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FREQUENCE DES CO-INFECTIONS DU PALUDISME ET

1. 54 3 7 Pr sentation des methodes nie 55 3 8 Protocole de techniques des h mocultures positives 59 3 9 Techniques utilis es pour l identification des bact ries 60 3 9 1 Proc dure de la coloration de Gram 60 3 9 2 Interpr tation dela coloration ssss ss ordis 61 3 10 R alisation de la goutte paisse csessssessessereessserssseee 65 9 10 15 Principe asie remis ralentit n e tes 65 3 102 Mat riels et ReactifsS Lente nier seen 65 3 10 3 Pr caution de SECHE Mn ete Re ne A ne 66 3 10 4 Lieu de pr l vement ss sdemenmanhieediinaniies 66 3 10 5 Confection de la goutte DAISSe tien tie 66 3 10 6 Coloration de la goutte paisse 67 3 10 7 Lecture de la goutte paisse unes 68 3 10 8 Report des r sultats sas ea 69 3 11 Analyse des donn es En Re NS LS 69 4 RESUItAtS oema r a e A E te 7O 4 1 Pr sentation des r sultats sesseeeerressssesssssereesssessseo 70 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 15 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 4 2 Analyse des FOSUIAtS nes enter een MR ne 72 4 2 1 Cas des gouttes paisses positives et h mocultures positives GE FACE Sri aire sai 12 4 2 2 Cas des gouttes paisses positives h mocultures n gatives GEF HC RS ee tete 76 4 2 3 Cas des gouttes paisses n gatives h mocultures n gatives GE EICE STRESS das ne er Mt Ses 78
2. Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 4 2 4 Cas des Gouttes paisses n gatives H mocultures positives GE HC Tableau XII R partition des patients selon le sexe GE HC Effectifs Pourcentages F minin 270 43 3 Masculin 353 56 7 Total 623 100 0 Le sexe ratio est en faveur du sexe masculin soit 1 3 R partition selon le sexe GE HC 43 a F m M 57 Figure 11 Repr sentation graphique selon le sexe GE HC 98 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Tableau XIII R partition des patients selon les tranches d ges GE HC Effectifs Pourcentages 0 11mois 257 41 3 12 23 mois 167 26 8 24 35 mois 85 13 6 36 59 mois 36 5 8 Plus de 5 ans 78 12 5 Total 623 100 0 La tranche d ge de 0 11mois est la plus touch e soit 41 3 R partition selon le sexe GE HC E S riel 0 11mois 12 23mois 24 35mois 36 59mois Plus de 5 ans Figure12 Repr sentation graphique selon les tranches d ges GE HC Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 99 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Tableau XIV R partition des patients selon la r sidence GE HC Effectifs Pour
3. par la bile est positif enregistrer le micro organisme comme tant Streptococcus pneumoniae g lorsque le micro organisme ressemble au Streptococcus catalase n gative cocci Gram positif en cha nette mais n gatif au test du disque d Optochine et n gatif au test de solubilit par la bile effectuer le PYR test Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 81 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako h au cas o le r sultat du PYR test est positif enregistrer le micro organisme comme tant Enterococcus species Si le r sultat du PYR test est n gatif enregistrer le micro organisme comme tant Streptococcus alpha ou gamma h molytique selon la r action d h molyse quand le micro organisme est un bacille Gram positif aucun test additionnel n est effectu enregistrer seulement Bacille Gram Positif lorsque des bact ries Gram n gatif sont observ es la r f rence est faite l organigramme ainsi qu il suit a si le micro organisme pousse sur la g lose au sang et la g lose Mac Conkey faire un test d oxydase et inoculer une galerie API 20 E Les Enterobacteriaceae tels que Escherichia Salmonella Shigella sont oxydase n gatifs les Vibrio et les Pseudomonas sont oxydase positive Si les micro organismes isol s sont identifi s comme tant Salmonella Shigella ou Vibrio confirmer le r sultat par un test de s rotypage Enregi
4. 652 33 SYLLA M 1998 Infections respiratoires aigu s basses prise en charge et co t en milieu hospitalier Bamako Th se Med N 98 M 60 Bamako Mali 34 KOUMAR B BOUGOUDOGO F DIARRA L et col 1996 Neisseria meningitidis du groupe A clone III 1 responsable de la r cente pid mie de m ningite survenue au Mali Mali Med 11 85 LEVINE MM 1987 Escherichia coli that cause diarrhea enterotoxinogenic enteropathogenic enteroinvasive enterohemorragic and enteroadherant Infect Dis 155 377 389 36 FAUCHERE JL AVRIL JL 2002 Bact riologie g n rale et m dicale ellipses Edition Marketing S A 241 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 120 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 37 GORDON JE BABOTT FL 1954 Modern measles Americ J N sc Philadelphia 38 BOUVENOT G DEVULDER B GUILLEVIN L QUENEAU P SCHAEFFER A 1995 Pathologie m dicale tome2 dition Masson 214 39 FLANDROIS J P 1997 Bact riologie m dicale collection azay Presses Universitaires de Lyon France 61 63 40 BECTON DICKINSON and Company BACTEC 9050 Manuel d utilisation MA 0103 R vision E R f 445845 Septembre 2004 41 Bio M rieux B V Bact riologie Mars 2003 R f 247003 42 BECTON DICKINSON 1996 Division Diagnostic Votre Partenaire En Microbiologie 1 4 43 Protocole de techniques des h mocultures positives 2002 Protocole appr
5. Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 123 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Annexes FICHE SIGNALITIQUE Nom TIMBINE Pr nom Youssouf Ambassom E mail ytambassom yahoo fr Num ro de t l phone 00223 76 28 62 28 Nationalit Malienne Titre Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Ann e acad mique 2009 2010 Pays d origine Mali Lieu de d p t Biblioth que de la Facult de M decine de Pharmacie et d Odonto Stomatologie Secteur d int r t Parasitologie Bact riologie Sant Publique 9 R sum Il s agit d une tude de surveillance hospitali re de base des infections bact riennes invasives et du paludisme en milieu p diatrique de Bamako Elle avait pour objectif d tudier les co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako de juin 2007 d cembre 2008 Au cours de cette tude nous avons analys 6327 pr l vements biologiques Parmi ces pr l vements effectu s nous avons obtenu 25 cas de co infections 607 cas de gouttes paisses positives et 648 flacons positifs avec 656 germes pathog nes Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 124 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Les principaux pathog nes impliqu s dans les co infections ont
6. l AO selon la m thode Kawa moto peut cependant tre difficile dans les conditions du terrain Les colorations par l AO ou par la BCP n tant pas sp cifiques des parasites le microscopiste doit donc apprendre diff rencier les parasites fluorescents des autres cellules ou d bris cellulaires contenant des acides nucl iques M me si des diff rences morphologiques peuvent tre rep r e ces m thodes ne permettent pas de porter un diagnostic d esp ce plasmodiales ni d estimer la densit parasitaire 20 Le QBC n cessite un quipement particulier adaptable aux microscopes une centrifugeuse et des tubes capillaires sp cifique M thodes de d tection d antig nes parasitaires Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 47 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Il existe plusieurs kits commerciaux reposant sur l immuno capture d antig nes parasitaires Par rapport aux m thodes microscopiques ces tests permettent d obtenir un r sultat plus rapidement 10 15 minutes n cessitent un entra nement plus limit et ont des performances comparables ou meilleures 21 Les tests vus au laboratoire sont Para sight F Becton Dickinson le test ICT Malarial Pf ICT Diagnosis NOW Malaria Malaria Antigen P f Pan et OptiMAL IT Quatre 4 d entre eux le Para sight F Becton Dickinson le test ICT Malarial Pf ICT Diagnosis NOW Mala
7. rites Responsable aussi d infections nosocomiales C est la bact rie pathog ne la plus fr quemment retrouv e Tendance vers l acquisition de r sistance aux antibiotiques Esp ces type du groupe des Enterobacteriace ou ent robact ries Epid miologie et pr vention Dans les infections extra intestinales l origine est endog ne le plus souvent avec des bact ries qui sont des h tes normaux du tube digestif Les infections intestinales sont li es au p ril f cal la recherche et le d nombrement des Escherichia coli dans les eaux d alimentation et en bact riologie alimentaire est le test primordial de la mise en vidence d une contamination f cale La prophylaxie des diarrh es pid miques repose sur des mesures d hygi ne et l ventuelle administration d antiseptiques intestinaux La transmission hospitali re de cette bact rie est manuport e et les mesures de pr vention rel vent de l am lioration des soins pour la pr vention de l infection nosocomiale Pouvoir pathog ne Les Escherichia coli peuvent donner lieu divers types d infections Infections urinaires Escherichia coli repr sente lui seul l agent responsable de la tr s grande majorit des cas d infection Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 57 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako urinaire spontan e L infection urinaire basse Escherichia coli est vul
8. Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Mais l quipe d UKAGA CN conclut que la co infection fait suite la persistance du paludisme apr s le traitement par les antipaludiques et par la suite il s ensuit la r sistance des parasites la drogue en question 47 Nous avons obtenu 607cas de gouttes paisses positives soit 9 59 et 648 cas d h mocultures positives soit 10 48 Par contre l tude de DEMBELE M 46 trouvait 208 cas de gouttes paisses soit 6 70 et 560 cas d h mocultures positives soit 18 07 y compris les contaminants de l h moculture Et AKINYEMI KO et al ont trouv 107 cas Plasmodium spp 42 cas de Salmonella 50 Cette diff rence avec nos r sultats pourrait s expliquer par la taille de leurs chantillons Le Streptococcus pneumoniae associ au paludisme pr domine dans notre tude avec 9 cas soit 36 qui est sup rieur celui obtenu par les auteurs burkinab s SAWADOGO S A et collaborateurs soit 13 7 de co infection et pneumocoque mais cela sur la base des seuls signes cliniques 54 Le m me constat a t fait par les auteurs mozambicains BASSAT et al que le Streptococcus pneumoniae est le principal agent pathog ne dans cette interaction ceci comme une cons quence de la forte pr valence du VIH dans la r gion 48 Le ph nom ne de co infection est largement connu dans certaines r gions end mies palustres et ayant fait l ob
9. EPA en 1992 dot de la personnalit morale et de l autonomie de gestion L H pital Gabriel TOURE est l un des onze 11 Etablissements Publics caract re Hospitalier EPH institu s par la loi n 94 009 du 22 mars 1994 modifi e par la loi n 02 048 du 12 juillet 2002 portant cr ation du Centre Hospitalier Universitaire CHU Le service de P diatrie est situ au Nord Est de l H pital et est constitu de deux b timents principaux contigus un niveau et comprend e Le service de p diatrie A il est log l tage des deux b timents et destin l hospitalisation des enfants g s de 5 15 ans Il comprend 9 grandes salles dont chacune dispose de 4 lits d hospitalisation et 2 petites salles climatis es disposant chacune d un lit d hospitalisation Une salle de perfusion Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 65 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Une salle servant de dortoir pour les mamans dont les enfants sont hospitalis s dans l unit de r animation p diatrique et de n onatologie L unit de r animation p diatrique et de n onatalogie divis e en 4 salles d hospitalisation 1 salle comportant 6 lits r serv s aux grands enfants dont l tat impose une surveillance r guli re 2 salles pour les nouveau n s et nourrissons comportant 8 grands berceaux 8 petits berceaux 1 salle pour les pr matur s et l
10. Timbin 18 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Tableau XVII Place des co infections Haemophilus influenzae type D paludis Mie see irott E E E EEEE ERT OEE 84 Tableau XVIII Place des co infections Salmonella groupables et paludis Memnu eiee E A EE iaaa NET E EE a 85 Tableau XIX R partition des patients hospitalis s ayant une co infection selon le devenir IMMedIAL inserer 85 Tableau XX R partition des patients hospitalis s selon les germES Ern CAUSE erorita ri ner oE EEEE EE AAEE EEN EEKE EEEE E 86 Tableau XXI R partition des germes selon le devenir 87 Tableau XXII R partition des germes identifi s 88 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 19 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 1 INTRODUCTION ET OBJECTIFS Les maladies infectieuses sont responsables de 17 millions de d c s dans le monde parmi lesquels 43 dans les pays en d veloppement contre 1 dans les pays industrialis s 1 Malgr les efforts d ploy s pour endiguer ce fl au les maladies infectieuses continuent de poser d normes probl mes de sant publique 2 La fi vre est un des sympt mes cardinaux en p diatrie et repr sente souvent une cause de consultation en cabinet et l h pital La plupart du temps elle est caus e par des maladies infectieuses avec une v
11. au sang La constitution antig nique des polysaccharides de la capsule permet d individualiser les s rotypes de pneumocoques d nomm s 1 2 3 etc La serotypie a un int r t pid miologique La capsule contenant le polysaccharide d termine la virulence du germe et elle diminue l opsonisation et l ingestion des pneumocoques par les phagocytes La virulence d pend de la taille de la capsule 27 2 2 2 Infections bact riennes invasives Staphylococcus aureus Les infections Staphylococcus aureus sont plus importantes dans les pays en voie de d veloppement o les conditions d hygi ne sont difficiles respecter par manque de moyens et d organisation Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 53 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Staphylococcus aureus est bien document comme pathog ne il est cause majeure de morbidit et de mortalit 28 En effet Staphylococcus aureus est pathog ne majeur de l homme causant des infections nosocomiales et pid miques en milieu hospitalier C est le pathog ne le plus fr quemment rencontr lors de pneumonies nosocomiales d infections du site op ratoire d infections au cours des br lures d infections sur corps trangers valves cardiaques proth ses de hanche agrafes pacemakers etc d ost omy lite d endocardite aigu de myocardite de p ricardite de m ningite et de plus souvent
12. bact rie et parasite responsable de maladies dont les manifestations cliniques varient d un organisme un autre 3 5 Aspects thiques 8 5 1 Consentement des malades Des assistants de recherche sont form s la m thodologie de l tude particuli rement l obtention du consentement clair l inclusion du malade dans l tude Ils travaillent en collaboration avec le tri et les salles de consultations du service de P diatrie du CHU Gabriel TOURE pendant la dur e de l tude Chaque p diatre a ses c t s un assistant de recherche qui est charg de v rifier les crit res d inclusion d expliquer les modalit s de l tude objectifs risques et b n fices pour l enfant la famille et ou au malade et d obtenir le consentement clair du patient avant l inclusion Les parents sont approch s d s l admission ou plus tard dans les 12 heures qui suivent celle ci Apr s avoir obtenu le consentement des parents le malade est inclus par l assistant de recherche dans l tude Il est demand aux enfants g s de 13 16 ans leur accord pour participer l tude de donner un assentiment sign Cependant si un enfant extremis est incapable de donner un assentiment clair le consentement des parents suffit pour participer Toute information que vous fournissez est gard e de fa on confidentielle dans des armoires boucl es bien que les r sultats de la culture soient donn s votre m decin traitant Nous nou
13. conditions m t orologiques les qualit s des sols ou les protocoles de r colte souvent artisanaux sont impr visibles et donc naturellement incontr lables Il est par cons quent tr s irresponsable de promouvoir par exemple large chelle la culture de la plante et la monoth rapie bas e uniquement sur l administration de tisane artisanale d Artemisia annua qui en d rive Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 51 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Pour augmenter son effet mais aussi retarder l apparition de r sistances l art misinine est donc administr e en association avec une autre mol cule SP amodiaquine ou m floquine ce sont les ACT combinaisons th rapeutiques associant l art misinine d autres antipaludiques La faible parasit mie r sistante l art misinine est limin e par le deuxi me antipalud en d action plus durable En 2002 l OMS a publi une recommandation claire sur la n cessit d utiliser les ACT dans les pays touch s par les r sistances aux antipalud ens classiques VOMS sur l avis d experts internationaux recommande l introduction de polyth rapies pour remplacer les monoth rapies dans le traitement du paludisme et pr conise en particulier le recours des associations m dicamenteuses contenant des d riv s d art misinine Produit en faibles quantit s les ACT sont plus cher que la chloroq
14. de choix en clinique au Mali En contrepartie de ces avantages les examens microscopiques entra nent un certain nombre d inconv nients ou de servitudes Il concerne la relative longueur de l apprentissage surtout pour les examens de goutte paisse Il existe galement des difficult s de reconna tre des formes plasmodiales rares et quelques fois modifi es par des conditions d fectueuses de fixation ou de coloration Les diverses causes d erreurs par exc s sont bien Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 46 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako connues mais ce sont surtout celles par d faut r sultats faussement n gatifs en cas de faible parasit mie qui entra nent les contraintes les plus lourdes 18 En conclusion ces examens microscopiques apparemment tr s simple exigent de la comp tence et du soin Les autres examens Microscopie et Fluorescence Plusieurs m thodes reposent sur la coloration fluorescente des acides nucl iques par l acridine orange AO ou par la benzothiocarboxypurine BCP ont t propos es Le kit commercial QBC quantitative buffy coat de Becton Dickinson comme la technique de Kawa moto font appel PAO Ces techniques sont rapides et faciles mettre en uvre Elles ont galement une sensibilit et une sp cificit quivalentes celle de la goutte paisse La lecture des talements de sang color s
15. la culture BD BACTEC TM MYCO F LYTIC Ce milieu 7H9 suppl mente a t sp cialement d velopp pour la d tection des mycobact ries levures et champignons dans le sang Il contient un agent lytique qui permet de d tecter plus rapidement des organismes en partie phagocyt s BD BACTEC TM PEDS PLUS F Ce milieu con u pour les chantillons de faible volume permet d optimiser la d tection des germes pathog nes courant chez les enfants Ce flacon BD BACTEC TM PEDS PLUS F tant utilis pour sa conception la d tection des germes pathog nes courants chez Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 45 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako les enfants ceci exclut d autres pathog nes dont la d tection est assur e par les autres types de flacons BACTEC 42 Figure 5 Flacon BD BACTEC TM PEDS PLUS F Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 76 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Composition du bouillon BACTEC 9050 Avant l analyse les flacons de culture BACTEC PEDS PLUS F contiennent les r actifs suivants Liste des composants Les pourcentages correspondent au poids par rapport au volume Eau trait e 40 ml Bouillon dig r de soja caseine 2 75 Extrait de levure 0 25 Digestion de tissu animal 0 10 Pyruvate de sodium 0 10 Dextrose 0 06 Sucrose 0 08 H m
