Réflexions basées sur un examen multi organismes - Inter
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1. es socio conomiques afin de renforcer ces d terminants et leviers importants de la s curit alimentaire et nutritionnelle L appui au CILSS en ressources financi res et humaines pour rendre l extension du r seau aux pays c tiers plus op rationnel Annexe liste de pr sence Noms Prenoms Salif Sow Hamadoun Mahalmoudou Laouali Ibrahim Coudy Ly Wane Jean Senahoun Abdoul Karim Ouedraogo Mamoudou Sy Ibrahim Abdoul Nasser Maty Ba Diao Joyce Luma Gary Eilerts Ouedraogo Telesphore Fonction Institutions Conseiller Technique Regional CILSS Ouagadougou Coordinateur PRA SA LCD CILSS Ouagadougou RTM FEWS NET Niamey Nutritionniste PRA SA LCD CILSS Ouagadougou FAO SIMIAR Rome Coordinateur Suivi a Distance FEWS NET Ouagadougou Coordinateur Technique National FEWS NET Ouagadougou Food Security Officer FAO Burkina Faso Chef DIR AGRHYMET CILSS Niamey Chef VAM PAM Rome USAID Program Director for FEWS NET Assistant VAM PAM Burkina Faso2. personnes affect es ou vuln rables l ins curit alimentaire et nutritionnelle 4 En quatri me et dernier lieu des points divers ont t soulev s notamment e La n cessit de rechercher le maximum de coordination de la r ponse l ins curit ou la crise alimentaire entre les humanitaires et les structures tatiques au niveau des pays en particulier concernant la mise en uvre et le suivi des actions Cela demande aussi de la part des gouvernements et du CILSS au niveau r gional l expression de plus de leadership dans la mise en oeuvre des plan d urgence et leur coordination et de la part des Humanitaires de renforcer la collaboration et la remont e des informations sur tout ce qui est pr vu r alis et les gaps Des exemples de bonnes pratiques ont t fournis dans des pays tels les Philippines Des r flexions de ce genre sont entam es au niveau global et devront tre suscit es au niveau r gional pour une meilleure coordination de la r ponse e La difficult d appuyer les pays c tiers non membres du CILSS pour mettre en uvre le Cadre harmonis bonifi qui est surtout li e l insuffisance de donn es sur les indicateurs entrant dans l analyse Il y a donc une n cessit de leur apporter un appui pr alable pour la collecte plus r guli re des donn es pertinentes pour l analyse de leur situation e La n cessit de renforcer les capacit s et d impliquer encore des experts en analyse des donn
3. Coord Adjoint Unit reda lebtahi fao org d Urgence et de R habilitation LUKELO Aim OXFAM Regional EFSL Adviser alukelo intermonoxfam org LUMA Joyce PAM Chief VAM joyce luma wfp ors OUEDRAOGO SE CNSA depbarou yahoo fr Barou Oumar OUEDRAOGO PAM VAM Assistant telesphore ouedraogo wfp org Telesphore PALE Eric SONAGESS Socio Economiste zeldabf gmail com RAMDE Tinga SE CNSA tinga ramde yahoo fr RASOLO Fran ois FAO Repr sentant francois rasolo fao org SANFO B Judith DGM sanfo b yahoo com SANOU Sy Eric __ SE CNSA sveric sanou yahoofr SEN amp HOUN Jean FAO Economiste FAO jean senahoun fao org SIMIAR Rome SOMBIE Hortense Croix Coordinatrice Projet hortensomb yahoo fr Rouge de S curit Alimentaire TAPSOBA UNICEF Sp cialiste stapsoba unicef org Sylvestre Nutriti onniste WALDVOGEL PAM DCD ariane waldvogel wfp org Ariane WENTLING Mark PLAN Directeur mark wentling plan international org YAMEOGO CRS M amp E Manager Ouambi ZERBO Michel DGPER yahoo fr Salif Sow FEWS NET Conseiller Technique ssow fews net Reg l CILSS Ouaga Hamadoun CILSS een Mahalmoudou LCD CILSS Ouaga Coudy LY Wane CILSS Nutritionniste PRA S as amp LCD CILSS Ouaga Maty Ba Diao CILSS Chef M Badiao agrhymet ne DIR AGRHYMET CILSS Niamey Theo HOORNTJE UE Chef de Coop ration theo hoorntie eeas europa eu Eric PITOIS UE Humanitarian Aid Eric Pitois ec europa eu Amadou HEBIE UE Charg de Programme amadou hebie
4. analyse e Bien que les sources de donn es soient les m mes les interpr tations et les analyses sont parfois diff rentes Pourtant tous les syst mes d information et d alerte pr coce d pendent de donn es g n r es conjointement notamment les donn es de production de march et de vuln rabilit De ce fait il a t recommand que les messages cl s manant de diff rentes analyses soient partag es et discut es au sein du Dispositif avant diffusion en vue de minimiser les divergences e L un des sujets importants est comment prendre en compte l ins curit alimentaire chronique dans les analyses courantes qui actuellement mettent plus d emphase sur l ins curit alimentaire aigue e Pour toutes ces raisons la Mission recommande que toutes les parties intervenant dans le suivi et l valuation de la situation alimentaire se concertent avec le Dispositif national pour att nuer les divergences et favoriser l obtention d opinions plus consensuelles En r ponse a ces questions la FAO le FEWS NET le PAM et plusieurs autres acteurs ont accept de renforcer davantage la mise en ceuvre du Cadre Harmonis Bonifi CHB au Niger ainsi que dans les autres pays du CILSS et au niveau r gional sous le leadership du CILSS Un atelier sera bient t organis pour discuter des meilleurs moyens de mettre en ceuvre le CHB au Niger et le lier au processus r gional Un rapport complet sera produit a la fin de la mission r
5. analyses et aux produits d informations consensuelles dans la sous r gion e il a t demand au Comit Technique pendant sa prochaine r union 23 25 juillet d tudier ces deux questions la r vision et l adoption de l chelle de classification et l adoption d une m thode d identification et de d nombrement des populations vuln rables en besoin d assistance Ceci est imp ratif pour assurer une harmonisation de la m thode telle que pr conis e e ce propos il est urgent de r activer le comit technique du CHB qui statuera sur les questions techniques soulev es depuis son d roulement d finira une feuille de route pour le d roulement du CHB dans les pays et au niveau r gional avec l internalisation des exercices et de leurs acquis dans les pays et leur consolidation au niveau r gional e ce qui permettra ensuite de convoquer le Comit de pilotage du CH afin de lui faire le point des avanc es dans le d veloppement de l outil harmonis et soumettre des demandes d actions pr cises financer et coordonner et pour apporter leur appui politique e une r union du Comit technique CHB est programm e du 23 25 Juillet 2012 Elle n cessite la participation effective de et l quipe technique de la FAO IPC afin d identifier les composantes de la version 2 de l IPC susceptibles de renforcer la version actuelle du CHB et d aider parfaire l outil pour aboutir une analyse plus consensuelle pertine
