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EXPRESSIONS - TCM Tampon

1. 79 Claudine Thevenin Nouveau cadre de fonctionnement pour l accompagnement de stage l IUFM de la R union 88 Christiane Esp ret Mutualisation et m moire collective 96 Am lie Adde Autoformation au moyen des TIC 100 Thierry Gaillat Construction des interactions langagi res dans un tutorat distance 105 Jean Simon Mutualiser entre pairs 127 Les partenaires de l cole familles et institutions Olivier Lod ho Le partenariat dans l enseignement dans et hors de l cole 137 Olivier LOD HO Les partenaires de l cole famille et institutions 139 Jean Luc CHABANNE Le partenariat ss aus cmerssensasseneeermreevtensumemeenveses 145 ES ATONERS 2 12 een EE TEE E neo TEE send 151 Les participants aux journ es d tude 153 Recherches diverses Gilles FERR OL L exp rimentation Lyc e de toutes les chances un premier bilan 159 Christine PIC GILLARD L enseignement du normand dans le Nord Cotentin Etude des pratiques et des attitudes linguistiques 193 Patrice UHL Lyme sourde un italianisme aur lien 211 Sommaire Lectures Livre de l enseignem
2. Th me et Collection Auteur et Support Descripteur sauf Date de parution 82 Jacqueline Dussolin et Catherine Panot Les utilisateurs apprennent cerner leur sujet dans un champ s mantique pr ciser plus finement leur demande et associer plusieurs crit res de s lection Cette d marche est ais ment transf rable tout autre logiciel docu mentaire ainsi qu Internet elle favorise partir d une consigne de recher che d un enseignant une initiation graduelle la m thodologie documentaire processus intellectuel et non seulement instrumental ou presse boutons 1 4 La recherche par concepts Pour effectuer une recherche par descripteurs en modes Multicrit res ou Expert l utilisateur peut consulter le th saurus Motbis th saurus de l ducation nationale depuis 1989 C est un langage documentaire normalis pour l indexation une liste hi rarchis e de descripteurs organis s par con cepts que l on peut utilement interroger pour conna tre l environnement s mantique d une notion Le Th saurus renseigne sur la structure des relations hi rarchiques et des renvois entre les termes L utilisateur peut ainsi choisir dans un domaine s mantique le degr de pr cision de sa requ te pour la restreindre aux termes sp cifiques ou l largir aux termes g n riques ou associ s L acc s l inf
3. Elle peut se faire partir de l analyse d incidents critiques et de l analyse des causes de d rapages r actionnels Il y a 1a tout un travail sur la construction de l identit professionnelle mener r f Christiane Gohier professeure au D partement d ducation et de p dagogie de l Universit du Qu bec Montr al 2 La connaissance des p dagogies du sens coop ratives actives et de projet qui placent l engagement de l l ve et son activit au c ur des situa tions d enseignement apprentissage Quelles professionnalit s pour les enseignants 41 par un travail de comparaison d appropriation par une formation fil e en philosophie de l ducation en sociologie des contextes scolaires ainsi qu en psychologie clinique 3 La construction de comp tences dans les domaines de la communi cation th tralit donc voix attitudes feed back valorisation formation aux dilemmes de l incarnation d une autorit de la ma trise de soi en situation de conflit de la gestion du stress et de l activit mentale donc de la percep tion du r el En guise conclusion je dirai que j ai trait ce th me des nouvelles condi tions d exercice de la relation p dagogique essentiellement comme si ces conditions pr existaient d embl e l entr e de l enseignant en classe comme si le comportement des l ves tait une donn e principalement ext rieure au professeur
4. Pr senter la situation le cadre professionnel d o part la probl matique pour ensuite formuler sa question 122 Thierry Gaillat Pr senter sa question comme un probl me r soudre et non comme une interrogation trop large pour laquelle il est difficile de r pondre avec pr ci sion Prendre le temps et le soin de la formulation en r digeant la question au moyen d un traitement de texte pour l importer ensuite dans la zone de l espace tutorat Ne pas h siter revenir sur le tutorat apr s une r ponse donn e B Des propositions pour le tuteur Tout en rappelant que chaque question est bien s r diff rente et ne n ces site pas en cons quence le m me d veloppement tant sur le fond que sur la forme il appara t toutefois un certain nombre d incontournables int grer par le tuteur Sur la forme D velopper l empathie par des formules d adresse qui personnalisent la r ponse et donnent au questionneur l impression de ne pas tre un anonyme parmi tous les autres Cette empathie doit se prolonger au del des formules d adresse par des marques d encouragement ou d accompagnement allant de formules simples du style Bon courage bonne lecture bon travail jusqu des formulations plus longues et plus personnelles Dans cet esprit de personnalisation de la r ponse viter de faire un sim ple renvoi tr s laconique du style lisez la r ponse la question
5. Vous pourriez Il vous faudrait pr ci ser Il serait int ressant Cette modalit d expression se veut source de proposition Elle s oppose l injonction pr c dente La r ponse formul e est consid rer alors comme un possible 7 Utilisation de formules impliquantes Je vous encourage Je vous sugg re de Je vous recom mande Le tuteur s inscrit ici dans une d marche qui se veut plus collective au sens d une association tuteur utilisateur C est une fa on d tablir une proxi mit avec l autre 8 Usage de formes impersonnelles Il serait int ressant de Il me semble important J utilise parfois des formes impersonnelles pour ne pas que le question neur re oive mon propos de mani re injonctive ou pour ne pas qu il se sente mis l index ou vis personnellement nous explique un tuteur lors d un regroupement La forme impersonnelle bannie en certaines circonstances semble ici devenir un atout au d veloppement d une interaction qui se veut efficiente Dans ces diff rents cas de figure les r ponses sont r dig es en fonction de l id e que le tuteur de fait de son r le et de la place qu il attribue son interlocuteur Nous sommes ind pendamment du cadre tutoral de TFL dans une probl matique plus large qui est celle en fait de l expression du con seil en formation Chaque
6. recherche et reconnaissance intelligentes indexation des fichiers html xml Une information facilement mise a jour oui mais bases de donn es partag es en ligne biblioth ques virtuelles Communiquer plus efficacement La communication synchrone et asynchrone sous diff rents formats mails forums chats t l conf rences La communication int gr e a la tache apprendre communiquer par le bon m dia contextualit de la communication Repenser la p dagogie autour d un projet Syst mes d aide l apprentissage non intrusifs la demande associ s une t che significative effet de contexte Syst mes hybrides et volutifs adaptation personnalis e Tutorat en ligne ressources en ligne interactions distance student tracking valorisation des productions des l ves R fl chir sur ses m thodes de travail La collaboration comme principe l intelligence collective quand elle est n cessaire inventer de nouvelles formes de hi rarchie Apprendre tout au long de la vie travailler se former distance valoriser les acquis professionnels apprendre et se former tout au long de la vie LES ATELIERS Le mercredi 1 mars deuxi me journ e d tude 2006 plusieurs ateliers ont eu lieu Deux d entre eux s articulaient autour des questions suivantes Suffit il d ouvrir TFL pour se former L inf
7. Or nous assistons simultan ment une stigmatisation de plus en plus forte des l ves d clar s en difficult une marginalisation de ces l ves quelque part diff rents et une volont minist rielle d int gration de cette diff rence l int rieur de l cole ordinaire Cette double disposition n est pas paradoxale en soi Par contre le conflit dans le positionnement p dagogique des ensei gnants dans la r alit d un tel syst me tiendra la fois l importance qui est donn e aux r sultats aux comp tences acquises par les l ves au m pris parfois de la consid ration de leur personne d l ve et la tentation d aller chercher ces l ves l o ils sont dans leurs blocages dans leurs difficult s scolaires certes mais surtout dans leur rapport la difficult d apprendre S agira t il de les instruire ou de leur permettre de s panouir 3 L implication partenariale La dimension partenariale du m tier d enseignant nous semble nouvelle moins que jamais peut tre l cole n a le monopole de la p dagogie m me si elle reste majoritairement responsabilis e au niveau de l instruction scolaire Les l ves d aujourd hui b n ficient d apports culturels multiples dans leur famille dans leur quartier dans le flot constamment mergent de ce que l on appelle les multim dias Il convient donc pour les enseignants non seulement de tenir compte de
8. l chec comme la r ussite la communication Sur le plan de la communication peut tre faudrait il faire des efforts dans le sens de l explicitation des termes que l on emploie les parents et tous les partenaires de l cole actuellement attendent autre chose que des valuations laconiques sur les r sultats en lecture ou en calcul des l ves il convient que les didactiques s clairent se pr sentent dans leur complexit se mettent quelque part a la disposition de la compr hension et des int r ts des partenaires de l cole il convient aussi que les p dagogues qui n en sont pas moins des didacticiens arrivent parler la relation p dagogique comme une v ritable relation c est dire avec pudeur subtilit et comp tence avec l amour qui les a conduits faire ce m tier Enfin sur le plan de l identit professionnelle je sais du moins je crois que la d marche vers la connaissance de soi m me est une qu te qui ne se termine pas mais qu il est indispensable d entreprendre le partenariat est une forme de travail qui met en pr sence des personnes ce sont donc des personnes qui doivent s exprimer et pas des statuts orthographe libre sta tues Le partenariat 149 Je reprendrai seulement pour conclure cet expos ces propos d Eric De barbieux La violence est une forme de partenariat dont le but est de per mettre aux partenaires de v rifier leur exi
9. l utilisation d Internet Je me pose la question de l apprentissage de cette gestion de la surdocumentation est il possible n cessaire Comment Des utilisations d une plate forme sont envisageables aussi entre ensei gnants en formation continue pour continuer le travail entre les rencontres r guli res en groupe de recherche par exemple dans le cadre d une recherche pro pos e par une coll gue dans le PAF Questions techniques Comment inscrire des stagiaires venant de groupes de r f rence diff rents R ponse C est possible en utilisant le code du groupe de r f rence au quel on ajoute sc par exemple pour le groupe sciences Est ce qu on peut cr er soi m me une plate forme demande une ensei gnante de lyc e R ponse non C est une structure compliqu e Par contre il existe une plate forme sur Yahoo on peut s y inscrire et disposer d un espace priv limit sur Internet environ 100 Mo Autoformation au moyen des TIC Am lie Adde Qu appelle ton l autoformation On l entend g n ralement comme l action de se former en dehors du cadre institutionnel de la classe et la plupart du temps on sous entend l usage d ordinateurs Dans ce cadre on trouvera un certain nombre de logiciels qui permettent aux tudiants par exemple sou vent aux adultes d apprendre une langue trang re par leurs propres moyens il s agit l d un cr n
10. nouvelles conditions de l enseignement Vous avez certainement remarqu qu il ne s agit pas d un questionnement mais bien d un constat Il existe de nouvelles conditions d enseignement et elles m ritent r flexion Un moment il avait t envisag de consacrer ces journ es aux nouveaux enseignants Mais tout enseignant ne se doit il pas d tre toujours nouveau Je veux dire par l qu il doit ou devrait quelle que soit son anciennet dans le m tier toujours remettre en question son mode d enseignement Aujourd hui la lecture des quotidiens nous rappelle r guli rement les dif ficult s rencontr es par les enseignants et qui ne rel vent plus du simple chahut que se rem morait d j Marcel Pagnol dans ses souvenirs d enfance On nous d crit des enseignants victimes d attaques physiquement violent s critiqu s par les familles et dont on attend trop souvent qu ils se substituent aux parents aux gendarmes l tat Dans les pages sp cialis es c est leur d sarroi face aux nouvelles technologies et leur r le grandissant dans notre soci t qui les inqui te les l ves ne ressemblent plus 4 ceux qu eux m mes ont t Leur savoir est clat leurs sources d information multiples L enseignant n est plus simplement celui qui sait et qui transmet son sa voir Il doit g rer le savoir des l ves leur indiquer comment s lectionner l information comment tr
11. pour parler des l ves de sa classe Cette appropriation peut entra ner l exclusivit qui g nera alors tout travail de collaboration qui implique le partage S ouvrir au partenariat c est prendre le risque de s exposer de montrer son travail Plus le risque individuel est grand plus les possibilit s de coo p ration seront bris es Le risque lorsqu il est v cu comme peur indivi dualise au point que la coop ration s effondre Roger Mucchielli Les conditions pour un travail partenarial Une recherche de l INRP men e sous la direction de Danielle Zay cf note 3 propose des outils et des d marches pour travailler ensemble Il para t n cessaire pour l quipe de recherche d aller plus loin dans l analyse des repr sentations conscientes et inconscientes Un panel de grilles est ainsi propos dans l ouvrage collectif Enseignants et partenaires de 7 RASED r seau d aides sp cialis es aux l ves en difficult 8 CLIS classe d int gration scolaire 9 Le Travail en quipe ESF 1975 Les partenaires de l cole familles et institutions 143 l cole D marches et instruments pour travailler ensemble Le CNDP propose lui une sorte de guide pour le travail en partenariat qu il nonce sous la formule m taphorique des 12 commandements Identifier les partenaires leurs objectifs leurs comp tences Associer en amont les acteurs concern s
12. th orie et pratique Des difficult s de la diffusion de la recherche Des sp cificit s de l apprentissage chez l adulte De l volution des mod les de formation universitaires 44 Patrick Mendelsohn Les rapports entre th orie et pratique Quel sens donner cette opposition couramment utilis e quand on parle de formation Le travail des chercheurs est une t che minemment pratique et enseignant met souvent en uvre un travail de formalisation avec ses l ves Savoirs et savoir faire ne sont pas opposables quand on parle d apprentissage Le mouvement La Main la P te lanc par l Acad mie des sciences Th orie de l action situ e M Durand Difficult s li es la diffusion de la recherche Les r sultats de la recherche ne sont pas directement applicables Les r sultats peuvent donner lieu des applications caricaturales Le transfert de connaissances est un processus long il demande une appro che professionnelle La scolarisation des enfants deux ans L apprentissage de la lecture Le redoublement et ses effets Les conf rences de consensus du PIREF L enseignement de la lecture l cole primaire Les masters recherche des universit s La recherche sur la formation d adulte N cessit pour le form d tre convaincu que la formation ou l information re ue lui servira dans son activit profession
13. 2005 199 pages Ce livre s inscrit dans une anthropologie des pratiques de l oralit et pro longe d une certaine mani re celui sur la m moire de Jo l Candau qui fait l objet du compte rendu pr c dent Il est d ailleurs le fruit du travail d un ethnologue sp cialiste des uvres orales et des r cits de vie Le conte s enracine en effet au plus profond de toutes les cultures nourrissant le sentiment d appartenance des populations Pour l Europe on consid re g n ralement que ce genre litt raire tr s prot iforme et incertain ses d buts trouve ses origines au Moyen ge m me si cette poque il s inspire sou vent de r cits et de l gendes plus anciens Longtemps consid r comme un art mineur il conna t aujourd hui un v ritable renouveau et le pr sent ou vrage comme celui de Raymond Lulle pr sent plus haut participe aussi au fond la red couverte d un temps pas si obscurantiste qu on l a longtemps cru Il d bute d ailleurs par une pr sentation des illustres pr curseurs et tout particuli rement Marie de France l Italien Jean Boccace et l Anglais Geoffrey Chaucer plus tard au XVIIe si cle le c l bre Charles Perrault et s int resse au r le de la litt rature de colportage qui a tant fait pour la d couverte par le petit peuple non seulement de ces contes mais aussi des grands auteurs et de la langue fran aise une poque o l unit ling
14. EXPRESSIONS N 27 Mai 2006 Les nouvelles conditions de l enseignement Journ es d tude des 28 f vrier 1 et 2 mars 2006 L volution de la relation p dagogique les conflictualit s Parmi les nouvelles conditions d enseignement les TIC Les partenaires de l cole familles et institutions Conf rences de Jean Luc CHABANNE Christophe MARSOLLIER Patrick MENDELSOHN et Olivier LOD HO et ateliers Recherches diverses Gilles FERR OL L exp rimentation Lyc e de toutes les chances un premier bilan Christine PIC GILLARD L enseignement du normand dans le Nord Cotentin Patrice UHL Lyme sourde un italianisme aur lien LU F M DE LA R UNION EXPRESSIONS Revue de recherches disciplinaires et p dagogiques Publication semestrielle de l Institut universitaire de formation des ma tres de la R union all e des Aigues marines Bellepierre 97 487 Saint Denis cedex t l phone 02 62 90 43 43 t l copie 02 62 90 43 00 Responsable de la publication Philippe GUILLOT Comit ditorial Am lie ADDE Marie Fran oise BOSQUET Jean Marie CANS Jean Albert CHATILLON Guy CHAUCHAIX Ren DUBOIS Mireille HABERT Isabelle POUSSIER Jean SIMON Martine TAVAN Dominique TOURNES Directeur de la publication Michel POUSSE Adresse lectronique des membres de la r daction pr nom nom reunion iufm fr Site Internet http www reunion iufm fr Recherch
15. L acc s l information avec un logiciel documentaire 85 2 2 Pratiques de recherche L observation des pratiques de recherche montre que la recherche d information ne peut pas tre envisag e comme une pratique purement ins trumentale en effet savoir utiliser un ordinateur et un logiciel documentaire en conna tre les mode de recherche se servir de moteurs de recherche sont des comp tences insuffisantes pour trouver la bonne information Cas du logiciel BCDI 3 voir plus haut Les usagers connaissent les diff rents modes de recherche mais utilisent la plupart du temps les modes de recherche par auteur ou titre le mode Th me implique une r flexion qui va au dela d une simple manipulation il faut avoir cern le sujet trouv des mots cl s et inscrire ainsi des termes qui rendront la requ te op rationnelle La connaissance d un langage docu mentaire facilite la recherche le th saurus Motbis langage contr l utilis pour analyser les documents va lever les ambigu t s du langage naturel Cas du Web L aussi mais pour des raisons diff rentes et en raison des modalit s de re cherche sur la Toile l usager doit avoir cern son sujet et formul correcte ment sa requ te sinon il risque d tre submerg par un nombre incroyable de r ponses souvent peu pertinentes Mais il existe une autre difficult alors que le fonds documentaire a t choisi valid par des enseignants ou des p
16. Qu un revendeur de lime sourde cit dans Huguet V 21 Ni Fr d ric Godefroy ni Adolf Tobler et Franz Lommatzsch ne parlent en tout cas de cet outil Encore que ce cas de figure soit rare il est permis de soup onner la pri meur de l emploi figur sur l emploi concret dans la langue ce qui du m me coup oriente vers un emprunt linguistique d origine litt raire 2 L emploi figur Le lex me lime a suscit des emplois figur s nombreux quasiment la m me poque que le premier emploi concret attest dernier quart du XT si cle Comme le note le Dictionnaire historique de la langue fran aise le mot a t introduit avec un sens concret mais d s ses premi res occurrences il pr sente des valeurs figur es qui sont sorties de l usage apr s l poque classique DHLF II p 2026 Pour la p riode m di vale Fr d ric Gode froy liste les sens suivants peine tourment application querelle sans oublier l emploi litt raire de lime comme r sultat de l action de limer Polir un ouvrage d esprit des vers God IV 786c 788a Adolf Tobler et Franz Lommatzsch ont compl t ce relev en produi sant un grand nombre de nouveaux exemples sous les entr es Sorge souci Qual tourment Plage peine Schelte r primande Zank querelle T L V p 473 S agissant de lime sourde la dur e de vie des emplois figur s
17. de fiabilit des statistiques ainsi recueillies Tous les items ont ils t renseign s Quelle port e accorder aux tendances observ es Force est ici de constater que la base de calcul n est pas toujours clairement connue ou varie assez fortement que les p riodes de comptage ou de relev peuvent fluctuer que les s ries sont loin d tre compl tes et comportent des trous ou des approximations que certaines rubriques sont remplies de fa on plus ou moins al atoire que la m me affectation peut voluer au fil des ans et recouvrir des r a lit s tr s diff rentes Les raisons de ces biais ou de ces insuffisances sont nombreuses changements de proviseur ou absence de coordonnateur au d marrage de l op ration mobilisation des nergies sur d autres t ches n cessit d aller au plus vite p nurie de personnel transmission ou centralisation d fectueuse de certains documents consignes mal explicit es L heure n est pourtant pas au d couragement et des am liorations ont t r cemment observ es quelques tablissements D troit Calais Henri Senez H nin Beaumont s tant dot s d outils ou de batteries plus perfectionn s La prochaine tape est celle de l harmonisation des proc dures et des protocoles des calendriers et des modes de traitement une plus grande rigueur allant de pair avec un meilleur pilotage des politiques publiques Les
18. des pratiques et des attitudes linguistiques des locuteurs et non locuteurs normands en milieu scolaire partir des exp riences d enseignement du normand dans deux coll ges du Nord Cotentin le coll ge Hague Dike de Beaumont Hague et le coll ge des Pieux Apr s une description de la situation dans laquelle se trouve la langue normande origine statut march linguistique nous nous attacherons d crire ces quelques exp riences p dagogiques et analyser l opinion des l ves apprenant ou non le normand recueillie dans des questionnaires 1 La situation du normand Le rappel historique de l origine du normand que nous pr sentons ici s inspire des travaux de Charles Birette dont l ouvrage Dialecte et l gendes du Val de Saire publi en 1926 a t r dit en 1999 Valognes Vers le 4 si cle la langue gauloise demeurait langue vernaculaire alors que le latin devenait langue officielle Entre le IV et le IX si cles le latin volua vers des dialectes r gionaux qui subirent le contact avec des langues trang res Le gallo roman parl dans le Nord Ouest int gra des l ments de la langue des Germains et des Vikings dont les invasions d ferlaient sur ces r gions Notons que le norrois n en modifia pas en profondeur le dialecte mais il apporta quelque 200 radicaux sp cifiques soit environ mille mots en relation surtout avec le vocabulaire de la mer ainsi que de nouvelles habitu
19. doivent tre combattus par tous les moyens afin de redonner confiance et de d velopper de nouvelles comp tences Quant ceux pour qui le cursus s accomplit sans accroc ils sont invit s participer pleinement au dispo sitif de telle sorte qu ils puissent renforcer leur excellence L important on le voit est d viter toute forme de ghetto sation Les entretiens que nous ont accord s diff rentes personnalit s directement impliqu es dans le projet LTC montrent bien l attachement jamais d menti ces orientations Celles ci il est vrai ne peuvent que susciter l adh sion et ne pr tent gu re le flanc la critique un niveau plus sp cifique il convient de promouvoir la r novation des m thodes et des outils p dagogiques en formation ini tiale par l application du principe du cousu main et par la prise en compte d une conception plus globale de la dimension ducative le travail en commun entre les diff rents acteurs au sein d un tablisse ment et entre tablissements d un m me r seau l interaction entre les lyc es et leur environnement familles cit monde professionnel les relations de partenariat m ritant d tre renfor c es 5 Voir le document Exp rimentation du Lyc e de toutes les chances Bilan 2000 2002 Conseil r gional Nord Pas de Calais Direction des formations initiales Lille s d p 10 6 Ces objectifs
20. espace r union nais adaptation et volution la R union et les communications je d couvre la mondialisation Dans cet ouvrage les auteurs ont souhait proposer l l ve des supports riches et vari s iconographie textes originaux cartes enrichir les connaissances par des activit s diversifi es lectures enqu tes jeux proposer des rep res m thodologiques propres aborder les deux disciplines Articles Notons tout d abord la parution de deux textes de Patrice Pong rard le premier tant consacr la Ramification des solutions du probl me de Cauchy fuchsien au voisinage de l hypersurface initiale et publi par le Journal of Mathematical Sciences University of Tokyo d cembre 2005 p 493 512 The purpose of this paper is the decision of the domain of ramification near the initial surface t 0 of solutions of the Cauchy problem for a linear differential operator of Lectures Fuchs type according to Baouendi Goulaouic Our main result in theorem 1 1 is as follows if for a certain continuous function f the datas are ramified in an open set of the form t x C x Q Itl lt f x then the solution is ramified in an open set of the form t x C x Q Itl lt cf x The proof is reduced to a fuchsian equation with an additional variable z that is solved by the fixed point theorem in a Banach space Le second est r dig en collaboration avec C Wagschal et
21. un bin me autrement que par simple affinit un stagiaire sans formation p dagogique est associ celui qui en a eu une les sp cialistes d une discipline ne doivent pas se re grouper Les activit s choisies doivent tre possibles dans les coles Il y a obligation pour les stagiaires de mutualiser des objets construits Chaque stagiaire ayant des conditions diff rentes d enseignement et des l ves diff rents l unit d apprentissage construite doit rendre compte du projet initial et des d marches effectives sur le terrain de la part des deux stagiaires Des arbitrages sont n cessaires les mini groupes pouvant rencontrer des difficult s de communication de respect des r gles de partage du travail La division du travail se fait essentiellement entre tuteur et stagiaire qui n ont pas les m mes r les dans le dispositif comme on vient de le voir Une autre division du travail est mise en place dans la r partition entre les stagiai res des unit s d apprentissage r aliser Mutualisation tutor e en EPS 73 Les choix sous jacents au dispositif Un certain nombre de choix ont t faits dans la conception du dispositif qu il est utile de pr ciser Le sch ma ci dessous illustre ces choix Nous proposons de les examiner Confidentialit et convivialit autoris e par le logiciel Fonctionnement de l enseignant sur le terrain Apprentissage organis sur une conceptio
22. 1960 Trois domaines de comp tences concourent a la cr ation d une relation p dagogique f conde Adapter son attitude aux exigences des diff rents moments p dagogi ques Susciter la motivation intrins que des l ves tablir une communication qui conjugue autorit et soutien Je souhaiterais m attarder sur cette notion de moment p dagogique qui me semble un tr s bon levier pour la formation relationnelle car c est un excellent moyen pour un stagiaire de travailler la professionnalit de ses gestes de ses attitudes et de sa communication Moments Exigences Attitudes gestes p dagogiques fonctionnelles et comp tences Mobiliser motiver L accueil La courtoisie rassurer le matin La politesse Canaliser ou Le civisme les d bordements la transition La cr ation d un Tisser ou retisser des liens entre deux cours bon climat de travail Entretenir des habitudes ritualiser tre patient rel ch ou indiff rent Quelles professionnalit s pour les enseignants 35 La pr sentation d une activit L attention et l coute Le sens de l activit La motivation de tous les l ves Le consentement Susciter l attention l coute de tous les l ves th tralit Informer les l ves en termes clairs des objectifs vis s Pr senter clairement l activit tre convaincant enthousiaste La
23. Faire un diagnostic partag S accorder sur le sens des mots Prendre en compte les besoins et les attentes des b n ficiaires D terminer les objectifs du projet commun Prendre le temps pour l laboration du projet et sa mise en uvre Mettre en place un dispositif d valuation Penser le partenariat sur le long terme en int grant la r alit du turn over des partenaires 10 Avoir un lieu de coordination et un coordonnateur l gitime 11 S accorder sur les territoires et les r les de chacun 12 Prendre en compte les int r ts de chacun I O Un D Un cadre possible a t d fini mais une telle d marche suppose que l on consid re la r ussite scolaire comme la r ussite dans l accueil de tous les enfants l cole pour faire en sorte que chacun y trouve les moyens de sa participation une culture partag e et de son insertion sociale 10 Sur son site Internet LE PARTENARIAT Jean Luc CHABANNE IUFM de la R union livier Lod ho a bien clair la notion de partenariat dans son origine terminologique et a indiqu quelques pistes 4 suivre pour assurer un bon fonctionnement partenarial Mais qu est ce qu un groupe de partenaires C est un groupe de person nes qui s expriment et communiquent dans la perspective de r aliser un pro jet quelque part commun Il s agit donc d un groupe de paroles ou plut t de paroliers qui changent par des discours
24. Il est bien certain que ces discours s appuient sur des travaux individuels qu ils sont suivis d effets pratiques d actions qui concourent la r alisation du projet et que c est l ensemble de ces actions qui permet d atteindre l objectif choisi mais il n en demeure pas moins que le moment cl le mo ment de vie du groupe de partenaires sera le plus souvent une r union r elle ou virtuelle qui mettra en pr sence et en confrontation des personnes et leur discours Olivier Lod ho l a bien pr cis le partenariat se construit sur une adh sion personnelle de chaque partenaire le partenariat ne se d cr te donc pas ne s impose pas Je voudrais rappeler l instar des 12 commandements du CNDP pour le travail partenarial deux conditions fondamentales au bon fonction nement partenarial telles que Roger Mucchielli les avait d j expos es en 1980 et approcher un peu les dysfonctionnements des situations partenaria les Un groupe de partenaires fonctionne bien si la parit et l expertise entre les partenaires sont bien respect es De quoi s agit il La parit c est la situation dans laquelle se trouvent des personnes qui concourent la r alisation d un m me projet mais dans un rapport mutuel de pairs Cela signifie que dans le cadre de ce travail il ne s tablit aucune pr s ance aucune hi rarchie entre les personnes Cela signifie que les rela tions ent
25. Or la relation avec les l ves demeure une cr ation quotidienne Et c est bien en cela qu elle reste chaque rencontre une nouvelle occasion pour l enseignant de donner le meilleur de qui il est Ce qui devient alors passionnant dans cette aventure humaine qu est la formation c est la possibilit de faire entrevoir aux enseignants qu au del de l exercice acad mique de leur fonction la rencontre avec l l ve autour d objectifs didactiques peut tre une formidable occasion de se transcender et devenir aussi un v ritable chemin initiatique Quelques r f rences en lien avec la formation la relation p dagogique BLIN Jean Fran ois GALLOIS DEULOFEU Claire 2001 Classes difficiles des outils pour pr venir et g rer les perturbations scolaires Paris Dela grave BRU Marc Pour un nouveau regard sur les pratiques enseignantes Colloque D fendre et transformer l cole pour tous Marseille oct 1997 CD ROM dit par l IUFM d Aix Marseille Direction des tudes et de la pr vision 2005a Portrait des enseignants de coll ges et lyc e en mai juin 2004 Paris Minist re de l ducation natio nale Direction des tudes et de la pr vision 2005b Portrait des enseignants du premier degr Paris Minist re de l ducation nationale DEBARBIEUX E MONTOYA Y 1998 Rapport de recherche La violence en milieu scolaire volution 1995 1998 et premiers effets du plan d exp rimentation et
26. aspect dynami que de ce mode de travail n est pas encore r investi au del de la formation Au niveau du formateur la gestion de la quantit de donn es se traduit par un important travail d acquisition de donn es num riques en amont du cours Les cours aussi bien que les sujets d entrainement en PE sont fond s sur l exploitation de documents L usage intensif de documents pr lev s dans les manuels ou sur Internet pose le probl me des droits de propri t Les plates formes tant con ues pour un travail coop ratif et collaboratif il est possible de modifier les documents ce qui pose le probl me de leur vuln rabilit selon les droits qu on accorde aux participants Par exemple sur QuickPlace un participant qui a des droits d auteur peut d poser des documents dans une salle mais a aussi le droit d en effacer Il est indispensa ble de d finir des documents r f rents La plate forme QuickPlace est d une lenteur exasp rante l ouverture et encore plus au t l chargement C est pour cette raison que je l ai remplac e par BSCW Enfin la mise en ligne de l information s accompagne d un transfert des frais d impression de l institution vers l individu ce qui n est pas n gligeable pour des PEI En conclusion la mutualisation avec les plates formes num riques est deve nue plus qu une simple collecte annuelle des travaux des stagiaires Au ni veau du temps la base de don
27. aujourd hui et de de main Aujourd hui la grande aventure est la qu te d un respect mutuel Une bonne conversation vous apprend ce qu un livre seul ne peut vous enseigner comment tre sensible aux autres Le dialogue est maintenant au centre de l ducation Nous devons acqu rir une pratique de la conversation qui cor responde nos nouvelles ambitions Je vous souhaite de bonnes conversations Alors et ce sera l ma conclusion nous de devenir avec les l ves les maitres de ce projet 4 nous de devenir interlocuteurs 4 nous de faire en sorte que dans le partenariat le dialogue ne meure pas L volution de la relation p dagogique Les conflictualit s QUELLES PROFESSIONNALITES POUR LES ENSEIGNANTS FACE AUX NOUVELLES CONDITIONS D EXERCICE DE LA RELATION PEDAGOGIQUE Christophe MARSOLLIER IUFM de Poitou Charentes n introduction de cette conf rence je voudrais saluer l initiative prise par l quipe qui a pr par cette manifestation de consacrer la premi re journ e cette composante trop d laiss e qu est la relation p dagogi que Il s agit l d une variable d terminante de la qualit de l action p dago gique tant du point de vue des enjeux imm diats et observables comme l implication des l ves la qualit de leur r flexion et de leurs productions orales et crites ou le climat de la classe que des enjeux plus longs termes et moins manifestes c
28. avance pour votre r ponse Q 153 Enfin pour clore cette partie sur une remarque il ne nous para t pas in congru de consid rer que le manque de formulations d adresse et ou de cl ture ce qui est le cas le plus courant peut tre un autre signe de l ins curit dans laquelle se trouve l utilisateur du tutorat distance En effet face la complexit que repr sente pour lui sa position au moment de r diger dans un tel contexte il met de c t voire en oublie les r gles l mentaires de poli tesse en cours lors d un change entre deux personnes IV Le tuteur et ses r ponses A De la difficult de r pondre celui que l on ne conna t pas et qui pourtant m a sollicit Si la position du questionneur est d licate nous l avons vu celle du tuteur ne l est pas moins Pour lui aussi la situation est souvent nouvelle M me s il est g n ralement habitu r pondre des questions dans le cadre d actions de formation ou lors de situations d accompagnement qu il m ne au sein de son engagement professionnel ce type d change plus distanci change profond ment la donne Le fait de ne pas tre face l utilisateur d tre en situation de communi cation diff r e oblige l ensemble des tuteurs d velopper ou renforcer des comp tences autour de l implicite Chacun d eux doit essayer d identifier travers la question qui lui est pos e la situation dont par
29. cider g rer s il ne veut pas voir la situation empirer Ces incidents soulignent l importance de travailler le rapport l autre d organiser des espaces de paroles pour cela D apr s ric Debarbieux 1999 Ce qui appara t tr s nouveau dans l enqu te publi e en 1998 c est le fait que la classe devient un lieu plus fr quemment cit comme r ponse la question ouverte O y a t il de la vio lence Ant rieurement les l ves r pondaient massivement que les lieux de la violence taient la cour de r cr ation ou les abords et les alentours im m diats de l tablissement D ailleurs pour Jacques Testani re contrairement au chahut tradition nel il ne s agit pas d un chahut cibl sur un enseignant ou une mati re en particulier ni l acte d un groupe uni et soud Ce qui frappe en mati re d inci dents c est que tous les enseignants en parlent y compris ceux qui n ensei gnent pas dans des tablissements dit difficiles Dans sa derni re recher che Catherine Mancel Montoya Universit Bordeaux I souligne que les tudiants et les stagiaires ont peur de la violence Selon Anne Barri re Universit Lille III le quotidien enseignant est fait plut t de perp tuels accrocs la paix scolaire de formes de d sordre scolaire dans les classes Lorsqu on interroge des enseignants sur leur travail et en particulier sur la gestion de classe le vocabulaire employ est celui d
30. et Denis Lamblin p diatre responsable du CAMSP Centre d action m dico sociale pr coce de Saint Louis LES PARTENAIRES DE L ECOLE FAMILLE ET INSTITUTIONS Olivier LODEHO IUFM de la R union x Nous venons l cole pour apprendre tisser des liens cette K phrase d Albert Jacquard pourrait nous faire penser que ce tissage m int resse que l l ve qui serait ainsi amen tisser des liens cog nitifs pour devenir sujet intellectuel des liens affectifs pour se construire comme sujet personne dans son identit tisser des liens humains pour deve nir sujet social des liens culturels pour s humaniser Ce travail de tissage s labore notamment travers la relation p dagogique pour laquelle Christo phe Marsollier nous a dress les enjeux et d fini les contours Ce tissage pour garder le terme d Albert Jacquard concerne aussi les adultes qui ont en charge l ducation des enfants et des adolescents Des liens virtuels peuvent ainsi se cr er C tait le sujet des travaux d hier Au jourd hui dans cette m me logique de liaison nous allons aborder le th me du partenariat S il s agit avant tout de rencontres humaines le travail parte narial n cessite aussi la construction d un cadre contenant s curisant et per mettant de v ritables changes pour qu une relation professionnelle puisse advenir M me si le titre de cette conf rence renvoie une juxtaposition qui ne rend
31. l ves et qu ils n ont pas de le on recevoir de qui que ce soit en mati re d ducation Le partenariat 147 la citoyennet Ils ne comprendront alors pas comment d autres partenaires pourront leur place on retrouve l l angoisse d une perte identitaire s exprimer ils ne sont pas experts ils ne sont pas leur place La question de la place des uns et des autres va donc se poser tr s claire ment la place des gendarmes est elle dans les coles La place des parents est elle dans les classes La place des enseignants est elle dans la vie du quartier ou de la cit La question des r les va aussi se poser est ce aux enseignants de rappe ler la loi sociale Est il interdit aux gendarmes de faire de la morale ou du conseil psychoth rapeutique aupr s d adolescents d linquants Est ce aux parents de donner des cours d anglais Sans abonder aucunement dans ces attitudes caract re tr s corporatiste finalement il m a t donn de constater lors d une recherche que nous ve nons de r aliser aupr s de l ensemble des partenaires de l cole gendarmerie services sociaux m dicaux juridiques etc combien les comp tences des uns et des autres sont grandes et souvent proches les unes des autres J ai t sensible au fait que la formation et les attitudes professionnelles des gendarmes qui coutent des enfants ayant subi des traumatismes psycho logiques sont proches d
32. lime sourde lima sorda a d abord t employ e tant au sens concret qu au sens figur 216 Patrice Uhl 3 L italien lima sorda Dans le sens concret speciale tipo di lima con denti finissimi che agisce senza far rumore type sp cial de lime ayant des dents tr s fines qui agit sans faire de bruit GDLI IX 72a 13 lima sorda se rel ve d s les envi rons de l an 1300 Salvatore Battaglia en produit de multiples exemples m di vaux renaissants et modernes dans son monumental Grande Dizionario della lingua italiana en voici un tir de Franco Sacchetti ca 1330 ca 1400 Jo ti richerd domattina una lima sorda con che tu segherai cotesti ferri Je te ferai parvenir demain matin une lime sourde avec laquelle tu scie ras tes fers Par extension la locution a pu prendre le sens de ladro voleur comme dans ces vers du Pataffio de Ramondo d Amaretto Manneli XV si cle Di non volere stimoli s ingegna La lima sorda vivendo di razza Il s applique la discr tion le voleur qui vit de rapine voir Uhl 1999 Au sens figur lima sorda poss de des sens vari s d s le d but du XIV si cle Amarezza profonda profonde amertume intimo tormento tourment personnel rodimento tourment lancinant struggimento peine tenace de m me que ce qui en est l occasion ou la cause Dans cette s rie d acceptions lima sorda est en concurrence directe
33. parmi les groupwares qui ont t mis en place certains n ont pas 132 Jean Simon fonctionn simplement parce que la communaut tait le groupe de r f rence des stagiaires le groupe classe habituel de l IUFM o il pouvait y avoir des m sententes C est pour cela que les stagiaires pr conisent deux choses afin que la mutualisation fonctionne correctement la communaut doit tre construite par affinit s la communaut doit tre suffisamment nombreuse pour avoir suffisam ment de travaux Sujet communaut La relation de l individu au groupe lorsqu elle est signal e par le stagiaire est v cue tr s diff remment d une personne l autre Ainsi elle a pu tre v cue comme une aide l appartenance au groupe constitue un soutien moral notam ment lors de probl mes survenus durant le stage un apprentissage vivre en commun On verra dans le point suivant ce que cela signifie une angoisse peur de la critique des autres et manque de confiance en soi Mettre son travail sur la plate forme c est se d voiler Sujet communaut r gles C est le point qui a t le plus d velopp par les stagiaires C est normal car les r gles que se donne la communaut d finiront la mutualisation et le suc c s de celle ci Voici les r gles propos es Tout le monde travaille tout le monde doit participer obliger les nouveaux mettre un produit pour entrer dans la
34. ponse ce qui permet d avoir autour d un m me questionnement des donn es compl mentaires 23 Nous reprenons dans cette partie certains l ments que nous avons expos s dans une premi re tude plus centr e sur les modalit s de fonctionnement du tutorat TFL Gaillat 2005 p 8 24 En pr sentant ce c t quantitatif il va sans dire qu il n y a aucune corr lation entre quantit et pertinence de la r ponse 118 Thierry Gaillat Ce renvoi peut donc tre formalis directement sans autre accompagne ment sans personnalisation de la r ponse cas de trois questions Voir la r ponse propos e la question 4 R 6 ou m me si simple renvoi il y a il peut tre personnalis avec des formules d adresse et de cl ture cas pour deux r ponses par exemple Bonjour Pour r pondre votre question je me permets de vous renvoyer la r ponse qui a t donn e la question n 141 qui contient les l ments que vous cher chez Bon stage R 152 Enfin et c est le cas le plus courant ce renvoi compl te le d veloppement de la r ponse formul e par le tuteur cas pour 19 r ponses Exemple Vous pourrez peut tre aussi lire la question n 22 R 33 4 La demande de reformulation et ou de pr cisions Nous avons aussi des cas o il est demand une reformulation de la question afin de r diger une r ponse au plus pr s de la demande r elle de l
35. ral d Ille et Vilaine PAVOT Martine 14 09 2004 Lille Conseil r gional Ancienne directrice de Cabinet puis du GIP au Rectorat de Lille respon sable de la DFI au Conseil r gional Nord Pas de Calais PICOT Catherine 13 09 2004 Lille Rectorat Charg e de mission DFI au Conseil r gional Nord Pas de Calais VIELVOYE Andr e 01 10 2004 Paris Gare du Nord Ancienne responsable DFI au Conseil r gional Nord Pas de Calais VILVANDR Antoine 14 09 2004 Lille Rectorat IEN ET Rectorat de Lille L ENSEIGNEMENT DU NORMAND DANS LE NORD COTENTIN Etude des pratiques et des attitudes linguistiques Christine PIC GILLARD Universit de la R union R sum Depuis 1982 la politique linguistique ducative en France pr voit l enseignement des langues r gionales La r alit de cette politique dans les r gions o la langue r gionale n est pas fortement diff renci e du fran ais est tr s diff rente de celle men e dans les r gions de langues loign es du fran ais Le normand pour tant r pertori comme une des quatre langues d o l est peu reconnu en tant que lan gue et les instances ducatives ne favorisent pas son enseignement Les enqu tes que nous avons men es en 2001 aupr s d l ves de coll ges du Nord Cotentin donnent un aper u de la situation r elle du normand lorsque la langue est encore parl e par les parents ell
36. rents modes de recherche mode simple multicrit res ou expert qui correspondent des strat gies de recherche d information et son niveau de ma trise de la m thodologie de recherche Il a recours diff rents crans de recherche qu il choisit par un syst me d onglets L utilisateur peut interroger la base de donn es au minimum pour retrou ver un document dans le centre de documentation mais aussi pour obtenir une liste de documents en relation avec un sujet donn 1 2 La recherche sur crit res bibliographiques Une des fonctions de base du logiciel permet de retrouver un document sur lequel on poss de d j quelques r f rences bibliographiques ti 80 Jacqueline Dussolin et Catherine Panot tre auteur diteur collection En recherche par titre deuxi me onglet a l aide du champ mot du titre l utilisateur peut retrouver un document sur lequel il n a que des informations partielles Notices Recherche D bcdi3 data Th mes Titre Auteur Collection Editeur Th saurus Multicrit res Expert Mot du titre S lectionne le type de support recherch Livre P riodique C d rom Internet 1 3 La recherche par mots cl s En recherche par Th mes et en formulant sa requ te avec son langage naturel l utilisateur construit et affine une quation de recherche guid e par des cadres en combinant les termes avec des op rateurs bool ens et OU
37. un plus grand nombre de Professeurs des Ecoles stagiaires de l IUFM de la R union puisse tirer avantage d un accompagne ment de stage distance via Internet Bibliographie FLICHY Patrice 2003 L Innovation technique Paris La D couverte collec tion Sciences et soci t 1995 Nouveau cadre pour l accompagnement de stage l IUFM de la R union 93 QUINTIN Jean Jacques DEPOVER Christian DEGACHE Christian 2005 Le r le du sc nario p dagogique dans l analyse d une formation distance accessible l adresse suivante http archiveseiah univ lemans fr Annexe Le sc nario p dagogique de FADIR SR Du 13 au Du 03 au Du 24 au 1 31 10 2003 22 11 2003 28 11 2003 SR Du 02 au Du 16 02 au Du 22 au 26 03 2 13 02 2004 06 03 2004 2004 SR pu ree 04 Du 17 05 au Du 07 au 3 14 05 2004 05 06 2004 11 06 2004 94 Claudine Thevenin Identification des Exploitation des Communication Analyse des rap demandes 4 for informations synchrone et ou ports de visites muler aux titulai recueillies par les asynchrone entre res des classes stagiaires pour les PE2 et ou avec Bilan du stage gt JCQF pr parer le travail le tuteur pour Bilan du fonc de classe sp cifi lisser les points tionnement de que chacun en qui posent pro l Accompagneme fonction des bl me etenvisa nt de stage diff rents cycles ger des r ponses distance et par rappo