16. le service de p diatrie de l h pital Gabriel TOURE dispose d un site de CVD MALI Centre pour le D veloppement des Vaccins pour la surveillance base hospitali re des infections bact riennes invasives De 2002 2008 21840 enfants ont t suivis Ces enfants sont inclus dans l tude sur la base de la temp rature corporelle gt 39 C et ou la Suspicion d Infections Bact riennes Invasives SIBI Il a donc t jug n cessaire de le faire pour diagnostiquer tout cas de paludisme de fa on syst matique chez tous les patients inclus dans l tude et cela depuis juin 2007 Le r sultat du diagnostic de la fi vre peut aboutir au paludisme et ou une infection bact rienne C est dans ce cadre que cette tude a t initi e pour d terminer la fr quence des co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 21 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako OBJECTIFS Objectif g n ral Etudier la fr quence des co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Objectifs sp cifiques 1 Diagnostiquer les cas de paludisme par la m thode de la goutte paisse 2 Identifier les bact ries des h mocultures 3 D terminer la fr quence de la co infection paludisme et infections bact riennes 4 D terminer l
17. notre gratitude et notre profond respect Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 8 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako A NOTRE MAITRE ET JUGE Docteur ABDOUL AZIZ DIAKITE M decin p diatre sp cialiste en h matologie Dipl m universitaire en surveillance pid miologique des maladies infectieuses tropicales Responsable de l unit de prise en charge de la dr panocytose la p diatrie du CHU Gabriel TOURE Ma tre Assistant en p diatrie la Facult de M decine de Pharmacie et d Odonto Stomatologie C est un grand honneur pour nous cher Ma tre de vous compter parmi nos juges La spontan it avec laquelle vous avez accept de juger ce travail t moigne sans quivoque de votre disponibilit et de votre aimabilit Votre simplicit votre g n rosit et votre d vouement sans limite l gard des enfants sont des qualit s qui font de vous un exemple suivre Recevez ici cher Ma tre notre profonde gratitude et notre respectueuse sympathie Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 9 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako A NOTRE MAITRE ET CO DIRECTEUR DE THESE Docteur SOULEYMANE DIALLO Pharmacien Biologiste Colonel des forces arm es du Mali Chef de service du laboratoire d Analyses M dicales du CHU Gabriel TOURE Ma tre Assistant en Bact r
18. r alis s avec 648 cas soit 10 24 Tableau I R partition des r sultats de l h moculture et de la goutte paisse utte paisse Goutte paisse Goutte paisse Total positive n gative H mocult H moculture 25 623 648 positive H moculture 582 9097 5679 nn gative Total 607 5720 6327 Le nombre total de co infection est de 25 cas soit 10 24 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 89 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 4 2 Analyse des r sultats 4 2 1 Cas des Gouttes paisses positives et H mocultures Positives GE HC Tableau II R partition des patients selon le sexe Effectifs Pourcentages F minin 9 36 0 Masculin 16 64 0 Total 25 100 0 Le sexe ratio est en faveur du sexe masculin soit 1 7 R partition selon le sexe GE HC B F minin E Masculin 64 Figure 8 Repr sentation graphique des patients selon le sexe Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 90 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Tableau III R partition des patients selon les tranches d ges GE HC Effectifs Pourcentages 0 11mois 5 20 0 12 23 mois 5 20 0 24 35 mois 9 36 0 36 59 mois 2 8 0 Plus de 5 ans 4 16 0 Total 25 100 0 La tranche ge de 24 35 mois est la plus touch e avec 9 cas so
19. spp 07 1 1 Salmonella Typhi 22 3 9 Shigella boydii 01 2 Staphylococcus aureus 24 3 9 Streptococcus h molytique non A 04 0 6 non B Streptococcus h molytique gr A 10 1 6 Streptococcus spp 01 0 2 Total 623 100 0 Le pneumocoque est le germe le plus isol avec 242 cas soit 38 8 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 101 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Tableau XVI Place des co infections Streptococcus pneumoniae et paludisme Streptococcus pneumoniae GE GE Total H mocultures positives pour le germe concern 09 243 292 H mocultures positives mais non pour le germe concern 16 388 404 Total 25 631 656 Khi 0 06 P 0 80 Tableau XVII Place des co infections Haemophilus influenzae type b et paludisme Haemophilus influenzae GE GE Total type b H mocultures positives pour le germe concern 02 56 58 H mocultures positives mais non pour le germe concern 23 575 598 Total 25 631 656 Khi 0 2 P 0 87 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 102 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Tableau XVIII Place des co infections Salmonella groupables et paludisme Salmonella groupables GE GE Total H mocultures positives pour le germe concern 07 135 142 H mocultures positives mais non pour
20. v ux les plus sinc res Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 3 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Que Dieu nous pr te une longue vie pour que nous puissions partager ensemble le fruit de ce travail V AOC A mes amis Ma chois en France Marie No lle Maire Alain Menigoz Pascal Menigoz Pr Yves Saint hillier Marith le couple Stengel Lindau en Allemagne je ne saurai oubli ce lien d amiti qui nous uni Vos soutiens inconditionnels et vos soucis de ma r ussite m ont accompagn tout au long de ce travail et de ma vie estudiantine Voici le fruit de vos encouragements et de vos soutiens de tous les jours et m ont permis d atteindre mon objectif Que Dieu consolide davantage cette coh sion entre nous A mon ami Seydou Arama Merci pour tout ce que tu as pu faire nous Pour le sympathique accueil et toute la collaboration qui a t ta tienne Ce travail est galement le tien Trouve ici le t moignage de ma reconnaissance Je remercie tous ceux ou celles qui ont cru en moi et qui m ont aid de pr s ou de loin qu ils soient vivants ou morts Mes remerciements vont galement V AC V AOC V hS A mes amis Maichois en France Marie No lle Maire Pr Yves Saint hillier et son pouse Marith Pascal Menigoz Alain Menigoz Christine Contoz Dr Elise Petit tout le comit jumelage Ondougou Ma che dont je n ai pas pu cite
21. y songera avant toute autre maladie devant un sujet f brile de retour d une mission de coop ration d un safari d un s jour touristique ou d affaire en Afrique noire en Asie en Am rique du sud ou dans quelques les d Oc anie L absence de chimioprophylaxie correcte est une notion essentielle faire pr ciser absence de toute prophylaxie arr t Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 33 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako pr matur utilisation d un produit inefficace sur certaines souches plasmodiales Ce paludisme de primo invasion peut gu rir spontan ment apr s plusieurs pisodes f briles Une spl nom galie mod r e appara t dans ce cas signe tardif au cour de la primo invasion et l ment de bon diagnostic S il s agit d une invasion Plasmodium falcifarum elle volue parfois vers l acc s pernicieux secondaire annonc par la majorit des c phal es et l apparition de signe encephalitique Acc s palustre fi vre p riodique Cette p riode comprend des acc s thermiques rythme r gulier et des signes d accompagnement L acc s palustre n est typique que dans les infections Plasmodium vivax Plasmodium ovale et Plasmodium malariae Il peut faire suite a une primo invasion non trait Mais dans de nombreux cas il appara t longtemps apr s alors que l acc s f brile initial a t oubli Ces acc s palu
22. 08 Les r sultats de cette tude montrent que les co infections paludisme et infections bact riennes invasives s vissent en milieu p diatrique au Mali et touchent plus particuli rement les enfants de moins de 5 ans La gravit potentielle de ces infections p diatriques nous a permis d analyser 6327 pr l vements sanguins de gouttes paisses et d h mocultures Nous avons obtenu 25 cas de co infections soit 0 39 607 cas de gouttes paisses positives et 648 cas d h mocultures positives avec 656 germes pathog nes identifi s Infection Streptococcus pneumoniae et paludisme 9 cas Infection Salmonella spp et paludisme 9 cas et infection Haemophilus influenzae tube b 2 cas Nous avons obtenu un taux de gu rison de 9 cas et 4 cas de d c s Les cas des d c s taient dus au Salmonella pneumocoque Shigella flexneri et Enterococcus spp Ceci implique une meilleure prise en charge antimalarique et une antibioth rapie bien cibl e Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 115 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 6 2 RECOMMANDATIONS Au terme de cette tude nous formulons les recommandations suivantes gt Aux autorit s sanitaires Promouvoir des projets de recherche m dicale type CVD MALI Promouvoir la vaccination des enfants gt Aux cliniciens et aux biologistes e Inclure dans le bilan de diagnostic des Suspicions d Infection
23. 4 2 4 Cas des gouttes paisses n gatives h mocultures positives CORSA OR ne ei ec 80 5 Commentaires et Discussion pensaient 89 6 Conclusion et Recommandations ssssssesseeeerreserereeeseeesee 96 Orle CONCIUSI ON me e a Me E EEEE EE 96 6 2 Recommandations ss ses ESS LE Rue 97 r R I TOC S RS A De D de DA EN te CN 98 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 16 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako LISTES DES FIGURES Figure 1 Plasmodium vu au microscope 8 Figure 2 R partition du paludisme dans le monde 10 Figure 3 Cycle de d veloppement du Plasmodium 12 Figure 4 BACTECR J080 SSSR nn et 57 Figure 5 Flacon BD BACTEC TM PEDSPLUS F 58 Figure 6 Technique d talement d une goutte paisse 67 Figure 7 M thode de coloration des pr l vements Kisimu 05 68 Figure 8 Repr sentation graphique des patients selon le sexe 72 Figure 9 Repr sentation graphique des patients selon les tranches CARE de ir era tous 73 Figure 10 Repr sentation graphique des patients selon la residen Cenas Ne er a cn 74 Figure 11 Repr sentation graphique selon le sexe GE HC 80 Figure12 Repr sentation graphique selon les tranches d ges Figure13 Repr sentation graphique selon la r sidence GE Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 17 Co infections paludi
24. A Du point de vue des r sultats Au terme de notre tude de juin 2007 d cembre 2008 nous avons obtenu 6327 pr l vements de gouttes paisses correspondant au m me effectif de pr l vements pour h mocultures De ces gouttes paisses 607 taient positives pour Plasmodium spp soit 9 59 De ces h mocultures 648 taient positives pour diff rents germes soit 10 24 et 340 cas de contaminants Bacille Gram Positif Staphylococcus non aureus et levures ont t identifi soit 5 37 Des co infections Plasmodium et bact ries ont t observ es dans 25 cas soit 0 39 Trente neuf 39 cas de contaminants chez les quels les gouttes paisses taient positives soit 0 61 Les germes responsables de co infection se repartissent comme suit Streptococcus pneumoniae 9 cas soit 36 Salmonella spp 9 cas soit 36 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 109 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Haemophilus influenzae type b 2 cas soit 8 et suivent d autres germes Shigella flexneri 1 cas Acinetobacter calco var anitratus 1 cas Enterococcus spp 1 cas Neisseria meningitidis du groupe 1 cas et Moraxella spp 1 cas De l ensemble des pr l vements effectu s nous avons syst matiquement fait l analyse des chantillons conform ment aux protocoles bien tablis Nous avons observ une moyenne de 333 pr l vements par mois Demb l M avait tro
25. A la fondation Bill et Melinda Gates A tous ceux qui ont cultiv en moi le sens profond du travail afin de rendre le travail plus libre et conscient tous ceux qui de loin o de pr s m ont aid dans la r alisation de ce travail Aux parents qui ont donn leur consentement A tous les enfants malades du monde entier Qu Allah le Tout Puissant le Mis ricordieux vous donne la sant A tous ceux que j ai pu oublier je ne vous ai pas oubli Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 7 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DU JURY Professeur SOUNKALO DAO Ma tre de conf rence la Facult de M decine de Pharmacie et d Odonto Stomatologie FMPOS Pr sident de la Soci t Malienne de Pathologie Infectieuse SOMAPIT Membre de la soci t Africaine des Maladies Infectieuses Membre de la Soci t de Pathologie Infectieuse de Langue Fran aise SPILF Investigateur clinique au CeReFo sur la tuberculose VIH Cher Ma tre vous nous faites un insigne d honneur en acceptant malgr vos multiples occupations de pr sider le jury de cette th se Hommes aux qualit s scientifiques importantes nous avons t s duits par la simplicit la clart et la rigueur de vos enseignements En plus de vos connaissances scientifiques votre sens social de la vie m rite le respect Soyez rassur cher Ma tre de
26. CI Les fimbri et les ent rotoxines sont cod s par des g nes localis s sur des plasmides Le diagnostic de ces Escherichia coli ent rotoxinog nes est fait par la mise en vidence des toxines Comme dans le chol ra la th rapeutique consiste pallier la fuite hydromin rale par la r hydratation e Escherichia coli ent ro h morragiques ECEH ou EHEC Ceux ci appartiennent essentiellement au type s rologique 0157 H7 Ils causent une diarrh e h morragique qui peut tre compliqu du syndrome h molytique ur mique Non invasifs ils produisent de puissante cytotoxines activent par exemple sur les cellules Vero mais immunologiquement ou fonctionnellement li aux toxines de Shigella dysenteriae type I Ils sont responsables d pid mies de diarrh es h morragiques d origine alimentaire Les toxines shigalike ou SLT agissent sur les ribosomes des cellules eucaryotes au niveau de ARN ribosomique et inhibent la Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 60 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako synth se prot ique L effet de la toxine est li aussi l adh rence de ces souches bact riennes l pith lium Les SLT peuvent aussi donner des signes c r braux qui seraient li s des troubles vasculaires et non une toxicit sur les neurones Le syndrome h molytique ur mique SHU est une maladie brutale caract ris e par l apparition
27. Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Minist re de l Enseignement Sup rieur R publique du Mali et de la Recherche Scientifique Un Peuple Un But Une Foi Facult de M decine de Pharmacie et d Odonto Stomatologie FMPOS Ann e Universitaire 2009 2010 Th se Nue JE TITRE C CO INFECTIONS PALUDISME ET INFECTIONS BACTERIENNES INVASIVES EN MILIEU PEDIATRIQUE DE BAMAKO THESE pr sent e et soutenue publiquement le 04 12 2009 devant la Facult de M decine de Pharmacie et d Odonto Stomatologie par Mr TIMBINE Youssouf Ambassom pour obtenir le grade de Docteur en Pharmacie Dipl me d Etat JURY Pr sident Professeur Sounkalo DAO Juge Docteur Abdoul Aziz DIAKITE Co directeur de th se Docteur Souleymane DIALLO Directeur de th se Professeur Flabou BOUGOUDOGO Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 1 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Je d die ce travail A DIEU Le Tout Puissant le Mis ricordieux le Cl ment de m avoir donn la force et le courage de venir bout de ce travail Que sa Mis ricorde soit sur tous A son Proph te Mohamed paix et salut sur Lui A mes Grands parents Feu Ambassom et feue Yabin Guindo In Memorium lt Les morts ne sont pas morts ils sont parmi nous gt a dit le po te Ce n est pas sans motion que j voque ici votr
28. OMS Organisation Mondiale de la Sant SIBI Suspicion d Infection Bact rienne Invasive SNC Staphylocoque Coagulase N gative UFC Unit Formant colonie Unit Forming Colony Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 12 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako PLAN 1 INTRODUCTION ET OBJECTIFS 2 GENERALITES 3 METHODOLOGIE DU TRAVAIL 4 RESULTATS 5 DISCUSSION ET COMMENTAIRES 6 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 7 REFERENCES Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 13 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako TABLE DES MATIERES 1 Introduction t Objectifs sressciirirecrer isn te inar entente 1 2r Generates aeaa e e E a a E R e e 4 2 1 G n ralit s sur le paludisme essssresesssressssesresseesressesees 4 2l Jy HIStOrigU E SSSR Re Ee ESS 4 2I 2A DEMIUONS Es anae e a a ae a 4 2 1 3 pid molo ie ha tits 9 2 1 4 Cycle biologique de l anoph le 10 2 1 5 Mode d transmission ne Mere tt 11 2 1 62 Physiopathologie nee nant Ve Das de riens 13 2 LT CHAQUE RAR LR EEE E TEE 14 2 1 8 Techniques de diagnostic biologique du paludisme 26 2 1 9 Traitement et Pr vention sens RASE 31 2 2 Rappel clinique et pid miologique de quelques infections acteriennes iNVaSiVeS ss i E E a O a R dre 35 2 2 1 Infections bact riennes invasives Strept
29. aire 2 lames porte objet d graiss es Vaccinostyle st rile ou aiguille st rile Alcool 70 ou l ther Colorant de Giemsa Coton hydrophile sec Cuve coloration Gants Blouse 3 10 3 Pr caution de s curit Porter les gants et la blouse 3 10 4 Lieu de pr l vement A l extr mit du doigt 3 me ou 4m de la main gauche chez l adulte Au talon ou au gros orteil chez les nourrissons de moins de 6 mois apr s lavoir r chauff Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 83 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako NB Le doigt ne doit pas tre oed mateux ni cyanos ni traumatis ni infect 3 10 5 Confection de la goutte paisse D graisser la lame l aide de l alcool ther puis essuyer avec un linge fin et propre Porter le nom du patient sur la lame devant recevoir la goutte Nettoyer l endroit choisi d abord avec un tampon d alcool puis un coton sec pour viter toute trace d alcool Piquer la face lat rale de ce doigt ainsi nettoy d un coup sec l aide d une aiguille ou d un vaccinostyle st rile usage unique Essuyer la premi re goutte avec du coton sec Presser le doigt pour faire sortir une grosse goutte de sang et la d poser sur la lame porte objet ant rieurement pr par e Placer le coin d une autre lame au centre de la goutte de sang puis tendre l g rement la surface de la goutte par de
30. aire statistique de 1997 9 Cette maladie existe presque sur tout le territoire malien avec un gradient d end micit d croissant du sud au nord On y rencontre quatre esp ces plasmodiales Plasmodium falciparum Plasmodium vivax Plasmodium ovale Plasmodium malariae Le Plasmodium vivax n a t d crit qu au nord du pays dans la population leucoderme Le Plasmodium falciparum agent du paludisme Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 28 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako pernicieux est l esp ce la plus repr sent e soit 85 95 de la formule parasitaire 10 EWDEMIE FAILE EMD MIE MOYENNE EHD MIE FORTE L PAYS END MIQUES sourds DERD BTE TE Carte actualis e en Octobre 2004 Source BEH Figure 2 R partition du paludisme dans le monde 11 2 1 4 Cycle biologique de l anophele Cycle chez l homme cycle schizogonique ou asexu Le moustique inocule le sporozoite qui apr s le bref passage sanguin p n tre dans l h patocyte corps bleu Apr s multiplication les h patocytes clatent les merozoites lib r es passent dans la circulation le cycle intra rythrocytaire Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 29 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Pour Plasmodium vivax et Plasmodium ovale les hepatozoites peuvent rester quiescents pe
