage et n offre que peu de possibilit s par rapport aux missions li es l utilisation de mat riaux de construction l utilisation d intrants divers ou la gestion des d chets Fiche 4 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES M thodologie Defra Objectifs Department for Environment Food and Rural Affairs UK Defra M thodologie destin e guider les entreprises et organisations de toutes tailles dans l valuation des missions de GES li es leurs activit s Site web www defra gov uk publications tag greenhouse gas emissions Cible g ographique Royaume Uni Cible sectorielle Collectivit s Domaines de pertinence des facteurs de conversion propos s Etude et travaux pr alables la construction de l infrastructure Particuliers Territoires indirectement indirectement indirectement La m thodologie est surtout propos e sous forme d un guide crit Guidance on how to measure and report your greenhouse gas emissions pour le d veloppement d une m thodolo
280. es de transport 1 4 3 2 3 L outil GHG Indicator voir annexes fiche 4 Issu du Programme de Nation Unies pour l environnement PNUE UNEP cet outil est en libre acc s depuis le site web des Nations Unies x Dans la lign e des champs 1 et 2 du GHG Protocol ISO 14064 cet outil se focalise uniquement sur les missions directes d un syst me et sur son approvisionnement nerg tique Cette approche prend en compte des donn es li es aux proc d s et la consommation nerg tique mais ne propose pas des facteurs d missions agr g s permettant de travailler dans des tudes amont de projets d infrastructures de transport www ghgprotocol org 6 http www unep fr energy information tools ghg Edition 20 juillet 2012 50 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 LS amp Energy Data Conversion Data dggregati on Mormaisat on Fuel Consumption Electricty Use E jij Total Hormaised ELp S GHG GHG Factor Transport Figures Frocess Related Emissions x L outil de calcul associ est simple et lisible mais ne permet pas d volutions majeures comme des approches multi p rim tre phases corps d tat 1 4 3 2 4 L outil Bilan Carbone voir annexes fiche 1 Diffus e depuis 2004 la m thode Bilan Carbone a t cr e par Jean Marc Jancovici Cabinet Mani
281. es diff rents sc narios r 12 117 r input bonus n 1 Pourcentage suppl mentaire entre le sc nario avec projet et le compar s On notera par ailleurs que certains facteurs d missions ont t calcul s sur base des d ce ee qi z normes r glementaires fran aises en la mati re Pour un projet tranger il convient donc d adapter les valeurs des facteurs d emissions 3 mje L horizon temporel est similaire celui des autres feuilles de calcul savoir chaque ann e d ici 2050 E RESULTATS a TOTAL 4 7 4 Principe et fonctionnement _ a Il peut La partie D veloppement territorial gt de CarbOptimum est constitu e de deux onglets peu e Soit encoder les valeurs de ces inputs pour 2005 et 2035 puis l outil calcule les valeurs des inputs pour les ann es interm diaires sur base d extrapolations lin aires gt Exemple sur la figure ci dessous avec l encodage des valeurs de l input n 1 o En gris valeurs encod es par l utilisateur o En blanc Valeurs calcul es automatiquement par l outil e Un onglet developpement_territorial il s agit du calculateur en tant que tel e Un onglet facteurs emission qui regroupe dans une base de donn es l ensemble des facteurs d mission utilis s dans le calculateur num rot s de A M Input n 1 Structure d taill e du parc b ti dans le sc nario de r f rence r tori 4 7 5 L onglet developpement_territorial oean oazo oaaa
282. es quantit s de GES mises dans une autre entreprise la d marche se fonde essentiellement sur des facteurs d missions moyens Le bilan d missions permet donc de fournir des ordres de grandeur sur les missions de GES et non pas de quantifier pr cis ment ces missions Les m thodes d valuation ont cependant comme objet de repr senter le plus exactement possible la r alit Elles s efforcent donc d inclure un maximum d missions et de se baser sur les facteurs d missions les plus r cents et les plus adapt s la situation r elle 1 2 Le contexte francilien 1 2 1 Contexte socio conomique Pour bien comprendre toutes les incidences d un projet de l envergure de celui du Grand Paris et en d duire les implications sur les missions de GES il est n cessaire d avoir une connaissance approfondie du contexte dans lequel s ins re le projet Cette seconde section propose donc un aper u rapide des sp cificit s socio conomiques nerg tiques et d am nagement du territoire francilien qui comme nous le verrons par la suite ont une importance particuli re par rapport aux impacts du projet sur les missions de GES L Ile de France la r gion la plus peupl e de France Avec 11 4 millions d habitants en 2010 soit 18 de la population nationale l Ile de France est la r gion de France la plus peupl e Entre les recensements de 1999 et 2006 la population francilienne a augment de 0 7 par an en moyenne Cette a
283. es sont repr sent es graphiquement ci apr s Tableau 85 Facteurs d missions d utilisation d essence et de fioul diesel ou chauffage Source des facteurs d missions 2005 Guide des facteurs d missions V6 1 Ademe 2010 2005 2010 2015 2020 2035 2040 2045 2050 3 8 3 Autres nergies Pour le gaz naturel et le GPL aucune incorporation de biocarburants ne sera consid r e Les missions ne varieront dans le temps que gr ce aux am liorations technologiques de la cha ne 1 Guide des facteurs d missions V6 1 ADEME 2010 131 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 du Grand Paris de production consid r es comme permettant une r duction des missions de 0 3 par an partir de 2005 Les facteurs d missions retenus sont les suivants Tableau 86 facteur d missions d utilisation de GPL Source des facteurs d missions 2005 Guide des facteurs d missions V6 1 Ademe 2010 Tableau 87 facteur d missions d utilisation de gaz naturel Source des facteurs d missions 2005 Guide des facteurs d missions V6 1 Ademe 2010 Le facteur d missions d utilisation du bois ne concerne lui que les missions de transformation et d achemin
284. et 2012 Soci t du Grand Paris 5 Annexes 153 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS ANNEXES Fiches analytiques des m thodologies d valuation des missions de GES existantes Bilan Carbone GHG Protocol Analyse des missions des projets AFD GHG Indicator M thodologie Defra GEMIS Climate Registry Protocol Barom tre carbone des CDT Enerter Indicator ECO Climat Base de donn es INIES 12 GES SCoT Omega TP Calculateur LGV ON OP Re HA O m e A UW R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Bilan Carbone Agence de l Environnement et de la Ma trise de l Energie ADEME Calcul des missions de gaz effet de serre engendr es par les Objectifs activit s productrices de biens ou de services entreprises ou collectivit s ainsi que toutes les activit s d un territoire www ademe fr bilan carbone LA Cible geographique France et Europe Cible sectorielle Particuliers Collectivit s Territoires l Domaines de pertinence des facteurs de conversions propos s Etude et travaux pr alables la construction de l infrastructure Facteurs li s la construction de l infrastructure Emissions li es au fonctionnement du m tro Evolution de la mobilit en Ile de France Facteu
285. et en quantit et l utilisation des diff rents quipements dans le b timent sont diff rents selon l activit qui s y exerce Dans les bureaux par exemple les apports internes sont dus majoritairement l utilisation des ordinateurs pendant les journ es de travail Dans les logements les besoins en chauffage seront plus importants en soir e Le statut d occupation du b timent joue galement sur les besoins li s son utilisation En effet de nombreuses tudes r v lent que les comportements d utilisation du chauffage diff rent selon si les usagers sont propri taires ou locataires de leur logement bureaux etc La p riode de construction du b timent en lien avec la r glementation thermique laquelle le b timent est conforme influence les pertes nerg tiques dues aux d perditions du b timent En effet la r glementation thermique applicable la date de construction du b timent conditionne la nature et l inertie de ses surfaces d perditives caract ristiques des R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris mat riaux employ s paisseur etc c est dire de ses performances d isolation et sa perm abilit l air La densit quant elle influence la faisabilit de mise en place de r seaux de chaleur collectif pour la production locale de chaleur urbaine en r seaux exemple g othermie sur la nappe du Dogger
286. et les missions de GES 21 3 4 9 Changement d usage des COR ed ee 105 1 3 1 Objectifs du projet et impacts attendus 21 3 5 Fonctionnement du M trO e 106 1 3 2 Impacts attendus sur les missions de GES 2 4822040s etes sement 22 3 5 1 L nergie de traction n cessaire au mouvement des m tros 106 1 4 Analyse des m thodologies existantes 41 3 5 2 Consommation en nergie des gares et des b timents techniques 1112 107 1 4 1 Consid rations g n rales n s ns ss enneseeneeseenennnnne 41 3 5 3 Emissions induites par les activit s de gestion de marketing de contr le de 1 4 2 Consid rations sp cifiques ss see nsssenneneenmeneenennenns 46 POLO E O T E EE E EAEE AT 107 1 4 3 Prise en compte des th matiques sp cifiques au Grand Paris 49 3 5 4 Emissions li es l entretien et au renouvellement de l infrastructure 107 COCO EEE E T O EE AE 52 3 6 Mo pilite en l D PACS inon ONO 108 Partie 2 D veloppement des lignes directrices de la m thodologie d valuation des 3 6 1 Utilisation des v hicules particuliers des deux roues motoris s et des poids missions de GES sp cifique au projet de r seau de transport public du Grand Paris 53 OR T A A E 108 2 1 Modu UO eresian A N RO OEE O EEO a ONO 53 3 6 2 Utilisation du r seau de transport public 115 252 CONSIT AO CR ES TS 53 3 7 D VelObDeM NCLeEMOMAESS SE nee es n tee seen sien 0 ur ce ee 117 2a TEN TE GU DUT
287. euille de calcul et la liste des inputs que l utilisateur devra obligatoirement encoder pour que l ensemble des missions de CO des postes du d veloppement territorial retenus puissent tre calcul es Ces inputs sont les caract ristiques r sultantes d un sc nario d urbanisation d ici 2035 pour une situation avec ou sans projet Cf point 2 4 5 1 en Ile de France population et emplois identiques Les cases encoder par l utilisateur seront de couleur gris e 83 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 84 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 Input n 1 Structure d taill e du parc b ti dans le sc nario de r f rence 2005 2035 a ET E rs se no O 12982 29987 SHON o oo y 10 O Oo dDooezoniesion S S o S 0 Oo dbonozojesion S e o S 0 O 20202035 m SHON ER OO O wO s CE E e S 0 CE e e 7 0 CE i oossoo 0 Input n 2 Actions sur le parc b ti dans le sc nario avec projet par rapport l volution du parc b ti dans le sc nario de r f rence 2006 20131 12013 2020 2020 2035 Surface r sidentielles construit mn SHON 0 0 0 rr nov es 2 SHON 0 0 0 d molies m sHon 0 0 0 TO 202020851 Surfaces tertiaires consrut m sto 0 T o REC EC d
288. eurs comme tant gales celles du tramway et les missions de tractions seront adapt es pour tenir compte de l volution du facteur d missions de l nergie lectrique Ainsi les facteurs d missions finaux retenus sont les suivants Emissions g q CO voy km 2005 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050 Ann e Tramway 83 81 79 69 68 67 66 65 64 63 M tro Tableau 70 Facteurs d missions d utilisation des transports en communs ferr s urbains tramway m tro et RER Stratec 2011 3 6 2 3 Train Les facteurs propos s par la m thode Bilan Carbone sont issus de travaux de la SNCF mais ne tiennent pas compte comme pr c demment des missions li es la construction des infrastructures sa maintenance et l nergie consomm e hors traction Les facteurs sont les suivants CO2 voy km Tableau 71 Facteurs d missions d utilisation des trains en France Source Guide des facteurs d missions V6 1 ADEME 2010 Dans l exercice de Bilan Carbone de la LGV Rhin Rh ne les missions dues la maintenance de l infrastructure et du mat riel roulant ainsi que de l nergie n cessaire au fonctionnement des gares ont par ailleurs t valu es 8 de l nergie de traction La m thode Defra propose un facteur d missions de 64 6 g q CO voy km pour le train national et le Carbon Trust propose un facteur de 56 5 g q CO voy km Les valeurs sont donc relativeme
289. eux N20 3 03 x 10 CFC 12 CClF2 0 32 HCFC 22 CHCIF 0 2 Formule Dur e de vie chimique ann es Tableau 6 formule chimique dur e de vie moyenne efficacit radiative et PRG des principaux GES Source IPCC 2007 WGi The physical science basis 2 10 2 Direct Global Warming Potentials Outre l quivalent CO une autre unit est couramment utilis e l quivalent carbone IIl correspond la masse du carbone seul dans le compos CO La masse atomique du carbone tant gale 12 0107 et la masse mol culaire du CO tant gale 44 0099 12 0107 15 9994 x 2 le rapport entre les deux est de 12 0107 44 0099 0 2729 Une t q CO est donc gale 0 2729 t q C et l inverse une t q C est gale 3 6643 t q CO 2 2 2 Proc dure de calcul et facteurs d missions La proc dure classique en 4 phases a t retenue i les postes importants d missions de GES sont identifi s c tait l objectif de la partie 1 de ce rapport ii une m thodologie de calcul adapt e aux besoins et aux postes d missions identifi s est s lectionn e dans le cas pr sent une m thodologie sp cifique a t d velopp e pour pouvoir prendre en compte l ensemble des enjeux du projet iii les donn es relatives aux diff rents postes sont collect es et iv la m thodologie de calcul est appliqu e ces deux derni res phases seront r alis es dans le cadre des tudes d impact environnemental du r seau de transport public d
290. fage en fonction de la qualit de l isolation thermique En ce qui concerne les fuites de climatisation nous consid rons par d faut que les b timents n ont pas recours la climatisation En cas contraire l utilisateur peut pr ciser les surfaces en question 3 5 3 Emissions induites par les activit s de gestion de marketing de contr le de pilotage etc Les donn es susceptibles d tre disponibles sur ce poste au stade de l tude d impact sont modestes Nous proposons donc de prendre en compte ces missions sur base des d penses pr vues dans le budget pr visionnel du projet du Grand Paris Le facteur d missions est repris du volet Etude et travaux pr alables la construction 8 3 3 et s l ve donc 68 g q CO par euro d pens Pour permettre un affinement futur de l valuation des missions de GES l utilisateur peut galement r aliser un inventaire plus d taill identique celui d velopp dans la partie Etudes et travaux pr alables la construction 83 3 3 3 5 4 Emissions li es l entretien et au renouvellement de l infrastructure En ce qui concerne l entretien courant les consommations nerg tiques des b timents lectricit et chauffage sont d j prises en compte dans la partie concernant la consommation des gares et des b timents techniques Nous ajoutons cependant les missions li es aux d placements domicile travail des employ s en charge de l entretien de l infras
291. fage selon l poque de construction en chaque m r sidentiel ou tertiaire construit ou r nov La RT volutive fixe et fixera en effet a logement collectif et b en maison individuelle Source ENERTER 2005 Energie Demain INSE E in par type d affectation du b timent une limite de consommation maximale en nergie primaire L am lioration nerg tique du parc r sidentiel francilien les enjeux socio conomiques IAURIF 2010 pour les consommations conventionnelles de chauffage Cette limite est d clin e par nergie combustibles fossiles ou chauffage lectrique y compris les pompes chaleur Les 81 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 82 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 Concernant le secteur tertiaire nous proposons d utiliser les statistiques fran aises ci dessous issues du CEREN Mtep 100 m i Energie utilis e pour le rer 50 l Ei chauffage des b timents du Bois autres nergies consomm es par les 80 4 r seaux de chauffage urbain g othermie d chets 70 4 E Electricit 60 m Gaz naturel 50 E GPL 40 30 E Fioul 20 T i ne i l i Charbon 10 o T T 1990 1995 2000 2004 2005 2006 2007 2008 2009 An n e
292. fallu choisir une unit de r f rence par convention L influence des diff rents GES sur le r chauffement du climat a donc t compar e gr ce leur Pouvoir de R chauffement Global PRG Le PRG est le rapport entre le for age radiatif sur une dur e de n ann es engendr par kg de gaz et la m me grandeur par kg de CO Le PRG du CO est par cons quent toujours gal 1 quel que soit le nombre n d ann es consid r Plus le PRG n d un autre gaz est lev plus l effet de serre engendr sur n ann es par le rel chement d un kg de gaz dans l atmosph re est important En g n ral les m thodologies sont fond es sur les PRG 100 Ce qui correspond donc comparer l impact d un kg de gaz par rapport un kg de CO sur une dur e de 100 ans L unit de calcul est alors l quivalent CO C est l unit que nous adopterons dans le cadre de la pr sente tude Les valeurs de dur e de vie d efficacit radiative et de PGR 00 Sont donn es pour les principaux GES dans le tableau ci dessous Efficacit radiative W m ppb Dur e de vie ann es Formule chimique PRG 100 Dioxyde de 1 4 x 10 1 carbone CO2 M thane CH3 1 3 7 x 10 25 Oxyde nitreux N20 114 3 03 x 10 298 CFC 12 CCl2F2 100 0 32 10 900 Edition 20 juillet 2012 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS
293. ffet avec le projet de r seau de transport public du Grand Paris Les variations des missions de CO sur le SP1 3 entre les sc narios avec et sans projet seront donc nulles entre 2035 et 2050 Il s agira ensuite partir de la diff rence annuelle d hectares ruraux consomm s d appliquer un facteur d mission FE G En ce qui concerne le d stockage du carbone c est dire la lib ration de CO induite par un changement d affectation du sol on se r f rera notamment aux chiffres publi s par le GIEC Figure 74 Contenu en carbone des for ts par hectare EM Biomasse 442 EM Soi 208 450 353 293 T E x A ou Q 9 o E Q 8 v D x ra 2 N For ts tropicales For ts temp r es For ts bor ales Terres cultiv es moyenne des for ts s ches et humides pond r e par leur surface Source GIEC 2000 Figure 74 Stocks de carbone contenus dans la biomasse et le sol selon le type d occupation du territoire Source GIEC 2000 Edition 20 juillet 2012 79 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 Une autre tude r alis e par bio Intelligence Service 2008 bas e sur diff rentes r f rences internationales donne les chiffres suivants Type de sol Tan Con LE Tableau 15 Contenu en carbone de diff rents types de surfaces naturelles Source Bio Intelligen
294. ffinage et au transport de ces carburants Les facteurs d missions devront galement prendre en compte l am lioration de l efficacit nerg tique des processus industriels ainsi que l accroissement de la proportion de biocarburants utilis s Emissions actuelles Dans le cadre de la d finition des facteurs d missions utilis s dans la m thode Bilan Carbone l ADEME a proc d un travail int ressant d analyse des missions li es l utilisation de carburants sur base des donn es de l ADEME de l Observatoire de l Energie du Comit Professionnel du P trole du Minist re de l Environnement et du D veloppement Durable et de la Commission Europ enne Les facteurs d missions trouv s sont les suivants Emissions de Emissions Extraction et Emissions Carburant combustion li es au transport amont totales raffinage kg q CO kg 2 931 0 328 0 223 3 482 3 197 0 321 0 223 3 741 Gazole et Fuel 3 135 0 113 0 223 3 471 Gaz Naturel 2 814 0 500 3 314 Tableau 7 Facteur d missions des carburants Source Guide des facteurs d missions V6 1 ADEME 2010 Edition 20 juillet 2012 57 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 La m thode Defra UK propose galement des facteurs d missions distinguant les missions de combustion et les missions indirectes Les r f
295. fonction des diff rentes phases du projet Globalement les phases suivantes peuvent tre distingu es la phase pr alable d tudes et de travaux pr paratoires la phase de construction de l infrastructure et la phase de fonctionnement voir Figure 17 En phase de fonctionnement les missions induites directement par le fonctionnement de l infrastructure les missions li es l volution de la mobilit en Ile de France et les missions li es aux impacts sur le d veloppement territorial peuvent galement tre distingu es voir Figure 17 27 L impact carbone des projets ferr s du Grand Paris Carbone 4 SNCF 2011 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Phase d tudes et de travaux pr paratoires 2010 2015 A Etudes et travaux pr alables la construction Phase de construction E Facteurs li s au d veloppement du territoire B Construction de l infrastructure R seau de transport public du Grand Paris D Evolution de la mobilit en le de France Phase de fonctionnement C Emissions dues au fonctionnement Figure 17 Principales cat gories de postes d missions en fonction de diff rentes phases de r alisation du projet Chaque th matique sera analys e plus en d tails dans les paragraphes suivants Pour chacun des postes d missions nous d taillerons Les comp
296. g n ration attraction prend en compte les ph nom nes attendus de densification autour des gares l tape 2 prend en compte la r duction des d placements induits par le rapprochement des lieux d missions et d attraction l tape trois estime les parts modales des diff rents modes de transport sur bases de la demande exprim e en tape 2 et de l offre am lior e par le projet de m tro l tape 4 simule les itin raires utilis s et la fr quentation des r seaux L int r t de la mod lisation se situe galement dans sa capacit prendre en compte les impacts des mesures d accompagnement qui seront n cessaires la r ussite du projet mesures r glementaires sur les prix sur l occupation du sol La connaissance de la fr quentation des r seaux va permettre de quantifier plus finement les postes metteurs de carbone suivants Les missions du trafic automobile voir point suivant sur la mod lisation des missions de GES de la circulation automobile R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Les missions du r seau de transport public hors m tro du GP par l analyse des nouveaux besoins induits par l volution de la demande et l insertion du m tro La mod lisation des missions de GES de la circulation automobile Le calcul pr cis des missions de GES li es la circulation automobile n cessite de conna tre de nombreu
297. g tique r cup ration de l nergie au freinage etc Les estimations de consommation lectrique pour la traction des rames de m tro de plusieurs villes europ ennes sont reprises ci dessous M tro M tro M tro RATP Londres Bruxelles Voy km millions 6014 9 7569 526 7 Energie de traction 10 kWh 516 3 1056 Energie consomm e voy km Wh 147 2 Tableau 46 consommation nerg tique moyenne pour la traction du m tro Sources RATP et ADEME dans note rapide sur les transports IAURIF 2005 donn es pour 2003 London underground environment report 2006 Comparaison des missions de CO2 par mode de transport en RBC CO2 logic et STIB Des diff rences manifestes existent entre les diff rentes valeurs Faute d avoir une analyse d taill e des consommations nerg tiques de ces diff rents r seaux de m tro nous nous baserons sur les estimations de la RATP 85 8 Wh voy km Notons que les valeurs correspondent des valeurs moyennes pour l ensemble des r seaux et int grent donc des technologies plus d pensi res en nergie que celles disponibles actuellement voir Figure 71 Le facteur d missions sera donc conservateur par rapport aux technologies qui seront mises en uvre pour le r seau de transport public du Grand Paris D apr s les donn es de l tude du Predit sur la consommation des m tros bien que pour les m tros plus anciens 59 72 il y ait une diff rence notable de co
298. ges et demande potentielle Commissariat G n ral au D veloppement Durable 2011 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Emissions g g CO km Tableau 51 Facteurs d missions d utilisation de v hicules particuliers et volution au cours du temps Stratec 2011 300 0 Electricit 250 0 Essence Diesel 200 0 150 0 100 0 Emissions de CO2 g q CO2 km 0 0 2005 2015 2025 2035 2045 Ann es Figure 98 Facteurs d missions d utilisation de v hicules particuliers et volution au cours du temps Stratec 2011 S il on tient compte de l volution du parc automobile roulant aux nergies fossiles et s il on y ajoute l volution du parc de v hicules lectriques non consid r s dans les projections de l INRETS on obtient un parc roulant r parti entre 43 essence et 57 diesel en 2005 qui volue vers une croissance du diesel au d triment de l essence pour atteindre 37 essence et 63 diesel en 2010 19 essence 67 diesel et 14 lectrique en 2025 et finalement 16 essence 59 diesel et 25 lectrique entre 2035 et 2050 Il ne reste alors plus que de consid rer une masse volumique de l essence d approximativement 750 g litre et de diesel de 840 g litre pour obtenir un facteur d mission global pour l utilisation de v hicules particuliers dont les principales valeurs sont reprises dans le tableau ci dess
299. gie propre chaque entreprise Ce guide est cependant accompagn d un recueil de nombreux facteurs d missions Guidelines to Defra DECC s GHG conversion factors for company reporting sous format Excel et permettant des calculs simples d missions Explicatif des coefficients de D taill conversion retenus R f rences Non pr cis es Bien que la m thodologie ne propose pas un outil complexe de calcul des missions elle propose de nombreux facteurs de conversions d finis sur base de r f rences nationales et Type de support internationales fiables Les domaines couverts sont non seulement les consommations d lectricit de gaz et de p trole mais aussi les missions li es aux intrants divers aux mat riaux de construction ou encore la gestion des d chets Fiche 5 Commentaires du Grand Paris Edition 20 juillet 2012 crana ggl 156 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS ANNEXES Oko Institute V Institute for Applied Ecology Germany Outil de calcul permettant l analyse d taill e des missions de GES li es un grand nombre de processus de transport de consommation nerg tique ou de production de diff rents mat riaux et produits L outil peut tre utilis par tous les types Global Emission Model of Integrated Systems GEMIS Objectifs
300. gie de calcul des missions de GES Constructeur Longueur mi Masse ti Er e L ensemble des rames propos es utilisent un alliage d aluminium comme constituant principal e La masse d une rame est proportionnelle sa longueur voir Figure 89 Masse d une rame de m tro en fonction de sa longueur Ansaldo Breda a a y 15631x R 09777 Longueur de la rame m Figure 89 Masse des rames de m tro en fonction de leur longueur Source Etude sur les syst mes de transports D bat public Arc Express Le r seau de transport public du Grand Paris devrait b n ficier de rames de grande longueur de l ordre de 120 m tres Le prolongement de la droite de la Figure 89 120 m tres donne une masse de 187 tonnes par rame Si l aluminium est le constituant principal d une rame un tr s grand nombre d autres mat riaux inconnus aujourd hui seront mis en uvre Le poste est donc simplifi en prenant comme hypoth se que l ensemble de la rame est constitu d aluminium Le facteur d missions de l aluminium tant dans les hypoth ses retenues de 6 1 tCO e t nous obtenons un total de 1 140 tCO e par rame Etant donn le facteur d mission lev de ce m tal cette hypoth se est plut t p nalisante et vitera de minimiser le r le du poste Fabrications des rames dans le bilan total des missions 3 4 7 Transport des mat riaux 3 4 7 1 Facteurs d missions Le transport de mat riaux et mat riels peut tre
301. gr d incertitude des facteurs d missions utilis s pour valuer les flux de GES valu entre 25 et 50 Il nous para t donc ad quat ici de consid rer des facteurs d missions comme constants dans le temps En ce qui concerne les leviers d action comme mentionn dans la partie 1 de ce rapport il n en existe que peu qui permettent de modifier sensiblement les missions li es aux tudes pr alables la construction La plupart des tudes sont en effet indispensables et impos es par la l gislation Le ma tre d ouvrage pourra encourager un travail peu metteur en GES au sein de ses structures et au sein des diff rents bureaux d tudes Cependant la courte p riode durant laquelle seront r alis es les tudes pr alables ne permet pas des investissements importants qui pourraient engendrer une diminution importante des missions Pour ces raisons nous consid rerons que l am lioration maximale gr ce des mesures d encouragement d un travail peu metteur en GES permettrait une r duction de 5 des missions totales L utilisateur pourra pr ciser si de telles mesures seront prises dans quel cas les missions seront minor es de 5 2 4 2 Construction de l infrastructure Le bilan des missions li es la construction de l infrastructure regroupera plusieurs postes qui vont de l nergie et des ressources utilis es au niveau des chantiers la fabrication des mat riaux utilis s en passant par le transport pour achemi
302. gt caract ristiques r sultantes du sc nario d urbanisation d ici 2035 dans une situation de r f rence sans projet gt caract ristiques r sultantes du sc nario d urbanisation d ici 2035 dans une situation avec projet de m tro du Grand Paris gt diff rentiel entre les r sultats d un sc nario avec projet et les r sultats d un sc nario sans projet INPUTS bonus donn es suppl mentaires que l utilisateur peut rentrer afin de tester l effet des leviers relev s dans le rapport de la Phase 1 partie 1 7 y FACTEUR D EMISSIONS facteur de conversion en Teq CO VALEUR DE PASSAGE input calcul pour l ann e de calcul consid r e par l outil issu de l analyse bibliographique ou calcul dans le cadre de la soit rentr e directement par l utilisateur dans les inputs et ramen e l ann e pr sente tude soit d duite d un ou de plusieurs inputs relatif un poste d missions de CO et une valeur de passage fonction de l ann e de calcul v VARIATIONS DES EMISSIONS DU POSTE 1 ENTRE LE SCENARIO TESTE ET UN SCENARIO DE REFERENCE POUR UNE ANNEE Teq KEN EE Somme des diff rentes missions des sous postes d missions relatifs au poste concern VARIATIONS DES EMISSIONS ENTRE LE SCENARIO TESTE ET UN SCENARIO DE REFERENCE POUR UNE ANNEE Teq CO an Somme des missions des postes d missions pour l ann e consid r e VARIATIONS DES EMISSIONS ENTRE LE SCENARIO TESTE ET UN SCENARIO
303. hauffage des b timents Primaire 157 Enseignement R a y a i t n n E o i i m Nous proposons que la d finition de la r partition actuelle de diff rentes nergies pour le ns A a chauffage du r sidentiel soit d finie partir des valeurs pr sent es la Figure 76 par p riode de e opraux pupies 14 construction et typologie maison individuelle habitat collectif qe n eao Restant mn res 70 0 70 0 60 0 60 0 Petits commerces 1 _ 260 Grands commerces 50 0 2 40 0 40 0 30 0 30 0 Caf s H tels Restaurants ____ Restaurants D bits de boisson ___ 175 H tels 10 0 10 0 20 0 Avant 1949 De 1949 1974 de 1975 1981 de 1982 1998 de 1999 2005 Avant 1949 De 1949 1974 de 1975 1981 de 1982 1998 de 1999 2005 Tableau 18 Consommation moyenne par m de gaz naturel pour le chauffage selon la nature de l activit tertiaire Source Guide des facteurs d missions Bilan Carbone Entreprises et Collectivit s version 5 0 ADEME janvier 2007 sur a b base des chiffres du CEREN 1990 2003 r 2 Fean _ E Gaz naturel m Fioul m GPL m Electricit chauffage urbain M bois m charbon Pour l volution des valeurs de ces facteurs dans le futur il est sugg r de se r f rer aux objectifs de consommations annuelles de chauffage d finis par la R glementation Thermique pour Figure 76 Part des nergies utilis es en Ile de France pour le chauf
304. i es au bio thanol similaire celle de la France respectivement 87 et 13 des surfaces 1 hectare permet donc la production de 1 11 tonnes de biodiesel et 0 47 tonnes de bio thanol par ann e de culture On peut consid rer par ailleurs que ces cultures ne peuvent repr senter que deux tiers des utilisations de la rotation agricole la troisi me ann e pouvant tre utilis e pour la jach re par exemple et donc qu un hectare permettrait de produire en moyenne 0 74 tonne de biodiesel et 0 31 tonne de bio thanol par an Ceci correspond en quivalent nerg tique 0 58 tonne de diesel fossile et 0 19 tonne d essence fossile En comptant comme nous l avons vu que le biodiesel permet une r duction de 67 5 des missions par rapport au diesel et le bio thanol une r duction de 63 6 par rapport l essence et en reprenant les missions totales estim es pour l utilisation de carburants 3 741 kg q CO kg essence et 3 471 kg q CO kg diesel on obtient un total de 1 82 tonnes q CO ha an d missions qui auraient pu tre vit es 113 Guide des facteurs d missions V6 1 ADEME 2010 114 Biocarburants 2010 Quelles utilisations des terres en France 2007 Office National Interprofessionnel des Grandes Cultures ONIGG Edition 20 juillet 2012 80 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1
305. i seront directement li es au projet tant dans sa phase travaux que dans sa phase exploitation de celles qui seront induites par celui ci Enfin la quatri me et derni re partie au del d un simple recensement des outils m thodologiques existants constitue un bilan comparatif des diff rents principes de calcul d un bilan carbone pour un projet donn Ce chapitre souligne d ores et d j les limites m thodologiques auxquelles les outils actuels font face et qu il s agira d int grer dans la suite de l tude pour l laboration du calculateur Pour information des fiches de synth se des principaux outils m thodologiques tudi s sont propos es en annexe du rapport R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Partie 1 Introduction enjeux et analyse des m thodologies existantes 1 1 Introduction 1 1 1 Les changements climatiques 1 1 1 1 L effet de serre La terre est entour e par une fine enveloppe gazeuse d approximativement 120 km d paisseur appel e atmosph re Lorsque les rayonnements solaires atteignent cette enveloppe gazeuse une partie est r fl chie vers l espace tandis que le reste continue sa course vers la terre et est absorb e sous forme de chaleur par la surface terrestre L nergie ainsi accumul e par le sol ou l oc an est ensuite restitu e vers l espace sous forme de radiations thermiques Lors de leur passage travers l atmosph re ces radiatio
306. i es a a tA Vs e aaa e Votre unnel II Cak Rs alement EMLTErFF Car MOINS prO ond QUE sa Mauteur Mals COLLE SITUATION EST possible Figure 134 Exemples de messages mettant en garde l utilisateur 139 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 3 du np 4 4 2 Onglet bd_construction L utilisateur peut galement pr ciser dans deux cases menu d roulant le type de technologie choisi sur fer ou sur pneu et en utilisant ou non des technologies avanc es de r cup ration de L onglet bd est constitu de tableaux rassemblant par th matique les valeurs par d faut l nergie au freinage Figure 136 n cessaires au calcul des missions Les premi res lignes sont consacr es aux facteurs d missions de l nergie lectricit et Distances parcourues rame km r P Places offertes rame par d fault nombre carburants des mat riaux utilis s et des transports Er Places offertes rame pr cis nombre Les lignes suivantes correspondent aux ratios n cessaires au calcul des missions il s agit des cou SE dimensions des infrastructures des caract ristiques des mat riaux utilis s des volumes ou R duc
307. ible par rapport celles li es sa construction D apr s ces tudes les missions de CO li es la d molition d un m2 de surface r sidentiel ou tertiaire repr sentent entre 5 et 7 selon le type de mat riaux utilis s des missions li es la construction Comme les missions de la destruction repr sentent une proportion faible de l ensemble des missions de CO du b timent sur toute sa dur e de vie une valeur commune a t utilis e d une part pour les surfaces r sidentielles et tertiaires d truites Par mesure de pr caution les valeurs maximales des variables ont t utilis es pour calculer cette valeur Celle ci est gale 7 des missions actuelles de construction d un m2 tertiaire Cf point 3 7 1 c est dire 7 de 286 0 kg eq CO m2 SHON soit 20 0 kg eq CO m2 SHON D autre part tant donn le taux d incertitude lev sur l volution de cette valeur au cours du temps celle ci a t consid r e constante quelques soient les ann es En d autres termes il a t suppos qu aucune am lioration du processus de d molition ne sera effectu e d ici l horizon 2050 Remarque dans la pr sente tude il est fait l hypoth se qu entre 2035 et 2050 les mouvements du parc b ti n auront plus un lien de cause effet avec le projet de r seau de transport public du Grand Paris Les mouvements du parc b ti apr s 2035 ne sont donc pas int gr s dans le calcul des missions de CO induites par
308. ices de la m thodologie et de v rifier l ad quation avec ce qui est consid r comme une r f rence internationale en mati re d valuation des missions de CO Le mod le est par contre aussi con u pour l valuation actuelle des missions et peu pour l valuation de projets sur le long terme Fiche 2 Commentaires R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Agence Fran aise de D veloppement AFD Quantifier les missions des projets et permettre d approfondir l analyse des possibilit s de r duction des missions Outil destin principalement aux personnes devant valuer la pertinence de projets de d veloppement Objectifs Site web www afd fr Cible g ographique Monde entier Cible sectorielle Collectivit s Particuliers Territoires Domaines de pertinence des facteurs de conversion propos s Etude et travaux pr alables la construction de l infrastructure Facteurs li s la construction de l infrastructure Emissions li es au fonctionnement du m tro Evolution de la mobilit en Ile de France Indirectement Facteurs li s au d veloppement du territoire Type de support Tableur Excel Explicatif des coefficients de conversion retenus Bien r f renc Les coefficients sont principalement extraits de la m thode Bilan Carbone de l ADEME R f rences Projets de l AFD M thodologie fortemen
309. icule hybride moyen 139 00 24 65 V hicule moyen 204 59 36 97 241 56 Guidelines to 201 49 249 78 352 28 245 71 lt 1 4 litre 1 4 2 litres gt 2 litres V hicule essence O e moyen 277 64 215 34 289 64 230 34 lt 1 7 litres 1 7 2 litres gt 2 litres V hicule diesel moyen 163 65 Tableau 50 Facteurs d missions d utilisation des v hicules particuliers Source Defra DECC s GHG conversion factors for company reporting Defra 2011 Les facteurs d missions propos s par les deux m thodes sont relativement coh rents et constituent une base int ressante de d part pour le travail r aliser Il est cependant important de noter que ces facteurs ne prennent pas en compte l am lioration des techniques industrielles dans le temps l insertion progressive de biocarburants dans les carburants traditionnels voir phase 1 partie 2 2 3 1 2 les am liorations en cours et futures de l efficacit des moteurs et donc les r ductions de consommation moyenne de carburant l introduction des v hicules lectriques dans le parc automobile Les facteurs d missions ont donc t corrig s pour pallier ces manques La fa on dont ils ont t corrig s pour chacun de ces 4 points est d taill e ci dessous 1 l am lioration des techniques industrielles L am lioration des techniques industrielles concernent la construction des voitures e
310. icules poss d s ou contr l s travail professionnels et fret pour les d placements domicile interne et aval travail professionnels et fret interne et aval ob Je TD SO z nn ob c Fabrication des biens approvisionn s Emissions directes et indirectes des autres v hicules pour le fret amont Emissions directes et indirectes des d placements des visiteurs usagers Amortissement des biens utilis s b timents mobilier informatique Utilisation et fin de vie des biens produits si r alis en dehors de la structure Tableau 5 Comparaison entre les p rim tres des bilans selon la m thodologie GHG Protocol et Bilan Carbone Emissions directes des v hicules poss d s ou contr l s pour le fret amont L obligation r glementaire L obligation de r aliser un bilan d mission de GES arriv e r cemment juillet 2011 dans le droit fran ais reprend les champs de l ISO 14064 en limitant les champs 1 et 2 aux biens dont la structure est propri taire la diff rence porte donc sur les biens en leasing ou mis disposition par d autres structures Les GES pris en compte Les gaz pris en compte dans les bilans d missions de GES sont g n ralement ceux d finis dans le protocole de Kyoto r f c est dire Le dioxyde de carbone CO2 Les hydrofluorocarbones C HF Le m thane CH Les hydrocarbures perfluor s CnF2n 2 L oxyde nitreux N20 L hexafluor
311. identiel et de tertiaire neuf en nergie primaire kWhEP selon l volution de la R glementation Thermique en France d ici 2050 Source Stratec 2012 d apr s Bilan Carbone appliqu au b timent Guide M thodologique ADEME CSTB 2010 Remarques RT R glementation Thermique La RT 2012 est applicable d s 2012 pour le tertiaire et entrera en vigueur en janvier 2013 pour le logement Il est fait l hypoth se que la RT2020 sera applicable d s janvier 2020 pour le tertiaire et le r sidentiel Pour le logement individuel les pourcentages suivants ont t retenus 5 de part de march pour l ossature bois 75 pour la structure en b ton 8 pour le monomur en terre cuite et 12 pour la brique Le FE A ainsi obtenu est gal 165 3 kq eq CO m2 SHON incertitude relative recalcul e 42 Pour le logement collectif le m me ratio b ton monomur en terre cuite a t utilis faute de donn es d taill es sur le sujet Le FE F ainsi obtenu est gal 213 5 kq eq CO m2 SHON incertitude relative recalcul e 21 Cela signifie qu l heure actuelle la construction d 1m2 de logements collectifs g n re en moyenne 29 d missions de CO de plus que la construction d im de logement individuel Pour tenir compte de l augmentation des missions de CO de la construction en parall le du renforcement des objectifs de la RT les volutions annuelles des facteurs d missions A Bet F suivent une courbe crois