38. utilisateur demande qui peut tre accompagn e par une sollicitation de pr cisions Ces demandes se traduisent de diverses mani res Simple question Pouvez vous pr ciser votre question Demande de pr cisions avec orientation pour reformuler indications Pour que je puisse r pondre votre question il faut me pr ciser votre ob jectif Que cherchez vous faire construire chez cet l ve Pourquoi cette manipulation de syllabes pour crire un mot nouveau R 79 Questions d veloppement S agit il de productions individuelles ou d une production collective Les l ves sont ils assez autonomes con cernant la production d crits L enseignant devra t il tre le scripteur adulte 5 La pr sentation de pr alables Bien souvent avant d entrer dans le d veloppement de leur propos les tu teurs pr sentent un ensemble de pr alables que doit consid rer l utilisateur en amont de la lecture des l ments qui lui sont ensuite soumis en r ponse 4 la question qu il a formul e initialement Ces pr alables peuvent tre formul s explicitement comme tels cas pour dix r ponses Pr alable bien cerner le public concern R 8 25 R r ponse 26 C est le cas pour 47 r ponses sur les 137 tudi es Construction des interactions langagi res dans un tutorat a distance 119 Ils sont g n ralement exprim s sous forme de questions que doit
39. 20 Il y a d ailleurs et les tuteurs l expriment explicitement une comp tence atta ch e la situation de formateur tuteur laquelle il ne font pas souvent appel dans leur quotidien professionnel qui est celle de la formalisation crite formalisation qu il leur faut alors am liorer voire m me construire pour certains 116 Thierry Gaillat mulation pas de n gociation pour r ajuster le propos et tre stir que ce qui est indiqu est saisi correctement Le tuteur r pond sans filet sans possibilit de savoir ce que le questionneur comprend de sa r ponse sans savoir si celle ci sera effectivement lue prise en compte appr ci e ou rejet e Il va malgr tout s efforcer partir de diverses strat gies discursives de rendre son propos efficient sur le fond et sur la forme Ce sont les strat gies discursives mises en place au sein du tutorat TFL r unionnais que nous allons maintenant observer et analyser B Les diff rentes formes de la prise en compte de la question A partir des diff rents crits formul s par les tuteurs lors des deux premi res ann es de tutorat sur l Acad mie diff rents l ments apparaissent pas de r ponse une r ponse plusieurs r ponses le d veloppement de la r ponse d une simple ligne aux quatre pages tr s denses le renvoi d autres r ponses les demandes de pr cision l utilisation de questions dans la r ponse la pr sent
40. 252 304 168 Gilles Ferr ol Pierre Joseph Fontaine Anzin 840 Jean Baptiste Carpeaux Crespin 207 Pierre et Marie Curie Ailnoye Aymeries 535 Pierre Forest Maubeuge 315 1 329 Louis Armand Jeumont 342 Placide Courtoy Hautmont 546 14 000 7 060 La r partition par cat gories d actions montre bien l importance accord e aux parcours adapt s et aux pratiques d individualisation R seau et date tablissement A B C D E de cr ation Auchel objectif 3 Depuis LP Flora Tristan Lillers 15 57 6 6 16 1999 LP Degrugillier Auchel 12 34 3 23 26 LP Mend s France 15 18 3 44 20 Bruay la Buissi re Total r seau 14 36 4 24 22 Bully les Mines objectif 3 Depuis LP L o Lagrange 2003 Bully les Mines 6 33 5 41 15 LP La Peupleraie Sallaumines 46 24 5 25 LGT et LP Picasso Avion 34 22 41 3 Total r seau 29 26 3 36 6 Calais objectif 3 Depuis LP Normandie Ni men 1999 Calais 10 5 31 50 4 LP du D troit Calais 15 14 54 17 LGT et LP Coubertin Calais 17 33 8 41 Total r seau 14 17 11 37 21 Grande Synthe objectif 3 Depuis Lyc e du Noordover 1999 Grande S ynthe 53 47 LP Plaines du Nord Grande S
41. 28 novembre 1997 Paris INRP KERBRAT ORRECHIONI Catherine 1990 1994 Les Interactions verbales trois volumes Paris Armand Colin KERBRAT ORRECHIONI Catherine 1996 La Conversation Paris Le Seuil collection M mo n 25 LIEVRE de Bruno DEPOVER Christian QUINTIN Jean Jacques amp DECAMPS Sandrine 2003 Les repr sentations a priori et a posteriori qu ont les apprenants du r le du tuteur dans une formation distance in Desmou lins C Marquet P et Bouhineau D dir Environnements informatiques pour l apprentissage humain 2003 Strasbourg ATIEF INRP pp 115 126 consult sur http archive edutice cnrs fr edutice 00000131 NAVARRO C 1998 R le des processus m tacognitifs dans l interaction fonctionnelle in Kostulski K amp Trognon A ds Communications interactives dans les groupes de travail pp 235 252 PIAGET Jean 1974 R ussir et comprendre Paris PUF Mutualiser entre pairs Jean Simon L objet de cet atelier est de pr senter ce qui s est fait l IUFM de la R union dans le cadre de la mutualisation entre pairs Dans un premier temps nous pr senterons quelques g n ralit s concernant ce type de mutualisation et le cadre dans lequel elle volue Dans un second temps nous nous int resserons ce qui se fait et s est fait l IUFM et donnerons les r sultats d une enqu te men e aupr s des stagiaires de l ann e derni re 2004 2005 G n r
42. 32 ou m me quand la question n est pas en rapport avec le sujet du tutorat conser ver ce rapport convivial en expliquant tout simplement la situation son interlocuteur Utiliser des formes d expression qui soient loign es le plus possible de l injonction en inscrivant d avantage sa r ponse sous formes de suggestions ou de pistes explorer Trouver un d veloppement quilibr propre chaque question qui ne soit ni trop bref laissant ainsi un go t de d sint r t pour le questionneur ni trop long donnant la lecture de la r ponse un aspect trop fastidieux qui replonge le questionneur dans un ab me de doute et de questionnements in surmontables Sur le fond Ne pas h siter formuler des questions au sein de la r ponse questions qui permettent en fait l utilisateur souvent trop vague dans son question nement d identifier au mieux les difficult s qui sont les siennes et de se poser en cons quence les bonnes questions au sens o se sont elles qui pr valent sur celle formul e initialement On l am ne ainsi partir des inter Construction des interactions langagi res dans un tutorat a distance 123 rogations qui lui sont propos es analyser l ensemble des param tres de la situation qui a initi ses interrogations afin de se positionner face a elle de mani re diff rente et ainsi mieux l appr hender Inviter le questionneur ne pas h siter revenir su
43. Il peut trouver pour cela dans la congruence comme le sugg rait Carl Rogers 1974 une des conditions n cessaires pour parvenir bien vivre sa recherche d une consid ration posi tive inconditionnelle dans sa relation ses l ves L exigence thique d un enseignant doit aussi se d cliner dans sa capacit choisir le regard avec lequel il analyse une situation avec lequel il s adapte l l ve Je voudrais m attarder un peu sur cette capacit choisir son regard De quel regard s agit il au juste Quelles professionnalit s pour les enseignants 37 Le regard du didacticien Il porte sur le savoir l apprentissage C est celui de l enseignant strat ge qui vise l efficacit dans la construc tion du savoir chez ses l ves Il cherche pour cela multiplier les appro ches diff rencier son soutien didactique travailler sur le sens des erreurs et adapter ses objectifs et son rythme de progression aux difficult s des l ves Le regard du sociologue Il privil gie le contexte social de l l ve C est celui de l enseignant qui cherche mieux conna tre le contexte pour le comprendre et ainsi mieux l accepter et agir alors de mani re juste et diff renci e x Le regard du psychologue Il s attache consid rer la personne de l l ve C est celui de l enseignant qui cherche accompagner couter encoura ger Dans sa communication interindividuelle il
44. L enseignement du normand dans le Nord Cotentin 195 des intonatives et accentuelles La langue norroise semble avoir t pratiqu e dans le duch de Normandie pendant un peu plus d un si cle encore ensei gn e Bayeux au XI si cle avant de se fondre dans la base romane Guillaume le Conqu rant exporta le dialecte normand en Angleterre 1066 o il volua vers la variante anglo normande Sous Henri II arri re petit fils de Guillaume qui poss dait l ouest de la France l cosse le Pays de Galles et l Irlande l anglo normand dominait comme langue litt raire Langue par l e et crite les lettr s crivirent en normand jusqu la fin de la guerre de Cent ans Au Moyen ge le normand faisait partie des quatre langues roma nes principales du domaine d Oil avec le francien le picard et le bourgui gnon Ces langues allaient se fondre en une langue commune le moyen fran ais qui se structura l crit sous l influence de l imprimerie vers 1460 Le fran ais subit influence du normand mais en en abandonnant certains traits sp cifiques comme le h aspir la tonique latine en a et la diphtongue forte au Parall lement l laboration des outils m talinguistiques en fran ais grammaire vers 1520 lexique en 1606 Acad mie en 1635 la langue normande comme les autres langues romanes r gionales perdait son caract re litt raire et n voluait plus Elle tait alors parl
45. Pour cela il lui faut absolument quitter sa position d expert en savoirs et savoir faire 4 partager position dans laquelle il puise les l ments de sa r ponse pour devenir un expert de l adaptation autrui en se d centrant de la premi re position S il ne le fait pas il s expose ce que sa r ponse si claire si structur e soit elle ne soit pas per ue comme telle car trop loign e du syst me de compr hension du questionneur Il lui faut donc se mettre la port e de celui qui demande une aide ou un soutien sans pouvoir r ajuster la perception qu il a de lui puisque la r gle institu e ne permet pas la n gocia tion lors de l change La difficult r side alors pour le tuteur garder dans une r ponse formalis e dans cet esprit suffisamment d l ments pour que celle ci ne soit pas vid e de son essence Enfin cette complexit est renforc e plus encore que pour l utilisateur par la formalisation crite cadr e limit e soumise des contraintes formelles plus contraignantes que celles d une communication orale En cons quence il est n cessaire au tuteur de d velopper des comp tences discursives propres ce type d changes x Face cette probl matique le tuteur va s efforcer de d velopper des strat gies qui vont compenser la non pr sence d une s miotique interaction nelle classique ici rappelons le pas de geste pas de regard pas de refor
46. V CPC BRESLAW Jean Marc IUFM BRIZOU Jocelyne IUFM CANS Jean Marie IUFM CHABANNE Jean Luc IUFM CHANE PO Bernard Saint Denis 2 ATICE COLL CCHIA Fr d ric Lyc e de Bras Panon COSTE Marjorie Coll ge Les Aliz s DEQUELSON Thierry Ecole Candide Az ma B directeur EL QADI Zakia Lyc e I Amelin ESPERET Christiane IUFM ETIENNE Brigitte IEN Saint Pierre 1 coordonnateur de ZEP GAILLAT Thierry IUFM Rectorat GERARD Jean Paul IUFM GERARD Martine IUFM GERAUD Pierre IUFM GLISONI Jeff Directeur de SEGPA C lim ne Godieux GOUFFE Elisabeth Saint Paul 1 CPC GUENON Catherine Lyc e Bellepierre Saint Denis GUILLOT Philippe IUFM HOAREAU Marie Claude Saint Pierre 2 CPC HOUDEAU Serge IUFM Josso Christine Saint Denis V coordonnateur de ZEP JOURDAIN Jean Fran ois IUFM LAMBERT Jacques IUFM LAMBLIN Denis CAMSP Fondation P re Favron 154 Les participants LE Roux H l ne IUFM LEBAS Dominique IUFM LEBIHAN Jean Hugues Saint Pierre 1 CPC LECOMTE C cile Charg e de Mission EPS LEGALL Mich le Coll ge de Quartier Fran ais Saint Andr LENTREMY Rosine Lyc e Bellepierre Saint Denis LEREBOUR Patrice Lyc e Bellepierre Saint Denis LLINARES Jean Louis Saint Denis V IEN LODEHO Olivier IUFM MALBERT Thierry Universit MARSOLLIER Christophe IUFM MARTIN Jean Pierre Saint Denis 3 IEN MARTIN Yves IUFM ME
47. adapt s de formation et pratiques d individualisation Insertion A B C Positionnement et valuation des comp tences D E Les l ves d crocheurs b n ficient d un int r t particulier les mesures prises tant relay es plus ou moins activement selon les r seaux Exemples d actions Dynamiques r seau tablissement oid gs sp cifiques Auchel Lutte contre Bon fonctionnement l absent isme 7 actions communes et travail en amont Bully les Mines LP L o Lagrange 1 Bully les Mines LP La Peupleraie Sallaumines LGT et LP Picasso Avion Groupe progr s Aucune synergie Calais LP Normandie Ni men Calais LP du D troit Calais LGT et LP Coubertin Calais Aucune mutualisation Difficult avec Coubertin L exp rimentation Lyc e de toutes les chances un premier bilan 171 Lyc e du Noordover Grande Synthe LP Plaines du Nord Grande Synthe Lyc e de l Europe Dunkerque LP fle Jeanty Dunkerque LP Automobile et Transports Grande S ynthe Grande Synthe Atelier rem diation Bonne coh rence d ensemble 8 actions communes dont un Forum emploi H nin Beaumont LP Joliot Curie Oignies LP Henri Senez H nin Beaumont LGT et LP Pasteur H nin Beaumont Classe projet Satisfaisant jusqu en 2003 sauf avec le LP Pasteur totalement absent depuis le d but Sambre A vesn
48. avec le lex me lima GDLI IX 71c 9 Salvatore Battaglia cite entre autres Dante et P trar que rappelons que lime signifie aussi peine tourment en ancien fran ais Frode fraude inganno ruse tromperie scaltrezza maliziosa ing niosit de mauvaises fins Persona subdola ambigua sleale personne sournoise ambigu d loyale soit exactement le sens de lyme sourde chez Charles d Orl ans Azione demolitrice action destructrice opera distruttiva del tempo di una malattia di una calamit uvre destructrice du temps d une maladie d une calamit On ne trouvera rien de plus dans le DEI de Carlo Battisti et Giovanni Alessio ni dans le DELI de Manlio Cortelazzo et Paolo Zolli Avec ses seize entr es l article Lima du GDLI est une mine lexicologique in gal e GDLI IX 71a 72c Lima sorda 72a 13 Si le latin LIMA a effectivement eu un destin panroman c est bien en Italie que le processus de figuration a t le plus pr coce et le plus vari Cela vaut pour le lex me aussi bien que pour la lexie attest e maintes fois au Duecento Compagni au Trecento P trarque Sacchetti et au Quattrocento Manelli Pulci La moisson Lyme sourde un italianisme aur lien d occurrences est loin d tre aussi g n reuse en France pour la p riode m di vale D un autre point de vue la locution italienne n a pas connu le vieillissemen
49. chose DUE II 257 8 Quoi qu il en soit m me au sens concret il semble que cette lexie ait t introduite une date assez r cente ni le Diccionario cr tico etimol gico castellano y his p nico de Joan Corominas et Jos A Pascual DCECH III 652 ni le Dic cionario Medieval Espanol de Martin Alonso DME I 1312 ne l enregistrent 4 Lima sorda Lyme sourde la paternit aur lienne Selon toute apparence l italien lima sorda a fourni au fran ais sinon l appellation technique du moins l un de ses sens figur s persona subdo la ambigua sleale Je ne crois pas aventureux de parler ici d italianisme mieux d attribuer Charles d Orl ans la responsabilit de cet emprunt Charles d Orl ans qui maniait d apr s Mary Jo Arn some of the strangest Middle English ever written l un des plus tranges moyen anglais jamais crits Arn 1994 100 voir Uhl 1998 devait galement manier 218 Patrice Uhl quelque vari t personnelle d italien La culture italienne lui tait en tout cas famili re et tout sp cialement la po sie Cocco 1979 Dans les derni res ann es de sa captivit en Angleterre il fut en contact pistolaire avec les milieux d humanistes lombards tablis en Normandie la cour d Humphrey de Gloucester il eut l occasion de fr quenter les huma nistes et hommes de lettres italiens qui formaient l entourage lectif de son h te
50. commu naut et le produit doit tre de qualit voir plus haut r gle tu donnes tu re ois il doit y avoir des retours am liorer la fiche si j utilise une fiche de pr paration je dois indi quer sur la plate forme les am liorations que j y ai faites dans un esprit de collaboration et de respect de l autre ce n est plus le concours nous ne sommes plus en comp tition on ne doit pas tout attendre des autres personne ne critique pour critiquer on doit respecter l autre Bien videmment ces deux derni res r gles sont valables en toutes cir constances Si les stagiaires les citent c est parce qu il arrive fr quemment Mutualiser entre pairs 133 qu elles soient enfreintes sans que d ailleurs l auteur de l infraction en soit conscient Le fait que la relation passe par l crit lui donne une autre dimen sion Sujet communaut division du travail Pour certains il n y a pas n cessit de division du travail de type qui fait quoi alors que pour d autres la division du travail va seulement concerner les personnes qui mettront en place l organisation et la gestion des dossiers Enfin certains estiment que dans certaines disciplines il est plus int ressant que ce soit un sp cialiste discipline dominante qui propose la fiche de pr paration d une s ance les stagiaires sont des professeurs des co
51. con ue ne permet pas de d velopper l esprit de synth se la capacit hi rarchiser les priorit s et l information me semble t il Il manquait des consignes de lecture ce que je mettrai en uvre lors de mes prochains envois en mai pour les futurs tu diants de CAPES Paradoxalement c est dans la relation humaine que les TIC ont modifi quelque chose Construction des interactions langagi res dans un tutorat a distance Thierry GAILLAT Depuis maintenant plus de deux d cennies les nouvelles technologies per mettent de d velopper des approches de formation ou d accompagnement singuli res Elles se distinguent de par le m dia qu elles utilisent des situa tions en pr sentiel et s inscrivent dans ce que l on nomme commun ment l e formation Ainsi dans un tel cadre l outil informatique parmi les diverses applications qui sont les siennes permet le d veloppement de tutorats dis tance suivant des formes tr s vari es tutorat anonyme ou non tutorat direct ou diff r tutorat contractualis dans un cadre de suivi tutorat exprim par le biais de supports de communication vari s m l chat forum t l phone utilisant l oral ou l crit Des interactions qui bien que s inscrivant pour chacune d entre elles dans une mission du m me ordre savoir tutorer se d veloppent en ad quation avec les modalit s de fonctionnement de ces diff rents tutorats Ainsi
52. consid re l l ve comme une personne et se rend capable de se laisser guider par l l ve afin de l aider trouver ses propres points d appui Se comporter en psychologue c est per mettre l l ve d exprimer son ressenti C est se rendre capable d entendre v ritablement la parole de l autre Le regard du philosophe Il s attache aux valeurs et aux finalit s en jeu C est celui de l enseignant qui incarne et cherche par la r flexion sur l exp rience v cue construire chez ses l ves des id aux et des valeurs humaines et sociales et qui cr e des situations o l l ve pourra les prouver et les conceptualiser La posture du philosophe est celle du ma tre qui prend le temps qui l che prise par rapport ses d sirs d efficacit imm diate Il est attach l id e que les apprentissages les plus f conds pour l l ve sont issus des situations dans lesquelles il prend conscience par lui m me Quels sont les autres crit res de professionnalit relationnelle Le professionnel analyse en situation praticien r flexif il cherche s adapter l h t rog n it des l ves et la singularit des situations rela tionnelles Il s appuie sur les renforcements positifs il encourage f licite valorise les r ussites Et surtout il trouve le ton le canal pour que le feed back soit vraiment positif Le professionnel est celui qui incarne une des formes les plus haut
53. dans le sentiment d appartenance Les apprenants de 6 disent se sentir frangais en premier le normand venant juste derri re En 5 les scores sont invers s et l cart se creuse ils se sentent d abord normands 9 cita tions et ensuite francais 6 citations La encore nous pouvons y voir les effets d une sensibilisation qux origines par le biais de l apprentissage de la langue normande Les parents des apprenants du coll ge de Beaumont Hague sont originaires de la Manche en tr s grande majorit 1 seul couple est mixte Les apprenants du coll ge de Beaumont pensent comme les apprenants du coll ge des Pieux que le normand est encore parl puisque en effet il est parl dans leur entourage Les locuteurs se r partissent galement entre amis et famille toutes g n rations confondues de l arri re grand p re au p re La motivation premi re de l apprentissage du normand est le plaisir les autres motivations se r partissent galement entre le fait de pouvoir le parler en famille l appartenance et l esth tisme de la langue Les apprentissages sont ceux d une langue vivante parler et lire Le d sir d une t l vision en langue normande est partag par une grande majorit 11 sur 14 Leur connaissance de l existence des langues r gionales est mauvaise Ils ne peuvent en citer qu une chacun Le corse n est m me pas cit ni le breton pourtant g ographiquement proche Leur sentiment d app
54. dans une acception tr s large jusqu l adolescence voire l ge adulte Il s agit l d un v ritable ouvrage p dagogique tel qu il en existait bien d autres une poque o s ouvraient de plus en plus d coles publiques ce qui montre bien que dans un Moyen Age qu on croyait totalement obscurantiste il y avait des gens qui se pr occupaient de l ducation des enfants morale certes avec videmment pour guide l id al chr tien mais aussi scientifique et professionnelle Celui ci a la particularit d avoir t crit en langue vulgaire traduite ici en langage moderne pour se faire bien comprendre des lecteurs du XXT si cle et constitue en fait une v ritable encyclop die au sens tymologique puisqu il ne se contente pas de donner des conseils d ducation de se pr occuper de morale et n h site pas aborder les sciences et les techniques et tout ce qui peut donner des connaissances pouvant donner aux enfants de la veille de la Renaissance un m tier afin qu ils puissent ventuellement se d brouiller seuls dans la vie Reste que l objectif principal de son auteur est de donner tous ou du moins beaucoup les bases intellectuelles permettant des hommes d horizons de cultures de langues et de m urs divers de raisonner Or raison et religion ne font pas n cessairement bon m nage On sent d ailleurs tout au long de son livre une tension entre l exigence chr t
55. dans une compl mentarit qui repose sur l analyse des sp cifi cit s de chaque lieu et de chaque institution qu il est n cessaire de penser les actions partenariales non dans une continuit suppos e entre les diff rents lieux d activit continuit qui brouille confond indiff rencie L l ve quel que soit son ge ne doit pas tre consid r comme l objet des projets de partenariat Il ne faut pas perdre de vue qu il doit tre le b n ficiaire du travail en partenariat On ne peut pas faire l conomie dans un travail partenarial d une expli citation r ciproque des valeurs et des conceptions de ce que sont la r ussite et l insertion de ce qu est un sujet social valeurs et conceptions qui sous tendent les projets ce propos nous pourrions nous interroger sur le travail en quipe dans l cole Tout se passe comme si tous les enseignants partageaient les m mes valeurs Or nous constatons dans ce domaine des diff rences non explici t es qui font avorter des projets sans que ce crit re ne soit retenu comme cause possible de cet chec exemples avec les RASED les CLIS dans le dialogue difficile parfois entre enseignants sp cialis s et enseignants ordinaires ce propos l analyse des difficult s li es la mise en place d un travail partenarial dans certaines coles permet de poser quelques hypoth ses L enseignant emploie souvent le terme de mes l ves
56. de l enfant L enfant lorsqu il emploie des structures propres au normand doit les distinguer en tant que langue part enti re et non comme une d formation du fran ais et s en servir de mani re contrastive Dans la Hague les exp riences d enseignement se situent surtout dans le premier cycle de l enseignement secondaire il existe quelques pratiques en coles primaires mais non formalis es L ouverture de ces cours facultatifs est subordonn e l inscription de quinze l ves au minimum Cependant des supports p dagogiques sont disponibles pour les enseignants int ress s no tamment des CD de chansons avec partitions et livret p dagogique Nous retiendrons dans notre tude deux coll ges que nous avons visit s en mars 2001 le coll ge de Beaumont Hague et le coll ge des Pieux soit 41 apprenants en normand 3 ex apprenants et 38 non apprenants 3 2 Didactique et p dagogie Le coll ge des Pieux offre la possibilit de suivre une heure de cours de nor mand par semaine en sixi me et en cinqui me Le travail p dagogique con siste apprendre des chansons traduire des textes du normand au fran ais ou vice versa par exemple des fables de la Fontaine apprendre des histoires du patrimoine Nous avons men une observation dans une classe de cinqui me dont le programme tait le suivant L enseignement du normand dans le Nord Cotentin 201 a Lecture d un texte par l enseignant puis r p
57. des raisons personnelles n avait pas pu intervenir aux dates pr vues mais a pu les prononcer deux mois plus tard d but mai donc Du c t des ateliers la production crite est plus disparate Pour ceux de la premi re et de la troisi me journ e ainsi que pour deux de la deuxi me journ e ne sont publi es ici que les pr sentations actualis es qui figu raient dans la pr sentation distribu e aux participants En revanche l essentiel de ceux de la deuxi me journ e concernant les technologies de l information et de la communication les responsables ont bien voulu fournir des textes qui correspondent en g n ral la pr sentation qu ils avaient eux m mes faite cette occasion Certains sont m me all s au del comme Thierry Gaillat fournissant de v ritables articles susceptibles d enrichir la r flexion Quant aux tables rondes malgr leur int r t vident elles ne font pas l objet de comptes rendus Indiquons ici pour m moire que le mardi 28 f vrier il s agissait d voquer avec leurs chefs d tablissement les actions pour r duire la conflictualit dans les coll ges et le surlendemain de d bat tre de la violence scolaire cette seconde table ronde qui a donn lieu des changes fructueux taient pr sents un officier de gendarmerie et plus pr cis ment de la brigade d intervention scolaire ainsi que MM Jacques Brandibas psychologue Laurent Denizot chef du servi
58. du profit B nit soit le Saint Es prit Qui me prot ge contre une femme si finaude La voyez vous l la lime sourde Comme on voit cette locution est r f r e une femme pleine de duplici t une femme qui se fait passer pour une niaise en soci t et endort son monde en d bitant des fadaises dans l espoir de r colter par apr s les b n fi ces de sa rouerie La date de composition de ce rondeau est inconnue Les Rondeaux sont post rieurs aux Ballades et aux Chansons caract ristiques de la premi re mani re de Charles d Orl ans Champion 1982 3 I p XXV la pi ce se placerait donc entre 1441 date du retour d exil et 1459 1460 fin de l activit po tique De fa on plus pr cise on peut lui supposer une date de composition contemporaine ou de peu post rieure au s jour en Italie 1448 1450 Selon Pierre Champion Cette pi ce CXLV et la suivante la n tre CXLVI ainsi que CLXVIII et CLXXII inspir es par quelque intrigue de cour visent sans doute des Italiens Champion 1982 3 II 584 note la pi ce CXLV Opinion qu aucun critique n est jamais venu contredire et qui appuie avec force l id e d un emprunt linguistique de lyme sourde l italien Rien ne s oppose en effet ce que Charles d Orl ans ait t l introducteur de cette locution imag e dans le vocabulaire fran ais c est bien en Italie que de toutes les r gions de l aire romane la lexie
59. du tertiaire 33 Strat gie d exit au sens de Mancur Olson d Albert Hirschman ou d autres repr sentants du paradigme de la mobilisation des ressources 34 L expression est de Claudine Phalempin adjointe du proviseur au LP Degrugillier Auchel cf Localtis le portail des acteurs du monde local 24 f vrier 2005 p 1 L exp rimentation Lyc e de toutes les chances un premier bilan Annexes 1 Nombre de passations r alis es 189 Question P gt Entretiens men s Etablissement concern naires et date de la visite exploitables n n D 3 g 8 882 F 2 e Z 2g 53 5 5 58 X ca cal E o LP Henri Senez H nin 76 16 7 9 Une vingtaine Beaumont 2 3 9 et 10 d cem bre 2004 LP Joliot Curie Oignies 16 18 62 36 7 8 Une vingtaine et 19 novembre 2004 LP des Plaines du Nord Grande 108 18 28 11 Une vingtaine Synthe 23 25 et 29 novembre 2004 LGT Noordover Grande 14 3 8 7 Une quinzaine Synthe 25 novembre 5 et 6 d cembre 2004 LGT et LP Charles Deulin Con 63 16 8 10 Une vingtaine d sur l Escaut 18 26 novem bre 2004 LGT et LP Georges Bustin 30 7 10 9 Une quinzaine Vieux Cond 22 23 et 25 novembre 2004 Ensemble 353 96 68 54 d une centaine 190 Gilles Ferr ol 2 Liste des personnalit s interrog es Nom et Date Lieu Titre ou pr nom fonction occup e CHATELAIN 14 0
60. e et transmise ora lement par les paysans Sous louis XIV le normand tait consid r comme la langue du bas peuple m me si de fait les bourgeois l utilisaient Cepen dant nous remarquons que le normand tait en situation de contact puisque le sire Gilles de Gouberville dans le Val de Saire crivait un fran ais empreint de beaucoup d expressions en normand La R volution fut l tape d cisive L abb Gr goire constata que 6 millions de Fran ais sur 25 ne parlaient pas fran ais Il allait mener une lutte contre les patois et d velopper l unit nationale autour d une langue unique D s 1820 des amoureux des langues r gionales commenc rent recueillir ce qui restait des langues et publi rent les premiers dictionnaires en patois Rouen cessa de parler normand au XIX si cle mais Caen le parlait encore au d but du XX ainsi que Cherbourg La guerre de 14 18 allait lui porter un coup fatal ainsi que la scolarisation obli gatoire de plus en plus longue et la t l vision l ach verait Parall lement ce d clin de l utilisation dans la soci t et en particulier au travail de la langue normande on assistait la naissance d une v ritable litt rature ainsi qu au d but d un certain nombre d tudes linguistiques universitaires Au jourd hui le normand bien qu en voie d extinction continue avoir une r alit Il reste des locuteurs occasionnels des crivains des revu
61. est cette m moire omnipr sente qu est consacr cet excellent ouvrage int ressant de bout en bout qui se pr sente comme une anthropologie mais qui en r alit n h site pas dans sa premi re partie Les fondements s appuyer sur les apports de bien d autres disciplines la biologie et la biochimie d abord pour pr senter en quelques pages les aspects physiologiques du support anatomique de la m moire p 10 qu est le cerveau dont les b otiens dont je fais partie apprendront qu il cor respond a environ 3 de notre poids mais consomme 20 de notre ner gie du moins quand il est en pleine activit p 8 la psychanalyse et la psychologie ensuite puisqu on ne peut ignorer que la m moire comme la pens e n cessitent des interactions sociales et culturelles le cerveau humain contrairement 4 un ordinateur ne se contentant pas de restituer une informa tion mais travaillant sur du sens p 18 la philosophie enfin Si on vou lait r sumer cette premi re partie tr s g n raliste on pourrait dire avec l auteur qu elle aboutit au constat non pas d une facult de m moire mais d aptitudes m morielles p 41 La seconde la principale se consacre en totalit aux usages sociaux et culturels du pass qui constituent le champ de recherche de l anthropologie de la m moire Quatre chapitres de longueur tr s in gale scandent la r flexion d
62. et ce qui n entre pas dans ses missions ou ses pr rogatives que le CDR soit utilis bon escient que l on secoue la routine ambiante et que l on motive davantage les nouveaux enseignants Forces et faiblesses du dispositif Les indicateurs en d pit de leur flou ou de leurs impr cisions peuvent varier assez sensiblement d un site l autre mais sont pour la plupart plut t favorablement orient s C est ce qui ressortait d j de l enqu te R gion lors des trois premi res ann es d exercice 23 La base de calcul en effet n est pas toujours parfaitement connue les s ries sont loin d tre compl tes certaines rubriques sont remplies de fa on plus ou moins al a toire ou ne recouvrent pas au fil des ans une m me r alit Ces biais ou ces insuffisances sont tributaires de multiples facteurs consignes mal explicit es p nurie de personnel transmission ou centralisation d fectueuse de documents par exemple L harmonisation des proc dures et des protocoles des calendriers et des modes de traitement n en est que plus urgente et va de pair avec un meilleur pilotage des politiques publiques 184 Gilles Ferr ol 1999 2000 2000 2001 2001 2002 Nombre total d l ves 12 943 12 355 12 220 Nombre d abandons en cours 580 603 580 d ann e sans suite d tudes et sans qualification Taux de fuite moyen 5 9 5 9 5 7
63. et leur mise en ceuvre sur les r sultats obtenus non seulement aux examens mais aussi en termes de comportements ou d insertion ainsi que sur les r percussions en mati re de gestion des ressources humaines de pratiques p dagogiques ou de mutualisation des comp tences Abstract The lyc e of greatest opportunities operation which was set up in Lille Academy in September 1999 strongly differs from other experiments through its scope its highly structured frame its functioning system and its financial sources The assessment of such an experiment requires an adequate methodology capable of clearly showing its founding objectives and their implementation its outcome not only in exams but also in attitudes and adaptation possibilities together with its conse quences on human resources management pedagogic practices and abilities ex change 1 Cette contribution reprend les grandes lignes d un rapport de recherche pr sent Lille en mai 2005 Contrat de plan Etat R gion 2000 2006 Acad mie de Lille Conseil r gional Nord Pas de Calais Ce rapport servira de support un prochain ouvrage D crochage scolaire et politiques ducatives Bruxelles Intercommunica tions coll Proximit s Sociologie 2006 160 Gilles Ferr ol op ration Lyc e de toutes les chances men e dans l Acad mie de Lille depuis septembre 1999 sous l impulsion du Rectorat et du Conseil r gional Nord Pas de Calais s
64. exploitables par ceux qui les re oivent I Le tutorat TFL A Le campus num rique TFL Dans le cadre du dispositif de lutte contre l illettrisme l Universit Paris V en collaboration avec l acad mie de Cr teil et le CNED a d velopp ce qu elle d finit comme un campus num rique Celui ci au del des ressour ces th oriques p dagogiques et m thodologiques qu il offre autour de l apprentissage de la lecture permet aux personnels disposant d un code 1 T l Formation Lecture 2 Nous emploierons le terme d utilisateur tel qu il est mentionn sur le site TFL au sens de celui qui utilise l espace tutorat pour poser une question 3 Centre national d enseignement distance 4 consid rer comme une universit en ligne http www uvpSuniv paris5 fr TFL Construction des interactions langagi res dans un tutorat a distance 107 d acc s de b n ficier d un tutorat distance Ainsi des enseignants du 1 degr titulaires ou en formation initiale peuvent poser des questions en rapport avec l objet du tutorat et esp rent des r ponses formul es par des tuteurs rep r s comme tels tuteurs issus du m me corps professionnel Parmi les acad mies ayant int gr le dispositif la R union entame sa troi si me ann e de fonctionnement S est ainsi constitu e au fil des ans une quipe de tuteurs r partis sur toute l le Cette quipe lors d
65. fois que j ai fait cette exp rience j ai donc annonc qu ils auraient les notes du cours par courrier lectronique et qu ils pouvaient ne noter que tr s peu de choses et du m me coup intervenir plus facilement Nous pourrions ouvrir certains d bats Or j ai vu une tudiante prendre beaucoup de notes autant qu son habitude Quand je lui ai demand pour quoi elle m a r pondu que si ce n tait pas son criture elle ne parvenait pas apprendre Chacun est donc libre de faire de ce support ce qu il souhaite Comment utilis je ces cours la 2 ann e Les tudiants ont d j le cours certains redoublent d autres arrivent mais re oivent par mail en mai juin le cours qu ils suivront l ann e suivante Je l ai expliqu la rentr e ils doivent l avoir lu et cette ann e l on ne fera que du traitement de l information travers l analyse de documents histoire et litt rature Comme il faut laisser un peu de temps aux tudiants pour dig rer 150 pages de notes c est le cas d un cours un autre fait peu pr s 50 pages j assure les premi res heures de cours en essayant de synth tiser les notes de cours qu ils ont re ues en insistant sur diff rents points et par le biais de l analyse de documents Je fais donc une introduction non r dig e celle l dans laquelle je reprends un certain nombre de points qui me paraissent essentiels Enfin une s ance compl men
66. glementation la complexit des proc dures admi nistratives et la rigidit des contraintes financi res sont r guli rement d nonc s et peuvent peser comme un frein d courager les bonnes volont s ou entraver toute initiative m me si elles portent leurs fruits les actions entreprises apparaissent trop corset es ce qui ne permettrait pas de r agir au coup par coup en fonction des situations certains projets trop clinquants ou trop ambitieux sont mal arrim s et ne correspondent ni aux pr requis ni aux attentes d autres tendent s essouffler dans une reconduction routini re risquent d empi ter sur l acquisition des fondamentaux ou sont programm s trop tard pour sauver ceux qui l chent prise une exp rimentation plus en amont d s le coll ge tant une piste creuser ce ne sont pas forc ment ceux qui en ont le plus besoin au premier rang desquels les d crocheurs potentiels ou av r s qui b n ficient le plus de ces mesures des effets de captation ou d viction pouvant se manifester travers le clivage LGT LP les plus investis ceux qui s engagent activement dans ces op rations avouent fr quemment vu les t ches de plus en plus pesantes qu ils assu ment du montage au suivi des dossiers avoir le sentiment de ne pas tre vraiment pay s en retour le th me de la non reconnaissance des m rites tant tr s pr sent dan
67. interm diaires ne figurent pas pour des raisons de commodit dans le Contrat de Plan 2000 2006 7 L expression est de Catherine Moisan 8 Ces r seaux implant s dans des bassins rencontrant de fortes difficult s socio conomiques offrent aux l ves des fili res et des disciplines diversifi es La palette des choix d orientation est ainsi beaucoup plus vaste 9 Dans des domaines comme la sant publique la connaissance des m tiers ou la vie associative 10 Le recours au service public est ici prioritaire le principe de non substitution devant s appliquer en permanence L exp rimentation Lyc e de toutes les chances un premier bilan 163 Comme pr c demment la continuit pr vaut tant dans les textes que dans les propos et toutes ces perspectives restent toujours d actualit Le LTC peut on lire par ailleurs ne se r sume pas un catalogue d actions isol es dont le seul point commun serait l ligibilit financi re mais se pr sente comme un ensemble coh rent en fonction d une d marche struc tur e articul e autour de l accueil et de l accompagnement des jeunes de l aide au d veloppement personnel du positionnement et de l valuation des comp tences de parcours adapt s de formation et de pratiques d individualisation de l insertion Ces cat gories initialement d nomm es services puis moyens ou fonctions sont re
68. jeux pratiquer pour exercer la con science phonologique de mes l ves en GS Q 27 Quel type de ques tion poser aux l ves Q 28 Quelles activit s pourraient y rem dier Q 70 Quels ateliers concr tement puis je mettre en place pour la ma trise de l oral Q 90 Quelles m thodes et quelles d marches faut il utiliser pour pr parer un questionnement d un texte litt raire Q 114 Quelles sont les activit s mettre en place dans un atelier de lecture au CE1 Q 154 Besoin de rep res concrets besoin d tre rassur Que me conseillez vous Q 21 Doit on proc der des r sum s de textes d abord avant d ventuels r sum s de chapitres Autres sugges tions Q 61 Est il possible de faire certains affichages en majuscules et d autres en script Q 110 Est ce trop ambitieux Q 71 Des enfants ne connaissant pas ou peu l alphabet peuvent ils r ussir apprendre 112 Thierry Gaillat lire Q 74 Faut il suivre une m thode de lecture avec un non lecteur en CE2 Q 86 Pensez vous que je risque d tre en retard vis a vis des programmes du fait que je travaille en atelier Q 57 Existe t il une liste d ouvrages pertinents d auteurs r unionnais Q 62 Je ne sais pas comment I organiser Q 65 Est ce logique de pr senter cela dans cet or
69. la r daction des questions 4 Usages strat gies interactionnel le s Malgr ou peut tre en raison de ces difficult s il est aussi int ressant de noter chez certains coll gues la volont d int grer dans leurs questionne ments des usages formels propres aux situations d changes en pr sentiel Ce sont des usages pour certains ce sont peut tre des strat gies de prise de contact de resserrement des liens de personnalisation du propos qui ont pour but de rendre la relation entre les locuteurs plus personnelle transposant certaines r gles de la s miotique interactionnelle classique cet usage si particulier qu est le tutorat distance Ainsi peut on remarquer chez certains une volont de briser la glace en tentant de personnaliser leur question soit en formalisant des termes d adresse Bonjour soit en cl ture de leur propos Je vous remercie pour votre r ponse qui sont autant de strat gies formelles motivant l interaction vers un change plus personnalis adresse directe au tuteur Que me conseillez vous Q 21 Pensez vous que je risque Q 57 Pourriez vous m en indiquer un Q 30 Comment d finissez 15 Cette analyse reprend les diff rentes explications donn es par les coll gues lors de stages de sensibilisation TFL 16 Nous avons ici une indication int ressante quant l apport potentiel que peut avoir u
70. les catalogues en ligne Sudoc BN Opale pr sentation des sites professionnels institutionnels Cette formation inclut de savoir formuler un besoin en information choi sir une strat gie de recherche identifier et s lectionner les sources documen taires extraire l information exercer un regard critique sur l information recueillie cf le R f rentiel de comp tences en information documentation de la FADBEN F d ration des enseignants documentalistes de l Education nationale Cette formation serait directement li e aux besoins des tudiants et aux pratiques professionnelles des stagiaires pr paration des concours et m moi res professionnels La recherche d information est donc bien une activit complexe qui n cessite un certain nombre de comp tences techniques mais surtout informa tionnelles pour un acc s autonome l information D j Napol on crivait en 1807 cit par Marie France Blanquet dans Professeur documentaliste un m tier en volution in Les Dossiers de l ing nierie ducative n 49 d cembre 2004 Un homme qui veut chercher une bonne instruction plac dans une vaste biblioth que se trouve jet dans un v ritable d dale S il avait regu un cours de bibliographie un jeune homme au lieu de s garer dans des lectures insuffisantes ou dignes de peu de confiance serait dirig vers les meilleurs ouvrages et arriverait plus facilement et plus prompteme
71. moi Le risque d enseigner de James T Dillon Paris Fleurus pages 7 9 TESTANI RE Jacques 1967 1968 Chahut traditionnel et chahut anomique dans l enseignement secondaire Revue francaise de sociologie VIII 17 33 Violence l cole alerte mondiale 2006 dossier Le Monde de l ducation n 343 janvier QUELLE EVOLUTION POUR LA FORMATION DES ENSEIGNANTS Patrick MENDELSOHN IUFM de Grenoble TECFA FPSE Universit de Gen ve En raison de son emploi du temps particuli rement charg et des contraintes de temps li es a la parution de ce num ro le professeur Mendelsohn n a pas pu nous fournir le texte mis en forme de cette conf rence En revanche il a bien voulu accepter la publication du plan de son intervention Qu il en soit ici remerci La r daction Les besoins de formation entre tradition et modernit s lection et diversification des publics socle commun et disciplines d ouverture parcours individualis s et travail collaboratif autoformation et cours en amphith tre le disciplinaire et l interdisciplinaire l universit et les tablissements scolaires le stylo et l ordinateur deux r formes Quatre approches Les approches comparatives L adossement de la formation la recherche Les approches m tier L conomie de la formation L adossement de la formation la recherche Des rapports entre
72. n est pas r serv e a la seule EPS D autres disciplines ont galement investi cet espace C est donc galement par de multiples occasions de prati quer que les stagiaires se forment Mutualisation tutor e en EPS 77 Si la banque d changes est pl biscit e par les stagiaires il faut noter des difficult s pour un certain nombre d entre eux en stage pour acc der celle ci Soit parce qu ils ne sont pas connect s soit parce que leur disponibilit n est pas suffisante trop de travail en stage soit parce qu ils n ont pas en core de mat riel informatique leur disposition en d but d ann e Cette re marque est beaucoup moins vraie pour le deuxi me stage on constate un effort d quipement avec leurs premiers salaires Un certain nombre de remarques nous ont t faites par des coll gues des conseillers p dagogiques ou par des inspecteurs sur le fait que nous organi sions le copiage D une part s il est vrai qu il est pr f rable de cr er soi m me les contenus d enseignement que nous proposons nos l ves nous pouvons l gitimement nous demander combien d entre nous cr ent r elle ment partir de rien D autre part m me si nous pouvons constater parfois des d rives une unit d apprentissage prise int gralement sans adaptation l observation des pratiques des titulaires pour la conception des contenus d enseignement en EPS la connaissance des diversit s des r po
73. normand l cole l mentaire et au coll ge existe mais par la seule initiative de quelques enseignants sans cadre sp cifique de mani re pr caire Cependant l enseignement du normand a une rentabilit d apr s les enseignants qui affirment qu il favorise les apprentissages fonda mentaux en g n ral par un meilleur rep rage des difficult s li es aux interf rences L enseignement du normand r pond donc des objectifs p dagogi ques pr cis et il peut par cons quent faire partie de la politique ducative qui concernent l enseignement des langues r gionales d finie par l ducation nationale La circulaire du 21 juin 1982 sur l enseignement des cultures et des langues r gionales dans le service public de l ducation natio nale fut une reconnaissance par l tat du fait r gional dans toutes ses dimen sions une volont de sauvegarder un l ment essentiel du patrimoine natio nal et un d sir de r pondre la demande des familles pour toutes les langues Le 27 f vrier 1997 fut publi e une circulaire intitul e Les Langues r giona les un enjeu p dagogique et culturel La circulaire de novembre 1998 sur l cole rurale venait renforcer l id e de rapprocher l enfant de son environ nement culturel imm diat dont la langue vernaculaire et la culture r gionales font partie C tait aussi l objectif de l exposition itin rante sur la langue normande qui circula dans les lyc es et les coll
74. notre plan te que l on ne pour rait pas faire dans le monde r el 5 http tice education fr educnet Public primaire usages_primaire exemples_usages 6 http tice education fr educnet Public primaire usages_primaire typologie6325 58 Parmi les nouvelles conditions d enseignement les TIC 2006 02 26 07 03 39 UTC Real time Par contre d autres logiciels de simulation tels que ceux qui permettent par exemple de simuler le fonctionnement d un petit circuit lectrique cons titu de fils d ampoules et d une pile ne doivent tre utilis s qu avec pr cau tion et ne doivent en aucun cas remplacer la manipulation que peut faire V l ve Il existe encore d autres usages possibles des TIC pour l enseignement tels que les logiciels ducatifs ou la Pr AO pour que les l ves pr sentent leurs activit s mais l objectif n est pas ici d en faire une revue exhaustive Par contre on peut se poser la question de la p n tration des TIC dans l cole Quel constat peut on faire vingt ans apr s le plan IPT Le constat sur les TICE Le barom tre des usages de l Internet M diam trie de juillet 20057 donne les chiffres suivants 86 des l ves de 11 18 ans utilisent les TIC en classe ce qui para t plut t positif Cependant quand on y regarde de plus pr s 8 seulement l utilisent tous les jours et 35 une deux fois par semaine ce qui nous fait un total de 43 Les 86 sont obtenu
