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Un an après la crise du verglas

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1. s exclame Carol Boucher Mais une fois le choc climatique pass ils n ont pas eu de difficult se joindre aux monteurs locaux Les quipes am ricaines ont chacune t prises en charge par un guide qui les a conseill es et suivies sur les chantiers On s assurait que leurs fa ons de faire taient compatibles avec les n tres explique Jean Fran ois Poliquin Les consignes de s curit tr s strictes ne devaient pas tre inf rieures celles en vigueur aux tats Unis La bonne volont tait manifeste peine trois jours apr s son arriv e une entreprise am ricaine avait d j remplac ses panneaux de signalisation et de mise en garde par des inscriptions en fran ais Quand une entreprise fait ce genre de chose c est bon signe rel ve Alain Auger Pour permettre aux monteurs de lignes de se concentrer sur les t ches les plus ardues d autres corps d emploi ont t form s pour certains travaux Encore une fois il a fallu r agir rapi dement Un programme de formation acc l r d une demi journ e a t con u les derniers d tails ont t fix s alors que la s ance tait d j com menc e La le on de tout cela conclut Alain Auger c est que pendant la crise on a laiss tomber beaucoup de pape rasse et on a fait bouger les choses tr s rapidement Il valait mieux que ce soit la paperasse qui tombe L Marc Tison LES INFIRMI RES
2. Au Qu bec le tolu ne fait partie des substances chi miques r glement es Selon les r gles en vigueur depuis plusieurs ann es sa pr sence dans l air ambiant ne doit pas d passer 100 ppm Les contr les sont doubles d une part une surveillance environnementale par l ana lyse d chantillons d air et d autre part une surveillance biologique par la mesure de l acide hippurique un m tabolite du tolu ne excr t dans l urine des travailleurs expos s la demande d in tervenants du r seau de la sant et de la s curit du travail l IRSST a r alis en 1997 pr s de 2300 analyses de laboratoire li es la sur veillance de l exposition au tolu ne Vers un abaissement de la norme d exposition La tendance abaisser le seuil tol rable d exposition au tolu ne cr e toutefois un nouveau d fi les m thodes de surveillance biologique existantes ne convenant pas l valuation des concentrations de tolu ne inf rieures 50 ppm Le coup d envoi a t donn en 1992 lorsque l American Conference of Governmental Industrial Hygienists a abaiss 50 ppm la limite tol rable de tolu ne dans l air Nous avons pris conscience tr s t t du besoin que l abaissement de ces normes pouvait susciter explique Claude Ostiguy le directeur du Programme hygi ne et toxicologie de l IRSST Notre per sonnel scientifique qui suit de pr s tous les d veloppements dans ces domaines a imm diatement
3. ROBERT et Danielle GIROUX Choix d abra sifs acceptabilit des substituts de la silice et adoption de mesures pr ventives lors du sablage au jet IRSST 1997 30 PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 crois pas que la ventilation seule suffise jamais ramener ces concen trations en de des normes Quant au confinement du sablage dans une salle plut t que dans une aire ouverte ou l ext rieur il contri bue prot ger les autres travailleurs Mais que ce soit la ventilation ou le confinement conclut elle il faut abso lument qu ils soient combin s avec d autres moyens de pr vention La cagoule il faut la porter l entretenir Il existe divers types de masques qui procurent diff rents degr s de protec tion Mais insiste Chantal Dion le R glement sur la qualit du milieu de travail et le Code de s curit pour les travaux de construction exigent le port de la cagoule adduction d air par tout le personnel qui acc de la zone de sablage que ce soit pendant le sablage ou pendant les activit s connexes Lors des visites en entreprise nous avons vu des cagoules laiss es par terre dans la poussi re par les sableurs D s le matin avant le d but des op rations des cagoules taient d j empoussi r es d autres laissaient fuir l air respirable parce qu elles taient priv es de leur visi re int rieure ou de leur col roul raconte la chimiste Il ne suffi
4. ce sont des CLSC d j pr sents dans le cadre de l laboration de pro grammes de sant des inspecteurs de la CSST et des distributeurs d abrasifs qui nous ont donn un coup de main Mais nous avons aussi tabli un certain nombre de contacts directement ce qui nous a permis d entrer dans de petites entreprises qui faisaient du sablage au jet comme activit secondaire Ces visites se sont chelonn es sur environ 18 mois Dans chacune de ces entreprises rappelle t elle nous avons mesur les concentrations de silice et de poussi res l int rieur et l ext rieur des salles de sablage pour mesurer l efficacit du confinement de la zone de sablage ainsi qu l int rieur et l ext rieur de la cagoule du sableur pour mesurer l efficacit de cette cagoule Nous avons pris des mesures pendant le PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 29 sablage mais aussi pendant les t ches connexes pour v rifier les niveaux de concentrations auxquels sont expos s les travailleurs L abrasif la source du probl me Dans toutes les entreprises qui utilisaient un abrasif siliceux r v le Chantal Dion nous avons mesur des concentrations tr s lev es de silice cristalline Et quand je dis tr s lev es pr cise la chimiste je veux parler de concentrations qui atteignaient 60 et m me 100 fois la norme Elles d pas saient parfois la norme m me dans les pi ces voisines de la salle de
5. des quelque 300 m thodes que nous appliquons Au fil des ans nous avons d ailleurs mis en place des m canismes d changes avec les hygi nistes industriels en vue d ta blir avec eux des priorit s qui tiennent compte des ressources disponibles Il faut dire que les questions qui nous sont soumises sont de plus en plus complexes au fur et mesure que les intervenants d veloppent leur expertise La surveillance de l exposition au tolu ne fait toutefois exception puisque c est l Institut lui m me qui a cern le besoin au d part Au contraire de la tr s grande majorit des m thodes qu il a implant es dans ses laboratoires en adaptant celles qui existaient d j il lui a fallu en laborer une nouvelle En plus du d veloppement et de la validation d une m thode analytique fait valoir Ginette Truchon nous pro posons une valeur de r f rence pour que les intervenants en sant au tra vail puissent interpr ter cette mesure et estimer correctement le risque toxique Conform ment la politique de l IRSST nous avons de plus mis au point des outils pour soutenir et assurer la qualit de cette surveillance biologique en amont et en aval des analyses de laboratoire Une expertise accessible et fiable Comme il le fait pour l ensemble des m thodes analytiques tablies pour ses besoins l Institut se pr pare publier cette nouvelle m thode pour la mettre la disposition des intervenants en
6. e Bourbonnais Pierre Fr mont Universit Laval Michel Rossignol Suzan Stock Universit McGill l IRSST de Int gration des appro ches biom caniques et ergonomiques pour l valuation des effets d une pratique libre de t ches de manutention 97 048 La combinaison des approches biom canique et ergonomique associe les observations qualita tives ergonomie et les mesures quantitatives biom canique ce qui permet d tudier de fa on plus fiable et plus con cluante des t ches complexes r alis es en milieu de travail ainsi que les strat gies de manutention mises au point par les travailleurs experts La pr sente recherche a pour objectif premier de concevoir des outils d observation int grant biom canique et ergo nomie l aide de ces outils les chercheurs tudieront com ment se comportent des novices en manutention lorsqu ils sont laiss s libres d ex cuter comme leur gr des t ches jug es difficiles De telles donn es non dis ponibles actuellement per mettront le cas ch ant de comparer les pratiques des novices celles des travailleurs ayant re u une formation en manutention ce qui servira distinguer ce qui est attri buable la formation de ce qui est imputable la pratique Enfin la recherche vise valuer les exigences biom caniques lors de l ex cution des t ches difficiles Responsables Micheline Gagnon Universit de Montr al Moniqu
7. es Ainsi en d cryptant les causes des accidents en s rie on a trouv dix facteurs permanents de risque et quel que soit le rapport postaccidentel ou postcatastrophique on y rel ve la pr sence syst matique de quatre ou cinq d entre eux Les cindyniciens ont d j re p r cinq grands domaines o des d faillances peuvent survenir 1 La connaissance des faits Si l on ne proc de pas au retour d exp rience les renseignements restent cloisonn s l int rieur de l entreprise et ne servent finalement personne 2 La mod lisation Pas toujours facile de choisir le bon mod le d ou til d appareil ou de mod liser des ph nom nes partir d observations 3 Les finalit s Ou il n y en a pas ou on n a pas discut le coup Entre les finalit s de productivit et de s curit par exemple le d bat n a pas eu lieu et la productivit l em porte sur la s curit 4 La question des d ontologies et des r gles du jeu social Voil un domaine o les choses bougent croit M Kervern On r dige des codes de d ontologie dans de nombreuses professions 5 Le syst me de valeurs Quand on lit des rapports y compris ceux sur la violence urbaine on se dit que le syst me de valeurs tait tel que ce qui est arriv n est pas surprenant Comme un archipel Archipel ensemble d les L image sert M Kervern pour expliquer les cindyniques Les
8. gions du Qu bec Le question nement portait essentiellement sur les lombalgies c est dire les douleurs au PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 23 bas du dos qu elles aient fait l objet d un diagnostic ou non La notion de lombalgie tait d finie tr s claire ment dans le questionnaire Comme 87 des auxiliaires familiales sont des femmes seules les employ es de sexe f minin ont t retenues pour faire partie de l chantillon Pour les fins de l analyse une distinction a t faite entre les r pondantes embauch es en cours d tude et celles qui taient en poste ant rieurement Des risques plus lev s chez les auxiliaires familiales L tude r v le que les auxiliaires familiales sont plus susceptibles d prouver des maux de dos que leurs consoeurs des centres hospitaliers et ce pour divers degr s de gravit En fait le risque est deux fois plus lev et il augmente avec la gravit de la l sion Il est galement possible que les maux de dos incitent les employ es affec t es quitter ce travail Non seulement l cart entre les deux groupes s est il accentu sur une p riode de quatre ans mais on constate galement une tr s nette progression des maux de dos attribuables au travail autant chez les pr pos es que chez les auxiliaires Globalement 42 des auxiliaires familiales travaillant dans les 54 CLSC participant avaient prouv des maux de dos soit au cours
9. il faut viter de faire bouger la victime On conseille plut t d utiliser une civi re pour la transporter dans une pi ce chauf f e de lui donner des v tements secs et de l envelopper dans une couverture On recommande galement de ne pas r chauffer les extr mit s et le corps en m me temps car le retour soudain du sang froid des extr mit s vers le c ur l hyvpothermie au froid NET Au plus fort re du blizzard art A des soldats hissent gt AE des so ats hissen f EA Un poteau l aide d un treuil Photo Jeannot Fournier CSST peut provoquer un abaissement de la temp rature interne et un tat de choc Dans les cas extr mes il faut placer la victime dans un sac de couchage avec une autre personne pour favoriser un change de chaleur lui faire boire des liquides chauds et sucr s et chercher de l aide m dicale le plus vite possible Les facteurs de risque Ils peuvent tre associ s la situation de travail et l tat de sant de la personne Un travailleur sera plus risque s il n est pas v tu de mani re appropri e s il est fatigu s il a consomm de l alcool du tabac des drogues ou cer tains m dicaments La pr sence de troubles sanguins ou circulatoires de l sions ant rieures occasionn es par le froid ainsi qu une alimentation d fi ciente sont d autres facteurs de risque ne pas perdre de vue La situation de travail
10. la bombe d une panne de courant prolong e etc Et le magazine de rappeler la r cente explosion l Accueil Bonneau Qui aurait pens qu un accident de ce genre pouvait survenir dans un organisme de charit D autres d sastres orchestr s par Dame Nature peuvent frapper et fort tremblement de terre orage violent tornade vague de froid ou de chaleur intenses etc Comment faire face au chaos qui s ensuit Convergence pro pose toute une panoplie de suggestions aux chefs d entreprises Et leur recom mande vivement la pratique les exer cices de simulation On retient 10 de ce que l on lit et 90 de ce que l on fait Combien de vos employ s ont d j utilis un extincteur ou sont inter venus dans une situation d urgence Faites le test Convergence consacre un article entier aux communications lors des situations d urgence Avec les em ploy s les fournisseurs les clients les m dias La revue est distribu e uniquement aux membres du Centre patronal Mais on peut la consulter au Centre de documentation de la CSST Contagieux L ger dans la main mais dense de contenu le dernier n des guides de Prot gez Vous Et s rement conta gieux si vous l ouvrez vous tes fait Impossible de r sister aux attraits de cet agent de pr vention Au petit test qu il propose d entr e de jeu Le lecteur doit r pondre huit questions vitales Et selon son score
11. la collaboration de la Direction de la pr vention inspection et de la haute direction de la Commission nous avons demand un de nos experts ing nieur forestier d entrer en contact Des d nominateurs communs Dans le rapport de l Organisation de s curit civile du Qu bec des r flexions formul es par les participants mettent en lumi re les strat gies ayant nourri la pr vention Les responsables des fronts ont favoris la coll gialit l esprit d initiative et la recherche de solutions novatrices La hi rarchie a t d laiss e au profit de la gestion par r sultat plusieurs quipes parmi l ensemble de personnes et d organisations ayant uvr en appui aux municipalit s sous la coordination de la s curit civile ont tenu un debriefing quotidien ce qui a permis leurs membres d tre au courant de l volution de la situation Le fait de savoir o on tait rendu et o on s en allait a contribu largement nourrir la motivation Dans plusieurs organisations notamment la CSST et dans le grand r seau de la sant les personnes ayant acquis de l exp rience lors de catastrophes pass es ont spontan ment mis leur savoir faire au service de la communaut ce qui a permis de sauver du temps d viter des erreurs sur le plan de la sant et de la s curit du travail entre autres D 10 PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 avec les gens de l industrie de la for t et du minist re
12. les travailleurs les utilisent de fa on s curitaire explique le D Nadeau Nous avons donc produit un commu niqu en ce sens PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 15 v 3 8 z 5 a A lt 5 B z 2 Quand le vent s en m le Le message a t entendu et les em ployeurs ont tenu compte des consi gnes Cependant il ne suffit pas d tre bien inform et de suivre les instructions Une entreprise de la r gion avait lou trois g n ratrices plac es sur des plates formes de 10 m tres elles m mes install es sous le vent dominant juste devant les bouches d a ration se rappelle le D Nadeau Malheureusement le vent a tourn amenant les mana tions de CO l int rieur de l usine Si bien que les travailleurs ont t expos s des vapeurs toxiques pen dant toute une journ e Heureusement aucun d eux n a manifest de signe d intoxication Ventiler les locaux La ventilation appropri e tait le deuxi me probl me auquel faisaient face les membres de l quipe sant et s curit au travail En effet certaines entreprises g n rent en temps normal des substances toxiques dues aux m thodes de fabrication En g n ral PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 elles sont ma tris es gr ce aux dispo sitifs de ventilation Mais voil ventiler consomme de l nergie Or pendant le verglas cette pr cieuse nergie pro venait uniquement des g n ratrices Certains
13. tion de la direction et puis on implante les solutions Chapeau Oscar c est en plein a applaudit Lola Mais n oublie pas le suivi Sans cette tape la d marche finirait en queue de poisson Le suivi a n arr te jamais Il faut m Continuer observer les postes o les solutions ont t implant es Examiner aussi l ensemble de la situation de travail et faire les adaptations n cessaires en fonction des changements qui surviennent avec le temps Au besoin demander l aide de personnes ressources en ergonomie m Dans toute d marche ergonomique retenir qu il est essentiel de dresser un plan d action et de le suivre m Pour obtenir plus d information s adresser au bureau r gional de la CSST l quipe de sant au travail du CLSC local ou l association sectorielle paritaire concern e rer De iA ARAN RATZ A Illustration Ronald DuRepos continuellement s adapter aux r alit s de l entreprise qui volue avec le temps Il faut donc garder l il ouvert non seulement sur les postes modifi s mais sur toutes les aires de travail Et m me si on a beaucoup appris pendant la d marche il ne faut pas h siter consulter encore les sp cialistes Sans vouloir te donner des conseils je vais quand m me te dire quelles conditions sont selon moi essentielles pour r ussir la premi re la plus importante c est que tout le monde soit d accord pour investir du temps et de
14. vention particuli rement adapt s la situation des auxiliaires familiales Justement depuis 1992 l ASSTSAS offre aux CLSC des programmes de pr vention sp ciaux PPS et si l on en juge par la moyenne des journ es d absence attribuables un accident du travail qui chez les auxiliaires fami liales a diminu de 11 jours pour la p riode 1993 1995 les mesures pr ventives rapportent des dividendes Et ce en d pit des nombreux changements introduits par le virage ambulatoire dans le secteur des soins domicile lesquels auraient pu incidemment accentuer le probl me En effet depuis 1990 le nombre de clients des services de soins domicile a augment dans une proportion de 95 5 et les cas confi s aux auxiliaires familiales n ces sitent davantage de soins L Danielle M ass Pour en savoir plus long HAMD Dina et Gilles TH RIAULT L incidence de lombalgies dans deux cohortes les auxiliaires familiales et les pr pos es aux b n ficiaires et l valuation des conditions de travail Rapport R 192 120 pages 10 70 voir bon de commande 4 CLOUTIER E et al 1998 Op cit et PROTEAU R A 1992 Les l sions pro fessionnelles chez les auxiliaires familiales en CLSC dans Objectif Pr vention t 1992 p 7 5 Donn es de la F d ration des CLSC publi es dans PROTEAU R A Guide de r f rence soins domicile ASSTSAS 1998 PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 199
15. 2 idem xillalre lale ne profession risque d sirent participer la recherche et l application de solutions Le contexte des soins domicile se pr sente cepen dant fort diff remment Il est facile de comprendre que les conditions de travail varient norm ment dans ce secteur d activit les milieux tant aussi nombreux que la client le desservir Le d fi tait de trouver une approche qui permette de tracer le portrait de la situation le plus fid le possible et de saisir ad quatement les m canismes en jeu Les deux chercheurs ont opt pour une analyse comparative des deux groupes de travailleuses qui a priori poss dent des caract ristiques socio professionnelles assez similaires les pr pos es aux b n ficiaires en centre hospitalier de soins de longue dur e et les auxiliaires familiales l emploi des CLSC En proc dant de la sorte ils comptaient d terminer si dans un premier temps le travail d auxiliaire familiale entra nait plus de risques de d velopper un mal de dos qu une activit semblable accomplie dans un milieu institutionnel Dans un second temps ils voulaient identifier les fac teurs de risque qu ils soient de nature personnelle ou professionnelle qui expliqueraient une ventuelle diff rence entre les deux groupes l tude cette fin ils ont fait parvenir un ques tionnaire 416 pr pos es aux b n fi ciaires et 562 auxiliaires familiales de 4 r
16. 40 PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 Pr veni ir Contrairement ce que l on pense il ne faut pas mettre d eau chaude sur les parties gel es ni les frictionner car les l sions risquent d tre aggra v es cause des cristaux de glace qui se sont form s dans les tissus Dans le cas d engelures aux doigts il faut mettre ceux ci d abord sous l eau fra che puis augmenter progressi vement la temp rature jusqu ce que l eau soit ti de recommande le D Ricard Toutefois il vaut mieux viter les exercices violents car on risque d aggraver les l sions surtout si elles ont atteint le stade des gelures Bien entendu s il n y a pas de retour de sensibilit ou de circulation du sang il faut consulter un m decin Gare l hypothermie Ce ph nom ne peut se produire m me des temp ratures au dessus du point de cong lation La temp rature interne du corps chute alors en bas de 35 degr s Celsius et si l on n intervient pas rapidement il peut y avoir perte de conscience coma et mort L encore moins de cas extr mes un tra vailleur tombe dans l eau glac e par exemple il y a des signes pr cur seurs les extr mit s sont froides et engourdies au point de provoquer des gestes maladroits le grelottement est tr s marqu et la vigilance baisse la personne n arrive plus se concentrer ou encore elle se comporte de fa on inha bituelle ou bizarre Dans ce cas
17. CLSC mais on leur attribue 48 des accidents de tra vail Chaque ann e une auxiliaire sur sept est donc susceptible de subir un accident de travail Or pr s de la moiti de ces l sions sont des maux de dos Les donn es publi es par l Asso ciation pour la sant et la s curit au travail secteur affaires sociales ASSTSAS en 1992 ont permis de faire la lumi re sur ce probl me Comme les chiffres se rapportant aux accidents du travail d clar s n offrent qu un aper u par tiel de la situation il fallait d s lors mesurer le ph no m ne puis chercher en com prendre les causes C est dans cette intention que le D Gilles Th riault directeur des d partements unifi s d pid miologie de biostatistique et de sant au travail de l Uni versit McGill et Dina Hamd tudiante au doctorat ont gr ce une subvention de l IRSST entrepris leur recher che sur l incidence des lombalgies chez les auxiliaires familiales Dans le secteur hospitalier les risques d accidents du travail ont d j fait l objet d tudes et d interventions Depuis 1988 par exemple des pro grammes de r duction de ces accidents PAD et PRAT sont propos s aux unit s de travail qui dans les centres hospitaliers de soins de longue dur e 1 CLOUTIER E et al 1998 Les l sions professionnelles des auxiliaires familiales des CLSC dans Objectif Pr vention vol 21 n 4 p 13 14