6. ec europa eu D veloppement rural S curit alimentaire wl oreanization posmon ema o o o o O Dufour Laurent Email dufour un org Dieye Abdoulaye dieve3 un org Emergency Response kanef un org Associate Adandji Yaoklou adandjia An afrowho int Andr Luma Joyce Chief VAMAWFP Rome Perenze Maria Luigia SE eT E Naouar Labidi Regional VAM Officer naouar labidi wfp org Dan Bakoye Daddy WFP Senegal aR danbakoye wfp org Noma Idrissa WEP SF enamale Office Pozzi Lia lia pozzi wfp org ma ee Or Fernandez Jos Luis Senior Emergency JoseLuis Fernandez fao org Coordinator Senahoun Jean Economist FAO SIMIAR jean senahoun fao org Rome David Patrick FAO DaKar Regional Office patrick david fao org Ibrahim Laouali FEW SS NET Regional Technical librahim fews net Manager Gary Eilerts USAID USAID Program Director geilerts usaid gov for FEWWS NET Carbone Rick USAID FFP Surge Response Officer ricarbone usaid gov Mortensen Ronald USAID OFDA Regional Advisor Rmortensen usaid gov Sohneider Beat CICR bsohneider cicr org Debus Jean Philippe CRS jeanphilippedebus crs org ieanphilippe debus crs org Diop Elhadji issaka fr idiop hkiorg i O scr Smee a trates Rostiaux Stephane Oivl Roman Yolanda Save the children fee armen te ean es Hazard Eric OXFAM ehazard oxfam org uk Eldebo Yohan wend Vision johan eldebo worldvision uk Berehoudougou PLAI berenger berehoudougou plan int org Berenge
7. grand nombre de parties prenantes pourrait contribuer limiter l ampleur de certaines des divergences techniques constat es dans le Sahel cette ann e Mais elle n liminera pas compl tement les diff rences qui sont dues des conceptions fondamentalement divergentes de ce qui est mesur ou devrait l tre et un degr d incertitude qui est normalement pr sent quand on mesure des concepts complexes comme la s curit alimentaire C Des partenariats et la valeur ultime du consensus ont t mis l preuve cette ann e e Les points de vue divergents se sont exprim s avec force plusieurs niveaux diff rents R soudre la fa on dont ces parties prenantes et ces relations peuvent collaborer plus efficacement dans une approche syst matique du suivi l valuation et la gestion de la s curit alimentaire est centrale pour r soudre les divergences apparues au Sahel cette ann e o Certaines voix nationales dans la r gion doivent tre renforc es Leurs voix sont nettement moins pr sentes dans le d bat o Les mises en relation et les engagements sur des processus de s curit alimentaire communs entre institutions r gionales d valuation de la s curit alimentaire Ouagadougou et Niamey et les organes nationaux de la s curit alimentaire avec lesquels elles collaboreront exigent un renforcement et une meilleure d finition de la mani re dont elles peuvent collaborer plus efficacement ensemble o De la m m
8. the food insecure were produced from these two surveys The different data sources along with the lack of a consolidated analytical framework in Burkina Faso have contributed to the variation in numbers of people requiring assistance that were reported by the Government at different points in time CSNA was only introduced to the Cadre Harmonis in June 2012 10 days prior to this Mission it has yet to be institutionalised at the national level and therefore is not yet being applied The lack of the application of a common analytical framework at the national level by partners is one of the sources of differences in the conclusions about the food situation As with other key partners the Joint Team recommends that all partners adopt the CHB and use the map generated through the CHB as a consolidated picture of food insecurity in the country However the CHB must be jointly enhanced by the regional technical committee by considering the benefits of adding new approaches or surveys such as the HEA EFSA and the IPC 2 version When no consensus on national food security conditions is reached joint analysis should be undertaken at the national level to enable understanding the source of differences and work towards resolving them The mission recommends a peer review mechanism to review these analyses and provide objective advice This peer review mechanism could be established as part of the Technical Working Group function of the proposed Fo
9. Emergency Program a Ni a0 Coordonnator 35 Aboubacar Douel Representative aboubacar waiss fao org Waiss 36 Saley Amadou Program Officer amadou saley fao org 37 Gabriel gabriel hategerimana fao org Hategerimana ag S2dougou Maidagi bagoudou maidagi fao or 39 Guido Cornale _ UNICEF RC Representant gcornale unicef org qo Abdallah Samba GLSS AGRHYMET Head of Food Security and A Samba agrhymetne Access to Market Section ga Etienne Sarr Head of Department ESarr agrhymetne Training and Research 42 Voegtli Fransiska_ acR fvoegtli cicrorg 43 Mado Diakit OXFAM Regional Food security mediakite oxfam org uk advisor 44 Pascal Payet Africare Niger ppayet africare org 45 Leila Bourahla CONCERN Country Director Leila Bourahla concern net 46 Win Fransen ECHO Chef de bureau Win fransen echofield eu 47 Rafael Aguirre European Union _ Chef de D l gation rafael_aguirre unceta eeas europa eu 48 Patrice Leumeni ADN KAMNA leumeni gmail com 49 Dyskiewicz B ASB sbniger loor ahoo di Payraudeau payraudeau michele yahoo fr 50 Michele Assadawa GDS A z 51 Sounna Nassirou_ LUSAA NIGER lusaaniger yahoo fr 52 Boureima Sadou ONG ANIDEV anidev97 yahoofr 53 l drissa Abdou ONIDE ASSALAM Onide endogene yahoo fr Moussa 54 Djibo Bagna P PFP N Plateforme Paysanne pfp_niger yahool fr 55 Mavaki P PFP N Plateforme Paysanne mzouley6 gmail com Zoulaihatou 56 Amadou Himadou P PFP N Plateforme Paysanne am imadou20 ol fr 57 Malamadamou Qatar Chari