312. ie Facteur 265 tCO e km Tableau 37 Calcul du facteur d missions associ aux mat riaux n cessaires la fabrication d un m tre lin aire de couche de calage 3 4 3 3 Traverses Les traverses des infrastructures de chemin de fer r centes sont le plus souvent des traverses b ton monobloc ou bi bloc de dimensions variables en fonction des vitesses des trains souhait es et des charges qu elles sont capables de supporter Sur les voies semble tre privil gi e Ci dessous deux exemples de traverses adapt es au transit ferroviaires de m tros d di es aux m tros la traverse bi bloc Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 du Grand Paris 3 4 3 4 Syst me de fixation du rail 3l Jnit Permissible axle loads 18t iei ET On compte une grande vari t de syst mes de fixation de rail sur traverse Concrete grade C 50 60 Concrete volume 451 l Les premiers syst mes taient compos s de simples clous puis de tire fonds assurant e SNS directement la liaison entre la traverse et le rail L inconv nient majeur de ces syst mes r side ne ee DA RS dans leur caract re statique sous l effet de la pression g n r e par un essieu le rail s enfonce Sleeper height H 199 mm ea 00 l g rement dans la traverse ce qui a pour effet de per
313. ier de la distance entre le chantier et les sites de production et de conditionnement des mat riaux qui influence les co ts carbone li s l acheminement des mati res premi res du b timent du volume de mat riaux utilis s pour construire le b timent de la nature des mat riaux utilis s des missions li es aux travaux de viabilisation Ceux ci repr sentent les investissements initiaux d extensions des voiries et r seaux divers eaux us es lectricit t l phone etc n cessaires l extension des zones d habitat et d activit engendr e par une nouvelle construction Les missions de GES cr es par ces co ts de viabilisation sont fonction de la longueur des infrastructures construire des techniques de construction mises en uvre pour raccorder le nouveau b ti au r seau existant qui impliquent des dur es de chantier et des engins sensiblement diff rents des variations du stock de carbone contenu dans les terrains dues au changement d utilisation de ces terrains lors de l implantation d une nouvelle construction Ce point a galement t trait plus en d tails dans la partie construction de l infrastructure Facteurs d influence Les missions de GES du poste co ts li s la construction varient en particulier selon les param tres architecturaux et urbanistiques suivants La typologie du b timent maison individuelle immeuble collectif bureaux etc qui
314. iers au cours du temps afin de tenir compte de deux principes fondamentaux i la pr f rence pour la jouissance imm diate un euro aujourd hui vaut plus qu un euro demain en effet un euro aujourd hui peut tre investi et rapporter plus d un euro demain et ii l aversion au risque un euro certain vaut plus qu un euro esp r mais incertain 77 La valeur tut laire du carbone Commission pr sid e par Alain Quinet Centre d analyse strat gique 2009 78 Par exemaples Stern N 2007 The Economics of Climate Change UK House of Commons 712p Watkiss P 2005 The Social Cost of Carbon Review Methodological Approaches for Using SCC Estimates in Policy Assessment AEA Technology Environment research on behalf Of DEFRA Tol R S J 2005 The marginal damage costs of carbon dioxide emissions an assessment of the uncertainties Energy Policy 33 2064 2074 7 Val tut carbone quinet R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris La valeur actualis e d un flux futur est alors calcul e par la fonction Va F Vf F 1 t O F est le flux vf F est la valeur du flux au moment o il appara t t est le taux d actualisation x est le temps entre la date d actualisation et la date du flux La valeur des co ts et b n fices futurs est alors d autant plus r duite que ces derniers apparaissent tardivement Ce mod le est imparfait et ne peut tre a
315. il interactif online ou d un software sp cifique Le principe des outils de calculs d missions de gaz effet de serre reste le m me quel que soit le support informatique utilis il s agit de r aliser la multiplication de donn es d activit s par des facteurs d missions puis de sommer les missions ainsi obtenues par sous famille famille et total en respectant les r f rentiels utilis s Des fonctionnalit s plus volu es peuvent tre exploit es repr sentation graphique des missions diff rentiation des flux sectoriels analyse de l volution au cours du temps etc Outils de type tableur Excel Ces outils sont g n ralement con us pour laisser l utilisateur final une grande libert par rapport aux r gles et formules utilis es L inconv nient majeur de cette libert est l introduction possible d erreurs de calculs par l utilisateur Aussi un processus de v rification est n cessaire L outil Bilan Carbone d velopp par l ADEME se pr sente sous forme d un classeur Excel contenant plusieurs feuilles Les diff rentes feuilles s occupent pour la plupart des diff rentes classes d missions nergie intrants fret d placements une feuille additionne tous les r sultats et pr sente le bilan global et une feuille rassemble tous les facteurs d missions Les feuilles de calcul se pr sentent globalement tel que dans la figure ci dessous Les cellules de couleur blanche sont celles qui doivent tre com
316. ile dans Panorama 2009 les missions de gaz effet de serre des transports Innovation nergie environnement Les missions moyennes du parc automobile roulant ont donc largement d crus durant les derni res ann es Figure 95 pour atteindre 165g km en 200814 169g km selon le rapport Secten CTEPA 1 Le Grenelle de l environnement fixe par ailleurs des objectifs de 130 g km en 13 Minist re de l cologie du d veloppement durable des transports et du logement observations et statistiques La consommation d nergie et les missions polluantes li es aux d placements http wwvw statistiques developpement durable gouv fr 2012 140 Panorama 2009 les missions de gaz effet de serre des transports Innovation Energie Environnement 141 Citepa rapport Secten 2010 CCFA Setra Asfa TNS Sofres panel Ademe SOesS et panel Inrets CPDP Meeddm SOesS R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES ES 1990 1995 2000 2005 130g en 20 029 2020 Figure 95 Emissions de CO2 moyennes du parc automobile en France et objectifs du Grenelle de l environnement Source idem dq au dessus Attention ne concerne pas les missions amont Les objectifs du Grenelle correspondent une consommation moyenne approximative de 5 4 litres 100 km en 2020 Ceci int gre cependant l arriv e des v hicules lectriques et hybrides prise en compte sp cifiquement dans le paragraph
317. illet 2012 58 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 production de biocarburant contribue un appauvrissement suppl mentaire des terres et donc une augmentation des missions de GES Malgr ces incertitudes nous nous r f rerons au rapport Analyses de Cycle de Vie ACV appliqu es aux biocarburants de premi re g n ration consomm s en France de l ADEME 2010 pour la prise en compte des biocarburants dans le bilan des missions de GES En effet Les biocarburants de deuxi me g n ration peu utilis s pour l instant vont tre amen s se d velopper de plus en plus et constituer une proportion croissante des biocarburants Ces biocarburants fabriqu s partir des r sidus ou des d chets d origine agricole sylvicole industrielle urbaine ou m nag re ont g n ralement un co t de production plus faible et apparaissent comme une voie plus prometteuse et plus efficace pour diminuer les missions de GES li s la production des biocarburants L impact du r seau de transport public du Grand Paris sur la consommation de carburants se fera principalement au niveau des transports en r duisant l utilisation de la voiture particuli re La prise en compte d un facteur d missions moins important pour les biocarburants que pour les carburants fossiles r duira donc les missions
318. imisation des trajectoires et par cons quent une r duction des distances parcourues et un d chargement de certaines lignes Le r seau de transport public du Grand Paris dans son ensemble induira galement de nombreux changements urbanistiques et de d veloppement territorial La structure urbaine tant intimement li e avec la mobilit des habitants le r seau de transport public du Grand Paris induira aussi des effets indirects sur la mobilit et les missions qui y sont li es A titre d exemples la densification du b ti et l augmentation de la mixit permettent de r duire les distances moyennes parcourues par les habitants Ces notions complexes seront abord es en d tails dans le chapitre sur le d veloppement territorial Facteurs d influence L importance du report modal sera d abord influenc e par le trac le nombre de gares et leur localisation De plus le report modal sera largement influenc par le tarif appliqu pour l utilisation des transports en commun ainsi que par les co ts li s l utilisation de la voiture particuli re prix des carburants tarification de l usage de la route tarification des parkings Les missions ne d pendent pas uniquement des distances parcourues Elles sont galement influenc es par le type de v hicule poids a rodynamisme son mode de carburation essence diesel sa cylindr e et sa date de mise en circulation pour tenir compte des normes d missi
319. ine adapt e ce m me indicateur d accessibilit D finir l affectation future des p rim tres d am nagement en fonction de l accessibilit des terrains qui s y situent Inciter l augmentation des programmes de d moblitions reconstruction et de constructions pour augmenter le taux de renouvellement du parc b ti D finir des r gles de construction favorisant des taux de mitoyennet importants Promouvoir des programmes de construction d immeubles collectifs au d triment de maisons individuelles D finir des objectifs de performance nerg tique atteindre pour les futurs programmes de construction r novation allant au del des exigences r glementaires en vigueur par exemple en promouvant la certification environnementale des nouveaux b timents Inciter les communes l instauration d incitations financi res primes pr ts taux int ressants etc afin d encourager les particuliers engager des travaux nerg tiques dans les b timents Inciter les communes encourager les promoteurs publics ou priv s l instauration d un suivi des consommations nerg tiques des b timents et la diffusion de l information aux particuliers R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris 1 4 Analyse des m thodologies existantes Les pr occupations concernant le r chauffement climatique et l implication des gaz effet de s
320. ions annuelles li es l exploitation des services publics et celles li es l entretien la maintenance et la r novation des VRD Au total on obtient un FE K de 33 606 02 kg q CO km an qui est suppos par souci de simplification constant au cours du temps 3 7 8 La mobilit des individus influenc e par les formes urbaines missions de CO cr es par individu pour un trajet domicile travail selon la densit d activit humaine nette de la zone urbanis e missions de CO cr es par individu pour un trajet domicile travail selon la mixit fonctionnelle nette de la zone urbanis e Attention il est important de rappeler que les missions de CO calcul es pour le poste n 3 la mobilit des individus influenc e par les formes urbaines l aide des facteurs d missions FE L et FE M ne seront pas comptabilis es dans le bilan final d missions de CO du projet voir partie 2 de la phase 1 de la pr sente tude FE L et FE M sont utilis s ici pour effectuer une analyse de sensibilit optionnelle permettant d obtenir un ordre de grandeur des effets de la densit et de la mixit urbaine sur la mobilit des individus et des missions de CO induites Les Variations d missions de CO calcul es par le biais de FEL et de FE M seront affich es uniquement titre indicatif La d finition du facteur d missions FE L s appuie sur une tude du Centre de Recherche en Sciences de la Ville du Territo
321. ire et du Milieu rural LEPUR Les r sultats de cette tude sont 187 Source base de donn es INIES 188 Extrait de Les surco ts des services publics collectifs li s la p riurbanisation les r seaux d infrastructures et les services de desserte L Br ck SEGEFA mars 2000 189 Cf descriptif du facteur d mission FE H 0 Source Structuration du territoire pour r pondre aux objectifs de r duction des missions des gaz effets de serre LEPUR Universit de Li ge R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Indice de performance nerg tique moyen kg d q CO par trajet Densit d activit humaine nette population emploi haurbanis Figure 117 Evolution des missions de CO li es aux d placements domicile travail par classe de densit Source Structuration du territoire pour r pondre aux objectifs de r duction des missions des gaz effets de serre LEPUR Universit de Li ge La valeur de FE L est consid r e constante au cours du temps Nous consid rons que chaque employ effectue 2 trajets domicile travail par jour de travail aller retour et que les jours effectifs de travail de chaque employ repr sentent 85 des jours ouvrables On obtient ainsi une valeur moyenne de 442 trajets emploi an Ainsi si l utilisateur encode la variation de densit d activit humaine entre une situation avec et une situation sans projet le facteur d
322. ire ou qu elle contr le Le champ 2 traite des missions li es la production de l lectricit chaleur froid consomm e par les biens dont la structure est propri taire ou qu elle contr le la perte en ligne n en fait pas partie puisque non consomm e par la structure Le champ 3 traite de l ensemble des missions induites par le fonctionnement de la structure sans notion de contr le ou de responsabilit Il est n cessaire d tudier les champs 1 et 2 pour tre conforme la m thode le champ 3 tant optionnel Division du p rim tre selon le Bilan Carbone voir Fiche 1 page 153 L approche de la m thodologie Bilan Carbone repose sur une approche plus globale dont l un des points fondamentaux est d inclure les missions de GES qui prennent directement place au sein de l entit et les missions qui prennent place l ext rieur de cette entit mais qui sont la contrepartie du processus n cessaire l existence de l activit ou de l organisation Il est n cessaire de prendre en compte l ensemble des missions directes et indirectes selon une logique de d pendance et donc d valuer non seulement les missions dont l activit est responsable gt mais aussi des missions que l activit n cessite gt ou induit gt sans en tre directement l auteur Cet ensemble correspond au p rim tre global Il est ensuite possible de r aliser des extractions hors de ce p rim
323. ire un changement d usage des sols que sur des surfaces relativement limit es L impact induit par le m tro sur le d veloppement territorial pourrait par contre impliquer des impacts sur l occupation du sol tr s importants voir phase 1 de cette tude pour plus de d tails Cette th matique sera donc d velopp e plus en d tails dans la partie D veloppement territorial voir 3 7 De mani re sp cifique la construction de l infrastructure des fins simplificatrices nous consid rerons que le changement d usage des sols induit les missions absorptions regroup es sur l ann e du chantier dans les faits le contenu en carbone des sols continue de varier par la suite jusqu une stabilisation de sa teneur moyenne annuelle Edition 20 juillet 2012 Soci t du Grand Paris DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 Soci t du Grand Paris 106 Le facteur d mission de d stockage retenu voir 8 3 7 4 est de 383 7 t q CO ha biomasse sol Les surfaces concern es dans le cadre de la construction de l infrastructure tant relativement limit es on ne tiendra pas compte dans cette partie de la suppression du potentiel d exploitation de ces surfaces naturelles des fins de production d nergies vertes Nous nous baserons sur une emprise de 8m de largeur pour une section de de
324. is e pour le traitement des sols essentiellement 3 4 2 3 1 Consommation nerg tique Concernant le volume de mat riaux d plac s pour la constitution d un kilom tre de plateforme en surface l outil r alis par R seau Ferr de France l ADEME et la SNCF dans le cadre de la LGV Rhin Rh ne envisage une cubature de 100 500 m par m tre lin aire pour une plateforme TGV d environ 15 m tres de large soit entre 6 6 et 33 m tres d paisseur Etant donn qu un projet de m tro n cessite des zones de d blai ou de remblai a priori moins importantes qu une ligne grande vitesse nous prenons comme hypoth se de base un d blayage rembla yage moyen de 6 m tres d paisseur par m tre lin aire pour une plateforme de 8 m tres de large soit 48 m par m tre lin aire de plateforme Le transport des mat riaux entre site ou vers des centres de stockages est pris en compte dans le poste d missions Fret Le volume d blay ou remblay retenu par d faut est donc de 48 000 m par kilom tre de plateforme 2 voies ce qui correspond raison d un litre de fioul par m une consommation nerg tique de 48 000 litres de fioul 3 4 2 3 2 Mat riaux La constitution d une plateforme de surface n cessite un traitement des mat riaux terrass s de 20 30 au liant hydraulique constitu en partie de chaux entre 2 et 4 d apr s l outil bilan carbone de la LGV Rhin Rh ne chaux dont le facteur d mission est lev 1 1
325. isateur ce sont les cellules regrouper d ployer donnant ainsi une vision arborescente gris es pr vues pour affiner le calcul lorsque les donn es sont disponibles e Les cellules sur fond blanc de la colonne H correspondent aux valeurs d finies par d faut Fichier Accueil Insertion Mise en page Formules Donn es r TE r dans l outil et rappel es depuis l onglet de base de donn es _ e Les cellules sur fond blanc de la colonne L rappellent les valeurs retenues pour le calcul HAE ABC D E F G amp G H savoir la valeur par d faut de la ligne si l utilisateur ne renseigne rien en colonne D et la valeur renseign e en colonne D par l utilisateur si tel est le cas Construction de l infrastructure 5 gt Sections souterraines 6 gt Tunnels par tunnelier 391 L gt Tranch es couvertes 803 gt Ouvrages d art a riens SIA Figure 126 Vue du calculateur Organisation par type d infrastructure 137 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 3 du np Des listes d roulantes sont galement pr sentes lorsque des choix sont r aliser Elles sont 4 4 1 3 Tableaux r capitulatifs et sorties graphiques signal es dans l intitul de
326. issement des engins amortissement des b timents sous traitance ventuelle et un r capitulatif La majorit des facteurs d mission sont issus du Bilan Carbone Des facteurs d missions suppl mentaires viennent enrichir l outil en particulier sur les mat riaux de construction Source Eurobithume Colas L outil est de conception simple pour une prise en main rapide mais ne permet pas en l tat de prise en compte multi phase ou multi corps d tat sans que ceux ci ne soient agr g s 1 4 3 2 2 Le r f rentiel GHG Protocol Initiative Protocole GES voir annexes fiche 2 Issus du WRI et WBCSD cette initiative propose des outils de calcul transversaux combustion sur site combustion dans des v hicules et sp cifique production de l aluminium du ciment Ces outils sont en libre acc s depuis le site web La prise en compte de chaque flux correspond un tableur sp cifique auquel est rattach e une note m thodologique L utilisation de ces tableurs n cessite une grande connaissance des flux et de la technicit des produits composition pr cise d un ciment avec proportion de CaO MgO par exemple Aussi cet outils permet il une certaine pr cision pour les flux ma tris s principalement pour les producteurs de mat riaux mais n est pas utilisable pour les flux qui ne sont pas pr cis ment connus pas de facteurs agr g s donc difficile mettre en uvre dans les tudes amont de projets d infrastructur
327. issions carbone li es au d veloppement territorial sont aujourd hui directement accessibles au grand public nombreux sont les bureaux d tudes avoir d velopp en interne des outils de calcul sp cialis s sur le sujet A cause des probl mes de propri t intellectuelle il est difficile d effectuer un tat de l art complet de ces outils Citons par exemple l outil EnerTer d velopp e par le bureau d tudes Energies Demain voir Fiche 9 page 157 C est un mod le discret bottom up construit sur une base de donn es d taill e compilant les informations thermiques et les caract ristiques architecturales relatives 30 millions de logements de l Hexagone et l chelle communale les surfaces r serv es au tertiaire Source recensement de la population INSEE 99 Le logiciel calcule pour chaque logement et pour l ensemble des surfaces tertiaires communales ses consommations nerg tiques pour le chauffage l ECS et la cuisson en fonction de ses caract ristiques morphologiques et techniques son occupation et sa localisation v L outil est construit partir d une base de donn es que l on peut facilement mettre jour dynamique mais il diff re dans ce sens sur l outil que nous comptons d velopper qui ne sera pas bas sur un mod le discret mais plut t sur des agr gations EnerTer regroupe l essentiel des variables entrant en jeu dans les consommations nerg tiques du b timent en phase exploitation
328. isson et l lectricit sp cifique augmentent toujours nettement Cela s explique notamment par l engouement de la population pour l installation de nouvelles technologies dans leur logement comme le multim dia souvent tr s d pensi res en nergie Concernant la consommation du b timent par usage volution de la consommation d nergie dans l habitat W Chauffage M Eau chaude sanitaire W Cuisson lectricit sp ci hque clairage lectrom nager ascenseurs etc De 1990 2005 A 12 1990 6 37 Mtep 2005 7 2 Mtep L Figure 31 Evolution 1990 2005 de la consommation d nergie dans le secteur r sidentiel et ventilation des consommations nerg tique par usage dans l habitat en 2005 Source ADEME tableau de bord de l nergie en Ile de France dition 2010 janvier 2010 Concernant le secteur tertiaire sa consommation en nergie finale a cr de 18 entre 1990 et 20057 Cette volution est toutefois relativiser l ensemble des surfaces affect es au tertiaire a progress de 20 entre 1990 et 2005 la consommation nerg tique a donc cr moins vite que l activit elle m me Si on observe les d tails par poste de consommation c est le chauffage des locaux en particulier dans l enseignement et la sant qui est le premier poste de consommation nerg tique Suivent les usages sp cifiques de l lectricit clairage etc surtout pour les bureaux et les commerces Enfin
329. it fonctionnelle dans le sc nario avec et sans projet 2 4 5 4 Calcul des inputs pour chaque ann e de calcul les valeurs de passage Pour calculer les valeurs annuelles des inputs il faudra se r f rer une courbe d volution du parc b ti au fil du temps afin de r partir les surfaces suppl mentaires construites r nov es ou d molies d ici 2035 avec projet sur chaque ann e entre aujourd hui et 2035 La difficult majeure de cet exercice r side dans le fait que cette volution sera intimement li e aux dates de mise en application des CDT qui aujourd hui sont encore incertaines Il est toutefois possible de retenir 4 hypoth ses fortes pour construire cette courbe d volution 1 par souci de simplification on peut supposer que les rythmes de construction de r novation et de d moblition reconstruction suivront la m me courbe d volution et ce de la m me mani re pour les surfaces r sidentielles et tertiaires 2 il est consid r que les CDT rentreront en vigueur en m me temps que la mise en service de chaque tron on du m tro qui traverse ces territoires Il y aura une forte acc l ration du rythme de construction r novation d molition sur ces territoires d s la mise en service de chaque tron on 3 toutefois un peu avant la mise en service de chaque tron on nous consid rerons qu il y aura un effet lt d anticipation gt naturel du rythme de construction On observera certainement une hauss
330. it de l impact du projet Il faudra donc d velopper une m thodologie plus d taill e permettant de prendre en compte de mani re pr cise l impact de la mise en service du r seau de transport public du Grand Paris sur la mobilit en Ile de France Le d veloppement territorial le r seau de transport public du Grand Paris aura un impact majeur sur le d veloppement territorial et urbanistique de l Ile de France Cet impact aura des cons quences majeures sur les missions de GES de l Ile de France qu il est R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Paris primordial d inclure dans le bilan global Cependant tr s peu de m thodologies permettent actuellement la prise en compte de ces impacts Il faudra donc d velopper de mani re importante la m thodologie afin de tenir pleinement compte de l impact du r seau de transport public du Grand Paris sur le d veloppement territorial Edition 20 juillet 2012 53 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 Partie 2 D veloppement des lignes directrices de la m thodologie d valuation des missions de GES sp cifique au projet de r seau de transport public du Grand Paris 2 1 Introduction Comme d taill dans la partie 1 les diff rentes approches m thodologiques commun ment utilis es pour valu
331. its p troliers pour le transport suivis du gaz naturel secteur du r sidentiel et de l lectricit essentiellement le tertiaire qui constituent les principales sources d nergies utilis es respectivement 51 22 et 20 2 Total 24 6 Mtep M Produits M lectricit pti D Chauffage urbain Gaz naturel M Autres Figure 6 Part des diff rents produits nerg tiques consomm s en Ile de France en 2005 Source ADEME tableau de bord de l nergie en Ile de France dition 2010 janvier 2010 L incin ration des d chets ou des gaz qui se d gagent la d composition des d chets permettent de produire 1 018 GWh d lectricit et 5 125 GWh de chaleur qui alimente les r seaux de chauffage urbain La nappe d eau chaude reposant sous le bassin parisien le Dogger est galement exploit e pour produire approximativement 1 373 GWh de chaleur g othermique et chauffer l quivalent de 142 000 logements via le r seau de chaleur L le de France tant dens ment peupl e elle constitue le territoire id al pour d ployer des r seaux de chaleur Un r seau de chaleur est un r seau ferm de distribution d eau chaude ou de vapeur qui relie plusieurs lieux de consommation parfois plusieurs milliers de logements M me s il y a des pertes en ligne le r seau de chaleur permet g n ralement de gagner en efficacit nerg tique car la centrale de production met une grosse puissance disposition de multiples p
332. ituation de projet De l volution du parc automobile La dur e de vie de l infrastructure s tendant sur plusieurs dizaines d ann es on peut s attendre une am lioration consid rable du parc automobile en termes d missions de GES Il faudra donc n cessairement d finir un facteur d mission volutif au cours du temps permettant de tenir compte de ces am liorations De l volution des carburants Comme nous l avons vu lorsque les missions proviennent de la combustion de mati res organiques issues de cultures durables elles ne participent pas l augmentation de GES dans l atmosph re et ne doivent pas tre comptabilis es dans le bilan d missions de GES Les biocarburants tant consid r s comme issus de l agriculture durable ils contribuent donc moins il faut tout de m me tenir compte de l nergie n cessaire la transformation des mati res organiques en biocarburants et de l nergie n cessaire au transport l augmentation de GES dans l atmosph re Il faudra donc tenir compte de l volution future de leur utilisation au d triment des nergies fossiles Bien que diverses m thodologies dont la m thode europ enne COPERT IV permettent de calculer les consommations des v hicules et les missions au pot d chappement en tenant compte de multiples facteurs vitesse pente etc il n existe notre connaissance aucune Edition 20 juillet 2012 51 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATI
333. ivants FE en a kgCO gt e kg Bilan Carbone Ecolnvent 2 0 Norgate et Al ICE Univ Bath Valeur retenue i 2 2 1 75 2 3 1 64 ada 47 recycl 0 recycl 47 recycl 2 2 kgCO e kg 2 6 10 8 34 22 4 7 55 Aumin 40 recycl 32 recycl 40 recycl 6 1 kgCO2e kg 2 93 1 89 3 3 2 60 SUITE 41 recycl 22 recycl 37 recycl 2 6 kgCO e kg Tableau 28 Facteurs d missions recens s pour les m taux 133 R seau Ferr de France nous a communiqu les travaux r alis s notamment dans le cadre de l tude carbone de la Ligne Grande Vitesse Rhin Rh ne La RATP a galement t contact e mais une fois la personne d tentrice des donn es techniques sur les r alisations prolongations de lignes identifi e il n a pas t possible d changer sur ces donn es pour cause de protection du secret industriel 134 Assessing the environmental impact of metal production processes T E Norgate S Jahanshahi W J Rankin 2006 Edition 20 juillet 2012 93 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 du Rue Type de b ton Dosage Classe de selon Catalogue Type minimal en r sistance des Articles Ciment ciment Normalis s kg m3 NPK A Sec ou humide en permanence cEM II A LL ou rarement sec C25 30 Le facteur d missions de l acier est beaucoup plus d pendant du mixte nerg ti
334. ivit s et plus g n ralement des impacts des mesures susceptibles d affecter le comportement des usagers modification de l environnement urbain mesures r glementaires Dans notre cas d tude nous disposons d un mod le de type 4 tapes d nomm MODUS propri t de la DRIEA compl t par un mod le de transport public de la RATP Ces mod les sont bas s sur un d coupage de l Ile de France en zones de trafic gt Chaque zone est un g n rateur et ou un attracteur de d placement Les points ci dessous s attachent d crire le fonctionnement g n ral et les donn es d entr e et de sortie du mod le Pour la description compl te et d taill e du mod le et de ses param tres il convient de se r f rer son mode d emploi disponible sur demande aupr s de la DRIEA Etape 1 G n ration attraction Le mod le de la DREIA est en mesure d estimer sur base d une distribution de la population et des activit s tape de g n ration attraction les d parts et arriv es journaliers un jour ouvrable moyen par zone de trafic et galement par motif de d placement Le calibrage des missions et attractions a t effectu par r gression lin aire entre les d placements de l Etude Globale Transport EGT et les caract ristiques socio conomiques des zones de trafic Edition 20 juillet 2012 71 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALIS
335. jourd hui mal ins r s dans le tissu m tropolitain et en les mettant en relation avec les grands p les d emplois de la R gion soutenant le d veloppement conomique par la mise en relation de grands p les d activit s v ritables g n rateurs de croissance pour la r gion Ceci devrait permettre notamment d am liorer l attractivit du territoire de faciliter l acc s des demandeurs d emplois plus d offres d emplois et d encourager les changes et la mise en r seau des p les d excellence Les nouvelles lignes de m tro assureront galement aux zones strat giques du centre et de la p riph rie des gains d accessibilit importants qui r duiront les co ts g n ralis s de transport et pourront induire de meilleures performances des activit s existantes ainsi que des emplois nouveaux Le m tro devrait galement stimuler l am nagement des territoires L offre nouvelle de transport public sera en effet accompagn e de l am nagement de v ritables quartiers de villes m langeant logements et emplois Gr ce des mesures d accompagnements une structure d agglom ration plus compacte et des projets urbains plus denses et moins consommateurs d espace pourront tre programm s Participation au d veloppement durable Le r seau de transport public du Grand Paris est un projet de d veloppement durable dont les effets seront b n fiques sur les plans conomique et social mais galement du point de vue environnemental
336. joutent des hypoth ses sp cifiques des particularit s du territoire d Ile de France Des calculs d interpolation et d extrapolation lin aires des tendances d volution des parts de march des nergies Le mix nerg tique actuel pour le chauffage des logements francilien neufs ou r nov s entre 1999 et 2005 est repris des figures ci dessous Il correspond aux parts respectives des nergies de chauffage dans les logements r cents soit individuels soit collectifs Avant 1949 De 1949 1974 de 1975 1981 de 1982 1998 de 1999 2005 0 0 Avant 1949 De 1949 1974 de 1975 1981 de 1982 1998 de 1999 2005 a b amp Gaz naturel m Fioul m GPL m Electricit chauffage urbain W bois m charbon Figure 112 Part des nergies utilis es en Ile de France pour le chauffage selon l poque de construction en logement collectif et b en maison individuelle Source ENERTER 2005 Energie Demain INSEE in L am lioratic nerg tique du parc r sidentiel francilien les enjeux socio conomiques IAURIF 2010 Le calcul du mix nerg tique entre 2005 et 2050 se base sur les r sultats du travail prospectif du CEREN concernant l volution des parts de march des nergies de chauffage pour les logements fran ais entre 2000 et 2020 Il s appuie galement sur l tude du CLIP concernant les perspectives de r duction des missions de CO li es au confort thermique dans l habitat d ici
337. kgCO kg R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris En consid rant qu un m de mat riau a une masse de 1 8 tonne un traitement avec un taux de chaux 2 n cessite 36 kg de chaux Ce qui correspond 40 kgCO e par m de mat riau trait 2 Sur la base de 48 000 m3 d blay ou remblay par km avec 25 des volumes trait s le traitement la chaux implique l mission de 475 tCO e pour un kilom tre de plateforme terrass e 3 4 3 Equipements ferroviaires 3 4 3 1 Voie sur ballast L tude r alis e par R seau Ferr de France l ADEME et la SNCF int gre un facteur d missions pour la production du ballast 7 3 kgCO e tonne et la masse n cessaire par kilom tre de voie simple 4 400 tonnes Nous n avons pas identifi d autres sources bibliographiques sur l impact carbone du ballast Nous retenons donc comme facteur d missions 32 3 tCO2e par kilom tre de voie simple 3 4 3 2 Voie sur dalle b ton Dans le cas d une voie sur dalle de b ton une couche de calage est coul e au dessus du radier pour noyer les traverses Par d faut dans l outil cette couche de calage fait 2 8 m tres de large pour chacune des voies et 20 cm d paisseur et est constitu de b ton C25 30 100 kg de d mission ferraillage par m Volume 7 3 Mat riau C Es tCO2e m Couche de calage 1 C25 30 voie 100 kg m3 Ka Couche de calage 1 vo
338. la climatisation repr sente une part croissante des consommations d nergie en 2010 Remarque du point de vue nerg tique le secteur du tertiaire est globalement m connu et souffre d un d ficit de suivi statistique pour valuer les consommations nerg tiques et les missions de gaz effet de serre associ es Aujourd hui les donn es disponibles quant aux consommations des b timents sont disparates et souvent obtenues en ayant recours la mod lisation Ceci est galement vrai dans une moindre mesure pour le r sidentiel Aujourd hui donc la consommation nerg tique li e au chauffage constitue le principal gisement d conomie d nergie la fois pour le secteur r sidentiel que tertiaire pour les raisons suivantes premi rement le chauffage repr sente plus des deux tiers des consommations dans un logement ou dans un b timent tertiaire actuel deuxi mement la part de march des nergies fossiles dans la consommation de chauffage est encore majoritaire et enfin m me si ce poste de consommation est relativement stable ces derni res ann es comparativement aux autres postes en constante hausse c est celui sur lequel il est le plus facile d agir l chelle r gionale En effet les besoins en chauffage sont fortement li s aux I 0 L nergie finale est l nergie mesur e au niveau du compteur de l abonn L nergie primaire est l nergie qui a t n cessaire pour cr er l nergie c
339. la question et apparaissent lorsque l utilisateur clique sur la cellule renseigner A la fin de chaque bloc l utilisateur retrouve un tableau r capitulatif pr sentant par poste les missions de GES associ es au type d infrastructure trait ainsi qu un histogramme illustrant les LE 4lalejc E F r sultats obtenus Construction de l infrastructure gt Sections souterraines gt Tunnels par tunnelier gt Type 1 Param trage g n ral Creusement et d blais pour pr cision Voussoirs pour pr cision Construction de l infrastructure 5 Sections souterraines L a Tunnels par tunnelier Type 1 Param trage g n ral Creusement et d blais pour pr cision Voussoirs pour pr cision Mortier pour pr cision C32 40 Radier pour pr cision R capitulatif des missions tunnelier e1 energie PRE 1 200 000 Utilisateur2 Utilisateur 600000 4 RRE Mortier 200000 g ET TETE MP ES Figure 128 Vue du sous bloc Voussoirs permettant de pr ciser les caract ristiques des voussoirs retenues par Voussoirs 3550 5 5 S 31 3 2 S d faut PP Mortier 7250 s 194 J p Mat riaux Transport On note para ailleurs dans ce cas de s lection du type de b ton que des b tons sont nomm s Figure 130 Vue du r capitulatif des missions associ es au tunnel de type 1 Utilisateur 1 gt Utilisateur 4 gt Ces b tons
340. lcul pour le SP2 1 113 Cf partie 1de la phase 1 16 Cf partie 1de la phase 1 117 Le b ti en zone diffuse n cessitera des co ts de construction plus importants au d part pour atteindre les m mes performances d isolation du fait d une enveloppe plus importante R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris P2 Exploitation des b timents de passage Parc r sidentiel par p riode de construction en 2035 dans un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence P1 Poste d missions de CO relatif au d veloppement territorial n 1 Parc tertiaire par p riode de construction en 2035 dans un VP VIII ne sc nario avec projet et un sc nario de r f rence SP1 1 Sous poste n 1 relatif au Poste d Emissions n 1 d missions de CO VP I Valeur de passage n l valeur de l input pour l ann e de calcul consid r e prise en compte pour le calcul des missions du poste en question FE A Facteur d Emission relatif l influence de la Valeur de Passage concern e sur le poste d missions de CO donn n A La structure d taill e du parc b ti par m2 SHON par type d affectation et par p riode de construction dans le cas d un sc nario avec projet et dans le cas d un sc nario de r f rence sera calcul e pr alablement par l utilisateur l horizon 2035 Cf 8 2 4 5 3 La structure de ces deux parcs sera d finie pour chaque ann e
341. le afin d agir sur les comportements individuels des principaux utilisateurs des b timents Les r glementations venir Suite au Grenelle de l Environnement la nouvelle RT 2012 en application partir de 2011 devient la r f rence Celle ci vise tre plus restrictive et atteindre une division par 3 de la consommation nerg tique des b timents neufs en s alignant sur le label BBC 2005 consommation maximale de 50 kWhep m an Elle concerne les 5 usages chauffage rafraichissement eau chaude sanitaire ventilation et auxiliaires Ensuite l horizon 2020 un nouvelle RT 2020 est envisag e pour mettre en uvre le concept de b timent nergie positive BEPOS Concernant l existant la loi Grenelle vise r duire les consommations d nergie du parc fran ais d au moins 38 d ici 2020 et ce par la r novation compl te de 400 000 logements compter de 2013 Constructions neuves faisant l objet d une demande de permis de construire d pos e compter de la fin 2012 et b timents publics et tertiaires dont la demande est d pos e compter de la fin 2010 Edition 20 juillet 2012 21 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du ete 1 1 2 4 Ce qu il faut retenir Avec 24 6 Mtep consomm s en 2006 l Ile de France est la r gion fran aise la plus cons
342. le projet 3 7 3 La r novation des b timents r sidentiels et tertiaires FE C missions de CO cr es par la r novation d un m2 SHON de logement missions de CO cr es par la r novation d un m2 SHON FE D He w de b timent tertiaire bureaux commerce La d finition de la valeur actuelle des facteurs d missions FE C et FE D se base premi rement sur les r sultats du projet RAPPE R novation Architecturale Patrimoniale et Performance Energ tique A laide du logiciel CO2CON cette tude a consist en une analyse comparative de diff rentes solutions constructives visant l am lioration nerg tique de logements objectif 50kWh m2 an et de leurs missions de CO en phases construction et exploitation Les r sultats du projet RAPPE soulignent notamment qu en phase construction une op ration de r habilitation standard met environ 30 de CO en moins qu une op ration de d molition reconstruction conventionnelle Cf Figure 107 ci dessous 18 Life cycle CO2 emission reduction predictions for japan s housing sector towards 2030 M DEJIMA Graduate school of engineering Utsunomiya University Japan 1 Suzuki M amp Oka T 1998 Estimation of the life cycle energy consumption and CO2 emissions of office buildings in Japan Elsevier Science and Energy Buildings 160 RAPPE R novation Architecturale Patrimoniale et Performance Energ tique SA HLM des CHALETS Toulouse LRA GRECAU L Floissac logiciel CO2CON