18. DC 100 1270 3 Tir part de Pr vention au travail de mai juin juillet 1997 Les LATR comment en venir bout DC 100 1270 5 Tir part de Pr vention au travail d octobre novembre d cembre 1997 l aff t des risques DC 100 1270 7 Tir part de Pr vention au travail de mars avril 1998 Faire le bon diagnostic DC 100 1270 8 Tir part de Pr vention au travail de mai juin juillet 1998 En voil des solutions DC 100 1270 9 Tir part de Pr vention au travail d ao t septembre 1998 Les d tails qui font la diff rence DC 100 1270 10 Tir part de Pr vention au travail d octobre novembre d cembre 1998 Vous pouvez vous procurer ces docu ments au bureau de la CSST de votre r gion L Jacqueline Moreaux Vient de para tre Toutes les publications pr sent es ici peuvent tre command es en utilisant le bon de commande ins r dans ces pages Les prix indiqu s comprennent les taxes et les frais d envoi Stabilit des camions et remorques bennes basculantes BOURASSA Paul A Mustapha KHAN Rapport R 193 IRSST juin 1998 97 pages 10 70 des ca Stabilit des E nor u Lens pascu ions jantes Les v hicules benne basculante sont sujets au renversement dans des conditions qui premi re vue parais sent peu videntes la demande de l Association sectorielle transport et entreposage A
19. a de l air dans les radiateurs e r tablissez le courant de la chaudi re Illustration Beno t Laverdi re spart en t h D branchez les appareils lectriques Mettez le disjoncteur principal et les appareils suivants en position d ARR T Off chauffe eau chaudi re air ou eau pompe s il y a lieu e Fermez le robinet d entr e d eau principale Ouvrez tous les robinets afin de vidanger la tuyauterie et versez 500 ml d antigel dans le renvoi d eau de chaque appareil douche lavabo Tirez la chasse d eau de chaque toilette et versez y un litre d antigel Si vous avez un syst me de chauffage eau vidangez le syst me au complet ainsi que le chauffe eau Q Anne Marie Mesa En cas de gel l eau peut faire clater la tuyauterie Il est alors recom mand d ouvrir le robinet d entr e d eau lentement pour v rifier s il y a des fuites PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 45 La formation en be os Le caract re impr vu et soudain des catastrophes met en relief l importance d une cha ne d intervention pr hospitali re efficace Premier maillon de cette cha ne le Secouriste peut aussi par Sa capacit d intervention tre la planche de salut d un travailleur accident dont le temps est compt 46 PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 secourisme ces Jour tout Photo Serge Gosselin C bon e monde n secouriste repr sente une U ressource importante d
20. carbone CO Le D Mario Dugas pneumologue nous parle des effets et des s quelles d une intoxication au CO gaz qui peut tuer Tania a eu de la chance dans sa malchance les secours sont arriv s temps Et pour mettre toutes les chances de son c t le D Dugas a soumis l enfant un petit s jour de trois heures en chambre hyper bare afin d liminer le CO de son sang et de lui viter de possibles s quelles Tous les ans des accidents comparables celui de Tania surviennent fr quem ment dans des garages ou des ateliers de r paration Une chaudi re d fec tueuse certains appareils et outils peu vent aussi d gager du CO A S curit en mati re d lectricit Dur e 21 minutes Cote VC 000954 La premi re image surprend un ser pent se dresse mena ant pr t atta quer Le narrateur nous met vite au parfum l lectricit peut frapper de fa on aussi soudaine et mortelle qu un serpent Un homme habitu travailler avec les reptiles nous explique com ment il se prot ge gants crochets jambi res comment chacun de ses gestes est mesur prudent Lors de r parations lectriques il faut aussi savoir se prot ger et respecter les mesures de s curit qui s imposent avant pendant et apr s les travaux Quelques mots cl s cadenassage mise la terre verrouillage Produit par Coastal le document fait partie de la collection lectrolab syst mes de formation L Moniq
21. cas de silicose appa raissent chaque ann e chez les travailleurs qu b cois Puis un article am ricain portant sur l exposition professionnelle la silice et ses dangers Une priorit de recherche Nous voulions cibler les travailleurs qu b cois les plus expos s la silice explique la chimiste Nous avons d abord consult les dossiers m dicaux des travailleurs diagnostiqu s silicotiques et indemnis s pour une silicose C est alors que nous avons constat que les sableurs au jet se trou vaient repr sent s dans ce groupe et couraient donc potentielle ment un risque lev Il s agissait de jeunes travailleurs qui d veloppaient des atteintes pul monaires graves et permanentes apr s parfois peine deux ou trois ans d exposition Il faut comprendre pr cise Chantal Dion que dans une salle de sablage au jet les concentrations de poussi res sont tr s lev es on n y voit pas un m tre d abrasif Photos Gil Jacques Pourtant ont constat les chercheurs de l Institut des moyens de pr vention taient connus et disponibles pour les milieux de travail l utilisation d abrasifs ne contenant pas de silice constitue un moyen d liminer le risque la source la ventilation et le confinement des zones de sablage permettent de con tr ler la source d exposition le port d une cagoule adduction d air une cagoule tanche pourvue d un
22. chariots l vateurs au propane utilis s en milieu de travail ne jouent pas aux empoison neurs Le document Le monoxyde de carbone CO et les chariots l vateurs au propane produit par l Association sectorielle Transport Entreposage le CLSC C te des Neiges en collaboration avec l IRSST fournit des renseigne ments pr cieux des r ponses claires aux interrogations qu employeurs et travail leurs peuvent avoir La pr sentation sur papier plastifi est alerte L information servie en bulles chapeaut es de ques tions on ne peut plus directes est super bement illustr e On peut se procurer le document au prix de 1 75 l unit l Association sectorielle Transport Entreposage 6555 boulevard M tropo litain Est bureau 401 Saint L onard Qu bec H1P 3H3 t l 514 955 0454 ou 1 800 361 8906 Ou encore au CLSC C te des Neiges Sant au travail 5700 chemin de la C te des Neiges Montr al Qu bec H3T 2A8 t l 514 739 2044 D Guy Sabourin PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 39 Verglas ou pas travailler au froid est un rude exercice pour l organisme humain Mieux vaut faire preuve de prudence et de vigilance e qui est chaud r chauffe et ce qui est froid refroidit Logique Ainsi par temps froid un abais sement anormal de la temp rature peut survenir si le corps perd plus de chaleur qu il n en gagne Une telle perte peut se produire de diff rentes fa o
23. cis Tous ces l ments en constante interaction jouent un r le dans l apparition des blessures Le guide s attaque donc aux diverses facettes du probl me L ASTE soutient que le respect des principes de base li s chacun des l ments de la situation de travail t che mat riel lieu envi ronnement moment et organisation devrait donner lieu une am lioration notable de la pr vention des l sions musculosque lettiques Une d marche d intervention d coulant de l analyse de ces l ments est ensuite propos e Illustrations sch mas tableaux tous les moyens sont bons pour faire le tour de la question d autant plus complexe qu il n existe pas de r glementation limitant le poids qu une Connaissez vous personne peut manipuler 7 Vous pouvez obtenir ce guide pratique en vous adressant l ASTE les AVC T l 514 955 0454 ou 1 800 361 8906 i FM Le public conna t mal l accident vasculaire c r bral AVC r v le un sondage Angus Reid r alis pour la Fondation des maladies du c ur Avec une aug mentation de 9 en 4 ans celui ci constitue pourtant la quatri me cause de mortalit au Canada Et pour chaque d c s qui lui est attribu trois victimes sur vivent en conservant des s quelles neurologiques qui forcent l hospitalisation prolong e Pourtant note le D Robert C t neurologue l H pital g n ral de Montr al et pr sident de la Soci t canadienne des AVC des traitements donnent
24. coises ayant implant des quipes semi autonomes de travail Formation sur le tas entre employ s 55 9 a permis de constater que dans pr s Am lioration des m thodes de travail 52 9 d un tiers des cas ces groupes exer aient un r le d cisionnel en sant et en s curit du travail C est un bon Niveau 2 Organisation et encadrement VA indice de prise en charge par les tra 7 vailleurs estime Mario Roy Mais a Choix du chef d quipe ou du leader 45 0 pose aussi la question des r les et res Gestion des absences du travail 44 1 ponsabilit s en mati re de sant et de E F s curit du travail quand un groupe de Achat de mat riel et gestion des stocks 41 2 travail assume ces responsabilit s a Contacts avec les clients externes l organisation 36 7 red finit forc ment celles du comit de E n 7 sant et s curit de l entreprise L Etablissement du calendrier des cong s 35 3 Sant et s curit du travail 32 4 Bernard La Mothe Am nagement des syst mes de production 29 4 Recrutement des membres de l quipe 26 5 Pour en savoir plus long Horaires de travail 20 6 ROY Mario Jean Charles GUINDON 2 F A Jean Louis BERGERON Lucie FORTIER tablissement du calendrier de production 20 0 et Danielle GIROUX quipes semi autonomes de travail Recension d crits et inventaire d exp riences qu b coises Niveau 3 Alignement des strat gies Rapport B 052 82 pages 7 50 voir bon de commande Budg
25. des Ressources natu relles C est en effet ce minist re qui donne les contrats de coupe sur les terres publiques des exploitants propri taires de scieries il sait donc combien il y a de chantiers en activit et o ils sont La d cision de fermer les for ts dans notre r gion et dans celle des Laurentides a t prise conjointement avec le Minist re Un communiqu a t t l copi aux 21 exploitants ayant des chantiers ouverts Le lendemain huit inspecteurs certains venus de Chicoutimi de Rouyn et de Rimouski le directeur en sant s curit et moi m me avec des repr sentants du Minist re avons form des quipes de deux et nous sommes partis visiter les sites Nous avons pu valuer quels chantiers pourraient rouvrir une fois le verglas fondu Et ceux qui cause d un trop grand nombre de chicots devraient rester ferm s Puis nous avons demand aux exploitants de nous proposer des solutions qui court terme permettraient la reprise des activit s en toute s curit Ils nous ont tr s vite soumis un plan d action for mation technique d abattage manuel haut risque donn e par un consul tant sp cialis Nous avons accept Une centaine d abatteurs ont re u la formation th orique Nous les avons autoris s aller pratiquer la technique dans des sites bien d limit s avec supervision et quipements de protec tion appropri s Une deuxi me s rie de visit
26. du toit prolong e par deux sections qui traverseront la zone tampon formant ainsi un U tir D une hauteur minimale de 1 m le garde corps prot gera des chutes tout en laissant un passage la pelle Sa fabrication peut tre tr s simple une structure de pi ces de bois de 5 cm sur 10 cm fera l affaire Des contrepoids par exemple des sacs de sable doivent tre ajout s aux deux extr mit s du U du garde corps pour r sister aux forces appliqu es la lisse sup rieure Dans la zone d limit e par le garde corps on tassera la neige pour former une pente douce qui s l vera gra duellement jusqu au parapet On obtiendra ainsi une rampe pour d verser la neige l aide d une pelle tra neau Il n est pas n cessaire de d neiger la zone tampon la structure du toit est moins sollicit e les sur faces charg es tant r duites S il faut absolument enlever la neige on com mence par la r gion la plus loign e de la rampe de d versement de telle sorte que la zone tampon demeure en place le long de l aire de circulation Les toits en pente Pour d neiger une toiture en pente de fa on s curitaire la recette est simple ne vous en approchez pas Le principe est de tout mettre en uvre pour enle ver la neige sans mettre le pied sur le toit La solution la plus simple consiste utiliser des rateaux sp cialement con us pour le d neigement des toi tures l outil ressemb
27. en une glaciale m taphore En dessous il y a une pyramide de blessures graves ou l g res et d acci dents sans blessures Selon les estimations volontaire ment tr s conservatrices de la R gie r gionale de la sant et des services sociaux de la Mont r gie on a relev au moins une centaine de cas de frac tures cons cutives des chutes d un toit sur une p riode d peine plus d une semaine Il fallait r agir Heu reusement un projet de recherche pour pr venir les chutes lors du d neigement de toits tait d j en cours L initiative tombait pile rappelle Laurent Desbois qui a d ci d ment le sens de la formule Dans la r gion de Qu bec o se conjuguent toits escarp s et neige abondante on compte en moyenne une chute mortelle tous les deux ans Ces accidents ont longtemps t trait s comme des faits divers sans liens entre eux mais leur fr quence a incit les responsables de la Direction r gionale de Qu bec de la CSST s attaquer au probl me Les mieux plac s pour le r soudre taient sans doute Jean Arteau membre de comit s sur le travail en hauteur dans divers organismes de nor malisation et Andr Lan tous deux ing nieurs l Institut de recherche en sant et en s curit du travail IRSST M Desbois leur a propos d laborer une m thode de d neigement s curi taire Le projet tait en bonne voie au moment o la catastrophe s est abattue sur
28. joue aussi un r le important La temp rature le taux d humidit de l air et le vent contri buent accentuer le danger Par ail leurs l immersion dans l eau froide la dur e de l exposition au froid la charge de travail et la plus ou moins grande mobilit sont des facteurs ne pas n gliger Un travailleur immobile n est vi demment pas en mesure de se r chauf fer et l oppos la chaleur g n r e par un travail ardu favorise la trans piration et la perte de chaleur par vaporation C est le cas pour les b cherons note le D Ricard Ils trans pirent ils ne sentent pas le froid et lorsqu ils se reposent pendant le lunch ils ont les pieds humides et leur corps se refroidit cause de leurs v tements humides Le dermatologue conseille ces travailleurs de changer de v te ments et plus particuli rement de bas au milieu de la journ e Parfois c est la mauvaise concep tion des outils ou de la t che qui est en cause manettes manipul es mains nues ou exigeant une pression en position statique Le manque de for mation et d information des travail leurs et des superviseurs sur les risques et les mesures pr ventives peut aussi tre en cause Comme des oignons Pour pr venir les dangers possibles d une exposition au froid on peut modifier l organisation du travail faire appel des mesures de contr le tech niques et la protection personnelle Voici qu
29. l nergie dans la d marche Puis choisir un poste simple avant de s attaquer des situations plus com plexes Il faut bien que le comit d ergonomie apprenne faire son travail Parmi les autres conditions je dirais que les personnes qui travaillent au poste analys doivent participer la d marche et que l employeur doit tre pr t les lib rer de leur t che quand c est n cessaire Il faut aussi que la recherche de solutions se fasse de fa on concr te avec de vrais outils par exemple par des simu lations au poste m me Il ne faut pas non plus oublier d informer les autres travailleurs de ce qu on fait comme a il y a plus de chances qu ils collaborent de bon gr J ai h te notre prochaine rencontre Oscar quand c est toi qui me raconteras la d marche ergonomique laquelle tu participes Bonne chance mon ami QI Claire Thivierge Prochaine chronique Les aliments D liham du tout cuit PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 35 Prev aurent Desbois est ing nieur de formation et sp cialiste du tra vail en hauteur et des chutes la Direction de la pr vention inspection de la CSST R sidant lui m me sur la Rive Sud de Montr al il tait aux premi res loges pour observer les p rilleuses et acrobatiques tentatives de d neigement Il y a eu quatre d c s en cascade affirme t il sans chercher le jeu de mots Les d c s c est comme l iceberg du Titanic ajoute t il
30. sant au travail et d autres laboratoires Dans une prochaine version du Guide de surveillance biologique de l IRSST on trouvera par ailleurs toute l informa tion utile sur la fa on de pr lever et de conserver les chantillons y inclus les Cu PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 21 En plus du d veloppement et de la validation d une m thode analytique l Institut propose une valeur de r f rence pour l interpr tation de cette mesure et l valuation du risque moments de la journ e o les pr l ve toxique Des outils pour soutenir et assurer la qualit de ments doivent tre faits pour obtenir cette surveillance biologique ont de plus t mis au point des r sultats fiables On y trouvera de en amont et en aval des analyses de laboratoires Plus les donn es pertinentes l inter pr tation des r sultats des analyses Compte tenu de son statut de labora toire de r f rence l Institut fournira galement l information sur cette nou velle m thode aux laboratoires int ress s Plusieurs entreprises obligent en effet les laboratoires priv s avec lesquels elles font affaire utiliser les m thodes de l IRSST ou d montrer que les r sultats qu ils obtiennent sont comparables Selon Claude Ostiguy l Institut se fait un point d honneur de proposer ses clients et ses partenaires des m thodes et des r sultats scientifiques fiables dont la validation a t effec tu e avec soin
31. sant et de s curit susceptibles de paralyser le travail de reconstruction nous ont t soumis la derni re minute t moigne Alain Auger direc teur en sant s curit la Direction r gionale de Yamaska Mais nous avons r ussi mettre en place en quelques heures des solutions tem poraires en temps normal il aurait fallu des mois de discussions pour arriver une entente Tiens toit Les toits des maisons des centres commerciaux et des usines croulaient sous la neige et la glace provoquant affaissements l zardes dans les murs et infiltrations d eau La corv e du d neigement et du d gla age a mono polis plusieurs travailleurs H las Des accidents graves quelques uns fatals sont survenus pr s de 400 personnes victimes de chutes se sont pr sent es aux services des urgences des h pitaux de la Mont r gie fin janvier et d but f vrier Le 4 f vrier 1998 la CSST publiait un commu niqu pour rappeler aux employeurs aux propri taires d difices aux don neurs d ouvrage et aux travailleurs qu ils sont tenus de s assurer que les m thodes de d neigement et de d gla age respectent les r gles de s curit en toutes circonstances La CSST en a profit pour pr ciser que ses inspecteurs taient en mesure de conseiller les entrepreneurs et les travailleurs sur les m thodes de tra vail et l utilisation d quipements de protection appropri s te
32. syst me d alimentation en eau Si vous n avez pas compl tement vid la tuyauterie au moment de votre d part communiquez avec un plombier ou avec la Corporation des ma tres m caniciens en tuyau terie du Qu bec au 1 800 465 2668 Si vous avez proc d la vidange du syst me avant de quitter le bureau ou la maison suivez les tapes suivantes e fermer les robinets y compris celui du chauffe eau e ouvrir le robinet d entr e d eau lentement ainsi qu un robinet d eau chaude et attendre que l eau coule Attendre que le chauffe eau soit rempli avant de r tablir le circuit d alimentation lectrique Remise en marche du syst me de chauffage air chaud Remettez le circuit d alimentation lectrique de la chaudi re en position de marche On et v rifiez si tout fonctionne normalement Si l appareil ne d marre pas appuyez sur le bouton de remise en marche Reset Remise en marche du syst me de chauffage eau Si avant de quitter le bureau ou la maison vous avez proc d la vidange compl te du syst me de chauffage e assurez vous que le circuit d alimentation lectrique de la fournaise est en position d arr t Off et que la soupape de vidange situ e au bas de la chaudi re est ferm e s il y a lieu ainsi que tous les purgeurs d air des radiateurs sauf celui du radiateur le plus lev puis ouvrez le robinet d alimentation d eau de la chaudi re e v rifiez s il y
33. tisation du d partement ou de l unit 17 6 Modification et perfectionnement du produit 14 7 valuation du rendement des membres de l quipe 11 8 Mesures disciplinaires des membres de l quipe 8 8 D cisions salariales o Choix strat giques du d partement ou de l unit 0 Pas nouveau mais toujours en mergence Les quipes semi autonomes de tra vail existent en effet depuis long temps dans certaines entreprises par exemple les usines d assemblage Volvo Cependant explique Mario Roy elles constituent toujours un ph nom ne en mergence tant aux tats Unis qu au Qu bec Aux fins de notre recherche nous avons contact 67 entreprises manufacturi res qu b coises Parmi elles 34 avaient effec tivement implant de telles quipes PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 Sablage au Jet Point de d part Tous les ans au Qu bec des travailleurs qui effectuent du sablage au jet d ve loppent des atteintes respiratoires graves apr s peine quelques ann es d expo sition Il tait n cessaire de v rifier l efficacit des moyens de pr vention utilis s pour faire ce travail Responsables Chantal Dion Programme hygi ne et toxicologie Nicole Goyer2 Programme soutien analytique et Guy Perrault3 Direction des op rations IRSST Partenaires Une quinzaine d entreprises qu b coises repr sentatives du milieu du sablage au jet d abrasif et leurs travailleurs La CSST les associatio
34. traumatismes des campagnes de sensi bilisation sont n cessaires afin d viter que chacun ne s improvise quilibriste et ne tombe ou ne se blesse Il vaut mieux laisser ce travail des personnes comp tentes sachant utiliser de fa on s re le mat riel notamment la scie cha ne Par ailleurs dans les cas d in toxication par agent chimique l exp rience a montr que les communiqu s adress s aux travailleurs et aux em ployeurs ont leurs limites C est pour quoi il faut pouvoir compter sur des visites m me br ves dans les entre prises au moment o elles reprennent leurs activit s Enfin si le ciel devait de nouveau nous tomber sur la t te le D Nadeau recommande de pr voir d s le d but des v nements un num ro de t l phone unique d information destin aux travailleurs et aux employeurs ainsi qu un centre de communication entre la Direction de la sant publique et la CSST Il conclut de fa on phi losophique en sugg rant de faire confiance aux statistiques La reprise d un tel sc nario n est pas pr vue avant 150 ans Anne Marie Mesa e V e Q e D o rt e D e D o rt A Les travaux de d neigement en toute s curit Dur e 25 minutes Cote VC 000901 R alis par Production Vid o L M Inc avec la collaboration de l Association paritaire pour la sant et la s curit du travail secteur Affaires municipales ce document passe en revue toutes