75. nous vous convions au travers de ces trois jour n es chacune de ces journ es nous avons donn une th matique ainsi la premi re journ e est consacr e aux acteurs de l cole et plus pr cis ment l volution de la relation p dagogique La seconde journ e concernera plus directement les outils de l cole quand ils prennent la forme de TIC et la troisi me au partenariat autour de l cole mais pour l cole Nous avons d lib r ment choisi le terme de journ es car nous n avions pas l ambition de pr senter un colloque succession de conf ren ces ordonn es autour d un th me 12 Jean Luc Chabanne Si notre approche est modeste nous la souhaitons diversifi e nous avions pr vu quatre conf rences mais malheureusement nous ne pourrons tenir cet engagement car nous avons regretter l absence du professeur Pa trick Mendelsohn Nous proposerons donc deux pr sentations introductives et deux conf rences majeures la premi re aura pour th me Quelles professionnalit s pour les enseignants face aux nouvelles conditions d exercice de la relation p dagogique et sera pr sent e par Christophe Marsollier ma tre de conf rences l IUFM de la R union et actuellement charg de fonction de direc teur adjoint l IUFM de Poitiers La seconde conf rence aura lieu en d but de matin e jeudi matin et trai tera des partenaires de l cole elle sera r alis
76. para t n avoir gu re exc d celle des emplois figur s de lime Sauf des effets litt raires le fran ais ne l emploie plus depuis des lustres Si la plupart des dictionnaires la mentionnent encore c est pour en souligner le caract re fos sile Jusqu au d but du XVIII si cle lime sourde a surv cu notamment dans l argot pour d signer une personne sournoise hypocrite Autrefois l on ne voyait point Tant de crocheteurs par le monde D hypocrites de limes sourdes texte de 1609 cit dans le DLF IV p 1622 Lime sourde et sainte n y touche allant per fas et nefas ses fins sans bruit en voulant faire accroire au genre humain qu on est la meilleure personne au monde texte de 1719 cit dans le DLF IV p p 1622 Vers la m me poque mergea un adjectif lime sourd e le FEW V p 337 le date de 1665 dont l existence a t des plus ph m res Ce n est pas tre lime sourd De savoir prendre le plus court Colletet Les Tracas de Paris cit dans le DGLF II p 1406 214 Patrice Uhl Fureti re t moigne pour sa part de la vitalit du sens figur de lime sourde la fin du XVII si cle On appelle proverbialement une lime sourde un sournois un hypocrite qui fait le simple amp qui ne laisse pas d avoir une malice cach e qui clate avec le temps Dict univ Il s v LIME L adverbe introduit toutefois une restri
77. part une r flexion sans cesse renouvel e sur les approches du savoir et d autre part une uvre quotidienne de cr ation d un climat positif de communication et de travail Une mani re de prendre la mesure de ces difficult s c est d en analyser les cons quences Quelles sont les cons quences de ces difficult s d exercice Le SNES a men une enqu te en juillet 2005 sur la sant de 3000 professeurs de lyc es et coll ges Certaines donn es sont r v latrices de l impact de ces difficult s Question Avez vous du mal r cup rer physiquement apr s une journ e de travail 22 Christophe Marsollier Etablissement Etablissement ZEP ou zone 7 gt aay non class sans difficult mais difficile sp cifique En permanence 18 12 27 78 16 47 POS 55 99 52 99 51 32 journ es eu 19 74 14 53 23 06 de trimestre En g n ral non 6 15 4 27 8 64 Source Enqu te SNES publi e en juillet 2005 chantillon repr sentatif de 2200 3000 professeurs de lyc es et coll ges Trois constats s imposent la majorit des enseignants a du mal r cup rer physiquement l issue de certaines journ es une proportion significative 16 28 vit cette difficult en perma nence et le classement en ZEP s av re protecteur par rapport aux tablisse ments difficiles mais non class s en ZEP Le d faut de ce type d enqu te est qu elle porte sur les repr
78. postes administratifs ou d aides ducateurs capitalisation et mise en ligne des outils produits implication des instituts universitaires 18 est cet gard d cisif Le LTC on l aura saisi se situe tr s explicitement non pas aux marges mais au c ur de l activit p dagogique art 3 du Cahier des charges 2000 Les r seaux quant eux sont per us comme des vecteurs de r ussite le recours au service public co t quivalent tant priori taire et le principe de non substitution devant s appliquer en permanence art 4 Leur fonctionnement s inscrit dans une logique de compl mentarit de mutualisation et d essaimage et ne se r duit pas l accomplissement de sim ples t ches administratives ou de gestion 12 La gestion des fonds tant confi e au Groupement d int r t public GIP ducation et formation tout au long de la vie 13 Soit un taux d engagement de 69 En 1999 la R gion avait aussi vers une subvention de 16 millions de francs La r partition ann e par ann e s tablit comme suit en millions d euros g Objectif 38 8 S El El Am liorer la formation et les condi 2 2 5 2 a 2 2 2 mE tions d orientation versements pr vus Z z Z x z 2000 2006 10 671 1524 1532 1336 15 15 Pour l historique d taill de ces affectations et des d cisions des commissions permanentes 9
79. pr f re celui d informatique que l on utilisait avant dans l enseignement Selon le Petit Robert le mot informatique est un n olo gisme cr en 1962 partir de trois autres information math matiques et ou lectronique Il en donne la d finition suivante Science du traitement de l information Ensemble des techniques de la collecte du tri de la mise en m moire du stockage et de la transmission et de l utilisation des informations trait s auto matiquement par ordinateur Lorsque l on pense TIC on pense rarement cet aspect traitement de l information En fait la repr sentation que l on a en g n ral des TIC est celle d un outil d un simple outil que l on domine On s est construit cette repr sentation au travers de ce que l on conna t et lorsque l on parle de 1 http interstices info display jsp id c_15918 52 Parmi les nouvelles conditions d enseignement les TIC TIC on pense tout de suite son ordinateur personnel et aux usages que l on ena Internet moteur de recherche achat en ligne t l chargement Traitement de textes de calculs de fichiers de photos de vid os de musiques et des probl mes qu il nous pose installation connexion virus cheval de Troie pourriel spam pannes On ne pense pas du tout ceci Soit C une classe de concepts H une classe de repr sentations et T
80. priori favorable d s l instant o il privil gie une approche int grative et s adresse sans stig matisation ni s gr gation l ensemble des jeunes accueillis dans les EPLE membres du r seau ceux qui poss dent les pr acquis tant tir s vers le haut ceux qui pr sentent des lacunes ou qui paraissent moins motiv s tant m me par un suivi appropri de trouver un cursus normal et ceux en voie de d crochage se voyant proposer un accompagnement sp cifique C est donc bien la r ussite du plus grand nombre qui a toujours t vis e ce que montre bien un court m trage consacr au dispositif et pr sent Lille au Nouveau Si cle le 15 mars 2002 Pour combattre l chec scolaire une prise en charge globale mobilisant des comp tences tant en interne qu en externe a t fort logiquement pl biscit e L exp rimentation Lyc e de toutes les chances un premier bilan 179 Autre mode de satisfaction les lyc es retenus bien qu ayant re u ces cr dits suppl mentaires n ont pas succomb au chant des sir nes et ne se sont pas lanc s dans un consum risme tout va Les choix op r s valori sent selon les cas telle ou telle action classe passerelle par exemple comme a Grande Synthe en STT ou en fili re industrielle soutien personnalis dans les disciplines g n rales ou professionnelles aide aux devoirs dans les communes l image de ce
81. qu ils ne font pas un usage assidu des machines qui la plupart du temps on le sait servent l change de mels Comme ils auront besoin de ma triser l informatique d s la 2 ann e PLC2 et dans leur travail je n ai gu re d tat d me les pousser utiliser cet outil J intervenais galement en licence la facult des Lettres et j ai constat peu pr s le m me ph nom ne les tudiants n utilisent pas beaucoup les ordinateurs L adresse lectronique des tudiants PLC1 me permet de leur diffuser ra pidement toute information d ordre administratif par exemple Mais pas seu lement gr ce elle je vais leur faire parvenir chacun des cours qui sont plus ou moins r dig s Aux tudiants de licence on le verra plus loin je diffuse les cours des questions qui demeurent au programme du CAPES l ann e suivante la moiti change tous les ans Quelles TIC En r alit il n y a pas d interactivit dans mon cas Envoyer les cours par courrier lectronqiue revient peu pr s au m me que distribuer des cours sur support papier tels les anciens polycopi s La diff rence est la rapidit et la commodit de l envoi pour peu que les adresses fournies soient correctes que les serveurs ne soient pas en panne que les bo tes des destinataires ne soient pas pleines etc Utilisation Du fait que les questions du CAPES restent au programme pendant deux ans je suis amen e faire de
82. qui se fait dans le Valenciennois opportunit s offertes par les centres de ressources Toutes ces initiatives constituent un plus N anmoins en raison de la progressivit de leur mise en place il est sans doute encore un peu t t pour se prononcer quant a leur v ritable impact m me si certaines indications con cordantes laissent pr sager un cercle vertueux Une m me diversit pr vaut l chelle des r seaux Les uns comme a Cond ou dans le Dunkerquois sont tr s attach s au d veloppement d une p dagogie diff renci e d autres jouent davantage la carte de l accueil Ca lais de l panouissement personnel Roubaix H nin Beaumont ou de l insertion Auchel Il s agit en effet de coller au plus pr s des r alit s de terrain et de r guler le mieux possible en fonction des moyens du bord des besoins et des attentes Quelle que soit l orientation qui pr domine l l ve est au c ur du dispositif les mots cl s tant ceux de motivation de socialisation de personnalisation ou de mise en confiance Pour reprendre l un des fils conducteurs du projet Turgot la connaissance de soi et la relation aux autres constituent des fondamentaux Au total si incontestablement une dynamique a bien t enclench e il a fallu d miner ou coper Parmi les principales difficult s sont ci t s la lourdeur ou
83. re significative au travers de leurs pr occupations les formulations que l on retrouve au sein de l espace tutorat Comment faire Comment apprendre lire un enfant non francophone Q 4 Comment tudier une uvre dans une classe o les l ves n ont pas tous une aisance en lecture Q 17 Comment puis je m y prendre Q 22 Comment aider un l ve cr olophone am liorer son expression orale en fran ais Q 26 Comment je peux m organiser pour travailler Q 37 Comment le mettre en uvre Q 47 Comment amener des enfants interagir entre eux Q 48 Comment mettre en place une or ganisation efficace Q 55 Comment faire pour corriger plus efficace ment la production crite Q 56 Comment utiliser des documentaires au CP Q 67 Comment r ussir motiver un enfant Q 94 Comment amener les l ves de GS structurer un r cit oral partir d un al bum sans texte Q 104 Comment aborder le activit s ORL au CE2 Q 127 Comment travailler sur l affiche au CM2 Q 130 Comment travailler les substituts et les connecteurs au CM1 Q 147 Quoi faire Quelles activit s proposer 4 un non lecteur dans une classe de lecteur Q 5 Quelles exploitations d albums pour des enfants ne parlant pas fran ais Q 8 Quels exercices quels
84. rent taire leurs checs ce qui est tout aussi regrettable puisque l on retrouve d une visite l autre les m mes erreurs chez les nouveaux entrants on a tr s souvent affaire un patchwork de mesurettes sans colonne vert brale ni probl matique charpent e Pierre Joseph Fontaine Anzin et Automobile et Transports Grande Synthe fai sant figure d exceptions et jouant la carte de la s lectivit plus fondamentalement chaque tablissement en fonction de son his toire et des caract ristiques de son public a ses propres codes ce qui convient parfaitement des jeunes filles se destinant aux m tiers de la vente ou du secr tariat n est pas transf rable tel quel de futurs chaudronniers ou conducteurs routiers le corps enseignant de ces deux cat gories d l ves n ayant sans doute pas non plus les m mes repr sentations ni les m mes attentes Quelques propositions Afin d accro tre l op rationnalit du dispositif plusieurs recommanda tions peuvent tre faites n cessit d une plus grande stabilit des personnels de direction et du corps professoral recentrage des coordonnateurs sur les missions qui leur sont d volues les composantes animation ou impulsion ne devant pas passer au second plan valorisation d une logique d essaimage et de compl mentarit en tirant parti des ressources de chaque site renforcement et diversification
85. tion des flux le Jeanty Retrait P rennisation des identit s et des pratiques Certains plut t que de se disperser dans une foule d actions disparates ont fait le tri et optimis leurs atouts de mani re pragmatique en faisant le choix du learning by doing et en privil giant une d marche structur e rep rage des besoins et des publics les chahuteurs les d pressifs les d crocheurs et pour chacun d eux laboration d une r ponse cibl e Le r sultat ne s est d s lors pas fait attendre et en un peu plus de deux ans L exp rimentation Lyc e de toutes les chances un premier bilan 183 un effet rattrapage est intervenu D autres LP ont rencontr des difficul t s Celles ci tiennent a plusieurs facteurs prise en compte insuffisante des sp cificit s locales ordre des priorit s mal d fini engagement sur d autres fronts le LTC ne venant qu en compl ment mauvaise perception des enjeux et faible attractivit du projet appui logistique limit pour ne pas dire contre productif de telle ou telle cat gorie de personnel comme les comptables ou les intendants m connaissance des rouages du dispositif Un fil directeur s impose ce qui suppose que l on puisse laborer et appliquer des protocoles r pondant des at tentes clairement identifi es que l on sache pr cis ment ce qui est du ressort du LTC
86. tition par les l ves et en fin explication du vocabulaire L enseignant parle en normand les l ves pour r pondre s appuient sur des r f rences soit apprises auparavant en cours soit v cues b Pr paration de la pi ce de th tre qui va tre jou e La r p tition du texte se fait en autonomie c Une l ve travaille seule avec un dictionnaire sur un texte Il s agit d un exercice de compr hension et de traduction La deuxi me observation se fait dans une classe de sixi me La consigne de l exercice est la suivante partir du mot normand et anglais retrouvez le mot fran ais Les apports culturels sont nombreux partir de la r alit v cue de l enfant les diff rents noms donn s au buccin par exemple Le coll ge de Beaumont Hague propose dans le parcours diversifi en cinqui me une heure d enseignement du normand pendant un semestre La demande est forte d s la sixi me mais les structures d accueil font d faut En partenariat avec l enseignement musical c est dire en collaboration avec le professeur de musique les l ves apprennent des chants et font aussi un travail de cr ation de chansons paroles et musique La didactique observ e des apprentissages de la chanson Su la m est la suivante a explications sur la variante de normand b traductions et explications grammaticales synonymes les formes inter rogatives c d couverte de la musique musique ori
87. type de de mande qu elles expriment Comment Quel les Questions Sans Total diverses question formalis e 59 38 46 4 147 59 d entre elles sont introduites par comment et indiquent un certain d sarroi des utilisateurs qui souhaitent savoir comment faire Ces ques tions sont associ es des demandes de d marches ou d organisation 11 Le corpus utilis pour cette tude correspond aux 137 questions pos es sur les deux premi res ann es de fonctionnement du tutorat TFL la R union 12 Q question 13 Nous reprenons ici les l ments pr sent s dans un pr c dent article sur le fonctionnement et les mots du tutorat distance Gaillat 2005 pp 11 12 14 Le total est sup rieur au nombre de questions r f renc es dans le sens o parfois plusieurs questions taient pos es dans une m me r f rence Construction des interactions langagi res dans un tutorat a distance 111 D autres essentiellement initi es par que quelles expriment des demandes plus pr cises quelles activit s quels jeux quels supports quelles questions et traduisent l expression quoi faire Enfin ind pendamment de la formulation exprim e c est souvent un besoin d tre rassur ou la n cessit d avoir des points de rep res pr cis qui pr vaut dans les demandes des utilisateurs Les quelques questions qui suivent illustrent de mani
88. un en seignant pour C On dit que C est PAC apprenable avec distributions bien veillantes s il existe un algorithme L avec la propri t suivante pour tout concept cL C pour toute distribution de probabilit s bienveillante P sur X et pour tout 0 lt U lt 1 2 et 0 lt Li lt 1 2 si L a acc s EX c P et aux entr es O O et taille de c alors avec une probabilit d au moins 1 1 L retourne une hypo th se h JH satisfaisant erreur h l1 let L tourne en temps polynomial en taille c 1 11 1 let 1 Pmin c Et pourtant l informatique c est aussi cela une branche des math mati ques Cependant que l on ne sache pas que la pr c dente d finition rel ve de l informatique n est pas fondamental Par contre le fait que les TIC sont partout que les TIC nous transforment que les TIC s int ressent nous est beaucoup plus pr occupant Les TIC sont partout Les TIC sont maintenant dans la plupart des objets qui nous environnent sous forme de puces par exemple dans la machine laver on n y pense que lorsque le linge jaune ressort bleu dans le magn toscope on n y pense que lorsque l on n arrive pas en registrer son mission pr f r e dans la voiture on n y pense que lorsque celle ci se met rouler 130 km h sans demander l avis du conducteur tout au moins aux dires de celui ci etc Les TIC nous transforment En utilisant les TIC on a perdu un ens
89. un travail de repr sentations et no tamment les repr sentations de nos partenaires Pas plus que le partenariat l expertise ne peut tre d cr t e mon di pl me universitaire ne me conf re pas n cessairement d embl e une valeur d expert pour mes partenaires Comment devenir expert aux yeux de ces partenaires c est dire com ment devenir cr dible Je ne me risquerai pas donner des r gles g n rales je prendrais alors le risque de devenir tout fait non cr dible Mais je reprendrai les grandes lignes qui d finissent les fonctions d expert Je distinguerais trois grands secteurs de travail des enseignants dans le sens d une meilleure expertise l information la communication et l identit professionnelle Sur le plan de l information les enseignants de par les modalit s de leur exercice disposent d un lieu et d un temps que personne ne peut leur con tester personne ne passe par d finition autant de temps aupr s des l ves dans les conditions de l cole personne ne peut donc leur place parler l l ve dans les conditions de l apprentissage scolaire Aux enseignants de s en persuader parfois et de d finir ce qui particularise autant ce niveau d expertise peut tre leur faudrait il apprendre parler au del des seules comp tences valu es peut tre faudrait il apprendre observer et parler le rapport des l ves au travail l effort
90. un tutorat diff r une question est pos e et une r ponse est don n e quelques heures plus tard n op re pas sous les m mes contraintes qu un tutorat en direct Le fait de conna tre l interlocuteur auquel on s adresse utilisateur ou tuteur engendre des rapports qui s inscrivent dans un rapport plus personnel voire affectif au sein de l change qui s instaure Dans le m me esprit si le tutorat se d veloppe en terme de relation de suivi la qualit des changes est diff rente de celle issue d un change occasionnel Enfin si le tutorat se fait oralement par t l phone ou liaison Internet vocale sous une forme qui s apparente davantage une conversation les param tres interactionnels qui entrent en jeu la voix et ses caract ristiques la n gociation ne sont pas les m mes que ceux qui transparaissent au sein d une trace crite Quoiqu il en soit quel que soit sa forme le tutorat distance met en pr sence des interactants amen s changer dans un espace formel diff rent de ceux qui sont les leurs habituellement L articulation des questions r ponses qui se construit s en trouve alors plus ou moins modifi e et n cessite tant au niveau de la question que de la r ponse une formalisation qui ne s inscrit pas 106 Thierry Gaillat dans le sch ma classique des interactions langagi res o la n gociation est au fondement m me de l change L ob
91. une permanence hebdomadaire prend en charge les questions pos es par les utilisateurs po tentiels et y r pond dans le cadre qui lui a t d fini B Le cadre de fonctionnement du tutorat TFL Le forum priv au sein duquel s tablit le tutorat r pond aux r gles de fonc tionnement suivantes garantie de l anonymat pour toute personne posant une question les utilisateurs doivent pouvoir poser une question en toute confiance cet anonymat est aussi de mise au niveau des tuteurs acc s libre aux questions pos es par les autres enseignants et aux r ponses donn es par les experts la mutualisation des questions et des r pon ses est un aspect essentiel de ce tutorat d lai de r ponse une question 48 heures ce d lai est ramen 24 heures pour des PE2 en stage formalisation de l change question et r ponses r dig es lire partir de l espace tutorat de la R union r ponses apport es par une quipe de tuteurs exp riment s et reconnus pour leurs comp tences dans le domaine de l apprentissage de la lecture r ponses formul es par des tuteurs issus de la m me acad mie que celle des utilisateurs Des enseignants de la R union r pondent des enseignants de la R union Nous nous retrouvons ainsi dans un syst me de tutorat o les utilisateurs et les tuteurs ne se connaissent pas ils ne correspondent qu travers la repr sentati
92. violences radicalement nouvelles mais des violences r p t es dont l une consiste en une forme grave d irrespect et de m pris l injure Ce type de maltraitance qui n int resse pas les m dias parce qu elle n a pas de caract re sensationnel r v le pourtant l existence d une profonde violence au sein des rapports entre l ves et enseignants On doit s interroger Quelles peuvent tre les cons quences de la banali sation de l injure que l on observe dans certaines classes Si l cole primaire a vu baisser les actes de violence de 1995 2003 en qu te aupr s de 6 175 l ves et a am lior de mani re remarquable le cli mat scolaire il n en est pas de m me dans les coll ges o l cart entre les tablissements class s ZEP et les autres s est creus Les chercheurs font notamment appara tre un manque de formation des professeurs Dans les coll ges situ s en zone d favoris e 35 6 des l ves d clarent avoir t victime d actes de violence Et parmi eux 72 ont t victimes d insultes 50 de vols 25 de coups 24 de racisme et 8 de racket Ces actes provoquent de l anxi t une perte de confiance en soi voire de la d pression chez les victimes r p tition 10 des l ves sont en r elle souf france Les enqu tes r p t es plusieurs ann es d intervalles par Debarbieux et Montoya de 1995 1998 montrent que si le nombre d l ves vict
93. vous ne posez pas de questions question que nous avons mise en d bat lors de divers stages de regroupements des utilisateurs de TFL 110 Thierry Gaillat donner des r ponses attendues C est le d clencheur de l interaction Int res sons nous y en premier lieu B Formulation des questions 1 Typologie des questionnements Chaque probl me ne s exprime pas de la m me fa on une demande de r f rences ne n cessite pas une r daction du m me ordre qu une explicitation de d marche De plus chaque utilisateur a sa propre fa on de transcrire son interrogation Toutefois partir des formulations recens es dans l espace tutorat de la R union une typologie de questionnements peut tre d ga g e Le plus souvent la sollicitation est formul e sous forme interrogative une simple question plus ou moins d taill e Parfois nous avons affaire une pr sentation d une situation de classe pr sentation de laquelle d coule une probl matique sans qu aucune question formelle ne l accompagne Q 65 Q 131 Parfois les deux l ments sont coupl s une exposition de situa tion suivie d une question Ce sont enfin plusieurs questions successives qui b tissent le propos du questionneur 2 Pr occupations traduites par les interrogations partir du corpus observ nous avons pu relever les principales formula tions qui taient utilis es par les questionneurs r v latrices du
94. 00 du second degr N 986 Six enseignants sur dix se sentent concern s par ce malaise Quatre raisons sont principalement mises en avant par ceux qui ressentent ce malaise 24 Christophe Marsollier Enseignants Premier Second Trois citations possibles degr degr Difficult s concr tes du m tier peu prises en 68 66 compte D gradation de l image des enseignants dans la 50 58 soci t Sentiment d impuissance face l id al de 48 46 r ussite de tous Exigences et attentes sociales trop fortes des 38 23 parents Accumulation des taches administratives 29 20 Succession trop rapproch e de r formes 26 19 Non reconnaissances de leur statut de cadre par 20 26 une administration anonyme et contraignante Conflit de pouvoir avec les l ves 11 27 Pratiques autoritaires et id ologie manag riale 2 11 de certains directeurs Aucune de ces raisons 0 0 Autre 3 3 Non r ponse ne sait pas 0 4 Echantillon enseignants qui se sentent concern s par le malaise N 628 dans le premier degr et N 601 dans le second degr Dans l ensemble la perception des raisons de ce sentiment de malaise est quivalente dans le premier et le second degr s sauf pour le conflit de pou voir avec les l ves 27 qui est bien plus pesant dans le second que dans premier degr 11 Le premier facteur mis en avant soul ve deux hyp
95. 4 05 02 Un voisin 15 08 07 Famille L as tu personnellement entendu le parler 16 10 12 Oui 0 01 02 Non L enseignement du normand dans le Nord Cotentin 203 Pourquoi as tu choisi d apprendre le normand C est une jolie langue 03 05 03 Je peux le parler en famille 09 09 05 C est mon origine 07 08 04 Juste pour le plaisir 08 07 10 Autre peur de le perdre O1 Qu apprends tu plusieurs r pon ses possibles 16 10 14 parler 14 10 14 lire 02 07 03 crire des histoires 04 07 03 raconter des histoires 07 10 04 Les coutumes Aimerais tu qu il existe une TV en normand 12 10 11 Oui 04 O1 03 Non Quelles sont les autres langues Aucune Breton 8 Aucune r gionales que tu connais 13 Basque 3 11 question ouverte Corse 11 Patois 2 Breton 1 Breton 3 Aucune 2 Berrichon Basque 3 Corse 1 1 Nord sic Latin 1 Nord sic 1 1 Marseillais 1 Te sens tu classer de 1 le plus fort 3 le plus faible Fran ais Normand Fran ais haguais 12en1 9enl 6en 1 normand Normand Fran ais Haguais fran ais 10 en 2 6en2 6en2 Haguais Haguais Normand 15 en 3 8 en 3 4 en 3 Les apprenants en normand en sixi me et cinqui me du coll ge des Pieux sont issus en majorit de parents n s dans la Manche Ils pensent l unanimit sauf un que le normand est encore aujourd hui langue de com munication Leur sur valuation e
96. 7 f vrier CERTEAU Michel de 1975 Une politique de la langue La R volution fran aise et les patois l enqu te de Gr goire Paris Gallimard DALBERA STEFANAGGI Marie Jos e 2002 La Langue corse Paris PUF GANCEL Hyppolyte 1984 V n ous d aveu mei Mes pr myires l ouns de normaund Coutances Universit s populaires normandes HAG GE Claude 1989 Le Fran ais et les si cles Paris Odile Jacob HAG GE Claude 2000 La Mort des langues Paris Odile Jacob MARTINET Andr 1975 volution des langues et reconstruction Les chan gements linguistiques et les usagers Paris PUF SMILLY Aundr sans date Flleurs et plleurs d men vill che nouvelles en langue normande Coutances s d chez l auteur WALTER Henriette 1982 Enqu te phonologique et vari t s r gionales du fran ais paris PUF WALTER Henriette 1988 Le Fran ais dans tous les sens Paris Robert Laffont LYME SOURDE a UN ITALIANISME AURELIEN Patrice UHL Universit de la R union R sum La locution lima sorda est attest e en italien dans le sens concret d outil silencieux et dans une pluralit de sens figur s d s les environs de 1300 En fran ais le sens concret de lime sourde n apparait dans aucun document avant le XVI si cle Fanfares des Roule Bontemps En revanche le sens figur de personne sournoise hypocrite pr sent chez Rabelais Gargantua XXV se rel ve d j ch
97. 9 2004 Lille Rectorat Conseiller en formation Dominique continue Acad mie de Lille DESNEUF Paul 25 10 2004 Paris MEN Ancien recteur de l Acad mie de Lille 2002 2004 directeur du Service du personnel d encadrement au MEN FILIPIACK 13 09 2004 Lille Rectorat Ancien DAETP Jean Pierre au Rectorat de Lille FORTIER 22 11 2004 Dijon Ancien recteur de Jean Claude Universit l Acad mie de Lille 1997 2002 pr sident de l universit de Bourgogne FRIMAT 15 02 2005 Entretien Ancien vice pr sident Bernard t l phonique Formation initiale du Conseil r gional Nord Pas de Calais s nateur du Nord HANNEBIQUE 14 09 2004 Lille Rectorat Directeur g n ral des Guy partenariats territoriaux et europ ens au Conseil r gional Nord Pas de Calais en charge pr c demment de la DFI LECOMPTE 22 10 2004 Paris MEN Ancien secr taire g n ral Claude du rectorat de Lille ad joint de P Desneuf au minist re de l ducation nationale LEGAY Dani le 13 09 2004 Lille Rectorat IA IPR pilote acad mi que Rectorat de Lille L exp rimentation Lyc e de toutes les chances un premier bilan 191 LE GUERNIGOU V ronique 19 11 2004 Rennes Conseil g n ral d Ille et Vilaine Ancienne charg e de mission FSE la cellule des Affaires europ ennes du Conseil r gional Nord Pas de Calais responsa ble du service Accueil familial au Conseil g n
98. Book of Love Binghamton NY Medieval amp Renaissance Texts amp Studies BATTAGLIA Salvatore 1975 Grande Dizionnario della lingua italiana GDLD Torino Unione tipografico editrice torinese tome IX BATTISTI Carlo amp ALESSIO Giovanni 1952 Dizionario etimologico italiano DED Firenze Barbera tome III CASARES Julio 1959 Diccionario ideol gico de la lengua espa ola DILE Barcelona Gustavo Gili CAYROU Gaston 2000 Dictionnaire du francais classique Paris LGF Le Livre de poche 1923 CHAMPION Pierre 1969 Vie de Charles d Orl ans 1394 1465 Paris Champion 1911 CHAMPION Pierre 1982 3 uvres po tiques de Charles d Orl ans Paris Champion 1923 Cocco Mia 1979 The italian Inspiration in the Poetry of Charles d Orl ans Mid Hudson Languages Studies n 2 pages 46 60 COROMINAS Joan amp PASCUAL Jos A 1991 Diccionario critico eti mol gico castellano e hisp nico DCECH Madrid Editorial Gredos tome III CORTELAZZO Manlio amp ZOLLI Paolo 1979 Dizionario etimologico della lingua italiana DELI Bologna Zanichelli tome HI FOFFANO Tino 1967 Charles d Orl ans e un gruppo di umanisti lombardi in Normandia Aevum n 41 pages 452 473 220 Patrice Uhl FURETIERE Antoine 1978 Le Dictionnaire universel d Antoine Fureti re 1690 Dict univ Paris SNL Le Robert tome II GALDERISI Claudio 1993 Le Lexique de Charles d Orl ans
99. Conseil de l Europe Plus que jamais en cette fin du 20 si cle qui voit se d velopper la mondia lisation des changes et la globalisation de l conomie l Europe a besoin d affirmer son identit qui est faite de la diversit de son patrimoine linguisti que et culturel cet gard les langues et cultures r gionales m ritent de no tre part une attention particuli re nous devons les pr server et les faire vi vre Ces propos furent repris par Jack Lang lors d un discours le 25 avril 2001 Une langue quel que soit son nombre de locuteurs est un tr sor humain et sa disparition ampute le patrimoine de l humanit Mais pour qu une langue soit pr serv e et qu elle vive elle doit tre en seign e et pour cela il faut qu elle ait une rentabilit sur le march scolaire Or la rentabilit est diff rente selon qu il s agisse d une langue maternelle vernaculaire ou trang re avec une hi rarchisation LV1 LV2 LV3 L enseignement du normand dans le Nord Cotentin 199 Le normand n est plus langue maternelle il reste une langue de commu nication occasionnelle mais surtout une langue de culture et d identit La diffusion du normand est assur e par trois universit s populaires normandes qui se situent Cherbourg Coutances et dans le pays de Caux On y tudie la syntaxe et le vocabulaire et des textes d auteurs Certains y cr ent leurs textes L enseignement du
100. En majorit ils ne connaissent aucune des autres langues r gionales par l es en France Ceux qui peuvent en citer citent plus souvent le patois et le L enseignement du normand dans le Nord Cotentin 209 latin que le corse Remarquons que nous retrouvons ces deux citations spon tan es comme chez les apprenants Le sentiment d tre fran ais domine beaucoup plus largement que parmi leurs camarades apprenants Trois l ves de la classe de 5 ont abandonn l apprentissage du normand Leur choix avait t fait pour le plaisir et les raisons de l abandon sont la charge de travail scolaire et une l ve affirme pouvoir apprendre le normand en famille Ils ont tous des locuteurs dans la famille mais il s agit des grands parents et non des parents ou des oncles Ils ne manifeste pas de d sir d une t l vision en langue r gionale Ils ne connaissent aucune autre langue r gionale et citent curieusement le fran ais et eux aussi le patois Ils ne pr sentent pas de diff rences notables avec les non apprenants Les ex apprenants pr sentent les caract ristiques des non apprenants Cependant ils pr sentent des diff rences avec les apprenants Conclusion Le normand est toujours langue de culture puisque de nombreuses publica tions continuent para tre mais son aire de diffusion est restreinte la sph re priv e avec une d perdition du nombre de locuteurs au fil des g n rations Cependant la g n ration d
101. FOAD Voici ce qui est dit dans l introduction aux sixi mes rencontres FFFOAD Bordeaux Forum fran ais pour la FOAD de mars 2006 Nous sommes loin de la r volution annonc e et des lendemains qui chantent imagin s au temps de la bulle Internet Il n en reste pas moins que l utilisation des TIC en formation se d veloppe aujourd hui progressivement mais s re ment travers des formules vari es int grant de diff rentes fa ons pr sen tiel distance utilisation des TIC C est justement ces formules vari es int grant pr sentiel et distance qui vous sont pr sent es dans les ateliers 5 Les ateliers Les ateliers ont pour objectif de pr senter ce que chacun fait l IUFM de la R union et d en d battre S y croisent les questions suivantes les probl mes d articulation distance pr sentiel les probl mes de m thodologie les probl mes de communication li s l utilisation du r seau Pr sentation 61 les probl mes de comp tences n cessaires pour pouvoir s autoformer etc T LC E ET FORMATION PERTINENCE DES APPROCHES Patrick Mendelsohn IUFM de Grenoble TECFA FPSE Universit de Gen ve En raison de son emploi du temps particuli rement charg et des contraintes de temps li es la parution de ce num ro le professeur Mendelsohn n a pas pu nous fournir le texte mis en forme de cette conf rence En revanche il a bien voulu accepter la publication du pl
102. Foffano 1967 D s son retour d exil 1441 il fit valoir ses droits sur le comt d Asti pour recouvrer l h ritage maternel de l Astesan il s engagea dans une campagne d Italie qui s av ra assez vite d sastreuse 1448 1450 Champion 1969 358 379 Quoique ces deux ann es pass es dans la tourmente politique diplomatique et militaire italienne lui eussent sans doute m nag assez peu de s r nit Charles d Orl ans eut c ur de maintenir une vie de cour Asti et ne se priva jamais de la compagnie des lettr s et artistes du cru Il y parfit ainsi sa connaissance de la culture ita lienne et son italien De cette poque date le Rondeau CCLVI ot le po te s amuse a farcir ses vers de termes pi montais Contre fenoches et nox buze Peut servir un tantost de France Da ly parolles de plaisance Au plus sapere l en cabuze Fa cossy maintes foiz s abuze Grandissime fault pourveance Contre fenoches et nox buze Sta fermo toutes choses uze Aspecte ung poco par savance La Rasone fa l ordonnance De quella medicine on uze Contre fenoches et nox buze Champion 1982 3 II 437 Contre les sots et les t tes creuses termes d injure finocchio fenouil gt fenoches personnes incapables stupides Champion indique aussi dans son glossaire farceurs italiens nox buze noix creuses Peut servir un tant t bient t plus tard de France Donne lui des parol
103. Les TIC sont elles nouvelles Peut on encore parler de nouvelles technologies de l information et de la communication La r ponse sera non si l on consid re que le traitement de texte par exemple est dans nos coles depuis vingt ans que le Web enva hit nos foyers depuis dix ans La r ponse sera oui si l on consid re que de nouvelles applications de l informatique de nouvelles TIC apparaissent constamment Elles suivent en cela les progr s du mat riel qui ob issent la 2 http www cnil fr index php 3 http www legifrance gouv fr WAspad UnTexteDeJorf numjo INTX0500242L 4 http www cnil fr index php id 1954 Pr sentation 55 loi de Moore a savoir le doublement des capacit s et des vitesses tous les deux ans Certaines de ces innovations sont pr visibles en reconnaissance vocale en reconnaissance de formes en robotique en g olocalisation GPS etc et peuvent donner des applications tr s diverses Ainsi le GPS permet de se rep rer lorsque l on est en voiture mais aussi de savoir gr ce son bracelet o est le d tenu que l on a autoris sortir D autres ont pour origine le d tournement social d applications qui exis taient auparavant par exemple le Weblog ou blog dont la technologie n est jamais qu une reprise de l dition en ligne D autres par contre sont dues au hasard une id e fortuite Ainsi le SMS n est pas apparu en m me temp
104. NOTTI Jean Pierre IA IPR de Math matiques MESPOULHE Roseline Le Port 1 IEN MORILLON Jean Paul IUFM NATIVEL Carole Coll ge Paul Herman Saint Pierre OBR Corinne IUFM OCTOR Raymond IUFM OLIVEREAU Richard Le Port 1 ATICE ONFRAY Didier Lyc e Bellepierre Saint Denis PERRIN Dominique Saint Pierre 2 CPC PERROT Charles Coll ge Simon Lucas tang Sal POUSSE Michel IUFM POUSSIER Isabelle IUFM RABESHALA Bruno Rectorat RABESHALA Josiane IUFM ROLLAND Yvon IUFM SALABERT Gervais Coll ge Les Mascareignes Domenjod SHAYER Arnaud IUFM SIMON Jean IUFM TAVAN Martine IUFM TERCE Philippe IA IPR de SVT TH VENIN Claudine IUFM TOURN S Dominique IUFM VAN LEDE Myriam JESSAD IMP Claire Joie VAUGIEN CHEUNG Martine IUFM VIGIER Claire Lyc e Bellepierre Saint Denis RECHERCHES DIVERSES L EXPERIMENTATION LYCEE DE TOUTES LES CHANCES UN PREMIER BILAN Gilles FERREOL Universit de Poitiers Laresco Icotem R sum L op ration Lyc e de toutes les chances mise en place d s septembre 1999 dans l Acad mie de Lille tranche avec d autres exp rimentations par son am pleur son degr de structuration ses modalit s de fonctionnement et ses sources de financement L valuation d un tel dispositif n cessite une m thodologie ad quate susceptible de nous clairer sur les objectifs fondateurs
105. P Charles Deulin Cond sur l Escaut LGT et LP Georges Bustin Vieux Cond Lyc es t moins LT et nouvellement admis LNA R seau d H nin Beaumont LP Robespierre Lens LT R seau de Dunkerque LP Fernand L ger Coudekerque Branche LT LP Automobile et Transports Grande Synthe LNA LGT de l Europe Dunkerque LNA LP fle Jeanty Dunkerque LNA R seau de Cond LP Andr Jur nil Denain LT LP Pierre Joseph Fontaine Anzin LNA LP Jean Baptiste Carpeaux Crespin LNA Objectifs et moyens Commencons par les objectifs Les textes de r f rence Cahier des charges Contrat de plan Dossier FSE concordent et listent les priorit s pr venir et surmonter l chec scolaire 162 Gilles Ferr ol assurer la r ussite du plus grand nombre D 5 permettre une insertion sociale et professionnelle r ussie Le hors s rie publi en octobre 2000 de Br ves d Europe en Nord Pas de Calais ne dit pas autre chose et exprime la volont d chapper aux seg mentations et aux fatalit s qui ont trop longtemps tenu la r gion cart des progr s fondamentaux du si cle qui s ach ve le sort de ceux qui par leurs origines ou leurs difficult s personnelles sont en proie la disqualification ou la marginalisation ne pouvant plus tre pass sous silence Les pr mices de l exclusion est il proclam
106. SMUR Eurosport Roubaix objectif 3 Depuis LP Loucheur CAS Roubaix Cosmos 1999 Roubaix 15 Bowling OMS LP Turgot Roubaix 33 Journalistes fondation LP Savary Anne Cellier Wattrelos 3 Maison Po sie Beuvry Institut Gustav Sresemann Valenciennes objectif 1 Depuis LP Fontaine Anzin 16 Large recours 1999 LP Carpeaux aux partenariats Crespin 13 LGT et LP Deulin Idem Cond sur l Escaut 70 Idem LGT et LP Bustin Idem Vieux Cond 26 Une approche plus qualitative fournit quelques compl ments Prenons par exemple le r seau d Auchel La mise en synergie des comp tences est un objectif essentiel et les rencontres r guli res des coordonnateurs y contri buent Les journ es d accueil fait on valoir donnent une image plus positive de l tablissement elles favorisent en outre la socialisation et l int gration des nouvelles recrues La formation SST sauveteur secouriste du travail est de m me bien per ue par les l ves lesquels appr hend s dans leur globa lit sont aussi sensibles aux modules forum des m tiers aide indivi dualis e et apprendre autrement La coh sion des classes et l acceptation des diff rences s en trouvent renforc es Tout n est pourtant pas idyllique d aucuns reconnaissent que le travail administratif tend s alourdir au d triment de l animation p dagogique et qu il
107. Shayer responsable de la fili re CPE l IUFM de la R union Jacques Brandibas Christophe Marsollier le principal du coll ge des Deux Canons Saint Denis et un repr sentant du principal du coll ge des Tamarins Saint Pierre Parmi les nouvelles conditions d enseignement les TIC PARMI LES NOUVELLES CONDITIONS D ENSEIGNEMENT LES T I C Jean SIMON IUFM de la R union ette pr sentation de la journ e d tude va cheminer des TIC jusqu aux ateliers Pour cela je partirai d un expos rapide des TIC en g n ral pour en arriver 4 quelques utilisations particuli res qui en sont faites a l IUFM de la R union Celles ci seront l objet des ateliers qui se d rouleront durant le reste de cette journ e En cours de route je serai amen parler des TICE et m interroger sur la nouveaut des TIC et TICE 1 Les TIC Une des raisons majeures de s int resser aux TIC n est pas d tre technophile mais avant tout d tre citoyen C est ce que je vais essayer de montrer rapi dement dans cette partie Le terme TIC signifie technologies de l information et de la com munication Cependant comme le fait remarquer Michel Serres dans sa conf rence l INRIA du 1 d cembre 2005 le terme de technologies est impropre Il conviendrait mieux de parler de techniques Pour ma part m me si dans la suite de cette pr sentation j utiliserai le terme de TIC je
108. USA le nombre des machines connect es d passait les trois millions D s son apparition l ducation nationale s en est empar pour mettre des ressources en ligne ou pr senter ce qui se faisait dans 60 Parmi les nouvelles conditions d enseignement les TIC les tablissements Ainsi dans les ann es suivantes est apparu le serveur de l acad mie de la R union et en 98 celui de l IUFM de la R union qui pr sentait les travaux r alis s notamment en EPS et en math matiques mais aussi dans les autres disciplines A la fin des ann es 90 et au d but du XXI si cle avec le Web est apparu tout un ensemble d applications et d outils permettant de l utiliser pour l enseignement mais impliquant davantage d interactivit Voici quelques unes de ces applications la formation ouverte et distance FOAD sur des plates formes telles que Moodle Acolad WebCT le travail collaboratif assist par ordinateur TCAO sur des plates formes telles que QuickPlace BSCW le e learning le portfolio num rique l environnement num rique de travail ENT le bureau virtuel BV etc La plupart de ces applications commencent seulement s installer Ainsi en est il de PENT dont le concept n est d ailleurs pas encore totalement sta bilis D autres par contre sont plus vieilles et permettent de faire un pre mier bilan Ainsi en est il de la FOAD Le bilan de parcours de la
109. ace utilisateur ou tuteur pour un travail notamment ax sur la formalisa tion de leurs textes r pondant aux interrogations suivantes comment poser une question Comment r pondre une question Cet accompagnement pourrait prendre la forme de stages de formation portant pour les utilisateurs sur le passage de se questionner questionner autrui et en cons quence la mise en criture du r sultat de ce cheminement Les tuteurs dans une formation qui viserait l adaptation autrui axeraient leur travail sur la formalisation des r ponses dans un espace sans n gociation En attendant et c tait l l objet de notre modeste tude les observations et remarques pr sent es dans cet expos les multiples changes que nous avons entre tuteurs ainsi que les diff rentes observations formul es par des utilisateurs potentiels qui ont t pr sent es les questions r ponses d j r dig es permettent de d gager un ensemble de pistes pour d une part celui qui questionne et d autre part celui qui r dige sa r ponse Nous nous proposons de les pr senter en terme de suggestions non ex haustives prendre en compte pour faciliter l change entre les diff rents protagonistes du tutorat A Des suggestions pour celui qui interroge Formuler sa question en donnant tous les renseignements n cessaires aux formateurs en charge de la r ponse classe public comp tences vi s es
110. ai tout d abord dans une premi re partie de montrer en quoi les difficult s grandissantes du m tier d enseignant se concentrent sur l exercice de la relation p dagogique Partant de ce constat qui ne pourra pas tre exhaustif je pr senterai un mod le de formation permettant aux enseignants de se construire une certaine professionnalit relationnelle 1 Quelles sont les nouvelles conditions d exercice des enseignants En quoi les difficult s du m tier d enseignant se concentrent elles sur la relation p da gogique Les donn es issues de deux enqu tes men es en 2005 par la direction de l valuation et de la prospective DEP du minist re de l ducation nationale aupr s de 986 enseignants du second degr DEP 2005a et 1000 enseignants du premier degr DEP 2005b nous montrent que l exercice du m tier est per u par plus de la moiti des ma tres comme de plus en plus difficile depuis cing ans Enseignants Premier degr Second degr De plus en plus difficile 53 51 Ni plus ni moins difficile 35 34 De moins en moins difficile 9 5 12 Ne sait pas 2 5 3 Total 100 100 Echantillon enseignants du premier degr N 1000 du second degr N 986 Les chiffres de 53 et de 51 sont des moyennes Il appara t en fait une forte corr lation entre l anciennet et la difficult per ue Plus les enseignants exercent ce m tier depuis longtemps plus i
111. ais aussi avec l enseignant Le sixi me temps est la mutualisation d finitive avec des remarques Les unit s d apprentissage sont alors mise en ligne sur le site de l IUFM et donc disponibles pour l ensemble des internautes Quatri me temps Cinqui me temps Sixi me temps Premi re mutualisation _ gt Stage m Mutualisation d finitive Mail et fichiers Essais sur le terrain attach s D Mail et fichiers attach s changes p Fichier sur cl TE 7 Sit des projets usb Fichier aur ate U A gt ne usb iufm L gt Documents Documents sur bscw sur bscw Enseignant al Discussion du dispositif L valuation du dispositif n est pas formalis e Son usage nous permet toute fois un certain nombre de remarques Tout d abord mat riellement le dispositif a r duit le nombre de photoco pies nous avons gagn dans le tri des informations dans le suivi des diff rents projets beaucoup plus ais et dans la confidentialit en particulier dans les phases de conception puis de mise au point Le probl me du temps d apprentissage pour l utilisation de la plate forme est galement 4 prendre en consid ration En effet ce temps est pris dans le module TICE distinct des formations EPS Mais l utilisation de la plate forme