31. ako 2 1 6 Physiopathologie La physiopathologie du paludisme grave et compliqu est mieux comprise actuellement m me si elle n est pas compl tement lucid e Elle fait intervenir une adh rence des h maties parasit es l endoth lium vasculaire et une cascade de cytokines La cyto adh rence des h maties parasit es reposes sur Les knobs v ritables protrusions de la membrane de l rythrocyte parasit e Ces protub rances contiennent des antig nes plasmodiaux dont certains sont sp cifiques de Plasmodium falciparum lt Histidine Rich Proteine gt et prot ine RESA Ring Erythrocyte Surface Antigen Les r cepteurs endoth liaux qui constituent des points d attache de pr dilection pour les rythrocytes infect s Plusieurs r cepteurs ont t identifi s l ICAM 1 mol cule d adh sion intercellulaire la prot ine CD 36 la thrombospondine la selectine E etc La cyto adh rence est amplifi e par le ph nom ne de rosette agglutination d h maties saines autour d h maties parasit es Ces rosettes peuvent obstruer des capillaires profonds et induire une s questration Les cytokines participent la physiopathologie du paludisme Le TNF a Tunor Necrosis Factor Alpha joue un r le essentiel s cr t par les macrophages il intervient dans la pathog nie de la fi vre et de oedeme c r bral et son l vation est corrol e au pronostic En fait la s cr tion de TNF a s int gre dans
32. aludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako pulmonaire aigu Dans cette vari t de la malaria le traitement est g n ralement efficace et rapide 2 1 8 Techniques de diagnostic biologique du paludisme principe avantages et inconv nients Diff rentes m thodes ont t propos es pour estimer la parasit mie Certaines reposent sur la coloration la d tection et la num ration des parasites d autres consistent r v ler la pr sence de mol cules parasitaires Les examens microscopiques directs Frottis mince FM Le frottis mince est la m thode de r f rence pour l tude morphologique des h matozoaires et pour le diagnostique diff rentiel entre les esp ces plasmodiales Lecture La lecture de 100 champs microscopiques oculaire 5 7X et objectif immersion 100X repr sente seulement 1 200 1 100uL de sang et la probabilit qu un observateur exp riment ne d tecte pas une parasit mie inf rieure 200 uL est lev e La densit parasitaire est g n ralement estim e par le pourcentage d h maties parasit es 17 Cette technique pr sente comme avantage principaux la simplicit de la r alisation le fait qu elle est tr s largement connue y compris dans des laboratoires non sp cialis s et en dehors de ces aspects pratiques la possibilit d un diagnostic indiscutable et pr cis si le r sultat est positif Il permet en effet une valuation qua
33. aphylocoque cocci Gram positif en grappes faire un test de coagulase Si le micro organisme est coagulase positive il Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 80 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako faudrait l enregistrer comme tant Staphylococcus aureus Si le micro organisme est coagulase n gatif apr s 24 heures il faudrait l enregistrer comme tant Staphylococcus coagulase n gative c lorsque le micro organisme est catalase n gatif b ta h molytique et Bacitracine positif inhib par la Bacitracine enregistrer le micro organisme comme tant Streptococcus Groupe A d au cas o le test la Bacitracine ou la catalase est flou faire un PYR test Si le PYR test est positif enregistrer le micro organisme comme tant Streptococcus groupe A e dans le cas o le micro organisme est catalase n gatif b ta h molytique et Bacitracine n gatif faire les tests d agglutination des streptocoques des groupes A et B Enregistrer le micro organisme comme tant Streptococcus b ta h molytique de groupe de groupe B ou non groupable f quand le micro organisme est catalase n gative Optochine positif inhib par le disque d Optochine et diplocoque Gram positif l enregistrer comme tant Streptococcus pneumoniae Si le test d Optochine est n gatif ou non concluant faire un test de bile solubility Si ce test de solubilit
34. arum plus de deux mois apr s le d part d une zone d end mie 8 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 24 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Plasmodium vivax Largement r pandue mais moins intens ment que Plasmodium falciparum cette esp ce se rencontre entre les 37 degr de latitude Nord et 25 degr de latitude sud L incubation chez l homme est d environ 15 jours mais peut s tendre jusqu 9 mois au plus Plasmodium vivax est responsable de la fi vre tierce b nigne Il volue avec des rechutes acc s de reviviscence br ve ou longue ch ance suivant les souches 8 Plasmodium ovale Il s vit en Afrique intertropicale et provoque une fi vre tierce b nigne comme Plasmodium vivax dont il est tr s proche avec lequel il a t longtemps confondu Son incubation peut tre de 15 jours ou tr s longue jusqu 4 ans L volution du paludisme due cette esp ce est b nigne mais les rechutes tardives ou les incubations longues sont possibles 5 ans Sch matiquement on peut dire que Plasmodium ovale remplace Plasmodium vivax l ou cette derni re esp ce n existe pas Afrique noire et que l volution du paludisme due cette esp ce est encore b nigne 8 Plasmodium malariae sa distribution g ographique est clairsem e Son incubation est plus longue environ trois semaines Il est responsable de la fi v
35. bille 2 Etaler l chantillon en un frottis mince sur la lame de verre afin de permettre au frottis de s cher l air libre Ne pas surtout chauffer la lame pour faire s cher rapidement le frottis 3 Lorsque la lame est compl tement s ch e la tenir contre l incin rateur jusqu ce qu elle soit ti de sans tre br lante au toucher 4 Recouvrir le frottis de lame avec le Violet de gentiane pendant 30 40 secondes 5 Verser le surplus de la solution de Violet de gentiane et rincer la lame avec un jet d eau faible et ensuite goutter l exc s d eau Utiliser un faible jet d eau pour laver la lame si non le sp cimen se d tache de la lame 6 Recouvrir le frottis avec la solution Iode iodure Solution de Lugol pendant 30 40 secondes 7 Verser la solution de Lugol de la lame et la rincer avec un faible jet d eau Egoutter l exc s d eau 8 Goutte goutte la solution de d colorant alcool ac tone est vers e sur la lame de mani re recouvrir enti rement le frottis Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 78 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 9 Imm diatement apr s rincer la lame avec un faible jet d eau L exc s d eau est goutt Note Si la solution alcool ac tone reste trop longtemps sur la lame les micro organismes Gram positif pourraient appara tre comme Gram n gatif 10 Recouvrir le frottis avec la solution de sa
36. bjet de modification La propri t intellectuelle des auteurs de nos r f rences bibliographiques a t respect e 3 6 R ception des pr l vements au laboratoire Dans le cadre de la d marche qualit et pour une bonne tra abilit les pr l vements re us au laboratoire sont inscris dans les registres de laboratoire et saisis sur support informatique Il existe 4 registres 1 registre pour l enregistrement des h mocultures 1 registre pour l enregistrement des LCR 1 registre pour la goutte paisse 1 registre pour l enregistrement des autres pr l vements Liquide articulaire liquide pleural liquide sous cutan etc Chaque registre comprend Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 12 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako une partie de renseignements sur le patient nom et pr noms sexe ge r sidence une partie de donn es des r sultats pr liminaires comportant les r sultats des tests d agglutination sur le LCR direct les r sultats du comptage en cellule de KOVA des GB et GR du LCR Les r sultats de la coloration de Gram sur le LCR direct sur les autres pr l vements et sur les flacons de BACTEC des h mocultures positives sont syst matiquement port s dans le registre une partie comportant le r sultat d finitif des cultures du LCR des h mocultures et des autres liquides et enfin le r sultat de l antib
37. centages Hors Bamako 113 18 1 Commune 1 111 17 8 Commune 2 75 12 0 Commune 3 36 5 8 Commune 4 47 7 5 Commune 5 122 19 6 Commune 6 119 19 1 Total 623 100 0 Les communes 5 et 6 l int rieur de Bamako sont les plus touch es respectivement 122 cas et 119 cas soit 19 6 et 19 1 Repartition selon les tranches d age GE HC Commune Commune 6 Figure13 Repr sentation graphique selon la r sidence GE JHC Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Tableau XV R partition des germes isol s de l h moculture positive et goutte paisse n gative Germes identifi s Effectifs Pourcentages Streptococcus pneumoniae 242 38 8 Acinetobacter xylosoxidans 01 0 2 Acinetobacter calco var anitratus 04 0 6 Alcaligenes spp 01 0 2 Bacille Gram N gatif non sp cifi s 03 0 5 Citrobacter freund 04 0 6 Enterobacter agglomerans 01 0 2 Enterococcus spp 11 1 8 Escherichia coli 28 4 5 Haemophilus influenzae type b 56 9 0 Klebsiella pneumoniae O5 0 8 Moraxella spp 02 0 3 Neisseria meningitidis spp 04 0 6 Neisseria meningitidis groupe W 135 01 0 2 Neisseria meningitidis groupe A 46 7 4 Neisseria meningitidis groupe C 01 0 2 Proteus mirabilis 01 0 2 Pseudomonas aeruginosa 07 1 1 Pseudomonas spp 01 0 2 Salmonella enterica groupables 135 21 7 Salmonella
38. ceux qui m ont instruit dans les pr ceptes de mon art et de leur t moigner ma reconnaissance en restant fid le leur enseignement am D exercer dans l int r t de la Sant Publique ma profession avec conscience et de respecter non seulement la l gislation en vigueur mais aussi les r gles de l honneur de la probit et du d sint ressement De ne jamais oublier ma responsabilit et mes devoirs envers le malade et sa dignit humaine En aucun cas je ne consentirai utiliser mes connaissances et mon tat pour corrompre les m urs et favoriser les actes criminels Que les hommes m accordent leur estime si je suis fid le mes promesses Que je sois couvert d opprobres et m pris de mes confr res si j y manque Je le jure Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 128 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 129
39. ci pour vos contributions la r alisation de ce travail et vos encouragements et vos soutiens A tous mes coll gues internes du labo Abdoul Aziz Maiga Blaise Pascal Ky Ousmane M Traor Fatoumata Daou Mariam S Kon Koumba Diallo Sarmoye Traor Faity Diarra et Chaka Diallo Merci pour l esprit de collaboration qui a toujours r gn entre nous A mes cadets du labo Issaka Tour Allaye Traor et Aminata Coulibaly Merci pour l esprit de collaboration qui a toujours r gn entre nous Je souhaite bon courage A tout le personnel du CHU Gabriel TOURE principalement celui du laboratoire Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 6 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Pour le sympathique accueil et toute la collaboration qui ont t les v tres Trouvez ici le t moignage de notre reconnaissance A tout le personnel de l officine Djitoumou Bamako Merci pour votre soutien et votre encouragement A toute la famille Arama S var Timbin Napar Kaouli et Bamako Banconi et A l AEERO A toute la population de Kaouli et de Ningari Komberou Merci pour votre encouragement et votre soutien A SAYATAMS Merci pour votre esprit de collaboration Trouvez ici l expression de mes meilleurs souvenirs et de ma reconnaissance votre gard A tout le comit jumelage Ondougou Ma che A l quipe du CVD Baltimore
40. clochers tant s par s par un jour d apyrexie La fi vre tierce peut tre b nigne et r guli re elle rel ve alors d une parasit mie due Plasmodium vivax ou Plasmodium ovale elle peut tre maligne et irr guli re elle est due dans ce cas Plasmodium falciparum et appara t dans les suites imm diates d une primo invasion La fi vre quarte qui correspond a une schizogonie de 72 heures et se traduit par un acc s thermique survenant aux jours J1 J4 J7 J10 chaque acc s tant s pare par deux jours d apyrexie La fi vre quarte est due Plasmodium malariae La fi vre quotidienne il peut s agir en fait d acc s irr guliers dus Plasmodium falciparum ou d une double tierce altern e relevant peut tre de deux cycles schizogoniques d cales de 24 heures Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 35 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Ces acc s thermiques s accompagnent de spl nom galie et d une an mie progressivement croissante Complications Acc s pernicieux L acc s pernicieux constitue le grand drame du paludisme Il est encore appel neuro paludisme c r bral malaria des anglo saxons et r alise une enc phalite f brile aigue Il est du au tropisme c r bral de Plasmodium falciparum schizogonie dans les capillaires intra c r braux L acc s pernicieux intervient tout ge mais atteint sur
41. conduit une hypocoagulabilit par la consommation des facteurs de Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 63 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako coagulation et par l des h morragies c est la Coagulation Intraveineuse Diss min e ou CIVD e Un collapsus vasculaire secondaire a une vasodilatation p riph rique cons cutive la lib ration par les plaquettes et les polynucl aires d amines vasoatives ceci induit une s questration p riph rique du sang une fuite liquidienne vers le compartiment extracellulaire et donc une hypovol mie et une acidose m tabolique par anoxie tissulaire Ces diff rents troubles vont entra ner des l sions de divers organes par h morragie ou n crose surr nales reins poumons cerveau Le pronostic endotoxinique reste tr s s v re 39 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 64 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 3 METHODOLOGIE 3 1 Cadre d tude Notre tude a t r alis e dans deux services p diatrie et laboratoire de l H pital Gabriel TOURE situ dans le centre commercial de Bamako En 1959 l ancien Dispensaire Central TOURE en hommage au sacrifice d un stagiaire Soudanais en m decine mort lors d une pid mie de peste maladie qu il contracta au cours de son stage en 1934 L H pital Gabriel Administratif
42. d une thrombop nie d une h molyse dune insuffisance r nale aigue avec anurie survenant plut t chez le jeune enfant La femme enceinte et en post partum La participation directe des toxines SLT est probable e Escherichia coli entero agregatif EaggCE ou entero agregative E col Les Escherichia coli entero agr gatifs sont l origine de manifestations voisines de celles observ es lors d infections Escherichia coli entero pathog nes mais plus persistantes Ces souches sont responsables de diarrh es persistantes lt 14 jours chez des enfants dans les pays sous d velopp s Elles adh rent aux cellules en formant des agr gats d o leur nom Cette adh sion est l origine de n croses du p le apical des villosit s avec oed me et h morragies dans la sous muqueuse Ces souches produisent une ent rotoxine thermostable et une h molysine thermolabile 36 e Escherichia coli adh sion diffuse ECAD ou Diffuse Adhering E col Ces souches tout d abord class es avec les Escherichia coli entero pathog nes forment maintenant un groupe part du fait de leur ph notype d adh sion particulier qui n implique pas d agr gats microbiens Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 61 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako e Salmonelloses Il y a pr s de 2000 S rotypes de salmonelles la plupart provenant d animaux en pa
43. de septic mies Selon les tudes les infections Staphylococcus aureus ont un taux de mortalit lev entre 18 et 40 Ce taux atteint les 60 dans les septic mies 29 En 1995 le taux d infections nosocomiales dues Staphylococcus aureus dans les h pitaux am ricains tait de 13 30 Staphylococcus aureus constitue la deuxi me cause de septic mies l h pital du point G Bamako 31 2 2 3 Infections bact riennes invasives Haemophilus influenzae de type b e Haemophilus influenzae type b Hib Il s agit d un bacille Gram n gatif qui vit uniquement dans le nasopharynx humain et se transmet par voie respiratoire Les souches capsul es sont les plus virulentes et elles sont la cause des formes invasives Dans les pays en d veloppement Haemophilus influenzae est responsable avant tout de Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 54 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako pneumopathies 350000 d c s par an dans le monde Les enfants g s de moins d un an sont les principaux sujets risque La pneumonie Haemophilus influenzae type b est exceptionnelle apr s l ge de 5 ans 26 2 2 4 Infections bact riennes invasives Neisseria meningitidis eM ningites bact riennes D finition Les m ningites bact riennes sont li es l envahissement du liquide c phalo rachidien LCR par une bact rie qui s y d ve
44. de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 42 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako La malaria de la femme enceinte L infection du placenta par le Plasmodium falciparum se traduit par un poids de naissance faible tout particuli rement quand il s agit d un premier accouchement primipare Quand la quantit de parasites dans le sang est relativement peu importante c est le cas dans les zones de transmission stable les femmes ne pr sentent pas de signes alors que les parasites qui envahissent les globules rouges de la circulation et plus pr cis ment de la petite circulation du placenta sont pr sents Dans les zones o la transmission est instable on parle d hypo ou de m so end mie les femmes enceintes pr sentent des infections s v res associ es des quantit s lev es de parasites dans le sang avec une an mie une hypoglyc mie et des d mes des poumons La grossesse est alors maill e de probl mes type de contractions pr matur es d avortement spontan et de mortalit au moment de l accouchement La malaria cong nitale touche environ 5 des nouveau n s de m res infect es et est en relation directe avec la quantit de parasites dans le placenta 15 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 43 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako La malaria transfusionnelle C est un