35. une usine de Saint Hyacinthe sans con s quence heureusement la victime tombe rapidement dans le coma avant m me d avoir ressenti les premiers sympt mes D s lors la mort guette Les concentrations ne jamais d passer 35 parties par million ppm pendant 8 heures et 200 ppm pendant 15 minutes Les responsables Les g n ratrices carburant pour diesel ou essence et les chariots l vateurs au propane La combustion de ces carburants met du CO dans l air ambiant en temps normal vacu vers l ext rieur par le dispositif de ventilation Le hic c est qu en cas de panne de courant il arrive que les lieux de travail ne soient pas ventil s la Petit d tecteur contre grand risque Un d tecteur de monoxyde de carbone peut vous sauver la vie Il en existe divers mod les peu co teux et tr s s rs Choisir de pr f rence un mod le piles car en cas de panne le d tec teur lectrique ne fonctionne pas Ou encore un mod le lectrique muni d une pile pouvant durer de quatre huit heures Au fait dans son num ro d octobre 1998 le magazine Prot gez vous a publi un artide destin aider les consommateurs choisir le bon aver tisseur lire avant d acheter Illustration Pierre Berthiaume g n ratrice redonne parfois l lectricit tout le b timent parfois une partie seulement Si l on choisit par exemple l clairage au d triment de la ventilation dans un
36. 9 quipes semi de travail VERS UNE RED FINITION DES R LES EN SANT ET S CURIT DU TRAVAIL Point de d part Les quipes mi autonomes constituent un nouveau mode d organisation du travail adopt par des entreprises soucieuses d am liorer leur productivit d accro tre leur souplesse et d amener leurs employ s participer plus active ment aux objectifs corporatifs Une recherche pr liminaire visait cerner les effets de cette nouvelle organisation du travail sur la sant et la s curit Responsables Mario Roy Jean Louis l Bergeron Lucie Fortier Danielle Giroux Universit de Sherbrooke Jean Charles Guindon Programme orga nisation du travail IRSST Partenaires Des dizaines d informateurs et de r pondants en entreprises R sultats La recension des crits identifie les caract ristiques de l orga nisation du travail en quipes semi autonomes processus d implantation et variables d terminantes fonctionne ment des quipes b n fices pour l organisation et pour les employ s Quant l effet sur la sant et la s curit du travail l issue de la recherche est plut t contradictoire Le rapport pr sente aussi les r sultats d un inventaire d exp riences connues Utilisateurs potentiels Les entreprises qui souhaitent implanter des quipes mi autonomes de travail et les chercheurs en organisation du travail int ress s aux nouvelles formes de prise en charge
37. Anticiper deux coups l avance Au lendemain de la crise du verglas un sondage d opinion men par CROP aupr s de Qu b cois francophones pla ait les infirmi res au premier rang des professions les plus estim es par la population devant les monteurs de lignes Il faut dire que si ces derniers ont eu plus que leur part de visibilit dans les m dias les infirmi res elles ont v cu au quotidien avec la population cile Michaud Jocelyne Champagne et Jocelyne Lamarche trois infirmi res de l h pital Charles LeMoyne Greenfield Park se sont r unies par une chaude journ e de juin 1998 pour voquer des souvenirs encore tr s proches L exp rience leur a prouv que la pr vention est la meilleure des conseill res Il faut toujours antici per deux coups l avance comme aux En f vrier 1998 checs lance C cile Michaud La praticienne se rappelle le froid intense laissait pr sager des fractures dues la surface glac e au redoux des blessures cause de la glace tombant des toits Le r tablissement de l lectricit entraf nerait des cas d intoxications caus es par des aliments trop longtemps non r frig r s et consomm s malgr les mises en garde Tout est arriv comme nous l avions pr vu mais nous tions pr tes recevoir les victimes explique Jocelyne Champagne PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 13 l h pital Charles LeMoyne tout l quip
38. Hiver 1999 Volume 12 n 1 E AA EaP LA RCHE PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 M M A i R E 4 MOT DE LA R DACTION Pri re de conserver 5 CHERCHEZ L ERREUR Le d neigement des toits en pente 7 Un an apr s la crise du verglas Les fruits de la pr vention La CSST se retourner sur un dix sous pr vention en t te Les monteurs de lignes la s curit au sommet des priorit s Les infirmi res anticiper deux coups l avance La sant publique de la Mont r gie au service des travailleurs 17 SANT ET S CURIT EN IMAGES 18 VIENT DE PARA TRE LA CSST RECHERCHE 19 VIENT DE PARA TRE L IRSST 20 Exposition au tolu ne L IRSST cr e un nouvel outil de surveillance biologique qui largit la gamme de ses m thodes d analyse 23 Maux de dos Auxiliaire familiale une profession risque 26 quipes semi autonomes de travail Vers une red finition des r les en sant et s curit du travail 28 Sablage au jet d abrasif Comment am liorer la pr vention 31 Troubles musculo squelettiques L lectromyographie pour mieux comprendre le lien entre l imp dance m canique du bras et les maladies occupationnelles 32 e NOUVELLES RECHERCHES DE L IRSST 34 DROITS ET OBLIGATIONS Ces travailleurs d ailleurs 35 e LA FILI RE ERGO Pr venir les LATR un processus continu REPORTAGES 36 e Pr venir les chutes lors du d neigement d un to
39. L expertise de notre quipe et nos fa ons de faire nous pla cent dans le peloton de t te affirme t il Il donne en exemple les processus d assurance qualit rigoureux les pro grammes d change interlaboratoires le souci constant d accro tre l expertise du personnel et les nombreuses accr ditations conf r es au laboratoire de l Institut La nouvelle m thode de sur veillance biologique de l exposition au tolu ne s inscrit dans cette foul e Li Photo Mario B lisle Indicateurs eJ e ee 0e PTT Le principal objectif de la surveillance biolo et ri sques gique est d estimer la quantit de contaminant Nicole M nard ayant p n tr dans l organisme afin de mieux Pour en savoir plus long ie 4 o US valuer le risque que court la personne expo s e de d velopper une atteinte sa sant Pour TRUCHON Ginette Robert TARDIF cela il ne suffit pas de mesurer les niveaux biologiques rencontr s la et Jules BRODEUR L utilisation de la suite d une l exposition il faut aussi pouvoir les comparer une valeur mesure de l o cr sol urinaire comme de r f rence tablie scientifiquement indicateur de l expositon professionnelle au tolu ne D veloppement et validation d un nouvel outil Rapport R 195 33 pages 5 voir bon de commande Ces valeurs de r f rence ou indices biologiques d exposition IBE reposent en g n ral sur la connaissance de la relation entre les niveaux am
40. MPARE 3 Le SOA Lo geveloppeme t f ek des cer pale Les missions de moteurs diesels cons tituent un m lange tr s complexe de gaz vapeurs et particules solides Sa composition varie en fonction des types de carburant et de moteur de la charge de travail de l entretien du v hicule de l ajustement et du traitement des gaz d chappement Plusieurs des substances mises sont reconnues car cinog nes pour l homme ou suspect es de l tre Parmi les effets des missions de moteurs diesels plusieurs tudes pid miologiques ont sugg r une inci dence plus lev e de cancers pulmo naires chez les travailleurs expos s alors que d autres n arrivaient pas aux m mes r sultats Jusqu pr sent il n appara t pas possible d tablir une relation dose r ponse au moyen de ces tudes 7 IRSST Le rapport r sume plusieurs bilans de connaissances ce sujet r alis s par des groupes d experts internatio naux et y ajoute des informations scientiques provenant d articles plus r cents Apr s tude de ces bilans les auteurs concluent que les missions de moteurs diesels sont probablement sources de cancers pulmonaires chez l homme la suite d une exposition long terme Ils recommandent que ces missions soient globalement consi d r es comme un agent carcinog ne professionnel probable et par cons quent que l exposition ces missions soit r duite au minimum Aussi qui
41. ON AU TRAVAIL HIVER 1999 La r ponse est venue promptement aux 25 Qu b cois qui le 29 octobre 1998 ont re u des certificats d actes de civisme des mains de l honorable Lise Thibault lieutenant gouverneur du Qu bec Gr ce ces personnes qui ont su pratiquer la r ani mation cardiorespiratoire RCR des vies ont t sauv es Cette c r monie protocolaire visait galement donner le coup d envoi au mois de la RCR S ils n ont pas h sit porter secours c est qu ils poss daient les automatismes que conf re une bonne formation en RCR essentielle une intervention rapide en cas d urgence l heure actuelle seulement 5 de la population est form e cette technique ce n est malheureusement pas suffisant souligne le D Alphonse Montminy copr sident de la Facult des soins avanc s de la Fondation des maladies du c ur du Qu bec Le D Montminy ajoute que davantage de vies pourraient tre sauv es si des d fibrillateurs appareils permettant d appliquer des chocs lectriques pour r tablir le rythme cardiaque taient accessibles dans un plus grand nombre d endroits publics tels les lieux de travail les centres sportifs et les r sidences pour personnes g es Une suggestion qui m rite r flexion D Louise Thiffault Lyne Gohier et Michel Dufour ont re u un certificat d acte de civisme du lieutenant gouverneur Lise Thibault Ces trois employ s de General Motors Sainte Th r se c
42. PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 S couristes en milieu de travail des employeurs Il y est mentionn par exemple que le fournisseur a 24 heures pour assurer un suivi et dix jours pour confirmer des dates de cours Voil donc quelques uns des l ments d une r orientation impor tante du programme Vous tes int ress Une liste des organismes offrant la formation peut tre obtenue dans les bureaux r gio naux de la CSST En s adressant l un de ces fournisseurs l employeur peut obtenir le formulaire Demande de formation de secouriste Une sub vention couvre les frais de formation et d inscription le mat riel p dago gique mais elle ne comprend pas la r mun ration du travailleur Une Coalition qu b coise des soins d urgence cardiaque C est en 1995 que la Fondation des maladies du c ur du Qu bec FMCQ a mis sur pied la Coalition qu b coise des soins d urgence car diaque Plusieurs organismes enga g s dans ce domaine dont la CSST en sont membres Son mandat consiste d abord faire la promo tion des soins d urgence cardiaque sur les plans politique social co nomique et thique En offrant un forum d change la Coalition faci lite l atteinte de consensus Ceci lui permet de poursuivre son but pre mier l avancement des services en ce qui a trait aux soins d urgence cardiaque dans toutes les localit s du Qu bec Fran ois Messier 48 PR VENTI
43. STE les chercheurs ont entrepris de combler un besoin de connaissances relatives aux facteurs de renversement des bennes basculantes aux principes de stabilit et leurs applications Le rapport contient d abord un bref compte rendu des principales publica tions r pertori es sur ce sujet Suivent des nonc s de principe de stabilit et un expos des principaux cas de renver sement dus la r partition des charges dans la benne et la pr sence d un vent lat ral constant ou turbulent Les auteurs ont mis au point divers mod les math matiques de v hicules et cr un logiciel de simulation o sont abord s les probl mes de renversement pour divers param tres de suspension Ils livrent les r sultats des calculs d quilibre des bennes baiss es ou lev es pour diff rentes conditions de chargement diff rentes suspensions et orientations entre le tracteur et la semi remorque Enfin ils produisent des r sultats de simulations de cas dyna miques o les forces d inertie jouent un r le important Des disquettes de d monstration pr sentent des anima tions de quelques cas de renversement dynamiques esse ssesesossceessesesseseeses Les missions de moteurs diesels revue sommaire de leur composition et des risques de d veloppement de cancer pulmonaire OSTIGUY Claude Jacques LESAGE Rapport R 194 IRSST juin 1998 32 pages 5 pe diesels de moteurs dei missions de Peur CO
44. Stathopoulos M Patrick Saathoff Centre des tudes sur le b timent Universit Concordia M Louis Lazure Programme soutien analytique IRSST Le jeudi 18 T vrien Utilisation optimale des nettoyants plancher pour r duire les risques de chute par glissade M Fran ois Quirion QI Recherche et D veloppement Technologique inc Le jeudi 18 mars Ergonomie participative bilan de cinq ann es de recherche et prospective Mme Marie St Vincent Programme s curit ergonomie IRSST Le jeudi 15 avril Le programme Pour une maternit sans danger Bilan et perspectives Mme Ren e Morin Direction de la pr vention inspection ESSI D Robert Breton CLSC Kat ri Endroit IRSST 505 boulevard de Maisonneuve Ouest Montr al Salle 1122 Heure 12h30 13h30 Acc s gratuit Aucune r servation n cessaire Renseignements 514 288 1551 poste 291 A PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 28 janvier 1999 Montr al Qu bec Activit de formation Mode d intervention lors d urgences chimiques 9 f vrier 1999 Qu bec Qu bec Activit de formation La pr vention des maux de dos par l activit physique et l ergonomie une approche int gr e Renseignements Secr tariat de l AQHSST Bureau 410 7400 boul Les Galeries d Anjou Anjou Qu bec HIM 3M2 T l 514 355 3830 T l c 514 355 4159 Courriel info aqhsst qc ca Site Web www aghsst qc ca 23 f vrier 1999 Montr al Qu b
45. Stone I Parmi les facteurs de risque valu s trois semblent contribuer la survenue de maux de dos le fait de ne pas faire usage d un l ve patient lorsque n cessaire de ne pas b n ficier d assistance pour le d placement des patients de dispenser des soins un b n ficiaire en convalescence Les choses ont chang es depuis 1990 le nombre de clients des services de soins domicile a augment dans une proportion de 95 et les cas confi s aux auxiliaires familiales n cessitent main tenant davantage de soins L usage d un l ve patient est nette ment plus r pandu dans les centres hospitaliers qu domicile Seule ment 45 7 des auxiliaires familiales rapportent se servir de cet appareil par rapport 90 des pr pos es C est videmment lorsque celui ci est n cessaire mais non utilis que le risque est pr sent Plusieurs raisons sont invoqu es pour expliquer cette abstention l quipement n est pas disponible l espace domicile n est pas suffisant l auxiliaire ne dispose pas du temps n cessaire ou bien en core le patient refuse de se pr ter cet exercice Les client les des services de soins domicile et des centres hospitaliers de soins de longue dur e sont majori tairement des personnes g es Cepen dant le temps consacr chaque type de b n ficiaires est r parti diff rem ment Ainsi les personnes ayant des incapacit s et les p
46. VAIL HIVER 1999 m Avant de commencer travailler il a fallu nettoyer le terrain en hauteur enlever les branches bris es coinc es dans une parure de glace tricot e serr e Marcel Castonguay pr sident du Comit provincial de sant s curit pr cise On doit souligner la parti cipation active et la collaboration des repr sentants des unit s syndicales techniciens et m tiers ils ont vu ce que les travaux devant tre ex cut s le plus rapidement possible le soient de fa on s curitaire La distribution de mat riel de s curit appropri tait aussi une priorit On a fourni pour 100000 de semelles antid rapantes nos gars aux militaires ainsi qu Photo Hydro Qu bec certaines quipes am ricaines explique Jean Fran ois Poliquin chef de la s curit pr vention secteur de la distribution raison de 16 heures de travail par jour la fatigue aurait pu peser lourd sur la s curit Au d but avec l adr naline les gens taient motiv s et travaillaient fort relate t il Au fil des semaines devant l ampleur du d sastre ils se sont sentis parfois d munis La pr sence constante des conseillers et les rappels quotidiens des mesures de s curit ont aid maintenir la vigi lance et le moral Pour Jean Fran ois Poliquin la grande innovation c est qu on a int gr la gestion de la s curit dans les situa tions de catas
47. a construction en vue de favoriser son utilisation 97 130 Les banques ou recueils de solutions apparaissent comme des moyens int ressants pour changer et diffuser l informa tion sur les m thodes et les outils de travail s curitaires Cependant avant de constituer une nouvelle banque ou un nouveau recueil de solutions l usage du secteur de la cons truction il semble n cessaire de repenser certains des para m tres qui les caract risent contenu pr sentation trans mission de l information etc afin d en accro tre l efficacit et l utilisation En effet plusieurs banques semblent ne pas par venir r pondre aux besoins des client les vis es Dans le contexte de la pr sente activit les chercheurs en collaboration avec des re pr sentants du secteur de la construction d termineront un sous secteur d activit bien pr cis et cibleront les utilisa teurs potentiels d une banque de solutions Ces derniers seront ensuite consult s afin d tablir des crit res qui r pondent leurs besoins La d marche qui conduira l la boration d une banque ou d un recueil de solutions pourrait par la suite servir d autres secteurs d activit Responsables Mich le Gervais Denise Chicoine Daniel Imbeau IRSST D termination des crit res de s lection de bottes de s curit utilis es pour le travail avec jets haute et tr s haute pression et ide
48. a tenu occup s les employ s de la Direction de la sant publique de la R gie de la sant et des services sociaux de la Mont r gie pendant ce qu ils ont appel l Op ration Verglas Sans compter que la plupart des quelque 80 employ s mobilis s taient eux m mes sinistr s ans un sens le fait d tre tou D ch s par cette crise a incit beaucoup de nos intervenants travailler fort pour aider les autres confie Luce Gervais coordonnatrice int rimaire en sant au travail la Direction de la sant publique En effet le sinistre provoqu par la tem p te de verglas a n cessit des inter ventions relatives presque tous les mandats de sant publique pr vention et contr le des maladies infectieuses pr vention des probl mes de sant men tale et des traumatismes sant envi ronnementale et sant au travail D s le 6 janvier 1998 la premi re cellule d urgence a mobilis cinq inter venants de l quipe environnement pour les cas d intoxication partir du 10 janvier les membres de l quipe des maladies infectieuses les ont rejoints des cas de gastro ent rite et de varicelle taient d clar s dans les centres de ser vices aux sinistr s Par la suite c est l influenza qui a frapp les sinistr s et le personnel des centres hospitaliers de la r gion L quipe des traumatismes n a pas t en reste 599 traumatismes fractures traumatismes cr niens br l
49. aire Zone tampon 2 m Corde de d limitation 450 c est pas cher 1 ce sujet voir Cherchez l erreur en page 5 l N I f Zone de d versement Garde corps ancr avec des contrepoids temporaires La m thode Pratt amp Whitney Canada Photo Pratt amp Whitney Les grands esprits se rencontrent sur les toits Au moment o Laurent Desbois Jean Arteau Andr Lan et l quipe de la CSST de Qu bec mettaient la derni re main leur m thode de d neigement la compa gnie Pratt amp Whitney Canada de Longueuil sur la Rive Sud de Montr al avait d j mis en application une technique similaire adapt e aux besoins de l entreprise Les toits plats ils connaissent Les nombreux b timents de l usine totalisent plus de 150 000 m de toiture Il n tait pas question de prendre le risque de voir un toit s crouler aussi a t on fait appel des entrepreneurs pour d glacer la structure Les ouvriers ont t avis s des mesures de s curit prendre Apr s avoir valu les risques selon la nature des travaux j ai donn des directives explique Fran ois Bonin coordonnateur en environnement sant et s curit pour les services techniques aux usines Selon la teneur des travaux casques et lunettes de s curit taient exig s par contre les semelles anti d rapantes taient obligatoires Mais surtout il fallait installer un p rim tre de s curit aut
50. ans les milieux de travail qu b cois Premier r pondant sp cialis aupr s d une victime il assure le relais avec les ambulanciers autres acteurs de la cha ne d intervention Son r le peut certes l amener sauver des vies mais aussi emp cher l aggravation de blessures et apporter un soutien en attendant l arriv e des services d urgence Le programme Secourisme en milieu de travail administr par la CSST depuis sa cr ation en 1984 s inscrit dans cette ligne de pens e La formation de secouristes d une dur e de 16 heures est donn e par des instructeurs en soins imm diats reconnus par la Fondation des ma ladies du c ur du Qu bec FMCQ Ce cours de secourisme g n ral est adapt au contexte des milieux de travail afin d aider les secouristes structurer leurs actions selon un plan d intervention en situation d urgence Ils y re oivent notamment de l infor mation sur la r animation cardio respiratoire RCR le contr le des h morragies les br lures les trauma tismes divers les intoxications la d sobstruction des voies respiratoires l tat de choc etc En vertu du R glement sur les normes minimales de premiers secours et de premiers soins les employeurs ont l obligation d assurer la pr sence sur les lieux de travail d au moins un secouriste qualifi pour chaque quart de travail Ainsi chaque ann e plus de 50000 travailleurs qu b cois re oivent le certi
51. arche et des outils valid s seront disponibles pour d autres entreprises du secteur m tal et lectrique Responsables Marie St Vincent Denise Chicoine Chantal Tellier IRSST Monique Lortie Marcel Simard Julio Fernandez Universit du Qu bec Montr al quipements de protection Recherche sur les qui pements de protection des boueurs 97 123 En 1992 PIRSST a r alis une vaste tude des risques d acci dent dans la collecte des ordu res m nag res Dans la foul e de cette activit les chercheurs r pondront la demande d aide de l Association sectorielle transport et entreposage pour l application d une des recom mandations du rapport en pro posant aux travailleurs des bottes et des gants adapt s leur t che Les crit res de choix de ces quipements de protection indi viduelle seront d termin s avec la collaboration d boueurs et de gestionnaires en fonction des caract ristiques des situa tions de travail Sur cette base on d terminera quels sont parmi les quipements actuelle ment offerts sur le march ceux qui r pondent le mieux aux crit res identifi s Dans une phase ult rieure de la recherche ces quipements feront l objet de tests sur le terrain Responsables Denis Gigu re Daniel Imbeau IRSST Serge Guertin Ergo Norme Divers D finition des para m tres d une banque ou d un recueil de solu tions pour le secteur de l