10. R flexions bas es sur un examen multi organismes de la crise alimentaire au Sahel 13 22 juin 2012 Pr par par Cristina Amaral FAO Gary Eilerts USAID Laouali Ibrahim FEWS NET Joyce Luma WFP Jean Senahoun FAO 21 ao t 2012 Les perspectives et conclusions des membres de l quipe multi organismes formul es dans le pr sent rapport sont uniquement le fruit d un consensus et ne refl tent pas n cessairement celles des diff rents organismes repr sent s par les membres de l quipe 1 Introduction et objectifs des visites de l quipe Une quipe multi organismes compos e de quatre institutions FAO FEWS NET USAID PAM a effectu pendant dix jours un examen du contexte de suivi des valuations et du rapportage sur la s curit alimentaire dans la r gion du Sahel en visitant du 13 au 22 juin 2012 les parties prenantes nationales et r gionales Niamey Ouagadougou et Dakar Tout en rencontrant un large ventail de parties prenantes dans chaque endroit l quipe a profit de l occasion de multiples rencontres pour examiner la dynamique les processus les r ussites et les probl mes apparents dans la fa on dont la s curit alimentaire est valu e et prot g e dans la r gion Si l quipe s est n cessairement concentr e sur la nature des profondes divergences constat es dans les valuations de la s curit alimentaire par les divers partenaires en 2011 12 afin de r v ler des enjeux sp cifiqu
11. certains afin d interrompre ce qu ils craignent tre une d t rioration progressive vers une situation plus s v re D autres pensent que les conditions chroniques mod r es doivent tre envisag es s par ment des chiffres de l aide d urgence afin de faciliter une r partition rationnelle de l aide d urgence la r silience ou d veloppement o Risque et vuln rabilit contre r sultats actuels Les besoins d assistance doivent ils tre bas s sur une valuation des r sultats probables pendant une saison ou doivent ils inclure une marge de protection contre la pire ventualit Certains jugent n cessaire le besoin d une intervention humanitaire plus importante afin de prot ger contre le risque d une d gradation des conditions actuelles d ins curit alimentaire due aux caract ristiques persistantes de la crise c est dire par exemple des prix lev s ou du fait des incertitudes inh rentes au processus de surveillance qui accentue le risque consistant s appuyer sur les analyses actuelles o Plaidoyer contre analyse Comme on le voit en particulier dans les r unions de l quipe Dakar certains ont explicitement appel plaider pour une aide a la r gion plus importante dans la perspective d un droit la nourriture D autres ont affirm que l analyse devait tre s par e du plaidoyer e Diff rentes analyses et pas de moyen commun de comparer ou de mesurer l chelle de leurs r sultats Le Ca
12. dre Harmonis est le choix consensuel apparent au niveau r gional pour une approche un outil d valuation conjointe de la s curit alimentaire au Sahel Mais il n a t utilis pour l instant qu au niveau r gional et seulement deux fois depuis avril 2012 Dans ces deux cas la participation nationale a t minimale et les participants ont manifest une grande diversit dans leur compr hension des techniques intervenant dans l utilisation de cet outil Au niveau national il existe une multitude de m thodes et de processus utilis s et de grandes diff rences dans les donn es disponibles et dans la participation des autorit s nationales ces processus Les r sultats ne peuvent tre compar s ais ment e Difficult de mesurer l chelle des r sultats obtenus nationalement dans le domaine de la s curit alimentaire avec des r sultats mondiaux existe une aide ext rieure limit e pour r pondre aux probl mes urgents d alimentations dans le monde cet gard les analyses s appuyant sur la transparence du processus d valuation qui utilisent des outils et approches standard pour l valuation et qui permettent de situer les besoins nationaux pour r pondre une chelle transnationale commune comme l chelle IPC rev tent une grande importance Actuellement les analyses nationales dans le Sahel ne sont g n ralement pas traduites dans une telle chelle Les parties prenantes r gionales ont donc ajout une ch
13. e mani re les organismes dont le si ge ou les fonctions r gionales se situent en dehors de Niamey ou Ouagadougou devront refl ter sur la fa on dont ils peuvent tre constamment pr sents pour participer des processus r gionaux communs de suivi et d valuation de la s curit alimentaire conduits depuis ces lieux o Les organismes internationaux doivent identifier des fa ons compatibles de soutenir les processus de s curit alimentaire d initiative nationale et r gionale tout en d livrant un contexte international et des liens avec les normes de contr le qualit mergentes dans ce travail e R affirmation du besoin de partenaires Nulle part l quipe n a entendu de d saccord concernant le besoin de partenariats dans ce travail La tache est trop vaste et les probl mes trop int gr s au niveau national r gional et international pour envisager une solution s par e quelque niveau que ce soit D Comment s assurer que ne se reproduisent plus de telles divergences persistantes et profondes L quipe est d accord que la divergence peut tre un r sultat sain susceptible de jouer un r le important pour mettre l preuve un consensus et trouver la meilleure r ponse commune plut t qu une r ponse en th orie parfaite Mais le plus haut degr de consensus techniquement possible est l objectif commun de toutes les parties Aucune solution unique ne le garantira Un changement doit se produire sur p