45. des cas de micro organismes les plus fr quemment isol s Streptococcus pneumoniae et bact ries Gram N gatif 48 BRONZAN RN et al au Malawi ont r alis une tude similaire qui s est d roul e l h pital p diatrique et de Recherche Elisabeth de Blantyre pendant la p riode de 1996 2005 une h moculture a t effectu e chez les enfants admis avec un paludisme s v re Ils ont obtenu 64 cas soit 4 6 de co infections malaria s v re et bact ri mie sur 1388 cas de malaria s v re l admission des enfants 49 La plupart des tudes de coexistence de maladies bact riennes invasives et paludisme porte sur une longue p riode de suivi et le paludisme comme crit re de base Cela pourrait expliquer l cart avec nos r sultats Nous avons obtenu 9 cas de co infections paludisme et infection bact rienne Salmonella spp alors que l quipe d AKINYEMI au Nig ria avait trouv 16 cas de co infections bact riennes et paludisme avec le seul germe Salmonella enterica 50 Nos r sultats confirment l existence de la bact ri mie Salmonella et paludisme dans de nombreuses r gions d end mies palustres en Afrique Certains auteurs estiment que cette association concomitante pourrait tre li e des facteurs tels que la mauvaise vacuation des eaux us es une mauvaise hygi ne personnelle la pauvret et l urbanisation rapide 51 52 53 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 111
46. e A 1 4 0 Salmonella spp 1 4 0 Salmonella Typhi 1 4 0 Shigella flexneri 1 4 0 Total 25 100 0 Khi deux 10 84 P 0 28 Le Streptococcus pneumoniae pr domine dans les co infections avec 9 cas soit 36 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 93 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 4 2 2 Cas des Gouttes paisses positives H mocultures N gatives GE HC Tableau VI R partition des patients selon le sexe GE HC Effectifs Pourcentages F minin 265 45 5 Masculin 317 54 5 Total 582 100 0 Le sexe ratio est en faveur du sexe masculin soit 1 2 Tableau VII R partition des patients selon les tranches d ges GE HC Tranches d ges Effectifs Pourcentages 0O 11mois 114 19 6 12 23mois 114 19 6 24 35mois 105 18 0 36 59mois 92 15 8 Plus de 5 ans 157 27 0 Total 582 100 0 La tranche d ge de plus de 5 ans est la plus touch e avec 157 cas soit 27 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 94 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Tableau VIII R partition des patients selon la r sidence GE HC Effectifs Pourcentages Hors Bamako 170 29 2 Commune 1 80 13 7 Commune 2 42 7 2 Commune 3 38 6 5 Commune 4 76 13 1 Commune 5 81 13 9 Commune 6 95 16 3 Total 582 100 0 Hors Bamako est la plus repr sent e avec 170 cas soit 29 2 sui
47. e bien color e permet d avoir une observation au microscope comme l indique les figures suivantes 3 10 7 Lecture de la goutte paisse La lecture se fait au microscope binoculaire en immersion l objectif 100 La parasit mie est quantifi e suivant la m thode quantitative leucocytaire Les parasites sont compt s en m me temps que les leucocytes sur la lame Lorsque le nombre de 300 leucocytes est atteint le compte est arr t Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 86 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako La parasit mie est obtenue par la formule suivante n x 7500 P 25xn 300 n est le nombre de parasites compt s au microscope 300 le nombre de leucocytes compt s 7500 la moyenne leucocytaire par mm de sang chez l adulte 3 10 8 Report des r sultats Les r sultats seront port s sur la feuille de paillasse ensuite enregistrer dans le registre NB C est une m thode quantitative mais limit e car ne permet pas d identifier l esp ce 44 3 11 Analyse des donn es La saisie et l analyse des donn es ont t effectu es dans le logiciel SPSS La r daction des r sultats et le graphisme ont t r alis s dans les logiciels WORD et EXCEL Nous avons utilis le test de Khi pour la comparaison des proportions La valeur de p lt 0 05 a t consid r e comme statistiquement significative Th s
48. e de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 87 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 4 RESULTATS 4 1 Pr sentation des r sultats Nous avons effectu 6327 gouttes paisses correspondant au m me effectif de pr l vements pour h mocultures pendant une p riode de19 mois soit de juin 2007 d cembre 2008 De ces gouttes paisses 607 taient positives pour Plasmodium spp soit 9 59 De ces h mocultures 648 taient positives pour diff rents germes soit 10 24 et 340 cas de contaminants Bacille Gram Positif Staphylococcus non aureus et levures ont t identifi soit 5 37 Des co infections Plasmodium et bact ries ont t observ es dans 25 cas soit 0 39 Trente neuf 39 cas de contaminants chez les quels les gouttes taient positives soit 0 61 Sur les 648 h mocultures positives huit 8 patients avaient un double germe Les cas des contaminants n ont pas t pris en compte dans cette tude Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 88 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Diagramme Profil de l tude Nombre total d inclusion N 6327 Nombre GE N 5720 Nombre GE N 607 Nombre de GE HC N 5097 Nombre GE HC N 623 GE Goutte Epaisse HC h moculture L h moculture pr domine la positivit des examens
49. e m moire En nous quittant pour toujours vous nous avez laiss trop t t De votre vivant vous avez toujours uvr pour notre r ussite et voil que vous ne pouvez pas assister ce grand jour fruit de vos efforts Aujourd hui nous vous pleurons encore dans notre c ur l oubli n a pas de place pour vous Chers Grands parents Que votre me repose en paix A mon p re feu Ba r dit Oumar Timbin Merci pour l ducation que tu as su nous donner et pour tous les efforts auxquels tu as toujours consentis pour nous voire r ussir Tu nous as appris tre humaniste et accepter les gens tels qu ils sont tu nous as toujours montr le chemin du travail bien fait de l honneur du respect de soi m me et d autrui Ta rigueur dans l ducation a toujours guid nos pas Tu resteras dans mes pens es et dans mon c ur Voici enfin le r sultat de tes nombreuses pri res et de tes sacrifices Ce travail est le t moignage de toute mon affection et de mon profond respect envers ton me Qu Allah vous accorde son paradis ternel A ma m re Yapama Timbin Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 2 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Tr s ch re m re Voici le fruit de la belle ducation que tu as eu nous procurer Tous tes enfants travers ma voix sont tr s fiers de toi Ta rigueur ta sagesse ton honn tet et ta grande g n ros
50. e malaria transmise par l interm diaire d une transfusion sanguine ou apr s change d aiguilles entre individus drogu s Plasmodium malariae et Plasmodium falciparum sont le plus souvent mis en cause Dans ce cas la p riode d incubation est courte car il n existe pas de cycle pr rythrocytaire se d roulant avant l envahissement des globules rouges La malaria transfusionnelle se traduit par les m mes signes que ceux que l on observe par le Plasmodium N anmoins le Plasmodium falciparum est le plus souvent s v re chez les toxicomanes Le traitement qui utilise la primaquine quand il s agit d une infection Plasmodium ovale ou vivax est alors inutile du fait de la diff rence du cycle de transmission de la malaria transfusionnelle 16 La malaria de l enfant due Plasmodium falciparum Origine d environ 1 3 millions de d c s chaque ann e Cette vari t de la malaria touche essentiellement les Africains et s accompagne de Troubles neurologiques avec des convulsions pouvant aller jusqu au coma Hypoglyc mie Augmentation du taux d acidit du sang acidose m tabolique An mie s v re Contrairement aux autres formes de la malaria la malaria de l enfant ne s accompagne pas ou peu souvent d une atteinte r nale type d insuffisance de filtration des reins insuffisance r nale ni d une collection liquidienne dans les poumons d me Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 44 Co infections p
51. e test OptiMAL IT est un test bas sur la d tection d une enzyme m tabolique intracellulaire abondante produite par les esp ces plasmodiales dans le sang L enzyme la lactate deshydrogenase parasitaire pLDH est lib r e par les formes sexu es et asexu es du parasite dans le sang et rapidement d tect e par une s rie d anticorps monoclonaux Ces anticorps sont dirig s contre les iso formes de l enzyme permettant de faire une diff renciation entre les esp ces plasmodiales La pLDH dispara t plus rapidement que l HRP 2 apr s un traitement antipaludique efficace et sa concentration semble vari e parall lement avec la densit parasitaire Aucune r action crois e n a t d crite par rapport au test 23 La PCR Polymerase Chain Reaction C est une technique de biologie mol culaire bas e sur la s lection puis l amplification d un g ne sp cifique du parasite partir d amorces sp cifiques de ce g ne Elle a l avantage de pouvoir d tecter une souche sp cifique du parasite par des amorces sp cifiques de g ne ou apr s digestion du produit de PCR avec des enzymes de restriction sp cifiques 2 1 9 Traitement et Pr vention La pr vention Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 49 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Afin de pr venir toute contamination chez les touristes se rendant dans des pays o s vit le
52. es petits poids de naissances comportant 7 petits berceaux 7 couveuses Le service de p diatrie B occupe le rez de chauss e des 2 b timents est destin l hospitalisation des enfants de 2 mois 4 ans Il comprend 10 grandes salles dont chacune dispose de 4 lits 6 salles individuelles climatis es Une salle de perfusion L unit de consultation externe avec Une salle d accueil Une salle d attente Quatre boxes de consultation Une salle d observation Une salle occup e par le Centre pour le D veloppement des Vaccins C V D Une salle occup e par le D partement d Epid miologie des Affections Parasitaires D E A P Le laboratoire du CHU comprend une salle d h matologie une salle de biochimie une salle pour les pr l vements et la parasitologie une salle de st rilisation quip e d autoclaves et de Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 66 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako fours une salle de garde un bureau du chef de service En F vrier 2002 une partie du laboratoire a t am nag e pour les activit s de bact riologie et quip e en cons quence avec 2 hottes flux laminaire avec incin rateur lectrique pour la st rilisation des anses 3 automates d h mocultures BACTEC 9050 1 incubateur CO2 pour les bact ries a ro ana robies 1 incubateur sans CO2 pour les bact ries a robies le
53. es co infections par genres bact riens 5 D terminer le devenir imm diat des patients hospitalis s ayant une co infection Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 22 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 2 GENERALITES 2 1 GENERALITES SUR LE PALUDISME 2 1 1 Historique De toutes les maladies tropicales le paludisme est certainement le plus ancien et l homme pr historique a du en souffrir En 1630 Don Francisco d couvre les vertus de l corce de quinquina au P rou et c est en 1820 que Pelletier et Caventou d couvrent le produit actif la quinine En 1880 Laveran d couvre l agent pathog ne dans le sang De 1895 1897 Ross soup onne le genre d anopheles d tre responsable de la transmission confirm par Grassi une ann e plus tard et ce n est qu en 1948 que toutes les phases du cycle de d veloppement ont t lucid es L espoir des ann es 50 faire dispara tre le paludisme du globe est aujourd hui an anti par l apparition de souches r sistantes dont les premiers cas signal s en Colombie en 1960 par Youg et Moore qui n a pas cess de se d velopper 7 2 1 2 D finitions Le paludisme palus marais ou malaria mauvais air est une parasitose due des protozoaires du genre Plasmodium transmis par des moustiques femelles du genre Anopheles Il r alise une maladie f brile h molysante qui constitue un fl au m
54. fant dans les r gions chaudes hygi ne d ficiente et de la diarrh e du voyageur ou tourista Leur pouvoir pathog ne est li d une part la possession de fimbri souvent appeler C F A Colonization Factor Antigen qui leurs permettent d adh rer aux cellules de l intestin gr le et de se multiplier leur surface sans y p n trer d autre part la production de toxines qui d r glent le m canisme normale d excr tion absorption de ces cellules La toxine thermolabile est immunologiquement Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 59 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako apparent e celle produite par vibrion cholerae et agit par le m me m canisme Elle se fixe aux gangliosides des cellules intestinales par une de ses sous unit s B et ceci permet le passage intracellulaire de la sous unit active A qui active l ad nyl cyclase l augmentation de AMP cyclique intracellulaire entra ne la perte Na HCO et Cl et une fuite d eau La toxine thermostable petite mol cule de 18 acides amin s se fixe sur des r cepteurs cellulaires de la bordure en brosse intestinale ces r cepteurs sont plus nombreux chez l enfant ce qui expliquerait la gravit des diarrh es dans ce cas active la guanylate cyclase accro t le taux de guanidyl phosphate cyclique et ainsi bloque la rentr e de Na Cl et favorise la s cr tion de
55. franine ou la fuschine basique pendant 60 secondes 2 fois plus longtemps que les autres tapes 11 Verser la safranine qui une minute plus tard est rinc e en tenant la lame sous un faible jet d eau l exc s d eau est goutt Prudemment s cher la lame avec du papier buvard Ne pas surtout frotter la lame pour la faire s cher 3 9 2 Interpr tation La cl dans l interpr tation de la coloration de Gram est d identifier la morphologie des micro organismes exemple cocci bacilles ainsi que leur relation les uns par rapport aux autres exemple cellules isol es en paires en cha nettes et en grappes La reconnaissance de ces caract ristiques peut aider l interpr tation de la coloration de Gram nous proc dons la lecture de la coloration de Gram a si aucun micro organisme n est d tect sur la lame de coloration remettre la bouteille dans le BACTEC 9050 Ceci devrait tre fait le plus t t possible dans les 3 heures qui suivent la sortie du flacon Dans les 3 heures le flacon de BACTEC doit tre subcultiv sur la bo te de g lose au sang la bo te de g lose Mac Conkey et la bo te de g lose chocolat Les bo tes et la bouteille sont incub es et observ es pendant une dur e de 5 jours compter de l incubation de la bouteille La bouteille est Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 79 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamak
56. gairement appel e colibacillose En fait l origine de l infection est intestinale infection par voie ascendante favoris e chez la femme par l anatomie du bas appareil urinaire ur tre court par la pr sence que favorisent les rapport sexuels Escherichia coli dans l ur tre f minin et le vagin L Escherichia coli de l infection est dominant dans le rectum et la sph re g nito urinaire Les souches des py lon phrites poss dent leur surface des structures fibrillaires les fimbri qui permettent l attachement des corps bact riens aux cellules de l arbre urinaire L adh rence se fait via le disaccharide du syst me P elles semblent aussi b n ficier d autres atouts comme la possibilit de r sister au compl ment de produire des h molysines de s opposer la phagocytose par l antig ne K Septic mies et m ningites Les Escherichia coli sont isol s dans 20 des septic mies et repr sentent 45 des septic mies dues aux bacilles Gram n gatif Les m ningites sont rares elles surviennent surtout chez le nourrisson mais sont souvent graves Il est remarquable que 80 des Escherichia coli isol s de m ningites poss dent l antig ne K Infections intestinales e Escherichia coli dits ent ropathog nes ECEP ou de gastro ent rite du nourrisson Ils sont la cause d pid mies tr s fr quentes en milieu p diatrique jusqu en 1960 elles sont rares actuellement Ils appartien
57. harmacie Youssouf Ambassom Timbin 38 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Elle atteste d une r action de d fense du syst me monocytaire de bon pronostic L h patom galie est fr quente surtout chez l enfant et constitue un signe de mauvais pronostic Une hypoglyc mie est not e dans 15 20 des cas Elle aggrave la souffrance c r brale L ict re ne survient que dans 10 des cas C est un ict re h molytique avec l vation de la bilirubin mie libre ou mixte t moignant de la souffrance h patique S il est tr s intense le pronostic est mauvais L an mie est un facteur aggravant des signes neurologiques Elle est mauvais et impose une transfusion d urgence et est aussi responsable en partie des d faillances cardiovasculaires Un d me pulmonaire avec syndrome de d tresse respiratoire aigue est parfois observe au deuxi me ou troisi me jour d volution sous traitement Le collapsus est rare il incite la recherche de septic mie Gram L insuffisance r nale fonctionnelle est habituelle avec urines rare et fonc es Elle c de la r hydratation mais on observe dans 1 2 des cas une insuffisance r nale aigue organique oligo anurique d volution plus prolong e Des troubles de la coagulation avec h morragie diffuse sont parfois observes e Evolution de l acc s pernicieux Non trait l acc s pernicieux est fatal en deux o
58. ide consid rablement le m decin traitant conduire un traitement tiologique guid e par un antibiogramme de la maladie de l enfant ce qui est largement important par rapport aux risques mineurs ci dessus voqu s Tous les examens biologiques h mocultures et autres cultures et antibiogrammes sont faits gratuitement chez les malades inclus Le co t moyen de la prise en charge journali re d un malade est estim 25000 Fcfa Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 71 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako D une mani re g n rale cette tude va permettre de relever le niveau la qualit des prestations au CNAM au CHU Gabriel TOURE et l INRSP par l am lioration du plateau technique r novation des locaux quipements de laboratoire et de bureau Aussi deux techniciens de laboratoire dont un pour l HGT et un pour l INRSP et un m decin superviseur en p diatrie ont t form s en microbiologie ainsi qu l usage des nouveaux quipements de laboratoire Au terme de l tude l pid miologie des maladies concern es est mieux connue et des recommandations sont faites en vue d am liorer leur prise en charge et pour permettre d autres tudes dans le domaine de la vaccinologie introduction de nouveaux vaccins 3 5 4 Respect des r f rences bibliographiques Les textes des r f rences bibliographiques n ont pas fait l o
59. ine 0 0005 M ladione 0 00005 Polyan thol Sulfonate de Sodium PSS 0 020 Chlorhydrate de pyridoxal vitamine B6 0 001 R sine absorbante non ionique 10 0 R sine changeuse de cations 0 60 3 8 Protocole de techniques des h mocultures positives 43 Les proc dures suivantes sont suivies lorsque le BACTEC 9050 indique que l h moculture est positive la bouteille du BACTEC 9050 est retir e de l appareil Sa capsule en plastique est d sinfect e avec de l alcool ensuite une aiguille de subculture est ins r e travers la capsule et imm diatement apr s pr parer une coloration de Gram ainsi qu une subculture de l chantillon de sang en utilisant les milieux suivants selon le cas a milieu de g lose au sang de cheval ou de mouton Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 11 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako b milieu de g lose Mac Conkey c milieu de g lose chocolat Sont crits sur chaque bo te le num ro du BACTEC ou le num ro d identification GDH Global Digital Health les initiales du patient ainsi que la date reporter tous les r sultats sur la fiche de travail 3 9 Techniques utilis es pour l identification des bact ries 3 9 1 Proc dure de la coloration 1 Utiliser une lame propre sur laquelle sont crits le nom du patient et l identification du sp cimen avec un crayon de papier Ne pas utiliser de stylo