52. atients en phase terminale n cessitent une plus grande attention de la part des pr pos es Les tests r v lent que m me si les patients en phase postop ratoire accaparent g n ralement moins de 10 du temps des deux groupes les interventions Photo Tamara Reynolds Tony Stone Images aupr s de ce type de client le sont consid r es comme porteuses de risques pour les auxiliaires familiales Une situation plus complexe Pour le D Th riault cette recherche ne repr sente qu un premier pas dans la compr hension d une situation qui s av re beaucoup plus complexe qu on ne l avait cru l origine En effet m me en neutralisant les fac teurs de risques professionnels iden tifi s une diff rence persiste entre les deux groupes C est donc dire que d autres l ments sont potentiellement l oeuvre On pourrait par exemple se questionner sur le niveau de stress que subissent les auxiliaires familiales le nombre de domiciles desservis le degr de satisfaction au travail Le sujet pourrait tre approfondi davan tage mais cette tude r v le tout de Auxiliaires familiales Dans l dition de mars avril 1999 de Pr vention au travail nous publierons un article sur les r sultats d une recherche qui porte sp cifiquement sur la sant la s curit et l orga nisation du travail dans les emplois de soins domicile m me quel point il est pertinent d appliquer des programmes de pr
53. biants de contaminants et les concentrations biologiques dose externe dose interne Conjugu e la surveillance environnementale la surveillance biologique peut ains tre utile pour valuer l exposition d un groupe de travailleurs de m me que la contribution de l expo sition par voies cutan e et digestive ou encore l efficacit des moyens de protection Dans quelques cas dont le plomb le cadmium et le monoxyde de carbone les connaissances scientifiques ont galement permis d tablir la relation entre la concentration du param tre biologique et certains effets sur la sant dose interne effets La surveillance biologique peut alors tre utilis e sur une base individuelle pour valuer la fois l exposition des travailleurs et le risque de dommages fonctionnels d faut de conna tre au moins l une de ces relations la port e des donn es de surveillance biologique est plus restreinte mais demeure n anmoins utile Par exemple elles peuvent tre utilis es afin de confirmer l absorption d un contaminant ou de comparer les expositions selon diff rents proc d s ou postes de travail Q 22 PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 Maux Point de d part En 1992 des donn es publi es par l Association pour la sant et la s curit au travail secteur affaires sociales ASSTSAS soulignaient l importance desl sions professionnelles et plus particuli rement des maux de dos chez les auxiliaires familiales de
54. cement propos soit la mesure de l ortho cr sol Responsables Ginette Truchon Programme hygi ne et toxicologie IRSST Robert Tardif2 et Jules Brodeur3 Universit de Montr al Partenaires Deux usines de peintures commerciales et un fabricant d encres commerciales pour l obtention de donn es de surveillance environnementale et biologique R sultats La mise au point l implantation et la diffusion d une m thode analytique de d termination de l ortho cr sl urinaire la validation d un indice biolo gique d exposition au tolu ne fond sur la mesure de l ortho cr sol urinaire qui fournit une nouvelle r f rence plus pr cise sp cifique et sensible que la mesure de l acide hippurique Utilisateurs potentiels Les intervenants en sant au travail principalement les m decins et les hygi nistes industriels qui mettent en uvre des programmes de sant au sein d tablissements o la pr sence de tolu ne est soup onn e ou confirm e 20 PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 Exposition L IRSST cr e un nouvel outil de surveillance biologique qui largit la gamme de ses m thodes d analyse en laboratoire usage courant dans de nom D breuses industries o il entre notamment dans la composi tion de peintures de colles et d encres commerciales le tolu ne pr sente des risques toxiques pour la sant des personnes expos es dont celui d une d pression du syst me nerveux central
55. de 18 kilos Newton 4000 1b d faut de l un ou lautre Jean Arteau et Andr Lan proposent d utiliser les embrasures de portes ou de fen tres pour y caler une poutre transversale laquelle la corde sera attach e La poutre prendra appui sur les jambages des fen tres l in t rieur de la maison reportant ainsi sur les murs la traction exerc e sur la corde Celle ci passant par l ouver ture de la fen tre remonte sur le toit pour redescendre sur le versant oppos o l ouvrier sera solidement retenu Andr Lan a calcul la charge pour diff rentes largeurs d ouverture Ainsi pour une fen tre ayant jusqu 1 1 m de largeur on utilisera deux pi ces de bois de 5 cm sur 15 cm accol es dont la longueur exc dera de 64 cm louverture de la fen tre afin de four nir 32 cm d appui de chaque c t Pour une ouverture allant jusqu 1 7 m on emploiera plut t deux pi ces de 5 cm sur 20 cm Les pi ces de bois seront plac es le plus grand c t couch pour fournir la r sistance n cessaire Il revient chacun de trouver les meilleures fa ons de faire tenir la poutre en place de prot ger la pein ture du cadre de la fen tre ou d viter de refroidir la maison escabeau chif fons pellicule de plastique Une fois qu on leur a appris le principe les gens sont assez bricoleurs pour trouver des solutions estime Jean Arteau Le document produit par les deux chercheurs est tout
56. de Yamaska raconte Dans cer taines entreprises la g n ratrice n tait pas assez puissante pour fournir la fois clairage et ventilation On a pens qu il tait plus important de voir clair que d a rer les lieux Mais on a oubli que les chariots l vateurs au propane d gagent des gaz de combustion et on s est retrouv avec des concentra tions tr s lev es de CO Une vingtaine d inspecteurs de la CSST se sont ren dus dans les usines pour valuer la situation Dans l une d elles ils ont demand l employeur de fermer une cabine de peinture Dans une autre il ont vu ce que les g n ratrices soient plac es l ext rieur de mani re ce que les vents ne favorisent pas un retour de CO dans les conduits de ventilation Enfin dans au moins deux entreprises ils ont fait installer des appareils de mesure du taux de monoxyde de car bone Ayant eu vent que certains d tec teurs de CO utilis s par les inspecteurs avaient flanch QIT entreprise de la r gion de Sorel leur a pr t les siens confirmant le climat d entraide pr sent en Mont r gie pendant la crise pour suit Pierre Priv PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 91 Op ration for ts ferm es Le verglas a fait d normes ravages dans les for ts du Qu bec particu li rement dans les Laurentides et l Outaouais Beaucoup de b cherons y travaillaient plein r gime De janvier mars et jusqu la fonte des n
57. de la respiration R chauffer la personne le contact direct est le moyen le plus rapide Rigidit musculaire Lui donner une boisson ti de sucr e mais non alcoolis e Pour recevoir gratuitement Pr vention au travail ou en t l phonant le magazine Pr vention au travail Abonnement Qu bec aux num ros suivants il vous suffit d en faire la demande 525 rue Louis Pasteur 514 875 4444 en crivant l adresse suivante Boucherville Qu bec J4B 8E7 1 800 667 4444 sans frais
58. de la sant et de la s curit du travail 26 PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 organisation du travail dont L les quipes semi autonomes de travail constituent une nou velle forme int resse videmment PIRSST Une meilleure compr hen sion de ce mode de fonctionnement et de ses effets sur la sant et la s curit du travail permettra de proposer des avenues de recherches pertinentes dans ce domaine D abord bien d finir le ph nom ne Une quipe semi autonome de travail c est un groupe de travail leurs qui peut prendre des d cisions de gestion et modi fier des fa ons de proc der r sume Mario Roy directeur du tout nouveau programme de doctorat professionnel en administration DBA l Universit de Sherbrooke Dans une telle quipe pour suit le chercheur les membres assument les res ponsabilit s qui traditionnellement choieraient au contrema tre Le groupe intervient donc dans les op rations et les t ches courantes l orga nisa tion l encadrement et les strat gies Pour ce qui est de la sant et s curit du travail une faible majorit des groupes est consultative 53 et pr s du tiers 32 d cision nelle Par exemple dans un groupe de six travailleurs l un est responsable du budget un autre des contacts avec le reste de l organisation un troisi me de la sant et de la s curit du travail Comme il y a rotation tous les six mois apr s trois a
59. de leur r cente exp rience Nous avons appris planifier et anticiper soutient Jocelyne Lamarche Il faut se pr parer mentalement et tout orches trer par crit il faut imaginer ce qui pourrait arriver de pire Apprendre des catastrophes La r gion du Saguenay a t durement prouv e par les pluies diluviennes en 1996 et les infirmi res ont tir des le ons de cette catastrophe natu relle Plusieurs ont spontan ment offert de mettre leur expertise au service du triangle de glace Huit infirmi res du Complexe hospitalier de la Sagamie Chicoutimi dont l infirmi re coordonnatrice Agathe Larouche d sign e chef de mission se sont rendues l H pital du Haut Richelieu Nous nous sommes Photo Agathe Larouche retrouv es dans une situation d urgence semblable celle que nous avions v cue note t elle Notre exp rience du d luge nous avait appris tre efficaces avec les moyens du bord Les infirmi res du Saguenay ont rapidement pris la situation en main et instaur diverses mesures de pr ven tion Il n y avait que deux toilettes et deux lavabos la disposition des per sonnes h berg es au sous sol 85 per sonnes g es dont plusieurs en perte d autonomie Nous avons d sinfect les toilettes apr s chaque usage pour viter que se propage la gastro ent rite Nous avons aussi d sinfect les tables apr s chaque repas Pour pr venir les erreurs le
60. de nous Cascades Monsanto Cordon Bleu etc E PT Dans La qu te du sens le psy chologue Rollo May soutient qu une crise est exactement ce qu il faut pour nous amener d couvrir le vrai sens des choses B TP Tout fait Sens et crise vont ensemble Si professionnellement je m int resse autant aux crises c est pour essayer de comprendre comment il est possible de les pr venir de mieux agir quand elles surgissent et de favo riser un apprentissage profond Une crise r v le toujours quelque chose qu on n a pas vu Celle du verglas a montr notre d pendance l lectricit autant Hydro Qu bec qu aux consommateurs C est clair net pr cis Personne ne croyait que le r seau pou vait l cher de fa on aussi foudroyante et spectaculaire Or quand on est persuad que a ne peut pas arriver on Thierry C PAUCHANT et collaborateurs La Qu te du sens G rer nos organisations pour la sant des personnes de nos soci t s et de la nature Montr al ditions Qu bec Am rique Collection Presses HEC 1996 gi PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 ne fait rien pour se pr parer pour pr venir R sultat tout le monde s est fait coincer les citoyens les services pu blics le gouvernement Hydro Qu bec Hydro Ontario M PT Sommes nous trop confiants E TP Trop arrogants trop indiff rents peut tre Nous sommes per suad s que tous nos probl mes peuvent
61. des 5 ann es pr c dant la recherche soit auparavant Cette proportion est de 36 3 chez les pr pos es aux b n ficiaires L examen des donn es sous l angle de l ancien net indique toutefois que cet cart pourrait tre sup rieur puisque les don n es transmises par les employ es embauch es en cours d tude s av rent plus pertinentes En effet on d c le moins de maux de dos chez les auxi liaires ayant plus d anciennet En fait les auxiliaires familiales de 55 ans et plus sont les r pondantes qui rappor tent le moins de lombalgies Selon le D Th riault et la chercheure Dina Hamd un effet de s lection naturelle pourrait loigner du travail les plus exp riment es des auxiliaires fami liales affect es par des l sions aux dos D autre part chez les deux groupes de travailleuses la part des lombalgies attribu es aux activit s professionnelles est relativement plus lev en 1992 3 PROTEAU R A 1998 Guide de r f rence des soins domicile ASSTSAS p 12 24 PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 qu en 1988 Il s agit d une augmenta tion de l ordre de 20 60 chez les pr pos es et de l ordre de 26 63 chez les auxiliaires Par exemple alors qu en 1988 le quart des auxiliaires familiales soutenaient avoir t affec t es par des maux de dos d origine pro fessionnelle en 1992 ce sont deux auxiliaires sur cinq qui rapportent un tel fait S il est perm
62. e ment de terre ravage Lisbonne causant 100000 morts Une pol mique oppose alors Voltaire qui accuse la Providence et Rousseau qui met en cause l im pr voyance des hommes Les sciences du danger analysent la mani re dont la conscience du danger se forme dans l esprit collectif On constate que cette conscience fait l objet presque syst matiquement de ce que les psychana lystes appellent un refoulement Prenons le cas du V suve on note des signes pr curseurs d une ruption pro chaine sans que pour autant les popu lations menac es aient modifi leur comportement Illustration Ninon Pelletier Juin 1996 H PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 l archipel qui enseigne M Kervern est polytechnicien ing nieur des mines et dipl m de l Institut d tudes politiques de Paris Expert aupr s de l Organisation mondiale de la sant OMS il est galement membre du Comit scien tifique de l Institut europ en des cindyniques et pr sident d honneur de l Association fran aise des cadres dirigeants pour le progr s social et conomique Selon l minent sp cia liste la d marche de s curit dans les usines est au c ur m me des cindyniques Chimie m tallurgie nucl aire a rospatiale ont induit des politiques s curitaires Cela a conduit les ing nieurs mettre au point des techniques d analyse de pr vention et de d tection du danger tr s avanc
63. e dans un environnement dynamique et enrichissant J esp re ainsi le com pl ter en un peu moins de deux ans Il demeure cependant prudent Il a d j go t aux al as de la recherche Un calendrier est parfois difficile respecter Tout n avance pas toujours aussi vite qu on le voudrait Il prend les choses au jour le jour J volue dans un domaine que je ne connaissais pas ou tr s peu il y a seulement quelques mois J ai appris beaucoup en peu de temps Et plus j en sais plus je me pose de questions L Isabelle Labarre Le programme de bourses de l IRSST St phane Bouchard est l un des tudiant b n ficiant du programme de bourses de l IRSST Celui ci vise com bler l cart qui existe entre les besoins de recherche et le nombre de personnes actives en sant et en s curit du travail au Qu bec Pour obtenir des informa tions sur le programme de bourses de l IRSST on peut t l phoner au 514 288 1551 t l copieur 514 288 0998 PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 31 Bruit et vibrations Caract risation mod lisation et r duction du bruit des syst mes surpresseurs fixes et mobiles 97 022 Les surpresseurs fixes ou mo biles sont largement utilis s au Qu bec pour le chargement et le d chargement de camions transportant des produits tels que farine ciment ou chaux Ces surpresseurs exposent les travailleurs des niveaux de bruit lev
64. e Lortie Universit du Qu bec Montr al valuation d une d marche d intervention et d outils d analyse du travail destin s la pr vention des maux de dos dans le secteur m tal et lectrique 97 059 L industrie de la fabrication de produits en m tal conna t une forte incidence de maux de dos Or il n existe pas actuellement d outils ou de d marche valid s adapt s des t ches non r p ti tives comme celles qui existent dans ce domaine La pr sente recherche r ali s e pour r pondre la demande de l association paritaire du secteur de la fabrication de produits en m tal et lectri ques a pour but d implanter et d valuer une d marche de pr vention ainsi que des outils d analyse du travail et de for mation des travailleurs adapt s aux probl mes des maux de dos dans cette industrie Deux groupes d ergonomie paritaires seront constitu s dans autant entreprises Form s et encadr s par des ergonomes leurs mem bres cibleront les situations risque les analyseront l aide d outils sp cialement cr s pour le projet et implanteront des solutions Divers l ments de cette d marche seront valu s par l quipe de recherche multi disciplinaire effets directs sur les situations de travail ana lys es effets indirects sur des aspects plus larges de l orga nisation formation et prise en charge des comit s d ergo nomie Au terme du projet une d m
65. e folle qui nous ferait tourner en rond Pour Hydro Qu bec a peut vouloir dire renforcer les lignes Beaucoup de solutions sont possibles et la Commission Nicolet devrait faire la NATIONALE Notre ambition est de nous bien pr parer pour affronter l an 2020 parce qu ce moment l ce ne seront pas des c bles lectriques qui vont tomber pr vient M Pauchant il faut ren forcer la volont de s engager de l tat Nos gouvernements sont res ponsables de la protection du bien commun Dans n importe quel pays d mocratique cette protection est avant tout assur e par le gouverne ment Trois il faut responsabiliser les citoyens et citoyennes Je le r p te depuis Saint Basile le Grand on a fait des progr s On est capable d sormais d intervenir si la catastrophe est loca lis e dans le temps et l espace Mais si elle perdure et touche beaucoup de monde c est la crise Et a ne va pas sans cons quences Au Saguenay et dans le triangle noir de nombreux in tervenants taient eux m mes sinistr s Certains ont v cu des d chirements lumi re l dessus Deux des dilemmes Devaient ils tre respon sables par rapport leur profession ou songer d abord leur famille De telles situations g n rent des para doxes et on ne sait pas trop comment s en sortir C est donc pour apprendre g rer les crises les paradoxes les d pendances que diverses instances o
66. ec Activit de formation Les diff rentes fa ons de mener une intervention ergonomique la CSST Renseignements Association canadienne d ergonomie R gion du Qu bec C P 372 Succursale B Montr al Qu bec H3B 3J7 T l 514 990 1533 24 f vrier 1999 Montr al Qu bec Activit de formation L ergonomie Comment intervenir 10 mars 1999 Montr al Qu bec Activit de formation L intervention d urgence Renseignements Secr tariat de l AQHSST Bureau 410 7400 boul Les Galeries d Anjou Anjou Qu bec H1M 3M2 T l 514 355 3830 T l c 514 355 4159 Courriel info aqhsst qc ca Site Web www aqhsst qc ca 16 au 18 mars 1999 Paris France 6 Forum Contaminexpert Renseignements ASPEC 10 boulevard Diderot 75012 Paris FRANCE T l 1 44 74 67 00 T l c 1 44 74 67 10 Courriel info aspec asso fr Site Web www aspec asso fr 25 mars 1999 Montr al Qu bec Conf rence La violence en milieu de travail Renseignements Secr tariat de l AQHSST Bureau 410 7400 boul Les Galeries d Anjou Anjou Qu bec H1M 3M2 T l 514 355 3830 T l c 514 355 4159 Courriel info aqhsst qc ca Site Web www aqhsst qc ca 2 avril 1999 Montr al Qu bec Activit de formation Apprentissages en situations de travail rotations et variabilit Renseignements Association canadienne d ergonomie R gion du Qu bec C P 372 Succursale B M
67. eiges c est la grosse saison pour eux La Direction r gionale de l Outaouais de la CSST a re u des plaintes de b cherons et d pouses de b cherons inqui tes de voir leurs conjoints tra vailler dans des lieux devenus haute ment p rilleux La couche paisse de verglas sur les arbres a videmment entra n le bris de branches Si cer taines sont tomb es d autres prises dans un filet de glace ont vir en chicots selon le jargon du milieu De vrais faiseurs de veuves car un chicot arbre mort ou branche ne pr vient pas quand il tombe Autre danger des arbres ou des branches ayant ploy sous le poids de la glace sont devenus des arcs Si d aventure un travailleur les scie c est le coup de fouet quasi assur lib r e de sa gangue glac e l arc se d tend et de vient une fl che parfois mortelle L inqui tude des femmes et de plusieurs b cherons conscients du danger tait donc bel et bien fond e Nous avons commenc par faire une v rification visuelle explique Pierre Benoit alors directeur r gional de la CSST en Outaouais Le spectacle tait d solant et il tombait sous le sens qu il tait impensable de laisser des b cherons travailler dans de telles R in a EE F 3 m e 2 3 conditions Nous avons alors fait trois choses d abord nous avons consult Environnement Canada pour bien d li miter la zone sinistr e Ensuite avec
68. elques suggestions chauffer le poste de travail quand c est pos sible sinon pr voir un abri chauff proximit du lieu de travail prot ger le poste de travail du vent par un cran ou r gler le syst me de ventilation m canique de fa on viter les cou rants d air fournir des appareils ou des outils qui ne n cessitent pas d tre actionn s mains nues ou encore recouvrir les poign es et les tiges m talliques d un isolant thermique La formation et la sensibilisation des travailleurs permettent de r duire les risques Avis ceux qui travaillent en hauteur particuli rement aux mon teurs de lignes Si vous tes deux en haut d un poteau regardez vous et surveillez vous mutuellement conseille le D Ricard Il appartient aussi aux employeurs de limiter la charge de travail pour viter la transpiration excessive d ins taurer des p riodes d alternance travail r chauffement et d organiser la journ e de fa on favoriser l accom plissement des t ches durant les heures les plus chaudes Toutes ces mesures ne sauraient tre efficaces si le travailleur n est pas convenablement v tu La technique de la pelure d oignon est recommand e plusieurs couches de v tements isolent mieux qu un seul gros manteau car l air entre chaque v tement a une propri t isolante Il existe maintenant de nombreuses mati res qui n emp chent pas l vapo ration de la sueur to
69. ement tait pr t en cas de sinistre interne Daniel Laframboise directeur des ressources financi res et techniques et Micheline Ulrich directrice des soins infirmiers au retour d une tourn e d inspection D autres pr dictions n ont pu tre v rifi es parce que l intervention des infirmi res de Charles LeMoyne a enray le mal avant qu il se manifeste Ainsi elles ont vaccin la client le et le personnel contre l influenza puis surveill malgr tout les sympt mes de cette maladie isolant des patients au besoin En h modialyse elles ont d sortir r guli rement des malades dans les corridors afin d ouvrir les fen tres et de d sinfecter les locaux J tais tellement pr occup e par l aseptie et la qualit de l environnement que je me suis sentie comme Florence Nightingale celle qui a fait entrer la profession d in firmi re dans l re moderne confie Jocelyne Champagne m PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 Photo Catherine Beaudin Les personnes souffrant de gastro ent rite ont t isol es pour pr venir les risques de contamination Le Centre hospitalier de la Rive Sud tant d j pourvu d un plan de mesures d urgence bien structur le personnel en a profit tout de m me pour raffiner ses strat gies Lorsque notre journaliste a rencontr les infir mi res elles mettaient la derni re main un exercice d vacuation en s inspi rant