112. alit s Selon le Petit Robert mutualiser c est r partir un risque des frais galit parmi les membres d un groupe Le terme pris dans ce sens fait plut t r f rence aux diff rents organismes mutualistes d assurance Il est assez loign de ce que l on entend d sormais lorsque l on parle de mutuali ser et qui pourrait se d finir ainsi travailler ensemble un objectif com mun I para t opportun d introduire d s pr sent une distinction dans la mutualisation entre coop rer et collaborer que nous utiliserons par la suite Dans les deux cas les personnes travaillent ensemble et poursuivent le m me but mais nous dirons qu il y a coop ration lorsque les gens partagent la t che pour atteindre ce but en sous t ches chacun travaillant ensuite isol ment sur sa sous t che et qu il y a collaboration lorsque les gens continuent de travailler en semble la m me t che Cette distinction est quelque peu arbitraire mais c est celle qui s installe dans le champ scientifique concern par la mutualisation La mutualisation n est certainement pas nouvelle On peut y assimiler par exemple la recherche Tout chercheur s appuie sur les travaux de ses confr res pour lui m me avancer dans sa recherche Il publie son tour afin que d autres chercheurs puissent utiliser ses travaux Les principaux outils de mutualisation de la recherche sont les conf rences et les re
113. allie en partie la diminution du volume des heures de formation pour l EPS Il permet de cr er des liens plus troits entre stagiaires et entre stagiaires et enseignant Il semble simplifier les pr parations en stage et donner des r sul 78 Jean Paul et Martine G rard tats satisfaisants du point de vue du traitement des contenus d enseignement Mais un certain nombre de questions nous invitent une recherche plus ap profondie qu est ce que les stagiaires adaptent de pr f rence quand ils utili sent une unit d apprentissage Qui partage et travaille en quipe Com ment s organisent les rapports nouveaux entre stagiaires Qu en est il r el lement ensuite dans la carri re de la mutualisation ou du travail collabora tif Bibliographie COURBON J C amp TAJAN S 1999 Groupware et intranet vers le partage des connaissances Paris Dunod MEIRIEU Philippe 1985 L Ecole mode d emploi Paris ditions ESF KUUTTI K 1996 Activity Theory as a Potential Framework for Human Computer Interaction Research in context and consciousness Activity theory and human computer interaction ed B A Nardi pp 17 44 MIT Press Cambridge MA LONCHAMP J 2003 Le Travail coop ratif et ses technologies Paris Her m s Science GERARD Jean Paul amp GERARD Martine para tre R ussir aux preuves d EPS au concours de professeur des coles Paris Seli Arslan L acc s l information ave
114. an de son intervention Qu il en soit ici remerci La r daction Les questions cl s issues de la recherche Que peut on attendre des TICE en terme de transfert Agit on et pense t on autrement avec les TICE Quelles pratiques doit on privil gier Que nous r serve l avenir Mieux tirer les le ons de l histoire des TICE La didactique de l informatique L opposition D amp P versus Logo L intelligence artificielle Les produits multim dia Les technologies de l information et de la communication Les espaces et r alit s virtuels La g n ralisation des pratiques dans le grand public Conduire le changement dans la continuit viter les termes nouveau ou nouvelle Rep rer les niches technologiques stables La calculette le traitement de texte les tableurs L ordinateur grand public et les usages li s Internet Int grer les savoir faire du pass Favoriser la standardisation des environnements 64 Patrick Mendelsohn Mettre le virtuel au service du r alisme Le virtuel n est pas une invention d Internet Le livre le film sont aussi des univers virtuels Le t l phone le courrier le fax sont aussi des moyens de manifester sa pr sence distance La pens e r flexive est une forme de virtualit J Piaget Internet ajoute la virtualit des propri t s in dites l interact
115. ara t clairement que pour les enseignants ce stress est li aux difficult s qu ils rencontrent dans la relation p dagogi que 1 Philippe Perrenoud 1999 Enseigner agir dans l urgence d cider dans l incerti tude Savoirs et comp tences dans un m tier complexe ESF 1999 pp 59 67 28 Christophe Marsollier Concernant le stress diriez vous qu il vient d abord deux r ponses pos sibles Effectifs De l attitude des l ves 1238 57 13 Des difficult s faire r ussir les l ves 1308 60 36 Des conditions mat rielles d exercice 788 36 36 De la pression de l administration 393 18 14 De l ambiance de l tablissement 360 16 61 Ne se prononce pas 8 0 37 Source Enqu te SNES op cit Le stress peut tre consid r comme un dopant de l activit profession nelle Mais comme dans toutes les professions expos es un haut degr d interactions sociales les enseignants exer ant en coll ge ou en cole pri maire au contact d l ves agit s instables et au comportement difficile contr ler figurent parmi les populations expos es des risques lev s de tension psychique Plus la situation g rer est per ue comme complexe plus l enseignant a le sentiment de ne pas contr ler son action et celle de ses l ves moins il a de l emprise sur son environnement et plus il est tendu Lorsque ce stress s installe de mani re chronique que se r p te chez
116. ariat avec le lyc e de l Europe est tabli l image de celui nou avec Noordover Le LP L o Lagrange quitte par ailleurs le bassin d H nin pour rejoindre celui de Bully les Mines en compagnie du LP La Peupleraie de Sallaumines et des LP et LGT Pablo Picasso d Avion et un nouveau p le se cr e en Sambre Avesnois autour des LP Curie d Aulnoye Aymeries Placide Courtoy d Haumont Louis Armand de Jeumont et de la cit Pierre Forest de Maubeuge 20 Dont les chefs de travaux industriel et tertiaire L exp rimentation Lyc e de toutes les chances un premier bilan 167 Les effectifs concern s Etablissements LP LGT Fernand Degrugillier Auchel 626 Pierre Mend s France Bruay la Buissi re 502 Flora Tristan Lillers 409 Turgot Roubaix 465 Louis Loucheur Roubaix 303 Alain Savary Wattreloos 332 Plaines du Nord Grande Synthe 410 Noordover Grande Synthe 1 434 Automobile et Transports Grande Synthe 404 Lyc e de l Europe Dunkerque 1477 fle Jeanty Dunkerque 417 Pierre de Coubertin Calais 1 267 Normandie Ni men Calais 329 D troit Calais 960 Henri Senez H nin Beaumont 1 229 Louis Pasteur H nin Beaumont 405 968 Joliot Curie Oignies 983 La Peupleraie Sallaumines 601 Pablo Picasso Avion 200 574 L o Lagrange Bully les Mines 701 Charles Deulin Cond sur l Escaut 420 974 Georges Bustin Vieux Cond
117. artenance est original compar celui des coll giens des Pieux car si comme eux ils se sentent fran ais par contre ils se sentent haguais en deuxi me position En r alit il y a peu de diff rences dans le nombre de citations entre haguais et normand Ils ne semblent pas distinguer nettement les deux termes L enseignement du normand dans le Nord Cotentin 205 Les r ponses sont donc similaires celles des apprenants du coll ge des Pieux sauf en ce qui concerne le sentiment d appartenance Non apprenants Les Pieux Les Pieux A 6 5 Coll ge 13 24 Classe Nombre d l ves P re n dans la Manche Oui 09 12 Non 04 11 M re n e dans la Manche Oui 09 14 Non 04 09 Couple mixte manchois et autre 04 04 Ne sait pas O1 ton avis parle t on encore normand Oui 11 23 Non 02 01 Connais tu quelqu un qui le parle en dehors de l cole Oui 08 23 Non 05 01 Un ami 03 10 Un voisin 02 03 Famille 06 12 L as tu personnellement entendu le par ler Oui 07 16 Non 03 07 206 Christine Pic Gillard As tu d ja vu un texte crit en normand Oui 07 16 Journal 04 13 Livre 02 01 Autre Affiche 1 Non 06 08 Aimerais tu apprendre le normand Oui 04 03 Non 09 20 Peut tre 1 Pourquoi Oui Langue jolie O1 01 Langue utile 01 00 C est mon origine 02 O1 Non Accent pas joli 03 06 Pas moderne 05 06 Pas utile 05 11 Je ne suis pas normand 04 07 Qu aim
118. ation de pr alables la r ponse proprement parler les modalit s d expression indicatif conditionnel les marqueurs de personnalisation l adresse en conclusion l utilisation de formes injonctives ou non 1 Le nombre de r ponses La premier signe d une interaction attest e c est que l utilisateur ait au moins une r ponse Pour 136 des 137 questions r f renc es ce le fut L change a donc eu lieu dans la quasi totalit des cas ind pendamment de savoir si il fut efficient ou non 21 Ces diff rents l ments apparaissent bien s r de mani re combin e au sein des r ponses r dig es par les tuteurs 22 Une seule question est rest e sans r ponse d une part parce que pos e durant les longues vacances de juillet ao t o le tutorat est inactif et d autre part parce qu elle n tait pas en rapport avec l objet TFL noter que depuis lors en pareille circons tance une r ponse est r dig e explicitant au questionneur les erreurs qu il a commi ses l invitant reformuler son propos afin qu il entre pleinement dans les pr occupa tions de TFL Construction des interactions langagi res dans un tutorat a distance 2 Le d veloppement des r ponses 117 Simple renvoi ou i demande ae 12 page 1 page dune Total de ignes page pr cision 14 19 38 45 28 145 Le deuxi me signe peut tre per u travers le d velo
119. ation sur les plate formes num riques Pour tous la mutualisation est un partage du travail et constitue une bauche de travail en quipe chacun pouvant apporter des l ments lors de l analyse des expos s Chaque participant b n ficie du travail de ses coll gues et les fait b n fi cier de son travail La valorisation du travail de chaque tudiant ou stagiaire par sa mise en ligne et sa mise disposition de tous est une source de motivation Pour les PEI option majeure la pr sence du cours sur la plate forme avant la s ance permet aux candidats de s informer sur le sujet de l imprimer s ils le souhaitent ce qui n est pas obligatoire le cours tant polycopi et distribu Environ 8 10 candidats sur 36 soit autour de 25 ont imprim leur cours avant la s ance En cours d ann e les PE option mineure non inscrits sur la plate forme ont demand les polycopi s du cours avant la s ance pour le pr parer ils se sentent submerg s de connaissances disciplinaires dans un domaine qu ils maitrisent mal le plus souvent L utilisation de la plate forme semble donc justifi e pour eux aussi en dehors de la mutualisation et l ann e prochaine je les inscrirai La mutualisation est source de richesses richesse de la banque de don n es ainsi constitu e et richesse des diff rentes fa ons de traiter un m me sujet puisque les expos s pour les PE2 ou les corrig s pour les PEI de deux groupes
120. atiques A Millet Babassud Pour une p dagogie de la motivation Recherches diverses Y Rolland L apport et les limites des r f ren ces th oriques dans la constitution de l inconscient cognitif chez l enfant apprenant une L2 l cole une gageure didactique P Uhl Du bon usage du livre de Gaston Zink Phon tique historique du fran ais G Ferr ol Soci t de communication et cyberespace 25 Juin 2005 Christine Pic Gillard L enseignement en langue identitaire en Catalogne espagnole et au Paraguay Yvon Rolland Le r le de l enseignant dans le cadre de la compr hension orale Guillemette de Grissac Dire lire crire la po sie Guilhem Armand Id e d une r publique philosophique Bernard Jolibert Retraite 26 Novembre 2006 Dossier Lire l image Didier Vacher La r f rence artistique dans la formation en arts visuels Ludovic Angapin Arts visuels comment apprendre lire une image Bilal Alibaye Eduquer le regard la lecture d images Paul Obadia Le film un objet lire Isabelle Poussier Cin ma de plasticien les mots du film Recherches diverses Jacques Lambert Comment la pens e vient aux enfants Guillemette de Grissac Pratiques d critures Pastiche Un chapitre oubli des Essais de Montaigne
121. ats au concours des coles principal public vis par cette publication mais aussi quiconque s int resse de pr s ou de loin a l ducation de son savoir et de son exp rience Ceux ci devraient donc gr ce sa lecture mieux comprendre l histoire de l cole les d bats qui la traversent souvent depuis fort longtemps sur l apprentissage de la lecture par exemple qui est voqu dans plusieurs articles ou les m thodes p dagogiques p 201 Philippe Guillot IUFM de la R union 228 Lectures Gilbert Py Nicole Marty et Nadine Courcoux GUIDE DU PROFESSEUR DES ECOLES STAGIAIRE Comment d buter dans l enseignement primaire Paris Vuibert 2006 621 pages Cet ouvrage se veut comme l indique explicitement son avant propos avant tout un guide pratique destin aux professeurs d butants en premier chef aux professeurs stagiaires issus du concours de recrutement de professeur des coles de l enseignement public et priv sous contrat d association Au del il s adresse aux tudiants qui s interrogent sur la profession d enseignant et qui d sireraient entrer dans la carri re de professeur des co les Il peut int resser tous ceux qui cherchent des r ponses concr tes et qui doivent affronter directement le terrain Il couvre en effet la situation admi nistrative et la vie p dagogique d un enseignant aussi bien que les questions touchant les concours Suivant l intention de ses auteurs
122. ature et la qualit du travail fourni par les tudiant e s et les stagiaires les dipl mes universitaires les certifications les concours la titularisation La formation professionnelle des enseignants doit initier un nouveau rapport avec l valuation livret de formation portfolios bilans de comp tences valorisation des acquis de l exp rience La d marche qualit dans la formation Le projet d tablissement et la contractualisation Les cahiers des charges L valuation des formations Les rapports d activit engagement de la CD IUFM La qualit de l accueil charte Marianne 46 Patrick Mendelsohn La formation du fonctionnaire de l tat L accompagnement du changement Faire du changement un v ritable objet de formation exemple des pro grammes Rep rer et soutenir les niches de pratiques innovantes et leurs liens avec les savoir faire traditionnels Partir des usages spontan s pour aller vers des usages prescrits Stabiliser les pratiques et assurer le transfert de comp tences Entrainer l ensemble des personnels dans des projets d int r t g n ral La formation continue des formateurs La formation tout au long de la vie uniquement un slogan Les diff rents objectifs de la formation continue les cahiers des charges Les diff rentes p riodes de la carri re la formation i
123. aurons besoin d un cadre Il existe diff rentes approches th oriques du TCAO et de la mutualisation Celle que nous allons adopter est la th orie de l activit propos e par Y En gestr m Learning by expanding Helsinki Orienta konsultit 1987 Nous ne nous int resserons ici qu son aspect descriptif OUTIL processus de SUJET OBJET transformation objectiffrnotif gt RESULTAT REGLES COMMUNAUTE EME Figure 2 Les triangles d Engestr m permettent de d crire l activit Dans l activit le sujet vise un but ou un r sultat Pour cela il utilise des outils et agit au sein d une communaut ou s appuie sur celle ci Son rapport cette communaut est d fini par des r gles Pour atteindre le but il peut tre n cessaire de mettre en place une division du travail au sein de la commu Mutualiser entre pairs 131 naut par exemple dans le cadre de la chasse on aura les chasseurs et les rabatteurs Nous allons reprendre certains des sommets axes et triangles de la figure 2 de la th orie de l activit pour pr senter les r sultats de l enqu te faite aupr s des stagiaires la fin de l ann e scolaire 2004 2005 Objectif r sultat Comme on l a vu plus haut l objectif pour les stagiaires tait de mutualiser le travail de pr paration de la classe lors des stages en responsabilit Le sta giaire souhaite plus pr cis ment obtenir des produits valid s soit par l institu
124. c pour l cole dans le contexte des difficult s rencontr es par les quipes p dagogiques dans l tablissement scolaire Par ailleurs le partenariat a t convoqu quand est venue l id e de confier l cole des missions qui la d bordent et qui touchent aux quartiers dans lesquels elle s ins re L injonction de faire avec d autres signe t elle l incapacit de l cole faire face aux diff rents enjeux d une soci t par exemple l accueil des l ves en situation de handicap ou encore la demande croissante d un travail avec les familles Ces autres peuvent tre des aides ducateurs des AVS auxiliaires de vie scolaire des personnels socio ducatifs et sportifs les personnels des secteurs m dicaux sociaux ou psychologiques dans le cadre des SESSAD par exemple Une n cessaire clart C est certainement dans la prise de conscience et la reconnaissance des dif f rents enjeux des diff rentes formes de relations et d apprendre des diff rentes formes d activit s des diff rentes places r elles et symboliques que l on peut y prendre que le jeune comme l enfant et l adulte peut se cons truire lisabeth Bautier 5 Services d ducation sp ciale et de soins domicile 6 Le Partenariat La collaboration des diff rents acteurs pour la r ussite des jeu nes Enjeux hors s rie CNDP janvier 2000 142 Olivier Lod ho C est donc
125. c un logiciel documentaire pr misses pour des recherches sur la Toile Jacqueline Dussolin et Catherine Panot La recherche d information est trop souvent r duite une simple manipula tion technique or la formulation d une requ te n cessite une r flexion et une d marche intellectuelle Nous verrons donc comment la formation la prati que d un logiciel documentaire permet de mettre en place des strat gies de recherche 1 1 BCDI 3 D couverte d un logiciel documentaire con u pour les tablissements scolaires Le logiciel BCDI est utilis dans plus de 16 000 BCD et CDI de France et d ailleurs dans les CRDP et dans un IUFM sur trois gr ce des interfaces adapt es aux diff rents types d usagers de l cole l mentaire jusqu au sup rieur l aide de cet environnement qui lui devient familier tout au long de ses tudes l l ve puis l tudiant peuvent s exercer la recherche documentaire dans une base de donn es restreinte et s curis e celle du centre de docu mentation de son tablissement afin d acqu rir progressivement des comp tences en recherche d informations En effet le logiciel pr sente des fonctions bien plus complexes que celles du simple classeur de fiches bibliographiques qu il a remplac dans les bi blioth ques puisqu il a t labor pour initier les l ves la recherche do cumentaire L usager peut choisir selon ses besoins diff
126. ce lui est un terme nouveau mergent qui n a pas encore sa place dans le dictionnaire Les ateliers de cet apr s midi permettront de parler la conflictualit partir de t moignages et d bats Le conflit touche trois grands domaines d implication des enseignants au niveau id ologique au niveau p dagogique et au niveau partenarial 1 Une implication id ologique Quelle est la position de l enseignant vis vis des aptitudes de ses l ves par exemple Les consid re t il ces aptitudes comme g n tiques par exemple Transmises h r ditairement Ou bien consid re t il qu elles sont le produit de l ducation de l environnement ce qui engendrerait des choix radicalement diff rents de p dagogie la position h r ditariste les aptitudes seraient g n tiquement transmi ses correspondrait une p dagogie de la transmission du programme et du conditionnement la position psychodynamique qui responsabiliserait l environnement et l environnement p dagogique plus pr cis ment corres pondraient des p dagogies de la d couverte et du d veloppement de la per sonne de l l ve Ce conflit existe depuis le d but du vingti me si cle avec les prises de po sitions d Alfred Binet et son regard sur le concept d intelligence concept fort discut il s inscrit donc dans la continuit il nous para t aujourd hui parti culi rement mergent dans le cadre des dispositifs
127. ce de nouveaux traitements de donn es per sonnelles dans divers domaines vid osurveillance mise en place en tous points appropri s du r seau routier et autoroutier de dispositifs fixes ou mo biles de lecture des plaques min ralogiques et de prise des photographies des occupants des v hicules acc s aux donn es de connexion Internet et t l pho nie conserv es par les op rateurs de communications lectroniques et les cy bercaf s consultation par les services anti terroristes de certains fichiers ad ministratifs d tenus par le minist re de l int rieur fichier des immatricula tions fichier des cartes d identit des passeports des permis de conduire des titres de s jour et visas 4 Que se passera t il le jour o l on pourra interconnecter les fichiers vus pr c demment Moi je ne suis pas un terroriste je ne risque rien mais vous qui lisez ces lignes tes vous s r de ne pas ne tre un En forme de conclusion pour cette partie en 1968 on disait Si tu ne t occupes pas de politique la politique s occupe de toi Au XXT si cle on pourrait dire en plus car la maxime pr c dente reste valable Si tu ne t occupes pas d informatique l informatique s occupe de toi Nous sommes dans une soci t num rique et si nous voulons que nos l ves soient de futurs citoyens capables de comprendre la Cit et d influer sur son devenir pouvons nous ne pas les former aux TIC 2
128. ce de psychiatrie au Centre hospitalier d partemental F lix Guyon Bellepierre Saint Denis et Fran ois Muguet procureur de la R publique Ce num ro est compl t comme l accoutum e d articles divers dont chacun pourra appr cier l int r t et de la rubrique Lectures d sormais habituelle LES NOUVELLES CONDITIONS DE L ENSEIGNEMENT ALLOCUTION DE BIENVENUE Michel POUSSE Directeur de l IUFM de la R union ermettez moi tout d abord de f liciter toutes celles et tous ceux qui ont brav les l ments pour assister 4 ces journ es d tude Outre le mous tique qui nous harc le mais rassurez vous nous avons fait tout notre possible pour loigner le danger en d moustiquant l institut le ciel nous maudit sous forme de pluies diluviennes et incessantes qui rendent le r seau routier difficilement praticable Je souhaite la bienvenue un ancien de la maison Christophe Marsollier exil Poitiers mais dont le c ur bat toujours au rythme de celui de l IUFM de la R union et vous prie d excuser l absence de notre invit Patrick Men delsohn retenu en m tropole par un deuil familial Ces journ es d tude s inscrivent dans la suite de celles organis es en 2004 sur le th me des ateliers de pratique et qui avaient connu un franc suc c s Le comit d organisation compos de Jean Luc Chabanne pr sident du CSP Jean Simon et Serge Houdeau nous invite r fl chir sur les
129. ce livre consistant vise aider se re p rer dans les m andres des instructions officielles et les textes l gislatifs et r glementaires vari s qui concernent responsabilit s missions droits et obli gations des enseignants Il pr sente les lieux les personnels le fonctionne ment des tablissements les relations aux autorit s ainsi qu aux parents En de il fournit des indications claires sur le parcours de formation ainsi que sur l ann e de stage les proc dures de validation de titularisation de nomi nation d affectation Sur ce dernier point l ouvrage insiste avec pertinence sur le parcours du combattant oblig pour obtenir enfin une premi re affectation dans le public mais aussi sur la chasse au poste pour les en seignants du priv sous contrat Ne sont oubli es ni les questions touchant la situation administrative ou le statut ni celles ayant un rapport troit avec la notation la carri re la r mun ration L ouvrage de plus propose des outils pratiques directement utilisa bles en classe en m me temps qu un certain nombre de r f rents th oriques th matiques concernant les savoirs fondamentaux et les m thodes p dagogi ques questions de l h t rog n it des l ves dans les classes de la motiva tion des programmes de l usage des manuels etc L objectif est alors d aider la r alisation des pr parations au choix de supports pertinents la const
130. ces inter faces Le projet individualis constitue n en pas douter la concr tisation de l articulation des partenariats nous voyons pourtant dans certaines insti tutions des projets dits individualis s qui ne sont que des juxtapositions du th rapeutique du p dagogique et de l ducatif Qui value le travail en partenariat et en fonction de quoi 138 Le partenariat dans et hors de l cole Comment articuler les aides dans l int r t de l enfant Le contrat qui lie les familles et l cole ce sont les apprentissages souvent ce contrat n est pas clair Les attentes parentales peuvent alors ne pas corres pondre avec l offre de l institution et r ciproquement Quelles repr sentations les parents se font ils de l cole Comment l int rieur de l cole respect on les choix ducatifs des parents Deux ateliers ont abord ces questions et tent d envisager des pistes de travail Comment s articulent les formations coll ge entreprise Comment rendre coh rent le lien cole famille atelier anim par Fran ois Gouff directeur de SEGPA et Olivier Lod ho responsable de la formation AIS de l IUFM de la R union Comment s op re l articulation des aides entre ducatif p dagogique psychologique et m dical atelier anim par Myriam Van Velde duca trice sp cialis e en SESSAD Service d ducation sp ciale et de soins 4 do micile
131. conde et l occasion des activit s documentaires dans le cadre des TPE travaux personnels encadr s de l ECJS ducation civique juridique et sociale IDD Itin raire de d couvertes ou PPCP projet pluridisciplinaire caract re professionnel 2 Or Alain Coulon professeur de sciences de l ducation et actuellement directeur du CNDP a montr dans une enqu te men e de 1990 1993 que 48 des tudiants ayant suivi un module de m thodologie documentaire obtiennent leur DEUG en deux ans contre seulement 16 pour les autres tudiants Coulon 1999 3 Par ailleurs ont t mis en place depuis 2000 le B2I le C2I et le C2I2E trois certificats qui doivent garantir un minimum de comp tences pour les deux premiers li es l utilisation des TIC et pour le troisi me li es l exercice du m tier Il convient de noter les comp tences informationnelles li es l utilisation des TIC et que l on peut bri vement r pertorier s informer se documenter rechercher et v rifier la validit des informations utiliser des ressources en ligne concevoir des situations de recherche d information etc Force est de constater que la recherche d information demande un ap prentissage qui peut tre mis en place d s le coll ge et qui ne peut pas se limiter la pratique de l ordinateur Elle implique que l usager soit capable de formuler son besoin d information Andr Tricot 2004
132. contr es et des trou bles d apprentissage ou de comportement Dispositifs de rem diation plus ad quats Programmation trop tardive Parcours de formation et pratiques individua lis es classes passerelles Plaines du Nord et Noordover Grande Synthe groupe progr s Joliot Curie Oignies ateliers contes ou po sie Georges Bustin Vieux Cond concours lecture LP Savary Wattrelos Remotivation Plus grande assiduit Acquisition d une m thodologie Remise niveau Passivit ou d sengage ment de certains lyc ens Places parfois contin gent es L exp rimentation Lyc e de toutes les chances un premier bilan 177 Insertion en prenant D couverte du monde Partenariat trop souvent appui sur des stages des du travail peu toff avec le tissu FCIL des visites Sensibilisation aux productif d entreprises ou des exigences des m tiers conventions d aide Charles Deulin 4 Con d sur l Escaut et en familiarisant aux techni ques de recherche d emploi r daction d un CV pr paration l entretien d embauche comme au LP Norman die Ni men Calais Le LTC rev t aux yeux des l ves une triple signification C est d abord une aide sp cifique destin e surmonter les difficult s rencon tr es dans telle ou telle discipline certains mettant l accent sur l incitation au travail et l encadre
133. ction proverbialement est sy nonyme de trivialement dans la langue classique Cayrou 2000 p 622 la lexie n appartient donc pas au registre soutenu L acception personne sournoise hypocrite tait en tout cas bien vi vante au XVI si cle On en a un excellent exemple dans Gargantua chapitre XXV Comment feut meu entre les fouaciers de Lern et ceux du pays de Gargantua le grand debat dont furent faictes grosses guerres A leur requeste ne feurent aulcunement enclinez les fouaciers mais que pis est les oultragerent grandement les appellans Trop diteulx Gueux Bres chedens Plaisans rousseaulx Rouquins Galliers D bauch s Chien lictz Averlans Mauvais garcons LIMESSOURDES Faictneans Friandeaux Coquins Bustarins Ventrus Talvassiers Fanfarons Riennevaulx Vauriens Rustres Challans Coquins Hapelopins Parasites Train neguainnes Incapables gentilz Floquetz Godelureaux Copieux Far ceurs Landores Paresseux Malotruz Mis rables Dendins Ni gauds Baugears Dadais Tezez Niais Gaubregeux Mauvais railleurs Gogueluz Fats Claquedans Gueux Boyers d etrons Bou viers d trons Bergiers de merde et aultres telz epithetes diffamatoires Huchon amp Moreau 1994 p 73 74 Limessourdes Hypocrites en un seul mot addition de 1535 tient un haut rang dans cet environnement d p
134. cun ce qui a t initi ne devant pas rester en jach re mais valant la peine d tre poursuivi Toutefois les moyens octroy s m me importants ne sont jamais que des d clencheurs et doivent tre coupl s un projet f d rateur inscrit dans la dur e et dont la diffusion ne soit pas confidentielle Si un tr s large consensus pr vaut quant la p rennisation du dispositif des critiques ou des insuffisances sont galement voqu es Les taux de r ussite 2003 2004 Diff rentiel LTC autres Pr sents Re us Taux Pr sents Re us Taux 2003 2004 CAP LTC 1767 1288 72 89 1008 729 72 32 1 51 1 88 Autres 7066 5257 74 4 4553 3377 74 2 BEP LTC 4125 2510 60 85 4185 2763 66 02 12 25 8 38 Autres 15875 11601 73 1 15870 11814 74 4 Bac pro LTC 1545 1015 65 7 1538 1054 68 53 5 3 39 Autres 8415 5881 70 7 7817 5622 71 92 Bac g n ral LTC 1041 783 75 22 1103 833 75 52 5 38 4 68 Autres 21621 17417 80 6 21390 17153 80 2 Bac technolo LTC 1059 735 69 41 952 655 68 8 4 89 5 61 gique Autres 14138 10508 74 3 13646 1015 74 4 BTS LTC 484 294 60 7 453 294 64 9 0 9 0 4 Hors LTC m mes 5272 3249 61 6 5104 3293 64 5 sp cialit s Hors LTC 14409 8917 61 9 14368 9182 63 91 toutes sp cialit s 186 Gilles Ferr ol le carcan de la r
135. d une mission d organisation de la r union de dis tribution de la parole Une telle attitude pourra ventuellement avoir pour effet un non respect de la r gle de parit la parole du chef d tablissement ne sera pas entendue comme celle des parents ou celle du gendarme surtout si d aucuns s arrogent un r le de meneur Les repr sentations in vitables que se feront les uns des autres ces diff rents acteurs de notre soci t et de leurs r les respectifs seront telles que des modes de relations asym triques vont s tablir la parole ne sera pas distri bu e de mani re quivalente le niveau du discours ne r pondra pas n cessai rement un souci de communication la crainte de ne pas tre reconnu pourra avoir pour cons quence des discours particuliers ou des strat gies visant se faire reconna tre au niveau d une identit inqui te l objectif de la communication au service du projet sera alors occult Prenons le cas maintenant o dans le m me contexte ce serait la dimen sion d expertise qui ne serait pas reconnue Imaginons que tous les partenai res prennent la parole pour s exprimer en lieu et place d un autre partenaire les parents diront ce qu auraient d faire les enseignants qui leur renverront d autres arguments Imaginons que les enseignants estiment qu il s agit l la violence sco laire d un fait de soci t imputable aux origines sociales des
136. dans les Rondeaux Gen ve Droz GODEFROY Fr d ric 1965 Dictionnaire de l ancienne langue fran aise et de tous ses dialectes du IX au XV si cle God Vaduz Kraus Reprint tome IV 1885 tome X Compl 1902 GUILBERT Louis dir 1975 Grand Larousse de la langue fran aise GLLF Paris Larousse tome IV HATZFELD Adolphe amp DARMESTETER Ars ne 1964 Dictionnaire g n ral de la langue fran aise DGLF Paris Delagrave tome II HUCHON Mireille amp MOREAU Fran ois 1994 Rabelais uvres compl tes Paris Gallimard La Pl iade HUGUET Edmond 1961 Dictionnaire de la langue fran aise du seizi me si cle Huguet Paris Didier tome V IMBS Paul dir 1983 Tr sor de la langue fran aise TLF Paris ditions du CNRS tome X LITTR mile 1964 Dictionnaire de la langue fran aise DLF Paris Gal limard Hachette tome IV MOLINER Maria 1990 Diccionario de uso del espa ol DUE Madrid Editorial Gredos tome II Real Academia Espa ola 1970 Diccionario de la lengua espa ola de la Real Academia DLERA Madrid Real Academia Espa ola 19 d REY Alain dir 1998 Dictionnaire historique de la langue fran aise DHLP Paris Dictionnaires Le Robert tome II ROBERT Paul Le Grand Robert de la langue francaise GRLF Paris Le Robert 2 d tome VI TOBLER Adolf amp LOMMATZSCH Franz 2002 Altfranzdsisches W rterbuch T L dition lectroniq
137. de lutte contre la violence en milieu scolaire Direc tion de la Programmation et du D veloppement M E N R T 42 Christophe Marsollier DEBARBIEUX Eric 1999 La violence en milieu scolaire le d sordre des choses Paris ESF DUBET Fran ois 1999 Le Coll ge de l an 2000 Rapport la ministre d l gu e charg e de l Enseignement scolaire avec A Bergounioux M Du ru Bellat R F Gauthier Paris La Documentation fran aise GUENO Jean Paul 2002 M moires de maitres paroles d l ves Paris Li brio IMBERT Francis 2004 Enfants en souffrance l ves en chec ouvrir des chemins Paris ESF LAACHER Smain 2005 L Institution scolaire et ses miracles Paris La Dis pute MABILON BONFILS B atrice 2005 Violences scolaires et cultures Paris L Harmattan MARSOLLIER Christophe 2004 Cr er une v ritable relation p dagogique Paris Hachette ducation MUCCHIELLI Laurent 2002 Violences et ins curit Fantasmes et r alit s dans le d bat fran ais Paris La D couverte MERLE Pierre 2005 L l ve humili Paris Presses universitaires de France POUPELIN Michel et FOTINOS Georges 1995 La Violence l cole tat de la situation en 1994 analyse et recommandations Paris Minist re de l ducation nationale Inspection g n rale de l ducation nationale PRAIRAT rick 2005 De la d ontologie enseignante Paris PUF ROGERS Carl 1974 Introduction de Eux et
138. de source C est ainsi qu est n le syst me d exploitation Linux concurrent de Windows et la suite bureautique Open Office concurrente de Microsoft Office Ce type de mutualisation re l ve de la collaboration L av nement du Web a amen de nouveaux outils de mutualisation des outils grand public tels que le courriel les listes de diffusion le forum le groupware logiciel de travail collectif tel que les groupes Google Yahoo Voila des outils un peu plus sp cialis s notamment pour l dition en ligne tels que SPIP Wiki et derni rement le blog Mais aussi des plates formes de TCAO travail collaboratif assist par ordinateur telles que BSCW et QuickPlace des plates formes d enseignement distance EAD ou de formation ouverte et distance FOAD telles que Moodle Acolad WebCT et enfin des outils de mutualisation que l on pourrait qualifier d int gratifs car ce sont des outils permettant aussi de communiquer avec l administration les parents tels que le bureau virtuel BV ou l environnement num rique de travail ENT l IUFM de la R union La demande des formateurs d outils pour pouvoir faire du travail collaboratif est apparue il y a deux ou trois ans l IUFM Les outils qu ils utilisaient taient soit insuffisamment interactifs site Web soit trop lents plate forme Quickplace sur le portail des IUFM en m tropole C est pourquoi l IUFM a Mutualiser
139. des relations de partenariat assouplissement du calendrier de d p t des projets tout en faisant con na tre les possibilit s de flexibilit autoris es limitation dans le temps sous peine de g n rer des comportements boutiquiers des possibilit s de reprise l identique d actions excentr es ou aux retomb es incertaines 30 Les regroupements ou les collaborations ob issent davantage 4 une logique de proximit 31 Voir dans la troisi me partie de notre Rapport la note 220 188 Gilles Ferr ol meilleur ciblage des op rations et vis e plus pragmatique dans les choix et les orientations d veloppement d une culture d valuation comme le souligne la ges tionnaire du LP Joliot Curie Oignies on ne demande pas pour deman der et il n y a rien de vexatoire dans l obligation de rendre compte de l usage de ces fonds att nuation des clivages entre fili res et entre types d tablissement am lioration de l outil statistique trop de s ries h t rog nes d indicateurs partiellement renseign s de cat gories fourre tout de la con naissance des ratios co ts avantages et des informations fournies certaines actions n existent que sur le papier et les descriptifs correspondants n ont gu re de signification d autres en apparence anodines sont en fait beau coup plus int ressantes lorsqu elles sont comment es oralement par leurs promoteurs parfoi
140. devient diffi L exp rimentation Lyc e de toutes les chances un premier bilan 175 cile de f d rer les projets compte tenu de l incertitude entourant le devenir de tel ou tel coll gue d autres encore regrettent l indisponibilit ou le d sengagement de certains partenaires et s insurgent contre une attitude quelquefois trop consum riste Autre illustration le Calaisis Sont souli gn s le volontarisme des quipes une meilleure coute des l ves lesquels sont plus sereins et ont le sentiment de progresser en expression crite et orale les retomb es tr s positives des API un encadrement structur des quipements informatiques bien adapt s et un volet cultu rel fructueux N anmoins si la bonne volont est certaine et le souci de bien faire r el des interrogations subsistent absence d indicateurs d valuation et d un questionnement d ensemble sur les finalit s de l op ration implication en demi teinte des IATOS et d une partie des ensei gnants d sint r t parental probl mes de communication et d identification CESC d sactiv partenariats insuffisamment diversifi s d finition im pr cise du r le de chef de projet Une analyse par cat gories d action permet de mettre en vidence les im pacts directs ou indirects des mesures mises en uvre Points forts Points faibles Accuei
141. dre Q 75 Pourquoi une consigne lue voix haute par le maitre est mieux comprise et plus rapidement effectu e Q 96 Est ce que je peux Q 109 Doit on obligatoirement tudier Q 125 3 Formulations probl matiques Les difficult s des utilisateurs ne se traduisent pas uniquement travers le sujet qui les pr occupe mais vont au del du contenu lui m me Elles se r v lent au sein m me de la formulation que nous qualifierons de d fectueuse de l nonc confirmant par l m me la difficult qu il y a traduire sous forme de questions une r alit p dagogique probl matique Ainsi les questions r dig es peuvent tre trop vagues trop larges Comment enseigner la lecture au cycle I Comment mettre en place des ateliers de lecture Pourriez vous me donner une typologie des exos de lecture qui peuvent tre effectu s en atelier dirig ne sont pas explicites dans leur formulation Comment un enfant non lecteur l tude d un livre de litt rature jeunesse au CM1 oubli de mots Comment rem dier des l ves qui n crivent pas lisiblement au cycle M Quelles activit s peut on mettre en place pour d velopper le fran ais en pas sant par une langue seconde non maitrise de certaines notions ne sont pas en rapport avec l objet du tutorat en l occurrence apprentissag
142. drent une plus value p dagogique ou tout au moins n engendre pas de moins value Un contre exemple d utilisation pertinente des TIC pourrait tre comme on a pu le voir parfois de faire recopier un livre par les enfants en utilisant le traitement de texte Des exemples d activit g n rant de la plus value sont assez nombreux Une premi re plus value que l on rencontre quasiment toujours est la moti vation des l ves pour l activit engendr e par l utilisation des TIC D autres activit s possibles consistent reprendre et actualiser ce que proposait C Freinet Le journal scolaire par exemple dont la mise en page sera facilit e par la PAO publication assist e par ordinateur ce qui permet tra de mettre davantage l accent sur des questions telles que celles ci pour qui crit on qu crit on comment le fait on etc Mais actualiser le journal scolaire peut aussi consister cr er un site Web On envisagera avec les en fants les diff rences qu il y a entre un site Web et un journal papier en termes de public de contenu de pr sentation On s int ressera notamment son organisation en hypertexte et lors de la conception du site avec les enfants toujours on pourra symboliser les pages Web par des pages papier et les liens par des ficelles qui les relieront Une autre activit prise chez Freinet est la correspondance scolaire qui peut maintenant s appuyer sur le courriel Celui ci par son
143. e ses gaumbes li faunfluaunt exempt d pr chi coume gu r o l vit sus li ses utis qu o l ssit l temps dauns les syins a bouohoume o li avaunchit ses deigts gll chis bllauncs coume des peis D s qu elle ouvrit les yeux de grands yeux bleus qui ne savaient plus ot ils en taient on lui fit sucer un morceau de sucre arros d eau de vie A l instant tout lui revint l esprit Elle fondit en larmes agit e de secousses violentes qui faisaient peur Quand mon p re arriva cass par la douleur les jambes chancelantes incapable de parler comme gar elle leva sur lui des yeux qu elle laissa longtemps dans ceux du bonhomme elle tendit ses doigts gla c s blancs comme des suaires Certes le normand est une langue mais a t il un avenir c est dire peut il int grer le march linguistique des langues r gionales dans l ducation na tionale 2 Le march linguistique Le march linguistique en France est d pendant de deux textes la Constitution nationale de 1958 qui affirme qu il n y a qu un seul peu ple le peuple fran ais sans faire r f rence la langue jusqu en 1998 La Charte europ enne des langues minoritaires de 1992 que le gouver nement fran ais refusa de signer dans son int gralit jusqu en 1998 C est alors que fut pr cis que le fran ais est la langue officielle de la France Cependant en octobre 1997 Lionel Jospin d clarait au sommet du
144. e Expressions Accueil htm Les travaux adress s la r daction doivent tre dactylographi s pr sent s d une fa on conforme aux normes de la revue et accompagn s d une disquette ou transmis par Internet au format Word pour Windows Les articles publi s n engagent que leur s auteur s SOMMAIRE Philippe Guillot B GOriGl occ coccscsisvgseravsnszcovessyesdvsvseedbiensivoeesevess p 5 Journ es d tude des 28 f vrier 1 et 2 mars 2006 Les nouvelles conditions de l enseignement Michel Pousse Allocution de bienvenue 9 Jean Luc CHABANNE Conf rence introductive 11 L volution de la relation p dagogique les conflictualit s Christophe MARSOLLIER Quelles professionnalit s pour les enseignants face aux nouvelles conditions d exercice de la relation p dagogique 19 Patrick MENDELSOHN Quelle volution pour la formation des enseignants 43 Les atelie S errea esra acer v ee tte nas ects 47 Parmi les nouvelles conditions d enseignement les TIC Jean Simon Pr sentation 51 Patrick MENDELSOHN TICE et formation pertinence des approches 63 Les ateliers isa nent eines les verres sl 67 Jean Paul et Martine G rard Mutualisation tutor e en EPS 68 Jacqueline Dussolin et Catherine Panot L acc s l information avec un logiciel documentaire
145. e Jo l Candau Le premier M moire et raison pratique se pen che d abord sur la place de la m moire dans la vie quotidienne avec ses 230 Lectures imp ratifs de gestion du temps personnel domestique et professionnel sur la n cessit ensuite pour chacun de nous de cultiver la m moire ne serait ce que pour passer avec succ s ses examens l aide de toutes sortes de moyens mn motechniques sur ses rapports enfin avec l histoire Est ensuite d velopp e une r flexion sur les aspects collectifs de la m moire dont toute soci t manifeste et de plus en plus le besoin et m me le devoir ce qui peut d boucher sur un comm moralisme p 87 qui n est pas sans risques comme celui qui consiste 4 sommer des populations enti res d tre ter nellement coupables p 88 quand d autres sont enferm es dans un statut de victimes Son contraire est galement abord savoir l amn sie le besoin d oubli parfois n cessaire pour faire son deuil d un douloureux pass qui par exemple pourrait par des conflits m moriels p 90 em poisonner les relations sociales pr sentes Ces conflits de m moire dont l histoire de l esclavage ou le contenu des livres d histoire constituent une bonne illustration font pr cis ment l objet du bref chapitre suivant Pour que la m moire des morts ne divise plus les vivants leur r solution passe souvent nous montre l a
146. e a la d pression Comme on le voit c est d une part l ensemble des relations p dagogi ques qui se trouve affect et d autre part la sant de la personne qui est mise en p ril L attitude des l ves leur agitation et notamment les actes de violences apparaissent comme les principaux facteurs de stress et par ailleurs comme nous l avons vu l une des quatre sources de difficult s concr tes de travail pour les enseignants Qu est ce qui a chang dans le comportement des l ves qu est ce qui est nouveau Signalons d abord que la France est actuellement un des pays les mieux quip s en mati re de dispositif de recensement des actes de violence Le logiciel Signa de recensement des ph nom nes de violence a t mis en place la rentr e scolaire 2001 2002 Il couvre l ensemble des coll ges et lyc es publics ainsi que les coles des circonscriptions du premier degr Son objectif recenser de mani re exhaustive les actes graves de vio lence survenus l cole et ses abords Ce que reprochent n anmoins de nombreux chercheurs ce dispositif ce sont les risques de sur d claration pour classement en ZEP ou de sous d claration pour conserver la r putation qui minorent ou majorent les chif fres r els Or concernant les actes de violence graves qui demeurent res treints et ponctuels les donn es de Signa qui recoupent celles de la police n ont pas montr d augmentatio
147. e celles des psychologues des cellules dites de crise ou de celles des ducateurs dans certaines institutions sp cialis es Il para t l vidence de constater que les enseignants n ont pas le mono pole de la p dagogie et que quiconque prend la peine d expliquer quelque chose quelqu un fait uvre de p dagogue quelque part et que donc nombre de personnes sont capables comme les enseignants de parler p dagogie ou didactique Il para t encore l vidence que les conditions nouvelles que l on a au jourd hui d exercer le m tier d enseignant nous mettent d embl e devant un grand nombre de situations partenariales Alors la question se pose comment former les futurs enseignants l exercice d un partenariat o la parit ne sera pas n cessairement de mise et ou l expertise ne sera pas de prime abord reconnue Je pense que l une ira avec l autre et que lorsque l expertise sera recon nue alors la parit sera revendiqu e car ne nous trompons pas d objet ni l expertise ni la parit ne sont des tats de fait stables et d finitifs Il s agit l de d marches d attitudes de conduites partenariales qui s inscrivent dans le temps qui voluent qui s duquent sans doute Comment inspirer le souci de parit chez nos partenaires Comment duquer l expertise les enseignants 148 Jean Luc Chabanne Nous l avons dit plus haut c est l
148. e certificat informati que et Internet niveau 2 enseignement C212e bient t obligatoire la sortie des IUFM Nous avons choisi de prendre comme logiciel de TCAO travail collabo ratif assist par ordinateur BSCW Basic Support for Cooperation Work implant sur un serveur d di cette t che Il autorise des discussions forums et permet aussi la r servation par chaque stagiaire d un espace personnel qu il peut partager avec d autres stagiaires ou formateurs et o il peut d poser des productions p dagogiques et des ressources Le sujet est pour nous le stagiaire professeur des coles qui pr pare son stage en responsabilit Il est confront une polyvalence qui lui impose de concevoir des le ons dans des domaines tr s vari s Le recrutement de cette cat gorie d enseignant se fait d sormais apr s la licence et plus Ils ont donc des dominantes fortes scientifiques litt raires informatiques en du cation physique On peut noter galement que 30 40 d entre eux n ont pas eu de formation p dagogique en premi re ann e La communaut rend compte du groupe orient vers l objet Dans le dis positif de formation choisi c est une communaut restreinte constitu e par Mutualisation tutor e en EPS 71 les stagiaires qui construisent une unit d apprentissage et l enseignant C est dans la relation entre le sujet et la communaut que nous avons pens le tutorat Le tutorat
149. e de la lecture Je souhaiterais disposer d une liste de r f rences des ceuvres en ducation musicale et en arts visuels Quelle est la marche suivre pour aborder de mani re s rieuse le sch ma corporel en petite section Toutes ces formulations d fectueuses sont autant de signes des diffi cult s que rencontre le questionneur difficult s qu il faudra que le tuteur prenne en compte comme un l ment compl mentaire de son analyse de la situation dans laquelle se trouve l utilisateur Il devra en cons quence l int grer dans la r daction de sa r ponse Construction des interactions langagi res dans un tutorat a distance 113 Ces formulations probl matiques peuvent r sulter de diff rentes choses d une difficult cerner ce qui ne va r ellement pas dans la classe de la difficult de parler quelqu un que l on ne conna t pas en fonction de l image que l on se fait de lui d une difficult r diger une question en raison du c t formel de l change ou de la difficult analyser la situation dans laquelle on se trouve d une notion non ma tris e d un besoin l gitime mais sans ressource qui engendre un appel au se cours m me si l espace dans lequel il s exprime n est pas en rapport cas des questions hors champ de l apprentissage de la lecture d une non application d un manque d int r t travailler