60. iogramme des souches de bact ries isol es 3 7 Pr sentation des m thodes L appareil BACTEC 9050 et les bouillons de culture L appareil BACTEC 9050 de chez Becton Dickinson Microbiology Systems Sparks Md et d autres automates d h moculture comme le BacT ALERT 3D Combination de chez bioM rieux utilisent des m thodes de d tection des flacons positifs bas es sur diff rentes mesures du CO2 Les microorganismes pr sents dans les bouteilles BACTEC lib rent du CO2 qui r agit avec un colorant pr sent dans le capteur de l appareil Ceci module la quantit de lumi re qui est absorb e par un composant fluorescent du capteur Les d tecteurs photosensibles de l instrument mesurent l intensit de la fluorescence laquelle correspond la quantit de CO lib r e par les microorganismes La mesure est ensuite interpr t e par le syst me en fonction des param tres de positivit s pr programm s 40 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 73 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Le syst me BacT ALERT 3D Combination fonctionne gr ce une technologie colorim trique d velopp e par bioM rieux la croissance des microorganismes dans chaque flacon est constamment surveill e par un r flectom tre tr s sensible Tout changement de statut des flacons est enregistr par un signal sonore et visuel comme pour le BACTEC 41 La capac
61. iologie et Virologie la Facult de M decine de Pharmacie et d Odonto Stomatologie Cher Ma tre nous ne cesserons jamais de vous remercier pour la confiance que vous avez plac e en nous pour effectuer ce travail Les mots me manquent pour vous exprimer combien cela fut un plaisir de travailler avec vous Vous nous avez inspir suivi et guid pas pas dans l laboration de ce travail Votre simplicit votre comp tence et surtout votre rigueur scientifique sont des atouts qui nous ont fascin et dont nous avons b n fici tout au long de notre formation Vous n avez m nag aucun effort pour la belle r alisation de ce travail qui galement est le v tre Cher Ma tre trouvez ici l expression de notre profonde gratitude et de notre sinc re reconnaissance Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 10 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako A NOTRE MAITRE ET DIRECTEUR DE THESE Professeur FLABOU BOUGOUDOGO Ma tre de conf rence agr g en Bact riologie et Virologie la Facult de M decine de Pharmacie et d Odonto Stomatologie Directeur G n ral de l Institut National de Recherche en Sant Publique Responsable des cours de Bact riologie et Virologie la Facult de M decine de Pharmacie et d Odonto Stomatologie Chevalier de l Ordre du M rite de la Sant Cher Ma tre vous nous avez fait honneur en acceptant la
62. it de l automate BACTEC 9050 est de 50 flacons Celle de BacT ALERT 3D Combination est de 120 flacons Chez chacun de ces fabricants il existe d autres automates de grande capacit Un volume de 5 ml de sang est pr lev sur le patient et inject directement dans les flacons d h moculture qui sont saisis d s que possible dans l appareil pour garantir son efficacit Il s agit d une innovation par rapport l h moculture classique qui demande un volume de 10 ml de sang Le BACTEC 9050 fonctionne par un syst me d agitation continue des flacons versus intermittent des BACTEC des s ries de grande capacit BACTEC 9120 et BACTEC 9240 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 74 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Figure 4 BACTEC 9050 LES BOUILLONS DE CULTURE Il existe 5 types de flacons BACTEC BD BACTEC TM PLUS F Ces milieux de culture contiennent des r sines qui neutralisent une grande vari t d antibiotiques et permettent d am liorer la mise en vidence des germes chez les patients sous antibioth rapie BD BACTEC TM Lytic 10 Anaerobic F Ce milieu contient un agent lytique qui permet de d tecter plus rapidement des organismes en partie phagocyt s par les leucocytes BD BACTEC TM MYCOSIS IC F Ce milieu fongique facilite la mise en vidence de levures qui peuvent tre masqu es par la prolif ration bact rienne dans
63. it nous ont toujours t un exemple suivre Tu as su nous montrer les r gles de bonnes conduites et tu t es sacrement battu pour que nous puissions r ussir Voici enfin le r sultat de tes nombreuses pri res et de tes multiples sacrifices Tes encouragements et tes b n dictions ne m ont jamais fait d faut Ce modeste travail est le t moignage de toute mon affection et de mon profond respect envers toi Qu Allah t accorde une longue vie nos c t s pour goutter le fruit de ce travail A mes oncles Salif Yalcou Ali Yalcou Allaye Yalcou Sana Timbin Salif Timbin Moussa dit Gouna Andjouro Timbin Timbin et Issa Ogobara Yalcouy je ne cesserai jamais de vous remercier pour votre grande g n rosit Vos d vouements et vos soutiens efficaces de tous les jours m ont permis d atteindre mon objectif Puisse ce modeste travail vous donne un d but de satisfaction de vos v ux les plus sinc res Que Dieu nous pr te une longue vie afin que nous puissions partager le fruit de ce travail A mes tantes Tr s ch res tantes je ne cesserai jamais de vous remercier pour v tres sagesses v tres honn tet s et v tres grandes g n rosit s Ce travail est galement le fruit de vos encouragements et de vos nombreuses pri res et b n dictions Votre d vouement et votre soutien efficace de tous les jours ont permis d atteindre mon objectif Puisse ce modeste travail vous donne un d but de satisfaction de vos
64. it 36 R partition selon la tranche d age GE HC O NO RAR O1 OO CO O 12 24 36 Plus de 1imois 23mois 35mois 59mois 5 ans Figure 9 Repr sentation graphique des patients selon les tranches d ges Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 91 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Tableau IV R partition des patients selon la r sidence GE HC Effectifs Pourcentages Hors Bamako 5 20 0 Commune 1 4 16 0 Commune 2 2 8 0 Commune 3 4 16 0 Commune 4 4 16 0 Commune 5 1 4 0 Commune 6 5 20 0 Total 25 100 0 La quasi totalit des patients touch s r sident l int rieur de Bamako avec 20 cas soit 80 R partition selon la r sidence GE HC Hors Commune Commune Commune Commune Commune Commune Bamako 1 2 3 4 5 6 Figure 10 Repr sentation graphique des patients selon la r sidence Tableau V Place des germes de co infection GE HC Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 92 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Effectifs Pourcentages Streptococcus pneumoniae 9 36 0 Salmonella enterica groupables Un Haemophilus influenzae type b 2 8 0 Acinetobacter calco var 1 4 0 anitratus Enterococcus spp 1 4 0 Moraxella spp 1 4 0 Neisseria meningitidis typ
65. ition tardive 24 Traitement Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 50 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Face au paludisme il existe un seul traitement v ritablement efficace les ACT Artemisinin based Combination Therapy Combinaisons Th rapeutique base d Art misinine Un traitement recommand par l OMS mais qui reste encore cher Aucune r sistance n est pour l instant r pertori e et son efficacit a d j t prouv e et elle est sans effet secondaire Le principal inconv nient reste son prix inaccessible pour de nombreux pays en voie de d veloppement L art misinine issue d Artemisia annua une plante chinoise a largement prouv son efficacit en Asie Des tudes men es en laboratoire et dans de nombreux pays impalud s d montrent la fois son efficacit et sa facilit d administration Elle limine plus rapidement les parasites pr sents dans le sang Cependant si la prescription d art misinine sous forme d infusions issues d Artemisia annua peut s av rer tr s efficace son utilisation est sujette d importantes mesures de pr caution notamment recommand es par l OMS il faut tout prix viter l irr versible s lection de souches r sistantes r sultant d une monoth rapie et ou de dosages incontr l s Les dosages incontr l s sont inh rents toute pr paration issue de plantes puisque les
66. jet d tude sous diff rents angles Ainsi OUNDO et al au Kenya ont obtenu 101 cas avec les Salmonella non Typhi durant cinq 5 ans au cours d une tude de surveillance hospitali re ils ont obtenu 352 cas de Salmonella Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 112 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako sur un effectif de 9147 cas de malaria s v re l admission dans le service 55 Le paludisme et la bact ri mie se produisant ensemble constituent un probl me dans les pays en d veloppement Parmi les 648 h mocultures positives le Streptococcus pneumoniae pr domine avec 252 cas et suivent les Salmonella groupables avec 142 cas Haemophilus influenzae type b avec 58 cas Neisseria menigitidis groupe A avec 47 cas Escherichia coli avec 28 cas Staphylococcus aureus avec 25 cas et Salmonella Typhi avec 23 cas Les autres germes identifi s ne sont pas significatifs contrairement aux germes pr cit s En outre nous avons constat l isolement de 2 pathog nes offensifs chez 8 patients Les r sultats de notre tude montrent que les infections bact riennes invasives demeurent une des causes de probl mes de sant des enfants dans les pays en d veloppement La solution ad quate serait une meilleure prise en charge de ces pathologies infectieuses Du point de vue socio d mographique Pendant la p riode d tude sur les 25 cas observ s nous pouv
67. lco var anitratus 05 0 7 Acinetobacter xylosoxidans 01 0 2 Bacille Gram N gatif non sp cifi s 03 0 4 Total 656 100 Streptococcus pneumoniae pr domine avec 252 cas soit 38 4 suivi de Salmonella enterica groupables avec 142 cas soit 21 5 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 106 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 5 COMMENTAIRES ET DISCUSSION Notre travail est effectu dans le cadre du diagnostic Bact riologique des Suspicions d Infections Bact riennes Invasives SIBI et parasitaire initi par le CVD Mali L tude est une tude r tro prospective sur un an et prospective sur sept mois Elle est bas e sur la surveillance base hospitali re des cas d infections bact riennes invasives et les cas de paludisme dans le service de p diatrie du CHU Gabriel TOURE Elle englobe aussi les enfants re us en consultation ambulatoire Limite et Points faibles de l tude Malgr les crit res d ligibilit s auxquels les enfants inclus r pondaient nous avons observ s 5097 enfants avaient des r sultats n gatifs la goutte paisse et l h moculture Cela pourrait s expliquer par 1 Les affections virales 2 Une ventuelle bact ri mie d capit e 3 Une antibioth rapie par autom dication 4 Un traitement antipalustre par autom dication par les revendeurs non agr s soit une posologie non adapt e ou une monoth
68. le germe concern 18 496 514 Total 25 631 656 Khi 0 62 P 0 41 Tableau XIX R partition des patients hospitalis s ayant une co infection selon le devenir imm diat Effectifs _Pourcentages Am lior sans s quelles 09 52 9 D c d s 04 23 5 Non am lior 03 17 6 Perdu de vue O1 5 9 Total 17 100 0 La quasi totalit des patients hospitalis s a v cu une am lioration la sortie Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 103 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Tableau XX R partition des patients hospitalis s selon les germes en CAUSE Germes Effectifs Pourcentages Salmonella spp 6 39 3 Streptococcus pneumoniae 5 29 4 Haemophilus influenzae type b 2 11 8 Acinetobacter calco var anitratus 1 5 9 Enterococcus spp 1 5 9 Moraxella spp 1 5 9 Shigella flexneri 1 5 9 Total 17 100 0 Salmonella spp est plus retrouv chez les hospitalis s Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 104 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Tableau XXI R partition des germes selon le devenir Pathog nes Devenir Total Am lior D c d Non Perdu sans am lior de vue s quelles Streptococcus pneumoniae 2 1 2 O 5 Acinetobacter calco var anitratus 1 O O O 1 Enterococcus spp O 1 O O 1 Haemophilus influenzae type b 2 O O O 2 Mo
69. loppe Elles sont redoutables dans les pays industrialis s et cela malgr les progr s des politiques vaccinales et le d veloppement de nouvelles strat gies antibiotiques Elles sont aussi l origine d une mortalit lev e dans les pays en d veloppement 32 Epid miologie Elle constitue un probl me de sant publique dans les pays en voie de d veloppement Les m ningites purulentes constituent de par leur fr quence leur gravit mortalit 20 60 et s quelles 10 40 en particulier dans les pays au sud du Sahara l une des causes importantes de mortalit infanto juv nile Les principaux germes des m ningites de l enfant sont A tout ge le m ningocoque est pr dominant cependant chez l enfant de plus d un an Une pand mie de m ningite m ningocoque A clone III est partie de l Asie N pal 1985 en passant par la Mecque en 1987 pour Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 55 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako infester la plupart des pays africains Ethiopie et Kenya en 1989 Tanzanie entre 1991 et 1992 Guin e 1992 et 1994 Mali 1994 et 1997 par exemple 33 Le m ningocoque est la seule entit bact rienne susceptible de provoquer une pid mie de m ningite Depuis 1994 une nouvelle souche de m ningocoque A clone III 1 a t identifi e au Mali 34 Depuis l on assiste une flamb e pid mique qui
70. n children with severe malaria prevalence etiolog HIV co infection and outcome Le Journal des maladies infectieuses 195 6 895 904 www nchbi nlm nih gov 17299721 18 05 09 50 AKINYEMI KO BAMIRO BS COKER AO 2007 Salmonellosis in Lagos Nigeria incidence of Plasmodium falciparum associated co infection patterns of antimicrobial r sistance and emergence of reduced susceptibility to fluoroquinolones 25 3 355 www ncbi nlm nih gov pubmed 18330069 18 05 09 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 122 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 51 GRANGE AO 1994 Un examen de la fi vre typho de en Afrique Niger Postgrad Med J N 1 34 36 52 TALABI HA 1994 Aspects m dicaux de la fi vre typho de Niger Postgrad Med J N 1 51 56 53 GOPINATH R KEYSTONE JS KAIN KC 1995 Concurrent falciparum malaria and Salmonella bacteremia in travellers report of two cases Clin Infect Dis N 20 706 708 www ncbi nlm nih gov pubmed 7756501 18 05 09 54 SAWADOGO S A REIHNARDT M SANOU I KAM KL DAO L KOUETA F OUEDRAOGO S QUELOZ J les pneumonies de l enfant en milieu hospitalier p diatrique de Ouagadougou http W W W Chu rouen fr 23 mai 2008 55 OUNDO JO MULI F KARIURKI S WAIYAKI PG et al 2002 Non Typhi Salmonella in children with severe malaria In East M dical Journal 79 N 12 http www ncbi nlm nih gov pubmed 16511385
71. n retard staturo pond ral chez l enfant Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 40 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako La gu rison spontan e est rare l aggravation fr quente pouvant r aliser en cas d infestation Plasmodium falciparum un acc s pernicieux secondaire Dans certains cas les manifestations sont frustres ou au contraire cachectisantes Sous traitement antipaludique l am lioration est lente mais spectaculaire La fi vre bilieuse hemoglobinurique Devenue exceptionnelle elle ne constitue pas proprement parlez une manifestation du paludisme mais seulement un syndrome d tiologie vraisemblablement immuno allergique Elle survient chez un ancien palud en Plasmodium falciparum autrefois soumis la chimioprophylaxie par la quinine naturelle dont le d clanchant imm diat est en r gle relev Le r le aggravant du froid est fr quent Son d but est brutal marqu par des lombalgies violentes et un tat de prostration Une fi vre des vomissements alimentaires d abord puis bilieux surviennent Un ict re h molytique appara t avec an mie collapsus oligurie ou oligo anurie faite d urines porto h molyse intra vasculaire aigue et tubulopathie aigue Le pronostic est fonction de la rapidit corriger l an mie et obtenir une reprise de la diur se La mort survient dans 30 des cas La n phrite quarta
72. ndant plusieurs mois hypnozoites avant de reprendre leur volution vers le corps bleu la th orie de reinfestation d h patocytes par les merozoites n est plus admise Dans l h matie les trophozoites se nourrissant d h moglobine grandissent schizontes Les schizontes se chargent d hemozoine pigment parasitaire et selon l esp ce de granulation de shuffner Plasmodium falciparum Puis ils se multiplient et forment le corps en rosace A l clatement de celle ci les merozoites gagnent d autres h maties D autres se transforment en gam tocytes L hemozoine est reprise par les leucocytes leucocytes m lanif res puis par les cellules du syst me r ticulo endoth lial foi rate Chez le moustique cycle sporogonique ou sexu Les gam tocytes absorb s avec un repas sanguin se transforment en gam tes Le gam te male subit une ex flagellation et chaque l ment issu de ce gam te peut f conder un gam te femelle gamogonie Ils fusionnent pour donner un uf d abord mobile ookin te puis fix sur la paroi digestive oocyste Apr s multiplication et transformation sporogonie les sporozoites gagnent les glandes salivaires et sont reinocul s chez l homme lors d un repas sanguin 12 2 1 5 Mode de transmission Le paludisme est transmis par piq re de l anoph le femelle Signalons la possibilit de transmission cong nitale en g n ral sans cons quence de tra
73. ne Le Plasmodium malariae est susceptible d entra ner une infection r p tition ou chronique attaquant les glom rules l origine d un syndrome n phrotique par la dissolution de complexes immunitaires associations anticorps antig ne Tous les sujets pr sentant une infection r p t e par Plasmodium malariae ne pr sentent pas une atteinte r nale L examen au microscope Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 41 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako lectronique des pr l vements r naux permet d identifier la l sion Cet examen met en vidence des d p ts de compl ment l ments intervenant dans le syst me immunitaire et d immunoglobulines vari t de prot ines jouant le r le d anticorps Le laboratoire d tecte chez l enfant des antig nes de plasmodium malariae Le pronostic est meilleur quand il s agit de d p ts immunofluorescents pr dominance d IgG3 et de granulation grossi re avec prot inurie s lective les reins ne laissent passer qu une certaine vari t de prot ines et non pas toutes Les sujets pr sentant des d p ts fins granuleux pr dominance d IgG2 et une prot inurie non s lective les reins laissent passer toutes les prot ines ont un moins bon pronostic Traitement la n phrite quartane ne r pond pas toujours aux traitements antipaludiques ni aux cortico des ainsi qu aux m dicaments cytotoxiques Th se