343. lement d analyser l influence sur les missions induites et vit es ainsi que sur leur volution au cours du temps 7 Par exemple Prolongement du RER E l Ouest Edition 20 juillet 2012 61 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du irana gil 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050 M Emissions E Emissions vit es Figure 63 Repr sentation sch matique d un graphique comparatif des missions induites et vit es gr ce au projet tudi entre 2010 et 2050 Bien que la comparaison entre les missions induites et les missions vit es soit cruciale et permette in fine d valuer l impact du projet sur les missions de GES nous viterons de soustraire directement les missions vit es des missions induites En effet il est important de bien comprendre que le projet ne constitue pas un puits de carbone et ne permet pas d enfuir dans le sol des quantit s de GES pr c demment mises Les missions induites sont des missions lib r es dans l atmosph re tandis que les missions vit es correspondent une diminution des missions suppl mentaires qui auraient eu lieu si le m tro n avait pas t mis en place Bien que ce concept soit relativement abstrait il est important que le public comprenne que le projet n a pas pou
344. lement dans son guide Guidelines to Defra DECC s GHG Conversion Factors for Company Reporting une liste importante de facteurs d missions d finis selon le champ 1 2 ou 3 du bilan d sir voir Fiche 5 page 155 La m thodologie GHG Protocol ne propose pas de liste ou de recueil complet des facteurs d missions mais les outils sp cifiques aux diff rents secteurs industriels contiennent chacun des Edition 20 juillet 2012 44 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du LT facteurs d missions L outil de calcul de la m thodologie GHG Indicator inclut galement une liste de facteurs d missions par d faut Il existe galement de nombreux documents ou bases de donn es qui ne sont pas consid r s comme des m thodologies en tant que tel mais qui contiennent des facteurs d missions par exemples Carbon Trust 2010 Conversion factors IEA 2010 CO emissions from fuel combustion International Union of Railways Carbon footprint of high speed railway infrastructure 1 4 1 4 Type d outil de calcul La plupart des m thodologies proposent non seulement des documents de guidance mais galement un ou plusieurs outils de calcul Dans la majorit des cas il s agit d un tableur sous format Microsoft Excel mais l outil de calcul peut aussi prendre la forme d un out
345. les mat riaux n cessaires au sout nement et la pose des quipements ferroviaires voussoirs murs dalles et radier b ton r alis en fond de tunnel ou de tranch e Le couche de calage en b ton supportant les traverses ou le ballast selon la solution retenue et le reste des quipements ferroviaires sont tudi s dans le sous chapitre consacr aux quipements ferroviaires Les sch mas ci dessous pr sentent les l ments des tunnels et tranch es ainsi que les dimensions retenues comme donn es d entr e de l outil Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 du LT 3 4 2 1 1 Consommation nerg tique La consommation nerg tique associ e aux percements des tunnels et creusement des AE tranch es est valu e partir des volumes excav s pour les tunnels des volumes d blay s et Si PRE Mortier de remblay s pour les tranch es des consommations unitaires des engins de chantiers et des SA bourrage tunneliers par m d plac s Le d placement de ces mat riaux de chantier chantier ou vers des Ste centres de stockage est pris en compte dans le poste Fret A Voussoirs Pour les consommations unitaires des ratios par d faut ont t retenus e Tranch es couvertes 1 litre de fioul par m d blay ou remblay chiffre retenu dans f le
346. les m mes normes nerg tiques fix es par la loi mais la construction d un nouveau b timent en zone diffuse engendrera un co t carbone plus lev puisqu elle n cessitera davantage de mat riaux et d missions de GES li es au transport de ces Figure 29 Estimation du co t primaire moyen d quipement de parcelles dans mat riaux un lotissement avec cr ation de voirie selon la largeur front de voirie Source extrapolations Stratec 2010 sur base de l tude Halleux J M Lambotte J M et Bruck L 2008 Etalement urbain et services collectifs les surco ts d infrastructures li s l eau Revue d Economie R gionale et Urbaine n 1 pp 21 42 p 28 10 15 20 25 Largeur front de voirie en m Les dimensions du parcellaire largeur front de voirie profondeur des parcelles influencent la longueur des infrastructures construire pour le raccordement aux r seaux La Remarque ces co ts sont sp cifiques au contexte belge mais ils permettent toutefois de faible densit des quartiers p riurbains d coule le plus souvent de la mise en place de mesurer l importance des variations de co ts selon les configurations g om triques des W aa i parcelles maisons unifamiliales isol es sur de vastes parcelles Par rapport a des immeubles mitoyens que l on rencontre dans des zones plus denses des surco ts sont g n r s puisque pour un nombre de logements d termin la distance moyenne lev e entre
347. lisation d une base de donn es sans sa divulgation ce qui correspond mieux un mod le commercial orient sur les donn es et garantissent l int grit des calculs car non modifiables par l utilisateur L avantage de ces outils est donc principalement leur fiabilit et la comparabilit plus importante des r sultats R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Main Entity l User Facilities Emission Optional Rep S Information Management Data Reporting Summary Marie s Trees Year 2007 i J lif s A Facility Name LA Office State Province California Entity Status Initiated Country United States Identifier CA US and Equity Share 100 ii Worldwide Level Facility Emission Category X GH Gas X Facility Status Pending Revision Number 001 Emission Source Calculation Method 5 Built In Calculation Tool Pre Calculated Emission Amount Unit metric tor v F Is De Minimis Explain the methodologies emission factors and their sources used for the pre calculated emissions data General Information Figure 51 Exemple de page d encodage des donn es de l outil Climate Action Registry Reporting Online Tool www climateregistry org Finalement l outil de calcul peut aussi prendre la forme d un software part enti re tel que le celui du Global Emission Model of Integrated Systems GEMIS d velopp par l Oko I
348. ll es selon l chelle de travail v c est un outil d aide la d cision sous forme d un tableur Excel organis par th matique qui permet de tester diff rents sc narios d am nagement et de rep rer facilement les leviers d actions tout comme le futur outil que nous comptons d velopper v et enfin car il a t d velopp pour le compte d organismes publics et par cons quent est gratuit et diffusable x Toutefois d apr s notre contact l ADEME la diffusion de l outil initialement pr vue courant 2011 est aujourd hui retard e C est pourquoi nous n avons pas pu nous procurer la premi re version du logiciel Toutefois sous condition que la diffusion ait lieu avant la fin de l ann e et que nous puissions y avoir acc s il sera possible de s inspirer de la m thodologie de calcul utilis e R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris dans GES SCoT D autant plus que d apr s nos contacts l outil est d j finalis et a t test sur diff rents territoires d application de SCoT il ne reste plus qu il soit diffus e Le barom tre Carbone des Contrats de D veloppement Territorial voir annexes fiche 8 La Caisse des D p ts a r cemment lanc une tude visant d velopper une m thodologie de mesure de l impact et de l intensit carbone des projets territoriaux inscrits dans les CDT en cours d laboration Cette
349. lle ou th matique R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t r du Grand Paris CarbOptimum Comparateur de sc narios Bilan du sc nario 1 4 Bilan du sc nario2 ff scenario 2 Bilan du sc nario scenario_3 M 2 bilan sc nario 1 SHH Feuille Microsoft Office Excel EAL 139 KB 1 bilan sc nario 2 4 Feuille Microsoft Office Excel 139 KB Figure 64 Repr sentation sch matique de la page d accueil de l outil de comparaison de diff rents sc narios de projet En ins rant le nom des bilans comparer l utilisateur pourra ainsi comparer rapidement diff rents sc narios entre eux L analyse sera effectu e temporellement voir Figure 65 ou par th matique En proc dant de la sorte il sera donc possible de quantifier l impact de diff rentes mesures ventuelles en termes d missions de GES Emissions induites rey Les mml il Bi LV FE re ra PT EEN AL Ha LS ti mR Emissions vit es ii T ii T T T l T T T Re 1 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050 E Sc nario 1 E Sc nario 2 Figure 65 Repr sentation sch matique d une comparaison temporelle des missions induites et vit es gr ce au projet de deux diff rents sc narios variantes Edition 20 juillet 2012 62 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR L
350. lle par th me Etudes et travaux pr alables facteurs li s la construction de l infrastructure missions li es au fonctionnement de l infrastructure volution de la mobilit facteurs li s au d veloppement du territoire Chaque feuille contiendra une s rie de cadres permettant le calcul partir d informations plus ou moins pr cises ex Figure 56 Un code couleur sera mis en place afin de bien montrer l utilisateur les cases remplir avec les donn es d entr e en gris les cases reprenant les facteurs d missions en rouge et les cases d taillant les r sultats en vert Les donn es les facteurs d missions et les r sultats seront d taill s par ann e horizontalement Les missions de CO calcul es pour chaque poste d missions ainsi que au total pour la th matique en question seront pr sent es en bas du tableur Edition 20 juillet 2012 Paris Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du irana gil A B c D E Sn S H g Mao home etudes prealables construction fonctionnement mobiite di Pr t 04 Figure 56 repr sentation sch matique du tableur de calculs des missions de GES li es aux tudes et travaux pr alables la construction Les feuilles suivantes du classeur Excel seront Une feuille reprenant tous les fac
351. lu e s par ment L ajout des flux des g n rateurs sp cifiques l volution des d placements li s aux g n rateurs particuliers doit tre valu e s par ment Donn es d entr es Les donn es d entr e sont donc d une part la matrice de demande r sultat de l tape 2 de distribution et d autre part les caract ristiques de l offre de transport r seau de transport public et du r seau routier Les donn es d entr e concernant l offre de transport les utilit s sont issues en partie des mod les de r seaux qui sont des repr sentations virtuelles des r seaux de transport public et routier et en partie des hypoth ses sur les autres mesures mises en uvre Nous retiendrons que les utilit s sont caract ris es par Les indicatrices de mode constantes modales qui permettent de donner un poids diff rent chaque mode d finies par le calibrage Les p nalit s courte distance pour les modes motoris s qui concr tisent l usage facilit pour les modes doux sur les courtes distances d finies par le calibrage Les temps de parcours le temps pass hors du v hicule et les temps de d placement du matin et du soir issus des mod les d affectations Le co t kilom trique d utilisation de la voiture issu des mod les d affectations La tarification du transport public issu des mod les d affectations Le stationnement caract ris par un surco t pour les automobilistes d pendant de
352. m thodologie vise la cr ation d un outil informatique de mesure et d aide la d cision sp cifique au CDT le Barom tre Carbone des CDT Celle ci en cours d laboration est d velopp e par le bureau d tudes Energies Demain Si cette m thodologie a des objectifs sensiblement diff rents de la pr sente tude et ne modifie en rien les conditions d laboration de la m thodologique sp cifique l ensemble du projet elle peut toutefois constituer une plus value non n gligeable dans la poursuite de notre tude dans la mesure o celle ci se situe un stade d avancement plus avanc attribution du march en juillet 2011 C est pourquoi dans l optique de mener de mani re concert e l laboration de ces deux m thodologies une rencontre avec le bureau d tudes Energie Demain a eu lieu Les principaux l ments m thodologiques avanc s pour le barom tre carbone des CDT ont t discut s Des changes r guliers seront par la suite effectu s avec ce bureau interne afin d assurer une bonne coordination entre ces deux tudes e Le Bilan Carbone Territoire de l ADEME pour une utilisation exp rimentale sp cifique l urbanisme Dans l attente qu un outil d di l valuation des missions de GES pour les d marches d urbanisme soit d velopp l ADEME et la DGALN ont travaill l adaptation de l outil Bilan Carbone Territoire V5 aux documents d urbanisme et aux op rations d am nagement
353. m thodologiques de ces calculs pr alables et la mani re dont l utilisateur pourra calculer les inputs de l outil Cette m thode sera videmment affin e au cours des tudes d impact Pour rappel un guide d utilisation de l outil d taillera davantage en phase 2 les conditions d laboration et de validit de ces inputs La partie 2 4 5 4 d crit quant elle la mani re dont l outil calculera pour chaque ann e la valeur de ces inputs et d finira ainsi des valeurs de passage La seconde sp cificit de cette feuille de calcul r side dans les hypoth ses d volution de l occupation du sol en Ile de France apr s 2035 En effet les projections communales de population et d emploi dans les situations avec et sans projet seront d finies pour l horizon 2035 c est l horizon que les tudes d impacts devront analyser C est donc cet horizon que les utilisateurs de l outil disposeront de donn es relativement pr cises pour un sc nario avec et un sc nario sans projet L occupation du sol voluera videmment apr s 2035 mais il est difficile de pr dire sans tude approfondie dans quelle mesure l volution aura un lien de cause effet avec la mise en uvre du r seau de transport public du Grand Paris Nous consid rerons donc que les impacts induits du r seau de transport public du Grand Paris sur l volution du parc b ti et sur l urbanisation ne seront observ s que jusqu en 2035 Les missions de CO li es
354. mations annuelles de chauffage des logements Les consommations actuelles de chauffage en nergie primaire des logements construits r cemment p riode 1999 2005 sont extraites de l tude de mod lisation de l IAURIF sur le parc de logements franciliens Les valeurs moyennes extraites de cette tude sont ici discrimin es par typologie de logement et par nergie de chauffage utilis e Elles sont reprises dans le Tableau 80 Logements construits entre Typologie Energie 1999 et 2005 Moyenne IDF kWh ep m an Individuel Collectif Tableau 80 Estimations des consommations r elles de chauffage en kWh m2 an des logements franciliens construits ou r nov s entre 1999 et 2005 par typologie et selon l nergie de chauffage utilis e Source Stratec 2012 d apr s L am lioration nerg tique du parc r sidentiel francilien les enjeux socio conomiques IAURIF 2010 donn es 2005 1 Source L am lioration nerg tique du parc r sidentiel francilien les enjeux socio conomiques IAURIF 2010 donn es 2005 Edition 20 juillet 2012 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 Soci t du Grand Paris 126 L volution des consommations de chauffage par unit de surface en nergie primaire est cal e sur les normes Cep max de la r glementation thermique c est dire
355. mbre relativement important de m thodologies de comptabilisation des missions de gaz effet de serre l chelle d un site ou d un projet Toutes ces m thodologies n offrent cependant pas les m mes services et ne pr sentent pas un m me niveau de facilit op rationnelle ou de transparence sur les r gles adopt es Il convient donc de distinguer plusieurs composants associ s ces m thodologies Le p rim tre du bilan il d finit les postes d missions d absorptions pris en compte dans l exercice La proc dure de calcul elle d finit la mani re de prendre en compte ces postes d missions en coh rence avec les objectifs g n raux de la m thodologie La base de donn es des facteurs d mission elle fournit l utilisateur une liste des facteurs d missions qui permettent de passer d une donn e d activit son quivalence en termes d missions de gaz effet de serre L outil de calcul il permet de mettre en relation les donn es d activit s saisir avec les facteurs d mission d effectuer le traitement selon les r gles de calcul et d afficher les r sultats des bilans Toutes les m thodologies ne couvrent pas l enti ret de ces composants voir tableau Par exemple la norme ISO 14064 ne d finit que le p rim tre de l tude et la proc dure g n rale de calcul mais ne propose pas d outil ou de liste des facteurs d missions Au contraire d autres m thodologies comme la m th
356. meubles collectifs dans le quartier influencent la fois la longueur des infrastructures annexes mettre en uvre et la compacit des b timents qui s y trouvent La compacit du b timent permet de limiter la quantit de mat riaux mettre en uvre pour construire son enveloppe 37 Source travaux conduits par V Fouchier sur la densit en Ile de France Voir notamment Les densit s urbaines et le d veloppement durable Le cas de l Ile de France et des villes nouvelles V FOUCHIER 1997 Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du irana gil e Une tude r cente sur le sujet des co ts de viabilisation men e par Jean Marie HALLEUX et gt Fa gt gt Fa Jean Marc LAMBOTTE en Wallonie donne titre indicatif une estimation chiffr e des co ts primaires moyens relatifs l quipement de diff rents types de parcelles ok d Total co ts variables en I9 Figure 28 repr sentation conceptuelle de l influence du taux de mitoyennet sur la surface de l enveloppe surface de plancher gale un b timent mitoyen ou semi mitoyen n cessite une surface d enveloppe en rouge sur la figure moindre Source Stratec 2011 De mani re g n rale chaque nouveau b timent qu il soit en zone urbaine dense ou diffuse devra respecter
357. micile lieu de travail des employ s voiture transports sp ciaux transports publics A la consommation nerg tique lectricit gaz des b timents dans lesquels sont r alis es ces tudes l utilisation de consommables bureautiques et de papier missions li es leur fabrication leur transport et la gestion des d chets g n r s l amortissement du mat riel utilis pour les travaux mat riel informatique par exemple ordinateurs imprimantes mat riel topographique par ex GPS th odolite machines de forage etc Aux voyages et d placements sp ciaux r alis s par les personnes en charge des tudes dans le cadre du projet r unions avec les comit s de pilotage visites et chantillonnages de terrain campagnes d enqu tes etc A l amortissement des b timents La construction des immobilisations immeubles n cessite en effet la production des mat riaux de base leur transport et leur assemblage ce qui engendre des missions qui doivent tre r parties sur la dur e de vie des b timents Etudes et gouvernance Energie des b timents Chauffage Gaz Fioul Electricit Amortissement du mat riel Ordinateurs imprimantes Th odolite Immobilisation des b timents D placements domicile lieu de travail D placements vers les sites de mesures D placements sp ciaux Campagnes de mesures Relev s topographi
358. milaire celui de l tude sur l efficacit nerg tique des modes de transport Deloitte 2008 qui pr conise un facteur d mission de 4 g q CO voy km Le volet transport et nergie du SDRIF value quant lui les missions du m tro 3 5 g q CO par voy km Sur base de ces donn es nous proposons l utilisation d un facteur de base de 123 g q CO C est un facteur moyen pour l ensemble des m tros parisiens d fini nouveau de mani re prudente car il est tr s probable que les nouveaux m tros consommeront moins que la moyenne g n rale Ce facteur de base variera si l utilisateur apporte des pr cisions quant la capacit des m tros leur type de syst me de roulement et la technologie utilis e D apr s les donn es de l tude du Predit sur la consommation des m tros bien que pour les m tros plus anciens 59 72 il y ait une diff rence notable de consommation entre un syst me de roulement sur pneu et sur fer cette diff rence se minimise pour les m tros plus r cents 77 89 voir Figure 71 La question est cependant sujette controverse une consommation sup rieure de plusieurs dizaines de pourcents en cas de syst me de roulement sur pneu tant parfois 7 SDRIF Transport et nergie en Ile de France 2006 Edition 20 juillet 2012 70 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS
359. minution dans la r gion et un p le majeur d enseignement et de recherche 1 2 2 Contexte nerg tique L Ile de France premi re r gion fran aise consommatrice d nergie L Ile de France est une r gion fortement peupl e et o l activit conomique est fortement concentr e entra nant des besoins nerg tiques importants D ailleurs aujourd hui l Ile de France est la premi re r gion fran aise consommatrice d nergie 24 6 millions de tonnes quivalent p trole tepjont t consomm es en 2005 soit 15 de l nergie nationale Une Source du paragraphe ADEME tableau de bord de l nergie en Ile de France dition 2010 janvier 2010 Source du paragraphe Plan R gional pour le Climat en Ile de France livret vert juillet 2010 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris nuance est toutefois apporter rapport l habitant l Ile de France consomme moins que la moyenne nationale 2 14 tep par francilien contre 2 56 tep par fran ais Cela s explique en grande partie du fait d un tissu urbain plus dense et une plus grande proportion d habitats collectifs dans la r gion que dans le reste de la France ces liens de cause effet seront d taill s dans la suite du rapport Une volution croissante de la consommation nerg tique r gionale Entre 1990 et 2005 la consommation finale d nergie francilienne a cr de plus de
360. missions de GES Soci t du Grand Paris de des sous produits et d chets agricoles souvent ligno cellulosiques bois feuilles paille etc et qui ne peuvent pas servir l alimentation humaine Deux familles de biocarburants sont actuellement d velopp es en France le biodiesel ou Esters m thyliques d huile v g tale EMVH issu principalement du colza ou du tournesol il est incorpor au gazole autoris jusqu 7 en volume sans modification du moteur Les EMVH peuvent galement provenir de graisses animales approximativement 10 de la production de biodiesel en 2010 le bio thanol alcool thylique d origine agricole issu de betteraves sucri res ou de graines de c r ales il est incorpor l essence soit en l tat soit sous forme d ETBE Ethyl tertio butyl ether tous deux jusqu 10 en volume d thanol sans modification du moteur Il peut galement tre utilis dans des v hicules adapt s jusqu 85 d thanol dans le carburant Comme expliqu dans le paragraphe 4 2 2 de la partie 1 les quantit s de GES prises en compte dans les calculs de bilan correspondent la contribution l accroissement de la concentration atmosph rique en GES plut t qu aux missions en tant que telles Dans le cas des biocarburants les missions provenant de leur combustion sont issues de la photosynth se et ne participent donc pas n cessairement l augmentation des concentrations de GES La questi
361. n e E Charbon E Fioul Figure 115 Part des consommations de diff rentes nergies dans le poste chauffage des b timents tertiaires entre 1990 et 2009 en France en de Mtep Source CEREN donn es mises jour en juin 2011 B Gaz naturel Figure 114 Estimation de l volution du mix nerg tique pour le chauffage d un logement collectif neuf ou r habilit entre 2005 et 2050 Source des deux graphiques Stratec 2012 d apr s Le calcul du mix nerg tique apres 2009 se r f re l tude du SES de 2001 Celle ci se base sur L am lioration nerg tique du parc r sidentiel francilien les enjeux socio conomiques IAURIF 2010 les hypoth ses utilis es dans le sc nario tendanciel de l Observatoire de l Energie et du sc nario donn es 2005 Re Projection tendancielle de la consommation d nergie des logements M Girault F Lecouvey CEREN 2001 soci t de march du Commissariat g n ral du Plan Les hypoth ses fortes qui en d coulent hypoth ses d volution 2005 2020 concernant le chauffage sont les suivantes D La part de march de l lectricit est stable d ici 2020 2010 hypoth ses d volution 2005 2050 Le gaz se d veloppe au d triment du fuel respectivement 10 et 20 entre 2009 et 2020 Le charbon disparait en 2020 ainsi que le GPL 3 7 6 5 Evolution du mix nerg tique pour le chauffage des b timents tertiaires Le bois et le chauffage urbain repr se
362. n Les valeurs en italiques correspondent des voies quip es pour un m tro sur pneus uvre pour les voies traverses dispositifs de fixation rails Nous compterons une double longueur du lin aire des appareils de voies soit la prise en compte du m tr de chaque or Tunnel et quipements Facteur d mission Mat riaux voie bien que non ind pendante pour en tenir compte type voie b ton et cat naire tCO2e par kilom tre de voie double Tunnel 14 754 Couche de calage 3 4 3 11 C blage courants forts et courants faibles 28 npp a Fixations des rails Une infrastructure ferroviaire n cessite un cablage important associ aux syst mes de signalisation de s curit incendie au dialogue sol train ou encore l clairage des tron ons Rails enterr s Le type de c bles utilis s tant tr s variable en fonction des choix techniques retenus des hypoth ses simplificatrices sont n cessaires Nous consid rons donc dans l tablissement du bilan e 10 c bles identiques courant le long d une voie unique 20 pour voie double quelles que Pies E FOUEMENTEE HOMES GE GURAH ZE e a E E e Un c ble type de section cuivre 16 mm2 entour e d un isolant en poly thyl ne haute Tunnel quip 16 121 17 386 Tableau 42 Facteur d mission du poste Mat riaux pour un tunnel quip Fixations des pistes de roulement 5 101 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calc
363. n abri de chantier de 3 m par personne Par ailleurs selon Bilan Carbone la consommation annuelle moyenne des b timents chauff s l lectricit est de e 283 kWh m pour les bureaux e 254 kWh m2 pour les caf s h tels restaurants Etant donn qu un abri de chantier ne dispose pas de tous les quipements d un local classique mais est a priori plus consommateur en chauffage moindre isolation nous retenons la valeur de 250 kWh m2 On obtient ainsi une consommation d lectricit de 750 kWh par travailleur par an 3 4 9 Changement d usage des sols Lorsque l implantation du m tro entraine un changement d usage des sols terme passage d un cosyst me forestier ou prairie une surface artificialis e la quantit de carbone pr sente dans la v g tation et dans le sol se trouve modifi e Les v g taux jouent en effet un r le d alimentation du sol en carbone par la mati re organique qu ils y apportent cela se manifeste visiblement dans les premi res couches par l humus en milieu forestier Des micro organismes d gradent cette mati re organique digestion respiration Par ailleurs un changement d utilisation de surfaces importantes induit la suppression de l utilisation potentielle de ces surfaces pour la production de biocarburants ou de mati res combustibles b ches plaquettes Le m tro tant creus sur la majeure partie de sa longueur l aide d un tunnelier sa construction ne devrait indu
364. n de vie Dans le cas d une infrastructure ferroviaire immobilisant le mat riau pour plusieurs dizaines d ann es la premi re approche nous semble plus pertinente Cas des m taux L essentiel des mat riaux utilis s pour la construction du m tro et pouvant tre recycl s concerne les m taux et en particulier l acier et l aluminium pour lesquels la demande en mat riaux recycl s d passe actuellement l offre malgr de tr s bons taux de recyclage En effet les mat riaux aujourd hui en fin de vie ont t produits en majorit autour des ann es 70 et 80 dur e de vie de 30 40 ans p riodes pendant lesquelles les productions d acier et d aluminium taient tr s inf rieures aux productions actuelles Mis part dans le cas improbable d une r duction importante de la consommation mondiale une grande partie de la production d acier et d aluminium continuera donc provenir de l extraction de minerais La quantit totale de mat riaux recycl s tant limit e par l offre et non pas par la demande une demande de mat riaux recycl s n impliquera pas une plus grande production de mat riaux recycl s R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Nous pr conisons donc pour l acier et l aluminium de se limiter un facteur d missions moyen calcul en fonction des facteurs d missions de la mati re neuve et de la mati re recycl e chiffres fournis par Bilan Carbone
365. n lin aire de la concentration en GES En effet plus la concentration en GES d j pr sents dans l atmosph re est grande plus la proportion de rayonnements infrarouges intercept s sera grande et donc au moins la proportion de rayonnements sur laquelle la quantit de GES suppl mentaire influera sera grande Ainsi plus la concentration de GES pr sents dans l atmosph re sera grande moins la hausse de temp rature associ e une unit de concentration suppl mentaire sera importante Ce ph nom ne est par ailleurs compens partiellement par certains processus naturels comme la fonte des glaces qui permet une temporisation de la hausse des temp ratures Les mod les utilis s par l IPCC permettent d approximer la courbe de la relation entre la hausse moyenne des temp ratures et le niveau de stabilisation des concentrations de GES Figure 69 Cette relation suit une trajectoire logarithmique qui montre que plus le niveau des concentrations est lev moins l augmentation de temp rature induite par une quantit similaire de GES sera grande a gt b sur la figure Une hausse des concentrations atmosph rique en CO se produisant l heure actuelle induira donc une hausse de temp rature plus importante qu une augmentation de m me amplitude se produisant dans 10 ans A ND 0 T T t T T t T 1 O N N N 9 N N 9 DY E S OS X SO cart entre la temp rature moyenne du globe quilibre et la temp rature pr indust
366. n mode plut t qu un autre en fonction d une s rie de param tres comme le temps de parcours d attente de marche le nombre de correspondances le prix par motif de d placement L ensemble de ces param tres pond r s forme l utilit d un d placement Si l utilit d un d placement en transport public est plus grande que l utilit par la route alors la probabilit d emprunter les transports publics sera plus grande pour ce d placement La matrice de d placements tous modes est R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris ensuite confront e la matrice des probabilit s pour donner des matrices par mode soit une matrice pour les d placements en voiture particuli re en transport public en mode doux marche v lo etc Les matrices doivent ensuite subir quelques ultimes ajustements Le passage des matrices journali res des matrices heure de pointe du matin et heure de pointe du soir sur base des taux de passages de l EGT La conversion des voitures en UVP Unit s de V hicules Particulier gt __ L ajout de zones externes __ L ajout des flux poids lourds multiplication par 1 1 des matrices sur base des chiffres de l EGT ou exploitation du mod le poids lourds qui peut alors tre mis jour __L ajout des flux des zones externes l volution des d placements li s l ext rieur de l Ile de France doit tre va
367. n parall le au projet auront permis de pr server le stock de carbone contenu aujourd hui dans la biomasse et le sol de ces espaces et de continuer utiliser ces ressources naturelles pour produire de l nergie renouvelable P1 Construction des b timents des voiries et des r seaux divers Sous Poste SP1 3 Valeur Changement de passage d occupation des sols Variation des surfaces rurales consomm es pour l urbanisation en extension entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence P1 Poste d missions de CO relatif au d veloppement territorial n 1 SP1 1 Sous poste n 1 relatif au Poste d Emissions n 1 d missions de CO VP I Valeur de passage n 1 valeur de l input pour l ann e de calcul consid r e prise en compte pour le calcul des missions du poste en question FE A Facteur d Emission relatif l influence de la Valeur de Passage concern e sur le poste d missions de CO donn n A La diff rence de consommation de surfaces rurales dans le cas d un sc nario avec projet et dans le cas d un sc nario de r f rence sera calcul e pr alablement par l utilisateur l horizon 2035 Cf point 2 4 5 3 et distribu e pour chaque ann e entre 2005 et 2035 soit par l utilisateur soit par l outil Cf point 2 4 5 4 Remarque entre 2035 et 2050 il est consid r que la consommation de nouveaux espaces ruraux dues l urbanisation en extension n aura plus un lien de cause e
368. nario avec projet et un sc nario de r f rence Parc tertiaire par p riode de construction en 2035 dans un VP VIII n A sc nario avec projet et un sc nario de r f rence Variation des surfaces rurales consomm es pour VP IX l urbanisation en extension entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence Variation de la densit humaine nette sur la zone d tude entre un sc nario VP X 2 avec projet et un sc nario de r f rence Variation de la longueur de VRD construite pour les VP XI surfaces neuves entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence Variation de la mixit fonctionnelle nette sur la VP XII zone d tude entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence P1 Poste d missions de CO relatif au d veloppement territorial n 1 Num ro de la lt famille du facteur d mission n m FE H T1 T1 TI au T1 au m m m m m m m m O w gt SP1 1 Sous poste n 1 relatif au Poste d Emissions n 1 d missions de CO VP I Valeur de passage n 1 valeur de l input pour l ann e de calcul consid r e prise en compte pour le calcul des missions du poste en question FE A Facteur d Emission relatif l influence de la Valeur de Passage concern e sur le poste d missions de CO donn n A nn de passage non prise en compte dans le calcul des missions du poste consid r pas d influence ou influence faible Tableau 12 interactions entre les poste
369. nation des d chets Modes de transport d exp dition des d chets Nombre de personnes travaillant en moyenne sur le chantier Dur e du chantier Part de la VP dans les d placements Domicile Travail Taux d occupation des VP Distance moyenne au chantier Transport de personnes Domicile Travail Part des employ s en grand d placement Part de la VP dans les retours hebdomadaires Taux d occupation des VP Distance moyenne du retour hebdomadaire Transport de personnes Nombre de v hicules D placements professionnels Kilom trage annuel Transport de personnes Nombre de visites chantier Visiteurs chantier Distance moyenne au chantier Tableau 11 Postes d missions et donn es n cessaires concernant la construction de l infrastructure Transport de personnes Grands d placements professionnels 2 4 2 3 Disponibilit s des donn es Les donn es n cessaires rassembl es dans le tableau ci dessus devraient tre celles qui seront rentr es dans l outil de calcul Cependant il est probable que dans le cadre des tudes d impact la plupart des donn es list es ne soient pas disponibles un certain nombre d hypoth ses devront donc tre pos es pour pouvoir malgr tout et gr ce des calculs interm diaires disposer des donn es n cessaires l tablissement du bilan Les paragraphes ci dessous reprennent les l ments du tableau pour expliciter comment les donn es d entr e de l outil non disponibles pourront tre cal
370. ncern e sur le poste d missions de CO donn n A R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Concernant la d finition des facteurs d missions relatifs aux calculs du SP1 1 on pourra prendre comme r f rence pour l ann e 2005 les valeurs propos es par le Guide des facteurs d missions de l ADEME pour les co ts de construction afin de d finir FE A et FE B kg quivalent carbone par m Construction m tallique Construction b ton hangar immeuble de bureaux j i 7 6 Type de b timent B timents industriels UX r 4 4 120 Sant 4 120 Loisirs 4 138 Tableau 13 kq quivalent carbone par m2 de b timent construit selon l affectation du b timent et les mat riaux utilis s pour sa structure Source Guide des facteurs d missions Bilan Carbone Entreprises et Collectivit s ADEME janvier 2007 0 0 5 0 Commerces 50 150 0 0 6 Comme le Tableau 13 permet de le souligner les missions de CO induites par la construction d un b timent d pendent davantage de la nature des mat riaux utilis s pour sa structure que de l affectation future de ce b timent Or il sera difficile pour l utilisateur de d finir pr cis ment la nature des mat riaux mis en uvre pour l ensemble des nouveaux b timents d ici 2035 d autant plus que ce choix rel ve de d cision individuelle et ne peut tre directement influen
371. ne Papier non imprim Carton non imprime Figure 20 Facteur d mission de diff rents mat riaux kgCe t en moyenne europ enne Source Bilan Carbone Le recyclage influe g n ralement de mani re importante les facteurs d missions des mat riaux qui sont nergivores extraire mais relativement faciles recycler C est le cas de l aluminium avec un facteur 20 entre la production de recycl o de mat riau vierge E Vierge kgCe tonne m 100 recycl Aluminium Figure 21 Influence du recyclage sur le facteur d mission de m taux kgCe t Source Bilan Carbone C Transport des mat riaux et mat riels Le transport de mat riaux et mat riels concerne plusieurs segments L approvisionnement depuis le lieu de production mat riau ou d entreposage mat riels jusqu au chantier 25 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du irana gil Le transport interne ventuel li au chantier d placement d un site l autre du chantier d blais remblais transport de mat riels L exp dition depuis le chantier vers les lieux de gestion de d chets ou d entreposage des mat riels La m me remarque que celle faite pour le poste consommations nerg ti
372. ner mat riaux mat riels et personnes travaillant sur le chantier Les paragraphes suivants d taillent pour chaque poste le type de donn es introduire dans l outil pour la r alisation du bilan 2 4 2 1 Consommations nerg tiques sur chantier Les consommations nerg tiques sur chantier comprennent les consommations de carburants des engins de BTP terrassement tunnelier des chariots et groupes lectrog nes ainsi que la consommation d lectricit provenant du r seau lectrique Les deux principaux sous postes de consommation sont les engins de terrassement et les tunneliers auxquels on pourra ajouter les consommations des bases vies R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris La consommation nerg tique des tunneliers d pend du terrain rencontr et du diam tre de coupe Le diam tre int rieur des tunnels du r seau de transport public du Grand Paris devrait tre de 8 9 m tres Par cons quent le tunnelier de r f rence choisi pour le calcul des missions aura un diam tre compris entre 8 et 10 m tres Tunnelier Afin de prendre en compte la duret du terrain celle ci pouvant varier d une section de l infrastructure l autre o au sein d une m me section deux ou trois ratios de consommation d lectricit par m tre lin aire creus seront d finis en fonction de la g ologie rencontr e Les ratios de consommation du
373. nnues ont t pr vues Si le nombre est sup rieur l utilisateur est invit transf rer les r sultats des calculs termin s dans un cas d tude dont les missions sont connues afin de lib rer une possibilit de calcul d taill Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 3 du Grand Paris 4 4 Construction de l infrastructure 4 4 1 2 Des sous blocs pour pr ciser le calcul La partie Construction de l infrastructure de CarbOptimum est constitu e de deux onglets Chaque bloc de calcul est dissoci en plusieurs sous blocs de couleur bleue Le premier sous bloc appel Param trage g n ral gt permet de renseigner les param tres indispensables pour e Un onglet Construction il s agit du calculateur en tant que tel le calcul nombre de kilom tres de voies dimensions principales des infrastructures ann e de e Un onglet bd construction qui regroupe dans une base de donn es r alisation o Les facteurs d mission utilis s Les sous blocs suivants permettent th matique par th matique et ligne par ligne d affiner le cas o Les valeurs par d faut retenues dans l outil ch ant les valeurs retenues par d faut dans le calculateur pr cision du type de b ton o Les items des listes d roulantes distances d approvisionnement par mode de
374. nputs n cessaires au calcul global des missions de CO li es au d veloppement territorial Le Tableau 91 reprend la liste des inputs bonus que l utilisateur peut renseigner de mani re optionnelle Le Tableau 89 reprend la liste des inputs qu il est demand de renseigner dans les cases gris es soit pour les ann es 2005 et 2035 puis l outil calcule les valeurs pour les ann es interm diaires soit pour toutes les ann es entre 2005 et 2035 Ces inputs sont requis afin que Input Pourcentage suppl mentaire entre le sc nario avec projet et le bilan des missions de CO li es au d veloppement territorial puisse tre calcul bonus noi Sc nario de r f rence de surfaces r sidentielles ou tertiaires qui seront construites ou r nov es en label BEPAS Population et emploi par hectare urbanis Mixit fonctionnelle dans le sc nario avec projet bonus n 3 Input Nombre bous na Emploi en Ile de France Tableau 91 Liste des inputs bonus pour la feuille de calcul developpement_ territorial Structure d taill e du parc b ti dans le sc nario de m2 SHON r f rence Actions sur le parc b ti dans le sc nario avec projet par rapport l volution du parc b ti dans le sc nario de m2 SHON r f rence 0 Input 5 Densit humaine nette dans le sc nario avec et sans projet bonus n 2 Pourcentage suppl mentaire d immeubles collectifs construits o r nov s chaque ann e entre le sc nario av