150. e de la rue ou d afficher travers la langue quel que dormante nostalgie de l Ancien r gime citons entre autres Jean d Ormesson D j au XIX si cle elle avait un parfum d suet que les auteurs de ro mans historiques dits de cape et d p e ne n glig rent pas d exploiter pour en 212 Patrice Uhl tirer un effet pittoresque citons entre autres Alexandre Dumas et Ponson du Terrail Mais qu est ce au juste qu une lime sourde Et d o cette locution imag e peut elle tre venue L enqu te lexicologique propos e ici met l avant plan le r le que Charles d Orl ans po te de l automne du Moyen Age est susceptible d avoir jou dans l introduction de cette lexie dans le vocabulaire fran ais 1 Le sens concret Etymologiquement le mot lime descend en droite ligne du latin lima lime outil fig retouche correction Des descendants du terme latin existent dans tous les parlers romans FEW V p 337 LIMA En fran ais la premi re occurrence du mot se rencontre dans Guillaume d Angleterre ca 1175 v 1382 roman apocryphe de Chr tien de Troyes Au sens concret une lime sourde n est jamais qu une vari t de limes parmi d autres lime qui ne fait pas de bruit quand on l emploie DLF IV 1622 celle qui lime sans bruit GLLF IV p 3054 lime qui ne crie pas ne fait pas de bruit GRLF VI 2 Littr cite un exemple li
151. e est valoris e par les l ves bilingues passifs ou unilingues apprenants la soci t ne prend pas en compte les fortes attentes culturelles des apprenants et bien peu l cole malgr l effort de diffusion men par les associations et les exp riences d enseignement des enseignants volontaires Dans un contexte de recherche identi taire le normand depuis des si cles invisible tente de survivre dernier soupir ou nouveau souffle Abstract Since 1982 the French educational language policy has favoured the teaching of regional languages The situation is quite different in regions where the regional language is very close to the French language and in regions where the regional language has little in common with the French language Although it is considered as one of the four languages spoken in northern France langues d oil the language of Normandy has received little recognition and educational authorities do not encourage its teaching In 2001 we made enquiries among high school pupils in the Nord Cotentin and found that it is only when it is still spoken by their parents that this language is appreciated by passive bilingual pupils or by monolingual learn ers In spite of attempts to communicate the relevant information by a number of associations and teaching experience by voluntary teachers society does not seem to take into account the deeply felt expectations of learners about their culture In to day s contex
152. e par Olivier Lod ho respon sable de formation et moi m me Nous proposerons galement de nombreux ateliers qui fonctionneront en parall le parfois ce sera le cas cet apr s midi propos des ateliers nous vous demandons de bien vouloir aller vous inscrire sur les listes qui sont affich es dans le hall de l IUFM Le nombre de participants est limit pour chaque atelier quand une colonne compl te il faut s inscrire dans un autre atelier Enfin deux tables rondes se tiendront la premi re ce soir 16 heures dans cet amphith atre et jeudi pour clore les journ es d tude Une premi re table ronde en fin d apr s midi permettra de r unir les principaux de quelques coll ges pour voquer les dispositions qui ont t mises en place dans leur tablissement afin de r duire concr tement les mani festations conflictuelles La table ronde de jeudi r unira quelques partenaires de l cole tels que des repr sentants du Parquet de la Gendarmerie nationale du corps m dical de la R gion et sera l occasion d voquer les repr sentations des uns et des autres sur le th me des actions mener propos de la violence scolaire dans les tablissements Ces d tails pratiques tant donn s je voudrais revenir maintenant l objet des journ es d tude Leur intitul Les nouvelles conditions de l enseignement questionne notamment l volution de l ducation nationale en tant que sys
153. e singularise par rapport d autres exp rimentations de ce type par son ampleur et son degr de struc turation Un certain nombre de probl matiques lui sont associ es comme celles relatives au d crochage et la d scolarisation l exclusion et a l anomie aux in galit s et la stigmatisation ou dans une tonalit plus posi tive l int gration et la r ussite de tous L valuation d un tel dispositif largi partir de 2003 d autres tablis sements n cessite une m thodologie ad quate susceptible de nous clairer sur les objectifs fondateurs et leur mise en uvre sur les r sultats obtenus non seulement aux examens mais aussi en termes de comportements ou d insertion ainsi que sur les r percussions en mati re de gestion des ressour ces humaines de pratiques p dagogiques ou de mutualisation des comp ten ces Afin de mener bien ces investigations l approche monographique a t privil gi e Ont t choisis en raison de leur ant riorit et de leurs sp cifici t s trois r seaux H nin Beaumont approche globalisante Dunkerque vis e plus p dagogique Cond entr e culture chacun d entre eux tant repr sent par deux tablissements L essentiel du travail de terrain s est effectu dans ces lyc es profession nels LP et lyc es d enseignement g n ral et technologique LGT Cepen dant des lyc es t moins hors LTC et d autres nouv
154. eau commercial fructueux Dans les universit s il n est pas rare d quiper des salles d ordinateurs dans lesquelles on met la dispo sition des tudiants les logiciels d apprentissage de langue et il leur appartient d en faire l usage qu ils souhaitent Sauf que nous sommes loin alors de l autoformation l instar de l enseignement dit en pr sentiel l autoformation requiert des orientations pr cises Si elle a pour avantage de permettre l tudiant d adapter son apprentissage ses propres difficult s son propre rythme elle suppose qu un guide puisse aider l tudiant dans cette d marche Encore faudrait il que ce dernier puisse s auto valuer par exem ple Encore faudrait il aussi que les enseignants soient form s ce change ment important dans leur pratique car selon Monique Linard les TIC obligent le formateur infl chir son r le de seul d positaire du savoir guide organisateur et m thodologue des conditions de production par chacun de sa connaissance Le formateur doit apprendre lui aussi collaborer et ac compagner l apprenant sur la voie de l autonomie Or dans la plupart des cas on consid re que les seuls ordinateurs et leurs programmes suffiraient faire des tudiants linguistes Cet chec de l universit dans cette d marche essentiellement guid e par des raisons fi nanci res m a fait r fl chir sur l emploi des nouvelles techn
155. ega che 2005 90 Claudine Thevenin entre la prise de contact et le d but du stage pendant le stage et apr s le stage Des ressources taient accessibles en ligne et des activit s taient prescrites par le tuteur pour pr parer le travail de classe en fonction des avanc es de chacun Un bilan terminait la session de stage Toutes les activit s d apprentissage l exception des bilans se sont ef fectu es a distance via Internet et ont b n fici d un encadrement assur par l unique enseignant tuteur que j tais Du cadre de fonctionnement aux usages du dispositif Les valuations du dispositif apr s chaque session ont permis de faire voluer le cadre de fonctionnement par rapport aux usages tablis par les acteurs Des avantages et des inconv nients ont t relev s a Avantages et inconv nients du point de vue des apprenants Ce cadre de fonctionnement tant nouveau il tait important de le soumettre aux apprenants stagiaires pour valuation Les l ments d analyse ont eu pour base une grille d valuation du dispositif un questionnaire ouvert et un carnet de bord Dans son ensemble le dispositif a t bien accueilli et l enseignement a distance a t appr ci par huit des neuf apprenants Inconv nients Avantages Points positifs Points travailler Evaluation Formation plus individuali Absence physique du tuteur globale du s e qu en pr sentiel Probl m
156. ellement admis ont t ponctuellement sollicit s les premiers sous r serve de disposer de sta tistiques ad quates pour mieux appr cier les r sultats obtenus et faire appa ra tre un ventuel diff rentiel les seconds pour pointer d ventuelles inflexions dans la d finition des objectifs ou des projets La confrontation de ces exp riences devrait ainsi permettre de mieux comprendre au del de tel ou tel particularisme lignes de force et points d achoppement les conduites ou les strat gies d ploy es tant tributaires de multiples facteurs en particulier organisationnels ou socioculturels Les in formations recueillies et les enseignements qui en d coulent serviront alors de base diverses recommandations 2 D sign e tout au long de ces pages par le sigle LTC 3 Dans le cadre du Contrat de plan 2000 2006 et avec la participation du FSE Fonds social europ en 4 M me pour ceux dont le cursus s accomplit sans accroc l important tant d viter toute forme de ghetto sation et de r unir des publics diff rents dans un m me espace d apprentissage et de socialisation L exp rimentation Lyc e de toutes les chances un premier bilan 161 Les six sites R seau d H nin Beaumont LP Henri Senez H nin Beaumont LP Joliot Curie Oignies R seau de Dunkerque LP des Plaines du Nord Grande Synthe LGT du Noordover Grande Synthe R seau de Cond LGT et L
157. emble de comp tences intellectuelles Ainsi avec l usage de la calculette certains ne sont plus capables de calculer Pr sentation 53 mentalement ou de faire du calcul et certains ne sont plus non plus capables de poser une division Pour M Serres cette perte permet d acqu rir d autres comp tences en remplacement C est probable mais il serait int ressant de savoir lesquelles en dehors bien videmment de celles li es l usage m me de l informatique De la m me mani re on peut supposer qu avec le SMS small message system ou le texto l acquisition de l orthographe ne va pas tre facilit e Qu est ce que l enfant l adolescent vont m moriser lorsqu ils auront plus souvent lu et crit al2c4 que a un de ces quatre a2m1 que a demain a blto que bient t Les TIC modifient aussi nos comportement sociaux Un bon exemple en est le t l phone portable Ainsi et de mani re un peu caricaturale on ne supporte plus d tre injoignable on ne supporte plus de ne pas pouvoir joindre qui l on veut on donne la priorit la personne distante plut t qu celle pr sente on pollue les lieux publics avec nos conversations priv es etc Les TIC s int ressent nous J entends par l que de plus en plus d informations nous concernant sont en circulation La multiplication des radars automatiques n existe que parce que l informat
158. en m me le courriel et le t l phone sont parfois utilis s C est ce que l on nommera pour la suite Accompagnement de stage classique Nouveau cadre pour l accompagnement de stage l IUFM de la R union 89 Ayant t confront e au suivi des PE2 j ai vite pris conscience que le module d enseignement dit classique tait format pour un cadre de fonc tionnement qui ne pouvait satisfaire le besoin l gitime et avou des appre nants stagiaires d tre soutenus et accompagn s n importe quel moment du stage y compris dans sa phase de pr paration Il fallait donc penser une dynamique de soutien qui r ponde cette attente C est pourquoi apr s une ann e de fonctionnement en accompagnement de stage classique j ai con u un dispositif de formation distance dont l int r t tait de donner au formateur accompagnateur la possibilit de r duire le d lai de r ponse tout en am liorant la qualit de la r ponse attendue gr ce l usage du r seau Internet Description du nouveau cadre de fonctionnement modalit s de mise en uvre La formation FADIR a concern dans un premier temps quatre puis neuf apprenants et s est d roul e sur trois sessions de stage de trois semaines dans chacun des cycles d apprentissage de l cole primaire Comme pour l accompagnement classique la finalit du projet tait d aider les professeurs des coles stagiaires pr parer e
159. ence humaine s analyse Par ailleurs il existe une tradition litt raire en langue normande des outils m talinguistiques dictionnaires grammaires m thodes d apprentissage une volution de la langue par sa capacit s adapter aux changements sociaux et technologiques et une cr a tion toujours vivante Le normand n est pas un d riv du fran ais c est une L enseignement du normand dans le Nord Cotentin 197 langue de contact avec le fran ais C tait la position d fendue par Jacques Mauvoisin universitaire ancien pr sident de Association de d fense et promotion des langues d Oil DPLO En 1984 l ducation nationale par la voix d Alain Ferry directeur de l cole Normale de la Manche cautionna une m thode compos e d un manuel et de cassettes audio permettant aux l ves d apprendre en trente le ons les bases du normand Le normand n est donc pas rudimentaire c est une langue qui permet d exprimer avec pr cision des situations et des sentiments comme l illustre cet extrait du ro man d Aundr Smilly Flleurs et plleurs d men villache que nous reprodui sons avec sa traduction la suite de ces quelques r gles de prononciation pour aider la lecture Devant un ou un i qu se prononce tch qui se lit tchi ueun quoeu se dit un tcheu Qu peut aussi se prononcer que qu toun se lit qu ton Gu se prononce gue guette se dit djette LI se d
160. ent des enfants de Raymond Lulle Compte rendu de Philippe Guillot Les mots cl s pour r ussir l preuve orale d entretien du concours de professeur des coles de Bernard Jolibert Compte rendu de Philippe Guillot Guide du professeur des coles stagiaire de Gilbert Py Nicole Marty et Nadine Courcoux Compte rendu de Bernard Jolibert Anthropologie de la m moire de Jo l Candau Compte rendu de Philippe Guillot Le Conte populaire de Michel Vali re Compte rendu de Philippe Guillot Les formateurs de l IUFM publient EDITORIAL Philippe GUILLOT e nouveau num ro d Expressions est un peu particulier Il est en effet constitu pour sa majeure partie des actes des journ es d tude or ganis es par Jean Luc Chabanne Jean Simon et Olivier Lod ho qui se sont d roul es les 28 f vrier 1 et 2 mars derniers autour d une r flexion sur Les nouvelles conditions de l enseignement d velopp e dans le cadre de conf rences d ateliers d bats et de tables rondes On trouvera ici les textes des conf rences de Jean Luc Chabanne Chris tophe Marsollier et Olivier Lod ho On trouvera galement le plan de celles du professeur Patrick Mendelsohn directeur de l IUFM de Grenoble qui pour
161. entre pairs 129 mis en place une plate forme de TCAO BSCW De mani re tr s sch mati que cette plate forme permet de partager avec d autres et distance un mor ceau de disque dur pour y d poser des dossiers des documents des adresses que l on peut r utiliser modifier etc L utilisation qui en est faite par les formateurs est tr s vari e d p t de documents de r f rence et de travaux des tudiants qui devien nent la m moire commune au groupe am lioration de fiche pr paration atelier d analyse de pratique plusieurs formateurs pouvant analyser la pr paration du stagiaire mutualisation dans le cadre du m moire aide en ligne distance lors des stages La demande manant des stagiaires visait quant elle plut t la mutuali sation entre pairs Ainsi en 2003 2004 ils taient une dizaine la demander et en 2004 2005 une cinquantaine Leur objectif mutualiser le travail de pr paration de la classe En 2004 2005 certains d entre eux lanc rent d s le d but de l ann e un travail de mutualisation en utilisant pour cela des grou pwares du priv D autres demand rent l IUFM de pouvoir tre form s et cr rent leur tour des groupwares l issue de l ann e de formation une enqu te leur fut adress e construite essentiellement partir de questions ouvertes C est le r sultat de cette enqu te qui vous sera pr sent ci dessous mais seulement apr s avoir
162. erais tu apprendre Parler 01 16 Raconter des histoires 02 04 crire 02 20 Chanter 00 06 Aimerais tu qu il existe une TV en nor mand Oui O1 06 Non 12 17 Peut tre 1 Quelles sont les autres langues r gionales Aucune 10 Aucune 10 que tu connais Basque 3 Breton 7 question ouverte Corse 2 Latin 6 Breton 1 Patois 4 Alsacien 3 Basque 1 L enseignement du normand dans le Nord Cotentin 207 Te sens tu classer de 1 le plus fort 3 le plus faible Frangais Frangais Haguais 13 en 1 12en1 Normand Normand Normand Fran ais 9 en2 10 en 2 Haguais Haguais 9 en 3 16 en 3 Ex apprenants Les Pieux a Coll ge 03 Classe Nombre d l ves P re n dans la Manche Oui 03 Non 00 M re n e dans la Manche Oui 01 Non 02 Couple mixte manchois et autre 02 ton avis parle t on encore normand Oui 03 Non 00 Connais tu quelqu un qui le parle en dehors de l cole Oui 03 Non 00 Un ami 00 Un voisin O1 Famille Grands parents 3 L as tu personnellement entendu le par ler Oui 03 Non 00 Pourquoi avais tu choisi d apprendre le normand C est une jolie langue 01 Pour parler avec quelqu un de ma famille 01 C est mon origine 01 Juste pour le plaisir 03 208 Christine Pic Gillard Qu as tu appris Parler 03 Lire 02 crire 03 Raconter des histoires 03 Les coutumes 02 Pourquoi as t
163. es 35 ans continue le parler et la demande du cative est forte demande laquelle l ducation Nationale ne r pond pas L enseignement reste r duit d pendant de la seule volont des enseignants non dipl m s dans l enseignement du normand puisqu a ce jour il n y a pas de certification professionnelle permettant d enseigner le normand Il manque une volont politique mais aussi une volont des acteurs sociaux puisqu il n existe aucun enseignement priv en normand contrairement la situation du basque et du breton langues d enseignement dans des coles priv es de puis de tr s nombreuses ann es Pour qu il y ait pression sociale il faut que les locuteurs aient le sentiment que la langue r gionale est utile sinon renta ble en ce qu elle permet d estimer leur culture et d avoir une meilleure com pr hension des difficult s rencontr es en lecture et criture en langue cible L enqu te montre que lorsque l cole offre la possibilit d avoir acc s leur culture les l ves sont pr ts s investir car dans un monde globalis il est naturel d avoir envie de plonger ses racines profond ment pour r sister au souffle ext rieur 210 Christine Pic Gillard Bibliographie BIRETTE Charles 1999 Dialecte et l gendes du Val de Saire Valognes Le Lanchon 1 d 1926 Bulletin officiel de l ducation nationale 1997 Les Langues r gionales un enjeu p dagogique et culturel 2
164. es comp tences des l ves est si grande qu elle demande une diff renciation de tous les instants comment animer des d bats collectifs sans stigmatiser les difficult s de certains l ves sans s exposer au bavardage l ennui voire la moquerie de certains l ves Face des l ves aux comportements r guli rement agit s et impr visibles com ment cr er un climat de classe propice aux changes et l apprentissage tout en cana lisant les d bordements inacceptables 1 Tension et complexit ont pour cons quence dans l ducation nationale comme dans les entreprises de g n rer un stress quotidien On peut regretter que dans l enqu te de la DEP ce stress n ait pas t pris en compte parmi les facteurs qui rendent le travail des enseignants diffi cile L enqu te men e par l pid miologiste Viviane Kovess Universit Paris V partir des donn es de la MGEN aupr s de 4 048 enseignants fait appa ra tre que la consommation d anxiolytiques de somnif res et d antid pres seurs est plus importante que dans la moyenne de la population fran aise et souligne l existence d angoisses d une fatigue nerveuse et d un stress plus importants que dans les autres branches professionnelles Les enseignants et notamment les hommes vont plus facilement dans l enseignement que dans les autres branches professionnelles consulter en cas de d pression Dans l enqu te du SNES il app
165. es de connexion dispositif Suivi quotidien et domi cile Archivage des discussions pouvant servir de r f rentiel Utilisation Pas besoin d un niveau de Fen tre de chat trop petite de la plate connaissance avanc de sur Acolad version Linux de forme l outil informatique pour l Universit de la R union travailler sur la plate forme qui rend difficile la conver Prise en main et acc s faci sation et son suivi les La messagerie de la plate Grande lisibilit de forme n tant pas fonction l interface de navigation nelle utilisation des messa Mise a disposition d un geries personnelles manuel de l tudiant Difficult s de navigation ou R unions synchrones r gu d faut de connexion par mo li res ments Nouveau cadre pour l accompagnement de stage l IUFM de la R union 91 R ponses juste temps et juste ce qu il faut du tuteur Qualit des ressources mi ses disposition Interactivit et individuali sation de la formation Temps d apprentissage suffisant pour atteindre les objectifs Feed back du tuteur sur les productions dans un d lai de 24 heures Mutualisation du travail de pr paration Possibilit d exposer a tout moment ses difficult s mais aussi ses r ussites Conseils presque imm diats du tuteur pour des probl mes survenus le jour m me en classe Se rendre toujours di
166. es du respect de l autre la patience Il la cultive comme une vertu 38 Christophe Marsollier On retrouve beaucoup parmi les repr sentations des IPEMF la capacit d couter ce que veut dire l l ve Ecouter l autre c est aussi dans instant couter l int rieur de soi et mettre distance ce que coute r veille en soi En cela le professionnel doit se rendre capable de conc der la parole a l l ve et d accepter de partager du pouvoir Il organise pour cela des mo ments de d bat et de prise de d cision d mocratiques ceci afin de rendre la parole moins clandestine P Perrenoud et d instituer avec les l ves la loi dans la classe Le conseil d l ves et plus largement la p dagogie coop ra tive permettent d atteindre ces objectifs en ce qu ils ne laissent pas de place l arbitraire C est aussi quelqu un capable d entendre ou de lire ce que l l ve ne dit pas La maitrise de l autorit et notamment la capacit de ne pas d raper lors des situations difficiles et donc de ne pas basculer dans des attitudes r acti ves est essentielle La sanction a toute sa place comme une exp rience structurante pour leurs rapports la loi et la libert L thique du maitre doit le conduire accepter les critiques sans pour autant qu il perde la face Ainsi en permettant aux l ves de b tir progressivement leur propre autorit il renforce la sienne d enseignant
167. es et jour naux des maisons d ditions Jersey l anglo normand est une v ritable institution qui poss de ses structures et ses m dias L enseignement y con cerne quelque mille l ves Dans le Cotentin la diffusion du normand est aussi assur e par des associations dont les membres se rencontrent pour 196 Christine Pic Gillard discuter et changer autour de la langue Citons l association Meg ne extr mement active aupr s des coles Plusieurs magazines publient des articles en normand Le Bou jaun Cherbourg Le Viquet Saint L et surtout Les Nouvelles Chroniques du Don Balleine petit magazine de l office du Jersiais enti rement crit en normand Par ailleurs La f te de Rouaisouns organis e par l Assemblla e s Normaunds permet de rassembler toutes les commu naut s d expression normande s y rencontrent des chanteurs des crivains et des conteurs Peut on dire que le normand dans le Nord Cotentin est en voie de r cup ration Les exp riences d enseignement sont elles une mani re de maintenir vivante une langue et une culture Soulignons en pr ambule que le bas normand est r pertori comme lan gue en situation de bilinguisme sur la carte de la situation linguistique en France tablie partir d une enqu te men e entre 1974 et 1978 par Henriette Walter la limite du bilinguisme suit la c te de Barfleur Carentan puis de Carentan Saint Hilaire du Harcou t Le prob
168. es plaisantes On trompe en sachant plus On abuse souvent de Fais ainsi Il faut tre tr s pr voyant Contre les sots et les t tes creuses Reste tranquille use toute chose Attends un peu par sagesse De ce rem de on use Contre les sots et les t tes creuses Lyme sourde un italianisme aur lien Ce tr s bel exemple de galimafr e linguistique Galderisi 1993 28 voir Uhl 1995 d note chez Charles d Orl ans sinon une r elle comp tence linguistique du moins une grande perm abilit aux cr ations vives de la langue du Quattrocento Charles d Orl ans est incontestablement le m diateur id al grace auquel la lexie lima sorda au sens de personne sournoise ambigu d loyale partant hypocrite aura pu passer dans le vocabulaire fran ais Reprise au vol par Rabelais cette locution n aura gu re surv cu au temps de Fureti re dans la langue commune sauf en des emplois argotiques encore attest s au XVII si cle Les occurrences qui se rencontrent et l dans la litt rature post rieure sont juste 4 prendre pour de voyants signaux stylistiques des marqueurs de couleur locale ou des aff teries d crivains compass s R f rences bibliographiques ALONSO Martin 1986 Diccionario medieval espa ol DME Salamanca Universidad Pontificia de Salamanca tome II ARN Mary Jo 1994 Fortunes Stabilnes Charles of Orleans s English
169. est coastal marine habitat of R union Island but coral reefs have been more investigated Among them the Saint Gilles La Saline coral reef complex is the most studied area and the other reefs and platforms have been neglected so far Further hardly any studies exist for the rocky coast and the deep water ecosystems Although R union coral reefs shelter 191 species regis tered either in IUCN red list 2003 CITES CMS and regional Nairobi conventions the marine biodiversity and the coastal habitats are under increasing anthropogenic threats Anyway in spite of the high species richness the high number of threatened species and the numerous economic activities that depend of the health of coral reefs no marine protected areas exist as yet in R union mainly because of disagreements between stakeholders De son c t Nicole Crestey a publi un article consacr Jean Baptiste Genevi ve Marie Bory de Saint Vincent dans le n 2 paru en d but d ann e de la Revue historique de l oc an Indien intitul Science techni ques et technologies dans l oc an Indien XVIT XXT si cles pages 41 59 Elle y montre que Bory repr sente bien son poque et a v ritablement t un ambas sadeur du si cle des Lumi res la R union Si l on a reproch son Voyage d tre plus une synth se qu un travail personnel Bory a pris position dans bien des d bats scientifiques de l poque et montr par l que la science n est
170. est une relation entre deux personnes dans une situation formative c est en g n ral un professionnel et une personne en apprentis sage d un m tier dans son environnement Le tutorat peut rev tir diff rentes formes en fonction de la p riode de formation des buts vis s obtention d un dipl me acquisition d une comp tence insertion professionnelle Dans notre dispositif le tutorat est pens comme une relation entre les in dividus et un membre particulier de la communaut l enseignant Mais le tutorat peut galement exister lorsque deux stagiaires fonction nent ensemble associant tudes diff rentes int r ts diff rents comp tences diff rentes En parall le avec cette communaut restreinte le dispositif int gre une communaut largie constitu e par l ensemble du groupe des stagiaires dans lequel les interactions peuvent tre plus ou moins nombreuses 72 Jean Paul et Martine G rard Le tutorat est organis aussi bien en pr sentiel qu a distance et en chan ges verbaux ou en changes papier ou informatis s Projet 2 ou 3 changes verbaux Aide en cours changes verbaux Aide en pr sentiel Cafet Parcours individualis Echanges Papier boite au lettre salle des profs Les r gles sont relatives la constitution des bin mes et la mutualisa tion Des conditions sont pos es pour la constitution d
171. eux mani res des nouveaux usages ducatifs des TIC peuvent ils apparaitre des usages ducatifs des Nouvelles TIC peuvent ils apparaitre Des nouveaux usages ducatifs des TIC Il s en cr e constamment Il y a r guli rement un p dagogue cr atif qui pense utiliser une TIC d une fa on non envisag e jusque l Ainsi lors de la pr paration de son stage en responsabilit une stagiaire me proposait de mettre en parall le avec les enfants trois modes d expression diff rents sur Texpression du visage le smiley ou moticon que l on utilise fr quemment dans les chats le mime et l expression crite Des usages ducatifs de nouvelles TIC On a vu que de nouvelles TIC continuaient d appara tre L une d entre elles concerne plus particuli rement l enseignement il s agit du tableau blanc interactif TBI qui commence ce r pandre Il faut tre tr s prudent avec celui ci Si on l utilise alors que l on est d j dans une situation de p dagogie frontale par exemple dans un cours magistral il va apporter une r elle plus value p dagogique Par contre si on consid re qu il est une invitation faire davantage de frontal son introduction sera vraiment contre productive en terme d enseignement Mais la plupart des nouvelles applications des TIC dans l enseignement sont celles li es au Web et Internet Le Web tel qu on le conna t existe depuis dix ans en 1995 aux
172. ez Charles d Orl ans vers 1450 Rondeau CXLVI La bizarrerie repr sent e par la pri meur de l emploi figur sur l emploi concret ne s explique gu re sinon dans l hypoth se d un emprunt linguistique Le r le de Charles d Orl ans dans l introduction de la lexie lyme sourde dans le vocabulaire fran ais est ici mis l avant plan Tout permet en effet d attribuer au Prince Po te la paternit de cet italia nisme Abstract There is evidence of the phrase lima sorda in italian with the concrete meaning of silent tool and also with several figurative meanings as early as 1300 AD In French the concrete meaning of lime sourde did not appear in any document until the sixteenth century Fanfares des Roule Bontemps On the other hand the figurative meaning of sly person with underhand methods evidenced in Rabelais Gargantua XXV can already be found about 1450 AD in Charles d Orleans writ ings Rondeau CXLVI There is no convicing accounting of the unexpected prece dence of the figurative meaning over the concrete one unless one considers it a loan phrase Charles of Orleans role in introducing the phrase lyme sourde in French must be underscored One is fully entitled to credit the Prince Poet with coining this italianism a lexie lime sourde n est plus employ e de nos jours au sens figur que par un petit lot de litt rateurs gourm s avant tout soucieux de se d marquer de l usag
173. fficiles 26 Christophe Marsollier Enseignants Premier Second Trois citations possibles degr degr La complexit des missions demand es 60 40 l enseignant Le comportement des l ves 59 81 La difficult de faire progresser tous les l ves 58 65 Le nombre d l ves par classe que vous estimez 49 51 trop lev La difficult de rencontrer les coll gues emploi 23 12 du temps L insuffisance des moyens p dagogiques dans 18 15 les classes Les conditions mat rielles des salles de classes 12 12 Le manque de lieux ot les enseignants peuvent 6 8 travailler en dehors de la classe Les parents 3 Autre 4 11 Non r ponse Ne sait pas 1 4 Modalit s de r ponses non propos es initialement Echantillon enseignants du premier degr N 1000 du second degr N 986 Cette enqu te met clairement en relief les quatre raisons qui rendent les conditions de travail difficiles dont une la premi re est nouvelle depuis cinq ans la complexit des missions demand es l enseignant On le voit ces quatre difficult s rel vent principalement de l exercice de la relation p dagogique et non des moyens Cette complexit ressentie de mani re plus vive en primaire recoupe en fait les trois autres facteurs Les ma tres sont soumis des injonctions qu ils jugent paradoxales rendre l cole plus galitaire et e
174. fonction des valeurs des conceptions des attachements qu incarne l enseignant par ses attitudes ses paroles et ses gestes et donc en fonction des rapports que l enseignant lui m me entretient avec le savoir l l ve et la loi 40 Christophe Marsollier Pistes de professionnalisation relationnelle Analyse de soi en situation PASSES PRESENTS FUTUR repr sentations valeurs logiques d action et de r action Rapport au SAVOIR l erreur a l chec Rapport a l ELEVE l Autre la diff rence Rapport la LOI l incivilit la violence Connaissance aa Construction des PEDAGOGIES du sens de COMPETENCES Philo socio et psycho clinique autorit r activit gestion du stress et du mental Nous proposons que ces trois objets soient travaill s en formation de mani res diff renci es et suivant trois approches interstructurantes 1 L analyse de soi en situation par un travail de confrontation de ses repr sentations et de ses valeurs Il s agit cette occasion d explorer et d interroger l id al de soi les normes du bon enseignant les limites de l acceptable chez l l ve Cette mise jour des fondements de l action doit tre men e avec le souci de conduire l acteur conscientiser ses logiques prioritaires et personnelles d action Cette d marche r clame de s attarder sur l analyse de soi en situation difficile habitus peurs r activit
175. ges du Cotentin constitu e d une suite de panneaux pourvus de tr s nombreuses illustrations elle pr sentait un panorama de l histoire de la langue normande travers ses auteurs Elle a re u en 2002 le prix litt raire des Communaut s normandes associa tion dont le pr sident Roger Jean Lebarbenchon est l auteur d une trilogie sur les auteurs normands Cette production est elle suffisante pour mettre le normand sur le march linguistique ducatif Quelle est la r alit de la nouvelle politique linguisti que dans le Nord Cotentin 200 Christine Pic Gillard 3 L enseignement du normand dans le Nord Cotentin en 2001 3 1 Situation g ographique et niveau de scolarit Deux r gions du Nord Cotentin sont concern es par l enseignement du nor mand La Hague de Beaumont Hague aux Pieux et la circonscription de Valognes Dans la circonscription de Valognes des exp riences en coles primaires ont lieu l initiative de certains enseignants qui montrent de l int r t pour cet enseignement lors de conf rences p dagogiques et re oivent le soutien de leur responsable p dagogique pour le mettre en place dans leurs classes Les objectifs sont Valoriser la culture de l enfant Faire prendre conscience l enfant que la culture est ce qu il vit pas ce qui est montr la ville ou la t l vision Faciliter les apprentissages linguistiques en se basant sur les comp ten ces langagi res
176. ginale d r p tition en ch ur vers apr s vers sans chanter e r p tition en musique rythmique et harmonique Les l ves ne prennent pas de notes mais participent activement la tra duction Nous observons quelques difficult s de prononciation 3 3 Les attitudes linguistiques des apprenants Le travail de terrain a consist faire remplir des questionnaires pendant le cours Le champ d enqu te est constitu des l ves d une classe de sixi me et d une classe de cinqui me du coll ge des Pieux apprenants en normand ex apprenants en normand et non apprenants et des l ves d une classe de cin qui me apprenants en normand du coll ge de Beaumont Lorsque la question est ouverte nous avons reproduit fid lement la r ponse de l l ve Les axes de questionnement sont connaissance de locuteurs en normand 202 Christine Pic Gillard comportement langagier attitudes psycholinguistiques connaissance des autres langues r gionales attentes Questionnaires et r sultats Les Pieux Les Pieux Beaumont College 6 i 4 Classe Nombre d l ves P re n dans la Manche Oui 13 07 12 Non 03 04 02 M re n e dans la Manche Oui 13 08 11 Non 03 03 03 Couple mixte manchois et autre 02 02 01 A ton avis parle t on encore normand 15 11 14 Oui 01 00 00 Non Connais tu quelqu un qui le parle en dehors de l cole 16 10 12 Oui 00 01 02 Non 06 06 06 Un ami 0
177. ienne de salut transcendant et le n cessaire passage par un monde r el que Lulle r sout en partie en s appuyant sur l id e que la raison est elle m me une cr ation divine Il faut donc la d velopper chez tout le monde pour que 226 Lectures la foi et la raison s accordent p XXI ce que Bernard Jolibert r sume en crivant que sa pens e ducative repose sur l id e fondamentale que la th o logie et la philosophie poursuivent le m me but d finir les rapports que les hommes tres essentiellement finis doivent entretenir avec les autres avec eux m mes avec la nature et avec l infini p XXXVI Philippe Guillot IUFM de la R union Bernard Jolibert LES MOTS CL S POUR R USSIR L PREUVE ORALE D ENTRETIEN DU CONCOURS DE PROFESSEUR DES COLES Lexique critique du professeur des coles Paris Seli Arslan collection Biblioth que du professeur des coles 2005 320 pages Avec ce nouvel ouvrage Bernard Jolibert qui faut il le rappeler notre revue a consacr fin 2004 un num ro sp cial le 23 le dernier publi sur papier l occasion de son d part la retraite nous montre comme on s en doutait que cette mise en retrait de l activit enseignante est tr s relative pour celui qui fut l auteur le plus prolifique de notre tablissement et qui y reste professeur m rite Non content d avoir particip un ouvrage diri g par Jean L
178. igne Greno ble SCID 2et 3 Disponible sur http opus grenet fr erudist Formist Formation l information scientifique et technique en ligne Disponible sur http formist enssib fr Rechercher sur Internet guide pratique en ligne minist re de l ducation nationale consult le 30 01 2006 Disponible sur http www educnet education fr dossier rechercher Motcle1 htm Un exemple de m thodologie appliqu e une discipline LEON Annie La recherche documentaire informatis e en sciences cono miques et sociales en ligne URFIST 2005 consult le 08 02 2006 Disponible sur http www ccr jussieu fr urfist Ecocies htm Nouveau cadre de fonctionnement pour l accompagnement de stage l IUFM de la R union Description et analyse d une exp rience Claudine Thevenin L objet de cette contribution est de pr senter un nouveau cadre de fonction nement Flichy 2003 pour l accompagnement de stage des professeurs des coles de deuxi me ann e PE2 l IUFM de la R union Ce cadre de fonc tionnement novateur en mati re d encadrement a t d velopp grace a l usage du r seau Internet Le dispositif de formation distance FADIR Formation assist e distance l IUFM de la R union a vu le jour la rentr e 2003 dans le cadre d une recherche action avec pour partenaire l Universit de la R union Du point de vue du concepteur ce cadre de fonctionnement devait ass
179. imes tait stable depuis 1995 les professeurs comme les l ves et particuli rement les victimes per oivent une augmentation de la duret des victimisations et de la violence En 1995 24 des l ves des tablissements populaires pensaient la violence tr s pr sente dans leur tablissement Ils sont trois ans plus tard 41 De m me pour les professeurs ils taient environ 7 en 1995 estimer qu une forte violence existait dans leur coll ge en 1998 ils taient 49 le d clarer 2 Le Monde de l ducation janvier 2006 Quelles professionnalit s pour les enseignants 31 Ces incidents en classe peuvent tre regroup s en trois grandes cat go ries ceux qui ont pour motif le verdict scolaire sous toutes ses formes note appr ciation jugement scolaire oral D ot la n cessit de travailler en for mations initiale et continue le rapport l erreur et l valuation les attitudes et les discours sur l valuation leurs enjeux pour l l ve ceux qui ont pour motif les modalit s de l autorit elle m me sanctions ou mani res de dire et de faire de l enseignant pour r tablir l ordre scolaire L ce qui est travailler c est le rapport la loi Comment penser l autorit et la sanction en classe Quels sont les facteurs d autorit enfin ceux qui ont lieu au sein de la vie juv nile proprement dite l ve contre l ve mais que l enseignant doit bien se d
180. incidents de conflits circonscrits et al atoires qui mettent en sc ne la plupart du temps un ensei gnant et un l ve mais aussi parfois deux l ves Le sentiment d ins curit gagne un nombre plus grand d l ves et d enseignants Pour Debarbieux sentiment d ins curit et sentiment de vio lence sont fortement corr l s aux zones sensibles On y observe une forte d gradation des relations v cues entre l ves et entre l ves et professeurs 32 Christophe Marsollier Par ailleurs on observe un d veloppement des violences antiscolaires les coles incendi es en novembre 2005 en sont un symbole D apr s les l ves tout conduit l affirmer il y a une agressivit plus forte contre les enseignants les salles de classe sont plus fr quemment cit es comme lieux violents on constate une perte de cr dit des enseignants tant du point de vue relationnel que du point de vue didactique Ce qui a chang c est le rapport des l ves l cole et le d veloppement de la d motivation Pour Erick Prairat on assiste une rosion de la l giti mit traditionnelle de l cole Un rapport de refus de rejet de d sint r t vis vis de l cole se d veloppe Les l ves ne croient plus en l cole Ils sont en conflit avec elle et le manifestent D ailleurs ils expriment plus librement leurs droits les connaissent mieux et manifestent de plus en plus spontan ment leurs refus ou leu
181. instantan it Pr sentation 57 maintient davantage les enfants en haleine surtout dans les petites classes o ils ne doivent pas attendre une semaine la r action de l autre classe leur envoi Par ailleurs les TIC permettent de faire baisser les co ts de certains m dias photos vid os et de leur envoi Le site Educnet propose ainsi tout un ensemble d id es pour une utilisa tion pertinente des TIC dans le primaire Une de leurs pr sentations typologie des usages des TIC est plus particuli rement int ressante car ils y font appara tre la notion de valeur ajout e et l entr e dans les TIC se fait par comp tences disciplinaires comme on peut le voir dans la copie d cran ci dessous Typologie des usages Les TIC pour changer communiquer collaborer coop rer Les TIC pour produire cr er publier Les TIC pour rechercher se documenter Les TIC pour se former s auto former Les TIC pour animer organiser conduire m Archives classification Judi Harris Les TIC pour changer communiquer collaborer coop rer Champs Valeur ajout e des Exemples d application TICE Correspondance Motiver l expression crite u Sc narios scolaire p dagogiques PrimTICE Favoriser l interactivit Une autre proposition d usage pertinent des TIC r side dans les logiciels de simulation Des logiciels comme Celestia Google Earth etc permettent de faire des observations en astronomie ou sur
182. ion peut tre num ris e envoy e et trait e automatiquement Il n est plus n cessaire de mettre syst matiquement derri re chaque ca m ra de vid osurveillance une personne qui observe ce qui se passe Dans le m tro de Londres des programmes permettent de d clencher l alerte si une bagarre se d roule l cran D autres programmes permettent la reconnais sance de visages Mais c est surtout dans les fichiers informatis s que l on trouve le plus d informations sur nous La liste suivante d organismes tablissant des fi chiers sur nous n est pas exhaustive minist re de l ducation nationale S curit sociale Tr sorerie g n rale banques soci t s de vente par correspondance VPC etc Ces fichiers sont bien videmment utilis s Les entreprises de VPC par exemple utilisent leurs fichiers pour nous profiler et mieux cibler ensuite les publicit s qu elles nous envoient Chacun de ces fichiers contient ainsi 54 Parmi les nouvelles conditions d enseignement les TIC des informations sur une partie de notre vie qui peuvent servir des buts avec lesquels nous ne sommes ventuellement pas d accord Que s est il pass le 23 janvier 2006 Si l on va sur le site de la CNIL Commission nationale Informatique et libert s on trouvera le r sum suivant de la loi du 3 janvier relative la lutte contre le terrorisme Cette loi pr voit la mise en pla
183. ionnelles qu elle d veloppe de nombreux travaux l ont montr exemple Navarro 1998 engendre des modifications cognitives notamment dans la fagon d appr hender un dialogue un change avec autrui Ainsi de nombreux l ments de la s miotique interactionnelle propre aux changes conversationnels oraux tels que ceux d crits par Ker brat Orrechioni 1990 1996 n apparaissent pas dans cette forme tutorale De multiples param tres situationnels si importants en pr sentiel ne sont plus pr sents param tres kin siques prox miques para verbaux biographi ques et ne peuvent servir d appui a la compr hension des changes II L utilisateur et ses questions A De se questionner 4 questionner Aller dans un espace d expression tel qu un tutorat distance est un acte fortement impliquant parce qu inhabituel Cela rel ve d une d marche per sonnelle que nous qualifierons de volontariste n cessitant non seule ment de partir d une r alit professionnelle probl matique mais surtout de la reconna tre comme telle Cela quivaut en premier lieu se mettre dans une positon qui rel ve de l auto analyse de sa pratique auto analyse qui int gre n cessairement diff rents param tres en particulier la connaissance pr cise des apprentissages d velopper au sein de la classe la connaissance des comp tences des l ves et de leurs besoins le rep rage et
184. it y bll se dit by Hest guttural h reng se lit rh ran l instar du j espagnol ou du ch al lemand Le h peut aussi ne pas se prononcer hiv se lit iv Yin se prononce yi ou i quyin se lit tchyi ou tchi Men se prononce man devant une consonne ou un h aspir Men se prononce mn devant une voyelle ou un h muet de m me pour ten sen Les se prononce l devant une consonne ou un h aspir Les se prononce iz devant une voyelle ou un h muet on crit les faunts on dit lz faunts Le e sans accent ne se prononce pas belin se dit blin Quand on veut prononcer le e on le signale par un accent l quemin se lit le qumin le qu min se lit Iquemin Le se prononce La graphie aun se lit an la graphie oun se lit on Sit t qu ol calit ses u s des graunds u s blleu qui savaient pus mais dauns par yo quil en n taient no li fit chuchi eune pyirre d chuque d aveu eun lermot A6 couop touot li ramountit dauns t te O s cllatit plleuraer d aveu 1 Conf rence du 10 f vrier 1999 l Inspection acad mique d H rouville Saint Clair Calvados 2 Hippolyte Gancel V n ous d aveu mei Universit s populaires normandes Cou tances 1984 3 Aundr Smilly Fleurs et plleurs d men vill che Arnaud Bell e Coutances s d 198 Christine Pic Gillard des couops d sacquet dauns lli faire poe Quaund men p re s acachit ac croqui pas l d
185. ith tes diffamatoires Le glisse ment du sens concret au sens figur est obvie d outil silencieux personne sournoise hypocrite la distance n est pas tr s longue Mais Rabelais n est pas le premier avoir tir parti de cette locution suggestive Une occurrence de lime sourde au sens figur se rencontre en effet pr s d un si cle plus t t chez Charles d Orl ans La lexie occupe chez le prince po te une place de choix elle est en effet utilis e comme mot rime dans le refrain du Rondeau CXLVI ms O Paris BNF fr 25458 La veez vous la la lyme sourde Qui pense plus qu elle ne dit Souventesfoiz s esbat et rit A planter une gente bourde Contrefaisant la coquelourde Soubz ung malicieux abit La veez vous la la lyme sourde Lyme sourde un italianisme aur lien Qui pense plus qu elle ne dit Quelle part que malice sourde Tost congnoist s il y a prouffit Benoist en soit le Saint Esprit Qui de si finete me hourde La veez vous la la lyme sourde Champion 1982 3 II p 374 La voyez vous 1a la lime sourde Qui pense plus qu elle n en dit Bien souvent elle rit et s amuse placer une bourde plaisante Contrefaisant la sotte Cach e sous un habit de malice La voyez vous l la lime sourde Qui pense plus qu elle n en dit Quel que soit l endroit d o la malice sourde Elle a vite fait de savoir si elle peut en tirer