14. e qui est mesur ou ce qui devrait l tre Au c ur de certaines de ces divergences se trouvent plusieurs concepts diam tralement diff rents ou fa ons de formuler les conditions sous jacentes qui sont mesur es Ils sont o Malnutrition contre ins curit alimentaire Une bonne part des inqui tudes l gard du Sahel dans les deux camps est li e aux niveaux lev s de malnutrition aigu qui y persistent Les causes de la malnutrition peuvent tre dues aux mauvaises conditions de sant mauvaise qualit de l eau paludisme l insuffisance des soins consacr s aux enfants d un c t ou l ins curit alimentaire Et l information sanitaire n est pas toujours incorpor e dans l analyse Selon le degr d influence de chaque cause ils peuvent y avoir des diff rences entre les estimations de quel type d aide est n cessaire et quel niveau o Conditions aigu s uniquement contre conditions aigu s et chroniques En relation avec ce qui pr c de certaines analyses sur le nombre de personnes n cessitant de l aide font plus directement r f rence des probl mes aigus et d autres incluent galement une r ponse des probl mes chroniques Ceci est particuli rement vident dans le pourcentage lev dans la situation d ins curit alimentaire mod r e repr sent e dans certaines estimations globales des personnes ayant besoin d aide Les personnes en situation d ins curit alimentaire mod r e sont incluses par
15. elle IPC 1 0 au Cadre Harmonis CH dans l intention de traduire les diverses analyses nationales en une chelle commune et comparable au plan international de l urgence et de la gravit de la r ponse humanitaire Mais tant que l acceptation nationale du CH CHB ne sera pas acquise et qu une formation g n rale n aura pas t offerte aux participants nationaux il sera difficile pour la r gion de r ellement comparer ses r sultats d autres dans le monde e Convergence d un cadre r gional de gestion des actions de s curit alimentaire Une des caract ristiques tr s positives de cette r gion est sa longue histoire d action conjointe dans les processus relatifs la s curit alimentaire R cemment la commission conomique r gionale et l association mon taire r gionale associ e respectivement la CEDEAO et l Union conomique et mon taire ouest africaine UEMOA ont rejoint le CILSS avec le soutien des tats membres afin de d finir une structure r gionale commune pour g rer les crises alimentaires aigu s et les 1 Ceci devient le cadre harmonis bonifi CHB investissements long terme pour l am lioration de la s curit alimentaire de la r gion Cette structure de gestion commune promet une nouvelle nergie et des ressources pour am liorer la s curit alimentaire dans la r gion e Des divergences sont toujours possibles Il est clair aux yeux de l quipe qu une m thode d analyse commune un plus
16. er les axes d am lioration du dispositif d information Ouest Africain sur la SAN un tat des lieux a t fait en passant en revue les difficult s rencontr s par ce dernier en particulier lors de la campagne agricole pass e 2011 2012 o des messages souvent diff rents parfois contradictoires ont t envoy s aux d cideurs et bailleurs de fonds Un point positif a t soulign ce niveau relatif aux valuations conjointes de la campagne agricole et des march s qui se d roulent avec l implication effective des principaux partenaires CILSS FAO PAM FEWS NET et des ONGs avec la fin des rapports communs qui sanctionnent les visites de terrain La principale difficult identifi e se situe au niveau l valuation de la vuln rabilit et plus particuli rement la d termination des zones et du nombre de populations affect es Malgr la tenue des concertations r guli res dans le cadre du dispositif r gional sous le leadership du CILSS l analyse l interpr tation et la diffusion des informations au sortir de la campagne 2011 12 ont t tr s probl matiques et les plus divergentes Cela est li l utilisation de diff rentes m thodologies aussi bien par les dispositifs nationaux et r gionaux d information que par divers partenaires Recommandations Puisque toutes les institutions ont reconnu l int r t de fournir aux d cideurs et bailleurs de fonds une information et un message consensuels et harmonis s s
17. es l objectif commun de l quipe multi organismes tait aussi d identifier des moyens d am liorer ces processus l avenir Les parties rencontr es par l quipe sont pr sent es l Annexe 1 Niamey et Ouagadougou les discussions ont port sur le suivi l valuation et les rapports de la s curit alimentaire au Niger et au Burkina Faso respectivement Dakar l quipe a tenu des r unions uniquement avec les parties prenantes r gionales Des aide m moire informels et succincts r sumant les conclusions de l quipe au Niger et au Burkina et ses discussions avec les partenaires du CILSS et de l AGRHYMET figurent dans d autres annexes Leurs points de vues initiaux ne repr sentent pas n cessairement les perspectives finales de l quipe et le rapport principal ci dessous ne tient pas compte des d clarations ou conclusions sp cifiques contredisant celles du rapport principal L exp rience unique des discussions de tr s grande envergure de l quipe est all e intentionnellement au del de la crise qui touche actuellement le Sahel et a abord les enjeux universels et plus long terme qui occupent toute la communaut concern e par l valuation de la s curit alimentaire Le r sultat est une relation plus forte et profonde avec de nombreuses parties prenantes nationales r gionales et internationales et une appr ciation peut tre inattendue parmi les membres de l quipe de la valeur de ces missions multi organi
18. f Sow Hamadoun Mahalmoudou Le Lundi 18 Juin 2012 s est tenue dans la salle de r union du CILSS a partir de 15 h une rencontre entre le Programme Manager du FEWS NET bas au sein de l USAID Washington Mr Gary Eilerts accompagn par le Chef VAM du PAM Rome Joyce Luma et du Repr sentant de la FAO SIMIAR Le CILSS repr sent par le Coordonnateur du PRA SA LCD POPDEV Dr Hamadoun tait accompagn par des experts du CRA et du SE Ont galement particip cette r union les experts du FEWS NET national et r gional de la FAO et du PAM du Burkina Faso voir liste de pr sence en annexe En introduction les 4 quatre institutions ont exprim tour a tour chacune la ferme volont de contribuer a rendre le dispositif d information r gional sur la s curit alimentaire et nutritionnelle SAN en Afrique de l Ouest plus fonctionnel mieux coordonn et harmonis afin de fournir aux d cideurs et bailleurs de fonds l information la plus fiable pertinente et consensuelle possible Il a t par ailleurs rappel les diff rents axes de collaboration qui ont toujours exist entre le CILSS et le FEWS NET de m me que les protocoles de collaboration existant entre le CILSS et le FEWS NET et le CILSS et la FAO et celui en cours de finalisation entre le CILSS avec le PAM L am lioration de la collaboration doit s inspirer de ces protocoles Dans les discussions les points suivants ont t abord s 1 Afin d identifi