375. ns le bilan des missions de GES et peut varier de mani re importante en fonction des sp cificit s technologiques du m tro L valuation de la consommation attendue n cessite cependant une connaissance approfondie de nombreux param tres qui ne seront probablement pas enti rement d finis au stade de l tude d impact L outil contiendra donc un deuxi me niveau de pr cision pour lequel la consommation nerg tique et les missions qui en d coulent seront valu es sur base des v h km parcourus L utilisateur devra donc pr ciser au minimum les v h km parcourus et pourra galement pr ciser le nombre de places disponibles par m tro la technologie de roulement sur pneu ou sur fer ainsi que l utilisation ou non de technologies avanc es pour la r duction de la consommation nerg tique r cup ration de l nergie au freinage etc Le facteur d missions sera valu sur base des consommations observ es du r seau de m tro actuel et des donn es disponibles dans d autres tudes Nous nous r f rerons notamment l tude du Predit 2007 sur le calcul des facteurs d mission des modes de transport en commun urbains Dans cette tude l nergie de traction est valu e 123 g q CO par v h km pour des m tros d approximativement 110 places L tude propose galement un facteur d missions de 4 1 g q CO par voyageur km en tenant compte d un taux de remplissage d approximativement 30 Ce taux d missions est si
376. ns projet Ce niveau de pr cision permet de tenir compte des effets de congestion qui pourraient influencer la consommation de carburant diff remment avec ou sans projet 3 6 1 1 Estimation sur base des v hicules kilom tres parcourus uniquement V hicules particuliers Des facteurs d missions g n raux d utilisation des v hicules particuliers donn s par les m thodologies Bilan Carbone et Defra sont pr sent s dans les tableaux ci dessous Tableau 49 et Tableau 50 Ils int grent les missions li es l amortissement des v hicules ainsi que les missions li es leur consommation de carburant missions au pot d chappement missions de la cha ne de production du carburant Consommation Emissions de Emissions V hicule essence R gion Parisienne 296 72 g q CO km 240 15 g q CO km 9 1 litres 6 8 litres 199 27 g q CO km Tableau 49 Facteurs d missions d utilisation des v hicules particuliers Source Guide des facteurs d missions v6 1 Ademe 2010 missions au pot d chappement et missions de la cha ne de production du carburant 256 57 g q CO km CO km 40 88 g q CO km V hicule diesel Edition 20 juillet 2012 Soci t du Grand Paris DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 109 V h
377. ns thermiques sont leur tour partiellement r fl chies par certains gaz pr sents dans l atmosph re principalement la vapeur d eau H20 le dioxyde de carbone CO2 l ozone O3 le m thane CH3 et l oxyde nitreux N 0 Les gaz qui r fl chissent les radiations thermiques vers la surface de la terre jouent donc un r le de couverture thermique et sont appel s gaz effet de serre GES par analogie aux serres qui permettent de maintenir des espaces une temp rature plus lev e L effet de serre est un ph nom ne naturel qui permet de maintenir la terre une temp rature propice au d veloppement des esp ces vivantes 15 C de moyenne la place d approximativement 18 C de moyenne 3 Some solar radiation Is 6 Some of the Infrared retlected by the radiation passes atmosphere and earth s through the surface atmosphere and is Dutgoinc ar lost In space and Infrared radlationis nd Is converted Into hea the er on 0 Figure 1 Effet de serre les radiations solaires qui parviennent traverser l atmosph re et qui ne sont pas refl t es par la surface terrestre sont absorb es par le sol ou l oc an Le sol et l oc an mettent en retour des radiations thermiques qui sont partiellement arr t es par les gaz effet de serre et renvoy es vers la terre Source Climate change science compendium UNEP 2009 Edition 20 juillet 2012 12 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSI
378. nsid r e pour un approvisionnement direct en ciment ou agr gats est de 155 km Ce qui revient pour un m tre cube de b ton produit sur chantier un facteur d mission du fret g n r de 0 3 x 155 1 8 x 155 x 0 118 38 4 kgCO e m de b ton ou mortier Pour les autres approvisionnements r gionaux un facteur d missions de 155 x 0 118 18 kgCO e t sera ajouter pour tenir compte du fret routier 3 4 7 2 3 Provenance nationale Les mat riaux et mat riels de provenance nationale mais dont le sch ma logistique n est pas connu se verront attribuer une distance de 500 km Cette distance forfaitaire correspond un trajet Lyon Paris ou encore la moyenne des trajets Marseille Paris et Lille Paris En l absence de connaissance du sch ma logistique les facteurs d missions suppl mentaires ci apr s sont ajout s e Train fran ais moyenne thermique et lectrique 9 gCOe t e Transport fluvial barges et p niches de capacit 1000t 20 gCO e t e Semi remorque 40 5 kgCO e t 3 4 7 2 4 Provenance europ enne Les distances entre Paris et d autres capitales europ ennes sont les suivantes e Paris Rome 1420 km e Paris Madrid 1272 km e Paris Bruxelles 306 km e Paris Amsterdam 506 km e Paris Berlin 1050 km e Paris Vienne Autriche 1236 km Les mat riaux et mat riels de provenance nationale mais dont le sch ma logistique n est pas connu se verront attribuer une distance de 1200 km
379. nsommation entre un syst me de roulement sur pneu et sur fer cette diff rence se minimise pour les m tros plus r cents 77 89 voir Figure 71 La question est cependant sujette controverse une consommation sup rieure de plusieurs dizaines de pourcents en cas de syst me de roulement sur pneu tant parfois avanc e Dans l outil nous proposons donc de minorer le facteur d mission de base de 15 en cas d utilisation d un syst me de roulement sur fer De Ps z O O OO 0O 0O N N ReAnn e de conception Pneu Fer Figure 91 Emissions de GES relatives l nergie de traction des m tros Parisiens exprim es en g q CO par place offerte km 136 Paris Le futur m tro avec ou sans pneus France Soir 2010 www francesoir fr pratique transport paris futur metro avec ou sans pneus 58370 html Edition 20 juillet 2012 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 Soci t du Grand Paris L utilisation de technologiques avanc es permettrait quant elle de r duire la consommation nerg tique d approximativement 30 Nous proposons de prendre en compte une r duction de 25 des missions lorsque l utilisateur pr cise que des technologies avanc es seront utilis es Notons que l nergie de traction est calcul e sur base de la consommation des m tros et inclut impli
380. nsommations et des missions de GES associ es permet au bout de quelques ann es en moyenne 10 ans de compenser les co ts initiaux inject s Pass cette dur e d amortissement l action de renouvellement A A A A h n fi kti i are AAA AE FA A PI Pa PA Je ae FA PA Pa release namana ntin EA mMm MM a are ee MMA lt D Co ts nerg tiques Ann e cycle de vie du b timent d molition reconstruction du b ti en respectant des normes nerg tiques tr s performantes conservation du b ti existant sans r novation d molition reconstruction du b ti en respectant les nouvelles normes nerg tiques en vigueur r novation du b ti existant en respectant les normes TE nerg tiques en vigueur Figure 39 Exemple de l analyse du co t carbone li au b ti dans le temps en fonction du mode de construction conservation de l existant r novation d molition reconstruction construction Source Examining the carbon agenda via the 40 House scenario B Boardman University of Oxford 2011 Remarque les gains nerg tiques cumul s sont d autant plus importants que le b timent respecte des normes nerg tiques ambitieuses 1 3 2 5 3 Les missions de CO li es la mobilit des individus Composantes en jeu Les missions de GES li es la mobilit des individus sont fonction de la fr quence des d placements et du nombre de trajets induits de la longueur de ces trajets ent
381. nsports Figure 99 et l analyse d taill e ne pourrait que modifier de mani re n gligeable le facteur d missions Emissions de GES du transport en France 2009 N O HFC CH 1 1 2 5 0 2 Figure 99 Emissions de gaz effet de serre du transport en France 2009 Proportions pour un total de 122 Mt q CO2 PFC et SF6 0 Source Inventaire des missions de polluants atmosph riques et de gaz effet de serre en France s ries sectorielles et analyses tendues CITEPA 2011 Deux roues motoris s La m thodologie Bilan Carbone propose les facteurs repris dans le Tableau 53 Ces facteurs correspondent aux missions de combustion uniquement et donc une consommation de carburant allant de 2 7 litres 100 km pour les cyclomoteurs 5 0 litre 100 km pour les motocycles gt 125 cc g q CO v h km Cyclomoteur 65 96 Motocycle lt 125 106 27 CC Motocycle gt 125 120 92 CC Tableau 53 facteurs d missions d utilisation des deux roues motoris s Source Guide des facteurs d missions v6 1 ADEME 2010 La m thode Defra propose galement des facteurs d missions d utilisation des deux roues motoris s qui tiennent compte eux des missions directes de combustion mais galement des missions indirectes cha ne de production du carburant et amortissement Ces facteurs sont repris dans le Tableau 54 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de cal
382. nstitut voir Fiche 6 page 156 Cette m thodologie propose une approche assez originale qui diff re plus largement des autres m thodologies reprises ci dessus En effet tandis que la plupart des m thodologies reposent sur des facteurs d missions agr g s qui tiennent compte de mani re implicite de l ensemble des missions induites la m thodologie GEMIS propose une autre mani re de proc der en construisant les facteurs d missions partir de tous les processus sous jacents Gr ce un syst me hi rarchis la m thodologie permet la construction de facteurs d missions correspondant des processus de plus en plus complexes par addition des missions des processus sous jacents Lors du calcul des bilans l origine des missions peut alors tre d taill e de mani re assez pr cise Edition 20 juillet 2012 46 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 SC A GEMIS DER Fichier Edition Donn es sc narios extras Fen tre Aide ky i B z aproduis ebProcessus fsc narios References normes d mission Ei Processus BeA 10139 10139 Info commentaire Filtre cha ne de processus R sultats sgag nonmetallic mineralsicement blast Furnace S Ea nonmetallic mineralsicement en nonmetallic mineralsicement A j minerals nonmetallic minerals cement blasting ANFO
383. nt tre fortement influenc s par les lignes directrices d finies dans les CDT Parmi ces leviers d action on peut citer par exemple la promotion de l obtention d une certification environnementale pour les nouveaux b timents Cf rapport de Phase 1 partie 1 page 72 L int gration de ces inputs bonus dans le calcul des missions et leurs influences sur les calculs des missions sont explicit es dans la partie O pour les postes d missions concern s encarts sp ciaux La m thodologie de calcul de ces inputs bonus gt est explicit e par la suite 103 Contrat de D veloppement Territorial Edition 20 juillet 2012 Soci t du Grand DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 Paris CALCULS PREALABLES n cessaires la cr ation des inputs seront effectu s par l utilisateur de l outil afin de pouvoir sp cifierles inputs obligatoires de la m thodologie Bilan GES relatifs au d veloppement territoire un mode d emploi pr cisera les d marches effectuer et les donn es r colter ainsi que les calculs r aliser pour cr er ces inputs en pr cisant leurs conditions de validit INPUT rentr par l utilisateur dans les cases modifiables du tableur quantitatif ou qualitatif INPUTS r f rence et projet donn es obligatoires rentrer par l utilisateur
384. nt en phase de construction des missions de CO plus importantes du fait de la nature et de la quantit des mat riaux mettre en uvre pour atteindre ces performances nerg tiques plus lev es Cf Figure 73 D ou l int r t d int grer cette composante dans le calcul en phase exploitation et construction du b timent afin de voir l impact r el de telles mesures sur l ensemble de la dur e de vie d un puis de plusieurs b timent s Comment calculer ses effets sur les missions du sous poste dans l outil HPE HPE EnR THPE BEPOS etc sont autant de labels aujourd hui d velopp s qui permettent d appliquer une am lioration nerg tique aux b timents neufs ou r nov s par rapport la RT Pour simplifier nous consid rons que l input bonus gt sera li la mise en uvre de b timents passifs label BEPAS Le label BEPAS est aujourd hui en France un label tr s ambitieux mais on peut supposer que dans les ann es venir il sera quivalent un label de type haute performance nerg tique gt HPE C est un label que les CDT pourraient encourager mettre en uvre Cet input bonus s il est sp cifi par l utilisateur influencera respectivement les facteurs d missions FE A FE B FE C et FE D Concr tement un pourcentage suppl mentaire d missions de CO pour la construction ou la r novation viendra s ajouter la valeur du facteur d mission La d finition de ce pourcentage pourra se
385. nt l investissement est amorti sur plusieurs ann es Afin de faire correspondre les missions associ es la Edition 20 juillet 2012 28 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 logique d usage plusieurs m thodes dont le Bilan Carbone proposent une prise en compte de ces missions en les r partissant sur la dur e d usage correspondant Fuite de climatisation On retrouve ici les missions voqu es au chapitre des missions sur les chantiers relatives aux fuites de gaz frigorifiques provenant des groupes froids Malgr leurs petites quantit s les gaz utilis s dans les climatiseurs ont en effet un impact important en termes d effet de serre lorsqu ils sont rel ch s suite aux fuites des machines thermiques dans l atmosph re Gestion marketing contr le pilotage Trajets domicile travail Consommations nerg tiques des MT HTETI ii 1 11 nee Consommations nerg tiques des gares Chauffage Eclairage Ventilation Entretien des gares des voies des cat naires de la signalisation des dispositifs Energie de traction Figure 23 Repr sentation des postes d missions induites par le fonctionnement du m tro Source Stratec 2011 Facteurs d influence le nombr
386. nt le mode de transport utilis ni l itin raire choisi L tape de distribution se base sur un mod le de type gravitaire qui r partit les d placements en fonction des g n rateurs attracteurs donn es d entr es fournies par l tape pr c dente et de l offre de transport disponible via le calcul des utilit s des d placements voir point sur le choix modal Le mod le gravitaire a t cal sur base des observations r colt es dans le cadre de l EGT il reproduit la situation observ e sur base des donn es d entr e g n rateur attracteur et de l offre de transport Les r sultats du mod le gravitaire doivent ensuite subir une ultime correction pour recaler les totaux des d placements l origine et la destination des zones de trafic sur les valeurs des g n rateurs et attracteurs de l tape 1 Cette op ration est r alis e l aide d un algorithme de Fratar Donn es d entr e Cette tape n cessite en entr e les donn es de sortie de l tape 1 les g n rateurs attracteurs et les utilit s qui caract risent l offre de transport public et priv e Donn es de sortie Cette tape produit les matrices de d placements origine destination pour un jour moyen pour l ensemble des 16 cat gories d usagers Etape 3 Choix modal L tape suivant est le choix modal Le mod le de choix modal est un algorithme de calcul qui d termine pour chaque paire origine destination la probabilit de choisir u
387. nt plus lev es dans les m thodes du Royaume Uni ce qui peut nouveau s expliquer par la diff rence entre les facteurs d missions de production d lectricit 142 Note rapide sur les transports IAURIF 2005 117 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 du Grand Paris Nous proposons donc de repartir des valeurs du bilan carbone et d y ajouter les missions li es la maintenance et au fonctionnement des gares Les facteurs d missions li s la traction sera par ailleurs adapt pour tenir compte de l volution du facteur d missions de l nergie lectrique Ainsi les facteurs d missions retenus sont 2005 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050 TER G o y TAN 69602 roy TGV rex co2 oyim Tableau 72 Facteurs d missions d utilisation des trains TER TRN et TGV 3 7 D veloppement territorial Le rapport de Phase 1 partie 2 a d j list et d crit les diff rents facteurs d missions qu il s agit d int grer dans la feuille d veloppement territorial gt Dans un souci de clarification ces 13 familles de facteurs d missions ont t num rot es de A M Le tableau qui suit reprend la liste des facteurs d missions pr alablement pr sent s En
388. nt territorial 3 b timents O AEE ET ME i07 de CO relatives au d veloppement territorial T aco 000 750 Sous poste n 2 2 co ts de maintenance et d op ration des YRD et des services publics qui desservent les b timents La Figure 140 de la page suivante sch matise cette proc dure La Figure 141 quant elle d crit la structure g n rale de la feuille de calcul developpement_territorial selon ces tapes de calcul Les r sultats partiels obtenus partir de ces facteurs d missions et des inputs encod s sont masqu s dans l outil mais ils peuvent tre affich s si l utilisateur le souhaite 19 Cf phase 2 de la pr sente tude 143 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 z Soci t du Grand Paris m LL un lt p A l un bei x lt A Q s O Q Q lei l ral gt A z O Q un s LL A D lt LL un LL x A Z O m lt 4 m l lt LL x lt l x lt 0 n LL j am gt A Z N O Q LL A un Z O lt 2 2 O un Z O O j LL n Z O m n un m 2 LL n LL A Z O bei rs lt 2 un W l x O A LL bi O O l O Q O JL j LL 2 LL Z gt A Z O m bei Z LL LL m TOJ b ue UOISJ AUOD e 2p S12 NS91 Sa H A UJ SUOISSILUS p 1n9 2e np AnaJeA
389. ntent les consommations restantes Ces tendances se poursuivent apr s 2020 extrapolations lin aires Le calcul du mix nerg tique pour le chauffage tertiaire se base sur Les statistiques r centes du CEREN Les hypoth ses d volution du mix nerg tique pour le chauffage dans le parc tertiaire en L estimation du mix nerg tique pour le chauffage du tertiaire est repr sent e la Figure 116 France l horizon 2020 Des calculs d interpolation et d extrapolation lin aires des tendances d volution des parts de march Le mix nerg tique actuel pour le chauffage des b timents tertiaires tous usages confondus est repris ci dessous Il correspond aux parts respectives des nergies de chauffage dans le total des consommations du tertiaire pour cet usage entre 1990 et 2009 185 Voir en particulier http www statistiques developpement durable gouv fr energie climat r residentiel tertiaire html tx_ttnews tt_news 21063 amp cHash 9f0e986e0a2dd7b05e0cfb6e782ac795 128 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 100 U 00 E gt oO U T n 00 v c O n U T S kz Q O M Charbon Chauffage urbain E Bois M
390. nus D une part car les r sultats de l tude du LEPUR sch matis s la Figure 78 donne un facteur d missions pour cet indicateur D autre part car les analyses de cette m me tude ont fait ressortir le fait que les densit s nettes sont de fait toujours mieux adapt es que les densit s brutes pour l interpr tation des comportements de mobilit des individus La prise en compte de l emploi dans l indicateur d activit s humaines nettes permet galement des analyses plus fines que les seules densit s de logements ou de population dans la mesure o l on observe une substitution du logement par de l activit dans les noyaux bien desservis par les transports en commun Concr tement pour calculer cet indicateur pour les deux sc narios 2035 l utilisateur devra 1 Calculer l emprise des surfaces urbanis es dans la zone d tude l heure actuelle l aide d un SIG et du mode d occupation du sol 2 Calculer l emprise des surfaces urbanis es dans la zone d tude en 2035 en sommant les surfaces actuelles point 1 aux espaces ruraux consomm s pour l extension nouvelle d ici 2035 pour chaque sc nario 3 Diviser le volume de population et d emploi d fini dans la zone d tude l horizon 2035 pour le sc nario donn par l emprise de surfaces urbanis es calcul e au point 2 Au sujet de la mixit fonctionnelle le LEPUR a d velopp 2 m thodes de calcul de cet indicateur l une l chelle globale
391. o NE 10122020 NT EE E a en aa nare oon R a a A a a a E a S M enoion m som A E S S O a E O E E 4 7 5 1 Proc dures tapes de calcul et aper u g n ral de la structure de l onglet r ES a f POR E TS O Avant toute utilisation de l onglet l utilisateur doit effectuer des calculs pr alables pour d finir les valeurs des donn es d entr e 2006 2023 SmON 0 2008 2020 e 0 50 1 Ensuite l utilisateur encode dans les cases gris es les valeurs des 5 inputs n cessaires EE CE l ensemble des calculs et s il le souhaite les valeurs des 4 inputs bonus 2005 2035 EE rotalfmesHoN 500 524 006 2022 son uw OOOO 120122020fm SON O m SHON e Soit encoder les valeurs de ces inputs de mani re plus fine s il poss de des donn es plus d taill es pour chaque ann e entre 2005 et 2035 gt Exemple sur la figure de la page suivante avec l encodage des valeurs de l input n 1 l utilisateur a encod lui m me les surfaces du parc b ti de r f rence pour toutes les ann es 8 Cf phase 2 de la pr sente tude 142 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 3 du irana gil gt Exemple avec le calcul des missions de CO pour le sous poste 1 1
392. ocarburants de premi re g n ration et de mettre le cap vers ceux de seconde g n ration Les biocarburants de seconde g n ration tant plus difficiles mettre en uvre on peut donc s attendre un ralentissement de la croissance des biocarburants d j observable sur les chiffres de production pour les ann es 2009 et 2010 voir Figure 60 EMHV 2 120 1 146 Ethanol pur et thanol pour ETBE 710 567 368 322 323 Figure 60 Evolution de la production de biocarburants en France Source NWW Ufip fr rubrique 1 amp ss rubrique 323 amp inner 328 amp ss inner 419 amp id Etant donn l avance de la France par rapport aux objectifs europ ens d j plus de 7 du gazole et de l essence provenant des biocarburants en 2010 on peut s attendre atteindre l objectif de 10 avant 2020 Ensuite l volution la plus probable est une prolongation de cette croissance dans le temps jusqu atteindre approximativement 20 en 2050 voir Figure 59 73 La France veut faire une pause dans les biocarburants de 1 g n ration Lexpress 23 04 2008 www lexpress fr Edition 20 juillet 2012 59 Paris Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du irana gil Le calcul du facteur d missions pour les biocarburants est repris dans le tableau ci dessous Emissions
393. oche par producteur horo saisonnier par usage ou moyen global est plus adapt e notre situation et le choix entre ces variantes est moins ais trancher Le facteur d missions par producteur permet de tenir compte de la r alit du contrat d approvisionnement dans le cas o un consommateur ne souscrit pas au tarif historique tarif r gul mais contractualise directement avec un producteur EDF EON SNET Enercoop le producteur doit en retour approvisionner en temps r el la demande du consommateur A d faut l op rateur de r seau RTE pallie la demande et inflige une p nalit financi re significative au producteur ce dispositif est suffisamment dissuasif pour que les producteurs ne soient pas r guli rement d faillants Il y a donc correspondance physique r elle entre la consommation et les moyens de production Cependant la majorit des consommateurs restent en tarification historique Le choix d un producteur plut t qu un autre n influence donc que minoritairement le r seau d autant plus que les producteurs exc dentaires revendent leur production des n gociants op rateurs en nergie Pow o Direct nergie m canismes d offres RTE Le facteur d missions par producteur n cessiterait de conna tre le mode d approvisionnement en lectricit du r seau de transport public du Grand Paris des infrastructures associ es gares b timents techniques mais galement du b ti ce qui ce stade
394. odologie GEMIS voir Fiche 6 page 156 ne d finit pas le p rim tre de l tude mais propose un outil op rationnel de calcul des missions Tableau 4 Analyse des composants des m thodologies tudi es Edition 20 juillet 2012 42 Soci te DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du ete 1 Base ICE Univ Bath Registry Bilan Carbone M thodologie CODE Proc dure de calcul Base de FE EE Outil de calcul 1 4 1 1 P rim tre du bilan Il existe principalement deux approches de d finition du p rim tre du bilan des GES d une activit une premi re approche port e par le GHG protocole en coh rence avec la norme ISO 14064 et suivie par le GHG Indicator voir Fiche 4 page 155 la m thode Defra voir Fiche 5 page 155 et la m thode du Climate Registry voir Fiche 7 page 156 et une deuxi me approche principalement support e par le Bilan Carbone et suivie par la plupart des m thodologies qui en d rivent m thodologie AFD voir Fiche 3 page 154 l tude LGV Rhin Rh ne Om ga TP voir Fiche 13 page 159 Division du p rim tre selon le GHG Protocol voir Fiche 2 page 154 L approche du GHG Protocol d finit 3 champs d tude diff rents Le champ 1 traite des missions directement issues des biens dont la structure est propri ta
395. ogie propos e s inspire des travaux r alis s lors de l Evaluation Strat gique Environnementale du m tro du Grand Paris Soci t du Grand Paris 2009 2010 Ces travaux ont t affin s par la suite pour les besoins de l Evaluation socio conomique Soci t du Grand Paris 2010 La m thode est d taill e en annexe Il faut toutefois garder l esprit que ce ne sont que les grandes lignes d un travail dont les hypoth ses seront approfondies et affin es dans le cadre de la phase 2 des tudes d impact du r seau de transport public du Grand Paris L ensemble de la d marche de cet exercice s appuie sur la construction de structures d urbanisation permettant de d finir un niveau d augmentation potentielle du COS appel ACOS pour un type de surface constructible donn urbain construit urbain ouvert rural selon sa localisation et la situation tudi e l horizon 2035 avec ou sans projet Les hypoth ses de construction densification qui en d coulent sont ensuite impl ment es dans une boite outils bas e sur l utilisation d un Syst me d Information G ographique De mani re g n rale l approche m thodologique utilis e est bas e sur trois hypoth ses fortes l volution de la population P et de l emploi E l horizon 2035 la conversion de ces AP E en ASHON les hypoth ses d application des ACOS sur le mode d occupation du sol actuel Les deux premi res hypoth ses permettent d estimer les
396. oints de consommation 1 2 3 Occupation du sol 1 2 3 1 D veloppement de la r gion parisienne P riode d apr s guerre construire dans l urgence Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et durant une forte p riode de croissance conomique le temps est la reconstruction Le secteur du b timent est alors incapable de construire des logements en grande quantit et suffisamment rapidement pour r pondre un besoin croissant de se loger Pour r pondre l urgence de la crise du logement les grands ensembles se g n ralisent en masse en Ile de France partir de 1960 et ce jusqu la fin des ann es 1970 Ceux ci se pr sentent sous la forme de tours et de barres regroup es dans des 10 Source des chiffres Production d nergie par fili re d nergies renouvelables en 2005 Tableau de bord de l nergie en Ile de France ADEME 2010 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris quartiers monofonctionnels et adoptant des techniques de construction garantissant un rendement de construction important b ton arm Entre 1960 et 1999 desserrement du centre croissance des Villes Nouvelles et des p les d emplois r gionaux talement urbain et croissance diffuse La confluence des cours d eau le relief et le r seau de chemin de fer ont tout d abord guid naturellement le d veloppement urbain selon deux directions concentrique en lt tach
397. oivent tre accessibles Un retour d exp riences aupr s de RFF et de la RATP sera particuli rement utile Le Bilan Carbone de la LGV Rhin Rh ne propose des chiffres qui d faut de donn es plus pr cises pourront tre utilis s dans notre cas 2 4 2 4 D tails par section de l infrastructure De fa on pr ciser le plus possible le bilan des missions et pouvoir le d sagr ger au mieux par section de l infrastructure il sera particuli rement int ressant d obtenir pour chaque section Pour l ann e 2006 http www piles setra equipement gouv fr IMG pdf 0855w_ constructionOA2006_ cle5bdd44 pdf Edition 20 juillet 2012 69 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 La r partition entre portions enterr es et portions de surfaces Pour les portions enterr es le type de terrains rencontr s Les types de gares pr vues et leur nombre surfaces structures m tallique b ton implantations enterr e en surface sous viaduc Le type de b timents pr vus pour les sites de maintenance et de remisage des trains SMR les centres de d pannage rapide des trains CDR et les sites de maintenance des infrastructures SMI surfaces et structures Le type d ouvrages d arts pr vus et leur nombre longueur Ces donn es d taill es permettront d valuer les tonnages de
398. oline US gais Gasoline US gais o0 u S gals 917 Le LOC ANAN M 4 gt b Home Introduction Emissions based on fuel use Emissions based on distance Reference FAQ lt Macros Version History_ J Pr t PENA E e mm Analyse et rapport Calculation tools FA Microsoft Excel co2 Figure 49 Exemple de tableur issu de la m thodologie GHG Protocol La m thodologie Defra propose un grand nombre de facteurs d missions ins r s dans des feuilles de calculs tr s simples mais ne propose pas d analyse intersectorielle des r sultats Le GHG Indicator d velopp par le United Nations Environment Programme propose galement un tableur Excel simple qui a la sp cificit de se complexifier au fur et mesure que l on ajoute des l ments Les cellules vertes qui proposent oui non gt permettent de d finir ce que l on veut inclure et de complexifier le tableau Les autres cellules vertes doivent tre compl t es avec les donn es collect es Edition 20 juillet 2012 45 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 Transport Related GHG Emissions A Specify Parameters Own Vehicle or Fleet Other Transportation j Petrol K _Air long Haul No Train Freight i Train Yes Inland Shipping Air Freight Short D paine Shipping Ni Air Freight Long
399. ommatrice d nergie 15 du total national Toutefois l Ile de France affiche une consommation par habitant 2 1 tep hab inf rieure la moyenne nationale L Ile de France c est une m tropole compacte qui comprend 11 millions d habitants 18 de la population fran aise une population relativement jeune et en relative stagnation 5 millions d emplois majoritairement dans le secteur du tertiaire un c ur d agglom ration Paris intra muros et ses immeubles d habitat collectif tr s dense et une petite couronne occup e par un m lange d habitat collectif et r sidentiel relativement dense entour s d une ceinture verte qui inclut les agglom rations nouvelles o diff rents types d habitats et d espaces ruraux s imbriquent 80 de sa superficie recouverte d espaces naturels agricoles et forestiers La consommation nerg tique de l Ile de France c est avant tout le secteur des transports avec 44 de la consommation nerg tique en 2005 mais galement le secteur du b timent 29 secteur r sidentiel 19 secteur tertiaire principal gisement d conomies d nergie et cible des volutions r glementaires en lien avec les consommations nerg tiques Le parc b ti francilien r v le diff rents potentiels nerg tiques un parc r sidentiel 5 2 millions de logements majoritairement collectif ancien et tr s inerte un parc tertiaire constitu majoritairement de bureaux et de commerces e
400. on Les missions sont aussi fonction de la vitesse du v hicule de l usage charge et des conditions de circulation Figure 24 Emissions CO2 en fonction de la vitesse xX NS on m a9 N am Q n 2 O 40 60 80 100 120 140 Vitesse en km h Figure 24 Courbe des missions de CO en fonction de la vitesse pour un v hicule particulier moyen en 2007 Source modifi de S tra 2009 Emissions routi res de polluants atmosph riques Courbes et facteurs d influence 34 Source Soci t du Grand Paris 2011 www societedugrandparis fr R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris La figure ci dessous donne un aper u des diff rences d missions de GES entre les modes de transport Chiffres clefs 0 15 4 0 1 lt i 0 05 4 E D i on nn m voiture moto minibus bus train m tro Kg q CO par voy km particuli re Figure 25 Emissions moyennes en kg q CO induites par des d placements en fonction du mode de transport voit Part 1 personne en centre ville moto gt 125cm minibus 4 personnes bus avec en moyenne de 21 personnes train Donn es extraites du mod le Bilan Carbone de l ADEME Remarque La diff rence des missions provenant des v hicules particuliers que l on peut observer entre la Figure 24 en moyenne entre 200 et 250 g CO km et la Figure 25 350 g CO km s explique
401. on Environnementale et Sanitaire FDES de produits de construction fournies par les fabricants ou les syndicats et contr l es par le conseil et de surveillance La base de donn es contient aujourd hui pr s de 5000 produits et cette base est mise jour r guli rement Cible g ographique France Objectifs Cible sectorielle Particuliers Entreprises Collectivit s 7 outil informatif pas vV V O 7 Domaines de pertinence des facteurs de conversions propos s Etude et travaux pr alables la construction de l infrastructure nor nor Type de support Site Internet Explicatif des coefficients de Pas explicit conversion retenus R f rences Guide des facteurs d missions ADEME 2007 Territoires i Il est possible pour chaque mat riau couverture fa ade isolation quipements sanitaires structure voirie r seaux divers d identifier le facteur d missions de GES relatif sa production son transport sa mise en uvre et galement sa fin de vie Commentaires Fiche 11 du Grand Paris Edition 20 juillet 2012 crana ggl Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS ANNEXES du Fils Nom GES SCoT Omega TP Ma trise d ouvrage Direction G n rale de l Am nagement du Logement et de la N
402. on est i de savoir si les missions de combustion sont contrebalanc es enti rement par la photosynth se ex gestion foresti re durable agriculture durable ou si par contre les missions ne sont pas contrebalanc es enti rement par la photosynth se ex d forestation appauvrissement du sol et ii d estimer l nergie n cessaire la production des biocarburants C tait un des objectifs de l tude Analyses de Cycle de Vie ACV appliqu es aux biocarburants de premi re g n ration consomm s en France de l ADEME 2010 Il ressort de cette tude que les biocarburants ont un impact sur les missions de GES positif sous conditions et contrast selon les fili res de production Les missions provenant des thanols varient entre 22 6 g q CO MJ pour la canne sucre et 43 5 g q CO MJ pour le bl contre 101 8 g q CO MJ pour l essence fossile Les esters incorpor s dans le diesel et produits partir de mati res v g tales varient quant eux entre 20 2 g q CO MJ pour le soja et 38 5 g q CO MJ pour le Colza contre 96 0 g q CO MJ pour le diesel fossile Ces missions proviennent principalement de l tape agricole fabrication des engrais appliqu s et missions de protoxyde d azote dans les champs Il est important de noter que les calculs des missions ont t faits sans int grer les changements d affectation des sols faute de travaux et d informations pr cises sur le sujet
403. onnement du projet La p riode de retour sur investissement est ainsi d finie par Emissions de construction RS SO NS Emissions annuelles vit es Emissions annuelles de fonctionnement Cette donn e comporte plusieurs faiblesses Elle fait appel aux missions vit es Cette valeur est tr s d licate quantifier car n cessite de formuler de nombreuses hypoth ses notamment pour d finir un sc nario de r f rence en comparaison duquel sont calcul es les missions vit es Le fait d avoir un terme fortement d pendant des hypoth ses prises en d nominateur fait tr s sensiblement varier le r sultat Pour m moire les ordres de grandeur de pr cision des facteurs d missions sont de plus ou moins 20 A titre illustratif pour des missions de construction valant 100 des missions annuelles vit es valant 20 et des missions de fonctionnement valant Edition 20 juillet 2012 49 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 5 en adoptant plus ou moins 20 sur chaque terme la p riode de retour sur investissement varie de 80 120 4 ans 24 4 16 12ans il y a un facteur 3 entre les r sultats Il sera donc pr f rable de pr senter chacun des termes d missions ind pendamment Le calcul d une valeur d missions annuelle ou par personne transport
404. onsomm e Le calcul de l nergie primaire prend donc en compte les rendements des centrales productrices et les pertes li es au transport notamment 41 L lectricit n cessaire pour les services qui ne peuvent tre rendus que par l usage de l nergie lectrique or eau chaude chauffage et cuisson Source ADEME tableau de bord de l nergie en Ile de France 2010 3 Source ADEME tableau de bord de l nergie en Ile de France 2010 Edition 20 juillet 2012 34 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 caract ristiques notamment g om triques du b ti et au tissu urbain environnant c est ce que nous verrons par la suite L volution r cente des contributions des autres postes de consommation laisse penser que ceux ci notamment l lectricit sp cifique ou la climatisation repr senteront d ici quelques ann es des segments importants de la consommation nerg tique francilienne m me si des normes nerg tiques se mettent en place au fur et mesure sur la consommation de certains quipements Ces postes ne sont cependant pas corr l s des variables d am nagement du territoire mais bien des variables li es au comportement des individus aspects socio conomiques et aux politiques d incitation mises en place pour influencer ces comportements C est pourquoi dans la
405. oriser les d placements de proximit Cela favorise ainsi le report modal des usagers et ce d autant plus qu on privil gie la mixit aux abords des stations de transports en commun mais condition toutefois que la mixit fonctionnelle soit bien pens e exemple rapprocher les emplois des cat gories d actifs correspondant au secteur d activit La mixit permet galement d assurer une exploitation optimale du r seau de transport en commun dans la mesure o les demandes de mobilit de A vers B et de B vers A se compensent Ce qui n est pas le cas lorsque l on s gr qgue habitat travail loisir et commerce probl mes des retours vide gt L tude men e par le LEPUR en Wallonie ce sujet permet d tablir des liens de causalit comme le montre la Figure 42 ci apr s Habiter ou travailler pr s d une gare de banlieue quels effets sur les comportements de mobilit D NGUYEN LUONG J COUREL IAU le de France novembre 2007 gt Source Structuration du territoire pour r pondre aux objectifs de r duction des missions des gaz effets de serre LEPUR Universit de Li ge R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Indice de performance nerg tique moyen kg d q CO par trajet E Mi xit fonctionnelle nette Figure 42 Evolution des missions de CO li es aux d placements domicile travail p
406. ort et raffinage Amortissement des v hicules Combustion des v hicules op r s sur chantier pots d chappement Combustibles fossiles fioul gaz Electricit provenant du r seau cas des v hicules lectriques Production de l lectricit Production de l lectricit consomm e par les perdue en ligne v hicules lectriques Amortissement des v hicules Chiffres clefs On constate des missions li es au transport de mat riaux qui vont croissantes avec la rapidit du moyen de transport Cette remarque est logique mais cela prend des proportions qui vont au del du rapport que l on peut penser Facteurs d mission geqCO t km Edition 20 juillet 2012 26 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 D Emissions absorptions des proc d s Des proc d s sont susceptibles d mettre ou d absorber des GES Bien que r partie sur une partie de la dur e de vie de l infrastructure et donc non limit e la phase de construction nous abordons ici la question de la carbonatation du b ton car elle est directement li e aux choix des mat riaux utilis s Les b tons sont constitu s d une matrice fers graves et d un liant ciment Le ciment tant principalement compos de silicates d aluminates et de ferrites de calcium C3S Ca SiO C2S Ca Si04 C3A C
407. orts des barres de guidage est de 102 tCO e km pour une seule voie ou 51 tCO e km pour les supports du seul troisi me rail d une seule voie Soit pour l ensemble support troisi me rail 204 tCO e km pour 2 barres de guidage d une seule voie ou 102 tCO e km pour un seul troisi me rail d une seule voie 3 4 3 9 Cat naires La technologie de la cat naire rigide a retenu notre attention pour son emploi adapt aux voies ferroviaires en tunnel Les cat naires rigides se trouvent sous la forme d un assemblage d un profil aluminium et d un fil de contact en cuivre Les sections retenues par d faut pour ces deux l ments sont e Profil aluminium 2220 mm2 e Fil de contact cuivre 107 mm2 Edition 20 juillet 2012 Soci t du Grand Paris Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 du Rue Ces sections nous donnent une masse lin aire en aluminium de 6 kg ml et en cuivre de 0 951 kg ml et un facteur d mission de 39 1 kgCO e par m tre lin aire de cat naire Masse Fact Volume par mi mm volumique Masse d mission Sources kg ml Section Masse FE mm2 Mat riau volumique d mission kg m gCO e kg 3 2220 Aluminium 27 6 61 a i ilan contact Bil Carbone Profil 36 6 kgCO e ml Fil de contact 2 5 Een gCOe