74. nent des types s rologiques particuliers 0111 H2 055 H6 etc Ces Escherichia col identifi s aussi sous le nom Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 58 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako de EPEC sont capables d adh rence aux ent rocytes de la s cr tion d une toxine l tale pour certaines cellules en culture cellules Vero d o le terme de v rotoxine Le facteur d adh rence des ECEP est port par un plasmide et peut tre recherch l aide d une sonde nucl ique ma s ceci ne se substitue pas au typage s rologique Ces bact ries se fixent sur les cellules pith liales de l intestin gr le dans lesquelles elles s ench ssent sans p n trer en faisant dispara tre les villosit s Elles produisent une cytotoxine neutralis e par le s rum antitoxine de Shigella dysenteriae e Escherichia coli ent ro invasifs ECEI ou EIEC Ceux ci sont tr s proches des Shigella par leurs caract res biochimiques antig niques et le m canisme de leur pouvoir pathog ne Ils ont le pouvoir cod par un plasmide d envahir les cellules pith liales du gros intestin de s y multiplier et de causer des r actions inflammatoires localis es pouvant aboutir des ulc rations Ils sont rares en Europe occidentale e Escherichia coli ent ro toxinog nes ECET ou ETEC Ils sont une des causes les plus fr quentes de diarrh e de l en
75. nsmissions par transfusion ou de contamination accidentelle chez le personnel m dical manipulant Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 30 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako du sang parasit Ces modalit s ne jouent aucun r le pid miologique 8 Chez l homme Cellule h patique p h patique pat q api poki infect e r 5 r HPku m Chez l anoph le 0 Le moustique prend un repas sanguin injection de sporozoites Cycle extra erythrocytaire 4 Oocyte AT Liberation de eyel PAN sporozoites fa Schizonte eclat Ta Z nets Ta s KE A re Chizonte k a L s we i Sporogonie l y Trophozoite zz immature Ookin te Le moustique prend EF a anneau un repas sanguin Nus fina re les gametocytes Macrogametocyte de fm gt B A 1 4 Cycle erythrocytaire 7 FE Trophozaite ee CA vos mature evoluant vers 9 m s MES i le macrogam te P falciparum g A a hizont 5 microgametocyte f 14 shizont Gi a Tap exflagell 4 Schizonte J Q A ek P G Stade infectieux P vivax T ai Gametocytes rg o Stade de diagnostic P malarise gt P ovale Figure 3 Cycle de d veloppement du Plasmodium 13 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 31 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bam
76. ntitative de la parasit mie et un diagnostic exact de l esp ce plasmodiales et des stades volutifs ce qui sur le plan pid miologique mais aussi clinique et th rapeutique Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 45 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako peut avoir une importance consid rable Sa sensibilit est largement suffisante en zone de transmission puisqu il permet de d celer environ 50 Plasmodium uL soit une parasit mie de 10 S uL 18 Goutte paisse GE La goutte paisse contient id alement 3 5 uL de sang sur 50 90 mm et en moyenne 15 20 leucocytes par champ microscopique Un champ microscopique repr sente alors 1 500 1 35O0uL de sang et l examen de 100 champs couvre 1 5 1 3 uL de sang Dans ces conditions les parasites passent rarement inaper us si la densit parasitaire est sup rieure ou gale 25 uL Sa sensibilit est 20 30 fois plu lev e que celle du frottis mince La goutte paisse peut tre s ch e color e et lue en l espace d une heure La goutte paisse est largement utilis e pour le diagnostic en routine car elle permet d examiner rapidement un volume de sang important 19 Les parasites sont pourtant facilement d tect s sur la goutte paisse m me s ils peuvent parfois tre plus difficiles identifier que sur un frottis mince FM La goutte paisse est donc l examen parasitologique
77. o encore subcultiv e si au bout de ces 5 jours aucun micro organisme n a toujours pas t identifi b quand des micro organismes sont d tect s ne plus remettre la bouteille dans le BACTEC 9050 Reporter sur la fiche de travail les r sultats de la coloration de Gram par exemple CGPegr CGPpr CGPch BGP BGN CoccoBGN DCGN Levures le service de p diatrie est ainsi inform d un r sultat positif de la coloration de Gram lorsque des cocci Gram positif en paires ou en cha nettes sont observ s placer un disque de Bacitracine A et un disque d Optochine P sur la g lose au sang de la subculture les bo tes contenant les subcultures sont plac es dans l incubateur CO2 Si la coloration de Gram est positive la bouteille est incub e avec les bo tes lorsqu une croissance est observ e reporter sur la fiche de travail les r f rences des bo tes dans lesquelles des colonies ont t observ es Faire une coloration de Gram sur ces colonies et reporter les r sultats sur la fiche de travail S il existe plusieurs genres de colonies l aspect de chaque colonie bact rienne est aussi report dans les cas o des cocci Gram positif sont observ s se r f rer l organigramme de travail comme suit a enregistrer les r sultats des tests des disques d Optochine et de Bacitracine ainsi que le test de la catalase b si le micro organisme est catalase positif et ressemble au st
78. ococcus pne moride do e o Ste de e ao T ee 35 2 2 2 Infections bact riennes invasives Staphylococcus AUTEUS detre E EEE E A AAT A a E EAS 35 2 2 3 Infections bact riennes invasives Haemophilus influenzae 2 2 4 Infections bact riennes invasives Neisseria meningitidis aeneae a EOE e EE E E a EEA 37 2 2 5 Infections bact riennes invasives BGN salmonelloses majeurs infections Escherichia coli 38 4 Methodologie sneren eei etre annales amet etai 47 LC AdTe d esse ea Re D O E E ne 47 3 2 HOT ado ane E eE ardt Gr RE e 50 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 14 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako D Type LUS SE Re ne nait de 50 422 Dur e de le tUde riss ne nn armee 50 3 3 Crit res d inclusion et de non inclusion 51 3 3 1 Criteres d incl si n Len es aa e aea NEESS 51 3 3 2 Crit res de non inclusion ssssssssssssssereeesresrssesreseeeee 51 3 4 D finitions op rationnelles des termes 51 3 5 ASD CLS CHHIQUES Leu nm i a eae aaa 52 3 5 1 Consentement des malades ssnesssssssssserreessssssssseeee 52 3 5 2 Inconv nients potentiels de cette tude 53 3 039 BenefICES miens em E EENET T AAS 53 3 5 4 Respect des r f rences bibliographiques 54 3 6 R ception des pr l vements au laboratoire
79. olution spontan ment favorable 3 Ainsi la fi vre est le premier motif de consultation chez l enfant et le premier motif d admission dans les services d urgences p diatriques Bien que banale la fi vre est g n ratrice d angoisse chez les parents car elle peut tre le premier sympt me d une maladie infectieuse grave m ningite septic mie py lon phrite abc s profonds etc Au Mali en 2004 la fi vre constituait le premier motif de consultation avec 38 1 et elle a t le principal motif de consultation avec 68 4 en 2005 dans le service de p diatrie l h pital Gabriel TOURE 4 5 L examen en goutte paisse permet de faire le diagnostic par la recherche de parasites dans le sang C est un examen de r f rence de POMS Organisation Mondiale de la Sant dans le diagnostic du paludisme Le r sultat est rapide et fiable La gravit potentielle du paludisme fait que ce diagnostic doit tre voqu en priorit devant toute fi vre en milieu d end mie palustre Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 20 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Quant aux h mocultures elles permettent de rechercher les bact ri mies occultes d tablir le diagnostic de certaines infections syst miques brucellose typho des et de documenter au plan bact riologique certaines infections focalis es ost omy lite pneumonie 6 Depuis 2002
80. ondial 8 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 23 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Classification des parasites du paludisme Les parasites responsables du paludisme appartiennent Au R gne des Protistes A l Embranchement des Apicomplexa sporozoaires caract ris s par la pr sence d un complexe apical facilitant la p n tration dans la cellule h te A la classe des Sporozoaires A l Ordre des Eucoccidies A la famille des Plasmodidae Au genre Plasmodium Aux esp ces Plasmodium falciparum Plasmodium vivax Plasmodium malariae Plasmodium ovale Agents pathog nes Il existe quatre esp ces plasmodiales Il s agit de Plasmodium falciparum est le plus redoutable et le plus intens ment implant Il est l agent du paludisme des tropiques celui qui tue Il s vit toute l ann e dans les pays tropicaux ou il subit cependant des recrudescences saisonni res mais il ne survient que dans la p riode chaude et humide dans les r gions subtropicales Son incubation est de 7 12 jours Il est responsable de la fi vre tierce maligne de l acc s pernicieux et indirectement de la fi vre bilieuse hemoglobinurique Il volue d une seule tenue sans rechutes avec seulement des reprises ou recrudescences La long vit de cet h matozoaire est inf rieure un an Il est rare en fait de voir survenir un acc s du Plasmodium falcip
81. ons faire les commentaires ci dessous vV Le sexe ratio est en faveur du sexe masculin soit 1 7 v La tranche d ge de 0 35 mois est la plus touch e avec 19 cas soit 70 Ceci s explique par la sensibilit de cette tranche d ge aux infections ayant un syst me immunitaire non suffisant pour les prot ger Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 113 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako v La quasi totalit des patients touch s soit 20 cas r sident l int rieur de Bamako 80 Y La commune 6 a plus de patients touch s avec 5 cas soit 20 contre 1 cas soit 4 en commune 5 vV Le devenir des cas de co infections est variable selon les patients et cela malgr la prise en charge Nous avons observe 17 cas d hospitalisations sur 25 Parmi les hospitalis s nous avons not 4 quatre cas de d c s 9 neuf cas de gu risons ou d am liorations et 1 un perdu de vue Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 114 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 6 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 6 1 CONCLUSION Nous avons r alis une tude r trospective et prospective sur les enfants de O 15 ans pr sentant une infection bact rienne invasive et ou paludisme re us en consultation externe ou hospitalis s dans le service de p diatrie du CHU Gabriel TOURE de juin 2007 d cembre 20
82. ouv par CVD MALI 44 COURTOIS D MARTINE J RICOSSE JH ALBERT JP et col Techniques l mentaires pour m decins isol s Techniques de laboratoire Les Agr g s du Pharo Marseille Edition DGDL Diffusion Maloine 5 9 45 CVD MALI Surveillance 1000 Infection bact rienne invasive chez les enfants recevant les soins en externe dans le d partement des urgences dans un centre p diatrique de r f rence Bamako Mali 46 DEMBELE M 2008 Place du diagnostic du paludisme dans les Suspicions d Infections Bact riennes Invasives SIBI chez les Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 121 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako enfants de O 15 ans re us dans le service p diatrique du CHU Gabriel Tour Th se pharm N 47 UKAGA CN ORJI CN OROGWU S NWOKE BE ANOSIKE JC UDUJIH OS et al 2007 Concomitant bact ria in the blood of malaria patients in Owerri southeastern Nigeria www nchbi nlm nih gov pubmed 18254513 18 05 09 48 BASSAT QUIQUE GUINOVART CATERINA SIGAUQUE BETUEL et al september 2009 Severe malaria and concomitant bacteraemia in children admitted to a rural Mozambican hospital Tropical Medicine amp International Health Volume 14 N 9 1011 1019 9 Http www ingentaconnect com search jsessionnid gxyg3uu8n8dd alic e 22 09 09 49 BRONZAN RN TAYLOR TE MWENECHANYA J TEMBO M et al 2007 Bacteraemia in Malawia
83. paludisme les chercheurs ont mis en place une technique prophylactique Cette technique consiste utiliser un arsenal th rapeutique se limitant la chloroquine au proguanil l association pyrim thamine dapsone la m floquine et la doxycycline m dicaments pr ventifs afin de lutter contre les moustiques les parasites et de pr venir toutes infections malencontreuses Il est tr s dangereux de partir en zone de transmission intense de paludisme sans prise r guli re d un traitement pr ventif en particulier pour les enfants et les femmes enceintes qui ont un risque accru d acc s de paludisme grave Mais en raison de l accroissement de la pharmaco r sistance parasitaire r sistance des parasites aux produits constituant l arsenal th rapeutique et des effets secondaires propres aux diff rents produits il est de plus en plus difficile d tablir des directives chimioprophylactiques recherche de m dicament de fa on rationnelle Et pour qu il n y ait aucune disparit il serait souhaitable de voir appara tre une harmonisation des directives chimioprophylactiques nationales et internationales Les m dicaments antipalud ens ne garantissent pas une protection absolue contre l infection et il est aussi important de se prot ger des piq res de moustiques moustiquaires produits antimoustiques car m me si un traitement adapt a t correctement suivi il est possible de faire une crise de paludisme parfois d appar
84. pus 2Dpediatrie cycle2 7 PAYNE D 1982 Aspects pratique des preuves in vivo de sensibilit des plasmodies humaines aux antipaludiques WHO Mal 988 22 8 AMBROISE PT BEAUCOUR N CHABASSE DANIS et col 1990 Parasitologie Mycologie Association Fran aise des Professeurs de Parasitologie 4 dition 226 230 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 117 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 9 Digest sant Mali FMPOS 1999 Revue paludisme pid miologie chimior sistance et strat gies de pr vention au Mali 1 3 10 KOITA O 1988 Contribution l tude pid miologique du paludisme le long de la route trans sah lienne au Mali Ao t sept 1988 Th se Pharm N 88 P 26 Bamako Mali 11 BEH Pays end miques 2004 www travelsante com 23 05 2007 12 BOUREE P 1994 Aide m moire de parasitologie et de pathologie tropicale Flammarion 2 edition 116 117 13 National Center for Infectious Diseases Division of Parasitic Diseases Department of Health and Human Services US 14 Manuel des maladies infectieuses pour l Afrique 2002 Malin trop dition John libbey eurotext Paris 518 520 15 ROBERT W SNOW et al 2005 The global distribution of clinical episodes of Plasmodium falciparum malaria Nature vol 434 N 7030 214 217 16 JACQUES V 2005 L OMS et le paludisme m moires d un m decin sp ciali
85. r alisation de cette th se dans le service de laboratoire d Analyses M dicales du CHU Gabriel TOURE En plus de votre statut du chercheur confirm et aguerri nous avons vite appr ci vos immenses qualit s humaines et scientifiques Vos remarques et suggestions ont sans doute contribu l am lioration de ce travail Votre simplicit et votre disponibilit font de vous un Ma tre respect et admir de tous Soyez assur cher Ma tre de notre sinc re admiration et de notre profonde gratitude Nous vous r it rons tous nos remerciements Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 11 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako SIGLES ET ABREVIATIONS ACT Artemisinin based Combination Therapy Combinaisons Th rapeutique base d Art misinine API Analytical Profile Index BD Becton Dickinson BGN Bacille Gram N gatif BGP Bacille Gram Positif CGPch Cocci Gram Positif en cha nettes CGPpr Cocci Gram Positif en paire CHU GT Centre Hospitalier Universitaire Gabriel TOURE CNAM Centre National d Appui la lutte contre la Maladie CVD Center for Vaccine Development Centre pour le D veloppement des Vaccins C degr Celsius DCGN Diplocoque Gram N gatif H2S Sulfure d hydrog ne INRSP Institut National de Recherche en Sant Publique lt Inf rieur IA Inf rieur ou gal IV Sup rieure ou gale
86. r leur nom ici sachez que je vous tiens c ur Merci pour vos conseils et vos soutiens mat riels et moraux A mes amis de l association Kiamalou Paul Nicolas Camille Paul petit Anne Sophie M lanie et l quipe kin de la d l gation de 2009 A mes fr res et s urs Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 4 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Merci pour votre disponibilit enti re qu Allah guide nos pas afin de pouvoir r aliser nos r ves Je ne saurai oublier ce lien de fraternit et de grande complicit qui nous unis Le fait de vous avoir a t une source d inspiration pour moi et je consid re cela comme une chance norme Votre soutien inconditionnel m a accompagn tout au long de ce travail Je ne peux rassurer que je serai toujours l pour vous Je vous souhaite plein succ s dans tout ce que vous entreprendrez Qu ALLAH consolide cette coh sion entre nous A mes cousins et cousines Merci pour votre soutien et pour l estime que vous portez en moi Je vous serai ternellement reconnaissant et que Dieu vous r compense A mes fr res amis et compagnons Amadou Timbin Salif Kalba Timbin Souma la Guindo Seydou Timbin Laya Kassogu Dr Intimb Tembin Dr Yacouba Yalcouy Hama Tembin et sa famille Seydou Arama Dr Anou Mo se Somboro Seydou Camara Sa dou Ibrahim Yalcouy David Yalcouy Dris
87. rapie 5 Les traitements traditionnels 6 La limite du milieu de culture utilis e BD BACTEC TM PEDS PLUS F Ce flacon BD BACTEC TM PEDS PLUS F tant utilis pour sa conception la d tection des germes pathog nes courants chez les enfants ceci exclut d autres pathog nes dont la d tection est assur e par les autres types de flacons BACTEC Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 107 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Du point de vue de la m thodologie de l h moculture et de la goutte paisse Les pr l vements ensemenc s sur bouillon BACTEC 9050 adapt s au d veloppement des germes responsables d infections bact riennes invasives sont alors re us au laboratoire Les pr l vements sont identifi s enregistr s dans les registres du travail Les flacons du bouillon BACTEC sont ensuite saisis dans l appareil BACTEC pour garantir son efficacit Les chantillons re us au laboratoire sont saisis sur support lectronique dans le logiciel GDH Global Digital Health permettant de s curiser les donn es et une analyse informatique depuis 2006 Les cultures positives dues au m tabolisme des microorganismes sont d tect es automatiquement gr ce un signal de l appareil La surveillance des h mocultures et la d tection des cas positifs sont programm es volontairement sur une dur e de 5 jours alors que les h mocultures classiques peu
88. raxella spp 1 O O O 1 Salmonella spp 3 1 1 1 6 Shigella flexneri O 1 O O 1 Total 9 4 3 1 17 Les cocci Gram positif et les bacilles Gram n gatif ont la m me pr valence de d c s Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 105 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Tableau XXII R partition des germes identifi s Germes identifi s Effectifs Pourcentages Streptococcus pneumoniae 252 38 4 Streptococcus B hemolytique non A non B 05 0 7 Streptococcus B hemolytique du groupe A 10 1 5 Haemophilus influenzae du type b 58 8 8 Salmonella groupe B D 20 3 0 Salmonella groupe A E G 01 0 2 Salmonella groupe A 04 0 5 Salmonella groupe B 42 6 4 Salmonella groupe C 04 0 5 Salmonella groupe D 64 9 8 Salmonella groupe E ou G 07 1 1 Salmonella Typhi 23 3 5 Salmonella spp 11 1 7 Salmonella choleraesuis 01 0 2 Salmonella Typhisuis 01 0 2 Salmonella pullorum 01 0 2 Neisseria meningitidis groupe A 47 7 2 Neisseria meningitidis groupe W 135 01 0 2 Neisseria meningitidis groupe C 01 0 2 Neisseria spp 04 0 5 Staphylococcus aureus 25 3 8 Escherichia coli 28 4 3 Proteus mirabilis O1 0 2 Enterococcus spp 12 1 8 Enterobacter agglomerans 01 0 2 Klebsiella pneumoniae O5 0 7 Pseudomonas aeruginosa 07 1 1 Pseudomonas spp O1 0 2 Citrobacter freundii 04 0 5 Alcaligines spp 01 0 2 Shigella boydii 01 0 2 Shigella flexneri 01 0 2 Moraxella spp 03 0 5 Acinetobacter ca