19. gionale Annexe 3 Informal Burkina Faso Aide M moire non traduit de l anglais A joint FAO FEWS NET USAID WFP Mission visited Burkina Faso from 17 20 June 2012 to e Consult with the CILSS national authorities and Humanitarian partners on existing monitoring and assessment processes and coordination mechanisms e Discuss how to strengthen collaboration between FEWS NET WFP and FAO at the field level in support of the national and regional systems The Mission held working meetings with CILSS UN agencies FAO WFP UNICEF OCHA UNHCR donors EU ECHO USAID the Food Security Coordination Unit CSNA DGPER SONAGESS CONASUR and other national agencies and NGOs involved in food security monitoring and intervention Similar to Niger national regional and international agencies provide regular information on the current food security situation and outlook in Burkina Faso These include CILSS national offices FAO FEWS NET and WFP Some NGOs monitor a number of food security related indicators including prices which are often analysed to guide decisions at the project level There were several estimates on the number of people requiring assistance in Burkina Faso generated by CNSA in collaboration with partners These numbers have changed over time There were also large differences observed in the information on people requiring assistance that were provided by different agencies Burkina declared an emergency in March several month
20. irector of Statistics ibraharou yshoo fr Hassane Oumarou Ministry of Technical Advisor of the 12 s Uivestock minister 43 Dratt Sani Director of Livestock Statistics Alhousseini Director of Cabinet 14 Ikhitarn a ranoussi Fod Director of pastoral Camara Development 16 Abdoulaye Naf ri Director of Livestock Ressources 17 Yabilan Mamane CCA DNPGCA Food Crisis Unit il L ag Mme Ousseini National EWS Coordinator sap intnet ne Mariama 49 Bloch Jean DNPGCA Technical at cca intnetne Mathieu assistant 20 Kuwonu Franck __ ocHA Information Officer kuwonui un org Dr Modibo Traore Head of the Office forthe traorem un org 21 coordination of humanitarian affairs Niger Denise Brown PAM Representative and denise brown ors _ Country Director 22 Luma Joyce Chief VAM WFP Rome 1 rs 23 Mo se Ballo VAM Program Officer moise ballo wfp org 24 Lawan Tahirou National VAM Manager __ lawan tahirou wfp org 25 iean Senshoun FAO FAO SIMIAR Rome Jean Senahoun fao org 26 I Ilya Miko Seek Program Officer illya miko fao org 27 damou Diop Emergency Program amadou diop fao orz Assistant 28 Kamara Nanthilde Nanthilde kamara fao org 29 Nourou Macki Tall Emergency Program NourouTall fao org al Assistant 30 Cristina Amaral crisrina smaral fac org gg Piibo Banaou Emergency Program dbansou vahool fr Assistant 32 Pazou Judicael judicael pazou fao org 33 Ibrahim Maman Information Officer maman ibrahim fao org Tantan gq Niasse Moustapha
21. l assistance alimentaire et de l agriculture au Niger et pr sid par un repr sentant des services nationaux de s curit alimentaire Plusieurs structures nationales r gionales et internationales suivent r guli rement l volution de la situation alimentaire et nutritionnelle dans les pays du Sahel et certaines d entre elles produisent p riodiquement des bulletins d information refl tant leur valuation de cette situation D importantes divergences ont t observ es cette ann e au niveau de l information diffus e par ces structures dans le cadre de l alerte pr coce Cela a cr une confusion au niveau des responsables nationaux des donateurs et de la communaut humanitaire ce qui a eu un impact n gatif sur la gestion de la crise de cette ann e et la rapidit de la r ponse Les principaux points discut s se pr sentent comme suit e Un processus conjoint de collecte de donn es coordonn par le Gouvernement est en place Le Niger dispose d un Dispositif national performant de pr vention et de gestion des crises alimentaires consid r comme l un des meilleurs de la sous r gion Ce Syst me permet une collecte efficace des donn es et de l information Les d cisions sur les mesures appropri es prendre en p riode crise d coulent de consultation entre les membres du Dispositif Le Dispositif et son mode de fonctionnement ne sont pas parfaits mais offrent un m canisme conjoint d valuation et d
22. lusieurs fronts e D velopper et respecter les r gles d or d un partenariat Des r gles de conduite adopt es en commun sont n cessaires et pas seulement dans le Sahel pour que les partenaires travaillent ensemble Par exemple ces r gles peuvent inclure O Ne surprenez pas vos partenaires avec des points de vue et des conclusions que vous ne leur avez pas d j communiqu s Confrontez les diff rences d interpr tation et de conclusions de mani re coll giale et syst matique Reconnaissez l importance du travail en face face parmi les partenaires D finissez et essayez de r alisez une participation ad quate la collecte des donn es l analyse et les produits D veloppez un point de vue plus nuanc de la fa on de travailler de mani re responsable tous les niveaux local national r gional et international tout en respectant des conceptions universelles mergentes et plus vastes du contr le qualit dans les m thodes techniques utilis es Lorsqu aucun consensus sur les conditions de la s curit alimentaire nationale n est atteint un m canisme d examen par les pairs de ces analyses le cas ch ant peut tre utile pour fournir des conseils objectifs Un tel m canisme pourrait tre envisag dans le cadre de la fonction Groupe de travail technique du r seau d information sur la s curit alimentaire FSIN propos Si tout choue d finissez une solution de rappo