70. en a norm ment remarque Mario Roy Nous avons trouv plus de 1000 docu ments traitant des quipes semi autonomes parmi lesquels environ 300 articles et monographies nous sont apparus int ressants Cependant ces tudes se contredi sent l une l autre constate Mario Roy certaines notent une r duction des acci dents d autres une augmentation des maladies li es au stress d autres encore une d t rioration de tous les indices de sant et de s curit au travail De toute vidence il manque un cadre conceptuel qui permettrait d accumuler et d analyser les connaissances issues des recherches men es sur ces groupes depuis de nombreuses ann es KAUT autonomes Pourcentage d quipes semi autonomes de travail habilit es prendre des d cisions sur chacune des activit s retenues dans 34 tablissements pour un total de 450 quipes semi Niveau 1 Op rations courantes et t ches autonomes de travail Toutes les M nage des lieux de travail 92 6 entreprises contact es nous ont dit tre int ress es par cette formule et Fonctionnement interne de l quipe 79 4 en envisager l adoption si ce n tait Entretien de base des quipements 75 9 d ja fait Assignation du travail des membres de l quipe 70 6 Le partage des responsabilit s A en SST une priorit CEEE produits GE L tude d entreprises manufacturi res Contacts avec les fournisseurs d outillage et d accessoires 60 6 qu b
71. ent cr des instituts mobilis des ressources et des nergies pour d fendre le territoire Par contre on a fait tr s peu de chose pour nous lib rer de nos d pendances Regardez les grands cataclysmes qui frappent divers pays Ils tuent plus de monde que les conflits arm s Il existe un risque que j appelle techno naturel et qui est de plus en plus grand d an n e en ann e E PT Des gens estiment que plusieurs personnes g es se sont habilement tir es d affaires pendant la crise du verglas mieux que les plus jeunes E TP Elles ont connu le chauffage au bois la vie sans lectricit Elles avaient pr vu un po le combustion lente des bougies etc Elles taient moins d pendantes moins presse boutons Il faut que les citoyens ap prennent se prendre en main se responsabiliser En Nouvelle Z lande une loi stipule que les habitants et les entreprises doivent en cas de d sastre majeur tre autonomes pendant 48 heures Cela sous entend avoir des r serves de bois d eau de vivres etc des infrastructures appropri es l chelle locale et nationale E PT Quelles le ons devrions nous tirer du d luge du Saguenay et de ce que vous pr f rez appeler crise de l lectricit plut t que crise du verglas E TP Trois choses qui touchent tout le monde Un nous devons renforcer nos syst mes technologiques sans pour autant nous engager dans une course technologiqu
72. entrepreneurs mal inform s et croyant bien faire ont tent d co nomiser en sacrifiant la ventilation Avec pour r sultat une accumulation de contaminants Il y a eu malheureu sement quelques cas d intoxication l ammoniac cause de cette situa tion d plore le D Nadeau Mais de fa on g n rale le message de la sant publique et des inspecteurs de la CSST est bien pass Parfois certains probl mes se r glent d une fa on surprenante Le m decin raconte Un vendredi soir l inspecteur de la CSST appelle un employeur et lui signale que certains de ses travailleurs ont port plainte cause de la pr sence de CO L ins pecteur prend rendez vous pour le lundi matin Le patron le re oit et lui annonce avec un sourire mi figue mi raisin Le probl me de ventilation est r gl le toit s est croul Communiquer pour mieux pr venir L exp rience de la temp te de verglas est venue rappeler que l on ne contr le pas la nature Mais heureusement on peut ma triser les risques Parmi les recommandations retenir le D Nadeau pr conise la vaccination de tous les travailleurs de la sant ainsi que des malades contre l influenza afin de les prot ger et de limiter les possi bles complications Bien qu ils en retirent un b n fice individuel le taux de vaccination des travailleurs de la sant est assez faible soit 30 Pour ce qui est de la pr vention des
73. es en for t a permis aux inspecteurs de la CSST d autoriser la reprise graduelle des travaux dans 11 chantiers Dans deux autres o les chicots taient tr s nombreux un exploitant a utilis une abatteuse m canis e pour les feuillus machine rare co teuse mais s re Finalement deux chantiers sont rest s ferm s Bilan de l op ration Z ro accident pendant la crise du verglas r pond M Benoit Et des b n fices int ressants nous avons affirm notre leadership tout en nous rapprochant des gens du milieu et aussi de ceux du minist re des Ressources naturelles Nous avons appris travail ler ensemble et nous ne pouvons que nous r jouir de l initiative des exploi tants en ce qui a trait la formation donn e aux travailleurs Monique Legault Faucher L Y LES MONTEURS DE LIGNES La s curit au sommet des priorit s Il y a peu de m tiers plus dangereux que celui de monteur de lignes Mais quand aux risques habituels s ajoutent la tension d une situation de crise et des conditions climatiques exceptionnelles la s curit doit tre la hauteur s les premi res heures du ver D glas les monteurs de lignes d Hydro Qu bec ont t amen s pied d uvre Alors que la situation empirait les entrepreneurs priv s ont leur tour t conscrits puis on a fait appel aux coll gues d ailleurs au Canada Enfin les monteurs am ri cains sont ve
74. es erreurs ations Ronald DuRepos Illustr PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 E Les corrections Le secret pour ne pas tomber c est de ne pas monter Il est possible de d nei ger un toit en pente condition qu il ne soit pas glac en utilisant un r teau de toit muni d un long manche Mais comme Bernard n avait pas de rateau et qu il devait monter pour d neiger il s est prot g en cons quence Pour viter certaines acrobaties il n a pas h sit demander l aide de Max son voisin qui lui sera d ailleurs d une grande utilit au cours de l op ration g PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 Les erreurs assur e et la chute instable fixe La protection individuelle Bernard porte un harnais de s curit conforme la norme CSA 7Z259 10 M90 Un cordon r tractable muni d un dispositif de blocage limite la chute au minimum Et un absorbeur d nergie permet de r duire consi d rablement le choc au moment de l impact Le harnais a t fix un ancrage au moyen d une corde de 16 mm en nylon et d un coulisseau Illustrations Ronald DuRepos Bernard ne porte aucun quipement de protection contre les chutes S il glisse ou perd pied c est la pirouette 2 L chelle est dress e l oblique et pos e sur une base Aucune attache ne permet de la maintenir en position 4 L chelle est de la m me hauteur que le toit Pour b n
75. espace o circulent des chariots l vateurs on met en danger la vie des travailleurs Idem quand on installe la g n ratrice pr s d une porte d entr e ou de garage pr s d une prise d air ext rieure ou encore l int rieur avec un tuyau d chappement de fortune qui fuit Une g n ratrice c est comme une voiture en marche sauf que les gens ont moins peur et prennent plus de risques avec une g n ratrice ajoute l inspecteur Qu elle soit portative ou industrielle la g n ratrice install e l ext rieur du b timent doit l tre loin d une porte d une entr e ou d une prise d air et en tenant compte de la direction des vents de mani re ce que les ma nations n entrent pas l int rieur Il ne faut jamais ajouter d essence la g n ratrice pendant qu elle fonctionne ce qui veut dire couper le courant dans le b timent le temps de faire le plein On doit aussi respecter scrupuleusement le manuel d utilisation du fabricant et faire r guli rement les mises au point n cessaires un moteur en bon tat rejette moins de CO Ne jamais utili ser de chariot l vateur si la ventilation ne fonctionne pas Une s rie de me sures somme toute assez simples mais vitales G n ratrice cologique l eau de rose E md en ee va L L Pt e L Un bijou de miniguide pour neutraliser les empoisonneurs Comment savoir si les
76. ficat de secouriste valide pour trois ans Actuellement 154000 travailleurs en poss dent un ce qui repr sente 37 de toute la population qu b coise form e en RCR Des r sultats probants Programme revu en 1999 Quinze ans apr s sa mise sur pied le programme Secourisme en milieu de travail fait peau neuve Le choix d un nouveau logo la croix bleue six branches symbole international des soins d urgence pr hospitaliers t moigne d ailleurs de la volont de la CSST d int grer les travailleurs secouristes au milieu pr hospitalier Depuis le 1 janvier 1999 la suite de diverses consultations au pr s des organismes de formation il a t convenu de rendre les cours plus accessibles et plus complets Plusieurs dates doivent maintenant tre pro pos es aux employeurs ayant fait une demande de formation Quant aux cours ils doivent tre donn s l in t rieur d un rayon de 40 km et moins de 30 minutes de distance des lieux de travail Les organismes reconnus comme fournisseurs doivent galement cou vrir enti rement et seulement la r gion o ils sont tablis tant pour les petites que les grandes entreprises Finalement leur offre de service doit tre compl te c est dire que les cours doivent s adapter aux diff rents besoins des clients Afin de baliser les communications entre fournisseur et client la CSST a galement labor un Protocole d intervention aupr s
77. ficier d un appui stable elle devrait le d passer O Comment Bernard peut il avec une pelle dans la main se retenir aux montants O et comment s attacher Bernard a choisi d utiliser l ancrage fix sur le fa te du toit A Il aurait pu aussi passer la corde autour de la chemin e en ma onnerie B Autres choix installer un ancrage permanent en acier viss dans le solage en b ton sur le c t oppos au versant du toit sur lequel il doit monter C placer des pi ces de bois ou un profil d acier l int rieur des fen tres du mur oppos D Dans ces deux derniers cas la corde part de l ancrage et fait le tour de la maison pour rejoindre le versant du toit sur lequel Bernard travaille Tous ces an crages doivent offrir une r sistance la rupture de 18 kilos Newton 4000 lb L utilisation d une chelle L chelle est dress e bien droite et elle repose sur une base solide En d pas sant le toit d au moins 90 centim tres elle b n ficie d un appui solide sur ses deux montants Max l a fermement maintenue en position stable tout le temps que Bernard effectuait son ascension Les mains libres celui ci a pu se retenir aux montants de l chelle La pelle a ensuite t hiss e l aide d une corde Maintenant qu il est en toute s cu rit sur le toit Bernard n a plus qu pelleter Esp rons qu la prochaine temp te il aura achet un r teau de toit long manche Claire Poul
78. gnements Fondation des maladies du tions et les droits d inscription des nouveau n s l tat c ur du Qu bec Service de promotion de la sant civil Or seul le Bureau du directeur de l Etat civil peut 465 boul Ren L vesque Ouest 3 tage Montr al le faire L inscription est sans frais si elle est faite avant Qu bec H2Z 1A8 Li CC 30 jours PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 53 Jectives U RG EN C E Soignons nos d pendances Professeur titulaire l cole des hautes tudes commerciales de Montr al chercheur et consultant en entreprise Thierry Pauchant navigue depuis des ann es dans les eaux tumultueuses des urgences et des catastrophes Ce qu il a nous dire est d une importance capitale E Pr vention au travail Le livre La Qu te du sens G rer nos organisations pour la sant des personnes de nos soci t s et de la nature que vous avez cosign avec un collectif de penseurs a brass la cage dans le milieu des affaires E Thierry Pauchant Oui Le sens du travail est h las en train de se perdre Les gens n ont plus de rep res Ou s ils en ont c est le bottom line Mais travailler juste pour maximiser les pro fits a ne fait pas sens Dans ce livre mes coll gues et moi avons voulu montrer comment les entreprises peu vent g n rer du sens et des sous tout la fois Plusieurs y sont parvenues chacune sa fa on Ben amp Jerry Body Shop plus pr s
79. ier Collaborateurs Suzanne Blanchet Anne Marie Mesa Jacqueline Moreaux Micheline Paquin Claire Pouliot Guy Sabourin H l ne Savard Claire Thivierge Marc Tison R vision Lucie Duhamel SECTION IRSST Directeur g n ral de l IRSST Jean Yves Savoie Directrice des communications et r dactrice en chef Fran oise Cloutier Coordonnatrice la r daction et la production Marjolaine Thibeault Collaborateurs Mario B lisle Gil Jacques Bernard La Mothe Danielle Mass Nicole M nard Linda Savoie Claire Thivierge Direction artistique et production Jean Frenette Design Validation des photographies et illustrations Ketty Archer Julie Courville Laurent Desbois G rard Dansereau Jos e Sauvage Charles Taschereau Andr Turcot Comptabilit Rachel L onard Photo de la page couverture Monique Thibault et Lucien Gobeil Impression Imprimerie Canada inc Distribution Serge Fradette Lise Tremblay D p t l gal Biblioth que nationale du Qu bec ISSN 0840 7355 Gouvernement du Qu bec Mise en garde Les photos publi es dans Pr vention au travail sont le plus conformes possible aux lois et r glements sur la sant et la s curit du travail Cependant nos lectrices et lecteurs comprendront qu il peut tre difficile pour des raisons techniques de repr senter la situation id ale Pri redeconserver Entre le 5 amp le 9 janvier 1998 le del nous est litt ralement tomb s
80. il d couvre s il sait bien tout ce qu il devrait savoir pour faire face un sinistre Impos sible galement de r sister la clart des trois chapitres avant bordure bleue pendant bordure rouge apr s bordure verte un sinistre Aux sous titres nombreux coiffant l informa tion la vari t des sujets abord s assurances g n ratrices chauffage et clairage d appoint isolation cono mies d nergie lagage des arbres dispositifs de s curit r novations etc Aux illustrations soutenant le contenu Et enfin au tr s pr cieux chapitre Ressources Trois Avez vous une trousse de premiers soins chez vous Y en a t il une l o vous travaillez R ponse probable de la plupart d entre vous oui Minute ne pavoisez pas Avez vous une trousse de secours dans votre v hicule Ah Avez vous une trousse de survie la maison Heu Mais qu est ce qu elle doit contenir cette troisi me trousse Tout ce qu il faut pour tenir bon lampe de poche piles de rechange radio piles sifflet canif comprim s de purification de l eau ou vre bo tes manuel etc Plus de 25 experts et une dizaine d organismes ont t consult s par les r dacteurs du guide en vente dans les librairies les kiosques journaux et bien s r Prot gez Vous Si le message de Thierry Pauchant voir Perspectives page 54 vous fait prendre conscience de votre d pen dance tout le monde e
81. illeurs et tra vailleuses accident s mais d assurer la s curit de celles et ceux venus d ail leurs pour pr ter main forte Pendant le travail de reconstruc tion poursuit Diane Paul 19 inspec teurs de la Mont r gie de Trois Rivi res et de Montr al ont mis la main la p te temps plein ou partiel Au total les inspecteurs ont rencontr 557 quipes dont certaines comptaient jusqu 50 travailleurs de domaines vari s transport et distribution d lec tricit t l communications forces arm es b timent et travaux publics Au fur et mesure du d roulement des op rations l influence des inspecteurs s est fait sentir notamment sur le plan de la signalisation des travaux de l installation des mises la terre et de la protection contre les chutes En d pit des conditions difficiles et des heures de travail prolong es le faible nombre d accidents graves lors de la reconstruction peut certainement tre attribu du moins en partie l troite collaboration sur le terrain entre les inspecteurs Hydro Qu bec le minist re de la S curit publique et l arm e E PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 L exp rience acquise par plusieurs d entre eux lors de l inondation dans la r gion du Saguenay Lac Saint Jean a permis de miser sur une pro c dure all g e Des ententes avec Hydro Qu bec ont t conclues quelques reprises des probl mes de
82. iot La neige ayant d cid de faire la gr ve nous avons demand un de nos artistes d illustrer les sc nes qui normalement auraient d tre pho tographi es la guerre comme la guerre Cherchez l erreur est pr par en collabora tion avec la Vice pr sidence la programmation et l expertise conseil de la CSST Ce pr s 11 d H F RS 7 iiaa 4 Fm 7 1 sl 119q09 uaronT 12 neq L onbo F 7 LA CSST Se retourner sur un dix sous pr vention en tete Deux directions r gionales de la CSST celles de Yamaska et de Richelieu Salaberry situ es dans le fameux triangle noir se sont retrouv es fig es dans le verglas Mais elles ont vite cass la glace l nous a fallu bouger et vite rapporte Diane Paul communi catrice la Direction r gionale de Yamaska Pr pos s aux rensei gnements agents d indemnisation conseillers en r adaptation et inspec teurs se sont install s temporairement la Direction r gionale de Longueuil r am nag e toute vapeur Trois bureaux en un seul il fallait le faire rench rit Marie C line Domingue alors communicatrice cette direc tion Les salles de r union ont servi d abris de fortune et les postes de travail laiss s libres par le personnel sinistr ou en vacances ont tous t occup s Ce qui nous a permis non seulement de maintenir un service de qualit aupr s des trava
83. is ment Pr vention au travail a envoy des journalistes sur le terrain avec pour mandat de recueillir les fruits de la pr vention Eh oui En d pit de l ampleur et de la gravit de la crise des employeurs des travailleurs des intervenants de divers milieux se sont souci s de sant et de s curit Certains ont innov tandis que d autres ont utilis l exp rience acquis lors de catastrophes ant rieures La section reportages propose une panoplie de conseils de pr vention pratico pratiques S d aventure une autre catastrophe du m me genre survenait vous seriez par s la condition d avoir gard num ro du magazine lire deux fois plut t qu une l entrevue avec Thierry Pauchant Les propos de ce sp cialiste des urgences et des catastrophes nous permettent de mieux comprendre c qui s est pass en janvier 1998 afin que l enignement nous serve titre individud et collectif Bien s r vous trouverez galement dans ce num ro les chroniques habituelles et la section de la recherche l IRSST Bonne ann e Selon le rapport de l Organisation de la s curit civile du Qu bec avril 1998 Le d neigement des toits en pente Le froid la neige les corv es de d neigement le toit qu il faut all ger de son fardeau Une chelle une pelle et c est parti Bernard ne devrait il pas toutefois prendre certaines mesures de protection contre les chutes vous d y r pondre en cherchant l
84. is d envisager qu en quatre ans un certain nombre de ma laises aient t simplement oubli s cela ne saurait tre le cas des l sions plus s rieuses comme celles qui ont n cessit des traite ments Or l aussi le ph nom ne s accentue en 1988 15 des auxiliaires ont suivi des traitements cons cutifs une lombal gie en 1992 elles sont plus de 28 Les facteurs de risque Plusieurs caract risti ques personnelles telles que l ge la grandeur le poids le nombre d accouchements ont t regard es de pr s mais aucune ne s est av r e d terminante Parmi les facteurs d ordre profes sionnel valu s trois sem blent contribuer ce type de l sions le fait de ne pas faire usage d un l ve patient lorsque n ces saire de ne pas b n ficier d assistance pour le d pla cement des patients de dispenser des soins un b n ficiaire en convales cence postop ratoire domicile il est plut t rare de pouvoir disposer de l aide d une autre per sonne pour d placer les patients Seulement 7 6 des auxi liaires familiales obtiennent un tel soutien alors que 53 3 des pr pos es aux b n ficiaires peuvent y recourir M me si ces derni res proc dent plus souvent ce genre d intervention il n en demeure pas moins que pr s de la moiti des auxiliaires familiales consacrent entre 25 et 75 de leur temps cette activit ges Photo Jeff Zaruba Tony
85. it 39 Pr venir l intoxication au monoxyde de carbone lors de l utilisation d une g n ratrice A0 Pr venir l hypothermie quand on travaille au froid A2 Pr venir les intoxications alimentaires 44 Pr venir les mauvaises surprises A6 La formation en secourisme c est bon pour tout le monde 4 9 Des agents de pr vention en papier 50 e Les cindyniques l archipel qui enseigne 52 AGENDA 53 EN RACCOURCI La manutention au microscope France un premier s curoscope connaissez vous les AVC 54 e PERSPECTIVES Urgence nationale Soignons nos d pendances Une entrevue avec Thierry Pauchant professeur titulaire l cole des hautes tudes commerciales chercheur consultant en entreprise et vice pr sident du Conseil pour la pr vention et la gestion des sinistres et des crises Un magazine pour qui pour quoi Le magazine Pr vention au travail est publi par la Commission de la sant et de la s curit du travail CSST et l Institut de recherche en sant et en s curit du travail IRSST Il s adresse tous ceux et celles qui ont un int r t ou un r le jouer dans le domaine de la sant et de la s curit du travail Son objectif consiste fournir une information utile pour pr venir les accidents du travail et les maladies profes sionnelles Par le biais d exemples de solutions pratigues de pistes de r flexion de portraits d entrep
86. ivit conomique et sujet sp cifique On peut aussi consulter l index sur le site Internet de la CSST l adresse www csst qc ca Cette version sera r guli rement mise jour alors que celle sur support papier sera r vis e de fa on ponctuelle 4040000000000000000000000000000000 En garderie on ne joue pas avec la sant et la s curit au travail DC 100 1120 D pliant 4 volets 9 cm x 21 5 cm Ce d pliant est destin sp cifique ment aux gar deries et aux centres de la petite enfance Il fait bri ve ment le point sur la sant et la s curit en garderie et pr sente des pistes de solution en pr vention en r adaptation et en financement 18 PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 Amiante On se prot ge DC 500 240 11 fiches reli es 15 cm x 9 cm Qu est ce que l amiante O peut se trouver l amiante dans un difice Qui peut y tre expos Comment faut il prot ger les travailleurs et leur envi ronnement compte tenu des niveaux de risque Quelles sont les obligations de l employeur leur gard Voici r uni dans un format pratique l essen tiel de ce que les travailleurs et les em ployeurs doivent savoir sur les dangers que comporte l exposition l amiante Guide de pr vention en milieu de travail l intention des entreprises agricoles DC 200 16083 Brochure 18 pages 21 5 cm x 28 cm Version adapt e et enrichie du guide publi l intention de la pe