186. ivit l immersion le sentiment de participation Utiliser la puissance des m taphores M taphores spatiales et syst mes d information le bureau le campus les ENT L espace sert cr er des contextes donner du sens L espace est un support pour le raisonnement Internet et la repr sentation des structures sociales espaces priv s vs espa ces publics Espaces publics espaces priv s Mondes virtuels r alit s virtuelles communaut s virtuelles Int grer la notion de proth ses cognitives Pourquoi apprendre faire ce que la machine peut faire notre place limination des t ches r p titives diminution de la charge mentale prise en compte des handicaps r solution des probl mes l aide d outils Repenser les modes de repr sentation Lire et crire l re de l informatique traitements de texte hypertextes et livres lectroniques La visualisation de l information Les repr sentations multiples Le multim dia sons images animations Les mod les et les styles comme principe Le www c est tout sauf la facilit Une information en quantit illimit e oui mais il faut apprendre rechercher une information pertinente T I C E et formation pertinence des approches 65 apprendre reconna tre une information valide Une information potentiellement organisable oui mais
187. jet de cette courte tude est d essayer d identifier les usages et strat gies mis en place par les partenaires du tutorat pour permettre l interaction de se d velopper de mani re efficiente en rendant la distance propre un tel dispositif la moins p nalisante possible l objet du tutorat auquel elle est associ e Afin d illustrer ce propos nous nous appuierons sur l exp rience de tuto rat distance mise en place au sein du campus num rique TFL et d velop p e en particulier sur l acad mie de la R union depuis plus de deux ans Apr s avoir pr sent rapidement le cadre et les modalit s de fonctionne ment de ce tutorat nous nous int resserons aux diff rents interactants en pr sence nous penchant plus particuli rement sur leur production ques tions r ponses essayant d identifier ce qui les caract rise dans leur forme et dans leur vis e partir des donn es observ es nous essaierons au final d tablir les modalit s d un tutorat bien ma tris dans un tel cadre et pr senterons les incontournables qu il nous para t essentiel qu int grent d une part les utilisateurs dans la construction de leurs questions afin que celles ci offrent des possibilit s de r ponses concr tes d autre part les tuteurs dans la r daction de leurs r ponses afin de ren dre l change tutoral efficient dans le sens o les propositions formul es sont compr hensibles et
188. juillet et 27 septembre 1999 29 mai 2000 2 mai 2001 29 avril et 4 novembre 2002 4 mars 2003 21 janvier et 28 juin 2004 cf la note de Catherine Picot du 27 octobre 2004 Conseil r gional Nord Pas de Calais DFI 14 Celui ci intervient hauteur de 50 en objectif 1 Promouvoir le d veloppe ment et l ajustement structurel des r gions en difficult et de 45 en objectif 3 Soutenir l adaptation et la modernisation des politiques et syst mes d ducation de formation et d emploi 15 0 15 million d euros par an 16 Depuis 2002 vingt neuf coordonnateurs ayant vocation exercer un r le de facilitateur y ont eu droit 17 Un demi pour chaque tablissement t te de r seau 18 Et plus encore du CAFOC des CPFE du C2RP du CUEEP de la MGI ou de la VIP cf le Cahier des charges art 2 166 Gilles Ferr ol Les actions men es et leur impact sur les publics Un double mouvement d largissement et de structuration caract rise cette volution Au premier janvier 2003 le dispositif a accueilli de nouveaux venus et comprend d sormais trente trois tablissements regroup s en huit r seaux19 L organigramme de son c t est plus op rationnel le r le de chacun est mieux sp cifi ainsi que les relations entre acteurs Le proviseur est le chef de projet il s entoure d une quipe avec laquelle il d finit une strat gie de fonctionnement Le coordonnateur f d re
189. l ducation ou des sciences humaines quand celles ci sont concern es et l thique de la profession Les articles sont de dimension variable Quand les entr es semblent importantes aux yeux de l auteur ils sont plus d taill s et font souvent r f rence un probl me philosophique de quoi ne pas c der l abandonnisme 1 mot d fini p 13 et n tre pas une victime facile de la s lection p 278 Le sous titre est beaucoup plus explicite ensuite parce que le professeur de sciences de l ducation qu est Bernard Jolibert est bien connu pour sa libert de jugement et sa facult ne pas c der aux modes intellectuelles et notamment au p dagogisme p 228 jargonnant qui r gne parfois dans les IUFM ce qui l avait d ailleurs amen il y a quelques ann es publier des articles ce propos dans Expressions n 5 de novembre 1994 Vocabulaire l usage des d butants dans l IUFM pp 165 169 et 8 de mai 1996 IUFM index des sigles les plus usit s avec Jacques Rollin pp 195 202 C est justement parce que nombre de termes techniques par exemple la socialisation p 280 bien connue des sociologues ou la citoyennet p 60 utilis e tout propos depuis quelques ann es ou de mots d usage cou rant utilis s dans une acception particuli re sont pr sents dans la formation des enseignants qu il propose cet outil pratique et clair qui fera b n ficier les candid
190. l analyse des erreurs prenants les utilisateurs dans notre situation du r le de tuteur dans une formation distance sont laconiques incompl tes et volutives Construction des interactions langagi res dans un tutorat a distance 109 analyse de sa d marche p dagogique personnelle Celui qui entre dans cette d marche se place d ja de par les diff rents l ments qu il convoque en situation d auto formation En effet il s interroge sur ce qui va ou ne va pas qu il se repr sente le plus souvent sous forme de constat et tente dans cette dynamique de trouver les l ments de r ponses n cessaires ses interrogations en s appuyant sur les res sources qui s offrent lui ouvrages p dagogiques ressources Internet tuto rat distance s il y a acc s Dans cette derni re option l utilisateur qu il devient tente alors de traduire son propre questionnement par une question crite qu il soumet quelqu un qu il ne conna t pas x Le chemin qu il a construire peut s apparenter au sch ma suivant constat professionnel constater gt questionnement personnel se question ner gt n cessit de questionner autrui demander de l aide gt formulation de ce questionnement questionner gt mise en forme crite de la question r diger la question gt envoi de la question se connecter Cette d marche est un v ritable parcours avec de nombreuses tapes qui s
191. l me qui se pose actuellement plus que celui de la situation r elle d utilisation crite et parl e est celui du statut et de la perception psycholinguistique du bas normand La mani re dont il est d sign r v le des attitudes positives ou n gatives en relation avec les postures politiques Chacun des mots le normand est un parler un patois une langue est employ des p riodes diff rentes selon les choix politiques de l tat fran ais souvent en relation avec l ducation Rappelons que la linguistique moderne n tablit pas de diff rences entre ces trois termes puisque tout syst me linguistique en vaut un autre Henriette Walter les em ploie indiff remment et Marie Jos e Dalbera Stefanaggi nous rappelle dans son livre sur la langue corse que ces notions ont t analys es et clair es par la sociolinguistique qui a d mont les rapports entre langue et statut social les jugements port s sur les langues et les effets retours sur le d veloppement de ces derni res c est toute la probl matique de la diglossie qui en d coule et sur le plan de l action la glottopolitique La position que nous d fendons dans ce travail est que le normand est une langue Les enqu tes montreront avec les limites du nombre r duit de locu teurs interrog s que le normand est une langue selon la d finition de Andr Martinet Une langue est un instrument de communication selon laquelle l exp ri
192. l d indexation des enseignants documentalistes peut tre mutualis Le service des M monotices permet d ins rer des fichiers de Notices aussi bien pour des livres que pour des articles de p riodiques ou pour des sites Web les M modocnets reconnus d int r t p dagogique par une quipe d enseignants documentalistes du CRDP de Poitiers Lors d une recherche par th me ces ressources en ligne appara tront parmi la liste de documents exploiter au centre de documentation 84 Jacqueline Dussolin et Catherine Panot Une interactivit est galement possible Les usagers peuvent introduire des commentaires de lecture et tout type de fichier texte image son en lien avec une th matique 2 1 Un n cessaire apprentissage La recherche d information occupe une place pr pond rante dans le cursus des tudiants et des stagiaires Il importe donc de r fl chir sur les m thodes de recherche d information et les formations qui peuvent tre mises en place pour faciliter et optimiser ces recherches sachant que sur Internet l information cro t de fa on exponentielle Nous allons dans un premier temps faire le point et partir de plusieurs constats 1 G n ralement l entr e l universit les tudiants n ont pas acquis de comp tences solides en mati re de recherche d information malgr les formations mises en place dans le second degr lors des initiations en sixi me et en se
193. l enseignant ce sentiment d chec et d impuissance r soudre les pro bl mes auxquels il fait face les cons quences observ es peuvent tre multiples voire d vastatrices a psychosomatiques maux de t te perte de poids dysfonctions gastro intestinales fatigue chronique hypertension art rielle susceptibilit aux infections virales L enseignant qui souffre de stress intense devient rapide ment apathique au travail et subit une baisse de rendement qui peut aller jusqu au syndrome d puisement professionnel le burn out b psychosociaux et p dagogiques perte de contr le de son action et de celle des l ves mauvaise humeur irritabilit et insatisfaction avec les l ves et les coll gues On observe souvent une baisse du niveau de tol rance la frustration en classe une augmentation des attitudes autoritaires r actives agressives et punitives face aux l ves c psychologiques anxi t et angoisse chroniques se caract risant par des sentiments de culpabilit d inefficacit et d incomp tence L enseignant vit des sentiments d inf riorit et d inutilit Il perd confiance en lui m me ce qui entra ne g n ralement une diminution de son estime personnelle Le Quelles professionnalit s pour les enseignants 29 stress contribue au d senchantement au d couragement au repli sur soi au sentiment de solitude la perte d int r t la r sistance au changement voir
194. l et accompa gnement conjugu s des entretiens indivi duels Mend s France Bruay la Bussi re des activit s sportives ou de plein air in situ ou l ext rieur Flora Tristan Lillers des s jours d int gration Turgot Roubaix Meilleure connaissance de la communaut du cative et des r gles de vie Att nuation des tensions Fr quentation accrue du foyer des clubs ou des associations Lourdeur de l organisation lorsque les effectifs sont impor tants D sinvestissement pa rental 22 Ateliers p dagogiques individualis s 176 Gilles Ferr ol D veloppement per sonnel partir d un axe th matique particulier comme la culture Cond ou d un ensem ble de th matiques L o Lagrange Bully les Mines avec la collabo ration d intervenants ext rieurs associations personnels de sant Approche globalis e Mise en confiance r conciliation avec l cole Restauration de l estime de soi et revalorisation de sa propre image Plus d esprit critique et d autonomie Surcroit de travail Pr paration ou formalisation insuffisante de certains projets valuation et position nement notamment des l ves en souffrance ou des d crocheurs Henri Senez H nin Beaumont pr sentant des probl mes de dys orthographie ou des s quelles de dyslexie LP Degrugillier Auchel Rep rage des difficult s ren
195. le le questionneur la 19 De nombreux tuteurs sont conseillers p dagogiques ou ma tres formateurs et ont souvent de par leur fonction une pratique r guli re de la formation en pr sentiel Construction des interactions langagi res dans un tutorat a distance 115 position de ce dernier vis vis de cette situation c est dire la fa on dont il la per oit le degr de recevabilit de son apport potentiel et en cons quence d imaginer une r ponse crite qui prenne en compte tout cet ensem ble le tout sans possibilit de r ajustement au cours de change On peut presque parler de comp tences verbales dans le sens de l mission et dans celui de la r ception Il y a en effet n cessit de lire au dela du propos transcrit dans la question ce qui ne peut tre formul c est a dire de lire entre les lignes Comme nous l avons mis en avant dans la partie concernant les utilisateurs il apparait que les mots formul s par le question neur ne sont pas toujours ceux qu il aurait voulu employer Une autre comp tence sp cifique a la fonction de tuteur a distance est sa capacit 4 imaginer sans autre appui que la question qui lui est propos e les besoins et ce que peut ressentir celui qui est l autre bout de la cha ne Le tuteur doit donc essayer d imaginer la situation dans laquelle se trouve le questionneur se mettre sa place interpr tant les signes crits qui lui sont destin s
196. le travail se fait entre les deux stagiaires Ils peu vent solliciter l enseignant aussi bien en pr sentiel qu distance Le deuxi me temps est organis en cours o ils peuvent tester avec les autres stagiaires du m me groupe une situation qui leur pose probl me et exposer leur trame d unit d apprentissage A cette occasion un certain nom bre de remarques sont faites par l enseignant ou par les autres stagiaires qu ils peuvent ou non int grer dans leur projet Le troisi me temps est consacr une premi re formalisation de leur projet avec l aide de l enseignant Ceci se fait pour toutes les propositions d unit s d apprentissage Le sch ma ci dessous illustre ces trois premiers temps de la d marche Travail de Modification Travail de conception Essai en cours Le quatri me temps est consacr une mise disposition sur l espace commun de ces diff rentes propositions cette occasion les unit s d apprentissage mutualis es feront l objet d changes soit verbaux soit par le biais de notes qui peuvent tre d pos es sur BSCW par tout stagiaire sur toute proposition 76 Jean Paul et Martine G rard Le cinqui me temps est la mise en uvre au cours du stage de leur projet avec toutes les modifications qui peuvent survenir en cours de r alisation Cela peut tre l occasion d changes distance entre eux m
197. lement de les encourager et le fait est que pour la premi re fois la totalit des tudiants inscrits cette ann e taient pr sents au concours blanc de janvier Ils ont gar d une motivation jusqu au terme de cette pr paration de l crit et je le sais 104 Am lie Adde viennent en cours avec plaisir Prendre du plaisir tudier une ann e de con cours est absolument fondamental Cela oblige en revanche un renouvellement permanent impossible de r p ter pourquoi leur dire ce qu ils ont d j en note ce qui en soi n est pas une mauvaise chose Pas de savoir d finitif Mais cela signifie aussi beaucoup de travail de la part de l enseignant Nous sommes loin de l enseignant et de ses fiches jaunies Non seulement nous devons nous remettre en question mais revoir notre r le aupr s des tudiants Cette d mar che me para t galement importante quand l enjeu de la pr paration est l obtention d un concours d enseignement Mais du m me coup se cr e une sorte de d pendance ces cours Lors qu il n est pas possible de leur fournir des notes par mail ils paniquent et ne savent plus prendre leurs propres notes car ils ont peur de perdre le moindre mot Ils ne savent plus s lectionner hi rarchiser La o je croyais d velopper leur autonomie j ai l impression de l avoir diminu e et d avoir augment une d pendance au cours L autoformation telle que je l ai
198. les nergies et contri bue la mise en uvre l accompagnement au suivi et l valuation d un plan d actions Le professeur ressources est sp cialis dans la d marche d individualisation et est capable d utiliser ou de ma triser divers outils comme ceux issus des technologies de l information et de la communication Conform ment la mission qui leur est d volue les enseignants20 s emploient la r ussite de tous les jeunes qui leur sont confi s et avec l aide des personnels de sant des COP des CEP des surveillants d externat et des aides ducateurs se focalisent sur plusieurs pistes accueil position nement soutien p dagogique parcours adapt s insertion Les partenaires ext rieurs sont galement sollicit s en tant que de besoin Il s agit d instaurer une veille permanente et de mettre en synergie au sein d un r seau des pra tiques et des activit s des savoirs et des comp tences une cellule d ing nierie en troite collaboration avec les corps d inspection donnant les impulsions n cessaires En juin 2004 21 000 l ves 14 000 en LP et 7 060 en LGT faisaient partie int grante de l op ration LTC Legay 2004 p 7 19 la rentr e 2003 2004 le r seau de Cond int gre les LP Fontaine d Anzin et Jean Baptiste Carpeaux de Crespin celui de Grande Synthe s tend avec l engagement des LP Automobile et Transports et le Jeanty tandis qu un parten
199. les qui ont plusieurs disciplines enseigner mais ils choisissent une dominante lors de leur formation En forme de conclusion collaboration ou coop ration Si on revient au type de mutualisation collaboration ou coop ration il appara t assez clairement que l aspect collaboration se situait essentielle ment au niveau de la gestion du groupware Au niveau de son r sultat qui tait la pr paration de classe il s agissait davantage de coop ration Je mets mes pr parations de classe sur la plate forme et je prends les tiennes Il tait rare qu il y ait des retours sur les pr parations utilis es et encore moins de pr parations modifi es apr s test sur le terrain qui soient remises sur la plate forme Cela d ailleurs d solait certains stagiaires qui r cla maient comme on l a vu d avoir des retours ou d am liorer la fiche Les partenaires de l cole familles et institutions LE PARTENARIAT DANS L ENSEIGNEMENT DANS ET HORS DE L COLE Olivier LOD HO IUFM de la R union a loi d orientation de 1989 dite loi Jospin pr voyait de situer l l ve au centre du syst me ducatif et de faire en sorte d accueillir l cole tous les enfants De fait l articulation des diff rentes actions des pro fessionnels de l enfance devenait indispensable La loi de f vrier 2005 pour la personne en situation de handicap et no tamment ce qui concerne la scola
200. les situations d apprentissage trouver des r pon ses appropri es par du soutien une remise niveau un approfondissement l utilisation du CDI et d un centre de ressources des projets culturels techniques ou pluridisciplinaires une p dagogie de l alternance des itin raires sp cifiques des classes passerelles ou de pr orienta tion Fonction insertion Objectifs valoriser les acquis en vue d une insertion professionnelle ou d une poursuite d tudes par la constitution d un livret ou d un portefeuille de comp tences une valorisation des acquis stages dipl mes des actions pr paratoires la recherche d emploi l essor des NTIC Autre levier essentiel la formation des acteurs dont les professeurs ressources plus de cent cinquante b n ficiaires d sign s par les provi seurs entre 2000 2001 et 2003 2004 actions port es au catalogue Convergences de l IUFM et organis es sur trois journ es avec l aide l an dernier de la cellule TICE et les coordonnateurs d sormais un temps par L exp rimentation Lyc e de toutes les chances un premier bilan 165 tiel par tablissement L apport de moyens tant financiers par la R gion 7 392 000 euros sur la p riode 2000 2004 le FSE et l tat qu humains ou logistiques par le Rectorat d charges heures suppl mentaires mise disposition de
201. ls ont le sentiment qu il devient difficile 13 17 pour ceux qui ont moins de 5 ans d anciennet 80 pour ceux qui ont plus de 30 ans d anciennet Quelles professionnalit s pour les enseignants 21 Ces donn es r centes vont dans le m me sens que les rapports sur l cole publi s depuis dix ans o il appara t que chercheurs F Dubet M Duru Bellat inspecteurs g n raux A Bergounioux M Poupelin G Fotinos et responsables politiques et institutionnels R Fauroux C Th lot s accordent sur les conditions de plus en difficiles d exercice de la fonction enseignante l cole primaire et en coll ge Les enseignants en cole l mentaire et en coll ge particuli rement les d butants rencontrent des difficult s dans la gestion de l h t rog n it de niveau au sein d une m me classe fortes disparit s selon l anciennet dans l exercice de l autorit et de la gestion de comportements pertur bateurs et plus g n ralement des situations de conflit voire de violence ou d incivilit dans leur capacit int resser les l ves canaliser leur attention et cr er un climat de classe propice aux changes et l apprentissage Devant ces trois types de difficult s interd pendantes les ma tres ont de v ritables quations ducatives r soudre qui m lent troitement le didacti que et le p dagogique et qui r clament d une
202. ment des devoirs ensuite un moyen de r ussite que celle ci se manifeste en termes de notation Mieux comprendre un cours et tre plus performant lors des con tr les de chances donn es chacun S en sortir Apporter un espoir ceux qui n en ont plus ou de supports mis disposition On a un bon mat riel informatique et on peut surfer enfin un lieu ou un espace d di permettant d approfondir les con naissances ou de r viser en toute tranquillit D autres aspects sont aussi cit s une ouverture des activit s nouvelles par exemple d ordre structurel Se passionner pour des choses qu on n aurait pas faites spontan ment la prise en compte personnalis e des rythmes d acquisition L arriv e en LTC change la donne un sentiment de mieux tre tant tr s perceptible Les valuations sont tr s positives celles notamment ayant trait aux mesures directement li es l apprentissage et l orientation soutiens m thodologiques bilans d acquis techniques de recherche d emploi Les intervenants ext rieurs sont galement tr s pris s de m me que la fr quenta tion des CDR Pour la plupart le LTC signifie 178 Gilles Ferr ol un nouveau d part pour tous ceux qui dans leur cursus pr c dent ont rencontr des embiiches cumul des handicaps ou se sont sentis d valori S S une possibilit de motiver ceu
203. monographies sur lesquelles a port notre investigation initiale enri chissent la discussion Le tableau ci dessous regroupe les principales obser vations L exp rimentation Lyc e de toutes les chances un premier bilan 181 Etablisse Type de Atouts Points d achoppement ment conduite LP Senez Adaptation Une r flexion Un manque quelquefois H nin et gradua d j ancienne de r activit Beaumont lisme Des objectifs Un partenariat bien d finis trop restreint Une centration Une implication in gale sur l l ve Une s lectivit insuffi Une concertation accrue sante quelques initiati Une vision synoptique ves n ayant pas bien fonctionn ou s tant essouffl es LP Joliot Continuit Un investissement Des probl mes Curie et pragma de longue date d organisation Oignies tisme Un souci de coop ration Une logique de r seau et de transdisciplinarit inexistante ou purement Une ad quation protocolaire au contexte local Une baisse de r gime Un sentiment dans les r sultats de de mieux tre certaines divisions cf Une utilisation les bacs pro judicieuse des CDR Un point noir l absent isme LP des Distancia Une mesure phare Un lourd pass Plaines du tion et les classes passerelles Un turnover trop im Nord apathie portant du personnel Grande d encadrement Synthe Pas de v ritable r ponse aux sorties pr matur es Un d ficit d i
204. n es se construit r guli rement tout au long de l ann e ce qui permet une gestion tal e Elle est souple d utilisation il n est pas n cessaire d imprimer tous les documents et ceux ci sont de bonne qua lit faciles r cup rer et modifier Pour les PE1 les travaux mutualis s sont associ s aux sujets d entra nement mais aussi en troite relation avec les documents de r f rence que sont les cours ce qui constitue un ensemble rigoureux D bat Questions Est ce g nant que les tudiants aient le cours avant Dans ce cas ils ris quent de ne plus avoir d attente pendant le cours Comment g rer le cours si les tudiants l ont d j Mutualisation et m moire collective 99 R ponse J utilise d autres supports des objets r els et non repr sent s manipulations exp riences diapositives films ou documents diff rents pour le cours en utilisant les m me notions pour les interpr ter Le cours d j pr par permet de conserver une approche fond e sur le concret l explication malgr le volume horaire r duit de la formation Questions Est ce qu on ne va pas vers une surdocumentation La reproduction l identique d une le on r alis e en atelier et mise sur BSCW lors d une visite ou d une qualification pose le probl me de la con ception des le ons o est la touche personnelle R ponse ce sont deux limites que je rel ve la mutualisation et
205. n d tre suffisant nous ne pouvons qu y adh rer Bibliographie AMALBERTI R CARBONELL N amp FALZON P 1984 Strat gies de contr le du dialogue en situation d interrogation t l phonique In J M Carbonell J P Haton F Neel Eds Dialogue Homme Machine composante orale Actes du S minaire organis par le GRECO CNRS Nancy 11 12 octo bre 21p BARNIER G rard 1996 Tutorat entre pairs et effet tuteur Interactions de guidage et effet tuteur site de la recherche de TUFM d Aix Marseille en ligne http recherche aix mrs iufm fr publ voc nl BARNIER G rard 2001 Le Tutorat dans l enseignement et la formation Paris L Harmattan BAUDRIT Alain 1999 Tuteur une place des fonctions un m tier Paris Presses universitaires de France CARR Philippe 2001 L avenir du e learning passe par l accompagnement des apprenants L Usine nouvelle n 5 1 avril http www usinenouvelle com FALZON Pierre 1989 Ergonomie des dialogues Presses universitaires de Grenoble 30 Notion emprunt e en particulier 4 Bakthine 126 Thierry Gaillat GAILLAT Thierry 2005 Modalit s de fonctionnements et mots du tuto rat distance Analyse du fonctionnement du tutorat distance de TFL a la R union http www uvp5 univ paris5 fr TFL GLIKMAN Viviane 1999 Formations ouvertes et distance le point de vue des usagers in Actes de la journ e d tude du
206. n espace d expression diff rent de ceux que conna t l enseignant et de la l gi timit d un espace tutorat ind pendamment de sa forme 17 Certains n h sitent pas dire lors de divers regroupements de formation qu ils ont la flemme de r diger leur question 18 On peut peut tre parler ici de strat gies de contournement pour gommer l aspect impersonnel du cadre du tutorat distance de TFL 114 Thierry Gaillat vous m talangue Q 100 Pouvez vous nous fournir Q 103 Pouvez vous m apporter votre aide Q 107 Pouvez vous me propo ser des entr es autres que l album pour l introduire dans les trois niveaux du cycle 1 Q 119 Pouvez vous me pr ciser Q 120 Quel type de d marche p dagogique me proposez vous Q 134 Pourriez vous me dire Q 149 Q 150 Pouvez vous me conseiller Q 151 utilisation de formules d adresses courantes des changes conversation nels Bonjour Q 30 31 37 153 r daction de formules de cl ture Merci Q 30 Q 70 Je vous remercie de m apporter une r ponse Q 60 Merci de r pondre Q 71 Merci de votre aide Q 73 Je vous remercie Q 106 Je vous remercie de votre aide Q 107 Je vous remercie de me r pondre Q 145 Merci d avance de nous claircir sur ce point Q 146 Merci d
207. n m me temps g rer une h t rog n it de plus en plus grande tout en assumant les attentes crois santes de la soci t de l institution et des parents en termes d ducation au respect d ducation routi re de diff renciation d accompagnement et de soutien d int gration de handicap s loi sur le handicap de f vrier 2005 d objectifs de performance et de r ussite des l ves 100 des jeunes doivent sortir du syst me ducatif avec un dipl me ou une qualification Par leur itin raire social et leur r ussite scolaire les enseignants ne sont majoritairement pas pr par s la difficult scolaire et aux comportements de Quelles professionnalit s pour les enseignants 27 certains l ves Cette complexit fait de la pratique p dagogique et de ses objectifs un d fi quotidien face auquel un certain nombre d enseignants se sentent d munis au point que de nombreux professeurs ressentent une ins curit dans leurs gestes 1967 68 p dagogiques Dans le premier degr les difficult s semblent plus porter sur la com plexit de la polyvalence n cessaire pour assumer les objectifs assign s a l cole tandis qu au coll ge la contrainte majeure reste le comportement des l ves 81 La complexit du m tier est particuli rement v cue dans des dilemmes propres la communication en classe Deux exemples formul s par Ph Perrenoud Lorsque l h t rog n it d
208. n significative L Observatoire europ en de la violence en milieu scolaire OEVS dirig par ric Debarbieux professeur en sciences de l ducation et constitu d une vingtaine d quipes trang res m ne des recherches aupr s de 30 000 l ves depuis 1993 fond es sur la m thode de victimisation Cette m thode permet que transgressions et infractions soient appr hend es du point de vue de la victime qui la d clare lors d un entretien Or d apr s l OEVS les difficult s quotidiennes sont v cues des degr s de concentration tr s divers selon que les l ves sont en tablissement de zone rurale de zone urbaine d favoris e de zone urbaine favoris e ou de zone urbaine mixte cat gories de Debarbieux Pour l OEVS ce qui est nouveau ce sont d abord les violences quoti diennes et r p t es non pas les actes criminels qui restent rares mais cette violence ordinaire constitu e d insultes de provocations de vols de 30 Christophe Marsollier coups de racket et de d gradations Ce qui est nouveau c est l augmentation de ces actes et donc leur fr quence et non les actes en eux m mes Cette augmentation s est faite au cours des ann es 1990 et notamment entre 1995 et 1999 D apr s Eric Debarbieux ces actes ne doivent tre ni sous estim s ni surestim s 2 Mais comme le souligne Laurent Mucchielli sociologue au CNRS les enseignants ne sont pas soumis des
209. n socio contructiviste Les raisons des choix pour le dispositif Autonomie accrue Travail en projet Gain de temps Importance accord e la discipline Temps de formation La confidentialit et la convivialit autoris es par le logiciel Nous avions d j fait l exp rience d une mutualisation tutor e mais en proposant que les travaux finis soient pr sent s sur un site Internet Outre le travail suppl mentaire de mise en ligne certains stagiaires ne souhaitaient pas que leur travaux soient ainsi expos s Le fait que le logiciel de TCAO per mette de ne partager un espace qu avec ceux avec qui on le souhaite ouvre la possibilit d une confidentialit pour les travaux interm diaires mais aussi pour des changes qu on ne souhaite pas ou pas encore publier La convivialit provient de cette possibilit de discussion ouverte et d une relative simplicit dans le maniement du logiciel Mais une phase d apprentissage s est quand m me av r e n cessaire Apprentissage socioconstructiviste Les th ories actuelles sur l apprentissage mettent l accent sur les pratiques socioconstructivistes Mei rieu 1985 c est dire un apprenant qui construit son savoir non pas d une mani re isol e mais avec ses pairs et dans un environnement scolaire o chacun participe l apprentissage l ve enseignant N
210. nel l importance qu il accorde la discipline et aussi pour les stagiaires leurs comp tences De par les enjeux institutionnels qu elles repr sentent les math matiques et les activit s de ma trise de la langue socle commun sont tr s anxiog nes et demandent que les stagiaires y consacrent beaucoup d nergie En stage le temps leur tant compt il nous a sembl l gitime de pr parer avec eux une partie de leurs le ons et qu ils puissent se servir du travail des autres pour les autres le ons d EPS Nous pouvons associer cette notion de gain de temps le fait que la for mation de base en EPS se limite vingt heures Fonctionnement des titulaires Si nous interrogeons les coll gues en poste sur leur mani re de concevoir leurs contenus d enseignement en EPS un grand nombre explique un fonctionnement partir de documents exis tants avec une certaine adaptation une certaine distanciation en fonction des pr f rences individuelles et des l ves Le dispositif offre la possibilit aux stagiaires de prendre les unit s d apprentissage con ues par le bin me ou par les autres bin mes ils s inscrivent ainsi dans cette distanciation Mutualisation tutor e en EPS 75 Description des diff rentes tapes du dispositif Nous avons identifi six tapes au cours desquelles des relations diff rentes s tablissent pour l laboration du projet d un groupe de stagiaire Dans un premier temps
211. nelle de participer activement et de savoir tout moment o il en est de voir la relation entre ce qu il sait d j et ce qu il apprend entre ce qu il a d j fait et ce qu il apprend faire de comprendre en quoi ce qu il est en train d apprendre lui servira r sou dre des probl mes d utiliser rapidement les connaissances et comp tences nouvellement acqui ses de recevoir un feed back le plus t t possible apr s l application que l on prenne en compte ses habitudes mentales et ses mani res d apprendre qui lui sont personnelles Les mod les de formation de la FOAD uelle volution pour la formation des enseignants 45 P 8 De l volution des contenus de formation Un socle commun pour la formation de tous les enseignants G n ralisation de l apprentissage des langues et mobilit Polyvalence experte du ma tre du premier degr Approches interdisciplinaires dans le second degr La prise en compte de l h t rog n it des l ves pist mologie et histoire des disciplines Travail collaboratif en r seau Des r f rentiels de comp tence Des objectifs atteindre Un contenu expliciter en commun Une approche valorisant le portfolio Une approche par consensus De la diversification des gestes professionnels L valuation et son statut dans la formation Les modalit s d valuation p sent fortement sur la n
212. nes 20 MACIF Croix Rouge LGT et LP Picasso Eolia CRRAV Avion 13 di t ticienne Calais objectif 3 Depuis LP Normandie Arcadia CCPD pompiers 1999 Ni men Calais 22 LP du D troit Presse locale planning Calais 10 familial centre d alcoologie Radio 6 LGT et LP Coubertin Socio esth ticienne Calais 21 com dien Grande Synthe objectif 3 Depuis Lyc e du Noordover Centre litt raire des let 1999 Grande S ynthe tres villa Mont Noir LP Plaines du Nord M decins Compagnie Grande Synthe 6 Arc en Sc ne Lyc e de l Europe Partenariat avec Dunkerque z l ensemble du r seau LTC LP fle Jeanty F L ger Dunkerque 15 Base loisirs Morbecques LP Automobile et Transports Volvo Renault Scania Grande Synthe 2 Iveco H nin Beaumont objectif 3 Depuis LP Joliot Curie 11 CPEF Carvin Le cirque 1999 Oignies du bout du monde Voix de nana Onyacum LP Henri Senez 19 Espace Lumi re duca H nin Beaumont teurs PJJ LGT et LP Pasteur H nin Beaumont Sambre Avesnois objectif 1 Depuis LP Louis Armand Le Ph nix Le Man ge 2003 Jeumont 9 Rotary syndicat de la LP Curie m tallurgie Aulnoye Aymeries 8 CAT Le bol vert LP Courtoy Proscenium Direlire Hautmont 36 Val Joly entreprises agences d int rim Cit Pierre Forest Justice police Maubeuge 9 gendarmerie DDE
213. nformation LGT du Maximisa Idem Une participation r duite Noordover tion du D autres priorit s Grande ratio co t Une palette limit e Synthe efficacit et externali sation des con traintes LGT et LP Gestion de Une volont d aller de Une accentuation Charles proximit avant du clivage LGT LP Deulin et m lio Une forte mobilisation Des besoins ou Cond risme enseignante des attentes mal cibl s sur Une valorisation de Peu d changes avec les l Escaut l coute et du dialogue autres tablissements Davantage de synergie LGT et LP Attentisme Recentrage sur Un climat anxiog ne Georges et mise des axes prioritaires suscit par le Bustin en retrait Atmosph re beaucoup rapprochement avec Vieux plus respirable Deulin Cond Une reconduction routi ni re des m mes actions d une ann e sur l autre De nombreuses incertitudes Les tablissements nouvellement admis dans le Valenciennois Fontaine et Carpeaux et le Dunkerquois Automobile et Jeanty ont connu des trajectoires tr s diverses Transports Europe le tablissement Type de strat gie Logique sous jacente Fontaine Normalisation Analyse des besoins et rep rage des publics Carpeaux Imitation Cadrage AOG Automobile et Apprentissage Int riorisation Transports des r gles du jeu Europe Opportunisme Optimisation de la ges
214. ngendr es par le tutorat pro duisent l effet escompt Toutefois certains l ments peuvent nous permettre de nuancer cette impossibilit d valuation et mettent en avant l int r t d un tel outil qu il est n cessaire bien videmment de s approprier sur diff rents plans 28 Certains tuteurs parlent d une situation bancale voire d un manque leur fonction de conseil o la prise en compte ou non de leur propos ne permet un r ajus tement de celui ci 124 Thierry Gaillat A L espace tutorat un espace ressources Ainsi au vu des consultations de plus en plus importantes de l espace tutorat il appara t que les r ponses formul es constituent une v ritable ressource pour les enseignants qui y ont acc s Si elles ne sont peut tre pas satisfaisantes pour le questionneur elles semblent l tre alors pour d autres utilisateurs confront s aux m mes interrogations Nous sommes 1a dans l esprit de mutualisation d fini dans le cadre de fonctionnement du tutorat TFL tel que nous l avons bri vement pr sent au d but de ce propos B Le tutorat distance un outil compl mentaire Outil nouveau outil utilis m me modestement le tutorat distance of fre en terme de potentiel un compl ment aux diff rentes formes d accompagnement et d change des actions traditionnelles de formation qu elles soient initiales ou continues Il constitue un
215. nitiale l accompagnement pendant la p riode d adaptation l implication dans la r flexion recherche didactique la formation des jeunes coll gues en fin de carri re Conclusions et perspectives Prendre en compte l volution des besoins de formation et la diversification des pratiques est une exigence Rechercher un quilibre entre les tensions cr es par la multiplicit des demandes et la concision de la r ponse Ing nierie de formation accorder la forme et le fond Promouvoir le travail en r seau LES ATELIERS Le 28 f vrier se sont d roul s deux ateliers sur les quatre pr vus qui se sont interrog s respectivement sur les th mes de r flexion suivants La violence v cue par les coll giens et les lyc ens peut se retourner contre les personnes elles m mes suicides d adolescents maltraitances diverses S agit il l d un ph nom ne croissant Quelles sont les conduites tenir en termes de signalement ou d accompagnement Jacques Brandibas psycho logue clinicien Penser l autorit dans la relation p dagogique Quelles comp tences construire chez l enseignant Christophe Marsollier ma tre de conf rences directeur adjoint de l IUFM de Poitiers Ils ont t suivis d une table ronde qui a trait des relations conflictuelles dans les coll ges et de la mani re dont certains coll ges ont tent de les r soudre Y ont particip M Hoarau CPE Arnaud
216. nses des stagiaires dans des situations de formation nous laissent penser que ce sys t me si imparfait qu il soit contribue peu ou prou une distanciation par rapport aux propositions existantes aussi bien provenant de leur coll gues que de livres ou d autres sites et que ceci est li e l organisation de notre dispositif qui demande des r troactions individuelles et collectives Quels contenus mutualiser Pourquoi et ou pour qui et ou par qui Le dispositif et donc les productions et la publication est plus ou moins contr l par le formateur Son choix s inscrit la fois dans le respect du travail fourni dans la volont d inscrire cette formation dans la dur e le m me dispositif est mis en place pour les trois stages les productions de fin d ann e sont plus pertinentes qu en d but d ann e mais aussi dans la dis tance qu il doit avoir par rapport ses propres certitudes Cela implique que nous devons par exemple autoriser la publication d entr es diff rentes dans l activit m me si pour certaines nous croyons savoir qu elles posent des probl mes Il n est qu voir les diff rences de traitement des contenus d enseignement dans l histoire de notre discipline pour s obliger un peu de tol rance Conclusion Le dispositif propos semble donner satisfaction aussi bien aux stagiaires qu aux professeurs Il allie formation en pr sentiel et formation distance et p
217. nt 4 une meilleure instruction R f rences bibliographiques CHARBONNIER Jean Louis 1997 Les apprentissages documentaires et la didactisation des sciences de l information Spirale janvier n 17 COULON Alain 1999 Un instrument d affiliation l enseignement de la m thodologie documentaire dans les premiers cycles universitaires BBF t 44 n 1 FADBEN 1997 Comp tences en information documentation r f ren tiel Mediadoc MoRIZIO Claude 2002 La Recherche d information Paris Nathan L acc s l information avec un logiciel documentaire 87 STOLL Mathieu BLIN Fr d ric 2005 La formation des usagers dans l enseignement sup rieur tat des lieux et perspectives BBF tome 50 n 6 Recherche d information Medialog 1999 n 35 ROUET Jean Fran ois TRICOT Andr 1998 Hypertextes et hyperm dias Paris Herm s SERRES Alexandre 2005 Evaluation de l information sur Internet le d fi de la formation BBF tome 50 n 6 TRICOT Andr 2004 La prise de conscience du besoin d information une comp tence documentaire fant me en ligne disponible sur http perso wanadoo fr andre tricot Tricot_BesoinInformation pdf Sitographie Cerise Conseils aux tudiants pour une recherche d information sp cialis e efficace Disponible sur http www ccr jussieu fr urfist Erudist votre r f rentiel de comp tences documentaires en l
218. ntes populaires y trouveront leur compte Et ils pourront encore aller plus loin car ce livre fournit non seule ment les traditionnels index glossaire et bibliographie mais aussi des listes de revues et de sources sonores et m me une webliographie La r flexion sur un art traditionnel n exclut pas l usage des moyens modernes Philippe Guillot IUFM de la R union LES FORMATEURS DE L IU F M PUBLIENT Philippe GUILLOT Livre Parution chez Hatier International en janvier 2006 d un manuel d histoire g ographie destin aux l ves du primaire et r alis par une quipe de cinq auteurs dont trois enseignants de l IUFM Jean Marie Desport Martine Tavan Martine Vaugien Cheung Ho Ping associ s pour l occasion Jean Pierre Coevoet un ancien de notre tablissement et un professeur des coles sp cialis dans l option D Ren Paul Cheung Hoi Ping Son titre Histoire g ographie la R union cycle 3 128 pages ri chement illustr es prix 12 Comme son nom le laisse entendre l ouvrage s articule en deux parties une partie historique tout d abord articul e autour de cinq th mes notre le au temps de la pr histoire et de l Antiquit au Moyen ge aux temps modernes au XIX si cle au XX si cle une deuxi me partie g ographique articul e en six th mes je d couvre l oc an Indien la R union un espace europ en le territoire r unionnais l
219. ois LP Louis Armand Jeumont LP Curie Aulnoye Aymeries LP Courtoy Hautmont Cit Pierre Forest Maubeuge Suivi accueil Bonne concertation 13 actions communes Roubaix LP Loucheur Roubaix LP Turgot Roubaix LP Savary Wattrelos Reprise de la logique d essaimage 2 actions communes Valenciennes LP Fontaine Anzin Aide individualis e LP Carpeaux Crespin LGT et LP Deulin Cond sur l Escaut LGT et LP Bustin Vieux Cond Bon couplage entre Cond et Vieux Cond depuis 1999 Extension difficile pour les nouveaux EPLE 2 actions communes Le recours au partenariat pour sa part demeure tr s in gal les lyc es ayant une longue exp rience d ouverture sur leur environnement tant les plus demandeurs cf les LP Turgot Charles Deulin Flora Tristan ou Cour toy R seau i du et date Etablissement budget Quelques exemples de consacr cr ation aux partenariats Auchel objectif 3 Depuis LP Flora Tristan Parc d Olhain 1999 Lillers 38 associations protection civile Kroma films LP Degrugillier 28 Troupe th trale crivain Auchel orthophoniste LP Mend s France 18 Intervenants ext rieurs en Bruay la Buissi re sant coupole d Helfaut Bully les Mines objectif 3 Depuis LP L o Lagrange Mairie CRAP 2003 Bully les Mines 20 commissariat SNCF LP La Peupleraie Macadam th tre MAIF Sallaumi
220. ologies dans mes activit s d enseignement Si je les utilise en permanence cela ne signifie pas que ce soit avec pertinence C est sur l emploi de ces NTE que je voudrais r fl chir sur leurs limites mais aussi sur leur n cessaire accompagnement Je verrai pour finir en quoi elles ont modifi semble t il la relation avec les tudiants Je reprendrai mon compte certaines affirmations de Monique Linard qui nous avertit Les TIC sont prendre pour ce qu elles sont des instruments techniques de traitement d information Elles modifient nos conditions de production et d acc s aux objets de la connaissance elles ne la cr ent pas 1 Atelier de connaissance r le du formateur Monique Linard Paris X http www canalu fr canalu affiche_programme php programme_id 765396 Autoformation au moyen des TIC 101 Autrement dit les TIC peuvent accompagner cette activit elles ne peuvent pas s y substituer Quels tudiants Je m adresse pour l essentiel des tudiants PLCI pr parant le CAPES d espagnol Ceux ci ont g n ralement une ma trise ou ont au moins suivi les cours de ma trise mais n ont pas forc ment r dig leur m moire Cela a une incidence autre qu acad mique ils ne maitrisent pas toujours l outil infor matique Je leur demande toujours en d but d ann e de me fournir leur adresse lectronique et certains ne l ont pas ou ne la connaissent pas preuve
221. ombard dont nous nous sommes faits l cho dans notre num ro pr c dent L cole et les sciences et paru en juillet 2005 il publie coup sur coup un livre sur La La cit l occasion du centenaire de la loi de 1905 sous titre Actualit et histoire d une id e aux ditions modulaires euro p ennes un diteur belge puis en novembre une r dition de Doctrina pueril de Raymond Lulle qu il pr sente et traduit voir la note de lecture pr c dente et en d cembre cet ouvrage destin aux futurs professeurs des coles dans la collection dirig e par notre coll gue Francis Simonis Ce dernier porte un sous titre qui ressemble plus l auteur que le titre que pour des raisons commerciales qu on ne saurait sous estimer l diteur lui a pr f r Ce sous titre est beaucoup plus explicite indiquant tout d abord qu il s agit bien l d un lexique au sens propre du terme de lexis mot et non d un dictionnaire encore moins d une encyclop die Celui ci d finit n an moins un grand nombre de termes pr s de 500 choisis en raison des diffi cult s rencontr es par les candidats aux preuves d admission la premi re Comptes rendus 227 surtout du concours de recrutement de professeur des coles telles que l au teur a pu les observer au cours de sa longue carri re d enseignant en cole normale puis en IUFM Trois domaines sont privil gi s le vocabulaire administratif les th ories g n rales de
222. omme l estime de soi de l l ve son rapport au savoir ou sa capacit vivre en soci t communiquer et d fendre ses id es On oublie trop souvent qu enseignants et l ves sont immerg s au quoti dien dans le relationnel dans ses aspects verbaux et non verbaux Or cette composante de la pratique p dagogique qui se caract rise par une grande libert d action constitue l outil avec lequel un enseignant met en sc ne ses choix didactiques et avec lequel il compose son action et donne du sens aux situations d apprentissage En outre la relation est le vecteur par lequel l adulte transmet les valeurs qui l animent C est aussi l espace de cr ation dans lequel il imprime son style personnel et au sein duquel il fagonne un climat de r flexion et d apprentissage C est une composante qui subit une grande variabilit des pratiques Marc Bru 1997 parmi les enseignants Notre m moire d l ve tous est impr gn e des attitudes les plus nobles comme des paroles les plus d plac es de certains de nos professeurs Je formule le v u que ces trois journ es d tude et notamment celle ci puissent nourrir notre conscience des difficult s que vivent les enseignants et nous am nent mieux prendre en consid ration dans les prochains plans de formation ces nouveaux besoins de professionnalit que nous allons tenter de mettre jour durant cette rencontre 20 Christophe Marsollier J essaier