89. re quarte et parfois de complications r nales Sa long vit est tendue 3 ans au moins et jusqu 20 ans M me apr s un tr s long d lai il peut r appara tre dans le sang par exemple apr s une spl nectomie 8 Agent vecteur Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 25 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako C est un moustique culicid du genre Anopheles Les esp ces vectrices sont nombreuses et d autant plus redoutable qu elles ont une affinit pour l homme esp ces anthropophiles se nourrissent et se reposent dans les maisons esp ces endophiles ou domiciliaires Parmi ces moustiques seule la femelle qui est h matophage assure la transmission du paludisme Elle ne pique que la nuit et le soir La r partition des anoph les travers le monde est beaucoup plus tendue que celle du paludisme Si les conditions favorables de r implantions dans les foyers actuellement r aduqu s survenaient la transmission s y tablirait de nouveau 8 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 26 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Morphologie du Plasmodium Le Plasmodium d couvert par Laveran Constantine en 1880 est un protozoaire tr s petit 1 2 u selon les formes la coloration au May Gr nwald Giemsa montre qu il est constitu d un cytoplasme bleu p le entouran
90. ria et Malaria Antgen P f Pan d tectent l antig ne HRP 2 Histidine Rich Protein 2 Ce sont des tests sp cifiques de Plasmodium falciparum ont des performances comparables mais ne permettent pas d estimer la densit parasitaire Le test ICT Malaria Pf Pv d tecte l antig ne HRP 2 de Plasmodium falciparum et celui de Plasmodium vivax probablement celui de Plasmodium ovale mais apparemment pas celui de Plasmodium malariae La sensibilit de ce dernier est sensiblement moins bonne pour Plasmodium vivax que pour Plasmodium falciparum un r sultat n gatif ne permet pas d exclure une parasit nsie 300 uL pour Plasmodium falciparum et lt 1500 uL pour Plasmodium vivax Les tests peuvent rester positifs quelques jours apr s une gu rison parasitologique cause de la persistance de l antig ne Le Para Sight F test peut tre faussement positif en pr sence de facteur rhumato de 22 Le test NOW Malaria est tr s sensible 93 4 Plasmodium falciparum Sensibilit 100 Sp cificit 96 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 48 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Plasmodium vivax Sensibilit 89 Sp cificit 98 Plasmodium malariae Sensibilit 80 Le test ICT Malaria Pf doit tre conserv 4 C le test Para Sight F peut tre stock 37 C et le test NOW peut tre conserv la temp rature ambiante L
91. rporellez 39 C l admission et ou une Suspicion d Infection Bact rienne Invasive SIBI le consentement clair des parents est sollicit pour les enfants g s de moins de 13 ans l assentiment des enfants de 13 16 ans est obligatoire 3 3 2 Crit res de non inclusion Ne prennent pas part cette l tude Le nouveau n malade n ayant jamais quitt le CHU Gabriel TOURE depuis sa naissance L enfant g de 13 16 ans incapable ou refusant de donner tout assentiment pas cause de la gravit de sa maladie L incapacit ou refus du parent ou de l accompagnateur du patient donner un consentement 3 4 D finitions op rationnelles des termes Paludisme est une rythrocytopathie due un protozoaire de la classe des sporozoaires du genre Plasmodium transmis par la piq re infectieuse d un insecte vecteur l anophele femelle Infections bact riennes invasives Il s agit d une nouvelle entit nosologique regroupant un certain nombre de pathologies infectieuses caus es essentiellement par des bact ries et dont les manifestations sont fonction de l organisme atteint Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 69 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Co infections paludisme et infection bact rienne Elles se d finissent comme tant un envahissement simultan de l organisme par deux 2 agents infectieux
92. rticulier de volailles transmis aux humains directement ou par les aliments Salmonella Typhi fait exception provenant toujours des humains Les salmonelles d terminent plusieurs syndromes cliniques Epid miologie Les salmonelles sont une cause majeure de mortalit infantile dans les pays en voie de d veloppement et constituent un risque permanent dans les pays industrialis s Selon Petit et Serres l entit de la fi vre typho de remonte d s 1813 37 Eberth d crit le premier germe responsable de cette grave infection dans la rate et les ganglions d un malade d c d de fi vre typho de en 1880 En Afrique la fi vre typho de reste end mique et constitue un grand probl me de sant publique Les germes en causes Les fi vres ent rales sont dues Salmonella Typhi ainsi qu Salmonella para Typhi A B et C Le germe est transmis par des aliments du lait ou de l eau contamin s habituellement par des porteurs sains des coquillages et parfois responsable d pid mie L incubation de la fi vre typho de est d environ 10 14 jours celle des paratypho des est quelque peu plus br ve Etat septic mique Il s agit d un tat li la diss mination par voie sanguine d un agent pathog ne partir d un foyer primitif C est une entit clinique d signant une bact ri mie persistante ou r p t e Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 62 Co infections paludisme et infec
93. rvis es par un Professeur de Bact riologie Virologie responsable de l Institut National de Recherche en Sant Publique INRSP 3 2 L Etude 3 2 1 Type d tude Il s agit d une tude r tro prospective sur un an allant de juin 2007 mai 2008 et prospective sur sept 7 mois de juin 2008 d cembre 2008 bas e sur la surveillance base hospitali re des cas de maladies bact riennes invasives et paludisme chez les malades hospitalis s et ou vus en consultation externes non hospitalis s dans le service de p diatrie Apr s avoir obtenu un consentement clair un pr l vement sanguin est r alis chez chacun des enfants inclus 3 2 2 Dur e de l tude L tude a t r alis e sur une p riode de 19 mois soit de juin 2007 d cembre 2008 couvrant toutes les saisons y comprises s che fra che saison s che saison pluvieuse 3 3 Crit res d inclusion et de non inclusion 3 3 1 Crit res d inclusion Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 68 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Cette tude a port sur des enfants chez lesquels un pr l vement sanguin a t effectu au niveau du site de pr l vement de CVD la p diatrie et r pondant aux crit res suivants tre g de moins de 16 ans tre hospitalis ou trait en ambulatoire dans le service de p diatrie du CHU Gabriel TOURE avoir une temp rature co
94. s Bact riennes Invasives le bilan syst matique pour le diagnostic du paludisme e Assurer la formation continue du personnel socio sanitaire la prise en charge des infections bact riennes invasives et du paludisme gt Aux chercheurs Promouvoir des tudes de recherche sur les co infections paludisme et infections bact riennes Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 116 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 7 R f rences 1 http fr wikipediaorg wiki Maladie infectieuse octobre 2006 2 CISSE HA 2006 Evaluation du r le de Staphylococcus aureus dans les infections bact riennes invasives partir des liquides biologiques examin s au laboratoire de l h pital Gabriel Tour Th se Pharm N 06 P 84 Bamako Mali 3 American Academy of Paediatrics Technical Report Treatment of the Child with Simple febrile Seizures Paediatrics 1999 103 6 e86 http www pediatrics org cgi content full 103 6 e86 4 COULIBALY F 2007 Infections bact riennes invasives dans le service de p diatrie du CHU Gabriel TOURE propos de 341 cas Th se Med N 07 M 215 Bamako Mali 5 SISSOKO S 2006 Motifs de consultation en p diatrie Th se Med N 06 M 180 Bamako Mali 6 DE PONTUAL L GAUDELUS J 2002 Fi vre aigu isol e chez l enfant de 3 36 mois M decine Clinique pour les P diatres 1 46 49 http www uvps univ pariss fr cam
95. s antibiogrammes et les galeries d identification API 20 E 1 centrifugeuse 1 cong lateur de 80 C pour la conservation des souches bact riennes 1 cong lateur de 20 C pour la conservation des disques d antibiotiques des disques d identification Optochine Bacitracine des facteurs de croissance des Haemophilus des r actifs de s rogroupage des Salmonella 2 r frig rateurs pour la conservation des milieux de culture et des r actifs 1 micro ordinateur avec un syst me de communication Internet 1 microscope Olympus CX31 1 n ph lom tre Mc Ferland pour la mesure de turbidit en vue des antibiogrammes conform ment la m thode de Kirby Bauer Des petits mat riels divers des consommables et un ravitaillement r gulier en milieux de culture et r actif permettant de r aliser des activit s de bact riologie Le personnel comprend 1 un pharmacien biologiste Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 67 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako des pharmaciens des faisant fonction d internes des techniciens sup rieurs des techniciens de laboratoire repartis entre les diff rentes sections de biologie dont deux de la section de bact riologie ont b n fici d un stage de formation Baltimore USA Un personnel de surface Les activit s de bact riologie dans le cadre de la recherche sont supe
96. s mouvements spiral s appuy s de la lame jusqu paississement uniforme sur environ lcm de diam tre Assurer cette d fibrination m canique pendant 1 2 minutes Figure 6 Technique d talement d une goutte paisse Laisser s cher plat l air libre sur un support l abri des mouches de la poussi re et de la chaleur NB Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 84 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Dans une goutte paisse les h maties ont disparu il reste sur la lame les globules blancs les plaquettes et les parasites sanguicoles La goutte paisse permet une concentration des parasites la lecture est rapide donc tr s utile la d sh moglobinisation et la coloration doivent tre parfaites 3 10 6 Coloration de la goutte paisse Apr s s chage la goutte est color e l aide d une solution de Giemsa 10 pendant 3 5 minutes Laver la lame avec de l eau et laisser s cher l air libre sur un support l abri des mouches de la poussi re et de la chaleur Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 85 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Figure 7 M thode de coloration des pr l vements Kisimu O05 NB Les talements trop minces ou trop pais ne se colorent pas bien Ne jamais fixer une goutte paisse Une goutte paiss
97. s engageons ne pas utiliser les chantillons de sang pr lev s pour d autres recherches Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 70 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako cependant certaines souches de pathog nes pourront tre gard es pour des investigations futures 3 5 2 Inconv nients potentiels de cette tude Le risque pour les enfants qui participent est faible Tous les participants sont soumis une ponction de sang veineux pour l h moculture Cette proc dure peut avoir un risque mineur dont la douleur l infection et l h morragie A l admission beaucoup d enfants vont subir une ponction sur indication du p diatre et cette prise compl mentaire peut avoir des risques La proc dure d obtention d autres liquides st riles d autres sites lombaire pleural articulaire tissulaire et osseux peut avoir des risques comme la douleur l infection et la d t rioration tissulaire Ces proc dures sont r alis es la discr tion du m decin traitant et ne sont pas dict es par ce protocole La culture de ces liquides qui est prise en charge par l tude n entra ne pas de risque additionnel 3 5 3 B n fices Sur le plan individuel les nouveaux quipements en place avec un personnel qualifi permettront une recherche tiologique avanc e telle l isolement des bact ries par culture non habituellement utilis s au CHU Gabriel TOURE Ceci a
98. sa Ouologu m Souma la Malick Yalcouy Karamoko Coulibaly Issiaka Konat Mohamed Ma ga Moussa Diarra Mne Diallo Ramata Nadio Gnatounti Konat et tous mes amis du 2 cycle de Ningari et du lyc e Hammadoun Dicko de S var Vous qui n aviez toujours support et soutenu sachez que ce travail est galement le v tre Sachez qu en aucun instant je n ai regrett de votre compagnie Merci pour votre affection et pour votre sinc re fid lit Veuillez recevoir toute ma reconnaissance Que Dieu renforce d avantage ce lien si sacr qui nous unit Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 5 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako A mes camarades de promotion de la FMPOS Ensemble on a su regrouper nos forces afin de s aider mutuellement pour franchir les diff rents obstacles de la vie estudiantine Je vous dis encore merci pour votre courage et votre pers v rance et surtout pour vos soutiens dans les peines partag es A mes a n s du laboratoire du CHU Gabriel TOURE Dr T nin Samak Dr Cheick Fanta Mady Diabat Dr Mohamed Zekra Demb l Dr Samba A Sangar Mme Doumbia Maimouna Goro Dr Boubacar Ciss Vous avez tous contribu la belle r alisation de ce travail et merci sinc rement pour tout Aux m decins du service de la p diatrie CVD du CHU Gabriel TOURE plus particuli rement Dr Adama Mamby Keita Mer
99. sme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako LISTES DES TABLEAUX Tableau I R partition des r sultats de l h moculture et de la goutte EDS SEULS ER DANCE Ent Ne me en Tue 71 Tableau II R partition des patients selon le sexe 72 Tableau III R partition des patients selon les tranches d ges GE PA Bi Ou RER PRE RP SEEE E 73 Tableau IV R partition des patients selon la r sidence GEF HAO NT E E OEE EEEE EO 74 Tableau V Place des germes de co infection GE HC 75 Tableau VI R partition des patients selon le sexe GE HC 76 Tableau VII R partition des patients selon les tranches d ges GE F HO Jerie a i EE E a E EE EE EEE 76 Tableau VIII R partition des patients selon la r sidence GEtT HC aeieea e aa E E E E E EEE TT Tableau IX R partition des patients selon le sexe GE HC 78 Tableau X R partition des patients selon les tranches d ges GEJ HCO eea E E TT E E T O E E uen 78 Tableau XI R partition des patients selon la r sidence GE HC EA E E E E MN 79 Tableau XII R partition des patients selon le sexe GE Aa OE EA E E E D 80 Tableau XV R partition des germes isol s de l h moculture positive goutte paisse n gative 83 Tableau XVI Place des co infections Streptococcus pneumoniae CL DALAAIS MERS RS UE Me Sade nee ste 84 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom
100. sociant fi vre troubles neurologiques manifestation visc rales e La fi vre elle atteint 40 C et m me 41 C ou 42 C dans les 1 3 des cas L hyperthermie extr me assomblit le pronostic Parfois la fi vre est absente le premier jour et n appara t qu apr s 24 heures Le pouls est g n ralement tr s acc l r e Les troubles neurologiques Les troubles de la conscience sont constantes dans l acc s pernicieux et vont de l obnubilation au coma carus Certains exigent pour parler de neuro paludisme un coma stade II ou plus En g n ral le coma est calme tranquille accompagn d une abolition du r flexe corn en plus rarement agit avec mouvements carphologiques parfois il s agit d un simple tuphos Les convulsions surviennent une fois sur trois et sont parfois inaugurales forme d but clamptique Elles sont soit g n ralis es soit localis es un h micorps isol es ou r p t es aboutissant un tat de mal convulsif Elles co ncident fr quemment avec l acm des clochers thermiques mais par les r p titions plus de 2 par 24 heures et la dur e de la phase post critique sup rieure 1 4 d heure elle diff re de la simple convulsion hyperthermique de l enfant Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 37 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Les troubles du tonus Le malade atteint d acc s pernicie
101. ste de la malaria L Harmattan coll Acteurs de la science Paris 17 CHIPPAUX JP MASSOUGBODJI A 1991 Description d une m thode simple de mesure de la parasit mie palustre Cahier Sant 1 32 18 GENTILINI M 1993 Cahiers d tude et recherche francophone Chapitre 4 Diagnostic biologique du paludisme 19 WHO Malaria 1996 Eighth report of the expert comity WHO ed Geneva WHO Tech Rep Ser N 243 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 118 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 20 RAPHENON G PARZY D N DIHOKUBWAYO JB LECAMUS JL 1993 Diagnostic parasitologique du paludisme par le QBC principe mode d emploi application Feuillets Biol 21 30 21 MAKLER M PALMER CJ AGER et al 1998 A review of pratical techniques for the diagnostic of malaria Ann Trop Med Parasitol 92 419 433 22 GROBUSCH MP ALPERMANN U SCHWENKE S et al 1990 False positive rapid tests for malaria in patients with rheumatoid factor Lancet 353 397 23 PALMER CJ LINDO JF KLASKALA WI QUESADA JA et al 1998 Evaluation of the OptiMAL for rapid diagnosis of Plasmodium vivax and Plasmodium falciparum malaria J Clin microbial Jan 36 1 203 206 24 OMS juin 2005 Sant des voyageurs et recommandations sanitaires Bulletin pid miologique hebdomadaire 24 25 25 Organisation Mondiale de la Sant Guidelines for the trea
102. strer le r sultat de ces diff rents tests b lorsque le micro organisme ne pousse que sur la g lose au sang de cheval ou de mouton et sur la g lose chocolat mais ne pousse pas sur la g lose Mac Conkey et est diplocoque Gram n gatif Neisseria meningitidis pourrait tre suspect Il faudra faire un test d oxydase Si l identification pr liminaire indique Neisseria meningitidis le confirmer par un test de s rotypage c quand le micro organisme ne pousse que sur la g lose au sang de cheval ou de mouton et sur la g lose chocolat mais pas sur la g lose Mac Conkey et se pr sente comme de petits bacilles Gram n gatif nous pouvons suspecter Haemophilus influenzae Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 82 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Faire un test d oxydase et un test des facteurs X et V Dans le cas o l identification indique Haemophilus influenzae le confirmer par un test de s rotypage nous proc dons un antibiogramme par la m thode de diffusion des disques d antibiotiques selon Kirby Bauer enregistrer le r sultat dans le registre de laboratoire et informer le m decin du patient de l identification finale 3 10 R alisation de la goutte paisse 3 10 1 Principe Cette proc dure d crit la technique de confection de coloration et de lecture de la goutte paisse 3 10 2 Mat riels et R actifs Microscope binocul
103. stres sont caract ris s par la succession de 3 phases et un rythme particulier Pr c de de quelques prodromes toujours identiques pour un m me malade l acc s intermittent frappe un patient c phalalgique et naus eux Il dure une dizaine d heures avec successivement Stade de frissons agit de violents frissons le malade se blottit sous ses drats la temp rature s lev 39 la rate s hypertrophie la tension art rielle TA baisse Ce stade dure une heure environ Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 34 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Stade de chaleur la peau est s che et br lante la temp rature atteint 40 41 C le patient rejette ces couverture la rate diminue de volume Ce stade persiste 3 4 heures Stade de sueurs des abondantes baignent le malade qui met des urines fonc es La temp rature s effondre brusquement avec une phase d hypothermie la T A remonte Ce stade dure 2 4 heures Il est souvent suivi d une p riode d euphorie et d une impression de lib ration de bien tre Le rythme des acc s est variable selon l esp ce plasmodiale En pratique il est souvent beaucoup moins r gulier que dans les descriptions cliniques ou l on distingue La fi vre tierce qui correspond une schizogonie de 48 heures et se traduit par une cloche thermique survenant aux jours J1 J3 J5 J7 deux