87. la Mont r gie Une rencontre de coor dination tait pr vue de longue date Qu bec En quelques jours un petit document tait pr t tre communiqu 36 PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 tt lors du utes Janvier 1998 Le verglas avait tout recouvert de sa chape glac e Plusieurs toits mena ant de s effondrer sous ce poids on a assist des tentatives de d gla age aussi pressantes qu improvis es L IRSST et la CSST vites sur leurs patins ont rapidement propos une m thode s curitaire Les toits plats La m thode pour d neiger les toits plats je l ai essay e d clare Jean Arteau La solution n tait pas nouvelle en soi mais il fallait la mettre en lumi re pour aider les gens se prot ger En premier lieu il faut prendre soin de consulter un plan de la toiture pour d celer les obstacles et les surfaces o il y a risque d effondrement lanterneau puits de lumi re vent et de mar quer leur emplacement l aide de fanions La mesure de s curit prin cipale consiste laisser un p rim tre de s curit tout autour du toit une zone tampon d une largeur de 2 m qui ne sera pas d neig e Si quelqu un glisse il s affalera dans la neige plut t que de tomber du toit Sur l une de ses extr mit s on am nagera une zone de d versement pro t g e par un garde corps Il formera une barri re d environ 2 6 m de lar geur en bordure
88. le un grand racloir fix au bout d un manche t lescopique d environ cinq m tres Avec cet instrument il est possible de retirer une bonne partie de la neige d une maison de plain pied bungalow sans quitter le sol Notre but c est de r duire les risques explique Jean Arteau Si j ai enlev la neige des trois quarts du toit avec mon rateau c est d j a de gagn Pour les toitures commer ciales et industrielles il pr conise d neigement d un toit l utilisation d une nacelle J ai vu des mod les en location qui s levaient jusqu 12 m tres de hauteur Il suffit d avoir une auto ou un camion muni d un attelage boule Une nacelle ce n est pas seulement fait pour les pom piers poursuit il En tout dernier lieu et s il n y a vraiment pas d autres solutions on montera sur le toit mais sangl dans un harnais et retenu par une corde de s curit Jean Arteau recommande l usage d un harnais de type A avec absorbeur d nergie d une corde de nylon et d un coulisseau tous confor mes aux normes de l ACNOR Il estime qu un ensemble de bonne qua 4 t 4 k lit peut co ter de 350 450 Un peu cher Plusieurs voisins peuvent t se cotiser r pond il La journ e o Enl vement Parapet Puits de lumi re Poteaux temporaires vous vous blesserez en tombant d un de la zone tampon Pp toit vous allez peut tre trouver que si n cess
89. le signalisation au sol d ficiente Mais les choses sont vite redevenues plus s curitaires Une fois qu on a rappel qu il fallait tout de m me porter les harnais ils sont r apparus La n cessit tant la m re de l inno vation On Vu aussi surgir de nou velles mesures de s curit Pour tendre une ligne de 735 kV sans couper l ali mentation d une ligne de 120 kV qui passait juste au dessous on a eu l id e de prot ger la ligne sous tension avec des poteaux de bois suspendus l hori zontale par des grues Les inspecteurs ont pu constater cette occasion que le respect des consignes de s curit tait pass dans les m urs En raison des circonstances exceptionnelles on a demand aux grutiers de descendre de leur engins pendant le passage des fils alors qu en temps normal ils ne doivent en aucun cas quitter les com mandes Ce ne fut pas une mince t che de les convaincre de s loigner Adr naline Hydro Qu bec on a r agi tout aussi rapidement D s le 11 janvier 1998 on a dress un plan strat gique d inter vention qui a t diffus dans toute l entreprise Une communication cons tante et la pr sence de conseillers en pr vention sur les chantiers ont constitu les fers de lance de l op ra tion Au plus fort des activit s jusqu 19 conseillers transmettaient l infor mation aux quipes de travail qui s acharnaient sur le terrain PR VENTION AU TRA
90. les tapes du d neige ment Il s adresse en priorit tous ceux et celles qui travaillent dans ce secteur employeurs employ s de municipalit s entreprises sous traitrantes etc La cam ra nous fait suivre des quipes de travail des sc nes ont t tourn es dans cinq municipalit s du Qu bec sur le ter rain Chacun doit conna tre son par cours endosser des v tements appropri s et ne jamais partir avant d avoir fait une ronde de s curit des v hicules et de s tre assur qu ils sont en bon tat de marche Plusieurs th mes relatifs la s curit routi re sont abord s les situations d urgence l pandage d abrasifs le d blaiement des entr es et des escaliers le d gagement des voies publiques le ramassage le chargement et le d chargement de la neige le changement des lames l entretien des trottoirs etc L hiver son meilleur et la pr vention son meilleur intoxication au monoxyde de carbone Dur e 10 minutes Cote VC 000897 Tir de l mission D couverte de la soci t Radio Canada ce document voque l accident dont a t victime la petite Tania Tout en mangeant des friandises l enfant regarde travailler son p re dans le garage de la maison familiale Alors que ce dernier termine la pose d un d marreur distance Tania s affaisse comme une poup e de chiffon L agresseur Le sournois monoxyde de
91. les sont les repr sentations de dangers qui peuvent tre soit diffus comme les accidents de la route ou domestiques soit issus des grands syst mes industriels ou de catas trophes naturelles Mais cet archipel comprend galement tout ce qui peut accompagner le danger avant sa r ali sation communication pr vention de la d faillance humaine ou ult rieure ment gestion de crise et m decine de catastrophe C est pour cela que le pre mier ouvrage sur les cindyniques a t intitul L archipel du danger Le risque fait partie de la vie croit on Il est pr sent au foyer sur la route l cole au travail dans les terrains de jeu etc Peut tre bien mais pas l accident soutient M Kervern En adoptant une approche scientifique on r duit deux variables essentielles la probabilit qu un accident se produise et sa gravit lorsqu il se produit Le sp cialiste estime que les cindyniciens devraient donner un enseignement sur tous les risques auxquels on peut tre expos au cours de la vie et cet enseignement devrait d buter d s l cole primaire Les cindyniciens europ ens sont si convaincus des utilisations pratiques de cette discipline qu ils ont cr en 1987 l Institut europ en de cindyniques IEC Toute une brochette de sp cia listes de divers horizons chimistes physiciens m decins ing nieurs envi ronnementalistes juristes enseignants sociologues jou
92. ls que garde corps c bles de s curit plates formes l vatrices et harnais avec absorbeur d nergie pr cise Laurent Desbois ing nieur et conseiller la Direction de Pour tendre une ligne de 735 kV sans couper l alimentation d une ligne de 120 kV qui passait juste au dessous on a prot g la ligne sous tension avec des poteaux de bois suspendus l horizontale par des grues Les inspecteurs ont pu constater que le respect des consignes de s curit tait pass dans les m urs lors de cette man uvre exceptionnelle Photo Michel Choquette CSST la pr vention inspection Le commu niqu a galement t diffus sur le site Internet de la CSST assorti d une simple mais efficace technique de d neigement et de d gla age des toits Cette technique a t mise au point par Jean Arteau et Andr Lan ing nieurs et sp cialistes des chutes de hauteur l Institut de recherche en sant et en s curit du travail IRSST et plusieurs conseillers de la Direc tion de la pr vention inspection de Montr al et de Qu bec voir la rubrique Cherchez l erreur p 5 et le repor tage p 36 Alerte aux gaz Pendant la crise des travailleurs de la r gion de Saint Hyacinthe ont t in toxiqu s certains gravement par le monoxyde de carbone CO s chap pant de g n ratrices par des solvants des gaz irritants ou asphyxiants Pierre Priv inspecteur la Direction r gio nale
93. maintenant des r sul tats prometteurs Pour agir efficacement ils doivent le s proj tre administr s le plus rapidement possible apr s instruira le public gr ce des d monstrations d accidents l apparition des premiers sympt mes Les signes avant coureurs de cette maladie Faiblesse et paralysie d un seul c t du corps des circuits vid o des simulateurs etc La Cit des Sciences de La Villette serait int ress e par le projet de m me que habituellement mal de t te soudain et inhabituel les industries r gionales notamment Renault Michelin la tourdissements perte de la vision g n ralement soci t d autoroute SAPN CI MIE d un seul il difficult s d locution et de compr hension du langage La pire chose faire lors de la manifestation de ces sympt mes Se coucher et atten dre que a se passe met en garde le sp cialiste Les facteurs de risque les plus courants Le tabagisme Erratum l hypertension art rielle la s dentarit et le diab te Comment pr venir les AVC En vitant le tabac ou Dans le reportage Violence au travail Comment lui de respirer un air enfum en surveillant r guli rement couper l herbe sous le pied du num ro d ao t sa pression art rielle en r duisant sa consommation septembre 1998 il est mentionn que les bureaux de gras et en demeurant physiquement actif d Acc s Montr al servent percevoir les contraven Rensei
94. mme de sciences pures au C gep de Sainte Foy ce dernier tourne le dos l a ronau tique pour s inscrire en g nie m ca nique l Universit Laval la fin de son baccalaur at il assiste une conf rence donn e par un sp cialiste am ricain en lectromyographie le D Edward A Clancy chercheur senior au Liberty Mutual Research Center for Safety and Health Cette conf rence confirme son int r t d j marqu pour la biom canique Sur les conseils de son directeur Denis Rancourt un sp cialiste du con tr le moteur humain de l Universit Laval qui enseigne la Facult des sciences et de g nie il d cide de consa crer son m moire la caract risation de l imp dance m canique du membre sup rieur Ses tudes de baccalaur at sont peine derri re lui que d j il se dirige vers Boston pour compl ter un stage d t au Liberty Mutual Research Center avec son codirecteur Edward A Clancy Gr ce l lectromyographie il est possible de tirer d un signal al atoire de l information sur la commande qu un tre humain envoie ses muscles Des lectrodes lisent la tension lectrique que les nerfs envoient pour exciter les fibres musculaires explique St phane Bouchard emball par l environnement de travail dans lequel il a eu la chance d voluer Il analyse pr sentement les donn es recueillies lors des exp rimen tations r alis es Boston Il effectuera par la suite da
95. n jaune Les mentalit s ont chang Les gars sont habitu s Et puis Hydro surveille Si un entrepreneur ne fait pas attention a ne sera pas long qu il va tre renvoy au village En d pit de l urgence les bonnes habitudes acquises au fil des ans se sont vite r install es Les gens avaient carte blanche pour utiliser tous les moyens n ces saires afin de travailler de fa on s cu ritaire Dans l ensemble a s est tr s bien pass juge Carol Boucher Nacelles cordes d assurance harnais grimpettes et double ceinture Toute la panoplie de s curit a t mise contribution y compris le croissant longue perche termin e par un crochet comme une crosse de p tre S y est ajout le l gendaire esprit de corps de cette confr rie de trompe la mort qui se comprennent sans se parler gr ce aux signaux de communication qu ils se transmettent distance Au d but des op rations les mon teurs priv s ont effectu des quarts de 16 heures Mais comme il y avait plus de monteurs que d quipements disponibles certains quarts ont t ra men s 12 heures ce qui en a soulag plusieurs Quand a fait deux ans que tu n as pas fait a tu te fatigues rapi dement Apr s douze heures les gars en avaient plein leur casque Les trangers Des monteurs de lignes sont venus de New York de D troit du Texas et m me d Hawa Ils ont gel comme des raisins
96. n a les trois agents de pr vention en papier dont vous connaissez d sormais l exis tence vous seront d un grand secours pour vous soigner Convaincus L Monique Legault Faucher PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 49 Les cindyniques sa niche scientifique et pas n importe laquelle n 1987 Georges Yves Kervern E alors pr sident de l Associa tion des cadres et dirigeants de l Industrie ACADI l Unesco a demand des sp cialistes de la Sorbonne de lui proposer un mot qui d signerait les sciences du danger plus sp cifiquement l ensemble des techniques utilis es pour le ma triser C est ainsi que le terme cindyniques est n Pourquoi faut il l crire au pluriel Pour la m me raison que l on crit habituellement math matiques au pluriel Quant aux personnes tra vaillant l valuation des dangers leurs cons quences pour l homme et l environnement et leurs aspects techniques conomiques m dicaux et juridiques on les appelle d sor mais des cindyniciens ou des cindy niqu s Les experts de la Sorbonne ont d couvert que le danger a des racines grecques kindunos signifie en effet danger En r alit l histoire des sciences du danger remonte 1755 C est ce que M Kervern d sign comme un des fondateurs de cette discipline a r v l lors d une entrevue accord e Jean da Luz pour le magazine fran ais TS Travail et S curit Un trembl
97. n usine et j ai d cid de proposer qu on fasse la m me chose l o je travaille Super s exclame Lola Je suis contente que notre exp rience t ait inspir Mais n oublie pas qu il n y a pas deux d marches pareilles parce qu il n y a pas deux milieux de travail pareils Je sais r plique Oscar mais les tapes suivre restent les m mes non Evidemment r pond Lola ce qui change c est la fa on de faire Veux tu qu on les revoie ensemble C est exactement ce que j allais te proposer r pond Oscar la mine enthousiaste D abord avant de demander de l aide externe encha ne t il il faut s assurer que les d cideurs sont d accord pour entreprendre la d marche Puis on obtient la collaboration d un expert et on forme un comit d ergonomie Si je ne me trompe pas la d marche comme telle commence par le ciblage ce qui veut dire l examen de la situation globale pour rep rer un poste de travail analyser Apr s a on tudie ce poste sous toutes ses facettes au moyen d entrevues et d observations pour trouver les facteurs de risque On cherche ensuite les causes ce que tu as appel les d terminants si je me souviens bien Et on peut alors faire un diagnostic ergonomique Quelle m moire s crie Lola On cherche des solutions aux probl mes prioritaires poursuit Oscar et on les value en les essayant au poste m me Enfin on demande l autorisa
98. ns par contact avec des objets de l eau ou de l air froids par vaporation lorsque le travail est ardu et enfin par radia tion Par contre l activit physique les boissons et les aliments chauds favo risent la production de chaleur Heureusement notre corps nous envoie des signaux qu il faut savoir couter Le grelottement est une r ac tion qui produit de la chaleur et il doit tre interpr t comme un signal d alarme Ce sont surtout les extr mi t s du corps qui nous parlent Doigts orteils nez joues et oreilles sont en effet les zones les plus susceptibles d tre mordues par le froid Le ph nom ne est ais comprendre la lutte contre la baisse de temp rature excessive du corps s effectue par une r duction du calibre des vaisseaux sanguins de la peau Il y a donc moins de sang pour transporter de la chaleur vers la peau Avec pour r sultat une r duction de la perte de chaleur vers l ext rieur Cette r duction de la tem p rature de la peau accentue les risques d engelures aux extr mit s Lorsqu on sent un picotement au bout des doigts il est temps d agir sinon c est l engelure avertit le D Pierre Ricard pr sident de l Asso ciation des dermatologistes du Qu bec Dans le cas des joues c est plus com pliqu car la majorit des personnes qui se les g lent ne le sentent pas Quant aux pieds m me chauss s ils peuvent souffrir eux aussi
99. ns sectorielles et les quipes de sant au travail des r gies r gionales ont contribu l identification des milieux de travail R sultats Les moyens de pr vention ne suffisent pas dansla majorit des cas maintenir les concen trations de silice cristalline de poussi res totales et de certains m taux en de des valeurs d exposition moyenne pond r e Les chercheurs recommandent notamment l utilisation d un abrasf non sliceux combin e l utilisation correcte d une cagoule adduction d air une ventila tion efficace et un nettoyage r gulier des salles de sablage Utilisateurs potentiels Les entreprises pourront appliquer les recommandations et les intervenants en sant et en s curit du travail pourront en v rifier l application 28 PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 uand un travailleur de 35 ans est atteint de silicose estime Chantal Dion chimiste l IRSST c est vraiment dramatique sa sant est irr m diablement compromise et son avenir professionnel r duit n ant Pourtant au Qu bec c est ce qui arrive chaque ann e en moyenne six sa bleurs au jet d abrasif Au d part se souvient Chantal Dion mes coll gues et moi m me avons t sensibilis s ce probl me de sant par deux sources d abord un expos du D Jules Turcot de la CSST qui dans le cadre d un profil statistique des l sions nous a rappel que de nouveaux
100. ns les laboratoires de l Universit Laval des tests de per turbations du membre sup rieur pour caract riser l imp dance m canique du bras et corr ler les r sultats avec des mesures d lectromyographie Mieux vaut pr venir que gu rir Pour moi il existe un lien naturel entre la biom canique et la sant et s curit du travail affirme St phane Bouchard D apr s certaines tudes plusieurs maladies occupationnelles pourraient tre reli es l imp dance m canique qui influe sur la distribu tion des contraintes dans les tissus le syndrome des vibrations le syndrome du tunnel carpien les picondylites etc Lorsque l on travaille avec un outil main une perceuse par exemple pour stabiliser le mouvement le bras doit s adapter Il le fait de deux fa ons soit en modifiant sa posture soit en chan geant le niveau de contraction muscu laire poursuit il Ce projet permettra de d velopper un outil de mesure qui servira d terminer les niveaux d im p dance n cessaires pour ex cuter une t che Selon lui cet outil devrait ga lement permettre de d terminer si l imp dance m canique peut expliquer pourquoi certains sujets souffrent de maladies occupationnelles et d autres non Pour St phane Bouchard la bourse que lui a d cern e l IRSST est un v ri table cadeau J ai la chance gr ce cette bourse de pouvoir me consacrer enti rement mon projet de recherch
101. ns tous les membres ont assum l ensemble des responsabilit s Chacun s en trouve donc beaucoup plus polyvalent Un atout face la concurrence Ce sont les entreprises qui font face une vive concurrence dans un mar ch lib ralis qui trouvent le plus d int r t constituer des quipes semi autonomes de travail a pu observer Mario Roy Lorsqu une entreprise doit se livrer des activit s complexes n cessitant des changements dans des d lais tr s courts ces groupes seraient plus performants que l organisation du travail traditionnelle Les chercheurs ont observ que l entreprise qui adopte cette formule en retire g n ralement des gains de productivit appr ciables Mais les tra vailleurs y trouvent aussi leur compte ils sont contents d chapper au carcan hi rarchique ils prouvent un senti ment d accomplissement ils se sen tent responsables ils ont le sentiment de contr ler leur environnement Par contre ils per oivent une augmentation de la t che qui n est pas toujours accompagn e d une augmentation de salaire ainsi qu un accroissement du stress li la prise de d cision Des tudes nombreuses et contradictoires Pour mieux conna tre les effets de ces modes d organisation du travail sur la sant et la s curit des travailleurs les chercheurs ont proc d une recen sion des crits nord am ricains et europ ens en la mati re Il y
102. nt eu l id e de mettre sur pied l Institut de pr vention et de gestion des sinistres et crises au cam pus du Fort Saint Jean sous la responsabilit de l Uni versit de Sherbrooke en coop ration avec d autres institutions comme les HEC l ENAP l cole Poly technique les c geps etc Depuis le premier Sommet qu b cois sur la pr vention et la gestion des sinistres en avril 1998 certaines person nes sont convaincues qu il faut cr er un organisme de promotion de cet institut Il s agit du Conseil pour la pr vention et la gestion des sinistres et des crises Jean Bernard Guindon du Centre de s curit civile de la Com munaut urbaine de Mon tr al en est le pr sident moi le vice pr sident et Raymond Medza du Bureau d assu rance du Canada le tr sorier Photo Robert Etcheverry M PT Quel sera tr s pr cis ment le r le de l Institut H TP Il consistera former des gens et faire de la recherche appliqu e Nos gestionnaires ne sont pas pr par s faire face des situations trauma tiques les pr venir Ils tudient le fameux PODC Planification Orga nisation Direction Contr le labor par Henri Fayol Malheureusement ce sigle qui l origine tait le PPODC a t amput d un P Le P de la pr vention Pour M Fayol la premi re responsabilit du gestionnaire c est d assurer la s curit de ses employ s et de la communaut envi
103. ntification des quipements existants les plus appropri s 98 022 De nombreuses l sions aux membres inf rieurs surviennent lors de l utilisation d quipe ments jets d eau haute ou tr s haute pression servant au nettoyage ou au d capage la demande de l Association sectorielle transport et entre posage les chercheurs analy seront les accidents du travail tudieront la documentation disponible ce sujet et pro c deront des observations de l activit en question Ils visent galement d terminer une s rie de crit res pour la s lec tion des bottes de travail per mettant de r duire le nombre et la gravit des l sions aux membres inf rieurs Une fois ces crit res tablis on pr cisera parmi les bottes offertes sur le march les quelles paraissent r pondre le mieux ces crit res Cette acti vit permettra en outre d tablir les facteurs de risque les plus importants lors de l usage de jets d eau haute ou tr s haute pression et de formuler des recommandations sur un ensemble d autres l ments de s curit associ s ce genre d activit Responsables Daniel Imbeau IRSST Yves Montpetit ErgoExcel Consultant L expectoration induite comme m thode non invasive permettant d augmenter la sensi bilit du diagnostic d asthme professionnel en laboratoire hospitalier 97 075 Lorsqu on cherche d terminer si un travailleur e
104. nus la rescousse Il fallait r tablir le courant le plus rapi dement possible Tout ce monde s est d men dans des conditions tr s diffi ciles surfaces glac es branches cass es d bris portions de r seau hors tension et sous tension m thodes de travail et langues diff rentes Bref un climat de haute pression La s curit risquait d tre affect e On tait tous dans le m me p trin il fallait agir diff remment raconte Alain Auger alors sp cialiste en pr vention inspection en Mont r gie Avec Hydro Qu bec la CSST a convenu de proc dures simplifi es les d rogations mineures taient signal es afin que les correctifs soient apport s mais elles ne donnaient pas lieu des rapports complets Le sentiment d urgence a fait qu on a travaill dix fois plus rapidement avec Hydro Qu bec constate Alain Auger Chaque matin la soci t four nissait la liste des chantiers du jour puis les inspecteurs partaient en mission Dans un premier temps notre but tait de nous faire voir pour rappeler que la s curit existait tou jours Les 19 inspecteurs de la Mont r gie ont fait pr s de 600 inter ventions en trois semaines malgr que la plupart d entre eux taient sinistr s Leur pr sence a t salu taire Dans les premiers jours on a pu observer quelques rel chements et certaines proc dures de s curit court circuit es monteur non attach dans sa nacel