408. osantes en jeu Principales variables intervenant au sein du poste d missions Facteurs qui peuvent influencer positivement ou n gativement les composantes du poste d missions L analyse portera essentiellement sur les facteurs en lien avec le projet Les facteurs d influence Pr sentation de quelques chiffres clefs permettant d approcher l importance du poste d missions dans le bilan global Les chiffres clefs Actions permettant d influencer positivement et de fa on importante le bilan de GES du projet et qui sont du ressort des acteurs de l am nagement du territoire Remarque les autres leviers sont parfois cit s mais non d taill s Les leviers 1 3 2 1 Etudes pr alables la construction La r alisation de projets majeurs d infrastructures de transport requiert de nombreuses concertations tudes et travaux pr paratoires Citons notamment les tudes d int r t socio conomiques les tudes d incidences environnementales les d bats et enqu tes publics les tudes g otechniques les tudes de g nie civil etc L initiation et le suivi du projet n cessitent galement un important travail de gouvernance Edition 20 juillet 2012 23 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 Composantes en jeu Les missions concern es sont notamment li es Aux d placements do
409. ource ADEME 2010 Guide des facteurs d missions V6 1 Leviers d action En ce qui concerne les tudes pr alables la construction il n existe que peu de leviers d action permettant de modifier sensiblement le bilan d missions de GES global En effet la plupart des tudes sont indispensables et impos es par la l gislation Le ma tre d ouvrage pourra cependant encourager un travail peu metteur en GES au sein de ses structures et au sein des diff rents bureaux d tudes et encourager ses collaborateurs et ses fournisseurs se d placer moins et en transports en commun 1 3 2 2 Construction du m tro La construction de l infrastructure de m tro implique deux postes d missions de GES tr s diff rents qui seront analys s en d tails dans ce chapitre Les missions li es aux chantiers et la production au transport et la mise en uvre des mat riaux de construction Les missions li es aux changements d usage du sol 1 3 2 2 1 Les missions li es aux chantiers et la production au transport et la mise en uvre des mat riaux de construction La construction de l infrastructure de m tro se traduit par l implantation de diff rents chantiers qui au del de l nergie utilis e et des ressources mobilis es au niveau local font galement appel des mat riaux de construction ciments m taux qu il a fallu produire et acheminer pour pouvoir les mettre en uvre sur le chantier Composantes
410. ous 2005 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050 Emissions moyennes pour HunlestencLetT eo Un 239 3 220 8 204 3 188 5 168 0 153 8 140 4 134 0 127 7 121 5 Tableau 52 Facteurs d missions globaux d utilisation des v hicules particuliers Remarque La r flexion qui a t r alis e sur l volution du facteur d mission dans le temps est essentiellement bas e sur les missions de CO Les missions des autres GES principalement CH N20 et les HFC sont comprises dans le facteur d missions et sont donc consid r es comme 144 Toujours selon les projections de l INRETS Transport routier Parc usage et missions des v hicules en France de 1970 2025 INRETS 2004 jusque 2025 et en gardant le parc constant entre 2025 et 2050 Edition 20 juillet 2012 Soci t du Grand Paris DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 voluant dans le temps de la m me mani re que les missions de CO bien qu en r alit leur volution dans le temps pourrait diff rer Une analyse prospective d taill e de l influence des nouvelles technologies sur les missions de ces GES similaire celle qui a t r alis e pour le CO pourrait donc s av rer n cessaire Cependant ces GES ne repr sentent qu une faible participation 4 aux missions totales des tra
411. par les objectifs diff rents des deux tudes La premi re donne les missions de CO au pot d chappement missions directes tandis que la deuxi me tient compte de l ensemble des missions de GES au pot d chappement mais galement tout au long de la cha ne de production et d acheminement du carburant ainsi que de l usure du v hicule Cette diff rence souligne l importance de la d finition du p rim tre de l tude que nous tudierons plus en d tails dans ce rapport 8 1 4 1 1 Leviers d action Les leviers d action sont nombreux en termes d missions li es la mobilit Toutes les mesures qui permettent d influencer les co ts d utilisation des transports en commun et des v hicules particuliers tarification de l usage de la route tarification des parkings primes d utilisation des transports en commun Toutes les am liorations d accessibilit des gares parkings de dissuasion zones kiss and ride location de v los urbains type v lib 1 3 2 5 D veloppement territorial Pour accueillir les accroissements de population et d emploi pr visibles l horizon 2035 et r pondre au ph nom ne progressif de desserrement des m nages le parc b ti francilien devra n cessairement voluer pour accro tre l offre en logements et en b timents tertiaires Or comme nous l avons vu voir partie 1 2 3 2 page 17 le taux de croissance du parc est aujourd hui relativement faible dans les centres d agglom r
412. parcours gr ce au mod le COPERT 4 Dans le cas d tudes disposant des r sultats d une mod lisation des transports il est possible d valuer l impact du projet non seulement sur les distances parcourues mais galement sur les vitesses moyennes de parcours voir Phase 1 partie 2 2 4 4 pour plus de d tails Cette information permet alors de tenir compte des variations de consommations de carburant en fonction de la vitesse et du ph nom ne de congestion Pour ce faire il faut utiliser un mod le qui permette de calculer la consommation moyenne en fonction de la vitesse moyenne sur chaque arc du mod le de transport tel que le mod le europ en COPERT IV Plusieurs remarques doivent cependant tre soulev es propos de COPERT IV Le mod le COPERT IV a t d velopp pour estimer les missions de polluants atmosph riques y compris les missions de GES au pot d chappement et non pas dus l enti ret de la cha ne de production du carburant et l usure des v hicules Il est donc n cessaire de pond rer les missions issues du mod le afin de passer des missions au pot d chappement vers des missions globales de GES Le mod le COPERT IV ne prend pas en compte l influence de l am lioration du parc automobile apr s la norme EURO 4 sur les missions de CO En effet lors de sa sortie Edition 20 juillet 2012 Soci t du Grand Paris Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMAT
413. pl t es avec les donn es r colt es Emissions Emissions RL TE r EE at ka equ L Kg equ GOZ nar nea ah Conde unies f i zz Figure 48 Exemple de feuille de calcul issue de la m thodologie Bilan Carbone R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Le tableur g n ral a aussi t adapt aux diff rents secteurs cibles et on a donc des versions de l outil diff rentes sp cifiquement pour i les collectivit s ii les territoires iii les entreprises et iv les produits Le tableur a galement t adapt par des personnes tierces en collaboration ou non avec l ADEME pour r pondre aux besoins de secteurs sp cifiques C est le cas notamment de la m thodologie des missions des projets AFD et de la m thodologie LGV Rhin Rh ne Les autres m thodologies qui proposent un outil sous format de tableur Excel ont une structure g n ralement similaire La m thodologie GHG Protocol d velopp e par la World Resources Institute et la World Business Council for Sustainable Development ne propose pas d outil g n ral mais une s rie d outils sp cifiques aux diff rents secteurs industriels co2 mobile Mode de compatibilit Microsoft Excel Accueil Insertion Mise en page Formules Donn es R vision Affichage A C Fuuss Energyused Emissions Factor Emissions Add a Row GJ perFuelUnit GJenergy ko CO2perG Amount of 000 as
414. ppl mentaire pour b n ficier de cette chaleur lectricit Il ne s agit pas d un puits s questration nette d missions pour autant il n y a pas retrait de gaz de l atmosph re mais il y aurait simplement pu y avoir davantage d missions L ISO 14064 2 relative aux projets et les r f rentiels M canismes de D veloppement Propre MDP et Mise en uvre Conjointe MOC de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques CCNUCC proposent une quantification de ces missions vit es en regard d un sc nario de r f rence Il s agit l d exercices de comparaison et non de bilan physique des flux constat s Dans le cas du r seau de transport public du Grand Paris les d chets issus de la construction seront majoritairement inertes et par cons quent ni combustibles ni fermentescibles La question de leur valorisation nerg tique ne se posera donc que de fa on n gligeable De m me l activit principale tant la mise en place d un service de transport en commun le fonctionnement ne devrait produire que peu de d chets notons ici que les d chets r colt s dans les poubelles publiques des gares ne seront pas comptabilis s puisque leur production est totalement ind pendante de la pr sence de la gare 1 4 2 4 Recyclage L utilisation de mati res recycl es permet g n ralement de r duire les missions de gaz effet de serre induites Dans le cadre de la construction du r seau de tran
415. ppliqu l exploitation d une ressource renouvelable En effet selon le mod le une exploitation imm diate de l enti ret de la ressource permettrait une maximisation des b n fices pour la soci t Pour pallier ce probl me H Hotelling a d velopp une loi d optimisation de l utilisation d une ressource puisable selon laquelle le prix de la ressource s accro t au fur et mesure que la ressource se rar fie afin qu l puisement de la ressource sont prix soit tellement lev que sa demande soit nulle La r gle d Hotelling est donc une r gle de pr servation pour l avenir qui garantit que le prix actualis d une ressource limit e n est pas cras par l actualisation Le cas du r chauffement climatique et des objectifs de r duction des missions fix s par la collectivit peut tre ramen au cadre th orique classique qui donne les r gles suivre pour assurer la gestion optimale d une ressource puisable t Ainsi la quantit d missions jug e acceptable peut tre assimil e la ressource non renouvelable Au plus on se rapproche du seuil acceptable au plus la valeur du carbone doit tre lev e de sorte que lorsque le seuil est atteint les missions soient stabilis es C est dans cet objectif que la plupart des valeurs du carbone aussi appel es co t social du carbone co t de r duction ou d abattement des missions prix fictif valeur conomique o valeur tut laire du carbone
416. que des proc d s de production et de recyclage que de la proportion de recycl car l nergie absorb e pour sa fusion est tr s significative par rapport la production du mat riau vierge la diff rence de l aluminium Pour cette raison nous retiendrons la valeur la plus pr cise dans le cas fran ais Bilan Carbone sur la base du CEREN Enerdata et Observatoire de l nergie de 2 2 kgCO e kg cette valeur est similaire celle retenue dans le cadre de l tude RFF LGV Rhin Rh ne Les valeurs de l aluminium d pendent fortement du m lange nerg tique de l lectricit Le contenu carbone de production lectrique du parc europ en tant en baisse sur la derni re d cennie nous prendrons la valeur la plus r cente datant de 2008 correspondant au Bilan Carbone Source International Aluminium Institute European Aluminium Association 6 1 kgCO e kg La valeur renseign e pour le cuivre dans le Bilan Carbone s appuie sur des statistiques australiennes La valeur indiqu e par l Universit de Bath porte sur la production europ enne et a t calcul e sur base d une compilation d Analyses de Cycle de Vie r alis e par L Institut Kupfer Nous retiendrons donc la valeur de 2 6 kgCO e kg pour le cuivre 3 4 1 2 Ciments b tons et mortiers Un b ton est compos de ciment clinker et produits d ajouts de sable de grave granulat et d eau avec ventuellement une matrice de ferraillage en acier Les qualit s m caniq
417. que la labellisation est un outil de communication ind niable c est aussi un outil qui offre un cadre m thodologique permettant de d finir et de hi rarchiser les objectifs environnementaux souhait s notamment en termes nerg tiques Parmi les syst mes de management environnemental existants l heure actuelle on peut citer les mod les trangers LEED BREEAM DGNB le mod le fran ais HQE ou encore le r f rentiel Habitat et Environnement H amp E Ceux ci s appliquent l chelle d un b timent la fois pour la construction et la r novation d un logement ou d un b timent tertiaire Tous sans exception font de l nergie une cible sp cifique avec des objectifs atteindre la fois sur les consommations l isolation du b timent etc D autres outils existent galement l chelle d un quartier par exemple l Approche Environnementale de l Urbanisme AEU d velopp e par l ADEME Des incitations fiscales destination des particuliers Des incitations fiscales se sont galement d velopp es en parall le afin d inciter les particuliers engager des travaux nerg tiques dans leur logement primes pr ts taux int ressants etc et afin de les informer quant aux performances nerg tiques des b timents certifications nerg tiques Si le sujet n est pas approfondi dans le pr sent rapport il est toutefois rappel titre d information car ces incitations fiscales constituent un levier non n gligeab
418. que le mod le de trafic calculera des r sultats de v hicules km pour des densit s et des mixit s qui seront fix es pr alablement et qu il ne sera pas possible de faire varier sauf si on recommence tout l exercice de mod lisation plusieurs fois la seconde c est que les variations de v hicules km obtenus pourront s expliquer par diff rentes raisons effet de la mixit et de la densit certes mais galement effet 121 Cf partie 1 de la phase 1 Edition 20 juillet 2012 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 d am lioration de l offre en transport en commun d augmentation de population etc De telle sorte qu il ne sera pas possible d en d duire l influence de la densit et de la mixit prises s par ment Pour s affranchir de ces limites il est propos ici d effectuer une analyse de sensibilit optionnelle sur base des deux variables que sont la densit et la mixit Ce calcul ne sera pas pris en compte dans le bilan final du projet pour viter les double comptes et servira uniquement titre informatif Les inputs bonus de cette analyse de sensibilit seront la densit humaine nette et la mixit Soci t du Grand Paris amA Sous Poste Valeur Mobilit des individus influenc e par les formes urbaines fonctionnelle pour un sc nario avec projet et un s
419. ques Tests stabilit Figure 18 Repr sentation des postes d missions lors de la phase d tudes et de travaux pr alables Source Stratec Facteurs d influence La majorit des tudes et travaux pr paratoires induits par le projet sont indispensables sa r alisation tant du point de vue de sa faisabilit il n est pas possible de construire une infrastructure de transport sans en avoir des plans d taill s que du point de vue du respect de la l gislation les diff rentes tudes d impacts et les d bats et enqu tes publiques sont obligatoires R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris pour l obtention de la permission de construire l infrastructure Les missions induites par les tudes et travaux pr alables sont donc relativement fixes et ne seront donc que peu influenc es par des facteurs ext rieurs Le seul facteur d influence notable sera la fa on cologique ou non de conduire les tudes au sein des bureaux d tudes Chiffres clefs Consommation nerg tique tous usages de bureaux en m tropole 11 96 kg CO m2 an Emissions li es aux d placements domicile travail d un employ utilisant un v hicule particulier de 1259 12 1635 04 kg q CO an Emissions li es l immobilisation des b timents 467 15 kg q CO m2 Pour une dur e de vie moyenne de 50 ans on a donc 9 34 kg q CO m2 an S
420. ques sur les chantiers gt s applique aux missions li es au transport de mat riaux c est dire que les missions comptabilis es correspondent non seulement la combustion de carburant qui se traduit par des missions aux pots d chappement des v hicules mais aussi aux moyens mis en uvre pour extraire raffiner et transporter le carburant ou l nergie Lorsque le transport de mat riaux est important il est souvent n cessaire de tenir compte de l usure des v hicules de transport Il est alors possible d valuer l impact li la fabrication des v hicules au pro rata de l usure correspondant l usage qui en est fait par exemple un v hicule individuel a une esp rance de vie de 200 000 km parcourir 2 000 km correspond une usure de 1 Cette notion de r partition de l impact li la fabrication d un bien servant sur une certaine aur e correspond au principe comptable d amortissement des immobilisations Les comptables financiers ont des r gles sophistiqu es de prise en compte les exercices de comptabilisation en GES se limitent une prise en compte proportionnelle par rapport un service rendu En synth se les missions li es au transport de mat riaux et mat riels peuvent tre class es de mani re suivante Emissions directes sur site Emissions directes hors site Emissions indirectes Combustion des autres v hicules hors contr le direct pots d chappement Extraction transp
421. qui s est vu par exemple diviser par deux entre 1991 et 1993 Les ordres de grandeur retenus nous semblent raisonnables et coh rents avec un maintien ou un renforcement des technologies faiblement mettrices de GES nucl aire renouvelable le d marrage du captage et s questration du carbone CSC et le pilotage des consommations et des r seaux rendant possible une r duction de la pointe approvisionn e g n ralement par des techniques fortement mettrices Il est galement important de souligner la particularit du cas fran ais en ce qui concerne l lectricit Les chiffres propos s ci dessus ne seraient absolument pas valables ailleurs en Europe L origine majoritairement nucl aire du KWh produit en France dans les centrales d EDF ne se retrouve en effet dans aucun autre pays europ en et chez aucun autres gros producteurs Le contenu carbone en Europe est de 337 g q CO kWh tr s nettement sup rieur la moyenne fran aise mais devrait tre amen baisser fortement d ici 2050 gr ce au d veloppement des nergies renouvelables Le contenu carbone en France d j extr mement bas ne perdrait par contre qu environ 20 g q CO kWh en 40 ans Le graphique ci dessous qui pr sente les missions des principaux producteurs europ ens en fonction de leur production illustre la situation particuli re d EDF dans le paysage de l lectricit en Europe t Bilan Carbone de la LGV Rhin Rh ne http www bilan carbone lg
422. quons que l exercice de prospective future des missions des transports a riens est particuli rement p rilleux L insertion des biocarburants dans les carburants fossiles est notamment l essai mais risque d tre retard e par rapport l insertion dans les carburants utilis s par les v hicules routiers cause des pr cautions que le transport a rien n cessite Un objectif de r duction de la consommation de carburant par voy km de 50 l horizon 2020 pour le transport a rien a par ailleurs t pr vu par le Grenelle de l environnement 1 mais il est difficile d valuer dans quelle mesure cet objectif pourra tre atteint et comment l am lioration des technologies futures permettra de perp tuer la tendance la baisse apr s 2020 Etant donn que les enjeux du Grand Paris par rapport au trafic a rien sont relativement limit s et concentr s principalement lors de la phase d tudes nous ne ferons pas voluer les facteurs dans le temps Il est cependant important de noter que l utilisation du calculateur pour des infrastructures de transport ayant des enjeux importants dans le trafic a rien par exemple dans le cas de lignes ferr es grande vitesse n cessiterait un d veloppement plus approfondi de cette th matique 3 3 3 6 Amortissement des b timents L amortissement des b timents et des parkings est calcul partir des superficies utilis es m2 Le facteur d missions d amortissement des bureaux a t d fini s
423. r 3 8 pour plus de d tails 100 1 60 L 3 80 140 Ery a Y 100 D 60 oo Historique N m Projection z 1 00 i 0 80 20 0 60 0 ET SE TTT N O ENV B A ea ET 74 CET TT 0 40 O M amp D ON ON Q 4 InN OMO A NN ON D A amp R 0 20 O O D 0 OO OO O et et ef ON A A Se M M M mn M On M 6 mt et mt M NO NN NS NNO UN NON NN NON NO NO ANI 0 00 Ann es Figure 90 facteur d missions moyen fran ais de l lectricit source ADEME RTE 133 Guide des facteurs d missions V6 1 ADEME 2010 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES La consommation nerg tique des m tros est un poste strat gique dans le bilan des missions de GES et peut varier de mani re importante en fonction des sp cificit s technologiques du m tro L valuation de la consommation attendue n cessite cependant une connaissance approfondie de nombreux param tres qui ne seront probablement pas enti rement d finis au stade de l tude d impact L outil contient donc un deuxi me niveau de pr cision pour lequel la consommation nerg tique et les missions qui en d coulent sont valu es sur base des voy km parcourus L utilisateur pourra facultativement pr ciser la technologie de roulement sur pneu ou sur fer ainsi que l utilisation ou non de technologies avanc es pour la r duction de la consommation ner
424. r alis par diff rents modes de transport maritime fluvial ferroviaire routier ou a rien L approche la plus pr cise consiste se baser sur la consommation nerg tique litre de carburant kWh lectrique Des ratios permettent d estimer la consommation partir des distances parcourues et des taux de chargement pour les moyens routiers Cependant les chargements sont bien souvent mutualis s n cessitant de prendre en compte cette consommation nerg tique au prorata du chargement Cette r gle de r partition a t d finie en fonction de la distance parcourue d une part plus le mat riau voyage sur une longue distance plus l impact associ sera important et en fonction de la masse transport e d autre part plus la quantit de mat riaux transport s est grande plus l impact associ sera important Au lieu de se baser sur une distance parcourue le calcul se base alors sur un flux logistique exprim en tonne km Ce flux logistique est calcul par le produit de la masse transport e par la Edition 20 juillet 2012 104 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 distance sur laquelle elle est transport e un voussoir de 4 tonnes transport sur 200 km aura un flux logistique de 800 t km Les facteurs d missions associ s issus du Bilan Carbone et confirm s par le GHG Protocol
425. r ce notamment aux outils op rationnels que sont les Contrats de D veloppement Territorial ou encore la mise en uvre d autres mesures d accompagnement suppl mentaires La localisation des constructions nouvelles dans la r gion logements et bureaux dont chacun reconnait la n cessit aura des effets environnementaux et sociaux tr s diff rents selon les distances d implantation par rapport aux n uds du r seau de transport en commun et la densification des constructions Le projet du r seau de transport public du Grand Paris repr sente donc une opportunit unique pour induire une urbanisation nouvelle plus attractive et plus durable tenant compte des contraintes au niveau nerg tique et des engagements au niveau des r ductions d missions de CO Les CDT en question Les CDT seront d finis conjointement par l Etat et les collectivit s publiques concern es apr s consultation de la r gion et du d partement ainsi que soumission enqu te publique De plus un contrat entre les collectivit s territoriales et un tiers prestataire pourra d tailler les conditions de mise en uvre des op rations d am nagement ou des projets d infrastructures Les CDT pourront d finir autour des gares et du p rim tre de l op ration d int r t national du Plateau de Saclay des objectifs pour les communes de d veloppements quantitatifs et qualitatifs en mati re de d veloppement conomique d am nagement urbain de logemen
426. r ce au mod le COPERT 4 passagers de passagers et selon les hypoth ses de l tude environnementale strat gique du i Tableau 63 Emissions dues l utilisation d tobus S Guide des facteurs d missions Consommation moyenne litres 100km 1 2509 10 x 4 2896 10 x 5 6113 10 x2 o a a a a 0 30855 x 9 3167 avec x vitesse en km h Autobus urbain IdF Autobus province Cette relation peut tre repr sent e par la r gression polynomiale d ordre 4 suivante 115 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 116 Une tude sp cifique sur les facteurs d missions des modes de transports en commun urbains par ailleurs t men e par le Predit Les facteurs d missions relatifs l usage des autobus sont les suivants Emissions dues la maintenance des bus Emissions Emissions dues de l amortissement des combustion pus Emissions totales G q CO voy km Tableau 64 Emissions dues l utilisation des autobus Source Calcul de facteurs d missions des modes de transports en commun urbains Predit 2007 Parc autobus y compris lectrique gaz biocarburants g q CO voy km La m thode Defra propose quant
427. r sidentiels neufs Par la suite RT 1988 elle a t tendue aux b timents tertiaires neufs et aux parties nouvelles des b timents RT 2005 Aujourd hui la r glementation thermique s attaque au domaine de la r novation D autre part les RT s inscrivent d sormais dans le cadre des directives europ ennes et s appliquent galement au b ti existant dans le cadre de la certification nerg tique des b timents exig e lors de toute transaction immobili re Les objectifs de la RT Les r glementations thermiques sont des r glementations d objectifs elles laissent la libert de conception du b timent architecture mat riaux etc tout en fixant des cibles d isolation de l enveloppe atteindre et en limitant en bout de cha ne la consommation d nergie par usage Le calcul des cibles atteindre se fait par b timent et non pas par logement ou bureau La RT et les tendances d volution des consommations du parc francilien Avant la mise en uvre des pr conisations du Grenelle la RT tait cens e d finir des normes de plus en plus restrictives c est dire que tous les 5 ans la nouvelle R glementation Thermique devait am liorer de 15 les performances nerg tiques des nouveaux b timents par rapport la pr c dente L objectif de cette RT volutive tait d aboutir des consommations unitaires de chauffage de 20 KWh m2 en 2050 Toutefois tant donn le faible taux de renouvellement du parc r sidentiel
428. r 203 kgCOe m de b ton pour chaque 100 kg de ferraillage par m de b ton Par exemple un b ton 25 30 MPa avec 110 kg m d armature en acier ordre de grandeur courant aura un facteur d mission de 271 1 1 x 203 495 kgCOe m Pour le b ton renforc par des fibres la base de l universit de Bath nous propose un facteur d mission de 0 45 kgCO e kg soit 1 08 tCO gt e m avec l emploi d une densit de 2 4 Ce facteur d mission tr s lev est cependant indiqu peu fiable avec une forte variation selon les sources Nous ne disposons pas d autres sources bibliographiques pour ce b ton tr s particulier Faute de mieux nous nous baserons sur ce facteur d missions Sa forte valeur revient majorer les missions de ce poste Ainsi les enjeux li s ce type de b ton seront visibles si les quantit s mises en uvre sont significatives 3 4 2 Ouvrages d art 3 4 2 1 Tunnels et volumes souterrains Les sections souterraines du r seau de transport public du Grand Paris peuvent tre r alis es avec des tunneliers pour les tubes accueillant les voies du m tro par tranch e ensuite remblay e dite tranch e couverte pour les gares souterraine ou encore en solution alternative au tunnelier pour les voies de circulation du m tro Ce chapitre permet la prise en compte du creusement des tunnels ou des tranch es couvertes consommation nerg tique des tunneliers et des engins de chantier Elle inclut galement
429. r d missions doit donc galement tre d fini La d finition des facteurs d missions d utilisation de poids lourds peut constituer un enjeux tr s important pour le calcul des missions de gaz effet de serre r alis dans le cadre d tudes ayant un enjeux fort dans le domaine du transport de marchandise ou dans le cadre d valuations des bilans d missions de GES d entreprises qui utilisent abondamment le transport de marchandises pour s approvisionner ou d livrer leur production La d finition de ces facteurs donc fait l objet d tudes approfondies notamment dans le cadre de la m thodologie Bilan Carbone qui consid re plus de 14 cat gories de poids lourds Dans le cas d une infrastructure de transport public l enjeux est g n ralement beaucoup plus mod r et bien qu il soit int ressant de l int grer il ne semble pas n cessaire de l approfondir de mani re importante Dans le cas du projet du Grand Paris il est par ailleurs probable que l information disponible se limite au nombre de kilom tres parcourus par les poids lourds en g n ral sans distinction de leur masse ou puissance La m thode se limitera donc une seule classe de poids lourds moyenne Dans le cas de projets pour lesquels l enjeu serait plus important nous recommandons d adapter l outil gr ce aux donn es disponibles dans le Guide des facteurs d missions de la m thode Bilan Carbone V6 1 ADEME 2010 Les facteurs d missions propos
430. r effet de retirer des quantit s de GES de l atmosph re mais qu il contribue en revanche diminuer les quantit s suppl mentaires que nous continuons y ajouter 2 3 4 Comparaison des sc narios Une d marche d analyse et de calcul des missions de GES ayant avant tout comme objectif de permettre d optimiser les activit s et de r duire au maximum les missions il est primordial dans le cadre du projet du Grand Paris de d velopper un outil permettant de comparer diff rents sc narios de projet et donc d valuer l impact de mesures ventuelles sur le bilan des missions de GES Le calculateur tant d j relativement complexe puisqu il n cessite l entr e des donn es et d crits les facteurs d missions et les r sultats ann e par ann e il para t difficile d y ajouter la d finition de diff rents sc narios de projet un telle d marche rendrait le tableur difficile lire et augmenterait les risques d erreurs lors de la saisie des donn es et de l interpr tation des r sultats Nous proposons donc de cr er un autre classeur Excel qui reprendra les r sultats des bilans ind pendants r alis s pour les diff rents sc narios et les comparera entre eux voir Figure 64 L utilisateur devra donc r aliser autant de bilan d missions de GES que de sc narios en d multipliant le tableur de base Gr ce au tableur comparatif l utilisateur pourra ensuite comparer les r sultats des diff rents bilans de mani re tempore
431. r le graphique ci apr s se basent sur des tunneliers fonctionnant dans des conditions optimales selon leur fiche technique R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES 16 conso kWh m3 14 12 10 Diam tre de coupe m O9 O 1 2 3 4 Duret du terrain 1 Sables 3 Gr s Figure 19 Comparatif de l nergie consomm e par le tunnelier par m3 de terrain excav Source Burgeap 2011 La consommation nerg tique li s au terrassement la pelle m canique cas de tranch es couvertes b timents fait apparaitre une consommation en carburant de l ordre de 1 litre de fioul par m de mat riaux terrass On retrouve cet ordre de grandeur dans le calculateur LGV RFF SNCF ADEME avec l utilisation d un ratio de 1 06 l m terrass B Fabrication des mat riaux utilis s La construction d une infrastructure ferroviaire et des b timents associ s n cessite de grandes quantit s de b tons de graves de m taux etc La production de ces mat riaux g n re des missions de GES li es d une part l nergie utilis e pour la production extraction broyage chaleur qui d pend des moyens mis en uvre et d autre part aux d gazages des ressources exploit es Ce poste concerne tant les mat riaux mis en uvre pour produire les infrastructures principales tunnels et gares que ceux n cessaires pour la construction du mat riel roulant e
432. rants ou de mati res combustibles b ches plaquettes lors d un changement d utilisation de ces terrains construction de b timents Les variations d missions de CO pour le SP1 3 seront donc calcul es partir de la diff rence de surfaces rurales consomm es par l urbanisation d finie d ici 2035 pour un sc nario avec projet et un sc nario sans projet Une r duction des missions du SP1 3 en situation de projet signifierait donc que la densification des constructions et la pr servation des espaces ruraux d finies par les strat gies 106 ADEME juin 2010 107 Cf nomenclature des travaux publics TC1 correspond une voie pr vue pour accueillir moins de 35 poids lourds par jour dans chaque sens et TC7 une voie pr vue pour en accueillir de 2500 5000 Les parkings normaux par exemple les parkings de grandes surfaces sont construits comme des voies de classe TC2 et les parkings intensifs par exemple les aires de stationnement sur autoroute sont assimilables des voies de classe TC3 Guide d utilisation de l outil Bilan Carbone Territoire ADEME 2010 108 Source Perspectives nerg tiques de la France l horizon 2020 2050 rapport de la commission Energie pr sid e par Jean Syrota Centre d Analyse Strat gique 2007 10 Cf chapitres pr c dents R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris d am nagement men es e
433. re 80 et Figure 81 Apr s transport poste Fret ces mat riaux peuvent tre nouveau pelleter pour remblayer ou pour tre stocker Nous Figure 81 Tranch e couverte Sch ma d une vue en coupe et dimensions consid rons que 50 des mat riaux d plac s sont pellet s apr s transport prises en compte dans l outil Les donn es d entr e et les r sultats interm diaires associ s pr sent s dans l outil sont donc 95 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 96 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 Tunnel Donn es d entr e Valeur par d faut m Diam tre int rieur Dint l Epaisseur des voussoirs Ev 0 40 Ratio consommation Tunnelier kWh m 20 Ratio consommation fioul m Engins litre 1 Part des volumes d plac s pellet s apr s 50 transport R sultats interm diaires Volume excav par km m 63 617 Volume pellet apr s transport par km 31 809 3 m Consommation nerg tique du 1 272 345 tunnelier par km kWh Consommation nerg tique des 31 809 i Dar km litres fioul Tableau 33 Consommation nerg tique pour le creusement du tunnel Donn es d entr e Tranch e couverte Donn es d entr e Valeur par d faut m Profondeur Pt t Hauteur RE Ratio
434. re l origine et la destination du choix modal pour effectuer ces trajets des conditions de circulation sur les r seaux vitesse flux Edition 20 juillet 2012 38 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 des missions kilom triques du mode de transport retenu pour effectuer le trajet Les parties suivantes permettent de souligner l influence que les formes urbaines peuvent avoir sur ces trois premiers param tres et de mani re indirecte sur le quatri me Facteurs d influence La densit autour des gares est un incitant au report modal vers les transports en commun L influence de la densit sur les comportements des individus a t port e au d bat durant les ann es 1990 notamment par les travaux de Peter Newman et Jeffrey Kenworthy La courbe de Newman et Kenworthy Cf Figure 40 montre un lien entre la densit des agglom rations et la consommation nerg tique des habitants pour leurs d placements De mani re simplifi e cette courbe permet de distinguer trois groupes de villes les villes nord am ricaines et australiennes caract ris es par de faibles densit s urbaines et une consommation d nergie tr s importante les villes europ ennes dont la densit et la consommation d nergie pour les transports priv s sont moyennes et enfin les villes asiatiq
435. re par usage inf rieure ou gale 50 kKWhep m2 an 2020 b timents nergie positive une maison un immeuble devra produire plus d nergie qu il n en consomme bilan moyen de l ordre de 50kWh m2 an Type de b timent YP Structure Fa ade fa ade mixte b ton bois amp b ton acier b ton amp acier ma onnerie Logement collectif V D C Q un SU ad Objectifs r glementaires de consommations nerg tiques pour le r sidentiel et le tertiaire neuf RT 2012 RT 2020 Tertiaire C Le amp 50 0 c z x Compte tenu du fait qu il est difficile pour l utilisateur de renseigner pr cis ment la nature des mat riaux mis en uvre pour l ensemble des nouveaux b timents d ici 2035 une approche plus globale par les surfaces gt a t adopt e Elle consiste en l utilisation d un facteur d mission unique pour chaque typologie de b timent r sidentiel individuel r sidentiel collectif ou tertiaire d pendant uniquement de la quantit de surfaces construire Pour ce faire la valeur des facteurs d missions A B et F est calcul e en se basant sur les pourcentages moyens des diff rents mat riaux que l on retrouve actuellement dans les structures des logements et des b timents tertiaires Ces pourcentages permettent ainsi de calculer une valeur actuelle pond r e du facteur d missions Figure 104 Objectifs de consommations nerg tiques annuelles par m2 de r s
436. rences sur lesquelles se basent ces facteurs sont diff rentes UK GHG Inventory AEA 2009 et Digest et UK statistics DECC 2010 et ce travail permet donc une comparaison int ressante avec les facteurs pr conis s par l ADEME Emissions de Emissions Emissions Carburant j mue combustion indirectes totales kg q CO kg 3 157 0 602 3 759 Essence avec biocarburants 2 974 0 559 3 532 Tableau 8 Facteurs d missions des carburants Source Guidelines to Defra DECC s GHG conversion factors for company reporting Defra 2011 t 2 9 en volume de bio thanol 3 6 en volume de biodiesel On peut remarquer que les valeurs sont relativement coh rentes entre les deux m thodes Nous avons donc retenu d utiliser les valeurs de l ADEME car ce sont celles qui sont le plus adapt es la situation fran aise et car elles sont accept es et fr quemment utilis es en France Les valeurs de l ADEME sont d finies sur base de travaux r alis s en 2005 nous les ferons donc voluer dans le temps partir de cette p riode voir ci dessous Evolution au cours du temps suite l am lioration des techniques industrielles Comme la plupart des proc d s industriels il est attendu dans le futur que de nouvelles technologies permettent d am liorer l efficacit nerg tique des processus de production et d acheminement des carburants Ces am liorations ne concernent nullement les missions de combustion et ne seront donc appliqu es qu aux
437. respiratoires et infectieuses mm mn Morbidit et mortalit accrues dues aux vagues de chaleur inondations smm mma smm mmm mms mmu mn mum mn mn et s cheresses Migration de certains vecteurs pathog nes mma mmu mmm mmu mmu mm mmu mmu mmu m ON ON GUN Ou mu mn mu Lourdes cons quences pour les services sanitaires a s 0 1 2 3 4 5 C Plus de 40 Sur la base d une l vation moyenne du niveau de la mer de 4 2 mm an de 2000 2080 Figure 67 Exemples d incidences plan taires anticip es des changements climatiques selon l ampleur de la hausse de la temp rature moyenne la surface du globe Les traits noirs relient les diverses incidences entre elles les fl ches en pointill s indiquent que ces incidences se poursuivent avec le r chauffement La disposition du texte permet de voir approximativement quel niveau de r chauffement s amorce l effet mentionn Source GIEC 2007 Ainsi chaque degr suppl mentaire d l vation de la temp rature am nera un ensemble de cons quences qui d passera en ampleur tous ce que les degr s pr c dents auront amen Il est donc int ressant de se demander si du point de vue strictement environnemental l impact d une tonne de CO mise aujourd hui sera identique l impact d une tonne de CO mise dans 10 ans Pour r pondre cette question il est n cessaire de comprendre l ensemble des processus impliqu s entre l mission d une tonne de GES et les dommages environnementau
438. rfaces existantes r nover 200 000 m2 de surfaces d molir et reconstruire 20 Source Contraintes nerg tiques et mutations urbaines Cahier de l IAURIF n 147 IAURIF 2008 21Source Contraintes nerg tiques et mutations urbaines Cahier de l IAURIF n 147 IAURIF 2008 2Source Sch ma Directeur de la R gion Ile de France adopt le 25 09 2008 23Source Sch ma Directeur de la R gion Ile de France adopt le 25 09 2008 Edition 20 juillet 2012 20 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 Ces objectifs se fondent sur des besoins en surfaces neuves ou remises neuf valu es 1 2 million de m2 utiles en moyenne par an Les travaux en cours sur les contrats de d veloppement territorial pr vus par la loi n 2010 597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris aboutiront probablement modifier quelque peu ces objectifs et seront pris en compte dans le cadre de la r vision du Sch ma directeur 1 2 3 3 Les contraintes r glementaires sur les performances nerg tiques des b timents r sidentiels et tertiaires L volution de la R glementation Thermique en France Depuis 1974 des r glementations thermiques ont t tablies en France pour r duire progressivement la consommation de la construction neuve A l poque la R glementation Thermique RT ne s appliquait qu aux b timents
439. ricit la chaleur et ou le froid dans certaines zones urbaines peuvent tre aliment es par diff rentes compagnies EDF CNR SNET Cie du vent dans le cas du r seau lectrique fran ais Les moyens mis en uvre par ces diff rentes structures ont des performances d missions de GES qui varient pour produire une m me quantit d lectricit de chaleur de froid De plus la demande voluant au cours d une journ e et au cours des saisons les moyens mis en uvre sont d clench s selon une pyramide en partant des moyens les plus conomes vers ceux les plus co teux qui correspondent majoritairement un recours aux hydrocarbures et sont tr s missifs Ainsi selon que l on raisonne de fa on globale en distinguant le producteur ou en distinguant le profil temporel d usage les facteurs d missions varient significativement R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris FE de l lectricit GCOe KWN Moyenne Distinction __ Movcnn 90 France 38 EDF Fr y 362 UE 27 972 EON SNET Fr Profil 40 200 moyenne selon tranche temporel horo saisonni re Fr 100 clairage annuel Fr 180 Chauffage hivernal Peu de m thodes tranchent quant l approche adopter celle ci d pendant de l usage de l nergie et des objectifs de l tude Les bilans d missions entrant dans le cadre de l obligation cons