104. t Streptococcus pneumoniae 9 cas soit 36 Salmonella spp 9 cas soit 36 Haemophilus influenzae type b 2 cas soit 8 et suivent d autres germes Shigella flexneri 1 cas Acinetobacter calco var anitratus 1 cas Enterococcus spp 1 cas Neisseria meningitidis du groupe A 1 cas et Moraxella spp 1 cas Les Streptococcus pneumoniae Haemophilus influenzae type b Salmonella enterica groupables Escherichia coli Salmonella Typhi et Neisseria meningitidis ont t les germes les plus fr quemment en cause des infections bact riennes invasives Mots cl s co infection paludisme infection bact rienne enfants Bamako Mali Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 125 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Description form Name TIMBINE First name Youssouf Ambassom E mail ytambassom yahoo fr Phone 00223 76 28 62 28 Nationality Malian Title Concomitant malaria and invasive bacterial infection from there middle pediatry of Bamako Academic year 2009 2010 Country of origin Mali Discharge point Library of the Faculty of Medicine Pharmacy and Odonto Stomatology Sector of interest Parasitology Bacteriology Public health summary It is a hospital based surveillance of invasive bacterial infection and malaria in children aged from O to 15 years old in the paediatric department of Hospital Gabriel TOURE Bamako The goal was to stud
105. t une vacuole nutritive claire et contenant un noyau rouge et du pigment brun dor ou noir h mozo ne Figure 1 Plasmodium vu au microscope Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 27 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 2 1 3 pid miologie Le paludisme est la maladie parasitaire la plus r pandue dans le monde dans le sud les estimations du nombre de personnes contamin es varient entre 300 et 500 ou 660 millions et il tue plus d un million de personnes par an la plupart en Afrique C est la premi re cause de mortalit des enfants de moins de cinq ans en Afrique Les femmes enceintes dans les zones end miques sont aussi particuli rement touch es par le paludisme car le placenta constitue une cible o les parasites Plasmodium falciparum peuvent s accumuler Le paludisme est encore la maladie mondiale la plus importante priorit de ler rang pour l OMS tant par ses ravages directs que par ses cons quences socio conomiques une improductivit aboutissant la sous alimentation et au sous d veloppement Il est noter que l tre humain est loin d tre le seul h te subir le paludisme Par exemple nombreux sont les oiseaux en Europe et travers le monde qui sont porteurs de ces parasites notamment de Plasmodium relictum AU MALI le paludisme est la premi re cause de morbidit avec une incidence estim e 40 9 selon l annu
106. tend ne pas respecter le cycle d cennal classique Chez le nourrisson les m ningites bact riennes pneumocoque sont actuellement les plus redout es du fait de leurs risques s quellaires psychomoteur et auditifs 1 re cause de surdit acquise chez l enfant 60 des m ningites purulentes avant l ge d un an Les m ningites bact riennes Hib ont en France peu pr s totalement disparu depuis la g n ralisation du vaccin contre ce germe Cependant le Hib reste l un des 1 germes responsables des m ningites purulentes dans les pays en d veloppement L incidence des autres bact ries est plus rare et sur terrain particulier Salmonelles nourrisson atteint de malnutrition ou enfants dr panocytaires Staphylocoque coagulase n gative ou bacilles Gram n gatif infections n onatales Germes opportunistes enfants immunod prim s Le diagnostic d une m ningite bact rienne est urgent et repose exclusivement sur l examen du LCR 32 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 56 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 2 2 5 Infections bact riennes invasives BGN salmonelloses majeurs infections Escherichia coli e Escherichia coli 35 D finition Bacille Gram n gatif de l intestin et de l environnement humain ou animal tube digestif Responsable d infections spontan es des voies urinaires et de gastro ent
107. tions bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Physiopathologie De tr s nombreuses infections focalis es sont susceptibles de permettre une diss mination syst matique dont les m canismes sont principalement de trois sortes Au contact du foyer primitif se d veloppe une thrombophl bite infect e l origine des d charges bact riennes 38 Une fois l int rieur de l organisme la bact rie va exprimer d autres fonctions qui vont provoquer l apparition de signes cliniques soit directement en l sant des fonctions vitales soit indirectement par la voie de la r ponse immunitaire Le m canisme habituel des septic mies Bacille Gram n gatif s explique par 4 Le choc endotoxinique Le composant essentiel de l endotoxine est le polysaccharide Au cours des septic mies bact ries Gram n gatif ce dernier est lib r par la lyse bact rienne cons cutive la r ponse immunitaire ou un traitement antibiotique Il va se fixer ensuite sur des r cepteurs membrana ires et tre internalis par endocytose par la cellule Le choc endotoxinique est commun toutes les bact ries Gram n gatif Il est marqu par e La fi vre due la lib ration de mol cules pyrog nes par les cellules ayant capt le lipopolysaccharide e Des troubles de la coagulation dues l activation du facteur XII d clanchant la formation de fibrine qui obstrue les capillaires sanguins et secondairement
108. tment of malaria OMS Gen ve 2006 26 PICHARD E MARCHOU B DELMONT J BEYTOUT J Manuel de maladies infectieuses pour l Afrique Malintrop mai 2002 John Libbey Eurotext Paris 589 27 CHAWEAR R KELLEN JD SEMENINK H et col 17 et 20 September 2000 Population based surveillance of Streptococcus pneumoniae infection in Calgary Canada influence of patience ge and source of isolate on antibiotic susceptibility In procedurings of the 40fth inrescience conference on antimicrobial agents and chemotherapie Toronto Ont Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 119 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 28 NEGISHI H MATSUDA T OKUYAMA K SUTOH S FUJIOKA Y FUJIMOTO S 1998 Staphylococcus aureus causing chorioamniointis and fetal death with intact membranes at term A case report J Reprod Med 430 397 400 29 LONGFIELD JN TOWSEND TR CRUESS DF STEPHENES M BISHOP C BOLYARD E et al 1985 Meticillin resistant Staphylococcus aureus MRSA risk and outcome of colonized us infect patients Infect control 445 450 30 http www unige ch cyberdocuments theses2001 BisognanoC these_ body html 81 SIDIBE M 2000 Bilan de six ann es d h mocultures au laboratoire de biologie de l h pital du point G Th se Pharm N 00 P 4 Bamako Mali 32 BOURILLON A et col 2002 Abr g s connaissances et pratique en p diatrie 2 dition Masson
109. tout l enfant de 4 mois 4 ans L impaludation peut tre plus pr coce mais pendant les trois premiers mois lenfant est prot ge par les anticorps antiplasmodiaux transmis par la m re palud enne Il frappe les deux sexes mais plus fr quemment le jeune gar on Lorsque le paludisme est saisonnier c est lors de la saison des pluies pendant la p riode de transmission active et au d cours de celle ci qu il est le plus fr quent Il existe des causes d clenchantes et aggravantes h patite virale m ningite rougeole La malnutrition en revanche ne favorise pas la survenue d un acc s pernicieux D but il d bute soit progressivement soit brusquement L acc s pernicieux d but progressif est marqu par l installation d une fi vre irr guli re d un syndrome algique diffus associ des troubles digestifs On parle de fi vre d invasion mais d j l examen clinique peut relever une note neurologique qui fait voquer l volution vers l acc s pernicieux et prescrire d urgence un traitement sp cifique Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 36 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako L acc s pernicieux d but brutal foudroie surtout le jeune enfant et se traduit par une triade symptomatique faite de fi vre de coma et de convulsions Etat A d but brutal ou progressif le tableau de l acc s pernicieux se compl te as
110. u trois jours correctement trait la mortalit reste lourde 20 30 mais la Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 39 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako gu rison se fera sans s quelle sauf parfois chez l enfant troubles neurologiques Pronostic Sont de mauvais pronostic dans l acc s pernicieux Le coma profond d embl e surtout avec hypertonie paroxystique l tat de mal convulsif l insuffisance r nale aigue organique l d me pulmonaire l hypoglyc mie le collapsus les h morragies diffuses l hyper ou l hypothermie gt 41 C ou 36 C l ict re intense l an mie grave Est de bon pronostic par contre la survenue d une spl nom galie Quant la parasit mie il semble qu on ne puisse tirer aucun argument pronostique Cependant la majorit des acc s pernicieux ont une parasit mie sup rieure 2 Le paludisme visc ral volutif Encore appel paludisme chronique il survient chez des sujets insuffisamment pr munis et expos s des infestations r p t es expatri s prenant une chimioprophylaxie la chloroquine et infect par la souche de Plasmodium falciparum mod r ment r sistant ce m dicament Il associe une an mie avec p leur asth nie une spl nom galie majeure avec p rispl nite une l vation thermique variable autour de 37 5 C 38 C u
111. uine Un traitement de premi re ligne chloroquine ou SP co te actuellement entre 0 2 et 0 5 dollar alors qu un traitement ACT oscille entre 1 2 et 2 4 dollars soit cinq six fois plus que des traitements classiques mais inutiles Pour de nombreux patients cette diff rence est le prix de la vie Un prix que malheureusement bien peu de personnes en Afrique peuvent payer Seule une fabrication grande chelle ou une aide financi re tr s importante des pays riches pourra faire significativement baisser les co ts de production 25 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 52 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 2 2 RAPPEL CLINIQUE ET EPIDEMIOLOGIQUE DE QUELQUES INFECTIONS BACTERIENNES INVASIVES 2 2 1 Infections bact riennes invasives Streptococcus pneumoniae eStreptococcus pneumoniae est la bact rie la plus souvent en cause au cours des pneumonies responsable de la mortalit par atteinte respiratoire de l enfant de moins de 5 ans un million de d c s par an 26 Streptococcus pneumoniae est un h te naturel des muqueuses de l homme et de quelques mammif res Il colonise d s le 1 jour de vie le rhinopharynx partir duquel sous l influence de diff rents facteurs virulence diminution des moyens de d fenses il va provoquer diff rentes pathologies selon sa localisation Les plus virulentes sont capsul es la culture est facile sur g lose
112. une cascade d autres cytokines Interleukines 1 2 3 10 Interf ron gamma etc Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 32 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako La physiopathologie du paludisme grave d pend galement de multiples facteurs savoir virulence de la souche niveau de chimior sistance capacit de cyto adh rence facteur g n tiques etc 14 2 1 7 Clinique Le paludisme de primo invasion Il atteint un sujet neuf enfant entre 4 mois et 4 ans europ en ou r cemment transplant en zone d end mie palustre non soumis la chimioprophylaxie Incubation encore appel e phase pr patante elle dure 7 20 jours et elle est cliniquement muette Invasion elle est marqu e par l apparition d une fi vre continue Le tableau clinique est celui d un embarras gastrique f brile anorexie douleurs abdominales naus es parfois vomissements diarrh e associ s des c phal es et myalgies A l examen le foie surtout chez l enfant est parfois augment de volume la rate est normale les urines sont rares fonc es et peuvent contenir des prot ines Le tableau clinique est donc b tard L interrogatoire g ographique il est essentiel de faire pr ciser au malade la zone o il a s journ r cemment La reconnaissance des aires de r partition g ographique du paludisme permet d voquer ou d carter cette infection On
113. uv 258 dans une tude intitul e Place du diagnostic du paludisme dans les Suspicions d Infections Bact riennes Invasives SIBI chez les enfants de O 15 ans re us dans le service p diatrique du CHU Gabriel TOURE 46 La pr sente tude a t men e pour valuer la fr quence des co infections chez les enfants de 0 15 ans re us dans le service de p diatrie du CHU Gabriel TOURE Nous avons obtenu 25 cas de co infections parmi lesquelles Streptococcus pneumoniae et Salmonella spp pr dominent avec 9 cas chacun Cependant dans une tude sur les co infections paludisme et infections bact riennes les auteurs Nig rians de l Imo State University ont trouv les r sultats suivants sur une cohorte de patients ayant effectu le test de malaria 125 cas positifs et 60 cas n gatifs On note les co infections bact ries et paludisme dans 44 cas Dans cette tude les germes isol s ont t Salmonella Typhi 25 cas Klebsiella pneumoniae 10 cas Staphylococcus aureus 4 cas Escherichia coli 3 cas et Pseudomonas aeruginosa 2 cas 47 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 110 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako La diff rence de nos r sultats pourrait s expliquer par la dur e les crit res et les r gions o ont t r alis es leurs tudes Mais les auteurs Mozambicains ont obtenu des r sultats similaires ceux de notre tude sur
114. ux est r gle hypotonique La survenue d une hypertonie traduit une rigidit de d c r bration ou de d cortication elle peut tre permanente ou paroxystique Parfois le tableau clinique est celui d un coma profond avec hypotonie entrecoup de crise de rigidit avec r flexes ost o tendineux vifs et polycinetiques Ce tableau peut tre confondu avec un t tanos dont on conna t la fr quence en zone tropicale Le pronostic est alors sombre et la mort survient dans plus de 60 des cas Les r flexes ost o tendineux sont souvent abolis L abolition du r flexe rotulien est consid r e comme un signe de mauvais pronostic Le Dantec Les troubles psychiques Chez les adultes non comateux on rel ve de confusion mentale une d sorientation du d lire ou de l anxi t Chez l enfant il est plus difficile de les appr cier il en va de m me des troubles de langage Les troubles c r belleux ils surviennent au d cours du coma chez 1 3 des survivants et se traduisent par une d marche brieuse avec dysm trie Les troubles m ning s peut nets habituellement incitent cependant la ponction lombaire On d c le rarement une hyper lymphocytose dans le L C R avec parfois une prot inorachie mod r e inf rieure 0 50g par litre e Les manifestations visc rales La spl nom galie deux fois sur trois dans l acc s pernicieux et lorsqu elle existe elle souvent mod r e et d apparition tardive Th se de P
115. vent aller de 7 10 jours L intervention de l utilisateur et les manipulations des bouteilles qui consistent faire la coloration de Gram en fonction de la turbidit observ e sur les h mocultures dans la m thode classique sont minimis es dans la m thode du BACTEC En effet cette derni re est bas e sur l incubation l agitation de toutes les cultures et un signal imm diat des positifs par un affichage sur l cran cristaux liquides une alarme sonore concoure diminuer le risque d erreur humaine Les flacons positifs sont examin s alors conform ment la bact riologie de routine La coloration de Gram technique tr s importante est accomplie avec le plus grand soin 45 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 108 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Apr s confection et coloration de la goutte paisse le r sultat est port imm diatement la connaissance des prescripteurs de la p diatrie Les r sultats pr liminaires et d finitifs des h mocultures sont saisis dans le logiciel GDH en plus de la saisie dans le registre de travail Ce logiciel met en r seaux les services de consultation de la p diatrie le bureau CVD de la p diatrie et le laboratoire Il existe un transfert informatique des donn es via Internet entre le serveur de l h pital le serveur du CVD au CNAM et celui du CVD de l universit de Maryland Baltimore US
116. vi de la commune 6 l int rieur de Bamako avec 95 cas soit 16 3 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 95 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako 4 2 3 Cas des Gouttes paisses n gatives H mocultures n gatives GE HC Tableau IX R partition des patients selon le sexe GE HC Effectifs Pourcentages F minin 2278 44 7 Masculin 2819 55 3 Total 5097 100 0 Le sexe ratio est en faveur du sexe masculin soit 1 2 Tableau X R partition des patients selon les tranches d ges GE HC Tranches d ages Effectifs Pourcentages 0 11 mois 2367 46 4 12 23 mois 1341 26 3 24 35 mois 665 13 0 36 59 mois 235 4 6 Plus de 5 ans 489 9 6 Total 5097 100 0 La n gativit de GE et d HC a t plus observ e dans la tranche d ge de O 11mois Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 96 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako Tableau XI R partition des patients selon la r sidence GE HC Effectifs Pourcentages Hors Bamako 801 15 7 Commune 1 871 17 1 Commune 2 614 12 0 Commune 3 376 7 4 Commune 4 683 13 4 Commune 5 895 17 6 Commune 6 857 16 8 Total 5097 100 0 La commune 5 a le plus grand nombre de cas de n gativit la goutte paisse et l h moculture avec 895 cas soit 17 6 Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 97
117. y concomitant malaria and invasive bacterial infection in paediatric hospital of CHU Gabriel TOURE from June 2007 to December 2008 During this period we analysed 6327 biological samples Among these samples we record 25 cases of concomitant infection 607 positive malaria tests and 656 bacterial pathogens The main pathogens involved in concomitant infection were Streptococcus pneumoniae 9 cases or 36 Salmonella spp 9 cases or 36 Haemophilus influenzae type b 2 cases or 8 and follow others pathogens Shigella flexneri 1 case Acinetobacter Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 126 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako calco var anitratus 1 case Enterococcus spp 1 case Neisseria meningitidis groupe A 1 case and Morexella spp 1 case Streptococcus pneumoniae Haemophilus influenzae type b Salmonella enterica groupable Escherichia coli Salmonella Typhi and Neisseria meningitidis have been the main pathogens responsible of invasive bacterial infection Keys words Concomitant Plasmodium malarial bacterial infection Children Bamako Mali Th se de Pharmacie Youssouf Ambassom Timbin 127 Co infections paludisme et infections bact riennes invasives en milieu p diatrique de Bamako SERMENT DE GALIEN Je jure en pr sence des ma tres de la facult des conseillers de l ordre des pharmaciens et de mes condisciples D honorer

FREQUENCE DES CO-INFECTIONS DU PALUDISME ET

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