105. onnaissaient les man uvres de RCR et ont su porter secours un de leurs coll gues M Dufour a suivi le cours de secourisme en milieu de travail de la CSST Photo MauriceV zinet Fondation des maladies du c ur du Qu bec Des agents de pr vention en papier Signe des temps Les catastrophes survenues un peu partout dans le monde depuis quatre ou cinq ans ont eu un effet b n fique n s organise On amasse de o l information On r fl chit On adopte des strat gies des plans d action on propose des outils Ce num ro sp cial en est un Sa mission se mettre votre service pour vous aider si jamais une tuile vous tombe sur la t te Mais il n est pas le seul Deux autres agents de pr vention en papier m ritent d tre d nonc s le num ro d octobre 1998 de la revue Convergence consacr aux urgences et aux situations de crise publi par le Centre patronal de sant et de s curit du travail du Qu bec et le guide Faire face un sinistre avant pendant apr s publi par le magazine Prot gez Vous collection Prot gez Vous Il ne faut jamais dire jamais ou encore miser sur la faible probabilit qu un v nement tragique survienne chez vous pr vient Convergence Avec raison Peu d entreprises au Qu bec peuvent se vanter d tre tota lement l abri d une explosion d un incendie d une prise d otage d un vol main arm e d une alerte
106. ontr al Qu bec H3B 3J7 T l 514 990 1533 28 au 30 avril 1999 Montr al Qu bec Congr s de l Association qu b coise pour l hygi ne la sant et la s curit du travail AQHSST Les solutions int gr es l entreprise par les syst mes de gestion les nouvelles technologies la gestion environnementale et la gestion des l sions professionnelles Renseignements Secr tariat de AQHSST Bureau 410 7400 boul Les Galeries d Anjou Anjou Qu bec H1M 3M2 T l 514 355 3830 T l c 514 355 4159 Courriel info aqhsst qc ca Site Web www aghsst qc ca e mM e D e s e Q e O e O e O e C es e O La manutention au microscope La manutention et l entreposage sont deux activit s qui entra nent leur lot de l sions musculosquelettiques Les bras et surtout le dos p tissent le plus souvent cause d un effort excessif ou mal ex cut Les manutentionnaires suivis des aides et des auxiliaires du personnel administratif et des transporteurs routiers sont particuli rement touch s L Association sectorielle Transport Entreposage ASTE pr sente D marche de pr vention en manutention un guide tr s complet sur la question Le postulat de ASTE Les blessures qu elles soient spontan es ou cumulatives sont inextricablement li es une situation de travail Dans une entreprise un travailleur ex cute une t che un moment donn avec du mat riel dans un milieu de travail pr
107. our du toit d limit par un c ble d avertissement lors du d neigement sur le bord de la toiture la zone de d versement de la neige devait tre prot g e par un garde corps Le gros bon sens commente Fran ois Bonin Le d neigement a t entrepris de fa on syst matique Les entrepre neurs avaient en main les plans des toits divis s en zones Les charges maximales admissibles en fonction des l ments suspendus l int rieur de l usine taient indiqu es pour chacune Gr ce aux relev s de l pais seur de la couche de glace et de neige les sp cialistes de Pratt amp Whitney Canada ont t en mesure de d terminer les sections les plus risque Des tableaux leur ont permis de faire le suivi de l avancement des travaux zone par zone Les travailleurs ont pu ainsi se d p cher prudemment en s attaquant d abord aux priorit s R sultat 35000 m3 de glace et de neige ont t retir s suffisam ment pour remplir 1600 camions Plus de 120 personnes ont travaill d arrache pied pendant quatre semaines Et on n a d plor aucun accident PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 Le harnais doit tre reli un point d ancrage par l interm diaire de la corde de nylon de 16 mm et du coulisseau Comment s ancrer sur une maison individuelle Une chemin e en ma onnerie fera tr s bien l affaire On peut galement fixer dans le mur de fondation un ancrage b ton d une r sistance la rupture
108. pes semi autonomes de travail Recension d crits et inventaire d exp riences qu b coises ROY Mario Jean Charles GUINDON Jean Louis BERGERON Lucie FORTIER et Danielle GIROUX Rapport B 052 82 pages 7 50 voir article en page 26 valuation de l efficacit des moyens de pr vention lors de l utilisation de jet d abrasif DION Chantal Nicole GOYER et Guy PERRAULT Rapport R 191 28 pages 6 voir article en page 28 L incidence de lombalgies dans deux cohortes les auxiliaires familiales et les pr pos es aux b n ficiaires et l valuation des conditions de travail HAMD Dina et Gilles TH RIAULT Rapport R 192 120 pages 10 70 voir article en page 23 L utilisation de la mesure de l o cr sol urinaire comme indicateur de l exposition professionnelle au tolu ne D veloppement et validation d un nouvel outil TRUCHON Ginette Robert TARDIF et Jules BRODEUR Rapport R 195 33 pages 5 voir article en page 20 PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 19 Point de d part La tendance abaisser les normes d exposition au tolu ne enregistr e l chelle internationale pose un d fi en mati re de surveillance biologique En effet la mesure de l acide hippurique urinaire utilis e couramment cette fin ne convient pas pour l valuation des concentrations relativement faibles qui constituent le nouveau seuil L IRSST a proc d l valuation scientifique de l indicateur de rempla
109. pporte une charge ou est mise en mou vement Le cas ch ant les chercheurs pourront tablir un mod le normatif des disques intervert braux Ce dernier aiderait poser un diagnostic plus pr cis et plus fiable mais aussi baliser le retour au tra vail du patient que ce soit en mati re de pr cocit de res trictions d adaptation ou de r affectation Responsables Jean Marie Moutquin Guy Dionne Jean Fran ois Roy Patrice Montmigny Fran ois Bergeron Centre de recherche du pavillon Saint Fran ois d Assise e La r adaptation des travailleurs souffrant de lombalgie valuation et correction de la faiblesse et de la fatigue musculaire 97 054 La faiblesse et la fatigue des muscles du tronc feraient par tie des facteurs associ s la chronicit des maux de dos Or il n existe pas l heure actuelle de protocole permettant d va luer ces deux dysfonctions musculaires de fa on simple et fiable Pour pallier cette lacune les chercheurs entendent laborer un protocole d valuation en es e D e O e D e D es e O e D en s appuyant sur des mesures lectromyographiques de sur face r alis es sur des sujets lombalgiques ainsi que sur des sujets sains Associ des mesures cliniques valuant la douleur les incapacit s et l tat de sant des sujets ce protocole faciliterait la d termination des cas qui pr sentent un besoin de r adaptation vident Une fois ce p
110. r alis que le cas ch ant nous ne pourrions plus soutenir la surveillance biolo gique puisqu aucune m thode analy tique n avait t valid e pour mesurer l absorption du tolu ne de telles concentrations De fait selon la litt rature scien tifique la mesure de l acide hippurique urinaire n est pas un indicateur assez sp cifique pour valuer des exposi tions des concentrations de 50 ppm et moins Par contre la m thode de remplacement propos e fond e sur la mesure de l ortho cr sol urinaire tait peu document e et certaines r serves concernant des interf rences possibles avaient t exprim es Le besoin d une nouvelle m thode d analyse Parce qu il a la responsabilit de four nir les services et les outils n cessaires la surveillance environnementale et biologique en milieu de travail aux hygi nistes industriels et d autres in tervenants en sant au travail l IRSST suit ces d veloppements de pr s Les relations troites qu il entretient avec le comit permanent de r vision de l Annexe du R glement sur la qua lit du milieu de travail montrant que le Qu bec embo terait probablement le pas il d cide d aller de l avant D s 1995 la recherche est enclench e En g n ral confie Claude Ostiguy ce sont les intervenants qui nous expri ment le besoin de nouvelles m thodes d analyse en laboratoire Ils sont l ori gine de l implantation de la presque totalit
111. rises et par la pr sentation de r sultats de recherche il vise encourager la prise en charge et les initiatives de pr vention dans tous les milieux de travail PR VENTION AU TRAVAIL Hiver 1999 Volume 12 n 1 Le magazine Pr vention au travail est publi par la Direction des communications de la Commission de la sant et de la s curit du travail du Qu bec et par la Direction des communications de l Institut de recherche en sant et en s curit du travail du Qu bec CSST IRSST 1998 La reproduction des textes est autoris e pourvu que la source en soit mentionn e et qu un exemplaire nous en soit adress CSST Direction des communications 1199 rue de Bleury 11 tage C P 6056 Succursale Centre ville Montr al Qu bec H3C 4E1 T l 514 864 7974 T l c 514 873 3991 Site Internet www csst qc ca IRSST 505 boulevard de Maisonneuve Ouest Montr al Qu bec H3A 3C2 T l 514 288 1551 T l c 514 288 7636 Abonnements Abonnement Qu bec 525 rue Louis Pasteur Boucherville Qu bec J4B 8E7 R gion de Montr al 514 875 4444 Autres r gions 1 800 667 4444 Pr sident du conseil d administration et chef de la direction de la CSST et pr sident de l IRSST Treffl Lacombe SECTION CSST Directeur des communications Pierre Benoit R dactrice en chef Monique Legault Faucher Adjoint la r dactrice en chef et secr taire de r daction Fran ois Mess
112. rnalistes policiers sapeurs pompiers etc s y retrouvent pour discuter de probl mes de gestion et de ma trise du risque Le besoin d information et d changes est si grand qu il est fortement question d ouvrir des p les cindyniques Marseille Sofia Antipolis Nantes et Bourges De quoi donner aux cindyniques une belle pouss e de croissance L Monique Legault Faucher 2 L Archipel du danger Patrick Rubise et Georges Yves Kervern Editions Economica Paris 1991 3 Institut europ en de cindyniques 9 rue de Rocroy 75010 Paris T l 1 48 78 46 59 t l c 1 48 78 47 90 Les cindyniciens devraient donner un enseignement sur tous les risques auxquels on peut tre expos au cours de la vie croit M Kervern c0o0c0c000000000000000000000000000000 Pour en savoir plus long Introduction aux cindyniques ouvrage collectif sous la direction de Jean Luc Wybo ditions Eska Paris 1998 l ments fondamentaux des cindyniques Georges Yves Kervern ditions conomica Paris 1995 Actes des colloques organis s en 1992 1994 et 1997 ainsi que Cindynics 97 L Institut europ en de cindyniques publie galement chaque mois La lettre des cindyniques PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 51 Age conferences e D e e Q e Ir SS hiver 1999 Dispersion atmosph rique des vacuations de b timents risques de contamination de prises d air neuf M Theodore
113. ronnante Dans une soci t o le risque techno naturel s accro t c est tr s grave d ignorer la pr vention Et c est aussi tr s grave de tout miser sur la technologie Quand vous changez vos syst mes tous les deux ans vous n avez pas le temps d apprendre pr voir Si vous ajoutez cela les variations climatiques de la plan te vous obtenez de v ritables bombes Quand elles clatent ce n est pas seulement une rue qui cope La temp te du verglas a touch tout le Qu bec l Institut de Fort Saint Jean on ne se limitera pas parler finance marketing etc mais on par lera aussi biochimie cologie hydro graphie climatologie et des efforts de recherche appliqu e importants seront d ploy s Saviez vous que la ville d Edmonton est b tie directement dans un couloir de tornades Beaucoup d in g nieurs et d urbanistes de la r gion l ignorent Nous esp rons d cloison ner inciter les sp cialistes se parler partager l information On ne peut plus s parer finances et s curit ni sant s curit l int rieur des usines et environnement E PT Et le moment est parfait non H TP Au Qu bec en particulier au Canada en g n ral avec les forces vives dont nous disposons avec les recherches faites depuis quelque temps l Institut de Fort Saint Jean pourrait faire de nous des chefs de file sur le plan international Les risques techno naturels ne
114. rotocole mis au point et document il pourrait tre uti lis pour valider l efficacit de processus de r adaptation vi sant r duire la faiblesse et la fatigue musculaires Responsables Bertrand Arsenault Universit de Montr al Denis Gravel Institut de r adaptation de Montr al Patrick Loisel Universit de Sherbrooke et h pital Charles _LeMoyne Denis Gagnon Universit de Sherbrooke Yves Lepage Universit de Montr al Le pronostic occupa tionnel des travailleurs aux prises avec des affections vert brales 97 061 Plus de 80 des co ts associ s aux affections vert brales chez les travailleurs sont attribu s une minorit de cas graves n cessitant un arr t de travail de plus de six mois Cibler pr cocement ces cas permettrait de leur offrir plus rapidement des interventions sp cialis es et globalement d utiliser plus efficacement les ressources consacr es ces affections C est dans cette optique que les chercheurs suivront sur une p riode de 2 ans quelque 1200 travailleurs souffrant de maux de dos afin de mieux comprendre les cons quences fonctionnelles des affections vert brales d analyser l impor tance relative des d terminants d un retour au travail en bonne sant et de construire un outil pr dictif simple permettant de cibler rapidement les sujets qui pr sentent un risque lev d absent isme prolong Responsables Clermont Dionne Ren
115. s situ s entre 90 et 105 dB A la demande d une com pagnie de transport en vrac une tude pr liminaire a t r ali s e Elle a notamment permis de constater l impossibilit d appliquer les solutions classi ques de r duction du bruit ces cas Les chercheurs ont donc labor une approche originale pour atteindre cet objectif Dans la foul e de cette tude pr liminaire la pr sente recherche qui vise la concep tion de surpresseurs fixes et mobiles bruit r duit sera r alis e avec la collaboration du seul fabricant qu b cois de surpresseurs ce qui assure de bonnes perspectives d applica tion des r sultats Responsables Jean Nicolas Fran ois Charron Olivier Beslin Noureddine Atalla Universit de Sherbrooke 32 PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 e O e C e lt e D e D en Maux de dos 6000000000000000 Sensibilit et sp cificit de la r sonance magn tique champ ouvert pour l objectivation de l tat symptomatique lombaire 97 051 Alors que les maux de dos constituent encore pr s du tiers des l sions professionnelles les m decins avec les moyens techniques dont ils disposent prouvent de la difficult pr ciser l tat symptomatique du patient souffrant de lombal gie La pr sente recherche vise valuer la capacit d un nouvel appareil de r sonance magn tique champ ouvert d terminer cet tat lorsque la colonne du patient su
116. s CLSC Au moyen d une analyse comparative des pr pos es aux b n ficiaires et des auxiliaires familiales il devait tre possible dans un premier temps de mesurer l ampleur du probl me et dans un second temps d identifier les principaux facteurs de risque Responsables Docteur Gilles Th riault professeur et Dina Hamd tudiante au doctorat Universit McGill Partenaires L Assodation pour la sant et la s curit du travail secteur affaires sociales ASSTSAS 54 CLSC et 28 centres hospita liers de soins de longue dur e R sultats L tude confirme un taux plus lev de lombalgies chez les auxiliaires familiales que chez les pr pos es aux b n ficiaires des centres de soins de longue dur e Elle permet d mettre l hypoth se qu en raison de ce facteur les employ es affect es auraient tendance quitter leur emploi Aucune caract ristique personnelle ne semble pr disposer ce type d accident du travail Par contre trois facteurs d ordre professionnel y contri buent le fait de ne pas faire usage d un l ve patient de ne pas b n ficier d assis tance pour le d placement des patients et de dispenser des soins un b n ficiaire en convalescence postop ratoire Utilisateurs potentiels Les CLSC l ASSTSAS et les entreprises priv es qui dispensent des services de soins domicile es auxiliaires familiales et so ciales ne repr sentent que 13 du personnel des
117. s infir mi res se sont charg es de l adminis tration des m dicaments apr s avoir r cup r tous les piluliers que les personnes g es gardaient sous leur oreiller ou dans leur sac Elles taient tellement nerv es qu elles ne pen saient plus prendre leurs m dica ments Les infirmi res ont aussi constitu un dossier pour chacune des personnes h berg es afin de bien r pondre aux besoins de celles souf frant de diab te ou d allergies par exemple Soucieuses de leur propre sant les infirmi res portaient g n ralement des gants Ce qui ne les emp chait pas de se laver fr quemment les mains C tait une priorit pour nous souligne M Larouche Elles chaus saient galement des espadrilles pour viter de glisser et changeaient de v tements tous les jours gr ce au Complexe hospitalier de la Sagamie qui leur fournissait des uniformes de salle d op ration en quantit suffisante De son exp rience Agathe Larouche conserve le souvenir d une m decine de brousse qui laissait place l inven tion et la d couverte de ses propres capacit s L Suzanne Blanchet af LA SANT PUBLIQUE DE LA MONT R GIE Au service des travailleurs Intoxications au monoxyde de carbone CO influenza chez les travailleurs de la sant et les sinistr s gestion des risques reli s la ventilation inappropri e dansles entreprises utilisant des g n ratrices voil ce qui
118. s la mesure qu elle d termine Si l employeur de Michel ou celui de George avait eu un tablissement au Qu bec au moment de l accident la LATMP aurait pu s appliquer Autre question importante existe t il une entente qui permet de passer outre cette condition comme le sti pule l article 170 de la LSST La CSST a adh r depuis le 1 jan vier 1995 l Entente interprovinciale pour l indemnisation des travailleurs La Commission des accidents du tra vail du Nouveau Brunswick est l une des parties signataires de cette en tente Toutefois celle ci n est d aucun secours dans le cas de Michel car elle ne pr voit pas d exception l article 7 de la LATMP Quant George la CSST n a conclu aucune entente avec les tats Unis ou l tat du Maine Bref si l employeur de Michel et celui de George n ont pas d tablisse ment au Qu bec au moment de l acci dent les deux travailleurs devront faire valoir leur droit dans leur province ou tat respectifs QU H l ne Savard Noms fictifs 2 TI s agit de la notion d tablissement au sens de l article 1 de la Loi sur la sant et la s curit du travail L R Q c S 2 1 ergo Pr venir les LATR un processus continu Dernier d une s rie de sept articles Bonjour Lola lance Oscar Tu sais j ai bien r fl chi tout ce que tu m as racont au sujet de la d marche de pr vention des LATR dans to
119. s le rapport de recherche L Bernard La Mothe Pour en savoir plus long DION Chantal Nicole GOYER et Guy PERRAULT valuation de l efficacit des moyens de pr vention lors de l utili sation de jet d abrasif Rapport R 191 28 pages 6 ROY Mario Lucie FORTIER Anne Marie ROBERT et Danielle GIROUX Choix d abrasifs acceptabilit des substi tuts de la silice et adoption de mesures pr ventives lors du sablage au jet Rapport R 149 40 pages 5 Voir bon de commande Troubles musculo squelettiques Un boursier en g nie m canique utilise l lectromyographie pour mieux comprendre le lien entre l imp dance m canique du bras et les maladies occupationnelles n seul cours de biom canique T au baccalaur at et St phane Bouchard venait de d couvrir un univers fascinant celui du corps hu main L tre humain est la machine la plus complexe qui soit Comprendre son fonctionnement repr sente tout un d fi Guid par son int r t pour la biom canique pour les math matiques et l lectronique St phane Bouchard a choisi de se pencher sur un facteur peu connu des maladies du syst me musculo squelettique l imp dance m canique L lectromyographie pour caract riser l imp dance m canique C est un vieux r ve d enfance qui a men St phane Bouchard l ing nierie Je voulais construire et piloter des avions Cependant apr s avoir compl t son progra
120. sablage et parfois galement l int rieur de cer taines cagoules quoiqu elles y taient plus faibles Il faut dire que la poussi re de silice est tr s fine et qu elle s introduit partout notamment dans les poumons des travailleurs Notre tude a d mon tr qu avec un abrasif siliceux les moyens de pr vention ne permettent pas toujours de r duire les concentra tions de silice en de de la norme Nous avons donc recommand aux en treprises de substituer un abrasif non siliceux leur abrasif siliceux quand c est possible conclut Chantal Dion ce sujet il faut bien comprendre que les abrasifs non siliceux s ils liminent la source l exposition du travailleur ce produit contiennent cependant certains m taux toxiques dont il reste tudier les effets De plus une recherche financ e par l IRSST et r alis e par Mario Roy de l Univer sit de Sherbrooke r v le que ces pro duits de substitution plus s curitaires sont aussi plus co teux ce qui n incite pas les petits entrepreneurs les adop ter spontan ment Ventilation et confinement n cessaires mais pas suffisants Dans toutes les salles de sablage que nous avons visit es r sume Chantal Dion la ventilation tait inexistante ou inefficace vrai dire si l on consi d re les concentrations de poussi res g n r es par le sablage au jet je ne ROY Mario Lucie FORTIER Anne Marie
121. sables dont la fra cheur para t douteuse et de m me ceux du cong lateur qui n ont pas conserv une couche de givre sur l emballage pendant toute la dur e de la panne sauf les jus de fruits pasteuris s Pour s y retrouver le minist re de l Agriculture des P cheries et de l Alimentation du Qu bec propose un tableau voir ci contre Cong lateur De fa on g n rale un cong lateur en bon tat et rempli pleine capacit peut conserver les aliments congel s pendant 48 heures pour autant qu il soit rest ferm Un cong lateur demi rempli les conserve pendant 24 heures On doit galement tenir compte de la temp rature de la pi ce o il est situ plus elle est froide meilleur sera le maintien de la temp rature interne du cong lateur La capacit de conservation des aliments congel s de l unit de cong lation du r frig rateur est beaucoup moins grande De fait la d cong lation est plus rapide La cr me glac e et la viande hach e sont de bons indicateurs pour valuer l tat de d cong lation Les aliments p rissables compl tement d congel s qui sont demeur s plus de deux heures au dessus de 4 C 40 F doivent tre jet s Ceux totalement d congel s tels que les fromages p te dure en bloc les produits de boulan gerie les jus de fruits pasteuris s et les fruits peuvent tre recongel s si les contenants son