440. rie HFC PFC utilis s comme propulseurs ou pour la fabrication de mousses ou de composants lectroniques A l chelle globale le secteur des transports repr sente plus de 13 des missions de GES et celui des b timents un peu moins de 8 Bilan 2007 des changements climatiques Rapport de synth se IPCC 2008 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES missions mondiales de gaz effet de serre anthropiques N O ge metai b 79 11 CH 14 3 2 combustibles fossiles 56 6 A O CO d boisement d composition de la biomasse etc 17 3 CO autres sources D chets et eaux us es 2 8 2 8 C Foresterie 17 4 Gt quiv CO an es M Approvisi onnement nerg tique 25 9 O Agriculture 1970 1980 1990 2000 2004 13 5 Transports 13 1 Bi CO combustibles fossiles autres sources L CO d boisement d composition organique tourbe Industrie B timents r sidentiels 19 4 et commerciaux E 20 agriculture autres sources i Gaz fluor s ne o LI Chs agriculture d chets nergie Figure 2 a Emissions annuelles de GES anthropiques dans le monde entre 1970 et 2004 b Parts respectives des diff rents GES anthropiques dans les missions totales de 2004 en quivalent CO2 Contribution des diff rents secteurs aux missions totales de GES anthropiques en 2004 en
441. rielle C Niveau de stabilisation des concentrations de GES ppm quiv CO Figure 69 Hausse de temp rature moyenne l chelle du globe en fonction du niveau de stabilisation des concentrations de GES en quivalent CO Source rapport 4 de l IPCC 2007 rapport de synth se La diff rence de hausse de temp rature entre les niveaux de stabilisation 400ppm et 500ppm a est plus importante que la diff rence de temp rature entre les niveaux de stabilisation 700 et 800 ppm b Edition 20 juillet 2012 65 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 3 Impact de la hausse des temp ratures sur l environnement Comme expliqu au d but de ce paragraphe l influence de la hausse des temp ratures sur l environnement est un processus non lin aire qui comporte de nombreux seuils En effet les cosyst mes peuvent g n ralement supporter un certain niveau de changements environnementaux sans subir de modifications majeures Au fur et mesure que l amplitude des changements environnementaux s agrandira les seuils de tol rance seront progressivement atteints engendrant des effets pouvant tre soudains et importants Ces effets se propageant dans le temps et s additionnant progressivement il est attendu que chaque degr suppl mentaire d l vation de la temp rature am ne un ensemble de
442. rio de r f rence Variation des surfaces rurales consomm es pour VP IX l urbanisation en extension entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence Variation de la densit Meo e m thodologique de l ADEME L some famille du facteur d mission Variation de la longueur de VRD construite pour les VP XI surfaces neuves entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence Variation de la mixit fonctionnelle nette sur la VP XII zone d tude entre un sc nario avec projet et un sc nario de r f rence P1 Poste d missions de CO relatif au d veloppement territorial n 1 l SP1 1 Sous poste n 1 relatif au Poste d Emissions n 1 d missions de CO VP I Valeur de passage n l valeur de l input pour l ann e de calcul consid r e prise en compte pour le calcul des missions du poste en question FE A Facteur d Emission relatif l influence de la Valeur de Passage concern e sur le poste d missions de CO donn n A nn de passage non prise en compte dans le calcul des missions du poste consid r pas d influence ou influence faible Tableau 73 Rappel des facteurs d missions utilis s dans la feuille de calcul d veloppement territorial gt postes d missions et valeur de passage associ s Source Stratec Rapport de phase 1 partie 2 2011 150 Bilan Carbone appliqu au b timent Guide M thodologique ADEME CSTB 2010 131 Bilan Carbone appliqu au b
443. rise en compte pour le calcul des missions du poste en question s i a FE A Facteur d Emission relatif l influence de la Valeur de Passage concern e sur le poste d missions de CO donn n A z x a z 2 3 Ve Cette densit et cette mixit annuelle avec et sans projet seront multipli es par deux facteurs A a s d missions FE L et FE M Ceux ci seront d finis sur base des valeurs de la Figure 78 et de la nn Figure 79 Ils permettront de convertir la densit et la mixit en t q CO Il s agira ensuite de S o multiplier ces valeurs par un nombre de trajets annuels moyen par individu pour ses p i 1 20 25 5 i i d placements domicile travail Le bilan des t q CO obtenu sera donn titre informatif Mixit fonctionnelle nette l utilisateur et repr sentera les missions de CO des d placements domicile travail vit s et ce uniquement gr ce la mise en uvre des politiques d am nagement men es en parall le du r seau de transport public du Grand Paris Figure 79 Evolution des missions de CO li es aux d placements domicile travail par classe de mixit fonctionnelle nette Source Structuration du territoire pour r pondre aux objectifs de r duction des missions des gaz effets de serre LEPUR Universit de Li ge 2 4 5 3 Inputs n cessaires et grandes lignes m thodologiques propos es pour les calculs pr alables Sur les pages suivantes est repris un premier aper u de la structure de la f
444. rit La mise jour automatique des liens a t Roue l PO ER E TE PRE f d Ouvrir le Centre de gestion de la confidentialit Les valeurs sont automatiquement mises jour dans les onglets de donn es compa_thematique resultats et compa temporelle resultats Aucune donn e n est entrer la main Les r sultats pr sents dans l onglet synth se des diff rents fichiers de sc nario sont alors comparer Les graphiques obtenus sont les suivants Emissions globales induites teq CO2 Emissions globales vit es teq CO Comparaison entre missions induites et vit es teq CO Emissions induites et vit es pour chaque th matique teq CO2 tudes et travaux pr alables la construction construction de l infrastructure fonctionnement de l infrastructure mobilit en Ile de France et d veloppement territorial Voici un exemple de graphique produit r Emissions globales vit es teq CO 35000000 30000000 25000000 20000000 15000000 10000000 O mN 3 So N Bscenario 3 W scenari Diff rents sc narios Ann es 2005 2050 Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 3 du Grand Paris 150 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juill
445. rmations suppl mentaires remont es au fur et mesure de l avancement de la contractualisation puis de la r alisation 1 4 3 3 Mobilit en Ile de France La prise en compte des impacts sur la mobilit dans le bilan des missions de GES est essentielle dans le cadre du r seau de transport public du Grand Paris Bien que toutes les m thodologies permettent de calculer les missions en fonction de la consommation de carburant et que certaines permettent d aller plus loin et de calculer les missions en fonction du nombre de kilom tres parcourus sur base de facteurs g n raux d pendant du type de v hicule v hicule l ger v hicule utilitaire poids lourd et de zone rurale suburbaine urbaine aucune m thodologie ne semble tre assez compl te pour les enjeux du r seau de transport public du Grand Paris En effet tant donn les enjeux et la dur e de vie suppos e de l infrastructure il sera n cessaire de tenir compte non seulement des flux de v hicules mais aussi De la vitesse de parcours sur les diff rents axes L importance du report modal induit de la route vers les transports en commun pourrait en effet influencer de mani re non n gligeable la vitesse de circulation et la congestion sur de nombreux axes La consommation en carburant tant comme nous l avons vu fortement d pendante de la vitesse il sera donc n cessaire d en tenir compte dans le calcul des missions en situation de r f rence et en s
446. rojet Figure 138 D tails de la prise en compte des effets induits sur l utilisation des voitures particuli res Les tableurs concernant les impacts sur le trafic routier ont une structure identique pour les voitures particuli res les 2 roues motoris s et les poids lourds Pour chaque type de v hicules l utilisateur doit entrer les distances parcourues avec et sans projet Le tableur calcule alors les missions induites ou vit es en cas de projet l aide d un facteur d missions moyen tenant compte du parc automobile et des carburants utilis s Les modifications ventuelles concernant le parc ou les carburants ne peuvent tre faites dans cet onglet mais doivent tre r alis es dans l onglet sur les facteurs d missions Le tableur permet galement la prise en compte de l impact sur la consommation moyenne des v hicules L utilisateur doit au pr alable d terminer le ratio entre la consommation moyenne avec projet et la consommation sans projet l aide d un logiciel sp cifique tel que COPERT IV Le ratio est d termin par l quation ci dessous Dap distances parcourues avec projet Cp consommation totale de carburant sans proiet On obtient ainsi une valeur qui sera inf rieure 1 dans le cas o le projet induit une diminution de la consommation moyenne en carburant et sup rieure 1 dans le cas o le projet induit une augmentation de la consommation moyenne en carburant Lorsque ce
447. rritoire ADEME juin 2010 Dans la pr sente tude un facteur commun tous les types de route fonction uniquement du kilom trage de voirie a t utilis Un profil g n rique de route a t retenu Ce profil est consid r comme repr sentatif des nouvelles voiries qui seront construites dans les zones d urbanisation diffuse Il correspond une route de ville bitumineuse de 8 m tres de large en moyenne et pr vue pour un trafic faible de camions TC2 Ainsi d apr s le Tableau 14 le facteur d mission r sultant est gal 586 295 3 kg q CO km Pour le calcul du facteur d missions associ la construction des r seaux nous nous sommes bas s sur les hypoth ses de la page suivante 167 ADEME juin 2010 168 Cf nomenclature des travaux publics TC1 correspond une voie pr vue pour accueillir moins de 35 poids lourds par jour dans chaque sens et TC7 une voie pr vue pour en accueillir de 2 500 5 000 Les parkings normaux par exemple les parkings de grandes surfaces sont construits comme des voies de classe TC2 et les parkings intensifs par exemple les aires de stationnement sur autoroute sont assimilables des voies de classe TC3 Guide d utilisation de l outil Bilan Carbone Territoire ADEME 2010 Edition 20 juillet 2012 Soci t du Grand Paris DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT
448. rs d missions Bilan Carbone Entreprises et Collectivit s a e collectifs les surco ts ADEME janvier 2007 b d infrastructures li s l eau Revue d Economie Regionale et Urbaine n 1 pp 21 42 p 28 a 3Halleux J M Lambotte J M et Bruck L 2008 Etalement urbain et services collectifs les surco ts d infrastructures li s l eau Revue 38Source Guide des facteurs d missions Bilan Carbone Entreprises et Collectivit s ADEME janvier 2007 d Economie R gionale et Urbaine n 1 pp 21 42 p 28 32 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 33 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 Si l on consid re la proportion des missions li es la construction du b ti par rapport l ensemble des missions sur toute sa dur e de vie le guide des facteurs d missions de l ADEME souligne que celle ci d pend fortement du type de construction lors d une extension pour le cas d un b timent existant les missions li es la construction repr sentent environ 7 10 dont 5 imputable la seule fabrication des mat riaux des missions de fonctionnement sur sa dur e de vie pour les b timents neufs la proportion des missions li es la construction par rapport aux missions glob
449. rs li s au d veloppement du territoire indirectement Type de support logiciel de calcul sous format Excel Explicatif des coefficients de d taill Guide des facteurs d missions conversion retenus R f rences GDF Suez Ports de Paris R seau Ferr de France M thodologie tr s compl te permettant de tenir compte des consommations nerg tiques des intrants et emballages du fret des d placements des d chets des b timents des routes et autres infrastructures de transport D savantages le mod le est surtout con u pour l valuation actuelle des missions Commentaires et peu pour l valuation de projets sur le long terme Les coefficients n voluent pas dans le temps et la grille de calcul ne permet pas d actualiser les valeurs dans le temps Il n y a pas non plus de fonction directe permettant la comparaison de plusieurs sc narios futurs Fiche 1 du Grand Paris Edition 20 juillet 2012 crana ggl 154 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS ANNEXES Analyse des missions des projets AFD Gran ere World Resources Institute g World Business Council for Sustainable Development Calcul des missions de GES engendr es par le transport les consommations nerg tiques et la production d une s rie de mat riaux Les outils sont destin s principal
450. rtie sup rieure du talon de part et d autre du rail et sont fix es au moyen de deux tire fond ou goujons Compte tenu de la similarit des mat riaux employ s et des masses mises en uvre nous proposons de ne pas r aliser de distinction de Armature facteur d mission mais de r aliser un unique facteur d mission repr sentatif de ces syst mes m tallique Pandarol Nabla Blochets e La masse d un tire fond diam tre 24 mm est de 580 g Traverse e La masse estim e sur la base de croquis d une plaque Nabla est de 700 g e La masse d un ressort Vossloh est de 440g 590g ou 760g pour des diam tres respectifs de 16 18 et 20mm en acier alli Tableau 38 Calcul du facteur d missions associ aux mat riaux n cessaires e La semelle carr de 16 cm 2cm d paisseur en PEHD ou caoutchouc a une masse de la fabrication d un m tre lin aire de traverse 500g A raison de 1 666 traverses par kilom tre de voie ferr e les mat riaux n cessaires la fabrication des traverses sont responsables de l mission de 76 7 tCO e pour chaque kilom tre de voie ferr e construit Le facteur d mission ainsi obtenu pour un syst me de fixation de rail 2 par traverse est de 99 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPOR
451. rtir les m2 r sidentiels d finis ann e apr s ann e par tranche d ge en teq CO mises pour le chauffage annuel de ces logements FE J permet de convertir les m2 tertiaires d finis pour l ann e de calcul par tranche d ge en teq CO mises pour le chauffage annuel de ces bureaux commerces etc FE I et FE J permettent ainsi de calculer les missions annuelles de CO pour l ensemble du parc b ti dans un sc nario avec projet d une part et d autre part dans un sc nario de r f rence La diff rence entre ces deux consommations repr sente l impact induit du projet sur la consommation de chauffage du parc b ti pour une ann e donn e Remarque dans la pr sente tude il est fait l hypoth se qu entre 2035 et 2050 les mouvements du parc b ti n auront plus un lien de cause effet avec le projet de r seau de transport public du Grand Paris Les mouvements du parc b ti apr s 2035 ne sont donc pas int gr s dans le calcul des missions de CO induites par le projet Par contre les gains nerg tiques induits par l am lioration des performances nerg tiques des b timents construits ou r nov s avant 2035 sont comptabilis s jusqu 2050 Les valeurs de FE I et de FE J varient selon l ge des surfaces r sidentielles ou tertiaires le mode de construction des surfaces si ce sont des surfaces d j existantes si elles ont t construites ou plut t r nov es et quand elles l ont t Ces deux
452. s changements climatiques Ce groupe de travail conclut notamment que le r chauffement du syst me climatique est sans quivoque Il note l chelle du globe une hausse des temp ratures moyennes de l atmosph re et de l oc an une fonte massive de la neige et de la glace et une l vation du niveau moyen de la mer et conclu que l essentiel de l l vation de la temp rature du globe est tr s probablement attribuable la hausse des concentrations de GES anthropiques 1 1 1 3 L volution des missions de GES mondiales Gr ce au suivi r cent des concentrations de GES dans l atmosph re et l analyse de carottes de glace portant sur plusieurs mill naires les chercheurs ont pu montrer que depuis 1750 les concentrations atmosph riques CO N 0 et CH se sont fortement accrues et sont aujourd hui bien sup rieures aux valeurs historiques Le GES le plus fortement influenc par les activit s humaines est dioxyde de carbone CO qui provient essentiellement de la combustion des nergies fossiles et des changements d occupation du sol Les rejets de CO ont par exemple progress d approximativement 80 entre 1970 et 2004 Les autres gaz effet de serre dont les concentrations ont t fortement influenc es par les activit s humaines sont le m thane CH fermentation ent rique des ruminants combustibles l oxyde nitreux N20 fertilisants agricoles et diff rents gaz artificiels utilis s par l indust
453. s conditions de stationnement issu des mod les d affectations Certains coefficients de pond ration de la fonction d utilit comme la valeur du temps qui permet de transformer le prix en un temps per u peuvent tre modifi s s il est possible de pr voir leur volution Donn es de sortie L tape choix modal produit des matrices de d placements par mode de transport et cat gorie d usager la pointe du matin et du soir 100 La DRIEA dispose galement d un mod le poids lourds dont les caract ristiques ne nous ont pas t fournies mais qui vraisemblablement est en mesure de produire des matrices de d placements de camions sur base de caract ristiques socio conomique des zones desservies emplois PIB et de l offre de transport congestion Comme le d veloppement conomique qui accompagnera le d ploiement du R seau de transport public du Grand Paris sera non n gligeable il importe de bien prendre en compte les augmentations r sultantes sur le trafic marchandise Edition 20 juillet 2012 72 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 Etape 4 Affectation sur les r seaux L affectation consiste simuler le choix d itin raire des usagers sur base des matrices de d placement et de r seaux de transport virtuels Pour le r seau de transport public les lignes sont mod lis es
454. s d missions et les valeurs de passage retenus pour la feuille de calcul d veloppement territorial gt Ce tableau synth tise les paragraphes d taill s par sous poste d missions pr sent s dans les pages suivantes Source Stratec 2011 Edition 20 juillet 2012 76 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 Poste n 1 la construction des b timents des voiries et des r seaux divers Sous Poste 1 1 La fabrication l acheminement et l utilisation des mat riaux pour le chantier des b timents On sait qu aujourd hui que globalement l offre en surfaces b ties franciliennes est inf rieure la demande en occupation c est surtout le cas pour le logement L urbanisation li e au r seau de transport public du Grand Paris est l occasion d entra ner un mouvement important de r novations et de d molitions reconstructions Par ailleurs pour accueillir les accroissements de population et d emploi pr visibles l horizon 2035 le parc b ti francilien devra n cessairement voluer de mani re cons quente pour accro tre l offre en logements et en b timents tertiaires La mise en place du r seau de transport public du Grand Paris constitue dans ce cas un outil essentiel pour structurer cette urbanisation nouvelle Les missions de CO qu induira ou que permettra d viter le projet dans le SP1
455. s dans les carburants traditionnels Nous nous sommes bas s sur la r flexion r alis e lors de la phase 1 de ce projet partie 2 2 3 1 2 Selon les hypoth ses d finies lors de cette r flexion la proportion de biocarburants incorpor e dans les carburants traditionnels fortement augment dans les ann es 200 et est pass e d une proportion minime en 2005 7 8 en 2009 et continuera de cro tre mais de mani re plus mod r e dans le future et passera selon une croissance lin aire de 7 8 en 2009 20 en 2050 Les missions vit es par rapport l utilisation de carburants fossiles ont quant elles t valu es 67 pour le biodiesel et 64 pour le bio thanol Les facteurs d missions d utilisation des biocarburants s l vent donc Bio thanol 36 x 3 741 g q CO kg facteur d missions de l essence voir phase 1 partie 2 8 3 1 2 pour plus de d tails 1 347 g q CO kg Bio diesel 43 x 3 471 facteur d missions du diesel 1 145 g q CO2 kg Ainsi en tenant compte de l insertion des biocarburants le facteur d missions d utilisation des carburants cha ne de production et combustion passe de 3 741 kg q CO par kg d essence en 2005 sans bio thanol 3 260 kg q CO par kg essence en 2050 avec 20 de bio thanol incorpor et de 3 471 kg q CO par kg de diesel en 2005 sans bio diesel 3 004 kg q CO par kg de diesel en 2050 avec 20 de bio diesel incorpor 3 l am
456. s de GES sont connues 90 1 Phase 1 Approche m thodologique d valuation du bilan des missions de gaz effet 332 Cas 2 tudes et travaux dont les missions de GES et les activit s pr cises ne de serre sp cifique au projet du R seau de transport public du Grand Paris CON DAS COM a da D de ee 90 3 3 3 Cas 3 tudes et travaux dont les activit s pr cises sont connues 90 Partie 1 Introduction enjeux et analyse des m thodologies existantes 11 3 4 Construction de l infrastructure ins n ne sncecneeeenmeseneenenenses 92 1 1 OFOO IONS a a a dede a a de at ne Cons acte 11 3 4 1 Mat riaux majoritairement renCONtr S nus srerr ere rene sense enerenerennn 92 1 1 1 Les changements climatiques 11 a OP A WE a E E EE E E E 94 1 1 2 Calcul des bilans d missions de GES 15 7 49 Equipements HOUSSE nr doses te io lente il iuee 98 LA LE CONTE NaC se ee anna a a en en ee ani ue 14 3 4 4 Gares et b timents 102 1 2 1 Contexte socio conomique 14 DR OU a a a E E A EAEE a ne ni 103 1 2 2 Contexte nerg tique ss 15 RO PAP CAIN COS ARS a E E EEE EE EE EE EE EE E EE EE 103 Ta OCUPAT T e EA AE A a Cie 16 3 4 7 Transport des mat riaux e asssnsnnnrsnrnnnrnnrnrnrnrrnrrrnrrnrnrnrrnnrrnrrnrrnnrrnrrnnnrnn 103 L24 Cegull Taut reten eee Eer ETEEN EEEE TONED EEE EEE 21 3 4 8 Organisation du chantier unes ernrs ere ere rene se rene r sense rensesenrennnse 104 1 3 Le projet de r seau de transport public du Grand Paris
457. s du temps et de la valeur actualis e 2010 correspondante L volution progressive de la valeur tut laire du carbone permet par ailleurs i d exploiter en priorit les solutions d abattement faible co ts la soci t a int r t exploiter en priorit les solutions de r ductions des missions faibles co ts avant de mettre en uvre des solutions plus co teuses ii de peser moins lourd sur la croissance et iii de faciliter les transitions conomiques sociales et professionnelles vers une soci t moins mettrice de GES Ces pr occupations sont d ordre purement socio conomique et la valeur du carbone refl te donc les attentes de la soci t et non pas l importance des impacts r els sur l environnement Par opposition le calcul du bilan des missions de GES d un projet a comme objectif premier d valuer l impact global du projet sur les changements climatiques La comparaison entre les missions induites en phases de construction et les missions vit es en phase d exploitation doit donc tre r alis e sur base de consid rations environnementales Point de vue environnemental Les changements climatiques auront des impacts tr s divers sur les cosyst mes et de nombreuses incertitudes sur les cons quences futures subsistent encore actuellement Cependant de nombreuses tudes ont permis de montrer que changements climatiques ont une influence non lin aire qui comporte de nombreux seuils En effet les
458. s entre 2005 et 2012 ou 2013 pour le r sidentiel est celle d finie la page 119 respectivement Pour rappel le FE A repr sente les missions de CO cr es par la construction d un m2 SHON de 165 3 kq eq CO m2 SHON 286 0 kq eq CO m2 SHON et 213 5 kq eq CO m2 SHON logement individuel FE F repr sente les missions de CO cr es par la construction d un e L augmentation du FE A de 9 1 entre 6KWh m2 an et 75kWh m2 an Cf Tableau 75 a m2 SHON de logement collectif FE B repr sente les missions de CO cr es par la construction d un m2 SHON de b timent tertiaire bureaux commerce Ces facteurs d missions comprennent les missions g n r es par la production le transport sur le chantier et la mise en uvre des diff rents produits composant le b timent structure enveloppe partition t extrapol e lin airement en fonction de la consommation cible par m2 de plancher Cette volution a t appliqu e de mani re similaire au FE B et au FEF e La valeur du facteur d mission a t calcul e pour les p riodes 2012 ou 2013 2020 et rev tement 2020 2050 selon l objectif de KWh m2 an fix par la norme RT en vigueur et ce partir de l objectif de consommation actuel Remarque dans la pr sente tude il est fait l hypoth se qu entre 2035 et 2050 les mouvements du parc b ti n auront plus un lien de cause effet avec le projet de r seau de Les valeurs annuelles des facteurs d missions A B et F ain
459. s et travaux dont les missions de GES et les activit s pr cises ne sont pas connues Les missions sont alors valu es sur base du co t financier des tudes et travaux en utilisant un facteur d missions g n ral pour les tudes et services prest s par les entreprises Les facteurs d missions pour services tertiaires disponibles dans la litt rature ne sont cependant pas tr s nombreux Dans le guide des facteurs d missions de l ADEME l utilisation d un facteur d mission 110 g q CO par euro est pr conis e Ce ratio est calcul sur base de la consommation nerg tique et du chiffre d affaire des t l coms et de la poste en France et n est consid r comme valable que pour les services impliquant une infrastructure Le tableur de la m thode inclut par ailleurs un facteur d missions pour les services faiblement mat riel 36 g q CO La m thode Defra propose des facteurs d missions plus d taill s HFCs PFCs SF6 Total GHG Product category Kg a Co Kg a co Kg d A Kg q CO2 Kg q CO2 Kg q CO2 Kg q CO ETS Es AS 2 JE POSI D ET 4816 00430 0430 0 0172 0 0774 0 0103 0 0034 0 6192 D RAS AMERCOE 062 0 0258 0 0086 0 0086 0 0011 0 0006 0 2494 services 0 3956 0 0602 0 0258 0 0086 0 0017 0 0009 0 4988 development Legal consultancy 0 1462 0 0172 0 0086 0 0086 0 0007 0 0004 0 1806 128 Guide des facteurs d missions V6 1 ADEME 2010 R seau de transport public
460. s l air en France M tropole Substances relatives l accroissement de l effet de serre Centre Interprofessionnel Technique d Etudes de la Pollution Atmosph rique CITEPA 2011 Les textes de la loi Grenelle 1 et de la loi n 2010 788du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l environnement dite Grenelle2 d finissent diff rents leviers d action prioritaires dont plusieurs sont particuli rement pertinents par rapport au projet de r seau de transport public du Grand Paris Tout d abord les textes pr voient le d veloppement de modes de transport alternatifs la voiture particuli re afin de r duire les missions li es aux d placements C est bien l un objectif majeur du R seau de transport public du Grand Paris qui vise am liorer la mobilit en Ile de France et favoriser l emploi des transports en commun en lieu et place de la voiture particuli re Le Grenelle de l environnement pr voit aussi une s rie de mesures pour favoriser l efficacit nerg tique des b timents Nous verrons plus loin que le r seau de transport public du Grand Paris est bien plus qu un projet d infrastructure de transport et que c est toute la dynamique territoriale qui sera influenc e Gr ce cette influence le projet du Grand Paris devrait permettre de supporter l am lioration de l efficacit nerg tique du b ti francilien 1 1 1 6 Positionnement de la r gion Ile de France Depuis plusieurs ann es la R gion Ile de
461. s le calcul du bilan permet quant elle de comparer des solutions diff rentes et de servir d aide la d cision pour optimiser les projets et r duire au maximum les missions de GES L analyse de la sensibilit du bilan par rapport diff rentes mesures potentielles permet galement d identifier les leviers d action conduisant une r duction de l impact global sur les changements climatiques Un bilan d missions de GES peut donc tre per u comme un outil de management environnemental permettant d valuer l impact d une activit d un processus ou d une organisation sur le r chauffement du climat et d identifier les opportunit s permettant la r duction de cet impact Les recherches men es notamment dans le cadre des travaux de l IPCC ont permis de montrer les cons quences potentielles du changement climatique sur l environnement et de d finir sur cette base des objectifs de r duction des gaz effet de serre L valuation des missions de GES permet une approche quantitative de l impact des mesures prises pour r duire les missions de GES et ainsi de v rifier s il elles permettent d aboutir aux objectifs fix s 1 1 2 3 M thodes d valuation et facteurs d missions Dans la plupart des cas il n est pas possible de mesurer directement les concentrations et les missions de GES r sultant d une activit Bien qu il soit par exemple possible de mesurer les concentrations de CO la sortie d une chaudi re ce
462. s m mes hypoth ses retenues dans le cadre de l utilisation des v hicules particuliers essence et lectriques il sera donc consid r que le parc de deux roues fonctionnant l lectricit voluera dans le temps proportionnellement au parc de v hicules particuliers roulant l lectricit Les facteurs d missions et leur volution au cours du temps sont repris dans le tableau ci dessous Emissions d utilisation des deux roues motoris s g q CO2 v h km 2005 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050 5 3 79 8 75 9 72 1 Tableau 56 facteurs d missions d utilisation des deux roues motoris s et leur volution dans le temps Poids lourds L impact de la mise en place d une infrastructure de transport public devrait se limiter principalement au transport de personnes et donc aux v hicules particuliers et aux deux roues motoris s Cependant il est possible que certaines mesures ayant des impacts sur le trafic routier Edition 20 juillet 2012 Soci t du Grand Paris DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 113 induisent des changements d itin raire de certains poids lourds et donc un allongement ou un raccourcissement des distances parcourues L outil contient donc une cellule particuli re pour les distances parcourues par les poids lourds pour laquelle un facteu
463. s n utilisant par leur voiture pour leurs d placements utilisent le RER ou le m tro pour le Domicile Travail et le train pour les Grands D placements Nous consid rons par ailleurs que tous les travailleurs y compris les grands d plac s font 10 allers retours par semaine entre leur domicile ou le lieu d h bergement et le lieu de travail Les facteurs d missions des moyens de transport utilis s sont ceux de Bilan Carbone e Voiture particuli re moyenne France 256 gCO e v h km e Train moyenne France 25 gCO e pass km e M tro RER 5 7 gCOe pass km R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Avec les hypoth ses retenues le travailleur moyen parcourt chaque semaine 210 km en voiture 50 km en RER ou m tro et 80 km en train Il en r sulte un facteur d missions global du transport de personnes de 11 2 kgCO e par personne et par jour travaill de chantier 3 4 8 2 Base vie Le poste Base vie cherche estimer les missions associ es la consommation nerg tique dans les bases vie n cessaires au chantier Selon la r glementation pour un chantier comme celui du r seau de transport public du Grand Paris les employ s doivent b n ficier d un local avec armoires d une surface sup rieure 1 25 m2 personne et d un local repas d une surface sup rieure 1 5 m 2 personne En prenant en compte les sanitaires et les postes secours on peut consid rer une surface e
464. s sont produites en acier courant nous utiliserons donc le facteur d missions g n rique d fini pour l acier soit 2 200 kgCOe t Le facteur d mission de deux pistes de roulement pour une voie hors traverses et pi ces de fixation est de 400 kgCOe ml pour une voie 3 4 3 8 Troisi me rail et barres de guidage Les barres de guidages sont assimilables un profil en U standard de type UPE 200 soit 20 cm de haut 80 cm de large et 11 mm d paisseur Son aire est de 29 cm soit une masse lin aire de 23 2 kg ml avec une densit de 8 t m Ces barres sont produites en acier courant nous utiliserons donc le facteur d missions g n rique d fini pour l acier soit 2 200 kgCOe t Le facteur d mission de deux barres de guidage pour une voie hors traverses et pi ces de fixation est de 102 kgCO e ml pour une voie ou 51 kgCOe ml pour un seul troisi me rail destin l alimentation Le dispositif de fixation des barres de guidage est beaucoup plus simple que celui des rails ou des pistes de roulement car les forces support es sont moindres Les barres sont g n ralement support es sur des supports en fonte dispos s une fr quence d une traverse sur deux La masse lin aire d pend de la hauteur des supports et de leur mode de fixation En ordre de grandeur les supports repr sentent une masse similaire celle des barres De mat riau comparable acier ou fonte le facteur d mission que nous retiendrons pour les supp
465. sante par palier La construction de ces courbes se base sur les mod lisations r alis es dans le cadre du projet europ en REGENER logiciel EQUER Cette tude d analyse du cycle de vie du b timent a notamment calcul les missions de CO cr es le plus important est retenu savoir 300 kq eq CO m2 SHON Cf Tableau 74 Ce facteur par la construction d un logement typique francilien standards RT 2005 et d une maison passive d mission a t agr g celui des surfaces commerciales 190 kq eq CO m2 SHON compte 6kWh m2 an pour le chauffage et ce superficie et g om trie quivalentes Les chiffres tenu de la part que les bureaux et les commerces repr sentent dans les m2 SHON franciliens 3 extraits de cette tude et utilis s pour le calcul des valeurs annuelles FE A FE Bet FE F sont Un FE B de 286 0 kq eq CO m2 SHON a ainsi t obtenu incertitude relative recalcul e 45 repris la Figure 105 page 120 Ils sont synth tis s dans le Tableau 75 associ Enfin en ce qui concerne les bureaux il n existe pas d information pr cise sur les parts de march du b ton et de l acier dans la construction Par souci de pr caution le facteur d mission Par ailleurs les objectifs quantifi s de r duction des consommations nerg tiques et des missions de GES des b timents r sidentiels et tertiaires neufs ont t fix s dans la loi de 134 Davantage de mat riaux et ou des mat riaux plus performants seront
466. selon la zone de r sidence en Ile de France Les densit s urbaines et le d veloppement durable Le cas de l Ile de France et des villes nouvelles V FOUCHIER 1997 Pour r pondre la demande insatisfaite en logements et face aux perspectives de croissance d mographique ainsi qu au ph nom ne progressif de desserrement des m nages le parc b ti francilien devra voluer pour accro tre l offre en logements C est du moins l objectif vis dans le projet du Sch ma Directeur de la r gion Ile de France qui visait un rythme de construction de 40 000 logements par an qui s accentuerait avec le temps pour atteindre un rythme de 60 000 logements par an l horizon 2014 L objectif du projet de SDRIF tait d atteindre environ 1 5 millions de logements suppl mentaires d ici 2030 en visant un taux de 30 de logement locatif Cet objectif est tr s ambitieux car tr s loin des tendances d volutions actuelles du rythme de construction Il int gre l ach vement des projets engag s et une intensification progressive de la construction dans le tissu urbain en utilisant l ensemble des leviers disponibles outils fonciers documents d urbanisme locaux etc Il a t d fini pour une situation sans projet de transport public du Grand Paris et vise accueillir 83 de ces nouveaux logements dans l agglom ration parisienne de forte densit et dans des secteurs d extension pr d finis moyennant des mesures d accompagnement compl mentaires
467. serre li es au chauffage des r sidences principales parisiennes Atelier Parisien d Urbanisme APUR pour le donn es 2007 et ADEME 2010 pour les donn es 2005 8 Source ADEME tableau de bord de l nergie en Ile de France 2010 Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du Grand Paris fa ade Cf Figure 32 De plus un fort taux de mitoyennet et d immeubles collectifs Emissions li es la desserte des b timents par les services augmentent les effets d obstruction Cf Figure 33 oo D Lo Bien que moins importantes que les missions de GES li es la consommation des b timents les missions li es la desserte des b timents par les services publics seront galement influenc es par le type de b ti Par contre si on donne la priorit l utilisation de l nergie solaire comme source majeure d apport externe d nergie on structurera le b ti de fa on pouvoir utiliser les toits 100 c est dire minimiser les obstacles et imposer par exemple un gabarit uniforme avec toitures plates Cela pourrait permettre soit au niveau individuel soit au niveau collectif d tablir des champs de panneaux solaires et ou de panneaux photovolta ques En effet le taux de mitoyennet le pourcentage d immeubles collectifs et les dimensions du parcellaire
468. sez diff rente de la situation europ enne ou fran aise Le registre des missions pourrait par contre tre utile pour l valuation des missions li es la production de certains mat riaux de construction Fiche 7 du Grand Paris Edition 20 juillet 2012 irana gil 157 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS ANNEXES Barom tre carbone des Contrats de D veloppement Territorial CDT Energies Demain pour le compte de la Caisse des D p ts Outil permettant aux auteurs des Contrats de D veloppement Objectifs Territorial d valuer l impact des dispositions prises dans les CDT sur les missions de GES Site web Outil non disponible actuellement Site d Energies Demain http www energies demain com Cible g ographique Ile de France Cible sectorielle Collectivit s ooo a S yY O Particuliers Territoires l Domaines de pertinence des facteurs de conversions propos s Etude et travaux pr alables la construction de l infrastructure Facteurs li s la construction de l infrastructure Emissions li es au fonctionnement du m tro Evolution de la mobilit en Ile de France V l chelle locale uniquement Facteurs li s au d veloppement du territoire Type de support Outil online Explicatif des coefficients de Dans
469. si calcul es sont reprises dans la transport public du Grand Paris Les mouvements du parc b ti apr s 2035 ne sont donc pas figure suivante int gr s dans le calcul des missions de CO induites par le projet 3 7 2 La d molition des b timents r sidentiels et tertiaires missions de CO cr es par la d molition d un m2 SHON de logement ou de b timent tertiaire y compris transport et vacuation des d chets de cette destruction Etant donn que le processus de d molition est un processus difficile valuer d un point de vue missions de CO difficult d assumer une augmentation de l efficacit du processus de d molition et de r utilisation des mat riaux dans les ann es venir peu d tudes sur le sujet 157 Source The influence of construction materials on life cycle energy use and carbon dioxide emissions of medium size commercial buildings N P Fernandez July 2008 120 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 121 sont disponibles dans la litt rature Deux tudes japonaises relatives au r sidentiel et au tertiaire soulignent cependant le fait que les missions de CO issues de la destruction d un b timent repr sentent une part relativement fa
470. sport public du Grand Paris il est par exemple probable que comme l a montr le bilan carbone de la LGV Rhin Rh ne l utilisation d acier recycl ait un impact important sur le bilan des missions de GES Il est donc n cessaire de d finir la fa on dont le recyclage peut tre pris en compte dans le calcul du bilan Le recyclage tant souvent un processus en boucle l acier est r cup r pour tre r utilis comme acier qui pourra son tour tre r cup r on passe donc d une logique lin aire de la vie d un mat riau extraction constitution et transformations utilisation fin de vie une logique de cycle recyclage transformation utilisation recyclage A la diff rence de la logique lin aire o sont prises en compte l ensemble des missions avant l utilisation d un mat riau une r gle de coupure est n cessaire pour le recyclage afin de ne pas tenir compte des vies ant rieures du mat riau Ainsi on peut consid rer que l utilisation d acier recycl permet d viter l extraction de minerai et la production d acier nouveau et donc r duire les missions de GES par tonne d acier utilis Le facteur d mission du mat riau recycl tient alors compte des missions li es au proc d de recyclage mais pas de l extraction de minerai et de la production d acier Les autres missions collecte tri pr traitement de d pollution tant g n ralement prises en compte sur le poste d chets de la vie ant
471. ssions de CO qui seront calcul es pour le SP2 2 entre un sc nario de projet et un sc nario de r f rence r sultent des missions suppl mentaires de CO cr es par l allongement des distances de VRD entretenir et par l allongement des d placements des services publics n cessaires la pr servation de la qualit de l offre de services publics dans les nouveaux espaces urbanis s 118 Le secteur tertiaire est ici d fini selon la nomenclature NACE Sont compris les commerces les activit s d h bergement et de restauration de r paration et d installation de machines et d quipements d entreposage les services auxiliaires des transports les activit s de poste et de courrier de transports et d entreposage 11 x Du fait de la part importante des logements collectifs la r gion est propice au d veloppement des r seaux de chaleur Ainsi 14 des logements franciliens ont recours au chauffage urbain contre seulement 5 l chelle nationale Source Tableau de bord de l nergie en Ile de France ADEME 2006 120 Distribution du courrier ramassage des poubelles nettoyage des voiries etc R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Nous l avons vu le taux de mitoyennet le pourcentage d immeubles collectifs ainsi que les dimensions du parcellaire largeur front de voirie et profondeur des parcelles influencent les distances des d plac