223. on qu il se font de leur propre statut d utilisateur ou de tuteur et de celle qu ils ont de P autre 5 De 20 personnes initialement le groupe est actuellement compos de 43 tuteurs 6 Un groupe de 9 tuteurs issus des diff rents cycles de l enseignement primaire auxquels se joignent des enseignants sp cialis s quand les questions peuvent concer ner la partie AIS assure cette permanence 7 Les citations sont celles que l on trouve sur la page d accueil du tutorat 8 Nous soulignerons la suite de De Li vre Depover Quintin et Decamps 2003 que la plupart du temps les repr sentations a priori et a posteriori qu ont les ap 108 Thierry Gaillat les places sont par cons quent clairement tablies il y a ceux qui ont droit de poser des questions et ceux qui y r pondent pr sent s aux premiers comme exp riment s et reconnus dans le domaine de l apprentissage de la lecture les r ponses sont donn es en diff r pas de n gociations possibles entre la question et la r ponse donn e l change est r alis travers le cadre formel et contraignant de l crit dans un temps imparti les r ponses sont donn es par des pairs qui connaissent le terrain profes sionnel des utilisateurs Nous sommes ici dans le cadre d une communication asynchrone voir comme une adaptation diff r e autrui Ce type de communication et les situations d interactions fonct
224. ont autant d occasions de d courager les questionneurs potentiels Ainsi pour une partie d entre eux de moins en moins le blocage se situe au niveau du rapport l ordinateur qui ne fait pas partie de leur univers personnel La n cessaire utilisation d un tel outil suffit stopper toute vell it de poursuivre plus avant ce parcours vers l aide en ligne D autres coll gues viennent sur l espace tutorat suite la premi re d marche de questionnement personnel avec la ferme intention de traduire concr tement cette r flexion par une question C est au moment de la mise en criture qu ils renoncent Cela r sulte g n ralement de la difficult for maliser ses interrogations dans un tel cadre mais peut aussi tre la traduction d une difficult de perception du tuteur que l on ne conna t pas l autre bout de la cha ne d changes Pour ceux qui sautent le pas la r daction de la question est essentielle dans le sens o la formulation du message est le premier indice de mise en relation des interactants Elle va enclencher ou non un processus d change tutoral qui en fonction de ce qui sera per u aura une chance de 9 Nous n oublions pas que certains coll gues n utilisent pas le tutorat TFL du fait d un rapport d licat avec l outil informatique 10 C est la r ponse la plus donn e par les utilisateurs la question Qu est ce qui fait que
225. ormation avec un logiciel documentaire 83 Capture le descripteur voulu dans l quation de recherche B Th saurus Th saurus ITermes g n riques communaut scolaire communaut urbaine commune Commune de Paris 1871 communication communication animale communication de l informatio ermes sp cifiques classe conseil d l ves d l gu l ve l ve quipe ducative quipe p dagogique tudiant tudiant tranger communication en mercatique communication externe communication globale Voir Termes associ s tablissement d enseignement relation ma tre l ve relation parent enseignant Employ pour milieu scolaire Hi rarchie Cartouche Effacer Capturer F Liste permut e x Th matique communaut scolaire La liste des documents correspondants la demande n cessite ensuite d tre analys e par l utilisateur qui s lectionnera les documents pertinents Le logiciel BCDI outil de traitement des donn es et de recherche n est pas un vase clos mais il s enrichit d apports ext rieurs et s ouvre au partage des ressources via Internet Le contenu de la base d un centre de documentation peut tre consult par tous distance sur l intranet d un tablissement ou en ligne comme c est le cas des catalogues des CRDP ou de certaines m diath ques d IUFM Avec l change de notices le travai
226. ormation en ligne est elle directement assimilable par le lecture Se connecter un site de donn es rel ve d une volont d auto formation Est ce possible sans la ma trise pr alable de comp tences sp cifiques et lesquelles Lecture Ma trise des TIC Posture de l enseignant vis vis de l apprenant Capacit se remettre en question atelier anim par Raymond Octor directeur adjoint de l IUFM de la R union charg des enseignements du premier degr Aide en ligne ou tutorat Il s agissait de pr senter les outils en ligne mis en place par le d partement de math matiques pour ses tudiants et stagiaires courrier lectronique forum site Web et de s interroger sur la nouvelle dimension de la formation engen dr e par ces outils parall lement aux activit s classiques en pr sentiel ainsi que sur les nouveaux rapports qui en r sultent entre les stagiaires eux m mes entre stagiaires et formateurs entre formateurs Les participants taient en suite invit s un d bat partir de leurs exp riences dans d autres disciplines atelier anim par Dominique Tourn s ma tre de conf rences IUFM de la R union Sept autres ateliers ont eu lieu ce jour l On en trouvera dans les pages sui vantes la pr sentation par leurs animateurs 1 TEL est une plate forme de t l formation la lecture Mutualisation tutor e en EPS Jean Paul et Martine G rard Pour les enseignants la concep
227. ose d embl e la question de savoir Qu est ce qu un professionnel de la relation p dagogique Si je vous donnais le temps de r pondre cette question on se rendrait compte a travers vos r ponses que cette notion est tr s relative On se ren drait compte aussi qu il y a de nombreuses formes de professionnalit Peut Quelles professionnalit s pour les enseignants 33 tre y aurait il d ailleurs autant de r ponses que de pr sents D aucuns me renverraient au fameux r f rentiel de comp tences d autres un degr de comp tence de ma trise de savoir tre des savoir faire prouv s ou une exp rience analys e M me s il n y a pas de norme affich e de la professionnalit reconnais sons que nous savons dire en tant que formateurs pourquoi dans une classe un homme ou une femme se comporte en professionnel sur le plan de sa relation aux l ves En 2002 j ai men une tude des repr sentations de quinze ma tres formateurs sur les crit res d une relation p dagogique efficace Un certain nombre d id aux et d invariants se d gagent de leurs concep tions parmi lesquels on retrouve les comportements d crits par l am ricain Ryans en 1960 sur les comportements dits efficaces Ces donn es descripti ves demeurent d une totale actualit Elles recoupent les repr sentations de ma tres formateurs interrog s Comportement efficace Comportement inefficace Vif entho
228. oth ses le poids qu exercent ces difficult s concr tes et r p t es au quotidien un besoin que ces difficult s soient reconnues par l institution sous une forme ou une autre Un sentiment d impuissance affecterait pr s de la moiti des enseignants Quelles professionnalit s pour les enseignants 25 La mise en perspective de ces quatre raisons met clairement en relief un ph nom ne relativement nouveau il s agit de la tension que vit une bonne part des enseignants entre d un c t les contraintes propres aux conditions p dagogiques de l autre les objectifs les attentes et les espoirs qu assignent l cole la soci t l institution et les parents Cette tension cr e un sentiment d incompr hension doubl d un fort be soin de reconnaissance sociale Un acteur sous tension Contraintes p dagogiques comportements h t rog n it effectifs Culpabilit inf riorit Renonce s accommode Doute perd la foi D muni seul Sentiments d tre incompris et d impuissance Besoin de reconnaissance Stress prouv r actif Fatigu gt burn out Attentes croissantes de l institution de la soci t et des parents Les enseignants ont aussi t interrog s sur la nature des difficult s con cr tes qu ils jugent insuffisamment prises en compte Quelles sont les principales raisons qui rendent les conditions concr tes de travail di
229. otre dispositif s inscrit ainsi dans une formation qui alterne cours magistraux expos des Stagiaires travail individuel et travail collectif L ensemble de la formation 74 Jean Paul et Martine G rard ne repose pas que sur cette seule conception socioconstructiviste mais celle ci nous semble tr s importante Elle permet du travail en groupe tutor ta blit des relations diff rentes entre les stagiaires entre eux et entre les stagiai res et l enseignant Autonomie accrue Cette autonomie accrue est obtenue entre autres gr ce l utilisation du logiciel qui autorise l espace r serv et le choix des partages Travail en projet Nous savons que la p dagogie du projet est une forme de p dagogie dans laquelle l l ve est associ de mani re contractuelle a l laboration de ses savoirs Le moyen d action de cette p dagogie est fond sur la motivation des l ves suscit e par la volont d aboutir une r alisation concr te et le fait de devoir r soudre un probl me Elle est fond e sur la culture du travail en quipe la valorisation du travail effectu des relations diff rentes entre le savoir et les apprenants Dans notre cas cette r alisation est dans un premier temps l unit d apprentissage et dans un deuxi me temps la mise en ligne sur Internet des unit s que l on souhaite partager Gain de temps Le temps qu un enseignant consacre aux pr parations des le ons est proportion
230. ou plus sont disponibles pour tous La qualit des documents est meilleure qu avec des photocopies ils sont en couleur Les documents sont faciles r cup rer et modifier les images ins r es peuvent tre redimensionn es mises en page de fa on diff rente directement sur l ordinateur Ainsi des PEI ont utilis des images redimensionn es du cours pour une le on de sciences pendant leur stage d observation L ensemble des cours des sujets d entra nement et des travaux mutualis s est disponible tout moment partir d une connexion Internet III Les limites de la mutualisation sur les plates formes num riques Au niveau des tudiants et des stagiaires la premi re limite me semble tre comme sur Internet la gestion de la quantit de donn es s il est int ressant d avoir une diversit de points de vue il est aussi n cessaire pour un jeune enseignant d tre capable d effectuer des choix et de garder une part d autonomie et d investissement personnel dans ses pr parations ou pour un 98 Christiane Esp ret candidat au concours dans la composition des preuves En effet une d rive de la mutualisation serait d aboutir 4 une paresseuse reproduction Une deuxi me limite est la dur e de l acc s la plate forme num rique qui est limit e l ann e de formation en IUFM Les travaux mutualis s doi vent tre t l charg s sur l ordinateur pour tre conserv s l
231. ouver le document s rieux et fiable dans une mul 10 titude d autres mis en ligne par des amateurs en mal de connaissances et de reconnaissance Alors que les coles se referment sur elles m mes dans un souci s curi taire les nouvelles conditions de l enseignement imposent aux enseignants de s ouvrir toujours plus sur le monde t che difficile mais t che citoyenne par excellence Aucune discipline ne permet en effet de comprendre l intol rance le racisme l exclusion la pauvret pas plus qu elle ne met en avant la n cessit de respecter les r gles sociales Nous allons donc d battre de ces nouvelles conditions de l enseignement th me qui n est pas nouveau car nous avons tous souvenir d avoir entendu dans notre jeunesse que l cole ses ma tres et ses l ves n taient plus comme avant Dans l univers scolaire comme ailleurs le bon vieux temps n a jamais exist Il nous faut donc aborder le th me de ces journ es d tude avec con fiance prendre conscience qu il existe de nouvelles conditions d enseignement et les aborder sans a priori pass iste c est se donner les moyens de les ma triser Je vous souhaite de passer en nos murs trois journ es agr ables convi viales et riches d enseignement CONFERENCE INTRODUCTIVE Jean Luc CHABANNE IUFM de la R union e voudrais remercier toutes les personnes qui sont ici aujourd hui et qui manifestent par leur p
232. par rapport l effectif de rentr e Nombre 76 354 81 881 73 913 de demi journ es d absence Taux d absent isme 11 97 14 41 12 22 Taux de r ussite aux examens 67 67 67 94 69 32 Taux de pression a l entr e 1 25 1 10 1 14 Des statistiques plus r centes vont dans le m me sens diminution des exclusions des retenues et du nombre de conseils de dis cipline lesquels concernent majoritairement le r seau roubaisien progression bien qu irr guli re des taux de pression l entr e meilleure r ussite aux examens beaucoup restant cependant a faire sur le front de l absent isme des abandons 28 en moyenne en 2003 2004 ou des sorties pr matur es sans qualification Compte tenu de ces l ments l op ration LTC peut tre per ue comme une caisse de r sonance ou un processus multiplicateur qui met en liaison qui g n re des effets d entra nement et qui dans bien des cas institutionnalise ce qui existait pr c demment Ce qui l origine repo sait sur des engagements volontaires ou relevait du bricolage est alors largi et enrichi la plus value que l on en retire tant plus ou moins forte selon le type d engagement Avec le temps ajoute t on les finalit s sont mieux comprises et l efficacit commence tre au rendez vous condition que les espaces soient plus interactifs et que soient respect es les singularit s de cha
233. pas compte de la dynamique n cessairement inh rente aux m canismes du partenariat C est pourtant sous cet angle que je vous propose de r fl chir D finitions Les d finitions des deux termes partenaire et partenariat s impose donc Pour partenaire un premier sens nous est donn par le nom latin pars partition qui est la part que chacun s octroie On peut imaginer sans peine la dimension conflictuelle de la situation dont il est alors question Ce n est qu au 18 si cle qu un autre sens nous est donn Venu de l ancien fran ais 1 Congr s de la FNAREN F d ration des associations de r ducateurs de l Education nationale 1996 Auxerre 140 Olivier Lod ho parconier apparu sous le vocable anglais partner on parle alors de I associ dans les domaines du jeu de la danse etc La d finition du terme dans le Larousse de 2005 retient ce sens en y ajoutant d autres dimensions Personne avec qui l on est associ contre d autres dans un jeu Personne avec qui l on pratique certaines activit s danse sport etc Personne groupe auxquels on s associe pour la r alisation d un projet Le Larousse renvoie galement aux partenaires Etats les partenaires de l Europe et aux partenaires sociaux syndicats patronat Le partenariat est d finition du Larousse un syst me associant des partenaires Le partenariat se d finit souvent comme une relation con
234. pas d finitive qu elle se construit notamment gr ce aux confrontations d opinions Esprit universel comme bien d autres l poque il a tiss un r seau d changes avec nombre de savants qui nous semble tonnant et incroyablement efficace de nos jours Notons enfin la publication dans la revue ASP n 45 46 du GERAS de Bor deaux 2 d un article d Yvon Rolland La difficile mergence d une co h rence en didactique des langues par l clectisme th orique et la multi plicit de conflits d interpr tation et de deux contributions d Isabelle Poussier la revue en ligne du site Arts et culture du CRDP de la R u nion Picassiette Orlan s expose n 27 http www crdp reunion net picassiette dossiers 20pica orlan html Thierry Fontaine l homme est une le n 28 http www crdp reunion net picassiette pazmag tf html Mise en pages Philippe Guillot IUFM de la R union ISSN 1769 7107 EXPRESSIONS Revue semestrielle de l IUFM de la R union Au sommaire des pr c dents num ros 24 D cembre 2004 Dossier Analyse de pratiques J Lambert Co conseil co construction et par tage des savoirs J Lambert La place de la vid o formation dans les ateliers d analyse de pratiques L Le Roux Pratiques r seaux et territoires les profes seurs documentalistes aux confluences des mutations I Poussier Sp cificit des arts visuels travers l analyse de pr
235. passation d une consigne L attention et l coute Le sens de l activit S exprimer clairement Faire preuve de concision Le travail de groupe L implication des l ves Le maintien d un niveau sonore ac ceptable R pondre aux besoins des l ves Laisser les l ves se confronter aux obstacles Solliciter l implication de tous les l ves La r gulation L explication Le soutien individuel ou collectif Le rep rage des r ussites et des erreurs L adaptation aux diverses difficult s des l ves Le guidage l aide L encouragement Faire preuve d empathie de patience Analyser les difficult s des l ves Aider l auto valuation Produire des explications claires Diff rencier son intervention en fonction des besoins Accompagner l l ve le soutenir Produire des renforcements positifs La mise en commun La correction La rigueur et la lisibilit La pertinence des r ponses L implication des l ves Le respect de leur travail Maintenir I attention et l coute des l ves en difficult Susciter la participation des l ves leur questionnement Justifier les r ponses argumenter 36 Christophe Marsollier Le respect mutuel Canaliser les d bordements La situation Le respect Exercer une autorit quitable d indiscipline des r gles et sereine L ob issance Adopter
236. plut t la complexit des proc dures administratives ce qui a pu retarder le lancement de certaines actions freiner les ardeurs ou refroidir les enthousiasmes un turnover trop lev dans les quipes de pilotage d o un suivi quel quefois chaotique et une ligne directrice plus incertaine le poids des habitudes des torpeurs ou des conservatismes uvrer de concert en r seau ou en partenariat ne s improvise pas requiert du temps et n cessite des r glages augmentation de la charge de travail des coordonnateurs de plus en plus sur la corde raide et risquant de ne plus pouvoir assumer leurs taches d animation 180 Gilles Ferr ol des contraintes organisationnelles paralysantes loignement g ographi que cr neaux horaires peu attrayants indisponibilit r p t e d intervenants la pr sence d une fraction minoritaire d enseignants ou de personnel IATOS indiff rents ou d mobilis s dubitatifs ou r fractaires On insiste de plus sur importance d une forte culture d tablissement sur la n cessit d une mont e en puissance progressive et sur l inscription de l exp rimentation sur longue p riode Des l ments plus quantitatifs sont videmment souhaitables pour affiner l analyse D un point de vue m thodologique le traitement des indicateurs de r sultats ou d impact de ressources ou de r alisation se heurte plu sieurs questionnements Quel est le degr
237. possible utilisable en temps r el au sens o il n est pas n cessaire d attendre une proposition ins titutionnelle de formation pour pouvoir exposer ses difficult s c est dire li une pr occupation du moment C Le tutorat distance un outil de formation pour les tuteurs Le tutorat distance de TFL s inscrit en rupture avec les modes de formation classique Il constitue une modalit d accompagnement des enseignants au sein d un espace de dialogue singulier Cet espace nouveau pour les tu teurs formateurs les oblige travailler au del de l objet du tutorat l apprentissage de la lecture les modalit s discursives qui lui sont propres Ce positionnement en tuteur am ne les personnels concern s faire vo luer leur capacit d adaptation aux autres et aux contenus comp tences si importantes la fonction de formateur Nous sommes ici v ritablement dans le cadre de ce que l on nomme l effet tuteur Barnier 1996 qui d signe le b n fice personnel retir par les interactants qui apportent une aide Il y a en effet dans cette approche formelle crite qui est celle du tutorat TFL les coll gues le confirment tous un travail de formalisation qui au del de la r ponse donn e participe pleinement au d veloppement des comp tences attach s leur statut de tuteur formateur On peut ainsi observer sur les deux ann es tudi es une volution dans la r daction des t
238. ppement des r ponses Chaque question est bien s r diff rente et ne n cessite pas le m me d ve loppement De plus en fonction des pr cisions contenues dans la question ce d veloppement pourra tre plus ou moins d taill Enfin le d veloppement de la r ponse se fait en fonction des billes que le tuteur a 4 partager avec son coll gue demandeur Nulle intention donc dans cette rubrique d associer quantit avec qualit pertinence mais juste de rep rer qu un long d velop pement d montre a priori une prise en consid ration pouss e de la question pos e On peut ainsi noter que certaines r ponses sont tr s courtes et se tradui sent par un simple renvoi Ce sont principalement celles qui demandent une reformulation de la question ou qui indiquent qu elles ne sont pas en rapport avec TFL D autres tr s cibl es sont beaucoup plus d taill es sur la reconnaissance phonologique avec les enfants trisomiques Q 35 sur les pr ambules la mise en place de la lecture Q 36 sur l envie d apprendre en CLIS Q 47 sur la gestion du temps accorder aux primo arrivants Q 50 sur la correction des productions crites Q 56 3 Le renvoi d autres r ponses Plusieurs questions parce que proches de pr c dentes am nent le tuteur orienter le questionneur vers des r ponses d j donn es soit sans autre forme de d veloppement soit en compl ment de sa propre r
239. prises dans le document Projet d actions LTC 2003 Rectorat P le communication et d velopp es sur le site acad mique http www ac lille fr les r seaux mettant en place les mesures qui leur semblent les mieux adapt es aux besoins des l ves et aux situations locales Fonction accueil accompagnement Objectifs accueillir int grer et motiver par la d couverte des lieux des services des personnels et du cadre de vie de l tablissement la prise en consid ration de l environnement des exigences des m tiers et de l offre de formation l laboration du projet personnel et professionnel Fonction d veloppement Objectifs socialisation affirmation et connaissance de soi par ducation la sant ou la citoyennet des pratiques sportives ou culturelles th tre atelier d criture 11 Dix l origine comprenant le sport la culture la citoyennet la reconnaissance des acquis et la validation 164 Gilles Ferr ol Fonction positionnement et valuation Objectifs situer l apprenant en devenir et effectuer un bilan de ses ac quis par des tests disciplinaires ou d habilet gestuelle technique un rep rage des potentialit s en dehors du cadre scolaire ou au quoti dien la contractualisation la validation de savoirs ou de savoir faire Fonction parcours et pratiques Objectifs optimiser
240. que notre gouvernement pr pare actuellement pour ce qui concerne un plan de pr vention de la d linquance qui pr ne une d tection tr s pr coce des troubles comporte 14 Jean Luc Chabanne mentaux chez l enfant cens s annoncer un parcours vers la d linquance expertise de l INSERM Les professionnels sont invit s rep rer les facteurs de risque pr nataux et p rinataux g n tiques environnementaux et li s au temp rament et la personnalit Pour exemple sont voqu s propos de jeunes enfants des traits de caract re tels que la froideur affective la tendance la manipulation le cynisme Le rapport insiste sur le d pistage 36 mois des signes sui vants indocilit h t roagressivit faible contr le motionnel impulsivit indice de moralit bas etc Ces conditions peuvent tre l origine d un conflit ventuel dans le choix entre une p dagogie du signalement on pourrait dire une p dagogie de la d lation et une p dagogie du d veloppement 2 Une implication p dagogique En ces temps qui visent l efficacit pratique et rapide il faut rappeler une vidence il est difficile d apprendre v ritablement c est dire d incorporer le savoir de devenir un peu de ce que l on a appris Ma position personnelle est de croire que les difficult s des l ves sont naturelles et inh rentes toute d marche d apprentissage Mais c est une position personnelle
241. r pondu la question suivante Le r sultat de la mutualisation entre pairs est il sup rieur la somme des parties D s que l on pose le probl me de la mutualisation entre pairs cette question appara t in vitablement On sent intuitivement que la r ponse est positive L volution de l humanit ou comme on l a vu plus haut celle des sciences peuvent tre consid r es comme des formes de mutualisations entre pairs Une autre r ponse plus rigoureuse et toujours positive est apport e par Robert Lewis dans Apprendre conjointement Hyperm dias et apprentissage 1998 Lewis s appuie sur le concept de zone proximale de d veloppement ZPD d fini par Vygotsky une r gion de connaissances moins bien ta blies et qui ne permettent l ex cution de t ches qu condition d tre assis t es Lewis 1998 Il part du principe que tous les individus n ont pas la m me ZPD et le m me noyau de connaissances bien tablies Ainsi le noyau de l un peut couvrir la ZPD de l autre et permettre l autre de pro 1 http tcao reunion iufm fr 8080 pub 130 Jean Simon gresser en procurant un chafaudage dans des domaines o leurs con naissances ne sont pas encore disponibles pour un travail autonome individus groupes oire kom tedye tane Feb zone of proximal development Figure 1 Lewis 1998 p 6 Approches th oriques Pour d crire ce qui s est fait l IUFM nous
242. r ponse construite la fois sur le fond de la question mais aussi sur sa forme r v latrice ou non de l aisance de l utilisateur se positionner dans sa classe est significative d un mod le que se fait le tuteur de ce type d changes C est le cadre de communication 27 Le mod le de l interlocuteur en situation rel ve en effet d une co construction des connaissances qui sont produites au sein de l change selon des inf rences sur les nonc s et cette situation Amalberti Carbonell amp Falzon 1984 Construction des interactions langagi res dans un tutorat a distance 121 propre a ce fonctionnement tutoral qui oblige le tuteur formateur a transposer son savoir faire en l appliquant ce mode de communication V En guise de synth se suggestions pour une meilleure interaction Nous avons essay dans ce rapide expos d identifier les usages et strat gies mis en place par les diff rents acteurs du tutorat TFL pour d velopper au mieux les interactions langagi res A la lecture des questions r ponses for mul es dans le cadre de cet espace apparaissent ainsi tr s nettement les diffi cult s pos es aux partenaires de l change Celles ci multiples se cristalli sent et transparaissent essentiellement au niveau de la r daction des nonc s A la suite de Philippe Carr 2001 nous voyons donc la n cessit d accompagner les utilisateurs du tutorat distance qu elle que soit leur pl
243. r sence leur int r t pour les journ es d tude que nous organisons dans le cadre de cet IUFM Ces journ es d tude s inscrivent bien s r dans une histoire et sont n es de rencontres de discussions d int r ts partag s ou non en tout cas d bat tus elles sont n es notamment de toute cette mouvance qui caract rise actuellement la vie des IUFM mais au del qui touche tous les enseigne ments dans leurs cadres leurs objets leurs acteurs leurs finalit s leurs sens Cette mouvance nous l avons rencontr e tr s directement au travers des rencontres que nous avons faites dans le cadre d une recherche qui remonte quelques ann es d j sur la violence scolaire Pourquoi nous int ressions nous a la violence scolaire Parce qu il nous semblait qu elle tait parl e par nombre de partenaires de l cole m dias politiques rumeurs de la rue etc mais que les enseignants ne s exprimaient pas vraiment Nous avions donc voulu au del des rumeurs mettre des mots entendre des avis re cueillir des t moignages sur l v nement violence scolaire Il en a t exactement de m me pour le th me de nos journ es d tude propos des nouvelles conditions de l enseignement Quelle est la part de la rumeur dans la pr tendue nouveaut de ces conditions Quelle est la part d opinion et quelles en sont les repr sentations principales C est un change que
244. r de fa on continue les l ves puis 56 Parmi les nouvelles conditions d enseignement les TIC les tudiants tout au long de leur scolarit Ces brevets et certificats attestent que leur titulaire a acquis un ensemble de comp tences en TIC le B2i brevet informatique et Internet se d cline en trois niveaux cole coll ge lyc e le C2i certificat informatique et Internet que les tudiants peuvent passer l universit au 3 mars 2006 plus de 800 tudiants avaient pass la premi re partie du C2i l Universit de la R union L objectif de ces certificats est d essayer d viter la fracture num rique qui recouvre bien souvent la fracture sociale et d apprendre aux enfants vivre dans une soci t num rique Le Minist re a aussi mis en place le C2i2e certificat informatique et Internet niveau 2 enseignement d livr par les IUFM Ce dernier certificat est orient vers l enseignement et s il comporte des items relatifs aux TIC toute une partie est consacr e aux TICE et la capacit qu a le stagiaire utiliser les TIC de mani re pertinente dans son enseignement En 2004 2005 une cinquantaine de stagiaires sont sortis de l IUFM de la R union avec une attestation C212e En 2005 2006 ce sont tous les stagiaires PE2 qui sont concern s par ce certificat Utiliser les TIC pour former les enfants Si l on veut utiliser les TIC pour former les enfants il faut que celles ci en gen
245. r le tutorat pour des compl ments des pr cisions quant la r ponse donn e essayant ainsi d instaurer une sorte d interactivit dans le tutorat distance Ne pas pr senter des notions th oriques sans explications claires surtout quand on peut les illustrer par des exemples concrets VI Pour ne pas conclure M me si l objet de notre propos n tait pas d valuer les apports du tutorat TFL il serait bien s r int ressant de savoir si les propositions formul es par les tuteurs ont satisfait leurs interlocuteurs et si ceux ci ont r ajust leur pra tique p dagogique Quel int r t en effet de s int resser aux interactions langagi res si on ne peut en voir les effets r els aupr s des utilisateurs Il semblerait en cons quence l gitime de r pondre la question suivante Les interactions engag es au sein du tutorat distance ont elles port leurs fruits Le cadre anonyme d finissant le fonctionnement du tutorat TFL ne per met malheureusement pas de savoir comment telle r ponse a t int gr e par le questionneur Il n est ainsi pas possible de v rifier si les effets de guidage r els sont conformes aux effets de guidage esp r s C est d ailleurs nous disent les tuteurs un l ment de frustration pour eux qui ajoute la difficult de r pondre Cette valuation tant par cons quent impossible d un point de vue for mel il est difficile de savoir si les interactions e
246. r les titulai res du produit de la mutualisation demeurait et demeure importante Aujourd hui les moyens techniques ayant volu la mutualisation se fait par tapes en int grant un outil qui doit permettre aux enseignants de mieux appr hender cette co construction Nous pensons que cette volution est favorable pour que les changes continuent apr s la formation par les habi tudes de travail prises par la convivialit qui peut se construire mais aussi par la possibilit de constituer des groupes de travail par affinit et en offrant un cadre de rencontre L outil est repr sent par le logiciel de travail collaboratif Le travail collaboratif peut se d finir comme un travail fait plusieurs un projet que l on r alise en g n ral distance assist par ordinateur Un logiciel de travail collaboratif est donc un logiciel qui permet une quipe de travailler ensem ble dans des bureaux voisins ou des milliers de kilom tres les uns des autres N au d but des ann es 1980 dans les secteurs a ronautique Boeing puis automobile le travail collaboratif ou groupware a commenc s ten dre aux petites entreprises dans les ann es 1990 notamment chez les diteurs informatiques Courbon et Tajan 1999 Son appropriation par le monde de l enseignement est progressive mais fait partie des volont s du minist re de l ducation nationale En effet on peut constater une demande institutionnelle forte dans l
247. re esclave de ses motions et ne pas s garer dans le transfert Quelles professionnalit s pour les enseignants 39 Les plans de formation en IUFM sont encore pauvres dans le domaine de la formation clinique Ces rep res dessinent n anmoins des pistes pour r pondre la question qui nous int resse comment dans le contexte actuel amener enseignant stagiaire ou non construire sa professionnalit C est face aux r sistances face aux obstacles que rencontre l enseignant dans son action qu il se r v le vraiment professionnel dans son pouvoir p dagogique C est pourquoi une v ritable formation relationnelle ne peut pas faire l conomie d un travail sur le tryptique des enjeux de la relation p da gogique Le rapport au savoir notamment ce qui est source de r sistance Il s agit alors de travailler en formation le rapport de l enseignant l erreur commise par l l ve le rapport l chec sans omettre le rapport la r ussite Le rapport l l ve en tant que rapport l autre Il s agit ici de s attar der sur ce qui est source de difficult le rapport l autre la diff rence Le rapport la loi la r gle l interdit l autorit notamment le rap port aux incivilit s la violence des l ves qui cr e tant de d rives dans les relations p dagogiques Ces rapports l l ve les construit dans et par la relation p dagogique en
248. re partenaires sont sym triques que la parole des uns vaut la parole des autres que l information et la communication circulent dans les m mes conditions d un partenaire un autre 146 Jean Luc Chabanne L expertise c est la diff rence n cessaire et reconnue dans la sp cificit du travail des partenaires chaque pair est un expert aucun pair ne fait le travail d un autre aucun travail de pair ne peut remplacer celui d un autre pair Sans doute personne n est indispensable mais certainement tous sont compl mentaires Les r les et les fonctions sont alors clairement d finis La reconnaissance de ces deux r gles parit et expertise permet d vacuer un tr s grand handicap que nous trouvons et retrouvons dans nom bre de situations dites de travail partenarial celui qui est imputable au souci que montrent les uns et les autres d tre reconnus dans leur personne souci qui peut devenir premier bien avant m me celui de mener bien le projet qui r unit les partenaires Prenons le cas d une situation qui r unit des partenaires ne reconnais sant pas vraiment le crit re de parit des enseignants re oivent les pa rents en pr sence du chef d tablissement d un repr sentant de la loi et d un m decin pour parler par exemple de la violence scolaire dans une institution Imaginons que le chef d tablissement ou le repr sentant des parents d l ves se sente investi
249. responsable Pour les IPEMF interrog s le professionnel est capable de cr er par son engagement et sa s r nit avec les l ves un climat une qualit de communi cation qui permettent l l ve d tablir un rapport de curiosit et d int r t au savoir un rapport de respect et de consid ration l autre un rapport d ouverture et d adh sion la loi L enseignant professionnel consulte dialogue travaille en quipe et s appuie sur ses partenaires notamment les parents I met en uvre pour cela des strat gies un style relationnel et une psychologie propre qui int grent le pouvoir de l l ve C est un maitre qui fait confiance qui ne renonce pas On retrouve beau coup dans les propos recueillis l id e que c est un adulte qui g re les amor ces de stress afin d agir sur sa disponibilit int rieure L implication et la g n rosit dans l action sont des caract ristiques r currentes dans les propos recueillis Dans ce tableau id al et normatif on observe parmi les comp tences du professionnel celles qui rel vent de ce que Mireille CIFALI univ de Ge n ve appelle l attitude clinique et qui renvoient la capacit de prendre de la hauteur par rapport au sujet de rester dans une s r nit et une bien veillance de ne pas basculer dans la r activit face aux contraintes et aux obstacles rencontr s en classe Pour y parvenir l enseignant doit apprendre a ne plus t
250. risation de celle ci r affirme fortement le principe du travail en partenariat Est ce le constat d une difficult mettre en uvre la premi re loi qui justifie la venue de la deuxi me Certainement pas les deux n tant li es que par le volet de la scolarisation Cependant la question de l articulation des partenariats reste centrale L articulation se d finit dan le Larousse 2005 comme une liaison une jonction de deux pi ces anatomiques dures ou l assemblage de deux pi ces m caniques ayant un d placement angulaire relatif Il est ais en observant la communication parfois incertaine entre person nels des r seaux quipes de circonscriptions et coll gues des classes d envisager un usage sarcastique de ces d finitions pour caricaturer les rela tions professionnelles des uns et des autres Il para t donc indispensable de s interroger sur les enjeux du travail parte narial et d envisager la construction d un cadre permettant celui ci Quelques questions peuvent guider cette r flexion Quelles sont les enjeux du travail en partenariat Identitaire et ou de pouvoir Dans le partenariat entre personnels de l cole et personnels d autres institutions se pose le probl me de la coordination et de la coh rence du projet pour l enfant ou l adolescent alors m me que les logiques institu tionnelles sont diff rentes Quelles strat gies identitaires se jouent et se d veloppent dans
251. rofessionnels de l information les documents trouv s sur la Toile ne r pondent pas forc ment ces crit res et exigent une grande vigilance de la part de l usager 2 3 Quelles formations envisager pour les usagers des IUFM Une enqu te men e en 2003 par un coll gue de l IUFM de Cr teil et pr sen t e aux Assises pour l ducation l information du 11 mars 2003 montre que la formation est disparate d un IUFM l autre dans l ensemble moins de 30 des tudiants et stagiaires re oivent une formation l information Et pourtant il faut rappeler que les tudiants et surtout les stagiaires seront appel s conduire des recherches avec leurs l ves et qu ils seront des utili sateurs des CDI dans les tablissements scolaires Nous avons dit plus haut que nombre de situations p dagogiques impliquent des situations de recher che d information Il para t donc n cessaire de mettre en place une v ritable formation l information pour les futurs enseignants cette formation pourrait se d cliner comme suit 86 Jacqueline Dussolin et Catherine Panot pr sentation du lieu et des r gles de fonctionnement pr sentation des collections pr sentation des types de documents monographies p riodiques usuels en incluant les supports lectroniques formation aux outils de recherche les modes de recherche du logiciel BCDI 3 les moteurs de recherche m tamoteurs annuaires etc
252. rs d saccords de telle sorte que les professeurs ont face eux des l ves potentiellement plus r actifs par rapport aux contraintes mais aussi des l ves eux m mes stress s affect s d prim s par leur environnement social et leur familial La d couverte de cette dure r alit scolaire est parfois brutale pour des Stagiaires qui n ont pas grandi dans une zone dite sensible et qui ne poss dent ni les codes ni les r f rents de leurs l ves Ils se voient oblig s de se mobi liser pour des objectifs qui ne sont pas ceux pour lesquels ils ont initialement choisi d enseigner la motivation l ducation citoyenne l accompagnement diff renci Ils doivent de plus travailler en quipe alors que l autonomie est le second motif pour lequel ils se sont dirig s vers ce m tier On le voit la qualit de la relation avec les l ves devient d terminante de l efficacit didactique Enseigner ne peut plus tre r duit transmettre La mise en uvre de comp tences v ritablement f condes r clame une r elle professionnalit p dagogique c est dire un savoir faire qui ne s acquiert qu au gr d une formation ou d une autoformation volontariste Jamais la formation relationnelle n a t aussi n cessaire qu aujourd hui 2 la lumi re de ce constat comment former les ensei gnants pour leur permettre de se construire une cer taine professionnalit relationnelle Cette interrogation p
253. rt aux ensemble gt besoins identifi s JAT et JCQF de chaque appre nant gt JAT et Feed back du JCQF tuteur sur les productions dans Mise en ligne de un d lai de 24 ressources p da heures gt JAT et gogiques en JCQF fonction des demandes gt JAT Mise en ligne de gt et JCQF ressources p da 5 gogiques en 3 Collaboration et fonction des Ge communication demandes si distance pour une besoin gt JAT et pr sentation en JCQF ligne par les stagiaires du travail de pr pa ration de classe cahier journal programmations progressions fiches p dagogi ques projet de classe emploi du temps gt JAT et JCQF Feed back du tuteur sur les productions indi viduelles dans un d lai de 24 heu res gt JAT et JCQF Mise en ligne par le stagiaire des rapports de visites des formateurs CPC EMF et PIUFM en vue de l exploitation du stage Nouveau cadre pour l accompagnement de stage l IUFM de la R union 95 Estimation heures Synchrone 1h pour le groupe de stagiaires gt JAT Synchrone 30 stagiaire semaine sur 2 semaines plus si besoin a raison de 10 15 par rendez vous chat gt JAT Asynchrone Feed back du tuteur sur les productions synth ses des rendez vous synchrones gt JAT et JCQF Synchrone a partir de 18h 30 rendez vous chat 15 30 maxi stagiaire permanences tu
254. rtains tudiants m ont dit combien cette ann e leur semblait particuli rement agr able sur le plan relationnel Cet aspect me para t fondamental l ann e de pr paration d un concours En quoi les TIC apportent elles quelque chose aux tudiants La rapidit de la r ception de l information des notes de cours des corrig s de devoirs etc la commodit un mail suffit pour envoyer un fichier 80 personnes si n cessaire sont un atout ind niable Mais cette rapidit et cette commodit ne sont l qu un atout mat riel Je constate que l tudiant n apprend pas plus vite pour autant Et comment le pourrait il Autre aspect le travail en commun est plus important Les liens se nouent les savoirs se mutualisent l esprit concours s att nue Cela me para t indispensable Qu est ce que cela modifie dans le positionnement de l enseignant Ce qui est s r c est que le cours de l enseignant ne devient plus ni myst rieux ni sacr Il n y a pas d tention d un savoir qui serait mis distance entre les tudiants et l enseignant Personnellement cela me para t une bonne chose La relation l tudiant s en trouve mon sens facilit e car la proximit est plus grande Cela me para t d autant plus important dans le cadre de la pr paration d un concours o les facteurs psychologiques entrent en ligne de compte Il mest plus facile de les aider individuel
255. ruction d une s quence la conception d une progression coh rente Il s agit simplement dans ce cas d apprendre bien g rer sa classe en vitant quelques cueils qui pourraient rendre la situation rapidement ing rable Un livre utile et bien venu qui correspond parfaitement au souhait affich par ses auteurs En vue de la n cessaire professionnalisation du m tier nous avons voulu insister sur le r le primordial de l analyse des pratiques Comptes rendus 229 professionnelles comme moteur essentiel de la formation Sans doute ont ils eu raison de prendre le terme professionnalisation en son sens le plus large c est en effet les plus clairant pour comprendre le m tier Bernard Jolibert IUFM de la R union Jo l Candau ANTHROPOLOGIE DE LA MEMOIRE Paris Armand Colin collection Cursus Sociologie 2005 201 pages Notre soci t aime se retourner sur son pass En t moignent les nombreu ses comm morations de toutes sortes de quelque grande victoire qui a mar qu l histoire de la nation la naissance ou la mort de tel grand homme le succ s ditorial des biographies ou justement des m moires de telle vedette du cin ma ou du sport sur le d clin ou encore la vogue des r cits de vie En t moignent aussi les d bats suscit s par les travaux des historiens a qui le l gislateur ou certains de nos contemporains voudraient imposer une fa on de penser le pass C
256. s intitule Op rateurs de Fuchs non lin aires C R Acad mie des sciences Paris Ser I 342 2006 pages 175 178 Dans cette note les auteurs tudient des quations aux d riv es partielles non lin aires du type de Fuchs au sens de Baouendi Goulaouic M S Baouendi C Goulaouic Cauchy problems with caracteristic initial hypersurface Comm Pure Appl Math 26 1973 455 475 M S Baouendi C Goulaouic Singular nonlinear Cauchy pro blems J Differential Equations 22 1976 268 291 dans des espaces de fonctions suffisamment diff rentiables par rapport la variable fuchsienne et dans des espaces de Gevrey par rapport aux autres variables Les m thodes utilis es reposent sur le formalisme des s ries formelles Gevrey adapt aux quations du type de Fuchs On obtient ainsi des th or mes qui g n ralisent ceux de Baouendi Goulaouic concernant le cas analytique Rappelons que l un des deux auteurs P Pong rard Sur une classe d quations de Fuchs non linaires J Math Sci Univ Tokyo 7 2000 423448 a d j tudi des quations de Fuchs non lin aires plusieurs variables fuch siennes dans des espaces de fonctions holomorphes par rapport ces variables fuch siennes et de classe de Gevrey par rapport aux autres variables D j auteur en 2003 d un Inventaire de la biodiversit marine r cifale la R union un rapport publi par APMR Association du parc marin de la R union et le Con
257. s les discours les sp cificit s des tablissements ne sont pas toujours bien mises en valeur des solutions tertiaires pouvant tre plaqu es sur un canevas industriel comme au LP Carpeaux Crespin la mutualisation des acquis et le fonctionnement des r seaux rencontrent bien des obstacles tensions ou rivalit s entre lyc es loignement g ogra 24 Lesquelles sont consid r es comme de plus en plus tatillonnes au langage cod et sibyllin 25 Pr voir un an l avance se justifie techniquement mais peut s av rer in fine con tre productif 26 Usure et lassitude sont des termes couramment employ s 27 Participer pleinement une action novatrice peut tre enthousiasmant mais en tend on souvent demeure bien mal r compens d o un effet dissuasif sur les nouveaux venus et un retrait progressif des plus anciens 28 Avec dans les versions les plus pessimistes Plaines du Nord un impact estim n gatif sur les r mun rations ou les conditions de service 29 On se contente alors de p les imitations L exp rimentation Lyc e de toutes les chances un premier bilan 187 phique strat gies de repli cf propos des CDR l exemple du Valencien nois beaucoup de LP communiquent tr s mal entre eux soit parce qu ils veulent sur tel ou tel point garder jalousement les secrets de leur r ussite soit parce qu ils pr f
258. s parce que 33 l utilisent une fois par mois et 22 moins souvent De fait on peut donc consid rer que seulement 43 utilisent vraiment les TIC en classe ce qui est loin d tre satisfaisant La question que l on peut alors se poser est de savoir ce qui freine l installation des TIC dans l ducation De mon point de vue ce sont les TIC elles m mes Le jour o les TIC se feront oublier les TICE seront utilis es couramment Des TIC qui se font oublier ce sont des TIC o la courbe 7 http www educnet education fr chrgt Barometre 23 11 05 ppt Pr sentation 59 d apprentissage est bonne ot le temps d apprentissage de celles ci est tr s nettement inf rieur au temps d utilisation et surtout des TIC qui ne tombent pas en panne Mais d ici l nous n avons pas le droit d abandonner les l ves et chacun son niveau doit utiliser les TIC avec eux C est l esprit des certificats B2i et C2i Ainsi je dis aux stagiaires Si vous ne dominez que le traitement de texte eh bien au moins utilisez celui ci avec vos l ves 4 Les TICE sont elles nouvelles Les TICE en tant que cat gorie g n rale ne sont donc pas nouvelles m me si elles ont des difficult s s installer En effet d s 1985 tait lanc le plan IPT Informatique pour tous qui visait quiper toutes les coles d ordinateurs Mais peut il encore exister de nouvelles TICE Cette question peut s interpr ter de d
259. s plus l aise dans la discussion qu l crit triangulation avec des donn es plus qualitatives chelles d attitudes indicateurs de bien tre ou r cits de vie La question de l imputation causale ne doit pas tre par ailleurs perdue de vue Comment ainsi faire la part des choses entre ce qui rel verait fon damentalement du dispositif et ce qui serait du ressort d autres facteurs bio graphiques ou affectifs De la m me mani re les r sultats obtenus d pen dent ils titre essentiel de la teneur des mesures prises ou bien ne font ils que traduire une sorte d effet Pygmalion celui qui s appr tait quitter le jeu ou baisser les bras b n ficiant d une attention accrue et sor tant d s lors de l anonymat ou de l tiquetage stigmatisant qui lui tait attri bu Une base empirique plus toff e enfin n aurait elle pas d bouch sur d autres constats et suscit d autres interpr tations La prudence au demeurant tr s l gitime du m thodologue ne doit pas faire oublier qu une dynamique de fond a bien t enclench e et que ce qui a t accompli en conformit avec l esprit LTC m rite d tre salu et au regard des r glages ou des ajustements pr conis s poursuivi 32 Une illustration les coordonnateurs des sections industrielles n ont probablement pas le m me habitus bureaucratique que leurs homologues