122. simple cinq pages illustr es de croquis r alis s par Pierre Giroux de la CSST Il tait pr vu de le distribuer aux employeurs mais il a connu une diffusion plus large que pr vu notamment sur le site Internet de la CSST Les accessoires recom mand s peuvent tre achet s chez un quincaillier Avec un peu de mat riel et d ing niosit on peut avoir une pro tection de premier ordre soutiennent les chercheurs Comme quoi la s curit est la port e de tous L Marc Tison Pr venir l intoxication au monoxyde de carbone LORS DE L UTILISATION D UNE G N RATRICE dans les lieux de travail figure le monoxyde de carbone CO responsable de nombreuses intoxications Au chapitre des risques r v l s par le verglas ompiers et h pitaux nous ont signal plusieurs cas d mana tions dangereuses tous les jours pendant la crise se souvient Pierre Priv inspecteur la Direction r gionale de Yamaska de la CSST r gion durement prouv e s il en est Plusieurs cas mi neurs certes mais quelques uns aussi avec des concentrations s rieuses qui auraient pu entra ner la mort On ne rit pas avec le CO Incolore et inodore il peut tuer en quelques mi nutes Premiers signes d intoxication maux de t te vertiges naus es vomis sements et confusion mentale la peau peut devenir ros e les muqueuses rouges Quand la concentration est tr s forte on l a fr l e au moins une fois dans
123. ssion effectuer les tra vaux de r paration et de reconstruction n cessaires la reprise du service Pour augmenter son effectif Hydro Qu bec d cide de faire appel des compagnies du Nouveau Brunswick et du Maine Elle conclut un contrat avec elles pour l ex cution de certains travaux Michel Robichaud et George Smith monteurs de lignes le premier chez Hydro Nouveau Brunswick et le deuxi me chez Maine Hydro se retrou vent donc au Qu bec afin d aider leurs coll gues accomplir leur mission La suite de la saga tout le monde connait Le r seau a t reconstruit et la lumi re fut nouveau Question si pendant leur s jour chez nous Michel ou George avaient eu un accident du travail auraient ils t indemnis s par la Commission de la sant et de la s curit du tra vail CSST en vertu de la LATMP la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles L R Q c A 3 001 La r ponse cette question se trouve aux articles 7 et 8 1 de la LATMP qui noncent 7 La pr sente loi s applique au travailleur victime d un accident du travail survenu au Qu bec et dont l employeur a un tablissement au Qu bec lorsque l accident sur vient 8 1 Une entente conclue en vertu du premier alin a de l article 170 de la Loi sur la sant et la s curit du travail chapitre S 2 1 peut pr voir des exceptions aux articles 7 et 8 aux conditions et dan
124. st atteint d asthme professionnel les tests de provocation bronchi que sp cifique consistant l exposer en laboratoire la substance suspect e cons tituent les tests de r f rence Cependant leur sensibilit gagnerait tre am lior e En effet un diagnostic faussement n gatif est parfois pos emp chant de soustraire le travail leur atteint la substance allerg ne laquelle il est expo s en milieu de travail ce qui entra ne une aggravation de son asthme La pr sente recherche a pour but de v rifier si l ajout du test d expectoration induite par salin un test non invasif r cemment mis au point par des chercheurs canadiens pourrait am liorer la sensi bilit diagnostique des tests de r f rence Si les r sultats s av rent concluants il pour rait tre int gr aux m thodes diagnostiques courantes de l asthme professionnel et viter des erreurs co teuses Responsables Catherine Lemi re Andr Cartier Jean Luc Malo h pital du Sacr C ur de Montr al Bernard La Mothe PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 EH e es e O e en e D o r e O e O H h EN Photo Yves Landry CSST rS 34 PR VENTIO NSAU TR IL HIVER 1999 e Q e Q o rt e O e D e V anvier 1998 Devant l ampleur Hi des d g ts caus s par le verglas son r seau lectrique Hydro Qu bec a un urgent besoin de monteurs de lignes Mi
125. t intacts Par ailleurs les aliments d congel s dont la tem p rature est demeur e 4 C ou moins peuvent tre cuits pour consommation imm diate ou recongel s une fois cuits Enfin les denr es partiellement d con gel es o il y a pr sence de cristaux dans l aliment ou de givre la surface des emballages peuvent tre recon gel s si le centre est encore dur Une fois le tri effectu il est conseil l de laver le r frig rateur et le cong la teur avant d y remettre des aliments Anne Marie Mesa JE Ts POURLANT LRT DE TE MIETTE RH Hi TAULET QUE LES TERA LEURS ts wi LA POUFEUL EN REVE NART NE Illustration Jean Paul Eid BOUGE FAG F APPELLE LE CHA 11 ALIMENTAIRES Aliments re efrig res Cat gories Produits laitiers Fruits et l gumes Salades pr par es Viandes volailles poissons fruits de mer soupes et sauces ufs Desserts P tes alimentaires Tartinades Condiments et produits marin s conserver Fromage p te ferme en bloc parmesan fromage en tranches fromage fondu beurre margarine Fruits et l gumes frais entiers jus de fruits pasteuris s Tartes aux fruits g teaux muffins biscuits P tes s ches non cuites Confitures gel es marmelades tartinades sucr es beurre d arachide Relish moutarde ketchup sauce BBQ tacos vinaigrettes commerciales non cr meuses oli
126. t pas de porter la cagoule il faut s assurer qu elle est tanche que le tuyau d alimentation en air n est pas perc et que l air est de bonne qualit Il faut l entreposer dans un endroit propre et clos l ext rieur de la salle de sablage et il faut nettoyer les cagoules et les salles Une situation en voie de se corriger Bref l tude r alis e par l IRSST per met de conclure que la pr vention des risques passe par l application d un ensemble de moyens combin s choix d abrasif ventilation et confinement quipements de protection m thodes de travail Mais pour que cette pr vention soit appliqu e il faut aussi insiste Chantal Dion que les travail leurs soient inform s des risques qu ils courent ce qui au moment o nous avons fait nos chantillonnages n tait pas toujours le cas Nous avons donc diffus nos r sultats aupr s des hygi nistes indus triels aupr s des associations secto rielles paritaires concern es et nous avons remis chacune des entreprises visit es un rapport sur leur propre situation rapporte Chantal Dion Les connaissances et les informations recueillies ont permis de mieux soute nir les activit s du programme d in tervention D capage au jet d abrasif que la CSST avait amorc en cours de projet Ce programme a contribu de fa on significative mettre en appli cation plusieurs des recommanda tions formul es dan
127. tite et de la moyenne entreprise celui ci est fait sur mesure pour les producteurs et productrices agricoles qui il facili tera l implantation d une d marche de pr vention Il contient un aper u des principales sources de danger dans une entreprise agricole un mod le de fiche de pr vention plusieurs exem ples d utilisation de la fiche ainsi que des conseils sur la formation Grille d auto valuation l intention des entreprises agricoles DC 200 16084 Brochure 16 pages 20 5 cm x 25 5 cm Encart e dans le Guide de pr vention en milieu de travail l intention des entreprises agricoles la grille d auto valuation est un outil diagnostique simple utiliser Elle aidera le pro ducteur ou la productrice agricole valuer sa situation en mati re de pr vention et rep rer les points am liorer Il lui sera ensuite plus facile d tablir ses priorit s et de dresser un plan d action conforme la d marche de pr vention R IMPRESSIONS R DITIONS ET TIR S PART Les mutuelles de pr vention valent elles leur pesant d or DC 100 1230 53 Tir part de Pr vention au travail de mars avril 1998 Understanding Qu bec s Occupational Health And Safety Plan DC 200 256 5A Brochure Travailler sans douleur c est pensable Manuel du participant DC 300 412 Brochure CHRONIQUES DE LA FILI RE ERGO La posture debout a s organise
128. tre r solus par la technologie La crise du verglas nous a enseign que dans le cas d une catastrophe majeure le public doit tre relativement autonome pendant 48 72 heures le temps que le gouvernement et les organismes con cern s prennent le relais Or on a pu constater que des milliers de citoyens ignorent comment utiliser des mesures d autonomie relativement simples D o intoxications fractures panique ru e dans les magasins etc Quand la technologie nous l che notre r flexe c est de nous tourner vers le gouverne ment Mais les gouvernements ne croyant pas que de telles crises puissent survenir n ont pas pr vu les moyens pour intervenir M PT Et c est pour nous rassurer que apr s une crise nous prouvons le besoin de trouver un coupable B TP Oui et d faut de d signer une personne un Organisme on pointe Dieu et la nature du doigt D luge temp te Autrement dit Act of God Dieu nous a zapp s Et puis on se demande si la S curit civile tait suffisamment pr te si le gouvernement a bien fait ses devoirs C est facile de lancer la pierre Au Qu bec depuis Saint Basile le Grand on a fait des progr s c est ind niable Mais la s cu rit civile est encore un enfant pauvre selon moi Il n y a pas de volont r elle d investir dans cette direction Au Canada et c est la m me chose aux tats Unis et dans d autres pays on a d pens beaucoup d arg
129. trophes Parce que la s curit tait prise en compte d s la planification des op rations Hydro Qu bec a pu tablir un plan pr cis qui s est traduit par des actions pr cises Finalement la strat gie a t effi cace Il y a bien eu quelques d roga tions mineures mais la fin de la crise on n a relev que 37 v nements ayant n cessit une assistance m dicale et qui se sont sold s par une perte de temps Ce nombre correspond un taux de 35 v nements par million d heures travaill es On comprend la satisfaction de Jean Fran ois Poliquin quand on sait que le taux habituel est de 55 v ne ments par million d heures travaill es Les employ s m ritent toutes nos Photo Monique Thibault et Lucien Gobeil oe m PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 f licitations Ils ont respect les r gles de s curit qui s imposaient dans les circonstances Les priv s Les monteurs de lignes de l industrie priv e dont certains taient sans travail depuis deux ans et demi ne se sont pas fait prier pour reprendre le collier C est comme la guerre Il y a quelqu un qui a besoin de toi Tu es content de rendre service Carol Boucher est repr sentant syndical secteur monteurs de lignes la F d ration interprovinciale des ouvriers en lectricit affili e la FTQ Il a vu neiger Il y a 15 ou 20 ans si tu t attachais tu tais u
130. ts dans le sous sol ou encore la suite d infiltration d eau par le toit ou par les fen tres des moisissures peuvent se d velopper et causer ou aggraver divers probl mes de sant Afin de les pr venir mieux vaut suivre les consignes suivantes enlever compl tement l eau et jeter tous les mat riaux humides et absor bants placopl tre laine isolante bois press et contreplaqu tapis tissus papier etc le plus rapide ment possible AVANT de mettre le chauffage en marche et AVANT que la temp rature ne soit revenue la normale car la chaleur favorise la croissance de moisissures e d sinfecter avec une solution d eau de javel 125 ml de javel 5 dans 9 litres d eau toutes les surfaces ayant t en contact avec l eau pour ce faire mettre des gants afin d viter tout contact avec l eau et les mat riaux mouill s car les risques d infection sont grands particuli re ment en cas de refoulement d gout bien a rer la pi ce pendant cette op ration Ramener le taux d humi dit relative la normale le plus t t possible entre 50 et 70 l t et entre 40 et 50 l hiver surprises A i nsignes lectri R tablissement du courant e AVANT DE R TABLIR LE COURANT assurez vous que le chauffe eau la chaudi re et la pompe s il y a lieu sont en position d ARRET Off e Remettez le disjoncteur principal en position de marche On R tablissement du
131. tuyau reli une source d air de qualit respirable est un moyen connu pour contr ler l exposition du travailleur Le cas de ces travailleurs nous est donc rapidement apparu comme une priorit r sume Chantal Dion Une recherche qualitative sur le terrain Notre tude tient pr ciser Chantal Dion n est pas une recherche en labo ratoire o dans des conditions con tr l es on compare diff rents types d abrasifs ou diff rents quipements de protection C est plut t une recherche descriptive dans des milieux de tra vail assez diversifi s pour repr senter l ventail des conditions que connais sent les sableurs au jet Il n est pas toujours facile admet Chantal Dion d entrer dans ces milieux pour y valuer les risques que pour raient courir les travailleurs l Ins titut nous cherchons tablir une relation de confiance avec les milieux de travail leur faire comprendre que les r sultats de nos recherches leur profiteront C est dans cet esprit que l quipe compos e de Guy Perrault Nicole Goyer et Chantal Dion tous trois de VIRSST est parvenue persuader une quinzaine d entreprises de diff rents secteurs industriels de les laisser entrer dans les zones de sablage pour pr le ver des chantillons de silice et de poussi res Dans certains cas les associations sectorielles paritaires nous ont aid s raconte Chantal Dion Dans d autres cas
132. ue Legault Faucher 00400000000000000000000000000000000 Modalit s d emprunt l audiovid oth que de la CSST Les documents vid o sont pr t s gratuitement Il suffit de remplir et de signer une demande d emprunt Toute personne peut venir chercher et rapporter les vid ocassettes pen dant les heures de bureau 8 h 30 16 h 30 du lundi au vendredi Le visionnement peut se faire sur place moyennant r servation de la salle capacit de quatre personnes L audiovid oth que peut aussi exp dier les documents l emprunteur la CSST paie les frais d exp dition mais les frais de retour sont la charge de l emprunteur Pour obtenir un formulaire de demande pour r server la salle de visionnement ou emprunter une vid ocassette T l c 514 873 6593 T l 514 873 2494 1 888 873 3160 1199 rue de Bleury 4 tage Montr al Qu bec H3B 3J 1 Information grand public Information sp cialis e M Avec document ou guide d accompagnement PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 Vient de para tre la CSST NOUVELLES PARUTIONS Index du magazine Pr vention au travail 1995 1998 DC 600 201 Brochure 44 pages 21 cm x 28 cm Ce document comprend tous les titres des dossiers reportages entrevues et chroniques parus dans le magazine publi conjointement par la CSST et l IRSST depuis 1995 Chaque titre est index sous deux ou trois termes grande cat gorie secteur d act
133. ur la t te en quatre vagues successives de pluie vergla ante Les cons quences de ces froides divagations hivernales n auraient pas d plu Sephen King le ma tre am ricain des r cits de science fiction Rappelez vous pr s de 700 municipa lit s touch es Des milliers d arbres d capit s Des affaissements de poteaux et de pyl nes en s rie Des paysages de fin du monde Au plus fort de la catastrophe pr s de trois millions de personnes sont priv es d lectricit Des probl mes et pas des petits surgissent besoin de g n ratrices de grande puissance pour les tablissements de sant de milliers de lits de nourriture pour les centres d h bergement difficult s des communications t l phoniques et cellulaires crainte s rieuse d une panne g n rale dans la r gion m tropolitaine arr t des usines de filtration d eau potable de Montr al routes et autoroutes impra ticables ponts ferm s entre Montr al e la Rive Sud Au c ur de la catastrophe un triangle de gla emprisonne amp int Hyadnthe Granby et Saint Jean sur Richdieu Bref du jamais vu La premi re r action de stupeur pass on assiste un colossal retroussage de manches la grandeur du Qu bec Les interventions massives de secours durent deux mois et elles mobilisent plus de 37000 personnes dont plusieurs sont elles m mes sinistr es qudque chose malheur est bon dit on La crise du verglas nous a appris une foule de bonnes choses pr c
134. ures lectrocutions etc li s au ver glas ont t d nombr s en Mont r gie peut on lire dans l article Verglas 1998 que faut il retenir publi dans Le boulot sant sous la plume du D Daniel Nadeau m decin conseil en sant au travail Apr s la grippe les g n ratrices Les statistiques ne permettent pas de savoir combien d accidents sont survenus au travail Mais on sait par contre que 120 cas d intoxication au CO ont t rapport s d s la troisi me semaine chez des personnes tra vaillant pour la tr s grande majo rit dans des tablissements de la r gion de Saint Hyacinthe L quipe sant et s curit au travail de la R gie n a donc pas ch m Chaque jour d arr t tait co teux explique le D Nadeau Les entreprises taient tent es de relancer la production au plus vite l aide de g n ratrices Pour compliquer la situation les techniciens en hygi ne industrielle des CLSC r quisitionn s pour les mesures d urgence taient affect s des t ches comme la coordination des centres d h bergement ou la dis tribution alimentaire encha ne Luce Gervais Ce sont donc les inspecteurs de la CSST qui se sont d plac s dans les entreprises Leur travail tait capital car les risques reli s l utilisation des g n ratrices ne sont pas n gliger D o l importance de donner des informa tions claires Il fallait s assurer que
135. ut en coupant le vent Si le travail s effectue dans un lieu humide le v tement doit en outre tre imperm able Enfin puisque plus de 40 de la perte de la chaleur corpo relle se fait par la t te il est important de la couvrir Il n existe pas de proth se pour la remplacer Pas encore L Anne Marie Mesa R f rence Contrainte thermique Le froid guide publi par la CSST Qu est ce que c est Engelure l sion cutan e due au froid touchant les membres et plus particuli rement les doigts les orteils le nez et les oreilles La peau devient rouge ou violac e et peut se couvrir de crevasses Gelure cong lation d une ou de plusieurs parties du corps avec formation dans les tissus profonds de petits cristaux de glace La gelure provoque des l sions irr versibles de n crose et elle n ces ste plus souvent qu autrement l amputation de la zone atteinte Hypothermie abaissement de la temp rature du corps au dessous de la normale 37 C PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 41 Pr vtYxlEfrions Lorsque l on r int gre le bureau ou le domicile la suite d une panne d lectricit il est important de s lectionner avec grand soin les aliments conserv s dans les r frig rateurs et les cong lateurs 42 PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 1 vaut mieux jeter tout aliment En ayant une odeur suspecte ou pr sentant des moisissures Jeter aussi tous les aliments p ris
136. ves cornichons jeter Lait lait maternis contenant ouvert cr me yogourt fromage p te molle Jus de l gumes contenants ouverts l gumes cuits ou crus pr par s Toutes les salades avec viandes volailles poissons p tes ou l gumes cuits mayonnaise ou vinaigrette Tout y compris la charcuterie et la pizza ufs en coquille ou liquides mets et desserts base d ufs quiches cosstardes Desserts avec cr me cr me p tissi re cossetarde P tes fra ches cuites et sauces pour p tes Mayonnaise sauce salade tartare raifort sauce aux hu tres vinaigrettes cr meuses choucroute salade de choux Sources Minist re de l Agriculture des P cheries et de l Alimentation et R gie de la sant et des services sociaux de la Mont r gie PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 43 neige de la pluie ne petite alme a moyen r AD 4 S cans iiai e Assurez vous que les entr es et sorties les balcons et le passage de la maison la rue sont d gag s neige branches ou autres objets et d glac s sinon recouvrez d abrasif sel sable roches e D limitez un p rim tre de s curit pour emp cher la circulation pr s des lieux dangereux pr sence de glace sur les toits et balcons proxi mit des entr es et des endroits passants e V rifiez le fonctionnement des d tecteurs de fum e et de CO pile ou autre syst me e _Abstene
137. vont pas nous l cher Ils sont devenus si complexes qu il est infiniment difficile de les simuler en informatique Les m moires sautent Voil pourquoi notre ambition est de nous bien pr parer pour affronter l an 2020 parce qu ce moment l ce ne seront pas des c bles lectriques qui vont tomber Les probl mes seront extr mement complexes et diffus avec une interrelation lectricit biotech nologie informatique nous d y voir Monique Legault Faucher 2 Sur cette question lire Thierry C PAUCHANT et Ian I MITROFF La gestion des crises et des paradoxes Pr venir les effets destructeurs de nos organisations Montr al Editions Qu bec Am rique Collection Presses HEC 1995 PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 55 DC 600 200 91 Sous l effet du froid la temp rature du corps peut chuter au dessous de 36 C Cest ce qu on appelle l hypothermie Dans certains cas L hypothermie Frissons ou tremblements Appeler l ambulance s il y a lieu Ne pas faire marcher la personne Extr mit s froides R animer la personne s il y a arr t cardiaque ou respiratoire Ne pas lui donner d alcool ni de Pr sence ou non de gelures La conduire dans un endroit chaud et la faire allonger cigarettes Confusion Desserrer ses v tements ou s ils sont humides Perte de conscience les remplacer par des v tements secs Diminution du pouls Envelopper la personne dans des couvertures et
138. z vous de faire vous m me des travaux pouvant entra ner des risques de blessures e Sortez piles bougies r chaud alcool allumettes trousse de pre miers soins et faites leur prendre du service avec prudence Photo Garry Hunter Tony Stone Images 44 PR VENTION AU TRAVAIL HIVER 1999 Eau potable Ecoutez les informations transmises par les services munici paux concernant la qualit de l eau Est elle potable Si son go t ou sa couleur ne sont pas normaux contactez votre mu nicipalit L eau d un puits est g n ralement potable s il n y a pas eu d inondation si aucun produit antigel n a t ajout dans la pompe ou dans le syst me d alimentation et si son apparence ou sa couleur sont normales Laissez toujours couler l eau pendant quelques minutes avant de la consommer Toujours d contaminer le puits s il y a eu inondation majeure de la zone o se trouvent la maison ou le bureau Dans ce cas vous pouvez utiliser l eau apr s l avoir fait bouillir pendant cinq minutes si par erreur un antigel a t ajout dans la pompe ou dans le syst me d alimentation d eau et non dans les tuyaux d vacuation Dans ce cas NE CONSOMMEZ PAS L EAU Contactez le minist re de l Environnement et de la Faune le CLSC ou la municipalit pour conna tre la m thode de d contamination D g t d eau la suite d une inondation par refoulement des gouts ou d bordement des condui

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