472. suite du rapport seul le chauffage est retenu comme poste de consommation nerg tique Si l on consid re donc uniquement le poste chauffage Les missions de GES li es l exploitation d un b timent r sidentiel ou tertiaire sont la somme des missions directes li es la consommation de chauffage du b timent qui r sultent de la balance entre les besoins li s l utilisation du b timent les pertes nerg tiques dues aux d perditions du b timent soit par l enveloppe du b ti par conduction ou rayonnement soit par le ph nom ne de ventilation renouvellement d air les apports internes du b timent c est dire les apports de chaleur cr es par ses occupants et le mat riel qu ils utilisent les apports externes du b timent c est dire les rayonnements solaires s infiltrant par les ouvertures et qui r chauffent le b ti Ces apports externes peuvent galement permettre d utiliser l nergie renouvelable qu est le soleil pour produire de l lectricit panneaux photovolta ques ou de l eau chaude sanitaire panneaux solaires thermiques Les missions de GES li es au chauffage du b timent vont varier selon cette consommation et selon l nergie utilis e pour r pondre au besoin de chauffage Facteurs d influence L affectation du b timent influence les apports internes et les besoins li s son utilisation En effet la production de chaleur des occupants dans le temps
473. surfacique pour ce type de structure varie directement selon la hauteur sous plafond On lui pr f rera un facteur d mission volumique Pour les b timents structure b ton d une hauteur sous plafond standard inf rieure 3 5 m nous retiendrons la valeur consensuelle qui se d gage du graphique pr c dent 500 kgCO m de surface hors uvre nette SHON Pour les b timents comportant des hauteurs sous plafond sup rieures 3 5 m nous nous baserons sur un ratio volumique de 500 3 167 kgCO e m Pour les b timents structure m tallique et suivant le Bilan Carbone V6 1 la m me approche nous am ne consid rer un facteur d mission de 180 kgCO m SHON pour les hauteurs sous plafond inf rieures 3 5m et 60 kgCO e m au del Edition 20 juillet 2012 Soci t du Grand Paris 103 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 Soci t du Grand Paris Facteurs d missions de batiments structure m tallique BC V6 1 E kgCO2e m2 commerces bureaux m tal garages m tal loisirs m tal m tal Figure 88 facteurs d missions de b timents structure m tallique Les b timents souterrains r alis s en tranch e couverte int greront de mani re suppl mentaire l nergie consomm e pour le d blai et remblai des mat riaux d finie dans le chapitre
474. t INPUTS Donus donn es suppl mentaires que l utilisateur peut rentrer afin de tester l effet de certains leviers d action compl mentaires J p Cr VARIATIONS DES EMISSIONS DU POSTE 1 ENTRE LE SCENARIO TESTE ET UN SCENARIO DE REFERENCE POUR UNE ANNEE Teq CO an Somme des diff rentes missions des sous postes d missions relatifs au poste con m VARIATIONS DES EMISSIONS ENTRE LE SCENARIO TESTE ET UN SCENARIO DE REFERENCE POUR UNE ANNEE Teq CO an Somme des missions des postes d missions pour l ann e consid r e VARIATIONS DES EMISSIONS ENTRE LE SCENARIO TESTE ET UN SCENARIO DE REFERENCE D ICI A 2050 Teq CO Somme des missions annuelles jusqu en 2050 de la feuille de calcul developpement _ territorial gt selon les tapes de calcul coupage F D Figure 141 loppement territorial 7 eve Proc dures et tapes de calcul de la feuille d Figure 140 Edition 20 juillet 2012 ions de GES emIss 7 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des 144 Soci te DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 3 du Grand Paris 4 7 5 2 Les inputs n cessaires et optionnels Les inputs bonus intervenant dans les calculs d missions de CO li es au d veloppement territorial Les i
475. t dense au del entre 10 et 30 km du centre de Paris la ceinture verte qui inclut les agglom rations nouvelles o diff rents types d habitat et d espaces ruraux s imbriquent et enfin une large couronne rurale qui entoure l ensemble Gr ce la compacit de l agglom ration parisienne le territoire d Ile de France est compos au total d peu pr s 80 d espaces naturels et agricoles plus pr cis ment 51 d espace agricole et 24 d espace forestier soit pratiquement les m me proportions que la moyenne nationale pour la premi re r gion urbaine de France Limites administratives N D partement Transport FY Autoroutes MS Nationales Occupation du sol simplifi e DIN Bois et for ts Cultures N NNF ae Eau e j pl Autre rural y Lg Urbain ouvert EN Habitats individuels Le Habitats collectifs Activit s Equipements Eure et Loir Transports pame Chantiers Pr Figure 9 Occupation du sol en Ile de France en 2008 Source IAURIF 1 2 3 2 Le parc b ti Une proportion importante de logements collectifs En 2005 l Ile de France compte 5 2 millions de logements dont 70 de logements collectifs La R gion comparativement la moyenne nationale poss de donc une proportion importante de logements collectifs 12 Sources Sch ma Directeur de la R gion Ile de France approuv le 25 09 2008 et Plan R gional pour le Climat en Ile de France livret vert juillet 2010
476. t des b timents d accueil du public ou techniques Energie de production Les moyens mis en uvre pour produire un mat riau n cessitent de l nergie Cette nergie est dite grise Les missions associ es sont ramen es par unit produite une tonne un m tre lin aire Certains mat riaux tels que l acier peuvent tre recycl s Dans ce cas pour produire une tonne de mat riau aux caract ristiques comparables la consommation nerg tique et donc les missions de GES associ es diff re Les questions et r gles de prise en compte associ es au recyclage sont expos es dans la suite du document D gazage des ressources exploit es On rencontre ce deuxi me cas d missions lors de la production de chaux CaO ou de ciment le chauffage du calcaire CaCO entra ne un d gazage de CO une temp rature avoisinant 600 C selon la r action CaCO CaO CO Le CO rel ch dans l atmosph re tant issu du minerai il Edition 20 juillet 2012 constitue une mission suppl mentaire nette carbone d origine min rale par opposition celui d origine organique pouvant s inscrire dans un cycle photosynth se U oxydation Chiffres clefs Les missions li es la production d une tonne de mat riaux varient significativement selon la famille de mat riaux et leurs caract ristiques Acier ou fer blanc neuf produits plats Aluminium neuf Verre plat Verre bouteille Fibre de verre Mastique moyen
477. t des r seaux divers SP1 1 sm2 m i Changement Chantier des b timents Co ts de viabilisation 8 d occupation des sols Num ro du sous poste d missions P2 Exploitation des b timents P2 Exploitation des b timents _ Mobilit des individus influenc e par les formes urbaines DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 du Grand Paris Remarque pour rappel les valeurs de passage sont des variables calcul es par l outil pour toutes les ann es comprises entre 2005 et 2050 sur base des donn es d entr e inputs gt encod es par l utilisateur Multipli es par les facteurs d missions elles permettent de calculer les missions de CO2 g n r es pour chaque sous poste et poste d missions 3 7 1 La construction des b timents r sidentiels et tertiaires missions de CO cr es par la construction d un m2 SHON de logement individuel dont production transport sur le chantier et mise en uvre des diff rents produits posant le b timent missions de CO cr es par la construction d un m2 SHON de b timent tertiaire bureaux commerce dont production transport sur le chantier et mise en uvre des diff rents produits composant le b timent crana ggl Num ro missions de CO cr es par la construction d un m2 SHON de la Variation des surfaces d
478. t donc les missions li es l amortissement des v hicules ainsi que la cha ne de production des carburants extraction raffinement transport Comme expliqu au 3 1 2 de phase 1 partie 2 l hypoth se retenue concernant l am lioration des techniques industrielles correspond une baisse de 0 3 par an Les missions d amortissement des v hicules diminuent donc de 0 3 par an partir de 2005 la plupart des tudes sur lesquelles se basent les facteurs d missions datent du milieu des ann es 2000 et passent ainsi de 40 15g q CO par km parcouru en 2005 facteur issu du Bilan carbone 34 73g q CO km en 2050 pour les v hicules essence et de 40 88 q CO km en 2005 35 46 g q CO km en 2050 La r duction des missions induites tout au long de la cha ne de production des carburants correspond galement 0 3 par an partir de 2005 Les missions passent ainsi de 336 g q CO par kg d essence produit en 2005 291 g q CO2 par kg d essence produit en 2050 voir R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Emissions Emissions Emissions 2 3 1 2 phase 1 partie 2 pour les facteurs d missions de la cha ne de production des directes g q indirectes g q totales g q carburants et de 544 g q CO par kg de diesel produit en 2005 471 g q CO par kg de diesel CO2 km CO2 km 2 km produit en 2050 2 Insertion progressive des biocarburant
479. t et de d placements prenant en compte les objectifs du d veloppement durable Ils r pondront notamment l objectif de construction annuelle de 70 000 logements g ographiquement et socialement adapt s l le de France voir Figure 26 les op rations d am nagement ou les projets d infrastructures n cessaires la r alisation de tels objectifs ainsi que leurs conditions de mise en uvre leur financement et l ch ancier pr visionnel de leur r alisation Si ces op rations sont incompatibles avec les documents d urbanisme en vigueur SDRIF SCoT PLU etc une r vision de ces documents pourra tre engag e afin d assurer leur compatibilit avec la mise en uvre du contrat la cr ation de Zones d Am nagement Diff r ZAD l int rieur desquelles une date de r f rence est fix e pour valuer le prix du bien susceptible d tre pr empt Cela vise permettre d viter la sp culation fonci re l int rieur de cette zone R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Des territoires d j fortement urbanis s sont cibl s volont de densification r novation Volont de cr er de nouvelles zones d urbanisation autour des futures gares Figure 26 R partition des objectifs annuels de logements dans les p rim tres potentiels de Contrats de d veloppement territorial Source cadredeville com 17 juin 2011
480. t inspir e du Bilan Carbone de l ADEME mais adapt e aux sp cificit s des projets de d veloppement La m thodologie permet d analyser l volution des missions au cours du temps et d valuer la pertinence des projets sur le long terme Commentaires Fiche 3 du Grand Paris Edition 20 juillet 2012 crana ggl 155 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS ANNEXES GHG Indicator United Nations Environment Programme UNEP Outil de calcul et directives pour l estimation des missions de GES destin s aux entreprises et aux organisations non Objectifs commerciales Les directives sont aussi destin es aux gouvernements comme support au d veloppement d une m thodologie Site web www unep fr energy information tools aghg LA Cible geographique Monde entier Cible sectorielle Collectivit s Domaines de pertinence des facteurs de conversion propos s Etude et travaux pr alables la construction de l infrastructure Facteurs li s la construction de l infrastructure Emissions li es au fonctionnement du m tro Evolution de la mobilit en Ile de France Facteurs li s au d veloppement du territoire Tableur Excel simple qui se complexifie au fur et mesure que des th matiques sont ajout es cr ation automatique de nouvelles pages Explicatif d
481. t que le CO avait une dur e de vie comprise entre 50 et 200 ans tout en sp cifiant que la complexit des processus concern s ne permettait pas de donner une valeur pr cise Le rapport de 2007 lui pr cise que la moiti du CO qui s accumule dans l atmosph re sera r absorb apr s approximativement 30 ans que 30 resteront dans l atmosph re pour plusieurs si cles tandis que les 20 restants perdureront dans l atmosph re pendant plusieurs milliers d ann es voir Figure 68 Mr ne sn Le T Proportion de CO2 restant dans o gt O0 20 40 60 80 100 300 500 700 900 1000 1500 2000 2500 3000 Temps apr s l mission ann es Figure 68 Repr sentation sch matique de la proportion de CO mis actuellement qui restera dans l atmosph re au cours du temps Dans le cas o l on accepte qu une certaine quantit de CO perdurera pendant plusieurs centaines voire milliers d ann es dans l atmosph re il est tr s difficile d valuer les dommages induits par ce carbone r siduel puisque les impacts du changement climatique si long terme sont impossibles pr voir Par ailleurs la diff rence entre les dommages caus s par une tonne de CO mise aujourd hui ou dans 10 ans serait n gligeable par rapport aux dommages induits sur une chelle de temps de plusieurs milliers d ann es 83 Par exemple Taub D 2010 Effects of Rising Atmospheric Concentrations of Carbon Dioxide on Plants Nature Ed
482. t qui b n ficie d un taux de renouvellement bien sup rieur pour le secteur r sidentiel et dans une moindre mesure le secteur tertiaire l enjeu majeur moyen terme est la r novation nerg tique de l existant De plus en plus de leviers d action pour agir sur le secteur du b timent se d veloppent la R glementation Thermique volutive renforc e par les lois Grenelle agit sur les b timents r sidentiels et tertiaires neufs et s tend au fur et mesure l existant les certifications environnementales de plus en plus poursuivies par les promoteurs constituent un outil pour viser des performances nerg tiques plus ambitieuses allant au del des exigences r glementaires en vigueur et en parall le de nombreuses incitations fiscales primes pr ts etc destination des particuliers visent encourager les travaux nerg tiques des logements R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES 1 3 Le projet de r seau de transport public du Grand Paris et les missions de GES Le projet de r seau de transport public du Grand Paris consiste en la cr ation d un nouveau m tro automatique d approximativement 175 km et comprenant 57 gares Ce r seau reliera Paris aux p les strat giques de la r gion Ile de France et sera con u pour tre en correspondance avec les principales lignes de transport actuelles Plus qu un projet d infrastructure de transport le r
483. t r alis s sur la p riode relativement courte pr c dent la construction approximativement entre 2010 et 2018 il ne semble pas n cessaire de faire voluer ce facteur dans le temps Cas 3 tudes et travaux dont les activit s pr cises sont connues Les missions seront alors calcul es plus pr cis ment pour chacun des postes identifi s pr c demment D placements domicile lieu de travail des employ s En g n ral peu d information est disponible sur les d placements domicile lieu de travail des employ s Par ailleurs le principal facteur qui influencera la quantit d missions de GES est le mode de d placement de ces employ s pied ou en v lo transports en commun ou v hicule particulier Au minimum l utilisateur devra donc pr ciser le nombre d employ s utilisant chaque mode de transport Si disponible l utilisateur pourra galement pr ciser les distances moyennes parcourues par les employ s Les facteurs d missions seront par ailleurs d finis en tenant compte de l amortissement des v hicules et de leur consommation Consommation nerg tique des b timents chauffage et lectricit Les missions pourront tre valu es sur base des surfaces de bureaux utilis es m2 l aide d un facteur d missions moyen ou sur base des consommations r elles des diff rentes nergies gaz naturel lectricit mazout ou chauffage urbain Fuite de climatisation par d faut on consid r
484. t son fonctionnement Des approfondissements significatifs ont t r alis s par rapport aux facteurs d missions d une part l chelle des mat riaux aciers chaux pour traitement des remblais d autre part l chelle des ouvrages d art avec la r alisation de facteurs d mission par lin aire tunnel pont Nous avons pu voir la structuration de l outil mais n en disposons pas l heure de r daction de ce rapport v Il parait particuli rement pertinent pour l tude de la construction d une infrastructure ferroviaire notamment par sa structuration et ses facteurs d missions permettant de travailler en mode projet R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris x Con u pour r aliser une tude en mode projet il ne permet pas de proposer facilement des facteurs d missions alternatifs suite une tude plus pouss e d un ouvrage particulier En conclusion de ce tour d horizon des diff rents outils il nous faut r aliser un outil qui permette une approche multi p rim tre comme le permet le Bilan Carbone avec son utilitaire de totalisation avec une adaptation aux flux li s la construction d une infrastructure ferroviaire et aux donn es disponible en mode projet l image du calculateur LGV Sur la phase de construction de la ligne un second niveau doit permettre de constituer des facteurs d missions alternatifs li s aux info
485. t ventil es par typologie individuel collectif et par tranche d ge Ces consommations sont reprises dans le tableau qui suit 174 L am lioration nerg tique du parc r sidentiel francilien les enjeux socio conomiques IAURIF 2010 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Effectif en du nombre de r sidences principales par tranche Tranche d ge d ge Consommation moyenne annuelle du b timent pour le chauffage sur toute sa dur e de vie kWhep m an Pond ration par Maisons Appartements effectif 243 67 187 4 Maisons Appartements Tableau 79 Consommation moyenne annuelle des logements franciliens pour le chauffage selon la typologie de logement et la tranche d ge Source Stratec 2012 d apr s les r sultats d ENERTER 2005 Energie Demain INSEE in L am lioration nerg tique du parc r sidentiel francilien les enjeux socio conomiques IAURIF PREBAT 2010 Les deux premi res colonnes repr sentent pour chaque tranche d ge le pourcentage de maisons 2 me colonne et d appartement 3 me colonne en termes d effectif au sein de cette tranche d ge en Ile de France La troisi me et la quatri me colonne donnent les consommations moyennes annuelles de chauffage pour une maison et un appartement appartenant chaque tranche d ge consid r e Ce sont ces consommations qui ont t utilis es dans l outil 3 7 6 2 Evolution des consom
486. tant en 2005 ce d partement concentrait 24 du nombre total de logements et 90 des immeubles parisiens dataient d avant 1975 et avaient donc potentiellement des fa ades peu performantes Ce sont donc la petite taille des logements et leur mitoyennet qui ont permis de r duire leurs d perditions thermique et de compenser ainsi les besoins en chauffage En 2007 les parisiens consommaient en moyenne 10 000 kWh d nergie finale par r sidence principale pour leur chauffage soit une valeur inf rieure d un tiers la valeur nationale Cet cart important souligne bien le fait qu une forme urbaine dense haute et compacte comme celle qu on peut observer Paris est nerg tiquement tr s performante du point de vue des besoins du b timent en lui m me Ensuite ils ont une influence sur la quantit d apports solaires re us et le potentiel recours l nergie renouvelable qu est le soleil En effet un fort taux de mitoyennet et d immeubles collectifs r duit les marges de man uvre quant l orientation des b timents Or l orientation a un r le majeur sur la quantit d nergie solaire re ue en 44 Source M MA ZA in Contraintes nerg tiques et mutations urbaines Cahier de l IAURIF n 147 IAURIF 2008 5 Source M MA ZA in Contraintes nerg tiques et mutations urbaines Cahier de l IAURIF n 147 IAURIF 2008 6 Source idem 47 Source du paragraphe Consommations d nergie et missions de gaz effet de
487. tes tudes environnementales sp cifiques La pr sente tude s inscrit dans le cadre de la d marche innovante men e par la Soci t du Grand Paris depuis le lancement des premi res r flexions sur ce projet Cette tude a ainsi une double vocation d une part pr parer la r alisation du bilan carbone sp cifique qui sera produit dans le cadre des tudes d impact environnemental pr alables l obtention des d clarations d utilit publique d autre part alimenter et enrichir la r flexion sur les valuations ex ante qui sont men es en mettant la disposition de la Ma trise d ouvrage et des acteurs du projet un v ritable outil d aide la d cision en mati re d missions de gaz effet de serre GES Cet outil prenant la forme d un calculateur associ une revue bibliographique et m thodologique englobera l ensemble des facteurs d missions pertinents du projet et ce pour les phases de construction et d exploitation du m tro Il permettra de proc der l analyse pr cise du bilan des missions de GES du projet diff rentes chelles mais aussi et surtout d identifier les leviers majeurs c est dire les choix qui pourront tre r alis s par les acteurs du projet en vue d influencer positivement et de fa on importante son bilan carbone La pr sente tude constituera donc une donn e d entr e des tudes d impact environnemental auxquelles elle est annex e D marche d ensemble Pour r pondre ces
488. teurs d missions Ceux ci seront par ailleurs d crits et r f renc s dans un document annexe Une feuille pr sentant le bilan global des missions de GES pour l enti ret du projet et son volution tout au long de la dur e de vie de l infrastructure Une feuille pr sentant les missions de GES par th matique et l importance des diff rentes sources Cette feuille contiendra une s rie de graphiques pr sentant les diff rents postes d missions et permettant une analyse ais e des bilans 2 3 Consid rations sp cifiques 2 3 1 Energies 2 3 1 1 Energie du r seau lectrique Comme pr cis dans la partie 1 du rapport 8 4 2 1 il n y a pas une seule fa on de d finir un facteur d missions d une nergie de r seau mais plusieurs possibilit s facteur d missions moyen par distinction du producteur selon le profil horo saisonnier de l usage marginal contenu en CO du kWh marginal d lectricit dernier kWh appel ou premier kWh non utilis pour un usage donn li l ajustement temps r el de l offre demande avec le pilotage des diff rents moyens de production O O O R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES o marginal en d veloppement qui par rapport au pr c dent prend en compte les l ments prospectifs du parc de production Chacune de ces m thodes a ses avantages et ses inconv nients exactitude transparence simplicit d
489. tiers et de l infrastructure n auront donc qu une influence assez limit e sur le bilan global Leviers On pourra tout de m me viter autant que possible les constructions de gares et les parkings trop tendus ainsi que les lignes non souterraines en zone initialement bois e ou agricole On pourra aussi maximiser les surfaces v g tales toitures vertes parkings enherb s etc 1 3 2 3 Fonctionnement de l infrastructure De nombreux flux de carbone seront li s au fonctionnement des infrastructures de transport Il s agit principalement de la consommation d nergie et de tous les intrants li s au fonctionnement des trains et des gares Composantes en jeu l nergie de traction n cessaire au mouvement des trains les rames de transport de voyageurs sont mues en recourant l lectricit Les diff rentes fonctions bord sont assur es par cette m me nergie parfois transform e air comprim pour le freinage chaleur ou froid pour le confort thermique etc Des rames de service peuvent galement recourir des combustibles fioul diff rents gaz permettant ainsi d intervenir sur le r seau lorsque la distribution en lectricit est coup e maintenance la consommation en nergie des gares clairage chauffage ventilation etc les b timents d accueil du public de gestion et techniques atelier de maintenance consomment galement de l lectricit et ventuellement des combustibles
490. timation des missions de CO li es la r alisation d une infrastructure et ses effets induits afin dans une premi re tape d identifier les flux de CO positifs et n gatifs directement ou indirectement li s la r alisation du r seau de transport public du Grand Paris et la mani re dont les outils de calculs existants peuvent les prendre en compte dans une seconde tape de d velopper la m thodologie pour l valuation des postes d missions retenus dans le cadre du projet Le pr sent rapport pr sente les r sultats de la premi re tape du travail de Phase 1 Contenu du rapport La premi re partie du document rappelle succinctement en quoi les bilans des missions de GES s av rent aujourd hui tre des outils efficaces d aide la d cision dans un contexte o la r duction de ces missions est devenue une priorit nationale et s inscrit dans la volont de la France d avoir une action exemplaire en mati re de mise en uvre des engagements internationaux qu elle a pris La seconde partie dresse quant elle le portrait actuel du territoire au sein duquel le futur projet s inscrira et s attarde sur les sp cificit s du contexte francilien en mati res socio conomique nerg tique et d am nagement Les r sultats du travail bibliographique d identification des principaux flux de CO qui seront impact s par le projet sont pr sent s dans la troisi me partie Celle ci distingue les missions qu
491. tion des missions cr es par ces co ts de construction nous utiliserons les m mes taux que ceux de l tude du Centre d Analyse Strat gique qui consid re une r duction de 0 3 0 45 par an de ces taux Nous utiliserons les m mes hypoth ses que pr c demment et retiendrons une r duction de 0 3 par an du facteur d mission FE H partir de 2005 et donc une r duction de 13 5 de FE H entre 2005 et 2050 Remarque dans la pr sente tude il est fait l hypoth se conservatrice qu entre 2035 et 2050 les mouvements du parc b ti n auront plus un lien de cause effet avec le projet de r seau de transport public du Grand Paris Les missions des op rations de viabilisation des zones urbanis es apr s 2035 ne sont donc pas int gr es dans le calcul des missions de CO induites par le projet 3 7 6 Les consommations de chauffage des b timents r sidentiels et tertiaires missions de CO cr es par le chauffage d un m2 de logement durant une ann e fonction de l ann e de sa construction r novation s 7 LAN A4 1 2 RRQ Eee ne op SON EE b timent tertiaire durant une ann e fonction de l ann e Avant 2005m SHON A NT aa de sa construction r novation 16 Extrait de Halleux J M Lambotte J M et Bruck L 2008 Etalement urbain et services collectifs les surco ts d infrastructures li s l eau Revue d Economie R gionale et Urbaine n 1 pp 21 42 p 28 170 Cf chapitre constr
492. tion des quantit s utilis es Il est donc important de v rifier les r sultats et de les interpr ter de mani re coh rente avec le niveau d incertitude de la m thode 1 4 1 3 Facteurs d missions De nombreuses m thodologies proposent une s rie de facteurs d missions qui permettent de passer d une donn e d activit son quivalence en termes d missions de gaz effet de serre A part dans les m thodologies dont l objectif est la standardisation des bilans o les facteurs d missions sont g n ralement impos s par exemple la m thodologie Climate Registry la plupart des autres m thodologies proposent une liste de facteurs d missions non exhaustive qui peut tre compl t e ou modifi e en fonction des objectifs recherch s La m thodologie Bilan Carbone propose une liste de facteurs d missions particuli rement fournie approximativement 1 900 facteurs d missions On retrouve ces facteurs d missions dans l outil de calcul mais aussi dans le Guide des Facteurs d Emissions gt qui reprend les facteurs et d taille les sources d information utilis es Ce guide est une source majeure de facteurs d missions qui sont g n ralement adapt s la situation fran aise Les m thodologies d riv es de la m thodologie Bilan Carbone AFD LGV Rhin Rh ne Om ga TP se basent sur la m me liste de facteurs d missions ventuellement compl t e par rapport leurs objectifs sp cifiques Defra propose ga
493. tion syst me technologique avanc tonnages unitaires ar e Emissions Les valeurs retenues et les m thodes de calcul associ es ont fait l objet des pr c dents rapports AMEN de l tude Sp cification des technologies utilis es Sp cification des places offertes rame Figure 136 Calcul des missions dues l nergie de traction des rames de m tro dans le cas o la consommation pr cise des machines n est pas connue Acier 47 recycl Aluminium 40 recycl Cuivre 41 recycl Ballast Ciment Portland type E 4 6 Mobilit en Ile de France Ciment 75 clinker 0 782 Proportion Clinker chaux Ciment 70 clinker 0 729 70 Proportion Clinker chaux m r ETN i A ponon a N L impact du projet de r seau de transport sur la mobilite en Ile de France est r parti en deux Ciment 65 clinker 65 Proportion Clinker chaux Hector volets distincts Eau agau LA LA La diminution de l utilisation des v hicules particuliers des deux roues motoris s et dans une moindre mesure des poids lourds et en cons quence des missions qui en d coulent MOUTE Taa VOE OR a paS 0e AOnneeS Parie Facies Hemio Hes La redistribution des utilisateurs des transports publics sur le r seau bus tram m tro materiaux generiques RER train Voiture particuli re 4 5 Fonctionnement du metro 1 rm CarbOptimum prend en compte de mani re successive les diff rentes composantes en jeu 78 MA Poids lourds non
494. tions par poste en allant de 1 gt 2 tonnes qu Carbone 8 000 7 032 0 6 329 6 000 B z 2 000 f W see 0 co R sidentiel p A 4 000 Agriculture t p h d Construction et voirie Fin de vie des d chets Indu 4 749 Transport de marchandises D placements de personnes 6 000 Fabrication des futurs d chets Figure 53 Comparaison des missions issues de deux sc narios distincts Source Manuel sc nario territoire V6 1 Bilan Carbone ADEME La m thodologie pour les projets AFD d riv e de la m thode Bilan Carbone a t adapt e plus profond ment et permet de d finir dans un seul classeur Excel les missions d un sc nario de r f rence et d un sc nario de projet et de les comparer directement entre elles La m thodologie GEMIS permet quant elle la d finition d une multitude de sc narios diff rents et leur comparaison num rique et graphique automatique La m thodologie est particuli rement bien adapt e pour comparer les alternatives de projets tr s locaux par exemple comparer les missions induites par la mise en place et le fonctionnement d un chauffage au gaz et d un chauffage nergie solaire lectricit mais elle est moins adapt e la d finition de projets beaucoup plus complexes et tendus 1 4 2 6 Prise en compte du facteur temps A nouveau la plupart des m thodologies ayant t initialement con ues pour fournir un
495. tique du parc r sidentiel francilien M lectricit CTTICITE Bi Chauffage urbain D Autres nergies les enjeux socio conomiques IAURIF 2010 r _ g Figure 37 Part des diff rents produits nerg tiques dans la consommation Remarque cette carte peut mettre en valeur des r sultats contre intuitifs mais il faut garder tertiaire en 2005 Source ADEME tableau de bord de l nergie en Ile de l esprit qu elle donne des moyennes communales et ce en m2 Pour avoir un meilleur aper u de France dition 2010 janvier 2010 la r alit il faudrait ramener ces missions l habitant puisque comme nous l avons vu la surface habitable varie sensiblement selon la couronne o se localise l habitat Le gaz naturel est la premi re source d nergie utilis e dans l habitat Il tend de plus en plus se substituer au fioul et au bois pour le chauffage Cependant l lectricit est encore 300 a L4 7 a c 0 largement plebiscite notamment dans le logement neuf Enfin le chauffage urbain JE LA LA CE z repr sente une part non n gligeable En particulier les logements sociaux franciliens 200 150 1 logement sur 4 sont 70 quip s de syst me de chauffage central collectif c 100 w 50 0 avant 1915 de 1916 de 1949 de 1968 de 1976 de 1982 de 1990 de 1999 1948 1967 1975 1981 1989 1999 2005 W Gaz naturel E Chauffage urbain que MAISONS kr
496. tir de l nergie n cessaire la traction des v hicules d une autre tude sur l efficacit nerg tique et environnementale des modes de transport Deloitte 2008 et que l on tient compte d un facteur d missions de 80 g q CO kWh on obtient 14 g q CO voy km pour le tram et 15 g q CO voy km pour le RER et le m tro Il nous semble donc important de corriger le facteur d mission relatif la consommation d lectricit Pour se faire et faute d avoir une analyse d taill e r cente des consommations nerg tiques de la RATP nous nous sommes bas s sur les estimations de consommation 146 Calcul de facteurs d mission des transports en commun urbains pr dit 2007 147 Conversion factors Carbon Trust 2010 148 Comparaison des missions de CO2 par mode de transport en R gion de Bruxelles Capitale CO2logic 2008 Edition 20 juillet 2012 Soci t du Grand Paris nerg tique et de voyageurs km r alis s par la RATP en 2003 Les donn es et calculs sont repris dans le tableau ci dessous Tramway M tro RER Voy km millions 138 2 6014 9 4084 1 Energie de traction 10 kWh 516 3 377 9 3 Facteur d missions g q osa ss 74 CO voy km Tableau 69 voyageur km et consommation nerg tique r alis s par la RATP en 2003 Source RATP et ADEME dans note rapide sur les transports IAURIF 2005 Les missions d amortissement et de maintenance du RER seront consid r es par aill
497. tissu urbain existant D finir des Coefficient d Occupation du Sol COS relativement lev s qui permettront d atteindre des densit s importantes pour les nouvelles constructions D finir des r gles de construction favorisant des taux de mitoyennet importants Promouvoir des programmes de construction d immeubles collectifs au d triment de constructions pavillonnaires 1 3 2 5 2 Les missions de CO li es l exploitation des b timents Composantes en jeu Les missions de GES li es l exploitation d un b timent r sidentiel ou tertiaire sont la somme des missions li es la consommation nerg tique du b timent kWh an qui d pend fortement de son usage des missions li es au trafic routier des services publics qui desservent le b timent ramassage des ordures poste etc voir encadr page 35 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Dans le secteur r sidentiel le chauffage repr sente lui seul pr s de 70 des consommations g n r es par les logements franciliens en nergie finale Cf Figure 31 On assiste ces derni res ann es une hausse plus lente des consommations de chauffage que l augmentation des surfaces construites hors al as climatiques Ceci est d l isolation thermique et l am lioration des performances des quipements Au contraire les consommations d nergies pour la cu
498. tre divis s par 0 274 pour la conversion en kg q CO2 m2 Ainsi si l on part du principe d utiliser un facteur commun tous les types de route fonction uniquement du kilom trage de voirie il est possible de consid rer celui sp cifique une route de ville bitumineuse de 8 m tres de large en moyenne et pr vue pour un trafic faible de camions TC2 Ainsi d apr s le Tableau 14 on obtient un facteur d missions gal 586 t q CO gt Il s agira durant la Phase 2 de trouver galement des valeurs relatives aux missions cr es par la construction des r seaux divers gouts lectricit etc pour calculer un facteur d mission r sultant FE H fonction du kilom trage de l ensemble des VRD construits En ce qui concerne l estimation de l am lioration des missions cr es par ces co ts de construction nous utiliserons les m mes taux que ceux de l tude du Centre d Analyse Strat gique qui consid re une r duction de 0 3 0 45 par an de ces taux Nous utiliserons les m mes hypoth ses que pr c demment et retiendrons une r duction de 0 3 par an du facteur d mission FE H partir de 2005 Sous Poste 1 3 Le changement d utilisation des terrains lors de la construction des b timents SP 1 3 Pour rappel ce sous poste repr sente les variations du stock de carbone contenu dans le sol et la biomasse et la suppression de l utilisation potentielle de ces surfaces pour la production de biocarbu
499. tre global afin d valuer la proportion des missions provenant de p rim tres plus restreint p rim tre interne l ensemble des missions qui ont lieu physiquement sur le site consid r ou un p rim tre interm diaire le p rim tre interne plus l approvisionnement nerg tique y compris pertes li es l approvisionnement nerg tique les d placements de personnes la gestion des d chets le fret interne et aval R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES la structure La m thode propose galement des extractions suppl mentaires en coh rence avec l ISO 14064 GHG Protocol h DE isi h T 7 Champ 1 Emissions directes Champ 2 approvisionnement Champ 3 biens non poss d s non Bilan Carbone energetique contr l s Emissions directes des Interne combustibles sur site sur site Fuites de climatisation et missions des proc d s Perte en ligne relative l lectricit consomm e Emissions indirectes des combustibles consomm s extraction transport raffinage Emissions directes et indirectes des autres v hicules pour d placements domicile travail professionnels et fret interne et aval Gestion hors site des d chets Production hors site de Emissions directes des l lectricit chaleur froid v hicules poss d s ou contr l s consomm e sur site et par les pour les d placements domicile v h
500. tructure et des rames de m tro ainsi que les missions li es aux intrants diverses Edition 20 juillet 2012 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 Soci t du Grand Paris 108 En ce qui concerne les d placements domicile lieu de travail nous consid rons comme dans le volet sur les Etude et travaux pr alables la construction un nombre de jours de travail annuel moyen gal 210 jours et une longueur moyenne du trajet domicile travail gale 15km en voiture particuli re et 8 5km en m tro Le lieu de travail tant accessible directement gr ce au m tro nous consid rons un taux de r partition modale entre les v hicules particuliers et les transports en commun d avantage en faveur des transports en commun que dans le cas de la construction Dans ce cas ci nous consid rons donc une r partition 45 voiture particuli re avec un taux de remplissage 1 1 45 m tro et 10 modes doux Ainsi en utilisant les facteurs d missions li s l utilisation de ces types de transports d finis dans le volet Mobilit 8 3 6 nous obtenons les facteurs d missions suivants 2005 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050 Kg q CO employ an Emissions d placements 631 583 540 498 445 407 373 356 340 324 domicile travail Tableau 48 Facteurs d missions des d
501. ts fossiles En termes de v hicule km on obtient donc approximativement 5 des v h km parcourus l aide de l nergie lectrique en 2020 14 en 2025 et 25 entre 2040 et 2050 Figure 97 40 35 30 25 4 20 15 v hicules lectriques ou hybrides 10 km parcourus gr ce l nergie lectrique Proportion par rapport au parc VP fran ais 2000 2010 2020 2030 2040 2050 Ann es Figure 97 Projections de la proportion du parc de v hicules particuliers constitu s par des v hicules lectriques ou hybrides et de la proportion des v hicules km parcourus gr ce l nergie lectrique Stratec 2011 Selon les hypoth ses de la m me tude la consommation moyenne des v hicules lectriques est de 0 2 kWh km En tenant compte des missions de CO li es la production d lectricit et de son volution au cours du temps 60 g q CO kWh en 2020 et 50 g q CO kWh 2050 voir phase 1 partie 2 8 2 3 1 1 on obtient un facteur d mission li la consommation des v hicules lectriques passant de 16 g q CO km en 2005 10 g q CO km en 2050 A cela s ajoute les missions dues l amortissement des v hicules que l on consid rera gales celles des voitures essence Facteurs d missions totaux Selon toutes les hypoth ses pr cit es le facteur d missions par v hicule kilom tre s l vera 143 Les v hicules lectriques en perspective Analyse co ts avanta
502. tte courbe aura un r le important dans les r sultats des variations d missions de CO obtenus En effet comme vu pr c demment l acc l ration du renouvellement du parc a des effets tout au long du cycle de vie des b timents en phase construction elle engendre des missions de GES plus importantes tant donn que la d molition reconstruction ou la r novation n cessitent des techniques et des mat riaux plus d pensiers en nergie durant l exploitation du b timent elle permet une r duction des consommations puisque le b timent a une isolation plus performante du fait du caract re volutif de la r glementation thermique Ainsi plus les surfaces suppl mentaires construites avec projet seront cr es t t dans le temps plus t t la p riode de retour sur investissement sera atteinte Par ailleurs la variation annuelle du pourcentage d immeubles collectifs construits suivra cette courbe d volution La variation annuelle des longueurs de VRD construits et des espaces ruraux consomm s entre les sc narios avec et sans projet voluera proportionnellement cette courbe mais de mani re d cal e dans le temps En effet pour qu une parcelle puisse tre constructible il faut d abord qu elle soit viabilis e c est dire desservie par des voiries un r seau de distribution d eau d lectricit etc Si les valeurs annuelles des inputs ne sont pas sp cifi es par l utilisateur l outil calcule automatiquement