260. s que le t l phone portable mais lorsque quelqu un a eu l id e de croiser la technologie du portable avec celle d Internet En r sum les TIC comme cat gorie g n rale ne sont plus nouvelles mais il apparait tous les jours de nouvelles TIC 3 Les TICE Les TICE sont les TIC pour l enseignement pour l cole appliqu es l ducation Les TIC dans l enseignement se d clinent de deux fa ons former les enfants l usage de celles ci utiliser celles ci pour former les enfants Pour certains formateurs on ne peut parler de TICE que dans le deuxi me cas le premier relevant de l enseignement des TIC et non des TIC pour l enseignement Il n en reste pas moins que les deux doivent avoir leur place l cole Si on regarde les programmes on constate cependant qu aucun horaire n est pr vu pour l enseignement des TIC Cela s explique par le fait que l enseignement des TIC doit se faire de mani re transversale au sein de cha que discipline Par exemple ce sera lors de s ances de production d crits que l on pourra apprendre aux l ves l usage du traitement de texte Former les enfants l usage des TIC Dans le rapport Th lot les TIC faisaient partie du socle commun des savoirs que doit ma triser tout enfant sa sortie du syst me scolaire Pour impulser une dynamique dans ce sens le Minist re a mis en place un ensemble de brevets et de certificats que devront passe
261. sauf La recherche plein texte ou texte int gral est possible en mode Th mes Multicrit res et Expert ce qui signifie que dans le fi chier Notices tous les mots des champs Titre R sum Mots cl s et Divers ont t list s dans un index sous la forme d une chaine de caract res La troncature permet de prendre en compte tous les termes form s sur le m me radical L acc s l information avec un logiciel documentaire 81 Par exemple volcan volcan volcans volcanologue volcanologie Notices Recherche D bcd 3 data Th mes Titre Collection Editeur Multicrit res Expert Base courante sd Consulte le Th saurus Lance la recherche En consultation par Th mes la fonction Dico est une interface d interpr tation du plein texte Pour consulter le Dico il suffit d utiliser la touche F2 apr s avoir entr un mot cl s ouvre alors une liste de termes dans laquelle on peut choisir le th me voulu pour pr ciser sa requ te liminer d ventuelles confusions polys mie largir sa recherche des termes quivalents et des sous th mes tendre sa recherche aux pluriel singulier f minin masculin liminer les fautes d orthographe La consultation par Multicrit res permet de combiner plusieurs champs de recherche l aide des op rateurs bool ens et et sauf Par exemple
262. se bien lui et non un tre g n rique arch type de l utilisateur utilisation de formules de cl ture du style Bon courage bonne lec ture qui peuvent inscrire l change dans une forme de connivence utilisation de formules plus implicantes Surtout n h sitez pas reve nir sur le tutorat pour d avantage d claircissement qui sont l pour es sayer d engendrer le cadre de n gociation absent lors de ce premier change c est ainsi la cr ation d une porte ouverte un possible autre questionnement int grant de fait les informations d j chang es Parfois le tuteur entame son propos par une reformulation de la ques tion pour bien montrer qu il part de celle ci et qu il l a bien saisie Il em ploie par exemple des expressions du style Si j ai bien compris votre question vous Dans la r daction de ses r ponses il utilise aussi toute la palette des for mes discursives propres aux changes en situation de formation formes qu il adapte au cadre du tutorat distance Nous les retrouvons travers les l ments linguistiques suivants 120 Thierry Gaillat Usage de formes injonctives Vous devez Il vous faut Faites Il vous faudra On se retrouve l dans une modalit d expression couramment utilis e en formation Elle peut s curiser ou au contraire bloquer le r cipiendaire Usage du conditionnel
263. se poser l utilisateur questions que l on retrouve initiation du d veloppement de la r ponse cas de 37 r ponses L l ve est il d origine trang re A t il t scolaris dans sa langue maternelle Sait il lire dans sa langue maternelle dans une autre langue R 4 Ces pr alables constituent soit des questions interm diaires que le tutor aurait d se poser en amont de la question qu il a formul e soit des l ments qu il doit int grer pour saisir au mieux le d veloppement de la r ponse qui suit 6 L utilisation de formes discursives particuli res Le tuteur dans la complexit de sa t che s efforce aussi partir de strat gies discursives de rendre son propos efficient sur le fond bien s r mais aussi sur la forme En effet les utilisateurs prendront d autant plus d int r t lire la r ponse qu ils ont re ue si celle ci est la moins impersonnelle possible s ils ont impression qu il y a eu une v ritable prise en compte de ce qu ils sont de ce qu ils vivent Ainsi parmi l ensemble des strat gies auxquelles ils peuvent faire appel les tuteurs en utilisent diff rentes qu ils combinent dans la r daction de leur r ponse utilisation des formules d adresse du type Bonjour qui correspon dent aux usages quand deux interlocuteurs se rencontrent utilisation du pronom personnel vous qui indique bien au question neur que l on s adres
264. seil r gional 137 pages une base de donn es sur Inter net disponible sur http etic univ reunion fr parcmarin et avec N Gravier Bonnet en 2004 d un article intitul Medusoids release and spawning in the life cycle of Macrorynchia philippina Kirchenpauer 1872 Cnidaria Hydrozoa Aglaopheniidae paru dans Hydrobiologia n 530 531 pages 365 372 Chlo Bourmaud r cidive en signant avec A Abouidane P Bois sier L Lecl re E Mirault et G Pennober l tude suivante Coastal and marine Biodiversity of R union island Indian Journal of marine sciences volume 34 1 2005 pages 98 103 R union Island marine biota comprise 4374 taxon records Algae scleractinians hydrozoans molluscs except nudibranchs and cephalopods and vertebrates are the better known taxa Sponges cnidarians except hard corals and hydroids crusta ceans and echinoderms are zoological groups that need more investigations Species diversity of ctenophores platyhelminthes and others worms lophophorates and tuni cates is completely unknown In order to increase accessibility to these records taxa and species distribution data have been recorded in a new online interoperable data Les formateurs de l IUFM publient 235 base developed by software engineers of R union University and integrated in the information system of the coastal zone network project Syst me d information du Littoral SIL Rocky coasts constitute the larg
265. sentations des acteurs On peut donc s interroger Sur le poids de la subjectivit dans la perception de ces difficult s par les enseignants sachant que leurs repr sentations au del de ce qui est prouv en classe avec les l ves sont construites influenc es par les crits les dis cours et les images s lectionn es par la presse et les m dias et le prisme sub jectif de celui qui en fait la lecture Sur les contraintes objectives qui p sent sur l exercice des fonctions en seignantes Sur les interactions entre perceptions et contraintes r elles de travail Or dans l enqu te de la DEP des questions portaient justement sur la perception qu ont les enseignants de ce que la presse et les m dias nomment le malaise enseignant Dans la presse ou les m dias vous entendez s rement parler d un malaise enseignant Avez vous le sentiment qu il existe vraiment Quelles professionnalit s pour les enseignants 23 Premier degr Second degr Oui 100 100 Echantillon enseignants du premier degr N 1000 du second degr N 986 La quasi totalit neuf sur dix a le sentiment que ce malaise existe bien Vous sentez vous personnellement concern s par ce malaise Enseignants Premier degr Second degr Oui 63 60 Non 37 40 Total 100 100 Echantillon enseignants du premier degr N 10
266. sponi ble pour les r unions syn chrones Solution trouv e mise en place de permanen ces tutorales rendez vous chat individuels partir de la 2 session de stage b Avantages et inconv nients du point de vue du tuteur distance En ce qui concerne le tuteur distance les l ments d analyse ont eu pour base une grille d valuation du dispositif et un questionnaire ouvert L aussi le dispositif de formation distance a t appr ci dans son ensemble Avantages Points positifs Inconv nients Points travailler Evaluation globale du dispositif Grande flexibilit de l organisation spatio temporelle des temps de formation Possibilit d organiser des r unions synchrones Forte charge de travail et grande disponibilit pendant le stages Lien social difficile ins taurer lors de la 1 session de stage car la communica tion distance est diff rente de celle qu on conna t en pr sentiel N cessit d utiliser des moticons dans le second stage mais cela n a pas toujours suffi 92 Claudine Thevenin Utilisation Plate forme facile d acc s Les fonctionnalit s de pro de la plate avec navigation simple duction de communication et forme Manuel d utilisation de la d organisation de la plate plate forme mis a disposition forme n ont pas t utilis es de mani re optimale R ponses Individualisa
267. st due la forte pratique en milieu familial dans toutes les g n rations 14 enfants affirment que leurs grands parents parlent normand et le m me nombre dit avoir un membre de la famille de la g n ration des parents p re m re ou oncle qui parle normand D ailleurs 204 Christine Pic Gillard logiquement le choix de l apprentissage du normand est motiv par la possi bilit de le parler en famille vient ensuite le plaisir et l origine Ces choix sont en coh rence avec ce qu ils apprennent en classe les coutumes la con versation la lecture et l criture Le d sir d avoir une t l vision en normand est partag par la presque totalit des enqu t s Leur connaissance des autres langues r gionales volue de la 6 la 5 En effet en 6 13 des 16 apprenants n en connaissent aucune alors qu ils ne sont que 2 en 5 Peut tre faut il voir dans cette diff rence l effet du travail de sensibilisation aux langues r giona les par le biais de l apprentissage du normand l ann e pr c dente Par contre les apprenants de 5 citent un grand nombre de langues qui correspondent en fait des r gions Auvergne Jura Limousin Nord sauf le latin et le patois Ces deux derni res citations ne manquent pas de surprendre Le latin en tant que langue morte est assimil e une langue r gionale et le patois est distin gu du normand c est une autre langue r gionale Nous remarquons une volution
268. stence N y atil pas d autres moyens de v rifier notre existence que par l usage de la violence C est cette r flexion que je vous convie 11 heures autour d une table ronde r unissant des partenaires sociaux du monde m dical juridique de l ducation nationale et de la gendarmerie du monde religieux galement qui ont bien voulu r pondre notre recherche sur le th me de la violence scolaire dans les coll ges LES ATELIERS Le jeudi 2 mars derni re journ e d tude deux ateliers seulement au lieu des quatre pr vus ont pu se d rouler autour des questions suivantes Comment s articulent les formations coll ge entreprise Comment rendre coh rent le lien cole famille Francois Gouff et Olivier Lod ho Comment s op re articulation des aides entre ducatif p dagogique psy chologique et m dical Myriam Van Velde et Denis Lamblin 1 Entre parenth ses les animateurs de ces ateliers Les participants aux journ es d tude Nom pr nom Etablissement Fonction ADDE Am lie IUFM AMADEUF Annick Adjoint IPR d EPS BALCOU Maryvette IUFM BARAT Jacqueline Coll ge Paul Hermann Saint Pierre BEAUVAL Jean Yves IUFM BERNOT Didier IUFM BERTHOMIEU St phane Coll ge des Deux Canons Saint Denis BERTHOMIEU Thierry IUFM BESNARD Myriam Lyc e Bellepierre Saint Denis BLAUT Christophe Lyc e J Amelin BOYER Yves Saint Denis
269. t me en tant qu institution et l volution de ses acteurs concepteurs organisateurs ad ministratifs chercheurs enseignants l ves sans oublier ni ses partenaires directs et indirects parents personnels des municipalit s personnels des services publics etc ni le contexte d une soci t qui volue elle aussi dans ses fondements dans ses valeurs Conf rence introductive 13 C est dire que l approche la lecture des nouvelles conditions de l enseignement ne peut tre que globale au risque de d plaire Nous dirions plus s rement aujourd hui syst mique Je voudrais proposer en introduction a ces journ es d tude un regard une r flexion sur deux dimensions temporelles qui me semblent caract riser cette volution la dimension d un conflit qui s inscrit dans le temps dans la con tinuit car il n a rien de nouveau il perdure tout simplement et la dimen sion de l mergence qui jaillit dans le temps qui n tait pas pr vue qui sur prend Ce conflit qui perdure touche aux diff rents positionnements aux diff rents choix que doivent faire aujourd hui in luctablement les enseignants Il n est pas sp cialement nouveau Il exprime l inconfort la souffrance parfois l angoisse souvent des en seignants l ambivalence toujours Le terme de conflictualit qui appara t aujourd hui souvent pour ac compagner nuancer le terme de violen
270. t of the search for identity the Norman language which has been ignored for centuries is trying to survive will it be a last gasp or a fresh start 194 Christine Pic Gillard es langues sont vivantes Par d finition elle naissent vivent et meu rent il leur arrive m me de renaitre lorsqu elles rencontrent des con ditions favorables Une de ces conditions est l enseignement m me si la seule volont politique ducative n est pas suffisante A l heure o la construction de grands ensembles g o conomiques comme l Union Euro p enne provoque chez les peuples le besoin de renforcer leurs racines cultu relles et leur identit en France l enseignement de certaines langues r gio nales est possible dans quelques r gions Cependant les conditions dans lesquelles elles acc dent au statut de langue enseign e diff rent d une langue l autre selon une hi rarchisation induite par leur statut et par l importance de leur culture et de leur diffusion En 2000 des articles parus dans la presse du Nord Cotentin rendaient compte de travaux r alis s en langue normande par des l ves de deux coll ges de la r gion La production de disques et de spectacles chorale et repr sentation th trale laissait entrevoir un dynamisme qui m ritait notre atten tion dans le cadre de nos travaux sur l enseignement des langues minor es Nous avons donc entrepris une tude modeste par le champ d enqu tes ex plor
271. t que la locution fran aise a subi semble t il d s l poque de Fureti re le po te Filippo Pananti 1766 1837 l emploie encore avec natu rel au sens figur 3 infra Dicono ch io sembro tutto Madonna e Gesu Ma sotto poi sono una lima sorda Les gens disent que je suis en tout point semblable la Madone et J sus mais par dessous je ne suis qu un hypocrite On voit 1a la diff rence entre une locution solidement et ancien nement ancr e dans la langue et une locution plus fraichement introduite sur la base d un simple calque litt raire Le ph nom ne est d autant plus remarquable qu en Espagne pour rester dans l aire romane ce sens n est pas signal par les lexicologues Certes la lexie lima sorda au sens d outil silencieux existe bien en espagnol La que est previamente embotada con plomo y hace poco ruido al trabajar celle qui a t pr alablement envelopp e de plomb et qui ne fait pas de bruit quand on travaille DILE 513 La que esta embotada con plomo y hace poco o ning n ruido cuando lima celle qui a t envelopp e de plomb et qui fait peu ou aucun bruit en limant DLERA 805 mais le vocabulaire ib ri que ne connait apparemment qu un seul emploi figur Lo que impercepti blemente va consumiendo una cosa ce qui imperceptiblement consume quelque chose DLERA 805 Cosa que destruye lentamente algo chose qui d truit lentement quelque
272. taire hors de l horaire de cours est consacr e aux questions en fin de pr paration de l crit Autre ment dit cette ann e l ils sont seuls face aux notes de cours puis con frontent leur savoir aux autres et dans une mise en application travers la lecture de documents Je ne peux pas dire qu ils aient pourtant beaucoup Autoformation au moyen des TIC 103 particip lors des s ances d analyse de documents alors que je m attendais une plus grande participation Or je pense qu il aurait fallu donner des orientations aux tudiants sur quoi devaient ils porter une attention particu li re Une des mises en uvre consiste faire faire des travaux de groupes des expos s en constituant des entit s sur la base d un redoublant et de deux nouveaux Ils doivent ainsi partager leur questionnement Au dela de l aspect relationnel important en particulier dans la pr paration d un con cours j en attends aussi une mise en commun des questionnements de cha cun Il me semble que cela a bien fonctionn Une obligation s ajoute leur travail ils doivent rendre compte de la lecture d autres sources que mes cours et ventuellement les confronter aux cours re us par mail Ceci m a paru plus fructueux et a eu galement une cons quence extra acad mique la mayonnaise entre les tudiants a t r alis e La r union des anciens et des nouveaux a permis une vraie coh sion du groupe Ce
273. tion soit par leur utilisation sur le terrain documents de r f rence exemple format type de fiche de pr para tion produits test s en classe produits test s en analyse de pratique produits de qualit ceci est 4 mettre en relation avec le fait d obliger a mettre un produit pour entrer dans la communaut que l on verra plus bas l id e est que l on n autorise pas mettre un produit sans valeur sur la plate forme pour pouvoir avoir acc s au travail des autres cours en ligne cours obtenus dans d autres groupes Sujet outil L axe sujet outil concerne essentiellement l apprentissage de l outil et son utilisation Dans notre cas l outil tait le groupware une plate forme avec un logiciel de travail collectif L id e globale qui ressort de l enqu te est que l ensemble des actions que peut faire le sujet sur la plate forme soit automatis qu il ne doit m me plus y penser Les stagiaires proposent donc d agir au niveau de la m mori sation du mot de passe de l adresse du site des fonctions de la plate forme et pour cela de syst matiser son usage par une utilisation r guli re en y mettant par exemple toutes les informations qui manent de l administration utilisation d s le d but de l ann e etc Communaut La communaut est l l ment crucial comme on s en doute de la mutualisa tion Ainsi
274. tion de la for Envisager d autres sc na juste temps mation rios quand l informatique ne et juste ce Interactivit dans la forma fonctionne pas qu il faut tion ressources et communi La trace crite implique une du tuteur cation responsabilit plus grande Diff renciation des strat gies d apprentissage des apprenants dans les r ponses que l on fournit Mise en place d un journal de bord de l apprenant comme outil m tacognitif Utilisation d un forum de discussion Conclusion et perspectives Le cadre de fonctionnement de l accompagnement de stage tel qu il a t mis en uvre dans le dispositif FADIR offre un nouveau paradigme de formation pour les professeurs des coles stagiaires Il est tr s int ressant de travailler partir d une plate forme de formation distance mais cela n cessite des comp tences bien sp cifiques chez l apprenant comme chez le formateur tuteur distance Ici la dynamique du juste temps et du juste ce qu il faut impos e par le concepteur oblige penser l action du tuteur dans un con texte appropri pour garantir un soutien effectif et efficace des apprenants Comment le tuteur y parvient il Ce sera l objet d un prochain article J ai l espoir de reprendre le processus de diss mination de FADIR en 2006 2007 sur la base du volontariat Il s agirait alors de recruter et former d autres tuteurs pour qu
275. tion des le ons qu ils doivent mettre en uvre est une t che lourde et celle ci l est plus encore pour les enseignants d bu tants professeurs des coles C est pourquoi il est souhaitable que d abord en stage lors de leur formation puis au moment de leur prise de fonction et ensuite tout au long de leur carri re ils puissent changer sur leurs pratiques co construire et trouver des id es des solutions d j exp riment es par leurs a n s ou coll gues Cela n cessite qu ils soient capables de travailler en quipe de discuter de leurs pratiques et de se remettre en cause partir des exp riences des autres l IUFM les formateurs doivent donc mettre en place des dispositifs qui permettent aux stagiaires d acqu rir ou de conforter ces comp tences Nous allons proposer ici un tel dispositif et en discuter Ce dispositif allie formation en pr sentiel et formation distance Il a pour objectif de permettre aux stagiaires d tre capables de construire des unit s d apprentissage en EPS Description du dispositif Pour la description du dispositif nous utiliserons la th orie de l activit de Engestr m Kuuti 1995 Lonchamp 2003 qui peut tre repr sent e selon le sch ma suivant Objet gt R sultat Communaut Division du travail Mutualisation tutor e en EPS 69 L objet ou objectif peut tre consid r comme le travail de conception d
276. torales 30 maximum une fois sur deux lundi mardi mercredi jeudi et vendredi sur les trois semaines de stage gt JAT Asynchrone Feed back du tuteur sur les productions synth ses des rendez vous synchrones gt JAT et JCQF Pr sentiel 4h pour le groupe d apprenants NB Dans le tableau JAT signifie juste 4 temps et JCQF juste ce qu il faut Mutualisation et m moire collective Christiane Esp ret Cet expos pr sente le t moignage de pratiques de mutualisation en PEI et PE2 sur deux plateformes num riques QuickPlace et BSCW au cours de ces trois derni res ann es A partir de la mise en ceuvre de ces pratiques les int r ts et les limites de la mutualisation sur ces plates formes sont d gag s I Les pratiques de mutualisation Dans le cadre des modules de sciences de la vie et de la terre SVT avant l re des plates formes les formateurs SVT pratiquaient d j une mu tualisation des travaux demand s aux stagiaires PE2 sous forme papier puis sous forme de CD qui tait r alis e en fin d ann e Au cours du module SVT les stagiaires PE2 doivent pr parer par bin me des pr sentations de le ons une classe de l cole primaire sur les diff rents chapitres et cycles ces pr parations sont expos es leurs coll gues analy s es puis valid es apr s correction la fin du module ces travaux sont mu tualis s et constituent d
277. tous ces partenaires mais de tenir sa propre place de partenaire Et c est l que le conflit identitaire peut commencer se manifester comment tre sa Conf rence introductive 15 place dans une quipe paritaire sans se sentir diminu ni envahi dans son domaine de comp tences Je terminerai cette pr sentation en proposant deux r flexions un peu pro vocatrices titre d ouverture ces journ es d tude La premi re de ces r flexions est relative aux TIC en soulignant tout d abord le risque d une d rive d nonc e notamment par Paul Virilio La Bombe informatique Galil e quand il crit L histoire des soci t s humaines tablit une hi rarchie des vitesses pla ant au plus haut les plus rapides Quand on invente l ascenseur l escalier devient de secours il perd sa r alit sauf en cas d accident De la m me mani re avec le monde virtuel on peu craindre que la plan te devienne de secours Le ma tre humain risque t il de devenir un ma tre de secours face au ma tre virtuel Ne risque t il pas de devenir un maitre qui ne serait ventuellement solli cit qu en cas d accident La seconde de ces r flexions est relative au partenariat avec une consid ration plus optimiste reprenant mon compte les propos de Th odore Zeldin in Le Monde de l ducation n 266 janvier 1999 p 34 quand il d finit les engagements culturels pour les coliers europ ens d
278. tractuelle entre deux ou plusieurs personnes physiques ou morales concourant a r aliser un projet par la mise en place de moyens mat riels intellectuels financiers ou humains Cette relation contractuelle peut tre comprise comme une relation institutionnelle En effet contrairement celui d quipe r serv aux mem bres d une m me institution le terme partenariat semble le plus souvent tre utilis pour d signer les liens qu tablissent entre eux les membres d institutions diff rentes Ainsi comme le souligne A Gonnin Bolo le minimum de d finition du partenariat comprend l engagement dans une action commune n goci e une n gociation o chacun peut dire ce qu il veut obtenir Pour Danielle Zay on ne peut parler de partenariat que s il y a rencon tre de deux projets Le partenaire n est donc pas celui qui s assujettit l id e de l autre Le travail partenarial ne renvoie pas la fusion source de confusions Le respect de l autre dans sa diff rence entendre comme sujet dans un cadre de r f rence particulier constitue une des conditions pour un travail coh rent La d marche de partenariat est conjointe celle de projet Or comme le souligne Jean Pierre Boutinet il est issu d un compromis satisfaisant entre le possible et le souhaitable D o l importance de la phase de pr paration du processus de partenariat phase de pr paration qui implique q
279. tt raire tir du Diable boiteux de Lesage On leur a fait parvenir des prisonniers une lime sourde dans un pain DLF IV p 1622 le Tr sor de la langue francaise en donne un autre emprunt Gaspard de la nuit d Aloysius Ber trand Deux barreaux d une cellule ont t sci s sans bruit par la lime sourde TLF X p 1227 La d finition la plus pr cise de cet outil a t fournie par Antoine Fure ti re dans le Dictionnaire universel 1690 LIME SOURDE Lime de refend qui fait l effet d une scie Elle est toute en velopp e de plomb amp le manche m me de sorte qu il n y a que la partie qui scie qui soit descouverte Elle sert coupper sans bruit les plus grosses barres de fer pourveu qu on les enveloppe aussi de plomb sans y laisser rien de des couvert que pour le jeu de la lime La raison en est que le plomb qui est fort doux emp che le tremoussement des parties tant de la lime que du barreau de fer comme fait la main qu on met sur une cloche quand on la frappe Dict univ II s v LIME Si le lex me lime est attest d s la fin du XII si cle lime sourde ne se rencontre pas avant le XV on n en poss de surtout aucun exemple au sens concret avant le XVI si cle Fanfares des Roule Bontemps Tel nous baillant pour serviteur Qui n est autre qu un crocheteur Lyme sourde un italianisme aur lien Qu un pipeur ou qu un apelourde
280. u abandonn question ou verte Trop de devoirs 02 Apprend avec la famille O1 Aimerais tu qu il existe une TV en nor mand Oui 00 Non 03 Quelles sont les autres langues r gionales que tu connais Aucune 1 question ouverte Patois 2 Fran ais 2 Te sens tu classer de 1 le plus fort 3 le plus faible Haguais Francais 03 cit en 1 Normand Normand 02 cit en 2 Fran ais Haguais 03 cit en 3 Au coll ge des Pieux les 37 l ves non apprenants des m mes classes de sixi me et de cinqui me auxquelles appartiennent les apprenants pr sentent la m me caract ristique d homog n it dans l origine Comme eux ils sur valorisent l usage de la langue normande ce qui s explique par le fait que la langue est parl e dans l entourage imm diat de l enfant tant par les voisins et amis que par les membres de la famille par les deux g n rations ant rieu res grands parents et parents Par ailleurs ils ont une connaissance de la langue crite en majorit par le livre le journal est peu cit Peu manifestent le d sir non satisfait d apprendre le normand pour deux raisons la joliesse de la langue et leur origine Les autres 29 qui ne d sirent pas apprendre le normand pensent que le normand n a pas de rentabilit ni de modernit En majorit s ils l apprenaient ce serait pour communiquer l oral Mais ils n ont pas d int r t pour une t l vision en normand
281. ue Stuttgart Steiner tome V UHL Patrice 1995 CR de GALDERISI 1993 Bulletin codicologique annex a Scriptorium n 49 1995 Centre international de codicologie Bruxelles fasc 2 page 127 compte rendu n 475 UHL Patrice 1998 CR de ARN 1994 Bulletin codicologique annex a Scriptorium n 52 1998 Centre International de codicologie Bruxel les fasc 1 pages 27 28 compte rendu n 62 UHL Patrice 1999 Le Pataffio non sens la florentine au Quattrocen to Expressions IUFM de la R union n 14 pages 7 24 WARTBURG Walther von 1950 Franz sisches Etymologisches W rterbuch FEW Basel Helbing amp Lichtenhahn tome V NOTES DE LECTURE Raymond Lulle LIVRE DE L ENSEIGNEMENT DES ENFANTS Doctrina pueril pr sentation et traduction de Bernard Jolibert Paris Klincksieck collection Philosophie de l ducation 2005 201 pages Bernard Jolibert dans l une des collections qu il dirige continue d explorer les grandes uvres du pass malheureusement oubli es pour mieux clairer notre avenir Cette fois c est le travail d un auteur majorquin du XIII si cle Ramon Llull Raymond Lulle en fran ais publi autour de 1280 qu il tra duit du catalan et pr sente dans une longue et clairante introduction d une quarantaine de pages Le titre dans la traduction propos e ici est explicite m me si en fait l auteur s int resse l enfant
282. ue les futurs partenaires puissent clairement noncer leur identit leurs champs de com p tences et qu ils d finissent leur champ d intervention 2 Les entreprises vues par les enseignants l ments de repr sentations Recher che et formation n 6 1988 3 Sous la direction de Danielle Zay Enseignants et partenaires de l cole D mar ches et instruments pour travailler ensemble De Boeck Universit 1994 4 Anthropologie du projet PUF 1990 Les partenaires de l cole familles et institutions 141 Le partenariat dans l cole Une des innovations symboliques de la loi d orientation du 10 juillet 1989 est qu elle l galise la notion de communaut ducative et de partenaires de l cole Elle stipule d s son article 1 que la communaut ducative rassemble les l ves et tous ceux qui dans l tablissement scolaire ou en relation avec lui participent la formation des l ves Le rapport annex pr cise que les parents sont membres part enti re de la communaut ducative Dans l architecture des dispositions le projet d cole ou d tablissement qui actualise l existence de la communaut ducative doit donner con sistance au partenariat entre l cole et les parents x Les enseignants confront s 4 leurs nouveaux publics sont incit s a solliciter des partenaires ext rieurs l cole La n cessit partenariale na t don
283. uistique n tait pas encore faite La connaissance des histoires v hicul es de bouche oreille depuis des si cles dont les contes bien difficiles d finir mais qui sont eux m mes plut t des uvres orales a n cessit et n cessite toujours tout un travail de collecte qui en fait des litt ratures orales selon l expression invent e par Paul S billot en 1881 une t che remplie par des folkloristes comme les fr res Grimm au XIX si cle en Allemagne ou Charles Joisten dans les Alpes au si cle suivant Ceux ci se heurtent deux probl mes de taille la fid lit de la transcription et quand les textes sont cas fr quent en langues trang res ou r gionales la traduction qui risque encore un peu plus de d naturer l uvre originale S y ajoute la question de la qualit des illustrations qui accompagnent presque syst matiquement les recueils de contes aujourd hui Quoi qu il en soit beaucoup d efforts sont faits pour r pertorier et classer de mani re peu pr s pertinente chapitre V des textes qui s ils furent long temps des parents pauvres de la litt rature sont consid r s par l auteur comme des r f rents universels forte utilit sociale chapitre VI ce qui 232 Lectures justifie sans doute le renouveau par lequel il termine un travail tr s riche o les Comores p 163 et la R union p 153 ne sont pas oubli es Sans aucun doute les amateurs de co
284. une part une m moire collective du module d autre part une base de donn es dans laquelle les stagiaires devenus enseignants en charge d une classe puisent des id es Avec les plates formes QuickPlace puis BSCW j ai tendu les mutuali sations la pr paration au CRPE donc avec les PEI Pour chaque s ance du module SVT les candidats trouvent sur la plate forme d une part le cours d autre part un sujet d entrainement au concours Les th mes des sujets sont r partis entre les candidats en d but d ann e A chaque cours un candidat expose en un temps limit 10 minutes la partie didactique du sujet qu il a trait celle ci est analys e imm diatement des conseils sont donn s et une correction lui est demand e Les expos s ainsi corrig s sont mutualis s sur la plate forme non seulement entre les tudiants du m me groupe mais aussi avec les tudiants de mes autres groupes et m me avec les tudiants de l ann e pr c dente lorsque j ai utilis QuickPlace deux ann es successives de 2003 2005 En 2005 2006 BSCW a remplac QuickPlace et le concours a chang de forme Les PE1 option sciences majeure sont inscrits sur la plate forme ainsi que les aides ducateurs Les PE1 option sciences mineure ne sont pas inscrits car n ayant pas de partie didactique au concours ils n ont pas de travaux mutualiser Mutualisation et m moire collective 97 II Int r ts de la mutualis
285. une posture L apaisement de m diation Le dialogue D samorcer les attitudes de r sistance La fin La synth se D gager les id es essentielles d une activit Sur 15 enseignants r put s experts exprim par 3 ou 4 par 5 7 par plus de 8 On peut identifier comme cela en formation avec les stagiaires 8 ou 9 moments sp cifiques Cette approche permet de bien circonscrire la sp cificit des exigences fonctionnelles de chaque moment de l action p dagogique de mieux cerner le domaine de comp tence mobilis par la mise en uvre de ces exigences et au final de limiter l appr hension de la complexit et de r duire ainsi la ten sion qu elle g n re Les crit res de la professionnalit relationnelle Si on essaie de dresser un tableau des crit res de professionnalit relation nelle travailler en formations initiale et continue il convient alors de s attarder sur le sens que recouvre l exigence thique Celui qui l incarne op re des choix tout en consid rant l int r t de l l ve court et long termes Il s interroge sur la pertinence du moment et la mani re d intervenir pour aider et envisage avec responsabilit les cons quences de ses choix Un en seignant qui dans son alt rit s vertue accepter l autre inconditionnelle ment veillera ne pas glisser du jugement des actes ou des productions d un l ve au jugement de la personne de l l ve
286. une unit d apprentissage Une unit d apprentissage est une suite organi s e de le ons d EPS qui vise acquisition de comp tences par les enfants par l interm diaire d une activit physique G rard 2006 Les instructions officielles pr cisent Pour que les apprentissages soient r els il serait souhaitable que les modu les d apprentissage soient de dix quinze s ances Par souci de r alisme le minimum est fix cinq ou six s ances de chaque activit pour un module d apprentissage JO cycle 2 2002 La conception d une unit d apprentissage est le r sultat de choix op r s par les enseignants choix de d marche de dispositif projet organisation des groupes et des diff rentes situations d apprentissage ou de r investis sement Ces choix d pendent de la connaissance de l activit pratique so ciale de r f rence des connaissances sur les caract ristiques des enfants aux plans moteur affectif et social et des repr sentations initiales que ces der niers ont de l activit Pour apprendre concevoir et mettre en uvre ces unit s d apprentissages trois voies sont possibles les cours la construction de s ances et l appui sur le travail des autres Les cours Ils permettent d apporter des connaissances sur la discipline sur les m thodes pour construire une unit d apprentissage et les d marches possibles sur le d veloppement moteur psychomote
287. ur affectif et social sur l observation des enfants La construction Pour les stagiaires les unit s d apprentissages ne pren nent v ritablement sens que lorsqu ils les construisent et les mettent en ceu vre C est donc un point tr s important S appuyer sur le travail des autres Longtemps les coles normales puis les IUFM se refusaient donner des recettes Dans le m me temps un certain nombre d diteurs s empressaient d en proposer parfois c taient les m mes personnes qui refusaient les recettes mais proposaient des ouvrages Or nous ne r inventons que peu de choses et nous nous servons du travail de nos ain s Une partie du travail d un enseignant est de s approprier celui ci et de l adapter ses conditions locales d enseignement Le r sultat est la mutualisation des diff rentes unit s d apprentissage Nous avons commenc dans les ann es 95 et suivantes 4 mutualiser les pro ductions de nos stagiaires tout d abord par des c d roms diffusion res treinte Puis pour valoriser leur travail nous avons publi les unit s d apprentissage la fois sur un site Internet et dans un c d rom dit par le CRDP de la R union Cette mutualisation importante en formation perdurait 70 Jean Paul et Martine G rard faiblement dans les premi res ann es de la titularisation et faute d outil ou de besoin se dissolvait dans le temps Par contre l utilisation pa
288. urer un face a face p dagogique continu et r gulier entre le formateur accom pagnateur tuteur et les apprenants stagiaires quels que soient les lieux et ou les temps de formation Pourquoi vouloir assurer ce face face p dagogique quand les apprenants stagiaires sont hors des murs du centre de formation Comment le rendre possible Telles sont les questions qui ont guid la r flexion du concepteur L expos qui suit explique dans un premier temps les motivations du concepteur d velopper ce nouveau cadre de fonctionnement d crit dans un second temps les modalit s de sa mise en uvre avant de relever dans un troisi me temps les avantages et les inconv nients tablis par les principaux acteurs apprenants et tuteur en ligne engag s dans le dispositif Pourquoi d velopper un nouveau cadre de fonctionnement choix motiv du concepteur Il est n cessaire ici de rappeler le cadre de fonctionnement de l accompagnement de stage tel qu il est men l IUFM de la R union depuis plusieurs ann es C est un module d enseignement qui compte dix huit heu res de formation r parties en trois fois six heures sur l ann e Au fil des ses sions les enseignants maitres formateurs pilotes exclusifs du module doi vent aider un groupe de quatre six PE la pr paration et l exploitation de leur stage en responsabilit C est un temps de formation qui se fait princi palement en pr sentiel quand bi
289. usiaste Apathique triste semble s ennuyer S int resse aux l ves et aux activit s Semble ne porter aucun int r t Gai optimiste aux l ves Poss de la ma trise de soi D prim pessimiste Aime s amuser a le sens de l humour semble malheureux Reconnait et admet ses fautes S emporte est facilement troubl Honn te impartial Est trop s rieux manque d humour et objectif par rapport aux l ves N est pas conscient de ses erreurs ou Patient ne r ussit pas les admettre Montre de la compr hension Malhonn te partial et de la sympathie pour les l ves par rapport aux l ves Amical et courtois Impatient Aide les l ves dans leurs probl mes Sec avec les l ves personnels aussi bien que scolaires utilise le sarcasme Pousse l effort manque de sympathie leur gard et r compense le travail bien fait Distant Reconnait les efforts des l ves Indiff rent aux probl mes Pr voit les r actions et aux besoins des l ves 34 Christophe Marsollier d autrui dans des contextes sociaux Ne loue pas les l ves d sapprouve Encourage les l ves se montre d un rigorisme exag r Organis et m thodique Doute des motifs des l ves Ne pr voit pas les r actions d autrui Ne fait aucun effort pour encourager Travail sans pr paration manque d organisation G D Ryans Characteristics of Teachers Wachington D C American Coun cil of Education
290. uteur par des manipulations de m moire qui abou tissent une repr sentation du pass acceptable par toutes les composantes d une soci t p 108 Le dernier enfin tr s long gr ne les chantiers de la discipline les liens essentiels entre la m moire et l identit qu elle soit individuelle ou collective avec le patrimoine dont le succ s des journ es du patrimoine chaque ann e en France est la manifestation clatante le r le particulier des monuments dont la solidit et m me l apparente indestructibilit leur donne une image de m moire min rale p 123 et celui des lieux o la soci t entretient sa m moire les mus es que l auteur appelle joliment des maisons de m moire p 127 la place des r cits de vie et du recueil des t moignages oraux du temps pass le d veloppement de la g n alogie et m me la m moire olfactive et gustative qui persistent si longtemps Que la cuisine et la gastronomie sont de v ritables forteresses pour la conscience identitaire p 165 Des champs tr s divers on le voit voire disparates mais dont le point commun est la n cessit pour chacun s il veut se sentir sa place dans la soci t d aujourd hui de ne pas oublier Philippe Guillot IUFM de la R union Comptes rendus 231 Michel Vali re LE CONTE POPULAIRE Approche socio anthropologique Paris Armand Colin collection Cursus Sociologie
291. uteurs dans le sens o certaines formes de r ponses n apparaissent plus simple renvoi donn e th orique sans exemplifica 29 En dehors des questions pos es nous sommes pass s de 1 629 connections l espace tutorat de la R union en 2003 4 036 en 2004 pour 7 382 enfin en 2005 Construction des interactions langagi res dans un tutorat a distance 125 tion tandis que d autres sont maintenant 4 chaque fois pr sente formule d adresse encouragements Cette comp tence dialogale va au del du tutorat distance puisque nombre d entre eux expriment aussi clairement que les comp tences d expression de pr cision de concision d adaptation l autre qu ils ont d velopp es dans leur fonction tutorale leur permettent dans d autres situations de formation plus classiques de mieux ma triser leur sujet tant sur le fond que sur la forme D Le tutorat distance un outil d clencheur Enfin parce qu il existe parce qu il offre ce plus le tutorat distance ne contribue t il pas parmi d autres dispositifs la d marche d auto formation que doit normalement d velopper tout enseignant dans la construction de son parcours N am ne t il pas les utilisateurs s interroger sur leur r alit de classe ce qui constitue le premier pas d un cheminement vers ce reposition nement professionnel si important dans leur m tier en perp tuel mouvement En cela m me si loi
292. ux utilisations des m mes travaux Je ne vois pas l int r t de relire les m mes notes que l an pass I me faut donc r fl chir l organisation du cours chaque ann e et l incidence sur ces derniers de l envoi pr lable des cours Ce dernier tant r alis en mai je peux attendre 2 Monique Linard article cit 102 Am lie Adde qu en ao t les tudiants aient au moins lu une fois les cours qu ils ont re us Il faut n anmoins savoir qu ils avaient t envoy s avec cette seule consigne les cours ne devaient pas servir caler les meubles de la chambre universi taire mais devaient tre lus et sus Encore faudrait il savoir ce que signifie savoir Comment utilis je ces cours la 1 ann e Je fais l expos du cours th orique et je pratique des analyses de textes en litt rature comme en civilisation Les textes correspondent chaque s ance au th me abord en cours magistral Les tudiants savent qu ils auront le cours Ceci les rassure M me s ils continuent prendre des notes ils savent qu ils peuvent tre plus s lectifs plus attentifs aussi ce qui rend irrempla able un cours en pr sentiel la voix les insistances particuli res de l enseignant Le cours est globalement plus interactif mais ils savent aussi qu il ne correspond jamais exactement aux notes qu ils re oivent g n ralement le soir m me au plus tard dans la semaine La premi re
293. vues C est cette volont de mutualiser entre chercheurs qui a amen Internet et le Web En 1969 naissait Arpanet le premier r seau informatique qui reliait quatre universit s am ricaines En 1971 le premier courrier tait envoy En 1989 le World Wide Web tait cr et en 1993 le premier navigateur Mosaic permettait de se promener sur le Web Un des premiers usages en terme de mutualisation du r seau a t de mu tualiser des machines ou des ressources Par exemple dans le cadre de SE 128 Jean Simon TI home les personnes acceptent que l on utilise leur machine pour faire des calculs afin d analyser les normes quantit s de signaux qui viennent de l univers Le calcul faire est ainsi r parti par le biais d Internet sur diff rentes machines appartenant des particuliers qui peuvent tre partout dans le monde Une fois leur part de calcul termin e ces machines renvoient le r sultat toujours par le biais d Internet Ce type de mutualisation rel ve de la coop ration Un autre usage apparu tr s t t est le logiciel libre Une pr sentation sim plifi e du logiciel libre open source pourrait tre celle ci un programmeur cr e une application et l offre gratuitement qui la veut en la mettant en ligne sur le Web De plus il offre aussi le code source de l application afin que tout programmeur qui le souhaite puisse la modifier l am liorer et la remet tre en circulation avec son nouveau co
294. x cuter et exploiter leur stage en responsabilit mais l aide tait cette fois ci d velopp e partir du r seau Internet Le but pour les PE2 tait de s organiser et de mutualiser les t ches de pr paration et de mise en uvre d activit s p dagogiques partir d une plate forme de formation distance Acolad Apprentissage collaboratif distance accessible l adresse suivante http acolad univ reunion fr FADIR fut donc instrument par des outils de soutien synchrone le tchat et asynchrone la messagerie lectronique le forum de discussion le syst me de gestion des travaux La description du dispositif en annexe met en vidence un tutorat r actif et proactif respectant les dynamiques de soutien du juste temps au moment o le probl me se pose et du juste ce qu il faut ne donner que les l ments n cessaires et suffisants pour r soudre le probl me Elle met galement en exergue un sc nario p dagogiquel it ratif chronologique bas sur une r par tition des activit s en quatre temps avant la prise de contact avec la classe 1 Le sc nario p dagogique est compos du sc nario d apprentissage et du sc nario d encadrement Le sc nario d apprentissage d finit les activit s et leur articulation Le sc nario d encadrement d finit la r partition des r les et des fonctions d encadrement ainsi que les modalit s d intervention du tuteur distance Quintin Depover amp D
295. x qui ne l taient plus une alternative l chec Plus des deux tiers des lyc ens d clarent avoir progress notablement soit dans les disciplines g n rales soit dans d autres domaines requ rant des savoir faire ou des comp tences techniques L accent est mis sur des ensei gnements plus accessibles de meilleurs r sultats et un suivi plus attentif l impact sur la sociabilit tant un peu moins prononc Les r percussions en mati re d organisation et de management L exp rimentation comme l avait d j not dans son Bilan 2000 2002 la Direction des formations initiales du Conseil g n ral a permis le passage progressif d une op ration de laboratoire plus ou moins artisanale ou de circonstance port e par quelques membres de la communaut ducative un projet partag nourrissant celui de l tablissement Le LTC sous cet an gle apporte une bouff e d air salutaire et pr figure un nouvel tat d esprit dont t moignent en d pit parfois de quelques r sistances initiales l volution des mentalit s et des pratiques travail collectif mise en commun de moyens ou d informations application du principe du cousu main reconnaissance du droit l erreur et la dynamisation d quipes interdisciplinaires la lib ration des ini tiatives suscitant adh sion et participation Le LTC seconde observation b n ficie d un a
296. ynthe 10 14 30 46 Lyc e de l Europe Dunkerque 9 9 82 LP fle Jeanty Dunkerque 21 10 54 15 LP Automobile et Transports Grande S ynthe 25 z z 47 28 Total r seau 13 17 16 36 18 H nin Beaumont objectif 3 Depuis LP Joliot Curie Oignies 9 52 3 35 1999 LP Henri Senez H nin Beaumont 20 41 1 35 3 LGT et LP Pasteur H nin Beaumont Total r seau 15 47 2 35 1 Sambre Avesnois objectif 1 Depuis LP Louis Armand Jeumont 6 10 45 26 12 2003 LP Curie Aulnoye Aymeries 9 10 69 12 LP Courtoy Hautmont 21 28 40 11 Cit Pierre Forest Maubeuge 7 48 8 32 5 Total r seau 11 21 16 42 10 Roubaix objectif 3 Depuis LP Loucheur Roubaix 48 18 22 12 1999 LP Turgot Roubaix 14 46 13 27 LP Savary Wattrelos 67 33 Total r seau 27 44 11 11 13 Valenciennes objectif 1 Depuis LP Fontaine Anzin 1 1999 LP Carpeaux Crespin 14 LGT et LP Deulin Cond sur Escaut 1 LGT et LP Bustin Vieux Cond 23 OR Total r seau sos mn ce U Total tous r seaux 15 14 4 62 13 21 50 8 15 6 55 23 18 57 2 m 12 56 12 27 8 35 15 Accueil et accompagnement des jeunes Aide au d veloppement personnel Parcours

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