23. nsi que le protocole cartographique et int grant les apports issus des diff rents tests dans les pays Malgr les tentatives de mise en uvre du CHB dans certains pays il a t soulign une insuffisance dans l accompagnement des membres du CT depuis la bonification et aussi un appui d ordre financier et humain pour l ach vement de l outil son op rationnalisation optimale dans les pays et son appropriation reste toujours n cessaire et imp rative Ce qui manque le plus dans le CHB actuel est la prise en compte des volutions r centes de l chelle de classification de la version 2 de l IPC et la d finition de la M thode consensuelle utiliser pour la d termination du nombre des populations vuln rables en besoin d assistance Une fois ces questions r solues par le CT il restera que chaque structure et tous les niveaux s approprie de l outil et contribue son d veloppement dans les pays et la r gion sous le leadership du CILSS Actions pr conis es e LUSAID a r it r son int r t constant dans I harmonisation et la consensualit des informations du dispositif d information sous le leadership du CILSS Le CHB tant une activit majeure USAID a affect au pr s du CILSS un Conseiller Technique en charge en plein temps du Cadre Harmonis avec quelques ressources additionnelles pour contribuer au d veloppent et au d roulement de l outil au niveau r gional et national a fin d aboutir sous peu aux
24. nte et comparable de la vuln rabilit y compris le d nombrement des populations vuln rables en situation d urgence 3 Le troisi me point discut a port sur la finalit et la valorisation des r sultats issus des analyses consensuelles c est dire leur diffusion A ce propos il a t rappel les diff rents outils qui ont t d velopp s notamment le bulletin mensuel CILSS FEWSNET Rapport mensuel sur la s curit alimentaire en AO qui tait publi entre 2003 2008 Celui ci qui a c d la place la Note d Information sur la S curit Alimentaire NISA partir de 2008 tait plus d taill et traitait des diff rentes composantes de la s curit alimentaire en incluant les produits cartographiques et les graphiques des prix Par contre on a voulu la NISA plus courte synth tique et sans support graphiques car destin e plus sp cialement aux grands Parall lement la FAO et le PAM partir de Dakar mettent un bulletin conjoint sur la S curit Alimentaire destin s aux d cideurs Il s agit d tudier la possibilit de publier conjointement un bulletin aux d cideurs qui prend en compte les soucis des uns et des autres Action pr conis e e r fl chir sur la possibilit de faire un rapportage commun sur la situation de s curit alimentaire et nutritionnelle sous le leadership du CILSS Ceci devrait tre possible comme par le pass et sera facilit par les analyses consensuelles qui sortiront le nombre des
25. od Security Information Network FSIN Data repository mechanism Many partners collect data especially on prices but these data are not consolidated and fully utilized More could be done to facilitate data sharing Several assessment approaches HEA EFSA have been introduced to assess the current situation These assessments tools could and should be complimentary and jointly undertaken by multiple partners There will be a need to sort out what tool should be utilised for collecting what information and at what level It is recommended that these surveys studies should be conducted jointly by all partners gt Similarly to Niger chronic food security issues are not fully taken into account during the analysis of the acute food security situation in Burkina Faso It is a critical issue that should be considered by all regional and international monitoring systems gt A phased approach to capacity building will be needed The CHB has many components ranging from data collection data consolidation analysis to report preparation and dissemination As identified above various components of the CHB process in Burkina Faso will need strengthening A strategy is needed to address the interim period in which components that will result in major improvements in quality of information would be addressed first Annexe 4 Compte rendu de la rencontre CILSS USAID FEWS NET PAM FAO Draft pr liminaire rapporteurs Coudy Ly Wane Sali
26. on d une vision g n ralement commune des besoins d intervention d urgence essentiels Conclusion n 2 La pr sence d une ins curit alimentaire aigu et chronique et de niveaux lev s de malnutrition aigu est une caract ristique essentielle de l ins curit alimentaire et de la malnutrition de la r gion Tous les acteurs sont d accord pour dire qu on observe cette ann e au moins trois crises li es la s curit alimentaire d une ampleur non n gligeable 1 une ins curit alimentaire aigu de haut niveau n cessitant une r ponse humanitaire urgente 2 une ins curit alimentaire chronique de haut niveau n cessitant diff rentes mesures d intervention et 3 une malnutrition aigu de niveau chroniquement lev due peut tre d autres facteurs connus mauvaise qualit et insuffisance de l eau paludisme insuffisance des soins consacr s aux enfants exigeant galement une r ponse mais avec des ressources diff rentes Ces trois conditions exigent une attention urgente de la part de toutes les parties prenantes nationales r gionales et internationales Les dimensions relatives des ins curit s alimentaires aigu s et chroniques et celle de la malnutrition dans la r gion sont extr mement difficiles s parer en dimensions absolues et m canismes causaux ont donc des chances de se superposer dans bien des cas voire dans la plupart des cas Le dialogue mondial sur la r silience rend compte d une d