503. tte information ne permet d valuer que les missions directement mises suite la combustion sans tenir compte de l nergie qui a t n cessaire pour extraire raffiner et acheminer le carburant Pour estimer les missions globales induites par une activit ou un processus on a donc g n ralement recours des facteurs d missions FE qui permettent de tenir compte de l ensemble des activit s ou des processus sous jacents Ces facteurs proposent donc une vision agr g e de toutes les missions induites par l activit en question Un bilan global des missions d une soci t productrice de b ton tenant compte des d placements des ouvriers des mati res premi res utilis es et du processus de fabrication pourra par exemple tre divis par la production nette en tonne de b ton de cette entreprise pour en d river un facteur d mission agr g par tonne de b ton utilis L utilisation de facteurs d mission permet ainsi de faciliter le calcul du bilan global en permettant la conversion directe de donn es observables en missions de GES Globalement le calcul des missions de GES d une activit requiert donc trois tapes majeures a premi re consiste identifier et localiser chacun des postes importants d missions de gaz effet de serre li s l activit que ce soit de mani re directe ou induite exemple de poste l utilisation d lectricit il faut ensuite tudier chacun de ces postes
504. tte valeur est pr cis e dans la feuille de calcul la sous ou sur consommation est valu e et transform e en quivalents CO En ce qui concerne l utilisation des transports en commun l utilisateur doit introduire les augmentations ou diminutions d utilisation des diff rents modes de transports bus tramway m tro RER et train pour chaque ann e consid r e R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Distances parcourues voyageur km Facteur d missions kg q CO2 voy km 0112 0 111 0 109 0 108 0 107 0 106 0 104 0 103 010 Emissions totales kg q CO2 o 0 o o 0 o o 0 Distances parcourues voyageur km Facteur d missions kg qCO2 voykm Momos Moon 08 0008 0008 0 008 0 008 0008 0008 Emissions totales kg q CO2 0 o o o 0 Distances parcourues voyageur km Facteur d missions kg q CO2 voy km 00 0 009 0009 0009 0 008 0008 0008 Emissions totales kg q CO2 o o o o o o 0 Distances parcourues voyageur km Facteur d missions kg q CO2 voy km 0 010 0 010 0010 0010 0010 0 010 0009 Emissions totales kg q CO2 o o 0 o Lo Distances parcourues voyageur km Facteur d missions kg q CO2 voy km 0 0 0 064 Emissions totales kg q CO2 C i 0 0 o Figure 139 Calculateur pour la prise en compte des variations d utilisation des transports en communs 4 7 D veloppement territorial 4 7 1 Les termes
505. tunnelier le contenu carbone de l lectricit et les longueurs des portions de tunnels par duret du terrain permettront d obtenir les missions de GES sp cifiques chaque ligne de l infrastructure Engins de terrassement La consommation des engins de terrassement sera prise en compte partir du volume de mat riaux terrass s associ un ratio de consommation de carburant fioul par m3 terrass et au facteur d missions du fioul C est la m thode utilis e dans le calculateur LGV RFF SNCF ADEME Le ratio de consommation par m est d environ 1 litre de fioul par m terrass Les volumes de terrassement de d blais et de remblais seront estim s partir de la litt rature et de retours d exp riences Des entretiens techniques avec la RATP permettront en particulier de prendre connaissance du retour d exp rience des travaux de la ligne 14 du m tro parisien dont les caract ristiques sont proches des infrastructures pr vues pour le r seau de transport public du Grand Paris Si le trac des tron ons de surface au moment de l tude d impact est assez pr cis il pourra tre envisag de valider ces volumes par un calcul rapide gr ce un logiciel SIG 2 4 2 2 Autres postes des chantiers Les autres postes de la partie construction du bilan hormis la probl matique du recyclage vue pr c demment seront trait s de fa on classique Les donn es n cessaires l tablissement du bilan sont rassembl es dans le ta
506. u Grand Paris Edition 20 juillet 2012 54 Paris Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du np Pour estimer les missions correspondant un poste on aura recours des facteurs d missions FE et la m thode de calcul suivra donc un sch ma commun de type Les facteurs d missions convertissent les donn es techniques introduites par l utilisateur inputs gt dans le mod le en quivalent carbone Ils d termineront donc les donn es d entr e n cessaires que l utilisateur devra obtenir pour pouvoir proc der au calcul des bilans Leur s lection devra donc se faire de fa on strat gique afin de rendre l obtention de donn es sur les diff rents postes d missions la plus ais e possible 2 2 3 Type d outil de calcul Etant donn la complexit du projet et son volution continue vers plus de pr cisions il est crucial que l outil puisse tre modifi facilement par l utilisateur afin de s adapter aux ventualit s futures Un outil de calcul sous forme de classeur Microsoft Excel s impose donc comme la meilleure solution par rapport aux objectifs et contraintes du projet L valuation des consommations et missions de CO devra pouvoir se faire non seulement l chelle globale du projet mais aussi l chelle de chaque tron on L outil devra donc permettre d
507. ucation Knowledge 1 8 21 36 Rapport 3 de l IPCC 2001 WG1 chapter 3 The carbon cycle and atmospheric carbon dioxide 87 Rapport 3 de l IPCC 2001 WG1 chapter 3 The carbon cycle and atmospheric carbon dioxide 8 Rapport 4 de l IPCC Frequently asked question FAQ 10 3 If emissions of Greenhouse Gases are reduced how quickly do their concentrations in the atmosphere decrease R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t du Grand Paris Pour analyser la hausse des concentrations atmosph riques de CO induite par l mission d une tonne de CO ainsi que son volution au cours du temps il est n cessaire de recourir des mod les prenant en compte les feedbacks attendus Ces mod les pr sentent deux d savantages i ils sont imparfaits et ne peuvent donner que des fourchettes assez larges de valeurs ii les r sultats reposent sur les sc narios d missions choisis Or l volution des missions dans le temps est difficile pr dire surtout pour des chelles de temps lointaines de plusieurs dizaines voire centaines d ann es 2 Influence de la hausse des concentrations de GES dans l atmosph re sur la temp rature globale moyenne L augmentation des concentrations de GES pr sents dans l atmosph re provoque une augmentation de l effet de serre et donc une augmentation de la temp rature moyenne terrestre Cependant la hausse de temp rature n est pas une fonctio
508. uction Le d veloppement de CarbOptimum calculateur d missions de gaz effet de serre GES aurana g s inscrit dans le cadre de la d marche innovante men e par la Soci t du Grand Paris depuis le sis lancement des premi res r flexions sur le projet de R seau de transport public du Grand Paris Il o PN est le r sultat final d une tude compl te double vocation d une part pr parer la r alisation ri du bilan carbone sp cifique qui sera produit dans le cadre des tudes d impact environnemental pr alables l obtention des d clarations d utilit publique d autre part alimenter et enrichir la r flexion sur les valuations ex ante qui sont men es en mettant la disposition de la Ma trise d ouvrage et des acteurs du projet un v ritable outil d aide la d cision en mati re d missions i9 de GES an L tude a ainsi t men e en plusieurs phases afin 2 a NEA NIUE Sens 5 peg ep anean AR dans une premi re tape d identifier les flux de CO positifs et n gatifs directement ou 3 5 Synth se et anahyve des r suhtats indirectement li s la r alisation du R seau de transport public du Grand Paris dans une seconde tape de d velopper la m thodologie pour l valuation des postes d missions retenus dans le cadre du projet TEEN al A Prit Ces phases ont abouti 3 rapports principaux phase 1 partie 1 phase 1 partie 2 et phase 2 qui d taillent l ensemble de la r flexion
509. uction de l infrastructure 171 D apr s les Fiches de D claration Environnementale et Sanitaire FDES de la base de donn es INIES http www inies fr Upload Prod387 _doc1 pdf 172 Source Perspectives nerg tiques de la France l horizon 2020 2050 rapport de la commission Energie pr sid e par Jean Syrota Centre d Analyse Strat gique 2007 173 Cf chapitres pr c dents R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Concr tement l utilisateur doit encoder la structure d taill e du parc b ti par affectation et par tranche d ge dans un sc nario de r f rence en 2005 et 2035 et les actions suppl mentaires sur ce parc construction r novation d molition dans un sc nario avec projet Cf Figure 111 Ainsi la structure d taill e du parc b ti avec et sans projet peut tre d finie pour chaque ann e entre 2005 et 2050 Input n 1 Structure d taill e du parc b ti dans le sc nario de r f rence Surfaces r sidentielles 2006 20131 12013 20201 12020 2035 1200620121 12012 20201 12020 20351 Construction m SHON E T R novation du parc m sHoN o o0 o o o y 0 D molition m sHON o 0 d o d o 0 0 2 O 25 EE EE EE ES 2006 E a _0 ne SHON 0 E SHON 0 OE m SHON 55 000 000 55 000 000 Avant 2005 m SHON 55 000 000 55 000 000 2006 2012 m SHON 0 12012 2020 m SHON Oo
510. ue les b timents suppl mentaires qui seront construits l horizon 2035 dans le sc nario avec projet seront dans le cas du sc nario de r f rence des b timents d j existants hors de l Ile de France Remarque 3 les surfaces vacantes du parc b ti ne sont pas prises en compte dans ce calcul Il est consid r par exemple que les nouvelles surfaces construites durant une ann e entre 2005 et 2035 seront directement occup es D une part les facteurs de consommation FC I et FC J permettront de convertir les m2 du parc b ti d finis pour l ann e de calcul en kWh consomm s pour le chauffage annuel des b timents r sidentiels FC I et tertiaires FC J qui ont la m me tranche d ge Pour d finir les valeurs actuelles de consommation de chauffage par m2 r sidentiel FC I il est possible de se r f rer aux valeurs pr sent es dans la Figure 75 issues d un travail de mod lisation du parc r sidentiel francilien Pour les consommations actuelles de chauffage des b timents tertiaires FC J tant donn que tr s peu de chiffres sont disponibles sur le sujet l heure actuelle on pourra se r f rer aux chiffres nationaux du Tableau 17 et du Tableau 18 issus du guide de l ADEME Edition 20 juillet 2012 Paris Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 du irana gil
511. ues qui sont plus denses et les moins nergivores du point de vue du transport individuel w eDetroit Villes eDenver am ricaines Washington DC eChixago Now York 40 Villes australiennes Consommation annuelle de carburant gigajoules par personne Indice de performance nerg tique moyen kg d q CO par trajet A Densit d activit humaine nette populationtemploihaurbanis Figure 41 Evolution des missions de CO li es aux d placements domicile travail par classe de densit Source Structuration du territoire pour r pondre aux objectifs de r duction des missions des gaz effets de serre LEPUR Universit de Li ge Densit urbaine personnes par hectare Figure 40 Consommation annuelle de carburant par personne et densit urbaine dans diff rentes m tropoles du monde Source Newman Kenworthy 1998 M me si cette tude a pu tre remise en question du point de vue m thodologique sa principale conclusion a pu tre confirm e par de nombreuses tudes depuis Cf Figure 41 l augmentation de la densit urbaine permet de r duire les consommations nerg tiques li es au transport individuel Ce qui a t soulign depuis c est qu il existe une valeur seuil gt de densit au del de laquelle les missions li es aux d placements individuels ne diminuent plus ou moins R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Soci t
512. ues du b ton d pendent du dosage respectif de chacun des composants et en premier lieu du ciment Des adjuvants peuvent galement tre employ s Les facteurs d missions obtenus pour le ciment Portland Type I sont relativement coh rents selon les diff rentes sources e 0 72 kgCO e kg selon la base d analyse de cycle de vie EcoInvent 2 0 e 0 866 kgCO e kg selon Infociment e 0 99 kgCO e kg selon la m thode Bilan Carbone Base INIES e 0 93 kgCOe kg selon la base de l Universit de Bath en partenariat avec Carbone Trust Les valeurs rencontr es pour les b tons diff rent nettement plus e 209 kgCO e m pour un b ton avec un ciment de type II Base de donn es INIES e 240 kgCO e m pour un b ton C16 20 257 pour un b ton C20 25 271 pour un b ton C25 30 288 pour un b ton C28 35 317 pour un b ton C32 40 et 362 pour un b ton C40 50 Donn es issues de l universit de Bath en partenariat avec Carbon Trust e 322 kgCO e m3 pour un b ton 300 kg m de ciment de type I Calcul issu d une note d analyse appliqu e au b timent par l association des professionnels en conseil carbone APCC Il convient de distinguer les diff rents types de b tons et leurs caract ristiques La classification CXX YY exprime la r sistance du b ton en N mm2 XX pour d terminer la s curit structurale YY r sistance minimale constat e sur un cube 15 15 28 jours de s chage R seau de transport public du
513. ugmentation peut s expliquer notamment par le dynamisme naturel d une population plus jeune que la moyenne fran aise 56 9 de moins de 39 ans Des disparit s sociales et territoriales En Ile de France le taux de pauvret a fortement augment depuis une dizaine d ann es alors qu il diminuait sensiblement en France Cette pr carisation est beaucoup plus marqu e dans certains territoires Depuis le d but des ann es 1980 les carts de revenus se sont creus s vers 2 Source ADEME tableau de bord de l nergie en Ile de France dition 2010 janvier 2010 3 Source Evaluation Strat gique Environnementale du m tro du Grand Paris rapport de phase 1 Source Sch ma Directeur de la R gion Ile de France approuv le 25 09 2008 Edition 20 juillet 2012 15 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 le haut l Ouest de la r gion et vers le bas dans le Nord est de Paris dans la banlieue Nord Est et Sud est du c ur d agglom ration ainsi qu aux franges rurales de la Seine et Marne et le long de la Seine en aval Un autre exemple de ces disparit s territoriales est le taux de ch mage valeur moyenne r gionale 8 6 en 2005 qui varie du simple au double entre les Yvelines et la Seine Saint Denis Ces disparit s territoriales du revenu des m nages sont un l ment qui fait varier la d p
514. ui 70 des d placements en Ile de France s effectuent de banlieue banlieue et 80 de ceux ci se font en voiture faute d une alternative performante en transport public En effet pour voyager d une banlieue une autre en transport en commun il est souvent n cessaire de passer par le centre de Paris ce qui allonge le temps de transport et sature les lignes de m tro et de RER Le r seau de transport public du Grand Paris vise am liorer l offre de transport afin de r pondre aux besoins de d placements de banlieue banlieue d congestionner les lignes les plus surcharg es du r seau actuel en vitant de passer par Paris pour aller d une ville de banlieue une autre am liorer l acc s aux gares de TGV et aux a roports Roissy CDG Orly Le Bourget partir de l ensemble de la r gion Le projet devrait donc permettre d offrir des nouveaux services et d induire un report modal de la voiture vers les transports publics Soutien du d veloppement conomique et territorial Le R seau de transport public du Grand Paris devrait favoriser le d veloppement conomique de la r gion Ile de France en Article 1 de la loi n 2010 597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris Edition 20 juillet 2012 22 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 d senclavant les territoires au
515. ui ont d j t d taill es dans la partie fonctionnement du m tro Cependant l impact de la mise en service du r seau de transport public du Grand Paris sur les missions du r seau de transports en commun ne se limitera pas au nouveau m tro En effet la mise en service du m tro induira une redistribution des voyageurs sur l ensemble du r seau D une part l am lioration de l offre de transport en commun permettra certaines personnes qui prennent actuellement leur voiture d emprunter les transports en commun Ces personnes utiliseront alors la nouvelle ligne de m tro mais galement les lignes de m tro tram ou bus en connexion avec cette ligne D autre part le m tro permettra d optimiser les trajectoires permettant de relier deux points entre eux Par exemple le nouveau m tro devrait permettre de voyager d une 31Predit 2007 Calcul de facteurs d mission des modes de transports en commun urbains 32 ADEME 2010 Guide des facteurs d missions V6 1 3 Evaluation Strat gique Environnementale du r seau de m tro automatique du Grand Paris rapport de phase 2 version 3 2010 Edition 20 juillet 2012 29 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 banlieue une autre sans passer par le centre de Paris La mise en service du nouveau m tro induira donc dans certains cas une opt
516. uide des facteurs d missions V6 1 ADEME 2010 Alternativement lorsque le nombre d ordinateurs d imprimantes et de photocopieurs n est pas accessible l utilisateur peut valuer les missions sur bases des d penses annuelles en mat riel informatique Le facteur d missions est alors de 916 g q CO euro d pens En ce qui concerne les outils sp cifiques th odolites GPS etc tant donn que la plupart de ce mat riel s apparente tout comme le mat riel informatique du mat riel lectronique les missions sont valu es gr ce au m me facteur d missions par euro d pens 3 3 3 5 Voyages et d placements sp ciaux Etant donn la grande variabilit du nombre de d placements et des modes de transport favoris s par les diff rents bureaux l utilisateur doit pr ciser le nombre de voyageur km parcourus par mode de transport voiture bus train TGV ou avion L ensemble des facteurs d missions concernant les transports de personnes en voiture en bus et en train ont t repris du volet sur la mobilit en Ile de France voir 8 5 Concernant les trajets en avion plusieurs facteurs d missions sont disponibles dans la litt rature La m thode Bilan Carbone propose notamment les facteurs d missions suivants Emissions de la cha ne Emissions de Emissions hors kyoto i Total de prod du carburant combustion vapeur d eau Emissions g q CO voy km 0 011 0 117 0 117 0 242 court courrier
517. ul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 102 Tranch e couverte et quipements Facteur d mission Mat riaux type voie b ton et cat naire tCO2e par kilom tre de voie double Tranch e couverte 7 183 Tableau 43 Facteur d mission du poste Mat riaux pour une tranch e couverte quip Facteur d mission Mat riaux tCO2e par kilom tre de voie double Plateforme de surface 475 Voie de surface et quipements type Ballast et cat naire Ballast 65 UT W Traverses Fixations UT N UT N O0 Rails Fixations des pistes de roulement Pistes de roulement et barres de guidage Cat naire C bles Voie de surface quip e 1 376 2 641 Tableau 44 Facteur d mission du poste Mat riaux pour une voie de surface quip e Ces r sultats correspondent au poste Mat riaux des voies quip es Le fret n cessaire pour acheminer les mat riaux sur le site ou d placer les d blais remblais et les consommations nerg tiques des engins n y sont pas pris en compte Ils sont int grer de mani re suppl mentaire l aide des facteurs d mission d finis ci apr s Pour comparaison le facteur d missions d un tunnel monotube a t estim dans le cadre du bilan carbone de la LGV Rhin Rh ne 20 200 tCO e
518. un document annexe publier conversion retenus R f rences Outil test par certains auteurs de CDT Outil destin des utilisateurs non exp riment s et ne permettant que peu d ajustements L utilisateur entre les donn es relatives aux dispositions prises dans les CDT et le calculateur r alise un bilan des missions de GES sur base des donn es de la situation existante Commentaires Fiche 8 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Nom ENERTER mod lisation nerg tique territoriale Organisme Energies Demain Cet outil vise reconstituer les consommations nerg tiques du parc b ti par usageet par nergie pour les secteurs r sidentiel ou tertiaire 2 Objectifs versions du logiciel et ce toute chelle de territoire pour diff rents sc narios http Www energies demain com spip php article13 France toute chelle de territoire depuis celle de la commune Cible g ographique a celle du pays Cible sectorielle Particuliers Collectivit s Territoires V V D non non non non D Type de support Base de donn es format Windev Explicatif des coefficients de Licence priv e donc payante conversion retenus Programme de recherches financ par la DGUHC Etude IAURIF sur les enjeux conomiques de l am lioration nerg tique du parc r sidentiel francilien IAURIF PUCA CSTB 2010 Cf fi
519. un mitage progressif et une fragilisation des espaces agricoles et naturels fractionnement cloisonnement ainsi qu un clatement des formes d habitat qui a engendr une augmentation des distances de d placement favorisant ainsi l utilisation du v hicule particulier au d triment des autres modes de transport En effet l utilisation du v hicule particulier a permis aux franciliens pour un budget temps de d placement constant d accro tre leur distance de d placement Tous ces ph nom nes ont fortement contribu l augmentation de la consommation en nergie et des missions de gaz effet de serre de la r gion De 2000 aujourd hui retour de la croissance Paris et en petite couronne meilleure maitrise de l talement urbain Ces dix derni res ann es on assiste un retour de la croissance Paris et en petite couronne Les villes nouvelles except Marne la Vall e tant arriv es maturit de nouveaux documents de planification s articulent l chelle r gionale d partementale et communale afin de mieux contr ler l usage du sol francilien Ceux ci visent la pr servation des espaces naturels et forestiers pr nent le renouvellement de la ville sur elle m me et la compacit des agglom rations autour d une armature de transport en commun A Paris o le patrimoine architectural est tr s riche on tente via notamment le Plan Local d Urbanisme de pr server au maximum le patrimoine existant en restreign
520. une forte acc l ration du rythme de construction r novation d moblition sur ces territoires d s la mise en service de chaque tron on 7 toutefois un peu avant la mise en service de chaque tron on nous consid rerons qu il y aura un effet d anticipation gt naturel du rythme de construction On observera certainement une hausse progressive du rythme de construction r novation d molition partir de 2020 Toutefois cette hausse peut tre consid r e comme relativement faible 8 On suppose que l accroissement du rythme de construction r novation d molition du parc b ti d au projet aura des effets jusqu en 2035 203 Source Structuration du territoire pour r pondre aux objectifs de r duction des missions des gaz effets de serre LEPUR Universit de Li ge 204 Le maillage sera d finir durant les calculs pr alables effectu s dans le cadre des tudes d impact 205 Forman R T T 1995 Land Mosaics The Ecology of Landscapes and Regions Cambridge University Press Cambridge UK 206 Hypoth se bas e sur la th se Evaluation conomique d une infrastructure de transport en milieu urbain Le cas du tramway T2 Val de Seine E Boucq 2004 Edition 20 juillet 2012 147 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 3 On peut d ores et d j souligner le fait que la d finition de ce
521. ur base des missions de construction moyennes d un b timent tertiaire avec une structure mixte b ton et acier 300 kg q CO m2 SHON et d une dur de vie moyenne de 40 ans Il s l ve donc 300kg q CO gt m2 40 ans 7 5 kg q CO m2 an Le facteur d missions d amortissement des parkings a t valu gr ce au m me calcul partir d missions de construction gales 169 kg q CO m2 Les missions d immobilisation annuelles sont donc de 169 kg q CO m2 40 ans 4 21 kg q CO m2 an A nouveau ces facteurs d missions seront consid r s comme constants au cours du temps 131 Facteurs d missions b timent g n riques extraits de Bilan Carbone appliqu au b timent Guide M thodologique ADEME CSTB 2010 132 Guide des facteurs d missions Bilan Crabone V6 1 ADEME 2010 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Leviers d action En ce qui concerne les leviers d action comme mentionn dans la partie 1 de ce rapport il n en existe que peu qui permettent de modifier sensiblement les missions li es aux tudes pr alables la construction La plupart des tudes sont en effet indispensables et impos es par la l gislation Le ma tre d ouvrage pourra encourager un travail peu metteur en GES au sein de ses structures et au sein des diff rents bureaux d tudes Cependant la courte p riode durant laquelle seront r alis es les tudes pr ala
522. ur calculer l indicateur de densit d activit humaine nette population et emploi rapport s aux superficies urbanis es pour les deux sc narios 2035 l utilisateur doit 4 Calculer l emprise des surfaces urbanis es dans la zone d tude l heure actuelle l aide d un SIG et du mode d occupation du sol 5 Calculer l emprise des surfaces urbanis es dans la zone d tude en 2035 en sommant les surfaces actuelles point 1 aux espaces ruraux consomm s pour l extension nouvelle d ici 2035 pour chaque sc nario 6 Diviser le volume de population et d emploi d fini dans la zone d tude l horizon 2035 pour le sc nario donn par l emprise de surfaces urbanis es calcul e au point 2 Au sujet de la mixit fonctionnelle l Universit de Li ge a d velopp 2 m thodes de calcul de cet indicateur l une l chelle globale l autre plus adapt e l chelle locale Dans la pr sente tude la seconde m thode sera pr conis e pour le calcul de cet input bonus Elle consiste en un calcul de la mixit comme un ratio de diversit d occupation du sol partir d un maillage du territoire 100mx100m par exemple En fait pour chaque maille de la zone tudi e il s agit de calculer un indicateur de richesse relative de la diversit du tissu Celui ci correspond aux diff rents types d usages du sol que l on retrouve dans la maille en question La somme des indicateurs de richesse de chaque maille donne l indi
523. ure de soufre SFe C est l approche pr conis e par le GHG Protocol avec la libert de prendre en compte d autres gaz dans un document annexe Le Bilan Carbone s efforce quant lui de coller au maximum avec la r alit physique et pr conise de prendre en compte les missions de GES d s lors que le niveau des connaissances scientifiques le permet Ainsi en plus des GES repris dans le protocole de Kyoto sont repris les gaz de l accord de Montr al et la vapeur d eau stratosph rique les C O V les NOx La vapeur d eau atmosph rique qui r alise pourtant une part tr s importante de l effet de serre global n est g n ralement pas prise en compte car sa concentration dans l atmosph re n est pas en lien direct avec les missions anthropiques l quilibre entre la concentration en vapeur d eau et les pr cipitations emp che l accumulation de la vapeur d eau dans l atmosph re La concentration en vapeur d eau dans la stratosph re est par contre influenc e par le passage des avions et est donc prise en compte dans le Bilan Carbone 7 Famille des Chloro Fluoro Carbures CFC et Halo Chloro Fluoro Carbures HCFC Edition 20 juillet 2012 43 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 En r sum on observe des convergences entre les m thodes e Le champ 3 du GHG Protocol ISO 14064 port
524. usage et r pond un besoin d valuation du kWh lectrique diff rent Le mode de calcul du facteur d missions d pend donc du contexte de l tude et du niveau de d tail dont on dispose Les d finitions des missions marginales et des missions marginales en d veloppement sont adapt es pour piloter un r seau lectrique ou son d veloppement et chercher optimiser quels moyens de production sont mobiliser et quels moyens sont arr ter Des contraintes physiques suppl mentaires sont prises en compte pour cette priorisation inertie des centrales selon les technologies ressources disponibles hydraulique de barrage par exemple Par ailleurs au del du point de vue comptable il est inappropri d imputer des nouveaux consommateurs un tel facteur d missions ces nouveaux usages seront aliment s en fonction de leur profil horo saisonnier par des moyens de production de base pour les usages peu variables dans le temps de pointe pour les usages variables De plus des technologies mergent pour r guler les consommations et att nuer ou d phaser des p riodes de pointe effacements arr ts ou reports de consommation et usage pilot s coupl s un r seau de distribution de l lectricit intelligent gt smart grid A moyen terme il est envisageable de passer d une logique de pilotage de la production une logique de pilotage des consommations La d finition du facteur d missions avec une appr
525. util de calcul qui englobe presque tous les postes d missions retenus dans la pr sente tude il est adapt une chelle territoriale r gionale ou communale et DE ea e C EDNET PUS NOCS ENOINS CERN ERN Cet outil s apparente une simplification du Bilan Carbone 1 ce un oui dade d co sous torme dun tableur Excel l chelle d un chantier de travaux publics Il comporte notamment les organis par th matique qui permet de tester diff rents sc narios Commentaires ongles suivants Combustion sur site lectricit d placement de d am nagement et de rep rer facilement les leviers d actions Commentaires personnes fret fabrication de mat riaux gestion des d chets et outil public il sera gratuit et diffusable amortissement des engins Inconv nients pas encore diffus aupr s des collectivit s Fiche 13 Fiche 12 159 R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Edition 20 juillet 2012 Soci t DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO gt INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS ANNEXES du Fils Calculateur LGV RFF SNCF ADEME Calcul des missions de gaz effet de serre engendr es par la Objectifs conception la r alisation l exploitation et la maintenance d une infrastructure ferroviaire de type LGV www bilan carbone lgvrr fr Cible g ogr
526. utilis s Afin d tre en accord sur les termes fr quemment utilis s dans ce guide voici pour rappel leur signification Inputs valeurs encoder par l utilisateur dans les cellules gris es Ce sont des r sultantes des sch mas d urbanisation d finis dans un sc nario avec et un sc nario sans projet Ces inputs peuvent tre obligatoires renseigner ou optionnels On parle alors d inputs bonus Valeur de passage c est la valeur dans une unit sp cifi e d un input pour une ann e de calcul consid r e 4 7 2 Objectifs Cet onglet vise calculer les variations d missions de tonnes quivalents CO entre un sc nario Influence du projet sur Cap Dap _ Consommation moyenne avec avec projet et un sc nario de r f rence La finalit de cette feuille de calcul est de proposer une la consommation de Cep Dop Consommation moyenne sans premi re approche quantitative permettant de montrer en quoi la densification et l acc l ration carburant du renouvellement du parc b ti induites par le projet du Grand Paris peuvent tre sources de Aec on totale de aburan ee r duction d missions de CO dans le domaine du b timent et de la mobilit projet 4 7 3 P rim tre de calcul et horizon temporel Les trois postes d missions de gaz effet de serre consid r s pour ces calculs sont Poste n 1 P1 la construction des b timents r sidentiels ou tertiaires des voiries et des r seaux divers Pi
527. ux de r novation sur ces VRD 5 colonne du Tableau 83 les missions d exploitation et de r novation ont t rapport es l ann e derni re colonne du Tableau 83 186 Cf partie mobilit des individus facteur d missions de 2005 suppos constant au cours du temps par simplification Edition 20 juillet 2012 Soci t du Grand Paris DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 2 Soci t du Grand Paris 130 Emissions repr sent s la Figure 78 Ce graphique repr sente le nombre de KGeq CO mis sur un trajet Pre AE domicile travail moyen en fonction de la densit d activit humaine nette dans la zone tudi e S Dur e de Fr quence pour la A i Nature des travaux des travaux i Dore VRD vie Re Je construction l exploitation et a typique tions du VRD la r novation renovation kg q du VRD CO2 km kg q 1 CO km an ii 2 30 32 832 54 A 30 Electricit 2 Cable et ou 4 880 327 66 transformateur 0 Evacuation et assainissement eaux Canalisations vannes 3 6 200 334 8 pluviales eaux us es Total 33 495 kg q CO2 km an Tableau 83 Estimations des missions de CO mises par l entretien et l exploitation des VRD par kilom tre de parcelle Source Stratec 2012 Le facteur d missions FE K est obtenu en sommant les miss
528. ux et la pr f rence donner aux modes les moins missifs transport ferroviaire ou par voies d eau En compl ment de ces mesures directes de r duction des missions une mesure d accompagnement int ressante pour la Soci t du Grand Paris est le fonds d arbitrage carbone Fonds d arbitrage carbone Un fonds d arbitrage carbone est un outil conomique permettant gr ce un budget r serv de financer le diff rentiel de co t entre les solutions de conception classiques et des solutions alternatives peu missives en gaz effet de serre mais un peu plus co teuses Afin d optimiser l effet de levier du fonds d arbitrage carbone les solutions alternatives sont s lectionn es en fonction du co t de la tonne quivalent CO vit e A chaque tape le fonds d arbitrage carbone permet d identifier quitte financer des projets R amp D les solutions les moins missives d valuer le co t de la tonne de CO vit e et de financer les solutions au surco t limit Par cons quent choisir une solution classique fortement missive doit d sormais tre justifi par le fait qu aucune autre solution finan able par le fonds n est disponible La mise en uvre d un tel fonds permet donc une prise en compte effective des missions de CO dans la conception du projet Dans le cadre de la construction de la ligne LGV Bretagne Pays de Loire Eiffage a pr vu la cr ation d un tel fonds dot d un budget de 6 4 millions d euros
529. ux voies 4 m pour une voie unique Sur cette base nous obtenons un facteur moyen de changement d usage des sols de 383 7 x 1000 x 8 10000 307 t CO e km pour deux voies en surface 154 t CO e km pour une voie 3 5 Fonctionnement du m tro L outil de calcul prend en compte de mani re successive les diff rentes composantes en jeu identifi es dans la phase 1 de ce rapport Pour chaque composante plusieurs niveaux de d tails seront possibles afin de pouvoir utiliser l outil lors de l tude d impact un moment o peu d informations pr cises ne seront disponibles et pour pouvoir affiner par la suite le calcul au fur et mesure de l avancement du projet 3 5 1 L nergie de traction n cessaire au mouvement des m tros L nergie n cessaire pour la traction peut tre valu e de deux fa ons diff rentes en fonction des informations disponibles Dans le premier cas l utilisateur doit pr ciser la consommation lectrique attendue C est la solution que nous pr conisions et qui permet la plus grande pr cision en particulier pour ce qui concerne les technologies utilis es Le facteur d mission concerne donc l utilisation d lectricit qui a d j t tudi dans la phase 1 de cette tude Pour rappel le facteur d mission et son volution au cours du temps est repris dans la figure ci dessous Ce facteur d mission sera par ailleurs major de 8 afin de tenir compte des pertes en lignes de l lectricit voi
530. vre afin d atteindre a minima les objectifs fix s La localisation du b timent d finit la qualit de l accessibilit transports en commun v hicules particuliers de la zone o se situe le b timent Cet indicateur d accessibilit a une influence sur le prix du foncier et conditionne indirectement la superficie de planchers des logements et des bureaux qui s y implantent La densit de la zone d implantation du b timent influence la longueur des infrastructures et des raccordements ventuels construire par habitant Elle influence galement la longueur des d placements pour l acheminement des mat riaux de construction La densit en question Une densit importante n est pas forc ment synonyme de barres d immeubles accol es En fait la densit n a pas directement une influence sur la forme b tie comme en t moigne la figure ci dessous Grande hauteur ER Habitat interm diaire EE Maisons E Appartements Faible emprise au sol 76 logemenrs ha Faible hauteur Forte emprise au sol 76 logements ha Hauteur moyenne Emprise au sol moyenne 76 logements ha Source Modulations morphologiques de la densit institut d am nagement et d urbanisme de l Ile de France Appr hen der la densit Note Rapide n 383 2005 Figure 27 Modulation morphologiques de la densit Source IAURIF Note Rapide juin 2005 Le taux de mitoyennet et le pourcentage d im
531. vrr fr userfiles file documents BC5 pdf R seau de transport public du Grand Paris M thodologie de calcul des missions de GES Facteur Carbone 2010 Positionnement des 18 premi res entreprises par rapport au Facteur Carbone Europ en 15 F cEZz DEI Dong Drax Fortum P Q GDF Suez Europe Facteur Carbone Europ en Groupe E ON 337 kg CO2 MWh Groupe EDF Groupe EDP O Groupe Enel Groupe RWE Iberdrola Pvo D sas Statkraft Union Fenosa Vattenfall Verbund Figure 58 facteurs d missions moyens des principaux producteurs d lectricit en Europe en 2010 source PwC Changement climatique et lectricit 2 3 1 2 Carburants La d finition des facteurs d missions permettant la prise en compte de l utilisation de carburants est primordiale dans le cadre de cette tude et doit tre faite avec grande attention En effet plusieurs postes d missions notamment l utilisation des voitures et le chauffage des b timents induisent l utilisation de carburants divers essence mazout gaz naturel et seront influenc s de mani re importante par le projet du Grand Paris Les facteurs d missions relatifs l utilisation de carburants doivent donc tre d finis de mani re pr cise afin de r duire au maximum les erreurs sur les r sultats finaux Outre les missions lib r es lors de la combustion il sera aussi crucial d int grer les missions li es l extraction au ra
532. x induits 1 une tonne de GES mise va provoquer un accroissement de la concentration en GES dans l atmosph re 2 suite cet accroissement l effet de serre sera plus important et causera une hausse de temp rature 3 finalement la hausse de temp rature induira des dommages sur l environnement La comparaison de l impact des missions d aujourd hui et de demain devra donc se baser sur une analyse de l volution de chacun de ces 3 processus au cours du temps 1 Influence des missions de GES sur les concentrations pr sentes dans l atmosph re et volution au cours du temps Lorsqu une quantit de GES est mise dans l atmosph re elle s ajoute aux quantit s d j pr sentes et participe donc l accroissement de la concentration Cependant cette participation n est pas ternelle puisque tous les GES se d gradent ou sont r absorb s progressivement par l oc an ou la terre jusqu dispara tre compl tement La vitesse laquelle les diff rents GES sont d grad s ou r absorb s est tr s variable par exemple le temps de vie moyen du CH est de 12 ans et celui du N O est de 114 ans 84 Rapport 4 de l IPCC 2007 WG1 chapter 2 Changes in atmospheric constituents and in radiative forcing Edition 20 juillet 2012 64 DEFINITION D UNE METHODOLOGIE POUR L ESTIMATION DES EMISSIONS ET CONSOMMATIONS DE CO INDUITES PAR LA REALISATION DU RESEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS PHASE 1 Le cas du CO est plus
533. x param tres comme le type de moteur la vitesse acc l ration d c l ration la charge tract e le type de rev tement etc Ce type d information ne peut l vidence pas tre r colt et projet pr cis ment pour l ensemble du parc automobile et du territoire il faut donc simplifier La simplification ne peut cependant pas oublier les variables importantes que sont la vitesse et la consommation des moteurs L approche sugg r e consiste utiliser la m thode COPERT IV pour le calcul des missions et d y associer les vitesses et les v hicule km issus des mod les de trafic distribu s par cat gorie de v hicule L volution technologique des motorisations sera prise en compte par des hypoth ses d volution du parc par cat gorie de v hicule cat gories COPERT IV issue des travaux d Airparif 2 4 5 D veloppement territorial 2 4 5 1 M thodologie g n rale de la feuille de calcul d veloppement territorial Comme toutes les autres feuilles de calcul th matiques de l outil l onglet d veloppement territorial gt calculera pour chaque ann e d ici 2050 les variations d missions de tonnes quivalent CO entre une occupation du sol voluant d ici 2035 induite par la mise en uvre de mesures d am nagement du territoire men es en parall le du r seau de transport public du Grand Paris et par l arriv e de nouvelles populations et de nouveaux emplois en Ile de France gr ce ce projet
534. ythme des restructurations a quadrupl entre 1995 et 2005 et celles ci s appliquent dor navant en plus du b ti haussmannien aux immeubles de grande hauteur des ann es 1960 1970 principalement la D fense Contrairement aux logements les bureaux ont en moyenne une dur e de cycle de vie relativement courte environ 20 ans C est pourquoi ce processus de r habilitation est appel se poursuivre puisqu entre 2010 et 2015 la majorit des bureaux construits durant la p riode de grande r novation urbaine arrivant en fin de vie 1 200 Nouvelles op rations EE Restructurations Le T000 Unes S S j Milliers de m EI 0 o A pens r 5 f n Ps Annee de Ivraison Figure 16 Part des surfaces neuves de bureaux issues de restructurations d immeubles existants op rations lanc es en blanc sup rieures 5 000m2 Source Contraintes nerg tiques et mutations urbaines Cahier de l IAURIF n 147 IAURIF 2008 Les enjeux en mati re de r duction des missions li es au parc de bureaux portent donc autant sur le parc existant que sur la construction neuve Les objectifs annuels pr vus par le projet de SDRIF en mati re d volution du parc de bureaux sont d ici 2030 500 000 m2 suppl mentaires li s l accueil de nouveaux emplois 200 000 m2 construire pour compenser la destruction ou la r affectation d anciennes surfaces de bureaux 300 000 m2 de su

G6.1 Méthodologie carboptimum - Enquête publique ligne 15 Sud

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