27. r Salar Eijkenaar Jan ECHO Regional Humanitarian Fabre Cyprien Advisors cyprien fabre echofield eu PP T echofield eu 29 Nankam Claude WI rs nankam wvi org Post Joint Team meetings with G Elerts 30 Yanga Thomas PAM Dakar Regional Director Thomas yanga wfp org 31 Jibidar Claude Deputy Regional Director Claudejibidar wfp org 32 Robert Johnston UNICEF Nutrition Specialist rojohnston unicef org 33 Henderson Patrick USAID Dakar hpatrick usaid gov Annexe 2 Aide M moire Niger Une mission conjointe FAO FEWSNET PAM a s journ au Niger du 14 au 16 juin 2012 dans le but de 1 consulter le CILSS Agrhymet les autorit s nationales les partenaires humanitaires par rapport aux processus actuels de suivi et d valuation de la situation alimentaire et aux m canismes de coordination en place 2 discuter comment renforcer la collaboration entre le FEWSNET le PAM et la FAO au niveau du terrain et en appui aux dispositifs national et r gional La mission a tenu des r unions de travail avec le CILSS Agrhymet les agences des Nations Unions FAO PAM UNICEF OCHA les donateurs UE ECHO Coop ration Suisse Espagne France les Minist res de l agriculture et de l levage le Dispositif National de pr vention et de gestion des crises et catastrophes SAP et CCA et le Cluster S curit alimentaire qui inclue les ONGs et autres organisations de la soci t civile impliqu s dans le suivi et
28. rt minoritaire o les points de vue dissidents sont exprim s en plus du rapport majoritaire e Mettez vous d accord sur le besoin de permettre que diff rentes m thodes soient utilis es pour r pondre des fins diff rentes mais identifiez un moyen commun de mesurer en commun les r sultats des diff rentes m thodes analytiques e Utilisez une m thode d analyse plus commune Dans toute la mesure du possible les m thodes doivent tre communes 3 Conclusions Conclusion n 1 Le contexte du suivi de l valuation et de la gestion de l ins curit alimentaire au Sahel et en Afrique de l Ouest est robuste Sous un angle strat gique g n ral toutes les parties reconnaissent que l ensemble des donn es nationales et r gionales sur la s curit alimentaire n est pas parfait et n limine pas certaines des incertitudes voire peut donner lieu des divergences d opinions importantes et l gitimes N anmoins personne ne conteste que les ensembles de donn es sur la s curit alimentaire et les structures de suivi et d valuation de la s curit alimentaire dans la r gion sont parmi les meilleurs dans le monde Pour ces raisons l quipe juge que toutes les parties en partageant les points forts et les faiblesses des ensembles communs des donn es et informations sur la s curit alimentaire doivent accepter d att nuer mais non de masquer les divergences d opinions afin de donner la priorit la r alisati
29. s later than the December alert by Niger This was seen by some key observers as too late for effective mobilisation of resources to enable timely response Below is a summary of Key Issues in Burkina Faso gt Government mechanism for coordinating and leading assessments exists but has weak points The coordinating food security analysis agency the CNSA has a small technical committee within the Ministry of Agriculture It has difficulty in effectively coordinating or linking with other ministries Data collected by other sectors for example nutrition and conflict are not easily brought into the national analysis Trigger mechanisms for declaring a crisis are not as well defined as necessary Asa result pressure was put on the CSNA by partners to declare a crisis gt Several data sources changing numbers and divergence in conclusion about the food security situation Surveys are implemented regularly in Burkina Faso sometimes monthly for some components but systematic and broad based analysis and reporting is less effectively carried out Perceived delays in national reporting have led to some agencies implementing additional surveys to fill in an apparent lack of information for key decisions e g an ECHO funded Household Economy Assessment HEA and an Emergency Food Security Assessment EFSA by WFP in February both of which were undertaken in consultation with Government but did not involve other partners Differing estimates of
30. smes d exploration relativement peu structur es et de port e g n rale 2 Conclusions g n rales de quipe A De profondes divergences d opinions sont toujours pr sentes bien qu en r gression Il y a essentiellement deux coles de pens e sur la crise alimentaire actuelle au Sahel la premi re juge que la situation de la s curit alimentaire et de la malnutrition est particuli rement aigu g n ralis e et grave par son ampleur la seconde l identifie moins comme une crise aigu et plus comme un probl me chronique Cependant l une et l autre s accordent penser que l aide humanitaire est n cessaire un certain niveau et que les ins curit s chroniques et les taux lev s et persistants de la malnutrition sont des facteurs importants qui contribuent la situation que nous constatons aujourd hui La premi re cole de pens e est g n ralement repr sent e par les organismes internationaux d aide humanitaire PAM et FAO tandis que FEWS NET appartient plut t la seconde N anmoins m me dans des conversations directes avec les deux camps il n est pas toujours facile de pr ciser la nature exacte et l ampleur des divergences Ceci est vrai les deux camps utilisent les m mes donn es Aucun des camps ne s appuie sur un ensemble de donn es dont ne disposerait pas l autre e les diff rents types et m thodes d analyse de la s curit alimentaire effectu s et les processus dont nous disposons po
31. tes de leurs propres institutions et des parties prenantes nationales et r gionales concern es qui permettront de mettre en uvre les orientations et recommandations d crites ci dessus Annexe 1 Les parties rencontr es par l quipe Niger Burkina S n gal Nt ORGANIZATION _ POSMON EMAIL q Sar Ellerts USAID DC USAID Program Director il id gov for FEWS NET 2 Rob Luneburg USAID Niamey USAID Food For Peace LunebureRJ state gov Mad Development Officer g Kossomi USAID Senior Program KossomiAB state gov Aboubacar Assistant Mariama Diallo USAID Food For Peace itche state gov 4 la tch dji Development Assistant for Niger Office g IBRAHIM Laouali FEWS NET Regional Technical librahim fews net Manager for FEWS NET e Yacouba Hama FEWS NET National Technical hyacouba fews net Abdou Manager for FEWS NET 7 Alkhalil Adour FEWS NET Regional Scientist for aalkhalil agrhymet ne FEWS NET g ChegouMamane Ministry of Deputy Director of Agriculture Progammation M Chipkao Idrissa Director of Cabinet 9 Minist re de Developpement Agricole 10 Mamane Sani General Director of Agriculture 11 Harouna Ibrahim D
32. ty Program AGR Assistant mharouna acharity org Moutari 58 Alio Zakari Samaritan s zakaiallo yahoo fr Purse 59 Gilbert Save the children Igilbertmas yahoo fr Masumbuku 60 Stefan Recker Welthungerhilfe stefan recker welthungerhilfe de NOM ET PRENOM ORG FONCTION EMAIL ADJAVON CRS Chief of Party vewonyi adjavon crs org VEWONYI BRETAUDEAU CILSS Executive Secretary alhousseini bretaudeau cilss bf Alhousseini BANGRE Moussa CRS Country dominique bangre crs org Dominique Representative BARRY Ibrahima OCHA Head Humanitarian barry un org Advisors Team COLI Ibrahim UNHCR Repr sentant coly unhcr org COMPAORE SE CNSA boureimacomp1 yahoo fr Boureima DEGUEURCE PAM S curit Alimentaire St phane EILERTS Gary USAID USAID Program geilerts usaid gov Director FEWS NET EILITTA Marjatta USAID ATP meilitta agribizafrica org COP IBRAHIM Abdoul FAO APO Food Security Nasser IBRAHIM Laouali FEWS NET Regional Technical fews net Manager IDOGO K Hubert_ SE CNSA hubekom yahoofr ILBOUDO ACF Coordonnateur foodsec bf missions acf org Abdoulaye S curit Alimentaire Janet Marie USAID Country Program truckerim state gov Trucker Manager Miawotoe JOHNSON Abby CRS Head of Programs gail jahnson crs org KABORE Amidou ACDI VOCA Chief of Party acdivoca vim org KONATE Papa OXFAM Program Manager intermonoxfam org Sosth ne KOUDOUGOU E CNSA ktasre yahoo com Tasr LEBTAHI Reda FAO
33. ur contribuer a att nuer ou r soudre les diff rences ne se sont pas montr s a la hauteur de la tache e Ceci signifie que des recommandations et contenus diff rents sont transmis aux d cideurs Les messages dissonants sur la gravit et l ampleur de la crise qui se font entendre ont sans aucun doute sem la confusion et celle ci a sans aucun doute eu des r percussions sur le volume et le calendrier des interventions humanitaires e L quipe a not que les divergences ont sembl s aplanir depuis le d but de l ann e 2012 B Ces divergences ont de multiples causes diverses Des divergences d analyse et de messages ne sont pas inhabituelles dans le domaine de l valuation de la s curit alimentaire Ce qui sort du commun dans ce cas c est le degr et la persistance des points de vue oppos s Autant que l quipe a pu en juger a partir de ses entretiens relativement brefs avec ces deux perspectives mais avec le contexte de plusieurs mois pour en discuter les principaux motifs de ces divergences incluent e Communication incompl te Comme c est souvent le cas dans toute entreprise humaine une communication incompl te et seulement partiellement efficace est directement impliqu e dans ces divergences l quipe souligne un besoin g n ralis de davantage de face a face o des points de vue oppos s pourraient tre examin s et r solus avant de d livrer des processus d cisionnels et des produits Diff rents avis sur c
34. ur la situation alimentaire et nutritionnelle a chaque tape pour les aider dans la prise de d cisions les plus pertinentes et efficientes pour soulager les populations vuln rables dans la r gion ouest africaine il s agira dans la pratique de faire preuve chacune d esprit d ouverture de rigueur et de respect des engagements pris dans le sens de renforcer les syst mes de collecte d analyse et de diffusion des informations par la mise au point de l outil Cadre Harmonis Bonifi dot e d une chelle unique et comparable de classification de l ins curit alimentaire 2 Un accent particulier a t mis dans les discussions sur le Cadre Harmonis CH outil d analyse de la vuln rabilit utilis dans la r gion avec comme t te de fil le Comit Technique R gional pr sid par le FEWS NET et plac sous le leadership du CILSS avec la participation du PAM de la FAO et de l IPC Mondial Le Comit Technique fut par la suite largit aux ONGs notamment depuis le d but de cette ann e 2012 comme ACF Oxfam Save the Children etc Il a t rappel que depuis deux ans un effort important a t d ploy par le CRA CILSS en tant que Secr tariat du CT et sous l injonction du Comit Technique pour mettre en place une premi re version du manuel d utilisation du CH qui int gre certains l ments de l IPC version 1 la classification les seuils les indicateurs sur la malnutrition la morbidit et la mortalit ai
35. ynamique importante en jeu tant dans la nature du probl me que dans le type de r ponses n cessaires dans la r gion Conclusion n 3 La voie a suivre pour une prise de d cisions fond e sur des donn es probantes am lior e et comparable est relativement claire L quipe constate un large soutien des Etats ainsi que d autres parties prenantes nationales r gionales et internationales en faveur de processus et structures d initiative nationale et r gionale comparables et applicables l chelle internationale pour une valuation technique de la s curit alimentaire Il existe un accord tout aussi large que ces processus et structures techniques syst matiques et communs doivent informer et guider la prise de d cisions des tats et des institutions ainsi qu un plaidoyer dialogue public propos des r ponses prioritaires pour la s curit alimentaire et les crises nutritionnelles dans la r gion Le cadre harmonis est apparemment le choix consensuel qui doit tre utilis dans le Sahel cette fin Il doit tre renforc tant au niveau national que r gional Conclusion n 4 La justification d un engagement en faveur d une base technique commune pour le suivi l valuation et la gestion de la s curit alimentaire et de la malnutrition est d j apparente Les membres de l quipe des quatre institutions participant cette valuation informelle ont identifi un haut niveau de soutien voire des initiatives naissan
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